ECU E13 CM salle D107 – 1e semestre
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U12 (U1BSLM) : Langage, langue, parole ECU E13 SLM CM salle D107 – 1e semestre Année 2006-2007 Introduction à la phonétique (version 20-11-2006) Bibliographie analytique RESPONSABLE : Mlle Christelle DODANE. CONTACT : − − Adresse électronique : [email protected] Permanence : lundi de 17h à 18h en salle 211 (Bâtiment H) Les transparents de cours sont disponibles sur le site de l'Atelier des Sciences du Langage à l'adresse suivante : http://asl.univ-montp3.fr Introduction – Définitions (La communication linguistique) • Léon, Pierre (2005). Phonétisme et Prononciation du Français. Paris : Armand Colin, 192 p. (disponible à la BU, multiples exemplaires) – chapitre 1 « Généralités sur les composants du langage », p : 5-16. I) Les Domaines de la phonétique • • Vaissière, Jacqueline (2006). La Phonétique. Paris : Presses Universitaires de France (P.U.F.), collection Que Sais-Je, 125 p. (disponible à la BU, multiples exemplaires) – chapitre 2 « Les branches de la Phonétique ». Landercy, Albert et Renard, Raymond (1977). Eléments de Phonétique. Bruxelles : Didier, 270 p. (disponible à la BU en libre accès, non empruntable), p : 17-19 « La phonétique : définition ». II) La distinction phonétique / phonologie : de l'idée au son • • • • Vaissière, Jacqueline (2006). La Phonétique. Paris : Presses Universitaires de France (P.U.F.), collection Que Sais-Je, 125 p. (disponible à la BU, multiples exemplaires) – chapitre 2 « La Phonétique et la Phonologie ». Landercy, Albert et Renard, Raymond (1977). Eléments de Phonétique. Bruxelles : Didier, 270 p. (disponible à la BU en libre accès, non empruntable) – chapitre 0 « La phonétique », 19-23. Léon, Pierre (2005). Phonétisme et Prononciation du Français. Paris : Armand Colin, 192 p. (disponible à la BU, multiples exemplaires) – chapitre 1 « Généralités sur les composants du langage ». La Phonétique et la Phonologie : http://www.linguistes.com/phonetique/phon.html III) La production : éléments de physiologie de la phonation • • • • Landercy, Albert et Renard, Raymond (1977). Eléments de Phonétique. Bruxelles : Didier, 270 p. (disponible à la BU en libre accès, non empruntable) – chapitre 2 « La phonation », 77-82. Vaissière, Jacqueline (2006). La Phonétique. Paris : Presses Universitaires de France (P.U.F.), collection Que Sais-Je, 125 p. (disponible à la BU, multiples exemplaires) – chapitre 4 « Les organes de la parole ». Léon, Pierre (2005). Phonétisme et Prononciation du Français. Paris : Armand Colin, 192 p. (disponible à la BU, multiples exemplaires) – chapitre 5 « La production des sons de la parole ». La phonétique (partie sur les voyelles http://post.queensu/~lessardg/Cours/215/chap2.html et les consonnes) : IV) Les sons des langues du monde • • • • • • • Vaissière, Jacqueline (2006). La Phonétique. Paris : Presses Universitaires de France (P.U.F.), collection Que Sais-Je, 125 p. (disponible à la BU, multiples exemplaires) – chapitre 3 « Les outils de la phonétique », chapitre 6 « Les voyelles », chapitre 7 « Les consonnes ». Landercy, Albert et Renard, Raymond (1977). Eléments de Phonétique. Bruxelles : Didier, 270 p. (disponible à la BU en libre accès, non empruntable) – chapitre 2 « La phonation : phonétique articulatoire », 83-92 (Les voyelles – Les consonnes). Léon, Pierre (2005). Phonétisme et Prononciation du Français. Paris : Armand Colin, 192 p. (disponible à la BU, multiples exemplaires) – chapitre 6 « Le classement et le fonctionnement des consonnes » 65-78 / chapitre 7 « Le classement et le fonctionnement des voyelles », 79-92. Site de l'Association Internationale de Phonétique (charte et fontes phonétiques à télécharger) : http://www.arts.gla.ac.uk/IPA/ipa.html Charte phonétique Université de Victoria, Canada (écoute des sons à partir de la charte IPA) : http://web.uvic.ca/ling/resources/ipa/charts/IPAlab/IPAlab.htm Cours de phonétique de l'Université de Lausanne (Tableaux de l'Alphabet phonétique, description des consonnes et des voyelles) : http://www.unil.ch/ling/page12580.html Laboratoire de Phonétique et Phonologie de l'Université Laval à