CR_conscom-03 mars 2016 - Communauté de Communes des
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CR_conscom-03 mars 2016 - Communauté de Communes des
DEPARTEMENT DE LA HAUTE SAVOIE ARRONDISSEMENT D’ANNECY COMMUNAUTE DE COMMUNES DES SOURCES DU LAC D’ANNECY 32 route d’Albertville - BP 42 - 74210 FAVERGES -o-o-o-o- Compte rendu du CONSEIL COMMUNAUTAIRE Séance du : 03 mars 2016 - 19 HEURES 00 Salle Conseil Municipal - FAVERGES MEMBRES PRESENTS Marcel CATTANEO Robert TUGEND Jeannie TREMBLAY R. MERMAZ-ROLLET Nicolas BALMONT Michèle LUTZ Roland BLAMPEY Hervé BOURNE Paul CARRIER Gérard CHAMPANGE Michel COUTIN Sarah DI-GLERIA Rosemonde SCHINDLER Ulrich GAGNERON Marc LLEDO R. MERMAZ-ROLLET Lucie LITTOZ Philippe PRUD'HOMME Françoise KLEMENCIC Joëlle KOURTCHEVSKY Michèle LUTZ Richard LESOT Lionel LITTOZ-MONET Jacques TRESALLET Sylviane REY MEMBRES EXCUSES Philippe BETEND Marc MILLET-URSIN Jean-Louis MERLE Patrick DUC Pouvoir(s) V. GARDIER ( P.PRUD’HOMME) S. GIFFORD (S. REY) J.GUENAN (M. CATTANEO) L.GODENIR (N. BALMONT) Absent(s) Valérie AMADIO Nicolas BLANCHARD Gérard MERMIER Désignation du Secrétaire de Séance : Roland BLAMPEY Rapporteur : Monsieur Michel COUTIN .Présentation de la Pépinière « La Clé » par son animatrice Corinne CHARVIN 1/ - Compte-rendu Le compte rendu du 04 février 2016 est validé - Madame Jeannie TREMBLAY ne valide pas le CR de la session du 04 février car elle dit ne pas avoir reçu de réponse satisfaisante sur l’emprunt toxique. Monsieur le Président lui rappelle que les réponses aux questions qu’elle a posées se trouvent toutes dans le rapport de la Chambre Régional des Comptes, rapport qu’il lui a adressé. 2/ - Activités depuis le 04 février 2016 Emprunt toxique Monsieur le Président rappelle que s’agissant de l’emprunt toxique contracté auprès de Dexia, la collectivité reste dans l’attente de la décision du Fonds de Soutien. Il rappelle que, dès la décision connue, qu’il conviendra de décider : soit on accepte la proposition du Fonds de Soutien, soit on garde l’emprunt en l’état. Il rappelle toutefois que l’on ne peut demander l’intervention du Fonds de Soutien qu’une seule fois. PLU Intercommunal Il rappelle les dates de l’enquête publique du PLU Intercommunal : du 21 mars au 29 avril 2016 inclus. 3/ - BUDGET 2016 – DEBAT D’ORIENTATION BUDGETAIRE Monsieur le Président rappelle que conformément au Code Général des Collectivités Territoriales la tenue d’un débat d’orientation budgétaire est obligatoire dans les deux mois qui précèdent l’examen du budget primitif. Il rappelle que le débat doit permettre • de discuter des orientations budgétaires qui préfigurent les priorités qui seront affichées dans le budget primitif, • d'être informé sur l'évolution de la situation financière de la collectivité. Ont été évoqués notamment : ■ des données sur le contexte budgétaire - orientations budgétaires de l’État concernant le secteur public local et impact sur la collectivité. ■ la situation financière de la collectivité - évolution des principaux postes budgétaires, - marges de manœuvre (épargne, fiscalité, endettement), - mode de financement des dépenses d’investissement, ■ les perspectives pour l’année à venir et la prévision des investissements Les documents de présentation resteront joints à la présente délibération COMMUNAUTE DE COMMUNES DES SOURCES DU LAC D’ANNECY Document d’introduction au Débat d’orientation Budgétaire Jeudi 04 mars 2016 PREAMBULE Depuis la loi « Administration Territoriale de la République » (ATR) du 6 février 1992, la tenue d’un débat d’orientations budgétaires (DOB) s’impose aux collectivités dans un délai de deux mois précédant l’examen du budget primitif. Première étape du cycle budgétaire annuel des collectivités locales, le DOB est un document essentiel qui permet de rendre compte de la gestion de la ville (analyse rétrospective). L’article 107 de la loi n°2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République, dite loi « NOTRe », publiée au journal officiel du 8 août 2015 a voulu accentuer l’information des conseillers. Aussi, dorénavant, le DOB s’effectue sur la base d’un rapport élaboré par le Président de l’EPCI sur les orientations budgétaires, les engagements pluriannuels envisagés, l’évolution des taux de fiscalité locale ainsi que sur la structure et la gestion de la dette. L’information est même renforcée dans les communes de plus de 10 000 habitants puisque le rapport d’orientations budgétaires (ROB) doit, en outre, comporter une présentation de la structure et de l’évolution des dépenses (analyse prospective) et des effectifs ainsi que préciser notamment l’évolution prévisionnelle et l’exécution des dépenses de personnel. Le contenu exact du DOB doit être précisé par décret. Le ROB n’est pas qu’un document interne : il doit être transmis au préfet de département et au président de l’EPCI dont la commune est membre mais aussi faire l’objet d’une publication, ce qui sera précisé par décret. Il est à noter que désormais, le débat ne devra pas seulement avoir lieu, il devra en outre être pris acte de ce débat par une délibération spécifique. Ce débat doit en effet permettre au conseil communautaire de discuter des orientations budgétaires qui préfigurent les priorités qui seront affichées dans le budget primitif voire audelà pour certains programmes lourds. Mais ce doit être aussi l’occasion d’informer les conseillers municipaux sur l’évolution financière de la collectivité en tenant compte des projets et des évolutions conjoncturelles et structurelles qui influent sur les capacités de financement. Le