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SOMMAIRE DU N°95
Édito..............................................................3
Vie des associations...................................4-5
Santé – environnement…...........................6-8
Histoire de médicaments...............................9
De tout, un peu.......................................10-11
H1N1, effets secondaires............................12
H1N1, les comptes......................................13
Alimentation et santé..............................14-16
Bon à rappeler........................................17-18
Bonnes nouvelles........................................19
Dossier : cancer, le plan B......................20-25
En bref.........................................................26
Le langage des larmes................................27
Placebo, pouvoir de l'esprit....................28-31
Psychisme..............................................32-33
Rigolothérapie.............................................34
Livres...........................................................35
10 clés pour ralentir.....................................36
QU'EST-CE QUE LA MÉDECINE HOLISTIQUE ?
Une médecine globale, non restrictive, qui utilise toutes les thérapeutiques positives,
même si elles ne sont pas encore comprises «scientifiquement».
Une médecine qui prend en considération non seulement le corps physique dense mais
aussi toutes les autres dimensions de l'être.
Une médecine orientée plus sur la compréhension de la santé et le terrain
que sur les symptômes, plus sur les causes que sur les effets.
Une médecine personnalisée, peu ou pas toxique.
Pour en savoir plus, ne manquez pas de lire les publications spécialisées auxquelles nous nous sommes référés. En plus des
publications qui sont en vente dans les kiosques, notre revue de presse a été réalisée à partir des périodiques suivants :
Médecines nouvelles – Sté GAG, BP 19, 14360 TROUVILLE/MER
Bio contact – 24 rue Puech de Galez, BP 8, 81601 GAILLAC
CEDEX
Plantes et Santé – 29 bis, rue Henri Barbusse, BP 189, 75226
PARIS CEDEX 05
La revue de l'Institut Paracelse – Institut Paracelse, carrer,
Concordia n°1, 17707 AGULLANA, Espagne
Quelle Santé – 12-24 quai de la Marne, 75164 PARIS CEDEX 19
Nexus – 24580 FLOIRAC
Effervesciences – 51, route d'Espagne, 31100 TOULOUSE
Nouvelles Clés – 15 lot. La Cerisaie – Les Imberts, 84220
GORDES
Réel – 129, rue de Vauban, 69006 LYON
Pratiques de Santé – Santé Port Royal, 75226 PARIS
Les cahiers de la bio-énergie – Association française de bioénergétique – 93 bd Ampère – BP 30001, 79184 CHAURAY
CEDEX
Alternative Santé – 11 rue Meslay, 75003 PARIS
Que choisir – 60732 STE GENEVIEVE CEDEX
Santé Psychologie – 85 bd St Michel, 75003 PARIS
Top Santé – 25 rue d'Artois, 75008 PARIS
Votre Santé – 44 bd Magenta, 75010 PARIS
Santé Magazine – BP 318, 92304 LEVALLOIS-PERRET CEDEX
Santé intégrative - 13 avenue Mont Valérien, 92500 RUEIL
MALMAISON
« « Si
Siquelqu'un
quelqu'unte
tedemande
demandede
dele
leguérir,
guérir,demande-lui
demande-lui s'il
s'ilest
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prêtààsupprimer
supprimerles
lescauses
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desa
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maladie »
Sénèque,
1er
siècle
après
J.C.
maladie » Sénèque, 1er siècle après J.C.
Notre
Notrecorps
corps est
est une
unerivière
rivièred'intelligence
d'intelligenceet
et d'informations.
d'informations.
Donnons
lui
la
bonne
eau
et
les
nutriments
essentiels
en
privilégiant
Donnons lui la bonne eau et les nutriments essentiels en privilégiant lelefrais,
frais, lelebio,
bio, lelevert,
vert, lelecru...
cru...
Évitons
l'excès
de
polluants,
les
« aliments-gadgets »
industriels,
ralentisseurs
de
nos
métabolismes.
Évitons l'excès de polluants, les « aliments-gadgets » industriels, ralentisseurs de nos métabolismes.
Donnons
Donnons ààce
cecorps
corps l'exercice
l'exercicerégulier,
régulier, qui
quiélargit
élargit lalarespiration,
respiration, régule
régulelelesommeil,
sommeil, aide
aideààgérer
gérerlelestress.
stress.
Sur
cet
équilibre
peut
s'épanouir
l'émotionnel,
Sur cet équilibre peut s'épanouir l'émotionnel,
s'ouvrir
s'ouvrirla
lapleine
pleineconscience
consciencede
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l'êtrejusqu'en
jusqu'ensa
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dimensionspirituelle.
spirituelle.
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:
Il
n'y
a
pas
d'âge
pour
commencer...
Autant
retenir : Il n'y a pas d'âge pour commencer... Autant mourir
mouriren
enbonne
bonnesanté!
santé!
La
revue,
ses
découvertes
de
nouveaux
horizons,
ses
propositions
reposent
La revue, ses découvertes de nouveaux horizons, ses propositions reposent sur
surces
ces bases.
bases.
Avis à nos lecteurs
Les informations paraissant dans ce bulletin sont données à titre purement documentaire et pour une meilleure compréhension
des règles de santé. Elles ne doivent en aucun cas, être considérées comme une prescription et ne sauraient bien entendu,
dispenser de la consultation d'un médecin, soit pour un examen, soit pour des soins.
OBJECTIF SANTE – 34 rue des Hauts Pavés – 44000 NANTES – Directeur de la publication : Jean-Hugues Plougonven
Réalisation : Santé Solidarité - Impression : Graphy Prim' Nantes
Bulletin d'informations exclusivement réservé aux adhérents des associations citoyennes de santé
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
Page 2
EDITO
L'évènement de rentrée : Croque-la-vie et…Trompe-la-mort
Tel est le titre du livre de Robert Chiron (photo de couverture)
C'est pour nous l'évènement de la rentrée, car Robert, adhérent de longue date, nous a tous bien aidés en
nous donnant par le passé le fruit de ses recherches sur les pratiques alternatives en matière de cancer.
« 4 attaques de cancer, 4 fois déclaré « foutu » et...encore là », dit-il lui-même avec l'humour chaleureux
qu'on lui connaît. Robert Chiron, Docteur ès Sciences, a été Enseignant-Chercheur à la Faculté des Sciences
de l’Université de Nantes. Il a été ensuite pendant 10 ans, jusqu’à fin 2009, le Président de l’Association Boli­
via Inti-Sud Soleil qui a pour devise « le Soleil au service du Développement ». Celle-ci est devenue en
France, grâce au travail de bien des amis, l’ONG de référence en ce domaine.
Un livre témoignage plein de bienveillance et d'humanité qui a cette capacité rare de nous motiver, dans
ces situations souvent désastreuses, à se prendre en main et désarmer quelques-unes des grenades que
nous armons nous-mêmes et qui verrouillent la maladie.
Un livre qui nous apprend aussi qu'aider les autres c'est s'aider soi-même. Enfin un livre qui nous donne
des conseils pratiques très précieux. Nous recommandons fortement la lecture de son livre, auto-édité, qui
sera disponible fin octobre 2010. Voir p 36
Merci Robert
Vaccinations
Cet été aussi, ont eu lieu deux évènements en matière de vaccination : le premier, un cas de vaccination
forcée à Nantes (voir page suivante) et le second, la fin des discriminations vaccinales en Lozère,
C'est, souvenez-vous, une histoire incroyable. Les parents de Gaëlle, scolarisée au collège de Ste Croix
Vallée Française (tout un symbole) décident de ne pas la faire vacciner en raison de problèmes liés à la vacci­
nation d'un autre de leurs enfants. Ils vont se heurter à un véritable acharnement du principal du collège et du
médecin de l'académie : interdiction de sortie scolaire, de travaux pratiques, de sport, voire même de récréa­
tion. L'enfant, étranger à toutes ces vicissitudes, vit très mal cette situation et sa scolarité en est profondément
affectée. Nos nombreuses interventions, par appel à la raison, calment le jeu un moment, mais lors du change­
ment d'école, le médecin d'académie prononce une véritable « fatwa » : interdiction d'inscription dans tout éta­
blissement scolaire, alors que la maman avait entre temps obtenu un certificat de contre-indication ! Bref, un
abus de pouvoir caractérisé.
Il fallut se résoudre à porter l'affaire devant les tribunaux, en référé, la rentrée étant prochaine. Ce qui fut
fait par notre avocat, Me Joseph. Voici le message récemment reçu de la maman :
« Un petit mot pour vous tenir informés ! Suite à la décision du juge, ma fille Gaëlle a pu faire sa rentrée au
lycée Peytavin ! L'inspection académique a fait le nécessaire et elle a pu faire sa rentrée scolaire comme les
autres ! Elle est ravie !! Et moi aussi ! Enfin je récolte les fruits d' un long travail ! Ça n' a pas été sans peine
mais aujourd'hui hui, j'en éprouve une grande satisfaction !!! Je tiens aussi à vous remercier pour votre aide et
votre soutien ! »
(Soutien Unacs – Santé Solidarité)
Notre fonctionnaire doctoresse académique, ne s'en tint pas là : elle dénonça le médecin qui avait établi le
certificat au Conseil de l'Ordre pour suspicion de certificat de complaisance : bel exemple de confraternité, et
ce médecin sera auditionné par cette docte assemblée, alors qu'elle n'a fait que son travail.
Vivre de telles situations est très éprouvant. Il est vraiment temps d'obtenir la liberté des vaccinations. Pour
cela, nous vous invitons à utiliser notre carte postale et à la diffuser.
Grippe H1N1, fin de cette calamiteuse pandémie.
Quelques chiffres : 2 millions de morts prévus, 18 000 à l'arrivée, 6 milliards de profits pour les labos, et en
France, un record : 100 € l'injection !
Dans ce numéro, vous trouverez la version officielle du bilan de pharmacovigilance et quelques éléments
comptables. Au final, les grands gagnants sont les laboratoires qui ont engrangé environ 6 milliards d'euros.
Jean-Hugues Plougonven
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
Page 3
Vie associative
Histoires de vaccinations
qui finissent bien
Été 2010 à Nantes, l'affaire
Julien :
Julien est né le 30 juin dernier du
haut de ses 54 cms et 4,220kg. Nous
étions heureux d’accueillir notre fils
mais…
A peine était-il né que nous nous
sommes retrouvés face à un
pédiatre, un anesthésiste, une sagefemme, un gynécologue, qui nous
conseillaient fortement de faire le
vaccin de l’hépatite B à Julien pour le
protéger d’une contamination de la
mère vers l’enfant par le sang, très
élevée (90%) lors du passage dans
les voies basses. Eh oui, la maman
porte le virus de l’hépatite B mais
d’une manière dormante, avec une
charge virale très faible.
Suite à nos refus avant et après
l’accouchement, les médecins ont
jugé utile de prévenir la PMI de
Nantes (Conseil Général) qui a aussi­
tôt transféré les éléments au juge
pour enfant. Ce dernier nous a
envoyé par lettre recommandée un
avis à comparaître, accompagné
d’une convocation à une expertise
médicale pour Julien et nous-mêmes.
Et tout cela 13 jours après la nais­
sance pour une convocation au tribu­
nal sous quinzaine.
• le juge pour enfant,
• le procureur, le greffier,
• une représentante de la PMI de
Nantes accompagnée d’une stagiaire
étudiante interne en médecine,
• Maître Joseph,
• les parents et Julien
Jean Pierre Le Voguer et JeanHugues Plougonven, le président de
Santé Solidarité nous ont soutenus et
accompagnés au Tribunal.
Déroulement de l’audience :
Le juge nous a d'abord lu le rap­
port de l’expert (professeur en sérolo­
gie), puis des documents récupérés
sur Wikipédia expliquant les risques
très élevés de contamination de l’hé­
patite B de la maman vers l’enfant
lors de l’accouchement, enfin les
risques de la déclaration de la mala­
die dans l’enfance et par la suite, les
manifestations de l’hépatite B.
Il nous a aussi présenté différents
rapports (Inserm 2003, consensus
représentante de la PMI. Celle-ci a
précisé que la non vaccination de
l’enfant poserait problème si Julien
devait aller dans une crèche, car les
vaccins sont demandés.
Puis la stagiaire, étudiante en
médecine, a confirmé les points de
risques élevés de contamination et a
même ajouté qu’elle était possible
par l’allaitement (10 % de risque)
alors que l’expert nous a assuré du
contraire.
Ensuite, le procureur a pris la
parole. Son avis était le suivant :
« Cette affaire ne mérite pas que
l’enfant soit enlevé aux parents car
seuls eux peuvent choisir. Il en est de
leur responsabilité. Il n’y a pas de
maltraitance et les parents ont un dis­
cours commun. Le rapport de l’IN­
SERM de 2003 commence à dater et
beaucoup de choses se sont pas­
sées depuis. »
Elle a précisé que si le juge
demandait la vaccination, elle ne
serait pas faite car les parents s’y
opposent.
Le soutien de Santé Solidarité
et de l’UNACS :
Pris d’un grand désarroi à la lec­
ture des convocations, plusieurs amis
nous ont conseillé de nous rappro­
cher de l'association Santé Solidarité.
Nous avons donc laissé un mail, et
ces derniers nous ont répondu dès le
lendemain, jour férié. Leur soutien
immédiat et leur réactivité nous a de
suite rassurés.
Ils ont été présents lors de l’ex­
pertise médicale et nous ont accom­
pagnés à l’audience auprès du juge
pour enfants. Ils nous ont aussi pro­
posé l’aide d’un avocat spécialisé
dans ce type d’affaire (Maître JeanPierre Joseph) qui nous a défendus
lors de la comparution devant le juge.
L'audience :
Etaient présents à l’audience :
Page 4
de gauche à droite : Maitre Joseph, Jean-Pierre Le Voguer, les parents de Julien et Julien
scientifique…) recommandant la
nécessité, selon eux, de vacciner
malgré les faibles risques secon­
daires.
D’autre part il a aussi noté que la
charge virale de la maman était très
faible.
Enfin, il a cité le droit en posant le
débat sur la dangerosité pour l’enfant
de la non vaccination dans ce
contexte et par conséquent l’éventua­
lité du placement de l’enfant dans
une famille ou auprès d’une assis­
tante sociale pour une vaccination.
Il a alors laissé la parole à la
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
Elle a donc requis un non lieu
dans cette affaire.
Ayant écouté le parquet, le juge a
demandé séparément le point de vue
de la mère et du père. Nous avons
donc rappelé que nous avions écouté
maintes fois, le discours du corps
médical mais, que d’un autre côté,
nous nous étions documentés sur les
risques potentiels de la vaccination
pour l’enfant.
D’autre part, nous avons rappelé
que Carole avait été vaccinée en
2001, que sa fille née en 1998 n’a
pas été contaminée, qu’un frère de
Carole a reçu un vaccin qui a laissé
Vie associative
des séquelles graves.
La faible charge virale nous fait
penser que le risque de contamina­
tion de Julien est faible.
Enfin, nous avons précisé qu'au­
cun médecin ne pouvait s’engager à
garantir à 100 % les risques de
contamination de la mère vers l’en­
fant et que dans l’autre sens, ils ne
pouvaient pas garantir l'absence de
danger du vaccin une fois inoculé.
La parole a été donnée enfin à
Maître Joseph, qui a abordé les
points suivants :
La France est le seul pays à
imposer encore certains vaccins
parce qu’ils sont produits en France
Contrairement à ce qu’avait com­
muniqué le juge concernant le rap­
port du consensus, les biologistes
affirmant que le vaccin présentait un
risque n’ont pas été invités à ce
consensus.
Les Etats-Unis se posent
coup de questions suite à un
loppement de nombreux cas
tisme chez l’enfant suite
vaccination.
beau­
déve­
d’au­
à la
Le nombre de gens atteints de
l’hépatite B a fortement baissé entre
les années 70 et 90 alors que le vac­
cin était encore inexistant.
De nombreux scientifiques recon­
nus affirment que la vaccination pré­
sente un danger (avec à l’appui une
cinquantaine de références écrites
par ces scientifiques). Je précise qu’il
a remis ces références au juge qui
n’a pas souhaité les prendre pour se
documenter.Il a demandé pourquoi
toutes ces informations étaient
cachées au grand public.
Enfin, il a conclu en expliquant
que nous serions prêts à vacciner
Julien si le corps médical s’engageait
à assumer civilement et pénalement
les conséquences néfastes pour
Julien.
Conclusion :
Après avoir écouté la plaidoirie de
Maître Joseph, le juge a immédiate­
ment prononcé un non lieu.
Nous tenons donc à remercier du
fond du cœur l’association Santé
Solidarité, et plus précisément JeanHugues Plougonven son président,
Jean-Pierre Le Voguer, mais aussi
Jacques Bessin de l’UNACS et bien
sûr Maître Joseph qui a su défendre
notre cause et peut-être faire prendre
conscience aux personnes présentes
à l’audience de la non information sur
ce sujet et du manque d’objectivité
que cela implique.
Affaire G.
Madame G. et son mari se sont
présentés il y a quelque temps à la
mairie de C. pour faire inscrire leur
enfant non vacciné en maternelle. Ils
ne se sont pas déclarés anti-vaccins,
mais ont fait valoir que le DTP n'était
plus disponible et que l'on ne pouvait
pas imposer des valences non obli­
gatoires.
Victimes d'un refus et de discours
culpabilisateurs sur le risque infec­
tieux, ils sont retournés le 23 avril
2010 à 13 h 30 en mairie avec moi et
Ch. R. (une militante très motivée).
La femme chargée des inscriptions a
renouvelé son refus en faisant valoir
qu'elle ne pouvait inscrire que les
enfants ayant au moins le DTP.
J'ai dû intervenir pour lui rappeler
la dernière phrase de l'article R311117 du CSP (délai de régularisation
de 3 mois), pour rappeler que l'Etat
n'engageait pas sa responsabilité
pour les accidents provoqués par
des valences non obligatoires (qui ne
peuvent être imposées) et pour faire
valoir que l'absence de DTP consti­
tuait de fait une levée de l'obligation,
mais elle a maintenu sa position.
Toutefois, voyant que nous étions
en nombre et peu désireux de quitter
les lieux avant d'avoir obtenu un ren­
dez-vous avec un supérieur (DGS,
chef de cabinet du maire, ...), elle a
cherché à nous obtenir une ren­
contre avec la responsable des
affaires scolaires. Celle-ci était
absente et ne devait revenir qu'en fin
d'après-midi.
Un responsable de la mairie ayant
apparemment eu connaissance de
l'embarras créé au sein de la mairie
par notre présence, nous a fait aima­
blement entrer dans son bureau où
nous avons pu nous expliquer. Il
n'était pas chargé des affaires sco­
laires mais nous a conseillé de reve­
nir à 16 h 30, heure de retour de
Monsieur B., DGS adjoint. Il semblait
sincèrement désireux de dénouer la
situation.
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
Revenus sur les lieux à l'heure
dite, nous avons été dirigés vers la
responsable des affaires scolaires
(Madame LB), qui avait regagné son
bureau. Elle nous a tenu à peu près
le même discours que sa subordon­
née. J'ai dû insister pour qu'elle
prenne note de l'article R 3111-17.
Elle a promis de le faire vérifier par le
service juridique de la mairie.
Madame G. a obtenu un rendezvous avec le député-maire le 7 mai.
A la sortie, à 17 heures, la dame
de l'accueil a eu avec nous une dis­
cussion fort aimable.
Lors de cet après-midi, je n'ai pas
entendu de leçons de morale sur les
risques infectieux. Au contraire, on
m'a demandé des précisions sur les
risques de la valence coqueluche...
Ch. R. a alors accompagné
Madame G. chez le maire le 7 mai.
Celui-ci a proposé soit un certificat
médical de contre-indication à la
coqueluche, soit un certificat médical
affirmant que les vaccinations sont
en cours. Il a balayé l'argument des
trois mois en faisant valoir qu'elle
avait le temps de fournir les papiers
avant septembre (nota : l'inscription,
c'était pour tout de suite). Il est éton­
nant qu'un député méprise à ce point
la loi !
Là-dessus,
j'ai
conseillé
à
Madame G. de faire un référé au tri­
bunal administratif pour obtenir l'ins­
cription immédiate de l'enfant.
Elle n'a pas eu besoin de le faire,
car peu après la mairie l'a rappelée
pour lui dire qu'ils inscrivaient l'enfant
sans vaccin et sans autres formali­
tés. Pourquoi ce revirement ? Je n'en
sais rien.
Nous en sommes donc là en août
2010.
On sent que beaucoup de fonc­
tionnaires comprennent la position
des parents, mais ils ne veulent pas
se mouiller, de peur qu'une faute leur
soit reprochée. En tout cas, cette
expérience montre qu'il vaut mieux
se déplacer à plusieurs, et avoir du
temps devant soi. Ceci dit, espérons
qu'il n'y aura pas de revirement dans
un sens défavorable.
Jean-Paul PELLET,
spécialiste juridique des vaccinations,
membre Alis et Santé-Solidarité
Page 5
Environnement et santé
Eau, étude de l'Institut
Pasteur, résultats
pratiques et surprenants
crant l'accès à l'eau potable et à l'as­
sainissement comme un droit de
l'Homme a été adoptée par les
Nations Unies
- Un verre d'eau enlève la sensa­
tion de faim pendant la nuit pour
presque 100 % des personnes au
régime comme le démontre l'univer­
sité de Washington.
La résolution est historique ! Mer­
credi 28 juillet, 122 pays ont adopté
la résolution bolivienne consacrant
l’accès à l’eau potable et à l’assainis­
sement comme un droit de l’Homme.
- Le manque d'eau est le facteur
numéro 1 de la cause de fatigue pen­
dant la journée.
Après quinze ans de débats, le
vote prend une tout autre ampleur,
surtout s’agissant d’un droit a priori
inaliénable. « Une avancée histo­
rique », a salué la secrétaire d’Etat à
l’Ecologie, Chantal Jouanno. « C’est
la première cause de mortalité, et
personne n’en parle », a-t-elle souli­
gné, faisant référence aux deux mil­
lions de morts chaque année, le
résultat de maladies dues à l’absorp­
tion d’une eau impropre à la consom­
mation.
- Des études préalables indiquent
que de 8 à 10 verres d'eau par jour
pourraient soulager significativement
les douleurs de dos et d'articulations
pour 80 % des personnes qui
souffrent de ces maux.
- Une simple réduction de 2 %
d'eau dans le corps humain peut pro­
voquer une incohérence de la
mémoire à court terme, des pro­
blèmes avec les mathématiques et
une difficulté de concentration devant
un ordinateur ou une page imprimée.
