tony parker vasi balance
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1 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY ATHLÉTISME TENNIS BARBARIANS A BOUT DE FORCES TAHRI, L’ARGENT SEULEMENT FEDERER ROI DU PÉTROLE (Page 12) (Page 18) (Page 11) BIARRITZ. – Face aux Pumas argentins, les Barbarians français (ici Rougerie pris par Alvarez-Kairelis) n’ont pas été, physiquement, à la hauteur (14-28). (Photo Laurent Argueyrolles/L’Équipe) *62 ANNÉE - N 19 240 1,00 e o France métropolitaine BIRMINGHAM. – Incapable de prendre la course à son compte, Bouabdellah Tahri (239) s’est fait piéger par l’accélération de l’Italien Cosimo. Il a dû se contenter de l’argent sur 3 000 m. (Photo Didier Fèvre) DUBAÏ. – Tombeur hier de Mikhaïl Youzhny en finale (6-4, 6-3), le N 1 mondial n’est plus qu’à cinq succès du record d’invincibilité détenu par Guillermo Vilas (46 d’affilée). (Photo Ahmed Jadallah/Reuters) www.lequipe.fr Dimanche 4 mars 2007 T 00825 - 304 - F: 1,00 E 3:HIKKSC=ZUVUUY:?k@d@a@e@k; LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE LYON VOLE, PARIS COULE SPÉCIAL FOOT DES HOOLIGANS NÉERLANDAIS Trois jours avant le retour, à Gerland, contre la Roma en Ligue des champions, Lyon a affiché sa force de leader (3-1) à Saint-Étienne. Pour la première fois de la saison, le Paris-SG, battu (0-2) à Sedan, est 18e et relégable au soir de cette 27e journée de L 1. (Pages 2 à 4) À SEDAN (Page 2) LILLE REVIENT EN FORCE (Page 5) BIATHLON ON N’ARRÊTE PLUS POIRÉE (Page 14) CYCLISME Les All Blacks, la feuille de fougère argentée et ALL BLACKS® sont des marques déposées du NZRU. * Bâtis à l’identique SAINT-ÉTIENNE. – À l’image de Sidney Govou, qui efface ici le défenseur stéphanois Hérita Ilunga (sous les yeux de Jérémy Toulalan), l’OL, en battant Saint-Étienne (3-1), a survolé de derby rhônalpin. De bon augure avant le huitième de finale retour contre la Roma, mardi soir à Gerland. (Photo Eddy Lemaistre/Panoramic) AU VOLK, POZZATO MATE BOONEN (Page 16) www.allblacks.iveco.com Built the same way * PERFORMANCE ENGAGEMENT FIABILITÉ ESPRIT D'ÉQUIPE L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,20 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 ; AUTRICHE, 2,3 ; BELGIQUE, 1,6 ; ESPAGNE, 2,1 ; GRÈCE, 2,2 ; ITALIE, 1,9 ; LUXEMBOURG, 1,6 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 2 . Bleu Rouge Noir Jaune Rouge (Page 9) Bleu Rouge IVRY S’OFFRE MONTPELLIER Jaune Bleu Jaune HANDBALL Noir Noir LILLE. – Stéphane Dumont (ici avec Odemwingie) peut serrer le poing. Son doublé (18e et 46e), ajouté à celui d’A. Keita, permet aux Lillois de retrouver la 3e place au classement de la L 1. (Photo Delphine Pineau/ASA-Pictures) 2 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée) LE DESSIN e SEDAN - PARIS-SG : 2-0 Paris au bord du vide La défaite du PSG le place dans une situation de relégable. L’état d’urgence est décrété. SEDAN – de notre envoyé spécial C’EST UNE OMBRE rouge qui flotte ce matin sur la capitale. Rouge comme la zone dans laquelle Paris, hier, a fini par tomber après des semaines et des semaines de désillusions, de redressements précaires et de rechutes brutales. Il faut croire que les défaites du PSG à Sedan sont vouées à entrer dans l’histoire. Le 2 décembre 2000, Philippe Bergeroo y laissait sa tête après un naufrage inoubliable (1-5). Hier, le PSG de Paul Le Guen est passé sous la barre des relégables. À un stade aussi avancé de la saison, cela ne lui était plus arrivé depuis… dix-neuf ans. L’échec de Paris, le troisième en six jours après les revers contre SaintÉtienne (0-2) au Parc et à Sochaux (1-2) en Coupe de France, résulte de deux buts sedanais, dont Nicolas Maurice-Belay fut à l’origine. Sur le pre- mier, dès la 7e minute, Landreau finit par pousser lui-même le ballon au fond de son but. Sur le second, MauriceBelay l’offrit à Boutabout alors qu’il restait un quart d’heure à jouer. Qu’a proposé le PSG dans l’intervalle ? Pas grand-chose. Des côtés fragiles. Une incapacité à former un bloc compact et à empêcher Sedan de dicter le tempo de ses actions. Un milieu sans ressort. Des initiatives désordonnées. Un manque de lucidité sur certaines passes. Et peut-être un peu de poisse sur une main non sifflée de Yahia dans la surface (39e). De ce bourbier, seul Pierre-Alain Frau est ressorti à peu près avec les idées claires. Il fut au cœur des rares mouvements cohérents du PSG (23e, 35e, 53e, 54e). C’est là, en laissant ces actions inabouties, que Paris a vu se profiler, minute après minute, cette condition de relégable qui, désormais, l’escortera au moins jusqu’à dimanche pro- chain et la venue d’Auxerre au Parc. Le Guen avait laissé Pauleta sur le banc (voir ci-dessous). Mais il avait titularisé Frau, Luyindula, Diané et lancé Kalou après la blessure de Rodriguez (27e). Personne n’a fait la différence. Plus grave, Sedan n’a jamais paru vaciller, même en seconde période, quand le PSG aurait dû jouer avec une rage de vaincre décapante. « On a fait les efforts, estimera Le Guen. Mais on a cruellement manqué de percussion. On a élaboré des actions sans jamais trouver la solution. Ce soir, je protège les joueurs parce qu’ils ont besoin d’être soutenus. Ils n’ont pas besoin qu’on leur tape dessus dans cette situation difficile. Mais je serai exigeant. » La relative indulgence de l’entraîneur parisien ne trouva pas d’écho, un peu plus tard, dans les propos d’Alain Cayzac : « On n’a pas fait un bon match et cette défaite est normale. Ce soir, l’équipe n’a pas été à la hauteur. » Cayzac : « Ne pas céder à la sinistrose » Déjà vainqueur à Rennes le week-end dernier, Sedan, revenu à quatre points du 17e (Valenciennes), a encore épaissi ses espoirs fous de maintien. Cayzac a même perçu dans le match des Sedanais hier « un modèle de solidarité » . La solidarité est un concept parti pour imprégner l’ensemble des discours parisiens dans les jours qui viennent. Après le match, Le Guen, aussi, parlera de cette « union sacrée » sans laquelle le séisme historique –celui d’une relégation du PSG en L2– ne sera pas évité. Le problème, c’est que ce PSG-là, au contraire de certains de ses devanciers, n’a jamais semblé particulièrement désuni… Les luttes de clans et les égoïsmes outranciers ne minent pas le groupe, dont l’ambiance est restée globalement positive jusqu’à présent. Paris n’a plus que onze matches pour s’épargner le fiasco le plus retentissant de son histoire. Pour lutter contre la réalité du moment. « Le mot relégation était tabou il y a quelques temps, souffla Cayzac, hier soir. Il ne l’est plus aujourd’hui. Il nous faut maintenant comprendre pourquoi on est retombés dans nos errances après une série de quatre victoires d’affilée. Mon rôle sera de ne pas céder à la sinistrose. Car si le président d’un club lâche, tout le monde va lâcher… » Cayzac sait que le PSG sera « attaqué » tant qu’il vivra dans cette zone rouge. Rouge comme ces maillots du Benfica qui viendront, jeudi, au Parc des Princes. À Paris, jamais un huitième de finale de Coupe d’Europe n’avait paru aussi anecdotique. JÉRÔME TOUBOUL L’ÉDITO TIRS SANS BUT I L’appétit de Maurice-Belay SEDAN – de nos envoyés spéciaux SEDAN avec 14 8 Pariss M Metz 12 6 16 6 15 7 Nantes 16 4 Tours 15 10 Cl mont-Ferrand Clerm 20 12 19 7 Strasbourg 14 6 12 6 Sochaux ochauxx Foot (L ( 1), 1)) reç eçoit çoit Naantes ço Dijon Dijo Laa Ro RRochelle oche oc hhell eellee 12 7 Naaancy ncy 17 5 Lyon Grenoble 15 3 Bègles-Bordeaux g x RRugby b (Pro (P D 2), 2) reç eçoit ço Grenoble Rugby (Proo D 2), 2 16 16 eçoit ç Limoges ço oges g 10 reç 23 12 Biarritz 13 G Gaillac Montppellier Toulo Toulouse Nice Marseille Béézierss 17 Le temps sur la France Foot F (L 1) 1), ), RRuugby b (P (PPro D 2), 2) 10 reç eçoit ço Lens Alors que des brumes et dess nuages reç re eçoit eç çoit Dax ço Da occuperont le nord du pays tout au long de la journée, un soleil sans voiles caressera très tôt le Sud jusqu’au soir. Ajaccio Diff. — +28 +11 +11 +2 +2 -1 +6 +4 0 -4 -1 -3 -4 +3 -2 -11 -13 -7 -9 -12 18 11 LA QUESTION D’HIER Faites-vous encore confiance à Jack Kachkar pour le rachat de l’OM ? OUI ............................................................................................ 44 % NON ........................................................................................... 56 % (nombre de votants : 90 032) Selon le résultat de vos votes sur www.lequipe.fr et par SMS. TRÉVISAN (6) : des prises de balles sûres. Pas de fautes de concentration. DUCOURTIOUX (4,5) : pas mal de déchet et un gros manque d’autorité pour commencer. S’est repris en seconde période. SARTRE (5) : a parfois souffert face à Frau. Il a semblé moins serein que Yahia. Al. YAHIA (6,5) : une main pas très nette sur un centre de Kalou dans la surface (39e). Pour le reste, du solide : bons placements et impact dans les duels, notamment aériens. BELHADJ (6,5) : sa qualité technique, couplée à sa condition physique, en a fait un protagoniste du match. Beaucoup de maîtrise et de précision. PUJOL (6,5) : titularisé à droite, il piqua souvent dans l’axe, où il pesa le plus, étant notamment à l’origine du premier but. AMALFITANO (5,5) : un rayon d’action assez large dans l’entrejeu sedanais et de l’efficacité dans les duels. A décliné après la pause. OUADAH (5,5) : actif pour presser le milieu parisien et intéressant, par instants, par son jeu vers l’avant. MAURICE-BELAY (7) : une belle complicité avec Belhadj côté gauche. Des centres de qualité et un travail décisif sur le deuxième but. BOUTABOUT (5,5) : trop d’imprécision dans ses initiatives, mais de la disponibilité. Et de l’instinct sur son but. JOB (6,5) : très accrocheur, il a gagné plusieurs ballons brûlants et déstabilisé la défense parisienne. Une qualité technique archi précieuse. PARIS-SG LANDREAU (4,5) : malheureux sur la tête de Pujol, qui heurte son poteau puis rebondit sur sa cuisse avant de franchir la ligne (7e). Lâché par sa défense sur le second but (74e). B. MENDY (3,5) : passif sur le centre de Maurice-Belay amenant le premier but, il a souffert dans les un contre un. ROZEHNAL (4) : a manqué d’autorité dans ses interventions. S. TRAORÉ (4) : a soulagé la défense par son jeu de tête. Mais pas du tout à l’aise face à la vivacité de Job. ARMAND (4,5) : a plutôt bien blo- LA QUESTION DU JOUR Le Paris-SG se maintiendra-t-il en Ligue 1 à la fin de la saison ? Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût de 1 SMS). qué son couloir et essayé d’apporter offensivement. Sans réussite. É. CISSÉ (4) : s’est démené, mais a perdu un duel à l’origine de l’ouverture du score. ROTHEN (4) : fait partie de ceux qui ne se sont pas cachés, mais a perdu trop de ballons. DIANÉ (3,5) : il est souvent passé balle au pied, mais a gâché tout ce qu’il s’était créé. LUYINDULA (3,5) : trop lent, n’a pas joué dans le bon tempo. Remplacé par PAULETA (65e). C. RODRIGUEZ (non noté) : a encore une fois provoqué et, encore une fois, il en a trop fait. Blessé et remplacé à la demi-heure de jeu par KALOU (4), qui aurait dû obtenir un penalty (39e) avant de perdre un duel face à Trévisan (54e). FRAU (5) : une belle reprise cadrée (35e), un tir qui frôle le poteau (53e), une ouverture lumineuse pour Kalou (54e), mais pas de but. – J. T., D. D. RODRIGUEZ TOUCHÉ AU MOLLET. – L’attaquantparisien Cristian Rodriguez a été remplacé à la 27e minute en raison d’une douleur au mollet droit. Il passera des examens en début de semaine. (Photo Patrick Boutroux) Jérôme ROTHEN (Paris-SG) : « Je suis triste. Énormément. On lutte pour le maintien depuis longtemps, et cette fois, on est dedans. Il va falloir se mettre les c… sur le terrain pour s’en sortir, parce que, aujourd’hui, on ne l’a pas fait. Il reste douze matches. On joue avec la vie d’un club depuis trop longtemps. On a un match à domicile hyper-important contre Auxerre, dimanche prochain. Il faut que ce soit trois points. » – D. D. José PASQUALETTI (entraîneur de Sedan) : « C’est une victoire très importante qui nous permet d’espérer encore. On a su faire le dos rond avec beaucoup de solidarité. On n’a pas fait n’importe quoi dans les moments difficiles et en plus, on ne prend pas de but. Les résultats commencent à nous sourire, le travail à payer. En battant le PSG ce soir, on fait fructifier notre victoire à Rennes (2-0).» – P.R. Pauleta n’est plus intouchable SEDAN – de notre envoyé spécial PAUL LE GUEN y songeait depuis quelques temps et, hier soir, l’entraîneur parisien a tranché. Pour la première fois depuis son arrivée à Paris, Pedro Pauleta s’est assis sur le banc sans que cette décision soit liée à une blessure ou à une volonté de faire tourner l’effectif. Non, Pauleta était remplaçant parce que, depuis plusieurs semaines, son rendement est nettement insuffisant. C’était la septième fois cette saison que le Portugais ne débutait pas : contre Lorient (2-3), lors de la première journée de Ligue 1, parce qu’il revenait tout juste de vacances, puis à Derry (0-0), Bucarest (0-0) et Athènes (2-0) en Coupe de l’UEFA, pour le faire souffler, ainsi qu’à Lyon, en Coupe de la Ligue (1-2), et contre Gueugnon, en Coupe de France (1-0), pour des raisons identiques. Mercredi, il n’était pas à Sochaux (1-2), en quarts de finale de Coupe de France, car il souffrait du dos. Mais ce mal était guéri avant-hier. Paul Le Guen aurait donc pu le titulariser. « C’était un choix de ne pas le faire, dira le coach breton à la fin du match. Il a débuté sur le banc comme six ou sept autres de ses coéquipiers. » Son manque de réussite et ses performances irrégulières ont convaincu Le Guen de faire ce que Guy Lacombe n’avait pas osé. « C’est la vie des grands buteurs d’avoir des périodes difficiles, compatit le président Alain Cayzac. Je préférerais qu’il soit titulaire, qu’il ait sa réussite d’antan. Mais il a un bon comportement. » Hier, en coulisse, il confia comprendre la décision de son entraîneur. Au vu de la physionomie de la rencontre, Le Guen décida de le faire entrer à la 65e minute, à la place de Peguy Luyindula. Mais l’attaquant portugais ne s’est jamais mis en évidence pendant sa demi-heure de jeu. À la fin de la rencontre, il ne s’est pas épanché sur son statut de remplaçant. Il lâcha juste : « On traverse un moment difficile. On sait qu’on va devoir se battre jusqu’au dernier match. Et c’est tous ensemble qu’on va s’en sortir. » Une façon de dire qu’il espère revenir dans les plans de son entraîneur. DAMIEN DEGORRE (avec J. T.) Un steward parisien blessé Des incidents provoqués par des hooligans néerlandais venus d’Utrecht ont placé la soirée sous haute tension. SEDAN – de notre envoyé spécial UN PEU PLUS de trois mois après la turbulente expédition des fans du Feyenoord Rotterdam à Nancy (*), la France a de nouveau reçu la visite, hier, de hooligans néerlandais, venus d’Utrecht cette fois. Les premières échauffourées ont éclaté en début d’après-midi, dans le centre-ville, où quelques ultras parisiens, notamment des Supras, ont été molestés. Mais le plus grave est survenu environ une demi-heure avant le coup d’envoi dans les tribunes du stade. À cet instant, les 80 « hools » hollandais, qui avaient été installés en bas d’une tribune latérale, ont fait le tour des gradins pour s’approcher du quart de virage où avaient pris place les 500 supporters parisiens. Aucun dispositif de sécurité digne de ce nom n’a pu empêcher le déplacement des hooligans à l’intérieur du stade, laissant le service de sécurité du PSG en première ligne. En voulant protéger des suppor- ters situés derrière un grillage, un steward parisien s’est retrouvé sous les coups des assaillants. Blessé sérieusement au dos, il a été transporté à l’hôpital de Charleville-Mézières. Selon les premiers examens, il ne serait pas touché aux cervicales. Urano joue au policier Le club parisien s’est étonné de la lenteur de l’intervention des forces de l’ordre. « Vingt-cinq minutes », selon un cadre du PSG. Une confusion qui a engendré des scènes surréalistes, comme lorsque Pascal Urano, le président sedanais, lui-même a joué au policier en empoignant quelques Néerlandais. Interrogé sur l’insuffisance manifeste du dispositif de sécurité, le dirigeant réagira ainsi après le match : « S’il faut mettre des karatékas à la place des stadiers… Vous ne pouvez pas non plus poser des scanners cérébraux à l’entrée des stades pour détecter les abrutis. Là, on a eu affaire à des gens hyper mobiles. » Dans l’ensemble, Urano a couvert le PAGE 2 dispositif mis en place hier. Mais la réalité est qu’un nouveau drame a été évité. Au milieu de la première période, un groupe d’ultras parisiens a fait irruption dans une tribune latérale réservée au public sedanais, scandant des slogans pendant quelques minutes. Au coup de sifflet final, plusieurs jeunes spectateurs ont également pu pénétrer sur la pelouse… Quatre hooligans – dont deux en tribune de presse – ont été interpellés hier. Seulement quatre, semblait déplorer le PSG, assez averti sur le sujet. « Je ne jugerai pas de l’organisation des autres clubs, déclarait JeanPhilippe d’Hallivillée, le responsable de la sécurité du club parisien. Je laisse simplement les gens juger du fait qu’une trentaine de hooligans qui a demandé à quitter le stade après avoir semé l’agitation a été escortée par la police jusqu’à un bus. Sans contrôle. Ils sont donc repartis chez eux en toute impunité… » Les dirigeants parisiens comptent écrire à la préfète de la région Champagne-Ardenne pour s’émouvoir des conditions qui ont permis ces événements. « Je sais que cela va encore retomber sur les supporters parisiens, soupirait Alain Cayzac. Or, ce soir, ils ont clairement été agressés. » Les fans parisiens ne sont quand même pas restés les mains dans les poches. Au début de la seconde mi-temps, ils ont allumé une vingtaine de fumigènes et lancé deux fusées sur la pelouse. Mais, hier soir, l’ombre du hooliganisme est surtout venue d’Utrecht, dont certains fans se rendent parfois à Sedan car les deux clubs sont jumelés depuis le décès de David Di Tommaso, qui avait porté les couleurs des deux équipes. – J. T. (*) Le 30 novembre, lors de la venue de Feyenoord à Marcel-Picot en Coupe de l’UEFA, des supporters hollandais avaient provoqué des incidents dans le stade, et la rencontre avait dû être interrompue pendant plus d’une demiheure. SEDAN. – Une demi-heure avant le coup d’envoi, des hooligans venus d’Utrecht agressent les supporters parisiens. Les stewards (en orange) sont forcés d’intervenir, l’un d’entre eux sera blessé. (Photo Patrick Boutroux) DIMANCHE 4 MARS 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Le Haavre c. — 22 29 25 28 28 29 36 27 23 29 32 33 29 28 26 38 39 34 44 32 Bleu Rouge 11 8 12 11 Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Lyon 61 27 19 4 4 50 2. Lens 45 26 12 9 5 40 3. Lille 42 27 11 9 7 36 4. Toulouse 42 27 12 6 9 30 5. Sochaux 40 26 10 10 6 30 6. Bordeaux 40 27 12 4 11 28 7. Saint-Étienne 39 27 11 6 10 42 8. Marseille 38 26 11 5 10 31 9. Rennes 36 27 9 9 9 23 10. Nancy 36 27 9 9 9 25 11. Le Mans 35 27 8 11 8 31 12. Auxerre 35 27 8 11 8 30 13. Lorient 35 27 9 8 10 25 14. Monaco 34 27 9 7 11 31 15. Nice 30 27 7 9 11 24 16. Troyes 30 27 7 9 11 27 17. Valenciennes 29 27 8 5 14 26 18. Paris-SG 28 27 6 10 11 27 19. Sedan 25 27 5 10 12 35 20. Nantes 23 26 4 11 11 20 Jaune Bleu Jaune Brest 21 HEURES Marseille - Lens (Canal +) Noir Noir SEDAN. – Pedro Pauleta, entré en cours de jeu, est impuissant face à Alaeddine Yahia (à gauche) et Romain Sartre. Cherbourg 10 7 18 HEURES Sochaux - Nantes (Canal + Sport) ILS ONT DIT LA MÉTÉO 11 6 AUJOURD’HUI PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 10 mars, 17 h 10 : Toulouse-Monaco (Canal +) ; 20 heures : Nice-Rennes, NantesNancy, Lorient-Lille, Bordeaux-Sochaux, Troyes-Valenciennes, Le Mans - SaintÉtienne (ces six matches sur Foot +) ; dimanche 11 mars, 18 heures : Lens Sedan (Canal + Sport), Paris-SG - Auxerre (Foot +) ; 21 heures : Lyon-Marseille (Canal +). L paraît que le football est un langage universel… Hélas, comme dans le vieux refrain de Fernandel sur « Félicie », la connerie aussi ! À peine pouvait-on se sentir soulagés de voir les présidents des clubs de Lyon et de Saint-Étienne stopper une escalade verbale qui menaçait d’imiter celle de leurs homologues sévillans avant le dernier derby andalou, à peine s’était-on indignés du laxisme de la Fédération espagnole et de ses sanctions en peau de lapin contre le Betis Séville, que les événements – chez nous – venaient nous rappeler qu’il convient toujours de commencer par balayer devant sa porte. Il a fallu pour cela qu’hier, au stade Geoffroy-Guichard, des supporters stéphanois brandissent une banderole appartenant aux fans lyonnais sous le nez de ces mêmes visiteurs de la tribune voisine (!). À cette provocation considérée, paraît-il, comme l’injure suprême, un supporter lyonnais a répliqué par un tir de fumigène en direction des travées ennemies, puis, de riposte en riposte, le match a été interrompu une vingtaine de minutes, le temps de dissiper les gaz lacrymogènes chargés de calmer les belligérants. Est-il besoin de rappeler à ces derniers que, non seulement ces projectiles qu’ils « introduisent », si l’on ose dire, à l’insu des contrôles, comme de vulgaires passeurs de drogue, sont prohibés, mais aussi qu’ils peuvent être mortels ? Comme à Lyon en avril 1984, lorsqu’un spectateur du match OL-OM, alors en D 2, fut mortellement touché à la tête, ou comme à l’Arms Park de Cardiff en novembre 1993, à la fin du match Galles-Roumanie, en qualification pour la Coupe du monde, où un supporter gallois de soixante-sept ans, atteint au cou, décéda peu après ? Cette universelle connerie est aussi pitoyable lorsqu’elle met en scène, comme hier à Sedan, des supporters… néerlandais venus d’Utrecht soutenir violemment, bâtons en main, leurs amis ardennais face à l’envahisseur parisien. Quand on songe que ce lien Utrecht-Sedan existe en mémoire de David Di Tommaso, ancien joueur sedanais parti à Utrecht où son décès brutal, en novembre 2005, créa cette fraternité étrange et émouvante, désormais menacée de reconversion en internationale du hooliganisme ! Sur le terrain, les matches Saint-Étienne - Lyon (1-3) et Sedan - Paris-SG (2-0) ont fini par rendre leur verdict. Reste à la justice à passer dans les tribunes, sauf, évidemment, à considérer qu’il n’y a pas mort d’homme… Lille HIER Saint-Étienne - Lyon ................ 1-3 Auxerre - Rennes .................... 1-0 Lorient - Nice .......................... 0-0 Lille - Troyes ............................ 4-0 Nancy - Le Mans ...................... 1-1 Sedan - Paris-SG ..................... 2-0 Monaco - Bordeaux ................ 0-0 Valenciennes - Toulouse ......... 0-0 3 FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune SAINT-ÉTIENNE - LYON : 1-3 Le retour du grand Lyon À trois jours de son match retour face à l’AS Rome, l’OL a retrouvé son niveau de l’automne. L’intensité et l’efficacité de Lyon étaient trop importantes pour que Saint-Étienne ait la moindre chance, hier, dans un derby à sens unique (1-3). Juste avant la Ligue des champions, c’est une bonne nouvelle pour l’OL. L’interruption du match pendant dix-neuf minutes, en raison d’incidents auxquels les gaz lacrymogènes mirent fin, aura été, en revanche, une mauvaise nouvelle pour tout le monde. 0-1 0-2 0-3 1-3 : : : : Källström (28e) Tiago (37e) Fred (47e) B. Gomis (80e) SAINT-ÉTIENNE – de notre envoyé spécial IL Y A DEUX manières de lire ce qui s’est passé, hier, en fin d’après-midi, à Saint-Étienne : la juxtaposition de l’actualité du football et de celle des faits divers est une habitude dont le football français, comme ses voisins, ne parvient pas à se déprendre. Sur cette pente nauséabonde que quelques dirigeants démagogiques et aveugles avaient préparée, la seule chose qu’auront partagée, hier, deux camps aussi antagonistes aura été une insondable bêtise à l’instant d’échanger des tirs de fumigènes dangereux et irresponsables, à la 52e minute (lire page 4). L’envoi de gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre a interrompu le 93e derby pendant plus de dix-neuf minutes, plongeant les joueurs dans les larmes et Pascal Feindouno au bord du malaise. Il y avait, effectivement, de quoi pleurer. L’autre actualité de ce derby se situe, donc, à un niveau différent, mais cer- tainement pas accessoire, à trois jours du huitième de finale retour de la Ligue des champions que l’OL disputera, mardi soir, face à l’AS Rome : Lyon est revenu à son meilleur niveau. C’est une phrase qu’il était, jusqu’alors, impossible d’écrire en 2007, à moins de flirter avec la mauvaise foi. Mais sa large supériorité du jour dans l’ordre de l’intensité, de l’efficacité et de la qualité technique replace Lyon sur son piédestal, après que ses quatre défaites de janvier l’en avaient fait tomber. On ne fera croire à personne que l’AS Saint-Étienne est redoutable, par les temps qui courent, à GeoffroyGuichard, où les Verts présentent des langueurs récurrentes et des naïvetés considérables. Cinquième de L 1 hier matin, selon un paradoxe qui appellerait d’autres commentaires sur le Championnat de France, SaintÉtienne a concédé sa cinquième défaite d’affilée à domicile, toutes compétitions confondues. Celle-ci n’a pas été entourée du moindre suspens. Durant les cinquante-deux minutes que dura vraiment le derby, avant l’interruption et un retour sur le terrain marqué par quelque mansuétude olympienne, les Lyonnais ont soigneusement concassé les Stéphanois. Ce que Lyon avait montré en seconde mi-temps face à Sochaux (3-3), il y a une semaine, a trouvé un prolongement spectaculaire à Saint-Étienne. Car les Lyonnais ont remporté la plupart des duels, étalant une énorme supériorité technique et une intensité générale qui auront rappelé leurs meilleurs moments de l’automne, quand ils jouaient sous un ciel sans nuage. Fred comme Juninho Saint-Étienne n’a jamais su résister à cette pression, en dehors d’une tête de Hognon (21e) et de deux minutes intéressantes initiées par une perte de balle de Toulalan (25e). En remettant l’essentiel de son jeu à l’endroit, Lyon a retrouvé son efficacité, sans réel hasard, même s’il a fallu que Hognon y mette du sien, touché par la malédiction et la maladresse de deux passes décisives contre son camp. D’abord par un dégagement de la tête dans l’axe vers Källström, qui ouvrit tranquillement son pied face à Janot anticipant du mauvais côté (28e). Ensuite, par un ballon vers Tiago, dont le lob piqué, en feuille morte, fut une merveille absolue (37e). Plus beau que le troisième but de Fred sur coup franc (47e) ? Il y a match. Juninho resté sur le banc pour préparer la Ligue des champions, Fred a nettoyé la lucarne de Janot de vingt mètres. Le Brésilien, ces der- niers temps, ne marque que des très beaux buts. Il expliquait, hier : « Je ne travaille pas les coups francs à l’entraînement mais, avant le match, Juninho m’a donné des conseils. Il m’a dit qu’il fallait le tirer comme ça. » S’il suffit de demander… L’interruption, ensuite, a confronté l’OL à ses calculs. Les Lyonnais ont levé le pied, perdu plus de duels, et Guarin a réveillé un peu son équipe. Ce n’est pas allé très loin, mais Gomis a adouci la douleur d’une note très salée par un vrai but de buteur (86e). Vu de Lyon, le principal intérêt de la deuxième partie du programme aura été la rentrée d’Alou Diarra après six semaines d’absence, et à trois jours d’un match de Ligue des champions dont Toulalan, suspendu, sera privé. Le milieu de terrain international a joué 38 minutes. « Je ne sais pas si je peux jouer 90 minutes en Ligue des champions, mais j’ai eu de bonnes sensations », avouait-il. Plutôt que Fabio Santos, il semble le grand favori pour jouer devant la défense lyonnaise, mardi soir, d’autant que Gérard Houllier a apprécié sa rentrée. Ce matin, Lyon a déjà basculé vers l’Europe. Saint-Étienne ? Même à ce point maltraités à la maison, les Verts n’en sont pas si loin. Comme tout le monde, ou presque, en L 1. VINCENT DULUC LA PIRE SÉRIE DES VERTS À DOMICILE. – Après ses défaites contre Monaco (0-1), Sedan (1-2) et Rennes (1-3), Saint-Étienne a concédé face à Lyon (1-3) un quatrième revers de suite à domicile en L 1. Il s’agit de la pire série de l’histoire des Verts à Geoffroy-Guichard en Championnat. Toutes compétitions confondues, l’ASSE en est même à cinq défaites d’affilée, puisqu’elle avait commencé l’année 2007 par une élimination contre Sochaux (1-3) en 32es de finale de la Coupe de France. Govou : « Notre match le plus abouti » CERTAINS ONT HÉSITÉ à l’avouer, Gérard Houllier est resté impassible face à la question, et puis, dans un sourire coquin, Florent Malouda a fini par confirmer l’impression : « Les cartons ? C’est vrai, ça s’est bien passé de ce côté-là aussi... On avait un peu planifié tout ça, c’était un autre objectif de ce match. Maintenant, je suis à l’abri pour la finale de la Coupe de la Ligue. Mais ça va, quand même, je n’ai blessé personne… » Sous le coup d’une suspension en cas d’avertissement, l’international français pourra jouer face à Marseille, dimanche prochain – la commission de discipline se réunit le jeudi, mais ses décisions ne sont pas applicables pour le week-end qui suit –, il sera donc suspendu pour le déplacement à Nancy, le 17 mars, et LES JOUEURS. – De retour après dix jours d’absence, le milieu de terrain portugais de Lyon a inscrit un but d’un splendide lob. Sébastien SQUILLACI (Lyon) : « On est très bien entrés dans le match. C’est ce qu’on voulait. On voulait aussi produire du jeu. Là encore, on l’a fait. Ce n’était pas un match facile, c’est nous qui l’avons rendu facile. Maintenant, il faut bien récupérer d’ici mardi. » SAINT-ÉTIENNE – Florent MALOUDA (Lyon) : « On est contents. Il y a le résultat et la manière. Il y a eu des enchaînements offensifs que l’on n’avait pas vus depuis longtemps. Par rapport à tout le contexte, toute la pression autour de ce match, on a su avoir une bonne réaction collective. Pour ce qui s’est passé sur le terrain, les deux équipes sont d’ailleurs à saluer. » – S. Ta. Anthony RÉVEILLÈRE (Lyon) : « Gagner un derby à Saint-Étienne, c’est toujours une grosse satisfaction. On a surtout fait preuve de beaucoup de réalisme. Après le troisième but, on a bien géré. Mais au total, au niveau du jeu, des buts, c’était bien. La confiance ? Mais elle n’est jamais partie. Simplement, avec cette victoire, ça nous en donne encore plus en vue du match très important qui nous attend contre Rome. L’arrêt du match ? C’est dommage d’en arriver là. On dirait qu’il y a des gens qui ne sont là que pour semer la zizanie. » Hérita ILUNGA (Saint-Étienne) : « Lyon est une équipe qui joue très juste avec des joueurs très rapides et très techniques. Face à ce genre d’adversaire, il ne faut pas commettre d’erreurs. Il se trouve qu’en première mi-temps, on s’est fait perforer dans l’axe par le milieu de terrain lyonnais. En fait, on a eu le tort de trop reculer, donc de trop subir. Après ça, Lyon a plus ou moins déroulé. À l’arrivée, ça fait malheureusement un match de plus perdu à domicile… » Bafetimbi GOMIS (Saint-Étienne) : « La cause de toutes ces défaites de rang à domicile ? Si on le savait, on n’en serait pas là ! Il faut reconnaître que Lyon a été plus réaliste. Et quand on a réussi à marquer, c’était trop tard pour espérer remonter. Après avoir déjà encaissé deux buts en première mi-temps, le coup franc qu’on a pris dès la reprise nous a fait mal. Il ne nous reste plus qu’à continuer de rattraper le coup à l’extérieur. » – C. C. sauf mauvais geste contre l’OM, il ne risque plus rien pour la finale de la Coupe de la Ligue face à Bordeaux, le 31 mars. Comme Anthony Réveillère, Jérémy Toulalan et Cris, il a réussi son coup. Tous ont voulu être avertis, tous y sont parvenus. Malouda et Toulalan s’y sont pris en balançant des ballons en touche après le coup de sifflet de l’arbitre – l’ancien Nantais a même dû s’y reprendre à deux reprises –, Réveillère a commis une faute sur Heinz qui venait de lui mettre un coup et Cris est resté exagérément longtemps devant le ballon sur un coup franc stéphanois. Ces quatre-là seront donc absents en Lorraine, mais disponibles pour le voyage au Stade de France. Lyon maîtrise vraiment tout... – S. Ta. VOIR LA FICHE TECHNIQUE DU MATCH EN PAGE 6 de nos envoyés spéciaux SAINT-ÉTIENNE JANOT (5) : il a encaissé trois buts sans avoir effectué un seul véritable arrêt. Une soirée frustrante. DABO (4) : Malouda lui a posé de gros problèmes tactiques. À sa décharge, il est jeune et n’est pas un spécialiste du poste. HOGNON (3) : impliqué sur les deux premiers buts lyonnais, tout en ayant été longtemps « l’attaquant » stéphanois le plus dangereux. Cherchez l’erreur… Z. CAMARA (5) : difficile d’être rayonnant quand devant et autour de soi ça donne de la bande. ILUNGA (4) : combatif, mais parfois ça ne suffit pas. PERQUIS (3,5) : passable sans le ballon, médiocre avec. Remplacé à la mi-temps par