pdf in French - Festival d`Aix en Provence

Transcription

pdf in French - Festival d`Aix en Provence
Philharmonia Orchestra
Stravinski
Esa-Pekka Salonen / Karole Armitage
9 JUILLET 2016
GRAND THÉÂTRE DE PROVENCE
9 JUILLET – 20H – GRAND THÉÂTRE DE PROVENCE
CYCLE STRAVINSKI
DIRECTION MUSICALE
CHORÉGRAPHIE D'AGON DANSEURS D'AGON ORCHESTRE
Esa-Pekka Salonen
Karole Armitage
Armitage Gone ! Dance
Philharmonia Orchestra
IGOR STRAVINSKI (1882-1971)
Symphonie d’instruments à vents
Agon
Le Sacre du printemps
En coproduction avec le Philharmonia Orchestra
Avec le soutien de la FONDATION MEYER POUR LE DÉVELOPPEMENT CULTUREL ET ARTISTIQUE
(VERSION RÉVISÉE DE 1947)
Comme de nombreux chorégraphes en activité aujourd’hui, j’ai eu envie de faire ce métier
en découvrant Agon. Cette collaboration, qui a réuni le chorégraphe George Balanchine et le
compositeur Igor Stravinski, reste le plus grand chef-d’œuvre de la danse classique au XXe siècle.
Il n’y a aucune raison d’y toucher, sauf si les circonstances l’exigent, comme c’est le cas pour la
série Myths and Rituals du Philharmonia Orchestra, où l’orchestre remplit la scène et occupe
l’espace généralement réservé à la danse.
Par fidélité aux principes chers à Stravinski – « plus il y a de contraintes au processus
créatif, mieux c’est » – j’ai souhaité exprimer la nature paradoxale de cette musique, toute en
délicatesse et en férocité, en limitant le nombre de danseurs qui se retrouvent confinés sur
de petites surfaces à la périphérie de la scène. Cette tâche n’est pas aisée car la musique très
rythmée est d’une intensité hors du commun. Abordant les thèmes de la virtuosité et de la
continuité classiques à une époque marquée par un sentiment de malaise et de tension, cette
musique semble appeler des démonstrations athlétiques que l’on imaginerait plutôt dans un
vaste espace. Cet Agon, hommage à la perfection de l’original, adhère à l'idée selon laquelle l’art
évolue de génération en génération. La danse peut y exprimer tant des conceptions culturelles
complexes que des expériences personnelles.
KAROLE ARMITAGE
IGOR STRAVINSKI
Symphonie d’instruments à vents
Alors que Maurice Ravel vient de dédier Le Tombeau de Couperin à ses amis tombés pendant
la guerre, La Revue Musicale prépare en 1920 un hommage à Debussy intitulé Le Tombeau
de Claude Debussy dans lequel Igor Stravinski est invité à apporter sa contribution. C’est par
la réduction pour piano d’un bien étrange choral que Stravinski salue son homologue défunt.
Loin de rechercher le succès, ce dernier avoue entamer ici une nouvelle exploration musicale :
« Dans ma pensée, l'hommage que je destinai à la mémoire du grand musicien que j'admirais
ne devait en rien être inspiré par la nature même de ses idées musicales ; je tenais au contraire
à l'exprimer dans un langage qui fut essentiellement le mien... Je ne comptais pas et je ne
pouvais compter sur un succès immédiat de cette œuvre ». Ce choral est aussi le morceau
conclusif des Symphonies d’instruments à vents, ouvrage que le public londonien découvre
sans enthousiasme en juin 1921 sous la baguette de Serge Koussevitsky. Cette « cérémonie
austère » – comme Stravinski se plaît à la nommer – se heurte, dès sa création, à de sévères
critiques. « Sifflements et éclats de rire. Je ne savais pas que Stravinski détestait autant
Debussy », publiera le Musical Times. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le titre ne
renvoie pas à la forme classique mais à la racine étymologique du mot « symphonie » qui
suppose une union harmonieuse de plusieurs sons, en l’occurrence exclusivement émis par les
instruments à vent de l’orchestre. À contre-courant par rapport à la tradition romantique qui tend
à privilégier les cordes, Stravinski parcourt les possibilités de timbre des instruments à vent
à travers plusieurs compositions, parmi lesquelles l’opéra Mavra, l'Octuor pour instruments à
vent et le Concerto pour piano et instruments à vent. S’inscrivant à la fin de sa période russe et
aux prémices de sa période néoclassique, les Symphonies d’instruments à vents se présentent
comme une mosaïque de motifs musicaux contrastés qui revêtent la forme de courtes litanies,
de mélodies pastorales ou de blocs d’accords. Ces motifs juxtaposés, légèrement variés dans
leur présentation, sont exécutés sur la base de trois tempos distincts (le second étant 1,5 fois
plus rapide que le premier, le troisième étant 2 fois plus rapide que le premier). De stridentes
cantilènes de clarinettes et de flûtes ponctuent çà et là le discours musical. Cet éloge de la
discontinuité se poursuit jusqu’au bouquet final, caractérisé par le retour du choral solennel en
guise de coda.
