Pierre Jean Fleuret Jean-Jacques Rifaud
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Pierre Jean Fleuret Jean-Jacques Rifaud
Les amis « genevois » de Drovetti : Pierre Jean Fleuret Jean-Jacques Rifaud Jean-Luc Chappaz Musée d’art et d’histoire de la Ville de Genève Pierre Jean Fleuret (1771-1832) Charles Gleyre : Portrait de Méhémet-Ali, 1835 Jean-Jacques Rifaud (1786-1852) « Jaquis amarsseille le 29 —9bre 1786 d’une famille plus recommandable an cor par l’honnêteté des meurs que par lelevation de rang jetes tres jeunes lors que l’anarchie corrompant les fruits denotre revolution inondait la patrie desang et de larmes dela une eduquation negligee que je la reparer plu tard par les suite aforce d’intelligence et de travail dont lon peut en entrouver lepreuve, car la revolution elliant porte coup ama famille je fut confie ausoins de M Chabau [ou Chaban] alors qurai de St jerome cartie dont nous nous etions retire ala campagne pour ÿ passer les annees dela terreur apres avoir esuies tant de pertes dans ma notre commerce, car la revolution avet disperce et ruine mafamille. Jenetet plus que cote seulle resource qui nous restet et je quitte mafamille de bonheure ou leducation meme la plus complette et loin an core de suffir a un jeune homme pour ganier honorable ment sa vie a lage de 15 quite mes parans et maville natalle. » [BGE, Ms. supl. 111, f° 1] « Je naquis à Marseille le 29 novembre 1786, d’une famille plus recommandable encore par l’honnêteté des mœurs que par l’élévation de rang. J’étais très jeune lorsque l’anarchie, corrompant les fruits de notre révolution, inondait la patrie de sang et de larmes. De là une éducation négligée que je <la> réparai plus tard par la suite, à force d’intelligence et de travail, dont on peut en trouver la preuve, car la révolution ayant porté [un] coup à ma famille, je fus confié aux soins de M. Chabau/Chaban, alors curé de SaintJérome, quartier dont nous nous étions retirés à la campagne pour y passer les années de la terreur, après avoir essuyé tant de pertes dans notre commerce, car la révolution avait dispersé et ruiné ma famille. Je n’étais plus que cette sotte (?) ressource qui nous restait et je quittai ma famille de bonne heure, où l’éduction même la plus complète est loin encore de suffire à un jeune homme pour gagner honablement sa vie. À l’âge de 15 [ans, je] quittai mes parents et ma ville natale. » « Parmi ces restes d’antiquités, il s’y découvrit deux monolytes en granit rose dont le sommet était en forme pyramidale ; un de ces monolytes était d’une grande dimension, et orné de toutes parts de caractères et de sujets hiéroglyphiques. Ce monument fut tiré de ce lieu en 1826 pour le compte de M. Danastase consul de Suède qui se trouve aujourd’hui au musée Royal de Suède. » [BGE, Ms. Fr. 7872, env. 4, f° 59] Temple de Dakka (Nubie) « N° 10 Façade du temple de Dequé. Sa largeur est de trente un pieds, et sa hauteur de dix neuf. La porte a dix pieds de haut sur cinq de large, ornée de / toute part (f° 28) toute part d’hiéroglyphes. Je copiai celles <sic> qui étaient distantes quelques unes étaient effacées. Les deux portes collatérales furent ouvertes après coup par les chrétiens. On voit qu’ils les coupèrent dans les panneaux hiéroglyphiques. Ensuite ils bouchèrent celle à gauche avec des pierres dont il en reste encore une partie sur base. … … Ce temple essuya les douceurs (?) de sa première destruction et les Chrétiens en enfaisant une église, recouvrirent toutes <sic> les hiéroglyphes avec un mortier composé de limon du nil et de la paille moulue, et peignèrent <sic> dessus divers saints, dont on reconnait encore leur ensemble et le reste des couleurs- » [BGE, Ms. fr. 7872, f° 27-28] Colosses de Seboua (Nubie) « N° 29 W. Les deux statues qui se trouvent debout, à l’avant du temple de Saboie, étant placées parallèlement, une à chaque haye [= haie ?] de l’allée. Elles sont en pierre de grès, elles ont dix pieds de haut, deux pieds à la base, formant en tout douze pieds. Ces statues sont mutilées en diverses parties du corps. La planche indique dans l’état ou elles se trouvaient en 1816 – … […] l’allée du temple de Saboie, était ornée de chaque côté de sphinx, précédés par ces deux colosses. cette avenue et la situation ou se trouve situé ce temple annonçait la grandeur et la magnificence de ce peuple. Ces reste sont encore imposants, lorsqu’on débouche cette gorge de désert, et qu’on voit ce frontispice. » [BGE, Ms. fr. 7872, f° 27-28] Deux stèles thébaines « N° 55 5+1. Tableau en bois trouvé dans un hypogée de de <sic> Gournak à Thèbes. Les hiéroglyphes étaient en mastic, ainsi que les figures. ce cadre avait dix huit pouces de haut, et 9 de large. il fut trouvé par des Arabes du lieu, en 1822. Le tout peint en bleu, rouge et jaune, sur un fond noir. Le travail de cet ouvrage semblait être réparé au crochet (?). Le tout était très bien conservé. » [BGE, Ms. fr. 7872, f° 27-28] « N° 56 4+1. Tableau en granit rose, découvert à Gournak dans un hypogée, situé au Sud du temple de Médinet Abou de trois pieds de large, et quatre pieds et demi de long, trouvé par les felahs en 1819. Ce bas relief était d’une conservation intacte lorsqu’il fut découvert, mais la maladresse de ces Arabes pour le retirer du lieu ou il se trouvait, le (?) cassèrent en travers, malgré cet accident, les deux pierres se joignirent parfaitement ensemble. » [BGE, Ms. fr. 7872, f° 27-28] [BGE, Ms. fr. 7872, f° 57] « Cheik abadÿ, ceux d’achmounein celui de contrelatopolis, les deux petits temples de el Kab-elethija (…), les deux temples de l’île éléphantine ont été entièrement détruit pour servir à la Construction d’un hôpital militaire, enfin il a à desprojets pour établir des salpètrières au soleil. Dans des lieux ou sont des temples tel que celui de luxor et de Karnak je crains fort que ci ses établissemens ont lieu ces monuments n’existeront pas long-temps sur pied car j’ai vu ce que l’on a fait aux ruines de San dans le Charquije pour construire une salpètrière (…). » [BGE, Ms. fr. 7872, f° 57] « on visite aussi près de la grande rue le musée académique, et le cabinet dhistoire naturelle ou sont aussi des collections géologiques, et de mineraux de la Suisse ainsi que des poissons des lacs de la Suisse, un elephant. On a ensuite la salle des antiquites et de medailles ou se trouve aussi une momie et de petites antiquites egÿptiennes, etc et puis on passe ala collection d’anatomie et de dela au laboratoire de chimie, et le cabinet de phÿsique. On trouve dans le conservatoire un grand nombre d’herbiers » [BGE, Ms. fr. 7879, env. 7, f° 32]