Untitled - International Classical Artists

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Untitled - International Classical Artists
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during his early Hallé years, and on this recording from
Baden-Baden, twenty years later, his reading of it is has all
the hallmarks of those first performances. His shaping of
the phrases again shows the same loving care, and while
the tempi in all four movements are a degree or so slower
than before, the line is everywhere easily maintained while
serving to underline the basic seriousness of his approach
to this music that he valued so highly. The edition used is
an oldish one, and while the exposition repeat is observed
in the last movement it is not in the first.
To say that Barbirolli had a romantic streak in his makeup was an understatement. He had an abiding enthusiasm
for history, and an interest amounting to affection for some
of its more colourful characters. He also loved historical
musical associations, of which his link with the Hallé
Orchestra fortuitously provided him with some outstanding
examples. It had, for instance, in 1908 famously premiered
Elgar’s Symphony No.1; and Elgar himself had conducted
the Hallé at various times. But one musician whose
memory Barbirolli especially revered was the man who had
founded the orchestra, Sir Charles Hallé (1819–1895). The
German-born virtuoso pianist and conductor, originally Karl
Halle from Hagen, had settled in Manchester in 1848 and a
decade later initiated the concerts that became named after
him. Of equal importance from Barbirolli’s point of view
was that in 1879 in Manchester Hallé had given the first
performance in England of Berlioz’s Symphonie
fantastique. Moreover, the conductor had a link directly
back to the composer: he and Berlioz had been friends.
The Symphonie fantastique became an important
talisman for Barbirolli. He had conducted it himself for the
first time in 1933 when he was associated with the
Scottish Orchestra in Glasgow, and he had always
responded to its picturesque imagery and colourful
orchestration. But over time the work became for him more
BARBIROLLI CONDUCTS HAYDN AND
BERLIOZ
During the last decade of his life Sir John Barbirolli
(1899–1970) reduced his commitment to the Hallé
Orchestra in Manchester (one of unfailing loyalty for
twenty-five years since his celebrated revival of its fortunes
in 1943) in order to accept the many invitations pressing
upon him to guest-conduct foreign orchestras and opera
companies. Now he found himself in many parts of Europe
from Padua to Prague, besides maintaining a lengthy
association with the Houston Symphony and returning to
the New York Philharmonic which had been his charge
from 1937–42. Sometimes his orchestral concerts were
recorded by the various organisations concerned, and
many of those that have been published in the years since
his death have added considerably to his international
reputation. The two works on this disc come from February
1969 when, after making his long-delayed debut with the
Concertgebouw Orchestra in Amsterdam, he arrived in
Germany to spend a month giving concerts in Stuttgart,
Baden-Baden, Cologne and Hamburg.
Haydn was always a favourite of Barbirolli’s among
composers. He loved exploring the symphonies,
programming them frequently throughout his career after
choosing No.104 for one of his very earliest recording
sessions in 1927; during his regular visits to the Berlin
Philharmonic in the 1960s he almost always included one.
There the players thought him one of the music’s really
great interpreters: ‘The moment he began rehearsing Haydn
with us we knew he ranked among the exceptional, really
musical, conductors’, they said. No.83, nicknamed ‘The
Hen’ on account of the humorous near-clucking sounds in
the first movement’s second subject, was the first Haydn
symphony Barbirolli added to his discography in 1949
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than merely part of Hallé history, taking on such
significance that he determined it should be not just
properly acknowledged as regular repertoire but used to
celebrate important occasions involving the Orchestra.
He had already been quick to give it during his first
Manchester season in 1944, and he arranged its inclusion
in 1951 at the first public concert after he and the
orchestra took possession of the new Free Trade Hall
(replacement for the building of the same name destroyed
by Hitler’s bombers in 1940). During his twenty-seven
years at the Hallé’s helm it featured regularly on
anniversary and other occasions, and he recorded it
commercially in 1947 and again in 1959.
Rather as in the case of the Haydn symphony on this
disc, comparison between the performance here and his
earlier readings reveals his overall conception to be more
or less unchanged. Again the main difference is one of
tempo, each of the five movements being considerably
more spaciously conceived than before. But the Barbirolli
touch remains strongly in evidence in capturing the moods
of the composer’s ‘reveries’ and ‘passions’, the swirl of the
Waltz, the tranquillity of the countryside, the drama of the
March and the devilish finale.
