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20/04/2015 ■ ASSTEL DAGANA Région St-Louis – Gret – Asodia – GIC Dagana – Laiterie du Berger Note avancement Tableau de bord pour le comité de pilotage du 24/04/2015 Diffusion à : partenaires du projet Note d’avancement pour le comité de pilotage du 24 avril 2015. Cette note reprend de façon succincte les principaux indicateurs de réalisation du projet. Elle permet un point intermédiaire dans l’exécution de l’année 3 du projet (01/01 au 31/12/2015) à la date du 31 mars 2015. REALISATIONS AU 31/03/2015 Les tableaux suivants reprennent pour chaque activité prévue l’état d’avancement en regard des prévisions. La 1ère colonne présente les prévisions (colonne orange), la 2nde colonne présente l’état d’avancement au 31/03/2015 (colonne verte), et la dernière colonne (blanche) donne des commentaires et observations. Page 1 sur 11 Indicateurs de réalisation Situation au 31/03/2015 Commentaires Perspectives pour l’année 3 R1 : le volume de lait frais collecté quotidiennement augmente et la compétitivité des coûts du service et du lait vendu laiterie s’améliore >En total cumulé à la fin 2014 (946 > 2015 : objectif posé par le projet Voir situation au 31/12/2014 > volume de lait livré à la (figures page suivante) tonnes) le niveau de lait collecté 1500 t au 31/12/2015 ; Laiterie augmente dépasse de +32% l’année 2013 >objectif de la LDB : budget 590 t au 31/12/2015, réajusté à 614 t au et de +29% la moyenne des 3 années antérieurs au projet 31/03/2015. > 8 circuits de collecte avec >Achat d’équipement (cofinancement > convention en cours de prépara- > Structuration dans le waalo : 7 point de collecte matérialiavec Apess) 2 motos, 4 tricycles et 4 tion LDB / Gret / Apess dans le circuits en moto et tricycle, avec un sés sont renforcés (équipecongélateurs solaires cadre de la Plateforme centre de refroidissement (5 ment roulant, matérialisa- >2 sites identifiés pour centre de red’innovation (collaboration entre groupes) et des livraisons usine (2 les projets Asstel et Galo) tion des points) froidissement (1 waalo et 1 jeeri) groupes). 35 villages touchés pour >2 nouveaux circuits démarrés dans le un potentiel déclaré de 165T/an. waalo – 2 en structuration > jeeri : 1 centre en cours d’identification (Mapodji à confirmer) > Nombre d’éleveurs dans les >Sept. 12 : 585 bidons actifs (soit 772 > Mobilité précoce des éleveurs. En > Renforcement des CSP waalo septembre ; réseaux de collecte : de 600 ménages) comme fournisseur du service de à 750 en année 1 puis 1 200 >Sept. 13 : 715 bidons actifs (soit 943 > Nécessité d’évaluer la rentabilité collecte de la « collecte light » pour > Mobilisation plus forte des collecen année 3 ménages) >Sept. 14 : 676 bidons actifs en sept 14 chaque circuit, arrêt envisagé si teurs devant assurer la rentabilité soit 892 familles (-5% vs 2013) pas à l’équilibre de leur circuit > 8 collecteurs privés formés >8 collecteurs sont actifs > Collecte en cours de privatisa- > Accompagnement des groupes > Un guide de formation des >Analyse de la situation de travail des tion : nouveaux emplois, métiers éleveurs sur investissement (créde collecteur. collecteurs est disponible collecteurs est exécutée dit), conseil en gestion et technique > Référentiel de compétences élaboré > Rapport de formulation du réfé- > Formulation du manuel pédago>Processus de formation en cours rentiel de formation est dispogique et formation des collecteurs nible (version provisoire) > 2 minilaiteries appuyées >Activité annulée (comité de pilotage dans leur développement de d’octobre 2014) leur plan d’affaire 2 Quelques données de collecte Figure 2-Comparaison de la livraison de lait par mois pour les années 2013, 2014 et la moyenne de référence du projet (20102012) Figure 1 - total cumulé de la livraison de lait pour chaque mois de plusieurs années Focus / L’évolution de la collecte de la LDB vers la collecte light est accompagnée par le projet et plusieurs partenaires Plateforme d’innovation (PI) : Un groupe d’acteurs de la filière s’est organisée en octobre 2014 au sein de la plateforme d’innovation de la filière lait cru en collaboration entre les projets Asstel et Galo (mis en œuvre par le Gret et l’Apess – Association pour la promotion de l’élevage en savane et au sahel - dans 3 pays, sur financement européen). Elle est présidée par la LDB. Les membres sont l’Apess (trésorier), le SDEL Dagana (secrétaire), la radio Dunya (communication), un GIE de rizier (resp genre) et le Gret (facilitateur). La PI s’est doté d’un plan d’action 2015 et a conduit des actions - acquisition de 4 tricycles et de 5 motos pour la collecte pour une valeur totale de 7 350 000 Fcfa avec une contribution de 26% LDB, 30% Apess-FAPIL, 30% projet Asstel, 14% éleveurs - acquisition de 6 congélateurs solaires et équipement pour une valeur de 13 400 000 Fcfa dont 11% LDB, 69% Asstel et 19% Apess - contribution au service fourrager par une subvention de 17 M Fcfa correspondant à 53% du cout du service (10 M venant d’Apess-FAPIL, 7 M du projet Asstel - action pour l’amélioration de l’accès à l’eau : forage manuel, charrettes de transport avec cuve Cout direct de collecte light (1er trimestre 2015) : 314 Fcfa / kg Cout direct de collecte véhicule (arrêté en janvier 2015) : 730 Fcfa / kg Cout moyen de collecte en 2014 (light + véhicule) : 336 Fcfa / kg 3 Indicateurs de réalisation pour l’année 3 Situation au 31/03/2015 Commentaires Perspectives R2 : 1200 éleveurs améliorent leurs revenus par l’évolution des pratiques d’élevage et l’accès à des services adaptés à leurs besoins > 50 exploitations pilotes > 38 exploitations intégrées dans le > 42 dossiers étudiés en comité de > révision à la baisse des extensions (EP), intègrent le proprogramme exploitations pilotes EP de 100 à 75 compte tenu du sélection : +19 EP en mars 2015 : gramme d’amélioration des (EP). processus d’intégration prend 5 délai d’analyse des demandes systèmes de production mois. + 20 dossiers en attente >Diffusion des prairies irri- > 2 réunions avec les nouveaux EP > Recrutement de 2 conseillers guées en zone walo auprès intégrées > Sur année 1 des EP : 92 % du fond animateurs supplémentaires (en de 50 éleveurs de roulement aliment mis en place a cours) > 19 EP intégrés dans le contrôle laitier >La diffusion des expériences été renouvelé (cf. note sur les deux types d’EP) > 64 ha de prairie irriguée dans le touche au moins 250 élewalo semés le 15/11/2014 > Gain d’autonomie de l’équipe sur veurs de la zone > 8 dossiers de crédit financés par Mec Conseil de gestion. Besoin de Delta avec soutien Fredic > Génétique : concentrer sur achat RH supplémentaires; recrutement > CF : Saison 2013-2014 : 4 éleveurs de vaches améliorantes et sur en cours de 2 conseillers pour 1,2ha de niébé fourrager ; 6 éleschéma de sélection endogène veurs pour 4,9ha de prairie. Saison > Test cultures fourragères en cours, > 15 dossiers de crédit acceptés au 2014-2015 : 26 ha pour 6 éleveurs. mais peu concluant sur utilisation total par éleveur (pour tout le troupeau) >1 programme d’insémination artificielle : 74 en phase 1 + 44 en phase 2. > Campagne insémination artificielle Taux de gestation phase 1 : 27% (IA) pas passée comme prévue, difficulté avec le prestataire (manque >Formation sur les bases de de professionnalisme, envoi de stal’alimentation des vaches laitières giaire), taux de gestation faible. Indispensée pour les 19 premiers EP formation à remonter à Sersia >Formation sur les bases de la CF pour 23 éleveurs >Expérimentation cactée démarre en mars 2015 >1 schéma de couverture sanitaire validé avec vétérinaires et services étatiques >700 exploitations accèdent aux services d’appui à la fourragère >Thèse soutenue par Khady Diouf obtenue avec mention honorable >838 membres dans les CSP dont 326 >validation du schéma de couverture sanitaire reste à faire (CDC) Démarrage de la campagne fourrage en janvier 15. 4 >800T de fourrages distribués. Renforcement du dispositif de dis- production via les centres de services de proximité >1200 sont formés sur l’hygiène, le suivi animal et la gestion de l’alimentation > Le Centre de service se structure autour des centres de proximité et des acteurs privés tels la LDB > Au moins, 2 services marchands accessibles et 1 service de conseil en élevage ont un numéro de bidons LDB. >Situation Opération paille de canne au 15 Avril 2015 : 538 tonnes (63%de l’objectif de 856 tonnes) >T1 hygiène du lait : 741 personnes dont 17% de femmes >T2 hygiène du lait durant hivernage : 831 personnes dont 444 femmes (53%) >T3 alimentation vaches laitières : 361 personnes >T4 santé animale : 237 personnes dont 48% de femmes > 17 CSP sont constitués et actifs, 2 coges mis en place dans le Waalo, 5 en cours de constitution dans le waalo tribution (projet Valpac) Effort de ciblage pour au moins 50% de femmes à partir de la session 3. Beaucoup de ménage parti en transhumance. >Evaluation de l’acquisition de connaissances (étude ifpri) >Evaluation de l’impact des formations sur livraison de lait > Optimisation nécessaire sur la mécanisation de la collecte de la paille de canne. > Fin 2015, 24 CSP constitués. > 1 service