Bulletin provincial 2015 - Province du Brabant wallon
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Bulletin provincial 2015 - Province du Brabant wallon
PROVINCE DU BRABANT WALLON BULLETIN PROVINCIAL ANNÉE 2015 PÉRIODIQUE n° 9 16 décembre 2015 60. GOUVERNEMENT PROVINCIAL DU BRABANT WALLON - Police générale et sécurité - Arrêtés 1136 61. SERVICE PUBLIC DE WALLONIE – Direction générale opérationnelle pouvoirs locaux, action sociale et santé – Département de la gestion et des finances des pouvoirs locaux Objet : Taxe provinciale sur les panneaux d’affichage 1136 Objet : Utilisation des locaux et du matériel des Domaines provinciaux 1137 Objet : Modification budgétaire n°4 1139 62. SERVICE PUBLIC DE WALLONIE – Direction générale opérationnelle pouvoirs locaux, action sociale et santé – Département des ressources humaines et du patrimoine des pouvoirs locaux Objet : Statut administratif des agents provinciaux 1140 Objet : Indemnités pour frais de déplacement 1142 Objet : Cadre de l’administration provincial du Brabant wallon 1143 Objet : Règlement particulier de travail du personnel provincial affecté aux domaines provinciaux 1144 Objet : Règlement général de travail 1145 Objet : Conditions particulières de recrutement, de promotion et d’évolution de carrière du personnel non enseignant 1146 Objet : Statut pécuniaire des agents provinciaux 1147 63. PROVINCE DU BRABANT WALLON - ARRONDISSEMENT DE NIVELLES – Ville de Wavre Objet : Ordonnance temporaire de police Ŕ statut octroyé au chemin de la Sucrerie à Wavre 1148 Objet : Voirie communale Ŕ circulation Ŕ règlement complémentaire sur la circulation routière Wavre Ŕ Carrefour formé par la RN°4 (Chaussée de Namur), la RN°23 (Chaussée de Huy), la rue de Namur et le chemin de Louvranges dit « carrefour Barras ». Signalisation lumineuse tricolore. Mise en place d’un panneau B22. Demande d’avis 1149 Objet : Voirie communale Ŕ circulation Ŕ règlement complémentaire de circulation routière Ŕ Rue du Moulin à Vent. Création d’un emplacement PMR 1151 Objet : Voirie communale Ŕ circulation Ŕ règlement complémentaire de circulation routière Ŕ création d’un Sul rue de l’Eglise à Bierges, entre le n° 2 et le n° 60 1152 Editeur responsable : Annick Noël - Directrice générale - Parc des Collines - Bâtiment Archimède, Place du Brabant wallon, 1 (anciennement avenue Einstein, 2) - 1300 WAVRE I Objet : Voirie communale Ŕ circulation Ŕ règlement complémentaire de circulation routière Ŕ avenue de Nivelles à Wavre : mise en place d’un plateau ralentisseur Ŕ Clos du Vicinal : création d’une zone résidentielle Ŕ Chemin de Rosières : limitation d’accès 1154 Objet : Voirie communale Ŕ circulation Ŕ règlement complémentaire sur la circulation routière rue Sambrée Ŕ « SUL » 1155 64. PROVINCE DU BRABANT WALLON - ARRONDISSEMENT DE NIVELLES Commune de Waterloo Objet : Nouveau règlement général de police 1157 65. PROVINCE DU BRABANT WALLON - ARRONDISSEMENT DE NIVELLES – Commune de Walhain Objet : Règlement complémentaire au Code de roulage relatif à la limitation de vitesse dans certaines voiries communales Ŕ Approbation 1252 Objet : Règlement complémentaire au Code de roulage relatif à la mise en voirie agricole de plusieurs chemins de remembrement Ŕ Approbation 1253 66. CONSEIL PROVINCIAL - Résolutions n° 274 à 303 ERRATUM : Les résolutions du n°116 à 144 des bulletins provinciaux n°6, 7 et 8 sont renumérotés de 245 à 273 274. Note de politique générale pour l’année 2016 1255 275. Résolution modifiant le règlement provincial du 24 octobre 2013 relatif à la perception de la taxe provinciale sur les panneaux d’affichage 1266 276. Résolution relative à l’avenant n°1 au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. La Chaloupe 1268 277. Résolution portant l’avenant n°1 à la convention de partenariat entre la Province du Brabant wallon et la Zone de Secours du Brabant wallon 1271 278. Résolution relative à l’approbation d’une convention de mitoyenneté au terrain sis à l’arrière de la Villa des Roses 1273 279. Résolution relative à l’avenant n° 1 au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Office des Métiers d’art de la Province du Brabant wallon 1275 280. Résolution portant attribution des prix aux lauréats du concours « Prix de l’innovation dans le secteur agricole brabançon wallon » - édition 2015 1278 281. Résolution modifiant le règlement du 4 septembre 1997 portant le statut administratif des agents provinciaux 1279 282. Résolution modifiant le règlement du 4 septembre 1997 portant le statut pécuniaire des agents provinciaux 1283 283. Résolution modifiant le règlement du 4 septembre 1997 fixant les conditions particulières de recrutement, de promotion et d’évolution de carrière du personnel non enseignant 1286 284. Résolution modifiant le règlement général de travail 1290 Editeur responsable : Annick Noël - Directrice générale - Parc des Collines - Bâtiment Archimède, Place du Brabant wallon, 1 (anciennement avenue Einstein, 2) - 1300 WAVRE II 285. Résolution modifiant le règlement du 29 janvier 2009 relatif au cadre de l’administration provinciale du Brabant wallon 1294 286. Résolution modifiant le règlement du 18 décembre 1997 relatif aux indemnités pour frais de déplacement aux agents provinciaux 1296 287. Résolution modifiant le règlement particulier de travail du personnel provincial affecté aux domaines provinciaux 1297 288. Résolution relative à la perception de centimes additionnels au précompte immobilier pour 2016 1298 289. Résolution relative aux rapports d’évaluation 2014 des contrats de gestion conclus entre la Province du Brabant wallon et les associations subventionnées 1299 290. Résolution relative au contrat de gestion 2015-2017 entre la Province du Brabant wallon et l’asbl Odyssea 1557 291. Résolution relative à l’avenant n° 2 au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Abbaye de Villers-la-Ville 1561 292. Résolution relative à l’avenant n° 1 au contrat de gestion 2015-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Association d’entreprises Alliance Centre BW 1564 293. Résolution relative au contrat de gestion 2015-2017 entre la Province du Brabant wallon et l’asbl Les Baladins du Miroir 1566 294. Résolution relative au contrat de gestion 2015-2017 entre la Province du Brabant wallon et la Fondation d’utilité publique Chapelle musicale Reine Élisabeth 1571 295. Résolution relative à l’avenant n°7 au contrat de gestion 2011 - 2013 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Centre culturel du Brabant wallon 1577 296. Résolution relative à l’avenant n°4 au contrat de gestion 2011 - 2013 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Centre culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve 1580 297. Résolution relative à l’avenant n°1 au contrat de gestion 2015-2017 entre la Province du Brabant wallon et l’asbl Promolecture 1583 298. Résolution relative à l’examen de l’ordre du jour de l’assemblée générale de la s.c.r.l. Intercommunale Bataille de Waterloo 1815 du 8 décembre 2015 1587 299. Résolution relative à l’examen de l’ordre du jour de l’assemblée générale extraordinaire de l’Intercommunale sociale du Brabant wallon du 14 décembre 2015 1588 300. Résolution relative à la convention 2015-2020 ayant pour objet la bibliothèque itinérante du Brabant wallon entre, la Communauté française, l’asbl Promolecture et la Province du Brabant wallon 1589 301. Résolution relative à l’examen de l’ordre du jour de l’assemblée générale de la s.c.r.l. Association intercommunale pour l’aménagement et l’expansion économique du Brabant wallon (I.B.W.) du 8 décembre 2015 1591 302. Résolution relative au contrat de gestion 2016-2018 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Contrat de rivière Dyle-Gette 1592 303. Résolution relative à l’Assemblée générale extraordinaire du 4 décembre 2015 de la Provinciale Brabançonne d’Energie 1597 304. Proposition de résolution relative à la quatrième modification budgétaire 2015 1599 Editeur responsable : Annick Noël - Directrice générale - Parc des Collines - Bâtiment Archimède, Place du Brabant wallon, 1 (anciennement avenue Einstein, 2) - 1300 WAVRE III 67. BULLETIN PROVINCIAL – Bulletin n° 8 du 25 novembre 2015 - ERRATUM Résolution portant le règlement relatif à l’utilisation des locaux et du matériel des Domaines provinciaux et portant sur les tarifs en application aux Domaines provinciaux 1601 68. CONSEIL PROVINCIAL - Questions-réponses Séance du 24 septembre 2015 Question n° 30 relative au cours de citoyenneté et de philosophie 1604 Réponse à la question n° 30 relative au cours de citoyenneté et de philosophie 1604 Question n° 31 relative à la semaine de la mobilité 1605 Question n° 32 relative à la semaine de la mobilité 1605 Réponses aux questions n° 31 et n° 32 relative à la semaine de la mobilité 1606 Question n° 33 relative à la rentrée scolaire 1608 Réponse à la question n° 33 relative à la rentrée scolaire 1608 Question n° 34 relative à la cérémonie des Orchidées 1610 Réponse à la question n° 34 relative à la cérémonie des Orchidées 1610 Editeur responsable : Annick Noël - Directrice générale - Parc des Collines - Bâtiment Archimède, Place du Brabant wallon, 1 (anciennement avenue Einstein, 2) - 1300 WAVRE IV 60. GOUVERNEMENT PROVINCIAL DU BRABANT WALLON - Police générale et sécurité - Arrêtés Arrêté Tutelle ZP/C2014/206020 Par arrêté de Monsieur le Gouverneur du 30 novembre 2015, la délibération du Conseil communal de Braine-l’Alleud en date du 11 mai 2015, concernant les comptes de la zone de police pour l’exercice 2014, est approuvée. Arrêté Tutelle ZP/B2015/MB2/208734 Par arrêté de Monsieur le Gouverneur du 10 novembre 2015, la délibération du Conseil de police de la zone « Nivelles-Genappe » en date du 13 octobre 2015, concernant la modification budgétaire n° 2 de la zone de police pour l’exercice 2015, est approuvée. Arrêté Tutelle ZP/B2015/MB2/208659 Par arrêté de Monsieur le Gouverneur du 9 novembre 2015, la délibération du Conseil de police de la zone « Brabant wallon Est » en date du 30 septembre 2015, concernant la modification budgétaire n° 2 de la zone de police pour l’exercice 2015, est approuvée. Arrêté Tutelle ZP/B2015/MB1/209332 Par arrêté de Monsieur le Gouverneur du 27 novembre 2015, la délibération du Conseil de police de la zone « Orne-Thyle » en date du 27 octobre 2015, concernant la modification budgétaire n°1 de la zone de police pour l’exercice 2015, est approuvée. Arrêté Tutelle ZP/B2016/208983 Par arrêté de Monsieur le Gouverneur du 1 er décembre 2015, la délibération du Conseil de la police de la zone « Ardennes brabançonnes » en date du 29 octobre 2015, concernant le budget de la zone de police pour 2016, est approuvée. 61. SERVICE PUBLIC DE WALLONIE – Direction générale opérationnelle pouvoirs locaux, action sociale et santé – Département de la gestion et des finances des pouvoirs locaux Objet : Taxe provinciale sur les panneaux d’affichage Vu la Constitution, les articles 41, 162 et 170 ; Vu la loi spéciale de réformes institutionnelles du 8 août 1980, l'article 7 ; Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, les articles L3111-1 à L3151-1 ; Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 22 juillet 2014 fixant la répartition des compétences entre les Ministres et réglant la signature des actes du Gouvernement ; Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 24 juillet 2014 portant règlement du fonctionnement du Gouvernement ; Vu les recommandations émises par la circulaire du 16 juillet 2015 relative à l'élaboration des budgets des provinces pour l'exercice 2016 ; Vu la résolution du 24 septembre 2015, reçue le 29 septembre 2015, par laquelle le Conseil provincial du BRABANT WALLON modifie le règlement provincial du 24 octobre 2013 établissant pour les exercices 2014 à 2019 une taxe provinciale sur les panneaux d'affichage ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1136 Considérant que la décision du Conseil provincial du BRABANT WALLON du 24 septembre 2015 susvisée est conforme à la loi et à l'intérêt général, ARRETE : Article 1 er : La délibération du 24 septembre 2015 par laquelle le Conseil provincial du BRABANT WALLON modifie le règlement provincial du 24 octobre 2013 établissant pour les exercices 2014 à 2019 une taxe provinciale sur les panneaux d'affichage, EST APPROUVEE. Art. 2: L'attention des autorités provinciales est attirée sur les points suivants : l'avis du directeur financier (quand il existe) constitue une pièce justificative obligatoire qui doit donc accompagner le dossier soumis à tutelle pour qu'il soit complet ; afin d'éviter aux provinces de désagréables problèmes au stade du contentieux, il s'indique fortement, dans un souci de transparence, de revoter le règlement en entier lorsqu'on souhaite le modifier. Art 3: Mention du présent arrêté sera faite en marge de la résolution concernée. Art. 4 : Le présent arrêté est publié par extrait au Moniteur belge. Art 5: Le présent arrêté est notifié au Collège provincial du BRABANT WALLON, Avenue Einstein, 2 à 1300 WAVRE. Il sera communiqué par le Collège provincial au Conseil provincial et au directeur financier provincial conformément à l'article 7 du Règlement général de la Comptabilité provinciale. Namur, le 27 octobre 2015 Paul Furlan Objet : Utilisation des locaux et du matériel des Domaines provinciaux Vu la Constitution, les articles 41,162 et 173 ; Vu la loi spéciale de réformes institutionnelles du 8 août 1980, l'article 7 ; Vu le Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation, les articles L3111-1 à L3151-1 ; Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 22 juillet 2014 fixant la répartition des compétences entre les Ministres et réglant la signature des actes du Gouvernement ; Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 24 juillet 2014 portant règlement du fonctionnement du Gouvernement ; Vu les recommandations émises par la circulaire du 16 juillet 2015 relative à l'élaboration des budgets des provinces pour l'exercice 2016 ; Vu la résolution du 29 octobre 2015, reçue le 30 octobre 2015, par laquelle le Conseil provincial du BRABANT WALLON adopte, pour une durée indéterminée, un règlement relatif à l'utilisation des locaux et du matériel des Domaines provinciaux et portant sur les tarifs en application aux Domaines provinciaux ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1137 Considérant que les articles 2, 3, 5 et 9 à 13 ne sont pas soumis à la tutelle spéciale d'approbation dévolue au Gouvernement sur base de l'article L3131, §1, 3° du Code de la démocratie locale et de la décentralisation ; Considérant que l'article 15 prévoit que la présente résolution et ses annexes entrent en vigueur au jour de sa publication au bulletin provincial, alors que l'article L2214-1 du Code de la Démocratie locale et de la Décentralisation prévoit que pour entrer en vigueur, une résolution doit être publiée au bulletin provincial ET doit être mise en ligne sur le site internet ; Considérant dès lors que l'article 15 viole la loi ; Considérant que, pour le surplus, la décision du Conseil provincial du BRABANT WALLON du 29 octobre 2015 susvisée est conforme à la loi et à l'intérêt général, ARRETE : Article 1er : Les articles relevant de la tutelle spéciale d'approbation (articles 1, 4, 6 à 8, 14 et 15) de la délibération du 29 octobre 2015 par laquelle le Conseil provincial du BRABANT WALLON établit, pour une durée indéterminée, un règlement relatif à l'utilisation des locaux et du matériel des Domaines provinciaux et portant sur les tarifs en application aux Domaines provinciaux SONT APPROUVES à l'exception de l'article 15. Art. 2 : Un recours en annulation est ouvert contre cette décision devant la section du contentieux administratif du Conseil d'Etat. A cet effet, une requête en annulation datée et signée doit être adressée au Conseil d'Etat (rue de la Science, 33, 1040 Bruxelles), par lettre recommandée à la poste, dans les 60 jours à dater du lendemain de la notification qui vous est faite par la présente. La requête peut également être introduite par voie électronique sur le site internet du Conseil d'Etat : http://eproadmin.raadvst-consetat.be Art. 3 : L'attention des autorités provinciales est attirée sur l'importance de fixer la durée de validité d'un règlement fiscal afin d'éviter un contentieux coûteux, qui reste soumis à l'appréciation des juges et qui n'est pas souvent favorable aux pouvoirs locaux. Art 4 : Mention du présent arrêté sera faite en marge de la résolution concernée. Art. 5 : Le présent arrêté est publié par extrait au Moniteur belge. Art. 6 : Le présent arrêté est notifié au Collège provincial du BRABANT WALLON, Avenue Einstein, 2 à 1300 WAVRE. Il sera communiqué par le Collège provincial au Conseil provincial et au directeur financier provincial conformément à l'article 7 du Règlement général de la Comptabilité provinciale. Namur, le 30 novembre 2015 Paul FURLAN BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1138 Objet : Modification budgétaire n°4 Vu la Constitution, les articles 41 et 162 ; Vu la loi spéciale de réformes institutionnelles du 8 août 1980, l’article 7 ; Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation ; Vu l’arrêté royal du 2 juin 1999 portant le règlement général de la comptabilité provinciale ; Vu l’arrêté du Gouvernement wallon du 22 juillet 2014 fixant la répartition des compétences entre les Ministres et réglant la signature des actes du Gouvernement ; Vu l’arrêté du Gouvernement wallon du 24 juillet 2014 portant règlement du fonctionnement du Gouvernement ; Vu les modifications budgétaires n°4 de l’exercice 2015, de la Province du Brabant wallon, votées en séance du Conseil provincial en date du 29 octobre 2015 et parvenues complètes à l’autorité de tutelle le 12 novembre 2015 ; Considérant que suite à ces modifications budgétaires, le budget provincial 2015 modifié se clôture désormais avec un boni global de 766.588,00€ au service ordinaire et avec un boni global de 503.292,00€ au service extraordinaire ; Considérant, en conséquence, que ledit budget modifié respecte les obligations édictées par les arrêtés royaux n°s 110 et 145 imposant l’équilibre budgétaire aux provinces, aux communes, et aux agglomérations et fédérations de communes ; Considérant, en définitive, que les présentes modifications budgétaires n°4 sont conformes à la loi et à l’intérêt général ; Considérant, en conséquence, qu’il peut être conclu que la résolution du 29 octobre 2015 par laquelle le Conseil provincial de la province du Brabant wallon arrête la quatrième série de modifications budgétaires du budget provincial de 2015, peut être approuvée, ARRETE : Article 1er : Les modifications budgétaires n°4 de l’exercice 2015 de la province du Brabant wallon, votées en séance du Conseil provincial en date du 29 octobre 2015, sont APPROUVEES comme suit : SERVICE ORDINAIRE Récapitulation des résultats Exercice propre Recettes Dépenses 151 507 047.00 151 481 326.00 Exercices antérieurs Recettes Dépenses 11 187 511.00 2 557 055.00 Résultats : 8 630 456.00 Prélèvements Recettes Dépenses 3 290 733.00 11 180 322.00 Résultats : -7 889 589.00 BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 Résultats : 25 721.00 1139 Global Recettes Dépenses 165 985 291.00 165 218 703.00 Résultats : 766 588.00 Solde des prévisions après les présentes modifications budgétaires : - provisions : 14.478.493,92€ SERVICE EXTRAORDINAIRE 1 Récapitulation des résultats Exercice propre Recettes Dépenses 6 729 964.00 25 393 537.00 Exercices antérieurs Recettes Dépenses 2 651 535.00 3 255 605.00 Prélèvements Recettes Dépenses 23 370 935.00 3 600 000.00 Global Recettes Dépenses 32 752 434.00 32 249 142.00 Résultats : Résultats : Résultats : Résultats : -18 663 573.00 -604 070.00 19 770 935.00 503 292.00 Le solde des fonds de réserve ordinaires et extraordinaires après les présentes modifications budgétaires est de 40.793.208,56€. Art. 2 : Mention de cet arrêté est portée au registre des délibérations du Conseil provincial de la province du Brabant wallon en marge de l’acte concerné. Art. 3 : Le présent arrêté est publié par extrait au Moniteur belge. Art. 4 : Le présent arrêté est notifié, pour exécution au Collège provincial du Brabant wallon. Il est communiqué par le Collège provincial au Conseil provincial et au Directeur financier, conformément à l’article 7 du Règlement générale de la Comptabilité provinciale. Art. 5 : Le présent arrêté est notifié, pour information, à la Cour des Comptes. Namur, le 14 décembre 2015. Paul FURLAN 62. SERVICE PUBLIC DE WALLONIE – Direction générale opérationnelle pouvoirs locaux, action sociale et santé – Département des ressources humaines et du patrimoine des pouvoirs locaux Objet : Statut administratif des agents provinciaux Vu la Constitution, les articles 41 et 162 ; Vu la loi spéciale de réformes institutionnelles du 08 août 1980, l'article 7 ; Vu le Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation, les articles L3111-1 à L3151-1 ; Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 22 juillet 2014 fixant la répartition des compétences entre les ministres et réglant la signature des actes du Gouvernement ; Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 24 juillet 2014 portant règlement du fonctionnement du BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1140 Gouvernement ; Vu la résolution du Conseil provincial du Brabant wallon du 29 octobre 2015 modifiant le règlement du 04 septembre 1997 portant le statut des agents provinciaux, parvenue complète à l'Autorité de tutelle, le 30 octobre 2015 ; Vu le protocole n°05/2015 signé en date du 17 juin 2015 ; Considérant que diverses modifications sont apportées au règlement susmentionné du 04 septembre 1997 ; Considérant qu'est prévue la création du poste de Directeur général adjoint ; qu'il ne s'agit pas d'un grade légal puisqu'un tel emploi n'est pas prévu par le CDLD en ce qui concerne les provinces ; Considérant que l'article 7 ter, 2ème alinéa, du règlement du 04 septembre 1997 portant le statut administratif des agents provinciaux prévoit que : « (...) Le directeur général adjoint aide le directeur général dans l'exercice de ses fonctions. Il accomplit d'office toutes les fonctions du directeur général si celui-ci est absent » ; Considérant que le remplacement d'office du directeur général par le directeur général adjoint est contraire à l'article L2212-59 du CDLD prévoyant que : « Le collège provincial désigne un directeur général faisant fonction en cas d'absence du directeur général ou de vacance de l'emploi pour une durée maximale de trois mois renouvelable. Pour une période ininterrompue n'excédant pas trente jours, le directeur général peut soumettre au collège provincial, le nom de l'agent appelé à le remplacer. Le directeur général faisant fonction bénéficie de l'échelle de traitement du titulaire » ; Considérant que l'article 7 ter, 2ème alinéa, du règlement du 04 septembre 1997 susmentionné en tant qu'il prévoit l'accomplissement d'office de toutes les fonctions du Directeur général par le Directeur général adjoint, lorsque le Directeur général est absent, rend inutile la désignation d'un directeur général faisant fonction telle que prévue par le CDLD et vide en conséquence de sa substance l'article L2212-59 précité ; Considérant, pour le surplus, que la délibération susvisée du Conseil provincial du Brabant wallon du 29 octobre 2015 est conforme à la loi et à l'intérêt général ; ARRETE : Article 1er : La résolution du Conseil provincial du Brabant wallon du 29 octobre 2015 modifiant le règlement du 04 septembre 1997 portant le statut administratif des agents provinciaux EST APPROUVEE, à l'exception des mots « Il accomplit d'office toutes les fonctions du directeur général si celui-ci est absent » figurant à l'article 7 ter, alinéa 2 du règlement du 04 septembre 1997 portant le statut portant le statut administratif des agents provinciaux, lesquels ne sont pas approuvés. Art. 2 : Un recours en annulation est ouvert contre cette décision devant la section du contentieux administratif du Conseil d'Etat. A cet effet, une requête en annulation datée et signée doit être adressée au Conseil d'Etat (rue de la Science, 33, 1040 Bruxelles), par lettre recommandée, à la poste, dans les 60 jours à dater du lendemain de la notification qui vous est faite de la présente. La requête peut également être introduite par voie électronique sur le site internet du Conseil d'Etat : http://eproadminsaadvst-consetat.be Art. 3 : L'attention des autorités provinciales est attirée sur les éléments suivants : - A propos de l'article 109 du règlement du 04 septembre 1997 portant le statut administratif des agents provinciaux, il est fait référence au Conseil d'Etat. Il est donné à BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1141 penser que l'agent ne peut plus introduire de recours devant la Chambre de recours provinciale alors que celle-ci existe toujours dans le règlement. Cela est donc peu clair pour l'agent. - Cas de la démission d'office sans préavis pour l'agent dont l'inaptitude médicale a été dûment constatée par le service de santé administratif et pour lequel l'employeur provincial n'est pas, objectivement et techniquement, en mesure de proposer une réaffectation (cf. article 248, 6°, du même règlement) : l'agent dispose bien entendu d'un droit à la pension (cf. article 2 de la loi générale du 21 juillet 1844 sur les pensions civiles et ecclésiastiques). Art. 4 : Le présent arrêté est publié par extrait au Moniteur belge. Art. 5 : Le présent arrêté est notifié à : - Monsieur Mathieu MICHEL, Président du Collège provincial du Brabant wallon Parc des Collines - Bâtiment Archimède 2, Avenue Einstein 1300 Wavre (Zoning Nord) Namur, le 30 novembre 2015 Paul FURLAN Objet : Indemnités pour frais de déplacement Vu la Constitution, les articles 41 et 162 ; Vu la loi spéciale de réformes institutionnelles du 08 août 1980, l'article 7 ; Vu le Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation, les articles L3111-1 à L3151-1 ; Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 22 juillet 2014 fixant la répartition des compétences entre les ministres et réglant la signature des actes du Gouvernement ; Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 24 juillet 2014 portant règlement du fonctionnement du Gouvernement ; Vu la résolution du Conseil provincial du Brabant wallon du 29 octobre 2015 modifiant le règlement du 18 décembre 1997 relatif aux indemnités pour frais de déplacement aux agents provinciaux, parvenue complète à l'Autorité de tutelle, le 30 octobre 2015 ; Vu le protocole n°03/2015 signé en date du 17 juin 2015 ; Considérant que diverses modifications sont apportées au règlement susmentionné ; Considérant que la délibération susvisée du Conseil provincial du Brabant wallon du 29 octobre 2015 est conforme à la loi et à l'intérêt général ; ARRETE : Article 1er : La résolution du Conseil provincial du Brabant wallon du 29 octobre 2015 modifiant le règlement du 18 décembre 1997 relatif aux indemnités pour frais de déplacement aux agents provinciaux EST APPROUVEE. Art. 2. : Le présent arrêté est publié par extrait au Moniteur belge. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1142 Art. 3: Le présent arrêté est notifié à : - Monsieur Mathieu MICHEL, Président du Collège provincial du Brabant wallon Parc des Collines - Bâtiment Archimède 2, Avenue Einstein 1300 Wavre (Zoning Nord) Namur, le 30 novembre 2015, Pau FURLAN Objet : Cadre de l’administration provincial du Brabant wallon Vu la Constitution, les articles 41 et 162 ; Vu la loi spéciale de réformes institutionnelles du 08 août 1980, l'article 7 ; Vu le Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation, les articles L3111-1 à L3151-1 ; Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 22 juillet 2014 fixant la répartition des compétences entre les ministres et réglant la signature des actes du Gouvernement ; Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 24 juillet 2014 portant règlement du fonctionnement du Gouvernement ; Vu la résolution du Conseil provincial du Brabant wallon du 29 octobre 2015 modifiant le règlement du 29 janvier 2009 relatif au cadre de l'administration provincial du Brabant wallon, parvenue complète à l'Autorité de tutelle, le 30 octobre 2015 ; Vu l'avis du Comité supérieur de concertation du 17 juin 2015 ; Considérant que par cette résolution est créé au cadre le poste de Directeur général ; Considérant la motivation développée par l'Autorité provinciale ; Considérant que la délibération susvisée du Conseil provincial du Brabant wallon du 29 octobre 2015 est conforme à la loi et à l'intérêt général ; ARRETE : Article 1er : La résolution du Conseil provincial du Brabant wallon du 29 octobre 2015 modifiant le règlement du 29 janvier 2009 relatif au cadre de l'administration provincial du Brabant wallon EST APPROUVEE. Art. 2. : Le présent arrêté est publié par extrait au Moniteur belge. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1143 Art. 3. : Le présent arrêté est notifié à: - Monsieur Mathieu MICHEL, Président du Collège provincial du Brabant wallon Parc des Collines - Bâtiment Archimède 2, Avenue Einstein 1300 Wavre (Zoning Nord) Namur, le 30 novembre 2015 Paul FURLAN Objet : Règlement particulier de travail du personnel provincial affecté aux domaines provinciaux Vu la Constitution, les articles 41 et 162 ; Vu la loi spéciale de réformes institutionnelles du 08 août 1980, l'article 7 ; Vu le Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation, les articles L3111-1 à L3151-1 ; Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 22 juillet 2014 fixant la répartition des compétences entre les ministres et réglant la signature des actes du Gouvernement ; Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 24 juillet 2014 portant règlement du fonctionnement du Gouvernement ; Vu la résolution du Conseil provincial du Brabant wallon du 29 octobre 2015 modifiant le règlement particulier de travail du personnel provincial affecté aux domaines provinciaux, parvenue complète à l'Autorité de tutelle, le 30 octobre 2015 ; Vu le protocole n°04/2015 signé en date du 17 juin 2015 ; Considérant que diverses modifications sont apportées au règlement susmentionné ; Considérant que la délibération susvisée du Conseil provincial du Brabant wallon du 29 octobre 2015 est conforme à la loi et à l'intérêt général ; ARRETE : Article 1er : La résolution du Conseil provincial du Brabant wallon du 29 octobre 2015 modifiant le règlement particulier de travail du personnel provincial affecté aux domaines provinciaux EST APPROUVEE. Art. 2. : Le présent arrêté est publié par extrait au Moniteur belge. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1144 Art. 3 : Le présent arrêté est notifié à : - Monsieur Mathieu MICHEL, Président du Collège provincial du Brabant wallon Parc des Collines - Bâtiment Archimède 2, Avenue Einstein 1300 Wavre (Zoning Nord) Namur, le 30 novembre 2015 Paul FURLAN Objet : Règlement général de travail Vu la Constitution, les articles 41 et 162 ; Vu la loi spéciale de réformes institutionnelles du 08 août 1980, l'article 7 ; Vu le Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation, les articles L3111-1 à L3151-1 ; Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 22 juillet 2014 fixant la répartition des compétences entre les ministres et réglant la signature des actes du Gouvernement ; Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 24 juillet 2014 portant règlement du fonctionnement du Gouvernement ; Vu la résolution du Conseil provincial du Brabant wallon du 29 octobre 2015 modifiant le règlement général de travail, parvenue complète à l'Autorité de tutelle, le 30 octobre 2015 ; Vu le protocole n° 02/2015 signé en date du 17 juin 2015 ; Considérant que diverses modifications sont apportées au règlement susmentionné ; Considérant que la délibération susvisée du Conseil provincial du Brabant wallon du 29 octobre 2015 est conforme à la loi et à l'intérêt général ; ARRETE : Article 1er : La résolution du Conseil provincial du Brabant wallon du 29 octobre 2015 modifiant le règlement général de travail EST APPROUVEE. Art. 2. : Le présent arrêté est publié par extrait au Moniteur belge. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1145 Art. 3 : Le présent arrêté est notifié à: - Monsieur Mathieu MICHEL, Président du Collège provincial du Brabant wallon Parc des Collines - Bâtiment Archimède 2, Avenue Einstein 1300 Wavre (Zoning Nord) Namur, le 30 novembre 2015 Paul FURLAN Objet : Conditions particulières de recrutement, de promotion et d’évolution de carrière du personnel non enseignant Vu la Constitution, les articles 41 et 162 ; Vu la loi spéciale de réformes institutionnelles du 08 août 1980, l'article 7 ; Vu le Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation, les articles L3111-1 à L3151-1 ; Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 22 juillet 2014 fixant la répartition des compétences entre les ministres et réglant la signature des actes du Gouvernement ; Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 24 juillet 2014 portant règlement du fonctionnement du Gouvernement ; Vu la résolution du Conseil provincial du Brabant wallon du 29 octobre 2015 modifiant le règlement du 04 septembre 1997 fixant les conditions particulières de recrutement, de promotion et d'évolution de carrière du personnel non enseignant, parvenue complète à l'Autorité de tutelle, le 30 octobre 2015 ; Vu le protocole n°01/2015 signé en date du 17 juin 2015 ; Considérant que diverses modifications sont apportées au règlement susmentionné du 04 septembre 1997 ; Considérant que la délibération susvisée du Conseil provincial du Brabant wallon du 29 octobre 2015 est conforme à la loi et à l'intérêt général ; ARRETE : Article 1er: La résolution du Conseil provincial du Brabant wallon du 29 octobre 2015 modifiant le règlement du 04 septembre 1997 fixant les conditions particulières de recrutement, de promotion et d'évolution de carrière du personnel non enseignant EST APPROUVEE. Art. 2. : Le présent arrêté est publié par extrait au Moniteur belge. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1146 Art 3. : Le présent arrêté est notifié à : - Monsieur Mathieu MICHEL, Président du Collège provincial du Brabant wallon Parc des Collines - Bâtiment Archimède 2, Avenue Einstein 1300 Wavre (Zoning Nord) Namur, le 30 novembre 2015 Paul FURLAN Objet : Statut pécuniaire des agents provinciaux Vu la Constitution, les articles 41 et 162 ; Vu la loi spéciale de réformes institutionnelles du 08 août 1980, l'article 7 ; Vu le Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation, les articles L3111-1 à L3151-1 ; Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 22 juillet 2014 fixant la répartition des compétences entre les ministres et réglant la signature des actes du Gouvernement ; Vu l'arrêté du Gouvernement wallon du 24 juillet 2014 portant règlement du fonctionnement du Gouvernement ; Vu la résolution du Conseil provincial du Brabant wallon du 29 octobre 2015 modifiant le règlement du 04 septembre 1997 portant le statut pécuniaire des agents provinciaux, parvenue complète à l'Autorité de tutelle, le 30 octobre 2015 ; Vu le protocole n°06/2015 signé en date du 17 juin 2015 ; Considérant que diverses modifications sont apportées au règlement susmentionné du 04 septembre 1997 ; Considérant que la délibération susvisée du Conseil provincial du Brabant wallon du 29 octobre 2015 est conforme à la loi et à l'intérêt général ; ARRETE : Article 1er : La résolution du Conseil provincial du Brabant wallon du 29 octobre 2015 modifiant le règlement du 04 septembre 1997 portant le statut pécuniaire des agents provinciaux EST APPROUVEE. Art. 2. : Le présent arrêté est publié par extrait au Moniteur belge. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1147 Art. 3. : Le présent arrêté est notifié à : - Monsieur Mathieu MICHEL, Président du Collège provincial du Brabant wallon Parc des Collines - Bâtiment Archimède 2, Avenue Einstein 1300 Wavre (Zoning Nord) Namur, le 30 novembre 2015, Paul FURLAN 63. PROVINCE DU BRABANT WALLON - ARRONDISSEMENT DE NIVELLES – Ville de Wavre Objet : Ordonnance temporaire de police – statut octroyé au chemin de la Sucrerie à Wavre Vu l'article 130 bis de la nouvelle Loi communale aux termes duquel le Collège communal est compétent pour les ordonnances de police temporaires relatives à la circulation routière ; Vu l'article 119 de la nouvelle Loi communale ; Vu l'article 135, al. 2 de la nouvelle Loi communale, en vertu duquel la commune est garante de la Sécurité sur l'ensemble des voiries publiques ; Vu les articles L-1133-1 et L-1133-2 du Code de la Démocratie locale et de la Décentralisation ; Vu le règlement général sur la police de la circulation routière ; Vu la loi relative à la police de la circulation routière, coordonnée par l'arrêté royal du 16 mars 1968 et les arrêtés royaux modificatifs ; Vu l'arrêté royal du 1er décembre 1975 portant règlement sur la police de la circulation routière et les arrêtés modificatifs ; Vu l'arrêté ministériel du 11 octobre 1976 fixant les dimensions minimales et les conditions particulières de placement de la signalisation routière et ses annexes ; Vu la circulaire ministérielle relative aux règlements complémentaires de circulation et au placement de la signalisation routière ; Vu la nécessité d'assurer rapidement la sécurité des usagers de la voie publique en se prononçant sur le statut à octroyer au « chemin de la Sucrerie », à Wavre ; Considérant la nécessité de réglementer rapidement pour assurer la sécurité de tous usagers de la voie publique compte tenu des difficultés de circulation engendrées par la topographie des lieux ; Considérant qu'un règlement complémentaire de circulation sera soumis en ce sens à un prochain Conseil communal ; Considérant que la présente ordonnance vise à la mise en application immédiate de ces mesures ; Considérant que l'ensemble des mesures proposées vise à assurer plus de sécurité pour tous les usages de la voie publique ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1148 DECIDE : Article 1.: Le statut de « chemin réservé aux piétons, cyclistes, cavaliers et véhicules agricoles » est octroyé au chemin de la Sucrerie à Wavre, tronçon compris entre le pont de l'autoroute et le n° 61. Article 2.: Cette mesure sera matérialisée par le placement de signaux F99c et F101 C placés de part et d'autre de ce tronçon. Article 3.: Cette ordonnance temporaire de circulation sera transmise au greffe du tribunal de Première Instance de Nivelles et au greffe du Tribunal de Police de Nivelles, section de Wavre. Article 4.: La présente ordonnance sera publiée conformément à l'article L133-1 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation. Article 5.: La présente ordonnance sera applicable dès sa publication jusqu'à la notification à la Ville de Wavre de la décision du Ministre de la Région wallonne concernant le règlement complémentaire de circulation routière qui lui sera soumis après approbation de son contenu par le Conseil communal. Délibéré en séance publique, à Wavre, le 30 octobre 2015. PAR LE COLLEGE : La Directrice générale f.f., Le Premier Echevin, Bourgmestre f.f. Ŕ Présidente sé Françoise PIGEOLET sé Cateline VANNUNEN POUR EXPEDITION CONFORME : Wavre, le La Directrice générale, f.f., Le Premier Echevin, Bourgmestre faisant fonction, Françoise PIGEOLET Cateline VANNUNEN Objet : Voirie communale – circulation – règlement complémentaire sur la circulation routière Wavre – Carrefour formé par la RN°4 (Chaussée de Namur), la RN°23 (Chaussée de Huy), la rue de Namur et le chemin de Louvranges dit « carrefour Barras ». Signalisation lumineuse tricolore. Mise en place d’un panneau B22. Demande d’avis Vu la loi communale ; Vu le Code de la Démocratie locale et de la Décentralisation et plus particulièrement les articles L112232 et L1133-1 ; Vu le règlement général sur la police de la circulation routière ; Vu la loi relative à la police de la circulation routière coordonnée le 16 mars 1968 et des lois modificatives ; Vu l'arrêté royal du 01 décembre 1975 portant règlement sur la police de la circulation routière et les arrêtés royaux modificatifs ; Vu l'arrêté ministériel du 11 octobre 1976 fixant les dimensions minimales et les conditions particulières BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1149 de placement de la signalisation routière ; Vu le Décret du 19 décembre 2007 relatif à la tutelle d'approbation de la Région wallonne sur les règlements complémentaires relatifs aux voies publiques et à la circulation des transports en commun ; Vu la Circulaire ministérielle relative aux règlements complémentaires et au placement de la circulation routière ; Vu la demande d'avis du Service Public de Wallonie sur le projet de règlement complémentaire de circulation datée du 17 août 2015 ; Vu le rapport justificatif joint portant sur le placement d'une signalisation lumineuse tricolore au carrefour formé par la RN 238 et la RN 239 à Wavre, joint à la demande d'avis du Service Public Wallonie ; Considérant que la commune doit remettre un avis au Service Public de Wallonie dans les 60 jours de la demande ; Considérant qu'en vertu de l'article 135, al. 2 de la Nouvelle Loi communale, la commune est garante de la sécurité sur l'ensemble des voiries publiques ; Considérant que l'ensemble des aménagements proposés par le Service Public Wallonie vise à assurer une meilleure sécurité pour les usagers de la voie publique ; DECIDE A L'UNANIMITE, Article 1 : De remettre un avis favorable sur le projet de règlement complémentaire de circulation routière proposé par le Service Public de Wallonie concernant le placement d'un panneau B22 portant à la connaissance des usagers de la voie publique la mesure de circulation suivante : « le franchissement du feu tricolore au rouge est autorisé pour les cyclistes venant de la rue de Namur et allant à droite vers la RN°4 en direction d'Ottignies-Louvain-la-Neuve». Article 2 : Toutes les charges résultant du placement, de l'entretien et du renouvellement de la signalisation incombent au Service Public de Wallonie. Article 3 : Le Service Public de Wallonie enlèvera tous les signaux contraires aux nouvelles dispositions de circulation. Article 4 : La présente délibération sera transmise, par recommandé, en triple expédition au service compétent de la Région wallonne. Délibéré en séance publique, à Wavre, le 22 septembre 2015. Par le Conseil : La Directrice générale f.f., Le Premier Echevin, Bourgmestre faisant fonction Ŕ Présidente, Françoise PIGEOLET Cateline VAN NUNEN Pour expédition conforme Wavre, le 16 octobre 2015 Par ordonnance : La Directrice générale f.f„ Le Premier Echevin, Bourgmestre faisant fonction, Françoise PIGEOLET Cateline VANNUNEN BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1150 Objet : Voirie communale – circulation – règlement complémentaire de circulation routière – Rue du Moulin à Vent. Création d’un emplacement PMR Vu le Code de la Démocratie locale et de la Décentralisation et plus particulièrement les articles L112232 et L1133-1 ; Vu les articles 2, 3 et 12 de la loi coordonnée du 16 mars 1968 relative à la police de la circulation routière, ses arrêtés d'application et les arrêtés royaux modificatifs ; Vu le Décret du 19 décembre 2007 relatif à la tutelle d'approbation de la Région wallonne sur les règlements complémentaires relatifs aux voies publiques et à la circulation des transports en commun ; Vu l'arrêté royal du 01 décembre 1975 portant règlement général sur la police de la circulation routière et de l'usage de la voie publique, et les arrêtés royaux modificatifs ; Vu l'arrêté ministériel du 11 octobre 1976 fixant les dimensions minimales et les conditions particulières de placement de la signalisation routière et ses annexes ; Vu la circulaire ministérielle relative aux règlements complémentaires de circulation et au placement de la signalisation routière ; Considérant qu'il est nécessaire d'assurer la sécurité des usagers de la voie publique et la fluidité du trafic ; Considérant qu'en vertu de l'article 135, al. 2 de la Nouvelle loi communale, la commune est garante de la sécurité sur l'ensemble des voiries publiques ; Considérant qu'il y a lieu de prendre des mesures consistant en l'aménagement et en l'organisation du stationnement sur la voie publique ; DECIDE A L'UNANIMITE, Article 1. : Un emplacement pour personnes à mobilité réduite sera créé rue du Moulin à vent sur le premier emplacement à proximité de la rue Provinciale. Article 2. : Cette mesure sera matérialisée par : 2.1. le tracé au sol du contour de l'emplacement PMR en peinture bleue ; 2.2. la reproduction au centre de cet emplacement du symbole PMR en peinture blanche ; 2.3. le placement d'un signal E9a avec symbole PMR et flèche indiquant l'emplacement PMR. Article 3. : Le présent règlement sera soumis, en trois exemplaires, à l'approbation du Ministre Wallon des Travaux Publics. Article 4. : Une copie de la présente délibération est transmise au Greffe des Tribunaux de Première Instance de Nivelles et de Police de Wavre et au Collège provincial. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1151 Article 5. : Le règlement sera publié conformément à l'article L1133-1 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation. Délibéré en séance publique, à Wavre, le 22 septembre 2015. PAR LE CONSEIL : La Directrice générale f.f., Le Premier Echevin, Bourgmestre f.f. - Présidente Françoise PIGEOLET Cateline VANNUNEN POUR EXPEDITION CONFORME : Wavre, 16 octobre 2015 PAR LE COLLEGE : La Directrice générale ff, Le Premier Echevin, Bourgmestre faisant fonction, Françoise PIGEOLET Cateline VANNUNEN Objet : Voirie communale – circulation – règlement complémentaire de circulation routière – création d’un Sul rue de l’Eglise à Bierges, entre le n° 2 et le n° 60 Vu le Code de la Démocratie locale et de la Décentralisation et plus particulièrement les articles L112232 et L1133-1 ; Vu les articles 2, 3 et 12 de la loi coordonnée du 16 mars 1968 relative à la police de la circulation routière, ses arrêtés d'application et les arrêtés royaux modificatifs ; Vu le Décret du 19 décembre 2007 relatif à la tutelle d'approbation de la Région wallonne sur les règlements complémentaires relatifs aux voies publiques et à la circulation des transports en commun ; Vu l'arrêté royal du 01 décembre 1975 portant règlement général sur la police de la circulation routière et de l'usage de la voie publique, et les arrêtés royaux modificatifs ; Vu l'arrêté ministériel du 11 octobre 1976 fixant les dimensions minimales et les conditions particulières de placement de la signalisation routière et ses annexes ; Vu la circulaire ministérielle relative aux règlements complémentaires de circulation et au placement de la signalisation routière ; Considérant qu'il est nécessaire d'assurer la sécurité des usagers de la voie publique et la fluidité du trafic ; Considérant qu'en vertu de l'article 135, al. 2 de la Nouvelle loi communale, la commune est garante de la sécurité sur l'ensemble des voiries publiques ; Considérant qu'il y a lieu de prendre des mesures consistant en l'aménagement et en l'organisation de la circulation sur la voie publique ; DECIDE A L'UNANIMITE, Article 1. : La circulation est interdite à tout conducteur rue de l'Eglise, à Bierges, entre le n° 60 et le n° 105 dans le sens du rond-point du Jour vers la rue des Combattants. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1152 Article 2. : La circulation est interdite à tout conducteur, à l'exception des cyclistes, rue de l'Eglise, à Bierges, entre le n° 2 et le n° 60 dans le sens du rond-point du Jour vers la rue des Combattants. Article 3. : Ces mesures seront matérialisées par le placement : 3.1. en provenance du rond-point du Jour : 3.1.1. d'un signal C1, complété par un panneau additionnel de type M2 placé rue de l'Eglise au carrefour formé par la rue de l'Eglise, le rond-point du Jour et la rue des Combattants, à hauteur du n° 2. 3.1.2. d'un signal C1 placé rue de l'Eglise à l'intersection avec le chemin de la Sucrerie, à hauteur du ri° 60. 3.2. en direction du rond-point du Jour : 3.2.1. d'un signal F19 placé rue de l'Eglise à l'intersection avec la rue des Combattants, à hauteur du n° 105. 3.2.2. d'un signal F19, complété par un panneau additionnel de type M4, placé rue de l'Eglise au carrefour formé avec le chemin de la Sucrerie, à hauteur du n° 60. Article 4. : Le présent règlement sera soumis, en trois exemplaires, à l'approbation du Ministre Wallon des Travaux Publics. Article 5. : Une copie de la présente délibération est transmise au Greffe des Tribunaux de Première Instance de Nivelles et de Police de Wavre et au Collège provincial. Article 6. : Le règlement sera publié conformément à l'article L1133-1 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation. Délibéré en séance publique, à Wavre, le 22 septembre 2015. PAR LE CONSEIL : La Directrice générale f.f., Le Premier Echevin, Bourgmestre f.f. - Présidente sé Françoise PIGEOLET sé Cateline VANNUNEN POUR EXPEDITION CONFORME : Wavre, le 16 octobre 2015 PAR LE COLLEGE : La Directrice générale f.f., Le Premier Echevin, Bourgmestre faisant fonction, Françoise PIGEOLET Cateline VANNUNEN BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1153 Objet : Voirie communale – circulation – règlement complémentaire de circulation routière – avenue de Nivelles à Wavre : mise en place d’un plateau ralentisseur – Clos du Vicinal : création d’une zone résidentielle – Chemin de Rosières : limitation d’accès Vu le Code de la Démocratie locale et de la Décentralisation et plus particulièrement les articles L112232 et L1133-1 ; Vu les articles 2, 3 et 12 de la loi coordonnée du 16 mars 1968 relative à la police de la circulation routière, ses arrêtés d'application et les arrêtés royaux modificatifs ; Vu le Décret du 19 décembre 2007 relatif à la tutelle d'approbation de la Région wallonne sur les règlements complémentaires relatifs aux voies publiques et à la circulation des transports en commun ; Vu l'arrêté royal du 01 décembre 1975 portant règlement général sur la police de la circulation routière et de l'usage de la voie publique, et les arrêtés royaux modificatifs ; Vu l'arrêté ministériel du 11 octobre 1976 fixant les dimensions minimales et les conditions particulières de placement de la signalisation routière et ses annexes ; Vu la circulaire ministérielle relative aux règlements complémentaires de circulation et au placement de la signalisation routière ; Considérant qu'il est nécessaire d'assurer la sécurité des usagers de la voie publique et la fluidité du trafic ; Considérant qu'en vertu de l'article 135, al. 2 de la Nouvelle loi communale, la commune est garante de la sécurité sur l'ensemble des voiries publiques ; Considérant le projet de création d'un nouveau lotissement résidentiel dont l'accès se fera par le chemin de Rosières et qu'à l'intersection de ce chemin au carrefour de l'avenue de Nivelles, il sera réalisé un plateau ralentisseur ; Considérant que les différents lots de ce lotissement sont répartis sur 2 voiries sans issue et implantées en clos, ce clos ayant été dénommé le Clos du Vicinal ; Considérant que la portion du chemin de Rosières débutant avenue de Nivelles et allant jusqu'au Clos du Vicinal sera également aménagée dans le prolongement du plateau ralentisseur du carrefour susvisé ; Considérant que de ce fait, il est nécessaire de limiter l'accès à la suite du chemin de Rosières proprement dit, afin que des véhicules à moteur autres que des véhicules agricoles ne s'y engagent pas ; Considérant qu'il y a lieu de prendre des mesures consistant en l'aménagement et en l'organisation de la circulation sur la voie publique ; Considérant que l'aménagement du lotissement ci-dessus est entré dans sa phase terminale et que les directives doivent être données au lotisseur afin qu'il place la signalisation ad hoc, répondant ainsi aux mesures à prendre ci-dessus ; DECIDE A L'UNANIMITE, Article 1: Un plateau ralentisseur sera aménagé au carrefour constitué par l'avenue de Nivelles, la rue Champêtre et le chemin de Rosières, la signalisation de ce plateau étant établie comme suit : 1.1 Des panneaux (3) type A14 avec additionnel G 1a seront placés à 40 mètres en amont du plateau ralentisseur sur l'avenue de Nivelles et la rue Champêtre ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1154 1.2. Un marquage au sol constitué de traits blancs sera réalisé dans le quatrième embranchement du plateau ralentisseur (chemin de Rosières) qui ne comporte pas de rampe, conformément à l'article 5 de l'A.R. du 09/10/98 ; Article 2: Une zone résidentielle sera créée au Clos du Vicinal, dont l'entrée est aménagée au départ du chemin de Rosières ; la signalisation de cette zone résidentielle étant établie comme suit : 2.1 Un panneau de type F12a sera placé à l'entrée du Clos du VicinaL; 2.2 Un panneau de type F12b sera placé à la sortie du Clos du Vicinal ; 2.3 Un panneau de type F45 sera placé à l'entrée du Clos du Vicinal, indiquant aux usagers que cette voirie est sans issue, hormis pour les piétons et les cyclistes. Il y fera donc mention de l'annotation « Impasse débouchante »; Article 3: Une limitation d'accès sera imposée au chemin de Rosières, après l'embranchement du Clos du Vicinal. Cette limitation d'accès concernera les véhicules agricoles, les piétons, les cyclistes et les cavaliers ; la signalisation de cette limitation d'accès à ce chemin sera établie comme suit : 3.1 Un panneau de type F99c sera placé à l'entrée du chemin de Rosières, après la jonction avec le Clos du Vicinal ; 3.2 Un panneau de type F101c sera placé à la sortie du chemin de Rosières, avant la jonction avec le Clos du Vicinal. Article 4: Le présent règlement sera soumis à l'approbation du Ministre de la Mobilité de la Région Wallonne. Article 5: Une copie de la présente délibération est transmise au Greffe des Tribunaux de Première Instance de Nivelles et de Police de Wavre et au Collège provincial. Article 6: Le règlement sera publié conformément à l'article L1133-1 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation. Délibéré en séance publique, à Wavre, le 21 avril 2015. PAR LE CONSEIL : La Directrice générale ff, Le Premier Echevin, Bourgmestre ff - Présidente sé Françoise PIGEOLET. sé. Cateline VANNUNEN. POUR EXPEDITION CONFORME : Wavre, le 19 novembre 2015 PAR LE COLLEGE : La Directrice générale ff, Le Premier Echevin, Bourgmestre faisant fonction sé Françoise PIGEOLET. sé. Cateline VANNUNEN. Objet : Voirie communale – circulation – règlement complémentaire sur la circulation routière rue Sambrée – « SUL » Vu la Loi communale et plus particulièrement l'article 135, al 2 ; Vu le Code de la Démocratie locale et de la Décentralisation et plus particulièrement les articles L112232 et L1133-1 ; Vu le règlement général sur la police de la circulation routière ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1155 Vu la toi relative à la police de la circulation routière coordonnée par l'arrêté royal du 16 mars 1968 et les arrêtés royaux modificatifs ; Vu l'arrêté royal du 01 décembre 1975 portant règlement sur la police de la circulation routière et les arrêtés royaux modificatifs ; Vu l'arrêté ministériel du 11 octobre 1976 fixant les dimensions minimales et les conditions particulières de placement de la signalisation routière ; Vu le Décret du 19 décembre 2007 relatif à la tutelle d'approbation de la Région wallonne sur les règlements complémentaires relatifs aux voies publiques et à la circulation des transports en commun ; Vu la circulaire ministérielle relative aux règlements complémentaires de circulation et au placement de la signalisation routière ; Considérant qu'il est nécessaire d'assurer la sécurité et la fluidité du trafic ; Considérant qu'en vertu de l'article 135, al. 2 de la Nouvelle loi communale, la commune est garante de la sécurité sur l'ensemble des voiries publiques ; Considérant que la rue Sambrée est instaurée à sens unique de circulation, sens autorisée de la rue Cour du Boisacq vers le Vieux Chemin du Poète ; Considérant qu'un expert du Service de la Tutelle des Routes du Brabant wallon s'est rendu sur place et a préconisé la création d'un Sul rue Sambrée ; Considérant qu'il est proposé au Conseil de créer un sul rue Sambrée ; Dès lors qu'il y a lieu de prendre des mesures consistant en l'aménagement et en l'organisation de la circulation sur la voie publique ; Vu la délibération prise par le Conseil communiqué en date du 21 octobre 2014 ; Vu que les Services du SPW ont demandé des précisions quant au sens de circulation autorisé rue Sambrée par courrier le 6 mars 2015 ; DECIDE A L'UNANIMITE, Article 1: Un « sul » sera créé rue Sambrée, les cyclistes pourront circuler également du Vieux Chemin du poète vers la rue Cour du Boisacq. Article 2: Ces mesures seront matérialisées et portées à la connaissance des usagers de la route par la réalisation de marquages au sol et la pose d'une signalisation, conformes au règlement général sur la police de la circulation routière. Article 3: Le présent règlement sera soumis à l'approbation du Ministre compétent de la Région Wallonne. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1156 Article 4: Une copie de la présente délibération sera transmise au Greffe des Tribunaux de Première Instance de Nivelles et de Police de Nivelles, section Wavre ainsi qu'au Collège provincial. Article 5: Le règlement sera publié conformément à l'article L1133-1 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation. Délibéré en séance publique, à Wavre, le 21 avril 2015. Par le Conseil : La Directrice générale f.f., Le Premier Echevin, Bourgmestre faisant fonction Présidente, sé. Françoise PIGEOLET sé. Cateline VANNUNEN Pour expédition conforme Wavre, le 19 novembre 2015 Par ordonnance : La Directrice générale f.f., Le Premier Echevin, Bourgmestre faisant fonction Françoise PIGEOLET Cateline VANNUNEN 64. PROVINCE DU BRABANT WALLON - ARRONDISSEMENT DE NIVELLES Commune de Waterloo Objet : Nouveau Règlement Général de Police Vu les dispositions du Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment ses articles L1122-33, L1123-29 et L1133-2 ; Vu les articles 119bis, 123 et 135, §2, de la Nouvelle Loi communale ; Vu le Règlement Général de Police entré en vigueur et publié conformément à l'article L1313-1 du CDLD, le 25 octobre 2005 ; Vu l'ajout à la section 3, relative à la collecte des déchets provenant de l'activité usuelle des ménages et des déchets assimilés à des déchets ménagers des sous sections suivantes : n° 1 Dispositions générales, articles 53 à 54§3, n° 2 Modalités communes aux collectes en porte-à-porte, article 55, n°3 Collecte périodique des déchets ménagers et des déchets assimilés, articles 56§1 à 57, n°4 Collectes sélectives de déchets en porte-à-porte, article 58§1 à 58§9 n°5 Points spécifiques de collecte de déchets, article 59§1 à 59§4 n°6 Interdictions diverses, article 60§1 à 60§4, n° 7 Régime taxatoire, article 61, n°8 Responsabilités, article 62§1 à 62§3, publié le 30 avril 2009 ; Vu l'ajout des articles 148bis et 148ter, relatifs à la consommation de boissons alcoolisées sur la voie publique, publié le 27 août 2010 ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1157 Vu la modification des articles suivants : article 31, relatif à la circulation des animaux sur la voie publique, articles 160 et 178, relatifs à l'exploitation d'un magasin de nuit (Night shop) ou d'un bureau privé pour les télécommunication (Phone Shop), publié le 6 juillet 2011 ; Vu l'ajout de l'article 46bis à 46 septies relatif aux aires de jeux, publié le 31 août 2012 ; Vu l'ajout de l'article 26bis, relatif aux modalités de lutte contre la balsamine de l'Himalaya, la berce du Caucase et les renouées asiatiques, publié le 10 septembre 2014 ; Vu l'arrêté royal du 21 décembre 2013 fixant les conditions et le modèle de protocole d'accord en exécution de l'art. 23 de la loi relative aux sanctions administratives communales ; Vu la délibération n° 9 prise par le Conseil communal en séance du 23 janvier 2015 par laquelle il approuve le protocole d'accord relatif aux sanctions administratives communales en cas d'infractions mixtes commises par des majeurs ; Vu la délibération n° 10 prise par le Conseil communal en séance du 23 janvier 2015 par laquelle il approuve le protocole d'accord relatif aux sanctions administratives communales en cas d'infractions de roulage commises par des majeurs, relatif à l'arrêté royal du 9 mars 2014 pour les infractions en matière d'arrêt et de stationnement et pour les infractions aux signaux C3 et F103 constatées au moyen d'appareils fonctionnant automatiquement ; Vu les nouvelles dispositions en matière de sanctions administratives ; Vu la délibération n° 57 prise par le Collège communal en séance du 9 octobre 2015 par laquelle il a décidé d'approuver le nouveau Règlement Général de Police ; Considérant que les communes ont pour mission de faire jouir les habitants des avantages d'une bonne police concernant notamment la sécurité sur la voie publique et la tranquillité des habitants ; DECIDE AVEC 24 VOIX POUR ET 3 ABSTENTION(S) A la date d'entrée en vigueur du présent règlement, tous les règlements et ordonnances de police antérieurs dont l'objet est réglé par les dispositions de la présente réglementation sont abrogés de plein droit. Le présent Règlement Général de Police se substitue au précédent et à toutes ses modifications. En application de l’article L1133-2 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation, le présent Règlement Général de Police entrera en vigueur le 1er novembre 2015. PAR LE CONSEIL : Le Directeur général, Sé/ Fernand Flabat. La Bourgmestre-Présidente, Sé/ Florence Reuter. Sé/ Florence Reuter. Vu pour copie certifiée conforme à l'original, Waterloo le 30 octobre 2015. PAR ORDONNANCE : Le Directeur général, Fernand Flabat La Bourgmestre Florence Reuter BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1158 COMMUNE DE WA TERLOO Version coordonnée au 26 octobre 2015 REGLEMENT COMMUNAL INTEGRE DE POLICE BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1159 LIVRE 1er REGLEMENT GENERAL DE POLICE LIVRE 1er REGLEMENT GENERAL DE BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1160 CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES Section I - Champ d'application et obligations Article 1 Le contenu du présent règlement concerne les matières relevant des missions de la commune, en vue de faire jouir ses habitants des avantages d'une bonne police, notamment de la propreté, de la salubrité, de la sûreté et de la tranquillité dans les rues, lieux et édifices publics. Article 2 Les différentes obligations et interdictions prescrites dans ce Règlement Général de Police et les sanctions découlant de leur non-respect s’appliquent à toute personne commettant une infraction sur le territoire de la commune, peu importe sa nationalité ou le lieu de son domicile. Article 3 Tout ce qui n’est pas réglé explicitement dans le présent règlement est régi de manière résiduelle par les dispositions légales, décrétales ou réglementaires en vigueur. En cas de contradiction entre le présent règlement et les dispositions légales, décrétales ou réglementaires en vigueur, ces dernières constituent la norme supérieure. Article 4 Dans le cadre du présent règlement et conformément à la jurisprudence en la matière, la notion de voie publique s’entend de la voie ouverte à la circulation publique par terre. Peu importe que cette voie soit située sur un terrain public ou privé pour autant que le caractère privatif ne soit pas signalé. Il ne s’agit donc pas uniquement de la chaussée, mais aussi du trottoir, des accotements, de la piste cyclable, ou d’un simple sentier. Article 5 Conformément à l’article 28 de la loi relative à la police de la circulation routière, coordonnée par l’arrêté royal du 16 mars 1968, la notion de lieu public s’entend de l’ensemble formé par la voie publique, les terrains ouverts au public et les terrains non publics mais ouverts à un certain nombre de personnes. Article 6 Les infractions qui sont reprises dans le présent règlement le sont sans préjudice de la répartition du traitement des infractions mixtes et de roulage entre la Commune et les services du Procureur du Roi prévue dans les protocoles d’accord pouvant ou devant légalement être conclus avec le Procureur du Roi et annexé(s) au présent règlement. Article 7 Toute personne se trouvant sur la voie publique ou dans un lieu accessible au public doit se conformer immédiatement à toute injonction ou réquisition des représentants de l'ordre, donnée en vue de : 1. faire respecter les lois, décrets, arrêtés et règlements ; 2. maintenir la sécurité et la commodité de passage sur la voie publique ; 3. faciliter la mission des services de secours et l'aide aux personnes en péril. La présente obligation s'applique également aux personnes se trouvant dans une propriété privée lorsqu'un membre des services d'ordre y a pénétré dans le cadre de ses devoirs ou par suite d'un événement calamiteux, en BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1161 cas d'incendie, d'inondation, de calamité quelconque, d'appel au secours ou en cas de flagrant crime ou délit. Article 8 Tout bénéficiaire d'autorisation ou de permission délivrée en vertu du présent règlement est tenu d'en observer les conditions. En cas d'infraction à ces conditions, l'autorisation ou la permission est retirée de plein droit, sans préavis et sans qu'il soit dû par la ville une quelconque indemnité. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1162 CHAPITRE II : DE LA SECURITE ET DE LA COMMODITE DE PASSAGE SUR LA VOIE PUBLIQUE Section I - Utilisations privatives de la voie publique Article 9 § 1 Est interdite, sauf autorisation préalable et écrite, délivrée par l'autorité communale compétente, toute utilisation privative de la voie publique, au niveau du sol, au-dessus ou en dessous de celui-ci. § 2 A la demande du Collège Communal, l’entrepreneur ou le maître d’ouvrage veillera à avertir les riverains par toute boîte, conformément aux dispositions fixées par le Collège Communal. Article 10 § 1. La commune peut procéder d'office et aux frais du contrevenant à l'enlèvement de tout objet placé illicitement sur ou au-dessus de la voie publique. § 2. Cette mesure d'office, sans préjudice de l'amende administrative pouvant être infligée dans ce cas, s'applique notamment aux véhicules, remorques et engins divers présents sur la voie publique qui mettraient en péril la sécurité publique et la commodité de passage des usagers de celle-ci ou lorsqu'ils empêchent les riverains d'y accéder normalement, ou encore lorsqu'ils empêchent l'accès normal (entrée, passage ou sortie ) des riverains, visiteurs ou fournisseurs à une propriété. Section II - De la vente sur la voie publique Article 11 Sans préjudice des dispositions légales relatives au commerce ambulant et de celles contenues dans le règlement communal sur les marchés de détail, les commerçants, marchands et exposants ne peuvent, sauf autorisation préalable et écrite de l'autorité communale compétente, exposer ou suspendre en saillie sur la voie publique, des objets mobiliers, en ce compris les supports publicitaires. Article 12 La vente itinérante sur la voie publique est interdite, sauf autorisation préalable et écrite du Bourgmestre et sans préjudice des dispositions légales relatives au commerce ambulant. Le Bourgmestre peut, lors de fêtes et cérémonies publiques ou en toutes autres circonstances, interdire momentanément le commerce ambulant et le colportage dans les voies publiques où il juge que l'exercice de ces professions peut entraver ou gêner la circulation ou compromettre l'ordre et la sécurité publics. Section III - Atteintes à la voirie prévues dans le décret du 6 février 2014 relatif à la voirie communale Article 13 Nul ne peut, volontairement ou par défaut de prévoyance ou de précaution, dégrader, endommager la voirie communale ou porter atteinte à sa viabilité ou à sa sécurité. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1163 Article 14 Nul ne peut, sans l’autorisation requise de l’autorité communale, d’une façon non conforme à celle-ci ou sans respecter les conditions générales fixées par le Gouvernement wallon : §1 Occuper ou utiliser la voirie communale d’une manière excédant le droit d’usage qui appartient à tous. La demande écrite d’autorisation doit être adressée au Bourgmestre au moins 30 jours calendrier avant la date prévue pour cette occupation privative. La commune peut procéder d’office et aux frais du contrevenant à l’enlèvement de tout objet placé illicitement sur la voie publique. Cette mesure d’office, sans préjudice de l’application d’une amende administrative, s’applique notamment aux remorques, panneaux publicitaires et à tout objet ou engin divers présent sur la voie publique qui mettrait en péril la sécurité publique et la commodité de passage des usagers, en particulier des piétons, ou lorsqu’il empêche le riverain d’accéder normalement à la voie publique, ou encore lorsqu’il empêche l’accès normal (entrée, passage ou sortie) des riverains, visiteurs ou fournisseurs à une propriété. En outre, le transport, la manipulation, le chargement et le déchargement d’objets ou d’autres biens sur la voie publique doivent être effectués en veillant à ne pas obliger les piétons à quitter le trottoir, à ne pas les heurter ou les blesser et à ne pas compromettre ni la sûreté ni la commodité du passage, ni la tranquillité publique. Ils doivent de plus être effectués sans risque d’occasionner un dérangement public ou des dégradations ou salissures. Aucun chargement ou déchargement de meubles ou d’autres biens ne peut avoir lieu après 22h00 et avant 07h00, sauf autorisation délivrée par le Bourgmestre. L’autorisation préalable et écrite du Bourgmestre ou de son délégué relative aux travaux sur la voirie communale sera affichée par les soins du demandeur à front de rue et lisible à partir de celle-ci pendant la durée du chantier. § 2 Effectuer des travaux sur la voirie communale. L'exécution de travaux sur la voie publique est soumise à l'autorisation préalable et écrite de l'autorité communale compétente demandée 30 jours ouvrables avant le début des travaux, sauf circonstances exceptionnelles appréciées par le Bourgmestre. Pour les organismes auxquels le droit d'exécuter des travaux sur la voie publique a été accordé, soit par la loi, soit en vertu d'une concession, l'autorisation de l'autorité communale compétente porte sur les modalités pratiques d'exercice de ce droit. a) Il est défendu de laisser subsister sur la voie publique, tout matériau ou tout autre élément solide. Si ce maintien est inévitable du fait de l’exécution de travaux, le responsable de ceux-ci, ou à défaut le maître d’ouvrage, sera tenu de procéder à la remise en état de la voie publique chaque fois que nécessaire et à tout le moins, une fois la fin de la journée de travail. De plus, à l’issue des travaux, quiconque a exécuté ou fait exécuté des travaux sur la voie publique est tenu de la remettre dans l’état où elle se trouvait avant l’exécution des travaux ou dans l’état précisé à l’autorisation délivrée par l’autorité communale. A défaut de ce faire dans le délai fixé par l’autorisation et sans préjudice de l’application d’une amende administrative, la commune y procède d’office aux frais du contrevenant. b) Si la réalisation des travaux nécessite la réservation par l’entrepreneur ou le maître d’ouvrage d’emplacements sur la voie publique en bordure du chantier, les panneaux adéquats prévus par le code de la route sont placés par le requérant, à ses frais, risques et périls, conformément aux prescriptions des lois, décrets, règlements, arrêtés et de l’autorisation précaire délivrée préalablement par le Bourgmestre ou son délégué, cette dernière devra être exhibée à toute demande de la police. c) A la demande du Collège communal, l’entrepreneur ou le maître de l’ouvrage veillera à avertir les riverains par toute boîte, conformément aux dispositions fixées par le Collège communal. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1164 d) Il y aura également lieu de procéder à un affichage public en début et fin de chantier, en y mentionnant le nom de société, ainsi que le nom de la personne de contact, le téléphone, l’adresse et la durée prévue pour les travaux. Article 15 Nul ne peut ouvrir, modifier ou supprimer une voirie ou un sentier communal, sans l’accord préalable du Conseil communal ou du Gouvernement wallon. Article 16 §1 Sauf autorisation préalable et écrite de la commune, nul ne peut tracer ou placer toute signalisation sur la voie publique ou y faire toute inscription au moyen de quelque produit que ce soit. Sans préjudice de l’application d’une sanction administrative, la commune peut enlever les inscriptions irrégulières et rétablir la voie publique dans son état originel aux frais, risques et périls des contrevenants. §2 Toute affiche apposée devra obligatoire mentionner le nom et les coordonnées complètes de l’éditeur responsable. Article 17 Nul ne peut faire un usage des poubelles, conteneurs ou récipients placés sur la voirie communale qui n’est pas conforme à l’usage auxquels ils sont normalement destinés, à savoir pour des dépôts de déchets de petite taille créés sur la voie publique et/ou utilisés par des passants à l’extérieur de leur domicile ainsi que pour le dépôt des déjections canines emballées. Article 18 Nul ne peut apposer des inscriptions, des affiches, des reproductions picturales ou photographiques, des tracts ou des papillons sur la voirie communale à des endroits autres que ceux autorisés par l’autorité communale. En outre : - les affiches seront soigneusement enlevées quand elles ne seront plus d’actualité. - les affiches à caractère électoral ne peuvent être posées qu’aux endroits déterminés par le Collège communal, selon les conditions que celui-ci détermine. - sans préjudice de l’application d’une amende administrative, les affiches ou les autocollants apposés en contravention au présent règlement seront enlevés d’office, aux frais, risques et périls du contrevenant. - il est interdit à toute personne de salir, recouvrir, abîmer, dégrader ou altérer les inscriptions, affiches, reproductions picturales ou photographiques, tracts ou papillons, que ceux-ci aient ou non été posés avec l’autorisation de l’autorité. Article 19 Nul ne peut enfreindre le Règlement Général de Police de gestion des voiries communales pris le cas échéant par le Gouvernement wallon et pouvant porter sur les constructions et plantations le long des voiries, la gestion des fossés, des déblais et des talus, les limites d’excavation à proximité des voiries, les défenses diverses aux actes commis sur ou aux alentours de la voirie, les poteaux et plaques BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1165 indicatrices, l’entretien des plantations bordant la voirie, l’usage et l’occupation de la voirie et l’écoulement des eaux. Article 20 Nul ne peut enfreindre les règlements complémentaires en la matière adoptés le cas échéant par la commune. Article 21 Nul ne peut refuser d’obtempérer aux injonctions régulières données par les agents visés à l’article 61, § 1er du décret du 6 février 2014 relatif à la voirie communale dans le cadre de l’accomplissement des actes d’informations visés à l’article 61, § 4, 1°, 3° et 4° du même décret. Article 22 Nul ne peut entraver l’accomplissement des actes d’information visés à l’article 61, §4 du décret du 6 février 2014 relatif à la voirie communale, à savoir : - enjoindre à toute personne sur laquelle pèse des indices sérieux d’infraction visée à l’article 60 du décret la présentation de sa carte d’identité ou de tout autre document permettant son identification ; - interroger toute personne sur tout fait dont la connaissance est utile à leur mission ; - se faire produire tout document, pièce ou titre utile à l’accomplissement de leur mission et en prendre copie photographique ou autre, ou l’emporter contre récépissé; - arrêter les véhicules, contrôler leur chargement ; - requérir l’assistance de la police fédérale, de la police locale ou d’autres services communaux, provinciaux ou régionaux. Section IV - Des manifestations, rassemblements et distributions sur la voie publique Article 23 Sauf autorisation visée à l'article suivant, il est interdit de provoquer sur la voie publique des attroupements de nature à entraver la circulation des véhicules ou à incommoder les piétons, ainsi que d'y participer. Article 24 §1 - Toute manifestation et tout rassemblement publics se déroulant dans un lieu clos et couvert, en ce compris sous tente et chapiteau, ne peut avoir lieu sans une déclaration préalable et écrite au Bourgmestre au moins 30 jours calendrier avant la date prévue et comporter toutes les mentions utiles (identité et coordonnées complètes de l’organisateur, détail du type d’activité, localisation de l’événement ou parcours de l’itinéraire, date(s) et heures de début de fin, estimation du nombre de participants en ce compris le personnel de l’organisation et du public attendu, dispositions prises par l’organisateur en matière de prévention et de sécurité, références du contrat d’assurance couvrant la responsabilité civile de l’organisateur, ainsi que toute autre information pertinente). BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1166 §2 - Pour autant qu’elles soient de mêmes types et caractéristiques, les manifestations publiques qui sont organisées par un même organisateur plusieurs fois par an dans le cadre d’un calendrier officiel préétabli peuvent faire l’objet de demande ou de notification collective (championnat sportif, festival de concerts…). §3 - Selon l’ampleur ou la nature de la manifestation, le Bourgmestre peut convoquer une réunion de coordination regroupant l’organisateur, les responsables des services de police et de secours ainsi que toute personne ou tout organisme jugés utiles pour déterminer les mesures à prendre pour préserver l’ordre public. §4 - Sans préjudice de l’application d’une amende administrative, le non-respect du présent règlement et/ou des conditions reprises dans l’autorisation reçue pourra entraîner l’interruption ou l’arrêt définitif de la manifestation, sur décision du Bourgmestre Section V - Objets pouvant nuire par leur chute Article 25 Le propriétaire d'un immeuble bâti et/ou son occupant et/ou celui qui en a la garde en vertu d'un mandat est tenu de prendre toutes les mesures adéquates afin de munir d'un système de fixation empêchant leur chute les objets déposés, accrochés ou suspendus à une fenêtre ou à toute autre partie extérieure de l'immeuble sur lequel il exerce ses droits. Article 26 Sans préjudice des dispositions légales, décrétales ou réglementaires, il est défendu de placer sur les façades des bâtiments ou de suspendre en travers de la voie publique, des calicots, emblèmes et autres décors, sans autorisation préalable et écrite de l'autorité communale, à l'exception des drapeaux nationaux, régionaux, communautaires ou locaux. Tout objet placé en contravention au présent article doit être enlevé à la première injonction de la police, faute de quoi il est procédé d'office à son enlèvement par les services communaux, aux frais, risques et périls du contrevenant. Article 27 Il est défendu de battre, de brosser et de secouer des tapis ou tous autres objets aux balcons et fenêtres, si ces derniers sont en bordure de la voie publique. Section VI - Obligations en cas de gel ou de chute de neige Article 28 Par temps de gel, il est interdit de déverser ou de laisser s’écouler de l’eau sur la voie publique, en ce compris à des fins de nettoyage. Article 29 § 1 Tant en cas de chute de neige que par temps de gel, tout riverain d'une voie publique doit veiller à aménager sur le trottoir bordant l'immeuble qu'il occupe une voie suffisante pour faciliter le passage des piétons en toute sécurité. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1167 § 2 Lors du déblaiement du trottoir, il est interdit de jeter la neige dans le filet d’eau et les avaloirs et de l’y laisser. § 3 En cas d’occupation par plusieurs ménages, le dégagement est à charge de ceux qui occupent le rez-de-chaussée et, si celui-ci n’est pas habité, à charge de ceux qui occupent les étages supérieurs en commençant par le premier. En ce qui concerne les établissements et édifices appartenant à une personne morale, l’obligation de dégagement incombe aux concierges, portiers ou gardiens desdits établissements ; en l’absence ou à défaut d’un tel préposé, l’obligation incombe à celui qui a la direction de l’établissement. Dans le cas d’immeubles à appartements multiples comportant plusieurs propriétaires, l’obligation de dégagement est à la charge du concierge ou du syndic. § 4 Les stalactites de glace qui se forment aux parties élevées des immeubles surplombant la voie publique doivent être enlevées dès qu’elles présentent un danger pour les passants. En attendant leur enlèvement, le propriétaire et /ou l’occupant et /ou le gardien de l’immeuble, doit prendre toute mesure pour écarter tout danger pour les personnes ou pour leur bien et pour assurer la sécurité des usagers aux endroits exposés. Article 30 Il est défendu de faire des glissoires sur la voie publique et sur les plans d’eau situés dans des propriétés publiques. Section VII - Travaux en dehors de la voie publique Article 31 Sont visés par les dispositions de la présente sous-section les travaux, exécutés en dehors de la voie publique et qui sont de nature à la souiller ou à nuire à la sécurité et à la commodité de passage. Article 32 L'entrepreneur et le maître de l'ouvrage doivent se conformer aux directives reçues des services techniques communaux et de la police, en vue d'assurer la sécurité et la commodité de passage sur la voie publique attenante et notamment leur communiquer, 30 jours ouvrables au préalable, la date du début du chantier. Les travaux qui sont de nature à répandre de la poussière ou des déchets, débris, gravats, décombres, résidus sur les propriétés voisines ou sur la voie publique ne peuvent être entrepris qu'après établissement d'écrans imperméables. Article 33 L'entrepreneur est tenu d'arroser les ouvrages à démolir et les décombres, de manière à limiter au maximum la production de poussières. Lorsque la voirie est souillée du fait des travaux, l'entrepreneur est tenu de la nettoyer sans délai. A défaut, il y est procédé d'office aux frais, risques et périls du contrevenant. Le cas échéant, les avaloirs de la voirie doivent être protégés, afin d’éviter leur obstruction. Article 34 En cas de construction, de transformation, de démolition totale ou partielle d'un bâtiment, la protection des immeubles voisins doit être assurée par des procédés appropriés garantissant la salubrité et la sécurité publiques ainsi que la commodité de passage. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1168 Article 35 Les conteneurs, les échafaudages et les échelles prenant appui sur la voie publique ou suspendus audessus d'elle doivent être établis de manière à prévenir tout dommage aux personnes et aux biens et à ne pas gêner la circulation des usagers, sans préjudice du respect des dispositions contenues à l'article 5 du présent règlement et de celles contenues dans le Code de Roulage, relatives à la signalisation des chantiers (Arrêté ministériel du 07.05.1999). Section VIII - De l'émondage des plantations débordant sur la voie publique Article 36 Tout occupant d’une propriété est tenu de veiller à ce que les plantations sur celle-ci soient émondées, élaguées ou retaillées de façon telle qu’aucune branche : 1. 2. ne fasse saillie sur la chaussée, à moins de 4,5 m au-dessus du sol ; ne dépasse sur l’accotement en saillie ou sur le trottoir, à moins de 2,5 m au-dessus du sol. En aucune manière, les plantations ne peuvent masquer l’éclairage public et la signalisation routière, quelle qu'en soit la hauteur. Des normes plus restrictives peuvent être imposées par le Bourgmestre afin d’éviter les dommages aux installations aériennes de télécommunication, de télédistribution et de distribution d’électricité. Tout contrevenant à cette disposition sera tenu de procéder à l’émondage, l’élagage ou la taille à la première injonction des représentants de l’autorité, faute de quoi il sera procédé à cette action par les soins de l’Administration aux frais du contrevenant. Les taillis croissant le long des chemins doivent être maintenus en tous temps à 0,5 m au moins de la limité légale des voiries, chemins et sentiers. Les clôtures de haies vives ou en fil de fer barbelé seront placées en retrait de 0,5 m au moins de la limite légale de la voie publique. Les haies et les buissons croissant le long de la voie publique ne peuvent avoir en souche une hauteur supérieure à 2 m. Les arbres à haute tige doivent être plantés à plus de 2 mètres de la voie publique. Des retraits plus importants peuvent être imposés par le Collège communal tel à titre exemplatif, le respect des prescriptions auxquelles sont soumises les sociétés d’électricité, de télédistribution, de télécommunication, lors de la pose de câbles. Section IX - Des trottoirs, terrasses et accotements – Commodité de passage Article 37 Les propriétaires, locataires ou occupants doivent maintenir le trottoir, le filet d’eau, le dessus des grilles d’avaloirs et les accotements bordant leur immeuble bâti ou non et les voiries en parfait état d’entretien et de propreté et prendre toutes mesures propres à assurer la sécurité et la commodité de passage des usagers. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1169 Article 38 Les travaux sur la voie publique mais aussi, le transport, la manipulation, le chargement, le déchargement ou le stationnement d'objets quelconques sur la voie publique doivent être effectués en prenant soin de ne pas obliger les piétons à quitter le trottoir ou de ne pas les incommoder autrement. A défaut, un passage sécurisé ou un itinéraire sécurisé est organisé. Article 39 Il est interdit au conducteur de tout véhicule de compromettre la sécurité et la commodité de passage des usagers des trottoirs et accotements ou encore de favoriser la dégradation ou la salissure de ceuxci. Article 40 L'usage des trottoirs est réservé exclusivement aux piétons et aux voitures d'enfants. Les trottoirs ne peuvent jamais être obstrués ou encombrés de telle sorte que les passants soient obligés de contourner un obstacle et de circuler sur la chaussée. Article 41 Sauf autorisation spéciale du Bourgmestre, il est défendu de : 1. déposer des marchandises, des étalages, des appareils distributeurs, des objets et articles quelconques, de telle sorte qu'ils fassent saillie sur la voie publique ou qu'ils gênent le passage des piétons. 2. de placer, de jeter ou d'abandonner sur les trottoirs des matériaux, des outils, des plantes ou d'autres objets quelconques qui entravent la circulation normale des piétons ou la rendent impossible. 3. de placer des terrasses et des paravents sur les trottoirs devant les cafés et restaurants sans autorisation du Bourgmestre. L'interdiction qui précède ne s'applique pas aux trottoirs des rues et places où se tiennent les marchés hebdomadaires, lorsque la circulation y est interdite et uniquement pour la durée des marchés. L’autorisation est accordée par le Bourgmestre pour une durée d’un an et uniquement pour la période courant du 1er avril au 30 septembre. Section X - De l'indication du nom des rues, de la signalisation et du numérotage des maisons Article 42 § 1. Le propriétaire et / ou l'occupant d'un immeuble et / ou celui qui en la garde en vertu d'un mandat, est tenu de permettre la pose, sur la façade ou sur le pignon de son immeuble, même lorsqu'il se trouve en dehors de l'alignement, d'une plaque indiquant le nom de la rue ainsi que de tous signaux routiers, appareils et supports d’intérêt public. Cela n'entraîne pour lui aucun dédommagement. § 2. La même obligation incombe en matière de placement de câbles destinés notamment à la signalisation communale, aux animations de quartier ainsi qu'à la radio-télédistribution ainsi qu'au transport de données et aux télécommunications. § 3. En ce qui concerne la grande voirie, les emplacements des poteaux de support ou des câbles souterrains à poser éventuellement sont fixés par l'administration compétente. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1170 § 4. En cas de traversées de trottoirs, des accotements ou de la voirie et de ses autres accessoires, les impétrants doivent les rétablir conformément aux conditions qui sont fixées par les autorités compétentes. Article 43 Toute personne est tenue d'apposer sur son immeuble, de manière visible de la voie publique, le(s) numéro(s) d'ordre imposé(s) par l'Administration communale. Si l'immeuble est en retrait de l'alignement, l'Administration communale peut imposer la mention du(des) numéro(s) à front de voirie. Article 44 § 1. Il est défendu d'enlever, de dégrader, de modifier, de masquer, de faire disparaître ou de déplacer les dispositifs visés par la présente section. Si le dispositif a été enlevé, endommagé, effacé ou déplacé par suite de travaux, il doit être rétabli dans le plus bref délai et en tout cas au plus tard huit jours après la fin des travaux. A défaut, il est rétabli aux frais, risques et périls du maître des travaux et à défaut, du propriétaire et/ou de l'occupant de l'immeuble et / ou de celui qui en a la garde en vertu d'un mandat. § 2. Sauf autorisation préalable et écrite de l'autorité compétente, il est interdit de tracer ou placer toute signalisation sur la voie publique ou d'y faire toute inscription au moyen de quelque produit que ce soit. La Commune enlève les objets et les inscriptions en infraction et rétablit la voie publique dans son état originel aux frais, risques et périls des contrevenants. Section XI - Des immeubles dont l'état met en péril la sécurité des personnes Article 45 Lorsque l'état des immeubles et des choses qui y sont incorporées met en péril la sécurité des personnes, le Bourgmestre : § 1. Si le péril n'est pas imminent, fait dresser un constat par un maître de l'art et le notifie au propriétaire de l'immeuble et/ou à son occupant et/ou à celui qui en a la garde en vertu d'un mandat. En même temps qu'il notifie le constat par lettre recommandée, le Bourgmestre enjoint à l'intéressé de prendre immédiatement les mesures nécessaires pour faire disparaître les risques d'accident. Dans le délai imparti, l'intéressé fait part au Bourgmestre de ses observations à propos du constat et précise les mesures définitives qu'il se propose de prendre pour éliminer le péril. A défaut de ce faire ou si les mesures proposées sont insuffisantes, le Bourgmestre ordonne à l'intéressé les mesures adéquates et il fixe le délai dans lequel elles doivent être exécutées. § 2. Si le péril est imminent, prescrit d'office les mesures à prendre immédiatement en vue de préserver la sécurité des personnes. Article 46 En cas d'absence du propriétaire de l'immeuble et/ou de son occupant et/ou de celui qui en a la garde en vertu d'un mandat ou, lorsque ceux-ci restent en défaut d'agir, le Bourgmestre fait procéder d'office et à leur frais, risques et périls à l'exécution desdites mesures. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1171 Section XII- Les clôtures électriques Article 47 La clôture électrique ou l’ensemble de clôtures électriques reliées ne peuvent être alimentés que par une seule source. Article 48 Les clôtures électriques ne peuvent être installées le long de propriétés privées sur la limite de la propriété ou des terres prises à ferme qu’à condition que les propriétaires ou locataires concernés aient donné leur autorisation. Si tel n’est pas le cas, elles doivent être placées à un minimum de 0,5 m de distance de la limite. Article 49 Si l’installation de clôtures électriques le long du domaine public est autorisée, il faut pour chaque fil sous tension un fil de protection qui ne soit pas sous tension, et qui soit placé sur un front distant d’au moins 0,25 m du fil sous tension. Le fil de protection ne peut pas se trouver à plus de 10 cm au-dessus ou en dessous du fil sous tension. Ce fil de protection est placé du côté du domaine public, sans saillie sur ce domaine. Article 50 La présence de clôtures électriques est annoncée par des panneaux d’avertissement réalisés dans un matériau durable ; ils mesurent au moins 10 cm sur 20, sont fixés à la clôture elle-même et portent sur les deux faces la mention bien visible « clôture électrique », et ce en lettres noires sur fond jaune. Ces panneaux d’avertissement sont placés sur toute la longueur des clôtures, à des intervalles de 50 m maximum. Article 51 Si la tension de la source de courant à laquelle est reliée l’alimentation de la clôture dépasse 24 volts, le modèle doit être approuvé par le Ministre des affaires économiques. L’alimentation est reliée à la source de courant dont la tension nominale est égale à la tension nominale pour laquelle l’alimentation est elle-même équipée. Lorsque l’alimentation est raccordée à une batterie d’accumulateurs, il est interdit de recharger cette batterie lorsque la clôture est raccordée à l’alimentation. Section XIII - De la circulation des animaux sur la voie publique, de la divagation et de la détention d'animaux nuisibles Article 52 § 1. Tout détenteur d’un chien, doit fournir, à la demande d’un fonctionnaire de police ou d’un représentant de l’autorité, la preuve d’une assurance couvrant sa responsabilité civile en cas d’accident. § 2. Afin d’éviter les divagations de chiens sur la voie publique et de protéger les usagers des trottoirs et voiries jouxtant les propriétés privées où séjournent des chiens, les détenteurs de ces derniers sont dans l’obligation : BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1172 1° A la demande du Bourgmestre, de laisser visiter les lieux de détention par les services de police compétents si l’animal adopte un comportement pouvant porter atteinte à la sécurité publique ou si le chien peut constituer un danger potentiel pour autrui en raison de ses attitudes comportementales et/ou caractérielles agressives ou d’antécédents agressifs; 2° D’entourer la propriété où séjourne l’animal de barrières ou de tout dispositif suffisant de manière adéquate et adaptée aux caractéristiques de l’animal, d’une part, pour éviter toute divagation, et d’autre part, pour empêcher que les utilisateurs de la voie publique qui seraient amenés à longer ladite propriété ne soient menacés par les animaux en question. § 3. Les détenteurs de chiens sont tenus de se conformer aux dispositions suivantes sur le domaine public : 1° L'accès est interdit aux chiens notamment dans les cimetières et en tout lieu public signalé par le pictogramme de couleur blanche avec un bord rouge et une silhouette noire représentant un chien ou tout pictogramme similaire. Exception est toutefois accordée aux aveugles ou aux handicapés accompagnés de leur chien. 2° Dans les zones habitées, sur les voies réservées aux usagers lents et dans les parcs accessibles au public, les chiens doivent être tenus en laisse. Dans les autres lieux, l'usage de la laisse n'est pas imposé pour autant que l'animal reste sous le contrôle total de son maître ou gardien, et ce sous leur seule responsabilité. Sur injonction d’un fonctionnaire de police, le chien pouvant constituer un danger potentiel pour autrui en raison de ses attitudes comportementales et/ou caractérielles agressives ou d’antécédents agressifs doit être tenu en laisse en tout lieu. 3° Il est interdit sur le domaine public d’abandonner des animaux à l’intérieur d’un véhicule en stationnement s’il peut en résulter un danger ou une incommodité pour les personnes ou pour les animaux eux-mêmes, notamment au vu des conditions climatiques. Cette disposition est également applicable dans les parkings publics ; 4° Il est interdit sur le domaine public de se trouver avec des animaux dont le nombre, le comportement ou l’état de santé pourraient porter atteinte à la sécurité publique ; 5° Le chien sera muni d’une muselière : a) Dans les transports en commun ; b) Sur injonction d’un fonctionnaire de police ou d’un représentant de l’autorité, s’il constitue un danger potentiel pour autrui en raison de ses attitudes comportementales et/ou caractérielles agressives ou d’antécédents agressifs 6° Tout chien se trouvant en tout lieu accessible au public doit pouvoir être identifié par puce électronique ou tatouage. Tout chien ne pouvant être identifié sera considéré comme errant ; 7° Tout chien errant sera saisi aux frais du contrevenant et dirigé vers un refuge ou tout autre endroit propre à l’accueillir. Si dans les quinze jours de la saisie, le maître ne se présente pas au refuge, le chien sera considéré comme abandonné et remis à l’organisme hébergeant. La récupération du chien par le maître n’est autorisée que moyennant l’identification préalable par puce électronique ou tatouage conforme à l’Arrêté ministériel du 2 mars 1998 et paiement à l’organisme hébergeant des frais d’hébergement du chien ; 8° Il est interdit d’utiliser un chien pour intimider, incommoder, provoquer toute personne ou porter atteinte à la sécurité publique, à la commodité de passage et aux relations de bon voisinage ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1173 9° Il est interdit de provoquer des combats de chiens, d’entraîner ou de dresser dans tout lieu public un chien à des comportements agressifs ; 10° Il est défendu de mettre un chien de garde à l’attache. S’il n’est pas tenu à l’intérieur d’un bâtiment fermé ou dans une propriété clôturée, il doit obligatoirement être tenu dans un enclos de 4 m² minimum de superficie et entouré d’un treillis suffisamment haut et rigide pour que le chien ne puisse le franchir ou se blesser ; § 4. 1° Le non-respect, par tout propriétaire, gardien ou détenteur d’un ou plusieurs chiens des injonctions qui lui sont données par un fonctionnaire de police ou d’un représentant de l’autorité dans le cadre du § 2 et du § 3, 2°, 5°, 8° et 9° pourra entraîner l’identification et la saisie du ou des chiens concernés et ce aux risques et périls du propriétaire, gardien ou détenteur. 2° A la demande du Bourgmestre afin d’envisager les mesures adéquates à prendre à leur égard, les chiens présentant l’une des caractéristiques suivantes pourront être examinés par un médecinvétérinaire : a) Les chiens pouvant constituer un danger potentiel pour autrui en raison de ses attitudes comportementales et/ou caractérielles agressives ou d’antécédents agressifs dont il aurait fait preuve ; b) Les chiens estimés dangereux par un fonctionnaire de police ou d’un représentant de l’autorité ; c) Les chiens qui ont présenté une menace pour un tiers. Dans les cas de dangerosité grave constatée par le médecin-vétérinaire et sur avis de ce dernier, le Bourgmestre peut imposer l’euthanasie du chien. 3° En cas d’avis favorable du médecin-vétérinaire visé au 2° moyennant une ou des conditions, par exemple le port obligatoire de la muselière, l’obligation de tenir le chien dans un enclos, l’obligation de tenir le chien en laisse courte (moins de deux mètres) dans tout lieu public ou privé accessible au public, la stérilisation de l’animal, selon des modalités qui seront chaque fois précisées, le Bourgmestre prendra un arrêté individuel motivé fixant les obligations particulières du maître. 4° Lorsque la saisie administrative du chien s’impose et que l’animal est féroce ou s’il est impossible ou dangereux de le saisir, il pourra être abattu sur place. 5° Le médecin-vétérinaire visé au § 4, 2°, 3° et 6° est désigné par le Bourgmestre. 6° Les frais liés à l’examen par un médecin-vétérinaire seront à charge du propriétaire si le chien est reconnu comme pouvant constituer un danger pour autrui en raison de ses attitudes comportementales et/ou caractérielles agressives ou d’antécédents agressifs ; ils seront à charge de l’administration communale dans le cas contraire. 7° Le propriétaire du chien peut demander une contre-expertise par un médecin-vétérinaire dont les frais seront à sa charge. 8° En cas de désaccord entre l’expertise initiale et la contre-expertise, un médecin-vétérinaire arbitre sera désigné par le Bourgmestre. Les frais liés à l’examen par un médecin-vétérinaire arbitre seront à charge du propriétaire si le chien est reconnu comme pouvant constituer un danger pour autrui en raison de ses attitudes comportementales et/ou caractérielles agressives ou d’antécédents agressifs ; ils seront à charge de l’administration communale dans le cas contraire. 9° Pendant toute la procédure d’expertise (en ce compris la procédure de contre-expertise et le recours éventuel à un expert arbitre), le chien pourra, sur arrêté du Bourgmestre, être saisi de manière conservatoire et ce aux risques et périls du propriétaire, gardien ou détenteur. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1174 Les frais inhérents au gardiennage de l’animal pendant cette saisie conservatoire seront à charge du propriétaire si le chien est reconnu comme pouvant constituer un danger pour autrui en raison de ses attitudes comportementales et/ou caractérielles agressives ou d’antécédents agressifs ; ils seront à charge de l’administration communale dans le cas contraire. § 5. Toute contestation sur la qualification d’un chien pouvant constituer un danger potentiel pour autrui en raison de ses attitudes comportementales et/ou caractérielles agressives ou d’antécédents agressifs visé aux §§ 2 et 3 sera soumise à l’examen d’un médecin vétérinaire désigné par le Bourgmestre conformément aux dispositions du § 4, 6° à 9°. § 6. 1° Dans les zones habitées, dans les parcs publics et sur les réseaux de voies réservées aux usagers lents, les accompagnateurs doivent procéder à l'enlèvement des déjections de leur animal. A cette fin ils devront toujours être en possession d’un sac en plastique et seront tenu de le présenter à toute demande d’un fonctionnaire de police ou d’un représentant de l’autorité. 2° Les propriétaires ou gardiens d’animaux sont tenus de les empêcher : - de souiller les murs, façades, étalages, terrasses, véhicules, accotements et trottoirs ; - d’endommager les plantations ou autres objets se trouvant sur la voie publique ; - d’effectuer leurs besoins sur la voie publique ailleurs que dans les filets d’eau ou aux endroits spécialement prévus à cet effet. En cas d’infraction à la présente disposition, la personne qui avait la garde de l’animal au moment des faits s’expose à une sanction administrative, sauf si au vu des circonstances en l’espèce, il apparaît davantage justifié de sanctionner le propriétaire de l’animal. 3° Il est interdit d'attirer, d'entretenir et de contribuer à la fixation d'animaux errants tels que chats, chiens, pigeons ou autres oiseaux, en leur distribuant de la nourriture sur la voie publique de manière telle qu'elle porte atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique, ou à la commodité de passage. 4° Il est interdit de capturer les pigeons errants ou bagués sauf si cette capture est effectuée par des personnes ou organismes habilités par le Bourgmestre. 5° Il est interdit de circuler avec des animaux, sur la voie publique, sans prendre les précautions nécessaires pour les empêcher de porter atteinte à la commodité de passage et à la sécurité publique. 6° Il est interdit de faire circuler des animaux non domestiques sur la voie publique sans autorisation préalable et écrite du Bourgmestre. En toute circonstance, toutes les mesures utiles doivent être prises pour rester maître desdits animaux et éviter les accidents ou toute nuisance. 7° Il est interdit de faire passer ou laisser passer des bestiaux, animaux de trait, de charge ou de monture, sur le terrain d’autrui, quand ce terrain est chargé de récoltes. 8° Il est interdit aux propriétaires, gardiens ou surveillants d’animaux de les laisser divaguer sur la voie publique et sur les terrains d’autrui. Article 53 §1. Sans préjudice des dispositions légales, décrétales et réglementaires relatives notamment à l’exploitation d’établissements classés, mis à part les oiseaux et poissons autorisés, nul ne peut détenir chez lui d’autres animaux que ceux prévus à l’annexe 1 de l’arrêté royal du 7 décembre 2001 (MB du 14 février 2002), à savoir : Wallaby de Bennett, chien, chat, furet, âne domestiqué, mulet, cheval, bardot, cochon, lama domestiqué, Guanaco, Alpaga domestiqué, axis, cerf rouge, Sika, daim, bœuf, buffle BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1175 d’Asie domestiqué, chèvre domestiquée, bouquetin, mouflon, mouton domestiqué, chien de prairie, écureuil rayé de Corée, Tamia strié, hamster nain de Chine, hamster doré, hamster nain de Campbell, hamster nain de Roborowsky, hamster nain de Djoungarie, Gerbilles, Mériones, souris épineuse, rat des moissons, souris naine d’Afrique, souris domestique, rat surmulot, Chincilla cobaye, Mara, Dègue du Chili, lapin. §2. Sans préjudice des dispositions légales, décrétales et réglementaires notamment à l’exploitation d’établissements classés, tout particulier qui veut acquérir ou détenir une ou plusieurs espèces ne figurant pas au paragraphe ci-dessus doit au préalable recevoir l’agrément des autorités compétentes. §3. Tout particulier détenant une ou plusieurs espèces ne figurant pas au paragraphe 1 er est prié d’en déclarer immédiatement la détention auprès de l’Administration communale. Section XIV - De la détention d’animaux domestiques Article 54 §1. Sans préjudice des dispositions légales, décrétales et réglementaires, y compris des obligations prescrites à l’article 4 de la loi du 14 août 1986 relative à la protection et au bien-être des animaux, les abris où l’on garde des volailles, pigeons, chèvres, moutons et autres animaux domestiques doivent être maintenus dans un état de propreté satisfaisant et compatible avec le bien-être des animaux concernés. §2. Dans le cadre de la détention de ces animaux, l’atteinte à la tranquillité et à la salubrité publiques s’appréciera en fonction de critères tels que leur nombre, la configuration et la superficie des lieux où ils sont gardés, ainsi que la proximité du voisinage. Article 55 La nourriture des animaux doit être conditionnée de façon à éviter la présence de nuisibles. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1176 CHAPITRE III : DE LA TRANQUILLITE ET DE LA SECURITE PUBLIQUES Section I - Protection de la tranquillité publique Article 56 Sans préjudice des dispositions du présent règlement relatives à la mendicité, il est interdit de harceler les passants ou les automobilistes, de perturber la circulation, de sonner aux portes dans le seul but d’importuner les habitants, d’entraver l’entrée d’immeubles et édifices publics ou privés ainsi que l’accès à un commerce. Section II - De l'obligation d'alerter en cas de péril Article 57 Quiconque constate l'imminence ou l'existence d'un événement de nature à mettre en péril la salubrité ou la sécurité publique est tenu d'alerter immédiatement l'autorité publique. Section III - Fêtes et divertissements Article 58 Sans préjudice des dispositions légales, décrétales et réglementaires relatives à la matière, il est défendu, sans autorisation préalable et écrite du Bourgmestre, de tirer des feux de joie, des feux d'artifice, des coups de fusil, de pistolet, de revolver et d'autres armes à feu ou de se servir d'autres engins dangereux pour soi-même ou pour autrui, pour les biens et pour les animaux, tels que fusils ou revolvers à air comprimé, sarbacanes, frondes ou armes de jet, de faire éclater des pétards ou autres pièces d'artifice et, sur la voie publique, de circuler avec torches ou falots allumés. En cas d'infraction, les armes, engins, pièces ou objets peuvent être saisis conformément au prescrit de l'article 30 de la loi du 5 août 1992 sur la fonction de police. L'interdiction précitée ne vise pas les exercices de tir organisés dans les stands autorisés ou loges foraines, soumis aux dispositions du règlement général sur la protection du travail et sur le bien-être au travail ou à des règlements particuliers ni l'usage d'une arme de service par un agent de la force publique dans l'exercice de ses fonctions. Article 59 Sans préjudice des dispositions relatives à la législation sur les explosifs, il est défendu, sur la voie publique ou dans les établissements publics, d'exposer en vente, de détenir et de distribuer des pétards ou des pièces d'artifice, sauf autorisation préalable et écrite du Bourgmestre. La demande doit être adressée au Bourgmestre au moins 30 jours ouvrables avant la date prévue, sauf circonstances exceptionnelles appréciées par le Bourgmestre. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1177 Article 60 § 1. Les fêtes et divertissements accessibles au public tels que représentations théâtrales, bals, soirées dansantes, auditions vocales ou instrumentales, exhibitions, concours, compétitions, illuminations, spectacles pyrotechniques, grands feux, etc. ne peuvent avoir lieu en quelque endroit que ce soit sans autorisation préalable et écrite du Bourgmestre, demandée au moins 30 jours ouvrables avant la manifestation au moyen du formulaire ad hoc. § 2. Sauf arrêté contraire du Bourgmestre, les organisateurs devront mettre un terme à la soirée à 2h00. Dans ce cas, l’annonce de la fermeture sera effectuée à 1h30 et l’arrêt de la vente des boissons à 1h45. Article 61 Le Bourgmestre peut autoriser des bals masqués et/ou travestis. Le port du masque n'est alors permis qu'à l'intérieur de la salle où se donne le bal, sauf lors du carnaval. Article 62 Les personnes autorisées, en application de l'article 60, à se montrer sur la voie publique ou dans les lieux accessibles au public, masquées, déguisées ou travestis, ne peuvent porter ni bâton, ni aucune arme quelconque, ni lancer aucune matière de nature à mettre en péril la sécurité ou à souiller et incommoder les passants. Cette interdiction de porter arme ou bâton ne vise pas les groupes folkloriques autorisés, dans la mesure où ces objets font partie intégrante de leur équipement. Article 63 Il est interdit de jeter des confettis et des serpentins sur la voie publique, sauf le jour du carnaval. Article 64 Il est interdit, en tout temps, d'utiliser sur la voie et dans les lieux publics des bombes ou sprays de couleur ou assimilés. Article 65 Les artistes de rue tels que les artistes ambulants, les cascadeurs et tous autres assimilés ne peuvent exercer leur art ni stationner sur le territoire de la commune sans autorisation écrite et préalable du Bourgmestre. L'autorisation doit être sollicitée au moins 30 jours ouvrables avant la représentation, sauf circonstances exceptionnelles appréciées par le Bourgmestre. Article 66 Il est interdit d'organiser une kermesse ou d'exploiter un métier forain sur un terrain privé sans autorisation préalable de l'autorité compétente. Article 67 Les accessoires techniques et objets de décoration nécessaires au spectacle sont accrochés aux parois ou suspendus aux plafonds ou aux tringles surplombant les spectateurs et artistes par un système fiable de fixation empêchant leur chute et résistant au feu pendant au moins une demi-heure. Ils sont placés sous la surveillance et la responsabilité du régisseur ou du responsable technique qui veille à ce qu’il en soit fait un emploi prudent. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1178 Article 68 §1 - Dans les théâtres, cinémas, cirques, salles de spectacles, salles de sport, chapiteaux, sur les podiums dans les lieux publics, l’accès à la scène et aux installations techniques est interdit à toute personne qui n’y est pas appelée par des raisons de service ou de spectacle. §2 - Il est interdit à toute personne de gêner la vue des spectateurs, d’interpeller ou d’apostropher les artistes ou de troubler le spectacle de quelque façon que ce soit. Sans préjudice de l’application d’une amende administrative, la police peut expulser le perturbateur. Section IV - Séjour des nomades, campeurs, cirques Sous-section I - Gens du voyage Article 69 §1 - Les personnes qui séjournent habituellement dans des demeures ambulantes (roulottes, caravanes…) leur servant de logement et qui désirent stationner sur le territoire de la Commune sont tenues d’en avertir le Bourgmestre 30 jours calendrier avant leur arrivée. Ces personnes sont tenues d’informer la police dès leur arrivée sur place. §2 - Celles-ci ne pourront stationner sur le territoire de la Commune que moyennant autorisation expresse délivrée par le Bourgmestre ou son délégué. §3 - Si l’autorisation vise un terrain privé, elle devra être délivrée en accord avec le titulaire de droits réels. §4 Ŕ Préalablement à l’installation le responsable du camp devra accepter une convention avec la commune précisant la date de départ, le lieu d’installation, le nombre de caravanes autorisées, les conditions de séjour, les mesures à prendre en matière de salubrité, les modalités relatives à la gestion des déchets ménagers, le libre accès aux services de police et le montant de la caution à verser au directeur financier. §5 - A défaut d’état des lieux préalable contradictoire, les lieux mis à disposition par la commune sont présumés être en bon état. §6 - A défaut d’autorisation, en cas d’infraction aux conditions imposées dans l’autorisation ou lorsque la sécurité, la salubrité ou la tranquillité publiques sont menacées, le Bourgmestre pourra ordonner l’expulsion des contrevenants. Sous-section II - Forains et campeurs Article 70 §1 - Sauf cas de force majeure ou d’autorisation préalable et écrite du Bourgmestre, les campeurs, habitants de roulottes, caravanes, etc., ne peuvent stationner sur les terrains du domaine public de la Commune, sauf ceux spécialement aménagés à cet effet. Néanmoins, même dans ce cas, le Bourgmestre peut ordonner le départ de ceux d’entre eux qui mettent en danger la salubrité et/ou la sécurité publique ou qui, par leur comportement, sont une source de dérangement pour la population. §2. - Tout propriétaire qui laisse s’installer sur sa propriété un groupe de campeurs ou de forains est tenu d’en informer l’administration communale dès leur arrivée. Les dispositions ci-dessus ne sont pas applicables lorsque les campeurs stationnent sur un terrain spécialement aménagé, par la Commune, à BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1179 leur intention. Dans ce cas, les utilisateurs doivent se conformer au règlement particulier qui en régit l’utilisation. §3 - Le Bourgmestre peut en tout état de cause ordonner que ceux d’entre eux qui mettent en danger la sécurité, la tranquillité ou la salubrité publique quittent immédiatement les lieux. Sous-section III - Cirques Article 71 §1 - Avant toute installation d'un cirque, sur un terrain communal ou privé, il y a lieu de fournir les renseignements suivants : - le nom du responsable et son numéro de téléphone ; - les renseignements relatifs au siège social avec copie des statuts ; - les contrats et preuves d'assurance ; - une copie de la police sanitaire des animaux ; - le certificat de conformité du chapiteau délivré par un organisme agréé ; - la liste du personnel (nom, prénom, date de naissance) qui sera présent ainsi que le numéro d'immatriculation des véhicules ; - si l'installation du cirque s'effectue sur un terrain communal ou un terrain privé ; - la date et l'heure précise d'arrivée et de départ. La demande d’installation doit être adressée au Bourgmestre au moins 30 jours calendrier avant la date prévue. §2 - Préalablement à toute implantation des infrastructures, la personne responsable du cirque ou une personne dûment déléguée par elle devra se présenter chez le Directeur financier pour y verser la somme relative au droit de place, aux frais de consommation d’eau et d’électricité ainsi qu’une caution dont le montant sera fixé par le Bourgmestre. §3 - La personne responsable du cirque ou une personne dûment déléguée par elle devra prendre contact avec le Service Régional d’Incendie pour convenir d’une visite de contrôle des infrastructures aux fins de déterminer si les installations sont conformes. §4 - La personne responsable du cirque ou une personne dûment déléguée par elle devra prendre contact avec une compagnie d’assurance de son choix pour souscrire un contrat d’assurance conformément aux dispositions de la loi du 30 juillet 1979 relative à la prévention des incendies et des explosions ainsi qu’à l’assurance de la responsabilité civile. §5 - Procéder au nettoyage des lieux et de leurs abords à la fin du séjour en utilisant des sacs payants. §6 - L’usage d’une voiture-radio afin d’annoncer les spectacles nécessite l’autorisation préalable du Bourgmestre. §7 - Les émissions de radio devront être modérées aux abords des homes et maisons de repos. §8 - La présence d’un véhicule-radio dans les rues de la ville ne pourra, à aucun moment, constituer un embarras pour la circulation. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1180 §9 - Les usagers d’une voiture-radio devront se conformer aux éventuelles directives qui seront données par le service de police. Sous-section IV - Pique-nique et camping sauvage Article 72 Il est interdit à toute personne de camper ou de pique-niquer sur la voie publique sauf aux endroits autorisés à cet effet. Après usage, les lieux doivent être remis par l’usager dans leur pristin état et en bon état de propreté. Section V - Jeux Article 73 Sans préjudice des lois, décrets et ordonnances et notamment des dispositions du règlement général sur la protection du travail et sur le bien-être au travail relatives aux stands de tir ou aux autres jeux, il est défendu, dans les lieux privés ou publics, de se livrer à des jeux de nature à compromettre la sécurité et la tranquillité publiques. Article 74 Il est interdit d'organiser des jeux sur la voie publique, sans autorisation préalable et écrite de l'autorité communale compétente. Article 75 Sans préjudice de l’Arrêté royal du 4 mars 2002 portant réglementation de l'organisation des divertissements extrêmes, l’organisation sur le territoire communal de manifestations de sauts "à l’élastique" parfois dénommés "benji" ou de métiers forains présentant des risques similaires n’est permise que moyennant autorisation préalable et écrite du Bourgmestre qui en fixe chaque fois les conditions de praticabilité. Sauf circonstances exceptionnelles appréciées par le Bourgmestre, la demande doit lui être adressée au moins 30 jours calendrier avant la date prévue. Article 76 Seront passibles de sanction administrative, ceux qui auront établi ou tenu dans les rues, chemins, places ou lieux publics, des jeux de loterie ou d’autres jeux de hasard. Seront également sujets à sanction administrative, ceux qui y exerceront le métier de deviner et de pronostiquer ou d’expliquer les songes. Article 77 Les propriétaires et exploitants de plaines ou terrains de jeux privés ne peuvent proposer au public des jeux et engins divers susceptibles de compromettre la sécurité publique et sont tenus de les maintenir en bon état. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1181 Section VI - Des aires publiques de jeux Articles 78 Les aires de jeux publiques pour enfants et en ce compris les espaces multisports sont accessibles au public selon les horaires suivants : - Printemps-été (avril à septembre) : de 8 heures à 22 heures - Automne-hiver (octobre à mars) : de 8 heures à 20 heures Article 79 Sous peine de sanctions administratives, le public est tenu de se conformer notamment aux : 1°) prescriptions ou interdictions portées à sa connaissance par les avis ou pictogrammes y établis ; 2°) injonctions faites par le personnel habilité à faire observer les prescriptions ou interdictions ; Le personnel habilité pourra faire appel aux forces de l’ordre pour faire respecter ces prescriptions ou interdictions. Toute personne refusant de s’y conformer pourra être expulsée des lieux. Article 80 Au risque d’encourir une sanction administrative, le public est tenu d’user du matériel mis à sa disposition, conformément à la destination de celui-ci et en respectant les catégories d’âge indiquées par jeu. Toute détérioration ou anomalie constatée aux biens d’équipement doit immédiatement être signalée à l’administration communale. Article 81 Il est interdit d’introduire ou de consommer des boissons alcoolisées dans les plaines de jeux communales Article 82 Les poubelles publiques servent exclusivement au dépôt de menus objets utilisés par les passants, de même qu’au dépôt de déjections animales. Article 83 Dans le périmètre des plaines de jeux communales, il est interdit de laisser de jeunes enfants sans aucune surveillance. Section VII - Collectes à domicile ou sur la voie publique Article 84 §1 - A moins qu’elles ne soient organisées par les pouvoirs publics ou des ASBL à but philanthropique, les collectes de fonds financiers ou d’objets ainsi que les ventes effectuées sur la voie publique par tous BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1182 les autres établissements, institutions, associations ou groupements publics ou privés ainsi que par des personnes privées sont soumises à l’autorisation préalable et écrite du Bourgmestre demandée au moins 30 jours ouvrables avant son déroulement. L’autorisation et un document officiel d’identification doivent être présentés d’office par le collecteur aux personnes qu’il sollicite. §2 - Les collectes et ventes organisées par les pouvoirs publics et ASBL à but philanthropique et/ou social subsidiées par les pouvoirs publics ne sont pas soumises à autorisation préalable. Les collecteurs dûment mandatés doivent présenter d’office leur mandat, ainsi qu’une pièce officielle d’identification, aux personnes qu’ils sollicitent. Section VIII - Mendicité Article 85 Sans préjudice de dispositions plus restrictives que l’autorité communale est en droit d’adopter de manière ponctuelle, est interdit sur l’ensemble du territoire communal et de façon permanente : - le fait de mendier avec une agressivité physique ou verbale ; - le fait de mendier en entravant la progression des passants ; - le fait de mendier en portant atteinte à la fluidité de la circulation - le fait de mendier à l’entrée des édifices publics ou privés en en entravant l’accès ; - le fait de mendier sur les voies de circulation et les carrefours routiers ; - le fait de dissimuler la demande d’aumône sous le prétexte d’offrir un service, tel la vente d’objets, de journaux ou de périodiques. Section IX - Distribution de publicités et de tracts Article 86 §1 - Les tracts d’opinion et philanthropiques ne peuvent être distribués que de la main à la main aux passants qui les acceptent. Toute distribution à la volée est interdite. Ces documents doivent obligatoirement porter la mention «ne peut être jeté sur la voie publique» et mentionner l’éditeur responsable. §2 - A l’exception des messages diffusés par l’autorité publique, il est interdit à toute personne de déposer des imprimés sur les véhicules en stationnement. Article 87 Les imprimés publicitaires ou de la presse d’information gratuite doivent être enfouis dans les boîtes aux lettres. Il est interdit à toute personne de déposer ces imprimés en violation des indications apposées sur les boîtes aux lettres (par exemple « pas de publicité »). Article 88 En cas de non-respect des dispositions du présent règlement, c’est la personne physique ou morale chargée de la distribution des imprimés publicitaires ou de la presse d’information gratuite qui sera sanctionnée de l’amende administrative. A défaut, l’éditeur responsable sera lui-même sanctionné autant de fois que l’infraction aura été constatée. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1183 Section X - Terrains et immeubles bâtis ou non, abandonnés ou inoccupés Article 89 § 1 Les propriétaires et/ou les occupants d'un terrain bâti ou non et/ou ceux qui en ont la garde en vertu d'un mandat, doivent prendre toutes les mesures afin d'éviter que leur bien présente un danger pour la sécurité, la tranquillité ou la salubrité publiques. §2 - Ils doivent notamment veiller : - à ce que le bon état des terrains non bâtis ainsi que des parties non bâties des propriétés soit assuré en tout temps. - sans préjudice de l’article 36 du présent règlement, à ce que la végétation qui y pousse soit obligatoirement entretenue afin qu’elle ne menace pas la propreté ni la sécurité publiques ; - à maintenir leur bien en harmonie avec le voisinage, particulièrement quand l’immeuble est inoccupé ; - à éviter toute dégradation (vitres brisées, portes défoncées, toiture ou clôture endommagées, etc) donnant une apparence d’abandon à leur bien ; - à éviter que des animaux nuisibles tels que les pigeons, rats, souris ne puissent s’installer au sein de leurs immeubles ; - à condamner toutes les ouvertures des immeubles non occupés de manière à prévenir les incendies ou l’installation de personnes non autorisées par le propriétaire ; - à déclarer à l’administration communale toute infection de champignons de type «mérule» ou toute infection d’insectes, de larves ou de termites et prendre toutes les mesures utiles pour combattre ces infections. §3 - Les propriétaires, locataires ou occupants à un titre quelconque de biens immobiliers doivent s’assurer que les installations et appareils dont ceux-ci sont équipés, soient en parfait état de conservation, d’entretien et de fonctionnement de manière à ne pas constituer une menace pour la sécurité publique. §4 - Lorsque les dispositifs de publicité ou leur support présentent du danger ou un aspect malpropre par défaut d’entretien, le Bourgmestre peut exiger la remise en état ou l’enlèvement. §5 - En cas d’infraction à toute disposition reprise dans la présente section, le locataire ou l’occupant du bien à un titre quelconque s’expose à une sanction administrative, sauf si au vu des circonstances en l’espèce, il apparaît davantage justifié de sanctionner le propriétaire ou l’usufruitier du bien. Article 90 § 1. Les propriétaires de terrains privés non bâtis sont tenus de procéder, en cas de menace pour la sécurité, la salubrité ou la tranquillité publique, au débroussaillage des végétaux non protégés qui se sont développés de manière incontrôlée sur ces terrains. § 2. A défaut pour les propriétaires de se conformer au §1er et après que le Bourgmestre en ait fait la demande, les terrains sont débroussaillés, en ce compris l’enlèvement et le broyage des végétaux, à l’intervention de la commune et aux frais des propriétaires. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1184 Section XI - Destruction de l’ivraie et éradication de plantes invasives Article 91 Les propriétaires ou usufruitiers, occupants, gestionnaires de terrains incultes ou en culture qui bordent la voie publique ou d’autres terrains cultivés ou entretenus, sont tenus de détruire l’ivraie. Il faut entendre par ivraie les mauvaises herbes telles qu’orties, chardons, camomilles sauvages, dents de lion, ronces, chiendent, liserons, et autres parasitaires qui peuvent se répandre et occasionner ainsi des préjudices aux voisins, y compris les plantes mentionnées aux articles 49 et 50 du présent règlement. Pour les plantes mentionnées auxdits articles, les personnes concernées sont invitées à s’adresser à la commune afin de recevoir les informations pertinentes quant à la manière de procéder. Ces mesures ne s’appliquent pas aux plantes médicinales, ornementales ou non envahissantes, ainsi qu’aux espèces de plantes protégées. Article 92 §1 - Les propriétaires ou usufruitiers, occupants, gestionnaires de terrains où sont présentes balsamine de l’Himalaya (Impatiens glandulifera) et la berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) sont tenus de collaborer à toute campagne de lutte contre lesdites plantes invasives si une opération coordonnée est organisée sur le territoire de la commune notamment : - informer les organisateurs de la campagne de lutte sur les populations de plantes susdites dans son terrain ; - gérer lesdites plantes invasives à la demande des organisateurs de la campagne de lutte selon les méthodes de gestion qui lui seront indiquées ; - dans la mesure où le responsable ne peut agir lui-même, prendre contact avec les organisateurs de la campagne de lutte pour autoriser les équipes de - gestion coordonnée à agir sur lesdites plantes invasives dans le périmètre de son terrain. § 2 - Les propriétaires ou usufruitiers, occupants, gestionnaires d’un terrain où sont présentes des renouées asiatiques (Fallopia spp.) sont tenus d’en limiter la dispersion en évitant des opérations inappropriées (ne pas utiliser en remblai des terres ayant été colonisées par des renouées asiatiques, ne pas composter, ne pas faucher,…) Section XII - Puits et excavations Article 93 Sans préjudice des dispositions légales et réglementaires, et pour autant que des conditions particulières d'exploitation prévues dans les dispositions précitées n'aient pas été prises, les puits et excavations ne peuvent être laissés ouverts de manière à présenter un danger pour les personnes et pour les animaux. Article 94 Le Bourgmestre peut imposer aux propriétaires des biens visés à la présente section et/ou à leurs occupants et/ou à ceux qui en ont la garde en vertu d'un mandat de prendre les mesures pour empêcher l'accès aux lieux. A défaut par eux de s'exécuter dans le délai imparti, il y est procédé d'office par la commune à leurs frais, risques et périls. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1185 Section XIII - Dégradations Article 95 Sauf autorisation préalable du Bourgmestre, il est interdit de tracer des marques, signes ou inscriptions sur la voie publique. Article 96 Il est défendu à toute personne non commissionnée ou autorisée par l'Administration communale de manœuvrer les robinets des conduites ou canalisations publiques, les interrupteurs de l'éclairage public, les horloges publiques et les appareils de signalisation placés sur ou sous la voie publique. Section XIV - Squares, parcs, jardins et espaces publics Article 97 § 1. Dans les endroits visés par la présente section, le public doit se conformer aux : 1. prescriptions ou interdictions, contenues dans les règlements particuliers d'ordre intérieur et/ou portées à sa connaissance par les avis ou pictogrammes y établis ; 2. injonctions faites par les gardiens, surveillants et généralement par toute personne dûment habilitée en vue de faire observer les prescriptions ou interdictions ci-dessus ainsi que celles figurant à cet article ou dans les règlements particuliers. Toute personne refusant d'obtempérer peut être expulsée des lieux. § 2. L'accès aux propriétés communales est interdit par tout autre endroit que les entrées régulières. § 3. Dans ces mêmes propriétés, toute personne qui se conduit d'une manière contraire à l'ordre et à la tranquillité publics est rappelée à l'ordre et, si elle persiste à causer du scandale ou du désordre, elle est expulsée provisoirement par le gardien, le surveillant et/ou généralement par toute personne dûment habilitée. L'entrée peut lui être défendue définitivement ou peut ne lui être autorisée que sous conditions sur décision de l'autorité compétente, sans préjudice des peines prévues par le présent règlement. Article 98 § 1. Dans les endroits visés par la présente section, il est défendu en outre : 1. de dégrader ou abîmer les pelouses et talus, de franchir et forcer les clôtures et grillages, de dégrader les massifs, de prendre des oiseaux ou de détruire les nids, de jeter quoi que ce soit dans les bassins, étangs et plans d'eau ou d'y pêcher sans autorisation préalable de l'autorité compétente ; 2. de faire des marques, entailles ou dégradations aux arbres ou au mobilier urbain ; 3. de secouer les arbres et arbustes et d'y grimper, ainsi que d'arracher, d'écraser ou de couper les plantes et les fleurs ; 4. de se coucher sur les bancs publics ou de s'asseoir sur le dossier de ceux-ci ; 5. de laisser les enfants de moins de 7 ans sans surveillance ; 6. de circuler dans les endroits où l'interdiction est indiquée par des écriteaux ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1186 7. de camper ou de pique-niquer sauf aux endroits autorisés. Après usage, les lieux doivent être remis par l'usager dans leur état premier et en bon état de propreté ; 8. de se conduire d'une manière contraire à l'ordre et à la tranquillité publics ; 9. de se baigner dans les fontaines et étangs publics, d'en souiller le contenu par l'apport de quelconque matière ; 10. de jouer, patiner ou circuler sur les cours d'eau, étangs lorsqu'ils sont gelés ; § 2. Il est interdit dans les lieux appartenant au domaine public de l’Etat, des provinces ou des communes d’enlever des gazons, terres, pierres ou matériaux, sans y être dûment autorisés. § 3. Dans les propriétés communales accessibles au public, les jeux de l'enfance ne sont autorisés qu’aux endroits qui y sont affectés. Section XV - Lutte contre le bruit Article 99 § 1. Sans préjudice des dispositions légales, décrétales ou réglementaires relatives au tapage nocturne et aux pollutions par le bruit, sont interdits tous bruits ou tapages diurnes causés sans nécessité légitime et qui troublent la tranquillité et la commodité des habitants. § 2. L’accès aux terrains de jeux et parcs communaux sera autorisé selon les horaires suivants : Printemps-été (avril à septembre) : de 8 heures à 22 heures Automne-hiver (octobre à mars) : de 8 heures à 20 heures Article 100 Nonobstant les dispositions contenues à l’article précédent, il est interdit à toute personne, sauf en cas de nécessité légitime : 1. de procéder habituellement sur la voie publique aux mises au point bruyantes d’engins à moteurs quelle que soit leur puissance. 2. d’installer des canons d’alarme ou des appareils à détonation, à moins de 500 mètres de toute habitation. Entre 20 h 00 et 07 h 00, il est interdit de faire fonctionner ces engins. Entre 07 h 00 et 20 h 00, les détonations doivent s’espacer de 2 en 2 minutes au moins. 3. de faire fonctionner, à tout moment, tout appareil de diffusion sonore qui troublerait la quiétude des habitants. 4. sauf autorisation du Bourgmestre fixant les conditions et endroits, et dans le respect des dispositions légales en la matière, il est interdit de pratiquer de l’aéromodélisme (ou le pilotage de quelque engin aérien que ce soit, en ce compris les drones), du nautisme et de l’automobile de type réduit, radio téléguidés ou télécommandés sur le territoire de la commune. En tout état de cause, les appareils doivent être munis d’un silencieux limitant le niveau de bruit au seuil maximal imposé par la loi et les décrets aux fabricants ou aux importateurs. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1187 5. sans préjudice des dispositions prévues par les lois et décrets en matière de lutte contre le bruit, l’intensité des ondes sonores audibles sur la voie publique ne peut, lorsqu’elles sont produites à partir d’un véhicule, dépasser et donc ainsi amplifier le niveau sonore du bruit ambiant de la voie publique existant en l’absence desdites ondes. 6. d’effectuer des pétarades de véhicules à moteurs de même que des accélérations excessives non justifiées par une conduite normale. Les infractions à cette disposition sont présumées commises par le conducteur ou à défaut par le propriétaire du véhicule. 7. d’employer des pompes, tronçonneuses, tondeuses à gazon, motoculteurs, appareils ou engins et jouets actionnés par un moteur à explosion ainsi que tout engin à moteur électrique ou explosion non destiné au déplacement produisant une nuisance sonore, en semaine entre 21 h 00 et 08 h 00, ainsi que les dimanches et jours fériés . 8. En tout état de cause, le niveau de bruit émis par ces engins ne peut jamais dépasser la limite imposée par les dispositions légales et réglementaires. Article 101 Il est interdit, sans autorisation préalable et écrite du Bourgmestre, demandée au moins 30 jours à l’avance, sauf circonstances exceptionnelles appréciées par le Bourgmestre : 1° de faire de la publicité par haut-parleur audible de la voie publique ; 2° de faire usage sur la voie publique de radios, mégaphones, diffuseurs, haut-parleurs, orgues de barbarie, pick-up, enregistreurs, etc. Article 102 §1 - Sauf autorisation préalable et écrite du Bourgmestre, l’usage sur les fêtes foraines de hautparleurs, sirènes, sifflets, trompes ou autres instruments particulièrement bruyants et la diffusion des musiques foraines sont interdits entre 22 heures et 8 heures. Cette autorisation n’est accordée qu’aux forains réglementairement installés et au directeur ou entrepreneur des fêtes. §2 - Pendant les concerts publics et autres manifestations (cortèges, processions, …) dûment autorisés, les forains ainsi que les autres usagers de la voie publique, sur simple demande de la police, doivent cesser les tirs, ronflements de moteurs, sirènes, de jouer de l’orgue, accordéon et autres musiques ou instruments qui troublent les représentations musicales et théâtrales ainsi que les réunions de travail, assemblées ouvertes au public et services funèbres. Article 103 Sans préjudice des dispositions légales, décrétales ou règlementaires relatives au tapage nocturne et aux pollutions par le bruit, sont interdits tous les aboiements, hurlements, cris, chants et autres émissions vocales de tout animal susceptibles de provoquer un dérangement public de par leur intensité, leur caractère répété ou leur durée. Les propriétaires et gardiens d’animaux dont les aboiements, hurlements et cris continus perturbent le repos ou la tranquillité publique doivent prendre les mesures nécessaires pour faire cesser le trouble. En cas d’infraction à la présente disposition, la personne qui avait la garde de l’animal au moment des faits s’expose à une sanction administrative, sauf si au vu des circonstances en l’espèce, il apparaît davantage justifié de sanctionner le propriétaire de l’animal. Article 104 Lorsque les émissions sonores visées à la présente section sont de nature à troubler la sécurité, la tranquillité ou l’ordre publics ou en cas d’abus d’autorisation, les services de police peuvent à tout moment faire réduire leur volume ou en faire cesser l’émission. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1188 Article 105 Les propriétaires, directeurs ou gérants de salles de bals, divertissements et spectacles, de cabarets, de dancings et plus généralement de tous établissements publics, ont l’obligation de prendre les mesures requises pour éviter que la musique diffusée dans leur établissement ou tout genre de vacarme ne s’entende à l’extérieur, de manière à ne pas importuner les voisins. Sauf autorisation du Bourgmestre, qui pourra être retirée en cas d’abus, la diffusion extérieure de musique est interdite entre 22 h 00’ et 08 h 00’. En cas d’infraction aux dispositions du présent article, les services de police peuvent ordonner la cessation immédiate de l’activité à l’origine de la nuisance. Au besoin, ils font évacuer l’établissement. Le Bourgmestre peut ordonner, par décision motivée par les exigences de la tranquillité publique ou de maintien d’ordre, la fermeture complète temporaire d’un tel établissement ou sa fermeture à partir d’une heure déterminée en fonction des circonstances et conformément aux dispositions de la Nouvelle Loi communale. Article 106 L’usage et l’installation d’appareils émettant des sons aigus uniquement perceptibles par les jeunes oreilles sont interdits sur le territoire communal. Article 107 §1 - Tout propriétaire d’un système d’alarme doit le soumettre annuellement à un entretien. L'entretien consiste à vérifier si le système d'alarme et son installation répondent encore aux prescriptions de l’arrêté royal du 25 avril 2007 fixant les conditions d'installation, d'entretien et d'utilisation des systèmes d'alarme et de gestion de centraux d'alarme, si le système d'alarme ne génère pas de faux signal d'alarme et si le système d'alarme génère bien le bon signal d'alarme en cas d'intrusion. §2 - Sans préjudice de l’application des dispositions de l’arrêté royal du 25 avril 2007 précité, l’utilisateur d’un système d’alarme qui n’est pas raccordé à une centrale d’alarme doit signaler son installation via le guichet électronique suivant : www.policeonweb.be Après chaque signalisation d'alarme, l’usager de ce système d’alarme veille à ce que lui-même ou une personne qu’il a désignée soit présent(e) près du bien protégé au moment où la police arrive sur les lieux. Cette personne est en mesure de : - faire entrer la police à l’intérieur du bien protégé, pour autant qu’elle ne se trouve pas en situation de danger ; - débrancher le système d'alarme. §3 - Un système d’alarme peut être équipé d’un appareil qui émet des signaux sonores pouvant être entendus par des tiers ne se trouvant pas dans le bien protégé, si à chaque déclenchement alarme, l’appareil produit des signaux sonores au maximum pendant 3 minutes, et seulement en cas de sabotage du système d'alarme pendant 8 minutes au maximum. §4 - Tout déclenchement intempestif d’alarme de véhicule ou d’immeuble est proscrit. Un système d’alarme ne peut inutilement incommoder le voisinage. Le propriétaire d’un véhicule ou d’un immeuble dont l’alarme s’est déclenchée doit y mettre fin dans les plus brefs délais. Lorsque le propriétaire ne se manifeste pas dans les 30 minutes du déclenchement de l’alarme, les services de police et/ou de pompiers pourront prendre les mesures qui s’imposent pour mettre fin à cette nuisance, aux frais, BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1189 risques et périls du contrevenant. L’intervention du service de police et/ou de pompiers dans ces circonstances sera elle-même facturée parmi les frais. Section XVI - Immeubles et locaux Article 108 § 1. Les exploitants d'établissements qui sont habituellement accessibles au public, même lorsque celuici n'y est admis que sous certaines conditions, sont tenus de se conformer aux recommandations et directives du Service Régional d'Incendie. Aussi longtemps que ces recommandations et directives ne sont pas respectées, les exploitants ne peuvent admettre le public dans leur établissement. § 2. Il est interdit d'introduire un animal quelconque dans les établissements accessibles au public où l'accès lui est interdit soit par un règlement intérieur affiché à l'entrée, soit par des écriteaux ou pictogrammes. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1190 CHAPITRE IV : DEBITS DE BOISSONS - SALLES DE SPECTACLES CONSOMMATION DE BOISSONS ALCOOLISEES SUR LA VOIE PUBLIQUE Article 109 Les débits de boissons fermeront leurs portes à 1 heure du matin en semaine et à 3 heures du matin, les jeudis, vendredis et samedis. En cas de circonstances exceptionnelles, le Bourgmestre peut accorder une dérogation. Article 110 §1 - Pour l’application du présent règlement, sont considérés comme des débits de boissons les établissements où sont offertes en vente, des boissons alcoolisées à consommer sur place, peu importe que cette vente soit permanente ou occasionnelle. §2 - Tout tenancier d’un débit de boissons, d’un restaurant, d’un dancing ou d’un club privé, quelles que soit leur nature et leur dénomination est tenu de maintenir le bon ordre et la tranquillité dans son établissement. §3 - Les services de police peuvent faire évacuer et fermer les commerces, les débits de boissons, restaurants et tout établissement quelconque où il est constaté du tapage ou du désordre de nature à troubler la tranquillité publique ou le repos des voisins, que le désordre ait lieu dans l’établissement même ou dans ses dépendances ou aux abords immédiats lorsque ce tapage ou désordre trouve son origine dans l’établissement. §4 - Tout client ou consommateur avisé de la fermeture, est tenu de quitter aussitôt l’établissement. Il ne peut pas y rester même si l’exploitant y consent. Il ne peut plus essayer de s’y faire admettre pendant les heures de fermeture. §5 - Tout individu en état d’ivresse et/ou troublant l’ordre est tenu, à la première réquisition du tenancier ou de la police, de quitter l’établissement où il se trouve. §6 - Lorsque du tapage ou des désordres visés au présent article ont été constatés ou s’il existe un risque certain et imminent d’atteinte à l’ordre public, le Bourgmestre peut ordonner, par décision motivée par les exigences de la tranquillité publique ou de maintien d’ordre, la fermeture complète temporaire d’un tel établissement ou sa fermeture à partir d’une heure déterminée en fonction des circonstances et conformément aux dispositions de la Nouvelle Loi communale. §7 - Le présent article n’est pas applicable aux établissements hôteliers ni aux restaurants (c’est-à-dire aux établissements pour lesquels la vente de boissons alcoolisées est accessoire par rapport à la préparation et à la vente de nourriture). §8 - Les hôteliers, cabaretiers et autres débitants de boissons sont tenus, à toute réquisition de la police, de permettre à celle-ci l’entrée de leurs établissements pour y rechercher les infractions pouvant y être commises. §9 - Il est interdit aux hôteliers, cabaretiers et autres débitants de boissons de fermer leur établissement à clef, d’y éteindre la lumière ou d’en dissimuler l’éclairage aussi longtemps qu’il s’y trouve un ou des consommateurs. Les officiers de police pourront entrer à toute heure du jour ou de la nuit dans ces établissements, même si d’apparence ils sont fermés mais que l’on peut supposer que des consommateurs ou des clients s’y trouvent. Article 111 BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1191 § 1 - Il est interdit de consommer sur la voie publique, des boissons alcoolisées. Cette mesure est d’application entre 20 heures et 8 heures, sur le territoire de la commune de Waterloo, dans les limites de l’agglomération déterminée par les signaux F1 § 2 Ŕ Le Bourgmestre peut accorder des dérogations à l’interdiction formulée à l’article précédent notamment en ce qui concerne : Les terrasses autorisées des débits de boissons Certains évènements festifs § 3 - Les contenants en verre, en aluminium ou des boissons spiritueuses ou fermentées qui ne seront plus scellés d’origine pourront être vidés à l’égout par les agents ayant constaté l’infraction. § 4 - Le Bourgmestre peut prendre toute mesure de police administrative susceptible de faire respecter la présente interdiction. Article 112 Il est formellement interdit d’exposer et de mettre en vente, dans les distributeurs automatiques situées sur ou le long de la voie publique, toute boisson fermentée ainsi que tout produit alcoolisé. Cette disposition vise à garantir davantage la tranquillité et la sécurité publiques perturbées par les nuisances sonores et les rixes provoquées par certains consommateurs de boissons fermentées ou alcoolisées en provenance de distributeurs automatiques sur la voie publique ou directement accessibles de la voie publique. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1192 CHAPITRE V : HYGIENE PUBLIQUE Section I - Propreté de la voie publique Sous-section I - Nettoyage de la voie publique Article 113 §1 - Sans préjudice de l’article 13 du présent règlement, tout usager qui, par son déplacement ou son action, a souillé la voie publique sans toutefois porter atteinte à sa viabilité ou sa sécurité, est tenu de procéder sans délai à son nettoyage, faute de quoi la Commune se réserve le droit d'y pourvoir aux frais, risques et périls du contrevenant, et ce sans préjudice de l’application d’une sanction administrative. § 2. Tout riverain d'une voie publique est tenu de veiller à la propreté de l'accotement, du trottoir, du filet d'eau et du dessus des grilles d’avaloirs aménagés devant la propriété qu'il occupe. § 3. Tout riverain d'une voie publique est tenu d'enlever les végétations spontanées des filets d'eau, trottoirs ou accotements. § 4. Pour les filets d'eau et les trottoirs construits en dur, le nettoyage à l'eau doit être effectué chaque fois que nécessaire, sans préjudice des dispositions prévues à l'article 28. § 5. Sans préjudice des dispositions des règlements communaux particuliers s'y rapportant, dans le cas de voiries piétonnes et semi-piétonnes, le riverain est tenu de veiller à la propreté de l'accotement aménagé, du trottoir et du filet d'eau devant la propriété qu'il occupe sur une profondeur de 2 mètres. § 6. Sont notamment tenus de l'exécution des dispositions contenues aux paragraphes 1 à 4 : 1. 2. tous les occupants d'une habitation familiale. les propriétaires d'immeubles inhabités ou de propriétés non bâties, ou ceux qui en ont la garde en vertu d'un mandat. § 7 - En cas d’occupation par plusieurs ménages, le nettoyage est à charge de ceux qui occupent le rezde-chaussée et, si celui-ci n’est pas habité, à charge de ceux qui occupent les étages supérieurs en commençant par le premier. En ce qui concerne les établissements et édifices appartenant à une personne morale, l’obligation de nettoyage incombe aux concierges, portiers ou gardiens desdits établissements; en l’absence ou à défaut d’un tel préposé, l’obligation incombe à celui qui a la direction de l’établissement. Dans le cas d’immeubles à appartements multiples comportant plusieurs propriétaires, l’obligation de nettoyage est à la charge du concierge ou du syndic. § 8 Il est interdit de maintenir sur la voie publique ou sur un terrain situé en bordure de celle-ci, ce qui est de nature à porter atteinte à la propreté publique. § 9 Toute personne qui a souillé la voie publique d’une quelconque manière que ce soit est tenue de procéder au nettoyage de celle-ci. A défaut, la commune fera procéder au nettoyage aux frais du contrevenant. §10 Tout riverain, qu’il soit propriétaire, locataire ou occupant à quelque titre que ce soit d’un immeuble bâti ou non doit prendre toutes mesures propres à assurer la sécurité, la propreté et la commodité de passage des usagers. Sans préjudice des interdictions prévues en vertu du décret du 10 juillet 2013 instaurant un cadre pour parvenir à une utilisation des pesticides compatible avec le développement BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1193 durable et de son arrêté d’exécution du 11 juillet 2013, cette obligation comprend le fait de veiller à ce que la végétation qui y pousse ne menace pas la propreté ni la sécurité publique par sa prolifération. En cas d’infraction à la présente disposition, le locataire ou l’occupant à quelque titre que ce soit de l’immeuble s’expose à une sanction administrative, sauf si au vu des circonstances en l’espèce, il apparaît davantage justifié de sanctionner le propriétaire de l’immeuble. Article 114 Toutes les remorques et les véhicules de type pick-up ou autres transportant des déchets de tout ordre pouvant s’envoler durant leur transport (papiers, cartons, déchets verts et tout autre objet léger, cette liste n’étant pas exhaustive), doivent être couverts soit par un filet, soit par des cordes ou des sangles, soit par une bâche, soit par tout autre moyen adéquat, et ce en vue d’éviter l’envol de tout objet . Article 115 §1 Il est interdit de jeter des mégots, canettes, chewing-gum, papiers, emballages, etc. sur la voie publique. §2 - Il est interdit de cracher, d'uriner ou de déféquer sur la voie publique ainsi que dans les lieux public, les propriétés riveraines bâties, les galeries et les passages établis sur assiette privée accessibles au public, ailleurs que dans les lieux destinés à cet effet.104 Article 116 § 1 Les exploitants de friteries, commerces ambulants, fast-food, night shops et autres vendeurs de marchandises à consommer sur place ou dans les environs immédiats veilleront à assurer la propreté de la voie publique et du voisinage aux abords de leurs établissements. Ils y installeront un nombre suffisant de corbeilles à déchets d’un type agréé par la commune et veilleront à les vider aussi souvent que nécessaire. Ces poubelles ne peuvent être ancrées dans le sol. Avant de fermer leurs établissements, ils veilleront à évacuer tous les déchets et éliminer toutes les souillures résultant de leur activité commerciale. § 2 Les exploitants d’établissements ayant une emprise sur la voie publique telle qu’une terrasse sont responsables de la propreté de ces lieux et doivent prévoir des cendriers et poubelles en suffisance pour maintenir les terrasses en tout temps en état de propreté. Au terme de l’exploitation commerciale journalière, l’exploitant doit procéder au nettoyage de la voie publique occupée par la terrasse. En application de la loi du 24 juin 2013 sur les sanctions administratives communales, le collège communal pourra prononcer la suspension administrative ou le retrait administratif de l’autorisation si son titulaire ne respecte pas les conditions qui y sont posées ou le présent règlement. § 3 - Les commerçants des marchés publics ainsi que les brocanteurs sont tenus d’évacuer les déchets résultant de leurs activités commerciales. Sous-section II - Evacuation des eaux pluviales et des eaux usées domestiques Article 117 §1 - Les matières ou objets résultant du nettoyage doivent être ramassés et évacués. En aucun cas, ces matières ou objets ne peuvent être abandonnés sur la voie publique ou dans les filets d’eau, ni être poussés dans les avaloirs ou devant les propriétés d’autrui, à l’exception des eaux usées domestiques provenant du nettoyage. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1194 §2 - Il est interdit d’obstruer les conduits destinés à l’évacuation des eaux pluviales et des eaux usées d’une quelconque manière. Toute personne qui aurait provoqué cette obstruction ou cet encombrement, même de manière fortuite, est tenue de l’enlever sans délai. A défaut, la commune fera procéder au nettoyage aux frais du responsable. Sous-section III – Entretien des ruisseaux, cours d’eau, fossés Article 118 Les riverains des fossés et voies d’écoulement sont tenus de livrer passage aux agents de l’administration et aux autres personnes chargées de s’assurer de la surveillance de ceux-ci et de l’exécution des prescriptions reprises dans cette section en laissant un libre passage de 5 m le long du cours d’eau. Article 119 Nonobstant les législations en vigueur des cours d’eau non navigables, il est interdit aux propriétaires de terrains jouxtant ou étant traversés par un cours d’eau de pulvériser des herbicides sur leurs berges. Section II - Occupation d’immeubles insalubres Article 120 §1 - Sans préjudice des dispositions prévues par la présente section, lorsque la malpropreté des immeubles bâtis ou non met en péril la salubrité publique, le propriétaire et/ou le locataire et/ou l’occupant à un titre quelconque doit, dans le délai imparti, se conformer aux mesures prescrites par le Bourgmestre. §2 - Lorsqu’il y a péril pour la salubrité publique, le Bourgmestre ordonne l’évacuation des lieux. §3 - Est interdite l’occupation ou l’autorisation d’occuper des lieux dont le Bourgmestre a ordonné l’évacuation. Section III - Epidémies - épizooties Article 121 En cas de danger, d’épidémie ou d’épizootie et sans préjudice d’autres dispositions légales, le propriétaire de l’immeuble infesté ou infecté et/ou son occupant à un titre quelconque est tenu de procéder à tous travaux de nettoyage, désinfection ou destruction de parasites, sur rapport du médecin ou du vétérinaire requis par le Bourgmestre. A défaut de ce faire et sans préjudice de l’application d’une amende administrative, le Bourgmestre procède aux mesures d’office aux frais, risques et périls du défaillant. Section IV - Dépôts, épandage et transport des matières incommodes ou nuisibles BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1195 Article 122 Sans préjudice des dispositions légales relatives à la protection des eaux de surface : 1. le fumier sera chargé de manière à ce que rien ne puisse être répandu sur la voie publique. Les fumiers qui seraient versés sur la voie publique seront enlevés immédiatement et le lieu parfaitement nettoyé ensuite ; 2. il est défendu de déposer des fumiers, de la paille, des pulpes de betteraves et tout autre dépôt de végétaux gênant la commodité de passage aux abords des rues, chemins et ruisseaux ; 3. Sans préjudice de l’application des sanctions prévues au présent règlement, si des matières sont abandonnées ou épandues d’une manière ou en un endroit non conforme à la présente disposition, la Commune peut enlever d’office les produits ou objets en question, au frais du contrevenant et à ses risques et périls ; 4. Lors des opérations de prélèvement au silo, l’exploitant veillera à enlever immédiatement les déchets et parties avariées impropres à l’alimentation du bétail, et les fera évacuer par voie légale ; 5. Le transport des vidanges des fosses d’aisance ne pourra se faire qu’au moyen de citernes parfaitement étanches. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1196 CHAPITRE VI : MESURES RELATIVES A LA PREVENTION DES INCENDIES ET DES CALAMITES Section I - Obligation d’information Article 123 Sans préjudice des articles 422 bis et ter du Code pénal, quiconque constate l’imminence ou l’existence d’un événement de nature à mettre en péril la salubrité ou la sécurité publique est tenu d’alerter immédiatement l’autorité publique, soit au bureau de police, soit au poste de pompiers, soit au centre d’appel d’urgence 112. Section II - Accès aux bouches d’incendie Article 124 § 1. Sont interdits sur la voie publique et dans les lieux accessibles au public le stationnement de véhicules et le dépôt, même temporaire, de choses pouvant gêner ou empêcher le repérage, l’accès ou l’utilisation des ressources en eau pour l’extinction des incendies. § 2. Il est interdit de dénaturer, dissimuler ou laisser dissimuler, dégrader, déplacer ou faire disparaître les signaux d’identification ou de repérage des ressources en eau pour l’extinction des incendies. § 3. Les bouches d’incendie, les couvercles ou trapillons fermant les chambres des bouches d’incendie et les puisards doivent toujours rester dégagés, bien visibles et aisément accessibles. § 4. Il est interdit de fixer quelconque panneau publicitaire ou autre sur tout endroit d’une habitation devant servir d’issue en cas d’incendie. § 5. Les obligations prévues par le présent article incombent à l’occupant de l’immeuble ou à celui qui en a la garde en vertu d’un mandat ou au propriétaire si l’immeuble est inoccupé. Section III - Obligations des occupants d’un immeuble en cas d’incendie Article 125 Les occupants d’un immeuble dans lequel un incendie s’est déclaré ainsi que ceux des immeubles voisins doivent : 1. obtempérer immédiatement aux injonctions et réquisitions des pompiers, agents de la Protection civile, des fonctionnaires de police ou d’autres services publics dont l’intervention est nécessaire pour combattre le sinistre ; 2. permettre l’accès à leur immeuble ; 3. permettre l’utilisation des points d’eau et de tous moyens de lutte contre l’incendie dont ils disposent. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1197 Section IV - Nuisances de voisinage liées aux opérations de combustion Article 126 La destruction par combustion en plein air de tous déchets est interdite en vertu du règlement communal relatif aux délinquances environnementales §1 Seuls les déchets végétaux secs provenant de l’entretien des jardins ; de déboisement ou défrichement de terrains ; d’activités agricoles. Sont autorisés s’ils sont situés - à plus de 100 mètres de tous locaux d’habitation, des haies, des vergers. - et s’ils ne dégagent pas des fumées ou émanations susceptibles de créer des risques d’incendie ou des inconvénients pour le voisinage. § 2. Les feux allumés ne peuvent en aucun cas mettre en danger les habitations ou toute installation ou végétation voisine ni incommoder le voisinage de quelque manière que ce soit. § 3. Les feux sont interdits dès la tombée du jour et pendant la nuit, ainsi que le dimanche et les jours fériés. Pendant la durée d’ignition, les feux doivent faire l’objet d’une surveillance constante par une personne majeure, et ce, jusqu’à leur extinction complète. § 4. L’importance des feux doit être maintenue à un niveau tel qu’ils peuvent être maîtrisés par ceux qui les ont allumés. § 5. Les feux sont interdits par temps venteux, de sécheresse, ainsi que lorsqu’une alerte smog est annoncée par les médias. Section V- Barbecues Article 127 Les fumées émanant des barbecues et d’appareils utilisant de l’huile, de la graisse, des braises ou du charbon de bois ne peuvent incommoder le voisinage. Section VI - Organisations de brocantes, braderies, marchés, etc. sur la voie publique Article 128 Les organisateurs de brocantes, braderies, marchés, …sur la voie publique sont tenus de prendre les dispositions qui s’imposent afin de permettre, à tout moment, la libre circulation, le stationnement et les manœuvres des services d’incendie, de secours et de sécurité. Une voie d’accès doit être libre en permanence et présenter les caractéristiques suivantes : - largeur minimale : 4 mètres - rayon de braquage minimum : 11 mètres (courbe intérieure) et 15 mètres (courbe extérieure). BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1198 Section VII- Entretien et ramonage des cheminées et des tuyaux conducteurs de fumée Article 129 Tout occupant d'une construction ou d'une partie de construction est tenu de veiller à ce que les cheminées, fours, usines où l’on fait usage de feu et les tuyaux conducteurs de fumée qu'il utilise : 1. soient maintenus constamment en bon état de fonctionnement et de propreté. 2. soient ramonés au moins une fois par an. Section VIII- Stationnement des véhicules transportant des matières inflammables ou explosives Article 130 Est interdit le stationnement sur le domaine public, à l'exclusion de l'enceinte des gares, des domaines militaires et des dépôts couverts par une autorisation délivrée conformément aux dispositions du Règlement général sur la Protection du Travail, des véhicules et de tout autre moyen de transport par terre : a) chargés ou équipés de récipients d'une capacité totale en eau de 1m3 ou plus et contenant un liquide dont le point d'éclair déterminé en vase fermé d'après les normes NBN 520.17 ou 520.75 est inférieur ou égal à 50°c. En dérogation à cette interdiction et sans préjudice des dispositions locales, est admis pendant une durée maximum de 120 minutes le stationnement sur la voie publique ou ailleurs à ciel ouvert d'un véhicule isolé transportant un liquide visé à l'alinéa précédent ; b) chargés ou équipés de réservoirs d'une capacité totale en eau de 100 dm3 ou plus contenant un gaz comprimé, liquéfié ou dissous sous une pression supérieure à 1 kg/cm2 autre que l'air ; c) transportant des substances et mélanges explosifs ou susceptibles de déflagrer. Article 131 Lorsque les impératifs économiques, techniques ou de sécurité le justifient, le Bourgmestre peut délivrer des autorisations dérogeant aux présentes indications. Le document d'autorisation, dont copie sera adressée à la Zone de Police, précisera l'endroit du stationnement du véhicule, la durée de ce stationnement et les matières inflammables, explosives ou déflagrantes auxquelles elle se rapporte. Section IX- Dispositions finales Article 132 Les prescriptions reprises au présent chapitre sont applicables sans préjudice des prescriptions du règlement communal de police relatif à la protection contre l’incendie et l’explosion. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1199 CHAPITRE VII : ATTEINTES AUX PERSONNES ET A LA PROPRIETE D’AUTRUI REPREHENSIBLES PENALEMENT Article 133 : Injures §1. Sera puni d’une amende administrative, quiconque aura injurié une personne soit par des faits, soit par des écrits, images ou emblèmes, dans l’une des circonstances indiquées à l’article 444 du Code pénal. §2. Sera puni de la même sanction quiconque aura, dans l’une des circonstances précitées, injurié par paroles, en sa qualité ou en raison de ses fonctions, une personne dépositaire de l’autorité ou de la force publique, ou ayant un caractère public. §3. Les faits visés par les sanctions précitées constituent un délit visé par l’article 448 du Code pénal. Article 134 : Graffitis §1. Sera puni d’une amende administrative, quiconque réalise sans autorisation des graffitis sur les biens mobiliers ou immobiliers. §2. Les faits visés par les sanctions précitées constituent un délit visé par l’article 534 bis du Code pénal. Article 135 : Dégradations immobilières §1. Sera puni d’une amende administrative, quiconque aura volontairement dégradé les propriétés immobilières d’autrui. §2. Les faits visés par les sanctions précitées constituent un délit visé par l’article 534ter du Code pénal. Article 136 : Destructions d’arbres et de greffes §1. Quiconque aura méchamment abattu un ou plusieurs arbres, coupé, mutilé ou écorcé ces arbres de manière à les faire périr, ou détruit une ou plusieurs greffes, sera puni : A raison de chaque arbre, une amende administrative sera due ; A raison de chaque greffe, une amende administrative sera due ; Dans aucun cas, la totalité de la sanction n’excédera 350 euros. §2. Les faits visés par les sanctions précitées constituent un délit visé par l’article 537 du Code pénal. Article 137 : Dégradations mobilières §1. Seront punis d’une amende administrative, ceux qui, hors les cas prévus par la chapitre III, titre IX, livre II du Code pénal, auront volontairement endommagé ou détruit les propriétés mobilières d’autrui. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1200 §2. Les faits visés par les sanctions précitées constituent une contravention visée par l’article 559, 1° du Code pénal. Article 138 : Bruits et tapages nocturnes §1. Seront punis d’une amende administrative, ceux qui se seront rendus coupables de bruits ou tapages nocturnes de nature à troubler la tranquillité des habitants. §2. Les faits visés par les sanctions précitées constituent une contravention visée par l’article 561, 1° du Code pénal. Article 139 : Dégradations de clôtures §1. Seront punis d’une amende administrative, ceux qui auront volontairement dégradé des clôtures urbaines ou rurales, de quelques matériaux qu’elles soient faites. §2. Les faits visés par les sanctions précitées constituent une contravention visée par l’article 563, 2° du Code pénal. Article 140 : Voies de fait et les violences légères §1. Seront punis d’une amende administrative, les auteurs de voies de fait ou violences légères, pourvu qu’ils n’aient blessé ni frappé personne, et que les voies de fait n’entrent pas dans la classe des injures, particulièrement ceux qui auront volontairement, mais sans intention de l’injurier, lancé sur une personne un objet quelconque de nature à l’incommoder ou à la souiller. §2. Les faits visés par les sanctions précitées constituent une contravention visée par l’article 563, 3° du Code pénal. Article 141 : Dissimulation de visage §1. Seront punis d’une amende administrative, ceux qui, sauf dispositions légales contraires, se présentent dans les lieux accessibles au public le visage masqué ou dissimulé en tout en en partie, de manière telle qu’ils ne soient pas identifiables. Toutefois, ne sont pas visés ceux qui circulent dans les lieux accessibles au public le visage masqué ou dissimulé en tout ou en partie de manière telle qu’ils ne soient pas identifiables et ce, en vertu de règlements de travail ou d’une ordonnance de police à l’occasion de manifestations festives. §2. Les faits visés par les sanctions précitées constituent une contravention visée par l’article 563bis du Code pénal. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1201 CHAPITRE VIII : DES INFRACTIONS RELATIVES AU STATIONNEMENT ET AUX SIGNAUX C3 ET F103 CONSTATEES AU MOYEN D’APPAREILS FONCTIONNANT AUTOMATIQUEMENT Conformément à l’arrêté royal du 9 mars 2014 relatif aux sanctions administratives communales pour les infractions en matière d'arrêt et de stationnement et pour les infractions aux signaux C3 et F103 constatées au moyen d'appareils fonctionnant automatiquement, les personnes physiques majeures et les personnes morales peuvent se voir infliger une amende administrative lorsqu’elles commettent des infractions à l'arrêté royal du 1er décembre 1975 portant règlement général sur la police de la circulation routière et de l'usage de la voie publique. Section I - Infractions de première catégorie Article 142 Dans les zones résidentielles, le stationnement est interdit sauf : - aux emplacements qui sont délimités par des marques routières ou un revêtement de couleur différente et sur lesquels est reproduite la lettre ''P'' ; - aux endroits où un signal routier l'autorise. Article 143 Sur les voies publiques munies de dispositifs surélevés, qui sont annoncés par les signaux A14 et F87, ou qui, aux carrefours sont seulement annoncés par un signal A14 ou qui sont situés dans une zone délimitée par les signaux F4a et F4b, l'arrêt et le stationnement sont interdits sur ces dispositifs, sauf réglementation locale. Article 144 Dans les zones piétonnes, le stationnement est interdit. Article 145 Tout véhicule à l'arrêt ou en stationnement doit être rangé à droite par rapport au sens de sa marche. Toutefois, si la chaussée est à sens unique, il peut être rangé de l'un ou de l'autre côté. Article 146 Tout véhicule à l'arrêt ou en stationnement doit être rangé : - hors de la chaussée sur l'accotement de plain-pied ou, en dehors des agglomérations, sur tout accotement ; - s'il s'agit d'un accotement que les piétons doivent emprunter, une bande praticable d'au moins un mètre cinquante de largeur doit être laissée à leur disposition du côté extérieur de la voie publique ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1202 - si l'accotement n'est pas suffisamment large, le véhicule doit être rangé partiellement sur l'accotement et partiellement sur la chaussée ; - à défaut d'accotement praticable, le véhicule doit être rangé sur la chaussée. Article 147 Tout véhicule rangé totalement ou partiellement sur la chaussée doit être placé : 1° à la plus grande distance possible de l'axe de la chaussée ; 2° parallèlement au bord de la chaussée, sauf aménagement particulier des lieux ; 3° en une seule file. Les motocyclettes sans side-car ou remorque peuvent toutefois stationner perpendiculairement sur le côté de la chaussée pour autant qu'elles ne dépassent pas le marquage de stationnement indiqué. Article 148 Les bicyclettes et les cyclomoteurs à deux roues doivent être rangés en dehors de la chaussée et des zones de stationnement visées à l'article 75.2 de l'arrêté royal du 1er décembre 1975 portant règlement général sur la police de la circulation routière et de l'usage de la voie publique de telle manière qu'ils ne gênent pas ou ne rendent pas dangereuse la circulation des autres usagers, sauf aux endroits signalés conformément à l'article 70.2.1.3°. f de l'arrêté royal du 1er décembre 1975 portant règlement général sur la police de la circulation routière et de l'usage de la voie publique. Article 149 Les motocyclettes peuvent être rangées hors de la chaussée et des zones de stationnement visées à l'article 75.2 de l'arrêté royal du 1er décembre 1975 portant règlement général sur la police de la circulation routière et de l'usage de la voie publique, de telle manière qu'elles ne gênent pas ou ne rendent pas dangereuse la circulation des autres usagers. Article 150 Il est interdit de mettre un véhicule à l'arrêt ou en stationnement à tout endroit où il est manifestement susceptible de constituer un danger pour les autres usagers de la route ou de les gêner sans nécessité, en particulier : - à 3 mètres ou plus mais à moins de 5 mètres de l'endroit où les cyclistes et les conducteurs de cyclomoteurs à deux roues sont obligés de quitter la piste cyclable pour circuler sur la chaussée ou de quitter la chaussée pour circuler sur la piste cyclable ; - sur la chaussée à 3 mètres ou plus mais à moins de 5 mètres en deçà des passages pour piétons et des passages pour cyclistes et conducteurs de cyclomoteurs à deux roues ; - aux abords des carrefours, à moins de 5 mètres du prolongement du bord le plus rapproché de la chaussée transversale, sauf réglementation locale ; - à moins de 20 mètres en deçà des signaux lumineux de circulation placés aux carrefours, sauf réglementation locale ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1203 - à moins de 20 mètres en deçà des signaux lumineux de circulation placés en dehors des carrefours sauf pour les véhicules dont la hauteur, chargement compris ne dépasse pas 1,65 m, lorsque le bord inférieur de ces signaux se trouve à 2 mètres au moins au-dessus de la chaussée ; - à moins de 20 mètres en deçà des signaux routiers sauf pour les véhicules dont la hauteur, chargement compris ne dépasse pas 1,65 m, lorsque le bord inférieur de ces signaux se trouve à 2 mètres au moins au-dessus de la chaussée. Article 151 Il est interdit de mettre un véhicule en stationnement : - à moins d'1 mètre tant devant que derrière un autre véhicule à l'arrêt ou en stationnement et à tout endroit où le véhicule empêcherait l'accès à un autre véhicule ou son dégagement ; - à moins de 15 mètres de part et d'autre d'un panneau indiquant un arrêt d'autobus, de trolleybus ou de tram ; - devant les accès carrossables des propriétés, à l'exception des véhicules dont le signe d'immatriculation est reproduit lisiblement à ces accès ; - à tout endroit où le véhicule empêcherait l'accès à des emplacements de stationnement établis hors de la chaussée ; - en dehors des agglomérations sur la chaussée d'une voie publique pourvue du signal B9 ; - sur la chaussée lorsque celle-ci est divisée en bandes de circulation, sauf aux endroits pourvus du signal E9a ou E9b ; - sur la chaussée, le long de la ligne discontinue de couleur jaune, prévue à l'article 75.1.2° de l'arrêté royal du 1er décembre 1975 portant règlement général sur la police de la circulation routière et de l'usage de la voie publique ; - sur les chaussées à deux sens de circulation, du côté opposé à celui où un autre véhicule est déjà à l'arrêt ou en stationnement, lorsque le croisement de deux autres véhicules en serait rendu malaisé ; - sur la chaussée centrale d'une voie publique comportant trois chaussées ; - en dehors des agglomérations, du côté gauche d'une chaussée d'une voie publique comportant deux chaussées ou sur le terre-plein séparant ces chaussées. Article 152 Il est interdit de faire apparaître sur le disque des indications inexactes. Les indications du disque ne peuvent être modifiées avant que le véhicule n'ait quitté l'emplacement. Article 153 Il est interdit de mettre en stationnement plus de vingt-quatre heures consécutives sur la voie publique des véhicules à moteur hors d'état de circuler et des remorques. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1204 Dans les agglomérations, il est interdit de mettre en stationnement sur la voie publique pendant plus de huit heures consécutives des véhicules automobiles et des remorques lorsque la masse maximale autorisée dépasse 7,5 tonnes, sauf aux endroits pourvus du signal E9a, E9c ou E9d. Il est interdit de mettre en stationnement sur la voie publique pendant plus de trois heures consécutives des véhicules publicitaires. Article 154 Ne pas avoir apposé la carte spéciale visée à l'article 27.4.3, de l'arrêté royal du 1er décembre 1975 portant règlement général sur la police de la circulation routière et de l'usage de la voie publique ou le document qui y est assimilé par l'article 27.4.1. du même arrêté sur la face interne du pare-brise, ou à défaut, sur la partie avant du véhicule mis en stationnement aux emplacements de stationnement réservés aux véhicules utilisés par les personnes handicapées. Article 155 Ne pas respecter les signaux E1, E3, E5, E7 et de type E9 relatifs à l'arrêt et au stationnement. Article 156 Ne pas respecter le signal E11. Article 157 Il est interdit de s'arrêter ou de stationner sur les marques au sol des îlots directionnels et des zones d'évitement. Article 158 Il est interdit de s'arrêter ou de stationner sur les marques de couleur blanche définies à l'article 77.5 de l'arrêté royal du 1er décembre 1975 portant règlement général sur la police de la circulation routière et de l'usage de la voie publique qui délimitent les emplacements que doivent occuper les véhicules. Article 159 Il est interdit de s'arrêter ou de stationner sur les marques en damier composées de carrés blancs apposées sur le sol. Article 160 Ne pas respecter le signal C3 dans le cas où les infractions sont constatées au moyen d'appareils fonctionnant automatiquement. Article 161 Ne pas respecter le signal F 103 dans le cas où les infractions sont constatées au moyen d'appareils fonctionnant automatiquement. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1205 Section II - Infractions de deuxième catégorie Article 162 Il est interdit de mettre un véhicule à l'arrêt ou en stationnement sur les routes pour automobiles, sauf sur les aires de stationnement indiquées par le signal E9a. Article 163 Il est interdit de mettre un véhicule à l'arrêt ou en stationnement à tout endroit où il est manifestement susceptible de constituer un danger pour les autres usagers de la route ou de les gêner sans nécessité, notamment : - sur les trottoirs et, dans les agglomérations, sur les accotements en saillie, sauf réglementation locale ; - sur les pistes cyclables et à moins de 3 mètres de l'endroit où les cyclistes et les conducteurs de cyclomoteurs à deux roues sont obligés de quitter la piste cyclable pour circuler sur la chaussée ou de quitter la chaussée pour circuler sur la piste cyclable ; - sur les passages pour piétons, sur les passages pour cyclistes et conducteurs de cyclomoteurs à deux roues et sur la chaussée à moins de 3 mètres en deçà de ces passages; - sur la chaussée, dans les passages inférieurs, dans les tunnels et sauf réglementation locale, sous les ponts ; - sur la chaussée à proximité du sommet d'une côte et dans un virage lorsque la visibilité est insuffisante. Article 164 Il est interdit de mettre un véhicule en stationnement : - aux endroits où les piétons et les cyclistes et conducteurs de cyclomoteurs à deux roues doivent emprunter la chaussée pour contourner un obstacle ; - aux endroits où le passage des véhicules sur rails serait entravé ; - lorsque la largeur du passage libre sur la chaussée serait réduite à moins de 3 mètres. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1206 CHAPITRE IX : SANCTIONS ET DISPOSITIONS GENERALES Section I - Sanctions administratives Article 165 § 1. Pour les majeurs, les infractions aux dispositions des articles du Règlement Général de Police sont passibles : - d’une amende de 25 à 175 euros pour une infraction aux articles 7, 8, 9, 10, 11, 12, 17, 18, 20, 21, 22, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 32, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 43, 47, 48, 49, 50, 51, 52 § 6, 54, 55 ,56, 58, 59, 61, 62, 63, 64, 65 ,67, 68, 70, 72, 73, 74 , 75, 76, 77 , 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 90 , 97, 98 § 1 al. 3 à 10, 98 § 3, 99 § 2, 100, 101, 102, 103, 107,111, 113, 114, 115, 116,117 §1, 118, 119, 126, 127, 129 ; - d’une amende de 175 à 350 euros pour une infraction aux articles : 13, 14, 15, 16, 19, 23, 33, 34, 35, 44, 45,52 §1 à §5, 53, 60, 66, 69, 71, 89, 91, 92, 93, 95, 96, 98 § 1 al. 1 et 2, 98 § 2, 99 §1, 105, 106, 108, 109, 110, 112, 117 §2, 120, 121, 122, 123, 124, 125, 128, 130. § 2. Les infractions aux articles 133 à 141 inclus sont passibles d’une amende administrative d’un montant de 175 à 350 euros. § 3. Alinéa 1.- Les infractions aux articles 142 à 161 inclus sont passibles d’une amende administrative d’un montant de 55 euros. Alinéa 2.- Les infractions aux articles 162 à 164 inclus sont passibles d’une amende administrative d’un montant de 110 euros. § 4. Le fonctionnaire sanctionnateur établira le montant de l’amende en fonction de la gravité des faits et des récidives éventuelles. § 5. Les articles 36, 37, 39, 40, 44, 47, 48, 49, 50, 51, 52§1 à §5, 77, 89, 90, 93, 95, 98, 103, 105, 108, 117 et 118 sont susceptibles d’une médiation permettant de réparer le préjudice causé. § 6. Il y a récidive lorsque le contrevenant a déjà été sanctionné pour une même infraction dans les vingt-quatre mois qui précèdent la nouvelle constatation de l’infraction. En pareil cas, le montant de l'amende peut être doublé. § 7. La constatation de plusieurs infractions concomitantes aux mêmes règlements ou ordonnances donnera lieu à une sanction administrative unique, proportionnelle à la gravité de l’ensemble des faits. § 8. En cas de contravention à l’article 105, le Collège peut imposer la fermeture administrative de l'établissement concerné à titre temporaire ou définitif. § 9. L'application de sanctions administratives ou autres ne préjudicie en rien au droit pour le Bourgmestre de recourir, aux frais, risques et périls du contrevenant, à des mesures d'office nécessaires pour assurer l'exécution matérielle du présent règlement. § 10. L'application des sanctions administratives se fait toujours sans préjudice des restitutions et dommages et intérêts qui pourraient être dus aux parties. § 11. Si les faits le justifient, le fonctionnaire sanctionnateur peut proposer une médiation au contrevenant si les faits sont susceptibles d’une médiation permettant de réparer le préjudice causé. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1207 Article 166 § 1. Outre l’application des sanctions administratives et pour autant qu’un règlement redevance adopté par le Conseil communal en prévoie la possibilité, la Commune se réserve le droit de facturer au responsable : 1. de comportements portant atteinte à l’environnement, d’une part, le coût de la remise en état et l’enlèvement des déchets ayant fait l’objet d’un dépôt clandestin et, d’autre part, les coûts inhérents au nettoyage de l’espace public engendré par un comportement portant atteinte à la propreté publique ; 2. de pose de panneaux et d’affiches sur l’espace public, le coût inhérent à l’enlèvement de ces derniers en vue de garantir la sécurité publique § 2. La commune se réserve le droit de facturer aux propriétaires de terrains privés non ou mal entretenus le coût d'une intervention des services communaux visant à éliminer toute nuisance pour les voisins et riverains ». Section II - Dispositions générales Article 167 Les interdictions ou obligations visées au présent règlement ne sont pas applicables aux services de sécurité dans le cadre de leurs missions. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1208 CHAPITRE X : DISPOSITIONS ABROGATOIRES ET DIVERSES Article 168 A la date d'entrée en vigueur du présent règlement, tous les règlements et ordonnances de police antérieurs dont l'objet est réglé par les dispositions de la présente réglementation sont abrogés de plein droit. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1209 LIVRE 2 REGLEMENT COMMUNAL CONCERNANT LA COLLECTE DES DECHETS PROVENANT DE L'ACTIVITE USUELLE DES MENAGES ET DES DECHETS ASSIMILES A DES DECHETS MENAGERS BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1210 CHAPITRE I : GENERALITES Section I - Définitions Article 1 Au sens du présent règlement, on entend par : 1° « Décret » : le Décret du 27 juin 1996 relatif aux déchets ; 2° « Catalogue des déchets » : le catalogue des déchets repris dans les colonnes 1 et 2 du tableau figurant à l'annexe I de l’Arrêté du Gouvernement wallon du 10 juillet 1997 établissant un catalogue des déchets modifié entre autres par l’AGW du 24 janvier 2002 ; 3° « Déchets ménagers » : les déchets provenant de l'activité usuelle des ménages (à l’exclusion des déchets dangereux tels que définis par le Décret) ; 4° « Déchets ménagers assimilés »: 1. Les déchets provenant : des petits commerces (y compris les artisans) ; des administrations ; des bureaux ; des collectivités ; des indépendants et de l’HORECA (en ce compris les homes, pensionnats, écoles Ŕtous réseaux et cycles compris- et casernes) ; et consistant en: ordures ménagères brutes (catalogue déchets n°20 96 61) ; fraction compostable ou biométhanisable des ordures brutes (catalogue déchets n°20 96 62) ; fractions collectées séparément (catalogue déchets n° 20 01) ; emballages primaires en carton conçus pour l'activité usuelle d'un ménage et d'une contenance inférieure à 10 litres (catalogue déchets n° 20 97 93) ; emballages primaires en plastique conçus pour l'activité usuelle d'un ménage et d'une contenance inférieure à 10 litres (catalogue déchets n° 20 97 94) ; emballages primaires en métal conçus pour l'activité usuelle d'un ménage et d'une contenance inférieure à 10 litres (catalogue déchets n° 20 97 95) ; emballages primaires en verre conçus pour l'activité usuelle d'un ménage (catalogue déchets n° 20 97 96) ; emballages primaires en bois conçus pour l'activité usuelle d'un ménage (catalogue déchets n° 20 97 97) ; emballages secondaires pour emballages primaires assimilés à des déchets ménagers (catalogue déchets n° 20 97 98). BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1211 2. Les déchets provenant de centres hospitaliers et maisons de soins de santé (sauf les déchets visés au n° 18.01 du catalogue des déchets) et assimilés à des déchets ménagers, soit : les déchets de cuisine, les déchets des locaux administratifs, les déchets hôteliers ou d’hébergements produits en dehors des zones d'hospitalisation et de soins, les appareils et mobiliers mis au rebut, les déchets d'activités hospitalières et de soins de santé autres que ceux visés au n° 18.01 du catalogue des déchets ; 5° « Déchets visés par une collecte spécifique » : les déchets ménagers et déchets ménagers assimilés qui, après tri à la source, consistent en : déchets inertes : gravats, tuiles, briquaillons,… ; encombrants ménagers : objets volumineux provenant des ménages ne pouvant, à cause de leur poids ou de leur volume, être déposés dans un récipient destiné à la collecte périodique tels que meubles, matelas, vélos, fonds de grenier généralement quelconques, inférieurs aux dimensions de 3m x 1.5m et pouvant être raisonnablement soulevés par deux personnes, à l’exclusion des déchets soumis à obligation de reprise et des déchets pour lesquels une collecte sélective est opérationnelle sur le territoire de la commune; déchets d’équipements électriques et électroniques : appareils fonctionnant à l'aide de piles ou de courant électrique ; déchets verts : tailles de haies, branchages, tontes de pelouse… ; déchets de bois : planches, portes, meubles,… ; papiers, cartons : emballages entièrement constitués de papier et de carton, - boîtes en carton, sacs en papier, journaux et magazines, dépliants publicitaires, livres, annuaires téléphoniques, papier machine à écrire... provenant de l’usage normal d’un ménage; PMC P: uniquement les bouteilles et flacons en plastique eau, limonade, lait, jus de fruits et de légumes, produits de vaisselle et d’entretien (liquide ou en poudre), produits de lessive et adoucissant, produits de douche et bain, eau distillée, agents de blanchiment… M: emballages métalliques Canettes, boîtes de conserves, plats, raviers et barquettes en aluminium, bouchons à visser, couvercles et capsules de bocaux et bouteilles, boîtes et bidons (cigares, biscuits, chocolat, huile...), aérosols alimentaires et cosmétiques. C: cartons à boissons tout emballage laminé (de type brique de boissons) qui a contenu des produits liquides. Tous ces emballages proviennent de l’usage normal d’un ménage; verres : bouteilles, flacons et bocaux en verre transparent (boissons, fruits et légumes, confitures, sauces et mayonnaises...) débarrassés de leur couvercle, fermeture, bouchon … ; textiles : vêtements, chaussures,… ; métaux : vélos, armoires métalliques, treillis,… ; huiles et graisses alimentaires usagées : fritures ; huiles et graisses usagées autres qu’alimentaires : huiles de vidange, de moteur, de tondeuses, … ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1212 piles : alcalines, boutons, au mercure,… ; déchets spéciaux des ménages : produits de bricolage (peintures, colles, solvants), pesticides, engrais chimiques, films, radiographies, thermomètres, tubes d'éclairage, aérosols, produits chimiques divers et emballages les ayant contenus,… ; déchets d’amiante-ciment ; pneus de voiture de tourisme ou de moto avec ou sans jante ; bouchons de liège. Tube TL, lampes à décharges et les détecteurs de fumée. 6° « Collecte périodique des déchets ménagers et des déchets ménagers assimilés » : collecte en porteà-porte des déchets qui ne font pas l'objet d'une collecte spécifique. Sont exclus, les déchets ménagers et les déchets ménagers assimilés qui font l'objet d'une collecte spécifique en porte-à-porte. 7° « Collecte spécifique de déchets » : collecte périodique en porte-à-porte ou par point d’apports volontaires de déchets triés sélectivement. Sont exclus de la collecte spécifique, les déchets ménagers et ménagers assimilés autres que ceux cités à l'article 1,5° du présent règlement et qui font l'objet d'une collecte périodique. 8° « Organisme de gestion des déchets » : la Commune ou l’association de Communes qui a été mandatée par la commune et qui assure la gestion de la collecte périodique des déchets ménagers et des déchets ménagers assimilés et/ou les collectes sélectives en porte-à-porte et/ou des parcs à conteneurs et/ou des points d’apports volontaires. 9° « Organisme de collecte des déchets » : la Commune ou l’association de Communes ou la société désignée pour assurer les collectes périodiques en porte-à-porte des déchets ménagers et des déchets ménagers assimilés et/ou des déchets triés sélectivement. 10° « Récipient de collecte » : le sac mis à la disposition des habitants à l’initiative de l’organisme de la gestion des déchets et dont la matière, le volume, la couleur, les inscriptions individuelles, le mode de distribution et les points de ventes sont déterminés par l’organisme de gestion des déchets et ce, en fonction du type de déchets. 11° « Usager » : producteur de déchets bénéficiaire du service de gestion des déchets rendu par la Commune ou par l’organisme de gestion des déchets ; 12° « Ménage » : un ou plusieurs usagers vivant dans un même logement; 13° « Obligation de reprise » : obligation visée par l'article 8 bis du Décret ; 14° « Service minimum » : service minimum de gestion des déchets résultant de l'activité usuelle des ménages au sens de l’AGW du 5 mars 2008; 15° « Arrêté subventions » : l'Arrêté du Gouvernement wallon du 17 juillet 2008 relatif à l'octroi de subventions aux pouvoirs subordonnés en matière de prévention et de gestion des déchets ; 16° « Arrêté coût-vérité » : l’Arrêté du Gouvernement wallon du 05 mars 2008 relatif à la gestion des déchets issus de l'activité usuelle des ménages et à la couverture des coûts y afférents. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1213 Section II – Collecte par contrat privé Article 2 Les établissements et services publics et privés, les industriels et les commerçants ou les ménages pour lesquels le scénario de collecte mis en place par l’organisme de gestion des déchets ne leur convient pas, pour une raison ou une autre, peuvent faire appel à une société privée pour la collecte de leurs déchets. Dans ce cas, ils devront respecter les modalités de collectes prévues par le présent règlement. Les usagers ayant un contrat de ce type sont tenus, entre autres, de conserver leurs récipients de collecte en domaine privé, et ne peuvent les placer sur la voie publique que le temps nécessaire à la collecte. Il est rappelé que cette collecte ne pourra avoir lieu que les jours ouvrables, entre 6 heures et 19 heures. Section III - Exclusions Article 3 Ne font pas l'objet d'une collecte périodique organisée par la Commune, les déchets suivants: - les déchets dangereux, o conformément à l'article 10, 2° de l'Arrêté subventions, il est interdit aux agriculteurs et exploitants d'entreprises agricoles de remettre leurs emballages dangereux à la collecte périodique communale. Par emballages dangereux, on entend les emballages ayant contenu des déchets dangereux au sens du catalogue des déchets ; o conformément à l'article 10, 3° de l'Arrêté subventions, il est interdit aux médecins, dentistes, vétérinaires et prestataires de soins à domicile de mettre à la collecte périodique communale les déchets hospitaliers et de soins de santé de classe B2 au sens de l'arrêté du 30 juin 1994 ; - les déchets qui, bien que provenant de commerces, d'administrations, de bureaux, etc. (catalogue des déchets, n° 20 97), ne sont pas repris dans une des nomenclatures n° 20 97 93 à 20 97 98 du catalogue des déchets ; - les déchets industriels (dont les déchets commerciaux) non assimilés à des déchets ménagers par le catalogue des déchets ; - les déchets assimilés aux déchets ménagers provenant des commerces ambulants (marchés, friteries itinérantes, …). Ces déchets doivent être éliminés par le recours à des collecteurs agréés ou apportés aux points de collecte prévus à cet effet. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1214 Section IV – Service minimum Article 4 Conformément à l’AGW du 5 mars 2008, l’organisme de gestion des déchets met en place un service minimum et, le cas échéant, des services complémentaires dont les modalités précises sont reprises dans le présent règlement au titre II, III et IV. Section V – Modalités communes aux collectes en porte à porte Article 5 §1er. Les déchets ménagers et les déchets ménagers assimilés ainsi que tous les déchets repris dans une collecte spécifique en porte-à-porte, sont déposés dans les récipients de collecte réglementaires devant l’immeuble d’où ils proviennent, au jour fixé par le Collège Communal et au plus tôt la veille à 18h. Les collectes pouvant débuter dans certains quartiers dès 6h du matin, tout usager prendra ses dispositions afin que les déchets soient sortis à temps. L’usager prendra également toutes les précautions de rigueur compte tenu des circonstances et prévisions météorologiques. §2. Les récipients de collecte doivent être placés en bord de chaussée, contre la façade ou contre l’alignement, à l’entrée des voies inaccessibles aux véhicules de collecte ou des chemins privés. Ils ne peuvent en aucun cas gêner ou entraver la circulation des usagers de la voie publique et doivent être parfaitement visibles de la rue. Le dépôt ne peut se faire ni devant la maison ou la propriété voisine, ni autour du mobilier urbain. §3. Au cas où une voirie publique de par son état (travaux…) ou suite à une circonstance particulière (accident, poteaux abattus…) ne serait pas accessible aux véhicules de collecte à l’heure habituelle de passage, le Bourgmestre peut obliger les riverains à placer leurs récipients de collecte ou déchets visés par une collecte spécifique dans la partie de voirie toujours accessible ou dans une autre rue ou à un coin de rue accessible le plus proche de leur habitation. §4. Le calendrier des collectes est communiqué annuellement à la population sous forme d’un dépliant, d’un calendrier ou sous toute autre forme que la Commune ou l’organisme de gestion des déchets jugerait opportune qui détermine le type et le rythme des collectes. §5. Il est permis à l’organisme de collecte de déchets de regrouper les récipients de collecte en divers points sur les trottoirs pour faciliter la prise en charge. §6. Si pour quelque raison que ce soit (neige, verglas, grève,…), le ramassage n’a pas été effectué, les récipients de collecte et, d’une manière générale, les déchets non enlevés le jour de la collecte par l’organisme chargé de la collecte doivent être rentrés par les personnes les ayant déposés et ce, le jour même à 20 heures au plus tard, sauf si d’autres dispositions sont prises par le gestionnaire des collectes. L’usager prend contact avec ce dernier sauf si une communication générale est réalisée. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1215 CHAPITRE II : COLLECTE PERIODIQUE DES DECHETS MENAGERS ET DES DECHETS MENAGERS ASSIMILES Section I – Objet de la collecte Article 6 La commune ou l’association des communes organise la collecte périodique des déchets ménagers et des déchets ménagers assimilés de tout usager. Section II - Conditionnement Article 7 §1er. Les déchets ménagers et les déchets ménagers assimilés sont impérativement placés à l'intérieur de récipients de collecte réglementaires tels que définis à l’article 1 er, 10° du présent règlement. Il est interdit de déposer les déchets figurant à l’article 1er 5° dans le récipient destiné au ramassage des ordures ménagères : §2. Les récipients de collecte sont soigneusement fermés de façon à ne pas souiller la voie publique. §3. Le poids de chaque récipient de collecte soulevé manuellement ne peut excéder 15 kg. §4. Pour les déchets ménagers assimilés, des récipients de collecte spécifiques peuvent être imposés ou autorisés par le Collège Communal. §5. Les sacs de collectes réglementaires peuvent être placés dans des cagibis, édicules, poubelles ou conteneurs pour autant qu’ils soient accessibles de la voirie publique et que les déchets contenus soient conformes au présent règlement et conditionnés préalablement dans les récipients obligatoires. Le propriétaire du cagibi, édicule, poubelle ou conteneur fera en sorte que l’endroit où sont stockés les déchets soient visibles de la voirie publique, les cas échéant indiquera le lieu (peinture, autocollant…) afin que les personnes responsables de la collecte puissent aisément situer les déchets. Section III – Modalités de collecte des déchets ménagers et des déchets ménagers assimilés Article 8 §1er La collecte des déchets ménagers et des déchets ménagers assimilés déposés conformément aux dispositions du présent règlement est réalisée de manière hebdomadaire selon les modalités fixées par le Collège Communal. §2. Pour les déchets ménagers assimilés, des modalités spécifiques (lieux et horaires) de collecte peuvent être imposées ou autorisés par le Collège Communal. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1216 §3. Les déchets ménagers et les déchets ménagers assimilés présentés d’une manière non conforme aux conditions prévues par le présent règlement ne seront pas enlevés par l’organisme de collecte de déchets. §4 Les conteneurs et autres poubelles doivent être rentrés le jour même de la collecte. §5. Après enlèvement des déchets, l'occupant de l'immeuble dont ils sont issus est tenu de nettoyer la voie publique s'il s'avère que celle-ci a été souillée par leur présence. Section IV – Dépôt anticipé ou tardif Article 9 Un dépôt anticipé ou tardif constitue une infraction au présent règlement. Par dépôt anticipé, on vise le dépôt qui ne respecte pas les modalités d'horaire fixées par la présente ordonnance. Par dépôt tardif, on entend le dépôt qui est réalisé après le passage de l’organisme chargé de la collecte de déchets. Section V – Pouvoirs du Bourgmestre de contrôler la bonne évacuation des déchets non collectés par la Commune Article 10 En vertu de l'article 133 de la Nouvelle Loi communale, afin de constater que le Décret est bien appliqué, le Bourgmestre peut se faire produire le contrat passé entre le producteur des déchets non collectés par la commune et un collecteur agréé ou autorisé. Tout refus de produire ce document est passible des sanctions administratives telles que définies à l’article 28. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1217 CHAPITRE III : COLLECTES SELECTIVES DE DECHETS EN PORTE-A-PORTE Section I – Objet des collectes en porte à porte Article 11 La Commune organise des collectes sélectives en porte-à-porte de déchets pour certaines catégories de déchets énumérés à l'article 1, 5° du présent règlement. Section II – Modalités générales de collectes sélectives et présentation des déchets Article 12 §1er. Les modalités générales de collectes sélectives sont celles déterminées aux articles 11 à 17 du présent règlement. Il est interdit de déposer dans un récipient destiné à la collecte sélective, d'autres déchets que ceux qui répondent aux spécifications de ladite collecte sélective. En cas de non-conformité de tout ou partie de ces déchets à ces spécifications, le collecteur est habilité à refuser d'enlever le récipient litigieux. En pareil cas, les habitants concernés seront avertis de la cause du refus de ramassage par le biais d'un autocollant apposé sur le récipient litigieux ou par tout autre moyen. Les récipients non enlevés pour ce motif devront être repris sans délai par les habitants responsables du dépôt desdits récipients pour les présenter à la collecte sélective suivante ou les amenés au parc à conteneurs après en avoir enlevé les déchets non conformes aux spécifications. Il est interdit de placer ou de laisser des déchets destinés à une collecte sélective sur la voie publique en dehors des jours fixés sauf si, pour une raison quelconque (technique, humaine…), des déchets conformes répondant au présent règlement, ne devaient pas être repris le jour prévu par le calendrier, l’usager peut les laisser sur la voirie publique un maximum de 48h après le jour de la collecte pour autant qu’il en ait informé l’organisme de gestion qui devra tout mettre en œuvre pour solutionner les problèmes dans les délais impartis. Au-delà de ce délai, l’usager rentrera les récipients et les présentera à la prochaine collecte sélective. Section III – Modalités spécifiques pour la collecte des PMC Article 13 Le ramassage des PMC dont la fréquence est fixée à 14 jours et dont les dates de collectes sont renseignées sur le calendrier, se fait uniquement avec les sacs PMC bleus transparents destinés à cet effet. Seuls les sacs PMC qui sont mis en vente dans plusieurs points de vente, par l’administration communale ou l’association des communes et qui sont pourvus du logo de l’association des communes et du titulaire de l’obligation de reprise sont pris en considération pour cette collecte. De plus, les habitants peuvent également déposer le PMC dans le(s) conteneur(s) destiné(s) à cet effet dans les parcs à conteneurs. Les PMC ne peuvent pas être proposés dans le cadre d’une méthode de ramassage autre que celle décrite ci-avant. Ils ne peuvent en aucun cas être placés dans des conteneurs 1100L. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1218 Le PMC qui est proposé d’une façon non conforme aux conditions de ce règlement n’est pas emporté et est marqué (par ex. au moyen d’un autocollant) par le collecteur. Celui qui propose les déchets doit enlever de la voie publique le sac PMC refusé le jour même du ramassage. Les sacs PMC doivent être correctement fermés de sorte à ce qu’ils ne perdent pas leur contenu et qu’ils soient faciles à manier. Il faut toujours veiller à ce que le PMC ne puisse pas s’envoler et qu’il puisse être ramassé par les collecteurs d’une façon suffisamment rapide et propre. Celui qui met un sac à la collecte est responsable du PMC éventuellement dispersé/emporté par le vent ou les animaux et se chargera lui-même du nettoyage. Sont admis lors de la collecte sélective des PMC que les déchets cités à l’article 1 er, 5°. Section IV – Modalités spécifiques pour la collecte des papiers et cartons Article 14 Le papier/carton (débarrassé de tout élément indésirable) dont la fréquence de collecte est fixée à une fois toutes les 4 semaines et les dates de collectes renseignées sur le calendrier, peut uniquement être enlevé lors des ramassages sélectifs ou placé dans le(s) conteneur(s) dans le parc à conteneurs. Le papier/carton ne peut pas être présenté à une collecte autre que celle décrite ci-avant. Il ne peut pas non plus être utilisé comme récipient pour d’autres déchets. Ils peuvent être placés dans des conteneurs clairement identifiés et prévus à cet effet (établissements scolaires, administrations communales…). Le papier/carton (pliés correctement) doit être présenté soit dans des boîtes en carton, soit lié par une corde ou une bande adhésive ou dans des sacs en papier. Le poids maximal par boîte ou sac est de 15 kg. Le papier/carton proposé d’une façon non conforme aux conditions de ce règlement, n’est pas emporté. Celui qui a proposé ce papier/carton refusé doit l’enlever de la voie publique le jour même du ramassage. Il convient de toujours veiller à ce que le papier/carton ne puisse pas s’envoler et qu’il puisse être enlevé suffisamment vite et proprement par les collecteurs. Celui qui propose le papier/carton est responsable du papier/carton éventuellement dispersé/emporté par le vent et se chargera lui-même du nettoyage. Ne peuvent pas être admis lors de la collecte sélective : le papier ou le carton huilé, le papier avec couche de cire, le papier carbone, le papier collé, les objets en papier qui comportent des matériaux en plastique ou autres, les cartes avec bande magnétique, le papier peint, les classeurs à anneaux, le papier pelure, le papier autocollant, le papier de fax thermique, les mouchoirs en papier souillés, les essuie-mains, les serviettes, les sacs de ciment, la frigolite, Section V – Modalités spécifiques pour la collecte des encombrants ménagers Article 15 La Commune ou l’association des communes peut organiser l’enlèvement des encombrants ménagers. §1. Il est interdit de présenter les objets suivants lors de l’enlèvement des encombrants ménagers : les déchets visés par une collecte spécifique en porte-à-porte ou via des points d’apports volontaires : les papiers et cartons, les PMC, organiques, verres, textiles… ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1219 les volumes pouvant être déposés dans un récipient destiné à la collecte périodique des déchets ménagers et des déchets ménagers assimilés ; les déchets soumis à obligation de reprise : les pneus, les huiles, les piles, les médicaments, les déchets d’équipements électriques et électroniques, les tubes TL et détecteurs de fumée…; les déchets de jardins ; les produits explosifs ou radioactifs ; les déchets dangereux ou toxiques, les substances caustiques et corrosives ainsi que tous les déchets spéciaux qui en raison de leur inflammabilité, de leur toxicité, de leur pouvoir corrosif, de leur caractère explosif ou pour tout autre raison ne peuvent être éliminés par les mêmes voies que les ordures ménagères sans créer de risques pour les biens, les personnes et l’environnement; les bouteilles fermées (bonbonnes) ou celles ayant contenu des produits susceptibles de provoquer des explosions; les débris de construction ou de fondation (briques, béton, Eternits,… ); la terre; les objets tranchants non emballés; les déchets industriels ou provenant d’activités artisanales, notamment les déchets dangereux ; les déchets de carrosserie; les déchets spéciaux des ménages (, peintures, …) les déchets anatomiques et infectieux provenant d’activités hospitalières et de soins de santé ; les déchets d’abattoirs, les cadavres et déchets d’animaux ; les déchets contenant de l’asbeste-ciment ; les lampes à décharge telles que les tubes TL ; les objets dont la dimension, le volume, le poids ou la nature ne permettent pas le chargement manuel dans le véhicule normal de collecte ; §2. Les usagers placent les encombrants, comme explicité à l’article 5 et suivant les limites de volumes établies à 2 m³ par ménage, donc par logement (article 4.12°). §3. Les encombrants sont placés le plus près possible de l'immeuble dont ils sont issus et disposés de telle manière qu'ils ne présentent pas de danger pour les usagers de la voirie (trottoir y compris) et qu'ils ne salissent pas la voirie. Au besoin, ils sont posés sur une bâche ou tout autre support susceptible d'éviter de souiller la voirie. §4.- Ils sont placés à destination de la collecte spécifique au plus tôt la veille à 18 heures du jour où la collecte est prévue. Le cas échéant, ils sont signalés par tout moyen adéquat. Section VI – Collecte de sapins de Noël Article 16 La Commune ou l’association des communes peut organiser l’enlèvement des sapins de Noël. La date de collecte est mentionnée sur le calendrier de collecte de déchets distribué en toutes-boîtes. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1220 Seuls les sapins naturels avec ou sans racines seront présentés à l’enlèvement et seront éventuellement posés sur un sac plastique ou une caisse en carton mais, en aucun cas, ne pourront être emballés. Ils sont placés à destination de la collecte spécifique au plus tôt la veille à 18 heures, du jour où la collecte est prévue. Le cas échéant, ils sont signalés par tout moyen adéquat. En outre, la terre, toute décoration (boules, guirlandes,…), les pots, croix en bois et clous doivent avoir été préalablement enlevés. Section VII – Modalités spécifiques pour la collecte des déchets verts Article 17 La commune ou l’association des communes peut organiser une collecte sélective en porte-à-porte des déchets verts. Les déchets verts triés selon les consignes définies par l’organisme responsable de la gestion de ces déchets doivent être placés dans le récipient de collecte mis à la disposition des habitants à l’initiative de cet organisme ou ficelés en fagots. Les dates de collecte sont précisées sur un dépliant ou calendrier annuel distribué en toutes-boîtes. Section VIII – Collectes sélectives sur demande Article 18 La commune ou l’association des communes peut organiser l'enlèvement de déchets énumérés à l'article 1, 5° du présent règlement et ce, sur demande expresse et moyennant respect des modalités déterminées par le Collège Communal. Ces collectes spécifiques peuvent être soumises à redevance en vertu du règlement-redevance adopté par le Conseil communal. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1221 CHAPITRE IV : POINTS SPECIFIQUES DE COLLECTE DE DECHETS Section I – Collectes spécifiques en un endroit précis Article 19 La commune ou l’association des communes peut, sur base d’accords préalables, organiser l’enlèvement des déchets de forains, de campings, de centres de vacances, de brocantes, de marchés de Noël,… rassemblés sur des emplacements et dans des récipients de collectes déterminés par le Collège Communal. Ces collectes spécifiques peuvent être soumises à redevance en vertu du règlement-redevance adopté par le Conseil communal. Section II – Parcs à containers Article 20 §1. Certains déchets ménagers énumérés à l’article 1,5° du présent règlement peuvent être triés et amenés aux parcs à conteneurs où ils seront acceptés, moyennant le respect des consignes de tri imposées par l’organisme de gestion de ces déchets et après approbation du surveillant présent. §2. Les utilisateurs du parc à conteneurs sont tenus de se conformer à son règlement d'ordre intérieur et aux injonctions du personnel sur les lieux. Ils peuvent se faire aider par le personnel du parc à conteneurs selon leur disponibilité. §3. La liste et les quantités de déchets acceptés, la liste des parcs à conteneurs ainsi que le règlement d’ordre intérieur sont affichés dans chaque parc à conteneurs et peuvent être obtenus sur simple demande auprès de l'administration communale ou du parc à conteneurs ou de l’organisme de gestion de ces déchets. Ces informations peuvent être également proposées à la population sous forme d’un dépliant, d’un guide pratique ou sous toute autre forme que la Commune ou l’organisme de gestion des déchets jugerait opportune. §4. Conformément à l’AGW du 3 juin 2004 un parc à conteneurs est un lieu clos prévu pour accueillir les déchets recyclables ou valorisables issus de l’activité normale des ménages. Leur capacité est donc limitée. A ce titre, sont interdits les déchets professionnels ou en trop grande quantité. Les personnes domiciliées dans les communes cotisantes peuvent se présenter gratuitement avec maximum 2 m³ par passage et 5 m³ par mois, toutes fractions confondues. Toute autre personne désirant déposer des déchets similaires a accès moyennant l’acquittement d’une redevance d’un montant fixé par l’organisme de gestion. Les personnes désirant déposer des déchets mais ne possédant pas de voiture peuvent se faire véhiculer par un tiers mais doivent impérativement être présentes lors du dépôt. Un contrôle d’origine peut être opéré par le préposé du parc à conteneurs. Toute personne qui se présente dans un parc à conteneurs est invitée à présenter une pièce officielle précisant le lieu de domicile (nom de la commune). La présence de vignette n’empêche pas tout contrôle. §5 Les heures d’accès aux parcs sont précisées dans le règlement d’ordre d’intérieur et annoncées à l’entrée de chaque parc. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1222 En dehors de ces heures, les parcs sont fermés ainsi que les jours fériés légaux. L’association des communes se réserve le droit de fermer les parcs à conteneurs certains jours pour permettre à son personnel de suivre des formations. Tout dépôt de déchets effectué devant les grilles des parcs durant leur fermeture est considéré comme un dépôt clandestin et passible de poursuites. §6 Les déchets apportés au parc à conteneurs doivent être préalablement triés. Les remorques utilisées pour les transports vers les parcs doivent être bâchées. Le code de la route doit être respecté à l’intérieur des parcs et la vitesse est limitée à 5 km/h. ; les moteurs seront coupés pendant le déchargement. Il est interdit de laisser circuler librement les enfants de moins de 12 ans et les animaux. Tous les véhicules sont acceptés à l’exclusion des tracteurs (sauf durant la collecte des bâches agricoles) et les camions. L’accès éventuel à pied se fait toujours par l’entrée du parc à conteneur et ne dispense pas de se soumettre au contrôle. Les automobilistes doivent respecter le stop et les consignes de sécurité. Le préposé du parc pourra faire attendre les personnes qui apportent les déchets à l’extérieur de l’enceinte, s’il y a déjà trop de visiteurs sur le site, afin d’assurer la fluidité de la circulation dans le parc à conteneurs. Les usagers doivent respecter les injonctions des préposés et les consignes de tri. Pour assurer le recyclage des matières, le contenu de chaque conteneur est bien spécifique et doit être respecté par les usagers §7 Il est formellement interdit de pratiquer le chiffonnage, de récupérer ou de vendre à son profit toute matière apportée sur le parc à conteneurs. §8. Conformément l’AGW du 5 mars 2008, les matières acceptées dans les parcs à conteneurs sont : les encombrants ménagers tels que définis à l’art.1, 5° les déchets de bois les déchets verts de jardin (tonte de pelouse, taille de haie,..) les métaux les PMC(*) tels que définis à l’art.1, 5° le papier et le carton(*) le verre (bouteilles et flacons) (*) les déchets inertes de construction les déchets d’Equipement Electrique et Electronique (*) huiles et graisses alimentaires usagées : fritures ; huiles et graisses usagées autres qu’alimentaires : huiles de vidange, de moteur, de tondeuses, … ; les petits déchets spéciaux des ménages en abrégé DSM les textiles les pneus usés les bouchons de liège les piles les déchets contenant de l’asbeste-ciment (*) Ces déchets sont soumis à une obligation de reprise; pour ces fractions, les apports professionnels en petite quantité sont acceptés moyennant le respect des 2 m³ par passage et 5 m³ par mois dans les limites des disponibilités. Au-delà de ces quantités, les professionnels sont invités à prendre contact avec les titulaires d’obligation de reprise respective. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1223 §9 il est interdit d’ouvrir les conteneurs pour y déposer d’éventuels déchets. §10 il est interdit de fumer ou de faire du feu de toute autre manière. §11 Il est interdit d’endommager les clôtures, grilles d’accès, bâtiments, conteneurs et cabines diverses ainsi que l’équipement. La réparation des dégâts est à charge des utilisateurs du parc qui ont occasionné les dégâts. Une déclaration d’accident ou un constat doit être rempli. §12 Il est interdit d’emporter le matériel mis à la disposition des usagers pour accéder aux conteneurs (échelles) ou pour la manutention et le nettoyage des déchets (râteaux, brosses,..). §13.Les usagers ne peuvent se prévaloir d’aucun droit en cas d’impossibilité de déverser les matières amenées notamment pour les raisons suivantes : conteneurs remplis ou indisponibles, problème d’évacuation,… §15. Sont interdits de manière non exhaustive, les produits explosifs tels que bonbonnes de gaz, les produits dangereux contenant de l’amiante fixe, tous déchets non recyclables qui peuvent être conditionnés dans un sac poubelle (frigolite, ordures ménagères, papier-peint, emballages et films plastiques, cassettes vidéo, cd, ….) §15. Tous les apports des services communaux sont considérés comme des apports issus d’un seul ménage et limités à 5 m³. Ce volume atteint, le préposé a le droit de refuser tout apport supplémentaire jusqu’à la fin du mois. Les apports des CPAS, asbl attenantes sont compris dans les 5 m³ communaux. §16. Sont acceptés les déchets d’asbeste ciment en quantité réduite à l’activité normale d’un ménage, déchets préalablement enfouis dans un sac agréé de dimension 70 x 100 cm et correctement fermé. Section III – Points d’apports volontaires de collecte Article 21 L’organisme de gestion des déchets ou la commune peut mettre à la disposition des usagers des points d’apports volontaires (bulles à verre, à textile,…) afin qu’ils puissent y déverser les déchets destinés au recyclage ou à la valorisation. §1. S'il s'agit de déchets ménagers ou ménagers assimilés de verre (bocaux, flacons, bouteilles), ils peuvent être déversés dans une bulle à verre, moyennant le respect des consignes de tri imposées par l’organisme de gestion de ces déchets. Le verre doit être déposé dans les bulles à verre prévues à cet effet ou dans les conteneurs à verre au le parc à conteneurs. Le verre ne peut pas être présenté dans le cadre d’une méthode de collecte autre que celle décrite ci-dessus. Le verre doit être placé dans les différents compartiments ou conteneurs en fonction de la couleur (non coloré/coloré). Il est interdit de laisser à côté des bulles à verre des déchets quelconques tels que boîtes, casiers, sacs ou autres objets pleins ou vides. Toute infraction est considérée comme un déversement frauduleux et sera pénalisé par une amende. Seuls les bouteilles et bocaux en verre vidés peuvent être placés dans le conteneur à verre. Il est interdit de déposer tout autre matériel dans le conteneur à verre, en particulier : porcelaine, tasses, assiettes, terre cuite, pots de fleur, verre plat (vitres de fenêtre et de serre), miroirs, vitres de voiture, tubes cathodiques, lampes, flacons de médicament et de parfum. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1224 §2. S'il s'agit de déchets ménagers ou ménagers assimilés constitués de textile, ils peuvent être déposés dans des points d’apports volontaires, moyennant le respect des consignes de tri imposées par l’organisme de gestion de ces déchets. §3. S'il s'agit de déchets ménagers ou ménagers assimilés constitués de piles ou batteries, ils peuvent être déposés dans des points d’apports volontaires, moyennant le respect des consignes de tri imposées par l’organisme de gestion de ces déchets. Afin de veiller à la tranquillité publique, tout dépôt de déchets aux points d’apports volontaires ne peut s'effectuer entre 22 heures et 7 heures. Chaque point d’apports volontaires ayant sa spécificité, il est interdit d'y déposer des déchets non conformes. L'abandon de déchets autour des points d’apports volontaires est strictement interdit. Dans le cas où le point d’apport volontaire serait rempli, l’usager est invité à en informer l’organisme de gestion des collectes ou l’Administration Communale, à ne pas verser ses déchets autour du point saturé et verser ces déchets dans un autre point d’apports volontaires. §4. S’il s’agit de déchets d’asbeste-ciment, ils peuvent être déposés dans des points d’apports volontaires organisés par les entreprises agréées privées. Les dépôts se font moyennant respect des consignes imposées par l’entreprise agréé et suivant les modalités financières et en vigueur. Les adresses de contact sont précisées annuellement en toutes-boites via un dépliant ou une annonce dans un journal communal ou local. Section IV – Déchets résultant d’une activité professionnelle spécifique Article 22 §1. Les agriculteurs et entreprises agricoles doivent se tenir informés du calendrier de collecte des emballages dangereux et sont obligés de remettre ceux-ci dans les points de collecte prévus à cet effet par l’organisme agréé. §2. Les agriculteurs et entreprises agricoles peuvent se défaire annuellement de leurs déchets de films plastiques agricoles non dangereux via les parcs à conteneurs durant une période fixée par le gestionnaire des parcs et suivant les modalités qui sont communiquées de manière individuelle par les communes adhérant au système de collecte des bâches agricoles via le réseau mutualisé des parcs à conteneurs de l’IBW. Les agriculteurs doivent se conformer au présent règlement §3. Les médecins, dentistes, vétérinaires et prestataires de soins à domicile de la commune doivent utiliser un centre de regroupement ou employer les services d’un collecteur agréé pour se défaire de leurs déchets hospitaliers et de soins de santé de classe B2 au sens de l’Arrêté du Gouvernement wallon du 30 juin 1994 relatif aux déchets hospitaliers et de soins de santé. §4. Les exploitants de distributeurs de boissons, de snack-bars, de friteries et, plus généralement, tous les exploitants d’établissements qui proposent des denrées alimentaires ou des boissons destinées à être consommées en dehors de leur établissement, veilleront à ce que les récipients-poubelles appropriées et facilement accessibles soient placées de manière visible à proximité de leur établissement. Ils videront les récipients en temps utile et veilleront à la propreté du récipient, de son emplacement et des abords immédiats de leur établissement. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1225 Les déchets peuvent être mis dans les sacs réglementaires et mis aux diverses collectes en porte-àporte appropriées. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1226 CHAPITRE V : INTERDICTIONS DIVERSES Section I – Ouverture de récipients destinés à la collecte Article 23 Il est interdit d’ouvrir les récipients se trouvant le long de la voirie, d’en vider le contenu, d’en retirer et/ou d’en explorer le contenu, à l’exception du personnel de collecte qualifié, du personnel de l’organisme de gestion des déchets, des fonctionnaires de Police et du personnel communal habilité. Section II – Fouille des points d’apports volontaires Article 24 Il est interdit à quiconque de fouiller les points spécifiques de collectes (bulles à verre, à textile,…), à l’exception du personnel de collecte qualifié, du personnel de l’organisme de gestion des déchets, des fonctionnaires de Police et du personnel habilité qu’il soit communal ou issu de l’association des communes. Section III – Interdiction de déposer les objets susceptibles de blesser ou de contaminer dans les récipients de collecte Article 25 Il est interdit de déposer dans les récipients destinés à la collecte, tout objet susceptible de blesser ou contaminer le personnel chargé de l’enlèvement des déchets (tessons de bouteilles, seringues,…). Section IV – Interdictions diverses Article 26 §1. Il est interdit, sauf autorisation écrite et préalable du Bourgmestre, d’emporter les déchets présentés à l’enlèvement. Seul l’organisme chargé de la collecte des déchets et mandaté à cet effet est habilité à collecter les déchets. §2. Il est interdit de placer des déchets ménagers et des déchets ménagers assimilés à côté ou sur le récipient de collecte (p.ex.: bidon accroché à un sac pour PMC, sac non-conforme sur le sac réglementaire,…) et dans les corbeilles publiques réservées aux petits déchets de type vide-poche. §3. Il est strictement interdit de mettre à l’enlèvement des matières ou objets corrosifs, inflammables, toxiques, ou dangereux pour l’environnement ou la santé humaine. Pour ces déchets, il sera fait appel à des collecteurs dûment autorisés par l’autorité régionale. §4. Il est interdit de stocker ou d’entreposer des matières qui provoquent des nuisances olfactives §5. Dépôt dans les lieux publics et privés BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1227 Sur les voies publiques ou en tout autre lieu public, sur des terrains privés, dans des cours intérieures et arrière-cours, dans des caves, des annexes, des étables, … il est interdit de déposer, de faire déposer, d'abandonner ou de faire abandonner les déchets ménagers ou assimilés, des matériaux de démolition, des épaves, ou toute chose ou tout objet qui nuisent à la propreté et à l'esthétique de l'environnement et/ou qui constituent un danger pour la santé publique. La présente disposition ne s'applique pas lorsqu’une autorisation spéciale le permet, telle que par exemple l’autorisation relative aux emplacements de conteneurs. La présente disposition ne s'applique pas aux établissements industriels en ce qui concerne les déchets industriels, et aux exploitations agricoles en ce qui concerne le lisier, pour autant qu'il soit satisfait aux autorisations éventuelles imposées par l'autorité supérieure. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1228 CHAPITRE VI : REGIME TAXATOIRE Section I - Taxation Article 27 La Commune répercute le coût de gestion des déchets provenant de l’activité usuelle des ménages par le biais de règlements-taxes et ce, conformément aux dispositions de l’Arrêté coût-vérité. Dans le cadre des collectes sélectives des PMC, l’organisme de gestion des déchets prévoit des sacs 60L vendus dans les points de vente fixés par le Commune ou de 120L réservés aux collectivités, à des prix fixés par lui. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1229 CHAPITRE VII : SANCTIONS Section I – Sanctions administratives (conformément à l’article 5.4 de l’AGW du 5 mars 2008) Article 28 §1. Les contraventions aux dispositions du présent règlement sont passibles d’une amende administrative de 40€ à 350€ proportionnelle à la gravité des faits. En cas de récidive dans un délai d’un an à dater de la dernière sanction administrative appliquée à un contrevenant, le montant de l’amende sera au minimum doublé tout en étant limitée à 350€ maximum. §2. En outre, en cas de contravention aux dispositions du présent règlement, en plus de l’amende administrative qui peut dans certains cas être infligée, le Collège peut également, le cas échéant, imposer la suspension administrative ou le retrait administratif de la permission ou de l’autorisation qui aurait été accordée ou encore la fermeture administrative de l’établissement concerné. §3. L’application de sanctions administratives ou autres ne préjudicie en rien au droit pour le Bourgmestre de recourir, aux frais, risques et périls du contrevenant, à des mesures d’office nécessaires pour assurer l’exécution matérielle du présent règlement. §4. Dans le cas de comportement constituant une infraction tant du point vue pénal que du point de vue administratif, l’article 119bis §7 et 8 de la Nouvelle Loi communale trouvera à s’appliquer. §5. L’application des sanctions administratives se fait toujours sans préjudice des restitutions et dommages et intérêts qui pourraient être dus aux parties. §6. Outre l’application des sanctions administratives et pénales, la Commune se réserve le droit de facturer au responsable le coût de la remise en état et l’enlèvement des déchets ayant fait l’objet d’un dépôt clandestin. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1230 CHAPITRE VIII : RESPONSABILITES Section I – Responsabilité pour dommages causés par des récipients mis en collecte Article 29 Les utilisateurs du récipient de collecte sont solidairement responsables de son intégrité jusqu'à la collecte si le récipient est collecté avec les déchets qu'il renferme. Les utilisateurs sont également solidairement responsables de l'intégrité du récipient laissé en place par les services de collecte lorsque ledit récipient n'est pas collecté avec les déchets qu'il renferme. La personne ou les personnes qui utilisent des récipients pour la collecte périodique sont responsables des accidents pouvant résulter de leur présence sur la voie publique. Section II – Responsabilité pour dommages causés par les objets déposés pour la collecte sélective Article 30 Les utilisateurs du récipient de collecte sont responsables de son intégrité jusqu’à la collecte. Les déchets déposés sur la voirie pour la collecte sont sous la responsabilité civile du déposant jusqu’à la collecte. Section III – Responsabilité civile Article 31 La personne qui ne respecte pas le présent règlement est civilement responsable des dommages qui pourraient en résulter. La Commune n’est pas responsable des dommages qui résulteraient du défaut d’observation du présent règlement. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1231 CHAPITRE IX : DISPOSITIONS ABROGATOIRES ET DIVERSES Section I – Dispositions abrogatoires Article 32 A la date d'entrée en vigueur de la présente ordonnance, tous les articles des règlements et des ordonnances de police antérieurs dont l’objet est réglé par les dispositions de la présente ordonnance sont abrogés de plein droit. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1232 LIVRE 3 DELINQUANCE ENVIRONNEMENTALE BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1233 CHAPITRE I : INTERDICTIONS PREVUES PAR LE DECRET DU 27 JUIN 1996 RELATIF AUX DECHETS Article 1 Conformément à l’article D.160 du Code de l’Environnement, à défaut de poursuites de la part du Parquet ou d’une transaction conclue en vertu de l’article D.159 du même Code, les comportements cités ci-après sont passibles d’une amende administrative communale. §1. Bien qu’étant des infractions de 2ème catégorie, sont passibles d'une amende administrative communale, en vertu du présent règlement, les comportements suivants : 1. Ceux qui auront incinéré de déchets ménagers en plein air ou dans des installations non conformes aux dispositions du décret du 27 juin 1996 relatifs aux déchets, à l'exception de l'incinération des déchets secs naturels provenant des forêts, des champs et des jardins, telle que réglementée par le Code rural et le Code forestier (2e catégorie). 2. Ceux qui auront allumé des feux dans les champs à moins de 100 mètres des maisons, des bois, des bruyères, des vergers, des haies, du blé, de la paille, des meules et des lieux ou le lin est mis à sécher (2e catégorie). 3. Ceux qui auront, sur le domaine public et privé, abandonné, déposé, fait déposé, laissé couler, transporté ou fait transporter: a) des matières non valorisables et/ou non conformes à la spécificité d’un point de collecte, en dehors, à proximité ou sur le dispositif de collecte concerné et destiné à cet effet (parcs à conteneurs, bulles à verres, points de collecte « textile », poubelles publiques, etc.) ; b) des déchets biodégradables (dits « déchets verts ») à moins de 3 mètres de la crête de la berge d’un cours d’eau ; c) des déchets de construction et/ou de démolition dans les fossés, bois, terrains vagues, cours d’eau, etc. ; d) des déchets provenant de l’activité usuelle des ménages et déchets assimilés à des déchets ménagers dans les poubelles publiques, fossés, bois, terrains vagues, cours d’eau, etc. ; e) des mégots, canettes, chewing-gum, emballages, etc. sur la voie publique. §2 Sous peine d’amendes administratives, les poubelles publiques servent exclusivement pour le dépôt d’objets de petite taille utilisés par les passants, à l'extérieur de leur domicile ainsi que pour le dépôt des déjections canines emballées. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1234 CHAPITRE II : INTERDICTIONS PREVUES PAR LE CODE DE L'EAU Section I – En matière d’eau de surface Article 2 Est passible d'une amende administrative en vertu du présent règlement : 1. Celui qui commet une des infractions visées à l'article D.393 du Code de l'eau (3e catégorie). Sont notamment visés, à cet article, les comportements suivants : a) le fait de vidanger et de recueillir les gadoues de fosses septiques et de puits perdants chez des tiers, soit sans disposer de l'agrément requis, soit en éliminant les gadoues d'une manière interdite; b) le fait de nettoyer un véhicule à moteur, une machine ou d'autres engins similaires dans une eau de surface ordinaire ou à moins de 10 mètres de celle-ci alors que le produit nettoyant est susceptible de s'y écouler sans disposer du permis d'environnement requis ; c) le fait de contrevenir à certaines dispositions adoptées par le Gouvernement en vue d'assurer l'exécution de la protection des eaux de surface et la pollution des eaux souterraines à partir d'eaux de surface, en ce compris le fait de ne pas respecter le règlement communal [du …] relatif aux modalités de raccordement à l'égout ; d) le fait de tenter de commettre l'un des comportements suivants : e) d'introduire des gaz polluants, des liquides interdits par le Gouvernement, des déchets solides qui ont été préalablement soumis à un broyage mécanique ou des eaux contenant de telles matières dans les égouts publics, les collecteurs, les eaux de surface et les voies artificielles d'écoulement ; f) de jeter ou de déposer des objets, d'introduire des matières autres que des eaux usées dans les égouts publics, les collecteurs et les eaux de surface. 2. Celui qui, en matière d'évacuation des eaux usées (3e catégorie) : a) n'a pas raccordé à l'égout l'habitation située le long d'une voirie qui en est déjà équipée ; b) n'a pas raccordé pendant les travaux d'égouttage son habitation située le long d'une voirie qui vient d'être équipée d'égouts ; c) n'a pas sollicité l'autorisation préalable écrite du collège communal pour le raccordement de son habitation ; d) a déversé l'ensemble des eaux pluviales et des eaux claires parasites dans l'égout séparatif sur les parties de la voirie ainsi équipée ou n'évacue pas les eaux pluviales par des puits perdants, des drains dispersants, des voies artificielles d'écoulement ou par des eaux de surface pour autant que ce ne soit pas interdit par ou en vertu d'une autre législation ; e) n'a pas équipé toute nouvelle habitation d'un système séparant l'ensemble des eaux pluviales des eaux urbaines résiduaires, en n'équipant pas conformément aux modalités arrêtées par le Gouvernement lorsque les eaux usées déversées ne sont pas traitées par une station d'épuration, BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1235 en n'évacuant pas les eaux urbaines résiduaires exclusivement par le réseau d'égouttage lors de la mise en service de la station d'épuration, en ne mettant pas hors-service la fosse septique suite à l'avis de l'organisme d'assainissement agréé ou en ne faisant pas vider la fosse septique par un vidangeur agréé ; f) n'a pas raccordé à l'égout existant dans les 180 jours qui suivent la notification de la décision d'un refus de permis pour l'installation d'un système d'épuration individuelle à la place du raccordement à l'égout ; g) n'a pas équipé d'origine toute nouvelle habitation construite en zone soumise au régime d'assainissement collectif, le long d'une voirie non encore équipée d'égout, d'un système d'épuration individuelle répondant aux conditions définies en exécution du décret du 11 mars 1999 relatif au permis d'environnement lorsqu'il est établi que le coût du raccordement à un égout futur serait excessif ; h) n'a pas équipé d'un système d'épuration individuelle toute nouvelle habitation ou tout groupe d'habitations nouvelles pour lequel s'applique le régime d'assainissement autonome ; i) n'assure pas que l'égout ne récolte pas les eaux claires parasites en ne raccordant pas l'habitation au réseau d'égouttage dès la mise en service de celui-ci, en n'équipant pas une nouvelle habitation, dans l'attente de la mise en service du système d'épuration prévu, d'une fosse septique by-passable munie d'un dégraisseur, le cas échéant, et pourvue de canalisations séparées pour la récolte des eaux pluviales et des eaux ménagères usées ; j) n'a pas mis en conformité l'habitation pour laquelle le régime d'assainissement autonome est d'application, et ce en l'absence de la mise en place d'un régime d'assainissement autonome groupé. Section II – En matière d’eau destinée à la consommation humaine Article 3 Est passible d'une sanction administrative en vertu du présent règlement, celui qui commet une infraction visée à l'article D.401 du Code de l'eau. Sont notamment visés (4e catégorie): 1. le fait, pour le propriétaire d'une installation privée de distribution de l'eau, de ne pas avoir reçu la certification exigée en vertu de la législation ; 2. le fait, pour un abonné qui s'approvisionne par le biais d'une ressource alternative ou complémentaire, de ne pas assurer une séparation complète entre ce réseau d'approvisionnement et le réseau d'eau de distribution ; 3. le fait, pour un particulier, de ne pas autoriser l'accès à son installation privée aux préposés du fournisseur, dans la mesure où les conditions imposées par l'article D.189 du Code de l'eau ont été respectées; 4. le fait de prélever de l'eau sur le réseau public de distribution en dehors des cas prévus par le Code de l'eau ou sans l'accord du distributeur. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1236 Section III – En matière de cours d’eau non navigables Article 4 Est passible d'une sanction administrative en vertu du présent règlement celui qui commet une infraction visée à l'article 17 de la loi du 28 décembre 1967 relative aux cours d'eau non navigables ou à l'article D. 408 du Code de l'eau lorsqu'il sera entré en vigueur, à savoir notamment : 1° Celui qui entrave le dépôt sur ses terres ou ses propriétés des matières enlevées du lit du cours d'eau ainsi que des matériaux, de l'outillage et des engins nécessaires pour l'exécution des travaux (3e catégorie) ; 2° L'usager ou le propriétaire d'un ouvrage établi sur un cours d'eau non navigable qui ne veille pas à ce que cet ouvrage fonctionne en conformité aux instructions qui lui sont données par le gestionnaire et, en tout état de cause, d'une manière telle que les eaux dans le cours d'eau ne soient jamais retenues au-dessus du niveau indiqué par le clou de jauge placé conformément aux instructions du gestionnaire et qui, en cas d'urgence, n'obéit pas aux injonctions du gestionnaire du cours d'eau (4e catégorie) ; 3° Celui qui ne clôture pas ses terres situées en bordure d'un cours d'eau à ciel ouvert et servant de pâture de telle sorte que le bétail soit maintenu à l'intérieur de la pâture, et ce conformément aux exigences de distance et de passage visées à l'article D.408 du Code de l'eau, ceci sous réserve de l'existence d'un arrêté soustrayant l'ensemble du territoire d'une commune à l'application de cette mesure (4e catégorie) ; 4° Celui qui dégrade ou affaiblit les berges, le lit ou les digues d'un cours d'eau, obstrue le cours d'eau ou y introduit un objet ou des matières pouvant entraver le libre écoulement des eaux, laboure, herse, bêche ou ameublit d'une autre manière la bande de terre d'une largeur de 0,50 mètre, mesurée à partir de la crête de berge du cours d'eau vers l'intérieur des terres, enlève, rend méconnaissable ou modifie quoi que ce soit à la disposition ou à l'emplacement des échelles de niveau, des clous de jauge ou de tout autre système de repérage mis en place à la requête d'un délégué du gestionnaire, laisse substituer les situations créées à la suite des actes indiqués ci-dessus (4e catégorie) ; 5° Celui qui néglige de se conformer aux prescriptions du gestionnaire du cours d'eau : 1. en ne plaçant pas, à ses frais, dans le lit de ce cours d'eau, des échelles de niveau ou des clous de jauge ou en modifiant l'emplacement ou la disposition des échelles ou des clous existants ; 2. en ne réalisant pas, dans le délai fixé, les travaux imposés par le gestionnaire du cours d'eau ou qui ne le fait pas dans les conditions imposées ; 3. en ne respectant pas l'interdiction faite par le gestionnaire du cours d'eau durant une période de l'année d'utiliser certaines embarcations dans des parties déterminées de cours d'eau non navigables (4e catégorie). 6° Celui qui omet d'exécuter les travaux d'entretien ou de réparation nécessaires dont il a la charge en ce qui concerne les ponts et ouvrages privés dont il est propriétaire (4e catégorie). BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1237 CHAPITRE III : INTERDICTIONS PREVUES EN VERTU DE LA LEGISLATION RELATIVE AUX ETABLISSEMENTS CLASSES Article 5 Est passible d'une sanction administrative en vertu du présent règlement celui qui commet une infraction visée à l'article 77, alinéa 2, du décret du 11 mars 1999 relatif au permis d'environnement, à savoir notamment (3e catégorie) : 1. l'absence de consignation dans un registre de toute transformation ou extension d'un établissement de classe 1 ou 2 lorsque la consignation dans un registre est requise; 2. le fait de ne pas avoir porté à la connaissance des autorités concernées la mise en œuvre du permis d'environnement ou unique ; 3. le fait de ne pas prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter, réduire les dangers, nuisances ou inconvénients de l'établissement ou y remédier ; le fait de ne pas signaler immédiatement à l'autorité compétente, tout accident ou incident de nature à porter préjudice à l'homme ou à l'environnement; le fait de ne pas informer l'autorité compétente et le fonctionnaire technique de toute cessation d'activité au moins 10 jours avant cette opération, sauf cas de force majeure ; 4. le fait de ne pas conserver, sur les lieux de l'établissement ou à tout autre endroit convenu avec l'autorité compétente, l'ensemble des autorisations en vigueur. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1238 CHAPITRE IV : INTERDICTIONS PREVUES EN VERTU DE LA LOI DU 12 JUILLET 1973 SUR LA CONSERVATION DE LA NATURE Article 6 §1 Est passible d'une sanction administrative en vertu du présent règlement celui qui commet une infraction visée à l'article 63 de la loi du 12 juillet 1973 sur la conservation de la nature. §2 Sont notamment visés par l'article 63, alinéa 1, de la loi du 12 juillet 1973 sur la conservation de la nature, les comportements suivants (3e catégorie): 1. tout fait susceptible de perturber les oiseaux appartenant à une des espèces vivant naturellement à l’état sauvage sur le territoire européen, ainsi que leurs sous-espèces, races ou variétés, quelle que soit leur origine géographique, ainsi que les oiseaux hybridés avec un oiseau de ces espèces, ainsi que le commerce ou l’utilisation de ceux-ci (L. 12.7.1973, art. 2, par. 2) ; 2. tout fait susceptible de porter atteinte à certaines espèces de mammifères, amphibiens, reptiles, poissons et invertébrés menacées et toute utilisation à but lucratif ou non de ces espèces (L. 12.7.1973, art. 2bis) ; 3. la détention, l’achat, l’échange, la vente ou la mise en vente de certaines espèces wallonnes de mammifères, amphibiens, reptiles, poissons et invertébrés partiellement protégées, ainsi que la capture, la mise à mort et la perturbation intentionnelle de ces espèces et de leurs œufs, sauf la détention temporaire d’amphibiens ou de leur œufs à des fins pédagogiques ou scientifiques (L. 12.7.1973, art. 2ter) ; 4. l'utilisation de moyens de capture et de mise à mort interdits lorsque cette capture ou mise à mort est autorisée (L. 12.7.1973, art. 2quinquies); 5. le fait d’introduire des souches ou des espèces animales non indigènes (sauf les espèces servant à l’agriculture ou à la sylviculture) dans la nature ou dans les parcs à gibier (L. 12.7.1973, art. 5ter) ; 6. le fait de tuer, chasser, piéger ou déranger les espèces dans les réserves naturelles (L. 12.7.1973, art. 11, al. 1er) ; 7. tout fait susceptible de porter intentionnellement atteinte à certaines espèces végétales ainsi qu’à leur habitat, ainsi que le commerce ou toute autre utilisation de ces espèces (L. 12.7.1973, art. 3, par. 2) ; 8. le fait de couper, déraciner, mutiler des arbres ou arbustes et d’endommager le tapis végétal dans les réserves naturelles, sauf dans le cas où c’est prévu par un plan de gestion (L. 12.7.1973, art. 11, al. 2) ; §3 Sont notamment visés par l'article 63, alinéa 2 de la loi du 12 juillet 1973, le fait de planter ou de replanter des résineux, de laisser se développer leurs semis ou de les maintenir, et ce à moins de six mètres de tout cours d’eau (L. 12.7.1973, art. 56, par. 1 et 2) (4e catégorie). BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1239 CHAPITRE V : INTERDICTIONS PREVUES EN VERTU DU CODE DE L'ENVIRONNEMENT EN CE QUI CONCERNE LES MODALITES DES ENQUETES PUBLIQUES Article 7 Est passible d'une sanction administrative en vertu du présent règlement celui qui commet une infraction visée à l'article D. 29-28 du Code de l'environnement, à savoir: qui fait entrave à l'enquête publique ou soustrait à l'examen du public des pièces du dossier soumis à enquête publique (4e catégorie). BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1240 CHAPITRE VI : SANCTIONS ADMINISTRATIVES Article 8 §1 Les infractions au présent règlement sont passibles d'une amende administrative, conformément à la procédure prévue aux articles D.160 et suivants du Code de l'environnement. §2 Les infractions visées à l'article 1er du présent règlement font l'objet de la procédure prévue pour les infractions de 2e catégorie et sont passibles d'une amende de 50 à 100.000 euros. §3 Les infractions visées aux articles 2, 4, 1°, 5, et 6, §2 du présent règlement font l'objet de la procédure prévue pour les infractions de 3e catégorie et sont passibles d'une amende de 50 à 10.000 euros. §4 Les infractions visées aux articles 3, 4, 2°,3°, 4°, 5°, 6°, 6, §3 et 7 du présent règlement font l'objet de la procédure prévue pour les infractions de 4e catégorie et sont passibles d'une amende de 1 à 1.000 euros. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1241 LIVRE 4 LOI DU 14 AOUT 1986 RELATIVE A LA PROTECTION ET AU BIEN-ETRE DES ANIMAUX BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1242 CHAPITRE I : MESURES RELATIVES A LA PROTECTION ET AU BIEN-ETRE DES ANIMAUX Article 1 Le décret programme du 12 décembre 2014 porte des mesures liées au respect de la loi du 14 août 1986 relative à la protection et au bien-être des animaux, ci-après dénommée « la Loi ». Article 2 (2e catégorie) Commet une infraction de 2e catégorie celui qui enfreint une ou plusieurs dispositions prévue à l’article 35 de la Loi, entre autres le fait d’organiser, de prendre part ou d’assister à des combats d’animaux ou exercices de tir sur des animaux, d’abandonner un animal avec l’intention de s’en défaire, de se livrer à des interventions douloureuses sur un animal, de commettre des amputations interdites, de se livrer à des expériences dans des conditions contraires à la Loi, d’avoir des relations sexuelles avec des animaux ou de se livrer, sauf pour des raisons de force majeure, à des actes non visés par la Loi, qui ont pour conséquence de faire périr sans nécessité un animal ou de lui causer sans nécessité des lésions, mutilations, douleurs ou souffrances. En l’absence de poursuites pénales et à défaut d’une transaction administrative conclue conformément à l’article 159, §1, 8° du Code l’Environnement, les infractions au présent article ne peuvent être sanctionnées que par la Fonctionnaire sanctionnateur régional. Article 3 (3e catégorie) Commet une infraction de 3e catégorie celui qui : 1° excite la férocité d'un animal en le dressant contre un autre animal ; 2° administre ou fait administrer à un animal des substances déterminées par le Roi, qui ont pour but d'influencer ses prestations, ou qui sont de nature à empêcher le dépistage des produits stimulants ; 3° enfreint les dispositions de l'article 4 (conditions de détention d’animaux), du chapitre IV (transport d’animaux) ou du chapitre VIII (expérience sur des animaux) de la Loi ou des arrêtés pris en exécution de ces dispositions, à l’exception de celles visées à l'article 35, 6° de la Loi ; 4° ne se conforme pas aux mesures visées à l'article 4, § 5 de la Loi, et prescrites par les agents de l'autorité compétents ou rend inopérantes les mesures prises ; 5° impose à un animal un travail dépassant manifestement ses capacités naturelles ; 6° enfreint les dispositions du chapitre VI (mise à mort d’animaux) de la Loi ; 7° se sert de chiens comme bêtes de somme ou de trait ; 8° met en vente, vend, achète ou détient un oiseau aveuglé ; 9° utilise un animal à des fins de dressage, d'une mise en scène, de publicité ou à des fins similaires, dans la mesure où il est évident qu'il résulte de cette utilisation impropre des douleurs, des souffrances ou des lésions évitables ; 10° nourrit ou abreuve de force un animal, sauf pour des raisons médicales ou pour des expériences réalisées suivant le chapitre VIII de la Loi ou dans des élevages spécialisés déterminés par le Roi et aux conditions qu'il fixe ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1243 11° donne à un animal une substance qui peut lui causer des souffrances ou des lésions, sauf pour des raisons médicales ou pour les expériences définies au chapitre VIII de la Loi ; 12° cède des animaux à des personnes de moins de 16 ans ; 13° expédie un animal contre remboursement par voie postale ; 14° se livre à une exploitation visée à l'article 5, § 1er de la Loi, sans l'agréation exigée par cet article, enfreint les dispositions d'arrêtés royaux pris en exécution des articles 6 ou 7 de la Loi et les obligations définies à l'article 9, § 1er, alinéa 1er, à l'article 9, § 2, alinéas 1er et 2, et aux articles 10 et 12 de la Loi ; 15° détient ou commercialise des animaux teints ; 16° propose ou décerne des animaux à titre de prix, de récompense ou de don lors de concours, de loteries, de paris ou dans d'autres circonstances similaires, sauf les dérogations qui pourront être accordées par le ministre qui a le bien-être des animaux dans ses attributions. Article 4 (3e catégorie) Commet une infraction de 3e catégorie celui qui organise une course de chevaux et/ou un entraînement en préparation à une course de ce genre ou qui y participe, si la course a lieu totalement ou partiellement sur la voie publique, dont le revêtement consiste en asphalte, béton, pavés, briques ou un autre matériau dur. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1244 LIVRE 5 REGLEMENT COMMUNAL RELATIF AUX MAGASINS DE NUIT ET BUREAUX PRIVES POUR LES TELECOMMUNICATIONS EN APPLICATION DE LA LOI DU 10 NOVEMBRE 2006 BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1245 Article 1 La présente réglementation relative à l’exploitation d’un magasin de nuit (night shop) ou d’un bureau privé pour les télécommunications (phone shop) est édictée en application de la loi du 10 novembre 2006 afférente aux heures d’ouverture dans le commerce et l’industrie §1 - Par magasin de nuit (night shop), il faut entendre toute unité d’établissement dont la surface commerciale nette ne dépasse pas 150 m 2, qui n’exerce aucune activité autre que la vente de produits d’alimentation générale et d’articles ménagers et qui affiche de manière permanente et apparente la mention « magasin de nuit ». Par bureau privé pour les télécommunications (phone shop), il faut entendre toute unité d’établissement accessible au public pour la prestation de services de télécommunication. §2 - L’affichage permanent de la mention « magasin de nuit » dont question à l’alinéa précédent est une obligation qui incombe à tous les commerces qui prétendent appartenir à la catégorie des magasins de nuit. Le magasin qui n’afficherait pas cette mention ne peut donc en aucun cas prétendre appliquer les horaires spécifiques autorisés pour ce type de commerces. §3 - Toute implantation ou exploitation d’un magasin de nuit (night shop) ou d’un bureau privé pour les télécommunications (phone shop) sur le territoire communal est subordonnée à une autorisation préalable du Collège communal. §4 - La demande d’autorisation d’implantation ou d’exploitation doit être introduite par l’exploitant de l’établissement trois mois avant le début de l’activité commerciale. Pour être recevable, la demande doit obligatoirement d’être accompagnée des documents suivants : a. pour un projet d’exploitation par une personne physique : copie de la carte d’identité et d’une photo ; b. pour un projet d’exploitation par une personne morale : copie de la carte d’identité et une photo des gérants ou administrateurs, copie des statuts de la société tels que publiés au moniteur ; c. pour un projet d’exploitation qui ne sera pas assuré par le demandeur : copie de la carte d’identité et une photo du (ou des) préposé(s). §5 - L’autorisation sera remise à l’exploitant après que ce dernier aura fourni les documents suivants : a. l’extrait intégral des données de l’entreprise délivré par la Banque Carrefour des Entreprises, notamment le numéro d’unité d’établissement ; b. pour les magasins de nuit : une copie de la notification en vue de l’enregistrement auprès de l’AFSCA ainsi que l’accusé de réception délivré par ce service ; c. pour les magasins de nuit et les bureaux privés pour les télécommunications : une attestation de conformité au Règlement général des installations électriques délivrée par un organisme agréé par le SFP Economie, PME, Classes moyennes et Energie. §6 - Cette autorisation sera assortie d’une carte titulaire délivrée à l’exploitant, personne physique ou responsable de la société (gérant administrateur) ou préposé délivré à toute autre personne susceptible BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1246 d’exploiter l’établissement en l’absence de l’exploitant. Les titulaires de cette carte sont tenus de la présenter lors de tout contrôle effectué par les services de police. §7 - Une nouvelle autorisation sera nécessaire en cas de changement d’exploitant, qu’il s’agisse d’une personne physique ou morale. §8 - Le Collège communal peut assortir son autorisation de toutes les conditions qu’il juge nécessaires dans un but de maintien de l’ordre public. Sous peine des sanctions prévues aux articles 18, §3 et 22 de la loi du 10 novembre 2006 relative aux heures d'ouverture et de fermeture dans le commerce, l'artisanat et les services, tout titulaire de l'autorisation prévue ci-dessus est tenu d'observer les conditions énoncées dans l'acte d'autorisation. §9 - L’autorisation ci-dessus peut être refusée par le Collège communal si l’établissement concerné ne respecte pas les conditions suivantes : a. aucun magasin de nuit (night shop) ou bureaux privés de télécommunications (phone shop) ne pourra être installé dans les quartiers résidentiels de la commune ; b. les magasins de nuit (night shop) ou bureaux privés de télécommunications (phone shop) ne pourront être installés que dans les parties de la commune où se trouvent rassemblés les commerces et les services et principalement aux abords des grands axes ; c. même dans ce cas, un magasin de nuit (night shop) ne pourra être installé que dans le voisinage immédiat d'autres commerces. §10 - Les magasins de nuit (night shop) ne peuvent être ouverts avant 20 heures et ils fermeront leurs portes à 1 heure du matin en semaine et à 3 heures du matin les vendredis et samedis. Les bureaux privés pour les télécommunications (phone shop) ne peuvent pas être ouverts avant 8 heures et ils devront être fermés à 20 heures. §11 - Les vitrines extérieures des magasins ou bureaux privés pour les télécommunications doivent être constamment maintenues en bon état. Elles ne pourront en aucun cas être remplacées par des panneaux en bois ou tout autre matériau. §12 - Dans le cas où l'exploitant désire placer, conformément aux dispositions urbanistiques en vigueur, une enseigne, cette dernière reprendra obligatoirement la mention "magasin de nuit" ou "bureau privé pour les télécommunications" selon le cas et le nom de l'établissement. §13 - Les infractions au présent article sont punies de la façon suivante par le Collège communal : - au premier constat d'infraction, la fermeture sera prononcée pour une durée d’un week-end complet ; - au deuxième constat d'infraction, la fermeture sera prononcée pour une durée d’une semaine ; - au troisième constat d'infraction, la fermeture sera prononcée pour une durée d’un mois ; §14 - Conformément à l'art 18, §3, de la loi du 10 novembre 2006 relative aux heures d'ouverture et de fermeture dans le commerce, l'artisanat et les services et sans préjudice des sanctions prévues à l’article 22 de la même loi, le Bourgmestre peut ordonner la fermeture pure et simple des magasins de nuit (night-shop) ou des bureaux privés pour les télécommunications (phone shop) qui ne respectent pas les BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1247 dispositions du règlement communal ou de l’autorisation du Collège communal en lien avec l’autorisation préalable d’exploitation ou la localisation spatiale de l’établissement. §15 - Tout établissement existant fournira les coordonnées d'une personne physique responsable, même si le propriétaire est une personne morale. Toute modification relative à la personne physique responsable sera immédiatement notifiée à l'administration communale. A défaut, la personne mentionnée initialement restera pleinement responsable de toutes les obligations prévues par le présent règlement. § 16 - En cas d’infraction aux dispositions du présent article, les sanctions administratives ne sont pas applicables. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1248 REGLEMENT COMMUNAL INTEGRE DE POLICE LIVRE 1ER REGLEMENT GENERAL DE POLICE CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES 1161 Section I - Champ d'application et obligations 1161 CHAPITRE II : DE LA SECURITE ET DE LA COMMODITE DE PASSAGE SUR LA VOIE PUBLIQUE 1163 Section I - Utilisations privatives de la voie publique 1163 Section II - De la vente sur la voie publique 1163 Section III - Atteintes à la voirie prévues dans le décret du 6 février 2014 relatif à la voirie communale 1163 Section IV - Des manifestations, rassemblements et distributions sur la voie publique 1166 Section V - Objets pouvant nuire par leur chute 1167 Section VI - Obligations en cas de gel ou de chute de neige 1167 Section VII - Travaux en dehors de la voie publique 1168 Section IX - Des trottoirs, terrasses et accotements Ŕ Commodité de passage 1169 Section X - De l'indication du nom des rues, de la signalisation et du numérotage des maisons 1170 Section XI - Des immeubles dont l'état met en péril la sécurité des personnes 1171 Section XII- Les clôtures électriques 1172 Section XIII - De la circulation des animaux sur la voie publique, de la divagation et de la détention d'animaux nuisibles 1172 Section XIV - De la détention d’animaux domestiques 1176 CHAPITRE III : DE LA TRANQUILLITE ET DE LA SECURITE PUBLIQUES 1177 Section Section Section Section Section Section Section Section Section Section Section Section Section Section Section 1177 1177 1177 1179 1181 1182 1182 1183 1183 1184 1185 1186 1186 1187 1190 I - Protection de la tranquillité publique II - De l'obligation d'alerter en cas de péril III - Fêtes et divertissements IV - Séjour des nomades, campeurs, cirques V - Jeux VI - Des aires publiques de jeux VII - Collectes à domicile ou sur la voie publique VIII - Mendicité IX - Distribution de publicités et de tracts X - Terrains et immeubles bâtis ou non, abandonnés ou inoccupés. XII - Puits et excavations. XIII - Dégradations XIV - Squares, parcs, jardins et espaces publics XV - Lutte contre le bruit XVI - Immeubles et locaux CHAPITRE IV : DEBITS DE BOISSONS - SALLES DE SPECTACLES CONSOMMATION DE BOISSONS ALCOOLISEES SUR LA VOIE PUBLIQUE CHAPITRE V : HYGIENE PUBLIQUE 1191 1191 1193 Section Section Section Section 1193 1195 1195 1195 I - Propreté de la voie publique II - Occupation d’immeubles insalubres III - - Epidémies - épizooties IV - Dépôts, épandage et transport des matières incommodes ou nuisibles CHAPITRE VI : MESURES RELATIVES A LA PREVENTION DES INCENDIES ET DES CALAMITES 1197 Section Section Section Section Section Section 1197 1197 1197 1198 1198 1198 I - Obligation d’information II - Accès aux bouches d’incendie III - Obligations des occupants d’un immeuble en cas d’incendie IV - Nuisances de voisinage liées aux opérations de combustion V- Barbecues VI - Organisations de brocantes, braderies, marchés, etc. sur la voie publique BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1249 Section VII- Entretien et ramonage des cheminées et des tuyaux conducteurs de fumée 1199 Section VIII- Stationnement des véhicules transportant des matières inflammables ou explosives1199 Section IX- Dispositions finales 1199 CHAPITRE VII : ATTEINTES AUX PERSONNES ET A LA PROPRIETE D’AUTRUI REPREHENSIBLES PENALEMENT 1200 CHAPITRE VIII : DES INFRACTIONS RELATIVES AU STATIONNEMENT ET AUX SIGNAUX C3 ET F103 CONSTATEES AU MOYEN D’APPAREILS FONCTIONNANT AUTOMATIQUEMENT 1202 Section I - Infractions de première catégorie Section II - Infractions de deuxième catégorie 1202 1206 CHAPITRE IX : SANCTIONS ET DISPOSITIONS GENERALES 1207 Section I - Sanctions administratives Section II - Dispositions générales 1207 1208 CHAPITRE X : DISPOSITIONS ABROGATOIRES ET DIVERSES 1209 LIVRE 2 REGLEMENT COMMUNAL CONCERNANT LA COLLECTE DES DECHETS PROVENANT DE L'ACTIVITE USUELLE DES MENAGES ET DES DECHETS ASSIMILES A DES DECHETS MENAGERS CHAPITRE I : GENERALITES 1211 Section Section Section Section Section 1211 1214 1214 1215 1215 I - Définitions II Ŕ Collecte par contrat privé III - Exclusions IV Ŕ Service minimum V Ŕ Modalités communes aux collectes en porte à porte CHAPITRE II : COLLECTE PERIODIQUE DES DECHETS MENAGERS ET DES DECHETS MENAGERS ASSIMILES 1216 Section I Ŕ Objet de la collecte Section II - Conditionnement Section III Ŕ Modalités de collecte des déchets ménagers et des déchets ménagers assimilés Section IV Ŕ Dépôt anticipé ou tardif Section V Ŕ Pouvoirs du Bourgmestre de contrôler la bonne évacuation des déchets non collectés Commune 1216 1216 1216 1217 par la 1217 CHAPITRE III : COLLECTES SELECTIVES DE DECHETS EN PORTE-A-PORTE 1218 Section Section Section Section Section Section Section Section 1218 1218 1218 1219 1219 1220 1221 1221 I Ŕ Objet des collectes en porte à porte II Ŕ Modalités générales de collectes sélectives et présentation des déchets III Ŕ Modalités spécifiques pour la collecte des PMC IV Ŕ Modalités spécifiques pour la collecte des papiers et cartons V Ŕ Modalités spécifiques pour la collecte des encombrants ménagers VI Ŕ Collecte de sapins de Noël VII Ŕ Modalités spécifiques pour la collecte des déchets verts VIII Ŕ Collectes sélectives sur demande CHAPITRE IV : POINTS SPECIFIQUES DE COLLECTE DE DECHETS 1222 Section Section Section Section 1222 1222 1224 1225 I Ŕ Collectes spécifiques en un endroit précis II Ŕ Parcs à containers III Ŕ Points d’apports volontaires de collecte IV Ŕ Déchets résultant d’une activité professionnelle spécifique CHAPITRE V : INTERDICTIONS DIVERSES 1227 Section I Ŕ Ouverture de récipients destinés à la collecte 1227 Section II Ŕ Fouille des points d’apports volontaires 1227 Section III Ŕ Interdiction de déposer les objets susceptibles de blesser ou de contaminer dans les récipients de collecte 1227 Section IV Ŕ Interdictions diverses 1227 CHAPITRE VI : REGIME TAXATOIRE BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1229 1250 Section I - Taxation 1229 CHAPITRE VII : SANCTIONS 1230 Section I Ŕ Sanctions administratives (conformément à l’article 5.4 de l’AGW du 5 mars 2008) 1230 CHAPITRE VIII : RESPONSABILITES 1231 Section I Ŕ Responsabilité pour dommages causés par des récipients mis en collecte 1231 Section II Ŕ Responsabilité pour dommages causés par les objets déposés pour la collecte sélective1231 Section III Ŕ Responsabilité civile 1231 CHAPITRE IX : DISPOSITIONS ABROGATOIRES ET DIVERSES 1232 Section I Ŕ Dispositions abrogatoires LIVRE 3 DELINQUANCE ENVIRONNEMENTALE 1232 CHAPITRE I : INTERDICTIONS PREVUES PAR LE DECRET DU 27 JUIN 1996 RELATIF AUX DECHETS 1234 CHAPITRE II : INTERDICTIONS PREVUES PAR LE CODE DE L'EAU 1235 Section I Ŕ En matière d’eau de surface Section II Ŕ En matière d’eau destinée à la consommation humaine Section III Ŕ En matière de cours d’eau non navigables 1235 1236 1237 CHAPITRE III : INTERDICTIONS PREVUES EN VERTU DE LA LEGISLATION RELATIVE AUX ETABLISSEMENTS CLASSES 1238 CHAPITRE IV : INTERDICTIONS PREVUES EN VERTU DE LA LOI DU 12 JUILLET 1973 SUR LA CONSERVATION DE LA NATURE 1239 CHAPITRE V : INTERDICTIONS PREVUES EN VERTU DU CODE DE L'ENVIRONNEMENT EN CE QUI CONCERNE LES MODALITES DES ENQUETES PUBLIQUES 1240 CHAPITRE VI : SANCTIONS ADMINISTRATIVES 1241 LIVRE 4 LOI DU 14 AOUT 1986 RELATIVE A LA PROTECTION ET AU BIEN-ETRE DES ANIMAUX CHAPITRE I : MESURES RELATIVES A LA PROTECTION ET AU BIEN-ETRE DES ANIMAUX 1243 LIVRE 5 REGLEMENT COMMUNAL RELATIF AUX MAGASINS DE NUIT ET BUREAUX PRIVES POUR LES TELECOMMUNICATIONS EN APPLICATION DE LA LOI DU 10 NOVEMBRE 2006 Ainsi arrêté par le Conseil communal, le 26 octobre 2015 Par ordonnance : Le Directeur général, La Bourgmestre, Fernand FLABAT Florence REUTER BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1251 65. PROVINCE DU BRABANT WALLON - ARRONDISSEMENT DE NIVELLES – Commune de Walhain Objet : Règlement complémentaire au Code de roulage relatif à la limitation de vitesse dans certaines voiries communales - Approbation Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, dont son article L1122-32 ; Vu la loi du 16 mars 1968 relative à la police de la circulation routière, dont ses articles 2, 3 et 12 ; Vu l'arrêté royal du 1er décembre 1975 portant règlement général sur la police de la circulation routière et de l'usage de la voie publique, dit Code de la route ; Vu l'arrêté ministériel du 11 octobre 1976 fixant les dimensions minimales et les conditions particulières de placement de la signalisation routière ; Vu le décret du 19 décembre 2007 relatif à la tutelle d'approbation de la Région wallonne sur les règlements complémentaires relatifs aux voies publiques et à la circulation des transports en commun ; Vu la circulaire ministérielle du 14 novembre 1977 relative aux règlements complémentaires et au placement de la signalisation routière ; Vu la délibération du Conseil communal en sa séance du 23 janvier 2014 portant approbation définitive du Schéma de structure communal de Walhain ; Vu les recommandations de la Région wallonne en ce qui concerne le régime de vitesse des voiries mises en Voies centrales banalisées ; Entendu l'avis rendu sur place le 18 avril 2014 par l'Inspecteur du transport de la Région wallonne ; Vu le procès-verbal de la séance du 22 mai 2014 de la Commission consultative de la Mobilité ; Considérant que le Schéma de structure communal susvisé prévoit de limiter à 70 km/h les vitesses pratiquées sur les voiries intervillages de la Commune ; Considérant qu'il s'impose en outre de limiter à 70 km/h la vitesse de circulation des véhicules sur les voiries communales mises en Voies centrales banalisées ; Considérant que le présent règlement concerne les voiries communales ; Entendu le rapport de M. l'Echevin Jean-Marie Gillet chargé de la Mobilité ; Sur proposition du Collège communal ; Après en avoir délibéré ; Statuant à l'unanimité des Membres présents ; DECIDE : 1° De compléter le règlement complémentaire au code de roulage comme suit : Art. 1er - La circulation des véhicules est limitée à 70 km/h sur les voiries suivantes : - Route de Walhain, entre les panneaux F1-F3 des villages de Nil-Saint-Vincent et de Walhain-SaintPaul ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1252 - Rue du Bois de Buis : - entre les panneaux F1-F3 des villages de Walhain-Saint-Paul et de Sart-lez-Walhain ; - entre les panneaux F1 -F3 à la sortie de Sart-lez-Walhain et le carrefour avec la rue de la Station ; - Rue de la Station, entre les panneaux F1-F3 à la sortie du village de Lerinnes et le carrefour avec la rue du Bois de Buis ; - Chemin de la Scierie, entre les panneaux F1-F3 des villages de Walhain-Saint-Paul et de TourinnesSaint-Lambert ; - Rue Chapja, entre les panneaux F1-F3 des villages de Lerinnes et de Tourinnes-Saint-Lambert ; - Rue de Nil, entre les panneaux F1-F3 des villages de Nil-Saint-Vincent et de Tourinnes-Saint-Lambert. La mesure est matérialisée par le placement de signaux C43 (70), placés au-dessus des signaux F3 ou après chaque carrefour sur les voiries concernées. Art. 2 - Le présent règlement est sanctionné des peines portées par l'article 29 de l'arrêté royal du 16 mars 1968 portant coordination des lois relatives à la police de la circulation routière. 2° De transmettre la présente délibération aux autorités compétentes de la Région wallonne pour approbation, au Collège provincial pour mention au Bulletin provincial, au greffe du tribunal de première instance et au greffe du tribunal de police pour inscription au registre à ce destiné. PAR LE CONSEIL, Le Secrétaire, (s) Ch. LEGAST La Bourgmestre, (S) L. SMETS Pour extrait conforme, Walhain, le 3 novembre 2014 Par ordonnance : Le Directeur général, Ch. LEGAST La Bourgmestre, L.SMETS Objet : Règlement complémentaire au Code de roulage relatif à la mise en voirie agricole de plusieurs chemins de remembrement - Approbation Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, dont son article L1122-32 ; Vu la loi du 16 mars 1968 relative à la police de la circulation routière, dont ses articles 2, 3 et 12; Vu la loi du 29 janvier 2014 instaurant une limitation de vitesse de 30 km/h sur les voies signalées par les signaux F99a, F99b et F99c ; Vu l'arrêté royal du 1er décembre 1975 portant règlement général sur la police de la circulation routière et de l'usage de la voie publique, dit Code de la route ; Vu l'arrêté ministériel du 11 octobre 1976 fixant les dimensions minimales et les conditions particulières de placement de la signalisation routière ; Vu le décret du 19 décembre 2007 relatif à la tutelle d'approbation de la Région wallonne sur les règlements complémentaires relatifs aux voies publiques et à la circulation des transports en commun ; Vu la circulaire ministérielle du 14 novembre 1977 relative aux règlements complémentaires et au placement de la signalisation routière ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1253 Vu les procès-verbaux des séances des 22 mai et 18 septembre 2014 de la Commission consultative de la Mobilité ; Considérant que certains chemins de remembrement sont souvent utilisés comme itinéraire de fuite et parcourus à grande vitesse par des véhicules en transit avec peu ou pas de possibilité de croisement ; Considérant que de nombreux accidents de la circulation ont déjà été observés entre des véhicules empruntant ce type de voirie ; Considérant qu'afin d'améliorer la sécurité du trafic, il convient dès lors de mettre en voirie agricole plusieurs de ces chemins de remembrement ; Considérant qu'outre les véhicules agricoles, sont autorisés sur ces voiries les piétons, les cyclistes, les cavaliers, les véhicules se rendant aux parcelles riveraines ou en venant, les véhicules affectés au ramassage des immondices et les véhicules prioritaires, d'entretien, de surveillance et de secours ; Considérant que les autres véhicules motorisés sont interdits sur les voiries agricoles et que la vitesse des véhicules autorisés y est limitée à 30 km/h ; Considérant que cette limitation de vitesse des véhicules autorisés permet de sécuriser les usagers faibles (piétons, cyclistes, cavaliers) empruntant les voiries agricoles ; Considérant que le présent règlement concerne la voirie communale ; Considérant que les communes voisines de Chaumont-Gistoux et de Perwez ont marqué leur accord pour la mise en voirie agricole des chemins de remembrement traversant les limites de leurs territoires respectifs ; Entendu le rapport de M. l'Echevin Jean-Marie Gillet chargé de la Mobilité ; Sur proposition du Collège communal ; Après en avoir délibéré ; Statuant par 12 voix pour, 4 voix contre et 1 abstention des Membres présents ; DECIDE : 1° De compléter le règlement complémentaire au code de roulage comme suit : Art. 1er - Les voiries suivantes sont réservées aux véhicules agricoles et autorisés, piétons, cyclistes et cavaliers, selon le plan annexé à la présente délibération : 1) Fond Devaux ; 2) Chemin rejoignant la Chasse à la Chaussée de Huy ; 3) Chapelle Daix ; 4) Chemin rejoignant le chemin de la Chapelle Daix au chemin de Metternbrulé (Chaumont) ; 5) Chemin rejoignant la rue de Libersart à la Chaussée de Huy ; 6) Chemin rejoignant la N243a à la rue de Tourinnes (Orbais) ; 7) Chemin rejoignant la N243a à la rue de la Tasnière (Orbais) ; 8) Chemin partant de la N243a vers l'est, au nord du chemin visé au point 7 ; 9) Chemin partant de la Chaussée de Wavre (N243a) et rejoignant le chemin visé au point 6 ; 10) Rue de l'Abbaye ; 11) Drève Marie-Thérèse ; 12) Fonds des Saussalles ; 13) Chemin partant du Fond des Saussalles vers l'est ; 14) Fond Cantillon ; 15) Chemin partant du Fond Cantillon vers la rue Pré des Basses ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1254 16) 17) 18) 19) 20) Chemin Chemin Chemin Chemin Chemin de la Justice ; de l'Ermitage ; partant du chemin de l'Ermitage vers le Vieux-Chemin de Namur ; du Bois Bono ; partant du chemin du Bois Bono vers la Route de Walhain. La mesure est matérialisée par le placement de signaux F99c et F101c aux entrées et sorties de chaque voirie ou groupe de voiries, dans leurs sections inhabitées. Art. 2 - Le présent règlement est sanctionné des peines portées par l'article 29 de l'arrêté royal du 16 mars 1968 portant coordination des lois relatives à la police de la circulation routière. 2° De transmettre la présente délibération aux autorités compétentes de la Région wallonne pour approbation, au Collège provincial pour mention au Bulletin provincial, au greffe du tribunal de première instance et au greffe du tribunal de police pour inscription au registre à ce destiné. PAR LE CONSEIL, Le Secrétaire, (s) Ch. LEGAST Par ordonnance : Le Directeur général, Ch. LEGAST La Bourgmestre, (S) L. SMETS Pour extrait conforme, Walhain, le 3 novembre 2014 La Bourgmestre, L. SMETS 66. CONSEIL PROVINCIAL - Résolutions n° 274 à 303 274. Note de politique générale pour l’année 2016 (Note de politique générale) Madame la Présidente du Conseil provincial, Monsieur le Gouverneur, Mesdames et Messieurs les Conseillers provinciaux, Chers Collègues, Préambule Chaque année, le Conseil provincial relatif au budget nous donne l’occasion de prendre le temps d’estimer le chemin parcouru mais surtout de s’en inspirer pour proposer les évolutions politiques de l’année qui s’annonce. La lecture de la déclaration de politique provinciale consacre véritablement ce moment particulier pour notre Institution et revêt, cette année, une importance toute singulière puisque nous sommes à la milégislature. Vous le savez, le Collège provincial a, dès le début de la législature, entrepris une dynamique institutionnelle ambitieuse visant à amplifier son action supracommunale en se positionnant dès lors comme le premier partenaire des Communes. Nos appels à projets qui traduisent ce partenariat ont permis la réalisation de centaines de projets pour nos communes sans oublier les réponses spécifiques prioritaires développées par notre Institution en matière de petite enfance, de logement, d’accueil des seniors, de mobilité, de sécurité, d’enseignement, de dynamisation économique… Une politique devenue désormais structurelle qui permet à l’ensemble BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1255 des Communes du Brabant wallon de bénéficier d’une enveloppe globale annuelle de près de 7.000.000 €. Outre cette politique de soutien aux communes, c’est un véritable esprit de partenariat qui se tisse au quotidien. Nous pouvons souligner à ce titre notre implication importante dans la zone de secours ainsi que l’ensemble des réflexions menées au sein du Conseil 27+1. C’est donc en parfaite entente avec nos 27 Communes que dès 2016 nous réaliserons un contrat de développement territorial en vue de répondre de façon cohérente et pérenne aux attentes des Brabançons wallons. Parallèlement au développement de ces politiques, nous avons mené une profonde réflexion sur nos propres infrastructures. Ce qui nous conduit, aujourd’hui, à un plan d’investissement de plusieurs dizaines de millions d’euros destiné entièrement à la revalorisation de notre patrimoine à l’horizon 2020. Avec un plan d’investissement de plus de 22.000.000 € d’ici 2020 (dont 550.000 € en 2016) le Domaine d’Hélécine sera totalement redessiné pour, non seulement mettre en valeur ce remarquable patrimoine provincial, mais aussi et surtout offrir un espace touristique et de détente de qualité aux Brabançons wallons. Le Domaine provincial du Bois des Rêves bénéficiera, quant à lui, d’un investissement de 8.000.000 € d’ici 2018 en vue de redéployer l’ensemble du Domaine autour d’un tout nouveau projet d’accueil (piscine, parcours sportifs, parcours pédagogiques, hébergements…). Dès 2016, 1.500.000 € y seront consacrés pour, notamment, restaurer son attraction principale, sa piscine. 7.000.000 € d’ici 2017 permettront la construction d’un nouveau bâtiment qui accueillera le Centre Provincial de l’Agriculture et de la Ruralité (CPAR) à Wavre lui permettant de bénéficier d’un espace suffisant pour la réalisation de l’ensemble de ses missions pour nos agriculteurs et nos Communes. 5.450.000 € en 2016 permettront de finaliser, d’ici 2017, l’installation de l’ensemble de la DA3, du Centre Provincial de Formation des Services d’Incendie et de Secours (CPFSIS), du Centre de Ressources Pédagogiques et de langues (CRP), du Service Interne de Prévention et de Protection au travail (SIPP) et de la Zone de secours sur le site Vinci. Ce qui clôturera un investissement de près de 14.300.000 €. Enfin, nos infrastructures scolaires ne sont évidemment pas en reste puisque pas moins de 2.300.000 € permettront la rehausse du bâtiment et la création d’un préau à l’IPES de Tubize. Outre les projets que nous venons d’aborder, ce sont au total plus de 23.000.000 € qui seront consacrés, cette année, à la revalorisation de nos propres infrastructures en vue d’offrir à l’ensemble des Brabançons wallons des outils d’accueil de qualité, efficaces et qui répondent parfaitement à leurs attentes. Tout en maintenant un contrôle strict sur les frais de fonctionnement et une fiscalité parmi les plus faibles de Belgique, ce sont plusieurs millions d’euros qui se voient affectés à des projets qui se réalisent chaque jour mais surtout des projets dont le financement est d’ores et déjà assuré pour demain. De toute évidence, si le budget qui vous est présenté allie rigueur budgétaire et ambitions politiques, c’est une réelle vision à long terme qu’il défend. Vous le constaterez par vous-même, le budget 2016 que nous vous proposons confirme les choix posés jusqu’ici mais surtout en assure le financement structurel pour les prochaines années tant pour nos projets politiques que pour nos infrastructures. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1256 1. Le Cadre de vie Mobilité Avec près de 2.272.500 € consacrés à la politique de la mobilité, la majorité provinciale confirme une fois de plus sa volonté d’agir avec efficacité en la matière. 122.500 € seront consacrés aux nombreuses collaborations avec les acteurs locaux, supra-locaux et provinciaux en matière de mobilité (Pro-vélo, Eco-mobile, Taxi-Stop). La majorité poursuivra ses efforts pour un développement harmonieux d’une mobilité alternative sur l’ensemble de notre territoire en favorisant, en stimulant et en coordonnant la multitude des initiatives prises en Brabant wallon qu’elles soient communales, provinciales ou régionales. Pour ce faire, pas moins de 500.000 € seront consacrés à la poursuite du travail en cours visant l’encadrement de la création d’un véritable réseau cyclable structurant pour le Brabant wallon en interconnectant les infrastructures existantes entre elles et en les complétant. Dans cet esprit, nous poursuivrons le soutien aux communes pour les inciter à investir en la matière à travers les appels à projets liés à la sécurisation des voiries (500.000 €) et aux cheminements cyclables qui voit son enveloppe globale augmenter de 70%, soit un total de 850.000 €. Afin de favoriser l’utilisation de ce réseau en plein développement, la majorité poursuivra sa politique de prime à l’acquisition de vélos électriques qui connait un grand succès en y consacrant à nouveau pas moins de 300.000 €. Enfin, le Conseil consultatif de la mobilité continuera à être un lieu d’échanges notamment dans le cadre des réflexions stratégiques en matière de développement des politiques de mobilité durable. Sécurité Le Brabant wallon est conscient de sa première responsabilité d’institution publique qui est de garantir bien-être et protection à ses citoyens. C’est un droit élémentaire et une liberté fondamentale. Cette évidence nous a encore été tragiquement rappelée ces derniers jours. Une priorité qui se traduit notamment par un investissement important tant d’un point de vue administratif que financier (2.854.000 €) dans le fonctionnement de la Zone unique de secours qui vise à renforcer le service à la population en lui assurant, sur l’ensemble du territoire, l’aide adéquate la plus rapide. En outre, 1.380.000 € permettront notamment d’installer sur le site de Vinci le centre de formation, différents services et bureaux. Enfin, 800.000 € supplémentaires de subvention d’investissement en matériel et en infrastructures viendront compléter ce soutien. La sécurité routière restera au centre de l’attention de la majorité provinciale qui privilégiera les initiatives prenant en compte l’aspect prévention ainsi que la sensibilisation des usagers aux dangers de la route en valorisant, par exemple, ses stages de sécurité routière pour les services de secours, les jeunes, les seniors et les cyclomotoristes (100.000 €) ou encore en soutenant différentes Asbl actives en la matière (Red, les Débrouillards…). Dans le même ordre d’idée, la majorité provinciale dotera également son centre de prêt d’un « véhicule tonneau » (45.000 €). Avec la volonté de sensibiliser à une consommation responsable l’ensemble du public des évènements et festivals en Brabant wallon, des jerrycans d’eau potable seront mis à disposition en collaboration avec l’IECBW. En outre, la majorité proposera à nouveau l’appel à projets « sécurité » permettant aux communes de répondre efficacement à l’augmentation de certains actes de petite ou moyenne criminalité (vols, agressions…) conservant ainsi un cadre de vie agréable et sécurisé pour tous. Cours d’eau – inondations BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1257 Nous poursuivrons activement l’ensemble de nos actions préventives et d’urgence de lutte contre les inondations. La majorité provinciale consacrera notamment 450.000 € au nécessaire entretien de ses cours d’eau et 235.000 € de subvention au « Contrat rivière ». Afin de permettre la mise en place de solutions pérennes efficaces et cohérentes, 300.000 € seront donc affectés à la réalisation de différentes études de faisabilité de zones de rétention d’eau et c’est plus de 1.000.000 € qui seront consacrés à l’acquisition de terrains en vue de la réalisation de bassins d’orage en collaboration avec l’Intercommunale du Brabant Wallon (I.B.W.). La majorité consacrera également 400.000 € à la création d’ouvrages d'art de type bassins d'orage, zones d'immersion temporaire et zones d'extension de crues. De plus, l’appel à projets en matière de « protection et de lutte contre les coulées de boues » (200.000 €) destiné à encourager les communes à investir dans la réalisation de fascines, barrages filtrants et autres murets de soutènement sera maintenu. Le partenariat avec l’UCL, destiné à poursuivre la plateforme provinciale de gestion et d’information en matière d’inondations en concertation avec les communes et les opérateurs de terrain restera, lui aussi, d’actualité avec un montant réservé de 25.000 €. Environnement, biodiversité et développement territorial La Province veillera au développement didactique de ses réserves naturelles. Elle soutiendra les projets locaux de sensibilisation et de mise en valeur de la biodiversité en consacrant notamment 7.500 € à l’asbl « Birdsbay » ou encore 115.000 € au concours « Villes et villages fleuris ». La majorité donnera un nouveau souffle à son appel à projets « Biodiversité dans les écoles » (sentiers pédagogiques, ruchers…) dont le montant sera doublé cette année puisqu’il passe à 50.000 €. L’interdiction de l’utilisation de l’ensemble des produits phytopharmaceutiques (herbicides, fongicides, insecticides, …) dans les espaces publics nous conduit à financer le matériel adéquat de désherbage alternatif au bénéfice des Communes. C’est donc logiquement un budget en nette augmentation (250.000 €) qui est prévu pour ces aides ciblées. 2. La Cohésion sociale I.S.B.W. Le coût de l’augmentation constante des besoins en matière de cohésion sociale nous pousse irrémédiablement vers une rationalisation et une professionnalisation des structures de l’Intercommunale. Outre l’indexation de dotation à 2.239.616 €, l’engagement d’un directeur financier est également prévu cette année. Petite enfance L’accueil de la petite enfance reste bien évidemment une priorité absolue en Brabant wallon afin de créer des places de qualité et mettre en conformité les places existantes. Dans cet esprit et fort de son succès, l’appel à projets « petite enfance » verra son crédit initial tout simplement tripler et passer à 1.500.000 €. Par ailleurs, 240.000 € assureront le maintien de la prime à destination des accueillantes conventionnées. Elle accordera une nouvelle fois encore une attention particulière à la qualité de l’accueil des enfants. Elle veillera donc, en partenariat avec l’ISBW ou par son enseignement de promotion sociale, à multiplier les formations. Accueil extrascolaire Le Brabant wallon double le budget consacré à son appel à projets « Accueil Temps Libre » le portant à 20.000 € en vue d’amplifier les actions locales en extrascolaire. Elle continuera à veiller, en parfaite collaboration avec l’ISBW, à la diversité et à la qualité des formations à destination des accueillantes d’enfants de 3 à 12 ans. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1258 Politiques des aînés Respecter le choix de vie de nos ainés tout en luttant contre l’isolement est plus qu’un simple objectif. Avec près de 1.500.000 €, l’engagement de la majorité provinciale dans ce domaine est concret et s’exprime au travers de nombreuses initiatives destinées à améliorer l’accueil, la santé, la mobilité, la lutte contre l’isolement et la qualité de vie des personnes âgées dans notre société. Et ce, notamment en privilégiant les solutions supracommunales et créatives de structures d’accueil des seniors (300.000 €). D’autres actions tout aussi concrètes rencontrent les attentes de nos seniors, tenant compte de leurs choix de vie et ceux de leurs proches, leur permettant de rester autonomes le plus longtemps possible. 200.000 € sont ainsi destinés à financer les primes au maintien à domicile des personnes âgées en visant plus singulièrement l’aménagement de monolifts/ fauteuils élévateurs, sanitaires adaptés ou encore des voies d’accès extérieures et intérieures. Dans le même ordre d’idée, un budget de 100.000 € permettra aux plus isolés de s’équiper d’assistance téléphonique ou d’un accès à internet. Enfin, le Brabant wallon a considérablement élargi les types de prestations et d’aides pour permettre un accompagnement efficace des personnes âgées, malades, handicapées et de leurs proches (280.000 €). L’appel à projets à destination des communes et du secteur associatif visant à lutter contre l’isolement sera également renouvelé (125.000 €). Accompagnement du handicap Les initiatives destinées à améliorer l’accueil, la santé, la mobilité et l’inclusion des personnes atteintes d’un handicap dans notre société restent une préoccupation primordiale de la majorité provinciale qui y consacre plus de 10.000.000 €. La poursuite de l'engagement particulier dans ses structures d’accueil telles que les Tilleuls à raison d’un montant de 5.157.000 € ou l’IMP de Nivelles pour 3.633.000 € assure la pérennité de leur fonctionnement efficace. De plus, grâce au maintien de son règlement « accessibilité », le Brabant wallon consacrera 300.000 € au soutien des pouvoirs locaux dans l’aménagement de structures communales accessibles aux personnes atteintes de tout type de handicap. Un crédit identique est également prévu à l’extraordinaire pour répondre aux besoins sociaux. La majorité poursuivra sa politique de prime visant à couvrir une partie des frais nécessaires à l’adaptation du domicile en vue d’accueillir une personne porteuse d’un handicap. Très concrètement, chaque personne domiciliée sur notre territoire qui souhaite adapter son cadre de vie à l’accueil d’une personne handicapée en perte d’autonomie peut obtenir une aide substantielle. Cette action bénéficie d’une enveloppe budgétaire inchangée de 100.000 € et vise plus particulièrement les travaux d’aménagements et les poses d’aides techniques ou d’équipements directement liés à la nature du handicap. D’autres projets d’accompagnement et de soins seront maintenus et développés. C’est ainsi que pas moins de 140.000 € seront consacrés aux différentes politiques d’intégration et aux nombreuses associations qui œuvrent à la qualité de vie des personnes porteuses de handicap. « Sour’dimension » permet à toute personne sourde ou malentendante en Brabant wallon de bénéficier d’une accessibilité et d’un accompagnement efficace vers les services publics. Les Entreprises de travail adapté (ETA) bénéficient également du soutien du Brabant wallon vu le rôle essentiel qu’elles remplissent en matière d’intégration socioprofessionnelle. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1259 3. Enseignement, formation et jeunesse Contribuer à l’épanouissement par l’insertion sociale et professionnelle Le Brabant wallon poursuit le développement de l’enseignement provincial via une approche cohérente et prospective en lien avec les réalités de terrain. Il œuvre ainsi à un enseignement au service du citoyen, accompagnant chaque jeune, quel que soit le degré et le réseau, dans la définition de son projet de vie et dans son épanouissement professionnel et privé. L’accent est donc mis sur l’enseignement, comme outil d’intégration sociale et professionnelle. Pour construire leur avenir, nos jeunes doivent s’appuyer sur des bases solides. Il s’agit de donner un sens à leur apprentissage et de les accompagner dans des choix qui les conduiront à l’épanouissement social et professionnel. Donner du sens… en soutenant les écoles dans des projets de découverte de l’environnement social, économique, historique, culturel du lieu de vie… le Brabant wallon : c’est l’appel à projets identité provinciale (100.000 €) dont la version test est lancée et qui prendra la forme d’un règlement provincial en 2016. Donner du sens… au travers de partenariats tel que celui développé avec l’Agence wallonne de l’élevage qui va permettre la promotion de l’Agriculture dans sa dimension pédagogique, patrimoniale et culturelle, mais également en termes de filière d’emplois et de vecteur de formation. Les actions permettant l’accès à des outils transversaux à destination de toutes les écoles du Brabant wallon continueront à être soutenues (30.000 €). Donner du sens… en accompagnant le choix d’orientation par la poursuite de l’implémentation de l’approche orientante dans le premier degré. Pour ce faire, la majorité développera des activités de découverte de métiers lors des jours blancs en collaboration avec « Délibère-toi » et en adéquation avec le monde du travail grâce à ses partenariats avec les entreprises du Brabant wallon tels que GO2REVE, Mind & Market et son évènement économique fédérateur. Donner du sens… c’est aussi accompagner le jeune confronté aux difficultés de parcours : lors des secondes sessions (112.000 €), lors d’un décrochage scolaire en l’accompagnant dans sa réinsertion à l’école grâce au service d’accrochage scolaire (30.000 €) ou son insertion dans le monde du travail grâce au partenariat avec MIRE BW (60.000 €). Avoir une prospective, ce n’est pas se satisfaire de l’outil, aussi performant soit-il. C’est aussi, au travers d’analyses, au travers d’une recherche de terrain menée avec les CPMS et les écoles, identifier les soutiens en vue de favoriser un meilleur accrochage scolaire. Enfin, le Brabant wallon poursuivra ses efforts en termes d’amélioration des infrastructures scolaires. Cette année, plus de 5.550.000 € seront consacrés à l’aménagement d’une infrastructure sportive au CEPES de Jodoigne (3.200.000 €), aux réaménagements de l’IPES Tubize (2.350.000 € pour la rehausse du bâtiment fer, un nouveau préau, et l’extension de classes), sans oublier l’implantation du centre de ressources pédagogiques et de langues dans le bâtiment Vinci (650.000 €). Jeunesse et citoyenneté Valoriser le talent et la créativité des jeunes Brabançons wallons au travers d’une multitude de partenariats et d’activités parascolaires tant artistiques que sportives, tels que Improvisation.be (45.000 €), Label Etoile (25.000 €), l’ASBL Respect (16.000 €)…. est sans conteste un objectif de la majorité provinciale. De même, les projets liés à l’apprentissage et l’éveil des plus jeunes seront soutenus à hauteur de 20.000 € pour le TILT (Terrain Interactif et Ludique pour Tous) et 40.000 € sont prévus pour l’« Opération Tremplin » permettant l’émergence et le partage des talents de nos adolescents. L’essentielle conscience historique et citoyenne des plus jeunes ne sera pas négligée. La majorité y consacrera plus de 120.000 € pour financer notamment les commémorations, visites du fort de BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1260 Breendonk,… et poursuivra également le financement du Conseil provincial de la jeunesse (12.500 €) et son opération Place aux Enfants (7.500 €) ainsi que différents projets citoyens (10.000 €). Les jeunes, dont le parcours est parfois plus compliqué, bénéficieront d’une attention renouvelée puisque la majorité poursuivra l’opération « Solidarcité » et ses collaborations avec les AMO pour un montant total de 45.000 €. Le passage de l’adolescence à la vie professionnelle est une étape essentielle et pas toujours évidente pour nos jeunes. Le succès des précédentes éditions des « Journées de l’Orientation » démontre à quel point notre attention doit être soutenue dans ce domaine. 60.000 € leur seront donc consacrés en 2016 et 35.000 € pour leur partenariat avec Infor Jeunes. Le contrat de gestion de 60.000 € avec la Mire BW (Job Coaching…) et notamment son volet enseignement qui mettra en lien les écoles, les CPMS et cet opérateur sera également renouvelé. Un autre succès grandissant est sans nul doute l’opération « Délibère-toi » que la majorité provinciale entend amplifier en contribuant à hauteur de 90.000 € pour l’édition 2016. La majorité renouvellera également son appel à projets (200.000 €) afin de répondre au manque d’infrastructures d’accueil à destination des jeunes ou des projets de citoyenneté (locaux scouts…). 4. Cohésion territoriale Cohésion démographique La pression immobilière spécifique dans nos communes brabançonnes est une réalité que plus personne ne conteste et les défis démographiques et sociologiques des années à venir vont sans doute encore amplifier cette tendance. La prolongation active de notre politique en matière de cohésion territoriale touche de manière très directe la qualité de vie des Brabançons wallons, en particulier de nos jeunes, futurs candidats propriétaires. Dès lors, il est essentiel de maintenir les conditions nécessaires et les outils efficients pour favoriser l’accès au logement et ainsi permettre aux jeunes Brabançons wallons de rester dans la Province qui les a vus naitre préservant du même coup le fragile équilibre de la pyramide des âges. En y consacrant près de 1.250.000 €, la prime à la cohésion territoriale illustre parfaitement cette volonté d’agir. Par ailleurs, la majorité provinciale jouera pleinement son rôle supracommunal via son appel à projets « soutien aux communes » (300.000 €). Régie foncière provinciale autonome Avec près de 640.000 €, la Province appuie la Régie foncière provinciale autonome en tant qu’outil capable de lutter contre la pression foncière pour permettre au plus grand nombre de devenir propriétaire de son logement. Elle développe ainsi des formules intermédiaires alternatives, créatives et originales (location-achat, emphytéose, superficie…). 2016 sera une année importante de concrétisations et de finalisations de grands projets. Agence Immobilière Sociale Avec une dotation de plus d’1.000.000 € et son contrat de gestion prolongé jusqu’en 2016, la majorité provinciale permettra à l’AIS de poursuivre son action en faveur des familles à revenus modestes. En outre le Collège agira ou il le faudra afin de garantir la pérennité de cet outil. Urbanisme Le développement territorial cohérent en Brabant wallon passe indubitablement par une concertation efficace avec l’ensemble des partenaires locaux. Pour développer cette vision territoriale supracommunale, la majorité consacrera 100.000 € à la mise en œuvre d’un contrat de développement territorial concerté. A nouveau, il s’agit là d’une volonté d’anticiper les attentes et besoins futurs des Brabançons wallons. Nous mènerons donc une vision stratégique concertée qui permettra de définir les politiques efficientes et efficaces répondant aux défis de demain et à venir. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1261 Elle veillera également à préserver au mieux le patrimoine local de notre territoire. C’est ainsi que près de 30.000 € seront consacrés au subventionnement des édifices publics classés et que l’appel à projets « petit patrimoine » passera quant à lui à 50.000 €. L’innovation urbanistique n’est pas négligée et bénéficie, cette année encore, d’une 100.000 € liée à l’aménagement du territoire via le CCBW (Maison de l’urbanisme…). subvention de Enfin, 60.000 € sont également prévus afin de soutenir une éventuelle démarche locale visant l’aménagement d’un terrain d’accueil pour les gens du voyage. 5. Qualité de vie Culture Avec la volonté d’amplifier encore davantage son offre culturelle de qualité, vecteur d’identité et de fierté territoriale, le Brabant wallon veillera à l’amélioration de ses infrastructures culturelles notamment via la subvention destinée à la rénovation des Ecuries de la Ferme du Biéreau (300.000 € dont 100.000 € en 2016) ou au fonctionnement de son espace culturel de 45.000 €. De nombreuses synergies entre les acteurs culturels locaux tant publics que privés sont efficacement mises en œuvre et permettent d’étoffer et de diversifier l’offre culturelle de notre territoire afin d’en garantir l’accessibilité au plus grand nombre. De nombreux contrats de gestion traduisent cette volonté comme par exemple celui de TV Com. Cette télévision locale qui a réalisé un remarquable travail dans le cadre du suivi des différentes festivités liées aux 20 ans de la Province et dont le professionnalisme n’est plus à démontrer verra sa subvention grimper à 200.000 €. 536.000 € seront toujours consacrés au Centre Culturel du Brabant wallon, 240.000 € au Pôle culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve, 50.000 € à la Fondation d’utilité publique Chapelle Musicale Reine Elisabeth, 35.000 € à la Fondation Folon ou encore 150.000 € aux institutions théâtrales professionnelles du Brabant wallon. Suite aux évolutions prévues par le décret de la Fédération Wallonie Bruxelles, la Province a confirmé son intention de soutenir efficacement l’ensemble des Centres culturels du territoire, reconnus ou non. Dès lors, elle consacrera pas moins de 88.000 € à leur fonctionnement. Deux appels à projets thématiques permettront, d’une part, de soutenir leurs actions (55.000 €) et, d’autre part, de promouvoir une action supracommunale (25.000 €). La majorité maintiendra aussi son crédit d’intervention dans les actions culturelles à 110.000 €. La brochure « C’est joué près de chez vous » qui fait la très efficace promotion des opérateurs culturels auprès du grand public en invitant les Brabançons wallons à découvrir les nombreuses créations des talents de son territoire sera à nouveau éditée et diffusée largement sur le territoire (50.000 €). Les plus jeunes ne sont pas en reste puisque la majorité les invite à mieux appréhender la culture via l’organisation « des spectacles à l’école » (37.000 €), « Scène à 2.3…du trac au tac » (5.000 €) ou encore de « Bords de Scène » (7.500 €). Par ses actions, le Brabant wallon souhaite également promouvoir l’art de la lecture et de l’écriture. C’est pourquoi, l’institution a mis en place le prix « Jeune public Brabant wallon de la fondation Laure Nobels » (10.000 €) qui permet de mettre en lumière un(e) jeune auteur(e) en éditant son premier ouvrage. Par ailleurs, depuis mai 2014, le Brabant wallon travaille à la création d’un nouveau service de bibliothèque itinérante intitulé « Place aux livres » qui couvrira l’ensemble du territoire du Brabant wallon et dont les écoles maternelles et primaires seront les premières bénéficiaires, dès janvier 2016. Ce service répondra aux attentes des institutions (écoles, crèches, homes, …) en proposant des services spécifiques (animations, formations, dépôts, …) mais aussi aux usagers via des points de contact établi par leur commune. Place aux livres sera également présent lors d’évènements emblématiques ou dans des lieux spécifiques (parcs, etc.). BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1262 Dans le même esprit, l’organisation du Salon des auteurs « le Livre tout proche » organisé depuis 2014, permet de rassembler en une journée les auteurs du Brabant wallon et leurs lecteurs pour un moment de rencontre convivial et d’échanges constructifs autour d’animations et d’entrevues sur le thème du livre. La 3ème édition aura lieu en octobre 2016. Sport Le rayonnement des infrastructures sportives d’une commune dépasse souvent largement ses frontières. C’est donc par des actions supracommunales d’investissement que la majorité provinciale souhaite doter l’ensemble du Brabant wallon d’infrastructures sportives de qualité pour permettre à chacun, qu’il soit sportif débutant ou confirmé, de pratiquer son sport dans les meilleures conditions possibles (550.000 €). Elle veillera aussi à encourager la promotion du sport auprès des plus jeunes, au travers de différents stages, actions de promotion sportive ou opérations ciblées (Pass’Sports, Vise ta forme, Tournois interréseaux). Elle soutiendra également nos élites sportives en y consacrant 10.000 € et à travers eux l’état d’esprit qu’ils génèrent. En effet, nos champions créent de nouvelles vocations mais à travers leurs exploits ils jouent, aujourd’hui, un véritable rôle d’exemplarité en transmettant des valeurs liées au travail, à la volonté, à la persévérance. Enfin, elle soutiendra le développement et la promotion de tous ses talents par de nombreux achats de visibilité (82.500 €) dans le cadre d’évènements sportifs ou encore par son contrat de gestion avec le vélo Club « Les Blancs Gilets » qui conservent leur subvention de 20.000 €. Santé Tous les acteurs de terrain en matière de santé s’accordent sur l’importance de la prévention, de la formation et de la sensibilisation. C’est donc dans cet esprit que le Brabant wallon développera de multiples collaborations entre les professionnels et les écoles, les services provinciaux de la Santé à l’école, les Centres Psycho-Médico-Sociaux… La majorité provinciale assurera la qualité des réponses apportées aux professionnels en étoffant son offre de formations via, par exemple, le CLPS. En matière de santé mentale, le Brabant wallon continuera à financer l’action des professionnels de la santé au sein de ses SSM en y consacrant cette année encore un budget de près de 1.900.000 €. Par ailleurs, le fonctionnement global des SSM sera analysé afin de veiller à son optimalisation et à son adéquation avec les besoins des personnes atteintes de troubles de la santé mentale. 6. Stimulation de l’économie Favoriser l’ancrage durable des entrepreneurs et de l’innovation Le Brabant wallon poursuit ses efforts en matière de soutien à l’innovation et à la création d’entreprises. Cette politique se traduit notamment par les contrats de gestion avec les différents opérateurs comme Fostering Ideas (50.000 €), créateur de Nest’up, devenue maintenant Creative Engine Wallonia ASBL. Mais aussi en soutenant CAP INNOVE dans la rénovation des infrastructures d’accueil des entreprises à Nivelles (120.000 €). La promotion des artisans et de l’innovation se concrétisera par l’organisation d’un évènement économique fédérateur (60.000 €) couplé au Salon Créations. L’objectif est de mettre en lien les artisans, l’innovation et les entrepreneurs et de permettre l’émergence de nouveaux concepts à partir de nos métiers dits traditionnels. En outre, cet évènement mettra tout en œuvre pour éveiller le public scolaire et le citoyen à l’importance de l’innovation dans ces métiers en constante évolution. Que ce soit au niveau national, en assurant sa présence à la Foire Agricole de Libramont, à Bruxelles Champêtre, en soutenant les associations d’entreprises dans leur action « speed business rallye » (15.000 €), en soutenant les communes dans leurs démarches visant la dynamisation économique (à BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1263 travers son appel à projets « Dynamisation des centres-villes et villages » à hauteur de 500.000 € à l’Extraordinaire et de 60.000 € à l’ordinaire) ou encore, au niveau international, en soutenant l’organisation, en Brabant wallon du Forum Africa Belgium Business Week (75.000 €) ou encore dans le cadre de missions internationales à orientation économique … le Brabant wallon restera aux côtés des entreprises dans la recherche et l’ouverture de nouveaux marchés. Le Brabant wallon, dans un souci de préservation d’un patrimoine industriel cher aux Brabançons, soutiendra le développement du PAM (55.000 €) comme infrastructure d’évènements économiques majeurs sur le territoire. Le Brabant wallon, en intégrant l’office des métiers d’art au sein de ses services (45.000 €), amplifiera les synergies valorisant le savoir-faire de ses artisans d’art. Coordination et soutien aux sites et acteurs touristiques Le Brabant wallon continuera à promouvoir ses atouts touristiques en assurant sa présence sur les foires et salons à l’étranger et en Belgique. Une attention particulière sera accordée également au tourisme d’affaires via un soutien au Brabant wallon Convention Bureau. La majorité soutiendra, dans une vision supra locale, les opérateurs touristiques locaux dans leurs efforts de promotion et de valorisation de leurs atouts touristiques. Le Brabant wallon profitera de l’occasion pour initier une réflexion sur le développement d’une stratégie de promotion touristique globale à l’échelle du territoire. Enfin, les places fortes du tourisme en Brabant wallon ne seront pas oubliées. l’Asbl Abbaye de Villersla-ville, qui en l’espace d’une année a doublé ses activités culturelles et touristiques, se verra octroyer une subvention annuelle de 60.000 €. D’importants moyens seront consacrés à la valorisation de nos Domaines provinciaux. D’une part, le Domaine d’Hélécine verra sa vocation d’espace touristique et de détente largement développée afin de donner à ce remarquable patrimoine provincial toute l’ampleur qu’il mérite. D’autre part, un ambitieux projet de redéploiement du site sera initié au Bois des Rêves cette année afin d’en faire un véritable pôle pédagogique et touristique en Brabant wallon. Le Brabant wallon consacrera encore une attention particulière au site du Champ de Bataille de Waterloo. Dans la foulée du Bicentenaire, il veillera à une coordination des différents acteurs du Champ de Bataille afin d’optimaliser les moyens consacrés en termes de promotion et d’animation touristiques. Suite à sa restauration complète et doté d’une nouvelle scénographie, le Dernier Quartier général de Napoléon veillera à promouvoir sa nouvelle image sur la carte touristique notamment vis-à-vis du public scolaire. Appui de proximité aux agriculteurs dans une démarche d’innovation Innovation, diversification et ouverture aux marchés seront également le fil rouge de la politique provinciale en matière de soutien aux agriculteurs. Que ce soit par l’action de la plateforme logistique Made in BW stimulant les circuits courts, par le développement de la filière agrotouristique confiée à l’ASBL CréaJob, par la poursuite du Prix de l’innovation agricole ou encore par l’accompagnement professionnel et le soutien aux formations continues… le Brabant wallon continuera d’être aux côtés des agriculteurs. 7.000.000 € d’ici 2017 permettront la construction d’un nouveau bâtiment qui accueillera le Centre Provincial de l’Agriculture et de la Ruralité (CPAR) à Wavre lui permettant de bénéficier d’un espace suffisant pour la réalisation de l’ensemble de ses missions. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1264 7. Gestion interne Le Brabant wallon démontre quotidiennement sa gestion rigoureuse et dynamique tant du point de vue de la gestion du personnel que de la gestion du fonctionnement même de l’Administration. Avec la préoccupation constante de permettre à l’ensemble de ses agents de bénéficier d’outils efficaces et performants, la majorité mettra en application les recommandations mises en évidence par l’audit informatique externe réalisé en 2015. Comme annoncé l’année dernière, grâce au travail de l’ensemble des services provinciaux, le contrat d’objectifs du Brabant wallon. Le COBW a connu sa première mise à jour. Un outil qui prend petit à petit sa place et sa fonction permettant de mettre en lumière le travail de l’ensemble des agents du Brabant wallon, leurs points forts et ceux à améliorer. En matière de gestion du personnel, la mise en œuvre de la programmation des examens de recrutement se poursuit. La formation de ses agents est également essentielle aux yeux de la majorité provinciale. Par ailleurs, en 2016 nous serons particulièrement attentifs à préserver l’indispensable équilibre entre le bien-être au travail et l’efficience qu’attendent les Brabançons wallons de leur service public. D’un point de vue financier et budgétaire, nous poursuivrons la gestion rigoureuse de nos moyens tout en portant notre attention vers une démarche plus proactive en matière d’analyse financière, que ce soit en matière de dépenses ou de financement. A ce titre, nous avons maintenu, à l’instar de l’an dernier, la technique de « la balise » pour l’élaboration du budget 2016 (moyenne des engagements des trois dernières années augmentée de 5%). 8. La synthèse du budget Le projet de budget 2016 dégage un résultat budgétaire positif de 692.071 € au service ordinaire et de 503.292 € au service extraordinaire. A l’exercice propre, au service ordinaire, les recettes s’établissent à 146.327.755 € soit une diminution de 3.856.339 € par rapport à l’initial 2015 (150.184.094 €) et 145.980.355 € en dépenses ordinaires soit une diminution de 2.598.703 € (budget initial 2015 à 148.862.268 €) ayant pour résultat un boni à l’exercice propre de 347.400 €. En ce qui concerne les dépenses de fonctionnement, celles-ci sont en légère diminution (544.000 €). En effet, le système de l’application de la balise mis en place l’an dernier permet de garder une meilleure estimation de celles-ci. La principale source de financement reste les centimes additionnels au précompte immobilier, qui demeurent inchangés, soit une recette de 72.337.256 €. La fiscalité provinciale propre rapporte quant à elle 1.703.800 €. Comme les années précédentes, les Dépenses Ordinaires de Personnel (DOP), hors dépenses relatives aux subventions-traitements, représentent un montant de 59.884.561 € soit 41% du budget ordinaire à l’exercice propre. Elles s’établissent même à 70% du budget de l’exercice propre si l’on intègre les 41.245.80 € du personnel enseignant subventionné. Parallèlement, toujours en intégrant ces subventions-traitements, les dépenses de fonctionnement, de transferts et de dettes représentent respectivement : fonctionnement 16.982.476 € soit 12%, transferts 17.681.045 € soit 13%, dette 10.186.393 € soit 7% du budget ordinaire à l’exercice propre. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1265 Au service extraordinaire, les recettes présumées s’élèvent, au global, à 32.926.512 € et se répartissent comme suit : - 14.195.220 € par prélèvements ; - 12.705.049 € par emprunts ; - 503.292 € d’exercices antérieurs (boni) ; - 5.119.951 € de transferts (= subsides) et 400.000 € d’autres recettes (Cofinancement du projet de l’ardoisière par une ASBL locale). Conclusion Mesdames, Messieurs, Ce budget est donc avant tout un budget qui pose un regard structurant sur l’avenir du Brabant wallon de façon responsable, cohérente et efficace. Un budget qui veut pérenniser cette conviction profonde de la majorité de voir le Brabant wallon fondamentalement tourné vers ses 27 communes mais aussi vers ses propres outils d’accueil avec pour objectif de répondre efficacement aux attentes de ses 400.000 habitants. En agissant de façon ciblée et avec les moyens adéquats, les politiques que nous menons, tant sur nos propres infrastructures qu’en soutien aux Communes, ont un réel impact sur la vie de tous. Nous sommes donc convaincus que la vision à long terme que développe ce budget 2016 dessine une année politique faite de solutions efficaces qui répondent aux attentes des Brabançons wallons mais surtout anticipent les besoins futurs. Je peux vous assurer qu’en 2016 comme en 2015 et surtout comme depuis 20 ans, le Brabant wallon est entre de bonnes mains ! Je vous remercie de votre attention. Wavre, le 19 novembre 2015 Mathieu MICHEL Président du Collège provincial Isabelle KIBASSA-MALIBA, Tanguy STUCKENS, Marc BASTIN Députés provinciaux 275. Résolution modifiant le règlement provincial du 24 octobre 2013 relatif à la perception de la taxe provinciale sur les panneaux d’affichage (Règlement provincial Ŕ taxe sur les panneaux d’affichage) (Approuvée par la tutelle en date du 27 octobre 2015) Vu les articles 10, 162, 170 § 3 et 172 de la Constitution ; Vu la loi du 24 décembre 1996 relative à l’établissement et au recouvrement des taxes provinciales et communales ; Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L3321-1 à L3321-12 ; Vu l’arrêté royal du 12 avril 1999 déterminant la procédure devant le Gouverneur ou devant le Collège des bourgmestre et échevins en matière de réclamation contre une imposition provinciale ou communale ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1266 Vu la circulaire du 10 mai 2000 du Ministre fédéral de l’Intérieur relative à l’arrêté royal du 12 avril 1999 déterminant la procédure devant le Gouverneur ou devant le Collège des bourgmestre et échevins en matière de réclamation contre une imposition provinciale ou communale ; Vu la circulaire du 24 juin 2015 relative à l’établissement des règlements fiscaux y compris de la taxe additionnelle au précompte immobilier ; Vu les circulaires du Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville relatives à l’élaboration des budgets provinciaux, et notamment la circulaire budgétaire 2016 ; Vu le règlement général relatif à la perception des taxes provinciales ; Vu le règlement du 24 octobre 2013 relatif à la perception de la taxe provinciale sur les panneaux d’affichage ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale du 26 août 2015 ; Considérant que le projet est susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 euros; qu’en application de l’article L2212-65, §2, 8°, l’avis du Directeur financier a été demandé en date du 13 août 2015 ; qu’en date du 24 août 2015, le Directeur financier a émis un avis favorable ; Vu la situation financière de la Province du Brabant wallon ; Considérant que la circulaire budgétaire 2016 précitée précise que « Pour les provinces appliquant le doublement et le triplement du taux, j’attire particulièrement votre attention sur l’impact que peut avoir une hausse trop importante du taux sur l’activité des firmes publicitaires, lesquelles connaissent aujourd’hui diverses formes de concurrence » ; Considérant qu’en l’espèce, la Province applique le doublement et le triplement du taux conformément à l’article 3, §1er du règlement du 24 octobre 2013 précité ; Qu’il n’apparait dès lors pas approprié de prévoir en outre un mécanisme supplémentaire pour le calcul de la surface imposable lorsque les panneaux permettent l'affichage successif plusieurs publicités sur un même support ; Considérant qu’il s’impose, en conséquence, de supprimer ce point repris au terme de l’article 3, §2, alinéa 4 du règlement du 24 octobre 2013 ; Considérant par ailleurs que la pratique a démontré l’utilité de prévoir des dispositions spécifiques pour les écrans de toute technologie et les panneaux susceptibles d’être régulièrement déplacés ; Considérant qu’il convient en outre de procéder à une adaptation mineure en vue d’améliorer la qualité rédactionnelle du règlement ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote ; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 34 oui ; A l’unanimité, ARRETE : Article 1er - A l’article 3, §1, 2ième alinéa du règlement provincial du 24 octobre 2013 relatif à la perception de la taxe provinciale sur les panneaux d’affichage, les termes « Le taux de la taxe est majoré du double» sont remplacés par les termes suivants « Le taux de la taxe est majoré jusqu’au double ». BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1267 Article 2 Ŕ Le 3ième alinéa de l’article 3, §1 du règlement susvisé est remplacé par la disposition suivante : « Le taux de la taxe est majoré jusqu’au triple lorsque le panneau est lumineux ou éclairé et pourvu d’un système de défilement électronique ou mécanique des messages publicitaires, et notamment pour les écrans vidéo de toute technologie visés à l’article 1er, §2 d) du présent règlement. ». Article 3 Ŕ A l’article 3, §2, du règlement susvisé, l’alinéa 4 suivant : « En ce qui concerne les panneaux permettant l’affichage successif de plusieurs publicités sur un même support, la taxe est calculée sur base de la superficie totale du panneau multipliée par le nombre de publicités qui y défilent » est supprimé. Article 4 Ŕ Il est ajouté à l’article 4 un §3 rédigé comme suit : « §3. Dans le cadre du présent règlement, les panneaux d’affichage ne sont identifiés que par le lieu où ils se trouvent et le contribuable ne peut se prévaloir du déplacement d’un panneau pour échapper à une nouvelle imposition que s’il a dûment signalé ce déplacement à l’administration provinciale dans les huit jours de sa réalisation. Pour les panneaux susceptibles d’être régulièrement déplacés, le redevable peut opter pour un régime de déclaration spécifique et déclarer, pour le 28 février de l’exercice au plus tard, l’ensemble des panneaux qu’il envisage d’utiliser durant l’exercice en cours. Ces panneaux doivent être numérotés d’une manière visible et pourvus, chaque année, d’une vignette autocollante délivrée par l’administration. Moyennant le respect de ces dispositions, les panneaux peuvent être déplacés sans obligation de déclarer le déplacement. Les panneaux supplémentaires doivent faire l’objet d’une déclaration complémentaire dans le mois de leur mise en service. ». Article 5 - La présente résolution entre en vigueur le 1er janvier 2016. Fait à Wavre, le 24 septembre 2015, Pour le Conseil La Directrice générale, A. Noël La Présidente, D. De Troyer 276. Résolution relative à l’avenant n°1 au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. La Chaloupe (Contrat de gestion Ŕ a.s.b.l La Chaloupe) Vu l’article L2223-15 et le titre III du livre III de la troisième partie du Code de la démocratie locale et de la décentralisation ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations, telle que modifiée par la loi du 2 mai 2002 ; Vu la circulaire du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne du 17 février 2005 ; Vu les statuts de l’asbl La Chaloupe ; Vu le contrat de gestion entre la Province du Brabant wallon et La Chaloupe pour les années 2014-2016 porté par la résolution du Conseil provincial du 27 novembre 2014 ; Vu les articles 76102/64010/007 du budget 2015 intitulés « subvention Année citoyenne-Solidarcité à l’asbl La Chaloupe » d’un montant de 15.000 € et 76101/64010/005 « Subvention à l’asbl La Chaloupe pour le projet « Délibère toi » d’un montant de 90.000€, approuvés par le Conseil provincial du 25 juin 2015, après la modification budgétaire n°2 ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1268 Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’action n° 3.1.1, 3.1.4 et 3.2.3 ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale en date du 10 septembre 2015 ; Considérant que le projet est susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € ; qu’en application de l’article L2212-65 §2 8°, l’avis du Directeur financier a été demandé en date du 3 septembre 2015 ; qu’en date du 7 septembre 2015 le Directeur financier a émis un avis favorable ; Considérant la nécessité de développer le projet « Délibère-toi » en augmentant le nombre de stages proposés, en améliorant la collaboration avec les communes du Brabant wallon et en intégrant l’ensemble des écoles du Brabant wallon, tous réseaux confondus, au projet par l’accueil de stages en leur sein ; Considérant l’augmentation des moyens financiers et humains à mettre en place dans le cadre du projet « Solidar’cité » pour répondre aux demandes de jeunes en difficulté ; Considérant que 35 Conseillers sont présents au moment du vote ; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 35 oui ; A l’unanimité, ARRETE : Article unique - Le Conseil provincial adopte l’avenant n°1 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l La Chaloupe, tel qu’annexé. Fait à Wavre, le 29 octobre 2015, Pour le Conseil, La Directrice générale, A. Noël La Présidente, D. De Troyer Annexe à la résolution n°142/1/15, telle qu’adoptée par le Conseil provincial en séance le 29 octobre 2015 Avenant n°1 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. La Chaloupe Vu l’article L2223-15 et le titre III du livre III de la troisième partie du Code de la démocratie locale et de la décentralisation ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations, telle que modifiée par la loi du 2 mai 2002 ; Vu la circulaire du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne du 17 février 2005 ; Vu les statuts de l’asbl La Chaloupe ; Vu le contrat de gestion entre la Province du Brabant wallon et la Chaloupe pour les années 2014-2016 porté par la résolution du Conseil provincial du 27 novembre 2014 ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1269 Vu les articles 76102/64010/007 du budget 2015 intitulé « subvention Année citoyenne-Solidarcité à l’asbl La Chaloupe » d’un montant de 15.000 € et 76101/64010/005 intitulé « Subvention à l’asbl La Chaloupe pour le projet « Délibère toi » d’un montant de 90.000€, approuvé par le Conseil provincial du 25 juin 2015, après la modification budgétaire n°2 ; Entre les soussignés : D’une part, le Conseil provincial de la Province du Brabant wallon, ci-après dénommé « la Province », représenté par Madame Dominique De Troyer, Présidente du Conseil provincial, et Madame Annick Noël, Directrice générale, en vertu de la décision du Conseil provincial du 29 octobre 2015 ; Et D’autre part, l’association sans but lucratif SIEP dont un des sièges d’exploitation est établi à Ottignies (Rue du Monument 1 à 1340 Ottignes) et valablement représentée par Luc Descamps, Directeur agissant en application de l’article 11 des statuts, ci-après dénommée « l’association » IL EST CONVENU CE QUI SUIT : Article 1er - L’article 2 du contrat de gestion 2014-2016 est remplacé par la disposition suivante : « Pour permettre à l'association de remplir les tâches de service public visées à l’article 1 er et sans préjudice de l’utilisation d’autres moyens dont disposerait l'association, la Province : octroie à l’association une subvention d’un montant de 20.000 € pour la préparation et l’organisation du projet « Délibère-toi » pour l’année 2014 et une de 90.000€ pour les années 2015 et 2016 ; octroie à l’association une subvention d’un montant annuel de 10.000 € pour la préparation et l’organisation du projet « Solidarcité » pour l’année 2014 et une de 15.000€ pour les années 2015 et 2016 ; octroie à l’association une subvention d’un montant de 20.000 € pour l’aménagement d’un centre de référence pour le secteur jeunesse durant l’exercice budgétaire 2014. Les arrêtés d’octroi du Collège provincial préciseront, le cas échéant, les modalités de liquidation particulières des subventions.» Article 2 - Le présent avenant au contrat de gestion entre en vigueur à la date de sa publication au Bulletin provincial. Fait à Wavre le 29 octobre 2015 en deux exemplaires Pour le Conseil provincial, La Directrice générale, Annick NOËL Pour La Chaloupe La Présidente Dominique DE TROYER BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 Le Directeur de l’asbl Luc DESCAMPS 1270 277. Résolution portant l’avenant n°1 à la convention de partenariat entre la Province du Brabant wallon et la Zone de Secours du Brabant wallon (Convention - partenariat - Zone de secours du Brabant wallon) Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et en particulier son article L2233-5 ; Vu la loi du 15 mai 2007 relative à la sécurité civile telle que modifiée par les lois des 24 juillet 2008, 28 avril 2010, 29 décembre 2010, 03 août 2012, 21 décembre 2013, 19 avril 2014 et 25 avril 2014, et notamment ses articles 21/1, 24 et 67 ; Vu l’arrêté royal du 04 août 2014 déterminant les modalités d’exercice par la province de missions au profit de la zone de secours et modifiant divers arrêtés royaux pris en exécution de la loi du 15 mai 2007 relative à la sécurité civile ; Vu la déclaration de politique provinciale 2012-2018 du Collège provincial ; Vu le Contrat d’objectifs approuvé par le Collège provincial le 18 septembre 2014 et plus particulièrement son objectif stratégique 1.7. « Soutenir les équipements favorisant la sécurité » et son objectif opérationnel 1.7.1. « Apporter une aide stratégique et logistique la plus large possible (services incendies, police, caméras, radars,…) aux communes, à la Prézone et aux zones de secours » ; Vu la convention de partenariat entre la Province du Brabant wallon et la Zone de Secours approuvée par la résolution du Conseil provincial le 26 mars 2015 ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale du 12 octobre 2015 ; Considérant que le projet est susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € ; qu’en application de l’article L2212-65 §2 8°, l’avis du Directeur financier a été demandé en date du 6 octobre 2015 ; qu’en date du 8 octobre 2015 le Directeur financier a émis un avis favorable ; Considérant que la convention de partenariat précitée précise en son article 10 : « Conformément à l’article 67 de la loi du 15 mai 2007, la Province participe au financement de la Zone en lui accordant annuellement une dotation pour son service extraordinaire de 800.000 € dont 300.000 € pour la maintenance des infrastructures et les travaux à celles-ci » ; Considérant que cette formulation faisait écho au budget initial 2015 de la Province qui comportait deux articles budgétaires différents pour les dépenses de transfert en faveur de la Zone de Secours, à savoir les articles 35100/26240/001 et 35100/26240/002; qu’à l’occasion de la 2 ème modification budgétaire les deux crédits ont toutefois été rassemblés à l’article budgétaire 35100/26240/001 qui comporte désormais un disponible de 800.000 € ; Considérant qu’il y a lieu de permettre à la Zone de Secours de programmer ses investissements extraordinaires en toute autonomie et sans lui imposer une répartition fixe entre les acquisitions de matériel, les maintenances et les aménagement aux infrastructures ; qu’il y a dès lors lieu de rayer de l’article précité les termes « dont 300.000 € pour la maintenance des infrastructures et les travaux à celles-ci ». Considérant que la convention susvisée est annexée au contrat de supracommunalité adopté par le Conseil provincial en sa séance du 25 juin 2015 ; qu’il y a dès lors lieu d’adapter celui-ci en conséquence ; Considérant que 33 Conseillers sont présents au moment du vote ; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1271 A l’unanimité, ARRETE : Article 1 - Le Conseil provincial adopte l’avenant n°1 à la convention de partenariat entre la Province du Brabant wallon et la Zone de secours du Brabant wallon, tel qu’annexé. Article 2 Ŕ Le présent avenant est porté en annexe du contrat de supracommunalité adopté par le Conseil provincial en sa séance du 25 juin 2015. Fait à Wavre, le 29 octobre 2015, Pour le Conseil, La Directrice générale, A. Noël La Présidente, D. De Troyer Annexe à la résolution n° 158/1/15, telle qu’adoptée par le Conseil provincial en séance le 29 octobre 2015 Avenant n°1 à la convention de partenariat entre la Province du Brabant wallon et la Zone de Secours du Brabant wallon Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation ; Vu la déclaration de politique provinciale 2012-2018 du Collège provincial ; Vu le Contrat d’objectifs approuvé par le Collège provincial le 18 septembre 2014 et plus particulièrement son objectif stratégique 1.7. « Soutenir les équipements favorisant la sécurité » et son objectif opérationnel 1.7.1. « Apporter une aide stratégique et logistique la plus large possible (services incendies, police, caméras, radars,…) aux communes, à la Prézone et aux zones de secours » ; Vu la loi du 15 mai 2007 relative à la sécurité civile telle que modifiée par les lois des 24 juillet 2008, 28 avril 2010, 29 décembre 2010, 03 août 2012, 21 décembre 2013, 19 avril 2014 et 25 avril 2014, et notamment ses articles 21/1, 24 et 67 (ci-après « la loi ») ; Vu l’arrêté royal du 04 août 2014 déterminant les modalités d’exercice par la province de missions au profit de la zone de secours et modifiant divers arrêtés royaux pris en exécution de la loi du 15 mai 2007 relative à la sécurité civile (ci-après « l’arrêté royal ») ; Vu l’arrêté royal du 25 avril 2014 relatif aux fonctions administratives et opérationnelles minimales mises en place par les zones de secours ; Vu la circulaire ministérielle du 27 juin 2014 relative à l’arrête royal relatif aux fonctions administratives et opérationnelles minimales mises en place par les zones de secours ; Vu la convention de partenariat entre la Province du Brabant wallon et la Zone de Secours approuvée par la résolution du Conseil provincial le 26 mars 2015 ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1272 Entre les soussignés : d'une part, la Province du Brabant wallon, ci-après dénommée «la Province», représentée par Madame Dominique De Troyer, Présidente du Conseil provincial, et Madame Annick Noël, Directrice générale, en vertu de la décision du Conseil provincial du 29 octobre 2015 ; et d’autre part, la Zone de Secours du Brabant wallon dont le siège est sis Place de l’Hôtel de Ville, 1 à 1300 Wavre, ci-après dénommée « la Zone », valablement représentée par Madame Françoise Pigeolet, Présidente du Conseil, et Monsieur Philippe Filleul, Coordonnateur, en vertu de la décision du Conseil de la Zone du …, IL EST CONVENU CE QUI SUIT : Article 1er Ŕ A l’article 10 de la convention de partenariat entre la Province et la Zone approuvée par la résolution du Conseil provincial du 26 mars 2015, les termes « dont 300.000 € pour la maintenance des infrastructures et les travaux à celles-ci » sont supprimés. Article 2 Ŕ Le présent avenant entre en vigueur le 1er novembre 2015. Article 3 Ŕ Le présent avenant est publié au Bulletin provincial et est accessible sur le site internet de la Province. Fait à Wavre, en deux exemplaires, le 29 octobre 2015 Pour la Province, La Directrice générale, Annick Noël La Présidente du Conseil, Dominique De Troyer Pour la Zone, La Présidente du Conseil, Françoise Pigeolet Le Coordonateur, Philippe Filleul 278. Résolution relative à l’approbation d’une convention de mitoyenneté au terrain sis à l’arrière de la Villa des Roses (Convention - mitoyenneté Ŕ Villa des Roses) Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment ses articles L2212-32, §1 et L2222-1 ; Vu l’accord de coopération du 30 mai 1994 entre l’Autorité fédérale, la Communauté française, la Communauté flamande, la Région flamande, la Région wallonne et la Région de Bruxelles-Capitale pour le transfert obligatoire, sans indemnisation, du personnel et des biens, droits et obligations de la Province de Brabant vers la Province du Brabant wallon, la Province du Brabant flamand, la Région de Bruxelles-Capitale, les Commissions communautaires visées à l’article 60 de la loi spéciale du 12 janvier 1989 relative aux institutions bruxelloises, et vers l’autorité fédérale ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1273 Vu l’avis favorable de la Directrice générale du 13 octobre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire de plus de 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant la demande de la société anonyme Matexi Projects qui, dans le cadre d’un projet immobilier, Faubourg de Namur à Nivelles, souhaite procéder à la démolition d’une partie d’un mur mitoyen ; Considérant que la parcelle provinciale concernée se trouve à l’arrière de la Villa des Roses, sise rue Georges Willame à Nivelles, et est cadastrée division 2, section C, n°117B5 ; Considérant que la société anonyme Matexi Projects souhaite réaliser la façade de son futur immeuble sur l’alignement du mur mitoyen et que ce dernier sera démoli uniquement sur la partie où vient s’implanter le nouveau bâtiment ; Considérant que le mur porteur du nouveau bâtiment sera sur la propriété de la société anonyme Matexi Projects et que seul le crépi isolant sera sur la propriété de la Province ; Considérant que, d’un point de vue technique, la solution est acceptable pour la Province ; Considérant que ce dossier ne lèse pas les intérêts général et provincial ; Considérant que 33 Conseillers sont présents au moment du vote ; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui ; A l’unanimité, ARRETE : Article 1er – Le Conseil provincial approuve la convention de mitoyenneté entre la société anonyme Matexi Projects et la Province du Brabant wallon, et relative au terrain sis à l’arrière de la Villa des Roses, rue Georges Willame 10 à 1400 Nivelles, telle qu’annexée. Article 2 – Monsieur le Président du Collège provincial et Madame la Directrice générale sont chargés respectivement de signer et contresigner la convention visée à l’article 1 er. Fait à Wavre, le 29 octobre 2015, Pour le Conseil, La Directrice générale, A. Noël La Présidente, D. De Troyer Les annexes peuvent être consultées sur simple demande écrite au Service des affaires générales Parc des Collines - Bâtiment Archimède - Place du Brabant wallon, 1 (anciennement Avenue Einstein, 2) 1300 Wavre BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1274 279. Résolution relative à l’avenant n° 1 au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Office des Métiers d’art de la Province du Brabant wallon (Contrat de gestion Ŕ a.s.b.l Office des Métiers d’Art de la Province du Brabant wallon) Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu la circulaire du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne du 17 février 2005 ; Vu la résolution du Conseil provincial du 27 février 2014 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’Office des Métiers d’art de la Province du Brabant wallon ; Vu la déclaration de politique provinciale 2012-2018 du Collège provincial ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’action 6.2.1.9 « Conclure un contrat de gestion avec l'OMAPBW afin de formaliser les modalités de collaboration avec l'association et l'étendue des aides et subventions provinciales qui lui sont octroyées » ; Vu les statuts de l’a.s.b.l. Office des Métiers d’art de la Province du Brabant wallon ; Vu l’avis de la Directrice générale du 28 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant qu’il a été mis fin, le 14 avril 2014, à la mise à disposition d’un local d’une superficie de 25 m² ainsi que d’un local d’archivage au Dernier Quartier Général de Napoléon, chaussée de Bruxelles, 66 à 1472 Vieux-Genappe ; Considérant que la superficie du local d’archivage au Centre de Prêt Edison est passée de 15 m² à 20 m³ ; Considérant que la Direction d’administration de la culture, des loisirs et de la citoyenneté a mis à disposition de l’office un emplacement de 3 m³ dans leur coffre de stockage des œuvres ; Considérant que les moyens de communication mis à disposition de l’association sont d’une ligne téléphonique au lieu de deux ; Considérant que l’a.s.b.l. Office des Métiers d’art de la Province du Brabant wallon est en cours de dissolution et que l’office sera réintégré au sein du Service de l’économie et du commerce ; Considérant que 33 Conseillers sont présents au moment du vote ; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui ; A l’unanimité, BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1275 ARRETE : Article unique Ŕ Le Conseil provincial adopte l’avenant n° 1 au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Office des Métiers d’art de la Province du Brabant wallon, tel qu’annexé. Fait à Wavre, le 29 octobre 2015, Pour le Conseil, La Directrice générale, A. Noël La Présidente, D. De Troyer Annexe à la résolution n°148/1/15, telle qu’adoptée par le Conseil provincial en séance le 29 octobre 2015 Avenant n°1 Contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Office des Métiers d’art de la Province du Brabant wallon Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment l’article L2223-13 et le titre III du livre III de la troisième partie ; Vu la Déclaration de politique générale 2012-2018 du Collège provincial de la Province du Brabant wallon ; Vu la circulaire du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne du 17 février 2005 ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’action 6.2.1.9 « Conclure un contrat de gestion avec l'OMAPBW afin de formaliser les modalités de collaboration avec l'association et l'étendue des aides et subventions provinciales qui lui sont octroyées » ; Vu les statuts de l’a.s.b.l. Office des Métiers d’art de la Province du Brabant wallon ; Entre les soussignés : d’une part, le Conseil provincial de la Province du Brabant wallon, ci-après dénommé « la Province », représenté par Madame Dominique De Troyer, Présidente du Conseil provincial, et Madame Annick Noël, Directrice générale, en vertu de la décision du Conseil provincial du 29 octobre 2015 ; et d’autre part, l’association sans but lucratif Office des Métiers d’art de la Province du Brabant wallon, dont le siège social est établi avenue Einstein, 2 et valablement représentée par Madame Isabelle Kibassa-Maliba, Présidente, et Madame Sigrid Herreman, Directrice, agissant en application de l’article 21 des statuts et après décision du Conseil d’administration du ………………………….., ci-après dénommée l'association. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1276 IL EST CONVENU CE QUI SUIT : Article 1er - §1.A l’article 2 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l Office des Métiers d’art de la Province du Brabant wallon (O.M.A.P.B.W.), les 3ème et 4ème tirets sont supprimés et remplacés par : « - met à disposition un local d’une superficie de 12 m² à la Direction d’administration de l’économie, de l’agriculture et du tourisme, situé dans le bâtiment Galilée, chaussée des Collines, 54 à 1300 Wavre ; met à disposition une surface de stockage de 20 m³ au centre de Prêt Edison de la Province du Brabant wallon, situé avenue Edison, 7 à 1300 Wavre ainsi qu’un emplacement de 3 m³ dans le coffre de stockage des œuvres de la Direction d’administration de la culture, des loisirs et de la citoyenneté situé dans le même bâtiment ; ». §2. Au 5ème tiret de l’article 2 du contrat de gestion susvisé les mots « met à disposition deux lignes téléphoniques, … » sont supprimés et remplacés par : « met à disposition une ligne téléphonique,… ». Article 2 - L’annexe 2 du contrat de gestion précité est remplacée par : « Valorisation des subventions en nature Objet de la subvention Direction de l’association Gestion administrative de l’association Expertise administrative Hébergement Stockage et archivage Communication Camionnette Total Nature de la subvention Valorisation financière Mise à disposition, à temps partiel 34.398,82 € (52 heures par mois), d’un agent provincial de niveau A5 Mise à disposition à temps complet, 48.980,55€ d’un agent provincial de niveau D6 9h par mois par un agent provincial 3.599,12 € de niveau C3 Mise à disposition d’un local d’une 1560 € superficie totale de 12 m² à la Direction d’administration de l’économie, de l’agriculture et du tourisme, Bâtiment Galilée, chaussée des Collines, 54 à 1300 Wavre, entretenu par l’administration provinciale Mise à disposition d’une surface de 1632 € stockage de 30 m³ au Centre de Prêt « Edison » de la Province du Brabant wallon à Wavre et d’un emplacement de 3 m³ des œuvres de la Direction d’administration de la culture, des loisirs et de la citoyenneté, situé dans le même bâtiment. Mise à disposition d’une ligne 500 € téléphonique, d’une ligne pour télécopieur et d’une ligne pour Internet et prise en charge des frais de communications y afférant Mise à disposition d’un véhicule 1.500 € utilitaire à concurrence de 2.500 km maximum par an 92.170,49 € BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1277 Les montants ci-dessus ont été arrêtés au 31 août 2015. » Article 3 - Le présent contrat entre en vigueur le 1er octobre 2015. Il est publié au Bulletin provincial et est accessible sur le site Internet de la Province. Fait à Wavre, en deux exemplaires, le 29 octobre 2015 Pour la Province, Pour l’a.s.b.l. Office des Métiers d’art de la Province du Brabant wallon, La Directrice générale, La Présidente du Conseil, Annick Noël Dominique De Troyer La Directrice, Sigrid Herreman La Présidente, Isabelle Kibassa-Maliba 280. Résolution portant attribution des prix aux lauréats du concours « Prix de l’innovation dans le secteur agricole brabançon wallon » - édition 2015 (Agriculture Ŕ prix) Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L3331-2, 4° et L2212-48, ainsi que le livre II et le titre III du livre IV de la troisième partie ; Vu la déclaration de politique provinciale 2012-2018 et notamment la volonté du Collège provincial de s’investir dans le soutien en faveur de la diversification agricole en Brabant wallon, de stimuler l’économie locale et de soutenir et valoriser les talents novateurs dans la province ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’action n°6.7.1.1. « Organiser, animer et promouvoir, annuellement, le concours du prix de l'innovation dans le secteur agricole brabançon wallon » ; Vu l’article 62100/64010/016 « Soutien à la diversification de la production par des produits et services innovants à haute valeur ajoutée » du budget provincial du service ordinaire pour l’année 2015 ; Vu l’article 62100/64010/019 « Subvention pour le soutien à l’agriculture » du budget provincial du service ordinaire pour l’année 2015 ; Vu les modalités d’attribution annuelle du « Prix de l’innovation dans le secteur agricole brabançon wallon » adoptées par le Collège provincial en sa séance du 5 septembre 2013 ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale du 12 octobre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le procès-verbal de délibération du Jury du 9 septembre 2015 ; Considérant la stratégie de l’OCDE pour l’innovation, « Mobiliser l’innovation pour affermir la croissance et relever les défis planétaires et sociaux (2010) » ; Considérant la nécessité d’entreprendre de nouvelles initiatives en matière agricole visant à encourager, susciter et renforcer une culture entrepreneuriale et innovatrice en Brabant wallon face à l’érosion observée du nombre d’exploitations agricoles ; Considérant que 33 Conseillers sont présents au moment du vote ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1278 Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui ; A l’unanimité, ARRETE : Article unique - Le Conseil provincial attribue le premier prix de 3.500€ de l’édition 2015 du « Prix de l’innovation dans le secteur brabançon wallon » à Mr Joël LAMBERT, chavée aux Lapins, 12 à 1350 OrpLe-Grand, le deuxième prix de 2.500€ à Mr Anthony MINET, chaussée de Wavre, 150 Bte 1 à 1360 Perwez et le troisième prix de 1.000€ ex-aequo à Mme Céline DEFFRENNE, rue de l’Eglise 7 à 1325 Corroy-Le-Grand et à Mr Eddy PUSSEMIER, rue du Bois-Planté 1 à 1421 Bois-Seigneur-Isaac. Fait à Wavre, le 29 octobre 2015, Pour le Conseil, La Directrice générale, A. Noël La Présidente, D. De Troyer Les annexes peuvent être consultées sur simple demande écrite au Service des affaires générales Parc des Collines - Bâtiment Archimède - Place du Brabant wallon, 1 (anciennement Avenue Einstein, 2) 1300 Wavre 281. Résolution modifiant le règlement du 4 septembre 1997 portant le statut administratif des agents provinciaux (Personnel Ŕ statut administratif) (Approuvée par la tutelle en date du 30 novembre 2015) Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et particulièrement les articles L2212-32, L2213-2 et L2213-3 ; Vu la loi du 26 décembre 2013 concernant l'introduction d'un statut unique entre ouvriers et employés en ce qui concerne les délais de préavis et le jour de carence ainsi que de mesures d'accompagnement ; Vu l’arrêté royal du 2 janvier 1991 relatif à l'octroi d'allocations d'interruption ; Vu l’arrêté royal du 28 mai 2003 relatif à la surveillance de la santé des travailleurs ; Vu l’arrêté royal du 26 novembre 2012 modifiant l'arrêté royal du 19 novembre 1998 relatif aux congés et aux absences accordés aux membres du personnel des administrations de l'Etat ; Vu l’arrêté royal du 13 janvier 2014 modifiant les articles 9 et 10 de l'arrêté royal du 28 novembre 1969 pris en exécution de la loi du 27 juin 1969 révisant l'arrêté-loi du 28 décembre 1944 concernant la sécurité sociale des travailleurs ; Vu le décret du 18 avril 2013 modifiant certaines dispositions du Code de la démocratie locale et de la décentralisation en vue de renforcer la bonne gouvernance au niveau local et moderniser le statut des grades légaux ; Vu l’arrêté du Gouvernement wallon du 22 avril 2004 portant le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et particulièrement ses articles L1124-15 à L1124-18 relatifs à la fonction de directeur général adjoint ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1279 Vu le règlement du 4 septembre 1997 portant le statut administratif des agents provinciaux, tel que modifié ; Vu l'avis du Comité de direction du 12 juin 2015 ; Vu le protocole n°05/2015 du comité particulier de négociation, signé le 17 juin 2015 ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale du 12 juin 2015 ; Considérant que pour faire droit aux demandes des organisations syndicales, les dispositions relatives à la chambre de recours et à l’évaluation ont été supprimées de la proposition de résolution n°105/1/15 ayant fait l’objet du protocole n°05/2015 précité; que ce texte ainsi modifié fait l’objet de la présente proposition de résolution ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant qu’il appartient au Conseil provincial d’adapter les règlementations provinciales aux différentes normes législatives de niveaux supérieurs et auxquelles elles ne peuvent déroger ainsi qu’apporter des améliorations aux règlements en vigueur ; qu’il y a également lieu de coordonner les dispositions applicables entre elles et de nettoyer les textes de différentes imprécisions ; Considérant qu’en ce qui concerne la matière relative à la santé des travailleurs, il convient de concilier les dispositions légales applicables et l’accès au Service de santé administratif (Medex) afin de garantir le respect par l’employeur provincial de ses obligations légales en la matière et particulièrement les situations d’inaptitude physique définitive ; Considérant les dispositions du décret du 18 avril 2013 susvisé visant à renforcer la bonne gouvernance au niveau local et moderniser le statut des grades légaux ; que la fonction de directeur général adjoint existe de longue date au sein de certaines grandes communes et que si la fonction de Directeur général adjoint n’a pas été retenue explicitement dans la partie « provinces » du code, l’autonomie provinciale permet néanmoins de la créer ; qu’à tout le moins si pour les communes le législateur considère qu’une telle fonction aux côtés du Directeur général peut être requise, elle est justifiée aussi auprès des provinces eu égard aux masses budgétaires concernées, nombre de décisions des autorités à traiter et nombre de personnel à diriger, les missions légales du directeur général communal et du directeur général provincial étant définies strictement de la même façon par le Code de la démocratie locale et de la décentralisation ; qu’en l’espèce, les missions transversales du directeur général ont été considérablement augmentées ces dernières années et particulièrement par la réforme apportée par le décret du 18 avril 2013; que ces missions nécessitent que le Directeur général soit épaulé par un agent de haut grade, susceptible notamment de participer à la préparation et au suivi des travaux du codi, au suivi du COBW,… avec la légitimité requise sur les directeurs d’administration membres du codi, qu’au-delà de ces nouvelles missions, le collège provincial a adopté le 16 avril 2015, un organigramme fonctionnel portant une réforme ambitieuse de l’organisation des missions et des services provinciaux dont la concrétisation doit être menée à bien pour 2018, que ce projet transversal est également un objectif nouveau important pour lequel le DG doit recevoir l’appui requis, que dès lors la création d’un grade de directeur général adjoint est justifiée ; Considérant que 35 Conseillers sont présents au moment du vote ; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 35 oui ; A l’unanimité, ARRETE BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1280 Article 1er - L’alinéa 4 de l’article 1er du règlement du 4 septembre 1997 portant le statut administratif des agents provinciaux est remplacé par le texte suivant : « Ne s’appliquent pas aux agents stagiaires : - Les dispositions du titre XI relatives aux règles de mobilité; - Les dispositions du titre XIV, chapitre 4, relatives à la disponibilité, à l’exception des articles 152,156 et 157 de la section 1 relative aux dispositions communes et la section 2 relative à la disponibilité pour maladie ou infirmité ; - Les sections 16, 17 et 18 du titre XVI, chapitre 2, relatives aux congés pour prestations réduites, justifiées par des raisons sociales ou familiales, à l'absence pour convenance personnelle et à l'absence de longue durée justifiées par des raisons familiales. ». Article 2 - L’article 7ter du même règlement est renuméroté « Article 7quinquies » Article 3 - Entre les articles 7bis et 7ter ancien, devenant 7quinquies, du même règlement, sont ajoutés les articles suivants : « Article 7ter - Le Conseil provincial peut adjoindre au Directeur général un fonctionnaire auquel il sera donné le titre de Directeur général adjoint. Le directeur général adjoint aide le directeur général dans l’exercice de ses fonctions. [ … Ŕ non approuvé par l’autorité de tutelle]. Article 7quater - Le traitement du directeur général adjoint est fixé par le conseil provincial. Ce traitement doit rester inférieur à celui qui est fixé pour le directeur général. » Article 4 - L’article 53 bis du même règlement est remplacé par le texte suivant : « Article 53bis - Le licenciement anticipé tel que visé par l’article 53 alinéa 2 s’applique notamment en cas de manquement(s) commis par le stagiaire pendant la durée de son stage et pouvant être considéré(s) comme motif(s) grave(s). L’audition préalable visée à l’alinéa 4 de l’article 53 est également d’application en cas de licenciement anticipé du stagiaire ». Article 5 - A l’article 78 du même règlement, le troisième alinéa est remplacé par le texte suivant : « Pour l’agent exerçant les fonctions de directeur général adjoint et pour les agents exerçant des fonctions de directeur d’administration, le projet d’évaluation est établi par le directeur général. Article 6 - L’article 109 du même règlement est remplacé par le texte suivant : « Article 109 - A peine de nullité, la notification de la sanction disciplinaire indique à l’agent son droit d’adresser un recours. Elle précise que le recours doit être adressé au Conseil d’Etat. A peine de nullité, ce recours doit être introduit dans les soixante jours de la notification de la décision définitive, par requête écrite et signée par le requérant. La requête doit contenir les nom, qualité et demeure du requérant, l’objet du recours et un exposé des faits et moyens, ainsi que les nom, qualité et demeure de la partie adverse. La requête peut également être introduite par voie électronique selon la procédure et les modalités définies à l’article 85bis de l’arrêté du Régent du 23 août 1948 déterminant la procédure devant la section du contentieux administratif du Conseil d’Etat. En tout état de cause, BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1281 une copie de la requête doit être simultanément adressée pour information au Collège provincial du Brabant Wallon. ». Article 7 - Un article 127bis est inséré au même règlement et rédigé comme suit : « Article 127bis - Lorsque toutes les possibilités de réaffectation ont été épuisées en vain ou lorsque l’employeur provincial n’est pas, objectivement et techniquement, en mesure de proposer une réaffectation, l’agent est considéré comme étant en congé ou en disponibilité pour cause de maladie, selon qu’il a ou non épuisé le contingent de congés de maladie auquel il peut prétendre en vertu de l’article 199 du présent statut. ». Article 8 - A l’article 178 §3 dernier alinéa du même règlement, les termes « jusqu’à la fin des vacances de Pâques » sont remplacés par les termes « jusqu’au 30 avril ». Article 9 - Un article 177bis est inséré au même règlement et rédigé comme suit : « Article 177bis - L’agent dont le quota de congé régulier annuel a été réduit conformément à l’article 178 §4, se trouve de plein droit en non activité sans traitement pour les congés qu’il aurait pris au cours de l’année considérée et auxquels il n’a plus droit en raison de cette réduction ». Article 10 - Le point 8 de l’article 180 du même règlement est remplacé par les termes suivants : « 8. la communion solennelle ou toute autre célébration équivalente dans un autre culte reconnu d’un enfant de l’agent ou de son conjoint : un jour ouvrable ; ». Article 11 - In fine du §1er d) de l’article 241 du même règlement, la phrase suivante est ajoutée au 2° rédigée comme suit : « 2°[...]