GUARIN (6), qui a apporté sa technique et sa frappe de balle. SABLÉ (4) : de l’abnégation mais trop d’imprécisions. LANDRIN (3,5) : complètement perdu sur le côté droit durant les quarante-cinq minutes où il est resté sur le terrain. Il a été remplacé par HEINZ (5), qui a apporté une touche technique intéressante. FEINDOUNO (5) : du mal à faire la différence à gauche d’abord, à droite ensuite, mais il a au moins essayé. ILAN (4) : trop intermittent pour peser sur la défense lyonnaise. GOMIS (6) : un but pour récompenser un match confirmant qu’il a un bel avenir. LYON COUPET (7) : déterminant à deux reprises sur sa ligne, il fut aussi parfait dans les airs et négocia avec talent quelques ballons chauds au pied. RÉVEILLÈRE (6,5) : incisif offensivement en début de rencontre, plus sage par la suite, il a remporté l’immense majorité de ses duels. CRIS (6) : a parfaitement utilisé sa puissance athlétique les rares fois où Saint-Étienne s’est montré dangereux. SQUILLACI (5) : dans l’ensemble, une prestation très honorable. Mais il a été battu par Hognon à deux reprises sur des coups de pied arrêtés défensifs et a semblé limite sur le but stéphanois. ABIDAL (6) : vraiment juste sur le but de Gomis, mais le reste du temps tranchant dans ses interven- tions et lumineux techniquement. TIAGO (7) : de retour après dix jours de repos dû à une blessure récurrente au dos, le Portugais a inscrit un but de génie sur un petit lob piqué à 18 mètres (2-0, 37e). Plutôt intéressant par ailleurs. Remplacé par A. DIARRA (52e), difficile à juger dans une fin de rencontre aussi terne. TOULALAN (6,5) : à 0-0, il a perdu un ballon dans sa surface qui aurait pu coûter cher. Impressionnant à la récupération, a bonifié ses ballons gagnés en jouant simple. KÄLLSTRÖM (7,5) : auteur d’un but plein de sangfroid (1-0, 28e), il a surtout parfaitement organisé le jeu. Rarement vu aussi combatif. GOVOU (5,5) : de belles différences durant dix minutes, davantage de difficultés à passer son vis-àvis par la suite. Encore irréprochable dans son implication défensive. FRED (6) : des difficultés à se retourner dans son rôle de pivot, mais une merveille sur coup franc (3-0, 47e). MALOUDA (6) : plus irrégulier que d’autres, il a quand même beaucoup pesé par ses provocations et a davantage défendu que ces derniers temps. CLAUDE CHEVALLY et SÉBASTIEN TARRAGO ILS ONT DIT Ce soir, 19h30 >> 20h30 « RTL en direct de L’Équipe » DIMANCHE 4 MARS 2007 PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Le bijou de Tiago Bleu Rouge Les Lyonnais voulaient des cartons Jaune Bleu Jaune passé en début de seconde mi-temps. On nous a dit que ce sont les policiers qui avaient envoyé des bombes lacrymogènes. C’est normal qu’on soit rentrés aux vestiaires pendant un quart d’heure, parce que, même si j’étais assez loin de l’endroit où les fumées se sont répandues, je peux vous dire que c’était dur à supporter. Concernant le défilé d’animaux de la mi-temps (les supporters stéphanois ont brandi des pancartes sur lesquelles étaient représentés différents animaux, chacun d’eux étant associé à un joueur lyonnais), ça m’a fait sourire. Et finalement, j’aime bien ce genre de trouvailles. La seule fausse note, c’était la formule “Tuez-les” dans la banderole. – Fred a-t-il décidé de remplacer Juninho pour les coups francs ? – C’est son deuxième coup franc depuis la reprise, et encore une fois magnifique. Mais Juninho reste Juninho. Il n’a pas d’égal en la matière. » – C. C. Noir Noir SAINT-ÉTIENNE. – Le deuxième but pour Tiago (à gauche), le troisième pour Fred (à droite) : les compères lyonnais peuvent crier leur joie. Mission accomplie, avec une victoire dans le derby et une parfaite préparation en vue du match retour contre l’AS Rome en Ligue des champions, mardi prochain. (Photo Alain de Martignac) « QUELLE EST votre analyse de ce derby ? – Comme lors de chaque derby, c’était engagé. Mais c’est toujours resté correct sur le terrain, il n’y a pas d’animosité entre joueurs des deux clubs. On s’est montré très solidaires, et avec celui de Rome (0-0), il s’agit certainement de notre match le plus abouti de 2007. En plus, cette fois, on a marqué des buts, ce qui démontre un meilleur élan offensif. On a très bien géré. Dommage simplement qu’on en ait encaissé un, évitable, en fin de match. Mais il s’agit d’une belle victoire, qui nous donne forcément de la confiance en plus avant le retour contre Rome. Car, si on était très concentrés sur ce match, on sait bien que le plus important du moment, c’est celui face à Rome. – Un mot sur l’ambiance ? – J’avoue que j’aime bien les derbys et ce genre d’ambiance. En revanche, bien sûr, on peut déplorer ce qui s’est 4 Bleu Rouge Noir Jaune PROLONGATIONS LES FEUX DE LA HAINE NOUVELLES DU MONDE Pour ne plus enlever le bas... REPORTAGE Pour la première fois en 93 éditions, Saint-Étienne-Lyon a été interrompu à cause d’incidents en tribunes. Il a fallu un fumigène, un seul, pour que ce derby tant attendu dégénère dans les tribunes, juste après la mi-temps. Le vent ayant ramené les gaz lacrymogènes utilisés à l’extérieur du stade par les gendarmes sur la pelouse, l’arbitre a dû interrompre la partie pendant dix-neuf minutes. Elle s’est terminée dans un climat tendu, même si aucun blessé n’est à déplorer. SAINT-ÉTIENNE – de notre envoyé spécial Quand un boxeur, à la pesée, dépasse le poids réglementaire, il peut se peser nu devant les officiels, tous des hommes. Quand il s’agit d’une boxeuse, il y a problème. L’Association internationale de boxe amateur s’est donc penchée sur la question et a écarté l’idée de peser éventuellement les filles nues devant des officielles. Elle adoptera finalement la solution suivante : une fille n’aura pas à enlever ses sous-vêtements, on lui ôtera simplement 200 grammes du poids affiché sur la balance. Cette règle vaudra pour la boxe amateur. Quant aux professionnelles, elles pourront toujours se peser nues, serviette autour de la taille, comme l’avait fait Myriam Lamare l’an passé au Cannet-Côte d’Azur. Un Wagner, et valsent les dollars Je pense aux pères de famille qui viennent avec leurs enfants. Nous, ça va, on a pu se réfugier dans les vestiaires. Comment faire pour arrêter ça ? (Florent Malouda) et les forces de l’ordre complètement dépassées, j’ai eu très peur, confie le président Aulas, escorté par un policier armé d’un flash ball. Les conditions de sécurité n’étaient pas optimum. » Elles ne l’étaient carrément plus quand le vent a rabattu les gaz dans l’enceinte. Pris '' bons mots par banderoles interposées (« Euro Disney, Wallibi, OL Lang, vous êtes un parc d’attractions » ; « La Bourse peut s’effondrer, pas notre popularité », côté forézien ; « Contre le foot business mais sa naissance, c’est Manufrance », côté rhodanien), le ton s’est voulu plus guerrier lors du tifo déployé à la mi-temps. Jean-Michel Aulas, venu devant les médias pendant que ses homologues stéphanois brillaient par leur absence, raconte : « L’an passé, on m’a montré en train de me faire sodomiser (par une carotte) dans une tribune sans qu’aucune sanction n’ait été prise. Cette année, on nous a montrés en animaux qu’on demandait de chasser et de tuer (il est apparu en hyène). J’espère cette fois-ci que la Ligue et les autorités prendront les sanctions qui s’imposent. On a mis les deux présidents sur un pied d’égalité. Mais c’est une escroquerie intellectuelle. Le préfet est passé sous la coupe du dirigeant stéphanois. Il a avoué que, sans l’affaire Piquionne, il n’aurait pas pris la décision de décaler ce match. Ceux qui étaient au concert de Diam’s (vendredi) ont vu qu’il y avait zéro forces de police. » Las de ces querelles, les époux Gignoux ont quitté le stade la tête basse. Ils l’ont juste relevée pour voir Coupet et Janot s’embrasser en échangeant leurs maillots, tandis que le président Aulas serrait ostensiblement la main dans le vide à des dirigeants stéphanois qui avaient déjà quitté leurs places. BERNARD LIONS Quelles sanctions ? ALAIN BLANCHARD, le délégué principal de cette rencontre, n’a pas souhaité communiquer sur les incidents hier soir. Il attend d’avoir rédigé son rapport, ce qui devrait être fait aujourd’hui. Ce n’est qu’à partir de celuici que la commission de discipline de la LFP pourrait décider de prendre des sanctions. L’AS Saint-Étienne risque au minimum une amende, voire un match à huis clos avec ou sans sursis. La Ligue punit sévèrement tout jet de fumigènes dans un stade. Un barème d’amendes a été créé à cette intention. Les Verts s’attendent d’ailleurs à écoper d’une grosse amende mais, d’après le règlement de la Ligue, un club reste responsable de ses supporters, même en déplacement. Or le premier fumigène a été lancé par un supporter lyonnais. La responsabilité de l’Olympique Lyonnais pourrait donc, elle aussi, se trouver engagée. – B. Li. La toile bat l’Étoile Le football a beau être le sport le plus populaire de la Terre, il ne fait pas la loi à tout coup. Ainsi, hier soir, devait se disputer à Ouagadougou (Burkina Faso) une rencontre de Coupe d’Afrique entre l’Étoile Filante locale et l’US Quakam (Sénégal), finalement reportée à demain soir. Elle coïncidait en effet avec la cérémonie de clôture du festival de cinéma de Ouagadougou, jugée bien plus importante par les autorités. Il est vrai que le thème dudit festival était le désenchantement de la jeunesse africaine et son désir d’émigrer qu’éprouvent entre autres de nombreux footballeurs du continent. Que fait la police ? ILS ONT DIT DANS LE PSAUME DES DERBYS CONNAISSEZ-VOUS le destin tragique de Souye et Higuères, deux charmants villages du Béarn distants d’à peine quelques lieues. Longtemps, très longtemps, on s’y livra deux fois l’an à de formidables parties de soule pour le plus grand bonheur des populations. De bien belles empoignades entre costauds des deux bourgs attisées par le regard des filles, les hurlements des enfants et les imprécations des vieillards. Ah ça, bien sûr, la soule est la soule et, pour porter la vessie de tous les désirs jusqu’au porche de l’église de l’un ou l’autre des deux villages à travers chemins et pâturages, l’affaire n’allait pas sans force horions et coups de sabot dans les tibias. L’histoire rapporte même qu’on releva un triste jour un brave gars d’Higuères noyé sous la mêlée qui s’était formée dans le lit du Luy de France sans que les prélats des deux hameaux y trouvent à redire, le malheureux ayant été estourbi dans le feu de l’action et pour ainsi dire sans malice. Bref, c’était merveille de voir les habitants des deux hameaux s’agonir d’injures deux fois l’an et se regarder de travers tout le reste de l’année. Pour ne pas être en reste, les seigneurs des deux bourgs y allaient aussi de leurs invectives. « Nous ne sommes pas les vassaux du seigneur d’Higuères, avait proclamé celui de Souye. Il faut qu’il fasse attention à ne pas entrer dans une guerre de religion qui peut dangereusement dépasser les limites du terrain. » « Heureusement, avait répondu son rival, les habitants d’Higuères sont beaucoup plus intelligents que le seigneur de Souye. » En 1659, Higuères devint une baronnie et, si l’on en ressentit à Souye une légitime jalousie, les « Souyons », ainsi que les nommaient leurs voisins par dérision, y puisèrent une nouvelle ardeur au combat ; la rude empoignade annuelle entre les deux villages y gagna encore en férocité. Puis vint le décret scélérat de 1842. Cette année-là, en effet, l’administration louis-philipparde, d’un trait de plume en forme de trait d’union, sonna définitivement le glas des beaux jours de ces homériques parties de soule en créant la commune banderole montrant une panthère couronnée partir en lambeaux, la fête était gâchée. Le speaker crut pourtant bon de scander au coup de sifflet final : « Merci à vous. Je crois qu’on peut vous applaudir pour cette ambiance. » La preuve : deux fumigènes furent encore allumés après la reprise du match dans le kop sud, cette fois-ci. « Il y a eu des imbéciles de chaque côté, résume Janot, plus responsable. Nous, joueurs, avons pourtant essayé de donner l’exemple sur le terrain. Heureusement, les incidents n’ont pas été trop graves. C’est le principal. Mais c’est dommage. » Sur le même ton, le Lyonnais Malouda s’inquiétait de la dérive prise par le football : « On ne se déplace pas dans un stade pour voir ça. Je pense aux pères de famille qui viennent avec leurs enfants. Nous, ça va, on a pu se réfugier dans les vestiaires. Comment faire pour arrêter ça ? Déjà, dans l’avant-match, il faudrait plus d’apaisement dans les déclarations. Cela crée une mauvaise atmosphère. Les deux parties sont coupables. » Et pourtant, le spectacle avait été de qualité jusque-là. Si Lyon a gagné le match sur le terrain, Saint-Étienne l’a remporté en tribunes. Mais, après avoir excellé dans les d’Higuères-Souye... Bien sûr, rien de cela n’est vrai. On a choisi Higuères-Souye, et on s’en excuse auprès de ses habitants, comme on aurait choisi Moffans-et-Vacheresse ou Monassut-Audiracq. D’ailleurs, on ne sait pas plus comme on nomme les habitants d’Higuères-Souye que ceux du Plessis-Pâté ou de Couilly-Pont-aux-Dames. Mais c’est pour dire. Chaque fois qu’on entend le mot « derby », on rêve d’urbanisation galopante et de fusion d’agglomérations. Lyon Saint-Étienne, Bayonne-Biarritz, Créteil-Ivry, Morzine-Chamonix, quel que soit le sport, quelle que soit la distance qui sépare les deux clubs, allez hop, on fusionne et on n’en parle plus ! Et on n’a pas attendu les Betis de Séville, le drame de Catane ou les incidents du dernier choc de l’A 47 pour détester les derbys. On va nous dire que c’est l’essence même du sport collectif, le derby, que les grands événements naissent de ces passions mitoyennes et que les médias ne sont pas les derniers à les monter en épingle. Sans doute. Reste qu’on a le droit d’aimer le sport et de ne pas y trouver son compte. D’ailleurs, ce derby-là est un escroc. Le derby des origines, celui emprunté à lord Derby à la fin du siècle d’avant, désignait une grande course de chevaux et par extension une grande rencontre de sport. Le « local derby » dont on parle ici, c’est tout le contraire. Car, franchement, une fois les fumées de la passion retombées, avouez, combien en avez-vous vécus de bons ? Un sur trois, un sur quatre ? C’est fatal. L’enjeu étouffant, la promiscuité économique de deux clubs qui se retrouvent rarement au plus haut en même temps, rien ne plaide en faveur du jeu. Alors, déçu, on entonne le psaume des derbys en bois, on râle, on tempête et on se promet de ne plus jamais être, dans les tribunes ou devant son poste, de la cohorte des « imbéciles heureux qui sont nés quelque part » que chantait Brassens. Jusqu’au match retour. CONTRE-PIED Pierre BERBIZIER (entraîneur du quinze d’Italie vainqueur en Écosse) : « Nous suscitons une vraie attente des médias et du public italiens. Ils étaient six mille venus d’Italie samedi à Édimbourg, ce qui est apparemment plus que ce que l’équipe de football italienne déplace à l’étranger... » Christophe MOREAU (leader de l’équipe AG2R) : « À force, il n’y aura plus de cyclisme. (…) Notre sport n’est plus crédible. On continue d’avancer comme ça, cahin-caha. Mais si on construit sur des bases aussi pourries, ça va donner quoi ? » Frédéric ANTONETTI (entraîneur de l’OGC Nice) : « J’attends toujours que l’on gagne un match sur une erreur d’arbitrage. Si ça arrive un jour, je saurai le reconnaître. » Jean-Pierre BAILLY (président du FC Montceau Bourgogne) : « Que pouvons-nous faire de plus sinon aller en finale de la Coupe de France et la gagner ? Trop longtemps, la région est restée dans l’anonymat. Nous ne sommes plus le Petit Poucet, mais le Grand Poucet. » Roger FEDERER (n o 1 mondial du tennis 161 semaines de rang, série en cours) : « C’est dur d’arriver au sommet et de s’y maintenir. Mais le plus étonnant dans mon cas, c’est que ma place de numéro 1 n’a jamais été vraiment menacée. » Luis FERNANDEZ (entraîneur du Betis Séville) : « La vie a plus de valeur qu’un match de football. Alors, unissons-nous, politiques, sportifs, supporters, pour stopper tout débordement. » Steve SAVIDAN (buteur de Valenciennes) : « Le plus dur, c’est quand un club vous dit : “Je te prête.” Le verbe “prêter”, c’est vulgaire. On se sent une marchandise… Maintenant, il y a pire dans la vie que d’être un footballeur prêté. » Philippe LUCAS (entraîneur de Laure Manaudou, entre autres) : « À l’entraînement, elle fait rarement ce qu’il faut. Elle doit être plus régulière. Sinon, attention de ne pas prendre la porte dans la gueule. » Anthony GESLIN (coureur de Bouygues Telecom) : « D’autres coureurs impliqués dans l’opération Puerto ont retrouvé une équipe. Pas lui. C’est tout le paradoxe de l’histoire. Mais peut-être que la retraite de Jan Ullrich est un bien pour le vélo. » David COULTHARD (pilote Red Bull-Renault) : « Nous allons forcément progresser. Mais les autres aussi. Je vois donc mal comment nous pourrions recoller au peloton. » Agustin PICHOT (demi de mêlée de l’Argentine) : « J’aide les Indiens Tobas. Ils sont originaires du nord du pays, mais vivent aujourd’hui à Buenos Aires dans des conditions difficiles. Mais je n’ai pas envie d’évoquer ça. Un homme ne doit pas parler de ce qu’il fait. C’est ce qu’il fait qui doit parler pour lui. » Frank LAMPARD (milieu de Chelsea) : « Didier Drogba est le meilleur attaquant au monde, sans contestation possible. » Quand le PSG joue au Parc, rien n’est simple pour les forces de l’ordre et les mairies concernées, qui font leur possible. Mais, depuis quelques mois, la police, la Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) et la voirie ne sont pas exemptes de tout reproche en ce qui concerne la délimitation du périmètre de sécurité. D’une part, elles affichent des pancartes plastifiées interdisant le stationnement les jours de match à des endroits où il est bien autorisé ces mêmes jours. D’autre part, elles laissent perpétuellement ouverts des panneaux métalliques interdisant le stationnement les jours de rencontre. Si les plaintes des riverains, dont nous avions déjà fait mention, font sourire les policiers, demeure un problème : le jour où le périmètre de sécurité sera élargi pour un match à hauts risques, nul ne respectera ces interdits. Il sera alors trop tard. BERNARD DOLET (avec Reuters) Propos cueillis dans L’Équipe et L’Équipe Magazine, du 26 février au 3 mars. (Photos Alain Mounic, Damian Douarganes/AP, Franck Nataf et Bernard Papon) PIERRE-MICHEL BONNOT PAGE 4 DIMANCHE 4 MARS 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge '' de nausée, Pascal Feindouno, placé du côté de la tribune Henri-Point, s’est écroulé sur la pelouse. Grégory Coupet, également incommodé, aurait demandé l’arrêt de la rencontre à l’arbitre. M. Chapron l’a a u s s it ô t d éc i d é à la 52e minute, le gaz commençant à se répandre dans tout le stade. Pendant qu’un stadier était évacué et que les autres se massaient contre les grillages pour empêcher les Magics Fan de les renverser, tous les joueurs regagnèrent le vestiaire. Seul Patrice Bergues, un des adjoints de Gérard Houiller, resta s ur la pelouse pour converser avec les ramasseurs de balle. Les pompiers intervinrent pour secourir un supporter dans la tribune nord. Au loin, un incendie éclata dans un quartier de la ville. Le speaker mit quinze minutes pour lancer un appel au calme. Le match reprit après dix-neuf minutes d’arrêt. Il était déjà fini. À l’image de la Bleu mogènes » (à l’extérieur du stade), raconte Janot. Ils en avaient déjà fait usage à l’arrivée de l’autocar de l’OL. « Quand j’ai vu une centaine de supporters courir après notre bus Jaune Rouge Jaune SAINT-ÉTIENNE. – Peu avant l’heure de jeu, supporters de Saint-Étienne et de Lyon échangèrent des jets de fumigènes. Une situation préoccupante qui déclencha l’intervention des forces de l’ordre. (Photo Alain de Martignac) Pour les amoureux des vignettes sportives, c’est un peu La Joconde. Pas étonnant, dès lors, qu’un collectionneur californien anonyme se soit offert, lors d’une vente aux enchères à Los Angeles, la vignette de base-ball T 206 Honus Wagner pour la somme record de 2 350 000 dollars (environ 1 780 000 ) ! Éditée pour la première fois en 1909, celle-ci serait la mieux conservée des 60 exemplaires qu’il resterait au monde. Précision : Honus Wagner fut, au début du siècle dernier, un grand joueur de base-ball des Pittsburgh Pirates. L’un des cinq premiers à entrer dans le Hall of Fame de la discipline. Noir Bleu Noir IL NE PEUT presque plus marcher. Trois opérations des hanches et le poids de ses quatre-vingt-sept ans ont eu raison de la mobilité de Johannes Gignoux. Alors, ils l’ont porté. L’emblématique président des Associés supporters des Verts avait mis un point d’honneur à assister au derby. Yvette, sa femme âgée de quatre-vingttrois printemps, l’accompagnait. Comme toujours et comme chaque année. Témoins d’un football d’un autre âge, les époux Gignoux ont été de tous les derbys ou presque. Ils croyaient avoir tout connu. Ils se trompaient. Ils ont dû attendre le quatre-vingt-treizième de l’histoire pour le voir lamentablement interrompu. On jouait la 47e minute, Fred venait d’inscrire le troisième but lyonnais. Les Magics Fans, massés dans la tribune nord, ont alors déployé une banderole volée il y a quinze ans à Gerland aux Lugdunums, un groupe de supporters de l’OL. En représailles, ces derniers ont balancé un fumigène dans le kop stéphanois. Qui l’a renvoyé. S’est ensuivi un aller-retour de fumigènes entre les deux tribunes. Selon l’AS Saint-Étienne, quatre seraient partis du coin de la tribune Henri-Point réservée aux mille sept cents supporters lyonnais ; deux, depuis le kop nord forézien. Mais d’autres témoins affirment en avoir vu un seul partir du côté lyonnais et trois côté stéphanois. Quel que soit leur nombre exact, une chose est sûre : au regard de leur dangerosité, les fumigènes sont désormais strictement interdits dans les stades. Leurs détenteurs encourent de lourdes peines. La loi du 5 juillet 2006 relative à la prévention des violences lors des manifestations sportives, dite « loi Alliot-Marie », prévoit jusqu’à trois ans de prison et 15 000 euros d’amende en cas d’introduction ou jets de projectiles pyrotechniques (L. 332-8 et 9). Un Lyonnais, âgé de vingt-six ans et qui appartiendrait aux Bad Gones, a d’ailleurs été arrêté – avec une dizaine d’autres supporters de l’OL – et placé en garde à vue dès l’issue de la rencontre. Il aurait été identifié comme l’auteur du premier jet de fumigènes par le système de vidéosurveillance. Si la répression a, semble-t-il, fonctionné, on peut s’interroger sur l’efficacité de la prévention. Comment est-il possible que Stéphanois et Lyonnais aient pu introduire des fumigènes dans le Chaudron alors que les fouilles sont en principe systématiques et qu’elles avaient été effectuées hier soir par les gardes mobiles ? Sans la complicité du personnel chargé de les encadrer ou un laxisme évident, cela apparaît improbable. Cette faillite du dispositif de sécurité mis en place pour ce match classé à risques a eu de lourdes conséquences sur la rencontre. Dans les minutes qui suivirent, des Lyonnais quittèrent leur tribune pour tenter de gagner celle du kop forézien. Cela nécessita l’intervention des gendarmes. « Les CRS ont alors utilisé des gaz lacry- 5 FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune LILLE - TROYES : 4-0 Lille à point nommé À quatre jours de son déplacement à Manchester, le LOSC s’est rassuré en faisant exploser Troyes. 1-0 2-0 3-0 4-0 : : : : A. Keita (15e) Dumont (18e) A. Keita (34e) Dumont (46e) VILLENEUVE-D’ASCQ – de notre envoyé spécial LILLE ESPÉRAIT une mise au point, il s’est offert hier une démonstration. Comme en août dernier, quand il assommait ses adversaires avec une régularité qui semblait en faire un rival potentiel de l’OL, le LOSC a éreinté Troyes de bout en bout, dans une ambiance de corrida sur la fin. Ce résultat le propulse, au moins jusqu’à ce soir, dans le trio de tête de la Ligue 1. Il lui a suffi de quarante-six minutes exactement pour rappeler à l’ESTAC la différence entre un candidat à la Ligue des champions et un prétendant au maintien. « Il y avait trop d’écart, a admis Jean-Marc Furlan. À la mi-temps, le match était fini, le but était seulement de remporter la deuxième. Là aussi, on a échoué. » L’entraîneur aubois a évoqué « une leçon ». Et ce fut effectivement cela. Hormis un décalage de Nivet pour Matuidi (37 e ), Troyes n’a jamais créé l’esquisse d’un danger autour de la cage gardée par Sylva. Inefficace, voire insignifiant, l’ESTAC s’est noyée. « Ils allaient plus vite que nous, témoignera Benjamin Nivet. C’est une bonne claque. C’est sévère mais logique. » Le résultat confirme un Troyes à deux faces, qui vient d’encaisser sept buts en deux matches à l’extérieur mais a aussi battu Bordeaux (1-0), puis Lorient (3-0) la semaine passée, à domicile. Face à Valenciennes, samedi prochain, l’ESTAC ne pourra pas se permettre une prestation aussi faible qu’au Stadium Lille Métropole. Mais il ne tombera certainement pas sur une formation aussi talentueuse. Car hier, c’était le LOSC version Ligue des champions qui s’est jeté sur sa proie. Avec, en tête de gondole, l’immense Abdulkader Keita redevenu magique. Trois minutes après avoir constaté l’absence du moindre coéquipier pour reprendre un centre-missile, l’Ivoirien décida de tenter sa chance dans un angle impossible, en frap- pant toujours aussi fort. Le Crom ne s’y opposa pas, et le récital prit alors forme (1-0, 15e). Dès la 18e minute, un centre détourné de Keita atterrit sur la volée du gauche de Dumont (2-0). Et, après une demi-heure, Lille avait plié l’affaire sur une action made in LOSC, merveilleusement conclue par un enchaînement poitrine-pied gauche de A. Keita (3-0, 34e). L’équipe de Claude Puel, qui n’avait plus marqué deux buts dans un match depuis le 9 décembre 2006 (2-2 contre Saint-Étienne), dominait incroyablement son sujet. « C’est un résultat très important pour nous, dira l’entraîneur nordiste. Quatre défaites d’affilée (une en C 1, trois en L 1, c’est très dur à vivre. » A. Keita et Odemwingie se lancèrent dans un double une-deux qui mit illico Troyes la tête à l’envers (4-0, 46e). « Cette semaine, nous étions vraiment appliqués à l’entraînement, concentrés, tous ensemble, explique Stéphane Dumont. On a senti un groupe vraiment solidaire. » Pour l’ex-capitaine lillois, auteur d’un doublé, la soirée a eu des airs de renaissance. Gêné presque sans discontinuer par des douleurs au genou depuis deux saisons, il vivait hier sa huitième titularisation de la saison seulement en L 1. À l’issue de la rencontre, il n’avait mal nulle part, ce qui représente une vraie victoire personnelle. Il a resurgi au moment où la crise pointait. Car si Lille n’avait pas gagné hier, sa situation en Championnat serait devenue critique. Claude Puel lui-même l’a reconnu. Ce matin, c’est l’inverse. Le LOSC, grand bénéficiaire de la soirée, a marqué les esprits. Il s’est montré aussi conquérant qu’en début de saison. Il a retrouvé le grand Keita. Et il a atomisé son adversaire sans trois éléments majeurs, Plestan, Cabaye et Bodmer. Ni Chalmé, remplaçant pendant une heure. À quatre jours de son déplacement à Manchester, Lille a étalé tout ce qu’il a de meilleur en lui. RÉGIS DUPONT Dumont : « On a senti un groupe vraiment solidaire » Hier, Lille avait une furieuse envie de clore sa plus mauvaise ligne de résultats depuis trois saisons. Cela s’est vu : alors que Jean-Marc Furlan avait fait entrer Y. Lachuer et Danic dès le repos pour inverser la tendance, Keita a tout cassé De l’air pour Auxerre Vainqueurs de Rennais accrocheurs, les Bourguignons se sont éloignés de la zone de relégation. 1-0 : Jelen (65e) AUXERRE – de notre envoyé spécial CE CHAMPIONNAT DE L 1 n’est plus à un paradoxe près. Plutôt séduisants depuis la trêve, les Auxerrois n’étaient pas parvenus à faire fructifier leur prometteur début d’année, en raison d’un criant manque d’efficacité, notamment depuis quatre matches n’ayant engendré que trois nuls frustrants. Hier soir, c’est face à des Rennais qui n’avaient plus perdu à l’extérieur (trois victoires, deux nuls) depuis le 25 novembre (0-1 à Toulouse) qu’ils ont renversé la tendance. Comme l’analysa sobrement et avec acuité Benoît Cheyrou, le capitaine icaunais : « Ce ne fut pas notre meilleur match de ces dernières semaines, mais on retiendra les trois points, qui compteront. » Dans l’optique du maintien, évidemment. Car, à force de gâcher, l’AJA s’était mise en danger, presque toute seule. Ce matin, ce succès lui permet de prendre ses aises avec la zone de relégation, comptant ainsi sept points d’avance sur le Paris-SG (18e), qu’elle visitera dimanche prochain. On redouta pourtant longtemps que cette confrontation fermée et perturbée par une aire de jeu lamentable – qui sera changée à la fin du mois – n’aboutisse à un piteux score nul et vierge. Notamment en raison d’une pauvre première période durant laquelle seules deux petites frappes auxerroises de Cheyrou (2e et 37e) et des tentatives rennaises de Mbia, sur coup franc (26e), puis de Briand (40e) et Sorlin (42e), pour les bras de Sorin, vinrent briser la monotonie. Heureusement, la seconde fut davantage rythmée, les Bourguignons parvenant enfin à emprunter les côtés. Et à mettre à profit leur jeu en profondeur grâce à l’entrée de Jelen (46e). Moins fringant depuis quelques matches, en raison notamment de problèmes de dos, l’international polonais retrouva vite ses jambes. Il bénéficia d’une longue ouverture de Mignot, qui n’avait pourtant pas dû réussir une seule transmission jusqu’alors, pour s’en aller tromper Pouplin dans son style ni l’erreur du gardien breton face au second nommé (82e), n’aboutissaient. « Heureusement, pour une fois, nous n’avons pas pris de but », pouvait souffler Bacari Sagna. Avec désormais un seul point d’avance sur son adversaire, son ancien coéquipier chez les Espoirs, Simon Pouplin, rappelait, lui, la priorité du moment pour Rennes, déjà battu par Sedan (0-2), une semaine plus tôt : « Avant de penser à autre chose, il faut d’abord se concentrer sur les 43 points à prendre pour le maintien. » De l’Europe à la Ligue 2, l’écart a rarement semblé aussi faible. FRANCK LE DORZE Jelen réussit son entrée ILS SE SONT EMBRASSÉS. Les frères CHEYROU, Benoît l’Auxerrois et Bruno le Rennais, se sont ainsi salués à l’entame de cette partie, en tant que capitaines. Ce fut longtemps la plus belle image de cette confrontation disputée sur une aire de jeu mi-plage mi-pelouse… Le premier mit du temps à se mettre en route au sein d’un milieu qui éprouva d’abord des difficultés à trouver ses attaquants, à l’image de PEDRETTI, au jeu long imprécis. Si THOMAS fut propre sur les côtés, AKALÉ manqua de réussite, tandis que KAHLENBERG fut inoffensif et remplacé à la pause par JELEN, véloce et buteur. Davantage de réussite donc que NICULAE, qui évolua dans le même registre : la profondeur. Défensivement, MIGNOT perdit un nombre incroyable de ballons jusqu’à son ouverture victorieuse sur Jelen (65e), alors que SAGNA fut assez terne. Dans l’axe, le solide KABOUL gagnerait à jouer plus court, tandis que ESPAGNE Le Betis Séville va faire appel Sanctionné par une fermeture de trois matches de son stade après les incidents ayant émaillé le derby face au FC Séville, mercredi (match arrêté à la 57e minute, 0-1), le Betis Séville va faire appel de la décision du comité de compétition de la Fédération espagnole. L’entraîneur andalou Juande Ramos avait reçu une bouteille d’eau en plastique, lancée des tribunes, et avait perdu connaissance quelques minutes avant d’être évacué sur une civière, victime d’un traumatisme crânien. Le Betis, de son côté, menace même de porter l’affaire devant la justice civile. HENRY ENCORE LAISSÉ AU REPOS. – Déjà absent lors des deux derniers matches d’Arsenal, Thierry Henry n’était pas sur la feuille de match, hier, contre Reading (2-1). « Thierry est blessé au dos et au pied. Il a subi une infiltration pour jouer contre le PSV. C’était juste un mauvais coup, cela devait atténuer la blessure. Il a 50 % de chances de jouer mardi », estime Arsène Wenger, le manager du club maintenant si caractéristique (1-0, 65e). Bien plus à l’aise en football (7e but) qu’en français, il reconnaissait, par traducteur interposé, être « très heureux de marquer, car cela faisait longtemps que ce n’était pas arrivé, et de donner la victoire à l’équipe qui en avait besoin ». Les Rennais, qui n’étaient pas aussi heureux avec l’entrée en jeu d’Utaka à la place d’un Thomert décevant (62 e ), devaient alors lâcher prise et subir sans réagir. Enfin libérés, les Auxerrois espéraient donc obtenir le break, mais ni les frappes d’Akalé (74e) et de Ba (81e), repoussées par Pouplin (74e), londonien. Le Français avait déjà été laissé au repos en finale de Coupe de