DM4 – Exercice 1 Exercice 1 Exercice 1 – Flipper – Pour le Pour le
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DM4 – Exercice 1 Exercice 1 Exercice 1 – Flipper – Pour le Pour le
DM4 DM 4 – Exercice 1 – Flipper – Pour le 02/02/201 02 /02/2011 /02/201 1 E xercice 1 : Retour sur le Flipper – Avec Frottements Reprenons l’étude de la boule de flipper projeté par un ressort, telle qu’étudié dans le TP4 de Mécanique, mais en y ajoutant des frottements. Une boule de flipper en acier, de masse m, initialement placée dans son logement cylindrique fixé sur le plateau de flipper, repose contre l’embout d’un ressort de raideur k dont l’autre extrémité 0 est fixée au fond du logement. Le joueur comprime alors le ressort au maximum, et à un instant t = 0 pris comme origine, il relâche brusquement le ressort. Le plateau et le cylindre sont inclinés d’un angle α par rapport à l’horizontale. La longueur à vide du ressort est l0. Lorsque la bille est posée sur le ressort, elle le comprime un peu jusqu’à la longueur lR, dite « longueur au repos ». Lorsque le joueur souhaite projeter la bille, il comprime le ressort à la longueur lC avant de le relâcher. 1. Sommet H x l0 lR g lC α O Rappel des équations équation s sans frottement Dans un premier temps, on néglige complètement le frottement de la boule sur le plateau, ainsi que les frottements qui pourraient avoir lieu au niveau du ressort. La bille ne fait que glisser sans rouler ni frotter. On l’assimilera donc à un point matériel de rayon nul. La masse du ressort est supposée négligeable. L’accélération de la pesanteur est g supposée constante. ATTENTION : On choisit pour ce problème d’imposer l’origine de l’énergie potentielle de pesanteur à l’origine O, c'est-à-dire : EP PES ( 0 ) = 0 . 1.1. Après avoir défini un référentiel d’étude et avoir fait le bilan des forces, ainsi qu’un schéma de ces forces, rappeler l’énergie potentielle totale de la bille lorsqu’elle est posée sur le ressort, en fonction de la longueur l du ressort et des données du problème. En déduire la position d’équilibre lR au repos de la bille. 1.2. En utilisant la conservation de l’énergie mécanique au cours du mouvement, exprimer la hauteur H maximale que va atteindre la bille après avoir quitté le ressort en fonction de k, lC, δl = lC - l0, m, g et de l’angle α. Faire l’application numérique pour k = 50 N/m, l0 = 10cm, lC = 7cm, m = 16g, g = 10m.s-2 et α = 40°. 1.3. Toujours avec la conservation de l’énergie, exprimer la vitesse v0 atteinte par la bille lorsqu’elle quitte le ressort en l0 en fonction des mêmes variables. Faire l’application numérique (attention aux signes des grandeurs, notamment δl). 1.4. Relier finalement la hauteur H avec la vitesse v0 en l0 et les constantes du problème. Vérifier que la valeur obtenue correspond avec celle de la question 1.2. 2. Modélisation d’un frottement solide Après avoir réalisé les expériences, on réalise que les frottements sont très importants et qu’on ne peut pas le négliger… On souhaite les modéliser de manière simple par un unique frottement solide exercé sur la bille, dont le coefficient de frottement solide sera égal à f1 lorsque la bille est en contact avec le ressort (pour l < l0), et f2 < f1 lorsque la bille est seule sur le plan incliné (l > l0). Cette distinction a pour rôle d’inclure les frottements dus au ressort. 2.1. Appliquer un PFD sur la bille pour déterminer les composantes exactes de la force de frottement solide exercée par le plan incliné sur la bille selon l’emplacement où elle se trouve (l > l0 ou l < l0), en fonction de m, g, f1, f2, et de l’angle α. 2.2. Appliquer le TEM sur la bille pour l compris entre lC et l0, et déterminer la nouvelle vitesse v1 de la bille en l = l0, en fonction des mêmes variables et de f1. Faire l’application numérique avec f1 = 0,8. Commenter. 