Québec (identification des sons du français : symbole API et son) : http://www.lli.ulaval.ca/labo2256/illust.html V) Eléments de phonétique acoustique et auditive Phonétique acoustique • • Derivery, Nicole (1997). La Phonétique du Français. Paris : Seuil, 62 p. - chapitre 6 « Eléments de phonétique acoustique », 26-27. Munot, Philippe et Nève, François-Xavier (2002). Une Introduction à la Phonétique. Liège : Editions du Céfal, 212 p. - chapitre 4 « Phonétique auditive », p : 27-31. Phonétique auditive et perceptive • • Léon, Pierre (2005). Phonétisme et Prononciation du Français. Paris : Armand Colin, 192 p. (disponible à la BU, multiples exemplaires) – chapitre 4 « La perception des sons de la parole », p : 41-49. Landercy, Albert et Renard, Raymond (1977). Eléments de Phonétique. Bruxelles : Didier, 270 p. (disponible à la BU en libre accès, non empruntable) – chapitre 3 « L'audition », 143-149, • « Perception de la parole », 161-166. Munot, Philippe et Nève, François-Xavier (2002). Une Introduction à la Phonétique. Liège : Editions du Céfal, 212 p. - chapitre 4 « Phonétique auditive », p : 63-70 – annexe 3 « Les sons et les sourds », p : 139-152. Bibliographie Vaissière, Jacqueline (2006). La Phonétique. Paris : Presses Universitaires de France (P.U.F.), collection Que Sais-Je, 125 p. (disponible à la BU, multiples exemplaires) Landercy, Albert et Renard, Raymond (1977). Eléments de Phonétique. Bruxelles : Didier, 270 p. (disponible à la BU en libre accès, non empruntable). Munot, Philippe et Nève, François-Xavier (2002). Une Introduction à la Phonétique. Liège : Editions du Céfal, 212 p. (disponible à la BU). Léon, Pierre (2005). Phonétisme et Prononciation du Français. Paris : Armand Colin, 192 p. (disponible à la BU, multiples exemplaires). Derivery, Nicole (1997). La Phonétique du Français. Paris : Seuil, 62 p. (disponible à la BU). U12 (U1BSLM) : Langage, langue, parole ECU E13 SLM CM salle D107 – 1e semestre Année 2005-2006 Introduction à la phonétique LEXIQUE Les transparents de cours, la bibliographie analytique et ce lexique sont disponibles sur le site de l'Atelier des Sciences du Langage à l'adresse suivante : http://asl.univmontp3.fr Ce lexique a été réalisé en fonction des définitions données en cours, des définitions données dans « Eléments de Phonétique » (Landercy et Renard, 1977 : 223-237) et des définitions disponibles sur le Lexique de Phonétique du Laboratoire de Phonétique et Phonologie de l'Université Laval à Québec à l'adresse suivante : http://www.lli.ulaval.ca/labo2256/lexique/dico.html Les termes ne sont pas classés par ordre alphabétique, mais par ordre d'apparition dans le cours. • Communication : la communication peut être considérée comme un processus permettant la mise en commun d'informations et de connaissances. Ce terme vient du latin « communicare » (« mettre en commun » (XIVème au XVIème). A partir du XVIIème, il signifie « faire part, transmettre ». • Universaux : malgré la diversité linguistique, il reste que toutes les langues humaines ont beaucoup de points en commun. Les universaux concernent des caractéristiques communes, observables dans toutes les langues. • Arbitraire : selon Saussure, le lien entre le signifiant et le signifié est arbitraire, c'est-à-dire immotivé, car un même concept peut être associé à des images acoustiques différentes selon les langues. • Langage : c'est la capacité spécifique à l'être humain de pouvoir communiquer au moyen d'un système de signes vocaux, verbaux et gestuels. Le langage, propriété commune à tous les hommes et qui relève de leur faculté de symbolisme, présente deux composantes, la langue et la parole. • Langue : c'est un instrument de communication, un système arbitraire ou conventionnel de signes propres à une communauté linguistique. • Parole : c'est l'acte concret et individuel des sujets usant de la langue. • Linguistique : c'est l'étude scientifique générale des langues et de leur structure. C'est l'étude du langage en tant que moyen de communication et d'expression. • Phonétique : c'est l'étude des sons du langage, la science des sons de la parole, indépendamment de leur fonction linguistique. Par