- Boire 5 verres d'eau par jour
diminue le risque de cancer du colon
de 45 % et peut diminuer le risque de
cancer du sein de 79 % et de 50 % la
probabilité de cancer à la vessie.
OGM : autorisation de
commercialisation
Sans tambour ni trompette, la
France vient d'autoriser sur son terri­
toire la commercialisation de deux
variétés de maïs OGM, dont une est
désormais cultivable en plein champ.
En pleine torpeur estivale, le
dimanche 25 juillet 2010, un arrêté
était publié au Journal Officiel. Oyez,
oyez, citoyens ! Le ministère de l'agri­
culture a inscrit au "Catalogue officiel
des espèces et variétés de plantes
cultivées en France" 38 nouvelles
semences de deux variétés de maïs
OGM, le MON810 et le T25. La nou­
velle est passée inaperçue, jusqu'à
ce que Greenpeace et la Confédéra­
tion Paysanne s'en émeuvent...
Bois-tu la quantité d'eau que tu
devrais, tous les jours?
Ces informations émanent de
l'Institut Pasteur, Unité de Génétique
Mycobactérienne, 25-28 rue du Doc­
teur Roux, 75724 Paris Cedex 15
FRANCE
L’accès à l’eau potable
enfin reconnu comme un
droit fondamental par les
Nations Unies
La résolution bolivienne consa­
Page 6
Immédiatement, le ministère de
l'agriculture a rassuré son monde.
« Ce n'est qu'une autorisation de
commercialisation pour dix ans, pas
de culture. En aucun cas, ces varié­
tés ne pourront être cultivées en
France », a expliqué un porte-parole.
Quant au groupe agro-chimique
Bayer, il a dit ne pas avoir l'intention
de commercialiser ses graines dans
l'hexagone...
Un coup d'épée dans les OGM ?
Non, pas vraiment. Concrètement, la
culture du MON810 reste effective­
ment interdite dans notre pays. Le
moratoire
européen,
demandé
notamment par la France est toujours
en vigueur. Les firmes semencières
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
devront donc ronger leur frein en se
contentant
de
produire
des
semences et de les revendre à
l'étranger. Pour le T25, par contre, il
n'existe aucune restriction à la mise
en culture, contrairement à ce qu'in­
dique le ministère. La variété pourra
donc être cultivée et récoltée dès la
prochaine saison.
Mais il faut bien avouer que l'ur­
gence était de mise, tant les progrès
amenés par ces nouvelles variétés
sont importants. Le MON810 est plus
résistant à la pyrale du maïs que les
variétés traditionnelles. Il aurait aussi
un impact nocif sur les reins, le foie
et le coeur des mammifères, selon
une étude du CRIIGEN publiée dans
l'International Journal of Biological
Sciences. Fin 2009, le Haut Conseil
des Biotechnologies (HCB) estimait
d'ailleurs que « les inconvénients
d'une mise en culture du MON810 »
l'emportaient « sur les avantages ».
Le T25 lui, est résistant au glufosi­
nate. Il s'agit d'une qualité décisive,
quand on sait que cette joyeuse
molécule très toxique, est interdite
d'utilisation sur toutes les cultures de
maïs de l'Union Européenne.
L'Europe, qui vient d'autoriser
l'importation (à défaut de culture) de
six maïs OGM destinés à l'alimenta­
tion animale et humaine, n'en deman­
dait pas tant. L'inscription au Cata­
logue français implique mécaniquement l'autorisation à l'échelle
européenne... Merci qui ?
OGM : Monsanto fait
hurler la sirène de
Copenhague
A Copenhague, la petite sirène a
piqué une grosse colère et remis une
distinction empoisonnée à Monsanto.
Journaliste et militante, Naomi Klein
lui a décerné, le 15 décembre « le
prix de l'industriel exerçant le plus de
pressions sur les négociations clima­
tiques ». La firme spécialisée dans
les organismes génétiquement modi­
fiés est arrivée largement en tête des
votes des 10 000 internautes. Elle a
recueilli 37 % du total des voix
devant Shell (18 %), le géant de l'in­
dustrie pétrolière et l'Institut améri­
cain du pétrole (14 %).
A Copenhague, Monsanto a tenté
de faire du lobbying auprès de la
FAO, Organisation des Nations Unies
pour l'Agriculture et l'Alimentation, et
Environnement et santé
auprès de l'UNFCCC, Organisation
des Nations Unies sur le Change­
ment Climatique. Monsanto a égale­
ment essayé de les convaincre que
les cultures de soja OGM mondiales
devaient bénéficier de crédits car­
bone. Pour ce faire, la technique de
semis direct de cette plante a été
mise en avant. Non labouré, le sol
retiendrait plus de dioxyde de car­
bone. Un virtuose ce Monsanto ! Il
veut faire oublier la déforestation, la
dégradation des sols et l'utilisation du
glyphosate, agent actif du Round'up,
en mettant en avant la conservation
des sols. Or, le semis direct est tout
sauf une technique agricole ances­
trale. Cette technique, inventée dans
les années 1970 aux États-Unis, au
Brésil et en Argentine, a permis d'in­
tensifier la production, tout en rédui­
sant les coûts de main-d'œuvre.
Quelle santé N°45
OGM : le Gers gagne une
bataille
Le 30 décembre 2009, le conseil
d'État a donné raison au conseil
général du Gers qui s'opposait aux
essais OGM en plein champ sur son
territoire départemental. Même si le
conseil général n'a pas encore le
pouvoir d'interdire les OGM, cette
décision est néanmoins historique.
En effet, pour la première fois, la plus
haute juridiction administrative fran­
çaise admet que le problème des
OGM concerne aussi les départe­
ments. Un petit pas pour la nature
mais un bond de géant vers le chan­
gement des mentalités.
Plantes et Santé n° 99
Voitures polluées : les
polybromés sur un siège
éjectable
Une étude de l'université d'Hérak­
lion a mis en évidence dans l'habi­
tacle des automobiles la présence de
diphényléthers polybromés, des com­
posants chimiques ignifuges très utili­
sés, notamment dans les ordinateurs.
Les chercheurs grecs ont observé
que c'est dans les voitures les plus
récentes qu'on trouve le plus de
PBDE (l'odeur de neuf si particulière).
D'autre part, lorsque les automo­
biles sont garées au soleil, ils ont
constaté un relargage des PBDE. Par
comparaison, les quantités élevées
dans les voitures sont de même
niveau que celles mesurées dans les
cybercafés ou les salles remplies
d'ordinateurs.
Les constructeurs japonais se
sont engagés à les remplacer par
des produits alternatifs. Le suédois
Volvo n'utilise plus de PBDE depuis
plusieurs années. Pour l'instant, les
constructeurs français font semblant
de ne pas être au courant.
Quelle santé N°45
Le péril nano, plus
insidieux que la grippe A
Depuis un moment déjà, nous
vous parlons des nanoparticules. Et
voilà que les médias commencent à
s'y intéresser. C'est le cas du Canard
enchaîné qui découvre que « grâce à
elles, les industriels nous promettent
des pantalons ou des chemises qui
résistent aux taches et aux plis, des
vitres qui se nettoient toutes seules,
des peintures pour voitures impos­
sibles à rayer... ».
Et le journal d'observer: « Mais ils
ne disent pas qu'ils ont déjà com­
mencé à en saupoudrer notre
assiette. » Le Canard enchaîné
révèle qu' « on en trouve dans le ket­
chup, comme épaississant, dans cer­
taines
vinaigrettes
industrielles,
comme agent blanchissant, ou cer­
taines soupes en sachet, afin d'em­
pêcher la formation de grumeaux ».
Et que « pour éviter que le chocolat
ne blanchisse en vieillissant, on le
badigeonne avec des nanoparticules
de dioxyde de titane ». L'hebdoma­
daire s'interroge : « Une fois avalées,
ça donne quoi les nanoparticules? ».
En mars dernier, l'AFSSA tirait la
sonnette d'alarme : « Il n'est pas pos­
sible, aujourd'hui, d'évaluer l'exposi­
tion du consommateur ni les risques
sanitaires liés à l'ingestion de nano­
particules. La prudence s'impose. »
Mais comment faire preuve de pru­
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
dence si les nano-ingrédients ne sont
jamais indiqués sur l'étiquette. Les
effets de la nanotransparence, sans
doute....
Quelle santé n°42
Economisons le carburant
Pour économiser le carburant :
1 – Faisons le plein tôt le matin,
quand la température de la terre est
plus froide. Toutes les stations ont
leurs réservoirs enfouis dans le sol.
La terre étant plus froide, la densité
de l'essence ou du diesel est moins
grande. Par contre durant la journée
la terre se réchauffe, donc les carbu­
rants prennent de l'expansion. Alors,
si nous faisons le plein en été, en
après-midi ou en soirée, notre litre de
carburant n'équivaut pas à un litre
exact.
2 – Lorsque nous faisons le plein,
n' engageons pas la manette du pis­
tolet au maximum. Il existe trois posi­
tions de vitesses, lente, moyenne et
haute. Choisissons toujours le mode
le plus lent, nous en aurons plus pour
notre argent. Si nous appliquons
cette règle, nous minimisons les
vapeurs créées pendant le remplis­
sage. Tous les boyaux aux pompes
ont un retour de vapeur dans le
réservoir en terre. Si la manette est à
sa plus haute vitesse, un certain
pourcentage du précieux liquide qui
entre dans le réservoir deviendra des
vapeurs qui retourneront dans le
réservoir sous terre !
3 – Faisons le plein de notre
réservoir lorsqu'il est encore rempli à
moitié. En effet, plus le réservoir est
plein, moins il reste d'air. Le carbu­
rant s'évapore plus vite que nous ne
le pensons, les citernes en raffineries
ont des plafonds flottants, ainsi l'éva­
poration est tenue au maximum.
4 – Si nous arrivons et qu'il y a un
camion citerne en train de remplir les
réservoirs : PARTONS ! L'action de
remplir les gros réservoirs provoque
un brassage et nous risquons d'avoir
des saletés dans notre carburant.
(Quand on fait le plein de sa citerne à
fioul pour le chauffage, il faut arrêter
sa chaudière plusieurs heures afin de
ne pas « abîmer » le gicleur). Il est
vrai que l'on ne sait pas s'il y en avait
un quelques instants plus tôt.
Mais surtout, afin de faire des
économies plus importantes :
Page 7
Environnement et santé
1 – Levons le pied : diminuons
notre vitesse.
2 – Conduisons cool : ne pous­
sons pas les rapports. Le moteur ne
doit pas « ronfler », les vitesses
doivent être passées ni trop tôt ni
trop tard.
3 – Covoiturons : divisons
consommation par 2, 3, 4 ou 5.
la
4 – Limitons nos déplacements.
Les dix commandements
du jardinier responsable
1 - A l'eau chaude, tu désherbe­
ras. Pour éliminer les herbes, asper­
gez-les régulièrement de vos eaux de
cuisson. Herbes échaudées craignent l'eau chaude.
2 - Tes mains, tu retrouveras.
Pour désherber, le travail à la main
est le plus efficace. Pour le rendre
moins pénible, intervenez après une
bonne pluie.
3 - Cette maxime tu feras tienne :
Un binage vaut deux arrosages.
4 - Le paillage, tu adopteras.
Entre vos cultures, protégez le sol
avec les restes de vos tailles de
haies, tonte de gazon, ou feuilles
mortes. Vous éviterez aux mauvaises
herbes de s'installer, apporterez de la
matière organique et maintiendrez un
certain niveau d'humidité.
5 : Le logo Ecofert, tu repèreras.
L'organisme de certification Ecocert
délivre la marque Ecofert aux engrais
qui respectent la planète (et sont
autorisés en agriculture biologique).
6 - Le thuya, tu abandonneras.
Pour les haies, évitez le béton végé­
tal. Des haies variées aux essences
socles, avec quelques passages
aménagés pour la faune sauvage
égayeront le fond de votre jardin.
7 - Une prairie fleurie, tu adopte­
ras. Pourquoi ne pas réserver une
partie de votre jardin, à une jachère
fleurie ? Ou mieux encore à une zone
délaissée où la nature reprend ses
droits.
Vous verrez, les insectes vont
adorer.
8 - Tes semences, tu échangeras.
Les bourses aux graines sont de plus
en plus fréquentes. Le site www.trocaux-plantes.com édite un calendrier
des bourses d'échanges de végétaux
et troc aux plantes en France. Incon­
Page 8
tournable !
9 - Ton sol, tu chouchouteras.
C'est la base du jardinage : le sol doit
être fertile. Pour cela, on lui apporte
du bon compost maison plusieurs
fois par an et on l'aère uniquement
en surface délicatement.
10 - Ton eau, tu récupéreras.
Deux gros bidons dans votre jardin
suffiront à récupérer l'eau de pluie. Et
surtout n'oubliez pas, on arrose tou­
jours à la fraîche, le soir ou le matin.
Quelle santé n° 48
Un wattmètre par prise
électrique ?
Le wattmètre permet de savoir
exactement combien de courant
dévorent notre machine à laver, notre
fer à repasser, nos lampes....
Ce petit compteur s'intercale entre
la prise et l'appareil visé.
Nouvelles Clés n° 64
Rectificatif : la pilule du
surlendemain, EllaOne®,
Objectif-Santé n°93
Une lectrice nous fait aimable­
ment remarquer que notre article sur
cette pilule contraceptive est trop
optimiste car on ne connait pas
encore les effets secondaires. Elle
pourrait bien être abortive.
En effet, les effets secondaires
signalés pour l'instant semblent fré­
quents : nausées, douleurs abdomi­
nales, troubles de la menstruation,
méno-métrorragies.
Les
consé­
quences potentielles sur une gros­
sesse en cours sont un facteur de
risque important.
Une mini-éolienne griffée
Starck
Surprenante cette éolienne dessi­
née par le désigner Philippe Starck
pour la firme italienne Pramac.
Contrairement à ses cousines
géantes, son axe de rotation est ver­
tical. Elle produit du courant dès que
le vent dépasse 10 km/h. Et
« comme les pales ne passent pas
devant le mât, elles ne génèrent pas
plus de bruit que les feuilles d'un
arbre agité par le vent », assure le
directeur général de Pramac-France.
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
Un frein électromagnétique per­
met à l'éolienne de produire de l'élec­
tricité même en cas de tempête. Nul
besoin de permis de construire pour
l'installer, les mâts n'excédant pas
12 m. L'éolienne fournit du courant
continu qui peut être transformé en
alternatif à l'aide d'un ondulateur. Elle
délivre sa pleine puissance avec un
vent supérieur à 30 km/h.
Prix : avec mât de 3 m et ondula­
teur, environ 1 000 € (400 W) à
7 500 € (1 000 W)
Renseignements : www.pramac.­
com
Science et Vie – novembre 2009
Tribunal, bitume et cancer
Le TASS, Tribunal des Affaires de
la Sécurité Sociale de Bourg en
Bresse, a déclaré la société Eurovia,
filiale du groupe Vinci, coupable de
« faute inexcusable de l'employeur »
à propos d'un ouvrier « du bitume »
décédé en 2008 d'un cancer de la
peau. C'est une première nationale.
Le tribunal a pu prouver que « la
conjonction de protections, voire d'in­
halations, du bitume avec l'exposition
aux UV favorisait, soit le risque né
des UV, soit le risque né du bitume ».
Cette décision amène un début de
jurisprudence. La FNATH, associa­
tion des accidentés de la vie, a mis
en ligne un réseau de vigilance qui
se veut un espace de mobilisation.
On peut y trouver des informations,
donner son témoignage.
www.reseauvigilance.org
Histoires de médicaments
Le combat d'un médecin
contre un médicament, le
Mediator
Grâce à Irène Frachon, pneumo­
logue au CHRU de Brest, en collabo­
ration avec ses confrères cardio­
logues, une étude a pu être réalisée,
aboutissant au retrait du marché du
Mediator. Leurs travaux ont été
appuyés par une étude de la Caisse
nationale d'assurance maladie révé­
lant, sur sa base de données et une
cohorte d'un million de diabétiques,
que le risque de chirurgie valvulaire
est multiplié près de quatre fois pour
les patients exposés au Médiator…
Dans son livre, « Mediator
150 mg, Combien de morts » des
éditions Dialogues, la pneumologue
raconte...« Incroyable qu'il faille en
arriver là pour que la vérité puisse
être entendue. ».
s'inquiète du maintien sur le marché
du Benfluorex. Il serait cousin de
l'Isoméride, coupe-faim meurtrier,
aussi commercialisé par Servier, et
retiré de la vente en 1997. Jeune
interne à Paris, elle avait assisté au
combat mené par une « poignée de
médecins » pour le faire interdire.
Au CHU de Brest, deux cas
graves l'alertent : une atteinte des
valves cardiaques et une hyperten­
sion artérielle pulmonaire. Des symp­
tômes proches de ceux provoqués
par l'Isoméride. Les malades ont pris
du Mediator, utilisé comme coupefaim. Il n'existe pas d'informations sur
la nature réelle du médicament. Elle
sollicite le laboratoire, en vain. Elle
obtiendra ses informations auprès de
la pharmacologue de l'hôpital.
Dès 2007, elle alerte l'Agence
Française de Sécurité Sanitaire de
Produits de Santé (AFSSAPS), qui
autorise la mise sur le marché des
médicaments...
Lors d'une réunion, elle découvre
que « le vote se base sur des avis
d'experts anonymes dont on ignore le
rôle et les conflits d'intérêts (les liens
éventuels entre ces experts et des
labos) ».
« En matière de santé publique, il
faut des experts et une autorité de
contrôle réellement indépendants »,
conclut la Brestoise « car la préoccu­
pation des industriels, c'est de faire
tourner leur société. »
Le tribunal de Brest a ordonné la
suppression de la mention «Combien de
morts ?» de la couverture du livre édité par
Dialogues.fr qui fait appel.
Selon Irène Frachon, les cas sus­
pects auraient dû alerter les autorités
depuis plusieurs années. Depuis
2006, elle a enquêté sur le Benfluo­
rex, molécule antidiabétique et com­
mercialisée depuis une trentaine
d'années sous le nom de Mediator
par le laboratoire Servier.
C'est un article dans Prescrire, en
2006, qui interpelle Irène Frachon.
Cette revue médicale indépendante
La molécule est enfin retirée du
marché français le 30 novembre
2009 par l'AFSSAPS, et la décision
définitive d'interdiction prise le 14 juin
2010 par l'Agence européenne, avec
cet avis sans appel : « le lien entre
Benfluorex et valvulopathie est éta­
bli ».
En attendant, le Mediator aura
rapporté au groupe Servier un mil­
liard d'euros et coûté beaucoup plus
aux assurances-santé en coûts
induits de remboursement et d'hospi­
talisation. Pour combien de vies bri­
sées ? Pour combien de morts ? Une
étude universitaire évalue entre 500
et 1 000 le nombre de décès en rela­
tion directe avec le Médiator.
Extraits :
articles Ouest-France, Télégramme de Brest et
Le Monde – juin et aoûtt 2010
NDLR : La dangerosité de ce
médicament a été établie en 1997
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
aux USA. Pourquoi faut-il attendre
plus de 10 ans une réaction en
France ? L'insécurité de l'AMM, l'ab­
sence de pharmacovigilance, et l'in­
fluence exorbitante des laboratoires
sont bien démontrés dans cette
affaire. Quid des victimes ? Ne
serait-il pas temps que les prescrip­
teurs se réveillent ?
Avandia : surmortalité par
infarctus
L'Agence Européenne des Médi­
caments (EMA) appelle les profes­
sionnels de santé de l'Union euro­
péenne à suivre rigoureusement les
recommandations contenues dans la
notice des médicaments anti-diabète
Avandia ou Avandamet, également
connus sous le nom de Rosiglita­
zone. Cette décision intervient alors
qu'un comité d'experts américain a
révélé le 14 juillet dernier, que la
Rosiglitazone augmentait les risques
cardiaques.
Le Rosiglitazone ne doit pas être
prescrit aux patients présentant une
insuffisance cardiaque ou un syn­
drome coronarien aigu. En outre,
l'EMA rappelle que la Rosiglitazone
et l'insuline ne doivent être prises
ensemble qu'à titre exceptionnel et
sous étroite surveillance.
Dans un rapport présenté le
14 juillet dernier, un comité d'experts
américain a dévoilé que la Rosiglita­
zone favorisait les risques cardiaques
« avec une surmortalité par infarctus
et attaque cérébrale », demandant à
l'Administration américaine des den­
rées alimentaires et des médica­
ments de retirer le traitement du mar­
ché ou d'imposer des précautions de
prescriptions.
Le Parisien 22 07 2010 (extrait)
NDLR : une aventure qui rappelle
la précédente. Pourquoi faut-il que
ce type d'information viennent tou­
jours des USA?
Page 9
De tout, un peu
Vers une levée de
l'obligation vaccinale ?
parlementaire pour la santé publique
et la sécurité alimentaire, a été soute­
nue par une courte majorité lors du
vote en plénière ce mercredi
(370 voix pour et 262 voix contre et
32 abstentions).
Le Parlement a ainsi exercé son
droit de veto, selon la procédure dite
de « réglementation avec contrôle »,
qui permet aux élus de rejeter les
mesures d’exécution de la législation
européenne proposées par la Com­
mission.
Les autorités nationales restent
néanmoins compétentes pour déci­
der de l’autorisation de la thrombine
en tant que substance destinée à la
simple transformation des aliments
« auxiliaire technologique » et non à
la consommation en tant que telle.
moucherons contaminants (culli­
coïdes). Les associations demandent
par ailleurs l'abandon des poursuites
engagées contre les éleveurs lors
des précédentes campagnes de vac­
cination, le déclassement de la FCO
de la liste des maladies réputées
contagieuses et l'arrêt de la désin­
sectisation.
Le JDD du 26/07/2010
Futurologie
Paroles de technoprophète
NDLR : Une décision importante
car elle peut indiquer enfin un renver­
sement de tendance vers la protec­
tion du consommateur européen.
Le Docteur Fleuret, président du
Comité Technique des Vaccinations
(CTV) a déclaré dans une interview
publiée dans Ça m'intéresse de juillet
2010, qu'il était favorable à la levée
des obligations vaccinales, citation :
« C'est vrai qu'elles n'ont plus lieu
d'être et qu'il vaudrait mieux privilé­
gier les recommandations ciblées. »
Le DTP est la seule obligation res­
tante à ce jour. Le CTV est l'orga­
nisme officiel chargé des recomman­
dations au gouvernement.
Fièvre catarrhale ovine :
les éleveurs satisfaits
Ray Kurzweil
Cet avis sera-t-il entendu?