budget primitif 2016 devra répondre au mieux au projet de territoire, tout en intégrant les contraintes liées au contexte économique difficile, aux orientations définies par le Gouvernement dans le cadre de la Loi de Finances pour 2016 ainsi qu’à la situation financière locale. La présente note a donc pour objet de fournir les éléments utiles à la réflexion en vue de la prochaine séance du Conseil communautaire. Il est envisagé de voter le budget primitif 2016 le 24 mars prochain. SOMMAIRE PARTIE I – LE CONTEXTE INTERNATIONAL ET NATIONAL I – LE CONTEXTE FINANCIER DU BP 2016 II – LA LOI DE FINANCES POUR 2016 PARTIE II – LES ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2016 I – RECETTES ET DEPENSES DE FONCTIONNEMENT II – RECETTES ET DEPENSES D’INVESTISSEMENT PARTIE III – LES ORIENTATIONS POLITIQUES 2016 PARTIE I LE CONTEXTE INTERNATIONAL ET NATIONAL I -LE CONTEXTE FINANCIER INTERNATIONAL DU BP 2016 (SOURCE INSEE) En conséquence, les contraintes qui pèsent sur les finances sont étroitement liées à l’environnement économique fortement marqué par une crise qui reste persistante avec un taux de croissance qui demeure fragile et une inflation désormais très faible. Elles se traduisent aussi par des dispositions législatives à travers le projet de loi de programmation des finances publiques (PLPFP) 2014-2019 et le projet de loi de finances (PLF) pour 2016. La croissance des économies avancées est restée solide au deuxième trimestre 2015. L’activité a nettement accéléré dans les pays anglo-saxons et, dans la zone euro, le scénario d’une reprise qui se diffuse s’est confirmé (+O,4 %) ; en son sein, seule la croissance française a déçu, marquant le pas après un début d’année dynamique. En revanche, l’activité a rechuté au Japon et les économies émergentes ont continué de tourner au ralenti, comme la Chine, voire sont restées en récession, notamment le Brésil et la Russie. Les informations conjoncturelles de l’été augurent d’un écart croissant au second semestre entre les économies avancées et les pays exportateurs de matières premières, notamment parce que les cours du pétrole (Le cours du baril de pétrole fin décembre était de l’ordre de 37 Euros (soit 0.26 E/l) et des matières premières ont à nouveau nettement baissé. Le climat des affaires reste bien orienté dans les pays avancés. Aux États-Unis et au Royaume-Uni, la croissance resterait soutenue par une demande privée dynamique, notamment stimulée par l’accélération du pouvoir d’achat du revenu. Au troisième trimestre 2015, les économies avancées ont conservé une croissance (+0,5 % après +0,5 %), progressant sur leur rythme moyen depuis début 2013. L’activité a ralenti aux États-Unis (+0,5 % après +1,0.%) et au Royaume-Uni (+0,5 % après +0,7 %). De son côté, l’économie japonaise a rebondi fin 2015 (+0,3 % après –0,1 %). Dans la zone euro, la croissance s’élèverait progressivement (+O,4 % au troisième trimestre puis +0,5 % au quatrième). Les exportateurs bénéficient encore d’un euro nettement plus faible que l’an dernier. La consommation des ménages gagnerait en dynamisme grâce à la nouvelle baisse des prix du pétrole et à l’amélioration du marché du travail. Enfin, l’investissement des entreprises accélèrerait et resterait notamment vigoureux en Italie et en Espagne. En France, la baisse de la production industrielle au printemps et au début de l’été ne serait que temporaire mais affecterait encore le rythme du PIB au troisième trimestre (+0,2 %), avant qu’il ne s’élève au quatrième (+O,4 %). Cela porterait la croissance sur l’année à +1,1.% (après +O,2 % en 2014). Au-delà des à-coups survenus au premier semestre, la consommation des ménages retrouverait une croissance en phase avec les gains de pouvoir d’achat, lequel accélèrerait nettement sur l’ensemble de l’année (+1,7 % après +1,1 %). En revanche, leur investissement en logement continuerait de reculer et de peser sur l’activité d’ensemble. Après une hausse au premier semestre, l’investissement des entreprises accélèrerait modérément au second semestre : les conditions de financement se sont améliorées, avec la hausse de leurs marges et un accès au crédit facilité par les mesures de politique monétaire. Surtout, leurs perspectives de demande se dégagent, ce qu’indique l’amélioration du climat des affaires depuis le début d’année dans quasiment tous les secteurs, à l’exception notable de la construction. Le regain de l’activité entraîne celui de l’emploi marchand, par ailleurs favorisé par le CICE et le Pacte de responsabilité qui enrichissent la croissance en emplois. En outre, les contrats aidés dans les branches non marchandes resteraient dynamiques. Au total, près de 120 000 emplois seraient créés au cours de l’année 2015. Ce serait suffisant pour compenser la hausse de la population active, et le taux de chômage serait stable au second semestre à 10,3 % en France (y compris Dom). Deux aléas principaux sont associés à ce scénario. Du côté de la demande extérieure, le ralentissement des pays émergents pourrait peser plus fortement que prévu, notamment s’il entamait la confiance des chefs d’entreprises en Europe. Du côté des entreprises françaises, l’activité industrielle a déçu depuis le printemps, au regard des composantes de la demande et de l’amélioration du climat des affaires: alors qu’un rebond modéré a été retenu dès l’été, l’activité pourrait décevoir de nouveau, ou bien par contrecoup accélérer plus franchement que prévu. S’agissant de la dette publique (de Maastricht), c’est-à-dire de l’ensemble des emprunts publics contractés par l’État, la