la Ligue, contre Chelsea (1-2) puis mercredi, en Cup, face à Blackburn (0-1). Arsenal recevra le PSV Eindhoven, mardi, en huitièmes de finale retour de la Ligue des champions (aller : 0-1). COUPE DE FRANCE : TIRAGE AU SORT DES DEMI-FINALES. – Le tirage au sort des demi-finales de la GRICHTING fut embêté par la vivacité de BRIAND. L’attaquant rennais offrit la palette complète de l’attaquant moderne. Mais il ne fut pas très bien soutenu. Derrière lui, THOMERT, libre, ne pesa guère, alors que, sur les flancs, DANZÉ ne profita pas des largesses adverses, pendant que SORLIN, trop approximatif, n’apparut pas dans une grande forme, visiblement malade. Sur le plan défensif, en revanche, ce fut beaucoup plus solide, d’abord grâce à la complémentarité des récupérateurs, MBIA le physique et Br. CHEYROU le technique. Derrière, la charnière, notamment MENSAH, fut impeccable… jusqu’au but. FATY, à droite, et EDMAN, à gauche, bloquèrent bien leur couloir. Enfin, concernant les gardiens, POUPLIN alterna réflexes et hésitations, SORIN étant finalement moins inquiété. – F. L. D. Coupe de France (17 et 18 avril) aura lieu cet après-midi au cours de l’émission Stade 2 (18 heures), sur France 2. Les qualifiés sont Nantes, Marseille, Sochaux et Montceau-les-Mines (CFA). Ce dernier est assuré de jouer « à domicile », au stade Jean-Laville de Gueugnon, car il jouera forcément contre un adversaire de L 1, plus de deux divisions au-dessus. MONTCEAU RETARDE LES TRAVAUX À GUEUGNON. – En raison de cette assurance pour Montceau (voir ci-dessus) de disputer les demi-finales de la Coupe de France à domicile, les aménagements du stade Jean-Laville de Gueugnon vont subir un léger retard, estimé à trois semaines. Les travaux de la tribune sud (3 000 places) devraient débuter en mai, portant la capacité du stade à 15 000 places. Le financement est partagé entre les collectivités locales et régionales, la Ville de Gueugnon et le club (à hauteur de 700 000 ). L’enceinte pourrait être inaugurée au début de la saison 2008-2009. – M. Ca. ZIDANE VOIT LE BARÇA CHAMPION. – Depuis Barcelone, où il assurait vendredi la promotion d’un centre de physiothérapie pour sportifs, Zinédine Zidane a défendu son ancien club, le Real Madrid, estimant toutefois que le Barça est favori pour le titre de champion. « Quand Madrid ne gagne pas, les gens veulent tout changer. Mais l’équipe peut jouer mieux et remporter quelque chose cette saison. C’est ce qu’il manque au Real pour revenir au sommet. Le Barça, qui joue très bien, est favori pour le titre. » – F. T. DIMANCHE 4 MARS 2007 MARDI LE SPORT SOUS TOUTES LES COUTURES. SPORT & STYLE L’ÉQUIPE, SEA, SURF & SUN, 150 PAGES GRATUIT AVEC L’ÉQUIPE DU MARDI 6 MARS. PAGE 5 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge AUXERRE - RENNES : 1-0 Bleu LILLE. – 15e minute : Abdulkader Keita déclenche le feu d’artifice lillois. Gaël Sanz est trop court, Ronan Le Crom va se faire surprendre sur sa gauche. Et le LOSC retrouver une troisième place qualificative pour la Ligue des champions. (Photo Philippe Huguen/AFP) Jaune Jaune Rouge TROYES LE CROM (4) : n’a vraiment pas aidé son équipe en se faisant piéger par A. Keita sur le premier but. BERKAK (3,5) : à la peine face aux assauts du trio Tafforeau-Obraniak- Bastos. SANZ (3,5) : il a commis des fautes et a brillé par son absence sur les buts lillois. PAISLEY (3,5) : naïf sur le quatrième but, peu rassurant le reste du temps. I. FAYE (3) : mangé par A. Keita, toujours à la limite de la rupture. BARBOSA (4,5) : Aubois le plus incisif sur la durée, il a tenté avec un succès inégal d’aiguiller son équipe vers l’avant. MATUIDI (4) : imprécis, malheureux dans ses tentatives. I. BANGOURA (2,5) : laminé par Tafforeau, il a été relayé à la pause par LACHUER (note : 5), qui a amené un minimum de justesse. NIVET (4) : organisateur privé de solution, il est coupable de négligence dans le pressing face à Makoun sur le troisième but lillois. ENZA YAMISSI (3) : il a joué à l’envers et n’a pas bien défendu. Remplacé au repos par DANIC (note : 5), dont l’activité a été plus visible. GIGLIOTTI (3) : invariablement dominé par Tavlaridis, il a promené sa peine jusqu’à sa sortie au profit de JAZIRI (68e). – R. D. Noir Bleu Noir LILLE SYLVA (6) : des relances au pied inquiétantes mais des gants sûrs. LICHTSTEINER (6,5) : très décidé, il a contribué à mettre le feu dans le couloir droit d’entrée. Remplacé par YOULA (75e). TAVLARIDIS (6,5) : impérial dans les airs. FRANQUART (6) : l’invité surprise s’est montré serein face à une menace intermittente. TAFFOREAU (7) : hyper disponible, précis ballon au pied, intraitable dans les duels. Le capitaine lillois s’est baladé. MAKOUN (6,5) : le Camerounais a encore gratté un nombre incroyable de ballons et adressé une passe lumineuse à A. Keita sur le troisième but. DUMONT (7) : il a orchestré le pressing haut et marqué deux fois. Pas mal pour un revenant. OBRANIAK (6) : pas toujours heureux mais rarement à court de jambes ou d’idées. CHALMÉ l’a suppléé (67e). A. KEITA (8,5) : intenable, percutant, et même brillant par instants. L’Ivoirien, qui n’avait plus marqué en L 1 depuis le mois d’août, a effectué un match fracassant : deux buts, et une implication déterminante sur les deux autres. Relayé par DEBUCHY (66e). BASTOS (6,5) : lui aussi n’avait pas été aussi en jambes depuis quelques semaines. ODEMWINGIE (6) : le Nigérian, en quête de confiance, ne prend plus autant d’initiatives. Mais il a donné une passe décisive. 6 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée) e HIER SAINT-ÉTIENNE e 1-3 B. Gomis (80 ) AUXERRE e 1-0 LYON Källström (28e) Tiago (37e) Fred (47e) TOTAL CLASSEMENT J. 1. Lyon LILLE 4-0 A. Keita (15e, 34e) Dumont (18e, 46e) LORIENT MONACO NANCY e 0-0 0-0 1-1 Macaluso (36 ) TROYES NICE BORDEAUX LE MANSe Grafite (74 ) SEDAN e 2-0 PARIS-SG Landreau (7 c.s.c.) Boutabout (74e) 0-0 AUJOURD'HUI 18 HEURES SOCHAUX TOULOUSE NANTES 21 HEURES MARSEILLE LENS EN DIRECT DES VESTIAIRES 61 DOMICILE MATCHES Pts RENNES Jelen (65 ) VALENCIENNES Nantes, le décrochage ? G. 27 BUTS N. 19 P. p. 4 4 50 c. 22 J. +28 Jean FERNANDEZ (entraîneur d’Auxerre) : « C’est une victoire qui fait du bien, surtout quand on voit les autres résultats. Elle est même très importante pour la suite, pour le maintien. Il y avait beaucoup de frustration depuis trois matches. On connaissait la qualité de la défense rennaise, la meilleure du Championnat à l’extérieur, avec seulement dix buts encaissés jusqu’alors. Il y a eu un peu de crainte et de fébrilité au départ. On a manqué d’agressivité et de mouvement en première période. Puis il y a eu plus d’animation et on est davantage passés par les côtés. Et c’est encore la vitesse de Jelen qui a fait la différence. » Pierre DRÉOSSI (entraîneur de Rennes) : « Il est vraiment dommage de se faire contrer à l’extérieur, à 0-0. C’est pourtant tellement classique à Auxerre… J’ai le sentiment que l’on maîtrisait bien, en attendant les dix dernières minutes pour mieux sortir. Et ce but a tout gâché. On a manqué de concentration sur le coup. Il y a pourtant eu peu d’occasions de part et d’autre, et il y avait la place pour mieux faire sur une pelouse très difficile pour les deux équipes. » – F. L. D. MONACO - BORDEAUX (0-0) Laurent BANIDE (entraîneur de Monaco) : « On a été assez malmenés, mais on sort avec un nul sans prendre de buts et en gardant une certaine solidité. On se crée même les occasions pour gagner. Je crois qu’on n’a pas à rougir de ce nul. J’ai voulu retenter l’expérience tactique qui m’avait satisfait au Mans (2-0). Cela permettait de ne pas partir à l’abordage. Dans notre situation actuelle, on ne peut pas se permettre de prendre trop de risques. Il faut être ambitieux mais également prudents. » RICARDO (entraîneur de Bordeaux) : « Je crois qu’en première période on se crée les meilleures occasions. On fait aussi les bons gestes qui auraient dû permettre de forcer le résultat et je regrette une fois de plus ce but valable qui nous a été refusé. On méritait de prendre un point ce soir, car on a montré une belle qualité de jeu. Je crois qu’on a trouvé un bon équilibre mais, bien sûr, il va falloir continuer à travailler justement pour développer cette qualité et nous rendre plus efficaces. » – E. Ba. NANCY - LE MANS (1-1) Pablo CORREA (entraîneur de Nancy): « Le Mans a mérité son égalisation. On a fait une très bonne première mi-temps et en seconde, on a eu une balle de 2-0. Le Mans a appuyé et joué son va-tout. Ils n’ont jamais renoncé et mieux passé leurs mauvais moments que nous. On ne peut pas être déçus de prendre un point, sachant qu’on a joué comme on a pu et pas comme on a voulu. Moi, je veux maigrir et je n’y arrive pas (rires). On veut gagner et parfois on n’y arrive pas non plus… » Frédéric HANTZ (entraîneur du Mans): « On peut l’emporter en fin de match mais, compte tenu de notre situation, ce qui m’intéressait, c’était le contenu, et je suis très satisfait parce qu’on a été consistants. On a su bien défendre, on s’est créé des situations dangereuses, on a été très impliqués, très concentrés. Nos deux derniers déplacements ici s’étaient traduits par deux défaites où on n’avait pas été bons du tout. Là, on a su faire face. Sur la durée du match, je pense qu’on a été mieux. » – L. D. LORIENT - NICE (0-0) Christian GOURCUFF (entraîneur de Lorient) : « Il y avait de la volonté mais nous avons manqué de justesse pour pouvoir créer les décalages. À l’arrivée, il y a peu d’occasions vraiment dangereuses. En fin de première mi-temps, après la sortie de Baky (Koné), on s’est retrouvés face à une équipe de Nice totalement inoffensive, ça nous a facilité la tâche. Mais je ne suis pas satisfait du contenu, ce n’est pas un problème d’état d’esprit mais de justesse, notre jeu était trop désordonné. Ce soir, on a pris un point, on en a trente-cinq, il en faut encore huit pour se maintenir, ce sera dur. » Roger RICORT (directeur sportif de Nice) : « On a assisté à un match fermé, les deux équipes se craignaient. On prend un point, ce n’est pas ce qu’on était venus chercher mais on s’en contentera. La sortie de Koné est un tournant, il avait les jambes pour bien faire. Lorient a repris confiance quand il a quitté la pelouse. C’est vrai que, quand il n’est plus là, c’est plus facile de défendre pour nos adversaires. Concernant Vahirua, je mets ça sur le compte d’un excès d’énervement. » – R. R. J. 22 11 G. 14 BUTS N. 11 P. p. 0 3 c. 28 11 45 26 12 9 5 40 29 +11 14 7 6 1 22 13 12 5 3 4 18 16 42 27 11 9 7 36 25 +11 13 7 4 2 21 9 14 4 5 5 15 16 4. Toulouse 42 27 12 6 9 30 28 +2 13 7 3 3 18 11 14 5 3 6 12 17 5. Sochaux 40 26 10 10 6 30 28 +2 12 6 4 2 13 10 14 4 6 4 17 18 PASSEURS 1. Y. Lachuer (Troyes), 8 passes. 2. Piquionne (Saint-Étienne,6 ; puis Monaco, 1) ; Ilan (+ 1) (Saint-Étienne), 7 passes. 4. Monterrubio (Rennes, 4, puis Lens, 2) ; Juninho (Lyon) ; Niang (Marseille) ; Gakpé (Monaco) ; B. Gavanon (+ 1) (Nancy), 6 passes. PROCHAINES JOURNÉES 6. Bordeaux 40 27 12 4 11 28 29 -1 14 9 2 3 19 11 13 3 2 8 9 18 7. Saint-Étienne 39 27 11 6 10 42 36 +6 14 8 0 6 23 17 13 3 6 4 19 19 SAMEDI 10 MARS SAMEDI 17 8. Marseille 38 26 11 5 10 31 27 +4 12 8 2 2 19 10 14 3 3 8 12 17 17 H 10 ET DIMANCHE 18 MARS 9. Rennes 36 27 9 9 9 23 23 0 14 6 5 3 15 12 13 3 4 6 8 11 10. Nancy 36 27 9 9 9 25 29 -4 14 9 2 3 17 13 13 0 7 6 8 16 11. Le Mans 35 27 8 11 8 31 32 -1 14 6 6 2 19 13 13 2 5 6 12 19 28e JOURNÉE 29e JOURNÉE (*) Toulouse - Monaco (Canal +) Nice - Rennes Nantes - Nancy Lorient - Lille Bordeaux - Sochaux Troyes - Valenciennes Le Mans - Saint-Étienne (Ces six matches sur Foot +) 12. Auxerre 35 27 8 11 8 30 33 -3 14 7 5 2 16 12 13 1 6 6 14 21 13. Lorient 35 27 9 8 10 25 29 -4 13 6 3 4 13 10 14 3 5 6 12 19 14. Monaco 34 27 9 7 11 31 28 +3 13 5 4 4 17 14 14 4 3 7 14 14 15. Nice 30 27 7 9 11 24 26 -2 13 6 4 3 19 13 14 1 5 8 5 13 16. Troyes 30 27 7 9 11 27 38 -11 13 6 5 2 20 15 14 1 4 9 7 23 17. Valenciennes 29 27 8 5 14 26 39 -13 13 6 4 3 14 11 14 2 1 11 12 28 18. Paris-SG 28 27 6 10 11 27 34 -7 14 4 4 6 15 19 13 2 6 5 12 15 19. Sedan 25 27 5 10 12 35 44 -9 14 3 7 4 17 16 13 2 3 8 18 28 Lens - Sedan (Canal + Sport) Paris-SG - Auxerre (Foot +) 20. Nantes 23 26 4 11 11 20 32 -12 14 3 7 4 13 19 12 1 4 7 7 13 Lyon - Marseille (Canal +) LILLE - TROYES : 4-0 (3-0) SAINT-ÉTIENNE - LYON : 1-3 (0-2) Ilunnga 4 Hoggnoon 3 JJaaanott 5 ZZ. Cam maaara 5 M Dabo M. b 4 Remplacements. – 53e : Tiago par A. DIARRA ; 70e : Govou par WILTORD et Fred par BAROS. Non utilisés : Vercoutre (g.), Clerc, Juninho, Benzema. Entraîneur : G. Houllier. LES BUTS Tafforeau orea cap., cap ap., 7 Berrkak Ib. BBangooura Ib 3,5 3,5 2,5 Barbo Barbosa S nnzz San Frannquuar uaarrtt 44,55 33,5 ,5 6 Ni N ivet t Odem Od mwing mw i g i ie e M Makoun akoun k Sylva Sy Sylva y Le Crrrooom m ca ap., a p 4 6 6 6,5 5 Gigggliot Gi liot ott ttti 6 4 Paaisl Pai i leyy 3 T ariiddiss Tavla Mattuidi 3,5 35 Dum mont 66,,5 6,5 4 7 Enza A Ke A. Keita I.I Faaaye ye Liichtsteiner i htsteine ti Yam missii 8,55 3 65 6,5 3 Bastos Basto 6,55 Obrraniak 6 Remplacements. – 66e : A. Keita par DEBUCHY ; 67e : Obraniak par CHALMÉ ; 75e : Lichtsteiner par YOULA. Non utilisés : Malicki (g.), Schmitz, Mirallas, Audel. Entraîneur : C. Puel. Remplacements. – 46e : Enza Yamissi par DANIC (note : 5) ; 46e : Ib. Bangoura par Y. LACHUER (note : 5) ; 68e : Gigliotti par JAZIRI. Non utilisés : Westberg (g.), Kouassi, Amzine, Lacourt. Entraîneur : J.-M. Furlan. LES CARTONS LES CARTONS 4 AVERTISSEMENTS. – Lyon : Malouda (39e, gain de temps), Cris (57e, contestation), Réveillère (63e, jeu dur sur Heinz), Toulalan (81e, geste d’humeur). 3 AVERTISSEMENTS. – Troyes : Barbosa (41e, tacle irrégulier sur Obraniak), Danic (54e, geste d’énervement), I. Faye (69e, tacle dangereux sur Lichtsteiner). (15e). VALENCIENNES - TOULOUSE : 0-0 Temps doux. Pelouse grasse. 15 851 spectateurs. Arbitre : M. Poulat. Belhadj elhad 65 6,5 Maaurice aurice-Belay ee-Be Be Belay 7 Remplacements. – 54e : Ouadah par ABDOU ; 69e : Pujol par JAU ; 77e : MauriceBelay par A. CISSÉ. Non utilisés : Babikian (g.), Lachor, Badiane, Henaini. Entraîneur : J. Pasqualetti. Jem mmalli Alooonso nso 55,55 5 Fernando Ferna o Giveet Heeenrrique q e 6 cap.,, 6 cap 6 Piquionne uionn ionnne Cham hamaakh 55 5,5 RRoooma Moonsso soreaau YY. Touuré 6 Ram mé 6 55,55 cap ca ap.,, 55,5 ap ap., ,5 4 Koooller ller er JJusssiê Plan l nnus us Bolivvar Mav vuba 5,5 , 5 5,55 5,5 6 6 Mi coud D. Perez Pe Wennndel del M esto Mode 4 4,5 5 5,5 ,5 5 Remplacements. – 46 e : Wendel par MARANGE (note : 5,5) ; 86e : Chamakh par PEREA ; 90e + 3 : Mavuba par OBERTAN. Non utilisés : Valverde (g.), Enakarhire, Smicer, Cavenaghi. Entraîneur : Ricardo. Remplacements. – 27e : C. Rodriguez par B. KALOU (note : 4) ; 65e : Luyindula par PAULETA ; 81e : Frau par N’GOG. Non utilisés : Alonzo (g.), Dramé, Chantôme, Mulumbu. Entraîneur : P. Le Guen. 1-0 : LANDREAU (7e c.s.c.). – Job récupère un ballon au milieu de terrain, accélère et décale Maurice-Belay côté gauche, qui centre devant Mendy. Devant le but, Pujol, libre de marquage, place une tête décroisée qui heurte le poteau gauche de Landreau. Le ballon vient rebondir sur la cuisse du gardien parisien avant d’entrer dans le but. 2-0 : BOUTABOUT (74e, passe de Maurice-Belay). – Belhadj récupère un ballon et passe à Maurice-Belay, qui élimine trois Parisiens avant de frapper du gauche à l’entrée de la surface. Landreau se détend et détourne, mais Maurice-Belay a suivi et centre en retrait pour Boutabout, qui marque à bout portant de l’intérieur du gauche. LES CARTONS 4 AVERTISSEMENTS. – Sedan : Abdou (57e, tacle irrégulier sur E. Cissé), Boutabout (62e, tacle à retardement sur Armand) ; Paris-SG : E. Cissé (47e, tacle à retardement sur Boutabout), Diané (64e, simulation). LORIENT - NICE : 0-0 Temps froid. Pelouse moyenne. 13 721 spectateurs. Arbitre : M. Moulin. Lekko 5 B. Me Mendyy 3,55 Diaaanné 3,5 3,5 Al. Yaahiaa É. Cisssé zehnaal Ouad Ouadah 6,55 cap., 44,5 Rooze Boutabout utab tabouut 3,,,55 Luy Luyi uyi yindula indula ndula 55 5,5 5,5 5 5 TTrrévisa Tré saan Laandreeeaaauu 3,5 6 44,5 ,5 F au Frau Saartr rtre rt tre Amalfitano Job S. TTrrraor aoré 5 malfi R Roth Rothen th 5 6,5 4 5,5 ,5 44,55 C. Rodr Rodriguez z Pujol j Ducourtioux ourtio Arm mand m and non nnotté 6,5 cap., ap., p , 4,5 4,, 4,5 4, ,5 Beau temps. Pelouse correcte. 11 456 spectateurs. Arbitre : M. Kalt. Remplacements. – 74e : Y. Touré par MERIEM et Koller par PLASIL. Non utilisés : Ruffier (g.), Sambou, Pino, Kallon, Vargas. Entraîneur : L. Banide. 21 HEURES LES BUTS LES BUTS 1-0 : A. KEITA – Percée de Lichsteiner sur le flanc droit qui lance A. Keita. Ce dernier déborde Faye puis, à l’angle droit de la surface de but, déclenche une frappe croisée du droit qui passe sous le bras de Le Crom, battu. 2-0 : DUMONT (18e). – Le centre d’A. Keita, dévié involontairement par l’épaule d’un Troyen, échoue plein axe, aux dix-huit mètres, sur Dumont. Sa puissante volée du coup de pied gauche finit au ras du poteau gauche de Le Crom. 3-0 : A. KEITA (34e, passe de Makoun). – Long ballon en cloche de Makoun, dans le dos de la défense troyenne, pour A. Keita. L’Ivoirien enchaîne en pleine course contrôle de la poitrine et frappe croisée victorieuse du gauche. 4-0 : DUMONT (46e, passe d’Odemwingie). – Bien servi par A. Keita, Odemwingie centre en retrait dans la surface pour Dumont, seul dans l’axe, qui marque de l’intérieur du gauche de près. MONACO - BORDEAUX : 0-0 (*) Les matches télévisés et décalés restent à fixer. 0-1 : KÄLLSTRÖM (28e). – Du côté gauche, Malouda adresse un centre que Hognon renvoie de la tête plein axe. À l’entrée de la surface, Källström récupère le ballon, contrôle du droit et prend Janot à contre-pied sur sa droite d’un tir de l’intérieur du gauche. 0-2 : TIAGO (37e). – Du milieu de terrain, Tiago passe à Govou, déséquilibré dos au but à l’entrée de la surface. L’arbitre laisse l’avantage. Fred récupère et se fait contrer par Camara. Le ballon revient sur Tiago, lancé, qui lobe Janot d’un tir piqué du droit. 0-3 : FRED (47e). – Coup franc pour Lyon à 20 mètres, légèrement décalé sur la droite. Fred le frappe directement de l’intérieur du droit. Le ballon, enroulé, entre juste en dessous de la lucarne gauche de Janot. 1-3 : B. GOMIS (80e, passe d’Ilan). – Sur le côté gauche de la surface, Heinz centre en retrait pour Ilan qui contrôle et transmet de l’extérieur du droit à Gomis. Au point de penalty, ce dernier bat Coupet d’un tir croisé de l’intérieur du droit malgré le retour d’Abidal. Doos Santos antos 5 18 HEURES SEDAN - PARIS-SG : 2-0 (1-0) Temps frais. Pelouse en très bon état. 13 715 spectateurs. Arbitre : M. Malige. Réveiillèree Govou PP. Feindouno indou 66,55 cap., ap., p , 55,5 , 5 Tiaago Ti g C is Cri Sablé ablé 7 6 cap., 4 Ilan T ll Toula Toulalan Couppeett Coup Coupe Fredd 4 66,55 7 B GGom B. miss 6 6 Sqquuillaci uillaci Perqu Perquis Källsström m 5 33,55 7,,5 Landrin ndrin Malouda aaloud ouda oud Abidddal al 35 3,5 6 6 Remplacements. – 46e : Perquis par GUARIN (note : 6) et Landrin par HEINZ (note : 5). Non utilisés : Viviani (g.), L. Diatta, Hautcœur, Sall, Moussilou. Entraîneur : I. Hasek. DIMANCHE 11 MARS Nancy - Lyon Auxerre - Lens Lille - Le Mans Monaco - Nantes Marseille - Nice Sedan - Bordeaux Rennes - Paris-SG Sochaux - Toulouse Saint-Étienne - Troyes Valenciennes - Lorient 20 HEURES Temps doux. Pelouse correcte. 12 461 spectateurs. Arbitre : M. Thual. Ebondoo Rippert pper BBezzzaz PPaulo l César 55,55 5 6 4 5 Dieu 4,5 Di uze Flaaccheez Arrrib r bbag agé 6 Paauwe Duufresn Paau 5,5 5,5 ,5 resne esnne cap., ca ap , 6,5 5,55 caaap ap., p 55,55 Pennnete neteeau Doucchheeezz Douc Ellmande lmandeer Em manaa 6 8 5 5 Saavidan idan dann Ouaadddou douu Doumeng Doum Cooongr ongré 5,5 5,5 , Siriiieix eix 7 6 4 Maater Manssaré M thhhiieu Math Mo. Trao Traoré 7,5 4,5 45 4,5 66,55 Remplacements. – 73e : Doumeng par HADDAD ; 81e : Mo. TRAORÉ par DOSSEVI ; 83e : Bezzaz par HASSLI. Non utilisés : Grondin (g.), Bourgeois, Liron, Saez. Entraîneur : A. Kombouaré. Remplacements. – 81e : Paulo César par BATLLES ; 90e : Mansaré par BERGOUGNOUX. Non utilisés : Benvegnu (g.), Dao, Bonnet, Fort. Entraîneur : É. Baup. Moullec oulle 5 Cia Ci iani n 5,5 Ré. Riiou 5 Maarch ccha haal capp., 5,,5 J ll t Jallet 6 Faanni 55,55 Diakkité 4, 4,5 5 Abaaarddonaado B. Konéé Abrie Abriel caaappp., 55,55 nnonn notté 6 Saï Sa aïfi aï ïfïfi Écho houafn fnnii 5,5 Laaslannndes Llorrriis 4,5 4,5 65 6,5 5,5 G gnacc Gigna Kaaant nté Ewol Ewolo 5 5 Rooool ol 6 5 Veigneaau Namouchi mouch V rraultltt Var 4 4,5 5 LLe PPen 6,55 Remplacements. – 62e : Le Pen par TAÏDER ; 70e : Gignac par BOURHANI ; 83e : Saïfi par MARLET. Non utilisés : Cappone (g.), Genton, Morel, Mansouri. Entraîneur : C. Gourcuff. Remplacements. – 40e : B. Koné par VAHIRUA (NOTE : 3,5) ; 64e : Veigneau par EDERSON ; 90e + 3 : Vahirua par SCOTTO. Non utilisés : Letizi (g.), Bellion, So. Camara, Gace. Entraîneur : F. Antonetti. LE CARTON LES CARTONS LE CARTON 1 AVERTISSEMENT. – Bordeaux : Henrique (19e, obstruction sur Piquionne). 1 AVERTISSEMENT. – Toulouse : Mathieu (90e, gain de temps). 1 EXPULSION. – Toulouse : Elmander (85e, jeu dur sur Penneteau). 1 AVERTISSEMENT. – Lorient : Ewolo (26e, jeu dur sur B. Koné). NANCY - LE MANS : 1-1 (1-0) AUXERRE - RENNES : 1-0 (0-0) Temps frais. Pelouse correcte. 18 142 spectateurs. Arbitre : M. Duhamel. Temps doux. Pelouse en très mauvais état. 7 863 spectateurs. Arbitre : M. Fautrel. Sesssegnnon Brison Br rison 5,5 , 5 B B. G Gava Gavanon n Basa Ba Maccalllusoo 5,5 5 5 Coutadeur outad caaap ap.., 5,5 55 5 5,5 ,5 ama mas asssa r né SSama C lo Fooortun Curbe Y. Peelé lé Gréggorin inni 5 6 5 6 55,5 ,55 Dee Me Melo Cerdan Ce Di kha Diak haatté N’Guéémo R maric Rom i Cerdan 6 4 capp., 4 cap., 5 6,5 6,5 Is. Bango B goura I. Dia Ib Ca Ib. Camar amarra Chréétien Chr 6 5,5 5 5 e Remplacements. – 46 : Brison par HADJI (note : 5) ; 68e : Fortuné par ANDRÉ LUIZ SILVA ; 90e : B. Gavanon par BÉRENGUER. Non utilisés : Lapeyre (g.), Lécluse, Biancalani, Guerriero. Entraîneur : P. Correa. e Remplacements. – 57 : Samassa par DOUILLARD ; 71e : Coutadeur par GRAFITE. Non utilisés : Roche (g.), Louvion. Entraîneur : F. Hantz. Mignnot 44,,5 Akaaallé 4,,,5 B CCheyro Be. Ch ou cappp., 55,55 18 : 00 Sochaux Arbitre : M. Jaffredo Mbbia 55,55 13 BBoorne 5 5,5 GGrichhtiing n 4,55 BBriiiand and nd SSooorin i Poupplin Poup Poupl ln NNiculaae 6 F. . Tho o mas 55,55 5 44,55 5,55 Thomert Tho Th omert ennsah sah Kaboouul 4 Br.r. Che Cheyrou Men Pedrretti 5,5 5, ,5 5 cap., cap 5 5,5 5 5 Sorlllin in Kalhen g Kalhenberg Edm Edman Saggna 4 4,5 6 5 e Remplacements. – 46 : Kahlenberg par JELEN (note : 6,5) ; 66e : Niculae par Is. BA ; 78e : Akalé par LEJEUNE. Non utilisés : Petric (g.), B. Martin, Mou. N’Diaye. Entraîneur : J. Fernandez. TTossic i J. Fatyy 55,55 Dannnzzé 4 62e Remplacements. – : Thomert par UTAKA ; 71e : Danzé par SOW ; 87e : Edman par ESTEBAN. Non utilisés : Revault (g.), A. Coulibaly. Entraîneur : P. Dréossi. LES BUTS LE BUT 1-0 : MACALUSO (36e, passe de B. Gavanon). – Côté droit, Gavanon dépose un coup franc au point de penalty, vers Macaluso, libre de tout marquage entre les deux défenseurs centraux manceaux. L’Uruguayen marque d’une tête plongeante, sur la droite de Pelé. 1-1 : GRAFITE (74e, passe de Basa). – Basa s’infiltre dans l’axe et lance Grafite qui accélère entre Chrétien et Macaluso, entre dans les seize mètres et, de l’intérieur du droit, à ras de terre, place le ballon sous le bras gauche de Grégorini. 1-0 : JELEN (65e, passe de Mignot). – De son camp, à gauche, Mignot réalise une longue ouverture vers Jelen dans l’axe. Celui-ci prend de vitesse Mensah et Borne, s’infiltre dans la surface, et place une frappe de l’intérieur du pied droit dans le petit filet opposé de Pouplin. LES CARTONS 2 AVERTISSEMENTS. – Rennes : Briand (29e, jeu dangereux sur Sorin), J. Faty (58e, obstruction sur Akalé). LES CARTONS 5 AVERTISSEMENTS. – Nancy : Hadji (62e, altercation avec Romaric), Curbelo (83e, charge sur Basa) ; Le Mans : Cerdan (24e, obstruction sur Fortuné), Romaric (62e, altercation avec Hadji), Basa (84e, obstruction sur Curbelo). En direct sur Canal + Sport Stade Auguste-Bonal 3 Caalvé 5 Sauuget 5 16 Riiccchert hertt 8 Da Rochha DDas NNevees 6 18 2 7 Afollabbbi Pitaau 28 26 8 K. Ziani Z i Brécheet N’Da Bré Daaw caap.. Pichhot Nantes 15 13 Alvaaaro r Sannntos Dialloo Diallo 9 28 Daggano Keeserü Faéé 4 CCeeetto tto caap. p 1 B thheeezz Bart 14 5 Saï aïd ïdooouu Pierre Pi iierre erre 12 31 Isaaabey bey PPayet ayet 24 Gu Guillon Les cinq derniers matches : N. N. P. G. N. Remplaçants : J. Gavanon (g.) (1), J. Leroy (5), Potillon (6), F. Diawara (25), Grax (4), Le Tallec (21), Birsa (24). Entraîneur : A. Perrin. Absents : Daf (rééducation), Quercia (cheville), Sène (adducteurs), Brunel, Mézague, Erding, Prévitali, El-Bounadi (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. Les cinq derniers matches : P. N. P. N. N. Remplaçants : Heurtebis (g.) (16), Norbert (7), El-Mourabet (20), Vainqueur (33), Rossi (25), Oliech (9), Pieroni (27). Entraîneurs : M. Der Zakarian et J. N’Doram. Absents : Cubilier, Signorino (reprise), Zaïri, Savinaud (cuisse), Ca (mollet), Briant (g.), Mété, Capoue, Mhadhbi, Dimitrijevic, K. Diop (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. Avec les mêmes ? Cetto bon pour le service Sochaux boucle une semaine chargée, après le déplacement à Lyon (3-3) et la venue du PSG en Coupe (2-1), par la réception de Nantes. « Cette équipe est en regain de forme et s’apprête à disputer chaque semaine un match de Coupe dans l’optique du maintien », souligne Alain Perrin. Le coach sochalien a reconduit le groupe retenu contre le PSG, auquel se sont ajoutés Jérôme Leroy et Fousseni Diawara. Perrin devrait aligner la même équipe de départ que mercredi. – C. M. Cetto a effectué un essai hier matin. Sa cheville endolorie semblant le laisser tranquille, le capitaine nantais tiendra sa place en défense. Comme mardi à Sedan (1-1, 6-5 aux t. a. b.), où N’Doram et Der Zakarian ont trouvé l’animation de leur équipe « cohérente », le FCNA devrait commencer en 4-4-2. Diallo et Keserü sont annoncés en pointe. – R. R. Prix des places : 9, 13, 17, 22 et 30 Spectacle sans intérêt. Spectacle médiocre. Spectacle moyen. Spectacle agréable. Spectacle très agréable. Spectacle exceptionnel. Un joueur doit avoir joué au moins quarante-cinq minutes pour être noté. PAGE 6 DIMANCHE 4 MARS 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge AUXERRE - RENNES (1-0) 1 c. Bleu Rouge Jaune Antoine KOMBOUARÉ (entraîneur de Valenciennes) : « On n’a pas pris de but, c’est une grosse satisfaction. Mais on peut être déçu d’avoir laissé échapper deux points par rapport à notre engagement. Douchez, le gardien toulousain, nous a fortement contrariés. Sur un plan général, on ne se préoccupe pas du classement, tous mes gars ont une grande envie de s’arracher pour ne pas avoir de regrets, c’est ce qui a été fait ce soir. » Élie BAUP (entraîneur de Toulouse) : « On savait que Valenciennes pratiquait un football engagé à domicile. Mes joueurs ont courbé l’échine, mais n’ont rien cédé. Ils n’ont pas toujours joué avec lucidité, ils ont beaucoup subi mais notre gardien a été intraitable sur sa ligne. C’est une grosse satisfaction. » – H. D. 4 p. Jaune VALENCIENNES - TOULOUSE (0-0) 8 P. Noir Bleu Noir Jean-Marc FURLAN (entraîneur de Troyes) : « Dès le début du match, on a vu la différence de rythme entre une équipe qui prépare la Ligue des champions et doit effacer quelques échecs, et une équipe, la nôtre, qui joue le maintien. Notre défaite de ce soir est une bonne leçon pour la fin du Championnat. La haute compétition exige de savoir assurer la continuité dans les résultats. Mon équipe a encore trop besoin d’avoir le dos au mur pour réussir une performance. » – M. Bo. N. MATCHES 3. Lille Temps doux. Pelouse correcte. 35 201 spectateurs. Arbitre : M. Chapron. Claude PUEL (entraîneur de Lille) : « Nous avons pris comme d’habitude le match au sérieux, mais cette fois mes joueurs ont été récompensés et efficaces. Nous étions à la recherche d’un match référence au début de l’année et après quelques prestations la réussite nous avait fuis. Celui-ci en est un. Nous avons retrouvé ce soir la fraîcheur, les automatismes et la solidité du début de saison. Troyes ne s’est pas créé une seule occasion. » 13 BUTS 2. Lens LILLE - TROYES (4-0) Puel : « Efficaces et récompensés » G. 1. Savidan (Valenciennes), 13 buts. 2. Aruna (Lens) ; Pauleta (Paris-SG), 10 buts. 4. Fred (+ 1) (Lyon) ; Piquionne (Saint-Étienne, 6, puis Monaco, 3) ; Ilan (SaintÉtienne), 9 buts. 7. Akalé (Auxerre) ; Is. Bangoura (Le Mans) ; Se. Keita (Lens) ; Bodmer (Lille) ; Juninho (Lyon) ; Pagis (Marseille) ; Ziani (Sochaux) ; Gigliotti (Troyes) 8 buts. EXTERIEUR MATCHES diff. BUTEURS 7 FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune VALENCIENNES - TOULOUSE : 0-0 Des sentiments partagés Dominateurs, les Nordistes ont buté sur Toulouse. Mais ils ne sont plus relégables et le TFC quitte le podium. VALENCIENNES – de notre envoyé spécial VALENCIENNES a démontré, hier, qu’il a le niveau requis pour rester en L 1. Mais faute d’avoir marqué un but aux Toulousains, qu’il a dominés de long en large, il n’a pu se donner de l’air chez lui, où il n’a pas gagné en Championnat depuis le 23 décembre face à Sedan (2-1). Mais VA, qui était 18e et relégable au coup d’envoi, se retrouve 17e ce matin, avec un point d’avance sur le Paris-SG. Toulouse, lui, n’est plus troisième, son meilleur classement dans le dernier tiers de la saison depuis vingt ans, quand Santini avait conduit ses troupes jusqu’en Coupe de l’UEFA. Il a été rejoint aux points et dépassé à la différence de buts par le LOSC. Mais ce Téfécé, freiné dans le Hainaut après trois succès consécutifs contre Lille (1-0), à Lorient (1-0) et contre Marseille (3-0), n’a pas encaissé un seul but durant ses quatre derniers matches. Avec sa défense de fer commandée par Arribagé, qui fêtait hier son 350e match parmi l’élite, Toulouse peut espérer voyager loin. Malheureusement pour lui, Elmander, sévèrement expulsé (85e), ne l’accompagnera pas, samedi prochain, à Monaco. C’est le premier carton rouge de sa carrière. S’il faut ressortir deux joueurs, les noms du Toulousain Douchez et du Valenciennois Mater s’imposent. « Il a été exceptionnel », a dit le second du premier. « Si l’on a perdu deux points, c’est en grande partie à cause de lui », a renchéri Kombouaré, l’entraîneur nordiste. Douchez a conclu cet échange aimable en « espérant pour les Valenciennois qu’ils s’en sortiront ». « Ces derniers temps, je n’avais pas énormément de travail, soulignait le gardien des Violets. Alors je suis content d’avoir vécu ce genre de match. On a subi leurs attaques, ça venait de partout, j’ai fait deux arrêts en première mitemps qui m’ont mis dans le match. » Savidan n’est pas déçu grand Douchez : lourde frappe à l’angle de la surface, claquette du gardien en corner (58e). « Le coach nous a libéré l’esprit en réussissant à nous enlever le poids d’une position de relégable, rapportait Mater. On ne pensait qu’à jouer. Ce qui est ch…, c’est qu’on le fait bien, mais, une fois de plus, on n’arrive pas à conclure. Avant de partir pour le stade, on a regardé le début de Saint-Étienne - Lyon (1-3) à la télé. Ça faisait 0-0. Le temps de prendre le bus, Lyon menait 3-0. Voilà ce qui nous manque ! Mais c’est aussi pour ça que l’on est dans le bas du classement. » On ne comptait plus, à la pause, le nombre de centres effectués par Mater. Quinze ? Vingt ? Habituellement latéral, le milieu droit, qui avait annexé son couloir, a pilonné la surface du TFC avec une régularité impressionnante qu’il devait tout autant à son jeu incisif qu’aux carences toulousaines dans cette partie du terrain. Face à cet arrosage, Douchez réussissait donc, en apnée, deux arrêts de grande classe sur deux têtes de Bezzaz (28e) et Paauwe (43e), à la suite de coups de pieds arrêtés de Doumeng. Après la rencontre, l’artilleur Savidan (13 buts), muet hier soir, a pris le contre-pied de la plupart des commentaires en se disant « pas déçu » et même « très content », car « ce match nous a permis de nous rassurer ». VA n’est plus relégable ? « Franchement, ça ne compte pas. Ce qui importe, c’est notre place le 26 mai (date de la fin du Champion- nat). » La victoire de Sedan contre le PSG (2-0), la défaite de Troyes (0-4), le nul de Nice à Lorient (0-0) ? « On s’en fiche ! Chacun fait sa route, chacun pense à sauver sa peau. Personne ne nous aidera à nous maintenir. » JEAN-LUC GATELLIER Si Douchez a été remarquable dans un petit périmètre, Mater l’a été dans les grands espaces. Quelle générosité ! Quelle caisse ! Le p’tit gars de Dutemple, quartier populaire de Valenciennes, a enthousiasmé « son » Nungesser. À la 71e, il aurait pu prétendre à un penalty quand il a été déséquilibré par Sirieix. Auparavant, il était lui aussi tombé sur un VALENCIENNES. – Rarement titulaire, le Valenciennois Mody Traoré (à gauche) n’en a pas moins fort bien rempli son rôle hier en neutralisant Fodé Mansaré. Contribuant ainsi à hisser son équipe hors de la zone rouge. (Photo Mickael Libert / ASA Pictures) Douchez sort le grand jeu Monaco fait du surplace Tenue en échec par des Bordelais qui méritaient mieux, l’ASM reste engluée dans la seconde moitié du classement. MONACO – de notre envoyé spécial EFFICACE À L’EXTÉRIEUR, où il s’est imposé trois fois depuis le début de l’année, Monaco a toujours autant de mal à imposer sa loi à domicile. Après Lens, il y a deux semaines, c’est Bordeaux qui est venu prendre un point au stade Louis-II hier soir. Mais l’ASM s’est-elle donné tous les moyens de parvenir à ses fins quand on voit le profil très défensif que Laurent Banide avait donné à son équipe ? « C’est vrai que j’avais bâti une formation prudente, reconnaît-il. Mais on n’est pas dans une position où on peut se permettre de prendre des risques. J’avais donc reconduit un onze qui m’avait donné entière satisfaction au Mans (victoire 2-0). Je ne regrette rien. Si je n’avais pas fait ça, on aurait pu prendre le bouillon face à une très bonne équipe bordelaise. » Le bouillon, Monaco a quand même commencé à le prendre en première période. Les visiteurs, qui avaient alors la maîtrise du jeu, ce sont eux qui se créaient les meilleures opportunités de marquer et, sans la mansuétude de l’arbitre, Bordeaux aurait alors logiquement pris l’avantage grâce à un but de Chamakh sévèrement refusé pour une faute du Marocain sur Roma (32e). « Je ne comprends toujours pas pourquoi M. Kalt n’a pas accepté de le valider, regrettait Ricardo. Et je suis déçu. Prendre un point à Monaco n’est pas une mauvaise performance. Mais, quand je vois le déroulement de la rencontre, je me dis qu’on est passés à coté de quelque chose. Il y a ce but refusé. Il y a aussi ces occasions qu’on a ratées après la pause. » Bordeaux s’accroche à l’Europe Le Brésilien fait là référence à ce faceà-face entre Chamakh et Roma gagné par le gardien italien en deux temps (65e) et à cet incroyable raté de Jussiê, seul face au but après un excellent service d’Alonso (73e). Un scénario qui explique mieux pourquoi Laurent Banide se disait ravi du résultat alors que Ricardo faisait la moue malgré le bon match de son équipe, qui reste dans la course à l’Europe. Particulièrement réaliste, le technicien de l’ASM se réjouissait d’avoir augmenté sa marge d’avance sur le premier relégable, qui s’élève aujourd’hui à 6 points. « Il ne faut pas qu’on se fasse de cinéma, disait il. Il est clair qu’on n’est pas très, très loin de l’Europe. Mais, avant de penser à ça, il est impératif d’assurer le maintien. C’est aujourd’hui la priorité des priorités et rien ne me fera oublier cet objectif. On connaît une saison très difficile depuis le début et on ne s’en sortira pas d’un claquement de doigt. » Avant ce match face à Bordeaux, Banide avait fait part d’une ambition : prendre sept points lors des trois matches précédant la trêve internationale fin mars. Il sait donc ce qu’il lui reste à faire pour tenir cet objectif : faire le plein lors des deux prochains matches, à Toulouse puis face à Nantes. L’ASM aurait alors 40 points au compteur. Elle serait tout près d’être sauvée. Et elle pourrait éventuellement passer à autre chose. JEAN-PIERRE RIVAIS Roma est dans le coup DANS UNE ÉQUIPE monégasque bâtie avant tout pour être solide défensivement, les attaquants, pourtant souvent livrés à eux-mêmes, se sont paradoxalement mis en évidence. Sur chaque prise de balle, PIQUIONNE a donné l’impression de pouvoir aller au bout et KOLLER a souvent mené à bien son travail de pivot. ROMA, pour deux ou trois interventions salvatrices dont une décisive face à Chamakh, ainsi que la charnière centrale BOLIVAR-GIVET, calme, bien placée et efficace dans les airs comme à ras de terre, sont aussi à créditer d’une bonne sortie. La principale déception est venue de Yaya TOURÉ, incapable de placer ses accélérations et remplacé par MERIEM, qu’on aurait aimé voir plus longtemps. Du côté des Girondins, RAMÉ, moins sollicité que son vis-à-vis, a été vigi- lant. Les défenseurs se sont dans l’ensemble correctement sortis d’affaire avec une mention toute particulière à HENRIQUE. Mais c’est dans l’entrejeu que les Bordelais ont le plus brillé en étouffant dans l’œuf les quelques velléités monégasques et en relançant toujours avec beaucoup de justesse. À ce petit jeu, la doublette composée de FERNANDO et MAVUBA a réussi à sortir une performance très intéressante. Pour le reste, MICOUD a été d’une extrême discrétion, ALONSO a souvent bien entamé, par sa vivacité et sa vitesse, des actions qu’il a mal terminées par manque d’efficacité. Et CHAMAKH a une nouvelle fois fait apprécier son jeu aérien autant devant le but adverse que pour prêter main forte à ses défenseurs. – J.