la pelouse à 360 - Staub Motoculture

LES GUIDES STAUB
la pelouse
à 360°
6
2
La pelouse à 360°
La pelouse
Caractéristiques optimales du sol
4-5
4
Les variétés de gazon
6
L’ensemencement
7
Les étapes de la plantation
8-9
Entretien & rénovation
10
Printemps & automne
Le regarnissage
L’aération
Le terreautage
La fertilisation
10
11
12
13
14 - 15
16 - 17
Hiver & été
En hiver
En été
16
17
Le Mulching
18 - 19
L’arrosage 20
21
Printemps, automne & été
3
La pelouse
Caractéristiques
optimales du sol
Pour pousser idéalement, la pelouse a besoin
d’une couche minimale de terre végétale de
12 à 15 cm (après tassement).
Le sol idéal est composé :
• principalement de sable et d’argile,
et d’un peu de limon ;
• de 3 à 8 % de matière organique ;
• d’un pH très légèrement acide,
de 6,0 à 7,0.
Au toucher, le sol doit donner l’impression
de grumeaux et non de sel ou de farine (trop
de sable), ou d’une pâte à tarte ou de pâte à
modeler (trop d’argile).
Les plantes poussant sur votre terre peuvent
aussi vous aider à déterminer
les caractéristiques de votre sol.
On les appelle les plantes indicatrices :
Sol pauvre :
chiendent, digitaire, pissenlit, prêle
Sol fertile :
lierre terrestre
Sol mal drainé :
chiendent, digitaire, lierre, pissenlit
Sol compact :
plantain majeur, matricaire odorante, renouée des oiseaux, digitaire, pissenlit
Sol acide :
pissenlit, épervière orangée.
4
Le
petit test de
calcul du pH de
votre terre : le vinaigre
Versez du vinaigre sur le sol :
y a-t-il des bulles ?
• Si une réaction effervescente se produit, le sol est calcaire
et peu acide. Son pH est supérieur à 7.
• Si la réaction est très faible, il est proche
de la neutralité (pH égal à 7), en bon équilibre :
c’est la terre idéale qui pourra accueillir
la plupart des cultures !
• Si elle est nulle, il est acide et très peu
calcaire. Un sol est acide quand
son pH est inférieur à 7.
5
Les variétés de gazon
Un gazon rustique pour profiter
en famille
Vous voulez vous détendre allongé dans un
transat ou paresser couché dans l’herbe en
attendant l’heure du barbecue ?
Un gazon spécial sécheresse
Vous habitez au soleil, c’est merveilleux, mais
le sol est pauvre, l’herbe jaunit dès que la
température monte, ou alors, il faut arroser
sans arrêt.
Il vous faut une pelouse résistante et peu
exigeante en terme d’entretien, permettant
un piétinement modéré.
Un bon mélange pour cet usage contiendra
au moins 35% de Ray-grass anglais, le
reste en Pâturin des prés et Fétuque rouge
gazonnante.
Il vous faut un mélange sobre de Fétuque
élevée, Fétuque rouge demi-traçante et
Fétuque ovine durette. Vous pouvez aussi
utiliser un mélange contenant du Kikuyu
si l’aspect de votre pelouse en hiver vous
importe peu. Il se développe rapidement et
convient pour le remplacement d’un gazon
ou une pelouse.
Un gazon résistant au
piétinement intense
Un gazon qui se tond peu
Vous voulez jouer au foot, vous défouler
sur l’herbe et organiser des courses
avec les enfants, alors la pelouse devra
résister aux affronts : choisissez une
pelouse composée d’espèces supportant
les « mauvais traitements » comme le
Ray-grass et le Pâturin des prés, ajoutez
de la Fétuque élevée et votre pelouse sera
certifiée tenace.
Un gazon d’ornement
Personne ne foulera le gazon, il est juste là
pour embellir votre jardin. Votre choix devra
se porter uniquement sur des herbes à
feuillage dense et fin pour révéler la beauté
de votre pelouse. Choisissez un mélange de
Fétuque rouge gazonnante et demi-traçante,
de Fétuque ovine durette et d’agrostides.