opposition à la phonologie, la phonétique ne se préoccupe pas de la fonction des sons dans le système auxquels ils appartiennent. La phonétique étudie les sons sous l’angle de leur émission, propagation et réception . • Phonétique articulatoire : c'est l'étude de la production de la parole et les organes de la phonation et de l'articulation. • Phonétique acoustique : c'est l'étude des propriétés physiques des sons. • Phonétique auditive : c'est l'étude de l'appareil auditif qui envisage la composante phonique des sons sous l’angle de leur réception . • Phonétique diachronique (historique, évolutive) : c'est l'étude de l'évolution, des changements subis par les sons d'une ou plusieurs langues au cours du temps. • Phonétique synchronique (descriptive, statique) : c'est l'étude des caractéristiques d'une langue à un moment donné de son histoire. • Phonétique appliquée : elle concerne toutes les disciplines qui trouvent un champ d'application de la phonétique dans des domaines aussi divers que ceux des télécommunications, de la technique des sons, de l'enseignement des langues, de l'entraînement de l'ouïe et de la pathologie du langage (phoniatrie, logopédie)... • Phonétique normative ou orthoépie : c'est l'étude des règles de la « bonne prononciation » (phonétique normative). • Phonologie : c'est l'étude des sons du langage du point de vue de leur fonction dans le système de communication linguistique (niveau encodage et décodage), c'est la « sciences des sons de la langue ». • Phone : son de la langue, transcrit entre crochet. • Phonème : en phonologie, le phonème est l'unité distinctive minimale, en nombre limité dans chaque langue. ● L'analyse phonologique : l'analyse phonologique d'une langue a donc pour objectif de décrire le système par lequel une langue donnée structure les sons afin de différencier deux énoncés. • Paire minimale : deux signifiants qui ne se distinguent l'un de l'autre que par un seul de leurs phonèmes constituent une paire minimale. Par exemple en français « rang » et « banc ». Si le passage de l'un à l'autre provoque un changement de sens, alors on a une paire minimale et les deux segments sont donc bien des unités linguistiques distinctives, c'est-à-dire des phonèmes. • Variantes libres : les variantes libres sont des façons différentes pour un même phonème, de se réaliser phonétiquement, ces réalisations n'étant pas soumises à des impératifs contextuels. Il s'agit de sons différents mais généralement apparentés qui représentent une même unité distinctive. • Variantes combinatoires (ou contextuelles) : on dit d'un phonème qu'il comporte des variantes contextuelles ou combinatoires lorsque sa forme (sa réalisation phonétique) change en fonction du contexte où il se trouve dans la chaîne. Les variantes contextuelles sont donc des réalisations phonétiques différentes d'une même unité linguistique. • Transcription phonologique : lorsqu'on fait une transcription phonologique (en anglais, broad transcription), on travaille sur le système linguistique du français contemporain, c'est-à-dire qu'on suit les règles de prononciation standard. On transcrit entre barres obliques. • Transcription phonétique : on transcrit ce qu'on entend, entre crochets. C'est la transcription fidèle de la réalité, théoriquement débarrassée de toute intervention de la part du transcripteur. • Rendement : se dit d'une opposition fonctionnelle, fréquente dans le système phonologique. • Neutralisation : ce terme se réfère au fait qu'une opposition phonologique n'est plus pertinente dans un contexte donné de la chaîne. Il s'agit de la perte d'une opposition distinctive, dans un contexte phonologique déterminé, entre des phonèmes partageant un ou plusieurs traits en commun. • Archiphonème : unité qui regroupe plusieurs phonèmes, à la suite d'une neutralisation. • Articulation : ensemble des mouvements des organes supraglottiques. • Phonation : ensemble des actes produisant les sons de parole. • Glotte : espace situé entre les deux cordes vocales. • Cordes vocales : les cordes vocales sont deux muscles vibratiles recouverts d'une membrane muqueuse, qui s'insère entre le cartilage thiroïde, qui les