lundi 9 janvier 2017

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lundi 9 janvier 2017
mardi 31 janvier 2017
La séance de lundi
Le CAC40 a terminée sur une consolidation de -1,15%
vers 4.784Pts (après avoir inscrit un plancher à
4.772Pts) dans des volumes qui demeurent largement
insignifiants (2,5MdsE).
La vague d'aversion au risque provient d'une série
d'annonces de Donald Trump, notamment sur l'immigration
qui semblent aussi brutales que difficilement justifiable dans
leur mode d'application. Paris ne s'en tire pas si mal puisque
l'Euro-Stoxx50 chute de 1,25% (sous les 3.300 et finit au
contact des 3.260), dans le sillage de Milan qui dévisse de 2,95% dans le sillage des bancaires. Notons également un
plongeon de -3,5% de la bourse d'Athènes alors que les
négociations sur la dette redeviennent tendues, le FMI
menaçant de retirer son soutien à la Grèce si les européens
ne consentent pas un allègement (ce dont l'Allemagne ne
veut pas entendre parler). L'aversion au risque se traduit
également par un arbitrage au profit des T-Bonds US
(stables) puis des "Bunds" (malgré le niveau de l'inflation qui
se creuse en Allemagne) et au détriment des OAT puis des
dettes périphériques. La pression baissière s'est amplifiée
dans le sillage de Wall Street où les écarts à la baisse ont
rapidement atteint -1% en moyenne avant de stabiliser. Les
indices US affichent à mi-séance des écarts s'étageant de 0,9% (Dow jones) à -1,1% pour le Nasdaq. Les opérateurs
commencent à percevoir que l'excès de complaisance (le
"VIX" bondit ce soir de +20% vers 12,75 alors qu'il avait
atteint un plancher de 10,30 vendredi à Wall Street) relevait
d'une sorte d'hallucination collective et que des signaux plus
baissiers risquent de se matérialiser si Donald Trump ne
calme pas le jeu sur de nombreux "sujets sensibles". Le
marché -et nombre de PDG des multinationales américainesest en train de mettre sous pression Donald Trump, qui a
signé vendredi un décret interdisant l'entrée à tous les
réfugiés, quelle que soit leur origine, pendant 120 jours (et
de façon indéfinie pour les réfugiés syriens), ainsi qu'à tous
les ressortissants de 7 pays à majorité musulmane et
considérés comme des viviers terroristes par Washington,
pendant 90 jours (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie
et Yémen). Du côté des indicateurs, l'estimation préliminaire
de l'inflation allemande au titre du mois en cours (+1,9%/an)
a refroidi les opérateurs, la croissance en Espagne aurait
atteint +3,2% en 2016 (un léger ralentissement est survenu
au 4ème trimestre 2016). Aux Etats-Unis, les revenus des
ménages ont augmenté de 0,3% en rythme séquentiel le
mois dernier, après +0,1% en décembre (chiffre révisé de
0,0%), les dépenses ont crû de 0,5%, après une hausse de
0,2%. La confiance des consommateurs est également à son
zénith, ce qui semble démontrer que l'euphorie -plus que la
raison- gouverne les comportements depuis 2 mois.
Sur le marché des changes, l'euro s'effrite de -0,1 face au
dollar à 1,0690, tandis que le baril de "WTI" cède -0,8% à
New York (vers 52,7 dollars). Concernant les valeurs, Sanofi
(+0,8%) remplit parfaitement son rôle de "défensive" et
s'impose comme la seule valeur à finir dans le vert. Les
inquiétudes concernant le ratio de solvabilité d'Unicredit (qui
doit lever 13MdsE pour se recapitaliser) pèsent sur BNPParibas qui chute de -1,9%, AXA -1,7%, Société Générale
recule de -1,5%. Avec la chute planétaire des compagnies
aériennes ce lundi, Airbus lâche -2,15% et Technip/FMC finit
lanterne rouge du CAC40 avec -5,7%. La saison des résultats
se poursuivra à un rythme effréné cette semaine, avec à
Paris ceux de Neopost, Unibail-Rodamco, Dassault Systèmes
ou encore Nokia. Aux Etats-Unis, les investisseurs suivront
en particulier les comptes trimestriels d'Apple, Eli Lilly, Exxon
Mobil, Pfizer, UPS, Facebook et Amazon. 'Nous devrions avoir
confirmation des difficultés d'Apple par rapport à ses
concurrents chinois qui affichent de meilleures performances
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au niveau du service clientèle. En outre, les revenus publicitaires
de Facebook devraient être incapables de franchir de nouveaux
records, incitant les investisseurs à s'intéresser à d'autres
secteurs. Pour finir, Amazon pourrait tirer son épingle du jeu
grâce à son service de stockage dans le Cloud, qui s'avère très
rémunérateur', pronostique Christopher Dembik, chief economist
chez Saxo Banque. Enfin, en Europe, Roche, Siemens, Shell,
Deutsche Bank, ING et Daimler retiendront l'attention.
(Source Cercle Finance).
La pré-ouverture ce matin
Le marché parisien pourrait continuer d'envoyer des
signaux baissiers mardi, dans le sillage des mesures
contestées prises par Donald Trump sur l'immigration aux
Etats-Unis.
Vers 8h15, le contrat futur sur l'indice CAC 40 - livraison février
- évolue autour de l'équilibre, annonçant un début de séance sur
un score peu changé. Avec la cassure des 4800 points hier, les
analystes techniques s'attendent toutefois à une poursuite de la
glissade de l'indice en direction du "gap" des 4640 points du 6
décembre dernier. "On voit bien que des signes d'aversion au
risque apparaissent à Wall Street, où 80% des actions ont fini
dans le rouge hier et où les investisseurs ont privilégié les
valeurs défensives", note un trader.
New York a néanmoins réussi à limiter la casse au cours de la
dernière demi-heure d'échanges. Alors que leur repli a
longtemps dépassé 1%, les indices affichaient au final des écarts
s'étageant de 0,6% à 0,8%. "On est quand même en droit de se
demander s'il existe de véritables catalyseurs à la hausse
désormais où s'il vaut mieux se tenir à l'écart du marché en
attendant que la situation politique se décante", estime le
trader. Un certain nombre de "market movers" sont cependant
susceptibles de faire bouger les indices dans les jours qui
viennent. Avant le rapport très attendu sur l'emploi américain de
vendredi, la Réserve fédérale rendra demain une décision de
politique monétaire qui sera particulièrement scrutée par les
investisseurs. Sa réunion stratégique démarre d'ailleurs
aujourd'hui. Ce soir, c'est Apple qui dévoilera ses résultats
trimestriels, un rendez-vous là encore très suivi par les
marchés.
(Source Cercle Finance).
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Chiffre d'affaires annuel (Après
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Figeac Aero :
Chiffre d'affaires 3ème trimestre
Groupe Crit :
Chiffre d'affaires annuel (Après clôture)
Groupe Partouche :
Résultats annuel (Après clôture)
STATISTIQUES ECONOMIQUES
France :
- PIB - 1e
estimation
4T
555,73 MdsE
- Indice des prix
janvier
- provisoire
100,65
- Prix à la
production
industrielle
104,1
décembre
- Dépenses de
consommation décembre
des ménages
Etats-Unis :
- Indice PMI de
janvier
Chicago
- Confiance des
consommateurs
janvier
du Conference
Board
Europe UEM :
- PIB estimation
4T
rapide
préliminaire
Morning Mail LineBourse - mardi 31 janvier 2017
/ NA
- Prix à la
consommation janvier
estimation
rapide
21,054 MdsE
54,6
113,7
2682,95
MdsE
101,31