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En poursuivant sa politique du ʻʼtout binationauxʼʼ Trois blessés graves dans l’explosion d’une bouteille de gaz à Bethioua Page 24 www.voix-oranie.com Raouraoua ferme la porte des Verts aux locaux Page 21 La Voix de l’Oranie ORAN Les couvercles de voirie défectueux sur les trottoirs dʼArzew LUNDI 10 OCTOBRE 2016 QUOTIDIEN D’INFORMATIONS NATIONALES N°5135 - PRIX : 20 DA LES HABITANTS MANIFESTENT LEUR COLÈRE CONTRE LA POLLUTION ÉMANANT DE LA ZONE INDUSTRIELLE De vrais pièges pour les piétons! Page 2 Les rejets atmosphériques Une opération de nettoyage à la pêcherie dʼOran Les propriétaires d’embarcations appelés au respect des lieux suffoquent la population d’Arzew Page 3 ORANIE AinTémouchent Concours de doctorat dans cinq filières à l’ université Ahmed Bouchaib Page 5 Sidi Bel-Abbès Une commission d’enquête ministérielle dépêchée au CHU Page 6 NATIONALE Cours de soutien/universités Des sanctions allant au licenciement des enseignants impliqués Vers une réunion informelle OPEP - Russie Le 23ème Congrès mondial de l’énergie s’ouvre à Istanbul Page 8 CULTURE Le tournage du film sur Larbi Ben M’hidi en phase terminale Page 13 SPORT ASM Oran Noureddine Saâdi ne panique pas Page 20 Photo A. Tahar / La Voix Page 7 Page 3 PREMIÈRE CAUSE DE MORTALITÉ CHEZ LES FEMMES Le dépistage précoce du cancer du sein est impératif Dans le cadre de la sensibilisation contre le cancer du sein et utérin, le service de Gynécologie obstétrique de l’Etablissement Hospitalier Universitaire 1er Novembre 1954 d’Oran a organise, hier, une demi-journée « portes ouvertes » de sensibilisation et de prise de conscience, ainsi qu’une campagne de dépistage précoce du cancer du sein et utérin s’étalant du 05 jusqu’au 13 Octobre 2016, adressée à toutes les femmes désirant y participer », Par ailleurs et lors de cette même journée, une table ronde ouverte au grand public sera organisée au niveau du bloc pédagogique. La semaine du 05 au 13 /10/2016 est réservée au dépistage du grand public féminin désirant être dépisté. Page 2 ORAN PAGE 2 La Voix de l’Oranie N°5135 - LUNDI 10 OCTOBRE 2016 Première cause de mortalité chez les femmes Les couvercles de voirie défectueux sur les trottoirs De vrais pièges pour les piétons! ARIBI.MOKHTAR n sexagénaire, a failli avant hier, perdre ses membres inférieurs, en tombant, dans un égout, situé coin, rue Kennedy et le boulevard front de mer en plein centre d’Arzew. U En posant son pied dans la cavité, la personne citée, a fait une chute brutale et impardonnable, alors, que la victime , retournait chez elle, après l’accomplissement de son devoir de payement de la facture de SEOR, se trouvant à quelques mètres plus loin, sur le même trottoir. Une virée cauchemardesque, qui a failli jouer un sale tour pour notre sexagénaire , qui n’ont cru pas ses yeux, en se voyant littéralement couché à même le sol, le jambe enfouie dans l’égout entrouvert, suite à la session du couvercle en fonte (Dont photo) . Notre malheureuse victime, avait donc trébuché, sur une plaque brisées , recouvrant maladroitement une bouche d’égout, se trouvant en plein trottoir. Heureusement, plus de peur que de mal, puisque ce citoyen innocent, âgé plus de soixante ans, se relèvera sans souffrir d’aucune lésion, aidé en cela par des concitoyens, qui ont accouru de tous les sens pour porter aide et assistance, à leur vis-à-vis, se trouvant dans une situation pour le moins que l’on puisse exprimer, inconfortable. «Hamdou li Allah, cette chute aurait entraîné des conséquences fâcheuse pour mes ossements et brisé ma vie, si ce n’était la bonté divine. Que fait le service de voirie pour réparer ou remplacer ces couvercles défectueux? S’exclame notre vieux citoyen après sa trébuche. Rappelons que, plusieurs accidents de ce genre, auraient été enregistrés auparavant, à cause justement de ces tampons d’égouts brisés, engendrant de sévères luxations et autres graves fractures, assorties de longues périodes de rééducation très coûteuses. Même, si la majorité de ces victimes de ces chutes brutales à cause de ces «crevasses de trottoirs» , se refusent souvent à porter plainte contre la municipalité, par manque d’audace, méconnaissance des droits, o tiennent à exprimer comme c’est le cas d’ailleurs, de notre victime du jour, sa colère contre la commune «J’incombe la responsable de mon plongeon sur le sol. Allah est grand et voit ceux qui, ne font pas leur travail» Dira le citoyen qui avait chuté dans la fosse d’égout citée plus haut. Une négligence, qui porte préjudice corporels irréparables à nos concitoyens. Signalons, toutes fois, l’élan de solidarité des passants, venus spontanément au chevet de notre victime. Notons, que cette bouche d’égout entrouverte, est devenue, une ouverture par laquelle les rongeurs sortent et rentrent en toute tranquillité. Trafic de stupéfiants 15 ans de réclusion pour avoir transporté 100 KG de kif du Maroc vers Béchar H.Y. Accusé de trafic de stupéfiant le mis en cause B.A. a été condamné à quinze ans de réclusion par le tribunal criminel de la cour d’Oran. Selon les faits qui remonte au mois de juillet de l’année passée, c’est suite à des informations parvenus aux éléments sécuritaires sur ce mis en cause qu’une enquête a été ouverte et ce dernier sera mis sous surveillance. Il a été vu plus d’une fois par ces mêmes services se diriger vers la bande frontalière se trouvant entre Béchar et le Maroc. Le jour des faits il avait été vu avec un chameau venant de ce lieu. Arrêté chez lui, il com- mencera par nier les faits. Toutefois très vite il passera aux aveux et dira avoir transporté une quantité de 99,9 kg de kif, pour le compte de son cousin. Etant un éleveur de chameau il connait très bien cette région et se déplace facilement. Puis il emmènera les éléments sécuritaire vers le lieu dit Bouzekri, où il avait cachait les trois colis de kif. Tout comme il ajoutera que ces stupéfiants il devait les transporter pour 25 000 da le kg. Présenté par devant le tribunal de Béchar il a été écroué, puis son dossier a été transféré vers le pôle judicaire pour un complément d’instruction. Cité hier à la barre du tribunal criminel de la cour d’Oran le dénommé La Voix de l’Oranie Siège social: 3, rue Rouis Rayah, Haï Oussama (ex-Boulanger) Oran - 31000 Directeur Fondateur etDirecteur de la publication GHALEM ABDOU Sarl au capital de 1.000 000,00 DA Compte bancaire BNA RIB N°00 100 952 0300 101 800 30 B.A. maintiendra les mêmes déclarations, toutefois et pour minimiser les faits il niera avoir contacté lui-même le fameux Ahmed le marocain qui lui a remis ces stupéfiants. Mais voila très vite il sera repris par la président de l’audience qui lui demandera alors,, comment explique-t-il que le numéro de téléphone de ce marocain a été trouvé chez lui. Quant à son cousin on apprendra et lors du procès que ce dernier déjà mêlé à des affaires similaires est en fuite. Dans son réquisitoire le représentant du ministère public requit la peine de quinze ans de réclusion. Quant à sa défense commise d’office plaidera les circonstances atténuantes H.Y. Première cause de mortalité chez les femmes, le cancer du sein connait une recrudescence épidémique en Algérie. Des chiffres alarmants, selon lesquels, environ 3500 femmes décèdent par an et 11 000 nouveau cas sont enregistrés chaque année. Le mois d’octobre est consacré chaque année pour sensibiliser les femmes sur cette maladie et sur son dépistage précoce. Intitulé « Octobre rose », cette campagne s’étalera sur tout le mois d’octobre à travers les différents établissements hospitaliers et le centre de santé. Pendant un mois, des événements seront organisés pour mobiliser et convaincre les femmes du rôle primordial du dépistage précoce du cancer du sein. Plusieurs femmes peuvent bien être sauvées de ce mal, malheureusement, «80% cas sont diagnostiqués à un stade tardif, Les spécialistes ne cessent de tirer la sonnette d’alarme. Selon leurs prévisions, le nombre de personnes atteintes de cancer du sein peut doubler d’ici 2020, à cause, justement, du diagnostique tardif. «Le dépistage précoce est une nécessité pour réduire, à court et à moyen terme, l’incidence du cancer du sein. Ce mois a été initié pour informer et mobiliser contre le cancer du sein. dans le cadre de la sensibilisation contre le cancer du sein et utérin, le service de Gynécologie obstétrique de l’Etablissement Hospitalier Universitaire 1er Novembre 1954 d’Oran a organise, hier, une demi-journée « portes ouvertes » de sensibilisation et de prise de conscience, ainsi qu’une campagne de dépistage précoce du cancer du sein et utérin s’étalant du 05 jusqu’au 13 Octobre 2016, adressée à toutes les femmes désirant y participer », Par ailleurs et lors de cette même journée, une table ronde ouverte au grand public sera organisée au niveau du bloc pédagogique. La semaine du 05 au 13 /10/2016 est réservée au dépistage du grand public féminin désirant être dépisté. Selon les statistiques, deux femmes sur dix ayant effectué un test de dépistage, ont découvert des symptômes de début de la maladie, alors qu’elles ne ressentaient rien. Rappelons qu’Octobre Rose, lancé il y a une vingtaine d’années, sera également l’occasion pour les spécialistes de faire le point sur la prise en charge de la maladie qui a beaucoup évolué ces dernières années et de soutenir les femmes pendant et à l’issue de leurs traitements. Un dépistage précoce doit être effectué dès l’âge de 40 ans en subissant une mammographie tous les deux ans. Ce dispositif a d’ailleurs été mis en place dans ce cadre par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Le cancer du sein est le cancer à la fois le plus fréquent et le plus meurtrier chez la femme en Algérie. On considère qu’une femme sur 8 y sera confrontée au cours de sa vie. Pourtant, s’il est détecté tôt, ce cancer peut être guéri dans 9 cas sur 10. Le taux d’incidence, est de 20 cas pour 100.000 femmes. Cette incidence est faible avant 35 ans et augmente avec l’âge. Emails Bureau d’Alger SPORT : [email protected] Maison de la Presse Kouba 2, rue Farid Zouiouèche Tél.: 021.46.29.58 Fax: 021.46.29.59 BUREAU SIDI BEL-ABBÈS 0555 102 355 [email protected] ORAN : [email protected] Tél : 041.24.10.59 Fax : 041.24.34.12 [email protected] ORANIE : [email protected] Pour vos courriers CULTURE : [email protected] EVENEMENT : [email protected] BP n°11053 Service Pub Impression : S.I.O. Tél /Fax : 041.24.53.76 Email : [email protected] Oran Oussama 31012 Le dépistage précoce du cancer du sein est impératif Impression Ouest : SIO Diffusion (Ouest) Eurl MPS El Bahia - El Djadida Tél. : (041) 53.81.19 : (0550) 17.26.03 Les manuscrits, photographies et illustrations ou tout autre document adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’aucune réclamation. N°5135 - LUNDI 10 OCTOBRE 2016 La Voix de l’Oranie Les habitants manifestent leur colère contre la pollution émanant de la zone industrielle Les rejets atmosphériques suffoquent la population d’Arzew ARIBI.MOKHTAR es résidents de la cité pétrolière Arzew, dénoncent avec rigueur, le mutisme de la direction de l’environnement, qui «tourne le dos aux doléances des citoyens» et «ferme l’œil sur les dépassements en matière de pollution générée par les différentes unités pétrochimiques domiciliées au niveau de la zone industrielle d’Arzew (ZI). L En effet, la pollution de l’air ne cesse d’inquiéter les 120.000 habitants de la seconde agglomération de la wilaya d’Oran, confrontés aux affres des maladies respiratoires et allergiques, dues à la décadence atmosphérique, causée par les rejets H24, de toutes sortes de produits chimiques dans l’air, par les usines pétrolifères, censées respecter les normes environnementales. Cela dit, les torches crachant, à longueur d’année, des fumées noires de gaz brûlés et les cheminées dégageant des produits chimiques, caractérisés par la couleur jaune de l’ammoniaque, sont devenues la plaie de la région. Outre la ville d’Arzew, d’autres localités limitrophes de la ZI, telles que Béthioua, Ayaida, Mohgoun, AinEl-Bya, Mers-El-Hadjaj, Chéhairia, sont confrontées également au mal dévastateur de la pollution de l’aire et ce, depuis des décennies, sans que les services de la direction de l’environnement ne daignent épingler les entreprises pollueuses qui portent atteinte à la santé publique et au système écologique de la région. Celle-ci abrite un écosystème unique et des surfaces humides classées patrimoines mondiaux. En effet, il est plus difficile, aujourd’hui, de trouver dans les communes d’Arzew et de Béthioua une famille totalement épargnée par les maladies respiratoires, d’où les associations locales activant dans le domaine de l’environnement- tirent la sonnette d’alarme- du fait de la prolifération des nuages noirs et autres vapeurs toxiques, notamment les métaux lourds, CO2, sulfates, acides, oxydes se dégageant à l’air libre, sans être filtrés des différentes usines de raffinage et de production d’ammoniac. «Les fumées épaisses couvrent souvent le ciel, à se demander, si on est en plein jour», dira un citoyen Arzewien rencontré à la polyclinique, souffrant d’une crise d’asthme. Un autre habitant de la ville pétrolière s’insurge de son côté sur le silence des autorités vis-àvis des usines pétrochim- ORAN iques pollueuses: «Les rejets des gaz toxiques dans l’air sont réprimés par les lois. Alors, pourquoi la zone pétrochimique est intouchable?, s’interroge notre interlocuteur. A Arzew et Béthioua, les citoyens sont nombreux à se plaindre: «Nous sommes malades. Nous respirons du poison. Nous exigeons l’arrêt de cette pollution et des réparations pour la dégradation de notre santé», réclame un père de famille, soucieux du devenir de sa famille, dans tous les membres sont atteints de maladies respiratoires. Ceci dit, les habitants déplorent que certaines usines insoucieuses de la santé d’autrui attendent la nuit pour commencer à faire fonctionner leurs torches et autres cheminées, pour dégager dans l’air toutes sortes de poisons chimiques, comme si elles avaient quelque chose à cacher. «Pourquoi, ces unités pétrochimiques ne rejettent pas leurs ordures dans l’atmosphère le jour. Ont-elles peur des services environnementaux ?, s’interroge un militant écologiste, qui appelle les inspecteurs relevant de la direction de l’environnement à faire une descente la nuit, pour voir les dégâts causés à l’environnement et à la santé publique, par des usines pollueuses et de surcroît sans foi, ni loi. Et pourtant, la ZI est dotée d’un centre de surveillance de la pollution. Les résultats sont éloquents puisque l’on apprend la présence dans l’atmosphère de polluants de type CO/CO2, de l’urée, de l’acétone, des métaux lourds des solvants chlorés, des oxydes de carbone, NH3, etc. Les prélèvements effectués dans les principaux cours d’eau de la région mettent en évidence- là également- la présence de métaux lourds, des sulfates, des acides et des hydrocarbures en quantité très importante dans tous les échantillons. Le même centre anti pollution, révèle, également, la «présence de mercure dans l’eau de mer à proximité dans les ports d’Arzew et de Béthioua» et rien n’a été fait pour le moment pour mettre fin à ce grand désastre écologique. Conséquence directe, les maladies respiratoires, dont l’asthme, font des ravages parmi les populations locales, notamment des enfants en bas âges et des personnes âgées. Les services de la direction de la Santé d’Oran enregistrent, avec stupéfaction, quelque 3500 enfants atteints d’asthme, résidant à Arzew, ou dans ses localités environnantes, situées près du pôle pétrochimique. A noter qu’une moyenne de 20 à 30 personnes souffrant de crise d’asthme ou d’allergies respiratoires sont prises en charge par les établissements publics de santé de proximité EPSP, qui accueillent le plus grand nombre de malades souffrant de maladies respiratoires, la nuit surtout, avec la montée en flèche des rejets pétrochimiques dans l’air. Y-a-t-il une âme consciente pour venir en aide à ces malheureux? C’est dire le malheur d’habiter près d’une zone industrielle! PAGE 3 Une opération de nettoyage à la pêcherie d’Oran Les propriétaires d’embarcations appelés au respect des lieux Suite à la dégradation de l’environnement et aux ordures qui se sont accumulés au niveau de la pêcherie d’Oran, hier, une grande opération de nettoyage a été organisée, initiée par la commission de l’environnement de l’Assemblée populaire de la wilaya. Sur les lieux, on devait compter plusieurs participants à cette campagne de nettoyage. Parmi ces derniers, on compte la participation de quelques établissements scolaires et des associations de protection de l’environnement comme les Amis de la mer, Phenicia et les Dauphins d’Oran. Le président de la commission de l’environnement de l’Assemblée populaire de la wilaya, qui s’est exprimé sur les ondes de la radio locale, a saisi cette occasion pour lancer un appel aux propriétaires de navires et d’embarcations, pour montrer un peu plus d’intérêt à l’environnement. Surtout lors de vidange des moteurs. En effet, les huiles usagées doivent être récupérées au niveau de futs et non pas jetées directement dans la mer, avant d’être récupérées par les services concernés comme Naftal, selon cet élu. En effet, au niveau de la Pêcherie, allant du quai jusqu’aux locaux de vente, le manque d’hygiène et la vétusté de la flottille sont apparents. Pollution des eaux du bassin d’accostage réservé aux unités de pêche, manque de structures d’accueil et de repos des marinspêcheurs qui partagent une petite pièce très vétuste et insalubre, la structure n’est pas alimentée en eau potable, vétusté de la poissonnerie et des locaux destinés à la vente du poisson, absence de locaux de stockage, manque d’une unité de fabrication de glace, sont autant de problèmes qui minent la Pêcherie d’Oran. Le représentant des pêcheurs a aussi lancé un appel au concerné pour effectuer des travaux de revêtement du sol des pêcheries. Dans un état lamentable et très fissuré, le sol endommage les filets et cause des pertes financières aux marins. Selon la chambre de la pêche, «contrairement au port de pêche d’Arzew classé 1er au niveau national, beaucoup reste à faire au niveau du port de pêche d’Oran». D’autre part, la mise en place d’une stratégie fiable de prise en charge des halles à marée implantées dans l’enceinte de la pêcherie d’Oran se fait de plus en plus sentir, selon des professionnels du secteur. Ces derniers souhaitent également la réhabilitation de cet espace. Ce marché érigé sur plus de 1.600 m2, ne répond désormais ni aux ambitions des professionnels, ni à la place qu’occupe cette métropole. R.L Après une soirée bien arrosée, il est accusé d’incendie volontaire Le mis en cause jugé est acquitté par le tribunal criminel d’Oran H.Y. Accusé dans une affaire d’incendie volontaire, le mis en cause, N.A., a été acquitté hier par le tribunal criminelle de la cour d’Oran. Après que le représentant du ministère public a requis contre lui la peine de dix ans de réclusion. Les faits dans cette affaire remontent au 9 octobre 2015, une plainte a été déposée contre ce mis en cause par les victimes, une mère et sa fille, l’accusant de les avoir agressées chez elle leur incendiant leur domicile et en leur lançant des bouteilles de cocktail Molotov. Suite à l’enquête ouverte et aux investigations des éléments sécuritaires, la veille des faits, ce mis en cause qui exerce en tant que taxieur clandestin au niveau de la localité de Gdyel, a été appelé par une jeune femme qu’il connaissait. Cette dernière lui demandera de l’accompagner avec sa mère pour une soirée. Arrivés sur place, le mis en cause constatera qu’il s’agit d’une soirée arrosée à laquelle il prendra part. Mais de retour à la maison, il fut aperçu par le beaufrère de cette jeune femme qui réside avec eux au niveau du même domicile. Une altercation opposera alors ce même beau-frère au chauffeur de taxi. Au milieu de la nuit, les victimes sont surprises par l’incendie qui venait d’éclater. Cité hier à la barre du tribunal criminel de la cour d’Oran, le mis en cause dira être un ami de la jeune fille l’ayant appelé et que ce soir làn il avait passé la soirée avec cette dernière et sa mère. Mais il niera avoir provoqué cet incendie. Sa détense plaidera la non culpabilité de son mandant expliquant qu’aucune preuve tangible n’a été établie et qu’on ne peut condamner ce dernier sur de simples accusations. N°5135 - LUNDI 10 OCTOBRE 2016 ORANIE La Voix de l’Oranie Ain Temouchent Moins d’accident sur les routes nationales S DJELLOUL a saison estivale dans cette wilaya témouchentoise est expirée en ce 27 septembre en apothéose. Plus de 12 million s d’estivants ont profit séjourné sur ces plages selon une information de la direction de la protection civile der la wilaya . L En outre, des milliers de