. Cette réduction de prestations porte uniquement sur la dernière heure de prestation d’un agent qui est en fonction l’après-midi de la veille du jour précité. ». Article 12 - L’article 242 est remplacé par le texte suivant : «§1er - L'agent obtient une dispense de service pour don de sang, de plasma sanguin et de plaquettes à condition qu'il ait reçu l'autorisation de la ligne hiérarchique dont il relève. Cette dispense peut être refusée pour des raisons de service. L'agent obtient une dispense de service pour la durée nécessaire pour le don de sang, de plasma sanguin ou de plaquettes ainsi que pour un temps de déplacement maximum de deux heures. En toute hypothèse, il ne peut être accordé plus de 4 dispenses par an pour le don de sang, ni plus de 8 dispenses par an pour le don de plasma. §2 - Ils doivent fournir la preuve de ce don de sang ou de plasma par la production d'une attestation, au plus tard le jour suivant la dispense de service. §3 - A défaut de production d'une attestation, l'agent est considéré comme étant en position de nonactivité ». Article 13 - §1er - A l’article 248 du même règlement, un nouveau point est inséré après le 5° et BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1282 rédigé comme suit : « 6° l’agent dont l’inaptitude médicale a été dûment constatée par le service de santé administratif et pour lequel l’employeur provincial n’est pas, objectivement et techniquement, en mesure de proposer une réaffectation telle que prévue par les article 126 2° et 127 bis du présent statut. » §2 - Les points numérotés initialement 6° et 7° sont renumérotés 7° et 8°. Article 14 - La présente résolution entre en vigueur le jour de sa publication au Bulletin provincial. Fait à Wavre, le 29 octobre 2015, Pour le Conseil, La Directrice générale, A. Noël La Présidente, D. De Troyer 282. Résolution modifiant le règlement du 4 septembre 1997 portant le statut pécuniaire des agents provinciaux (Personnel Ŕ statut pécuniaire) (Approuvée par la tutelle en date du 30 novembre 2015) Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et particulièrement les articles L2212-32, L2213-2 et L2213-3 ; Vu la loi du 26 décembre 2013 concernant l'introduction d'un statut unique entre ouvriers et employés en ce qui concerne les délais de préavis et le jour de carence ainsi que des mesures d'accompagnement ; Vu la circulaire n°592 relative à l'ancienneté pécuniaire des membres du personnel de la fonction publique fédérale administrative ; Vu l’arrêté du Gouvernement wallon du 29 septembre 2011 portant codification de la législation en matière de santé et d’action sociale et particulièrement son article 566 relatif à la fonction minimale psychiatrique en service de santé mentale ; Vu le Code règlementaire de l’action sociale et de la santé du 4 juillet 2013 et particulièrement son article 1810 relatif à l’ancienneté prise en compte pour la fonction psychiatrique ; Vu le règlement du 4 septembre 1997 portant le statut administratif des agents provinciaux ; Vu le règlement du 4 septembre 1997 fixant les conditions particulières de recrutement, de promotion et d’évolution de carrière du personnel non enseignant ; Vu le règlement du 4 septembre 1997 portant le statut pécuniaire des agents provinciaux ; Vu l'avis du Comité de direction du 12 juin 2015 ; Vu le protocole n°06/2015 du comité particulier de négociation, signé le 17 juin 2015 ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale du 12 juin 2015 ; Considérant que le projet est susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 euros ; qu’en application de l’article L2212-65, §2, 8°, l’avis du Directeur financier a été BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1283 demandé en date du 11 juin 2015 ; qu’en date du 17 juin 2015, le Directeur financier a émis un avis réservé ; Considérant qu’il appartient au Conseil provincial d’adapter les règlementations provinciales aux différentes normes législatives de niveaux supérieurs et auxquelles elles ne peuvent déroger ainsi que d’apporter des améliorations aux règlements en vigueur ; Considérant qu’il est proposé de ne plus se limiter à une valorisation des services accomplis dans le secteur privé à concurrence de 6 ans maximum ; que cette proposition déroge à la circulaire RGB inchangée sur ce point depuis le 27 mai 1994 ; qu’il convient de relever le fait que depuis que cette circulaire a été arrêtée, le contexte général des carrières a considérablement évolué, notamment par une plus grande perméabilité des travailleurs entre le secteur public et le secteur privé, que la fonction publique doit pouvoir bénéficier de cette mobilité du secteur privé et recruter des compétences et une expérience utile à la qualité et au fonctionnement des services ; que cette limitation de valorisation à six ans des services accomplis dans le secteur privé constitue à ce jour d’un point de vue pécuniaire et de manière constante un important frein à l’embauche en regard des profils qualifiés recherchés et qu’en outre bon nombre de prestations antérieures constituent une expérience professionnelle indéniable et particulièrement utile pour l’exercice de la fonction à conférer ; qu’il convient d’aider les pouvoirs locaux à accroître leur attractivité sur le marché de l’emploi face aux demandes et offres du secteur privé de manière à ce qu’ils puissent égale ment bénéficier de recrutements de qualité et ce, tenant compte également du contexte actuel difficile des nombreux métiers en pénurie ; qu’en outre la recommandation de la circulaire RGB du 27 mai 1994 est discriminatoire en ce qu’il ne peut plus être justifié aujourd’hui de différence objective entre une expérience utile acquise par le travailleur dans le secteur public ou dans le secteur privé, nombre de métiers étant de plus ne plus semblables ; que le caractère utile est posé comme condition et garantit le lien entre la description de fonction et les compétences acquises ; que par ailleurs cette discrimination a déjà été supprimée dans plusieurs statuts importants de l’Etat et notamment au niveau fédéral ; que ces considérations justifient donc une dérogation d’espèce dans la proposition de règlement modifiant le statut pécuniaire des agents provinciaux non enseignant ; Considérant les exigences du décret du 3 avril 2009 relatif à l’agrément des Services de Santé Mentale et à la reconnaissance des centres de référence en santé mentale en vue de l’octroi de subventions repris dans l’arrêté du Gouvernement wallon du 29 septembre 2011 portant codification de la législation en matière de santé et d’action sociale (article 566) qui impose aux services de sa nté mentale de se doter d’une fonction psychiatrique à concurrence d’au moins 15 heures 12 minutes par service par semaine ; que l’engagement de médecins spécialistes en psychiatrie s’avère donc indispensable pour l’agrément et le maintien d’un cadre subventionné au sein des services de santé mentale ; que toutefois et depuis plusieurs années, la difficulté d’engager des médecins psychiatres va croissante notamment en raison de la problématique de l’attractivité salariale en regard du marché de l’emploi, problématique renforcée par une pénurie de médecins spécialisés dans cette profession ; que cette situation ne permet plus aux services de santé mentale d’assurer leur fonction de direction thérapeutique à raison d’au moins 15 heures 12 minutes en toute sérénité en regard de prochains départs à la pension et/ou de besoins de remplacement ; considérant qu’il n’y a pas d’autre alternative que d’adapter la rémunération pour les fonctions de psychiatre et pédopsychiatre ; considérant la résolution du Conseil provincial du Luxembourg du 13 septembre 2013 relative à la modification du statut pécuniaire de la province du Luxembourg y insérant une indemnité mensuelle supplémentaire au traitement pour ces fonctions et approuvée par l’Autorité de tutelle en date du 7 novembre 2013 et considérant par ailleurs l’article 1810 2° du Code wallon de l’action sociale et de la santé relatif à la valorisation des 5 années d’assistanat précédant l’agréation en tant que médecin psychiatre ; Considérant que 35 Conseillers sont présents au moment du vote ; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 35 oui ; A l’unanimité, BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1284 ARRETE Article 1er - A l’article 9, §1er 4ème tiret du règlement du 4 septembre 1997 portant le statut pécuniaire des agents provinciaux, le terme « subvention-traitement » est remplacé par le terme « subvention ». Article 2 suit : _ Au §2 de l’article 9 du même règlement, un second alinéa est inséré et ré digé comme « Pour ce qui excède les 6 ans admissibles visés à l’alinéa précédent, les services accomplis dans le secteur privé ou en tant qu’indépendant à titre principal peuvent également être reconnus dans le calcul de l’ancienneté pécuniaire si ces services constituent une expérience professionnelle particulièrement utile pour la fonction dans laquelle le membre du personnel est recruté ou engagé dans les liens d’un contrat de travail. L’expérience professionnelle particulièrement utile à la fonction est celle qui confère un avantage manifeste en termes de compétences techniques, administratives et/ou managériales pour la fonction à conférer. Cette expérience doit être démontrée notamment par le biais d’attestations détaillées du ou des employeur(s) précédent(s), par un document fourni par une caisse d’allocations sociales pour travailleurs indépendants ou par tout autre document probant attestant de cette expérience. La Commission constituée pour l’entretien de sélection donne toutes les infor mations utiles au Comité de direction qui rend un avis au Collège provincial qui statue. Sont également valorisés, dans les mêmes conditions, les services accomplis antérieurement dans le secteur privé d’un état membre de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen. Toutefois, les services accomplis dans le secteur privé ou public comme chômeur mis au travail ou comme stagiaire ONEM sont valorisés sans restriction de durée. Les agents en fonction au moment de l’entrée en vigueur de cette disposition disposent d’un délai de six mois pour introduire une demande de reconnaissance de leur expérience acquise dans le secteur privé ou en tant qu’indépendant à titre principal. La proposition de reconnaissance est soumise au Collège provincial. En cas d’admissibilité de ces services, le recalcul de l’ancienneté pécuniaire prend effet le 1 er jour du mois qui suit la publication des nouvelles dispositions au Bulletin provincial. Les demandes de reconnaissance introduites au-delà du délai des six mois ne sont plus recevables.». Article 3 - Un article 12bis est inséré au même règlement et rédigé comme suit : « Pour les agents exerçant la fonction de médecin spécialisé en psychiatrie, les cinq années d’assistanat préalables à l’agréation en qualité de médecin psychiatre sont reprises comme services admissibles dans le calcul de l’ancienneté pécuniaire.». Article 4 - Un article 44ter est inséré au même règlement et rédigé comme suit : « Il est octroyé aux agents qui exercent la fonction de médecin spécialisé en psychiatrie une allocation d’un montant brut mensuel de 3.000 €. Cette allocation est rattachée à l’indice - pivot 138.01 et est calculée au prorata des prestations effectives. Elle est payée mensuellement et à terme échu. ». BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1285 Article 5 - L’article 46 du même règlement est remplacé par la disposition suivante : « Il peut être mis fin aux fonctions de l’agent contractuel dont l’acte de désignation n’indique pas de terme, pour un motif légitime et moyennant préavis calculé de la manière suivante : - - pour le calcul de l’ancienneté acquise au 31 décembre 2013, une durée de préavis de trois mois et augmentée de trois mois dès le commencement de chaque nouvelle période de cinq ans d’ancienneté de service. Pour le calcul de ’ancienneté acquise à partir du 1er janvier 2014, les délais de préavis prévus par la loi du 3 juillet 1978 relative aux contrats de travail sont d’application. A défaut de préavis, l’agent a droit au paiement d’une indemnité égale au traitement correspondant à la durée de ce préavis. ». Article 6 - L’article 52 du même règlement est complété par le tiret suivant : « - lorsqu’il a pris des congés au cours de l’année auxquels il n’a plus droit en raison de la réduction proportionnelle du congé régulier annuel conformément à l’article 178 §4 du statut administratif des agents provinciaux ». Article 7 - La présente résolution entre en vigueur le jour de sa publication au Bulletin provincial. Fait à Wavre, le 29 octobre 2015, Pour le Conseil, La Directrice générale, A. Noël La Présidente, D. De Troyer 283. Résolution modifiant le règlement du 4 septembre 1997 fixant les conditions particulières de recrutement, de promotion et d’évolution de carrière du personnel non enseignant (Personnel Ŕ statut administratif) (Approuvée par la tutelle en date du 30 novembre 2015) Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et particulièrement les articles L2212-32, L2213-2 et L2213-3 ; Vu le décret du 18 avril 2013 modifiant certaines dispositions du Code de la démocratie locale et de la décentralisation en vue de renforcer la bonne gouvernance au niveau local et moderniser le statut des grades légaux ; Vu l’arrêté du Gouvernement wallon du 22 avril 2004 portant le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et particulièrement ses articles L1124-15 à L1124-18 relatif à la fonction de directeur général adjoint ; Vu l’arrêté du Gouvernement wallon du 11 juillet 2013 fixant les conditions de nomination aux emplois de directeur général et de directeur financier provinciaux ; Vu la Circulaire du 19 avril 2013 relative aux principes généraux de la Fonction publique locale et provinciale Ŕ Accès aux emplois par voie de recrutement Ŕ IFAPME ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1286 Vu la circulaire du 16 décembre 2013 relative à la réforme du statut des grades légaux ; Vu le règlement du 4 septembre 1997 fixant les conditions particulières de recrutement, de promotion et d’évolution de carrière du personnel non enseignant ; Vu le règlement du 29 janvier 2009 portant l’organigramme et le cadre de l’administration provinciale ; Vu les arrêts du Conseil d’Etat n°152.820 du 24 janvier 2006 et n° 220.103 du 29 juin 2012 ainsi que le courrier du 28 mars 2006 du Ministre des affaires intérieures et de la fonction publique relatifs au décloisonnement des carrières ordinaires et spécifiques de niveau A ; Vu l'avis du Comité de direction du 12 juin 2015 Vu le protocole n°01/2015 du comité particulier de négociation, signé le 17 juin 2015 ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale du 12 juin 2015 ; Considérant que le projet est susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 euros ; qu’en application de l’article L2212-65, §2, 8°, l’avis du Directeur financier a été demandé en date du 11 juin 2015 ; qu’en date du 17 juin 2015, le Directeur financier a émis un avis réservé ; Considérant que les conditions d’accès par promotion au poste de directeur (A5) ont été ouvertes aux agents porteurs du grade d’attaché spécifique (A3sp ou A4sp) par résolution du Conseil provincial du 31 mars 2011 par le biais du décloisonnement des carrières ordinaires et spécifiques de niveau A opéré par la volonté d’offrir une parfaite égalité entre les agents qui relèvent de la filière spécifique et ceux qui relèvent de la filière administrative, notamment en matière d’accès aux emplois de direction ; que toutefois, les attachés spécifiques (A1sp-A2sp) qui souhaitent s’orienter vers une fonction managériale n’ont pas encore la possibilité de postuler à un emploi de promotion de chef de division (A3-A4) ; qu’ en continuité du principe de décloisonnement de la filière spécifique vers la filière administrative, il y a lieu d’étendre l’accès au poste de chef de division (A3-A4) à ces agents ; Considérant qu’à l’heure actuelle, face à une carence continue de candidats internes à l’administration lors d’appel à candidatures pour des emplois de direction à pourvoir par promotion, un certain nombre d’emplois de directeur sont pourvus par l’octroi de fonctions supérieures ; qu’il apparaît dès lors légitime d’assouplir les conditions d’accès à ces emplois en permettant au Collège provincial, si le conseil a pu au préalable constater une carence de candidats, d’ouvrir l’accès de ces emplois au recrutement moyennant des conditions particulières et notamment l’introduction de procédures d’assessment ; que cette procédure a par ailleurs été validée par l’Autorité de tutelle dans les statuts de la Province de Namur ; Considérant qu’il est nécessaire de préciser au sein dudit règlement comment peuvent être valorisés les titres de formation délivrés par l’Institut wallon de Formation en Alternance et des Indépendants et des Petites et Moyennes Entreprises (IFAPME) ; Considérant les dispositions du décret du 18 avril 2013 susvisé visant à renforcer la bonne gouvernance au niveau local et moderniser le statut des grades légaux ; que la fonction de directeur général adjoint existe de longue date au sein de certaines grandes communes et que si la fonction de Directeur général adjoint n’a pas été retenue explicitement dans la partie « provinces » du code, l’autonomie provinciale permet néanmoins de la créer ; qu’à tout le moins si pour les communes le législateur considère qu’une telle fonction aux côtés du Directeur général peut être requise, elle est justifiée aussi auprès des provinces eu égard aux masses budgétaires concernées, nombre de décisions des autorités à traiter et nombre de personnel à diriger, les missions légales du directeur général communal et du directeur général provincial étant définies strictement de la même façon par le Code de la démocratie locale et de la décentralisation ; qu’en l’espèce, les missions transversales du directeur général ont été considérablement augmentées ces dernières années et particulièrement par la réforme apportée par le décret du 18 avril 2013; que ces missions nécessitent que le Directeur général soit épaulé par un agent de haut grade, susceptible notamment de participer à la préparation et au suivi des travaux du codi, au BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1287 suivi du COBW,… avec la légitimité requise sur les directeurs d’administration membres du codi, qu’audelà de ces nouvelles missions, le collège provincial a adopté le 16 avril 2015, un organigramme fonctionnel portant une réforme ambitieuse de l’organisation des missions et des services provinciaux dont la concrétisation doit être menée à bien pour 2018, que ce projet transversal est également un objectif nouveau important pour lequel le DG doit recevoir l’appui requis, que dès lors la création d’un grade de directeur général adjoint est justifiée et qu’il convient de préciser au sein du règlement susvisé quelles sont les conditions d’accès à la fonction ; Considérant que 35 Conseillers sont présents au moment du vote ; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 35 oui ; A l’unanimité, ARRETE : Article 1er §1er - A l’article 3 du règlement du 4 septembre 1997 fixant les conditions particulières de recrutement, de promotion et d’évolution de carrière, sous le titre I.1. Personnel administratif et assimilé, à la ligne A3-chef de division-promotion : - au 1er tiret, les termes « être titulaire du grade de chef de bureau » sont complétés par « (A1A2) ou attaché spécifique (A1sp-A2sp) » ; - au 2ème tiret, aux termes « compter une ancienneté minimale de 4 ans dans l’échelle A1 ou A2 » sont ajoutés les termes « ou dans les échelles A1sp-A2sp ». §2 - Au même titre, à la ligne A3-chef de division-promotion, un 4ème tiret est ajouté libellé comme suit : « - présenter une épreuve d’assessment destinée à évaluer les capacités managériales et de gestion des candidats ». §3 - Au même titre, sous la ligne A5-directeur-promotion, la ligne suivante est ajoutée : « A5-directeur-recrutement (à titre exceptionnel et à condition qu’il n’y ait pas de candidat recevable dans les conditions ou que le Conseil provincial considère que l’appel à candidats en procédure de promotion ne permet pas de choisir un candidat adéquat) - être titulaire d’un diplôme universitaire ou équivalent en lien direct avec l’emploi à pourvoir - justifier d’une expérience utile de 5 ans au moins à temps plein dans l’exercice d’une ou de plusieurs fonctions de management jugées relevantes par le Collège provincial ; - satisfaire à un examen organisé par le Collège provincial et portant notamment sur les capacités managériales et de gestion des candidats. ». Article 2 - §1er - Sous le titre I.3. Personnel technique et assimilé, à la ligne A3-chef de divisionpromotion, un 4ème tiret est ajouté libellé comme suit : « - présenter une épreuve d’assessment destinée à évaluer les capacités managériales et de gestion des candidats . ». §2 - Au même titre, sous la ligne A6sp-premier directeur spécifique-promotion, la ligne suivante est ajoutée : « A6sp-premier directeur spécifique-recrutement (à titre exceptionnel et à condition qu’il n’y ait pas de candidat recevable dans les conditions ou que le Conseil provincial considère que l’appel à candidats en procédure de promotion ne permet pas de choisir un candidat adéquat) - être titulaire d’un diplôme universitaire ou équivalent en lien direct avec l’emploi à pourvoir - justifier d’une expérience utile de 5 ans au moins à temps plein dans l’exercice d’une ou de plusieurs fonctions de management jugées relevantes par le Collège provincial ; - satisfaire à un examen organisé par le Collège provincial et portant notamment sur les capacités managériales et de gestion des candidats. ». BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1288 Article 3 §1er - Sous le titre I.4. Personnel de soins et d’assistance, à la ligne A3-chef de divisionpromotion, un 4ème tiret est ajouté libellé comme suit : « - présenter une épreuve d’assessment destinée à évaluer les capacités managériales et de gestion des candidats ». §2 - Au même titre, sous la ligne A5-directeur-promotion, la ligne suivante est ajoutée : « A5-directeur-recrutement (à titre exceptionnel et à condition qu’il n’y ait pas de candidat recevable dans les conditions ou que le Conseil provincial considère que l’appel à candidats en procédure de promotion ne permet pas de choisir un candidat adéquat) - être titulaire d’un diplôme universitaire ou équivalent en lien direct avec l’emploi à pourvoir - justifier d’une expérience utile de 5 ans au moins à temps plein dans l’exercice d’une ou de plusieurs fonctions de management jugées relevantes par le Collège provincial ; - satisfaire à un examen organisé par le Collège provincial et portant notamment sur les capacités managériales et de gestion des candidats. ». Article 4 §1er - A l’article 3 du même règlement, sous le titre I.1. Personnel administratif et assimilé, aux lignes : D1-employé d’administration- recrutement ; D1-garde- recrutement ; D1-garde-sauveteur-recrutement, le premier tiret de la colonne « Modes et conditions d’accès » est complété par les termes suivants : « ou être titulaire d’un certificat d’apprentissage homologué par la Communauté Wallonie Bruxelles tel que délivré par l’Institut wallon de Formation en Alternance et des Indépendants et des Petites et Moyennes Entreprises (IFPAME) et en lien avec la fonction considérée. ». §2 - Sous le même titre I.1. , aux lignes : D4-employé d’administration, garde chef-recrutement ; D4-garde chef sauveteur-recrutement, le premier tiret de la colonne « Modes et conditions d’accès » est complété par les termes suivants : « ou être titulaire du diplôme de chef d’entreprise homologué par la Communauté Wallonie Bruxelles tel que délivré par l’Institut wallon de Formation en Alternance et des Indépendants et des Petites et Moyennes Entreprises (IFPAME) et en lien avec la fonction considérée. ». §3 - Au même article, sous le titre I.2. Personnel ouvrier et assimilé, aux lignes : D1- ouvrier qualifié-recrutement; D1-nageur sauveteur-recrutement, le premier tiret de la colonne « Modes et conditions d’accès » est complété par les termes suivants : « ou être titulaire d’un certificat d’apprentissage homologué par la Communauté Wallonie Bruxelles tel que délivré par l’Institut wallon de Formation en Alternance et des Indépendants et des Petites et Moyennes Entreprises (IFPAME) et en lien avec la fonction considérée. ». §4 - Sous le même titre I.2., à la ligne : - D4 ouvrier qualifié-recrutement, le premier tiret de la colonne « Modes et conditions d’accès » est complété par les termes suivants : « ou être titulaire du diplôme de chef d’entreprise homologué par la Communauté Wallonie Bruxelles tel que délivré par l’Institut wallon de Formation en Alternance et des Indépendants et des Petites et Moyennes Entreprises (IFPAME) et en lien avec la fonction considérée. ». §5 - A l’article 3 du même règlement, sous le titre I.3. Personnel technique et assimilé, à la ligne : - D1-technicien-recrutement, le premier tiret de la colonne « Modes et conditions d’accès » est complété par les termes suivants : « ou être titulaire d’un certificat d’apprentissage homologué par la Communauté Wallonie Bruxelles tel que délivré par l’Institut wallon de Formation en Alternance et des Indépendants et des Petites et Moyennes Entreprises (IFPAME) et en lien avec la fonction considérée. ». Article 5 - A l’article 3 du même règlement, sous le titre I.1. Personnel administratif et assimilé, après la ligne A7-Directeur d’administration-promotion, la ligne suivante est ajoutée : BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1289 Promotion A8 Directeur général adjoint - être titulaire du grade de directeur d’administration A7 avoir une évaluation au moins satisfaisante compter une ancienneté de 4 ans dans l’échelle A7 Article 6 - La présente résolution entre en vigueur le jour de sa publication au Bulletin provincial. Fait à Wavre, le 29 octobre 2015, Pour le Conseil, La Directrice générale, A. Noël La Présidente, D. De Troyer 284. Résolution modifiant le règlement général de travail (Personnel Ŕ règlement général de travail) (Approuvée par la tutelle en date du 30 novembre 2015) Vu Code de la démocratie locale et de la décentralisation et particulièrement les articles L2212-32, L2213-2 et L2213-3 ; Vu la loi du 28 février 2014 complétant la loi du 4 août 1996 relative au bien-être des travailleurs lors de l'exécution de leur travail quant à la prévention des risques psychosociaux au travail dont, notamment, la violence et le harcèlement moral ou sexuel au travail ; Vu l'avis du Comité de direction du 12 juin 2015 ; Vu le protocole n°02/2015 du comité particulier de négociation, signé le 17 juin 2015 ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale du 12 juin 2015 ; Considérant que pour faire droit aux demandes des organisations syndicales, la disposition relative à la chambre de recours a été supprimée de la proposition de résolution n°101/1/15 ayant fait l’objet du protocole n°02/2015 précité; que ce texte ainsi modifié fait l’objet de la présente proposition de résolution ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 euros et que l’avis du directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant qu’il convient de repréciser les modalités de contrôles médicaux à la suite du changement d’adjudicataire du marché pour une meilleure compréhension par le personnel provincial ; Considérant que les dispositions de la loi du 28 février 2014 complétant la loi du 4 août 1996 relative au bien-être des travailleurs lors de l'exécution de leur travail quant à la prévention des risques psychosociaux au travail dont, notamment, la violence et le harcèlement moral ou sexuel au travail, entrée en vigueur le 1er septembre 2014 imposent d’adapter le règlement général de travail en y intégrant le concept de risques psychosociaux et les procédures spécifiques visant les comportements de violence et de harcèlement ; Considérant que 35 Conseillers sont présents au moment du vote ; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 35 oui ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1290 A l’unanimité, ARRETE Article 1 - Un article 22bis est inséré au règlement général de travail du 1 er janvier 2008, rédigé comme suit : « Article 22bis - Les membres du personnel peuvent utiliser les douches et vestiaires à bon escient, sans abus et conformément aux recommandations du SIPP en la matière. Les hypothèses d’abus ou de comportement inadéquats dans l’utilisation des douches et vestiaires seront tranchées par la Directrice générale. Les membres du personnel doivent décompter le temps d’utilisation des douches et vestiaires de leur temps de travail en enregistrant une sortie et une entrée au moyen de leur badge.». Article 2 - A l’article 31 du même règlement, le paragraphe 3 est remplacé par les dispositions suivantes : « §3 - Il y a refus de contrôle lorsque: - en cas de sortie autorisée ou non autorisée, le membre du personnel n’est pas présent à sa résidence lors du passage du médecin de l’organisme en charge du contrôle des absences pour maladie qui laisse alors une convocation dans la boîte aux lettres, convocation à laquelle le membre du personnel ne se rend pas dans les 24 heures et que le membre du personnel n’a pas pris contact pour fixer un autre rendez-vous ; - en cas de sortie autorisée ou non autorisée, le membre du personnel est présent mais refuse de se soumettre à l’examen ; - en cas de sortie autorisée, le membre du personnel ne se présente pas à la consultation pour laquelle il a reçu une convocation par écrit au cabinet médical le plus proche de son domicile ou du lieu de résidence qu’il aura mentionné sur la formule modèle A et que le membre du personnel n’a pas pris contact pour fixer un autre rendez-vous ; Dans les trois cas, l’organisme en charge du contrôle des absences pour maladie informe le chef du service du personnel qui est tenu de mentionner l’absence comme injustifiée dans son relevé des absences, en indiquant les explications fournies par le membre du personnel et de communiquer ces données au Collège provincial pour suite voulue. Sans préjudice d’autres sanctions, le Collège provincial peut décider de retirer à l’agent, son traitement pour les périodes d’absences injustifiées. ». Article 3 - L’article 35 du même règlement est remplacé par ce qui suit : « Article 35 - Tous les membres du personnel ont le droit d’être traités avec dignité. La violence, le harcèlement moral ou sexuel ne peuvent être admis ou tolérés. Ces notions se définissent conformément aux dispositions du chapitre Vbis de la loi du 4 août 1996 relative au bien-être des travailleurs lors de l’exécution de leur travail et d’autre part, de l’arrêté royal du 10 avril 2014 relatif à la prévention risques psychosociaux au travail. » Article 4 - L’article 36 du même règlement est remplacé par ce qui suit : « Article 36 - On entend par : - Risques psychosociaux : « La probabilité qu’un ou plusieurs travailleur(s) subisse(nt) un dommage psychique qui peut également s’accompagner d’un dommage physique, suite à l’exposition à des composantes de l’organisation du travail, du contenu du travail, des conditions de travail, des conditions de vie au travail et des relations interpersonnelles au travail sur lesquelles l’employeur a un impact et qui comportent objectivement un danger ». - La violence au travail : « chaque situation de fait où un travailleur ou toute autre personne visée BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1291 dans le champ d'application est persécutée, menacée ou agressée, psychiquement ou physiquement, lors de l'exécution du travail ». Cette définition vise essentiellement les comportements instantanés d'agression physique ou verbale. - Le harcèlement moral au travail : « Ensemble abusif de plusieurs conduites similaires ou différentes, externes ou internes à l’entreprise ou l’institution, qui se produisent pendant un certain temps, qui ont pour objet ou pour effet de porter atteinte à la personnalité, la dignité ou l’intégrité physique ou psychique d’un travailleur ou d'une autre personne à laquelle la présente section est d'application, lors de l’exécution de son travail, de mettre en péril son emploi ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant et qui se manifestent notamment par des paroles, des intimidations, des actes, des gestes ou des écrits unilatéraux. Ces conduites peuvent notamment être liées à l’âge, à l’état civil, à la naissance, à la fortune, à la conviction religieuse ou philosophique, à la conviction politique, à la conviction syndicale, à la langue, à l’état de santé actuel ou futur, à un handicap, à une caractéristique physique ou génétique, à l’origine sociale, à la nationalité, à une prétendue race, à la couleur de peau, à l’ascendance, à l’origine nationale ou ethnique, au sexe, à l’orientation sexuelle, à l’identité et à l’expression de genre. ». Le harcèlement moral peut se manifester de différentes manières: isoler le plaignant, empêcher le plaignant de s'exprimer, la discréditer, porter atteinte à la personne en tant qu'individu, compromettre sa santé, ... - Le harcèlement sexuel au travail: « Tout comportement non désiré verbal, non verbal ou corporel à connotation sexuelle, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à la dignité d’une personne ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant ». » Article 5 – L’article 37 du même règlement est remplacé par ce qui suit : « Article 37 - Outre la possibilité de s’adresser directement à l’employeur, aux membres de la ligne hiérarchique, à un membre du comité ou à un délégué syndical, l’agent qui estime subir un dommage psychique, dommage qui peut également s’accompagner d’un dommage physique, découlant de risques psychosociaux au travail, dont, notamment la violence, le harcèlement moral ou sexuel au travail, peut faire appel à la procédure interne. Dans le cadre de cette procédure, l’employeur prend, dans la mesure où il a un impact sur le danger, les mesures de prévention appropriées pour mettre fin au dommage en appliquant les principes généraux de prévention visés par la loi. La procédure interne permet au travailleur de demander à la personne de confiance ou au Conseiller spécialisé dans les aspects psychosociaux du travail. 1. Soit une intervention psychosociale informelle L’intervention psychosociale informelle consiste en la recherche d’une solution de manière informelle par l’agent et la personne de confiance ou le conseiller en prévention spécialisé dans les aspects psychosociaux du travail par le biais, notamment : - d’entretiens comprenant l’accueil, l’écoute active et le conseil d’une intervention auprès d’une autre personne de l’entreprise, notamment auprès d’un membre de la ligne hiérarchique d’une conciliation entre les personnes impliquées moyennant leur accord 2. Soit une intervention psychosociale formelle (uniquement auprès du conseiller en prévention spécialisé dans les aspects psychosociaux du travail). Si l’agent ne désire pas faire usage de l’intervention psychosociale informelle ou si celle-ci n’aboutit pas à une solution, celui-ci peut exprimer au conseiller en prévention spécialisé dans les aspects psychosociaux du travail sa volonté d’introduire une demande d’intervention psychosociale formelle. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1292 La demande d’intervention psychosociale formelle consiste pour un agent à demander à la Province du Brabant wallon de prendre les mesures collectives et individuelles appropriées suite à l’analyse de la situation de travail spécifique et aux propositions de mesures, faites par le le conseiller en prévention spécialisé dans les aspects psychosociaux du travail et reprises dans un avis. L’agent a un entretien personnel obligatoire avec le conseiller en prévention spécialisé dans les aspects psychosociaux du travail avant d’introduire sa demande. La procédure qui suit dépend de la situation décrite par le demandeur, elle peut avoir trait à des risques d’origine différente. En fonction de l’identification de ces risques, la procédure qui suivra sera l’une des suivantes : I. II. III. Demande d’intervention psychosociale formelle à caractère principalement collectif ; Demande d’intervention psychosociale formelle à caractère principalement individuel ; Demande d’intervention psychosociale formelle individuelle pour faits de violence ou de harcèlement moral ou sexuel. Les agents peuvent consulter la personne de confiance ou le conseiller en prévention spécialisé dans les aspects psychosociaux du travail pendant les heures de travail et bénéficient d’une dispense de service dans les limites du temps strictement nécessaire à cette consultation. La personne de confiance ou le conseiller en prévention spécialisé dans les aspects psychosociaux du travail sont tenues au secret professionnel, les entretiens avec eux sont donc strictement confidentiels. Le travailleur d’une entreprise extérieure qui estime être l’objet de violence ou de harcèlement moral ou sexuel au travail de la part d’un agent provincial et qui exécute de façon permanente ses activités professionnelles peut faire appel à la procédure interne de la Province. » Article 6 – L’article 38 du même règlement est remplacé par ce qui suit : « Article 38 Définition de la violence et le harcèlement moral et sexuel externe On entend par « externe », tout acte exécuté par un tiers qui n'appartient pas au personnel de la Province du Brabant wallon, sur le lieu de travail et ce, même dans l’hypothèse où le travail est effectué en dehors de l'entreprise ou de l'établissement. On entend par « tiers »: toute personne qui n’appartient pas au personnel de la Province du Brabant wallon et qui entre en contact avec un membre du personnel lors de l'exécution de son travail, notamment les clients, les fournisseurs, les prestataires de service, les bénéficiaires d'allocations, les élèves et étudiants, les anciens élèves et anciens étudiants, les parents d'élève, etc. Cette nomenclature vise donc, en ce qui concerne les établissements scolaires, les actes de violence commis par un élève, un ancien élève ou un parent d'élève, à l'égard d'un membre du personnel scolaire. Elle ne s'applique pas aux actes de violence commis à l'égard d'élèves. » Article 7 - Un article 38bis est inséré au même règlement et rédigé comme suit : « Article 38 bis Le Registre d’actes de violence extérieure, de harcèlement moral ou sexuel au travail Lorsqu’un travailleur s’estime victime de faits de violence, de harcèlement moral ou sexuel au travail causés par des tiers sur le lieu de travail, il remplit la déclaration d’acte de violence et de harcèlement BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1293 moral ou sexuel au travail d’origine externe à l’entreprise. A cet effet, chaque direction de service ou d’institution veille à ce que ce modèle de déclaration soit tenu à disposition de ses agents. Il est tenu compte des déclarations des agents qui sont reprises dans un registre de faits de tiers dans l’analyse des risques et la détermination des mesures de prévention. Ce registre est tenu par la personne de confiance ou le conseiller en prévention spécialisé dans les aspects psychosociaux du travail. Il est tenu par le Conseiller en prévention chargé de la direction du service interne pour la prévention et la protection au travail si le conseiller en prévention spécialisé dans les aspects psychosociaux du travail fait partie d’un service externe et qu’aucune personne de confiance n’a été désignée. Ces déclarations contiennent une description des faits de violence, de harcèlement moral ou sexuel au travail causés par d’autres personnes sur le lieu de travail, dont l’agent estime avoir été l’objet ainsi que la date de ces faits. Elles ne comprennent pas l’identité de l’agent sauf si ce dernier accepte de la communiquer. Seuls l’employeur, le conseiller en prévention spécialisé dans les aspects psychosociaux du travail, la personne de confiance et le Conseiller en prévention chargé de la direction du service interne pour la prévention et la protection au travail ont accès à ce registre. Il est tenu à la disposition du fonctionnaire chargé de la surveillance. » Article 8 - La présente résolution entre en vigueur le jour de sa publication au Bulletin provincial. Fait à Wavre, le 29 octobre 2015, Pour le Conseil, La Directrice générale, A. Noël La Présidente, D. De Troyer 285. Résolution modifiant le règlement du 29 janvier 2009 relatif au cadre de l’administration provinciale du Brabant wallon (Personnel Ŕ cadre généralités) (Approuvée par la tutelle en date du 30 novembre 2015) Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et particulièrement les articles L2212-32, L2213-2 et L2213-3; Vu le décret du 18 avril 2013 modifiant certaines dispositions du Code de la démocratie locale et de la décentralisation en vue de renforcer la bonne gouvernance au niveau local et moderniser le statut des grades légaux ; Vu l’arrêté du Gouvernement wallon du 22 avril 2004 portant le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et particulièrement ses articles L 1124-15 à L1124-18 relatif à la fonction de directeur général adjoint ; Vu le règlement du 4 septembre 1997 portant le statut administratif des agents provinciaux ; Vu le règlement du 29 janvier 2009 relatif au cadre de l’administration provinciale du Brabant wallon ; Vu l'avis du Comité de direction du 12 juin 2015 ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1294 Vu l’avis motivé du comité supérieur de concertation du 17 juin 2015 ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale du 12 juin 2015 ; Considérant que le projet est susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 euros ; qu’en application de l’article L2212-65, §2, 8°, l’avis du Directeur financier a été demandé en date du 11 juin 2015 ; qu’en date du 17 juin 2015, le Directeur financier a émis un avis réservé ; Considérant les dispositions du décret du 18 avril 2013 susvisé visant à renforcer la bonne gouvernance au niveau local et moderniser le statut des grades légaux ; que la fonction de directeur général adjoint existe de longue date au sein de certaines grandes communes et que si la fonction de directeur général adjoint n’a pas été retenue explicitement dans la partie « provinces » du code, l’autonomie provinciale permet néanmoins de la créer ; qu’à tout le moins si pour les communes le législateur considère qu’une telle fonction aux côtés du directeur général peut être requise, elle est justifiée aussi auprès des provinces eu égard aux masses budgétaires concernées, nombre de décisions des autorités à traiter et nombre de personnel à diriger, les missions légales du directeur général communal et du directeur général provincial étant définies strictement de la même façon par le Code de la démocratie locale et de la décentralisation ; qu’en l’espèce, les missions transversales du directeur général ont été considérablement augmentées ces dernières années et particulièrement par la réforme apportées par le décret du 18 avril 2013; que ces missions nécessitent que le directeur général soit épaulé par un agent de haut grade, susceptible notamment de participer à la préparation et au suivi des travaux du codi, au suivi du COBW,… avec la légitimité requise sur les directeurs d’administration membres du codi, qu’audelà de ces nouvelles missions, le Collège provincial a adopté le 16 avril 2015, un organigramme fonctionnel portant une réforme ambitieuse de l’organisation des missions et des services provinciaux dont la concrétisation doit être menée à bien pour 2018, que ce projet transversal est également un objectif nouveau important pour lequel le directeur général doit recevoir l’appui requis, que dès lors la création d’un grade de directeur général adjoint est justifiée ; qu’il y a dès lors lieu de modifier le cadre et l’organigramme de l’administration provinciale afin d’y prévoir cet emploi ; Considérant que 35 Conseillers sont présents au moment du vote ; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 28 oui, 5 non et 2 abstentions ; A la majorité, ARRETE Article 1er - A l’article 1er de la résolution du 29 janvier 2009 relative au cadre de l’administration provinciale du Brabant wallon, l’organigramme de l’administration provinciale est modifié comme suit : - Sous les termes « Directeur général », sont ajoutés les termes « Directeur général adjoint ». Article 2 - A l’article 2 de la même résolution, sous le point I. Administration centrale, est ajoutée la ligne suivante : DIRECTEUR GENERAL ADJOINT Grade Echelle Directeur général adjoint A8 Nombre 1S BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1295 Article 3 - La présente résolution entre en vigueur le jour de sa publication au Bulletin provincial. Fait à Wavre, le 29 octobre 2015, Pour le Conseil, La Directrice générale, A. Noël La Présidente, D. De Troyer 286. Résolution modifiant le règlement du 18 décembre 1997 relatif aux indemnités pour frais de déplacement aux agents provinciaux (Personnel Ŕ frais de déplacement) (Approuvée par la tutelle en date du 30 novembre 2015) Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et particulièrement les articles L2212-32, L2213-2 et L2213-3; Vu le règlement du 18 décembre 1997 relatif aux indemnités pour frais de déplacement aux agents provinciaux ; Vu l'avis du Comité de direction du 12 juin 2015 ; Vu le protocole n°03/2015 /2015 du comité particulier de négociation, signé le 17 juin 2015 2015 ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale du 12 juin 2015 ; Considérant que le projet est susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 euros ; qu’en application de l’article L2212-65, §2, 8°, l’avis du Directeur financier a été demandé en date du 11 juin 2015 ; qu’en date du 17 juin 2015, le Directeur financier a émis un avis réservé ; Considérant sa décision du 28 novembre 2013 de modifier l’article 11 du règlement susvisé dans le but d’aligner les indemnités de frais de déplacement pour tous les agents provinciaux, quel que soit leur grade, sur la règlementation applicable au niveau fédéral et régional ; que cette décision est toutefois incomplète considérant que l’article 10 aurait également dû être modifié ; Considérant que 35 Conseillers sont présents au moment du vote ; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 35 oui ; A l’unanimité, ARRETE Article 1er - L’article 10 du règlement du 18 décembre 1997 relatif aux indemnités pour frais de déplacement aux agents provinciaux est remplacé par la disposition suivante : « Article 10 - §1er - Les agents qui utilisent pour leurs déplacements de service un véhicule à moteur leur appartenant peuvent bénéficier, pour couvrir tous les frais résultant de l’utilisation du véhicule, d’une indemnité kilométrique adaptée annuellement en juillet, de façon automatique par un lien avec l’indice général des prix à la consommation. §2 - L’indice général des prix à la consommation pris en considération pour l’adaptation de l’indemnité BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1296 kilométrique telle que visée à l’alinéa 1er est l’indice prenant en compte l’évolution des prix du carburant conformément à l’article 13 de l’arrêté royal du 18 janvier 1965 portant réglementation générale en matière de frais de parcours ». Article 2 - L’article 11 du même règlement est supprimé. Article 3 - La présente résolution entre en vigueur le jour de sa publication au Bulletin provincial. Fait à Wavre, le 29 octobre 2015, Pour le Conseil, La Directrice générale, A. Noël La Présidente, D. De Troyer 287. Résolution modifiant le règlement particulier de travail du personnel provincial affecté aux domaines provinciaux (Personnel Ŕ règlement particulier) (Approuvée par la tutelle en date du 30 novembre 2015) Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et particulièrement les articles L2212-32, L2213-2 et L2213-3; Vu la loi du 14 décembre 2000 fixant certains aspects de l’aménagement du temps de travail dans le secteur public et particulièrement son article 8 ; Vu le règlement particulier de travail du personnel provincial affecté aux domaines provinciaux ; Vu l'avis du Comité de direction du 12 juin 2015 ; Vu le protocole n°04/2015 du comité particulier de négociation, signé le 17 juin 2015 ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale du 12 juin 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 euros et que l’avis du directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant qu’en vue d’une gestion des ressources humaines saine et équitable, il est nécessaire de pouvoir fixer un plafond des heures de récupération à convertir en congé compensatoire pour les agents affectés aux domaines provinciaux en respect de l’article 8 de la loi du 14 décembre 2000 susvisée ; Considérant que 35 Conseillers sont présents au moment du vote ; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 35 oui ; A l’unanimité, ARRETE Article 1er - Un article 3bis est inséré dans le règlement particulier de travail du personnel provincial affecté aux domaines provinciaux rédigé comme suit : « Article 3bis - Le crédit d’heures cumulées par un agent pour des nécessités de service au cour²s et à l’issue d’une période de référence de quatre mois ne peut être supérieur à 34h00 ; ces heures doivent être récupérées en fonction des nécessités de service établies par les Directions des domaines. ». BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1297 Article 2 - La présente résolution entre en vigueur le jour de sa publication au Bulletin provincial. Fait à Wavre, le 29 octobre 2015, Pour le Conseil, La Directrice générale, A. Noël La Présidente, D. De Troyer 288. Résolution relative à la perception de centimes additionnels au précompte immobilier pour 2016 (Taxes Ŕ Centimes additionnels) Vu les articles 10, 170, §3, et 172 de la Constitution ; Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et particulièrement les articles L2212-33, L2213-2, L2213-3 et L2231-6 ; Vu l’article 16 de la loi ordinaire du 9 août 1980 de réformes institutionnelles ; Vu les arrêtés royaux 110 et 145 des 13 et 30 décembre 1982 ; Vu la circulaire du Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville du 24 juin 2015 relative à l’établissement des règlements fiscaux, y compris de la taxe additionnelle au précompte immobilier ; Vu la circulaire du Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville du 16 juillet 2015 relative à l’élaboration des budgets provinciaux pour l’année 2016 ; Vu l’avis favorable de Madame la Directrice générale du 29 octobre 2015 ; Considérant que le projet est susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € ; qu’en application de l’article L2212-65 §2 8°, l’avis du Directeur financier a été demandé en date du 14 octobre 2015 ; que le 27 octobre 2015, le Directeur financier a rendu un avis favorable ; Considérant qu’il y a lieu de pourvoir aux voies et moyens du budget provincial de l’exercice 2016 ; Considérant que le centime additionnel au précompte immobilier est la taxe provinciale la plus importante et qu’il constitue à lui seul près de la moitié du total des recettes ordinaires du budget provincial ; Considérant qu’il permet d’assurer une répartition équitable de la charge fiscale entre les diverses catégories de contribuables ; Considérant qu’en 2015, les centimes additionnels étaient fixés à 1.150 ; Considérant que le maintien de ce taux permet de prévoir, pour l’exercice 2016, une recette de 72.337.256,19 € sur base du revenu cadastral de 2015; Considérant la volonté provinciale de maintenir une pression fiscale modérée en Brabant wallon ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote ; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 28 oui et 6 abstentions; A la majorité, BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1298 ARRETE : Article 1er -Il est perçu au profit de la Province du Brabant wallon pour l’année budgétaire 2016, mille cent cinquante centimes additionnels au précompte immobilier. Ces centimes sont perçus par les Receveurs des Contributions, simultanément avec la taxe régionale ou séparément. Article 2 - La présente résolution entre en vigueur le jour de sa publication au Bulletin provincial. Fait à Wavre, le 26 novembre 2015, Pour le Conseil, La Directrice générale, A. Noël La Présidente, D. De Troyer 289. Résolution relative aux rapports d’évaluation 2014 des contrats de gestion conclus entre la Province du Brabant wallon et les associations subventionnées (Rapports d’évaluation Ŕ contrats de gestion Ŕ associations subventionnées) Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-9, L222313 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 10 novembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant que la motivation formelle de chaque rapport d’évaluation est reprise individuellement dans les propositions de résolution ci-annexées ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; A la majorité, ARRETE : Article unique – Le Conseil provincial approuve les rapports d’évaluation 2014 repris dans le tableau récapitulatif tels qu’annexés. Fait à Wavre, le 26 novembre 2015, Pour le Conseil, La Directrice générale, A. Noël La Présidente, D. De Troyer BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1299 CONTRAT DE GESTION MENTION PROPOSÉE RÉF. NC ANNEXE N° Annexe à la résolution n°123/4/15, telle qu’adoptée par le Conseil provincial en séance le 26 novembre 2015 Groupe politique MR Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10558 2 Groupe politique PS Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10559 3 Groupe politique ECOLO Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10560 4 Groupe politique CDH Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10563 5 Association des Provinces wallonnes Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10596 6 a.s.b.l. Contrat de rivière Senne Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10477 7 a.s.b.l. Contrat de rivières Dyle-Gette Contrat de gestion 2013-2015 favorable 10473 8 Université Catholique de Louvain Contrat de gestion 2012-2014 favorable 10356 9 Université Catholique de Louvain Contrat de gestion 2012-2014 favorable 10605 10 BÉNÉFICIAIRE BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1300 a.s.b.l. « Improvisation.be » Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10458 11 a.s.b.l. « Maison du Conte et de la Littérature » Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10462 12 a.s.b.l. « Macamagie » Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10484 13 a.s.b.l. « Centre culturel d’OttigniesLouvain-la-Neuve » Contrat de gestion 2011-2013 favorable 10479 14 a.s.b.l. « Centre culturel du Brabant wallon » Contrat de gestion 2011-2013 favorable 10613 15 a.s.b.l. « PromoLecture » Contrat de gestion 2012-2014 favorable 10465 16 a.s.b.l. « Service d’Information sur les Etudes et les Professions (SIEP) Contrat de gestion 2013-2015 favorable 10555 17 a.s.b.l. « La Chaloupe » Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10461 18 « Fondation d’utilité publique Folon » Contrat de gestion 2012-2014 favorable 10480 19 a.s.b.l. « Atelier Jean Vilar » Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10454 20 a.s.b.l. « Mission Régionale pour l’Emploi en Brabant wallon » Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10467 21 BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1301 TV com Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10968 22 Ecole de Maîtrise Automobile s.a. (EMA) Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10497 23 a.s.b.l. Pro Vélo Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10459 24 a.s.b.l. Rando-Vélo Contrat de gestion 2012-2014 défavorable 9992 25 Commune de Lasne et a.s.b.l. R.E.D. Contrat de gestion 2013-2015 favorable 10326 26 a.s.b.l. Brabant wallon Agro-Qualité Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10448 27 a.s.b.l. Office des Métiers d’art de la Province du Brabant wallon (O.M.A.P.B.W.) Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10552 28 s.c.r.l. Association Intercommunale pour l’Aménagement et l’Expansion Economique du Brabant wallon (I.B.W.) Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10482 30 a.s.b.l. Centre d’accompagnement de projets innovants (Cap Innove) Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10543 31 a.s.b.l. Innovation Développement Emploi Entreprise (IDEE) Contrat de gestion 2012-2014 favorable 10562 32 a.s.b.l. Centre d’Action Touristique des Provinces Wallonnes (C.A.T.P.W.) Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10554 33 BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1302 a.s.b.l. Abbaye de Villers-la-Ville Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10529 34 a.s.b.l. Bataille de Waterloo 1815 Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10539 35 a.s.b.l. Maison du Tourisme Hesbaye brabançonne Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10532 36 a.s.b.l. Maison du Tourisme du Pays de Villers en Brabant wallon Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10531 37 a.s.b.l. Maison du Tourisme des Ardennes brabançonnes Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10528 38 a.s.b.l. Maison du Tourisme de Waterloo Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10535 39 a.s.b.l. Maison du Tourisme du Roman Païs Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10538 40 s.c.r.l. Intercommunale Bataille de Waterloo 1815 Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10602 41 a.s.b.l. GAL Culturalité en Hesbaye brabançonne Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10510 42 a.s.b.l. Union des Classes Moyennes du Brabant wallon (U.C.M.) Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10536 43 a.s.b.l. Fostering Ideas Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10919 44 BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1303 a.s.b.l. Association des entreprises de Wavre (ADE Wavre) Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10811 45 Créa-Job asbl Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10475 46 Mind & Market Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10631 47 Africa Rise Contrat de gestion 2014 favorable 10492 48 Centre Local de Promotion de la Santé du Brabant wallon a.s.b.l. Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10421 49 Agence immobilière sociale du Brabant wallon asbl Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10425 50 Intercommunale sociale du Brabant wallon (I.S.B.W.). Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10489 51 Régie foncière autonome du Brabant wallon Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10203 52 a.s.b.l. Fonds Social des Agents de la Province du Brabant wallon Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10494 53 a.s.b.l. « Solidarité Groupement Social Féminin Libéral » Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10420 54 a.s.b.l. « Maison maternelle du Brabant wallon » Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10419 55 BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1304 a.s.b.l. Le Renivaux Contrat de gestion 2012-2014 Obligations partiellement remplies 10422 56 CPAS de Chaumont-Gistoux Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10444 57 Fédération des Maisons de la Laïcité du Brabant wallon asbl Contrat de gestion 2014-2016 favorable 10453 58 BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1305 Annexe 2 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et le groupe politique MR LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 4 juillet 1989 relative à la limitation et au contrôle des dépenses électorales engagées pour les élections des Chambres fédérales, ainsi qu’au financement et à la comptabilité ouverte des partis politiques ; Vu la déclaration de politique provinciale 2012-2018 du Collège provincial ; Vu le règlement provincial du 30 mai 2001 relatif aux dotations à octroyer aux groupes politiques reconnus du Conseil provincial, tel que modifié le 29 novembre 2001, le 27 octobre 2005 et le 20 décembre 2007 ; Vu l’article 10 du Règlement d’ordre intérieur du Conseil provincial adopté en séance du 19 septembre 2013 ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et le groupe politique MR ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 1er octobre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10558) ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que le groupe politique MR a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014Ŕ2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1306 ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et le groupe politique MR, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et le groupe politique MR Indicateurs d’exécution des tâches confiées - pour la dotation de 2.800 € par Conseiller provincial : un rapport d’activités détaillé qui reprend les réunions et formations auxquelles assistent les Conseillers provinciaux pour les guider sur les plans administratif, fonctionnel et matériel dans les missions qui leur sont dévolues ; - pour la dotation de 49.578,70 € par groupe politique : des justificatifs de frais causés pour couvrir les charges de rémunération et de formation du personnel administratif, les frais de fonctionnement administratif et technique, notamment les frais d’occupation de locaux des groupes politiques ; - pour la dotation annuelle spécifique de 38.249,09 € par groupe politique : des justificatifs de frais de personnel, charges de rémunération et de formation ; - bilan, comptes, rapport de gestion et de situation financière. Rapport d’évaluation En application de l’article 5 du contrat de gestion 2014-2016, le Collège provincial, en sa séance du 18 juin 2015, a pris acte du bilan, des comptes et du rapport de gestion et de situation financière du groupe politique MR. Conformément à ce contrat de gestion, le groupe politique MR a respecté les différentes obligations afférentes à l’octroi des différentes dotations. Ainsi : Pour la dotation de 2.800 € par Conseiller provincial, un rapport d’activités détaillé reprenant les réunions et formations auxquelles assistent les Conseillers provinciaux pour les guider sur les plans administratifs, fonctionnel et matériel dans les missions qui leur sont dévolues a été transmis au Collège provincial en sa séance du 30 avril 2014 ; Pour la dotation de 49.578,70 € par groupe politique : des justificatifs de frais causés pour couvrir les charges de rémunération et de formation du personnel administratif, les frais de fonctionnement administratif et technique, notamment les frais d’occupation de locaux des groupes politiques ont été transmis au Collège provincial. La dotation a été liquidée par le Collège provincial en date du 18 septembre 2014 ; Pour la dotation annuelle spécifique de 38.249,09 € par groupe politique : BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1307 1. L’avance à raison de 75 % du montant de la dotation a été liquidée par le Collège provincial en sa séance du 15 mai 2014 ; 2. Le groupe politique MR a transmis des justificatifs de frais de personnel, charges de rémunération et de formation. Ceux-ci ont permis au Collège provincial de liquider le solde de la dotation en sa séance du 12 mars 2015. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 3 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et le groupe politique PS LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 4 juillet 1989 relative à la limitation et au contrôle des dépenses électorales engagées pour les élections des Chambres fédérales, ainsi qu’au financement et à la comptabilité ouverte des partis politiques ; Vu la déclaration de politique provinciale 2012-2018 du Collège provincial ; Vu le règlement provincial du 30 mai 2001 relatif aux dotations à octroyer aux groupes politiques reconnus du Conseil provincial, tel que modifié le 29 novembre 2001, le 27 octobre 2005 et le 20 décembre 2007 ; Vu l’article 10 du Règlement d’ordre intérieur du Conseil provincial adopté en séance du 19 septembre 2013 ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et le groupe politique PS ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 1er octobre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1308 Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10559) ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que le groupe politique PS a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014Ŕ2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et le groupe politique PS, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et le groupe politique PS Indicateurs d’exécution des tâches confiées - pour la dotation de 2.800 € par Conseiller provincial : un rapport d’activités détaillé qui reprend les réunions et formations auxquelles assistent les Conseillers provinciaux pour les guider sur les plans administratif, fonctionnel et matériel dans les missions qui leur sont dévolues ; - pour la dotation de 49.578,70 € par groupe politique : des justificatifs de frais causés pour couvrir les charges de rémunération et de formation du personnel administratif, les frais de fonctionnement administratif et technique, notamment les frais d’occupation de locaux des groupes politiques ; - pour la dotation annuelle spécifique de 38.249,09 € par groupe politique : des justificatifs de frais de personnel, charges de rémunération et de formation ; - bilan, comptes, rapport de gestion et de situation financière. Rapport d’évaluation En application de l’article 5 du contrat de gestion 2014-2016, le Collège provincial, en sa séance du 24 février 2015, a pris acte du bilan, des comptes et du rapport de gestion et de situation financière du groupe politique PS. Conformément à ce contrat de gestion, le groupe politique PS a respecté les différentes obligations afférentes à l’octroi des différentes dotations. Ainsi : BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1309 Pour la dotation de 2.800 € par Conseiller provincial, un rapport d’activités détaillé reprenant les réunions et formations auxquelles assistent les Conseillers provinciaux pour les guider sur les plans administratifs, fonctionnel et matériel dans les missions qui leur sont dévolues a été transmis au Collège provincial en sa séance du 30 avril 2014 ; Pour la dotation de 49.578,70 € par groupe politique : des justificatifs de frais causés pour couvrir les charges de rémunération et de formation du personnel administratif, les frais de fonctionnement administratif et technique, notamment les frais d’occupation de locaux des groupes politiques ont été transmis au Collège provincial. La première tranche de cette dotation a été liquidée par le Collège provincial en date du 10 juillet 2014 et la seconde en date du 29 janvier 2015 ; Pour la dotation annuelle spécifique de 38.249,09 € par groupe politique : 1. L’avance à raison de 75 % du montant de la dotation a été liquidée par le Collège provincial en sa séance du 6 février 2014 ; 2. Le groupe politique PS a transmis des justificatifs de frais de personnel, charges de rémunération et de formation. Ceux-ci ont permis au Collège provincial de liquider le solde de la dotation en sa séance du 12 février 2015. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 4 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et le groupe politique ECOLO LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 4 juillet 1989 relative à la limitation et au contrôle des dépenses électorales engagées pour les élections des Chambres fédérales, ainsi qu’au financement et à la comptabilité ouverte des partis politiques ; Vu la déclaration de politique provinciale 2012-2018 du Collège provincial ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1310 Vu le règlement provincial du 30 mai 2001 relatif aux dotations à octroyer aux groupes politiques reconnus du Conseil provincial, tel que modifié le 29 novembre 2001, le 27 octobre 2005 et le 20 décembre 2007 ; Vu l’article 10 du Règlement d’ordre intérieur du Conseil provincial adopté en séance du 19 septembre 2013 ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et le groupe politique ECOLO ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 7 octobre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10563) ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que le groupe politique ECOLO a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014Ŕ2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et le groupe politique ECOLO, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et le groupe politique ECOLO Indicateurs d’exécution des tâches confiées - pour la dotation de 2.800 € par Conseiller provincial : un rapport d’activités détaillé qui reprend les réunions et formations auxquelles assistent les Conseillers provinciaux pour les guider sur les plans administratif, fonctionnel et matériel dans les missions qui leur sont dévolues ; - pour la dotation de 49.578,70 € par groupe politique : des justificatifs de frais causés pour couvrir les charges de rémunération et de formation du personnel administratif, les frais de fonctionnement administratif et technique, notamment les frais d’occupation de locaux des groupes politiques ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1311 - pour la dotation annuelle spécifique de 38.249,09 € par groupe politique : des justificatifs de frais de personnel, charges de rémunération et de formation ; - bilan, comptes, rapport de gestion et de situation financière. Rapport d’évaluation En application de l’article 5 du contrat de gestion 2014-2016, le Collège provincial, en sa séance du 8 octobre 2015, a pris acte du bilan, des comptes et du rapport de gestion et de situation financière du groupe politique ECOLO. Conformément à ce contrat de gestion, le groupe politique ECOLO a respecté les différentes obligations afférentes à l’octroi des différentes dotations. Ainsi : Pour la dotation de 2.800 € par Conseiller provincial, un rapport d’activités détaillé reprenant les réunions et formations auxquelles assistent les Conseillers provinciaux pour les guider sur les plans administratifs, fonctionnel et matériel dans les missions qui leur sont dévolues a été transmis au Collège provincial en sa séance du 13 novembre 2014 ; Pour la dotation de 49.578,70 € par groupe politique : des justificatifs de frais causés pour couvrir les charges de rémunération et de formation du personnel administratif, les frais de fonctionnement administratif et technique, notamment les frais d’occupation de locaux des groupes politiques ont été transmis au Collège provincial. La première tranche de cette dotation a été liquidée par le Collège provincial en date du 10 juillet 2014 et la seconde en date du 25 juin 2015 ; Pour la dotation annuelle spécifique de 38.249,09 € par groupe politique : 1. L’avance à raison de 75 % du montant de la dotation a été liquidée par le Collège provincial en sa séance du 4 décembre 2014 ; 2. Le groupe politique ECOLO a transmis des justificatifs de frais de personnel, charges de rémunération et de formation. Ceux-ci ont permis au Collège provincial de liquider le solde de la dotation en sa séance du 25 juin 2015. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1312 Annexe 5 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et le groupe politique CDH LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 4 juillet 1989 relative à la limitation et au contrôle des dépenses électorales engagées pour les élections des Chambres fédérales, ainsi qu’au financement et à la comptabilité ouverte des partis politiques ; Vu la déclaration de politique provinciale 2012-2018 du Collège provincial ; Vu le règlement provincial du 30 mai 2001 relatif aux dotations à octroyer aux groupes politiques reconnus du Conseil provincial, tel que modifié le 29 novembre 2001, le 27 octobre 2005 et le 20 décembre 2007 ; Vu l’article 10 du Règlement d’ordre intérieur du Conseil provincial adopté en séance du 19 septembre 2013 ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et le groupe politique CDH ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 1er octobre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10560) ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que le groupe politique CDH a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014Ŕ2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1313 Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et le groupe politique CDH, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et le groupe politique CDH Indicateurs d’exécution des tâches confiées - pour la dotation de 2.800 € par Conseiller provincial : un rapport d’activités détaillé qui reprend les réunions et formations auxquelles assistent les Conseillers provinciaux pour les guider sur les plans administratif, fonctionnel et matériel dans les missions qui leur sont dévolues ; - pour la dotation de 49.578,70 € par groupe politique : des justificatifs de frais causés pour couvrir les charges de rémunération et de formation du personnel administratif, les frais de fonctionnement administratif et technique, notamment les frais d’occupation de locaux des groupes politiques ; - pour la dotation annuelle spécifique de 38.249,09 € par groupe politique : des justificatifs de frais de personnel, charges de rémunération et de formation ; - bilan, comptes, rapport de gestion et de situation financière. Rapport d’évaluation En application de l’article 5 du contrat de gestion 2014-2016, le Collège provincial, en sa séance du 24 septembre 2015, a pris acte du bilan, des comptes et du rapport de gestion et de situation financière du groupe politique CDH. Conformément à ce contrat de gestion, le groupe politique CDH a respecté les différentes obligations afférentes à l’octroi des différentes dotations. Ainsi : Pour la dotation de 2.800 € par Conseiller provincial, un rapport d’activités détaillé reprenant les réunions et formations auxquelles assistent les Conseillers provinciaux pour les guider sur les plans administratifs, fonctionnel et matériel dans les missions qui leur sont dévolues a été transmis au Collège provincial en sa séance du 27 novembre 2014 ; Pour la dotation de 49.578,70 € par groupe politique : des justificatifs de frais causés pour couvrir les charges de rémunération et de formation du personnel administratif, les frais de fonctionnement administratif et technique, notamment les frais d’occupation de locaux des groupes politiques ont été transmis au Collège provincial. La première tranche de cette dotation a été liquidée par le Collège provincial en date du 21 août 2014, la seconde en date du 27 novembre 2014, la troisième et la quatrième en date du 2 mars 2015 ; Pour la dotation annuelle spécifique de 38.249,09 € par groupe politique : BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1314 1. L’avance à raison de 75 % du montant de la dotation a été liquidée par le Collège provincial en sa séance du 3 avril 2014 ; 2. Le groupe politique CDH a transmis des justificatifs de frais de personnel, charges de rémunération et de formation. Ceux-ci ont permis au Collège provincial de liquider le solde de la dotation en sa séance du 19 mars 2015. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 6 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2012- 2014 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’Association des Provinces Wallonnes LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, et notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif ; Vu les statuts de l’Association des Provinces Wallonnes ; Vu la résolution du Conseil provincial du 24 novembre 2011 relative au contrat de gestion 2012-2014 entre la Province du Brabant wallon et l’Association des Provinces Wallonnes ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 12 octobre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 15 octobre 2015 (NC 10596) ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’Association des Provinces Wallonnes a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2012-2014, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1315 Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2012-2014 entre la Province du Brabant wallon et l’Association des Provinces Wallonnes, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, A. Noël La Présidente, D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2012-2014 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’Association des Provinces Wallonnes Indicateurs d’exécution des tâches confiées : 1. Indicateurs qualitatifs : - Evolution de la notoriété de l’institution provinciale auprès de la population ; - Etat de la concertation avec les autorités supérieures : Etat fédéral, Région wallonne, Communauté française. 2. Indicateurs quantitatifs : - Inventaire des représentations des provinces assurées par l’A.P.W. dans des réunions auprès des autorités supérieures ; - Inventaire des réunions des groupes de travail interprovinciaux ; - Nombre d’activités participant à l’opération « Place aux enfants » ; - Colloque annuel : jour; thème; nombre de participants ; - Inventaire des publications de l’A.P.W. 3. Eléments de référence pour la construction des indicateurs qualitatifs et quantitatifs : - Le rapport d’activités ; - Les comptes et bilan ou le schéma minimum normalisé du livre comptable fixé à l’annexe A de l’Arrêté royal du 26 juin 2003 ainsi que l’état du patrimoine et les droits et engagements. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1316 Rapport d’évaluation : 1. Indicateurs qualitatifs - Évolution de la notoriété de l’institution provinciale auprès de la population L’APW a organisé un stand « Les provinces sont là! » au salon des mandataires qui s’est déroulé les 13 et 14 février. Elle a également contribué à l’organisation de la présence des provinces à la Foire agricole et forestière de Libramont en juillet 2014. - État de la concertation avec les autorités supérieures : État fédéral, Région wallonne, Communauté française. En 2014, l’APW a participé au service de soutien au volontariat. 2. Indicateurs quantitatifs - Inventaire des représentations des provinces assurées par l’A.P.W. dans des réunions auprès des autorités supérieures L’APW est représentée : o Au sein du Centre d’Actions touristiques des Provinces wallonnes (CATPW) : Association à vocation touristique régionale, il s’agit d’un organe de transversalité entre les actions menées par les Fédérations touristiques wallonnes. Le CATPW est un lieu de coordination et de réflexion des provinces wallonnes pour certaines de leurs activités touristiques et qui, souvent, est leur porteparole vis-à-vis de la Wallonie (OPT et CGT). Il a un rôle opérationnel, principalement pour les foires et salons en Belgique et dans les pays limitrophes. o Au sein du Comité d’avis visé à l’article D.233bis-9 du Code de l’Eau. o Au sein du Comité de gestion de l’ONSSAPL. o Au sein du Comité de suivi des programmes opérationnels Convergence et Compétitivité régionale et Emploi 2007-2013 (FEDER). o Au sein de la commission des sites Natura 2000. o Au sein de la Commission de Promotion de la Santé à l’École. o Au sein de la Commission des Marchés publics-Fédéral. o Au sein de la Commission des Marchés publics- Région wallonne. o Au sein de la Commission nationale pour les Droits de l’enfant : cette commission collabore à la rédaction du rapport quinquennal que la Belgique est tenue d’établir en vertu du respect de la Convention des Nations-Unies sur les droits de l’enfant. o Au sein des Commissions wallonnes de la Santé et de l’Action sociale : Le Conseil wallon de l’Action sociale et de la Santé a notamment pour missions : de suivre et de confronter l’état actuel et les développements de la politique d’action sociale et de la santé menée par le Gouvernement wallon ; d’évaluer de manière qualitative et quantitative et dans une perspective de satisfaction des bénéficiaires, l’éventail des structures œuvrant sur le plan politique l’action sociale et de la santé et de formuler des propositions pour leur développement ultérieur ; d’assister le Gouvernement dans ses avis sur ces questions. Le Conseil wallon de l’Action sociale et de la Santé exerce ses missions en partenariat avec les commissions permanentes. Parmi celles-ci, l’APW est représentée au sein de 4 commissions sur 5, à savoir : la commission wallonne de la santé ; la commission wallonne de l’action sociale ; la commission wallonne de la famille ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1317 o o o o o o o o la commission wallonne de l’intégration des personnes étrangères ou d’origine étrangère. au sein du Conseil Régional de la Formation : ce conseil est l’organe chargé par le Gouvernement wallon d’organiser le secteur de la formation R.G.B. en Région wallonne. Il constitue la plateforme de concertation entre les différents opérateurs de formation, les utilisateurs de ces formations et les organisations syndicales. Il comprend 12 commissions thématiques au sein desquelles l’APW est représentée. Au sein du Conseil supérieur de la Promotion de la Santé. Au sein du Conseil supérieur des Villes, Communes et Provinces de la Région wallonne : ce conseil est appelé à émettre des avis sur les projets de décret, d’arrêté ou de circulaire émanant du Gouvernement wallon et qui concernent les pouvoirs locaux. Les avis y rendus sont accessibles sur leur site web. En 2014, l’APW a rendu une dizaine d’avis portant sur des sujets aussi diversifiés que la gestion des terres excavées, la performance énergétique des bâtiments, les centres d’insertion socioprofessionnelle, les produits phytopharmaceutiques dans les espaces publics, les intercommunales, le logement, le dialogue social, le Code de Développement territorial, les pouvoirs subordonnés ou encore les logements sociaux. Au sein du Conseil supérieur du logement : Ses missions sont : évaluer l’état du marché du logement, la qualité et la quantité des logements ; élaborer des analyses prévisionnelles permettant d’anticiper les besoins en logement ; constituer des bases de données contenant des informations sur le logement et sur la politique du logement ; élaborer et publier des études et des diagnostics ; contribuer au développement et à la diffusion des connaissances en matière de logement, en menant des activités de recherche sur des thèmes qu’il détermine ou déterminés par le Gouvernement ; formuler, à son initiative, des avis à l’attention du Gouvernement ; rendre, à la demande du Gouvernement, un avis sur des projets de décrets et de dispositions ayant une portée règlementaire et qui concerne la matière du logement ; établir annuellement un rapport de ses activités, qu’il transmet pour le 31 mai au plus tard au Gouvernement qui, lui, le communique au Conseil régional wallon dans le mois qui suit sa réception. Au sein du groupe de Travail Technique Santé, Habitat, service aux citoyens dans le cadre de la Coopération Wallonie Ŕ Champagne-Ardenne. Au sein de l’École d’Administration publique. Au sein de l’Intercommunale de mutualisation informatique et organisationnelle (IMIO) : Cette nouvelle structure doit permettre, par la fusion des services de CommunesPlones et Qualicité, de proposer des services et logiciels répondant aux besoins informatiques des pouvoirs locaux et doit proposer des outils d’aide à la gestion ou de processus organisationnels des entités locales : gestion des compétences, optimisation des processus et simplification administrative. L’APW dispose d’un observateur au Conseil d’administration et les provinces qui collaboraient à Qualicité ont été invitées, si elles le souhaitaient, à adhérer à IMIO. Au sein de l’Observatoire des Politiques culturelles : cet observatoire a notamment pour objet de : rassembler tous types de données et d’information qui permettent de mieux connaitre les caractéristiques socio-économiques des domaines culturels en Fédération Walonie-Bruxelles, les moyens des politiques qui sont développées à leur endroit, ainsi que les pratiques culturelles de la population francophone et les modes d’accès et de participation des citoyens à la vie culturelle ; produire, à la demande du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, d’un membre de celui-ci, du secrétaire général du Ministère de la Fédération WallonieBruxelles, ou d’initiative, des analyses sur toute question relative aux politiques culturelles ; contribuer à développer les outils d’analyse et d’évaluation des politiques culturelles et assurer une fonction de veille quant aux instruments de cette nature développés BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1318 en Fédération Wallonie-Bruxelles, dans le reste du pays, au sein de l’Union européenne et sur le plan international ; faire connaître largement les contenus de l’histoire des politiques culturelles développées en Fédération Wallonie-Bruxelles, ainsi que les résultats des études et recherches menées dans ces domaines. - Inventaire des réunions des groupes de travail interprovinciaux; Des groupes de travail se sont réunis pour traiter des matières telles que la communication, les cours d’eau non navigables, la culture, l’économie et les finances, les fonctionnaires sanctionnateurs, la formation, la réforme des provinces (DPR 2014-2019, Logement et transfert des voiries provinciales), les relations extérieures, les ressources humaines et le Comité C, le secteur « promotion et prévention de la santé » (SAMI et campagne médiatique commune « 0-5-30 », pour 0 tabac, 5 fruits et légumes par jours et 30 minutes d’activités physique au quotidien) et les voiries communales. - Nombre d’activités participant à l’opération « Place aux enfants » Chaque troisième samedi du mois d’octobre a lieu l’opération « place aux enfants », organisée par les provinces wallonnes et la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale, sous la coordination de l’Association des Provinces wallonne. L’objectif de cette opération est d’amener les 8-12 ans à découvrir la citoyenneté et de les accompagner vers de nouvelles découvertes de manière ludique et pédagogique. A travers « Place aux enfants », il leur est proposé d’affirmer leur place en tant que jeunes citoyens. Il s’agit, le temps d’une journée, de mettre en avant les acteurs opérant au sein de la ville. « Partage » et « échange » sont les maîtres mots de cette journée. Mais « Place aux enfants » est, avant tout, un projet fédérateur, créateur de liens entre les enfants et leur commune, entre jeunes et moins jeunes. Cette 20ème édition de l’opération s’est déroulée le 18 octobre 2014 et a réuni 166 communes de la Wallonie et de Bruxelles. Ce sont plus de 2500 hôtes qui ont ouvert leurs portes à quelque 14.000 enfants, encadrés par plus de 3000 accompagnateurs. Le thème choisi pour cette année était « Place aux enfants : 20ans, 20 temps" ». Cette vingtième édition était également l’occasion, pour le Comité communautaire, de revoir ses visuels. « Place aux enfants » fait donc peau neuve avec des couleurs vives et attrayantes et l’habituelle « frite » bleue est remplacée par une banderole orange. Un nouveau site internet a également été pensé afin de donner une nouvelle dynamique à cette opération qui existe depuis 1995 déjà… - Colloque annuel : Le 3 décembre 2014, l’APW organisait, au Centre de Congrès du Beffroi, à Namur, son colloque annuel intitulé « Quelle place pour les provinces dans la supracommunalité ? » Il est à noter que bien que le Contrat de gestion stipule que l’un des critères d’évaluation qualitatifs nécessite de mentionner le nombre de participants à ce colloque, l’information n’est pas disponible dans le rapport d’activité. - Inventaire des publications de l’A.P.W. o L’APW sur la toile Régulièrement mis à jour par le Secrétariat de l’Association, le site web www.apw.be offre une vue d’ensemble sur ses activités ainsi que sur celles des cinq provinces wallonnes. En visitant ce site internet, les internautes auront l’occasion de se renseigner sur l’APW, son équipe, sa composition, ses statuts, ses publications et actions et ses offres d’emploi, ainsi que sur les provinces wallonnes. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1319 Différents onglets de la page d’accueil permettent aussi aux visiteurs d’être redirigés sur des pages dédicacées à l’assurance volontariat ou à l’e-learning. D’autres liens renvoient également aux sites de la CEPLI, de Place aux enfants. La page d’accueil permet également de consulter les infos les plus récentes des parlements ainsi que les avis émis par l’APW et son actualité (à la Une). o Cinq à la Une Depuis novembre 2005, « Cinq à la une » fait connaître les cinq provinces wallonnes au travers de leurs actualités en informant ses lecteurs, tous les deux mois, sur les activités du Brabant wallon, du Hainaut, de Liège, de Luxembourg et de Namur. Différentes rubriques découpent notre newsletter telles que « à la une », « les chantiers de l’APW », « Interview », « Les provinces, partenaires des communes », etc. Cinq à la une est envoyé, en version papier, à plus de 2.000 lecteurs (tous niveaux de pouvoirs confondus) et à près de 600 personnes en version électronique. Il peut être consulté sur notre site Internet (www.apw.be), en cliquant sur l’image « Cinq à la une » ou via la rubrique « Publications ». Par ce biais, vous pouvez également vous inscrire afin de recevoir la newsletter en version papier ou électronique. Parutions 2014 : Janvier - Février 2014 Mars Ŕ Avril 2014 Mai Ŕ Juin 2014 Juillet Ŕ Août Ŕ Septembre 2014 Octobre Ŕ Novembre 2014 Ainsi, peu avant les élections régionales du 25 mai 2014, l’APW a publié son document de réflexions « Des provinces ambitieuses et sans tabou », dont l’objet est de susciter le débat le plus ouvert possible sur la participation des provinces au projet de développement wallon. Au moment où se discutent les grands axes de la politique de la Wallonie et de la Fédération WallonieBruxelles pour la législature 2014-2019, il semblait important de marquer la disponibilité des provinces à contribuer à la définition et à la mise en œuvre des priorités communes. De plus, les enjeux de la sixième réforme de l’Etat sont importants et la Wallonie, comme la Fédération Wallonie-Bruxelles, doit organiser la mobilisation de tous les partenaires, institutionnels, économiques et sociaux, pour assurer son redéploiement. L’APW, de par ce document, réaffirme ainsi la volonté des provinces de mener un dialogue franc et constructif avec la Wallonie, la Fédération Wallonie-Bruxelles et les communes pour débattre, ensemble, des questions qui se posent, d’une part, concernant la mise en œuvre des axes prioritaires et, d’autres part, concernant la définition et l’organisation de la supracommunalité. 3. Éléments de référence pour la construction des indicateurs qualitatifs et quantitatifs : - Le rapport d’activités; En date du 24 septembre 2015, le Collège provincial prenait acte du rapport d’activité 2014 de l’APW. - Les comptes et bilan ou le schéma minimum normalisé du livre comptable fixé à l’annexe A de l’Arrêté royal du 26 juin 2003 ainsi que l’état du patrimoine et les droits et engagements. Les comptes et bilan 2014 de l’APW ont été transmis et actés par le Collège provincial en date du BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1320 Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2012-2014, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 7 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Contrat de rivière Senne. LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et notamment l’objectif opérationnel 1.10.01. « Participer activement aux actions préventives et d’urgence en matière de lutte contre les inondations » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 24 avril 2014 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Contrat de rivière Senne ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 30 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000,00 euros et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10477) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 25 septembre 2015 par l’a.s.b.l. Contrat de rivière Senne ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’a.s.b.l. Contrat de rivière Senne a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014Ŕ 2016 pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1321 Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique- Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Contrat de rivière Senne, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Contrat de rivière Senne Indicateurs d’exécution des tâches confiées Les indicateurs d’exécution des tâches visées à l’article 1er du contrat de gestion sont les suivants : 1°. information et sensibilisation de la population sur le thème des cours d’eau (cycle de l’eau, préservation des écosystèmes aquatiques, droits et devoirs des riverains, zones inondables et zones humides, gestion intégrée, …) ; 2°. établissement et tenue à jour d’un inventaire des atteintes aux cours d'eau ; 3°. réalisation du programme d’actions dans le cadre du Contrat de rivière Senne ; 4°. coordination du Comité de rivière, organisation des réunions ; 5°. organisation de réunions techniques, de visites guidées, … ; 6°. réalisation d’actions de lutte contre les plantes invasives ; 7°. contribution à la mise en place, l’alimentation et la diffusion de l’information relative à la Plateforme de connaissance et d’expertise visant à améliorer la gestion des risques d’inondation. Rapport d’évaluation Pour l’année 2014, les tâches reprises ci-dessous ont été assurées par l’a.s.b.l. Contrat de rivière Senne. 1. En matière de programme d’actions : Le programme d’actions 2014-2016 prévoyait la réalisation de 502 actions en 2014 ou entre 2014 et 2016 (sans précision de date de réalisation) par les divers partenaires du Contrat de rivière. 58 % de celles-ci ont été réalisées ou sont en cours de réalisation. En outre, 15 actions non prévues ont été réalisées ou sont en cours de réalisation. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1322 2. En matière d’information et de sensibilisation : Durant l’année 2014, 61 animations ont été organisées dans les écoles et autres organismes de plusieurs communes du sous-bassin de la Senne (Morlanwelz, Ecaussines, Rebecq, Ittre, Nivelles, Seneffe, Soignies,…) par des volontaires formés en la matière. Il convient d’ajouter plusieurs animations durant l’été lors des plaines de jeux et centres de vacances (Braine-l’Alleud et Nivelles). Plus de 1220 enfants ont été sensibilisés au travers de 8 modules d’animations. Le site internet est constamment remis à jour. Une newsletter est envoyée tous les mois et un bulletin de liaison tous les 3 mois aux divers partenaires et contacts. Un profil Facebook mis en ligne en 2011 pour annoncer les évènements liés au Contrat de rivière compte plus de 570 amis, en augmentation constante. De façon générale, la promotion des actions est assurée via différents médias (bulletins de liaison, newsletter, site Internet, communiqués et conférences de presse spécifiques, journaux de ses partenaires, présence aux stands, …). Les actions de sensibilisation à l’impact du déversement de déchets sauvages dans les cours d’eau consistant en la pose de « barrages flottants » ont été poursuivies en 2014. 3. En matière de coordination du comité de rivière, d’organisation des réunions : Avec les réunions du Comité, du bureau, du Conseil d’administration, les rencontres avec les Collèges communaux et provinciaux, ainsi que les réunions des groupes de travail, la Cellule du Contrat de rivière a initié, organisé ou participé, au cours de l'année 2014, à plus de 137 réunions. 4. En matière d’organisation de réunions techniques : La cellule de coordination a proposé : La réalisation de deux projets pilote à Tubize en collaboration avec les agriculteurs sur les problèmes d’érosion des berges des cours d’eau due au bétail (GT agriculture relancé dans le programme d’actions 2014-2016). La restauration des berges par la Province comprend le financement et la mise en place d’abreuvoirs pour bétail et en contrepartie la mise en place de clôtures par l’agriculteur. Deux cours d’eau sont concernés par ce projet : le Jacquier à Ittre et le Platain Bois à Tubize. La poursuite de la collaboration avec la cellule Giser du SPW et les communes concernant les mesures à prendre face à des problèmes récurrents de coulées de boue notamment par la mise en place de fascines de saules et de bouleaux. A ce titre, des fagots ont été réalisés pour les communes demandeuses. La coordination des actions des différents partenaires de la Quinzaine wallonne de l’eau. (40 activités ont eu lieu, avec la participation de 2917 personnes). La participation au sauvetage des batraciens lors de la migration printanière par le Groupe de travail batraciens, ceci grâce à une sensibilisation à l’herpétofaune par conférences et animations. En outre, la cellule de coordination a participé à différentes journées à thème. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1323 5. En matière de lutte contre les plantes invasives : La cellule de coordination : réalise pour l’ensemble du bassin un recensement annuel de la présence de la berce du Caucase en veillant à informer les gestionnaires de sa présence et s’assurant de l’éradication effective des individus ; propose la formation des ouvriers régionaux, communaux et provinciaux, ainsi que des particuliers demandeurs ; en 2014, a participé à l’éradication de cette plante dans 3 communes du sous-bassin de la Senne. En outre, le projet pilote lancé en 2012 d’éradication de la balsamine de l’Himalaya sur la Thines à Nivelles s’est poursuivi en 2013 en y associant la gestion du Ry Mathieu, ainsi qu’en 2014. Pour cette 3ème année de gestion, une diminution de 50 à 70 % a été observée suivant les endroits. La gestion de la balsamine initiée en 2010 sur le Ry Ternel à Ittre s’est également poursuivie et une stabilisation du nombre de plants a été observée. La balsamine a également été gérée en 2014 sur le Ry du Bois des Nonnes (2ème année de gestion) et le Bruyère Mathias (2ème année de gestion). 6. En matière d’établissement de l'inventaire des atteintes aux cours d'eau : Le contrat de rivière Senne n’a pas démarré de nouvel inventaire en début d’année 2014 car le nouveau programme d’actions 2014-16 débutait. Cependant, un gros travail d’encodage spécifique du dernier inventaire (2011-2013) a été réalisé en 2014 en vue de l’utilisation d’un nouveau logiciel, Fulcrum, acquis et adapté grâce au SPW-Eaux de Surface pour l’ensemble des Contrats de rivière wallon, et qui permettra un encodage directement sur le terrain, sur tablette, pour le prochain inventaire. Ceci permettra un meilleur suivi des points noirs. Cette nouvelle technique a été testée fin 2014. 7. En matière d’éco-cantonniers : En permanence, les éco-cantonniers du contrat de rivière Senne répondent à des demandes ponctuelles de partenaires ou riverains (visite sur terrain suite à un coup de fil annonçant un problème sur un cours d’eau, une plante exotique invasive à reconnaître,…) afin d’être les plus réactifs possible et de faire rapidement le relais aux gestionnaires concernés. Leur planning est donc adapté en fonction de ces contacts. Les deux éco-cantonniers du Contrat de Rivière sont en contact permanent avec les gestionnaires des cours d’eau pour s’assurer d’être bien en accord avec ceux-ci sur le travail à effectuer. 8. En matière de lutte contre les inondations : Diverses actions de lutte contre les inondations se sont déroulées en 2014, parmi lesquelles des transferts de bonnes pratiques et d’informations, la poursuite des actions de type « barrages flottants » en vue de sensibiliser le public à l’impact des déchets sauvages dans les cours d’eau, notamment en termes de risque d’inondation, l’organisation d’une journée de colloque sur la gestion des eaux pluviales, des travaux d’inventaire et de dégagement, l’organisation d’une plateforme d’inondations relative aux inondations de juillet 2014,… Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1324 Annexe 8 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2013-2015 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Contrat de rivière Dyle-Gette. LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et notamment l’objectif stratégique 1.10 « lutter contre les crues et participer activement à la lutte contre les coulées de boue pour lutter contre les inondations » et l’objectif opérationnel 1.10.1. « Participer activement aux actions préventives et d'urgence en matière de lutte contre les inondations » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 mars 2013 relative au contrat de gestion 2013-2015 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Contrat de rivière Dyle-Gette ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 30 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 euros et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10473) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2015 transmise en date du 13 avril 2015 par le Contrat de rivière Dyle-Gette ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’a.s.b.l. Contrat de rivière Dyle-Gette a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2013Ŕ 2015 pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1325 ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2013-2015 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Contrat de rivière Dyle-Gette, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2013-2015 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Contrat de rivières Dyle-Gette Indicateurs d’exécution des tâches confiées Les indicateurs d’exécution des tâches reprises en annexe du contrat de gestion sont : 1. information et sensibilisation de la population sur le thème des cours d’eau (cycle de l’eau, préservation des écosystèmes aquatiques, droits et devoirs des riverains, zones inondables et zones humides, gestion intégrée, ...) ; 2. établissement et tenue à jour d’un inventaire des atteintes aux cours d'eau ; 3. réalisation du programme d’actions dans le cadre du Contrat de rivière Dyle-Gette ; 4. coordination du Comité de rivière, organisation des réunions ; 5. organisation de réunions techniques, de visites guidées ; 6. réalisation d’actions de lutte contre les plantes invasives. Rapport d’évaluation Pour l’année 2014, les tâches reprises ci-dessous ont été assurées par l’a.s.b.l. Contrat de rivière DyleGette. 1. En matière d’information et de sensibilisation : La cellule de coordination : a publié pour l’ensemble de ses activités 27 articles dans la presse écrite ; a diffusé 5 spots télévisés et radios ; a publié 27 articles parus dans la presse régionale à propos d’activités spécifiques telle que « Bassin Dyle-Gette : 1400 points noirs recensés » (La Libre 9/05/2014) ; a participé à un soutien aux agriculteurs pour la clôture des cours d’eau et l’abreuvement du bétail ; a diffusé 2 fiches thématiques auprès de 23 communes partenaires relatives à la dégradation sauvage des berges et aux entraves à l’écoulement ; a transmis des données d’inventaires aux services communaux relatives aux dépôts de déchets ; a sensibilisé sur la problématique des déchets le long des cours d’eau en organisant 3 opérations de nettoyage à l’aide de 50 bénévoles ; a sensibilisé la population, à l’aide d’un feuillet toute boîte distribué par des jeunes, sur la problématique des déchets ; a réalisé et distribué placé une série de panneaux didactiques pour sensibiliser la population ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1326 a collaboré avec les services communaux pour informer les riverains sur les chantiers le long des cours d’eau et leurs abords ; a présenté, lors de 13 manifestations locales, des animations sur stand afin de sensibiliser le grand public sur diverses thématiques (présentation du CRDG, batraciens, captage, indice biotique…) ; a fourni des articles d’informations aux partenaires communaux et associatifs en vue d’une parution sur leurs bulletins et sites internet ; a participé à l’organisation d’animations scolaires sur diverses thématiques environnementales (invertébrés, batraciens,…) ; a établi de nouvelles fiches sur les infractions environnementales et sur les plantes invasives ; a organisé un village de l’environnement à l’occasion de la journée « Ile aux enfants » au Domaine provincial d’Hélécine ; a participé à la coordination des journées wallonnes de l’eau ; publie trimestriellement une lettre d’information électronique à destination de ses membres. 2. En matière d’établissement et de la tenue à jour d’un inventaire des atteintes aux cours d’eau : De nouvelles prospections ont été réalisées entre le 25 mars et le 18 avril 2014 le long de 5 cours d’eau du bassin (70 km de linéaire couvert). Cette prospection a permis de relever 574 points noirs qui ont été encodés via le logiciel Fulcrum. 3. En matière de la réalisation du programme d’actions : Le programme d’actions 2013-2015 prévoit la réalisation en 2014 de 302 actions par les divers partenaires du Contrat de rivière. En outre, 16 actions non prévues ont été réalisées ou sont en cours de réalisation. Parmi ces actions, 68 actions ont été réalisés, 80 sont en cours, et 27 ont été reportées. 4. En matière de coordination du Comité de rivière, d’organisations de réunions : La cellule de coordination a proposé : 2 comités de rivière 3 séances de Conseils d’administration 1 réunion du bureau du Conseil d’administration 5. En matière d’organisation de réunions techniques, de visites guidées : La cellule de coordination a proposé : 1 journée de nettoyage le long de la Dyle avec l’aide de 50 bénévoles ; 3 réunions techniques de terrain (Province-SPW) pour faciliter la concertation en matière de gestion des cours d’eau ; 5 journées de préparation relatives à une journée de présentation mettant en évidence la gestion des eaux pluviales, notamment en collaboration avec l’IBW; 1 séminaire sur la gestion des eaux pluviales à Waterloo (200 participants) ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1327 4 journées « activités d’échanges » avec des interlocuteurs flamands actifs dans le même domaine et de nombreuses réunions préparatoires à ces journées. Différents thèmes ont été présentés comme par exemple la gestion de réserves naturelles ou encore la gestion des inondations ; 1 visite Ŕ balade gourmande le long du Train, ainsi que 5 réunions préparatoires avec différents partenaires locaux ; 13 manifestations Ŕ expositions locales dans le bassin sur différents thèmes comme les batraciens, l’indice biotique, les captages, l’environnement, etc. ; 1 animation scolaire à Chastre sur l’observation des invertébrés aquatiques et 1 animation à La Hulpe sur le thème des poissons ; 1 journée de descente de la Dyle en Kayak (+2 réunions de préparation) ; 1 journée de sensibilisation à la protection des captages contre les pesticides domestiques ; 5 présentations du Contrat rivière (FUSAGx, Amis du Parc de la Dyle, ADE-Wavre, CRABEJodoigne) ; 1 conférence sur le castor ; 1 journée « Village de l’environnement » à l’occasion de « L’Ile aux enfants » organisée à Hélécine ; 1 cérémonie de signature du PA 2014-2016 à Orbais ; Diverses participations à des réunions de groupes de travail, dont notamment le GT « Lutte contre les plantes invasives », « Résolution des atteintes aux cours d’eau Ŕ Lutte contre les infractions environnementales », et « gestion des cours d’eau ». 6. En matière d’actions de lutte contre les plantes invasives : La lutte contre la Balsamine de l’Himalaya en 2014 a nécessité la coordination de 43 chantiers satellites organisés avec les partenaires communaux et associatifs du CRDG. Ce dernier a également effectué l’encadrement technique des chantiers « Balsamine » de la Province et de la commune de Genappe. Une collaboration avec le SPW s’est également focalisée sur la Berce du Caucase (visites de terrain, rencontre avec les propriétaires, etc.) et sur la Renouée du Japon. D’autre part, pour l’établissement de 2 chantiers d’éradication de l’hydrocotyle, des démarches préliminaires avec des partenaires ont été entreprises. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2013-2015, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1328 Annexe 9 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2012-2014 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’Université Catholique de Louvain en vue d’une étude pour la prévention des crues et ruissellements liés aux intempéries. LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 12 août 1911, modifiée par la loi du 28 mai 1970, octroyant à l’Université Catholique de Louvain (UCL) le statut de personne morale de droit privé poursuivant un but d’utilité publique et jouissant de la personnalité civile ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et notamment les objectifs opérationnels 1.11.01 : « Développer une vision globale, avec les communes et les opérateurs de terrain, de la gestion des risques » et 1.11.02 : « Améliorer le partage d’informations » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 13 septembre 2012 relative au contrat de gestion 2012-2014 entre la Province du Brabant wallon et l’Université Catholique de Louvain ; Vu la résolution du Conseil provincial du 13 septembre 2012 approuvant l’avenant n°1 au contrat de gestion (2012-2014) entre la Province du Brabant wallon et l’Université Catholique de Louvain ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du29 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10356) ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’Université Catholique de Louvain a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2012Ŕ2014, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1329 ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 de l’avenant n°1 au contrat de gestion 2012-2014 entre la Province du Brabant wallon et l’UCL, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2012-2014 entre la Province du Brabant wallon et l’Université Catholique de Louvain Indicateurs d’exécution des tâches confiées Les indicateurs d’exécution des tâches repris en annexe du contrat de gestion pour l’avenant n°1 sont : - le résultat concret des travaux menés suivant les sept axes de développement du projet ; la fourniture d’un relevé des activités (organisation des réunions, présentation de l’évolution du projet, visites de terrain, etc.) ; l’inventaire des acteurs concernés qui ont été contactés et/ou impliqués, pour chacune des phases ; l’inventaire des études recueillies et analysées ; l’inventaire des données (caractéristiques des ouvrages de retenue, débits, pluies de référence, etc.) recueillies et intégrées dans la base de données ; l’inventaire des travaux, thèses ou mémoires d’étudiants et/ou chercheurs (de l’UCL) qui sont pertinents et qui sont en rapport avec le projet ; le développement de la plateforme d’information et de coordination des données, études et outils et de sa matérialisation, notamment au travers d’un site web. Rapport d’évaluation Un bref résumé des actions menées en 2014 est présenté ci-après : - Axe 1 : Cartographie avec description des ouvrages existants : Construction d’une base de données avec une interface internet qui permet aux gestionnaires locaux, privés ou publics de compléter la base de données avec validation par la Province du Brabant wallon. L’outil de référencement des ouvrages de gestion de crues et de ruissellement répond à cet axe et permet par le biais d’une cartographie interactive en ligne de visualiser et de compléter la base de données relative aux ouvrages existants en Brabant wallon. - Axe 2 : Centraliser, évaluer et coordonner toutes les données et études existantes sur la problématique des inondations : de nombreux outils ont été développés et des accès aux bases de données susmentionnés ont été créés : le développement de l’outil de référencement des ouvrages de gestion de crues et de ruissellement, le développement de la bibliothèque interactive inondations pour le référencement des documents liés aux inondations, le développement d’outils de référencement des inondations, la répertorisation et l’accès aux données des phénomènes d’inondations, la répertorisation et l’accès aux données et mesures de hauteurs d’eau/débits des plateformes INFOCRUE et AQUALIM, la répertorisation des données météorologiques issues des réseaux existants. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1330 - Axe 3 : Cartographie des aléas inondation et des risques de dommages : l’objet de cet axe réside dans une meilleure connaissance de terrain, relevant de la localisation des inondations, de leur récurrence et de leurs causes éventuelles ainsi que les risques liés. Il n’est pas question de modifier les cartes d’aléas et des risques inondations du SPW mais bien de créer des cartes des zones inondées et des risques adaptées à l’échelle provinciale et communale. Pour ce faire, deux outils seront créés relatifs au signalement d’une inondation, outil destiné aux acteurs de l’eau, et un outil destiné aux citoyens. Parallèlement, un travail a été réalisé sur la compréhension de ces cartographies en facilitant leur accès et l’accès à la note méthodologique de leur création. Le soutien aux communes passe aussi par les outils de calculs hydrologiques développés au sein du projet, tel que l’outil OCRE. - Axe 4 : Plan général de prévention et de gestion des risques : le SPW est responsable de la mise en place des Plans de Gestion des Risques Inondations à remettre à l’Europe dans le cadre de la Directive Inondations (2007/60/CE). Cet axe vise à fournir à la Province du Brabant wallon des outils et méthodologies pour aider à contribuer à ce plan et mettre en place des priorités dans ses aménagements futurs. Deux outils ont été créés une base de données des points noirs ainsi qu’une prioritisation de ceux-ci et un outil simple d’étude de l’incidence de la construction de nouveaux lotissements sur le ruissellement, destiné aux communes. Une méthodologie complète d’analyse hydraulique et hydrologique des points noirs a été réalisée. - Axe 5 : Dispositifs de relevés automatiques et de gestion de crise : de nombreux éléments cités dans les axes précédents permettent d’améliorer la quantité et la qualité de l’information utile pour la gestion de crise. On notera les réseaux régionaux de stations limnimétriques AQUALIM et SETHY, les appels d’urgence aux services incendies, les outils de signalement d’inondations, l’application BO. - Axe 6 : Plateforme d’information : la plateforme provinciale inondations constitue le support des éléments décrits au travers des cinq premiers axes et répond directement aux objectifs de l’axe 6. - Axe 7 : Formation et transfert d’informations : cet axe se prépare tout au long du projet et un suivi régulier est assuré grâce à des réunions internes (Province du Brabant wallon et UCL) mais également via le comité d’accompagnement. Après le lancement concret du projet et l’engagement des deux ingénieurs amenés à travailler sur ladite convention, respectivement en février, mars et mai 2013, les 7 axes de développement du projet ont été réalisés, comme l’indique le rapport d’activités 2014. Pour rappel, l’article 3 de l’avenant n°1 au contrat de gestion prévoit un rapport d’évaluation pour le 15 septembre au plus tard de chaque année. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant de l’avenant n°1 au contrat de gestion 2012-2014, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1331 Annexe 10 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2012-2014 entre la Province du Brabant wallon et l’Université Catholique de Louvain pour le Musée d’Art de Louvain-la-Neuve LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations modifiée par la loi du 2 mai 2002 ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’action n°5.1.1.3. « Subvention ou soutien financier pour des infrastructures culturelles » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 13 septembre 2012 relative au contrat de gestion 20122014 entre la Province du Brabant wallon et l’Université Catholique de Louvain pour le Musée d’Art de Louvain-la-Neuve ; Vu la résolution du Conseil provincial du 27 novembre 2014 approuvant l’avenant n°2 au contrat de gestion susvisé ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 12 octobre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure de 22.000€ et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 15 octobre 2015 (NC 10605) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 28 septembre 2015 par Madame Anne Querinjean, Directrice du Musée d’Art de Louvain-la-Neuve ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que le Musée d’Art de Louvain-la-Neuve a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 20122014, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1332 ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2012-2014 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’Université Catholique de Louvain pour le Musée d’Art de Louvain-laNeuve, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2012-2014 entre la Province du Brabant wallon et l’Université Catholique de Louvain pour le Musée d’Art de Louvain-la-Neuve Indicateurs des tâches confiées - L’état de réalisation du musée - Pour la mise à disposition de plusieurs espaces Prévoir la mise en exergue du soutien provincial au projet de visibilité des ateliers et zones d’animations au public dans un souci d’ouverture pédagogique. La dimension de l’espace récurrent mis à disposition pour l’exposition temporaire de créateurs artistes reconnus - ou en devenir - de la Province du Brabant wallon, le nombre de créateurs artistes accueillis dans l’espace, le nombre de réunions ou de réceptions tenues en liaison avec les activités proposées, la mise à disposition de l’expertise muséale de l’UCL, le nombre de visiteurs de l’espace récurrent, la visibilité provinciale pour l’espace récurrent (affiches, logo, etc.), le nombre de réceptions ou expositions organisées dans la cafétéria par la Province en liaison avec les activités proposées par la Commission mixte de coopération culturelle. - Pour les synergies culturelles Le nombre d’associations mises en valeur, le nombre de partenariats avec les musées, le nombre de jeunes artistes brabançons wallons en résidence, l’insertion touristique du nouveau musée dans le contexte du Brabant wallon. - Pour la Commission mixte de coopération culturelle La liste de membres de la commission mixte de coopération culturelle, le nombre d’activités établies par la commission, la qualité du rapport d’évaluation de chaque année écoulée. Rapport d’évaluation En application du prescrit de l’article 5 du Contrat de gestion, le Musée d’Art de Louvain-la-Neuve a transmis à la Province, un rapport d’exécution des tâches effectuées lors de l’exercice précédent ainsi qu’une note d’intention pour l’exécution desdites tâches pour l’exercice suivant. Elle y a joint ses bilan, comptes, rapport de gestion et de situation financière pour l’exercice précédent, son projet de budget pour l’exercice avenir ainsi que les justificatifs d’emploi de la subvention tels que prévus aux articles L3331-4 et L3331-5 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation. On peut préciser que le Musée d’art de LLN a avancé dans le projet en 2014 et a poursuivi ses activités : BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1333 - L’état de réalisation du musée L’année 2014 a été marquée par la mise en œuvre concrète du projet de création du nouveau musée. A côté des activités, missions fondamentales et récurrentes que le musée a poursuivies, les équipes du musée ont été mobilisées pour travailler aux axes principaux suivants : Sur le plan muséographique : Sur base de son projet scientifique et culturel, réfléchir et construire une nouvelle identité du musée ; élaborer un programme muséographique inédit permettant de réussir le déploiement sensible et intelligible des collections existantes conjuguées à l’hébergement de nouvelles collections, notamment celles issues du patrimoine scientifique de l’Université ; sélectionner Ŕ via procédure des marchés publics Ŕ une équipe de scénographes de qualité et expérimentée pour accompagner le musée dans la mise en œuvre de sa nouvelle identité et de son nouveau programme muséographique ; L’appel d’offre pour le marché de conception scénographique et graphique a été publié en août 2014. Sur le plan architectural : Les équipes du musée ont été sollicitées pour échanger avec l’équipe des architectes afin de contribuer à l’identification des besoins et exigences spécifiques en vue de la rédaction par les architectes de l’offre de marché et du cahier spécial des charges aux travaux de transformation et de rénovation du bâtiment. Le permis d’urbanisme a été obtenu le 19/05/2014 ; La soumission pour le marché des travaux a eu lieu en fin 2014. Préparation du déménagement des collections Le chantier des collections s’est poursuivi. Il consiste au passage en revue des œuvres, d’en vérifier la conservation, d’identifier et/ou procéder aux restaurations nécessaires, vérifier et compléter l’inventaire. - Synergie culturelle Divers partenariats ont été poursuivis : - Avec la collaboration des Amis du musée, le musée a poursuivi sa politique de concerts au cœur des salles du musée. - Avec la Carte culture en offrant la gratuité au musée et invitation aux vernissages des expositions aux détenteurs de la carte. L’impact sur les entrées au musée n’est pas très visible. Cependant, la participation des étudiants au vernissage a par contre nettement augmenté car elle était quasiment inexistante avant (désormais 10 à 20 % d’étudiants en fonction des vernissages). Ce partenariat devra aussi être pris en compte dans la nouvelle politique tarifaire du nouveau musée. - Un nouveau partenariat a été mis en place avec l’asbl Promosport pour la proposition de stages communs durant l’été 2014 ainsi qu’avec le Centre de Langues de Louvain-la-Neuve. Néanmoins, l’expérience montre que l’organisation de stages d’été est plus viable quand on offre plus de souplesse aux parents. Raison pour laquelle le Musée a adapté ses offres en proposant des formules sur la demijournée et en élargissant les tranches d’âges accueillis (de 5 à 12 ans pour pouvoir accueillir les fratries). Le succès est au rendez-vous puisque les trois semaines de stages programmées en 2014 étaient quasiment complètes. - Le partenariat avec la Bibliothèque communale est poursuivi par le prêt à longue durée d’une sélection de livres chaque fois en lien avec l’exposition temporaire du musée et mis à disposition des enfants et familles dans un coin lecture dans le musée. En 2014, pour les expositions : « Bauchau en écho » et « Rendez-vous ailleurs ». - Avec Sciences Infuses dans le cadre du Printemps des Sciences. Pour le reste des collaborations pendant l’année scolaire, elles sont envisagées dans le cadre du nouveau musée. Le musée a décidé de maintenir l’activité du Petit cabinet d’histoires naturelles dans le nouveau musée. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1334 - Avec l’Association des parents du Collègue du Biéreau en vue de l’organisation d’ateliers créatifs parascolaires le vendredi après-midi. - Avec l’Université des aînés à Louvain-la-Neuve pour organiser des cours de dessins. Sur le plan social, le musée a renouvelé chaque année sa convention avec Article 27. Ce partenariat devra aussi être pris en compte dans la nouvelle politique tarifaire du nouveau musée. Le musée a poursuivi son partenariat avec L’Œuvre fédérale Les Amis des aveugles à Mons ; La récolte des besoins et attentes des associations sociales vis-à-vis du nouveau musée a été entamée mais devra être poursuivie car c’est un long travail qui demandera des moyens supplémentaires. Sur le plan touristique, le partenariat pour la prise en charge des visites de la ville avec l’Office du Tourisme d’Ottignies-LLN a été réévalué. Il est apparu que les groupes culturels choisissaient très peu la visite du Musée de LLN en combinaison avec la visite de la ville, préférant la visite du Musée Hergé. Un nouvel accord visant à inciter les groupes adultes à visiter davantage le musée a été lancé en 2013 (= nouvelle convention avec offre de réduction du prix d’entrée en visite libre au musée en complément d’une visite ville et de la visite du Musée Hergé). Le partenariat avec le Musée Hergé pour les forfaits groupes scolaires n’a pas été concrétisé faute de répondant de la part du Musée Hergé (c’est sans doute lié au fait que ce musée n’a pas un service pédagogique en tant que tel). Le musée en tant que membre de l’asbl Attractions et tourisme a continué à participer aux actions de promotion auprès des groupes (workshop annuel et mailings ciblés). Grâce aux synergies renforcées avec l’Office du Tourisme d’Ottignies-LLN, le musée a participé aux événements à vocation touristique : Week-end Wallonie Bienvenue en mai 2014. Pour cette année 2014, de nouveaux projets pédagogiques ont été entrepris et de nouvelles animations ont été proposées : - - Finalisation des mallettes pédagogiques sur l’Antiquité «Tiroirs aux trouvailles » et sur la gravure « « Technobox gravure » ; Lancement de la conception de la mallette pédagogique hors les murs sur le musée et ses rôles ; Projet pédagogique avec école partenaire (= Collège technique Saint-Jean de Wavre et sa classe de 3ème secondaire différencié qui regroupe des élèves en décrochage scolaire) : accueil des élèves pour plusieurs visites, accueil d’un des élèves en stage pendant une semaine ; Ateliers d’écriture pour les adultes proposés dans le cadre des deux expositions temporaires, animés par Cécile Béghin : Stages artistiques pour adultes : - Du jeudi 6 au samedi 8 mars : Bauchau en échos, avec Anne Dejaifve - Du vendredi 10 au dimanche 12 octobre : Art Ŕ altérité, avec Anne Dejaifve Ils ont continué le travail de réflexion et de préparation sur la programmation des espaces pédagogiques dans le nouveau musée. Il est bien entendu que les autres indicateurs de tâches découlent de la réalisation du Musée. Toutes les pièces qui ont été remises par le Musée d’Art de Louvain-la-Neuve ont été examinées par l’administration. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2012-2014, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1335 Annexe 11 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’A.S.B.L. « Improvisation.be » LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations modifiée par la loi du 2 mai 2002 ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’action n°5.3.1.1. « Soutenir le monde associatif en relation avec l'objectif » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’A.S.B.L. « Improvisation.be » ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 28 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure de 22.000€ et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10458) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 15 juillet 2015 par Monsieur Marc LAMBILLOTTE, Président de l’asbl « Improvisation.be » ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’A.S.B.L. « Improvisation.be » a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1336 ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’A.S.B.L. « Improvisation.be », tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’ A.S.B.L. « Improvisation.be » Indicateurs des tâches confiées Indicateurs qualitatifs l’encadrement des ateliers « d’impro » organisés dans le cadre du parascolaire culturel durant l’année scolaire pour les étudiants de toutes les écoles secondaires du Brabant wallon qui s’inscrivent ; l’organisation de la finale entre écoles participantes sur deux jours. Indicateurs quantitatifs Accepter toutes les écoles secondaires de la Province du Brabant wallon qui en feraient la demande. Rapport d’évaluation En application du prescrit de l’article 5 du Contrat de gestion, l’A.S.B.L. « Improvisation.be » a transmis à la Province, un rapport d’exécution des tâches effectuées lors de l’exercice précédent ainsi qu’une note d’intention pour l’exécution desdites tâches pour l’exercice suivant. Elle y a joint ses bilan, comptes, rapport de gestion et de situation financière pour l’exercice précédent, son projet de budget pour l’exercice avenir ainsi que les justificatifs d’emploi de la subvention tels que prévus aux articles L3331-4 et L3331-5 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation. 19 ateliers dans 19 écoles des communes de Braine-l’Alleud, Court-Saint-Etienne, La Hulpe, Nivelles, Ottignies-Louvain-La-Neuve, Rixensart, Waterloo et Wavre ont été organisés permettant à 270 élèves de pratiquer les techniques d’improvisation ; La finale s’est déroulée les 2 et 3 mai derniers au Collège de Basse-Wavre dans une excellente ambiance, et devant un nombre de spectateurs important ; Cependant, afin d’assurer un encadrement de qualité, 5 écoles ont été refusées. L’A.S.B.L. ne compte qu’une seule personne sous contrat d’emploi aidé par un animateur. Toutes les pièces qui ont été remises par l’A.S.B.L. « Improvisation.be » ont été examinées par l’administration. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1337 Annexe 12 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’A.S.B.L. « Maison du Conte et de la Littérature » LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations modifiée par la loi du 2 mai 2002 ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’action n°5.3.1.1. « Soutenir le monde associatif en relation avec l'objectif » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’A.S.B.L. « Maison du Conte et de la Littérature » ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 28 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure de 22.000€ et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10462) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 14 juillet 2015 par Madame Marie Cuche, Coordinatrice de l’asbl « Maison du Conte et de la Littérature » ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’A.S.B.L. « Maison du Conte et de la Littérature » a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1338 ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’A.S.B.L. « Maison du Conte et de la Littérature », tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’ A.S.B.L. « Maison du Conte et de la Littérature » Indicateurs des tâches confiées Indicateurs qualitatifs Originalité et rayonnement de l’activité Attractivité et accessibilité de l’activité Pertinence de l’activité Indicateurs quantitatifs Nouer, lors de grands événements, des contacts avec des nombreux partenaires en étant présent sur le territoire du Brabant wallon et en touchant un large public ; Organiser des ateliers et des stages, autour de l’oralité, de l’écriture, de la technique du kamishibaï (mise en avant de différentes techniques d’arts du récit) ; Susciter l’éveil culturel en développant des animations, des spectacles et des formations destinées à faire découvrir le conte et les livres, à destination de professionnels ou non ; Faire en sorte que l’association devienne un lieu où chacun, professionnel ou privé, vienne puiser des informations. Pour permettre d’être efficient sur ce point son équipe se tient informée de manière continue ; Intégrer les organisations relatives aux fêtes populaires telles Noël ou Halloween ; Développer des partenariats possibles et se montrer disponible pour de nouvelles collaborations, que ce soit avec des pouvoirs locaux ou d’autres acteurs culturels, dans différents lieux du Brabant wallon ; Promouvoir les pratiques du conte et de la littérature entre les générations, les cultures, les différents publics (adolescents/personnes âgées/publics «fragilisés») au niveau local et provincial ; Veiller à s’investir dans des tâches de médiations littéraires : o Rencontres d’auteurs et des œuvres (littérature jeunesse et adulte) ; o Mise en place de «projets» (récurrents ou non) qui mettent en avant la médiation littéraire et ouverture aux réseaux de littératures (jeunesse, adulte) via des festivals, des participations aux salons... Diffusion de spectacles o Spectacles/conteries(créations) des animateurs de l’a.s.bl. ; o Spectacles que l’a.s.bl. programme (diffusion de spectacles de conteurs belges et étrangers) ; o Accompagnement artistique de projets. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1339 Rapport d’évaluation En application du prescrit de l’article 5 du Contrat de gestion, l’A.S.B.L. « Maison du Conte et de la Littérature » a transmis à la Province, un rapport d’exécution des tâches effectuées lors de l’exercice précédent ainsi qu’une note d’intention pour l’exécution desdites tâches pour l’exercice suivant. Elle y a joint ses bilan, comptes, rapport de gestion et de situation financière pour l’exercice précédent, son projet de budget pour l’exercice avenir ainsi que les justificatifs d’emploi de la subvention tels que prévus aux articles L3331-4 et L3331-5 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation. On peut préciser que « La Maison du Conte et de la Littérature asbl » a mis l’accent tout particulièrement sur les aspects suivants : participation à différents événements tels que : o « La Route du Conte » en collaboration avec le Centre culturel de Perwez Ŕ 150 participants ; o Les « Grands Feux » en partenariat avec le Centre culturel d’Ittre Ŕ 4 conteurs professionnels et une scène ouverte aux apprentis conteurs -1000 participants ; o 2ème Festival du Conte chez l’habitant à Ittre : « Mots et Mois en brrr » 10 soirées contées Ŕ 186 spectateurs. organisation d’ateliers pour adultes : o À Jodoigne : 2 samedis par mois avec une conteuse professionnelle, Valérie Bienfaisant Ŕ 7 participants ; o à Ittre : 2 mardis soir par mois avec un conteur professionnel, Philippe Casterman Ŕ 6 participants. soutien en terme de communication et de prolongation du projet : « Les objets du conteur » à Orp-le-Grand par Catherine Mathéü Ŕ création d’une valise à histoire, 1 dimanche par mois Ŕ 8 participants ; organisation d’ateliers dans les écoles : o à Saint-Jean-Geest : primaire et maternelle Ŕ 1 fois par mois Ŕ présentation d’un spectacle avec les primaires Ŕ 23 élèves ; o à Beauvechain : 4 écoles primaires de l’entité en collaboration avec le Centre culturel de la vallée de la Néthen Ŕ découverte du conte et de l’oralité Ŕ 22 élèves Ŕ Seule 1 animation a pu être concrétisée. Les autres sont programmées pour 2015 ; o à Orbais : école primaire Ŕ 12 ateliers dans le cadre du Projet Roulotte avec le CEC de Perwez autour de la technique du journal créatif Ŕ 16 élèves ; o à Ittre : 5ème année primaire sur le thème « 14-18 » - 26 élèves. organisation d’ateliers « Récit et Écriture » avec l’AMO de Braine l’Alleud Ŕ 1 séance par mois avec 5 jeunes en difficulté (IPPJ,…) Ŕ 7 ateliers ; organisation d’animations diverses telles : o Animations contes et lectures dans la maison d’enfants de Perwez Ŕ 1 fois par mois et à la crèche de Walhain ; o Cueillette de livres dans le cadre de la Route du Conte ; o Animations lectures d’albums jeunesse du Brabant wallon dans le cadre du Salon des auteurs du Brabant wallon, le 11 mai à Villers-la-Ville et la Fabrique d’écriture avec Christian Merveille ; o Balade contée sur le thème des arbres dans le cadre du Forestival organisé par le Centre culturel de la Vallée de la Néthen ; o Animation spectacle à « Ma Petite Ecole » de Malèves Sainte Marie sur les métiers de la santé en amont de la Route du Conte ; lecture spectacle pour 3 classes de maternelle suivi d’une exposition bricolage ; o Animation à la maison de repos « Le Cèdre bleu » à Jodoigne Souveraine ; o Animations réalisées avec les élèves de la section « Français Langue Étrangère » de l’école IFOSUP de Wavre en collaboration avec la bibliothèque Maurice Carême Ŕ 4 animations Ŕ 20 participants ; o Continuité et fin des ateliers avec les apprenants de « Lire et Ecrire » de Nivelles Ŕ 4 ateliers d’histoires en Kamishibaï ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1340 « Histoires à la carte » rencontre autour du livre à la bibliothèque jeunesse de Wavre Ŕ 1 fois par mois Ŕ 10 à 15 enfants de 2 à 10 ans et 2 à 5 adultes. favorisation de rencontres d’auteurs en collaboration avec les bibliothèques et un partenariat avec le centre culturel de la Vallée de la Néthen pour l’organisation de deux rencontres culino-littéraires « Le Goût de lettres » avec Geneviève Damas et Eric Brucher; participation au Salon des Auteurs Ŕ Table ronde du 1er jet au roman avec Valérie Biefnot, Eric Brucher et Jociane Van Melle ; organisation d’une rencontre débat avec Francq Andriat dans le cadre du dernier comité ado à Bruxelles ; participation à Halloween à Jodoigne Ŕ spectacle « Les lunes d’Halloween » et à Noël en fête à Jodoigne, création d’histoires pour les enfants Ŕ 40 participants ; organisation de partenariats avec divers acteurs culturels (GAL Culturalité, Centres culturels, Maison du Tourisme en Hesbaye brabançonne,...) ; création d’une balade contée en partenariat avec Culturalité dans le cadre de SENTES à Hélécine ; Mise en exergue du patrimoine en collaboration avec l’Ardoisière et la bibliothèque de Jodoigne : « Livres en liberté » - 40 participants ; développement des partenariats sur l’ouest du Brabant wallon, rencontre de conteurs, animations dans les écoles et programmation de spectacles de contes essentiellement pour adultes,... ; Participation au Réseau Secteur Contes. La Maison du Conte et de la Littérature fait partie du jury de 3 grands festivals reconnus : Chiny, Redu et Surice. Cela lui permet de programmer les conteurs qui ont gagné des prix l’année suivante ; Participation au Réseau « Conte et Littérature » en Belgique francophone. L’asbl est aussi expert conte auprès de la Commission des Arts de la scène à la Fédération Wallonie Bruxelles (avis sur les dossiers de demande d’aides à la création au niveau secteur « Conte ») ; mise en œuvre du site internet et de la newsletter ; participation à des animations littéraires avec différents partenaires (les Petites Nuits d’Encre, Je lis dans ma commune, Fête du Prix Farniente, comité de lecture « J’adore lire » pour ados de 11 à 13 ans, …) ; diffusion de spectacles (entre autres ceux des animateurs de la Maison du conte et de la Littérature) et accompagnement artistique. o Cependant, diverses animations prévues ont été annulées suite à la maladie de l’animatrice et son départ de l’asbl. De plus, la directrice et une animatrice étaient en congé maternité de septembre à décembre. Ce fut une année difficile mais qui a néanmoins permis la mise en place d’un nouveau règlement de travail, une harmonisation des horaires dérogatoires avec l’aide d’un inspecteur lois sociales de le Communauté française. Elle n’a pu développer d’activités qu’en fonction des moyens humains disponibles. Toutes les pièces qui ont été remises par l’A.S.B.L. « Maison du Conte et de la Littérature » ont été examinées par l’administration. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1341 Annexe 13 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’A.S.B.L. « Macamagie » LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations modifiée par la loi du 2 mai 2002 ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’action n°5.2.1.1. « Subventionner les opérateurs culturels pour leurs activités » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’A.S.B.L. «Macamagie » ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 28 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure de 22.000€ et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10484) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 2 septembre 2015 par Madame Françoise Pigeolet, Présidente de l’asbl « Macamagie » ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’A.S.B.L. « Macamagie » a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1342 ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’A.S.B.L. «Macamagie», tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’ A.S.B.L. « Macamagie » Indicateurs des tâches confiées - Organiser le Festival annuel de Magie et de Féerie en y accueillant de nombreux artistes professionnels : Associer Féerie et Magie afin de créer une ambiance particulière et différente à chaque fois sur base d’une thématique liée à l’imagerie populaire ; Assurer un maximum d’activités gratuites ; Organiser un concours pour débusquer les « nouveaux talents ». - Développer de nouvelles initiatives s’étendant sur tout le périmètre géographique de la Province afin de : Créer des animations dans différentes communes de la Province autour de la magie et de la féérie ; Organiser des stages de magie pour les enfants. Rapport d’évaluation En application du prescrit de l’article 5 du Contrat de gestion, l’A.S.B.L. « Macamagie » a transmis à la Province, un rapport d’exécution des tâches effectuées lors de l’exercice précédent ainsi qu’une note d’intention pour l’exécution desdites tâches pour l’exercice suivant. Elle y a joint ses bilan, comptes, rapport de gestion et de situation financière pour l’exercice précédent, son projet de budget pour l’exercice avenir ainsi que les justificatifs d’emploi de la subvention tels que prévus aux articles L33314 et L3331-5 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation. On peut préciser que « Macamagie » a mis l’accent tout particulièrement sur les aspects suivants : - a organisé le 11ème Festival de Magie et de Féerie à l’Hôtel de Ville de Wavre, les 13 et 14 décembre 2014, qui a accueilli de nombreux artistes professionnels et semi-professionnels : 15 comédiens et 9 magiciens. Le thème décliné fut « Les mille et une nuits ». Cette manifestation artistique était accessible à tous grâce à un maximum d’activités gratuites telles que des spectacles de magie, jonglerie, danse, musique, déambulatoires, animations diverses pour les enfants,… ; et a attiré environ 2.000 personnes dont la provenance dépasse largement les frontières du Brabant wallon. Cette année, les enfants ont dû payer 2,5 € pour pouvoir participer aux petits déjeuners à l’école de magie et ce pour éviter les défections de dernières minutes, plus de 250 enfants y ont participé. De plus, depuis plusieurs années, un stage de deux matinées est proposé aux élèves de plus de 12 ans. Celui-ci permet aux élèves les plus passionnés par la discipline de devenir des illusionnistes avertis. Les places sont limités et payantes (20 €) afin d’assurer la qualité. En 2014, 20 adolescents y ont participé. Un concours de magie de close up destiné à débusquer les jeunes talents était programmé le samedi 13 décembre dans l’hôtel de ville de Wavre. Ce concours est traditionnellement BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1343 réservé aux artistes belges, non professionnels et de maximum 30 ans. Les candidats devaient remettre leur fiche d'inscription et une vidéo de leur prestation avant le 1 er décembre 2014, la sélection se faisant sur base de ces éléments. La confirmation de participation était fixée avant le 7 décembre 2014. Le jury était composé de magiciens professionnels et de membres du Conseil d'Administration de l'association. Le 1er prix était l'accès et le séjour complet au congrès magique de la Fédération Française des Artistes Prestidigitateurs à Besançon en octobre 2015. Les 2 e et 3e prix étaient des bons d'achats à valoir dans une grande boutique de matériel de magie. Ce concours n’a pas eu lieu eu égard au manque de participants. - A effectué un travail de conception en cours d’un spectacle de grande envergure mêlant les compétences artistiques et techniques de diverses associations du Brabant wallon autour de la Magie et de la Féerie. Ce spectacle qui a pour vocation de devenir itinérant dans la Province, se veut profondément magique, féerique et poétique. Il mêlera divers arts de la scène (magie, danse, cirque, équitation, musique,…). Sa particularité consistera dans le fait qu’il mêlera artistes amateurs et professionnels, favorisant ainsi la concrétisation de besoins mutuels d’expressions artistiques ; - A développé un partenariat : avec l’académie équestre Reda de Perwez dans le cadre de la mise en œuvre du Natural Music Festival « PerwEquinoxe » à Thorembais-le-Béguines, le 20 septembre 2014. Elle a fourni une expertise artistique et organisationnelle, une aide à la régie plateau, à la conception de l’affiche et au montage et démontage ; avec la Ville de Wavre dans le cadre de la mise en œuvre, les 6 et 19 décembre, d’une parade de fin d’année : « la Parade des Chasseurs d’Etoiles », en collaboration avec deux autres associations brabançonnes wallonnes : L’Académie équestre Reda de Perwez et La Tanière des Loups de Perwez. Ce partenariat a visé la prise en charge du concept, de la scénographie, de la coordination artistique et achat de costumes et de décors. Le public présent dans les rues estimé à environ 3.000 personnes le 6 décembre et à environ 2.000 personnes le 19 décembre ; avec la commune de Tubize, lors de la « Fête des Enfants » au complexe sportif de Tubize les 13 et 28 décembre 2014. Les activités peu nombreuses en 2014 s’expliquent par le fait que la personne engagée à mi-temps par l’asbl a été licenciée pour raison économique en avril 2014. Les activités développées ont été réalisées de septembre à décembre 2014 suite aux changements d’administrateurs. Toutes les pièces qui ont été remises par l’A.S.B.L. «Macamagie» ont été examinées par l’administration. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1344 Annexe 14 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2011-2013, prolongé jusqu’en 2015, entre la Province du Brabant wallon et l’A.S.B.L. « Centre culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve » LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations modifiée par la loi du 2 mai 2002 ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’action n°5.2.1.1. « Subventionner les opérateurs culturels pour leurs activités » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 23 décembre 2010 relative au contrat de gestion 2011-2013 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. « Centre culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 approuvant l’avenant n°1 du contrat de gestion susvisé prolongeant celui-ci jusqu’au 31 décembre 2014 ; Vu la résolution du Conseil provincial du 23 octobre 2014 approuvant l’avenant n°2 du contrat de gestion susvisé prolongeant celui-ci jusqu’au 31 décembre 2015 ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 mai 2015 approuvant l’avenant n°3 du contrat de gestion susvisé ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 28 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000€ et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10479) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 11 juillet 2015 par Monsieur Vincent GEENS, Animateur-Directeur de l’a.s.b.l. « Centre culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve » ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’a.s.b.l. « Centre culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve » a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2011-2013, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1345 Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2011-2013, tel qu’amendé, conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. « Centre culturel d’Ottignies-Louvain-laNeuve », tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2011-2013, prolongé jusqu’en 2015, entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. « Centre culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve » Indicateurs des tâches confiées prendre en charge le développement du « pôle culturel » provincial par divers moyens : l'organisation des réunions avec les partenaires et opérateurs culturels ; la mise en place d’outils de développement structurants : site Internet avec agenda et annuaire complets du Pôle culturel, billetterie en ligne, agenda et revue culturelle ; veiller à respecter les obligations liées à la visibilité provinciale et à apposer sur tous les supports le logo provincial et la mention du soutien provincial ; contribuer au rayonnement du « pôle culturel » provincial par la programmation, l’organisation et/ou la coordination de grands événements fédérateurs, structurants et grand public, garants de la diversité des expressions artistiques actuelles, comme autant de reflets des réalités d’aujourd’hui : la programmation musicale de La Nuit Africaine au Domaine provincial du Bois des Rêves, en ce compris la prise en charge financière des groupes musicaux sélectionnés, le graphisme (visuel, affiche, dépliant ; hormis les frais d’impression) et la participation à la coordination du plan de communication ; la programmation de Halloween, festival de théâtre de rue au Domaine provincial du Bois des Rêves, en ce compris la prise en charge financière des cachets artistiques à hauteur de 2.500€ ; l’organisation, la coordination et la production d’un événement culturel d’envergure par an, par exemple la biennale des arts contemporains / festival de la cité nouvelle ; programmation musicale à la Ferme du Biéreau, tenant compte d’une mise en valeur des artistes du Brabant wallon. contribuer au rayonnement du « pôle culturel » provincial par la programmation, l’organisation et/ou la coordination de saisons de spectacles, d’ateliers et de stages destinés au jeune public; spectacles à destination des publics scolaires de maternelle, primaire et secondaire ; Festidanse ; Rencontres interrégionales de danse à l’école ; ateliers de théâtre à l’école) ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1346 mettre gracieusement ses locaux et son personnel à disposition de la Province pour les opérations culturelles organisées par l'administration provinciale, telles, par exemple, les éliminatoires et la finale de « Scènes à deux », la garde des expositions (en concertation avec le CCBW), etc. Rapport d’évaluation En application du prescrit de l’article 5 du Contrat de gestion, l’a.s.b.l. « Centre culturel d’OttigniesLouvain-la-Neuve » a transmis à la Province, un rapport d’exécution des tâches effectuées lors de l’exercice précédent ainsi qu’une note d’intention pour l’exécution desdites tâches pour l’exercice suivant. Elle y a joint ses bilan, comptes, rapport de gestion et de situation financière pour l’exercice précédent, son projet de budget pour l’exercice avenir ainsi que les justificatifs d’emploi de la subvention tels que prévus aux articles L3331-4 et L3331-5 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation. On peut préciser que l’a.s.b.l. « Centre culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve » a mis l’accent tout particulièrement sur les aspects suivants : la volonté de continuer à multiplier les liens entre les opérateurs culturels et les partenaires ; l’organisation des activités est l’objet de réunions avec les partenaires et opérateurs culturels en fonction du thème choisi comme le Centre Culturel du Brabant Wallon, l’Atelier Théâtre Jean Vilar, l’Espace culturel Ferme du Biéreau, le Centre Régional d’Intégration du Brabant Wallon, UCL Culture, …, le monde associatif, des artistes et des créateurs, … Le CCO fait aussi partie des commissions du Conseil culturel. le développement d’outils structurants comme le site internet avec agenda et annuaire complets du Pôle culturel mais aussi par le biais d’autres sites comme www.quefaire.be, www.brabantwallon.be, www.netevents.be.... Il est à noter que la billetterie en ligne est accessible. Le public peut désormais choisir et payer sa place en ligne. Ce service fonctionne très bien. Il a été développé afin de permettre à d’autres partenaires de l’utiliser pour vendre leur place en ligne. Cependant, celles-ci doivent être liées à la location d’une salle du Centre culturel. de plus, l’outil pour smartphone continue à être développé en partenariat avec la Ville d’Ottignies-LLN permettant un accès au contenu du site par le biais de « OLLN Culture », on y retrouve tous les acteurs du Pôle culturel, 1 seul encodage permet une mise à jour des 4 différents sites internet. La page Facebook a été développée. A ce jour, elle est suivie par plus de 5.000 likers. la programmation, l’organisation et/ou la coordination de grands événements fédérateurs, structurants et grand public garants de la diversité des expressions artistiques actuelles comme : la Nuit africaine, Halloween (4000 participants), les Nuits d’encre, Transhumance, le développement du Réseau d’Echange et de Savoir qui permet à plus de 370 inscrits de transmettre leur savoir en échange d’autres savoir (offres et demandes entièrement gratuites), il y a eu 315 séances sur différents thèmes comme : le Bien être, la créativité, la langue, la cuisine, la culture, les sports et loisirs, l’informatique pour 2.524 participants ; le Salon d’Hiver, le Ciné Club, diverses expositions (Les ombres, Sauvageons-nous,…). la biennale d’Arts contemporains qui se déroulera en septembre 2016 est déjà en préparation. la programmation, l’organisation et la coordination de saisons de spectacles, d’ateliers et de stages destinés au jeune public dans une salle entièrement rénovée. Comme chaque année, le Centre culturel a proposé 3 saisons différentes présentant 39 spectacles pour 77 représentations y compris celles réservées aux écoles. Pour les juniors : cette saison a fait le plein, tous les spectacles étaient complets. 14 partenaires ont été associés à la saison 2014, BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1347 ce qui a permis d’atteindre un public différent, d’organiser des débats pointus après certaines représentations et d’accueillir des spectacles plus onéreux. le centre culturel a aussi redéfini et amélioré l’organisation interne et l’organigramme avec des nouvelles descriptions de fonction afin de pouvoir aborder les nouveaux défis générés par les perspectives du nouveau décret et des projets plus complets. le directeur du centre culturel participe comme président du comité de programmation musicale à la Ferme du Biéreau. Ce comité veille à ce que la programmation soit une représentation dynamique du Brabant wallon : « Festival Délibère-toi », « Grand tremplin » mais aussi présente des styles différents comme le jazz et la musique classique. Toutes les pièces qui ont été remises par l’a.s.b.l. « Centre culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve » ont été examinées par l’administration. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2011-2013 pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 15 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2011-2013, prolongé jusqu’en 2015, entre la Province du Brabant wallon et l’A.S.B.L. « Centre culturel du Brabant wallon » LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations modifiée par la loi du 2 mai 2002 ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’action n°1.13.3.4. « Dans le cadre du Développement territorial, subventionner le CCBW - Maison de l'urbanisme », n°5.2.1.1. « Subventionner les opérateurs culturels pour leurs activités », n°5.3.1.1. « Soutenir le monde associatif en relation avec l'objectif » et n°6.2.1.5. « Organiser un événement de prestige permettant aux artisans créateurs de mode de présenter au public leur savoir-faire » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 23 décembre 2010 relative au contrat de gestion 2011-2013 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. « Centre culturel du Brabant wallon » ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1348 Vu la résolution du Conseil provincial du 26 avril 2012 approuvant l’avenant n°1 du contrat de gestion susvisé ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 février 2013 approuvant l’avenant n°2 du contrat de gestion susvisé ; Vu la résolution du Conseil provincial du 19 septembre 2013 approuvant l’avenant n°3 du contrat de gestion susvisé ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 approuvant l’avenant n°4 du contrat de gestion susvisé prolongeant celui-ci jusqu’au 31 décembre 2014 ; Vu la résolution du Conseil provincial du 23 octobre 2014 approuvant l’avenant n°5 du contrat de gestion susvisé prolongeant celui-ci jusqu’au 31 décembre 2015 ; Vu la résolution du Conseil provincial du 26 mars 2015 approuvant l’avenant n°6 du contrat de gestion susvisé ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 12 octobre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure de 22.000€ et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 15 octobre 2015 (NC 10613) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 13 août 2015 par Madame Edith Grandjean, Directrice de l’a.s.b.l. « Centre culturel du Brabant wallon » ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’a.s.b.l. « Centre culturel du Brabant wallon » a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2011-2013, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2011-2013 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. « Centre culturel du Brabant wallon », tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1349 Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2011-2013, prolongé jusqu’en 2015, entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. « Centre culturel du Brabant wallon » Indicateurs des tâches confiées d’informer le service des relations publiques de toute action d’information, de promotion et de communication portant sur les activités du Centre et de ses partenaires ; de faire apparaître le logo de la Province ainsi que la mention « avec le soutien de la Province du Brabant wallon » sur tout support d’information, de promotion et de communication portant sur les activités du Centre et de ses partenaires ; de transmettre au service des relations publiques un exemplaire de tout support d’information, de promotion et de communication portant sur les activités du Centre et de ses partenaires. Plus spécifiquement en rapport avec la note d’évaluation qui a été établie par l’association, elle est tenue de : - respecter toutes les missions et prescriptions du décret du Conseil de la Communauté française du 28 juillet 1992 fixant les conditions de reconnaissance et de subventions des Centres culturels modifié par le décret du 10 avril 1995 et de ses arrêtés d’application ; - développer de manière spécifique les axes prioritaires de politique culturelle, élaborés, notamment, au sein de son Conseil Culturel et adoptés par son assemblée générale ; - respecter ses obligations relatives aux apports locaux ; - collaborer à différentes activités organisées à Ottignies-Louvain-La-Neuve dans les infrastructures de la Ville Pôle culturel de la Province conformément à l’article 3 du Contrat-programme 20082011, c’est-à-dire prévoir des synergies entre ces deux institutions culturelles. Rapport d’évaluation En application du prescrit de l’article 5 du Contrat de gestion, l’a.s.b.l. « Centre culturel du Brabant wallon » a transmis à la Province, un rapport d’exécution des tâches effectuées lors de l’exercice précédent ainsi qu’une note d’intention pour l’exécution desdites tâches pour l’exercice suivant. Elle y a joint ses bilan, comptes, rapport de gestion et de situation financière pour l’exercice précédent, son projet de budget pour l’exercice avenir ainsi que les justificatifs d’emploi de la subvention tels que prévus aux articles L3331-4 et L3331-5 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation. On peut préciser que l’a.s.b.l. « Centre culturel du Brabant wallon » a mis l’accent tout particulièrement sur les aspects suivants : A. PARTIE CULTURE Valorisant les arts entre autres grâce à : Participation au Festival « En l’Air !! Cirque en création », résidences d’artistes, ateliers photo et vidéo, rapprochement avec les écoles de cirque,… avec 3 soirées dans le foyer populaire. 399 personnes y ont participé ; Organisation d’une exposition itinérante suite au projet « Up Design ». Elle a drainé 1.837 personnes tous publics confondus et 10.000 personnes lors du Salon Récupère à Namur Expo. Un projet de médiation avec un outil pédagogique et de formation a été développé suite aux ateliers « Up Design » ; Elaboration du concours Tremplin et participation dans les différents festivals Rock (Inc’Rock, Jyva’Zik, MJ Antistatic, Festival né autre part) ; Programmation de la « Ferme du Biéreau », participation au festival La Ferme (cette opération a fédéré les asbl de LLN et 350 personnes) ; Participation au Comité des jeunes auditeurs (accès et pratique de la culture. Travail avec les Maisons des Jeunes) ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1350 Participation au concours organisé par la Province du Brabant wallon « Scènes à deux.trois » (11 participants et 120 personnes du public) ; Partenariat autour des Nuits d’encre (6.287 personnes) avec une expo BD, du Salon de Auteurs (200 personnes) ; Organisation de SENTES (3.200 personnes touchées) : arts contemporains, mise en évidence d’un sentier d’art en milieu rural. Les sentiers restent visibles par la création de 5 œuvres permanentes ; Récolte de témoignages autour de l’agriculture, du rapport habitants ruraux et néoruraux, notion de voisinage, … afin de préparer différents projets des partenaires, partenariat au cinéma en plein air (500 participants) ; Participation au repas-spectacle : « Moi, je rumine des pensées sauvages » au Domaine provincial d’Hélécine (3.700 participants) ; Organisation de la Caravane de la diversité au PAM ayant pour thème: 50 ans de l’immigration marocaine et turque (2.000 personnes pour les 13 représentations sur 4 jours et participation de 14 associations) ; Participation au Festival de la Marionnette de Tubize (300 participants aux 18 ateliers et 1.000 personnes à la kermesse) ; création d’une fresque « Graff » avec les Maisons de jeunes et exposition durant les Fêtes de la Saint-Martin ; Partenariat avec les Maisons de jeunes de la Province pour la création du « Label MJ verte » par le soutien aux activités relatives à l’environnement et à l’éco-consommation ; Partenariat au parcours musical de CSE avec 1000 réservations et 22 concerts. Assurant le développement socioculturel et d’éducation permanente : « 125 ans de logement public, ça se fête aussi en Brabant wallon », organisation d’une campagne de sensibilisation pour plus de logements sociaux en Brabant wallon (+/- 400 personnes participantes) ; Organisation de la « Matinée de l’Habitat léger (HL) » et diffusion du mémorandum pour les professionnels du secteur ; Réseau BDL (Brabançon Droit Logement) : accès au logement des plus défavorisés pour les communes qui n’ont pas de logement prévu ; Atelier Théâtre : travail de photos dus un objet avec l’asbl Lire et Ecrire et le Centre d’accueil des réfugiés de Rixensart. Ecriture collective d’une pièce de théâtre et montage de la pièce. Coordonnant les centres culturels locaux : En soutenant les dynamiques sous régionales par le biais du programme « Leader » dans l’est du Brabant wallon (regroupement des acteurs culturels autour de projets communs) et la rencontre des CA des institutions culturelles de l’ouest du Brabant wallon ; Organisation d’une plate-forme d’arts contemporains avec les centres culturels locaux : exposition « Résonnances », 30 rendez-vous autour des arts sonores à Braine-l’Alleud, Genappe, LLN et Rixensart avec une participation des académies de musique et des arts de la Province (3.100 personnes) ; Soutien au Pôle culturel par la diffusion de la Boussole, la saison théâtrale 2014-2015, et la coordination de la communication de divers événements ; Soutien et programmation du Théâtre jeunes publics dans les centres culturels locaux ; Réunions avec les centres culturels locaux relatives au nouveau décret. Organisation d’un colloque en janvier 2014 afin de présenter l’analyse partagée du territoire du Brabant wallon ; Partenariat avec 11 centres culturels locaux et diverses associations (dont 6 compagnies théâtrales jeunes publics présentes sur le territoire) du Brabant wallon pour la préparation de l’événement : « OTTOKAR » qui se déroulera en 2015. B. PARTIE RELATIONS PUBLIQUES Dans le cadre de ses obligations en matière de communication, le CCBW avait pour obligations : d’informer le service des relations publiques de toute action d’information, de promotion et de communication portant sur les activités du Centre et de ses partenaires ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1351 de faire apparaître le logo de la Province ainsi que la mention « avec le soutien de la Province du Brabant wallon » sur tout support d’information, de promotion et de communication portant sur les activités du Centre et de ses partenaires ; de communiquer au service de l’information et des relations publiques un exemplaire de tout support d’information, de promotion et de communication portant sur les activités du Centre et de ses partenaires ; d’organiser une bourse Rock (dont la réalisation d’un CD y compris la presse de 5.000 exemplaires et accompagnement des artistes). Le service a constaté que dans l’ensemble, ces obligations étaient observées. Dans les publications dont le service a eu connaissance, le logo provincial est bien présent. Cependant, nous ignorons si l’ensemble des publications du CCBW nous a bien été communiqué. L’information ne se fait pas de manière préalable mais après réalisation des différents supports. Le service et le CCBW ont en outre collaboré étroitement pour l’Opération Tremplin (organisation de concours musicaux pour groupes de jeunes musiciens amateurs). C. PARTIE MAISON DE L’URBANISME 1. Organisation de Midis de l’urbanisme. Les cinq séances suivantes ont été organisées : - « Les sentiers sont-ils enfin sortis de l’impasse ? », le 28 mars à Ottignies ; - « La ruralité est-elle en péril avec la densification ? », le 25 avril à Dion-le-Mont ; - « Trame verte et bleue : entre préservation de la biodiversité et développement territorial », le 17 juin à Louvain-la-Neuve ;; - « Quel sera l’impact du développement des énergies renouvelables pour notre territoire ? », le 17 octobre à Court-Saint-Etienne ; - « Pourquoi l’architecture contemporaine fait-elle toujours peur ? », le 28 novembre à La Hulpe. Les Midis de l’urbanisme, activité phare de la Maison de l’urbanisme, continuent à rassembler un public de fidèles (en moyenne une cinquantaine de personnes) mais également un public de plus en plus varié selon le thème abordé. 2. Colloque « Gestion des eaux pluviales dans les agglomérations » Cet événement qui visait à sensibiliser à de nouveaux modes de gestion durable des eaux pluviales, susciter la réflexion, permettre le débat, la discussion, les échanges d’idées et favoriser les échanges avec les professionnels du secteur, a été organisé le 9 décembre à Waterloo. 3. Soirée-débat dans le cadre de l’enquête publique SDER Une soirée débat a été organisée le 9 janvier dans le cadre de l’enquête publique Schéma de Développement de l’Espace Régional afin de permettre aux personnes ayant participé aux Ateliers du territoire de construire leur avis par rapport au projet. 4. Publications « Espace-Vie ». La revue a alterné les sujets touchant à l’aménagement du territoire, l’environnement, l’architecture, la mobilité, le patrimoine, l’actualité en Brabant wallon, l’information en matière de manifestations ou activités de la Maison de l’urbanisme. Dix numéros de 16 pages ont été publiés en 2014 avec un tirage à 7.500 exemplaires. La revue est également téléchargeable sur le site internet du CCBW. Le public continue à faire part de sa satisfaction quant à la qualité et la variété des sujets abordés et l’esthétique de la revue. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1352 « 10 espaces de détente en Brabant wallon ». Publié à 2.000 exemplaires dans le cadre de la collection « Architectures », ce 14e tome de 72 pages, édité par la Province, permet au lecteur de découvrir 10 espaces de détente en Brabant wallon sélectionnés pour leur intérêt architectural. 5. Formations, informations et sensibilisation tout public Visite guidée : Le Luxembourg : un développement territorial tout en contraste, les 19 et 20 septembre. Cette visite a permis à 50 participants de découvrir des exemples contrastés du développement territorial au Grand-Duché de Luxembourg. Journées de sensibilisation du jeune public à l’aménagement du territoire « L’aménagement du territoire, je m’y frotte ». L’objectif de ces journées vise à sensibiliser le jeune public à l’aménagement du territoire principalement en ciblant la réflexion sur l’aménagement d’un village. Il permet aux enfants de comprendre le fonctionnement et l’organisation de leur milieu de vie et de conscientiser les élèves aux enjeux et défis à venir. Trois classes de 5e et 6e primaires (62 élèves) ont bénéficié d’une journée de sensibilisation animée par un animateur de la Maison de l’urbanisme du Brabant wallon. Les demandes d’animation dans les écoles étant de plus en plus nombreuses, une version « portable » a été mise en place. Cette version propose que l’animation soit assurée par l’instituteur. Ce type de formation, de sensibilisation à l’aménagement du territoire est largement appréciée par les enseignants et les élèves. L’initiation des 10-12 ans à l’architecture. L’objectif de cette action est de sensibiliser le jeune public aux enjeux de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme ainsi que de l’encourager à participer à la définition de son cadre de vie. Trois journées d’initiation à l’architecture ont été dispensées dans des classes de 3e, 4e, 5eet 6e primaires (51 élèves). Les instituteur(rice)s manifestent toujours un réel intérêt pour ces journées qui permettent d’aborder une matière peu traitée en primaire et directement en lien avec les socles de compétence. 6. Site archibw.be Ce nouveau site dédié à l’architecture contemporaine en Brabant wallon se veut une vitrine de ce qui se fait en la matière dans la Province. On y retrouve les publications « Architectures » mais également des capsules vidéo, des liens, l’annonce d’événements, etc. 7. Journées de rencontre et de formation à destination des Conseillers en aménagement du territoire et des responsables et fonctionnaires des services urbanisme du Brabant wallon. Une journée a été organisée le 13 novembre 2014 sous la forme d’une visite guidée pour découvrir des réalisations remarquables par leur architecture ou par le traitement de leur dossier urbanistique (32 participants de 17 communes du Brabant wallon). 8. Action à destination des membres des CCATM (Commission consultative communale d’aménagement du territoire et de la mobilité). Une soirée de formation a été organisée le 18 novembre 2014 sur les clés de lecture d’un projet urbanistique et les outils de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire (80 personnes). 9. Communication La Maison de l’urbanisme a poursuivi son investissement au maintien, au développement et à la mise en place d’outils de communication afin d’augmenter la visibilité de ses actions et activités auprès du public par : l’alimentation du site www.mubw.be, l’ouverture d’une page facebook, la réalisation d’un folder « je m’y frotte », le relais aux demandes d’information, l’acquisition d’ouvrages de référence et la mise à disposition au public, le contact avec les médias, etc.. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1353 D. PARTIE EGALITE DES CHANCES L’usage veut que les 10.000€, à charge de la Direction d’administration de la cohésion sociale et de la santé Ŕ Section de l’égalité des chances subventionnent les actions Art.27 et Art.23. Article budgétaire : 80101/61101/001. Pour mémoire : L’ « Article 27 » : est une asbl qui a été créée en 1999. Agissant sur l’ensemble du territoire de la Communauté française et de la Région bruxelloise, cette asbl a pour but de contribuer à la démocratisation culturelle. Son action comporte deux volets : la mise à disposition de places de théâtre, spectacles, cinéma, etc. au prix de 1,25€ pour un public économiquement défavorisé. Cette action se fait par le biais de partenaires sociaux et de partenaires culturels mis en réseau sur un territoire donné. Un cadre d’accompagnement dont l’objectif est de créer par le biais d’atelier une expression artistique, des moments de réflexion et d’échanges sur la culture ou l’identité culturelle. Le projet « Article 27 est financé par la Communauté française et la Région wallonne. 1.2 L’ « Article 23 » : est une initiative du Centre culturel du Brabant wallon. Il fait référence à l’article 23 de la Constitution qui garantit à chacun le droit de mener une existence digne et, plus particulièrement le droit à l’épanouissement culturel et social pour tous. L’objectif de « Article 23 » est de soutenir et de valoriser des initiatives artistiques qui permettent à des personnes en difficultés d’être des acteurs, des créateurs artistiques et culturels à part entière. 1. Actions pour lesquelles la subvention est demandée 1.1. Comité de jeunes spectateurs Ŕ auditeurs : Ce projet de médiation culturelle s’est déroulé de septembre 2012 à juin 2013. Des jeunes entre 15 et 21 ans, issu de l’AMO La Chaloupe et de la Maison de Jeunes « Le Cerceau » ont assisté à des spectacles multidisciplinaires (Théâtre, danse, musique, …). Chaque sortie a été suivie d'une rencontre avec les artistes et metteurs en scène mais aussi d'un « café-philo », lieu de réflexion et d’analyse, constituant d'ailleurs le fil rouge de toutes les sorties. Ce projet mis en place par le CCBW est le fruit d’un partenariat : Article 27, le CAL BW (Laïcité BW), l’AMO La Chaloupe et la MJ « Le Cerceau » de Waterloo. Ce projet, selon l’animateur du CCBW, n’a pas connu de concrétisation en 2014 mais sera relancé pour 2015-2016. Parallèlement sur le même principe s’est réalisé, à partir de septembre 2013, le projet « Comité de jeunes auditeurs ». Un groupe de jeunes visionne une série de concerts dans des styles musicaux que l’on veut au fur et à mesure des sorties, de plus en plus éclectiques et professionnels. Ces concerts se sont déroulés jusqu’en août 2014. Des rencontres avec des professionnels de la musique sont mises en place après chaque concert. Un atelier d’expression s’est déroulé avec des jeunes, animé par le collectif « Calbut design », le 24 juin 2014. 1.2. « Salles d’attente »: Ce projet a été mené par l’ASBL « Article 27 » en partenariat avec les CPAS d’Incourt, Grez-Doiceau et Walhain avec l’apport artistique du Centre d’expression et de créativité « Le CLA ». Des usagers de chaque CPAS ont constitué un groupe qui a mené un travail de réflexion puis de réalisation artistique d’œuvres collectives (des toiles) pour investir et réaménager les salles d’attente des CPAS des communes concernées. Le travail plastique a porté sur la couleur et le mouvement. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1354 Cette démarche entamée en 2013 a vu son aboutissement, notamment les inaugurations des trois lieux réaménagés, en 2014. 1.3. Tronche toi-même : Un groupe de femmes issues du CPAS de Chastre propose d’envoyer un message positif au monde et de provoquer le dialogue à travers une intervention plastique urbaine où le passant peut réagir par après, sur un blog. L’idée maîtresse est que, malgré les embuches, nous pouvons sourire, rire, chanter, aimer, partager et être, un peu ou beaucoup, heureux. Cette intention, travaillée lors d’ateliers avec le CEC « L’Atelier sorcier », s’est concrétisée par la réalisation de collages grands formats (des tronches en plein, celles des participantes, …) qui seront exposés sur des lieux insolites tels que des poubelles, des bulles à verre, … dans la ville de Gembloux. Ces panneaux comprennent aussi la référence d’un blog qui permet de comprendre la démarche et d’inviter le visiteur à se rendre à l’exposition qui se déroulera au Centre culturel de Gembloux en 2014. Ce projet initié en 2013 par « Article 27 » en partenariat avec le CPAS de Chastre et « L’Atelier sorcier » a vu son aboutissement en 2014. 1.4. Tubize Urbain : Poursuite de la collaboration entre le CCBW et le plan de cohésion sociale de Tubize autour de « Tubize Urbain » : organisation, fin juin et début juillet 2014, d’un stage d’initiation au graffiti avec les jeunes du stage « été solidaire » de la commune de Tubize, dans le cadre du projet de revalorisation du 2e tunnel de la gare : « Tubize, tu graff ». Il s’agissait d’un partenariat entre le CCBW, le Service social communal de Tubize, le Centre culturel de Tubize, le collectif « Farmprod » et la Maison des jeunes de Tubize. Grâce à ce stage d’initiation au graffiti, 8 jeunes du groupe d’été solidaire, issus de quartiers défavorisés, ont pu participer artistiquement à la fresque du projet « Tubize, tu graff » avec les artistes de Farmprod et de la Maison des jeunes de Tubize. Ces jeunes ont pu contribuer à un projet de revalorisation par l’art de leur environnement immédiat et quotidien : le tunnel de la gare. 1.5. Marionnettes à Tubize : Dans le cadre du Festival de la marionnette 2014 à Tubize, 19 ateliers de création et manipulation de marionnettes ont été mis en place et ont été animés par le collectif d’artistes « Boîte à clous ». Parmi ces ateliers, un d’entre eux a réuni 8 adultes issus de quartiers défavorisés, à l’initiative du Service social communal de Tubize dans le cadre du plan de cohésion sociale. Il s’agissait d’un partenariat entre le CCBW, le Service social communal de Tubize, le Centre culturel de Tubize et le collectif « Boîte à clous ». Les productions des 19 ateliers ont été présentées lors d’une journée festive. 1.6 Ateliers théâtre de la Guimbarde : Le Théâtre jeune public « La Guimbarde » anime depuis de nombreuses années des ateliers théâtraux au sein d’écoles primaires du Brabant wallon, en collaboration avec le CCBW. À partir de septembre 2013, le théâtre de la Guimbarde a souhaité donner un sens nouveau à ces animations, en mettant l’accent sur la rencontre et la découverte d’autres réalités sociales. Suite à une collaboration avec le secteur « Accès et pratique de la culture » du CCBW, les scénarii des spectacles réalisés par les enfants d’écoles primaires se sont construits sur bases de témoignages, écrits et photos d’apprenants de Lire et Écrire Brabant wallon (Ottignies et Tubize) et des résidents de Fedasil Rixensart. Trois groupes de personnes (2 de Lire et Écrire et 1 de Fedasil) ont été mis en place pour les étapes suivantes : Choix d’un objet BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1355 Narration d’histoires personnelles Ateliers d’écriture Réalisation de photos Réalisation et impression d’une brochure avec les photos Rencontre entre les acteurs des ateliers théâtraux et les auteurs des textes (sujets des photos avec objets) Ce projet a vu son aboutissement en juin 2014. 1.7 Reg’Art : Initiation aux arts plastiques avec le CEC Les Léz'Arts pour un groupe d’usagers de CPAS sur la notion de frontière. Plusieurs techniques : lino, écriture et vidéo ont été proposées pour aborder cette notion sous différents angles (frontière du corps, frontière d’horizon, frontière des sens...). Ce projet initié en 2013 s’est terminé le 24 février 2014. Il s’agissait d’un partenariat entre le CPAS de Genappe, le CEC Atelier Sorcier, le Centre culturel de Genappe et « Article 27 ». E. PARTIE ECONOMIE Conformément à l’article 1er du contrat de gestion 2011-2013, l’a.s.b.l. Centre culturel du Brabant wallon (CCBW) s’engage à remplir des tâches de service public en veillant à la réalisation des priorités provinciales dont, notamment, les initiatives liées à la politique de mise en évidence des artisans brabançons (Avenant n°3). Pour permettre à l’association de remplir cette mission de service public, le Brabant wallon lui octroie une subvention annuelle d’un montant de 15.000€. En sa séance du 17 juillet 2014, le Collège provincial avait marqué son accord sur l’organisation de la 8ème édition du Salon Créations, qui s’est tenu au PAMExpo de Court-Saint-Etienne les 6 et 7 février 2015 ainsi que sur les différents postes budgétaires et sur la prise en charge par l’association des tâches ci-après : Coordination de la commande et de l’installation du matériel nécessaire à la manifestation, en concertation avec l’administration ; Coordination de la technique (régie, éclairage, son, projecteur, disposition des lieux, etc.) ; Mise à disposition du matériel manquant (éclairage, jupes, pieds, spots, etc.) ; Prise en charge de certaines dépenses liées à la scénographie et à la prise en charge des mannequins…, pour un montant de 15.000€. F. PARTIE INFRASTRUCTURES ET DEVELOPPEMENT TERRITORIAL Dans les faits, les aides apportées par le Service de gestion des infrastructures et du patrimoine bâtis se sont concrétisées essentiellement au travers d’interventions logistiques, à savoir : Transport de matériel et chapiteaux ; Montage et démontage d’installations provisoires pour diverses manifestations ; Prêt de matériel et équipement. Concrètement, les interventions pour l’année 2014 peuvent être chiffrées comme suit : Prestations d’ouvriers EER (Equipes d’Entretien et de Rénovation), à savoir coût main-d’œuvre et équipement : 64H00 à 35 €/heure, soit 2.240,00 € BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1356 Mise à disposition du camion nacelle n° 28 (hors chauffeur) : 0H00 à 125 €/heure, soit 0,00 € Mise à disposition de véhicules légers à semi-lourds (hors chauffeur) : 18H00 à 200 €/jour, soit 450,00 € Soit un montant total de : 2.690,00 €. Toutes les pièces qui ont été remises par l’a.s.b.l. « Centre culturel du Brabant wallon » ont été examinées par l’administration. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2011-2013 pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 16 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2012-2014 entre la Province du Brabant wallon et l’A.S.B.L. « PromoLecture » LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations modifiée par la loi du 2 mai 2002 ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’action n°5.2.1.1. « Subventionner les opérateurs culturels pour leurs activités » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 24 novembre 2011 relative au contrat de gestion entre la Province du Brabant wallon et l’A.S.B.L. « PromoLecture» couvrant les exercices 2012 à 2014 ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 mars 2013 approuvant l’avenant n°1 au contrat de gestion susvisé ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 28 septembre 2015 ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1357 Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000€ et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10465) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 15 juin 2015 par Madame Virginie ROMEO, Directrice Ŕ Bibliothécaire de l’asbl « PromoLecture» ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’A.S.B.L. « PromoLecture» a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2012-2014, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2012-2014 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’A.S.B.L. « PromoLecture», tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2012-2014 entre la Province du Brabant wallon et l’ A.S.B.L. « PromoLecture» Indicateurs des tâches confiées participer à la coordination d’une politique d’animations dans le réseau de lecture publique du Brabant wallon ; participer au développement d’une dynamique de création d’évènements propres au Brabant wallon, avec les bibliothèques du réseau brabançon, les écoles et les librairies , les centres culturels et asbl, en matière de lecture, d’écriture, de patrimoine littéraire, de promotion des écrivains brabançons, de création artistique littéraire ; augmenter la visibilité de toutes les bibliothèques par la mise sur pied d’une communication commune sur le Brabant wallon en collaboration étroite avec la bibliothèque centrale de la Communauté française ; offrir aux bibliothèques locales du Brabant wallon des ressources humaines et matérielles en matière d’animations et de collections (via le prêt interbibliothèques) ; réfléchir, avec les bibliothèques locales du Brabant wallon, à la mise en œuvre d’une carte unique de lecteur… BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1358 Rapport d’évaluation En application du prescrit de l’article 5 du Contrat de gestion, l’A.S.B.L. «PromoLecture» a transmis à la Province, un rapport d’exécution des tâches effectuées lors de l’exercice précédent ainsi qu’une note d’intention pour l’exécution desdites tâches pour l’exercice suivant. Elle y a joint ses bilan, comptes, rapport de gestion et de situation financière pour l’exercice précédent, son projet de budget pour l’exercice avenir ainsi que les justificatifs d’emploi de la subvention tels que prévus aux articles L3331-4 et L3331-5 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation. On peut préciser qu’en 2014, « PromoLecture» a mis l’accent tout particulièrement sur les aspects suivants : organisation d’une réunion de coordination par mois pour les animations avec les bibliothèques locales du Brabant wallon ainsi qu’une réunion de coordination par mois pour l’aspect administratif ; organisation d’animations dans le réseau de lecture publique avec différents partenaires comme les bibliothèques locales, l’antenne ouest de la Maison du conte et de la Littérature, les écoles (42 visites de classe pour les initier au fonctionnement d’une bibliothèque pour 939 enfants, balade contée : « Jardins secrets »- balade à travers les jardins majestueux de Nivelles, lecture dans le parc, histoire du mercredi), l’IBBY asbl (Lire dans les Parcs), le Carrefour des générations (rencontres intergénérationnelles), organisation des Nuits des bibliothèques dont la thématique est « une histoire, un doudou et au lit » (lecture identique dans un même temps dans plusieurs bibliothèques) ; organisation de différents ateliers : Lire et Ecrire (1x/mois pour développer la pratique de la lecture avec les élèves), Kamishibaï, Balades à roues ; participation à des événements d’envergure fédérateurs comme Les Nuits d’encre, Les Petites Nuits d’Encre, la Fureur de Lire, le Prix Versele, … ; participation à « Entre 2 » organisé par l’AMO tempo Ŕ lecture pour mamans avec enfants d’un milieu précarisé ; participation au Festival du Conte de Bornival ayant pour thème en 2014 « Voyages » ; aide à la réorganisation d’une bibliothèque à la prison de Nivelles (lieux, achats de livres, …), en collaboration avec différents partenaires actifs dans l’accompagnement des personnes incarcérées comme : o Atou Line : mise en place d’un accompagnement des papas détenus permettant des rencontres avec les enfants, 1 à 2 fois par mois en organisant des activités autour du livre afin de faciliter les liens papas/enfants ; o ADEPI : cours de français 1 fois par mois et création d’un abécédaire. La bibliothèque est tenue par 2 détenus bibliothécaires formés par l’association et 2 animateurs de l’association. Elle permet un accès libre à 10 ou 12 détenus, à raison de 4h tous les 15 jours, pour tous les détenus. Un catalogue est en cours de développement ainsi que des ateliers de médiation ; développement de catalogues collectifs en ligne grâce au site Escapage ; gestion du site de la bibliothèque locale de Nivelles, dans lequel on peut trouver l’agenda et les animations prévues, les nouvelles acquisitions et des catalogues collectifs ; organisation d’atelier « Tous en jeu » (jeux intergénérationnels à la résidence de la Samiette, 1fois par mois avec des enfants ou ados en collaboration avec l’Ecole des devoirs et l’AMO) ; organisation d’un cycle de formation à la lecture pour les tout petits pour les crèches de l’entité de Nivelles : 40 puéricultrices formées à destination de 300 enfants ; organisation de formations à l’utilisation des nouvelles technologies de l’informatique : 57 formations pour 504 personnes précarisées, âgées ou débutantes ; organisation d’une formation N’PLUG : comment trouver les alternatives à Microsoft? Découverte et sensibilisation à l’utilisation de logiciels libres Ŕ 12 personnes par séance allant de l’ado à la personne âgée pour public averti ; quelques chiffres pour 2014 : 112.477 prêts de livres, 15 ordinateurs sont accessibles au public. Il y a eu 339 heures de consultations, 3.653 personnes inscrites à la bibliothèque. De plus, il y a eu 145 animations pour un total de 3.697 personnes. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1359 Toutes les pièces qui ont été remises par l’A.S.B.L. « PromoLecture» ont été examinées par l’administration. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2012-2014, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 17 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2013-2015 entre la Province du Brabant wallon et l’A.S.B.L. « Service d’Information sur les Etudes et les Professions » (SIEP) LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations modifiée par la loi du 2 mai 2002 ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’action n°3.1.4.1. « Informer et accompagner le jeune dans le processus de mise à l'emploi » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 février 2013 relative au contrat de gestion 2013-2015 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. « Service d’Information sur les Etudes et les Professions » (SIEP) ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 29 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000€ et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10555) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 18 septembre 2015 par Monsieur Benjamin DAMIEN, Responsable de l’a.s.b.l. « SIEP » Wavre ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1360 Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’a.s.b.l. « SIEP» a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2013-2015, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2013-2015 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. « Service d’Information sur les Etudes et les Professions » (SIEP), tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2013-2015 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. « Service d’Information sur les Etudes et les Professions (SIEP) Indicateurs des tâches confiées Pour le fonctionnement du Point Info Wavre : - Organisation des séances d’orientation : le nombre de séances organisées individuellement et par groupe, le nom des organismes (maisons de jeunes, AMO,…) et écoles ainsi que les classes ayant demandé une séance d’information. Pour les documents mis à disposition : - Les catégories de publications ainsi que le nombre d’ouvrages proposés. Pour les « Journées de l’Orientation » : - Le nombre de visiteurs, de partenaires, de conférences, de démonstrations et d’animations. Rapport d’évaluation En application du prescrit de l’article 5 du Contrat de gestion, l’a.s.b.l. « SIEP » a transmis à la Province, un rapport d’exécution des tâches effectuées lors de l’exercice précédent ainsi qu’une note d’intention pour l’exécution desdites tâches pour l’exercice suivant. Elle y a joint ses bilan, comptes, rapport de gestion et de situation financière pour l’exercice précédent, son projet de budget pour l’exercice avenir ainsi que les justificatifs d’emploi de la subvention tels que prévus aux articles L33314 et L3331-5 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation. On peut préciser que l’a.s.b.l. « SIEP » a mis l’accent tout particulièrement sur les aspects suivants : BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1361 Partie Jeunesse : Pour le fonctionnement du Point Info Wavre : - 2.764 contacts lors des permanences info, par mail ou par téléphone dont 273 entretiens individuels (à raison de 40€ par séance individuelle et 30€ par séance supplémentaire, possibilité de remboursement de la mutuelle) - 1 groupe de 7 personnes encadrées par « l’AMO La Chaloupe » dans le cadre du projet Solidarcité ; présentation des services et un atelier relatif aux démarches d’orientation et connaissance de soi. Le SIEP souhaite développer des contacts pour l’orientation d’un public fragilisé (AMO, SAS,…) - Le SIEP a participé à 3 salons d’orientation à travers la Province du Brabant wallon comme les journées emploi de Braine l’Alleud, les journées de la jeunesse à La Hulpe et le Salon de l’emploi, de la formation et de l’orientation à Nivelles. Il a participé aussi au Village citoyen pour les 175 ans du Collège de Notre-Dame de Basse-Wavre. - Il existe une possibilité d’information à la carte dans les écoles mais malgré les sollicitations, aucune école n’adhère au projet. En effet, d’autres associations occupent déjà ce créneau (CIO, PMS,…). De plus, le SIEP est en manque de personnel pour démarcher les écoles. Pour les documents mis à disposition : - 6 domaines d’information sont couverts : enseignement, formation, international (séjours linguistiques, bourses,…), loisirs et vacances, travail et insertion socioprofessionnelle. - Les brochures sont soit éditées en interne par le SIEP soit par les organismes officiels (SPF travail, ONEM, guide social, Province du Brabant wallon, …) ou d’autres partenaires tel Infor-Jeunes,… - Il existe une base de données SIEP consultable sur l’enseignement, les langues,… et un référencement des sites utiles en fonction des domaines. Pour les « Journées d’Orientation » : Le Salon d’orientation a eu lieu les 21 et 22 mars 2014 au Parc à Mitrailles à Court-Saint-Etienne. Cet événement a pour but de mettre à disposition des jeunes de façon structurée et organisée, toute l’information nécessaire à leur choix d’orientation scolaire et/ou professionnelle. - - 3.560 visiteurs en 2014 sur les 2 jours : Le vendredi : 1.115, essentiellement les écoles. Un système de bus a été mis gratuitement à disposition des écoles. Ce système a permis de drainer 350 jeunes. Le SIEP s’interroge quant au rapport coût des bus/fréquentation du salon. Cependant, l’offre des bus ne répond pas à toutes les demandes des écoles. En 2014, les demandes ont permis la venue des écoles de différentes communes à travers la Province : Braine-l’Alleud, Jodoigne, Tubize, Nivelles, Waterloo et Louvain-laNeuve. Le samedi : 2.435 visiteurs essentiellement les familles et beaucoup d’élèves de rétho. 32 partenaires dont 9 nouveaux en 2014 (Service volontaire international, Haute Ecole BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1362 Lucia de Brouckère, H.E. Paul Henry Spaak, H.E. Leonard de Vinci, H.E. Charlemagne, WAN, la fonction publique par le service GRH de la Province du Brabant wallon, l’Enseignement à distance et « Ose la science »). - Les conférences ont été abandonnées vu le peu de succès des années précédentes. Les jeunes ne sont pas présents sur le site pour participer à des conférences. - 24 démonstrations et animations ont eu lieu dans l’espace « Options qualifiantes » réalisées par 6 écoles secondaires (comme la construction, agronomie, …) ; Partie aide logistique : Mise à disposition de personnel et aide technique pour un montant équivalent à 6.000 €. Dans les faits, les aides apportées par le Service de gestion des infrastructures et du patrimoine bâtis se sont concrétisées essentiellement au travers d’interventions logistiques, à savoir : Transport de matériel et chapiteaux ; Montage et démontage d’installations provisoires pour diverses manifestations ; Prêt de matériel et équipement. Concrètement, les interventions pour l’année 2014 peuvent être chiffrées comme suit : Prestations d’ouvriers EER (Equipes d’Entretien et de Rénovation), à savoir coût main-d’œuvre et équipement : 22H30 à 35 €/heure, soit 787,50 € Mise à disposition du camion nacelle n° 28 (hors chauffeur) : 0H00 à 125 €/heure, soit 0,00 € Mise à disposition de véhicules légers à semi-lourds (hors chauffeur) : 3H00 à 200 €/jour, soit 75,00 € Soit un montant total de : 862,50 €. Il est à signaler que le Centre de Wavre a été reconnu et agréé comme centre d’information niveau 3 par la Communauté française. Toutes les pièces qui ont été remises par l’a.s.b.l. « SIEP » ont été examinées par l’administration. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2013-2015, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1363 Annexe 18 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. « La Chaloupe » LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations modifiée par la loi du 2 mai 2002 ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement les actions n° 3.1.1. « Promotion du concept de l'école orientante et de toute action favorisant l'orientation optimale de la personne (l'élève) », 3.1.4. « Soutenir les mesures d'accrochage scolaire tout au long de la scolarité et d'insertion dans le monde du travail » et 3.1.4.1. « Informer et accompagner le jeune dans le processus de mise à l'emploi » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 27 novembre 2014 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. « La Chaloupe » ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 28 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000€ et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10461) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 15 juillet 2015 par Monsieur Luc Descamps, Directeur de l’a.s.b.l. « La Chaloupe » ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’a.s.b.l. « La Chaloupe » a bien réalisé les obligations qui découlent du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1364 ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. « La Chaloupe », tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. « La Chaloupe » Indicateurs des tâches confiées 1. Indicateurs qualitatifs Pour le - projet « Délibère toi » : la procédure de sélection des stages ; une évaluation des adultes ayant accompagné un stagiaire ; une évaluation des jeunes sur les stages ; un listing de tous les stages proposés (par commune et par domaine d’actions) ; une information sur les raisons de l’abandon des stages. Pour le - projet « Solidarcité » : le profil des animateurs et le choix des formations ; les procédures d’accompagnement individuel et collectif des jeunes ; une information sur les attentes du jeune via ce projet ; une information sur les diplômes obtenus par les jeunes inscrits ; une information sur les raisons d’engagement des jeunes ; la procédure de sélection des jeunes ; la répartition des activités et formations durant les 9 mois ; le listing des activités ; une évaluation des animateurs sur les jeunes ; une évaluation des jeunes sur la formation ; une information sur les perspectives d’avenir de chaque jeune. Pour l’aménagement d’un centre de référence : Les plans du local avant et après les travaux ; Le planning des travaux ; Un listing des associations qui pourraient bénéficier des locaux. Pour chacune des actions du présent contrat de gestion, nonobstant l’obligation générale de visibilité provinciale liée à l’octroi de subvention, l’association indiquera ou fera en sorte que les opérations soient menées au nom de la Province conformément à ses objectifs propres. 2. Indicateurs quantitatifs Pour le projet « Délibère toi » : - Nombre de stages proposés aux jeunes (par domaine d’actions) ; - Nombre de jeunes inscrits aux stages (élèves et jeunes) ; - Nombre d’écoles participant au projet ; - Nombre de jeunes ayant abandonné les stages ; - (Nombre de jeunes n’ayant pas obtenu un stage). BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1365 Pour le projet « Solidarcité » - Nombre de jeunes inscrits (par âge, par sexe et par profil) ; - Nombre de jeunes ayant terminé ou abandonné le cycle de formation ; - Nombre de formations proposées aux jeunes (selon le type d’activités). Pour l’aménagement d’un centre de référence : Le nombre de réunions organisées dans ces locaux. Rapport d’évaluation En application du prescrit de l’article 5 du Contrat de gestion, l’a.s.b.l. « La Chaloupe » a transmis à la Province, un rapport d’exécution des tâches effectuées lors de l’exercice précédent ainsi qu’une note d’intention pour l’exécution desdites tâches pour l’exercice suivant. Elle y a joint ses bilan, comptes, rapport de gestion et de situation financière pour l’exercice précédent, son projet de budget pour l’exercice avenir ainsi que les justificatifs d’emploi de la subvention tels que prévus aux articles L33314 et L3331-5 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation. On peut préciser que l’a.s.b.l. « La Chaloupe » a mis l’accent tout particulièrement sur les aspects suivants : Pour le projet « Délibère toi » : Les stages citoyens : Ces stages donnent la possibilité aux jeunes de s’investir volontairement dans une activité au profit de la collectivité, de développer des comportements citoyens, d’acquérir des compétences et de favoriser les espaces d’échange. Afin de trouver des stages, l’asbl « La Chaloupe » utilise son carnet d’adresse d’opérateurs connus et celui des partenaires locaux tels que le service jeunesse de la commune de Jodoigne, les écoles,…. afin de trouver des stages. En 2014, l’asbl est parvenue à en trouver dans toutes les communes de la Province à part Tubize. Les zones géographiques les plus difficiles pour trouver les opérateurs sont : Waterloo-Braine-l’Alleud, Rixensart-La Hulpe. A contrario, Ottignies, Wavre, Nivelles et Jodoigne sont les communes les plus engagées dans le processus. En 2014, 108 stages citoyens différents ont été proposés (soit 843 places disponibles) dans différents secteurs malgré le faible nombre d’opérateurs (+/- 200) et les contacts avec certains d’entre eux sont parfois difficiles : santé (formation et brevet BEPS) ; action citoyenne ; découverte de métiers ; enfance ; handicap ; personnes âgées. Comme chaque année, un faible pourcentage de jeunes ne se présente pas au début du stage (+/5%). Le public cible regroupe des jeunes de la 3ème à la 7ème secondaire. Mais certains stages sont accessibles aux 13-21 ans. Cette année, 440 stages ont été effectués pour une participation de 312 jeunes. Afin d’évaluer le stage, un questionnaire est envoyé à chaque jeune et à chaque opérateur. Les résultats sont croisés pour pouvoir permettre une amélioration chaque année. Cependant, le site internet manque de dynamisme. Une évolution a eu lieu. En effet, 3 sortes de recherche sont désormais possibles : BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1366 - par domaine ; par région ; par école. Pour améliorer la visibilité du projet et permettre une meilleur promotion, il faudrait un passage dans les écoles et dans chaque classe afin d’obtenir plus de résultats. L’asbl « La Chaloupe » a déjà essayé de donner l’information aux délégués de classes pour qu’ils puissent la relayer mais cela n’a eu qu’un résultat mitigé. Mais, seul un mi-temps travaille sur le projet et est aidé par 3 temps plein supplémentaires si besoin. Ils ne sont, donc, pas assez pour passer dans chaque classe. Le festival culturel : Ce festival vise la promotion et la professionnalisation des talents culturels et artistiques des jeunes du Brabant wallon dans un cadre convivial. Cet événement est l’occasion pour un large public de découvrir les productions artistiques et créatives qui restent le plus souvent « confinées » au sein des écoles ou des associations. Le festival « Délibère-toi » propose plusieurs journées afin d’aborder différents aspects artistiques : théâtre, musique, danse,… à la maison des jeunes « Le centre nerveux » à Ottignes et à la Ferme du Biéreau. Afin d’assurer la qualité des prestations et les fonctions techniques, les organisateurs ont mis à la disposition des jeunes plus de 10 professionnels et/ou semi-professionnels. 70 jeunes talents ont eu la possibilité de se produire sur scène : Mardi 24 juin : soirée cabaret : plus de 30 jeunes de la région ont eu l’occasion de préparer un spectacle. Mercredi 25 juin; journée rock, pop, rap : 12 groupes constitués de jeunes du Brabant wallon et pour certains issus des écoles de la région ont eu l’occasion de présenter leur set de 20 à 45 minutes. Une septantaine de jeunes ont travaillé bénévolement (catering, montage, démontage, photo, bar, accueil,…). Le festival a touché +/- 1200 personnes (150 sur le cabaret et 1000 sur le festival). Pour le projet « Solidarcité » : Le projet est mis en place par l’asbl « La Chaloupe » qui travaille uniquement à la demande du jeune et développe 3 axes de travail : l’individuel, le communautaire et le travail en réseau. Le jeune est intégré à un groupe. Le jeune peut participer à un chantier (aide aux personnes, manuel) ou à des formations ayant pour thème : relations nord/sud, le développement durable, le handicap,… Le choix est effectué en fonction du groupe et de l’offre. 2014 fut année citoyenne. Sur 20 inscriptions, 14 volontaires ont été accompagnés. 39 opérateurs différents. La procédure de sélection est la suivante : une présentation collective en powerpoint, un dépôt de candidature, un entretien de sélection individuel. Ce fut une année compliquée car le groupe a manqué de mixité : majorité de garçons, peu de diversité culturelle et même profil scolaire. Un autre obstacle au bon déroulement fut l’instabilité et l’absentéisme au sein du groupe. La majorité des jeunes étant en importante souffrance, ils ont eu de grandes difficultés à s’investir et à être présents sur le projet. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1367 L’équipe de l’asbl « La Chaloupe », pour le projet solidarcité, se compose 2 personnes temps plein (un éducateur ayant des spécificités techniques en fonction du chantier et un psychologue). Mais des ponts avec les autres animateurs peuvent être mis en place en fonction des jeunes. Les 2 temps plein s’occupent de : Accompagnement collectif : Chaque groupe de volontaires est encadré au quotidien par un professionnel de terrain et a pour mission : - de permettre à tous les volontaires de tirer un maximum de bénéfices de leur vie en équipe ; - de permettre à tous les volontaires de tirer un maximum de bénéfices des activités qui leur sont proposées. - de garantir d’un point de vue pratique mais aussi philosophique le cadre de Solidarcité. En tant que 1er référent, il veille au respect des règles qui assurent la bonne marche du projet ainsi qu’au respect de ses principes fondateurs. Afin d’éviter un maximum de non-dits, les volontaires sont invités à prendre la parole pour exprimer ce qu’ils ressentent à la fin de la journée. Il a fallu faire de nombreuses remises en place des choses durant l’année comme la consommation de jeunes dans le groupe, les temps de pause,… Une fois par semaine, le conseil (réunion procédurière minutée où chaque jeune peut prendre la parole) est tenu par l’animateur. Il permet la mise en place de relations entre les jeunes et l’évaluation du chantier en cours. Accompagnement individuel : Aide sociale et éducative soit : Un travail d’écoute, d’accompagnement, d’orientation et une intervention sociopédagogique visant à aider le jeune à surmonter ses difficultés dans les domaines familiaux, sociaux, scolaires, administratifs, juridiques, professionnels et économiques ainsi qu’à soutenir le jeune et s’il échet, ses proches dans l’élaboration et la mise en œuvre de projets personnels dans ces mêmes domaines et à préparer le jeune à l’exercice de ses droits et devoirs et à l’apprentissage de l’autonomie et de la citoyenneté responsable. Un travail de médiation entre le jeune et sa famille ainsi qu’un soutien à celle-ci dans l’exercice de ses responsabilités parentales. En 2014, 32 accompagnements individuels ont été réalisés avec 11 partenaires différents. Certains suivis avec l’aide à la jeunesse ont pris beaucoup de temps. Plusieurs rencontres indispensables et constructives pour certains jeunes ont été mises en place. L’animateur et le jeune effectuent un bilan 3x par an (autoévaluation du jeune et évaluation de l’animateur par exemple : respect des heures, respect du groupe,…). Ils travaillent ensemble sur les objectifs individuels à atteindre (noël/janvier et fin d’année). Le travail en réseau : L’asbl « La Chaloupe » cherche toujours à collaborer le plus efficacement possible avec toutes les personnes qui peuvent les aider à optimiser le suivi du jeune. Elle collabore avec les personnes ou les structures qui ont orienté un jeune vers Solidarcité ainsi que les personnes et les structures sollicitées en cours de projet afin de répondre au mieux à une situation particulière : Aide à la jeunesse, AWIPH, … S’il s’avère que le jeune présente des problèmes psychologique et que l’équipe de l’asbl « La Chaloupe » ne peut pas les gérer, il est suivi par un professionnel, une fois par semaine. L’année 2014 a permis: 288h de volontariat (chantiers), 180h de formation, 90h de maturation personnelle (qui suis-je?), 103h de dynamique de groupe (team bulding, sport en groupe, heures de conseil), 127h d’activités particulières (sorties culturelles). BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1368 En fin d’année, le jeune remplit un questionnaire d’évaluation pour savoir : si l’année a répondu à leurs attentes (en 2014, les résultats : 25% en partie et 75% de oui), si cela a été rendu utile à la société (25% oui en partie, 50% tout à fait, 25% je ne sais pas), S’il a pu prendre du recul et se poser des questions (100%), S’il a fait des actions citoyennes et a découvert de nouvelles réalités (50% de oui), Si cela lui a permis de rompre avec son existence qui tourne en rond (50% de oui), S’il s’agissait d’une expérience difficile mais positive (50% de oui). L’évaluation des animateurs pour le groupe de 2014 : groupe très difficile (micro violence, consommation, manque de soutien entre eux, mensonges liés au juge (IPPJ), perte de temps, manque d’hygiène de vie. Les jeunes reçoivent un certificat de participation qui n’a aucune valeur officielle sauf en terme d’estime de soi, ils ont passé le brevet BEPS (Brevet Européen de Premiers Secours) et certains leur permis théorique. L’aménagement du centre de référence est en cours de réalisation et sera terminé dans le courant 2015. Toutes les pièces qui ont été remises par l’a.s.b.l. « La Chaloupe » ont été examinées par l’administration. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 19 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2012-2014 entre la Province du Brabant wallon et la « Fondation d’utilité publique Folon » LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1369 Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations modifiée par la loi du 2 mai 2002 ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’action n°5.2.1.1. « Subventionner les opérateurs culturels pour leurs activités » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 juin 2012 relative au contrat de gestion 2012-2014 entre la Province du Brabant wallon et la « Fondation d’utilité publique Folon » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 27 novembre 2014 approuvant l’avenant n°1 au contrat de gestion susvisé ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 28 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure de 22.000€ et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10480) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 24 septembre 2015 par Madame Stéphanie ANGELROTH, Directrice de la « Fondation d’utilité publique Folon » ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que la « Fondation d’utilité publique Folon » a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2012-2014, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2012-2014 conclu entre la Province du Brabant wallon et la « Fondation d’utilité publique Folon », tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2012-2014 entre la Province du Brabant wallon et la « Fondation d’utilité publique Folon » Indicateurs des tâches confiées l’organisation d’évènements ayant trait à la création culturelle ; l’organisation d’évènements ayant trait à l’enfance et plus spécifiquement aux droits de l’enfant ; le partenariat avec le Musée de Louvain-la-Neuve, le Musée « Marthe Donas » et La Maison du Conte dans les activités culturelles ; la visibilité de la Province du Brabant wallon lors des évènements ; la réalisation de travaux pour l’aménagement de nouveaux espaces destinés aux activités du service éducatif et pour l’extension des salles d’expositions temporaires ; la réalisation des conditions figurant à l’article 1er, §§ 2 et 3 du contrat de gestion. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1370 Rapport d’évaluation En application du prescrit de l’article 5 du Contrat de gestion, la « Fondation d’utilité publique Folon » a transmis à la Province, un rapport d’exécution des tâches effectuées lors de l’exercice précédent ainsi qu’une note d’intention pour l’exécution desdites tâches pour l’exercice suivant. Elle y a joint ses bilan, comptes, rapport de gestion et de situation financière pour l’exercice précédent, son projet de budget pour l’exercice avenir ainsi que les justificatifs d’emploi de la subvention tels que prévus aux articles L3331-4 et L3331-5 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation. On peut préciser qu’en 2014, la « Fondation d’utilité publique Folon » a mis l’accent tout particulièrement sur les aspects suivants : Organisation d’ateliers artistiques, par le biais des thématiques de l’œuvre de Folon, la Fondation fut très active auprès de la jeunesse dans les domaines de l’éducation et de la sensibilisation à l’art, aux droits de l’homme et de l’enfant, à la différence et à l’environnement : 36.829 personnes ont visité le musée en famille ou en groupes scolaire, soit plus ou moins 4.400 adultes, 3.200 séniors, 2.500 enfants, 3.200 adultes en groupe, 12.700 groupes scolaires, 780 personnes handicapées, 6.500 visites des expos temporaires, 3.400 forfaits famille. Tout au long de l’année, un travail pédagogique fut mis en œuvre par l’équipe éducative au moyen de visites guidées animées, d’ateliers artistiques, d’animations intergénérationnelles, de journées spéciales, … Organisation de 3 expositions temporaires avec les activités annexes : o Face to Face + ateliers artistiques : « autoportrait » rencontres entre élèves du secondaire et différents artistes Ŕ 313 participants et vernissage des enfants : atelier intergénérationnel « Moi je! » ; o Sous la Loupe (Roland Topor) + concert de L’écume des Songes, groupe de Nicolas Topor et vernissage des enfants : atelier intergénérationnel « Même pas peur Topor! » et publication d’un catalogue ; o Explorations (Riera Arago) + vernissage des enfants : atelier artistique « Un sousmarin dans les nuages » et publication d’un catalogue d’exposition. le Service éducatif a proposé aux directeurs d’école qui le souhaitent, une journée de formation pédagogique à l’attention des enseignants. Afin de faire découvrir la richesse et le potentiel éducatif du musée, des ateliers et des multiples outils pédagogiques mis à disposition. accueil de 780 visiteurs rencontrant des fragilités physiques ou psychiques en visites libres ou guidées et animations/ateliers artistiques adaptés. Organisation d’ateliers artistiques (en 2014, 3.200 visiteurs en groupes adultes-seniors, 12.700 jeunes en groupes scolaires, 3.400 personnes en forfaits famille) ayant pour thème « Musée, mode d’emploi », les dimanches au musée, les ateliers « Esprit de famille ». Organisation d’ateliers créatifs à faire en famille durant les périodes de vacances scolaires (Carnaval, Pâques, juillet, août, Toussaint). Par exemple : « Des masques et vous », atelier intergénérationnel, « Micro Macro », stage adulte atelier d’initiation et de perfectionnement en aquarelle,… Participation au 25ème anniversaire du film « Le Maître de musique » en collaboration avec le Domaine régional de Solvay, la Chapelle Musicale Reine Élisabeth, le festival musical du Brabant wallon, les jeunesses musicales du Brabant wallon : Master class au Château de la Hulpe et ateliers créatifs à la Fondation Folon Ŕ 314 participants. Organisation de journées particulières comme : « Prenez l’air à la Fondation Folon » (journée festive autour de la thématique de l’air organisée dans le cadre de la Journée Internationale de la Famille 2014 Ŕ 440 participants). Organisation d’événements ayant trait à l’enfance, au droit de l’enfant comme la « Journée internationale des Droits de l’enfant » Avec le soutien de la Province du Brabant Wallon, dans le cadre de la Journée internationale des Droits de l’enfant, la Fondation Folon a organisé des BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1371 journées découvertes : Journée des familles (320 visiteurs) et Journée des écoles (120 enfants venus en groupes scolaires). des contacts ont été établis entre la Fondation Folon et les partenaires suivants : - Le Musée Marthe Donas de Ittre : un combiné scolaire (visite guidée des musées) a été mis en place, il est proposé aux écoles depuis 2013. Mise en évidence du Musée Marthe Donas par la mise à disposition de flyers à la sortie du musée (shop) et dans le flyer du service éducatif mais cela n’a pas beaucoup de succès. - La Maison du Conte et de la Littérature du Brabant wallon : des contacts ont été pris avec Marie Cuche, Responsable, dans le cadre de l’organisation de certains événements de la Fondation Folon. Dans le cadre de ce partenariat, des animations contées peuvent être organisées sur demande lors d’événements particuliers. - L’Institut Technique Provincial : à plusieurs reprises, les élèves de la Section Horticole de La Hulpe ont eu accès aux jardins et abords de la Fondation Folon afin d’en assurer l’entretien et la mise en valeur (nettoyage des parterres, confection de jardinières, taille des buis, …). - L’Essentiel asbl : (centre pour personnes handicapées) organisation de formation de guides pour visites guidées assurées par des personnes handicapées. Mise à disposition de l’Espace Province du Brabant wallon du 19/11 au 21/12 pour l’OMA BW dans le cadre de la 4ème biennale consacrée au papier et carton. Visibilité de la Province du Brabant wallon : Dans le cadre de toutes les manifestations culturelles (expositions temporaires) et activités (Journée Prenez l’air, Journée internationale des Droits de l’enfant) organisées en 2014, la Fondation Folon a assuré la visibilité de la Province du Brabant wallon (présence du logo) sur tous les supports de communication et pédagogiques édités, sur les lieux : Ferme du Château : panneau des partenaires (remerciements) dans le musée et salle d’expositions temporaires et espace éducatif, bannières dans la cour, …, sur internet : sur le site internet de la Fondation Folon www.fondationfolon.be, sur les réseaux sociaux et la page Facebook, dans les communiqués de presse, dossiers de presse, conférences de presse, les invitations aux vernissages, les affiches (expos temporaires), newsletters, … La Fondation Folon a fourni à la Province du Brabant wallon des tickets d’entrée au musée et aux expositions temporaires, aux ateliers intergénérationnels, à la journée Prenez l’air, des forfaits famille, des invitations aux vernissages, … 50 catalogues de chaque exposition temporaire ; Topor Ŕ Sous la loup et Reira i Arago Ŕ Explorations, à destination des bibliothèques du Brabant wallon. « La Fondation d’utilité publique Folon » n’a pu définir une collaboration avec le Musée de Louvain-laNeuve car le Musée est toujours en transformation. Elle doit encore fournir 25 valises pédagogiques. Aucune demande n’a été formulée de la part de la Province du Brabant wallon pour faire circuler l’exposition « Prix de l’Affiche 2012 ». Toutes les pièces qui ont été remises par la « Fondation d’utilité publique Folon » ont été examinées par l’administration. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2012-2014, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1372 Annexe 20 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. « Atelier Jean Vilar » LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations modifiée par la loi du 2 mai 2002 ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’action n°5.2.1.1. « Subventionner les opérateurs culturels pour leurs activités » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 27 novembre 2014 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. « Atelier Jean Vilar » ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 28 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure de 22.000€ et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10454) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 2 septembre 2015 par Monsieur Alain ABTS, Directeur financier et administratif de l’a.s.b.l. « Atelier Jean Vilar » ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’a.s.b.l. « Atelier Jean Vilar » a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1373 ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. « Atelier Jean Vilar », tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. « Atelier Jean Vilar » Indicateurs des tâches confiées La création d’au moins un nouveau spectacle grand public chaque année ; L’organisation d’une programmation culturelle ; La collaboration avec d’autres scènes professionnelles en Belgique et à l’étranger ; L’organisation de spectacles dédicacés à la jeunesse ; La visibilité de la Province du Brabant wallon lors des événements et dans les documents promotionnels ; La réalisation de travaux pour l’aménagement de nouveaux espaces destinés aux activités théâtrales et administratives à Louvain-la-Neuve ; La réalisation des conditions supplémentaires figurant à l’article 1 er §§ 2 et 3. Rapport d’évaluation En application du prescrit de l’article 5 du Contrat de gestion, l’a.s.b.l. « Atelier Jean Vilar » a transmis à la Province, un rapport d’exécution des tâches effectuées lors de l’exercice précédent ainsi qu’une note d’intention pour l’exécution desdites tâches pour l’exercice suivant. Elle y a joint ses bilan, comptes, rapport de gestion et de situation financière pour l’exercice précédent, son projet de budget pour l’exercice avenir ainsi que les justificatifs d’emploi de la subvention tels que prévus aux articles L3331-4 et L3331-5 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation. Il est à signaler que l’a.s.b.l. « Atelier Jean Vilar » fonctionne par saison culturelle soit de septembre à juin et non en année civile. Le rapport d’évaluation porte donc sur la saison 2013-2014. On peut préciser que l’a.s.b.l. « Atelier Jean Vilar » a mis l’accent tout particulièrement sur les aspects suivants : Création d’au moins un nouveau spectacle grand public. Le spectacle « L’Amant jaloux » de André-Ernest-Modeste Grétry a été créé lors de la saison 20132014. Deux représentations ont été données au Théâtre Jean Vilar fin avril 2013. Trois représentations ont été données au Festival Royal de Théâtre de Spa en août 2013. Douze représentations sont données au Théâtre Jean Vilar entre le 30 novembre et le 31 décembre 2013. Cette comédie en 3 actes, représentée pour la première fois à Versailles en 1778, est un charmant divertissement interprété par six chanteurs-comédiens et dix musiciens dirigés en live par un chef d’orchestre. Produit à l’occasion du bicentenaire du décès du compositeur, ce spectacle a constitué un évènement incontournable de la saison 2013-2014. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1374 Au total, quelque 7.200 personnes ont assisté aux 17 représentations. L’organisation d’une programmation culturelle. 20 spectacles ont été présentés dont : -7 spectacles en création et/ou coproduction. -5 spectacles de compagnies belges. -2 spectacles de compagnies françaises. -6 spectacles pour enfants. Il y a eu 164 représentations et 57.747 spectateurs. La collaboration avec d’autres scènes professionnelles en Belgique et à l’étranger. L’Atelier Théâtre Jean Vilar a collaboré avec : les scènes professionnelles belges suivantes : Le Théâtre Royal de Namur, le Festival musical de Lasne, le Festival Royal de Théâtre de Spa, Stoc, Exquis mots, Le Théâtre du Chien écrasé, le Centre cultuel d’Ottignies Ŕ Louvain-la-Neuve, Le Rideau de Bruxelles, la Compagnie Héliotrope, La Guimbarde, le Théâtre des 4 mains, Nuna Théâtre, la Compagnie Renards. les scènes professionnelles françaises suivantes : -Le Centre dramatique régional de Tours, La Comédie Poitou-Charentes, Scène et public. Spectacles dédicacés à la jeunesse 6 spectacles pour enfants ont été programmés pour 10 représentations au total. La visibilité de la Province du Brabant wallon Le logo de la Province du Brabant wallon est repris dans le programme de saison général de l’Atelier Théâtre Jean Vilar, sur tous les programmes de spectacles et sur les affiches du spectacle pour lequel une aide à la création de la Province du Brabant wallon est octroyée. La visibilité de la Province du Brabant wallon est également assurée dans le hall du Théâtre Jean Vilar et du Théâtre Blocry. La réalisation de travaux Le dossier de rénovation du Théâtre Jean Vilar a fait l’objet d’une première étape concrète puisque l’appel d’offre public de marché d’architecture a été lancé en février 2015. Réalisation de conditions supplémentaires figurant à l’article 1er §§ 2 et 3 du contrat de gestion. Présentation d’au moins une création artistique nouvelle. Pas moins de 7 spectacles ont été créés par l’Atelier Théâtre Jean Vilar en direct ou en coproduction dont l’Amant Jaloux pour lequel l’aide à la création de la Province du Brabant wallon a été octroyée. Fournir 50 places à une création artistique nouvelle. Ces places n’ont pu être fournies lors de la saison 2013-2014 étant donné la signature du contrat de gestion fin 2014. L’Atelier Théâtre Jean Vilar fournira les places à la Province du Brabant wallon pour la saison suivante. Contribuer par sa programmation et diverses opérations particulières à l’accès de tous à la culture. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1375 De par les tarifs pratiqués, l’Atelier Théâtre Jean Vilar permet l’accès de tous à la culture : tarif lycéen, handicapés, demandeurs d’emploi, étudiants de moins de 26 ans, + de 60 ans et moins de 30 ans, tarifs derniers rangs au prix forfaitaires de 10 euros. L’ATJV participe aussi à l’opération Article 27. En 2013-2014, 291 personnes ont bénéficié de ce tarif. Par ailleurs, la programmation très diversifiée touche de nombreux publics. L’ATJV a tissé d’étroits liens avec les établissements scolaires en collaborant avec près de 60 écoles chaque année. Lors de la saison 2013-2014, 16.976 places lycéens ont été réservées. Des dossiers pédagogiques sont élaborés et des animations sont données dans les établissements scolaires. Les 2 journées et/ou soirées consacrées à la Province du Brabant wallon n’ont pu être prévues étant donné la signature du contrat de gestion fin 2014. L’Atelier Théâtre Jean Vilar se tient à disposition de la Province du Brabant wallon pour envisager ces journées et/ou soirées dans le futur. Toutes les pièces qui ont été remises par l’a.s.b.l. « Atelier Jean Vilar » ont été examinées par l’administration. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 21 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’A.S.B.L. Mission Régionale pour l’Emploi en Brabant wallon (MIRE BW) LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations modifiée par la loi du 2 mai 2002 ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’action n°3.1.4.2. « Favoriser la coordination et l'action efficace et coordonnée de l'action des acteurs de l'accrochage scolaire » ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1376 Vu la résolution du Conseil provincial du 24 avril 2014 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’A.S.B.L. Mission Régionale pour l’Emploi en Brabant wallon (MIRE BW) ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 28 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieur à 22.000€ et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10467) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 23 juin 2015 par Monsieur Gilbert LEGASSE, Président de l’asbl MIRE BW ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014, il convient de considérer que l’A.S.B.L. Mission Régionale pour l’Emploi en Brabant wallon a réalisé les obligations qui découlent du contrat de gestion 2014-2016 pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’A.S.B.L. Mission Régionale pour l’Emploi en Brabant wallon, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’A.S.B.L. Mission Régionale pour l’Emploi en Brabant wallon Indicateurs d’exécution des tâches confiées Indicateurs qualitatifs mise en évidence du type de public touché (âge, niveau d’étude, durée de chômage, handicap,...) et le type de contrats d’emploi décrochés; procédure(s) de sensibilisation aux jeunes à la recherche d’emploi; informations sur la méthode de jobcoaching et le bilan des entretiens avec les jeunes; précisions sur les collaborations établies avec les entreprises et sur les échanges entreprise-jeunes; liste des secteurs d’activités contactés pour l’intégration des jeunes; dispositif de relais effectifs entre Mire BW et les écoles; Indicateurs quantitatifs Au niveau des jeunes: -le nombre de jeunes sensibilisés; -le nombre de jeunes accompagnés dans la recherche d’emploi; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1377 -le -le -le -le nombre nombre nombre nombre de de de de jeunes qui intègrent le marché de l’emploi; jeunes qui reprennent une formation qualifiante; séances d’informations dans les écoles; jeunes en décrochage scolaire adressés par les Directions d’écoles; Au niveau des entreprises: -le nombre d’entreprises ayant engagé un jeune demandeur d’emploi jobcoatché Rapport d’évaluation En application du prescrit de l’article 5 du Contrat de gestion, « MIRE BW » a transmis à la Province, un rapport d’exécution des tâches effectuées lors de l’exercice précédent, ainsi qu’une note d’intention pour l’exécution desdites tâches pour l’exercice suivant. Elle y joint ses bilan, comptes, rapport de gestion et sa situation financière pour l’exercice précédent, son projet de budget pour l’exercice avenir ou à défaut, une prévision d’actions ainsi que les justificatifs d’emploi de la subvention tels que prévus aux articles L3331-4 et L3331-5 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation. On peut préciser qu’en 2014, « la Mission Régionale pour l’Emploi en Brabant wallon asbl (MIRE BW) » a mis l’accent tout particulièrement sur les aspects suivants : A. Volet enseignement La Mire BW doit favoriser l’insertion socioprofessionnelle de jeunes en Brabant wallon en soutenant plus particulièrement les mesures d’accrochage scolaire tout au long de la scolarité et les mesures d’insertion dans le monde du travail. De plus, elle doit accompagner le public de plus de 18 ans en décrochage scolaire ou ne possédant pas le CESS (Certificat d'enseignement secondaire supérieur) dans le cadre de l’insertion sur le marché du travail ou dans les meilleurs des cas dans le cadre d’une réflexion sur la reprise d’études. Afin de pouvoir développer ce volet, une première réunion de coordination s’est tenue en septembre 2014 avec la Direction d’Administration de l’enseignement, les PSE et l’école du Malgras pour la partie enseignement spécialisé. Cette réunion avait pour but de voir comment intégrer au mieux les projets de la MIRE BW dans une année scolaire. Suite à cette réunion, une réflexion a été mise en place en interne afin de proposer une organisation efficace sur la Province pour intervenir de manière individuelle en cas de décrochage scolaire que ce soit à la demande des PSE ou de la direction des établissements scolaires. une animation d’environ 1h30 sera proposée aux écoles ayant pour thème mettre les jeunes face à la réalité d’un emploi. Pour toucher l’ensemble de la Province, 4 jobcoachs ont été désignés afin de prendre en charge une partie des établissements scolaires : 1. 1 jobcoach sur la zone ouest (zone de Tubize) 2. 1 jobcoach sur la zone centre (zone de Nivelles, Braine l’Alleud, Waterloo) 3. 1 jobcoach sur la zone dite N4 (zone Ottignies-LLN, Wavre) 4. 1 jobcoach sur la zone est (zone de Jodoigne, Perwez) Ces animations seront prévues en fin de 2ème et 3ème cycle, aux élèves de 5ème et 6ème technique de qualification et professionnelles ainsi qu’aux élèves de 7ème. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1378 B. Volet Jobcoaching Accompagner vers et dans l’emploi un minimum de jeunes demandeurs d’emploi par quartier prioritaire des communes de Nivelles, Tubize, Ottignies, Jodoigne et Wavre (galerie des carmes). L’approche du jeune public demande aux jobcoachs une méthodologie plus particulière par rapport à celle utilisée pour le public plus âgé. La phase consacrée au recrutement est beaucoup plus longue. Il s’agit d’apprivoiser le public jeune. Ils doivent arriver à ce que le jeune ait une prise de conscience du marché du travail ensuite il faut que les jeunes prennent conscience de l’impact de leur attitude vestimentaire, de la manière de s’exprimer face à un employeur. Le réseau de partenaires locaux favorisent les relations comme le CPAS, le Plan de cohésion sociale, l’espace public numérique, les opérateurs de formations actifs sur le terrain,… Ils aident aussi les jobcoachs à travailler sur des thématiques essentielles telles que la sensibilisation aux marchés du travail, les formations complémentaires, l’accès à l’outil informatique,… et une bonne connaissance du monde des entreprises afin de pouvoir négocier des plans d’intégration avec les employeurs potentiels. 1. 41 jeunes ont bien été accompagnés dans leur recherche d’emploi et 26 ont trouvé un emploi qui s’est concrétisé par un premier emploi (6 CDI, 13 CDD, 5 Intérim, 1 PTP Programme de Transition Professionnelle, 1 PFI - Plan Formation-Insertion, dans les secteurs suivant : commerce de détail, secteur de la santé, horeca, interim et autres.) ; 9 d’entre eux ont atteint 6 mois dans l’emploi (4 CDI, 4CDD et 1 contrat de remplacement). La majorité du public accompagné n’a pas obtenu son CESS. Les personnes ayant le CESS sont des chômeurs de longue durée. Un dépliant pour les entreprises a été élaboré afin de développer des plans d’intégration de la personne au sein de l’entreprise en collaboration avec l’Université de Bordeaux. La Mire BW a développé des collaborations avec les entreprises : 1. IBW 2. Hôpitaux : Tubize-Nivelles, Forêt de Soignes et Bois de la Pierre. Une formation de technicien de surface en milieu hospitalier a été mise sur pied en collaboration avec les hôpitaux. Celle-ci permet une formation théorique (hygiène, savoir être, savoir vivre) en milieu du travail et un stage de 3 mois. 80% des personnes ayant été formées ont un emploi. 3. SODEXHO Ŕ COMPASS : Une réorientation vers la cuisine de collectivité (savoir être, hygiène, normes légales, …+ 2 semaines de stage en entreprise) pour les personnes ayant des connaissances de base en cuisine. 70% des personnes ont été mises à l’emploi. Les 18 employés de la MIRE BW sont en formation continue. Par exemple : ils ont suivi 5 jours de formation sur l’intervention dans l’offre et la demande, sur la gestion de l’agressivité,… des modules individuels sont organisés en fonction des besoins. Une fois par mois, un superviseur extérieur est présent afin de voir comment régler les problématiques des cas rencontrés et aide le personnel à y répondre. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1379 Annexe 22 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’asbl TV Com LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 20056 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations modifiée par la loi du 2 mai 2002 ; Vu les statuts de l’asbl TV Com ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’action 7.8.1.5. « Gérer le contrat de gestion TV Com » ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 29 octobre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieur à 22.000€ et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 12 novembre 2015 (NC 10968) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 n’a pas été transmise à l’administration ; Considérant qu’au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que TV Com a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014-2016 pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1380 ARRETE : Article unique : Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclut entre la Province du Brabant wallon et TV com, tel qu’annexé est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et TV Com. Indicateurs d’exécution des tâches confiées Indicateurs qualitatifs Reconnaissance par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel. Indicateurs quantitatifs Nombre d’émissions ou de parties d’émissions. Nombre de présence et temps de présence du logo provincial sur les ondes de Tv. Eléments de référence pour la construction des indicateurs qualitatifs et quantitatifs Rapport d’activités ; Comptes et bilans ; Copies des émissions remises à la Province du Brabant wallon. Rapport d’évaluation En date du 29/10/2015 l'administration a reçu de TV Com les justificatifs relatifs à l’exercice 2014 du contrat de gestion. Il ressort de l'examen de ceux-ci que : 1) TV com a assuré en 2014 sa mission d'information notamment par l'organisation de journaux télévisés, d'émissions hebdomadaires d'information (hebdolitique, journal des régions, gradins, case docu, la 52è) à l'intérieur de la zone de diffusion. 2) TV Com a assuré une sensibilisation aux enjeux démocratiques notamment par l'organisation de débats à l'occasion de la campagne électorale de 2014 et par la couverture de celle-ci. 3) TV com a valorisé la diversité culturelle, touristique, économique, sociale et environnementale du Brabant wallon notamment par la réalisation de programmes culturels mensuels, par la captation de concerts et de spectacles, par des rubriques mettant en avant les artistes locaux ou les producteurs du Brabant wallon. 4) TV Com a assuré une action citoyenne et d'initiation à la participation citoyenne notamment au moyen de la production ou de la diffusion d'émissions d'éducation permanente. 5) Sur un plan plus spécifiquement lié à la Province, TV Com a assuré sa participation habituelle à la cérémonie des Orchidées, assuré un partenariat de visibilité avec la Province pour la météo et BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1381 Dbranché, réalisé et diffusé les Balades de l'été qui mettent spécifiquement en avant le patrimoine sensu lato, de la Province. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 23 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’Ecole de Maîtrise Automobile s.a. LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’objectif stratégique 1.3. « Assurer la concertation et la coordination des acteurs locaux et provinciaux pour améliorer la mobilité et la sécurité routière » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’Ecole de Maîtrise Automobile s.a. ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 30 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure de 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10497) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 11 mars 2015 par l’Ecole de Maîtrise Automobile s.a. ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’Ecole de Maîtrise Automobile s.a. a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 20142016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1382 Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’Ecole de Maîtrise Automobile s.a., tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’Ecole de Maîtrise Automobile s.a. Indicateurs d’exécution des tâches confiées 1. Stages de maîtrise automobile « jeune conducteur » : Nombre total d’inscriptions à ce stage Nombre total de personnes ayant réellement suivi ce stage 2. Stages de maîtrise automobile pour personnes handicapées : Nombre total d’inscriptions à ce stage Nombre total de personnes ayant réellement suivi ce stage 3. Stages de maîtrise automobile « seniors » : Nombre total d’inscriptions à ce stage Nombre total de personnes ayant réellement suivi le stage 4. Stages de conduite préventive et de maîtrise cyclo : Nombre total d’inscriptions à ce stage Nombre total de personnes ayant réellement suivi le stage 5. Stage de maîtrise moto : Nombre total d’inscriptions à ce stage Nombre total de personnes ayant réellement suivi ce stage 6. Stage de maîtrise pour un public cible (policier, pompier ou personnel des services médicaux d’urgence,…) : Public visé Durée du stage Nombre total de participants à ce stage 7. Formations en vue de l’obtention du permis G : Dates de réservation de la piste 8. Organisation d’activités extraordinaires : Rapport succinct sur le déroulement de l’opération Nombre de participants Les indicateurs susmentionnés visent essentiellement à structurer le rapport d’exécution visé à l’article 5 du contrat de gestion et à faciliter l’évaluation quantitative. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1383 Ils ne sont pas exhaustifs. Il appartient à la société de fournir les informations utiles pour permettre une évaluation adéquate qualitative. Rapport d’évaluation Pour tous les stages mentionnés ci-après, les inscriptions se sont faites via l’administration provinciale qui peut ainsi vérifier que les personnes qui s’inscrivent respectent les conditions de participation mentionnées pour chaque type de stage. Toutes les inscriptions ont ensuite été transmises à l’Ecole de Maîtrise Automobile qui fixe les dates des stages. En 2014, les stages suivants ont été dispensés : 262 stages de maîtrise auto d’une journée pour les jeunes de 18 à 25 ans. pour un montant total de 37.990,00 euros TVAC ; 10 stages de maîtrise auto d’une journée pour les seniors pour un montant total de 1.400,00 euros TVAC ; 3 stages d’une demi-journée pour personnes handicapées pour un montant total de 720 euros TVAC ; 25 stages cyclo d’une journée pour les jeunes de 15 à 20 ans pour un montant total de 2.500,00 euros TVAC ; 24 stages moto d’une journée pour un montant total de 1.200,00 euros TVAC ; 6 groupes de 12 personnes pour deux journées de formation à destination du personnel des SMUR pour un montant de 32.550 euros TVAC. Les enquêtes de satisfaction ont rapporté un résultat de 92,29 % ; 38 journées de location de la piste par le CPAR (Centre Provincial de l'Agriculture et de la Ruralité) en vue de l’obtention du permis G pour un montant total de 4.598,00 euros TVAC : - 9 dates en avril : 7-8-9-10-11-12-13-14-15/04/2014 ; - 7 dates en mai :24-25-26-27-28-29-30/05/2015 ; - 3 dates en juin : 1-28-30/06/2015 ; - 10 dates en juillet : 1-2-3-4-5-7-9-10-11-31/07/2015 ; - 9 dates en aout : 1-2-4-5-6-7-8-12-13/08/2015. L’Ecole de Maîtrise Automobile a remis une attestation de suivi à chaque participant aux stages mentionnés ci-dessus. Tous les participants ont en outre bénéficié d’un accueil avec un café, d’une collation le midi et bien sûr des véhicules et de l’infrastructure de la société ainsi que des moniteurs spécialisés. En travaillant avec des formateurs professionnels dans des infrastructures haut de gamme dotées d’équipements à haute valeur technologique, l’Ecole de Maîtrise Automobile démontre que donner des formations en matière de sécurité routière ne s’improvise pas. Au contraire, c’est le fruit d’une recherche de chaque instant tant dans les domaines technologiques que pédagogiques. Comme l’indique le tableau ci-dessous, le nombre de stage auto, en diminution en 2013, est en légère augmentation et est revenu au niveau de 2008, pour la première fois depuis 2008. Année Stages auto 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 338 403 254 438 382 363 562 512 481 Stage cyclo / / / / / / / 202 170 BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 Stage moto / 10 31 36 61 90 124 129 88 1384 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 450 636 330 260 268 300 304 360 250 262 130 100 70 32 45 59 50 33 31 25 115 127 / / / 72 66 53 39 24 Le nombre de stages cyclo et moto sont en diminution ces dernières années. Cette baisse peut en parallèle s’expliquer avec la baisse du marché des deux roues ainsi que des modifications législatives pour l’obtention du permis. C’est notamment le cas pour le permis cyclomoteur AM dont la législation du passage au permis a été modifiée durant l’année 2012. Au vu de ces éléments, le collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 24 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Pro Vélo LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’objectif stratégique 1.3. « Assurer la concertation et la coordination des acteurs locaux et provinciaux pour améliorer la mobilité et la sécurité routière » ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1385 Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Pro Vélo ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 30 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure de 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10459) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 7 mai 2015 par l’a.s.b.l. Pro Vélo ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’a.s.b.l. Pro Vélo a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Pro Vélo, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Pro Vélo Indicateurs d’exécution des tâches confiées Les indicateurs d’exécution des tâches visées à l’alinéa 2 de l’article 1 er du contrat de gestion sont les suivants : 1) Formation « Vélo et sécurité routière » Nombre de classes inscrites avec les noms de l’école et du professeur responsable de chaque classe ; Nombre d’élèves par classe ayant suivi la formation ; Dates auxquelles les formations ont été dispensées ; Bilan succinct des formations sur base des évaluations reçues de la part des professeurs. 2) Organisation de trois cycles du terroir (+ actions sécurité) Nombre de participants à chaque balade ; Compte-rendu succinct de chacune. 3) Organisation de trois actions sécurité Nombre de participants ; Bilan succinct de la journée. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1386 4) Gestion du « Point vélo » de la Maison des cyclistes du Brabant wallon à la gare d’OttigniesLouvain-la-Neuve Description des activités ; Nombre de visites ; Visibilité provinciale. Les indicateurs susmentionnés visent essentiellement à structurer le rapport d’exécution visé à l’article 5 du contrat de gestion et à faciliter l’évaluation quantitative. Ils ne sont pas exhaustifs. Il appartient à l’association de fournir les informations utiles pour permettre une évaluation qualitative adéquate. Rapport d’évaluation Durant l’exercice 2014, Pro Vélo a accompli les différentes tâches reprises à l’article 1 er du contrat de gestion. 1. Formation « Vélo et sécurité routière » Ces formations sont dispensées à raison de 85 par année scolaire pour un montant de 34.750 euros (en ce compris les livrets pour une somme de 1.600 euros). Elles sont destinées aux élèves de l’enseignement primaire des écoles du Brabant wallon, tous réseaux confondus. En 2014, Pro Vélo a dispensé dans 49 écoles des formations sécurité en vélo. Ainsi, 1.724 élèves répartis en 85 classes ont pu bénéficier de la formation. La formation mentionnée ci-avant est d’une journée complète et elle comprend les parties suivantes : apprentissage de base de la conduite à vélo (freinage, maintien d’une trajectoire, habileté à vélo, …) ; apprentissage des règles et du code de la route centré sur le cycliste et son vélo sur base du matériel de l’IBSR + contrôle du vélo par les élèves et le formateur ; apprentissage à la conduite à vélo dans la circulation et en groupe. L’accent est mis sur la découverte du code de la route, des panneaux, des règles, des marquages au sol et sur l’attitude à adopter vis-à-vis des autres usagers. Aux endroits où cela se présente, certains problèmes spécifiques (rond-point, sens unique limité,…) sont analysés de façon individuelle avec les élèves. Tous les élèves qui ont suivi cette formation ont reçu un livret pédagogique ainsi qu’une attestation de participation à cette journée « vélo et sécurité routière ». Toutes les évaluations complétées par les instituteurs sont unanimes quant à la qualité de la formation, à son utilité pour la sécurité des enfants sur les routes et à l’intérêt que ces derniers ont eu à la suivre. Pour les exercices à vélo réalisés par les élèves sur les routes proches de leur école et pour la visibilité de la Province, chaque élève a porté un gilet fluo reprenant le logo de la Province. 2. Cycles du terroir Il s’agit de balades familiales à vélo, gratuites et encadrées, à la découverte des produits du terroir (avec des arrêts dégustation) à travers les paysages bucoliques du Brabant wallon. Ces balades gourmandes, de maximum 25 km, se sont tenues à trois reprises en 2014 avec 393 participants au total : dimanche 18 mai 2014 à Ottignies-Louvain-la-Neuve dans le cadre de « Wallonie-Bienvenue ». 162 personnes y ont participé. six dégustations ont eu lieu au cours du circuit. dimanche 1er juin 2014 à Perwez. 126 cyclistes ont participé à cette balade. Six arrêts chez des producteurs ont eu lieu le long du circuit. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1387 dimanche 15 juin 2014 à Incourt. 105 personnes y ont participé. Les six étapes avec dégustation ont eu un grand succès. Ce concept continue à ravir le public. La formule combinant départs groupés et départs libres permet de satisfaire toutes les demandes. En ce qui concerne la publicité de cet événement, la newsletter et le site internet de Pro Vélo et de la Maison des cyclistes paraissent les canaux les plus porteurs. Cependant, les agendas culturels, les sites communaux, l’affichage et la distribution de feuillets, l’affichage sur les écrans plasma du TEC constituent aussi de bonnes techniques de promotion. Par ailleurs, la collaboration avec le Gracq est fructueuse pour ce type d’événement ainsi que le partenariat avec la radio Antipode de même que la promotion faite par la Maison du Tourisme de la Hesbaye brabançonne. Lors de ces manifestations « grand public », les participants reçoivent un gilet fluo portant le logo de la Province. Ces gilets, directement portés par les cyclistes, permettent de les sécuriser et d’assurer une très bonne visibilité de la Province lors des différentes balades. 3. Actions sécurité Ces opérations permettent de sensibiliser le public à la sécurité routière à vélo en offrant un contrôle technique du vélo (parfois complété de petites réparations ou réglages), une vérification de l’équipement obligatoire et une gravure de sécurité. Le service comporte : vérification du bon état de marche du vélo (point de vue technique) et de l'équipement légal (point de vue sécurité), contrôle de la bonne position du cycliste sur le vélo, gravure de sécurité (numéro de registre national), démonstration de cadenas pour vélos, facultatif, en fonction de l'affluence, réglage du vélo (freins, pneus, vitesses), fourniture de kit-éclairage, catadioptres, bracelets fluo, voire de patins de freins si nécessaire. Ces actions sécurité permettent d'offrir un service gratuit aux cyclistes afin de les responsabiliser en matière de sécurité à vélo. Elles ont eu lieu aux dates et endroits suivants en 2014 : 7 mai : Journée Sécurité Louvain-la-Neuve (45 CT, 38 gravures) 18 mai : Cycle du terroir Ottignies (10 CT, 2 gravures) 1er juin : Cycle du Terroir Perwez (10 CT, 6 gravures) 15 juin : Cycle du terroir Incourt (22 CT, 0 gravure) 27 juin : Nuit Africaine (Bois des Rêves) (6CT, 0 gravure- très mauvais lors de cette manifestation avec de fortes averses) 14 septembre: Contrôle Technique lors de « Jodoigne à vélo » (12 CT, 13 gravures) Un peu plus de 160 personnes ont bénéficié de ce service lors des 6 actions sécurité et un gilet fluo avec logo de la Province a été également remis aux participants. 4. Gestion du point vélo de la gare d’Ottignies La Maison des Cyclistes fonctionne en tant que point vélo depuis le 2 mai 2011, elle propose au public les services repris ci-après, selon des horaires fortement élargis (48/semaine) toute l’année : location de vélos : court terme, long terme, blue-bike, vélotec ainsi que locations-test (vélo pliant, vélo à assistance électrique), réparations : petites réparations express, atelier self (près de 614 réparations en 2014), formation mécanique : 8 formations ont été organisées (nombre de participants non précisé), véloboutique : accessoires, équipements, petites pièces, biblicyclette : cartes, guides, centre de documentation, gravure de sécurité : près de 172 personnes ont bénéficié de ce service en 2014, gestion de près de 300 places de parking vélos autour de la gare, infos et conseils. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1388 L'intérêt principal des visiteurs (3.218 en 2014) du point vélo de la gare est l'aspect logistique : réparation, location, conseil à l'achat,... La Maison des Cyclistes joue son rôle de plate-forme de résonance et est appelée à être une vitrine incontournable du déplacement à vélo dans la province. La visibilité provinciale y est assurée par la présence du logo sur la façade et à l’intérieur de la Maison des Cyclistes. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 25 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2012-2014 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Rando-Vélo LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’objectif opérationnel 1.4.1. « Réflexion sur un réseau cyclable sécurisé et cohérent » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 juin 2012 relative au contrat de gestion 2012-2014 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Rando-Vélo ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 23 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure de 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant la décision du Collège provincial du 5 décembre 2013 de demander à l’a.s.b.l. le remboursement de la subvention 2011 pour un montant de 35.000 euros ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1389 Considérant que la subvention octroyée à l’exercice 2012 n’a pu être liquidée faute de pièces justificatives ; Considérant que Rando-Vélo n’était pas en mesure de pouvoir introduire une demande de subvention en 2014 ; Considérant qu’aucune subvention n’a été attribuée par le Collège provincial en 2014 ; Considérant qu’aucun rapport d’exécution pour l’exercice 2014 n’a été établi ; Considérant que le contrat de gestion n’a donc pu être exécuté suite aux divers manquements de Rando-Vélo ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 9992) ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’a.s.b.l. Pro Vélo n’a pas réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2012-2014, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2012-2014 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Rando-Vélo, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2012-2014 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Rando-Vélo Indicateurs d’exécution des tâches confiées Les indicateurs d’exécution des tâches visées à l’alinéa 2 de l’article 1 er du contrat de gestion sont les suivants : 1) Mise en place d’un maillage cyclable en points-nœuds en Ardennes brabançonnes Fourniture de la carte IGN reprenant le réseau cyclable, Nombre de poteaux et panneaux placés pour le balisage. 2) Mise en place d’un maillage cyclable en points-nœuds en Hesbaye brabançonne Fourniture de la carte IGN reprenant le réseau cyclable, Nombre de poteaux et panneaux placés pour le balisage. 3) Mise en place d’un maillage cyclable en points-nœuds en Pays de Villers Fourniture de la carte IGN reprenant le réseau cyclable, Nombre de poteaux et panneaux placés pour le balisage. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1390 4) Mise en place d’un maillage cyclable en points-nœuds en Roman Païs Fourniture de la carte IGN reprenant le réseau cyclable, Nombre de poteaux et panneaux placés pour le balisage. 