Le Ray-grass peut aussi s’y mélanger mais
uniquement les variétés à feuillage fin haut
de gamme.
La pelouse, vous aimez bien mais passer la
tondeuse, beaucoup moins. La solution est de
choisir des espèces qui poussent lentement.
Optez pour un mélange contenant des
Fétuques ovine durette, rouge gazonnante
et rouge demi-traçante.
Un gazon pour les coins
ombragés
Sous les arbres ou au nord du jardin, il est
possible que votre pelouse ne soit pas ou peu
ensoleillée. Il faudra opter pour un mélange
contenant Ray-grass, Fétuque rouge
traçante et Fétuque rouge gazonnante.
Le Zoysia Tenuifolia est résistant au
piétinement, fin et très doux au toucher. Cette
variété robuste supporte les températures
élevées et une sécheresse intense. Elle
pousse sur tous les sols, même pauvres ou
salés. Sa croissance extrêmement lente
réduit considérablement les tontes. Seul
inconvénient : son prix.
6
L’ensemencement
L’ensemencement consiste à implanter
une nouvelle pelouse en disséminant des
semences sur le sol. Les graines vendues
sur le marché sont un mélange de plusieurs
graminées. Certains mélanges sont plus
adaptés aux conditions d’ensoleillement et
d’autres aux conditions d’ombrage comme
nous l’avons vu en page 6.
Il est important de choisir le mélange de
semences le plus approprié à votre terrain
et à l’usage que vous souhaitez en faire.
Pour réussir l’établissement d’une pelouse
par semis, le taux d’humidité est le facteur le
plus important afin de permettre une bonne
germination. En général, l’ensemencement
doit être effectué en période printanière,
c’est-à-dire entre la fin du dégel et la mijuin ou en période automnale, soit entre le
début d’août et la mi-septembre. Si l’eau est
disponible, le semis peut être réalisé en tout
temps durant l’été.
7
Les étapes de la plantation
Nettoyer le terrain
Semer le gazon
La première étape consiste à retourner
la terre. Au-delà de 100 m2, il est conseillé
d’utiliser une motobineuse pour plus
d’efficacité et moins d’effort.
Le plus important dans cette étape est de
répartir les graines uniformément sur toute
la surface. C’est pourquoi le nivellement
du sol est primordial, cela facilitera votre
travail. Vous pouvez vous aider d’un épandeur
manuel ou automatique.
La motobineuse ameublie la terre en
arrachant les herbes.
Si votre sol est recouvert d’herbe, tondez-le
avant de commencer à retourner la terre,
votre travail en sera grandement facilité.
Pensez à toujours effectuer cette opération
lorsque votre terre n’est ni trop humide (la
terre ne collera pas), ni trop sèche (pour
éviter de réduire la terre en poussière).
Effectuez des passages croisés à petite
vitesse afin de bien retirer les racines. Si les
fraises de votre motobineuse tournent trop
vite, vous risquez de « manquer » des racines
et la terre sera réduite en poussière (et dès la
première pluie, elle se compactera !).
Profitez de cette étape pour retirer un
maximum d’obstacles de votre terre :
morceaux de bois, pierres, mauvaises
herbes… cela facilitera la germination et
l’enracinement de votre pelouse.
Niveler le sol
Maintenant que votre terre est dégagée
et propre, passez à la seconde étape : le
nivellement du sol. Votre pelouse sera plus
belle et plus agréable sur une surface plane.
De plus, l’implantation de la pelouse sera
facilitée : vous pourrez semer vos graines
uniformément sur toute la surface et éviterez
de créer des paquets.
Utilisez une griffe pour niveler la terre et une
pelle pour remplir les trous et ôter les buttes
de terre.
Le principe de cet outil est simple : les graines
sont stockées dans un réservoir au bas
duquel se trouve un dispositif qui les disperse
de manière régulière sur la surface du sol.
Sachez que vous pourrez aussi l’utiliser pour
répandre votre engrais ou tout amendement,
(comme du sable) mais aussi du sel sur la
neige en hiver.