véhicules de différentes immatriculations nationales et étrangères ont circulé sur ses routes et rues. Cette saison estivale est jugée clémente en matière de circulation routière et ce grâce au déploiement des motards gendarmes sur tout le réseau routier. »Nous fréquentons quotidiennement la route nationale N° 96 allant d’Ain Temouchent à Bénisaf et desservant vers les plages de Chatt el hillel,El wardania,Turgot plage, rechgoun,Bénisaf, .Les automobilistes respectaient le code de la route, je n’ai pas trop constaté trop de dé- passements interdits et des excès de vitesse. Le nombre d’accidents n’a pas dépassé le chiffre 5 et je peux dire que c’est grâce à l’omniprésence des sections motorisées de la gendarmerie. » atteste un usager de cette route. Certes les radars utilisés sur cette route par les gendarmes ont eu un effet positif sur l’esprit des conducteurs pour faire respecter la limitation de la vitesse de circulation. Les motards gendarmes sont observés chaque jour en mouvement sur routes. Mezaourou (S. B. A) La fête organisée par l’A. P. C fait sortir le village de l’anonymat PAGE 5 La direction du commerce sévit à Ain-Témouchent 1285 interventions durant le mois de septembre H-EL-AID Les services de la direction du commerce de la wilaya d’Ain-Témouchent avaient rendu leur bilan concernant le nombre d’interventions et P.V. établis durant le mois de septembre passé. Il a été question de 1285 interventions à travers les différents commerces des 28 communes et 8 dairas de la wilaya impliquant 107 procès verbaux et qui concernaient notamment le coté activité du commerce,87 sur des activités de contrôle économique et de la répression des fraudes, et les autres P.V touchaient les commerçants indélicats qui n’offraient aucune importance à l’hygiène et propreté de leurs produits exposés à la vente, ceci avait mené les commissions de contrôle à déposer 179 dossiers auprès de la justice suite aux P.V. infligés aux commerces illégaux .Pour sa part, le directeur du commerce de la wilaya M.Kidji Abderrahmane que les produits commercialisés non facturés avait dépassé les 240 millions de dinars quant aux produits inconsommables saisis ont été estimés à 5 milles dinars. Université Ahmed Bouchaib Concours de doctorat dans cinq filières BERRAHIL SAID M.NOUI La commune de Mezaourou, 40 km au sud de Sidi Bel Abbes, a organisé, vendredi et samedi, sa grande fête traditionnelle, la première édition du genre, jamais tenue depuis 23 ans. Cet événement ancestral a drainé une marée humaine incommensurable, dominée essentiellement par la gent féminine, venue des villes et localités voisines. Mr.Mokdad, maire nouvellement désigné à la tête de la municipalité, après l’éviction de son prédécesseur, ses adjoints MM. Missouri, Mokadem,Nasri et Benkhattou, des membres de la société civile ainsi que des notables, sont parvenus, 02 jours durant à faire sortir Mezaourou de son anonymat. Ces réjouissances populaires, tenues sur les abords de la R.N 94 , dans la partie ouest du village, se sont déroulées dans un climat de fête et d’ambiance, au grand bonheur des fidèles adeptes restés pour longtemps avides de ces rendez-vous. Tous les moyens matériels et humains ont été engagés par les élus pour la réussite de la fête: Camions citernes, ambulance de la protection civile, éléments de la gendarmerie nationale renforcés et 25 agents de sécurité. Confiseurs, troupes folkloriques, chantres étaient également de la partie; mais le «Malaâb» où se bousculaient 22 troupes de cavaliers venus des quatre coins de l’Oranie, est devenu en cette circonstances, le grand pôle d’attraction. Benachiba (S.B.A) Des centaines de citoyens, de tout âge de Benachiba Chelia, petite et Paisible localité située à 30 km au sud de Sidi Bel Abbes, ont pris d’assaut le siège de la mairie, façon de faire preuve de tous les sentiments de colère. «Un mois après notre mouvement de protestation, diront certains d’entre eux, pendant lequel nous avons fermé le siège de l’A.P.C et bloqué la circulation automobile sur la R.N.13, en Relizane Un mort et quatre blessés sur la RN23 B. ABOUBAKR. Les jeunes referment le siège de l’A. P.C M. NOUI La semaine dernière s’est déroulé le concours de Doctorat, au niveau de l’université Ahmed Bouchaib de Ain Témouchent, auquel ont participé 651 candidats pour 38 postes à pourvoir, dans cinq spécialités. La liste des candidats retenus sera bientôt affichée Cette université, qui a ouvert ses portes il y a sept années et compte actuellement 9.000 étudiants, 350 enseignants et 14 filières. Il est envisagé de lancer d’autres filières, comme la médecine, puisque la wilaya d’Ain Témouchent est doté un hôpital, « Dr Benzerdjeb », situé tout près de cette université et qui sera un plus pour le lancement de la filière médecine. vue de réclamer la distribution immédiate des lots de terrains à bâtir, nous avons été contraints de récidiver aujourd’hui devant la fourberie et la perfidie des élus et responsables locaux. Ces derniers n’ont en effet, tenu aucune de leurs promesses données lors de notre dernier mouvement du mois de septembre , pour probablement apaiser les esprits surchauffés. D’autres postulants à ces formules de constructions, habitant Louza, un hameau relevant de la même commune, déclarent être tout bonnement «lâchés par les membres de la commission mixte chargée de l’étude des centaines de dossiers. Le maire et ses collaborateurs eux ont juré par tous les saints que le problème lié aux lots de terrains, serait en passe d’être définitivement réglé. Après l’opération de choix des assiettes foncières, effectuée par une équipe de techniciens dépêchée de Sidi Bel Abbes, nous attendons donc la suite aujourd’hui. Un jeune, la vingtaine, a croisé la mort ce samedi après midi dans un accident de la circulation survenu sur la RN23 reliant Relizane à Tairet au lieu dit « Ouled Touahria » dans la commune de Oued Slam, à quelques 50 Km au Sud du chef lieu de la wilaya a-t-on appris de la cellule de communication de la protection civile qui précisera que quatre autres âgés personnes âgées entre 24et 30 ans sont sorties avec des blessures de divers degrés de gravité. Le drame s’est produit lorsque le chauffeur perdit le contrôle de son véhicule et alla percuter un arbre sur l’accotement. Alertés, les éléments de la protection civile ont secouru les victimes et les gendarmes de la brigade compétente ont ouvert une enquête pour déterminer les responsabilités dans ce terrible accident. ORANIE La Voix de l’Oranie PAGE 6 N°5135 - LUNDI 10 OCTOBRE 2016 Pour tenter d’élucider une affaire à l’allure de « cabale » Une commission d’enquête ministérielle dépêchée au CHU de Sidi Bel-Abbès… MIR MOHAMED ne commission d’enquête, dépêchée par le ministère de la santé et de la population, est, depuis hier dimanche, à pied d’œuvre au siège du CHU ‘Hassani Abdelkader’ ri de Sidi Bel-Abbès où elle doit élucider une scabreuse affaire mettant en cause une spécialiste du service d’infectiologie dans le « vol » ( ?) de quelque 9 flacons de sérum salé. C’est du moins la version avancée par l’administration hospitalière soulignant en substance que « c’est l’époux de la praticienne qui aurait été trouvé en possession du produit en question, après avoir été soumis à une fouille régulière par les agents de sécurité du CHU.» U D’après les quelques informations parvenues à la presse, la commission d’enquête ministérielle doit procéder aux vérifications nécessaires sur la traçabilité du produit et les documents l’accompagnant pour savoir s’il a été réellement « détourné » du service d’infectiologie ou « acheté » comme le soutient la spécialiste incriminée ainsi que l’ensemble de ses confrères et consoeurs qui lui ont exprimé leur soutien et leur entière solidarité à travers l’organisation de plusieurs action de protestation à l’intérieur de l’établissement hospitalo-universitaire. Ces derniers n’ont de cesse depuis quelques jours de clamer l’innocence de leur collègue médecin spécialiste tout en exprimant leur rejet total des accusations portées à son encontre par l’administration. Comme ils ont tenu également à accorder un délai d’une semaine à l’administration pour innocenter, faute de quoi, tient-on à avertir, résolution sera prise par le collectif de médecins pour lancer une grève générale illimitée et, ce faisant, paralyser entièrement l’hôpital. Dans un communiqué transmis hier par mail à la Voix de l’Oranie, les représentants du collectif de spécialistes hospitalo-universitaires donnent une tout autre version des faits laissant croire qu’il y a maldonne dans cette affaire de sérum dont ils ont tenu à rappeler ci après toute la genèse. Les intéressés lient la source de tous les problèmes à un fait qui peut paraître des plus anodins, à savoir un « manque de respect » manifesté par le secrétaire général à l’égard de la praticienne et de sa chef de service. « Alors qu’elles avaient rendez-vous avec le directeur général du CHU », ce responsable se serait « attaqué verbalement à celles-ci avec une incorrection sans égale pour les accuser entre autres de détournement de bien de l’état. » « Stupéfaites Nos consœurs n’ont pas répondu » (…) soulignent les représentants des spécialistes avant de poursuivre : « Le secrétaire général a rebondi sur une histoire préfabriquée qui s’est passée le jeudi 22/09/2016 vers 17h 30 minutes. Ce jour, le conjoint du Dr Bastaoui s’est rendu au service d’infectiologie afin de récupérer une des caisses de sérum que la famille avait achetées pour la prise en charge du père grave- ment malade et déjà hospitalisé en réanimation et ensuite en infectieux depuis le 20/08/2016. Le patient a été libéré à l’occasion des fêtes de l’aïd, mais, devait poursuivre ses soins. Le patient est totalement dépendant, opéré pour un cancer, victime d’une hémorragie cérébrale diffuse, d’un Accident vasculaire cérébrale, tétraplégique porteur d’une trachéostomie et finalement réopéré au CHU de Tlemcen pour mise en place d’une gastrostomie d’alimentation car son gavage depuis plus de cinq est devenu intenable. » a-t-on tenu à faire observer à propos du patient auquel était destiné les flacons de sérum salé. Sa présence « Ayant été signalée, le conjoint de la consœur restée au chevet de son père a été prétendument surpris en flagrant délit de vol de produits. La chef de service s’est personnellement dép lacée pour expliquer que non seulement le sérum a été acheté, mais, de surcroît, ce patient avait droit aux soins et à domicile. C’est ainsi que ce secrétaire général a exploité ce qu’il appelle une ‘affaire’ pour s’attaquer à nos deux consœurs. » (…) « Après vérifications et explications, le directeur général du CHU a montré de la compréhension » et « considéré que pour lui l’affaire du sérum était close. » (…) « Qui, parmi nos concitoyens, pourrait croire à la thèse du vol lorsqu’on sait que cette famille a acheté un matelas anti escarre (qui est toujours au service), un ventilateur, un lit pour soins intensifs à domicile pour 120.000 DA, des gans, de la bétadine, des caisses de sérum avec factures à notre disposition sans oublier les compresses. » Les pièces justificatives ont été mises à la disposition de la commission d’enquête qui avisera et tranchera sur l’affaire. » ont tenu à faire remarquer les représentants des médecins spécialistes en ne manquant pas à leur tour de s’interroger sur un certain nombre de dépassements commis par les « administrateurs ». Et de citer en vrac une suite d’affaires sous forme d’une batterie de questions : -« Pourquoi l’administrateur qui s’est permis un traitement par un antibiotique extrêmement onéreux (plus de 6000 DA l’injection) sans billet de salle (il a refusé l’hospitalisation) ? » -« Pourquoi il est permis de donner des soins à domicile pour les patients sauf pour le père d’un médecin? » - « Pourquoi un administrateur est-il en droit de violer un logement en utilisant les biens de l’état à savoir un camion avec chauffeur, femmes de ménage et agents de sécurité en toute tranquillité sans qu’il ne soit inquiété? » - « Pourquoi deux administrateurs au moins ont pris possession de logements de fonction qu’ils ont revendus pour venir occuper des logements réservés aux médecins? » -« Pourquoi les médecins sont-ils obligés de faire la navette chaque jour d’Oran et de Tlemcen au moment où des administrateurs s’offrent deux logements dans la même wilaya et le même secteur? » -« Pourquoi des spécialistes à l’instar de la chirurgie maxillo-faciale et la chirurgie thoracique pour ne citer que ces deux exemples ont dû quitté le CHU car ce dernier s’est déclaré incapable de les loger au moment où ces administrateurs dilapident les logements de fonction? » Tlemcen L’habitat Rural , une priorité F.HADDADI A l’issue d’une rencontre tenue jeudi dernier avec la population de la daira de Remchi dans la wilaya de Tlemcen, le wali de tlemcen, après avoir inspecté le programme de logements mis au profit de la commune de Beni Ouarsous et Remchi , a rassuré les citoyens de Beni ouarsous que l’étude concernant le recensement des terrains domaniaux inutilisables pour le secteur agricole seront destinés à l’habitat rural , une opération a entamée à partir de 2017 a indiqué le chef de l’exécutif rappelant aux citoyens de Remchi que leur contribution dans la préservation de leur environnement s’avère une necessité incontournable et c’est la raison pour laquelle nous avons jugé utile de réinstaller de nouveau l’assemblée élue et votre participation dans le développement local et l’amélioration du cadre de vie dépendra de votre présence permanente au coté des élus a t-il conlu . Auparavant , il s’est rendu en compagnie des directeurs de l’exécutif dans la localité de Beni ouarsous ou il a inspecté le programme de réalisation de 470 logements inscrits dans le cadre du L.P.L coinsacrés à la résorption de l’habitat précaire . celui accuse un retard de 15 mois une situation inadmissible , lui disant qu’il est préférable de remettre le tablier . Dans cette meme contrée , il a été informé de l’opération d’aménagement urbain , la réalisation d’un complexe sportif de proximité , les travaux d’une salle de soins et l’extension de la route principale reliant la région de boukiou à Remchi avant de parachever sa tournée par l’inspection des 1150 logements L.P.L au profit de la ville de Remchi dont 650 sont au niveau du village de sidi ahmed alors que 550 autres sont à la nouvelle cité ouest ces derniers sont en voie de réception outre un complexe sportif de 6000 places . NATIONALE N°5135 - LUNDI 10 OCTOBRE 2016 La Voix de l’Oranie PAGE 7 Algerie - Tunisie Sahara Occidental Coordination politique , sécuritaire et développement transfrontalier La communauté internationale réaffirme son soutien à la tenue d’un référendum d’autodétermination e Premier ministre Abdelmalek Sellal s’est entretenu dimanche à Alger avec le Chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed qui effectue une visite officielle en Algérie. L Les entretiens se sont déroulés en présence des ministres d’Etat ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Ramtane Lamamra, des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel, de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui et de l’Industrie et des Mines Abdesslam Bouchouareb. Le Chef du gouvernement tunisien est arrivé dimanche matin à Alger dans le cadre d’une visite officielle d’une journée dans le cadre des rencontres périodiques de concertation entre les responsables des deux pays. La visite sera, par ailleurs, «l’occasion d’aborder un certain nombre de questions d’intérêt commun liées à l’évolution de la situation sous-régionale et ayant notamment trait à la coordination politique et sécuritaire ainsi qu’au développement transfrontalier». M. Chahed s’est félicité, à son arrivée Alger, des relations algérotunisiennes et affirmé que son pays oeuvrait à préserver leur caractère ‘exceptionnel». Après avoir déclaré être «porteur d’une lettre du président tunisien, Béji Caïd Essebsi à son frère le président Abdelaziz Bouteflika», M. Chahed a expliqué que «son choix d’effectuer sa première visite à l’étranger en tant que chef du gouvernement en Algérie vise à souligner l’importance de ces relations». Il a exprimé, à cet effet, le souhait que cette visite soit «une opportunité» en vue de relancer davantage ces relations notamment «dans le domaine sécuritaire, de la lutte antiterroriste et de la coopération économique et commerciale», ajoutant qu’il s’agit en fait de «concrétiser la volonté des deux peuples frères, algérien et tunisien, qui ont en partage une histoire commune, des luttes communes et un avenir commun». Cours de soutien/universités Des sanctions allant au licenciement des enseignants impliqués Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar a affirmé samedi à Alger que des mesures fermes avaient été prises à l’encontre de tous les enseignants dispensant des cours de soutien aux étudiants universitaires, allant jusqu’au licenciement, soulignant que les cas enregistrés étaient «minimes». Des mesures fermes ont été prises l’année dernière à l’encontre des enseignants (en médecine) dispensant des cours de soutien aux étudiants et qui «s’étaient engagés par écrit à ne plus recourir à l’avenir à de telles pratiques», a précisé M. Hadjar lors d’une Conférence de presse, animée en marge de la Conférence nationale sur les universités. «Tout enseignant universitaire impliqué dans de telles pratiques qui sont étrangères à l’université algérienne sera présenté en conseil de discipline et aura une sanction pouvant aller jusqu’au licenciement, a-t-il dit. Concernant le plagiat, le ministre a indiqué que «ce phénomène est de portée mondiale», soulignant que «tous les cas de plagiat constatés au niveau des universités ont été mis à nu après présentation de la thèse de magister ou de doctorat». M. Hadjar a évoqué la décision définissant les règles relatives à la prévention et à la lutte contre le plagiat, notamment à travers des programmes informatiques qui démasquent de telles pratiques. Le ministre a évoqué la décision issue de la Conférence nationale des universités organisée en janvier dernier, relative à l’organisation de l’accompagnement pédagogique de l’enseignant nouvellement recruté pour lui permettre d’acquérir les connaissances relatives aux législations en vigueur au niveau des établissements universitaires et en matière de méthodes scientifiques. La Commission chargée de l’accompagnement de l’opération de formation des enseignants sera opérationnelle à partir de novembre et veillera à présenter toutes les propositions assurant l’épanouissement professionnel des enseignants chercheurs, a-t-il indiqué. L’occasion était pour le ministre d’annoncer l’adoption de la «Référence nationale de l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur», élaborée par les membres de la Commission nationale d’implémentation de l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur et inspiré d’une référence similaire issue d’un «projet euro-méditerranéen». Le document comporte des références dans tous les domaines de gouvernance universitaire, requises pour diriger les établissements, des efforts visant a améliorer la qualité de la formation et de la gestion, ajoute le ministre. Lors de cette conférence, un spécimen de puces électroniques et l’imprimante 3D produites par la plateforme technologique du Centre de développement des technologies avancées (CDTA), a été présenté. Par ailleurs, et dans le but de permettre à la plateforme technologique de réaliser une meilleure rentabilité et d’accompagner les étudiants à la fin de leur de cursus universitaire, une convention a été signée dans le domaine de la nanoélectronique avec l’une des plus grandes compagnie internationale, et ce pour permettre aux étudiants de créer leurs entreprises dans le domaine des circuits intégrés. Le marché et l’Université algériens seront dotés, en début novembre, des premières cellules photovoltaïques fabriquées par la plateforme technologique d’El Harrach, et dont le rendement pourrait atteindre 11%. Les débats de la quatrième Commission de l’ONU, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation ont été marqués par un fort soutien de la communauté internationale à la tenue d’un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental. Au cours de ce débat consacré à la décolonisation des territoires non autonomes, l’intérêt a été particulièrement vif pour la question sahraouie, après les récents développements survenus dans les territoires occupés. La délégation sud-africaine qui a pris part à ce débat a tenu à rappeler que le Maroc est une puissance occupante, selon les résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU et les décisions de la Cour internationale de Justice. «Cette position est également celle de l’Union africaine «, dont l’envoyé pour le