Agon
Dès l’année 1939, Igor Stravinski émigre aux États-Unis où il jouit d’une situation confortable
tout en s’entourant d’amis et de collaborateurs, cercle constitué pour la plupart d’intellectuels
et d’artistes expatriés. Entre 1953 et 1957, le compositeur travaille de pair avec le chorégraphe
George Balanchine sur un ballet pour douze danseurs intitulé Agon. Commandée par le New York
City Ballet, cette création voit le jour à Los Angeles en 1957 à l’occasion des 75 ans de Stravinski.
Après les ballets Apollon musagète et Orphée, les deux hommes font de cette troisième et
dernière collaboration l’ultime volet de leur trilogie grecque, seule justification du titre Agon. Outre
l’évocation du combat, du concours voire de l’agonie dont ce titre est porteur, aucun mythe n’est
rattaché au ballet, aucune tentative de narration ne lui est soumise, aucun argument littéraire
ne lui est associé. Il s’agit donc d’une musique pure dont « la forme, par opposition au sentiment,
est le vrai contenu, le vrai sens », selon l’ancienne définition du musicographe Hanslick. La
partition de Stravinski, comme la chorégraphie de Balanchine, joue avec la symbolique des
nombres. Depuis la mort de Schœnberg, Stravinski témoigne d’un intérêt croissant pour le
système dodécaphonique et adopte progressivement l’écriture sérielle dans ses compositions.
Pour mettre en scène cette lutte à laquelle prennent part douze danseurs, Balanchine admet
avoir exploré « toutes les possibilités de diviser 12 ». Agon se décompose en seize mouvements
de danses qui s’inspirent des danses du XVIIe siècle. Pour chacune de ces danses – dont le
découpage trahit un certain attrait pour la musique ancienne (sarabande, gaillarde, branle
simple, branle gaie) – l’instrumentation diffère. Seule la fanfare pour trois trompettes, qui ouvre
le ballet, est de retour à la fin de l’ouvrage de même que le prélude revient à deux reprises sous
forme d’interlude. Pour le reste, l’heure est à la déconstruction. Les références à la musique
ancienne font l’objet de détournements : la branle, originellement considérée comme une danse
de groupe, se transforme en danse solo, les trompettes emblématiques de la musique militaire
s’introduisent dans les danses de cour. Il ne s’agit plus de pasticher la musique ancienne avec
force maniérismes comme dans Pulcinella, mais d’en proposer une distorsion pour mettre en
exergue ses irrésistibles bizarreries.
Le Sacre du printemps
Lorsque l’on demande à l’expatrié Stravinski de relater son plus beau souvenir de Russie, le
compositeur répond sans hésiter : « le violent printemps russe, qui semble commencer en
une heure, et qui fait croire au craquement de la terre entière ». Stravinski est alors à mille
lieues d’imaginer que l’une de ses compositions – Le Sacre du printemps – provoquera un
bouleversement de cette ampleur au sein du monde musical ! Tout commence par une vision.