Sécurité sociale, les organismes divers d’administration centrale (ODAC) et les collectivités territoriales, elle s’établit, à la fin du deuxième trimestre 2015, à 2 105,4 Md€, en hausse de 16,0 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle augmente de 0,2 point par rapport au premier trimestre 2015, à 97,6 %. Rappelons que fin 2014, cet encours de dette s’élevait à 2 037,8 milliards d’euros, dont 188,2 milliards d’euros pour les collectivités locales, après 1 953,4 milliards un an plus tôt. Il atteignait 95,6 % du PIB, contre 92,3 % fin 2013. II - Le projet de loi de Finances (PLF) 2016 2 .1 Contexte Le PLF se fonde sur une hypothèse de croissance de 1.5 % et un taux d’inflation à 1 %. En outre, il s’inscrit dans un programme d’économies de 50 Mds d’€ pour la période 2015- 2017. : 19 Mds de réductions de dépenses pour l’Etat 11 Mds pour les collectivités 20 Mds pour la protection sociale Le PLF prévoit de ramener le déficit budgétaire à 3, 6% du PIB en 2016 – en dessous de 3% en 2017 - et de diminuer le poids de la dépense publique. Le plan d’économies de 50 Md€ sera mis en œuvre dès 2015 avec un premier effort de 21 Md€ pour l’année prochaine qui se poursuivra en 2016 et 2017 avec 14,5 Md€ d’économies supplémentaires chaque année. Il vient amplifier les économies déjà réalisées en 2013 et 2014. LA REDUCTION DU DEFICIT STRUCTUREL REPOSE QUASI EXCLUSIVEMENT SUR DES ECONOMIES DEMANDEES A L’ENSEMBLE DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES. Sources : rapport 2015 de I ‘Observatoire des Finances Locales La croissance des dépenses de fonctionnement ralentit En 2014, les dépenses de fonctionnement du secteur communal progressent de 2,1 %, soit un rythme plus modéré que les années précédentes (respectivement + 3,2 % et + 3,4 % en 2012 et 2013). Ce ralentissement est plus visible dans les communes (+ 1,6 % après + 2,9 % en 2013) que dans les groupements à fiscalité propre (+ 4,1 % après + 4,7 %). Il provient notamment de la baisse des achats et charges externes (- 0,8 % après + 3,6 % en 2013). Les frais de personnel restent en revanche dynamiques dans le secteur communal, et connaissent même une accélération en 2014 : + 4,5 % après + 3,3 %. Ils pèsent de plus en plus sur les budgets des communes et des groupements à fiscalité propre ; ainsi, avec 43,6 Md€, ils représentent 48,8 % des charges de fonctionnement en 2014, soit un point de plus qu’en 2013. Le point d’indice de la fonction publique étant gelé depuis juillet 2010, cette augmentation provient notamment du relèvement du taux de la contribution << employeur ›› due à la CNRACL (passé de 28,85 % à 30,40 % au 1er janvier 2014), et de la revalorisation de la grille indiciaire pour les agents de catégorie C et B intervenue au 1er février 2014. Ces deux facteurs expliquent à eux seuls près d’un tiers de l’évolution intervenue dans le secteur communal en 2014. La progression des frais de personnel provient donc pour partie d’une augmentation des effectifs, qui peut notamment être liée à la réforme des rythmes scolaires, même si c’est en 2015 que les effets se feront sentir en année pleine. Comme c’est le cas depuis plusieurs années, la progression des frais de personnel est plus forte dans les groupements à fiscalité propre (+ 7,1 %) que dans les communes (+ 4,0 %). Ceci reflète la montée en charge progressive de l’intercommunalité qui associe une hausse modérée des dépenses communales de personnel et une progression importante de celles des groupements de communes. Cette approche, comptable mais non consolidée, ne tient toutefois pas compte des flux liés à la mutualisation des services en matière de gestion et de dépenses de personnel (mises à disposition de personnel facturées) qui se développent au niveau du secteur communal. Des recettes courantes atones Avec 104,8 Md€, les recettes de fonctionnement progressent seulement de 0,2 % en 2014, après + 2,0 % en 2013, ce qui confirme le ralentissement commencé en 2012. Ce ralentissement s’explique à la fois par la baisse des concours de l’Etat (-3,4 %) et parla moindre progression des impôts locaux (+ 1,1 % après + 4,3 % en 2013). Au sein des impôts locaux, qui représentent maintenant près de la moitié des recettes de fonctionnement (49 %), les produits des impôts économiques (CFE, CVAE, IFER et TASCOM) diminuent de 0,3 % en 2014. Cette diminution provient notamment de la baisse de la CVAE (-2,5 %), contrecoup de la forte hausse observée en 2013 (+ 7,5 %). Les produits de la CFE et de la TASCOM progressent quant à eux de manière modérée. Les taxes ménages (taxes foncières et taxe d’habitation) progressent seulement de 2,1 % en 2014, après + 3,6 % en 2013. Cette progression assez faible s’explique tout d’abord par l’augmentation limitée des bases imposées, en raison d’une revalorisation des valeurs locatives de + 0,9 % en 2014, après + 1,8 % en 2013 ; par ailleurs, conformément au cycle électoral, les hausses de taux ont été limitées. Quant aux autres impôts et taxes, ils sont en légère hausse (+ 0,9 %), malgré une diminution des droits de mutation à titre onéreux versés aux communes (- 1,2 %). Dans le cadre de la contribution des collectivités territoriales au redressement des finances publiques, le montant des concours financiers de l’État au secteur communal baisse de 3,4 % en 2014, pour s’établir à 26,8 Md=€. La dotation globale de fonctionnement (DGF) décroît en 2014 de 4,0 % pour les communes et de 1,8 % pour les groupements à fiscalité propre, ce qui représente une diminution de la DGF de 3,4 % sur l’ensemble du secteur communal. Le renforcement