Sécurité alimentaire : les
députés européens
refusent l’autorisation de
la « colle à viande »
Le Parlement européen a opposé
son veto à l’autorisation de la throm­
bine, substance dérivée des parties
comestibles des porcs et des bovins,
en tant qu’additif alimentaire. Les
députés ont estimé que l’utilisation de
cette « colle à viande » trompait les
consommateurs, en permettant aux
industriels de présenter des produits
recomposés sous forme de mor­
ceaux entiers.
La Commission européenne avait
proposé d’ajouter la thrombine por­
cine et bovine à la liste des additifs
alimentaires autorisés par l’UE. L’ob­
jection, soulevée par la Commission
Page 10
La Coordination nationale des col­
lectifs FCO et ses organisations par­
tenaires se sont félicitées lundi de la
décision prise par le Ministère de
l'agriculture de ne pas reconduire
pour 2011 l'obligation de vacciner le
bétail contre la fièvre catarrhale ovine
(FCO). « Ce subventionnement mas­
sif et déguisé des laboratoires est un
gaspillage d'argent public. Permettre
l'emploi de méthodes naturellement
économes aurait évité ce gas­
pillage », argumente la Coordination
dans un communiqué, qui précise
que l'éradication de la pathologie
reste « illusoire ».
« Les ruminants sauvages et les
chevaux, non soumis à la vaccina­
tion, sont des réservoirs naturels du
virus », remarque notamment la
Coordination, qui explique aussi que
la transmission du virus de la FCO ne
dépend que de la concentration en
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
En 2030, êtres humains et
machines auront fusionné. Tel est
l’avenir annoncé par Ray Kurzweil,
l’une des vedettes de la prospective
scientifique. Il imagine sans ciller un
monde futur où, notamment, de
minuscules robots annuleront les
effets de la pollution et où l’humanité
« pourra vivre éternellement sans
vieillir ».
Le Courrier International 17/06/2010
NDLR : Enfin on pourra aller au
garage, changer les pièces défec­
tueuses du corps humain sans toutes
ces complications actuelles ; le rêve
quoi ! Ah, quand la croyance s'em­
pare de la science...
L'espèce humaine va s'éteindre
dans 100 ans
Et s'il n'y avait plus rien à faire
pour sauver l'humanité ? S'il était
déjà trop tard ? The Australian nous
apprend que pour le scientifique aus­
tralien Frank Fenner, le destin de
l'Homme est scellé. Cette éminence
en ce qui concerne l'extinction des
espèces est plus que sceptique
quant à l'avenir de l'espèce humaine.
De tout, un peu
L'espèce humaine va s'éteindre.
Peu importe ce que nous faisons
maintenant, c'est trop tard.
Mais quel crédit accorder à cette
assertion ? Le journal tient à préciser
que Fenner est un scientifique
reconnu : membre de l'Académie des
sciences australienne et de la Royal
Society. Son travail a été récom­
pensé par de nombreux prix et il est
l'auteur de centaines de textes scien­
tifiques. A 95 ans, le scientifique
accorde très peu d'interviews. En
matière d'évolution, il s'y connaît. Il a
étudié le phénomène sous toutes les
coutures : au niveau moléculaire, au
plan de l'écosystème jusque dans
l'espace.
Selon Fenner, nous allons dispa­
raître parce que nous sommes trop
nombreux. C'est donc la croissance
de la population mondiale qui est en
cause. Si l'on en croit l'ONU, la popu­
lation mondiale atteindra les 6,9 mil­
liards cette année. Une tendance
démographique qui, couplée à ce
que Fenner appelle notre « consom­
mation débridée », mènera à terme à
la disparition de l'espèce humaine.
La conséquence première de nos
modes de vie étant le réchauffement
climatique, Fenner n'est pas plus
optimiste à ce sujet. Le réchauffe­
ment climatique n'en est qu'à son
début. Mais on voit déjà des change­
ments importants dans le temps.
Et d'ajouter : « L'Homo sapiens va
disparaître, peut-être en l'espace
d'un siècle. Et beaucoup d'animaux
aussi. C'est une situation irréversible.
Je pense qu'il est trop tard. J'essaie
de ne pas trop le dire car il y a des
gens qui essaient de faire changer
les choses. » Impossible d'échapper
à notre destin pour Fenner : on ne
fait que repousser l'incontournable. Si
beaucoup de scientifiques partagent
ce constat, tous ne sont pas aussi
catégoriques sur l'impossibilité de
changer les choses.
Ainsi, son collègue Boyden,
immunologue reconverti dans l'écolo­
gie humaine, est plus optimiste :
« Frank a peut-être raison, mais cer­
tains d'entre nous caressent l'espoir
que l'on prenne conscience de la
situation. Et qu'on en arrive aux
changements nécessaires pour en
arriver au développement durable ».
En attendant, du haut de son grand
âge, Ferner ne peut s'empêcher de
céder au sempiternel « c'était mieux
avant ». Petite pensée pour les géné­
rations futures : «Les petits-enfants
des générations actuelles vont être
confrontés à un monde beaucoup
plus difficile.»
Source : The Australian, 21 Juin 2010
Diane de Poitiers serait
morte d'avoir voulu rester
jeune
La duchesse Diane de Poitiers,
favorite du roi Henri II, était une
femme athlétique qui aimait nager,
chasser et faire du cheval. Elle est
morte en 1566. Jusqu'alors, les
causes de ce décès étaient restées
mystérieuses.
Tout commence en 2008, lors
d'une fouille archéologique menée
dans le cimetière d'Anet, près de
Dreux (Eure-et-Loir).
Les restes de Diane sont authen­
tifiés à partir des caractéristiques
physiques : adulte mature présentant
des lésions arthrosiques sévères,
perte de dents datant de son vivant,
fracture du tibia et du péroné (fibula)
correspondant à une chute de cheval
survenue en 1565 et traitée par le
chirurgien Ambroise Paré.
Il s'avère que ces restes momi­
fiés, ainsi qu'un cheveu provenant
d'une mèche de Diane de Poitiers
conservée au château d'Anet, pré­
sentent une forte concentration en or
(environ 10 000 ng/g), soit 500 fois la
valeur moyenne actuelle de réfé­
rence.
On pense à une contamination
cutanée. Mais Diane n'étant pas
reine, elle ne portait pas de couronne
en or, et il est difficile d'expliquer
comment d'autres bijoux auraient pu
contaminer les cheveux et les tissus.
L'embaumement serait-il en cause ?
Impossible. L'or n'est pas utilisé
comme produit d'embaumement, et
les cheveux, étaient propres et ne
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
présentaient aucun dépôt en surface
à l'examen microscopique.
Diane de Poitiers
Reste l'or en solution buvable, uti­
lisé depuis l'Antiquité pour ses sup­
posés pouvoirs de régénération.
Outre que les solutions d'or
buvable étaient bien connues à la
Cour de France au XVIe siècle, il est
écrit que la favorite prenait régulière­
ment un traitement à base d'or, un
« élixir de jouvence » inspiré de l'al­
chimie. « J'ai vu Madame la
Duchesse de Valentinois (Diane de
Poitiers), aussi belle de face, aussi
fraîche et aussi aimable comme en
l'âge de trente ans », rapporte le
mémorialiste Brantôme. « Elle avait
une très grande blancheur et sans se
farder aucunement ; mais on dit bien
que tous les matins, elle usait de
quelques bouillons composés d'or
potable et autres drogues. »
Cette femme sexagénaire (elle
avait 66 ans à sa mort) aurait donc
succombé d'avoir voulu toujours res­
ter jeune.
La Croix du 29 décembre 2009
Le lait de vache
Le doute s'installe sur la réputa­
tion du lait de vache. Le quotidien Le
Monde du 20 janvier 2010 a publié
un article critique sur les laitages.
C'est une première dans la grande
presse, habituée à ressasser les
idées reçues en nutrition. Le profes­
seur W. Willet résume l'état des
connaissances scientifiques sur les
laitages : pas de bénéfice pour les
os, notamment sur le taux des frac­
tures, mais risque accru des cancers
de la prostate et des ovaires.
Votre santé n° 126
Page 11
H1N1 et vaccinations
Vaccin H1N1 : effets
secondaires
Nous vous avions promis de vous
tenir informés sur l'évolution des
effets secondaires liés à la cam­
pagne de vaccination contre le virus
H1N1. C'est l'actualité d'août qui
nous en donne l'occasion.
Six mois après la fin de l'épisode
H1N1, l'Agence Française de Sécu­
rité Sanitaire des Produits de Santé
(AFSSAPS) a signalé le 27 août, que
22 cas de narcolepsie cataplexie,
une maladie neurologique très rare,
avaient été répertoriés en Europe
(dont six en France) chez des per­
sonnes qui ont reçu le vaccin antiH1N1.
« À ce stade, aucun lien entre la
vaccination anti-H1N1 et la survenue
des cas de narcolepsie cataplexie
n'est établi », déclare le Docteur Car­
men Kreft-Jaïs, chef du département
de pharmacovigilance à l'AFSSAPS.
Source Sandrine Cabut le Figaro.fr 27/08/10
(extraits)
Somnolence dans la journée
Méconnue du public et même des
médecins (le diagnostic n'est souvent
porté qu'après une dizaine d'années
d'évolution), cette maladie chronique
est effectivement rare : elle concerne
20 à 30 individus sur 100 000. Elle se
caractérise par des accès sévères de
somnolence dans la journée. Surtout,
le signe le plus spécifique est la sur­
venue de cataplexie, des pertes bru­
tales du tonus musculaire déclen­
chées par une forte émotion.
La suspicion autour des vaccins
contre le H1N1 a commencé le
18 août, quand la Suède a informé
l'Agence européenne du médicament
de la survenue de six cas de narco­
lepsie cataplexie chez des enfants de
6 à 12 ans, un à deux mois après
leur vaccination par Pandemrix (le
pays a depuis reçu quatre nouvelles
Page 12
notifications). Puis la Finlande a
embrayé, signalant à son tour six
cas.
En France, l'AFSSAPS a été pré­
venue ces derniers jours de six cas
concernant trois enfants et trois
adultes. Chez ces patients, le dia­
gnostic de narcolepsie cataplexie a
été porté de façon formelle, les
symptômes sont survenus entre un et
deux mois après leur vaccination.
«J'avais des doutes depuis plu­
sieurs mois chez quelques malades
dont je savais qu'ils avaient été vacci­
nés contre la grippe H1N1 », nous
explique le Pr Yves Dauvilliers (CHU
de Montpellier), qui coordonne les
quatre centres nationaux de réfé­
rence de cette maladie rare, et a reçu
quatre des six patients. « A priori, je
pense qu'il ne faut pas s'inquiéter car
par ailleurs, nous n'avons pas eu plus
de nouveaux cas que d'habitude. De
plus, 10 % des Français se sont fait
vacciner contre cette grippe.»
enregistrés, selon le bilan de l'AF­
SSAPS, établi début mai: 3 855 sont
survenus après Pandemrix (dont
178 cas graves), et 549 après
Panenza (dont 87 graves).
Les effets secondaires graves
(parmi lesquels 4 chocs anaphylac­
tiques) ont entraîné 21 décès. La
crainte d'un excès de complications
neurologiques de type syndrome de
Guillain-Barré ne s'est pas confirmée.
Neuf cas de ce syndrome ont été
finalement notifiés, alors que le
nombre attendu était de 42.
La majorité des vaccinés (4,1 mil­
lions) l'ont été par Pandemrix, le vac­
cin avec adjuvant des laboratoires
GSK. 1,6 million de personnes (dont
les femmes enceintes) ont reçu du
Panenza, vaccin sans adjuvant de
Sanofi.
Maladie auto-immune
« Outre la prédisposition géné­
tique, le poids des facteurs environ­
nementaux semble aujourd'hui impor­
tant », précise le neurologue. Si la
responsabilité du vaccin dans cette
maladie est loin d'être prouvée chez
les 22 malades européens, elle ne
semble pas aberrante. «La narcolep­
sie cataplexie, c'est en fait la mort de
neurones qui fabriquent l'hypocrétine,
soit au total 20 000 cellules.
L'une des hypothèses récentes
est qu'il s'agit d'une maladie autoimmune entraînant une destruction
rapide de ces neurones chez des
sujets prédisposés, avec l'interven­
tion d'un facteur qui reste à détermi­
ner», continue le Professeur Dau­
villiers. Après cette destruction
localisée de neurones, les symp­
tômes apparaissent et restent
stables. Si les médecins spécialistes
réinterrogent tous leurs nouveaux
patients, il est possible que d'autres
cas suspects soient recensés dans
les semaines à venir.
Pharmacovigilance : lourd
bilan
Au total, en France, plus de
5,7 millions de personnes ont été
vaccinées contre la grippe H1N1, et
4 428 effets indésirables ont été
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
Pharmacovigilant
NDLR : L'agence elle-même a
toujours déclaré dans ses bulletins
que les seuls effets secondaires noti­
fiés étaient ceux qui ont été validés
par un comité d'expert.
Quand on connait les liens exis­
tant entre l'industrie et l'AFSSAPS, à
commencer par son financement
assuré à près de 80 % par l'industrie,
on pourra se faire une opinion sur la
validité de ces chiffres.
Il n'en reste pas moins que le
bilan est lourd et, en y regardant de
plus près, cela fait environ un cas sur
1 000, alors que la littérature vacci­
nale parle toujours d'un effet secon­
daires sur 100 000. De quoi remettre
les pendules à l'heure, ce que nous
savions déjà.
En France, hormis cette première
opération dont nous avions souligné
l'intérêt, il n'y a pas de réelle pharma­
covigilance.
H1N1, les comptes
Pandémie, l'heure des
comptes
Doublement automatique des
commandes
L'État s'est plié aux exigences
des laboratoires sur des « com­
mandes fermes et non révisables ».
Cela aurait pourtant permis de diviser
par deux les commandes de vaccins
dès lors qu'il s'avérait qu'une dose
par personne suffisait au lieu de
deux.
Une clause que la ministre de la
Santé Roselyne Bachelot, audition­
née par la commission d'enquête, a
justifiée en ces termes : « Les indus­
triels ont besoin de visibilité pour leur
production » Et les auteurs du rap­
port ont ajouté, non sans ironie :
« Les producteurs, dans quelque
secteur que ce soit, sont rarement
assurés par avance du volume de
leurs ventes »...
Le sénateur François Autain fait la une
dans Presse Océan
Légalité douteuse de certaines
clauses des contrats
Nous pouvons remercier François
Autain, sénateur de Loire-Atlantique
et Président de la Commission d'en­
quête sénatoriale, d'avoir mené une
enquête remarquable. Celle-ci portait
sur un sujet que bon nombre aurait
souhaité enterrer rapidement et défi­
nitivement. Sous le titre « l'État a
cédé au chantage des labos », Le
quotidien
Presse
Océan
du
6 Août 2010, consacre deux pleines
pages au travail de cette Commis­
sion. Un excellent travail, utile à
tous ! Merci Monsieur le sénateur.
Une subtilité sémantique aux
conséquences spectaculaires s'est
glissée dans certains des contrats.
Alors qu'en 2005, lors de la grippe
aviaire H5N1, les commandes de
vaccins avaient été passées en
termes de « traitements » (pouvant
contenir plusieurs doses), cette foisci, l'État a commandé des « doses ».
Grippe A, ce rapport qui
accable les autorités
françaises
Par Cyriel Martin Le Point.fr
Six mois de travail, quarante-six
personnes auditionnées, des dépla­
cements aux quatre coins de l'Eu­
rope... Les vingt sénateurs de l'oppo­
sition et de la majorité qui
planchaient sur le rôle des industries
pharmaceutiques dans la gestion de
l'épidémie de grippe A sont venus à
bout de leur enquête.
Leurs conclusions, que Le Point.fr
révèle en exclusivité, sont acca­
blantes. Si l'Organisation Mondiale
de la Santé (OMS) est accusée
d'avoir surestimé la menace, la
France est soupçonnée au mieux
d'incompétence, au pire de conflit
d'intérêts.
Pourtant, « le schéma de vaccina­
tion contre la grippe A était aussi
incertain que l'était en 2005 celui de
la vaccination H5N1 », assurent les
sénateurs, qui assènent : « L'admi­
nistration ne semble pas s'être émue
de ce doublement automatique du
montant des commandes ».
Une exonération de
responsabilité abusive
Lors de la signature de ces
contrats, d'autres « petites lignes »
semblent avoir mystérieusement
échappé aux autorités françaises.
L'État a accepté d'endosser la res­
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
ponsabilité de la réparation des dom­
mages subis par les victimes d'acci­
dents pharmaceutiques.
Alors qu'en droit français, c'est le
laboratoire qui doit assumer cette
charge. « Considérant les consé­
quences exceptionnelles qui caracté­
risent l'objet du présent marché, l'État
s'engage à garantir le titulaire contre
les conséquences de toute réclama­
tion ou action judiciaire », peut-on lire
dans le contrat signé avec Novartis.
Lors des négociations avec les labo­
ratoires, Roselyne Bachelot s'était
élevée contre cette « clause scélé­
rate » qui pourtant, figure bien sur
tous les contrats.
Il aura fallu attendre une enquête
du Point, en octobre 2009, pour que
la Commission d'Accès aux Docu­
ments Administratifs (CADA) oblige le
ministère de la Santé à rendre
publics des documents estampillés
« confidentiels », au nom de la « pro­
tection des intérêts essentiels de
l'État ». « Il est difficile de com­
prendre pourquoi les gouvernements
européens ont accepté cette exi­
gence de confidentialité, qui semblait
peu compatible avec le droit à l'infor­
mation des citoyens », dénoncent les
sénateurs dans leur rapport.
L'expertise sanitaire française
écornée
C'est toute l'expertise sanitaire
française que la Commission d'en­
quête écorne dans son rapport, plus
critique que celui de l'Assemblée
nationale, rendu public le 13 juillet
dernier. « Très forte surestimation de
la gravité de la pandémie par les
experts », « estimation du nombre de
personnes qui souhaiteraient se faire
vacciner conduite dans des condi­
tions scientifiquement discutables »...
Les sénateurs se disent « frap­
pés » par « l'absence de corrélation
entre les estimations modélisées et la
réalité constatée ». Et d'enfoncer le
clou : « Les modèles utilisés n'ont en
effet pas envisagé l'hypothèse selon
laquelle le virus A pourrait se révéler
moins virulent que celui de la grippe
saisonnière »." Au final, l'Institut de
veille sanitaire avait prédit jusqu'à
96 000 morts en France, alors qu'on
en a dénombré 312.
« À 100 € l'injection, c'est du gas­
pillage d'argent public », souligne le
sénateur.
Page 13
Alimentation et santé
L'huile d'argousier pour
réhydrater les muqueuses
De l'utilité des muqueuses
Les muqueuses servent de bar­
rière au corps face aux agressions
extérieures. Avec l'âge, elles se
déshydratent et provoquent tout type
de sécheresse (vaginale, oculaire...)
mais
également
affaiblissement
général de l'organisme. Les Finlan­
dais ont redécouvert l'huile d'argou­
sier, un remède ancestral pour hydra­
ter les muqueuses de l'intérieur.
La muqueuse est un tissu humide
qui recouvre toutes les cavités
ouvertes sur l'extérieur comme le
tube digestif, le système respiratoire
ou génital. Elle protège l'organisme
des substances toxiques qui tentent
en permanence de s'y infiltrer. Or la
muqueuse ne fonctionne bien que si
elle est suffisamment hydratée. Et
cette hydratation dépend directement
de la qualité de la membrane cellu­
laire constituée essentiellement de
lipides dans lesquels se fixent les
acides gras.
Assèchement des muqueuses
Divers facteurs sont à l'origine
d'un assèchement des muqueuses :
une carence en acides gras insatu­
rés, le stress oxydatif, le vieillisse­
ment, les traitements médicaux
comme la radiothérapie, les troubles
hormonaux liés à la ménopause ou
encore la pollution. Une muqueuse
desséchée se fragilise, s'irrite plus
facilement et devient le siège d'in­
flammations. Elle provoque alors des
sensations désagréables au niveau
de la bouche, de la conjonctive et
compromet la sexualité lorsqu'elle
touche le vagin.
Une baie venue du froid
Depuis des siècles, les Tibétains
guérissent les diverses affections de
la peau et des muqueuses, notam­
ment génitales féminines, grâce à
une huile extraite des baies de l'ar­
gousier (Hippophae rhamnoïdes L.),
un arbuste des climats froids. Ce
n'est que bien plus tard que les
Soviétiques s'intéressent à l'argou­
sier de manière scientifique dans leur
quête de l'espace : les cosmonautes
utilisent alors les baies comme ali­
ment et l'huile sous forme de crème
pour se protéger des rayonnements
cosmiques. La richesse nutritive de
cette baie est en effet étonnante.
Page 14
C'est un concentré d'acides gras
essentiels oméga 3 (acide alphalino­
lénique), oméga 6 (acide linoléique),
oméga 9 (acide oléique), et de sub­
stances antioxydantes (vitamine E,
caroténoïdes...). Pourtant, sa spécifi­
cité lui vient surtout de sa richesse en
oméga 7.
Les oméga 7, des acides gras
résistants
Les oméga 7 sont des acides
gras mono insaturés que l'on retrouve dans les tissus adipeux, le foie
et les membranes cellulaires. A ce
niveau, les oméga 7 ont une qua­
lité particulière car ils ont la sou­
plesse et les propriétés d'un acide
gras
polyinsaturé
comme
les
oméga 3 mais sans leur fragilité. Plus
un acide gras est insaturé plus il est
sensible à l'attaque oxydative.
De plus, parmi les oméga 7,
l'huile d'argousier contient deux
acides gras complémentaires : l'acide
palmitoléique dont les sources ali­
mentaires sont rares et l'acide vaccé­
nique qui ne peut être synthétisé qu'à
partir de l'acide palmitoléique.
Des propriétés multiples
• troubles cutanés (brûlures, derma­
toses... );
• faiblesse immunitaire ;
• inflammation chronique.
La société finlandaise Aromtech
produit de l'huile d'argousier en utili­
sant la technique d'extraction au CO2
supercritique qui permet d'obtenir le
meilleur de la plante. Cette huile est
distribuée aujourd'hui en France dans
les parapharmacies sous le nom
d'HYDRA7 par le laboratoire Synpho­
nat :
Faire une première cure de
15 jours : deux capsules le matin et
deux le soir.
Puis, selon les besoins, refaire
des cures : deux capsules par jour.
