Fascicule Faites de la Poésie 2016
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Fascicule Faites de la Poésie 2016
« Faites de la Poésie » 2016 - Recueil des lauréats du concours d’écriture - Organisation : Médiathèque La Monnaye Meung-sur-Loire dans le cadre du « Printemps des Poètes » Prix décerné le mercredi 25 mai 2016 La belle journée de la mésange J’aime regarder Meung-sur-Loire. Quand je vole au dessus du pont Du ciel bleu je vois la Loire Où nagent des petits poissons. Dans mon nid caché au château Je regarde la place pleine d’autos Qu’il est beau le haut donjon Où font leur grand nid les pigeons. Je vole à la bibliothèque Voir mon ami coucou Aller à la médiathèque C’est chouette, dit le hibou. Je vais boire à la piscine Les cris des enfants me dérangent Je suis vraiment une coquine Je suis la petite mésange. Noélie SANDRE 1er prix, catégorie « enfant », poème n°’27 Lieu d’affichage dans Meung-sur-Loire : Boucherie Le Moign J’aime regarder ma ville J’aime regarder ma ville Car elle est jolie. J’aime regarder ma ville Car elle me sourit. J’aime regarder ma ville Car les gens y sont gentils. 2ème Léane DE SOUSA prix, catégorie « enfant », poème n°8 Lieu d’affichage dans Meung-sur-Loire : Boucherie Le Moign J’aime ma ville J’aime le marché, J’aime regarder le soleil se lever Sur la Loire toute dorée. Et dans les moulins, Je fais du pain. J’aime regarder les petits poissons rouges Dans les Mauves qui bougent. Puis quand je tourne la page, Je retrouve mon école bien sage. 3ème Gabin GIRARD-RENOUARD prix,catégorie « enfant », poème n°26 Lieu d’affichage dans Meung-sur-Loire : Opticien Vision plus Ma ville à moi ! Ma ville est une fleur, A regarder c’est un bonheur ! Un château à deux visages Éblouit le paysage Entourée de champs de blé Rayonnant de mille feux l’été Posée sur les rives de la Loire Elle nous regarde matin et soir Je ne partirai jamais de cette ville-là, Comme tous les Magdunois qui sont fiers d’être là ! 1er Zoé TROUVÉ prix, catégorie « 10-13 ans », poème n°32 Lieu d’affichage dans Meung-sur-Loire : Assurance Allianz Notre ville Notre ville à nous, est très fleurie, est très jolie. Dans le petit jardinet se cache un perroquet Le perroquet sacré, Celui qui embellit notre ville, qui la rend plus tranquille. Notre ville n’est pas polluée, il y a de l’air léger. S’épanouissent un flot d’odeurs douces, près des champs et de la brousse. Les fleurs des eaux referment leurs corolles, Au coucher du soleil, se réveillent les luciolles, Notre ville à nous est chou, remplie de bambous. Les vélos qui défilent, les plantes fragiles, Prenons soin de notre ville, il ne faut pas qu’on l’abîme. Les petits sentiers, perdus au fond des forêts, renferment un secret, De la magnifique forêt enchantée. La lumière du soleil illumine les pots de fleurs, Et les oiseaux chantant en cœur. Cette merveilleuse ville a osé être parfaite ! Maisons coquettes, et magnifiques mouettes. La folie du carnaval, Toujours de beaux festivals, Les enfants s’apaisent près des châteaux, Près des belles eaux, à côté des poissons, et des époustouflants horizons. Nous aimons regarder notre ville. 2ème Lylie CAILLARD et Célia BREJAUD prix, catégorie « 10-13 ans », poème n°29 Lieu d’affichage dans Meung-sur-Loire : Fabeann J’aime regarder ma ville Quand je regarde ma ville, Une sensation de rêve m’emporte. J’observe le paysage et admire sa beauté : La Loire déversant ses flots, Les arbres peuplant le rivage, Les Mauves coulant doucement, Les animaux se cachant dans les fourrés. Je m’assoie dans l’herbe, Encoure mouillée par la rosée du matin. De loin j’aperçois les moulins, Les pierres qui les façonnent sont vieillies par le temps, Et racontent chacune leur histoire. Sortant de mes pensés, Je m’aperçois que la nuit est tombée, Et qu’il faut rentrer, Mais je reviendrai demain, Et tous les jours à venir, Car j’aime regarder ma ville. 