de la péréquation communale s’est poursuivi avec la confirmation en 2014 de la montée en puissance des deux fonds de péréquation horizontale du secteur communal : le FPIC (Fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales) est augmenté de 210 M=€ et atteint 570 M€ en 2014 ; le FSRIF (Fonds de solidarité des communes de la région Ile-de-France) est augmenté de 20 M€ et atteint 250 M€ en 2014. Au total, malgré le ralentissement des dépenses de fonctionnement, leur augmentation reste assez nettement supérieure à celle des recettes, ce qui entraîne une baisse de l’épargne brute du secteur communal pour la troisième année consécutive : -9,9 %, pour s’établir à 15,4 Md€. Cette baisse concerne plus particulièrement les groupements à fiscalité propre : 11,9 % contre -9,0 % pour les communes. Le recul de l’effort d’investissement En 2014, dans le bloc communal, les dépenses d’investissement hors remboursements de dette chutent de 11,4 %, à 33,4 Md€. Cette chute, après la forte hausse de 2013 (+ 9,0 %), s’inscrit dans les effets classiques du cycle électoral, avec cependant une ampleur accentuée par la réduction de l’épargne brute. Pour les communes, la baisse se concentre sur les dépenses d’équipement (-15,4 %) tandis que les subventions d’équipement progressent (+ 4,2 %) ; au contraire, pour les groupements à fiscalité propre, la baisse de l’investissement est comparable pour ces deux composantes (-4,8 %). Malgré leur baisse en 2014, les dépenses d’investissement, hors remboursements de dette, du bloc communal représentent toujours plus de 60 % de l’investissement global des collectivités locales. Un moindre recours à l’emprunt Face aux 33,4 Md€ de dépenses d’investissement hors remboursements de dette, le bloc communal ne dispose que de 30,7 Md€ en provenance de l’épargne brute et des recettes d’investissement (hors emprunts). Ainsi, le besoin de financement est de 2,7 Md€ en 2014, en baisse de près de 2,4 Md€ par rapport à 2013, essentiellement du fait de la baisse de l’investissement. Cependant, le flux net de dette (emprunts nouveaux - remboursements) diminue à nouveau, passant de 2,0 Md€ en 2013 à 0,8 Md€ en 2014. Le bloc communal opère donc un prélèvement sur la trésorerie de 1,9 Md€, après un prélèvement de 3,0 Md€ en 2013. La dette du secteur communal atteint 86,0 Md€. Compte-tenu de la faible évolution des recettes de fonctionnement, le taux d’endettement (dette/recettes de fonctionnement) augmente de 0,9 point pour atteindre 82,1 % en 2014. 2015 : effets du cycle électoral et baisse des dotations de I ‘Etat Comme en 2014, les recettes de fonctionnement du bloc communal seront marquées en 2015 par les effets du cycle électoral et par la baisse des dotations de I ‘Etat. Ces recettes bénéficieront d’une progression plus dynamique des impôts locaux, avec notamment une hausse de la CVAE (+ 4,4 %) et, pour les taxes ménages, un recours au levier fiscal classique en année post-électorale, tandis que la revalorisation des valeurs locatives sera similaire à celle de 2014 (+ 0,9 %). L’année 2015 verra aussi une nouvelle diminution des dotations, au titre de la contribution des collectivités territoriales au redressement des finances publiques. Au sein du bloc communal, la répartition de cette contribution s’effectue au prorata des recettes réelles de fonctionnement. Les communes contribuent ainsi à l’effort d’économie du bloc communal à hauteur de 70 %, soit 1 450 M€; les groupements à fiscalité propre contribuent quant à eux à hauteur de 30 % du montant total du bloc communal, soit 621 M€. Dans un contexte de diminution de la DGF, la loi de finances pour 2015 fait augmenter la dotation de solidarité urbaine (DSU) de 180 M€, la dotation de solidarité rurale (DSR) de 117 M€ et la dotation nationale de péréquation (DNP) de 10 M€. Par ailleurs, les deux fonds de péréquation du secteur communal continuent leur montée en puissance : le FPIC et le FSRIF, respectivement augmentés de 210 M€ et 20 M=€ en 2015. Les dépenses de personnel, qui représentent près de la moitié des dépenses de fonctionnement, pourraient progresser de façon moins soutenue qu’en 2014. D’une part, le relèvement de 0,1 point du taux de la contribution employeur due à la CNRACL (qui passera de 30,4 % en 2014 à 30,5 % en 2015) est nettement plus modéré que celui observé au 1er janvier 2014 (+ 1,55 point). D’autre part, l’effet de la revalorisation des grilles des catégories C et B devrait également être moins important qu’en 2014. Le gel de la valeur du point d’indice de la fonction publique devrait quant à lui se poursuivre. Enfin, les effets du cycle électoral, associés à la baisse de l’épargne brute, devraient amener une nouvelle baisse des dépenses d’investissement. 2.2 Les grandes lignes du PLF 2016 Source : La Lettre des Finances Locales - La Gazette des communes Le contenu du PLF 2016 entérine une troisième réduction successive des concours financiers de I ‘Etat aux collectivités. Pour l’année 2016, le montant de DGF est fixé à 33,109 milliards d’euros, en recul de 9,6 % par rapport à 2015. Ce recul, essentiellement imputable à la contribution au redressement des finances publiques de 3,67 milliards d’euros, représente 1,89 % des recettes réelles de fonctionnement des collectivités en 2014. La clef de répartition serait identique à celle appliquée cette année, à savoir au prorata des recettes réelles de fonctionnement de chaque échelon de collectivités territoriales. Pour 2016, la contribution des communes au redressement des finances publiques s’élève à 1,450 Md € (comme en 2015). Parallèlement, cette