5) Mise en place d’un maillage cyclable en points-nœuds en Pays de Waterloo Fourniture de la carte IGN reprenant le réseau cyclable, Nombre de poteaux et panneaux placés pour le balisage. Les indicateurs susmentionnés visent essentiellement à structurer le rapport d’exécution visé à l’article 5 du contrat de gestion et à faciliter l’évaluation quantitative. Ils ne sont pas exhaustifs. Il appartient à l’association de fournir les informations utiles pour permettre une évaluation qualitative adéquate. Rapport d’évaluation L’article 2 du contrat de gestion mentionne l’octroi d’une subvention d’un montant de cinq fois 35.000,00 euros pour la mise en place d’un maillage cyclable pour les cinq régions touristiques du Brabant wallon. Une subvention a été octroyée le 15 décembre 2011 pour couvrir les Ardennes brabançonnes et une seconde subvention a été octroyée le 19 décembre 2012 pour couvrir la Hesbaye brabançonne et le Roman Païs. Ce travail devait être réalisé en 2013. La subvention 2012 n’a pas été liquidée. Aucune subvention n’a été attribuée par le Collège provincial à l’a.s.b.l. Rando-Vélo en 2013 et en 2014. L’asbl Rando-Vélo n’a donc, comme en 2013, pas été en mesure de remplir sa mission de balisage et de fournir les cartes IGN prévues dans le contrat de gestion. Le 5 décembre 2013, le collège provincial, vu que les conditions d’octroi telles que stipulées dans l’arrêté d’octroi du 15 décembre 2011 n’avaient pas été respectées, a pris la décision de demander à l’a.s.b.l Rando-Vélo le remboursement de la subvention 2011 pour un montant de 35.000 euros. Cette subvention a été remboursée par l’a.s.b.l Rando-Vélo. Tenant compte que la subvention 2011 a dû être remboursée par le bénéficiaire, que la subvention octroyée à l’exercice 2012 n’a pu être liquidée faute de pièces justificatives, qu’aucune subvention n’a pu leur être octroyée en 2013 et que de ce fait, Rando-Vélo n’était pas en mesure de pouvoir introduire une demande de subvention en 2014 qui n’a donc pu lui être octroyée en 2013, aucun rapport d’exécution pour cet exercice n’a été établi. En l’espèce, le contrat de gestion n’a donc pu être formellement exécuté suite aux divers manquements de Rando-Vélo. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2012-2014, pour ce qui concerne l’exercice 2014 n’ont pas été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1391 Annexe 26 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2013-2015 entre la Province du Brabant wallon, la commune de Lasne et l’a.s.b.l. RED LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’objectif stratégique 1.4. « Faciliter l'utilisation des modes de transport doux pour améliorer la mobilité et la sécurité routière » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 30 mai 2013 relative au contrat de gestion 2013-2015 entre la Province du Brabant wallon, la commune de Lasne et l’a.s.b.l. RED ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 30 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure de 22.000€ et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10326) ; Considérant que la note d’intention pour l’exercice 2016 n’a pas été transmise ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que la commune de Lasne et l’a.s.b.l. RED ont bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2013-2015, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1392 ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2013-2015 conclu entre la Province du Brabant wallon, la commune de Lasne et l’a.s.b.l. RED , tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Projet d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2013-2015 conclu entre la Province du Brabant wallon, la commune de Lasne et l’a.s.b.l. RED Indicateurs d’exécution des tâches confiées Pour l’association : Rapport d’activités rappelant les objectifs poursuivis, les moyens mis en œuvre pour les atteindre, la liste des communes d’où proviennent les personnes exécutant la peine alternative et pour chacune de ces communes, le nombre de ces personnes. Pour la commune : Attestation des dépenses concernant les deux personnes employées dans le cadre de l’association établies à l’initiative de la Receveuse communale. Les indicateurs susmentionnés visent essentiellement à structurer le rapport d’exécution visé à l’article 5 du contrat de gestion et faciliter l’évaluation quantitative. Ils ne sont pas exhaustifs. Il appartient à la société de fournir les informations utiles pour permettre une évaluation qualitative adéquate. Rapport d’évaluation Pour l’association : En 2014, l’a.s.b.l. RED a encadré 274 personnes ayant presté une peine de travail ou une formation au sein de l’a.s.b.l. au cours de l’année 2014 suite à une infraction de roulage. 259 personnes (contre 381 en 2013) soit 94,5 % des justiciables encadrés habitaient le Brabant wallon. En 2014, malgré un nombre encore élevé de dossiers et d’heures prestées par rapport au quota demandé par le Ministère de la Justice (90 dossiers), le nombre de dossiers encadrés par tous les services d’encadrement des mesures judiciaires alternatives sur l’arrondissement de Nivelles a fortement baissé. Deux raisons expliquent cette diminution : -D’une part, un des juges de Police du Tribunal de Nivelles, qui était très favorable à la mise en place des peines de travail en alternative à l’amende ou l’emprisonnement, a pris sa retraite début de l’année passée et le juge qui lui succède est beaucoup plus répressif et moins sensible aux mesures alternatives. -D’autre part, le délai nécessaire à la mise en place d’une peine de travail dépasse parfois les 18 à 24 mois. Les 274 justiciables ayant commis une infraction de roulage en 2014 et ayant reçu l’aide de l’a.s.b.l RED proviennent pour 94,5 % soit 259 personnes du Brabant wallon réparties comme suit : BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1393 - En Brabant wallon : Ottignies-LLN : 48 ; Wavre : 26 ; Lasne : 22 ; Braine-l’Alleud :20 ; Waterloo : 17 ; Rixensart : 14 ; Grez-Doiceau : 14 ; Genappe : 10 ; Chaumont-gistoux : 10 ; Jodoigne : 9 ; Nivelles : 9 ; Chastre : 8 ; Mont-Saint-Guibert : 7 ; Ramillies : 7 ; La Hulpe : 5 ; Court-Saint-Etienne : 5 ; Orp-Jauche : 5 ; Genval : 4 ; Marbais : 4 ; Rosière/Limal/Limelette : 4 ; Braine-le-Château : 4 ; Perwez : 4 ; Tubize : 4 ; Ittre : 3 ; Villers-la-Ville : 3 ; Beauvechain : 3 ; Hélécine : 3 ; Incourt : 3 ; Lillois : 2 ; Walhain : 1 ; Longueville : 1. Pour la commune : La commune de Lasne a fourni les attestations de dépenses concernant les deux personnes employées dans le cadre de l’association, attestations établies à l’initiative de la Directrice financière. Au vu de ces éléments le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2013-2015, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1394 Annexe 27 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et Brabant Wallon, Agro-Qualité asbl LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et notamment l’action n°6.6.1.5. « Collaborer à l'exécution des missions d'encadrement technico-économique prévues dans le contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et BWAQ asbl » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 19 décembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et Brabant Wallon, Agro-Qualité asbl ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 29 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10448) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 11 septembre 2015 par Brabant wallon, Agro-Qualité asbl ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que Brabant wallon, Agro-Qualité asbl a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014Ŕ 2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1395 ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et Brabant Wallon, Agro-Qualité asbl, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et Brabant wallon et Brabant Wallon, Agro-Qualité asbl Indicateurs d’exécution des tâches confiées Pour mémoire, les éléments de référence pour la construction des indicateurs d’évaluation sont : Le rapport annuel d’activités de l’association ; Le rapport annuel d’activités du Réseau REQUASUD ; Les comptes et bilan de l’association. La liste des indicateurs quantitatifs pris en compte pour l’évaluation est : Evolution annuelle du nombre de données signalétiques et analytiques transférées de manière anonyme vers la base de données centralisée de Réquasud ; Evolution du nombre de comptabilités agricoles gérées par l’association ; Evolution du nombre de dossiers de consultance ISA et proportion par rapport au nombre de comptabilités agricoles gérées par l’association ; Evolution du nombre de demandes de consultance agricole visant à la mise en place de système d’autocontrôle à la ferme pour les productions primaires végétales et animales ; Evolution du nombre de géo-référencements des terres agricoles ; Evolution du nombre de demandes de mesurage de parcelles agricoles, répartition par secteur géographique et évolution des superficies mesurées ; rapport sur le nombre et le type d’interventions du service de mesure des parcelles agricoles dans le cadre des interventions liées aux évènements de coulées boueuses en province du Brabant wallon ; Evolution du bilan et compte de résultats. Rapport d’évaluation 1. Evolution annuelle du nombre de données signalétiques et analytiques transférées de manière anonyme vers la base de données centralisée de Réquasud : L’asbl Réquasud (Réseau Qualité Sud) développe, depuis 1989, une structure en réseau de laboratoires offrant des services d’analyses et de conseils fiables, rapides et adaptés aux besoins des acteurs des secteurs agricoles et agro-alimentaires wallons. La nouvelle convention-cadre, adoptée par le Gouvernement wallon en date du 18 juillet 2013, a défini et organisé la mission d'intérêt public confiée à REQUASUD en garantissant le développement d'outils de maitrise de la qualité des analyses et des conseils intervenants pour une agriculture raisonnée en Wallonie. Cet objectif stratégique repose sur le développement de deux outils opérationnels : BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1396 Une base de données centralisée en Wallonie de la qualité des sols et des produits agricoles et agro-alimentaires; L'organisation d'essais inter laboratoires de la qualité des sols et des produits. Pour obtenir une base de données de qualité et validée, REQUASUD travaille en réseau de laboratoires structurés sur deux niveaux, un niveau d'encadrement et un niveau de services de proximité. Les données collectées viennent des laboratoires qui sont sur le terrain : des laboratoires de proximité. Ces laboratoires sont tous accrédités ou en démarche d'accréditation ISO 17025, et sont encadrés par des laboratoires d'encadrement référentiel. Ces derniers organisent des essais inter laboratoires en étroite collaboration avec la cellule de coordination, selon le référentiel ISO170473. La cellule de coordination gère également la validation des données, la gestion et la maintenance de la base de données centralisée. L’importante activité analytique des laboratoires membres du réseau et leur représentativité sur tout le territoire wallon ont incité l’asbl à développer, depuis 1994, une base de données centralisée où sont rassemblées chaque année, après validation statistique toutes les informations anonymes relatives aux analyses réalisées par les laboratoires de proximité aussi bien dans le domaine de la qualité du milieu que dans le domaine de la qualité des produits agricoles et agro-alimentaires. Cette base de données comprend un volume important d’informations, rassemblant depuis sa création, les résultats de quelques 964.760 échantillons analysés. L’asbl Brabant Wallon, Agro-Qualité participe à la constitution de cette base de données en transférant de manière anonyme, selon les règles établies, les données analytiques et informations émanant des activités analytiques des laboratoires du Centre provincial de l’agriculture et de la ruralité. Le nombre de données transférées en 2014 par l’asbl et les prévisions 2015 sont présentés par chaîne d’analyses dans les tableaux ci-dessous : Données transférées en 2014 : Minérale Sols Nombre d'échantillons transmis 4014 Nitrate 1139 952 952 Minérales Fourrages 92 - - Effluents 104 - - NIR Fourrages 231 - - Total 5580 3402 3402 Chaîne Nombre de coordonnées GPS Nombre de Géo-identifiant 2450 2450 L’année 2014 a été exceptionnelle en termes de rentrées d’échantillons au laboratoire. Cela se reflète également dans le nombre de transferts de données signalétiques et analytiques vers la base de données Réquasud. On observe toutefois un important recul au niveau des transferts de données analytiques de la chaîne NIR fourrages. En effet, le type de clients pour ce secteur d’analyses est en pleine diversification et les nouvelles matrices analysées ne sont souvent pas exploitables par les bases de données de Réquasud. Projections pour 2015 (situation arrêtée au 30/07/2015) : Minérale Sols Nombre d'échantillons transmis 1914 Nombre coordonnées GPS 1111 Nitrate 586 490 Chaîne BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 de Nombre de Géo-identifiant 1111 490 1397 Minérales Fourrages Effluents 25 68 - - NIR Fourrages 43 - - Total 2636 1601 1601 Concernant les prévisions pour 2015, en sol, on observe un léger recul par rapport aux données de 2014. Celui-ci devrait être compensé après la moisson. En ce qui concerne les données en Fourrages et en Nitrates, la période d'analyse va seulement commencer au 4eme trimestre. 2. Evolution du nombre de comptabilités agricoles gérées par l’association : Le nombre de tenue de comptabilités agricoles est relativement constant depuis 2000 et se situe aux alentours de 120 comptabilités par an. L'exercice comptable 2013, clôturé en juin 2014, porte sur 115 comptabilités agricoles. L'exercice comptable 2014 porte sur 124 comptabilités agricoles clôturées courant du premier semestre 2015. Les prévisions pour l'exercice comptable 2015 portent sur 123 comptabilités agricoles. 3. Evolution du nombre de dossiers de consultance ISA et proportion par rapport au nombre de comptabilités agricoles gérées par l’association : Depuis fin 2007, l’asbl est agréée comme structure de consultance dans le cadre de l’Arrêté relatif aux Investissements dans le Secteur Agricole (AIDA). Ce système de financement a ensuite cédé sa place au nouveau système d’aide ISA, qui est entré en vigueur le 15 janvier 2009 pour toute la durée de la programmation 2007-2013. Pour rappel, il y avait deux grands types de dossiers d’aide: - Les plans d’investissement (dossier type A) - Les reprises ou les créations d’exploitation (dossier type B) Au 31 décembre 2013, les plans d’investissements ont été abrogés. Comme la nouvelle réglementation concernant les aides n’étant pas encore d’actualité, il a été décidé de mettre en œuvre une période de transition. En effet, pour ne pas pénaliser les agriculteurs désireux d’investir, ceux-ci peuvent introduire un modèle transitoire (Type « T ») avec les mêmes conditions d’accès qu’auparavant. Le montant des aides est quant à lui revu à la baisse. En effet, durant cette phase temporaire, les exploitants agricoles ne peuvent plus compter que sur une aide de 20% non majorable avec un maximum de 20.000 € d’aide par dossier. Chaque agriculteur peut néanmoins introduire deux dossiers dans l'intervalle. En 2014, 12 dossiers ont été instruits. Parmi ces dossiers, 2 sont des reprises d’exploitation et les 10 autres sont des modèles transitoires. Ces dossiers concernent un peu moins de 10 % des agriculteurs qui tiennent une comptabilité agricole auprès de BWAQ asbl. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1398 Evolution du nombre de dossiers depuis 2007 Le graphique ci-dessus montre l’évolution du nombre de dossiers d’aide introduits depuis 2007, année de lancement du service de consultance ISA. Le nombre élevé de dossiers en 2010 et 2011 s’explique par la création d’une aide ponctuelle pour le secteur sucrier suite à la diminution du prix des betteraves. Depuis la création du service en 2007, 71 agriculteurs ont fait appel à notre structure de consultance pour la réalisation d’une ou de plusieurs demandes d’aide. Les prévisions pour 2015, sont en léger recul par rapport à 2014 pour deux raisons. Premièrement, les reprises par des jeunes agriculteurs se font de plus en plus rares vu la difficulté de tenir une rentabilité constante dans les exploitations. Deuxièmement, la nouvelle réglementation n’est pas encore arrivée et les dossiers transitoires ne permettent pas d’obtenir assez d’aide par rapport au montant des investissements souhaités. En effet, le plafond des aides pour les dossiers transitoires n’est que de 20.000 €. 4. Evolution du nombre de demandes de consultance agricole visant à la mise en place de systèmes d’autocontrôle à la ferme pour les productions primaires végétales et animales ; Le service rendu par BWAQ a pour objectif de simplifier la tâche administrative de l’agriculteur en lui permettant de satisfaire aux exigences des guides sectoriels. Le rôle de l’asbl Brabant Wallon, AgroQualité consiste à conseiller l’agriculteur et à lui indiquer les différentes démarches à réaliser dans le cadre de la certification de ses productions. Deux types de consultances sont proposés: La mise en place du système, processus de mise en place du système d’autocontrôle au sein de l’exploitation. Cette phase est destinée aux agriculteurs devant réaliser des aménagements conséquents afin de se conformer aux exigences des guides. Lors de cette visite, un manuel de guidance édité par Végaplan est remis et expliqué à l’agriculteur dans le but de simplifier ses tâches administratives. Le pré-audit visant à vérifier si une exploitation, qui réalise déjà un autocontrôle interne, répond en tous points aux exigences des guides. Les points non conformes seront répertoriés dans un rapport où le consultant proposera à l’exploitant une solution pour remédier à chacune de ses non-conformités. En 2014, le service n’a été sollicité que pour 4 pré-audits (3 dans le secteur végétal et un pour le végétal et animal) ; ce résultat peut s’expliquer par le fait que plus de 700 agriculteurs brabançons wallons sont déjà certifiés. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1399 2015 pourrait faire l’objet de plus de demandes vu l’introduction de nouvelles exigences en lien avec la durabilité et l’IPM (lutte intégrée). Au 1er août 2015, le nombre de pré-audits réalisés est de 3 pour le secteur végétal. Il est à noter que, depuis le début de cette activité, 100 % des agriculteurs qui ont été audités après le passage des conseillers de BWAQ asbl ont tous obtenu la certification. 5. Evolution du nombre de géo-référencements des terres agricoles ; Pour mémoire, une collaboration s’est mise en place entre le CPAR, BWAQ asbl et l’IBW dans le cadre de l’Arrêté du Gouvernement wallon portant réglementation de l’utilisation sur ou dans les sols des boues d’épuration ou des boues issues de centres de traitement de gadoues de fosses septiques du 12 janvier 1995. Cet Arrêté définit les modalités à respecter pour la valorisation agronomique des boues en agriculture. L’IBW prospecte auprès des agriculteurs du Brabant wallon, de Namur et du Hainaut et fournit au CPAR les coordonnées des agriculteurs intéressés à valoriser les boues en agriculture. Les techniciens de la Cellule d’encadrement technique extérieure du CPAR (pour les échantillons localisés en Brabant wallon) ou de BWAQ (pour ceux hors province) prélèvent les échantillons de sols à raison d'un échantillon par 5ha maximum et localisent au GPS chaque parcelle (géo-référencement des parcelles agricoles via une technologie développée par Réquasud). L’analyse chimique de ces échantillons est réalisée par le CPAR (détermination du pH_KCL et pH_EAU, % humus, N, P, K, Mg, Ca et Na) et révèle la valeur agronomique des parcelles. Un ingénieur agronome (chargé de mission) décide de leur aptitude ou non à recevoir des boues en intégrant les exigences agronomiques, environnementales et légales existant en Région wallonne. Situation en 2014 : 818 échantillons géo-référencés dont 750, relatifs à des parcelles déclarées aptes à recevoir des boues. Prévision en 2015 : 176 échantillons géo-référencés au 30/07/2015. 6. Evolution du nombre de demandes de mesurage de parcelles agricoles, répartition par secteur géographique et évolution des superficies mesurées ; rapport sur le nombre et le type d’interventions du service de mesure des parcelles agricoles dans le cadre des interventions liées aux évènements de coulées boueuses en province du Brabant wallon : Situation en 2014 Répartition Nombre de demandes Superficie mesurée en ha Ouest 11 272 Centre 7 232 Est 30 720 HBW 1 1048 TOTAL 49 2272 Les prévisions en mesurage de parcelles pour 2015 s'élèvent à 1500 ha. Les 2/3 des surfaces prévues sont le fruit de la collaboration avec une société privée de légumes. Le tiers mesuré restant représente les demandes des agriculteurs. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1400 Evolution des superficies mesurées de 2006 à 2015 (au 01/08/2015) Situation en 2015 (au 01/08/2015) Répartition Ouest Nombre de demandes 13 Superficie mesurée en ha 270 Centre 7 188 Est 19 517 HBW 1 272 TOTAL 40 1247 7. Evolution du bilan et compte de résultats. L’exercice 2014 s’est clôturé avec un bénéfice de 13.128,52 € au niveau du compte de résultats. Le Bilan 2014 montre un total actif/passif de 332.409,97 € et un montant de valeurs disponibles de 301.981,24 €. 8. Mise en œuvre de la deuxième phase prévue dans le Contrat de gestion 2014-2016. Pour mémoire, le contrat de gestion 2014-2016 prévoit des dispositions en matière de transfert de services, expertises et personnel de Brabant Wallon, Agro-Qualité asbl vers le Centre provincial de l’agriculture et de la ruralité. Les services concernés sont les services de mesurage de parcelles agricoles, le service de consultance agricole et le service de consultance ISA (aides à l’instruction des dossiers de demandes d’investissement). Ces transferts sont prévus sous réserve d’octroi de points APE (Aide à la Promotion de l’Emploi) par le SPW au profit de la province du Brabant wallon. Un dossier a bien été introduit par les deux parties au SPW et est en attente de décision au niveau du Ministre de tutelle. Dans l’intervalle, les services susmentionnés sont toujours sous tutelle de Brabant Wallon, agro-Qualité asbl. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1401 Annexe 28 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Office des Métiers d’art de la Province du Brabant wallon (O.M.A.P.B.W.) LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et notamment l’action n°6.2.1.9. « conclure un contrat de gestion avec l’O.M.A.P.B.W. afin de formaliser les modalités de collaboration avec l’association et l’étendue des aides provinciales qui lui sont octroyées » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 27 février 2014 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Office des Métiers d’art de la Province du Brabant wallon (O.M.A.P.B.W.) ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 30 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10552) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 31 août 2015 par l’a.s.b.l. Office des Métiers d’art de la Province du Brabant wallon (O.M.A.P.B.W.) ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’a.s.b.l. Office des Métiers d’art de la Province du Brabant wallon (O.M.A.P.B.W.) a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014Ŕ2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1402 ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Office des Métiers d’art de la Province du Brabant wallon (O.M.A.P.B.W.), tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Office des Métiers d’art de la Province du Brabant wallon (O.M.A.P.B.W.) Indicateurs d’exécution des tâches confiées Les indicateurs d’exécution des tâches confiées à l'association sont les suivants : a) Situation économique de la Province du Brabant wallon, situation de l’artisanat d’art et de création dans la Province du Brabant wallon, degré de satisfaction des artisans membres de l’association, reconnaissance médiatique des activités de l’association (indicateurs qualitatifs) ; b) nombre d’artisans membres de l’association, nombre d’expositions et autres activités réalisées, nombre et qualité des publications (indicateurs quantitatifs). Rapport d’évaluation Durant l’exercice 2014, l’a.s.b.l. Office des Métiers d’art de la Province du Brabant wallon (O.M.A.P.B.W.) a bien accompli les tâches de service public mentionnées à l’article 1 er du contrat de gestion entre l’a.s.b.l. Office des Métiers d’art de la Province du Brabant wallon et la Province du Brabant wallon. En effet, il ressort de l’analyse du rapport d’exécution des tâches et des divers documents transmis par l’a.s.b.l. que : - - des informations générales et qualificatives ont été transmises par l’a.s.b.l. en matière d’importance économique de l’artisanat d’art dans la Province du Brabant wallon ; les nouveaux candidats ont fait l’objet d’une rigoureuse sélection afin de conserver la notion d’excellence dans l’exercice de leur art, garante de l’image de marque de l’artisanat brabançon ; les actions mises en œuvre par l’a.s.b.l. correspondent aux objectifs de promotion et d’expansion économique de l’artisanat d’art du Brabant wallon et s’articulent principalement autour de l’organisation ou de la participation à plusieurs expositions (dont ArtiBW, le Salon Créations en Brabant wallon, à l’exposition d’artisanat d’art et de création au Centre européen des métiers d’Art de Givet et à la Biennale du Brabant wallon), de la participation à plusieurs salons et expositions en Belgique en collaboration avec l’Entente interprovinciale des Métiers d’art de Wallonie (Week-end chez l’artisan, le Salon wallon des Métiers d’art) ; une conférence consacrée au marketing, à la présentation et à l’emménagement des stands a été organisée à Louvain-la-Neuve ; en termes de communication, l’Office a fait l’acquisition de plaques en plexi supplémentaires (pour une plus grande reconnaissance visuelle des artisans) et a placé des annonces promotionnelles dans des grands magazines ciblés à grand tirage (Art Déco et Elle et Déco). On peut mettre en exergue plus spécifiquement pour l’exercice 2014 : BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1403 - L’a.s.b.l. a organisé deux journées de formation en photographie afin d’aider les artisans dans leurs démarches promotionnelles. Plusieurs projets reflètent les objectifs qualitatifs de l’a.s.b.l. C’est le cas de la procédure de sélection des artisans membres de l’association. Les nouveaux candidats sont tenus de signer une charte et de se présenter devant un jury d’experts pour intégrer l’Office, qui se donne pour mission de publier un catalogue des artisans et de participer à des expositions en Belgique et à l’étranger. Pour 2014, quatre nouveaux candidats ont intégré l’a.s.b.l. La satisfaction du public est également mesurée à l’occasion de certains événements tels que le Week-end chez l’Artisan d’art en Wallonie. De plus, la revue de presse des activités de l’a.s.b.l. complète le rapport d’activités de l’association et fournit des indicateurs qualitatifs supplémentaires de l’action de l’a.s.b.l. Le tableau présenté ci-dessous résume l’évolution des indicateurs quantitatifs présentés par l’a.s.b.l. : Indicateurs Nombre d’artisans membres Nombre d’expositions organisées par l’a.s.b.l. Nombre d’expositions organisées par l’Entente interprovinciale Nombre d’expositions organisées par des tiers 2006-2007 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 62 63 67 71 75 70 78 68 72 2 1 1 1 1 + 1 concours 1 1+ 1 concours 2 2 4 4 3 4 3 3 4 3 3 2 2 4 4 5 4 4 3 2 Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1404 Annexe 30 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et la S.C.R.L. Association Intercommunale pour l’Aménagement et l’Expansion Economique du Brabant wallon (I.B.W.) LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu l’autorisation donnée par l’arrêté royal du 6 janvier 1965 pour la constitution de l’Association Intercommunale pour l’Aménagement et l’Expansion Economique du Brabant wallon (I.B.W.), conformément aux dispositions de la loi du 1er mars 1922 relative à l’association de communes dans un but d’utilité publique ; Vu les statuts de l’intercommunale publiés par extrait aux annexes du Moniteur belge du 7 mars 1968 ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et la S.C.R.L. Association Intercommunale pour l’Aménagement et l’Expansion Economique du Brabant wallon (I.B.W.) ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 30 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devrait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10482) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 3 septembre 2015 par la S.C.R.L. Association Intercommunale pour l’Aménagement et l’Expansion Economique du Brabant wallon (I.B.W.) ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que la S.C.R.L. I.B.W. a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014Ŕ2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1405 ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et la S.C.R.L. Association Intercommunale pour l’Aménagement et l’Expansion Economique du Brabant wallon (I.B.W.), tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et la S.C.R.L. Association Intercommunale pour l’Aménagement et l’Expansion Economique du Brabant wallon (I.B.W.) Indicateurs d’exécution des tâches confiées 1. Indicateurs qualitatifs Etat de l’aménagement du territoire de la Province du Brabant wallon Ŕ Contribution de la S.C.R.L. Association intercommunale pour l’aménagement et l’expansion économique du Brabant wallon (I.B.W.) ; Situation économique de la Province du Brabant wallon Ŕ Contribution de la S.C.R.L. Association intercommunale pour l’aménagement et l’expansion économique du Brabant wallon (I.B.W.) ; Etat de l’environnement de la Province du Brabant wallon Ŕ Contribution de la S.C.R.L. Association intercommunale pour l’aménagement et l’expansion économique du Brabant wallon (I.B.W.). - - 2. Indicateurs quantitatifs - Nombre de projets économiques accompagnés ; Nombre et qualité des entreprises nouvelles accueillies dans les parcs d’activité économique gérés par l’association ; Nombre de bâtiments-relais construits et nombre et qualité des entreprises y accueillies ; Nombre de bâtiments vendus et destination ; Nombre de sites économiques désaffectés rénovés ; Nombre de plans d’égouttage établis ou modifiés ; Volume des nouveaux égouts construits ; Volume et qualité des infrastructures utilisées directement ou indirectement pour l’épuration des eaux usées. Rapport d’évaluation 2014 Conformément à l’article 5 du contrat de gestion, la S.C.R.L. Association Intercommunale pour l’Aménagement et l’Expansion Economique du Brabant wallon (I.B.W.) a transmis à l’administration provinciale dans le délai réglementaire : - un rapport d’exécution, relatif à l’exercice 2014, des tâches énumérées à l’article 1 er du contrat de gestion ; - les bilans, comptes, rapport de gestion et de situation financière pour l’exercice 2014 ; - les justificatifs de l’emploi de la subvention octroyée en 2014 ; - une note d’intention pour l’exécution des tâches énumérées à l’article 1 er du contrat de gestion pour l’exercice 2016 ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1406 - un projet de budget pour l’exercice 2016. Le rapport d’exécution des tâches a été analysé au regard de l’article 1 er du contrat et des indicateurs y annexés. Il contient une série d’informations qualitatives et quantitatives sur l’action en 2014 de l’I.B.W. notamment dans les domaines d’activités suivants : - expansion économique et aménagement du territoire ; - assainissement des vallées et des eaux usées ; - valorisation énergétique et valorisation des matières (traitement des déchets). I. Département économique LES INDICATEURS QUANTITATIFS POUR LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE - - Nombre et qualité des entreprises nouvelles ou en extension accueillies dans les PAE en 2014 via l’acquisition d’un terrain : 11, chacune répondants aux critères stricts des cahiers de charges de l’IBW. Nombre, nom et qualité des entreprises accueillies dans leurs bâtiments relais et centres d’entreprise : 6 sociétés accueillies. Nombre de bâtiment vendus : 0. Nombre d’hectares cédés : 4,92 ha (vente et emphytéose). Nombre de sites économiques désaffectés à rénover : projets en cours (Cfr. Plan stratégique: Brenta, Duferco à Tubize, et Fauquez à Ittre). Nombre de projets économiques accompagnés : 26 dossiers suivis dans le cadre des aides à l’investissement, un nombre important de renseignements donnés par téléphone ou email sur tout type de subventions, ou lors de rendez-vous en vue de l’acquisition d’un terrain ou la location d’un bâtiment. En ce qui concerne l’expansion économique et l’aménagement du territoire de la Province du Brabant wallon : Les parcs d’activité économique (PAE) au 31 décembre 2014 Malgré une année 2014 atone en termes de croissance économique, plusieurs entreprises ont pris contact avec les services de l’intercommunale afin de disposer d’espace dans ses parcs d’activité économique. Les hectares disponibles se situant uniquement sur Nivelles et Louvain-la-Neuve (où, s’agissant d’un parc scientifique, les critères d’implantations sont plus restrictifs), le niveau de vente des années précédentes, à savoir presque 5 hectares vendus ou cédés en emphytéose, a été maintenu. L’intercommunale a également poursuivi son travail en matière d’animation économique. Le succès rencontré l’encourage à poursuivre dans cette voie. Les projets structurants (contournements, réalisation de voiries etc.) ont avancé avec plus ou moins de fortune. L’IBW a par ailleurs poursuivi sa politique de rachat de biens existants, l’acquisition du site Peugeot Nivelles étant le projet phare de cette année 2014. A. Les parcs propriété de l’IBW 1. Nivelles Sud extension Ŕ un succès confirmé Le parc de Nivelles Sud extension a été conçu de telle manière qu’il permette l’implantation de sociétés en demande de grands terrains de 1 à 2 hectares, mais aussi de petites parcelles d’une dizaine d’ares. Cette année 4 sociétés ont procédé à l’acquisition d’un terrain en vue d’une extension ou dans le cadre d’une nouvelle implantation. Le « stock » de petites parcelles est quasi épuisé. Les terrains disponibles au sein de la dernière phase équipée font déjà l’objet de réservations. La demande est clairement axée vers des terrains de 15 à 30 ares. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1407 2. Nivelles Sud Ŕ équipement de la dernière parcelle La volonté de l’IBW était au départ de conserver d’un seul tenant la dernière parcelle disponible d’une superficie de 3,5 hectares (non équipée). Cependant, au vu de la demande actuelle, la décision a été prise de diviser la parcelle au moyen de la réalisation d’une voirie de prolongement depuis la rue de la Science. Un terrain d’un hectare avec visibilité depuis le contournement sud a immédiatement fait l’objet d’une vente. 3. Nivelles Nord Ŕ redynamisation des « portes de l’Europe » Le parc d’affaires des « Portes de l’Europe » bénéficie d’une situation stratégique au sein du Brabant wallon. L’accès aisé aux grands axes autoroutiers (à proximité immédiate de l’E19, du Ring et de la N25), un cadre de travail d’exception dans un environnement laissant une large place à la nature ou encore la proximité immédiate de la Capitale de l’Europe et de l’aéroport national sont autant de facteurs d’attraction forts pour les sociétés. Toujours dans cet esprit d’adaptation de terrains à la demande, il a été créé une nouvelle voirie (rue Joseph Luns), donnant l’opportunité à des PMEs actives dans divers secteurs de venir s’installer à Nivelles Nord. L’IBW a en parallèle finalisé le bassin d’orage au Ry Saint Pierre à proximité immédiate du parc d’activité. Ce bassin permettra aux entreprises et aux habitations environnantes de se prémunir d’éventuelles inondations. 4. Projet Nivaxis Suite à l’octroi du permis le 10 janvier 2014, l’IBW a pu débuter les travaux de voirie faisant partie de l’infrastructure générale du parc dont dépend notamment la réalisation du projet immobilier Nivaxis. Pour rappel, le promoteur privé de l’Axisparc à Mont-Saint-Guibert développe un projet d’envergure au sein des « Portes de l’Europe ». Celui-ci a été séduit par l’indéniable cachet du parc d’affaires et sa localisation idéale. Il s’agit pour Axisparc de développer en plusieurs phases 12 bâtiments d’une superficie totale d’environ 20.000 m² destinés à des PME/PMI. Les immeubles comprendront des bureaux, des laboratoires et petits ateliers high tech. Les travaux de construction des deux premiers bâtiments de Nivaxis ont débuté en mai 2014. La phase de commercialisation par le promoteur a débuté et semble prometteuse. Par ailleurs, un plan de nivellement de la zone autour du bassin d’orage a été réalisé. Celui-ci comprend une zone de réserve non aedificandi de 4,2 hectares (sur les 22 hectares à infrastructurer) afin de préserver des espèces protégées d’orchidées. Un équilibre a pu être trouvé entre le développement économique et le respect de l’environnement. La délimitation de la zone est le fruit d’une collaboration entre l’IBW et la division Nature et Forêts. Ces différents projets immobiliers et d’infrastructure s’inscrivent dans le processus de redynamisation de ce parc d’affaires de haut niveau. 5. Louvain-la-Neuve Un total de 8.519 m² a été cédé dans le parc scientifique de Louvain-la-Neuve à 2 entreprises, dont un terrain équipé que l’IBW avait acquis dans le cadre de sa politique de rachat de biens existants et équipés afin d’augmenter les réserves foncières immédiatement mobilisables. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1408 B. Nouvelles zones d’activité économique 1. Tubize II Suite à la révision du plan de secteur en 2004 (plan prioritaire n°1) et à l’extinction des procédures de recours, la mise en œuvre de la zone de 65 hectares située le long de l’autoroute A8 aux portes de Bruxelles a pu débuter en 2012. Diverses péripéties juridiques ont cependant considérablement ralenti le processus. En septembre 2013, le permis voirie a été introduit pour les 65 hectares. Fin 2014, il n’était pas encore accordé. En parallèle, suite à la publication du tant attendu arrêté d’expropriation par la Région wallonne, l’IBW a pu débuter en 2014 les négociations d’achat des terrains concernés. Les travaux débuteront fin 2015 pour autant que l’IBW soit devenue propriétaire de l’ensemble des terrains et que le permis ait été délivré. Ce projet est en grande partie financé par le plan Marshall 2.vert. L’estimation des travaux est de 15.000.000 euros HTVA. L’objectif est de générer au minimum 1.650 emplois directs sur ce nouveau parc. Des demandes d’implantation leur parviennent déjà, ce qui les conforte dans leur volonté de faire absolument aboutir ce dossier. 2. Hélécine L’IBW a acquis à la SOFICO une ancienne aire autoroutière de 7 hectares qui ne nécessitait pas de procédure de modification de plan de secteur, celle-ci étant déjà affectée en zone d’activité économique mixte. Les travaux de voirie afin d’en faire un parc d’activité se sont achevés en 2014, tandis que les équipements sont en cours de réalisation. Une voirie reliant le parc à la N29 a été réalisée. Sont également prévus un accès direct au parc via l’E40 et une sortie sur cette même autoroute. Ils pourront ainsi accueillir de nouvelles entreprises à l’est du Brabant wallon vers la fin de l’année 2015. Cette zone est d’autant plus stratégique qu’elle constitue la porte d’accès vers une extension d’une cinquantaine d’hectares à réaliser dans le cadre d’une révision de plan de secteur suivant l’article 42 bis du CWATUPE. Les démarches de préparation du dossier par l’IBW pour le compte de la Région wallonne se sont poursuivies en 2014. Le dossier a été soumis à la Région en mars 2015. Le retour du Gouvernement qui fixera le contenu de l’étude d’incidence est attendu. 3. Parc scientifique de Louvain-la-Neuve L’IBW cogère avec l’UCL 144 hectares au sein du parc scientifique créé en 1971. Modification plan de secteur RER En 2013, le Gouvernement wallon a adopté la révision de plan de secteur dans le cadre de l’arrivée du RER à Louvain-la-Neuve. L’UCL et l’IBW ont décidé de poursuivre leur partenariat concernant l’équipement des nouvelles zones inscrites au plan de secteur, notamment le parc Monnet qui, de zone industrielle, passe en zone d’activité économique mixte et pourra accueillir des entreprises actives dans le secteur tertiaire. Fin 2014, l’IBW a désigné le bureau d’étude en vue de la rédaction du dossier de reconnaissance de zone, étape indispensable leur donnant accès aux subsides d’équipement de la part de la Région wallonne. Les travaux d’égouttage sur la zone Monnet, débutés en 2012 afin de répondre aux besoins de l’entreprise AGC glass Europe qui y a déménagé son siège administratif ont été réceptionnés le 12 février 2014. China Belgium Technology Center Le 17 septembre 2014, les permis tant attendus pour les voiries à réaliser par l’IBW et les bâtiments introduits par les promoteurs du China Belgium Technology Center ont été accordés par les autorités wallonnes. Le projet est de taille. Il s’agit de la construction d’un centre d’incubation chinois au sein du parc Fleming sur une superficie de 8,5 hectares. Le projet de 100.000 m² au total se compose de BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1409 bureaux, d’un centre de service et d’un hôtel. L’objectif est de promouvoir l’innovation croisée entre la Belgique et la Chine. L’IBW a été chargée de réaliser l’équipement des terrains. Ce projet a été initié par Wuhan East-Lake Hi-Tech Innovation Center (WHIBI) avec le Parc Scientifique de l’UCL en 2010. Wuhan East-Lake Hi-Tech Innovation Center est spécialisé dans la gestion d’incubateurs. Depuis 1987, il a accompagné 1.200 entreprises dans ses 9 parcs d’incubation hi-tech, eux-mêmes déployés dans un vaste réseau de villes telles que Wuhan, Shanghai, Chengdu et Shenzhen. 4. Perwez Le parc d’activité de Perwez fait également l’objet d’un projet d’extension lancé en 2008 pour un total de 45 hectares, suivant la procédure du Plan Communal d’Aménagement Révisionnel (PCAR) reprise au CWATUPE (en cours de révision). La concrétisation de celui-ci dépendra cependant de la réalisation de la voirie de liaison entre le parc actuel et l’autoroute E411. Le permis de ladite voirie a été validé en mars 2014 par le Conseil d’Etat et est valable 5 ans pour autant que les travaux aient débutés avant mars 2016. De nombreuses conditions y sont cependant assorties. Le plan d’emprises doit être mis à jour tandis qu’une partie de l’étude devra être adaptée aux impositions du permis. 5. Tubize Ŕ zone DUFERCO A Tubize, la société Duferco mène le projet de reconversion des forges de Clabecq. Les 80 hectares que compte cet ancien site sidérurgique seront réhabilités et transformés en logements, commerces et zone d’activité. Un partenariat a été scellé entre Duferco et l’IBW en vue de développer les 20 hectares (infrastructure et commercialisation) de cette dernière zone. Un premier engagement budgétaire de 6 millions d’euros de subside a été pris par la Région wallonne dans le cadre du plan Marshall 2.vert. Les études sont actuellement en cours. Ce financement devra cependant être complété afin de couvrir les travaux d’infrastructure d’accès au site des Forges dans son ensemble. 6. Hoegaerden En 2014, les discussions se sont poursuivies avec son homologue flamand Interleuven, agence de développement économique en Brabant flamand afin de développer ensemble une zone d’activité située de part et d’autre de la frontière linguistique sur les communes de Hoegaerden et Jodoigne. L’IBW travaille sur un projet incluant un plan communal d’aménagement révisionnel (PCAR) afin de rendre la zone plus cohérente au point de vue de son implantation et plus vaste. Si la révision de plan de secteur via le PCAR aboutit, ce seraient 18 hectares supplémentaires disponibles à l’est du Brabant wallon. La collaboration avec Interleuven apporte à ce dossier une haute valeur symbolique. Par ailleurs, à la demande des communes, une première approche a été menée en 2014 afin de développer des zones d’activité économique de plus petite taille sur leur territoire. C. Offre Immobilière 1. Acquisition Site Peugeot Nivelles Le 22 juillet 2014, l’IBW a signé l’acte d’achat du site Peugeot situé rue de l’Industrie dans le parc d’activité économique de la Ville de Nivelles. C’est une acquisition d’envergure. En effet, le site comprend un ensemble de bâtiments de 8.500 m² (bureaux, ateliers, salles de formation, restaurant d’entreprise) sur un terrain d’une superficie de 11 hectares. Ces terrains assez facilement mobilisables pour de l’activité économique accroissent leur réserve foncière à Nivelles. Les bâtiments sont actuellement occupés par le Centre de maîtrise de la route (RACB) et le centre de formation du constructeur automobile Peugeot Citroën. L’IBW est en phase de négociation concernant la location des 4.000 m² de bureaux restants à un locataire unique. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1410 Cette acquisition est en phase avec la stratégie actuelle de l’IBW, à savoir le rachat de terrains déjà équipés ou de bâtiments existants à haut potentiel, leur permettant de pallier le manque de terrains en attendant la mise en œuvre de nouveaux parcs d’activité. 2. Acquisition d’un entrepôt à Incourt Le 10 septembre 2014, l’IBW a acquis un entrepôt de 648 m² avec bureaux sur un terrain de 18 ares à Incourt. L’IBW a le projet d’y aménager un hall rural dans le cadre d’un dossier de demande de fonds européens FEDER porté par la Province du Brabant wallon et pour lequel l’IBW est partenaire. Ce projet s’inscrit dans sa volonté de développer des zones d’activités artisanales afin d’étoffer son offre pour les plus petites entreprises. 3. Rénovation du bâtiment Le Mazerin à Rixensart Les travaux de rénovation du bâtiment Le Mazerin ont débuté en 2014. Pour rappel, en septembre 2013, l’IBW et le Groupe BIA ont racheté un bâtiment de bureaux de 4.400 m² situé à Genval. Cette copropriété mixte public-privé a pour objectif de transformer le rez-de-chaussée et le 1er étage de ce bâtiment (2 x 1.000 m²) en centre d’entreprises pour l’IBW et, le reste, en bureaux pour les activités internationales du Groupe BIA. Il s’agit d’un bâtiment construit dans les années 90, de facture très classique (briques et pierres bleues) et énergivore. Il avait besoin d’être remis au niveau des standards actuels. L’IBW et le Groupe BIA ont décidé d’opter pour une rénovation novatrice inspirée par la démarche « cradle to cradle ». Cette certification est déjà fortement présente pour les processus industriels. Dans ce cas-ci, il s’agit de la première transposition de cette démarche à la rénovation complète d’un bâtiment. Qu’est-ce que le « cradle to cradle » (littéralement « du berceau au berceau »)? Il s’agit d’une démarche d’écoconception qui intègre à tous les niveaux de la conception, de la production et du recyclage du produit, une exigence écologique dont le principe est zéro pollution et 100 % recyclage. En simplifiant, un produit fabriqué doit pouvoir, une fois recyclé, produire à nouveau le même produit, seul un ajout d'énergie renouvelable intervenant dans le cycle. Cette solution est novatrice, économique, durable et rapide : - récupérer un maximum de matériaux existants (mobilier, cloisons, dalle de sol, etc) ; - envoyer tous les déchets vers des filières de recyclage ; - conserver les châssis en aluminium et faire poser un châssis intérieur en sapin produit en Europe pour améliorer l’isolation ; - les tapis sont 100% recyclés et certifiés « cradle to cradle » ; - ce projet a également permis le développement d’un nouveau matériau. L’entreprise DERBIGUM a mis en œuvre un complexe d’isolation et de pare-vapeur posé côté intérieur de la façade, totalement « cradle to cradle ». Il se compose d’un isolant en liège et d’un parevapeur végétal qui est un prototype, le tout amenant le bâtiment au niveau de performance du standard passif. Ce projet valorise la qualité architecturale du bâtiment tout en veillant à l’amélioration de sa qualité environnementale et technique. Courant 2015, l’IBW pourra y accueillir des TPE et PME. 4. Nouveaux locataires En 2014, 6 nouvelles sociétés ont rejoint les centres d’entreprise ou halls-relais dont la gestion est en entièrement assurée par l’IBW. La superficie totale de bâtiments à vocation économique est de 54.115°m², ce qui fait de l’IBW un acteur majeur du Brabant wallon en immobilier d’entreprises. Le centre d’entreprises Champagne-Landas a accueilli 2 TPE (Très Petites Entreprises), le Einstein Business Center une société et la prise en location de bureaux supplémentaires par une société déjà hébergée. Les halls-relais classiques à Nivelles, Louvain-la-Neuve et Saintes de même que le centre de services auxiliaires ont été loués par 4 nouvelles sociétés. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1411 En additionnant les emplois apportés par les nouveaux locataires, les nouvelles entreprises implantées dans les PAE (Procédure d’Avis Energétique) et les postes de travail consolidés, on obtient 236 emplois directs apportés en Brabant wallon en 2014. En y incluant les emplois indirects, soit 50 % des emplois directs, on atteint au total un chiffre estimé à 354 postes de travail. 5. Einstein business Center : Installation de panneaux solaires En aout 2014, le Einstein Business Center, situé dans le Parc scientifique de Louvain-la-Neuve, s’est tourné vers les technologies vertes. En effet, le centre d’entreprises, mis en service à la fin de l’année 2011, a été équipé d’un ensemble de 748 panneaux photovoltaïques pour une production annuelle d’électricité estimée à 168 Mwh. Le principe retenu par l’IBW pour ce projet est celui du tiers-investisseur. En quelques mots, l’IBW a mis les toitures du bâtiment et une parcelle de terrain à la disposition d’une société privée pour une durée de dix ans. Cette société a réalisé les études et l’investissement suivant des conditions contractuelles définies entre les deux parties. Au terme des dix années, l’IBW deviendra pleinement propriétaire de l’installation dont la durée de vie est estimée à 25 ans. Les grandes lignes du principe du tiers-investisseurs sont les suivantes : l’IBW versera pendant dix ans à l’investisseur une redevance fixe annuelle déterminée en fonction de la puissance installée (cette redevance représente environ 30 % du gain qui sera obtenu sur la facture annuelle d’électricité) ; l’IBW cèdera à l’investisseur les certificats verts octroyés par le Service Public de Wallonie pendant cette période de dix ans ; l’IBW bénéficiera d’environ 70 % du gain qui sera obtenu sur la facture annuelle d’électricité. Pour l’IBW, l’objectif est double : - réduire son empreinte écologique en limitant au maximum la quantité de CO2 rejetée dans l’atmosphère ; - investir le gain réalisé sur sa facture d’électricité en travaux de rénovation, essentiellement en vue d’améliorer les performances énergétiques de leur bâtiment. Cette démarche s’inscrit pleinement dans sa politique environnementale. D. Services aux communes et à la population Les projets développés dans ce cadre ne sont, en principe, pas dédicacés à la promotion du développement économique de notre province. Ils se situent en aval et en amont de celui-ci. Autre caractéristique : ceux-ci sont pris à l’initiative des actionnaires de l’intercommunale et ne peuvent donc être programmés sur le moyen et le long terme. Ces projets sont décidés en vue de permettre à l’ensemble des actionnaires et partenaires de pouvoir bénéficier de son savoir-faire dans les métiers de génie civil et de la construction de bâtiments. 1. Crématorium Le business plan de l’établissement prévoyait 800 crémations la première année, le chiffre est dépassé, preuve que le crématorium a trouvé sa place dans le paysage wallon et qu’il répond à un réel besoin. Vu le succès rencontré par cet ouvrage, l’IBW envisage d’agrandir la partie Horeca afin de répondre à la demande toujours croissante et d’y intégrer un espace récréatif pour les enfants. L’IBW souhaite agrandir également une des salles de cérémonie pour porter la capacité de celle-ci de 120 à 250 personnes. Elle veille également à l’amélioration constante des installations, ainsi elle a revu également le système audio-vidéo afin de le rendre plus efficace et permettre un meilleur son. Cette réalisation s’inscrit dans une démarche environnementale. Le crématorium du Champ de Court a été imaginé dans un réel souci d’intégration paysagère et de minimisation des nuisances envers BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1412 l’environnement. En témoignent l’architecture sobre des bâtiments, les toitures vertes et les nombreuses plantations rendant le site particulièrement agréable au regard et participant à une ambiance propice au recueillement. Un soin particulier a également été apporté au système de traitement des fumées dont les performances permettent de limiter au maximum les rejets dans l’atmosphère et d’être bien endessous de l’ensemble des normes en vigueur. 2. Commissariat- zone de police Orne Thyle L’IBW mène régulièrement des missions de consultance administrative et technique pour le compte des communes en vue de la construction de postes avancés des pompiers (par ex. Nivelles ou Villersla-Ville) ou de Commissariat de police (Genappe, Nivelles). Une convention a été signée en juin 2012 entre la zone de Police Orne-Thyle et l’IBW afin que cette dernière mène également une mission de consultance administrative et technique dans le cadre de la construction d’un nouvel hôtel de Police. En 2013, l’IBW a lancé les appels d’offres d’architectes. Le bureau ayant été désigné suite au rapport d’attribution réalisé par ses services en février 2014, le cahier des charges et la demande de permis pourront être lancés. La zone de police occupe actuellement le bâtiment IV de l’Einstein Business Center. 3. Centre d’entraînement Ŕ Nivelles La Ville de Nivelles a sollicité l’IBW pour une mission de consultance administrative et technique en vue de la réalisation d’un centre d’entraînement à proximité immédiate du commissariat de police. Le permis ayant été obtenu le 17 octobre 2013, les travaux ont débuté en mars 2014 et sont en voie d’achèvement. 4. Site Brenta Ŕ Tubize Le site des anciennes usines Brenta près de la gare à Tubize a fait l’objet d’un périmètre SAR (site à réhabiliter). Celui-ci a une superficie d’environ 3 hectares et se situe en zone franche urbaine. Le site sera redéveloppé en partenariat avec la SNCB, et le secteur privé (Mestagh). L’IBW compte y réaliser 2 bâtiments-relais financés via le Fond d’Impulsion de Développement Economique. La SNCB y réaliserait un parking tandis que l’entreprise Mestagh a un projet mixte logement/commerce. L’IBW a en 2014 désigné les architectes en vue de l’étude des 2 halls-relais, leur voirie d’accès et la réalisation d’un plan masse permettant d’harmoniser non seulement l’implantation des deux halls mais aussi la partie commerciale/logement sans oublier la halle couverte, projet auquel la commune tient beaucoup. En parallèle, un bureau d’étude a été désigné en vue de la rédaction du dossier de reconnaissance de zone leur donnant accès aux subsides d’équipement, s’élevant à 95% du montant des travaux. 5. Logement L’acteur majeur en matière de logement au sein de la province est la Régie Foncière Provinciale. Celleci développe de nombreux projets, dont un lotissement à Jodoigne. L’IBW a vendu à la Régie 5 hectares de terrains réservés à cette fin. Afin de permettre le développement de la zone de logement, l’IBW va, lors de la réintroduction du permis du contournement de Jodoigne reliant la N29 à la N222, également inclure la partie du contournement reliant la N222 à la N240, celle-ci ayant une influence directe sur la réalisation du futur lotissement. A Braine-le-Château, il est prévu de réaliser 59 lots sur 8,5 hectares. Le permis de lotissement refusé une première fois, a été réintroduit en 2013. Sans succès puisque la procédure a dû être abandonnée suite à des délais non respectés. Un permis « d’urbanisation » selon la terminologie de la nouvelle BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1413 législation a été réintroduit en mars 2015. L’IBW se chargera de la vente des parcelles et de toute la partie « infrastructure ». 6. Projet du Stampia Ŕ Jodoigne La Régie Foncière Provinciale a chargé l’IBW de l’aider dans l’étude de la création d’un espace dédié au théâtre de rue, sur le site du Stampia, à Jodoigne. La mise en place de ce programme permettra l’occupation des lieux par la compagnie des ‘Baladins du Miroir’, troupe de théâtre de rue fondée en 1982 et qui souhaite exploiter un site sur lequel différents chapiteaux et roulottes pourront être installés. Les aménagements doivent répondre à la nécessité de permettre au public, aux acteurs et aux décors, un accès direct, le tout dans un environnement vert et paysager. Après la signature de la convention de consultance administrative et technique en septembre 2014, les études ont pu débuter. 7. Le contournement Nord de Wavre Suite à la demande de la Ville de Wavre, l’IBW a pris l’initiative de démarrer les études de ce dossier indispensables au développement économique de Wavre. Le Gouvernement wallon a prévu un montant de subside de l’ordre de 20 millions d’euros dans le cadre du plan Marshall 2. Vert. Le projet est entièrement financé par la Région wallonne. Le permis a été déposé par l’IBW le 16 décembre 2013. En 2014, l’IBW a reçu un avis favorable de Wavre et Grez- Doiceau. Cependant cet avis était conditionnel à la réalisation d’une étude d’incidence préalable. La DGO1 a par ailleurs émis de nouvelles exigences, à savoir que le contournement devrait comporter une piste cyclable et qu’il devrait servir d’itinéraire réservé aux convois exceptionnels. Eu égard à ces éléments, ils ont retiré le permis (puisque les études techniques doivent être faites afin d’adapter les plans conformément aux demandes de la DGO1) et lancé l’étude d’incidence. E. Stimulation économique 1. Dossier d’aide à l’investissement L’IBW accompagne les sociétés qui s’adressent à ses services en matière de recherche de subsides et d’aides dans le cadre de leurs investissements. Etablissant avec elles un diagnostic pour évaluer le montant d’aides publiques auquel l’entreprise pourrait prétendre ainsi qu’un accompagnement dans le suivi du dossier, l’IBW s’engage auprès des entreprises en vue d’optimaliser leur investissement. En 2014, ce sont 26 sociétés qui ont fait appel à l’IBW, entreprises implantées ou non dans ses parcs dans le cadre de leurs démarches de dépôt de dossiers d’aides à l’investissement pour l’achat d’un terrain, d’un bâtiment, d’outillage neuf,.... L’IBW a également fourni nombre de conseils sur tous les types d’aides disponibles au niveau régional et fédéral par téléphone, email ou en rendez-vous. 2. Conférences et séances d’information Afin de rencontrer les entreprises du Brabant wallon et de leur offrir une information générale ou précise concernant des sujets liés directement ou indirectement au développement économique, le service économique de l’IBW organise en différents lieux de la Province des séances d’information. Cette année fût particulièrement riche en offre de formations à destination des entrepreneurs et starters. En effet, via un partenariat développé avec le Centre de Compétence Management&Commerce (Forem), ce n’est pas moins de 5 formations pour un total de 130 entrepreneurs, cadres ou starters. Louvain-la-Neuve 19/03/14 : « la publicité efficace à moindre coût » ; 27/03/14 : « l’e-réputation des entreprises » ; 29/04/14 : « gagner durablement des clients » ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1414 12/06/14 : « l’exportation, c’est aussi pour vous » (en collaboration avec l’Awex) ; 26/06/14 : « le story-telling ». De plus, l’IBW a organisé d’autres conférences/ateliers à destination des entreprises : 15/10/14 : séance d’informations « CWALity Ŕ Collaboration in Wallonia ability » - financement de projet de recherche industrielle (en collaboration avec la DGO6 ŔSPW et le Parc scientifique de Louvain-la-Neuve) ; 13/11/14 : séance « astuces pour innover » (en collaboration avec Innovatech). Ces différentes activités rencontrant un large succès, elles seront reconduites en 2015. Le 20 juin 2014, l’IBW a également reçu une délégation d’entrepreneurs et de fonctionnaires venus de Suisse. Cette visite fait suite à la participation de l’IBW en tant qu’orateur à un colloque économique organisé par l’association des entrepreneurs du Canton de Vaux. La délégation suisse a participé à différentes rencontres et visites d’entreprises du Brabant wallon (UCL, Nivelinvest, Cipapi). Cette journée fût très appréciée par les membres de la délégation qui ont pu « benchmarker » les différentes méthodes de travail de l’IBW en matière de développement économique. 3. E-newsletter Afin de toucher un maximum d’entreprises de la Province et d’informer celles-ci de façon rapide, adéquate et peu couteuse, le service économique a lancé une newsletter contenant diverses rubriques qui intéressent directement les entrepreneurs du Brabant wallon : édito, immo, aides publiques et incitants financiers, focus, good news, qu’en pensent-ils, à retenir. Cet outil moderne de communication permet au service économique de l’intercommunale, entre autres, de faire la promotion de son parc immobilier, de ses services aux entreprises, de montrer le dynamisme économique de la Province, de donner la parole aux entrepreneurs,… Cette publication est envoyée à environ 2.380 destinataires. Elle est disponible sur le site internet de l’IBW où elle est l’une des pages les plus visitées. En 2014, 6 numéros ont été édités. 4. Fondation économique et sociale du Brabant wallon Le service économique occupe le poste de secrétaire/administrateur au sein de la Fondation. Pour rappel, celle-ci est un outil au service de la connaissance et de la promotion de « La Jeune Province». La Fondation a comme objet principal, de contribuer au développement économique, social, culturel ou environnemental de la Province du Brabant wallon. Dans ce cadre, elle édite la brochure « le Brabant wallon en chiffres » et remet également des prix à des mémoires méritants ou à des projets ayant traits au développement de la Province. Au-delà de la gestion journalière de la fondation dont il a la charge, le service économique s’implique également dans la rédaction et la réalisation du « Brabant wallon en chiffres », recueil de données statistiques et économiques sur la Province (qui a connu un beau succès en 2013 lors de sa parution, la presse en a d’ailleurs largement fait écho). Cet ouvrage est considéré comme une référence statistique majeure du Brabant wallon. Le document est disponible en version papier et en ligne. En 2014, la rédaction et la coordination de nouvelle édition (2015) ont été les principaux travaux au sein de la Fondation. 5. SPoW Le réseau SPoW regroupe l’ensemble des parcs scientifiques wallons (Louvain-la-Neuve, Gosselies, Liège, Gembloux, Mons, Enghien, Marche-en-Famenne) au travers de l’ensemble des intercommunales et des autorités académiques wallonnes liées à ce type de parcs. Via le réseau SPoW, les membres travaillent ensemble à la promotion de leur savoir-faire dans l’accueil de sociétés de haute technologie et soutiennent également le processus de l’innovation et du développement économique. Fin 2014, l’IBW a repris la présidence de SPoW (déjà assurée en 2011 -2013) dont la structure a changé grâce au passage en ASBL et au travail d’une coordinatrice à plein-temps au service du réseau. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1415 6. Structure locale de coordination Innovation et Excellence L’IBW est administrateur auprès de la structure de coordination locale Innovation et Excellence (SLC INEX), relais de l’Agence de Stimulation Economique (ASE) en Brabant wallon. Celle-ci regroupe l’ensemble des opérateurs de l’animation économique de la Province. A raison d’1/5 ème temps, le service économique est en charge de la coordination de l’ASBL INEX. Le rôle du coordinateur consiste à organiser le niveau local du Grand prix wallon de l’entreprenariat, coordonner les activités des opérateurs agréés par l’ASE au moyen d’un plan d’actions annuel, vérifier la compatibilité des dépenses des opérateurs par rapport au règlement conventionnel de l’ASE,… En 2014, une tâche importante fût accomplie dans le cadre du dépôt des fiches-projets européennes dans le cadre des fonds FEDER 204-2020. En effet, la coordination des différents acteurs et de leurs projets a été réalisée ainsi que le dépôt en tant que tel de l’ensemble des projets d’animation économique du Brabant wallon. 7. Smart-Park En tant qu’agence de développement pour la province du Brabant wallon, l’IBW intervient pour informer, sensibiliser et choisir les entreprises susceptibles de s’inscrire utilement dans la démarche, c'est-à-dire celles qui ont une consommation supérieure à 40.000kWh et/ou une puissance de raccordement de 56kVA. Via une personne dédicacée Smart Park, l’IBW coordonne le projet et sert d’intermédiaire entre le gestionnaire de réseau de distribution (le « GRD », ORES) et les entreprises. La cellule Smart Park réalise le travail d’analyse des données brutes envoyées par le compteur « intelligent » placé par le gestionnaire de réseau. Elle les rend lisibles pour l’entreprise, repère d’éventuelles anomalies et informe directement le responsable de la société. Celui-ci peut aussi décortiquer sa consommation et contacter la cellule Smart Park pour des analyses plus fines. Les principaux points analysés concernent : - La consommation, avec pour objectif de faire baisser la consommation en repérant et en combattant de mauvaises habitudes. - La pointe quart-horaire, pour limiter les gros pics de consommation qui, même occasionnels, impactent la facturation sur toute l’année. - Le cos Ф, qui permet d’éviter un déphasage, causé notamment par certains moteurs électriques ou les tubes néon, qui crée des pertes énergétiques sur le réseau, avec pénalité financière à la clé s’il est trop important. (le cos Ф est le rapport entre la puissance active et la puissance apparente) - La répartition heures pleines Ŕ heures creuses, afin d’envisager le transfert de certaines consommations énergétiques des heures pleines vers les heures creuses. Selon les cas, des conseils sont également donnés aux entreprises afin qu’elles puissent renégocier utilement leur contrat de fourniture d’électricité, ou encore pour qu’elles aient recours à des sources d’énergies alternatives (placement de panneaux photovoltaïques, etc). Beaucoup d’entreprises ont pu ainsi se rendre compte lors des conclusions du projet-pilote qu’une amélioration technique ou comportementale était possible/nécessaire en leur sein. De plus, le projet a permis de constater des différences importantes de tarif entre distributeurs au sein d’un même par cet avec des consommations identiques. 13 entreprises du Brabant wallon ont bénéficié de ce programme qui s’est étalé sur les années 2013 et 2014. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1416 F. PARTICIPATIONS 1. Copernic/INDEEGO L’IBW a rejoint en juillet 2012 le comité d’accompagnement de COPERNIC, désormais dénommé INDEEGO. Cet organisme accompagne les porteurs de projets innovants, sous la houlette de Cap innove. Le travail d’accompagnement s’est poursuivi en 2014. 2. Conseil consultatif économique de la Province du Brabant wallon L’IBW est membre du Conseil Consultatif de la Province du Brabant wallon qui se réunit plusieurs fois par an afin d’évoquer des problématiques économiques. Le conseil est chargé de remettre des avis au Conseil provincial et au Collège provincial. En font partie les principaux opérateurs économiques du Brabant wallon, des représentants du Conseil provincial ainsi que des communes. 3. Axe lotharingien Les Gouverneurs, Présidents de Collèges provinciaux des Provinces du Brabant wallon, Namur et Luxembourg, les Présidents et directeurs généraux des intercommunales IBW, BEP et Idelux se sont rencontrés à plusieurs reprises afin d’aborder la thématique du développement de la dorsale lotharingienne (axe de la E411) en 2012. 4. MIPIM L’IBW et les principales intercommunales wallonnes ont soutenu en collaboration avec l’Agence wallonne à l'Exportation et aux Investissements Etrangers (Awex) la promotion de la Wallonie au Marché International des Professionnels de l’Immobilier. Lors de l’édition 2014, un séminaire a été organisé par le BEP IDELUX et IBW au MIPIM afin présenter ensemble les grands projets immobiliers des provinces respectives. Des rendez-vous entre les différents mandataires communaux et professionnels de l’immobilier ont été organisés et ont rencontrés un grand succès. Quelques 130 professionnels de l’immobilier (promoteurs, développeurs, architectes….) ont assisté au séminaire. 5. Fondation pour la Jeune Entreprise L’IBW dispose d’un siège d’administrateur au sein de la Fondation pour la Jeune Entreprise (FJE), organisme d’accompagnement de porteurs de projets. 6. Wallonie Développement L’IBW est un membre actif au sein de Wallonie Développement, participant à ses différentes commissions de travail. Wallonie Développement est un organisme réunissant l’ensemble des intercommunales de développement économique. 7. Wind4Wallonia L’IBW, comme 6 autres intercommunales a adhéré à un partenariat public/privé dans une société de projets éoliens en Région wallonne. Partenariat public avec les intercommunales wallonnes et, privé avec Electrabel. L’IBW y est un membre actif et en a la présidence. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1417 8. Associations d’entreprises du Brabant wallon Les associations sont les suivantes : Alliance Centre BW, Nivelles Entreprises, U.E.D. (Union des Entreprises pour le Développement de l’Ouest du Brabant wallon), AxE 4.25 (Association d'Entreprises au croisement de la N4 et RN25), UNest (Union des Entreprises du Brabant wallon Est), WLBA (Waterloo-Lasne Business Association), CAEP (Perwez). L’IBW a un mandat d’administrateur dans chacune de celles-ci à l’exception de la WLBA pour laquelle l’IBW est un membre ordinaire. 9. Fonds européens FEDER 2014-2020 L’IBW a également joué le rôle de coordinateur de l’ensemble des projets développés par les opérateurs-candidats (sur base volontaire) aux fonds européens afin d’assurer une cohérence sur l’ensemble du territoire. Ce travail de longue haleine a permis d’éviter des projets « doublons » dommageables et de permettre ainsi une optimalisation des dossiers. L’IBW a également répondu à toutes les questions techniques qui lui étaient soumises dans ce domaine. Plusieurs réunions et rencontres ont été nécessaires pour diffuser l’information et ensuite coordonner les différents projets de notre Province. II. DEPARTEMENT DECHETS 1. Volume des déchets traités à l’Unité de Valorisation Energétique Après 2 mauvaises années pour l’UVE de Virginal, la situation s’est améliorée suite à l’important chantier sur leur ligne 1 réalisé fin 2013. 92 798 T de déchets ont été valorisés en 2014 (85 313 T en 2013 et 88 518 T en 2012). Bien que le nombre d’arrêts sur la ligne 1 se soit sensiblement amélioré, cette ligne a dû subir un arrêt prolongé en février suite au remplacement programmé de la majeure partie des réfractaires. Cet arrêt ainsi qu’un nombre croissant d’arrêts courts sur leur ligne 2, pour cause de problèmes de grille de refroidissement, n’ont malheureusement pas permis d’atteindre l’objectif qui était fixé à 95 000 T. Un arrêt de 48h de toutes les installations a également été planifié en novembre pour travailler sur les équipements communs (cellules haute tension et alimentation en eau). Le fonctionnement plus stable des installations a permis, pour la première fois, de profiter pleinement de la capacité tampon de la fosse de prétraitement de Mont-Saint-Guibert et la quantité de déchets traités dans d’autres UVE a été limitée à 923 T (6 700 tonnes en 2013 et 8 600 tonnes en 2012). Début 2014, un bris d’aubage sur le turbo alternateur 2 a obligé l’arrêt de celui-ci durant 87 jours pour effectuer les réparations nécessaires en tenant compte de la vétusté de la machine. L’IBW a mis à profit cet arrêt pour réaliser le gros entretien complet de cette machine, qui était programmé en 2015, et reporté celui du turboalternateur 1. Poids de déchets collectés sélectivement en porte-à-porte (hors PAC) PMC Papier/carton 5 162 tonnes 15 123 tonnes Poids de déchets collectés en Bulles à verre Bulles à verre : 10 220 tonnes BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1418 Parcs à conteneurs Tonnage par parc à conteneurs en tonnes Rixensart Wavre LLN Jodoigne Perwez Tubize Ittre Incourt Court-Saint-Etienne Nivelles Braine-le-Comte Genappe Walhain Orp-Jauche Rebecq Braine-le-Château Villers-la-Ville Total 9 741,735 10 068,229 4 338,310 5 368,876 4 933,549 5 355,209 4 255,536 6 000,633 6 792,289 5 891,464 4 295,909 5 476,404 5 260,497 6 423,417 3 838,257 4 745,317 4 201,169 96 986,799 Tonnage par matière en tonnes Papier/carton 6 725 PMC 841 Verre 2 347 Déchets verts 27 009 Inertes 29 597 Bois 11 472 Encombrants 10 162 Métaux 2 666 Huile moteur 78 Huile végétale 214 DSM 771 Textiles 534 Piles 30 Bouchons de Liège 2,5 Pneus 240 Amiante 98 Plâtre 1 271 DEEE 2 590 Verre plat 295 Pots de fleurs 44 Total 96 986,5 Tonnage global 96 987 tonnes (hors parcs privés) En 2014, l’IBW a dépassé de plus de 3 700 T le dernier record de 2011 (92 325 T) malgré le fait que le nombre de parcs n’a pas évolué et que la population du Brabant wallon a augmenté de moins de 1%. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1419 2. Volumes des déchets traités Plateformes de compostage : 38 150 tonnes Unité de valorisation énergétique : 92 798 tonnes Le centre de tri transfert de Mont-Saint-Guibert continue sur sa lancée de l’année dernière avec une légère augmentation des entrées (53 152 T), comprenant 12 615 T d’encombrants et 3 646 T de bois qui y ont été broyés et déferraillés. Quelques 38 861 T d’ordures ménagères ont été transférées vers Virginal et 720 T vers d’autres unités de traitement lorsque leurs installations étaient indisponibles. 3. Energie récupérée par leur unité de valorisation énergétique 31.166 MWh produits dont 21 167 MWh ont été injectés dans le réseau public. D’un point de vue financier, le prix de vente de l’électricité qui était stable entre 2011 et 2013, a diminué d’environ 15% en 2014. L’installation photovoltaïque au centre de transfert de Mont-Saint-Guibert a produit 10.000 Kwh en 2014 (10.885 Kwh en 2013). III. DEPARTEMENT ASSAINISSEMENT Rapport de service assainissement-investissements Nombre de chantiers d’égouttage ouverts Volume des nouveaux égouts construits (en €) (non clôturé : en attente d’une série d’états d’avancement) Volume des travaux d’épuration réalisés Stations d'épuration Collecteurs Volume investissements consentis (adjudication) Stations d'épuration Collecteurs 29 dossiers 5.081.031 € HTVA 13.616.737 € HTVA 13.184.745 € HTVA 0 € HTVA 3.388.999 € HTVA Rapport de service exploitation 35.663.987 m3 Volume des eaux usées épurées Volume des gadoues de vidange des fosses septiques éliminées 46.366 m3 IV. Rapport transversal – COMMUNICATION A. Département DECHETS Actions de sensibilisation sur le thème de la gestion des déchets Actions menées avec la COPIDEC BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1420 En 2014, l’IBW a poursuivi sa collaboration avec les autres Intercommunales de gestion des déchets visant à mener des actions de sensibilisation coordonnées sur l’ensemble du territoire wallon. Campagne transversale de prévention déchets « Un jour, un geste : 7 gestes pour moins de déchets ! » Une nouvelle brochure a été éditée en février. Celle-ci se présente sous la forme d’un recueil de gestes et d’attitudes permettant de lutter contre la production de déchets : prolonger la vie des objets, acheter durable, manger sans gaspiller, composter, utiliser moins de papier, entretenir son jardin et son intérieur de manière naturelle,… Cette brochure est à la disposition des services communaux et des écoles dans le cadre de leurs manifestations communales, fancy-fair et autres journées de sensibilisation à l’environnement. Cette campagne transversale de prévention des déchets s’est poursuivie, du 1er au 30 novembre 2014, par la diffusion d’une série de spots sur les télévisions locales. Le héros de ces spots, repris d’une campagne menée sur la zone de l’ICDI, n’était autre que Spirou. Thèmes : les contenants réutilisables, le réemploi, le suremballage, le gaspillage alimentaire, le compostage, la prévention des déchets de papier, la bonne compréhension des dates de péremption. Campagne « Moins de pesticides » En mars, l’IBW a décidé de réimprimer la brochure « Moins de pesticides », éditée en 2012, et de mettre ces nouveaux exemplaires à la disposition des usagers des parcs à conteneurs. Collecte de vélos La collecte de vélos 2014 a eu lieu le 26 avril. Pour cette 8 ème édition consécutive, de nombreux partenaires ont souhaité bénéficier du fruit de la récolte : ateliers vélos, associations caritatives, « ressourceries », services communaux,… Il a été constaté un réel engouement pour l’action dans le chef des partenaires. Par contre, malgré les efforts de promotion (dont un spot et un écran vidéotexte diffusés sur TV Com), le nombre de vélos récoltés n’est pas toujours à la hauteur des espérances ! En 2014, ce sont malgré tout près de 400 vélos qui ont été récoltés et ont ainsi pu être déviés de la filière des déchets pour entrer dans celle du réemploi. Collecte de jouets De son côté, la 12ème collecte de jouets a eu lieu 18 octobre. Le bilan fut tout à fait satisfaisant puisque 7.700 jouets ont été récoltés et remis aux partenaires : sections locales de la Croix Rouge, C.P.A.S., services-clubs, magasins de seconde main,… Ces collectes de vélos et de jouets ont permis de sensibiliser une nouvelle fois la population à la problématique de la prévention des déchets et du réemploi. Vu l’engouement des partenaires, elles seront rééditées en 2015. Actions menées avec FOST Plus En 2014, l’IBW a également poursuivi sa collaboration avec Fost Plus en mettant sur pied une série d’actions de sensibilisation à la problématique du tri et du recyclage des emballages ménagers. Les calendriers de collectes Le calendrier 2014 des collectes sélectives de déchets a été distribué dans toutes les boîtes aux lettres de la zone IBW (Brabant wallon + Braine-le-Comte) dans le courant du mois de décembre 2013. La BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1421 version spécifique destinée aux logements multiples de Louvain-la-Neuve a, quant à elle, été remise au Service Environnement de la Ville en août 2014. Campagne intrus PMC En janvier et février, l’IBW a mené une campagne d’insertions d’encarts dans les journaux quotidiens (L’Avenir, La Dernière Heure, La Libre Belgique) et toutes-boîtes (groupes Vlan et Proximag) afin d’attirer l’attention des citoyens sur les six erreurs les plus fréquentes dans les sacs bleus PMC : pots, barquettes, raviers et films en plastique, flacons de produits toxiques ou corrosifs, tubes de silicone. Des dizaines d’avis ont été diffusés pendant plusieurs semaines. Pour compléter cette campagne, trois spots radio traitant de la même problématique ont été diffusés en février sur Bel RTL et Radio Contact. Enfin, les fichiers informatiques des annonces presse ont été transmis dans les Administrations communales en vue d’une diffusion dans les journaux et sur les sites internet communaux. Présence lors de manifestations diverses (« Roadshow » et duobacs) De son côté, leur camion interactif « Roadshow » s’est rendu durant trois mois (avril-juin 2014) sur plusieurs dizaines de parkings de grandes surfaces, et ce, aux quatre coins du Brabant wallon. Ce sont plusieurs milliers de citoyens qui ont été sensibilisés par ce biais grâce au jeu interactif (www.trionsjuste.be) animé par des étudiants intérimaires. A la demande des services communaux, le camion de l’IBW s’est également rendu dans différentes manifestations communales durant la bonne saison : Fête de l’Environnement de Villers-la-Ville, Journée de l’Embellissement à Lasne, Journée Croix Rouge Jeunesse à Bierges, brocante Child Focus à Nivelles, Verger en Fête à Waterloo, Semaine de la Mobilité à Ottignies Ŕ Louvain-la-Neuve, Fête de la Saint-Rémy à Ittre, « Les Pouces Vertes » à Rixensart,… Cet outil de sensibilisation permet d’aller au contact direct du consommateur / producteur de déchets. Après chaque animation, un bilan est dressé : nombre de participants, erreurs les plus fréquentes, etc. A l’issue des trois premiers mois d’animations, l’IBW a pu mettre le doigt sur les emballages qui semblent poser le plus de problèmes au sein de la population. Il s’agit des aérosols alimentaires et cosmétiques, des barquettes en aluminium et des emballages de jus style « Capri-sun ». De quoi orienter les actions de communication en 2015. Les duobacs 240 litres de tri pour événements communaux ont, quant à eux, été utilisés lors des événements suivants : « Nivelles Student Party » (en collaboration avec la Maison des Sports de la Ville de Nivelles), fête nationale à Waterloo, « Eté au château » et braderie de La Hulpe, k8strax (grande réunion scoute) et festival Jyva’Zik au Parc à Mitrailles de Court-St-Etienne, Rencontres médiévales à Braine-le-Château, fête de la Saint-Rémy à Ittre,... A l’aide de l’ensemble de ce matériel, l’IBW répond désormais aux diverses demandes des Communes de manière efficace et professionnelle. Welcome pack Début juillet, l’IBW a fait parvenir à l’ensemble des administrations communales un « Welcome pack » destiné à leurs nouveaux résidents (cérémonies d’accueil, accueil-population,…) : lettre de bienvenue, avis divers sur le bon usage des collectes de déchets, guide de tri et guide des parcs à conteneurs,... Les communes ayant fait part de leur intérêt concernant ces supports, l’IBW rééditera l’expérience en 2015 et sans doute également dans le courant des années qui suivront. La sensibilisation dans les écoles Bilan des animations sur la gestion des déchets dispensées en 2014 : - « Pays Pas Propre » Ŕ maternel : 103 classes sensibilisées ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1422 - « Module d’Initiation au Recyclage » Ŕ primaire : 73 classes sensibilisées ; « C’est du Propre » Ŕ secondaire : 33 classes sensibilisées. Le module d’animation destiné aux écoles maternelles, lancé en septembre 2013, connaît un véritable succès. Celui-ci est sans doute dû en partie au courrier envoyé en janvier 2014 à l’ensemble des écoles maternelles du Brabant wallon. Bien que lancées il y a plus de dix ans, les animations destinées aux classes de primaire fonctionnent toujours très bien. Par contre, les difficultés à sensibiliser les écoles secondaires à la problématique de la gestion des déchets, se confirment. Fost Plus et l’IBW en sont bien conscients. Une enquête a été menée dans ces établissements scolaires secondaires en 2014 et un plan de communication spécifique va être mis en place. Il a d’ores et déjà été décidé d’élargir le groupe-cible des animations « C’est Du Propre » aux classes de 3ème et 6ème secondaires (alors qu’ils s’adressaient uniquement aux 4ème et 5ème jusqu’ici). Bilan du matériel de tri remis aux écoles en 2014 : - corbeilles papiers-cartons : 186 - conteneurs PMC 120 litres : 54 - conteneurs papiers-cartons 1.100 litres : 7 Sans surprise, la tendance de ces dernières années se confirme : le nombre de demandes est en forte diminution vu que la plupart des écoles ont déjà été équipées. La plupart des demandes émanent d’ailleurs d’écoles souhaitant remplacer une partie de leur matériel devenu vétuste. Pour compléter son travail de sensibilisation et communiquer de manière continue tout au long de l’année avec les écoles du Brabant wallon, l’IBW a mis en ligne en septembre 2014 un nouveau site internet (www.triscolaire.be) qui leur est intégralement dédié. Ce site reprend les formulaires de commande de matériel et de réservation d’animations mais aussi une série d’informations, de guides de tri, de brochures, d’affiches et d’autres supports sur le thème de la gestion des déchets. Autres actions de sensibilisation sur le thème de la gestion des déchets La collecte des bâches agricoles Comme chaque année depuis 1999, la collecte a eu lieu durant une semaine au mois de juin : du 11 au 18. La communication a été mise en place selon le même schéma que les années précédentes : communiqués de presse (presse traditionnelle et spécialisée), écran vidéotexte sur TV Com, avis dans les bulletins communaux, fascicules envoyés aux agriculteurs par l’intermédiaire des services communaux,... Avec près de 200 tonnes de plastique récupérées, le bilan de la collecte 2014 fut plus ou moins similaire à celui des années précédentes. La collecte des pneus de silos Sur la période du 20 février au 14 mars 2014, 41.934 pneus de type « tourisme » ont été collectés en porte-à-porte auprès de 122 exploitations agricoles situées en province du Brabant wallon (BW). Il s’agissait d’une 1er en Brabant wallon à l’initiative de la Province du Brabant wallon, de l’IBW et de RECYTYRE. Une seconde action aura lieu en 2015. L’intervention financière de la Province a été de 10.000 €, la Chambre d’agriculture : 5.000 €, RECYTYRE : 20.296,06 € TVAC, Wavre : 290,08 € (3 agriculteurs), Ittre : 150 € (4 agriculteurs), Perwez : 105,50 € (4 agriculteurs), Walhain : 50 € (1 agriculteur), Jodoigne : 650 € (6 agriculteurs). Le coût initial de collecte et de recyclage était établi à 1,35 €/pneu TVAC et après déduction des interventions de la Province, Chambre et Recytyre, le coût résiduel à charge de l’agriculteur était de maximum 0,64 €/pneu TVAC duquel l’intervention des communes partenaires devait encore être déduite. La collecte des tailles d’ifs BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1423 Après l’action test de septembre 2013, l’IBW a décidé de rééditer cette action, mêlant les aspects solidarité et gestion des déchets, durant l’été 2014. Plusieurs sociétés ont approché l’IBW à ce sujet et il a été décidé d’organiser un partenariat avec la société Van Hulle, active dans le secteur horticole, pour une période de trois ans. Pour rappel, l’objectif est d’extraire des tailles d’ifs une substance très précieuse pour le traitement de différentes formes de cancers (de l’utérus, du sein et de la prostate notamment). La collecte 2014 s’est étalée sur trois mois (du 16 juin au 31 août). 122 m³ de tailles d’ifs ont été récupérées dans les 17 parcs, soit la matière première pour le traitement de 122 patients ! En outre, grâce à l’initiative de l’IBW, les habitants du Brabant wallon ont contribué au versement d’une somme de plus de 6.000 € à l’asbl « Taxus contre le cancer » ! Le bilan est donc plus que satisfaisant. Il est vrai que l’IBW avait accentué fortement sa communication par rapport à l’édition 2013 : texte et affiches transmis dans les administrations communales (pour publication dans les journaux et sites internet communaux), communiqué de presse, accès aux parcs à conteneurs gratuitement pour les services communaux d’entretien des espaces verts, cimetières,… - Brochures En mars 2014, l’IBW a mis à jour et réimprimé deux documents importants explicitant sa politique en matière de gestion des déchets : - le guide des parcs à conteneurs : ajouts des pages relatives aux verres plats, aux plâtres et aux pots de fleurs ; - la brochure de l’Usine de Valorisation Energétique de Virginal. - « Remorque bâchée, nature préservée » En septembre, l’IBW a distribué aux usagers de ses parcs à conteneurs un petit dépliant (10.000 exemplaires au total) les invitant à bâcher correctement leurs remorques, à sangler les pièces lourdes et à fermer les caisses et les sacs lors des transports. L’IBW a constaté en effet régulièrement que ces consignes ne sont pas respectées et que certains déchets s’envolent dans la nature, avec les conséquences que l’on peut imaginer pour l’environnement et pour la sécurité des autres usagers ! B. Département ASSAINISSEMENT Actions de sensibilisation sur le thème de l’assainissement des eaux usées Journées Wallonnes de l’Eau Du 15 au 30 mars 2014, l’IBW a continué à s’investir de manière importante durant ces journées annuelles de sensibilisation en ouvrant aux écoles et au grand public pas moins de sept de ses stations d’épuration : - Nivelles (en collaboration avec le service communal de l’environnement) ; Waterloo (en collaboration avec le service communal éco-conseil) ; Ittre (en collaboration avec le service communal de l’environnement) ; Sart-Dames-Avelines (en collaboration avec l’échevinat de l’environnement) ; la Vallée de la Lasne (en collaboration avec le contrat de rivière Dyle-Gette et la commune de Rixensart) ; Orp-le-Grand (en collaboration avec le contrat de rivière Dyle-Gette et la commune d’OrpJauche) ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1424 - et la Vallée du Hain (en collaboration avec le royal syndicat d’initiative et la commune de Brainele-Château). Différents vecteurs de communication ont été utilisés pour promouvoir ces journées de sensibilisation : annonces dans les bulletins communaux et sur les sites internet communaux, communiqués de presse, site web de l’IBW, réseaux sociaux,… Le succès le plus important a été rencontré à Sart-Dames-Avelines où l’IBW a accueilli plus de 400 personnes, sans doute curieuses de découvrir leur nouvelle station d’épuration inaugurée officiellement deux jours plus tôt. Au total, ce sont plus 1.000 personnes qui ont été sensibilisées durant ces deux semaines sur l’ensemble des stations. « Place aux Enfants » Le 18 octobre 2014, comme chaque année, l’IBW a participé à la journée « Place aux Enfants » destinée à faire découvrir aux enfants les métiers des adultes. 144 enfants ont été sensibilisés sur les stations de Grez-Doiceau, Tubize, Jodoigne, Villers-la-Ville et la Vallée de la Dyle à Basse-Wavre. Visites guidées de leurs stations d’épuration Outre ces journées spécifiques de sensibilisation, des visites « ordinaires » ont eu lieu tout au long de l’année 2014 pour un total de 860 visiteurs dans l’ensemble des stations : visites scolaires, délégations de techniciens,… Les stations recueillant le plus de succès sont celles de Nivelles et de la Vallée de la Lasne à Rosières. Il faut ajouter à cela plus de 900 participants aux visites prises en charge par le Musée de l’Eau et de la Fontaine de Genval. Celles-ci ont lieu soit à la station d’épuration de la Vallée de la Lasne à Rosières soit à la station d’épuration de Waterloo. Enfin, le 7 septembre 2014, à l’initiative de l’échevinat de l’environnement, entre 500 et 600 personnes ont participé à une journée « portes ouvertes » à la station de Villers-la-Ville (inaugurée en juin). Au total, pas moins de 2.987 personnes ont été sensibilisées en 2014 dans les stations d’épuration de l’IBW, soit 720 personnes de plus qu’en 2013 ! La classe d’eau du Brabant wallon En mars 2013, en collaboration avec l’IECBW, l’IBW ouvrait une « classes d’eau » à la station d’épuration de la Vallée de la Dyle à Basse-Wavre. Pour rappel, l’objectif était de conscientiser les jeunes générations à l'importance de l’eau en leur proposant des cours spécifiques sur ce thème conformes aux socles de compétences et autres standards d’apprentissage imposés par les autorités compétentes. Chaque année (de la 2ème à la 6ème année primaire), les élèves se rendent deux jours dans la classe en vue d’obtenir le diplôme d’« hydro-citoyen ». Le - bilan des deux premières années de cours est particulièrement encourageant : mars-juin 2013 : 11 classes sensibilisées ; septembre-décembre 2013 : 15 classes ; janvier-juin 2014 : 24 classes ; septembre-décembre 2014 : 24 classes. Au total, ce sont plus de 1.500 élèves qui ont déjà pu suivre les cours spécifiques, dont 950 au cours de l’année 2014 ! Un peu plus de deux ans après le début du projet, le planning de leur 1ère classe affiche complet. C’est pourquoi l’IBW a décidé, en juin 2014, de transformer un nouveau local de sa station de Basse-Wavre pour y créer une 2ème classe. Les premiers élèves sont attendus dans cette nouvelle classe à partir d’avril-mai 2015. Il s’agit en tout cas d’un bel exemple de collaboration entre les deux BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1425 Intercommunales (IBW Ŕ IECBW) et d’une superbe manière d’éveiller l’attention des écoliers de notre province au respect et à la préservation de l’or bleu. Rempoissonnement du Train Le 8 mai 2014, afin d’attirer symboliquement l’attention de la presse et de la population sur les nombreux investissements réalisés par l’IBW et par la SPGE (Société Publique de Gestion de l'Eau) en matière d’assainissement des eaux usées dans la vallée du Train (Grez-Doiceau Ŕ Chaumont-Gistoux), l’IBW a décidé d’y financer un rempoissonnement de 90 kg de truites fario et de 5.000 vairons à la confluence du Train et du Piétrebais. Outre les membres du Collège Exécutif, de la Direction et du personnel de l’IBW, étaient présents : les Collèges communaux de Grez-Doiceau et de Chaumont-Gistoux, les responsables de la S.P.G.E., les représentants du Contrat de rivière Dyle-Gette, les représentants des sociétés de pêche et des associations environnementales ainsi que la presse. DIVERS : Dossier pédagogique d’Aquawal pour les maternelles En janvier 2014, l’IBW a envoyé un courrier à l’ensemble des écoles maternelles du Brabant wallon afin de leur transmettre un exemplaire du nouveau dossier pédagogique développé par Aquawal : « Au fil de l’eau ». Festival « Eau et Climat » L’IBW et l’IECBW ont décidé de soutenir la 1ère édition de ce festival qui a eu lieu à Louvain-la-Neuve du 19 au 21 mars 2014. L’objectif était de proposer une série de films documentaires sur la thématique de l’eau et du climat. L’IBW a notamment fait l’objet d’une page rédactionnelle dans le catalogue du festival. Réimpression de brochures de stations d’épuration Deux brochures de stations mises en service il y a plus de dix ans ont été actualisées, remises en page de manière plus moderne et réimprimées en 2014 : Jodoigne en juillet et Waterloo en novembre. Panneaux explicatifs & didactiques Durant le printemps 2014, un jeu de panneaux explicatifs a été installé à la station d’épuration de la Vallée de le Lasne (Rosières) suivant le même principe que celui appliqué lors de l’inauguration de la station de la Vallée du Hain en juin 2012. C. Département ECONOMIQUE – CREMATORIUM Actions de sensibilisation sur le thème du développement économique Salons - Salon des Mandataires : comme chaque année, l’IBW a été représentée sur le stand de Wallonie Développement au WEX de Marche-en-Famenne, les 13 et 14 février 2014. - REALTY : pour la troisième année consécutive, l’IBW a participé au Salon de l’immobilier Realty à Bruxelles (stand) en mai 2014. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1426 - MIPIM : un peu plus tôt, en mars, l’Intercommunale a été représentée sur le stand de la Région wallonne lors du Salon MIPIM, salon international des professionnels de l’immobilier à Cannes. Plusieurs projets de l’IBW, en collaboration avec les Communes, ont été présentés : candidature de la Commune de Braine-l’Alleud dans le cadre des fonds structurels européens (FEDER), zone d’aménagement à Louvain-la-Neuve, master-plan du centre d’Ottignies, rachat par l’IBW de l’ancien site PSA Ŕ Peugeot à Nivelles Sud,... Newsletter Trois numéros de leur newsletter à l’attention des entreprises du Brabant wallon ont été mis en ligne sur le site internet en 2014 (en avril, septembre et décembre). Lancée en novembre 2012, cette newsletter traitant des activités et initiatives du Département économique est diffusée par e-mail avec renvoi à une page spécifique de leur site web. Elle est également partagée sur les réseaux sociaux. Au menu de chaque numéro : éditorial de leurs autorités, dossier immobilier, aides publiques et incitants financiers, news diverses, interviews,… Conférences à l’attention des entreprises Dans le cadre de sa mission d’animation économique, l’IBW a poursuivi en 2014 le cycle de conférences à l’attention des entreprises du Brabant wallon. Sept séances différentes ont été organisées abordant des thèmes tels que « la publicité efficace à moindre coût », « l’e-réputation des entreprises » et « astuces pour innover ». Plus d’informations sur le sujet dans le chapitre « Animation économique ». Insertions promotionnelles - encart sur l’IBW dans le magazine Dynamisme (avril-mai 2014) ; page de présentation de l’IBW dans le Top Entreprises du Brabant wallon (octobre 2014) ; supplément « Secteur public & collectivités » publié dans le Trends (septembre 2014). Crématorium Brochure En janvier 2014, la brochure présentant le crématorium du Champ de Court a été revue afin d’intégrer des vues réelles de l’installation. La version précédente, conçue lors de l’inauguration, se basait principalement sur des vues d’architecte du projet. Journée « portes ouvertes » Le 15 novembre 2014, pour la 3ème année consécutive, l’IBW a décidé d’ouvrir son crématorium à l’occasion d’une journée « portes ouvertes ». Comme lors de chaque édition, de nombreuses personnes ont profité de cette opportunité pour venir découvrir la qualité du service offert dans son installation. Le projet de budget ou, à défaut, une prévision d’action pour 2016 En 2016, l’IBW compte poursuivre la prise en charge du secrétariat permanent de Brabant Wallon 2020. Elle se chargera de la mise en œuvre de nouvelles actions telles que décidées dans le cadre de la table ronde. Elle sollicite donc de nouveau une subvention de 44.000 € afin d’assurer ses diverses missions. L’IBW sollicite la Province pour le renouvellement du contrat de gestion. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1427 Son action dans les autres domaines de compétence du service (expansion économique, aménagement du territoire, infrastructures, patrimoine, crématorium) se poursuivra naturellement en 2016. Actions de sensibilisation sur le thème de la gestion des déchets Actions à mener avec la COPIDEC - Actions de nettoyage Ŕ propreté publique « Be WaPP » en collaboration avec les Communes et les associations locales (avril 2016) ; Collecte de vélos dans les parcs à conteneurs (avril 2016) ; Collecte de livres dans les parcs à conteneurs (juin 2016) ; Collecte de jouets dans les parcs à conteneurs (octobre 2016) Actions sur le thème des Déchets Spéciaux des Ménages et des pesticides : mise à jour et réimpression de brochures réalisées il y a quelques années, capsules vidéos, site internet,… ; Journée des parcs à conteneurs : actions sur le thème de la sécurité et du civisme. Actions à mener avec Fost Plus - Calendriers des collectes de déchets ; Camion de sensibilisation « Roadshow » sur le tri PMC dans les événements communaux / locaux Welcome pack à distribuer aux nouveaux résidents dans chaque commune ; Toutes-boîtes guide du tri et intrus PMC ; Actions sur la propreté autour des bulles à verre ; Actions sur le tri sélectif et le recyclage des pots de fleurs. Actions à mener avec Recupel - Action sur le thème du recyclage des petits éléctros ; Série d’articles sur le réemploi des électroménagers et le travail des ressourceries à diffuser dans les bulletins communaux. Autres actions - Collecte de tailles d’ifs dans les parcs à conteneurs (de juin à août 2016) ; Collecte des bâches agricoles (juin 2016) ; Poursuite de sa sensibilisation au bâchage des remorques. Actions de sensibilisation sur le thème de l’assainissement des eaux usées - - Journées Wallonnes de l’Eau (mars 2016) ; « Place aux Enfants » (octobre 2016) ; Visites guidées de leurs stations d’épuration avec les écoles, associations, experts, mandataires communaux,… (toute l’année 2016) ; Classe d’eau du Brabant wallon (station d’épuration de la Vallée de la Dyle Ŕ projet IBW-IECBW) : poursuite des stages spécifiques sur le thème de l’eau dans leurs deux classes désormais (la 2ème ayant été mise en service en mai 2015) ; Festival du film « Eau et Climat » à Louvain-la-Neuve Ŕ poursuite de leur collaboration IBWIECBW avec diffusion, avant les séances, de capsules de présentation de leurs deux structures et des métiers de l’eau en général (mars 2016). Actions de sensibilisation sur le thème du développement économique - Stand au Salon des Mandataires ; Présence au Salon international de l’immobilier (MIPIM) ; Organisation de cycles de conférences à l’attention des entreprises du Brabant wallon ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1428 - Diffusion de quatre newsletters à l’attention de ces entreprises ; Insertions promotionnelles dans différentes revues ; Film et capsules de présentation de son offre immobilière (bâtiments-relais, centres d’entreprises,…). La note d’intention pour l’exécution des tâches en 2016 a été examinée en regard de l’article 1 er du contrat de gestion 2014-2016 et de la Déclaration de politique générale du Collège provincial pour la législature 2012-2016. Durant l’exercice 2014, la S.C.R.L. Association Intercommunale pour l’Aménagement et l’Expansion Economique du Brabant wallon (I.B.W.) a bien accompli les tâches de service public mentionnées à l’article 1er du contrat de gestion conclu entre la Province du Brabant wallon et la S.C.R.L. Association Intercommunale pour l’Aménagement et l’Expansion Economique du Brabant wallon (I.B.W.). La subvention de fonctionnement octroyée en 2014 a été justifiée et liquidée en juin 2015. Il reste à liquider la subvention de 44.000 € octroyée à titre d’intervention dans les frais relatifs à l’élaboration d’un plan de développement territorial. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 31 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Centre d’accompagnement de projets innovants (Cap Innove) LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu la résolution du Conseil provincial du 25 septembre 2003 relative à l’adhésion de la Province du Brabant wallon à l’a.s.b.l. Centre d’accompagnement de projets innovants (Cap Innove) ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1429 Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Centre d’accompagnement de projets innovants (Cap Innove) ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement la stimulation de l’économie comprenant l’objectif stratégique n° 6.1 « Coordonner, rationaliser et concerter les acteurs économiques pour positionner la Province comme un acteur supracommunal », l’objectif opérationnel n° 6.1.1. « Stimuler des synergies en créant des passerelles entre acteurs économiques », ainsi que l’objectif stratégique n° 6.2. « Favoriser et mettre en valeur l’émergence et l’ancrage durable des entrepreneurs et de l’innovation pour positionner la Province comme un acteur supracommunal », l’objectif opérationnel n° 6.2.1. « Soutenir les entrepreneurs innovants et entrepreneurs artisans, spécialement les actions » ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 1er octobre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10543) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise par l’a.s.b.l. Centre d’accompagnement de projets innovants (Cap Innove) ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’a.s.b.l. Centre d’accompagnement de projets innovants (Cap Innove) a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Centre d’accompagnement de projets innovants (Cap Innove), tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Centre d’accompagnement de projets innovants (Cap Innove) Indicateurs de tâches 1. Indicateurs qualitatifs Situation économique de la Province du Brabant wallon Ŕ Contribution de l’a.s.b.l. Centre d’Accompagnement de Projets innovants (Cap Innove) ; Taux de viabilité des entreprises encadrées (durée de l’accompagnement, solvabilité financière, création d’emploi) ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1430 Rapport qualitatif pour chaque programme développé : Scale Up, Entreprise Europe Network, Indeego, Entrepreneurs in residence, Investment readiness, Rencontres de Cap Innove ; Une analyse des forces et faiblesses et une proposition d’évaluation de chaque programme sont demandées annuellement. 2. Indicateurs quantitatifs Nombre de projets accompagnés et de sociétés créées ; Statistiques de fréquentation des programmes développés ; Statistiques d’évolution des entrepreneurs accompagnés dans les différents programmes ; Nombre de locaux aménagés et mis à disposition ; Volume et qualité des aides apportées aux entreprises. 3. Eléments de référence Rapport d’activités ; Comptes et bilan. Les indicateurs susmentionnés visent essentiellement à structurer le rapport d'exécution visé à l'article 5 du contrat de gestion et à faciliter l'évaluation quantitative ; ils ne sont pas exhaustifs. Il appartient à l'a.s.b.l. de fournir toutes les informations utiles pour permettre une évaluation qualitative adéquate. Rapport d’évaluation 2014 Conformément à l’article 5 du contrat, l’a.s.b.l. Cap Innove a transmis, dans le délai réglementaire, à l’administration provinciale : - un rapport d’exécution relatif à l’exercice 2014 ; - les bilans, comptes, rapport de gestion et de situation financière pour l’exercice 2014 ; - les justificatifs de l’emploi de la subvention octroyée en 2014 ; - une note d’intention pour l’exécution des tâches pour l’exercice 2016. La contribution de l’a.s.b.l. dans la situation économique de la Province est donnée implicitement au travers de son rapport d’activité. CAP Innove, anciennement dénommé C.T.G.A., a été créé en 1983 à l’initiative de deux professeurs (Jean-Claude Ettinger et René Winand) de l’Université Libre de Bruxelles et avec le soutien important de cette dernière. Son action concerne aujourd’hui la création et le développement d’activités innovantes en Brabant wallon. CAP Innove collabore ainsi au développement économique de la Province du Brabant wallon en offrant aux entreprises hébergement et appui notamment par la mise à disposition de locaux, de services communs, d’activités de networking, de conseils, d’accompagnement et de formation. 1. Objectifs 2014 La demande 2014 avait pour objet de solliciter de la Province du Brabant wallon une subvention de 120.000,00 € destinée à contribuer au financement des programmes suivants : programme d’accélération et de gestion de la croissance de PME à haut potentiel, dénommé Scale’Up et soutenu par la Pulse Foundation ; soutenir les entreprises innovantes dans la recherche de partenariats internationaux, aider les entreprises à accéder à des technologies nouvelles et étrangères à l’aide du programme Enterprise Europe Network ; soutien concerté aux entrepreneurs innovants à connotation technologique via Indeego ; entrepreneurs en résidence : organisation d’un espace de travail pré-création favorisant les synergies entre Cap Innove et les différents entrepreneurs ; complément de formation à la communication dans l’optimisation de la levée de fonds par le programme Investment Readiness ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1431 animation des réseaux d’entrepreneurs par des conférences ciblées au cours des Rencontres de Cap Innove. Cap Innove s’engage par ailleurs à mettre à disposition de la Province du Brabant wallon, sur demande, une salle de réunion par mois dans ses locaux. 2. Plan d’exécution Cap Innove a veillé à associer étroitement la Province du Brabant wallon aux différentes actions et à leur visibilité. Elle a également tissé de nouvelles collaborations avec d’autres acteurs économiques, grâce à l’intervention de facilitation de la Province (Mind & Market, Nest’Up, acteurs économiques de l’Est du Brabant, etc.). 3. Programme Scale’Up La 1ème édition de Scale-Up, programme de soutien multidimensionnel aux PME visant à provoquer et à gérer la croissance (15 jours de formation, 15 jours de coaching, 600h de mise à disposition de jeunes diplômés) a débuté en novembre 2013 (nov13-déc14). Ce programme se situe dans le cadre d’un consortium entre Solvay Entrepreneurs et Cap Innove, avec le précieux soutien de Pulse Foundation et de la Province du Brabant wallon, et sélectionne 5 PME par édition. Les premiers résultats de l’intervention se sont fait ressentir, par 4 levées de fonds (parmi les 5 PME participantes) pour un total de 2.1 millions €. Ces levées de fonds ont été favorisées grâce à la définition et la mise en œuvre de plans de croissance et également par l’apport de conseils dans des thématiques pointues des ventes, de la gestion des ressources humaines, de l’internationalisation, … Le financement octroyé par la Province a permis : à 2 PME brabançonnes (Belighted et Amoobi) de participer au programme en subventionnant partiellement leurs participations ; de financer une partie des coûts de ressources humaines de CAP Innove affectées au programme. La visibilité de la Province du Brabant wallon dans la communication au sujet du programme a été assurée à travers les différents médias de communication et auprès des 2 entreprises soutenues. 4. Recherche de partenariats internationaux (réseau Enterprise Europe Network) La Province du Brabant wallon a, à travers le co-financement de cette action, soutenu des entreprises innovantes dans la recherche de partenariats internationaux. Elle les a aidées à accéder à des technologies nouvelles et étrangères ou à vendre leur propre technologie à l’international. L’action de recherche de partenariats technologiques et commerciaux internationaux a permis : 38 visites d’entreprises brabançonnes ; 5 rédactions de profils technologiques et commerciaux pour les entreprises à la recherche de partenariat ; 2 accords signés ; la sensibilisation des entreprises et la participation à des rendez-vous d’affaires organisés dans le cadre de foires et évènements à l’étranger : 22 entreprises en Brabant wallon ont participé aux B2B ; l’inscription de 16 entreprises dans l’outil de veille. En plus de cela, 3 actions spécifiques ont été menées, détaillées dans le rapport d’activités. Elles ont touché 350 entreprises. Le financement octroyé par la Province a contribué à l’engagement en octobre 2014 d’une ressource supplémentaire affectée à l’action. Ressource qui leur a permis d’atteindre ces excellents résultats. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1432 5. Indeego En moins d’une heure, un panel composé d’acteurs les plus à même de dynamiser un projet d’innovation est à l’écoute du porteur de projet. Celui-ci se voit proposer un plan d’action et d’accompagnement : expertise issue de laboratoires universitaires, de Hautes Ecoles ou de centres de recherche, conseils en innovation et en propriété intellectuelle, aides financières, accompagnement administratif, conseils d’entrepreneurs réputés, accès à des modules de formation… Cap Innove organise et est le moteur des réunions du comité Indeego (ex-Coperni²c) en Brabant wallon. 6 entrepreneurs ont ainsi été soutenus grâce à cette action à travers l’organisation de réunions rassemblant une quinzaine d’acteurs du soutien à l’entrepreneuriat de la Province. Cette action a été rendue possible grâce au soutien de la Province du Brabant wallon et de l’AST (Agence de Stimulation Technologique). A travers cette action, la Province a contribué au développement accéléré de projets d’innovation portés par de jeunes entrepreneurs. Malgré l’implication de tous les moments de Cap Innove dans cette initiative, celle-ci n’a malheureusement pas développé tout son potentiel. Les raisons sont les suivantes et ont déjà été évoquées lors de l’état d’avancement réalisé avec la Province fin d’année : l’abstention de participer de certains organismes pourtant membres fondateurs du comité Indeego ; le manque d’implication de certains membres du comité, ne promotionnant pas suffisamment l’initiative auprès de leur réseau ; un support promis mais insuffisant de l’AST en matière de communication publique ; l’incertitude quant au financement futur de l’initiative et un manque de lisibilité de l’action en raison de la fusion des deux agences AST et ASE (Agence de Stimulation Economique). Dans ces conditions, l’initiative, pourtant extrêmement bénéfique pour les entrepreneurs et ayant convaincus les membres actifs du comité, est menacée et en tout état de cause condamnée à ne pas se développer davantage. 6. Entrepreneurs en résidence (pré-incubation) L’action « Entrepreneurs en résidence » est une nouvelle action qui consiste en : l’organisation d’un espace de travail ‘pré-création’ pour les porteurs de projet et entrepreneurs - bureau partagé, entièrement équipé, plug & work ; la mise à disposition d’un environnement adapté aux créateurs, comprenant des synergies avec les services de CAP Innove et les entrepreneurs hébergés. De cette manière, la Province contribue à améliorer la préparation de la création de nouvelles entreprises avec une pré-localisation sur le territoire. Un bureau a été aménagé à cet effet au premier étage de la nouvelle aile. 4 entrepreneurs ont commencé à en bénéficier. Un roll-up présentant le soutien de la Province est quant à lui résident permanent de cet espace de travail. La promotion de cette action a été faite massivement à travers une campagne d’emailing en juin 2014. Un roll up est également présent de manière permanente à l’accueil de CAP Innove et sur les différents salons auxquels ils participent (Axis JobDay, Nivelles, Wavre). 7. Investment Readiness Les ateliers d’Investment Readiness sont une nouvelle action développée en 2014. Il s’agit de sessions de coaching collectif. Le but : préparer les entrepreneurs à présenter leur projet et leur recherche de financement à des investisseurs privés de manière professionnelle et convaincante. 2 ateliers de 3 demi-jours chacun ont été organisés, avec l’intervention : d’un Business Angel professionnel ; d’un professionnel de la communication ; d’un panel constitué de professionnels de l’accompagnement et de Business Angels ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1433 de coaches pour préparer au préalable les entrepreneurs. Cap Innove a également lancé en 2014 des sessions de coaching collectif juridique afin de répondre aux questions des créateurs d’entreprise sur des thèmes récurrents. 2 ateliers de 3 demi-jours chacun ont ainsi été réalisés dans le courant de l’année. 8. Rencontres de Cap Innove et Networking 4 conférences aux sujets en lien avec l’entrepreneuriat ont eu lieu chez CAP Innove, avec le soutien de la Province du Brabant wallon. Grâce à une orientation pratico-pratique, l’entrepreneur repart directement avec des outils concrets à mettre en place. Au total, ils ont accueilli 225 personnes. Les sujets des 4 conférences furent : le rating des PME (février 2014) ; les nouvelles pratiques entrepreneuriales (avril 2014) ; le neuromarketing (juin 2014) ; l’économie circulaire (décembre 2014). A cela s’ajoutent le premier BetaGroup Event BW (novembre 2014) Cap Innove est devenu officiellement en 2014 l’antenne brabançonne du BetaGroup, ainsi que des rencontres de networking animées par leurs soins destinées à leurs clients hébergés (entre autre sous forme d’afterwork, dîner et activités à thèmes). L’association a également organisé de nombreux ateliers ouverts au public. En moyenne, un événement par mois a été organisé en 2014 au profit du public entrepreneurial. Avec le recul, cela s’est avéré être un rythme trop soutenu. Au vu des propositions de conférences et d’événements des autres acteurs économiques, le public a été trop sollicité. Indicateurs d’exécution des tâches Conformément à l’annexe 1 du Contrat de Gestion, ils détaillent les indicateurs d’exécution de tâches. 1. Indicateurs qualitatifs Situation économique de la Province du Brabant wallon Ŕ Contribution de l’asbl Cap Innove : les différents impacts positifs des actions soutenues par la Province sur le tissu économique en Brabant wallon ont déjà été soulignés ci-dessus. Outre cela, CAP Innove contribue également à l’essor du territoire notamment : en promouvant l’économie circulaire ; en travaillant continuellement à l’amélioration de son service d’accompagnement à la création ; en développant son activité d’accompagnement à la croissance (en complément au programme Scale’Up) ; en nouant de nouveaux partenariats clés au service des patrons de PME ; Grâce à sa représentation au niveau européen à travers le réseau EEN et EBN, et sa participation active au programme de softlanding de sociétés étrangères en Brabant wallon ; à travers l’activité de son centre de séminaires Cap Agora ; grâce aux actions mensuelles de networking organisées au profit de ses hébergés ; grâce à sa présence lors des salons et foires liées à l’entrepreneuriat. Taux de viabilité des entreprises encadrées : 82% de pérennité à 5 ans, mesurée par enquête indépendante ; durée moyenne d’accompagnement : 6 à 12 mois ; création d’emploi (voir ci-dessous). Rapport qualitatif pour chaque programme développé : chaque programme est détaillé dans le rapport d’activité de Cap Innove. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1434 Analyse des forces et des faiblesses, proposition d’évaluation de chaque programme : point détaillé au chapitre précédent par action ; en résumé : seule l’action Indeego doit être revue pour atteindre son potentiel, en développant fortement le soutien de l’ensemble de ses parties prenantes. 2. Indicateurs quantitatifs Nombre de projets accompagnés et de sociétés créées : plus de 207 porteurs de projet / entrepreneurs ont été informés ; 142 personnes ont été accueillies, 46 sont entrées dans leur processus d’accompagnement et 37 ont été accompagnées intensivement ; 12 sociétés ont été créées sur le sol brabançon. Statistiques de fréquentation des programmes développés : repris par action dans le chapitre précédent (réalisation). Statistiques d’évolution des entrepreneurs accompagnés dans les différents programmes : les résultats de l’action Scale’Up se mesurent à 3 ans (croissance de 50% de la MB et des ETP), soit fin 2017 ; l’effet levée de fonds est de 2,1 millions € durant la 1 ère année. Nombre de locaux aménagés et mis à disposition : 3.500 m² de bureaux et d’espaces de stockage des sociétés hébergées ; 350m² de centre de séminaires. Volume et quantité des aides apportées aux entreprises : Accompagnement : 207 entrepreneurs soutenus ; Conseil : EEN : 400 entreprises aidées ; Economie circulaire : 15 entreprises informées ; Hébergement : 40 entreprises hébergées, 110 emplois ; Animation : 500 entrepreneurs, patrons d’entreprises, cadres, … participant ; Centre de séminaire : des milliers d’utilisateurs (non mesurable) ; Autre mesure de leur activité : Personnel : 14 personnes au service des PME. 3. Eléments de référence Rapport d’activités ; Comptes et bilan. Le contrat a été exécuté de manière satisfaisante. La subvention octroyée en 2014 a été justifiée. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1435 Annexe 32 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2012-2014 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’asbl Innovation Développement Emploi Entreprise (IDEE) LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu la résolution du Conseil provincial du 24 novembre 2011 relative au contrat de gestion 2012-2014 entre la Province du Brabant wallon et l’asbl Innovation Développement Emploi Entreprise (IDEE) ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement la stimulation de l’économie comprenant l’objectif stratégique n° 6.2. « Favoriser et mettre en valeur l’émergence et l’ancrage durable des entrepreneurs et de l’innovation pour positionner la Province comme un acteur supracommunal », l’objectif opérationnel n° 6.2.1. « Soutenir les entrepreneurs innovants et entrepreneurs artisans », et les actions n° 6.2.1.2. « Organiser sous forme de petits déjeuners (Bread and Invest) des rencontres entre porteurs de projets et investisseurs en partenariat avec IDEE, CEI, Nest’up et Cap Innove » et l’action n° 6.2.1.7. « Développer l’hébergement et l’accompagnement des créateurs d’entreprises et de TPE par la mise à disposition de locaux ou de services et de l’organisation de formations (accent sur entrepreneuriat féminin et le hub créatif) ». Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 1 er octobre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10562) ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’asbl Innovation Développement Emploi Entreprise (IDEE) a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2012-2014, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1436 ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2012-2014 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’asbl Innovation Développement Emploi Entreprise (IDEE), tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2012-2014 entre la Province du Brabant wallon et l’asbl Innovation Développement Emploi Entreprise (IDEE) Indicateurs d’exécution des tâches confiées 1. Indicateurs qualitatifs : - situation économique de la Province du Brabant wallon ; contribution de l’asbl Innovation Développement Emploi Entreprise (IDEE). 