protège, et deux cartilages mobiles (aryténoïdes), qui permettent de modifier leur longueur et leur écartement). • Abduction : se dit des cordes vocales lorsqu'elles sont éloignées l'une de l'autre, laissant alors la glotte ouverte. • Adduction : se dit des cordes vocales lorsqu'elles sont rapprochées l'une de l'autre, fermant ainsi la glotte. • Larynx : c'est une structure fondamentale dans la production de la parole. Il connecte la trachée au pharynx et agit comme une valve à travers laquelle doit passer l'air lors de la respiration et de la phonation. Le larynx, notamment par le jeu des cordes vocales, crée l'énergie sonore utilisée dans la parole. Il s'agit d'une structure cartilagineuse et osseuse, composée de différents constituants et comprenant notamment les cordes vocales. Situé dans la partie supérieure du larynx, le thyroïde est connecté au cricoïde, situé plus bas. Entre ces deux structures, se trouvent les aryténoïdes, sur lesquels sont attachés les cordes vocales. Les aryténoïdes contrôlent en partie les mouvements des cordes vocales. • Voile du palais (ou palais mou) : le palais mou forme avec le palais dur qui est situé devant lui dans la partie supérieure de la cavité buccale, la voûte palatine. Lorsque le voile du palais est abaissé, il permet à l'air d'atteindre les cavités nasales et ainsi sont réalisées les consonnes et les voyelles nasales et nasalisées. Inversement, lorsqu'il est relevé, il s'appuie contre la paroi supérieure du pharynx et bloque complètement le passage de l'air vers les fosses nasales permettant du même coup la réalisation des consonnes et des voyelles orales. • Oropharynx (gorge) : c'est l'arrière de la bouche, séparé en arrière par le voile du palais. • Hypopharynx (oesophage) : il se continue par l'oesophage et accueille l'entonnoir laryngé. • Nasopharynx (arrière-nez – cavum) : il permet à l'air de transiter à l'arrière des fosses nasales. • La langue (l'organe) : la langue est une masse musculaire divisée en trois parties : la pointe (apex), le dos et la racine. Elle constitue l'articulateur principal des différents sons. La langue permet le blocage d'air venant des poumons pour produire les consonnes occlusives, le resserrement de la cavité buccale inhérent à la production des consonnes constrictives et, lorsqu'elle demeure suffisamment éloignée de la voûte du palais, elle permet la réalisation des différentes voyelles. • Fondamental : le fondamental correspond à la fréquence de vibration des cordes vocales. • Fondamental usuel : note sur laquelle on rit naturellement et où se place le euh d'hésitation. • Tessiture : étendue des notes où l'on parle ou chante sans difficulté, ensemble des hauteurs productibles par un corps sonore (voix, instrument de musique...). • Registre de la voix : gamme de variations de la fréquence fondamentale, zone dans laquelle on classe les voix (basse, baryton, ténor, alto, mezzo-soprano, soprano, du plus grave au plus aigü). • Cavités supra-glottiques : cavité buccale, nasales, labiale et pharyngale. • Occlusion : mode d'articulation de certains sons qui consiste en une fermeture totale du canal vocal. • Constriction : mode d'articulation de certains sons qui consiste en un rétrécissement du canal vocal. • Lieu d'articulation : pour les consonnes, c'est l'endroit du contact des organes ou du rétrécissement maximum du canal buccal. • Mode articulatoire : le mode articulatoire correspond à la qualité du passage de l'air entre l'organe articulateur et le lieu d'articulation. Le conduit vocal peut être totalement obstrué (consonnes occlusives), fortement resserré (consonnes constrictives) ou à peine réduit (voyelles). • Consonne : sur le plan articulatoire, une consonne nécessite une obstruction, totale ou partielle, du conduit vocal, en un ou plusieurs endroits. • Voyelle : sur le plan articulatoire, une voyelle implique un écoulement libre de l'air à travers le conduit buccal. L'articulation d'une voyelle nécessite en effet une certaine distance entre le dos de la langue et la voûte palatine (cf. l'aperture) et ce, même dans le cas des voyelles dites « fermées ». • Voyelles cardinales : système vocalique de référence