baisse s’accompagnera d’un renforcement substantiel des dotations de péréquation verticale. La croissance des dotations de solidarité urbaine (DSU) et rurale (DSR) est identique à celle figurant dans la loi de finances initiale pour 2015, à savoir, + 180 millions d’euros de crédits nouveaux pour la DSU et + 117 millions d’euros pour la DSR. Quant à la dotation nationale de péréquation (DNP), le montant alloué en 2015, soit 794 millions d’euros, sera reconduit au titre de l’année 2016. Les autres mesures du PLF 2016 : Outre la baisse des dotations, le projet de loi de finances pour 2016 prévoit également: Evolution du F.P.I.C. L’enveloppe du fonds de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC) est fixée à 1 milliard d’euros en 2016 (+ 220 millions d’euros). Des dispositions sont introduites afin de préserver les communes pauvres situées dans des intercommunalités riches : sont ainsi exonérées de contribution au titre du FPIC : • l’ensemble des communes de plus de 10 000 hab. classées parmi les 250 premières éligibles à la DSU, • l’ensemble des communes de moins de 10 000 habitants classées parmi les 30 premières éligibles à la DSU et les 2 500 premières communes de moins de 10 000 hab. classées selon l’indice synthétique utilisé pour déterminer l’éligibilité à la DSU et à la DSR. Une amélioration des recettes d’investissement Est créé un fonds de soutien à l’investissement local, constitué de deux enveloppes : • 500 millions d’euros pour les communes et les EPCI, distribués par les préfets, financeront la réalisation de projets de rénovation thermique, de transition énergétique, de développement des énergies renouvelables, de mise aux normes des équipements publics, de développement d’infrastructures en faveur de la mobilité ou de construction de logements, de réalisation d’hébergements et d’équipements publics rendus nécessaires par l’accroissement du nombre d’habitants; • 300 millions d’euros, également gérés par les préfets, sont réservés aux communes de moins de 50 000 habitants. • 200 millions d’euros sont issus du maintien en 2016 de la dotation d’équipement des territoires ruraux à son niveau de 2015 (816 millions d’euros contre 616 millions en 2014). S’agissant du fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA), les collectivités et leurs groupements pourront désormais récupérer la TVA sur les dépenses d’entretien des bâtiments publics réalisées à compter du 1er janvier 2016. Il faut aussi rappeler que l’augmentation du taux pour le remboursement de la TVA aux collectivités décidée dans la loi de finances pour 2015 permettra d’obtenir davantage de recettes au titre du FCTVA: 16,404 % contre 15,761 %, applicable aux dépenses éligibles réalisées à compter du ler janvier 2016. Abaissement du plafond de cotisation au CNFPT Le gouvernement propose de réduire la contribution des collectivités territoriales au Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT). Le plafond du taux de la cotisation obligatoire versée au CNFPT par les employeurs territoriaux passe de 1% à 0,8%, conduisant à un allègement des charges pesant sur ceux-ci. Rythmes scolaires Le fonds de soutien au développement des activités périscolaires est pérennisé et la part majorée de l’aide est maintenue pour soutenir les communes les plus en difficulté. Evolution des bases fiscales La valeur locative cadastrale d’un bien immobilier sert de base aux impôts directs locaux (taxe d’habitation, taxes foncières). Elle est calculée forfaitairement à partir des conditions du marché locatif de 1970 pour les propriétés bâties (date de la dernière révision générale). C’est pourquoi, pour tenir compte de l’érosion monétaire et de l’évolution des loyers, elle est revalorisée chaque année par des coefficients forfaitaires nationaux fixés annuellement par les lois de finances. Depuis 2007, ces revalorisations ont été les suivantes : Evolution variation nominale (%) 2007 1.80 2008 1.60 2009 2.50 2010 1.20 2011 2.00 2012 1.80 2013 1.80 2014 0.90 2015 0.90 2016 1.01 PARTIE II LES ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2016 Comme nous avons pu le voir, le contexte économique et financier national et international ainsi que la réforme territoriale non encore finalisée, incite les collectivités locales cette année encore à la plus grande prudence. Le Budget primitif 2016 qui vous sera prochainement soumis poursuit deux objectifs. • d’une part il doit continuer de satisfaire aux objectifs budgétaires et financiers fixés par l’exécutif. • d’autre part il tient compte de la baisse des dotations. Depuis le pacte fiscal et financier, l’exécutif s’est fixé deux objectifs majeurs en matière budgétaire : • la stabilité fiscale • la maîtrise de la dette Pour maintenir l’encours de dette à la hauteur de l’endettement actuel, la collectivité doit procéder à des arbitrages pour privilégier les projets déjà engagés ou validés compte tenu de leur intérêt. Les difficultés de l’environnement budgétaire des collectivités leur imposeront nécessairement de repenser le cadre de leurs actions. I – RECETTES ET DEPENSES DE FONCTIONNEMENT De la maîtrise de son budget de fonctionnement dépend la capacité à investir de la collectivité. Or, il est difficile d’imaginer que nos recettes de fonctionnement progressent significativement. Nos dépenses de fonctionnement, quant à elles, tendent mécaniquement à progresser malgré nos efforts (dépenses de personnel, frais financiers à taux variable, contrats de maintenance, prix de l’énergie). La stratégie 2016 visera donc l’ensemble des lignes de