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Dossier de presse
Fox Compagnie présente
Du vent dans les
branches de sassafras
de
René De Obaldia
de l'Académie Française
Mise en scène : Céline Sorin
Interprète(s) : Grégory Benoît, Samir Dib, François Juillard,
David Marchetto, Anne Mino, Yannick Rosset, Céline Sorin
Assistant à la mise en scène : Yannick Rosset
Création musique : Samir Dib
Scénographie : Daniel Martin
Costumes : Marie-Ange Soresina
Création lumières : Arnaud Viala
Maquillage : Johannita Mutter
Régie : Alexis Gaudriault, Alexandre Niollet
Création 2012
Production Fox Cie / Direction artistique Alfred Le Renard
Coproduction Château Rouge (Annemasse) et L’Esplanade du Lac (Divonne les Bains).
Théâtre La Luna
Festival d’Avignon 2012
du 7 au 29 juillet à 16h35
Relâche le 17 juillet | Durée 1h25
1, rue Séverine 84000 Avignon – Réservation au 04 90 86 96 28
Contact diffusion
En Votre Compagnie
Olivier Talpaert / 06 77 32 50 50
[email protected]
Contact presse
Catherine Guizard
06 60 43 21 13 - 01 48 40 97 88
[email protected]
Le résumé du spectacle
Bienvenue dans le grand ouest !
Une famille de colons tente de survivre dans ce nouveau monde: misère, choc des
générations, des cultures… mais un événement va bouleverser leur vie, le ranch est
encerclé par les indiens, l’attaque est imminente, ils sont des centaines, eux ne sont que
5...Leurs chances de survie sont bien minces !!
C’est un western burlesque que nous propose ici René de Obaldia; cette pièce
délirante joue avec humour des clichés du Far-West: le père buté, la mère chrétienne,
le fils voyou, la fille frivole, la putain repentie, le toubib alcoolique, le cow-boy solitaire et
les indiens, nous offrent un hommage drôle et touchant au cinéma de notre enfance.
Note de mise en scène
C'est un hommage des plus désopilant au western que nous offre ici René De Obaldia :
Bienvenue dans un subtil mélange entre Western Spaghetti des années 60- 70, baroque et
caricatural par essence, le cinéma de John Ford du début des années 50, et les Westerns
de série B très populaires dans les années 40, où tout doit être tourné vite et à moindre
coût.
L'auteur a joué sur la vision du colon américain, bon chrétien, mais ces bons chrétiens
sont loin d’être irréprochables dans leurs actions présentes ou passées. Montrant les travers
de leur vie, il casse le mythe dans l’œuf et nous donne toute liberté de nous moquer de
ces colons de la première heure.
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Tout y est : le vieux patriarche rustre et buté, la mère chrétienne et aimante, le fils voyou, la
fille frivole, la putain au grand cœur, le toubib alcoolique, le cow-boy solitaire et les indiens,
bons ou méchants.... mais il faut parfois voir plus loin : les circonstances de la vie, l'adversité,
la peur de la mort, poussent les héros à sortir d’eux mêmes, à nous montrer un autre visage
et à resserrer les liens familiaux... Le rustre se révèle père au grand cœur, héroïque dans le
sacrifice, la mère use de méthodes païennes et nous avoue ses infidélités, le fils épris de
justice et rêvant d’étoiles, la fille prête à se sacrifier par amour de sa famille ...
Grâce à cette expérience qui les poussera au-delà de leurs limites, les liens se resserrent; ils
repousseront le danger en faisant front ensemble, soudés dans l'adversité.
La base de notre travail est l'hommage au cinéma: décrypter tous les rouages d'un bon
film et les poser sur un plateau.
Nous avons tenté de moderniser le texte, pour optimiser le rythme et le propos.
La bande-son, de Samir DIB, joue un rôle important dans la mise en scène; elle mélange
morceaux originaux et travail sur l’ambiance sonore avec une spatialisation du son, qui
donne une véritable impression de “dedans–dehors”, et de distance.
L’action se passant dans un lieu unique et clos, il faut donner du mouvement, aiguiser
l’angle de vue des spectateurs sur la maison, sur l’action et sur le regard porté aux héros.
Nous avons opté, avec notre Scénographe Daniel Martin, pour un décor mobile, sur
roulettes, éléments de décor rappelant ces façades de saloon de cinéma, à Cinnecitta ou
ailleurs... Il s’agit de blocs indépendants, qui, réunis, symbolisent l’intérieur ou l’extérieur suivant nos
besoins; nous avons voulu nous éloigner du réalisme, on est plus près des façades des
tableaux de « Hooper », où l’intérieur et l’extérieur se distinguent à peine.
Ces éléments vont nous permettre d'isoler des scènes, de faire des gros plans, des
travellings, des ellipses...
Tout ce qui fait la beauté du cinéma, transposé sur une scène de Théâtre.