Alors qu’il termine son premier grand ballet, L’Oiseau de feu, le compositeur se souvient :
« J’entrevis dans mon imagination le spectacle d’un grand rite sacral païen : les vieux sages,
assis en cercle, et observant la danse à la mort d’une jeune-fille qu’ils sacrifient pour leur rendre
propice le dieu du printemps. » Pour que ce rêve devienne réalité, il faut un bon impresario
capable de pressentir le potentiel visionnaire et subversif d’un tel sujet. Serge Diaghilev, à la
tête de l’une des plus attractives sociétés musicales de Paris (les Ballets Russes) où musique,
mouvement et décor fusionnent formidablement, encourage aussitôt Stravinski à mettre en
musique ce rituel sous forme de ballet. On passe alors du rêve au cauchemar. La création du
ballet le 29 mai 1913 au Théâtre des Champs Élysées dans une chorégraphie de Vaslav Nijinski
suscite l’un des plus des grands scandales que l’histoire de la musique ait connu. Stravinski
se sent alors aussi seul que le basson auquel il a confié l’introduction du Sacre et qui s’élève
courageusement face à une indomptable masse orchestrale. Cela ne dure cependant qu’un
temps puisqu’un succès sans précédent est bientôt réservé à l’ouvrage qui constitue aujourd’hui
un monument incontournable de l’histoire des arts et de la modernité. Si l’effet de nouveauté est
aujourd’hui moins perceptible, l’extrême vitalité de l’ouvrage parvient encore à nous surprendre
tant dans les innovations rythmiques entre attente et explosion que dans la constitution de
blocs sonores dissonants et l’amoncellement de mélodies populaires. L’œuvre se divise en deux
tableaux. L’Adoration de la terre est un hommage rendu à l’arrivée du printemps. La musique
passe ici de la contemplation à l’agitation. De jeunes vierges forment des rondes interrompues
par les bénédictions d’un vieux sage. Le Sacrifice consiste à choisir parmi les vierges captives
celle qui sera immolée. L’obstination voire l’acharnement des rythmes et le contraste agressif
des couleurs illustrent merveilleusement l’atmosphère étouffante qui règne. L’Élue meurt au
cours d’une dernière danse et promet de belles années à son créateur Stravinski, qui n’est pas
prêt d’entonner son chant du cygne !
AURÉLIE BARBUSCIA
Esa-Pekka Salonen
Le chef d’orchestre et compositeur finlandais
Esa-Pekka Salonen occupe une place de choix
dans le paysage musical actuel. Il est chef
principal et conseiller artistique de l’Orchestre
Philharmonia de Londres et chef émérite de
l’Orchestre philharmonique de Los Angeles,
où il a exercé la fonction de directeur musical
de 1992 à 2009. Directeur artistique et
co-fondateur du Baltic Sea Festival, il est
aussi compositeur en résidence auprès
de l’Orchestre philharmonique de New York.
Salonen a dirigé l’Orchestre Philharmonia au
Festival International d’Edimbourg, aux BBC
Proms, ainsi qu’en tournée en Suisse comme
en France. Il dirige par ailleurs le Festival Myths
and Rituals consacre a Stravinski. Il est invite à
se produire avec d’autres orchestres tels que
l’Orchestre symphonique de la Radiodiffusion
bavaroise, l’Orchestre symphonique de la
NDR, l’Orchestre philharmonique de Vienne,
l’Orchestre symphonique de Chicago,
l’Orchestre philharmonique de New York,
l’Orchestre de Paris, l’Orchestre symphonique
de la Radio suédoise et l’Orchestre philharmonique royal de Stockholm. Cette saison,
il dirige entre autres Elektra de Strauss
(production du Festival d’Aix-en-Provence) au
Metropolitan Opera de New York, Le Château
de Barbe-Bleue de Bartók, ainsi que La Voix
humaine de Poulenc à l’Opéra national de
Paris. Compositeur confirmé, il est l’auteur
de pièces symphoniques – LA Variations
(1996), Foreign Bodies (2001), Insomnia
(2002), Wing on Wing (2004) et Nyx (2011)
– régulièrement exécutées. Son Concerto
pour violon reçoit notamment le Grawemeyer
Award. En 2014, l’Orchestre de la Tonhalle de
Zurich joue en première mondiale Karawane
pour chœur et orchestre. Parmi les orchestres
amenés à reprendre cet ouvrage, citons
l’Orchestre symphonique de la Radio suédoise,
l’Orchestre symphonique de la Radiodiffusion
bavaroise, l’Orchestre philharmonique de Los
Angeles et l’Orchestre philharmonique de
New York. Avec la collaboration de l’Orchestre
Philharmonia, Esa-Pekka Salonen a monté
plusieurs projets multidisciplinaires – RE-RITE
et Universe of Sound – permettant au public
de diriger, jouer et se mouvoir au sein du
Philharmonia par le biais de projections vidéos.
