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culture 0123 Jeudi 29 décembre 2011 21 Les cathédrales imaginaires de Marcel Storr Enfant abandonné, balayeur de feuilles mortes, le «mari de la concierge» était un artiste de génie. Le voici exposé Peinture C e sontdeux histoires indissociables – deux histoires de révélation. La première a pour humble théâtre une loge de concierge dans une école parisienne. Un soir de septembre 1971, la représentante des parents d’élèves vient rendre la clé d’une salle à la concierge. Celle-ci lui demande avec insistance d’entrer parce qu’elle veut lui montrer les peintures de son mari, qui refuse de les montrer mais qui, ce soir-là, est absent. La mère d’élève, Liliane Kempf, rechigne et cède. Dans la pièce où cohabitent le couple, un chat, un perroquet et des poissons rouges, sur la toile cirée, elle se trouve face à deux blocs de papier Canson. Sur les feuilles, des églises, les unes vraisemblables, les autres évidemment imaginaires. « Mégalomaniaque, se présente comme ungrand peintre », lit-on sur sa fiche à l’asile de Ville-Evrard. Juste réclamation Depuis ce moment et jusqu’à l’exposition qui se tient actuellement, Liliane et Bertrand Kempf vont dès lors consacrer l’essentiel de leur temps à la vie et l’œuvre de Marcel Storr, l’auteur de ces œuvres. La deuxième histoire est celle de ce peintre inconnu. Il naît à Paris, en 1911. Sa mère l’abandonne à l’Assistance publique en 1914 pour satisfaire son amant du moment. De ce moment à 1931, sa vie est celle d’un enfant placé dans des familles paysannes, dans l’Yonne puis le Tarn-et-Garonne. Il ne reçoit aucune éducation, employé comme valet de ferme, méprisé, mal nourri, frappé. A plusieurs reprises, l’Assistance publique l’envoie dans des hôpitauxetsanatoriumspourcombattre la tuberculose. Soit maladie, soit coups, il devient à peu près sourd. La haine féroce contre les paysansqu’ilgarda decetteépoque semble avoir été proportionnelle aux mauvais traitements qu’il subit. Majeur en 1932, il revient à Paris, avec pour seul désir d’être garçon nettoyeur dans le métro. Il n’y parvient pas et travaille comme plongeur dans un lycée, puis aux Halles avant d’être embauché comme « cantonnier d’empierrement saisonnier» par les parcs et jardins de la Ville de Paris en 1964 et affecté à l’entretien du bois de Boulogne, côté Bagatelle. Il vit alors – depuis Ci dessus : « Sans titre 56 » (détail), de Marcel Storr, posant ci-dessous. COLLECTION LILIANE ET BERTRAND KEMPF/DR 1943 – avec Marthe, épileptique et fragile, la concierge de l’école du 35, rue Milton. En 1974, après la mort de Marthe, son état se dégrade et, pour des bouffées de délire de persécution, il est interné brièvement à l’asile de Ville-Evrard. « Mégalomaniaque, Marcel Storr se présente comme un grand peintre », lit-on sur sa fiche. Justeréclamation. Onne peuten douter un instant à la visite de l’exposition qui présente pour la première fois la totalité de ses œuvres actuellement connues. Il les avait confiées aux Kempf dès 1971, tout enrefusant obstinément jusqu’à sa mort, en 1976, tout projet d’exposition, comme toute idée de vente. Les œuvres se séparent en deux catégories: églises et mégapoles. La technique est d’une minutie sidérante. Il y a d’abord un dessin, exécuté avec des crayons à la pointe très fine et à la mine dure. Parfois en s’aidant d’une règle, le plus souvent sans cela, Storr trace ses architectures. Il colore ensuite avec des encres diluées, rouges, roses et ocre étant les dominantes principales. Puisilrevientsurledessin,d’ungeste si appuyé que le papier est, par endroits, gravé. Un fer chaud lui permet enfin d’obtenir une surface lisse, comme cirée, des couleurs plus profondes, un trait encore plus incisé. Aucune précipitation, aucuneimprovisation : Storr applique un protocole défini par luimême. Sa méthode. Avec la même méthode, la même lenteur, il ne néglige aucun détail de ses édifices inventés, ni l’appareil de pierres d’un mur, ni les tuiles vernissées des coupoles, ni surtout les flèches, clochetons, encorbellements, colonnettes et gargouilles qu’il fait proliférer de la base au sommet de ces monuments. Il n’oublie ni les arbres aux alentours, ni les piétons et les véhicules,nilesoiseauxdansleciel.Eglises, basiliques, pagodes et temples sont figurés de profil ou de face. Les mégapoles sont vues le plus souvent comme du sommet d’une très haute tour ou d’avion. Composées de tours effilées à plusieurs pointes, de pyramides à degrés et de terrasses reliées par des passerelles, elles s’élèvent sur des îles, au-dessus de fleuves ou de lacs que franchissent des ponts. On ne sait de quoi s’étonner le plus, de l’exécution parfaitement maîtrisée d’un dessin dont les complexités perspectives sont résolues avec une confondanteadresseoudesharmonies chromatiques qui appelleraient des comparaisons avec Monet et Bonnard. Marcel Storr est un grand peintre, en effet. Des notions du genre « art brut » ou « art des fous » avouent leur indigence devant de tels travaux. Il faut simplement admettre qu’il y avait en cet homme, balayeur de feuilles mortes, des capacités créatrices exceptionnelles, qui se sont accomplies en dépit des circonstances les plus hostiles quisoient.Iln’a reçuaucuneformation artistique avant de commencer àdessiner, dansles années1930, si l’on en juge par les dates portées sur ses plus anciennes églises. Sa culture visuelle semble avoir été réduite d’abord à des numéros de l’hebdomadaire L’Illustration. Sans doute l’Exposition universelle de 1937, le paysage parisien, l’édification du quartier de la Défense et la télévision l’ont-ils par la suite confirmé dans sa passion pour les architectures utopiques, les gratteciel, les Babylone impossibles. Sans doute encore trouvait-il dans ces exercices minutieux une stabilité et un ordre de nature à le satisfaire – en même temps qu’un dérivatif puissant à l’existence qui était la sienne. Ces hypothèses sont vraisemblables, mais elles ne peuvent expliquer entièrement le surgissement d’un tel art là où on l’attend le moins. p Philippe Dagen Marcel Storr, bâtisseur visionnaire, pavillon Carré de Baudouin, 121, rue de Ménilmontant, Paris 20e. Tél. : 01-58-53-55-40. Du mardi au samedi de 11 heures à 18 heures. Entrée libre. Jusqu’au 10 mars. A Saint-Nazaire, Raphaël Zarka fait valser les siècles De retour de la Villa Médicis, le plasticien révèle toute sa puissance conceptuelle Art contemporain E lles ont échoué là après un long voyage, à quelques encablures du port. Pendant leur périple, l’histoire des formes et des matières les a nourries, les expériences de dizaines d’artistes aussi : les dernières sculptures de Raphaël Zarka, dévoilées pour quelques jours encore au Grand Café de Saint-Nazaire, sont comme les concrétions de temps anciens et contemporains. Des mille-feuilles de références, pleines de clins d’œil à tous ses prédécesseurs artistes. Mais elles se livrent aussi dans une beauté simple, aussi brutes qu’éminemment cultivées. A les regarder à travers la baie vitrée, impossible de dire si elles servent un culte primitif ou sont là en attente d’une fonction. Pour cette première importante monographie en France, le plas- ticien de retour de la Villa Médicis révèle toute sa puissance conceptuelle et plastique. On avait pu le soupçonner de surfer trop en surface, fasciné dans ses premières années par l’imaginaire du skateboard. Il montre aujourd’hui comment l’art de la glisse lui permet de passer aisément d’un siècle à l’autre, véritable chercheur en quête d’analogies et de coïncidences. Digressions L’exposition est ainsi construite autour d’un présupposé, qu’il s’agit d’analyser : la sculpture pourrait tout aussi bien avoir, comme point de départ, la peinture. On le comprend en examinant de près les digressions de poutres de chêne qui s’imposent au rez-dechaussée. Toutes ont pour point de départ une clé de châssis repérée dans un tableau de Dürer, qui tient autant du triangle