2. Indicateurs quantitatifs : - nombre nombre nombre nombre nombre nombre de créateurs potentiels d’entreprises accompagnées ; d’entreprises existantes accompagnées ; de nouveaux entrepreneurs formés ; et qualité des animations économiques organisées ; et qualité des actions promotionnelles mises sur pied ; de locaux loués à des entreprises. Rapport d’évaluation L’IDEE asbl est une structure de formation et d’accompagnement à la création et au développement d’entreprises. L’objectif de ses activités est de maximiser les potentiels de réussite à long terme des candidats entrepreneurs et des jeunes entrepreneurs par un encadrement et des outils de qualité. En 2014, l’asbl a poursuivi l’ensemble de ses activités en s’attachant à les adapter au mieux des profils des participants ainsi qu’aux nouveaux outils mis en place par l’Agence de Stimulation Economique. Conformément à l’article 5 du contrat, l’asbl IDEE a fait parvenir les documents ci-après à l’administration provinciale par courrier du 19 mai 2015 : un rapport moral et financier pour l’année 2014 ; les bilan, comptes, rapport de gestion et de situation financière pour l’exercice 2014 ; les justificatifs de l’emploi de la subvention octroyée en 2014. Il ressort de l’analyse du rapport d’activité 2014 que l’asbl a poursuivi sa mission d’animation économique au travers de différents programmes d’activités : BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1437 l’incubateur Féminin PME En 2014, la Région wallonne a chargé l’asbl IDEE de mettre en place le 1 er accélérateur de croissance dédicacé aux femmes entrepreneures, qu’elles soient en création ou en développement/diversification d’entreprise. Au travers de cet accélérateur, IDEE a organisé : - le 1er week-end co-entrepreneurs européen en janvier 2014 au Dolce la Hulpe. Sur base de la méthodologie définie par le MIC et l’ASE (devenue AEI depuis lors), cet événement a permis à une trentaine de femmes de travailler sur leur projet d’entreprise en le co-rêvant, le co-nfrontant et le co-struisant ; - 4 bootcamps (février, octobre, deux en novembre). Sur base du business model canvas, 16 femmes entrepreneures ont travaillé la diversification et repositionnement de leurs activités ; - 5 ateliers collectifs thématiques de janvier à juin, avec 6 participantes en moyenne par atelier (certaines ont participé à plusieurs ateliers). Les thématiques « nouveaux business modèles, open innovation, créativité, aides publiques en Région wallonne, développement de si visibilité sur le net, blog ou sit ? » ont été travaillées ; - l’accompagnement individuel d’une vingtaine de femmes entrepreneures dans le développement de leur entreprise ; - la mise en réseaux des participantes aux différents programmes de l’incubateur soit avec des réseaux de femmes entrepreneures, soit avec le réseau mixte de Cercle du Lac. Les candidates ont soit participé à des activités de ces réseaux soit partagé des expériences avec les membres de ces réseaux ; - la mise en place des réseaux d’experts, entrepreneurs confirmés dans leur domaine d’expertise. Féminin PME référence ces experts auprès des candidates, aucun mouvement financier ne passe par l’incubateur. Avec cet accélérateur de croissance, Féminin PME a développé une présence dans les médias : outre la couverture médiatique obtenue dans le cadre du lancement de l’incubateur et du we coentrepreneures (campagne dont ont bénéficié les réseaux FAR, DIANE, AFFA, MOMPRENEURS et FCE), Fémini PME a réalisé une chronique hebdomadaire sur la radio brabançonne Antipode. Fémini PME a également réalisé deux articles sur l’entrepreneuriat féminin (magazine Lobby printemps 2014 et supplément Entreprendre de la Libre Belgique). l’activité d’accompagnement et la formation à la création d’entreprises - - - le programme Feminin PM, dédicacé aux femmes créatrices d’entreprise ou entrepreneures aux fins de développer davantage et de manière pérenne l’entrepreneuriat féminin en Brabant wallon. Une session a été organisée en automne en horaire décalé avec 8 candidates. 75% d’entre elles ont développé leur entreprise tandis que les autres poursuivent le processus de création d’entreprise en activité complémentaire à un statut de salariée. Le programme est subsidié par le Fonds Social Européen et la part publique belge est prise en grande partie en charge par la Province du Brabant wallon ; le programme Innov2go met l’accent sur l’innovation conceptuelle comme moteur de différenciation sur le marché économique. Il s’adresse à un public mixte, même si majoritairement ce public est masculin. Deux sessions ont été organisées, une vingtaine de porteurs de projet y ont participé. Le programme est subsidié par l’Agence de Stimulation Economique. ; Le programme créativillage, issu du réseau éponyme des opérateurs en créativité à l’initiative d’IDEE asbl. Ce programme de formation et d’ateliers est orienté vers les entreprises existantes en recherche de meilleures performances. Il se définit comme un accélérateur de croissance par le biais de la créativité et de l’innovation combinées dans le but de faire émerger de nouvelles solutions. En partenariat avec l’asbl CEILV-le CEI s.a.- l’UCL, une étude de faisabilité d’un Hub créatif (Open Hub) sur le Brabant wallon a été sélectionnée par la DG06. Au 31 décembre 2014, IDEE s’est retirée du partenariat et a transféré ses obligations à l’asbl CEILV. En même temps, le contrat d’emploi de la coordinatrice a été transféré à cette asbl. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1438 Outre les programmes de formation, IDEE asbl a poursuivi sa mission de soutien à la création et au développement d’entreprises dans le cadre d’accompagnement individuel. Pour partie en collaboration avec le Centre d’Entreprises et d’Innovation de Louvain-la-Neuve, l’asbl IDEE a rencontré près de 300 porteurs de projets, sélectionné une centaine pour une étude de faisabilité et accompagné l’élaboration de près de 80 business plans qui ont permis la création d’une quinzaine d’entreprises ; l’activité d’hébergement : Jusqu’en octobre 2014, dans le cadre d’une convention de gestion conclue avec le Centre d’Entreprises et d’Innovation de Louvain-la-Neuve, l’asbl IDEE a assuré la gestion opérationnelle des bâtiments. Le CEI a souhaité assumer cette activité à part entière et a donc mis fin à la convention. l’activité de la sensibilisation : En 2014, l’asbl IDEE a participé à différentes activités de sensibilisation à la création d’entreprise au nombre desquelles le forum Mind & Market Market (dont IDEE est membre partenaire et sponsor) et le Salon entreprendre. Le contrat de gestion a été exécuté de manière satisfaisante. La subvention octroyée en 2014 a été justifiée. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2012-2014, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 33 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Centre d’Action Touristique des Provinces Wallonnes (C.A.T.P.W.) LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment l’article L2223-13 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1439 Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et plus particulièrement l’action n° 6.4.1.3. « Veiller à la mise en valeur de toutes les filières touristiques du Brabant wallon par la diffusion d'une information pertinente et via les canaux de communication les plus adaptés » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Centre d’Action Touristique des Provinces wallonnes (C.A.T.P.W.) ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 29 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10554) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 28 septembre 2015 par l’a.s.b.l. Centre d’Action Touristique des Provinces wallonnes (C.A.T.P.W.) ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’a.s.b.l. Centre d’Action Touristique des Provinces wallonnes (C.A.T.P.W.) a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Centre d’Action Touristique des Provinces wallonnes (C.A.T.P.W.), tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Centre d’Action Touristique des Provinces wallonnes (C.A.T.P.W.) Indicateurs d’exécution des tâches le nombre d’insertions publicitaires et de publications éditées par l’a.s.b.l., la participation en foires et salons touristiques, le nombre de visiteurs dans les foires et salons auxquels participe l’a.s.b.l., le nombre de documents de promotion touristique du Brabant wallon diffusés par l’a.s.b.l. (tirage et diffusion) et le nombre de consultations de portail interprovincial www.tourismegps.be. Rapport d’évaluation Durant l’exercice 2014, l’a.s.b.l. Centre d’Action Touristique des Provinces wallonnes (C.A.T.P.W.) a bien accompli les tâches de service public mentionnées à l’article 1 er du contrat de gestion entre BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1440 l’a.s.b.l. Centre d’Action Touristique des Provinces wallonnes (C.A.T.P.W.) et la Province du Brabant wallon. En effet, il ressort de l’analyse du rapport d’exécution des tâches et des divers documents transmis par l’a.s.b.l. que : les actions entreprises par l’a.s.b.l. répondent aux exigences du contrat de gestion dans la mesure où il s’agit essentiellement d’actions menées en Belgique et à l’étranger et qui ont pour objectif la promotion de la donnée touristique des cinq provinces wallonnes. Il s’agit principalement de la participation en foires et salons touristiques, de l’édition et de la diffusion de brochures de promotion ainsi que du partenariat avec l’Observatoire du Tourisme Wallon (O.T.W.) ; en 2014, l’action de l’a.s.b.l. a été placée sous le signe du renforcement de la promotion vers le public de proximité (poursuite d’Accenta Gand et collaborations divers avec le bureau Flandre de WBT, participation aux Salons de Liège et de Charleroi) et une diminution de certaines actions dans le nord de la France (comités d’Entreprise, collectivités, workshops spécifiques en collaboration avec des prestataires locaux et autocaristes, village wallon au Salon Tourissima de Lille ; l’a.s.b.l. vient toujours efficacement en appui technique des fédérations provinciales du tourisme lors de la participation en foires et salons. Ce fut notamment le cas avec une aide logistique à la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon lors d’un nombre important de foires et salons touristiques (Vakantiebeurs à Utrecht (Pays-Bas), le Salon des Vacances à Bruxelles et à Anvers, Le salon Zénith à Bruxelles, le Happening « Wallonië in Vlaanderen » à Anvers, le salon Accenta à Gand) ; le nombre de visiteurs des salons auxquels participe l’a.s.b.l. constitue un indicateur de l’importance du regroupement des cinq fédérations provinciales du tourisme dans ce secteur afin de présenter une image plus forte et de rationaliser les coûts de participation ; par la distribution des brochures du Brabant wallon en dehors des foires et salons auxquels participent la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon, l’a.s.b.l. remplit son rôle d’information sur les données touristiques du Brabant wallon. En 2014, 5.300 brochures en néerlandais, 6.100 brochures en français ont ainsi été distribuées par l’a.s.b.l. un comité Tourisme GPS a assuré le suivi du projet www.tourismegps permettant la consultation de circuits GPS pédestres, équestres, routiers (autos, motos). Il y a cependant une très forte diminution de l’utilisation de l’outil tant dans la création que la consultation des circuits. A ce titre, le site Internet et son utilisation/exploitation seront ainsi stoppés à la fin de l’année 2015. La plateforme Tourisme GPS est largement devancée par d’autres plateformes numériques en termes de promenades comme Circuits de Belgique, Randobel ou encore Geolives, … De nombreux partenaires touristiques (maisons du tourisme, offices du tourisme, Commissariat Général au Tourisme, …) utilisent d’ailleurs ces dernières en lieu et place de tourismegps. la collaboration avec Wallonie-Bruxelles Tourisme sur le marché flamand a encore été renforcée, des actions communes ont été programmée tout au long de l’année (Decauwer, Wereld eonder een dak, Okra, Aktief 50, Genk Lifestyle, Waregem Geniet Nu, présence sur le village wallon aux salons d’Anvers et de Countryside à Gand ; enfin, en 2014, le C.A.T.P.W. a étroitement participé à la collecte et à la structuration de l’information nécessaire à la confection d’outils de promotion recherche des informations, encodage des données et traduction des textes pour la réédition des fiches de produits « excursions pour groupes » ainsi que des traductions de textes pour la base de données PIVOT et les brochures touristiques du Brabant wallon. Le tableau ci-dessous reprend les principaux indicateurs quantitatifs présentés par l’a.s.b.l. : Indicateurs pour l'année Nombre de participations en foires et salons Nombre de visiteurs dans les foires ‘grand public’ auxquels l’a.s.b.l. a participé Nombre de documents de promotion du Brabant wallon distribuées par l’a.s.b.l. 2009 23 487.000 (chiffres communiqués 6.900 BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1441 2013 17 foires et salons 21 actions ciblées et workshop partiellement) 465.000 (chiffres communiqués partiellement) 844.000 395.533 (chiffres communiqués partiellement) 610.000 (chiffres communiqués partiellement) 2014 13 foires et salons 15 actions ciblées et workshops 503.000 (chiffres communiqués partiellement) 2010 20 2011 2012 19 17 + 21 workshops à action ciblée 7.100 10.500 11.800 13.000 11.400 Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 34 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Abbaye de Villers-la-Ville LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et notamment l’action n° 6.4.2.1. « Concourir au développement touristique du Brabant wallon en maintenant l'attractivité et la qualité des produits existants et en permettant la structuration de nouveaux produits et infrastructures » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Abbaye de Villers-la-Ville ; Vu la résolution du Conseil provincial du 26 mars 2015 approuvant l’avenant n°1 au contrat de gestion susvisé ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1442 Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 29 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10529) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 28 août 2015 par l’a.s.b.l. Abbaye de Villers-la-Ville ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’a.s.b.l. Abbaye de Villers-la-Ville a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 20142016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Abbaye de Villers-la-Ville, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Abbaye de Villers-la-Ville Indicateurs d’exécution des tâches confiées - la reconnaissance médiatique de la notoriété du site et la participation aux opérations de promotion organisées par la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon (indicateurs qualitatifs) ; le nombre de visiteurs par catégorie, le nombre et qualité des publications sur les aspects patrimoniaux et/ou touristiques du site (tirage et diffusion) et le nombre d’animations et d’événement organisés sur le site (indicateurs quantitatifs). Rapport d’évaluation Durant l’exercice 2014, l’a.s.b.l. Abbaye de Villers-la-Ville a bien accompli les tâches de service public mentionnées à l’article 1er du contrat de gestion entre l’a.s.b.l. Abbaye de Villers-la-Ville et la Province du Brabant wallon. En effet, il ressort de l’analyse du rapport d’exécution des tâches et des divers documents transmis par l’a.s.b.l. que : - En termes de valorisation patrimoniale et d’animation du site, l’a.s.b.l. a assuré un programme d’événements et d’animations très développé en 2014. Ces animations sont soit organisées ou coorganisées par l’abbaye (Lundi de Pâques, RDV de l’herboristerie, Journées du Patrimoine, Chasse BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1443 - - au Trésor, …), soit initiées par des partenaires, soit organisées par des administrations locales, provinciales, régionales et partenaires privés (Les nuits du cirque, le théâtre en plein air Ŕ Pinocchio, la Nuit des Chœurs, Notre Dame des Affligés, Promenade gourmande, Le Livre tout proche, la Fête du Pain, St Bernard, Jazz Wine Session, La nuit des Sentiers, le Petit Déjeuner du Québec, la marche Adeps, la Fête de la St Hubert, Parcours VTT, …). En 2014, l’information sous toutes ses facettes (site Internet en priorité, page facebook, encarts, QR codes, interviews divers, spots de notoriété) a été mise à l’honneur, que ce soit pour toucher le public de proximité ou le public éloigné. Les animations et les faits précités concourent aussi à la notoriété médiatique du site entretenue également via le bulletin « Le Journal de Villers » et les sites Internet www.villers.be, de la maison du tourisme et du Syndicat d’Initiative de Villers. S’ajoutent à cela l’achat d’insertions publicitaires dans divers médias dont Show your Card de Touring, Plus Magazine, Justforyou, Quefaire.be, Quoideneuf.be, Archéopass, Echarp, le site du WBT et Escapades 2014, le Guide des Attractions touristiques et Musées de Belgique 365.be la diffusion de spots de notoriété sur les TV communautaires, la poursuite des partenariats média conclus notamment avec TV Com, RTBF, Nostalgie, Le Soir, TV Mag. - - - L’a.s.b.l. participe au réseau Archéopass, l’ECHARP et au réseau de la Charte européenne des abbayes et sites cisterciens. En termes d’accueil et de démarche marketing différenciés selon le type de public, l’a.s.b.l. a organisé des visites guidées sur des thèmes très différents. En ce qui concerne l’exercice 2014, le rapport d’activités de l’association fait état d’une fréquentation totale du site et des manifestations en diminution de 1,9 % par rapport à 2013. La fréquentation totale du site (payante et gratuite) est 100.920 visiteurs en 2014. Si on analyse la fréquentation du site hors manifestation, en intégrant les visites gratuites, on constate une hausse de fréquentation de 19,6 % par rapport à 2013. Si l’on analyse la fréquentation par catégorie, le détail est le suivant : 36.648 entrées payantes (27.997 individuels/8.651 groupes), 57.890 participants à des manifestations. En ce qui concerne les publications sur les aspects patrimoniaux et/ou touristiques du site, une promotion permanente est assurée en 2014 via notamment: la distribution du bulletin électronique d’information et de promotion Info-Villers (1.300 envois électroniques par parution) ; le site Internet villers.be : 82.852 visiteurs (-6,69% par rapport à 2013) ; la page Facebook de l’Abbaye : 7.621 fans (soit une augmentation de 26,6% par rapport à 2013) ; le compte Twitter de l’Abbaye : 250 abonnés (soit une augmentation de 34,4% par rapport à 2013) ; le tournage des émissions : On n’est pas des pigeons sur la RTBF, Bienvenue chez nous sur TV Com ; la participation au salon de l’Education à Charleroi Expo et participation à Wallonië in Vlaaderen à Anvers (en collaboration avec le Service Tourisme du Brabant wallon ; la rédaction et l’envoi de la newsletter trimestrielle pour les enseignants ; encarts publicitaires dans diverses revues et sites internet spécialisés pour les enseignants, … Enfin, en termes de collaboration avec les organismes touristiques de Villers-la-Ville et de la Province du Brabant wallon, il est à noter que l’abbaye gère l’accueil au public pour la Maison du Tourisme du Pays de Villers et que dans ce cadre, les brochures éditées par la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon sont mises à disposition dans les locaux de l’Abbaye de Villers-la-Ville qui, par ailleurs, participe également à certains salons sur le stand « Brabant wallon ». Il est à noter que, dans le cadre de la mise à disposition du site de l’abbaye à la Province, le salon « Le livre tout proche » a été organisé par le Brabant wallon et dédiés aux auteurs de la province. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1444 Annexe 35 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Bataille de Waterloo 1815 LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment l’article L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et notamment l’action n°6.5.8.1.SA1. « Soutenir l’activité de l’a.s.b.l. Bataille de Waterloo 1815 en vue du bicentenaire et collaborer à la promotion touristique de l’événement Ŕ conclure un contrat de gestion et gestion de l’octroi de la subvention » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 27 février 2014 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Bataille de Waterloo 1815 ; Vu la résolution du Conseil provincial du 26 mars 2015 approuvant l’avenant n°1 au contrat de gestion susvisé ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 29 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10539) ; Considérant que la note d’intention pour l’exercice 2016 n’a pas été transmise ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’a.s.b.l. Bataille de Waterloo 1815 a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014Ŕ 2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 conseillers sont présents au moment du vote ; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1445 ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Bataille de Waterloo 1815, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Bataille de Waterloo 1815 Indicateurs d’exécution des tâches confiées Les indicateurs d'exécution des tâches confiées à l'a.s.b.l. Bataille de Waterloo 1815 sont les suivants: c) reconnaissance nationale et internationale du site, participation en concertation avec la Maison du Tourisme de Waterloo aux opérations de promotion organisées par la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon (indicateurs qualitatifs) ; d) nombre de visiteurs, nombre de manifestations historiques organisées et nombre de manifestations historiques accueillies (indicateurs quantitatifs). Rapport d’évaluation Durant l’exercice 2014, l’a.s.b.l. Bataille de Waterloo 1815 a bien accompli les tâches de service public mentionnées à l’article 1er du contrat de gestion entre l’a.s.b.l. Bataille de Waterloo 1815 et la Province du Brabant wallon. En effet, il ressort de l’analyse du rapport d’exécution des tâches et des divers documents transmis par l’association que : l’a.s.b.l. a contribué activement au projet de revalorisation du Champ de Bataille de Waterloo, coordonnant ce dernier et assurant le secrétariat des travaux du comité d’accompagnement scientifique international (notamment par la validation des textes et de la scénographie du Mémorial 1815) ; l’a.s.b.l. s’est focalisée sur la préparation du Bicentenaire, le marché portant sur l’organisation des événements du 18 juin 2015, la coordination des acteurs touristiques en perspective du Bicentenaire ; l’a.s.b.l. a travaillé de manière très étroite avec la Société V.O. Communication (sécurité, mobilité, promotion, vente de places, spectacle du 18 juin, déplacements à Montoreau, Blenheim, Malmaison et l’Ile d’Elbe pour la promotion du bicentenaire) ; 2 personnes (contrats APE) ont été engagées par l’a.s.b.l. et un agent provincial a été mis à disposition par la Province du Brabant wallon afin d’apporter une aide plus que nécessaire aux préparatifs du bicentenaire de la bataille ; l’a.s.b.l. a désigné Monsieur Etienne Claude en qualité de directeur en remplacement de Monsieur Yves Vander Cruysen ; elle a assuré la transition et le transfert des dossiers aux membres de l’Intercommunale Bataille de Waterloo 1815 concernant le suivi de la concession lié au départ de Culturespaces ; elle a géré l’ensemble des missions liées aux reconstitueurs de la bataille (engagement, gestion des déplacements et logement de ces derniers, formalités administratives, commande, fourniture, gestion, entretien, paiement de l’équipement et des chevaux, …) ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1446 elle a organisé très régulièrement des réunions de travail avec la Maison du Tourisme de Waterloo, les syndicats d’initiative locaux, le Musée Wellington, le Dernier QG de Napoléon, la Fondation Folon, les fermiers, le secteur hôtelier, … ; l’a.s.b.l. a travaillé au prolongement de la route Napoléon, au-delà de Grenoble ; en 2014, l'association a poursuivi ses relations avec plusieurs organismes historiques ou touristiques (projet Hougoumont, Waterloo 200, le Souvenir napoléonien, la Napoléonic Association, ….) dans le but d’organiser un colloque historique international en mars 2015 à Waterloo ; l’a.s.b.l. a participé à des réunions de travail avec la Province du Brabant wallon, le bureau britannique et les autres services de WBT Wallonie-Bruxelles-Tourisme) ; l’a.s.b.l. a noué de nombreux contacts avec la presse et des tours opérateurs établis au Canada, aux Etats-Unis, et au Royaume-Uni lors du salon WTM 2014 et grâce à l’aide de la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon et de Wallonie-Bruxelles Tourisme ; elle accueilli des équipes de nombreuses délégations étrangères venues de Grande-Bretagne, Espagne, Allemagne, Italie, Etats-Unis, … ; Elle a accueilli des équipes de télévision, de radiodiffusion et des journalistes belges et étrangers ; En collaboration avec la S.A. Wallimage coproductions et la S.P.R.L. Création et Mémoire, l’a.s.b.l. a co-produit le film Waterloo, l’ultime Bataille ; l’a.s.b.l. a diffusé des newsletters concernant l’évolution des travaux ou les préparatifs du Bicentenaire. en termes d’indicateurs quantitatifs, ayant à la demande de l’Intercommunale Bataille de Waterloo 1815, été déchargée de la mission d’assurer quotidiennement le suivi de la concession Culturespaces, l’a.s.b.l. depuis avril 2013, n’a reçu aucun chiffre permettant d’évaluer l’attractivité du site. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 36 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Maison du Tourisme Hesbaye brabançonne LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment l’article L2223-13 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1447 Vu le contrat d’objectifs 2014-2016 de la Province du Brabant wallon et notamment l’action n°6.4.2.1.SA3 « formaliser les différentes facettes de la collaboration entre la Province et les 5 MT via la conclusion d’un contrat de gestion et l’octroi de subvention à la promotion touristique » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Maison du Tourisme Hesbaye brabançonne ; Vu la résolution du Conseil provincial du 18 décembre 2014 approuvant l’avenant n° 1 au contrat de gestion susvisé ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 29 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport dévaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10532) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 29 août 2015 par l’a.s.b.l. Maison du Tourisme Hesbaye brabançonne ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que la Maison du Tourisme Hesbaye brabançonne a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Maison du Tourisme Hesbaye brabançonne, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Maison du Tourisme Hesbaye brabançonne Indicateurs d’exécution des tâches confiées Les indicateurs d’exécution des tâches confiées à l'association sont les suivants : e) participation aux opérations de promotion et aux réunions de concertation organisées par la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon (indicateur qualitatif) ; f) nombre de visiteurs et de contacts à l'accueil de l'a.s.b.l., de consultations de son site Internet, d’insertions publicitaires et de publications éditées par l’a.s.b.l., de participations en foires et salons touristiques, de visiteurs dans les foires et salons auxquels participe l’a.s.b.l., et de documents de promotion touristique du Brabant wallon diffusés par l’a.s.b.l. (indicateurs quantitatifs). BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1448 Rapport d’évaluation Durant l’exercice 2014, l’a.s.b.l. Maison du Tourisme Hesbaye brabançonne a bien accompli les tâches de service public mentionnées à l’article 1er du contrat de gestion entre l’a.s.b.l. Maison du Tourisme Hesbaye brabançonne et la Province du Brabant wallon. En effet, il ressort de l’analyse du rapport d’exécution des tâches et des divers documents transmis par l’a.s.b.l. que : - - - - - - après analyse des statistiques de l’a.s.b.l, on constate que la fréquentation du bureau d’accueil est en diminution avec une moyenne de 300 visiteurs par mois (environ 100 visiteurs en moins par mois) avec toutefois un pic de fréquentation lors de l’organisation des Journées du Patrimoine et d’expositions en automne situées au rez-de-chaussée de l’Hôtel des Libertés ; en collaboration avec la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon, l’a.s.b.l. a participé au salon «Fiets en Wandelbeurs Vlaanderen» à Malines les 18 et 19 janvier 2014. Elle s’est intégrée au village brabançon wallon créé pour le salon «Wallonïe in Vlaanderen» à Antwerpen les 21, 22 et 23 mars 2014. Sur les autres salons belges, c’est la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon qui a assuré la diffusion du guide de promotion de la Hesbaye brabançonne (F.T.P.B.W.) ; le site Internet de l’a.s.b.l. renvoie vers le site www.destinationbw.be et son guide de promotion générale consacre un espace publicitaire aux autres maisons du tourisme et à la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon ; les actions mises en œuvre (partiellement ou complètement) par l’a.s.b.l. correspondent aux objectifs de promotion touristique de son ressort et s’intègrent dans la promotion touristique globale de la Province, qu’il s’agisse de la collaboration à la promotion d’événements ou de l’édition de dépliants et affiches tels que «Saison des balades 2014», «Croix de Hesbaye en fête», flyers «Sentes Ŕ Art et balades festives», Plan «Sentes de Ramillies», carte IGN de promenades, 6 dépliants (NL et FR) «Des circuits Vélo sans frontières!», «La Hesbaye brabançonne au cœur des Journées du Patrimoine», la «Carte-programme des Wallonie Week-end Bienvenue» à Incourt, des articles parus dans Vers l’Avenir et la DH mettant en évidence entre autre «Votre été en Wallonie», «A l’heure gallo-romaine», les 4 tables d’orientations illustrant les combats en 14-18, l’arrivée de la cavalerie française, les 25 ans d’archéologie en Brabant wallon ainsi que la mini carte de promotion diffusée dans le réseau de mobilier touristique BHS. De plus, l’a.s.b.l participe à la promotion des évènements organisés sur son ressort via notamment son site Internet et sa newsletter mensuelle (avec une moyenne mensuelle d’envoi à 2000 personnes) ; l’a.s.b.l. a participé aux réunions de concertation ainsi qu'aux réunions de travail organisées en 2014 par la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon. Parmi les sujets abordés figurent l’encodage des données ainsi que les éditions globales du Brabant wallon, ...; sur ses actions de promotion, l’a.s.b.l. a informé les organismes touristiques partenaires et elle a échangé ses données notamment pour l’agenda des manifestations ainsi que dans le cadre de la préparation des éditions 2015 de la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon ; les réunions de concertation organisées par la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon sont le cadre de l’échange d’informations avec l’a.s.b.l. et d’une concertation sur une éventuelle présence conjointe en foires et salons. L’échange d’informations a notamment permis la publication par la F.T.P.B.W. de fiches d’excursions pour groupes (NL et FR), de la réédition de la brochure touristique générale «Destination BW» (FR), «Waterloo and Beyond» (ENG) et Beleef Waals Brabant (NL) ; l’a.s.b.l. a assuré la distribution de quelques 2.425 brochures de la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon dans son bureau d’accueil et lors des manifestations auxquelles elle a participé ; enfin, l’a.s.b.l. a été subventionnée par la Province du Brabant wallon à hauteur de 6.000 € pour les frais relatifs à la traduction en anglais et l’impression du guide touristique (au format A5) ainsi qu’à l’impression de supports de promotion thématiques du territoire de la Maison du Tourisme Hesbaye brabançonne. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1449 Le tableau ci-dessous reprend les principaux indicateurs quantitatifs présentés par l’asbl : Indicateurs pour l'année Nombre de visiteurs et de contacts à l'accueil Nombre de Nombre de consultations du site participation en Internet foires et salons Nombre de documents de promotion du Brabant wallon distribués 2010 3.657 64.674 2 704 2011 4.412 77.127 2 1.888 2012 4.525 65.061 3 3.697 2013 4.753 72.226 3 2.440 2014 4.530 76.350 2 2.425 Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 37 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014 -2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Maison du Tourisme du Pays de Villers en Brabant wallon LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment l’article L2223-13 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2016 de la Province du Brabant wallon et notamment l’action n°6.4.2.1.SA3 « formaliser les différentes facettes de la collaboration entre la Province et les 5 MT via la conclusion d’un contrat de gestion et l’octroi de subvention à la promotion touristique » ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1450 Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Maison du Tourisme du Pays de Villers en Brabant wallon ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 29 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10531) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 27 août 2015 par l’a.s.b.l. Maison du Tourisme du Pays de Villers en Brabant wallon ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’a.s.b.l. Maison du Tourisme du Pays de Villers en Brabant wallon a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Maison du Tourisme du Pays de Villers en Brabant wallon, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Maison du Tourisme du Pays de Villers en Brabant wallon Indicateurs d’exécution des tâches confiées Les indicateurs d’exécution des tâches confiées à l'association sont les suivants : - Participation aux opérations de promotion et aux réunions de concertation organisées par la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon (indicateur qualitatif) ; - Nombre de visiteurs et de contacts à l’accueil de l’a.s.b.l., de consultations de son site Internet, d’insertions publicitaires et de publications éditées par l’a.s.b.l., de participations en foires et salons touristiques, de visiteurs dans les foires et salons auxquels participe l’a.s.b.l., et de documents de promotion touristique du Brabant wallon diffusés par l’a.s.b.l (indicateurs quantitatifs). Rapport d’évaluation Durant l’exercice 2014, l’a.s.b.l. Maison du Tourisme du Pays de Villers en Brabant wallon a bien accompli les tâches de service public mentionnées à l’article 1 er du contrat de gestion entre l’a.s.b.l. Maison du Tourisme du Pays de Villers en Brabant wallon et la Province du Brabant wallon. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1451 En effet, il ressort de l’analyse du rapport d’exécution des tâches et des divers documents transmis par l’a.s.b.l. que : - - - - - La fréquentation du ressort touristique de l’a.s.b.l. est étroitement liée à celle de l’Abbaye de Villers-la-Ville, son unique pôle majeur, qui a connu une augmentation de 16.5% de ses visites en 2014. Pour mémoire, l’accueil de la maison du tourisme est géré au bureau d’accueil de l’abbaye ; En terme de consultation du site Internet de l’a.s.b.l., celui-ci a fait l’objet de 31 025 visites émanant de 28 661 visiteurs belges et 2 364 visiteurs étrangers avec un pic de consultation en août et novembre 2014. Le nombre de consultations du site Internet est en légère baisse par rapport à l’année 2013 (32 132). Ceci est dû à l’implémentation du nouveau site en mars 2014 ; Le site Internet de l’a.s.b.l. renvoie vers le site touristique www.destinationbw.be et son guide de promotion générale consacre un espace publicitaire aux autres maisons du tourisme et à la Fédération du Tourisme du Brabant wallon ; Les insertions publicitaires et les publications couvrent le territoire des communes du ressort. Il s’agit notamment pour 2014 d’un tiré-à-part dans Het Laatste Nieuws (Ardennenkrant 2014), de la participation à « Votre été en Wallonie », d’un encart dans Nest special Ardennen, de la réalisation de feuillets promotionnels particuliers sur les festivités de Noël, de l’édition de mini-cartes de présentation pour le réseau de distribution BHS, de la mise en ligne de balades pour téléchargement GPS, de la réédition des carnets de balades « Itinéraires brabançons Ŕ 5 circuits au fil de l’eau » et « Kom Wandelen », de l’édition en français et néerlandais d’un road-book voiture « Les secrets du Pays de Villers en Brabant wallon Ŕ Histoires et légendes » ,… ; En raison du manque de personnel, l’a.s.b.l. limite sa présence en foires et salons. Toutefois ses outils promotionnels sont distribués lors des salons auxquels participe la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon. En 2014, l’a.s.b.l. s’est rendue à Malines pour « Wandel en Fietsbeurs », à Gand pour « Wallonië in Vlaanderen », et au centre commercial de Nivelles. L’a.s.b.l. a également été représentée par l’Abbaye de Villers-la-Ville sur les salons suivants : Actief 55+ à Overijse et Workshop 365.be à Bruxelles (salon de professionnels) ; Les actions mises en œuvre (partiellement ou complètement) par l’a.s.b.l. correspondent aux objectifs de promotion touristique de son ressort dont : o l’organisation d’événements en rapport avec le tourisme de mémoire tel que « la Marche de Grouchy » ; l’organisation de balades et circuits touristiques à travers le Pays de Villers en Brabant wallon et autres activités et produits pour groupes ; o l’édition ou la réédition de brochures trilingues ainsi que la mise à jour régulière du site Internet du Pays de Villers et de la page Facebook ; L’a.s.b.l. a participé aux réunions de concertation ainsi qu'aux réunions de travail organisées en 2014 par la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon. Parmi les sujets abordés figurent notamment la promotion de l’année à thème 2014, le timing et les modalités d’encodage des données dans la base de données PIVOT, les éditions globales du Brabant wallon, … ; Les réunions de concertation organisées par la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon sont le cadre de l’échange d’informations avec l’a.s.b.l. d’une concertation sur une éventuelle présence conjointe en foires et salons et également d’une réflexion commune sur la stratégie à mener pour une promotion touristique cohérente de la Province ; Sur ses actions de promotion, l’a.s.b.l. a informé les organismes touristiques partenaires et elle a échangé ses données notamment pour l’agenda des manifestations ainsi que dans le cadre de la préparation des éditions 2015 de la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon (hébergements, agenda, brochures d’appel,…) ; L’a.s.b.l. a assuré la distribution de quelques 3.075 brochures de la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon dans son bureau d’accueil et lors des manifestations auxquelles elle a participé ; Enfin, l’a.s.b.l. a été subventionnée par la Province du Brabant wallon à hauteur de 6.000 € pour la promotion du Pays de Villers ; o - - - - BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1452 Le tableau ci-dessous reprend les principaux indicateurs quantitatifs présentés par l’a.s.b.l. : Indicateurs pour l'année Nombre de visiteurs et de contacts à l'accueil Nombre de Nombre de consultations du site participation en Internet foires et salons Nombre de documents de promotion du Brabant wallon distribués 2010 1207 (34 361) 1 968 2011 1366 24 270 1 +/- 2000 2012 3130 29 938 2 6331 2013 3813 32 397 4 +/- 2500 2014 5180 31 025 3 3075 Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 38 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Maison du Tourisme des Ardennes brabançonnes LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment l’article L2223-13 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2016 de la Province du Brabant wallon et notamment l’action n°stratégique 6.4.2.1.SA3 « formaliser les différentes facettes de la collaboration entre la Province et les 5 MT via la conclusion d’un contrat de gestion et l’octroi de subvention à la promotion touristique » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Maison du Tourisme des Ardennes brabançonnes ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1453 Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 29 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10528) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 23 juillet 2015 par l’a.s.b.l. Maison du Tourisme des Ardennes brabançonnes ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’a.s.b.l. Maison du Tourisme des Ardennes brabançonnes a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Maison du Tourisme des Ardennes brabançonnes, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Maison du Tourisme des Ardennes brabançonnes Indicateurs d’exécution des tâches confiées Les indicateurs d’exécution des tâches confiées à l'association sont les suivants : g) participation aux opérations de promotion et aux réunions de concertation organisées par le service du tourisme de la Province du Brabant wallon (indicateur qualitatif) ; h) nombre de visiteurs et de contacts à l'accueil de l'a.s.b.l., de consultations de son site Internet, d’insertions publicitaires et de publications éditées par l’a.s.b.l., de participations en foires et salons touristiques, de visiteurs dans les foires et salons auxquels participe l’a.s.b.l., et de documents de promotion touristique du Brabant wallon diffusés par l’a.s.b.l. (indicateurs quantitatifs). Rapport d’évaluation Durant l’exercice 2014, l’a.s.b.l. Maison du Tourisme des Ardennes brabançonnes a bien accompli les tâches de service public mentionnées à l’article 1er du contrat de gestion entre l’a.s.b.l. Maison du Tourisme des Ardennes brabançonnes et la Province du Brabant wallon. En effet, il ressort de l’analyse du rapport d’exécution des tâches et des divers documents transmis par l’a.s.b.l. que : BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1454 - en collaboration avec le service du tourisme et du folklore de la Province du Brabant wallon, l’a.s.b.l. a participé au salon Idées-Vacances à Charleroi. Elle s’est intégrée au village brabançon wallon créé pour le salon « Wallonië in Vlanderen » à Anvers et a été présente pour la nocturne au salon Vakantiebeurs à Utrecht ainsi que pour une action ponctuelle au ‘Shopping center’ de Nivelles ; - le site Internet de l’a.s.b.l. renvoie vers le site touristique www.destinationbw.be et son guide de promotion générale consacre un espace publicitaire aux autres maisons du tourisme et à la Fédération du Tourisme du Brabant wallon ; - les actions mises en œuvre (partiellement ou complètement) par l’a.s.b.l. correspondent aux objectifs de promotion touristique de son ressort dont : - l’organisation d’expositions telles que « L’Humour comme stratégie », « Le dessin de presse se jette à l’eau », le Press Cartoon Belgium et l’organisation des rencontres internationales de la Bande dessinée et du Dessin de presse en Brabant wallon ; - Dans le cadre des animations de ‘Wavre 1815’, un ensemble d’expositions, de parade de troupes, de bivouacs napoléonien et marché historique, un cycle de conférences ainsi qu’un voyage de presse en collaboration avec WBT ; - l’organisation de balade et de rallyes touristiques à travers les Ardennes brabançonnes ; - l’a.s.b.l. a participé aux réunions de concertation ainsi qu'aux réunions de travail organisées en 2014 par la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon. Parmi les sujets abordés figurent notamment la promotion de l’année à thème 2014, le timing et les modalités d’encodage des données dans la base de données PIVOT, les éditions globales du Brabant wallon, … ; - sur ses actions de promotion, l’a.s.b.l. a informé les organismes touristiques partenaires et elle a échangé ses données notamment pour l’agenda des manifestations ainsi que dans le cadre de la préparation des éditions 2015 de la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon ; - les réunions de concertation organisées par la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon sont le cadre de l’échange d’informations avec l’a.s.b.l. et d’une concertation sur une éventuelle présence conjointe en foires et salons. - l’a.s.b.l. a assuré la distribution des brochures de la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon dans son bureau d’accueil, lors de demandes ponctuelles d’envoi et lors des manifestations auxquelles elle a participé ; - par ailleurs, l’a.s.b.l. a édité différents documents (guide touristique en anglais au format A5 cadrant avec la promotion du territoire des Ardennes brabançonnes ainsi que l’édition d’une série de jeux de cartes liés aux évènements programmés en 2014 (type jeu des 7 familles en 4 versions)), projets pour lesquels elle a bénéficié d’une subvention provinciale de 6.000 € en 2014. Mais aussi de programme du week-end ‘Wavre 1815’, de cartes promenade cyclo ‘Dans la roue de Napoléon’ ; - A noter que depuis 2012, et en application de l’article 2 du contrat de gestion 2014-2016 afin d’assurer la coordination des projets liés au thème de la Bande dessinée, plus aucune mise à disposition d’un agent provincial n’a été effectuée (suite notamment à des appels à candidature restés infructueux au sein de l’administration provinciale). Le tableau ci-dessous reprend les principaux indicateurs quantitatifs présentés par l’a.s.b.l. : Indicateurs pour l'année Nombre de visiteurs et de contacts à l'accueil Nombre de Nombre de consultations du site participation en Internet foires et salons Nombre de documents de promotion du Brabant wallon distribués 2009 4.529 66.948 5 non communiqué 2010 6.892 61.285 5 800 BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1455 2011 7.103 5.134 2 1530 2012 6.473 2.458 3 2.447 2013 5.995 14.378 2 2.866 2014 9.085 2.977 * 4 3.505 *La diminution du nombre de consultations du site internet s’explique par le fait que le comptage des visites sur le nouveau site est effectué différemment et seulement pour la période de juillet à décembre 2014. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 39 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Maison du Tourisme de Waterloo LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment l’article L2223-13 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2016 de la Province du Brabant wallon et notamment l’action n°6.4.2.1.SA3 « formaliser les différentes facettes de la collaboration entre la Province et les 5 MT via la conclusion d’un contrat de gestion et l’octroi de subvention à la promotion touristique » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Maison du Tourisme de Waterloo ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 29 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10535) ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1456 Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 18 septembre 2015 par l’a.s.b.l. Maison du Tourisme de Waterloo ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que la Maison du Tourisme de Waterloo a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 20142016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Maison du Tourisme de Waterloo, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Maison du Tourisme de Waterloo Indicateurs d’exécution des tâches confiées Les indicateurs d’exécution des tâches confiées à l'association sont les suivants : i) participation aux opérations de promotion et aux réunions de concertation organisées par la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon (indicateur qualitatif) ; j) nombre de visiteurs et de contacts à l'accueil de l'a.s.b.l., de consultations de son site Internet, d’insertions publicitaires et de publications éditées par l’a.s.b.l., de participations en foires et salons touristiques, de visiteurs dans les foires et salons auxquels participe l’a.s.b.l. et de documents de promotion touristique du Brabant wallon diffusés par l’a.s.b.l. (indicateurs quantitatifs). Rapport d’évaluation Durant l’exercice 2014, l’a.s.b.l. Maison du Tourisme de Waterloo a bien accompli les tâches de service public mentionnées à l’article 1er du contrat de gestion entre l’a.s.b.l. Maison du Tourisme de Waterloo et la Province du Brabant wallon. En effet, il ressort de l’analyse du rapport d’exécution des tâches et des divers documents transmis par l’a.s.b.l. que : - l’a.s.b.l. a dressé un inventaire de ses richesses en termes de patrimoine touristique, naturel et architectural, en termes d’équipement HORECA et d’animations ainsi qu’en matière d’événements. Cet inventaire confirme l’attractivité nationale et internationale du pays de Waterloo et le dynamisme de l’a.s.b.l. ; - en collaboration avec la Fédération du Tourisme de la Province du Brabant wallon (F.T.P.B.W.), l’a.s.b.l. a participé au salon WTM à Londres, au salon Wallonië in Vlaanderen à Antwerpen et au salon Vakantiebeurs à Utrecht. Elle a aussi participé au « Brussels Community Information Fair » à l’OTAN (Evere) ainsi qu’au Workshop du WBT à Bruxelles ; - le site Internet de l’a.s.b.l. renvoie vers le site www.brabantwallon.be. Toutefois, l’a.s.b.l prévoit de relayer la présence du site Internet www.destinationbw.be de la Fédération du tourisme de la Province du Brabant wallon sur son propre site Internet ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1457 - les actions mises en œuvre (partiellement ou complètement) par l’a.s.b.l. correspondent aux objectifs de promotion touristique de son ressort et s’intègrent dans la promotion touristique globale de la Province et ce, afin d’assurer la promotion des pôles d’attractivités touristiques suivants : - les richesses naturelles (parc du Domaine Solvay, Château de La Hulpe, plaines vallonnées du champ de bataille, réserve naturelle du Ru Milhoux et du Domaine de Nysdam, de la réserve naturelle de Renipont - Natura 2000 ou encore du refuge RNOB de la Marache) ; - le patrimoine architectural (Musée Wellington, Dernier QG de Napoléon, Butte du Lion, Mémorial 1815, Ferme d’Hougoumont, les fermes historiques, les églises du 16ème siècle, la Chapelle Royale à Waterloo, les potales et kiosques ainsi que les monuments commémoratifs de la Bataille) ; - les équipements HORECA situés sur son territoire ; - les équipements d’animation (plaines de jeux et espaces de jeux couverts, lieux de pique-nique, fermes de dégustation, discothèques, salles à louer pour évènement de prestige, théâtres, salle de spectacle, cinéma et les centres culturels, galeries d’art et cercles artistiques) ; - le folklore (festivals, carnavals, pèlerinages, processions, braderies, concerts ou encore Journées du Patrimoine, des fermes ouvertes, des Entreprises,…) ; - les musées présents sur son territoire ; - les activités sportives (circuits VTT, balades, golfs,…). - de la collaboration à la promotion d'événements tels que la Commémoration du 18 juin, les Boucles impériales, le 2ème édition du Festival International du Film Historique, les bivouacs napoléoniens, le 21 juillet au Parc de Bruxelles, le Beau Vélo de Ravel au Village n°1, le Bicentenaire du Rueil Malmaison, le Road Show à New York, le Concert de Noël ou de l'édition de dépliants/brochures tels que le Pass 1815, Le Museum Pass, les flyers en 4 langues annonçant le Bicentenaire, la réimpression des sous-mains (version corrigée), la création et la production de 5 « roll-Up » présentant le Pass 1815, la production et modification de la brochure du « Pass 1815 » ainsi que le développement de son application Smartphone & tablette « Visit Waterloo » ; - en concertation avec l’a.s.b.l. Bataille de Waterloo 1815, la maison du tourisme participe directement au développement touristique de son ressort par la vente du Pass 1815 qui permet l’accès à toutes les attractions du site de la bataille (Musée Wellington, Hameau du Lion et dernier QG de Napoléon). En 2014, l’a.s.b.l. a vendu 5.240 Pass (contre 4.548 en 2013 & 4.239 en 2012). De plus, 50 visites de groupe (soit 1.262 personnes) ont été concrétisées par le biais de la maison du tourisme (contre 35 en 2013 (soit +- 850 personnes) & 40 en 2012 (soit +- 899 personnes) ; - l’a.s.b.l. a participé aux réunions de concertation ainsi qu'aux réunions de travail organisées en 2014 par la Fédération du tourisme de la Province du Brabant wallon. Parmi les sujets abordés figurent notamment la promotion de l’année à thème 2015, l’adhésion à la base de données PIVOT, les éditions globales du Brabant wallon, … ; - sur ses actions de promotion, l’a.s.b.l. a informé les organismes touristiques partenaires et elle a échangé ses données notamment pour l’agenda des manifestations ainsi que dans le cadre de la préparation des éditions 2015 de la Fédération du tourisme de la Province du Brabant wallon ; - les réunions de concertation organisées par la Fédération du tourisme de la Province du Brabant wallon sont le cadre de l’échange d’informations avec l’a.s.b.l. et d’une concertation sur une éventuelle présence conjointe en foires et salons. L’échange d’informations a notamment permis la publication par la F.T.P.B.W. de fiches d’excursions pour groupes (NL et FR), de la réédition de la brochure touristique générale « Destination BW » (FR), « Waterloo and Beyond » (ENG) et Beleef Waals Brabant (NL) ; - l’a.s.b.l. a assuré la distribution de quelques 5.435 brochures de la Fédération du tourisme de la Province du Brabant wallon dans son bureau d’accueil et lors des manifestations auxquelles elle a participé. L’a.s.b.l. accueille fréquemment des tour-opérateurs et des médias belges et étrangers concourant ainsi à la promotion du ressort du pays de Waterloo mais aussi plus généralement à celle du Brabant wallon ; - enfin, l’a.s.b.l. a été subventionnée par la Province du Brabant wallon à hauteur de 6.000 € BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1458 portant sur la conception et la réalisation de supports publicitaires dans le cadre du bicentenaire de la Bataille de Waterloo ainsi que sur l’édition de brochures liées aux nouvelles attractions du champ de bataille. Le tableau ci-dessous reprend les principaux indicateurs quantitatifs présentés par l’a.s.b.l. : Indicateurs pour l'année Nombre de visiteurs et de contacts à l'accueil Nombre de Nombre de consultations du site participation en Internet foires et salons Nombre de documents de promotion du Brabant wallon distribués 2011 14.415 N.C. 5 3.008 2012 N.C par l’Observatoire du Tourisme wallon N.C. 7 5.435 2013 NC N.C. 5 5.750 2014 49.548 N.C. 3 5.435 Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 40 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Maison du Tourisme du Roman Païs LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment l’article L2223-13 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2016 de la Province du Brabant wallon et notamment l’action n°6.4.2.1.SA3 « formaliser les différentes facettes de la collaboration entre la Province et les 5 MT via la conclusion d’un contrat de gestion et l’octroi de subvention à la promotion touristique » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Maison du Tourisme du Roman Païs ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1459 Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 29 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10538) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 27 mai 2015 par l’a.s.b.l. Maison du Tourisme du Roman Païs ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’a.s.b.l. Maison du Tourisme du Roman Païs a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Maison du Tourisme du Romain Païs, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Maison du Tourisme du Roman Païs. Indicateurs d’exécution des tâches confiées Les indicateurs d’exécution des tâches confiées à l'association sont les suivants : k) participation aux opérations de promotion et aux réunions de concertation organisées par la Fédération du Tourisme du Brabant wallon (indicateur qualitatif) ; l) nombre de visiteurs et de contacts à l'accueil de l'a.s.b.l., de consultations de son site Internet, d’insertions publicitaires et de publications éditées par l’a.s.b.l., de participations en foires et salons touristiques, de visiteurs dans les foires et salons auxquels participe l’a.s.b.l., et de documents de promotion touristique du Brabant wallon diffusés par l’a.s.b.l. (indicateurs quantitatifs). Rapport d’évaluation Durant l’exercice 2014, l’a.s.b.l. Maison du Tourisme du Roman Païs a bien accompli les tâches de service public mentionnées à l’article 1er du contrat de gestion entre l’a.s.b.l. Maison du Tourisme du Roman Païs et la Province du Brabant wallon. En effet, il ressort de l’analyse du rapport d’exécution des tâches et des divers documents transmis par l’a.s.b.l. que : - il est renvoyé aux informations publiées par l’Observatoire du Tourisme wallon en ce qui BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1460 concerne la situation du tourisme en Brabant wallon ; - après analyse des statistiques de l’a.s.b.l, on constate que le nombre de visiteurs et de contacts à l’accueil de la Maison du Tourisme du Roman Païs est stable. Il s’élève à 3.605 visiteurs pour 2014 (augmentation de 25 visiteurs par rapport à 2013) ; - en collaboration avec la Fédération du Tourisme du Brabant wallon notamment, l’a.s.b.l. a participé au salon Léonard à Barchon, au workshop OKRA à Gent, au salon Tourissima à Lille, au salon des Vacances à Bruxelles, au salon international des vacances à Anvers, au happening Wallonië in Vlaanderen à Anvers, au workshop sur le marché britannique à Ronquières, à Senioreva à Lille et au salon Zénith à Bruxelles. L’a.s.b.l. a également collaboré avec la cellule Flandre de Wallonie-Bruxelles Tourisme dans le cadre de l’accueil de journalistes néerlandophones et dans le cadre de la mise en valeur de produits groupes. En ce qui concerne le marché français, l’a.s.b.l. Maison du Tourisme du Roman Païs a préparé la nouvelle édition de la brochure « Terroir et Patrimoine » et a collaboré activement avec Wallonie-Bruxelles Tourisme dans le cadre de la mise en valeur de la « Route Napoléon en Wallonie » du Guide Vert Michelin. Sur le marché wallon, l’a.s.b.l. a également participé à une journée festive au bord du canal Charleroi-Bruxelles en collaboration avec le Syndicat d’initiative d’Ittre et l’Office du Tourisme de Braine-le-Comte. Enfin, un partenariat avec le BTO de Londres a permis la promotion du Roman Païs dans le Bradt Guide « Waterloo and beyond » ; - les actions mises en œuvre (partiellement ou complètement) par l’a.s.b.l. correspondent aux objectifs de promotion touristique de son ressort et s’intègrent dans la promotion touristique globale de la Province. Sa stratégie de développement touristique a identifié plusieurs publics cibles avec en priorité, la Wallonie, la Flandre, Bruxelles et le Nord de la France (région lilloise) ; - compte tenu de ce qui précède, parmi les actions de l’a.s.b.l., plusieurs concernent la Wallonie et Bruxelles : réalisation d’une campagne publicitaire dans La Libre Belgique et dans un supplément de la DH, sur DH Radio et sur leur site Internet respectif, ainsi que dans « Votre été en Wallonie » (supplément du journal Vers l’Avenir). D’autres actions publicitaires sont également à dénombrer : dans l’agenda de la commune de Tubize, l’annuaire commercial de Nivelles et sur la caravane « NivellesAosta ». Quant à l’insertion publicitaire dans la brochure « OKRA Reizen Ŕ Oost-Vlaanderen », elle concerne le public néerlandophone. Enfin, une insertion publicitaire a été réalisée dans un supplément du quotidien allemand « Aachener Zeitung ». Notons également que le plan touristique « Cœur de Nivelles » a été réédité, que deux nouvelles fiches groupes et deux roll-up promotionnels ont été créées, que des stylos promotionnels ont été confectionnés, et que des travaux préparatoires ont été réalisés pour la nouvelle édition des brochures « Balade champêtre en Roman Païs » et « Le Roman Païs au gré de vos envies » ainsi que pour le nouveau site Internet de l’a.s.b.l. ; - sur ses actions de promotion, l’a.s.b.l. a informé les organismes touristiques partenaires, et elle a échangé ses données notamment pour l’édition de l’agenda des manifestations ainsi que dans le cadre de la préparation des éditions 2015 de la Fédération du Tourisme du Brabant wallon ; - l’a.s.b.l. a participé aux réunions de concertation ainsi qu'aux réunions de travail organisées en 2014 par la Fédération du Tourisme du Brabant wallon. Il s’agit toujours d’un lieu d’échanges d’informations et d’une concertation sur une éventuelle présence conjointe en foires et salons. Ceci a notamment permis la publication par la F.T.P.B.W. de fiches d’excursions pour groupes (NL et FR), la réédition de la brochure touristique générale « Destination BW » (FR), « Waterloo and Beyond » (ENG) et « Beleef Waals Brabant » (NL) ; - l’a.s.b.l. a assuré la distribution des brochures (1.355 exemplaires) et de cartes (700 exemplaires) de la Fédération du Tourisme du Brabant wallon dans son bureau d’accueil et lors des manifestations auxquelles elle a participé en 2014 ; - enfin, l’a.s.b.l. a été subventionnée par la Province du Brabant wallon à hauteur de 6.000 € à titre d’intervention dans les frais portant sur la mise en page, la traduction et l’impression de douze fiches cyclotouristiques à la découverte du Roman Païs ainsi que la réimpression de fiches présentant des « journées découvertes » en Roman Païs pour groupes. Le tableau ci-dessous reprend les principaux indicateurs quantitatifs présentés par l’a.s.b.l. : Indicateurs Nombre de visiteurs et Nombre de Nombre de BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 Nombre de documents de 1461 pour l'année de contacts à l'accueil consultations du site Internet participation en promotion du Brabant foires et salons wallon distribués 2010 2.992 12.361 6 792 2011 3.595 28.470 6 1280 2012 3.691 38.705 5 1195 2013 3.580 32.884 7 1500 2014 3.605 32.499 9 2055 Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 41 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et la s.c.r.l. Intercommunale Bataille de Waterloo 1815 LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et notamment l’action n°6.5.8.2 « conclure un contrat de gestion afin de formaliser les relations avec la s.c.r.l. et l’étendue des aides à la s.c.r.l. » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 27 février 2014 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et la s.c.r.l. Intercommunale Bataille de Waterloo 1815 ; Vu la résolution du Conseil provincial du 18 décembre 2014 approuvant l’avenant n°1 au contrat de gestion susvisé ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 5 octobre 2015 ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1462 Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10602) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 16 septembre 2015 par la s.c.r.l. Intercommunale Bataille de Waterloo 1815 ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que la s.c.r.l. Intercommunale Bataille de Waterloo 1815 a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et la s.c.r.l. Intercommunale Bataille de Waterloo 1815, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et la s.c.r.l. Intercommunale Bataille de Waterloo 1815 Indicateurs d’exécution des tâches confiées Les indicateurs d'exécution des tâches confiées à la s.c.r.l. Intercommunale Bataille de Waterloo 1815 sont les suivants : - reconnaissance nationale et internationale du site (indicateur qualitatif) ; - nombre de visiteurs, inventaire des monuments et sites propriétés de l’intercommunale ou exploités par elle, montant des investissements réalisés dans les monuments et sites propriétés de l’intercommunale ou exploités par elle, inventaire chiffré des travaux à réaliser dans les monuments et sites classés propriétés de l’intercommunale (indicateur quantitatif). Rapport d’évaluation Durant l’exercice 2014, la s.c.r.l. Intercommunale Bataille de Waterloo 1815 a accompli les tâches de service mentionnées à l’article 1er du contrat de gestion entre la Province du Brabant wallon et la s.c.r.l. Intercommunale Bataille de Waterloo 1815. En effet, il ressort de l’analyse du rapport d’exécution des tâches et des divers documents transmis par l’a.s.b.l. que : l’Intercommunale joue pleinement son rôle de gestionnaire de patrimoine pour les biens suivants : le Mémorial 1815, l’hôtel du Musée, le Panorama et la ferme d’Hougoumont. Tous ont été restaurés ou rénovés en vue des commémorations du bicentenaire de la Bataille de Waterloo 1815 ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1463 - - - - - - - - - - - - depuis le 11 octobre 2013 et le départ de Culturespaces, l’Intercommunale, au travers de la SA Panorama, assume également un rôle de gestionnaire d’activité commerciale et touristique temporaire en attendant la désignation d’un nouvel exploitant ; en termes d’indicateurs qualitatifs, l’Intercommunale indique qu’elle a piloté et géré administrativement plusieurs chantiers d’envergure dont le Mémorial, la construction des parkings, l’aménagement des abords et la construction du mur de la mémoire ; les travaux de rénovation de l’Hôtel du Musée ont débuté le 2 décembre 2013 grâce à un marché attribué à l’association momentanée Duchène-Delens et pour un montant de 5.595.005,30 € HTVA. Les travaux sont aujourd’hui terminés ; l’Intercommunale a attribué la restauration de la toile du Panorama à l’association momentanée Esquirol-Happart. Le coût des travaux s’élève à 229.815 € HTVA et les travaux sont également terminés ; Les travaux relatifs à la liaison entre le Panorama et le Mémorial ont été attribués à la société DBL pour un montant de 822.865, 46 € HTVA pris en charge par l’enveloppe CRAC ; Les travaux de construction du Mémorial ont été réalisés par l’entreprise Duchêne pour un montant s’élevant à 9.514.212 € HTVA. Le marché de la scénographie a été géré et financé directement par le Commissariat général au Tourisme ; Le Mur de la Mémoire est le plus grand monument érigé à la mémoire des combattants de la Bataille de Waterloo et est situé sur le mur en face de l’accès au Mémorial 1815. Le montant des travaux de ce mur s’élève à 121.000 € ; les travaux de restauration de la Ferme d’Hougoumont ont débuté le 23 septembre 2013 et le marché a été attribué à la société Bajart SAT de Floreffe pour un montant de 2.156.499,64 €. Le Gouvernement britannique a annoncé son aide à concurrence de 1 million de Livres Sterling. Un comité de financement a été mis en place afin de trouver des aides financières pour contribuer les subsides de la Région wallonne, de la Province et de la Commune de Brainel’Alleud. Les travaux ont débuté en septembre 2013 et sont aujourd’hui terminés ; une 2ème phase des travaux de la ferme a visé l’implantation d’une scénographie entièrement prise en charge par le comité Hougoumont britannique et l’Ambassade du Royaume-Uni à Bruxelles. Le montant total des travaux relatif à le Ferme d’Hougoumont (rénovation et scénographie) s’élève à 3,7 millions d’euros ; en termes d’indicateurs quantitatifs, l’intercommunale est propriétaire de la ferme d’Hougoumont et d’une dizaine d’hectares de terre agricoles, du centre du visiteur (prochainement détruit), du Panorama et du fonds Gustave Maison (bibliothèque napoléonienne) ; l’intercommunale est concessionnaire de la Butte du Lion et de la Taverne des Alliés jusqu’au 31 décembre 2018 (emphytéote) ; l’intercommunale a été maître d’ouvrage de l’Hôtel du Musée et du Mémorial (+ liaison Mémorial-Panorama et Mur de la Mémoire) suite à la convention de collaboration et la délégation d’un droit de superficie pour le Commissariat général au Tourisme ; en ce qui concerne la fréquentation payante du site, elle est en hausse de 7,53 % (augmentation de près de 11.000 visiteurs) par rapport à 2013 avec un total de 152 705 entrées et ce malgré les travaux effectués sur le site ; l’attractivité internationale du site est confirmée en 2014. Les visiteurs étrangers représentent 73 % du marché. Par ailleurs, ce sont les visiteurs originaires de Bruxelles qui ont été les plus nombreux en 2014 avec un pourcentage de 10% par rapport au total des visiteurs, suivi des Flamands et des Français. Les visiteurs wallons sont, par contre, en baisse avec une diminution du nombre d’entrées de plus de 24 % (soit environ 4.000 entrées). Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1464 Annexe 42 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’asbl GAL Culturalité en Hesbaye brabançonne LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministres des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’objectif opérationnel n° 6.1.1. « Stimuler des synergies en créant des passerelles entre acteurs économiques » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’asbl GAL Culturalité en Hesbaye brabançonne ; Vu la résolution du Conseil provincial du 26 juin 2014 approuvant l’avenant n°1 au contrat de gestion susvisé ; Vu la résolution du Conseil provincial du 18 décembre 2014 approuvant l’avenant n°2 au contrat de gestion susvisé ; Vu l’avis de la Directrice générale rendu en date du 30 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10510) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 20 août 2015 par l’asbl GAL Culturalité en Hesbaye brabançonne ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’asbl GAL Culturalité en Hesbaye brabançonne a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014Ŕ2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1465 Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’asbl GAL Culturalité en Hesbaye brabançonne, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. GAL Culturalité en Hesbaye brabançonne Indicateurs d’exécution des tâches confiées 2. Indicateurs qualitatifs : - Situation économique de la Province du Brabant wallon ; - Contribution de l’asbl GAL Culturalité en Hesbaye brabançonne ; 3. Indicateurs quantitatifs : - nombre d’activités organisées ; - nombre de participants à chaque événement organisé par l’asbl GAL Culturalité en Hesbaye brabançonne ; - volume et qualité de la participation de l’asbl GAL Culturalité en Hesbaye brabançonne aux manifestations organisées par la Province. Rapport d’évaluation Conformément à l’article 5 du contrat de gestion, l’asbl GAL Culturalité en Hesbaye brabançonne a transmis à l’administration provinciale : - une note d’exécution relative à l’exercice 2014 ; - les bilan, comptes, rapport de gestion et de situation financière pour l’exercice 2014 ; - les justificatifs de l’emploi de la subvention octroyée en 2014. - une note d’intention pour l’exécution des tâches pour l’exercice 2016 ; - un budget prévisionnel pour l’exercice 2016. 1. Le bilan des actions menées en 2014 Toutes les actions du GAL Culturalité sont déclinées dans le rapport annuel et le soutien de la Province, par le biais du contrat de gestion, contribue à renforcer les actions déclinées par le programme européen Leader 2007-2013. Les extraits de ce rapport et les descriptions des projets en fonction des axes d’actions déclinés dans le contrat de gestion 2014-2016 et au regard des dépenses présentées dans le cadre du budget 2014 de ce contrat de gestion peuvent se résumer comme suit : Stimulation et brabançonne accompagnement du développement BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 économique en Hesbaye 1466 Entré en fonction en novembre 2013, Geoffrey Merlot s’est attelé dès cette période et début 2014 à rencontrer un maximum d’acteurs du monde économique est BW et provincial. Parallèlement, il a réalisé également un diagnostic précis du territoire dans le domaine économique disponible via le lien suivant http://www.culturalite.be/economie et qui est inclus dans le diagnostic territorial plus large réalisé par le GAL Culturalité en Hesbaye brabançonne http://www.culturalite.be/news/diagnostic-territorial-de-lahesbaye-brabanconne. Il a animé deux GT économie (Groupe de travail), en 2014. Ces réunions furent l’occasion de prioriser les divers projets à mener. Dans le cadre de la mission dédiée à la stimulation de l’économie rurale et suite à l’appel à projet wallon FEDER-FSE lancé le 15 mars, le GAL a porté la rédaction de trois fiches-projet inscrites dans un portefeuille de projets Brabant wallon porté par la Province : deux fiches relatives à la création de l’Espace Entreprendre Incourt (atelier rural, espace coworking, espace innovation et créativité, espace services aux entreprises), une fiche infrastructure, une fiche animation économique dont le bénéficiaire est l’Intercommunale du Brabant wallon et une fiche dédiée à une plateforme logistique et livraison MADE IN BW dont le bénéficiaire est la Commune de Jodoigne. Ce projet est conçu dans un objectif de diversification sur le territoire des lieux d’accueil des TPE. Un retour du Gouvernement est attendu sur ce projet début 2015. En attendant, l’IBW a acquis le bâtiment (ancien hangar Bruno Marchal à Glimes) dans le cadre d’une subvention au titre de hall relais. Un programme complet de moments d’informations et d’échanges a été conçu pour l’année 2014. De nombreuses thématiques sont déclinées durant des séances dédiées aussi bien aux questions liées à l’aménagement du territoire, aux techniques de gestion environnementale, aux bonnes pratiques en matière d’éco construction, d’éco zonings, … Des moments conviviaux créés pour échanger, transmettre les bonnes pratiques et éclairer sur certains enjeux. Plusieurs séances concernaient plus directement le secteur de l’économie : Ecoconstruction : 18 janvier 2014 Ce module qui a réuni environ 20 personnes aborda les grands principes et concepts de la construction durable ainsi que les nouvelles normes et mesures en vigueur. Les projets d’écoconstruction se multipliant depuis quelques années, il nous a paru opportun d’aborder ces nouvelles notions. Le module théorique a été donné en matinée et des visites de chantiers ont été planifiées dans l’après-midi. Ce programme a été établi en concertation avec le Cluster Eco-construction de Namur. Zoning et développement durable : 10 mai 2014 L’objectif de cette journée était d’informer sur les initiatives de développement durable que l’on peut rencontrer dans différents zoning en Wallonie et à Bruxelles. Les projets de nouveau zoning et/ou d’extension sont encore à prévoir sur notre territoire, il pourrait être intéressant de s’inspirer de bons exemples, notamment celui du zoning Erasme à Anderlecht sud. Faute de participants (les élections proches n’ont sans doute pas aidé à la disponibilité des élus locaux, notamment), ce module a dû être annulé et sera reprogrammé à un moment opportun. Le projet de vente directe paniermalin.be s’est poursuivi en 2014 avec beaucoup de remaniement à la clé et une adaptation majeure du projet. En plus du suivi hebdomadaire récurrent et important en termes de temps de travail Ŕ transfert des commandes, vérification des paiements clients, paiements des commandes aux producteurs, permanence au point de dépôt de Jodoigne (assurée depuis mi 2013 par une personne à raison de 5h/semaine), gestion des transferts vers les autres dépôts et newsletter hebdomadaire Ŕquelques initiatives ont pu être menées afin de tenter de poursuivre le projet qui ne bénéficie plus du soutien Leader depuis juin 2014 : La création d’un nouveau site internet www.paniermalinbw.be. Entièrement conçu par le GAL et Valentine Kervyn, ce site a permis d’éclaircir la gamme de produit mais il a subi quelques BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1467 maladies de jeunesse dont certains bugs avec le système de paiement Ogone et de ce fait, paniermalin a perdu un certain nombre de clients avec ce changement de site. Par ailleurs, le GAL n’a pas particulièrement investi en promotion dans le système panier malin parce que l’équipe est arrivée à la conclusion qu’il serait compliqué, compte tenu des nombreuses initiatives similaires (La Ruche qui dit oui, Agricovert, Topino, BPost,…) de réellement percer dans la vente en ligne afin de rendre le projet autonome financièrement. En collaboration avec la Province et en particulier avec le CPAR (Centre provincial de l’Agriculture et de la Ruralité), le GAL a esquissé en 2014 les lignes d’un projet nouveau dédié à une mission de livraison des produits locaux du Brabant wallon dans les surfaces commerciales du Brabant wallon et Bruxelles : la plateforme MADE in BW. Le projet a fait l’objet d’un dossier de présentation destiné notamment aux producteurs et disponible via le lien suivant : http://www.culturalite.be/news/made-bw-une-plateforme-dediee-la-livraison-desproduits-locaux-du-brabant-wallon. Fin d’année 2014, la plateforme livrait déjà les bières de Jandrain et des tartes Al’Djote (Le Petit Boulanger) dans 3 grands Carrefour du Brabant wallon et de Bruxelles ainsi qu’aux 8 enseignes Delhaize. La plateforme a également constitué des paniers cadeaux gourmands pour les fêtes de fin d’année dans ces commerces. La livraison vers les surfaces commerciales du Brabant wallon et de Bruxelles constitue une première mission qui devrait s'étoffer à l'avenir vers d'autres secteurs (HORECA, collectivités...). Une rencontre avec les producteurs du Brabant wallon s’est tenue le 1erjuillet 2014 et des rencontres individuelles s’en sont suivies. Un projet qui prend son envol fin 2014 pour trouver consistance en 2015. Par ailleurs, il faut citer également l’organisation par le GAL, d’une rencontre entre le Collège communal de Jodoigne et Mr Callonger de l’Association de Management des Centres Villes. Des suites de cette rencontre a émergé le souhait de mettre en place sur le centre de Jodoigne un Schéma communal de développement commercial piloté aujourd’hui par le service économique de Jodoigne. Soutien au développement du tourisme en Hesbaye brabançonne Le GAL Culturalité travaille en étroite collaboration avec la Maison du Tourisme pour mener divers projets de valorisation touristique du territoire et a mis en place notamment par le travail de Magali Brousmiche, collaboratrice touristique, l’évènement annuel « La Saison des Balades 2014 ». Ce programme a débuté en avril avec les WE Wallonie Bienvenue à Incourt et le programme s’est clos en octobre avec l’inauguration de la troisième Sentes à Hélécine. Avec un évènement « balade et découvertes » par mois et sur chaque commune d’avril à octobre 2014, la Maison du Tourisme Hesbaye brabançonne et le GAL Culturalité s’intègrent à certaines manifestations existantes ou en créent de nouvelles en fonction de la volonté locale pour proposer des balades inédites et des moments de mise en valeur des patrimoines villageois et du terroir : o le premier dimanche de balade s’est déroulé le 27 avril 2014 dans le cadre des Week-end Wallonie Bienvenue à Incourt. La Maison du Tourisme proposait un circuit découverte à vélo de 30 kms à travers la commune, au gré d’ambassadeurs et de lieux de patrimoine ; o le 1er juin 2014 s’est déroulé à Perwez la seconde journée de balade dans le cadre des Cycles du Terroir proposé par Pro Vélo : un circuit vélo de 20 kms avec différentes haltes et dégustations chez 5 producteurs locaux ; o le 29 juin 2014, Balades en Fête s’est déroulé dans un village de Beauvechain, à Nodebais. Les deux années précédentes, cette fête que ils avaient initiée en partenariat avec la commune avait lieu sur la Place Communale de Beauvechain. Dans un souci de diversité et de découverte de chaque village, le lieu de la fête a été déplacé mais le principe ne change pas : des balades thématiques (nature, patrimoine), divers stand « nature » et des animations et des concerts ; o le 20 juillet 2014, c’est dans le cadre du « Marché des Produits Locaux » organisé par la commune d’Orp-Jauche qu’ils ont proposé, outre un stand d’informations, des balades guidées thématique ; o le 24 août 2014, la Maison du Tourisme organisait un évènement innovant à Ramillies, sur la place de l’ancienne Gare de Ramillies, « La Croix de Hesbaye en fête ». C’est à cet endroit que BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1468 o o les lignes ferroviaires L142 et L145, devenues deux lignes RAVeL, se croisent. Cette journée, mise sur pieds en collaboration avec la Commune de Ramillies, a également vu le jour grâce aux acteurs locaux. Avec leur aide et celle de l’asbl Chemins du Rail, une exposition consacrée au patrimoine ferroviaire a pu être montée. La présence de producteurs locaux, des animations musicales (dont une authentique viole artisanale), un espace enfants, un buffet du terroir, et l’ouverture du café de la place ont contribué à la réussite de la journée qui s’est clôturée avec une séance de cinéma en plein air proposée par le GAL Culturalité ; le 14 septembre 2014, à l’occasion des Journées du Patrimoine, la Maison du Tourisme, en collaboration avec le service environnement de la Ville de Jodoigne, a mis sur pieds un circuit vélo de 17-25 kms sur le thème « Les lieux de mémoire » ; le 26 octobre, le programme de la Saison des Balades 2014 se clôtura avec la journée d’inauguration de la SENTES à Hélécine décrite plus haut dans ce rapport. Au total quelque 1.500 visiteurs ont été concernés directement par ces diverses manifestations. Renforcement du maillage écologique et du patrimoine biodiversité Dans le cadre du projet de renforcement du maillage écologique, la mission d’inventaire de zones d’habitats naturels et l’établissement de la cartographie du maillage écologique existant s’est poursuivi en 2014 porté par le chargé de mission Damien Sevrin : o après Ramillies, Incourt et Jodoigne, le travail d’inventaire de terrain et de cartographie des milieux naturels et semi-naturels s’est clôturé sur la commune d’Orp-Jauche avec également l’identification de plusieurs SGIB (Sites de grand intérêt biologique) ; o ce travail a permis notamment d’enrichir les démarches portées par la mise en place de schémas de structure sur les communes de Jodoigne, Orp-Jauche et Incourt. En lien avec cette démarche, le GAL a procédé à l’encodage des parcelles cadastrales appartenant aux communes de Beauvechain, Hélécine, Incourt, Jodoigne, Orp-Jauche, Ramillies et Perwez. L’objectif étant de cibler certaines parcelles riches d’un point de vue biodiversité et suggérer pour ces dernières, le cas échéant, des conseils de préservation. Venant compléter cette mission, d’autres actions diversifiées ont été coordonnées par le GAL : o soutien à l’élaboration de 4 dossiers communaux dans le cadre de l’appel à projet Biodibap (Jodoigne, Ramillies, Perwez et le Stampia à Jodoigne avec la Régie foncière) et suivi spécifique de certains projets dont celui du Stampia ; o mise en place d’un détecteur automatique d’ultrasons destiné à inventorier les chauves-souris sur 27 sites en 2014 ; o lancement d’un appel à placement de nichoirs pour Hirondelles de fenêtres sur les communes de Jodoigne et Ramillies suite à une initiative citoyenne. Placement de 10 nichoirs en 2014 ; o comme évoqué plus bas dans ce rapport, la préservation du patrimoine naturel de la région passe aussi par une mission de sensibilisation menée lors d’évènements spécifiques ou initiatives portées par les communes. A titre d’exemple, relevons notre participation à la nuit européenne des chauves-souris et la prise en charge de plusieurs balades naturalistes guidées mais également notre accompagnement dans l’animation de séances de baguages des oiseaux organisée par la PCDN de Beauvechain. Face au défi Zéro Phyto et dans le cadre du programme d’information et d’échange, une journée dédiée aux échanges sur la Gestion Différenciée a eu lieu le 5 juin 2014. Cette journée, organisée en collaboration avec le Pôle de Gestion Différenciée et les Communes de Jodoigne et Beauvechain s’est tenue le 5 juin à Beauvechain. Une vingtaine de personnes issues des différentes communes ciblées étaient présentes (échevins, chef des travaux, espaces verts et/ou cimetières, ouvriers communaux). Dans le contexte de l’arrivée des premières mesures du Plan wallon de réduction des pesticides, cette matinée a permis d’informer le public cible via des présentations PowerPoint et des échanges de bonnes pratiques en matière de gestion douce et/ou écologique des espaces verts communaux à Beauvechain, notamment. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1469 Une autre séance s’est tenue le 25 septembre sous le thème : alternative en agriculture : visite d’une exploitation cultivant le Miscanthus. Le GAL Culturalité s'est associé à l'ASBL ValBiom pour proposer une demi-journée sur les potentialités de la valorisation de la biomasse de miscanthus comme source de chaleur dans les exploitations agricoles. La journée s'est déroulée dans l'exploitation de Mr Petit (Eghezée). Au total, une soixantaine d'agriculteurs avaient fait le déplacement. Au programme : deux interventions théoriques, visite de la chaudière, du lieu de stockage et d’une parcelle de miscanthus puis repas convivial. Plus largement et en prévision de son déménagement sur le site du Stampia à Jodoigne, le GAL par l’intermédiaire de son chargé de mission s’est investi sur l’aménagement de cette zone verte en projetant le dossier Biodibap avec la Régie foncière et en coordonnant les aménagements réalisés. Appui au vaste dynamisme culturel et créatif sous-régional A nouveau, un soutien important a été porté aux dynamiques artistiques locales porteuses en termes d’attractivité économique et de cohésion sociale. Quelques projets plus particulièrement étaient soutenus budgétairement par le contrat de gestion et porté par Céline Nogaret au sein de l’équipe. Vu le succès des éditions 2012 et 2013, une tournée de soirées de cinéma en plein air s’est également organisée en 2014, du 15 au 30 août. Quelques 500 spectateurs sont venus partager un moment convivial de cinéma sous les étoiles lors de 7 séances de cinéma. Un succès mitigé par rapport aux années précédentes en grande partie à cause de la pluie très présente. Cette initiative qui invite à une mise en valeur originale et conviviale de nos espaces publics est malgré tout chère à bon nombre d’acteurs communaux et citoyens. Après 2012 et 2013, une nouvelle Sentes a été créée sur la Commune d’Hélécine au départ du Domaine provincial en partenariat avec la Maison du tourisme Hesbaye brabançonne et le CCBW. En 2014, l’objectif ciblé était de concevoir un parcours ponctué d’œuvres d’art proposées par des artistes sélectionnés suite à un appel à projet et par un jury composé d’habitants et d’experts. Par ce biais artistique, la Sentes participe à une mise en valeur inédite du cadre de vie rural et de l’environnement de notre région. Avec un partenariat fort de la Maison du tourisme, ce parcours d’art devient également un outil de découverte touristique innovant et qui, avec les autres Sentes, permet de concevoir une cartographie de parcours de découverte artistique en Hesbaye brabançonne. Sur proposition de l’asbl Re-Affect, ce projet a pu voir le jour ainsi que par la participation d’un groupe de citoyens hélécinois motivé par le projet et qui a conçu également une exposition avec les artistes de la commune. L’appel à projet lancé en mars 2014 a accentué le souhait de voir les œuvres proposées de façon plus contextuelle, c’est-à-dire créées en fonction d’une visite de terrain et d’un emplacement choisi. 5 œuvres ont ainsi été créées par des artistes et installées au cœur de l’espace public et des paysages d’Hélécine. Une journée festive s’est déroulée le dimanche 26 octobre au cœur du Domaine provincial et depuis le hall sportif d’Hélécine, lors de la journée Sentes inaugurant les œuvres et le parcours en tant que tel. Accompagné par un généreux soleil, un public nombreux a participé à la balade d’inauguration, aux balades thématiques et aux multiples activités de terroir et artistiques proposées à cette occasion. Le service jeunesse et les écoles d’Hélécine ont participé avec enthousiasme à ce projet Sentes par l’organisation d’un stage thématique durant l’été avec entre autres la création d’œuvres collectives par les jeunes. Mais aussi la mise en place de multiples activités artistiques (animation sur l’art contemporain, spectacle « Installation vagabonde » et balade à la rencontre des artistes) au sein de plusieurs classes. En coproduction avec la compagnie de la Maison éphémère et le Centre culturel du Brabant wallon, le spectacle d’été 2014 « Moi, je rumine des pensées sauvages » a été mis en place dans le cadre prestigieux du Domaine provincial d’Hélécine avec des représentations du 23 juillet au 9 août 2014. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1470 12 représentations qui ont accueilli près de 2.750 spectateurs autour d’un évènement des plus original : texte original écrit par Guy Theunissen et inspiré de témoignages locaux, pièce de théâtre en plein air mêlant comédiens et musiciens amateurs et professionnels, repas du terroir, scénographie d’envergure, aide logistique de bénévoles citoyens locaux, mise en valeur du lieu patrimonial local que constitue le Domaine provincial d’Hélécine, cadre de choix mis à disposition par la Province du Brabant wallon, partenaire incontournable du projet. La mise en place d’un partenariat entre les parcours d’artistes Fenêtre sur Mur de Jodoigne et les Fêtes de la Saint-Martin autour d’actions communes de sensibilisation et médiation autour de l’art contemporain et de la thématique du ‘Street art’ : organisation de visites guidées (tout-public et scolaires) et d’ateliers d’initiation au ‘Street art’ portés par différentes associations du Brabant wallon (le MJ d’Orp sur notre territoire) et adressés à un public jeune. Soutien à l’élaboration de la candidature Leader 2014-2020 et l’élaboration d’un programme de coopération territoriale en Hesbaye brabançonne. L’année 2014 a été marquée sans conteste par l’élaboration de la candidature de l’asbl GAL Culturalité en Hesbaye brabançonne à la mesure LEADER 2014-2020. Après plusieurs mois d’attente, un processus important de diagnostic partagé du territoire des sept communes et de nombreux projets en gestation, l’appel à projet officiel LEADER est lancé par le Ministre en charge de l’Agriculture et du Développement rural le 16 septembre 2014. De nouveau, les groupes de travail thématiques se sont réunis en avril, mai ou juin 2014. L’ordre du jour était axé sur les échanges autour des pistes d’orientations émises lors des groupes de travail précédents par thématiques : Agriculture, Tourisme, Culture, Environnement, Aménagement du territoire et mobilité, Cohésion sociale et Economie. C’est ainsi que des pistes de projets concrets pour l’avenir commencent à émerger. Une rencontre Intercollège inédite a été organisée le 22 février dans les bureaux de GAL Culturalité. Autour de table-rondes thématiques, les élus des Collèges des sept communes ont pu échanger sur des problématiques partagées et mettre en perspective certains besoins communs et projets potentiels. A partir de septembre, une grande partie du temps de travail de la coordinatrice a été consacré à l’élaboration de ce dossier : o Elaboration du dossier d’acte de candidature ; o Ecriture du diagnostic et actualisation des données déjà récoltées ; o Conception et diffusion en toute-boîte (22 000 exemplaires) d’un feuillet d’information sur les actions menées par le GAL et appel à projet vers les citoyens pour 2014-2020 ; o Mise en place et animation des derniers groupes de travail thématiques en novembre et décembre 2014. Ces GT ont validé les notes d’intentions de projet propres à chaque thématique : Agriculture /Tourisme / Culture / Environnement / Aménagement du territoire et mobilité / Cohésion sociale /Economie ; o Définition, écriture de la stratégie et des fiches-projets et approbation par l’Assemblée générale du 17 décembre 2014 ; o Planification des conseils communaux en janvier 2015. Chaque membre de l’équipe a participé de façon active à l’élaboration de contenu, des fiches-projets, à l’animation de ces groupes de travail. Deux réunions entre les 7 Bourgmestres des communes du territoire du GAL se sont tenues en 2014 avec la participation de la coordinatrice. L’ordre du jour concernait à la fois les intentions de projet 2014-2020 mais également d’autres points relatifs au contexte local ou à des nouvelles réglementations (zéro-phyto, zone de secours, prix du sac poubelle). Les projets de restauration de sept lieux patrimoniaux « Pierres, patrimoines et identité culturelle de Hesbaye brabançonne » suivent leurs cours de procédure en 2014. Pour rappel un subside d’investissement de 3.000.000 € octroyé à l’asbl permet aux Communes de Beauvechain, Hélécine, Incourt, Jodoigne, Orp-Jauche et Ramillies de mettre en valeur leur patrimoine BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1471 classé en rénovant des bâtiments ou lieux choisis afin d’être mieux intégrés dans le développement, notamment culturel de la Hesbaye brabançonne tout en profitant de ces travaux pour réaliser des objectifs sociaux, énergétiques et environnementaux. Etat des lieux au 31/12/2014 : o Beauvechain - réfection de la voirie menant à Wahenges (classée) : FINALISATION du projet de rénovation en décembre 2013. o Hélécine - Rénovation de l’église Saint Sulpice de Neerheylissem (classée) : obtention du certificat patrimoine début 2015. o Incourt Ŕ Rénovation de l’ancienne école d’Incourt (reprise à l’inventaire) : cahier des charges finalisé, lancement du marché début 2015. o Jodoigne Ŕ Rénovation de l’Hôtel des Libertés (classé) : validation en cours par les pouvoirs subsidiant et la tutelle du choix de l’entreprise suite à l’appel d’offre. o Orp-Jauche Ŕ Rénovation de l’église Saint Martin et Saint Adèle (classée) : fin 2014, finalisation du marché des travaux. o Perwez Ŕ Rénovation de l’église Saint-Martin à Perwez : projet FINALISE depuis 2012.(hors enveloppe 3 M) o Ramillies Ŕ Rénovation de la cure de Ramillies village (classée) : Obtention du certificat patrimoine. début 2015 Indicateurs qualitatifs – situation économique de la Hesbaye brabançonne Le territoire d’action du GAL Culturalité asbl concerne les sept communes de Hesbaye brabançonne, soit les Communes de Beauvechain, Hélécine, Incourt, Jodoigne, Orp-Jauche, Perwez et Ramillies. On recense 53 047 habitants au 1/1/2015 sur un territoire de 31 730 ha de superficie. Dans le cadre de sa candidature à la mesure Leader 2014-2020, le GAL Culturalité a élaboré un diagnostic complet de la région repris en annexe et qui dresse un portrait y compris économique de la région à partir des chiffres disponibles en 2014. Indicateurs quantitatifs Nombre d’activités organisées et fréquentation : Activités culturelles : Sentes Ŕ Art et balades festives Ŕinauguration 5 octobre 500 personnes Séances de cinéma en plein air sur les 7 communes du 15 au 31 août 500 personnes Théâtre plein air « Moi, je rumine des pensées sauvages » 2.750 personnes Activités agriculture / terroir – énergie Sensibilisation découverte du monde agricole par des agricultrices de la région Expo « Mon voisin l’agriculteur » 27 participants, 77 clichés Activités tourisme Saison des Balades 2014 d’avril à octobre 2013 250 jeunes 1.500 personnes Activités Patrimoine, biodiversité, aménagement du territoire Balades patrimoine et biodiversité diverses et variés, ateliers adultes et enfants 1.080 pers Séances de sensibilisation et d’échanges 2013-2014 Ŕ 5 séances en 2014 130 pers Dossier biodibap montés pour les communes 3 pers Actions de coopération avec les GAL flamands Haspengouw et Hageland Marché du Terroir et évènements de clôture HHH 4.000 visiteurs Visites sur site internet www.culturalite.be en 2014 6.016 visiteurs uniques Participation aux groupes de travail multithématiques en 2014 125 participants BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1472 Participations aux manifestations de la Province : o o Les séances de la Commission consultative de l’économie du Brabant wallon ; Salon ARTIBw à Hélécine Ŕstand de l’asbl, promotion de Panier malin, dégustation Pour l’asbl Culturalité, la participation aux initiatives et évènements de la Province permet d’ouvrir la communication sur des projets vers l’ensemble du territoire provincial, ce qui donne une autre envergure à leur promotion. Par ailleurs, de nombreux projets se sont construits en collaboration avec les services de la Province. Citons la fiche-projet FEDER ‘Espace entreprendre Incourt’ ou les bases du projet logistique ‘MADE in BW’ Durant l’exercice 2014, GAL Culturalité a bien accompli les tâches de service public mentionnées à l’article 1er du contrat de gestion conclu entre la Province du Brabant wallon et le GAL Culturalité. La subvention de fonctionnement octroyée par le Collège provincial en 2014, pour un montant de 225.000 €, a été justifiée. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 43 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’asbl Union des Classes Moyennes du Brabant wallon (U.C.M.) LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministres des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement la stimulation de l’économie comprenant l’objectif stratégique n° 6.1 « Coordonner, rationaliser et concerter les acteurs économiques pour positionner la Province comme un acteur supracommunal », les objectifs opérationnels n° 6.1.1. « Stimuler des synergies en créant des passerelles entre acteurs économiques », et n° 6.1.3. « Créer des passerelles entre l’économie, le monde du travail et BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1473 l’enseignement » ainsi que l’objectif stratégique n° 6.2. « Favoriser et mettre en valeur l’émergence et l’ancrage durable des entrepreneurs et de l’innovation pour positionner la Province comme un acteur supracommunal », et les objectifs opérationnels n° 6.2.1. « Soutenir les entrepreneurs innovants et entrepreneurs artisans » et n° 6.2.2. « Stimuler la création d’entreprises » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’asbl Union des Classes Moyennes du Brabant wallon (U.C.M.) ; Vu la résolution du Conseil provincial du 26 juin 2014 relative à l’avenant n° 1 au contrat de gestion précité ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 30 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10536) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 8 septembre 2015 par l’asbl Union des Classes Moyennes du Brabant wallon (U.C.M.) ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’asbl Union des Classes Moyennes du Brabant wallon (U.C.M.) a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014Ŕ2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’asbl Union des Classes Moyennes du Brabant wallon (U.C.M.), tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Union des Classes Moyennes du Brabant wallon (U.C.M.) Indicateurs d’exécution des tâches confiées 1. Indicateurs qualitatifs : Situation économique de la Province du Brabant wallon ; Contribution de l’asbl Union des Classes Moyennes du Brabant wallon (U.C.M.). 2. Indicateurs quantitatifs : nombre d’activités organisées ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1474 nombre de participants à chaque événement organisé par l’asbl Union des Classes Moyennes du Brabant wallon (U.C.M.) ; volume et qualité de la participation de l’asbl Union des Classes Moyennes du Brabant wallon (U.C.M.) aux manifestations organisées par la Province. Rapport d’évaluation 2014 Conformément à l’article 5 du contrat, l’U.C.M. a transmis à l’administration provinciale : un rapport d’exécution relatif à l’exercice 2014 ; les bilan, comptes, rapport de gestion et de situation financière pour l’exercice 2014 ; les justificatifs de l’emploi de la subvention octroyée en 2014 ; une note d’intention pour l’exécution des tâches pour l’exercice 2016 ; une prévision d’actions pour l’exercice 2016. Ces documents ont tous été transmis dans le délai réglementaire. Les entreprises du Brabant wallon présentent un dynamisme économique supérieur à la moyenne de la Wallonie et il apparaît que les activités sont largement dominées par le secteur tertiaire et que le Brabant wallon possède plus d’industries « haute-technologie » que la Wallonie, ce qui peut être attribué à la proximité de pôles d’innovation comme l’UCL et les parcs scientifiques environnants. De toutes les initiatives de l’UCM, une attention particulière est apportée aux aspects liés au développement durable. Les activités mises en place par l’U.C.M. du Brabant wallon ont pour objectif de favoriser et mettre en valeur l’émergence et l’ancrage durable des entrepreneurs, en soutenant plus particulièrement les entrepreneurs de l’économie classique, et de collaborer au développement économique en participant à l’organisation des manifestations en faveur des artisans, des classes moyennes et des PME du Brabant wallon, notamment : 1. a) Centres de l’Entreprise et du Commerce Braine-l’Alleud : ce Centre inauguré en octobre 2010 rencontre un succès certain auprès des porteurs de projet et indépendants de la région de Braine-l’Alleud. Sur l’exercice 2014, 431 nouveaux numéros d’entreprises ont été attribués, contre 330 en 2013. Soit une augmentation de 101 nouveaux numéros d’entreprises par rapport à l’année 2013. Des rendez-vous d’informations destinés à fournir aux starters tous les renseignements nécessaires en matière de formalité et de financement de création de leur entreprise y ont été organisés. Des permanences juridiques y sont également assurées chaque semaine. Des contacts ont été mis en place avec l’Association des Commerçants et plusieurs activités ont été réalisées, telles que : la Journée du Client, le 27 septembre, qui a vu la participation de 38 commerçants ; une soirée thématique sur l’aménagement du point de vente, en collaboration avec l’Agence de Stimulation Economique (ASE) a réuni 30 commerçants brainois. Des réunions trimestrielles se tiennent également en vue de dégager des pistes d’action avec l’Association des Commerçants et les autorités communales en vue de redynamiser le commerce local. b) Jodoigne : des rendez-vous sont organisés à Jodoigne, en concertation avec le Service de Développement économique de la Ville. Des contacts ont été noués avec : l’Association des Commerçants (organisation de la Journée du Client du 27 septembre avec 100 commerçants participants et la mise en place de 2 soirées thématiques à destination des commerçants le 7 octobre avec 25 participants et le 20 novembre avec 18 participants) ; l’UNEST : participations à des rencontres ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1475 GAL Culturalité, dans le cadre de réunions organisées en vue de développer les initiatives en matière d’animation économique dans l’Est du Brabant wallon. c) Wavre : depuis mi-septembre 2012, un Centre d’Entreprise et du Commerce a été ouvert à la rue du Chemin de Fer, en face de l’Hôtel de Ville, où des permanences se tiennent chaque mardi et jeudi matin. Malgré une publicité régulière, ces permanences ne rencontrent que peu de succès ; il est donc envisagé de mettre fin à la location du local et de voir avec les autorités locales si une solution alternative peut être trouvée. Des collaborations sont mises en place avec la Ville de Wavre, l’association des Commerçants, la Gestion Centre-Ville et l’ADE Wavre, l’association des entreprises. Ce ne sont pas moins de 126 commerçants qui ont participé à la journée du Client du 27 septembre. A cette occasion, l’UCM BW s’est associée à l’initiative des commerçants qui offraient des pommes et des poires aux clients ce jour-là. Plusieurs conférences ont été organisées, en collaboration avec la Ville de Wavre et l’Association des Commerçants : une conférence sur « la vitrine de votre commerce : votre première carte de visite », en collaboration avec l’ASE, a réuni 51 personnes le 25 septembre ; le 27 novembre, une soirée thématique sur « mon commerce sur le web : les clés du succès », en collaboration avec l’Agence de Stimulation Economique (ASE) a réuni 17 commerçants wavriens ; l’UCM a également participé au Maca Job Day, organisé par la Ville de Wavre. Des contacts réguliers sont établis avec les autorités locales et les représentants des milieux économiques afin d’envisager toute initiative permettant de développer l’activité économique. d) Perwez : depuis septembre 2013, des rendez-vous réguliers se tiennent en partenariat et dans les locaux de l’ADL. L’objectif est de fournir premier niveau à des personnes qui souhaitent créer ou développer qu’indépendant. Des collaborations sont également mises en place avec économiques de Perwez (C.A.E.P.). également à Perwez, des informations de une activité en tant le Cercle des acteurs La tenue des permanences hebdomadaires et de manifestations de l’UCM dans l’Est du Brabant wallon (Jodoigne et Perwez) démontrent la volonté de l’UCM d’assurer ses services et compétences sur l’ensemble de la Province, en vue de contribuer au développement économique de l’entièreté du territoire brabançon. 2. Accompagnement à la création et au développement d’entreprises. Clients reçus : durant l’année 2014, les collaborateurs de l’Office de Création d’Entreprises ont reçu 364 clients, tant dans les bureaux de Louvain-la-Neuve que dans les bureaux de Nivelles, Braine-l’Alleud et Wavre, ainsi qu’à la maison de l’Entreprise et du Commerce à Jodoigne et à l’ADL de Perwez. Cela correspond à une augmentation de 66% par rapport à 2013. Contrairement à 2013 où la parité avait été parfaite, en 2014 il y a eu plus d’hommes (59%) que de femmes (41%) qui sont venus à la recherche de renseignements. Les âges vont de 25 à 55 ans, avec une moyenne autour de la trentaine. Près de 70% de ces clients viennent à un seul rendez-vous : soit ils ont eu réponse à leurs questions ou interrogations en un seul rendez-vous, soit suite à cela ils se lancent réellement, soit encore après réflexion suite aux conseils reçus, ils se découragent et décident de ne pas se lancer. Il est toujours difficile de savoir pour chacun des clients vus s’ils se sont lancés ou pas après le rendez-vous. C’est en effet délicat de les recontacter par après pour savoir quoi. Ils pourraient en effet ressentir une sorte d’harcèlement. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1476 32% de ces clients viennent par le biais d’internet (site UCM ou autre) et 29% autres clients sont envoyés via les 3 guichets d’entreprises de l’UCM dans le Brabant wallon. Encourageant pour la suite et signe de reconnaissance, 10% des clients reçus viennent sur recommandation d’amis ayant été conseillés auparavant par l’OCE. Le solde vient de différents prescripteurs (Créa Job, UCL, Forem) ainsi que par la participation à divers salons de l’emploi. Projets des clients : malgré quelques projets similaires, les idées sont assez variées. Il y a des « classiques » comme les commerces de détail, snacks, sandwicheries, entrepreneurs de jardin, divers projets de consultance, soins aux personnes ou menuiserie et également des projets innovants dont quelques-uns tournent autour de l’élevage et la consommation d’insectes, simulateurs de vol, distributeurs de vin et moteur à hydrogène. Types de demande : la majorité (70%) des demandes des clients reste toujours sur la question du financement du projet et des aides ou subsides éventuels qui existent. Beaucoup de questions aussi sur les démarches à effectuer, le coût de celles-ci, les implications fiscales et autres du statut d’indépendant. Questions enfin sur les types de personnes morales et sur les démarches à effectuer pour la création d’une société. Prêts lancement : le Fonds de participation a stoppé ses activités d’octroi de crédit le 1 er juillet 2014. Au cours des 6 premiers mois de 2014, l’Office de Création d’Entreprises de l’UCM BW a introduit 9 demandes de prêt lancement auprès du Fonds de Participation, soit autant qu’au cours de toute l’année 2013. 8 demandes ont été acceptées, 1 refusée. Le montant total des prêts acceptés représente 261.775 €. Produit Mixte Automatique Socamut : suite à la disparition de Fonds de Participation, les aides fédérales ont été régionalisées. Pour la Région wallonne, c’est la Socamut qui a pris le relai. Cet organisme public offre des crédits subordonnés ainsi que des garanties bancaires à tout indépendant ou entreprise en place désirant développer ses activités ainsi qu’à toute personne souhaitant se lancer comme indépendant. Pour remplacer le prêt lancement du Fonds de Participation, la Socamut a mis au point le Produit Mixte Automatique (PMA). Par ce mécanisme, un (futur) indépendant demande à sa banque un crédit d’investissement (maximum 25.000 €). Si la banque accepte le prêt, la Socamut va automatiquement (=sans avoir besoin de lui demander son accord) accorder un prêt de la moitié du prêt bancaire (maximum 12.500 €) et va automatiquement garantir le prêt bancaire à hauteur de 75 %. Depuis septembre 2014, l’OCE de l’UCM BW a aidé 8 personnes à introduire une demande de PMA. 5 dossiers ont été acceptés. Agent Relais Transmission : dans le cadre de l’action Agent Relais Transmission, l’UCM Brabant wallon sensibilise les cédants, les repreneurs et les prescripteurs (avocats, professionnels du chiffre, notaires, …) à l’importance d’une bonne préparation et d’une anticipation du processus de transmission d’une entreprise. Des analyses, conseils, évaluations sont également effectués. Divers : L’Office Création d’Entreprises a aussi été présent lors de diverses manifestations organisées en 2014 par l’UCM BW, à savoir : Plusieurs Afterworks Salon ArtiBw du 7 au 9 mars 1er salon de l’emploi de Wavre le 20 mars Journée SOS Emploi sur Bel RTL le 27 mars Participation colloque IEP (transmission d’entreprise) le 11 juin Jobs2014 à l’Axis Parc le 21 novembre Enfin, l’UCM est membre du comité Indeego. Ce comité comprend une grande partie des opérateurs actifs dans l’aide à la création d’emploi dans le Brabant wallon. Il se réuni une fois par mois et a pour but d’aider les porteurs de projets innovants à concrétiser leurs idées. Elle est également membre du comité de sélection des projets de Créa Job Louvain-la-Neuve. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1477 Ce comité se réuni également une fois par mois, sélectionne et suit les projets qui entrent dans la couveuse d’entreprises. A noter que Créa Job « joue » bien le jeu et indique aux porteurs de projet qui quittent la couveuse pour se lancer de venir faire leurs formalités à l’UCM. 3. Service gratuit d’aide aux recouvrement de créance entreprises et indépendants en difficulté et de Les indépendants qui éprouvent des difficultés peuvent faire appel aux compétences des conseillers en création et développement d’entreprises de l’UCM BW. En fonction de la nature et de l’origine de ces difficultés, ces indépendants peuvent être réorientés vers le dispositif du Centre d’Entreprises en Difficultés mis en place par le Gouvernement wallon et l’ASE et assuré en Brabant wallon par la CCIBW et peuvent également bénéficier d’un conseil économique et/ou juridique en matière d’analyse de contrat, de conditions générales de vente ou de récupération de créance. 4. L’organisation annuelle d’ARTIBW, le salon des artisans d’art et des artisans de bouche, en partenariat avec le service de l’économie et du commerce En organisant pour la 6ème année consécutive le Salon ArtiBW, du 8 et 9 mars 2014, la Province du Brabant wallon et l'UCM ont souhaité une fois encore valoriser les artisans d’art et les produits du terroir. Les artisans ont eu l’opportunité de mettre en avant leur profession, leur savoir-faire et leurs atouts, le temps d’un week-end, dans le magnifique cadre du Domaine provincial d’Hélécine. C’est aussi l'occasion de susciter de nouvelles vocations chez les jeunes : les métiers de l’artisanat constituent en effet une opportunité de carrière professionnelle intéressante. Le Brabant wallon est riche de très nombreux artisans. Ils sont créateurs de cannes de prestige, ferronniers, potiers, céramistes, joailliers, bijoutiers, relieurs, ébénistes, garnisseurs, stylistes, modistes, orfèvres, horlogers, mosaïstes, sculpteurs, graveurs, calligraphes, miniaturistes, restaurateurs de meubles et de tableaux, créateurs de vitraux,... mais aussi artisans de bouche avec leur bières, liqueurs, vins pétillants, tartes, quiches, macarons, pâtisseries, biscuits, … Agir pour les faire connaître, c'est contribuer à la reconnaissance de la créativité comme moteur de développement, susciter des vocations, présenter à tous la richesse des métiers manuels et enfin permettre aux artisans de mieux vivre leur(s) merveilleux métier(s). La Province du Brabant wallon et l’Union des Classes Moyennes sont conscientes des difficultés qu’éprouvent les artisans pour intégrer la place qui leur revient dans le monde économique. C’est pourquoi elles sont attachées à mener des actions pour revaloriser les métiers manuels tout en favorisant le développement économique de la jeune province. C’est la raison d’être du Salon des artisans d’art et des produits du terroir. Les Objectifs d’ArtiBW : Mettre en avant le savoir-faire d’hier et d’aujourd’hui des artisans, Développer la clientèle des exposants via des contacts établis sur le salon, Inciter les artisans à poursuivre leurs activités avec un véritable statut professionnel, Susciter de nouvelles vocations chez les jeunes, en leur montrant que les métiers artisanaux sont réellement soutenus dans le monde économique. ArtiBW n’est pas une organisation type « foire commerciale » que l’on traverse et que l’on quitte aussitôt. Il s’agit avant tout de promouvoir le métier d’artisan, de le mettre en valeur et de soutenir celles et ceux qui souhaitent en faire autant. ArtiBW se veut dynamique et interactif. Si les 60 exposants présentent leurs œuvres, leurs produits et le fruit de leur travail, ArtiBW est aussi l’occasion pour grand nombre d’entre eux d’œuvrer sur leur stand et d’expliquer leur méthode de travail, de partager leur passion et leur savoir-faire avec les visiteurs du Salon. Une belle opportunité pour le grand public de rencontrer les artisans brabançons et limitrophes, et d’en apprendre d’avantage sur leur métier. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1478 Un espace entièrement dédié aux produits de bouche : Cette année encore, une dizaine d’artisans de bouche seront présents pour proposer leurs produits à la vente et à la dégustation. Des macarons aux soupes artisanales, en passant par les pâtes de fruit, les liqueurs et bières artisanales, les produits du terroir sont mis à l’honneur pour le plus grand plaisir de nos palais… avec possibilité de savourer tous ces aliments sur place ! Pendant la durée du salon, un concours a été organisé à destination des visiteurs du salon et leur a permis de gagner un repas pour deux personnes dans un restaurant de la région ainsi que un des quarante « Paniers malins » mis en jeu, paniers de produits du terroir distribués par le GAL Culturalité. Le public a été amené à reconstituer une phrase, dont les mots étaient judicieusement disséminés à travers les stands des exposants d’ArtiBW : 2.600 visiteurs ont été comptabilisés (entrée totalement gratuite) ; 48 artisans d’art, dont 32 membres de l'Office des Métiers d'Art, et qui ont notamment animé des démonstrations de leur activité tout au long de l’ouverture du Salon au grand public ; 10 artisans du terroir ont fait découvrir leurs produits de bouche avec dégustation sur place ; les écoles provinciales du Brabant wallon étaient également présentes pour promouvoir les filières de formation aux métiers de la création et du travail des matériaux. 5. Un programme d’ateliers post-création d’activités pour starters débutants, afin d’éviter une faillite dans les 36 premiers mois. Un certain nombre de structures existent et accompagnent les porteurs de projet dans la phase de pré-création de leur activité. Par contre, il n’existe pas de programme d’accompagnement qui soit mis en place dans la phase de post-création pour les jeunes starters qui viennent de lancer leur nouvelle activité. Le souhait de l’UCM est de proposer à ces néo-starters de participer à des ateliers destinés à mettre en lumière les principaux points auxquels les starters se doivent d’être attentifs au cours des premiers mois, afin de lancer leur activité sur les meilleures bases possible. Des séances d’information pour starter ont donc été mises en place à partir du mois de septembre, à raison d’une séance par mois, qui ont toutes rassemblé une quinzaine de participants. Dans un premier temps, l’objectif est de répondre à leurs premières obligations notamment en matière de délivrance d’une facture conforme, de tenue d’une comptabilité TVA, d’obligations déclaratives, de conditions générales de vente, … En fonction des besoins et attente exprimés, d’autres modules seront progressivement mis en place. 6. Un programme d’After work économiques et soirées thématiques, à destination des indépendants et chefs de PME, en partenariat avec le service de l’économie et du commerce L’objectif de ces after work organisés le 2ème mardi de chaque mois est de réunir des indépendants et chefs de TPE/PME autour d’une thématique en lien avec leur activité, leur permettant ainsi non seulement d’acquérir ou de développer un certain nombre de compétences, mais également de réseauter et de créer des relations d’affaires. Au cours de l’année 2014, ce sont près de 350 participants qui se sont réunis lors des after work organisés. Les after work se déroulant alternativement dans l’Est, au Centre et à l’Ouest de la Province, les participants proviennent de l’ensemble de la Province. Peu de starters fréquentent ces after work ; la plupart des participants sont en phase de développement et de croissance. 7. La co-organisation du Salon Jobs, en partenariat avec le Service provincial de l’économie et du commerce BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1479 La troisième édition du salon de l’emploi et de la création d’activités fut le fruit d’une riche collaboration entre la Province du Brabant wallon, l’Axisparc, le Forem et l’UCM s’est tenue le 21 octobre 2014. Ce salon Jobs 2014 a rassemblé dans son espace recruteurs 40 entreprises : c’est 25% de plus que lors de l’édition 2013. Ces chiffres démontrent très clairement que le marché de l’emploi est en pleine évolution. Les entreprises sont à la recherche de nouveaux collaborateurs et embauchent ! En termes de visites, ce sont un peu plus de 3.000 personnes qui ont franchi les portes du Business Center de l’Axisparc dans le cadre de cet évènement. Selon les chiffres publiés par l’Iweps (l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique), le taux de croissance annuel moyen du nombre d’entreprises commerciales en Brabant wallon (calculé entre le 31 décembre 1999 et le 31 décembre 2013) est de 5,74%, c’est-à-dire le meilleur taux de Wallonie. En effet, la moyenne wallonne, en baisse constante ces dernières années, se situe à 3,68% pour la même période. Les entreprises du Brabant wallon présentent un dynamisme économique supérieur à la moyenne de la Wallonie, les activités sont largement dominées par le secteur tertiaire et les industries « à haute technologie » y sont bien implantées. La présence de pôles d’innovation comme l’UCL, les parcs scientifiques et l’Axisparc y contribue, de même que la proximité avec l’agglomération bruxelloise et le niveau élevé de formation de la population. Au vu de ces chiffres, il est de bon ton d’admettre que les besoins en termes de recrutement de personnel et d’accompagnement à la croissance se font sentir donc de manière récurrente. Le nombre de demandeurs d’emploi qualifiés et de jeunes diplômés, formés dans l’enseignement provincial, les centres IFAPME, les Hautes Ecoles ou encore à l’Université Catholique de Louvain, est également important. Il est donc apparu utile, voire nécessaire, d’organiser un évènement de grande envergure afin de mettre en contact les entreprises et les personnes à la recherche d’un emploi, mais aussi d’informer et d’accompagner les (futurs) créateurs d’entreprises. Ces constats ont tout naturellement abouti à l’organisation d’un premier salon de l’emploi et de la création d’activités à l’Axisparc en mars 2012. La deuxième édition s’est déroulée en novembre 2013, à une période annoncée de reprise économique. Forts du succès des deux éditions précédentes (plus de 3.500 visiteurs au total) et face à la demande des entreprises, les organisateurs renouvellent l’initiative en 2014 : l’évènement s’est déroulé le mardi 21 octobre. Jobs est devenu, au fil du temps et des collaborations entre partenaires et acteurs du développement socio- économique, le plus grand salon du Brabant wallon, en mettant en avant à la fois la recherche d’emploi et la création d’activités. Le salon bénéficie d’ailleurs du soutien actif du Forem, le service public de l’emploi et de la formation professionnelle en Wallonie. Jobs 2014 en chiffres : Un peu plus de 3.000 visiteurs ; Un total de 55 stands dont Le Forem, la Mire BW et l’ONEM ; 40 recruteurs présents, dont des grands noms comme la Police fédérale, l’Armée belge, la STIB, mais aussi l’Intercommunale du Brabant wallon, le TEC Brabant wallon ou encore la Province du Brabant wallon ; 10 structures d’accompagnement à la création d’activités, présentes pour diffuser une information précise et utile aux personnes désireuses de se lancer comme indépendant ; 7 conférences et 6 ateliers sur des thématiques variées ; Trois partenaires médias : Références/Le Soir ont été les partenaires médias privilégiés de l’évènement pour la presse écrite, ainsi qu’NRJ pour la presse radio ; Trois partenaires institutionnels : la Wallonie, la Socamut/Sowalfin, le TEC Brabant wallon. Des ateliers, conférences et sessions de speed-coaching : un programme complet d’ateliers et de conférences a été mis en place, animés par des professionnels du métier. Leur objectif a été de proposer des pistes de développement à destination à la fois des demandeurs d’emploi et des (futurs) chefs d’entreprise. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1480 En 2014, le secteur de la chimie est mis en avant via Essenscia Wallonie. Le secteur de l’industrie chimique et pharmaceutique a occupé une place centrale au salon de l’emploi et de la création d’activités. Des grands noms du secteur étaient présents pour recruter : GlasxoSmithKline (GSK) et Baxter. La recherche d’emploi passe également par la création de son propre emploi. Aujourd’hui encore, bien trop peu de personnes osent se lancer dans l’entrepreneuriat, que ce soit par peur de l’échec ou par manque de connaissance du métier d’indépendant. Pourtant, les talents sont nombreux en Belgique, particulièrement dans le Brabant wallon, et les aides pour lancer une activité sont accessibles aisément. Pour satisfaire les entrepreneurs en herbe, un espace du salon était entièrement dédié à la création d’activités. Remise des Axis d’Or : le Salon de l’emploi et de la création d’activités Jobs 2014 s’est clôturé par la remise de trois Axis d’Or, qui ont pour objectif de l’honneur des entreprises du Brabant wallon particulièrement dynamiques en matière d’emploi. Les lauréats étaient : Glaxosmithkline (GSK) IonBeamApplication (IBA) DoEat En conclusion, la troisième édition du salon Jobs 2014 a été un véritable succès. Sur une journée, plus de 3.000 visiteurs ont parcouru les allées de l’Axisparc. Les ateliers et conférences ont connu un record de fréquentation. Il faudra d’ailleurs envisager d’organiser un plus grand nombre d’atelier lors de la prochaine édition afin d’accepter toutes les personnes qui désiraient y participer. 