qui facilite la caractérisation du timbre d'une voyelle donnée. • Timbre : qualité qui distingue des sons de même hauteur, de même intensité et de même durée. Le timbre peut être sombre ou clair. • Nasal : par opposition à oral, se dit d'un son émis avec le voile du palais abaissé, donc avec l'intervention des cavités nasales. • Labialisation : qualité due à l'intervention des lèvres dans la production des consonnes labiales ou labialisées ou des voyelles labiales ou arrondies. • Labial : articulation réalisée essentiellement par un mouvement des lèvres. • Aperture : écartement des organes au point d'articulation ; selon le degré d'aperture, le son est fermé ou ouvert. • Fermé : se dit d'un son vocalique émis avec un faible degré d'aperture. • Ouvert : se dit d'un son vocalique émis avec un grand degré d'aperture. • Seuil d'audibilité (ou seuil d'audition) : on appelle « seuil d'audibilité » le niveau sonore au-dessous duquel le son n'est pas perçu par le sujet. • Seuil de douleur : il est situé autour de 120 dB, mais il varie en fonction de la fréquence. Lorsqu'un son est très intense, très fort, il n'est pas véritablement entendu mais procure plutôt une sensation de douleur locale pouvant causer à l'oreille des lésions définitives. • Champ d'audibilité : le champ d'audibilité correspond à l'ensemble des sons audibles par l'homme. Il est délimité par le seuil d'audibilité (0 dB) et le seuil de douleur (environ 120 dB). Pour ce qui est des fréquences, le champ d'audibilité est conventionnellement compris entre 16 et 16 000 Hz. La conversation n'utilise qu'une faible partie du champ auditif. • Presbyacousie : la limite supérieure des fréquences audibles diminue avec l'âge et les personnes âgées sont moins sensibles aux sons aigus que les adultes et les enfants. Lorsque cela devient un trouble auditif, on parle de presbyacousie. • Audibilité : propriété d'un son d'être perçu par l'oreille à une certaine distance (cf. voyelles). • Intelligibilité : propriété d'un message sonore d'être décodé correctement et compris (cf. consonnnes). • Discriminer : on dit que l'auditeur discrimine un son d'un autre son lorsqu'il distingue une différence entre les deux sons. • Co-articulation : phénomène qui intervient quand les caractéristiques articulatoires (mouvement des lèvres, abaissement et relèvement du voile du palais, rapprochement périodique des cordes vocales, etc.) d'un segment particulier se transmettent à un segment qui lui est contigu dans la chaîne parlée. • Variabilité intra-locuteur : variabilité au sein des productions d'un même locuteur. • Variabilité inter-locuteur : variabilité au sein des productions de plusieurs locuteurs. • Prosodie : variations de hauteur, d'intensité et de durée qui déterminent la mélodie; les tons, les pauses, les accents et le rythme. Ces éléments sont également appelés suprasegmentaux. • Intonation : mélodie d'un énoncé oral. • Rythme : organisation temporelle d'un énoncé oral. • Boucle audio-phonatoire : couplage de l'oreille et de l'appareil vocal permettant naturellement de s'entendre parler. Cette boucle est nécessaire pour contrôler l'émission de la voix. Sa dégradation fait que les sourds parlent souvent trop fort ; son absence dans la surdité profonde conduit à la mutité. • Crible phonologique : le système phonologique conditionne le processus audiophonatoire de telle sorte qu'on est capable de discerner les sons (et donc de les reproduire) uniquement sur la base des oppositions indispensables au système linguistique de la langue maternelle. C'est la notion de crible phonologique, qui joue en quelque sorte un rôle de filtre pour les sons du langage. • Langue des signes : langues visuelles structurées, ayant une syntaxe et une grammaire différente des langues orales (cf. Langue des Signes Française, LSF). • Langage signé : transposition gestuelle des langues parlées (cf. français signé, où la syntaxe du français est respectée). • Lecture labiale : action de « lire » sur les lèvres, c'est-à-dire de reconnaître à la forme de la bouche de son interlocuteur les phonèmes qu'il prononce. • LPC - Langue Parlées Complétée : système d'aide à la lecture labiale.