-P. Riv. LORIENT - NICE : 0-0 NANCY - LE MANS : 1-1 Fin de séries Ils sont inséparables Les Lorientais, qui restaient sur trois revers, n’ont pu obtenir que le nul face à des Niçois qui venaient de gagner quatre matches. LORIENT – de notre correspondant permanent À L’APPROCHE de la dernière ligne droite, chaque point compte. Dans leur quête du maintien, les Lorientais et les Niçois ont apprécié celui engrangé hier soir, pour des raisons diamétralement opposées. Les Merlus ont mis fin à une série de trois défaites qui commençaient à leur polluer l’esprit. Les Niçois, qui restaient sur quatre succès de rang, ont porté leur invincibilité à six rencontres. Ils grignotent un point au Paris-SG et passent devant Troyes à la différence de but. Ce n’est pas rien, compte tenu du peu d’ambitions qu’ils ont affiché au Moustoir. Il fut un temps où les Niçois faisaient le jeu, se procuraient des occasions énormes mais finissaient presque toujours par perdre. Hier, ils n’ont approché le but de Riou qu’à deux reprises. Une première fois par Koné, en contre (23e). Une seconde par Rool (80e). Battu par la tentative trop croisée de l’Ivoirien, Riou, en écartant habilement la reprise du gaucher azuréen, évita à son équipe un scénario sensiblement identique à celui qui les avait frustrés, deux semaines plus tôt, contre Toulouse (0-1). Sanctionnée par un 0-3 cinglant, la prestation des Tangos la semaine passée à Troyes avait été suffisamment catastrophique pour être rangée au rayon des accidents. À condition, bien entendu, qu’ils montrent un tout autre visage face à Nice. Les Morbihannais ont bien tenté de réciter leur partition habituelle, basée sur un pressing très haut et faite de combinaisons vives, à terre, si possible sur les côtés. Vahirua craque et s’excuse Mais ils ont trop souvent bégayé balle au pied pour percer un bloc niçois replié. Leur très nette domination se sera finalement concrétisée par de rares situations chaudes. À part un tir d’Abriel juste au-dessus du cadre (36e), un déboulé de Le Pen conclu par Koné rate son retour Protégée par deux filtres efficaces, EWOLO et ABRIEL, la défense lorientaise, à l’image de MARCHAL, a passé une soirée tranquille. Pourtant, MOULLEC s’était retrouvé avec un client imprévu. Antonetti ayant opté pour un schéma en 4-5-1 plutôt qu’en 4-4-2, KONÉ, dans le couloir droit, fut le seul animateur d’une formation niçoise très timide. La soirée de l’ancien Lorientais, qui refoulait pour la première fois la pelouse du Moustoir depuis son départ à Nice, en 2005, tourna court. Parti en contre, il dut stopper sa course. Le Moustoir l’applaudit autant par admiration que par soulagement. Touché au quadriceps gauche, l’Ivoirien céda sa place à un VAHIRUA discret au possible, sauf au moment de sortir du terrain. Remplacé à son tour dans les arrêts de jeu par SCOT- TO, il rentra directement aux vestiaires en invectivant son entraîneur et en jetant son maillot au pied du banc. Un autre duel valut le détour, celui opposant GIGNAC à ABARDONADO. Les deux cousins ne se sont jamais fait de cadeaux. Le Lorientais sortit à vingt minutes de la fin, handicapé par une blessure au pied gauche. Dans l’axe puis à droite, SAÏFI s’est montré plus spectaculaire que dangereux. NAMOUCHI manque de vivacité pour exister. En revanche, LE PEN, qui sortit touché au mollet, créa de nombreuses brèches sur la gauche mais ses centres ne trouvèrent pas souvent preneur. LLORIS s’en régala. Le jeune gardien niçois a progressé dans les airs. Sur sa ligne, il s’est montré très sûr. C’est moins vrai pour son milieu. ÉCHOUAFNI n’a pas eu son rayonnement habituel. ROOL tenta de mettre de l’ordre mais il se montra trop inconstant. – R. R. Comme à l’aller, Nancy et Le Mans se sont quittés sur un nul qui les laisse dans le ventre mou de la Ligue 1. un centre-tir au ras du poteau gauche de Lloris (48e) et un tir en bout de course de Gignac (52e), les Niçois n’ont pas souvent tremblé. Ce qui n’est sans doute pas le cas des murs du vestiaire azuréen. Dans les arrêts de jeu, Frédéric Antonetti décida de sortir Vahirua, qui était entré en jeu en fin de première période pour remplacer Koné, blessé. Fou de rage, le Tahitien, avant de regagner directement les vestiaires, le regard noir, jeta son maillot au pied du banc niçois. La colère retomba très vite. « Sur le coup, j’ai craqué, dit-il après le match, d’un air désolé. Je tiens à m’excuser par rapport aux supporters mais aussi par rapport au coach. Je n’ai pas à faire ça. » Son entraîneur n’a pas souhaité s’exprimer après la rencontre. En revanche, Roger Ricort a privilégié la voie de l’apaisement. « On abordera ce problème dès demain matin (aujourd’hui) à l’entraînement, indiqua le directeur sportif de l’OGCN. Les footballeurs et les entraîneurs sont des hommes. Marama est déçu de ne pas toujours jouer. Depuis un mois, on a montré que nous étions très unis. Ce n’est pas un geste malheureux qui va nous désunir. Il faut mettre cela sur un excès d’énervement. Marama est en train de prendre la place de Cyril Rool. » À Nice, c’est bien connu, on ne reste jamais fâché très longtemps. RAPHAËL RAYMOND DIMANCHE 4 MARS 2007 1-0 : Macaluso (36e) 1-1 : Grafite (74e) NANCY – de notre correspondant permanent LE DIXIÈME RESTE DIXIÈME, le onzième reste onzième. Comme à l’aller (0-0), Nancéiens et Manceaux n’ont pu se départager et lient encore leur destin dans le ventre mou du classement. Le maintien se rapproche, quand même, pour les deux équipes, mais il n’y aura sans doute plus grandchose à espérer d’ici la fin de saison. Alors qu’un succès aurait permis au vainqueur du soir de regarder secrètement vers le haut. « Non, il y a encore tout à jouer, réfute Frédéric Hantz. Très sincèrement, avec la victoire à trois points, ça peut aller encore très vite pour tout le monde. On reste en milieu de tableau mais on n’est pas loin des premiers, pas loin des derniers. » « On prend un point chacun, on reste côte à côte, tout est encore possible », relevait aussi Jean Calvé. Les Manceaux, qui se sont congratulés au coup de sifflet final, étaient les plus heureux de ce nul. Au lieu du surplace, ils voient dans ce résultat la fin d’une mini série de deux défaites qu’ils voulaient à tout prix rompre avant de rencontrer Saint-Étienne puis Lille. « On est comme toutes les équipes, expliquait Hantz. Quand tu perds deux fois, le doute peut s’installer. Derrière, ça revient très fort. Faire un nul, ça casse un peu la spirale de la défaite et j’espère que ça amorce une série positive. » Gavanon : « Une journée pour rien » Et Nancy, qui a pourtant mené, n’était pas désappointé non plus par ces deux points perdus. « On s’en sort pas trop mal, reconnaissait Gavanon. On ne peut pas dire qu’on ait fait un bon match et il y a des soirs où il faut se contenter d’un point. On a vu les autres résultats, c’est un peu une journée pour rien pour tout le monde. » Nancy avait pourtant très bien commencé, inquiétant Pelé par Fortuné (1re), Cur- belo (2e) et par de nombreux coups de pied arrêtés. Sur l’un d’entre eux, Gavanon trouva le crâne de Macaluso (36e), abandonné par Cerdan et Basa. Mais l’ASNL eut ensuite toutes les peines du monde à se montrer à nouveau dangereux. Après un bel enchaînement entre Dia et N’Guémo, Curbelo décalait Fortuné, mais la frappe du Guyanais était bien repoussée par Pelé (55e). « On ne s’est pas créé assez d’occasions pour mériter de l’emporter, avouait Gavanon. Quand une équipe comme nous n’est pas à cent pour cent physiquement, elle a du mal. » L’égalisation récompensa l’équipe qui avait proposé les enchaînements offensifs les plus percutants en seconde période. Bangoura (39e) et Coutadeur (56e) avaient déjà approché le cadre lorsque Fortuné, qui ne s’était presque pas entraîné cette semaine, laissa sa place à André Luiz. « On perdait la bataille au milieu », expliquait Correa. Mais Nancy subit beaucoup plus et Grafite, entré en jeu depuis deux minutes, s’infiltra dans la défense nancéienne pour tromper Grégorini du droit (74e). Ce but encouragea même les Manceaux, dangereux en fin de rencontre avec deux tirs de Bangoura (78e, 87e). Mais, même avec un seul point, ils sont repartis comblés de Lorraine. LIONEL DANGOUMAU La maîtrise de Romaric AVEC SON PHYSIQUE de gladiateur, crâne rasé et tatouages, MACALUSO a vite été remarqué par les supporters nancéiens, qui ont tout de suite adopté ce défenseur combatif. Il a inscrit hier soir son premier but depuis son arrivée à Nancy, en août dernier. Comme d’habitude, Benjamin GAVANON était à la passe, sa sixième en L 1. L’Uruguayen a davantage souffert, et DIAKHATÉ avec lui, pour défendre face aux puissants SAMASSA et DE MELO, qui fut le Manceau le plus dangereux (6e, 10e, 19e) avant le but inscrit par GRAFITE, à la fois puissant et précis devant la cage de GRÉGORINI, trois minutes après son entrée en jeu (74e). Bien aidés sur les côtés par SESSEGNON et BANGOURA, plutôt inspirés, les attaquants manceaux ont bousculé une arrière-garde nancéienne fébrile. La technique et la lucidité de ROMARIC permirent aussi au Mans de prendre le dessus au milieu. La défense mancelle, en revanche, ne fut pas beaucoup plus sûre que celle de Nancy. Vite dépassé par la vitesse de l’explosif FORTUNÉ, CERDAN récolta un avertissement rapide (24e). Sa responsabilité et celle de BASA sont d’ailleurs claires sur le but nancéien, même si le capitaine du MUC fut beaucoup plus convaincant le reste de la partie. Côté gauche, CAMARA eut du mal face à la rapidité de DIA, imprévisible, mais qui tenta aussi des dribbles trop compliqués. Seul CALVÉ réussit à tenir son poste sans dommage. Derrière ses défenseurs, PELÉ fut donc d’un secours précieux en repoussant la plupart des tentatives adverses (1re, 21e, 55e). – L. D. PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge MONACO - BORDEAUX : 0-0 Bleu Rouge DOUCHEZ (8) : auteur de deux arrêts somptueux sur des têtes adverses (28e et 43e), et d’une claquette sur un tir de Mater (58e). Très sûr dans ses prises de balle. EBONDO (5,5) : des montées rares mais percutantes. Il a sorti un ballon chaud (28e). ARRIBAGÉ (6,5) : c’était son 350e match en L 1. Sur ce qu’il a montré, la retraite est encore loin. CONGRÉ (6) : de bons jaillissements. Précieux sur les ballons aériens. MATHIEU (4,5) : très souvent mis en difficulté par Mater. Auteur du seul tir dangereux de Toulouse (70e). DIEUZE (6) : toujours très utile à la récupération. SIRIEIX (4) : mal en point en première mi-temps, où il n’a jamais compensé les difficultés de Mathieu face à Mater. PAULO CÉSAR (4,5) : en dedans et remplacé par BATLLES (82e). EMANA (5) : percutant, mais trop de ballons perdus. Une belle frappe dans le petit filet (51e). MANSARÉ (4,5) : il n’a jamais mis Traoré en défaut. Remplacé par BERGOUGNOUX (90e). ELMANDER (5) : une reprise audessus (19e). Sévèrement expulsé pour un tacle sur Penneteau (85e). – J.-L. G. Jaune Bleu Jaune vement, altruiste, une reprise dans le petit filet (78e). TOULOUSE Noir Noir VALENCIENNES PENNETEAU (6) : une seule intervention sur un gros tir de Mathieu (70e). Mo. TRAORÉ (6,5) : rarement titulaire, il a montré beaucoup d’assurance. Remplacé par un joueur offensif, DOSSEVI (81e). FLACHEZ (5,5) : jamais pris au dépourvu. OUADDOU (5,5) : habile à couper les trajectoires, il a réussi son retour après une luxation de l’épaule il y a un mois et demi. RIPPERT (5) : un apport offensif moins visible en seconde période qu’en première. DOUMENG (7) : beaucoup de finesse technique, très précieux sur coups de pied arrêtés et en soutien de Mater pour jouer dans l’intervalle. Remplacé par HADDAD (73e). PAAUWE (5,5) : travailleur mais parfois confus. Une très belle tête sortie par Douchez (43e). MATER (7,5) : d’innombrables centres en première mi-temps. Un tir trop croisé (15e), un autre très puissant claqué par Douchez (58e), et il aurait pu obtenir un penalty (71e). BEZZAZ (6) : une bonne prestation, avec une conservation efficace côté gauche et une tête très dangereuse (28e). HASSLI l’a relayé (83e). DUFRESNE (5,5) : trente-cinq ans la veille du match et toutes ses jambes ! Une reprise ratée de peu (19e). SAVIDAN (5,5) : toujours en mou- 8 FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune MARSEILLE - LENS Le vent de la révolte Les Marseillais, tombés à la huitième place, et les Lensois, naufragés en Coupe de France, doivent refaire surface. LENS – de notre envoyé spécial GERVAIS MARTEL a parlé à ses joueurs avant-hier. Son but : les remettre face à leurs responsabilités après la faillite collective de Lens mercredi, battu en quarts de finale de la Coupe de France par Montceau-les-Mines, 15e de son groupe de CFA (0-1). On imagine son emploi des mots « honte » et « fierté ». La honte d’être tombé si bas, d’avoir joué un match du mercredi contre une équipe qui jouait celui de sa vie. Une fierté à reconquérir ce soir à Marseille, où le président des Sang et Or accompagnera son équipe « contre l’avis des toubibs ». La mise au point terminée, le paradoxe était saisissant : malgré une démarche hésitante, rythmée par des béquilles (il a subi une nouvelle opération à une hanche), le regard du patron lensois était éclairé de sollicitude quand il a croisé celui, décomposé, de Sébastien Chabbert. Deux jours auparavant, le gardien no 2, titulaire en Coupe de France, avait retardé l’échéance de cette piteuse élimination. « On n’osait pas sortir du vestiaire (les Lensois y sont restés cloîtrés pendant une heure après le match), les questions de la presse nous faisaient peur, car nous n’avions pas de réponses, racontait avec franchise le défenseur Adama Coulibaly. Depuis notre retour à Lens, je n’ose pas aller dans la rue. » L’international malien va pourtant sortir de son intimité pour se retrouver, ce soir, au milieu de 50 000 supporters marseillais qui, eux aussi, exigent un rachat de la part de leurs joueurs. D’un côté, l’OM, huitième du classe- ment, haché menu à Toulouse (0-3), il y a huit jours, incapable de remporter une seule rencontre de Ligue 1 en février, néanmoins demi-finaliste de la Coupe de France. De l’autre, le Racing, deuxième du Championnat, mais freiné par Nancy (2-2), huitième-finaliste de la Coupe de l’UEFA (il sera opposé dès jeudi aux Allemands de Leverkusen), mais navrant en Coupe de France. Rattrapés par la même urgence Les deux adversaires sont aujourd’hui rattrapés par la même urgence : réagir ou, mieux – s’ils en ont les moyens physiques et psycho- logiques – se révolter… « Ce sentiment de révolte, l’équipe l’a eu une seule fois contre Lyon (2-1 après avoir été menée 0-1, en huitièmes de finale de la Coupe de France), fait observer Albert Émon, l’entraîneur olympien. Ça veut dire que les joueurs l’ont seulement contre des équipes de grande qualité. J’espère qu’ils l’auront contre Lens, une équipe avec une certaine qualité mais qui, je pense, n’est pas supérieure à la nôtre. » En écho, Colbert Marlot, entraîneur adjoint du RCL, répond : « On ne va pas au Vélodrome avec la crainte de l’OM. Il a des trous lui aussi. Il faut retrouver nos fondamentaux, le bloc-équipe, obtenir un résultat pour restaurer l’image du club et la fierté de tous. On a un sentiment de honte après Montceau, il ne faut pas s’en cacher. On est tous responsables, on va tous réagir », décrète-t-il. Le Racing est peut-être à un tournant de sa saison : faute d’afficher un net regain de dynamisme, il verrait se rapprocher dangereusement ses poursuivants dans une période où l’addition des matches de L 1 et de Coupe d’Europe lui impose de jouer deux fois par semaine. Son objectif est élevé : atteindre un total de 65 points pour obtenir une qualification directe à la Ligue des champions, cinq ans après sa dernière participation. Il en compte 45 à 12 journées de la fin. L’OM est loin de ces comptes-là : deux points pris seulement lors des cinq dernières rencontres, un retard de sept longueurs sur les Nordistes. Pour l’un comme pour l’autre, l’enjeu est de taille ce soir au Vélodrome. JEAN-LUC GATELLIER (avec D. Ro.) En direct sur Canal + 21 : 00 Stade-Vélodrome Marseille Lens Arbitre : M. Bré 3 25 26 Biseeevac vac Dem mont 23 4 Kovacevic ovace Add. d. CCooulibaaly 11 Taiiwo Niang 4 17 J.. Roddriigue g ez Mbami Mbam 1 19 Caarrrrass rassso 9 CCanaa 15 Zubaaar 23 Beye cap cap. « Habib (Beye), le capitaine, m’a demandé d’être le relais entre le milieu et l’attaque. Depuis décembre, je joue plus et je m’investis beaucoup plus », affirme Samir Nasri (ici entre les Sochaliens Karim Ziani, à gauche, et Jérémie Bréchet). En l’absence de Franck Ribéry, le jeune milieu de terrain cent pour cent marseillais prend ses responsabilités. (Photo Didier Fèvre) 30 1 10 27 Carriière Aruna na Carr D CCi D. Cisssé Ar 22 Nasrrrii Itand Itan ndj nd ddje jee 8 3 Se. Ke Keita Hilto il on capp. 18 2 Monte io Monterrubi Ram mos 13 Maouli Maoulida Les cinq derniers matches : N. G. G. N. N. Remplaçants : Chabbert (g.) (1), Barul (6), Gillet (5), Tixier (28), Si. Keita (21), Boukari (7), Jemaa (22). Entraîneur : F. Gillot. Absents : Cousin (malade), Brocard, Hermach, Monnet-Paquet (choix de l’entraîneur). Suspendu : Diane. e Les cinq derniers matches : P. N. P. N. P. Remplaçants : Hamel (g.) (16), Civelli (2), Cesar (21), Olembe (27), Valbuena (28), Pagis (10), Arrache (14). Entraîneur : A. Émon. Absents : Oruma (ménisque), Ribéry (pied), Bocaly, H. Camara, Cantareil (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. Les mêmes qu’en Coupe ? Carrière, 300 ! Gillot, déçu par le turnover en Coupe de France (défaite 0-1 contre Montceau, Championnat de France amateur), revient à une composition plus classique. Hormis Cousin, grippé, Gillot dispose d’un groupe au complet. L’entraîneur lensois n’alignera qu’une seule pointe, Aruna, dans un système en 4-2-3-1. Éric Carrière fêtera ce soir son 300e match de Ligue 1. – H. W. L’OM n’a plus gagné en Championnat depuis cinq matches et se retrouve « au pied du mur », comme le dit son entraîneur. Émon doit composer avec les absences d’Oruma et, surtout, de Ribéry, indisponibles pour plusieurs semaines. Il pourrait aligner une équipe très proche de celle qui a battu Vannes (National) en Coupe de France (5-0). – H. F. de nos envoyés spéciaux « COMMENT ABORDEZ-VOUS ce match clé contre Lens ? – C’est un match très important, c’est un peu le tournant. Si on gagne, on peut espérer la troisième, voire la deuxième place alors qu’avec une défaite, ça sera très difficile. On est prêts. Nos attaquants ont repris confiance, ils ont tous marqué contre Vannes (National, 5-0, en Coupe de France). – Que manque-t-il à l’Olympique de Marseille pour trouver la régularité qui lui manque ? – Nous sommes faibles mentalement, très faibles, très, très faibles. Nous n’avons retourné qu’une seule fois la situation cette saison lorsque nous étions menés, contre Lyon (de 0-1 à 2-1, en Coupe de France). Quand on est menés, j’ai l’impression que tout le monde baisse les bras, c’est fini. C’est parce qu’on est immatures. Dès qu’il y a des éloges, on se voit trop beaux. On doit avoir plus de rigueur entre nous. Après le match de Toulouse (0-3, samedi dernier), on a pris conscience de la nécessité de se dire les choses en face. Avant, comme on s’entend bien, on avait peur de se vexer. – Comment vivez-vous le fait d’être un jeune Marseillais et de jouer à l’OM, avec de plus en plus de responsabilités dans le jeu ? – Plutôt bien, parce qu’à Marseille, on grandit plus vite qu’ailleurs. J’ai eu la chance de côtoyer de grands joueurs. Comme Frédéric Déhu, qui a joué à Barcelone, à Paris, des clubs où il y a pas mal de pression. Il m’a dit de jouer « J’ai encore tendance à être inconstant » – Pourquoi grandit-on plus vite à Marseille ? – Parce qu’il y a plus de pression que dans les autres clubs, c’est un club mouvementé : j’ai déjà connu quatre entraîneurs, deux présidents, deux actionnaires (principaux) bientôt ! Forcément, tout va plus vite, on est plus exposés. – Et les supporters sont très exigeants... – Oui, mais j’ai bénéficié de beaucoup de clémence. Peut-être parce que je suis un petit de Marseille, je ne me suis jamais fait siffler au Stade-Vélodrome. – Avez-vous conscience que, dans l’histoire du club, il y a eu très peu de jeunes joueurs comme vous, formé au club et dont on commence à dire que vous pourriez arriver en équipe de France ? – Je crois que cela n’est jamais arrivé parce qu’à Marseille, il y a toujours eu une politique de stars. En ce moment, étant donné le manque de moyens, il y a une autre politique. Peut-être qu’en constatant mes performances, la direction du club va plus se pencher sur son centre de formation, où il y a des bons joueurs. Comme Seydou Keita, aujourd’hui à Lens, qui a été élu meilleur joueur du Championnat du monde des vingt ans (en 1999). Il a joué quatre matches à l’OM. On a laissé partir trop de joueurs du club et il y a trop de joueurs de la région marseillaise qui passent entre les mailles du filet. – Qu’avez-vous appris de vos entraîneurs ? – Tous, chacun à leur manière, m’ont apporté quelque chose. Lorsque je suis arrivé dans le groupe pro, j’ai eu la chance que ce soit José Anigo, l’entraîneur, car il me connaissait depuis les benjamins ; cela m’a beaucoup aidé. Jean Fernandez m’a fait jouer à un poste plus défensif, cela m’a permis d’acquérir du physique, du volume de jeu. – Récemment, à Bordeaux, pendant vingt minutes, vous avez effectué une énorme prestation, à partir d’une position plus basse qu’auparavant… – J’ai pris beaucoup de plaisir à ce moment-là parce que je touchais beaucoup de ballons, j’avais plus d’espace. Je suis capable d’assurer un rôle de milieu relayeur mais il me faut plus de volume de jeu. Parce que j’ai encore tendance à être inconstant. Pendant un quart d’heure, je vais être vraiment bien puis disparaître pendant dix minutes. Et j’ai vraiment la volonté de m’améliorer là-dessus. Il me manque ça. Et de marquer des buts. « À dix-neuf ans, il n’y a plus d’excuse à trouver » – Vous demandez des explications à l’entraîneur quand vous ne jouez pas ? – Non, c’est son choix. Dans ces caslà, je rentre chez moi, j’en parle avec mon père. Et je sais que je dois en faire plus. – Votre père a un rôle important... – Oui et ma mère aussi, même si elle n’aime pas trop le foot – elle n’est venue que deux fois au stade. Mais elle voit tous les matches de l’OM à la télé et elle ne regarde que moi ! Ce qui est bien avec mes parents, c’est qu’ils ont les pieds sur terre, ils ne sont pas du genre à voir leur fils le plus beau du monde. – Avez-vous déjà pensé à partir jouer à l’étranger ? – Non, pas pour l’instant. Mais j’ai envie de disputer une Coupe du monde, de gagner la Ligue des champions. Si demain l’OM redevient un grand club, je suis prêt à m’investir ici. Mais si le club ne se donne pas les moyens, à un moment, il faudra penser à aller voir ailleurs. Quand on voit aujourd’hui comment joue Barcelone, c’est beau. C’est le football. Parce que, pour moi, c’est un jeu, un spectacle. – C’est un jeu, mais il y a aussi la dimension physique, celle que vous êtes en train d’acquérir… – Depuis le début de saison, j’ai mis un programme en place avec Georges Gacon, le préparateur physique, afin de travailler la musculation. Au lieu d’arriver une demi-heure avant l’entraînement collectif, j’arrive une heure avant et on travaille. – Commencez-vous à avoir de l’influence sur le groupe ? – Oui. Habib (Beye), le capitaine, m’a demandé d’être le relais entre le milieu et l’attaque. Depuis décembre, je joue plus et je m’investis beaucoup plus, je Sochaux rêve d’Europe En Coupe comme en Championnat, l’équipe d’Alain Perrin est en course pour décrocher une qualification européenne en fin de saison. de notre envoyé spécial POUR SOCHAUX, tous les chemins peuvent mener à l’Europe. Le club doubiste connaîtra aujourd’hui, pendant son match contre Nantes, son adversaire en demi-finales de la Coupe de France. Dans cette compétition, Sochaux n’est plus qu’à deux marches de la Coupe de l’UEFA. Mais Sochaux, quatrième avant cette 27e journée de L 1, est aussi dans la course pour terminer à une place européenne en Ligue 1. Le quart de finale de Coupe remporté contre le Paris-SG (2-1), mercredi, a lancé une semaine qui doit confirmer que les Francs-Comtois sont bien destinés à jouer les premiers rôles au printemps. Après le nul réussi à Lyon (3-3), ce match a aussi démontré aux sceptiques que l’équipe d’Alain Perrin avait tous les arguments nécessaires pour bien figurer dans cette fin de saison palpitante. Son gardien, Richert, est impeccable, sa défense, commandée par un Bréchet retrouvé, se fait de plus en plus rassurante, ses possibilités en attaque sont multiples (six joueurs pour deux postes), et Sochaux possède aussi, avec Ziani, un élément de classe capable de déséquilibrer n’importe quelle défense. « Quand on regarde notre effectif la – Jouer en équipe de France... mais à quel poste ? – Cela dépend du système de jeu. J’ai vu évoluer les Bleus avec deux systèmes. En 4-5-1, avec un joueur qui tourne derrière l’attaquant de pointe, en l’occurrence Thierry Henry. Ou en 4-4-2, où je pourrais évoluer sur le côté. Il y a de la concurrence, celui qui apportera le plus jouera. Mais cette concurrence ne me fait pas peur. – La concurrence, elle peut exister vis-à-vis de Franck Ribéry… – Il y a Malouda, Govou et Franck. Mais on peut aussi se retrouver tous les deux chez les Bleus. C’est au sélectionneur de déterminer les meilleures complémentarités. Mais, pour l’instant, on n’en est pas là. – C’est trop tôt ? – Tôt sans l’être. Il y a bien d’autres jeunes joueurs qui ont déjà été sélectionnés. » DOMINIQUE ROUSSEAU et HÉLÈNE FOXONET INTERNATIONAL BOARD SOCHAUX - NANTES SOCHAUX – parle et le message passe, ils m’écoutent. À dix-neuf ans, j’apprécie que Habib m’ait confié cette responsabilité. Mais, à cet âge, on doit aussi se révéler. J’ai déjà joué 80 matches en L 1 et dans les grands clubs, on fait confiance aux jeunes de cet âge. Comme Ferguson à Manchester United, avec Cristiano Ronaldo et Rooney, Ancelotti à Milan, avec Gourcuff. À dix-neuf ans, il n’y a plus d’excuse à trouver, on est un joueur pro. – L’équipe de France, c’est un objectif ? – Pour l’instant, je suis dans l’équipe de France Espoirs. En ce qui concerne les grands, lorsque le sélectionneur jugera que je suis apte à y aller, pas de souci, j’irai. – Il y a un an et demi, Franck Ribéry a fait : “Coucou, je veux aller en équipe de France.” Et vous ? – Moi ? (Malicieux.) Coucou, je veux y aller, c’est clair ! Après, il faut s’en donner les moyens. Aux postes offensifs, il y a pas mal de concurrence en équipe de France. Être sélectionné, cela passe par de bonnes performances et le maintien d’un certain niveau de jeu. saison dernière, il y avait pourtant de beaux noms, comme Ilan, mais on a eu du mal à faire une équipe, raconte Jean-Claude Plessis, le président. C’est ce que Perrin a fait cette année. » « Derrière, quand je vois la qualité de nos milieux et de nos attaquants, je prends du plaisir, avoue Bréchet. C’est vrai qu’on pratique du beau football. Mais la finalité, c’est de gagner et parfois on a fait passer la qualité de jeu avant le résultat. » « On est capables de rivaliser contre les meilleurs, mais on n’affiche pas des qualités de compétiteur en permanence, ajoute Alain Perrin. Cela a été le cas contre Sedan (1-1) ou Rennes (0-0). » Plessis : « Dommage de gâcher ça » En affrontant Nantes, un relégable, les Lionceaux ont l’occasion de démontrer qu’ils peuvent aussi être efficaces contre des équipes de bas de tableau. Et que l’Europe est bien à portée de main. « Évidemment ce serait une saison réussie, mais c’est encore difficile de se projeter sur cet objectif-là, tempère Perrin. On ne peut pas en parler avant avril, la dernière ligne droite. » « Le match de mercredi nous permet de continuer l’aventure en Coupe, le Championnat, c’est complètement différent, estime aussi Richert. Il est encore long et c’est tellement serré qu’une mauvaise série nous remettrait dans une position de