Le semis au printemps nécessite des
arrosages plus réguliers qu’à l’automne
et la concurrence est parfois rude avec les
mauvaises herbes germant facilement sur
un sol découvert.
Le semis en automne est plus facile car il y
a moins de mauvaises herbes et le risque de
piétinement moindre, mais dans le cas d’un
semis sous les arbres, vous devrez ramasser
les feuilles auparavant. Attention aussi à ne
pas trop attendre pour semer sinon le sol
sera trop froid. Dans tous les cas, respectez les doses
prescrites pour le gazon que vous avez
choisi et croisez vos passages pour être sûr
d’avoir dispersé des graines partout. Pensez
à mettre plus de graines sur les bords de la
surface à ensemencer.
Enfin, recouvrez les graines d’une fine couche
de terre ou de terreau, à l’aide d’un tamis.
8
Tasser et arroser le sol
Étape ultime de la plantation de votre
pelouse : tassez et arrosez !
Il est nécessaire de tasser la terre après
l’ensemencement afin de mettre les graines
en contact suffisant avec la terre pour faciliter
l’enracinement et la germination.
Pour cela, utilisez un rouleau (ou bien tassez
la terre au pied pour les petites surfaces).
Si vous remarquez encore des herbes et de
petites pierres, c’est votre dernière chance
de les retirer ! Puis ratissez légèrement la
surface du sol pour le rendre plus souple :
l’arrosage n’en sera que plus efficace.
9
Entretien
& rénovation
Printemps & automne
La scarification,
La scarification est une étape importante
de l’entretien de la pelouse : elle consiste
à éliminer les parties mortes du gazon
au niveau du sol et à le débarrasser des
mousses.
c’est le lifting de votre pelouse !
Vous pouvez scarifier à deux périodes,
printemps et automne, bien que les
professionnels
recommandent
plutôt
l’automne. En effet, c’est à cette période
que l’on entame la rénovation du gazon en
regarnissant : les semis ont ainsi le temps
de prendre avant l’hiver et la concurrence
avec les mauvaises herbes est moins rude.
Il est donc important de regarnir sur une
pelouse débarrassée des mousses.
Effectuez cette opération à
l’aide d’un scarificateur :
1. Réglez les lames du scarificateur entre 2
mm et 4 mm pour travailler uniquement en
superficie.
2. Veillez à ce que votre sol ne soit ni trop
humide, ni trop sec.
3. Effectuez deux passages croisés pour
vous assurez de bien passer sur la totalité
de votre gazon.
4. Ramassez les déchets (soit avec le bac du
scarificateur, soit en repassant la tondeuse).
Le printemps et l’automne sont aussi les
périodes où la pelouse est en phase de
croissance, un élément essentiel pour
une bonne scarification. De plus, évitez
d’effectuer une scarification sur un sol gelé
ou très humide, vous risqueriez d’abîmer
votre gazon. Commencez par tondre votre
pelouse assez court.
10
Le regarnissage
Il arrive parfois qu’un hiver rigoureux, des insectes ou de petits mammifères (mulots
ou taupes) causent des dommages à votre pelouse. Il faut donc rénover votre pelouse.
Idéalement, il vaut mieux semer une pelouse à l'automne. C'est la même chose pour le
regarnissage.
Donc si vous l'effectuez au printemps, vous devrez veiller à assurer un arrosage régulier.
Il est important de faire ces réparations, car, si ces endroits ne sont pas réparés, les
mauvaises herbes risquent de prendre possession de cet espace vide et de vous mener
la vie dure.
Pour la réparation par semis, les périodes idéales sont de la mi-mai à la mi-juin, et de la
mi-août à la mi-septembre.
Procédure de regarnissage :
mousses, les
votre gazon.
de
es
mauvaises herbes et démêler les racin
2. Travaillez le sol en place et ajoutez-y,
si nécessaire, un peu de bonne terre.
1. Scarifiez votre pelouse pour enlever les
tées
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gazo
un
rez
préfé
ou
aux conditions de votre terrain
les
donc
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sont
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de regarnissage (les grain
oiseaux ne les mangent pas).