que du rec- tangle. De cet outil destiné à tendre les toiles des peintres, Zarka s’empare pour le grossir et composer des variations de bois. L’une ressemble à une étoile tronquée, l’autre à un totem animal, ou à une fleur séchée. Aussi minimales que sensuelles, elles contrastent avec la pièce voisine, tout en brique virtuose. Une double colonnade vrillante qui donne son titre à l’exposition, « Le tombeau d’Archimède » : car les recherches de cet antique pionnier des mathématiques fascinent Zarka tout autant que l’histoire du minimalisme américain, du constructivisme russe ou les expériences visuelles des maestri de la perspective Renaissance. Ce sont ces derniers que l’on retrouve à l’étage. Dans des toiles célèbres du Trecento et Quattrocento, exécutées par Ghirlandaio, Paolo Uccello ou Filippino Lippi, Raphaël Zarka a repé- ré des meubles destinés à mettre en scène annonciations et autres méditations saintes. Il s’est alors efforcé de produire à partir de ces modèles des maquettes en 3D, construites dans du contreplaqué bakélisé. L’effet est confondant, tant ces microbâtiments évoquent tout autant le Bauhaus que le design Art déco, voire contemporain. Il faut alors rappeler que c’est une ancienne salle de bal, convertie en centre d’art, qui accueille cette exposition : c’est bien d’une valse qu’il s’agit ici, celle des mille temps de l’histoire de l’art. p Emmanuelle Lequeux Le tombeau d’Archimède, Raphaël Zarka, Grand Café, place des QuatreZ’horloges, 44600 Saint-Nazaire. Tél. : 02-44-73-44-00. Entrée libre. Du mardi au dimanche de 11 heures à 19 heures. Jusqu’au 31 décembre. grandcafe-saintnazaire.fr « Le Cénotaphe d’Archimède », Raphaël Zarka, 2011. Sculpture en briques. Production Le Grand Café. MARC DOMAGE 22 0123 culture Jeudi 29 décembre 2011 Dix ans et toujours Brigands Jour J pour Quincy La troupe propose à l’Athénée «La Botte secrète», un opéra-bouffe dont on évitera par-dessus tout de manquer le rappel en forme de savoureuse guirlande d’airs célèbres Spectacle sosie de Claude Terrasse, les interprètes brûlent les planches dans un finale qui prépare le terrain à la suite du spectacle. M onsieur Edmond, chausseur réputé dans le Paris de la Belle Epoque, reçoit la visite d’un couple princier aux motivations incongrues. Heurtés par un inconnu alors qu’ils s’étaient mêlés à la foule pour assister au feu d’artifice du 14-Juillet, les aristocrates veulent retrouver l’auteur d’un outrage qu’ils ont subil’unetl’autreaumêmeendroit mais avec des sensations radicalement opposées. Si le mari veut se venger du vigoureux coup de pied qu’il a reçu aux fesses, son épouse ne demande qu’à prolonger le contact avec l’homme dont la main lubrique a savamment effleuré son postérieur…Pouryparvenir,ilspossèdent un atout avec l’empreinte laissée sur le pantalon du prince. Ainsi commence l’enquête qui tient lieu d’argument à La Botte secrète (1903), l’opéra-bouffe que la compagnie Les Brigands présente à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, à Paris, jusqu’au 8 janvier. Retrouver le propriétaire d’une botte de taille exceptionnelle (presque du 71 !) devrait être facile pour un artisan qui pratique le sur-mesure. Mais le hasard – qui fait bien les choses dans les intrigues de vaudeville – va brouiller les investigations par le biais d’un coureur de jupons et d’un égoutier prompts à engendrer les quiproquos. Le livret de Franc-Nohain en use avec métier et abuse volontiers des calembours. « Toute à l’égout », chante la princesse au moment de s’abandonner en Lady Chatterley Le double niveau de lecture du texte et de la musique est bien servi par un décor réalisé sur deux étages. VINCENT PONTET/WIKISPECTACLE au régisseur des eaux usées. Beaucoup plus fine queles parolesqu’elle accompagne, la partition de Claude Terrasse (1867-1923) est un régal de détournements stylistiques. Les vocalises sur des mots impropres à l’extension (« lune » ou « botte») font, par exemple, l’effet de liaisons « mal-t-à propos » dans un discours châtié. Le double niveau de lecture du texte et de la musique est bien servi par un décor réalisé sur deux étages. La boutique du chausseur est logée au sous-sol à proximité d’une rue dont on aperçoit le trottoir et les passants dans une perspective qui constitue sans doute un clin d’œil à l’épisode de La Grande Vadrouille articulé autour d’une bouche d’égout. Tout d’abord, on tarde à rire par la faute d’une mise en scène trop léchée et figée. Pierre Guillois ne se résout à jouer à fond la carte du théâtre de boulevard que dans le dernier tiers de la pièce. Conduits par un irrésistible Christophe Crapez (le Prince) qui, avec barbe et tignasse en folie, passe pour un Coup fourré Suite?Spécialistes desbissavoureusement décalés, Les Brigands ne reviennent pas sur scène pour un morceau mais pour une quinzaine de titres réunis dans une manière de revue qui célèbre avec panache leur dixième anniversaire. Entre rappels de leurs grands succès (Le Docteur Ox, d’Offenbach, Ta Bouche, de Maurice Yvain, Phi-Phi, de Christiné) et variations sur le thème du jour (la chaussure et, plus généralement,laparure),cetteguirlande d’airs célèbres s’apprécie comme une œuvre originale, pétillante et osée. L’audace de ce coup fourré aurait été plus payante encore si Les Brigands étaient allés jusqu’à concevoir toute une représentation sur le principe du pot-pourri. Quitte à se passer de botte secrète. Mais, comme l’assure une phrase de l’opérette Arsène Lupin (Marcel Lattès), qui sert de fil rouge à l’envoûtant bonus de la soirée : « Ce sont des choses qui ne se font pas. » p Pierre Gervasoni La Botte secrète, opéra-bouffe de Claude Terrasse sur un livret de FrancNohain. Compagnie Les Brigands, Christophe Grapperon (direction musicale). Athénée Théâtre Louis-Jouvet, 7, rue Boudreau, Paris 9e. M˚ Opéra. Jusqu’au 8 janvier. Tél. : 01-53-05-19-19. De 9,50 ¤ à 43 ¤. athenee-theatre.com Fin de tournée au New Morning pour le collectif Push Up! et son vrai-faux héros Soul Jazz C ’est la fin d’un voyage, d’une aventure, mais qui fait une pause pour mieux repartir. Jeudi 29 décembre, au New Morning à Paris, le collectif Push Up !, composé du flûtiste Jî Drû, du bassiste Jean-Phi Dary, des chanteurs Karl The Voice, Allonymous et Sandra Nkaké, donne le dernier concert de leur tournée consacrée à leur premier album, The Grand Dayof Quincy Brown, avant d’entamer l’écriture du prochain. En 2010, ces musiciens, réputés dans leurs milieux respectifs (la soul pour Sandra Nkaké et Karl the Voice, l’electrojazz pour Jî Drû et Jean-Phi Dary, ou le slam pour l’Américain Allonymous), s’étaient associés pour sortir cet album étonnant, presque cinématographique, inspiré des polars de Chester Himes qui raconte l’histoired’unpersonnageréelmais rebaptisé. « Dans la vraie vie, son prénom est vraiment Quincy, mais on a rajouté Brown, explique Sandra Nkaké, on le croise souvent dans notre 18e arrondissement. C’est un Caribéenquiauraitpugagnerbeaucoup d’argent avec la musique, mais qui a préféré s’occuper des associations de son quartier. Il est en même temps assez emblémati- « Blaxploitation » Sur scène, The Grand Day of Quincy Brown, album raffiné entre jazz et soul, prend une tournure plus rock. Les cinq membres fondateurs de Push Up ! sont accompagnés de musiciens, Jean-Phi Dary, aux claviers, faisant office de chef d’orchestre. Sur le devant du plateau, les trois vocalistes (Jî Drû, Karl The Voice et Allonymous) sont en costard; Sandra Nkaké, la chanteuse, en combinaison sexy, porte une coupe afro et ressemble à une égérie de la « blaxploitation ». Ce jeudi, dans le public du New Morning, le vrai Quincy sera de la partie, ainsi que toutes les personnes qui ont participé à l’aventure de la première tournée. p Stéphanie Binet Push Up ! Jeudi 29 décembre à 21 heures au New Morning, 7, rue des Petites-Ecuries (10e). Tél. : 01-45-23-51-41. 