Il développe également une application pour
iPad appelée The Orchestra.
Karole Armitage
Pourvue d’une rigoureuse formation en ballet
classique, la chorégraphe Karole Armitage
commence sa carrière comme danseuse au
sein du Ballet du Grand Théâtre de Genève, où
elle danse le répertoire de George Balanchine,
ainsi que dans la compagnie de Merce
Cunningham. En 1979, elle crée sa première
compagnie, Armitage Gone , qui est suivie
en 1985 par l’Armitage Ballet et en 2004
par l’Armitage Gone ! Dance. Entre 1995 et
2004, elle est successivement directrice de
la compagnie florentine MaggioDanza (19951999), chorégraphe en résidence au Ballet de
Lorraine (1999-2004) et directrice du Festival
international de danse contemporaine à la
Biennale de Venise (2004). Elle conçoit par
ailleurs les chorégraphies de nombreuses
compagnies – comme le Ballet du Bolchoï
de Moscou, le Ballet de l’Opéra national de
Paris et la compagnie Tasdance d’Australie –
ainsi que de plusieurs opéras programmés
dans d’importantes institutions lyriques
européennes, telles que le Teatro di San Carlo
de Naples, le Théâtre du Châtelet à Paris ou
l’Opéra national des Pays-Bas (Amsterdam).
Elle travaille également sur deux productions
de Broadway (Passing Strange et Hair) et
réalise des vidéos pour Madonna et Michael
Jackson ainsi que des films pour Merchant
Ivory productions et le spectacle Amaluna du
Cirque du Soleil (2012). Sa carrière a été saluée
par de nombreuses distinctions : elle a ainsi
reçu la bourse Guggenheim de la Fondation
John-Simon-Guggenheim en 1986 et a été
nommée Commandeur de l’Ordre des Arts et
des Lettres en 2009, ainsi que Docteur honoris
causa à l’Université du Kansas en 2013.
californienne Helios Dance Theatre à l’âge
de vingt ans. En 2009, il quitte sa ville natale
pour rejoindre New York, où il a l’occasion de
collaborer avec de nombreuses formations
nationales et internationales comme les
compagnies NY2Dance, BrazzDance, Danza
Concierto et l’Eglevsky Ballet. Il est membre
de l’Armitage Gone ! Dance depuis 2013.
Armitage Gone ! Dance
Megumi Eda
Fondée en 2004 par la chorégraphe Karole
Armitage, la compagnie new-yorkaise Armitage
Gone! Dance se caractérise par son langage
chorégraphique unique à mi-chemin entre
la tradition et l’expérimentation. Héritière
des valeurs esthétiques des grands maîtres
américains du XXe siècle, de George Balanchine
à Merce Cunningham, la formation prolonge
l’esprit d’innovation qui définissait déjà
l’Armitage Ballet et la compagnie Armitage
Gone ! et redessine les frontières de la
danse contemporaine en créant des œuvres
alliant danse, musique, art et science. Elle
collabore ainsi avec des artistes comme
Jeff Koons ou le peintre David Salle, ainsi
qu’avec des scientifiques comme le physicien
Brian Greene. Elle commande également de
nombreuses partitions à des compositeurs
contemporains pour ses spectacles, souvent
accompagnés de musique live. Les sources
d’inspiration de Karole Armitage, multiples,
vont de l’esthétique japonaise à la mode,
en passant par la culture populaire et les
nouveaux médias. Elles lui sont dictées, à la
fois par son propre parcours professionnel et
par le bagage culturel de ses sept danseurs.