3. Choisissez des semences de qualité et adap
4. Appliquez les semences à la surface du
sol et
he de terre
recouvrez-les ensuite d’une mince couc
à l’aide d’un tamis.
u (pour les
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le
sur
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petites zones), effectuez une pres
sol.
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d’assurer un bon contact
centimètres
6. Arrosez en superficie (sur une dizaine de
rénovée
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de profondeur) et main
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5. À l'aide du revers d’un rouleau ou d’un râtea
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7. Exécutez la première tonte lorsque le gazo
11
L’aération
L’aération de la pelouse permet :
L’aération consiste a enfoncer des pointes
dans le sol, qui en creusant des trous permet
à l’air de descendre aux racines. Certains
modèles d’aérateurs permettent l’extraction
de petites carottes de terre du sol. Il est
surtout recommandé de la réaliser si votre
sol est très compact : l’eau ne pénètre pas
dans la terre, le sol est dur… Dans ce cas,
le tassement entraîne l’asphyxie des racines
et votre pelouse dépérit. Évitez de faire une
aération sur un sol gelé ou détrempé.
• une meilleure infiltration de l’eau et des éléments nutritifs ;
• une augmentation de l’oxygénation du sol ;
• une meilleure décomposition de la matière organique et des mousses, car les
micro-organismes du sol sont plus réactifs ;
• un développement racinaire facilité des graines.
Il existe des outils spéciaux, les aérateurs, constitués de rouleaux hérissés de pointes
d'une dizaine de centimètres destinées à
s'enfoncer au cœur du sol.
Le principe est simple : passez l’aérateur sur
votre pelouse lorsque le sol est légèrement
humide. Si vous utilisez un modèle avec
extraction de carottes de terre, vous pouvez
laisser les carottes sur le sol afin qu’elles
servent de terreautage (opération détaillée
page 13), désagrégez-les et distribuez la terre
uniformément sur le gazon à l’aide d’un râteau.
12
Le terreautage
Afin de remédier à l’appauvrissement du sol qui
peut entraîner le jaunissement de la pelouse, il
existe une pratique culturale !
Il s’agit d’ajouter de la terre ou du terreau
directement sur la pelouse, en une couche fine de
maximum 1 cm.
En l’effectuant, vous améliorez la qualité du sol,
réparez les zones endommagées de la pelouse,
augmentez sa densité et vous stimulez la
décomposition de la matière organique.
À pratiquer tous les deux à trois ans, cette
opération s’effectue idéalement après une
scarification ou une aération de la pelouse. Ainsi,
la nouvelle terre parviendra plus rapidement aux
racines, de façon homogène.
Choisissez un terreau de bonne qualité ou mieux
encore, si vous avez un compost bien mûr,
tamisez-le et épandez-le sur votre pelouse.
Pensez à vous servir de l’épandeur utilisé pour
semer la pelouse !
Comptez environ 5 à 10 litres par m2 et
étalez-le avec un râteau en une fine couche
uniforme. Enfin, n’oubliez pas d’arroser en pluie
fine pour assurer une bonne pénétration des
éléments nutritifs dans le sol.
Avec le terreautage, vous vous assurez une
pelouse plus dense, plus verte et en bonne santé.
13
La fertilisation
La fertilisation aide le gazon à être vigoureux et dense
dès le printemps, à le restaurer et le protéger du
froid hivernal à l’automne. Le type d’engrais à utiliser
dépend du type de gazon que vous avez implanté.
Si vous n’êtes pas sûr, vous pouvez demander en
jardinerie en leur apportant un échantillon de votre
gazon : racine et feuille.
Les besoins nutritifs de la pelouse varient pendant
son développement annuel.
Les éléments nutritifs doivent donc être apportés
au bon moment. Ainsi, la pelouse doit être fertilisée
lorsqu’elle est en croissance active, et non fertilisée
quand elle est au repos. Hors de ces périodes, vous
perdez votre temps, et vous augmentez les risques
de pollution car l’engrais ne sera pas absorbé par la
plante.