milieu de tableau. » Une victoire contre Le Mans (2-0) et un nul à Lyon (3-3) ont en effet suffi aux Sochaliens pour se replacer au pied du podium après avoir aligné deux défaites et trois nuls entre les 20e et 24e journées… « C’est une situation précaire, approuve Bréchet. C’est tellement serré que tout peut arriver, et, si on s’enflamme, on va vite déchanter et retomber dans l’anonymat. On a un calendrier excitant mais il reste douze matches. Parler de qualification européenne serait encore prématuré. » Comme si les sommets avaient encore quelque chose d’irréel pour cette équipe, quinzième la saison dernière et presque confuse de se retrouver en si bonne position. « On joue toujours pour gagner, mais moi je ne pensais pas qu’on réussirait de bonnes choses comme ça, s’étonne Bréchet. C’est une belle surprise. » Même si les places européennes ne sont pas encore un objectif avoué, la déception serait donc énorme de ne pas confirmer cette saison surprenante dans les trois prochains mois. « Cela serait dommage de gâcher ça », concède Plessis. LIONEL DANGOUMAU Du neuf avec les vieux ? Malgré les renforts de janvier, les entraîneurs nantais devraient charger Claudiu Keserü et Mahamadou Diallo de dynamiser la pire attaque de Ligue 1. La vidéo à petits pas NANTES – MANCHESTER – (ANG) de notre envoyé spécial JAPHET N’DORAM et Michel Der Zakarian forment un couple toujours imperméable à la défaite. Et à la victoire aussi. Pour le moment, le bilan des coentraîneurs nantais fait état de trois matches nuls, qu’ils doivent surtout à une solidité défensive retrouvée. Le naufrage contre Valenciennes (2-5), qui précipita Georges Eo vers la sortie, le 10 février, n’est qu’un horrible souvenir parmi d’autres. Si les Canaris sont avant-derniers, ce n’est pas parce qu’ils défendent plus mal que les autres (32 buts encaissés), c’est surtout parce qu’ils marquent très peu, quel que soit celui qui les dirige : cinq buts lors des six premières journées, celles de la fin de l’ère Le Dizet, quatorze en dix-huit rencontres avec Eo, un en deux matches avec Der Zakarian et N’Doram. Zaïri et Pieroni ont été recrutés en janvier pour remédier à cette carence récurrente. Le premier a passé plus de temps à l’infirmerie que sur les terrains. Le second pourrait bientôt regretter de ne pas avoir choisi Toulouse. L’ancien Auxerrois avait pourtant effectué des premiers pas enchanteurs en réussissant le seul but du match contre Nice (1-0), le 13 janvier, PAGE 8 puis un doublé, la semaine suivante à Amiens (Ligue 2, 3-1), en Coupe de France. Mais, depuis, il marque le pas sans pouvoir exiger plus de temps pour s’adapter. À Nantes, l’urgence commande. Selon le carnet de route des coaches, le maintien exige au moins six victoires lors des douze derniers matches. Donc des buts. Lors de leur première sortie, à Marseille (0-0), Der Zakarian et N’Doram avaient opté pour un très prudent 4-5-1 avec le seul Mahamadou Diallo en pointe. Le week-end dernier, pour la réception d’Auxerre, ils ont choisi d’associer Pieroni au Malien. La greffe ne prit pas. En revanche, l’entrée en jeu de Claudiu Keserü fut décisive. Auteur du but égalisateur contre l’AJA, le Roumain, aidé par le Sedanais Sartre, a récidivé mardi en Coupe de France. Ses deux coups de canon, contre Lille, en Coupe de France, et face à Valenciennes laissent penser qu’il se rapproche du niveau escompté par le FCNA quand il arriva en France, en 2003. « Je suis passé par des étapes difficiles que je n’ai plus envie de connaître, admet Keserü. Je sais donc que je dois travailler et encore travailler. » « Il n’a que vingt ans, nuance justement son capitaine, Mauro Cetto. Quand Claudiu est en confiance, il réussit pas mal de choses. Et, là, c’est bien pour lui et pour nous. » « Contre Sedan, Claudiu a été disponible et utile, apprécie en tout cas N’Doram. Jusqu’ici, il manquait de constance. Mais il a marqué beaucoup de points. Avec Diallo, ils ont montré qu’ils pouvaient être très complémentaires. » Ils ont pourtant rarement occupé ensemble la pointe de l’attaque nantaise. Depuis l’arrivée de Diallo, en janvier 2005, leur vie commune en L 1 se résume en 910 minutes réparties sur 26 matches. Si Der Zakarian et N’Doram leur réitèrent leur confiance ce soir, ce sera seulement leur dixième titularisation commune. « Contre Sedan, on s’est créé des occasions avec Claudiu, apprécie Diallo. Il faut continuer comme ça. » « Avec Diallo, on n’a pas souvent eu la chance de jouer ensemble, regrette Keserü. À chaque fois, notre association a donné de bonnes choses. » Plus mobile, Diallo apporte de la profondeur au jeu nantais. Il est peut-être plus habile dans la surface de la réparation, notamment de la tête. Meilleur dribbleur, Keserü n’hésite jamais à décrocher pour armer son pied gauche, le plus puissant et le plus précis de l’effectif nantais. Ses coéquipiers auront-ils les moyens de lui offrir des munitions à Sochaux ? Cela reste quand même à voir. RAPHAËL RAYMOND de notre envoyé spécial HIER À MANCHESTER, à l’issue de la 121 e assemblée générale de l’International Board, l’institution garante des lois du jeu, les secrétaires généraux des quatre associations britanniques (Angleterre, Écosse, Irlande du Nord et pays de Galles) et celui de la FIFA, Urs Linsi, ont soumis l’expérimentation de la vidéo pour l’arbitrage à quatre conditions : 1. La technologie ne doit être appliquée que sur la ligne de but. 2. Le système doit être fiable à cent pour cent. 3. L’indication du franchissement ou non de la ligne de but par le ballon à l’arbitre doit être instantanée. 4. Le signal (du franchissement) ne doit être communiqué qu’aux officiels. Du coup, les représentants d’Adidas, venus présenter les améliorations de leur « ballon à puce », et ceux de la Fédération anglaise, avec à leur tête Mike Foster, secrétaire général de la Premier League, accompagné par Frédéric Thiriez, président de la LFP et vice-président de la FFF, sont repartis sans réponse précise sur les projets qu’ils étaient venus présenter. Il y a deux ans, le ballon à puce fut mis à l’épreuve au cours du Championnat du monde juniors. La fiabilité de la puce n’ayant pas été totalement démontrée, Adidas fut prié d’améliorer sa technologie. À l’issue de cette assemblée générale, Frédéric Thiriez et les Anglais se déclaraient satisfaits. « Mike Foster considère que le Board autorise les Anglais à poursuivre leurs travaux, ce qu’ils vont faire, tout comme nous, dès la saison prochaine, avouait le président de la Ligue. Mais les expérimentations ne pourront concerner que des matches amicaux. » RICHARD PORRET MESSAGES INTERDITS. – Le Board a adopté des mesures susceptibles d’être appliquées à court terme. Parmi celles-ci figurent l’obligation pour les joueurs de porter des sous-vêtements (tee-shirts notamment) de la même couleur que leurs maillots et l’interdiction d’exprimer des messages à caractère politique, religieux ou personnel. – R. Po. DIMANCHE 4 MARS 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge MARSEILLE – mon jeu et de continuer à faire comme si j’étais avec des joueurs de mon âge. Bixente Lizarazu aussi m’a conseillé. Et Fabien Barthez, à sa façon, plus discrète. Bleu SAMIR NASRI, le milieu de terrain marseillais, se dit prêt à jouer en équipe de France. Une ambition révélatrice d’une personnalité très affirmée pour un joueur de dix-neuf ans. Vendredi matin à la Commanderie, Samir Nasri s’est confié avec la grande maturité qui est la sienne. Dans le groupe marseillais, il a de plus en plus d’influence. Du fait de l’épaisseur de son volume de jeu et de la qualité de ses analyses. Il juge ici son équipe et ses prestations sans complaisance et annonce ses ambitions : l’équipe de France et un départ à l’étranger si l’OM ne redevient pas un grand club. Samir NASRI France. 19 ans, né le 20 juin 1987 à Marseille (Bouches-du-Rhône). 1,77 m ; 75 kg. Milieu offensif. Club : Marseille (formé au club). Palmarès : néant. 1er match en L 1 : Sochaux-Marseille (2-0), le 12 septembre 2004. International Espoirs (4 sélections, 0 but) ; 79 matches, 3 buts en L 1 ; 14 matches, 0 but en Coupe d’Europe (tous en C 3). Jaune Rouge Jaune « Je veux y aller » Noir Bleu Noir Prix des places : 35, 45, 55 et 65 9 FOOTBALL ITALIE (27 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune ASCOLI - AS ROME : 1-1 L’AS Rome en échec Sans inspiration, l’adversaire de Lyon en Ligue des champions a perdu deux points chez le dernier de Serie A. ASCOLI - AS ROME : 1-1 (1-0) Temps doux. Terrain en bon état. 5 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Saccani. Buts. – ASCOLI: Soncin(31e) ; AS ROME: Wilhelmsson(85e). Avertissements.–Ascoli: Corallo(22e), Boudianski (37e), Soncin (54e) ; AS Rome : Chivu (26e). ASCOLI : Eleftheropoulos – Melara, Corallo, Nastase – Vastola, Foglio (Perrulli, 80e) Boudianski,Pesce – Soncin (Guberti, 90e + 2), Paolucci (Lombardi,75e), Fini (cap.).Entraîneur : N. Sonetti. AS ROME : Curci – Cassetti (Tonetto, 80e), Ferrari, Chivu, Panucci – Wilhelmsson, R. Faty (De Rossi, 59e), Totti (cap.), Pizarro, Tavano – Vucinic (Mancini, 59e). Entraîneur : L. Spaletti. ASCOLI – leur match retour de mardi face aux Lyonnais (0-0 à l’aller). « Je suis très en colère contre mon équipe, pestait Luciano Spaletti, le coach romain. On n’a pas le droit de montrer deux visages différents selon les équipes que nous rencontrons. Aujourd’hui, nous n’avons pas eu la bonne mentalité pour aborder ce type de match. Nous n’avons pas d’excuses. À Lyon, il faudra vraiment montrer un autre visage. » de notre envoyé spécial DANS UNE SAISON jusque-là satisfaisante, l’AS Rome tentera sans aucun doute d’oublier ses deux prestations face à Ascoli, modeste lanterne rouge de Serie A. Sauvés au match aller dans le temps additionnel (2-2) par un but de Mexès, ménagé hier, les Romains furent longtemps menés au score avant d’égaliser à cinq minutes de la fin grâce à l’ancien Nantais, Wilhelmsson. Francesco Totti l’intermittent L’AS Rome compte désormais seize points de retard sur l’intouchable Inter, vainqueur dans le même temps de Livourne (2-1). À l’évidence, les Romains avaient déjà la tête à la Ligue des champions et Durant une première demi-heure plutôt tristounette, ses joueurs, au petit trot, s’étaient pourtant créé les meilleures occasions et notamment ce face-à-face perdu par Tavano, bien lancé dans la pro- ANGLETERRE (29e journée) fondeur par Panucci, qui aurait pu tout changer (10e). Présent dans les tribunes pour le compte de l’OL, Bruno Genesio pourra confirmer à Gérard Houllier ce qu’il sait déjà : la dangerosité des Romains sur coups de pied arrêtés, leur grosse présence dans le domaine aérien devant le but (sauvetage de Soncin sur sa ligne sur une tête de Casetti, puis deux arrêts déterminants d’Eleftheropoulos sur deux tentatives cadrées de Panucci) mais aussi certaines lacunes dans leur jeu sur lesquelles il fera bon méditer. Ainsi, la passivité de la défense romaine sur le but de Soncin, qui se joua de trois défenseurs avant de tromper en force Curci (31e) n’échappa certainement pas non plus à l’espion lyonnais. À l’image de Totti, qui plonge systématiquement aux abords de la surface ou de Ricardo Faty, titulaire hier pour la pre- mière fois en Championnat mais qui passa totalement à côté de son match, l’AS Rome joue aussi par intermittences et ses absences pourraient lui coûter très cher à Gerland. Il fallut ainsi quasiment attendre l’heure de jeu, et les entrées simultanées de Mancini et De Rossi, pour voir Rome donner enfin du volume à sa supériorité technique. Eleftheropoulos, qui avait jusqu’alors repoussé toutes les tentatives romaines dont une belle frappe en pivot de Tavano (78e), finit par relâcher un tir de Pizarro dans les pieds de Wilhelmsson. Dans un angle fermé, le Suédois marqua son premier but en Serie A, récompensant les quelques bonnes séquences romaines des trente dernières minutes. JÉRÔME LE FAUCONNIER Alessandro MANCINI (AS Rome) : « Aujourd’hui, on n’a pas vu la vraie Roma. Le problème, c’est que cela fait pas mal de temps qu’on ne l’a pas vue... J’espère qu’à Lyon nous saurons montrer notre vrai visage. La qualification est très ouverte car nous avons toujours bien joué les matches importants. » Ricardo FATY (AS Rome, au micro de Roma Channel) : « Aujourd’hui, c’était un désastre. Je m’en excuse. Ce n’était pas facile pour moi d’être titulaire après trois mois d’absence (blessure à la cuisse le 6 novembre dernier). Je dois beaucoup travailler pour revenir à mon meilleur niveau. » LIVERPOOL - MANCHESTER UNITED : 0-1 Manchester, le réalisme du champion LIVERPOOL - MANCHESTER UNITED : 0-1 (0-0) But : O’Shea (90e + 1). Avertissements. – Liverpool : Xabi Alonso (41e), Carragher (72e) ; Manchester United : Carrick (43e), Neville (81e). Expulsion. – Manchester United : Scholes (86e). LIVERPOOL : Reina – Finnan, Carragher, Agger, Riise – Sissoko (Crouch, 79e), Gerrard (cap.), Xabi Alonso, Gonzalez (Fabio Aurelio, 61e) – Bellamy (Pennant, 69e), Kuyt. Entraîneur : R. Benitez. MANCHESTER UNITED : Van der Sar – G. Neville (cap.), R. Ferdinand, Vidic, Evra (Silvestre, 62e) – C. Ronaldo, Scholes, Carrick, Giggs – Larsson (Saha, 67e), Rooney (O’Shea, 74e). Entraîneur : A. Ferguson. IVRY - MONTPELLIER : 27-24 Ivry trouble-fête VENDREDI Toulouse- Villeurbanne .............. 24-25 HIER Avec son cœur et sa tête, Ivry a battu Montpellier et s’invite désormais dans la course au titre. DANS UN COIN DE LEUR TÊTE, les Ivryens y pensent. Ils s’imaginent, dix ans après leur dernier titre et à une année de leur soixantième anniversaire, dans la peau du champion. S’ils n’osent encore clairement avouer leurs intentions, ils ont, en revanche, beaucoup avancé dans leurs certitudes hier soir à Auguste-Delaune. Ils avaient conscience d’abattre une carte majeure face au leader de l’épreuve. Conscience de l’enjeu puisque la défaite aurait déroulé le tapis rouge aux pieds des Montpelliérains. Tout cela, pourtant, n’a pas miné le terrain de leurs ambitions. C’est, en effet, sans complexe qu’ils ont engagé le bras de fer, insinuant très vite le doute dans les têtes du champion en titre (5-2, 6e). Il y avait d’abord de l’agressivité dans leur démarche, la volonté de rester groupés et concentrés. L’envie de ne rien lâcher. Aussi, lorsque Montpellier passa devant au score (6-8, 18e) pour l’une des rares fois dans le match, on ne sentit même pas un souffle de panique dans les rangs ivryens. Il n’y en eut pas plus face à la stratégie des Héraultais qui, se reposant sur un banc plus riche, multipliaient les rotations afin de préserver jusqu’au terme de la rencontre toute la fraîcheur requise. Ivry n’avait pas ce choix-là. C’est pratiquement avec le même sept qu’il avait décidé de défier son adversaire. « On pouvait redouter ce rapport de forces, expliquait donc Stéphane Imbratta, le technicien ivryen. Montpellier, c’est une machine. Un effectif aussi qui offre d’innombrables solutions. Pourtant, je n’ai jamais imaginé que nous craquerions physiquement et que l’épreuve de force qui nous était imposée se retournerait contre nous. » IVRY L’entraîneur avait bien vu, en effet, avec quelle détermination ses joueurs maîtrisaient le débat. Ainsi, lorsque Montpellier revint les titiller (24-23, 55e), quand on sentit qu’Ivry n’était pas loin de payer son investissement, le métier de Guilbert, l’audace d’Oskarsson suffirent à éteindre les derniers feux héraultais. Tirs Pen. P.déc. Exc. - 27e,38e,45e 3/7 1 3/5 1 1 - 4/10 6/11 2/2 2 33e,46e 6/9 1 1/2 2/2 2 14e,54e 25/46 2/2 8 7 Guillard Sarni Martinovic Mokrani Abalo Oskarsson Magnin Tuzolana Hadjali Guilbert (c.) Smajlagic Petro TOTAL Gardiens : Pocuca (60 min., 18 arrêts dt 2/7 pen.) ; Chapon Entraîneur : S. Imbratta Interceptions : 3 Balles Perdues : 13 place dans l’histoire et ce défi-là semble à la portée des joueurs du Valde-Marne. « On ne veut pas rêver, glisse Stéphane Imbratta. L’important est de rester nous-mêmes, de garder cette humilité qui fait vraiment avan- cer le groupe. Il a du cœur mais aussi beaucoup d’intelligence. » Celle de voir, par exemple, que la route va s’encombrer de deux déplacements délicats à Pontault-Combault et à Dunkerque lors des deux prochaines jour- nées. Si, effectivement, Ivry est capable de garder la main ferme sur le volant, on pourra croire qu’il est devenu un sérieux candidat au titre. Beaucoup trop statiques en attaque placée, trop peu inspirés, les Montpelliérains n’avaient pas les clés pour forcer le verrou. « On avait pourtant bien préparé le match tactiquement, regrettait Patrice Canayer, l’entraîneur de Montpellier. Malheureusement, on n’a pas su, une fois sur le terrain, appliquer le plan de jeu. » Signe qui ne trompe évidemment pas sur les difficultés que rencontre le champion cette saison. Moins sûr de son jeu, il est désormais à la portée des meilleurs. Chambéry, juste avant la trêve, avait montré la voie, Ivry, hier, a clairement profité de ses insuffisances. « C’est une équipe en reconstruction, confirme d’ailleurs Canayer. On a de la bonne volonté mais nous avons beaucoup de mal à nous exprimer dans le jeu. Nous sommes, à l’évidence, moins dominateurs. Nous pouvons encore être champions mais il va vraiment falloir combattre. Derrière, nos adversaires ont progressé. » Derrière, il y a surtout Ivry, en pleine renaissance depuis la reprise et ses succès devant Sélestat, Chambéry et Créteil. « En début de saison, explique le gardien, Dragan Pocuca, on s’était dit que le challenge était de participer la saison prochaine à la Ligue des champions. Ce soir, nous sommes premiers ex aequo avec Montpellier et 24(12) Buts 1 3 3 2 2 7 1 2 3 24 Tirs 1/2 3/3 3/5 2/3 0/1 2/2 3/6 1/3 0/2 1/1 3/7 19/35 Pen. P.dèc. Exc. 1 56e 42e 19e 4/5 4 1/2 1 22e 5/7 6 4 Krantz Burdet Junillon Tej Accambray Dole Guigou (c.) Honrubia Juricek Sobol Bojinovic Hmam TOTAL Gardiens : Karaboue (43 min., 9 arrêts dt 0/2 pen.) ; Maggaiez (17 min., 2 arrêts) Entraîneur : P. Canayer Interception : 1 Balles Perdues : 16 Evolution du score : 1-0 (1re), 4-1 (5e), 5-2 6e), 5-4 (11e), 6-6 (15e), 6-8 (18e), 9-8 (22e), 10-11 (25e), 16-12 (32e), 19-14 (38e), 19-16 (39e), 23-18 (45e), 23-21 (49e), 24-23 (55e). Spectateurs : 1800 environ Arbitres : MM. Creteau et Campener MERCREDI 7 MARS 20 HEURES Dunkerque - Pontault-Combault LAURENT MOISSET 20 H 30 Paris-Nîmes Montpellier ne domine plus 27(14) MONTPELLIER Buts 3 3 4 8 6 1 2 27 quand je vois comment cette équipe se comporte, ce qu’elle peut donner dans le jeu et avec son cœur, je crois sincèrement qu’elle peut viser plus haut désormais. » Plus haut, c’est le titre. C’est reprendre Tremblay-en-France - Sélestat ... 41-27 Istres - Chambéry ........................ 32-20 SMVernon - Créteil .................... 28-28 Ivry - Montpellier ......................... 27-24 Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. Montpellier .. 431712 2 3 490 402 +88 2. Ivry ................ 431712 2 3 488 446 +42 3. Chambéry .... 411712 0 5 494 455 +39 4. Nîmes ........... 381610 2 4 467 414 +53 5. Tr e mb l a y- e nFrance ............ 381710 1 6 491 458 +33 6. Dunkerque . 381611 0 5 430 401 +29 7. Paris ........... 3416 8 2 6 389 378 +11 8. Créteil ......... 3317 7 2 8 456 468 -12 9. Istres .......... 3117 6 2 9 439 436 +3 10. Sélestat ...... 2817 5 111 443 518 -75 11. Toulouse .... 2617 4 112 411 435 -24 12. SM Vernon 2517 3 212 451 500 -49 13. Pontault-Combault 2516 4 111 418 469 -51 14. Villeurbanne 2517 4 013 395 482 -87 PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 9 mars (20 heures) : Montpellier - SM Vernon. Samedi 10 mars (20 heures) : Créteil-Istres ; Chambéry - Tremblay-enFrance ; Sélestat-Toulouse ; Villeurbanne-Paris ; Pontault-Combault - Ivry ; (20 h 30), Nîmes-Dunkerque. TREMBLAY-EN-FRANCE - SÉLESTAT : 41-27 (19-12) 1 000 spectateurs environ. Arbitres : MM. Clapson et Fieschi. Évolution du score : 0-1 (1re) ; 3-1 (4e) ; 6-5 (7e) ; 8-5 (10e) ; 10-9 (16e) ; 13-9 (21e) ; 26-20 (40e) ; 32-20 (46e). TREMBLAY-EN-FRANCE. – Gardiens : Mias (53 min, 15 arrêts dt 2/7 pen.) ; Angelov (7 min, 0 arrêt). Buteurs : Ugolin (4/4), Urda, Orjas (5/7), Zuzo (2/3), Ostertag (2/3), Stefanovic (6/7), Sall (5/6), Prat (cap., 5/7), Bousnina (5/5 dt 1/1 pen.), Jean-Zéphirin (1/2), Bouakaz (6/11), Largent. Entraîneur : D. Peneau. 2 min : Urda (4e) ; Zuzo (12e, 21e) ; Jean-Zéphirin (28e, 32e, 47e) ; Bouakaz (31e) ; Largent (56e) ; Prat (59e). Passes décisives : 7 (Prat, 3). Balles perdues : 11. SÉLESTAT. – Gardiens : Franck (16 min, 0 arrêt) ; M. Robin (44 min, 5 arrêts dt 0/1 pen.). Buteurs : G. Martin (5/8), Waeghe (2/10), Nestor (cap., 1/2), Jerou (3/4), Butto (3/5 dt 1/2 pen.), Omeyer (3/4 dt 3/3 pen.), Ighirri (3/6), Ferraud-Pernot, Galotte (2/3), Willmann (1/3), Freppel (3/6 dt 1/2 pen.), Biloum (1/5). Entraîneur : F. Berthier. 2 min : Ferraud-Pernot (5e, 33e) ; Biloum (14e) ; G. Martin (46e) ; Omeyer (60e). Passes décisives : 5 (Ighirri, 2). Balles perdues : 12. IVRY. – À l’image de Luc Abalo, qui s’arrache des griffes de David Juricek sous le regard inquiet de Michaël Guigou, Ivry a, hier, montré plus de détermination que Montpellier. (Photo Alain Mounic) ISTRES - CHAMBÉRY : 32-20 Istres punit Chambéry L’ENSEMBLE N’AVAIT sûrement jamais tangué de la sorte. Il faut remonter au 8 mai 2004 et le 29-17 encaissé à Ivry pour trouver trace d’une telle déroute. Harcelé de la première à la dernière seconde, Chambéry a logiquement fini par s’échouer sur le rocher provençal. « On a un mental en yaourt, tonne Philippe Gardent, et on n’a que ce qu’on mérite. Je peux pourtant vous garantir que nous n’avons pas pris ce match par-dessus la jambe. » Non, Istres s’est simplement révélé irrésistible, sûr de sa force et excessivement appliqué au long de ce passionnant festival. « Douze buts, ça semble énorme, apprécie Michel Cicut, l’adjoint de Gilles Derot, mais c’est amplement mérité. » « Techniquement, ajoute le coach, nous nous sommes montrés solides dans tous les secteurs. Et, dans les buts, Robin Cappelle a fait plus qu’apporter sa pierre à l’édifice. » Ce revers, au moment même où Montpellier a cédé à Ivry, prive les Savoyards d’une destinée plus radieuse. Ils comptent désormais deux points de retard sur Montpellier et Ivry justement, une semaine avant d’accueillir Tremblayen-France à Jean-Jaurès. Un rendezvous à ne pas manquer devant un candidat affiché à une qualification européenne. Un bon test, en tout cas, pour des Chambériens qui connaissent un début de deuxième moitié de saison compliqué… – (avec J.-P. T) DIMANCHE 4 MARS 2007 SM VERNON - CRÉTEIL : 28-28 (14-12) 1 200 spectateurs environ. Arbitres : MM. Weber et Mons. Évolution du score : 0-3 (4e), 3-5 (8e), 6-5 (10e), 7-8 (14e), 10-9 (19e), 13-10 (24e), 14-12 (29e), 15-17 (37e), 17-19 (43e), 19-20 (48e), 20-20 (49e), 23-23 (53e), 26-25 (57e), 28-27 (59e). SM VERNON. – Gardiens : Kelentric (45 min., 9 arrêts dt 0/3 pen.) ; Perzo Piel (15 min., 2 arrêts dt 0/1 pen.). Buteurs : Delaporte (cap., 2/3), Longuemare, Gracia (3/5), Pavlovic (5/11), Lanfranchi (0/1), Boisedu (3/5), Claudel (1/4), Mbaye el-Hadji (1/2), P. Cavar (6/6 dt 2/2 pen.), Benga, Raphanel (7/12), J. Cavar. Entraîneur : D. Zovko. 2 min. : Delaporte (29e), Pavlovic (12e, 34e, 47e), Raphanel (58e). Passes décisives : 14 (Delaporte, 5). Balles perdues : 9. CRÉTEIL. – Gardiens : Arriubergé (60 min., 16 arrêts dt 0/2 pen.) ; Lemonne. Buteurs : G. Roche (0/1), Kervadec (cap., 0/1), Fritzson, Quintallet (4/6), Atajevas (7/12), Bakekolo, Crépin (0/3), Zuniga (0/4), Rigault (0/1), Piriianu (4/5), Henry (2/2), Kos (11/13 dt 4/4 pen.). Entraîneur : M. Isakovic. 2 min. : Kervadec (26e), G. Roche (54e), Kos (60e). Disqualification : Zuniga (32e). Passes décisives : 11 (Kos, 4). Balles perdues : 10. COUPE DE L’EHF HOMMES - (quarts de finale retour) ISTRES - CHAMBÉRY : 32-20 (16-11) 2 000 spectateurs environ. Arbitres : MM. Bourgeois et Denis. Évolution du score : 2-1 (5e) ; 6-3 (10e) ; 9-4 (15e) ; 12-5 (20e) ; 15-9 (25e) ; 18-12 (35e) ; 21-14 (40e) ; 25-14 (45e) ; 28-16 (50e). ISTRES. – Gardiens : Cappelle(55 min, 16 arrêts dt 2/8 pen.) ; Kreiss (5 min, 0 arrêt dt 0/1 pen.). Buteurs : Imaghri (0/1), Drouhin (8/11 dt 3/4 pen.), Cismondo (cap., 3/3 dt 1/1 pen.), Franceschini (1/1), Tablon (2/2 dt 1/1 pen.), Rochette, Keller (4/5), Peyrabout (3/4), Labane (2/9 dt 1/1 pen.), Fleurival, Vitek (1/1), Buchta (8/11). Entraîneur : G. Derot. 2 min : Keller (6e, 12e) ; Peyrabout (12e) ; Imaghri (25e) ; Vitek (50e). Passes décisives : 6 (Labane, 3). Balles perdues : 10. CHAMBÉRY.–Gardiens:Stojinovic(28min,4 arrêtsdt 0/3 pen.) ; Dumoulin(32 min, 4 arrêts dt 1/3 pen.). Buteurs : Busselier (cap., 3/6 dt 0/1 pen.), Barachet (2/2 dt 1/1 pen.), Nocar (1/3), Roiné (2/11), Clémençon (2/2), Ben. Gille, Moskalenko (1/1), Paty(2/2), Cherblanc(0/1), Vuckovic(3/6dt 1/2 pen.),Joli (4/5 pen.),Richardson(0/3). Entraîneur : P. Gardent. 2 min : Vuckovic (29e), Barachet (39e), Ben. Gille (45e), Paty (51e), Joli (53e). Passe décisive : 0. Balles perdues : 9. Dunkerque vise l’impossible CUEILLI DANS SON ANTRE le week-end passé (23-28), Dunkerque ne se berce plus trop d’illusions au moment de cette revanche à Skjern. Après avoir éliminé les Allemands de Lemgo au tour précédent, les joueurs de Yérime Sylla semblaient pourtant avoir les moyens de se déplacer au Danemark avec de meilleures garanties. Ils tenteront néanmoins l’impossible, sans leur ailier tunisien Jaleledine Touati, remplacé par le jeune Jérémy Darras. – A. K. VENDREDI : Paris-ZURICH (SUI), 27-26. Aller : 21-32. HIER : Copenhague (DAN) - MAGDEBOURG (ALL), 35-39. Aller : 27-35 ; BM ARAGON (ESP) - Irun (ESP), 31-26. Aller : 25-23. AUJOURD’HUI : 14 h 15, Skjern (DAN) - Dunkerque. Aller : 28-23. LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (quarts de finale retour) DÉJÀ JOUÉS : KIEL (ALL) - Veszprem (HON), 39-32 (aller : 36-39). HIER : Barcelone (ESP) FLENSBURG-HANDEWITT (ALL), 34-29. Aller : 21-31. AUJOURD’HUI : 18 heures, Gummersbach (ALL) - Valladolid (ESP). Aller : 36-36 ; Pampelune (ESP) - Ciudad Real (ESP). Aller : 21-26. En capitales, les clubs qualifiés ; Les demi-finales, dont le tirage au sort est prévu mardi à Vienne, se dérouleront les week-end des 24-25 mars et 31 mars-1er avril. PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge DIVISION 1 HOMMES (17e journée) Bleu Rouge HANDBALL ASCOLI. – Il semble que l’AS Rome se désintéresse de son Championnat. Hier, contre la lanterne rouge, Ricardo Faty, ici sur le dos du capitaine d’Ascoli Michele Fini, et ses coéquipiers ont bâclé leur copie. Longtemps menés, les Romains ont arraché l’égalisation en fin de match. Un piètre scénario qui ferait leur bonheur contre l’OL mardi en Ligue des champions. (Photo Filippo Monteforte / AFP) Jaune Bleu Jaune dant quatre-vingt-dix minutes et probablement ruiné ceux de Chelsea de combler les neuf points de retard qu’il accusait avant le coup d’envoi de cette rencontre. Manchester a la chance et le réalisme du Sar. À défaut de victoire, Liverpool pensait au moins tenir son trente et unième match sans défaite à domicile, en Championnat. Il se trouvait d’ailleurs en situation de supériorité numérique après l’expulsion de Scholes, qui avait tenté de coller une droite à Xabi Alonso et qui fut justement expulsé (86e). Mais l’équipe la plus opportuniste était bien Manchester. Une seule occasion, un but. Une jolie sortie offerte au Suédois Larsson qui participa, hier, à son dernier match de Premier League puisque son prêt s’achève le 12 mars, date à laquelle il retournera en Suède, vers le club de Helsingborg. Cela donnera davantage de temps de jeu à Saha, à l’origine du but victorieux. – D. D. Noir Noir CE BUT DE O’SHEA va peser très lourd dans la course au titre. Survenu dans le temps additionnel, il a abattu les derniers espoirs de Liverpool de remporter une rencontre qu’il avait pourtant dominée pen- futur champion et, à observer le visage heureux d’Alex Ferguson à la fin du match, il le sait bien. Le voilà invaincu depuis cinq ans à Liverpool, en Championnat, et il s’est offert une formidable préparation pour le huitième de finale retour de Ligue des champions, contre Lille, mercredi prochain. Les Red Devils n’ont pourtant pas forcément mérité de rentrer chez eux avec trois points. Sans une erreur arbitrale favorable, ils auraient même été menés au score juste après la pause. Mais Bellamy fut signalé, à tort, en position de hors-jeu. Et, juste avant le but de O’Shea, Crouch aurait également pu offrir la victoire à ses Reds, sans une très jolie parade de Van der 10 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL ITALIE (27e journée) ALLEMAGNE (24e journée) HIER ASCOLI LIVOURNE VENDREDI AS ROME 1-1 Soncin (31e) Wilhelmsson (85e) SCHALKE 04 Cruz (35e) Ibrahimovic (66e) AC MILAN 3-1 CHIEVO VÉRONE Gilardino (33e) Pellissier (17e) Oddo (55e) e Seedorf (90 + 3) AUJOURD’HUI Cagliari - Atalanta Bergame Udinese - Empoli Messine - Palerme (15 heures, Canal + Sport) Parme - Reggina Lazio Rome - Sampdoria Gênes Catane - Sienne Fiorentina - Torino Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. - - - - - - - 1. Inter Milan ....... 70 26 22 4 0 57 21 +36 2. AS Rome ........... 54 26 16 6 4 52 21 +31 3. Palerme ............ 45 26 13 6 7 41 30 +11 4. AC Milan ........... 40 26 13 9 4 36 22 +14 5. Lazio Rome ...... 40 25 12 7 6 40 19 +21 6. Empoli ............... 38 25 10 8 7 24 22 +2 7. Sampdoria ........ 33 25 9 6 10 33 32 +1 8. Fiorentina ......... 32 25 14 5 6 39 22 +17 9. Udinese ............. 32 25 8 8 9 29 33 -4 10. Atalanta Bergame .... 31 25 7 10 8 39 36 +3 11. Catane ............ 31 26 8 7 11 34 48 -14 12. Livourne .......... 28 26 6 10 10 25 37 -12 13. Sienne ............. 26 25 5 12 8 23 29 -6 14. Torino .............. 25 25 6 7 12 19 34 -15 15. Chievo Vérone ........ 23 26 5 8 13 28 38 -10 16. Cagliari ........... 23 25 4 11 10 18 29 -11 17. Reggina .......... 21 25 8 8 9 30 34 -4 18. Messine .......... 20 25 4 8 13 25 42 -17 19. Parme ............. 17 25 3 8 14 20 43 -23 20. Ascoli .............. 16 26 2 10 14 19 39 -20 En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. À la suite de l’affaire des matches truqués, la Fiorentina compte 15 points de pénalité, la Reggina 11, l’AC Milan 8 et la Lazio Rome 3. En outre, Sienne a été sanctionné par la commission de discipline de la Ligue italienne d’un point de pénalité en raison d’un retard dans le paiement d’impôts. À la suite des graves incidents ayant eu lieu le 2 février lors de Catane-Palerme (1-2), dont le résultat a été entériné, les neuf autres matches de la 22e journée se joueront mercredi 18 avril. EINTR. FRANCFORT 2-0 HANOVRE Takahara (58e) Thurk (74e) 0-1 MANCHESTER U. O'Shea (90e + 1) ARSENAL READING 2-1 Gilberto Silva (51e s.p.) Baptista (62e) FULHAM Fabregas (87e c.s.c.) ASTON VILLA 1-1 Bocanegra (23e) HERTHA BERLIN BAYERN MUNICH 2-3 C. Gimenez (58e) Van Burik (82e) Salihamidzic (30e) Podolski (31e) Makaay (68e) WOLFSBURG 1-0 M’GLADBACH 3-0 BOCHUM 3-1 VfB STUTTGART Carew (21e) MANCHESTER C. WIGAN 0-1 Folan (18e) NEWCASTLE 0-0 MIDDLESBROUGH PORTSMOUTH 0-2 CHELSEA (33e) Drogba S. Kalou (82e) e Makiadi (66 ) WERDER BRÊME Hunt (25e, 73e, 76e) LEVERKUSEN Voronine (19e) Freier (22e) Juan (61e) Cacau (73e) BIELEFELD SHEFFIELD U. Banovic (16e) Engelhardt (83e) CHARLTON 2-2 Bouazza (15e) D. Francis (21e) L. Young (67e) Ambrose (89e) AUJOURD'HUI BOLTON TOTTENHAM (17 heures, TPS Star) MAYENCE Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. Schalke 04 ....... 49 24 15 4 5 40 24 +16 2. Werder Brême ... 46 24 14 4 6 58 32 +26 3. VfB Stuttgart 45 24 13 6 5 42 29 +13 4. Bayern Munich ... 43 24 13 4 7 38 29 +9 5. Nuremberg ........... 36 24 8 12 4 34 22 +12 6. Leverkusen .......... 35 24 10 5 9 39 35 +4 7. Hertha Berlin ..... 34 24 9 7 8 35 38 -3 8. Hanovre .......... 33 24 9 6 9 32 36 -4 9. Wolfsburg ...... 28 24 6 10 8 24 28 -4 10. Bor. Dortmund ...... 28 23 7 7 9 27 32 -5 11. Hambourg ...... 27 24 5 12 7 29 27 +2 12. Mayence ........ 27 23 6 9 8 21 33 -12 13. Bielefeld ......... 26 24 6 8 10 31 33 -2 14. Eintr. Francfort ..... 26 24 5 11 8 30 42 -12 15. Cottbus .......... 25 23 6 7 10 25 32 -7 16. Aix-la-Chapelle ..... 24 23 6 6 11 35 44 -9 17. Bochum ......... 24 24 6 6 12 27 39 -12 18. M'Gladbach ... 21 24 5 6 13 18 30 -12 BUTEURS. – 1. M. Gomez (VfB Stuttgart), 13 buts ; 2. Makaay (Bayern Munich), 12 buts ; 3. Pantelic (Hertha Berlin) ; Klose (Werder Brême) ; Kuranyi (Schalke 04), 11 buts ; 6. Gekas (Bochum), 10 buts ; 7. Radu (Cottbus) ; Frei (Bor. Dortmund) ; Takahara (Eintracht Francfort) ; Saenko (Nuremberg) ; Diego (Werder Brême), 9 buts ; etc. PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 9 mars : Nuremberg - Eint. Francfort ; samedi 10 mars : VfB Stuttgart - Wolfsburg, Bochum - Bor. Dortmund, M’Gladbach - Hertha Berlin, Mayence - Bielefeld, Hanovre Schalke 04, Cottbus - Aix-la-Chapelle ; dimanche 11 mars : Bayern Munich - Werder Brême, Hambourg - Leverkusen. HIER Celtic Glasgow - Dunfermline ..................... Falkirk - Aberdeen.......................................... Inverness - Dundee U. .................................. Saint Mirren - Kilmarnock............................ 