2.3. Quelles sont les forces qui s’exercent sur la bille lorsqu’elle a quitté le ressort ? Appliquer lui de nouveau le TEM pour l compris entre l0 et H, pour déterminer la nouvelle hauteur H1 maximale atteinte par la bille, en fonction de l0, v1, g, α et de f2. Faire l’application numérique avec f2 = 0,1, et comparer à la valeur trouvée à la question 1. Commenter. Conclusion : Ce n’est pas suffisant pour modéliser tous les frottements auxquels nous avons affaire dans le cas de cette expérience, mais calculer les autres influences serait un peu plus long… Restons-en là pour l’instant. DM4 DM 4 – Exo 2 – Freinage d’un Satellite – Pour le 02/02/201 02 /02/2011 /02/201 1 Exercice 2 : Freinage d’un satellite On étudie le mouvement d’un satellite de masse m, assimilé à un point matériel P, soumis à l’attraction gravitationnelle de la Terre supposée sphérique, de centre O, de rayon R et de masse M très ( supérieure à m. Le référentiel ℜ 0 , e x , e y , t ) est supposé galiléen. Le mouvement du point P, de coordonnées polaires ( r , θ ) , se situe dans le plan xOy. Satellite y Données : Rayon de la Terre : R = 6400 km Masse de la Terre : M = 6.1024 kg Constante universelle de Gravitation : G = 6,67.10-11 SI P f Terre θ O 1. x On rappelle que la force gravitationnelle exercée par la Terre sur le point P de masse m de vecteur position OP = ur situé à la distance r de la Terre a pour expression : 1.1. Que signifie physiquement le signe “–” de cette force ? 1.2. Rappeler la définition de l’énergie potentielle en 3D. 1.3. Montrer que la force G M m f =− ur . r2 GMm f dérive de l’énergie potentielle E P = − (On choisira r EP ( ∞) = 0 ) 1.4. En se souvenant que le poids mg (force de pesanteur) est le cas particulier de la force de gravitation à la surface de la Terre, exprimer la valeur de g en fonction de G, M et R, et faites l’application numérique avec les valeurs données. 2. On néglige tous les frottements sur le satellite, et on suppose qu’il décrit une trajectoire circulaire de centre O et de rayon r0 Déterminer les expressions de la vitesse v ( P / ℜ ) et de l’accélération a ( P / ℜ ) en 2.1. fonction de r0, de θ et de ses dérivées (simplifiées au maximum). 2.2. En déduire l’expression de la composante radiale de l’accélération en fonction de la norme de la vitesse v et du rayon r0. 2.3. En appliquant le PFD à P, montrer que v = GM , puis déterminer son énergie cinétique r0 EC. 2.4. En déduire l’énergie mécanique Em du point P. 2.5. Justifier le fait que, sans frottements, sa trajectoire reste circulaire. 3. Pour des applications de télécommunication, le satellite doit couvrir toujours la même surface de la Terre. On parle d’orbite géostationnaire. Il doit alors tourner en même temps que celle-ci, pour survoler toujours la même région. Intéressons nous au cas d’un satellite restant au dessus de l’équateur. 3.1. En combien de temps T le satellite doit-il faire le tour de la Terre ? 3.2. Avec l’expression de v démontrée au 2.3, montrer que le rayon géostationnaire vérifie la relation 3.3. 4. rgéo Faire l’application numérique pour 3 rgéo de cette orbite GMT 2 = 4π 2 rgéo . Le satellite subit en réalité des frottements sur les hautes couches de l’atmosphère. On suppose que ces frottements sont équivalents à une force de freinage de module f d = λ mv (d pour dissipative), la constante λ désignant le coefficient de frottement. Ce freinage est très faible et on peut supposer que les révolutions restent presque circulaires, donc que les expressions établies à la première question pour les énergies restent valables. 4.1. Quelle est la dimension de λ ? 4.2. Par un bilan énergétique qualitatif, justifier l’évolution de la vitesse du satellite. Que va-t-il se passer ? 4.3. En appliquant le TEM, déterminer l’équation différentielle vérifiée par le rayon r de l’orbite du satellite. 4.4. Résoudre cette équation différentielle en notant r0 le rayon à l’instant t = 0, 4.5. Représenter l’évolution du rayon. Au bout de combien de temps le satellite touche-t-il la Terre ?