Il existe deux types d’engrais différents suivant la
vitesse de libération.
Ces caractéristiques sont inscrites sur le paquet.
Les engrais « coups de fouet » : ils libèrent
rapidement l'azote qu'ils contiennent.
Cela produit un effet immédiat sur la
croissance et la coloration des feuilles.
On les utilise pour « réveiller » une
pelouse fatiguée.
Les engrais « à libération lente » :
ils libèrent l'azote progressivement,
et les plantes peuvent le
consommer au fur et à mesure
de leurs besoins. Ils réduisent les
risques de brûlure, maintiennent
une belle coloration du feuillage et
ils risquent moins d'être entraînés
en profondeur par les pluies.
Les engrais sont constitués de trois
éléments majeurs pour la croissance de
la pelouse : N, l’azote ; P, le phosphore ;
K, le potassium.
14
• L’azote est un élément essentiel à la croissance des feuilles et
contribue à leur donner leur belle couleur verte.
• Le phosphore est principalement utile au développement racinaire
du gazon ainsi qu’aux tiges.
• Le potassium aide la plante à mieux tolérer les différentes sources
de stress comme les maladies ou la sécheresse.
La teneur de ces éléments (N, P, K) est indiquée sur les sacs d’engrais
et de compost : par exemple, un engrais affichant les chiffres 10-4-8
contient 10% d’azote, 4 % de phosphore, et 8 % de potassium.
Il convient de déterminer le pH de votre sol pour choisir au mieux votre
engrais.
Le dosage est très important, donc reportez-vous aux consignes
inscrites sur la boîte ou le sac de fertilisant et calculez la surface de
pelouse à fertiliser.
Cela vous permettra de connaître le dosage approprié pour votre
pelouse.
Là encore, utilisez un épandeur : cela vous permettra de répartir
l’engrais de façon homogène sur toute la surface de votre pelouse.
Une fois cette étape terminée, arrosez votre pelouse pour permettre au
fertilisant d’être absorbé par le sol.
L’effet n’en sera que meilleur !
15
Hiver & été
En hiver
Désherber la pelouse
Ce produit apporte calcium et magnésium
pour
améliorer
les
conditions
de
développement tout en ayant une action
désinfectante. Veillez à bien vous protéger
(mains, bouche et nez) en l’employant et à ne
pas surdoser :
Mais rassurez-vous, c’est paradoxalement plus
simple en hiver. En effet, à cette période, les
mauvaises herbes poussent plus vite que le
gazon. Il est ainsi beaucoup plus simple de
les repérer – excepté bien sûr, lorsque la
neige recouvre le jardin !
• pour une terre sableuse légère, prévoyez
50 g/m², soit une poignée ;
Amender sa terre
La chaux magnésienne ne doit pas être
répandue plus d'une fois tous les 4 ans,
autrement elle perturbera l'équilibre de la
composition de votre sol.
Pour retrouver un gazon parfait au printemps,
il faut continuer à désherber, même en hiver !
Ainsi la croissance incontrôlée des mauvaises
herbes n’étouffera pas votre gazon.
Pour bien préparer votre sol, vous pouvez
également l'amender pendant l'hiver. Mais
attention, certains produits ne doivent pas
être utilisés à cette période. C’est le cas des
engrais fertilisants : ils seront inefficaces
à cette saison car la terre n’est pas prête
à les recevoir. De même, n’utilisez aucun
produits à base de sodium qui pourraient être
toxiques.
Dans tous les cas, il est nécessaire de
connaître la composition du sol avant de se
lancer dans une opération d’amendement :
à chaque sol son amélioration !
• pour une terre franche, prévoyez le double
soit deux poignées ;
• et enfin, pour une terre argileuse, prévoyez
200 g/m², soit 4 poignées.
La dernière tonte
Au début de l’hiver, la croissance de votre
pelouse a ralenti et même cessé selon les
régions. Afin d’éviter des problèmes de
maladies, des dommages par les ravageurs
et de permettre un réchauffement et un
assèchement plus rapides de votre sol au
printemps, il est recommandé de tondre
à une hauteur d’environ 5-6 cm lors de la
dernière tonte.