17 ¤. Théâtre Grève à la Comédie-Française Les salariés de la Comédie-Française sont en grève depuis le 27 décembre en raison d’un conflit salarial avec la direction, et les spectacles prévus, Le Fil à la patte, de Feydeau, et L’Ecole des femmes, de Molière, ont dû être remplacés par Le jeu de l’amour et du hasard, une pièce dont les décors étaient en place. Selon Jérôme Lamy, directeur général de la ComédieFrançaise, le préavis de grève court jusqu’au 31 décembre. – (AFP.) OFFREZ (VOUS) 2 1 0 2 N E E T ILLET LA VRC DES MÉTAMORPHOSES LE PA que de notre génération. On se sert de son histoire en quelque sorte pour raconter nos affres de quarantenaires : comment on se positionne dans la vie? Est-ce que l’on continue à se morfondre ou se prend-on en main… ? » Avec ce spectacle musical, Push Up ! a été invité dans touslesfestivals:duNancyJazzPulsations au Jazz à la Villette à Paris… 01 40 03 75 75 m www.villette.co 18 janvier au 12 février 22 au 27 mai Centre national des arts du cirque Villette Sonique THIS IS THE END 6 juin au 15 juillet Spectacle de la 23e promotion Mise en scène David Bobee - Rictus 11 au 22 avril Hautes Tensions Cirque, danse hip hop Festival 2e édition 3, 4 et 5 mai Flamenco Rock, pop, électro Cie DCA Philippe Decouflé Panorama spectacle Opticon exposition 28 août au 9 septembre Jazz à la Villette Danse, musique 9 au 19 mai Sidi Larbi Cherkaoui TeZukA (création) Tout 2012 sur www.villette.com & vous 0123 Jeudi 29 décembre 2011 23 Redécouvrir le photographe Izis L’association Reporters sans frontières (RSF) consacre son nouvel album au photographe Izis (1911-1980). Entré à Paris Match où il restera vingt ans – de 1949 à 1969 –, il appartient à la famille des photographes dits humanistes (tels Robert Doisneau, Willy Ronis, Brassaï, Cartier-Bresson…), mais est moins connu que ses contemporains. Izraël Biderman, né dans la Russie tsariste et renommé Izraëlis Bidermanas en 1918 dans la Lituanie devenue indépendante, obtient sa naturalisation française en 1947. Il choisit le pseudo d’Izis pendant la guerre et s’engage dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI) où il dresse les portraits de jeunes résistants. Il photographie le Paris de ses rêves : regards d’enfants, amoureux enlacés, fêtes foraines… Des images souvent teintées d’une grande mélancolie. L’histoire du photographe est tragique : ses parents sont assassinés par les nazis en 1941 en Lituanie. Depuis 1992, RSF, qui se bat pour la liberté d’expression dans le monde, édite trois albums de photographies par an. p Pascale Santi « Izis, 100 photos pour la liberté de la presse », en vente chez les marchands de journaux et en librairie. Prix : 9,90 ¤ (PHOTO : IZIS BIDERMANAS) En Equateur, sur l’avenue des volcans Cepaysd’Amérique latinecomptecinquante-cinq volcansquiconstituent unerichesse touristique Les poules débarquent en ville Elever un gallinacé sur son balcon permet de disposer d’œufs frais et sains toute l’année Tendance C Rendez-vous au pied du plus grand et majestueux des volcans équatoriens : le Chimborazo, culminant à 6 268 mètres. PATRICK ESCUDERO/HEMIS Tourisme D es îles Galapagos à l’immensité amazonienne, en passant par les rives du Pacifique et la cordillère des Andes, l’Equateur est l’un des rares pays de superficie moyenne à offrir la quasi-totalité des géographies de son continent. Pour les touristes d’aujourd’hui voyageant par les airs, Quito est la porte d’entrée des terres équatoriennes. Située à 2 800 mètres d’altitude, la capitale du pays s’étire sur 20 kilomètres dans un axe nord-sud quasi parfait, au pied de l’imposant volcan Pinchinta. Avec un cratère de près de 2 kilomètres de diamètre culminant à 4 794 mètres, le volcan a connu sa dernière grande colère en octobre 1999, libérant des cendres jusqu’à 20 kilomètres d’altitude. Direction « l’avenue des volcans », qui s’étend sur plus de 300kilomètres, au cœur du pays. L’Equateur offre une palette variée de ces monstres couverts de neige et de glaciers, dépassant pour certains les 5 000 mètres. Le pays en compte cinquante-cinq, dont sept ont connu une ou plusieurs éruptions depuis le XVIe siècle. Cette singularité constitue une richesse touristique, au cœur d’une nature encore préservée. Une activité que Rainforest Allian- ce s’emploie à rendre durable. Engagée depuis 1989 dans la sylviculture et depuis 1992 dans l’agriculture, l’ONG internationale soutient depuis sept ans la création de petites et moyennes structures touristiques gérées par des communautés rurales. En Equateur, elle s’attache notamment à travailler avec le Réseau de certification du tourisme durable des Amériques afin de définir des outils de travail en commun et de commercialiser la certification de tourisme durable. Plus globalement, en relation avec des agences onusiennes, Rainforest Alliance a participé à la mise en place du Conseil international du tourisme durable (Global Sustainable Tourism Council, GSTC). Considéré comme la plus importante réserve naturelle du pays, le parc national du Cotopaxi, qui s’étend sur 33 000 hecta- res, est un des joyaux de l’« avenue des volcans ». Il est dominé par le plus haut volcan en activité au monde (5 897 m) qui surplombe une immense et impressionnante plaine d’altitude. Au centre du parc, l’auberge Tambopaxi, ensemble éco-touristique situé à Le plus haut volcan en activité au monde surplombe une impressionnante plaine d’altitude 3 720 mètres, propose balades à pied et randonnées à cheval. Il est également un centre d’acclimatation pour ceux qui tentent l’ascension du volcan. Plein ouest, à une trentaine de kilomètres de la ville de Latacunga, le paysage est tout autre : un lac niché dans la caldeira du Qui- Carnet de route Y aller Les compagnies aériennes Air France, Iberia, American Airlines, British Airways proposent des vols Paris-Quito A/R à partir de 850 euros (pas de vol direct). A Cotopaxi : Hacienda Hato Verde (Haciendahatoverde.com). Auberge Tambopaxi (Tambopaxi.com) Hacienda San Agustin de Callo (Incahacienda.com) Se loger, se restaurer A Quito : Hôtel Patio Andaluz (Hotelpatioandaluz.com) Se renseigner Ecuador-travel.net Visitecuador.travel lotoa. Un cercle presque parfait de 3 kilomètres de diamètre culminant à 3 900 mètres, et près de 400 mètres plus bas, une étendue d’eau bleu turquoise. Un sentier que l’on descend à pied et que l’on peut remonter à cheval mène au bord de la « lagune » du strato-volcan. Enfin, après quelques heures passées à Saquisili, où se tient l’un des plus importants marchés « indigènes » du pays où vaches, cochons, chevaux côtoient lamas et alpagas, rendez-vous au pied du plus grand et majestueux des volcans équatoriens : le Chimborazo. Culminant à 6 268 mètres, représentant un très faible risque d’éruption (sa dernière colère remonterait à plus de dix mille ans), le géant atteint à sa base les vingt kilomètres de diamètre. Sa silhouette, souvent nimbée de nuages à son sommet, figure d’ailleurs au centre des armoiries du pays, sur le drapeau national. A ses pieds, la Corporation pour le développement du tourisme communautaire Cordtuch propose le gîte et le couvert aux voyageurs de passage. Un havre de paix et de simplicité dans un village qui semble éloigné de tout, mais magnifié par la beauté de la montagne et la chaleur de celles et ceux qui la cultivent et la vivent durement. p Olivier Herviaux laire est une Parisienne qui a bien de la chance. Non contente d’habiter un rezde-chaussée avec cour privative et jardin derrière la butte Montmartre, la jeune femme a le privilège, chaque matin, de pouvoir récolter un œuf frais au saut du lit. Car depuis six mois, elle est l’heureuse propriétaire d’une poule naine. « J’avais envie d’un retour à la nature, explique-t-elle. Et puis cela me rappelle mon enfance. » Ses voisins n’ont pas tiqué. Au contraire. « Leurs enfants sont ravis de nous rendre visite ! », se réjouit-elle. Avec sa poule en plein Paris, Claire passe encore pour une originale. Mais pour combien de temps ? L’élevage de gallinacés en ville gagne