Pour accentuer l'anachronisme très présent dans le texte, nous avons gardé les codes du
Western dans les costumes, mais nous les avons modernisés, mélangeant les styles et nous
inspirant de films aussi divers que Wild Wild West, Tournée, Lucky luke, Rango, Sleepy allow...
afin de créer notre propre western, esthétiquement tourné vers le « Steampunk »,
mouvement très en vogue ces dix dernières années outre- atlantique. Nous avons décidé,
avec notre costumière Marie-Ange Sorresina, de travailler tous les personnages de la
maison en sépia et poussière, comme un portrait de famille vivant, un univers clos; les
personnages venus du dehors sont, eux, porteurs de couleurs, ramenant ainsi la vie et le
changement au sein de cette cellule familiale.
Le jeu assez caricatural et outrancier, loin du réalisme, en accord avec le décor et les
costumes, nous permet une grande liberté et laisse libre cours à notre imagination.
Nous sommes très heureux de travailler sur ce texte de René De Obaldia, l’un des plus fous
et des plus drôles que nous ayons monté.
Céline Sorin
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La Fox Compagnie
Créée en 1995, La Fox Compagnie est une troupe professionnelle implantée à Annemasse
(74). Elle est dirigée par Alfred Le Renard, comédien, metteur en scène. Elle est en
résidence permanente au Théâtre Michel Servet-Annemasse (74).
Elle bénéficie du soutien de Château Rouge-Scène Régionale, de Théâtre en Savoie, de la
ville d'Annemasse, du Conseil général de Haute Savoie, de l'Assemblée des Pays de Savoie
et du Conseil régional Rhône-Alpes. Elle se produit en France et à l'étranger. Elle forme
également à la pratique théâtrale.
Ses créations :
1997-1998 : «Le Marathon» de Claude Confortès.
1998-1999 :«Comment Harponner le requin ?» de Victor Haim. Festival d’Avignon 1999.
2001-2006 :«Un éléphant dans le jardin» d'Éric Westphal. Festival d’Avignon 2001.
Avec le soutien de l’Adami. Tournée de 105 représentations.
2003 : «BAL-TRAP» de Xavier Durringer. Festival d’Avignon 2003.
2004-2006 : «PASSEPORT» de Pierre Bourgeade. Festival d’Avignon 2004.
Ce spectacle a été représenté plus de 100 fois.
2005-2007 : «Une journée quelconque» de D. Fo et F. Rame ; traduction de V. Tasca. Festival
d’Avignon 2007
2005-2007 : «Antigone à New York» de Janusz Glowacki (Editions théâtrales) ; traduction de
Olivier Cohen et Urszula Mikos. Festival d’Avignon 2007 – Th. du Balcon.
2006-2007 : «Les 7 jours de Simon Labrosse» de Carole Fréchette
Spectacle créé en résidence à Yseure (03) et à Annemasse.
2008-2010 : «Le Médecin malgré lui» de Molière, Festivals d’Avignon 2008 et 2009.
Spectacle de comédiens et marionnettes. Tournée nationale (135 représentations).
Une réussite totale, de quoi faire aimer Molière au plus grincheux. La compagnie Fox propose un dispositif
scénique inventif, entre le Guignol et le théâtre de masque… d’une richesse visuelle surprenante, d'une
fantaisie qui s’accordent bien avec la truculence du verbe de Molière. Farce virtuose sur le thème de la
manipulation et de la crédulité, Le Médecin malgré lui se refait une nouvelle jeunesse. N’y allez pas, courez-y !
Rue du théâtre (Coup de cœur du Off 2008)
2010-2012 : « Volpone » d’après Ben Jonson, Festivals d’Avignon 2010 et 2011 – La Luna.
Tournée nationale (Saumur, St Raphael, Villeparisis, Marseille, Suisse, Rousset, St Etienne...).
Reprise à Paris au Théâtre Le Ranelagh. Spectacle à ce jour présenté près de 160 fois.
Le parti pris qu'ils imposent à la pièce de Ben Jonson ne souffre pas la demi-mesure. Et c'est précisément ce qui
fait la force de leur spectacle... Dès que le rideau s'ouvre, le spectateur est plongé dans un univers particulier,
hautement revendiqué. Pariscope
De leur maquillage à leurs costumes en passant par leur déplacement, tout est absolument cartoonesque. Un
peu comme dans des films muets : gestes outranciers, expressions des visages exagérées, sentiments
exacerbés… le tout sur un musique très rythmée. » France Inter
Tout se passe dans un grand cube qui tourne et se déplace, et autour de ce cube. Ainsi resserré dans l’espace
comme dans un jeu minimal, le spectacle de Céline Sorin est plutôt fascinant. Il créée une distance, à partir de
laquelle on ne s’intéresse guère à l’histoire elle-même, mais le fonctionnement de cette drôle de chose,
aventureuse et maîtrisée, est séduisant. Webthea – Gilles Costaz
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