Sahara occidental, l’ancien Président du Mozambique, M. Joaquim Chissano, a eu déjà à dénoncer le manque de progrès dans l’organisation du référendum d’autodétermination. Wouter Hofmeyer Zaayman, le représentant de l’Afrique du Sud, a tenu à réitérer la solidarité de son pays avec la lutte du peuple sahraoui, en rappelant que le droit à l’autodétermination est le socle sur lequel la démocratie sud-africaine s’est fondée. Zaayman a demandé au Conseil de sécurité d’inclure une composante de protection des droits de l’homme dans le mandat de la Minurso qui doit retrouver toutes ses fonctions conformément à la résolution 2285 du Conseil de sécurité. Le représentant du Nicaragua a affirmé que « toute solution à la question sahraouie passait par l’organisation d’un référendum d’autodétermination». M. Ruben Ignacio Zamora Rivas du Salvador a appelé de son côté à la reprise des négociations entre le Front Polisario et le Maroc, à l’arrêt depuis 2012, en réitérant son appui au projet de résolution sur le Sahara Occidental présenté par 25 pays, dont l’Algérie. De son côté le représentant de la Bolivie, M. Sacha Sergio LLorentty Soliz, a rappelé que la résolution 1514 adoptée par l’Assemblée générale en 1960 reconnaît le droit naturel des peuples du monde à mettre fin à la décolonisation. Il a jugé urgent de mettre fin aux politiques interventionnistes, en se disant consterné par le fait que 17 territoires soient toujours inscrits à la liste des territoires à décoloniser. La délégation du Trinitéet-Tobago a indiqué que 16 territoires non autonomes n’avaient toujours «pas de voix pour décider de leur propre avenir» et a renouvelé au cours de ce débat son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, tout en saluant les efforts entrepris par l’Envoyé spécial du SG de l’ONU, Christopher Ross, pour la relance du processus onusien. La délégation de la République de Maurice, a rappelé que la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux stipule que tous les peuples ont le droit à l’autodétermination et que leur soumission constitue un déni de leurs droits humains fondamentaux. «Le peuple du Sahara occidental est sous occupation depuis plus de 40 ans et en dépit du fait que la question figure à l’ordre du jour de la quatrième commission et du Conseil de sécurité, aucun progrès ne semble avoir été réalisé dans le processus de décolonisation» , a dénoncé Jagdish Dharamchand Koonjul, représentant de la République de Maurice. La Quatrième Commission se réunira lundi prochain pour achever son débat général et adopter une partie des projets de résolutions sur la décolonisation. NATIONALE La Voix de l’Oranie PAGE 8 N°5135 - LUNDI 10 OCTOBRE 2016 Sur les 8 premiers mois Vers une réunion informelle OPEP - Russie Le 23ème Congrès mondial de l’énergie s’ouvre à Istanbul e 23ème Congrès mondial de l’énergie se tiendra du 9 au 13 octobre à Istanbul (Turquie) avec la participation du ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, a indiqué samedi un communiqué du ministère. L Une délégation composée de cadres du ministère de l’Energie ainsi que des Pdg de Sonatrach et de Sonelgaz, respectivement Amine Mazouzi et Mustapha Guitouni, accompagnera M. Boutarfa à ce Congrès organisé sous le thème «Adopter les nouvelles frontières». Durant les travaux de ce Congrès, le ministre interviendra lors d’une session consacrée aux hydrocarbures ainsi qu’à une table ronde ministérielle sur le «Trilemme de l’énergie», précise le communiqué. A travers ce Trilemme énergétique, il s’agira pour les participants de voir com- ment produire, de façon sûre et stable, une énergie peu chère et accessible à tous et avec un impact environnemental faible. Lors de son séjour à Istanbul, M. Boutarfa aura également des rencontres avec des ministres chargés de l’Energie ainsi que des responsables de compagnies énergétiques. La 23ème édition du Congrès mondial de l’énergie «permettra un dialogue entre les ministres de l’énergie et les leaders du monde des affaires, des finances et des universités des quatre coins du monde qui vont débattre, lors des sessions plénières et tables rondes, des différentes options de système pour une fourniture durable d’énergie au niveau national, régional et mondial», note le ministère. Ce Congrès, qui constitue l’événement international phare du Conseil mondial de l’énergie, est le premier forum multiénergétique mondial ayant pour objectif de mieux faire comprendre aux partici- pants les enjeux et les solutions énergétiques dans une perspective mondiale. A souligner qu’en marge de ce Congrès, une réunion informelle entre l’Opep et la Russie pourrait se tenir afin de tenter de trouver un accord entre les producteurs Opep et non-Opep de nature à stabiliser les marchés de brut, a indiqué M. Boutarfa dans une interview à une chaîne de télévision nationale. La Russie, deuxième producteur mondial de pétrole, «est disposée à coopérer avec les pays Opep s’ils s’entendent entre eux», a-t-il dit. Une réunion extraordinaire de l’Opep, tenue fin septembre à Alger, a décidé de réduire la production globale de l’Organisation à une fourchette comprise entre 32,5 et 33 millions de barils par jour. Depuis cette réunion de l’Opep à Alger, les cours du brent enregistrent des hausses successives en atteignant, vendredi dernier à Londres, les 51,93 dollars. Consommation Plusieurs infractions constatées dans la production du vinaigre Plusieurs infractions ont été constatées dans la production nationale du vinaigre telles la tromperie sur la nature du produit et la fraude sur sa composition, a appris l’APS auprès d’un responsable de la Direction du contrôle économique et de la répression des fraudes du ministère du Commerce. Ce constat est basé sur une enquête de vérification de la conformité du vinaigre menée cette année à travers près de 700 interventions opérées à tous les stades de la mise à la consommation du vinaigre et des condiments acidifiants pour assaisonnement (produits à base d’une dilution de l’acide acétique chimique dans l’eau potable). Les résultats des analyses effectuées ont relevé la non conformité de 44% d’échantillons de vinaigre examiné, soit 62 sur 140 échantillons, et la non conformité de 56% d’échantillons de condiments acidifiants analysés (31 sur 55 échantillons). Ces opérations se sont soldées par l’établissement de 58 procès-verbaux de poursuites judiciaires à l’encontre des contrevenants et la saisie d’une quantité de 23.701 litres de vinaigre d’une valeur de 231.392 DA. Les principales infractions relevées sont liées particulièrement à la tromperie sur la nature du produit, qui consiste en l’utilisation de la dénomination «vinaigre» pour un produit fabriqué à base d’acide acétique chimique dilué. Il s’agit aussi de la fraude sur la com- position du vinaigre dont la teneur en acide acétique chimique est inférieure à 50 grammes/litre, et la fraude dans la composition du condiment dont la teneur en acide acétique chimique est inférieure à ce qui est mentionné sur l’étiquetage. En outre, il a été constaté la propagation du produit dénommé «condiment acidifiant pour assaisonnement» sur le marché national, un produit méconnu par la majeure partie des consommateurs qui considèrent ce produit comme étant du vinaigre du fait que son mode de présentation se confond avec celui du vinaigre (forme de la bouteille, couleur du liquide..). Cette pratique, souligne la même source, «crée une confusion dans l’esprit du consommateur.» Utilisation abusive de l’additif alimentaire E260 L’enquête note aussi que l’acide acétique chimique du produit dénommé «condiment acidifiant pour assaisonnement» est un additif alimentaire «E260» et que, par conséquent, ne doit en aucun cas être utilisé comme ingrédient principal d’une denrée alimentaire, et ce, conformément à la réglementation en vigueur. Cette enquête a été lancée suite aux multiples requêtes parvenues au ministère du Commerce faisant état de la commercialisation d’un produit présenté comme du vinaigre mais qui est fabriqué à base d’acide acétique chimique dilué dans de l’eau potable. Ce qui est contraire aux conditions de mise à la consommation des vinaigres. Pourtant, le Centre algérien du contrôle de la qualité et d’emballage (Cacqe) définit le vinaigre comme étant un liquide préparé à partir d’une matière contenant de l’amidon ou des sucres (raisin, pomme ou blé). Ces matières, explique-t-il, subissent une double fermentation: alcoolique où les sucres sont transformés en alcool, et la fermentation acétique où tout l’alcool est transformé en acide acétique naturel qui est le composant essentiel du vinaigre. «Contrairement à ce que l’on peut croire, le degré indiqué sur chaque bouteille de vinaigre ne mesure pas la proportion d’alcool contenu dans ce breuvage mais le taux d’acidité dudit vinaigre. La mention 0% d’alcool qu’on trouve parfois sur les emballages ne veut donc rien dire», relève le même responsable. Selon le Cacqe, l’ajout d’acide acétique de synthèse dans le vinaigre est interdit par la réglementation. L’utilisation exclusive d’acide acétique de synthèse ne peut faire l’objet de la dénomination «vinaigre» mais de la dénomination «Condiment alimentaire ou acidifiant pour assaisonnement» qui n’a rien à voir avec le vinaigre. Les importations de lait en baisse de plus de 27% La facture d’importation de lait (y compris matières premières) a reculé à 557,58 millions de dollars (usd) durant les huit premiers mois de 2016, contre 770,3 millions USD à la même période de 2015, soit une baisse de 27,61%, a appris l’APS auprès des Douanes. Les quantités importées (lait en poudre, crèmes de lait et matières grasses laitières utilisées comme intrants) ont reculé pour s’établir à 236.931 tonnes (T) contre 258.913 T, soit une réduction de 8,5% entre les deux périodes de comparaison, indiquent les chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis). Outre la baisse des quantités importées, la facture a surtout reculé en raison de la chute des prix mondiaux de cette denrée alimentaire. En effet, la moyenne des prix à l’importation par l’Algérie des poudres de lait sur les 5 premiers mois de 2016 s’est établie à 2.425 USD/tonne contre 2.962 USD/tonne sur la même période de 2015, soit une baisse 18,1%. Afin de réduire les importations de ce produit et de promouvoir la filière lait, de nouvelles mesures avaient été décidées par le gouvernement en faveur des éleveurs et des opérateurs de ce secteur en augmentant la subvention du lait cru et en encourageant l’investissement, avec l’objectif de baisser les importations de la poudre de lait de 50% à l’horizon 2019. Le gouvernement a ainsi décidé que le prix de référence du litre de lait cru de vache soit fixé à 50 DA (contre 46 DA auparavant), se répartissant entre 36 DA le prix de cession du lait cru aux laiteries et 14 DA de subvention de l’Etat, contre, respectivement, 34 DA et 12 DA auparavant. En réponse à la préoccupation des éleveurs relative à l’accès à l’aliment de bétail et à la régulation du marché de ce produit, il a été décidé d’approvisionner directement les éleveurs en matière de son (résidu de mouture de blé). D’autres mesures de facilitation à moyen terme ont été prises par le gouvernement afin d’asseoir une stratégie de relance de la filière lait. Il s’agit notamment de l’accès des professionnels de la filière lait au foncier agricole pour leur permettre d’investir en amont de cette filière et concourir au développement des grandes cultures (céréales et fourrages). Les pouvoirs publics ambitionnent, dans ce cadre, de promouvoir la création de fermes modernes intégrées pour l’élevage bovin laitier et la production de céréales et de fourrages dans le cadre de contrats-programmes. Il s’agit aussi d’encourager l’utilisation du crédit de campagne «R’fig» pour investir dans la production des fourrages, tandis que les coopératives des éleveurs seront incitées à recourir à l’exploitation des périmètres irrigués, notamment dans les Hauts-Plateaux et le Sud. N°5135 - LUNDI 10 OCTOBRE 2016 SOCIÉTÉ La Voix de l’Oranie PAGE 9 Pourquoi vous sous-estimez la fatigue de ceux qui ont des enfants * CHRISTINE SKOUTELAS A u début, les gens comprennent qu'il est épuisant de mettre au monde un nouvel être. Ils demandent aux parents s'il fait bien ses nuits, comme si c'était la seule chose qui leur permettrait d'être à peu près opérationnels. Mais tous les parents savent que ça ne suffit pas. Je crois bien que les scientifiques ont prouvé que les êtres humains ne sont plus jamais complètement opérationnels une fois qu'ils ont des enfants. Ou alors ils modifient la définition du mot "opérationnel", qui n'a soudain plus aucun rapport avec le fait d'être capable d'accomplir les tâches du quotidien. Voilà pourquoi: Ils ne font plus jamais de nuits complètes. Plus. Jamais. Les premiers temps, les nuits complètes, c'est quand ils peuvent dormir plus de deux ou trois heures d'affilée. Une fois que le nourrisson a dépassé ce stade, les gens oublient que ça ne suffit absolument pas pour être reposé. Au début, les parents se réveillent en panique quand le bébé ne les a pas réveillés, et ils se précipitent, très angoissés, pour voir ce qui se passe. Ils remuent un peu le bébé. Allez. Allez. Jusqu'à ce qu'ils entendent un petit soupir. Ensuite, ils ne peuvent plus se rendormir à cause de la bouffée d'angoisse, ou parce qu'ils ont réveillé le petit monstre. Quand l'enfant grandit, ils continuent d'entendre les pleurs d'un bébé qui n'existe que dans leur tête. Et quand ils acceptent le fait que leur petit fait ses nuits, et qu'ils ont fait le plus dur, il recommence à se réveiller au milieu de la nuit, à venir dans leur chambre, à faire pipi au lit et à hurler qu'il veut un mouchoir. Dans le meilleur des cas. J'ai déjà peur de me réveiller en panique quand mes enfants seront adolescents, à me demander s'ils ont fait le mur, puis, à l'université, si tout va bien ou s'ils sont montés sur le toit d'une voiture lancée à fond et qu'ils gisent à présent dans le fossé. Quand les enfants entrent enfin dans la vie active, les parents ont vieilli, leur cycle du sommeil a changé, et ils sont devenus biologiquement incapables de dormir. Fin. Ils n'ont pas un instant à eux. L'autre jour, j'ai essayé d'ajouter le numéro de ma cousine au répertoire de mon téléphone. Elle m'avait envoyé un SMS et je voulais l'avoir dans mes contacts. J'ai fait huit tentatives avant d'abandonner parce que mes enfants couraient partout. Ils se cognaient dans mes bras, touchaient l'écran... C'est difficile à croire, mais c'est la vérité. A moins de s'enfermer aux toilettes. Parfois, les parents ont hâte d'aller faire caca pour pouvoir consulter leur page Facebook. Il leur arrive même de faire semblant de faire caca pour aller sur Facebook. Sauf que, bien entendu, leurs enfants ne manquent jamais une occasion d'entrer aux toilettes avec eux (il y a toujours un parent à qui ça arrive systématiquement). Dans ces cas-là, il n'y a plus de moment de répit, même sur la lunette des chiottes. Ils n'ont pas de jour de repos. Il y a des millions de façons de passer le temps et de se dépenser sans être parent. On est tous crevés, aucun doute là-dessus. Mais il y a généralement un moyen de se mettre en arrêt maladie. De prendre un jour de repos. Mais si on a des enfants, le pire, ce sont les moments où on est malade. Parce qu'on ne peut pas se le permettre. En tout cas, ça ne doit pas se voir. Il faut quand même préparer à manger, étendre la lessive, s'occuper des enfants. Les parents sont quasiment tout le temps à deux doigts de tomber malades, parce qu'ils n'ont jamais le temps de récupérer. On n'arrête pas de se plaindre que les enfants ont attrapé quelque chose à l'école, alors qu'on est nous-mêmes des nids de pathogènes. Ils sont constamment sollicités. Les enfants ne peuvent pas se taire deux secondes. Sans arrêt, c'est "Maman. Maman. Maman. Maman". Ils n'arrêtent pas de prendre les choses ou de montrer du doigt en demandant "C'est quoi, ça?" Et, quelle que soit la réponse, ca finit inévitablement en "Pourquoi? Et pourquoi? Et pourquoi? Et pourquoi?". Sans oublier les moments où ils veulent qu'on leur chante une chanson, ou qu'on leur raconte une histoire, ou qu'ils se mettent à pleurnicher très fort parce qu'ils veulent le verre rougeuuuuuuuuuuuuu alors qu'ils en ont déjà un dans les mains. Plein de faux coups de fil et de discussions par chaussette-marionnette interposée. Le problème n'est pas que chaque question ou remarque soit inintéressante (elles sont même souvent amusantes) mais qu'elles occupent chaque seconde de notre temps. Quand les enfants grandissent, ils parlent moins, mais quand ils le font, c'est généralement beaucoup moins mignon, et les problèmes qu'ils évoquent sont souvent beaucoup plus difficiles à résoudre. La fatigue cérébrale ne s'arrête pas une fois que l'enfant grandit. Ils sont parfois obligés de se faire des séances marathon sur Netflix jusqu'à deux heures du matin avec leur moitié. Parce qu'il leur arrive d'avoir envie de passer du temps en tête à tête. Et s'affaler tous les deux sur le canapé couvert de miettes en buvant un verre de mauvais vin, sans avoir besoin de parler, est presque aussi merveilleux qu'un coucher de soleil sur une plage paradisiaque, à siroter des margaritas. Presque. Pas un bruit (à part celui des miettes, de temps en temps). Tout est calme. Ca ressource. Et c'est indispensable à la stabilité du mariage. Mieux vaut assumer les conséquences d'une nuit blanche que celles d'un divorce quand les enfants passeront leur Bac. N'oublions pas que l'éducation des enfants n'est pas donnée. Ils le paient physiquement. Ne me lancez pas sur les séquelles de la grossesse. Je ne parle ici que d'éducation. L'inquiétude permanente de la déchirure de la cornée. Les petites mains qui s'agitent dès le premier jour et qui ne s'arrêtent plus. Les premières années, les parents portent constamment un enfant de 15 kilos sur la hanche, et un de 10 kilos sur l'autre. On ne parle pas de sacs de farine, hein, mais de petits qui gigotent, se débattent comme des petits chevaux sauvages. Les parents qui tentent de faire au moins une pompe dans le salon devant un épisode de Caillou se font sauter dessus par des petits monstres en tenue de superhéros qui se jettent du canapé. Avec tout ça, il y a peu de chances d'échapper à la déchirure de la cornée ou l'hernie discale. Ils n'arrêtent pas de laver et relaver leurs enfants et de faire ce #%*;! de ménage. L'autre jour, j'étais en retard pour partir au travail et quand j'ai voulu prendre la petite dans son berceau je me suis aperçu qu'elle s'était vomi dessus pendant la nuit. Ses cheveux tenaient tout droit, et l'odeur était insoutenable. Je lui ai donné un bain vite fait, je l'ai habillée à la va-vite et je l'ai jetée dans la voiture (le jeté d'enfant, très répandu, n'est pas donné à tout le monde). On ne s'imagine pas la quantité de bains qu'il faut donner et de surfaces qu'il faut nettoyer quand on est parents. Bien entendu, le ménage dit être fait de temps en temps, mais pour les parents c'est AHURISSANT. Il faut se pencher, ranger, se pencher, nettoyer, ranger. Frotter, frotter, frotter. Ramasser les jouets, encore des jouets, toujours des jouets. Ré-enrouler le papier toilette. Faire la vaisselle. La lessive. Laver le linge dégoulinant de fluides corporels. Remplacer les vêtements trop petits. D'autres jouets. Des trucs minuscules. Du vomi. Et c'est reparti pour les jouets. Des bols et des bols de corn-flakes. En grandissant, les enfants utilisent de plus en plus de choses. Les adolescents prennent plus de place que les tout-petits, ce qui se traduit par davantage de poussière, plus de crasse dans la baignoire, plus de puanteur. Et vraiment plus de vêtements par terre. Ils sont rongés par les soucis. On ne compte plus les matins où l'on découvre de nouvelles rides profondes et des cheveux blancs bien épais. J'ai arrêté de m'échiner à démêler mes cheveux une semaine après la naissance de mon premier enfant. Quand ma fille est sortie, mes yeux se sont immédiatement, et définitivement, cernés. Pas uniquement par manque de sommeil, mais à cause de l'anxiété. Les soucis marquent le corps, et les parents ne sont jamais à court de sujets d'inquiétude. La mort subite du nourrisson. Un enfant qui tombe dans l'escalier, avale des produits ménagers, se cogne la tête sur l'angle de la table basse, A FAILLI se cogner la tête sur l'angle de la table basse, qui se fait harceler à l'école, qui rentre tard, qui a des mauvaises fréquentations, qui épouse la bonne personne... Nos pauvres petites cellules succombent à tant de stress. Les parents sont si fatigués qu'ils se couchent parfois par terre, le visage enfoui dans la moquette. Maintenant, vous savez pourquoi. P.S. : Même dans cette position, ils sont heureux. Ils sont juste trop fatigués pour