2-1 1-2 1-0 0-2 AUJOURD’HUI Hibernian - Glasgow Rangers DEMAIN Motherwell - Heart of Midlothian Classement : 1. Celtic Glasgow, 74 pts ; 2. Glasgow Rangers, 52 ; 3. Aberdeen, 48 ; 4. Heart of Midlo., 45 ; 5. Hibernian, 40 ; 6. Kilmarnock, 40 ; 7. Inverness, 34 ; 8. Falkirk, 33 ; 9. Motherwell, 32 ; 10. Dundee U., 32 ; 11. Saint Mirren, 25 ; 12. Dunfermline, 16. 1-0 Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. Manchester U. ... 72 29 23 3 3 66 19 +47 Chelsea .......... 63 28 19 6 3 50 19 +31 Liverpool ........ 53 29 16 5 8 44 20 +24 Arsenal ........... 52 27 15 7 5 50 23 +27 Bolton ............. 47 28 14 5 9 33 32 +1 Everton ........... 43 29 11 10 8 37 26 +11 Reading .......... 43 29 13 4 12 43 38 +5 Portsmouth ... 41 29 11 8 10 36 31 +5 Tottenham ..... 39 28 11 6 11 36 40 -4 Newcastle ...... 37 29 10 7 12 34 37 -3 Blackburn ...... 37 28 11 4 13 33 38 -5 Middlesbrough ... 36 29 9 9 11 32 34 -2 Aston Villa ..... 33 28 7 12 9 29 34 -5 Fulham ........... 33 29 7 12 10 31 44 -13 Wigan ............. 32 29 9 5 15 30 44 -14 Sheffield U. ... 31 29 8 7 14 25 41 -16 Manchester C. ... 30 27 8 6 13 20 33 -13 Charlton ......... 24 29 6 6 17 26 49 -23 Watford .......... 20 29 3 11 15 18 43 -25 West Ham ..... 20 28 5 5 18 18 46 -28 BUTEURS. – 1. Drogba (Chelsea), 18 buts ; 2. C. Ronaldo (Manchester U.), 16 buts ; 3. Yakubu Ayegbeni (Middlesbrough), 12 buts ; 4. Van Persie (Arsenal), 11 buts ; 5. Henry (Arsenal) ; McCarthy (Blackburn) ; Lampard (Chelsea) ; A. Johnson (Everton) ; Martins (Newcastle) ; Kanu (Portsmouth) ; Doyle (Reading), 10 buts ; 12. D. Bent (Charlton) ; Kuyt (Liverpool) ; Rooney (Manchester U.), 9 buts ; 15. Gilberto Silva (Arsenal) ; G. Barry (Aston Villa) ; Anelka (Bolton) ; Arteta (Everton) ; McBride (Fulham) ; Saha (Manchester U.); Hulse (Sheffield U.), 8 buts ; 22. Nonda (Blackburn) ; Bellamy (Liverpool) ; Lita (Reading) ; Berbatov, Defoe (Tottenham), 7 buts. 27. Adebayor (Arsenal) ; M. Pedersen (Blackburn) ; Crouch (Liverpool) ; Solskjaer (Manchester U.) ; H. Camara (Wigan) ; Zamora (West Ham) ; Heskey (Wigan), 6 buts ; 34. Agbonlahor (Aston Villa) ; Diouf, Speed (Bolton) ; Cahill (Everton) ; Gerrard (Liverpool) ; Barton (Manchester C.) ; Scholes (Manchester U.) ; Viduka (Middlesbrough) ; M. Taylor (Portsmouth), 5 buts; etc. PROCHAI NE JOURNÉE. – Samedi 17 mars : Manchester U. - Bolton, Charlton Newcastle, Chelsea - Sheffield U., Middlesbrough - Manchester C., Reading - Portsmouth, Tottenham - Watford, Wigan - Fulham, Blackburn - West Ham ; dimanche 18 mars : Aston Villa - Liverpool, Everton Arsenal. MATCHES EN RETARD. – Mercredi 14 mars : Aston Villa - Arsenal, Manchester C. - Chelsea (28e journée). Reste à fixer : Arsenal - Manchester C. (25e journée). AUJOURD’HUI Nacional Madère - Acad. Coimbra E. Amadora - Maritimo Funchal Beira-Mar - Naval U. Leiria - Sporting Portugal DEMAIN 2-1 FC BARCELONE Kerjakov (39e) Ronaldinho (14e) Daniel Alves (61e) AUJOURD’HUI Esp. Barcelone - Villarreal Majorque - Levante Saragosse - Real Sociedad La Corogne - Betis Séville Rec. Huelva - Atl. Madrid (21 heures, Canal + Sport) Real Madrid - Getafe Athl. Bilbao - Tarragone Santander - Osasuna En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. BUTEURS. – 1. Kanouté (FC Séville), 18 buts ; 2. Ronaldinho (FC Barcelone), 17 buts ; 3. D. Milito (Saragosse), 15 buts ; 4. Villa (Valence CF) ; Van Nistelrooy (Real Madrid), 11 buts ; 6. F. Baiano (Celta Vigo) ; Tamudo (Espanyol Barcelone) ; Morientes (Valence CF), 10 buts ; 9. Fernando Torres (Atl. Madrid) ; Luis Garcia (Esp. Barcelone) ; Soldado (Osasuna) ; Sinama-Pongolle (Rec. Huelva), 8 buts ; 13. Robert (Betis Séville) ; Güiza (Getafe) ; Jankovic (Majorque) ; Zigic (Santander), 7 buts ; 17. Agüero (Atl. Madrid) ; Néné (Celta Vigo) ; Luis Fabiano (FC Séville) ; Forlan (Villarreal), 6 buts ; etc. PROCHAI NE JOURNÉE. – Samedi 10 mars : Levante-Villarreal, FC Barcelone Real Madrid ; dimanche 11 mars : Real Sociedad - Majorque, Betis Séville - Saragosse, Getafe - Rec. Huelva, Tarragone FC Séville, Celta Vigo - Athl. Bilbao, Santander - Esp. Barcelone, Atl. Madrid La Corogne, Osasuna - Valence CF. VENDREDI HIER Groningue - NAC Breda ................................... 3-1 PSV Eindhoven - Waalwijk ............................. 2-0 Vitesse Arnhem - Exc. Rotterdam ................ 2-3 Willem II - Sparta Rotterdam......................... 0-0 Ajax Amsterdam - Heerenveen Utrecht - AZ Alkmaar Feyenoord - Roda JC Heracles Almelo - ADO La Haye Classement : 1. PSV Eindhoven, 66 pts ; 2. Twente, 57 ; 3. Ajax Amsterdam, 56 ; 4. AZ Alkmaar, 55 ; 5. Feyenoord, 46 ; 6. NAC Breda, 41 ; 7. Roda JC, 40 ; 8. Heerenveen, 38 ; 9. Groningue, 38 ; 10. Utrecht, 36 ; 11. NEC Nimègue, 34 ; 12. Vitesse Arnhem, 33 ; 13. Sparta Rotterdam, 29 ; 14. Willem II, 23 ; 15. Exc. Rotterdam, 20 ; 16. Heracles Almelo, 20 ; 17. Waalwijk, 19 ; 18. ADO La Haye, 15. (24e BELGIQUE journée) VENDREDI Roulers - Zulte-Waregem .............................. 3-1 HIER La Gantoise - Lierse ......................................... 4-0 Cercle Bruges - Standard de Liège ............. 0-2 Beveren - Genk ................................................. 0-5 Saint-Trond - Mouscron ................................. 1-1 Mons - Lokeren ................................................. 1-0 Westerlo - FC Brussels ................................... 1-1 Anderlecht - Charleroi .................................... 3-2 AUJOURD’HUI GB Anvers - FC Bruges Classement : 1. Genk, 56 pts ; 2. Anderlecht, 54 ; 3. Standard de Liège, 49 ; 4. La Gantoise, 43 ; 5. FC Bruges, 39 ; 6. Charleroi, 39 ; 7. Westerlo, 36 ; 8. Roulers, 34 ; 9. GB Anvers, 31 ; 10. Cercle Bruges, 28 ; 11. Zulte-Waregem, 28 ; 12. Mons, 27 ; 13. Saint-Trond, 25 ; 14. FC Brussels, 25 ; 15. Mouscron, 24 ; 16. Lokeren, 21 ; 17. Beveren, 20 ; 18. Lierse, 12. SUISSE (22e journée) HIER Saint-Gall - Lucerne....................................... 0-0 Young Boys Berne - Sion ............................. 2-0 AUJOURD’HUI Aarau - Thoune Grasshopper Zurich - FC Bâle Schaffhouse - FC Zurich Classement : 1. FC Zurich, 44 pts ; 2. SaintGall, 42 ; 3. Grasshopper Zurich, 38 ; 4. FC Bâle, 37 ; 5. Young Boys Berne, 36 ; 6. Sion, 33 ; 7. Lucerne, 26 ; 8. Thoune, 17 ; 9. Schaffhouse, 15 ; 10. Aarau, 13. LIGUE 2 (27e journée, match décalé) 20 H 30 Tours (20) - Caen (3) MARDI 6 MARS LIGUE DES CHAMPIONS (huitièmes de finale retour) 20 H 45 Lyon - AS Rome (ITA) (aller : 0-0) (TF 1) Liverpool (ANG) - FC Barcelone (ESP) (aller : 2-1) (Foot +) Chelsea (ANG) - FC Porto (POR) (aller : 1-1) (Foot +) Valence CF (ESP) - Inter Milan (ITA) (aller : 2-2) (Foot +) TÉLÉVISION LIGUE DES CHAMPIONS (huitièmes de finale retour) 20 H 45 Manchester United (ANG) - Lille (aller : 1-0) (Canal +) Arsenal (ANG) - PSV Eindhoven (HOL) (aller : 0-1) (Sport +) Bayern Munich (ALL) - Real Madrid (ESP) (aller : 2-3) (Canal + Sport) AC Milan (ITA) - Celtic Glasgow (ECO) (aller : 0-0) (Foot +) JEUDI 8 MARS COUPE DE L’UEFA (huitièmes de finale aller) 19 HEURES Lens - Leverkusen (ALL) (Sport +) 20 H 45 Paris-SG - Benfica (POR) (Canal + Sport) VENDREDI 9 MARS GROUPE A LIGUE 2 (28e journée) 20 HEURES Metz (1) - Niort (17) Bastia (7) - Amiens (5) Istres (18) - Créteil (19) Brest (15) - Grenoble (9) Gueugnon (11) - Le Havre (4) Dijon (6) - Montpellier (14) Strasbourg (2) - AC Ajaccio (12) Libourne-Saint-Seurin (13) - Tours (20) 20 H 30 Caen (3) - Guingamp (16) (Eurosport) LIGUE 1 (28e journée) Voir page 4. NATIONAL (27e journée, suite) Voir ci-dessus. DIMANCHE 11 MARS LIGUE 2 (28e journée, match décalé) 20 H 30 Reims (10) - Châteauroux (8) (Eurosport) GROUPE E HIER 0-0 2-4 1-1 2-1 Reims B - Wasquehal ....................................... 2-2 Feignies - Créteil B............................................ 1-3 Noisy-le-Sec - Cambrai ................................... 1-1 Arras - Reims Ste-Anne ................................... 2-0 Laon - Valenciennes B...................................... 1-5 Nancy B - Épinal (15 heures) Lille B - Lesquin (15 heures) Levallois - Dunkerque (15 heures) Mulhouse-Strasbourg B et Sochaux B Besançon ont été reportés. Classement : 1. Besançon, 63 pts ; 2. Lille B, 61 ; 3. Calais, 60 ; 4. Compiègne, 55 ; 5. Épinal, 54 ; 6. Metz B, 54 ; 7. Sochaux B, 53 ; 8. Dunkerque, 50 ; 9. Mulhouse, 49 ; 10. Lens B, 49 ; 11. Nancy B, 48 ; 12. Vesoul, 47 ; 13. Lesquin, 47 ; 14. Strasbourg B, 45 ; 15. Épernay, 44 ; 16. Saint-Quentin, 43 ; 17. Schiltigheim, 40 ; 18. Levallois, 32. Sedan B - Roye (15 heures) Taissy - Armentières (15 heures) Saint-Omer - Marck a été reporté. Classement : 1. Valenciennes B, 62 pts ; 2. Créteil B, 52 ; 3. Feignies, 52 ; 4. Roye, 50 ; 5. Wasquehal, 50 ; 6. Arras, 50 ; 7. Marck, 49 ; 8. Sedan B, 47 ; 9. Noisy-le-Sec, 46 ; 10. Armentières, 45 ; 11. Reims B, 44 ; 12. Cambrai, 43 ; 13. Taissy, 42 ; 14. SaintOmer, 38 ; 15. Reims Ste-Anne, 36 ; 16. Laon, 36. Aurillac B - Blagnac (15 heures) Cognac - Libourne-St-Seurin B a été reporté. Classement : 1. Fontenay-le-C., 58 pts ; 2. Niort B, 57 ; 3. Libourne-St-Seurin B, 52 ; 4. Mont-de-Marsan, 51 ; 5. Tarbes, 51 ; 6. Luçon, 50 ; 7. Les Sables-d'O., 49 ; 8. Toulouse Font., 48 ; 9. Carcassonne, 46 ; 10. Agen, 45 ; 11. Blagnac, 44 ; 12. FC Bass. Arcachon, 43 ; 13. Cugnaux, 42 ; 14. Limoges, 40 ; 15. Cognac, 36 ; 16. Aurillac B, 32. GROUPE B GROUPE F Lens B - Vesoul ............................................... Schiltigheim - Metz B ................................... Épernay - Saint-Quentin ............................... Calais - Compiègne ........................................ AUJOURD’HUI GROUPE B Montpellier B - Saint-Priest ........................... 2-2 Le Pontet - Nice B ............................................ 0-1 Arles - Lyon B ................................................... 2-3 Agde - CA Bastia .............................................. 3-1 Croix-de-Savoie - Cassis-Carnoux ............... 4-1 AUJOURD’HUI Monaco B - Endoume (15 heures) Montceau - Fréjus (15 heures) Saint-Étienne B - GFCO Ajaccio (16 heures) Jura Sud - Gap a été reporté. Classement : 1. Croix-de-Savoie, 61 pts ; 2. Arles, 58 ; 3. Cassis-Carnoux, 56 ; 4. Montpellier B, 55 ; 5. Gap, 55 ; 6. Monaco B, 54 ; 7. Fréjus, 52 ; 8. Nice B, 52 ; 9. Saint-Priest, 52 ; 10. GFCO Ajaccio, 51 ; 11. Lyon B, 50 ; 12. Jura Sud, 50 ; 13. CA Bastia, 49 ; 14. Saint-Étienne B, 46 ; 15. Montceau, 45 ; 16. Agde, 45 ; 17. Le Pontet, 43 ; 18. Endoume, 32. GROUPE C HIER Balma - Moulins.............................................. Stade Bordelais - Bayonne .......................... Le Mans B - Orléans....................................... St-Georges-les-Ancizes - Brive .................. Anglet - Montluçon......................................... Albi - Luzenac ................................................. Rodez - Aurillac............................................... 2-2 1-1 0-1 0-3 1-2 1-2 1-1 AUJOURD’HUI Toulouse B - Nantes B (15 heures) Bordeaux B - Les Herbiers (15 heures) Classement : 1. Rodez, 65 pts ; 2. Bayonne, 62 ; 3. Albi, 57 ; 4. Anglet, 56 ; 5. Moulins, 55 ; 6. Orléans, 54 ; 7. Stade Bordelais, 53 ; 8. Nantes B, 52 ; 9. Montluçon, 51 ; 10. Aurillac, 51 ; 11. Toulouse B, 51 ; 12. Luzenac, 51 ; 13. Le Mans B, 50 ; 14. Bordeaux B, 49 ; 15. Balma, 47 ; 16. Saint-Georges-les-Ancizes, 44 ; 17. Les Herbiers, 38 ; 18. Brive, 33. HIER 0-1 0-1 2-0 1-1 2-3 1-0 AUJOURD’HUI LIGUE 1 (28e journée, matches décalés) Voir page 4. LUNDI 12 MARS En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. HIER HIER Guingamp B - Bois-Guillaume..................... Poissy - Sénart-Moissy ................................. AS Vitré - Plabennec ..................................... Concarneau - Quevilly ................................... Pontivy - Villemomble ................................... Rouen - Auxerre B.......................................... NATIONAL (27e journée, matches avancés) Voir ci-dessus. SAMEDI 10 MARS PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 9 mars, 20 heures : Beauvais-Vannes, Châtellerault- Angers, Laval-Toulon, YzeureCannes ; samedi 10 mars, 17 heures : Paris FC - Louhans-Cuiseaux, Martigues Raon-l’Étape ; 20 heures : Cherbourg Entente SSG, Nîmes-Sète, Pau - Boulognesur-Mer, Romorantin-Clermont. MATCHES EN RETARD. – Mardi 6 mars, 20 heures : Yzeure-Romorantin (18e journée) ; mardi 13 mars, 20 heures : Vannes-Châtellerault (20e journée). c. Diff. — — 24 +15 28 +15 34 +16 22 +15 21 +13 26 +7 32 +2 33 -1 31 +5 31 -1 39 -13 37 -5 28 0 31 +1 39 -13 35 -11 28 -6 22 -9 34 -11 50 -19 GROUPE A GROUPE D NATIONAL (18e journée, match en retard) Voir ci-dessus. MERCREDI 7 MARS p. — 39 43 50 37 34 33 34 32 36 30 26 32 28 32 26 24 22 13 23 31 CFA 2 (20e journée) HIER AGENDA DEMAIN 6-1 3-2 1-2 1-0 4-2 0-0 2-1 Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Angers............... 51 26 15 6 5 2. Boulogne ......... 50 26 15 5 6 3. Clermont .......... 48 26 13 9 4 4. Laval.................. 48 26 14 6 6 5. Paris FC ........... 47 26 13 8 5 6. Nîmes................ 43 26 12 7 7 7. Sète ................... 40 26 11 7 8 8. Louhans-C. ...... 40 26 12 4 10 9. Beauvais .......... 40 26 12 4 10 10. Cannes ............. 35 26 9 8 9 11. Romorantin ..... 30 25 8 6 11 12. Pau .................... 30 26 7 9 10 13. Toulon .............. 29 26 7 8 11 14. Entente SSG ... 28 26 6 10 10 15. Vannes ............. 27 25 8 3 14 16. Cherbourg ....... 25 26 5 10 11 17. Raon-l'Étape... 24 26 4 12 10 18. Martigues ........ 24 26 4 12 10 19. Châtellerault ... 23 25 5 8 12 20. Yzeure .............. 17 25 3 8 14 CFA (22e journée) NEC Nimègue - Twente .................................. 0-3 AUJOURD’HUI Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. FC Séville ......... 50 25 15 5 5 46 23 +23 2. FC Barcelone ... 49 25 14 7 4 50 22 +28 3. Valence CF ....... 46 25 14 4 7 36 23 +13 4. Real Madrid ..... 43 24 13 4 7 31 20 +11 5. Atletico Madrid ... 40 24 11 7 6 30 21 +9 6. Saragosse ....... 39 24 11 6 7 35 24 +11 7. Rec. Huelva ... 37 24 11 4 9 33 30 +3 8. Getafe ............. 36 24 10 6 8 21 16 +5 9. Esp. Barcelone ...... 35 24 9 8 7 26 25 +1 10. Santander ....... 33 24 8 9 7 26 29 -3 11. La Corogne .... 33 24 8 9 7 19 25 -6 12. Villarreal ......... 32 24 9 5 10 22 30 -8 13. Osasuna .......... 30 24 9 3 12 30 31 -1 14. Betis Séville ... 27 24 6 9 9 23 28 -5 15. Levante ........... 27 24 6 9 9 21 31 -10 16. Celta Vigo ....... 26 25 6 8 11 26 35 -9 17. Majorque ........ 26 24 7 5 12 22 35 -13 18. Athletic Bilbao 25 24 6 7 11 26 34 -8 19. Real Sociedad 14 24 2 8 14 13 31 -18 20. Tarragone ....... 14 24 3 5 16 25 48 -23 HIER Entente SSG - Romorantin ...................... Vannes - Yzeure ......................................... Raon-l’Étape - Paris FC ........................... Sète - Laval ................................................. Angers - Nîmes........................................... Cannes - Martigues .................................. Clermont - Pau ........................................... Boavista - Belenenses Classement : 1. FC Porto, 49 pts ; 2. Benfica, 42 ; 3. Sporting Portugal, 39 ; 4. Braga, 31 ; 5. Paços Ferreira, 29 ; 6. Maritimo Funchal, 28 ; 7. U. Leiria, 28 ; 8. Belenenses, 27 ; 9. Nacional Madère, 25 ; 10. Naval, 24 ; 11. Boavista, 23 ; 12. E. Amadora, 21 ; 13. Acad. Coimbra, 19 ; 14. V. Setubal, 14 ; 15. Beira-Mar, 13 ; 16. Aves, 11. CELTA VIGO Morientes (67e) Boulogne-sur-Mer - Châtellerault ......... 1-0 Louhans-Cuiseaux - Cherbourg ............. 4-4 Toulon - Beauvais ..................................... 1-3 Paris-SG B - Red Star (15 heures) Sainte-Geneviève-des-Bois - Rennes B et Dieppe - Pacy-sur-Eure ont été reportés. Classement : 1. Villemomble, 64 pts ; 2. Bois-Guillaume, 60 ; 3. Rennes B, 58 ; 4. Auxerre B, 56 ; 5. Rouen, 55 ; 6. Sénart-Moissy, 53 ; 7. Guingamp B, 53 ; 8. Poissy, 53 ; 9. Pacy-sur-Eure, 51 ; 10. Ste-Geneviève-desBois, 50 ; 11. AS Vitré, 48 ; 12. Red Star, 47 ; 13. Pontivy, 47 ; 14. Quevilly, 46 ; 15. Dieppe, 45 ; 16. Paris-SG B, 43 ; 17. Plabennec, 43 ; 18. Concarneau, 36. Limoges - Luçon ............................................. Fontenay-le-Comte - FC Bass. Arcachon. Toulouse Font. - Les Sables-d’O. ............... Mont-de-Marsan - Cugnaux ........................ Carcassonne - Tarbes ................................... Agen - Niort B ................................................. AUJOURD’HUI 2-1 0-0 1-1 0-1 1-2 1-5 AUJOURD’HUI HIER HIER Racing CF 92 - Viry-Châtillon...................... Sens - Châtellerault B ................................... Arménienne Issy - Châteauroux B ............. Carquefou - Thouars ..................................... Avoine-Beaumont - Vierzon ......................... Besançon B - Haguenau .................................. 1-0 Belfort - Illzach .................................................. 2-0 Amnéville - Saint-Dié ........................................ 0-0 Colmar - Dijon B ................................................ 2-2 Pont-de-Roide - Jarville, Troyes B - Algrange, Vauban-Strasbourg - La Chapelle-St-Luc et Selongey - Pontarlier ont été reportés. Classement : 1. Troyes B, 63 pts ; 2. Belfort, 60 ; 3. Selongey, 58 ; 4. Vauban-Strasbourg, 54 ; 5. Amnéville, 52 ; 6. Dijon B, 49 ; 7. Colmar, 47 ; 8. Illzach, 44 ; 9. Saint-Dié, 43 ; 10. La Chapelle-St-Luc, 41 ; 11. Besançon B, 41 ; 12. Jarville, 40 ; 13. Haguenau, 39 ; 14. Pont-de-Roide, 38 ; 15. Algrange, 33 ; 16. Pontarlier, 32. 1-3 2-2 2-1 1-1 0-0 AUJOURD’HUI Orléans B - Blois (15 heures) Auxerre C - Angers B (15 heures) St-Pryvé-St-Hil. - Dreux (15 heures) Classement : 1. Racing CF 92, 60 pts ; 2. Châteauroux B, 56 ; 3. Arménienne Issy, 54 ; 4. Carquefou, 51 ; 5. Angers B, 50 ; 6. Viry-Châtillon, 49 ; 7. St-Pryvé-St-Hil., 46 ; 8. Châtellerault B, 46 ; 9. Blois, 45 ; 10. Dreux, 43 ; 11. Auxerre C, 43 ; 12. Thouars, 43 ; 13. Avoine-Beaumont, 41 ; 14. Orléans B, 38 ; 15. Sens, 38 ; 16. Vierzon, 33. GROUPE C HIER GROUPE G Gueugnon B - Porto-Vecchio.......................... 3-0 Échirolles - Corte ............................................... 1-1 Manosque - Andrézieux ................................... 1-2 Imphy-Decize - Clermont B ............................ 1-1 Bourg-Péronnas - Chalon-sur-S. ................... 2-1 Montélimar - Grenoble B ................................. 1-0 Villefranche-sur-S. - AC Ajaccio B ................ 1-1 HIER Chasselay Mts d’Or - Nîmes B (15 heures) Classement : 1. Gueugnon B, 61 pts ; 2. Andrézieux, 57 ; 3. Grenoble B, 54 ; 4. Nîmes B, 51 ; 5. Manosque, 51 ; 6. BourgPeronnas, 50 ; 7. Villefranche-sur S., 48 ; 8. Échirolles, 44 ; 9. Imphy-Decize, 43 ; 10. Chasselay Mts d’or, 42 ; 11. AC Ajaccio, 42 ; 12. Corte, 41 ; 13. Clermont B, 41 ; 14. Montélimar, 41 ; 15. Chalon-sur-S, 39 ; 16. Porto-Vecchio, 33. Brest B - Lamballe ......................................... 2-0 Alençon - La Roche-sur-Yon ....................... 5-1 Laval B - Châteaubriant ................................ 0-1 Changé - Locminé .......................................... 3-1 Le Poiré-sur-Vie - Mayenne......................... 5-3 Saint-Brieuc - La Vitréenne ......................... 0-2 Saint-Lô - Avranches .................................... 0-3 Lorient B - La Montagnarde a été reporté. Classement : 1. La Vitréenne, 56 pts ; 2. Saint-Lô, 56 ; 3. Laval B, 54 ; 4. Le Poirésur-Vie, 54 ; 5. Avranches, 51 ; 6. Alençon, 51 ; 7. Saint-Brieuc, 50 ; 8. Changé, 49 ; 9. La Roche-sur-Yon, 46 ; 10. Brest B, 44 ; 11. Châteaubriant, 43 ; 12. La Montagnarde, 42 ; 13. Lorient B, 42 ; 14. Mayenne, 41 ; 15. Locminé, 32 ; 16. Lamballe, 32. GROUPE D GROUPE H AUJOURD’HUI HIER HIER Le Havre B - Ivry ............................................. Amiens B - Mantes......................................... Les Lilas - Oissel ............................................. Abbeville - Mondeville ................................... Dives - Caen B................................................. Bastia B - Hyères ............................................... 0-0 EF Bastia - La Valette ....................................... 1-0 AS Minguettes - Menton ................................. 1-2 Consolat Marseille - L’Île-Rousse .................. 1-0 Saint-Chinian - Marseille B ............................. 2-1 Marignane - Borgo ............................................ 3-0 Lyon-La Duchère - Draguignan...................... 1-1 Saint-Raphaël - Rhône-Vallées ...................... 2-0 Classement : 1. Hyères, 64 pts ; 2. Bastia B, 56 ; 3. Marignane, 56 ; 4. L'Île-Rousse, 55 ; 5. Consolat-Marseille, 52 ; 6. Menton, 51 ; 7. Lyon-La Duchère, 51 ; 8. Saint-Raphaël, 51 ; 9. AS Minguettes, 45 ; 10. Marseille B, 44 ; 11. Saint-Chinian, 42 ; 12. Draguignan, 40 ; 13. EF Bastia, 39 ; 14. Rhône-Vallées, 39 ; 15. Borgo, 39 ; 16. La Valette-du-Var, 37. 3-1 0-3 0-1 0-0 0-3 AUJOURD’HUI Ouistreham - Entente SSG B (15 heures) Cherbourg B - Amiens AC (15 heures) Évreux - Quevilly B a été reporté. Classement : 1. Caen B, 63 pts ; 2. Le Havre B, 60 ; 3. Ivry, 53 ; 4. Dives, 53 ; 5. Abbeville, 51 ; 6. Les Lilas, 50 ; 7. Mantes, 50 ; 8. Entente SSG B, 48 ; 9. Oissel, 44 ; 10. Amiens B, 42 ; 11. Amiens AC, 40 ; 12. Cherbourg B, 39 ; 13. Évreux, 39 ; 14. Mondeville, 39 ; 15. Quevilly B, 33 ; 16. Ouistreham, 31. D 1 FEMMES (16e journée) AUJOURD’HUI Hénin-Beaumont (11) - Paris-SG (8) (15 heures) Juvisy (3) - Saint-Brieuc (5) (15 heures) CNFE Clairefontaine (6) - Montpellier (2) (15 heures) Lyon (1) - Toulouse (9) (15 heures) Soyaux (4) - Compiègne (7) et Condé-surNoireau (12) - La Roche-sur-Yon (10) ont été reportés. LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE » SKI DE FOND MAGAZINE SKI ALPIN SKI ALPIN TÉLÉFOOT Europe Tour. Kuurne-Bruxelles-Kuurne. En Belgique. Eurosport 45 min Championnat d’Angleterre. 29 e journée. West Ham - Tottenham. Eurosport 90 min Championnat d’Allemagne. 24 e journée. Borussia Dortmund - Cottbus. FOOTBALL France 3 100 min Eurosport 30 min Eurosport 45 min Rediff. à 0 h 45 Rediff. demain à 14 h 55 22.55 BASKET Championnat d’Angleterre. 29 e journée. Newcastle-Middlesbrough. Rediff. jeudi à 16 h 45 20.00 Championnat d’Espagne. 25 e journée. Real Madrid - Getafe. Sport + 105 min Rediff. demain à 11 h 15 20.10 France 3 8 min Rediff. mardi à 14 h 15 PAGE 10 NBA TV 150 min Rediff. demain à 14 h 45 01.00 HOCKEY SUR GLACE TPS Foot 125 min France 2 95 min Eurosport 2 120 min ATP. Tournoi de Las Vegas (USA). Finale. 02.00 NHL. Anaheim Mighty Ducks - Nashville Predators. 19.00 À voir. France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 7.23 France Inter. Sportifs du dimanche. 8.07 France Inter. Sports. 8.42 Europe 1. Sports. 10. RMC. Larqué Foot Dimanche. 12. RMC. Motors. 14. RMC. Intégrale Sport. 18. RMC. Larqué Foot. 19.15 France Inter. Journal des sports. 19.30. RTL. En direct de l’Équipe. 20. RMC. Larqué Foot. 20.30 RTL. RTL Foot. 21. RMC. Intégrale Foot. 23. RMC. After Foot. 01.00 TENNIS + 90 min LE COIN DES RADIOS 23.00 NBA. New Orleans Hornets - Utah Jazz. 18.30 Sport + 135 min Sport + 135 min « Un jour, une heure ». Retour sur l’affaire Quemener. Rediff. demain à 10 h 45 TOUT LE SPORT 14.30 MAGAZINE TPS Foot 125 min Canal + Sport 120 min FOOTBALL 14.15 Rediff. à 22 h 50 Canal + Sport Canal + 65 min 18.00 FOOTBALL Canal + 115 min NBA. Phoenix Suns - Los Angeles Lakers. France 2 65 min HANDBALL 6. Le journal en continu. 21.45 L’ÉQUIPE DU DIMANCHE Ligue des champions H. Quarts de finale. Sport Match retour. Gummersbach (ALL) - Valladolid (ESP). INFOSPORT Canal + Sport 115 min TPS Star 135 min Ligue 1. 27 e journée. Sochaux-Nantes. M 6 10 min 21.00 BASKET 17.55 FOOTBALL 13.15 FOOTBALL 16.55 STADE 2 TPS Foot 105 min Ligue 1. 27 e journée. Marseille-Lens. 16.45 FOOTBALL 12.45 Coupe du monde. 12,5 km poursuite H. À Lahti (FIN). CYCLISME Championnats d’Europe indoor. 3 e jour. À Birmingham (ANG). Rediff. demain à 11 h Eurosport 165 min 16.15 TF 1 50 min Eurosport 60 min Coupe du monde. Slalom H. 2 e manche. À Kranjska Gora (SLV). BIATHLON ATHLÉTISME 12.15 Canal + Sport 120 min Rediff. à 20 h 30 6. La Grande Édition WE. 12. Un jour avec... Victoria Ravva (rediff. à 14. et 16.). 12.30 Édition du week-end avec, jusqu’à 17., la Page Foot. 19. La Grande Édition Week-end. 20.55 Championnat d’Espagne. 25 e journée. Recreativo Huelva - Atletico Madrid. 15.15 TF 1 65 min Championnat d’Allemagne. 24 e journée. Werder Brême - Bochum. SKI ALPIN ATHLÉTISME 10.50 Coupe du monde. 10 km poursuite F. À Lahti (FIN). FOOTBALL Championnats d’Europe indoor. 3 e jour. À Birmingham (ANG). Rediff. demain à 10 h Au sommaire : « Didier Drogba, de Cardiff à Accra ». BIATHLON Sport + 105 min 10.45 Coupe du monde. Super-G F. À Tarvisio (ITA). FOOTBALL 14.55 Canal + Sport 40 min 20.40 TPS Star 112 min Eurosport 60 min 10.00 Coupe du monde. Slalom H. 1 re manche. À Kranjska Gora (SLV). SPORT 6 14.55 Championnat d’Italie. 27 e journée. Messine-Palerme. 09.55 Rediff. mercredi à 16 h 45 L’ÉQUIPE TV 20.15 Championnat d’Espagne. 25 e journée. FC Séville - FC Barcelone. TPS Foot 125 min Pro A. 23 e journée. Pau-Orthez - ASVEL. FOOTBALL 09.15 FOOTBALL 14.30 Championnat d’Angleterre. 29 e journée. Bolton-Blackburn. BASKET 09.00 Circuit européen. Open de Phuket (THA). 4 e jour. AUTO MOTO Rediff. à 13 h 45 France 2 25 min Superbike. Championnat du monde 2007. 2 e manche. 2 e course. À Phillip Island (AUS). GOLF Eurosport 150 min 08.05 « Rencontres à XV ». MOTO FOOTBALL 05.30 Championnats du monde. 50 km classique mass start H. À Sapporo (JAP). NASN 150 min Rediff. demain à 22 h ZAP Intéressant. À ne pas rater. Les cases vertes correspondent aux retransmissions en direct. Ce soir 19 : 00 LA GRANDE ÉDITION WEEK-END > UN TOUR COMPLET DE L’ACTUALITÉ DU WEEK END En 30 minutes chrono. > MULTISPORT DIMANCHE 4 MARS 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge ÉCOSSE (29e journée) 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. VALENCE CF HIER FC Porto - Braga .............................................. 1-0 Aves - Benfica .................................................. n.p. PAYS-BAS (27e journée) HIER FC SÉVILLE COTTBUS (17 heures, TPS Foot) Paços Ferreira - V. Setubal ............................ 1-0 Le sommet de la Liga a tourné au vinaigre pour le FC Barcelone hier. Sur le terrain de Séville, les Catalans menaient pourtant 1-0 (but de Ronaldinho) et Séville avait perdu Ocio, expulsé. Mais les choses se sont aussitôt compliquées avec un penalty de Ronaldinho détourné par Palop, puis l’égalisation de Kherjakov. La seconde période a tourné au cauchemar avec les expulsions de Giuly (63e) pour un accrochage avec Daniel Alves puis, de Zambrotta pour avoir insulté l’arbitre (76e), mais aussi le deuxième but sévillan de Daniel Alves. Battu 1-2, Barcelone laisse la place de leader au FC Séville, trois jours avant un difficile match retour en Ligue des champions à Liverpool (aller : 1-2). BLACKBURN (14 h 35, TPS Foot) WEST HAM AUJOURD'HUI BOR. DORTMUND AIX-LA-CHAPELLE Arteta (75e s.p.) WATFORD NUREMBERG 3-2 Kucera (45e) Wichniarek (50e s.p.) Böhme (86e) EVERTON 1-1 Hulse (52e) VENDREDI VENDREDI Giuly expulsé Bleu ITALIE (SERIE B, 26e journée, match décalé). – AUJOURD’HUI, Juventus Turin - Plaisance. La Juventus Turin (qui a donc un match en retard), pénalisée de 9 points, est 2e (sur 22) de Serie B, à 1 point du leader, Naples. La Juve totalise 46 points, soit 4 points d’avance sur Genoa (3e) et 7 sur Rimini, 7e (sachant que les 1re et 2e places permettent l’accession directe à la Serie A et que les 3e, 4e, 5e et 6e places sont synonymes de barrages pour la montée). La 22e journée, reportée à la suite des graves incidents survenus lors de Catane-Palerme (1-2, Serie A), aura lieu mardi 17 avril. HIER LIVERPOOL NATIONAL (26e journée) Jaune Rouge Jaune PROCHAI NE JOURNÉE. – Samedi 10 mars : Sienne - Ascoli, Torino - Catane ; dimanche 11 mars : Sampdoria Gênes Cagliari, Palerme - Fiorentina, Reggina - Lazio Rome, Empoli - Livourne, Chievo Vérone Messine, Atalanta Bergame - Parme, AS Rome - Udinese, Inter Milan - AC Milan. MATCHES EN RETARD (22e journée). – Mercredi 18 avril : Empoli - Atalanta Bergame, Livourne - Cagliari, Lazio Rome - Chievo Vérone, Parme - Fiorentina, Reggina - Messine, Ascoli - AC Milan, Inter Milan - AS Rome, Udinese - Sampdoria Gênes, Sienne - Torino. HAMBOURG Van der Vaart (71e) Olic (80e) PORTUGAL (20e journée) Noir Bleu Noir BUTEURS. – 1. Totti (AS Rome), 16 buts ; 2. Toni (Fiorentina), 13 buts ; 3. Spinesi (Catane) ; Mutu (Fiorentina) ; Ibrahimovic (Inter Milan) ; Bianchi (Reggina), 12 buts ; 7. C. Lucarelli (Livourne) ; Rocchi (Lazio Rome), 11 buts ; 9. C. Doni (Atalanta Bergame) ; Quagliarella (Sampdoria) ; Iaquinta (Udinese), 10 buts ; 12. Crespo (Inter Milan) ; Rigano (Messine) ; Budan (Parme), 9 buts ; etc. ESPAGNE (25e journée) HIER 0-2 INTER MILAN 1-2 C. Lucarelli (27e) ANGLETERRE (29e journée) 11 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS DUBAÏ (ATP, dur) Seul au monde Youzhny n’a pas fait un pli (6-4, 6-3) contre un Roger Federer qui ne trouve de rivaux que dans le passé. DUBAÏ – (EAU) de notre envoyé spécial IL Y A UN AN, Rafael Nadal semblait capable de regarder Federer les yeux dans les yeux. N’avait-il pas réussi l’exploit de venir lui ravir son titre dans la résidence « d’été » du Suisse, sur une surface qui ne lui était pas favorable ? Douze mois plus tard, le constat est brutal : plus personne derrière. Pas Mikhaïl Youzhny en tout cas. Hier, le Russe était ravi de la leçon (6-4, 6-3) qu’il venait de recevoir. « Je lui ai pris deux jeux de plus l’an dernier ici même », constatait-il. On a les ambitions qu’on peut. Si brillant depuis quinze jours (titre à Rotterdam et victoire ici sur Nadal), Youzhny n’a été qu’un faire-valoir pour le numéro 1 mondial. Il était déjà battu dans sa tête quand, à 2-1 dans le premier set, il rendit à Federer son break d’avance sur une double faute. Bravo Mischa pour les progrès au service, la clé de son embellie actuelle ! Le coup de la double faute a bien fait marrer Federer. « Il y a une époque où tous les mecs faisaient double faute contre moi sur balle de break », se souvenait-il hier. On serait tenté de dire que le match s’arrêta là, même si le Russe eut le mérite de débreaker à 5-3. Le jeu d’après, il rebaissa la tête, se fit piquer de nouveau son service et la manche par-dessus le marché. Après, Federer fut monstrueux, ne commettant sa première faute directe que dans le quatrième jeu alors qu’il menait 3-0. Il y avait longtemps que la colonie russe l’avait mise en veilleuse. passé. C’est la seule façon de l’entendre prononcer le mot « respect ». Hier, la présence de Björn Borg dans les gradins fut signalée aux spectateurs avant le début du match. « Je ne savais pas qu’il était là avant d’entendre l’annonce, raconte Federer. C’est un grand honneur pour moi d’avoir pu gagner ce titre devant lui. Et d’avoir pu égaler sa série de victoires d’affilée (41, voir infographie). J’ai le plus grand respect pour ce grand champion. » Son admiration est encore plus grande pour Rod Laver. Hier, à vingt-cinq ans à peine, il a aussi égalé le total des titres remportés par l’illustre Australien (47), mais il repoussa cette comparaison : « Ça ne veut rien dire. S’il avait pu faire une carrière normale (il en fit une bonne partie comme pro avant l’ère Open et ne put donc pas participer à plusieurs tournois), il en aurait eu le double. » Pour ses congénères, le respect cède plutôt la place à la gentillesse. « Je trouve que la presse est parfois un peu dure pour certains de mes adversaires », déclarait-il hier. Mais comment ne pas ressentir ce sentiment de déjà-vu en apercevant un de ses opposants prendre les devants dans un match – pour se montrer à la télé – et baisser pavillon dès que ça devient sérieux. Le seul qui se bat jusqu’au bout, c’est Nadal. Mais, en ce moment, l’Espagnol n’est pas assez fort pour franchir tous les écueils qui le séparent d’une finale contre Federer. Le Suisse n’est-il pas orphelin de son DUBAÏ. – Pour fêter dignement sa 161e semaine de suite dans la peau d’un numéro 1 mondial (record de Connors battu), Roger Federer a gagné hier son septième tournoi de suite. Royal. (Photo Kamran Jehmeili/AP) Dotation : 1 350 000 $ . Finale : Henin (BEL) b. Kuznetsova (RUS), 6-4, 6-2. LES AMBITIONS DU QATAR. – Les organisateurs du tournoi WTA de Doha avaient décidé, une dizaine de jours avant l’entame de l’épreuve, d’augmenter la dotation de 600 000 à 1 350 000 dollars (455 000 à 1 023 000 euros), soit une hausse de 120 % ! « Ce n’est qu’un début, explique le cheikh Mohammed Bin Faleh al-Thani, président de la Fédération qatarienne. L’an prochain, nous passerons à 2 500 000 dollars et nous deviendrons le troisième tournoi féminin le plus richement doté hors Grand Chelem. » Le cheikh affirme également que le statut du tournoi sera promu dès l’an prochain à celui de Tier I, l’équivalent des Masters Series masculins, et a l’ambition d’obtenir un tournoi mixte ATP-WTA sur deux semaines, à l’image de ceux de Miami et d’Indian Wells. – G. H. Björn Borg (SUE) en 1979-1980 Roger g Federer (SUI) ( ) en 2006-2007* * Sé Sérrie comprenant p 7 titres ((US Open, p , Tokyo, y, Madrid, Bâle, Masters en 2006 puis Open d'Australie et Dubaï en 2007) et établie face à 30 joueurs différents, dont 14 membres du top 10. N.B. : En 2005, Federer avait déjà signé une série de victoires saisissante de 35 victoires, interrompue en finale du Masters par David Nalbandian. GRENOBLE - CHAMONIX : 3-2 (3-0 ; 0-1 ; 0-1) Buts. – GRENOBLE : 41’’ Wallin (Jonsson, Bonnard). 