marchand actif (fourrage), 1 service de conseil (CEF et CPL) et 1 service formation/sensibilisation > 1er service dans le jeeri est l’alimentation fourragère, service de collecte dans le waalo. > Démarrage projet d’optimisation du service fourrager > 3 rencontres des gérants de CSP 5 FOCUS / Elevage Pilote (EP) Nous constatons deux schémas qui se dégagent parmi les EP : les EP avec noyau laitier qui démarrent un atelier spécialisé lait et les EP classiques qui restent sur un élevage avant tout viande. Figure 4 – Type 1 : Courbe de production moyenne / VL (kg) et quantité de concentré donné / kg de lait Figure 3 – Type 2 : Courbe de production moyenne / VL (kg) et quantité de concentré donné / kg de lait Nous retrouvons dans le waalo et le jeeri des exploitations des deux types. Pour chacune des zones les contraintes alimentaires et économiques se posent de façon différente : -waalo : alimentation basée sur la pâture et les résidus de récolte du riz -jeeri alimentation basée sur la pâture et l’achat de fourrage de canne en saison sèche De fait, les couts de production dans le jeeri sont toujours plus élevés : cout de production de 194 Fcfa/kg pour un « noyau laitier » en jeeri vs 76 Fcfa/kg pour un « classique » en waalo Les perspectives d’évolution de ces deux systèmes : -jeeri en général : améliorer qualité et diminuer cout des fourrages distribués (projet Valpac), renforcer cultures fourragères adaptées (cactées, arbustes) -waalo en général : renforcer les dispositifs de stockage de la paille de riz et les cultures fourragères irriguées -« noyau laitier » : mettre en place des schémas de sélection/amélioration génétique et travailler sur l’équipement (eau, mangeoire…) -« classique » : accompagnement de l’éleveur dans la définition d’un projet lait + viande 6 R3 : Une ou plusieurs organisations et/ou fédération professionnelles représentatives des éleveurs sont fonctionnelles et reconnues par les autres acteurs et les institutions comme des interlocuteurs fiables Indicateurs de réalisation pour l’année 3 >Nombre d’éleveurs faisant partie d’un groupe de gestion (informel) d’un service d’appui à la production (CSP) >Toutes les organisations formelles de la zone sont identifiées et diagnostiquées >Nombre d’éleveurs adhérents d’une OP Situation au 31/03/2015 Commentaires Perspectives >1514 usagers dans 22 CSP >3 rencontres des gérants de CSP >Renforcement de l’organisation des éleveurs autour des CSP : formation des gérants aux supports, identification des futurs services >Plus forte implication des éleveurs à travers les représentants d’axes et les CSP dans la gestion des services : identification de nouveaux services, constitution de fonds de roulement et réfection des CSP >Dynamique bien ancrée socialement, à renforcer. >Renforcement des 24 gérants > L’analyse a fait ressortir 4 OP à dimension départementale pour être interlocuteur fiables : AFESED, APESS, MDE, DIRFEL >Processus de renforcement des OP mis en standby en 2014 suite à priorité donnée à la structuration des services CSP. >Demande de nouveaux services (eau, aliment concentré) >Elaboration d’une stratégie de développement des CSP à terme (mise en réseau, évolution des services…) >Demande très forte sur alphabétisation > Diagnostic et plan d’action de renforcement à faire pour ces 4 >Trois prestataires short-listées : ACA, CGER et CIFA >TDR d’intervention en cours >Un plan organisationnel est élaboré de manière concertée, partagé et validé pour chaque OP retenue pour un renforcement >Nombre de formations réalisées >Nombre d’éleveurs formés à la dynamique de groupe >Plan organisationnel à faire pour déc. 14 >Sur la base de diagnostics existants, le plan de renforcement par OP sera déroulé en année 3. >Année 3 >Année 3 7 >Déroulement des programmes de formation pour 11 OP FOCUS / Centre de services de proximité 17 CSP sont constitués avec AG. 5 sont en gestation mais déjà utilisés pour dérouler les formations collectives. Les 22 groupes réunissent plus de 1500 usagers pas uniquement des fournisseurs de la LDB. Les services actuellement rendus : -service fourrager (campagne en cours avec objectif de 850 tonnes de paille de canne), dans 17 CSP du jeeri, distribution de mélasse (10 CSP) ; -formation collective sur 3 thèmes : alimentation des VL, santé du troupeau, hygiène de la traite ; -nouveaux services attendus : alphabétisation fonctionnelle, eau, aliment bétail Pour les formations les CSP sont structurés en 93 unités secondaires qui permettent de dérouler des formations par petit groupe. Perspectives à court terme -renforcement des