La danseuse japonaise Megumi Eda fait
ses débuts à l’âge de quatorze ans au sein
du Matsuyama Ballet de Tokyo, où elle a
l’occasion de se produire dans la plupart
des grands ballets classiques. En 1991, elle
est invitée à rejoindre l’école de danse du
Ballet de Hambourg, formation qu’elle intègre
l’année suivante après avoir obtenu son
diplôme. Installée en Europe pendant quinze
ans, elle collabore avec de nombreuses
compagnies comme le Ballet national
néerlandais d’Amsterdam ou la Rambert
Dance Company de Londres, ce qui lui permet
de tourner dans le monde entier et de prendre
part à la création de plus de trente œuvres.
En 2004, elle se rend à New York et fonde
avec Karole Armitage la compagnie Armitage
Gone ! Dance ; sa prestation dans le spectacle
inaugural, Time is the Echo of an Axe Within a
Wood, lui vaut cette même année un Bessie
Award. Megumi Eda développe une pratique
artistique indépendante et réalise des
installations et des performances mélangeant
danse, sculpture, vidéo et arts graphiques.
Ahmaud Culver
Formé à la California Institute of the Arts
(CalArts), le danseur américano-égyptien
Ahmaud Culver commence sa carrière
professionnelle au sein de la compagnie
William Isaac
Diplômé de la Juilliard School et de la Fiorello
H. LaGuardia High School of Music and Art &
Performing Arts de New York, le danseur
antiguais William Isaac collabore avec de
nombreuses compagnies comme l’Alvin Ailey
American Dance Theater, l’Alonzo King LINES
Ballet et le Dance Theatre of Harlem. Au sein
de l’Armitage Gone ! Dance, dont il est l’un
des membres fondateurs, il tourne dans les
plus grands théâtres et festivals du monde
entier. Sa prestation dans Connoisseurs
of Chaos (2008) est récompensée par un
Bessie Award. William Isaac est également
le créateur et directeur artistique de la
compagnie new-yorkaise Kymera Dance.
Cristian Laverde König
Formé à l’Institut colombien de ballet
classique (Incolballet) et à l’école du Ballet
national de Cuba, Cristian Laverde König
débute sa carrière en 1996 au sein du Ballet
national de Cuba avant d’intégrer, en tant
que soliste, le Ballet de Cali (Colombie), le
Ballet de Hartford et le Ballet Internationale.
Par la suite, il devient le danseur principal
de la Maximum Dance Company, du Ballet
de Milwaukee et du Ballet national slovaque.
Son répertoire inclut les grands rôles des
ballets classiques, tels que Basilio (Don
Quichotte), Franz (Coppélia) et Siegfried (Le
Lac des cygnes). Il se produit également dans
des chorégraphies de George Balanchine,
Twyla Tharp et Martha Graham, et crée les
personnages principaux d’œuvres de Maurice
Causey, Lila York, Petr Zahradnicek, Ivo van
Zwieten, Paolo Mohovich et Jean-Christophe
Blavier. Cristian Laverde König est membre
de l’Armitage Gone ! Dance depuis 2013.
Izabela Szylinska
Formée à la danse dès l’âge de dix ans au
sein de l’école de ballet du Grand Théâtre de
Varsovie, Izabela Szylinska perfectionne sa
technique auprès de maîtres tels que Thomas
Lundt (Ballet royal danois), Piotr Nardelli
(Béjart Ballet Lausanne) et Leonid Zhdanov
(Académie chorégraphique d'État de Moscou,
Théâtre Bolchoï). Alors qu’elle est encore
étudiante, elle est invitée par l’ambassade de
Pologne en Inde à prendre part au programme
« Dancing through Europe » et à se produire
sur scène lors des Journées de l’Union
européenne qui se tiennent à Delhi et Chennai.
En 2009, elle intègre le Ballet du Grand Théâtre
de Varsovie dirigé par Krzysztof Pastor. Trois
ans plus tard, elle rejoint New York, où elle
collabore avec Stuart Loungway (Terra Firma
Dance Theatre), Ashley Bouder, Julia K. Gleich
(Gleich Dances), Morgan McEwen (MorDance),
le Ballet de Brooklyn et Emery LeCrone. Izabela
Szylinska est membre de l’Armitage Gone !
Dance depuis 2014.