dépenses. A – Les ressources de fonctionnement de la CCSLA S’agissant de ses recettes de fonctionnement, la CCSLA dispose de marges de manœuvre encore satisfaisante. Toutefois ayant fait le choix de la stabilité fiscale, elle doit en effet s’en remettre aux dotations et concours de l’Etat dont la tendance d’évolution n’est pas à la hausse. D’après le simulateur de l’AMF la baisse de la DGF (dotation d’intercommunalité) représenterait une DGF négative de : – 60 K€uros 1. Recettes fiscales Respectant son engagement de stabilité fiscale, la CCSLA n’augmentera pas, en 2016, les taux d’imposition. Ceux-ci demeureront donc inchangés depuis 2011 : 4.39% pour la taxe d’habitation, 3.14% pour la taxe foncière sur le bâti et 18.88% pour la taxe foncière sur le non bâti. Le produit fiscal représente près de 60% des recettes de fonctionnement de la CCSLA. La CCSLA ayant fait le choix de ne pas actionner le levier fiscal, l’évolution de cette recette ne peut reposer que sur l’évolution mécanique des bases de fiscalité qui servent au calcul de l’impôt. Nous retiendrons l’hypothèse d’évolution formulée dans la LF2016, soit +1.1%, ce qui nous permet d’espérer une recette supplémentaire d’environ 20 k€ par rapport à 2015. Au moment d’évoquer les perspectives budgétaires de la CCSLA, la question de l’opportunité de la stabilité fiscale mérite d’être posée cette année encore. 2. Recettes non fiscales Les recettes non fiscales proviennent principalement des dotations et concours de l’Etat, des divers produits perçus par la collectivité au titre des redevances, loyers et autres taxes qu’elle a institués. a/ Dotations et concours de l’Etat Les dotations de l’Etat accuseront une baisse significative en 2016. b/ Autres produits Les produits des services, des domaines et des ventes diverses (compte 70) ne devraient pas connaître d’évolution significative en 2016 (Budget général + Budget « Déchets ») S’agissant du Budget DEVECO qui englobe la zone des Vernays II à Doussard et le Bâtiment Industriel sis sur la zone des Vernays I, propriété de la CCSLA, celui-ci voit ses recettes réduites à 0. En effet, suite au départ de la société Taconic en août 2015, les locaux n’ont plus été proposés à la location du fait des travaux de restructuration des réseaux. Les recettes de fonctionnement (tous budgets) en milliers d’euros Recettes réelles de fonctionnement (70+73+74) Atténuation de charges Evolution 2015/2014 2011 2012 2013 2014 2015* 4 809 5 110 5 155 5 419 5 395 - 9.25 % 68 28 3 37 60 + 162 % (013) grosse part remboursement personnel Impôts et taxes (73) 3 371 3 566 3 925 3 970 4 127 + 3.95 % (1) Dotations et participations (74) 914 9 58 1 002 1 100 893* - 18.81 % Produits des services, du domaine (70) 186 757 227 348 374 +07.45% Autres produits (75) 266 279 460 443 278 -37.24% 4 23 126 321 694 (2) Produits exceptionnels (77) – pour mémoire • • • +200% Compte 74 moins 102 K€ DGF (1) CVAE et impact taxe de séjour (2) dont 666 k€ de vente de terrain B – Les charges de fonctionnement de la CCSLA .Les dépenses de fonctionnement (tous budgets) en milliers d’euros Dépenses réelles de fonctionnement (011-01265-66) Charges à caractère général -011- Charges de personnels 012 2011 2012 2013 2014 3406 3656 4171 4109 2015 4144 1862 1925 2221 2224 2249 870 965 1 041 1040 1137 22 59 101 140 Atténuation de produits 014 Autres charges de gestion courante 65 490 522 722 667 592 Intérêts de la dette avec ICNE -66 184 222 188 177 165 Evolution 2015/2014 +00.9% +1.12% +9.11% +38.6% -11.2% -6.7% Dépenses de personnel (chapitre 012) La masse salariale constitue le deuxième poste budgétaire avec 25 % des dépenses réelles de fonctionnement. L’évolution de ce poste de dépenses pèse sur l’équilibre budgétaire de la section de fonctionnement. Le point d’indice de la fonction publique n’évoluera pas en 2016 ; en revanche, d’autres prélèvements obligatoires augmenteront notamment : • • • Le taux de la contribution CNRACL passe de 30,50% à 30,60% en 2016 (30.4 à 30.5 en 2015) Le taux IRCANTEC tranche A (revenus dans la limite de 3170 € par mois) est passé de 3,96 % à 4.08% et pour la tranche B de 12,18% à 12,35%. La revalorisation du SMIC à hauteur de 0,6% à compter du 1er janvier 2016 contribue à faire mécaniquement progresser les indices les plus bas des agents de la collectivité. En dehors de ces éléments de contexte, la CCSLA s’est fixée pour objectif la poursuite de la maîtrise de ses effectifs engagée depuis 2006 (29 personnels en 2006 – 28 en 2014 et ce malgré des compétences nouvelles) et de sa masse salariale hors évolutions règlementaires. Cela ne suffit pourtant pas à éviter la hausse de cette dépense. Phénomène GVT = Glissement Vieillesse Technicité. Nombre agents Masse salariale 2010 2011 2012 2013 2014 2015 30 26 (1) 27 (1) 27 (1)* 28(1)* 32(2)* 2016 (prév) 33(3)* 922 411 869 672 964 948 1 0406 37 1 041 965 1 138 100 1 171 000 (1) dont un agent en disponibilité dont trois agents en disponibilité, 1 en arrêt maladie et 2 CA +la création des deux postes URBA (3) dont trois agents en disponibilité, 1 détaché, 1 en arrêt maladie et 2 CA * pour les contrats d’avenir (remboursement d’une partie en recettes) (2) Attention : la masse salariale comprend l’emploi des saisonniers et des renforts éventuels. Charges à caractère général (chapitre 011) Les efforts d’économie demandés aux services ont permis en 2015 de limiter la hausse mécanique des dépenses courantes. Déchets ménagers Ce budget dans son exécution ne devrait pas nécessiter de subvention du Budget Principal. Les recettes devraient équilibrer les dépenses. Subventions