Hydra7 - Synphonat
ZA de Pechnauquié
B.P. 63
31340 Villemur sur Tarn
Tél. : 05 34 27 00 27
www.synphonat.fr
Pratiques de santé n° 83
La vue et les légumes à
feuille
L'huile d'argousier permet de lut­
ter contre tout type de sécheresse,
aussi bien vaginale qu'oculaire, cuta­
née, nasale ou buccale. Une étude
clinique a récemment été effectuée
sur des patientes atteintes du syn­
drome sec (ou Gougerot-Sjögren)
dans un protocole en double aveugle
en comparaison avec un placebo.
Les résultats montrent que la
sécheresse engendrée par cette
maladie diminuait de 79 % après trois
mois de traitement à l'huile d'argou­
sier. Le produit s'est également mon­
tré efficace dans les cas suivants :
• protection des muqueuses vis-à-vis
de l'irradiation lors des radiothéra­
pies ;
• ulcères gastriques et duodénaux ;
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
Les vitamines du groupe B sont
de bons protecteurs contre les
risques de Dégénérescence Macu­
laire Liée à l'Age (DMLA). Une étude
américaine portant sur 5 200 femmes
de plus de 40 ans suivies pendant
sept ans vient de mettre en évidence
notamment le rôle des folates (B9)
mais aussi des vitamines B6 et B12.
Dès la deuxième année, 34 % des
patientes sous suppléments vitami­
niques ont vu baisser leur risque de
développer une DMLA. Les doses
quotidiennes étaient de 2,5 mg
d'acide folique, de 50 mg de B6 et
1 mg de B12. Ces vitamines agissent
en décomposant un acide aminé,
l'homocystéine, présent dans le sang
et responsable des dommages cau­
sés aux cellules de la paroi des vais­
Alimentation et santé
seaux sanguins. Ces conclusions
sont aussi valables pour les hommes.
N'hésitez pas à consommer
chaque jour cresson, épinards,
carottes, œufs, abricots, avocats.
Publié dans Archives of Internal Medicine 2009
(Plantes et Santé n°94)
ner la formation d'un ulcère de l'esto­
mac. Gérer le stress au quotidien
évite donc les désordres gastriques
tandis que détendre la zone stoma­
cale est une aide précieuse pour sou­
lager les éventuelles douleurs
locales.
Respirer
L'oignon
Les propriétés principales de l'oi­
gnon sont les suivantes : antalgique,
antibiotique, anti-infectieux, antisep­
tique, antispasmodique
Sa richesse en vitamines (B1, B2,
B3, B5, B6, B9, C, E, provitamine A)
ainsi qu'en minéraux et oligo-élé­
ments
(bore,
calcium,
chlore,
chrome, cobalt, cuivre, fer, fluor, iode,
magnésium, manganèse, nickel,
phosphore, potassium, sélénium,
sodium, soufre, zinc) lui confère des
propriétés antioxydantes (surtout
pour les oignons d'hiver) et une capa­
cité d'augmenter les défenses de l'or­
ganisme.
C'est un véritable légume de
santé et de longévité qui facilite l'éli­
mination des toxines et reste très peu
calorique (40 calories pour 100g).
Attention cependant, l'oignon peut
être irritant pour les personnes souf­
frant de brûlures d'estomac ou qui
ont l'intestin sensible.
Oignon et cancer
La consommation d'oignon a une
incidence sur certains cancers. Ainsi,
les personnes consommant une à
sept portions d'oignon par semaine
ont deux fois moins de risque de
développer un cancer du côlon. Des
études en laboratoire ont montré que
certains flavonoïdes de l'oignon
inhibent la croissance des tumeurs
cancéreuses.
Faire des exercices de respiration
lente en s'allongeant sur le dos pen­
dant au moins 15 mn et des auto­
massages du plexus solaire avec
quatre gouttes d'huile essentielle de
lavande pendant au moins 5 mn.
Mastiquer
En mâchant suffisamment, vous
libérez une enzyme présente dans la
salive, la ptyaline, qui participe à la
première étape de la digestion.
Prendre de nouvelles habitudes
De mauvais choix alimentaires
sont généralement pointés du doigt
pour expliquer les remontées acides.
Certaines préparations à prendre en
alternance vous aideront à y mettre
bon ordre.
Jus de légumes frais et
spiruline.
Les jus de légumes frais pré­
sentent de nombreuses vertus dont
celles de reminéraliser et de désaci­
difier l'organisme. Leurs minéraux,
calcium, potassium, magnésium, sont
L'acidité stomacale sert à la
digestion des aliments. Mais en
excès, elle peut être à l'origine de
reflux gastriques incommodants et
douloureux.
Les
plantes
sont
capables d'inverser la tendance en
douceur.
Prévenir en gérant le stress
Le stress agit directement sur la
digestion. A l'extrême, il peut entraî­
Calmer la douleur
Les remontées acides résultent
d'un dysfonctionnement du cardia (le
cardia est l'orifice en bas de l'oeso­
phage et permettant la communica­
tion entre celui-ci et l'estomac). Elles
peuvent être provoquées par des
spasmes gastro-oesophagiens. Il
convient de neutraliser l'excès d'aci­
dité pour retrouver le confort et éviter
une aggravation.
On peut faire des pansements
gastriques à l'argile blanche. Celle-ci
va tapisser la muqueuse gastrique et
constituer un pansement stomacal.
Cela va permettre de neutraliser l'ex­
cès d'acidité et de diminuer la dou­
leur des spasmes.
Plantes et Santé n°97
Alimentation et équilibre
psychique
Notre alimentation ne sert pas
uniquement à nourrir nos cellules à
des fins calorifiques ou énergétiques.
Certains aliments peuvent agir
comme antidépresseur, comme sti­
mulant à la création, d'autres comme
euphorisant ou inhibiteur sexuel. Les
acides aminés régulent les émotions
Notre système nerveux est consti­
tué de neurones qui transmettent des
excitations et des stimuli par l'inter­
médiaire de neurotransmetteurs chi­
miques véhiculant nos émotions, nos
pensées, nos sentiments. Ces neuro­
médiateurs sont synthétisés à partir
de précurseurs : les aliments.
Les acides aminés
Plantes et Santé n°97
Stopper les remontées
acides
bon déroulement de la digestion. A
table, il est donc préférable d'éviter
les sujets qui fâchent !
alcalins. C'est le cas des légumes
verts et du potimarron.
Les algues, comme la spiruline,
sont idéales pour protéger l'estomac.
La décoction d'angélique soulage les
spasmes gastriques et a un effet pro­
tecteur sur l'estomac (elle est décon­
seillée à la femme enceinte).
Ambiance
Penser qu'un repas est aussi un
moment de convivialité, favorise le
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
Le tryptophane, qui ne peut être
synthétisé par l'organisme, se trouve
dans le lait, les bananes, la dinde, les
œufs, les dattes ; il est le précurseur
de la sérotonine, indispensable à la
relaxation. Une carence en séroto­
nine produit de la confusion mentale,
de l'agressivité, de la colère...
La phénylalaline se trouve dans
les viandes, les fromages, le blanc
d'œuf, les pois chiches. Elle est un
acide aminé à part puisqu'elle se
transforme en tyrosine, le précurseur
de la dopamine (qui dope la libido) et
de la noradrénaline, deux neurotrans­
metteurs qui dopent le cerveau.
La glutamine, présente dans le
Page 15
Alimentation et santé
son, le blé, les amandes et les noi­
settes est le précurseur de deux neu­
romédiateurs qui diminuent l'anxiété.
L'histidine que l'on trouve dans
les laitages et les viandes, les
céréales complètes, les laits végé­
taux et les œufs, est le précurseur de
l'histamine, un transmetteur nerveux
qui joue un rôle de régulation des
émotions et du comportement. C'est
un relaxant du cerveau.
Enfin la méthionine que l'on
trouve dans l'ail, l'oignon est indis­
pensable au fonctionnement de tous
les neurotransmetteurs.
Les vitamines dopent le mental
Les vitamines du groupe B sont
les vitamines du système nerveux.
Ainsi, la vitamine B1 (germe de blé,
riz, avoine, amande, noix, noisettes,
pomme de terre, céréales complètes,
flocons d'avoine, œuf, poisson,
volaille) a un effet sur la dépression
et la fatigue.
La vitamine B3 (volaille, thon, flé­
tan, noix, amandes, œuf, germe de
blé, légumes verts, fruits frais, fruits
secs) a un effet important sur l'hu­
meur.
La vitamine B5 (gelée royale,
œuf, céréales complètes, légumes,
germe de blé, champignons, lentilles,
produits laitiers) a une action anti­
stress.
La vitamine B6 (poisson gras,
céréales complètes, germe de blé,
légumes, bananes...) aide à la trans­
formation du trytophane en vitamine
B3. Elle a une action antistress et
antidépressive et régule les émo­
tions.
Enfin, la vitamine C (agrumes,
fruits rouges, persil, papayes, kiwis,
brocoli, pommes) diminue les symp­
tômes de la fatigue, l'anxiété, la
dépression.
Les minéraux qui chassent la
déprime
Le magnésium (amandes, noi­
settes, noix, figues, poisson, fruits de
mer, légumineuses, brocoli, légumes
verts, céréales complètes, chocolat,
eaux minérales type Hépar, Badoit,
Contrex) a un effet contre le stress, la
déprime, l'anxiété, l'insomnie.
Le lithium (betteraves, carottes,
chou, laitue, tomates, œufs, céréales
complètes, légumes verts, pommes
de terre, poisson) est fondamental
Page 16
dans la régulation du système ner­
veux et du psychisme. Il aide l'an­
xieux, le déprimé, le surexcité, l'in­
somniaque.
Le fer (lentilles, persil, jaune
d'œuf, coquillages, cacao, céréales
complètes, haricots blancs, épinards,
huîtres, asperges, chou) a un effet
sur la fatigue.
L'iode (oignons, radis, navets,
légumes verts, sel marin, fruits de
mer, ananas, poisson, ail, cresson,
algues) régule la thyroïde, le siège
symbolique de l'émotion, favorise la
confiance en soi, prévient l'aliénation
mentale et la dépression nerveuse.
C'est l'oligo-élément des échanges
amoureux : il augmente les sécré­
tions thyroïdiennes qui aiguisent la
libido.
Le sélénium enfin (noix du Brésil,
céréales complètes, poisson, fruits
de mer) est un antidote à la déprime
et aux états dépressifs.
Les épices qui stimulent l'esprit
La composition de certaines
épices peut déterminer des compor­
tements relationnels. Ainsi le romarin
est un excellent aphrodisiaque ainsi
que la cannelle, la sarriette et le clou
de girofle. Quant au poivre, au safran
et à la muscade ce sont des stimu­
lants légers et des euphorisants.
Enfin il faut se rappeler que le
cerveau a un besoin impérieux de
plaisir et l'état de conscience dans
lequel nous nous trouvons lorsque
nous prenons nos repas est tout
aussi important que les aliments que
nous ingurgitons.
qu'à ses problèmes. Le rire est égale­
ment important.
Les oligosols de cuivre-or-argent
(une dose le matin) et de lithium
(deux ampoules le soir au coucher)
aideront aussi à retrouver le moral.
Du magnésium, comme le
Magné B6 (deux comprimés aux trois
repas) qui est tonifiant fait souvent du
bien.
Le coenzyme Q10 aidera à
retrouver de l'énergie.
Des remèdes à base de plantes,
comme le L72 (20 gouttes avant les
trois repas), ou le Vagostabyl (deux
comprimés avant les trois repas) per­
mettront aussi une bonne détente. La
prise d'oméga 3 est intéressante
contre le stress et l'angoisse. Tous
ces remèdes aideront également à
retrouver le sommeil.
Il faut prendre le temps néces­
saire pour s'alimenter correctement.
Des repas à heures fixes sont sou­
haitables. Ne pas hésiter aussi à se
faire plaisir avec certains plats, sans
pour autant tomber dans l'excès. Les
crudités, les fruits, les légumes avec
des huiles d'olive et de noix sont
indispensables. Associés à un pois­
son ou une viande blanche, ils consti­
tueront la base de l'alimentation.
Alternative Santé n°37
Surmonter la déprime
saisonnière
Les cabinets se remplissent de
patients dont le sommeil est agité et
dont l'anxiété persiste 24 h/24 ne per­
mettant pas la moindre détente. L'ali­
mentation s'en trouve perturbée, sou­
vent faite d'excès compensatoires ou
d'anorexie et d'insuffisance.
Que faire pour éviter cela ? Il y a
trois objectifs à atteindre prioritaire­
ment : la détente, un bon sommeil et
une alimentation équilibrée...
Pour la détente, un week-end ou
au moins une journée complète à se
reposer ou à se changer les idées en
sortant de chez soi est très salutaire.
Cela permet de penser à autre chose
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
Les baisses de moral peuvent
provenir d'un déficit en lumière
solaire ce qui retentit sur le système
hormonal, notamment la mélatonine
et la sérotonine. Il ne faut donc pas
hésiter à sortir dès qu'il y a un rayon
de soleil, à aller prendre l'air. Les
rayons UV permettent d'équilibrer la
glande hypophyse, via les yeux et les
rayons solaires.
Enfin des remèdes à base de
l'acide aminé L-tryptophane, ou la
plante griffonia (posologie variable
selon le fournisseur), permettront de
rééquilibrer le système hormonal et
donc de lutter contre la déprime.
Principes de santé n° 17
Maux et remèdes
Poches sous les yeux
Le manque de sommeil, le surme­
nage, le fait de ne pas boire suffisam­
ment peuvent en être les causes
principales. Les poches sous les
yeux traduisent en général une mau­
vaise fonction des reins.
Consulter un acupuncteur et voir
notamment comment gérer l'énergie
des reins.
Pratiques de Santé n° 95
Alzheimer
Diagnostiquer, traiter et se faire
aider
Dans la grande majorité des cas,
ce sont des troubles de la mémoire
qui inaugurent la maladie d'Alzhei­
mer. Ces manifestations sont au
début banales. Si ne plus se souvenir
d'un numéro, d'un nom, d'un mot ou
d'un visage peut arriver à tout âge, la
répétition des oublis doit inquiéter.
• Ne plus avoir la notion de l'argent,
ni comment régler un achat ou une
facture.
• Se négliger tant au niveau des
soins du corps que de l'habillement.
• Se sentir perdu dans un espace
pourtant bien connu.
Les deux premiers signes sont
peu connus du corps médical. Certes
la perte de l'odorat ne se révèle pré­
dictive que dans un peu plus de 15 %
des cas de troubles olfactifs, toutefois
leur existence doit inciter à consul­
ter : aujourd'hui, certains scientifiques
considèrent ce symptôme comme
l'un des tout premiers signes de
déclin au cours de la maladie d'Alz­
heimer.
Vive l'huile d'olive et le thé vert !
On a découvert récemment que
l'oléocanthal, un composant de l'huile
d'olive, altère la structure de pro­
téines neurotoxiques développées au
cours de la maladie d'Alzheimer au
point de les rendre inactives. Cette
molécule testée en laboratoire pour­
rait donc devenir l'un des médica­
ments de la prochaine décennie. Un
composant du thé vert, l'épigallocaté­
chine gallate (EGCG), intéresse,
aussi les chercheurs car, en labora­
toire, il neutralise la formation des
fibrilles d'amyloïdes !
Pratiques de santé – Hors Série n° 27
Les neuf signes qui doivent
alerter :
Lorsqu'un de vos proches pré­
sente un ou plusieurs des symp­
tômes de la liste ci-dessous, vous
pouvez légitimement suspecter un
début d'Alzheimer, ce qui est suffi­
sant pour consulter le médecin de
famille.
• Ne plus savoir distinguer les
choses importantes de celles qui ne
le sont pas.
• Avoir perdu l'odorat.
• Déléguer la responsabilité d'ac­
tions qu'on assumait ordinairement.
• Poser une même question de nom­
breuses fois dans la journée.
• Raconter toujours la même his­
toire.
• Ne plus savoir comment pratiquer
une activité alors qu'on la faisait
régulièrement et facilement.
NDLR : relire le dossier « Maladie
d'Alzheimer » dans O.S. N° 75
Arthrose, faire reculer
l'usure naturelle
L'arthrose, forme de rhumatisme
dite d' « usure », s'attaquera tôt ou
tard à la majorité d'entre nous.
Cependant, son apparition peut être
retardée par une bonne hygiène de
vie, et son impact sur notre bien-être
largement allégé grâce à certains
traitements naturels.
L'arthrose correspond à une
usure mécanique de l'articulation qui
entraîne des poussées inflamma­
toires très douloureuses. Au niveau
des articulations, la surface du carti­
lage se fissure, s'effrite et finit par
disparaître. Cette dégénérescence
conduit à une destruction plus ou
moins rapide du cartilage enrobant
l'extrémité des os appelée os sous-
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
chondral. Apparaît alors sous le carti­
lage une prolifération osseuse nui­
sible au mouvement. Ce processus
dégénératif n'est pas soudain, et
quand les premiers symptômes se
manifestent vers la quarantaine, il est
déjà en marche depuis longtemps...
Stress oxydatif,
déminéralisation, les deux alliés
de l'arthrose
Comme dans la majorité des
maladies dégénératives liées au
vieillissement, il y a deux facteurs
principaux dans les problèmes d'ar­
throse : l'oxydation par les radicaux
libres et la déminéralisation de l'orga­
nisme. Un régime alimentaire équili­
bré (riche en oméga 3 et pauvre en
substances intoxicantes comme les
sucres et les viandes), ainsi qu'un
exercice régulier, limite de manière
évidente l'évolution de l'arthrose.
Quand la maladie s'est installée, il est
néanmoins possible de freiner son
évolution par des traitements natu­
rels. Le laboratoire S&P a élaboré
deux protocoles complémentaires,
l'un pour lutter contre la maladie, et
l'autre pour soulager la douleur au
moment des crises.
Traitement de fond
ArthroCalm Pils est un mélange
de plantes, de minéraux et de carti­
lage marin qui renforce les os, régé­
nère le cartilage et lutte contre l'oxy­
dation.
Dans un premier temps, il faut
consolider les os en reminéralisant
l'organisme avec du citrate de
magnésium (forme particulièrement
bien assimilable par l'organisme), de
la spiruline (Arthrospira), très riche en
sels minéraux, et de la prêle (Equise­
tum arvense) qui contient de la silice
mais aussi du manganèse permettant
de renforcer le tissu collagène. Le
cartilage de raie, riche en glucosa­
mine et chondroïtine, nourrit et
hydrate le cartilage, stimule sa pro­
duction et même prévient la dégrada­
tion du collagène. Le romarin (Ros­
marinus officinalis) ralentit quant à lui
la destruction du cartilage due aux
phénomènes d'oxydation grâce à sa
concentration en thymol et en carva­
crol, puissants antioxydants.
Posologie : deux gélules par jour
pendant au moins six mois.
Page 17
Maux et remèdes
Supporter les poussées
inflammatoires
ArthroCrisis est un complément
alimentaire qui soulage la douleur
grâce à cinq plantes aux effets antiinflammatoires et analgésiques.
Posologie : appliquer jusqu'à six
fois par jour.
ArthroCalm Pils, ArthroCrisis,
ArthroCalm
Laboratoire S & P, 8 Venelle de
Sart B – 1300 Wavre Belgique
Tél : 00 32 10 24 57 72
En France : 04 50 37 91 01
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Pratiques de santé n° 95
La gale, une maladie
presque oubliée, est de
retour
spiraea ulmaria
La reine des prés (Spiraea ulma­
ria) agit dès les premiers symptômes
grâce à sa richesse en acide salicy­
lique. Son action est renforcée par le
bouleau blanc (Betula alba), plante
drainante dont la teneur en flavo­
noïdes
(antioxydants
puissants)
expliquerait l'effet bénéfique sur les
inflammations
chroniques.
Les
feuilles de cassis (Ribes nigrum) en
extrait sec ont un effet anti-inflamma­
toire ainsi que la griffe de chat (Unca­
ria tomentosa) qui est également un
antidouleur notoire. La racine du
diable
(Harpagophytum
procumbens), quant à elle, est classi­
quement utilisée dans ce genre d'af­
fection en raison de sa double action
analgésique et régénératrice des car­
tilages.
Récemment diagnostiquée chez
des migrants à Calais et à Paris,
cette affection dermatologique touche
souvent les personnes ayant un
accès tardif aux soins ou vivant en
collectif.
La gale est due à des parasites
appelés sarcoptes. En cas de conta­
mination, la femelle du sarcopte
creuse un tunnel dans l'épaisseur de
l'épiderme et y pond des œufs, qui
peuvent donner naissance à des
larves. Ces dernières, une fois deve­
nues adultes, peuvent ensuite se
reproduire sur la peau.
Posologie : deux gélules par jour
lors des crises.
ArthroCalm est une crème au
beurre de karité et arnica, enrichie en
huiles essentielles pour détendre les
muscles et favoriser la circulation
sanguine. Il semble en effet que la
douleur soit en partie provoquée par
un manque d'oxygène dans les tis­
sus. L'HE de camphrier améliore la
circulation artériolaire au niveau de
l'inflammation, a des effets antal­
giques et résorbe les contusions.
L'HE de romarin officinal réduit la
vasodilatation veineuse souvent pré­
sente dans les inflammations. Enfin,
l'HE de sauge officinale régule la cir­
culation sanguine et possède des
vertus cicatrisantes et toniques. L'HE
de gaulthérie couchée contient 98 %
de salicylate de méthyle, une molé­
cule aux propriétés analgésiques, ce
qui explique ses effets anti-inflamma­
toires, antalgiques et cicatrisants.
Page 18
sarcopte de la gale
« On distingue deux types de
gale. La plus fréquente est la gale
classique qui se développe chez des
personnes ayant un système immuni­
taire capable de se défendre. Chez
ces patients, le nombre de parasites
sur la peau oscille généralement
entre cinq et dix », indique le profes­
seur Chosidow. Chez les sujets ayant
un déficit immunitaire, la maladie
(gale hyper-kératosique) peut se tra­
duire par une densité parasitaire
énorme. « Il peut alors y avoir des
milliers, voire des millions de para­
sites sur la peau », souligne le pro­
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
fesseur Chosidow, en précisant que
le niveau de contagiosité est très
variable d'une forme à l'autre. « Dans
le premier cas, il faut un contact rap­
proché, de peau à peau, pour attra­
per la maladie. Le plus souvent, la
transmission se fait par voie sexuelle.
Dans le second cas, il suffit de tou­
cher le malade, ou un vêtement ou
un drap ayant été en contact avec lui
pour être contaminé », indique le
médecin.
« S'ils sont très utiles, l'eau et le
savon n'ont jamais été des agents
anti-parasitaires », indique le profes­
seur Chosidow.