Emily Wagner
Après s’être formée au Flint Youth Ballet, à
la Virginia School of the Arts et à l’American
Ballet Theater, la danseuse Emily Wagner se
perfectionne auprès de Sabrina Pillars, du
New York City Ballet. Sa carrière l’amène à
collaborer avec des compagnies comme la
Terra Firma Dance Theatre, le Pennsylvania
Ballet, le BalletX ou l’Armitage Gone ! Dance,
qu’elle intègre en 2006. Elle est par ailleurs
coach, directrice de répétition et danseuse
indépendante. Diplômée du Saint Mary’s
College de Californie, elle y réalise actuellement
un doctorat en thérapie physique.
Peter Speliopoulos
Diplômé de la Parsons School of Design en
1982, le styliste Peter Speliopoulos entame
sa collaboration avec Karole Armitage en
2000, lors de la production du ballet The
Birds à l’Opéra national de Grèce (Athènes). Il
crée par la suite les costumes de nombreux
ballets et opéras de la chorégraphe, tant
aux États-Unis (pour l’Alvin Ailey American
Dance Theater et l’Armitage Gone ! Dance)
qu’en Europe (pour le Ballet de Lorraine
ou encore la Rambert Dance Company de
Londres). À partir des années 1990, il alterne
les fonctions de styliste en chef de Donna
Karan (1993-1997), de directeur artistique
de Cerruti Arte à Paris (1997-2002) et de
directeur artistique adjoint de Donna Karan
New York, poste qu’il occupe depuis 2002
jusqu’à la dissolution de la compagnie en
2015. Il travaille également avec Carolyne
Roehm, Joseph Abboud et Gloria Sachs.
Clifton Taylor
Diplômé de la Tisch School of the Arts de
New York University, Clifton Taylor conçoit les
lumières, les projections et la scénographie de
nombreuses compagnies de théâtre, de danse
et d’opéra à travers le monde. Parmi elles, citons
l’Alvin Ailey American Dance Theater, l’American
Ballet Theatre, le San Francisco Ballet, le Scottish
National Ballet, les Grands Ballets Canadiens de
Montréal, le Ballet de Lorraine, les Ballets Jazz de
Montréal, la compagnie florentine MaggioDanza,
le Sardono Dance Theatre (Indonésie) et la
Ballet Company de Rio de Janeiro. Il travaille
également pour les chorégraphes Lar Lubovitch,
Ron K. Brown et Larry Keigwin, mais aussi pour
Broadway, la Juilliard School, le New York
Philharmonic et le Teatro del Lago (Chili). Clifton
Taylor entretient par ailleurs une collaboration
permanente avec l’Armitage Gone ! Dance,
Philadanco et Elisa Monte Dance.
Philharmonia Orchestra
Fondé en 1945, l’Orchestre Philharmonia
de Londres compte parmi les meilleurs
orchestres du monde. Reconnu pour la qualité
de son jeu, pour son approche innovante du
public, pour son utilisation des nouvelles
technologies, pour sa politique éducative et
pour ses résidences, il jouit à ce jour d’une
impressionnante discographie et d’une
solide réputation. En 2015, l’Orchestre a
célébré ses 70 ans d’existence ainsi que
le 20e anniversaire de son programme de
Résidences dont le rayonnement dépasse
largement la dimension strictement nationale.
En effet, c’est en 1995 qu’ont été fondes le
Southbank Centre et le Bedford Corn Exchange.