et autres charges de gestion courante (chapitre 65) Pour contribuer à l’effort de maîtrise des dépenses, le montant de l’enveloppe globale des subventions allouées aux associations sera stabilisé à hauteur d’environ 60 k€ (dont 33k€ MLJBA Mission Local Jeunes Basin Annecien) II – RECETTES ET DEPENSES D’INVESTISSEMENT La politique d’investissement menée par la collectivité permettra cette année encore de ne pas recourir à l’emprunt. Programme d’investissement L’exercice budgétaire 2016 bénéficiera des reports d’excédents de fonctionnement et d’investissement, s’élevant respectivement pour le Budget Principal environ 1.05 M€ (fonct) et 2.4M€ (inv) et RAR 125 K€ Budget « Déchets » environ 0.2 K€ (fonct) et 0.03M€ (inv) et RAR 180 K€ • • Budget Pépinière La Clé 130 K€ * (fonc) et 70 K€ (inv) et RAR 40 K€ mandat rejeté en 2015 – régularisation BS 2016 Budget DEVECO 79 K€ (fonc) et 739 K€ (inv) et RAR 74 K€ Nota : ce budget comprend le bâtiment industriel dit Taconic et la zone des Vernays II Les montants seront confirmés lors du Compte Administratif en mai ou juin 2016 III – Constitution de l’autofinancement 2011 2012 2013 Recettes de gestion 4 540 5 110 5 727 Dépenses de gestion 3 222 3 434 4 053 2014 5 946 2015 5395 4 634 4144 2 009 1251 Evolution 2015/2014 -9.26% -10,6% Epargne de gestion Intérêts de la dette Epargne brute Amortissement du capital Epargne nette • 1 318 1676 1674 181 219 177 1 137 1 457 1497 376 430 419 761 1027 1078 -37.7% 174 150 -13.8% 1835 1116 -29.2% 366* 436 +19,1% 1 469 630 -57.1% * Deux emprunts totalement remboursés Les recettes et dépenses de gestion pour 2015 chutent car les dépenses liées aux salaires étaient toutes portées par le budget principale qui subventionnait les budgets annexes ce qui par le jeu des écritures amenait des dotations supplémentaires. L’épargne brute, appelée aussi « capacité d’autofinancement » (CAF) correspond à la différence entre les recettes et les dépenses de fonctionnement. Cet excédent de liquidités récurrentes permet à une collectivité locale de : • faire face au remboursement de la dette en capital, • financer tout ou une partie de l’investissement. L’épargne brute est un outil de pilotage incontournable des budgets locaux. Il permet : • d’identifier l’aisance de la section de fonctionnement, • de déterminer la capacité à investir de la collectivité. IV – Caractéristiques générales de la dette au 31/12/2015 (tous budgets confondus) 2011 Encours de la dette 7 092 2012 2013 2014 2015 * 6 663 * 6 244 * 5 877 Annuité de la dette Dont capital 557 649 422 596 351 540 337 Emprunts réalisés 1 199 0 0 0 5500 554 377 0 2016 2017 5123 4729 554 387 590(1) 399 0 ? Deux emprunts totalement remboursés en 2014, deux en 2013 et 1 en 2012 (1) fonction des taux Les Emprunts à taux fixe (7) Objet de la dette Organisme prêteur Durée Taux en % Date 1er Remb. Capital origine GYMNASE CREDIT MUTUEL 15 5,30 20-09-1999 457 347,05 INVESTISSEMENT 2003 CAISSE EPARGNE RHONE ALPES 10 4,31 25-02-2004 173 000,00 ZAC DE VIUZ CAISSE EPARGNE RHONE ALPES 25 4,17 01-03-2007 740 000,00 CAMION + VOITURE OTC + PC CREDIT LOCAL DE France 5 3,97 01-03-2007 100 500,00 ARRET-TS/INFORMA/CONTENEURS PAV CREDIT LOCAL DE France 5 4,78 01-04-2008 85 000,00 GENDARMERIE CAISSE FRANCAISE FINANC. LOCAL 15 3,05 01-03-2012 1 199 460,00 INVESTISSEMENT 2007 CAISSE FRANCAISE FINANC. 5 4,83 01-04-2008 30 300,00 Les emprunts en italiques et grisés sont remboursés Les Emprunts à taux variable (11) RACHAT ZAC DOUSSARD CREDIT AGRICOLE DES SAVOIE 15 3,51 24-01-2003 174 300,00 ACQUISITION REGINATO CAISSE EPARGNE RHONE ALPES 15 2,82 25-02-2004 165 000,00 ZAC 2003 CREDIT AGRICOLE DES SAVOIE 15 2,31 16-03-2004 298 500,00 emprunt ZAC Doussard CAISSE EPARGNE RHONE ALPES 15 2,29 25-03-2005 105 000,00 POLE TECHNIQUE CAISSE EPARGNE RHONE ALPES 20 2,26 25-07-2005 1 250 000,00 ZAC DE VIUZ CAISSE EPARGNE RHONE ALPES 15 2,25 25-09-2005 245 000,00 ZAC DE VIUZ CAISSE EPARGNE RHONE ALPES 15 2,34 01-03-2006 715 000,00 RENEGOCIATION 2008 * CAISSE FRANCAISE FINANC. LOCAL 30 3,69 01-05-2009 2 498 308,77 ZAC DES VERNAYS CAISSE FRANCAISE FINANC. 15 2,82 01-07-2006 372 000,00 ZAC VERNAYS CAISSE FRANCAISE FINANC. 15 3,71 01-04-2007 66 000,00 ATELIERS RELAIS CAISSE FRANCAISE FINANC. 30 3,69 01-05-2009 550 000,00 *emprunt dit toxique sur le Libor USD Dette par rapport à la charte Gissler La charte Gissler est une charte de bonne conduite signée fin 2009 destinée à régir les rapports mutuels entre collectivités territoriales et établissements bancaires. Dans ce cadre, une classification des produits a été définie. La classification retient deux dimensions : 1/ Le risque associé à l’indice ou les indices sous-jacents (classement 1 à 5) Les indices de la zone euro comme l’Euribor sont considérés de risque minimum (risque 1) alors que les indices hors zone euro comme le LIBOR (taux du marché interbancaire de Londres) sont classés risque 4. 