du terrain. Les jardineries Truffaut ont vendu plus de 20 000 poussins et poules pondeuses ou d’ornement à des particuliers en 2011. « L’activité bassecour a augmenté de plus de 50 % cette année », précise PierreAlain Oudart, chef de produit. « Elle connaît un grand succès dans tous nos magasins en zone périurbaine. » Cela se confirme à Toulouse, Aubagne et Amiens, mais également autour de la capitale, d’Herblay (95) aux abords du Stade de France, à Saint-Denis (93). En deux ans d’existence, l’entreprise alsacienne Eco-poules a écoulé suffisamment de poulaillers en kit pour abriter 30 000 gallinacés : « Nous nous attendions à toucher des milieux plus ruraux », observe Stanislas de Beaumont, son fondateur. « Mais c’est en ceinture parisienne que nous avons le plus de clients. Et 80 % de nos ventes se réalisent sur Internet. » De fait, sur le Web, on voit fleurir les échanges d’accros de la crête, soucieux d’offrir un habitat cosy à Poupoule (200 euros pièce en moyenne). Et les fabricants d’abris rivalisent d’idées pour se distinguer sur un marché concurrentiel où dominent les produits à bas coût importés d’Asie. L’argument économique ne semble pas prioritaire : produire des œufs moins cher sur son balcon qu’en batterie relèverait de l’exploit. En général, écologie et retour au naturel sont mis en avant. Ainsi, Eco-poules vante ses structures en bois local et renouvelable et promeut l’appétit féroce des bêtes à plumes pour les restes de cuisine. « Une poule peut consommer jusqu’à 200 kg par an de déchets organiques. Or, la loi Grenelle 1 va imposer de les recycler à 45 % en 2015 », n’hésite pas à avancer Stanislas de Beaumont. Les fientes, elles, peuvent même enrichir l’engrais du potager… D’autres, malins, parient aussi sur le design, comme Pousse Créative, la jeune société qui a fourni à Claire le petit habitat esthétique et éco-conçu où niche son gallinacé. Une cabane dont on peut choisir la couleur, avec un espace grillagé pour s’ébattre, une jardinière sur le toit où planter fleurs et aromatiques pour l’aspect campagne en ville, et dont l’entretien est facilité par un tiroir amovible. « Un peu de litière, un nettoyage par semaine et il n’y a pas d’odeurs », assure Claire. Même les créatifs s’y mettent. En novembre, à Nantes, le projet de prospective urbaine baptisé Les Ekovores, imaginé par deux designers industriels autour de la production alimentaire locale, a placé un poulailler détonnant place Graslin… Sur le Web, on voit fleurir les échanges d’accros de la crête, soucieux d’offrir unhabitat cosy à Poupoule Crainte de la malbouffe, rejet des élevages industriels, souci pédagogique ou simple compagnie : ce qui pousse jeunes parents et retraités à craquer pour la cocotte n’est guère différent en France et aux Etats-Unis, où la tendance est née. Contre toute attente, New York, Seattle, Chicago et Los Angeles ont été pionnières dans l’autorisation des poules en ville, et le mouvement s’étend. A Montréal, un Collectif en aménagement paysager et en agriculture urbaine durable (CRAPAUD) a lancé en 2010 une pétition pour lever l’interdiction de l’élevage citadin… En France, certains règlements municipaux ou de copropriété peuvent poser leur veto. Mais, de manière générale, les poules en petit nombre sont considérées comme des animaux domestiques, au même titre que les hamsters. Michel Audureau, grand connaisseur et auteur de Et si j’élevais une poule, à paraître aux éditions Terre Vivante en janvier 2012, conseille toutefois de bannir le coq et ses tonitruants réveils (la poule n’en a pas besoin pour pondre). Puis de veiller au bien-être animal. « Une poule a besoin de picorer, il lui faut de la terre et un minimum de surface. Difficile donc de l’installer sur un balcon, d’autant qu’elles sont sensibles au froid. » Les amateurs d’œufs choisiront une poule rousse ou une marans et, pour des coques bien dures, lui serviront des céréales. Quand on veille au grain, Poupoule le rend bien ! p Christine Taconnet 24 météo & jeux < -10° -5 à 0° -10 à -5° 0 à 5° 5 à 10° 10 à 15° 15 à 20° 20 à 25° 70 km/h D 995 D 8 10 1015 Châlonsen-champagne 5 8 PARIS Caen Brest 1010 2 6 8 10 5 Dublin T8 3 5 1030 Orléans 9 Londres 1025 Besançon 1 8 Clermont-Ferrand 3 5 0 6 -1 0 Barcelone Barcelone Madrid 4 6 1040 Séville 2 5 Biarritz 9 11 5 Marseille 7 10 8 D Front froid 6 14 Occlusion Thalweg 7 10 5 14 Lever 11h03 Coucher 22h50 Lever 08h44 Coucher 16h59 Aujourd’hui Vendredi On retrouvera le matin la trace d'une 9 11 perturbation entre les Pyrénées et les frontières orientales avec un peu de pluie ou de neige entre 500 et 700 10 10 mètres. De faibles pluies arriveront par ailleurs en matinée par le nord du pays et progresseront vers le sud l'après-midi. Ailleurs, on profitera 9 10 d'un temps souvent sec accompagné d'éclaircies parfois belles. Le soleil brillera davantage en Méditerranée. Beyrouth Jérusalem Le Caire INDE LE CYCLONE “THANE” SE RAPPROCHE DU SUD DE LA PÉNINSULE Ajaccio 90 km/h 5 7 7 9 4 4 Athènes D Tripoli Tripoli Dépression Front chaud En Europe 8 10 Saint David Coeff. de marée 78/84 Anticyclone Nice Perpignan Températures à l’aube 1 22 l’après-midi Tunis Tunis Alger Rabat A Montpellier 1025 Istanbul 1020 Ankara Grenoble Toulouse Bucarest Sofia Rome Lisbonne Lisbonne 20 10 2 10 A Odessa Zagreb Belgrade Milan 1010 Lyon Bordeaux Budapest Berne A Chamonix Kiev 1020 Munich Vienne Paris 10 Limoges 35 km/h 103 5 3 5 Dijon 020 6 Poitiers 10 km/h Minsk Amsterdam Berlin Varsovie Prague Bruxelles 1015 2 4 9 Moscou 1010 Strasbourg Rennes Riga 1000 Copenhague Edimbourg Metz 2 5 Nantes St-Pétersbourg 985 3 8 5 9 Que retenir de cette année 2011 ? Les rétrospectives et classements Helsinki Oslo Stockholm 4 8 Rouen Tournons la page D 995 5 5 3 6 6 8 5 14 Amsterdam Athènes Barcelone Belgrade Berlin Berne Bruxelles Bucarest Budapest Copenhague Dublin Edimbourg Helsinki Istanbul Kiev La Valette Lisbonne Ljubljana Londres Luxembourg Madrid Moscou Nicosie Oslo Prague Reykjavik aversesmodérées 7 aversesmodérées 7 beautemps 7 éclaircies -1 averseslocales 4 pluieetneige 2 aversessporadiques 3 éclaircies 0 cielcouvert -1 averseslocales 6 souventdégagé 8 aversessporadiques 5 4 pluiemodérée largementdégagé 6 souventdégagé -1 aversesmodérées 11 largementdégagé 9 0 neigemodérée 4 trèsnuageux 1 éclaircies largementdégagé 0 -4 éclaircies 8 beautemps 4 averseslocales 2 éclaircies 0 neigemodérée 8 11 15 4 5 3 7 3 1 6 9 6 5 9 3 12 14 2 8 4 9 -1 14 5 5 1 Riga Rome Sofia Stockholm Tallin Tirana Varsovie Vienne Vilnius Zagreb 4 4 6 13 -3 6 4 4 4 4 4 13 2 4 -1 7 2 2 -2 5 trèsnuageux souventdégagé beautemps aversessporadiques pluieetneige largementdégagé éclaircies souventdégagé cielcouvert aversesdeneige Dans le monde Alger aversesmodérées Amman beautemps Bangkok souventdégagé Beyrouth largementdégagé Brasilia risqueorageux Buenos Aires beautemps Dakar éclaircies Djakarta risqueorageux Dubai largementdégagé Hongkong largementdégagé Jérusalem beautemps Kinshasa éclaircies Le Caire largementdégagé Mexico beautemps Montréal largementdégagé Nairobi souventdégagé 10 4 23 13 18 18 22 27 17 18 5 23 12 7 -18 15 13 12 32 17 25 30 24 31 22 22 13 28 20 23 -15 25 New Delhi New York Pékin Pretoria Rabat Rio de Janeiro Séoul Singapour Sydney Téhéran Tokyo Tunis Washington Wellington beautemps largementdégagé éclaircies averseslocales beautemps largementdégagé beautemps averseslocales souventdégagé largementdégagé largementdégagé souventdégagé largementdégagé averseslocales 8 22 -1 4 -5 1 15 25 7 15 22 27 -4 -1 25 30 19 22 3 8 0 9 11 15 -1 6 16 19 Cayenne Fort-de-Fr. Nouméa Papeete Pte-à-Pitre St-Denis averseslocales largementdégagé averseslocales risqueorageux averseslocales risqueorageux 25 26 24 27 24 25 Outremer 27 28 28 28 28 29 Météorologue en direct au 0899 700 703 1,34 € l’appel + 0,34 € la minute 7 jours/7 de 6h30-18h Jours suivants Samedi Dimanche Lundi Nord-Ouest 11 12 9 13 7 9 Ile-de-France 10 11 10 13 10 8 Nord-Est 6 9 7 9 8 9 Sud-Ouest 