© Lyndon Jenkins
BARBIROLLI DIRIGE HAYDN ET BERLIOZ
Pendant les dix dernières années de sa vie, Sir John
Barbirolli (1899–1970) réduisit son engagement vis-à-vis
du Hallé Orchestra de Manchester (après vingt-cinq ans
d’indéfectible loyauté, depuis qu’il lui rendit ses lettres de
noblesse à l’acclamation générale en 1943), afin d’honorer
les nombreuses invitations qu’il recevait pour diriger
d’autres orchestres et compagnies d’opéra. Il voyagea alors
un peu partout en Europe, de Padoue à Prague, tout en
maintenant une collaboration durable avec l’Orchestre
symphonique de Houston et en retournant travailler avec
l’Orchestre philharmonique de New York, dont il avait été le
directeur musical de 1937 à 1942. Ses concerts étaient
parfois enregistrés par ces différentes formations, et nombre
de ceux qui furent publiés dans les années suivant sa mort
ont considérablement contribué à sa renommée
internationale. Les deux œuvres présentées sur ce disque
datent de février 1969 – lorsque, après avoir fait ses débuts,
longtemps reportés, avec l’Orchestre du Concertgebouw
d’Amsterdam, il arriva en Allemagne pour un mois de
concerts à Stuttgart, Baden-Baden, Cologne et Hambourg.
Barbirolli avait toujours compté Haydn parmi ses
compositeurs favoris. Il aimait étudier en détails ses
symphonies, qu’il programma régulièrement tout au long
de sa carrière, après avoir choisi la Symphonie no 104 pour
l’une de ses toutes premières séances d’enregistrement
en 1927 ; lorsqu’il travaillait régulièrement, en qualité
de chef invité, avec l’Orchestre philharmonique de Berlin
dans les années 1960, il en incluait presque toujours une
au programme. Là-bas, les musiciens le considéraient
comme l’un des plus grands interprètes de cette musique :
“À partir du moment où il a commencé à nous faire répéter
Haydn, nous avons su qu’il figurait parmi les chefs d’orchestre
les plus exceptionnels, doués d’une extraordinaire
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musicalité.” La Symphonie no 83, dite “La Poule” en raison
des sonorités humoristiques évoquant des caquètements
dans le second thème du premier mouvement, fut la
première symphonie d’Haydn que Barbirolli ajouta à sa
discographie en 1949, pendant ses premières années
passées à la tête du Hallé Orchestra ; sur cet enregistrement
réalisé à Baden-Baden vingt ans plus tard, la lecture qu’il
en fait porte les marques de ces premières exécutions. Ses
phrasés témoignent, une fois encore, de cette même
bienveillance, et tandis que les tempi dans les quatre
mouvements sont un cran plus lent qu’auparavant, la ligne
mélodique est partout aisément maintenue et sert à
souligner le sérieux fondamental de son approche de cette
musique, qu’il estimait énormément. Il utilise une édition
assez ancienne, et si la reprise de l’exposition est respectée
dans le dernier mouvement, elle ne l’est pas dans le premier.
Dire que Barbirolli avait une fibre romantique est un
euphémisme. Il faisait preuve d’un enthousiasme permanent
envers l’histoire, et d’un intérêt allant jusqu’à l’affection pour
quelques-uns de ses personnages les plus hauts en couleur.
Il aimait également les associations musicales historiques;
et sa relation avec le Hallé Orchestra lui en fournit
fortuitement quelques-unes d’exception. Cet orchestre avait,
par exemple, donné la création triomphale de la Première
Symphonie d’Elgar en 1908; et Elgar avait lui-même dirigé
le Hallé Orchestra à diverses reprises. Mais un musicien
dont Barbirolli vénérait particulièrement la mémoire était Sir
Charles Hallé (1819–1895), le fondateur de l’orchestre. Né
Karl Halle, à Hagen, ce pianiste virtuose et chef d’orchestre
allemand s’était installé à Manchester en 1848, et, une
décennie plus tard, il instituait les concerts qui furent
baptisés de son nom. Tout aussi important était, pour
Barbirolli, le fait que Hallé ait dirigé la création anglaise de
la Symphonie fantastique de Berlioz à Manchester en 1879.
En outre, un lien direct unissait le chef d’orchestre et le
compositeur : Berlioz et lui avaient été amis.