8’14’’ Masa (Broz) sup. num. ; 19’01’’ Amar (Broz) ; CHAMONIX : 36’51’’ Toms (Kevorkian, Lebey) ; 50’8’’ Aimonetto (Hrehorcak) double sup. num. ROUEN - ANGERS : 7-5 (2-3 ; 3-1 ; 2-1) Buts. – ROUEN : 2’7’’ Salminen (Geffroy, Salomaa) sup. num. ; 2’21’’ Besch (Quessandier) ; 25’8’’ Fortier (M.A. Thinel, S. Thinel) sup. num. ; 32’37’’ Salminen (M.-A. Thinel) double sup. num. ; 38’16’’ Fortier (Doucet, Thinel) ; 52’9’’ Dufournet (Lemoine ; Lefebvre) ; 59’55’’ Salminen but vide. ANGERS : 11’57’’ Tessier (Rodrigue, Jodoin) sup. num. ; 15’51’’ Rodrigue (S. Lacroix, Jodoin) sup. num. ; 14’56’’ Hovora (Irani, Lahesalu) sup. num. ; 39’15’’ S. Lacroix (Bellemare) sup. num. ; 55’52’’ Albert (M. Lacroix, Jokinen). ZABEL CE GÉANT… Jimmy CON JJimmy COONNNORS (UUSA) (USA) Ivann LLENDL ENDDL ((TCH puis p i UUSSA) JJohn ohn M McEN cEENNROE (UUSA)) ((USA) PPete eetee SSA SAMP AMPPRAS (UUSA) (USA) BBjjörn BOR BORGG (SUE) eett GGuillerm uilllerm l mo VILAS (AARG)) ((ARG) AAndre ndre AG AGAS GAASSSI (UUSA)) ((USA) IlIlie NNASTAS Ilie ASSTAASSE (RROUU) (ROU) BBoris oris BEC BECK CKKER (AALL)) (ALL) RRod odd LA LAVER AVERR (AUS) ( ) et Roger et g FEDERER FE (SSUI)) ((SUI) Fondateur : Jacques GODDET Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issyles-Moulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20 Villard a créé la sensation en gagnant sur la glace du leader de la saison régulière. Après leur succès (3-2) face à Chamonix vendredi, les Grenoblois sont eux à une marche du dernier carré, qu’ils auront l’occasion de franchir dès mardi, sur la glace chamoniarde. Mais ce second point fut compliqué à obtenir pour les Isérois, malgré un début de match idéal (3-0 à l’issue du premier tiers). Son équipe étant trop pénalisée, Ferhi a joué les pompiers de service pour les Brûleurs. Côté « Cham », Yven Sadoun n’a pas perdu espoir : « On va y aller tir après tir, et essayer de gagner un match chez nous. Aujourd’hui, on sait qu’on peut le faire. » À Briançon, le Slovène Jakob Milovanovic a crucifié les Gothiques, finalistes l’an passé, avec un but à 49’’ de 1109 009 9 94 94 77 77 6644 6622 6600 57 57 49 49 47 47 LIGUE MAGNUS (quarts de finale, 2es matches) Morzine-Avoriaz est tombé ! C’ÉTAIT L’INCERTITUDE MAJEURE de ces quarts de finale : quel serait le comportement des Pingouins de Morzine-Avoriaz, premiers de la saison régulière, mais avec peu d’expérience des play-offs ? La réponse est tombée hier : rien ne sera simple. S’il n’y a pas encore le feu dans la maison hautesavoyarde, la large défaite sur sa glace hier soir (3-6) face à Villard, qui occupait encore la douzième place de Ligue Magnus à la veille de la dernière journée de saison régulière, pose pas mal de questions sur la capacité de l’équipe surprise de la saison à assumer son statut. Villard a mené dès le début de deuxième tiers, et a pu compter sur un grand match de son jeune attaquant Damien Fleury (2 b., 1 p.). TITRES la sirène alors qu’il sortait du box de pénalité. De quoi enrager pour les hommes de Denis Pérez, qui font plus que tenir leur rang dans ce début de série et sont malgré tout menés 2-0. Non sélectionné en équipe de France pour le récent Tournoi du Mont-Blanc, l’Amiénois François Rozenthal a rappelé pourquoi il était l’un des meilleurs attaquants hexagonaux depuis une décennie, inscrivant un but et donnant une passe, au lendemain de son doublé vendredi soir. Match intense et pluie de buts sur L’Île Lacroix (12 !) lors d’une soirée ardue pour les Dragons de Rouen, malmenés par les Angevins, vingt-quatre heures après avoir vaincu aux tirs au but. Les coéquipiers de Simon Lacroix ont vu MORZINE-AVORIAZ - VILLARD : 3-6 (2-1 ; 0-2 ; 1-3) Buts. – MORZINE-AVORIAZ : 8’59’’ Cheverie (Drouin, Pipa) double sup. num. ; 9’32’’ Immonen (Welch ; Zwickel) sup. num. ; 50’54’’ 3-4 Haltunen (Welch). VILLARD : 5’3’’ Fleury sup. num. ; 21’46’’ M. Rozenthal (Billieras) ; 24’59’’ Jernberg (Carry) ; 49’22’’ Chalons (Dvorak, Fleury) ; 57’24’’ Jernberg (Carry, Metro) sup. num. ; 58’34’’ Fleury cage vide. BRIANÇON - AMIENS : 3-2 (2-1 ; 0-1 ; 1-0) Buts. – BRIANCON : 5’ Blais (Boldron) sup. num. ; 9`53’’ 2-1 Royer ; 59’11’’ Milovanovic. AMIENS : 1’22’’ Pazak (Mortas, F. Rozenthal) ; 28’27’’ F. Rozenthal sup. num. tous leurs espoirs s’envoler dans les dernières secondes, Salminen profitant de la sortie du portier finlandais des Ducs Ville Koivula. Les Dragons, qui ont pu compter sur leurs Canadiens (deux buts de Fortier, deux passes de Marc-André Thinel), devront être extrêmement concentrés mardi soir à Angers pour ne pas trembler dans cette série. OLIVIER JOYARD (avec E. Fu à Grenoble) HIER. – Quarts de finale, matches 2 : Grenoble (2e) - Chamonix (7e), 3-2 (3-0 ; 0-1 ; 0-1) ; Rouen (4e) - Angers (5e), 7-5 (2-3 ; 3-1 ; 2-1) ; Morzine-Avoriaz (1er) - Villard (8e), 3-6 (2-1 ; 0-2 ; 1-3) ; Briançon (3e) - Amiens (6e), 3-2 (2-1 ; 0-1 ; 1-0). Grenoble, Rouen et Briançon mènent leurs séries 2-0. Morzine-Avoriaz - Villard : 1-1. Séries au meilleur des cinq matches (3es matches mardi), deux premiers matches et belle éventuelle chez le mieux classé. POULE DE MAINTIEN (1er match) : HIER. – Dijon-Anglet, 5-3 (1-0 ; 2-3 ; 2-0). Au meilleur des sept matches, 2e match ce soir. NHL. – Saison régulière (vendredi) : Carolina-Pittsburgh, 3-2 ; AtlantaOttawa, 4-2 ; Detroit-Chicago, 6-2 ; New Jersey-Toronto, 3-4 t.a.b. ; Buffalo-Montréal, 8-5 ; Dallas-Columbus, 2-3 t.a.b. ; Anaheim-San Jose, 3-1. S.A. INTRA-PRESSE Capital : 2 150 620 . Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président du Conseil d’administration : Marie-Odile AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 . Durée : 99 ans du 12 avril 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE. Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI VENTE : Tél : 01-40-93-20-05 Allemagne, 2,20 ; Andorre, 1,25 ; Antilles, la Réunion, 1,50 ; Autriche, 2,30 ; Belgique, 1,60 ; Canada, 2,95 CAD ; Côte d’Ivoire, 1 600 CFA ; Danemark, 16 DKK ; Espagne, 2,10 ; États-Unis, 2,80 $ ; Gabon, 1 600 CFA ; Grande-Bretagne, 1,4 £ ; Grèce, 2,20 ; Italie, 1,90 ; Luxembourg, 1,60 ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 ; Portugal, 2 ; Polynésie, 460 CFP ; Sénégal, 1 600 CFA ; Suisse, 2,40 FS ; Tunisie, 1,80 DIN. ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,50 ; 1 an : 309 . Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ; 1 an : 358,20 . ÉTRANGER : nous consulter. Modifications : joindre dernière bande. Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99. Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15. Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069 LU Tirage du samedi 3 mars 2007 : 490 021 exemplaires Vélo Magazine vous invite à rouler avec Erik Zabel, l’homme aux neuf classiques et aux 152 victoires, chez lui à Majorque. Deuxième escale en Sicile, où vous avez rendez-vous avec les regards sombres de Danilo Napolitano, Paolo Tiralongo et Vicenzo Nibali… Et aussi, vivez le retour dans le peloton de Cyrille Guimard après neuf ans d’absence. VÉLO MAGAZINE VIENT DE PARAÎTRE. 4 € DIMANCHE 4 MARS 2007 PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge GEORGES HOMSI LOIT POUR UN TROISIÈME TITRE ? – Vainqueur de l’Allemande Julia Schruff en demi-finales du tournoi d’Acapulco (0-6, 6-2, 6-1), Émilie Loit (27 ans, 52e mondiale) tentait la nuit dernière de remporter son troisième titre face à l’Italienne Flavia Pennetta (42e). Gagnante en 2004 à Casablanca et Estoril, elle prouve qu’elle se sent à l’aise sur terre battue. Deux fois quart-finaliste cette saison (à Auckland et Bogota), elle effectue un bon début d’année 2007, ne s’étant inclinée qu’en trois sets face à Hantuchova (Open d’Australie) et Henin (Paris-Coubertin). Elle était loin d’être favorite face à Pennetta, seizième mondiale il y a un an et lauréate du tournoi mexicain en 2005. John McEnroe (USA) Avec son titre d’hier, le Suisse rejoint Rod Laver au dixième rang des joueurs les plus titrés de l’histoire (parmi ceux ayant gagné ’ère Open, depuis 1969). Bleu Rouge Jaune na Jankovic, dont les progrès cette saison sont indéniables. Mais, hier, après avoir laissé Kuznetsova l’agresser et se détacher 4-2 dans la première manche, la Belge haussa le ton, pratiquant son meilleur tennis de la semaine pour s’imposer, 6-4, 6-2. La Russe, qui en est désormais à quatorze échecs en quinze confrontations, n’a toujours pas le plan anti-Henin. « C’est un soulagement, admit la numéro 2 mondiale. Je ne pensais vraiment pas repartir avec les deux titres en poche. Au cours de ces deux semaines, j’ai réussi à me rassurer en voyant que ma capacité à serrer le jeu aux moments importants était intacte. Et même s’il y a encore pas mal de choses à travailler, j’ai pris un plaisir fou sur le terrain. » La Belge va maintenant s’offrir deux semaines de repos (et donc faire l’impasse sur Indian Wells) avant d’aller à Miami. HOCKEY SUR GLACE Ivan Lendl (TCH) en 1981-1982 Dotation : 1 401 250 $ SIMPLE. – Finale : Federer (SUI) b. Youzhny (RUS), 6-4, 6-3. DOUBLE. – Finale : Santoro-Zimonjic (SER) b. Bhupathi-Stepanek (IND-RTC), 7-5, 6-7 (3-7), 10-7. Jaune RÉSULTATS ACAPULCO (MEX, ATP, terre battue, 690 000 $, 26 février-4 mars). – Demifinales : Chela (ARG) b. Calleri (ARG), 4-6, 5-5 ab. (cuisse) ; Moya (ESP) b. Ferrero (ESP), 2-6, 6-2, 6-3. LAS VEGAS (USA, ATP [poules], dur, 416 000 $, 25 février-4 mars). – Quarts de finale : Korolev (RUS) b. Querrey (USA), 6-4, 6-4 ; Safin (RUS) b. Verdasco (ESP), 6-1, 6-4 ; Melzer (AUT) b. Hernych (RTC), 6-3, 3-6, 6-3 ; Hewitt (AUS) b. F. Lopez (ESP), 6-3, 6-2. Demi-finales : Melzer (AUT) b. Korolev (RUS), 6-7 (4-7), 6-2, 7-6 (7-4). CHERBOURG (ATP, Challenger, indoor, 42 500 , 26 février-4 mars). – Demifinales : Luzzi (ITA) b. Montcourt, 6-4, 6-0 ; Haehnel b. Roger-Vasselin, 6-2, 7-5. ACAPULCO (MEX, WTA Tour, terre battue, 180 000 $, 26 février-3 mars). – Demifinales : Pennetta (ITA) b. Errani (ITA), 6-2, 6-4 ; Loit b. Schruff (ALL), 0-6, 6-2, 6-1. Guillermo Vilas (ARG) en 1977 PASCAL COVILLE Noir Bleu Noir MARIA SHARAPOVA va devoir s’accrocher pour conserver son trône de numéro 1 mondiale. En s’offrant hier à Doha son deuxième tournoi dans le Golfe en deux semaines, après celui de Dubaï, Justine Henin s’est rapprochée dangereusement de la Russe. Seuls 33 petits points les séparent désormais au classement WTA. Mais, pour Henin, ces considérations arithmétiques restent relativement futiles. La Belge quitte le Golfe nantie d’une confiance qu’elle n’osait espérer retrouver aussi vite après un début d’année difficile sur le plan personnel. C’est là sa principale source de satisfaction. Son parcours au Qatar ne fut pourtant pas de tout repos, loin s’en faut. Henin entrevit même la défaite jeudi en quart de finale face à une vaillante Patty Schnyder qui s’offrit même une balle de match dans le troisième set. En demi-finales, elle dut encore puiser dans ses ressources pour dominer Jele- Dans le top 10 de l’Histoire 46 44 42 41 Justine reine du désert correspondance spéciale À cinq victoires du record Victoires d’affilée DOHA (WTA Tour, Rebound Ace) DOHA – (QAT) dompteur ne va-t-il pas se faire croquer ? Le public est-il lassé de sa domination sans partage ? Pas celui de Dubaï hier. « Tant que j’entendrai les gens m’applaudir, expliqua Federer, je ne me poserai pas de questions. Si un jour ce n’est plus le cas, je me mettrai peutêtre à perdre. » On n’en demande pas tant. Roger Federer a porté à 41 sa série de victoires d’affilée, commencée à l’US Open en août dernier. Il s’agit de la quatrième plus longue période d’invincibilité de l’histoire (dans l’ère Open depuis 1969). S’il s’imposait dans deux semaines à Indian Wells, le Suisse porterait son invincibilité à 47 et dépasserait Guillermo Vilas. À noter aussi que cette série, c’est 101 sets gagnés et seulement 8 perdus. Il égale Borg sous les yeux de celui-ci Quand Federer a-t-il souffert dans ce tournoi ? « Au premier tour (contre le Danois Pless, n° 86 à l’ATP, qui lui prit un set), quand mon jeu n’était pas en place et que je ne me sentais pas en mesure de breaker à volonté. » C’est comme ça, le boss veut imposer sa loi « à volonté ». Comme il l’a fait hier contre Youzhny. « Roger m’a montré ce qu’il me restait à faire », concluait le Russe. Pas sûr qu’il croie avoir la plus petite chance de le rattraper un jour. Pour trouver des adversaires à sa mesure, Federer doit se tourner vers le dauphin ? « Il n’a pas saisi le coche de son incroyable enchaînement RolandGarros - Wimbledon (titre puis finale), analysait-il hier. Il n’a pas concrétisé sur dur et en indoor. Les gens ont le sentiment que tout ça manque de rivalité. Si on regarde bien, c’est vrai que j’ai beaucoup gagné en Grand Chelem ces trois dernières années et que Nadal a récupéré le reste. » Et si Nadal bat de l’aile, on n’a plus qu’à regarder jouer le soliste. « Ça baigne pour moi en ce moment, poursuivait Federer. Comme les tournois vont s’enchaîner, ça va être un vrai challenge pour moi de poursuivre cette série de victoires (il n’est plus qu’à cinq succès du record de Vilas). Heureusement, je vais pouvoir améliorer mon niveau de jeu. » Ah bon ! Le 12 RUGBY Bleu Rouge Noir Jaune BARBARIANS FRANÇAIS - ARGENTINE : 14-28 Une journée de dupes Les douze stagiaires de Marcoussis n’auront pas fait avancer leur cause. Encore heureux s’ils n’ont pas perdu des points. Dépassés physiquement et très vite menés au score, les Barbarians français se sont logiquement inclinés contre les Pumas. Des douze Bleus présents à Aguilera, aucun n’a tapé dans l’œil de Bernard Laporte. Aujourd’hui est annoncé le groupe des vingt-deux qui doit affronter l’Angleterre dimanche. BIARRITZ – de notre envoyé spécial Maso : « Ils auront d’autres occasions de se montrer » Elhorga 5 Agulla Vermeulen Ostiglia 5 6 Emmanuelli Hasan 6,5 Gaitan 4 6 Traille 5 Albacete 5 (m) Élissalde Pierre 6,5 (o) J.M. Hernandez 4,5 4,5 7 Serra Floch T. Lièvremont August M. Ledesma Longo 5 4 6,5 4 6,5 cap., 5 (m) Pichot Alvarez-Kairelis cap., 6,5 (o) Beauxis Lamboley 6 Messina 4,5 5 M. Contepomi Poux Roncero 4,5 6 Durand 4 6 Dusautoir Borges Rougerie 6,5 5 5 4 Remplacements. – 41e : Emmanuelli par LECOULS (note : 4) ; 54e : August par KONIECK ; 56e : Vermeulen par M. LIÈVREMONT ; 59e : Traille par BABY et Floch par BRUSQUE ; 62e : Pierre par LINDE, Poux par EMMANUELLI et Élissalde par MORLAES. Entraîneurs : P. Lagisquet, J. Delmas. Remplacements. – 37e : Roncero par SCELZO (note : 6) ; 62e : Albacete par CARIZZA et Ostiglia par PETRILLI ; 64e : Serra par SENILLOSA ; 78e : M. Contepomi par GOMEZ CORA. Cartons jaunes. – M. Contepomi (46e, antijeu), Albacete (49e, antijeu). Non utilisés. – Vernet Basualdo, N. Fernandez Miranda. Entraîneur : M. Loffreda. LES POINTS BARBARIANS FRANÇAIS : 2 E, Vermeulen (40e), Th. Lièvremont (61e) ; 2 T, Beauxis. ARGENTINE : 3 E, Pichot (4e), Durand (16e, 25e) ; 2 B (13e, 21e), 1 D (65e), 2 T (4e, 25e), Hernandez. Évolution du score : 0-7, 0-10, 0-15, 0-18, 0-25, 7-25 (mi-temps), 14-25, 14-28. PRO D 2 (22e journée) propos de cette affaire, un « test supplémentaire ». On ne va pas lui faire pour autant un procès pour tromperie sur la marchandise. Mais presque. Car même les Pumas, même s’ils ne rechignèrent pas à faire appel à quelques roueries lorsqu’ils furent bousculés en seconde période, furent loin de le disputer comme un match international clas- sique. Il n’est pas certain que le 7 septembre, le jour du match d’ouverture de la Coupe du monde contre les Bleus, ils choisissent autant de fois de relancer et aussi peu de fois de jouer des ballons portés qu’en ce samedi. « Tout le monde dit que nous ne serons pas évalués là-dessus, mais qui sait ? » laisse échapper un des HENRI BRU (*) Les joueurs internationaux des équipes qualifiées pour les demi-finales du Top 14 ne seront pas en NouvelleZélande lors des tests prévus les 2 et 9 juin, dates des demies et de la finale du Championnat. Faute d’avoir su s’imposer d’emblée dans le combat, les Barbarians ont été mis K.-O. technique par les Pumas. BIARRITZ – de notre envoyé spécial COMMENT FAIRE VIVRE l’esprit ludique des Barbarians sans s’exposer aux terribles retours de bâton d’une équipe argentine experte dans l’art de punir les approximations et les excès de frivolité ? Comment s’exprimer pleinement individuellement, sans « surjouer », au sein d’une sélection dénuée de repères collectifs ? Confrontés à cette double problématique, les Barbarians n’ont pas trouvé la solution. Faute de s’être investis d’abord dans la conquête et dans le combat, tous les aspirants à une place dans les trente pour la Coupe du monde ont pris pendant près d’une demi-heure une leçon de rugby et d’opportunisme des mains des Argentins fidèles à eux-mêmes : solides sur les fondamentaux, généreux, rugueux, tricheurs à l’occasion mais aussi capables de produire des séquences de jeu lumineuses, celles qu’impulsa notamment le surdoué Juan Martin Hernandez, placé à l’ouverture en l’absence de Felipe Contepomi. « Je n’ai pas pu m’empêcher de dire aux joueurs que s’ils n’étaient pas présents dans le combat au sol, on allait avoir du souci, regrette Patrice Lagisquet, l’entraîneur des Baaba’s. Mais on ne s’est pas préparés mentalement comme il le fallait. » Habitués depuis cinq semaines à manger de la fonte dès 7 heures du matin, les prisonniers de « Marcatraz » et leurs acolytes, qu’on attendait la bave aux lèvres, ont semblé piégés par leur mise en liberté conditionnelle et l’atmosphère lénifiante qui enveloppait Aguilera loin d’être rempli. Agustin Pichot en profita pour marquer un essai de coquin dès la 4e minute, et Martin Durand pour concrétiser deux fois (16e, 25e) après le travail de sape du pack de Pumas autour des regroupements (25-0 à la 25e). Contraints de courir derrière le score, les Barbarians jouèrent à ILS ONT DIT Agustin PICHOT (demi de mêlée et capitaine des Pumas) : « On a fait une bonne première mi-temps, très propre, mais comme on est tous dans une phase de préparation physique de la dernière partie du Championnat, on a manqué un peu de rythme. C’est un match où l’on est à 50, 60 % de notre potentiel. Mais la victoire est satisfaisante. On a peu d’opportunités de jouer ensemble et toutes les occasions sont bonnes. C’est pour cela que nous jouons toujours de la même façon. Nous ne sommes pas une équipe très forte techniquement, mais nous jouons toujours avec beaucoup de passion. » – A. D. Marcelo LOFFREDA (entraîneur des Pumas) : « Je suis satisfait de la victoire et de notre première mi-temps bien que nous n’ayons pas su saisir toutes nos occasions. Nous laissons passer deux ou trois opportunités de marquer et, au plus haut niveau, c’est embêtant et ça peut coûter très cher. En revanche, notre manque de discipline nous a pénalisés en deuxième mi-temps. Cela dit, l’arbitre n’a regardé qu’une équipe. Le point positif, c’est que nous n’avons pas encaissé de points à treize contre quinze. C’est le signe qu’il existe une solidarité, un esprit d’équipe très fort chez mes joueurs. » – A. D. TOULON - AUCH : 17-9 TOULON - AUCH : 17-9 (17-3) Stade Mayol. Temps agréable. Bonne pelouse. 13 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Poite (MidiPyrénées).TOULON: 2 E, Henderson(15e), Jagr (28e) ; 1 B (22e), 2 T, Grimaud. AUCH : 3 B, Lagardère (25e,52e, 75e). Remplacement temporaire. – Auch : Bontinck par Barcella (24e-32e). Carton jaune. – Auch : Montanella (22e, antijeu). Évolution du score : 7-0, 10-0, 10-3, 17-3 (mi-temps), 17-6, 17-9. TOULON : Grimaud – Jagr, Douy, Henderson, Luger – (o) Rossouw, (m) Jordaan – Toevalu, Tukino, B r e e d t – A l a z e t , D o m o l a ï l a ï ( S m i t , 5 5e ) – N o b l e ( C r e n c a , 7 8e ) , Fitzgerald, Crenca (cap.) (Kutarashvili, 69e). Entraîneur : T. Lane. AUCH : Bosque – Brana, Sarraute (Couzier, 46e), Pagotto, Bastide (cap.) – (o) Lagardère, (m) Dutilh (Salobert, 46e) – Bontinck (Battut, 46e), Chavet, Saint-Lary – Lafitte (Zedginidze, 65e), Tapasu – B o u r r u s t ( I d i e d e r , 6 9e ) , B o r t o l u c c i ( S e n t o u s , 5 6e ) , Montanella (Barcella, 69e). Entraîneurs : H. Broncan, G. Lacrampe, P. Miquel. L’AFFICHE ÉTAIT ALLÉCHANTE. La venue du leader Auch, battu une seule fois depuis début septembre, avait ameuté la foule des grands jours à Mayol. Et même si les Toulonnais conservent ce matin encore quatorze points de retard sur Auch, leur succès d’hier à de quoi les satisfaire et les rassurer. Une excellente première période et une défense intraitable en seconde mi-temps a comblé leur des déçus du jour. Les absents, contrairement au dicton populaire, n’ont pas toujours tort. Les Barbarians à contresens coach, l’Australien Tim Lane. « Nous avons marqué deux jolis essais au cours des quarante premières minutes en contrôlant parfaitement le ballon. » Henri Broncan, le sorcier gersois, fair-play malgré la défaite logique tenait d’ailleurs à rendre hommage à son adversaire du jour. « Nous avons vu un RCT très impressionnant ce soir devant son formidable public. On a pris un coup sur la tête alors que nous avions l’habitude de gagner. En première période, ce Toulon-là m’a fait penser à une équipe de l’élite. Les Toulon- contresens pendant une demiheure, subissant constamment la pression de la défense argentine, en relançant de manière suicidaire (Floch), en écartant des ballons sans discernement (Élissalde, Beauxis) ou en additionnant les maladresses (Dusautoir, Rougerie). « Les joueurs ont tout axé sur du jeu déployé sans se donner l’obligation d’être agressifs sur les zones de ruck, dans le un contre un, sans chercher à prendre le milieu de terrain », déplore Jacques Delmas, coentraîneur des Baaba’s. Tandis que l’emprise argentine tournait à la démonstration, avec en point d’orgue un numéro de voltigeur de Hernandez, prolongé au pied par Rodrigo Roncero jusqu’à Manuel Contepomi, échouant à un mètre de la ligne, quelques joueurs des BarbaHIER LA ROCHELLE - LYON OU : 15-9 (9-3) Stade Marcel-Deflandre. Temps doux. Pelouse très grasse. 7 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Pechambert (Périgord-Agenais). LA ROCHELLE : 5 B, Boboul (11e, 22e, 38e, 71e, 76e). LYON OU : 2 B (50e, 57e), 1 D (33e), Fourie. Remplacement temporaire. – Lyon OU : Muller par SADOURNY (40e-53e). Évolution du score : 3-0, 6-0, 6-3, 9-3 (mi-temps), 9-6, 9-9, 12-9, 15-9. Les Rouge et Noir ont infligé au leader, Auch, sa deuxième défaite de la saison. Ils se rapprochent des demi-finales. de notre correspondant ceux qui ne seront pas qualifiés pour les demi-finales du Championnat, en Nouvelle-Zélande au mois de juin (*). » « Pour nous, ce sera lever à 6 heures du matin à nouveau cette semaine. Je ne me fais pas d’illusion et, à vrai dire, il fallait être un peu naïfs pour penser que, sur ce match-là, on pouvait changer les choses », ajoute un LE MATCH Toulon l’a fait ! TOULON – participants français dans l’anonymat des vestiaires. « Ce qui est sûr, c’est que si on n’a pas perdu de points, on n’en a pas marqué non plus. » Cela a le mérite du réalisme. « Ils auront d’autres occasions de se montrer », insiste Jo Maso. « Peutêtre contre l’Écosse, ou avec leurs clubs dans la fin de saison, et pour nais ont construit leur victoire sur la longueur avec un tempo très élevé. Le match a été très correct, c’était une belle fête. Je regrette simplement de ne pas avoir accroché le moindre point de bonus. Les Rouge et Noir devraient réussir une grosse fin de Championnat en jouant ainsi. » Défendre chèrement cette deuxième place Et c’est vrai que les partenaires du capitaine Crenca ont fourni une très bonne performance récitant leur rugby pendant quarante minutes. L’Irlandais Henderson (15e), porté par ses partenaires derrière la ligne après avoir joué rapidement une pénalité à la main, mettait les Toulonnais en confiance avec ce premier essai. Puis sur une relance du jeune arrière Grimaud, bien relayée par l’ouvreur Rossouw et l’ailier Luger, Jagr concluait entre les poteaux (28e). Les Toulonnais pouvaient alors voir venir les Auscitains. Ils auraient même pu signer, peu après, un essai de trois-quarts emmené par Noble, Crenca et Domolaïlaï sans un en-avant de ce der- nier. En seconde période, les Gersois ont tenté de relancer nombre de ballons de leur camp mais les Toulonnais faisant preuve d’une envie et d’une solidarité de tous les instants. C’est grâce à leur buteur Lagardère, pas toujours en réussite jusque-là, que les partenaires de Bastide sont parvenus à réduire la marque sur deux pénalités, dans les cordes du deuxième meilleur réalisateur de cette Pro D 2. Profitant de la défaite de Lyon, maintenant sixième à huit points, le RCT, en remportant son quatrième match d’affilée, est idéalement placé dans la course aux places qualificatives avant de se rendre successivement au LOU la semaine prochaine et à Dax. Et il va défendre chèrement cette deuxième place synonyme de match à domicile pour les demies. Quant aux Auscitains, ils se feront un devoir de se refaire une santé la semaine prochaine en recevant les Dacquois, prétendant eux aussi aux demi-finales. PAUL MASSABO PAGE 12 OYONNAX - TARBES : 13-9 (6-9) Stade Charles-Mathon. Temps doux. Pelouse souple. 3 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Dutreuilh (Pays de Loire). OYONNAX : 1 E, de pénalisation (59e) ; 2 B (11e, 19e), 1 T, Ricco. TARBES : 3 B, Fortassin (16e, 26e, 34e). Cartons jaunes. – Oyonnax : Labrit (34e, nervosité). Tarbes : Lasserre (34e, nervosité), Sisombath (65e, antijeu). Évolution du score : 3-0, 3-3, 6-3, 6-6, 6-9 (mi-temps), 11-9, 13-9. PAU - RACING-MÉTRO 92 : 27-18 (19-6) Stade du Hameau. Temps clément. Pelouse correcte. 6 234 spectateurs. Arbitre : M. Valin (Auvergne). PAU : 4 E, Mavrodin (18e), Costanzo (24e), Mbu (38e, 75e) ; 1 B, Descons (55e) ; 2 T, Kvirikashvili (18e, 38e). RACING-MÉTRO 92 : 2 E, Brezoianu (69e), de pénalisation (80e) ; 2 B, Pochelu (16e, 27e) ; 1 T, Dumont (80e). Évolution du score : 0-3,7-3, 12-3, 12-6,19-6 (mi-temps), 22-6, 22-11, 27-11, 27-18. MONT-DE-MARSAN - COLOMIERS : 19-9 (9-6) Stade Guy-Boniface. Temps doux et pluvieux. Pelouse glissante. 3 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Bonhoure (Languedoc). MONT-DE-MARSAN : 2 E, Caillet (60e), Tandonnet (71e) ; 3 B, Arrayet (9e, 15e, 29e). COLOMIERS : 3 B, Wisniewski (31e, 36e, 42e). Remplacement temporaire. – Colomiers : Loevenbruck par BARTHES (14e-26e). Cartons jaunes. – Mont-de-Marsan : Lunardi (38e, brutalité). Colomiers : Cloup (59e, anti-jeu). Évolution du score : 3-0, 6-0, 9-0, 9-3, 9-6 (mi-temps), 9-9, 14-9, 19-9. Toulon- Auch .............................. 17-9 La Rochelle - Lyon OU ................ 15-9 Oyonnax- Tarbes ........................ 13-9 Pau - Racing-Métro ................. 27-18 Mt-de-Marsan - Colomiers ........ 19-9 AUJOURD’HUI 15 HEURES Stade Bordelais-Bègles - Grenoble Gaillac - Limoges 15 H 10 Béziers - Dax (en direct sur France 3 Limousin, Poitou-Charentes, Sud, Aquitaine, Méditerranée). Bonus : Tarbes (1), Lyon (1), Pau (1). rians eurent la sagesse de serrer le jeu. Après un premier essai bizarrement refusé à Thomas Lièvremont (28e), Elvis Vermeulen, très incisif, réduisit le score juste avant la pause (25-7). La rencontre prit alors une tout autre tournure, loin des canons de beauté généralement attachés à un match des Barbarians. Entre deux altercations musclées, M. Rolland, enfin vigilant sur le jeu au sol, sortit deux fois le carton jaune – Contepomi (46e) et Albacete (49e) – sans que les Barbarians parviennent à profiter de leur avantage numérique. Et si Thomas Lièvremont inscrivit un deuxième essai (61e), le bilan du côté des Bleus fut au final largement insuffisant et va laisser dans la bouche de ceux qui espéraient briller de l’amertume et des regrets. ARNAUD DAVID Classement Pts J. G. N. P. ————— 1. Auch .............. 82 22 19 1 2 2. Toulon ........... 68 22 15 0 7 3. La Rochelle... 64 22 14 2 6 4. Dax ............... 64 21 13 0 8 5. Béziers .......... 60 21 13 1 7 6. Lyon .............. 60 22 12 1 9 7. Oyonnax ....... 56 22 12 2 8 8. Racing-M. 92 ... 46 22 9 0 13 9. Gaillac ........... 44 21 9 0 12 10. Pau ............... 43 22 8 0 14 11. Tarbes........... 42 22 9 0 13 12. Grenoble ....... 40 21 7 2 12 13. Bord. Bègles .... 40 21 8 0 13 14. Mt-de-Marsan... 40 22 8 1 13 15. Limoges ........ 35 21 7 0 14 16. Colomiers...... 24 22 5 0 17 p. — 524 485 398 483 462 413 346 428 366 378 383 339 335 359 394 316 c. B. — — 292 4 381 8 296 4 357 12 340 6 309 10 345 4 459 10 412 8 429 11 470 6 395 8 414 8 499 6 487 7 524 4 PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 10 mars, 18 h 30 : Grenoble - Pau, Racing-Métro - Bordeaux-Bègles, Colomiers - Oyonnax, Mont-de-Marsan Gaillac, Tarbes - La Rochelle, Limoges Bèziers, Auch - Dax, Lyon - Toulon. 4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou moins. Le club classé 1er à l’issue de la phase préliminaire accède au Top 14. Après des demifinales entre les clubs classés de 2 à 5, le vainqueur de la finale (27 mai) est aussi promu en Top 14. Les équipes classées 15e et 16e sont reléguées en Fédérale 1. SUPER 14 (5e journée). – VENDREDI : Auckland Blues-Otago Highlanders, 28-9 ; WaratahsWestern Force, 16-16 ; Cheetahs-Chiefs, 22-22. HIER : Wellington Hurricanes - Stormers, 17-30 ; Brumbies - Bulls, 7-19 ; Queensland Reds - Lions, 20-26 ; Sharks - Canterbury Crusaders, 27-26. Classement : 1. Blues, 18 points ; 2. Sharks, 16 (4 matches) ; 3. Lions, 16 ; 4. Bulls, 13 ; 5. Hurricanes, 13 ; 6. Force, 12 ; 7. Crusaders, 12 ; 8. Cheetahs, 12 ; 9. Highlanders, 11 ; 10. Brumbies, 10 ; 11. Stormers, 10 ; 12. Waratahs, 7 (4 m.) ; 13. Chiefs, 7 ; 14. Reds, 6. LIGUE CELTE. – VENDREDI : Connacht - Borders, 20-17 ; Newport Gwent Dragons - Glasgow, 13-3 ; Édimbourg - Ospreys, 12-30 ; Munster - Cardiff, 12-19. HIER : Llanelli - Ulster, 17-11. Classement : 1. Leinster, 46 pts (14 matches) ; 2. Ulster, 45 (15 m.) ; 3. Ospreys, 42 (14 m.) ; 4. Cardiff, 37 (13 m.) ; 5. Édimbourg, 35 (14 m.) ; 6. Newport Dragons, 34 (13 m.) ; 7. Llanelli, 33 (13 m.) ; 8. Munster, 32 (14 m.) ; 9. Glasgow, 32 (15 m.) ; 10. Connacht, 24 (15 m.) ; 11. Borders, 8 (14 m.). MATCH AMICAL.