Si vous souhaitez amender votre sol, préférez
utiliser de la chaux magnésienne, utilisable
toute l'année en dehors des périodes
chaudes.
se
Bon à savoir : évitez de marcher sur votre pelou i,
rable. Auss
l'hiver : cela l'endommage et la rend vulné
chemin de
un
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ou
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16
En été
Zoom sur la tonte
La tonte d’une pelouse est l’opération d’entretien qu’on effectuera le plus souvent au cours
de la saison estivale. Pour que votre pelouse soit saine et vigoureuse, il y a certaines règles
de base que vous devez adopter.
Les avantages d’une tonte adéquate :
• Elle favorise un développement des racines en profondeur ;
• Elle augmente la résistance de la pelouse à la sécheresse et à la chaleur ;
• Elle maintient l’humidité du sol et la coloration verte de la pelouse ;
• Elle réduit les problèmes d’organismes nuisibles (plantes indésirables, insectes
et maladies).
Tondre le gazon trop court risque de le
fragiliser. Voici donc les hauteurs de tontes
idéales, à modérer suivant le type de gazon
implanté :
• au printemps et automne :
à environ 5 cm
• à la fin du printemps et durant l’été :
entre 8 et 10 cm
Pour ce qui est de la fréquence de la tonte,
là encore, elle varie suivant la saison et la
région. Au printemps, après l’apport en
engrais, vous pouvez tondre au minimum
une fois par semaine (plus si vous avez opté
pour un gazon ornemental : le green des
golfs est tondu tous les jours !). Au mois de
juin, avant l’arrivée des chaleurs, réduisez la
fréquence de tonte à 8-10 jours.
La règle primordiale de la tonte est de
ne jamais couper plus d’un tiers du brin
d’herbe !
Pour commencer la tonte, attendez que
l'herbe soit sèche, elle sera plus légère ce
qui entraîne une coupe plus régulière et les
risques de bourrage de la tondeuse sont
moindres.
Ne laisser vos coupes de gazon sur place
que si vous tondez très ras et si la saison
est très sèche : ainsi elles disparaîtront
rapidement tout en apportant un peu
d'engrais naturellement.
• lors de périodes de sécheresse :
évitez de tondre
17
Le mulching
Le mulching est une technique de tonte sans
ramassage d’herbe.
La tondeuse est équipée d’un système
qui broie l’herbe coupée en fines particules
qui sont redéposées sur la pelouse.
Ce système est intégré, en option ou en kit à
ajouter à votre tondeuse.
Ainsi d’un simple passage de tondeuse, votre
mulching est réalisé !
Aucune manipulation n’est nécessaire et le
ramassage des déchets de tonte n’est plus
indispensable.
18
Les plus :
• Fertilisation naturelle et économique.
• Création d’un paillis protecteur qui conserve l’humidité.
• Limitation des besoins en eau.
• Pas de ramassage des déchets verts et pas de stockage.
• Aide à lutter contre les mauvaises herbes.
Les moins :
• Il faut entretenir le carter après chaque tonte.
• Le mulching ne peut pas être réalisé sur
une herbe haute, il faut donc tondre
régulièrement.
• L’herbe coupée n’enrichit plus votre compost.
• La lame mulching est plus fragile, l’opération doit donc être réalisée
sur un terrain bien dégagé.
19
L’arrosage
La meilleure technique d’arrosage de la
pelouse est la pluie !
Suivant la surface de votre pelouse, optez
pour un système adapté. Les petites pelouses
se contenteront du tuyau d’arrosage avec un
pistolet réglable pour créer une fine pluie,
tandis que pour les grandes pelouses, il vaut
mieux privilégier un arrosage automatique
ou enterré (couplé avec un minuteur, un
programmateur et un pluviomètre, vous
serez le roi de l’arrosage impeccable).