La Symphonie fantastique devint l’une des grandes
œuvres fétiches de Barbirolli. Il la dirigea pour la première
fois en 1933, alors qu’il collaborait avec l’Orchestre national
d’Écosse de Glasgow, et il avait toujours été touché par ses
images pittoresques et son orchestration colorée. Mais, au
fil du temps, cette œuvre devint à ses yeux plus qu’un
simple élément de l’histoire du Hallé Orchestra, et elle prit
tellement d’importance qu’il décida qu’elle ne devait pas
seulement être considérée – à juste titre – comme une
œuvre du répertoire habituel, mais être jouée à l’occasion
des grands évènements impliquant l’orchestre. Il s’était déjà
empressé de la donner lors de sa première saison à
Manchester en 1944, et il s’arrangea pour l’inclure, en
1951, au programme du premier concert donné après qu’il
eût pris possession, avec son orchestre, de la nouvelle salle
du Free Trade Hall (qui remplaça l’édifice du même nom,
détruit par les bombardements nazis en 1940). Au cours des
vingt-sept années qu’il passa à la tête du Hallé Orchestra, il
programma régulièrement cette œuvre, à l’occasion
d’anniversaires et d’évènements divers, et il en fit un
enregistrement commercial en 1947, puis à nouveau en 1958.
Un peu comme pour la symphonie de Haydn proposée
sur ce disque, la comparaison entre cette exécution et ses
premiers enregistrements révèle que sa vision générale
demeure plus ou moins la même. Ici aussi, la principale
différence réside dans les tempi : chacun des cinq
mouvements est pris dans un tempo considérablement plus
ample qu’auparavant. Mais le style de Barbirolli est toujours
aussi perceptible dans sa manière de saisir l’atmosphère
des “rêveries” et des “passions” du compositeur, le
tourbillon de la valse, la quiétude de la campagne, le
caractère dramatique de la marche et le finale infernal.
Lyndon Jenkins
Traduction : Noémie Gatzler
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wussten wir, dass er zu den Ausnahmedirigenten zählte,
die sich durch ihre besondere Musikalität auszeichnen”,
sagten sie. Nr. 83, die aufgrund der humorvollen BeinaheGackergeräusche im zweiten Thema des ersten Satzes den
Spitznamen “Die Henne” trägt, war die erste Haydn-Sinfonie,
die Barbirolli 1949 während seiner frühen Hallé-Jahre seiner
Diskographie hinzufügte. Bei dieser Aufnahme aus BadenBaden, die zwanzig Jahre später erfolgte, weist seine
Interpretation alle Markenzeichen dieser ersten Aufführungen
auf. Seine Ausgestaltung der Phrasierung zeigt die gleiche
liebevolle Sorgfalt, und auch wenn die Tempi in allen
vier Sätzen ein klein wenig langsamer als zuvor sind,
wird doch die musikalische Linie überall mit Leichtigkeit
aufrechterhalten und unterstreicht die grundlegende
Ernsthaftigkeit seiner Herangehensweise an diese Musik,
die er so wertschätzte. Die verwendete Ausgabe ist eine
etwas ältere und so wird die Wiederholung der Exposition
zwar im letzten Satz, jedoch nicht im ersten befolgt.
Zu sagen, dass Barbirolli einen gewissen Hang zur
Romantik hatte, wäre eine Untertreibung. Er war von einer
anhaltenden Geschichtsbegeisterung erfüllt und sein
Interesse für schillernde historische Figuren reichte an
Zuneigung heran. Außerdem liebte er geschichtlichmusikalische Verbindungen und seine Zusammenarbeit
mit dem Hallé-Orchester bescherte ihm durch glücklichen
Zufall immer wieder herausragende Beispiele. So hatte
das Orchester beispielsweise 1908 Elgars Sinfonie Nr. 1
uraufgeführt und Elgar selbst hatte das Hallé zu
verschiedenen Gelegenheiten dirigiert. Doch ein Musiker,
dessen Andenken Barbirolli besonders verehrte, war der
Mann, der das Orchester gegründet hatte, Sir Charles Hallé
(1819–1895). Der in Deutschland geborene virtuose
Pianist und Dirigent, der ursprünglich Karl Halle hieß und
aus Hagen stammte, hatte sich 1848 in Manchester
niedergelassen und ein Jahrzehnt später mit den Konzerten
BARBIROLLI DIRIGIERT HAYDN UND
BERLIOZ
In seinem letzten Lebensjahrzehnt reduzierte Sir John
Barbirolli seine Arbeit mit dem Hallé-Orchester in
Manchester (welche sich 25 Jahre lang, seit er dem
Orchester 1943 zu neuer Blüte verholfen hatte, durch
unerschütterliche Loyalität ausgezeichnet hatte), um
die vielen drängenden Einladungen annehmen zu
können, Gastdirigent bei ausländischen Orchestern und
Opernkompanien zu werden. Nun war er überall in Europa
unterwegs, von Padua bis Prag; nebenbei erhielt er seine
langjährige Verbindung mit dem Houston Symphony
Orchestra aufrecht und kehrte zur New York Philharmonic
zurück, die er von 1937–42 geleitet hatte. Manchmal
wurden seine Orchesterkonzerte von den verschiedenen
beteiligten Organisationen aufgezeichnet und viele der in
den Jahren seit seinem Tod veröffentlichten Aufnahmen
haben beträchtlich zu seiner internationalen Reputation
beigetragen. Die zwei Werke auf dieser CD wurden im
Februar 1969 aufgezeichnet, als er nach seinem lange
verzögerten Debüt mit dem Concertgebouw-Orchester in
Amsterdam nach Deutschland kam, und dort einen Monat
damit verbrachte, Konzerte in Stuttgart, Baden-Baden,
Köln und Hamburg zu geben.