sourire. OPINION La Voix de l’Oranie PAGE 10 N°5135 - LUNDI 10 OCTOBRE 2016 Le burn-out, signe de bonne santé mentale? A vertissant des dangers d’une carrière professionnelle vécue à 100 km/h, le burn-out n’aurait rien d’une faiblesse. Au contraire, il signalerait un besoin légitime de changements en vue d’un mode de vie plus respectueux de notre humanité. La souffrance psychique est mieux reconnue qu’auparavant Elle est même anticipée. Elle semble aussi banalisée et considérée comme facilement surmontable, notamment grâce à la pléthore d’outils et de techniques dont certains nous prédisent les clés du bonheur. Est-ce si simple ? L’observation clinique et le constat du recours croissant aux psychotropes tendent à prouver que non. Le cas du burn-out et de sa reconnaissance comme maladie pourrait illustrer ce paradoxe. Mal individuel ou sociétal ? Psychologue depuis une quinzaine d’années, je suis interpellée, certainement avec beaucoup d’autres, par l’amplification des situations de burn-out. Il y a bien sûr l’effet de fonctionnement de personnalités problématiques, mais il y a aussi des individus qui, par l’organisation et la pression de leur milieu professionnel, semblent ne pas avoir eu d’alternative. Leur faire porter la responsabilité en encourageant une remise en question personnelle donne parfois le sentiment d’ajouter à leur culpabilité, déjà bien présente par leur sentiment d’échec. L’individu est seul à devoir agir alors que son malêtre est ancré dans un dysfonctionnement plus large, sur lequel il n’a bien souvent aucune prise. J’ai rencontré des personnes effondrées, ayant commis des passages à l’acte suicidaires ou ayant développé des comportements pseudo-adaptatifs au stress tels qu’une addiction à certains produits, souvent cachée à l’entourage et source de honte. Et cependant, elles étaient sans antécédent de troubles psychologiques ou psychiatriques. Une fois engagées dans le travail psychologique, certaines d’entre elles envisagent de changer d’orientation, donnant un nouveau sens à leur effondrement; d’autres souhaitent reprendre leur activité, restaurées dans leur valeur et leurs compétences spécifiques. Ce sont ces dernières qui soulèvent alors le paradoxe : elles ont repris confiance, elles souhaitent être justement considérées dans leur investissement professionnel, mais ont peur de la "rechute", conscientes de leur impuissance à modifier le système et devant se résoudre à supporter à nouveau les mêmes conditions. La thérapie réussie serait-elle dès lors celle qui a permis de devenir capable de supporter l’insupportable ? Caution au dysfonctionnement ? Le sens même de l’intervention du psychologue en est questionné : ne fait-elle pas partie du "système" qui permet finalement le non-changement profond du monde du travail ? Certaines entreprises organisent des séminaires ou des formations de prévention au burnout pour leurs employés mais continuent de considérer ceux-ci comme des produits. Et gare à eux s’ils font un burn-out ! S’ils "craquent" alors qu’ils ont suivi la formation, c’est qu’ils ne s’y sont pas suffisamment impliqués, et s’ils n’y ont pas participé, c’est alors de leur faute. Je simplifie et caricature, mais ces situations existent. Le burn-out comme non adaptation ? Se pose ici l’éternelle question du sens. Le burn-out aurait-il la fonction de signaler l’impératif d’un changement de notre façon de vivre le travail ? Pourrait-il être le signe paradoxal d’une bonne santé mentale, dans la mesure où il redonnerait sa place au sujet, jusque-là réduit à être un objet, un produit ? Et si le burn-out était un signe de lucidité, fi- nalement très adapté à la réalité qui est que oui, la vie c’est une succession d’imperfections, d’expériences parfois désagréables, d’émotions et de sentiments pas toujours positifs pour soi et pour les autres ? Et s’il exprimait que non, un travailleur n’est pas un pion, un objet, une "réduction" à la seule identité de travailleur, qu’il est plus complexe, singulier, qu’il est une personne à part entière, avec une vie et histoire ? Et si le burn-out disait qu’il n’est pas possible de suivre l’injonction sociétale "d’être soi-même" tout en suivant celle de l’hyper-adaptabilité ? La quête du bonheur s’impose dans nos vies (articles, émissions, livres, thérapies), comme s’il était possible d’atteindre un bonheur déterminé, normalisé et répondant à l’injonction du "soi toimême" supposée si simple. N’est-ce pas culpabilisant pour ceux qui, malgré ces recettes, n’y arrivent pas ? Une certaine violence sociale ne se trouve-t-elle pas dans cette normalisation de l’accès au bonheur et à l’épanouissement au travail ? Sous-entendu, si tu n’y arrives pas, tu es un loser… Alors que tout ne dépend pas de l’individu. Le pouvoir, la hiérarchie, les impératifs, la pression feront toujours partie du monde du travail. Ils permettent de le structurer. Ce qui est dénoncé ici c’est le paradoxe dans lequel certains travailleurs sont coincés : devoir être capable de s’affirmer et de s’épanouir personnellement, selon le credo sociétal, tout en s’inscrivant dans un système professionnel qui ne le lui permet pas. Les deux injonctions sont chacune problématique et, associées, potentiellement sources de mal-être. Mieux qu’un traitement du symptôme Avoir reconnu le burn-out comme une souffrance professionnelle est une bonne chose. Mais non suffisante et sans visée thérapeutique profonde si son traitement se limite à une "prescription" individuelle. C’est comme aider quelqu’un à mieux respirer dans un milieu asphyxiant. Tant que cela sera ainsi, le monde du travail souffrira de ses "malades". En d’autres termes, une prévention et un traitement des souffrances psychiques professionnelles devraient également s’intégrer dans un questionnement et une réflexion autour de l’éthique, du champ philosophique et de l’évolution sociale et économique de notre société. Vaste et laborieux programme à l’heure de la recherche de l’effet immédiat, peu importe qu’il soit superficiel et éphémère, tant qu’il est visible… Or, la santé mentale ne peut se traiter comme un état grippal. Un bon système d’alarme avertit du danger. Le burn-out signe peut-être plus notre désir et notre besoin de changement vers un mode de vie respectueux de notre humanité qu’une faiblesse ou une incapacité momentanée et individuelle. N’est-il pas temps d’avoir une ambition autre que le traitement du symptôme et d’y mettre les moyens CHLOÉ MARTIN, PSYCHOLOGUE REVUE DE PRESSE N°5135 - LUNDI 10 OCTOBRE 2016 La Voix de l’Oranie PAGE 11 Yémen Une centaine de morts dans des raids aériens de la coalition arabe à Sanaa D es "dizaines" de personnes ont été tuées et "des centaines" blessées samedi dans la capitale yéménite Sanaa dans des raids aériens menés par la coalition arabe qui soutient les forces gouvernementales, ont affirmé les rebelles chiites Houthis sur leur site Sabanews.net. Les Houthis se sont emparés de Sanaa il y a plus de deux ans et contrôlent également d'autres régions du pays. Le gouvernement yéménite, qui avait alors dû fuir le pays, tente aujourd'hui de regagner le terrain perdu avec l'appui de la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite voisine. Des avions de la coalition ont mené des raids contre une salle à Sanaa où de nombreuses personnes étaient réu- nies dans l'après-midi pour présenter leurs condoléances pour la mort du père du "ministre de l'Intérieur", Jalal al-Rouichène, a indiqué Sabanews.net. "Des dizaines de personnes sont tombées en martyrs et des centaines ont été blessées (...) dans deux raids de l'aviation de l'agression", ont poursuivi les rebelles sur leur site, en référence à la coalition arabe qui opère au Yémen depuis plus de 18 mois. La salle touchée par les raids est située près d'une grande place publique, celle des Sabiine, dans le sud de la capitale. Un énorme incendie s'est déclaré dans le bâtiment, qui s'est effondré, a indiqué une source de sécurité citée par le site des rebelles. Des équipes de secours retiraient des corps calcinés et tentaient de retirer d'autres coincés sous les décombres, a rapporté un photographe de l'AFP sur place. Des ambulances évacuaient les victimes et les hôpitaux ont lancé un appel pour des dons de sang, selon des habitants. Les rebelles n'ont pas précisé si M. Rouichène ou d'autres personnalités étaient présentes au moment de l'attaque. Le général Jalal al-Rouichène, qui avait été nommé ministre de l'Intérieur par le président Abd Rabbo Mansour Hadi, est resté en poste après que les Houthis ont conquis Sanaa en septembre 2014. La coalition militaire arabe n'a pas encore réagi aux affirmations des rebelles sur sa responsabilité dans l'attaque. Elle a été accusée par des organisations de défense des droits de l'Homme de commettre des "bavures" en touchant des secteurs civils dans ses raids. Syrie La Russie met son veto au texte de la France Les combats et les bombardements, dont des raids aériens, n'ont pas cessé de la nuit à Alep, le principal enjeu du conflit qui ravage la Syrie. Les combats faisaient rage samedi entre régime syrien et rebelles au coeur d'Alep, le jour où doivent être discutés à l'ONU deux textes rivaux appelant à un cessez-le-feu dans la métropole meurtrie. Sans véritable surprise, ma Russie a mis samedi son veto au texte appelant à la cessation des bombardements sur Alep proposé par la France, empêchant son adoption. "Un pays qui mettrait le veto à cette résolution serait discrédité aux yeux du monde. Il serait responsable de la poursuite des exactions", avait déclaré François Hollande lors d'un déplacement en Corrèze. Sur les quinze pays membres du Conseil de sécurité, seuls la Russie et le Venezuela se sont opposés à la proposition française. La Chine et l'Angola se sont abstenus. Les onze autres pays du Conseil, dont les Etats-Unis et le Royaume-Uni, ont soutenu le texte. L'autre résolution sera défendue par la Russie, qui réclame une cessation des hostilités sans évoquer ces bombardements. Deux semaines après le lancement par l'armée syrienne d'une offensive d'envergure avec l'appui aérien de Moscou pour reprendre la partie rebelle d'Alep qui lui échappe depuis 2012, les troupes du régime continuaient de grignoter le territoire des insurgés sur trois axes. « La bataille se déroule au centre, notamment dans le quartier de Boustane al-Bacha où l'armée avance, dans le sud, à Cheikh Saïd, et à la périphérie nord, où le régime a pris le quartier d'Ouwayja », a indiqué à l'Agence France-Presse Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH. « Terroriser les civils » Les combats et les bombardements, dont des raids aériens, n'ont pas cessé de la nuit, a rapporté de son côté le correspondant de l'Agence France-Presse dans la partie rebelle. Alep est le principal enjeu du conflit qui ravage la Syrie depuis cinq ans, faisant plus de 300 000 morts et provoquant la pire tragédie humanitaire depuis la Seconde Guerre mondiale. La partie est de la ville a été ravagée par des bombardements d'une extrême violence qui ont tué des centaines de personnes et détruit des infrastructures civiles. Les chefs de la diplomatie américaine et française, John Kerry et Jean-Marc Ayrault, ont dénoncé vendredi à Washington des « crimes de guerre » perpétrés contre des hôpitaux et des écoles à Alep, où 250 000 habitants sont assiégés depuis pratiquement plus de deux mois. John Kerry a notamment dénoncé « une stratégie ciblée pour terroriser les civils et quiconque se met en travers de leurs objectifs militaires », en allusion au régime et à Moscou. « Révolte de la conscience » À l'ONU, le texte russe, obtenu par l'Agence France-Presse vendredi, « réclame l'instauration immédiate d'une cessation des hostilités, notamment à Alep », et demande à toutes les parties de permettre l'accès à l'aide humanitaire. Mais l'ambassadeur britannique Matthew Rycroft a rejeté ce texte, estimant qu'il s'agissait d'une manoeuvre russe destinée à « cyniquement détourner l'attention de la nécessité d'arrêter les bombardements sur Alep ». Le texte de Moscou a été présenté au Conseil peu après que la Russie eut prévenu qu'elle était prête à bloquer le texte de la France avec son droit de veto. « Je ne vois tout simplement pas comment nous pourrions laisser cette résolution passer », a déclaré à la presse Vitali Tchourkine, ambassadeur de Russie à l'ONU. Les membres du Conseil négocient depuis une semaine cet autre projet de résolution de Paris destiné à mettre un terme à l'intense bombardement de la ville assiégée d'Alep, à permettre l'acheminement de l'aide humanitaire et à arrêter tous les survols militaires de la ville. Piratage Washington accuse Moscou d’interférer dans la présidentielle Les autorités américaines ont, pour la première fois, désigné nommément la Russie comme responsable d’une série de piratages ayant visé en particulier des serveurs du parti démocrate. Washington a ouvertement accusé vendredi Moscou d’essayer d’interférer, grâce à des piratages informatiques, dans le processus électoral américain, nouveau développement spectaculaire dans l’escalade des tensions entre les deux pays sur nombre de dossiers, Syrie en tête. A un mois de l’élection présidentielle qui doit désigner le successeur de Barack Obama, les autorités américaines ont, pour la première fois, désigné nommément la Russie comme responsable d’une série de piratages ayant visé en particulier des serveurs du parti démocrate. «Ces vols et ces piratages ont pour but d’interférer dans le processus électoral américain», a indiqué la direction du renseignement américain (ODNI) dans un communiqué au ton particulièrement ferme. «Nous pensons, compte tenu de l’étendue et du caractère sensible de ces initiatives, que seuls des hauts responsables russes ont pu autoriser ces activités». Le Kremlin a immédiatement qualifié ces accusations de «foutaise». Fin juillet, le président Barack Obama n’avait pas écarté la possibilité que la Russie tente d’influencer le scrutin présidentiel en faveur du républicain Donald Trump. «Tout est possible», avait-t-il affirmé, peu après la fuite des emails de hauts responsables du parti démocrate qui avaient été publiés par le site WikiLeaks. La candidate démocrate Hillary Clinton a, à plusieurs reprises, ouvertement évoqué ses craintes sur ce sujet. «Tous les Américains devraient s’inquiéter du fait que le Russie soit prête à mener des actes hostiles pour aider Donald Trump à devenir président des Etats-Unis», a réagi vendredi soir John Podesta, son directeur de campagne. «Mais le pire dans cette histoire est l’attitude de Trump, qui laisse penser qu’il y est favorable». Interrogé sur la nature de la réponse de la Maison Blanche, un haut responsable américain a indiqué à l’AFP que les Etats-Unis choisiraient«le lieu et l’heure» pour répondre à la Russie. «Le président a clairement indiqué qu’il prendrait les décisions nécessaires pour protéger nos intérêts, en particulier dans le cyberespace», a indiqué ce responsable sous couvert d’anonymat, précisant que cela se ferait dans la discrétion. «Le public ne devrait pas considérer qu’il sera nécessairement informé des actions que nous avons prises ou que nous allons prendre», a-t-il souligné. L’administration américaine accuse notamment le gouvernement russe d’avoir «orchestré» les récents piratages d’emails de personnes et d’institutions américaines publiés sur les sites DCLeaks.com, WikiLeaks et Guccifer 2.0. S’agissant des attaques sur les systèmes électoraux de différents Etats américains, Washington estime ne pas être en mesure de prouver qu’elles viennent du gouvernement russe, mais souligne qu’elles ont été perpétrées «dans la plupart des cas» à partir de serveurs russes. L’administration Obama relève par ailleurs qu’une telle tentative d’immixtion dans les élections n’est pas nouvelle de la part de Moscou.«Les Russes ont déjà utilisé des tactiques similaires à travers l’Europe et l’Eurasie», souligne-t-elle. Début septembre, le directeur de la police fédérale (FBI), James Comey, avait dit prendre «très au sérieux» le risque d’ingérence d’un pays étranger dans le processus électoral américain. CULTURE La Voix de l’Oranie PAGE 12 N°5135 - LUNDI 10 OCTOBRE 2016 Les stars noires et la diversité à l'honneur du Festival du Film de Londres L e Festival du Film de Londres (LFF), qui s'est ouvert mercredi soir, met à l'honneur pour sa 60e édition les acteurs et cinéastes noirs, faisant écho à la polémique sur le manque de diversité à Hollywood. "Nous voulions vraiment attirer l'attention sur les stars noires", a déclaré à l'AFP la directrice du festival Clare Stewart, saluant "le dynamisme, la diversité, l'urgence, les défis et le divertissement" des films des raconteurs d'histoire noirs présentés cette année. Parmi les 245 films présentés, le festival s'est ouvert avec "A United Kingdom", de la réalisatrice britannique d'origine ghanéenne Amma Asante, qui plonge dans l'histoire d'amour interraciale entre le prince du Botswana Seretse Khama (David Oyelowo) et une anglaise blanche, Ruth Williams (Rosamund Pike), dont l'union fit scandale et bouleversa l'histoire du pays africain, territoire alors appelé Bechuanaland et sous protectorat de l'empire britannique. Pour l'actrice Rosamund Pike, ce qui aiderait à ce qu'il y ait davantage de diversité sur les écrans du monde serait de "voir ce film comme une simple histoire d'amour sans automatiquement le comparer à +12 Years of Slave+ ou +Selma+, des films qui n'ont rien à voir" avec cette romance historique outre qu'ils sont interprétés et réalisés par des personnes de couleur. "Mon espoir est qu'en voyant ce film, les spectateurs se verront eux-mêmes en Ruth et Seretse, ils verront l'histoire de ce pays", le Royaume-Uni et l'histoire du Botswana, toutes deux étroitement liées, "et verront pourquoi nous sommes fiers de Le Point Pop Séries nous présenter comme des Britanniques et comme des Africains", a déclaré en conférence de presse David Oyelowo, acteur et co-producteur du film qui a eu les honneurs du tapis rouge à Leicester Square, dans le centre de Londres. - Reine des échecs en Ouganda Pour Amma Asante, la solution est "multiniveau. Cela vient du public, des producteurs, de nous les cinéastes. C'est énorme et en même temps c'est juste (...) raconter plus d'histoires qui sont pertinentes pour le monde et comportent des personnages légèrement différents de ceux que nous sommes habitués à voir". Autre histoire vraie à l'honneur du LFF, la biographie réalisée par l'Indienne Mira Nair, qui retrace l'ascension de la championne d'échec ougandaise Phiona Mutesi. "Queen of Katwe" ("La reine de Katwe", tiré du nom du bidonville où l'héroïne a grandi) raconte comment la jeune Ougandaise est parvenue à quitter son bidonville pour se rendre au championnat mondial d'échecs, aidée de son entraîneur, interprété par David Oyelowo, et de sa mère incarnée par Lupita Nyong'o, oscar du meilleur second rôle pour "12 Years of Slave". Outre ces fictions inspirées d'histoires vraies, la première européenne du documentaire de la réalisatrice noire-américaine Ava Duvernay, "The 13Th", qui fait référence à l'amendement de la constitution américain qui a aboli l'esclavage, montre les inégalités raciales aux Etats-Unis. Il se penche sur les raisons qui ont fait des Etats-Unis le pays au taux d'incarcération le plus élevé au monde et sur la naissance du mouvement "Black Lives Matter" (les vies des noirs comptent: NDLR) pour dénoncer les violences policières envers les Noirs. Cette réalisatrice à l'origine du biopic "Selma" sur Martin Luther King a été au coeur de la polémique autour du manque de diversité à Hollywood et aux Oscars ces deux dernières années. Aucun acteur noir ne figurait parmi les finalistes aux Oscars et "Selma" n'a concouru que dans la catégorie meilleur film en 2015 malgré les critiques dithyrambiques dont il bénéficiait. A noter également "Moonlight" de Barry Jenkins, qui raconte l'histoire d'un jeune garçon vi- vant à Miami dans un milieu de toxicomanes et qui découvre son homosexualité. "Juste après le festival, le British Film Institute (BFI) va lancer la saison la plus ambitieuse au Royaume-Uni de films et programmes télévisés destinés à célébrer la polyvalence et la puissance des acteurs noirs, des stars noires", a affirmé Clare Stewart, soulignant qu'en l'absence de changement la question de la diversité dans le cinéma continuera à se poser. Luke Cage, entre Spike Lee et Stan Lee PAR PHILIPPE GUEDJ Après Daredevil et Jessica Jones, un troisième héros Marvel vient tabasser du gredin sur Netflix. Sauf qu'il est noir et assume à 100 % ses racines. Introduit dans Jessica Jones (il était son amant), Luke Cage a quitté Hell's Kitchen pour se faire oublier dans le Harlem de sa jeunesse. Surhomme à la peau indestructible et au passé trouble, il ne peut s'empêcher de tenir tête aux petites frappes