L’arrosage automatique permet de couvrir
une grande surface et reproduit fidèlement
la pluie. Cependant, c’est un système qui
consomme plus d’eau que les autres car on
a en général des pertes. Vous pouvez choisir
entre un arrosage oscillant qui émet un jet
en courbe et en hauteur (parfait pour les
pelouses rectangulaires), un système rotatif
pour les zones circulaires qui crée une pluie
fine et le système canon qui envoie le jet en
saccade, particulièrement adapté pour les
très grandes surfaces.
L’arrosage enterré permet de couvrir tout
type de terrain.
C’est aussi le plus simple à utiliser : une fois
fixé dans le sol, il suffit juste de le mettre en
marche. Couplé à un récupérateur d’eau, vous
ferez de belles économies, mais réfléchissez
bien à son emplacement car c’est un système
qui est difficile à modifier une fois implanté.
En complément de ces systèmes d’arrosage,
vous pouvez vous équiper d’un pluviomètre
qui permet de calculer la quantité d’eau de
pluie tombée, d’un minuteur pour optimiser
le temps d’arrosage et le stopper après la
période choisie, et d’un programmateur pour
partir l’esprit libre et ne plus se soucier de
l’arrosage.
L’arrosage de la pelouse est presque une
science ! Il faut garder à l’esprit quelques
règles de base pour l’optimiser au
maximum :
• Arroser uniquement lorsque c’est nécessaire : il est préférable d’arroser moins souvent mais en grande quantité plutôt que l’inverse.
• Arroser suffisamment pour atteindre les racines du gazon.
• Pensez à récupérer l’eau de pluie pour l’arrosage de la pelouse.
• Arrosez manuellement les zones que l’arrosage automatique ne parvient pas à atteindre. Il vous faudra observer votre gazon pour
déterminer s’il a besoin ou non d’un
arrosage :
• Si les brins d’herbes se recourbent et qu’ils tournent au bleu-gris.
• Si la météo ne prévoit pas de pluie et que le climat est sec et venteux.
• Avec un pluviomètre, vous pouvez calculer l’apport en eau reçu par votre pelouse et déterminer quand elle sera en déficit.
Il vaut mieux arroser de temps en temps en
grande quantité qu’un peu tout le temps.
De cette manière, vous stimuler les racines
du gazon qui vont pousser plus profondément
pour aller chercher l’eau dans la terre. Si
vous arrosez trop souvent, les racines vont
se contenter de rester en surface et seront
moins solides car moins ancrées dans le
sol. De plus, vous stimulez les défenses de
votre pelouse : elle apprend à se passer d’eau
plus facilement et à être plus forte face aux
maladies.
20
Une bonne moyenne d’arrosage serait environ deux fois par semaine : à modérer suivant l’âge
de votre pelouse, le type de gazon et la saison bien sûr. Cette moyenne ne concerne qu’un
arrosage sur un gazon bien établi, déjà poussé et en bonne santé.
Printemps et automne
D’avril à juin, puis de septembre à fin octobre, 1 m2 de pelouse nécessite de 3 à 5 l d’eau par
semaine.
Arrosez la pelouse en fin d’après-midi pour que le gazon sèche rapidement : vous éviterez le
développement des maladies cryptogamiques (causées par des champignons microscopiques)
comme l’oïdium ou la rouille.
En été
De juin à septembre, lorsque la température dépasse les 25°C dans la journée, arrosez un
soir sur deux, pas plus. Intervenez à la tombée de la nuit pour revigorer les touffes de gazon
qui ont souffert de la chaleur et permettre à l’eau de pénétrer en profondeur.
Un arrosage irrégulier oblige les racines à rechercher l’eau plus en profondeur.
N’arrosez pas tous les jours, même lorsqu’il fait très chaud : vous éviterez le développement
de racines superficielles et renforcerez la résistance de la pelouse face à la sécheresse.
Un gazon jauni en été est inévitable, ne paniquez pas.
21
Déjà paru
LES GUIDES STAUB
Les guides stauB
1
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GUIDE STAUB N°2 - 90 400 322 - Juin 2012
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Guide staub n°6 - 904 003 36 - Août 2015