infrastructures -animation pour établissement de plan d’action par CSP pour second semestre 2015 et année 2016 8 R4 : des accords et positions consensuelles entre acteurs professionnels, collectivités régionales et locales, services déconcentrés de l’état sont trouvés et des orientations stratégiques sont élaborées par le cadre de concertation et diffusées Indicateurs de réalisation pour la période Situation au 31/03/2015 Commentaires Perspectives >un dispositif de fonctionnement est constitué >Dispositif est mis en place et fonctionne en janvier 2014, 2 réunions du bureau >Mise en place des commissions thématiques >Chaque commission possède un document d’orientation >Arrimage plateforme innovation (projet Galo, partenaire Apess) et commission thématique « amélioration des systèmes de production » >juin 2015 : des actions de plaidoyer sont exécutées >un document d’orientation stratégique est élaboré >Apess en relation avec son partenaire Gret a impulsé une dynamique d’échanges autour de services aux éleveurs laitiers à travers la mise en place d’une plateforme d’innovation (PI) Lait avec les fournisseurs d’intrants (LdB) et le réseau de ses éleveurs laitiers fournisseurs de lait. >Renforcer le lien entre les services à la base et la commission systèmes de production >La PI devient un cadre de programmation et de suivi d’actions concrètes (collecte, services…) >La PI est mise en place en octobre 2014 et dispose d’un plan d’action annuel qui se met déjà en œuvre >le cadre de concertation est mis en place et fonctionne (au moins 2 réunions par an) >au moins 75% de participation par famille aux réunions du cadre >1 réunion tenue pour le lancement en janvier >75% de représentation de chaque famille >Une trentaine d’acteurs dont 14 issues des éleveurs (CSP et Apess) sont membres de la PI. >Le plan d’action 2015 du CdC est disponible. >2 comités de pilotage réalisés par an >au moins 6 réunions de >Tous les membres du bureau et le bureau du GIC sont imprégnés des enjeux de chaque commission au cours de deux réunions. >Mise en œuvre du plan d’action suspendu du fait du processus de renouvellement des instances et de l’attente d’une validation du nouveau budget par le Gret >Redynamisation de l’animation du CDC >Tenue d’une réunion pour chaque commission afin d’élaborer leur plan d’action >Poursuite de la diffusion régulière d’information (1 fois par mois pour info de collecte) >2 comités restreint (visioconférence) et 1 comité élargi (prévu le 30/10/14) 9 coordination >un état d’avancement partagé avec les partenaires chaque trimestre >Tableau de bord collecte&EP diffusé aux partenaires opérationnels chaque mois entre juillet et décembre 2014 >présentation du site web agroalimentaire.sn refondu >Newsletter (1/trimestre) >7 réunions de coordination tenues à Richard Toll >2014, 2 états d’avancement partagés. 2015, 1 état. 10 R5 : des informations et données sur la filière et sur les relations laiteries-petites exploitations sont régulièrement analysées, capitalisées et diffusées >un atlas du secteur élevage bovin est mis en place en collaboration avec le Cirad >Travaux atlas sont en cours avec 1 étudiant mis en place par Cirad : publication en fin 2015 >Partage local des travaux effectués (se servir pour cela du cadre de concertation) >1 stage sur l’approche genre + 1 stage sur les effets du projet à mi-parcours >Rapports stage sur effets à miparcours et genre disponibles >Seconde phase avec IFPRI sur l’hypothèse de genre dans l’accès à l’information. L’étude de base et de fin permettront d’avoir un regard sur l’évolution des connaissances dispensées dans les formations aux éleveurs. >une thèse vétérinaire sur la couverture sanitaire dans le département de Dagana >Thèse couverture sanitaire obtenue > Capitalisation de l’étude nutrition dans le contrat d’approvisionnement laitier avec Ifpri : rapport final disponible >Seconde phase étude Ifpri en cours >au moins 10 émissions de radio présentant les résultats du projet en année 2 >participation à des foires agricoles (FIARA 2015) >organisation d’une tournée sur place avec le ministère de l’élevage et des acteurs institutionnels (SCA, PSE…) >pas d’émission radio spécifique réalisées en année 2. >participation à 1 émission tv à Dakar (made in Senegal sur Touba tv) >Organisation d’une foire de l’élevage au second semestre 2015 pour clôturer le projet >Reprise des émissions de radio via radio Dunya et les CT du cadre >visite Président de la République en octobre 2014, Ministre de l’Elevage en février 2015 >participation organisation de la JML 2015 à Dakar 11