CONS CURIT

Transcription

CONS CURIT
Disk.
GENERALE
CONS
S/9246-~k
CURIT
X0 juin 1969
FRANCAIS
ORIGINAL : ANGLAIS
LE,TTREDATEEDU 10 JUIN 1969, ADRESSEEAU SECRETAIRE GE!YBRALPAR LE
IXPRESZNTANT PEIWANENT DE LA SYRIE AUPRES DE L'ORGANISATION DES
NATIONS UNIES
D'crdre de mon gouvernement et comme suite à ma lettre
du 23 mai 1969 (A/7558,
S/9220), j'ai l'honneur de vous exposer ce qui suit :
Dans la repense datée du 29 mai 1969 (A/7562, S/9229) qu'il a faite à ma
lettre,
le représentant dtIsraë1 reconnaît que l'autel
historique
qui faisait
a été vraiment, pour être mis
l'objet
du (sème point de la plainte dans ma lettre,
2~llabri,
déplacé de la ville de Banias et remis en place ulterieurement.
Les
autorités
dtoccupation nazies en Europe ont invoqué des justifications
aussi
dépourvues de valeur chaque fois qu'elles
se sont livrées k des actes de vol et
de vandalisme concernant des trésors culturels,
En outre, le representant d'Israël
s'est reféré au rapport du Directeur
en date du 16 mai 1968 (78 EX/5,
géneral de ltUNESCO h son Conseil exécutif,
ci-après
designé sous le terme : le Rapport), en citant le paragraphe suivant
concernant
la plainte
syrienne
:
"Par lettre
du 6 fevrier 1968, le Commissaire général à Jérusalem mta
fait savoir que les enquêtes avaient éte effectuées,
dans la mesure où les
et que les plaintes
en question
renseignements fournis étaient suffisants,
st&aicnt
r&&k?s
sans fondement,..H
(c'est moi qui souligne)
Une lecture attentive
du Rapport
susmentionné, ainsi que du paragraphe cité
par M, Tekoah, fait apparaître les précisions
suivantes
:
Les six points mentionnés dans la lettre
que je vous ai adressée
1.
constituent
une plainte qui a été portée en 1969, alors que le Rapport cité par
le représentant d'Israël
vise des plaintes formulees en 1967 et en 1968. A la vérité,
i’
II
Egalement publie
69-12741
sous la cote A/'7565*
/
.
.
l
1e représentant
d'Israël
a omis deux années car le paragraphe
-précédé du préambule suivant :
"Le Gouvernement
quatre plaintes
2.
remarquer
cité
ci-dessus
est
syrien m'a adressé le 6 décembre 1967 une note dans laquelle
étaient formulées."
(78 EX/5, p. 10)
Une étude attentive
du paragraphe
le membre de phrase souligné :
"dans la mesure 06 les renseignements
cite
ci-dessus
fournis
étaient
devrait
permettre
de
suffisants..,"
La question se pose à bon droit de savoir si les renseignements
fournis
par Israël
adéquate et définitive
ait pu
ont été suffisants
pour qu'une réponse décisive,
être donnée.
C'est dans le Rapport lui-même que l'on doit trouver
la réponse à cette
3.
question.
Se référant
aux plaintes
de la Syrie
de 1967 et 1968, le Commissaire
général (C.G.) pour les biens culturels
dans les territoires
M. H. J. Reinink, a signalé ce qui suit :
arabes
encore
occupés,
'J'eus
l'occasion
de visiter
quasiment tous les monuments au sujet desquels
exception faite pour q.uelques fouilles
situées
on s'inquiétait,
--.--.---9 en Syrie
non parce que les autorités
israéliennes
m'ont refusé les moyens de transport
nécessaires
mais parce que les conditions
atmosphériques
rendaient
les
'Golan Heights'
inaccessibles
et que la position
géographiq<le des 1x2
-w
n'était
pas suffisamment connue." (78 33-5, ~6 5)
Je tiens à souligner que pendant neuf mois de l'année au moins, les: conditions
atmosphériques
sur les hauteurs de Golan permettent
que l'on se rende sur les
lieux où les envahisseurs
israéliens
procèdent à des fouilles
et d'enquêter
sur
les dommages causés aux sites archéologiques
qui ont été indiqués avec précision
dans la plainte
que nous avons adressée par lettre.
4.
Le Rapport déclare en outre :
"Le 13 avril
1968, le Gouvernement syrien m'a transmis une note, dans laquelle
il se plaint
en six points contre la manière dont les inspections
du C.G. a,
Jérusalem ont et6 effectuées
sur le territoire
arabe syrien occupé depuis le
5 juin
1967". (78 EX/~, P. 11)
Les plaintes
susmentionnées ont été transmises
16 avril 1968, en l'invitant
à faire les inspections
demandées par le Gouvernement syrien :
au C.G. à Jérusalem,
le
et les autres démarches
/ *.*
-3-
“J’B~ WCVD$ cette lettre
ù saire les inspect:ions
uu
C.G. &. Jérusalem le 16 avril
1968 en l’invitant
et les autres démarches demandées par le Gouvernement
"Les X.ew saints,
chretiens
comme musulmans, ont e-te profanés a maintes
Par exemple, l'une des plus grandes
reprises
d'une manikre saris préc&dent.
et
des
IJlUü
sairztc~3
+&Lises
ilu
monde, l'E&i.se
du Saint-Sepulcre,
a ét6
de diamants de la
cambricLL& ot un objet sans prix, la couronne sertie
sur le Calvaire,
a été dérobée."
statue de 1.83Vierk;c, Notre-Dame des rouleurs,
(S/PV.l>@l,
p, '36) (traduction
provisoire)
/
.“,
-4-
A cela,
II
M. Tekoah a répondu
au cours
de la m&ne séance dans les termes
suivants
:
on a commodément omis d'indiquer
que la couronne a été -_--reprise
aux
voleurs
et rendue à L'Eglise
lors d'une cérémonie de vénération
a laquelle
tout le monde a participé."
(S/PV.l42,
p. 76; c'est moi qui souligne)
(traduction
provisoire)
.
l
e
Ainsi,
la couronne
mentionnait
alors
que le représentant
avait
ainsi
été volée
la plainte
d'Israël
et restituée
jordanienne
reconnaissait
le 3 mai 1968 que
à 1'Eglise
du Saint Sépulcre,
le Rapport
relative
à cet acte de vandalisme
:
"Par lettre
du 12 février
1968, le C"G., à Jérusalem,
m'a fait savoir que les
enquêtes avaient
eu lieu et que les plaintes
en question n'étaient
pas
fondées ." (78 m/5, P* 10)
Il
dérivent
ne faut
pas hésiter
des divergences
à tirer
les conclusions
apparentes
dévoilées
si frappante
entre l'enlèvement
de la ville
le vol de la couronne de la Vierge et leur
de la souligner,
Je vous serais
présente
sécurité.
lettre
Veuillez
obligé
de bien
vouloir
comme document officiel
agréer,
appropriées
ci-dessus.
Il
et adéquates
existe
une analogie
de Banias de l'autel
historique
et
restitution,
qu'il
n'est pas nécessaire
faire
distribuer
de l'Assemblée
le texte
générale
de la
et du Conseil
etc.
L'Ambassadeur,
Représentant
(Signé)
-----
qui
permanent,
George J. TOMEH
de