3ème Athéna SIMONNET prix, catégorie « 10-13 ans », poème n°52 Lieu d’affichage dans Meung-sur-Loire : Boucherie Beaulieu Nouveau-né là-bas J’arrive dans cette ville-là Fort de mes cris et de mes gazouillis J’ouvre mes yeux et c’est ici que je vis Mes premiers pas, mes premiers pleurs Dans ce jardin arboré aux mille fleurs Mes petits yeux coquins S’émerveillent bouche bée à Roquelin Puis vient l’âge de l’école De la lecture et de l’écriture Je m’envole Vers ma ville et sa culture Une visite en famille du château J’imagine la vie ici avant Je scrute les chevaliers et leurs chevaux Je les vois arriver de loin, ils sont beaux et grands ! Coutumes et costumes Ma ville s’habille de ballons et confettis Au carnaval tout est joli Animation et tradition Ma ville s’habille en parure de lumière A ce dernier mois de l’année où les nuits deviennent solaires Plus tard, j’en vois de toutes les couleurs Aus festival Bière, chant et sueur C’est le temps où je me décale Il me faut maintenant le meilleur, c’est pour elle Que puis-je lui proposer à ma Belle ? Une ballade verdoyante aux bords de Loire Oh ! Je sens que je vais vivre mon heure de gloire ! A mon tour, je deviens transmetteur Avec cette envie de lui donner Ce que j’ai vu ici et ce que j’ai fait Ce n’était ni là-bas ni ailleurs Je me retourne, je la vois, je l’ai vu Plutôt je l’ai vécu Ma vie-lle Omniprésente autour de moi Pour les hauts comme pour les bas C’est ça ma vie-lle Belle ou triste suivant le moment Il y a déjà un certain temps Que j’ai tiré ma révérence Sans souffrance Vu du ciel, elle est encore plus belle Tantôt oiseau, tantôt sentinelle Je la contemple et je l’admire Toujours avec le sourire Je me repose en paix Je suis fier de ce que j’ai été J’ai tout vu de ma vie-lle Je suis désormais serein et tranquille 2ème Gaëlle TRIPAULT prix, catégorie « adulte », poème n°63 Lieu d’affichage dans Meung-sur-Loire : Pharmacie Baugé J’aime regarder ma ville Pavés et pierres de ma jeunesse Portez le lierre que l’on délaisse Chiffres et amphores s’usent et se rouillent Quelles fenêtres encore s’ouvrent ? Combien de portes si on les pousse Comme on interroge un regard Laisseront voir les bancs, les trousses Et qui sait, plus de ma mémoire ? Hier, tes rues pleines d’enfants Si insouciants de leurs printemps Le cœur chargé de rires, de fêtes Aujourd’hui lourd d’argent, de dettes Pensent-ils à toi comme je le fais ? Ont-ils le temps comme je l’ai ? Sur quels vides vont leurs regards ? Sur quel avenir, quelle mémoire ? Loin des nouveaux halls mondains Hautes tours pour ciel sans fin Contre encore bien peu de rien Ma ville sans teint qui s’éteint Pavé et pierre, vous qu’on délaisse Portez le lierre de ma jeunesse Chiffres aux portes, usez, rouillez Et vous, serrures, plus rien n’ovvrez Avant qu’un enfant se hasarde A lire un peu dans ta mémoire Brûle ce lierre et ma jeunesse Pour qu’il n’ait pas à trop savoir Ni mes bancs, mes trousses défaites Ni tes pavés que l’on délaisse Ni vide où porter son regard Où s’ennuyer sur ses hasards A regarder ce qu’il me reste Des notes et souvenirs d’antan Que prendront de ce qu’on leur laisse Nos fils et tous leurs descendants ? Avant de retourner poussière Comme tes pierres à la terre J’admire encore un peu ma ville Que d’autres foules ont faite désert Damien GONTHIER 1er prix, catégorie « adulte », poème n°59 Lieu d’affichage dans Meung-sur-Loire : Bijouterie du Château Nos remerciements chaleureux aux participants, aux membres du jury, aux commerçants de la commune et à toutes les personnes qui ont contribué à la réussite de cette manifestation.