et aux gros mafieux qui salissent la noblesse historique de son quartier. À la fois geek et afro-américain, le showrunner Cheo Hodari Coker revendique fièrement ces deux héritages. Et cela se voit dans Luke Cage. Décryptage de ce super-héros sous influences. A priori vous êtes au courant : Luke Cage est un super-héros créé en 1972 dans les pages d'un comic-book Marvel (Luke Cage : Hero for Hire). Vous savez peut-être moins que Cheo Hodari Coker, le créateur et showrunner de la série, est un geek absolu, fanboy à vie de Marvel (et de Spider-Man en particulier). Dans son bureau à Los Angeles, un pan de mur complet est recouvert de couvertures de comics Marvel. « J'ai toujours aimé que Marvel, à travers ses super-héros, explore des thèmes sociopolitiques profonds », nous explique-t-il, lors de son passage à Paris. «Captain America, dont les auteurs étaient juifs, était un moyen d'explorer le fascisme et l'antisémitisme. L'un de mes romans graphiques de chevet est aussiDieu crée, l'homme détruit, une aventure des X-Men signée Chris Claremont. Le professeur Xavier et Magneto y sont dépeints l'un comme un Martin Luther King, partisan de la fraternité entre humains et mutants, et l'autre comme Malcolm X, très agressif à cause de la persécution dont ils sont victimes. J'aime quand les super-héros sont un prisme pour des métaphores qui aident les gens à mieux comprendre certaines questions complexes. » * La blaxploitation Créé par un tandem de blancs (Archie Goodwin et John Romita Sr), Luke Cageavait pour mission de surfer sur la mode cinématographique de la « blaxploitation ». Un terme apparu dans la presse pour désigner des petits films de genre (thriller, karaté, western…) produits par Hollywood afin de séduire prioritairement un public noir. Truffé de stéréotypes exploitant une certaine vision blanche des Afro-Américains, le genre est à double tranchant. Raciste pour les uns, accélératrice du « black power » pour les autres, la blaxploitation a littéralement déferlé sur l'air du temps des seventies naissantes avec le triomphe du thriller Shaft de Gordon Parks, sorti moins d'un an avant Luke Cage. Cage et Shaft (incarné en 1971 par l'emblématique Richard Roundtree) partagent d'ailleurs le même profil : un passé judiciaire trouble et le désir d'une nouvelle direction. Au milieu des années 70, la blaxploitation s'évanouissait déjà, mais elle conserve encore aujourd'hui la même aura culturelle paradoxale : des films ultra-kitsch mais gorgés de feeling, des clichés raciaux, mais qui permirent aux Noirs américains d'affirmer avec fierté leur culture sociale et musicale. Le showrunner Cheo Hodari Coker revendique à 100 % l'influence de la blaxploitation sur Luke Cage : « J'adore la blaxploitation, mais déteste le terme en lui-même, pour moi, ces films étaient justement davantage de la prise de pouvoir des Noirs », dit-il à Playboy. Et d'ajouter: « Il était important qu'on ne méprise pas ce genre, on ne voulait pas faire un truc à la Austin Powers. On n'a pas honte de la parenté avec la blaxploitation, on la savoure même. On en a juste conservé ce qui était toujours pertinent avec notre époque. » * Le hip-hop Ex-journaliste pour la presse rap, scénariste du film Notorious B.i.G. consacré au célèbre rappeur assassiné en 1997, Cheo Hodari Coker a tenu à infuser cette culture dans Luke Cage. À chaque épisode la musique est omniprésente. Signée Adrian Younge et Ali Shaheed Muhammad (ex-membre de A Tribe Called Quest), la bande originale a mobilisé un véritable orchestre et son style évoque les sonorités classico-soul de la blaxploitation des années 70, autant qu'un rap/hip-hop influencé par les années 90. De nombreuses scènes se déroulant au Harlem Paradise, le night-club du mafieux Cornell Stokes, voient d'authentiques artistes de hip-hop ou R'nB se produire en public. Chaque épisode de Luke Cage porte le titre d'un morceau des Gang Starr, emblématique duo de hip-hop qui connut son heure de gloire dans les années 90. Enfin, la scène d'action la plus spectaculaire de cette saison, lorsque Luke Cage investit une cache d'armes de son adversaire, est rythmée par le morceau Bring Da Ruckus du mythique collectif rap Wu Tang Clan. Coker ne se prive d'ailleurs pas de rappeler que Luke Cage marque la « Wu Tang Clanisation de l'univers cinématique Marvel ». Le quartier historique de Manhattan, situé au nord de Central Park, est au cœur de toute la dramaturgie de Luke Cage et les références à des personnalités célèbres locales pullulent dans les dialogues. Le héros lutte contre la malédiction de la violence et de la drogue qui gangrènent l'arrondissement, tandis que la politicienne véreuse Mariah Dillard combat sa gentrification en cours, mauvaise pour ses affaires avec son cousin mafieux Stokes. Pour composer le look de la série, la directrice artistique Loren Weeks s'est plongée dans les classiques de la cinématographie harlémienne : Meurtres dans la 110e Rue(1972), Rage in Harlem : la reine des pommes (1991), Black Caesar, le parrain de Harlem (1973) et bien sûr l'incontournable Shaft (1971). Le Harlem Paradise, nightclub théâtre de nombreuses scènes de la série, est une référence directe aux mythiques clubs où s'épanouit, dans les années 20, le mouvement culturel du « Harlem Renaissance », tels le Cotton Club ou le Small's Paradise. Enfin, les scènes d'extérieur de Luke Cage ont réellement été filmées dans Harlem, notamment sur la célèbre Lennox Avenue. Même le salon de coiffure dans lequel Luke Cage balaie des mèches est une authentique échoppe située dans Harlem. * L'actualité Au rayon des influences scénaristiques de Luke Cage, Cheo Hodari Coker évoque invariablement « un mélange entre Belly [un thriller de 1998, NDLR], La Cité de Dieuet The Wire ». Mais l'actualité dramatique endeuillant la communauté afro-américaine a aussi directement impacté l'écriture de la série. Plus particulièrement l'émoi provoqué aux États-Unis, en août et novembre 2014, par les morts de Michael Brown (18 ans) et du jeune Tamir Rice (12 ans), abattus respectivement à Ferguson (Missouri) et Cleveland (Ohio) par des policiers blancs dans des circonstances toujours controversées. Parfaitement en phase avec l'ère du « Black Lives Matter » (mouvement né aux États-Unis à la suite de l'acquittement par la justice du meurtrier de Trayvon Martin),Luke Cage filme souvent de près son héros essuyant des rafales de tirs ennemis impuissants à percer sa peau invulnérable. Des plans qui opèrent forcément comme une catharsis pour Coker. « Le monde est prêt pour un homme noir à l'épreuve des balles », a-t-il lancé cet été au Comic Con de San Diego, entre humour noir et slogan politique assumé. N°5135 - LUNDI 10 OCTOBRE 2016 La Voix de l’Oranie Le 28 octobre prochain au théâtre régional de Saïda Générale du nouveau spectacle de marionnettes avec une mise en scène signée Kada Bensmicha MIR MOHAMED e théâtre régional "Sirat Boumediene" de Saïda (TRS) est actuellement sur le point de parachever la productiond'un nouveau spectacle de marionnettes intitulé «Bravo ya arnouba». «L Le texte source est de Benkedifa Samia avec le ‘traitement dramatique’ de Kafi Fethi tandis que la mise en scène et la scénographie sont signées Kada Bensemicha. Ce dernier a assuré également la formation des quatre comédiens marionnettistes, deux de chaque sexe, qui seront appelés à présenter cette nouvelle création est destinée aux enfants et dont la générale est prévue le 28 octobre prochain au TRS. Pour les rares spectateurs qui ont eu le privilège d’assister aux derniers préparatifs de ce nouveau spectacle, il s’agirait incontestablement d’une magnifique création visuelle mélangeant à la fois les genres et les techniques du conte, du jeu théâtral, de la danse et de la manipulation à vue des marionnettes à fils dont la fabrication a été assurée par Said Missoum. En somme, souligne-t-on très rassurés sur la qualité, c’est un spectacle tout en émotions puisant sa sève première des traditions artistiques des plus diverses et en mesure de recréer sur scène cette magie et ce ravissement des sens dont seul le sixième art en a le secret. Il va sans dire pour les initiés que le théâtre régional de Saïda a eu cette foisci la main heureuse en confiant le montage de son nouveau spectacle « Bravo ya arnouba » à un maître du genre qui compte à son actif de nombreuses créations dans le domaine des formes animées imprégnés de cette touche typiquement algérienne et qui ont toujours remporté un réel succès critique et public lors des festivals organisés en Algérie et à l’étranger. Nous pouvons citer entre autres « Karkouz au pays des rêves »,qui a représenté officiellement l'Algérie à la Ve édition de la francophonie « Raconte-moi l’Algérie », organisée en 2012 par le département de philologie de l’université d’Alicante (Espagne). Outre ce spectacle, Bensemicha Kada a été sollicité également par les organisateurs à l’effet d’encadrer un master class sur l’art de la marionnette et des formes animées en Afrique… Mais, pour les grands passionnés des Garagouz, l’œuvre marquante de la compagnie "Ed Dik" et sa cheville ouvrière Kada Bensmicha ne demeure pas moins la création à Sidi Bel-Abbès, du premier musée permanent consacré à l’art de la marionnette et des formes animées, unique en son genre en Algérie. Fruit d'une longue recherche documentaire et de quête de pièces provenant de différents pays du monde, ce nouvel espace de magie et de rêve qui compte à ce jour une collection de plus 700 figures à fil, à gaine et à marotte, est doté également d’un atelier de construction et d'animation destiné à l’initiation des jeunes dans la manipulation des poupées… C’est tout dire ! Fibda2016 "Constantine 1836", un hommage à la résistance d'Ahmed Bey contre l'occupation française Le bédéiste algérien Benyahia Racim Bey présentera dans le cadre de la 9e édition du Festival international de la bande dessinée d'Alger (Fibda) son exposition intitulée "Constantine 1836" dans laquelle il rend hommage à la résistance d'Ahmed Bey (1786-1851) contre l'occupation française. L'ouvrage, publié en 2016 par les éditions Dalimen revient sur la prise de Constantine gouvernée alors par Ahmed Bey et la résistance du dernier Bey de la ville et d'Algérie au siège imposé par le Maréchal Bertrand Clauzel. Les dessins illustrées en Arabe dialectal représente la résistance des habitants de Constantine contre une armée de croisés qui a assiégé leur ville. Les premières scènes représentent les Français se préparant pour leur grande conquête en faisant appel à quelque 9000 soldats encadrés par nombre de généraux et d'espions et aidés de traîtres. D'autres dessins montrent les préparatifs entrepris par les constantinois pour défendre leur ville répondant en massa à l'appel de la résistance lancée par Ahmed Bey. Racim Bey, diplômé de l'Ecole des beaux arts de Constantine en 2008, a ponctué son récit d'un tableau panoramique des arts qui avaient prospéré dans les ville aux ponts suspendus lors de la deuxième moitié du XXe siècle (fin de l'ère ottomane). L'auteur de Constantine 1836, présent pour l'occasion, a indiqué que son ouvrage se proposait de rendre hommage à Ahmed Bey. Les oeuvres consacrées à ce grand dirigeant restent minimes par rapport à ce que cet homme a donné à l'Algérie et à Constantine, en particulier, a-t-il dit. Né en 1987 à Constantine au sein d'une famille d'artistes, Racim Benyahia a été primé lors des précédentes éditions du Fibda. Son dernier prix est celui de la meilleure affiche lors du 5e Fibda, en 2012e. CULTURE PAGE 13 Le tournage du film sur Larbi Ben M'hidi en phase terminale Le tournage du film, consacré à Larbi Ben M'hidi, figure emblématique du mouvement de libération nationale, est en phase terminale, a indiqué, vendredi à Ifri-Ouzellaguene (Bejaia) son réalisateur Bachir Derrais, qui établit le travail restant à prés de 15%. Venu parachever sur les lieux, des scènes relatives à la tenue du congrès de la Soummam en 1956, co-présidé alors par le héros éponyme, M. Derrais s'est dit confiant pour livrer sa copie intégrale avant le mois de mars prochain, en dépit du fait que les séquences de tournage à venir, notamment celles inhérentes à la tenue de ce congrès ou encore celles en rapport avec la bataille d'Alger soient matériellement parlant des plus délicates et des plus difficiles à tourner, a-t-il confié à l'APS. "Ce n'est pas évident de tourner à Alger à cause de la circulation. De plus, il va falloir fermer certains quartiers de la Casbah", a-t-il précisé, relevant tout de même, que son équipe "maîtrise désormais le film", qui a-t-il tenu à rappeler à fait face à moult contraintes qui ont a failli en venir à bout. Des contraintes techniques et financières ont jalonné le projet, arrêté du reste depuis 2013, plusieurs fois. Le ministre de la culture, Azzedine Mihoubi, qui a tenu à assister au tournage de certaines séquences à ifriouzellaguene, à 70 km à l'ouest de Bejaia, ce vendredi, a félicité le réalisateur pour son abnégation, estimant que ce projet cinématographique intéresse tous les algériens dés lors qu'il rend compte d'une partie de leur mémoire. "J'espère qu'il sera projeté à l'écran le 03 mars prochain, coïncidant avec le 60ème anniversaire de l'assassinat de Larbi Ben m'hidi", a-t-il dit, encourageant toute l'équipe à être au rendez vous. "Malgré le budget réduit, à peu prés 70 milliards de centimes, qui lui a été consacré, j'ai veillé à faire un travail éminemment professionnel et éviter de faire dans le bâclage. J'ai voulu un film à la hauteur de l'homme. Et on s'est évertué à le faire", a tenu à préciser le réalisateur. "Le film est un biopic, qui retrace, la vie et le parcours d'un homme à la fois commun et exceptionnel, mais qui a marqué de son empreinte le combat libérateur. C'est le plus grand voyageur parmi tous ses pairs. Natif de Ain M'Lila, il a grandi à Biskra, a étudié à Batna, milité à Constantine, présidé le congrès de la Soummam, organisé la révolution à l'ouest du pays et il a fait la bataille d'Alger", a tenu a rappelé Bachir Derrais, ajoutant que l'histoire de l'homme est très riche, bien que peu d'écrits lui ont été consacrés, hormis peut-être ceux laissés par Said Dahleb, Benkhedda, ou encore Hachemi Troudi. Néanmoins le film, reposant dans son scénario initial sur un texte de Mourad Bourboune, puis repris par cinq autres scénaristes successifs, a été nettement enrichi par la famille du héros, dont les récits étaient foisonnants de détails et d'anecdotes et de faits qui ont permis de retracer non seulement son parcours mais aussi ses rapports à la politique, aux conditions sociales de la femme, jusqu'à ses amours. "On raconte l'être humain dans toutes ses dimensions", a-t-il ajouté. FEMME La Voix de l’Oranie PAGE 14 La fine gourmande Quiche à la tomate Ingrédients Pâte feuilletée, 1 oignon haché, 2 c. à s. de beurre, 1 tomate mûre coupée en petits dés, 1 courgette coupée en petits triangles, 4 œufs, 1 dl de lait, farine, poivre.sel Préparation: Étalez la pâte sur une surface légèrement farinée et en garnir un moule à tarte. Préchauffez le four à 200ºC. Faire revenir l'oignon dans le beurre chaud. Ajoutez les dés de tomate et les morceaux de courgette. Salez, poivrez et faire légèrement sauter. Réservez. Battre les œufs, versezy le lait et salez. Ajoutez la préparation aux légumes et bien mélangez. Versez la préparation antérieure sur la pâte. Cuire au four chaud. ANTICERNES N°5135 - LUNDI 10 OCTOBRE 2016 MANGER TROP DE SUCRE Comment se débarrasser de cette mauvaise habitude ? Vous avez besoin de votre dose quotidienne de sucre ? C'est mal mais cela se soigne. Suivez les conseils d'une diététicienne nutritionniste spécialiste des comportements alimentaires. En période de stress, vous ressentez l'irrépressible envie de faire la peau à tout un paquet de madeleines. Impossible de vous imaginer petit-déjeuner des œufs brouillés et le creux d'après-midi vous pousse davantage vers les Kinder Bueno que les cacahuètes grillées. Autrement dit, vous êtes comme qui dirait plutôt sucré que salé, voire un brin accro au sucre. C'est grave docteur ? Absolument pas. Sauf quand la consommation est trop élevée et surtout trop régulière. On ne va pas se mentir, si le sucre apporte généralement un peu de douceur au moral, consommé à l'excès, il garantit son lot de dégâts. En premier lieu, «une augmentation des graisses sanguines, qui peut conduire à la formation de graisse abdominale mais aussi prédisposer au diabète et provoquer des pathologies sur le long terme », indique Déborah Ohana, diététicienne nutritionniste spécialiste des troubles du comportement alimentaire. En second lieu, «un déséquilibre alimentaire, des carences mais aussi des caries...», alerte la professionnelle. Le triste passage en revue vaut pour tous les sucres, qu'ils soient rapides (les sucreries, les gâteaux, les fruits) ou lents (les céréales, le pain, les légumes secs, les pommes de terre, les pâtes). Inutile alors de scander que le shoot sucré ingéré provient en majorité des fruits et se révèle plus sain. En cause, psychologie et rythme de vie Pour expliquer la dépendance de certains au sucre, direction la psychologie et le cerveau. «En s'interdisant inconsciemment des aliments jugés "mauvais pour la santé", certaines personnes se créent une restriction. Quand elles en mangent de nouveau, elles agissent comme si c'était la dernière fois et le font dans l'excès», explique la diététicienne. La mauvaise habitude peut aussi tout simplement provenir d'un manque d'organisation. On mangera ainsi plus facilement ce qui est le plus accessible et ce qui nous passe sous la main: les fruits du distributeur. D'autres pâtissent encore d'un dérèglement hormonal, résultant d'un stress ou d'un manque de sommeil: «notre cerveau ne produit plus assez de sérotonine, l'hormone du bien-être. C'est ce déficit qui entraîne des pulsions sucrées», indique Déborah Ohana. Bannir les produits allégés en sucres Dans la pratique, inutile de supprimer drastiquement tous les sucresde son alimentation. Ces derniers sont indispensables au fonctionnement du corps. L'enjeu est avant tout de se déshabituer du sucre. Et qui dit modification des habitudes, dit challenge : «cela peut prendre deux mois comme trois ans, tout dépend du niveau de dépendance de la personne. Dans les faits, le sucre n'y est pour rien, il faut rééduquer son comportement alimentaire », prévient la diététicienne. On commence par identifier les causes et on améliore ainsi son sommeil ou sa gestion du stress. «On écoute également ses envies et on ne s'interdit aucun aliment pour éviter le retour de bâton des restrictions alimentaires», ajoute la professionnelle. Quatre erreurs à ne plus commettre pêche orangé » précise la spécialiste. L’appliquer au mauvais moment Une teinte trop claire ou une matière qui s'estompe en moins de deux : l'anticernes est un produit qui peut faire des miracles, mais aussi de sacrés dégâts. Remportez le mal étalé qui se voit ou au contraire qui a disparu quelques heures seulement après son application, Une teinte trop foncée ou trop claire qui dévoile une démarcation malvenue: les erreurs concernant l’anticerne sont courantes et nombreuses. Pourtant, ce produit peut révéler un potentiel d’efficacité redoutable lorsqu’il est bien utilisé. Bruna Rimet, make-up artist pour la marque Too Faced, revient sur les quatre erreurs à ne plus commettre pour maîtriser à la perfection ce produit SOS. « Il s’applique après le fond de teint ou la BB crème, et il se fixe ensuite avec une poudre libre. S’il n’est pas gras, on peut également faire des retouches durant la journée.» Et à choisir entre le fond de teint et l’anticernes? «On peut tout à fait utiliser son fond de teint en guise de correcteur, mais le résultat sera moins naturel. S’il ne faut choisir qu’un produit, mieux vaut opter pour le deuxième, qui va estomper les zones d’ombres sous le regard, mais qui peut également servir à corriger rougeurs et imperfections» ajoute la maquilleuse. Choisir une teinte trop claire Certaines actrices sur le tapis rouge en ont fait la fâcheuse expérience : à trop vouloir éclairer son regard, on a tendance à choisir un correcteur trop clair par rapport à sa carnation. À la clé, deux grands halos blancs sous les yeux, qui font un regard de panda. Pour Bruna Rimet, le choix de la teinte est primordial. «Beaucoup de femmes ont tendance à vouloir utiliser ce produit comme un enlumineur. Mais l’anticern est là pour corriger, bien avant de don- L’appliquer au doigt ner de l’éclat. Sans être expert en chromatologie, il faut donc choisir une couleur selon sa carnation, pour éviter le résultat « teint grisâtre ». Pour un cerne bleuté, mieux vaut opter pour une correction beige ou rosé. Pour un cerne qui tire sur le brun, l’idéal est un correcteur beige D'après Bruna Rimet : «Il faut savoir que la peau du contour de