12 13 12 14 9 11 Sud-Est 7 15 7 14 5 14 En vente cette semaine N° 12 BRUCKNER TE DEUM MESSE N° 2 MESSE N° 3 des « meilleurs », des « plus », des « tops » se bousculent au portillon des médias. Ces marronniers de saison offrent en un clin d’œil une synthèse des événements qui ont fait l’actualité et que notre mémoire ingrate a vite fait de remiser au grenier de l’oubli (tinyurl.com/6rops7j). Et derrière les écrans d’ordinateurs ? Rendez-vous incontournable depuis 2007, le rapport Zeitgeist (« l’état d’esprit de l’époque ») de Google met l’accent sur « ce qui a retenu l’attention des internautes au cours de l’année passée » (tinyurl.com/cl4r7mb). En France, le trio de tête des requêtes liées à l’actualité ayant connu la plus forte progression est DSK, Tristane Banon et la Libye. Carla Bruni-Sarkozy se place en 5e position et le PSG ferme la marche de ce Top 10. Et quelles questions les Français ont-ils posées au moteur de recherche ? Au rang des trois premiers savoir-faire qui leur font défaut, on trouve « comment faire germer », puis « comment faire opposition » et « comment faire scoubidou » ! On entrevoit là tout le potentiel des préoccupations françaises ! Le Top 10 des questions en « quoi » est, quant à lui, des plus terre à terre avec « c’est quoi l’amour », « on mange quoi » et « dans quoi investir » (tinyurl.com/cw4lpcu). Le top du top. Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises avec le classement des campagnes virales les plus remarquables de 2011 (tinyurl.com/7jaybow), celui des dix publicités les plus populaires sur YouTube (tinyurl.com/co3j8dp), des dix films les plus téléchargés sur Bit Torrent, avec la palme au film Fast and Furious 5 et ses 9,3 millions de téléchargements illégaux (tinyurl.com/7t5es2j), ou encore des dix vidéos les plus regardées par les Français qui hisse à la première place… Max Boublil et son titre « J’aime les moches » (youtube.com/rewind). Oui, plutôt moche, cette année 2011… et, comme Alphonse Allais, « je ne prendrai pas de calendrier cette année, car j’ai été très mécontent [e] de celui de l’année dernière » ! p Courriels Génocides Laisser les morts enterrer les morts Je ne sais jusqu’où ira l’aveuglement du pouvoir et des parlementaires. Ont-ils bien mesuré l’effet d’annonce dévastateur du projet de loi sur les génocides ? Sans offenser la diaspora arménienne, pourquoi nous engager à légiférer sur des drames ou des génocides dont, a priori, nous ne sommes pas responsables. « Laisse les morts enterrer les morts », eut la sagesse de dire quelqu’un il y a deux mille ans. C’est encore d’une urgente actualité. Et votre rappel récent de l’attitude de Vaclav Havel, devenu président, à l’égard des forces qui les avaient persécutés, lui et ses concitoyens, était bienvenu. Pourquoi ne pas prendre modestement exemple sur lui ? C’est sûr, ça ferait moins parler… Yves Dramais La Ricamarie (Loire) Les soirées télé Les jeux Mots croisés n˚11-309 Sudoku n˚11-309 Solution du n˚11-308 Mercredi 28 décembre Jeudi 29 décembre TF 1 1 2 Jeudi 29 décembre 2011 C’est tout Net! Marlène Duretz > 35° 975 Reykjavik 4 8 Amiens 60 km/h 30 à 35° 29.12.2011 12h TU H Lille www.meteonews.fr Cherbourg 25 à 30° En Europe Jeudi 29 décembre 2011 Venteux en Méditerranée 0123 écrans 3 4 5 6 7 8 9 10 1 1 12 5 I 8 II 6 III 3 IV 1 9 8 6 2 9 8 2 3 9 6 7 1 4 5 1 6 7 5 8 4 9 2 3 4 9 5 2 1 3 8 7 6 2 3 4 7 5 1 6 8 9 6 5 1 4 9 8 2 3 7 7 8 9 6 3 2 4 5 1 3 4 6 8 7 9 5 1 2 5 1 8 3 2 6 7 9 4 9 7 2 1 4 5 3 6 8 toute la 8 5 3 1 6 Complétez grille avec des chiffres allant de 1 à 9. 8 4 Chaque chiffre ne doit être utilisé qu’une 5 3 9 7 6 seule fois par ligne, par colonne et par 1 6 3 4 carré de neuf cases. Réalisé par Yan Georget (http://yangeorget.blogspot.com) V VI VII VIII IX Euromillions X Horizontalement Verticalement I. Remet les compteurs à zéro. II. Facilite la reproduction. Chargé pour être efficace. III. Forme de pouvoir. Un rien risque de la tourmenter. IV. Dépassement dangereux. Fournisseur pour artiste. V. Se mit à divaguer. Support fragile. Petit bruit sec. VI. Possessif. Jugement de valeur discutable. Se jette en Seine. VII. Observasse les signes extérieurs. En crise. VIII. A pris un F en déménageant. Dans la poche de la boulangère. Mit les mots en pièces. IX. Suit celui qui précède. N’arrangeai pas la situation. X. Apprécieraient. 1. Ce n’est même pas la peine de l’essayer. 2. Arrivés depuis peu de temps. 3. Compris. En rêve. Ouverture de gamme. 4. Galeries qu’il faut vider. 5. A éviter. Pour écouter la musique d’aujourd’hui. 6. Maison blanche. Pour être sûr de faire un beau gâchis. 7. Super nanas. Mesure d’angle. 8. Entrent en duel. Fatiguera. 9. On tape dedans par hasard. Attaquai le chignon. 10. Démonstratif. Dame de la côte. 11. Accord régional. Doublé romain. Groupe organisé. 12. Prendrait des précautions oratoires. Philippe Dupuis Solution du n° 11 - 308 Horizontalement Verticalement I. Imperfection. II. Guimauve. Duo. III. Niño. Rimée. IV. Odelette. SA. V. Ruaient. Lô. VI. Adam. Vétiver. VII. Noie. Esrine. VIII. Tuent. Zincs. IX. IC. Tora. Ecot. X. Newsmagazine. 1. Ignorantin. 2. Muid. Douce. 3. Pineraie. 4. Emoluments. 5. Râ. Ea. Tom. 6. Furtive. Ra. 7. Evitées. AG. 8. Cémentez. 9. Tiriez. 10. Ides. Vinci. 11. Ou. Alençon. 12. Non. Oreste. 20.50 Ushuaïa nature. Série. Les Héritiers. Au mépris de la loi. Regard de femme (saison 2, 20, 19 et 22/23) U. 23.20 Chase. Série. Le Réveil du tueur. Vengeance aveugle (S1, 3 et 6/18, 95 min) U. Tchad : espoir de vie. Présenté par Nicolas Hulot. 22.35 New York unité spéciale. Série. Tante Birdie (S10, 16/22) U. La Mauvaise Education (S6, 3/23) U. Du sang sur les marches (saison 3, 19/23) U. Supplice et châtiments (saison 1, 12/22) V (190 min). FRANCE 2 20.35 Rani. Série. Moyen Intouchable. Condamnée (S1, 5 et 6/8, inédit). Les résultats du Loto sont publiés dans nos éditions datées dimanche-lundi, mardi, mercredi et vendredi. Tous les jours Mots croisés et sudoku. Rédaction : 80, boulevard Auguste-Blanqui,75707 Paris Cedex 13 Tél. : 01-57-28-20-00 ; télex : 202806F ; télécopieur : 01-57-28-21-21 Courrier des lecteurs : par télécopie : 01-57-28-21-74 ; Par courrier électronique : [email protected] Médiateur : [email protected] Abonnements : par téléphone : de France 32-89 (0,34¤ TTC/min) ; de l’étranger : (33) 1-76-26-32-89. Sur Internet : www.lemonde.fr/abojournal/ Tarif 1 an : France métropolitaine : 394 ¤ Internet : site d’information: www.lemonde.fr finances : http://finance.lemonde.fr Emploi : www.talents.fr/ Immobilier: http ://immo.lemonde.fr Documentation : http ://archives.lemonde.fr Collection : Le Monde sur CD-ROM : CEDROM-SNI 01-44-82-66-40 Le Monde sur microfilms : 03-88-04-28-60 FRANCE 2 22.25 Une année 20.35 Les Rois du bêtisier. pas comme les autres. Divertissement présenté par Alexandre Devoise. 22.40 La Maison du lac. Pièce d’Ernest Thompson. Enregistré en 2009. Mise en scène de Stéphane Hillel. Avec Jean Piat, Maria Pacôme, Béatrice Agenin (115 min). 0.05 Journal, Météo. 0.30 Mimzy, le messager du futur p Film Robert Shaye (Etats-Unis, 2007, 95 min). FRANCE 3 20.35 La Chorale des Petits Chanteurs. Invités : Nolwenn Leroy, Isabelle Boulay, Alain Souchon... 22.40 Météo, Soir 3. 23.10 Enquêtes d’archéologie. Les Mystères du buste de Néfertiti (80 min). Résultats du tirage du mardi 27 décembre. 26, 21, 25, 19, 44, 7 e et 3 e Rapports : 5 numéros et e e : pas de gagnant ; 5 numéros et e : 1 090 268,90 ¤ ; 5 numéros : 72 684,50 ¤ ; 4 numéros et e e : 2 839,20 ¤ ; 4 numéros et e : 232,10 ¤ ; 4 numéros : 131,70 ¤ ; 3 numéros et e e : 36,70 ¤ ; 3 numéros et e : 14,20 ¤ ; 3 numéros : 13,60 ¤ ; 2 numéros et e e : 10,70 ¤ ; 2 numéros et e : 7,30 ¤ ; 2 numéros : 4,20 ¤ ; 1 numéro et e e : 5,60 ¤. TF 1 20.50 Mentalist. CANAL + 20.55 Le Dernier des templiers Film Dominic Sena. Avec Nicolas Cage, Ron Perlman, Stephen Campbell Moore (EU, 2010) V. 22.25 Ip Man 2, le retour du grand maître p Film Wilson Yip. Avec Donnie Yen (2010) V. 0.10 Djinns Film Hugues Martin et Sandra Martin. Avec Grégoire Leprince-Ringuet (Fr., 2010, 95 min) V. FRANCE 3 20.35 Johnny English Film Peter Howitt. Avec Rowan Atkinson, John Malkovich, Ben Miller (GB - Fr., 2003). 