L’Orchestre Philharmonia a par ailleurs
développé des partenariats avec The Montfort
Hall de Leicester depuis 1997, avec The Anvil de
Basingstoke depuis 2001 et, plus récemment,
avec le Théâtre Marlowe de Canterbury ainsi
que le Festival des trois chœurs. L’Orchestre
Philharmonia, dont le chef principal et le
conseiller artistique n’est autre qu’Esa-Pekka
Salonen, présente plus de 160 concerts par
an. Environ 35 concerts par saison ont lieu
au Royal Festival Hall ou de grands projets
musicaux voient le jour parmi lesquels City
of Light : Paris 1900-1950 (2015), City of
Dreams : Vienna 1900-1935 (2009), Tristan
et Isolde (2010), Infernal Dance : Inside the
World of Béla Bartók (2011) et Woven Words
à l’occasion du centenaire de Witold Lutosławski
(2013). Plusieurs projets interactifs visant
à élargir, diversifier et sensibiliser le public
(Re-Rite, Universe of Sound : The Planets
et l’application iOrchestra) sont également mis
en place. Stravinski est à l’honneur lors des
saisons 2015-16 et 2016-17 au cours desquelles
apparaît le Festival Myths and Rituals. En
outre, le 70e anniversaire de l’orchestre est
l’occasion de réunir plusieurs personnalités
éminentes du panorama musical telles que
le pianiste Lang Lang et le chef Vladimir
Ashkenazy. La Symphonie n° 8 de Bruckner est
également dirigée par Andris Nelsons tandis
que Jakub Hrůša présente la Symphonie n° 3
de Mahler. Après une apparition en Chine sous
la baguette de Vladimir Ashkenazy, l’Orchestre
Philharmonia poursuit ses tournées en
Suisse, en Espagne et en Suède.
Le principal partenaire international de l’Orchestre du
Philharmonia est Wuliangye.
PREMIERS VIOLONS
Zsolt-Tihamér Visontay
Sarah Oates
Nathaniel AndersonFrank
Imogen East
Eleanor Wilkinson
Karin Tilch
Minhee Lee
Adrián Varela
Victoria Irish
Lulu Fuller
Eugene Lee
Soong Choo
Charlotte Reid
Diana Galvydyte
Amelia Conway-Jones
Erzsebet Racz
DEUXIÈMES VIOLONS
Tamás Sándor
Emily Davis
Fiona Cornall
Samantha Reagan
Jan Regulski
Susan Hedger
Helena Buckie
Julian Milone
Paula Clifton-Everest
Gideon Robinson
Teresa Pople
Helen Cochrane
Marina Gillam
Franziska Mattishent
ALTOS
Yukiko Ogura
Richard Waters
Samuel Burstin
Michael Turner
Cheremie HamiltonMiller
Gwendolyn Fisher
Gijs Kramers
Joseph Fisher
Rebecca Carrington
Linda Kidwell
Lucia Ortiz Sauco
Pamela Ferriman
VIOLONCELLES
Timothy Walden
Karen Stephenson
Eric Villeminey
Ella Rundle
Richard Birchall
Maria Zachariadou
Anne Baker
Deirdre Cooper
Judith Fleet
Rebecca Herman
CONTREBASSES Neil Tarlton
Christian Geldsetzer
Michael Fuller
Gareth Sheppard
Adam Wynter
Jeremy Watt
Samuel Rice
Mark O' Leary
FLÛTES
Samuel Coles
June Scott
Lindsey Ellis
Keith Bragg
Sophie Johnson
PICCOLOS
Keith Bragg
Sophie Johnson
FLÛTE ALTO
Ruth Contractor
TROMBONES
CLARINETTES
Byron Fulcher
Dávur Juul Magnussen
Philip White
Mark van de Wiel
Laurent Ben Slimane
Jennifer McLaren
Jonathan Parkin
Katy Ayling
PETITE CLARINETTE
TROMPETTE BASSE
Byron Fulcher
Jennifer McLaren
TUBAS
CLARINETTES BASSES
Peter Smith
Ben Thomson
Laurent Ben Slimane
Katy Ayling
BASSONS
Robin O'Neill
Shelly Organ
Luke Whitehead
Dominic Tyler
Fraser Gordon
TIMBALES
Antoine Siguré
Stefan Gawlick
PERCUSSIONS
CONTREBASSONS
Tom Edwards
Peter Fry
David Corkhill
Christopher Terian
Luke Whitehead
Fraser Gordon
Heidi Krutzen
HARPE
CORS
PIANO
Nigel Black
Jonathan Maloney
Geremia Iezzi
Carsten Williams
James Pillai
Dick Gustavsson
Katy Woolley
Kira Doherty
Daniel Curzon
Elizabeth Burley
TUBAS WAGNÉRIENS
Katy Woolley
Kira Doherty
Samuel Coles
TROMPETTES
HAUTBOIS
Jason Evans
Mark Calder
Alistair Mackie
Christian Barraclough
Robin Totterdell
Christopher Cowie
Timothy Rundle
Rachel Ingleton
Ruth Contractor
TROMBONE BASSE
David Stewart
CORS ANGLAIS
TROMPETTE EN RÉ
Jill Crowther
Alistair Mackie
MANDOLINE
Ken Heggie
Projet cofinancé par la commission européenne. Cette publication n’engage que son auteur et la Commission n’est
pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues.