l’œil est dix fois plus fine que celle du reste du visage. C’est pourquoi y appliquer un produit au doigt n’est pas forcément une bonne idée. Mieux vaut miser sur une application au pinceau, ou à l’éponge, encore plus couvrante, et estomper ensuite légèrement en tapotant avec le doigt. Quant au format, je conseille plutôt les textures fluides, qui sont plus modulables» N°5135 - LUNDI 10 OCTOBRE 2016 ANALYSE La Voix de l’Oranie PAGE 15 Bureauphobie Les raisons du mal-être au travail ujourd'hui, de nombreuses raisons font que la vie au bureau peut très vite transformer le quotidien en cauchemar… Surmenage, environnement inadapté, manque de reconnaissance sont les causes les plus récurrentes. A La vie au bureau est loin d'être toujours bien vécue par les employés. Que ce soit dans les grands groupes ou les petites structures, pour les salariés lambdas ou dans les hautes sphères du management, le mal-être au travail et la «bureauphobie» guettent tous les employés. Amélie Oudry, psychologue du travail et spécialiste du stress, analyse pour nous les principales raisons qui gangrènent la vie de bureau. • Pression psychologique, harcèlement moral sont des problèmes managériaux qui sont très souvent liés à une surcharge de travail. Il est de plus en plus fréquent qu'on demande trop à un employé, qui peut être contraint de réaliser plusieurs tâches en même temps, des choses qu'il n'a pas l'habitude de faire habituellement et qu'on lui impose. Aujour- d'hui, qu'un employé fasse le remplacement - et donc le travail - d'un autre employé en plus de son travail initial est considéré comme banal. Du coup, l'employé se retrouve plus facilement dans l'instabilité, il ne sait pas - ou peu - ce qui l'attend. Cette situation accentue considérablement le risque de burn-out. • La latitude de décision (ou l'infantilisation) est une sensation très mal vécue au quotidien par un employé. Plus le degré de leadership est haut, plus la frustration s'accroît. Par exemple, un cadre supérieur dont le poste lui donne une légitimité en tant que décisionnaire mais qui, en vérité, n'est qu'un exécutant, au service d'un supérieur hiérarchique. La norme managériale en France est encore à l'infantilisation des employés, auxquels on fait peu confiance et à qui on ne laisse que peu d'autonomie dans ses décisions. Dans ces conditions, il est évidemment difficile pour les employés de s'épanouir professionnellement… • La condition environnementale est également une principale cause du mal-être au bureau, qui s'accroît en même temps que les grands espaces de travail ouverts (les open space) deviennent la norme. En même temps que cela tue l'intimité (*) de l'employé, cette condition environnementale implique également une multitude d'éléments quotidiens qui peuvent vite devenir insupportables: pollution sonore qui nuit à la concentration ; sonneries de téléphone, bribes de conversations… Même si - dans le meilleur des cas - l'ambiance entre les salariés est excellente, cela ne peut empêcher des tensions. Les métiers où la concurrence règne associés à l'open space ne font par exemple pas bon ménage… • Le manque de reconnaissance au travail est largement mal vécu par les employés. Dans nos entreprises, la norme n'est pas à féliciter tel ou tel travailleur pour un oui ou pour un non. Dans cette même optique, les employés se sentent souvent peu écoutés, délaissés par leur(s) supérieur(s) qui ne leur accorde que trop peu d'attention. Cette tendance est la parfaite représentation d'une mauvaise pente du management: un manager qui n'écoute pas, hermétique aux remarques des membres de son équipe, qui se posent sans cesse des questions sur leur utilité, sur leur place réelle dans l'entreprise… Sans reconnaissance, l'employé est en quête constante de sens. • Les problèmes de communication peuvent prendre différentes formes et devenir des problèmes d'ampleur. Il y a d'une part la communication verbale entre les employés, qui peut être tendue par les conditions environnementales… La violence verbale peut devenir un élément très perturbateur. Ensuite, il y a aussi la communication interne, et la circulation des informations. Dès lors que tel employé n'a pas eu l'information pour des raisons qu'il ignore, cela crée un climat de suspicion, qui entrave la paix sociale dans l'entreprise. Rien de pire en effet, quand tout le monde - sauf soi-même - est au courant. Un simple oubli d'ajout de destinataire dans un e-mail peut alors prendre une tournure catastrophique (*) L'Intimité au travail de Stefana Broadbent (éditions Fyp) Un Japonais sur cinq risque la mort par surmenage Le phénomène est appelé «karoshi» au Japon. Un livre blanc sur le sujet a été approuvé vendredi par le cabinet du premier ministre Shinzo Abe. Au Japon, travailler peut en soi s'avérer une activité dangereuse. Selon un rapport remis ce vendredi au premier ministre Shinzo Abe, un Japonais sur cinq risque de mourir au travail en raison d'un surmenage. Le phénomène est tel qu'il porte un nom en japonais: le «karoshi», littéralement «mort par excès de travail». Selon ce rapport, qui fait partie d'un livre blanc consacré au karoshi et approuvé vendredi par le cabinet du premier ministre, plus de 20% des entreprises interrogées entre décembre 2015 et janvier 2016 ont déclaré que certains de leurs employés accomplissent plus de 80 heures supplémentaires par mois - 80 heures étant le seuil officiel à partir duquel il existe un risque sérieux de mourir par surmenage. Un employé japonais sur cinq travaille plus de 49 heures par semaine en moyenne contre 16,4% aux Etats-Unis, 12,5% en Grande-Bretagne et 10,4% en France. Cette amplitude horaire s'accompagne d'un niveau de stress élevé, qui impacte directement la santé des salariés japonais. De fait, des centaines de décès liés au surmenage sont recensés chaque année au Japon, qu'ils interviennent par crise cardiaque, accident vasculaire cérébral ou suicide. Les Japonais prennent peu leurs congés En 2014, la chaîne de restauration japonaise Sun Challenge a par exemple été condamnée à verser l'équivalent de 400.000 euros de dommages et intérêts à la famille d'un de ses salariés, qui s'est tué de fatigue en 2010, à 24 ans. Nommé à la tête d'un des restaurants de la chaîne, il avait effectué en moyenne quelques 190 heures supplémentaires par mois durant les sept mois précédent son suicide, et pris seulement deux jours de congés. Devant l'ampleur et la gravité du phénomène, les autorités tentent de trouver des solutions. Le gou- vernement japonais a approuvé l'année dernière une réforme qui a autorisé les entreprises à ne plus payer les heures supplémentaires des salariés gagnant plus de 80.000 euros par an, qui sont les plus propices au burnout. L'objectif de la réforme est d'encourager les entreprises à évaluer leurs salariés non plus sur le nombre d'heures qu'ils passent au bureau, mais sur les résultats qu'ils fournissent. Un changement de mentalité qui présenterait également l'avantage d'accroître la productivité japonaise, réputée faible. Le gouvernement a également envisagé de légiférer pour forcer les salariés à prendre cinq jours de congés par an. Nombre d'entre eux se contentent en effet des 15 jours fériés annuels pour se reposer, se culpabilisant de prendre des congés tandis que leurs collègues font leur travail à leur place. Si les salariés japonais bénéficient en effet de 20 jours de congés payés par an (au bout de six ans d'ancienneté), dans la réalité, seulement moins de la moitié sont effectivement pris. La rédaction vous conseille ENTRACTE La Voix de l’Oranie PAGE 16 N°5134 - LUNDI 10 OCTOBRE 2016 Mots fléchés Foir’fouille ORDONNANCE ABANDONNER - ADAGE AFFAISSEMENT - ANTERIORITE BALLON - BOUCHONNER - CITE COUVEUSE - COUVERCLE - ECROU ELAN - ETIER - FAVORITISME FORMULAIRE - LADRERIE - MONDE NEIGE - NERF - OCCASION - OGRE PARTIR - RECULER - RIVIERE URBANISER. SUÇAIS CONTINENT Formez, avec les 06 lettres restantes, le mot remplacé par schtroumpf dans ce proverbe : «La caque sent toujours le schtroumpf.» (On porte toujours la marque de son origine, de son passé.) EGARE FRUIT ROUGE PIQUANTE LAC D’AMERIQUE GRECQUE POURSUIVRE MOIS PERIODE PIQUER DEMONSTRATIF ARROGANCE MESURES F R E N N O D N A B A O E R I A L U M R O F N R E S I N A B R U F A T RONGEURS C E E N D A I C A E V E EN VERITE E G R A L V H I E L O R H I G L I O S S A C R I G E O E N S U D C R I O A N R N E E R A I E T R R E E M V E S T T V I I E R E U R I R I E U S T N N O I O A E D N O M E T C E N P R E L U C E R BATEAU ADMIS REVELE RUINE EVENTER AIRE SABLEE ARGENT PLANTER SAPA ART INVERSE EXECUTE DANS LE DÉSORDRE EN FABLE HAUTAINE Solution de la foir’fouille n° 3889 “COMPTES” POUFFER TETE D’EPINGLE Mots croisés II III IV V PUR PLANTE SONDES U I LIEU INDIQUE SORTIE VI VII VIII IX X 1 POISSON 2 FLEURS D’EAU 3 Solution des mots croisés N°3889 4 5 6 A N H E L A T P O U V O I R S P 7 8 E T L R M E N A N G T E E 9 L I G U 10 A P R E A L T 11 12 HORIZONTALEMENT I P V O L I V N I E E S E R I N I O N S U E T E E G E E S O N S S U S V E T I R L E S B U U N L A E D S E I N E E R R U S E E S S 1. Chutes d’eau. 2. C’est pour dire qu’il y a voyelle et voyelle. Pote. Solution des mots fléchés N°3889 3. Eclat de rire. Vivants. 4. Se rendair compte. 5. Il est toujours beau L A A S A devant. Vise le cœur. 6. Les douze de la révolution. Jura. 7. Point de V I L L A G E O I S saignee. Morceau de piano. Retour du général. 8. Fit usage. 9. F A I M M U R I Megots. Mèche rebelle. 10. Piete au coeur. En tête des colonies. 11. O T I T E S T E L Aèrent. 12. Paniers de pêche. Peine. I VERTICALEMENT I. Il a son métier en marin. II. Nid d’aigles. Brillante liaison. Haussa. III. Affectes. IV. Singes. Vues à la loupe. Points opposés. V. Mouille son petit lit. Pronom. Immobile. VI. Enzymes. Elles ne datent pas d’aujourd’hui ! VII. Couvre le globe. Indium. VIII. Epuisements. IX. Exprime. Coté du chef. X. Bien placé. Il Il faut dire qu’elle n’est pas facile ! A N G L I U D E E U T I C T A G E R L E N E T E S O E U I P I R E O E I R E T M A S N E M N S E S A I R I D O R E E L E C H e Les 7 Erreurs N°5135 - LUNDI 10 OCTOBRE 2016 T ÉLÉVISION La Voix de l’Oranie PAGE 17 NOTRE SELECTION Résumé 11h20 Petits secrets entre voisins 08h10 Glee 12h00 Les douze coups de midi 08h00 Cérémonie d'ouverture 3h00 Journal 13h40 Au coeur des Restos du coeur 21 : 00 13h45 Météo 10h10 New Girl 11h50 Consomag 12h55 Jeux olympiques 2016 15h10 Echange mortel 20h30 Tirage du Loto 14h05 Les grands du rire 15h15 Les carnets de Julie 17h10 Personne n'y avait pensé ! 15h45 Ma petite soeur a disparu 21h00 L'amour est dans le pré 23h10 Nouveau look pour une nouvelle vie 19h30 Journal national 22h45 Esprits criminels Résumé Depuis le départ de Kate, Castle souffre de la solitude et s'ennuie dans son grand appartement. Beckett, elle, travaille sur la mort d'un étudiant en marketing retrouvé à Central Park. 13h45 Un mari, un amant, 20h25 Scènes de ménages 20h35 Pays-Bas / France 02h45 Programmes de la nuit 13h10 Scènes de ménages un bébé 13h50 Les feux de l'amour 15h05 Petits plats en équilibre été 09h00 M6 boutique 03h15 M6 Music 20h20 Météo régionale 20h25Plus belle la vie 20h55 Sarkozy, l'homme qui 08h00 Chasseurs de dragons 08h25 Baron Noir courait plus vite que 19h55 Fais pas ci, fais pas ça2 10h55 Motus 10h15 Indian Palace : suite royale 12h15 The Big Bang Theory 20 : 55 son ombre 11h30 Les Z'amours 00h00 Qui sommes-nous ? 12h05 Bom Dia Rio 00h55 Solecito 12h49 Partageons les rêves 12h36 La météo 00h55 La fondation de Rome 20h55 Les Guignols de l'équipe de France 22h22 The Lobster olympique 00h10 L'oeil de Links 12h53 Météo 01h43 A propos du film 13h00 Journal 08h50 Je peux le faire ! 20h45 Alcaline 08h55 Sous le soleil 20h53 Météo 08h40 W9 Hits 12h35 Talent tout neuf Résumé de Saint-Tropez 09h45 La mémoire en sursis 21h00 Castle 23h55 Mr. Robot 20h40 Soda 11h35 Alerte Cobra 20h50 Météo 20h30 Pep's 00h37 Expression directe 20h55 Mince alors ! 20h55World War Z 00h41 Dans quelle éta-gère 00h00 Programmes de la nuit 02h35 Programmes de la nuit 03h30Vivement la télé Un virus dévastateur et d’origine inconnue balaye la planète. Des millions d’infectés sèment la mort et le chaos. Un employé des Nations Unies tente d’endiguer la pandémie… TURF La Voix de l’Oranie PAGE 18 N°5134 - LUNDI 10 OCTOBRE 2016 MÉMO TURF du mois de juin 2015 ZEGGAÏ ABDELKADER Hippodrome de Zemmouri 23/06/2015 – Prix : Viking des Rocks – Trot Attelé – Distance : 2.300 mètres Hippodrome d’Es-Sénia 22/06/2015 – Prix : Lardjem - Pur-sang arabe – Distance : 1.300 mètres CLAS. 1ère 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème 7ème 8ème 9ème 10ème 11ème 12ème 13ème CHEVAUX SEMERAMIS RUBIX DU SERSOU OUALID NASSIMA MOSTRADOR LEZOUM MEFTAH EL KHEIR HABIB EL WATAN ASTOUNIKA FOUNAME DJALIA DU MEHARECHE SALEM SAHM JOCKEYS PDS CLAS. CHEVAUX DRIVERS DIST. H. METIR AP/ K. BOUBEKEUR S. BENYETTOU AP/ EH. BOUBEKEUR AP/ B. BENSAID JJ/ A. MESSAOUD AP/ A. RAZIK H. BELHACHEMI AP/ AB. BOULESBAA AP/ M. HABBES F. MOUISSI B. ABED AP/ GH. GASMI 55 53.5 58 53.5 54 54 50.5 53 50 55.5 52 52 53 1ère 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème 7ème 8ème 9ème 10ème TANIA DE CACENI THAIS GRANDBOIS SANTOSUBITO VIOLINE LEGRAND VEGA VORTEX D’ANJOU TOPAZE DU FROULAY SOLENZARA DE JUHEL TORNADE DE BOISNEY VICKY DE LA POTEL N. TIAR N. MEZIANI A. SAHRAOUI R. FEKHARDJI SA. FOUZER S. MEZIANI Y. MEZIANI A. BENAYAD R. FILIRI F. BOUKHENOUFA 2.325 2.350 2.300 2.350 2.350 2.350 2.350 2.350 2.300 2.300 Retirée : MIATUNA Hippodrome d’El-Eulma 25/06/2015 – Prix : Brao - Pur-sang arabe – Distance : 1.200 mètres CLAS. 1ère 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème 7ème 8ème 9ème 10ème 11ème 12ème CHEVAUX NACHWA MANEL LAMINE SABIL EL KHEIR DHIB LIL AIN L’BIA MALIBAREZ RIGHAZIA KARAYAN QUATARIA BADR ELLIL BOULE D’OR 1ère 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème 7ème 8ème 9ème 10ème 11ème 12ème 13ème 14ème 15ème TAIGA DE CIVRAC PAUL QUALIE DE LA BOUGE TOMMY DU STUD TOSCANE DE BULIERE SIRENA DES CHARMES UMA RENATA DU BOULAY TOUNDRA PERRINE TANIA DE CACENI POUPETTE D’OR OLIANARA VERONE QUEEN VANITA DU LUPIN VICTOIRE DU VERGER CLAS. O. CHEBBAH JJ/ AB. CHENAFI JJ/ CH. ATALLAH AB. ATALLAH T. LAZREG M. BOUCHAMA A. HEBRI B. BERRAH A. LACHI AZ. ATHMANA AP/ H. BOUAZZA M. HARECHE 53 53 54.5 56 54 54.5 53.5 55 55 54.5 53 50 1er 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème 7ème 8ème 9ème DRIVERS N. MEZIANI A. BENAYAD S. FOUZER N. TIAR T. BELHABCHIA N. TARZOUT SA. FOUZER H. AGUENOU SM. MEZIANI S. MEZIANI R. FILIRI S. FILIRI Y. MEZIANI F. BOUKHENOUFA C. SAFSAF DIST. 2.675 2.650 2.625 2.600 2.625 2.600 2.625 2.625 2.625 2.600 2.600 2.600 2.600 2.625 2.600 1er 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème 7ème 8ème 9ème 10ème 11ème 12ème SOUHOUB MAHABA NORI ANAKA MAGNUS LAPINO NADHIF AMIRAT RYMA DE CHEBLI KIFFANIA RIH ZERGA LALA HENIA Retiré : INTIKHAB FRENESY AVENUE TRUDAINE BIRTHDAY SUN MY ROCK AUSTRALIANE DREAM REAL TIARA SIMPLE STYLE LA JARRETIERE BEST GIRL JOCKEYS PDS AZ. ATHMANA JJ/ H. RAACHE AP/ AL. TIAR NI. TRAD A. FEKROUNE D. BOUBAKRI JJ/ W.BENDJEKIDEL JJ/ Y.BENDJEKIDEL F. BENDJEKIDEL 55 53 52 52.5 54 51 51 49.5 53 Hippodrome de Barika 27/06/2015 – Prix : Quaria - Pur-arabe– Distance : 1.300 mètres CLAS. 1er 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème 7ème 8ème 9ème CHEVAUX OUED NADHOR KADHEM CHOUCHANE NAJLA EL MELS KHOULOUD SHERA HAMAMET CHEBLI TOUNEMIA EL TONE JOCKEYS AP/ S. DOUDARI B. BERRAH D. BOUBAKRI T. LAZREG A. LACHI A. KOUAOUCI M. AISSANI AP/ A. CHEBBAH O. CHEBBAH PDS 53 58 58 53 58 55 52 54 52 Arrêtée : LOUIZA Hippodrome du Caroubier 28/06/2015 – Prix : Destour - Pur-arabe – Distance : 1.200 mètres CHEVAUX CHEVAUX Retirée : MORONABA Distancé : RHUMERIE CLAS. Hippodrome de Zemmouri 26/06/2015 – Prix : Valse de Reine - Pur-sang anglais – Distance : 1.600 mètres PDS Hippodrome de Zemmouri 26/06/2015 – Grand Prix de la Wilaya de Boumerdès – Trot Attelé – Distance : 2.600 mètres CHEVAUX Distancés : VALINE DE NGANDA THOR DE LA MOTTE Arrêtée : VICTORY JOCKEYS Retirée : KAHINA CLAS. Photo A. Tahar / La Voix Hippodrome d’Es-Sénia 29/06/2015 – Prix : Aïssane - Pur-arabe – Distance : 1.700 mètres JOCKEYS PDS CLAS. A. FEKROUNE B. BENDJEKIDEL NI. TRAD JJ/ W. BENDJEKIDEL S. SAHRAOUI A. BOUSSAA AP/ H. SAHRAOUI AP/ AB. BOULESBAA AP/ AL. TIAR T. LAZREG MED. GHENNAM MS. ZOUAR 55 55 55 50 54 54 51.5 51.5 52.5 53 54 55.5 1er 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème 7ème 8ème 9ème 10ème 11ème 12ème 13ème CHEVAUX TAJ MHAHAL AMOUR DU CROATE ADAHESS DU CROATE QUASOR DU CROATE TERRY DE CARRERE ROYAL DU LOUP RPINCE DE BRUGERE CASBAR PAPILOU SPIRIT DE CARRERE UTTA DE CARRERE PARSAN TAMISE DE CARRERE JOCKEYS PDS S. BENYETTOU 58 YS. BADAOUI 56 K. HAOUA 56 T. ALI OUAR 56 H. BELHACHEMI 58 JJ/ A. MESSAOUD 53.5 F. MOUISSI 58 AP/ AB. BOULESBAA 53.5 AP/ M. BOULESBAA 53 H. METIR 56 AP/ A. RAZIK 51.5 R. MESSAOUD 56 B. ABED 53 La Voix de l’Oranie N°5135 - LUNDI 10 OCTOBRE 2016 SPORT Voile - Championnat d’Afrique (Optimist) Bonne entame des Algériens es athlètes algériens ont réalisé, ce samedi, une bonne entame de compétition dans l’édition 2016 du championnat d'Afrique, série Optimist, qui se déroule du 8 au 14 octobre à Luanda (Angola). L A l’issue de 3 premières manches, de l’épreuve individuelle, disputées aujourd’hui, Mokhtari Hichem, champion d’Afrique en titre, occupe provisoirement la 4e place. Concernant les autres athlètes masculins, ils sont plus loin dans le classement : Lazreg Mohamed (16e), Harouz Anis (18e), Bouhaddi Walid (27e), Djehdou Abdelhak (32e), Oussama Bendjaoui (33e). Chez les filles, Touabi Racha a idéalement débuté les épreuves en occupant la 2e place, alors que Rym Dia est à la 4e position. La compétition se poursuivra ce dimanche avec 3 autres nouvelles manches. Coupe de l'Ambassadeur de Corée du Sud de taekwondo La Ligue d'Alger domine la compétition Les clubs de la Ligue d'Alger ont dominé les épreuves de la Coupe de l'Ambassadeur de Corée du Sud de taekwondo, disputées vendredi et samedi à la salle Harcha (Alger), en s'adjugeant notamment le trophée de l'épreuve par équipe TK5 en dames et messieurs. Chez les messieurs, c'est l'équipe de l'ACAM Alger qui a remporté la médaille d'or en battant en finale le JIB de Annaba (32-24), alors que chez les dames, c'est le RC Alger qui s'est imposé à la mort subite face au DC Boghni (Tizi Ouzou) après avoir terminé à égalité (18-18) au temps réglementaire. Dans les autres épreuves inscrites au programme de cette deuxième édition de la Coupe de l'Ambassadeur de Corée du Sud, et dont la majorité ont été consacrées aux petites catégories (cadets et juniors) dans la spécialité poomsae (kata), c'est également les clubs de la capitale qui ont raflé la mise en décrochant tous les trophées. L'entraîneur du RC Alger, Affef Kessoul, s'est réjouie des résultats obtenus par son équipes, notamment en finale du TK5 (filles), où son équipe a réussi à renverser la vapeur pour s'adjuger l'or. "C'était une finale très disputée entre les deux meilleures équipes en Algérie. Mes filles sont restées concentrées jusqu'à la fin pour remporter l'or", a déclaré Kessoul. De son côté, le président de la Fédération algérienne de taekwondo, Abdelhak Tiabi, s'est félicité de la "réussite" de cet évènement qui a regroupé plus de 200 athlètes (garçons et filles), issus de 29 Ligues de wilaya. "Je remercie toutes les personnes qui ont participé à la réussite de cette compétition, et surtout les ath- lètes qui sont les principaux acteurs. Maintenant pour l'avenir, j'espère que ce rendez-vous se réitère chaque année en invitant des athlètes étrangers afin de permettre à nos athlètes de progresser", a-t-il déclaré. C'est l'ambassadeur de Corée du Sud en Algérie, Park Sang Jin, présent à la cérémonie de clôture, qui a remis les médailles aux athlètes récompensés lors de cette compétition. La première édition de la Coupe de l'Ambassadeur de Corée du Sud de taekwondo, s'était déroulée en 2008 également à la salle Harcha. Marathon international d'Imedghassen Domination des athlètes algérois Les athlètes algérois ont dominé samedi à Batna le 7eme marathon international d’Imedghassen, disputé sur une distance de 42 km, entre le complexe sportif du 1er Novembre au chef lieu de wilaya et le tombeau numide d’Imedghassen dans la commune de Boumia. La première place a été remportée par Mokhtar Mechkar du club NaceraNounou d'Alger dans une compétition à laquelle ont pris part 1200 athlètes venus de 12 pays. En dépit d’un tracé relativement difficile, la compétition s’est déroulée dans de bonnes conditions, de l’avis des sportifs participants. Chez les dames, la plus haute Résultats techniques : Marathon Hommes 1. Mokhtar Mechkar (Alger) 2. Azzeddine Chibane (Alger) 3. Chems Eddine Benghali (Alger) Semi-marathon Hommes 1. Agoune Khoudir (EN ) 2. Ali Boudraa (Batna) 