22.00 L’Homme au pistolet d’or p Film Guy Hamilton. Avec Roger Moore, Christopher Lee, Britt Ekland (GB, 1974, 125 min). CANAL + 20.55 Body of Proof. Série. Conflit familial. Des secrets bien gardés (S1, 7 et 8/13, 2011, inédit). Avec Dana Delany U. 22.15 The Big C. Série (S1, 7 et 8/13) U. 23.10 Raising Hope. Série. C’est du propre ! A quel sein se vouer ? Couic-couic (saison 1, 13 à 15/22, 65 min). ARTE ARTE 20.40 Laurel et Hardy. Une histoire d’amour. Documentaire (2011). 22.15 Le Dessous des cartes. 22.25 Les cadavres ne portent pas de costard p Film Carl Reiner. Avec Steve Martin, Rachel Ward, Carl Reiner (Etats-Unis, 1982, N., v.o.). 23.55 La Lucarne - Miss Univers 1929. Lisl Goldarbeiter, les chemins de la beauté. 1.00 L’Arnaque pp Film George Roy Hill (EU, 1973, 130 min). M6 20.50 Les Années 2000 : le retour. Invités : Nâdiya, Amel Bent, Lorie, Cindy Sander... 23.15 Messmer, plus qu’un hypnotiseur (105 min). 20.39 Soirée Laurel et Hardy. 20.40 Les As d’Oxford p Film Alfred Goulding. Avec Stan Laurel, Oliver Hardy (1940, N., v.o.). 21.40 Les Bricoleurs. Court métrage. James Parrott. Avec Laurel, Hardy (EU, 1930, v.o.). 22.00 Son altesse royale. Court métrage. Lewis R. Foster. Avec Laurel, Hardy (1929, muet, N.). 22.30 Les Contes d’Hoffmann. Opéra d’Offenbach. Mise en scène de Richard Jones. Avec Rolando Villazón (170 min). M6 20.50 L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux p Film Robert Redford. Avec Robert Redford, Kristin Scott Thomas, Sam Neill (EU, 1998) U. 23.35 Le Grand Bêtisier des stars. Présenté par Faustine Bollaert (85 min). 0123 Le Carnet Faites part de vos événements par téléphone : 01 57 28 28 28 par e-mail : [email protected] par fax : 01 57 28 21 36 AU CARNET DU «MONDE» ont l’immense tristesse de faire part du décès de Jacques BOLOH, chevalier de la Légion d’honneur, survenu le samedi 24 décembre 2011, dans sa soixante-dix-septième année. ont l’immense tristesse d’annoncer la disparition de Mme Madeleine BOSSHARD-WAHLI, Naissance ancienne journaliste de la télévision suisse romande, survenue la nuit de Noël, à Lausanne, à l’âge de soixante-quinze ans. Sophie, Les obsèques se dérouleront à Lausanne, au temple de Chailly, le vendredi 30 décembre 2011, à 10 heures. le 29 novembre 2011, chez Maud et Xavier. Décès Martine et Pierre Albano, Bernadette Albano, Véronique et Jean-René Albano, ses enfants, Pierre-Olivier, Florence, Nicolas, Agnès, Muriel, Benjamin, Clément, Célia, ses petits-enfants, Mado, Quentin, Guilhem, Naël, ses arrière-petits-enfants, ont la douleur de faire part du rappel à Dieu du commandant (h) André ALBANO, Famille Bosshard, 70, avenue de Chailly, CH-1012 Lausanne. survenu le 27 décembre 2011, dans sa quatre-vingt-seizième année. Il a rejoint sa chère épouse Renée, !"#$#%"&' décédée en 1991. !" #$"% !" & #'" La cérémonie religieuse aura lieu en l’église du Saint-Esprit, 186, avenue Daumesnil, Paris 12 e , le vendredi 30 décembre à 9 heures. L’inhumation aura lieu le samedi 31 décembre, au cimetière de Grammont, à Montpellier. !"##$%&'(")*+ ,-+' ,#./0 123+4./0 5.&'2&*(0 6+##"%2 +( 5#2/7."4 8.**2/%+ )*'' %#+*! ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,, 345 6789: ;< 9=>7?@A7 BCD; EFGHIJKF Ni Áeurs ni couronnes. Cet avis tient lieu de faire-part. 6, rue de Toul, 75012 Paris. Martine et Alain Delrue, Marianne et Bernard Daspet, ses enfants, Sébastien, François et Emmanuel, ses petits-enfants, Raphaël, son arrière-petit-Àls, Michel et Michèle Bilis, son neveu et sa nièce, Alain et Bernadette Bercovitz, son beau-frère et sa belle-sœur Ainsi que toute la famille, ont la très grande douleur de faire part du décès de leur irremplaçable épouse, mère et sœur, Françoise BRULLMANNGOUINGUENET, psychanalyste, survenu le 24 décembre 2011, à l’âge de soixante-sept ans. Toute sa vie, elle a fait preuve d’une générosité et d’une dignité admirables. D’une personnalité à la fois douce et afÀrmée, elle tirait sa joie de vivre de celle qu’elle suscitait chez ses patients, ses amis et dans sa famille. Son rayonnement restera à jamais en nous. Nous lui rendrons hommage en l’église Saint-Etienne-du-Mont, place du Panthéon, à Paris, le mardi 3 janvier 2012, à 11 heures. Cet avis tient lieu de faire-part. 3 née MIHALOVICI, ancienne directrice d’hôpital AP-HP, 4 3, (1 -$ -$20 - 20 *22 561*( survenu le 26 décembre 2011, à Paris, à l’âge de quatre-vingt-neuf ans. L’inhumation aura lieu le vendredi 30 décembre, à 10 heures, au cimetière parisien de Bagneux, où l’on se réunira. !" *( +, -./(0 15, rue Corvisart, 75013 Paris. -*. . /"+% . ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,, 0 %# &/. 12*!! ( !#. ! " #$%& !"#$%& '''()*#+%,*(-."/0+1+2.%/) 3*&#+4& 5& 6*!5 3 0+2)*4/., 526278*9:)/%;2$ <=> ?/.$7 @A B)/C$D.* +2 !+.4$7/.8 E)( F >9=<9G39GH93= '''()*#+%,*(-."0+28$;2* 0 )$/! # 5& 6*!5 Arlette Royer-Kambouchner, son épouse, Denis et Cécile Kambouchner, Anne et François Demolliens, ses enfants, Clara, Jean, Vincent et Lila, ses petits-enfants, Les familles Kambouchner, Zalberg et Goldberg, dit ROYER, ancien résistant, journaliste, conseil en publications, survenu le 25 décembre 2011, à l’âge de quatre-vingt-neuf ans. Ses cendres seront déposées dans le caveau de famille au cimetière parisien de Bagneux, le vendredi 30 décembre, à 15 heures. Mme Jacqueline Risacher, son épouse, Marc-André, Marie-Christine, Bénédicte, Emmanuel et Béatrice, ses enfants, Leurs conjoints, Ses petits-enfants, Ses arrière-petits-enfants, Homme de passion, bâtisseur, dénicheur de tendances et de créations, Philippe Roche fait partie de ces entrepreneurs visionnaires qui ont marqué leur époque. Nous aurons à cœur de poursuivre son œuvre. Jana Navratil-Manent, secrétaire générale des bourses Arthur Sachs, à Harvard, Astrid Panosyan, présidente de l’Association des anciens boursiers Arthur Sachs, à Harvard, Les anciens présidents de l’Association Et tous les anciens boursiers Arthur Sachs, à Harvard M. Jean RISACHER, survenu le 26 décembre 2011, à l’âge de quatre-vingt-six ans. Les obsèques auront lieu le vendredi 30 décembre, à 16 heures, au crématorium du cimetière du Père-Lachaise, à Paris 20e. ont la tristesse d’annoncer le décès de Pierre DESCOMBES, menuisier, survenu le 24 décembre 2011, à l’age de soixante-cinq ans. Les obsèques auront lieu le jeudi 29 décembre, à 16 heures, au cimetière du Père-Lachaise, Paris 20e. 50, rue Gutenberg, 93310 Le Pré-Saint-Gervais. Monique Roche, son épouse, Catherine, sa Àlle, Jefferson, son petit-Àls, François et Jean-Pierre, ses frères Ainsi que toute sa famille, Un étranger qui avait choisi la France, celle des droits de l’homme. Un étranger qui avait choisi Paris, la Seine, une île. Jack EGLE s’en est allé paisiblement un matin de décembre. Laurence TARRIN, Elle avait quarante-quatre ans. Une cérémonie d’incinération nous réunira au crématorium, rue du Souvenir, le vendredi 30 décembre, à 14 heures. Cécile, son épouse Julien et Bénédicte, Christophe et Frédérique, Pierre et Lætitia Fabrice et Mary, ses Àls et ses belles-Àlles, Ses petits-enfants, Ses parents, Sa sœur et son beau-frère, Ses amis, Les membres de l’AST 5, Elle reposera auprès de ses grands-parents. Tarrin, 27, avenue du Docteur-Arnold-Netter, 75012 Paris. M. Guy-Luc Boyaval, son époux, Mélanie et Johann Millet-Boyaval, ses enfants, Alphonse et Flore, ses petits-enfants, Mme Nicole Tournafond, sa sœur, Et toute la famille, ont la tristesse de faire part du décès de Les obsèques se dérouleront dans l’intimité familiale le vendredi 30 décembre, à 13 h 15, au crématorium du cimetière des Ifs, à Saran (Loiret). co-fondateur de Roche Bobois, 352, rue Philippe-de-Commynes, 45160 Olivet. Mme Françoise TOURNAFOND, survenu à Paris, le 26 décembre 2011. Selon ses volontés, la crémation aura lieu le vendredi 30 décembre, à 14 h 45, au crématorium du cimetière du PèreLachaise, Paris 20 e , entrée place Gambetta. Le président, Les membres du conseil d’administration, Les actionnaires, Les collaborateurs des sociétés Light et Light Consultants, 67, rue de Bretagne, 75003 Paris. Anniversaires de décès ont la tristesse de faire part du décès de Ni Áeurs ni couronnes. Florence GERBET. Raffaele STAFFALO, administrateur des sociétés Light et Light Consultants. Des dons peuvent être faits en son souvenir à la Fondation Thierry-Latran pour la recherche sur la maladie de Charcot, 17, rue Fondary, 75015 Paris www.fondation-thierry-latran.org Cet avis tient lieu de faire-part. Il y a cinq ans, tu avais vingt-six ans. Light, 282, boulevard Saint-Germain, 75007 Paris. Il y a vingt-cinq ans disparaissait [email protected] Ses amis se souviennent. !""