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Le PSC1 Aide-mémoire 12 décembre 2012 PROTECTION ET ALERTE SIGNAL D’ALERTE AUX POPULATIONS Conduite à tenir Se mettre à l’abri Se confiner (fermer portes et fenêtres, calfeutrer les portes, fenêtres et bouches d’aération, arrêter les systèmes de ventilation ou climatisation) S’informer en écoutant la radio (réseau Radio France) ou en regardant la télévision (chaîne France télévisions) Fin d’alerte : signal continu de 30 secondes PROTECTION Protéger qui ? Soi-même, la victime, les autres J’observe En dégageant d’urgence la victime UNIQUEMENT si le J’agis danger est réel, immédiat et ALERTE En supprimant En balisant le danger la zone Quand ? Comment ? Qui ? non contrôlable. Le plus tôt possible, après avoir analysé la situation. D’un téléphone, d’une cabine ou d’une borne d’appel 18, sapeurs-pompiers, secours d’urgence aux personnes, accident, incendie 15, SAMU, réponse médicale, problèmes urgents de santé 112, numéro unique des services de secours, européen Que dire ? Numéro de téléphone Nature du problème : maladie, accident… Localisation précise Répondre aux questions posées par les services de secours Appliquer les consignes données Raccrocher, sur les instructions de l’opérateur 2 OBSTRUCTION DES VOIES AERIENNES OBSTRUCTION PARTIELLE Quand ? Conduite à tenir La victime peut parler ou crier, elle tousse vigoureusement et respire, parfois avec un bruit surajouté. Ne jamais pratiquer de technique de désobstruction Demander un avis médical et appliquer les consignes OBSTRUCTION TOTALE Quand ? Conduite à tenir La victime ne parle pas, ne tousse pas, a la bouche ouverte, s’agite, devient rapidement bleue. Donner des claques dans le dos Réaliser des compressions en cas d’inefficacité des « claques dans le dos » : abdominales (adulte ou enfant) ou thoraciques (nourrisson, obèse, femme enceinte dans les derniers mois de grossesse) Répéter le cycle « claques » et « compressions » Interrompre les manœuvres dès l’apparition de la toux, cris, pleurs, reprise de la respiration, le rejet du corps étranger. 3 HEMORRAGIES EXTERNES Quand ? Une hémorragie est une perte de sang prolongée qui provient d’une plaie ou d’un orifice naturel qui ne s’arrête pas spontanément. Conduite à tenir Si le saignement provient d’une plaie : Comprimer immédiatement l’endroit qui saigne : avec la main Si seul : pansement compressif Allonger la victime Faire alerter les secours Cas particuliers : Saignement de nez : asseoir tête penchée en avant, demander de se moucher vigoureusement puis de comprimer ses narines avec les doigts, durant 10 minutes. Vomissements ou crachats de sang : installer la victime dans la position où elle se sent le mieux, alerter les secours, conserver les rejets. Contact du sauveteur avec le sang de la victime : Si possible, se protéger par le port de gants ou, à défaut, glisser sa main dans un sac plastique. En cas de contact avec le sang d’une victime, des précautions particulières sont à prendre. 4 ATTEINTES DE LA PEAU ET DES MUQUEUSES Quand ? Conduite à tenir Plaies graves : - localisation : œil, thorax, abdomen, proche d’un orifice naturel - aspect : déchiquetée, écrasée - mécanisme : projectiles, morsures, objet tranchant ou perforant - hémorragies associées Mettre en position d’attente Thorax : Assise Abdomen : Jambes fléchies Autres cas : Allongée Protéger par un Se laver les mains pansement Nettoyer la plaie à l’eau Vérifier vaccinaDésinfecter tion antitétanique Plaies simples : Petite coupure superficielle, éraflure saignant peu Brûlures graves : - localisation : visage, mains, cou, articulations, voisinage des orifices naturels - aspect : une ou plusieurs cloques supérieures à la moitié de la paume de la main de la victime ou aspect blanchâtre ou noirâtre associé à rougeur plus ou moins étendue, et/ou cloques, ou rougeur étendue chez l’enfant. - mécanisme : électrique, radiologique Brûlures simples : rougeur de la peau chez l’adulte, cloque inférieure à la moitié de la paume de la main de Sous l’eau tempérée, sans pression Si grave : alerter, allonger, Ne pas percer les cloques Vaccination tétanos la victime TRAUMATISMES Quand ? Les atteintes traumatiques sont des lésions des os ou articulations (fractures, entorses, luxations) Conduite à tenir NE PAS MOBILISER LA PARTIE ATTEINTE Alerter et surveiller la victime 5 MALAISE Quand ? Le malaise est une sensation pénible traduisant un trouble du fonctionnement de l’organisme, sans pouvoir en identifier obligatoirement l’origine. Cette sensation, parfois répétitive, peut être fugace ou durable, et /ou de survenue brutale ou progressive. La victime est consciente, ne se sent pas bien et présente des signes inhabituels. Conduite à tenir Allonger immédiatement ou assise en cas de difficultés à respirer Observer Perte de l’équilibre, instabilité à la marche ou chutes inexpliquées Paralysie ou faiblesse d’un membre Déformation de la face Pâleur Sueurs Difficultés respiratoires Difficultés à parler ou ne peut plus du tout parler Questionner Age ? Depuis combien de temps ? Traitement ? Gravement malade ou hospitalisé ? Première fois ? Écouter Difficultés de langage, de la compréhension Mal de tête sévère, soudain et inhabituel Perte de la vision uni ou bilatérale Douleur poitrine Douleur abdominale intense Sensation de froid Rassurer la victime A sa demande, l’aider à prendre son traitement éventuel ou sucre Demander un avis médical au 15 Appliquer leurs consignes 6 PERTE DE CONNAISSANCE Quand ? Une personne a perdu connaissance lorsqu’elle ne répond à aucune sollicitation verbale ou physique, mais qu’elle respire. Conduite à tenir A l’aide ! 1. Apprécier l’état de conscience de la victime Comment ça va ? Vous m’entendez ? Serrez-moi la main 2. Basculer doucement la tête de la victime en arrière en appuyant sur le front et élever le menton. 3. Apprécier la respiration pendant 10 secondes au plus. 4. Placer en position latérale de sécurité (PLS) une victime qui a perdu connaissance et qui respire 7 ARRET CARDIAQUE Quand ? La victime ne répond pas aux questions, ne réagit pas Elle ne respire pas (vérification avec joue, oreille, yeux pendant 10 secondes) ou présente une respiration anormale avec des mouvements inefficaces, lents, bruyants et anarchiques (gasps) La victime a perdu connaissance et ne respire plus. FAIRE ALERTER et DEMANDER UN DAE 30 compressions Fréquence : 100 à 120 par minute 2 insufflations DES QUE POSSIBLE : Allumer puis suivre les indications du défibrillateur Continuer jusqu’à l’arrivée des secours 8