3. Abdellfettah Djellel (Jijel) marche du podium est revenue à l’athlète Leïla Bessalem d’Azezzga (TZO). Course 12 Km Hommes 1. Abdelazziz Guerzziz (CNN Alger) 2. Abdelkader Hammoudi (Chlef) 3. Haroun Salhi (Batna) Marathon Femmes 1. Leïla Bessalem (Tizi-Ouzou ) Semi-marathon Femmes 1. Naoual Abbes (BBA) Course 12 Km Femmes 1. Siham Ait-Athman (BBA) Challenge Mondial FEI catégorie "A" 3e et dernier tour qualificatif les 14 et 15 octobre à Aîn Defla Le 3ème et dernier tour qualificatif pour le challenge mondial FEI catégorie (A ) de saut d’obstacles aura lieu les 14 et 15 octobre au centre équestre de Ain Defla, a appris l’APS auprès de la fédération équestre algérienne. Organisée conjointement par la Fédération équestre algérienne (FEA) et le club hippique de Ain Defla, cette compétition sous l’égide de la Fédération équestre internationale (FEI), regroupe une soixantaine de cavaliers de différents clubs du pays âgés de 15 ans et plus, titulaires de 1er et 2ème degrés, montant chevaux "Open" 6 ans et plus sur des obstacles de 1,20m. Ce concours sera supervisé par un juge représen- tant la Fédération équestre internationale, le Français, Dominique Ribot, assisté de l’Algérienne Sebiane Fahima. Cette phase qualificative au challenge mondial, composée de trois tours, dont le premier et le deuxième se sont déroulés récemment à Skikda et Tiaret, permettant, selon ses organisateurs, aux cavaliers de se mesurer sur des parcours techniques élaborés par des experts internationaux et de prétendre à une qualification à la phase finale du challenge mondial 2017 dont le lieu n’est pas encore déterminer. D’autres épreuves nationales sont également programmées lors de ce rendez-vous qui devront constitue comme une étape de prépa- ration pour la prochaine compétition de l’Algerian Equestrian Tour (AET) édition 2016 qui doit se dérouler au centre équestre " Hocine El Mansour " à Kheir-Eddine dans la wilaya de Mostaganem. Ces concours de type CSI une étoile et CSI 3 étoiles auront lieu sous le haut patronage du Président de la république, M. Abdelaziz Bouteflika les 28 et 29 octobre et du 4 au 6 novembre avec la participation des cavaliers et cavalières de 25 pays, organisé par la FEA dans le cadre des festivités commémorant le 62 ème anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale. PAGE 19 Tournoi ITF "Batiche Saïfi" Sacre final pour Karim Bendjamaâ Le joueur de tennis algérien Karim Bendjemaâ a remporté le tournoi "ITF / junior" Batiche Saïfi, en battant le Portugais Tomas Almeyda par deux sets à zéro, en finale disputée samedi au Tennis Club de Sidi-Fredj. Le jeune algérien a été expéditif comme lors des tours précédents, balayant son homologue portugais (6-2, 6-2) dans un match ayant duré à peine 1h20. "Mon but était de gagner ce tournoi et je suis heureux d'avoir atteint mon objectif. Je suis fier également d'avoir hissé haut le drapeau national" a déclaré Bendjemaâ après sa victoire. Né en Serbie, où il réside actuellement, ce jeune algérien se décrit comme "un mordu de tennis". Un sport qui le "passionne" pardessus tout et auquel il consacre la majeure partie de son temps. "Je m'entraîne six jours sur sept, à raison de six heures par jour. Mon programme de travail est très varié, puisque outre les aspects physique et technique, je fais également de la musculation, du yoga et plusieurs autres activités, susceptibles de me rendre meilleur" a détaillé Bendjamaâ, qui est scolarisé dans une école privée en Serbie, qui lui permet de se consacrer au sport. Interrogé sur ses objectifs, le jeune algérien a indiqué qu'il compte "commencer par confirmer" sa victoire à Sidi-Fredj en remportant le tournoi ITF de Mostaganem, prévu du 9 au 15 octobre courant. "Le tournoi de Mostaganem se jouera sur une surface rapide (ndlr, en résine) et ce sera un vrai défi pour moi car j'ai une nette préférence pour les terrains en terre battue. Mais mon ambition reste la même. Comme à Sidi-Fredj, je jouerai pour gagner" a promis Bendjemaâ. Concernant les objectifs qu'il s'est fixé sur le long terme, le jeune algérien a indiqué qu'il "vise le titre de champion d'Afrique 2017" en récoltant au passage "un maximum de points" d'une part pour s'ouvrir les portes de participation à des tournois de grand chelem, comme Roland Garros, et d'autres parts pour améliorer son classement mondial. Chez les filles, c'est l'Egyptienne Hala Khaled qui a remporté le Tournoi, en battant l'Hongroise Livia Lukacs (6-3, 6-4). Ce tournoi international juniors est dédié à la mémoire du défunt Batiche Saïfi, ancien joueur, entraîneur et capitaine de l'équipe nationale à la Coupe Davis, décédé le 27 septembre 2014. SPORT La Voix de l’Oranie PAGE 20 N°5135 - LUNDI 10 OCTOBRE2016 ASM Oran Noureddine Saâdi ne panique pas GHARBI M. ’entraîneur de l’ASMO, Noureddine Saâdi, s’est dit confiant quant aux capacités de son équipe à redresser la barre en championnat de Ligue 2 Mobilis après son départ raté en collectant seulement quatre points en cinq matches disputés jusque-là. «Je ne suis pas inquiet pour mon équipe. Je sais qu’elle va reprendre du poil de la bête. Il lui faudra seulement du temps, vu qu’elle a connu des changements sensibles dans sa composante lors de l’intersaison», a déclaré Saâdi à l’issue du match face à la JSMB, le premier perdu par l’ASMO cette saison (1-0). L «Il ne faut pas oublier aussi que cette équipe de l’ASMO est composée désormais de jeunes élements qui ont besoin d’être encouragés», a-t-il précisé. En effet, les principaux joueurs cadres d’El Djamaïa ont changé d’air l’été dernier, ce qui a contraint la direction de se rabattre sur la carte du rajeunissement de l’effectif, même si à l’heure actuelle, les supporters n’affichent aucune satisfaction par rapport au niveau collectif du groupe et encore moins à certains élements qui, selon eux, ne méritent pas de porter les couleurs du club. «Malgré le fait que les résultats ne suivent pas encore, nous sommes très satisfaits du rendement de nos joueurs, dont la plupart évoluent pour la première fois parmi l’élite», s’est contradictoirement réjoui le premier responsable de la barre technique, venu aux commandes de l’ASMO cet été après l’éviction, par les membres du Conseil d’administration du club, de Hadj Merine. Après quatre nuls et une défaite. L’équipe occupe une peu reluisante position de LRF Oran – Régionale 1 1ère journée Résultats et classement MCB Hadjadj – CRB El Amria ............................................................0-1 IRBSM Benali – CRB Sidi Ali ..............................................................1-2 CB Aîn Tedeles – CRM Bouguirat ...................................................... 2-1 KS Oran – CR Bendaoud ....................................................................1-1 CS Beni Saf – GS Sidi Khaled .............................................................. 1-0 ICS Tlemcen – NASR Es-Sénia ..........................................................2-1 Majd Zemmora ..........................................................................(Exempt) LRF Oran – Régionale 2 – Groupe A – 1ère journée Résultats et classement AR Ammi Moussa – ASB Zemmora ......................................................2-0 O Arzew 3 - RCG Oran ............................................................................0-1 IRB Sidi Lakhdar - WB Oued Rhiou ......................................................0-0 CRB Mazouna – FCB Abdemalak Ramdane..........................................2-1 KRB Hillil - IRB Oued El Kheir ..............................................................5-0 US Mostaganem - WRB Djidiouia ..........................................................3-3 LRF Oran – Régionale 2 – Groupe B – 1ère journée Résultats et classement CC Oran – CRB Merine ..........................................................................3-1 AS Azzouz – RC Oran ..............................................................................0-1 ORC Boukhanifis – WR Sebdou ............................................................3-1 MCS Ali Boussidi – WB Ouled Mimoune ............................................2-1 FCB Telagh – CRB Tessala ......................................................................1-0 ARB Sabra – RC Lamtar ..........................................................................1-3 IR Chebikia – US Chabat..........................................................................0-0 ASB Ouled Boudjemaâ ..................................................................(Exempt) reléguable en compagnie du CRBAF, du MCS et du MCEE. Mais à El Djamaïa on compte bien remporter le prochain match à domicile devant la JSM Skikda et signer la première victoire du championnat. C’est le rendez-vous de la vérité disent ses supporters qui attendent impatiemment de voir leur équipe se ressaisir et chasser le doute qui commence à s’emparer des joueurs. Ces derniers, mis devant leurs responsabilités, n’auront aucune excuse et devront sortir le grand pour venir à bout d’un adversaire qui joue les premiers rôles depuis le début de la compétition et qui viendra au stade Habib Bouakeul en quête de victoire. Mais à M’dine J’dida, les regards ne sont pas seulement tournés vers les coéquipiers d’El Ghoumari, mais aussi sur l’entraineur Saâdi qui sait mieux que quiconque qu’un autre échec à domicile serait celui de trop. R 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 C CRBSA CRBEA CBAT CRB KSO MCBH IRBSMB CRMB NASRS CSBS ICST GSSK MAJDZ Pts 03 03 03 01 01 00 00 00 00 00 00 00 00 J 01 01 01 01 01 01 01 01 00 00 00 00 00 G 01 01 01 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 N 00 00 00 01 01 00 00 00 00 00 00 00 00 P 00 00 00 00 00 01 01 01 00 00 00 00 00 BP 02 01 01 01 01 00 01 01 00 00 00 00 00 BC 01 00 00 01 01 01 02 02 00 00 00 00 00 Diff +01 +01 +01 00 00 -01 -01 -01 00 00 00 00 00 R 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 C KRBH ASBZ CRBM RCGO WBOR WRBD USM IRBSL FCBAR OA3 ARAM IRBOEK JSB JST ARBK IRBF Pts 03 03 03 03 01 01 01 01 00 00 00 00 00 00 00 00 J 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 00 00 00 00 G 01 01 01 01 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 N 00 00 00 00 00 01 01 01 00 00 00 00 00 00 00 00 P 00 00 00 00 00 00 00 00 01 01 01 01 00 00 00 00 BP 05 02 02 01 00 03 03 00 01 00 00 00 00 00 00 00 BC 00 00 01 00 00 03 03 00 02 01 02 05 00 00 00 00 Diff +05 +02 +00 +01 +00 00 00 00 -01 -01 -02 -05 00 00 00 00 R 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 C ORCB RCL CCO RCO MCSAB CRBT IRC USC ASA FCBTé WBOM ARBS WRS CRBM ASBOB Pts 03 03 03 03 03 03 01 01 00 00 00 00 00 00 00 J 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 01 00 G 01 01 01 01 01 01 00 00 00 00 00 00 00 00 00 N 00 00 00 00 00 00 01 01 00 00 00 00 00 00 00 P 00 00 00 00 00 00 00 00 01 01 01 01 01 01 00 BP 03 03 03 01 02 01 00 00 00 00 01 01 01 01 00 BC 01 01 01 00 01 00 00 00 01 01 02 03 03 03 00 Diff -02 +02 +02 +01 +01 +01 -00 -00 -01 -01 -01 -02 -02 -02 +00 SPORT La Voix de l’Oranie N° 5135 - LUNDI 10 OCTOBRE 2016 PAGE 21 OGC Nice En poursuivant sa politique du ''tout binationaux'' Raouraoua ferme la porte des Verts aux locaux F. KARIM epuis quelques années, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a mis le turbo au sujet des joueurs binationaux. Il ne rate aucune aubaine pour faire venir toute pépite qui s’illustre au sein de sa formation, au point de convaincre trois joueurs ayant porté les couleurs des sélections jeunes françaises, en l’espace de quelques mois en cette année de 2016. D On fait allusion à Benzia, Benaceur, et tout récemment Adam Ounas, le jeune attaquant de Bordeaux qui devrait officialiser sa venue en équipe nationale dans les prochains jours. Ce trio s’ajoute à un contingent d’éléments s’étant passé par les écoles françaises et ayant même porté les couleurs des bleuets. C’est à croire que le patron de la FAF est en train tout simplement de mettre un terme aux derniers espoirs des joueurs du cru. On pense notamment aux éléments ayant participé aux récentes jeux olympiques de Rio De Jeneiro. Mais il semble bien que le parcours décevant de ces jeunes sur les terres brésiliennes a conforté Raouraoua dans sa conviction au sujet des joueurs formés en Algérie, et qui ne l’ont en aucun cas convaincu. C’est ce qui explique du reste sa préférence pour les pépites d’outre mer. Pour revenir à Ounas, que l’on annonce à Alger depuis hier pour régler les derniers détails administratifs avant l’envoi de son dossier à la Fifa pour le changement de sa nationalité sportive, tout s’accorde à dire qu’il s’agit d’un renfort de choix. Ce petit gabarit d'1m72 est un gaucher très technique, qui compte 29 matchs pour 5 buts en Ligue 1 depuis ses débuts professionnels il y'a un an tout juste un an. Ounas (19 ans), pour rappel, devait s’engager avec les Fennecs en début de cette année. Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, avait cité son nom, en compagnie de celui de Benzia en janvier dernier lors d’une conférence de presse, comme étant très proches de vêtir le maillot national. A l’époque, le patron de la FAF avait tout réglé avec les deux joueurs, sinon il ne se serait jamais aventuré de dévoiler une telle information, lui qui est réputé par sa grande discrétion quand il s’agit de traiter des dossiers aussi sensibles comme celui des joueurs binationaux. Pourtant, quelques jours plus tard, les deux joueurs lui avaient apporté un cinglant démenti, reniant complètement leurs engagements. Raouraoua ne s’est nullement fâché, il savait qu’ils avaient cédé à la pression de leurs clubs et leurs agents qui ne veulent pas les voir sous les couleurs d’Algérie. Sa patience a donné ses fruits, puisque dès mars dernier, Benzia va tenir promesse, au moment où Ounas a préféré tout simplement faire durer le suspense. Le début des qualifications de la Coupe du monde de 2018 semble avoir donné matière à réfléchir à la pépite bordelaise qui a fini par dire ‘’oui’’ à Raouraoua. Ce dernier frappe encore un nouveau gros coup. En l’espace seulement de six mois, il a réussi à engager trois ex-internationaux français des jeunes catégories, respectivement, Benzia, Benaceur et Ounas. LFP – Ligue 2 - 5e journée Le PAC et la JSMB en tête, les équipes de l’Ouest à la traine Le Paradou AC et la JSM Béjaia sont toujours en tête du championnat national de Ligue 2 Mobilis à l’issue de la 5e journée (1ère partie), jouée vendredi. Les deux co-leaders se sont imposés, à domicile, en battant respectivement le RC Arbaâ et l’ASM Oran. La belle série du Paradou AC et de la JSM Béjaia continue de plus bel. Seules équipes invaincues à ce jour, les deux clubs qui se partagent le fauteuil de leader ont enregistré une nouvelle victoire, la 3e depuis le début du championnat. Le Paradou a dominé le RC Arbaâ, relégable, sur le score de 2 buts à 1, grâce à Benouadah (8’) et Naidji (44‘). De leur coté, les Béjaouis ont fait de même face à l’ASM Oran en gagnant par la plus petite des marges sur Résultats et classement MC El Eulma - GC Mascara .......................... 0-0 CRB Aïn Fekroun – US Biskra ............................1-1 JSM Skikda – WA Boufarik ....................................2-0 JSM Béjaïa – ASM Oran ....................................1-0 Paradou AC – RC Arbaâ .................................. 2-1 ASO Chlef – AS Khroub .................................. 3-0 Hier CA Bordj Bou Arréridj - Amel Boussaâda ..........0-0 MC Saïda - USM Blida ..........................................0-0 R 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 une réalisation signée Latrèche (4’). Pour sa part, l’AS Khroub, ex co-leader, a marqué le pas en concédante une lourde défaite sur la pelouse de l’ASO Chlef (3-0). Les Chélifiens, qui n’avaient plus gagné depuis la première journée, renouent ainsi avec le succès et infligent à leur adversaire du jour sa première défaite de la saison. Dans le bas du tableau, les choses ne s’arrangent pas C PAC JSMB JSMS ASO ASK USMB CABBA WAB USB CRBAF ASMO ABS MCEE MCS RCA GCM Pts 11 11 10 08 08 07 07 06 05 04 04 04 04 03 02 02 J 05 05 05 05 05 04 04 05 05 05 05 04 05 04 05 05 G 03 03 03 02 02 02 02 01 01 00 00 01 01 01 01 00 N 02 02 01 02 02 01 01 03 02 04 04 01 01 00 02 02 P 00 00 01 01 01 01 01 01 02 01 01 02 03 03 02 03 pour les deux autres relégables. Le MC El Eulma et le GC Mascara (0-0) se sont neutralisés dans le match des mal-classés, un résultat qui n’arrange aucune des deux formations même si il permet de glaner un point. Cette 5e journée prendra fin ce samedi, à partir de 16h00, avec au programme deux rencontres CA Bordj Bou Arréridj - Amel Boussaâda et MC Saïda - USM Blida. BP 09 04 06 07 04 05 03 02 04 03 01 03 01 02 02 01 BC 03 01 01 04 04 03 02 03 05 04 02 05 07 04 03 06 Diff +06 +03 +05 +03 00 +02 +01 -01 -01 -01 -01 -02 -06 -02 -01 -05 Saïd Benrahma prêté à Guingamp ? N’entrant pas dans les plans du nouveau coach de l’OGC Nice, Lucien Favre, l’attaquant international algérien, Saïd Benrahma, pourrait être de nouveau prêté. En effet, selon Le 10 Sport, le natif de Aïn Témouchent est attendu du côté de l’En Avant Guingamp. Barré par la concurrence d’Alassane Pléa, de Mickaël Le Bihan, d’Anastasios Donis et du fameux Mario Balotelli, Benrahma (21 ans) espère pouvoir trouver sa place dans les Cotes d’Armor. Pour rappel, le joueur a été déjà pêter à Angers, lors de la seconde partie de la saison 2015-2016. Amical Noël le Graët espère un FranceAlgérie pour bientôt Interrogé sur les ondes de la radio française RMC ce mercredi, le président de la FFF Noël Le Graët a affiché son souhait d’organiser rapidement un match amical entre l’équipe de France et l’Algérie. « J’entretiens des rapports privilégiés avec l’Algérie et son président en particulier. Je lui ai proposé à plusieurs reprises qu’on trouve une date ensemble. Au niveau sécurité, pour le moment il n’a pas trouvé véritablement la solution mais la volonté de la France, avec moi ou un autre, c’est d’aller jouer en Algérie le plus rapidement possible ». Pour rappel, les deux sélections se sont affrontés une seule fois en amical en 2001 au Stade de France. Mais la rencontre n’est pas allé à son terme. Alors que les Bleus menaient 4-1, des supporteurs ont envahi le stade, obligeant l’arbitre à mettre fin au match à la 70e minute. SPORT PAGE 22 La Voix de l’Oranie N° 5135 - LUNDI 10 OCTOBRE 2016 Galatasaray lance un joueur de 14 ans ors d'un match amical contre le Levski Sofia, l'entraîneur de Galatasaray a fait entrer en jeu Mustafa Kapi, un joueur né en 2002. L Après Karamoko Dembélé, le joueur de 13 ans entré en jeu avec les U20 du Celtic Glasgow, voici maintenant Mustafa Kapi. Ce jeune joueur de 14 ans a lui fait ses grands débuts avec l'équipe première de Galatasaray, à l'occasion d'un match amical contre le Levski Sofia, remporté par son équipe (2-0). En toute fin de rencontre, Jan Olde Riekerink, l'entraîneur néerlandais du club stambouliote a offert ses premières minutes à ce joueur né en 2002. Un instant dont il se souviendra sans doute toute sa vie. Au coup de sifflet final, Kapi s'est précipité vers son entraîneur pour l'enlacer et le remercier, dans un geste plein de tendresse. Après la rencontre, dans les vestiaires, la jeune pépite a répondu comme un pro aux questions de la télévision du club, où il a fait part de son bonheur et de sa fierté de porter le maillot de Galatasaray, le club le plus titré du football turc. Griezmann "On peut s'en sortir sans Benzema" Avant deux matches cruciaux contre la Bulgarie et les Pays-Bas, le meilleur joueur de l'Euro 2016 a fait le point sur les Bleus dans un entretien au "Monde". Il a beau se défendre d'avoir (déjà) l'étoffe d'un capitaine, c'est lui qui donne le ton en équipe de France. Antoine Griezmann (25 ans) jouit, du haut de ses 36 sélections, d'un statut particulier chez les Bleus grâce à sa contribution offensive déterminante et ses 6 buts à l'Euro, dont 2 contre le champion du monde allemand en demifinale du tournoi. Sa progression spectaculaire sous les ordres de Diego Simeone à l'Atlético Madrid depuis trois ans, qui lui vaut d'être le meilleur buteur de la Liga cette saison devant Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, y est également pour quelque chose. Trois ans sans éliminatoires Dans une interview accordée au Monde, l'ancien joueur de la Real Sociedad est revenu sur la phase qualificative préalable à toute compétition internationale. Organisatrice de l'Euro, la France en a été exonérée depuis l'automne 2013 et ce fameux match retour contre l'Ukraine (victoire 3-0 avec un doublé de Mamadou Sakho, NDLR). Mais, pour Griezmann, ces deux ans de matches amicaux, « c'était un peu chiant... Il n'y avait pas de points en jeu. Il n'y avait pas ce petit stress d'avant-match », explique le natif de Mâcon. Vendredi soir, il sera servi. Face à laBulgarie, les Bleus jouent leur deuxième rencontre