#$%& '() *&&#+#&$ *,,-# -./#-0.# 1 !& 2-#+%#- ) *&&#+#&$ *!%S T: 5(@K4==: @D +4=I: 64D; LU 6@; 54GCV W: ;:3:>;@G H 7:C XD49GIG:=C ID Y::Z[:=I \ CD66785:=9C + 7: 5@B@]G=: ID +4=I: 7(#IG9G4= @K4==8C CD; Y:KS G2F4=: :9 G2@I :9 #& P)'#)! 7: !"#$ %& '($%) *+,*- Yves STOURDZE. ) 3456789:; :9 < ;:=>4?:; @>:3 >49;: ;AB7:5:=9 C4DC :=>:7466: @EE;@=3FG: < H ": +4=I: J /:;>G3: @K4==:5:=9C ) LLMM J NO MNN );;@C P:I:Q R !" #$%&'(" )$*+ "+& $,,"%&-. +#-P% '# &*!/ P*++!&%g!#- "#/ %&,*-+)$%*&/ &.P#//)%-#/ 1 0*$-# "%0-)%/*&V LV 24D; E@3G7G9:; 7: I86`9 I: >49;: T4D;=@7S 5:;3G I: 345[ 6789:; 3:C G=E4;5@9G4=C H ML +@GC4= G=IG>GID:77: . "$// 01!)&" &2013&'#$!" !" #$%$&'(" )* Ses cendres seront transférées au cimetière parisien de Bagneux (Hautsde-Seine), le mardi 3 janvier 2012, à 15 heures. Cet avis tient lieu de faire-part. Raffaele STAFFALO, survenu le 25 décembre 2011, à l’âge de soixante-dix-sept ans. - Elle repose au funérarium, 90, avenue Jacques-Cœur, à Poitiers, où ceux qui l’aimaient peuvent lui dire adieu. Geneviève SEZNEC, ancienne secrétaire générale des bourses Arthur Sachs, à Harvard, chevalier dans l’ordre des Palmes académiques. Philippe ROCHE, !" #$%&'('!)" ($ *!!+,!)( Elise et Aline Ramé, ses Àlles, Christiane et Bernard Tarrin, ses parents, Bruno Tarrin, son frère, Les familles Tarrin, Ramé, Singher Et Pascal Rivet, son ami, chargée d’études (ONISEP de Poitiers). ont la tristesse d’annoncer la disparition, survenue dans sa cent unième année de ont la douleur de faire part du décès de '/$00"12)$*+ ' !' 0$*)"!!" ,$%3*!" /""01"() 4* 3$04" 5 6, rue du Dobropol, 75017 Paris. survenu le 24 décembre 2011. L’inhumation aura lieu le lundi 2 janvier 2012, à 10 h 30, au cimetière du Montparnasse, Paris 14e. Mon mari. Mon amour. Mon amant. Les obsèques auront lieu le jeudi 29 décembre 2011, à 14 h 30, au cimetière du Montparnasse, à Paris 14e. ont l’immense chagrin d’annoncer le décès, survenu le 26 décembre 2011, de Les obsèques auront lieu jeudi 29 décembre 2011, à 9 h 30, en l’église Saint-François-de-Molitor, 44, rue Molitor, Paris 16e. ont la tristesse de faire part du décès de née TEBOUL ou TOUBOUL, survenu le 25 décembre 2011, à l’âge de quatre-vingt-onze ans. Philippe ROCHE co-fondateur de Roche Bobois et de Cuir Center. On se réunira à l’entrée principale, 45, avenue Marx-Dormoy. ! "#$%&%& '! ()*+!( , ,. -.( /$%& -!0'.01 2 .0 - 6@; 6;87A>:5:=9 @D945@9GXD: CD; 5@ 3@;9: K@=3@G;:V +()" ,/0 !0 2 &!3+! 4$%& -$3( 2 .05 -.( PFAXD: K@=3@G;: < 7(4;I;: I: H - 7@ /43G898 8IG9;G3: ID +4=I: !!"# $ %&'()*)+, $,+((-. 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E)( F 93=9=9>9< Yvette SULTAN, ont la douleur de faire part du décès de Véronique Lelièvre, sa compagne, Benoit et Marion Descombes, ses enfants Ainsi que la famille Lelièvre, Ni Áeurs ni couronnes. # $%&'() ont la douleur d’annoncer le décès de Ils témoignent à sa famille de leur profonde tristesse et de leur amitié. 11, rue Jules-César, 75012 Paris. 48, rue Mouffetard, 75005 Paris. Michel Sultan, son Àls, Jacqueline Sultan, sa belle-Àlle, épouse de Robert, décédé en 1983, Alain, Nicolas, Isabelle, Olivier et Patrick, ses petits-enfants et leurs conjoints, Rodrigue, Charlotte, Juliette et Sacha, ses arrière-petits-enfants, ont la douleur de faire part du décès de L’inhumation aura lieu le vendredi 30 décembre, à 15 heures, dans le caveau familial, au cimetière parisien de Pantin, 164, avenue Jean-Jaurès. Georges KAMBOUCHNER, ont la tristesse de faire part du décès de Régine BERCOVITZ, survenu à Paris, le 27 décembre 2011, dans sa quatre-vingt-troisième année. ont la tristesse d’annoncer le décès de Cuno Brullmann, son mari, Boris et Bruno, ses Àls et Elena, Jean-Paul et Jacques Gouinguenet, ses frères et sa belle-sœur, Jeannick, leurs enfants Et toute la famille, chevalier de la Légion d’honneur, croix de guerre 1939-1945 avec palmes, médaille vermeil de la ville de Paris, ()*+ ,)*- chevalier dans l’ordre national du Mérite, M. Antoine Bosshard, Ses enfants Et ses petits-enfants Ainsi que de nombreux amis, Brigitte et Jean-Luc VANDEWIELE ont la joie d’annoncer la naissance de M. Jean JULIEN, 2, rue de Condé, 91160 Longjumeau. ont la tristesse de faire part du décès de François Roche, président du conseil de surveillance de Roche Bobois Groupe, son frère, co-fondateur de Roche Bobois, Jean-Eric Chouchan, Nicolas Roche, Antonin Roche, membres du directoire, Gilles Bonan, président du directoire de Roche Bobois Groupe, Eric Amourdedieu, président du conseil d’administration de Cuir Center International, Tous les collaborateurs de Roche Bobois Groupe, 678 689:;<=>=?@ 7A@B>7@CDA= LOL#+k)+g ! " !# $%#& '' ( !# Mme Geneviève Julien, son épouse, M. Philippe Julien et Danièle Garnier, son Àls et sa compagne, Mlles Marion, Fanny et Camille Julien, ses petites-Àlles, Les familles Maubeau, Guilbert Et toute la famille, !"# #" $%&'!"()# $87V EGQ: H MVVV f VVVVV f VVVVV f VVVVV f VVVVV $87V 64;9@K7: H MN f VVVVV f VVVVV f VVVVV f VVVVV !!"# $%&%'&# #( )"%(*# +,-"./.&0-%0(# 123425%2 678968:97:; <( %//&0*%-0.( =#3 %"-0* 6>? 6@ #- A9 =# &.0 B(!."+%-042# #- C0'#"-,3 =2 D 1%($0#" 7@E>? $.23 =03/.3#F =52( =".0- =5%**G3? =# "#*-0!0*%-0.( #- =# "%=0%-0.( =#3 0(!."H +%-0.(3 $.23 *.(*#"(%(- #( $.23 %="#33%(- I (.-"# 30GJ#; K%" (.-"# 0(-#"+,=0%0"#? *#3 =.((,#3 /.2""%0#(- L-"#3 *.++2(042,#3 I =#3 -0#"3? 3%2! 30 $.23 *.*M#F &% *%3# *0H*.(-"# N%(3 &% &0+0-# =#3 3-.*O3 =03/.(0' <P/,=0-0.( 3.23 6 3#+%0(#3 I ",*#/-0.( =# $.-"# "GJ&#+#(-; _ ) 2@;GC :9 3:;9@G=:C B;@=I:C >G77:CV Maryvonne Boloh, Ses enfants Et petits-enfants, 25 carnet Jeudi 29 décembre 2011 26 0123 0123 Jeudi 29 décembre 2011 Trêve dans la guerre des ampoules Lettre des Etats–Unis Corine Lesnes C ’est l’un des plaisirs des fêtes de fin d’année aux Etats-Unis: la tournée des lumières. Plaisir pas très écolo, il faut en convenir: il s’agit de prendre sa voiture, si possible un bon 4 × 4, et de partir en croisière à la nuit tombée, au hasard des rues, si possible enneigées, à la recherche des plus belles décorations de Noël. Parfois, une maison se distingue, illuminée du toit au jardin. Parfois, ce sont des rues entières qui se donnent des allures de Champs-Elysées. Sur les pelouses, s’ébattent toutes sortes de créatures électrifiées : des rennes, des elfes, des anges avec des trompettes, et même un ours polaire, l’autre jour, devant une entrée. Les décorations extérieures sont une tradition américaine, vieille comme Edison (qui a inauguré la première rue éclai- rée devant son laboratoire de Menlo Park, New Jersey, pour le Noël 1879). Pas tout à fait désintéressée, la General Electric a sponsorisé des concours de décorations dès les années 1920. Trente ans plus tard, la classe moyenne a adopté ce qui était un signe extérieur de statut social. Aujourd’hui, la tradition se maintient (certains prétendent qu’on voit les quartiers éclairés «depuis la Lune»). Pour les fêtes, toutes les institutions proposent un festival des lumières, des zoos aux jardins botaniques, en passant par le temple mormon de Washington (500 000ampoules et des gentils membres qui vous invitent à revenir aussi souvent que possible). Cette année, l’air du temps incite à la frugalité. Les Pères Noël gonflables dégringolant des toits sur des luges en plastique semblent être passés de mode. Dans les lotissements de banlieue, les troupeaux de rennes lumineux sont moins nombreux. Une chômeuse d’Atlanta, Liz Hickok, a préféré projeter son CV sur le mur de son garage : «Mon vœu: un job dans les ressources humaines. » La tendance est au minimalisme, on dirait presque au bon goût : de simples stalactites de lumière soulignent le rebord des toits ; les arbres du trottoir sont mis à contribution. Côté extravagance, on peut se régaler d’une tournée virtuelle. Les dix meilleures vidéos de « Christmas lights » sont sur YouTube. Certaines avec des sons et lumières techno à faire fuir le bœuf, l’âne et toute la crèche. Voilà pour le plaisir. Quid des économies d’énergie? Du côté des institutions, rien à redire. Depuis plusieurs années, tous les sapins « officiels» sont décorés de LED (les diodes électroluminescentes). 