Termes de référence de l`atelier préparatoire du projet observatoire
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Termes de référence de l`atelier préparatoire du projet observatoire
MINISTERE DE LA SANTE ******************* SECRETARIAT GENERAL ****************** Direction Nationale de la santé REPUBLIQUE DU MALI ***************** Un Peuple – Un But – Une Foi TERMES DE REFERENCE DE L’ATELIER PREPARATOIRE DU PROJET OBSERVATOIRE SUR LA GRATUITE DES SOINS AU MALI 1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION Comme d’autres pays de la sous-région, le Mali s’est engagé dans une politique de subvention des prix de services destinés à des groupes populationnels vulnérables. La politique de subvention vient pour une part, se substituer à la politique de recouvrement des coûts, et bénéficie principalement à trois groupes d’utilisateurs de services. Le traitement à base d’arthémisinine est gratuit pour les enfants de 1 à 5 ans présentant un épisode de paludisme ; la césarienne est gratuite pour la femme enceinte, et les traitements antirétroviraux sont gratuits pour les porteurs du VIH sous traitement. Au Mali, ces mesures soulèvent des inquiétudes concernant leur efficacité, leur efficience, et leurs incidences sur un système de santé considéré comme vulnérable. Efficacité : un accroissement de la demande de services a clairement succédé à la mise en œuvre de la gratuité des césariennes et des traitements antipaludéens. Mais au-delà de cette observation qui traduit des effets mesurables sur la production globale de services, on sait peu de choses quant à la capacité des politiques d’abolition des frais à lever de manière tangible les barrières à l’accès aux soins, et leurs impacts populationnels et sociétaux demeurent méconnus : bénéficient-elles aux groupes vulnérables ciblés ? Contribuent-elles à réduire les risques d’exclusion et d’appauvrissement? à réduire la mortalité évitable et les iniquités d’accès entre groupes sociaux ? Coûts et efficience: Des ressources importantes ont été engagées pour le déploiement de ces mesures et le financement des mesures de gratuité est assumé par le budget de l’État. Le fardeau est lourd à porter, et on peut légitimement se questionner sur leur coût d’opportunité de ces mesures : leur implantation correspondent-elles à la meilleure allocation possible des ressources rares de la collectivité? Pérennité et incidence sur le financement et la prestation de soins : les possibles conséquences négatives de ces politiques sur des systèmes de santé hautement vulnérables expliquent pour un part le scepticisme des agences de coopération, des opérateurs de terrain et des diverses organisations professionnelles. Ces craintes sont nourries par les tensions qu’engendrent sur les formations sanitaires l’accroissement subséquent de la demande et la réduction des recettes générées par la tarification aux usagers. Ces tensions mettent-elles en péril l’équilibre financier des associations de santé communautaire et des établissements de santé? L’approvisionnement des formations sanitaires s’est-il adapté à l’accroissement de la demande ? La qualité et la continuité des soins est elle maintenue ? Malheureusement, le système national d’information sanitaire n’est pas en mesure actuellement de produire les informations dont les décideurs ont besoin pour juger de l’efficacité de ces mesures et leurs incidences sur le financement et la prestation de services. D’une part, de nombreuses données sont collectées par le SNIS, mais elles sont rarement analysées pour apporter des preuves aux décideurs dans 1 les temps requis. D’autres part, de nombreuses informations sont disponibles dans les centres de santé, mais jamais collectées de manière régulière. Compte tenu de ces besoins particuliers, une révision du système national dans le but de répondre à ces besoins d’information ne serait vraisemblablement pas réalisable à court terme, et il est probable qu’elle soit peu efficiente. Le déploiement de projets de recherche pourrait répondre à ce besoin, mais la temporalité de la production scientifique est parfois décalée avec celle de la prise de décision. Aussi, une alternative moins coûteuse et plus réaliste consiste à déployer un réseau d’observatoires de la gratuité qui, à l’image des sites sentinelles de surveillance épidémiologique, serait responsable de produire et diffuser des données factuelles sur les effets des mesures mises en œuvre. Le réseau inclurait 4 observatoires répartis sur le territoire national et représentatifs de la diversité des situations. C’est dans ce cadre que la Direction Nationale de la santé et l’université de Montréal organise cet atelier préparatoire. 2. OBJECTIFS i) Définir les besoins en connaissances à produire à partir des données de routine du SIS des cercles ; ii) Définir les besoins en connaissances sur la gratuité des soins que le projet pourrait combler à partir de micro-études complémentaires ; iii) Evaluer les besoins en formation, des quatre chargés du SIS des cercles. 3. RESULTATS ATTENDUS • . Les besoins en connaissances sont définis à partir des données de routine du SIS des cercles • . Les besoins en connaissances sur la gratuité des soins à partir de micro-études complémentaires sont définis • . Les besoins en formation des quatre chargés du SIS des cercles sont évalués 4. METHODOLOGIE DE LA FORMATION • Exposé suivis de discussion • Travaux de groupe, discussions en plénière • Animations par les participants • Introduction de questionnaire auprès des chargés SIS 5. PARTICIPANTS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 .DNS (3) CPS (1) CREDOS (1) 4 personnes /région FENASCOM (1) MSF (2) PNLP (1) MISELI (1) Cellule sectorielle de lutte contre le SIDA (1) ATN plus MRTC du point G 2 12 Millenium Village (1) 13 DPM 14 CNTS de Bamako 6. DUREE 2 jours 7. LIEU Salle de réunion de l’OMS à Bamako 3