8. Autres participations de l’UCM BW Outre les activités prévues au contrat de gestion, l’UCM Brabant wallon participe également au Conseil consultatif de l’économie du Brabant wallon et est membre de toutes les associations d’entreprises de la Province. En 2014, l’UCM Brabant wallon aura ainsi été présente aux manifestations suivantes ou aura participé à: Conférence CreaLouv à l’UCL, sur la thématique des aides à la création d’activité - JOB Day de la Faculté de droit de l’UCL, - Jury EPHEC, option Marketing, Organisation de la Journée du Client à Nivelles, ainsi que 2 soirées thématiques à destination des commerçants, Organisation d’ateliers à destination des commerçants de La Dalle à Louvain-la-Neuve, Organisation d’un atelier à destination des artisans de l’OMA BW (« Comment aménager son stand/participer à un salon Ŕ 21 participants), Organisation d’une journée de consultation en matière de Propriété Intellectuelle, en collaboration avec l’OBPI et l’OPRI, IFapme Limal : Intervention dans certains cours accélérés de gestion, UCL : Faculté de Psycho Ŕ Les midis de l’emploi Ŕ Intervention sur l’installation dans le statut d’indépendant, Mind&Market : participation au FORUM, CEI : innover et entreprendre : intervention sur les démarches à l’installation, CEI : affaire de femmes, femmes d’affaire : intervention sur les démarches à l’installation, CAP INNOV Nivelles : séance d’information, Groupe One (Accompagnement de porteurs de projets) intervention sur les démarches à l’installation. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1481 Données quantitatives 2014 Indicateurs qualitatifs Nbre de n° d'entreprises attribués par UCM en BW Total Braine Nivelles LLN 1.365 431 371 563 Indicateurs quantitatifs ARTIBW 2014 Nbre artisans 60 Nbre estimé de visiteurs 2.600 Personnes rencontrées Dossiers de financement introduits 364 Demandes acceptées 13 Sensibilisations des étudiants Etudiants rencontrés 164 Permanences CIPRE Personnes rencontrées 12 Agents Relais Transmission Nbre d'ateliers 2 Nbre participants 22 Dossiers accompagnés 27 Nbre d'ateliers 4 Nbre participants 67 Accompagnement à la création d'entreprise Séances d'information starters After work Nombre d'after work Nombre de participants Jobs 2014 Nombre d'entreprises Nombre estimé de visiteurs 17 9 343 55 3.000 Le contrat a été exécuté de manière satisfaisante si ce n’est qu’il a fallu à plusieurs reprises attirer l’attention de l’association sur le fait que pour les événements menés en partenariat avec le Brabant wallon, il y avait lieu de déployer une visibilité adaptée à chacun des partenaires. La subvention octroyée en 2014 a été justifiée. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1482 Annexe 44 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Fostering Ideas LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministres des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Fostering Ideas ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement la stimulation de l’économie comprenant l’objectif stratégique n° 6.2. « Favoriser et mettre en valeur l’émergence et l’ancrage durable des entrepreneurs et de l’innovation pour positionner la Province comme un acteur supracommunal », l’objectif opérationnel n° 6.2.1. « Soutenir les entrepreneurs innovants et entrepreneurs artisans » et l’action n° 6.2.1.2. « Organiser sous forme de petits déjeuners (Bread and Invest) des rencontres entre porteurs de projets et investisseurs avec IDEE, CEI, Nest’up et Cap Innove » ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 27 octobre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 12 novembre 2015 (NC 10919) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 15 octobre 2015 par l’a.s.b.l. Fostering Ideas ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’a.s.b.l. Fostering Ideas a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014Ŕ2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1483 ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Fostering Ideas, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Fostering Ideas Indicateurs d’exécution des tâches confiées Les indicateurs d'exécution des tâches visées à l'alinéa 4 de l'article 1 er du contrat de gestion 20142016 sont les suivants : 1. Indicateurs qualitatifs - Présentation de toutes les communications sur tout support écrit (papier, électronique,…) ; Rapport des communications effectuées ; 2. Indicateurs quantitatifs 2.1. Ancrage durable en Brabant wallon - Le siège de l’Association se situe en Brabant wallon ; 2.2. Stimulation de l’éclosion de start' up en Brabant wallon - Au moins 1 session Nest’up par année sur le territoire du Brabant wallon ; - Nombre de start’up d’origine brabançonne dans les candidats sélectionnés ; - Nombre de start’up choisissant de s’implanter en Brabant wallon ; 2.3. Développement et ancrage de start’up en Brabant wallon - Nombre de start’up suivies dans la phase de consolidation (Nest’Hub) ; - Nombre d’entreprises issues des programmes de Fostering Ideas et implantées en Brabant wallon depuis 1 an, 2 ans, 3 ans, plus de 3 ans ; 2.4. Stimulation de la créativité et de l’entrepreneuriat chez l’enfant et l’adolescent Nombre de sessions Nest’ kid organisées et nombre d’enfants/adolescents participant ; Nombre d’ateliers informatiques organisés et nombre d’enfants/adolescents participant ; Origine géographique des enfants participants à chacune des activités ; 2.5. Autres activités - Énumération, synthèse et statistiques succinctes relatives aux autres initiatives prises. 3. Eléments de référence pour la construction des indicateurs qualitatifs et quantitatifs - Rapport d’activités détaillé - Comptes et bilan Les indicateurs susmentionnés visent essentiellement à structurer le rapport d'exécution visé à l'article 5 du contrat de gestion et à faciliter l'évaluation quantitative. Ils ne sont pas exhaustifs. Il appartient à l'a.s.b.l. de fournir toutes les informations utiles pour permettre une évaluation qualitative adéquate. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1484 Rapport d’évaluation L’association a transmis à l’administration provinciale : un rapport d’activité relatif à l’exercice 2014 ; les bilan, comptes, rapport de gestion et de situation financière pour l’exercice 2014 ; les justificatifs de l’emploi de la subvention octroyée en 2014 ; une note d’intention pour l’exécution des tâches pour l’exercice 2016 ; un budget prévisionnel pour l’exercice 2016. L’association n’a pas transmis un rapport d’exécution du contrat de gestion 2014-2016 pour l’année 2014 en tant que tel et donc l’administration s’est basée sur le rapport d’activité pour établir la présente évaluation. Indicateurs qualitatifs En 2014, l’asbl Fostering Ideas a organisé dans ses locaux de Mont-Saint Guibert trois activités ayant pour objectif de cultiver l’esprit d’entreprendre et de fournir aux porteurs de projets les outils nécessaires pour faire éclore leurs idées en projets réels. Ces activités ont été ventilées comme suit durant l’année : du 29/01/14 au 7/05/15, tous les mercredis: Kids Code du 3/03/14 au 8/03/14 : NEST Kids du 10/03/14 au 30/05/14 : NEST’up le 22/05/14 en soirée : NEST’upDemo Day Kids Code : démarré en janvier, le programme Kids code s’est étalé sur un trimestre. Il s’agit de cours de langage informatique qui ont lieu tous les mercredi après-midi pour des jeunes de 10 à 14 ans. Ces ateliers sont encadrés par deux à trois moniteurs qui leur permettent, au travers d’exercices pratiques, de découvrir la programmation en binômes (pair programming). Durant ces trois mois, les enfants ont évolué sur le même plateau openspace que les adultes entrepreneurs participant à NEST’up. NEST Kids : autre projet destiné aux enfants de 10 à 14 ans, le programme NEST Kids. Il se base sur les mêmes méthodes que celles dont disposent les adultes. Après avoir voté entre eux pour les deux projets sur lesquels ils vont avancer toute la semaine, les enfants se répartissent en deux groupes de travail et tentent, avec l’aide des coaches/moniteurs de porter le plus loin possible leur projet. Les coaches adaptent de façon pédagogique l’utilisation d’outils et techniques tels que le business model canevas, les interviews, le prototypage rapide grâce à l’impression 3D pour permettre à la dizaine d’enfants participant de présenter un projet viable lors du Demo Day le samedi. L’objectif ici étant de les familiariser les enfants avec l’entrepreneuriat, de cultiver leur esprit d’initiative et non de commercialiser les projets issus du programme. En mars 2014, il s’agissait de la deuxième édition de ce programme qui a rassemblé onze jeunes entrepreneurs. NEST’up : quelques jours plus tard, le 10 mars, débutait la quatrième édition de NEST’up, le programme d’accélération de start-up adultes. Il s’agit d’un programme d’accompagnement de trois mois visant à aider les participants dans leur processus de création et de lancement de leur projet de start-up en équipe. Concrètement, ces montagnes russes de l'entrepreneuriat permettent à des porteurs de projet de booster leur idée grâce aux méthodes « Lean », à un environnement bouillonnant et à l'accompagnement régulier de coaches expérimentés et de mentors externes. Sur les six projets accélérés en 2014 et présentés au public du Demo Day le 22 mai, trois sont constitués en société et suivent une courbe de croissance de bon augure. Deux équipes continuent à travailler sur leur projet à temps partiel et une seule sur la six a décidé d’arrêter l’aventure entrepreneuriale. La réalisation de ces projets disruptifs et innovants résulte d’un partenariat fructueux entre des acteurs publics et privés. Le soutien de la province du Brabant Wallon, acteur politique local BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1485 important, et les conditions avantageuses offertes par le parc d’affaires dans lequel le FosteringIdeas/CreativeWalloniaEngine est installé participent au succès de ces actions. Indicateurs quantitatifs Le siège de l’Association se situe en Brabant wallon, à l’Axisparc de Mont-Saint-Guibert, Rue Emile Francqui 6 / 1. Eclosion : NEST’up Spring 2014 a bien eu lieu au NEST du Creative*Spark de Mont-Saint-Guibert ainsi que le NEST’up Spring 2015 et le NEST’up Spring 2016 se tiendra au même endroit. Parmi les candidats sélectionnés pour cette édition passée de printemps 2014, 3 équipes sur 6 étaient d’origine brabançonne. Les start-up qui ont choisi de s’implanter en Brabant wallon sont au nombre de 3 sur 6 également. Ancrage : 9 start-up sont suivies par le Lean Fund dans la phase "NEST Hub" et 9 entreprises issues de NEST’up se sont implantées en Brabant wallon. Enfants : une session de 6 jours de NEST Kids avec 11 enfants a été organisée en 2014. Un atelier de 3 mois Kids Code avec 8 enfants a été organisé en 2014. Tous les enfants étaient du Brabant wallon. Le contrat de gestion 2014-2016 a été exécuté de manière satisfaisante pour l’exercice 2014, dans la mesure où les indicateurs de tâches, comme éléments de réponses à la note d’exécution, se retrouvent dans le rapport d’activité 2014 de l’association. La subvention de fonctionnement octroyée en 2014 a été justifiée et liquidée. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 45 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Association des entreprises de Wavre (ADE Wavre) LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministres des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1486 Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Association des entreprises de Wavre (ADE Wavre) ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement la stimulation de l’économie comprenant l’objectif stratégique n° 6.1. « Stimuler des synergies en créant des passerelles entre acteurs économiques », et les objectifs opérationnels n° 6.1.2. « Organiser la concertation des acteurs économiques et du monde politique », et n° 6.1.3. « Créer des passerelles entre l’économie, le monde du travail et l’enseignement » ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 23 octobre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 29 octobre 2015 (NC 10811) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 12 octobre 2015 par l’a.s.b.l. Association des entreprises de Wavre (ADE Wavre) ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’a.s.b.l. Association des entreprises de Wavre (ADE Wavre) a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014Ŕ2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Association des entreprises de Wavre (ADE Wavre), tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Association des entreprises de Wavre (ADE Wavre) Indicateurs d’exécution des tâches confiées Les indicateurs d'exécution des tâches visées à l'article 1er du contrat de gestion sont les suivants : 1. Indicateurs qualitatifs BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1487 Rapport qualitatif sur le développement de Go2REVE 2. Indicateurs quantitatifs Nombre d’associations d’entreprises impliquées dans le projet, nombre d’entreprises par catégorie d’actions (stages, témoins, visites d’entreprises, autres projets,…) ; Nombre d’écoles impliquées dans le projet ; par écoles, nombre de classes par sections ou métiers ; Nombre de visites sur le site internet. Les indicateurs susmentionnés visent essentiellement à structurer le rapport d'exécution visé à l'article 5 du contrat de gestion et à faciliter l'évaluation quantitative. Ils ne sont pas exhaustifs. Il appartient à l'a.s.b.l. de fournir toutes les informations utiles pour permettre une évaluation qualitative adéquate. Rapport d’évaluation Conformément à l’article 5 du contrat, L’a.s.b.l. Association des entreprises de Wavre (ADE Wavre) a transmis à l’administration provinciale les documents ci-après : un rapport d’activité relatif à l’exercice 2014 ; les bilan, comptes, rapport de gestion et de situation financière pour l’exercice 2014 ; les justificatifs de l’emploi de la subvention octroyée en 2014 ; une note d’intention pour l’exécution des tâches pour l’exercice 2016. L’association n’a pas transmis un rapport d’exécution du contrat de gestion 2014-2016 pour l’année 2014 en tant que tel et donc l’administration s’est basée sur le rapport d’activité pour établir la présente évaluation. Objectifs généraux du projet GO2REVE Le Réseau Enseignement-Entreprises-GO2REVE est un projet qui a été lancé officiellement le 30 avril 2014 et a été présenté aux membres de Nivelles-Entreprises le 14 mai lors de l’assemblée générale de 2014. Il s’agit de soutenir et de développer le rapprochement entre deux mondes : celui de l’enseignement et celui de l’entreprise ou du milieu professionnel. Dans l’optique de rapprocher ces deux mondes, des initiatives existaient déjà à Nivelles-Entreprises ainsi qu’à l’ADE Wavre et à l’Unest : visites d’entreprises par des classes et séances d’informations dans les classes présentées par des chefs d’entreprises/témoins. Depuis 2013, à l’initiative et avec le soutien de la Province du Brabant wallon, le projet a pris une dimension plus importante. Ce sont les 39 écoles de l’enseignement secondaire, tous types d’enseignement et tous réseaux confondus, qui sont mises en lien avec les entreprises. Missions principales de GO2REVE : Créer des passerelles entre l’économie, le monde du travail et l’enseignement ; Mettre en adéquation les demandes de stages des élèves et avec les offres de stages émanant des entreprises ; Faciliter les visites de témoins du monde économique au sein des écoles ; Faciliter des visites d’entreprises par des classes ; Faciliter la mise en place de tout projet d’école en lien avec la découverte du monde économique de par le réseautage des entreprises et des écoles. Grands axes de travail : Contacter toutes les écoles afin de les rencontrer sur leur site avec leurs équipes : professeurs, titulaires de stages, chefs d’ateliers, directeurs, préfets, … ; Coordonner les séances d’informations dans les classes Ŕ gestion des agendas écoles et témoins ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1488 Soutenir et trouver des postes de stages Ŕ travail « manuel » et puis via le site ; Développer le réseau des sociétés accueillantes de stagiaires : motiver et sensibiliser ; Développer les outils de communication Ŕ site, nom, logo, présentations diverses, documents de sensibilisation et recrutement ; Trouver de nouveaux témoins ; Etudier et mettre en place une structure de travail avec les Forces Vives et les associations d’entreprises ; Récolter les informations, les traiter et les dispatcher via le premier cercle de contacts les associations d’entreprises du BW ; Veiller à la coordination et à la gestion du projet dans le respect du contrat de gestion ; Rédiger et préparer les notes accompagnant les pièces justificatives pour l’octroi du subside cfr points du contrat de gestion ; Rendre compte aux divers intervenants Ŕ rapports et réunions de travail et de validation : FoVi, associations, administration provinciale et Cabinet de Madame la députée Isabelle KibassaMaliba ; Gérer le budget annuel en vertu des prestations de divers sous-traitants (site, outils marketing : flyers, PPTX, affichettes, vidéos et lunch des écoles) ; Veiller à maîtriser et évaluer les indicateurs d'exécution des tâches. Résultats en 2014 : 6 associations d’entreprises soutiennent Go2REVE (Unest, ABE, Axe 4.25, AdeWavre, NivellesEntreprises et UED) 22 écoles adhérentes et ont reçu une information/présentation à propos de Go2REVE 71 séances ont été organisées en classe dans 11 écoles du BW 37 classes sont en attente 79 témoins dont 20 actifs 22 offres de stages (entreprises) 24 demandes de stages (élèves) 7 stages matchés Un site Internet fonctionnel Une plaquette de présentation Une cartonnette pour les jeunes : teasing site Des articles dans AdeMag de l’ADE Wavre, dans le magazine de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Brabant Wallon et dans le Mag de Nivelles Entreprises Des campagnes mails vers les associations pour le recrutement de témoins et pour des places de stages Des documents de recrutement témoins et places de stages Une étude complète du logo Go2REVE Une mise en œuvre de la charte graphique Des présentations pour les écoles et pour les associations Des modules d’animations pour les séances en classe Participation à des dizaines d’activités organisées par les associations pour recruter et présenter Go2REVE Recherche de partenaires afin de développer le réseau : Infor-Jeunes, SIEP, CSEF, IPIEQ, Essenscia, CPFB, Délibère-toi !, FJE, Securex Le contrat de gestion 2014-2016 a été exécuté de manière satisfaisante pour l’exercice 20014, dans la mesure où les indicateurs de tâches, comme éléments de réponses à la note d’exécution, se retrouvent dans le rapport d’activité 2014 de l’association. La subvention de fonctionnement octroyée en 2014 a été justifiée et liquidée. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1489 Annexe 46 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et Créa-Job asbl LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et notamment l’objectif opérationnel 6.7.1. « Soutenir la diversification de la production et des services » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 27 mars 2014 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et Créa-Job asbl ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 29 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10475) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 18 aout 2015 par Créa-Job ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que Créa-Job asbl a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014Ŕ2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1490 ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et Créa-Job asbl, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et Créa-Job asbl Indicateurs d’exécution des tâches confiées Pour mémoire, les éléments de référence pour la construction des indicateurs d’évaluation sont : Rapport annuel d'activités de l'association ; Comptes et bilan de l'asbl Créa-Job. La liste des indicateurs quantitatifs pris en compte pour l’évaluation est : Statistiques de prestations des services d’accompagnement par étape de suivis de projet (cf. étapes de 1 à 6 de l’article 1 du contrat de gestion) ; Statistiques pour le Brabant Wallon concernant : - le nombre de porteur de projets accompagnés ; - l’orientation des projets accompagnés en distinguant les projets de diversification et les créations d’activités indépendantes ; - leur répartition géographique en Brabant Wallon ; - le pourcentage de projets concrétisés en regard du nombre de contacts établis. Une évaluation du maintien de la viabilité des projets accompagnés annuellement ; Nombre de réunions du comité d’accompagnement ; Nombre de séances d’information organisées au profit des agriculteurs brabançons wallons et/ou publics cibles ; Nombre de publications émises (article, newsletter, etc…) ; Type d’outils de communication utilisés et créés ; Nombre de participations aux événements de promotion économique, touristique et agricole en Brabant Wallon ; Nombre et type de partenariats noués avec les associations œuvrant en Brabant wallon. Rapport d’évaluation Dans le contexte d’un démarrage relativement tardif de la filière Agrotourisme en Brabant wallon (première phase de prospection et inauguration officielle de la filière fin du 1 er semestre 2014), certains indicateurs ne peuvent être rencontrés dès la première année du contrat de gestion car ceuxci poursuivent un objectif à moyen ou à long terme. 9. Statistiques de prestations des services d’accompagnement par étape de suivis de projets : Etape 1 : la sensibilisation à l’entreprenariat et le diagnostic du projet : Cette étape consiste à rencontrer des porteurs de projet dans les secteurs de l’agriculture locale et du tourisme rural. Cette étape se décompose en deux activités : BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1491 - rencontre et sensibilisation de porteurs de projets « potentiels » sur des salons, événements, séances d’information… rencontre de porteurs de projet en rendez-vous afin d’élaborer un premier diagnostic de leur projet et de concevoir un premier plan d’action sur la mise en place du projet. 396 personnes ont donc été sensibilisées à l’entreprenariat dans les secteurs de l’agriculture locale et du tourisme rural en 2014 en Brabant wallon lors de la participation à 11 événements. Par ailleurs, 42 porteurs d’un projet dans les secteurs concernés ont reçu un premier diagnostic de leur projet lors duquel un premier plan d’action pour sa mise en place a été élaboré. Etape 2 : de l’idée au projet : la rédaction du plan d’affaires et du plan financier : Cette étape consiste en l’accompagnement des personnes afin de les aider à structurer leur projet d’entreprise dans un plan d’affaires et un plan financier complets et ainsi d’en valider la faisabilité. Cet accompagnement sur-mesure se décline sous 2 formes en fonction des attentes du porteur de projet, à savoir l’accompagnement « autonome » (pour ceux qui sont plus avancés dans leur réflexion) ou le programme de formation (pour ceux qui ne sont qu’au stade de l’idée). En 2014, 9 projets ont été accompagnés en préparation par la filière Agrotourisme en Brabant wallon. 4 d’entre eux ont été suivis d’un test en couveuse d’entreprise et 4 ont poursuivi un accompagnement en 2015. On ne dénombre qu’un seul abandon. Par ailleurs, grâce à l’accompagnement de la filière, 2 porteurs de projet ont bénéficié d’une bourse de pré-activité de la Région wallonne (octroyée afin d’étudier la faisabilité d’un projet innovant). Etape 3 : du projet à la réalisation : le test en couveuse d’entreprise : En 2014, 4 porteurs de projet ont été hébergés dans la couveuse d’entreprises. Il s’agit d’une structure qui permet au porteur de projet de tester la faisabilité de son activité d’indépendant en grandeur réelle. Après avoir rédigé son plan d’affaires, il bénéficie d’un hébergement fiscal et juridique lui permettant d’exercer une activité d’indépendant tout en conservant son statut social de demandeur d’emploi ainsi que les allocations qui y sont liées. De plus, les porteurs de projet bénéficient d’un accompagnement individuel ainsi que des formations spécialement étudiées pour répondre aux défis du métier d’indépendant dans les secteurs de l’agriculture locale et du tourisme rural. L’ensemble des 4 projets testés en couveuse d’entreprise en 2014 poursuivent leur test en 2015. Etape 4 : de la réalisation au financement : la recherche de financement : Non applicable en 2014. Etape 5 : de l’activité à son développement : Non applicable en 2014. Etape 6 : le suivi post-création : Non applicable en 2014. 10. Statistiques pour le Brabant wallon concernant : Nombre de porteur de projets accompagnés : 42 personnes ont reçu un premier diagnostic, 9 accompagnées en « préparation de projet ». Orientation des projets accompagnés en distinguant les projets de diversification et les créations d’activités indépendantes : sur les 9 personnes accompagnées en « préparation de projet » : o 4 projets de culture maraîchère ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1492 o o o o o 1 projet de récolte et de vente de sève de bouleaux ; 1 projet de vente en ligne de produits fermiers et locaux ; 1 projet de vente de fromages locaux avec conseil pour association avec des bières locales ; 1 projet de production et transformation de plantes pour colorants d’origines naturelles ; 1 projet de pépinière de plantes comestibles. Tous ces projets sont de nouvelles créations d’activités d’indépendantes. Répartition géographique en Brabant wallon: 4 projets proviennent de l’ouest de la province (Ittre, Lasne, Waterloo et Nivelles), 4 du centre (Villers-la-Ville, Rixensart, Wavre et Ottignies-Louvain-la-Neuve) et un projet hors Province (Les Bons Villers) mais celui-ci se situe sur la frontière provinciale et une partie importante de ses clients et fournisseur se situent en Brabant wallon. Pourcentage de projets concrétisés en regard du nombre de contacts établis : sur les 9 projets accompagnés, 4 se sont poursuivis en couveuse d’entreprise en 2015, 4 poursuivent l’étude de faisabilité en 2015 et un projet a été abandonné. Le test en couveuse pouvant durer 18 mois, aucun n’en est encore sorti. Tableau 1 - Description des 9 projets accompagnés en 2014 11. Evaluation du maintien de la viabilité des projets accompagnés annuellement : Non applicable en 2014 car aucun projet n’est encore finalisé. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1493 12. Nombre de réunions du comité d’accompagnement : L’objectif du comité d’accompagnement est d’augmenter l’efficacité de la mise en place de la filière et les chances de réussite du projet. Celui-ci est composé de membre/organismes en lien avec la filière mais indépendants de l’asbl Créa-Job et plus particulièrement de : Françoise Pigeolet Ŕ Directrice d’administration de l’Economie de l’agriculture et du Tourisme Sigrid Herreman Ŕ Directrice f.f. du Service de l’économie et du commerce Françoise Demeuse Ŕ Directrice du Centre provincial de l’agriculture et de la ruralité Marie-Joelle Anciaux Ŕ Cabinet de la Députée provinciale Isabelle Kibassa Maliba Hélène Warnier Ŕ Brabant wallon, Agro-qualité asbl Eve Jumel Ŕ Créa-Job asbl Laurence Lambert Ŕ Agence de stimulation économique Christiane Pardoms Ŕ Union des agricultrices wallonnes Pierre Houbotte Ŕ Président de la Chambre provinciale d’agriculture du Brabant wallon Vu le démarrage tardif de la filière, le comité d’accompagnement ne s’est réuni qu’une seule fois en 2014, le 19 septembre 2014. Un état des lieux concernant les premiers mois de fonctionnement a été présenté et une liste de recommandations dans le cadre du développement de la filière a été émise. 13. Nombre de séance d’informations organisées au profit des agriculteurs brabançons wallons et/ou publics cibles : En 2014, seul l’événement inaugural de la filière Agrotourisme en Brabant wallon du 30 juin a été organisé. Celui-ci s’est articulé autour d’une conférence intitulée « création d’activité et diversification dans les secteurs de l’agriculture locale et du tourisme rural : outils, et cas pratiques ». L’événement avait pour objectif d’inviter l’ensemble des partenaires de l’association ainsi que les structures ayant un lien direct ou indirect avec les secteurs de l’agriculture locale et du tourisme rural. 55 personnes étaient présentes. 14. Nombre de publications émises (articles, newsletter, etc...) : Un e-mail informant de la création et du développement de la filière Agrotourisme en Brabant wallon a été envoyé à plus de 150 partenaires ou organismes du secteur. Un communiqué de presse a été réalisé en accompagnement de l’événement inaugural. 4 parutions dans la presse écrite et 1 reportage télévisé ont mis en avant la filière Agrotourisme. 15. type d’outils de communication utilisés et créés : Plusieurs outils de communication ont été développés, imprimés (ou affichés) dans plusieurs lieux pertinents (locaux des partenaires de l’association, maisons de l’emploi, lors de foires ou salons,…). Liste des outils développés : Affiches au format A4 et A3 Affiches au format A4 reprenant la philosophie de l’accompagnement réalisé par Créa-Job asbl Roll-up Dépliants au format A5 Divers éléments graphiques 16. Nombre de participations aux événements de promotion économique, touristique et agricole en Brabant wallon : Créa-Job asbl a participé 11 événements : BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1494 Présence à une conférence du CPAR le 10/03/14 Présentation de la filière dans le cadre des cours B organisés par l’asbl Crabe le 13/03/14 Salon de l’emploi de Braine-l’Alleud le 24/04/14 Concours agricole de l’Ascension à Jodoigne le 29/05/14, sur invitation du CPAR Evénement d’inauguration de la filière à Wavre le 30/06/14 Participation au groupe de travail pour l’essaimage d’espace test en Wallonie (différentes rencontre en 2014) Rencontre avec la Ferme de Froidmont Insertion asbl à Rixensart le 17/10/14 Salon de l’emploi à l’Axis Park à Mont-Saint-Guibert le 21/10/14 Présentation de la filière à une trentaine de conseiller du Forem Brabant wallon le 16/12/14 17. Nombre de partenariats noués avec les associations œuvrant en Brabant wallon : En 2014 l’asbl Créa-Job a réalisé un partenariat avec 12 associations/organismes différents repris dans le tableau ci-dessous : Tableau 2 – Liste des partenaires de Créa-Job asbl BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1495 Pour 2015, l’association espère parvenir à de nouveaux partenariats avec les associations/organismes suivantes : Accueil Champêtre Fédération wallonne de l’agriculture L’Abbaye de Villers-la-Ville Les magasins Carrefour La Ferme de Froidmont Insertion asbl Le BEP Le Service du tourisme et du folklore de la Province du Brabant wallon Le Service de l’information et des relations publiques de la Province du Brabant wallon Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 47 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’asbl Mind & Market LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministres des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu la résolution du Conseil provincial du 26 juin 2014 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’asbl Mind & Market ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’objectif stratégique n° 6.2. « Favoriser et mettre en valeur l’émergence et l’ancrage durable des entrepreneurs et l’innovation pour positionner la Province comme un acteur supracommunal » et l’action n° 6.2.1.13. « Favoriser la création d’entreprise par la mise en contact des porteurs de projets avec les opérateurs économiques accompagnants, financiers » ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1496 Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 23 octobre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 29 octobre 2015 (NC 10631) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 30 septembre 2015 par l’asbl Mind & Market ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’asbl Mind & Market a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014Ŕ2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’asbl Mind & Market, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Mind & Market Indicateurs d’exécution des tâches confiées Les indicateurs d'exécution des tâches visées à l'article 1er du contrat de gestion sont les suivants : 3. Indicateurs qualitatifs rapport qualitatif pour chaque programme développé et qualité des porteurs de projets. 4. Indicateurs quantitatifs statistiques quant au nombre de porteurs de projets accompagnés, leur secteur, leur origine géographique, l’orientation qui leur a été donnée ; dès que le programme pour l’enseignement aura été élaboré : - statistique du nombre d’écoles impliquées dans le projet ; - identification nominale de celles-ci ; - le nombre de projets proposés par les jeunes ; - la conclusion et/ou l’orientation qui a été donnée. Les indicateurs susmentionnés visent essentiellement à structurer le rapport d'exécution visé à l'article 5 du contrat de gestion et à faciliter l'évaluation quantitative. Ils ne sont pas exhaustifs. Il appartient à l'a.s.b.l. de fournir toutes les informations utiles pour permettre une évaluation qualitative adéquate. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1497 Rapport d’évaluation Conformément à l’article 5 du contrat, l’asbl Mind & Market a transmis à l’administration provinciale les documents ci-après : un rapport d’activité relatif à l’exercice 2014 ; les bilan, comptes, rapport de gestion et de situation financière pour l’exercice 2014 ; les justificatifs de l’emploi de la subvention octroyée en 2014 ; une note d’intention pour l’exécution des tâches pour l’exercice 2016 ; un budget prévisionnel pour l’exercice 2016. L’association n’a pas transmis un rapport d’exécution du contrat de gestion 2014-2016 pour l’année 2014 en tant que tel et donc l’administration s’est basée sur le rapport d’activité pour établir la présente évaluation. Fruit d’une collaboration entre l’Université catholique de Louvain (UCL) et l’association d’entreprises AxE 4.25 asbl (rebaptisée Alliance Centre BW en 2014), Mind & Market soutient depuis 2009 des projets entrepreneuriaux innovants. L’innovation s’entend ici au sens large (innovation de produits, procédés et services) et dans tous les secteurs d’activité (santé, TIC, ingénierie, chimie, agroalimentaire, marketing, management, développement durable, …). Via une plateforme web (www.mindandmarket.be), des Forums annuels, une lettre d’information électronique, et une présence active sur les réseaux sociaux, Mind & Market poursuit 2 objectifs : la constitution de l’équipe gagnante autour du ou des porteurs d’un projet innovant, la confrontation de l’innovation avec le marché. Au programme pour les porteurs de projets : des contacts et rencontres avec des entrepreneurs, des experts, des coachs, des entreprises et des organismes de soutien, dont les compétences, l'expérience et la connaissance du marché peuvent servir de catalyseurs à la concrétisation de leurs idées, d’accélérateurs du développement du projet, de soutien dans les premières étapes de la vie de la start-up. Les partenaires de Mind & Market pour l’organisation et la promotion du Forum à Louvain-la-Neuve, et l’animation de la plateforme web sont : Organismes localisés et/ou actifs en Brabant wallon : CPME (programme académique interdisciplinaire de l’UCL en création d’entreprise), le Louvain Technology Transfer Office (UCL) Crealouv (association des étudiants entrepreneurs de l’UCL) CRECIS (UCL - Center for Research in Entrepreneurial Change and Innovative Strategies) le CEI Louvain le Louvain Coworking Space LSM Conseil (Junior Entreprise de La Louvain School of Management) ID Ŕ Innovation et Développement, Creajob Azimut la Fondation Jeune Entreprise (FJE) le Réseau Entreprendre BW la Province du BW l’IBW Ŕ Intercommunale du Brabant wallon l’UCM Nest’up Organismes actifs à l’échelle de la Région wallonne ou de la Fédération Wallonie-Bruxelles : le Microsoft Innovation Center CoWallonia (réseau des espaces de coworking wallons) la Start Academy BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1498 Organisme transnational : 1, 2, 3 Go : parcours de business plan sur la Grande Région (Luxembourg, Wallonie, Lorraine, Rhénanie-Palatinat, Sarre). Mind & Market est également soutenu par quelques sociétés privées, qui, outre la promotion des activités au sein de leurs réseaux, proposent gratuitement des conseils à l’occasion du Forum, ou offrent des prix en nature aux meilleurs projets présentés : Deloitte, Pecher & de Groote, XFive, Innovity, BeAngels, Artwhere. La croissance de la communauté Mind & Market et du taux de participation au Forum, tant en nombre de projets que de participants, ne cesse de se confirmer depuis 2009. 1) Le Forum annuel à Louvain-la-Neuve Concrètement, le Forum annuel Mind & Market se déroule sur une après-midi. Chaque porteur de projet dispose d’un espace de discussion, où il peut présenter son projet aux visiteurs intéressés. Dans les jours précédant le Forum, l’ensemble de la communauté Mind & Market est régulièrement tenue au courant des projets s’inscrivant. Le jour même du Forum, la liste des projets présents est remise à chaque participant. Parallèlement aux rencontres autour des espaces de discussion, les porteurs de projet ont l’opportunité de se présenter brièvement dans des ateliers thématiques, devant un jury et un public. Les meilleurs projets sont récompensés. Une formation gratuite d’une demi-journée est organisée par ID pour préparer cette présentation. La 6e édition du Forum Mind & Market s’est tenue le 24 avril 2014, de 14h00 à 18h30, au Centre Monnet de Louvain-la-Neuve : nombre de participants : 450 personnes, dont 131 porteurs de projet. Une délégation d’étudiants de l’IPET de Nivelles et une de l’ITP de Court-Saint-Etienne étaient présentes ; nombre de projets présents : 65, dont 37 se sont présentés dans au moins l’un des ateliers (quelques projets de dernière minute ont dû être refusés par manque de place). Sept startups ont également participé au comité BeAngels ; porteurs de projets : 67 étudiants parmi les porteurs de projets, majoritairement des étudiants CPME de l’UCL ; 11 projets spin-offs universitaires (8 UCL, 2 ULg et 1 de la Haute Ecole de la Province de liège) ; les autres porteurs de projets sont des entrepreneurs ou futurs entrepreneurs, sans lien spécifique avec une Université ou une Haute Ecole ; 39 projets sur les 65, représentant 100 porteurs de projet, sont localisés en Brabant wallon. Sont considérés comme localisés en Brabant wallon : les start-ups dont l’adresse est dans la Province, les projets étudiants CPME/UCL, les projets de spin-offs UCL, et les projets hors UCL dont le porteur est domicilié en Brabant wallon. Typologie des projets présentés : Secteurs : TIC : 34 projets Développement durable : 10 projets Engineering : 13 projets Santé : 5 projets Biotechnologies : 5 projets Agronomie/Agroalimentaire : 9 Projets Chimie : 2 projets Services : 9 projets Management : 10 projets Communication/Marketing : 6 projets Autres : 3 projets (plusieurs projets sont repris dans plus d’une catégorie) Les lauréats des meilleurs projets récompensés par les partenaires sont : BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1499 idées Ŕ feedback marché : LabShare (projet porté par un chercheur de l’UCL), une plateforme web permettant à des laboratoires ou des entreprises d’augmenter la visibilité de leurs équipements ou de leur expertise scientifique, pourra participer gratuitement à la formation Innov2Go organisée par Innovation & Développement ; projet au féminin : GreenIndex (projet de spin-off UCL), un outil pour favoriser l'achat de produits alimentaires bons pour la santé et celle de la planète, sera accompagné de façon illimitée pendant 1 an dans le cadre de l'accélérateur Féminin PME et sera mis en contact avec des réseaux de femmes entrepreneures. GreenIndex a par ailleurs gagné une année de membership au Cercle du Lac ; Market cherche Mind : Place2Be, plateforme web sur laquelle des organisateurs professionnels inscrivent des événements sous forme de badges, remporte un pass de 3 mois au réseau des espaces de coworking wallons, offert par CoWallonia. Dans la même catégorie, Foxi.be, une plateforme communautaire proposant un large panel d'activités, courtes, concrètes & ludiques, pourra participer gratuitement à l'un des ateliers de la formation en Gestion de l'Innovation organisée par le CRECIS, un centre de recherche de l’UCL ; Mind cherche Market : Spotloo, un projet unique de mise-à-disposition de produits & services "Santé/hygiène" multi-disciplinaires via l'exploitation des toilettes publiques, et Orthanc Pro, un logiciel libre et open-source destiné au monde hospitalier, gagnent tous deux, deux fois deux heures d’accompagnement par la société XFive. Cette session de pitch a également permis de distinguer Névéo, qui cherche à sécuriser les personnes âgées à leurs domiciles tout en stimulant leurs intégrations sociales par l’intermédiaire de leurs cercles familiaux, repart avec un autre pass de 3 mois CoWallonia ; Projet IT : SmartRead, une application pour tablettes, permettant l'accès à un kiosque de presse numérique sur base de la géolocalisation, bénéficiera de 4 jours d’encadrement spécialisé (« SmartLab) offerts par le MIC et par la société Artwhere ; en développement- feedback marché : Wake Up (projet de spin-off ULg), un produit développé pour évaluer l’état de somnolence (ou de vigilance) d’une personne, disposera d’un bureau au CEI Louvain pendant 6 mois ; projets à la recherche de financements : Amhyspin (spin-off du centre de recherche associé à la Haute Ecole de la Province de Liège), une solution innovante pour faciliter la production d’anticorps, a reçu un bon à valoir de 2.000 euros pour une opération de crowdfunding offert par MyMicroInvest, et a été sélectionnée pour se présenter au Forum mensuel de Be Angels, avec la prise en charge des frais y relatifs ; Projet technologique : Biostream (projet de spin-off UCL), un nouveau type de matériel de laboratoire qui étudie l'évolution d'une surface quelconque avec un liquide, bénéficiera de 24 heures d’accompagnement par Deloitte. 2) La plateforme web www.mindandmarket.be : Le site web Mind & Market a été complètement redéveloppé en 2014. La version précédente avait été réalisée avec une technologie devenue obsolète (Joomla) et ne bénéficiait plus du support de la société qui l’avait développée, suite à un changement de stratégie commerciale. Le nouveau site a été développé par la société néolouvaniste ATYPIC, qui avait déjà réalisé la charte graphique et les supports de communication papier de Mind & Market en 2009, mais ne disposait pas à l’époque d’une équipe de développement web. Comme dans sa version précédente, le site fonctionne comme une communauté, un réseau social, permettant aux membres de cette communauté de communiquer et échanger en-dehors des événements de rencontres « physiques ». L’ergonomie, les fonctionnalités et le visuel ont été totalement revus. Principales fonctionnalités du site web : possibilité pour toute personne intéressée de poster son profil, avec ses compétences spécifiques ; possibilité pour les porteurs de projet de poster celui-ci, en mettant en évidence l’innovation, le marché, les besoins rencontrés,… ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1500 mise en évidence des projets sur la page d’accueil ; outil de recherche sur les projets : par nom, par mot clé, par stade d’avancement, par secteur d’activité ; outil de recherche sur tous les membres, via la page Communauté ; répertoire des membres ; organisation d’événements, avec système d’inscription et visualisation des inscrits ; possibilité de poster des photos et vidéos en lien avec des projets ou avec Mind & Market ; lien direct avec la page Facebook, le compte Twitter et le groupe LinkedIn Mind & Market ; partage des projets sur les réseaux sociaux ; contact direct entre les membres de la communauté via un simple bouton ; mise en évidence des projets participants à un Forum ; page consacrée aux success stories ; mise en évidence des partenaires et sponsors, avec distinction par secteur géographique. 3) Assemblée générale La première assemblée générale de l’asbl Mind & Market s’est tenue le 26 juin 2014, au Cercle du Lac. A cette date, l’asbl compte 19 membres effectifs. Outre les membres fondateurs (UCL et Axe 4.25), les partenaires suivants ont décidé de devenir membre de l’ASBL : le Prof. Frank Janssen (CPME), la Sopartec sa, le Microsoft Innovation Center asbl, la Fondation Jeune Entreprise asbl, IDEE asbl, le Cercle du Lac asbl, BeAngels sa, DELOITTE TAX & CONSULTING DTTL, DELOITTE BELGIUM CVBA, Azimut scrl, Creajob asbl, Crealouv asbl, CEILv asbl, l’Agence Wallonne des Télécommunications, XFive sprl, le Réseau Entreprendre BW asbl, et l’agence Intercommunale IDETA. L’AG a été l’occasion de présenter le rapport d’activités depuis la création de l’asbl le 31 mai 2013, les comptes 2013, le budget 2014 et les projets 2014-2015. L’AG s’est conclue par un événement de networking auquel étaient conviés les porteurs de projet Mind & Market et les membres du Cercle du Lac. 4) Forum Mind & Market Tournai Cette première édition du Forum hors des murs de Louvain-la-Neuve s’est déroulée le 27 novembre 2014 au Negundo Innovation Center (zoning de Tournai-Ouest). La formule était similaire à Louvainla-Neuve. Les partenaires locaux étaient l’Intercommunale de la Wallonie Picarde IDETA, et le réseau des Rûches du Nord de France. La promotion a été assurée au sein des réseaux de ces partenaires, mais également de la communauté Mind & Market. Ce Forum a été financé par le programme européen Interreg « Fast to Market » géré par IDETA. Il a attiré 200 participants et 30 projets innovants. Si la plupart des participants venaient des régions proches (Wallonie Picarde, Nord-Pas-de-Calais), 10 projets présentés étaient originaires du BW, dont 4 avaient participé au Forum du 24 avril à LLN. Cette édition hennuyère du Forum a donc permis de recruter de nouveaux projets en Brabant wallon. En conclusion : L’année 2014 s’est révélée une année charnière pour Mind & Market. La mise en ligne du nouveau site web fut la première étape clé, représentant un outil technologique de premier ordre pour le développement et la promotion de Mind & Market. Le succès du Forum ne cesse de se confirmer, avec un taux de progression annuel du nombre de participants de près de 20% sur les 3 dernières années. Le nombre de projets demandeurs quant à lui dépasse depuis 2013 les capacités d’accueil du Centre Monnet, obligeant l’association à refuser des places aux tables de discussion. La qualité des projets est également en progression, d’une part parce BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1501 que le succès permet d’être plus sélectif, d’autre part grâce à la meilleure préparation apportée aux porteurs de projets par les partenaires, par exemple la session de formation au pitch organisée par ID et le CEI 2 jours avant le Forum. Le débriefing réalisé avec les étudiants du secondaire et leurs titulaires respectifs a mis en évidence leur grand intérêt pour le Forum, et en particulier les sessions de pitch où ils ont pu voir des jeunes entrepreneurs, pas beaucoup plus âgés qu’eux, être challengés par des experts et des entrepreneurs. Des partenariats clés ont été noués, entre autres avec Be Angels, Deloitte Belgique et MyMicroInvest, qui ont offert des prix importants à l’occasion du Forum. 2014 fut aussi l’année du premier Forum hors des murs de Louvain-la-Neuve, en novembre à Tournai, avec d’autres partenaires et surtout d’autres acteurs de l’innovation, situés en Wallonie Picarde et dans le Nord-Pas-de-Calais. L’expérience fut concluante et sera reconduite en 2015, peut-être à Lille, en alternance avec Tournai. L’intérêt de Deloitte Luxembourg et de l’ULg, pour l’organisation de Forums respectivement au Grand-Duché et à Liège, sont enfin de nouvelles preuves de l’intérêt et de l’originalité de Mind & Market. Le contrat de gestion 2014-2016 a été exécuté de manière satisfaisante pour l’exercice 2014, dans la mesure où les indicateurs de tâches, comme éléments de réponse à la note d’exécution, se retrouvent dans le rapport d’activité 2014 de l’association. La subvention de fonctionnement octroyée en 2014 a été justifiée. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 48 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’asbl Africa Rise LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministres des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1502 Vu la résolution du Conseil provincial du 18 décembre 2014 relative au contrat de gestion 2014 entre la Province du Brabant wallon et l’asbl Africa Rise ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et particulièrement l’objectif stratégique n°6.3. « Favoriser un déploiement économique coordonné sur l’ensemble de la Province pour positionner la Province comme un acteur supracommunal », l’objectif opérationnel n°6.3.1. « Contribuer à un environnement économique favorable au développement économique en termes d’infrastructures et de réseaux » ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 23 octobre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 29 octobre 2015 (NC 10492) ; Considérant la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise en date du 1er septembre 2015 par l’asbl Africa Rise ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’asbl Africa Rise a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014, pour ce qui concerne l’exercice de la même année ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014 entre la Province du Brabant wallon et l’asbl Africa Rise, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Africa Rise Indicateurs d'exécution des tâches confiées Les indicateurs d'exécution des tâches visées à l'alinéa 2 de l'article 1 er du contrat de gestion sont les suivants : 1. Indicateurs qualitatifs rapport qualitatif sur l’organisation du forum ; rapport qualitatif sur les contacts entre les entrepreneurs belges et africains. 2. Indicateurs quantitatifs nombre de participants au forum ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1503 origine géographique et sectorielle des participants ; statistique des entreprises participantes (brabançonnes et autres). Les indicateurs susmentionnés visent essentiellement à structurer le rapport d'exécution visé à l'article 5 du contrat de gestion et à faciliter l'évaluation quantitative. Ils ne sont pas exhaustifs. Rapport d’évaluation 2014 Conformément à l’article 5 du contrat, Africa Rise a transmis à l’administration provinciale : un rapport d’exécution relatif à l’exercice 2014 ; les bilan, comptes, rapport de gestion et de situation financière pour l’exercice 2014 ; les justificatifs de l’emploi de la subvention octroyée en 2014 ; une note d’intention pour l’exécution des tâches pour l’exercice 2016 ; une prévision d’actions pour l’exercice 2016. Ces documents ont tous été transmis dans le délai réglementaire. L’Africa-Belgium Business Week 2014 Ŕ 1ère Edition Africa Rise a organisé plusieurs événements dont l’Africa-Belgium Business Week 2014, 1ère Edition du 1er au 4 avril 2014 à l’Hôtel Charleroi Airport et à Louvain-La-Neuve. Le pays à l’Honneur était la République Démocratique du Congo. Quelques officiels présents : M. Raymond Tshibanda, Ministre Affaires étrangères de la RD Congo ; M. Louis Michel, Ministre d’Etat et Député européen ; M. André Flahaut, Président de la Chambre des Représentants ; En termes de participants, il y avait : 150 entrepreneurs européens : SIEMENS, SNCB, TRACTEBEL, ELECTRABEL, ….. ; 120 entrepreneurs africains venant de plus de 10 pays : Algérie, Maroc, Cameroun, RD Congo, Gabon, … ; Résultats : plus de 30 contrats signés pendant et après forum dont le premier tramway. L’Africa-Belgium Business Week 2015, 2èmeEdition En ce qui concerne l’édition 2015, Africa Rise avait tenu une assemblée générale le samedi 21 juin 2014. Lors de cette AG, la décision avait été prise à l’unanimité d’introduire une demande auprès de la Province du Brabant wallon afin que le futur forum « AFRICA-BELGIUM BUSINESS WEEK 2015 » puisse s’y dérouler et ce, en co-organisation avec la Province. Par son courrier daté du 19 janvier 2015, la Province notifiait à Africa Rise de la résolution du Conseil provincial d’octroyer à notre association un subside de 75 000 € afin de couvrir une partie des frais de fonctionnement et ceux liés à l’organisation de l’ABBW2015 devant se tenir les 28, 29 et 30 avril 2015 à l’hôtel Château du Lac à Genval. L’asbl Africa Rise a organisé le deuxième forum ABBW dans la Province de Brabant wallon et ce, du 28 au 30 avril 2015. Il a réuni près de 800 chefs d’entreprise, officiels et prestataires de services, dont 300 d’Afrique francophone et 500 d’Europe et de l’Amérique du nord. Parce qu’Africa Rise se veut être un organisme ancré dans la réalité sociale de son environnement, le Forum ABBW2015 a produit trois projets à caractère social : BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1504 en matière d’éducation, Africa Rise a conclu un partenariat avec la Haute Ecole Louvain en Hainaut - HelHA - afin d’offrir des stages à deux étudiants de dernière année : Gabrielle Ducat et Christian Essomba ; en matière d’emploi, Africa Rise a conclu un partenariat avec l’Université Ouverte de Charleroi afin de sensibiliser 6 demandeurs d’emploi sur les métiers du commerce extérieur, notamment en relation avec l’Afrique, et leur offrir des opportunités d’emploi auprès des chefs d’entreprise du secteur présents au forum ABBW2015 ; en matière de culture, des artistes africains ont été mis à l’honneur dans divers domaines : mode, chant, peinture et littérature. La Côte d’Ivoire, pays à l’honneur sous le Haut Patronage de Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République avec la présence de : Daniel Kablan Duncan, Premier Ministre ; Jean-Claude Brou, Ministre de l’Industrie et des Mines ; Bruno Koné, Ministre de la Poste et des NTIC ; Emmanuel Essis, DG du CEPICI ; Jean-Marie Somet, DG de Côte d’Ivoire Tourisme. Quelques autres Officiels présents : SAR le Prince Laurent de Belgique ; Charles Michel, Premier Ministre belge ; Willy Borsus, Ministre belge des PME et Classes Moyennes ; Boongo Nkoy, Ministre rd congolais des PME et Classe Moyenne ; André Flahaut, Ministre francophone du Budget ; Cécile Jodogne, Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur (Région Bruxelles-Capitale)… Par ailleurs, 300 grands chefs d’entreprise africains étaient venus de 17 pays africains (Côte d’Ivoire, RD Congo, Cameroun, Bénin, Togo, Niger, Tanzanie, Sénégal, Maroc, Algérie, Rwanda, …) et 500 dirigeants d’entreprise et officiels belges, européens et québécois. Les secteurs concernés étaient ceux de l’Energie, de l’Environnement, de la Construction, des Transports & Logistique, de la Santé, du Tourisme et des Télécommunications. Retombées économiques pour le Brabant wallon Le fait que l’ABBW2015 s’est tenu dans la Province du Brabant wallon a engendré des retombées économiques directes, indirectes et à court et moyen terme. Parmi ces avantages économiques : a) Province du Brabant wallon : une image renforcée de « province dynamique des affaires » En accueillant ce forum international, la Province du Brabant wallon peaufine son image de « province dynamique pro-business ». La contribution d’Africa Rise dans l’érection de cette image se résume en trois temps : avant le forum, afin d’attirer un maximum d’entrepreneurs au profil intéressant, Africa Rise entreprend avant chaque forum une tournée promotionnelle en Afrique, notamment une visite dans un pays permet de rencontrer des Officiels (Ministres, cabinets ministériels, ….) et des chefs d’entreprise, de faire une présentation (powerpoint) de l’ABBW dans une chambre de commerce ou organisation patronale avec laquelle des contacts ont été noués plusieurs mois avant en amont, tout en assurant la promotion de la Province du Brabant wallon (coorganisatrice du forum) et du lieu du forum (hôtel Château du Lac). Les pays qui ont été visités pour l’ABBW2015 sont : - RD CCONGO : 23-27 novembre 2014 ; - QUEBEC : décembre 2014/janvier 2015 ; - TOGO & BENIN : 14-17 janvier 2015 ; - CAMEROUN : 26-29 janvier 2015 ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1505 - COTE D’IVOIRE : 3-6 mars 2015 La promotion de la Province se fait également à travers la très nombreuse correspondance (courriers solennels aux Officiels africains, européens et québécois, …et courriels aux entrepreneurs), plus de 3.000 courriers et emails, la conférence de presse du 26 mars 2015 au Press Club Europe à Bruxelles et au cours des réunions stratégiques des 26 septembre 2014 à Charleroi et 3 avril 2015 à Genval. pendant le forum, une belle visibilité de la Province du Brabant wallon à travers plusieurs supports visuels : les roll-ups, magazine du forum, site web, un « Focus Province du Brabant wallon » pendant une heure au cours du « Jour 2 » avec prises de parole thématiques relatives à la Province dont Mathieu Michel, Président du Collège provincial et les deux prises de parole (ouverture et clôture du forum) de Mme Isabelle Kibassa-Maliba, Députée provinciale à l’Economie. après le forum, le Magazine Bilantaire de l’ABBW2015 fait une belle place à la Province du Brabant wallon. Ce magazine est diffusé à des milliers d’exemplaires en Belgique, en Europe, au Québec et en Afrique. b) Hôtellerie du Brabant wallon Près de 300 Africains (dont 250 en provenance directe d’Afrique, le reste étant les personnels diplomatiques africains de Bruxelles) ont participé au forum ABBW2015. Parmi eux, près de 200 personnes ont séjourné dans les hôtels suivants du Brabant wallon : Hôtel Château du Lac (Genval) ; Manoir du Lac (Genval) ; Martin’s ; Lido (Rixensart) ; Martin’s Grand Hôtel (Waterloo) ; Léonardo Hotel (Wavre). c) Participation des entreprises du Brabant wallon et les retombées économiques Plusieurs entreprises du Brabant wallon ont participé à l’ABBW2015 : GROUP FORREST INTERNATIONAL SA ; VIGAN ENGINEERING SA ; FIB BELGIUM SA ; NH CONSULTING SPRL ; IMPERBEL SA ; TOYO PUMPS EUROPE SA ; TECHNIQUES SPECIALES A L’EXPORT SA (T.S.E. SA) ; ALIZEE CONCEPT SPRL ; APKIOSK SPRL. Une participation brabançonne wallonne relativement modeste certes ; mais de nombreux contacts d’affaires noués par ces entreprises. A noter, la participation de la société FIB BELGIUM SA, aux côtés de l’entreprise carolo DELAUNOIT GROUP SA, à un contrat de près de 1 000 000 euros (un million d’euros) avec un partenaire béninois SIAM BENIN SARL. d) Province du Brabant wallon : « terre de résidence et d’éducation » Grâce aux présentations effectuées à l’occasion du « Focus Province du Brabant wallon », le Jour 2 en matinée, plusieurs participants, essentiellement africains, ont intégré dans leur esprit le fait que la Jeune Province constitue une solution pertinente en tant que lieu d’éducation pour leur progéniture. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1506 Cas concret : SEM Pancrace BoongoNkoy, Ministre des PME et Classe moyenne de la République Démocratique du Congo, a entamé les démarches nécessaires afin que deux de ses enfants s’installent et étudient (Université Catholique de Louvain) dans le Brabant wallon. e) Contrats et partenariats d’affaires Plusieurs contrats et partenariats signés pendant et après forum (TRACTEBEL,DELAUNOIT, FRISOMAT, BRAEMS, THE JOB FACTORY (RDC), SIAM BENIN SARL, ….). f) Mission économique d’entrepreneurs belges à Abidjan - Juin 2015 Une mission économique de 10 entrepreneurs belges du secteur du transport : TRANSURB, SNCB, ASTRON-LINDAB, TRACTEBEL, CICADE, BEMOBEX, … a eu lieu du 8 au 11 juin 2015. Voici les conclusions du « cluster » BEMOBEX », partie prenante de la mission économique (rapport reçu le 8/07/2015 de M. Jacques Delaunoit, Administrateur de BEMOBEX) : La pré-mission a été une réussite dans son ensemble. Elle a permis à BEMOBEX de mieux apprécier le contexte du développement du Train Urbain et d’offrir au Gouvernement Ivoirien une pré-étude. Celle-ci proposera des recommandations pour un meilleur compromis de rentabilité social, économique et financier. De plus, des discussions sont en cours avec des institutions Belges et Chinoises pour obtenir un financement BOT pour la ligne transversale (Yopougon-Bingerville). Une mission BEMOBEX est prévue pour du 30 Novembre au 4 Décembre 2015. Le contrat a été exécuté de manière satisfaisante. La subvention octroyée en 2014 est en cours de liquidation. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 49 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et le Centre Local de Promotion de la Santé du Brabant wallon a.s.b.l. LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment l’article L2223-13 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1507 Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu les statuts du Centre Local de Promotion de la Santé du Brabant wallon a.s.b.l. ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et notamment l’objectif opérationnel 5.7.4. « Veiller au contrôle de sensibilisation et de formation de la Province via le Centre Local de Promotion de la Santé » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 27 février 2014 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et le Centre Local de Promotion de la Santé du Brabant wallon ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 28 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10421) ; Considérant que la note d’intention pour l’exercice 2016 transmise par Madame Maryline Nicolet, Directrice, en date du 17 août 2015 ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que le Centre Local de Promotion de la Santé du Brabant wallon a.s.b.l. a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et le Centre Local de Promotion de la Santé a.s.b.l., tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et le Centre Local de Promotion de la Santé du Brabant wallon a.s.b.l. Indicateurs d’exécution des tâches confiées Indicateurs quantitatifs : Nombre de demandes annuelles formulées au CLPS-BW ; Nature de la demande (thématique de santé) ; Type de réponse offerte par le CLPS BW (aide méthodologique, soutien documentaire, formation, réorientation…) ; Nombre de temps de rencontres, formations, conférences organisés, réunions de travail en lien avec les missions du CLPS BW ; Nombre de participants à des événements, groupes de travail extérieurs en lien avec les missions ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1508 Données de fréquentation du site internet ; Augmentation du nombre de contacts avec des services ou personnes issues de secteurs variés. Indicateurs qualitatifs : Cohérence entre les activités du CLPS-BW et PACP ; Satisfaction des participants aux temps de rencontre du CLPS-BW ; Type de perspectives envisagées suite aux temps de rencontre ; Typologie des participants à ces temps de rencontres, formations, conférences (secteur d’activité et secteur géographique) ; Type et variété des collaborations établies avec des services communautaires et locaux. Eléments de référence : Programme d’actions coordonnées pluriannuel 2008-2015 ; Rédaction de rapports d’activités annuels du service, du point d’appui assuétudes, du point d’appui evras ; Base de données file maker pro (inventaire des demandes) ; Evaluation des temps de rencontre, formations organisés par le CLPS-BW (sous forme de brainstorming, questionnaires…). Rapport d’évaluation Indicateurs quantitatifs 1. Nombre de demandes annuelles formulées au CLPS-BW En 2014, le CLPS-BW a accompagné 356 demandes. Ce nombre est en légère diminution par rapport à 2013 (381 demandes). Plusieurs éléments peuvent l'expliquer: l'équipe a été en effectif réduit pendant la moitié de l'année, une part importante des activités ont été consacrées au bilan du PACP 2008-2013 et à la survie de l'a.s.b.l. 2. Type de réponse offerte par le CLPS-BW (aide méthodologique, soutien documentaire, formation, réorientation...) 35% des demandes sont des demandes documentaires et 32% sont des demandes méthodologiques. Toutefois, l'accompagnement de ces demandes est souvent mixte: méthodologique et documentaire et/ou logistique. Une trentaine de demandes ont été initiées en 2013 et se sont poursuivies en 2014. D'autres sont toujours en cours en 2015. Les demandes d'information peuvent concerner des informations dont le CLPS-BW dispose; d'autres au contraire demandent des recherches particulières. Les demandes de réorientation sont soit des demandes provenant d'un professionnel installé sur un autre territoire, soit des demandes qui élargissent le partenariat, soit des demandes qui ne concernent pas l'offre de service du CLPS-BW. Depuis 2013, on observe une augmentation dans les demandes de participation (4% en 2012, 11% en 2013 et 12% en 2014). Ceci s'explique notamment par des demandes de soutien aux écoles pour le projet d'amélioration du climat scolaire et prévention du harcèlement (25 projets) et de participation à des réunions. Ce projet a également contribué à une plus forte demande de formation au CLPS-BW. Au cours des années, la demande méthodologique évolue également souvent vers des participations où le CLPS-BW est amené à animer des équipes ou groupes de travail pour réfléchir les objectifs, actions, valeurs,... qui sous-tendent les interventions. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1509 3. Nature de la demande Les demandes formulées au CLPS-BW sont souvent multithèmes, en lien à l'approche globale de la santé que le CLPS-BW promeut. La majorité des demandes en 2014 concerne la thématique "Santé mentale" (40%) suivent les thématiques "Vie affective et sexuelle" (17%), "Addiction" (12%) et "Hygiène" (10%). En 2014, plus d'une demande sur trois concerne la santé mentale (une sur trois en 2013 et une sur cinq en 2012). Le centre de documentation dispose de très nombreuses ressources sur ce thème et les questions de santé mentale sont aussi très souvent abordées avec les autres thématiques : addictions, hygiène, alimentation ou encore social. La santé mentale reprend aussi les demandes liées au développement des compétences psychosociales (estime de soi, confiance, construction de soi, etc.) mais aussi la prévention du harcèlement à l'école. Cette thématique proposée aux acteurs du Brabant wallon par le CLPS-BW en 2013-2014 a rencontré un grand intérêt. Les demandes "Vie affective et sexuelle" ont probablement connu une augmentation en raison de la nouvelle mission du point d'appui EVRAS confiée au CLPS (14% en 2013 contre 17% en 2014). 4. Profil du demandeur (secteur d'activité, origine géographique) et augmentation du nombre de contacts avec des services ou personnes issues de secteurs variés Les secteurs d'activités "santé" et "enseignement" restent les secteurs qui font le plus appel au CLPSBW en 2014, largement représentés par les équipes PMS (assimilés au secteur de l'enseignement), les écoles et les PSE (assimilés au secteur de la santé). Les demandes provenant des secteurs "social", "public", et "aide à la jeunesse" restent importantes. Les demandes émanent pour la plupart des services PMS/PSE, des administrations publiques, des écoles, de personnes privées, etc. La majorité des demandes concernent uniquement le Brabant wallon (88%). Plus de la moitié des demandes sont formulées par des professionnels venant du centre de la province. La concentration d'institutions au centre de la province en est certainement une des raisons. S'ajoutent à cela la position centrale du CLPS-BW à Wavre, ainsi que la difficulté de déplacement d'Est en Ouest de la province. La région Est de la province ne représente que 10% des demandes et l'Ouest 29%. Pour permettre aux acteurs de ces territoires de participer plus facilement aux activités du CLPS-BW, des formations ou temps de rencontre décentralisés sont organisés et l'équipe se déplace régulièrement dans les organismes pour les accompagnements. 5. Nombre de temps de rencontres, formations, conférences organisés, réunions de travail en lien avec les missions du CLPS-BW et type de secteurs d'activité représentés Le CLPS-BW a proposé 26 temps d'échange, formations, rencontres de professionnels. Toutefois, le CLPS-BW a co-participé à des réunions de travail et des formations et notamment, un temps de de formation organisé par la Fédération laïque des plannings familiaux le 27 mars 2014; des réunions de travail autour de la concertation affective et sexuelle du Brabant wallon visant à organiser les activités autour du 1er décembre (journée mondiale de lutte contre le sida); la plateforme sur la précarité infantile à Braine-le-Château, la participation à l'inter-plannings familiaux, la participation aux journées maltraitance de l'ONE (21/10/2014); participation aux réunions de travail sur la dynamique inégalités sociales en santé à Ottignies; les concertations bien-être à l'école de Braine-l'Alleud. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1510 6. Nombre de participants à des événements, groupes de travail extérieurs en lien avec les missions Thème Date Nombre de participants 32 Formation prévention du harcèlement Braine l’Alleud 2 jours 16-23 janvier Formation prévention harcèlement Jodoigne 2 jours 6-7 février 15 Groupe de travail réduction des risques en festivals 10/01/2014 8 Formation réduction risques (2 jours) des 11/02/2014 20/02/2014 10 Temps de rencontre porteurs de projet harcèlement 05/05/2014 24 Rencontre intersectorielle de Jodoigne 18/03/2014 51 Concertation EVRAS Jodoigne Concertation EVRAS Wavre 24/02/2014 31/03/ 2014 annulée 8 Concertation EVRAS Nivelles 03/04/2014 7 Outil se mettre à table Ŕ cordes 30/04/2014 10 Concertation EVRAS Nivelles 02/06/2014 14 Concertation EVRAS Wavre 10/06/2014 13 Concertation EVRAS Jodoigne Formation outil du Je au Nous 06/06/2014 24/06/2014 annulée 24 Formation outil du Je au Nous 15/09/2014 20 BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 Type de professionnels 28 écoles 2 PMS 2 services communaux 9 écoles 3 PMS 3 services communaux 1 association 6 AMO 1 mutuelle 1 service communal 8 AMO 1 maison jeune 1 service communal 15 écoles 4 PMS/PSE 3 AMO 2 services communaux 11 PMS/PSE 10 associations 2 Plannings Familiaux 12 services communaux 1 AMO 10 services soins à domicile 3 écoles 1 Service de santé mentale 1 médecin généraliste 5 plannings familiaux 3PSE/PMS 6 PSE/PMS 1 planning familial 3 écoles 6 PMS/PSE 1 ISBW 8 PSE/PMS 5 Plannings familiaux 1 association 7 PSE/PMS 5 plannings familiaux 2 PMS 5 Maisons médicales 3 secteurs petite enfance 1 école 3 plannings familiaux 8 associations 2 services communaux 6 services communaux 2 AMO 10 associations 2 secteurs petite enfance 1511 Rencontre intersectorielle de Jodoigne 12/05/2014 15 Rencontre intersectorielle de Jodoigne 18/09/2014 15 Formation jour 1 : les écrans 17/10/2014 (AM) 24 Formation jour 1 : les écrans 17/10/2014 (PM) 23/10/2014 (AM) 23 Formation jour 2 : les écrans 23/10/2014 (Pm) 23 Formation jour 1 : les écrans 05/11/2014 24 Formation jour 2 : les écrans 19/11/2014 26 Handicap et EVRAS 13/11/2014 17 des 12/12/2014 10 Formation outil : alimentation c’est aussi 26/11/2014 14 Formation jour 2 : les écrans Formation : sida connaissances état 24 3 associations 1 AMO 2 services communaux 4 services soins à domicile 1 PMS 1 ONE 3 services de santé mentale 4 associations 2 services communaux 1 AMO 3 services soins à domicile 1 PMS 3 ONE 1 SSM 18 PSE/PMS 2 plannings familiaux 1 école 3 services jeunesse 20 PMS/PSE 3 services jeunesse 17 PSE/PMS 4 services jeunesse 3 écoles 19 PMS/PSE 3 services jeunesse 1 école 14 PMS/PSE 4 plannings familiaux 5 services jeunesse 1 étudiant 17 PMS/PSE 5 services jeunesse 3 Plannings familiaux 1 étudiant 3 PMS/PSE 8 services handicaps 6 Plannings familiaux 4 PMS/PSE 4 plannings familiaux 1 service communal 1 étudiant infirmière 2 services communaux 7 associations 1 école 2 secteurs petite enfance 2 privés 7. Données de fréquentation du site Internet Pour l'année 2014, le site a connu 24.086 visiteurs différents pour un total de 39.969 visites. Le CLPS-BW a également diffusé une newsletter. Trois ont été envoyées par le CLPS-BW à l'ensemble des acteurs brabançons aux mois de février, mai et octobre. Ces lettres d'information électroniques permettent de communiquer sur les projets et activités du CLPS-BW et de ses partenaires, de mettre en avant certaines ressources du Centre de documentation et de relayer des campagnes et initiatives en Brabant wallon et au-delà. Des liens renvoient directement vers le site Internet. Selon les statistiques, il y a en moyenne entre 400 et 450 personnes qui ouvrent la newsletter du CLPS-BW. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1512 Selon une évaluation menée en 2014 auprès de 70 répondants, la rubrique la plus lue est celle qui présente les outils pédagogiques: 66% des répondants la lisent toujours ou souvent. Viennent ensuite la rubrique qui présente les initiatives locales avec 58% de répondants se disant lecteurs réguliers et la rubrique des temps de rencontre avec 47% de répondants-lecteurs réguliers. La dernière rubrique, celle des initiatives en Communauté française et au-delà est la moins lue (35 % de lecteurs réguliers). 8. Augmentation du nombre de contacts avec des services ou personnes issues de secteurs variés 160 140 120 100 80 60 40 20 0 Demandes par secteurs 2013 2014 2014 2013 On remarque que les secteurs santé et enseignement sont les secteurs qui formulent le plus de demandes au CLPS-BW. On constate une légère diminution toutefois entre 2013 et 2014 pour l’enseignement. En effet, le projet de prévention du harcèlement était en plein essor en 2013. On constate par contre une légère augmentation des contacts avec le secteur « santé » passant de 122 en 2013 à 126 demandes en 2014. Indicateurs qualitatifs 1. Cohérence entre les activités du CLPS-BW et PACP Le rapport d'activité 2014 retrace l'ensemble des objectifs du PACP (Pacte d’Actions Coordonnées Pluriannuel) au regard des actions menées en 2014. Pendant l'année 2014, l'équipe du CLPS-BW a organisé un important travail d'évaluation du PACP actuel. Cette évaluation a été pensée en deux temps: D'abord en interne, l'équipe a analysé transversalement chacun des objectifs du PACP et des principes d'actions de la promotion de la santé. Cette analyse a ensuite été confrontée avec la perspective des acteurs de terrain avec lesquels le CLPS-BW est ou pourrait être en relation. Cette consultation des acteurs s'est faite via un questionnaire en ligne et l'organisation de deux focus groupes. Ont participé à cette consultation des professionnels provenant des secteurs de la santé, l'enseignement, le social, l'aide à la jeunesse, la petite enfance, le handicap, l'insertion... et qui constituent le "public cible" du CLPS-BW. L'objectif était de mettre en lumière les problématiques rencontrées par leurs publics, les stratégies de promotion de la santé en Brabant wallon en lien avec leur travail et le rôle à jouer par le BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1513 CLPS-BW. Cette évaluation a permis de dégager des enseignements et de dessiner les nouvelles perspectives et axes de travail du PACP à venir. 2. Satisfaction des participants aux temps de rencontre du CLPS-BW Cette satisfaction est mesurée de plusieurs manières: au travers de questionnaires distribués à la fin du temps de rencontre, via les rencontres informelles, suite à l'augmentation des demandes d'un secteur d'activité, suite à une demande d'accompagnement post temps de rencontre en lien avec le sujet abordé. Le taux d'inscription est aussi un marqueur d'intérêt du public. Ainsi, en 2014, plusieurs temps de rencontre se sont déroulés. Le CLPS-BW a également mené en 2014 une évaluation des actions via notamment un questionnaire en ligne. Les 157 répondants ont permis de vérifier l'adéquation de l'offre de services du CLPS-BW. 84% des répondants souhaitent avoir de l'aide pour rechercher des partenaires; 82% souhaitent échanger des expériences ; 80% des répondants souhaitent être accompagnés dans la réflexion de leur projet ; 79% souhaitent avoir des ressources documentaires et d'animation ; 70% souhaitent réfléchir aux stratégies de promotion de la santé ; 68% souhaitent être formés sur des thématiques ; 63% souhaitent être formés sur des aspects méthodologiques et 54% souhaitent obtenir de l'aide pour la recherche de subsides. L'offre du CLPS-BW semble donc correspondre aux attentes des professionnels. 3. Type de perspectives envisagées suite aux temps de rencontre Les perspectives des temps de rencontre ont permis d'installer les objectifs 2015 spécifiques à l'organisation des nouveaux temps de rencontre en 2015 : favoriser l'émergence et le développement de projets locaux en faveur de la promotion de la santé en Brabant wallon, favoriser les complémentarités et synergies entre intervenants et services, communiquer sur l'approche de la promotion de la santé, les initiatives locales et notre service en Brabant wallon, etc. 4. Type et variété des collaborations établies avec des services communautaires et locaux Plusieurs temps de rencontre ont été organisés avec des services communautaires tels que la Plateforme Prévention SIDA, Culture & Santé et l'a.s.b.l. Cordes. Au niveau local, le CLPS-BW a participé à de nombreux réseaux. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016 pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1514 Annexe 50 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’Agence immobilière sociale du Brabant wallon asbl LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu l’arrêté du gouvernement wallon du 29 juillet 1993 portant création d’Agences immobilières sociales ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et notamment l’objectif opérationnel 4.4.2. « Veiller à l'application et à l'évaluation du contrat de gestion de l'AIS » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 27 février 2014 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’Agence immobilière sociale du Brabant wallon ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 28 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10425) ; Considérant que la note d’intention pour l’exercice 2016 n’a pas été transmise ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’Agence immobilière sociale du Brabant wallon a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014Ŕ2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1515 ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’Agence immobilière sociale du Brabant wallon, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’Agence immobilière sociale du Brabant wallon Indicateurs d’exécution des tâches confiées 1. Logements pris en gestion - Nombre de logements par commune en début et en fin d'exercice ; Types de logement ; Modalités de fonctionnement (mandat de gestion/contrat de bail) ; Propriétaire privé/public. 2. Travaux exécutés - Nombre de logements concernés par commune ; Montant des travaux. 3. Locataires et candidats locataires - Nombre par commune ; Répartition par type de revenus, classes d'âge, situation familiale et nombre d'enfants à charge ; Sexe/genre. Rapport d’évaluation - Logements pris en gestion Nombre de logements par commune > 1300 33 7,32 % > 1310 3 0,67 % > 1315 4 0,89 % > 1320 8 1,77 % > 1325 15 3,33 % > 1330 7 1,55 % > 1340 28 6,21 % > 1350 4 0,89 % > 1357 9 2,00 % > 1360 12 2,66 % > 1367 2 0,44 % BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1516 > 1370 40 8,87 % > 1380 9 2,00 % > 1390 3 0,67 % > 1400 44 9,76 % > 1410 3 0,67 % > 1420 24 5,32 % > 1430 122 27,05 % > 1435 4 0,89 % > 1440 2 0,44 % > 1450 3 0,67 % > 1457 4 0,89 % > 1460 4 0,89 % > 1470 16 3,55 % > 1480 33 7,32 % > 1490 5 1,11 % > 1495 10 2,22 % -----Total 451 100,00 % Au 01/01/2015, l’AIS dispose de 451 logements sous mandats de gestion (422 logements au 01/01/2014) dont 390 sont occupés (381 au 01/01/2014). Cela représente une progression de 7% par rapport à l’exercice 2013. On peut remarquer un ralentissement dans la progression constatée puisque sur les exercices précédents, l'accélération du taux d’accroissement des logements en gestion avait été constante (entre 2009 et 2010 : 11,24% ; de 11,5% entre 2010 et 2011 ; de 13,44% de 2011 à 2012 et de 16,25% de 2012 à 2013). - Logement par type : Biens par type au 01/01/2015 > Appartement 1 ch 110 24,39 % > Appartement 2 ch 62 13,75 % > Appartement 3 ch 21 4,66 % 1 0,22 % > Maison 1 ch 12 2,66 % > Maison 2 ch 105 23,28 % > Maison 3 ch 61 13,53 % > Maison 4 ch et plus 27 5,99 % > Studio 52 11,53 % 451 100,00 % > Appartement 4 ch et plus -----Total La diversité des logements proposés permet de faire face à la demande et de viser un large public. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1517 - Modalités de fonctionnement (mandat de gestion/contrat de bail) par rapport à l’ensemble des biens susvisés et travaux réalisés : Nombre de propriétaires 228 Nombre de biens 524 Nombre de biens en mandat gestion au 01/01/2015 451 Nombre de nouveaux biens 01/01/2014-01/01/2015 39 Nombre de nouveaux biens 1-2 chambres 01/01/2014-01/01/2015 22 Nombre de nouveaux biens 3 chambres et plus 01/01/2014-01/01/2015 13 Nombre de renouvellement de mandats au terme de 9 ans de gestion 01/01/2014-01/01/2015 9 Nombre de biens perdus 01/01/2014-01/01/2015 10 Taux d'occupation au 01/01/2015 86,47 % Nombre de logements labellisés 01/01/2015 9 Nombre de demandes de labellisations 01/01/2015 12 Nombre de biens 'Travaux gestionnaire' au 01/01/2015 23 Nombre de biens avec un certificat PEB à renouveler au 01/01/2015 451 Nombre de biens en vide locatif au 01/01/2015 61 Nombre de baux non enregistrés au 09/03/2015 0 Nombre de locations en cours au 01/01/2015 390 Nombre de locations terminées sur la période ayant un mandat en cours 01/01/2014-01/01/2015 82 Nombre de locations terminées sur la période 01/01/2014-01/01/2015 87 Total des loyers actuel à percevoir au 01/01/2015 Total des provisions pour les charges à percevoir au 01/01/2015 146.351,57 € 18.846,99 € Loyer moyen au 01/01/2015 381,12 € Loyer le plus bas au 01/01/2015 0,00 € Loyer le plus haut au 01/01/2015 843,51 € Date de début du bail la plus ancienne 01/05/0214 Date de début du bail la plus récente 01/03/2015 Dernière date de sortie 30/06/2017 Nombre de candidats 4536 Nombre de candidats actifs au 01/01/2014 979 Nombre de candidats actifs au 01/01/2015 939 Nombre de candidats inscrits 01/01/2014-01/01/2015 836 Nombre de candidats réactivés 01/01/2014-01/01/2015 575 Nombre de candidats réactivés inscrits avant le début de la période 01/01/2014 543 Nombre de candidats passés en locataires 01/01/2014-01/01/2015 126 Nombre de nouveaux candidats ayant été logé dans la période 01/01/2014-01/01/2015 6 Nombre total de dossiers ALLOC 0 Nombre de dossiers ALLOC acceptés dans la période 01/01/2014-01/01/2015 0 BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1518 Nombre de travaux terminés 01/01/2014-01/01/2015 (*) 1 (*) Ces travaux concernent un logement situé sur la commune de La Hulpe et ce pour un montant de 8.374,42 EUR à charge de l’AIS. - Propriétaire privé/public : Répartition du patrimoine par origine au 01/01/2015 > Personne physique 241 53,44 % > Personne morale de droit privé 26 5,77 % > Société privée 29 6,43 % 2 0,44 % > Commune > S.A. 120 26,61 % > S.P.R.L. 2 0,44 % > A.S.B.L. 24 5,32 % 7 1,55 % 451 100,00 % > FLW -----Total Locataires et candidats locataires Voir tableau page suivante. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1519 - Nombre par commune Type Non précisé 1300 1310 1315 1320 1325 1330 1340 1350 1357 1360 1367 1370 1380 1390 1400 1420 1430 1440 1450 1457 1460 1470 1480 1490 1495 Total 0 Adultes cohabitants 1 Autre 1 1 Couple avec enfant(s) 1 Couple et 1 enfant 1 Couple et 2 enfants 1 1 1 1 Couple et 3 enfants 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 4 2 2 9 1 1 1 1 2 2 Couple et 5 enfants 1 1 Femme seule 9 Femme seule avec enfant(s) Femme seule et 3 enfants Femme seule et 4 enfants Homme seul 5 1 1 4 1 4 3 2 4 7 1 1 3 1 1 5 1 5 4 12 1 1 2 2 11 11 14 2 1 5 2 1 13 Homme seul avec enfant(s) 29 2 7 1 1 11 7 4 5 14 7 27 3 3 2 16 1 1 2 8 11 2 38 2 7 2 1 22 1 18 8 2 1 1 2 1 1 60 92 1 8 1 1 1 5 1 14 1 3 14 29 1 2 5 39 24 98 1 2 1 1 3 2 3 4 3 2 1 1 1 2 1 1 18 1 5 2 3 2 24 5 18 BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1 1 21 1 10 1 2 1 Couple sans enfants 1 1 8 Couple et 4 enfants Total 1435 1 4 3 120 1 18 8 390 1520 - Répartition par type de revenus, situation familiale et nombre d'enfants à charge Revenus au 01/01/2015 > (Pré)Pension 29 7,44 % > Mutuelle 65 16,67 % > Revenu d'Insertion 90 23,08 % 129 33,08 % > Chômage > Travail 58 14,87 % > Allocations d'handicap 8 2,05 % > Mixte 7 1,79 % > Autre 4 1,03 % -----Total 390 100,00 % > Non précisé 0 0,00 % > Adultes cohabitants 1 0,26 % Composition familiale au 01/01/2015 > Autre 1 0,26 % > Couple avec enfant(s) 10 2,56 % > Couple et 1 enfant 22 5,64 % > Couple et 2 enfants 18 4,62 % > Couple et 3 enfants 8 2,05 % > Couple et 4 enfants 2 0,51 % > Couple et 5 enfants 1 0,26 % > Couple sans enfants 24 6,15 % > Femme seule 60 15,38 % > Femme seule avec enfant(s) 92 23,59 % > Femme seule et 3 enfants 8 2,05 % > Femme seule et 4 enfants 5 1,28 % 120 30,77 % 18 4,62 % 390 100,00 % > Homme seul > Homme seul avec enfant(s) -----Total Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1521 Annexe 51 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’Intercommunale sociale du Brabant wallon (I.S.B.W.) LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 et L2223-15 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu les statuts de l’Intercommunale Sociale du Brabant Wallon (I.S.B.W.) ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et notamment l’objectif stratégique 2.1. « Accompagner l'ISBW dans la bonne réalisation de ses missions pour positionner la Province comme un acteur supracommunal en matière de cohésion sociale » et l’objectif opérationnel 2.1.1. « Veiller au suivi du Contrat de gestion » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 28 novembre 2013 relative au contrat de gestion 20142016 entre la Province du Brabant wallon et l’Intercommunale Sociale du Brabant Wallon (I.S.B.W.) ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 29 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10489) ; Considérant le plan d’entreprise pour l’exercice 2016 transmis en date du 20 mai 2015 par l’Intercommunale sociale du Brabant wallon ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’ISBW a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014Ŕ2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1522 ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’Intercommunale sociale du Brabant wallon (I.S.B.W.) tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’Intercommunale sociale du Brabant wallon (I.S.B.W.) Indicateurs d’exécution des tâches Indicateurs qualitatifs Pour l’ensemble des missions : - établir le contexte général du service responsable de la mission ; - reprendre les particularités du service responsable de la mission ; - montrer la transversalité entre services en raison de l’intégration dans une structure globale ; - aspect formation : formations suivies au niveau de chaque service ; - travail en réseau : montrer comment le service travaille en réseau et quels sont les projets qui découlent du travail en réseau ; - voir comment le service module et s’adapte aux réalités du terrain. Service des accueillantes d’enfants conventionnées : - justifier de la souplesse du service par rapport aux demandes ; - détailler le projet pédagogique ; - spécifier le rôle de coordination. Milieux d’accueil collectifs : - détailler les expertises du 0-3 ans mises gratuitement à disposition ; - justifier de l’accessibilité et la qualité du service ; - réunion d’accueil. Accueil des enfants de 3 à 12 ans : - établir un découpage en fonction de la durée d’accueil ; - justifier de : l’accessibilité du service pour tous ; la qualité de l’accueil ; la flexibilité ; détailler le projet pédagogique. Aide aux familles, aux personnes âgées, aux jeunes, aux femmes (en particulier les femmes isolées) : - description du personnel chargé de cette mission (ancienneté, expérience professionnelle, …). Formation : - type de formations données : formation de base si nécessaire/formation continue/intervision/supervision ; - établir l’origine géographique des personnes qui suivent les formations ; - service de qualité ; - qualité des formateurs : envoi du CV à la Direction d’Administration des Affaires sociales ; - spécifier le rôle de coordination ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1523 - fixer les tarifs pratiqués ; - montrer l’accessibilité financière et géographique ; - procédure de recrutement : méthode et expertise en matière d’évaluation. Indicateurs quantitatifs Service des accueillantes d’enfants conventionnées : - nombre de jours d’accueil et nombre d’enfants par commune ; - évolution du nombre d’accueillantes par commune. Milieux d’accueil collectifs : - nombre et situation des milieux d’accueil ; - nombre de jours d’accueil et d’enfants accueillis. Accueil des enfants de 3 à 12 ans : - nombre et situation des lieux d’accueil ; - nombre de journées d’accueil. Aide aux familles, aux personnes âgées, aux jeunes, aux femmes (en particulier les femmes isolées) : - nombre, par commune, d’heures prestées en faveur de personnes âgées et par service formé ; - nombre, par commune, d’heures prestées en faveur de personnes handicapées et par service formé ; - nombre, par commune, d’heures prestées en faveur de personnes en difficulté temporaire et par service formé ; - nombre, par commune, d’heures prestées en faveur de familles précaires et par service formé ; - nombre, par commune, d’heures prestées en faveur des jeunes et par service formé ; - nombre, par commune, d’heures prestées en faveur des femmes, en particulier les femmes isolées. Formation : - relevé et description succincte des formations continuées du personnel de l’I.S.B.W. ; - relevé et description des formations destinées aux travailleurs psycho-médico-sociaux du Brabant wallon. Eléments de référence pour la construction des indicateurs qualitatifs et quantitatifs - Rapport d’activités ; - Comptes et bilans ; - Plan d’entreprise. Les indicateurs susmentionnés visent essentiellement à structurer le rapport d’activité visé à l’article 6 du contrat de gestion et à faciliter l’évaluation quantitative et qualitative. Ils ne sont pas exhaustifs. L’ISBW est également tenue d’élaborer un programme pluriannuel. Rapport d’évaluation Il est à noter que dans un souci de lisibilité, l’ISBW a, cette année, tenté de simplifier son rapport d’activités et par conséquent l’a purgé d’une quantité d’informations chiffrées. Or ces informations sont requises en tant qu’indicateurs quantitatifs. Le service est dans l’attente de ces données et a d’ores et déjà convenu avec l’ISBW de revenir à l’utilisation des indicateurs qualitatifs et quantitatifs pour la prochaine évaluation de l’exécution du contrat de gestion. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1524 Mission 1 : Accueil de l’enfant de 0-3 ans : Service des accueillantes conventionnées. Le Service des accueillantes d’enfants conventionnées fait partie du département « Accueil des enfants de 0 à 3 ans ». Il organise l’accueil d’enfants jusqu’à 3 ans, au domicile des accueillantes conventionnées ou dans un lieu mis à disposition par une commune. Indicateurs qualitatifs L’ISBW a mis en place un plan stratégique dont les missions sont de contribuer à maintenir, à développer, à créer, à diversifier des milieux d’accueil de qualité accessibles financièrement, en adéquation avec les réalités locales du Brabant wallon et ce via un meilleur partage de son expertise, pour les milieux d’accueil collectifs ou à domicile, prioritairement communaux ou paracommunaux. Cela se traduit concrètement dans la réalité par : - La mise en place de lieux d’échanges et de réflexion à destination des directions ‘groupes remue-méninges’ ; Les thèmes suivants ont été abordés : horaires, descriptifs de fonction, dynamiques des réunions d’équipe. - La mise à disposition via interne, de fiches techniques et concrètes apportant une aide immédiate aux pouvoirs organisateurs et directions ‘portail’ ; - Une présence proche des milieux d’accueil : ‘accompagnement, expertise’ ; - Un recentrage sur l’expertise, la diversification et l’intensification des services rendus aux Communes : 2014, ‘le département à la banane’ ; - Une réflexion avec les partenaires publics et privés pour trouver des formes innovantes de collaboration dans le domaine de la petite enfance : ‘co-accueil et réseau de petites structures’ ; En vue de trouver une solution durable et supportable financièrement au co-accueil, il a été mis sur place un réseau de petites structures de 10 places d’accueil. Trois puéricultrices employées assureraient l’accueil des enfants et l’intendance. Un quart temps de travailleur social serait accordé par mini-structure. - Une aide pour les pouvoirs organisateurs en cas d’absence de leur personnel ‘puéricultrices relais’ ; Le but est ici d’aider les pouvoirs organisateurs à continuer à garantir un accueil de qualité lors d’absences du personnel. Ce projet bénéficie à présent d’un soutien de la Région wallonne. Le projet élaboré en 2014 sera mis en route en mars 2015. - Un soutien pour développer des stratégies destinées à relancer le recrutement de coaccueillantes et pour tenter d’améliorer leur statut : coordination, plate forme ; - Une recherche de formules innovantes pour accroitre la qualité et la quantité des places d’accueil à partir du co-accueil : ‘réseau des petites structures’ ; - Stabilisation et sécurisation de l’équipe du service des accueillantes : ‘désignation d’un(e)chef de service’. Dans cette perspective, le service a été restructuré : trois services de proximité (réseau de petits milieux d’accueil, management, puéricultrices relais chapeautés par un chef de département). Indicateur quantitatifs Sur base des chiffres complets de 2013 fournis par l’Intercommunale, le taux de couverture en matière d’accueil est en constante augmentation (+1.02%), bien que les chiffres suivants rapportés par l’Intercommunale et mis en comparaison avec ceux récoltés en 2013 soient tous en diminution. -34 accueillantes conventionnées pour 36 en 2013 (4 arrêts d’activités mais 2 entrées) ; - 6 co-accueillantes pour 6 en 2013 ; - 262 enfants pour 317 en 2012 ; - 25.005 journées d’accueil (JC) pour 25644 en 2013 ; - 1348 demi-journées d’accueil (DJ) pour 1375 en 2013. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1525 Nombre d'enfants par commune : - BEAUVECHAIN : 70 CHASTRE : 52 CHAUMONT-GISTOUX : 26 GREZ-DOICEAU : 23 INCOURT : Jusque fin octobre 2014 : 4 A partir du 13/11/2014 : 9 JODOIGNE : 24 MONT-SAINT-GUIBERT : 7 ORP-JAUCHE : 54 PERWEZ : 47 RAMILLIES : 68 WALHAIN : 11 Nombre de jours d'accueil par commune : - BEAUVECHAIN : 159 DJ / 4695 JC - CHASTRE : 244 DJ / 3313 JC - CHAUMONT-GISTOUX : 47 DJ / 1754 JC - GREZ-DOICEAU : 189 DJ / 1118 JC - INCOURT : 85 DJ / 154 JC Attention : jusqu'au 12/11/2014 une personne était accueillante à son domicile à Ramillies ; à partir du 13/11, elle est devenue co-accueillante à Incourt. Les chiffres d'Incourt correspondent donc aux prestations de deux accueillantes à partir de novembre. - JODOIGNE : 16 DJ / 1609 JC MONT-SAINT-GUIBERT : 6 DJ / 846 JC ORP-JAUCHE : 353 DJ / 3407 JC PERWEZ : 146 DJ / 2859 JC RAMILLIES : 146 DJ / 4425 JC WALHAIN : 29 DJ / 753 JC Evolution du nombre d'accueillantes par commune : BEAUVECHAIN : 7 CHASTRE : 5 CHAUMONT-GISTOUX : 3 GREZ-DOICEAU : 2 INCOURT : 1 PUIS 2 AU 13/11/2014 JODOIGNE : 3 MONT-SAINT-GUIBERT : 1 ORP-JAUCHE : 6 PERWEZ : 4 RAMILLIES : 7 PUIS 6 AU 13/11/2014 WALHAIN : 1 Le service des accueillantes et milieux d’accueil partenaires de Chastre a reçu 454 nouvelles demandes d’accueil donc 108 ont aboutie. Mission 2: Accueil extrascolaire des enfants de 3-12 ans Indicateurs qualitatifs L’accueil extrascolaire est un Service proposé aux familles par l’Intercommunale Sociale du Brabant wallon. Il accueille les enfants qui fréquentent l’enseignement maternel ou primaire, avant et après les heures d’école, ainsi que pendant les congés scolaires. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1526 Les lignes directrices : les missions du service sont d’offrir un accueil de qualité aux enfants de 3 à 12 ans durant les temps extrascolaires. En 2014, il a fallu apprivoiser le changement de pouvoirs subsidiant (Fonds d’Equipements et de Services Collectifs-ONE) ; répondre aux nouvelles demandes en matière de plaines ; développer des outils d’accompagnement pédagogique à vocation interne et externe ; adapter la structure du service. Deux chefs de service gèrent l’ensemble des activités. La première traite de l’administratif et de l’organisationnel tandis que l’autre s’occupe des aspects pédagogiques. Par ailleurs, un travail important a été fourni en matière d’accueil des 9- 12 ans. Il en est ressorti un dispositif présenté dans le cadre du salon de l’Education 2014. Les axes suivants sont à approfondir : se retrouver entre grands, avoir son mot à dire sur les règles et les activités, l’autonomie, les relations amoureuses, l’(in)activité. Indicateur quantitatif L’accueil est organisé dans des écoles et durant les périodes de vacances, dans « les plaines » de 11 communes conventionnées avec le Service pour les enfants âgés de 2,5 ans 12 ans (durée de la scolarité fondamentale). Mission 3 : Département Santé et Famille Service d’aide aux familles et aux ainés (SAFA). L’aide prodiguée par le Service cible essentiellement les actes du quotidien afin de permettre aux personnes de demeurer le plus longtemps possible dans leur confort de vie. Par ailleurs, le Service S.A.F.A. de l’Intercommunale sociale du Brabant wallon entend aider les familles à passer des caps difficiles (grossesses à risques, accidents,...) et les soutenir dans leur rôle éducatif, les aider à gérer le quotidien, réaliser auprès d’elles un travail de prévention ; offrir des moments de répit aux familles ayant en charge des personnes handicapées (enfants ou adultes) ; assurer une présence aux personnes vivant des situations de grande solitude. Indicateurs qualitatifs Cette année, il ressort du rapport une forte augmentation de certaines prises en charge : santé mentale (démence, dépression Alzheimer) et maladies chroniques invalidantes. Dès lors, il appartient au intervenants de s’adapter. Assurer un maximum de repères stables (limitation du nombre de personnes gravitant autour de l’aidé) ; réévaluation des valeurs et des priorités, mise en avant des maladies résiduelles. Toutefois, il existe des cas de grande dépendance, pour lesquels le service collabore avec d’autres types d’aide pour assurer une présence aux moments clés de la journée. Il s’agit alors de bien clarifier les rôles et de définir les horaires. Par ailleurs, la réflexion sur la revalorisation du métier d’aide familiale se perpétue. Des journées sont organisées pour mettre en place un travail d’accueil, de mise en confiance et de création de liens entre elles. Il a été constitué un projet de service, un document de travail complet et multifonctionnel qui accompagne les travailleuses dans leurs tâches quotidiennes. Indicateurs quantitatifs Augmentation du nombre d’heures prestées à domicile : 21.851h (soit + de 300h par rapport à 2013). Dans le secteur Ouest, belle progression +700h, + 14 bénéficiaires, 22 nouvelles demandes. C’est dû à la fermeture du service d’aides familiales du CPAS de Tubize. Grosse demande sur les communes de Chastre et Mont-st-Guibert. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1527 L’année 2014 est marquée par un grand nombre de dossier classés (décès ou placements) (53 pour 46 en 2013) et par un nombre croissant de refus (50 pour 45 en 2013). Le service des bricodépanneurs est en bonne voie. La maison de jour de Chaumont-Gistoux a ouvert ses portes (45 jours-344.75h). Service d’accompagnement et de soutien dans l’emploi pour la personne handicapée (SAPH) Le Service d’accompagnement pour la personne handicapée de l’Intercommunale sociale du Brabant wallon a pour mission d’accompagner les personnes en situation de handicap à réaliser un projet de vie personnel en vue d’une intégration sociale et/ ou professionnelle. Il exerce ses attributions dans tout le Brabant wallon, mais force est de constater que les demandes proviennent essentiellement de l’ouest de la Province et spécialement de Braine-l’Alleud, Tubize et Waterloo. Indicateurs qualitatifs Face au succès rencontré, le Service a dû hélas faire face à l’obligation de créer une liste d’attente. Une réflexion a été et est menée afin de faire face à cette situation et à repenser globalement l’approche. Les demandes nécessitent plus qu’à leur tour une approche pluridisciplinaire. C’est d’ailleurs avec l’appui d’un professionnel que les membres de l’équipe ont pu élaborer le projet de création d’outils d’intervention destinés à améliorer la qualité de service, le travail et le quotidien des prestataires et des bénéficiaires. Job coaching est en pleine mutation eu égard aux nouvelles réglementations qui vont avoir pour incidence une augmentation des demandes d’aides. Le problème est que les exigences des employeurs en termes de polyvalence et de rentabilité sont difficiles à faire correspondre à la situation des demandeurs. Il a été mis en place un système de binôme avec la psychologue du S.A.P.H. Indicateurs quantitatifs Le nombre d’accompagnements en 2014 n’a pas augmenté, mais force est de constater que les prestations s’étendent au de-là de l’obtention d’un travail. Il s’agit d’un accompagnement de tous les jours. Il demeure que la formation en entreprise constitue la principale manière d’accéder à l’emploi (9% ont débuté une formation en 2014.) En chiffres : 56% des bénéficiaires cumulent plusieurs types d’handicaps ; Plus de la moitié ont obtenu le CEB et ont fréquenté l’enseignement spécial. Mission 4 : Services formation Depuis 1996, le Service s’évertue à développer la formation des professionnels afin d’améliorer la qualité des services offerts aux bénéficiaires. Fort de son expérience en la matière, le Service entend offrir le bénéfice de sa connaissance du public-cible, de ses contacts privilégiés et de sa méthodologie. En 2012, le Service a vu son agrément en tant qu’opérateur de formation renouvelé par l’ONE jusqu’en 2013. Il a reçu les subsides de l’ONE et de la Communauté française afin d’organiser 103 journées de formation au professionnels de l’accueil des enfants de 0 à 12 ans entre octobre 2012 et septembre 2013. Il se décline en deux grands secteurs : BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1528 - Formation continuée du personnel de l’I.S.B.W. ; - Formation destinée aux acteurs psycho-médico-sociaux du Brabant wallon. La formation continue du personnel de l’ISBW Il s’agit d’un droit et d’un devoir pour le travailleur. Les objectifs sont d’opérer une prise de conscience de l’importance de travailler en référence à un projet éducatif construit en équipe et d’améliorer sans cesse la qualité du Service ; d’améliorer la remise en question des membres et l’objectivation des situations vécues ; de mettre en avant le travail en équipe, la valorisation du professionnel ; l’utilité de la formation et du rôle actif dans le changement et l’évolution du Service. Thèmes abordés par département : - Accueil de 0-3 ans : le bon parent, la place des parents dans la pratique professionnelle, l’accueil et la supervision ; Accueil 3 à 12 ans : urgence 112, activités corporelles, conseil de coopération, les disputes, les plaines, les formations agréées, la supervision des coordinateurs ; SAPH : fonctions et responsabilités des professionnels pratiques de la co-référence en milieu ouvert, supervision des assistantes sociales ; SAFA : projet de service, déontologie, paroles en réseau, supervision des assistantes sociales. Par ailleurs, les membres de l’ISBW ont, au total, participé à 107 jours de formations et autres colloques organisés à l’extérieur. La formation destinée aux acteurs psycho-sociaux Les matinales de l’enfance sont organisées au domaine de Chastre à raison de 5 matinées par an, en collaboration avec l’ONE et la FILE. Il s’agit de conférences-débats dont les thèmes furent les suivants : « ça recommence, ils se disputent », « l’acquisition du langage… aussi important que les premiers pas », « lire des livres avec les tout-petits », « de la naissance à la marche chaque bébé a son chemin », « sommeil des enfants cauchemar des parents ». Il s’agit d’une interaction entre professionnels sur des préoccupations quotidiennes, afin de mettre en questionnement ses propres méthodes, et se positionner en tant qu’acteur d’évolution. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1529 Annexe 52 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et la Régie foncière autonome du Brabant wallon LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment l’article L2223-9 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la résolution du Conseil provincial du 30 mars 2000 relative à la création d’une Régie foncière provinciale autonome ayant pour objet de développer une politique visant à permettre aux jeunes ménages issus de la Province ou ayant des attaches réelles avec celles-ci d’accéder à la propriété à un coût raisonnable ; Vu les statuts de la Régie foncière provinciale autonome ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon et notamment son objectif stratégique 4.1. : « Lutter contre la pression foncière pour garantir l'accès au logement pour tous » - et son objectif opérationnel 4.1.1. : « Amplifier l'action de la Régie foncière » ; Vu la résolution du Conseil provincial du 19 décembre 2013 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre le Brabant wallon et la Régie foncière provinciale autonome ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 28 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10203) ; Considérant le plan d’entreprise pour l’exercice 2016 transmis en date du 21 août 2015 par la Régie foncière autonome ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que la Régie foncière a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014Ŕ2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1530 ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et la Régie foncière autonome du Brabant wallon tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et la Régie foncière autonome du Brabant wallon Indicateurs d’exécution des tâches confiées I. Indicateurs qualitatifs - Situation du patrimoine privé provincial Situation des réserves foncières provinciales Situation du parc de logements de la Régie Age des bénéficiaires des actions de la Régie II. Indicateurs quantitatifs - - Valorisation du patrimoine privé provincial Superficie et valorisation des réserves foncières provinciales Evolution de la pression immobilière dans la province du Brabant wallon Nombre de projets aboutis en regard des dispositions du Code wallon de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme et du patrimoine Nombre de nouveaux logements créés à l’intervention directe ou indirecte de la Régi Nombre de ventes, d’achats et d’expropriations de biens immobiliers et description des biens Nombre d’acquisition et de concession de droits de superficie, d’usage ou d’emphytéose et description III. Eléments de référence pour la construction des indicateurs qualitatifs et quantitatifs - Rapport d’activité Comptes et bilans Plan d’entreprise Rapport d’évaluation I. indicateurs qualitatifs 1. Situation du patrimoine privé provincial Pas d’application. 2. Situation des réserves foncières Les réserves foncières de la Régie se localisent à: Braine l’Alleud : - Terrain, dont la mise en œuvre a commencé, situé rue du Moulin à Lillois Ŕ Witterzee ; - Terrain situé avenue de Drummondville ; - Terrain et bâtiment situés avenue de la Croix rouge. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1531 Braine Le Château : - Un terrain situé au lieu-dit « Bruyère Landuyt ». Incourt Ŕ Opprebais : - Un terrain situé rue des Champs à Opprebais. Grez-Doiceau : Deux terrains, dont la mise en oeuvre a commencé, situés : - entre la chaussée de Wavre et la rue de la Duve (Gastuche) ; - entre la rue Decooman et la rue des Thils (ZACC de Gastuche). Hélécine : Un terrain situé rue de Flône et rue de l’Abbaye, jouxtant le Domaine provincial d’Hélécine. Jodoigne : - Terrain situé Ry Saint Jean ; - Terrain situé Boulevard des Rendanges. Deux terrains dont la mise en œuvre a commencé, situés : - rue de l’Abattoir ; - rue de la Maladrerie. Un terrain et bâtiment situés rue du Stampia. Orp-Jauche : Un terrain situé au lieu-dit « Village ». Ottignies Ŕ Louvain-la-Neuve : Un terrain situé derrière le site sportif du Blocry. Ŕ Huppaye : Un terrain situé à l’angle de la rue de Fauconval et du Ry Saint Jean. Waterloo : Un terrain situé à l’angle de la Chaussée de Tervuren et de l’Allée du Petit Paris. Wavre : Un ensemble de terrains situés entre la chaussée de Bruxelles et la chaussée des Nerviens. 3. Situation du parc de logements Grez-Doiceau Le patrimoine de la Régie comprend une maison située 27 Tienne Jean Flémal à Grez-Doiceau, qui est actuellement louée à un particulier pour un loyer de 860,04 € par mois. 4. Age des bénéficiaires des actions Deux catégories de bénéficiaires peuvent obtenir une réduction du prix d’acquisition par rapport au prix du marché : BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1532 - Les personnes âgées de 18 ans à 37 ans (catégorie A) ; - Les autres, sans condition d’âge mais bien de revenus (catégorie B). II indicateurs quantitatifs 3. Evolution de la pression immobilière en Brabant wallon L’activité immobilière 2014 en Brabant wallon s’est stabilisée et les prix confirment leur tassement depuis 2013. L’activité a connu une légère hausse de 0,5% par rapport à 2013 qui s’explique par une activité accrue en décembre 2014 due notamment par le refinancement de prêts hypothécaires, activité purement ponctuelle. D’autres facteurs ont influencé cette stabilisation de l’activité comme la crise économique (selon l’ONEM le nombre de chômeurs représente 10,9% de la population active du BW en 2014), les BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1533 mesures fiscales en matière de logement, l’augmentation des frais divers appliqués par les notaires, l’anticipation sur le pouvoir d’achat des effets des mesures gouvernementales adoptées fin 2014. Pour contrebalancer ces facteurs, le marché du prêt hypothécaire a connu une nette baisse des taux fixes à 20 ans : de 4% en 2013, il atteint une moyenne de 2,75% en 2014. Les organismes financiers ont privilégié pour 70% les prêts hypothécaires à taux fixe 20 ans avec une quotité empruntée de 80% du prix d’acquisition. Les prêts à 30 ans et à 120% du montant à financer, jugés trop dangereux par les organismes financiers, ont pratiquement disparu. Malgré ces taux historiquement bas, un recul de 2,6% des actes de crédit pour les trois premiers trimestres 2014 démontre la difficulté pour les candidats acquéreurs d’obtenir un crédit hypothécaire. Les prix de l’immobilier dans notre Province continuent à diminuer légèrement et n’ont pas été influencés par l’inflation qui a connu une hausse de 0,5%. Les prix des maisons et des appartements ont connu une baisse de 2 à 1,7%. Mais la pression foncière reste importante en Brabant wallon et continue à rendre difficile l’accès à un logement de qualité pour les personnes isolées ou en couple bénéficiant de revenus modérés. Que propose la Régie Foncière en réponse à cette problématique? La réalisation du premier projet de la Régie à Jodoigne a démontré que la politique d’aide aux acquéreurs bénéficiant de revenus modérés a produit un réel impact sur le prix des biens. Après avoir développé un plan d’investissements de plus de 1250 logements à créer au travers la Province pour un coût global de plus de 57 millions d’euros, soutenue par la Province qui lui a alloué un subside exceptionnel de 15 millions d’euros, la Régie a procédé à des acquisitions et signé des collaborations avec des entités publiques, en ayant pour objectif de créer 250 logements par an. Cette politique récoltera ses fruits dès 2015 par la construction de 37 logements à Braine l’Alleud, 17 à Grez-Doiceau, 24 à Jodoigne et par la commercialisation de 180 logements à la ZACC de Gastuche à Grez-Doiceau dont 113 logements qui seront vendus en dessous du prix du marché. La Régie foncière se doit d’être un véritable moteur en proposant des solutions d’acquisition innovantes et originales. Parmi les principales formes « originales », la Régie foncière s’intéresse plus particulièrement à la vente conditionnée, au droit d’emphytéose et au bail avec option d’achat. 4. Nombre de projets aboutis en regard des dispositions du Code de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme et du patrimoine : 2 1- Lotissement du « Ry Saint Jean » à Jodoigne : suite à l’attribution du marché pour la construction de 56 logements, les ventes ont été clôturées en 2012 et les voiries ont été réceptionnées en 2013. 2- L’ « Ancienne gendarmerie » à Waterloo : 20 logements destinés à la location ont été réceptionnés en mai 2014 et tous ont été loués au courant du dernier trimestre 2014. 5. Nombre de nouveaux logements créés à l’intervention directe ou indirecte de la Régie : 76 logements répartis comme suit 56 logements ont été créés à Jodoigne (Ry St Jean) ; 20 logements ont été créés à Waterloo (Ancienne gendarmerie). 6. Nombre de ventes, d’achats et d’expropriations de biens immobiliers et description des biens pour 2014 : 4 1) Braine l’Alleud Ŕ Drummondville - Acquisition d’octobre 2014 : Il s’agit de l’acquisition d’un terrain d’une contenance de 35a 09ca 53 situé à front de voirie en zone de service public et d’équipement communautaire au plan de secteur. 2) Braine l’Alleud Ŕ Site Neptune Ŕ Acquisition par voie de cession gratuite de janvier 2014 : BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1534 La Province du Brabant wallon cède à la Régie le site de l’ancienne piscine Le Neptune d’une contenance de 65a 12ca situé en zone de services publics et d’équipements communautaires. Le bâtiment est destiné à la démolition. 3) Jodoigne Ŕ La Maladrerie Ŕ Acquisition de décembre 2014 : Il s’agit de l’acquisition d’un terrain de plus de 5ha 06a 64ca situé en zone d’aménagement communal concerté au plan de secteur. Il fait actuellement l’objet d’un rapport urbanistique et environnemental en vue de sa prochaine mise en œuvre. 4) Orp-Jauche Ŕ Acquisition de septembre 2014 : Il s’agit de l’acquisition d’un terrain de 10a 76ca situé en zone d’aménagement communautaire au plan de secteur, en vue de la réalisation d’un projet sur l’ancien site Gervais, en collaboration avec la Commune d’Orp-Jauche. 7. Nombre de concessions et obtentions de droits de superficie, d’usage ou d’emphytéose et description : 6 1) Un droit de superficie d’une durée de 33 ans (2011-2044) a été accordé à titre gratuit par la Commune de Waterloo sur le site de l’Ancienne Gendarmerie (d’une contenance de 19a 88ca). 2) En juin 2014, la Régie a cédé à la Commune de Waterloo un immeuble de 20 logements et 3 commerces par bail emphytéotique d’une durée de 30 ans (2014-2033) pour un canon de 4.000.000°€. 3) Deux droits de superficie d’une durée de 7 ans (2010-2017) ont été accordés au profit de la Régie, par la Commune de Chastre et par l’IBW sur un terrain situé à Chastre, au lieu dit « Bois Champ », d’une superficie de 3ha 75a 14ca : 110 logements vont y être réalisés. 4) La Commune de Jodoigne a cédé à la Régie foncière le site des anciens Abattoirs. En contrepartie, la Régie s’engage à céder à la Ville de Jodoigne, au moyen d’une dation en paiement à concurrence de la valeur du bien de 400.000 € maximum, un plateau de deux cent cinquante mètres carrés (250 m²) dans la future construction du Boulevard des Rendanges. 5) La Régie a rétrocédé à la Commune de Jodoigne une maison sise sur le site du Grand Moulin par bail emphytéotique d’une durée de 99 ans (2013-2112) pour un canon de 70.000 €. La Commune en a confié la réhabilitation et la gestion à l’ASBL locale « LE RELAIS » qui y développe un projet d’intérêt public de mise à disposition de logements d’urgence. 6) En juin 2014, la Régie a octroyé au groupement DPI par renonciation au droit d’accession un droit de superficie avec un mandat de vente pour la réhabilitation du site FOLON. Le projet prévoit 49 logements dans le bâtiment Folon qui sera réhabilité et 92 logements dans cinq bâtiments à construire, soit au total 141 logements dont 60% seront vendus à des prix inférieurs au prix du marché selon les règles de la Régie foncière. 7) La Régie foncière possède plusieurs terrains qui au moment de leur acquisition étaient occupés par des exploitants agricoles. La Régie a octroyé quatre prêts à usage gratuit pour une durée indéterminée pour ses terres situées à Hélécine, Incourt, Ramilies, et Louvain-la-Neuve. Elle a repris deux baux à ferme pour des terres situées à Ramillies (fin d’occupation 2020) et Hélécine (fin d’occupation 2016). III. Eléments de référence pour la construction des indicateurs qualitatifs et quantitatifs - Comptes et bilan 2014 ; Rapport d’activités 2014 ; Budget 2015 ; Note d’intention : Plan Prévisionnel d’investissements 2016; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1535 Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014, ont été correctement remplies. Annexe 53 à la résolution n°123/4/15 CONSEIL PROVINCIAL ___________ Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Fonds Social des Agents de la Province du Brabant wallon LE CONSEIL PROVINCIAL, Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et notamment les articles L2223-13 ; Vu la circulaire du 17 février 2005 du Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique de la Région wallonne ; Vu la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations internationales sans but lucratif et les fondations ; Vu les statuts de l’a.s.b.l. Fonds Social des Agents de la Province du Brabant wallon ; Vu le contrat d’objectifs 2014-2018 de la Province du Brabant wallon ; Vu la résolution du Conseil provincial du 30 juin 2014 relative au contrat de gestion 2014-2016 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Fonds Social des Agents de la Province du Brabant wallon ; Vu la résolution du Conseil provincial du 26 juin 2014 approuvant l’avenant n°1 au contrat de gestion susvisé ; Vu l’avis favorable de la Directrice générale rendu en date du 28 septembre 2015 ; Considérant que le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence financière ou budgétaire supérieure à 22.000 € et que l’avis du Directeur financier ne devait pas être sollicité ; Considérant le rapport d’évaluation 2014 établi par le Collège provincial en date du 8 octobre 2015 (NC 10494) ; Considérant la note d’intention 2016 transmise par Monsieur Mathieu Michel, Président de l’a.s.b.l., en date du 17 août 2015 ; Considérant que, au vu du rapport d’évaluation 2014 précité, il convient de considérer que l’a.s.b.l. Fonds Social des Agents de la Province du Brabant wallon a bien réalisé les obligations qui découlaient du contrat de gestion 2014-2016, pour ce qui concerne l’exercice 2014 ; BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1536 Considérant que 34 Conseillers sont présents au moment du vote; Considérant que la présente résolution a été adoptée par 33 oui et 1 abstention ; ARRETE : Article unique - Le rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2015 entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Fonds Social des Agents de la Province du Brabant wallon, tel qu’annexé, est adopté. La Directrice générale, La Présidente, A. Noël D. De Troyer Rapport d’évaluation 2014 du contrat de gestion 2014-2016 conclu entre la Province du Brabant wallon et l’a.s.b.l. Fonds Social des Agents de la Province du Brabant wallon Indicateurs d’exécution des tâches confiées 1. 2. 3. 4. 5. Le nombre de demandes ; La ventilation des aides financières octroyées ; Analyse des aides financières et de l’accompagnement social ; Nombre de réunions du comité de gestion/ du Conseil d’administration/de l’Assemblée générale ; Un rapport budgétaire et comptable. Rapport d’évaluation • Nombre de demandes/ventilation de l’aide/analyse des aides et de l’accompagnement social Pour l’année 2014, quatre demandes ont été introduites auprès du Fonds social. Parmi ces demandes, on identifie : - Une demande de prêt pour pallier un problème impromptu rencontré lors de la rénovation de l’habitat ayant trouvé son issue par une aide parentale ; - Une demande d’appui liée à un remboursement rapide d’allocations sociales perçues indûment et traitée en finalité par un avocat ; - Une demande d’aide financière ayant évolué vers un prêt du Fonds social ; - Une demande d’accompagnement dans un contexte particulier et liée à une expulsion. De manière générale, l’objet des demandes est lié à des situations de surendettement, des situations « limites » ou exceptionnelles qui dégénèrent en raison d’événements malheureux. Les demandes 2014 mettent également en évidence la confrontation difficile avec certaines démarches administratives, le besoin d’accompagnement pour l’identification des services d’appui à la personne. Une recherche alternative à l’octroi de prêt est toujours envisagée. Fin 2014, on dénombre 18 dossiers de prêts ouverts : - 11 d’entre eux ont été remboursés fin d’année 2014 ; - 1 dossier se retrouve dans une procédure de règlement collectif de dettes amiable ; - 6 prêts font l’objet d’une procédure de recouvrement, dont cinq ouverts par l’ancien Fonds. BULLETIN PROVINCIAL N°9 Ŕ 16/12/2015 1537 • Nombre de réunions du comité de gestion/ du Conseil d’administration/de l’Assemblée générale Dates des réunions : - Comité de gestion : 22 octobre 2014 ; - Conseil d’administration : 2 octobre 2014 ; - Assemblée générale : 15 septembre 2014, 2 octobre 2014. Bilan et compte de résultats au 31 décembre 2014 Le total du bilan au 31 décembre 2013 s'élève à 21.306,32 €. Le compte de résultat quant à lui est nul. Le rapport du Commissaire aux comptes sur l'exercice clôturé au 31 décembre 2014 présenté à l'Assemblée générale du Fonds social des agents de la Province du Brabant wallon - a.s.b.l. conclut que les comptes annuels donnent une image fiable de la situation financière de l'association. Au vu de ces éléments, le Collège provincial propose au Conseil provincial de considérer que les obligations découlant du contrat de gestion 2014-2016 pour ce qui concerne l’exercice 2014,