30000 ampoules pour le sapin du Rockefeller Center, à New York, haut de 22mètres et couronné d’une étoile de cristal Swarovski. Quelque 20 000 pour celui de la Maison Blanche, installé gratuitement par General Electric et allumé chaque année solennellement depuis 1923 par la famille présidentielle. Du côté des particuliers, le changement est plus lent. Et on peut compter sur les républicains pour y résister héroïquement. Entre autres espèces en danger, le Tea Party a adopté les ampoules à filament de tungstène. Contre l’avis des compagnies d’électricité qui se préparent depuis quatre ans au changement de réglementation, ses élus ont entrepris de les sauver du couperet écologiste. La guerre des « lightbulbs» dure depuis des mois sur les ondes de Fox News et des radios conservatrices (« pour Noël, les enfants ont eu chacun un carton d’ampoules incandescentes », annonçait récemment une militante). Dans le dernier compromis budgétaire, les élus républicains ont réussi à glisser une suspension de la réglementation sur les lampes, qui devait entrer en vigueur le 1er janvier Les activistes ne supportent pas l’idée que les bonnes vieilles ampoules de Thomas Edison soient mises au rebut sur décision du gouvernement au profit de «queues de cochon » remplies de mercure (les ampoules fluorescentes). Les écologistes ont beau expliquer que la loi qui aboutit à éliminer la lampe de 100 watts date de 2007 et que c’est George Bush qui l’a signée, ils accusent la gauche de s’attaquer aux libertés fondamentales du citoyen américain (celle de choisir ses illuminations en faisant partie). Dès 2008, Michele Bachmann, l’élue Tea Party du Minnesota et candidate à l’investiture républicaine, a déposé un texte de loi sur la « liberté de choix des ampoules ». Son collègue Rick Perry s’est flatté d’avoir été à l’avant-garde: en juin, les Texans se sont octroyé le droit de continuer à utiliser des ampoules de 100watts tant qu’elles sont produites et branchées dans l’Etat. Depuis Noël, les républicains exultent. Hourra, les ampoules sont sauvées ! Dans le dernier compromis budgétaire, à l’avantveille de Noël, les élus ont réussi à glisser une suspension de la réglementation sur les lampes qui devait entrer en vigueur le 1er janvier. «Longue vie à l’ampoule de Thomas Edison !», se sont réjouis les sites conservateurs. «C’est le consommateur qui doit diriger le marché. Pas le gouvernement», a proclamé le représentant Michael Burgess. «L’ampoule d’Edison est un objet aimé dans les foyers et un symbole de l’inventivité américaine. On ne pouvait pas laisser les gauchistes la déclarer hors-laloi sans se battre», a déclaré Phyllis Schlafly, 87 ans, l’une des gardiennes du temple de la droite républicaine (et contemporaine d’Edison, il est vrai). La victoire risque d’être de courte durée. L’élimination des ampoules de 100watts n’a été repoussée que jusqu’au 30 septembre 2012. La disparition de toutes les espèces à incandescence reste programmée pour 2014 (comme en Chine). Les écologistes n’ont plus qu’à espérer que, les élections passées, l’esprit des Lumières revienne enfin souffler sur le parti républicain. p [email protected] C’est tout vu ! | Chronique télé par Olivier Zilbertin Un album de famille e film commence au Festival de Cannes. Au pied des marches, sur la Croisette, dans les halls des palaces, les conférences, un peu partout, des grappes de photographes se pressent et se bousculent tandis que résonne le crépitement assourdissant des déclencheurs et des obturateurs. Les images défilent elles aussi staccato, à donner le tournis. Et puis soudain, silence. Ici, loin de l’agitation médiatique, tout n’est que calme et volupté, voix feutrées et lumières tamisées, temps arrêté. Nous sommes au 49, avenue d’Iéna, à Paris, adresse historique des studios Harcourt. Mardi 27 décembre au soir, France 5 nous conviait à y feuilleter le plus volumineux peut-être, le plus prestigieux à coup sûr, des albums photos. Tout en noir et blanc évidemment, en clair-obscur, en portraits graves ou discrètement ironiques, modelés, burinés, statufiés presque par l’éclairage si singulier des studios. Plus de 300 000 personnes auraient ainsi posé sous les projecteurs de l’avenue d’Iéna, entre1934 et 1989, année où s’arrête le fonds conservé au fort de Saint-Cyr, à Montigny-le-Bretonneux (Yvelines). En tout, quelque 10 à 15 millions de clichés entreposés. Quel album de famille ! Galerie si nombreuse, si diverse que le téléspectateur, sans se laisser toutefois détourner du récit, échappe difficilement à la tentation de vouloir identifier les visages qui se succèdent à l’écran. Facile pour les plus récents, les plus célèbres, les plus médiatisés. Pour Guy de Rothschild (1934), Alfred Corto (1934), Francis Carco (1936), Robert Peugeot (1936) et tant d’autres, on a calé, on le dit sans honte. Pas mécontent par ailleurs de mettre enfin des visages sur un certain nombre de noms connus. Quel défilé, en tout cas. Il faut dire que les studios de l’avenue d’Iéna ont longtemps été une étape obligée pour toutes les vedettes qui « s’y pressaient d’ellesmêmes », se souvient un ancien collaborateur de la maison. « En France, on n’est pas acteur si on n’a pas été photographié par le studio Harcourt », note même Roland Barthes dans Mythologies (1957). C’est tout dire. A l’origine, une femme : Cosette Harcourt, photographe de son état. C’est elle qui impose le style qui porte son nom, inspiré de l’éclairage des studios de cinéma américains. Quels qu’ils soient, les photographes sont priés de se fondre dans le moule. L’adresse est un lieu de passage pour les professionnels les plus doués. Mais VICHY HOMME EFFICACITÉ + TOLÉRANCE, NE RENONCEZ À RIEN Plus de 300 000 personnes auraient ainsi posé sous les projecteurs de l’avenue d’Iéna « c’est une école d’humilité, reconnaît Francis Dagnan, PDG de la société, qu’il a rachetée en 2007. L’apprentissage est long et austère. Et il faut accepter de s’effacer derrière une griffe, une signature. Cela ne convient pas forcément à tous ». Le studio a aujourd’hui quitté l’avenue d’Iéna. A la fin des années 1990, il a connu des turbulences économiques et a changé plusieurs fois de mains. Son avenir n’est pas forcément tout tracé. Le documentaire de France 5 n’en dit mot. Mais c’est mieux ainsi. Dans un univers qui s’agite, il peut être bon, le temps d’une soirée télé au moins, de feuilleter l’album souvenir en noir et blanc d’un monde qui sait prendre la pose. p NOUVEAU NOU CAF – SNC au capital de 21435 e – Siège social : 28, rue du Président Wilson, 03200 Vichy – RCS Cusset 325 202 711. L En pharmacie E h Pour prendre soin de la peau des hommes, il faut aussi respecter sa nature. Les soins quotidiens Vichy Homme combinent nos actifs les plus efficaces à une garantie haute tolérance, même pour les peaux sensibles. 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