Haydn zählte immer zu Barbirollis bevorzugten
Komponisten. Er liebte es, die Sinfonien zu erkunden, und
setzte sie im Laufe seiner Karriere häufig aufs Programm,
nachdem er die Nr. 104 für eine seiner allerersten
Aufnahmesitzungen 1927 ausgewählt hatte; bei seinen
regelmäßigen Besuchen bei den Berliner Philharmonikern
in den 1960er Jahren sah er beinahe jedes Mal eine
Haydn-Sinfonie vor. Für die Orchestermitglieder war er
einer der wirklich großen Interpreten dieser Musik: “In dem
Augenblick, in dem er begann, mit uns Haydn zu proben,
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begonnen, die später nach ihm benannt wurden. Aus
Barbirollis Sicht war außerdem sehr bedeutsam, dass Hallé
1879 in Manchester die erste englische Aufführung der
Symphonie fantastique von Berlioz dirigiert hatte. Zudem
bestand eine direkte Verbindung zwischen dem Dirigenten
und dem Komponisten: Hallé und Berlioz waren Freunde
gewesen.
Die Symphonie fantastique wurde für Barbirolli zu einem
wichtigen Talisman. Er selbst dirigierte sie zum ersten Mal
1933, als er mit dem Scottish Orchestra in Glasgow
zusammenarbeitete. Schon immer hatten ihn ihre
ausdrucksstarke Bildlichkeit und farbenfrohe Orchestrierung
angesprochen. Doch im Laufe der Zeit entwickelte sich das
Stück für ihn zu mehr als nur einem Teil der Geschichte
des Hallé – es nahm eine solche Bedeutung ein, dass er
beschloss, es solle nicht bloß ins reguläre Repertoire
aufgenommen werden, sondern auch eingesetzt werden,
um wichtige, das Orchester betreffende Ereignisse zu
feiern. Bereits während seiner ersten Saison in Manchester
1944 hatte er sich schnell entschlossen, die Sinfonie
aufzuführen, und er veranlasste ebenso ihre Aufnahme ins
erste öffentliche Konzert, das er und das Orchester 1951
nach ihrem Einzug in die neue Free Trade Hall in dieser
gaben (sie ersetzte das gleichnamige Gebäude, das Hitlers
Bomber 1940 zerstört hatten). In seinen 27 Jahren an der
Spitze des Hallé wurde die Sinfonie regelmäßig zu Jubiläen
und bei anderen Gelegenheiten gespielt, und er nahm sie
kommerziell im Jahre 1947 und dann erneut 1959 auf.
Ähnlich wie im Fall der Haydn-Sinfonie auf dieser CD
zeigt ein Vergleich zwischen dieser Aufführung und seinen
früheren Interpretationen, dass seine Gesamtkonzeption
mehr oder weniger unverändert geblieben ist. Wieder ist
der Hauptunterschied das Tempo, jeder der fünf Sätze ist
wesentlich weiträumiger angelegt als zuvor. Doch
Barbirollis besonderer Stil zeigt sich immer noch deutlich
darin, wie er die Gefühlslagen der “Träumereien” und
“Leidenschaften” des Komponisten einfängt, den Schwung
des Walzers, die ländliche Ruhe, die Dramatik des
Marsches und das diabolische Finale.
Lyndon Jenkins
Übersetzung: Leandra Rhoese
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ICAC 5109 Rosbaud: Debussy & Sibelius
ICAC 5110 Callas: Medea
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