Le traitement repose sur l'admi­
nistration de lotions à appliquer sur
l'ensemble du corps, du cuir chevelu
jusqu'aux pieds. « Il faut vraiment en
mettre partout car si une petite par­
celle de peau n'a pas été traitée, cela
peut repartir de plus belle », indique
le professeur Chosidow, en ajoutant
que le patient peut aussi se voir pres­
crire des comprimés. « Il faut vrai­
ment traiter, car une gale qui évolue
peut déboucher sur des formes
graves. A force de gratter, le patient
s'expose aussi à des surinfections. »
Quel type de traitement naturel
employer contre la gale ?
La gale est une maladie due à un
acarien, qui provoque notamment
des démangeaisons de peau. Si les
traitements habituels n'ont pas ou été
peu efficaces, essayez les huiles
essentielles notamment le niaouli
(Melaleuca quinquenervia) en usage
externe, sur les zones concernées en
dilution avec une huile grasse nour­
rissante. Utilisez aussi la lavande,
d'ailleurs idéale pour traiter la maison
et le linge. Enfin, pensez à stimuler la
flore intestinale, qui relancera par
voie de conséquence l'activité immu­
nitaire générale.
La Croix et Plantes & Santé n° 71
Moins de sel pour moins
d'infarctus
Une baisse de la consommation
de sel de l'ordre de 3 grammes par
jour entraîne une moins grande pré­
disposition à l'hypertension artérielle,
mais aussi diminue le nombre d'infar­
ctus du myocarde, jusqu'à 12 %.
Principes de Santé n° 22
Bonnes nouvelles
La bonne santé des
enfants non vaccinés
Une nombre grandissant de thé­
rapeutes, médecins, homéopathes,
constatent quotidiennement que les
enfants non vaccinés se portent bien
et savent que de nombreux facteurs
peuvent protéger et soutenir leur
immunité naturelle.
On entend parfois : « C'est depuis
son vaccin que mon fils a commencé
à tousser » ou « les enfants des voi­
sins vaccinés selon le programme
officiel par leur pédiatre sont toujours
malades ; les miens sans vaccins,
jamais ! ».
Ces témoignages sont confirmés
par des études et observations dans
divers pays. En filigrane, se des­
sinent quelques fils conducteurs :
naissance à domicile, allaitement
prolongé, conscience parentale sur la
santé globale, utilisation de thérapies
douces qui respectent les symp­
tômes, alimentation végétarienne.
La littérature médicale, bien que
peu fournie, atteste également de la
bonne santé des enfants non vacci­
nés. Le public et une minorité gran­
dissante de médecins se posent des
questions sur le bien fondé des vac­
cinations. Dans le cas du papilloma­
virus et surtout de la grippe A, cette
minorité est même devenue une
majorité.
Espagne : 314 enfants non vac­
cinés ont été suivis pendant 25 ans
(1975 – 2000). Il y a sept fois moins
d'asthmatiques que dans la popula­
tion générale.
USA : chez les Amish, dont les
convictions religieuses s'opposent à
la vaccination, on a trouvé quatre
cas d'autisme alors que dans une
population standard aux U.S.A., de
même importance numérique, on en
aurait trouvé 140. L'un de ces
quatre enfants avait été exposé à
un environnement chargé de
métaux lourds et les trois autres
avaient été vaccinés avant d'être
adoptés dans la communauté.
Du bienfait des maladies
d'enfance
Le phénomène de la disparition
des maladies d'enfance à la suite des
vaccinations massives est très préoc­
cupant. Les médecins anthropo­
sophes, élèves de Rudolf Steiner,
disent que la disparition des maladies
chaudes de l'enfance prépare le lit
des maladies froides de l'adulte (les
cancers, par exemple).
En plus du rôle de la construction
de l'immunité, on observe très sou­
vent que l'enfant fait des bonds en
avant dans son développement phy­
sique, psychologique ou mental
après une coqueluche ou une rou­
geole.
Association de
Patients de la
Médecine Anthro­
posophique
Rassemble les
usagers qui veulent continuer à
bénéficier de la médecine anthropo­
sophique
famille Amish
Exemples d'études publiées
Angleterre : il y a quatre fois
moins d'asthmatiques dans la popu­
lation non vaccinée contre la coque­
luche.
Suède : on trouve les mêmes
résultats quant au vaccin contre la
rougeole.
Allemagne : avant la chute du
mur de Berlin on trouvait peu de cas
d'allergies à l'Est, la différence s'est
effacée à la chute du mur.
Nexus n° 67
La vitamine D fait mieux
que les vaccins
« Des milliers de décès prématu­
rés pourraient être prévenus si les
déficits en vitamine D qui touchent
plusieurs millions de Français étaient
activement corrigés. Cette situation
inacceptable est encouragée par le
niveau trop bas des apports
conseillés dans les pays dévelop­
pés ».
Thierry SOUCCAR
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
« La vitamine D fait mieux que
les vaccins pour prévenir la
grippe ».
Des médecins japonais ont
découvert que le risque pour les
enfants de souffrir de la grippe peut
être diminué de moitié s’ils prennent
de la vitamine D.
Au cours d’une étude clinique, les
chercheurs ont pu constater que seul
un enfant sur 10 (enfants de 6 à
15 ans) prenant de la vitamine D a
souffert de la grippe, comparative­
ment à un enfant sur cinq auxquels
on avait administré un placebo.
Le Docteur Mitsuyoshi Urashima
a déclaré au journal the Times que la
vitamine D était plus efficace que les
vaccins en ce qui concerne la pré­
vention de la grippe. Une étude japo­
naise portant sur 354 enfants montre
que la vitamine D protège contre l’in­
fluenza A. Il s’agit d’une étude en
double aveugle, randomisée et
contrôlée scientifiquement. Elle a été
réalisée par des scientifiques et des
médecins de la Faculté de Médecine
de l’Université Jikei à Tokyo.
Les enfants ont reçu une dose
journalière de 1 200 UI de vitamine D
pendant trois mois. Au cours du pre­
mier mois les enfants qui prenaient
de la vitamine D furent tout autant
malades que ceux du groupe aux­
quels on donnait un placebo.
Mais au cours du deuxième mois,
quand le taux sanguin de vitamine D
chez les enfants fut plus élevé, les
avantages de la vitamine D appa­
rurent clairement.
Les scientifiques japonais pré­
cisent dans l’American Journal of Cli­
nical Nutrition que les antiviraux
Zanamivir et Oseltamivir réduisent le
risque d’infection de 8 % chez les
enfants comparativement à une
réduction de 50 % ou davantage
chez les enfants auxquels on avait
donné de la vitamine D.
Les découvertes japonaises ren­
forcent la théorie qui explique que
des taux peu élevés de vitamine D
dans le sang en hiver peuvent contri­
buer aux pics épidémiologiques de
grippe se produisent généralement
entre décembre et mars
THE INFORMED PARENT, Issue One 2010
Oliver Gillie The Times 15 mars 2010
(Notes, extraits)
Page 19
Cancer : le plan B
celle-ci ou de la chimio l'ont rendu
nécessaire.
Oncologie Intégrative
Contre le cancer, se donner
toutes les chances
Article paru dans le magazine
efferveSciences n°68 sous le titre :
Cancer le plan B, pour réconci­
lier les thérapies complémentaires
et les protocoles hospitaliers.
Jean-Yves Gauchet est cher­
cheur et biologiste, réalisateur d'ef­
ferveSciences. C'est son article qui
a servi de référence à l'élaboration
de notre dossier. EfferveSciences,
que vous pouvez trouver en
kiosque, publie fréquemment sur ce
sujet et vous pourrez trouver la liste
des articles sur le site.
• par les remèdes homéopathiques
ou organothérapiques de trauma­
tisme tissulaire ou de modulation
hormonale et les optimisateurs de
reconstruction tissulaire pour la chi­
rurgie. Ils ont suivi leur réponse, et
ainsi orienté la thérapeutique, en fai­
sant pratiquer très régulièrement,
marqueurs et bilan cancérométrique
des docteurs Verne et Augusti. Cer­
tains ont écrit des livres, d'autres
coachent, et beaucoup se ren­
contrent entre eux et avec leurs
médecins ou thérapeutes chaque
année à l'occasion par exemple du
pique nique du « CIRIS », ou des
journées d'été de l'université des
médecines d'avenir et de l'environne­
ment.
Nos meilleurs remerciements à
Jean-Yves Gauchet
Des malades guéris du cancer, il
y en a.
Leur point commun ? Ils se sont
pris en charge et ont intégré euxmêmes et avec l'aide de leur méde­
cin et/ou thérapeute, les différents
paramètres de leur situation.
Ils ont intégré notamment, les
sciences de la santé : la notion de
terrain, d'immunité, de facteurs pré­
disposants et, en décodage biolo­
gique, celle de facteurs program­
mants et déclenchants, sans oublier
celle de remèdes génoréparateurs
(lapacho, dionée, pao), de remèdes
enzymatiques, de modulation non
toxique des facteurs de l'immunité
(micro-immunothérapie). Bref ils ont
fait individuellement, une étude de
physiopathologie de leur situation.
S'ils ont réalisé le parcours diffi­
cile de la biopsie, de la chimio, de la
radiothérapie et/ou de la chirurgie
proposées, ils les ont « encadrées » :
• par des génoréparateurs pour évi­
ter la dissémination toujours possible
après une biopsie.
• par
des antifibrosants et des
remèdes homéopathiques de l'irra­
diation.
• par des adn-amorceurs remonte-
leucocytes lorsque les séquelles de
Page 20
rassemblement lors du 18ème piquenique du CIRIS
Et ceci, grâce à qui ?
optimal.
Notion récente, tous nos tissus
renferment des cellules souches
prêtes à s'emballer. Tous, nous avons
fait et faisons des cellules cancé­
reuses qui ne parviennent pas à
émerger et proliférer tant que notre
terrain n'est pas suffisamment dévié.
Terrain général et terrain
local
On peut parler de microclimat
cancérigène au niveau de tel ou tel
organe. Les examens hospitaliers
courants actuels ne donnent pas d'in­
formation sur ces terrain et « micro­
climat » biochimique et électronique.
À des facteurs préparant cette
situation, se sont ajoutés un ou des
facteurs programmants, puis déclen­
chants : une souffrance consciente
ou inconsciente, chronique ou bru­
tale. En tout cas, une réponse
inconsciente, organique (mal-a-dit)
qui s'avère avoir une logique à elle,
archaïque et souvent précise .
Quand on est parti de « A », la
santé pour arriver à « B », la maladie,
si l'on souhaite le retour de « A », on
emprunte le chemin de « B » vers
« A ». Pour cela, il y a des étapes à
respecter.
Ce sont quelques auteurs, méde­
cins ou chercheurs pour la plupart,
mais pas seulement qui, contempo­
rains ou précurseurs, nous ont laissé
dans des livres le fruit de leurs tra­
vaux et de leur expérience clinique. A
intégrer d'urgence comme partie inté­
grante des « données actuelles de la
science » !
En pratique, nous avons établi
une base de données à partir de
laquelle chacun peut commencer,
avec son médecin et/ou thérapeute,
à construire et baliser ce chemin.
Leurs critères, aux actuels guéris ?
Bilan cancérométrique : le Doc­
teur Vernes a mis au point avant les
années 1970, une quinzaine de
mesures biologiques. Il en a tiré
quatre « indices » : indice des euglo­
bulines, indice hépatique, coefficient
d'immunité cellulaire, rapport KI. Ces
mesures, effectuées par une simple
prise de sang, sont différentes de
celles quotidiennement pratiquées en
milieu hospitalier. Elles sont regrou­
pables sur un graphique, le cancéro­
gramme qui permet d’évaluer très
précisément les points suivants :
Quelle thérapie a guéri et com­
ment ? Comment intégrer cette
démarche à mon cas personnel, pour
moi aussi obtenir ce résultat ? Voici
certaines des notions et pistes qu'ils
ont su utiliser.
Les notions qu'ils ont intégrées
La lésion proliférative n'est qu'une
partie émergée de l'iceberg « maladie
cancéreuse ». Celle-ci est une mala­
die globale se développant après
qu'une déviation du terrain biologique
se soit installée peu à peu en
réponse à une accumulation de fac­
teurs environnementaux ou d'erreurs
par rapport au comportement-santé
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
Rétablir son terrain :
1) Le mesurer :
• le niveau d'activité des différentes
voies de l'immunité,
• les réserves (ou leur absence)
défensives du consultant,
Cancer : le plan B
• le niveau d'activité des cellules
déviantes, si le système immunitaire
du consultant les reconnaît ou pas,
• la réponse aux différents traite­
ments,
• la possibilité -ou non- à un moment
donné d'une intervention « lourde ».
Actuellement, ce bilan est effectué
à Paris (on peut envoyer la prise de
sang par la poste) au centre d'études
biologiques du Dr Yves Augusti (col­
laborateur du Dr Vernes. Ce dernier
est décédé à 98 ans, après avoir
conduit dans les meilleures condi­
tions de résultats des milliers de cas.
Pour le praticien comme pour son
consultant, le livre du Dr Janet « Le
traitement des cancers par la
méthode du Dr Vernes » est irrempla­
çable pour avancer éclairé dans la
conduite thérapeutique. Selon les
cas, ce cancérogramme sera indiqué
à une fréquence plus ou moins rap­
prochée (toutes les trois semaines au
départ pour les cas graves).
En présence d'un cancer déclaré,
on sait que le terrain est dévié globa­
lement ou localement, en zone alca­
line-oxydée (zone cancer). Les
mesures bioélectroniques sont à faire
effectuer sur urine et sang dans un
but de prévention ou de contrôle.
Elles seront faites après plusieurs
mois de rectification alimentaire
notamment, en persévérant jusqu'à
recouvrer la zone bio-électronique
« santé » pour sang et urines.
Crystal Energy
Lors
de
chaque prise de
quelque liquide
que ce soit, vous
pouvez ajouter
une goutte de
Crystal Energy.
Ce remède, mis
au point par le Dr
Patrice
Flana­
gan, rend les
clusters (grappes
de
molécules
d'eau) semblables à ceux de l'eau
des « Hunza » (Himalaya), « ces
peuples sans cancer ». Ainsi, les
échanges intercellulaires sont optimi­
sés. Nous sommes, au même titre
que les chiens, chats, oiseaux,...
composés à 70 % d'eau.
L'eau osmosée
d'indéniables réactions émoncto­
rielles (diarrhées de nettoyage). Arrê­
ter dix jours. Reprendre dix jours. Et
ainsi jusqu'à obtention du résultat qui,
selon le père Zago, requiert en
moyenne au moins une à trois séries
de dix jours, parfois beaucoup plus.
Dans les bidonvilles brésiliens,
meurt du cancer qui veut, écrit-il, car
tout le monde connait cette formule,
et n'ayant aucun accès à la médecine
des riches, s'en contente. Elle est dif­
fusée gratuitement par le père fran­
ciscain Zago, mais initialement mieux
vaut l'utiliser toute préparée avant
d'avoir assimilé toutes les précau­
tions données dans son livre. Elle est
compatible avec la plupart des autres
protocoles (sauf ceux qui forment un
tout en eux-mêmes comme une cure
Gerson ou Breuss).
Les probiotiques
Plusieurs matériels proposent une
eau osmosée, puis régénérée par
des céramiques naturelles et/ou une
puissante action mécanique (vortex).
La liste est longue, et l'échelle des
prix très large (de 300 à 3 000
euros) ; ces matériels sont en
démonstration lors des Journées de
l'eau à Toulouse.
La formule du père Romano Zago
Cette formule potentialise les ver­
tus de l'Aloe arborescens. Cet aloès,
cueilli dans certaines conditions, four­
nit des principes oncologiquement
actifs, par drainage et revitalisation
cellulaires intégraux.
2) Le rectifier :
Choisir son eau de boisson
bactéries probiotiques : nos partenaires
biologiques depuis la nuit des temps
Les patients sont induits en erreur
par des publicités qui promettent de
« changer l'eau de leurs cellules ». Il
s'agit d'un vaste programme, effecti­
vement indispensable, mais qui dirige
le malade-consommateur vers des
eaux chargées en sels. Celles-ci vont
encombrer davantage le « marais
conjonctif » avant de provoquer
effectivement la diurèse : l'organisme
rejette ces cailloux minéraux, cela
représente un effort supplémentaire
pour les reins déjà malmenés.
Pourtant, des eaux excellentes
sont désormais disponibles, avec des
coordonnées bioélectroniques qui
sont idéales : eau du « Mont Rou­
cous », « Rosée de la Reine »,
« Montcalm », et acceptable à défaut
« Eau des Montagnes d'Auvergne ».
Ce sont les « gardes du corps »
de notre immunité. L'intestin est le
premier organe immunitaire avec son
immense surface de tissus immuno­
logiques, les « plaques de Peyer... ».
L'utilisation est simple : une prise
(une bonne gorgée, prise telle que,
pure, surtout sans eau) trente
minutes avant chacun des trois
repas, pendant dix jours. S'attendre à
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
Cette flore est malmenée par les
traitements anticancéreux puis par
les antibiotiques « de couverture »
qui sont prescrits. Pire, elle laisse la
place à des germes opportunistes,
avec en tête la levure Candida albi­
cans, qui développe ses rhizomes
(racines) dans la paroi intestinale, et
à partir de là, essaime dans tout l'or­
ganisme.
Une flore intestinale adaptée est
un pilier de la santé, et les probio­
Page 21
Cancer, le plan B
tiques la remettent en bon état. L'ex­
trait de pépin de pamplemousse a
raison aisément de Candida Albicans
sans agresser le foie. On le trouve en
magasin bio sous les marques Gra­
pex, CitroPlus, Citrobiotic, entre
autres ou sur internet, cf Source
Claire. Il s'emploie par voie locale
et/ou générale, sur prescription du
traitant. La prudence est recomman­
dée dans les doses. De faibles
doses, trois gouttes par jour dans un
grand jus de fruit, sont déjà efficaces,
et pris en excès il peut fatiguer le
rein.
En pratique, faire venir chez soi un
géobiologue représente un coût de
l'ordre de 200 euros, mais le diagnos­
tic est utilisable toute votre vie dans
votre maison. Le diagnostic se fera
par radiesthésie (Antenne de Lecher
ou autre) et le géobiologue vous indi­
quera les points géopathogènes à
éviter. Il suffit parfois de déplacer le lit
de quelques dizaines de centimètres.
(Et si vous faites construire, faire
venir le géobiologue avant !).
Soutenir son immunité et
flétrir les cellules
déviantes
Cette action, au moins en pre­
mière intention, ne doit pas être
conduite seul, mais avec son méde­
cin et/ou thérapeute.
Alimentation et
supplémentation
extrait de pépins de pamplemousse
Il ne faut pas hésiter à « charger »
puissamment l'intestin en probio­
tiques (souvent accompagnés euxmêmes de prébiotiques, leur source
immédiate de développement). Il
existe des dizaines de présentations,
citons le Kanne/Brottrunk, dont les
coordonnées en bio-électronique de
Vincent sont optimales, et dont
chaque verre fût-ce à liqueur vous
recharge en milliards de bactéries
bénéfiques, vous faisant faire un pas
dans le sens des coordonnées bioélectroniques de santé.
Vérification géobiologique de l'ha­
bitat
Et notamment du lit : nous y pas­
sons un tiers de notre temps de vie.
Nous y subissons peut-être des
dérives électromagnétiques, surtout
si ce lit surplombe une faille ou une
veine d'eau. Voici ce que disait
Breuss « certaines personnes sont
sceptiques, mais si l'on fait venir six
sourciers et si tous identifient des
veines d'eau au même endroit, c'est
qu'il doit y avoir une part de vérité ».
Page 22
Le principe primordial avec un
organisme totalement désorganisé,
est de se méfier de la supplémenta­
tion tous azimuts. Par exemple, il est
important de ne pas prendre des vita­
mines inconsidérément. Par contre,
celles apportées par une alimentation
crue, bio, « vivante » sont toujours
indiquées, ainsi que les lacto-fermen­
tés (choucroute), et peuvent se com­
biner en de délicieuses recettes.
Les cellules déviantes (cellules
tumorales) se servent les premières,
sont avides de sel et de sucre, se
dérobent à la reconnaissance immu­
nitaire, (en s'entourant d'un manchon
muqueux, et en modifiant leurs
charges électriques de surface), et se
reproduisent plus vite que les autres.
Aussi certains suppléments vita­
miniques risquent de les favoriser au
détriment des cellules saines.
- pas de sel, pas de sucre, sauf
celui des fruits et un peu de miel bio.
Éventuellement de la taurine, un
acide aminé qui chasse le sel hors
des cellules.
- du potassium, catalyseur enzy­
matique, celui contenu dans les jus
de légumes frais pressés à l'extrac­
teur de jus, et non à la centrifugeuse
dont le mode d'action entraîne la des­
truction d'indispensables enzymes.
Sous contrôle de la kalémie (taux de
potassium dans le sang), il est pos­
sible de prévoir une supplémentation
avec la formule Kaliclaire (formule
préparée dans un litre d'eau) : com­
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
mencer avec un quart de la dose
indiquée dans un grand verre de jus
de légumes ; augmenter progressive­
ment selon kaliémie et avis médical.
- pas de laitages. Ils contiennent
des hormones destinées à faire
pousser les cellules jeunes du veau...
mais aussi les autres...).
- très peu ou pas de protéines
d'origine animale : jaune d’œuf frais
bio cuit à la coque ; par contre s'as­
surer des sources excellentes de pro­
téines végétales : spiruline, jus
d'herbe d'orge..., et d'iode non salée :
gélules d'algues comme le varech
(fucus vesiculosus), une ou deux par
jour.
- pour les huiles, à consommer en
petite quantité et toujours crues, bio,
végétales (olive plus colza assurent
un bon équilibre en acides gras, noix
également).
Repolariser les cellules
Le « KTR » est un petit appareil
de la taille d'une lampe de poche qui
aide à la repolarisation cellulaire.
Matin et soir, appliqué dix minutes
sur des points précis (plante des
pieds, nombril, thymus, …), il permet
de réverser le « déguisement électro­
nique » des cellules indésirables,
localement, mais surtout de « décan­
ceriser tout l'organisme », selon l'ex­
pression du Dr JC Berger. Lorsque la
polarité des cellules déviantes est
normalisée, les agents de l'immunité
peuvent alors les reconnaître et les
détruire. (ceci est vérifiable sur le
cancérogramme).
Programmer
La date des éventuelles chirurgie,
chimio et radiothérapie doit être pro­
grammée sur des critères cancéro­
métriques précis :
Certes, dans le cadre hospitalier,
on ne vous donnera sans doute pas
le choix des dates des traitements :
les protocoles « de consensus » sont
Cancer, le plan B
établis justement sans le consensus
du malade, de sa famille, et ni même
de l'oncologue traitant...
C'est un des buts de cette fiche
thérapeutique de liaison, que de por­
ter à la connaissance de tous les
intervenants, l'ensemble des savoirs
et des efforts thérapeutiques afin
d'affiner en permanence des traite­
ments toujours mieux adaptés et effi­
caces.
Pour ces traitements, il est judi­
cieux de se situer au « creux de la
vague évolutive », c'est-à-dire une
fois que la poussée évolutive est
contenue, et que le coefficient immu­
nitaire est suffisant. S'il ne l'est pas,
se donner le temps de le rétablir au
préalable. Cette détermination de la
date optimale est cruciale, pour toute
éventuelle intervention destructrice,
type biopsie, chirurgie, chimio ou
radiothérapie.
Rappelons-nous que les deux
premières peuvent être facteurs d'es­
saimage de cellules déviantes, et que
les deux dernières détruisent indis­
tinctement les cellules indésirables et
les défenses du consultant.
La chimio « ouvrant » les cellules
les rend encore plus accessibles au
pao et autres génoréparateurs : toute
chimio idéalement
devrait être
accompagnée de génoréparateurs à
dose efficace ; sachant qu'ils ne pré­
sentent, en ce qui concerne le pao,
aucune toxicité.
L'intervention viendra alors soute­
nir l'effort engagé par l'organisme et
non pas susciter comme cela peut
arriver, une flambée, si elle intervient
comme une agression supplémen­
taire à une période où les défenses
sont au plus bas.
écorces de lapacho
Les NFS (Numérotation Formule
Sanguine, un examen réalisé réguliè­
rement chez les patients) donnent
une mesure quantitative, et non qua­
litative de celles-ci. Un taux normal
de globules blancs en effet ne signifie
pas
nécessairement
défenses
intactes et peut coexister avec un
coefficient immunitaire très bas,
qu'une intervention intempestive
pourrait achever irréversiblement,
d'effondrer.
Les synergies thérapeutiques
Les synergies thérapeutiques s'il
s'agit de biopsie ou de chirurgie il y a
lieu de « verrouiller » les migrations
de cellules déviantes et d'optimiser la
réparation tissulaire.
Si c'est une chimio qui est prévue,
certains génoréparateurs ont une
activité synergique démontrée avec
celle-ci et il sera bon de prévoir de
les y associer pendant même celle-ci.
Les génoréparateurs
Le Pao Pereira du Professeur
Beljanski, le jus de dionée, et avec
un effet moindre le lapacho qui est un
arbre de la famille « Pao », et dont
trois sous-espèces seulement sont
actives en oncologie : Tabebuia avel­
lanedae (labos Fenioux, ainsi que le
desmodium), T. impetiginosa, T. hep­
taphylla.
Leur cible ? L'ADN, la « doublehélice », la petite ficelle au centre de
chacune des cellules de notre orga­
nisme, qui porte nos gènes et qui se
dédoublant, assure la reproduction
cellulaire.
Au tout début du processus can­
céreux, cet ADN (sous l'action de pol­
luants, additifs... ) s'effiloche. Le Pao
intervient alors en « réparant la
ficelle », qui repart alors dans son
fonctionnement normal. Si le proces­
sus est trop avancé, il verrouille tout
simplement cet ADN trop déviant et
la cellule qui le porte ne se reproduira
plus.
Le Lapacho est un « totum » qui
n'a pas bénéficié des mêmes
recherches que le Pao du Professeur
Beljanski, même si la clinique semble
indiquer dans certains cas une acti­
vité du même ordre. Intérêt majeur
du Pao du Pr Beljanski : il est
démontré qu'il traverse la barrière
hémato-méningée et est actif dans
certaines tumeurs cérébrales.
D'où l'intérêt de prendre au moins
trois jours de Pao avant, et dix jours
après la biopsie à trente jours après
la chirurgie.
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
Les soutiens aux émonctoires
Les lyses cellulaires et la toxicité
propre de la chimio libèrent des
quantités considérables de toxines, à
éliminer de l'organisme au plus vite.
De découverte d'abord empirique, la
base de données maintenant accu­
mulée depuis 60 ans, démontre les
bénéfices apportés par cette forme
si simple de dialyse, que sont les
lavements au café. Ceux-ci s'admi­
nistrent progressivement, à raison de
trois cuillères à soupe de café ara­
bica bio moulu dans un litre d'eau.
Cette préparation est à faire bouillir
trois minutes, puis laisser reposer dix
à vingt minutes, filtrer, administrer à
température du corps, garder douze
à quinze minutes en laissant la
canule en place pour éviter les
réflexes d'éjection immédiate. Ce
protocole se fait sous guidance de
son médecin et/ou thérapeute, et en
commençant par un seul par jour.
Souvent un effet antalgique s'ins­
talle en quelques jours et permet de
diminuer l'usage de morphiniques.
Le RLB, Remonte-Leucocytes
Beljanski, adn-amorceur est à
prendre au décours de la chimio, tou­
jours sous guidance d'un praticien de
santé, et si possible en collaboration
avec l'oncologue. Si la formule san­
guine est trop altérée, prendre une
dose de RLB, à garder sous la
langue, le soir au coucher, une à
deux fois par semaine avec un mini­
mum de trois jours d'intervalle. Par
contre, ne pas prendre de supplé­
ments vitaminiques B12 ou minéraux
(fer), qui seraient prioritairement utili­
sés par les cellules déviantes.
Hormis les génoréparateurs, ne
pas oublier les optimisateurs de cica­
trisation : en homéopathie, les clas­
siques arnica (en 5 CH, 7 CH ou
15 CH, en prise la veille, le lende­
Page 23
Cancer, le plan B
main, et les deux jours qui suivent) et
staphysagria (en 9 CH ou 12 CH, à
prendre ensemble le lendemain de
l'intervention à huit heures environ
d'arnica, et ceci trois jours de suite).
L'idéal est bien sûr de préparer
cet encadrement homéopathique
avec un homéopathe.
X-ray 7 CH est à prendre matin et
soir les jours de séance et au
décours de la série de « rayons »
(non dispo en France, se commande
facilement sur le net à la pharmacie
Helios, UK).
Silice organique en gel (« G5 » ou
« flexilium »
en
magasin
bio) :
après la fin des
rayons,
locale­
ment, dans un but
de reconstruction
tissulaire
(sein
notamment).
Attention pas de
silice ni d'argile
par la bouche
lorsqu'on
prend
des génorépara­
teurs car elles les
rendent
inactifs
mécaniquement, en les « enrobant ».
On peut aussi utiliser le génie
« locomoteur » de la silice organique
gel pour apporter localement certains
principes actifs : par exemple, y ajou­
ter quelques gouttes de lapacho tein­
ture mère (librement disponible en
France en pharmacie), qui ira alors
directement in situ, vers les tissus qui
en ont besoin, sans le détour vers le
tube digestif. C'est une application
pratique simplifiée de principe de l'io­
nocinèse et appliquée par certains
praticiens (cf Bionat pour d'éventuels
contacts près de chez vous). Cette
pratique a été développée par le doc­
teur Jacques Janet, auteur de pré­
cieux livres en physiopathologie et
thérapeutique oncologique causale. Il
fut également le collaborateur du
docteur Vernes.
Egalement, le RLB (cf supra) est
à utiliser si la formule sanguine est
trop altérée, et Ginkgo Beljanski
comme « antifibrosant » par voie
générale. Ici, aussi il n'est pas exclu
que le totum de ginkgo (lithoginkgo
Fenioux, notamment) ait une activité
du même ordre, mais il n'a pas béné­
ficié des études du professeur Bel­
janski (qui se poursuivent actuelle­
ment aux USA en milieu hospitalier).
Page 24
Les inter-cures : pas de no
man's land thérapeutique !
La fin d'un protocole hospitalier
n'est pas la fin d'un traitement !
Pour éviter de retourner à l'hôpi­
tal, comme on le voit encore trop
souvent, après un ou deux ans de
« vacance » thérapeutique, il faut
réaliser que le protocole convention­
nel a enlevé la partie émergée de
l'iceberg, et que le reste est à faire
soi-même. « Confondre le cancer
avec la tumeur, c'est confondre la
cause avec l'effet » nous rappelle le
docteur Joseph Lévy.
ainsi : treize verres de jus de
légumes et fruits bio à consommer
toutes les heures. Les fruits et
légumes doivent être fraîchement
pressés à l’extracteur de jus et non à
la centrifugeuse, laquelle entraîne la
destruction par élévation thermique,
d’irremplaçables enzymes. Ces jus
peuvent être enrichis en potassium
sous guidance du médecin et de la
kaliémie. On peut ajouter des
enzymes, de l'iode ou faire un lave­
ment au café quotidien (certains
patients peuvent en requérir plus,
c'est au traitant d'en décider). Pour
ceux qui ne lisent pas l'anglais,
Michel Dogna donne l'essentiel de la
conduite à tenir.
Autres remèdes
oncologiques :
Les remèdes principaux
Ceux qui choisissent de faire une
cure de Breuss s'en félicitent. Rudolf
Breuss est décédé en 1990, en santé
et toujours au travail à 91 ans ! Ses
consultants rapportent de nom­
breuses guérisons. Plus récemment,
on a pu observer une disparition scin­
tigraphique des métas osseuses d'un
néo du sein après une telle cure,
pendant laquelle « l'auto-curiste » se
sentait en pleine forme.
La cure de Breuss dure quarantedeux jours. Elle doit être préparée :
son protocole est très précis. Il inclut
en outre la nécessité absolue de ban­
nir la naphtaline de l'environnement
de « l'auto-curiste ». La naphtaline
est un toxique bien silencieux qui se
laisse facilement oublier alors qu'il
est inhalé à chaque seconde...
Ceux qui choisissent la méthode
Gerson s'auto-engagent non pour
42 jours, mais pour la vie ! C'est ainsi
que vous pouvez les rencontrer
aujourd'hui, certains quinze ou dixhuit ans après un diagnostic de can­
cer « incurable » du pancréas ou de
l'ovaire métastasé. Attention, à côté
de ceux-ci, certains n'ont fait que
« partiellement » la méthode Gerson.
Ils ont obtenu des résultats partiels.
La cure de Gerson se pratique
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
Certains, en raison d'un manie­
ment moins aisé et plus spécifique,
nécessiteraient à eux seuls un article.
Ils sont administrés, parfois en perfu­
sion en cliniques d'oncologie alterna­
tive et intégrée (selon des protocoles
très précis, dont ceux du docteur
Donsbach à l'hôpital Santa Monica) :
peroxyde d'hydrogène, chlorure de
césium,
polyerga,
germanium,
DMSO, clodronate, flutamide, carba­
mide).
D'autres peuvent être pris à domi­
cile, sous contrôle oncologique inté­
gré : le laetrile (vitamine B17), élé­
ment important du régime des
Hunza, et à l'origine de guérisons
avérées (www.apricots-fromgod.info),
le benzaldéhyde, l'acétaldéhyde sous
complémentation
potassique
ici
aussi, notoirement pour ces deux
derniers, et contrôle toujours de cette
fameuse kaliémie.
Les remèdes accessoires
- Le béta-carotène participe à la
dissolution de l'écran muqueux de
cellules déviantes.
- Pour chasser le sodium des cel­
lules déviantes, le pidolate de lithium
peut s'ajouter à la taurine. Il a l'avan­
tage de « remonter le moral des
troupes » et peut-être prescrit égale­
ment au conjoint. Il s'agit ici de nutri­
tion orthomoléculaire. Il n'y a pas de
contre indication ni d'interaction
médicamenteuse indésirable. Il faut
vérifier néanmoins avec son généra­
liste si le conjoint est « médiqué ».
Cancer, le plan B
- Certains oligoéléments et sur­
tout pas certains autres ! Pas de fer
notamment, utilisé par des cellules
déviantes. Le molybdène (labo cata­
lyons Paris) est précieux en préven­
tion, et élément du traitement, du néo
de l'estomac.
- Gestion de la douleur : l'acu­
puncture sera efficace à la fois pour
gommer des douleurs profondes
(suite chirurgie) ou systémiques,
mais aussi pour dévier des flux éner­
gétiques vers les zones en détresse.
- Pour lutter contre la levure Can­
dida, on peut compter sur l'extrait de
pépins de pamplemousse (voie
locale ou générale, cf supra). Aussi,
mais uniquement sur prescription de
spécialiste et après étude des inter­
actions possibles avec votre traite­
ment en cours, sur l'action de la très
puissante huile d'origan sauvage
(Apoticaria tél :05 62 66 50 76), sous
forme de gélules, avec l'autre avan­
tage de propriétés antibactériennes
et virulicides, ce qui permet de conte­
nir les infections opportunistes suite à
une chimio puissante.
- Attention aux anti-angiogé­
nèses : qu'ils soient naturels (carti­
lage de requin) ou pharmaceutiques
(avastin), ils présentent un danger
majeur. En détruisant la vascularisa­
tion périlésionnelle, ils détruisent
aussi tout moyen d'accès thérapeu­
tique par voie sanguine à cette
lésion....
Les modulations
Qu'elle soit homéopathique, micro
immunitaire, hormonale, organothé­
rapique, la possibilité de modulation
par les dilutions d'ADN, d'ARN, de
médiateurs immunitaires, d'hormones
ou d'organes existe.
- micro immunothérapie : le labo­
ratoire Labo'Life fournit des prépara­
tions homéopathiques de soutien
immunitaire adaptées à différentes
situations oncologiques : tumeurs
solides avant et au cours des théra­
pies conventionnelles, hémopathies
malignes en phase d'attaque, d'entre­
tien, en soutien de thérapies conven­
tionnelles, après rémission.
- l'homéopathe dispose, avec les
dilutions freinatrices, de toutes les
« anti-hormones », sous forme non
toxique. Freiner l'hormone de crois­
sance STH est indiqué dans tous les
cas mais s'il agit de freiner d'autres
hormones, les sexuelles notamment
(testostérone en cas de néo de pros­
tate par exemple) il dispose aussi de
testostérone en hautes dilutions
(9,12,15,30). Enfin il dispose de la
dilution harmonisatrice (7 CH), pour
l'ADN, l'ARN, l'organe impliqué (sein
7 CH par exemple), les organes
émonctoires (foie 7CH, rein 7 CH), le
pancréas (pancreas 7 CH) qui pour le
docteur John Beard est au cœur de
la déviance cancéreuse.
Facilitation enzymatique de la
reconnaissance des cellules
déviantes
Dès 1911, le docteur John Beard
mettait en exergue le rôle crucial du
pancréas (ou plutôt de son insuffi­
sance) dans les processus néopla­
siques. Les enzymes, extranase,
créon, facilitent dans un premier
temps la lyse digestive des grosses
molécules alimentaires. Puis, elles
réduisent les déchets de toutes
sortes qui encombrent le conjonctif,
et assurent la destruction du man­
chon muqueux dont s'enrobent les
cellules déviantes. Attention : dans
tous les cas, il y a lieu de prendre en
compte les différentes interactions
médicamenteuses : pas d'enzymes
avec un traitement anticoagulant
notamment. et pas non plus de pan­
sements gastriques (argile, charbon
végétal) qui les neutralisent comme
si c'étaient des toxines....
Le soutien immunitaire
Il peut arriver au décours d'une
chimio, que les marqueurs soient
bons, qu'on ait pu remonter la for­
mule blanche, mais que pourtant, au
cancérogramme, le coefficient immu­
nitaire s'approche d'un « point de non
retour ». Il faut alors s'abstenir de
toute thérapie agressive supplémen­
taire, et tâcher de le remonter au plus
vite.
Le Maïtaké peut ici s'avérer pré­
cieux, ainsi que, selon la localisation
lésionnelle, Shiitaké, Agaricus blazei,
Reishi. Un spécialiste de ces champi­
gnons utiles en oncologie, le docteur
Guanglai Zhang, réside en France.
Le Stérogyl (vitamine D2) ou la vita­
mine D3 font l'unanimité de la plupart
(mais pas tous) des oncologues alter­
natifs. Le docteur Lévy le préconise à
raison de 3 à 6 gouttes par jour en
moyenne. Un ensoleillement suffisant
(au moins quinze minutes par jour, le
visage découvert à mi-journée les
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
mois d'hiver) est à lui seul facteur de
protection
(données
d'épidémio)
contre les cancers de sein, prostate,
colon. La vitamine D est un modula­
teur de la croissance cellulaire et un
« booster » des globules blancs :
« natural killers ». Le Transfer Factor
(« Transfer Factor plus », formule
humaine) est un autre booster des
natural killers., mais onéreux. Son
inconvénient est qu'une fois com­
mencé, il est risqué de l'arrêter. Il
fonctionnerait pour une part comme
une « prothèse » immunitaire, parfois
indispensable cependant.
L'inconscient
S'assurer de la collaboration de
son inconscient, dont l'oncologue
Carl Simonton souligne l'importance,
tout comme les docteurs Hamer, Ber­
nard Vial, Haddad et Christian
Flèche. Et déjà en utilisant les termes
« lésion », « néo », « syndrome proli­
fératif », « cellules déviantes », bref
tout sauf « tumeur » ! (l’inconscient a
l'habitude de nous prendre au mot).
Assumer ces thérapies intégrées
avec son entourage (proches,
famille), et les équipes médicales :
utiliser le formulaire de liaison pour
une transparence des soins et une
meilleure efficacité thérapeutique.
Avoir le pouvoir dire comme ceux
qui ont gagné : « Cette épreuve a
changé ma vie ; je ne voudrais pour
rien au monde avoir raté cela ! Avant
j'étais « endormi » . Maintenant je
vois la vie autrement … Je me suis
réconcilié avec mon corps... »
docteur Bernadette Brésard
Cet article vous a donné les
bases d'une pratique globale de
soins, qui intègre les protocoles
hospitaliers et toutes les possibilités
annexes de supporter et de soula­
ger l'organisme, mais aussi d'agir
sur le fond, pour reconstituer une
parade physiologique à la maladie
cancéreuse.
Venez nous rejoindre sur le site :
http://oncologieintegrative.blog.fr
Ce site de conseils pratiques et
d'échanges de savoirs, vient de
démarrer, mais il complètera et enri­
chira chaque jour cet article d'Effer­
vesciences.
EfferverSciences n° 68 janvier- février 2010
Page 25
En bref
Le maire de Shanghai veut
reboiser la ville
toyage des dents à leurs petits, car
en leur présence elles ralentissent
leur geste et les exagèrent.
Tabac
Nouvelles clés n° 63 - Le bon côté de la crise
En 2008, les ventes de 4 x 4 ont
baissé de 27 % en France et de 47 %
aux Etats-Unis.
Nouvelles clés n° 63
Arbres et pelouses devraient
recouvrir 38 % de cette cité de
20 millions d'habitants d'ici 2011 :
9 mlliards de dollars ont été déblo­
qués pour créer 260 parcs.
La surface des terres agricoles
françaises a reculé de 780 Km2 en
six ans, au profit de la ville.
Nouvelles clés n° 63
Quelle santé n° 50
Macaques aux dents propres
Au temple bouddhiste thaïlandais
de Prang Sam Yot, les macaques
crabiers veulent avoir les dents
propres ! Dès 2004, l'unité de prima­
tologie de l'université de Tokyo a
commencé à étudier le comporte­
ment de certains singes qui se ser­
vaient de cheveux arrachés sur la
tête des touristes comme cure-dents.
18 milliards de mégots sont jetés
chaque année dans la nature. Ils
mettent deux ans à se décomposer.
Chaque mégot pollue au passage
des dizaines de litres d'eau. Depuis
l'interdiction de fumer dans les lieux
publics, on trouve de plus en plus de
mégots sur les trottoirs, notamment
devant les cafés et les restaurants.
Hygiène intime
Nouvelles clés n° 63
Le risque de mélanome cutané
augmenterait de 75 % chez les per­
sonnes fréquentant les cabines de
bronzage avant l'âge de 30 ans.
Nouvelles clés n° 63
OGM et fertilité
Des chercheurs russes ont étudié
plusieurs générations de hamsters
nourris avec du soja transgénique.
Au début tout était normal. Les pre­
miers effets sérieux sont apparus à la
deuxième génération : diminution de
la taille, passage tardif à la puberté,
moins de bébés par portée. A la troi­
sième génération, ceux qui man­
geaient le plus de soja OGM se sont
retrouvés
quasiment
incapables
d'avoir une descendance.
Une femme peut utiliser jusqu'à
11 000 tampons durant sa vie. Elle
risque donc de s'exposer d'autant plus
aux pollutions de la dioxine, causées
par le blanchiment au chlore, l'utilisa­
tion de pesticides qui sont vaporisés
sur les cultures de coton convention­
nelles et l'utilisation de rayonne et de
produits synthétiques qui entrent dans
la composition du tampon. Alors n'at­
tendez plus et optez pour une hygiène
intime certifiée 100 % bio.
L'écolomag n° 18
Papier toilette
Pratiques de santé n° 102
Acouphènes
Pendant quatre ans, l'équipe, qui
a filmé l'usage de ce fil dentaire au
sein de cette communauté, a décou­
vert des faits surprenants. Le nombre
d'animaux adoptant cette technique
n'a cessé d’augmenter. Et le compor­
tement des femelles semble intro­
duire une volonté d'apprendre le net­
Page 26
En Occident, les acouphènes sont
mal tolérés : 1,6 million de nos com­
patriotes les qualifient d'agressifs,
dont 0,3 million les jugent intolé­
rables.
En Inde, les acouphènes signi­
fient que les dieux parlent à l'individu.
La gêne induite en est considérable­
ment réduite.
Pratiques de santé - Hors série
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
D'après le World Watch Institute,
l'équivalent de 27 000 arbres dispa­
raîtraient chaque jour dan le monde
sous forme de papier toilette. Avec
une utilisation moyenne de 23 kg par
an et par habitant, les Américains
dépassent largement la moyenne
mondiale qui était de 3,8 Kg en 2005.
Source: www.goodplanet.info
Le langage des larmes
par des vaisseaux sanguins ; cela
troublerait notre vision. Un autre sys­
tème nourrit ses cellules et assure
leur respiration. Le liquide lacrymal
contenant de l'oxygène et des nutri­
ments peut effectuer les échanges
gazeux et nutritionnels avec les cel­
lules de la cornée, comme le ferait un
vaisseau capillaire, sans troubler
notre vision. Les cellules de la cornée
sont très exposées. Sans les larmes,
elles seraient en contact direct avec
l'air et tous ses dangers.
Le lysozyme est une enzyme pré­
sente dans les larmes, le mucus
nasal, et dans la majorité des tissus
et sécrétions. C'est un antibiotique
(antibactérien, antifongique et peutêtre antiviral) naturel.
Comme le rire, les larmes
caractérisent l'humain. Les ani­
maux produisent des larmes pour
l'hydratation cornéenne et sont
susceptibles de gémir ou de crier,
mais seul l’homme possède une
connexion neuronale entre les
glandes lacrymales et certaines
zones cérébrales, siège des émo­
tions...
Composition des larmes
La composition du liquide lacry­
mal varie légèrement selon la place
qu'il occupe sur l’œil, mais sa compo­
sition principale (oxygène, nutriments
et lysozyme) reste partout identique.
On distingue trois couches :
a) la couche superficielle qui est
surtout composée d'eau. Elle contient
également des corps gras pour limi­
ter l’évaporation.
b) la couche intermédiaire qui est
fortement aqueuse. Elle contient sur­
tout les différents nutriments et s'oc­
cupe du transfert du dioxygène et du
dioxyde de carbone.
c) la couche la plus profonde, film
visqueux, qui contient principalement
des protéines.
Lorsque l'on pleure, le liquide pro­
duit est essentiellement aqueux mais
il contient aussi du chlorure de
sodium qui donne aux larmes leur
goût salé.
Le rôle physiologique des
larmes
La cornée est l'un des rares
organes qui ne soient pas irrigués
Les larmes naissent par filtration
du sang dans les glandes lacrymales
qui se situent au-dessus de chaque
œil, sous l'os frontal. Chaque glande
lacrymale produit naturellement 1,2
microlitre de larmes par minute. Elles
descendent vers l’œil par les pau­
pières. Une part des larmes s'éva­
pore, le reste s'écoule jusqu'au sac
lacrymal.
Lorsque celui-ci est plein, le sur­
plus est avalé ou expectoré par éter­
nuement ou avec le mucus nasal.
C'est ainsi que sont évacués les
corps dissous sur l’œil, avec un
constant renouvellement des larmes,
même durant le sommeil.
La production lacrymale s'adapte
en permanence aux besoins de la
cornée, en fonction de la tempéra­
ture, de l'hygrométrie, des poussières
ou des molécules irritantes présentes
dans l'air ambiant.
larmes artificielles et de compléments
de type oméga 3 pour enduire le film
lipidique.
Les larmes émotionnelles
Elles ont une composition nette­
ment différente des larmes purement
protectrices. On y trouve 20 % de
protéines supplémentaires, mais
aussi quatre fois plus de potassium,
30 fois plus de manganèse. Elles
sont très chargées en hormones et
en neuromédiateurs. D'autres méca­
nismes,
sans
doute
nerveux,
expliquent la mise en route et le
déroulement d'une phase de pleurs.
Les larmes constituent un moyen
de baisser le niveau émotionnel, de
relâcher les tensions nerveuses, ce
qui explique le soulagement qu'on
ressent après avoir pleuré.
Vie spirituelle et larmes
Les religions sont corrélées à des
sentiments puissants, en particulier
l'empathie et les larmes ne sont pas
loin derrière. Ces larmes seront rete­
nues dans certaines religions (les
protestants pleurent moins que les
catholiques) ou au contraire mises en
avant à l'occasion de certains évène­
ments, comme la prière ou le deuil.
Certaines
congrégations
ont
donné un sens particulier aux larmes.
C'est le cas des Chartreux pour qui
« les larmes sont initiatrices et
accompagnatrices d'une libération de
soi que la sensibilité contemporaine
préfère abstraire, intérioriser. Elles
donnent à la prière des ailes, qui vole
d'un trait jusqu'au cœur de Dieu ».
Les Chartreux parlent ainsi du « don
des larmes humaines, de larmes de
contrition, de componction, de com­
passion et enfin de larmes du désir
de Dieu. »
EfferveSciences n° 64
Des mots et des larmes
Paul Eluard : « Pleure : les larmes
sont les pétales du cœur ».
Le système lacrymal se dégrade
avec l'âge, ce qui diminue la quantité
disponible de larmes pour l'hydrata­
tion cornéenne. Les paupières se
relâchent et les larmes se déversent
plus facilement vers l'extérieur ; les
obstructions s'appliquent au conduit
lacrymonasal d'où l'utilisation de
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
Ovide : « Parfois les pleurs ont la
vertu de l'éloquence ».
Beaumarchais : « Je me presse
de rire de tout, de peur d'être
obligé d'en pleurer ».
Charles Péguy : « Il y a des
larmes d'amour qui dureront plus
longtemps que les étoiles du ciel ».
Page 27
Placebo, pouvoir de l'esprit
Alerte ! Les placebos sont plus
efficaces que les médicaments !
Les placebos, dans leur concept
de base, étaient des substances
neutres destinées à ne rien faire, afin
de mesurer le degré zéro d'action
d'un remède, à comparer avec l'effet
du médicament qu'on veut tester...
Et plus les tests étaient rigoureux,
plus on s'apercevait que les placebos
dépassaient en résultats les médica­
ments, particulièrement dans la
classe des psychotropes et des
antalgiques. Qui trop embrasse, mal
étreint...
A force d'inventer des maladies,
de focaliser sur des dysfonctionne­
ments, on en oublie que notre cer­
veau, à lui tout seul, ne demande
qu'à équilibrer l'organisme, c'est l'ho­
méostasie, c'est connu depuis
150 ans, c'est efficace... mais c'est
gratuit !
Les vrais ennuis, pour les labos,
ont commencé au début des années
2000...
Par exemple pour Merck, ce
géant pharmaceutique qui se prépa­
rait à l'expiration des brevets pour
cinq médicaments parmi les plus
lucratifs de son catalogue. Comme
ses confrères, Merck s'était tourné
vers des domaines thérapeutiques
nouveaux, comme la neurologie et
les troubles du comportement. Le
marché était quasiment vierge, et les
médecins spécialistes avaient balisé
leurs axes de recherches, à travers
des cadres sémiologiques (catalogue
des symptômes, avec leur classifica­
tion par type d'affection) qui délimi­
taient des maladies. Il n'y avait plus
qu'à appliquer le principe allopa­
thique : une cause, une maladie, un
remède... et à fournir le remède.
secondaires. Il fallait alors passer aux
essais contre placebo. Et là, ce fut la
surprise : les sujets testés répon­
daient effectivement bien aux traite­
ments, mais pas mieux que les sujets
qui étaient sans le savoir « sous pla­
cebo »…
Et ce laboratoire n'était pas le
seul... De 2001 à 2006, le nombre de
médicaments acceptés par la FDA,
parce qu'ils prouvaient effectivement
une supériorité par rapport au pla­
cebo, diminuait chaque année. Plus
les labos dépensaient en recherche
et en essais thérapeutiques, et moins
ils parvenaient à sortir un médica­
ment efficace dans les critères obli­
gatoires des essais en double
aveugle.
Même en dehors des « maladies
de l'esprit », cette malédiction se
retrouvait : un essai mené par la
start-up Osiris Therapeutics, qui
visait la maladie de Crohn, une
inflammation de l'intestin, était arrê­
tée « pour réponse placebo inatten­
due ».
Et lors de lancement de géné­
riques de « vieux remèdes », comme
ce bon vieux Prozac, lorsqu'on refai­
sait des études en double aveugle
pour valider les génériques, on
retombait à nouveau sur une action
similaire des placebos...
Dans les conditions nouvelles
d'essais thérapeutiques, jamais ces
molécules pourtant basiques dans la
pharmacopée, n'auraient eu leur
agrément de médicament ! En
20 ans, l'« effet placebo » avait qua­
siment doublé !
Mais au fait, qui est ce
« Placebo » qui se permet de
faire des misères aux
développeurs de
médicaments ?
J'ai connu un de ces acteurs de la
Placebo Academy, comme on dirait
maintenant : c'était un pharmacien
« vieille école », qui, dans sa petite
ville du Lot-et-Garonne, fabriquait (il
m'a dit jusque dans les années 60)
des comprimés sur prescription de
plusieurs médecins, sous la dénomi­
nation de Mica Panis. Un joli nom de
médicament, mais qu'on peut traduire
(mais c'est comme le Père Noël, il ne
faut surtout pas le dire !) par « mie de
pain ».
Eh oui, c'était de la mie de pain
compressée et enduite d'une croûte à
la couleur avenante, qui servait de
remède pour des maladies imagi­
naires, et sans doute dans le cas de
diagnostics problématiques...
« Le placebo c’est de l’espoir
en comprimé »
Norman Cousins
La légende veut que l'effet pla­
cebo sensus stricto ait été décelé par
un anesthésiste de l'armée améri­
caine sur le front d'Italie, en 1943, le
Dr Beecher. Lorsqu'il n'avait plus de
morphine pour soulager des blessés,
il leur assurait néanmoins qu'il leur en
mettait une bonne dose, tout en
injectant du sérum salé... Et les sol­
dats supportaient leur douleur et
échappaient au choc septique...
Revenu à son poste de chercheur à
Harvard, Beecher voulut imposer cet
effet dans les essais thérapeutiques.
Pour lui, cet effet était purement
mental, certainement pas organique.
C'était sûrement une base, une
« réponse-étalon » pour comparer
des traitements d'une même affec­
tion.
En 1955, il publie dans le presti­
gieux JAMA un article qui décrit pour
la première fois l'efficacité réelle d'un
remède neutre, mais pas virtuel.
La molécule la plus avancée avait
pour nom de code MK-869, un anti­
dépresseur. Les essais toxicolo­
giques et cliniques étaient satisfai­
sants : il y avait très peu d'effets
Page 28
De fait, il y a bien longtemps que
les médecins de terrain connais­
saient les effets d'un médicament
fantôme, d'un faux remède. N'étant
pas eux-mêmes fournisseurs des
médicaments, il leur fallait la compli­
cité d'un pharmacien... et une bonne
dose de naïveté de la part du patient.
Car il montre également qu'il y a
« du placebo », même dans la prise
des médicaments réels. Si parmi les
sujets qui prennent le remède, on fait
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
Placebo, pouvoir de l'esprit
deux lots : un lot qui prend le médica­
ment sous forme d'une pilule qui res­
semble au placebo, l'autre lot à qui
on incorpore le médicament dans
l'alimentation sans le leur dire, on
s'aperçoit que ceux qui ont pris la
pilule présentent une amélioration
proche de ceux du groupe placebo,
alors que ceux qui sont effectivement
soignés sans le savoir, réagissent
moins bien et se sentent toujours
malades...
En 1962, surgit la catastrophe
sanitaire due à la thalidomide. Cet
anti-nauséeux prescrit à des milliers
de femmes enceintes avait été testé
sur des petits rongeurs, sur plusieurs
générations sans problèmes...
Oui, mais les femmes, elles,
accouchaient de bébés affreusement
mal formés, et le produit fut trop tardi­
vement (plusieurs mois après les pre­
mières constatations) retiré du mar­
ché.
Et dans le monde entier, les cri­
tères d'appréciation de nouveaux
médicaments changèrent radicale­
ment avec une évaluation obligatoire
contre placebo en double aveugle,
exactement ce que préconisait le
Dr Beecher.
Et c'est à partir de cette date, que
les laboratoires eurent à comprendre
qui était ce Placebo, contre lequel ils
avaient à se frotter, et éventuellement
trouver des failles pour mieux pré­
senter leurs produits.
Au sein du groupe Lilly, un cher­
cheur du nom de Potter s'attelait à
cette tâche. Il avait accès à tous les
documents internes des études de
médicaments, y compris ceux qui
n'avaient pas été publiés...
Et il pouvait avancer quelques
remarques préliminaires :
- les résultats, à protocole équi­
valent, variaient selon les pays où
étaient pratiqués les essais thérapeu­
tiques. Par exemple, le Valium faisait
mieux qu'un placebo en France ou en
Belgique, alors qu'aux USA le pla­
cebo se retrouvait second.
Inversement, le Prozac « se com­
portait »» mieux aux USA qu'en
Europe. Ainsi, on pouvait selon le
produit, choisir des lieux d'expé­
riences plus favorables pour l'exa­
men final de la FDA...
- mais l'état d'esprit des managers
de ces tests semblait également
décisif. Malgré la rigueur imposée du
protocole, la notation (rating) des
résultats d'essais pouvait varier d'un
groupe d'expérimentateurs à l'autre.
A Turin, un chercheur italien spé­
cialiste des neurosciences, était sur
un programme d'études sur le
dopage des sportifs, et il obtenait
avec des placebos, par ce qu'il
croyait être un réflexe pavlovien,
d'excellents résultats sur la douleur et
sur des performances d'efforts. Il
avait du mal à faire financer ses
recherches : le placebo était plutôt
considéré comme une nuisance, un
parasitisme des essais, plutôt qu'un
phénomène biologique crucial.
Une étude américaine montrait
que la prise de naloxone, un antago­
niste spécifique de la morphine, dimi­
nuait significativement l'effet d'un pla­
cebo, alors que la molécule traitée
restait efficace. Il y avait donc
quelque chose à déceler du côté des
endorphines,
ces
substances
opioïdes sécrétées par différents tis­
sus, et qu'on découvrait à peine...
En quinze ans de travaux, Bene­
detti distinguait un large répertoire de
réactions d'auto-guérison, à travers
un nombre limité de molécules aux
effets multiples.
Par exemple, les opioïdes ne font
pas qu'atténuer la douleur, ils
modulent également le rythme car­
diaque et la respiration. Ils ont donc
un effet sur le pH sanguin et sur le
fonctionnement des reins...
La « promesse de guérison »
induite lors de l'essai clinique,
implique une production de dopa­
mine, qui aura des conséquences sur
l'humeur, sur l'attention, mais aussi
sur les symptômes de la maladie de
Parkinson.
Et l'on retrouve ces mêmes sub­
stances avec les mêmes effets, lors
de l'écoute du ronronnement d'un
chat (endorphines, sérotonine), ou
lors d'un pèlerinage religieux (dopa­
mine, opioïdes).
La réponse placebo
Aussi, serait-il plus correct de par­
ler de réponse placebo plutôt que
d'effet placebo, puisque l'organisme
prend toute sa part dans cet effort, en
réaction à une information comprise
comme un gage de soulagement.
Et c'est une réponse qui dure,
puisque contrairement à la molécule
thérapeutique, qui a une demi-vie
programmée, des interactions à évi­
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
ter, le placebo agit dans le temps,
tant que le sujet reste dans son projet
de guérison.
Et ces études ouvrent la porte à
des traitements hybrides (pour cer­
tains déjà pratiqués en toute confi­
dentialité), dans lesquels la réponse
placebo vient appuyer un traitement
validé mais mal toléré.
On peut accompagner des chi­
miothérapies
contraignantes
de
remèdes placebo qui les feront nette­
ment mieux tolérer ou bien « place­
ber » des sportifs avant la compéti­
tion pour en obtenir les efforts
maximaux.
Et cette réponse sera d'autant
plus accentuée qu'on aura « mis les
formes » pour ce protocole placebo.
En particulier la forme et la couleur
des remèdes sont désormais bien
codifiés, avec des pilules vertes pour
l'anxiété, blanches pour l'acidité gas­
trique, oranges pour stimuler, bleues
pour apaiser... ceci est désormais
bien connu.
Une amertume du placebo est de
rigueur (notion de « remède-poi­
son » ?), une posologie compliquée
qui exige l'attention et la réflexion, et
enfin une qualité essentielle (deman­
dez aux psys...) : le coût, un placebo
efficace est un placebo qu'on aura
payé.
Les neurologistes qui s'étaient
mis en tête de dominer notre cer­
veau, ont compris qu'il fallait plutôt
ruser avec nos sens. C'est une véri­
table claque pour les tenants du
« tout moléculaire », mais une
marche gravie pour des soins plus
efficaces.
Jean-Yves Gauchet
EfferveSciences n° 67, Nov.-Déc. 2009
Page 29
Placebo, pouvoir de l'esprit
L'extraordinaire histoire
de M. Wright
L’un des récits les plus poignants
est évoqué dans la publication du
Docteur Klopfer.
Il y raconte l'histoire de M. Wright,
un homme qui était atteint d'un lym­
phosarcome. Il s'agit d'un cancer des
ganglions lymphatiques.
Malgré le stade très avancé de sa
maladie, son pronostic de survie était
de deux semaines, M. Wright espé­
rait qu'un nouveau traitement, le Kré­
biozène, le tirerait d'affaire. Il avait lu
des articles à ce sujet. Dans toute la
communauté scientifique, ce médica­
ment était porteur d'un immense
espoir.
Il supplia son médecin de lui
administrer ce traitement qui n'en
était qu'à une phase expérimentale.
avait disparu. A nouveau, il reprit ses
nombreuses activités sans plus souf­
frir d'aucun symptôme.
Le caractère étonnant de cette
histoire tient au fait que le Krébio­
zène « hyperactif » n'a jamais existé.
Son médecin lui a simplement injecté
en « grandes pompes » de l'eau dis­
tillée. Le médicament actif n'était en
réalité que son ferme espoir de voir
disparaître la maladie.
Hélas, cet effet placebo fut détruit
deux mois après par la publication
des derniers résultats de l'étude. Le
communiqué concluait que « les tests
conduits dans l'ensemble du pays
démontrent que le Krébiozène n'a
aucun effet dans le traitement du
cancer ». M. Wright mourut quelques
jours après avoir pris connaissance
de cette annonce.
Le premier groupe est effective­
ment opéré. Les malades du second
groupe sont simplement ouverts puis
recousus. Il est précisé à tous que
l’intervention s’est déroulée dans son
intégralité et avec succès. Les ana­
lyses ultérieures montrent qu’il n’y a
pas de différence significative entre
les deux groupes et que tous les
patients se portent bien.
Il est possible que ce même effet
placebo détermine en partie les suc­
cès observés par les guérisseurs et
les chamans de tous pays. À l’in­
verse les envoûtements et autres
ensorcellements sont peut-être liés à
l’intériorisation de croyances néga­
tives produisant alors un effet
nocebo.
Une semaine après, ses masses
tumorales de la taille d'une orange
s'étaient complètement résorbées. Au
bout de dix jours, M. Wright avait
quitté l'hôpital et repris toutes ses
activités.
Après deux mois de santé quasi
parfaite, les résultats de l'étude por­
tant sur ce nouveau médicament
furent publiés. Ils étaient des plus
décevants. Cela affecta considéra­
blement le moral de M. Wright. En
peu de temps, les mêmes symp­
tômes se développèrent à nouveau.
L'effet nocebo
Une étude fameuse sur un cas de
placebo devenu nocebo est citée par
Norman Cousins.
Ernest Rossi
Cette histoire étonnante et tra­
gique montre la force de la croyance.
De nombreux récits assez sem­
blables sont répertoriés pour presque
toutes les maladies. A chaque fois,
l’intime conviction de la personne
joue un rôle déterminant dans sa
guérison.
M. Wright se raccrocha à ce nou­
vel espoir, « fut transporté de joie et
rempli de confiance ».
Source : Rossi E. (1994). Psychobiologie de la
guérison. Seuil.
A nouveau, en dépit d'un stade
pratiquement terminal, les tumeurs
fondirent et le malade recouvra une
bonne santé encore plus rapidement
que la première fois. Son cancer
Et bien d'autres études...
Page 30
Ce chercheur réalise par la suite
une étonnante étude : il divise en
deux groupes des malades devant
être opérés afin de subir un pontage
du cœur.
L’effet d’annonce de l’intervention
semble avoir mis en œuvre des pro­
cessus physiologiques de récupéra­
tion qui dépassent toutes les espé­
rances.
Devant l'insistance de son patient
qui y voyait une « occasion inespé­
rée » de revivre, Klopfer accepta en
dépit du fait que son patient était
mourant.
Le docteur Klopfer eut alors l'idée
d'utiliser la dimension d'espoir
qu'avait suscitée le traitement. Il
affirma à son malade : « Un nouvel
arrivage de médicament particulière­
ment pur et superactif doit nous par­
venir demain et avec cela nous pour­
rons au moins égaler les effets
bénéfiques produits par les pre­
mières injections ».
La « puissance de l’attente
confiante », partie intégrante de l’ef­
fet placebo, permet d’observer un
soulagement pour environ 35 % des
malades quel que soit le type de
pathologies.
Henri Beecher passe en revue les
15 principales études comparatives
entre traitement médical et placebo.
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
Norman Cousins
411 personnes furent informées
du fait qu’elles risquaient de perdre
leurs cheveux à la suite de leur traite­
ment de chimiothérapie.
Placebo, pouvoir de l'esprit
À 30 % d’entre elles, on adminis­
tra, sans qu’elles le sachent, des pla­
cebos à la place de la chimiothérapie
et elles perdirent leurs cheveux, bien
que les cachets qu’elles avaient
absorbés ne continssent aucun médi­
cament !
sance égale, le médecin qui soigne le
mieux, c'est celui qui utilise le mieux
l'effet placebo », estime JeanJacques Aulas.
La puissance d’une croyance
positive ou négative détermine, en
fonction de sa propre adhésion, des
effets sur la physiologie.
laboratoires.
L'effet placebo n'a pas d'effet
dans tous les cas : prenons
l'exemple du cancer. Si M. Wright,
dont le cas est évoqué ci-dessus
n'avait pas été aussi curieux, il se
tenait au courant des progrès de la
médecine, il serait sans doute encore
en vie. L'effet placebo reste sans
effet dans le cas du cancer car il se
heurte à une croyance plus forte,
celle de la maladie mortelle.
« La conviction devient bio­
logie ».
Norman Cousins.
En clair, le médecin doit être un
clinicien chaleureux, à l'écoute, et qui
prescrit avec conviction.
Extrait d'une publication de Fabrizio Benedetti
(université de Turin) The Lancet
Knock,
grand précurseur de l'effet nocebo
Pour approfondir et consulter les
références se rendre sur l'excellent
site de agirpoursasante.free.fr
Quand les chercheurs s'y
mettent !
Qu'il s'agisse de douleur ou
encore d'addiction, l'action d'un pla­
cebo est d'autant plus marquée que
l'espérance du malade, éventuelle­
ment induite par la suggestion du
médecin, est importante.
Le placebo et les
croyances
Le placebo n'a d'effet qu'en fonc­
tion des croyances du patient. Inutile
d'attendre un effet si le patient sait
qu'il absorbe une substance sans
effet.
C'est pourquoi nombre de méde­
cins prescrivent des médicaments
sans effets sur la maladie de leurs
patients mais non dénués d'effets
secondaires ; une « tromperie »
admise en faveur du patient. En fait
un charlatanisme positif et toléré !
Pour autant, les bénéfices ne sont
pas seulement subjectifs. Les place­
bos ont d'incontestables propriétés
neurobiologiques. Ainsi, dans le
domaine de la douleur, des études en
IRM ont confirmé qu'ils induisent les
mêmes modifications cérébrales que
des médicaments morphiniques. Des
réactions objectives à ces sub­
stances ont aussi été observées au
niveau du cerveau des parkinsoniens
et des dépressifs.
Un formidable défi pour la
médecine
Nous affirmons depuis des lustres
que les placebos sont la voie royale
de la recherche médicale. L'effet pla­
cebo est bien plus profond qu'on ne
le croit généralement.
Les placebos sont la hantise de la
recherche médicale. Ils sont considé­
rés comme des parasites dans les
essais cliniques.
Il est singulier de voir des voix
officielles s'élever pour affirmer que
signaler les effets toxiques nuit aux
médicaments. Au mieux, ces effets
intéressent une minorité de méde­
cins et de chercheurs indépendants
car ils posent la question de l'effica­
cité réelle des médicaments.
Pourtant, c'est la recherche sur
les placebos qui ouvrira la voie à une
nouvelle médecine et donnera de for­
midables clés de guérison car ils
démontrent la primauté de l'esprit sur
le corps.
Tous s'accordent en revanche sur
un point : quelle que soit la molécule,
la personnalité du prescripteur peut
influer sur son efficacité.
« Un bon médecin est optimiste »,
assure Patrick Lemoine, qui déplore
la tendance actuelle à décliner
d'abord les effets indésirables d'un
médicament, par crainte du juridique,
plutôt que ses bienfaits. « À connais­
Si l'on pouvait défaire cette
croyance collective sur cette maladie,
les guérisons spontanées du cancer
seraient beaucoup plus nombreuses
qu'on ne le pense. Nous ferions un
pas de géant car nous pourrions en
guérir beaucoup plus facilement.
Dans un avenir sans doute pas si
lointain, seule une petite minorité de
maladies seront soignées par des
médicaments et une large part sera
donnée aux pratiques de l'esprit.
C'est ce qu'on appelle pudiquement
les placebos impurs, qui, ceci dit en
passant, font les choux gras des
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
L'évolution actuelle des thérapies
en témoigne...
JH Plougonven
Page 31
Psychisme
« La vie donne tout, c'est
ça le miracle »
Thierry Salmeron est l'auteur de
plusieurs ouvrages sur la vigilance
dont « Ce qui est caché aux sages et
aux intelligents ».
Considérez-vous une
synchronicité comme un
miracle ?
La réponse passe obligatoirement
par cette question essentielle :
« Qu'est-on venu faire sur cette
terre ? » Lors d'une NDE (1), j'ai vu
ce que nous étions réellement,. Le
terme le plus approprié serait : des
êtres de lumière. Nous sommes
venus jouer dans le jeu de la vie avec
ce corps (une sorte de scaphandre)
qui nous permet d'expérimenter. Et
ça, c'est déjà un miracle. Nous ren­
trerons chez nous à notre mort. Pour
le jeu, nous avons oublié qui nous
sommes.
Dans vos ouvrages, vous
distinguez les « vraies »
synchronicités des fausses,
créées par le mental. Pouvezvous expliquer ?
Je ne dis pas synchronicité, mais
signe de la vie, qui n'est qu'une pièce
du puzzle. La vie en action est une
miracle.
Il n’y a pas de bons ou de mau
vais signes de la vie. Le signe est
neutre. Nous rentrons dans l'erreur à
partir du moment où nous voulons
donner une explication à ce que vous
appelez une synchronicité. A partir du
moment où l'intellect limité (et pour
beaucoup, malade) veut expliquer la
magie d'un signe de la vie, c'est la
dérive, et nous en faisons quelque
chose de préjudiciable.
Vous avez vécu une NDE.
Considérez-vous cela comme
un miracle ?
Une NDE n'est pas un miracle. A
l'instar d'une maladie grave, cancer
ou autre, c'est une expérience forte
faite pour les bourricots, pour les der­
niers de la classe à l'école de la vie.
L'utilité d'un miracle, comme par
exemple se nourrir de Lumière, est
indiscutable puisque nous sommes
venus ici-bas pour expérimenter la
matière. Dans cet oubli de ce que
nous sommes, nous avons le pouvoir
de créer. Nous sommes des créa­
teurs.
Nous pouvons donc mettre der­
rière chaque miracle une construction
personnelle ou collective. Tout en
sachant que nous sommes capables
de tout puisque notre corps sur terre
est relié à ce que nous sommes réel­
lement et qui dépasse totalement
notre compréhension humaine.
Nous n'avons pas de mission,
mais nous recevons un enseigne­
ment quotidien ici-bas, car nous
sommes à l'école de la vie. Ça, c'est
le miracle de la vie. Et il supplante
aisément n'importe quel autre
miracle.
Page 32
Pour moi, à l'époque, j'étais très
jeune et ça a été un réveil. J'en ai
rapporté des devoirs à la maison.
Expliquer aux gens la vigilance, la
conscience pour qu'ils se sortent de
leurs histoires à dormir debout qui
leur font oublier le pourquoi de leur
venue sur terre. Expérimenter et
transcender, d'où le passage obligé :
la vigilance pour collecter, la
conscience pour avancer. Lors de la
NDE, des êtres de lumière (comme
vous et moi) m'ont demandé de
rendre les gens conscients. En mon­
trant l'exemple, déjà, en écrivant, en
parlant.
Quel rôle joue la vigilance dans
la perception des signes de la
vie ?
La vigilance est l'observation
neutre de ce qui sort de l'ordinaire.
Il y a les signes directs, voire
grossiers ; vous vous demandez s'il
est judicieux de prendre la voiture ce
soir alors que nous sommes en vigi­
lance orange à cause des pluies ;
vous en faites part à un ami et un
camion de pompiers passe à côté de
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
vous, sirène hurlante. Vous pouvez
quand même tenter l'expérience.
Pour ma part, la vie me parle,
j'écoute, je n'ai pas de temps à
perdre en expériences traumati­
santes. Il y a les signes indirects,
comme un verre qui tombe et casse,
tout ce qui sort de l'ordinaire et qui
représente une pièce du puzzle, car
pris séparément, il ne mène à rien. Et
pourtant, beaucoup de personnes se
tricotent une histoire avec rien.
Il y a des signes tout au long de la
journée et le jeu de la vie consiste à
les collecter sans chercher à com­
prendre. Beaucoup ne verront pas un
verre qui tombe et casse, certains le
verront et d'autres en prendront
conscience. Dans ce cas, c'est qu'on
l'a mis en lumière comme quelque
chose sortant de l'ordinaire.
Ceci est important car, alors, il
s'enregistre de lui-même dans notre
fabuleux cerveau. Le cerveau stocke
cette pièce qu'il associe aux autres
pièces du même puzzle. Tout à coup,
c'est la prise de conscience. Le
fameux Eureka ! Sans qu'il n'y ait
aucune intervention volontaire de
notre part.
La prise de conscience n'est pas
prévisible, car elle ne dépend pas
d'une réflexion intellectuelle. Une évi­
dence apparaît qui ne souffre aucune
contradiction. Le problème, si c'en
est un, c'est que si vous devez expli­
quer intellectuellement ce que vous
avez trouvé, les mots ne pourront tra­
duire la vérité.
Alors, que faire de ces signes
de la vie ?
Dès qu'il y a cette prise de
conscience, une expérience suit qui
va valider votre trouvaille. N'oubliez
pas que nous sommes venus pour
cela : expérimenter dans la matière. Il
n’y a que l'expérimentation qui s'ins­
crive dans nos cellules. L'intellect
n'imprime rien.
Et ce que je viens de vous dire
est formidable pour une personne
consciente ; et banal, voire décevant
pour une personne inconsciente. La
personne inconsciente s'ennuie dans
la vie car elle ne sait pas qu'elle est à
l'école de la vie. Pour elle, tout est
banal et elle a besoin de miracles
spectaculaires. Ces miracles ne lui
servent à rien dans ce qu'elle a à
faire ici-bas.
Psychisme
La personne consciente va collec­
ter quotidiennement ces pièces de
puzzle
utiles
puisqu'elles
lui
apportent des réponses et des direc­
tions pour ce qu'elle a a faire ici-bas.
Vous voulez du fantastique ? La
collecte quotidienne des informations
et la prise de conscience n'ont pas
encore été découvertes par les scien­
tifiques. Ça le sera dans quelques
années après que des cobayes
humains auront été bardés d'élec­
trodes. Vous l'avez en « prime time ».
Selon vous, qu'est-ce qui se
joue lorsqu'un grand
thaumaturge comme Padre Pio
produit un miracle ?
Psychiatrie
Projet de Loi en psychiatrie : un
seul psy peut vous faire interner
Une association, la CCDH, nous
alerte...
Récemment, la Ministre de la
Santé, Roselyne Bachelot, a fait
adopter en Conseil des Ministres un
projet de loi intitulé : « Droits et pro­
tection des personnes faisant l'objet
de soins psychiatriques et modalités
de leur prise en charge ».
Padre Pio nous montre la puis­
sance de la pensée et de la foi. Il
aurait juste fallu y rajouter la
conscience qui fait défaut à la reli­
gion.
J'ai assisté à de nombreux
miracles. J'ai vu des cancers guérir
dans la journée, des gens pointer
leur doigt sur quelqu'un et leur faire
une marque indélébile, etc.
Padre Pio
Padre Pio s'est créé des stig­
mates, ceux de sa croyance. Peu de
temps avant cet article, j'ai vécu des
expériences et collecté des informa­
tions dont je ne savais quoi faire.
Les questions de NEXUS sont
arrivées, elles collaient aux réponses
que j'avais collectées. La vie donne
tout, c'est ça le miracle.
Sylvie Gojard - Nexus n° 66 – janv. fév.2010
(1)NDE = Near Death Experience
Alaska dans lesquels n'importe quel
citoyen américain aurait pu être
interné sur demande d'un seul psy­
chiatre. Aujourd'hui, un tel projet
réapparaît en France.
Ce projet de loi favorise l'interne­
ment en psychiatrie et la mise sous
camisole chimique de n'importe quel
citoyen. Il comporte des mesures
liberticides. La CCDH, une associa­
tion internationale créée en 1974 en
France, a tout de suite alerté les par­
lementaires et leaders d'opinion des
dangers d'un tel projet. Malgré le dis­
cours faussement rassurant de
Madame Bachelot, les associations
de droits de l'homme s'inquiètent des
nombreuses dérives à venir.
Alors que la loi actuelle n'est déjà
pas respectée en psychiatrie et que
de nombreuses violations des droits
de l'homme y sont commises, le gou­
vernement souhaite donner encore
plus de pouvoirs aux psychiatres.
Si un tel projet est voté, un psy­
chiatre à lui seul, sur la base de sa
seule opinion et sans l'accord de sa
famille, pourra interner n'importe quel
citoyen français contre son gré. Ainsi,
200 000 Français risquent de se
retrouver enfermés en psychiatrie et
sous camisole chimique !
Ce projet nous ramène de nom­
breuses années en arrière. Dans les
années cinquante, la Fédération
Mondiale de la Santé Mentale avait
tenté de faire voter par le Congrès
Américain le « projet Sibérie ». Ce
projet consistait à construire de
grands camps psychiatriques en
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
La psychiatrie et ses traitements
sont bien connus pour être ineffi­
caces et même dangereux. Le drame
récent de Pouzauges, où un médecin
a tué sa femme et ses quatre
enfants, nous le confirme clairement.
L'antidépresseur Zoloft étant impliqué
dans le déclenchement de cette tue­
rie familiale.
De nombreux criminels avaient un
passé psychiatrique ou prenaient des
drogues psychiatriques avant de pas­
ser à l'acte. Les exemples abondent :
Nicolas Cocaign, responsable d'avoir
mangé une partie des poumons de
son co-détenu, le pousseur du métro
et de multiples faits divers nous
confirment l'incompétence de la psy­
chiatrie.
Pour s'informer
Projet de loi sur la psychiatrie :
une menace pour nos libertés par
Jean-Marie Ployé, auteur du livre
« Neuf mois chez les fous », et par la
Présidente de la CCDH, Mylène
Escudier.
« Nos enfants, cobayes de la psy­
chiatrie ? », danger des médicaments
psychiatriques par Pierre Vican.
Pour plus de renseignements,
vous pouvez contacter la Commis­
sion des Citoyens pour les Droits de
l'Homme au 01 40 01 09 70 ou par
email à [email protected]
Si vous le pouvez, signez la péti­
tion :
http://ccdh.asso.fr/forms/Peti­
tion-contre-la-reforme-de-la-loi-surles-hospitalisationspsychiatriques_f2.html
Page 33
Rigolothérapie
Quelques citations de Mark Twain
Je n'aime pas l'idée d'avoir à choi­
sir entre le ciel et l'enfer : j'ai des
amis dans les deux endroits.
Cesser de fumer est la chose la
plus aisée qui soit. J'en sais quelque
chose : je l'ai fait plus de 50 fois.
L'épargne est une magnifique réa­
lité, surtout quand nos parents l'ont
pratiquée.
Un banquier c'est quelqu'un qui
vous prête un parapluie par beau
temps et qui le reprend lorsqu'il com­
mence à pleuvoir.
Les gens de gauche inventent
sans cesse des nouvelles idées,
mais quand elles sont usées, les
gens de droite les adoptent.
personnes de supporter des choses
qu'elles n'auraient jamais eu besoin
de supporter si elles étaient restées
seules.
Monocle : verre solitaire
Parlement : mot étrange composé
de deux verbes « parler » et « men­
tir ».
Poisson : animal aquatique dont
la croissance est excessivement
rapide entre le moment où il est pris
et le moment où le pêcheur en fait la
description à ses amis.
Rengaine : un air qui commence
par vous entrer par une oreille et qui
finit par vous sortir par les yeux. (R.
Devos).
Il faut s'empresser d'acheter de la
terre car on n'en fabrique plus.
Que seraient les êtres humains
sans les femmes ? Ils seraient rares,
extrêmement rares !
Les murs des cimetières sont une
dépense inutile. Ceux qui sont
dedans ne peuvent en sortir, et ceux
qui sont à l'extérieur ne veulent pas y
entrer.
Quand je mourrai, ,je choisirai le
paradis pour le climat et l'enfer pour
la bonne compagnie.
Le lit est l'endroit le plus dange­
reux du monde. En effet, 99 % des
gens y meurent.
******************************************
Quelques définitions :
Adolescence : L'ennui d'être seul,
l'envie d'être deux, la peur d'être trois
Avocat : c'est la seule personne
capable d'écrire un document de
10 000 mots et de l'intituler: « Som­
maire ».
Consultant : spécialiste qui retire
ta montre de ton poignet, te donne
l'heure et te fait payer le service.
Dromadaire :chameau qui bosse
à mi-temps.
Héritier : proche parent qui vous
prend le pouls chaque fois qu'il vous
serre la main.
Imprimeur : homme qui ne
manque pas de caractère et qui
cherche à faire bonne impression.
Mariage : union qui permet à deux
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******************************************
Dieu en a ras le bol de l'humanité,
de ses péchés, de ses vanités et des
politiciens. Il décide de mettre fin à
l’expérience.
Il réunit tous les chefs d’états et
leur annonce qu’il détruira la race
humaine dans 24 heures.
« Je vous laisse le soin de l’an­
noncer vous-même à vos peuples
respectifs ! »
Le premier à parler est Barack
Obama :
« Peuple bien-aimé, j’ai une
bonne et une mauvaise nouvelle pour
vous. La bonne est que Dieu existe. Il
m’a parlé. Mais nous le savions déjà.
La mauvaise nouvelle, c’est que cette
grande nation, notre grand rêve,
n’existera plus dans 24 heures. Ceci
est la volonté de Dieu. »
Fidel Castro
Cubains et dit :
réunit
tous
les
« Compatriotes, peuple cubain,
j’ai deux mauvaises nouvelles. La
première est que Dieu existe, il s’est
adressé à moi. Oui, je l’ai vu.
L’autre mauvaise nouvelle c’est
que cette merveilleuse révolution
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
pour laquelle nous nous sommes bat­
tus sera finie. C’est la volonté de
Dieu. »
Nicolas Sarkozy intervient au 20h
de TF1 :
« Aujourd’hui est un jour très spé­
cial pour nous tous. Pourquoi ? Je
vais vous le dire. J’ai deux bonnes
nouvelles à vous annoncer. La pre­
mière est que je suis le messager
choisi de Dieu, car il m’a parlé en
personne. La seconde bonne nou­
velle, c’est que dans les 24 heures,
oui vous avez bien entendu, dans
24 heures, le problème du chômage
sera résolu, la crise financière sera
résolue, il n’y aura plus de recon­
duites aux frontières, plus de copi­
nage, plus de népotisme, plus de vio­
lence, plus de hausses d’impôts.
Je dis ce que je fais et je fais ce
que je dis. Les promesses seront
tenues ! »
******************************************
Deux parents se séparent. Lors
du divorce, le juge demande à leur
fils :
« Où veux-tu habiter ? Chez ta
mère ?
- Non, elle me bat.
- Donc tu veux vivre avec ton
père, alors ?
- Non, il me bat aussi !
- Alors où veux-tu aller ?
- Je veux vivre avec l’équipe de
France de foot, eux au moins, ils ne
battent personne ! »
******************************************
La sagesse chinoise
Les 5 préceptes de la sagesse
chinoise destinés aux femmes :
1. Il est important de trouver un
homme qui t'aide dans les tâches
ménagères et les travaux pénibles, et
qui ait un bon emploi.
2. Il est important de trouver un
homme d'esprit, ayant beaucoup
d'humour, qui te fasse rire..
3. Il est important que tu trouves
un homme sur qui tu puisses comp­
ter, en qui tu aies confiance et qui ne
te mente jamais.
4. Il est important de trouver un
homme qui soit bon au lit.
5. Il est important que ces quatre
hommes ne se connaissent pas.
Livres
Croque la vie...et trompe
la mort
confidences sur le domaine du
« merveilleux » et de l’Au-delà...
Ce travail est le fruit de l’initiative
et d’entretiens menés par Solène Le
Roux, qui est « relais » de l’Associa­
tion à Rennes.
Ce livre, illustré avec des photos,
d’environ 150 pages, sera publié vers
la fin 2010. Le prix sera d'environ
14 €. Si vous êtes intéressé par ce
partage, merci de transmettre vos
coordonnées. Nous vous prévien­
drons alors, et cela nous aidera à
prévoir le tirage.
Tous les bénéfices de la vente
seront intégralement reversés à l’As­
sociation www.boliviainti-sudsoleil.org
C'est l'évènement de la rentrée,
à lire absolument !.
Complot mondial contre la
santé
Robert CHIRON, Docteur ès
Sciences, a été Enseignant-Cher­
cheur à la Faculté des Sciences de
l’Université de Nantes. Il a été
ensuite pendant 10 ans jusqu’à fin
2009 le Président de l’Association
Bolivia Inti-Sud Soleil qui a pour
devise « le Soleil au service du Déve­
loppement »». Cette association est
devenue en France, grâce au travail
de bien des amis, l’ONG de réfé­
rence en ce domaine (2500 adhé­
rents).
de Claire Sévera, éditions Alphée
Le projet de BISS apporte :
• une espérance pour les démunis :
vivre mieux,
• - un message : la fraternité,
• - un outil : la cuisson solaire et éco­
logique. Après avoir équipé 10 000
familles dans les Andes, voici qu’ar­
rivent les actions en Afrique .
Toujours soutenu par Jeannette,
son épouse, ces 10 ans d’activité
intense ont été « accompagnés » par
le décès d’une fille et par la maladie
de Robert : quatre attaques de can­
cer, quatre fois déclaré « foutu »
et...encore là.
Nous racontons ce long chemin
parcouru ensemble sur la voie de
l’écologie, de la solidarité et des
médecines « alternatives » complé­
mentaires pour essayer de faire recu­
ler cette « longue maladie ».
Nous livrons quelques clés de ces
médecines essentielles et quelques
Pris la main dans le sac et la
main dans la main.
La campagne de communication
sur la grippe H1N1 au printemps
2009, incite Claire Séverac à enquê­
ter sur la santé publique.
Des interviews réalisées auprès
des acteurs impliqués aux nombreux
ouvrages et articles scientifiques
compulsés, elle met au jour la maille
du nouvel ordre mondial, en nous
exposant l’existence de groupes de
pression et de pouvoir, en mesure de
faire appliquer leurs décisions par les
institutions qu’ils contrôlent.
Chimie, biotechnologie, agro-ali­
mentaire et médico-pharmaceutique,
autant de cartels mondiaux dont elle
dresse les portraits et pratiques, pour
nous faire prendre conscience de
Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010
l’existence d’un
contre la santé.
complot
mondial
Course au profit ou génocide
voulu pour réguler la population mon­
diale, une élite issue de ces consor­
tiums, s’accorde dans notre dos pour
prendre des mesures néfastes au
genre humain.
Pour verrouiller le système, ils ont
mis en place des instances interna­
tionales qui imposent leurs lois à
l’échelle mondiale et leur confèrent le
droit et la légitimité. Ces transnatio­
nales, par leur pouvoir financier,
forment un gouvernement apatride et
mondial, bien plus puissant que celui
des États, et font de nos gouvernants
leurs obligés dont ils actionnent les
ficelles pour servir leurs intérêts.
Ils ont détruit l’ordre de la Nature,
qui pourvoyait à la plupart de nos
besoins, pour instaurer à la place un
monde où tout leur appartiendrait,
confisquant notre patrimoine que
sont la terre, l’eau, les animaux, les
plantes, pour s’assurer un monopole
à leur seul profit.
A l’instar de Georges Bernanos,
« Je pense depuis longtemps que si
un jour les méthodes de destruction
de plus en plus efficaces finissent par
rayer notre espèce de la planète, ce
ne sera pas la cruauté qui sera la
cause de notre extinction, et moins
encore, bien entendu, l’indignation
qu’éveille la cruauté, ni même les
représailles et la vengeance qu’elle
s’attire, mais la docilité, l’absence de
responsabilité de l’homme moderne,
son acceptation vile et servile du
moindre décret public.
Les horreurs auxquelles nous
avons assisté, les horreurs encore
plus abominables auxquelles nous
allons maintenant assister, ne
signalent pas que les rebelles, les
insubordonnés, les réfractaires sont
de plus en plus nombreux dans le
monde, mais plutôt qu’il y a de plus
en plus d’hommes obéissants et
dociles. »
Le changement ne peut venir que
de nous, de notre capacité à prendre
du recul et à se poser les bonnes
questions, de notre intérêt pour la
vérité et de notre amour pour nos
enfants, si ce n’est pour l’Humanité et
la Nature, notre mère à tous.
Contact presse : Agence Wacan
01 70 085 290
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