qualifica- tive pour la Coupe du monde 2018 en Russie, après avoir été tenus en échec 0-0 contre la Biélorussie. « On aime ça. On aime avoir un peu cette tension. On aime jouer pour gagner, pour se qualifier. [...] Si on commence à laisser des points [...], on va se compliquer la tâche. Il va y avoir de grosses rencontres contre les Pays-Bas et la Suède. Il faudra être au niveau », ajoute le finaliste de l'Euro 2016, décidément grisé par l'enjeu. « Pardon de ne pas avoir marqué en finale » Griezmann va « tout donner » dans ses qualifications pour ne plus jamais revivre, dit-il, sa frustration après la défaite des Bleus en finale de l'Euro 2016 (1-0 après prolongation contre le Portugal, NDLR) : « J'étais vraiment triste, abattu. J'avais envie de demander pardon un peu à tout le monde pour ne pas avoir marqué en finale. J'avais tout donné. À la fin, je n'avais plus de jus, je ne pouvais plus avancer. » On espère donc que, cette fois, Grizou pourra « donner » jusqu'au bout... Sa bonne entente « sur le terrain et en dehors » avec Karim Benzema lui a également valu une question sur l'importance de ce dernier en équipe de France. S'il considère que Benzema « manque aux Bleus, car c'est un grand joueur », Griezmann relativise l'absence de ce dernier. « On a les joueurs qu'il faut si Karim n'est pas là », concède le buteur de l'Atlético Madrid en citant Olivier Giroud, André-Pierre Gignac et Kevin Gameiro avec qui il forme une doublette en club. Pour Dembélé, le Bayern a contacté… le mauvais agent Recruté cet été par Dortmund, Ousmane Dembélé était aussi suivi par le Bayern Munich. Mais les dirigeants bavarois ont commis une erreur de débutant… Révélation de la saison dernière en Ligue 1, Ousmane Dembélé est la sensation de ce début d’exercice en Bundesliga. Le jeune attaquant français (19 ans), transféré de Rennes à Dortmund pour 15 millions d’euros cet été, a déjà conquis tout le monde en Allemagne. Qu’ils soient coéquipiers, observateurs ou même… adversaires, tous sont tombés sous le charme de celui qui, en 2015-2016, avait signé 12 buts et 5 passes décisives en 26 matches de Ligue 1 sous le maillot du club breton. Une superbe opération pour le BVB, qui peut se féliciter d’avoir su enrôler cette pépite à moindre coût, au nez et à la barbe d’autres grands clubs. A commencer par le Bayern Munich. Le rival bavarois était effectivement aussi sur la piste de l’international tricolore qui, selon Sport Bild, lui a échappé pour une raison toute bête. Le champion d’Allemagne, et notamment son directeur technique Michael Reschke, aurait contacté le mauvais agent ! Une erreur assez invraisemblable… Alors que le FCB s’était renseigné au sujet d’Ousmane Dembélé dès la fin 2015, le dirigeant munichois aurait approché Badou Sambague, son ancien représentant, au lieu de Marco Kirdemir, qui s’occupe désormais de ses affaires. Une aubaine pour le Borussia qui, fort de ce temps d'avance, a "totalement convaincu" l’exRennais."Dortmund s'est intéressé à moi très tôt et est toujours resté en contact étroit avec moi, a-t-il expliqué à son arrivée dans la Ruhr. Ce comportement m'a vraiment impressionné." Ceci explique cela. N°5135 - LUNDI 10 OCTOBRE 2016 La Voix de l’Oranie FIFA : Infantino envisage un Mondial à 48 équipes? Pourquoi ce n'est pas une bonne idée PAR PIERRE RONDEAU a Coupe du monde de football pourrait passer de 32 à 48 équipes. Gianni Infantino, le président de la FIFA, a proposé l'élargissement du Mondial à davantage de participants. Cette décision, si elle est prise, concernera l'édition 2026. Une proposition qui ne convainc pas l'économiste Pierre Rondeau, auteur de "Coût... franc". Explications. L Récemment élu à la tête de la FIFA, l’ancien secrétaire général de l’UEFA, le Suisse Gianni Infantino, réfléchit à imposer une importante réforme au sein de l’organisation internationale. Dans ses petits papiers, un projet qui court depuis de nombreuses années : une Coupe du monde à 48 nations, contre 32 actuellement. S'ouvrir à tous les continents, un objectif louable Après le succès, tant économique que populaire, de l’Euro 2016 à 24 équipes (contre 16 précédemment), l’ancien juriste a annoncé sa volonté d’agrandir la capacité d’accueil du Mondial. Il vise à un changement dès 2026 afin, d’après lui, "d’accorder plus de chances à toutes les équipes de participer à la plus grande compétition sportive et de redynamiser le football international". Dans son état d’esprit, le foot doit être rendu accessible au plus grand nombre. "Que des équipes africaines, asiatiques ou océaniques aient la chance et la possibilité de participer au Mondial, de se confronter aux meilleurs et de développer le football, c’est cela mon objectif ", a-t-il précisé. Selon cette logique, augmenter le nombre de places permettrait de favoriser l’équité et l’égalité en faisant en sort que chaque nation, quel que soit son continent, ait au moins une fois la chance de se qualifier à une Coupe du monde. Si l’on regarde de plus près, il est vrai que des disparités existent : les pays africains, par exemple, sont bien moins lotis que les pays européens ou sud-américains. En moyenne, une nation africaine a 9.09% de chance de se qualifier (5 places pour 55 nations) contre 23% en Europe (13 places pour 55 nations) et jusqu’à 60% en Amérique du Sud (6 places pour seulement 10 candidats). L’objectif officiel de Gianni Infantino est donc, et c’est tout à fait louable, d’offrir plus de places à des confédérations initialement moins bien dotées, de démocratiser encore davantage cette compétition. Tout cela dans le but de développer le football, tant sportivement que médiatiquement. Une mesure surtout dictée par la recherche de profits En économie de l’éducation, la théorie de l’hétérogénéité montre que, démonstrations empiriques et expérimentales à l’appui, plus une classe est hétérogène, c’est-à-dire plus elle regroupe des élèves de tous les niveaux, plus les performances s’améliorent. Autrement dit, les bons élèves tirent les moins bons vers le haut, et ces derniers, subissant une forme de honte sociale, vont essayer de tout faire pour réussir. Toutes choses égales par ailleurs, la croissance positive des résultats est meilleure dans une classe hétérogène que dans une classe homogène. Appliqué au cas du football et du Mondial à 48 nations, cela signifierait que l’intégration de plus petits pays améliorerait globalement le niveau. Les "petites" nations du football profiteront de l’expérience des plus "grandes" et feront tout pour tenter de s’améliorer et de grandir afin de ne pas vivre de honteuses déculottés. En plus d’une croissance médiatique, on obtiendrait une bonification sportive. Mais davantage d’équipes, c’est aussi plus de matches et une plus grande base-fan potentielle. C’est peut-être là où le projet de la FIFA est contestable : le discours pour plus de démocratisation et d’équité cache bien évidemment un discours teinté de spéculation et de lucrativité, si ce n’est même une volonté clientéliste (contenter plus de pays, c’est une garantie de voix supplémentaires lors des prochaines élections). Une Coupe du monde à 48 nations, cela aurait l'avantage très certainement de provoquer une croissance exponentielle des droits de diffusion internationaux. Qui dit plus de matches dit aussi plus de téléspectateurs, plus d’encarts publicitaires donc plus de ressources. SPORT Une bipolarisation qui peut nuire au niveau global En 2006, la FIFA avait réussi à vendre pour 900 millions d’euros les droits de diffusion aux chaînes de télévision internationales, et avait dépassé le milliard dès la Coupe du monde 2010. En 2014, au Brésil, les droits TV représentaient à eux seuls quasiment 50% du total des bénéfices de la FIFA sur la période 2011-2014, soit environ 2 milliards d’euros. Avec une Coupe du monde à 48 nations, les enchères pourraient atteindre des sommets historiques. Le but n’est donc pas que démocratique et altruiste … On peut même aller plus loin dans ce raisonnement. L’économie de l’éducation précise que plus une classe est hétérogène, plus elle a globalement des chances de s’améliorer. Or, une variable manque à l’argumentation : la taille de la classe. De nombreuses études montrent que plus une classe est petite, plus les résultats sont là, et inversement. En dépassant un certain seuil, l’effet d’hétérogénéité disparaît et des clans s’affirment au sein de l’effectif. En football, le risque d'une forme de bipolarisation du niveau est identique : les meilleures équipes ne joueraient pas à fond les premiers matches contre les petites équipes, et se retrouveraient ensuite à jouer à fond la dernière partie de la compétition. Il n'y aurait donc pas d’accumulation d’expérience ici, et on pourrait même craindre une certaine stagnation voire une détérioration du niveau global. 48, 50 voire 100 nations ? Une démocratisation de façade Enfin, rien ne garantit que plus d’équipes permettrait d’attirer plus de (télé)spectacteurs. Les fans viennent avant tout pour la qualité du spectacle, pour le jeu, et pas toujours pour le drapeau. En Indonésie ou en Thaïlande, par exemple, le foot est très populaire. Mais ce sont les championnats anglais ou espagnols qui bénéficient d'une forte audience. Les ligues locales, pourtant existantes, n'en profitent pas ou peu : le niveau y est amateur, les stades sont quasiment toujours vides et personne ne regardent les rencontres à la télévision. Les gens veulent du spectacle, du haut niveau, pas des affiches dignes de la CFA ou de la DH. Un quart de finale Allemagne - Italie ou Brésil - Angleterre attirera toujours plus de monde que Cap Vert - Albanie ou Cambodge - Luxembourg … Si l’on veut développer le football, il ne sert à rien d'instituer une Coupe du monde à 48, 50 voire à 100 nations. Améliorer le football passe avant tout par de la formation et du spectacle, pas de la démocratisation de façade dictée essentiellement par des considérations surtout économiques,. Le risque d'une telle réforme : dégrader durablement la qualité d'une compétition et la réputation d'un sport en raison d'intérêts mercantiles. PAGE 23 Dopage le CIO veut mettre en place une instance indépendante de contrôle L’algorithme qui a mis le foutoir dans la recherche en psychologie Xavier de La Porte. Dans un livre récemment publié aux éditions du Seuil et intitulé« Malscience - De la fraude dans les labos », le journaliste Nicolas Chevassus-au-Louis met au jour une pratique de plus en plus répandue dans le monde scientifique : la falsification des données. Le phénomène n’est pas récent, mais depuis une vingtaine d’années, le phénomène augmente et touche les revues scientifiques les plus prestigieuses. Bien sûr cette falsification ressortit plus souvent du petit arrangement avec les données que de l’invention pure et simple, bien sûr toutes les disciplines ne sont pas concernées au même titre, mais cela illustre selon lui – et il n’est pas le seul à le penser – un travers de la recherche scientifique contemporaine, où l’on est incité à publier vite pour occuper le terrain où le premier à publier emporte tous les bénéfices et où le résultat quantitatif est privilégié à la rigueur de la méthode. Gene Wilder dans le film « Frankenstein Junior » - Mel Brooks, 1974 Cela n’empêche pas les découvertes, mais les ralentit parfois, et surtout peut avoir pour conséquence de détourner les chercheurs les plus scrupuleux. La question déprimante que l’on se pose en refermant le livre est la suivante : à part révolutionner l’écosystème de la recherche scientifique, que peut-on faire ? Des erreurs dans près de la moitié des articles C’est là qu’on apprend l’existence d’un algorithme fabriqué par deux doctorants de l’Université de Tilburg aux Pays Bas, et qui répond au joli nom de « Statcheck ». A l’origine, ce petit programme a été écrit pour corriger les erreurs d’arrondis dans les statistiques souvent utilisées par les articles de psychologie (le fait qu’une célèbre histoire d’arnaque ayant touché en 2011 le département de psychologie sociale de l’Université de Tilburg n’est peutêtre pas étranger à cette initiative). Quoi qu’il en soit, une fois écrit, le programme a passé en revue 50 000 articles, et ce qu’il a trouvé est assez inquiétant. Près de la moitié des papiers révisés par le robot contiennent au moins une erreur. Mais, plus étonnant, la plupart des erreurs ne sont pas le fruit du hasard puisqu’elles vont dans le sens du résultat annoncé par le papier. Et même, 13% des papiers contiennent une erreur qui aurait pu en changer la conclusion. Et les deux doctorants ont décidé de publier leurs résultats sur un forum scientifique très populaire dans la recherche, du nom de Pubpeer. C’est là que le foutoir a commencé. Accusation de « terrorisme méthodologique » Parce que si certains chercheurs en psychologie ont vu dans cette démarche un moyen de corriger et améliorer leur travaux, d’autres ont réagi assez violemment. Susan Fiske, chercheuse en psychologie à Princeton et ancienne directrice de l’Association pour la science psychologique est particulièrement remontée. Elle a même parlé de « terrorisme méthodologique ». Ses reprochesportent principalement sur la méthode, le fait que tout cela se joue dans un forum et sur les réseaux sociaux académiques, dans des lieux où les mécanismes traditionnels de la publication scientifique sont court-circuités pour une conversation à bâtons rompus, directe, moins policée, plus personnelle. Et de fait, manifestement, c’est dans ces espaces, mais aussi, par blogs interposés, que les chercheurs en psychologie du monde entier sont en train de s’écharper depuis quelques semaines. Problème systémique Il me semble qu’il y a plusieurs leçons à cette histoire : * la vérification est toujours un procédé traumatisant et bien souvent, je cauchemarde à imaginer le jour où un robot analysera en temps réel la rigueur et l’exactitude de nos propos, nous autres journalistes radios, ça risque d’être très désagréable. * Internet pose à la recherche scientifique les problèmes qu’il pose ailleurs, d’un côté il permet d’automatiser une procédure à grande échelle (ici la vérification par l’algorithme), de l’autre il perturbe les hiérarchies traditionnelles et expose les affects dans de nouveaux espaces de discussion (pour le meilleur et pour le pire). * Mais si on en revient à la base, et à cet algorithme qui parcourt les articles en détectant les erreurs, on ne peut que se réjouir qu’il existe, car au final, il fait ressortir un problème systémique, celui que dénonce Chevassusau-Louis dans son livre. Et il en va non seulement du crédit que l’on peut accorder à la science, mais de notre représentation du monde (la susceptibilité des scientifiques est peu chère payée eu égard à la hauteur de ces buts). La Voix de l’Oranie PAGE 24 N°5135 - LUNDI 10 OCTOBRE 2016 BOUMERDES Un réseau national spécialisé dans le vol de voitures neutralisé n réseau national, composé de cinq (5) individus spécialisé dans le vol et trafic de voitures, a été neutralisé à Khmiss El Khechna, dans la wilaya de Boumerdes, a-t-on appris, dimanche, auprès du groupement de wilaya de la gendarmerie nationale. U Selon la même source, l’arrestation de cette bande, dont les membres sont issus des wilayas d’Alger, Tizi-Ouzou, Sétif et Chlef, a été possible grâce à des informations parvenues à la gendarmerie de Khmiss El Khechna, selon lesquelles «un individu procédait à la falsification de la plaque d’immatriculation d’un véhicule touristique, prés de son domicile sis dans cette ville». Sur cette base, une patrouille de la gendarmerie nationale s’est rendue sur place, découvrant le suspect en flagrant délit de falsification de la plaque d’immatriculation d’un véhicule. La fouille du lieu a, également, permis la découverte du matériel utilisé dans la falsification de plaques d’immatriculation, en plus d’un câble élec- trique branché au domicile d’un autre suspect. Suite à quoi tous les membres de la bande ont été arrêtés, et le véhicule saisi et transporté au siège de la gendarmerie, pour la poursuite de l’enquête, a-ton ajouté. Selon les investigations réalisées à propos de cette affaire, la bande en question a acquis le véhicule volé à Alger, pour une poignée de dinars. L’enquête a, également, permis de dénouer de nombreuses affaires de vol de véhicules non résolues dans de nombreuses wilayas. LA COMMISSION NATIONALE D’OBSERVATION DU CROISSANT LUNAIRE RÉAFFIRME La fête de Achoura sera célébrée mercredi La commission nationale d’observation du croissant lunaire a affirmé samedi que la fête de Achoura correspondant au dixième jour du mois de Moharem 1438 sera célébrée mercredi 12 octobre 2016, précisant que l’appréciation des institutions officielles pour fixer Awal Moharem «est correcte et judicieuse des points de vue religieux et scientifique». «Le 1er Moharem 1438 étant fixé lundi 3 octobre 2016, Achoura sera célébrée mercredi 12 octobre 2016», a indiqué la Commission dans un communiqué, rappelant qu’il est recommandé (pas obligatoire) de jeûner le jour de Achoura (10 Moharem), en l’associant aux journées du 9 ou du 11, selon la tradition du Prophète (QLSSSL)». A cet effet, la Commission rassure les citoyens jaloux de leur religion que l’appréciation des institutions officielles «est correcte et judicieuse des points de vue religieux et scientifique», précisant qu’ ‘il ne s’agit aucunement d’un fait nouveau, mais d’une procédure habituelle». Cette affirmation intervient suite à la polémique soulevée au sujet de Awal Moharem 1438 qui avait suscitée la préoccupation de certains citoyens, en dépit de la clarté du communiqué de ladite commission, émis en coordination avec les services du ministère des Affaires religieuses et des wakfs. MOSTAGANEM Dix émigrés clandestins interceptés au large d’Ouled Boughalem Les éléments des gardes côtes ont intercepté 10 émigrés clandestins dont 5 mineurs au large de Mostaganem, a-t-on appris, samedi de source sécuritaire. Ces personnes ont pris, vendredi, le départ de la plage dite «Guelta», dans la wilaya de Chlef, à bord d’une embarcation à moteur. Après s’être égarés en mer, ces émigrés clandestins ont été interceptés au large de la plage «Bahara», dans la commune d’Ouled Boughalem, à 90 kms à l’Est de Mostaganem. Les agents de la protection civile du port de Mostaganem ont prodigué les premiers soins aux passagers en état ASSURANCES SOCIALES Un numéro vert «30-10» pour la prise en charge des préoccupations des citoyens Un numéro vert «30/10» a été lancé dimanche pour répondre aux préoccupations des citoyens concernant les prestations et les services en vertu d’une convention signée entre la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés et Algérie Télécom. La convention signée par le Directeur général de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS), Tidjani Hassan Haddam, et le Président directeur général d’Algérie Télécom, Kebbal Tayeb, a pour objectif l’amélioration de la qualité du service et le renforcement de la communication avec les citoyens. Ainsi un centre d’appel relevant de la Caisse est doté d’une équipe de professionnels qui a pour mission d’accueillir les appels téléphoniques des citoyens, de les orienter et de les accompagner en répondant à toutes leurs préoccupations concernant les différentes prestations qu’offre la CNAS aux assurés sociaux et aux partenaires conformément à la règlementation en vigueur. A cette occasion, M. Haddam a indiqué que l’utilisation du numéro vert se fera, dans une première étape, à travers le téléphone fixe sur une durée de 8 heures par jour dans l’attente de la mise en marche du cellulaire après accord avec les opérateurs concernés. BETHIOUA Trois blessés graves dans l’explosion d’une bouteille de gaz Une explosion due à une mauvaise manipulation d’une bouteille de gaz a fait trois blessés graves, vendredi, dans la localité d’ Arrarsa, commune de Bethioua, a-t-on appris auprès de la protection civile. Parmi les blessés, on compte un adulte et deux enfants de 7 et 9 ans, ont été grièvement touchés et présentent des brulures étendus Ils ont été évacués vers le service spécialisé, une enquête a été ouverte. R.L. SUR LA ROUTE DE LA CORNICHE de choc et un autre a été évacué vers les services des urgences de l’hôpital de Tijdit, signale-ton. Ces «harragas» arrêtées sont issus de la ville de Ténès (Chlef). Ils seront présentés devant la justice pour émigration illicite, ajoute-t-on. Une collision entre deux voitures fait cinq blessés Selon la protection civile, une collision entre deux voitures de marque Renault Clio et Volkswagen Caddy, a fait cinq blessés. Cette accident s’est produit hier matin au niveau du lieu-dit le Rocher de la vieille à hauteur de la commune d’Aïn El Turck. Les blessés âgés entre 12 et 36 ans ont été évacués vers l’hôpital d’Aïn El Turck. Deux de ces derniers se trouvent dans un état critique. R.L