2/ Le risque de structure allant de A à E Les prêts à taux fixe ou à taux variables sont classés risque A. Les prêts structurés assortis d’une barrière sont classés B. Classification des prêts la CCSLA selon la charte Gissler : 4E Détail du prêt classé 4E Prêteur DEXIA 2008 Montant 2048308.77 € durée 30 ans 2008-2016 2017-2032 2033--2038 Taux fixe 3.69% Si Libor USD 12 mois<=7% alors taux fixe de 3.69%, sinon 3.69%+5*(libor USD 12 mois -7,00%) Taux fixe 3.69% Ce prêt a demandé le provisionnement d’une ligne budgétaire pour limiter le risque (30 000 euros pour 2012-2013-2014 et 60000 euros en 2015 soit 150 000 Euros au total). En mai 2017, le prêt va entrer dans une phase de taux variable pour une durée de 15 années. En date du 26 mars 2015, les membres du Conseil Communautaire ont donné leur consentement pour : - sécuriser le prêt - saisir Monsieur le Préfet pour une demande de participation du fonds de soutien qui viendrait diminuer la charge financière liée à la sécurisation. A la date de la rédaction du présent document, la CCSLA reste en attente de la décision de la commission nationale. PARTIE III LES ORIENTATIONS Les orientations sont conformes à ce qui ressort de l’actualisation du projet de territoire. Au sein du programme d’investissement pour 2016, des projets (hors report) se dégagent : Budget Principal • Compétences Economie –Tourisme (600 K Euros) Etudes Zone de la gare et achats de Terrains (420 K Euros) Bornes interactives (96 K Euros) Canyon de Montmin (38 K Euros) Etudes site col de la Forclaz • Compétence GEMAPI (160 KEuros) Réalisation de la traversée de Faverges et/ou rétablissement du profil de 1910 Budget « ZONE DE Marlens » (20 K Euros) - provision pour l’achat de terrain en vue de constituer une réserve foncière fonction des opportunités. Budget « Déchets Ménagers » (210 K Euros) La CCSLA poursuit, conformément aux prescriptions de l’audit, son programme de mise en place de conteneurs de déchets en semi enterré. • poursuite de la modernisation du poste « déchets ménagers » avec les conteneurs semi -enterrés • remise en état du compacteur et de son système de sécurité • études aire de stockage des bennes (site de l’ancienne unité d’incinération) et sur le réseau des eaux usées • Marquage au sol et vidéo surveillance Débat : Emprunt toxique Madame Jeannie Tremblay demande des précisions sur l’emprunt dit toxique. Monsieur le Président lui rappelle que les documents de la Chambre Régionale des Comptes sui lui ont été transmis contiennent toutes les informations utiles sur ce prêt et ses destinations. Il rappelle que ce prêt à fait l’objet d’une délibération pour faire appel au Fonds de Soutien et que la collectivité est dans l’attente d’une réponse. Il rappelle que la collectivité ne peut faire appel au fonds qu’une seule fois. Fonctionnement Budget général Monsieur Hervé BOURNE note que compte-tenu de la DGF négative et de la hausse du FPIC le fonctionnement de la CCSLA va connaitre une année tendue. Il demande que les dépenses récurrentes soient bien identifiées. Monsieur le Président informe l’assemblée qu’effectivement ces dépenses engagent l’avenir et qu’une attention toute particulière leur sera apportée. Il rappelle toutefois que le PLUi intègre le PLH et que le lancement de ce plan local de l’habitat va demander un renforcement en personnel. Environnement- Ressources en eau Monsieur le Président informe que le choix du cabinet est en cours. La collectivité devrait être en mesure de prendre la compétence avant le 01 janvier 2020. Investissements Tourisme- Bornes interactives Madame Rosemonde SCHLINDER demande si la collectivité soit s’engager sur la mise en place des bornes interactives En effet, elle informe que les services de l’Office du Tourisme des Sources du Lac d’Annecy ne sont pas en mesure de gérer l’information qui sera dispensé par les bornes ni leur mise à jour. Monsieur le Président prend note de la remarque de Madame SCHLINDER (Présidente de l’OTSLA). Il informe que des subventions ont été demandées. Toutefois, il demande au Viceprésident chargé du Tourisme de creuser d’avantage le sujet et de voir s’il n’existe pas des solutions palliatives moins onéreuses entre autres en termes de moyens humains. Economie -Zone d’activités Zone de la Gare Monsieur Paul CARRIER demande ce qu’il en est du projet Monsieur le Président rappelle à l’assemblée que le choix du cabinet d’études est en cours et que la procédure d’achat des terrains a été également lancée. Le projet sera plus facilement réalisable dans la mesure où la collectivité a la maitrise foncière. Madame Michèle LUTZ rappelle les prescriptions de la préfecture pour une aire réservée au tourisme sur laquelle des constructions légères sont acceptées. Elle rappelle que la collectivité a adressé une réponse dans ce sens à Monsieur le Préfet. Monsieur le Président demande s’il y a d’autres points à aborder. PLU Intercommunal Monsieur le Président rappelle les dates de l’enquête publique du PLU Intercommunal : du 21 mars au 29 avril 2016 inclus. Les documents pourront être consultés aux heures d’ouverture des mairies et dans toutes les mairies du territoire de la CCSLA. Monsieur Robert TUGEND regrette qu’il n’ait pas été tenu compte des personnes qui travaillent. Monsieur le Président rappelle que les plages horaires sont ouvertes et qu’un administré de la commune de Montmin peut très bien consulter les documents dans celle de Faverges. Toutes les communes ont un document complet. Environnement – Ressources en eau - compétences Monsieur Roland BLAMPEY invite les membres du bureau à se rendre sur le site de la CC du Genevois http://www.cc-genevois.fr/eau_et_assainissement_.htm Pour y trouver dans la partie « Documents Utiles » des éléments de réflexion en vue de la prise de compétence. Commission Départementale de Coopération Intercommunale. Monsieur le Président rappelle la réunion de la commission le 04 mars après-midi. Cette commission est appelée à donner son avis sur le rattachement de la commune nouvelle de Talloires-Montmin. Information diverses Monsieur Christian BAILLY informe que le 12 mars 2016, la SICA du Pays de Faverges et du Laudon fêtera ses 20 années d’existence. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée.