tony parker vasi balance

Transcription

tony parker vasi balance
1
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RUGBY
ATHLÉTISME
TENNIS
BARBARIANS
A BOUT
DE FORCES
TAHRI,
L’ARGENT
SEULEMENT
FEDERER
ROI
DU PÉTROLE
(Page 12)
(Page 18)
(Page 11)
BIARRITZ. – Face aux Pumas argentins, les Barbarians
français (ici Rougerie pris par Alvarez-Kairelis) n’ont
pas été, physiquement, à la hauteur (14-28).
(Photo Laurent Argueyrolles/L’Équipe)
*62 ANNÉE - N 19 240 1,00 e
o
France métropolitaine
BIRMINGHAM. – Incapable de prendre la course à son
compte, Bouabdellah Tahri (239) s’est fait piéger par
l’accélération de l’Italien Cosimo. Il a dû se contenter
de l’argent sur 3 000 m.
(Photo Didier Fèvre)
DUBAÏ. – Tombeur hier de Mikhaïl Youzhny en finale
(6-4, 6-3), le N 1 mondial n’est plus qu’à cinq succès
du record d’invincibilité détenu par Guillermo Vilas
(46 d’affilée).
(Photo Ahmed Jadallah/Reuters)
www.lequipe.fr
Dimanche 4 mars 2007
T 00825 - 304 - F: 1,00 E
3:HIKKSC=ZUVUUY:?k@d@a@e@k;
LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE
LYON VOLE, PARIS COULE
SPÉCIAL FOOT
DES
HOOLIGANS
NÉERLANDAIS
Trois jours avant le retour, à Gerland, contre la Roma en Ligue des champions, Lyon a affiché sa force de leader (3-1) à Saint-Étienne.
Pour la première fois de la saison, le Paris-SG, battu (0-2) à Sedan, est 18e et relégable au soir de cette 27e journée de L 1. (Pages 2 à 4) À SEDAN
(Page 2)
LILLE
REVIENT
EN FORCE
(Page 5)
BIATHLON
ON N’ARRÊTE
PLUS POIRÉE
(Page 14)
CYCLISME
Les All Blacks, la feuille de fougère argentée et ALL BLACKS® sont des marques déposées du NZRU.
* Bâtis à l’identique
SAINT-ÉTIENNE. – À l’image de Sidney Govou, qui efface ici le défenseur stéphanois Hérita Ilunga (sous les yeux de Jérémy Toulalan), l’OL, en battant Saint-Étienne (3-1), a survolé de derby
rhônalpin. De bon augure avant le huitième de finale retour contre la Roma, mardi soir à Gerland.
(Photo Eddy Lemaistre/Panoramic)
AU VOLK,
POZZATO
MATE
BOONEN
(Page 16)
www.allblacks.iveco.com
Built
the same
way *
PERFORMANCE
ENGAGEMENT
FIABILITÉ
ESPRIT D'ÉQUIPE
L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,20 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 ; AUTRICHE, 2,3 ; BELGIQUE, 1,6 ; ESPAGNE, 2,1 ; GRÈCE, 2,2 ; ITALIE, 1,9 ; LUXEMBOURG, 1,6 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 2 .
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
(Page 9)
Bleu
Rouge
IVRY S’OFFRE
MONTPELLIER
Jaune
Bleu
Jaune
HANDBALL
Noir
Noir
LILLE. – Stéphane Dumont (ici
avec Odemwingie) peut serrer le
poing. Son doublé (18e et 46e),
ajouté à celui d’A. Keita, permet
aux Lillois de retrouver la
3e place au classement de la L 1.
(Photo Delphine Pineau/ASA-Pictures)
2
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée)
LE DESSIN
e
SEDAN - PARIS-SG : 2-0
Paris au bord du vide
La défaite du PSG le place dans une situation de relégable. L’état d’urgence est décrété.
SEDAN –
de notre envoyé spécial
C’EST UNE OMBRE rouge qui flotte
ce matin sur la capitale. Rouge comme
la zone dans laquelle Paris, hier, a fini
par tomber après des semaines et des
semaines de désillusions, de redressements précaires et de rechutes brutales. Il faut croire que les défaites du
PSG à Sedan sont vouées à entrer dans
l’histoire. Le 2 décembre 2000, Philippe Bergeroo y laissait sa tête après
un naufrage inoubliable (1-5). Hier, le
PSG de Paul Le Guen est passé sous la
barre des relégables. À un stade aussi
avancé de la saison, cela ne lui était
plus arrivé depuis… dix-neuf ans.
L’échec de Paris, le troisième en six
jours après les revers contre SaintÉtienne (0-2) au Parc et à Sochaux
(1-2) en Coupe de France, résulte de
deux buts sedanais, dont Nicolas Maurice-Belay fut à l’origine. Sur le pre-
mier, dès la 7e minute, Landreau finit
par pousser lui-même le ballon au fond
de son but. Sur le second, MauriceBelay l’offrit à Boutabout alors qu’il
restait un quart d’heure à jouer. Qu’a
proposé le PSG dans l’intervalle ? Pas
grand-chose. Des côtés fragiles. Une
incapacité à former un bloc compact et
à empêcher Sedan de dicter le tempo
de ses actions. Un milieu sans ressort.
Des initiatives désordonnées. Un
manque de lucidité sur certaines
passes. Et peut-être un peu de poisse
sur une main non sifflée de Yahia dans
la surface (39e).
De ce bourbier, seul Pierre-Alain Frau
est ressorti à peu près avec les idées
claires. Il fut au cœur des rares mouvements cohérents du PSG (23e, 35e, 53e,
54e). C’est là, en laissant ces actions
inabouties, que Paris a vu se profiler,
minute après minute, cette condition
de relégable qui, désormais, l’escortera au moins jusqu’à dimanche pro-
chain et la venue d’Auxerre au Parc. Le
Guen avait laissé Pauleta sur le banc
(voir ci-dessous). Mais il avait titularisé
Frau, Luyindula, Diané et lancé Kalou
après la blessure de Rodriguez (27e).
Personne n’a fait la différence. Plus
grave, Sedan n’a jamais paru vaciller,
même en seconde période, quand le
PSG aurait dû jouer avec une rage de
vaincre décapante.
« On a fait les efforts, estimera Le
Guen. Mais on a cruellement manqué
de percussion. On a élaboré des
actions sans jamais trouver la solution.
Ce soir, je protège les joueurs parce
qu’ils ont besoin d’être soutenus. Ils
n’ont pas besoin qu’on leur tape dessus dans cette situation difficile. Mais
je serai exigeant. » La relative indulgence de l’entraîneur parisien ne trouva pas d’écho, un peu plus tard, dans
les propos d’Alain Cayzac : « On n’a
pas fait un bon match et cette défaite
est normale. Ce soir, l’équipe n’a pas
été à la hauteur. »
Cayzac :
« Ne pas céder
à la sinistrose »
Déjà vainqueur à Rennes le week-end
dernier, Sedan, revenu à quatre points
du 17e (Valenciennes), a encore épaissi
ses espoirs fous de maintien. Cayzac a
même perçu dans le match des Sedanais hier « un modèle de solidarité » .
La solidarité est un concept parti pour
imprégner l’ensemble des discours
parisiens dans les jours qui viennent.
Après le match, Le Guen, aussi, parlera
de cette « union sacrée » sans laquelle
le séisme historique –celui d’une relégation du PSG en L2– ne sera pas évité.
Le problème, c’est que ce PSG-là, au
contraire de certains de ses devanciers, n’a jamais semblé particulièrement désuni… Les luttes de clans et
les égoïsmes outranciers ne minent
pas le groupe, dont l’ambiance est restée globalement positive jusqu’à présent. Paris n’a plus que onze matches
pour s’épargner le fiasco le plus retentissant de son histoire. Pour lutter
contre la réalité du moment. « Le mot
relégation était tabou il y a quelques
temps, souffla Cayzac, hier soir. Il ne
l’est plus aujourd’hui. Il nous faut
maintenant comprendre pourquoi on
est retombés dans nos errances après
une série de quatre victoires d’affilée.
Mon rôle sera de ne pas céder à la sinistrose. Car si le président d’un club
lâche, tout le monde va lâcher… »
Cayzac sait que le PSG sera « attaqué » tant qu’il vivra dans cette zone
rouge. Rouge comme ces maillots du
Benfica qui viendront, jeudi, au Parc
des Princes. À Paris, jamais un huitième de finale de Coupe d’Europe
n’avait paru aussi anecdotique.
JÉRÔME TOUBOUL
L’ÉDITO
TIRS SANS BUT
I
L’appétit de Maurice-Belay
SEDAN –
de nos envoyés spéciaux
SEDAN
avec
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Le temps sur la France
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Alors que des brumes et dess nuages
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occuperont le nord du pays tout au long
de la journée, un soleil sans voiles caressera
très tôt le Sud jusqu’au soir.
Ajaccio
Diff.
—
+28
+11
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+2
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LA QUESTION D’HIER
Faites-vous encore confiance
à Jack Kachkar pour le rachat
de l’OM ?
OUI ............................................................................................ 44 %
NON ........................................................................................... 56 %
(nombre de votants : 90 032)
Selon le résultat de vos votes sur www.lequipe.fr et par SMS.
TRÉVISAN (6) : des prises de balles
sûres. Pas de fautes de concentration.
DUCOURTIOUX (4,5) : pas mal de
déchet et un gros manque d’autorité
pour commencer. S’est repris en
seconde période.
SARTRE (5) : a parfois souffert face
à Frau. Il a semblé moins serein que
Yahia.
Al. YAHIA (6,5) : une main pas très
nette sur un centre de Kalou dans la
surface (39e). Pour le reste, du
solide : bons placements et impact
dans les duels, notamment aériens.
BELHADJ (6,5) : sa qualité technique, couplée à sa condition physique, en a fait un protagoniste du
match. Beaucoup de maîtrise et de
précision.
PUJOL (6,5) : titularisé à droite, il
piqua souvent dans l’axe, où il pesa
le plus, étant notamment à l’origine
du premier but.
AMALFITANO (5,5) : un rayon
d’action assez large dans l’entrejeu
sedanais et de l’efficacité dans les
duels. A décliné après la pause.
OUADAH (5,5) : actif pour presser
le milieu parisien et intéressant, par
instants, par son jeu vers l’avant.
MAURICE-BELAY (7) : une belle
complicité avec Belhadj côté gauche.
Des centres de qualité et un travail
décisif sur le deuxième but.
BOUTABOUT (5,5) : trop d’imprécision dans ses initiatives, mais de la
disponibilité. Et de l’instinct sur son
but.
JOB (6,5) : très accrocheur, il a
gagné plusieurs ballons brûlants et
déstabilisé la défense parisienne.
Une qualité technique archi précieuse.
PARIS-SG
LANDREAU (4,5) : malheureux sur
la tête de Pujol, qui heurte son
poteau puis rebondit sur sa cuisse
avant de franchir la ligne (7e). Lâché
par sa défense sur le second but
(74e).
B. MENDY (3,5) : passif sur le
centre de Maurice-Belay amenant le
premier but, il a souffert dans les un
contre un.
ROZEHNAL (4) : a manqué d’autorité dans ses interventions.
S. TRAORÉ (4) : a soulagé la
défense par son jeu de tête. Mais pas
du tout à l’aise face à la vivacité de
Job.
ARMAND (4,5) : a plutôt bien blo-
LA QUESTION DU JOUR
Le Paris-SG se maintiendra-t-il
en Ligue 1 à la fin de la saison ?
Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre
6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au
61008 (0,34 euro + coût de 1 SMS).
qué son couloir et essayé d’apporter
offensivement. Sans réussite.
É. CISSÉ (4) : s’est démené, mais a
perdu un duel à l’origine de l’ouverture du score.
ROTHEN (4) : fait partie de ceux qui
ne se sont pas cachés, mais a perdu
trop de ballons.
DIANÉ (3,5) : il est souvent passé
balle au pied, mais a gâché tout ce
qu’il s’était créé.
LUYINDULA (3,5) : trop lent, n’a
pas joué dans le bon tempo. Remplacé par PAULETA (65e).
C. RODRIGUEZ (non noté) : a
encore une fois provoqué et, encore
une fois, il en a trop fait. Blessé et
remplacé à la demi-heure de jeu par
KALOU (4), qui aurait dû obtenir un
penalty (39e) avant de perdre un duel
face à Trévisan (54e).
FRAU (5) : une belle reprise cadrée
(35e), un tir qui frôle le poteau (53e),
une ouverture lumineuse pour Kalou
(54e), mais pas de but. – J. T., D. D.
RODRIGUEZ TOUCHÉ AU MOLLET. – L’attaquantparisien Cristian Rodriguez a été remplacé à la 27e minute en raison d’une douleur au mollet droit. Il
passera des examens en début de
semaine.
(Photo Patrick Boutroux)
Jérôme ROTHEN (Paris-SG) : « Je
suis triste. Énormément. On lutte pour
le maintien depuis longtemps, et cette
fois, on est dedans. Il va falloir se
mettre les c… sur le terrain pour s’en
sortir, parce que, aujourd’hui, on ne l’a
pas fait. Il reste douze matches. On
joue avec la vie d’un club depuis trop
longtemps. On a un match à domicile
hyper-important contre Auxerre,
dimanche prochain. Il faut que ce soit
trois points. » – D. D.
José PASQUALETTI (entraîneur
de Sedan) : « C’est une victoire très
importante qui nous permet d’espérer
encore. On a su faire le dos rond avec
beaucoup de solidarité. On n’a pas fait
n’importe quoi dans les moments difficiles et en plus, on ne prend pas de but.
Les résultats commencent à nous sourire, le travail à payer. En battant le
PSG ce soir, on fait fructifier notre victoire à Rennes (2-0).» – P.R.
Pauleta n’est plus
intouchable
SEDAN –
de notre envoyé spécial
PAUL LE GUEN y songeait depuis
quelques temps et, hier soir, l’entraîneur parisien a tranché. Pour la première fois depuis son arrivée à Paris,
Pedro Pauleta s’est assis sur le banc
sans que cette décision soit liée à une
blessure ou à une volonté de faire tourner l’effectif. Non, Pauleta était remplaçant parce que, depuis plusieurs
semaines, son rendement est nettement insuffisant.
C’était la septième fois cette saison
que le Portugais ne débutait pas :
contre Lorient (2-3), lors de la première
journée de Ligue 1, parce qu’il revenait
tout juste de vacances, puis à Derry
(0-0), Bucarest (0-0) et Athènes (2-0)
en Coupe de l’UEFA, pour le faire souffler, ainsi qu’à Lyon, en Coupe de la
Ligue (1-2), et contre Gueugnon, en
Coupe de France (1-0), pour des raisons identiques. Mercredi, il n’était
pas à Sochaux (1-2), en quarts de finale
de Coupe de France, car il souffrait du
dos. Mais ce mal était guéri avant-hier.
Paul Le Guen aurait donc pu le titulariser.
« C’était un choix de ne pas le faire,
dira le coach breton à la fin du match. Il
a débuté sur le banc comme six ou sept
autres de ses coéquipiers. » Son
manque de réussite et ses performances irrégulières ont convaincu Le
Guen de faire ce que Guy Lacombe
n’avait pas osé. « C’est la vie des
grands buteurs d’avoir des périodes
difficiles, compatit le président Alain
Cayzac. Je préférerais qu’il soit titulaire, qu’il ait sa réussite d’antan. Mais
il a un bon comportement. »
Hier, en coulisse, il confia comprendre
la décision de son entraîneur.
Au vu de la physionomie de la rencontre, Le Guen décida de le faire
entrer à la 65e minute, à la place de
Peguy Luyindula. Mais l’attaquant
portugais ne s’est jamais mis en évidence pendant sa demi-heure de jeu. À
la fin de la rencontre, il ne s’est pas
épanché sur son statut de remplaçant.
Il lâcha juste : « On traverse un
moment difficile. On sait qu’on va
devoir se battre jusqu’au dernier
match. Et c’est tous ensemble qu’on va
s’en sortir. » Une façon de dire qu’il
espère revenir dans les plans de son
entraîneur.
DAMIEN DEGORRE (avec J. T.)
Un steward parisien blessé
Des incidents provoqués par des hooligans néerlandais venus d’Utrecht ont placé la soirée sous haute tension.
SEDAN –
de notre envoyé spécial
UN PEU PLUS de trois mois après la
turbulente expédition des fans du
Feyenoord Rotterdam à Nancy (*), la
France a de nouveau reçu la visite, hier,
de hooligans néerlandais, venus
d’Utrecht cette fois. Les premières
échauffourées ont éclaté en début
d’après-midi, dans le centre-ville, où
quelques ultras parisiens, notamment
des Supras, ont été molestés. Mais le
plus grave est survenu environ une
demi-heure avant le coup d’envoi dans
les tribunes du stade.
À cet instant, les 80 « hools » hollandais, qui avaient été installés en bas
d’une tribune latérale, ont fait le tour
des gradins pour s’approcher du quart
de virage où avaient pris place les
500 supporters parisiens. Aucun dispositif de sécurité digne de ce nom n’a
pu empêcher le déplacement des hooligans à l’intérieur du stade, laissant le
service de sécurité du PSG en première
ligne. En voulant protéger des suppor-
ters situés derrière un grillage, un steward parisien s’est retrouvé sous les
coups des assaillants. Blessé sérieusement au dos, il a été transporté à
l’hôpital de Charleville-Mézières.
Selon les premiers examens, il ne serait
pas touché aux cervicales.
Urano joue au policier
Le club parisien s’est étonné de la lenteur de l’intervention des forces de
l’ordre. « Vingt-cinq minutes », selon
un cadre du PSG. Une confusion qui a
engendré des scènes surréalistes,
comme lorsque Pascal Urano, le président sedanais, lui-même a joué au
policier en empoignant quelques
Néerlandais. Interrogé sur l’insuffisance manifeste du dispositif de sécurité, le dirigeant réagira ainsi après le
match : « S’il faut mettre des karatékas
à la place des stadiers… Vous ne pouvez pas non plus poser des scanners
cérébraux à l’entrée des stades pour
détecter les abrutis. Là, on a eu affaire
à des gens hyper mobiles. »
Dans l’ensemble, Urano a couvert le
PAGE 2
dispositif mis en place hier. Mais la réalité est qu’un nouveau drame a été évité. Au milieu de la première période, un
groupe d’ultras parisiens a fait irruption dans une tribune latérale réservée
au public sedanais, scandant des slogans pendant quelques minutes. Au
coup de sifflet final, plusieurs jeunes
spectateurs ont également pu pénétrer sur la pelouse…
Quatre hooligans – dont deux en tribune de presse – ont été interpellés
hier. Seulement quatre, semblait
déplorer le PSG, assez averti sur le
sujet. « Je ne jugerai pas de l’organisation des autres clubs, déclarait JeanPhilippe d’Hallivillée, le responsable
de la sécurité du club parisien. Je laisse
simplement les gens juger du fait
qu’une trentaine de hooligans qui a
demandé à quitter le stade après avoir
semé l’agitation a été escortée par la
police jusqu’à un bus. Sans contrôle. Ils
sont donc repartis chez eux en toute
impunité… » Les dirigeants parisiens
comptent écrire à la préfète de la
région Champagne-Ardenne pour
s’émouvoir des conditions qui ont permis ces événements. « Je sais que cela
va encore retomber sur les supporters
parisiens, soupirait Alain Cayzac. Or,
ce soir, ils ont clairement été agressés. »
Les fans parisiens ne sont quand même
pas restés les mains dans les poches.
Au début de la seconde mi-temps, ils
ont allumé une vingtaine de fumigènes
et lancé deux fusées sur la pelouse.
Mais, hier soir, l’ombre du hooliganisme est surtout venue d’Utrecht,
dont certains fans se rendent parfois à
Sedan car les deux clubs sont jumelés
depuis le décès de David Di Tommaso,
qui avait porté les couleurs des deux
équipes. – J. T.
(*) Le 30 novembre, lors de la venue de
Feyenoord à Marcel-Picot en Coupe de
l’UEFA, des supporters hollandais
avaient provoqué des incidents dans le
stade, et la rencontre avait dû être
interrompue pendant plus d’une demiheure.
SEDAN. – Une demi-heure avant le coup d’envoi, des
hooligans venus d’Utrecht agressent les supporters parisiens.
Les stewards (en orange) sont forcés d’intervenir, l’un d’entre
eux sera blessé.
(Photo Patrick Boutroux)
DIMANCHE 4 MARS 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Le Haavre
c.
—
22
29
25
28
28
29
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44
32
Bleu
Rouge
11
8
12
11
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
1. Lyon
61 27 19 4 4 50
2. Lens
45 26 12 9 5 40
3. Lille
42 27 11 9 7 36
4. Toulouse 42 27 12 6 9 30
5. Sochaux 40 26 10 10 6 30
6. Bordeaux 40 27 12 4 11 28
7. Saint-Étienne 39 27 11 6 10 42
8. Marseille 38 26 11 5 10 31
9. Rennes 36 27 9 9 9 23
10. Nancy
36 27 9 9 9 25
11. Le Mans 35 27 8 11 8 31
12. Auxerre 35 27 8 11 8 30
13. Lorient 35 27 9 8 10 25
14. Monaco 34 27 9 7 11 31
15. Nice
30 27 7 9 11 24
16. Troyes 30 27 7 9 11 27
17. Valenciennes 29 27 8 5 14 26
18. Paris-SG 28 27 6 10 11 27
19. Sedan
25 27 5 10 12 35
20. Nantes 23 26 4 11 11 20
Jaune
Bleu
Jaune
Brest
21 HEURES
Marseille - Lens (Canal +)
Noir
Noir
SEDAN. – Pedro Pauleta, entré en cours de jeu, est impuissant face à Alaeddine Yahia (à gauche) et Romain Sartre.
Cherbourg
10
7
18 HEURES
Sochaux - Nantes (Canal + Sport)
ILS ONT DIT
LA MÉTÉO
11
6
AUJOURD’HUI
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 10
mars, 17 h 10 : Toulouse-Monaco (Canal
+) ; 20 heures : Nice-Rennes, NantesNancy, Lorient-Lille, Bordeaux-Sochaux,
Troyes-Valenciennes, Le Mans - SaintÉtienne (ces six matches sur Foot +) ;
dimanche 11 mars, 18 heures : Lens Sedan (Canal + Sport), Paris-SG - Auxerre
(Foot +) ; 21 heures : Lyon-Marseille
(Canal +).
L paraît que le football est un langage universel…
Hélas, comme dans le vieux refrain de Fernandel sur
« Félicie », la connerie aussi ! À peine pouvait-on se
sentir soulagés de voir les présidents des clubs de Lyon
et de Saint-Étienne stopper une escalade verbale qui
menaçait d’imiter celle de leurs homologues sévillans
avant le dernier derby andalou, à peine s’était-on
indignés du laxisme de la Fédération espagnole et de ses
sanctions en peau de lapin contre le Betis Séville, que les
événements – chez nous – venaient nous rappeler qu’il
convient toujours de commencer par balayer devant sa
porte.
Il a fallu pour cela qu’hier, au stade Geoffroy-Guichard,
des supporters stéphanois brandissent une banderole
appartenant aux fans lyonnais sous le nez de ces mêmes
visiteurs de la tribune voisine (!). À cette provocation
considérée, paraît-il, comme l’injure suprême, un
supporter lyonnais a répliqué par un tir de fumigène en
direction des travées ennemies, puis, de riposte en
riposte, le match a été interrompu une vingtaine de
minutes, le temps de dissiper les gaz lacrymogènes
chargés de calmer les belligérants.
Est-il besoin de rappeler à ces derniers que, non
seulement ces projectiles qu’ils « introduisent », si l’on
ose dire, à l’insu des contrôles, comme de vulgaires
passeurs de drogue, sont prohibés, mais aussi qu’ils
peuvent être mortels ? Comme à Lyon en avril 1984,
lorsqu’un spectateur du match OL-OM, alors en D 2, fut
mortellement touché à la tête, ou comme à l’Arms Park
de Cardiff en novembre 1993, à la fin du match
Galles-Roumanie, en qualification pour la Coupe du
monde, où un supporter gallois de soixante-sept ans,
atteint au cou, décéda peu après ?
Cette universelle connerie est aussi pitoyable lorsqu’elle
met en scène, comme hier à Sedan, des supporters…
néerlandais venus d’Utrecht soutenir violemment, bâtons
en main, leurs amis ardennais face à l’envahisseur
parisien. Quand on songe que ce lien Utrecht-Sedan
existe en mémoire de David Di Tommaso, ancien joueur
sedanais parti à Utrecht où son décès brutal, en
novembre 2005, créa cette fraternité étrange et
émouvante, désormais menacée de reconversion en
internationale du hooliganisme !
Sur le terrain, les matches Saint-Étienne - Lyon (1-3) et
Sedan - Paris-SG (2-0) ont fini par rendre leur verdict.
Reste à la justice à passer dans les tribunes, sauf,
évidemment, à considérer qu’il n’y a pas mort d’homme…
Lille
HIER
Saint-Étienne - Lyon ................ 1-3
Auxerre - Rennes .................... 1-0
Lorient - Nice .......................... 0-0
Lille - Troyes ............................ 4-0
Nancy - Le Mans ...................... 1-1
Sedan - Paris-SG ..................... 2-0
Monaco - Bordeaux ................ 0-0
Valenciennes - Toulouse ......... 0-0
3
FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
SAINT-ÉTIENNE - LYON : 1-3
Le retour du grand Lyon
À trois jours de son match retour face à l’AS Rome, l’OL a retrouvé son niveau de l’automne.
L’intensité et l’efficacité de Lyon étaient trop
importantes pour que Saint-Étienne ait la moindre
chance, hier, dans un derby à sens unique (1-3). Juste
avant la Ligue des champions, c’est une bonne
nouvelle pour l’OL. L’interruption du match pendant
dix-neuf minutes, en raison d’incidents auxquels les
gaz lacrymogènes mirent fin, aura été, en revanche,
une mauvaise nouvelle pour tout le monde.
0-1
0-2
0-3
1-3
:
:
:
:
Källström (28e)
Tiago (37e)
Fred (47e)
B. Gomis (80e)
SAINT-ÉTIENNE –
de notre envoyé spécial
IL Y A DEUX manières de lire ce qui
s’est passé, hier, en fin d’après-midi,
à Saint-Étienne : la juxtaposition de
l’actualité du football et de celle des
faits divers est une habitude dont le
football français, comme ses voisins,
ne parvient pas à se déprendre. Sur
cette pente nauséabonde que
quelques dirigeants démagogiques
et aveugles avaient préparée, la
seule chose qu’auront partagée,
hier, deux camps aussi antagonistes
aura été une insondable bêtise à
l’instant d’échanger des tirs de fumigènes dangereux et irresponsables,
à la 52e minute (lire page 4).
L’envoi de gaz lacrymogènes par les
forces de l’ordre a interrompu le
93e derby pendant plus de dix-neuf
minutes, plongeant les joueurs dans
les larmes et Pascal Feindouno au
bord du malaise. Il y avait, effectivement, de quoi pleurer.
L’autre actualité de ce derby se situe,
donc, à un niveau différent, mais cer-
tainement pas accessoire, à trois
jours du huitième de finale retour de
la Ligue des champions que l’OL disputera, mardi soir, face à l’AS Rome :
Lyon est revenu à son meilleur
niveau. C’est une phrase qu’il était,
jusqu’alors, impossible d’écrire en
2007, à moins de flirter avec la mauvaise foi. Mais sa large supériorité du
jour dans l’ordre de l’intensité, de
l’efficacité et de la qualité technique
replace Lyon sur son piédestal, après
que ses quatre défaites de janvier
l’en avaient fait tomber.
On ne fera croire à personne que l’AS
Saint-Étienne est redoutable, par
les temps qui courent, à GeoffroyGuichard, où les Verts présentent
des langueurs récurrentes et des naïvetés considérables. Cinquième de
L 1 hier matin, selon un paradoxe qui
appellerait d’autres commentaires
sur le Championnat de France, SaintÉtienne a concédé sa cinquième
défaite d’affilée à domicile, toutes
compétitions confondues.
Celle-ci n’a pas été entourée du
moindre suspens. Durant les cinquante-deux minutes que dura vraiment le derby, avant l’interruption et
un retour sur le terrain marqué par
quelque mansuétude olympienne,
les Lyonnais ont soigneusement
concassé les Stéphanois.
Ce que Lyon avait montré en seconde
mi-temps face à Sochaux (3-3), il y a
une semaine, a trouvé un prolongement spectaculaire à Saint-Étienne.
Car les Lyonnais ont remporté la plupart des duels, étalant une énorme
supériorité technique et une intensité générale qui auront rappelé leurs
meilleurs moments de l’automne,
quand ils jouaient sous un ciel sans
nuage.
Fred comme Juninho
Saint-Étienne n’a jamais su résister à
cette pression, en dehors d’une tête
de Hognon (21e) et de deux minutes
intéressantes initiées par une perte
de balle de Toulalan (25e). En remettant l’essentiel de son jeu à l’endroit,
Lyon a retrouvé son efficacité, sans
réel hasard, même s’il a fallu que
Hognon y mette du sien, touché par
la malédiction et la maladresse de
deux passes décisives contre son
camp. D’abord par un dégagement
de la tête dans l’axe vers Källström,
qui ouvrit tranquillement son pied
face à Janot anticipant du mauvais
côté (28e). Ensuite, par un ballon vers
Tiago, dont le lob piqué, en feuille
morte, fut une merveille absolue
(37e).
Plus beau que le troisième but de
Fred sur coup franc (47e) ? Il y a
match. Juninho resté sur le banc pour
préparer la Ligue des champions,
Fred a nettoyé la lucarne de Janot de
vingt mètres. Le Brésilien, ces der-
niers temps, ne marque que des très
beaux buts. Il expliquait, hier : « Je
ne travaille pas les coups francs à
l’entraînement mais, avant le match,
Juninho m’a donné des conseils. Il
m’a dit qu’il fallait le tirer comme
ça. » S’il suffit de demander…
L’interruption, ensuite, a confronté
l’OL à ses calculs. Les Lyonnais ont
levé le pied, perdu plus de duels, et
Guarin a réveillé un peu son équipe.
Ce n’est pas allé très loin, mais
Gomis a adouci la douleur d’une
note très salée par un vrai but de
buteur (86e).
Vu de Lyon, le principal intérêt de la
deuxième partie du programme aura
été la rentrée d’Alou Diarra après six
semaines d’absence, et à trois jours
d’un match de Ligue des champions
dont Toulalan, suspendu, sera privé.
Le milieu de terrain international a
joué 38 minutes. « Je ne sais pas si je
peux jouer 90 minutes en Ligue des
champions, mais j’ai eu de bonnes
sensations », avouait-il. Plutôt que
Fabio Santos, il semble le grand
favori pour jouer devant la défense
lyonnaise, mardi soir, d’autant que
Gérard Houllier a apprécié sa rentrée. Ce matin, Lyon a déjà basculé
vers l’Europe.
Saint-Étienne ? Même à ce point
maltraités à la maison, les Verts n’en
sont pas si loin. Comme tout le
monde, ou presque, en L 1.
VINCENT DULUC
LA PIRE SÉRIE DES VERTS À DOMICILE. – Après ses défaites contre Monaco (0-1), Sedan (1-2) et Rennes (1-3), Saint-Étienne a concédé face à Lyon (1-3) un
quatrième revers de suite à domicile en L 1. Il s’agit de la pire série de l’histoire des
Verts à Geoffroy-Guichard en Championnat. Toutes compétitions confondues,
l’ASSE en est même à cinq défaites d’affilée, puisqu’elle avait commencé l’année
2007 par une élimination contre Sochaux (1-3) en 32es de finale de la Coupe de
France.
Govou : « Notre match
le plus abouti »
CERTAINS ONT HÉSITÉ à l’avouer,
Gérard Houllier est resté impassible
face à la question, et puis, dans un
sourire coquin, Florent Malouda a
fini par confirmer l’impression : « Les
cartons ? C’est vrai, ça s’est bien
passé de ce côté-là aussi... On avait
un peu planifié tout ça, c’était un
autre objectif de ce match. Maintenant, je suis à l’abri pour la finale de
la Coupe de la Ligue. Mais ça va,
quand même, je n’ai blessé personne… »
Sous le coup d’une suspension en cas
d’avertissement, l’international
français pourra jouer face à Marseille, dimanche prochain – la commission de discipline se réunit le jeudi, mais ses décisions ne sont pas
applicables pour le week-end qui
suit –, il sera donc suspendu pour le
déplacement à Nancy, le 17 mars, et
LES JOUEURS. – De retour après dix jours d’absence, le milieu de terrain
portugais de Lyon a inscrit un but d’un splendide lob.
Sébastien SQUILLACI (Lyon) : « On est très bien entrés dans le match. C’est
ce qu’on voulait. On voulait aussi produire du jeu. Là encore, on l’a fait. Ce n’était
pas un match facile, c’est nous qui l’avons rendu facile. Maintenant, il faut bien
récupérer d’ici mardi. »
SAINT-ÉTIENNE –
Florent MALOUDA (Lyon) : « On est contents. Il y a le résultat et la manière. Il
y a eu des enchaînements offensifs que l’on n’avait pas vus depuis longtemps. Par
rapport à tout le contexte, toute la pression autour de ce match, on a su avoir une
bonne réaction collective. Pour ce qui s’est passé sur le terrain, les deux équipes
sont d’ailleurs à saluer. » – S. Ta.
Anthony RÉVEILLÈRE (Lyon) : « Gagner un derby à Saint-Étienne, c’est toujours une grosse satisfaction. On a surtout fait preuve de beaucoup de réalisme.
Après le troisième but, on a bien géré. Mais au total, au niveau du jeu, des buts,
c’était bien. La confiance ? Mais elle n’est jamais partie. Simplement, avec cette
victoire, ça nous en donne encore plus en vue du match très important qui nous
attend contre Rome. L’arrêt du match ? C’est dommage d’en arriver là. On dirait
qu’il y a des gens qui ne sont là que pour semer la zizanie. »
Hérita ILUNGA (Saint-Étienne) : « Lyon est une équipe qui joue très juste avec
des joueurs très rapides et très techniques. Face à ce genre d’adversaire, il ne faut
pas commettre d’erreurs. Il se trouve qu’en première mi-temps, on s’est fait perforer dans l’axe par le milieu de terrain lyonnais. En fait, on a eu le tort de trop reculer,
donc de trop subir. Après ça, Lyon a plus ou moins déroulé. À l’arrivée, ça fait
malheureusement un match de plus perdu à domicile… »
Bafetimbi GOMIS (Saint-Étienne) : « La cause de toutes ces défaites de rang
à domicile ? Si on le savait, on n’en serait pas là ! Il faut reconnaître que Lyon a été
plus réaliste. Et quand on a réussi à marquer, c’était trop tard pour espérer remonter. Après avoir déjà encaissé deux buts en première mi-temps, le coup franc qu’on
a pris dès la reprise nous a fait mal. Il ne nous reste plus qu’à continuer de rattraper
le coup à l’extérieur. » – C. C.
sauf mauvais geste contre l’OM, il ne
risque plus rien pour la finale de la
Coupe de la Ligue face à Bordeaux, le
31 mars.
Comme Anthony Réveillère, Jérémy
Toulalan et Cris, il a réussi son coup.
Tous ont voulu être avertis, tous y
sont parvenus. Malouda et Toulalan
s’y sont pris en balançant des ballons
en touche après le coup de sifflet de
l’arbitre – l’ancien Nantais a même
dû s’y reprendre à deux reprises –,
Réveillère a commis une faute sur
Heinz qui venait de lui mettre un
coup et Cris est resté exagérément
longtemps devant le ballon sur un
coup franc stéphanois. Ces quatre-là
seront donc absents en Lorraine,
mais disponibles pour le voyage au
Stade de France. Lyon maîtrise vraiment tout... – S. Ta.
VOIR LA FICHE TECHNIQUE
DU MATCH EN PAGE 6
de nos envoyés spéciaux
SAINT-ÉTIENNE
JANOT (5) : il a encaissé trois buts sans avoir effectué un seul véritable arrêt. Une soirée frustrante.
DABO (4) : Malouda lui a posé de gros problèmes
tactiques. À sa décharge, il est jeune et n’est pas un
spécialiste du poste.
HOGNON (3) : impliqué sur les deux premiers buts
lyonnais, tout en ayant été longtemps « l’attaquant » stéphanois le plus dangereux. Cherchez
l’erreur…
Z. CAMARA (5) : difficile d’être rayonnant quand
devant et autour de soi ça donne de la bande.
ILUNGA (4) : combatif, mais parfois ça ne suffit pas.
PERQUIS (3,5) : passable sans le ballon, médiocre
avec. Remplacé à la mi-temps par GUARIN (6), qui a
apporté sa technique et sa frappe de balle.
SABLÉ (4) : de l’abnégation mais trop d’imprécisions.
LANDRIN (3,5) : complètement perdu sur le côté
droit durant les quarante-cinq minutes où il est resté
sur le terrain. Il a été remplacé par HEINZ (5), qui a
apporté une touche technique intéressante.
FEINDOUNO (5) : du mal à faire la différence à
gauche d’abord, à droite ensuite, mais il a au moins
essayé.
ILAN (4) : trop intermittent pour peser sur la défense
lyonnaise.
GOMIS (6) : un but pour récompenser un match
confirmant qu’il a un bel avenir.
LYON
COUPET (7) : déterminant à deux reprises sur sa
ligne, il fut aussi parfait dans les airs et négocia avec
talent quelques ballons chauds au pied.
RÉVEILLÈRE (6,5) : incisif offensivement en début
de rencontre, plus sage par la suite, il a remporté
l’immense majorité de ses duels.
CRIS (6) : a parfaitement utilisé sa puissance athlétique les rares fois où Saint-Étienne s’est montré dangereux.
SQUILLACI (5) : dans l’ensemble, une prestation
très honorable. Mais il a été battu par Hognon à deux
reprises sur des coups de pied arrêtés défensifs et a
semblé limite sur le but stéphanois.
ABIDAL (6) : vraiment juste sur le but de Gomis,
mais le reste du temps tranchant dans ses interven-
tions et lumineux techniquement.
TIAGO (7) : de retour après dix jours de repos dû à
une blessure récurrente au dos, le Portugais a inscrit
un but de génie sur un petit lob piqué à 18 mètres
(2-0, 37e). Plutôt intéressant par ailleurs. Remplacé
par A. DIARRA (52e), difficile à juger dans une fin de
rencontre aussi terne.
TOULALAN (6,5) : à 0-0, il a perdu un ballon dans sa
surface qui aurait pu coûter cher. Impressionnant à la
récupération, a bonifié ses ballons gagnés en jouant
simple.
KÄLLSTRÖM (7,5) : auteur d’un but plein de sangfroid (1-0, 28e), il a surtout parfaitement organisé le
jeu. Rarement vu aussi combatif.
GOVOU (5,5) : de belles différences durant dix
minutes, davantage de difficultés à passer son vis-àvis par la suite. Encore irréprochable dans son implication défensive.
FRED (6) : des difficultés à se retourner dans son rôle
de pivot, mais une merveille sur coup franc (3-0, 47e).
MALOUDA (6) : plus irrégulier que d’autres, il a
quand même beaucoup pesé par ses provocations et
a davantage défendu que ces derniers temps.
CLAUDE CHEVALLY et SÉBASTIEN TARRAGO
ILS ONT DIT
Ce soir, 19h30 >> 20h30
« RTL en direct de L’Équipe »
DIMANCHE 4 MARS 2007
PAGE 3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Le bijou de Tiago
Bleu
Rouge
Les Lyonnais voulaient
des cartons
Jaune
Bleu
Jaune
passé en début de seconde mi-temps.
On nous a dit que ce sont les policiers
qui avaient envoyé des bombes lacrymogènes. C’est normal qu’on soit rentrés aux vestiaires pendant un quart
d’heure, parce que, même si j’étais
assez loin de l’endroit où les fumées se
sont répandues, je peux vous dire que
c’était dur à supporter. Concernant le
défilé d’animaux de la mi-temps (les
supporters stéphanois ont brandi des
pancartes sur lesquelles étaient représentés différents animaux, chacun
d’eux étant associé à un joueur lyonnais), ça m’a fait sourire. Et finalement,
j’aime bien ce genre de trouvailles. La
seule fausse note, c’était la formule
“Tuez-les” dans la banderole.
– Fred a-t-il décidé de remplacer
Juninho pour les coups francs ?
– C’est son deuxième coup franc
depuis la reprise, et encore une fois
magnifique. Mais Juninho reste Juninho. Il n’a pas d’égal en la matière. »
– C. C.
Noir
Noir
SAINT-ÉTIENNE. – Le deuxième but pour Tiago (à gauche), le troisième pour Fred (à droite) : les compères lyonnais peuvent crier leur joie. Mission accomplie, avec une
victoire dans le derby et une parfaite préparation en vue du match retour contre l’AS Rome en Ligue des champions, mardi prochain.
(Photo Alain de Martignac)
« QUELLE EST votre analyse de ce
derby ?
– Comme lors de chaque derby,
c’était engagé. Mais c’est toujours resté correct sur le terrain, il n’y a pas
d’animosité entre joueurs des deux
clubs. On s’est montré très solidaires,
et avec celui de Rome (0-0), il s’agit
certainement de notre match le plus
abouti de 2007. En plus, cette fois, on a
marqué des buts, ce qui démontre un
meilleur élan offensif. On a très bien
géré. Dommage simplement qu’on en
ait encaissé un, évitable, en fin de
match. Mais il s’agit d’une belle victoire, qui nous donne forcément de la
confiance en plus avant le retour
contre Rome. Car, si on était très
concentrés sur ce match, on sait bien
que le plus important du moment, c’est
celui face à Rome.
– Un mot sur l’ambiance ?
– J’avoue que j’aime bien les derbys et
ce genre d’ambiance. En revanche,
bien sûr, on peut déplorer ce qui s’est
4
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
PROLONGATIONS
LES FEUX DE LA HAINE
NOUVELLES DU MONDE
Pour ne plus enlever
le bas...
REPORTAGE
Pour la première fois en 93 éditions, Saint-Étienne-Lyon a été interrompu à cause d’incidents en tribunes.
Il a fallu un fumigène, un
seul, pour que ce derby
tant attendu dégénère
dans les tribunes, juste
après la mi-temps. Le vent
ayant ramené les gaz
lacrymogènes utilisés à
l’extérieur du stade par les
gendarmes sur la pelouse,
l’arbitre a dû interrompre
la partie pendant dix-neuf
minutes. Elle s’est terminée dans un climat tendu,
même si aucun blessé
n’est à déplorer.
SAINT-ÉTIENNE –
de notre envoyé spécial
Quand un boxeur, à la pesée, dépasse le
poids réglementaire, il peut se peser nu
devant les officiels, tous des hommes.
Quand il s’agit d’une boxeuse, il y a
problème. L’Association internationale
de boxe amateur s’est donc penchée sur
la question et a écarté l’idée de peser
éventuellement les filles nues devant des
officielles. Elle adoptera finalement la
solution suivante : une fille n’aura pas à
enlever ses sous-vêtements, on lui ôtera
simplement 200 grammes du poids
affiché sur la balance. Cette règle vaudra
pour la boxe amateur. Quant aux
professionnelles, elles pourront toujours
se peser nues, serviette autour de la
taille, comme l’avait fait Myriam Lamare
l’an passé au Cannet-Côte d’Azur.
Un Wagner,
et valsent les dollars
Je pense aux pères
de famille qui viennent
avec leurs enfants. Nous,
ça va, on a pu se réfugier
dans les vestiaires.
Comment faire
pour arrêter ça ?
(Florent Malouda)
et les forces de l’ordre complètement
dépassées, j’ai eu très peur, confie le président Aulas, escorté par un policier armé
d’un flash ball. Les conditions de sécurité
n’étaient pas optimum. »
Elles ne l’étaient carrément plus quand le
vent a rabattu les gaz dans l’enceinte. Pris
''
bons mots par banderoles interposées
(« Euro Disney, Wallibi, OL Lang, vous êtes
un parc d’attractions » ; « La Bourse peut
s’effondrer, pas notre popularité », côté
forézien ; « Contre le foot business mais
sa naissance, c’est Manufrance », côté
rhodanien), le ton s’est voulu plus guerrier
lors du tifo déployé à la mi-temps.
Jean-Michel Aulas, venu devant les
médias pendant que ses homologues stéphanois brillaient par leur absence,
raconte : « L’an passé, on m’a montré en
train de me faire sodomiser (par une
carotte) dans une tribune sans qu’aucune
sanction n’ait été prise. Cette année, on
nous a montrés en animaux qu’on demandait de chasser et de tuer (il est apparu en
hyène). J’espère cette fois-ci que la Ligue
et les autorités prendront les sanctions qui
s’imposent. On a mis les deux présidents
sur un pied d’égalité. Mais c’est une escroquerie intellectuelle. Le préfet est passé
sous la coupe du dirigeant stéphanois. Il a
avoué que, sans l’affaire Piquionne,
il n’aurait pas pris la décision de décaler ce
match. Ceux qui étaient au concert de
Diam’s (vendredi) ont vu qu’il y avait zéro
forces de police. » Las de ces querelles, les
époux Gignoux ont quitté le stade la tête
basse. Ils l’ont juste relevée pour voir Coupet et Janot s’embrasser en échangeant
leurs maillots, tandis que le président
Aulas serrait ostensiblement la main dans
le vide à des dirigeants stéphanois qui
avaient déjà quitté leurs places.
BERNARD LIONS
Quelles sanctions ?
ALAIN BLANCHARD, le délégué principal
de cette rencontre, n’a pas souhaité communiquer sur les incidents hier soir. Il attend
d’avoir rédigé son rapport, ce qui devrait être
fait aujourd’hui. Ce n’est qu’à partir de celuici que la commission de discipline de la LFP
pourrait décider de prendre des sanctions.
L’AS Saint-Étienne risque au minimum une
amende, voire un match à huis clos avec ou
sans sursis. La Ligue punit sévèrement tout
jet de fumigènes dans un stade. Un barème
d’amendes a été créé à cette intention. Les
Verts s’attendent d’ailleurs à écoper d’une
grosse amende mais, d’après le règlement
de la Ligue, un club reste responsable de ses
supporters, même en déplacement. Or le
premier fumigène a été lancé par un supporter lyonnais. La responsabilité de l’Olympique Lyonnais pourrait donc, elle aussi, se
trouver engagée. – B. Li.
La toile bat l’Étoile
Le football a beau être le sport le plus
populaire de la Terre, il ne fait pas la loi
à tout coup. Ainsi, hier soir, devait se
disputer à Ouagadougou (Burkina Faso)
une rencontre de Coupe d’Afrique entre
l’Étoile Filante locale et l’US Quakam
(Sénégal), finalement reportée à demain
soir. Elle coïncidait en effet avec la
cérémonie de clôture du festival de
cinéma de Ouagadougou, jugée bien
plus importante par les autorités. Il est
vrai que le thème dudit festival était
le désenchantement de la jeunesse
africaine et son désir d’émigrer
qu’éprouvent entre autres de nombreux
footballeurs du continent.
Que fait la police ?
ILS ONT DIT DANS
LE PSAUME
DES DERBYS
CONNAISSEZ-VOUS le destin tragique de Souye et
Higuères, deux charmants villages du Béarn distants d’à
peine quelques lieues. Longtemps, très longtemps, on s’y
livra deux fois l’an à de formidables parties de soule pour le
plus grand bonheur des populations. De bien belles empoignades entre costauds des deux bourgs attisées par le regard
des filles, les hurlements des enfants et les imprécations des
vieillards. Ah ça, bien sûr, la soule est la soule et, pour porter
la vessie de tous les désirs jusqu’au porche de l’église de l’un
ou l’autre des deux villages à travers chemins et pâturages, l’affaire n’allait pas
sans force horions et coups de sabot
dans les tibias.
L’histoire rapporte même qu’on releva un triste jour un brave
gars d’Higuères noyé sous la mêlée qui s’était formée dans le
lit du Luy de France sans que les prélats des deux hameaux y
trouvent à redire, le malheureux ayant été estourbi dans le
feu de l’action et pour ainsi dire sans malice. Bref, c’était
merveille de voir les habitants des deux hameaux s’agonir
d’injures deux fois l’an et se regarder de travers tout le reste
de l’année.
Pour ne pas être en reste, les seigneurs des deux bourgs y
allaient aussi de leurs invectives. « Nous ne sommes pas les
vassaux du seigneur d’Higuères, avait proclamé celui de
Souye. Il faut qu’il fasse attention à ne pas entrer dans une
guerre de religion qui peut dangereusement dépasser les
limites du terrain. » « Heureusement, avait répondu son
rival, les habitants d’Higuères sont beaucoup plus intelligents que le seigneur de Souye. »
En 1659, Higuères devint une baronnie et, si l’on en ressentit
à Souye une légitime jalousie, les « Souyons », ainsi que les
nommaient leurs voisins par dérision, y puisèrent une nouvelle ardeur au combat ; la rude empoignade annuelle entre
les deux villages y gagna encore en férocité. Puis vint le
décret scélérat de 1842. Cette année-là, en effet, l’administration louis-philipparde, d’un trait de plume en forme de
trait d’union, sonna définitivement le glas des beaux jours de
ces homériques parties de soule en créant la commune
banderole montrant une panthère couronnée partir en lambeaux, la fête était
gâchée. Le speaker crut pourtant bon de
scander au coup de sifflet final : « Merci à
vous. Je crois qu’on peut vous applaudir
pour cette ambiance. » La preuve : deux
fumigènes furent encore allumés après la
reprise du match dans le kop sud, cette
fois-ci. « Il y a eu des imbéciles de chaque
côté, résume Janot, plus responsable.
Nous, joueurs, avons pourtant essayé de
donner l’exemple sur le terrain. Heureusement, les incidents n’ont pas été trop
graves. C’est le principal. Mais c’est dommage. » Sur le même ton, le Lyonnais
Malouda s’inquiétait de la dérive prise par
le football : « On ne se déplace pas dans un
stade pour voir ça. Je pense aux pères de
famille qui viennent avec leurs enfants.
Nous, ça va, on a pu se réfugier dans les
vestiaires. Comment faire pour arrêter
ça ? Déjà, dans l’avant-match, il faudrait
plus d’apaisement dans les déclarations.
Cela crée une mauvaise atmosphère. Les
deux parties sont coupables. »
Et pourtant, le spectacle avait été de qualité jusque-là. Si Lyon a gagné le match sur
le terrain, Saint-Étienne l’a remporté en
tribunes. Mais, après avoir excellé dans les
d’Higuères-Souye... Bien sûr, rien de cela n’est vrai. On a
choisi Higuères-Souye, et on s’en excuse auprès de ses habitants, comme on aurait choisi Moffans-et-Vacheresse ou
Monassut-Audiracq. D’ailleurs, on ne sait pas plus comme
on nomme les habitants d’Higuères-Souye que ceux du Plessis-Pâté ou de Couilly-Pont-aux-Dames. Mais c’est pour dire.
Chaque fois qu’on entend le mot « derby », on rêve d’urbanisation galopante et de fusion d’agglomérations. Lyon Saint-Étienne, Bayonne-Biarritz, Créteil-Ivry, Morzine-Chamonix, quel que soit le sport, quelle que
soit la distance qui sépare les deux clubs,
allez hop, on fusionne et on n’en parle
plus ! Et on n’a pas attendu les Betis de
Séville, le drame de Catane ou les incidents du dernier choc
de l’A 47 pour détester les derbys.
On va nous dire que c’est l’essence même du sport collectif,
le derby, que les grands événements naissent de ces passions mitoyennes et que les médias ne sont pas les derniers à
les monter en épingle. Sans doute. Reste qu’on a le droit
d’aimer le sport et de ne pas y trouver son compte. D’ailleurs,
ce derby-là est un escroc. Le derby des origines, celui
emprunté à lord Derby à la fin du siècle d’avant, désignait
une grande course de chevaux et par extension une grande
rencontre de sport.
Le « local derby » dont on parle ici, c’est tout le contraire.
Car, franchement, une fois les fumées de la passion retombées, avouez, combien en avez-vous vécus de bons ? Un sur
trois, un sur quatre ? C’est fatal. L’enjeu étouffant, la promiscuité économique de deux clubs qui se retrouvent rarement au plus haut en même temps, rien ne plaide en faveur
du jeu.
Alors, déçu, on entonne le psaume des derbys en bois, on
râle, on tempête et on se promet de ne plus jamais être, dans
les tribunes ou devant son poste, de la cohorte des « imbéciles heureux qui sont nés quelque part » que chantait Brassens. Jusqu’au match retour.
CONTRE-PIED
Pierre BERBIZIER (entraîneur du quinze d’Italie
vainqueur en Écosse) : « Nous suscitons une vraie
attente des médias et du public italiens. Ils étaient six
mille venus d’Italie samedi à Édimbourg, ce qui est
apparemment plus que ce que l’équipe de football italienne déplace à l’étranger... »
Christophe MOREAU (leader de l’équipe AG2R) :
« À force, il n’y aura plus de cyclisme. (…) Notre sport
n’est plus crédible. On continue d’avancer comme ça,
cahin-caha. Mais si on construit sur des bases aussi
pourries, ça va donner quoi ? »
Frédéric ANTONETTI (entraîneur de l’OGC Nice) :
« J’attends toujours que l’on gagne un match sur une
erreur d’arbitrage. Si ça arrive un jour, je saurai le reconnaître. »
Jean-Pierre BAILLY (président du FC Montceau
Bourgogne) : « Que pouvons-nous faire de plus sinon
aller en finale de la Coupe de France et la gagner ? Trop
longtemps, la région est restée dans l’anonymat. Nous
ne sommes plus le Petit Poucet, mais le Grand Poucet. »
Roger FEDERER (n o 1 mondial du tennis
161 semaines de rang, série en cours) : « C’est dur d’arriver au sommet et de s’y maintenir. Mais le plus étonnant
dans mon cas, c’est que ma place de numéro 1 n’a
jamais été vraiment menacée. »
Luis FERNANDEZ (entraîneur du Betis Séville) : « La
vie a plus de valeur qu’un match de football. Alors, unissons-nous, politiques, sportifs, supporters, pour stopper
tout débordement. »
Steve SAVIDAN (buteur de Valenciennes) : « Le
plus dur, c’est quand un club vous dit : “Je te prête.” Le
verbe “prêter”, c’est vulgaire. On se sent une marchandise… Maintenant, il y a pire dans la vie que d’être un
footballeur prêté. »
Philippe LUCAS (entraîneur de Laure Manaudou,
entre autres) : « À l’entraînement, elle fait rarement
ce qu’il faut. Elle doit être plus régulière. Sinon, attention de ne pas prendre la porte dans la gueule. »
Anthony GESLIN (coureur de Bouygues Telecom) :
« D’autres coureurs impliqués dans l’opération Puerto
ont retrouvé une équipe. Pas lui. C’est tout le paradoxe
de l’histoire. Mais peut-être que la retraite de Jan Ullrich
est un bien pour le vélo. »
David COULTHARD (pilote Red Bull-Renault) :
« Nous allons forcément progresser. Mais les autres
aussi. Je vois donc mal comment nous pourrions recoller
au peloton. »
Agustin PICHOT (demi de mêlée de l’Argentine) :
« J’aide les Indiens Tobas. Ils sont originaires du nord du
pays, mais vivent aujourd’hui à Buenos Aires dans des
conditions difficiles. Mais je n’ai pas envie d’évoquer ça.
Un homme ne doit pas parler de ce qu’il fait. C’est ce
qu’il fait qui doit parler pour lui. »
Frank LAMPARD (milieu de Chelsea) : « Didier
Drogba est le meilleur attaquant au monde, sans
contestation possible. »
Quand le PSG joue au Parc, rien n’est
simple pour les forces de l’ordre et les
mairies concernées, qui font leur
possible. Mais, depuis quelques mois, la
police, la Direction de l’ordre public et
de la circulation (DOPC) et la voirie ne
sont pas exemptes de tout reproche en
ce qui concerne la délimitation du
périmètre de sécurité. D’une part, elles
affichent des pancartes plastifiées
interdisant le stationnement les jours de
match à des endroits où il est bien
autorisé ces mêmes jours. D’autre part,
elles laissent perpétuellement ouverts
des panneaux métalliques interdisant le
stationnement les jours de rencontre. Si
les plaintes des riverains, dont nous
avions déjà fait mention, font sourire les
policiers, demeure un problème : le jour
où le périmètre de sécurité sera élargi
pour un match à hauts risques, nul ne
respectera ces interdits. Il sera alors trop
tard.
BERNARD DOLET (avec Reuters)
Propos cueillis dans L’Équipe et
L’Équipe Magazine, du 26 février au 3 mars.
(Photos Alain Mounic,
Damian Douarganes/AP,
Franck Nataf et Bernard Papon)
PIERRE-MICHEL BONNOT
PAGE 4
DIMANCHE 4 MARS 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
''
de nausée, Pascal Feindouno, placé du
côté de la tribune Henri-Point, s’est écroulé sur la pelouse. Grégory Coupet, également incommodé, aurait demandé l’arrêt
de la rencontre à l’arbitre. M. Chapron l’a
a u s s it ô t d éc i d é à la
52e minute, le gaz commençant à se répandre
dans tout le stade. Pendant
qu’un stadier était évacué
et que les autres se massaient contre les grillages
pour empêcher les Magics
Fan de les renverser, tous
les joueurs regagnèrent le
vestiaire.
Seul Patrice Bergues, un
des adjoints de Gérard
Houiller, resta s ur la
pelouse pour converser
avec les ramasseurs de
balle. Les pompiers intervinrent pour secourir un supporter dans la
tribune nord. Au loin, un incendie éclata
dans un quartier de la ville. Le speaker mit
quinze minutes pour lancer un appel au
calme.
Le match reprit après dix-neuf minutes
d’arrêt. Il était déjà fini. À l’image de la
Bleu
mogènes » (à l’extérieur du stade),
raconte Janot.
Ils en avaient déjà fait usage à l’arrivée de
l’autocar de l’OL. « Quand j’ai vu une centaine de supporters courir après notre bus
Jaune
Rouge
Jaune
SAINT-ÉTIENNE. – Peu avant l’heure de jeu, supporters de Saint-Étienne et de Lyon échangèrent des jets de fumigènes. Une situation préoccupante qui
déclencha l’intervention des forces de l’ordre.
(Photo Alain de Martignac)
Pour les amoureux des vignettes
sportives, c’est un peu La Joconde. Pas
étonnant, dès lors, qu’un collectionneur
californien anonyme se soit offert, lors
d’une vente aux enchères à Los Angeles,
la vignette de base-ball T 206 Honus
Wagner pour la somme record de
2 350 000 dollars (environ 1 780 000 ) !
Éditée pour la première fois en 1909,
celle-ci serait la mieux conservée des
60 exemplaires qu’il resterait au monde.
Précision : Honus Wagner fut, au début
du siècle dernier, un grand joueur
de base-ball des Pittsburgh Pirates. L’un
des cinq premiers à entrer dans le Hall
of Fame de la discipline.
Noir
Bleu
Noir
IL NE PEUT presque plus marcher. Trois
opérations des hanches et le poids de ses
quatre-vingt-sept ans ont eu raison de la
mobilité de Johannes Gignoux. Alors, ils
l’ont porté. L’emblématique président des
Associés supporters des Verts avait mis un
point d’honneur à assister au derby.
Yvette, sa femme âgée de quatre-vingttrois printemps, l’accompagnait. Comme
toujours et comme chaque année.
Témoins d’un football d’un autre âge, les
époux Gignoux ont été de tous les derbys
ou presque. Ils croyaient avoir tout connu.
Ils se trompaient. Ils ont dû attendre le
quatre-vingt-treizième de l’histoire pour
le voir lamentablement interrompu.
On jouait la 47e minute, Fred venait d’inscrire le troisième but lyonnais. Les Magics
Fans, massés dans la tribune nord, ont
alors déployé une banderole volée il y a
quinze ans à Gerland aux Lugdunums, un
groupe de supporters de l’OL. En représailles, ces derniers ont balancé un fumigène dans le kop stéphanois. Qui l’a renvoyé. S’est ensuivi un aller-retour de
fumigènes entre les deux tribunes. Selon
l’AS Saint-Étienne, quatre seraient partis
du coin de la tribune Henri-Point réservée
aux mille sept cents supporters lyonnais ;
deux, depuis le kop nord forézien. Mais
d’autres témoins affirment en avoir vu un
seul partir du côté lyonnais et trois côté
stéphanois.
Quel que soit leur nombre exact, une
chose est sûre : au regard de leur dangerosité, les fumigènes sont désormais strictement interdits dans les stades. Leurs
détenteurs encourent de lourdes peines.
La loi du 5 juillet 2006 relative à la prévention des violences lors des manifestations
sportives, dite « loi Alliot-Marie », prévoit
jusqu’à trois ans de prison et 15 000 euros
d’amende en cas d’introduction ou jets de
projectiles pyrotechniques (L. 332-8 et 9).
Un Lyonnais, âgé de vingt-six ans et qui
appartiendrait aux Bad Gones, a d’ailleurs
été arrêté – avec une dizaine d’autres
supporters de l’OL – et placé en garde à
vue dès l’issue de la rencontre. Il aurait été
identifié comme l’auteur du premier jet de
fumigènes par le système de vidéosurveillance.
Si la répression a, semble-t-il, fonctionné,
on peut s’interroger sur l’efficacité de la
prévention. Comment est-il possible que
Stéphanois et Lyonnais aient pu introduire
des fumigènes dans le Chaudron alors que
les fouilles sont en principe systématiques
et qu’elles avaient été effectuées hier soir
par les gardes mobiles ? Sans la complicité du personnel chargé de les encadrer ou
un laxisme évident, cela apparaît improbable.
Cette faillite du dispositif de sécurité mis
en place pour ce match classé à risques
a eu de lourdes conséquences sur la rencontre. Dans les minutes qui suivirent, des
Lyonnais quittèrent leur tribune pour tenter de gagner celle du kop forézien. Cela
nécessita l’intervention des gendarmes.
« Les CRS ont alors utilisé des gaz lacry-
5
FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LILLE - TROYES : 4-0
Lille à point nommé
À quatre jours de son déplacement à Manchester, le LOSC s’est rassuré en faisant exploser Troyes.
1-0
2-0
3-0
4-0
:
:
:
:
A. Keita (15e)
Dumont (18e)
A. Keita (34e)
Dumont (46e)
VILLENEUVE-D’ASCQ –
de notre envoyé spécial
LILLE ESPÉRAIT une mise au point,
il s’est offert hier une démonstration.
Comme en août dernier, quand il
assommait ses adversaires avec une
régularité qui semblait en faire un
rival potentiel de l’OL, le LOSC a
éreinté Troyes de bout en bout, dans
une ambiance de corrida sur la fin.
Ce résultat le propulse, au moins jusqu’à ce soir, dans le trio de tête de la
Ligue 1. Il lui a suffi de quarante-six
minutes exactement pour rappeler à
l’ESTAC la différence entre un candidat à la Ligue des champions et un
prétendant au maintien. « Il y avait
trop d’écart, a admis Jean-Marc Furlan. À la mi-temps, le match était fini,
le but était seulement de remporter
la deuxième. Là aussi, on a échoué. »
L’entraîneur aubois a évoqué « une
leçon ».
Et ce fut effectivement cela. Hormis
un décalage de Nivet pour Matuidi
(37 e ), Troyes n’a jamais créé
l’esquisse d’un danger autour de la
cage gardée par Sylva. Inefficace,
voire insignifiant, l’ESTAC s’est
noyée. « Ils allaient plus vite que
nous, témoignera Benjamin Nivet.
C’est une bonne claque. C’est sévère
mais logique. »
Le résultat confirme un Troyes à deux
faces, qui vient d’encaisser sept buts
en deux matches à l’extérieur mais a
aussi battu Bordeaux (1-0), puis
Lorient (3-0) la semaine passée, à
domicile. Face à Valenciennes,
samedi prochain, l’ESTAC ne pourra
pas se permettre une prestation aussi faible qu’au Stadium Lille Métropole. Mais il ne tombera certainement pas sur une formation aussi
talentueuse. Car hier, c’était le LOSC
version Ligue des champions qui
s’est jeté sur sa proie. Avec, en tête
de gondole, l’immense Abdulkader
Keita redevenu magique. Trois
minutes après avoir constaté
l’absence du moindre coéquipier
pour reprendre un centre-missile,
l’Ivoirien décida de tenter sa chance
dans un angle impossible, en frap-
pant toujours aussi fort. Le Crom ne
s’y opposa pas, et le récital prit alors
forme (1-0, 15e). Dès la 18e minute,
un centre détourné de Keita atterrit
sur la volée du gauche de Dumont
(2-0). Et, après une demi-heure, Lille
avait plié l’affaire sur une action
made in LOSC, merveilleusement
conclue par un enchaînement poitrine-pied gauche de A. Keita (3-0,
34e). L’équipe de Claude Puel, qui
n’avait plus marqué deux buts dans
un match depuis le 9 décembre 2006
(2-2 contre Saint-Étienne), dominait
incroyablement son sujet. « C’est un
résultat très important pour nous,
dira l’entraîneur nordiste. Quatre
défaites d’affilée (une en C 1, trois
en L 1, c’est très dur à vivre. »
A. Keita et Odemwingie se lancèrent
dans un double une-deux qui mit illico Troyes la tête à l’envers (4-0, 46e).
« Cette semaine, nous étions vraiment appliqués à l’entraînement,
concentrés, tous ensemble, explique
Stéphane Dumont. On a senti un
groupe vraiment solidaire. » Pour
l’ex-capitaine lillois, auteur d’un
doublé, la soirée a eu des airs de
renaissance. Gêné presque sans discontinuer par des douleurs au genou
depuis deux saisons, il vivait hier sa
huitième titularisation de la saison
seulement en L 1. À l’issue de la rencontre, il n’avait mal nulle part, ce
qui représente une vraie victoire personnelle. Il a resurgi au moment où la
crise pointait. Car si Lille n’avait pas
gagné hier, sa situation en Championnat serait devenue critique.
Claude Puel lui-même l’a reconnu.
Ce matin, c’est l’inverse. Le LOSC,
grand bénéficiaire de la soirée, a
marqué les esprits. Il s’est montré
aussi conquérant qu’en début de saison. Il a retrouvé le grand Keita. Et il a
atomisé son adversaire sans trois
éléments majeurs, Plestan, Cabaye
et Bodmer. Ni Chalmé, remplaçant
pendant une heure. À quatre jours de
son déplacement à Manchester, Lille
a étalé tout ce qu’il a de meilleur en
lui.
RÉGIS DUPONT
Dumont :
« On a senti un groupe
vraiment solidaire »
Hier, Lille avait une furieuse envie de
clore sa plus mauvaise ligne de résultats depuis trois saisons. Cela s’est
vu : alors que Jean-Marc Furlan avait
fait entrer Y. Lachuer et Danic dès le
repos pour inverser la tendance,
Keita a tout cassé
De l’air pour Auxerre
Vainqueurs de Rennais accrocheurs, les Bourguignons se sont éloignés
de la zone de relégation.
1-0 : Jelen (65e)
AUXERRE –
de notre envoyé spécial
CE CHAMPIONNAT DE L 1 n’est
plus à un paradoxe près. Plutôt
séduisants depuis la trêve, les Auxerrois n’étaient pas parvenus à faire
fructifier leur prometteur début
d’année, en raison d’un criant
manque d’efficacité, notamment
depuis quatre matches n’ayant
engendré que trois nuls frustrants.
Hier soir, c’est face à des Rennais qui
n’avaient plus perdu à l’extérieur
(trois victoires, deux nuls) depuis le
25 novembre (0-1 à Toulouse) qu’ils
ont renversé la tendance.
Comme l’analysa sobrement et avec
acuité Benoît Cheyrou, le capitaine
icaunais : « Ce ne fut pas notre meilleur match de ces dernières
semaines, mais on retiendra les trois
points, qui compteront. » Dans
l’optique du maintien, évidemment.
Car, à force de gâcher, l’AJA s’était
mise en danger, presque toute seule.
Ce matin, ce succès lui permet de
prendre ses aises avec la zone de
relégation, comptant ainsi sept
points d’avance sur le Paris-SG (18e),
qu’elle visitera dimanche prochain.
On redouta pourtant longtemps que
cette confrontation fermée et perturbée par une aire de jeu lamentable –
qui sera changée à la fin du mois –
n’aboutisse à un piteux score nul et
vierge. Notamment en raison d’une
pauvre première période durant
laquelle seules deux petites frappes
auxerroises de Cheyrou (2e et 37e) et
des tentatives rennaises de Mbia, sur
coup franc (26e), puis de Briand (40e)
et Sorlin (42e), pour les bras de Sorin,
vinrent briser la monotonie.
Heureusement, la seconde fut
davantage rythmée, les Bourguignons parvenant enfin à emprunter
les côtés. Et à mettre à profit leur jeu
en profondeur grâce à l’entrée de
Jelen (46e). Moins fringant depuis
quelques matches, en raison notamment de problèmes de dos, l’international polonais retrouva vite ses
jambes. Il bénéficia d’une longue
ouverture de Mignot, qui n’avait
pourtant pas dû réussir une seule
transmission jusqu’alors, pour s’en
aller tromper Pouplin dans son style
ni l’erreur du gardien breton face au
second nommé (82e), n’aboutissaient. « Heureusement, pour une
fois, nous n’avons pas pris de but »,
pouvait souffler Bacari Sagna. Avec
désormais un seul point d’avance sur
son adversaire, son ancien coéquipier chez les Espoirs, Simon Pouplin,
rappelait, lui, la priorité du moment
pour Rennes, déjà battu par Sedan
(0-2), une semaine plus tôt : « Avant
de penser à autre chose, il faut
d’abord se concentrer sur les
43 points à prendre pour le maintien. » De l’Europe à la Ligue 2,
l’écart a rarement semblé aussi
faible.
FRANCK LE DORZE
Jelen réussit
son entrée
ILS SE SONT EMBRASSÉS. Les frères CHEYROU,
Benoît l’Auxerrois et Bruno le Rennais, se sont ainsi
salués à l’entame de cette partie, en tant que capitaines.
Ce fut longtemps la plus belle image de cette confrontation disputée sur une aire de jeu mi-plage mi-pelouse…
Le premier mit du temps à se mettre en route au sein d’un
milieu qui éprouva d’abord des difficultés à trouver ses
attaquants, à l’image de PEDRETTI, au jeu long imprécis. Si THOMAS fut propre sur les côtés, AKALÉ manqua
de réussite, tandis que KAHLENBERG fut inoffensif et
remplacé à la pause par JELEN, véloce et buteur. Davantage de réussite donc que NICULAE, qui évolua dans le
même registre : la profondeur.
Défensivement, MIGNOT perdit un nombre incroyable
de ballons jusqu’à son ouverture victorieuse sur Jelen
(65e), alors que SAGNA fut assez terne. Dans l’axe, le
solide KABOUL gagnerait à jouer plus court, tandis que
ESPAGNE
Le Betis Séville va faire appel
Sanctionné par une fermeture de trois matches de son stade après
les incidents ayant émaillé le derby face au FC Séville, mercredi (match arrêté
à la 57e minute, 0-1), le Betis Séville va faire appel de la décision du comité
de compétition de la Fédération espagnole. L’entraîneur andalou Juande
Ramos avait reçu une bouteille d’eau en plastique, lancée des tribunes,
et avait perdu connaissance quelques minutes avant d’être évacué sur une
civière, victime d’un traumatisme crânien. Le Betis, de son côté, menace
même de porter l’affaire devant la justice civile.
HENRY ENCORE LAISSÉ AU
REPOS. – Déjà absent lors des deux
derniers matches d’Arsenal, Thierry
Henry n’était pas sur la feuille de
match, hier, contre Reading (2-1).
« Thierry est blessé au dos et au
pied. Il a subi une infiltration pour
jouer contre le PSV. C’était juste un
mauvais coup, cela devait atténuer
la blessure. Il a 50 % de chances de
jouer mardi », estime Arsène
Wenger, le manager du club
maintenant si caractéristique (1-0,
65e).
Bien plus à l’aise en football (7e but)
qu’en français, il reconnaissait, par
traducteur interposé, être « très
heureux de marquer, car cela faisait
longtemps que ce n’était pas arrivé,
et de donner la victoire à l’équipe qui
en avait besoin ». Les Rennais, qui
n’étaient pas aussi heureux avec
l’entrée en jeu d’Utaka à la place
d’un Thomert décevant (62 e ),
devaient alors lâcher prise et subir
sans réagir.
Enfin libérés, les Auxerrois espéraient donc obtenir le break, mais ni
les frappes d’Akalé (74e) et de Ba
(81e), repoussées par Pouplin (74e),
londonien. Le Français avait déjà été
laissé au repos en finale de Coupe
de la Ligue, contre Chelsea (1-2) puis
mercredi, en Cup, face à Blackburn
(0-1). Arsenal recevra le PSV
Eindhoven, mardi, en huitièmes de
finale retour de la Ligue des
champions (aller : 0-1).
COUPE DE FRANCE : TIRAGE AU
SORT DES DEMI-FINALES. – Le
tirage au sort des demi-finales de la
GRICHTING fut embêté par la vivacité de BRIAND.
L’attaquant rennais offrit la palette complète de l’attaquant moderne. Mais il ne fut pas très bien soutenu. Derrière lui, THOMERT, libre, ne pesa guère, alors que, sur
les flancs, DANZÉ ne profita pas des largesses adverses,
pendant que SORLIN, trop approximatif, n’apparut pas
dans une grande forme, visiblement malade.
Sur le plan défensif, en revanche, ce fut beaucoup plus
solide, d’abord grâce à la complémentarité des récupérateurs, MBIA le physique et Br. CHEYROU le technique.
Derrière, la charnière, notamment MENSAH, fut impeccable… jusqu’au but. FATY, à droite, et EDMAN, à
gauche, bloquèrent bien leur couloir.
Enfin, concernant les gardiens, POUPLIN alterna
réflexes et hésitations, SORIN étant finalement moins
inquiété. – F. L. D.
Coupe de France (17 et 18 avril) aura
lieu cet après-midi au cours de
l’émission Stade 2 (18 heures), sur
France 2. Les qualifiés sont Nantes,
Marseille, Sochaux et
Montceau-les-Mines (CFA). Ce
dernier est assuré de jouer « à
domicile », au stade Jean-Laville de
Gueugnon, car il jouera forcément
contre un adversaire de L 1, plus de
deux divisions au-dessus.
MONTCEAU RETARDE LES
TRAVAUX À GUEUGNON. – En
raison de cette assurance pour
Montceau (voir ci-dessus) de
disputer les demi-finales de la Coupe
de France à domicile, les
aménagements du stade Jean-Laville
de Gueugnon vont subir un léger
retard, estimé à trois semaines.
Les travaux de la tribune sud
(3 000 places) devraient débuter en
mai, portant la capacité du stade à
15 000 places. Le financement est
partagé entre les collectivités locales
et régionales, la Ville de Gueugnon
et le club (à hauteur de 700 000 ).
L’enceinte pourrait être inaugurée
au début de la saison 2008-2009.
– M. Ca.
ZIDANE VOIT LE BARÇA
CHAMPION. – Depuis Barcelone, où
il assurait vendredi la promotion
d’un centre de physiothérapie pour
sportifs, Zinédine Zidane a défendu
son ancien club, le Real Madrid,
estimant toutefois que le Barça est
favori pour le titre de champion.
« Quand Madrid ne gagne pas, les
gens veulent tout changer. Mais
l’équipe peut jouer mieux et
remporter quelque chose cette
saison. C’est ce qu’il manque au Real
pour revenir au sommet. Le Barça,
qui joue très bien, est favori pour le
titre. » – F. T.
DIMANCHE 4 MARS 2007
MARDI LE SPORT
SOUS TOUTES
LES COUTURES.
SPORT & STYLE L’ÉQUIPE, SEA, SURF & SUN, 150 PAGES
GRATUIT AVEC L’ÉQUIPE DU MARDI 6 MARS.
PAGE 5
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
AUXERRE - RENNES : 1-0
Bleu
LILLE. – 15e minute : Abdulkader Keita déclenche le feu d’artifice lillois. Gaël Sanz est trop court, Ronan Le Crom va se faire surprendre sur
sa gauche. Et le LOSC retrouver une troisième place qualificative pour la Ligue des champions.
(Photo Philippe Huguen/AFP)
Jaune
Jaune
Rouge
TROYES
LE CROM (4) : n’a vraiment pas aidé son équipe en se faisant piéger par A. Keita sur le premier but.
BERKAK (3,5) : à la peine face aux assauts du trio Tafforeau-Obraniak- Bastos.
SANZ (3,5) : il a commis des fautes et a brillé par son
absence sur les buts lillois.
PAISLEY (3,5) : naïf sur le quatrième but, peu rassurant le
reste du temps.
I. FAYE (3) : mangé par A. Keita, toujours à la limite de la
rupture.
BARBOSA (4,5) : Aubois le plus incisif sur la durée, il a tenté
avec un succès inégal d’aiguiller son équipe vers l’avant.
MATUIDI (4) : imprécis, malheureux dans ses tentatives.
I. BANGOURA (2,5) : laminé par Tafforeau, il a été relayé à
la pause par LACHUER (note : 5), qui a amené un minimum
de justesse.
NIVET (4) : organisateur privé de solution, il est coupable de
négligence dans le pressing face à Makoun sur le troisième
but lillois.
ENZA YAMISSI (3) : il a joué à l’envers et n’a pas bien
défendu. Remplacé au repos par DANIC (note : 5), dont
l’activité a été plus visible.
GIGLIOTTI (3) : invariablement dominé par Tavlaridis, il a
promené sa peine jusqu’à sa sortie au profit de JAZIRI (68e).
– R. D.
Noir
Bleu
Noir
LILLE
SYLVA (6) : des relances au pied inquiétantes mais des
gants sûrs.
LICHTSTEINER (6,5) : très décidé, il a contribué à mettre le
feu dans le couloir droit d’entrée. Remplacé par YOULA
(75e).
TAVLARIDIS (6,5) : impérial dans les airs.
FRANQUART (6) : l’invité surprise s’est montré serein face
à une menace intermittente.
TAFFOREAU (7) : hyper disponible, précis ballon au pied,
intraitable dans les duels. Le capitaine lillois s’est baladé.
MAKOUN (6,5) : le Camerounais a encore gratté un
nombre incroyable de ballons et adressé une passe lumineuse à A. Keita sur le troisième but.
DUMONT (7) : il a orchestré le pressing haut et marqué
deux fois. Pas mal pour un revenant.
OBRANIAK (6) : pas toujours heureux mais rarement à
court de jambes ou d’idées. CHALMÉ l’a suppléé (67e).
A. KEITA (8,5) : intenable, percutant, et même brillant par
instants. L’Ivoirien, qui n’avait plus marqué en L 1 depuis le
mois d’août, a effectué un match fracassant : deux buts, et
une implication déterminante sur les deux autres. Relayé par
DEBUCHY (66e).
BASTOS (6,5) : lui aussi n’avait pas été aussi en jambes
depuis quelques semaines.
ODEMWINGIE (6) : le Nigérian, en quête de confiance, ne
prend plus autant d’initiatives. Mais il a donné une passe
décisive.
6
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée)
e
HIER
SAINT-ÉTIENNE
e
1-3
B. Gomis (80 )
AUXERRE
e
1-0
LYON
Källström (28e)
Tiago (37e)
Fred (47e)
TOTAL
CLASSEMENT
J.
1. Lyon
LILLE
4-0
A. Keita (15e, 34e)
Dumont (18e, 46e)
LORIENT
MONACO
NANCY e
0-0
0-0
1-1
Macaluso (36 )
TROYES
NICE
BORDEAUX
LE MANSe
Grafite (74 )
SEDAN e
2-0
PARIS-SG
Landreau (7 c.s.c.)
Boutabout (74e)
0-0
AUJOURD'HUI
18 HEURES
SOCHAUX
TOULOUSE
NANTES
21 HEURES
MARSEILLE
LENS
EN DIRECT DES VESTIAIRES
61
DOMICILE
MATCHES
Pts
RENNES
Jelen (65 )
VALENCIENNES
Nantes, le décrochage ?
G.
27
BUTS
N.
19
P.
p.
4
4
50
c.
22
J.
+28
Jean FERNANDEZ (entraîneur d’Auxerre) : « C’est une victoire qui fait
du bien, surtout quand on voit les autres résultats. Elle est même très importante pour la suite, pour le maintien. Il y avait beaucoup de frustration
depuis trois matches. On connaissait la qualité de la défense rennaise, la
meilleure du Championnat à l’extérieur, avec seulement dix buts encaissés
jusqu’alors. Il y a eu un peu de crainte et de fébrilité au départ. On a manqué
d’agressivité et de mouvement en première période. Puis il y a eu plus d’animation et on est davantage passés par les côtés. Et c’est encore la vitesse de
Jelen qui a fait la différence. »
Pierre DRÉOSSI (entraîneur de Rennes) : « Il est vraiment dommage de se
faire contrer à l’extérieur, à 0-0. C’est pourtant tellement classique à
Auxerre… J’ai le sentiment que l’on maîtrisait bien, en attendant les dix dernières minutes pour mieux sortir. Et ce but a tout gâché. On a manqué de
concentration sur le coup. Il y a pourtant eu peu d’occasions de part et d’autre,
et il y avait la place pour mieux faire sur une pelouse très difficile pour les deux
équipes. » – F. L. D.
MONACO - BORDEAUX (0-0)
Laurent BANIDE (entraîneur de Monaco) : « On a été assez malmenés,
mais on sort avec un nul sans prendre de buts et en gardant une certaine
solidité. On se crée même les occasions pour gagner. Je crois qu’on n’a pas à
rougir de ce nul. J’ai voulu retenter l’expérience tactique qui m’avait satisfait
au Mans (2-0). Cela permettait de ne pas partir à l’abordage. Dans notre
situation actuelle, on ne peut pas se permettre de prendre trop de risques. Il
faut être ambitieux mais également prudents. »
RICARDO (entraîneur de Bordeaux) : « Je crois qu’en première période on
se crée les meilleures occasions. On fait aussi les bons gestes qui auraient dû
permettre de forcer le résultat et je regrette une fois de plus ce but valable qui
nous a été refusé. On méritait de prendre un point ce soir, car on a montré une
belle qualité de jeu. Je crois qu’on a trouvé un bon équilibre mais, bien sûr, il va
falloir continuer à travailler justement pour développer cette qualité et nous
rendre plus efficaces. » – E. Ba.
NANCY - LE MANS (1-1)
Pablo CORREA (entraîneur de Nancy): « Le Mans a mérité son égalisation. On a fait une très bonne première mi-temps et en seconde, on a eu une
balle de 2-0. Le Mans a appuyé et joué son va-tout. Ils n’ont jamais renoncé
et mieux passé leurs mauvais moments que nous. On ne peut pas être déçus
de prendre un point, sachant qu’on a joué comme on a pu et pas comme on a
voulu. Moi, je veux maigrir et je n’y arrive pas (rires). On veut gagner et
parfois on n’y arrive pas non plus… »
Frédéric HANTZ (entraîneur du Mans): « On peut l’emporter en fin de
match mais, compte tenu de notre situation, ce qui m’intéressait, c’était le
contenu, et je suis très satisfait parce qu’on a été consistants. On a su bien
défendre, on s’est créé des situations dangereuses, on a été très impliqués,
très concentrés. Nos deux derniers déplacements ici s’étaient traduits par
deux défaites où on n’avait pas été bons du tout. Là, on a su faire face. Sur la
durée du match, je pense qu’on a été mieux. » – L. D.
LORIENT - NICE (0-0)
Christian GOURCUFF (entraîneur de Lorient) : « Il y avait de la volonté
mais nous avons manqué de justesse pour pouvoir créer les décalages. À
l’arrivée, il y a peu d’occasions vraiment dangereuses. En fin de première
mi-temps, après la sortie de Baky (Koné), on s’est retrouvés face à une
équipe de Nice totalement inoffensive, ça nous a facilité la tâche. Mais je ne
suis pas satisfait du contenu, ce n’est pas un problème d’état d’esprit mais
de justesse, notre jeu était trop désordonné. Ce soir, on a pris un point, on en
a trente-cinq, il en faut encore huit pour se maintenir, ce sera dur. »
Roger RICORT (directeur sportif de Nice) : « On a assisté à un match fermé, les deux équipes se craignaient. On prend un point, ce n’est pas ce qu’on
était venus chercher mais on s’en contentera. La sortie de Koné est un tournant, il avait les jambes pour bien faire. Lorient a repris confiance quand il a
quitté la pelouse. C’est vrai que, quand il n’est plus là, c’est plus facile de
défendre pour nos adversaires. Concernant Vahirua, je mets ça sur le compte
d’un excès d’énervement. » – R. R.
J.
22
11
G.
14
BUTS
N.
11
P.
p.
0
3
c.
28
11
45
26
12
9
5
40
29
+11
14
7
6
1
22
13
12
5
3
4
18
16
42
27
11
9
7
36
25
+11
13
7
4
2
21
9
14
4
5
5
15
16
4. Toulouse
42
27
12
6
9
30
28
+2
13
7
3
3
18
11
14
5
3
6
12
17
5. Sochaux
40
26
10
10
6
30
28
+2
12
6
4
2
13
10
14
4
6
4
17
18
PASSEURS
1. Y. Lachuer (Troyes), 8 passes.
2. Piquionne (Saint-Étienne,6 ; puis Monaco, 1) ; Ilan (+ 1) (Saint-Étienne),
7 passes.
4. Monterrubio (Rennes, 4, puis Lens, 2) ; Juninho (Lyon) ; Niang (Marseille) ; Gakpé (Monaco) ; B. Gavanon (+ 1) (Nancy), 6 passes.
PROCHAINES JOURNÉES
6. Bordeaux
40
27
12
4
11
28
29
-1
14
9
2
3
19
11
13
3
2
8
9
18
7. Saint-Étienne
39
27
11
6
10
42
36
+6
14
8
0
6
23
17
13
3
6
4
19
19
SAMEDI 10 MARS
SAMEDI 17
8. Marseille
38
26
11
5
10
31
27
+4
12
8
2
2
19
10
14
3
3
8
12
17
17 H 10
ET DIMANCHE 18 MARS
9. Rennes
36
27
9
9
9
23
23
0
14
6
5
3
15
12
13
3
4
6
8
11
10. Nancy
36
27
9
9
9
25
29
-4
14
9
2
3
17
13
13
0
7
6
8
16
11. Le Mans
35
27
8
11
8
31
32
-1
14
6
6
2
19
13
13
2
5
6
12
19
28e JOURNÉE
29e JOURNÉE (*)
Toulouse - Monaco (Canal +)
Nice - Rennes
Nantes - Nancy
Lorient - Lille
Bordeaux - Sochaux
Troyes - Valenciennes
Le Mans - Saint-Étienne
(Ces six matches sur Foot +)
12. Auxerre
35
27
8
11
8
30
33
-3
14
7
5
2
16
12
13
1
6
6
14
21
13. Lorient
35
27
9
8
10
25
29
-4
13
6
3
4
13
10
14
3
5
6
12
19
14. Monaco
34
27
9
7
11
31
28
+3
13
5
4
4
17
14
14
4
3
7
14
14
15. Nice
30
27
7
9
11
24
26
-2
13
6
4
3
19
13
14
1
5
8
5
13
16. Troyes
30
27
7
9
11
27
38
-11
13
6
5
2
20
15
14
1
4
9
7
23
17. Valenciennes
29
27
8
5
14
26
39
-13
13
6
4
3
14
11
14
2
1
11
12
28
18. Paris-SG
28
27
6
10
11
27
34
-7
14
4
4
6
15
19
13
2
6
5
12
15
19. Sedan
25
27
5
10
12
35
44
-9
14
3
7
4
17
16
13
2
3
8
18
28
Lens - Sedan
(Canal + Sport)
Paris-SG - Auxerre (Foot +)
20. Nantes
23
26
4
11
11
20
32
-12
14
3
7
4
13
19
12
1
4
7
7
13
Lyon - Marseille (Canal +)
LILLE - TROYES : 4-0 (3-0)
SAINT-ÉTIENNE - LYON : 1-3 (0-2)
Ilunnga
4
Hoggnoon
3
JJaaanott
5
ZZ. Cam
maaara
5
M Dabo
M.
b
4
Remplacements. – 53e : Tiago par A. DIARRA ; 70e : Govou par WILTORD et Fred par
BAROS.
Non utilisés : Vercoutre (g.), Clerc, Juninho,
Benzema.
Entraîneur : G. Houllier.
LES BUTS
Tafforeau
orea
cap.,
cap
ap., 7
Berrkak
Ib. BBangooura
Ib
3,5
3,5
2,5
Barbo
Barbosa
S nnzz
San
Frannquuar
uaarrtt
44,55
33,5
,5
6
Ni
N
ivet
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g
i
ie
e
M
Makoun
akoun
k
Sylva
Sy
Sylva
y
Le Crrrooom
m
ca
ap.,
a
p
4
6
6
6,5
5
Gigggliot
Gi
liot
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6
4
Paaisl
Pai
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3
T ariiddiss
Tavla
Mattuidi 3,5
35
Dum
mont
66,,5
6,5
4
7
Enza
A Ke
A.
Keita
I.I Faaaye
ye
Liichtsteiner
i htsteine
ti
Yam
missii
8,55
3
65
6,5
3
Bastos
Basto
6,55
Obrraniak
6
Remplacements. – 66e : A. Keita par DEBUCHY ; 67e : Obraniak par CHALMÉ ; 75e :
Lichtsteiner par YOULA.
Non utilisés : Malicki (g.), Schmitz, Mirallas,
Audel.
Entraîneur : C. Puel.
Remplacements. – 46e : Enza Yamissi par
DANIC (note : 5) ; 46e : Ib. Bangoura par Y.
LACHUER (note : 5) ; 68e : Gigliotti par JAZIRI.
Non utilisés : Westberg (g.), Kouassi,
Amzine, Lacourt.
Entraîneur : J.-M. Furlan.
LES CARTONS
LES CARTONS
4 AVERTISSEMENTS. – Lyon : Malouda (39e, gain de temps), Cris (57e, contestation), Réveillère
(63e, jeu dur sur Heinz), Toulalan (81e, geste d’humeur).
3 AVERTISSEMENTS. – Troyes : Barbosa (41e, tacle irrégulier sur Obraniak), Danic (54e, geste
d’énervement), I. Faye (69e, tacle dangereux sur Lichtsteiner).
(15e).
VALENCIENNES - TOULOUSE : 0-0
Temps doux. Pelouse grasse. 15 851 spectateurs. Arbitre : M. Poulat.
Belhadj
elhad
65
6,5
Maaurice
aurice-Belay
ee-Be
Be
Belay
7
Remplacements. – 54e : Ouadah par
ABDOU ; 69e : Pujol par JAU ; 77e : MauriceBelay par A. CISSÉ.
Non utilisés : Babikian (g.), Lachor, Badiane,
Henaini.
Entraîneur : J. Pasqualetti.
Jem
mmalli
Alooonso
nso
55,55
5 Fernando
Ferna o
Giveet
Heeenrrique
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6
cap.,, 6
cap
6
Piquionne
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ionnne Cham
hamaakh
55
5,5
RRoooma Moonsso
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Ram
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6
55,55
cap
ca
ap.,, 55,5
ap
ap.,
,5
4
Koooller
ller
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Bolivvar
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5,5
,
5
5,55
5,5
6
6
Mi
coud
D. Perez
Pe
Wennndel
del
M esto
Mode
4
4,5
5
5,5
,5
5
Remplacements. – 46 e : Wendel par
MARANGE (note : 5,5) ; 86e : Chamakh par
PEREA ; 90e + 3 : Mavuba par OBERTAN.
Non utilisés : Valverde (g.), Enakarhire, Smicer, Cavenaghi.
Entraîneur : Ricardo.
Remplacements. – 27e : C. Rodriguez par
B. KALOU (note : 4) ; 65e : Luyindula par PAULETA ; 81e : Frau par N’GOG.
Non utilisés : Alonzo (g.), Dramé, Chantôme,
Mulumbu.
Entraîneur : P. Le Guen.
1-0 : LANDREAU (7e c.s.c.). – Job récupère un ballon au milieu de terrain, accélère et décale
Maurice-Belay côté gauche, qui centre devant Mendy. Devant le but, Pujol, libre de marquage,
place une tête décroisée qui heurte le poteau gauche de Landreau. Le ballon vient rebondir sur la
cuisse du gardien parisien avant d’entrer dans le but.
2-0 : BOUTABOUT (74e, passe de Maurice-Belay). – Belhadj récupère un ballon et passe à
Maurice-Belay, qui élimine trois Parisiens avant de frapper du gauche à l’entrée de la surface.
Landreau se détend et détourne, mais Maurice-Belay a suivi et centre en retrait pour Boutabout,
qui marque à bout portant de l’intérieur du gauche.
LES CARTONS
4 AVERTISSEMENTS. – Sedan : Abdou (57e, tacle irrégulier sur E. Cissé), Boutabout (62e, tacle à
retardement sur Armand) ; Paris-SG : E. Cissé (47e, tacle à retardement sur Boutabout), Diané
(64e, simulation).
LORIENT - NICE : 0-0
Temps froid. Pelouse moyenne. 13 721 spectateurs. Arbitre : M. Moulin.
Lekko
5
B. Me
Mendyy
3,55
Diaaanné
3,5
3,5
Al. Yaahiaa
É. Cisssé
zehnaal
Ouad
Ouadah
6,55
cap., 44,5 Rooze
Boutabout
utab
tabouut
3,,,55
Luy
Luyi
uyi
yindula
indula
ndula
55
5,5
5,5
5
5
TTrrévisa
Tré
saan
Laandreeeaaauu
3,5
6
44,5
,5
F au
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S. TTrrraor
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5
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5
6,5
4
5,5
,5
44,55
C.
Rodr
Rodriguez
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6,5
cap.,
ap.,
p , 4,5
4,,
4,5
4,
,5
Beau temps. Pelouse correcte. 11 456 spectateurs. Arbitre : M. Kalt.
Remplacements. – 74e : Y. Touré par
MERIEM et Koller par PLASIL.
Non utilisés : Ruffier (g.), Sambou, Pino,
Kallon, Vargas.
Entraîneur : L. Banide.
21 HEURES
LES BUTS
LES BUTS
1-0 : A. KEITA
– Percée de Lichsteiner sur le flanc droit qui lance A. Keita. Ce dernier
déborde Faye puis, à l’angle droit de la surface de but, déclenche une frappe croisée du droit qui
passe sous le bras de Le Crom, battu.
2-0 : DUMONT (18e). – Le centre d’A. Keita, dévié involontairement par l’épaule d’un Troyen,
échoue plein axe, aux dix-huit mètres, sur Dumont. Sa puissante volée du coup de pied gauche
finit au ras du poteau gauche de Le Crom.
3-0 : A. KEITA (34e, passe de Makoun). – Long ballon en cloche de Makoun, dans le dos de la
défense troyenne, pour A. Keita. L’Ivoirien enchaîne en pleine course contrôle de la poitrine et
frappe croisée victorieuse du gauche.
4-0 : DUMONT (46e, passe d’Odemwingie). – Bien servi par A. Keita, Odemwingie centre en
retrait dans la surface pour Dumont, seul dans l’axe, qui marque de l’intérieur du gauche de près.
MONACO - BORDEAUX : 0-0
(*) Les matches télévisés et décalés
restent à fixer.
0-1 : KÄLLSTRÖM (28e). – Du côté gauche, Malouda adresse un centre que Hognon renvoie de
la tête plein axe. À l’entrée de la surface, Källström récupère le ballon, contrôle du droit et prend
Janot à contre-pied sur sa droite d’un tir de l’intérieur du gauche.
0-2 : TIAGO (37e). – Du milieu de terrain, Tiago passe à Govou, déséquilibré dos au but à l’entrée
de la surface. L’arbitre laisse l’avantage. Fred récupère et se fait contrer par Camara. Le ballon
revient sur Tiago, lancé, qui lobe Janot d’un tir piqué du droit.
0-3 : FRED (47e). – Coup franc pour Lyon à 20 mètres, légèrement décalé sur la droite. Fred le
frappe directement de l’intérieur du droit. Le ballon, enroulé, entre juste en dessous de la lucarne
gauche de Janot.
1-3 : B. GOMIS (80e, passe d’Ilan). – Sur le côté gauche de la surface, Heinz centre en retrait
pour Ilan qui contrôle et transmet de l’extérieur du droit à Gomis. Au point de penalty, ce dernier
bat Coupet d’un tir croisé de l’intérieur du droit malgré le retour d’Abidal.
Doos Santos
antos
5
18 HEURES
SEDAN - PARIS-SG : 2-0 (1-0)
Temps frais. Pelouse en très bon état. 13 715 spectateurs. Arbitre : M. Malige.
Réveiillèree
Govou
PP. Feindouno
indou
66,55
cap.,
ap.,
p , 55,5
,
5
Tiaago
Ti
g
C is
Cri
Sablé
ablé
7
6
cap., 4 Ilan
T ll
Toula
Toulalan
Couppeett
Coup
Coupe
Fredd
4
66,55
7
B GGom
B.
miss 6
6
Sqquuillaci
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Perqu
Perquis
Källsström
m
5
33,55
7,,5
Landrin
ndrin
Malouda
aaloud
ouda
oud
Abidddal
al
35
3,5
6
6
Remplacements. – 46e : Perquis par GUARIN
(note : 6) et Landrin par HEINZ (note : 5).
Non utilisés : Viviani (g.), L. Diatta, Hautcœur, Sall, Moussilou.
Entraîneur : I. Hasek.
DIMANCHE 11 MARS
Nancy - Lyon
Auxerre - Lens
Lille - Le Mans
Monaco - Nantes
Marseille - Nice
Sedan - Bordeaux
Rennes - Paris-SG
Sochaux - Toulouse
Saint-Étienne - Troyes
Valenciennes - Lorient
20 HEURES
Temps doux. Pelouse correcte. 12 461 spectateurs. Arbitre : M. Thual.
Ebondoo
Rippert
pper
BBezzzaz
PPaulo
l César
55,55
5
6
4 5 Dieu
4,5
Di uze
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Arrrib
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agé
6
Paauwe Duufresn
Paau
5,5
5,5
,5
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cap.,
ca
ap , 6,5
5,55
caaap
ap.,
p 55,55
Pennnete
neteeau
Doucchheeezz
Douc
Ellmande
lmandeer Em
manaa
6
8
5
5
Saavidan
idan
dann
Ouaadddou
douu Doumeng
Doum
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5,5
5,5
,
Siriiieix
eix
7
6
4
Maater
Manssaré
M thhhiieu
Math
Mo. Trao
Traoré
7,5
4,5
45
4,5
66,55
Remplacements. – 73e : Doumeng par HADDAD ; 81e : Mo. TRAORÉ par DOSSEVI ; 83e :
Bezzaz par HASSLI.
Non utilisés : Grondin (g.), Bourgeois, Liron,
Saez.
Entraîneur : A. Kombouaré.
Remplacements. – 81e : Paulo César par
BATLLES ; 90e : Mansaré par BERGOUGNOUX.
Non utilisés : Benvegnu (g.), Dao, Bonnet,
Fort.
Entraîneur : É. Baup.
Moullec
oulle
5
Cia
Ci
iani
n
5,5
Ré. Riiou
5
Maarch
ccha
haal
capp., 5,,5
J ll t
Jallet
6
Faanni
55,55
Diakkité
4,
4,5
5
Abaaarddonaado
B. Konéé
Abrie
Abriel
caaappp., 55,55
nnonn notté
6
Saï
Sa
aïfi
aï
ïfïfi
Écho
houafn
fnnii
5,5 Laaslannndes
Llorrriis
4,5
4,5
65
6,5
5,5
G gnacc
Gigna
Kaaant
nté
Ewol
Ewolo
5
5
Rooool
ol
6
5
Veigneaau
Namouchi
mouch
V rraultltt
Var
4
4,5
5
LLe PPen
6,55
Remplacements. – 62e : Le Pen par
TAÏDER ; 70e : Gignac par BOURHANI ; 83e :
Saïfi par MARLET.
Non utilisés : Cappone (g.), Genton, Morel,
Mansouri.
Entraîneur : C. Gourcuff.
Remplacements. – 40e : B. Koné par
VAHIRUA (NOTE : 3,5) ; 64e : Veigneau par
EDERSON ; 90e + 3 : Vahirua par SCOTTO.
Non utilisés : Letizi (g.), Bellion, So. Camara,
Gace.
Entraîneur : F. Antonetti.
LE CARTON
LES CARTONS
LE CARTON
1 AVERTISSEMENT. – Bordeaux : Henrique (19e, obstruction sur Piquionne).
1 AVERTISSEMENT. – Toulouse : Mathieu (90e, gain de temps).
1 EXPULSION. – Toulouse : Elmander (85e, jeu dur sur Penneteau).
1 AVERTISSEMENT. – Lorient : Ewolo (26e, jeu dur sur B. Koné).
NANCY - LE MANS : 1-1 (1-0)
AUXERRE - RENNES : 1-0 (0-0)
Temps frais. Pelouse correcte. 18 142 spectateurs. Arbitre : M. Duhamel.
Temps doux. Pelouse en très mauvais état. 7 863 spectateurs. Arbitre : M. Fautrel.
Sesssegnnon
Brison
Br
rison
5,5
,
5
B
B.
G
Gava
Gavanon
n
Basa
Ba
Maccalllusoo
5,5
5
5
Coutadeur
outad caaap
ap.., 5,5
55
5
5,5
,5
ama
mas
asssa
r né SSama
C lo Fooortun
Curbe
Y. Peelé
lé
Gréggorin
inni
5
6
5
6
55,5
,55
Dee Me
Melo
Cerdan
Ce
Di kha
Diak
haatté N’Guéémo
R maric
Rom
i Cerdan
6
4
capp., 4
cap.,
5
6,5
6,5
Is. Bango
B goura
I. Dia
Ib Ca
Ib.
Camar
amarra
Chréétien
Chr
6
5,5
5
5
e
Remplacements. – 46 : Brison par HADJI
(note : 5) ; 68e : Fortuné par ANDRÉ LUIZ SILVA ; 90e : B. Gavanon par BÉRENGUER.
Non utilisés : Lapeyre (g.), Lécluse, Biancalani, Guerriero.
Entraîneur : P. Correa.
e
Remplacements. – 57 : Samassa par
DOUILLARD ; 71e : Coutadeur par GRAFITE.
Non utilisés : Roche (g.), Louvion.
Entraîneur : F. Hantz.
Mignnot
44,,5
Akaaallé
4,,,5
B CCheyro
Be.
Ch ou
cappp., 55,55
18 : 00
Sochaux
Arbitre : M. Jaffredo
Mbbia
55,55
13
BBoorne
5
5,5
GGrichhtiing
n
4,55
BBriiiand
and
nd
SSooorin
i
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NNiculaae 6
F.
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55,55
5
44,55
5,55
Thomert
Tho
Th
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4
Br.r. Che
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Pedrretti
5,5
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5
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5
Sorlllin
in
Kalhen g
Kalhenberg
Edm
Edman
Saggna
4
4,5
6
5
e
Remplacements. – 46 : Kahlenberg par
JELEN (note : 6,5) ; 66e : Niculae par Is. BA ;
78e : Akalé par LEJEUNE.
Non utilisés : Petric (g.), B. Martin, Mou.
N’Diaye.
Entraîneur : J. Fernandez.
TTossic
i
J. Fatyy
55,55
Dannnzzé
4
62e
Remplacements. –
: Thomert par UTAKA ; 71e : Danzé par SOW ; 87e : Edman par
ESTEBAN.
Non utilisés : Revault (g.), A. Coulibaly.
Entraîneur : P. Dréossi.
LES BUTS
LE BUT
1-0 : MACALUSO (36e, passe de B. Gavanon). – Côté droit, Gavanon dépose un coup franc au
point de penalty, vers Macaluso, libre de tout marquage entre les deux défenseurs centraux manceaux. L’Uruguayen marque d’une tête plongeante, sur la droite de Pelé.
1-1 : GRAFITE (74e, passe de Basa). – Basa s’infiltre dans l’axe et lance Grafite qui accélère
entre Chrétien et Macaluso, entre dans les seize mètres et, de l’intérieur du droit, à ras de terre,
place le ballon sous le bras gauche de Grégorini.
1-0 : JELEN (65e, passe de Mignot). – De son camp, à gauche, Mignot réalise une longue
ouverture vers Jelen dans l’axe. Celui-ci prend de vitesse Mensah et Borne, s’infiltre dans la surface, et place une frappe de l’intérieur du pied droit dans le petit filet opposé de Pouplin.
LES CARTONS
2 AVERTISSEMENTS. – Rennes : Briand (29e, jeu dangereux sur Sorin), J. Faty (58e, obstruction
sur Akalé).
LES CARTONS
5 AVERTISSEMENTS. – Nancy : Hadji (62e, altercation avec Romaric), Curbelo (83e, charge sur
Basa) ; Le Mans : Cerdan (24e, obstruction sur Fortuné), Romaric (62e, altercation avec Hadji),
Basa (84e, obstruction sur Curbelo).
En direct sur Canal + Sport
Stade Auguste-Bonal
3
Caalvé
5
Sauuget
5
16
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8
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31
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Guillon
Les cinq derniers matches : N. N. P. G. N.
Remplaçants : J. Gavanon (g.) (1), J. Leroy
(5), Potillon (6), F. Diawara (25), Grax (4),
Le Tallec (21), Birsa (24).
Entraîneur : A. Perrin.
Absents : Daf (rééducation), Quercia (cheville), Sène (adducteurs), Brunel, Mézague,
Erding, Prévitali, El-Bounadi (choix de l’entraîneur).
Suspendus : aucun.
Les cinq derniers matches : P. N. P. N. N.
Remplaçants : Heurtebis (g.) (16), Norbert
(7), El-Mourabet (20), Vainqueur (33), Rossi
(25), Oliech (9), Pieroni (27).
Entraîneurs : M. Der Zakarian et J. N’Doram.
Absents : Cubilier, Signorino (reprise), Zaïri,
Savinaud (cuisse), Ca (mollet), Briant (g.),
Mété, Capoue, Mhadhbi, Dimitrijevic, K. Diop
(choix de l’entraîneur).
Suspendus : aucun.
Avec les mêmes ?
Cetto bon
pour le service
Sochaux boucle une semaine chargée, après
le déplacement à Lyon (3-3) et la venue du
PSG en Coupe (2-1), par la réception de
Nantes. « Cette équipe est en regain de forme
et s’apprête à disputer chaque semaine un
match de Coupe dans l’optique du maintien »,
souligne Alain Perrin. Le coach sochalien a
reconduit le groupe retenu contre le PSG,
auquel se sont ajoutés Jérôme Leroy et Fousseni Diawara. Perrin devrait aligner la même
équipe de départ que mercredi. – C. M.
Cetto a effectué un essai hier matin. Sa cheville endolorie semblant le laisser tranquille, le
capitaine nantais tiendra sa place en défense.
Comme mardi à Sedan (1-1, 6-5 aux t. a. b.),
où N’Doram et Der Zakarian ont trouvé l’animation de leur équipe « cohérente », le FCNA
devrait commencer en 4-4-2. Diallo et Keserü
sont annoncés en pointe. – R. R.
Prix des places : 9, 13, 17, 22 et 30
Spectacle sans intérêt.
Spectacle médiocre.
Spectacle moyen.
Spectacle agréable.
Spectacle très agréable.
Spectacle exceptionnel.
Un joueur doit avoir joué au moins quarante-cinq minutes pour être noté.
PAGE 6
DIMANCHE 4 MARS 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
AUXERRE - RENNES (1-0)
1
c.
Bleu
Rouge
Jaune
Antoine KOMBOUARÉ (entraîneur de Valenciennes) : « On n’a pas pris
de but, c’est une grosse satisfaction. Mais on peut être déçu d’avoir laissé
échapper deux points par rapport à notre engagement. Douchez, le gardien
toulousain, nous a fortement contrariés. Sur un plan général, on ne se préoccupe pas du classement, tous mes gars ont une grande envie de s’arracher
pour ne pas avoir de regrets, c’est ce qui a été fait ce soir. »
Élie BAUP (entraîneur de Toulouse) : « On savait que Valenciennes pratiquait un football engagé à domicile. Mes joueurs ont courbé l’échine, mais
n’ont rien cédé. Ils n’ont pas toujours joué avec lucidité, ils ont beaucoup subi
mais notre gardien a été intraitable sur sa ligne. C’est une grosse satisfaction. » – H. D.
4
p.
Jaune
VALENCIENNES - TOULOUSE (0-0)
8
P.
Noir
Bleu
Noir
Jean-Marc FURLAN (entraîneur de Troyes) : « Dès le début du match, on
a vu la différence de rythme entre une équipe qui prépare la Ligue des champions et doit effacer quelques échecs, et une équipe, la nôtre, qui joue le maintien. Notre défaite de ce soir est une bonne leçon pour la fin du Championnat.
La haute compétition exige de savoir assurer la continuité dans les résultats.
Mon équipe a encore trop besoin d’avoir le dos au mur pour réussir une performance. » – M. Bo.
N.
MATCHES
3. Lille
Temps doux. Pelouse correcte. 35 201 spectateurs. Arbitre : M. Chapron.
Claude PUEL (entraîneur de Lille) : « Nous avons pris comme d’habitude
le match au sérieux, mais cette fois mes joueurs ont été récompensés et
efficaces. Nous étions à la recherche d’un match référence au début de
l’année et après quelques prestations la réussite nous avait fuis. Celui-ci en
est un. Nous avons retrouvé ce soir la fraîcheur, les automatismes et la solidité du début de saison. Troyes ne s’est pas créé une seule occasion. »
13
BUTS
2. Lens
LILLE - TROYES (4-0)
Puel :
« Efficaces
et récompensés »
G.
1. Savidan (Valenciennes), 13 buts.
2. Aruna (Lens) ; Pauleta (Paris-SG), 10 buts.
4. Fred (+ 1) (Lyon) ; Piquionne (Saint-Étienne, 6, puis Monaco, 3) ; Ilan (SaintÉtienne), 9 buts.
7. Akalé (Auxerre) ; Is. Bangoura (Le Mans) ; Se. Keita (Lens) ; Bodmer (Lille) ;
Juninho (Lyon) ; Pagis (Marseille) ; Ziani (Sochaux) ; Gigliotti (Troyes) 8 buts.
EXTERIEUR
MATCHES
diff.
BUTEURS
7
FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
VALENCIENNES - TOULOUSE : 0-0
Des sentiments partagés
Dominateurs, les Nordistes ont buté sur Toulouse. Mais ils ne sont plus relégables et le TFC quitte le podium.
VALENCIENNES –
de notre envoyé spécial
VALENCIENNES a démontré, hier,
qu’il a le niveau requis pour rester en
L 1. Mais faute d’avoir marqué un but
aux Toulousains, qu’il a dominés de
long en large, il n’a pu se donner de
l’air chez lui, où il n’a pas gagné en
Championnat depuis le 23 décembre
face à Sedan (2-1). Mais VA, qui était
18e et relégable au coup d’envoi, se
retrouve 17e ce matin, avec un point
d’avance sur le Paris-SG.
Toulouse, lui, n’est plus troisième,
son meilleur classement dans le dernier tiers de la saison depuis vingt
ans, quand Santini avait conduit ses
troupes jusqu’en Coupe de l’UEFA. Il
a été rejoint aux points et dépassé à
la différence de buts par le LOSC.
Mais ce Téfécé, freiné dans le Hainaut après trois succès consécutifs
contre Lille (1-0), à Lorient (1-0) et
contre Marseille (3-0), n’a pas
encaissé un seul but durant ses
quatre derniers matches. Avec sa
défense de fer commandée par Arribagé, qui fêtait hier son 350e match
parmi l’élite, Toulouse peut espérer
voyager loin. Malheureusement
pour lui, Elmander, sévèrement
expulsé (85e), ne l’accompagnera
pas, samedi prochain, à Monaco.
C’est le premier carton rouge de sa
carrière.
S’il faut ressortir deux joueurs, les
noms du Toulousain Douchez et du
Valenciennois Mater s’imposent. « Il
a été exceptionnel », a dit le second
du premier. « Si l’on a perdu deux
points, c’est en grande partie à cause
de lui », a renchéri Kombouaré,
l’entraîneur nordiste. Douchez a
conclu cet échange aimable en
« espérant pour les Valenciennois
qu’ils s’en sortiront ». « Ces derniers
temps, je n’avais pas énormément
de travail, soulignait le gardien des
Violets. Alors je suis content d’avoir
vécu ce genre de match. On a subi
leurs attaques, ça venait de partout,
j’ai fait deux arrêts en première mitemps qui m’ont mis dans le
match. »
Savidan
n’est pas déçu
grand Douchez : lourde frappe à
l’angle de la surface, claquette du
gardien en corner (58e).
« Le coach nous a libéré l’esprit en
réussissant à nous enlever le poids
d’une position de relégable, rapportait Mater. On ne pensait qu’à jouer.
Ce qui est ch…, c’est qu’on le fait
bien, mais, une fois de plus, on
n’arrive pas à conclure. Avant de partir pour le stade, on a regardé le
début de Saint-Étienne - Lyon (1-3) à
la télé. Ça faisait 0-0. Le temps de
prendre le bus, Lyon menait 3-0. Voilà ce qui nous manque ! Mais c’est
aussi pour ça que l’on est dans le bas
du classement. »
On ne comptait plus, à la pause, le
nombre de centres effectués par
Mater. Quinze ? Vingt ? Habituellement latéral, le milieu droit, qui avait
annexé son couloir, a pilonné la surface du TFC avec une régularité
impressionnante qu’il devait tout
autant à son jeu incisif qu’aux
carences toulousaines dans cette
partie du terrain. Face à cet arrosage,
Douchez réussissait donc, en apnée,
deux arrêts de grande classe sur
deux têtes de Bezzaz (28e) et Paauwe
(43e), à la suite de coups de pieds
arrêtés de Doumeng.
Après la rencontre, l’artilleur Savidan (13 buts), muet hier soir, a pris le
contre-pied de la plupart des commentaires en se disant « pas déçu »
et même « très content », car « ce
match nous a permis de nous rassurer ». VA n’est plus relégable ?
« Franchement, ça ne compte pas.
Ce qui importe, c’est notre place le
26 mai (date de la fin du Champion-
nat). » La victoire de Sedan contre le
PSG (2-0), la défaite de Troyes (0-4),
le nul de Nice à Lorient (0-0) ? « On
s’en fiche ! Chacun fait sa route, chacun pense à sauver sa peau. Personne ne nous aidera à nous maintenir. »
JEAN-LUC GATELLIER
Si Douchez a été remarquable dans
un petit périmètre, Mater l’a été dans
les grands espaces. Quelle générosité ! Quelle caisse ! Le p’tit gars de
Dutemple, quartier populaire de
Valenciennes, a enthousiasmé
« son » Nungesser. À la 71e, il aurait
pu prétendre à un penalty quand il a
été déséquilibré par Sirieix. Auparavant, il était lui aussi tombé sur un
VALENCIENNES. –
Rarement titulaire,
le Valenciennois
Mody Traoré (à
gauche) n’en a pas
moins fort bien
rempli son rôle hier
en neutralisant
Fodé Mansaré.
Contribuant ainsi
à hisser son équipe
hors de
la zone rouge.
(Photo Mickael Libert /
ASA Pictures)
Douchez sort
le grand jeu
Monaco fait du surplace
Tenue en échec par des Bordelais qui méritaient mieux, l’ASM reste engluée
dans la seconde moitié du classement.
MONACO –
de notre envoyé spécial
EFFICACE À L’EXTÉRIEUR, où il
s’est imposé trois fois depuis le début
de l’année, Monaco a toujours autant
de mal à imposer sa loi à domicile.
Après Lens, il y a deux semaines, c’est
Bordeaux qui est venu prendre un
point au stade Louis-II hier soir. Mais
l’ASM s’est-elle donné tous les moyens
de parvenir à ses fins quand on voit le
profil très défensif que Laurent Banide
avait donné à son équipe ? « C’est vrai
que j’avais bâti une formation prudente, reconnaît-il. Mais on n’est pas
dans une position où on peut se permettre de prendre des risques. J’avais
donc reconduit un onze qui m’avait
donné entière satisfaction au Mans
(victoire 2-0). Je ne regrette rien. Si je
n’avais pas fait ça, on aurait pu
prendre le bouillon face à une très
bonne équipe bordelaise. »
Le bouillon, Monaco a quand même
commencé à le prendre en première
période. Les visiteurs, qui avaient alors
la maîtrise du jeu, ce sont eux qui se
créaient les meilleures opportunités de
marquer et, sans la mansuétude de
l’arbitre, Bordeaux aurait alors logiquement pris l’avantage grâce à un but
de Chamakh sévèrement refusé pour
une faute du Marocain sur Roma (32e).
« Je ne comprends toujours pas pourquoi M. Kalt n’a pas accepté de le valider, regrettait Ricardo. Et je suis déçu.
Prendre un point à Monaco n’est pas
une mauvaise performance. Mais,
quand je vois le déroulement de la rencontre, je me dis qu’on est passés à
coté de quelque chose. Il y a ce but
refusé. Il y a aussi ces occasions qu’on
a ratées après la pause. »
Bordeaux
s’accroche à l’Europe
Le Brésilien fait là référence à ce faceà-face entre Chamakh et Roma gagné
par le gardien italien en deux temps
(65e) et à cet incroyable raté de Jussiê,
seul face au but après un excellent service d’Alonso (73e). Un scénario qui
explique mieux pourquoi Laurent
Banide se disait ravi du résultat alors
que Ricardo faisait la moue malgré le
bon match de son équipe, qui reste
dans la course à l’Europe. Particulièrement réaliste, le technicien de l’ASM se
réjouissait d’avoir augmenté sa marge
d’avance sur le premier relégable, qui
s’élève aujourd’hui à 6 points. « Il ne
faut pas qu’on se fasse de cinéma,
disait il. Il est clair qu’on n’est pas très,
très loin de l’Europe. Mais, avant de
penser à ça, il est impératif d’assurer le
maintien. C’est aujourd’hui la priorité
des priorités et rien ne me fera oublier
cet objectif. On connaît une saison très
difficile depuis le début et on ne s’en
sortira pas d’un claquement de
doigt. » Avant ce match face à Bordeaux, Banide avait fait part d’une
ambition : prendre sept points lors des
trois matches précédant la trêve internationale fin mars. Il sait donc ce qu’il
lui reste à faire pour tenir cet objectif :
faire le plein lors des deux prochains
matches, à Toulouse puis face à
Nantes. L’ASM aurait alors 40 points
au compteur. Elle serait tout près
d’être sauvée. Et elle pourrait éventuellement passer à autre chose.
JEAN-PIERRE RIVAIS
Roma est
dans le coup
DANS UNE ÉQUIPE monégasque
bâtie avant tout pour être solide défensivement, les attaquants, pourtant
souvent livrés à eux-mêmes, se sont
paradoxalement mis en évidence. Sur
chaque prise de balle, PIQUIONNE a
donné l’impression de pouvoir aller au
bout et KOLLER a souvent mené à
bien son travail de pivot.
ROMA, pour deux ou trois interventions salvatrices dont une décisive face
à Chamakh, ainsi que la charnière centrale BOLIVAR-GIVET, calme, bien
placée et efficace dans les airs comme
à ras de terre, sont aussi à créditer
d’une bonne sortie. La principale
déception est venue de Yaya TOURÉ,
incapable de placer ses accélérations
et remplacé par MERIEM, qu’on
aurait aimé voir plus longtemps.
Du côté des Girondins, RAMÉ, moins
sollicité que son vis-à-vis, a été vigi-
lant. Les défenseurs se sont dans
l’ensemble correctement sortis
d’affaire avec une mention toute particulière à HENRIQUE.
Mais c’est dans l’entrejeu que les Bordelais ont le plus brillé en étouffant
dans l’œuf les quelques velléités
monégasques et en relançant toujours
avec beaucoup de justesse.
À ce petit jeu, la doublette composée
de FERNANDO et MAVUBA a réussi
à sortir une performance très intéressante. Pour le reste, MICOUD a été
d’une extrême discrétion, ALONSO a
souvent bien entamé, par sa vivacité et
sa vitesse, des actions qu’il a mal terminées par manque d’efficacité.
Et CHAMAKH a une nouvelle fois fait
apprécier son jeu aérien autant devant
le but adverse que pour prêter main
forte à ses défenseurs. – J.-P. Riv.
LORIENT - NICE : 0-0
NANCY - LE MANS : 1-1
Fin de séries
Ils sont inséparables
Les Lorientais, qui restaient sur trois revers, n’ont pu obtenir que le nul face à des Niçois
qui venaient de gagner quatre matches.
LORIENT –
de notre correspondant
permanent
À L’APPROCHE de la dernière ligne
droite, chaque point compte. Dans leur
quête du maintien, les Lorientais et les
Niçois ont apprécié celui engrangé hier
soir, pour des raisons diamétralement
opposées. Les Merlus ont mis fin à une
série de trois défaites qui commençaient à leur polluer l’esprit. Les Niçois,
qui restaient sur quatre succès de rang,
ont porté leur invincibilité à six rencontres. Ils grignotent un point au
Paris-SG et passent devant Troyes à la
différence de but.
Ce n’est pas rien, compte tenu du peu
d’ambitions qu’ils ont affiché au
Moustoir. Il fut un temps où les Niçois
faisaient le jeu, se procuraient des
occasions énormes mais finissaient
presque toujours par perdre. Hier, ils
n’ont approché le but de Riou qu’à
deux reprises. Une première fois par
Koné, en contre (23e). Une seconde par
Rool (80e). Battu par la tentative trop
croisée de l’Ivoirien, Riou, en écartant
habilement la reprise du gaucher azuréen, évita à son équipe un scénario
sensiblement identique à celui qui les
avait frustrés, deux semaines plus tôt,
contre Toulouse (0-1).
Sanctionnée par un 0-3 cinglant, la
prestation des Tangos la semaine passée à Troyes avait été suffisamment
catastrophique pour être rangée au
rayon des accidents. À condition, bien
entendu, qu’ils montrent un tout autre
visage face à Nice. Les Morbihannais
ont bien tenté de réciter leur partition
habituelle, basée sur un pressing très
haut et faite de combinaisons vives, à
terre, si possible sur les côtés.
Vahirua
craque et s’excuse
Mais ils ont trop souvent bégayé balle
au pied pour percer un bloc niçois
replié. Leur très nette domination se
sera finalement concrétisée par de
rares situations chaudes. À part un tir
d’Abriel juste au-dessus du cadre
(36e), un déboulé de Le Pen conclu par
Koné rate son retour
Protégée par deux filtres efficaces, EWOLO et ABRIEL, la
défense lorientaise, à l’image de MARCHAL, a passé une
soirée tranquille. Pourtant, MOULLEC s’était retrouvé avec
un client imprévu. Antonetti ayant opté pour un schéma en
4-5-1 plutôt qu’en 4-4-2, KONÉ, dans le couloir droit, fut le
seul animateur d’une formation niçoise très timide. La soirée
de l’ancien Lorientais, qui refoulait pour la première fois la
pelouse du Moustoir depuis son départ à Nice, en 2005, tourna court. Parti en contre, il dut stopper sa course. Le Moustoir l’applaudit autant par admiration que par soulagement.
Touché au quadriceps gauche, l’Ivoirien céda sa place à un
VAHIRUA discret au possible, sauf au moment de sortir du
terrain. Remplacé à son tour dans les arrêts de jeu par SCOT-
TO, il rentra directement aux vestiaires en invectivant son
entraîneur et en jetant son maillot au pied du banc.
Un autre duel valut le détour, celui opposant GIGNAC à
ABARDONADO. Les deux cousins ne se sont jamais fait de
cadeaux. Le Lorientais sortit à vingt minutes de la fin, handicapé par une blessure au pied gauche. Dans l’axe puis à
droite, SAÏFI s’est montré plus spectaculaire que dangereux. NAMOUCHI manque de vivacité pour exister. En
revanche, LE PEN, qui sortit touché au mollet, créa de nombreuses brèches sur la gauche mais ses centres ne trouvèrent
pas souvent preneur. LLORIS s’en régala. Le jeune gardien
niçois a progressé dans les airs. Sur sa ligne, il s’est montré
très sûr. C’est moins vrai pour son milieu. ÉCHOUAFNI n’a
pas eu son rayonnement habituel. ROOL tenta de mettre de
l’ordre mais il se montra trop inconstant. – R. R.
Comme à l’aller, Nancy et Le Mans se sont quittés sur un nul qui les laisse
dans le ventre mou de la Ligue 1.
un centre-tir au ras du poteau gauche
de Lloris (48e) et un tir en bout de
course de Gignac (52e), les Niçois n’ont
pas souvent tremblé.
Ce qui n’est sans doute pas le cas des
murs du vestiaire azuréen. Dans les
arrêts de jeu, Frédéric Antonetti décida
de sortir Vahirua, qui était entré en jeu
en fin de première période pour remplacer Koné, blessé. Fou de rage, le
Tahitien, avant de regagner directement les vestiaires, le regard noir, jeta
son maillot au pied du banc niçois. La
colère retomba très vite. « Sur le coup,
j’ai craqué, dit-il après le match, d’un
air désolé. Je tiens à m’excuser par rapport aux supporters mais aussi par rapport au coach. Je n’ai pas à faire ça. »
Son entraîneur n’a pas souhaité
s’exprimer après la rencontre. En
revanche, Roger Ricort a privilégié la
voie de l’apaisement. « On abordera
ce problème dès demain matin
(aujourd’hui) à l’entraînement, indiqua le directeur sportif de l’OGCN. Les
footballeurs et les entraîneurs sont des
hommes. Marama est déçu de ne pas
toujours jouer. Depuis un mois, on a
montré que nous étions très unis.
Ce n’est pas un geste malheureux qui
va nous désunir. Il faut mettre cela sur
un excès d’énervement. Marama est
en train de prendre la place de Cyril
Rool. » À Nice, c’est bien connu, on ne
reste jamais fâché très longtemps.
RAPHAËL RAYMOND
DIMANCHE 4 MARS 2007
1-0 : Macaluso (36e)
1-1 : Grafite (74e)
NANCY –
de notre correspondant
permanent
LE DIXIÈME RESTE DIXIÈME, le
onzième reste onzième. Comme à
l’aller (0-0), Nancéiens et Manceaux
n’ont pu se départager et lient encore
leur destin dans le ventre mou du classement. Le maintien se rapproche,
quand même, pour les deux équipes,
mais il n’y aura sans doute plus grandchose à espérer d’ici la fin de saison.
Alors qu’un succès aurait permis au
vainqueur du soir de regarder secrètement vers le haut. « Non, il y a encore
tout à jouer, réfute Frédéric Hantz. Très
sincèrement, avec la victoire à trois
points, ça peut aller encore très vite
pour tout le monde. On reste en milieu
de tableau mais on n’est pas loin des
premiers, pas loin des derniers. »
« On prend un point chacun, on reste
côte à côte, tout est encore possible »,
relevait aussi Jean Calvé.
Les Manceaux, qui se sont congratulés
au coup de sifflet final, étaient les plus
heureux de ce nul. Au lieu du surplace,
ils voient dans ce résultat la fin d’une
mini série de deux défaites qu’ils voulaient à tout prix rompre avant de rencontrer Saint-Étienne puis Lille. « On
est comme toutes les équipes, expliquait Hantz. Quand tu perds deux fois,
le doute peut s’installer. Derrière, ça
revient très fort. Faire un nul, ça casse
un peu la spirale de la défaite et
j’espère que ça amorce une série positive. »
Gavanon :
« Une journée
pour rien »
Et Nancy, qui a pourtant mené, n’était
pas désappointé non plus par ces deux
points perdus. « On s’en sort pas trop
mal, reconnaissait Gavanon. On ne
peut pas dire qu’on ait fait un bon
match et il y a des soirs où il faut se
contenter d’un point. On a vu les autres
résultats, c’est un peu une journée
pour rien pour tout le monde. » Nancy
avait pourtant très bien commencé,
inquiétant Pelé par Fortuné (1re), Cur-
belo (2e) et par de nombreux coups de
pied arrêtés. Sur l’un d’entre eux,
Gavanon trouva le crâne de Macaluso
(36e), abandonné par Cerdan et Basa.
Mais l’ASNL eut ensuite toutes les
peines du monde à se montrer à nouveau dangereux. Après un bel enchaînement entre Dia et N’Guémo, Curbelo
décalait Fortuné, mais la frappe du
Guyanais était bien repoussée par Pelé
(55e). « On ne s’est pas créé assez
d’occasions pour mériter de l’emporter, avouait Gavanon. Quand une
équipe comme nous n’est pas à cent
pour cent physiquement, elle a du
mal. »
L’égalisation récompensa l’équipe qui
avait proposé les enchaînements
offensifs les plus percutants en
seconde période. Bangoura (39e) et
Coutadeur (56e) avaient déjà approché
le cadre lorsque Fortuné, qui ne s’était
presque pas entraîné cette semaine,
laissa sa place à André Luiz. « On perdait la bataille au milieu », expliquait
Correa. Mais Nancy subit beaucoup
plus et Grafite, entré en jeu depuis
deux minutes, s’infiltra dans la défense
nancéienne pour tromper Grégorini du
droit (74e).
Ce but encouragea même les Manceaux, dangereux en fin de rencontre
avec deux tirs de Bangoura (78e, 87e).
Mais, même avec un seul point, ils sont
repartis comblés de Lorraine.
LIONEL DANGOUMAU
La maîtrise de Romaric
AVEC SON PHYSIQUE de gladiateur, crâne rasé et
tatouages, MACALUSO a vite été remarqué par les supporters nancéiens, qui ont tout de suite adopté ce défenseur
combatif. Il a inscrit hier soir son premier but depuis son arrivée à Nancy, en août dernier. Comme d’habitude, Benjamin
GAVANON était à la passe, sa sixième en L 1. L’Uruguayen
a davantage souffert, et DIAKHATÉ avec lui, pour défendre
face aux puissants SAMASSA et DE MELO, qui fut le Manceau le plus dangereux (6e, 10e, 19e) avant le but inscrit par
GRAFITE, à la fois puissant et précis devant la cage de GRÉGORINI, trois minutes après son entrée en jeu (74e).
Bien aidés sur les côtés par SESSEGNON et BANGOURA,
plutôt inspirés, les attaquants manceaux ont bousculé une
arrière-garde nancéienne fébrile. La technique et la lucidité
de ROMARIC permirent aussi au Mans de prendre le dessus
au milieu. La défense mancelle, en revanche, ne fut pas
beaucoup plus sûre que celle de Nancy. Vite dépassé par la
vitesse de l’explosif FORTUNÉ, CERDAN récolta un avertissement rapide (24e).
Sa responsabilité et celle de BASA sont d’ailleurs claires sur
le but nancéien, même si le capitaine du MUC fut beaucoup
plus convaincant le reste de la partie. Côté gauche, CAMARA eut du mal face à la rapidité de DIA, imprévisible, mais
qui tenta aussi des dribbles trop compliqués. Seul CALVÉ
réussit à tenir son poste sans dommage. Derrière ses défenseurs, PELÉ fut donc d’un secours précieux en repoussant la
plupart des tentatives adverses (1re, 21e, 55e). – L. D.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
MONACO - BORDEAUX : 0-0
Bleu
Rouge
DOUCHEZ (8) : auteur de deux
arrêts somptueux sur des têtes
adverses (28e et 43e), et d’une claquette sur un tir de Mater (58e). Très
sûr dans ses prises de balle.
EBONDO (5,5) : des montées rares
mais percutantes. Il a sorti un ballon
chaud (28e).
ARRIBAGÉ (6,5) : c’était son
350e match en L 1. Sur ce qu’il a montré, la retraite est encore loin.
CONGRÉ (6) : de bons jaillissements. Précieux sur les ballons
aériens.
MATHIEU (4,5) : très souvent mis
en difficulté par Mater. Auteur du
seul tir dangereux de Toulouse (70e).
DIEUZE (6) : toujours très utile à la
récupération.
SIRIEIX (4) : mal en point en première mi-temps, où il n’a jamais
compensé les difficultés de Mathieu
face à Mater.
PAULO CÉSAR (4,5) : en dedans et
remplacé par BATLLES (82e).
EMANA (5) : percutant, mais trop
de ballons perdus. Une belle frappe
dans le petit filet (51e).
MANSARÉ (4,5) : il n’a jamais mis
Traoré en défaut. Remplacé par
BERGOUGNOUX (90e).
ELMANDER (5) : une reprise audessus (19e). Sévèrement expulsé
pour un tacle sur Penneteau (85e).
– J.-L. G.
Jaune
Bleu
Jaune
vement, altruiste, une reprise dans le
petit filet (78e).
TOULOUSE
Noir
Noir
VALENCIENNES
PENNETEAU (6) : une seule intervention sur un gros tir de Mathieu
(70e).
Mo. TRAORÉ (6,5) : rarement titulaire, il a montré beaucoup d’assurance. Remplacé par un joueur offensif, DOSSEVI (81e).
FLACHEZ (5,5) : jamais pris au
dépourvu.
OUADDOU (5,5) : habile à couper
les trajectoires, il a réussi son retour
après une luxation de l’épaule il y a
un mois et demi.
RIPPERT (5) : un apport offensif
moins visible en seconde période
qu’en première.
DOUMENG (7) : beaucoup de
finesse technique, très précieux sur
coups de pied arrêtés et en soutien
de Mater pour jouer dans l’intervalle.
Remplacé par HADDAD (73e).
PAAUWE (5,5) : travailleur mais
parfois confus. Une très belle tête
sortie par Douchez (43e).
MATER (7,5) : d’innombrables
centres en première mi-temps. Un tir
trop croisé (15e), un autre très puissant claqué par Douchez (58e), et il
aurait pu obtenir un penalty (71e).
BEZZAZ (6) : une bonne prestation,
avec une conservation efficace côté
gauche et une tête très dangereuse
(28e). HASSLI l’a relayé (83e).
DUFRESNE (5,5) : trente-cinq ans
la veille du match et toutes ses
jambes ! Une reprise ratée de peu
(19e).
SAVIDAN (5,5) : toujours en mou-
8
FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
MARSEILLE - LENS
Le vent de la révolte
Les Marseillais, tombés à la huitième place, et les Lensois, naufragés en Coupe de France, doivent refaire surface.
LENS –
de notre envoyé spécial
GERVAIS MARTEL a parlé à ses
joueurs avant-hier. Son but : les
remettre face à leurs responsabilités
après la faillite collective de Lens
mercredi, battu en quarts de finale
de la Coupe de France par Montceau-les-Mines, 15e de son groupe
de CFA (0-1). On imagine son emploi
des mots « honte » et « fierté ». La
honte d’être tombé si bas, d’avoir
joué un match du mercredi contre
une équipe qui jouait celui de sa vie.
Une fierté à reconquérir ce soir à
Marseille, où le président des Sang et
Or accompagnera son équipe
« contre l’avis des toubibs ».
La mise au point terminée, le paradoxe était saisissant : malgré une
démarche hésitante, rythmée par
des béquilles (il a subi une nouvelle
opération à une hanche), le regard
du patron lensois était éclairé de sollicitude quand il a croisé celui,
décomposé, de Sébastien Chabbert.
Deux jours auparavant, le gardien
no 2, titulaire en Coupe de France,
avait retardé l’échéance de cette
piteuse élimination.
« On n’osait pas sortir du vestiaire
(les Lensois y sont restés cloîtrés pendant une heure après le match), les
questions de la presse nous faisaient
peur, car nous n’avions pas de
réponses, racontait avec franchise le
défenseur Adama Coulibaly. Depuis
notre retour à Lens, je n’ose pas aller
dans la rue. »
L’international malien va pourtant
sortir de son intimité pour se retrouver, ce soir, au milieu de 50 000 supporters marseillais qui, eux aussi,
exigent un rachat de la part de leurs
joueurs.
D’un côté, l’OM, huitième du classe-
ment, haché menu à Toulouse (0-3),
il y a huit jours, incapable de remporter une seule rencontre de Ligue 1
en février, néanmoins demi-finaliste
de la Coupe de France. De l’autre, le
Racing, deuxième du Championnat,
mais freiné par Nancy (2-2), huitième-finaliste de la Coupe de
l’UEFA (il sera opposé dès jeudi aux
Allemands de Leverkusen), mais
navrant en Coupe de France.
Rattrapés
par la même urgence
Les deux adversaires sont
aujourd’hui rattrapés par la même
urgence : réagir ou, mieux – s’ils en
ont les moyens physiques et psycho-
logiques – se révolter… « Ce sentiment de révolte, l’équipe l’a eu une
seule fois contre Lyon (2-1 après
avoir été menée 0-1, en huitièmes de
finale de la Coupe de France), fait
observer Albert Émon, l’entraîneur
olympien. Ça veut dire que les
joueurs l’ont seulement contre des
équipes de grande qualité. J’espère
qu’ils l’auront contre Lens, une
équipe avec une certaine qualité
mais qui, je pense, n’est pas supérieure à la nôtre. » En écho, Colbert
Marlot, entraîneur adjoint du RCL,
répond : « On ne va pas au Vélodrome avec la crainte de l’OM. Il a
des trous lui aussi. Il faut retrouver
nos fondamentaux, le bloc-équipe,
obtenir un résultat pour restaurer
l’image du club et la fierté de tous.
On a un sentiment de honte après
Montceau, il ne faut pas s’en cacher.
On est tous responsables, on va tous
réagir », décrète-t-il.
Le Racing est peut-être à un tournant
de sa saison : faute d’afficher un net
regain de dynamisme, il verrait se
rapprocher dangereusement ses
poursuivants dans une période où
l’addition des matches de L 1 et de
Coupe d’Europe lui impose de jouer
deux fois par semaine. Son objectif
est élevé : atteindre un total de
65 points pour obtenir une qualification directe à la Ligue des champions, cinq ans après sa dernière participation. Il en compte 45 à
12 journées de la fin.
L’OM est loin de ces comptes-là :
deux points pris seulement lors des
cinq dernières rencontres, un retard
de sept longueurs sur les Nordistes.
Pour l’un comme pour l’autre, l’enjeu
est de taille ce soir au Vélodrome.
JEAN-LUC GATELLIER (avec D. Ro.)
En direct sur Canal +
21 : 00
Stade-Vélodrome
Marseille
Lens
Arbitre : M. Bré
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« Habib (Beye), le
capitaine, m’a demandé
d’être le relais entre le
milieu et l’attaque.
Depuis décembre, je
joue plus et je
m’investis beaucoup
plus », affirme Samir
Nasri (ici entre les
Sochaliens Karim Ziani,
à gauche, et Jérémie
Bréchet). En l’absence
de Franck Ribéry, le
jeune milieu de terrain
cent pour cent
marseillais prend ses
responsabilités.
(Photo Didier Fèvre)
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Les cinq derniers matches : N. G. G. N. N.
Remplaçants : Chabbert (g.) (1), Barul (6),
Gillet (5), Tixier (28), Si. Keita (21), Boukari (7),
Jemaa (22).
Entraîneur : F. Gillot.
Absents : Cousin (malade), Brocard, Hermach,
Monnet-Paquet (choix de l’entraîneur).
Suspendu : Diane.
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Les cinq derniers matches : P. N. P. N. P.
Remplaçants : Hamel (g.) (16), Civelli (2),
Cesar (21), Olembe (27), Valbuena (28), Pagis
(10), Arrache (14).
Entraîneur : A. Émon.
Absents : Oruma (ménisque), Ribéry (pied),
Bocaly, H. Camara, Cantareil (choix de
l’entraîneur).
Suspendus : aucun.
Les mêmes
qu’en Coupe ?
Carrière, 300 !
Gillot, déçu par le turnover en Coupe
de France (défaite 0-1 contre Montceau, Championnat de France amateur), revient à une composition plus
classique. Hormis Cousin, grippé, Gillot dispose d’un groupe au complet.
L’entraîneur lensois n’alignera qu’une
seule pointe, Aruna, dans un système
en 4-2-3-1. Éric Carrière fêtera ce soir
son 300e match de Ligue 1. – H. W.
L’OM n’a plus gagné en Championnat
depuis cinq matches et se retrouve
« au pied du mur », comme le dit son
entraîneur. Émon doit composer avec
les absences d’Oruma et, surtout, de
Ribéry, indisponibles pour plusieurs
semaines. Il pourrait aligner une
équipe très proche de celle qui a battu
Vannes (National) en Coupe de France
(5-0). – H. F.
de nos envoyés spéciaux
« COMMENT ABORDEZ-VOUS ce
match clé contre Lens ?
– C’est un match très important, c’est
un peu le tournant. Si on gagne, on
peut espérer la troisième, voire la deuxième place alors qu’avec une défaite,
ça sera très difficile. On est prêts. Nos
attaquants ont repris confiance, ils ont
tous marqué contre Vannes (National,
5-0, en Coupe de France).
– Que manque-t-il à l’Olympique de Marseille pour trouver
la régularité qui lui manque ?
– Nous sommes faibles mentalement,
très faibles, très, très faibles. Nous
n’avons retourné qu’une seule fois la
situation cette saison lorsque nous
étions menés, contre Lyon (de 0-1 à
2-1, en Coupe de France). Quand on
est menés, j’ai l’impression que tout le
monde baisse les bras, c’est fini. C’est
parce qu’on est immatures. Dès qu’il y
a des éloges, on se voit trop beaux. On
doit avoir plus de rigueur entre nous.
Après le match de Toulouse (0-3,
samedi dernier), on a pris conscience
de la nécessité de se dire les choses en
face. Avant, comme on s’entend bien,
on avait peur de se vexer.
– Comment vivez-vous le fait
d’être un jeune Marseillais et de
jouer à l’OM, avec de plus en plus
de responsabilités dans le jeu ?
– Plutôt bien, parce qu’à Marseille, on
grandit plus vite qu’ailleurs. J’ai eu la
chance de côtoyer de grands joueurs.
Comme Frédéric Déhu, qui a joué à
Barcelone, à Paris, des clubs où il y a
pas mal de pression. Il m’a dit de jouer
« J’ai encore tendance
à être inconstant »
– Pourquoi grandit-on plus vite
à Marseille ?
– Parce qu’il y a plus de pression que
dans les autres clubs, c’est un club
mouvementé : j’ai déjà connu quatre
entraîneurs, deux présidents, deux
actionnaires (principaux) bientôt !
Forcément, tout va plus vite, on est
plus exposés.
– Et les supporters sont très exigeants...
– Oui, mais j’ai bénéficié de beaucoup
de clémence. Peut-être parce que je
suis un petit de Marseille, je ne me suis
jamais fait siffler au Stade-Vélodrome.
– Avez-vous conscience que,
dans l’histoire du club, il y a eu
très peu de jeunes joueurs
comme vous, formé au club et
dont on commence à dire que
vous pourriez arriver en équipe
de France ?
– Je crois que cela n’est jamais arrivé
parce qu’à Marseille, il y a toujours eu
une politique de stars. En ce moment,
étant donné le manque de moyens, il y
a une autre politique. Peut-être qu’en
constatant mes performances, la
direction du club va plus se pencher sur
son centre de formation, où il y a des
bons joueurs. Comme Seydou Keita,
aujourd’hui à Lens, qui a été élu meilleur joueur du Championnat du monde
des vingt ans (en 1999). Il a joué quatre
matches à l’OM. On a laissé partir trop
de joueurs du club et il y a trop de
joueurs de la région marseillaise qui
passent entre les mailles du filet.
– Qu’avez-vous appris de vos
entraîneurs ?
– Tous, chacun à leur manière, m’ont
apporté quelque chose. Lorsque je suis
arrivé dans le groupe pro, j’ai eu la
chance que ce soit José Anigo, l’entraîneur, car il me connaissait depuis les
benjamins ; cela m’a beaucoup aidé.
Jean Fernandez m’a fait jouer à un
poste plus défensif, cela m’a permis
d’acquérir du physique, du volume de
jeu.
– Récemment, à Bordeaux, pendant vingt minutes, vous avez
effectué une énorme prestation,
à partir d’une position plus basse
qu’auparavant…
– J’ai pris beaucoup de plaisir à ce
moment-là parce que je touchais
beaucoup de ballons, j’avais plus
d’espace. Je suis capable d’assurer un
rôle de milieu relayeur mais il me faut
plus de volume de jeu. Parce que j’ai
encore tendance à être inconstant.
Pendant un quart d’heure, je vais être
vraiment bien puis disparaître pendant
dix minutes. Et j’ai vraiment la volonté
de m’améliorer là-dessus. Il me
manque ça. Et de marquer des buts.
« À dix-neuf ans,
il n’y a plus
d’excuse à trouver »
– Vous demandez des explications à l’entraîneur quand vous
ne jouez pas ?
– Non, c’est son choix. Dans ces caslà, je rentre chez moi, j’en parle avec
mon père. Et je sais que je dois en faire
plus.
– Votre père a un rôle important...
– Oui et ma mère aussi, même si elle
n’aime pas trop le foot – elle n’est
venue que deux fois au stade. Mais elle
voit tous les matches de l’OM à la télé
et elle ne regarde que moi ! Ce qui est
bien avec mes parents, c’est qu’ils ont
les pieds sur terre, ils ne sont pas du
genre à voir leur fils le plus beau du
monde.
– Avez-vous déjà pensé à partir
jouer à l’étranger ?
– Non, pas pour l’instant. Mais j’ai
envie de disputer une Coupe du
monde, de gagner la Ligue des champions. Si demain l’OM redevient un
grand club, je suis prêt à m’investir ici.
Mais si le club ne se donne pas les
moyens, à un moment, il faudra penser
à aller voir ailleurs. Quand on voit
aujourd’hui comment joue Barcelone,
c’est beau. C’est le football. Parce que,
pour moi, c’est un jeu, un spectacle.
– C’est un jeu, mais il y a aussi la
dimension physique, celle que
vous êtes en train d’acquérir…
– Depuis le début de saison, j’ai mis
un programme en place avec Georges
Gacon, le préparateur physique, afin
de travailler la musculation. Au lieu
d’arriver une demi-heure avant
l’entraînement collectif, j’arrive une
heure avant et on travaille.
– Commencez-vous à avoir de
l’influence sur le groupe ?
– Oui. Habib (Beye), le capitaine, m’a
demandé d’être le relais entre le milieu
et l’attaque. Depuis décembre, je joue
plus et je m’investis beaucoup plus, je
Sochaux rêve d’Europe
En Coupe comme en Championnat, l’équipe d’Alain Perrin est en course
pour décrocher une qualification européenne en fin de saison.
de notre envoyé spécial
POUR SOCHAUX, tous les chemins
peuvent mener à l’Europe. Le club doubiste connaîtra aujourd’hui, pendant
son match contre Nantes, son adversaire en demi-finales de la Coupe de
France. Dans cette compétition,
Sochaux n’est plus qu’à deux marches
de la Coupe de l’UEFA. Mais Sochaux,
quatrième avant cette 27e journée de
L 1, est aussi dans la course pour terminer à une place européenne en Ligue 1.
Le quart de finale de Coupe remporté
contre le Paris-SG (2-1), mercredi, a
lancé une semaine qui doit confirmer
que les Francs-Comtois sont bien destinés à jouer les premiers rôles au printemps. Après le nul réussi à Lyon (3-3),
ce match a aussi démontré aux sceptiques que l’équipe d’Alain Perrin avait
tous les arguments nécessaires pour
bien figurer dans cette fin de saison
palpitante. Son gardien, Richert, est
impeccable, sa défense, commandée
par un Bréchet retrouvé, se fait de plus
en plus rassurante, ses possibilités en
attaque sont multiples (six joueurs
pour deux postes), et Sochaux possède
aussi, avec Ziani, un élément de classe
capable de déséquilibrer n’importe
quelle défense.
« Quand on regarde notre effectif la
– Jouer en équipe de France...
mais à quel poste ?
– Cela dépend du système de jeu. J’ai
vu évoluer les Bleus avec deux systèmes. En 4-5-1, avec un joueur qui
tourne derrière l’attaquant de pointe,
en l’occurrence Thierry Henry. Ou en
4-4-2, où je pourrais évoluer sur le
côté. Il y a de la concurrence, celui qui
apportera le plus jouera. Mais cette
concurrence ne me fait pas peur.
– La concurrence, elle peut exister vis-à-vis de Franck Ribéry…
– Il y a Malouda, Govou et Franck.
Mais on peut aussi se retrouver tous les
deux chez les Bleus. C’est au sélectionneur de déterminer les meilleures complémentarités. Mais, pour l’instant, on
n’en est pas là.
– C’est trop tôt ?
– Tôt sans l’être. Il y a bien d’autres
jeunes joueurs qui ont déjà été sélectionnés. »
DOMINIQUE ROUSSEAU
et HÉLÈNE FOXONET
INTERNATIONAL BOARD
SOCHAUX - NANTES
SOCHAUX –
parle et le message passe, ils m’écoutent. À dix-neuf ans, j’apprécie que
Habib m’ait confié cette responsabilité. Mais, à cet âge, on doit aussi se
révéler. J’ai déjà joué 80 matches en
L 1 et dans les grands clubs, on fait
confiance aux jeunes de cet âge.
Comme Ferguson à Manchester United, avec Cristiano Ronaldo et Rooney,
Ancelotti à Milan, avec Gourcuff. À
dix-neuf ans, il n’y a plus d’excuse à
trouver, on est un joueur pro.
– L’équipe de France, c’est un
objectif ?
– Pour l’instant, je suis dans l’équipe
de France Espoirs. En ce qui concerne
les grands, lorsque le sélectionneur
jugera que je suis apte à y aller, pas de
souci, j’irai.
– Il y a un an et demi, Franck
Ribéry a fait : “Coucou, je veux
aller en équipe de France.” Et
vous ?
– Moi ? (Malicieux.) Coucou, je veux y
aller, c’est clair ! Après, il faut s’en
donner les moyens. Aux postes offensifs, il y a pas mal de concurrence en
équipe de France. Être sélectionné,
cela passe par de bonnes performances et le maintien d’un certain
niveau de jeu.
saison dernière, il y avait pourtant de
beaux noms, comme Ilan, mais on a eu
du mal à faire une équipe, raconte
Jean-Claude Plessis, le président. C’est
ce que Perrin a fait cette année. »
« Derrière, quand je vois la qualité de
nos milieux et de nos attaquants, je
prends du plaisir, avoue Bréchet. C’est
vrai qu’on pratique du beau football.
Mais la finalité, c’est de gagner et parfois on a fait passer la qualité de jeu
avant le résultat. » « On est capables
de rivaliser contre les meilleurs, mais
on n’affiche pas des qualités de compétiteur en permanence, ajoute Alain
Perrin. Cela a été le cas contre Sedan
(1-1) ou Rennes (0-0). »
Plessis : « Dommage
de gâcher ça »
En affrontant Nantes, un relégable, les
Lionceaux ont l’occasion de démontrer
qu’ils peuvent aussi être efficaces
contre des équipes de bas de tableau.
Et que l’Europe est bien à portée de
main. « Évidemment ce serait une saison réussie, mais c’est encore difficile
de se projeter sur cet objectif-là, tempère Perrin. On ne peut pas en parler
avant avril, la dernière ligne droite. »
« Le match de mercredi nous permet
de continuer l’aventure en Coupe, le
Championnat, c’est complètement différent, estime aussi Richert. Il est
encore long et c’est tellement serré
qu’une mauvaise série nous remettrait
dans une position de milieu de
tableau. »
Une victoire contre Le Mans (2-0) et un
nul à Lyon (3-3) ont en effet suffi aux
Sochaliens pour se replacer au pied du
podium après avoir aligné deux
défaites et trois nuls entre les 20e et
24e journées… « C’est une situation
précaire, approuve Bréchet. C’est tellement serré que tout peut arriver, et,
si on s’enflamme, on va vite déchanter
et retomber dans l’anonymat. On a un
calendrier excitant mais il reste douze
matches. Parler de qualification européenne serait encore prématuré. »
Comme si les sommets avaient encore
quelque chose d’irréel pour cette
équipe, quinzième la saison dernière et
presque confuse de se retrouver en si
bonne position. « On joue toujours
pour gagner, mais moi je ne pensais
pas qu’on réussirait de bonnes choses
comme ça, s’étonne Bréchet. C’est une
belle surprise. »
Même si les places européennes ne
sont pas encore un objectif avoué, la
déception serait donc énorme de ne
pas confirmer cette saison surprenante
dans les trois prochains mois. « Cela
serait dommage de gâcher ça »,
concède Plessis.
LIONEL DANGOUMAU
Du neuf avec les vieux ?
Malgré les renforts de janvier, les entraîneurs nantais devraient charger
Claudiu Keserü et Mahamadou Diallo de dynamiser la pire attaque de Ligue 1.
La vidéo
à petits pas
NANTES –
MANCHESTER – (ANG)
de notre envoyé spécial
JAPHET N’DORAM et Michel Der
Zakarian forment un couple toujours
imperméable à la défaite. Et à la victoire aussi. Pour le moment, le bilan
des coentraîneurs nantais fait état de
trois matches nuls, qu’ils doivent surtout à une solidité défensive retrouvée.
Le naufrage contre Valenciennes (2-5),
qui précipita Georges Eo vers la sortie,
le 10 février, n’est qu’un horrible souvenir parmi d’autres. Si les Canaris
sont avant-derniers, ce n’est pas parce
qu’ils défendent plus mal que les
autres (32 buts encaissés), c’est surtout parce qu’ils marquent très peu,
quel que soit celui qui les dirige : cinq
buts lors des six premières journées,
celles de la fin de l’ère Le Dizet, quatorze en dix-huit rencontres avec Eo,
un en deux matches avec Der Zakarian
et N’Doram.
Zaïri et Pieroni ont été recrutés en janvier pour remédier à cette carence
récurrente. Le premier a passé plus de
temps à l’infirmerie que sur les terrains. Le second pourrait bientôt
regretter de ne pas avoir choisi Toulouse. L’ancien Auxerrois avait pourtant effectué des premiers pas enchanteurs en réussissant le seul but du
match contre Nice (1-0), le 13 janvier,
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puis un doublé, la semaine suivante à
Amiens (Ligue 2, 3-1), en Coupe de
France. Mais, depuis, il marque le pas
sans pouvoir exiger plus de temps pour
s’adapter. À Nantes, l’urgence commande. Selon le carnet de route des
coaches, le maintien exige au moins
six victoires lors des douze derniers
matches. Donc des buts.
Lors de leur première sortie, à Marseille (0-0), Der Zakarian et N’Doram
avaient opté pour un très prudent
4-5-1 avec le seul Mahamadou Diallo
en pointe. Le week-end dernier, pour la
réception d’Auxerre, ils ont choisi
d’associer Pieroni au Malien. La greffe
ne prit pas. En revanche, l’entrée en jeu
de Claudiu Keserü fut décisive. Auteur
du but égalisateur contre l’AJA, le Roumain, aidé par le Sedanais Sartre, a
récidivé mardi en Coupe de France. Ses
deux coups de canon, contre Lille, en
Coupe de France, et face à Valenciennes laissent penser qu’il se rapproche du niveau escompté par le
FCNA quand il arriva en France, en
2003. « Je suis passé par des étapes
difficiles que je n’ai plus envie de
connaître, admet Keserü. Je sais donc
que je dois travailler et encore travailler. » « Il n’a que vingt ans, nuance justement son capitaine, Mauro Cetto.
Quand Claudiu est en confiance, il
réussit pas mal de choses. Et, là, c’est
bien pour lui et pour nous. » « Contre
Sedan, Claudiu a été disponible et
utile, apprécie en tout cas N’Doram.
Jusqu’ici, il manquait de constance.
Mais il a marqué beaucoup de points.
Avec Diallo, ils ont montré qu’ils pouvaient être très complémentaires. »
Ils ont pourtant rarement occupé
ensemble la pointe de l’attaque nantaise. Depuis l’arrivée de Diallo, en janvier 2005, leur vie commune en L 1 se
résume en 910 minutes réparties sur
26 matches. Si Der Zakarian et
N’Doram leur réitèrent leur confiance
ce soir, ce sera seulement leur dixième
titularisation commune. « Contre
Sedan, on s’est créé des occasions avec
Claudiu, apprécie Diallo. Il faut continuer comme ça. » « Avec Diallo, on n’a
pas souvent eu la chance de jouer
ensemble, regrette Keserü. À chaque
fois, notre association a donné de
bonnes choses. » Plus mobile, Diallo
apporte de la profondeur au jeu nantais. Il est peut-être plus habile dans la
surface de la réparation, notamment
de la tête. Meilleur dribbleur, Keserü
n’hésite jamais à décrocher pour armer
son pied gauche, le plus puissant et le
plus précis de l’effectif nantais. Ses
coéquipiers auront-ils les moyens de
lui offrir des munitions à Sochaux ?
Cela reste quand même à voir.
RAPHAËL RAYMOND
de notre envoyé spécial
HIER À MANCHESTER, à l’issue de
la 121 e assemblée générale de
l’International Board, l’institution
garante des lois du jeu, les secrétaires généraux des quatre associations britanniques (Angleterre,
Écosse, Irlande du Nord et pays de
Galles) et celui de la FIFA, Urs Linsi,
ont soumis l’expérimentation de la
vidéo pour l’arbitrage à quatre
conditions :
1. La technologie ne doit être appliquée que sur la ligne de but.
2. Le système doit être fiable à cent
pour cent.
3. L’indication du franchissement ou
non de la ligne de but par le ballon à
l’arbitre doit être instantanée.
4. Le signal (du franchissement) ne
doit être communiqué qu’aux officiels.
Du coup, les représentants d’Adidas,
venus présenter les améliorations de
leur « ballon à puce », et ceux de la
Fédération anglaise, avec à leur tête
Mike Foster, secrétaire général de la
Premier League, accompagné par
Frédéric Thiriez, président de la LFP
et vice-président de la FFF, sont
repartis sans réponse précise sur les
projets qu’ils étaient venus présenter.
Il y a deux ans, le ballon à puce fut
mis à l’épreuve au cours du Championnat du monde juniors. La fiabilité de la puce n’ayant pas été totalement démontrée, Adidas fut prié
d’améliorer sa technologie.
À l’issue de cette assemblée générale, Frédéric Thiriez et les Anglais se
déclaraient satisfaits. « Mike Foster
considère que le Board autorise les
Anglais à poursuivre leurs travaux,
ce qu’ils vont faire, tout comme
nous, dès la saison prochaine,
avouait le président de la Ligue. Mais
les expérimentations ne pourront
concerner que des matches amicaux. »
RICHARD PORRET
MESSAGES INTERDITS. – Le Board a adopté des mesures susceptibles
d’être appliquées à court terme. Parmi celles-ci figurent l’obligation pour les
joueurs de porter des sous-vêtements (tee-shirts notamment) de la même couleur que leurs maillots et l’interdiction d’exprimer des messages à caractère
politique, religieux ou personnel. – R. Po.
DIMANCHE 4 MARS 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
MARSEILLE –
mon jeu et de continuer à faire comme
si j’étais avec des joueurs de mon âge.
Bixente Lizarazu aussi m’a conseillé. Et
Fabien Barthez, à sa façon, plus discrète.
Bleu
SAMIR NASRI, le milieu de terrain marseillais, se dit prêt à jouer en équipe de France. Une ambition révélatrice d’une personnalité
très affirmée pour un joueur de dix-neuf ans.
Vendredi matin à la Commanderie, Samir Nasri s’est confié
avec la grande maturité qui est la sienne. Dans le groupe marseillais, il a de plus en plus d’influence. Du fait de l’épaisseur de
son volume de jeu et de la qualité de ses analyses. Il juge ici son
équipe et ses prestations sans complaisance et annonce ses
ambitions : l’équipe de France et un départ à l’étranger si l’OM
ne redevient pas un grand club.
Samir NASRI
France.
19 ans, né le 20 juin 1987 à Marseille
(Bouches-du-Rhône).
1,77 m ; 75 kg.
Milieu offensif.
Club : Marseille (formé au club).
Palmarès : néant.
1er match en L 1 : Sochaux-Marseille
(2-0), le 12 septembre 2004.
International Espoirs (4 sélections,
0 but) ; 79 matches, 3 buts en L 1 ;
14 matches, 0 but en Coupe d’Europe
(tous en C 3).
Jaune
Rouge
Jaune
« Je veux y aller »
Noir
Bleu
Noir
Prix des places : 35, 45, 55 et 65
9
FOOTBALL ITALIE (27 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
ASCOLI - AS ROME : 1-1
L’AS Rome
en échec
Sans inspiration, l’adversaire de Lyon en Ligue des
champions a perdu deux points chez le dernier de Serie A.
ASCOLI - AS ROME : 1-1 (1-0)
Temps doux. Terrain en bon état. 5 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Saccani. Buts. –
ASCOLI: Soncin(31e) ; AS ROME: Wilhelmsson(85e). Avertissements.–Ascoli: Corallo(22e),
Boudianski (37e), Soncin (54e) ; AS Rome : Chivu (26e).
ASCOLI : Eleftheropoulos – Melara, Corallo, Nastase – Vastola, Foglio (Perrulli, 80e) Boudianski,Pesce – Soncin (Guberti, 90e + 2), Paolucci (Lombardi,75e), Fini (cap.).Entraîneur :
N. Sonetti.
AS ROME : Curci – Cassetti (Tonetto, 80e), Ferrari, Chivu, Panucci – Wilhelmsson, R. Faty
(De Rossi, 59e), Totti (cap.), Pizarro, Tavano – Vucinic (Mancini, 59e). Entraîneur : L. Spaletti.
ASCOLI –
leur match retour de mardi face aux Lyonnais (0-0 à l’aller).
« Je suis très en colère contre mon équipe,
pestait Luciano Spaletti, le coach romain.
On n’a pas le droit de montrer deux
visages différents selon les équipes que
nous rencontrons. Aujourd’hui, nous
n’avons pas eu la bonne mentalité pour
aborder ce type de match. Nous n’avons
pas d’excuses. À Lyon, il faudra vraiment
montrer un autre visage. »
de notre envoyé spécial
DANS UNE SAISON jusque-là satisfaisante, l’AS Rome tentera sans aucun
doute d’oublier ses deux prestations face
à Ascoli, modeste lanterne rouge de
Serie A. Sauvés au match aller dans le
temps additionnel (2-2) par un but de
Mexès, ménagé hier, les Romains furent
longtemps menés au score avant d’égaliser à cinq minutes de la fin grâce à l’ancien
Nantais, Wilhelmsson.
Francesco Totti
l’intermittent
L’AS Rome compte désormais seize points
de retard sur l’intouchable Inter, vainqueur dans le même temps de Livourne
(2-1). À l’évidence, les Romains avaient
déjà la tête à la Ligue des champions et
Durant une première demi-heure plutôt
tristounette, ses joueurs, au petit trot,
s’étaient pourtant créé les meilleures
occasions et notamment ce face-à-face
perdu par Tavano, bien lancé dans la pro-
ANGLETERRE (29e journée)
fondeur par Panucci, qui aurait pu tout
changer (10e).
Présent dans les tribunes pour le compte
de l’OL, Bruno Genesio pourra confirmer à
Gérard Houllier ce qu’il sait déjà : la dangerosité des Romains sur coups de pied
arrêtés, leur grosse présence dans le
domaine aérien devant le but (sauvetage
de Soncin sur sa ligne sur une tête de
Casetti, puis deux arrêts déterminants
d’Eleftheropoulos sur deux tentatives
cadrées de Panucci) mais aussi certaines
lacunes dans leur jeu sur lesquelles il fera
bon méditer. Ainsi, la passivité de la
défense romaine sur le but de Soncin, qui
se joua de trois défenseurs avant de tromper en force Curci (31e) n’échappa certainement pas non plus à l’espion lyonnais.
À l’image de Totti, qui plonge systématiquement aux abords de la surface ou de
Ricardo Faty, titulaire hier pour la pre-
mière fois en Championnat mais qui passa
totalement à côté de son match, l’AS
Rome joue aussi par intermittences et ses
absences pourraient lui coûter très cher à
Gerland.
Il fallut ainsi quasiment attendre l’heure
de jeu, et les entrées simultanées de Mancini et De Rossi, pour voir Rome donner
enfin du volume à sa supériorité technique. Eleftheropoulos, qui avait jusqu’alors repoussé toutes les tentatives
romaines dont une belle frappe en pivot
de Tavano (78e), finit par relâcher un tir de
Pizarro dans les pieds de Wilhelmsson.
Dans un angle fermé, le Suédois marqua
son premier but en Serie A, récompensant
les quelques bonnes séquences romaines
des trente dernières minutes.
JÉRÔME LE FAUCONNIER
Alessandro MANCINI (AS Rome) : « Aujourd’hui, on n’a pas vu la vraie Roma. Le
problème, c’est que cela fait pas mal de temps qu’on ne l’a pas vue... J’espère qu’à Lyon
nous saurons montrer notre vrai visage. La qualification est très ouverte car nous avons
toujours bien joué les matches importants. »
Ricardo FATY (AS Rome, au micro de Roma Channel) : « Aujourd’hui, c’était un
désastre. Je m’en excuse. Ce n’était pas facile pour moi d’être titulaire après trois mois
d’absence (blessure à la cuisse le 6 novembre dernier). Je dois beaucoup travailler pour
revenir à mon meilleur niveau. »
LIVERPOOL - MANCHESTER UNITED : 0-1
Manchester, le réalisme du champion
LIVERPOOL - MANCHESTER UNITED : 0-1 (0-0)
But : O’Shea (90e + 1). Avertissements. – Liverpool : Xabi Alonso (41e), Carragher (72e) ;
Manchester United : Carrick (43e), Neville (81e). Expulsion. – Manchester United : Scholes
(86e).
LIVERPOOL : Reina – Finnan, Carragher, Agger, Riise – Sissoko (Crouch, 79e), Gerrard
(cap.), Xabi Alonso, Gonzalez (Fabio Aurelio, 61e) – Bellamy (Pennant, 69e), Kuyt. Entraîneur : R. Benitez.
MANCHESTER UNITED : Van der Sar – G. Neville (cap.), R. Ferdinand, Vidic, Evra (Silvestre, 62e) – C. Ronaldo, Scholes, Carrick, Giggs – Larsson (Saha, 67e), Rooney (O’Shea,
74e). Entraîneur : A. Ferguson.
IVRY - MONTPELLIER : 27-24
Ivry trouble-fête
VENDREDI
Toulouse- Villeurbanne .............. 24-25
HIER
Avec son cœur et sa tête, Ivry a battu Montpellier et s’invite désormais dans la course au titre.
DANS UN COIN DE LEUR TÊTE, les
Ivryens y pensent. Ils s’imaginent, dix
ans après leur dernier titre et à une
année de leur soixantième anniversaire, dans la peau du champion. S’ils
n’osent encore clairement avouer leurs
intentions, ils ont, en revanche, beaucoup avancé dans leurs certitudes hier
soir à Auguste-Delaune.
Ils avaient conscience d’abattre une
carte majeure face au leader de
l’épreuve. Conscience de l’enjeu
puisque la défaite aurait déroulé le
tapis rouge aux pieds des Montpelliérains. Tout cela, pourtant, n’a pas miné
le terrain de leurs ambitions. C’est, en
effet, sans complexe qu’ils ont engagé
le bras de fer, insinuant très vite le
doute dans les têtes du champion en
titre (5-2, 6e). Il y avait d’abord de
l’agressivité dans leur démarche, la
volonté de rester groupés et concentrés. L’envie de ne rien lâcher. Aussi,
lorsque Montpellier passa devant au
score (6-8, 18e) pour l’une des rares
fois dans le match, on ne sentit même
pas un souffle de panique dans les
rangs ivryens.
Il n’y en eut pas plus face à la stratégie
des Héraultais qui, se reposant sur un
banc plus riche, multipliaient les rotations afin de préserver jusqu’au terme
de la rencontre toute la fraîcheur
requise.
Ivry n’avait pas ce choix-là. C’est pratiquement avec le même sept qu’il avait
décidé de défier son adversaire. « On
pouvait redouter ce rapport de forces,
expliquait donc Stéphane Imbratta, le
technicien ivryen. Montpellier, c’est
une machine. Un effectif aussi qui offre
d’innombrables solutions. Pourtant, je
n’ai jamais imaginé que nous craquerions physiquement et que l’épreuve
de force qui nous était imposée se
retournerait contre nous. »
IVRY
L’entraîneur avait bien vu, en effet,
avec quelle détermination ses joueurs
maîtrisaient le débat. Ainsi, lorsque
Montpellier revint les titiller (24-23,
55e), quand on sentit qu’Ivry n’était
pas loin de payer son investissement,
le métier de Guilbert, l’audace
d’Oskarsson suffirent à éteindre les
derniers feux héraultais.
Tirs Pen. P.déc. Exc.
- 27e,38e,45e
3/7 1
3/5 1
1
- 4/10 6/11 2/2 2 33e,46e
6/9 1
1/2 2/2 2 14e,54e
25/46 2/2 8
7
Guillard
Sarni
Martinovic
Mokrani
Abalo
Oskarsson
Magnin
Tuzolana
Hadjali
Guilbert (c.)
Smajlagic
Petro
TOTAL
Gardiens : Pocuca (60 min., 18 arrêts dt 2/7 pen.) ;
Chapon
Entraîneur : S. Imbratta
Interceptions : 3
Balles Perdues : 13
place dans l’histoire et ce défi-là
semble à la portée des joueurs du Valde-Marne. « On ne veut pas rêver,
glisse Stéphane Imbratta. L’important
est de rester nous-mêmes, de garder
cette humilité qui fait vraiment avan-
cer le groupe. Il a du cœur mais aussi
beaucoup d’intelligence. » Celle de
voir, par exemple, que la route va
s’encombrer de deux déplacements
délicats à Pontault-Combault et à Dunkerque lors des deux prochaines jour-
nées. Si, effectivement, Ivry est
capable de garder la main ferme sur le
volant, on pourra croire qu’il est devenu un sérieux candidat au titre.
Beaucoup trop statiques en attaque
placée, trop peu inspirés, les Montpelliérains n’avaient pas les clés pour forcer le verrou. « On avait pourtant bien
préparé le match tactiquement,
regrettait Patrice Canayer, l’entraîneur
de Montpellier. Malheureusement, on
n’a pas su, une fois sur le terrain, appliquer le plan de jeu. » Signe qui ne
trompe évidemment pas sur les difficultés que rencontre le champion cette
saison. Moins sûr de son jeu, il est
désormais à la portée des meilleurs.
Chambéry, juste avant la trêve, avait
montré la voie, Ivry, hier, a clairement
profité de ses insuffisances.
« C’est une équipe en reconstruction,
confirme d’ailleurs Canayer. On a de la
bonne volonté mais nous avons beaucoup de mal à nous exprimer dans le
jeu. Nous sommes, à l’évidence, moins
dominateurs. Nous pouvons encore
être champions mais il va vraiment falloir combattre. Derrière, nos adversaires ont progressé. »
Derrière, il y a surtout Ivry, en pleine
renaissance depuis la reprise et ses
succès devant Sélestat, Chambéry et
Créteil. « En début de saison, explique
le gardien, Dragan Pocuca, on s’était
dit que le challenge était de participer
la saison prochaine à la Ligue des
champions. Ce soir, nous sommes premiers ex aequo avec Montpellier et
24(12)
Buts
1
3
3
2
2
7
1
2
3
24
Tirs
1/2
3/3
3/5
2/3
0/1
2/2
3/6
1/3
0/2
1/1
3/7
19/35
Pen. P.dèc. Exc.
1
56e
42e
19e
4/5 4
1/2 1
22e
5/7 6
4
Krantz
Burdet
Junillon
Tej
Accambray
Dole
Guigou (c.)
Honrubia
Juricek
Sobol
Bojinovic
Hmam
TOTAL
Gardiens : Karaboue (43 min., 9 arrêts dt 0/2 pen.) ;
Maggaiez (17 min., 2 arrêts)
Entraîneur : P. Canayer
Interception : 1
Balles Perdues : 16
Evolution du score : 1-0 (1re), 4-1 (5e), 5-2 6e), 5-4 (11e), 6-6 (15e), 6-8 (18e), 9-8 (22e), 10-11 (25e), 16-12 (32e), 19-14
(38e), 19-16 (39e), 23-18 (45e), 23-21 (49e), 24-23 (55e).
Spectateurs : 1800 environ Arbitres : MM. Creteau et Campener
MERCREDI 7 MARS
20 HEURES
Dunkerque - Pontault-Combault
LAURENT MOISSET
20 H 30
Paris-Nîmes
Montpellier
ne domine plus
27(14) MONTPELLIER
Buts
3
3
4
8
6
1
2
27
quand je vois comment cette équipe se
comporte, ce qu’elle peut donner dans
le jeu et avec son cœur, je crois sincèrement qu’elle peut viser plus haut
désormais. »
Plus haut, c’est le titre. C’est reprendre
Tremblay-en-France - Sélestat ... 41-27
Istres - Chambéry ........................ 32-20
SMVernon - Créteil .................... 28-28
Ivry - Montpellier ......................... 27-24
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
1. Montpellier .. 431712 2 3 490 402 +88
2. Ivry ................ 431712 2 3 488 446 +42
3. Chambéry .... 411712 0 5 494 455 +39
4. Nîmes ........... 381610 2 4 467 414 +53
5. Tr e mb l a y- e nFrance ............ 381710 1 6 491 458 +33
6. Dunkerque . 381611 0 5 430 401 +29
7. Paris ........... 3416 8 2 6 389 378 +11
8. Créteil ......... 3317 7 2 8 456 468 -12
9. Istres .......... 3117 6 2 9 439 436 +3
10. Sélestat ...... 2817 5 111 443 518 -75
11. Toulouse .... 2617 4 112 411 435 -24
12. SM Vernon 2517 3 212 451 500 -49
13. Pontault-Combault 2516 4 111 418 469 -51
14. Villeurbanne 2517 4 013 395 482 -87
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 9 mars (20 heures) : Montpellier - SM Vernon. Samedi 10 mars (20 heures) : Créteil-Istres ; Chambéry - Tremblay-enFrance ; Sélestat-Toulouse ; Villeurbanne-Paris ; Pontault-Combault - Ivry ;
(20 h 30), Nîmes-Dunkerque.
TREMBLAY-EN-FRANCE - SÉLESTAT : 41-27 (19-12)
1 000 spectateurs environ. Arbitres : MM. Clapson et Fieschi.
Évolution du score : 0-1 (1re) ; 3-1 (4e) ; 6-5 (7e) ; 8-5 (10e) ; 10-9 (16e) ; 13-9 (21e) ; 26-20
(40e) ; 32-20 (46e).
TREMBLAY-EN-FRANCE. – Gardiens : Mias (53 min, 15 arrêts dt 2/7 pen.) ; Angelov (7 min,
0 arrêt). Buteurs : Ugolin (4/4), Urda, Orjas (5/7), Zuzo (2/3), Ostertag (2/3), Stefanovic (6/7),
Sall (5/6), Prat (cap., 5/7), Bousnina (5/5 dt 1/1 pen.), Jean-Zéphirin (1/2), Bouakaz (6/11), Largent. Entraîneur : D. Peneau. 2 min : Urda (4e) ; Zuzo (12e, 21e) ; Jean-Zéphirin (28e, 32e, 47e) ;
Bouakaz (31e) ; Largent (56e) ; Prat (59e). Passes décisives : 7 (Prat, 3). Balles perdues : 11.
SÉLESTAT. – Gardiens : Franck (16 min, 0 arrêt) ; M. Robin (44 min, 5 arrêts dt 0/1 pen.).
Buteurs : G. Martin (5/8), Waeghe (2/10), Nestor (cap., 1/2), Jerou (3/4), Butto (3/5 dt
1/2 pen.), Omeyer (3/4 dt 3/3 pen.), Ighirri (3/6), Ferraud-Pernot, Galotte (2/3), Willmann (1/3),
Freppel (3/6 dt 1/2 pen.), Biloum (1/5). Entraîneur : F. Berthier. 2 min : Ferraud-Pernot (5e, 33e) ;
Biloum (14e) ; G. Martin (46e) ; Omeyer (60e). Passes décisives : 5 (Ighirri, 2). Balles perdues :
12.
IVRY. – À l’image de Luc Abalo, qui s’arrache des griffes de David Juricek sous le regard inquiet de Michaël
Guigou, Ivry a, hier, montré plus de détermination que Montpellier.
(Photo Alain Mounic)
ISTRES - CHAMBÉRY : 32-20
Istres punit Chambéry
L’ENSEMBLE N’AVAIT sûrement
jamais tangué de la sorte. Il faut remonter au 8 mai 2004 et le 29-17 encaissé à
Ivry pour trouver trace d’une telle
déroute. Harcelé de la première à la
dernière seconde, Chambéry a logiquement fini par s’échouer sur le rocher
provençal. « On a un mental en yaourt,
tonne Philippe Gardent, et on n’a que
ce qu’on mérite. Je peux pourtant vous
garantir que nous n’avons pas pris ce
match par-dessus la jambe. » Non,
Istres s’est simplement révélé irrésistible, sûr de sa force et excessivement
appliqué au long de ce passionnant festival. « Douze buts, ça semble énorme,
apprécie Michel Cicut, l’adjoint de
Gilles Derot, mais c’est amplement
mérité. » « Techniquement, ajoute le
coach, nous nous sommes montrés
solides dans tous les secteurs. Et, dans
les buts, Robin Cappelle a fait plus
qu’apporter sa pierre à l’édifice. » Ce
revers, au moment même où Montpellier a cédé à Ivry, prive les Savoyards
d’une destinée plus radieuse. Ils comptent désormais deux points de retard
sur Montpellier et Ivry justement, une
semaine avant d’accueillir Tremblayen-France à Jean-Jaurès. Un rendezvous à ne pas manquer devant un candidat affiché à une qualification
européenne. Un bon test, en tout cas,
pour des Chambériens qui connaissent
un début de deuxième moitié de saison
compliqué… – (avec J.-P. T)
DIMANCHE 4 MARS 2007
SM VERNON - CRÉTEIL : 28-28 (14-12)
1 200 spectateurs environ. Arbitres : MM. Weber et Mons.
Évolution du score : 0-3 (4e), 3-5 (8e), 6-5 (10e), 7-8 (14e), 10-9 (19e), 13-10 (24e), 14-12
(29e), 15-17 (37e), 17-19 (43e), 19-20 (48e), 20-20 (49e), 23-23 (53e), 26-25 (57e), 28-27 (59e).
SM VERNON. – Gardiens : Kelentric (45 min., 9 arrêts dt 0/3 pen.) ; Perzo Piel (15 min., 2 arrêts
dt 0/1 pen.). Buteurs : Delaporte (cap., 2/3), Longuemare, Gracia (3/5), Pavlovic (5/11), Lanfranchi (0/1), Boisedu (3/5), Claudel (1/4), Mbaye el-Hadji (1/2), P. Cavar (6/6 dt 2/2 pen.), Benga,
Raphanel (7/12), J. Cavar. Entraîneur : D. Zovko. 2 min. : Delaporte (29e), Pavlovic (12e, 34e, 47e),
Raphanel (58e). Passes décisives : 14 (Delaporte, 5). Balles perdues : 9.
CRÉTEIL. – Gardiens : Arriubergé (60 min., 16 arrêts dt 0/2 pen.) ; Lemonne. Buteurs : G. Roche
(0/1), Kervadec (cap., 0/1), Fritzson, Quintallet (4/6), Atajevas (7/12), Bakekolo, Crépin (0/3),
Zuniga (0/4), Rigault (0/1), Piriianu (4/5), Henry (2/2), Kos (11/13 dt 4/4 pen.). Entraîneur :
M. Isakovic. 2 min. : Kervadec (26e), G. Roche (54e), Kos (60e). Disqualification : Zuniga (32e).
Passes décisives : 11 (Kos, 4). Balles perdues : 10.
COUPE DE L’EHF HOMMES - (quarts de finale retour)
ISTRES - CHAMBÉRY : 32-20 (16-11)
2 000 spectateurs environ. Arbitres : MM. Bourgeois et Denis.
Évolution du score : 2-1 (5e) ; 6-3 (10e) ; 9-4 (15e) ; 12-5 (20e) ; 15-9 (25e) ; 18-12
(35e) ; 21-14 (40e) ; 25-14 (45e) ; 28-16 (50e).
ISTRES. – Gardiens : Cappelle(55 min, 16 arrêts dt 2/8 pen.) ; Kreiss (5 min, 0 arrêt dt
0/1 pen.). Buteurs : Imaghri (0/1), Drouhin (8/11 dt 3/4 pen.), Cismondo (cap., 3/3 dt
1/1 pen.), Franceschini (1/1), Tablon (2/2 dt 1/1 pen.), Rochette, Keller (4/5), Peyrabout (3/4), Labane (2/9 dt 1/1 pen.), Fleurival, Vitek (1/1), Buchta (8/11). Entraîneur :
G. Derot. 2 min : Keller (6e, 12e) ; Peyrabout (12e) ; Imaghri (25e) ; Vitek (50e). Passes
décisives : 6 (Labane, 3). Balles perdues : 10.
CHAMBÉRY.–Gardiens:Stojinovic(28min,4 arrêtsdt 0/3 pen.) ; Dumoulin(32 min,
4 arrêts dt 1/3 pen.). Buteurs : Busselier (cap., 3/6 dt 0/1 pen.), Barachet (2/2 dt
1/1 pen.), Nocar (1/3), Roiné (2/11), Clémençon (2/2), Ben. Gille, Moskalenko (1/1),
Paty(2/2), Cherblanc(0/1), Vuckovic(3/6dt 1/2 pen.),Joli (4/5 pen.),Richardson(0/3).
Entraîneur : P. Gardent. 2 min : Vuckovic (29e), Barachet (39e), Ben. Gille (45e), Paty
(51e), Joli (53e). Passe décisive : 0. Balles perdues : 9.
Dunkerque vise l’impossible
CUEILLI DANS SON ANTRE le week-end passé (23-28), Dunkerque ne se berce
plus trop d’illusions au moment de cette revanche à Skjern. Après avoir éliminé les
Allemands de Lemgo au tour précédent, les joueurs de Yérime Sylla semblaient
pourtant avoir les moyens de se déplacer au Danemark avec de meilleures garanties. Ils tenteront néanmoins l’impossible, sans leur ailier tunisien Jaleledine Touati, remplacé par le jeune Jérémy Darras. – A. K.
VENDREDI : Paris-ZURICH (SUI), 27-26. Aller : 21-32. HIER : Copenhague (DAN) - MAGDEBOURG
(ALL), 35-39. Aller : 27-35 ; BM ARAGON (ESP) - Irun (ESP), 31-26. Aller : 25-23. AUJOURD’HUI :
14 h 15, Skjern (DAN) - Dunkerque. Aller : 28-23.
LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (quarts de finale retour)
DÉJÀ JOUÉS : KIEL (ALL) - Veszprem (HON), 39-32 (aller : 36-39). HIER : Barcelone (ESP) FLENSBURG-HANDEWITT (ALL), 34-29. Aller : 21-31. AUJOURD’HUI : 18 heures, Gummersbach
(ALL) - Valladolid (ESP). Aller : 36-36 ; Pampelune (ESP) - Ciudad Real (ESP). Aller : 21-26.
En capitales, les clubs qualifiés ; Les demi-finales, dont le tirage au sort est prévu mardi à Vienne, se
dérouleront les week-end des 24-25 mars et 31 mars-1er avril.
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Bleu
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Jaune
Rouge
DIVISION 1 HOMMES (17e journée)
Bleu
Rouge
HANDBALL
ASCOLI. – Il semble que l’AS Rome se désintéresse de son Championnat. Hier, contre la lanterne
rouge, Ricardo Faty, ici sur le dos du capitaine d’Ascoli Michele Fini, et ses coéquipiers ont bâclé
leur copie. Longtemps menés, les Romains ont arraché l’égalisation en fin de match. Un piètre scénario qui ferait leur bonheur contre l’OL mardi en Ligue des champions.
(Photo Filippo Monteforte / AFP)
Jaune
Bleu
Jaune
dant quatre-vingt-dix minutes et probablement ruiné ceux de Chelsea de combler
les neuf points de retard qu’il accusait
avant le coup d’envoi de cette rencontre.
Manchester a la chance et le réalisme du
Sar. À défaut de victoire, Liverpool pensait
au moins tenir son trente et unième match
sans défaite à domicile, en Championnat.
Il se trouvait d’ailleurs en situation de
supériorité numérique après l’expulsion
de Scholes, qui avait tenté de coller une
droite à Xabi Alonso et qui fut justement
expulsé (86e). Mais l’équipe la plus opportuniste était bien Manchester. Une seule
occasion, un but. Une jolie sortie offerte
au Suédois Larsson qui participa, hier, à
son dernier match de Premier League
puisque son prêt s’achève le 12 mars, date
à laquelle il retournera en Suède, vers le
club de Helsingborg. Cela donnera davantage de temps de jeu à Saha, à l’origine du
but victorieux. – D. D.
Noir
Noir
CE BUT DE O’SHEA va peser très lourd
dans la course au titre. Survenu dans le
temps additionnel, il a abattu les derniers
espoirs de Liverpool de remporter une rencontre qu’il avait pourtant dominée pen-
futur champion et, à observer le visage
heureux d’Alex Ferguson à la fin du
match, il le sait bien. Le voilà invaincu
depuis cinq ans à Liverpool, en Championnat, et il s’est offert une formidable préparation pour le huitième de finale retour de
Ligue des champions, contre Lille, mercredi prochain.
Les Red Devils n’ont pourtant pas forcément mérité de rentrer chez eux avec trois
points. Sans une erreur arbitrale favorable, ils auraient même été menés au
score juste après la pause. Mais Bellamy
fut signalé, à tort, en position de hors-jeu.
Et, juste avant le but de O’Shea, Crouch
aurait également pu offrir la victoire à ses
Reds, sans une très jolie parade de Van der
10
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL
ITALIE
(27e journée)
ALLEMAGNE
(24e journée)
HIER
ASCOLI
LIVOURNE
VENDREDI
AS ROME
1-1
Soncin (31e)
Wilhelmsson (85e)
SCHALKE 04
Cruz (35e)
Ibrahimovic (66e)
AC MILAN
3-1
CHIEVO VÉRONE
Gilardino (33e)
Pellissier (17e)
Oddo (55e)
e
Seedorf (90 + 3)
AUJOURD’HUI
Cagliari - Atalanta Bergame
Udinese - Empoli
Messine - Palerme
(15 heures, Canal + Sport)
Parme - Reggina
Lazio Rome - Sampdoria Gênes
Catane - Sienne
Fiorentina - Torino
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
- - - - - - - 1. Inter Milan ....... 70 26 22 4 0 57 21 +36
2. AS Rome ........... 54 26 16 6 4 52 21 +31
3. Palerme ............ 45 26 13 6 7 41 30 +11
4. AC Milan ........... 40 26 13 9 4 36 22 +14
5. Lazio Rome ...... 40 25 12 7 6 40 19 +21
6. Empoli ............... 38 25 10 8 7 24 22 +2
7. Sampdoria ........ 33 25 9 6 10 33 32 +1
8. Fiorentina ......... 32 25 14 5 6 39 22 +17
9. Udinese ............. 32 25 8 8 9 29 33 -4
10. Atalanta Bergame .... 31 25 7 10 8 39 36 +3
11. Catane ............ 31 26 8 7 11 34 48 -14
12. Livourne .......... 28 26 6 10 10 25 37 -12
13. Sienne ............. 26 25 5 12 8 23 29 -6
14. Torino .............. 25 25 6 7 12 19 34 -15
15. Chievo Vérone ........ 23 26 5 8 13 28 38 -10
16. Cagliari ........... 23 25 4 11 10 18 29 -11
17. Reggina .......... 21 25 8 8 9 30 34 -4
18. Messine .......... 20 25 4 8 13 25 42 -17
19. Parme ............. 17 25 3 8 14 20 43 -23
20. Ascoli .............. 16 26 2 10 14 19 39 -20
En cas d’égalité de points, les équipes sont
départagées par la différence de buts particulière.
À la suite de l’affaire des matches truqués, la
Fiorentina compte 15 points de pénalité, la
Reggina 11, l’AC Milan 8 et la Lazio Rome 3.
En outre, Sienne a été sanctionné par la commission de discipline de la Ligue italienne d’un
point de pénalité en raison d’un retard dans le
paiement d’impôts.
À la suite des graves incidents ayant eu lieu le
2 février lors de Catane-Palerme (1-2), dont le
résultat a été entériné, les neuf autres
matches de la 22e journée se joueront mercredi 18 avril.
EINTR. FRANCFORT 2-0
HANOVRE
Takahara (58e)
Thurk (74e)
0-1
MANCHESTER U.
O'Shea (90e + 1)
ARSENAL
READING
2-1
Gilberto Silva (51e s.p.)
Baptista (62e)
FULHAM
Fabregas (87e c.s.c.)
ASTON VILLA
1-1
Bocanegra (23e)
HERTHA BERLIN
BAYERN MUNICH
2-3
C. Gimenez (58e)
Van Burik (82e)
Salihamidzic (30e)
Podolski (31e)
Makaay (68e)
WOLFSBURG
1-0
M’GLADBACH
3-0
BOCHUM
3-1
VfB STUTTGART
Carew (21e)
MANCHESTER C.
WIGAN
0-1
Folan (18e)
NEWCASTLE
0-0
MIDDLESBROUGH
PORTSMOUTH
0-2
CHELSEA
(33e)
Drogba
S. Kalou (82e)
e
Makiadi (66 )
WERDER BRÊME
Hunt (25e, 73e, 76e)
LEVERKUSEN
Voronine (19e)
Freier (22e)
Juan (61e)
Cacau (73e)
BIELEFELD
SHEFFIELD U.
Banovic (16e)
Engelhardt (83e)
CHARLTON
2-2
Bouazza (15e)
D. Francis (21e)
L. Young (67e)
Ambrose (89e)
AUJOURD'HUI
BOLTON
TOTTENHAM
(17 heures, TPS Star)
MAYENCE
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
1. Schalke 04 ....... 49 24 15 4 5 40 24 +16
2. Werder Brême ... 46 24 14 4 6 58 32 +26
3. VfB Stuttgart 45 24 13 6 5 42 29 +13
4. Bayern Munich ... 43 24 13 4 7 38 29 +9
5. Nuremberg ........... 36 24 8 12 4 34 22 +12
6. Leverkusen .......... 35 24 10 5 9 39 35 +4
7. Hertha Berlin ..... 34 24 9 7 8 35 38 -3
8. Hanovre .......... 33 24 9 6 9 32 36 -4
9. Wolfsburg ...... 28 24 6 10 8 24 28 -4
10. Bor. Dortmund ...... 28 23 7 7 9 27 32 -5
11. Hambourg ...... 27 24 5 12 7 29 27 +2
12. Mayence ........ 27 23 6 9 8 21 33 -12
13. Bielefeld ......... 26 24 6 8 10 31 33 -2
14. Eintr. Francfort ..... 26 24 5 11 8 30 42 -12
15. Cottbus .......... 25 23 6 7 10 25 32 -7
16. Aix-la-Chapelle ..... 24 23 6 6 11 35 44 -9
17. Bochum ......... 24 24 6 6 12 27 39 -12
18. M'Gladbach ... 21 24 5 6 13 18 30 -12
BUTEURS. – 1. M. Gomez (VfB Stuttgart),
13 buts ; 2. Makaay (Bayern Munich),
12 buts ; 3. Pantelic (Hertha Berlin) ; Klose
(Werder Brême) ; Kuranyi (Schalke 04),
11 buts ; 6. Gekas (Bochum), 10 buts ;
7. Radu (Cottbus) ; Frei (Bor. Dortmund) ;
Takahara (Eintracht Francfort) ; Saenko
(Nuremberg) ; Diego (Werder Brême),
9 buts ; etc.
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi
9 mars : Nuremberg - Eint. Francfort ; samedi 10 mars : VfB Stuttgart - Wolfsburg,
Bochum - Bor. Dortmund, M’Gladbach - Hertha Berlin, Mayence - Bielefeld, Hanovre Schalke 04, Cottbus - Aix-la-Chapelle ;
dimanche 11 mars : Bayern Munich - Werder Brême, Hambourg - Leverkusen.
HIER
Celtic Glasgow - Dunfermline .....................
Falkirk - Aberdeen..........................................
Inverness - Dundee U. ..................................
Saint Mirren - Kilmarnock............................
2-1
1-2
1-0
0-2
AUJOURD’HUI
Hibernian - Glasgow Rangers
DEMAIN
Motherwell - Heart of Midlothian
Classement : 1. Celtic Glasgow, 74 pts ;
2. Glasgow Rangers, 52 ; 3. Aberdeen, 48 ;
4. Heart of Midlo., 45 ; 5. Hibernian, 40 ; 6.
Kilmarnock, 40 ; 7. Inverness, 34 ; 8. Falkirk,
33 ; 9. Motherwell, 32 ; 10. Dundee U., 32 ;
11. Saint Mirren, 25 ; 12. Dunfermline, 16.
1-0
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
Manchester U. ... 72 29 23 3 3 66 19 +47
Chelsea .......... 63 28 19 6 3 50 19 +31
Liverpool ........ 53 29 16 5 8 44 20 +24
Arsenal ........... 52 27 15 7 5 50 23 +27
Bolton ............. 47 28 14 5 9 33 32 +1
Everton ........... 43 29 11 10 8 37 26 +11
Reading .......... 43 29 13 4 12 43 38 +5
Portsmouth ... 41 29 11 8 10 36 31 +5
Tottenham ..... 39 28 11 6 11 36 40 -4
Newcastle ...... 37 29 10 7 12 34 37 -3
Blackburn ...... 37 28 11 4 13 33 38 -5
Middlesbrough ... 36 29 9 9 11 32 34 -2
Aston Villa ..... 33 28 7 12 9 29 34 -5
Fulham ........... 33 29 7 12 10 31 44 -13
Wigan ............. 32 29 9 5 15 30 44 -14
Sheffield U. ... 31 29 8 7 14 25 41 -16
Manchester C. ... 30 27 8 6 13 20 33 -13
Charlton ......... 24 29 6 6 17 26 49 -23
Watford .......... 20 29 3 11 15 18 43 -25
West Ham ..... 20 28 5 5 18 18 46 -28
BUTEURS. – 1. Drogba (Chelsea), 18 buts ;
2. C. Ronaldo (Manchester U.), 16 buts ; 3.
Yakubu Ayegbeni (Middlesbrough), 12 buts ;
4. Van Persie (Arsenal), 11 buts ; 5. Henry
(Arsenal) ; McCarthy (Blackburn) ; Lampard
(Chelsea) ; A. Johnson (Everton) ; Martins
(Newcastle) ; Kanu (Portsmouth) ; Doyle
(Reading), 10 buts ; 12. D. Bent (Charlton) ;
Kuyt (Liverpool) ; Rooney (Manchester U.), 9
buts ; 15. Gilberto Silva (Arsenal) ; G. Barry
(Aston Villa) ; Anelka (Bolton) ; Arteta (Everton) ; McBride (Fulham) ; Saha (Manchester
U.); Hulse (Sheffield U.), 8 buts ; 22. Nonda
(Blackburn) ; Bellamy (Liverpool) ; Lita (Reading) ; Berbatov, Defoe (Tottenham), 7 buts.
27. Adebayor (Arsenal) ; M. Pedersen (Blackburn) ; Crouch (Liverpool) ; Solskjaer (Manchester U.) ; H. Camara (Wigan) ; Zamora
(West Ham) ; Heskey (Wigan), 6 buts ; 34.
Agbonlahor (Aston Villa) ; Diouf, Speed (Bolton) ; Cahill (Everton) ; Gerrard (Liverpool) ;
Barton (Manchester C.) ; Scholes (Manchester
U.) ; Viduka (Middlesbrough) ; M. Taylor
(Portsmouth), 5 buts; etc.
PROCHAI NE JOURNÉE. – Samedi
17 mars : Manchester U. - Bolton, Charlton Newcastle, Chelsea - Sheffield U., Middlesbrough - Manchester C., Reading - Portsmouth, Tottenham - Watford, Wigan - Fulham,
Blackburn - West Ham ; dimanche
18 mars : Aston Villa - Liverpool, Everton Arsenal.
MATCHES EN RETARD. – Mercredi
14 mars : Aston Villa - Arsenal, Manchester C. - Chelsea (28e journée). Reste à
fixer : Arsenal - Manchester C. (25e journée).
AUJOURD’HUI
Nacional Madère - Acad. Coimbra
E. Amadora - Maritimo Funchal
Beira-Mar - Naval
U. Leiria - Sporting Portugal
DEMAIN
2-1
FC BARCELONE
Kerjakov (39e)
Ronaldinho (14e)
Daniel Alves (61e)
AUJOURD’HUI
Esp. Barcelone - Villarreal
Majorque - Levante
Saragosse - Real Sociedad
La Corogne - Betis Séville
Rec. Huelva - Atl. Madrid
(21 heures, Canal + Sport)
Real Madrid - Getafe
Athl. Bilbao - Tarragone
Santander - Osasuna
En cas d’égalité de points, les équipes sont
départagées par la différence de buts particulière.
BUTEURS. – 1. Kanouté (FC Séville),
18 buts ; 2. Ronaldinho (FC Barcelone),
17 buts ; 3. D. Milito (Saragosse), 15 buts ;
4. Villa (Valence CF) ; Van Nistelrooy (Real
Madrid), 11 buts ; 6. F. Baiano (Celta Vigo) ;
Tamudo (Espanyol Barcelone) ; Morientes
(Valence CF), 10 buts ; 9. Fernando Torres
(Atl. Madrid) ; Luis Garcia (Esp. Barcelone) ;
Soldado (Osasuna) ; Sinama-Pongolle (Rec.
Huelva), 8 buts ; 13. Robert (Betis Séville) ;
Güiza (Getafe) ; Jankovic (Majorque) ; Zigic
(Santander), 7 buts ; 17. Agüero (Atl.
Madrid) ; Néné (Celta Vigo) ; Luis Fabiano
(FC Séville) ; Forlan (Villarreal), 6 buts ; etc.
PROCHAI NE JOURNÉE. – Samedi
10 mars : Levante-Villarreal, FC Barcelone Real Madrid ; dimanche 11 mars : Real
Sociedad - Majorque, Betis Séville - Saragosse, Getafe - Rec. Huelva, Tarragone FC Séville, Celta Vigo - Athl. Bilbao, Santander - Esp. Barcelone, Atl. Madrid La Corogne, Osasuna - Valence CF.
VENDREDI
HIER
Groningue - NAC Breda ................................... 3-1
PSV Eindhoven - Waalwijk ............................. 2-0
Vitesse Arnhem - Exc. Rotterdam ................ 2-3
Willem II - Sparta Rotterdam......................... 0-0
Ajax Amsterdam - Heerenveen
Utrecht - AZ Alkmaar
Feyenoord - Roda JC
Heracles Almelo - ADO La Haye
Classement : 1. PSV Eindhoven, 66 pts ;
2. Twente, 57 ; 3. Ajax Amsterdam, 56 ;
4. AZ Alkmaar, 55 ; 5. Feyenoord, 46 ;
6. NAC Breda, 41 ; 7. Roda JC, 40 ; 8. Heerenveen, 38 ; 9. Groningue, 38 ; 10. Utrecht, 36 ;
11. NEC Nimègue, 34 ; 12. Vitesse Arnhem,
33 ; 13. Sparta Rotterdam, 29 ; 14. Willem II,
23 ; 15. Exc. Rotterdam, 20 ; 16. Heracles
Almelo, 20 ; 17. Waalwijk, 19 ;
18. ADO La Haye, 15.
(24e
BELGIQUE
journée)
VENDREDI
Roulers - Zulte-Waregem .............................. 3-1
HIER
La Gantoise - Lierse ......................................... 4-0
Cercle Bruges - Standard de Liège ............. 0-2
Beveren - Genk ................................................. 0-5
Saint-Trond - Mouscron ................................. 1-1
Mons - Lokeren ................................................. 1-0
Westerlo - FC Brussels ................................... 1-1
Anderlecht - Charleroi .................................... 3-2
AUJOURD’HUI
GB Anvers - FC Bruges
Classement : 1. Genk, 56 pts ; 2. Anderlecht,
54 ; 3. Standard de Liège, 49 ; 4. La Gantoise,
43 ; 5. FC Bruges, 39 ; 6. Charleroi, 39 ;
7. Westerlo, 36 ; 8. Roulers, 34 ; 9. GB Anvers,
31 ; 10. Cercle Bruges, 28 ; 11. Zulte-Waregem, 28 ; 12. Mons, 27 ; 13. Saint-Trond, 25 ;
14. FC Brussels, 25 ; 15. Mouscron, 24 ; 16.
Lokeren, 21 ; 17. Beveren, 20 ; 18. Lierse, 12.
SUISSE (22e journée)
HIER
Saint-Gall - Lucerne....................................... 0-0
Young Boys Berne - Sion ............................. 2-0
AUJOURD’HUI
Aarau - Thoune
Grasshopper Zurich - FC Bâle
Schaffhouse - FC Zurich
Classement : 1. FC Zurich, 44 pts ; 2. SaintGall, 42 ; 3. Grasshopper Zurich, 38 ;
4. FC Bâle, 37 ; 5. Young Boys Berne, 36 ;
6. Sion, 33 ; 7. Lucerne, 26 ; 8. Thoune, 17 ;
9. Schaffhouse, 15 ; 10. Aarau, 13.
LIGUE 2
(27e journée, match décalé)
20 H 30
Tours (20) - Caen (3)
MARDI 6 MARS
LIGUE DES CHAMPIONS
(huitièmes de finale retour)
20 H 45
Lyon - AS Rome (ITA) (aller : 0-0) (TF 1)
Liverpool (ANG) - FC Barcelone (ESP)
(aller : 2-1) (Foot +)
Chelsea (ANG) - FC Porto (POR)
(aller : 1-1) (Foot +)
Valence CF (ESP) - Inter Milan (ITA)
(aller : 2-2) (Foot +)
TÉLÉVISION
LIGUE DES CHAMPIONS
(huitièmes de finale retour)
20 H 45
Manchester United (ANG) - Lille
(aller : 1-0) (Canal +)
Arsenal (ANG) - PSV Eindhoven (HOL)
(aller : 0-1) (Sport +)
Bayern Munich (ALL) - Real Madrid (ESP)
(aller : 2-3) (Canal + Sport)
AC Milan (ITA) - Celtic Glasgow (ECO)
(aller : 0-0) (Foot +)
JEUDI 8 MARS
COUPE DE L’UEFA
(huitièmes de finale aller)
19 HEURES
Lens - Leverkusen (ALL) (Sport +)
20 H 45
Paris-SG - Benfica (POR) (Canal + Sport)
VENDREDI 9 MARS
GROUPE A
LIGUE 2 (28e journée)
20 HEURES
Metz (1) - Niort (17)
Bastia (7) - Amiens (5)
Istres (18) - Créteil (19)
Brest (15) - Grenoble (9)
Gueugnon (11) - Le Havre (4)
Dijon (6) - Montpellier (14)
Strasbourg (2) - AC Ajaccio (12)
Libourne-Saint-Seurin (13) - Tours (20)
20 H 30
Caen (3) - Guingamp (16) (Eurosport)
LIGUE 1 (28e journée)
Voir page 4.
NATIONAL (27e journée, suite)
Voir ci-dessus.
DIMANCHE 11 MARS
LIGUE 2
(28e journée, match décalé)
20 H 30
Reims (10) - Châteauroux (8) (Eurosport)
GROUPE E
HIER
0-0
2-4
1-1
2-1
Reims B - Wasquehal ....................................... 2-2
Feignies - Créteil B............................................ 1-3
Noisy-le-Sec - Cambrai ................................... 1-1
Arras - Reims Ste-Anne ................................... 2-0
Laon - Valenciennes B...................................... 1-5
Nancy B - Épinal (15 heures)
Lille B - Lesquin (15 heures)
Levallois - Dunkerque (15 heures)
Mulhouse-Strasbourg B et Sochaux B Besançon ont été reportés.
Classement : 1. Besançon, 63 pts ; 2. Lille B,
61 ; 3. Calais, 60 ; 4. Compiègne, 55 ; 5. Épinal, 54 ; 6. Metz B, 54 ; 7. Sochaux B, 53 ;
8. Dunkerque, 50 ; 9. Mulhouse, 49 ; 10.
Lens B, 49 ; 11. Nancy B, 48 ; 12. Vesoul, 47 ;
13. Lesquin, 47 ; 14. Strasbourg B, 45 ;
15. Épernay, 44 ; 16. Saint-Quentin, 43 ;
17. Schiltigheim, 40 ; 18. Levallois, 32.
Sedan B - Roye (15 heures)
Taissy - Armentières (15 heures)
Saint-Omer - Marck a été reporté.
Classement : 1. Valenciennes B, 62 pts ;
2. Créteil B, 52 ; 3. Feignies, 52 ; 4. Roye, 50 ;
5. Wasquehal, 50 ; 6. Arras, 50 ; 7. Marck,
49 ; 8. Sedan B, 47 ; 9. Noisy-le-Sec, 46 ;
10. Armentières, 45 ; 11. Reims B, 44 ;
12. Cambrai, 43 ; 13. Taissy, 42 ; 14. SaintOmer, 38 ; 15. Reims Ste-Anne, 36 ; 16. Laon,
36.
Aurillac B - Blagnac (15 heures)
Cognac - Libourne-St-Seurin B a été reporté.
Classement : 1. Fontenay-le-C., 58 pts ;
2. Niort B, 57 ; 3. Libourne-St-Seurin B, 52 ;
4. Mont-de-Marsan, 51 ; 5. Tarbes, 51 ;
6. Luçon, 50 ; 7. Les Sables-d'O., 49 ; 8. Toulouse Font., 48 ; 9. Carcassonne, 46 ;
10. Agen, 45 ; 11. Blagnac, 44 ; 12. FC Bass.
Arcachon, 43 ; 13. Cugnaux, 42 ; 14. Limoges,
40 ; 15. Cognac, 36 ; 16. Aurillac B, 32.
GROUPE B
GROUPE F
Lens B - Vesoul ...............................................
Schiltigheim - Metz B ...................................
Épernay - Saint-Quentin ...............................
Calais - Compiègne ........................................
AUJOURD’HUI
GROUPE B
Montpellier B - Saint-Priest ........................... 2-2
Le Pontet - Nice B ............................................ 0-1
Arles - Lyon B ................................................... 2-3
Agde - CA Bastia .............................................. 3-1
Croix-de-Savoie - Cassis-Carnoux ............... 4-1
AUJOURD’HUI
Monaco B - Endoume (15 heures)
Montceau - Fréjus (15 heures)
Saint-Étienne B - GFCO Ajaccio (16 heures)
Jura Sud - Gap a été reporté.
Classement : 1. Croix-de-Savoie, 61 pts ;
2. Arles, 58 ; 3. Cassis-Carnoux, 56 ; 4. Montpellier B, 55 ; 5. Gap, 55 ; 6. Monaco B, 54 ;
7. Fréjus, 52 ; 8. Nice B, 52 ; 9. Saint-Priest,
52 ; 10. GFCO Ajaccio, 51 ; 11. Lyon B, 50 ;
12. Jura Sud, 50 ; 13. CA Bastia, 49 ;
14. Saint-Étienne B, 46 ; 15. Montceau, 45 ;
16. Agde, 45 ; 17. Le Pontet, 43 ;
18. Endoume, 32.
GROUPE C
HIER
Balma - Moulins..............................................
Stade Bordelais - Bayonne ..........................
Le Mans B - Orléans.......................................
St-Georges-les-Ancizes - Brive ..................
Anglet - Montluçon.........................................
Albi - Luzenac .................................................
Rodez - Aurillac...............................................
2-2
1-1
0-1
0-3
1-2
1-2
1-1
AUJOURD’HUI
Toulouse B - Nantes B (15 heures)
Bordeaux B - Les Herbiers (15 heures)
Classement : 1. Rodez, 65 pts ; 2. Bayonne,
62 ; 3. Albi, 57 ; 4. Anglet, 56 ; 5. Moulins,
55 ; 6. Orléans, 54 ; 7. Stade Bordelais, 53 ;
8. Nantes B, 52 ; 9. Montluçon, 51 ; 10. Aurillac, 51 ; 11. Toulouse B, 51 ; 12. Luzenac, 51 ;
13. Le Mans B, 50 ; 14. Bordeaux B, 49 ;
15. Balma, 47 ; 16. Saint-Georges-les-Ancizes,
44 ; 17. Les Herbiers, 38 ; 18. Brive, 33.
HIER
0-1
0-1
2-0
1-1
2-3
1-0
AUJOURD’HUI
LIGUE 1
(28e journée, matches décalés)
Voir page 4.
LUNDI 12 MARS
En cas d’égalité de points, les équipes sont
départagées par la différence de buts particulière.
HIER
HIER
Guingamp B - Bois-Guillaume.....................
Poissy - Sénart-Moissy .................................
AS Vitré - Plabennec .....................................
Concarneau - Quevilly ...................................
Pontivy - Villemomble ...................................
Rouen - Auxerre B..........................................
NATIONAL
(27e journée, matches avancés)
Voir ci-dessus.
SAMEDI 10 MARS
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi
9 mars, 20 heures : Beauvais-Vannes,
Châtellerault- Angers, Laval-Toulon, YzeureCannes ; samedi 10 mars, 17 heures :
Paris FC - Louhans-Cuiseaux, Martigues Raon-l’Étape ; 20 heures : Cherbourg Entente SSG, Nîmes-Sète, Pau - Boulognesur-Mer, Romorantin-Clermont.
MATCHES EN RETARD. – Mardi 6 mars,
20 heures : Yzeure-Romorantin (18e journée) ; mardi 13 mars, 20 heures :
Vannes-Châtellerault (20e journée).
c. Diff.
— —
24 +15
28 +15
34 +16
22 +15
21 +13
26 +7
32 +2
33 -1
31 +5
31 -1
39 -13
37 -5
28 0
31 +1
39 -13
35 -11
28 -6
22 -9
34 -11
50 -19
GROUPE A
GROUPE D
NATIONAL
(18e journée, match en retard)
Voir ci-dessus.
MERCREDI 7 MARS
p.
—
39
43
50
37
34
33
34
32
36
30
26
32
28
32
26
24
22
13
23
31
CFA 2 (20e journée)
HIER
AGENDA
DEMAIN
6-1
3-2
1-2
1-0
4-2
0-0
2-1
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Angers............... 51 26 15 6 5
2. Boulogne ......... 50 26 15 5 6
3. Clermont .......... 48 26 13 9 4
4. Laval.................. 48 26 14 6 6
5. Paris FC ........... 47 26 13 8 5
6. Nîmes................ 43 26 12 7 7
7. Sète ................... 40 26 11 7 8
8. Louhans-C. ...... 40 26 12 4 10
9. Beauvais .......... 40 26 12 4 10
10. Cannes ............. 35 26 9 8 9
11. Romorantin ..... 30 25 8 6 11
12. Pau .................... 30 26 7 9 10
13. Toulon .............. 29 26 7 8 11
14. Entente SSG ... 28 26 6 10 10
15. Vannes ............. 27 25 8 3 14
16. Cherbourg ....... 25 26 5 10 11
17. Raon-l'Étape... 24 26 4 12 10
18. Martigues ........ 24 26 4 12 10
19. Châtellerault ... 23 25 5 8 12
20. Yzeure .............. 17 25 3 8 14
CFA (22e journée)
NEC Nimègue - Twente .................................. 0-3
AUJOURD’HUI
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
1. FC Séville ......... 50 25 15 5 5 46 23 +23
2. FC Barcelone ... 49 25 14 7 4 50 22 +28
3. Valence CF ....... 46 25 14 4 7 36 23 +13
4. Real Madrid ..... 43 24 13 4 7 31 20 +11
5. Atletico Madrid ... 40 24 11 7 6 30 21 +9
6. Saragosse ....... 39 24 11 6 7 35 24 +11
7. Rec. Huelva ... 37 24 11 4 9 33 30 +3
8. Getafe ............. 36 24 10 6 8 21 16 +5
9. Esp. Barcelone ...... 35 24 9 8 7 26 25 +1
10. Santander ....... 33 24 8 9 7 26 29 -3
11. La Corogne .... 33 24 8 9 7 19 25 -6
12. Villarreal ......... 32 24 9 5 10 22 30 -8
13. Osasuna .......... 30 24 9 3 12 30 31 -1
14. Betis Séville ... 27 24 6 9 9 23 28 -5
15. Levante ........... 27 24 6 9 9 21 31 -10
16. Celta Vigo ....... 26 25 6 8 11 26 35 -9
17. Majorque ........ 26 24 7 5 12 22 35 -13
18. Athletic Bilbao 25 24 6 7 11 26 34 -8
19. Real Sociedad 14 24 2 8 14 13 31 -18
20. Tarragone ....... 14 24 3 5 16 25 48 -23
HIER
Entente SSG - Romorantin ......................
Vannes - Yzeure .........................................
Raon-l’Étape - Paris FC ...........................
Sète - Laval .................................................
Angers - Nîmes...........................................
Cannes - Martigues ..................................
Clermont - Pau ...........................................
Boavista - Belenenses
Classement : 1. FC Porto, 49 pts ; 2. Benfica,
42 ; 3. Sporting Portugal, 39 ; 4. Braga, 31 ;
5. Paços Ferreira, 29 ; 6. Maritimo Funchal,
28 ; 7. U. Leiria, 28 ; 8. Belenenses, 27 ;
9. Nacional Madère, 25 ; 10. Naval, 24 ;
11. Boavista, 23 ; 12. E. Amadora, 21 ;
13. Acad. Coimbra, 19 ; 14. V. Setubal, 14 ;
15. Beira-Mar, 13 ; 16. Aves, 11.
CELTA VIGO
Morientes (67e)
Boulogne-sur-Mer - Châtellerault ......... 1-0
Louhans-Cuiseaux - Cherbourg ............. 4-4
Toulon - Beauvais ..................................... 1-3
Paris-SG B - Red Star (15 heures)
Sainte-Geneviève-des-Bois - Rennes B et
Dieppe - Pacy-sur-Eure ont été reportés.
Classement : 1. Villemomble, 64 pts ; 2.
Bois-Guillaume, 60 ; 3. Rennes B, 58 ; 4.
Auxerre B, 56 ; 5. Rouen, 55 ; 6. Sénart-Moissy, 53 ; 7. Guingamp B, 53 ; 8. Poissy, 53 ; 9.
Pacy-sur-Eure, 51 ; 10. Ste-Geneviève-desBois, 50 ; 11. AS Vitré, 48 ; 12. Red Star, 47 ;
13. Pontivy, 47 ; 14. Quevilly, 46 ; 15. Dieppe,
45 ; 16. Paris-SG B, 43 ; 17. Plabennec, 43 ;
18. Concarneau, 36.
Limoges - Luçon .............................................
Fontenay-le-Comte - FC Bass. Arcachon.
Toulouse Font. - Les Sables-d’O. ...............
Mont-de-Marsan - Cugnaux ........................
Carcassonne - Tarbes ...................................
Agen - Niort B .................................................
AUJOURD’HUI
2-1
0-0
1-1
0-1
1-2
1-5
AUJOURD’HUI
HIER
HIER
Racing CF 92 - Viry-Châtillon......................
Sens - Châtellerault B ...................................
Arménienne Issy - Châteauroux B .............
Carquefou - Thouars .....................................
Avoine-Beaumont - Vierzon .........................
Besançon B - Haguenau .................................. 1-0
Belfort - Illzach .................................................. 2-0
Amnéville - Saint-Dié ........................................ 0-0
Colmar - Dijon B ................................................ 2-2
Pont-de-Roide - Jarville, Troyes B - Algrange,
Vauban-Strasbourg - La Chapelle-St-Luc et
Selongey - Pontarlier ont été reportés.
Classement : 1. Troyes B, 63 pts ; 2. Belfort,
60 ; 3. Selongey, 58 ; 4. Vauban-Strasbourg,
54 ; 5. Amnéville, 52 ; 6. Dijon B, 49 ; 7. Colmar, 47 ; 8. Illzach, 44 ; 9. Saint-Dié, 43 ;
10. La Chapelle-St-Luc, 41 ; 11. Besançon B,
41 ; 12. Jarville, 40 ; 13. Haguenau, 39 ;
14. Pont-de-Roide, 38 ; 15. Algrange, 33 ;
16. Pontarlier, 32.
1-3
2-2
2-1
1-1
0-0
AUJOURD’HUI
Orléans B - Blois (15 heures)
Auxerre C - Angers B (15 heures)
St-Pryvé-St-Hil. - Dreux (15 heures)
Classement : 1. Racing CF 92, 60 pts ;
2. Châteauroux B, 56 ; 3. Arménienne Issy,
54 ; 4. Carquefou, 51 ; 5. Angers B, 50 ;
6. Viry-Châtillon, 49 ; 7. St-Pryvé-St-Hil., 46 ;
8. Châtellerault B, 46 ; 9. Blois, 45 ; 10. Dreux,
43 ; 11. Auxerre C, 43 ; 12. Thouars, 43 ;
13. Avoine-Beaumont, 41 ; 14. Orléans B, 38 ;
15. Sens, 38 ; 16. Vierzon, 33.
GROUPE C
HIER
GROUPE G
Gueugnon B - Porto-Vecchio.......................... 3-0
Échirolles - Corte ............................................... 1-1
Manosque - Andrézieux ................................... 1-2
Imphy-Decize - Clermont B ............................ 1-1
Bourg-Péronnas - Chalon-sur-S. ................... 2-1
Montélimar - Grenoble B ................................. 1-0
Villefranche-sur-S. - AC Ajaccio B ................ 1-1
HIER
Chasselay Mts d’Or - Nîmes B (15 heures)
Classement : 1. Gueugnon B, 61 pts ;
2. Andrézieux, 57 ; 3. Grenoble B, 54 ;
4. Nîmes B, 51 ; 5. Manosque, 51 ; 6. BourgPeronnas, 50 ; 7. Villefranche-sur S., 48 ;
8. Échirolles, 44 ; 9. Imphy-Decize, 43 ;
10. Chasselay Mts d’or, 42 ; 11. AC Ajaccio,
42 ; 12. Corte, 41 ; 13. Clermont B, 41 ;
14. Montélimar, 41 ; 15. Chalon-sur-S, 39 ;
16. Porto-Vecchio, 33.
Brest B - Lamballe ......................................... 2-0
Alençon - La Roche-sur-Yon ....................... 5-1
Laval B - Châteaubriant ................................ 0-1
Changé - Locminé .......................................... 3-1
Le Poiré-sur-Vie - Mayenne......................... 5-3
Saint-Brieuc - La Vitréenne ......................... 0-2
Saint-Lô - Avranches .................................... 0-3
Lorient B - La Montagnarde a été reporté.
Classement : 1. La Vitréenne, 56 pts ;
2. Saint-Lô, 56 ; 3. Laval B, 54 ; 4. Le Poirésur-Vie, 54 ; 5. Avranches, 51 ; 6. Alençon,
51 ; 7. Saint-Brieuc, 50 ; 8. Changé, 49 ;
9. La Roche-sur-Yon, 46 ; 10. Brest B, 44 ;
11. Châteaubriant, 43 ; 12. La Montagnarde,
42 ; 13. Lorient B, 42 ; 14. Mayenne, 41 ;
15. Locminé, 32 ; 16. Lamballe, 32.
GROUPE D
GROUPE H
AUJOURD’HUI
HIER
HIER
Le Havre B - Ivry .............................................
Amiens B - Mantes.........................................
Les Lilas - Oissel .............................................
Abbeville - Mondeville ...................................
Dives - Caen B.................................................
Bastia B - Hyères ............................................... 0-0
EF Bastia - La Valette ....................................... 1-0
AS Minguettes - Menton ................................. 1-2
Consolat Marseille - L’Île-Rousse .................. 1-0
Saint-Chinian - Marseille B ............................. 2-1
Marignane - Borgo ............................................ 3-0
Lyon-La Duchère - Draguignan...................... 1-1
Saint-Raphaël - Rhône-Vallées ...................... 2-0
Classement : 1. Hyères, 64 pts ; 2. Bastia B,
56 ; 3. Marignane, 56 ; 4. L'Île-Rousse, 55 ;
5. Consolat-Marseille, 52 ; 6. Menton, 51 ;
7. Lyon-La Duchère, 51 ; 8. Saint-Raphaël,
51 ; 9. AS Minguettes, 45 ; 10. Marseille B,
44 ; 11. Saint-Chinian, 42 ; 12. Draguignan,
40 ; 13. EF Bastia, 39 ; 14. Rhône-Vallées,
39 ; 15. Borgo, 39 ; 16. La Valette-du-Var, 37.
3-1
0-3
0-1
0-0
0-3
AUJOURD’HUI
Ouistreham - Entente SSG B (15 heures)
Cherbourg B - Amiens AC (15 heures)
Évreux - Quevilly B a été reporté.
Classement : 1. Caen B, 63 pts ; 2.
Le Havre B, 60 ; 3. Ivry, 53 ; 4. Dives, 53 ; 5.
Abbeville, 51 ; 6. Les Lilas, 50 ; 7. Mantes,
50 ; 8. Entente SSG B, 48 ; 9. Oissel, 44 ; 10.
Amiens B, 42 ; 11. Amiens AC, 40 ; 12. Cherbourg B, 39 ; 13. Évreux, 39 ; 14. Mondeville,
39 ; 15. Quevilly B, 33 ; 16. Ouistreham, 31.
D 1 FEMMES (16e journée)
AUJOURD’HUI
Hénin-Beaumont (11) - Paris-SG (8) (15 heures)
Juvisy (3) - Saint-Brieuc (5) (15 heures)
CNFE Clairefontaine (6) - Montpellier (2)
(15 heures)
Lyon (1) - Toulouse (9) (15 heures)
Soyaux (4) - Compiègne (7) et Condé-surNoireau (12) - La Roche-sur-Yon (10) ont
été reportés.
LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE »
SKI DE FOND
MAGAZINE
SKI ALPIN
SKI ALPIN
TÉLÉFOOT
Europe Tour.
Kuurne-Bruxelles-Kuurne. En Belgique.
Eurosport 45 min
Championnat d’Angleterre. 29 e journée.
West Ham - Tottenham.
Eurosport 90 min
Championnat d’Allemagne. 24 e journée.
Borussia Dortmund - Cottbus.
FOOTBALL
France 3 100 min
Eurosport 30 min
Eurosport 45 min
Rediff. à 0 h 45
Rediff. demain à 14 h 55
22.55
BASKET
Championnat d’Angleterre. 29 e journée.
Newcastle-Middlesbrough.
Rediff. jeudi à 16 h 45
20.00
Championnat d’Espagne. 25 e journée.
Real Madrid - Getafe.
Sport + 105 min
Rediff. demain à 11 h 15
20.10
France 3 8 min
Rediff. mardi à 14 h 15
PAGE 10
NBA TV 150 min
Rediff. demain à 14 h 45
01.00
HOCKEY SUR GLACE
TPS Foot 125 min
France 2 95 min
Eurosport 2 120 min
ATP.
Tournoi de Las Vegas (USA). Finale.
02.00
NHL.
Anaheim Mighty Ducks - Nashville Predators.
19.00
À voir.
France Info. À .8 et à .38 de chaque heure,
chronique sportive. 7.23 France Inter. Sportifs
du dimanche. 8.07 France Inter. Sports.
8.42 Europe 1. Sports. 10. RMC. Larqué Foot
Dimanche. 12. RMC. Motors. 14. RMC. Intégrale Sport. 18. RMC. Larqué Foot.
19.15 France Inter. Journal des sports. 19.30.
RTL. En direct de l’Équipe. 20. RMC. Larqué
Foot. 20.30 RTL. RTL Foot. 21. RMC. Intégrale
Foot. 23. RMC. After Foot.
01.00
TENNIS
+ 90 min
LE COIN DES RADIOS
23.00
NBA.
New Orleans Hornets - Utah Jazz.
18.30
Sport + 135 min
Sport + 135 min
« Un jour, une heure ».
Retour sur l’affaire Quemener.
Rediff. demain à 10 h 45
TOUT LE SPORT
14.30
MAGAZINE
TPS Foot 125 min
Canal + Sport 120 min
FOOTBALL
14.15
Rediff. à 22 h 50 Canal + Sport
Canal + 65 min
18.00
FOOTBALL
Canal + 115 min
NBA.
Phoenix Suns - Los Angeles Lakers.
France 2 65 min
HANDBALL
6. Le journal en continu.
21.45
L’ÉQUIPE DU DIMANCHE
Ligue des champions H. Quarts de finale.
Sport
Match retour. Gummersbach (ALL) - Valladolid (ESP).
INFOSPORT
Canal + Sport 115 min
TPS Star 135 min
Ligue 1. 27 e journée.
Sochaux-Nantes.
M 6 10 min
21.00
BASKET
17.55
FOOTBALL
13.15
FOOTBALL
16.55
STADE 2
TPS Foot 105 min
Ligue 1. 27 e journée.
Marseille-Lens.
16.45
FOOTBALL
12.45
Coupe du monde.
12,5 km poursuite H. À Lahti (FIN).
CYCLISME
Championnats d’Europe indoor. 3 e jour.
À Birmingham (ANG).
Rediff. demain à 11 h
Eurosport 165 min
16.15
TF 1 50 min
Eurosport 60 min
Coupe du monde.
Slalom H. 2 e manche. À Kranjska Gora (SLV).
BIATHLON
ATHLÉTISME
12.15
Canal + Sport 120 min
Rediff. à 20 h 30
6. La Grande Édition WE. 12. Un jour avec...
Victoria Ravva (rediff. à 14. et 16.). 12.30 Édition du week-end avec, jusqu’à 17., la Page
Foot. 19. La Grande Édition Week-end.
20.55
Championnat d’Espagne. 25 e journée.
Recreativo Huelva - Atletico Madrid.
15.15
TF 1 65 min
Championnat d’Allemagne. 24 e journée.
Werder Brême - Bochum.
SKI ALPIN
ATHLÉTISME
10.50
Coupe du monde.
10 km poursuite F. À Lahti (FIN).
FOOTBALL
Championnats d’Europe indoor. 3 e jour.
À Birmingham (ANG).
Rediff. demain à 10 h
Au sommaire :
« Didier Drogba, de Cardiff à Accra ».
BIATHLON
Sport + 105 min
10.45
Coupe du monde.
Super-G F. À Tarvisio (ITA).
FOOTBALL
14.55
Canal + Sport 40 min
20.40
TPS Star 112 min
Eurosport 60 min
10.00
Coupe du monde.
Slalom H. 1 re manche. À Kranjska Gora (SLV).
SPORT 6
14.55
Championnat d’Italie. 27 e journée.
Messine-Palerme.
09.55
Rediff. mercredi à 16 h 45
L’ÉQUIPE TV
20.15
Championnat d’Espagne. 25 e journée.
FC Séville - FC Barcelone.
TPS Foot 125 min
Pro A. 23 e journée.
Pau-Orthez - ASVEL.
FOOTBALL
09.15
FOOTBALL
14.30
Championnat d’Angleterre. 29 e journée.
Bolton-Blackburn.
BASKET
09.00
Circuit européen.
Open de Phuket (THA). 4 e jour.
AUTO MOTO
Rediff. à 13 h 45
France 2 25 min
Superbike. Championnat du monde 2007.
2 e manche. 2 e course. À Phillip Island (AUS).
GOLF
Eurosport 150 min
08.05
« Rencontres à XV ».
MOTO
FOOTBALL
05.30
Championnats du monde.
50 km classique mass start H. À Sapporo (JAP).
NASN 150 min
Rediff. demain à 22 h
ZAP
Intéressant.
À ne pas rater.
Les cases vertes
correspondent aux
retransmissions
en direct.
Ce soir 19 : 00
LA GRANDE ÉDITION WEEK-END
> UN TOUR COMPLET DE L’ACTUALITÉ DU WEEK END
En 30 minutes chrono.
> MULTISPORT
DIMANCHE 4 MARS 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
ÉCOSSE (29e journée)
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
VALENCE CF
HIER
FC Porto - Braga .............................................. 1-0
Aves - Benfica .................................................. n.p.
PAYS-BAS (27e journée)
HIER
FC SÉVILLE
COTTBUS
(17 heures, TPS Foot)
Paços Ferreira - V. Setubal ............................ 1-0
Le sommet de la Liga a tourné au
vinaigre pour le FC Barcelone hier. Sur
le terrain de Séville, les Catalans
menaient pourtant 1-0 (but de Ronaldinho) et Séville avait perdu Ocio,
expulsé. Mais les choses se sont aussitôt compliquées avec un penalty de
Ronaldinho détourné par Palop, puis
l’égalisation de Kherjakov. La seconde
période a tourné au cauchemar avec
les expulsions de Giuly (63e) pour un
accrochage avec Daniel Alves puis, de
Zambrotta pour avoir insulté l’arbitre
(76e), mais aussi le deuxième but sévillan de Daniel Alves. Battu 1-2, Barcelone laisse la place de leader au FC
Séville, trois jours avant un difficile
match retour en Ligue des champions à
Liverpool (aller : 1-2).
BLACKBURN
(14 h 35, TPS Foot)
WEST HAM
AUJOURD'HUI
BOR. DORTMUND
AIX-LA-CHAPELLE
Arteta (75e s.p.)
WATFORD
NUREMBERG
3-2
Kucera (45e)
Wichniarek (50e s.p.)
Böhme (86e)
EVERTON
1-1
Hulse (52e)
VENDREDI
VENDREDI
Giuly expulsé
Bleu
ITALIE (SERIE B, 26e journée,
match décalé). – AUJOURD’HUI,
Juventus Turin - Plaisance. La Juventus
Turin (qui a donc un match en retard),
pénalisée de 9 points, est 2e (sur 22) de
Serie B, à 1 point du leader, Naples.
La Juve totalise 46 points, soit 4 points
d’avance sur Genoa (3e) et 7 sur Rimini,
7e (sachant que les 1re et 2e places permettent l’accession directe à la Serie A et que
les 3e, 4e, 5e et 6e places sont synonymes
de barrages pour la montée). La 22e journée, reportée à la suite des graves incidents survenus lors de Catane-Palerme
(1-2, Serie A), aura lieu mardi 17 avril.
HIER
LIVERPOOL
NATIONAL (26e journée)
Jaune
Rouge
Jaune
PROCHAI NE JOURNÉE. – Samedi
10 mars : Sienne - Ascoli, Torino - Catane ;
dimanche 11 mars : Sampdoria Gênes Cagliari, Palerme - Fiorentina, Reggina - Lazio
Rome, Empoli - Livourne, Chievo Vérone Messine, Atalanta Bergame - Parme, AS
Rome - Udinese, Inter Milan - AC Milan.
MATCHES EN RETARD (22e journée).
– Mercredi 18 avril : Empoli - Atalanta Bergame, Livourne - Cagliari, Lazio Rome - Chievo
Vérone, Parme - Fiorentina, Reggina - Messine, Ascoli - AC Milan, Inter Milan - AS Rome,
Udinese - Sampdoria Gênes, Sienne - Torino.
HAMBOURG
Van der Vaart (71e)
Olic (80e)
PORTUGAL
(20e journée)
Noir
Bleu
Noir
BUTEURS. – 1. Totti (AS Rome), 16 buts ;
2. Toni (Fiorentina), 13 buts ; 3. Spinesi
(Catane) ; Mutu (Fiorentina) ; Ibrahimovic
(Inter Milan) ; Bianchi (Reggina), 12 buts ;
7. C. Lucarelli (Livourne) ; Rocchi (Lazio
Rome), 11 buts ; 9. C. Doni (Atalanta Bergame) ; Quagliarella (Sampdoria) ; Iaquinta
(Udinese), 10 buts ; 12. Crespo (Inter
Milan) ; Rigano (Messine) ; Budan (Parme),
9 buts ; etc.
ESPAGNE
(25e journée)
HIER
0-2
INTER MILAN
1-2
C. Lucarelli (27e)
ANGLETERRE
(29e journée)
11
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
TENNIS DUBAÏ (ATP, dur)
Seul au monde
Youzhny n’a pas fait un pli (6-4, 6-3) contre un Roger Federer qui ne trouve de rivaux que dans le passé.
DUBAÏ – (EAU)
de notre envoyé spécial
IL Y A UN AN, Rafael Nadal semblait
capable de regarder Federer les yeux
dans les yeux. N’avait-il pas réussi
l’exploit de venir lui ravir son titre dans
la résidence « d’été » du Suisse, sur
une surface qui ne lui était pas favorable ? Douze mois plus tard, le
constat est brutal : plus personne derrière.
Pas Mikhaïl Youzhny en tout cas. Hier,
le Russe était ravi de la leçon (6-4, 6-3)
qu’il venait de recevoir. « Je lui ai pris
deux jeux de plus l’an dernier ici
même », constatait-il. On a les ambitions qu’on peut. Si brillant depuis
quinze jours (titre à Rotterdam et victoire ici sur Nadal), Youzhny n’a été
qu’un faire-valoir pour le numéro 1
mondial. Il était déjà battu dans sa tête
quand, à 2-1 dans le premier set, il rendit à Federer son break d’avance sur
une double faute. Bravo Mischa pour
les progrès au service, la clé de son
embellie actuelle ! Le coup de la
double faute a bien fait marrer Federer. « Il y a une époque où tous les
mecs faisaient double faute contre moi
sur balle de break », se souvenait-il
hier. On serait tenté de dire que le
match s’arrêta là, même si le Russe eut
le mérite de débreaker à 5-3. Le jeu
d’après, il rebaissa la tête, se fit piquer
de nouveau son service et la manche
par-dessus le marché.
Après, Federer fut monstrueux, ne
commettant sa première faute directe
que dans le quatrième jeu alors qu’il
menait 3-0. Il y avait longtemps que la
colonie russe l’avait mise en veilleuse.
passé. C’est la seule façon de
l’entendre prononcer le mot « respect ». Hier, la présence de Björn Borg
dans les gradins fut signalée aux spectateurs avant le début du match. « Je
ne savais pas qu’il était là avant
d’entendre l’annonce, raconte Federer. C’est un grand honneur pour moi
d’avoir pu gagner ce titre devant lui. Et
d’avoir pu égaler sa série de victoires
d’affilée (41, voir infographie). J’ai le
plus grand respect pour ce grand
champion. »
Son admiration est encore plus grande
pour Rod Laver. Hier, à vingt-cinq ans à
peine, il a aussi égalé le total des titres
remportés par l’illustre Australien (47),
mais il repoussa cette comparaison :
« Ça ne veut rien dire. S’il avait pu faire
une carrière normale (il en fit une
bonne partie comme pro avant l’ère
Open et ne put donc pas participer à
plusieurs tournois), il en aurait eu le
double. »
Pour ses congénères, le respect cède
plutôt la place à la gentillesse. « Je
trouve que la presse est parfois un peu
dure pour certains de mes adversaires », déclarait-il hier. Mais comment ne pas ressentir ce sentiment de
déjà-vu en apercevant un de ses opposants prendre les devants dans un
match – pour se montrer à la télé – et
baisser pavillon dès que ça devient
sérieux. Le seul qui se bat jusqu’au
bout, c’est Nadal. Mais, en ce moment,
l’Espagnol n’est pas assez fort pour
franchir tous les écueils qui le séparent
d’une finale contre Federer.
Le Suisse n’est-il pas orphelin de son
DUBAÏ. – Pour fêter dignement sa 161e semaine de suite dans la peau d’un numéro 1 mondial (record de Connors battu), Roger Federer
a gagné hier son septième tournoi de suite. Royal.
(Photo Kamran Jehmeili/AP)
Dotation : 1 350 000 $ .
Finale : Henin (BEL) b. Kuznetsova (RUS), 6-4,
6-2.
LES AMBITIONS DU QATAR. – Les organisateurs du tournoi WTA de Doha
avaient décidé, une dizaine de jours avant l’entame de l’épreuve, d’augmenter la
dotation de 600 000 à 1 350 000 dollars (455 000 à 1 023 000 euros), soit une
hausse de 120 % ! « Ce n’est qu’un début, explique le cheikh Mohammed Bin
Faleh al-Thani, président de la Fédération qatarienne. L’an prochain, nous passerons à 2 500 000 dollars et nous deviendrons le troisième tournoi féminin le plus
richement doté hors Grand Chelem. » Le cheikh affirme également que le statut du
tournoi sera promu dès l’an prochain à celui de Tier I, l’équivalent des Masters
Series masculins, et a l’ambition d’obtenir un tournoi mixte ATP-WTA sur deux
semaines, à l’image de ceux de Miami et d’Indian Wells. – G. H.
Björn Borg (SUE)
en 1979-1980
Roger
g Federer (SUI)
( )
en 2006-2007*
* Sé
Sérrie comprenant
p
7 titres ((US Open,
p , Tokyo,
y,
Madrid, Bâle, Masters en 2006 puis Open
d'Australie et Dubaï en 2007) et établie face à
30 joueurs différents, dont 14 membres du top
10.
N.B. : En 2005, Federer avait déjà signé une
série de victoires saisissante de 35 victoires,
interrompue en finale du Masters par David
Nalbandian.
GRENOBLE - CHAMONIX : 3-2 (3-0 ; 0-1 ; 0-1)
Buts. – GRENOBLE : 41’’ Wallin (Jonsson, Bonnard). 8’14’’ Masa
(Broz) sup. num. ; 19’01’’ Amar (Broz) ; CHAMONIX : 36’51’’ Toms
(Kevorkian, Lebey) ; 50’8’’ Aimonetto (Hrehorcak) double sup. num.
ROUEN - ANGERS : 7-5 (2-3 ; 3-1 ; 2-1)
Buts. – ROUEN : 2’7’’ Salminen (Geffroy, Salomaa) sup. num. ; 2’21’’
Besch (Quessandier) ; 25’8’’ Fortier (M.A. Thinel, S. Thinel) sup. num. ;
32’37’’ Salminen (M.-A. Thinel) double sup. num. ; 38’16’’ Fortier (Doucet, Thinel) ; 52’9’’ Dufournet (Lemoine ; Lefebvre) ; 59’55’’ Salminen
but vide. ANGERS : 11’57’’ Tessier (Rodrigue, Jodoin) sup. num. ;
15’51’’ Rodrigue (S. Lacroix, Jodoin) sup. num. ; 14’56’’ Hovora (Irani,
Lahesalu) sup. num. ; 39’15’’ S. Lacroix (Bellemare) sup. num. ; 55’52’’
Albert (M. Lacroix, Jokinen).
ZABEL CE GÉANT…
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((SUI)
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Villard a créé la sensation en gagnant sur la glace du leader de la saison régulière.
Après leur succès (3-2) face à Chamonix vendredi, les Grenoblois sont eux à
une marche du dernier carré, qu’ils
auront l’occasion de franchir dès mardi, sur la glace chamoniarde. Mais ce
second point fut compliqué à obtenir
pour les Isérois, malgré un début de
match idéal (3-0 à l’issue du premier
tiers). Son équipe étant trop pénalisée,
Ferhi a joué les pompiers de service
pour les Brûleurs. Côté « Cham »,
Yven Sadoun n’a pas perdu espoir :
« On va y aller tir après tir, et essayer
de gagner un match chez nous.
Aujourd’hui, on sait qu’on peut le
faire. »
À Briançon, le Slovène Jakob Milovanovic a crucifié les Gothiques, finalistes l’an passé, avec un but à 49’’ de
1109
009
9
94
94
77
77
6644
6622
6600
57
57
49
49
47
47
LIGUE MAGNUS (quarts de finale, 2es matches)
Morzine-Avoriaz est tombé !
C’ÉTAIT L’INCERTITUDE MAJEURE
de ces quarts de finale : quel serait le
comportement des Pingouins de Morzine-Avoriaz, premiers de la saison
régulière, mais avec peu d’expérience
des play-offs ? La réponse est tombée
hier : rien ne sera simple. S’il n’y a pas
encore le feu dans la maison hautesavoyarde, la large défaite sur sa glace
hier soir (3-6) face à Villard, qui occupait encore la douzième place de Ligue
Magnus à la veille de la dernière journée de saison régulière, pose pas mal
de questions sur la capacité de l’équipe
surprise de la saison à assumer son statut. Villard a mené dès le début de deuxième tiers, et a pu compter sur un
grand match de son jeune attaquant
Damien Fleury (2 b., 1 p.).
TITRES
la sirène alors qu’il sortait du box de
pénalité. De quoi enrager pour les
hommes de Denis Pérez, qui font plus
que tenir leur rang dans ce début de
série et sont malgré tout menés 2-0.
Non sélectionné en équipe de France
pour le récent Tournoi du Mont-Blanc,
l’Amiénois François Rozenthal a rappelé pourquoi il était l’un des meilleurs
attaquants hexagonaux depuis une
décennie, inscrivant un but et donnant
une passe, au lendemain de son doublé vendredi soir.
Match intense et pluie de buts sur L’Île
Lacroix (12 !) lors d’une soirée ardue
pour les Dragons de Rouen, malmenés
par les Angevins, vingt-quatre heures
après avoir vaincu aux tirs au but. Les
coéquipiers de Simon Lacroix ont vu
MORZINE-AVORIAZ - VILLARD : 3-6 (2-1 ; 0-2 ; 1-3)
Buts. – MORZINE-AVORIAZ : 8’59’’ Cheverie (Drouin, Pipa) double
sup. num. ; 9’32’’ Immonen (Welch ; Zwickel) sup. num. ; 50’54’’ 3-4
Haltunen (Welch). VILLARD : 5’3’’ Fleury sup. num. ; 21’46’’ M. Rozenthal (Billieras) ; 24’59’’ Jernberg (Carry) ; 49’22’’ Chalons (Dvorak,
Fleury) ; 57’24’’ Jernberg (Carry, Metro) sup. num. ; 58’34’’ Fleury cage
vide.
BRIANÇON - AMIENS : 3-2 (2-1 ; 0-1 ; 1-0)
Buts. – BRIANCON : 5’ Blais (Boldron) sup. num. ; 9`53’’ 2-1 Royer ;
59’11’’ Milovanovic. AMIENS : 1’22’’ Pazak (Mortas, F. Rozenthal) ;
28’27’’ F. Rozenthal sup. num.
tous leurs espoirs s’envoler dans les
dernières secondes, Salminen profitant de la sortie du portier finlandais
des Ducs Ville Koivula. Les Dragons,
qui ont pu compter sur leurs Canadiens
(deux buts de Fortier, deux passes de
Marc-André Thinel), devront être
extrêmement concentrés mardi soir à
Angers pour ne pas trembler dans
cette série.
OLIVIER JOYARD
(avec E. Fu à Grenoble)
HIER. – Quarts de finale, matches 2 :
Grenoble (2e) - Chamonix (7e), 3-2 (3-0 ;
0-1 ; 0-1) ; Rouen (4e) - Angers (5e), 7-5
(2-3 ; 3-1 ; 2-1) ; Morzine-Avoriaz
(1er) - Villard (8e), 3-6 (2-1 ; 0-2 ; 1-3) ;
Briançon (3e) - Amiens (6e), 3-2 (2-1 ;
0-1 ; 1-0). Grenoble, Rouen et Briançon
mènent leurs séries 2-0. Morzine-Avoriaz - Villard : 1-1. Séries au meilleur des
cinq matches (3es matches mardi), deux
premiers matches et belle éventuelle chez
le mieux classé.
POULE DE MAINTIEN (1er match) :
HIER. – Dijon-Anglet, 5-3 (1-0 ; 2-3 ; 2-0).
Au meilleur des sept matches, 2e match ce
soir.
NHL. – Saison régulière (vendredi) : Carolina-Pittsburgh, 3-2 ; AtlantaOttawa, 4-2 ; Detroit-Chicago, 6-2 ; New
Jersey-Toronto, 3-4 t.a.b. ; Buffalo-Montréal, 8-5 ; Dallas-Columbus, 2-3 t.a.b. ;
Anaheim-San Jose, 3-1.
S.A. INTRA-PRESSE
Capital : 2 150 620 . Durée : 99 ans.
Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY.
Président du Conseil d’administration :
Marie-Odile AMAURY.
S.N.C. L’EQUIPE
Capital : 50 000 . Durée : 99 ans du 12 avril 1985.
Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT.
Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE.
Directeur général,
Directeur de la publication : Christophe CHENUT
Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT
Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI
VENTE : Tél : 01-40-93-20-05
Allemagne, 2,20 ; Andorre, 1,25 ; Antilles, la Réunion, 1,50 ; Autriche, 2,30 ; Belgique, 1,60 ;
Canada, 2,95 CAD ; Côte d’Ivoire, 1 600 CFA ; Danemark, 16 DKK ; Espagne, 2,10 ; États-Unis, 2,80 $ ;
Gabon, 1 600 CFA ; Grande-Bretagne, 1,4 £ ; Grèce,
2,20 ; Italie, 1,90 ; Luxembourg, 1,60 ; Maroc, 10
MAD ; Pays-Bas, 2 ; Portugal, 2 ; Polynésie,
460 CFP ; Sénégal, 1 600 CFA ; Suisse, 2,40 FS ; Tunisie,
1,80 DIN.
ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60.
22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10.
France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois :
154,50 ; 1 an : 309 .
Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ; 1 an : 358,20 .
ÉTRANGER : nous consulter.
Modifications : joindre dernière bande.
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Commission paritaire
no 1207I82523 ISSN 0153-1069
LU
Tirage du samedi 3 mars 2007 : 490 021 exemplaires
Vélo Magazine vous invite à rouler avec Erik Zabel, l’homme aux neuf classiques et aux 152 victoires,
chez lui à Majorque. Deuxième escale en Sicile, où vous avez rendez-vous avec les regards sombres de
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Guimard après neuf ans d’absence.
VÉLO MAGAZINE VIENT DE PARAÎTRE. 4 €
DIMANCHE 4 MARS 2007
PAGE 11
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
GEORGES HOMSI
LOIT POUR UN TROISIÈME
TITRE ? – Vainqueur de l’Allemande
Julia Schruff en demi-finales du
tournoi d’Acapulco (0-6, 6-2, 6-1),
Émilie Loit (27 ans, 52e mondiale)
tentait la nuit dernière de remporter
son troisième titre face à l’Italienne
Flavia Pennetta (42e). Gagnante en
2004 à Casablanca et Estoril, elle
prouve qu’elle se sent à l’aise sur
terre battue. Deux fois
quart-finaliste cette saison (à
Auckland et Bogota), elle effectue
un bon début d’année 2007, ne
s’étant inclinée qu’en trois sets face
à Hantuchova (Open d’Australie) et
Henin (Paris-Coubertin). Elle était
loin d’être favorite face à Pennetta,
seizième mondiale il y a un an et
lauréate du tournoi mexicain
en 2005.
John McEnroe (USA)
Avec son titre d’hier, le Suisse rejoint Rod
Laver au dixième rang des joueurs les plus
titrés de l’histoire (parmi ceux ayant gagné
’ère Open, depuis
1969).
Bleu
Rouge
Jaune
na Jankovic, dont les progrès cette saison sont indéniables. Mais, hier, après
avoir laissé Kuznetsova l’agresser et se
détacher 4-2 dans la première manche,
la Belge haussa le ton, pratiquant son
meilleur tennis de la semaine pour
s’imposer, 6-4, 6-2.
La Russe, qui en est désormais à quatorze échecs en quinze confrontations,
n’a toujours pas le plan anti-Henin.
« C’est un soulagement, admit la
numéro 2 mondiale. Je ne pensais vraiment pas repartir avec les deux titres
en poche. Au cours de ces deux
semaines, j’ai réussi à me rassurer en
voyant que ma capacité à serrer le jeu
aux moments importants était intacte.
Et même s’il y a encore pas mal de
choses à travailler, j’ai pris un plaisir
fou sur le terrain. » La Belge va maintenant s’offrir deux semaines de repos
(et donc faire l’impasse sur Indian
Wells) avant d’aller à Miami.
HOCKEY SUR GLACE
Ivan Lendl (TCH)
en 1981-1982
Dotation : 1 401 250 $
SIMPLE. – Finale : Federer (SUI) b. Youzhny
(RUS), 6-4, 6-3.
DOUBLE. – Finale : Santoro-Zimonjic (SER)
b. Bhupathi-Stepanek (IND-RTC), 7-5, 6-7
(3-7), 10-7.
Jaune
RÉSULTATS
ACAPULCO (MEX, ATP, terre battue,
690 000 $, 26 février-4 mars). – Demifinales : Chela (ARG) b. Calleri (ARG), 4-6,
5-5 ab. (cuisse) ; Moya (ESP) b. Ferrero
(ESP), 2-6, 6-2, 6-3.
LAS VEGAS (USA, ATP [poules], dur,
416 000 $, 25 février-4 mars). – Quarts de
finale : Korolev (RUS) b. Querrey (USA), 6-4,
6-4 ; Safin (RUS) b. Verdasco (ESP), 6-1,
6-4 ; Melzer (AUT) b. Hernych (RTC), 6-3,
3-6, 6-3 ; Hewitt (AUS) b. F. Lopez (ESP), 6-3,
6-2. Demi-finales : Melzer (AUT) b. Korolev
(RUS), 6-7 (4-7), 6-2, 7-6 (7-4).
CHERBOURG (ATP, Challenger, indoor,
42 500 , 26 février-4 mars). – Demifinales : Luzzi (ITA) b. Montcourt, 6-4, 6-0 ;
Haehnel b. Roger-Vasselin, 6-2, 7-5.
ACAPULCO (MEX, WTA Tour, terre battue,
180 000 $, 26 février-3 mars). – Demifinales : Pennetta (ITA) b. Errani (ITA), 6-2,
6-4 ; Loit b. Schruff (ALL), 0-6, 6-2, 6-1.
Guillermo Vilas (ARG)
en 1977
PASCAL COVILLE
Noir
Bleu
Noir
MARIA SHARAPOVA va devoir
s’accrocher pour conserver son trône
de numéro 1 mondiale. En s’offrant
hier à Doha son deuxième tournoi dans
le Golfe en deux semaines, après celui
de Dubaï, Justine Henin s’est rapprochée dangereusement de la Russe.
Seuls 33 petits points les séparent
désormais au classement WTA. Mais,
pour Henin, ces considérations arithmétiques restent relativement futiles.
La Belge quitte le Golfe nantie d’une
confiance qu’elle n’osait espérer
retrouver aussi vite après un début
d’année difficile sur le plan personnel.
C’est là sa principale source de satisfaction.
Son parcours au Qatar ne fut pourtant
pas de tout repos, loin s’en faut. Henin
entrevit même la défaite jeudi en quart
de finale face à une vaillante Patty
Schnyder qui s’offrit même une balle
de match dans le troisième set. En
demi-finales, elle dut encore puiser
dans ses ressources pour dominer Jele-
Dans le top 10
de l’Histoire
46
44
42
41
Justine reine du désert
correspondance spéciale
À cinq victoires
du record
Victoires
d’affilée
DOHA (WTA Tour, Rebound Ace)
DOHA – (QAT)
dompteur ne va-t-il pas se faire croquer ? Le public est-il lassé de sa domination sans partage ? Pas celui de
Dubaï hier.
« Tant que j’entendrai les gens
m’applaudir, expliqua Federer, je ne
me poserai pas de questions. Si un jour
ce n’est plus le cas, je me mettrai peutêtre à perdre. » On n’en demande pas
tant.
Roger Federer a porté à 41 sa série de
victoires d’affilée, commencée à l’US Open
en août dernier. Il s’agit de la quatrième
plus longue période d’invincibilité de
l’histoire (dans l’ère Open depuis 1969).
S’il s’imposait dans deux semaines à Indian
Wells, le Suisse porterait son invincibilité à
47 et dépasserait Guillermo Vilas. À noter
aussi que cette série, c’est 101 sets
gagnés et seulement 8 perdus.
Il égale Borg sous
les yeux de celui-ci
Quand Federer a-t-il souffert dans ce
tournoi ? « Au premier tour (contre le
Danois Pless, n° 86 à l’ATP, qui lui prit
un set), quand mon jeu n’était pas en
place et que je ne me sentais pas en
mesure de breaker à volonté. » C’est
comme ça, le boss veut imposer sa loi
« à volonté ». Comme il l’a fait hier
contre Youzhny. « Roger m’a montré
ce qu’il me restait à faire », concluait le
Russe. Pas sûr qu’il croie avoir la plus
petite chance de le rattraper un jour.
Pour trouver des adversaires à sa
mesure, Federer doit se tourner vers le
dauphin ? « Il n’a pas saisi le coche de
son incroyable enchaînement RolandGarros - Wimbledon (titre puis finale),
analysait-il hier. Il n’a pas concrétisé
sur dur et en indoor. Les gens ont le
sentiment que tout ça manque de rivalité. Si on regarde bien, c’est vrai que
j’ai beaucoup gagné en Grand Chelem
ces trois dernières années et que Nadal
a récupéré le reste. » Et si Nadal bat de
l’aile, on n’a plus qu’à regarder jouer le
soliste.
« Ça baigne pour moi en ce moment,
poursuivait Federer. Comme les tournois vont s’enchaîner, ça va être un
vrai challenge pour moi de poursuivre
cette série de victoires (il n’est plus
qu’à cinq succès du record de Vilas).
Heureusement, je vais pouvoir améliorer mon niveau de jeu. » Ah bon ! Le
12
RUGBY
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BARBARIANS FRANÇAIS - ARGENTINE : 14-28
Une journée de dupes
Les douze stagiaires de Marcoussis n’auront pas fait avancer leur cause. Encore heureux s’ils n’ont pas perdu des points.
Dépassés physiquement
et très vite menés au
score, les Barbarians
français se sont
logiquement inclinés
contre les Pumas. Des
douze Bleus présents à
Aguilera, aucun n’a tapé
dans l’œil de Bernard
Laporte. Aujourd’hui est
annoncé le groupe des
vingt-deux qui doit
affronter l’Angleterre
dimanche.
BIARRITZ –
de notre envoyé spécial
Maso : « Ils auront
d’autres occasions
de se montrer »
Elhorga
5
Agulla
Vermeulen
Ostiglia
5
6
Emmanuelli Hasan
6,5
Gaitan
4
6
Traille
5
Albacete
5 (m) Élissalde Pierre
6,5 (o) J.M. Hernandez
4,5
4,5
7
Serra
Floch
T. Lièvremont August M. Ledesma Longo
5
4
6,5
4
6,5
cap., 5
(m) Pichot
Alvarez-Kairelis cap., 6,5
(o) Beauxis Lamboley
6
Messina 4,5
5
M. Contepomi
Poux Roncero
4,5
6
Durand
4
6
Dusautoir
Borges
Rougerie
6,5
5
5
4
Remplacements. – 41e : Emmanuelli par
LECOULS (note : 4) ; 54e : August par
KONIECK ; 56e : Vermeulen par M. LIÈVREMONT ; 59e : Traille par BABY et Floch par
BRUSQUE ; 62e : Pierre par LINDE, Poux par
EMMANUELLI et Élissalde par MORLAES.
Entraîneurs : P. Lagisquet, J. Delmas.
Remplacements. – 37e : Roncero par SCELZO (note : 6) ; 62e : Albacete par CARIZZA et
Ostiglia par PETRILLI ; 64e : Serra par SENILLOSA ; 78e : M. Contepomi par GOMEZ CORA.
Cartons jaunes. – M. Contepomi (46e, antijeu), Albacete (49e, antijeu).
Non utilisés. – Vernet Basualdo, N. Fernandez Miranda.
Entraîneur : M. Loffreda.
LES POINTS
BARBARIANS FRANÇAIS : 2 E, Vermeulen (40e), Th. Lièvremont (61e) ; 2 T, Beauxis.
ARGENTINE : 3 E, Pichot (4e), Durand (16e, 25e) ; 2 B (13e, 21e), 1 D (65e), 2 T (4e, 25e), Hernandez.
Évolution du score : 0-7, 0-10, 0-15, 0-18, 0-25, 7-25 (mi-temps), 14-25, 14-28.
PRO D 2 (22e journée)
propos de cette affaire, un « test
supplémentaire ». On ne va pas lui
faire pour autant un procès pour
tromperie sur la marchandise. Mais
presque. Car même les Pumas,
même s’ils ne rechignèrent pas à
faire appel à quelques roueries lorsqu’ils furent bousculés en seconde
période, furent loin de le disputer
comme un match international clas-
sique. Il n’est pas certain que le
7 septembre, le jour du match
d’ouverture de la Coupe du monde
contre les Bleus, ils choisissent
autant de fois de relancer et aussi
peu de fois de jouer des ballons portés qu’en ce samedi.
« Tout le monde dit que nous ne
serons pas évalués là-dessus, mais
qui sait ? » laisse échapper un des
HENRI BRU
(*) Les joueurs internationaux des
équipes qualifiées pour les demi-finales
du Top 14 ne seront pas en NouvelleZélande lors des tests prévus les 2 et
9 juin, dates des demies et de la finale du
Championnat.
Faute d’avoir su s’imposer d’emblée dans le combat, les Barbarians ont été mis K.-O. technique par les Pumas.
BIARRITZ –
de notre envoyé spécial
COMMENT FAIRE VIVRE l’esprit
ludique des Barbarians sans s’exposer aux terribles retours de bâton
d’une équipe argentine experte dans
l’art de punir les approximations et
les excès de frivolité ? Comment
s’exprimer pleinement individuellement, sans « surjouer », au sein
d’une sélection dénuée de repères
collectifs ? Confrontés à cette
double problématique, les Barbarians n’ont pas trouvé la solution.
Faute de s’être investis d’abord dans
la conquête et dans le combat, tous
les aspirants à une place dans les
trente pour la Coupe du monde ont
pris pendant près d’une demi-heure
une leçon de rugby et d’opportunisme des mains des Argentins
fidèles à eux-mêmes : solides sur les
fondamentaux, généreux, rugueux,
tricheurs à l’occasion mais aussi
capables de produire des séquences
de jeu lumineuses, celles qu’impulsa
notamment le surdoué Juan Martin
Hernandez, placé à l’ouverture en
l’absence de Felipe Contepomi.
« Je n’ai pas pu m’empêcher de dire
aux joueurs que s’ils n’étaient pas
présents dans le combat au sol, on
allait avoir du souci, regrette Patrice
Lagisquet, l’entraîneur des Baaba’s.
Mais on ne s’est pas préparés mentalement comme il le fallait. »
Habitués depuis cinq semaines à
manger de la fonte dès 7 heures du
matin, les prisonniers de « Marcatraz » et leurs acolytes, qu’on attendait la bave aux lèvres, ont semblé
piégés par leur mise en liberté conditionnelle et l’atmosphère lénifiante
qui enveloppait Aguilera loin d’être
rempli. Agustin Pichot en profita
pour marquer un essai de coquin dès
la 4e minute, et Martin Durand pour
concrétiser deux fois (16e, 25e) après
le travail de sape du pack de Pumas
autour des regroupements (25-0 à la
25e). Contraints de courir derrière le
score, les Barbarians jouèrent à
ILS ONT DIT
Agustin PICHOT (demi de mêlée et capitaine des Pumas) : « On a fait une
bonne première mi-temps, très propre, mais comme on est tous dans une phase de
préparation physique de la dernière partie du Championnat, on a manqué un peu
de rythme. C’est un match où l’on est à 50, 60 % de notre potentiel. Mais la victoire
est satisfaisante. On a peu d’opportunités de jouer ensemble et toutes les occasions sont bonnes. C’est pour cela que nous jouons toujours de la même façon.
Nous ne sommes pas une équipe très forte techniquement, mais nous jouons toujours avec beaucoup de passion. » – A. D.
Marcelo LOFFREDA (entraîneur des Pumas) : « Je suis satisfait de la victoire
et de notre première mi-temps bien que nous n’ayons pas su saisir toutes nos
occasions. Nous laissons passer deux ou trois opportunités de marquer et, au plus
haut niveau, c’est embêtant et ça peut coûter très cher. En revanche, notre
manque de discipline nous a pénalisés en deuxième mi-temps. Cela dit, l’arbitre
n’a regardé qu’une équipe. Le point positif, c’est que nous n’avons pas encaissé de
points à treize contre quinze. C’est le signe qu’il existe une solidarité, un esprit
d’équipe très fort chez mes joueurs. » – A. D.
TOULON - AUCH : 17-9
TOULON - AUCH : 17-9 (17-3)
Stade Mayol. Temps agréable. Bonne pelouse. 13 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Poite (MidiPyrénées).TOULON: 2 E, Henderson(15e), Jagr (28e) ; 1 B (22e), 2 T, Grimaud. AUCH : 3 B, Lagardère
(25e,52e, 75e). Remplacement temporaire. – Auch : Bontinck par Barcella (24e-32e). Carton jaune. –
Auch : Montanella (22e, antijeu).
Évolution du score : 7-0, 10-0, 10-3, 17-3 (mi-temps), 17-6, 17-9.
TOULON : Grimaud – Jagr, Douy, Henderson, Luger – (o) Rossouw, (m) Jordaan – Toevalu, Tukino,
B r e e d t – A l a z e t , D o m o l a ï l a ï ( S m i t , 5 5e ) – N o b l e ( C r e n c a , 7 8e ) ,
Fitzgerald, Crenca (cap.) (Kutarashvili, 69e). Entraîneur : T. Lane.
AUCH : Bosque – Brana, Sarraute (Couzier, 46e), Pagotto, Bastide (cap.) – (o) Lagardère, (m) Dutilh
(Salobert, 46e) – Bontinck (Battut, 46e), Chavet, Saint-Lary – Lafitte (Zedginidze, 65e), Tapasu –
B o u r r u s t ( I d i e d e r , 6 9e ) , B o r t o l u c c i ( S e n t o u s , 5 6e ) ,
Montanella (Barcella, 69e). Entraîneurs : H. Broncan, G. Lacrampe, P. Miquel.
L’AFFICHE ÉTAIT ALLÉCHANTE. La
venue du leader Auch, battu une seule
fois depuis début septembre, avait ameuté la foule des grands jours à Mayol. Et
même si les Toulonnais conservent ce
matin encore quatorze points de retard
sur Auch, leur succès d’hier à de quoi les
satisfaire et les rassurer. Une excellente
première période et une défense intraitable en seconde mi-temps a comblé leur
des déçus du jour. Les absents,
contrairement au dicton populaire,
n’ont pas toujours tort.
Les Barbarians à contresens
coach, l’Australien Tim Lane. « Nous
avons marqué deux jolis essais au cours
des quarante premières minutes en
contrôlant parfaitement le ballon. » Henri Broncan, le sorcier gersois, fair-play
malgré la défaite logique tenait d’ailleurs
à rendre hommage à son adversaire du
jour. « Nous avons vu un RCT très impressionnant ce soir devant son formidable
public. On a pris un coup sur la tête alors
que nous avions l’habitude de gagner. En
première période, ce Toulon-là m’a fait
penser à une équipe de l’élite. Les Toulon-
contresens pendant une demiheure, subissant constamment la
pression de la défense argentine, en
relançant de manière suicidaire
(Floch), en écartant des ballons sans
discernement (Élissalde, Beauxis) ou
en additionnant les maladresses
(Dusautoir, Rougerie).
« Les joueurs ont tout axé sur du jeu
déployé sans se donner l’obligation
d’être agressifs sur les zones de ruck,
dans le un contre un, sans chercher à
prendre le milieu de terrain »,
déplore Jacques Delmas, coentraîneur des Baaba’s. Tandis que
l’emprise argentine tournait à la
démonstration, avec en point
d’orgue un numéro de voltigeur de
Hernandez, prolongé au pied par
Rodrigo Roncero jusqu’à Manuel
Contepomi, échouant à un mètre de
la ligne, quelques joueurs des BarbaHIER
LA ROCHELLE - LYON OU : 15-9 (9-3)
Stade Marcel-Deflandre. Temps doux. Pelouse très grasse. 7 000
spectateurs environ. Arbitre : M. Pechambert (Périgord-Agenais).
LA ROCHELLE : 5 B, Boboul (11e, 22e, 38e, 71e, 76e). LYON OU : 2 B
(50e, 57e), 1 D (33e), Fourie. Remplacement temporaire. – Lyon
OU : Muller par SADOURNY (40e-53e).
Évolution du score : 3-0, 6-0, 6-3, 9-3 (mi-temps), 9-6, 9-9,
12-9, 15-9.
Les Rouge et Noir ont infligé au leader, Auch, sa deuxième défaite de la saison.
Ils se rapprochent des demi-finales.
de notre correspondant
ceux qui ne seront pas qualifiés
pour les demi-finales du Championnat, en Nouvelle-Zélande au mois
de juin (*). »
« Pour nous, ce sera lever à 6 heures
du matin à nouveau cette semaine.
Je ne me fais pas d’illusion et, à vrai
dire, il fallait être un peu naïfs pour
penser que, sur ce match-là, on pouvait changer les choses », ajoute un
LE MATCH
Toulon l’a fait !
TOULON –
participants français dans l’anonymat des vestiaires. « Ce qui est sûr,
c’est que si on n’a pas perdu de
points, on n’en a pas marqué non
plus. »
Cela a le mérite du réalisme. « Ils
auront d’autres occasions de se
montrer », insiste Jo Maso. « Peutêtre contre l’Écosse, ou avec leurs
clubs dans la fin de saison, et pour
nais ont construit leur victoire sur la longueur avec un tempo très élevé. Le match
a été très correct, c’était une belle fête. Je
regrette simplement de ne pas avoir
accroché le moindre point de bonus. Les
Rouge et Noir devraient réussir une
grosse fin de Championnat en jouant ainsi. »
Défendre chèrement
cette deuxième place
Et c’est vrai que les partenaires du capitaine Crenca ont fourni une très bonne
performance récitant leur rugby pendant
quarante minutes. L’Irlandais Henderson
(15e), porté par ses partenaires derrière la
ligne après avoir joué rapidement une
pénalité à la main, mettait les Toulonnais
en confiance avec ce premier essai. Puis
sur une relance du jeune arrière Grimaud,
bien relayée par l’ouvreur Rossouw et
l’ailier Luger, Jagr concluait entre les
poteaux (28e). Les Toulonnais pouvaient
alors voir venir les Auscitains. Ils auraient
même pu signer, peu après, un essai de
trois-quarts emmené par Noble, Crenca
et Domolaïlaï sans un en-avant de ce der-
nier. En seconde période, les Gersois ont
tenté de relancer nombre de ballons de
leur camp mais les Toulonnais faisant
preuve d’une envie et d’une solidarité de
tous les instants.
C’est grâce à leur buteur Lagardère, pas
toujours en réussite jusque-là, que les
partenaires de Bastide sont parvenus à
réduire la marque sur deux pénalités,
dans les cordes du deuxième meilleur
réalisateur de cette Pro D 2. Profitant de
la défaite de Lyon, maintenant sixième à
huit points, le RCT, en remportant son
quatrième match d’affilée, est idéalement placé dans la course aux places
qualificatives avant de se rendre successivement au LOU la semaine prochaine et
à Dax. Et il va défendre chèrement cette
deuxième place synonyme de match à
domicile pour les demies. Quant aux Auscitains, ils se feront un devoir de se refaire
une santé la semaine prochaine en recevant les Dacquois, prétendant eux aussi
aux demi-finales.
PAUL MASSABO
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OYONNAX - TARBES : 13-9 (6-9)
Stade Charles-Mathon. Temps doux. Pelouse souple. 3 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Dutreuilh (Pays de Loire). OYONNAX : 1
E, de pénalisation (59e) ; 2 B (11e, 19e), 1 T, Ricco. TARBES : 3 B,
Fortassin (16e, 26e, 34e). Cartons jaunes. – Oyonnax : Labrit (34e,
nervosité). Tarbes : Lasserre (34e, nervosité), Sisombath (65e, antijeu).
Évolution du score : 3-0, 3-3, 6-3, 6-6, 6-9 (mi-temps), 11-9,
13-9.
PAU - RACING-MÉTRO 92 : 27-18 (19-6)
Stade du Hameau. Temps clément. Pelouse correcte. 6 234 spectateurs. Arbitre : M. Valin (Auvergne). PAU : 4 E, Mavrodin (18e),
Costanzo (24e), Mbu (38e, 75e) ; 1 B, Descons (55e) ; 2 T, Kvirikashvili (18e, 38e). RACING-MÉTRO 92 : 2 E, Brezoianu (69e), de
pénalisation (80e) ; 2 B, Pochelu (16e, 27e) ; 1 T, Dumont (80e).
Évolution du score : 0-3,7-3, 12-3, 12-6,19-6 (mi-temps), 22-6,
22-11, 27-11, 27-18.
MONT-DE-MARSAN - COLOMIERS : 19-9 (9-6)
Stade Guy-Boniface. Temps doux et pluvieux. Pelouse glissante.
3 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Bonhoure (Languedoc).
MONT-DE-MARSAN : 2 E, Caillet (60e), Tandonnet (71e) ; 3 B,
Arrayet (9e, 15e, 29e). COLOMIERS : 3 B, Wisniewski (31e, 36e, 42e).
Remplacement temporaire. – Colomiers : Loevenbruck par
BARTHES (14e-26e). Cartons jaunes. – Mont-de-Marsan : Lunardi
(38e, brutalité). Colomiers : Cloup (59e, anti-jeu).
Évolution du score : 3-0, 6-0, 9-0, 9-3, 9-6 (mi-temps), 9-9,
14-9, 19-9.
Toulon- Auch .............................. 17-9
La Rochelle - Lyon OU ................ 15-9
Oyonnax- Tarbes ........................ 13-9
Pau - Racing-Métro ................. 27-18
Mt-de-Marsan - Colomiers ........ 19-9
AUJOURD’HUI
15 HEURES
Stade Bordelais-Bègles - Grenoble
Gaillac - Limoges
15 H 10
Béziers - Dax (en direct sur France 3
Limousin, Poitou-Charentes, Sud, Aquitaine, Méditerranée).
Bonus : Tarbes (1), Lyon (1), Pau (1).
rians eurent la sagesse de serrer le
jeu. Après un premier essai bizarrement refusé à Thomas Lièvremont
(28e), Elvis Vermeulen, très incisif,
réduisit le score juste avant la pause
(25-7). La rencontre prit alors une
tout autre tournure, loin des canons
de beauté généralement attachés à
un match des Barbarians. Entre deux
altercations musclées, M. Rolland,
enfin vigilant sur le jeu au sol, sortit
deux fois le carton jaune – Contepomi (46e) et Albacete (49e) – sans que
les Barbarians parviennent à profiter
de leur avantage numérique. Et si
Thomas Lièvremont inscrivit un deuxième essai (61e), le bilan du côté des
Bleus fut au final largement insuffisant et va laisser dans la bouche de
ceux qui espéraient briller de l’amertume et des regrets.
ARNAUD DAVID
Classement
Pts J. G. N. P.
—————
1. Auch .............. 82 22 19 1 2
2. Toulon ........... 68 22 15 0 7
3. La Rochelle... 64 22 14 2 6
4. Dax ............... 64 21 13 0 8
5. Béziers .......... 60 21 13 1 7
6. Lyon .............. 60 22 12 1 9
7. Oyonnax ....... 56 22 12 2 8
8. Racing-M. 92 ... 46 22 9 0 13
9. Gaillac ........... 44 21 9 0 12
10. Pau ............... 43 22 8 0 14
11. Tarbes........... 42 22 9 0 13
12. Grenoble ....... 40 21 7 2 12
13. Bord. Bègles .... 40 21 8 0 13
14. Mt-de-Marsan... 40 22 8 1 13
15. Limoges ........ 35 21 7 0 14
16. Colomiers...... 24 22 5 0 17
p.
—
524
485
398
483
462
413
346
428
366
378
383
339
335
359
394
316
c. B.
— —
292 4
381 8
296 4
357 12
340 6
309 10
345 4
459 10
412 8
429 11
470 6
395 8
414 8
499 6
487 7
524 4
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
10 mars, 18 h 30 : Grenoble - Pau,
Racing-Métro - Bordeaux-Bègles, Colomiers - Oyonnax, Mont-de-Marsan Gaillac, Tarbes - La Rochelle, Limoges Bèziers, Auch - Dax, Lyon - Toulon.
4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour
chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou moins. Le
club classé 1er à l’issue de la phase préliminaire accède au Top 14. Après des demifinales entre les clubs classés de 2 à 5, le vainqueur de la finale (27 mai) est aussi
promu en Top 14. Les équipes classées 15e et 16e sont reléguées en Fédérale 1.
SUPER 14 (5e journée). – VENDREDI : Auckland Blues-Otago Highlanders, 28-9 ; WaratahsWestern Force, 16-16 ; Cheetahs-Chiefs, 22-22. HIER : Wellington Hurricanes - Stormers, 17-30 ;
Brumbies - Bulls, 7-19 ; Queensland Reds - Lions, 20-26 ; Sharks - Canterbury Crusaders, 27-26.
Classement : 1. Blues, 18 points ; 2. Sharks, 16 (4 matches) ; 3. Lions, 16 ; 4. Bulls, 13 ; 5. Hurricanes, 13 ; 6. Force, 12 ; 7. Crusaders, 12 ; 8. Cheetahs, 12 ; 9. Highlanders, 11 ; 10. Brumbies,
10 ; 11. Stormers, 10 ; 12. Waratahs, 7 (4 m.) ; 13. Chiefs, 7 ; 14. Reds, 6.
LIGUE CELTE. – VENDREDI : Connacht - Borders, 20-17 ; Newport Gwent Dragons - Glasgow,
13-3 ; Édimbourg - Ospreys, 12-30 ; Munster - Cardiff, 12-19. HIER : Llanelli - Ulster, 17-11.
Classement : 1. Leinster, 46 pts (14 matches) ; 2. Ulster, 45 (15 m.) ; 3. Ospreys, 42 (14 m.) ; 4.
Cardiff, 37 (13 m.) ; 5. Édimbourg, 35 (14 m.) ; 6. Newport Dragons, 34 (13 m.) ; 7. Llanelli, 33
(13 m.) ; 8. Munster, 32 (14 m.) ; 9. Glasgow, 32 (15 m.) ; 10. Connacht, 24 (15 m.) ; 11. Borders, 8 (14 m.).
MATCH AMICAL.- HIER, à Lisbonne : Quinze du Président du Portugal - Montpellier, 14-36.
DIMANCHE 4 MARS 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
À Biarritz, stade d’Aguilera. Temps doux. Pelouse en bon état. 7 500 spectateurs environ. Arbitre :
M. Rolland (IRL).
explique Benoît August. « Nous ne
jouons pas le Tournoi des Sept
Nations. C’est vrai que ce n’est pas
évident pour le cinq de devant. On a
eu plaisir à toucher le ballon, mais il
a vite fallu se remettre aux basses
besognes. » Nos excuses, Benoît,
mais en l’occurrence, c’est le président Bernard Lapasset lui-même
qui cette semaine avait évoqué, à
Bleu
Rouge
BARBARIANS FRANÇAIS - ARGENTINE : 14-28 (7-25)
BIARRITZ. – Les Barbarians français ont vraiment souffert hier contre les Pumas, encaissant 25 points en vingt-cinq minutes. Damien Traille, ici au sol, et Anthony Floch
se sont empêtrés dans la défense argentine sous les yeux de Martin Gaitan (au sol, à droite).
(Photo Laurent Argueyrolles/L’Équipe)
Jaune
Bleu
Jaune
Respecter les principes dans le combat, l’envie de conserver les ballons,
de les conquérir. Toujours le même
malentendu derrière ce foutu mot,
« jouer », sujet de tellement de
contresens. « Après coup, confirme
Elvis Vermeulen, on se dit qu’il fallait poser le jeu, ne pas s’exposer
comme on l’a fait. Les Argentins
étaient très agressifs, et il a fallu
attendre que l’on prenne trois essais
pour repartir sur des bases plus
solides. On ne peut vraiment pas
parler de pression, parce que les
coaches de l’équipe de France nous
avaient bien dit que nous ne serions
pas jugés sur ce match. »
« Il n’y a que les médias qui ont mis
un peu de pression dans ce sens »,
Noir
Noir
C’EST LE MANAGER DU JOUR
des Barbarians, Serge Blanco luimême, qui est monté le premier en
défense : « Je veux être leur avocat.
Quand des joueurs travaillent le
physique, ils manquent forcément
de rythme. Rien ne remplace les
matches. Cela a été mieux en
seconde mi-temps. Il faut être indulgent. Je ne crois pas qu’ils seront
jugés sur cette rencontre. »
On l’espère pour eux, en effet. Car,
dans un vestiaire bien calme, audelà des mots convenus, on pouvait
sentir une grosse frustration,
l’impression d’avoir fait le voyage à
vide. « Dès le début, on s’est mis
dans le rouge », convenait Damien
Traille. « Les préparateurs physiques de Marcoussis nous avaient
avertis que ce serait difficile. Sur le
plan personnel, je n’ai recommencé
à courir à fond que cette semaine,
mardi, après une interruption de
cinq semaines, qui en suivait une
autre de quatre semaines. Le point
positif, c’est d’avoir rejoué. Mais ce
n’était pas un match pour se mettre
en valeur. »
Entre les déclarations tournant à
vide sur la nécessité « de respecter
l’esprit barbarian », l’absence
totale de préparation mentale, dixit
Patrice Lagisquet, à ce qui reste à la
base un sport de combat, et
l’ambiance émolliente qui préside à
ce genre de rencontre, beaucoup
d’éléments étaient réunis pour que,
effectivement, le 3 mars soit une
journée de dupes.
« Bien entendu, on aurait aimé que
cela se passe autrement, soupirait
Aurélien Rougerie même si la satisfaction, c’est d’avoir repris la compétition. On sait que contre les
Argentins, il ne faut pas jouer
comme on l’a fait en première mitemps. Ajoutez à cela une fatigue
globale pour ceux qui travaillent le
physique depuis un moment. Mais
c’est un boulot qui va payer un
jour… »
Mais probablement pas maintenant. Ce qui est un peu inquiétant
dans le cas où, pour une raison ou
pour une autre, il faudrait cette
semaine faire appel à un de ceux qui
se sont nommés eux-mêmes les
« Warriors », condamnés à soulever des barres dès 7 heures du matin
quand les autres préparent les
matches. Et ne voient les ballons
que dans leurs rêves nocturnes ou
leurs siestes vespérales.
Mais Jean-Baptiste Élissalde refuse
de se réfugier derrière la seule
excuse du manque de matches pour
expliquer cette non-entame de
match. « On s’est trompés dans la
façon de jouer ce match. Il aurait fallu le prendre dans l’autre sens. On
ne peut pas jouer contre les Argentins avec trois passes sautées et
penser qu’on va passer comme ça.
Eux savaient qu’on allait l’attaquer
comme cela. Par certains côtés, cela
m’a rappelé la défaite de Marseille
contre eux (14-24, le 20 novembre
2004). C’est dur parce que l’envie
était là et qu’on s’est loupés. »
13
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RUGBY BARBARIANS FRANÇAIS - ARGENTINE : 14-28
CHAMPIONNAT D’ANGLETERRE (17e journée)
« Pas tourner pour tourner » Wilkinson,
encore blessé
BERNARD LAPORTE, l’entraîneur de l’équipe de France, rend peu probable la sélection
d’un Barbarian face à l’Angleterre.
Touché hier à la cuisse droite, l’ouvreur anglais
est incertain pour le choc dimanche contre la France.
Le groupe des vingt-deux appelés à affronter l’Angleterre,
dimanche prochain à Twickenham, sera annoncé ce soir vers
18 heures. Bernard Laporte, l’entraîneur, et Jo Maso, le manager, se sont entretenus rapidement au terme du match Barbarians-Argentine,avant de rejoindre leurs familles respectives à
Arcachon et Avignon. Les deux hommes ont convenu d’une
réunion téléphonique cet après-midi pour finaliser la liste. Des
douze Barbarians venus de Marcoussis, seul Elvis Vermeulen,
titulaire face aux Gallois, a été « bien vu » par l’entraîneur, et il
sera en concurrence avec Sébastien Chabal, titulaire face à
l’Italieet l’Irlande,pourle postede numéro8. C’est,sans doute,
la seule incertitude dans un groupe des vingt-deux qui devrait
également voir le retour du pilier droit Pieter De Villiers à la
place de Nicolas Mas.
BIARRITZ –
de notre envoyé spécial
CHRISTIAN JAURENA
TOURNOI DE POLOGNE HOMMES
(3-4 mars, Varsovie). – Finales. – 60 kg : Kishmakhov (RUS) b. Burjan (HON), yuko. – 66 kg :
Derly (BRE) b. Penas (ESP), ippon. Ould Saïd
non classé. – 73 kg : Mezhidov (RUS) b. Guilheiro (BRE), koka.
AUJOURD’HUI. – Français engagés.
– 81 kg : Rodriguez, Schmitt. – 90 kg : Dafreville. – 100 kg : Humbert, Maret. + 100 kg :
Bonvoisin, Thorel.
PATINAGE ARTISTIQUE
MONDIAUX JUNIORS. – Ils se sont achevés hier à Oberstdorf (ALL) avec un triplé
américain chez les femmes.
Classement final. FEMMES : 1. Zhang (USA), 169,25 pts ; 2. Nagasu (USA), 163,84 ; 3. Wagner
(USA), 157,15 ; … 16. Cagnon, 112,15. DANSE : 1. Bobrova-Soloviev (RUS), 161,89 pts ; 2. Gruenberg-Rand (EST), 154,89 ; 3. Weaver-Poje (CAN), 151,51 ; … 7. Brouiller-Richaud, 143,12.
GOLF
SURF
JOHNNIE WALKER CLASSIC (Phuket
[THA], Blue Canyon Golf Club, circuit européen hommes, 1 862 000 , 1-4 mars). –
Troisième tour (par 216) : 1. Sterne (AFS)
203 (75 + 64 + 64) ; 2. Wilson (ANG) 204
(68 + 66 + 70) ; 3. Haig (AFS) 205
(71 + 64 + 70) ; 4. Lee (NZL) 207
(67 + 70 + 70) ; 5. Goosen (AFS) 208
(68 + 68 + 72) ; 6. Montgomerie (ECO)
209 (69 + 70 + 70) ; … 15. Els (AFS) 210
(73 + 70 + 67) ; 21. Van de Velde 212
(72 + 69 + 71) et Weir (CAN) 212
(66 + 78 + 68) ; 30. Scott (AUS) 213
(74 + 69 + 70) et Lucquin 213
(73 + 6 9 + 71) ; 62. Remésy 218
(75 + 69 + 74).
HONDA CLASSIC (Palm Beach, Floride,
PGA Champion Course, 4 168 725 , circuit
américain hommes, 1-4 mars). – Deuxième
tour (par 140) : 1. Allenby (AUS) 135
(67 + 68) et Charlie Wi (CDS) 135
(65 + 70) ; 3. MacKenzie (USA) 137
(68 + 69) et Stricker (USA) 137 (68 + 69) ;
… 10. Harrington (IRL) 139 (68 + 71) ;
15. Furyk (USA) 140 (69 + 71) ; 36. Love III
(USA) 142 (68 + 74) ; 48. DiMarco (USA)
143 (69 + 74) et Poulter (ANG) 143
(70 + 73) ; 60. Donald (ANG) 144
(77 + 67).
SARRAN ÉLIMINÉE. – La Française
Caroline Sarran a été éliminée hier en huitième de finales, battue par l’Australienne
Chelsea Hedges. Mais la surprise est
venue de la très jeune Carissa Moore, une
Hawaïenne de quatorze ans, qui s’est
débarrassée de la septuple championne
du monde Layne Beachley.
BADMINTON
PI ÉCHOUE EN DEMIES. – La Française Hongyan Pi, numéro 8 mondiale,
s’est inclinée hier de justesse en demifinales de l’Open d’Allemagne à Mülheim,
face à l’Allemande Huaiwen Xu (no 4), victorieuse 17-21, 21-15, 21-19. « Hongyan
fait un bon match face à une joueuse
qu’elle connaît par cœur, commentait son
entraîneur, Fabrice Vallet. Malheureusement, elle fait un mauvais début de deuxième set où elle est menée 11-4, et ça se
joue à rien au troisième. Mais elle reprend
confiance et cela reste positif avant le All
England mercredi prochain… »
OPEN D’ALLEMAGNE (Mülheim,
27 fév.-4 mars). - Demi-finales : Xingfang Xie
(CHN, no 1 mondiale)-Nedeltcheva (BUL, no 9),
2-0 ; Huaiwen Xu (ALL, no 4)-Pi (no 8), 2-1.
RUGBY À XIII
SUPERLEAGUE (4e journée). – VENDREDI : St Helens - Bradford, 34-22 ; Wigan - Hull KR,
16-26. HIER : Harlequins-Warrington, 12-19 ; Salford - Dragons Catalans, 10-0. AUJOURD’HUI :
Hull FC - Wakefield ; Leeds-Huddersfield.
CHAMPIONNAT DE FRANCE ÉLITE (19e journée). – VENDREDI : Carcassonne-Toulouse,
18-24. HIER : Lyon-Villeurbanne - Saint-Gaudens, 24-50. AUJOURD’HUI : Carpentras - Union
Treiziste Catalane ; Villefranche-de-Rouergue/Cahors - Pia ; Limoux - Villeneuve-sur-Lot. Exempt :
Lézignan.
Classement : 1. Toulouse, 47 pts ; 2. Pia, 42 ; 3. Saint-Gaudens, 40 ; 4. Lézignan, 37 ; 5. Carcassonne, 35 ; 6. Limoux, 33 ; 7. Union Treiziste Catalane, 32 ; 8. Villeneuve-sur-Lot, 27 ; 9. Villefranche-de-Rouergue, 21 ; 10. Carpentras, 17 (– 459) ; 11. Lyon-Villeurbanne, 17 (– 631).
après-midi par Gloucester (5-7). Sous des trombes d’eau,
l’ancien Narbonnais est entré en jeu à la 56e minute à la
place de Mark Hopley. « Ça s’est bien passé. Je suis ravi,
mis à part la défaite. J’espère que je ne suis pas le chat
noir ! La seule mauvaise nouvelle de la journée, c’est
Christian Califano. On m’a dit qu’il s’est cassé le
scaphoïde », a commenté Labit. Entré en jeu à la 56e
minute, le pilier international français de Gloucester est
sorti blessé dix minutes plus tard. Labit rentre quant à lui
aujourd’hui en France pour retourner dès mercredi en
Angleterre avec sa famille. – A. R.
NARBONNE : UYS PROLONGE. – Le deuxième ligne
sud-africain Retief Uys (27 ans, 2,06 m, 115 kg) a
prolongé de deux ans son contrat avec Narbonne, 12e du
Top 14. Arrivé à l’intersaison du club sud-africain des
Leopards pour une année, Uys a peu joué cette saison en
raison d’une opération au genou.
SKI FREESTYLE
SUPERBIKE
Colas deuxième
de la Coupe du monde
Biaggi, retour vers le futur
L’ex-pilote MotoGP sévit désormais en Mondial Superbike. Et le fait plutôt bien.
Après une première victoire au Qatar, il espérait récidiver cette nuit en Australie.
PHILLIP ISLAND – (AUS)
Max Biaggi
profite de
chaque instant
passé
au guidon de
sa GSX-R 1000,
qui arbore
son célèbre
numéro 3.
(Photo Studio
Milagro/DPPI)
Correspondance spéciale
MAX BIAGGI est-il devenu un autre homme ?
Autrefois star – donc capricieuse – du MotoGP, l’Italien semble faire l’unanimité dans le paddock Superbike, qu’il vient de rejoindre. Remercié par Honda à la
fin de la saison 2005, et après une année 2006
morose loin des circuits de vitesse, il ne s’est pas fait
prier lorsque l’équipe belge Suzuki Alstare, championne du monde Superbike en 2005 avec l’Australien Troy Corser et dirigée par Francis Batta, lui proposa cette aventure. « Normalement, on décide
d’arrêter de courir. Or, pour moi, ce fut l’inverse, on
m’a forcé ! », raconte l’intéressé. Aujourd’hui, il se
rattrape et profite de chaque instant passé au guidon
de sa GSX-R 1000, qui arbore son célèbre numéro 3.
« L’atmosphère en Superbike est beaucoup plus
relax qu’en MotoGP. Ça aide à sourire, à résoudre les
problèmes plus facilement et je ne pense ainsi qu’à
donner le meilleur de moi-même. Je n’ai jamais eu
cette attitude auparavant. »
Si l’empereur romain a rapidement trouvé ses
marques, il a tout de même réussi un de ses coups en
remportant la première course de la saison, la
semaine passée au Qatar. Une performance qui souligne la détermination du pilote Suzuki, parti en deuxième ligne cette nuit à Phillip Island (*), et que certains, comme Paolo Ciabatti, directeur de l’équipe
Ducati championne en titre, saluent : « Son arrivée
donne une valeur à la catégorie. Si on peut le battre,
ce sera parfait. Cela prouve que les bons pilotes 500
ou MotoGP peuvent s’adapter. »
Massimo Meregalli, directeur de Yamaha Motor Italia, qui connaît bien Biaggi pour avoir débuté avec lui
en 1989 et effectué son service militaire à ses côtés,
EN TÊTE de la Coupe du monde à la mi-janvier, après la troisième épreuve à Deer Valley
(USA), Guilbaut Colas termine à la deuxième place derrière le champion olympique Dale
Begg-Smith qui, après s’être imposé en finale hier à Voss, en Norvège, conserve le globe
de la spécialité. Colas a pour sa part manqué son run de qualification, chutant au deuxième saut, mais l’Australien, vainqueur de cinq des six dernières épreuves de la saison,
était hors d’atteinte. Fabien Bertrand, le coach, positivait à une semaine de l’épreuve de
bosses des Championnats du monde de Madonna di Campiglio, le 9 mars. « Même si
Guilbaut se rateaujourd’hui (hier), on a trois gars dans le top 15 avec Benna (4e), Ochs (7e)
et Dufosse (15e). On part confiants aux Mondiaux. »
COUPE DU MONDE DE BOSSES (Voss [NOR], 2-3 mars). – HOMMES. 1. Begg-Smith (AUS) ; 2.
Mustonen (FIN) ; 3. Babic (USA) ; 4. Benna ; … 7. Ochs ; 15. Dufosse ; 26. Palazot ; 31. Colas ;
37. Didier. Classement final de la Coupe du monde : 1. Begg-Smith (AUS), 784 pts ; 2. Colas,
496 ; 3. Bilodeau, 408 ; … 8. Ochs, 297 ; 10. Dufosse, 261 ; 16. Benna, 159 ; 23. Palazot, 97 ; 30.
Didier, 72. FEMMES. 1. Heil (CAN) ; 2. Marbler (AUT) ; 3. Richards (CAN). Classement final de la
Coupe du monde : 1. Heil (CAN), 784 pts ; 2. Bahrke (USA), 496 ; 3. Marbler (AUT), 442.
BATEAUX VELUX 5 OCEANS
Stamm touche au but
ne tarit pas d’éloge sur le « Superbiker » Max : « Non
seulement je ne pensais pas qu’il viendrait, mais j’ai
pu remarquer que son approche avait changé en discutant avec lui. C’est une très bonne surprise de le
sentir plus aimable et abordable. »
L’adaptation est tellement parfaite que les pilotes
eux-mêmes, comme Troy Bayliss, double champion
de la discipline mais aussi auteur de trois saisons en
MotoGP et vainqueur éclatant du dernier GP en 2006
à Valence, ou Sébastien Charpentier, double vainqueur du Mondial Supersport, sont presque sous le
charme. « Il travaille beaucoup, lâche le Charentais,
et apporte une image positive, du charisme et un pilo-
ÉQUITATION
tage toujours aussi pur. » Biaggi, champion si particulier, ex-ennemi de Rossi en MotoGP, a trouvé un
défi à sa hauteur : devenir le premier Italien à remporter le Championnat du monde de Superbike. « Je
découvre cette catégorie et c’est un privilège, j’aurais
dû y penser plus tôt, déclare le Romain. J’ai une
approche plus détendue désormais et ça fait toute la
différence. Mon avenir se fera ici. »
RODOLPHE COISCAUD
(*) En raison du décalage horaire, vous trouverez les
résultats des deux courses, disputées très tôt ce
matin en Australie, dans notre édition de lundi. Bayliss partait en pole dans la première.
GYMNASTIQUE
TOUZAINT DEVANT TEULÈRE. – Avec des scores très serrés à l’issue du dressage, la
journée d’aujourd’hui, à Tartas dans les Landes, première étape du circuit national,
s’annoncepassionnante. Le championde France en titre, Nicolas Touzaint,en tête devant
Jean Teulère, a placé ses quatre partenaires dans les sept premiers. – A. Lag.
CONCOURS COMPLET. – CIRCUIT NATIONAL (Tartas, 3-4 mars). Classement après le dressage : 1. Touzaint, Galan de Sauvagère, 25,6 pts ; 2. Teulère, Espoir de la Mare Ecolit, 26,8 ;
3.Touzaint, Hildago de L’Île, 27,6 ; 4. Perles, Colza du Loup, et Boiteau, Expo du Moulin, 28,4 ; 6.
Touzaint, Hethi Bey, 29 ; 7. Touzaint, Tatchou, 29,2 ; 8. Dhenin, Ismène du Temple, 29,8 ; 9. De
Zuchowicz, Jupiter de Vaillac, et Lyard, Jolly Hope de Treille, 30,2. AUJOURD’HUI : saut d’obstacles à
partir de 9 h 30 et cross à partir de 13 h 30.
LUTTE
GOMIS À L’EURO. – Entraîneur de
l’équipe de France, Gérard Santoro a retenu Anna Gomis pour les Championnats
d’Europe (17 au 22 avril) à Sofia (Bulgarie). En effet, hier lors du Tournoi de
Klippan (Suède), elle s’est qualifiéepour la
finale des 55 kg où elle affrontera
aujourd’hui la Grecque Pouporino. En
revanche, Audrey Prieto, qui était en
concurrence avec elle, a été éliminée hier.
RÉSULTATS
HIER : London Irish - Newcastle, 38-12 ; Northampton-Gloucester, 5-7 ; Worcester-Bath, 21-15 ;
Leicester-Harlequins, 27-22.
AUJOURD’HUI : Wasps-Bristol, Saracens-Sale.
Une autre Française s’est qualifiée pour la
finale de Klippan, Anne-Catherine
Deluntsch (48 kg), qui sera opposée à la
Polonaise Sadovska. Quant à Myriam
Prost (51 kg), Meryem Selloum (63 kg),
Lise Legrand (63 kg) et Mariana Kolic
(72 kg), elles sont en repêchages
aujourd’hui. En revanche, Aurélie Basset
(51 kg), Aurélie Gerlac (67 kg) et Shéhérazade Bentorki (72 kg) sont éliminées.
SQUASH
SHABANA CONSERVE SON TITRE. – L’Égyptien Amr Shabana, n 1 mondial, n’a
pas eu à forcer son talent pour conserver son titre au Tournoi des Champions à New York.
Son adversaire en finale, l’Australien Anthony Ricketts, no 6, a été contraint à l’abandon
après vingt-neuf minutes en raison d’une blessure au coude.
o
TOURNOI DES CHAMPIONS (New York, 24 février-2 mars). – Finale : Shabana (EGY,
no 1) - Ricketts (AUS, no 6), 7-11, 11-3, 8-4 ab.
DIMANCHE 4 MARS 2007
L’ITALIE DEVANCE LA FRANCE.
– Après une petite semaine de stage à Vittel, où les entraîneurs nationaux, Yves
Kieffer en tête, ont densifié leurs contenus
techniques, les Françaises ont plutôt bien
amorcé leur saison. Face aux championnes d’Europe italiennes, elles ont
certes cédé la victoire, hier à Soissons,
dans ce match quadrangulaire qui les
opposait aussi aux Canadiennes (3e) et
aux Anglaises (4e). Mais leur deuxième
place est encourageante. « Les filles ont
réussi trois bons agrès, précise Michel
Bouchonnet,le chef de la délégation tricolore. Mais il y a eu trop de chutes aux
barres. » Le détail par rotation confirme
cette faiblesse des Françaises aux asymétriques, où les absences conjuguées
d’Émilie Le Pennec (hors de forme) et
d’Isabelle Severino (opérée d’une épaule)
coûtent cher : 57,10 points au saut, 57,90
à la poutre, 57,15 au sol contre… 52,05
aux barres ! Reste ce point très positif : si
les jeunes Cassy Vericel et Marine Petit
ont un peu flanché, Katheleen Lindor, à
seulement trois points de la championne
du monde Vanessa Ferrari, a montré la
voie. – C. L.
RÉSULTATS. – Par équipe : 1. Italie,
230,35 pts ; 2. France, 224,20 ; 3. Canada,
223,80 ; 4. Grande-Bretagne, 214,50. Individuel : 1. Ferrari (ITA), 61,35 pts ; 2. K. Lindor,
58,25 ; 3. Vacuilk (CAN), 57,05.
AMERICAN CUP. – Au terme des qualifications de l’American Cup à Philadelphie, c’est l’Allemand Fabian Hambüchen
qui était en tête (90,75 pts), devant les
Américains Jonathan Horton (90,15) et
Sasha Artemev (90,10). Chez les jeunes
femmes, les cinq premières provisoires
sont américaines, Shawn Johnson dominant avec 62,10 points.
CANOË-KAYAK
SLALOM : PAS DE SURPRISE À
LANNION. – Les meilleurs ont émergé
lors de la première manche des Championnats de France disputés hier à Lannion. En C 2, Voyemant-Troquenetdevancent les frères Luquet, Forgit-Braud et
Quémerais-Le Pennec. En C 1, victoire de
Labarelle devant Chevrier, N. Peschier et
Delaplace. Chez les filles du K 1, E. Fer
s’impose devant Pichery, El-Desouki et
M. Gaspard. Leurs homologues garçons
dégagent le quatuor suivant : 1. Bourliaud ; 2. B. Peschier ; 3. B. Neveu ; 4. Billaut. On prend les mêmes et on recommence, pour la deuxième manche,
ce matin à 10 h 30.
APRÈS 49 jours de course, au terme d’un demi-tour du monde, le Cheminées-Poujoulat
de BernardStamm devaitnormalement franchir ce matin la ligne d’arrivéede la deuxième
étape (Fremantle-Norfolk) dans le port de Norfolk. Hier, après le passage d’une dernière
zone de transition,le Suisse a touché des vents de sud-ouest jusqu’à 35 nœuds, qui lui ont
permis de faire de la vitesse avant qu’ils ne tournent et ne le contraignent à naviguer au
près. Au pointage de 16 heures, il lui restait encore 175 milles à parcourir. Mais ces derniers contretemps ne devraient pas empêcher le skipper helvétique d’en terminer avec
une avance record de plus de 2 800 milles sur son plus proche poursuivant, le Japonais
Shiraishi. Stamm était surtout heureux de pouvoirde nouveau toucher terre. « J’ai aperçu
trois bateaux de commerce, déclarait-il. Ça sent la civilisation, parce que depuis le départ
je n’en ai croisé que deux et pas vu un seul être humain. Il est temps d’arriver, je suis sur les
dernières gouttes de fuel et le gréement commence à fatiguer. »
WATER-POLO
ÉLITE HOMMES (14e journée). – HIER : Taverny-Strasbourg, 9-11 (4-3, 1-2, 3-4, 1-2) ; SèteNice, 9-10 (2-5, 2-2, 2-1, 3-2) ; Marseille - Aix-les-Bains, 19-2 (5-1, 3-0, 6-1, 5-0) ; Montpellier Noisy-le-Sec, 15-6 (15-6, 0-0, 0-0, 0-0) ; Livry-Gargan - Reims, 10-6 (2-3, 4-1, 2-1, 2-1). Classement : 1. Marseille, 42 pts ; 2. Montpellier, 37 (+ 64) ; 3. Nice, 37 (+ 50) ; 4. Noisy-le-Sec,
30 ; 5. Sète, 28 ; 6. Strasbourg, 23 ; 7. Reims, 22 (– 42) ; 8. Aix-les-Bains, 22 (– 48) ; 9. LivryGargan, 20 ; 10. Taverny, 19.
BOXE
HOLYFIELD DÉMENT. – Ex-champion du monde des lourds, Evander Holyfield (44 ans), toujours actif sur les rings, a
démenti être mêlé au réseau de distribution de stéroïdes mis au jour lundi dernier
par des agents fédéraux. Ils ont perquisitionné deux pharmacies d’Orlando (Floride) et Mobile (Alabama), dans lesquelles
ils ont récupéré des preuves d’un réseau
de distribution de produits dopants. Il
concernerait des joueurs de football américain et de base-ball, et Holyfield.
NUL POUR MOTHIE. – Champion de
France des super-welters, Alban Mothie a
conservé son titre en faisant match nul
avec Jimmy Colas, hier soir à Châtellerault. Dans un premier temps, le speaker
avait annoncé la victoire aux points du
challenger.
RÉUNION DE CHÂTELLERAULT (3 mars). –
Welters (6 × 3) : Stan Eugene (ROU) b. Bertrand Souleyras aux points. Plume (6 × 3) :
Daniel Kodjo (TOG) b. Cristian Nicolae (ROU)
aux points. Championnat de France des
super-welters (10 × 3) : Mothie (champion)
et Colas (challenger), nul.
POVETKIN IMPRESSIONNE. –
Champion olympique des superlourds 2004, le Russe Alexander Povetkin
(27 ans) a remporté sa onzième victoire
d’affilée chez les professionnels (dont 9
avant la limite) en battant l’Américain
David Bostice (34 ans, 37 victoires, 1 nul,
1 défaite) par arrêt de l’arbitre au deuxième round, hier à Rostock (Allemagne).
DEMI-FINALE BASTIENT-KARAGOZ. – Vainqueur aux points de Sylvain
Gomis en quarts de finale du Championnat de France des moyens, vendredi dernier à Toulon, Christophe Karagoz affrontera François Bastient en demi-finales.
RÉUNION DE LYON (2 mars). – Super-coq
(12 × 3) : Arsen Martirosian b. Moebi Sarouna (TOG) aux points. Plume femmes (6 × 2) :
Myriam Chomaz b. Marta Chojnoska (ROU),
K.-O. au 2e round.
RÉUNION DE CLERMONT-FERRAND (2
mars). – Finale de la Coupe de la Ligue des
super-plume (8 × 3) : Younes Bouiksain b.
Samir Boukrara aux points.
RÉUNION DE FIRENZE (ITA,
2 mars). –Welters (12 × 3) : Leonard Bundu
(ITA) b. Karim Netchaoui, arrêt de l’arbitre au
11e round.
RÉUNION DE YUTZ (2 mars). – Demifinale de la Coupe de la Ligue des mi-lourds
(8 × 3) : Abdel Benzinia b. Gordian Ulonna aux
points.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
son échec en finale de tableau des – 70 kg
contre l’Espagnole Blanco alors qu’elle
menait à vingt secondes du terme. La
championne d’Europe en titre a ensuite
dominé la Canadienne Roberge pour la
3e place, à la mort subite. Enfin, Barbara
Harel a préféré renoncer à disputer la
finale des – 57 kg contre l’expérimentée
espagnole Fernandez « pour ne pas
aggraver une douleur à la cuisse gauche.
Avec l’Euro dans un mois, j’ai préféré dire
stop », justifie Fleury. Les dix jours de
repos seront donc les bienvenus. – Ak. C.
BOURGOIN : MARTINET VA REMPILER. –
Contrairement à ce qu’il avait laissé entendre il y a
quelques semaines, Pierre Martinet sera bien encore
président du CS Bourgoin-Jallieu la saison prochaine. Il
travaille actuellement avec la municipalité pour la
réalisation d’une nouvelle tribune au stade Pierre-Rajon.
Disponible pour octobre prochain, elle offrirait une
vingtaine de loges pour les partenaires et 200 à 300
places de gradins supplémentaires. D’autre part, le
président isérois a annoncé qu’il allait proposer à
l’ouvreur Benjamin Boyet une prolongation de contrat
au-delà de 2008. Et l’équipe de la saison prochaine sera
construite selon lui autour de son ouvreur, d’Olivier
Milloud et de Julien Pierre, qui en sera le capitaine. –
E. C.
PREMIÈRE POUR LABIT, BLESSURE POUR CALIFANO.
– Christian Labit a effectué sa première apparition sous
le maillot de Northampton, battu à domicile hier
Bleu
Rouge
Le groupe probable des vingtdeux. – Avants : De Villiers, Marconnet, Milloud, Ibañez (cap.), Bruno, Thion, Nallet, Papé, Betsen,
Bonnaire, Chabal (ou Vermeulen),
Harinordoquy. Arrières : Yachvili,
Mignoni, Skrela, Beauxis (ou Traille),
Jauzion, Marty, Dominici, Clerc, Heymans, Poitrenaud.
MOTO
Feu d’artifice français
« LES FILLES ont fait une superbe compétition.Elles sont en pleine forme mentalement, c’était l’objectif en vue des Championnats d’Europe. » Cathy Fleury n’a
plus de voix, mais le filet qui lui reste suffit
à comprendre son bonheur de coach. En
effet, hier à Prague, les quatre Françaises
engagées sont montées sur le podium de
leur catégorie respective. Audrey La Rizza
a certes gagné sans combattre la finale
des – 52 kg, puisque la Roumaine AluasDinea a déclaré forfait à cause d’une
épaule en vrac. Mais, jusque-là, l’Iséroise
avait balayé ses trois premières rivales par
ippon et « seulement » par waza-ari la
Russe Karitanova en finale de tableau.
Demain après-midi, le comité de sélection
ne devrait pas avoir trop de questions à se
poser pour la retenir pour l’Euro (6-8 avril
à Belgrade). Même chose pour Stéphanie
Possamaï, seulement stoppée au sol par
une Japonaise, hier en finale des – 78 kg.
Gévrise Emane, elle, s’est ressaisie après
les bonnes décisions pour les deux
derniers matches du Tournoi. On ne
va pas tourner pour tourner. Il faut
faire attention. C’est bien beau de
mettre du sang neuf, mais il faut être
physiquement prêt pour ce niveau.
On a vu, aujourd’hui, que les Barbarians manquaient de rythme. »
L’encadrement des Falcons, par la voix
de son entraîneur, John Fletcher, parlait uniquement de crampe. « Nous
devrons voir si cela ne cache rien
d’autre. Il est trop tôt pour le dire. Il n’y
a rien d’autre à faire pour ce type de
blessure que d’apposer de la glace
pendant 24 à 48 heures. » L’ouvreur
anglais aux 55 sélections, qui avait fait
son retour avec brio contre l’Écosse en
marquant 27 points après trois années
d’absence causées par des blessures
en cascade, doit passer une IRM ce
matin. « Je suis un peu inquiet »,
confiait-il hier en français à Olivier
Magne, venu prendre des nouvelles
après la fin du match perdu par Newcastle (38-12).
En cas de forfait contre la France, le
sélectionneur anglais, Brian Ashton,
pourrait retenir Shane Geraghty,
auteur hier de 23 des 38 points de la
victoire londonienne. Geraghty faisait
partie du groupe du quinze de la Rose
et l’avait quitté en raison du retour de
Wilkinson. – H. F. (avec A. R.)
Jaune
Bleu
Jaune
JUDO
BIARRITZ. – Bernard Laporte (à gauche), venu observer le comportement des douze Bleus, a apprécié la
réaction des Barbarians quand ils ont été menés 25-0. Mais, individuellement, personne ne l’a marqué.
(Photo Laurent Argueyrolles/L’Équipe)
UNE FOIS ENCORE, Jonny Wilkinson, vingt-six ans, a quitté le terrain
blessé. Il restait seulement six minutes
à jouer hier sur la pelouse du Madejski
à Reading. Pour le compte de la
17e journée du Championnat anglais,
qui ne fait pas relâche pendant le Tournoi, les London Irish recevaient Newcastle et menaient largement au score
24-12. Les Falcons de Wilkinson battaient de plus en plus de l’aile. Et c’est
le Français Olivier Magne, entré à
l’heure de jeu, dans la troisième ligne
londonnienne, qui raconte la scène.
« Le match commençait à partir dans
tous les sens. On aurait dit du rugby à
7. Derrière un regroupement, Jonny est
parti et s’est arrêté soudainement en
se tenant la cuisse droite. » Celle déjà
touchée après le match contre l’Italie
et qui l’avait gêné pour la préparation
de la rencontre contre l’Irlande perdue
à Croke Park (43-13), il y a une
semaine. Sorti donc à la 74e minute,
l’ouvreur anglais a immédiatement
posé une poche de glace sur sa cuisse.
Noir
Noir
« QUELS enseignements tirezvous de ce match ?
– À chaud, c’est toujours délicat.
Beaucoup de joueurs manquaient de
compétition alors que les Argentins
en étaient à leur troisième match (ils
en ont disputé deux, en février, en
Angleterre contre Leicester et Northampton). Nos joueurs avaient passé cinq semaines à s’entraîner, et
s’entraîner, ce n’est pas jouer. Surtout face à une équipe nationale qui
exige un niveau au-dessus. Ce n’est
pas un hasard si Vermeulen est le
seul qui avait le rythme : il avait joué
face aux Gallois. On ne va pas juger
les joueurs sur ce match, mais il nous
permettra de tirer des enseignements, même s’ils ne sont pas définitifs.
– Vous attendiez-vous à pareil
scénario ?
– Je ne m’attendais à rien. J’avais
mis le costume et la cravate pour
aller voir un match des Barbarians, et
il faut les féliciter d’avoir permis à
nos joueurs de le disputer. Ils sont
arrivés jeudi et ils ont dû affronter
une équipe nationale. J’ai trouvé leur
réaction très honorable, mais on a
tous eu peur à 25-0. Ça a failli être
une déroute mais, heureusement, la
fin de la première mi-temps et la
seconde période sont de meilleur
augure.
– Qu’avez-vous dit à vos
joueurs quand ils sont partis de
Marcoussis pour rejoindre les
Barbarians ?
– Qu’on n’allait pas les juger sur ce
match. De prendre du plaisir en
découvrant le niveau international.
Emmanuelli, August et Floch
n’avaient jamais joué à ce niveau.
Mais il ne faut condamner personne.
Dans les mêmes conditions, après
cinq semaines d’entraînement sans
jouer, d’autres n’auraient sans doute
pas fait mieux. Je suis déjà satisfait
que les douze aient joué, car on
risque d’en avoir besoin pour les
deux dernières journées du Tournoi.
– Parmi les Barbarians qui
n’étaient pas à Marcoussis (Lièvr em o nt , E l ho r ga , B a by ,
Brusque…), y en a-t-il un qui
vous a tapé dans l’œil ?
– Sincèrement, non. Celui qui m’a
tapé dans l’œil, c’est le 10 argentin
(Juan Hernandez).
– Quand vous dites que vous
aurez peut-être besoin de certains Barbarians pour le Tournoi, pensez-vous au prochain
match ?
– Non, peut-être pas pour Twickenham… Vermeulen a montré qu’il est
prêt. Traille, on sait qu’il postule,
mais il n’avait pas joué depuis deux
mois et je me demande si ça serait un
cadeau de l’aligner face aux Anglais
avec ce seul match dans les jambes.
Pareil pour Rougerie. On ne va juger
personne sur ce match. On avait
demandé aux joueurs de ne pas se
mettre la pression et, dans ma tête, il
ne portera préjudice à personne. En
tout cas pas définitivement car il
donne quand même des indications.
– Laissez-vous entendre que
vous n’allez guère modifier le
groupe pour l’Angleterre ?
– Ce match va nous aider à prendre
READING. –
Jonny
Wilkinson,
qui a terminé
hier la
rencontre de
Championnat
sur le banc
avec une
poche de glace
sur la cuisse,
est très
incertain pour
le prochain
match
du Tournoi
contre les
Bleus.
(Photo
Julian Finley/
Getty Images)
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BIATHLON COUPE DU MONDE – SPRINT HOMMES
« Il faut rester soi-même »
RAPHAËL POIRÉE, le Français vainqueur du sprint, hier, après avoir triomphé jeudi dans le 20 km, raconte son état de grâce.
Depuis qu’il a annoncé la fin de sa carrière, après son titre mondial sur
20 km le 6 février dernier en Italie, l’octuple champion du monde
n’arrête plus de gagner. Lauréat du 20 km jeudi, il s’est imposé hier sur
le fil dans le sprint de Lahti, en Finlande, derrière un trio de Norvégiens
(Os-Gjedrem-Hanevold) qui faisait ainsi oublier l’absence de OleEinar Björndalen, engagé aux Mondiaux de fond au Japon.
Avec une faute au tir couché, le Français a dû voler sur ses skis pour
empocher son 42e succès en Coupe du monde. À quelques jours de sa
retraite, le 11 mars, au soir du mass start d’Oslo, Poirée se confie.
Serein, heureux…
de cette façon-là. Souvent, les
athlètes attendent de perdre pour
s’arrêter. Je pars car j’en ai vraiment
envie et que la décision vient de moi.
« J’ai plus de plaisir
qu’avant »
PROGRAMME
AUJOURD’HUI
Poursuite HOMMES (12,5 km) à
15 h 15 (14 h 15, heure française).
Français engagés : Poirée, Aubert,
Cannard,Defrasne,Fourcade,Habert.
Poursuite FEMMES (10 km) à 13 h 30
(12 h 15, heure française).
Françaises engagées : Baverel,
Peretto, Bailly, Becaert.
Coupe du monde 2007 (après
20 épreuves) : 1. Wilhelm (ALL),
698 pts ; 2. Olofsson (SUE), 687 ;
3. Henkel (ALL), 603 ; 4. Grubben
(NOR), 562 ; 5. Baverel, 454 ; …
8. Bailly, 404 ; 33. Becaert, 134 ;
38. Peretto, 73.
LAHTI. – Totalement libéré depuis qu’il a annoncé son désir d’arrêter cette saison,
Raphaël Poirée n’en finit plus de briller : hier, il a escaladé son 99e podium
et engrangé son 42e succès en Coupe du monde. (Photo Sven Nackstrand / AFP)
– En attendant, vous voilà
remonté à la troisième place
du classement général… Et si
vous alliez jusqu’aux finales
dans quinze jours en Sibérie ?
ANNE LADOUCE
PETIT GABARIT de trente-quatre
ans, Bruno Clément, ancien biathlète,
est depuis cette saison l’un des entraîneurs des Françaises. Mais c’est vers
lui que Raphäel Poirée s’est dirigé pour
reconstruire son mental, salement
effrité après son échec aux JO à Turin,
et réussir ses Mondiaux 2007 (trois
médailles dont une en or, sur le 20 km).
« Raph avait besoin de quelqu’un pour
formaliser ses idées. J’étais comme un
pilote d’avion qui, avant un décollage,
vérifie si la check-list est bien respectée. Nous avions un plan de travail
SKI NORDIQUE
avec des points de passage à respecter. »
Entraîneur de tir, Clément est un
homme précis. Il ouvre son ordinateur
portable pour énumérer les six piliers
de « l’opération Poirée » : il s’agissait
de travailler la confiance en soi, la
concentration, les émotions (motivation, pression, plaisir), les croyances
(gommer les mauvaises idées comme
“je n’aime pas telle ou telle piste”),
ainsi que l’aspect énergétique (optimiser la récupération) et les relations
avec autrui. « Car pour réussir son projet, Raph devait parfois s’isoler sans
pour autant entrer dans le conflit »,
explique le coach. Clément coordonna
en fait une équipe de cinq autres sondeurs d’âme. Liv-Grete, la femme de
Raphaël, un kiné, un technicien, l’autre
entraîneur de tir, Jean-Paul Giachino,
et le responsable de l’équipe de
France, Christian Dumont, furent ses
informateurs directs. Comme à l’école,
l’élève Poirée s’évaluait et était évalué
avec des notes allant de 1 à 5. « Avant
les Mondiaux, les notes oscillaient
entre 4 et 5 », révèle Clément. Cela
explique mieux tout ce qui se passe
depuis… – A. La.
CHAMPIONNATS DU MONDE – COMBINÉ NORDIQUE
Le coup est passé près
Vainqueur du concours de saut, Jason Lamy-Chappuis s’est effondré
dès le début de la course de fond pour finir à la 15e place.
SAPPORO –
de notre envoyé spécial
ÇA NE VEUT PAS SOURIRE et c’est
désormais sans espoir. Hier matin
pourtant, à l’issue du concours de saut
sur le petit tremplin de Miyanomori, les
chances de voir un Français grimper
enfin sur un podium étaient montées
en flèche. Jason Lamy-Chappuis, avec
deux vols à 96,5 et 99 m et des notes
techniques excellentes, avait creusé
des écarts intéressants sur les meilleurs fondeurs.
Le Finlandais Manninen relégué à
3’20’’, l’Allemand Haseney à 2’52’’, les
Norvégiens Moan et Tande à plus de
2’40’’, c’étaient les deux autres Allemands, Kircheisen (à 1’48’’) et surtout
Ackermann à 34’’, qui concentraient
les inquiétudes tricolores. Mais le coup
paraissait jouable. Jason en convenait
à la sortie du tremplin, sans s’enflammer pour autant : « Je vais pouvoir
faire la course à mon rythme et ne pas
me mettre dans le rouge tout de suite,
comme lors du sprint. »
Il ne parlait pas de médaille, mais
savait parfaitement qu’elle l’attendait
au bout de la piste difficile et sélective
de Shirahatayama. C’est sur le torse
d’un autre qu’elle a fini… Ackermann
donc, Demong (USA) et Koivuranta
nouvelle
formule
LUNDIS
T O U S
L E S
1,80€
(FIN), dans l’ordre des métaux. Jason
Lamy-Chappuis a franchi la ligne en
15e position, à près de trois minutes du
vainqueur. « Je n’avais ni les jambes ni
les skis. Je l’ai senti dès le premier tour,
quand Koivuranta est revenu sur moi.
Normalement, Ansi ne skie pas mieux
que moi, il ne me reprend pas 12’’
comme ça. »
Les techniciens finlandais, depuis le
début de ces Championnats du monde,
font des merveilles en matière de
glisse et de farts ; côté français, de ce
point de vue, il n’y a jamais eu de
miracle. « Mais, même avec de bons
skis, je n’aurais rien pu faire »,
concède, réaliste, Lamy-Chappuis.
« Une bonne claque »
« J’ai pris une bonne claque, poursuitil. Je ne sais pas encore si c’est juste un
mauvais jour, comme j’en ai connu un
cet hiver à Ruhpolding, ou si la fatigue
de fin de saison me tombe déjà dessus.
Après le concours de saut, j’avais de
réels espoirs de podium mais je n’avais
pas les jambes pour y aller. Je suis déçu
par mes Championnats du monde… »
Normal. Mais son éducation américaine, qui cherche en chaque événement son côté positif, reprend vite le
dessus.
« Ils m’ont quand même permis
RÉSULTATS
Combiné nordique
15 km individuel
1. ACKERMANN (ALL), 38’35’’6
(5e du saut parti à 34’’ de retard en fond)
2. DEMONG (USA), à 8’’5 (8e à 1’40’’)
3. Koivuranta (FIN), à 8’’7 (2e à 12’’)
4. Bieler (AUT), à 59’’3 (3e à 22’’) ; 5. Gottwald (AUT), à 1’07’’2 (17e à 2’38’’) ; 6. Manninen (FIN), à 1’16’’ (24e à 3’20’’) ; 7. Kircheisen (ALL), à 1’16’’7 (11e à 1’48’’) ; 8. Rian
(NOR), à 1’38’’6 (4e à 24’’) ; 9. Haseney (ALL),
à 1’50’’ (21e à 2’52’’) ; 10. Moan (NOR), à
1’58’’7 (18e à 2’42’’) ; 11.Tallus (FIN), à
2’14’’6 (6e à 1’04’’) ; 12. Gruber (AUT), à
2’26’’ (7e à 1’18’’) ; 13. Tande (NOR), à 2’27’’9
(20e à 2’44’’) ; 14. Kaehkoenen (FIN), à
2’30’’4 (21e à 2’52’’) ; 15. Lamy-Chappuis, à
2’59’’4 (1er) ; 16. Klemetsen (NOR), à 3’11’’4
(13e à 2’12’’) ; 17. Hurschler (SUI), à 3’14’’7
(23e à 3’14’’) ; 18. Stecher (AUT), à 3’23’’4
(15e à 2’30’’) ; 19. Laheurte, à 3’40 (14e à
2’14’’) ; 20. Spillane (USA), à 3’42’’3 (10e à
1’46’’) ; … 28. Martinez, à 4’43’’6 (44e à
5’28’’) ; 30. Braud, à 5’29’’8 (26e à 3’24’’).
– 49 classés.
Saut à skis
Finale (HS 100)
1. MALYSZ (POL), 277 pts
(102 m + 99,5 m)
2. AMMANN (SUI), 255,5 (96,5 + 96)
3. Morgenstern (AUT), 254,5 (95 + 95)
4. Ljoekelsoey (NOR), 246,5 (94,5 + 92,5) ; 5.
Kuettel (SUI), 244 (95,5 + 92) ; 6. Kofler
(AUT), 143 (94 + 93,5) ; 7. Jacobsen (NOR),
241,5 (91,5 + 94) ; 8. Schlierenzauer (AUT),
240,5 (92,5 + 93) ; 9. Ipatov (RUS), 240
(93,5 + 93) ; 10. Vassiliev (RUS), 239,5
DEMAIN,
RETROUVEZ UNE ANALYSE UNIQUE
SUR L'ACTUALITÉ DU RUGBY
PAGE 14
(94 + 92,5) ; 11. Stoch (POL), 238,5
(92,5 + 93) ; 12. Loitzl (AUT), 238
(92,5 + 91,5) et Ritzerfeld (ALL), 238
(92 + 93,5) ; 14. Ahonen (FIN), 236
(93,5 + 90,5) ; 15. Hautamaeki (FIN), 235,5
(91,5 + 92,5) ; 16. Schmitt (ALL), 235
(94,5 + 89,5) et Bardal (NOR), 235
(91,5 + 92) ; 18. Janda (RTC), 229,5
(91 + 89,5) ; 19. Rosliakov (RUS), 229
(91 + 91) ; 20. Ito (JAP), 227,5
(89,5 + 91,5) ; 21. Hilde (NOR), 224
(91 + 88,5) ; 22. Lap pi (FIN), 223
(90,5 + 88,5) ; 23. Kornilov (RUS), 219,5
(89,5 + 88,5) ; 24. Zhaparov (KAZ), 219
(90,5 + 89,5) ; 25. Damjan (SLV) et Koudelka
(RTC), 216,5 (89,5 + 87,5) ; 27. Benkovic
(SLV), 214 (89,5 + 87) ; 28. Hocke (ALL) et
Choi Heung-chul (CDS), 213,5 (89,5 + 87) ;
30. Zonta (SLV), 208 (88,5 + 84,5) ; … 33.
Lazzaroni, 108,5 (89) ; 46. Descombes,
101,5 (86). – 51 classés.
Ski de fond
FEMMES
30 km
1. KUITUNEN (FIN), 1 h 29’47’’1
2. STEIRA (NOR), à 6’’9
3. Johaug (NOR), à 1’22’’8
4. Saarinen (FIN), à 1’43 ; 5. Majdic (SLV), à
2’17’’4 ; 6. Smigun (EST), à 2’32’’3 ; 7. Nesterenko (UKR), à 2’50’’8 ; 8. Savialova (RUS), à
3’07 ; 9. Bjoergen (NOR), à 3’27’’9 ; 10.
Sachenbacher (ALL), à 3’44’’4 ; 11. Rajdlova
(RUS), à 3’55’’3 ; 12. Shevchenko (UKR), à
4’12’’5 ; 13. Ishida (JAP), à 5’41’’1 ; 14.
Confortola (ITA), à 5’46’’9 ; 15. Sannikova
(BLR), à 5’58’’9. – 55 classées.
Forfait : Philippot.
d’apprendre. Sur moi, sur la course.
J’ai un peu paniqué sur le grand tremplin quand j’ai vu que je ne volais pas
aussi bien que d’habitude, cela m’a
mis dans une spirale négative et il faut
que je tire les enseignements de cela.
Je sais aussi que j’ai besoin de me sentir au top physiquement pour ressentir
cette confiance et cette sérénité qui
m’habitent à chaque fois que je réussis. Oui, malgré la déception, le fait que
je n’ai pas réalisé les objectifs que je
m’étais fixés – une médaille –, je reste
optimiste. Je suis encore en formation
même si, ici, pour la première fois de
ma carrière, j’avais une cote de
“médaillable”. Il faut maintenant que
je prenne un peu de repos et que je
passe à autre chose. »
La fin de saison risque de lui paraître
bien longue, même s’il s’est fixé « un
dernier objectif, prendre à l’Autrichien
Bieler (4e hier) la troisième place au
général de la Coupe du monde ». C’est
dans ses cordes. Ronny Ackermann
n’a, lui, que faire de la Coupe du
monde. Il l’a remportée deux fois (en
2002 et 2003) et préfère, à trente ans,
se concentrer sur les grands rendezvous. Hier, il s’est offert son quatrième
titre mondial pour un éclatant retour
au premier plan après une traversée du
désert de plus d’un an. « C’est en effet
ma première victoire depuis mes deux
titres de champion du monde
d’Oberstdorf, en 2005. J’ai trouvé le
temps long… J’ai dû changer de matériel, puis de technique de saut, tout
cela m’a perturbé, mais il semble bien
que je suis sur la bonne voie, de retour
au sommet. En tout cas, c’est la première fois depuis longtemps que j’ai pu
aligner deux bons sauts de suite. »
Et comme en fond les gamins partis
devant lui n’ont ni sa puissance ni son
endurance sur cette neige de printemps, brassée et collante, il n’y avait
pas grand monde pour contester sa
suprématie retrouvée.
JEAN ISSARTEL
BAL ARRÊTE EN FIN DE SAISON. – Nicolas Bal, le plus ancien de l’équipe de
France, a annoncé hier à ses partenaires et entraîneurs qu’il arrêterait sa carrière
en fin de saison. Médaillé de bronze par équipes aux JO de Nagano (1998), il a
participé à Sapporo à ses sixièmes Mondiaux, en tant que remplaçant modèle dont
Jason Lamy-Chappuis a vanté l’état d’esprit. « Nous allons l’accompagner pour sa
reconversion, a assuré son chef d’équipe, Nicolas Michaud. D’autant qu’il m’a fait
part de sa volonté de rester dans le milieu et de son intention d’entraîner. » – J. I.
SAUT SPÉCIAL (HS 100)
« J’ai failli tout plaquer »
ADAM MALYSZ voulait s’arrêter après ses JO ratés.
Hier, le Polonais est redevenu champion du monde.
SAPPORO –
de notre envoyé spécial
« APRÈS LE SUISSE Ammann sur
le grand tremplin, vous voici aussi revenu au sommet…
– C’est bon de gagner un grand titre
après deux années très difficiles. Après
les Jeux de Turin, j’ai failli tout plaquer.
La Fédération polonaise a changé
l’entraîneur, embauchant un Finlandais (Hannu Lepisto, entraîneur entre
autres de Matti Nykanen), et je me
demandais si après tant d’années
j’allais pouvoir m’adapter à des nouvelles méthodes. On s’est rencontrés,
on a discuté et j’ai décidé de tenter
le coup, pour voir.
– Et alors ?
– D’entraînement en entraînement,
je me suis senti progresser et j’ai décidé de pousser jusqu’à ces Mondiaux.
Lepisto ne me demande qu’une seule
chose : prendre du plaisir et faire des
sauts “propres”. Je me focalise là-dessus, et seulement là-dessus.
– D’autres que vous ont dominé
le saut spécial avant de s’effondrer, on pense à l’Allemand
Martin Schmitt, par exemple.
Comment expliquez-vous ces
baisses de régime ?
– Martin est tombé bien plus bas que
moi. Moi, même aux pires moments,
je n’ai pas quitté le top 15. La seule
explication que je vois, c’est la difficulté de se remotiver quand on a gagné et
dominé aussi longtemps que moi son
sport (il a gagné la Coupe du monde en
2001, 2002 et 2003). Quand on réussit
cela mais qu’on ne parvient pas à
gagner aux Jeux, on se retrouve dans
une situation critique. C’est ce qui
m’est arrivé.
– Ce nouveau titre vous relancet-il jusqu’aux JO de Vancouver ?
– Je n’en sais rien. Je ne sais même
pas si je serai encore sauteur aux prochains Mondiaux, dans deux ans à
Liberec. Je pense à ce que me demande
Lepisto : prendre du plaisir et faire des
sauts propres. » – J. I.
PROGRAMME
AUJOURD’HUI. – Ski de fond :
50 km classique départ en ligne
HOMMES(13 h 30 ; 5h 30, heure française). Français engagés : Périllat,
Rousselet, Gaillard.
DIMANCHE 4 MARS 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
– Non, je n’ai pas envie d’aller en
Russie. Je ne l’ai pas planifié ainsi. Je
veux finir à Oslo car la Norvège m’a
beaucoup apporté, c’est ma deuxième patrie. Même si, par grosse
chance, je pouvais gagner la Coupe
du monde... Eh bien, quoi ? Si je
gagne la mass start à Oslo, le
11 mars, tout le monde se souvien-
dra de cela. À force de repousser
l’échéance, on va me demander de
continuer l’année prochaine… Il
faut se mettre une limite. La mienne
est fixée et il ne faut pas que j’y
déroge.
– Et aujourd’hui, avez-vous
une limite pour la poursuite ?
– Je veux me faire plaisir. J’ai de
bons skis en ce moment. Je suis dans
une bonne spirale mais il faut rester
soi-même car on peut vite redescendre. »
Cette saison, Bruno Clément, l’un des entraîneurs de l’équipe de France,
a fait travailler son mental au champion.
Bleu
(9 médailles pour le couple sur 10
possibles). Après, j’ai essayé de la
faire tout seul, en vain.
– À l’arrivée, vous avez dit
vouloir garder vos skis pour
faire des courses de longue distance. Est-ce un nouveau défi ?
– Je rêve de faire la Transjurassienne et la Foulée blanche. Je n’ai
jamais eu le temps d’y participer. Or,
ce sont des courses mythiques. C’est
un effort différent de celui du biathlon. Je n’irai pas en touriste mais je
veux m’y faire plaisir. Je prendrai le
départ de la “Transju” l’an prochain.
La tête de Poirée
Jaune
Jaune
Rouge
– Dans quel état d’esprit êtesvous ?
– Mon entraîneur de tir (Bruno Clément) me dit qu’il faut que je prenne
du plaisir car ces derniers instants en
biathlon seront les images qui me
resteront après ma carrière. Je n’ai
jamais vraiment pris beaucoup de
plaisir. Je me suis toujours donné à
fond et, ensuite, je pensais à la prochaine course. En ce moment, oui,
j’ai plus de plaisir qu’avant.
– Que vous apporte Bruno Clément, de qui vous vous êtes
rapproché cette saison ?
– Dans toutes les étapes de ma vie,
il y a eu des gens qui m’ont apporté
des choses différentes. En ce
moment, Bruno est la bonne personne. Mais si j’avais continué ma
carrière, peut-être aurais-je eu
besoin d’un autre discours l’an prochain... (Rires.) Je suis un peu spécial
à ce niveau. Si on pouvait réunir en
une seule personne Jean-Pierre
Amat (avec qui il travailla de longues
années) et Bruno, ce serait la perfection. Bruno m’a apporté cette
démarche psychologique pour être
prêt le jour J, lors des Championnats
du monde. Il m’a fait lire des bouquins, ce qui n’était pas le cas avant.
– C’est la première fois que
vous avez autant travaillé
mentalement ?
– C’est ma femme (la Norvégienne
Liv-Grete, retraitée l’an dernier), la
première, qui m’a fait travailler cet
aspect, au niveau de la visualisation
notamment. Au départ, j’étais réticent puis j’ai adhéré. Aux Championnats du monde à Oberhof en 2004,
c’est ça qui nous a fait gagner
Noir
Bleu
Noir
« VOTRE TOURNÉE D’ADIEUX
est des plus réussies…
– Comme j’ai beaucoup travaillé
pour les Championnats du monde,
c’est normal que cela paye encore.
Dans ce sprint, il y avait aussi une
neige pour moi, rapide. J’avais des
skis énormes, une glisse incroyable.
Je suis assez en confiance en ce
moment. J’étais vraiment fort. Je
réalise le meilleur temps à skis avec
beaucoup d’avance. J’ai été super
rapide au tir debout. J’ai dominé. Je
dis rarement cela car je n’aime pas
employer ces mots mais j’étais fort.
– N’êtes-vous pas plutôt soulagé d’avoir annoncé votre
retraite ?
– Je pensais beaucoup à la façon
d’annoncer ma décision. Comment ?
Où ? Quels mots ? Le fait de l’avoir
dit aux Championnats du monde m’a
enlevé toutes ces pensées qui me
trottaient dans la tête. C’est comme
si une petite pierre était tombée.
Maintenant, je peux penser à autre
chose.
– Vous suivez le même parcours que la skieuse d’alpin
Michaela Dorfmeister, qui,
après avoir annoncé sa retraite
début 2006, gagna deux titres
olympiques dans la foulée…
– En ce moment, je lis un bouquin de
François Ducasse, Champion dans la
tête. Je l’ai commencé voilà deux
jours et l’ai déjà presque fini. Je me
retrouve vraiment dans ce livre, surtout dans le chapitre sur les préretraités. L’auteur raconte que les
futurs retraités ont souvent de très
bonnes surprises une fois qu’ils ont
annoncé leur décision.
– Ces succès ne vous donnentils pas envie de continuer ?
– Tout le monde me dit que ce n’est
pas possible d’arrêter ainsi mais,
franchement, je ne me vois pas continuer. Je suis super heureux d’arrêter
RÉSULTATS
COUPE DU MONDE (Lahti [FIN], 3 mars). –
HOMMES. Sprint (10 km) : 1. Poirée, 24’39’’
(1 tour de pénalité) ; 2. Os (NOR), à 5’’3 (0) ;
3. Gjedrem (NOR), à 10’’2 (0) ; 4. Hanevold
(NOR), à 11’’1 (0) ; 5. Greis (ALL), à 16’’9
(1) ; 6. Fischer (ALL), à 35’’3 (0) ; 7. Roesch
(ALL), à 25’’6 (1) ; 8. Eckhoff (NOR), à 28’’3
(0) ; 9. Maric (SLV), à 29’’(1) ; 10. Deryzeml
(UKR), à 29’’1 (1) ; 11. Kruglov (RUS) à 29’’1
(1) ; 12. Sikora (POL), à 32’’3 (1) ;
13. Sumann (AUT), à 32’’6 (0) ; 14. Iarochenko (RUS), à 33’’5 (1) ; 15. Moravec (RTC),
à 33’’8 (1) ; … 25. Habert, à 55’’6 (1) ;
26. Fourcade, à 59’’3 (2) ; 41. Cannard, à
1’32’’9 (0) ; 45. Aubert, à 1’37’’9 (1) ;
52. Defrasne, à 1’50’’9 (3) ; 64. Jay,
à 2’29’’9 (3). 95 classés.
Coupe du monde 2007 (après
20 épreuves) : 1. Greis (ALL), 595 pts ;
2. Björndalen (NOR), 528 ; 3. Poirée, 517 ;
4. Kruglov (RUS), 505 ; 5. Tcherezov (RUS),
469 ; … 13. Defrasne, 356 ; 23. Fourcade,
218 ; 44. Cannard, 47 ; Robert, 38 ;
55. Habert, 28 ; 74. Aubert, 5.
15
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
SKI ALPIN COUPE DU MONDE – GÉANT HOMMES
Raich défie Svindal
« Ça fait
du bien ! »
FRÉDÉRIC COVILI, le Français
parti avec le dossard 53, s’est
qualifié pour la seconde manche
qu’il a gagnée. Une première
depuis un an.
L’Autrichien domine le géant
de Kranjska Gora et revient
tout près du Norvégien dans
la course au gros globe.
JOURNÉE DU SOUVENIR, hier, pour
Franz Klammer. Tandis que Renate
Götschl, à Tarvisio, égalisait son
nombre de globes remportés en descente (5 de 1975 à 1983), son autre
compatriote, Benjamin Raich, dans le
géant de Kranjska Gora, battait son
total de victoires en Coupe du monde
(27 contre 26)… Mais nul doute que le
patron de la candidature salzbourgeoise aux Jeux d’hiver 2014, beau
joueur et grand seigneur, aura su trouver les mots pour célébrer ce matin
sans rancune les mérites de ses cadets,
dans la chronique qu’il livre à Österreich, le nouveau quotidien viennois à
bas prix et grand tirage.
Car, tout comme la blonde d’Obdach,
seconde de Mancuso dans la descente
italienne, le fiancé de Marlies Schild
Coupe du monde
2006-2007 Hommes
Général
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
(28 épreuves sur 36)
SVINDAL (NOR)
Raich (AUT)
Cuche (SUI)
Miller (USA)
Fill (ITA)
Matt (AUT)
Palander (FIN)
Byggmark (SUE)
Büchel (LIE)
Scheiber (AUT)
868
865
788
663
601
564
482
461
457
441
30. Dalcin, 253 ; 38. Grange, 195 ; 48.
Bertrand, 121 ; 49. Chenal, 118 ; 50.
Bourgeat, 117 ; 60. Dénériaz, 93 ; 61.
Lizeroux, 89 ; 63. Bottollier-Lasquin,
85 ; 74. Fanara, 65 ; 80. Anselmet, 52 ;
81. Missillier, 51 ; 82. S. Tissot, 50 ;
87. Pi. Paquin, 38.
« BEL EXPLOIT ?
– Oui, il fallait se battre en première
manche, la piste avait bien bougé, ça
tapait pas mal, je me suis arraché, je
n’ai pas pris beaucoup de plaisir mais
c’est passé !
– Ensuite, vous signez le meilleur chrono !
– Oui, je pars sur le lisse sur le second
tracé, d’excellentes conditions, je me
fais plaisir et c’est encourageant. Je ne
partais pas avec l’idée de gagner la
manche, je ne suis pas encore assez
confiant pour partir avec une telle idée.
Y parvenir, ça, oui, ça fait du bien !
– Ça vous donne envie de poursuivre votre carrière ?
– On décidera en fin de saison. C’est
dommage que je réussisse ce coup
pour la dernière Coupe du monde.
Maintenant, je dois discuter avec Bill
(Brenier, patron de l’équipe de France
masculine) pour voir la suite. Il y a
d’abord la fin d’hiver, la finale de
Coupe d’Europe, le concours des
douanes, important pour marquer des
points et espérer partir ensuite dans les
quarante premiers, les Championnats
de France. Au-delà, on verra…
– En tout cas, l’adaptation à
votre nouveau matériel (il est
passé de Salomon à Fischer) est
désormais totale…
– Oui, j’y aurai mis du temps ! C’était
chaque fois de petites choses à corriger, et les courses passent vite, surtout
en géant. Fin janvier-début février, j’ai
accusé le coup, j’avais un peu lâché
dans ma tête… J’ai failli ne jamais
revenir ! » – P. Laf.
aura une fois de plus étalé sa classe et
ses qualités d’intrépide gagneur sur la
difficile Podkoren slovène. C’était dur,
très dur sur ce parcours bosselé, qui
claquait sous la spatule, et quand Ligety eut établi un premier temps que l’on
crut de référence, immédiatement
dépassé par le Canadien Bourque,
Raich sortit une première manche
d’une limpidité et d’un engagement
exemplaires pour venir repousser tout
le monde à quatre dixièmes. C’est là
d’abord que le Tyrolien bâtit un succès
qui confirme son grand retour en
forme, même s’il dut ensuite intelligemment batailler avec les traîtrises
d’un second tracé en déconfiture pour
conserver son acquis. « Mais la piste
n’était pas aussi compliquée à skier
que je l’avais redouté, compte tenu des
conditions climatiques (6 °C), expliqua
ensuite ce spécialiste de Kranjska
Gora, qui y cueille sa quatrième victoire en géant. Je n’ai jamais regardé
les classements et les écarts, je ne me
suis mis aucune pression, j’ai évité la
nervosité, je voulais juste respecter les
consignes des coaches : “Vite et sûr !”
Et ç’a marché ! »
L’Autriche reprend
des couleurs
Au-delà des espérances, puisque le
bonhomme prend par la même occasion le dossard rouge de la spécialité,
trois points devant Svindal, qu’il
talonne désormais de… trois points au
général. « Il reste huit cents points en
jeu, sourit Benni, de retour à la pleine
confiance. Tout est jouable. Le mot
d’ordre pour le slalom, demain
(aujourd’hui), sera “pleins gaz !” »
En redonnant des couleurs à l’Autriche
(qui, malgré l’absence de Maier, au
repos, place six hommes dans les
douze premiers) et en se mettant pour
la première fois depuis la fin novembre
en position de détrôner le Norvégien,
Raich rend tout son piment à la fin de
saison. « J’ai toujours dit qu’il était
l’homme à battre et le favori à sa
propre succession », martelait Svindal, pourtant brillant quatrième et qui
ne veut rien lâcher.
La bagarre va donc continuer ce matin.
Avec peut-être un Grange en arbitre
français, ce que n’a su être Chenal,
dixième hier, bien posé en première
manche, rapide en seconde, qui était
tout près du podium… et qui rate un
bel accessit pour un appui trop vif à
cinq portes du bas ! « Il reste les
finales ! » lance le gars de La Rosière.
Des finales (du 14 au 18 mars à Lenzerheide, en Suisse) que Raich va rendre
forcément et joliment haletantes.
Franz Klammer en salive déjà.
PATRICK LAFAYETTE
DESCENTE FEMMES
PROGRAMME
AUJOURD’HUI. – Super-G FEMMES à Tarvisio (ITA) à 11 heures.
Favorites : Götschl (AUT, dossard 30) ; Mancuso (USA, 28) ; Hosp (AUT, 29) ; Schild
(AUT, 12) ; Paerson (SUE, 26). Principaux dossards : Görgl (AUT, 13) ; Jacquemod (14) ; M. Riesch (ALL, 15) ; Sponring(AUT, 16) ; Fischbacher(AUT,17) ; Recchia
(ITA, 18) ; Brydon (CAN, 19) ; Aufdenblatten (SUI, 20) ; Mazé (SLV, 21) ; Schild (SUI,
22) ; Janyk (CAN, 23) ; Vanderbeek (CAN, 24) ; Styger (SUI, 25) ; Meissnitzer (AUT,
27) ; Marchand-Arvier (38) ; Revillet (50). Absentes : Kildow (USA), genou ;
Barthet, contusions ; Gisin (SUI), genoux ; N. Fanchini (ITA), genou ; Wolf (SUI),
commotion cérébrale + genou ; Zettel (AUT), jambe.
Coupe du monde de super-G (après 5 épreuves sur 7) : 1. Götschl (AUT), 440 pts ;
2. Kildow (USA), 310 ; 3. Hosp (AUT), 227 ; 4. Mancuso (USA), 177 ; 5. Vanderbeek
(CAN), 149 ; … 18. Jacquemod, 76 ; 39. Marchand-Arvier, 19.
AUTOMOBILE
durer le suspense jusque sous la banderole où la deuxième place lui assurait
son cinquième globe de descente
(après ceux de 1997, 1999, 2004 et
2005), après avoir déjà glané son troisième de super-G (après ceux de 2000
et 2004).
Pourra-t-elle maintenant conquérir,
libérée du souci de ses deux principaux
objectifs déjà atteints, un second cristal
au général ? « Je crois que personne
n’y pense, soupirait Mancuso. On fait
de notre mieux, on ne compte pas les
points. On fera les totaux à la fin. »
Marlies Schild, à la faveur d’une perf
aux allures d’exploit pour elle (7e, son
meilleur résultat dans la discipline),
conserve encore une courte encolure
d’avance. Neuf points sur l’Américaine,
quarante-cinq sur Hosp (décevante
17e) et quarante-neuf sur Götschl. Mais
ce soir, à la faveur du super-G, c’est
peut-être la battante Mancuso qui aura
mis les Autrichiennes dans son
rétro… – P. Laf.
Coupe du monde
2006-2007 Femmes
Général
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
(28 épreuves sur 35)
1 148
1 139
1 103
1 099
808
629
568
543
515
480
Marl. SCHILD (AUT)
Mancuso (USA)
Hosp (AUT)
Götschl (AUT)
Kildow (USA)
Paerson (SUE)
Zettel (AUT)
Poutiainen (FIN)
Kirchgasser (AUT)
Jacquemod
31. Marchand-Arvier, 214 ; 47. De
Leymarie, 135 ; 60. Vidal, 86 ; 70.
Aubert, 59 ; 73. Barthet, 56 ; 79.
Santon, 47 ; 83. M. Bertrand, 42.
RÉSULTATS
COUPE DU MONDE FEMMES (Tarvisio [ITA], 3 mars). – Température : 0o au départ ; 1 oC à
l’arrivée. Temps nuageux, neige dure. Descente : 1. Mancuso (USA) , 1’52’’67 ; 2. Götschl (AUT),
à 0’’17 ; 3. Brydon (CAN), à 0’’21 ; 4. Görgl (AUT), à 0’’32 ; 5. Vanderbeek (CAN), à 0’’33 ; 6. Styger (SUI), à 0’’50 ; 7. Marl. Schild (AUT), à 0’’52 ; 8. Clark (USA), à 0’’68 ; 9. Alcott (GBR), à
0’’91 ; 10. Janyk (CAN), à 0’’97 ; 11. Jacquemod, à 1’’04 ; 12. Borghi (SUI), à 1’’12 ; 13. Marchand-Arvier, à 1’’18 ; 13. Ruiz Castillo (ESP), à 1’’18 ; 15. Cook (USA), à 1’’23 ; 16. Fischbacher
(AUT), à 1’’33 ; 17. Hosp (AUT), à 1’’55 ; … 19. M. Riesch (ALL), à 1’’71 ; 29. Revillet, à 2’’54 ;
33. Meissnitzer (AUT), à 2’’95. – 44 classées. Forfaits : Lindell-Vikarby (SUE) ; Gardet. Principaux abandons : Wolf (SUI) ; Bent (SUE) ; Merighetti (ITA) ; Paerson (SUE).
Coupe du monde de descente (après 8 épreuves sur 9) : 1. Götschl (AUT), 605 pts ; 2. Mancuso (USA), 491 ; Kildow (USA), 390 ; 4. Paerson (SUE), 257 ; 5. Jacquemod, 232 ; ... 15. Marchand-Arvier, 155 ; 50. Rolland, 4 ; 52. Revillet et Weyrich, 2.
Prochaine descente : le 14 mars (finale) à Lenzerheide (SUI).
La saga continue... 4 nouveaux clubs rejoignent la collection « Un club à la Une ».
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RALLYE
Et voici la Subaru WRC 2007
PRÉSENTÉE seulement avant-hier, la
Subaru Impreza WRC 2007 (notre photo) fera son apparition en Championnat du monde des rallyes la semaine
prochaine au Mexique, cadre de la
quatrième manche de la saison. Deux
exemplaires seront confiés à Petter
Solberg et à Chris Atkinson. Le Norvégien, champion du monde 2003,
semble satisfait de sa nouvelle
machine. « Nous avons mené de très
bons essais en Espagne et avons trouvé quelques développements intéressants. En tout cas, cette voiture semble
disposer d’une meilleure traction et
mon sentiment est que nous avons
accompli de nombreux progrès dans
différents domaines par rapport à
l’année dernière. » La traction, un problème récurrent sur l’ancien modèle, a
été l’une des pistes de travail prioritaires pour les ingénieurs. « L’objectif
était de développer une voiture qui dispose d’un train avant plus sensible
avec une meilleure traction pour une
meilleure utilisation des pneumatiques, notamment sur les longues
spéciales, explique Steve Farrell, le
directeur de l’ingénierie de Subaru.
Pour y parvenir, nous avons adopté
une philosophie différente, en ce qui
concerne la répartition des masses, la
géométrie de suspension et les
4 CLUBS À LA UNE
(Photo DR)
réglages de différentiel. Nous avons
aussi de nouveaux amortisseurs afin
d’améliorer la traction. » Visuellement, elle ressemble pourtant à son
aînée, à l’exception du pare-choc
avant, redessiné pour intégrer le nouveau radiateur, et de deux entrés d’air
latérales jumelles sur le capot plutôt
que une, centrale.
F 1 : MELBOURNE VIBRE DÉJÀ. – Hier, la cité australienne a résonné
au son des moteurs des F 1. À deux semaines du Grand Prix, Lygon Street,
une rue très gastronomique de la capitale de l’État de Victoria, célèbre
notamment pour ses restaurants italiens, a vu défiler des Ferrari, pour
les soixante ans de la Scuderia. La 248 F 1, dernière monoplace de Michael
Schumacher, entamait la parade, suivie de voitures de série de la marque
italienne pour le plus grand bonheur des spectateurs venus en nombre
assister au spectacle qui marquait également les douze ans du GP
à Melbourne.
DIMANCHE 4 MARS 2007
UN CLUB, UN COFFRET. 25 €. EN LIBRAIRIE.
PAGE 15
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
et Götschl la reine. Et la Californienne
offrit une démonstration d’engagement et de technique, venant prendre
la tête à l’arraché, pour avoir tenu la
pression jusqu’au bout : « C’était une
belle journée de ski de printemps, la
surface était bosselée et la neige molle,
souriait-elle ensuite. Pendant la coupure, je suis allée skier avec ma copine
Resi (Stiegler), et ça m’a permis de bien
me détendre… » « Julia a fait le show,
s’extasiait Patrick Riml, le coach en
chef américain. Elle n’avait pas les
meilleures conditions et elle a fait
comme si… Chapeau ! »
Mais, évidemment, la victoire n’était
pas pour autant dans les mains de la
squaw de Squaw Valley. Tant qu’il y a
Götschl au départ, le classement n’est
jamais établi. Une Götschl pourtant
secouée par sa sortie de piste de jeudi,
qui avait meurtri ses genoux. Mais une
Götschl à l’attaque, oubliant la douleur, jamais à plus de neuf centièmes de
Mancuso à chaque pointage, faisant
Bleu
CE FUT UNE COURSE superbe àTarvisio, sur une piste pas si facile, encore
émaillée de plusieurs chutes et d’un
nouvel accident, celui de la jeune Suissesse Tamara Wolf, héliportée vers
l’hôpital le plus proche où on diagnostiqua un sérieux traumatisme crânien et
un ligament rotulien déchiré. Ce fut une
course où les gros dossards n’ont pas
été avantagés par la visibilité à la
baisse, après la longue interruption
consécutive, et où il fallait avoir du
cœur pour se lancer comme si le soleil
du départ brillait encore. Ingrid Jacquemod, onzième au final, s’était bien
lâchée, mais la longueur de l’épreuve
(près de deux minutes) l’a empêchée de
revenir sur Brydon, la Canadienne partie tôt et qui avait dominé le début de
course (elle préservera d’ailleurs la troisième place finale). Anja Paerson, qui
battait tous les temps, dut en revanche
renoncer à mi-pente, le genou trop
douloureux sur cette tôle ondulée.
Restaient alors Mancuso la magnifique
Jaune
Rouge
Jaune
En gagnant son bras de fer sur Götschl (2e), l’Américaine talonne désormais
Schild en tête du général.
PROGRAMME
AUJOURD’HUI. – Slalom HOMMES à Kranjska Gora (SLV), à 10 heures (1re manche)
et 13 heures (2e manche). Favoris : Raich (AUT, dossard 5) ; Matt (AUT, 4) ; Byggmark (SUE, 6) ; Neureuther (ALL, 2) ; Ligety (USA, 8). Principaux dossards : Palander (FIN, 1) ; Larsson (SUE, 3) : Mölgg (ITA, 7) ; Myhrer (SUE, 9) ; Svindal (NOR, 10) ;
Grandi (CAN, 11) ; Herbst (AUT, 12) ; Berthod (SUI, 13) ; Pranger (AUT, 14) ; Grange
(15) ; Janyk (CAN, 16) ; Zurbriggen (SUI, 17) ; Schönfelder (AUT, 18) ; Albrecht (SUI,
19) ; Kostelic(CRO,20) ; Lizeroux(24) ;Bourgeat(29) ; Miller(USA, 31) ;Llorach
(35) ; Anselmet (40) ; Missillier (49) ; M. Tissot (65).
Coupe du monde de slalom (après 8 épreuves sur 10) : 1. Byggmark (SUE),
445 points ; 2. Raich (AUT), 425 ; 3. Matt (AUT), 420 ; 4. Larsson (SUE), 300 ; 5. Neureuther(ALL), 264 ; … 12.Grange,152 ; 19. Svindal(NOR),102 ;22. Lizeroux, 89 ;
32. Anselmet, 52 ; 33. S. Tissot, 50 ; 35. Bourgeat, 45 ; 40. Llorach, 24 ; 54.
Missillier, 9.
RÉSULTATS
COUPE DU MONDE HOMMES (Kranjska Gora [SLV], 3 mars). – Température : 5 °C
(1re manche), 6 °C (2e manche). Temps couvert, neige humide.
Géant : 1. Raich (AUT), 2’19’’03 ; 2. Bourque (CAN), 2’19’’58 ; 3. Blardone (ITA), 2’19’’60 ;
4. Svindal (NOR) et Ligety (USA), 2’19’’65 ; 6. Cuche (SUI), 2’19’’95 ; 7. Reichelt (AUT), 2’20’’11 ;
8. Gruber (AUT), 2’20’’14 ; 9. Scheiber (AUT), 2’20’’49 ; 10. Chenal, 2’20’’63 ; 11. Matt (AUT),
2’20’’69 ; 12. Lanzinger (AUT), 2’20’’75 ; 13. Miller (USA) et Mölgg (ITA), 2’20’’76 ; 15. Fanara,
2’20’’77 ; … 18. Palander (FIN), 2’21’’04 ; 19. Fill (ITA), 2’21’’14 ; 20. Covili, 2’21’’40.
Abandons : Albrecht (SUI) ; Défago (SUI) ; Schieppati (ITA) ; Büchel (LIE) ; Berthod (SUI) ;
Kucera (CAN) ; Missillier ; De Tessières ; Neureuther (ALL) ; Frey, 1re manche.
1re manche : 1 Raich (AUT), 1’9’’83 ; 2. Bourque (CAN), 1’10’’20 ; 3. Svindal (NOR), 1’10’’26 ;
4. Ligety (USA), 1’10’’39 ; 5. Blardone (ITA), 1’10’’47 ; 6. Chenal, 1’10’’49 ; … 28. Covili,
1’13’’27 ; 35. Mermillod-Blondin, 1’14’’27.
2e manche : 1. Covili, 1’8’’13 ; 2. Scheiber (AUT), 1’8’’34 ; 3. Mölgg (ITA), 1’8’’41 ; 4. Vajdic
(SLV), 1’8’’42 ; 5. Rainer (SUE), 1’8’’46 ; … 9. Fanara, 1’8’’72 ; 11. Blardone (ITA), 1’9’’13 ;
12. Raich (AUT), 1’9’’20 ; 13. Bourque (CAN), 1’9’’38 ; 28. Chenal, 1’10’’14.
Coupe du monde de géant (après 5 épreuves sur 6) : 1. Raich (AUT), 319 pts ; 2. Svindal
(NOR), 316 ; 3. Blardone (ITA), 300 ; 4. Palander (FIN), 259 ; 5. Bourque (CAN), 213 ; …
10. Chenal, 118 ; 19. Fanara, 65 ; 24. Missillier, 42 ; 39. Covili, 11 ; 48. Frey, 1.
Prochain géant : le 17 mars (finale) à Lenzerheide (SUI).
Noir
Bleu
Noir
Mancuso met la pression
KRANJSKA GORA. – Trois jours après son vingt-neuvième
anniversaire, Benjamin Raich s’est offert un beau cadeau,
hier en Slovénie. Relancé pour le classement général,
l’Autrichien est décidé à jouer tous les coups, et dès
aujourd’hui en slalom. (Photo Giovanni Auletta/AP)
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CYCLISME CIRCUIT « HET VOLK »
Pozzato, l’affranchi
L’Italien s’est imposé finement, hier, aux dépens de son ancienne équipe, Quick Step, et de Tom Boonen.
LOKEREN – (BEL)
de notre envoyé spécial
Pozzato :
« J’ai acquis
une mentalité
de Flandrien »
STEEGMANS ATTAQUE LE PREMIER. – La course part sous la pluie et dans le
vent. Peu après le km 50, dans la quatrième difficulté du jour (le Hotondberg),
Steegmans (Quick Step) s’échappe, suivi par Bernucci (T-Mobile). Six autres coureurs les rejoignent rapidement : Rosseler (Quick Step), Van Summeren (PredictorLotto), Quinziato (Liquigas), Hunt (Unibet) et les deux Français de Cofidis, Minard
et Lequatre. Ces huit hommes comptent 40’’ d’avance sur le peloton au mur de
Grammont (km 82). L’écart culmine à 3’15’’ au sommet du Berendries (km 125).
REGROUPEMENT GÉNÉRAL. – Sous l’impulsion de Rabobank, non représenté
à l’avant, l’échappée perd 2’ en 15 km et la jonction avec le peloton s’opère
à 43 km de l’arrivée. Lequatre fait de la résistance pendant quelques minutes,
en vain.
GILBERT FAIT LE FORCING. – À 25 km de l’arrivée, le Belge de la Française des
Jeux accélère en tête du peloton. Avec lui, un groupe se dégage (De Jongh, Ten
Dam, Hayman) et revient sur Giling (Wiesenhof), puis Roesems (Pdl), partis en
éclaireurs. Mais Gilbert chute (sans dommage) sur une portion pavée. Un regroupement partiel s’ensuit.
FLECHA ET O’GRADY S’ISOLENT EN TÊTE. – L’Espagnol de Rabobank et
l’Australien de CSC comptent 8’’ d’avance à 13 km sur un premier groupe, à l’intérieur duquel Boonen contre-attaque. Le Belge s’en va seul en poursuite, mais bute
contre le vent. Il est rejoint par Pozzato (Liquigas), Nuyens (Cofidis) et Cooke (Unibet). Flecha et O’Grady peinent à conserver leur avantage.
NUYENS À LA RELANCE. – À 1,2 km de l’arrivée, Nuyens tente de reprendre les
deux hommes de tête qui s’observent. Il est contré par Pozzato, qui lance le sprint
et se détache à 300 mètres de la ligne, qu’il franchit seul avec 30 mètres d’avance
sur Flecha et Boonen. – J. A.
Jasckhe offre son ADN à l’UCI
JORG JASCHKE a adressé le 17 janvier dernier une lettre au président de
l’UCI, Pat McQuaid, l’autorisant « à utiliser son ADN dans le cadre
des procédures pénales ou disciplinaires afin de vérifier une éventuelle
violation du règlement antidopage. » L’ex-coureur de Liberty Seguros,
actuellement sans équipe, fait partie des cinquante–huit coureurs impliqués
dans l’affaire « Puerto ». Des poches de sang saisies en mai dernier, et
présentant des codes et des pseudonymes, ont en effet été associées à son
nom par les enquêteurs. Hier, dans une interview au journal Le Monde, le
coureur allemand a expliqué n’avoir reçu en réponse « qu’une lettre du
président, le 31 janvier, m’informant que ma requête avait été transmise au
service juridique pour l’approfondir. Depuis plus rien [...]. À l’UCI, cela
n’intéresse personne. Au téléphone, j’avais demandé aussi concrètement à
McQuaid comment déposer mon ADN, comment et où ils allaient le conserver.
Il a été incapable de me répondre. »
Jasckhe, dont le dossier a été classé par la Fédération autrichienne
(sur décision du juge espagnol et jusqu’au procès de l’affaire, aucun
document de l’enquête ne peut être utilisé pour des sanctions sportives),
affirme également que « le dossier de la police est confus. On m’y donne
au moins cinq surnoms : Bella, Wains, 20, Jorge, Wans… C’est grotesque. »
Il se dit enfin prêt « à faire analyser tous les flacons B de mes tests
antidopage ces cinq dernières années ».
LES ÉQUIPES POUR L’INTERNATIONAL. – Vingt formations, dont onze
du Pro Tour (les cinq françaises ainsi que CSC, Gerolsteiner, Caisse d’Épargne,
Euskaltel, Lampre, Astana) ont été retenues pour le Critérium International
disputé autour de Charleville-Mézières (Ardennes) les 31 mars et 1er avril.
Or, l’épreuve étant classée hors catégorie, le règlement prévoit la parité
entre les équipes du Pro Tour (50 % maxi) et les Continental Pro.
Toutefois, l’organisateur (ASO) a reçu pour cette sélection l’accord de principe
du coordinateur de l’Europe Tour à l’UCI, étant entendu que les invitations
avaient été lancées en décembre, conformément au règlement,
avant qu’Astana n’obtienne sa licence. Agritubel et l’équipe américaine
Slipstream comptent parmi les neuf formations Continental Pro sélectionnées.
RÉSULTATS
TOUR DE V ALE NC E ( 2 . 1, ES P,
17’’ ; … 18. Brochard (Btl), à 43’’ ;
28. Pineau (Btl), à 56’’ ; 31. Fedrigo (Btl),
27 février-3 mars). – 5e étape, Valencem.t. ; 42. Vinokourov (KAZ, Astana), à 1’19’’ ;
Valence : 1. Bennati (ITA, Lampre), les
100. Cunego (ITA, Lam), à 6’27’’.
146,9 km en 3 h 15’49’’ (moy. : 45,7 km/h) ;
2. Petacchi (ITA, Milram) ; 3. Corioni (ITA,
GP CHIASSO (1.1, SUI, 3 mars) : 1. Brutt
Lam) ; 4. Valverde (ESP, Caisse d’Épargne) ;
(RUS, Tinkov), les 172,9 km en 4 h 15’43’’ ;
5. Vicente Reynes (ESP) ; … 7. Zabel (ALL,
2. Rebellin (ITA, Gerolsteiner) ; 3. Mazzanti
Mrm), t.m.t. ; 15. Pineau (Bouygues Télé(ITA, Ceramica Panaria) ; 4. Pietropolli (ITA,
com), à 3’’ ; 17. Brochard (Btl). – 134 clasTenax) ; 5. Petrov (RUS, Tcs), t.m.t ; …
sés. Non partant : Vinokourov (KAZ, Astana).
9. Elmiger (SUI, AG2R), à 39’’.
Abandon : Millar (GBR, Saunier Duval).
COUPE DU MONDE FEMMES
Classement général : 1. Valverde (ESP,
(1re manche, Geelong [AUS], 3 mars). –
Caisse d’Épargne), 18 h 7’ 2’’ ; 2. Valjavec
1. Cooke (GBR,), les 120 km en 3 h 7’42’’ ;
(SLV, Lampre), à 8’’ ; 3. F. Schleck (LUX,
2. Wood (AUS) ; 3. Egyed (AUS) ; 4. TeutenCSC), à 12’’ ; 4. Brajkovic (SLV, Discovery
berg (ALL) ; 5. Brodtka (ALL), t.m.t.
Channel), à 14’’ ; 5. Elias (ESP, Relax Gam), à
Prochaine manche : Tour des Flandres
(8 avril).
16’’ ; 6. Voeckler (Bouygues Télécom), à
saison, le temps semblait le presser.
Arrivé à une certaine maturité
cycliste, engagé enfin dans une
vraie carrière, motivé par de nouveaux enjeux, le styliste italien avait
un besoin rapide de se réaliser au
sein de sa propre équipe, d’asseoir
son statut inédit de leader. Il devait
gagner, vite et bien. Il a déjà réussi
ce pari.
JÉRÉMIE ARBONA
VOLLEY-BALL
ILS ONT DIT
Tom BOONEN (BEL, Quick Step, 3 à 2’’) : « La
fin de course était spectaculaire. Mais j’ai eu
des crampes dans le final. En même temps, je
suis content parce que j’étais là pour la victoire.
J’ai compris qu’on pouvait revenir sur Flecha
et O’Grady et j’essayais de donner le moral aux
autres dans notre poursuite (Pozzato, Nuyens et
Cooke). Mais, à l’arrivée, je n’avais pas les jambes
explosives et j’ai vite compris que “Pippo” était le
plus fort. »
e
PRO A (19e journée)
Philippe GILBERT (BEL, Française des Jeux, 11
à 39’’) : « Il y avait un peu de boue à un endroit sur des
pavés et je suis parti de la roue avant. J’ai une écorchure au genou gauche, qui est un peu gonflé, mais
rien de grave. C’est dommage, cette chute, parce que
j’étais bien et je pense qu’on n’était pas mal partis
avec De Jongh et les autres. Ensuite, quand je me suis
retrouvé dans le groupe Boonen, ce n’était plus
pareil. En plus, je commençais à avoir une petite douleur au genou. Au final, je ne suis pas si déçu. Il y en
aura d’autres. »
e
PARIS - POITIERS : 3-2
Paris a le dernier mot
Plus constant offensivement, le champion de France a encore dominé Poitiers.
SALE TEMPS pour Poitiers. Pour la
troisième fois de la semaine, le Stade
Poitevin s’est incliné face à l’un des
cadors du Championnat. Surclassés
samedi dernier à Cannes (3-0), humiliés à domicile par Tours mardi (0-3),
les joueurs d’Olivier Lecat se sont une
nouvelle fois inclinés, hier soir, à Paris
(3-2). Il n’y a pas encore le feu au lac,
mais on entrevoit déjà les premiers
signaux de fumée. Le podium de la saison régulière tend ainsi à se dérober
tout doucement, en attendant le très
indécis duel entre Cannes (2e) et Toulouse (3e), en fin d’après-midi sur la
Côte d’Azur. Parce qu’il a construit son
équipe autour de quatre internationaux français, Poitiers savait forcément en début de saison que son collectif serait sujet à des sauts de forme.
Prenez l’attaquant-réceptionneur
Guillaume Samica, par exemple. Brillant l’été dernier en Ligue mondiale
puis convaincant au Japon avec les
Bleus, il peine offensivement ces derniers temps. Sur les trois derniers
matches, le Poitevin ne tourne en effet
qu’à 6 points de moyenne, une
misère… « C’est dans les tronches et
pas ailleurs. Ce n’est pas un problème
physique », soufflait pourtant le
coach, Olivier Lecat. Peut-être, mais en
l’absence de son deuxième bras offensif, le collectif poitevin a toutes les
difficultés du monde à exister. Hier
soir, face à la pression imposée par
les Parisiens au service-block, Poitiers
s’est constamment cherché en
attaque (43 % d’efficacité), malgré le
réveil d’Anderson Menezes, le pointu
brésilien.
Le contraste avec le champion de
France est encore plus flagrant. Gênés
par l’envergure des contreurs
adverses, les attaquants parisiens ont
pourtant tourné à plus de 53 %, le trio
Aranha-Novak-Castard se distinguant
une nouvelle fois par sa capacité à ne
pas baisser la tête. Menés deux
manches à une, les coéquipiers de
Rafael Redwitz ont encore trouvé les
ressources pour revenir et l’emporter,
comme au match aller dans la Vienne
(3-2). Libéré du poids physique de la
Ligue des champions, Paris peut enfin
mettre ses tripes dans la bataille nationale. Et cela lui réussit plutôt bien :
pour la troisième fois de la semaine,
acculé dans une cinquième manche
décisive, il s’en est sorti, grâce à son
métier et à sa hargne. Fidèle à ses habitudes ancestrales, le Tchèque Jiri
Novak a encore sorti l’ace qui tue à
13-9 dans le tie-break, tandis que son
compère brésilien Thiago Aranha et
le deuxième pointu des Bleus, Ludovic
Castard, se fendaient tous deux, avec
le sourire, de quatre attaques
gagnantes, pour accompagner
l ’e m b a l la g e … « T o u t d ev ra i t
dépendre du début de rencontre
de Poitiers, avait prévenu le technicien
de la capitale Mauricio Paes, en préparant la rencontre. Si les Poitevins
démarrent fort, il va falloir que
l’on s’accroche. Mais on a les moyens
de le faire. » Eh bien, Paris s’est accroché, et pour la septième fois
de suite s’est imposé en Championnat.
Le soleil continue de briller sur la
capitale…
GUILLAUME DEGOULET
PARIS
3 POITIERS
21-25 (25’); 25-22 (24’);
Pts Att. Aces.
Redwitz (p) (c)
1
1/6
Peralta
9
7/15
Castard
20 15/31 2
Novak
15 12/27 3
Aranha
21 20/28 Van Der Veen
11
6/8
1
Garcia (l)
Thiriet (p)
1
1/1
Vadeleux
Essedyq
Château
1
1
Lepetit
TOTAL
79 62/116 7
les nerfs au niveau de ce talent. On aurait ainsi pu
gagner 3-0. »
L’autre surprise de la soirée est venue de SaintBrieuc. Le club breton, qui restait sur une série de
quatre défaites, a fait tomber Montpellier en cinq
sets. Les vingt-trois points de Jean-Patrice NdakiMboulet ont certes été décisifs mais ce sont surtout
les erreurs directes héraultaises (36 contre 20 à SaintBrieuc) qui ont fait basculer la rencontre. Sète entretient son espoir de play-offs. L’équipe héraultaise a
dominé un adversaire direct, Rennes (3-1), et
retrouve la cinquième place, à quatre longueurs de
Poitiers.
Tourcoing semble en avoir réellement terminé avec
ses soucis à domicile. Le club nordiste a en effet
engrangé son troisième succès d’affilée dans sa salle.
Après Avignon et Saint-Brieuc, c’est Nice, la lanterne
rouge, qui a chuté (1-3) dans la salle Pierre-Dumor-
tier. L’équipe désormais dirigée par Jean-Michel
Roche s’enfonce donc un peu plus puisque, dans
le même temps, Avignon a dominé Beauvais
et s’accroche donc à son léger espoir de maintien.
Dans un match de faible niveau, ponctué de…
soixante-quatre fautes directes, le club du Vaucluse
s’est notamment appuyé sur une belle présence
au contre, avec dix-huit blocks gagnants dont dix
du seul Laurentiu Birau. Pour Beauvais, la série noire
continue puisque l’équipe de l’Oise, qui n’a
plus gagné en Pro A depuis son succès à Tourcoing
le 22 décembre, a encaissé sa huitième défaite
d’affilée.
La journée s’achèvera aujourd’hui par un duel
au sommet entre Cannes, dauphin du leader
parisien, et Toulouse, épatant troisième. Les
deux équipes sont au complet. – M. E. (avec
nos correspondants)
TOURCOING - NICE : 3-1 (25-19 ; 19-25 ; 25-10 ; 26-24)
900 spectateurs environ. Arbitres : MM. Horcholle et Bérard. Points marqués : 173 (95 + 78).
Durée : 1 h 34’ (1er set : 24’ ; 2e : 24’; 3e : 18’; 4e : 28’).
TOURCOING : 5 aces (Krnic, Ateljevic, Barca-Cysique, Duhagon, Weick) ; 13 contres (Tolar, 4) ;
50 attaques (Ateljevic, 17) ; 28 fautes (9 au service).
Six de départ : Krnic (3) puis Weick (1) ; Barca-Cysique (13) puis Monneraye puis L. Capet
(cap., 2) ; V. Montméat (5) ; Maréchal (2) puis Ateljevic (18) ; Tolar (14) puis Songolo ; Duhagon
(10). Libero : Paulinho. Entraîneur : M. Fronckowiak.
NICE : 4 aces (Jioshvili, 2) ; 4 contres (Rendic, 2) ; 42 attaques (Corda, Opota, 13) ; 27 fautes
(9 au service).
Six de départ : Halilovic ; Opota (13) ; Puljic (4) puis Atars (3) ; Jioshvili (cap., 12) ; Rendic
(4) ; Corda (14) puis Bessrour. Libero : P. Ragondet. Entraîneur : J.-M. Roche.
AVIGNON - BEAUVAIS : 3-1 (21-25 ; 2-27 ; 25-23 ; 25-22)
500 spectateurs environ. Arbitres : MM. Guillet et Daragon. Points marqués : 197 (100 + 97).
Durée : 1 h 48’ (1er set : 24’ ; 2e : 32’; 3e : 25’; 4e : 27’).
AVIGNON : 1 ace (Hietanen) ; 18 contres (Birau, 10) ; 47 attaques (T. Lamoise, 14) ; 30 fautes
(14 au service).
Six de départ : Lavallez (1) puis Tournier (cap., 1) ; Thomas (7) puis Vergoz (6) ; Hietanen (9) ;
Nommsalu (12) ; Birau (15) ; T. Lamoise (15) puis Tihinen. Libero : Zimakijevic. Entraîneur :
J. Amet.
BEAUVAIS : 3 aces (Hoho, Vasilev, Lica) ; 10 contres (Javurek, 3) ; 54 attaques (Hoho, 17) ;
34 fautes (16 au service).
Six de départ : Jokanovic (2) puis Bencic ; Hoho (19) ; Szczesniewski (8) puis Quiévreux ; Vasilev (11) ; Javurek (cap., 11) ; Lica (16). Libero : Anot Entraîneur : A. Dardenne.
SAINT-BRIEUC - MONTPELLIER : 3-2 (25-22 ; 17-25 ; 25-22 ; 15-25 ; 15-11)
1 200 spectateurs environ. Arbitres : MM. Parville et Deregnaucourt. Points marqués : 202
(97 + 105). Durée : 1 h 39’ (1er set : 23’ ; 2e : 21’; 3e : 23’ ; 4e : 19’ ; 5e : 13’).
SAINT-BRIEUC : 3 aces (Anton, 2) ; 9 contres (Bunford, 3) ; 49 attaques (J.-P. Ndaki Mboulet,
22) ; 20 fautes (8 au service).
Six de départ : Anton (3) puis Radovic ; Evtoukhovitch (8) ; Tchouassi (11) puis Pesl (cap.) ;
J.-P. Ndaki Mboulet (23) ; I. Knezevic (3) ; Bunford (13) puis Poljic. Libero : Rossillol. Entraîneur :
N. Djordjevic.
MONTPELLIER : 6 aces (L. Geiler et Sol, 2) ; 14 contres (Daquin, 8) ; 65 attaques (Dias, 22) ; 36
fautes (23 au service).
Six de départ : Koskie (2) puis S. Cès ; Dias (26) ; Daquin (cap., 19) ; L. Geiler (15) ; Sol (7) ;
Schalk (16). Libero : Romann. Entraîneur : A. Josserand.
TOURS - ASNIÈRES : 2-3 (23-25 ; 25-27 ; 30-28 ; 25-22 ; 16-18)
Arbitres : MM. Gaupp et Lecourt. Points marqués : 239 (119 + 120). Durée : 2 h 3’ (1erset : 25’ ;
2e : 27’; 3e : 29’; 4e : 24’; 5e : 18’).
TOURS : 5 aces (Guemmadi, 2) ; 12 contres (Sloboda, 5) ; 64 attaques (Guemmadi et ZoboLebay, 15) ; 27 fautes (16 au service).
Six de départ : M. Patin (2) puis Hardy-Dessources ; Guemmadi (19) puis Mrozek (9) ; ZoboLebay (17) puis Hachemi (11) ; Saelens (9) ; Sloboda (7) ; Boskan (7) puis Mrozek. Libero :
Frangolacci. Capitaine : De Kergret. Entraîneur : V. Basic.
ASNIÈRES : 2 aces (Bazin, Juricic) ; 17 contres (Perez, 7) ; 74 attaques (Rouzier, 38) ; 38
fautes (18 au service).
Six de départ : Bazin (4) ; Rouzier (39) ; Frontin (14) puis Raicevic (1) puis Senger ; J.-F. Pérez
(13) puis Roure ; Bleuze (cap., 12) ; Juricic (10). Libero : G. Patin. Entraîneur : A. Patin.
PAGE 16
Ctr.
2
3
2
2
2
6
17
Fautes : 17 dont 10 au service.
Entraîneur : O. Lecat
Arbitres : MM. Marenc et Vereecke.
Spectateurs : 1 500
En gras les six de départ, passeur (p), libero (l), capitaine (c).
HIER
Tours - Asnières .............................. 2-3
Sète - Rennes .................................. 3-1
Tourcoing- Nice .............................. 3-1
Saint-Brieuc- Montpellier .............. 3-2
Avignon- Beauvais ......................... 3-1
Paris- Poitiers ................................. 3-2
17 HEURES
Cannes - Toulouse
Tours rechute
2
21-25 (25’); 25-19 (23’); 15-9 (13’)
Ctr.
Pts Att. Aces
1
Pujol (p)
3
0/2
1
2
Kieffer (c)
10 7/17
3
M. Anderson
21 18/33 1
Samica
7
4/12 1
1
Baranek
13 9/22 2
4
Porporatto
14 7/11 1
Lobato (l)
Jaumel (p)
Lecocq
Sidibé
Kilama
5
3/11 2
Moulinier
11
TOTAL
73 46/106 8
Fautes : 28 dont 16 au service.
Entraîneur : M. Paes
AUJOURD’HUI
EN DIRECT DE LA PRO A
Tours vit décidément une drôle de saison. Toujours
en lice en play-offs de la Ligue des champions,
capable de coups d’éclat en Championnat comme sa
nette victoire (3-0) à Poitiers mardi soir, le TVB n’est
jamais à l’abri d’une contre-performance, symbole
d’un manque de confiance collective indéniable. Hier
soir, l’équipe dirigée par Veljko Basic a chuté face à
Asnières (2-3), ne cédant que 16-18 au tie-break,
après avoir pourtant mené 14-9 ! Face à des Franciliens qui ont eu deux balles de match au troisième set,
le TVB a finalement été victime, en fin de tie-break, de
fautes directes offensives (Mrozek, Hachemi), conséquence en partie d’un manque de propreté en réception. Asnières a pu notamment compter sur trenteneuf points de son pointu Antonin Rouzier. « Cette
victoire est méritée sur l’ensemble du match, estimait
André Patin, le coach d’Asnières. Mon équipe a prouvé qu’elle a du talent. Dommage qu’elle n’ait pas
CLASSEMENT
CIRCUIT « HET VOLK » (1.HC, BEL, 3 mars). – 1. Pozzato (ITA,
Liquigas), les 210 km en 5 h 4’38’’ (moy. : 41,361 km/h) ; 2.
Flecha (ESP, Rabobank), à 2’’ ; 3. Boonen (BEL, Quick Step) ;
4. Nuyens (BEL, Cofidis) ; 5. O’Grady (AUS, CSC), t.m.t. ; 6.
Cooke (AUS, Unibet), à 30’’ ; 7. Gardeyn (BEL, Uni), à 39’’ ; 8.
Van Dijk (HOL, Team Wiesenhof) ; 9. McEwen (AUS, PredictorLotto) ; 10. De Jongh (HOL, Qsi) ; 11. Gilbert (BEL, Française
des Jeux) ; 12. Klier (ALL, T-Mobile), t.m.t. ; … 28. Laurent
(Crédit Agricole), à 4’26’’ ; 42. Guesdon (Fdj) ; 46. Hoste
(BEL, Prl) ; 49. Bonnet (CA) ; 50. Dion (AG2R Prévoyance) ;
53. Chavanel (Fdj) ; 54. Casper (Uni) ; 58. Van Petegem
(BEL, Qsi), t.m.t. – 195 partants ; 85 classés.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
Classement
Pts
—
Paris
46
Cannes
44
Toulouse
36
Poitiers
35
Sète
31
Rennes
29
Montpellier
29
Tours
29
Tourcoing
27
Beauvais
24
Asnières
20
Saint-Brieuc
19
Avignon
16
Nice
11
J.
—
19
18
18
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
G.
—
17
15
13
11
11
9
10
9
8
7
7
7
5
3
P.
—
2
3
5
8
8
10
9
10
11
12
12
12
14
16
Les quatre premiers en demi-finales croisées, les deux derniers rétrogradés en Pro B.
Le champion de France et le vainqueur de la Coupe de France qualifiés pour la Ligue
des champions.
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 9 mars (20 heures) : Poitiers-Tourcoing.
Samedi 10 (20 heures) : Asnières-Paris ; Rennes-Cannes ; Beauvais-Sète ; Nice Saint-Brieuc ; Montpellier-Avignon. Mercredi 28 : Toulouse-Tours.
SÈTE - RENNES : 3-1 (23-25 ; 25-19 ; 25-20 ; 28-26)
500 spectateurs environ. Arbitres : MM. Collados et Vidal. Points marqués : 189 (97 + 92).
Durée : 1 h 40’ (1er set : 25’ ; 2e : 22’; 3e : 24’; 4e : 29’).
SÈTE : 4 aces (Mistoco, 4) ; 14 contres (P. Konecny, 7) ; 57 attaques (Miletic, 17) ; 23 fautes
(13 au service).
Six de départ : Kust (2) puis Escrig (2) ; P. Konecny (11) ; Mistoco (20) ; Gibert (10) ; Miletic (17) ; E. Ragondet (4) puis Marquet (cap., 9). Libero : Labadie. Entraîneur : P. Duflos.
RENNES : 3 aces (Tuia, 2) ; 12 contres (Strehlau, 4) ; 54 attaques (Hudecek, 16) ; 22 fautes
(15 au service).
Six de départ : Godefroy (6) puis Nemec ; Strehlau (cap., 12) puis Fuahea ; Tuia (16) ;
Nganga (6) ; Mihaylov (13) ; Hudecek (16). Libero : Esna. Entraîneur : B. Grebennikov
COUPE DE FRANCE FEMMES (quarts de finale). – HIER : Mulhouse - BÉZIERS, 2-3 (25-22,
25-20, 21-25, 21-25, 8-15) ; CANNES - Calais (N 1), 3-0 (25-18, 25-19, 25-18) ; Vandœuvre ALBI, 0-3 ; MVS LA ROCHETTE - Saint-Raphaël, 3-0 (25-21, 25-12, 25-15).
Tous clubs de l’élite, sauf mention. En capitales, les qualifiés pour le Final Four (6-7 avril)
à Auxerre.
COUPES D’ITALIE ET D’ESPAGNE : HENNO, SEUL FINALISTE. – Pour sa
première saison en Italie, Hubert Henno frappe fort. Troisièmes de Serie A 1
derrière Cuneo et Trévise, le libero français et Rome (entraînés par l’ex-coach
tourangeau Roberto Serniotti) disputeront la finale de la Coupe aujourd’hui
(18 heures) à Milan, face à Trévise. Le club de la capitale s’est défait de Latina
(3-1), hier, en demi-finales avec un Henno affichant 70 % d’efficacité en
réception. Trévise a lui éliminé (3-0) le Tarente de Frantz Granvorka (7 points,
80 % d’efficacité en réception). En Espagne, Palma de Majorque, où évoluent
les Français Stéphane Antiga (4 points) et Marien Moreau (non utilisé), était,
lui, grand favori de la Coupe du Roi, disputée à domicile. Le leader
de Superliga est pourtant tombé (2-3), hier, en demi-finales face à Almeria,
son dauphin en Championnat. La finale opposera aujourd’hui (12 heures)
Almeria à Soria, vainqueur hier de Tenerife (3-2).
DIMANCHE 4 MARS 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Au plus malin
cher, qui ont joué leur partition
chacun son tour, hier, en se glissant
dans les meilleurs coups et préservant ainsi leur leader blond jusqu’au dernier moment, ont participé à pas moins de quatre stages cet
hiver en Espagne et en Toscane. En
ligne de mire : le Tour des Flandres
et Paris-Roubaix, deux courses desquelles Pozzato, saisi par cette
fameuse tenaille Boonen-Bettini,
était sorti si amer l’an dernier. Cette
Bleu
Rouge
LE FILM DE LA COURSE
LOKEREN. – Tom Boonen (à gauche) a eu beau y mettre toute l’énergie dont il disposait, rien n’y a fait. Hier, Filippo Pozzatto, son ancien coéquipier, devenu le taulier
chez Liquigas, a conquis vaillamment son Volk.
(Photo Pierre Lablatinière)
Jaune
Bleu
Jaune
« Dans le final, Tom était pris en
sandwich entre deux ex-Quick Step,
oui, ça ne m’a pas échappé ! souriait Lefévère. Ce qui prouve qu’on
avait fait du bon travail avec eux.
Mais on savait déjà que Pozzato
était un grand. N’a-t-il pas gagné
Milan - San Remo avec nous l’an
dernier ? Je n’ai pas à regretter de
l’avoir laissé partir. J’ai dû choisir
entre Bettini et Pozzato. Je ne peux
pas payer tout le monde. Si je devais
regretter toutes les erreurs que j’ai
commises dans ma vie, je serais
déjà mort. Allez ! je suis content
pour Filippo. C’est d’ailleurs moi qui
l’avais repéré quand il était jeune. »
C’est un fait, Filippo Pozzato a
appris beaucoup auprès de Lefévère, d’abord dans le creuset de la
Mapei, à partir de 2000, en compagnie d’autres coureurs issus des
rangs juniors, tels que Cancellara,
Petrov ou Eisel, puis plus tard chez
Quick Step en 2005 et en 2006 (il y
eut la parenthèse Fassa Bortolo en
2003 et 2004). Pozzato a eu le bon
goût de le rappeler hier. « Chez
Quick Step, j’ai acquis l’expérience
des classiques, cette sensibilité particulière qu’il faut avoir pour ce type
de courses, savoir les interpréter, les
lire. J’y ai forgé mon moral et mon
sens tactique, assurait hier le leader
de Liquigas. Finalement, j’ai appris
à aimer courir en Belgique. Sans
compter cette ambiance, ce public.
Disons que j’ai acquis une mentalité
de Flandrien. »
À tel point qu’il a tenu à ce que sa
nouvelle équipe se prépare spécialement pour cette période de classiques. Les Quinziato, Petito ou Fis-
Noir
Noir
L’AN DERNIER, à la même
époque, il courait pour Tom Boonen, au sein de l’armada Quick Step.
Il était au service du Belge, pris dans
un carcan, à l’étroit. À la fois pion de
luxe à la limite de la frustration et
champion solaire luttant contre son
dilettantisme chronique. Hier, Filippo Pozzato, vingt-cinq ans, courait
pour lui-même et, par corollaire,
contre Boonen, contre l’équipe aussi qui l’a vu naître et l’a formé. L’an
dernier, il se classait cinquième du
Volk après avoir œuvré en vain pour
l’ancien champion du monde ; hier,
il l’a gagné. Une sorte de pied de nez
adressé aux Belges (Michele Bartoli
était le dernier Italien à s’être imposé au Volk en 2001, après Franco
Ballerini en 1995).
Ce résumé sec traduit la situation
actuelle de Pozzato, déjà vainqueur
la semaine dernière du Tour du Haut
Var : arrivé à l’intersaison chez
Liquigas, enfin affranchi donc, il ne
s’est jamais senti aussi à son aise.
« On me reprochait de ne pas assez
gagner l’an dernier, a-t-il confié
hier, avec une pointe d’ironie. C’est
pour ça qu’en ce début de saison j’ai
déjà tenu à remporter deux petites
courses, comme ça, en passant. »
Plus sérieusement, cela ne fait
aucun doute pour lui : « L’an dernier, dans des circonstances similaires, on ne m’aurait jamais laissé
revenir sur Boonen. C’est pour ça
que j’ai choisi de partir ailleurs. Cela
a le mérite de créer de l’opposition,
ça fait le spectacle. Ils se lamentaient donc sans arrêt chez Quick
Step, puisque je ne gagnais pas
assez, mais, en même temps, ils
voulaient que je respecte les
consignes de l’équipe en fonction
de Boonen et de Bettini. J’avais
certes une carte à jouer mais c’était
rare. » Nick Nuyens, également
ancien équipier de Boonen et passé
chez Cofidis à l’intersaison, abondait hier lui aussi dans le sens de
Pozzato. « Dans cette configuration
de course, évidemment Boonen
aurait gagné, assurait le vainqueur
du Volk 2005 (quatrième hier).
L’énorme différence, c’est que j’ai
pu mettre en œuvre ma propre stra-
tégie avec ma propre équipe. C’est
une évidence : je me sens plus libre
qu’avant. »
Face à l’émancipation réussie de ces
deux ex-Quick Step et, surtout, face
à la victoire de l’un d’entre eux,
Patrick Lefévère, le manager de la
formation belge, feignait, hier,
d’être beau joueur alors que, dans le
même temps, Boonen et toute sa
troupe (dont Van Petegem et Steegmans) avaient failli.
17
BASKET PRO A (23 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LE HAVRE - LE MANS : 68-84
Petit homme,
grand destin?
LES AUTRES MATCHES
Cholet
étouffe Strasbourg
L’équipe des Mauges a stoppé des Alsaciens
en grande forme ces derniers temps.
CHOLET-STRASBOURG : 69-50. –
Depuis la fin novembre, seul Pau avait
pris le meilleur sur Strasbourg en saison régulière du Championnat. Restant sur dix succès en onze journées,
les Alsaciens ont cédé face à une formation conduite à nouveau par un
excellent Nando de Colo, qui a porté le
coup de grâce avec trois paniers primés consécutifs. Largués en première
mi-temps, repassés devant à la
28e minute (42-40), les joueurs d’Éric
Girard ont été totalement neutralisés
dans le dernier quart par la défense
choletaise, qui ne leur a laissé inscrire
qu’un seul panier (plus deux lancers
francs). Compensant l’absence de Taj
Gray, blessé, le vétéran Jim Bilba a été
remarquable pour décrocher la SIG,
avec notamment un trois points et un
dunk sur interception alors que Strasbourg était encore à deux longueurs.
PARIS-ORLÉANS : 66-76. – En
s’inclinant dans sa salle, Paris voit
s’éloigner ses rêves de play-offs et va
sans doute devoir désormais regarder
davantage derrière lui au classement.
Malgré les trois points de Petrovic qui
l’auront d’abord maintenu à flot, malgré un réveil au troisième quart derrière un Stewart intermittent, Paris a
logiquement subi la loi d’une équipe
d’Orléans nettement mieux organisée,
au jeu à la fois plus accrocheur et
mieux construit. Et qui a pu compter
sur un Ben Dewar éblouissant, dont le
6/6 à 3 points aura fait très mal au PBR.
ROANNE - HYÈRES-TOULON :
104-83. – Malgré un retard à l’allumage (– 9, 14-23), le leader a conservé
sa longueur d’avance en tête alors que
ses deux poursuivants (Nancy, Chalon)
ont gagné. Encore devant (60-59) à la
25e minute dans le sillage du percutant
international nigérian Derric k
Obasohan (18 points en 22 minutes),
Avec Shawnta Rogers de retour au bercail, Le Mans
a aisément dominé Le Havre.
LE HAVRE –
de notre envoyé spécial
IL N’EST ENCORE qu’un petit point à l’horizon manceau, mais il brille déjà comme une
douce promesse. Comme si Le Mans avait
besoin du plus petit homme de la Pro A,
Shawnta Rogers (1,61 m), pour redevenir
grand. Englué dans le paquet des prétendants
aux play-offs, le champion en titre a croqué
sans mal Le Havre hier, un concurrent direct
dans cette bataille rangée, qui avait pourtant
paru fringant une semaine plus tôt, passant
111 points à une défense chalonnaise écartelée. Hier, Le Havre n’a pas existé un seul instant, relégué à 20 points après onze minutes
(11-31). « On n’a pas dépensé l’énergie qu’on
avait sous la semelle. On a subi, fait les choses
avec un temps de retard », constatait, marri,
Christian Monschau, le technicien normand. Si
Le Mans a pu gagner en Normandie, c’est aussi parce que les choses ont été souvent bien
menées, par Yannick Bokolo d’entrée, puis par
Shawnta Rogers, petit homme au menton de
leader. Après trois ans d’exil, de l’ASVEL à la
Belgique en passant par l’Italie, le tonique farfadet de 1,61 m est de retour dans ses pénates
manceaux. Et pour ses premières enjambées,
il s’est montré. « Ce sont des débuts encourageants », notait, satisfait, Vincent Collet. « Il a
enfoncé le clou, ce que l’on ne savait pas faire.
C’est un gage de sérénité, de confiance. C’est
important. Il va mettre les uns et les autres à
leur place. »
Rogers : « Ma mission,
c’est du leadership »
Après un retour différé de deux semaines
(élongation à une cuisse), Rogers est entré en
campagne comme s’il n’en était jamais parti.
Vif, agressif, altruiste et tranchant, le double
All-Star LNB (2001, 2002) n’a visiblement rien
CHOLET
STRASBOURG
69
50
Besançon- Reims ...................... 101-91
Cholet- Strasbourg ..................... 69-50
Chalon - Clermont ....................... 68-65
Nancy- Bourg ............................. 76-60
Roanne- Hyères-Toulon ........... 104-83
Paris- Orléans ............................. 66-76
LeHavre - Le Mans....................... 68-84
AUJOURD’HUI
15 HEURES
Pau-Orthez - ASVEL (TPS Star)
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi
9 mars (20 h 30) : Le Mans - Roanne
(Sport +). Samedi 10 mars (20 heures) :
Gravelines-Cholet, Strasbourg-Chalon,
Hyères-Toulon - Paris, Clermont - Le Havre,
Reims-Nancy, Bourg-Dijon, ASVEL-Besançon. Dimanche 11 mars (15 heures) :
Orléans-Pau-Orthez (en direct sur
TPS Star).
ROANNE
HYÈRES-TOULON
104
83
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Niakaté
8 5 1/2 0/1 3/4 - Marcario
3 0 0/1 - - - Harper
31 19 6/7 4/4 3/6 1-4 5
Moerman
5 0 0/1 - - 0-1 2
Soliman
10 7 3/7 - 1/1 0-1 Cazalon
24 9 2/8 0/2 5/6 0-3 Spencer
29 22 9/13 4/8 - 1-4 5
Pellin
26 7 3/4 1/2 - 1-2 3
P. Badiane
30 15 6/9 - 3/4 3-2 Salyers
34 20 8/14 3/5 1/1 3-4 5
TOTAL
200 104 38/66 12/22 16/22 9-21 20
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
B. Brown
24 7 3/7 1/3 - - 2
Nedic
26 7 3/9 1/4 - 1-0 Legname
16 2 1/4 0/3 - - Milling
11 - - - - 0-2 Bouteille
14 5 2/2 - 1/1 1-1 1
Obasohan
28 22 9/15 2/7 2/2 3-2 3
Nichols
23 10 4/8 1/3 1/2 0-3 1
Whisby
29 18 7/9 - 4/6 5-8 2
Thompson
29 12 3/11 2/8 4/4 1-3 8
TOTAL
200 83 32/65 7/28 12/15 12-20 17
104-83 (23-27, 24-18, 25-22, 32-16)
Ecarts : ROA : + 25 (37e) ; HYÈ : + 12 (8e).
Spect. : 2 900. Arb. : Viator, Jeanneau et Bansard.
P.
—
6
7
7
9
9
10
10
11
11
11
10
10
12
15
15
16
17
20
p.
—
2006
1843
1804
1826
1761
1688
1626
1799
1770
1801
1716
1704
1665
1539
1818
1693
1526
1593
c.
—
1849
1671
1808
1686
1711
1616
1601
1709
1759
1802
1629
1660
1746
1559
1891
1870
1787
1824
Les huit premiers à la fin de la saison régulière sont qualifiés pour les play-offs. Les
trois derniers du classement au terme de la
saison sont relégués en Pro B.
PRO B (23e journée)
VENDREDI
Saint-Étienne - Nanterre ............ 94-73
Aix-Maurienne - St-Quentin ...... 76-60
Angers- Antibes .......................... 84-68
Nantes - Mulhouse ...................... 81-75
HIER
Vichy - Quimper........................... 77-56
Brest - Boulazac .......................... 79-71
Châlons - Rouen .......................... 79-70
Poitiers - Évreux .......................... 64-75
Levallois- Limoges ...................... 78-74
ILS ONT DIT
DAVID LORIOT
NANCY
BOURG
76
60
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Banks
30 6 2/6 2/4 - 0-3 2
N’Joya
2 0 0/1 0/1 - - Julian
21 10 3/6 - 4/6 3-3 Mcclintock
15 8 2/4 - 4/6 1-3 Soliver
26 12 4/8 2/3 2/2 1-1 4
Zianveni
27 10 5/12 0/1 - 3-7 Salmon
6 8 3/6 1/4 1/2 1-1 1
Samnick
13 5 2/3 1/1 - 0-2 1
Hayes
16 5 2/5 1/3 - 0-1 1
Kirskay
27 2 1/5 0/1 - 2-4 4
Zaki
3 2 1/2 - - - Milisavljevic 14 8 3/4 - 2/2 1-1 3
TOTAL
200 76 28/62 7/18 13/18 12-26 16
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
A. Owens
28 0 0/3 0/1 - 0-2 2
Ggrat
21 10 4/8 0/1 2/2 1-4 Chelle
21 11 3/7 3/5 2/2 - 1
Bengaber
22 10 4/8 2/5 - 0-5 Swift
22 3 1/4 0/2 1/1 0-4 4
Ouattara
20 2 1/4 0/2 - 0-2 1
Sindjelic
17 0 0/3 0/3 - - 3
Hameed
19 9 4/10 - 1/2 3-3 1
Mills
30 15 7/12 1/2 0/2 2-3 TOTAL
200 60 24/59 6/21 6/9 6-23 12
76-60 (16-10, 20-13, 19-15, 21-22)
Ecarts.- NAN + 19 (32e) ; BOU : + 4 (3e).
Spec. : 4 000. Arb. : Mateus, Mortz et Betton.
CHALON
CLERMONT
68
65
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Everett
37 4 2/6 0/3 - 1-6 8
Braud
18 12 5/8 2/5 - 1-1 Corosine
7 0 0/2 0/1 - 1-0 M. Diarra
25 8 3/6 0/3 2/3 0-3 1
Lear
8 0 0/2 - 0/2 0-2 Guice
35 11 4/8 3/5 - 1-3 2
Best
31 21 7/16 3/5 4/6 3-3 2
Koné
21 6 3/4 0/1 - 3-5 Murray
18 6 2/5 2/5 - 0-2 2
TOTAL
200 68 26/57 10/28 6/11 10-27 15
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
L. Owens
39 12 5/8 - 2/5 1-4 2
Hill
27 15 7/13 1/5 - 0-5 1
Larrouquis
15 5 1/2 1/1 2/2 0-1 1
Toti
6 - - - - - M. Badiane
13 4 1/4 - 2/2 0-3 1
Hairston
27 8 3/7 2/5 - 0-1 Skinn
23 9 2/9 2/7 3/4 0-1 2
Issa
27 5 2/4 1/1 - 1-2 1
Bing
12 2 1/4 - - 3-1 Pene
11 5 2/4 1/3 - 0-2 3
TOTAL
200 65 24/55 8/22 9/13 7-20 11
68-65 (26-11, 6-17, 10-23, 26-14)
Ecarts.- CHA : + 17 (13e) ; CLE : + 9 (9e et 30e).
Spect. : 4 100. Arb. : Radonjic, Maestre et Antz.
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 9 mars (20 heures) : Antibes-Levallois, Saint-Quentin - Brest, Évreux-Vichy. Samedi 10 mars (20 heures) : Boulazac-Châlons, Rouen - SaintÉtienne, Limoges-Nantes, Nanterre-Angers, Quimper - Aix-Maurienne, Mulhouse-Poitiers.
Mondial féminin 2010 :
la France candidate
La Fédération internationale, dont le bureau central était réuni ce week-end à
Madrid, a indiqué que quatre pays avaient déclaré leur intérêt pour
l’organisation du Championnat du monde féminin en 2010. La France va,
comme prévu, présenter un dossier, de même que l’Australie, la République
tchèque, ainsi que la Lettonie. Ce Mondial sera attribué en décembre
prochain, lors d’une réunion de la FIBA à Genève.
PAU-ORTHEZ / ASVEL
Pd
2
2
2
2
4
1
3
16
Pd
4
3
2
2
1
3
15
BESANÇON
REIMS
101
91
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
23 4 2/8 0/4 - 0-4 3
20 9 4/4 - 1/2 0-3 2
25 8 3/9 0/1 2/2 2-3 11 3 1/4 1/2 - 1-1 2
35 29 9/15 5/9 6/7 1-2 14
19 11 3/6 1/2 4/4 1-4 24 20 7/9 4/5 2/3 0-2 4
33 17 7/9 0/1 3/3 2-4 2
10 0 0/1 0/1 - - 200 101 36/65 11/25 18/21 7-25 27
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Carr
29 16 6/16 1/7 3/7 1-2 9
Gillet
21 10 4/8 2/5 - 1-1 3
D. Diarra
17 8 2/4 - 4/4 4-2 1
A. Mendy
33 12 5/12 2/5 0/2 5-2 1
Andrieux
38 21 8/18 5/10 - 1-4 2
Niang
18 2 1/4 0/1 - 0-2 1
Schneiderman 21 7 3/4 1/1 - 1-2 1
Lewin
23 15 5/7 - 5/8 2-8 2
TOTAL
200 91 34/73 11/29 12/21 16-24 20
101-91 (33-20, 19-23, 25-20, 24-28)
Ecart.- BES : + 16 (29e).
Spec. : 3 600 . Arb. : Bretagne, Boué et Blanc.
Forehan-Kelly
J. Ruzic
T. Ruzic
Labeyrie
Colson
Hoard
C. Bradford
Ford
Eléléara
TOTAL
LIGUE FÉMININE (22e journée)
Sanders, première !
Bourges sur le fil
AUJOURD’HUI, 15 HEURES, PALAIS DES SPORTS
(en direct sur TPS Star)
BOURGES - VALENCIENNES : 58-57
BOURGES - VALENCIENNES : 58-57
(17-12, 14-17, 15-14, 12-14)
Arbitres : MM. Bichon, Julien et Guedin.
PAU-ORTHEZ: 4 Fauthoux(1,78m), 5 Harrison(1,94m, USA),6 D’Almeida(1,82 m),
7 R. Greer (1,96 m, RDO), 8 Johnsen (2,06 m, USA), 9 Ferchaud (1,94 m), 11 Miles
(1,85 m, USA), 12 Rupert (2 m), 14 Mahinmi (2,07 m), 16 Vaty (2,06 m), 18 Wright
(2,03 m, USA), 19 Sanders (1,96 m, GEO). Entraîneur : G. Herbert (CAN).
ASVEL : 4 A. Sy (2,02m), 5 Greene (2,04m, USA), 9 Jeanneau(1,85 m), 10 Joss-Rauze
(1,91 m), 11 Eito (1,88 m), 13 Masingue (2,05 m), 14 Diakité (2,08 m), 17 Blanchard
(2,01 m, USA), 18 Barrett (1,97 m, JAM), 20 Sangaré (1,93 m). Entraîneur : Y. Baratet.
CE PAU-ASVEL, qui fut au début de la décennie un habituel sommet du Championnat, est cette saison un peu dévalué compte tenu du classement des deux
équipes, à égalité à la huitième place avant cette 23e journée. Mais il demeure
important dans la lutte pour les places en play-offs, très ouverte cette saison.
Déçus par leur courte défaite à Tel-Aviv (74-70), les Palois veulent prolonger leur
bonne série en cours sur le front de la Pro A (6 victoires lors des 7 derniers matches
depuis la mi-décembre), cet après-midi, face à des Villeurbannais déjà battus au
match aller. L’ailier américain Melvin Sanders, récemment naturalisé géorgien,
effectue ses grands débuts en Championnat après sept parties d’Euroligue avec
l’Élan (8,9 pts de moyenne en 20 min). Avec les jeunes Antoine Eito et Kevin RossJauze pour compléter l’effectif, mais sans ses deux blessés Troutman et Foirest,
l’ASVEL cherchera à créer la surprise. Absent face à son ancien club, Laurent Foirest en saura plus sur l’évolution de son état de santé en début de semaine, après
l’intensification des exercices qui lui seront réclamés. – G. Cay. et C. C.
BOURGES : Maltsi (14) ; Melain (5) ; Miyem ; Hall (4) ; Dumerc (18) ; Kireta (7) ;
Lepron (2) ; Ndongue (8).
VALENCIENNES : Godin (8) ; Harrower (1) ; Gruda (16) ; Hermouet (8) ;
Grgin-Fonseca (8) ; E. Gomis (6) ; Badé (4) ; Tuvic (6).
BOURGES –
de notre correspondant
BOURGES A REMPORTÉ le choc
dans les dernières secondes. Les Berruyères n’ont pas repris le goal-average particulier. Mais rien n’est réglé
pour la première place de la saison
régulière, Villeneuve-d’Ascq, qui joue
aujourd’hui, étant toujours en lice.
Avec une Céline Dumerc efficace
(12 pts en première mi-temps),
Bourges a pu revenir sur Valenciennes,
qui avait pris un moment l’ascendant.
Les deux formations firent la deuxième
mi-temps au coude à coude. À un
moment crucial, un panier refusé pour
ESCRIME
Minnesota en berne
LES RÉSULTATS
Washington-Atlanta, 93-92 ; Philadelphie-Memphis, 117-112
a.p. ; Toronto-Milwaukee, 81-94 ; New York - Golden State,
106-97 ; Miami-Detroit, 85-82 ; Minnesota-Utah, 83-109 ; San
Antonio - Orlando, 98-74 ; Chicago - New Orleans/Ok. City, 104-93 ; PhoenixIndiana, 115-90 ; Denver-Houston, 97-108 ; Lakers - Sacramento, 108-116.
LE FAIT DU JOUR
L’état d’alerte est désormais officiel à Minneapolis, où chaque jour
qui passe écarte un peu plus les Wolves de la course aux play-offs.
Humiliés (91-65) dans leur salle par Dallas, mardi, avec un historique 29,6 % aux tirs, les joueurs de la franchise du Minnesota
n’ont pas vu le jour face à Utah vendredi. Désormais 11es de la Conférence Ouest,
les Wolves (26-32) ont concédé cinq défaites en six matches depuis le All-Star
Game et s’affichent à 6-12 depuis le remplacement de Dwayne Casey par l’assistant Randy Wittman. Et, quelques jours après avoir laissé filtrer sa lassitude d’une
situation déjà trop vécue, Kevin Garnett avouait son ras-le-bol de l’absence de
certitudes du club. Défait de plus vingt points dans sa salle lors de ses deux derniers
matches, Minnesota n’avait encore jamais connu un tel affront dans son histoire.
LES FRANÇAIS
Touché aux adducteurs, Tony PARKER (8 pts à 4/11 aux tirs, 5
rbds, 4 p.d., 1 int., 4 b.p. en 29 min) n’a pas forcé face à Orlando.
Les Spurs ont remporté sans trembler leur septième succès de
rang. Boris DIAW n’a pas joué lors de la victoire des Suns devant
Indiana. La chute continue pour les Nuggets de Yakhouba DIAWARA (0/2, 1
rbd, 1 b.p. en 17 min), défaits dans leur salle par Houston. Sixième défaite d’affilée
à l’extérieur pour les Warriors de Mickaël PIETRUS (13 pts à 5/8, dont 1/2 à 3 pts,
2/4 aux l.f., 3 rbds, 1 int., 1 ctre, 4 b.p. en 16 min), battus à New York. Les minutes
vont être chères pour Ronny TURIAF (2 pts à 1/3, 5 rbds, 1 ctre, 2 b.p. en 10 min
face aux Kings) avec le retour au jeu de Kwame Brown.
LES NEWS
Aujourd’hui
à partir de 14h30
en direct et
en exclusivité sur
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd
Matheus
19 7 2/3 - 3/4 1-1
T.J. Parker
17 7 3/8 1/5 - 0-3
K. Morlende
21 5 1/4 1/3 2/2 1-2
Stewart
37 17 8/15 0/2 1/1 3-3
Mitchell
30 4 1/5 0/2 2/2 Copeland
19 5 2/7 1/4 - 0-2
S. Cissé
12 3 1/3 1/2 - 0-1
Petrovic
30 18 6/10 4/7 2/3 2-6
Joseph
9 - - - - 1-1
Sarovic
6 0 0/2 0/2 - TOTAL
200 66 24/57 8/27 10/12 8-21
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd
Fellah
26 5 1/5 1/3 2/2 Poupet
13 2 1/4 0/2 - 0-1
Chigard
4 0 0/1 0/1 - Blot
18 10 2/9 1/5 5/5 1-7
Boyette
31 16 6/14 2/5 2/2 1-1
W. Aka
13 2 - - 2/2 1-0
M. Kanté
21 8 2/2 - 4/5 3-3
Dewar
33 22 8/10 6/6 - 1-3
Cope
22 7 2/4 1/2 2/2 0-6
Dials
19 4 2/4 - - 0-2
TOTAL
200 76 24/53 11/24 17/18 8-24
66-76 (16-16, 17-24, 20-15, 13-21)
Ecarts.- PAR : + 7 (4e) ; ORL : + 11 (40e).
Spec. : 2 700. Arb. : Supiot, Greva et Gros.
66
76
PAU-ORTHEZ - ASVEL
NBA EXPRESS
Classement : 1. Vichy, 41 pts ; 2.
Nanterre, 39 ; 3. Levallois, 38 ; 4.
Châlons-en-Champagne et SaintQuentin, 37 ; 6. Quimper, 36 ; 7. SaintÉtienne, 35 ; 8. Limoges, Brest, AixMaurienne, Boulazac et Évreux, 34 ;
13. Rouen, 33 ; 14. Nantes, 32 ;
15. Poitiers, Antibes et Mulhouse, 31 ;
18. Angers, 30.
PARIS
ORLÉANS
Shaquille O’Neal a confirmé sa forme retrouvée en inscrivant 31 points dont un dunk décisif avec en plus 15 rebonds et 6
passes lors de la victoire de Miami face au numéro 1 de la Conférence Est, Detroit.
Avec 22 rebonds contre Denver, Dikembe Mutombo est devenu le premier
joueur de l’histoire de la NBA à capter au moins 20 rebonds à plus de quarante ans.
DIMANCHE 4 MARS 2007
Erman KÜNTER (entraîneur de Cholet) : « Les statistiques parlent d’ellesmêmes : on maintient Strasbourg à 50 points. C’est notre défense qui a gagné.
En l’absence de Taj Gray, tout le monde s’est surpassé. »
Éric GIRARD (entraîneur de Strasbourg) : « On ne sait pas enchaîner les
résultats mais cette défaite devait arriver. On n’a pas su trouver de leader, et
Cholet a montré plus de fraîcheur et de dynamisme. »
Philippe HERVÉ (coach d’Orléans) : « Il a fallu beaucoup défendre, on a
souffert en deuxième mi-temps, Terence Dials n’était pas au mieux, on manquait d’appui intérieur… Mais on a montré des qualités de cœur, une capacité
à stopper. C’est une très belle victoire. »
Germain CASTANO (entraîneur de Besançon) : « Le principal a été fait,
notamment grâce à un super Colson. Mais Reims a été accrocheur et on n’a
jamais tué le match. On aurait pu mais on s’est relâchés en défense. »
Grégor BEUGNOT (entraîneur de Chalon) : « On a été fébriles aux deuxième et troisième quarts car la défense de Clermont a contesté nos passes. On
aurait dû percuter en permanence comme on a su le faire en fin de match. »
Jean-Denys CHOULET (entraîneur de Roanne) : « Hyères a été très bon
en début de match. C’est une belle équipe, mais notre zone nous a relancés et
c’est à elle que nous devons notre victoire. »
Frédéric WISCARD-GOETZ (entraîneur de Hyères-Toulon) : « On a bien
tenu le coup pendant trente minutes puis on a déjoué devant la pression
adverse. Si on garde la même envie et la même intensité, on s’en sortira. »
– (Avec E. H. et nos correspondants.)
faute offensive à Émilie Gomis (38e)
provoqua le courroux de Laurent Buffard, qui ne se présenta pas à la conférence de presse d’après-match. Mené
56-57 à 20 secondes de la fin, Bourges
bénéficiait de deux lancers francs. Un
seul était converti par Kireta. Mais
deux lancers supplémentaires, dont un
réussi, permettaient à Ndongue de
sceller la victoire à huit seconde du
terme. D’un cheveu. « On s’en sort
bien, soufflait Pierre Vincent. Je suis
fier de mes filles. Cette équipe
m’étonne tous les jours un peu plus. En
continuant comme ça, on ne sait pas
jusqu’où l’équipe peut aller. »
JACKY BAVOUSET
HIER
Nice - Challes .............................. 81-90
Saint-Amand- Arras.................... 50-72
Bourges- Valenciennes .............. 58-57
AUJOURD’HUI 15 H 30
Mourenx - Aix
16 HEURES
Mondeville - Tarbes
Villeneuve-d’Ascq - Calais
17 HEURES
Clermont - Montpellier
Cl a s s e me nt : 1. B ou r g es e t
Valenciennes (+ 1 m.), 40 pts ; 3. Villeneuve-d'Ascq, 38 ; 4. Montpellier, 35 ;
5. Challes (+ 1 m.), 34 ; 6. Mondeville
et Aix, 33 ; 8. Tarbes, 32 ; 9. Arras
(+ 1 m.), 30 ; 10. Clermont, 29 ;
11. Saint-Amand(+ 1 m.), 29 ; 12. Mourenx, 28 ; 13. Calais, 26 ; 14. Nice
(+ 1 m.), 23.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 17 mars (20 heures) : Arras - Villeneuve-d’Ascq, NiceValenciennes, Challes-Mourenx, Calais-Clermont. Dimanche 18 mars (15 heures) : AixMondeville, Tarbes-Bourges. (17 h 30) : Montpellier - Saint-Amand.
NICE - CHALLES : 81-90 (24-18, 15-25, 15-22, 27-25)
NICE : Lelas (16), Piccin, J. Gomis (4), Barennes (22), Hardy (20), Suez Karni (12), Morgan (7).
CHALLES : Moore (12) ; Seigle (10) ; Cayot (5) ; Badiane (7) ; Duvivier (6) ; Frniakova (9) ;
Dubois (1) ; Luptakova (26) ; Azace (12) ; Bacquet (2).
SAINT-AMAND - ARRAS : 50-72 (9-17, 15-16, 13-15, 13-24)
SAINT-AMAND : Costaz (2) ; Fouteret (10) ; Lopez Verdu (2) ; Stevenson (8) ; Cibert (7) ;
Ploegaerts ; El Gargati (4) ; Mijoule ; Chones (17), Raguz.
ARRAS : Klimesova (12) ; Englert (11) ; Cousin (1) ; Arnaud (8) ; Deas (4) ; Beuzelin (17) ;
Fluker (7), Chimek (12).
COUPE DU MONDE – SABRE HOMMES
Sanson bat Goliath
Pour s’offrir son deuxième succès en Coupe du monde, hier en Bulgarie, le Français
ne s’est pas laissé impressionner par Pozdniakov, quadruple champion du monde.
LES PAYS DE L’EST lui réussissent
bien. Trois ans après sa victoire à Budapest, Boris Sanson (26 ans) a récidivé
hier à Plovdiv, en Bulgarie. Et comme le
1er février 2004, le Bordelais s’est
imposé face à la référence de la discipline, l’une des plus grandes stars
toutes armes confondues, le Russe
Stanislav Pozdniakov. Mais hier,
« Bobo » a joué avec le feu jusqu’au
bout puisque c’est à la mort subite que
Sanson a battu Goliath, le quadruple
champion du monde de sabre.
« À l’époque, j’avais vécu une grande
journée, en sortant les Touya,
Lukashenko avant de finir par
“Pozdni”, se souvient Sanson. Rien ne
pouvait m’arriver. » Il était dans l’un
de ces états où toutes les facettes de
son talent immense, mais parfois
exprimé par intermittence, ressor-
taient ensemble. Hier, en revanche, le
champion du monde par équipes en
titre passa ses tours ric-rac, peut-être
trop préoccupé par ses imminents examens de kiné. Son entrée en matière
fébrile contre l’Espagnol Médina
(15-14) eut l’avantage de le réveiller
après une mauvaise nuit de sommeil.
Sanson se débarrassa ensuite facilement du Polonais Skrodzki (15-9) et de
son partenaire d’entraînement, le
jeune Bolade Apithy (15-14).
« Je me prends
moins la tête »
Mais une fois en quarts de finale, le
Français se refit quelques frayeurs,
comme face au Bélarusse Buikevich.
« J’étais mené 13-8. Ma 9e touche m’a
débloqué, raconte-t-il. Mon adversaire
devait aussi croire que j’avais lâché
RÉSULTATS
COUPE DU MONDE SABRE HOMMES (Plovdiv [BUL], 3 mars). – Quarts : Rogers (USA)-Pillet,
15-11 ; Pozdniakov (RUS)-Lapkès (BLR), 15-14 ; Sanson-Buikevich (BLR), 15-14 ; Kim Junghwan (CDS)-Jiang Ke Lu (CHN), 15-14. Demi-finales : Pozdniakov (RUS)-Rogers (USA), 15-13 ;
Sanson-Kim Jung-hwan (CDS), 15-14. Finale : Sanson-Pozdniakov (RUS), 15-14.
Classement des Français : 1. Sanson ; 5. Pillet ; 13. Gazin ; 16. Apithy ; 24. Anstett ;
35. Lopez ; 56. Heberer.
AUJOURD’HUI : épreuve par équipes, finale à 17 heures. Équipe de France : Sanson, Pillet,
Gazin, Anstett.
mais je me suis accroché jusqu’au
bout. » « Jusqu’au bout », c’est le mot
pour résumer quatre succès 15-14.
D’ailleurs, malgré la joie de la première
victoire d’un de ses sabreurs cette saison, l’entraîneur national Jean-Philippe Daurelle nuançait : « J’ai
l’impression que Boris peut aller
encore plus haut. Il peut être irrésistible et se donner plus de sécurité dans
la victoire. » Remis de ses soucis de
dos, Sanson partage cette analyse :
« Le chemin est encore long. Je suis
content de ce succès mais il me reste
encore à trouver la régularité. »
À moins de dix-sept mois des JO, le
sabreur a toutes ses pensées tournées
vers Pékin. Son succès d’hier, ajouté à
sa 3e place à Moscou mi-février, le
place idéalement pour sa sélection aux
Championnats du monde à Saint-
Pét er s bou rg (R us si e, 2 8 s eptembre-6 octobre), incontournables en
vue de la qualification aux JO.
Car même s’il était remplaçant à
Athènes en 2004, Boris Sanson n’a
jamais reçu les lauriers dorés remis à
ses trois autres partenaires. Un vrai
coup dur pour celui qui crut pendant
quelques minutes devoir remplacer
Damien Touya, blessé. Le Tarbais resta
en piste, le Bordelais sur la touche.
« Après, on relativise beaucoup plus.
On croit qu’on touche un rêve et puis il
s’en va. Maintenant, je sais que je fais
ce sport par passion, car ce ne sera
jamais mon gagne-pain pour l’avenir.
Alors, je me prends moins la tête. Je
veux avant tout me faire plaisir. J’ai
encore plein de choses à faire qui
seront encore plus belles… »
ANNE LADOUCE
LES FRANÇAIS SUR TOUS LES FRONTS. – Après les qualifications, hier,
place aux tournois à élimination directe, aujourd’hui. À Bonn (ALL), en
l’absence de Brice Guyart (blessé), les fleurettistes Attelly, Beaudan, Le
Péchoux et Marcilloux continueront de se préparer en vue des qualifications
olympiques, qui débutent le 6 mai. À Madrid, la sabreuse Léonore Perrus,
accompagnée notamment de Solenne Mary, s’attachera à retrouver ses
sensations après une période de blessures. En épée féminine, les jeunes de
l’équipe de France se roderont outre-Rhin à Tauberbischofsheim, alors qu’à
Berne (SUI), Gauthier Grumier s’attachera à emmagasiner de l’expérience.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
HIER
LE HAVRE. –
Shawnta Rogers, ici
balle en main face
au meneur havrais
Aldo Curti, a signé
un convaincant retour
lors de la large
victoire du Mans
face aux Normands.
(Photo Marc Francotte)
Bleu
Rouge
Dijon-Gravelines ......................... 88-83
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
34 13 3/15 2/7 5/7 2-2 1
27 0 0/5 - - 1-2 4
23 11 5/10 1/2 - 3-2 18 1 0/2 - 1/4 - 1
40 23 7/19 1/8 8/10 1-5 3
36 13 4/12 1/3 4/5 1-8 1
10 5 1/4 - 3/4 6-2 1
12 2 1/6 - 0/3 4-0 200 68 21/73 5/20 21/33 20-22 11
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Bogavac
21 12 4/8 4/8 - 2-3 1
Gregory
25 10 5/9 - - 1-5 3
Amagou
14 4 2/6 0/2 - 0-1 1
Koffi
14 3 1/2 - 1/2 1-4 1
Batum
16 4 2/4 0/1 - 0-2 Bokolo
22 2 1/5 0/1 - 1-3 8
Nicevic
26 19 8/12 - 3/4 1-7 3
Adjiwanou
15 4 1/1 - 2/5 0-1 2
Campbell
25 17 8/13 1/2 - 6-5 1
Leloup
3 2 1/3 0/2 - - Rogers
19 7 3/9 1/3 - 3-4 5
TOTAL
200 84 36/72 6/19 6/11 16-35 25
68-84 (8-28, 27-23, 10-16, 23-17)
Ecart.- MAN : + 26 (28e).
Spec. : 2 800. Arb. : Castano, Koog et Karaquillo.
Cox
B. Cissé
Gay
Curti
Stanley
Tucker
Duport
Miller
TOTAL
Il conviendra de voir quel sera le poids de ce
petit bout d’homme dans un contexte plus
relevé. Car hier, Le Havre lui a un peu mâché le
travail, passant au travers d’un match qu’il a
subi athlétiquement de pied en tête. Vincent
Collet a ainsi pu envoyer son diablotin à l’établi par petites touches, sur des séquences d’au
maximum six à sept minutes, associant même
en milieu de seconde mi-temps le gestionnaire
(Rogers) et le puncheur (Bokolo). « Il a très
envie mais il ne faut pas se gargariser d’un premier match. C’est un nouveau départ et c’est
avec cette équipe-là qu’on peut espérer
quelque chose », convenait Collet. Rogers
aime bien cette perspective…
Classement
Pts J. G.
— — —
1. Roanne ................... 40 23 17
2. Nancy ..................... 39 23 16
Chalon .................... 39 23 16
4. Strasbourg ............ 37 23 14
Orléans .................. 37 23 14
6. Le Mans ................ 36 23 13
Cholet ..................... 36 23 13
8. Gravelines ............. 35 23 12
Dijon ....................... 35 23 12
Le Havre ............... 35 23 12
ASVEL ..................... 34 22 12
Pau ......................... 34 22 12
13. Paris ....................... 34 23 11
14. Clermont ............... 31 23 8
Besançon .............. 31 23 8
16. Hyères-Toulon .... 30 23 7
17. Bourg-en-Bresse .. 29 23 6
18. Reims ................ 26 23 3
68
84
Jaune
Bleu
Jaune
VENDREDI
LE HAVRE
LE MANS
Noir
Noir
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
28 11 5/7 - 1/1 2-2 1
29 18 5/6 4/5 4/4 - 4
12 2 1/2 - - - 2
35 11 3/6 1/1 4/4 1-4 3
25 8 4/9 0/4 - 1-4 22 3 1/3 1/3 - 0-2 7
26 6 3/9 0/1 - 0-3 23 10 4/8 2/5 - 0-3 2
200 69 26/50 8/19 9/9 6-20 19
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Moore
6 2 1/2 0/1 - 0-1 Darrigand
18 1 0/2 0/2 1/2 1-2 1
Marquis
13 0 0/1 - - 1-0 2
Sanders
31 8 4/7 - - 2-4 1
M. Smith
20 5 2/6 1/4 - 0-2 1
Giffa
20 2 0/3 0/3 2/4 - 3
Nissim
24 4 1/5 0/3 2/4 0-1 3
Mccord
20 7 3/4 0/1 1/1 0-5 1
Eidson
32 12 4/7 2/2 2/2 0-4 2
Mädrich
16 9 4/6 - 1/1 1-0 TOTAL
200 50 19/43 3/16 9/14 6-19 14
69-50 (17-8, 19-18, 12-20, 21-4)
Ecarts.- CHO : + 19 (score final) ; STR : + 2 (28e).
Spec. : 4 965. Arb. : Conderanne, Bissang et Laplace.
J.K. Edwards
De Colo
Dondon
Bilba
Jacobson
Tchicamboud
Dobbins
Grant
TOTAL
perdu de ses qualités, malgré deux mois sans
jouer et trois entraînement seulement ! « Ça
fait du bien de rejouer, de gagner. J’aime le
terrain, la compétition. Ce soir, c’est un bon
feeling », souriait-il (7 pts à 3/9, 7 rbds,
5 passes en 19 min), lové au fond du bus. Sa
mission en Sarthe, il la connaît et l’accepte.
« Elle est simple : c’est du leadership, du leadership », répète-t-il doucement, pas voûté
une seconde par le poids des responsabilités.
Hier, on l’a vu orchestrer, mais aussi rameuter,
resserrer des liens qui s’étaient peut-être effilochés ces derniers temps, sous la pluie d’une
élimination prématurée en Euroligue et d’un
début de Championnat chagrin. « J’ai beaucoup d’ambition pour cette équipe. Je suis
heureux d’être revenu et de pouvoir la guider
de nouveau », notait-il. En tout cas, Rogers
devrait vite apporter la stabilité émotionnelle
qui faisait parfois défaut. « C’est bien de jouer
avec Shawnta, il y a une confiance mutuelle »,
résonnait Eric Campbell.
les Varois ont explosé sur une rafale de
tirs à 3 points, encaissant un terrible
29-9 en huit minutes. Les trois Américains terminent à plus de 20 d’évaluation (28 pour Spencer, 25 pour Harper,
23 pour Salyers).
NANCY-BOURG : 76-60. – Le SLUC a
renoué avec le succès aux dépens
d’une formation bressane qui a enregistré son septième revers de rang en
Pro A. Face à un ensemble très faible,
Nancy a pu faire tourner son effectif
alors que Bourg tentait surtout de
ralentir le jeu pour éviter un carton.
CHALON-CLERMONT : 68-65. – En
appel après son couac du Havre, l’Élan
a eu toutes les peines du monde à
mettre à la raison un Clermont accrocheur. Bien parti (+ 17 après
13 minutes), les Chalonnais ont
ensuite eu du mal à s’exprimer devant
la défense clermontoise. Il a fallu un
John Best décisif pour que Chalon, un
moment en difficulté (– 9, 30e) s’en
sorte après avoir été mené (64-65) à
deux minutes du terme. L’ailier-fort
américain a alors pris un rebond offensif crucial, mis le panier et le lancer
franc pour faute (67-65) avant de clore
le score sur la ligne (68-65).
BESANÇON-REIMS : 101-91. –
L’effet Colson continue de frapper à
Besançon. Avec son meneur de jeu
américain une nouvelle fois étincelant
(3e double double, 36 d’évaluation,
23 points et 12,3 passes de moyenne),
le club du Doubs a fait la course en tête
même si Reims est revenu à 6 points
(97-91) sur la fin grâce à la réussite
extérieure de Thomas Andrieux et de
Benoît Gillet. C’est un deuxième succès précieux face à un concurrent
direct pour Besançon, désormais sorti
de la zone de relégation. – F. B. (avec
E. H. et nos correspondants)
18
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
ATHLÉTISME CHAMPIONNATS D’EUROPE (salle)
Dimanche 4 mars 2007
Tahri, argent pas cher
RÉSULTATS
Vaincu par l’inconnu Caliandro sur 3 000 m, le Français a remporté la première médaille bleue. Il valait bien mieux.
Et le destin est décidément taquin
avec lui. « J’espérais une course
plus rapide mais je ne pense pas
avoir commis d’erreur. Mon objectif
était d’attaquer à 500 mètres de la
ligne mais ils ont accéléré à 600
mètres. À 200 mètres (à la cloche),
quand l’Italien attaque, je suis
ralenti par une bousculade, avec le
mec de derrière qui me touche le
talon et celui de devant qui ralentit
d’un coup. Je me retrouve qua-
Faute d’avoir su peser
sur une course très
tactique, Bouabdellah
Tahri s’est fait piéger
par l’accélération
de l’Italien Cosimo
Caliandro à la cloche.
Après le bronze
du 3 000 m steeple
en plein air, l’été dernier
à Göteborg, le Français
s’est contenté
de l’argent sur le plat.
Un accessit qui ouvre
les compteurs bleus.
''
Il faut être indulgent.
Je suis la locomotive
d’une jeune équipe et
si d’autres font comme
moi, ce sera bien
(Bouabdellah Tahri)
trième, j’essaie bien de revenir mais
c’est trop tard pour reprendre le premier. Il a bien couru, il a su profiter
des circonstances. » La faute à qui ?
« Ne pas être premier à la cloche, en
salle, c’est toujours risqué »,
tranche Dirringer.
Caliandro l’a bien compris. Coureur
de vingt-quatre ans venu d’un village du Sud, Francavilla, près de
Bari, dans les Pouilles, le Transalpin
a causé une surprise sur laquelle les
Italiens eux-mêmes n’auraient pas
parié un plat de pâtes ni même un
fish and chips. Fervent croyant, père
à dix-sept ans et doublement depuis
BIRMINGHAM – (ANG)
de notre envoyé spécial
GARDENER SUR LES CHAPEAUX DE ROUE. – Déjà papa d’une
fille de trois ans, Jason Gardener doit
devenir père pour la deuxième fois
dans les heures qui viennent et a prévu
de rentrer chez lui, à Bath, dès que la
nouvelle lui parviendra. Hier, après sa
demi-finale victorieuse (6’’58) devant
Ronald Pognon, il n’avait toujours pas
reçu le coup de fil attendu. « No news,
good news », commentait-il. Pour
l’aider à rejoindre sa petite famille, un
constructeur automobile lui a prêté un
4 × 4 haut de gamme. Le triple champion d’Europe du 60 m est toujours le
roi de la vitesse. – G. S.
HAUTEUR FEMMES
AVEC LES FRANÇAIS
Hellebaut en apesanteur
Pognon : « Je ne vise
pas le titre »
Avec 2,05 m, la Belge a survolé le concours. Elle s’est même attaquée au record du monde de Kostadinova.
BIRMINGHAM –
de notre envoyé spécial
CAROLINA KLÜFT doit se sentir doublement soulagée. D’abord, parce
qu’elle a conservé, vendredi, son titre
au pentathlon malgré les assauts de
l’Anglaise Sotherton. Ensuite, parce
que les 2,05 m de la Belge Tia Hellebaut à la hauteur, hier, ont dû lui donner froid dans le dos. Jusqu’à lundi dernier, la Flamande avait en effet dans
l’idée de doubler hauteur et pentathlon. Venue des épreuves combinées,
la championne d’Europe de la hauteur
en août dernier avait réalisé
4 877 points (record de Belgique) le
11 février à Gand. Elle figurait donc
parmi les rivales les plus affûtées de la
Suédoise. Une grippe contractée il y a
quinze jours a eu raison de ses ambitions. « Il a fallu choisir », soupiraitelle hier.
Même si elle ne pouvait s’empêcher de
penser que sa forme du week-end lui
aurait permis de taquiner Klüft
(4 944 pts vendredi), Hellebaut a vite
noyé ses regrets dans l’ivresse de sa
magnifique victoire à la hauteur. « Je
suis surprise par ce que j’ai fait, avouat-elle. Mais je m’étais bien entraînée et
j’avais de bonnes sensations. Pendant
les qualifications (vendredi), j’avais un
peu de stress. J’en ai besoin pour bien
sauter. Je crois surtout que les autres
filles, elles, étaient très stressées !
Elles étaient nerveuses, très nerveuses. »
Blanca Vlasic et Anna Chicherova,
tenante du titre, éliminées dès 1,96 m,
alors que la Belge n’avait pas manqué
une tentative, la route était ouverte.
Seules l’Italienne Di Martino, la Bulgare Veneva et l’Espagnole Beitia (ces
deux dernières médaillées des derniers
Championnats d’Europe indoor
en 2005) suivaient le rythme. Même un
premier raté à 1,99 m n’entama pas le
moral d’Hellebaut : « Cela ne m’a pas
déconcentrée. J’étais bien. Je me relaxais entre mes sauts, je ne regardais
pas les autres. Non, franchement,
c’était trop facile. »
Sur les talons
de Bergqvist
et Kostadinova
Tellement simple qu’elle survola la
barre à son deuxième essai, alors que
ses trois adversaires s’y cognèrent
désespérément. Le titre était dans la
poche. Restaient les records. À 2,01 m
au premier essai, elle effaça celui de
Belgique en salle. Son propre record en
plein air fut égalé d’un trait, à 2,03 m. À
2,05 m, encore au premier essai, Hellebaut fit se lever la National Indoor Arena et s’appropria le record des Championnats d’Europe (2,04 m) que
détenait la Bulgare Stefka Kostadinova depuis 1988. La Belge se hissait du
même coup au septième rang de tous
les temps, 10 centimètres au-dessus
Tia HELLEBAUT (BEL)
29 ans,
née le 16 février
1978 à Anvers.
11,82
82 m ; 66 kg.
kg
Entraîneur :
Wim Vandeven.
JO : 12 e (hauteur, 2004)
CM : 6 e (hauteur, 2005) ;
14 e (heptathlon, 2001).
CE : 1 re (hauteur, 2006).
CM en salle : 6 e (hauteur, 2006)
CE en salle : 1 re (hauteur, 2007).
Records. - Hauteur : 2,05 m (2007).
Heptathlon : 6 201 pts (2006).
Pentathlon : 4 877 pts (2007).
de ce qui était encore son record personnel à l’orée de l’hiver 2006.
Elle ne voulut pas arrêter là la rigolade.
Hellebaut consulta son entraîneur et
compagnon, Wim Vandeven. Une
hésitation et c’était décidé : elle s’attaquait à 2,09 m, 1 centimètre au-dessus
du toit du monde, le record indoor de
Kajsa Bergqvist (2,08 m à Arnstadt, en
février 2006). 2,09 m, c’est aussi le
record du monde tout court, celui dont
Phillips IDOWU (GBR, 1er du triple saut avec 17,56 m) : « C’était tellement
serré ! Je voulais faire un grand premier saut et rester spectateur pour le reste de la
compétition. Mais Nathan (Douglas, 2e avec 17,47 m) m’a obligé à attendre jusqu’au dernier essai pour être sûr d’avoir gagné. En tout cas, c’est vraiment grand
d’avoir réussi un doublé britannique. »
Nicola SANDERS (GBR, 1re du 400 m en 50’’02) : « Je pensais à la victoire, pas
au temps. À l’échauffement, j’ai entendu l’hymne national qui retentissait pour
Idowu. Je me suis sentie un peu coupable de ne pas me lever comme tous les
autres, mais je me suis dit : “Peut-être qu’on le jouera pour moi dans quelques
minutes.” »
Kim GEVAERT (BEL, qualifiée pour la finale du 60 m en 7’’10) : « Je suis très
contente. On l’est toujours lorsqu’on bat son record personnel, mais je suis aussi
contente de la manière. Je n’ai pas couru à cent pour cent. J’étais très relâchée
dans les derniers 20 mètres. Ma “copine” Thanou, c’est une concurrente comme
les autres. Elle a été punie pendant deux ans et elle a droit de revenir. Il y a trois
semaines, j’hésitais encore à faire une saison indoor. Maintenant, je serais ravie
d’avoir la médaille d’or. » – G. S.
La lanceuse a longuement évoqué hier le problème du dopage.
Elle est en finale du poids aujourd’hui.
de notre envoyée spéciale
TROIS FRANÇAIS en finale du poids, c’est du
jamais-vu ! Après Gaétan Bucki, huitième chez les
hommes, Laurence Manfredi et la jeune Jessica
Cerival se sont qualifiées hier. Avec des performances (respectivement 17,63 m et 16,78 m) qui,
pendant longtemps, les auraient privées du
moindre espoir de bien figurer.
Manfredi, recordwoman de France avec 18,69 m
(en 2000), a dû attendre ses trente-deux ans et sa
39e sélection avant d’avoir la chance d’intégrer les
huit premières. Elle s’en est longuement expliquée
hier en s’interrogeant, avec son humour habituel :
« Est-ce nous qui sommes devenues très bonnes
ou est-ce que le niveau commence à baisser ? »
Allusion à toutes ces années de compétition où elle
était reléguée en fin de classement pendant que
les filles qui trustaient les podiums étaient contrôlées positives les unes après les autres.
« Il n’y a pas une fille
à plus de 20 mètres »
« Le comité d’accueil que l’on a eu à l’hôtel, où certains d’entre nous ont été contrôlés dès leur arrivée, a dû en dissuader certaines, estime Manfredi.
Je n’accuse pas, mais je constate que les deux Allemandes ne sont pas venues, que les Russes ne sont
pas au top et qu’il n’y a pas une fille à plus de
20 mètres. Et la Bélarusse (Pravalinska, ex-Korolchik), qui a été championne olympique et vient de
purger une suspension de deux ans, a été éliminée
en qualif (avec un jet à 16,51 m). » Et ensuite de
GILLES SIMON
ILS ONT DIT
La mise au poids de Manfredi
BIRMINGHAM –
Kostadinova s’apprête à fêter les vingt
ans l’été prochain. À sa première tentative, la Flamande échoua. L’élan
était brisé. Elle choisit de s’arrêter là.
« C’était un peu trop haut. Mais je voulais l’essayer pour ne pas regretter.
Pour savoir ce que cela faisait de tenter
cette hauteur, aussi. » Ces 2,09 m, elle
leur a fixé rendez-vous. À vingt-neuf
ans, rien ne l’empêche d’y croire.
révéler : « Il y a six ou sept ans, un athlète français
m’a proposé des trucs. Je n’en dirai pas plus, sauf
que ce n’était ni dans le cadre d’une compétition ni
à l’entraînement. J’ai dit non, bien sûr. Mais j’ai
également eu plusieurs conversations avec
d’autres athlètes français. Alors que je râlais de ne
pas y arriver, ils m’ont gentiment fait comprendre
qu’il y avait d’autres directions… »
Manfredi estime aujourd’hui que l’équipe de
France présente à Birmingham « ne baigne pas
dans cette facilité-là » .Les récentes affaires de
dopage au sein du demi-fond, touchant plusieurs
internationaux, ont malheureusement montré
qu’en ce domaine, rien n’était jamais certain.
SOPHIE TUTKOVICS
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Ronald POGNON (2e de sa demifinale du 60 m en 6’’59) : « Cette
course était mieux que la série où
j’avais le bassin en rétroversion. Le but
était de taquiner Gardener (1er en
6’’58) avant la finale. Il a beaucoup
d’expérience par rapport à moi. Mais
pour la dernière course, il y aura sept
gars à surveiller. Tout le monde me voit
troisième. Faut pas me mettre la pression. Je ne vise pas le titre, je veux
avant tout faire une bonne course. »
Salim SDIRI (qualifié pour la finale
de la longueur avec 8 m) : « J’avais dit
à mon entraîneur : “Je plaque le premier saut et je remballe…” Être qualifié directement m’a permis de ne pas
dépenser d’adrénaline à attendre le
résultat des autres. J’ai la patate ! La
finale, je vais rentrer dedans du début
à la fin. Si je ne mords pas, je peux aller
loin… »
Kafétien GOMIS (qualifié pour la
finale de la longueur avec 7,87 m) :
« J’étais un peu malade, j’ai attrapé
froid ici. Dans ces conditions, je suis
content de mon saut. En finale, tous les
coups sont permis. Je vais mettre mon
grain de sable. Pourquoi pas réussir un
saut comme aux France (1er avec
8,09 m) ? »
Mounir YEMMOUNI (qualifié
pour la finale du 1 500 m en 3’47’’24) :
« Premier contrat rempli. J’ai maîtrisé
la course de bout en bout. Cette finale,
c’est mon objectif de l’hiver, j’espère
que j’aurai de bonnes jambes. Les trois
Espagnols sont costauds mais, si je
suis bien placé, il y a possibilité de faire
quelque chose. Ça va être très tactique. »
Mélanie SKOTNIK (6e à la hauteur avec 1,92 m) : « Je ne suis pas
déçue. Depuis les Championnats de
France, je suis fatiguée. Mais j’ai réussi
à me battre jusqu’au bout. J’aurai
appris des choses en vue de l’été : il
faut savoir s’adapter aux conditions et
ne pas se laisser déconcentrer. »
Jérôme CLAVIER (6e à la perche
avec 5,41 m) : « Les qualifications
m’ont beaucoup fatigué, surtout sur le
plan nerveux. Je n’ai pas eu assez de
ressources pour enchaîner. J’étais trop
éprouvé pour jouer ma chance. Je suis
arrivé ici avec la 6e perf. Je suis à ma
place. » – S. Tu.
PROGRAMME
AUJOURD’HUI. – À la National Indoor Arena de Birmingham. 10 h 15 (9 h 15,
heure locale) : 60 m haies (heptathlon). 11 h 30 : perche (heptathlon). 13 h 45 :
poids FEMMES (finale). 14 h 15 : triple saut F (finale). 15 heures : hauteur HOMMES
(finale). 15 h 5 : perche F (finale). 15 h 40 : 1 000 m (heptathlon). 15 h 55 : 800 m F
(finale).16heures :longueurH (finale).16 h10: 800 mH (finale).16 h25: 3 000m F
(finale). 16 h 50 : 1 500 m H (finale).17 h 5 : 60 m F (finale). 17 h 20 : 60 m H (finale).
17 h 30 : 4 × 400 m F (finale). 17 h 45 : 4 × 400 m H (finale).
CHAMPIONNATS DE FRANCE (cross-country)
Air vicié à Vichy
D’HABITUDE, AVANT une compétition, on soupèse les chances de
succès des favoris. À quelques
heures des Championnats de France
de cross, aujourd’hui sur l’hippodrome de Vichy-Bellegarde, le
monde de l’athlé en est plutôt à
guetter les blessures des uns et les
forfaits éventuels des autres. L’heure
est à la suspicion. Le mouvement a
pris de l’ampleur, ces dernières
semaines, avec les contrôles antidopage de Hind Dehiba, recordwoman
de France du 1 500 m (4’0’’49), et de
Khalid Zoubaa, champion de France
de cross, qui ont révélé la présence
d’EPO dans leurs échantillons A.
Depuis, tout le monde attend la
publication de nouveaux noms,
puisque la Fédération française a
promis que le grand ménage n’était
pas terminé.
Aux Championnats de France en
salle à Aubière, il y a quinze jours, les
contrôleurs n’avaient pas chômé. Au
point d’en irriter certains, qui avaient
reçu leur visite avant et après leur
épreuve. Si des contrôles sont bien
entendu à prévoir dans les prochaines heures, des titres vont aussi
être distribués cet après-midi. Chez
les hommes, le cross long est ouvert.
Il y a d ’ u n c ô t é M u s t ap h a
Essaïd (37 ans), privé de compétition
pendant deux ans à cause d’une aponévrose sous le talon, et de l’autre
tous ceux qui préparent un marathon
en avril et qui ont prévenu la DTN
qu’ils n’iraient pas aux Mondiaux de
cross à Mombasa (Kenya), le 24 avril.
Parmi eux, Driss el-Himer, cinq fois
titré dans les labours, James Theuri,
2e en 2006, El-Hassan Lahssini ou
Mokhtar Benhari.
La route de Julie Coulaud, tenante du
titre, semble plus dégagée. Souveraine au début de l’hiver, elle a néanmoi ns abandonn é en Coupe
d’Europe des clubs, en Turquie, le
4 février. « J’avais besoin de souffler,
plaide-t-elle. J’étais sur la brèche
depuis novembre et, après les Championnats d’Europe (5e), je n’avais pas
coupé pour être bien au cross du
Mans (1re). » – H. G.
PROGRAMME
AUJOURD’HUI. – Hippodrome Vichy-Bellerive. 14 h 25 : cross long FEMMES.
15 h 5 : cross long HOMMES. Les principaux engagés. – HOMMES : El-Himer,
Lahssini, Bahloul, Ezzobayry, Joncheray, Letellier, M. el-Ahmadi, Benhari, Ramard,
Munyutu, Theuri, Essaïd, Zeroual. FEMMES : Coulaud, Chellah, Daunay, Klilech-Fauvel, Moroianu, Bardelle, Farhoun, Dahmani.
Rouge
NICOLAS HERBELOT
Bleu
BIRMINGHAM. –
Bouabdellah Tahri
fait la grimace.
Incapable de
prendre l’initiative
sur son 3 000 m,
le meilleur
performeur
européen n’a pu
revenir sur l’Italien
Caliandrio et s’est
contenté de la
médaille d’argent.
(Photo Didier Fèvre)
Jaune
Rouge
Jaune
SUR LE PODIUM du 3 000 m, hier,
tandis que vibrait l’entraînant
hymne de Mameli en l’honneur du
rayonnant Cosimo Caliandro,
Bouabdellah Tahri, à ses côtés, faisait une mine aussi grise que celle
d’une pluie de mars sur les faubourgs en brique rouge de Birmingham. Argent pas content. Piégé
par un inconnu finlandais, Jukka
Keskisalo, à l’emballage du 3 000 m
steeple des Championnats
d’Europe en plein air l’été dernier à
Göteborg, le Français a une nouvelle fois échoué dans la conquête
d’un or à sa portée, hier en Angleterre. Le pire, c’est qu’à peu de
chose près, les maux étaient les
mêmes. Une incapacité à prendre la
course à son compte alors que le
train initial d’une rare lenteur la rendait de plus en plus incertaine.
Bien sûr, on pourra regretter que le
champion en titre, l’Irlandais Allistair Cragg, n’ait rien tenté pour durcir une affaire vouée à lui échapper.
« Mais on ne peut pas s’en remettre
aux autres, expliquait Jean-Michel
Dirringer, le coach du Français. À un
moment donné, pour gagner des
courses, il faut prendre des initiatives. Une fois de plus, Bob ne l’a
pas fait. » Ni en éclaircissant une
première fois le peloton à micourse, simple hypothèse de travail,
ni en relayant Mo Farah, le champion d’Europe de cross local, quand
il porta le premier coup de butoir à
850 mètres de la ligne.
En n’attaquant pas, Tahri s’est
exposé aux aléas du destin. « Dans
ce genre de compétition, il y a toujours plein d’aléas », concède Tahri.
''
Noir
Bleu
Noir
l’été dernier, Caliandro s’était éloigné des or de la piste depuis un titre
de champion d’Europe juniors du
1 500 m en 2001. Il y a une éternité.
Dans une course volontairement
ralentie par l’Espagnol Jesus Espana, il a su jouer la carte de sa vie.
Tant pis pour Tahri.
Si la déception prédominait hier,
c’était évidemment plus sur la
forme que sur le fond. Car il est difficile de faire la fine bouche devant
une médaille
d’argent. D’abord,
parce qu’elle
apporte une
lumière plus douce
que celle des labos
antidopage sur le
demi-fond national. Ensuite, parce
qu’elle est la première d’un clan
français qui n’en
attend pas forcément beaucoup aujourd’hui. Même
si Ronald Pognon, Salim Sdiri ou
Vanessa Boslak auront des atouts à
faire valoir. Et puis, qui sait, on se
trouvera peut-être un Caliandro
dans notre azur à nous.
« Il faut être indulgent, dit Tahri. Je
suis la locomotive d’une jeune
équipe et si d’autres font comme
moi, ce sera bien. » Il faut être
indulgent avec Tahri aussi, lui qui
était toujours resté au pied des
podiums jusqu’à l’an passé et qui a
gravi hier une marche supplémentaire, de la troisième à la deuxième
place. « Petit à petit, je grandis.
J’espère que je serai bientôt mûr. »
À vingt-huit ans, il le faudra bien,
l’été prochain, dans un contexte
autrement plus relevé, quand le
Français reviendra à sa discipline de
prédilection, le steeple. « Il ne sera
alors plus le favori », précise Dirringer. Sous-entendant que la pression
l’a un brin anesthésié, hier, mais
qu’elle devrait disparaître quand
viendra l’heure des Mondiaux à
Osaka. Il reste que pour trouver sa
place parmi les Kényans, il faudra
assurément un Tahri plus convaincant.
HOMMES
Finales
400 m
1. GILLICK (IRL) ....................................... 45’’52
2. SWILLIMS (ALL) ................................... 45’’62
3. Tobin (GBR) .......................................... 46’’15
4. Wissman (SUE), 46’’17 ; 5. Barberi (ITA),
46’’47 ; 6. Zeller (AUT), 46’’64.
3 000 m
1. CALIANDRO (ITA) .............................. 8’2’’44
2. TAHRI ...................................................... 8’2’’85
3. Espana (ESP) ..................................... 8’2’’91
4. Akkas (TUR), 8’3’’14 ; 5. Farah (GBR),
8’3’’50 ; 6. Cragg (IRL), 8’3’’70 ; 7. Weidlinger
(AUT), 8’4’’19 ; 8. Sjöqvist (SUE), 8’7’’44 ; 9.
Gabius (ALL), 8’8’’51 ; 10. Yefimov (RUS),
8’9’’88 ; 11. Ivanov (RUS), 8’11’’91 ; 12. Magidi (ISR), 8’15’’82.
Perche
1. ECKER (ALL) ....................................... 5,71 m
2. YURCHENKO (UKR) ............................ 5,71 m
3. Otto (ALL) ............................................ 5,71 m
4. Korchmid (UKR), 5,51 m ; 5. Lobinger
(ALL), 5,51 m ; 6. Starodubtsev (RUS), Clavier et Bukhalov (BUL), 5,41 m.
Triple saut
1. IDOWU (GBR) .................................. 17,56 m
2. DOUGLAS (GBR) ............................... 17,47 m
3. Sergueïev (RUS)............................. 17,15 m
4. Savolaïnen (UKR), 16,98 m ; 5. Evora
(POR), 16,97 m ; 6. Petrenko (RUS),
16,96 m ; 7. Kuznetsov (UKR), 16,92 m ; 8.
Plotnir (RUS), 16,85 m.
Heptathlon (après la 1re journée) : 1. Sebrle
(RTC), 3 549 pts ; 2. Pogorelov (RUS), 3 530 ;
3. Krauchanka (BLR), 3 385 ; 4. Karlivans
(LET), 3 338 ; 5. Minah (ALL), 3 318 ; … 8.
Barras, 3 176 ; 11. Bourguignon, 3 113.
Demi-finales (qualifiés sauf mention). –
60 m. I : 1. Gardener (GBR), 6’’58 ; 2.
Pognon, 6’’59 ; 3. Scott (GBR), 6’’63 ; 4. Hession (IRL), 6’’64. II : 1. Pickering (GBR),
6’’58 ; 2. Cerutti (ITA), 6’’62 ; 3. Osovnikar
(SLV), 6’’65 ; 4. Yegorychev (RUS), 6’’66 ; 5.
Blum (ALL), 6’’66 (él.) ; … 8. Mbanjock,
6’’75 (él.). 800 m. I : 1. Quesada (ESP),
1’48’’62 ; 2. Claesson (SUE), 1’49’’06 ; 3. Bobbato (ITA), 1’49’’06. II : 1. Okken (HOL),
1’49’’65 ; 2. Marco (ESP), 1’50’’12 ; 3. Takacs
(HON), 1’50’’31.
Séries (qualifiés sauf mention). – 60 m.
I : 1. Pickering (GBR), 6’’61. II : 1. Pognon,
6’’65. III : 1. Gardener (GBR), 6’’59. IV : 1.
Blum (ALL), 6’’64 ; … 5. Mbandjock, 6’’74.
1 500 m. I : 1. Casado (ESP), 3’46’’76 ; 2.
Bene (HON), 3’47’’07 ; 3. Yemmouni,
3’47’’24. II : 1. Higuero (ESP), 3’43’’02 ; 2.
Bakhtache, 3’43’’21 ; 3. Gallardo (ESP),
3’43’’24 ; 4. Nolan (IRL), 3’43’’57 ; 5. Thie
(GBR), 3’44’’15 ; 6. Jansen (BEL), 3’45’’09 ;
7. Shabunin (RUS), 3’45’’86 (él.).
Qualifications (qualifiés). – Hauteur :
Janku (RTC), Holm (SUE), Walerianczyk
(POL), Bernard (GBR), 2,30 m ; Thörnblad
(SUE), Frösen (FIN), Bettinelli (ITA), Palli
(ISR), Tereshin (RUS), 2,27 m. Longueur :
Tsatoumas (GRE), 8,09 m ; Sdiri, 8 m ; Tomlinson, (GBR), 7,96 m ; Winter (ALL), 7,94 m ;
Gomis, Patselya (UKR), 7,87 m ; Starzak
(POL), 7,86 m ; Howe (ITA), 7,81 m.
FEMMES
Finales
400 m
1. SANDERS (GBR) ................................. 50’’02
2. USOVITCH (BLR) .................................. 51’’00
3. Zykina (RUS) ........................................ 51’’69
4. Morosanu (ROU), 51’’93 ; 5. Veshkurova
(RUS), 51’’96 ; 6. Prokopek (POL), 52’’86.
1 500 m
1. CHOJECKA (POL) .............................. 4’5’’13
2. PANTELIEVA (RUS) ............................. 4’6’’04
3. Chumakova ........................................... 4’6’’48
4. Clitheroe (GBR), 4’8’’60 ; 5. Martinez (ESP),
4’9’’18 ; 6. Tobias (UKR), 4’9’’62 ; 7. Roman
(SLV), 4’11’’57 ; 8. Vasiloiu (ROU), 4’13’’63 ;
9. Muncan (SER), 4’14’’60.
Hauteur
1. HELLEBAUT (BEL) ............................ 2,05 m
2. DI MARTINO (ITA) ............................... 1,96 m
3. Veneva (BUL) ..................................... 1,96 m
4. Beitia (ESP), 1,96 m ; 5. Vlasic (CRO),
1,92 m ; 6. Skotnik et Chicherova (RUS),
1,92 m ; 8. Mendia (ESP), 1,87 m.
Concours de Hellebaut : 1,87 m, 1,92 m et
1,96 m au 1er essai ; 1,99 m au 2e ; 2,01 m,
2,03 m et 2,05 m au 1er ; 1 échec à 2,09 m.
Longueur
1. GOMES (POR)..................................... 6,89 m
2. MONTANER (ESP) .............................. 6,69 m
3. Scerbova (RTC) ................................ 6,64 m
4. Kappler (ALL), 6,63 m ; 5. Sokolova (RUS),
6,53 m ; 6. Militaru (ROU), 6,45 m ; 7. Rybalko (UKR), 6,44 m ; 8. Radevica (LET), 6,40 m.
Demi-finales (qualifiées). – 60 m. I : 1.
Kwakye (GBR), 7’’17 ; 2. Polyakova (RUS),
7’’22 ; 3. Onysko (POL), 7’’24 ; 4. Naimova
(BUL), 7’’24. II : 1. Gevaert (BEL), 7’’10 ; 2.
Thanou (GRE), 7’’22 ; 3. S. Kallur (SUE),
7’’24 ; 4. Khristova (BUL), 7’’27. 800 m. I : 1.
Zbrozhek (RUS), 1’59’’53 ; 2. Ceplak (SLV),
1’59’’84 ; 3. Okoro (GBR), 1’59’’87. II : 1.
Petlyuk (UKR), 2’0’’10 ; 2. Meadows (GBR),
2’0’’79 ; 3. Langerholc (SLV), 2’1’’00.
Séries (qualifiées). – 60 m. I : 1. S. Kallur
(SUE), 7’’25. II : 1. Naimova (BUL), 7’’22. III :
1. Gevaert (BEL), 7’’17. IV : 1. Polyakova
(RUS), 7’’18. V : 1. Thanou (GRE), 7’’26.
Qualifications (qualifiées). – Perche :
Feofanova (RUS), Golubchikova (RUS),
4,55 m ; Boslak, Rogowska (POL), Spiegelburg (ALL), Rybova (RTC), Hütter (ALL),
Kasprzak (POL), 4,50 m. Poids : Ryabinkina
(RUS), 18,21 m ; Legnante, (ITA), 18,20 m ;
Leantsiuk (BLR), 18,01 m ; Omarova (RUS),
17,96 m ; Khudoroshkina (RUS), 17,91 m ;
Manfredi, 17,63 m ; Engman (SUE),
17,16 m ; Cérival, 16,78 m.