30 JUIN – 20 JUILLET 2016
CONCERTS
Dissonances - Mozart
Lauréat HSBC – Quatuor Van Kuijk
2 JUILLET – CONSERVATOIRE DARIUS MILHAUD
Une Cigogne de nuit
Emmanuel Baily
6 JUILLET – HÔTEL MAYNIER D'OPPÈDE
Freiburger Barockorchester
Gottfried von der Goltz
Daniela Lieb / Sebastian Wienand
12 JUILLET – HÔTEL MAYNIER D'OPPÈDE
Quatuor Arcanto
14 JUILLET – CONSERVATOIRE DARIUS MILHAUD
15 JUILLET – CONSERVATOIRE DARIUS MILHAUD
Intégrale des Motets de Bach
Raphaël Pichon
Ensemble Pygmalion
17 JUILLET – CATHÉDRALE SAINT-SAUVEUR
Orchestre des jeunes de la Méditerranée
Raphaël Imbert / Jean-Guihen Queyras
18 JUILLET – HÔTEL MAYNIER D'OPPÈDE
Zoroastre - Rameau
Raphaël Pichon / Ensemble Pygmalion
7 JUILLET – THÉÂTRE DE L'ARCHEVÊCHÉ
18 JUILLET – GRAND THÉÂTRE DE PROVENCE
Les Péchés de Rossini
Lauréats HSBC – K. Melnikova / S. Conner / H. Vida
19 JUILLET – CONSERVATOIRE DARIUS MILHAUD
7 JUILLET – THÉÂTRE DU JEU DE PAUME
Raphaël Imbert New Quintet invite
Marion Rampal
8 JUILLET – HÔTEL MAYNIER D'OPPÈDE
Philharmonia Orchestra - Stravinski
Esa-Pekka Salonen / Karole Armitage
9 JUILLET – GRAND THÉÂTRE DE PROVENCE
Mélodies Tziganes
Lauréats HSBC – Chloé Briot / Michalis Boliakis
Jean-Guihen Queyras invite Stéphane Degout
Orchestre des jeunes de la Méditerranée
Cairo Jazz Station / Ziryâb et nous
19 JUILLET – HÔTEL MAYNIER D'OPPÈDE
Quatuor Tana
Lauréat HSBC – Wilhem Latchoumia / Garth Knox
20 JUILLET – CONSERVATOIRE DARIUS MILHAUD
Orchestre des jeunes de la Méditerranée
Marko Letonja
20 JUILLET – GRAND THÉÂTRE DE PROVENCE
9 JUILLET – THÉÂTRE DU JEU DE PAUME
Jean-Guihen Queyras / Alexander Melnikov
11 JUILLET – CONSERVATOIRE DARIUS MILHAUD
RETROUVEZ TOUTE LA PROGRAMMATION SUR WWW.FESTIVAL-AIX.COM
Le Festival d’Aix-en-Provence s’est engagé depuis 2010 dans une politique de développement durable et invite
ses festivaliers à participer à cette démarche. Le présent document est réalisé par un imprimeur Imprim’vert,
qui garantit la gestion des déchets dangereux dans les filières agréées, avec des encres bio à base d’huile
végétale sur du papier FSC fabriqué à partir de fibres issues de forêts gérées de manière responsable.
Festival d’Aix-en-Provence / siège social Palais de l’Ancien Archevêché – 13 100 Aix-en-Provence
N° de licence entrepreneur du spectacle : 1- 1085 612 / 2- 1000 275 / 3- 1000 276
photos Esa-Pekka Salonen © Nicolas-Brodard ­– Philharmonia Orchestra © Benjamin Ealovega / design graphique - Céline Gillier
FESTIVAL
D’AIX-EN-PROVENCE
Nuit de la création
Œuvres contemporaines et créations mondiales

Documents pareils