- HIER, à Lisbonne : Quinze du Président du Portugal - Montpellier, 14-36. DIMANCHE 4 MARS 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge À Biarritz, stade d’Aguilera. Temps doux. Pelouse en bon état. 7 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Rolland (IRL). explique Benoît August. « Nous ne jouons pas le Tournoi des Sept Nations. C’est vrai que ce n’est pas évident pour le cinq de devant. On a eu plaisir à toucher le ballon, mais il a vite fallu se remettre aux basses besognes. » Nos excuses, Benoît, mais en l’occurrence, c’est le président Bernard Lapasset lui-même qui cette semaine avait évoqué, à Bleu Rouge BARBARIANS FRANÇAIS - ARGENTINE : 14-28 (7-25) BIARRITZ. – Les Barbarians français ont vraiment souffert hier contre les Pumas, encaissant 25 points en vingt-cinq minutes. Damien Traille, ici au sol, et Anthony Floch se sont empêtrés dans la défense argentine sous les yeux de Martin Gaitan (au sol, à droite). (Photo Laurent Argueyrolles/L’Équipe) Jaune Bleu Jaune Respecter les principes dans le combat, l’envie de conserver les ballons, de les conquérir. Toujours le même malentendu derrière ce foutu mot, « jouer », sujet de tellement de contresens. « Après coup, confirme Elvis Vermeulen, on se dit qu’il fallait poser le jeu, ne pas s’exposer comme on l’a fait. Les Argentins étaient très agressifs, et il a fallu attendre que l’on prenne trois essais pour repartir sur des bases plus solides. On ne peut vraiment pas parler de pression, parce que les coaches de l’équipe de France nous avaient bien dit que nous ne serions pas jugés sur ce match. » « Il n’y a que les médias qui ont mis un peu de pression dans ce sens », Noir Noir C’EST LE MANAGER DU JOUR des Barbarians, Serge Blanco luimême, qui est monté le premier en défense : « Je veux être leur avocat. Quand des joueurs travaillent le physique, ils manquent forcément de rythme. Rien ne remplace les matches. Cela a été mieux en seconde mi-temps. Il faut être indulgent. Je ne crois pas qu’ils seront jugés sur cette rencontre. » On l’espère pour eux, en effet. Car, dans un vestiaire bien calme, audelà des mots convenus, on pouvait sentir une grosse frustration, l’impression d’avoir fait le voyage à vide. « Dès le début, on s’est mis dans le rouge », convenait Damien Traille. « Les préparateurs physiques de Marcoussis nous avaient avertis que ce serait difficile. Sur le plan personnel, je n’ai recommencé à courir à fond que cette semaine, mardi, après une interruption de cinq semaines, qui en suivait une autre de quatre semaines. Le point positif, c’est d’avoir rejoué. Mais ce n’était pas un match pour se mettre en valeur. » Entre les déclarations tournant à vide sur la nécessité « de respecter l’esprit barbarian », l’absence totale de préparation mentale, dixit Patrice Lagisquet, à ce qui reste à la base un sport de combat, et l’ambiance émolliente qui préside à ce genre de rencontre, beaucoup d’éléments étaient réunis pour que, effectivement, le 3 mars soit une journée de dupes. « Bien entendu, on aurait aimé que cela se passe autrement, soupirait Aurélien Rougerie même si la satisfaction, c’est d’avoir repris la compétition. On sait que contre les Argentins, il ne faut pas jouer comme on l’a fait en première mitemps. Ajoutez à cela une fatigue globale pour ceux qui travaillent le physique depuis un moment. Mais c’est un boulot qui va payer un jour… » Mais probablement pas maintenant. Ce qui est un peu inquiétant dans le cas où, pour une raison ou pour une autre, il faudrait cette semaine faire appel à un de ceux qui se sont nommés eux-mêmes les « Warriors », condamnés à soulever des barres dès 7 heures du matin quand les autres préparent les matches. Et ne voient les ballons que dans leurs rêves nocturnes ou leurs siestes vespérales. Mais Jean-Baptiste Élissalde refuse de se réfugier derrière la seule excuse du manque de matches pour expliquer cette non-entame de match. « On s’est trompés dans la façon de jouer ce match. Il aurait fallu le prendre dans l’autre sens. On ne peut pas jouer contre les Argentins avec trois passes sautées et penser qu’on va passer comme ça. Eux savaient qu’on allait l’attaquer comme cela. Par certains côtés, cela m’a rappelé la défaite de Marseille contre eux (14-24, le 20 novembre 2004). C’est dur parce que l’envie était là et qu’on s’est loupés. » 13 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY BARBARIANS FRANÇAIS - ARGENTINE : 14-28 CHAMPIONNAT D’ANGLETERRE (17e journée) « Pas tourner pour tourner » Wilkinson, encore blessé BERNARD LAPORTE, l’entraîneur de l’équipe de France, rend peu probable la sélection d’un Barbarian face à l’Angleterre. Touché hier à la cuisse droite, l’ouvreur anglais est incertain pour le choc dimanche contre la France. Le groupe des vingt-deux appelés à affronter l’Angleterre, dimanche prochain à Twickenham, sera annoncé ce soir vers 18 heures. Bernard Laporte, l’entraîneur, et Jo Maso, le manager, se sont entretenus rapidement au terme du match Barbarians-Argentine,avant de rejoindre leurs familles respectives à Arcachon et Avignon. Les deux hommes ont convenu d’une réunion téléphonique cet après-midi pour finaliser la liste. Des douze Barbarians venus de Marcoussis, seul Elvis Vermeulen, titulaire face aux Gallois, a été « bien vu » par l’entraîneur, et il sera en concurrence avec Sébastien Chabal, titulaire face à l’Italieet l’Irlande,pourle postede numéro8. C’est,sans doute, la seule incertitude dans un groupe des vingt-deux qui devrait également voir le retour du pilier droit Pieter De Villiers à la place de Nicolas Mas. BIARRITZ – de notre envoyé spécial CHRISTIAN JAURENA TOURNOI DE POLOGNE HOMMES (3-4 mars, Varsovie). – Finales. – 60 kg : Kishmakhov (RUS) b. Burjan (HON), yuko. – 66 kg : Derly (BRE) b. Penas (ESP), ippon. Ould Saïd non classé. – 73 kg : Mezhidov (RUS) b. Guilheiro (BRE), koka. AUJOURD’HUI. – Français engagés. – 81 kg : Rodriguez, Schmitt. – 90 kg : Dafreville. – 100 kg : Humbert, Maret. + 100 kg : Bonvoisin, Thorel. PATINAGE ARTISTIQUE MONDIAUX JUNIORS. – Ils se sont achevés hier à Oberstdorf (ALL) avec un triplé américain chez les femmes. Classement final. FEMMES : 1. Zhang (USA), 169,25 pts ; 2. Nagasu (USA), 163,84 ; 3. Wagner (USA), 157,15 ; … 16. Cagnon, 112,15. DANSE : 1. Bobrova-Soloviev (RUS), 161,89 pts ; 2. Gruenberg-Rand (EST), 154,89 ; 3. Weaver-Poje (CAN), 151,51 ; … 7. Brouiller-Richaud, 143,12. GOLF SURF JOHNNIE WALKER CLASSIC (Phuket [THA], Blue Canyon Golf Club, circuit européen hommes, 1 862 000 , 1-4 mars). – Troisième tour (par 216) : 1. Sterne (AFS) 203 (75 + 64 + 64) ; 2. Wilson (ANG) 204 (68 + 66 + 70) ; 3. Haig (AFS) 205 (71 + 64 + 70) ; 4. Lee (NZL) 207 (67 + 70 + 70) ; 5. Goosen (AFS) 208 (68 + 68 + 72) ; 6. Montgomerie (ECO) 209 (69 + 70 + 70) ; … 15. Els (AFS) 210 (73 + 70 + 67) ; 21. Van de Velde 212 (72 + 69 + 71) et Weir (CAN) 212 (66 + 78 + 68) ; 30. Scott (AUS) 213 (74 + 69 + 70) et Lucquin 213 (73 + 6 9 + 71) ; 62. Remésy 218 (75 + 69 + 74). HONDA CLASSIC (Palm Beach, Floride, PGA Champion Course, 4 168 725 , circuit américain hommes, 1-4 mars). – Deuxième tour (par 140) : 1. Allenby (AUS) 135 (67 + 68) et Charlie Wi (CDS) 135 (65 + 70) ; 3. MacKenzie (USA) 137 (68 + 69) et Stricker (USA) 137 (68 + 69) ; … 10. Harrington (IRL) 139 (68 + 71) ; 15. Furyk (USA) 140 (69 + 71) ; 36. Love III (USA) 142 (68 + 74) ; 48. DiMarco (USA) 143 (69 + 74) et Poulter (ANG) 143 (70 + 73) ; 60. Donald (ANG) 144 (77 + 67). SARRAN ÉLIMINÉE. – La Française Caroline Sarran a été éliminée hier en huitième de finales, battue par l’Australienne Chelsea Hedges. Mais la surprise est venue de la très jeune Carissa Moore, une Hawaïenne de quatorze ans, qui s’est débarrassée de la septuple championne du monde Layne Beachley. BADMINTON PI ÉCHOUE EN DEMIES. – La Française Hongyan Pi, numéro 8 mondiale, s’est inclinée hier de justesse en demifinales de l’Open d’Allemagne à Mülheim, face à l’Allemande Huaiwen Xu (no 4), victorieuse 17-21, 21-15, 21-19. « Hongyan fait un bon match face à une joueuse qu’elle connaît par cœur, commentait son entraîneur, Fabrice Vallet. Malheureusement, elle fait un mauvais début de deuxième set où elle est menée 11-4, et ça se joue à rien au troisième. Mais elle reprend confiance et cela reste positif avant le All England mercredi prochain… » OPEN D’ALLEMAGNE (Mülheim, 27 fév.-4 mars). - Demi-finales : Xingfang Xie (CHN, no 1 mondiale)-Nedeltcheva (BUL, no 9), 2-0 ; Huaiwen Xu (ALL, no 4)-Pi (no 8), 2-1. RUGBY À XIII SUPERLEAGUE (4e journée). – VENDREDI : St Helens - Bradford, 34-22 ; Wigan - Hull KR, 16-26. HIER : Harlequins-Warrington, 12-19 ; Salford - Dragons Catalans, 10-0. AUJOURD’HUI : Hull FC - Wakefield ; Leeds-Huddersfield. CHAMPIONNAT DE FRANCE ÉLITE (19e journée). – VENDREDI : Carcassonne-Toulouse, 18-24. HIER : Lyon-Villeurbanne - Saint-Gaudens, 24-50. AUJOURD’HUI : Carpentras - Union Treiziste Catalane ; Villefranche-de-Rouergue/Cahors - Pia ; Limoux - Villeneuve-sur-Lot. Exempt : Lézignan. Classement : 1. Toulouse, 47 pts ; 2. Pia, 42 ; 3. Saint-Gaudens, 40 ; 4. Lézignan, 37 ; 5. Carcassonne, 35 ; 6. Limoux, 33 ; 7. Union Treiziste Catalane, 32 ; 8. Villeneuve-sur-Lot, 27 ; 9. Villefranche-de-Rouergue, 21 ; 10. Carpentras, 17 (– 459) ; 11. Lyon-Villeurbanne, 17 (– 631). après-midi par Gloucester (5-7). Sous des trombes d’eau, l’ancien Narbonnais est entré en jeu à la 56e minute à la place de Mark Hopley. « Ça s’est bien passé. Je suis ravi, mis à part la défaite. J’espère que je ne suis pas le chat noir ! La seule mauvaise nouvelle de la journée, c’est Christian Califano. On m’a dit qu’il s’est cassé le scaphoïde », a commenté Labit. Entré en jeu à la 56e minute, le pilier international français de Gloucester est sorti blessé dix minutes plus tard. Labit rentre quant à lui aujourd’hui en France pour retourner dès mercredi en Angleterre avec sa famille. – A. R. NARBONNE : UYS PROLONGE. – Le deuxième ligne sud-africain Retief Uys (27 ans, 2,06 m, 115 kg) a prolongé de deux ans son contrat avec Narbonne, 12e du Top 14. Arrivé à l’intersaison du club sud-africain des Leopards pour une année, Uys a peu joué cette saison en raison d’une opération au genou. SKI FREESTYLE SUPERBIKE Colas deuxième de la Coupe du monde Biaggi, retour vers le futur L’ex-pilote MotoGP sévit désormais en Mondial Superbike. Et le fait plutôt bien. Après une première victoire au Qatar, il espérait récidiver cette nuit en Australie. PHILLIP ISLAND – (AUS) Max Biaggi profite de chaque instant passé au guidon de sa GSX-R 1000, qui arbore son célèbre numéro 3. (Photo Studio Milagro/DPPI) Correspondance spéciale MAX BIAGGI est-il devenu un autre homme ? Autrefois star – donc capricieuse – du MotoGP, l’Italien semble faire l’unanimité dans le paddock Superbike, qu’il vient de rejoindre. Remercié par Honda à la fin de la saison 2005, et après une année 2006 morose loin des circuits de vitesse, il ne s’est pas fait prier lorsque l’équipe belge Suzuki Alstare, championne du monde Superbike en 2005 avec l’Australien Troy Corser et dirigée par Francis Batta, lui proposa cette aventure. « Normalement, on décide d’arrêter de courir. Or, pour moi, ce fut l’inverse, on m’a forcé ! », raconte l’intéressé. Aujourd’hui, il se rattrape et profite de chaque instant passé au guidon de sa GSX-R 1000, qui arbore son célèbre numéro 3. « L’atmosphère en Superbike est beaucoup plus relax qu’en MotoGP. Ça aide à sourire, à résoudre les problèmes plus facilement et je ne pense ainsi qu’à donner le meilleur de moi-même. Je n’ai jamais eu cette attitude auparavant. » Si l’empereur romain a rapidement trouvé ses marques, il a tout de même réussi un de ses coups en remportant la première course de la saison, la semaine passée au Qatar. Une performance qui souligne la détermination du pilote Suzuki, parti en deuxième ligne cette nuit à Phillip Island (*), et que certains, comme Paolo Ciabatti, directeur de l’équipe Ducati championne en titre, saluent : « Son arrivée donne une valeur à la catégorie. Si on peut le battre, ce sera parfait. Cela prouve que les bons pilotes 500 ou MotoGP peuvent s’adapter. » Massimo Meregalli, directeur de Yamaha Motor Italia, qui connaît bien Biaggi pour avoir débuté avec lui en 1989 et effectué son service militaire à ses côtés, EN TÊTE de la Coupe du monde à la mi-janvier, après la troisième épreuve à Deer Valley (USA), Guilbaut Colas termine à la deuxième place derrière le champion olympique Dale Begg-Smith qui, après s’être imposé en finale hier à Voss, en Norvège, conserve le globe de la spécialité. Colas a pour sa part manqué son run de qualification, chutant au deuxième saut, mais l’Australien, vainqueur de cinq des six dernières épreuves de la saison, était hors d’atteinte. Fabien Bertrand, le coach, positivait à une semaine de l’épreuve de bosses des Championnats du monde de Madonna di Campiglio, le 9 mars. « Même si Guilbaut se rateaujourd’hui (hier), on a trois gars dans le top 15 avec Benna (4e), Ochs (7e) et Dufosse (15e). On part confiants aux Mondiaux. » COUPE DU MONDE DE BOSSES (Voss [NOR], 2-3 mars). – HOMMES. 1. Begg-Smith (AUS) ; 2. Mustonen (FIN) ; 3. Babic (USA) ; 4. Benna ; … 7. Ochs ; 15. Dufosse ; 26. Palazot ; 31. Colas ; 37. Didier. Classement final de la Coupe du monde : 1. Begg-Smith (AUS), 784 pts ; 2. Colas, 496 ; 3. Bilodeau, 408 ; … 8. Ochs, 297 ; 10. Dufosse, 261 ; 16. Benna, 159 ; 23. Palazot, 97 ; 30. Didier, 72. FEMMES. 1. Heil (CAN) ; 2. Marbler (AUT) ; 3. Richards (CAN). Classement final de la Coupe du monde : 1. Heil (CAN), 784 pts ; 2. Bahrke (USA), 496 ; 3. Marbler (AUT), 442. BATEAUX VELUX 5 OCEANS Stamm touche au but ne tarit pas d’éloge sur le « Superbiker » Max : « Non seulement je ne pensais pas qu’il viendrait, mais j’ai pu remarquer que son approche avait changé en discutant avec lui. C’est une très bonne surprise de le sentir plus aimable et abordable. » L’adaptation est tellement parfaite que les pilotes eux-mêmes, comme Troy Bayliss, double champion de la discipline mais aussi auteur de trois saisons en MotoGP et vainqueur éclatant du dernier GP en 2006 à Valence, ou Sébastien Charpentier, double vainqueur du Mondial Supersport, sont presque sous le charme. « Il travaille beaucoup, lâche le Charentais, et apporte une image positive, du charisme et un pilo- ÉQUITATION tage toujours aussi pur. » Biaggi, champion si particulier, ex-ennemi de Rossi en MotoGP, a trouvé un défi à sa hauteur : devenir le premier Italien à remporter le Championnat du monde de Superbike. « Je découvre cette catégorie et c’est un privilège, j’aurais dû y penser plus tôt, déclare le Romain. J’ai une approche plus détendue désormais et ça fait toute la différence. Mon avenir se fera ici. » RODOLPHE COISCAUD (*) En raison du décalage horaire, vous trouverez les résultats des deux courses, disputées très tôt ce matin en Australie, dans notre édition de lundi. Bayliss partait en pole dans la première. GYMNASTIQUE TOUZAINT DEVANT TEULÈRE. – Avec des scores très serrés à l’issue du dressage, la journée d’aujourd’hui, à Tartas dans les Landes, première étape du circuit national, s’annoncepassionnante. Le championde France en titre, Nicolas Touzaint,en tête devant Jean Teulère, a placé ses quatre partenaires dans les sept premiers. – A. Lag. CONCOURS COMPLET. – CIRCUIT NATIONAL (Tartas, 3-4 mars). Classement après le dressage : 1. Touzaint, Galan de Sauvagère, 25,6 pts ; 2. Teulère, Espoir de la Mare Ecolit, 26,8 ; 3.Touzaint, Hildago de L’Île, 27,6 ; 4. Perles, Colza du Loup, et Boiteau, Expo du Moulin, 28,4 ; 6. Touzaint, Hethi Bey, 29 ; 7. Touzaint, Tatchou, 29,2 ; 8. Dhenin, Ismène du Temple, 29,8 ; 9. De Zuchowicz, Jupiter de Vaillac, et Lyard, Jolly Hope de Treille, 30,2. AUJOURD’HUI : saut d’obstacles à partir de 9 h 30 et cross à partir de 13 h 30. LUTTE GOMIS À L’EURO. – Entraîneur de l’équipe de France, Gérard Santoro a retenu Anna Gomis pour les Championnats d’Europe (17 au 22 avril) à Sofia (Bulgarie). En effet, hier lors du Tournoi de Klippan (Suède), elle s’est qualifiéepour la finale des 55 kg où elle affrontera aujourd’hui la Grecque Pouporino. En revanche, Audrey Prieto, qui était en concurrence avec elle, a été éliminée hier. RÉSULTATS HIER : London Irish - Newcastle, 38-12 ; Northampton-Gloucester, 5-7 ; Worcester-Bath, 21-15 ; Leicester-Harlequins, 27-22. AUJOURD’HUI : Wasps-Bristol, Saracens-Sale. Une autre Française s’est qualifiée pour la finale de Klippan, Anne-Catherine Deluntsch (48 kg), qui sera opposée à la Polonaise Sadovska. Quant à Myriam Prost (51 kg), Meryem Selloum (63 kg), Lise Legrand (63 kg) et Mariana Kolic (72 kg), elles sont en repêchages aujourd’hui. En revanche, Aurélie Basset (51 kg), Aurélie Gerlac (67 kg) et Shéhérazade Bentorki (72 kg) sont éliminées. SQUASH SHABANA CONSERVE SON TITRE. – L’Égyptien Amr Shabana, n 1 mondial, n’a pas eu à forcer son talent pour conserver son titre au Tournoi des Champions à New York. Son adversaire en finale, l’Australien Anthony Ricketts, no 6, a été contraint à l’abandon après vingt-neuf minutes en raison d’une blessure au coude. o TOURNOI DES CHAMPIONS (New York, 24 février-2 mars). – Finale : Shabana (EGY, no 1) - Ricketts (AUS, no 6), 7-11, 11-3, 8-4 ab. DIMANCHE 4 MARS 2007 L’ITALIE DEVANCE LA FRANCE. – Après une petite semaine de stage à Vittel, où les entraîneurs nationaux, Yves Kieffer en tête, ont densifié leurs contenus techniques, les Françaises ont plutôt bien amorcé leur saison. Face aux championnes d’Europe italiennes, elles ont certes cédé la victoire, hier à Soissons, dans ce match quadrangulaire qui les opposait aussi aux Canadiennes (3e) et aux Anglaises (4e). Mais leur deuxième place est encourageante. « Les filles ont réussi trois bons agrès, précise Michel Bouchonnet,le chef de la délégation tricolore. Mais il y a eu trop de chutes aux barres. » Le détail par rotation confirme cette faiblesse des Françaises aux asymétriques, où les absences conjuguées d’Émilie Le Pennec (hors de forme) et d’Isabelle Severino (opérée d’une épaule) coûtent cher : 57,10 points au saut, 57,90 à la poutre, 57,15 au sol contre… 52,05 aux barres ! Reste ce point très positif : si les jeunes Cassy Vericel et Marine Petit ont un peu flanché, Katheleen Lindor, à seulement trois points de la championne du monde Vanessa Ferrari, a montré la voie. – C. L. RÉSULTATS. – Par équipe : 1. Italie, 230,35 pts ; 2. France, 224,20 ; 3. Canada, 223,80 ; 4. Grande-Bretagne, 214,50. Individuel : 1. Ferrari (ITA), 61,35 pts ; 2. K. Lindor, 58,25 ; 3. Vacuilk (CAN), 57,05. AMERICAN CUP. – Au terme des qualifications de l’American Cup à Philadelphie, c’est l’Allemand Fabian Hambüchen qui était en tête (90,75 pts), devant les Américains Jonathan Horton (90,15) et Sasha Artemev (90,10). Chez les jeunes femmes, les cinq premières provisoires sont américaines, Shawn Johnson dominant avec 62,10 points. CANOË-KAYAK SLALOM : PAS DE SURPRISE À LANNION. – Les meilleurs ont émergé lors de la première manche des Championnats de France disputés hier à Lannion. En C 2, Voyemant-Troquenetdevancent les frères Luquet, Forgit-Braud et Quémerais-Le Pennec. En C 1, victoire de Labarelle devant Chevrier, N. Peschier et Delaplace. Chez les filles du K 1, E. Fer s’impose devant Pichery, El-Desouki et M. Gaspard. Leurs homologues garçons dégagent le quatuor suivant : 1. Bourliaud ; 2. B. Peschier ; 3. B. Neveu ; 4. Billaut. On prend les mêmes et on recommence, pour la deuxième manche, ce matin à 10 h 30. APRÈS 49 jours de course, au terme d’un demi-tour du monde, le Cheminées-Poujoulat de BernardStamm devaitnormalement franchir ce matin la ligne d’arrivéede la deuxième étape (Fremantle-Norfolk) dans le port de Norfolk. Hier, après le passage d’une dernière zone de transition,le Suisse a touché des vents de sud-ouest jusqu’à 35 nœuds, qui lui ont permis de faire de la vitesse avant qu’ils ne tournent et ne le contraignent à naviguer au près. Au pointage de 16 heures, il lui restait encore 175 milles à parcourir. Mais ces derniers contretemps ne devraient pas empêcher le skipper helvétique d’en terminer avec une avance record de plus de 2 800 milles sur son plus proche poursuivant, le Japonais Shiraishi. Stamm était surtout heureux de pouvoirde nouveau toucher terre. « J’ai aperçu trois bateaux de commerce, déclarait-il. Ça sent la civilisation, parce que depuis le départ je n’en ai croisé que deux et pas vu un seul être humain. Il est temps d’arriver, je suis sur les dernières gouttes de fuel et le gréement commence à fatiguer. » WATER-POLO ÉLITE HOMMES (14e journée). – HIER : Taverny-Strasbourg, 9-11 (4-3, 1-2, 3-4, 1-2) ; SèteNice, 9-10 (2-5, 2-2, 2-1, 3-2) ; Marseille - Aix-les-Bains, 19-2 (5-1, 3-0, 6-1, 5-0) ; Montpellier Noisy-le-Sec, 15-6 (15-6, 0-0, 0-0, 0-0) ; Livry-Gargan - Reims, 10-6 (2-3, 4-1, 2-1, 2-1). Classement : 1. Marseille, 42 pts ; 2. Montpellier, 37 (+ 64) ; 3. Nice, 37 (+ 50) ; 4. Noisy-le-Sec, 30 ; 5. Sète, 28 ; 6. Strasbourg, 23 ; 7. Reims, 22 (– 42) ; 8. Aix-les-Bains, 22 (– 48) ; 9. LivryGargan, 20 ; 10. Taverny, 19. BOXE HOLYFIELD DÉMENT. – Ex-champion du monde des lourds, Evander Holyfield (44 ans), toujours actif sur les rings, a démenti être mêlé au réseau de distribution de stéroïdes mis au jour lundi dernier par des agents fédéraux. Ils ont perquisitionné deux pharmacies d’Orlando (Floride) et Mobile (Alabama), dans lesquelles ils ont récupéré des preuves d’un réseau de distribution de produits dopants. Il concernerait des joueurs de football américain et de base-ball, et Holyfield. NUL POUR MOTHIE. – Champion de France des super-welters, Alban Mothie a conservé son titre en faisant match nul avec Jimmy Colas, hier soir à Châtellerault. Dans un premier temps, le speaker avait annoncé la victoire aux points du challenger. RÉUNION DE CHÂTELLERAULT (3 mars). – Welters (6 × 3) : Stan Eugene (ROU) b. Bertrand Souleyras aux points. Plume (6 × 3) : Daniel Kodjo (TOG) b. Cristian Nicolae (ROU) aux points. Championnat de France des super-welters (10 × 3) : Mothie (champion) et Colas (challenger), nul. POVETKIN IMPRESSIONNE. – Champion olympique des superlourds 2004, le Russe Alexander Povetkin (27 ans) a remporté sa onzième victoire d’affilée chez les professionnels (dont 9 avant la limite) en battant l’Américain David Bostice (34 ans, 37 victoires, 1 nul, 1 défaite) par arrêt de l’arbitre au deuxième round, hier à Rostock (Allemagne). DEMI-FINALE BASTIENT-KARAGOZ. – Vainqueur aux points de Sylvain Gomis en quarts de finale du Championnat de France des moyens, vendredi dernier à Toulon, Christophe Karagoz affrontera François Bastient en demi-finales. RÉUNION DE LYON (2 mars). – Super-coq (12 × 3) : Arsen Martirosian b. Moebi Sarouna (TOG) aux points. Plume femmes (6 × 2) : Myriam Chomaz b. Marta Chojnoska (ROU), K.-O. au 2e round. RÉUNION DE CLERMONT-FERRAND (2 mars). – Finale de la Coupe de la Ligue des super-plume (8 × 3) : Younes Bouiksain b. Samir Boukrara aux points. RÉUNION DE FIRENZE (ITA, 2 mars). –Welters (12 × 3) : Leonard Bundu (ITA) b. Karim Netchaoui, arrêt de l’arbitre au 11e round. RÉUNION DE YUTZ (2 mars). – Demifinale de la Coupe de la Ligue des mi-lourds (8 × 3) : Abdel Benzinia b. Gordian Ulonna aux points. PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge son échec en finale de tableau des – 70 kg contre l’Espagnole Blanco alors qu’elle menait à vingt secondes du terme. La championne d’Europe en titre a ensuite dominé la Canadienne Roberge pour la 3e place, à la mort subite. Enfin, Barbara Harel a préféré renoncer à disputer la finale des – 57 kg contre l’expérimentée espagnole Fernandez « pour ne pas aggraver une douleur à la cuisse gauche. Avec l’Euro dans un mois, j’ai préféré dire stop », justifie Fleury. Les dix jours de repos seront donc les bienvenus. – Ak. C. BOURGOIN : MARTINET VA REMPILER. – Contrairement à ce qu’il avait laissé entendre il y a quelques semaines, Pierre Martinet sera bien encore président du CS Bourgoin-Jallieu la saison prochaine. Il travaille actuellement avec la municipalité pour la réalisation d’une nouvelle tribune au stade Pierre-Rajon. Disponible pour octobre prochain, elle offrirait une vingtaine de loges pour les partenaires et 200 à 300 places de gradins supplémentaires. D’autre part, le président isérois a annoncé qu’il allait proposer à l’ouvreur Benjamin Boyet une prolongation de contrat au-delà de 2008. Et l’équipe de la saison prochaine sera construite selon lui autour de son ouvreur, d’Olivier Milloud et de Julien Pierre, qui en sera le capitaine. – E. C. PREMIÈRE POUR LABIT, BLESSURE POUR CALIFANO. – Christian Labit a effectué sa première apparition sous le maillot de Northampton, battu à domicile hier Bleu Rouge Le groupe probable des vingtdeux. – Avants : De Villiers, Marconnet, Milloud, Ibañez (cap.), Bruno, Thion, Nallet, Papé, Betsen, Bonnaire, Chabal (ou Vermeulen), Harinordoquy. Arrières : Yachvili, Mignoni, Skrela, Beauxis (ou Traille), Jauzion, Marty, Dominici, Clerc, Heymans, Poitrenaud. MOTO Feu d’artifice français « LES FILLES ont fait une superbe compétition.Elles sont en pleine forme mentalement, c’était l’objectif en vue des Championnats d’Europe. » Cathy Fleury n’a plus de voix, mais le filet qui lui reste suffit à comprendre son bonheur de coach. En effet, hier à Prague, les quatre Françaises engagées sont montées sur le podium de leur catégorie respective. Audrey La Rizza a certes gagné sans combattre la finale des – 52 kg, puisque la Roumaine AluasDinea a déclaré forfait à cause d’une épaule en vrac. Mais, jusque-là, l’Iséroise avait balayé ses trois premières rivales par ippon et « seulement » par waza-ari la Russe Karitanova en finale de tableau. Demain après-midi, le comité de sélection ne devrait pas avoir trop de questions à se poser pour la retenir pour l’Euro (6-8 avril à Belgrade). Même chose pour Stéphanie Possamaï, seulement stoppée au sol par une Japonaise, hier en finale des – 78 kg. Gévrise Emane, elle, s’est ressaisie après les bonnes décisions pour les deux derniers matches du Tournoi. On ne va pas tourner pour tourner. Il faut faire attention. C’est bien beau de mettre du sang neuf, mais il faut être physiquement prêt pour ce niveau. On a vu, aujourd’hui, que les Barbarians manquaient de rythme. » L’encadrement des Falcons, par la voix de son entraîneur, John Fletcher, parlait uniquement de crampe. « Nous devrons voir si cela ne cache rien d’autre. Il est trop tôt pour le dire. Il n’y a rien d’autre à faire pour ce type de blessure que d’apposer de la glace pendant 24 à 48 heures. » L’ouvreur anglais aux 55 sélections, qui avait fait son retour avec brio contre l’Écosse en marquant 27 points après trois années d’absence causées par des blessures en cascade, doit passer une IRM ce matin. « Je suis un peu inquiet », confiait-il hier en français à Olivier Magne, venu prendre des nouvelles après la fin du match perdu par Newcastle (38-12). En cas de forfait contre la France, le sélectionneur anglais, Brian Ashton, pourrait retenir Shane Geraghty, auteur hier de 23 des 38 points de la victoire londonienne. Geraghty faisait partie du groupe du quinze de la Rose et l’avait quitté en raison du retour de Wilkinson. – H. F. (avec A. R.) Jaune Bleu Jaune JUDO BIARRITZ. – Bernard Laporte (à gauche), venu observer le comportement des douze Bleus, a apprécié la réaction des Barbarians quand ils ont été menés 25-0. Mais, individuellement, personne ne l’a marqué. (Photo Laurent Argueyrolles/L’Équipe) UNE FOIS ENCORE, Jonny Wilkinson, vingt-six ans, a quitté le terrain blessé. Il restait seulement six minutes à jouer hier sur la pelouse du Madejski à Reading. Pour le compte de la 17e journée du Championnat anglais, qui ne fait pas relâche pendant le Tournoi, les London Irish recevaient Newcastle et menaient largement au score 24-12. Les Falcons de Wilkinson battaient de plus en plus de l’aile. Et c’est le Français Olivier Magne, entré à l’heure de jeu, dans la troisième ligne londonnienne, qui raconte la scène. « Le match commençait à partir dans tous les sens. On aurait dit du rugby à 7. Derrière un regroupement, Jonny est parti et s’est arrêté soudainement en se tenant la cuisse droite. » Celle déjà touchée après le match contre l’Italie et qui l’avait gêné pour la préparation de la rencontre contre l’Irlande perdue à Croke Park (43-13), il y a une semaine. Sorti donc à la 74e minute, l’ouvreur anglais a immédiatement posé une poche de glace sur sa cuisse. Noir Noir « QUELS enseignements tirezvous de ce match ? – À chaud, c’est toujours délicat. Beaucoup de joueurs manquaient de compétition alors que les Argentins en étaient à leur troisième match (ils en ont disputé deux, en février, en Angleterre contre Leicester et Northampton). Nos joueurs avaient passé cinq semaines à s’entraîner, et s’entraîner, ce n’est pas jouer. Surtout face à une équipe nationale qui exige un niveau au-dessus. Ce n’est pas un hasard si Vermeulen est le seul qui avait le rythme : il avait joué face aux Gallois. On ne va pas juger les joueurs sur ce match, mais il nous permettra de tirer des enseignements, même s’ils ne sont pas définitifs. – Vous attendiez-vous à pareil scénario ? – Je ne m’attendais à rien. J’avais mis le costume et la cravate pour aller voir un match des Barbarians, et il faut les féliciter d’avoir permis à nos joueurs de le disputer. Ils sont arrivés jeudi et ils ont dû affronter une équipe nationale. J’ai trouvé leur réaction très honorable, mais on a tous eu peur à 25-0. Ça a failli être une déroute mais, heureusement, la fin de la première mi-temps et la seconde période sont de meilleur augure. – Qu’avez-vous dit à vos joueurs quand ils sont partis de Marcoussis pour rejoindre les Barbarians ? – Qu’on n’allait pas les juger sur ce match. De prendre du plaisir en découvrant le niveau international. Emmanuelli, August et Floch n’avaient jamais joué à ce niveau. Mais il ne faut condamner personne. Dans les mêmes conditions, après cinq semaines d’entraînement sans jouer, d’autres n’auraient sans doute pas fait mieux. Je suis déjà satisfait que les douze aient joué, car on risque d’en avoir besoin pour les deux dernières journées du Tournoi. – Parmi les Barbarians qui n’étaient pas à Marcoussis (Lièvr em o nt , E l ho r ga , B a by , Brusque…), y en a-t-il un qui vous a tapé dans l’œil ? – Sincèrement, non. Celui qui m’a tapé dans l’œil, c’est le 10 argentin (Juan Hernandez). – Quand vous dites que vous aurez peut-être besoin de certains Barbarians pour le Tournoi, pensez-vous au prochain match ? – Non, peut-être pas pour Twickenham… Vermeulen a montré qu’il est prêt. Traille, on sait qu’il postule, mais il n’avait pas joué depuis deux mois et je me demande si ça serait un cadeau de l’aligner face aux Anglais avec ce seul match dans les jambes. Pareil pour Rougerie. On ne va juger personne sur ce match. On avait demandé aux joueurs de ne pas se mettre la pression et, dans ma tête, il ne portera préjudice à personne. En tout cas pas définitivement car il donne quand même des indications. – Laissez-vous entendre que vous n’allez guère modifier le groupe pour l’Angleterre ? – Ce match va nous aider à prendre READING. – Jonny Wilkinson, qui a terminé hier la rencontre de Championnat sur le banc avec une poche de glace sur la cuisse, est très incertain pour le prochain match du Tournoi contre les Bleus. (Photo Julian Finley/ Getty Images) 14 Bleu Rouge Noir Jaune BIATHLON COUPE DU MONDE – SPRINT HOMMES « Il faut rester soi-même » RAPHAËL POIRÉE, le Français vainqueur du sprint, hier, après avoir triomphé jeudi dans le 20 km, raconte son état de grâce. Depuis qu’il a annoncé la fin de sa carrière, après son titre mondial sur 20 km le 6 février dernier en Italie, l’octuple champion du monde n’arrête plus de gagner. Lauréat du 20 km jeudi, il s’est imposé hier sur le fil dans le sprint de Lahti, en Finlande, derrière un trio de Norvégiens (Os-Gjedrem-Hanevold) qui faisait ainsi oublier l’absence de OleEinar Björndalen, engagé aux Mondiaux de fond au Japon. Avec une faute au tir couché, le Français a dû voler sur ses skis pour empocher son 42e succès en Coupe du monde. À quelques jours de sa retraite, le 11 mars, au soir du mass start d’Oslo, Poirée se confie. Serein, heureux… de cette façon-là. Souvent, les athlètes attendent de perdre pour s’arrêter. Je pars car j’en ai vraiment envie et que la décision vient de moi. « J’ai plus de plaisir qu’avant » PROGRAMME AUJOURD’HUI Poursuite HOMMES (12,5 km) à 15 h 15 (14 h 15, heure française). Français engagés : Poirée, Aubert, Cannard,Defrasne,Fourcade,Habert. Poursuite FEMMES (10 km) à 13 h 30 (12 h 15, heure française). Françaises engagées : Baverel, Peretto, Bailly, Becaert. Coupe du monde 2007 (après 20 épreuves) : 1. Wilhelm (ALL), 698 pts ; 2. Olofsson (SUE), 687 ; 3. Henkel (ALL), 603 ; 4. Grubben (NOR), 562 ; 5. Baverel, 454 ; … 8. Bailly, 404 ; 33. Becaert, 134 ; 38. Peretto, 73. LAHTI. – Totalement libéré depuis qu’il a annoncé son désir d’arrêter cette saison, Raphaël Poirée n’en finit plus de briller : hier, il a escaladé son 99e podium et engrangé son 42e succès en Coupe du monde. (Photo Sven Nackstrand / AFP) – En attendant, vous voilà remonté à la troisième place du classement général… Et si vous alliez jusqu’aux finales dans quinze jours en Sibérie ? ANNE LADOUCE PETIT GABARIT de trente-quatre ans, Bruno Clément, ancien biathlète, est depuis cette saison l’un des entraîneurs des Françaises. Mais c’est vers lui que Raphäel Poirée s’est dirigé pour reconstruire son mental, salement effrité après son échec aux JO à Turin, et réussir ses Mondiaux 2007 (trois médailles dont une en or, sur le 20 km). « Raph avait besoin de quelqu’un pour formaliser ses idées. J’étais comme un pilote d’avion qui, avant un décollage, vérifie si la check-list est bien respectée. Nous avions un plan de travail SKI NORDIQUE avec des points de passage à respecter. » Entraîneur de tir, Clément est un homme précis. Il ouvre son ordinateur portable pour énumérer les six piliers de « l’opération Poirée » : il s’agissait de travailler la confiance en soi, la concentration, les émotions (motivation, pression, plaisir), les croyances (gommer les mauvaises idées comme “je n’aime pas telle ou telle piste”), ainsi que l’aspect énergétique (optimiser la récupération) et les relations avec autrui. « Car pour réussir son projet, Raph devait parfois s’isoler sans pour autant entrer dans le conflit », explique le coach. Clément coordonna en fait une équipe de cinq autres sondeurs d’âme. Liv-Grete, la femme de Raphaël, un kiné, un technicien, l’autre entraîneur de tir, Jean-Paul Giachino, et le responsable de l’équipe de France, Christian Dumont, furent ses informateurs directs. Comme à l’école, l’élève Poirée s’évaluait et était évalué avec des notes allant de 1 à 5. « Avant les Mondiaux, les notes oscillaient entre 4 et 5 », révèle Clément. Cela explique mieux tout ce qui se passe depuis… – A. La. CHAMPIONNATS DU MONDE – COMBINÉ NORDIQUE Le coup est passé près Vainqueur du concours de saut, Jason Lamy-Chappuis s’est effondré dès le début de la course de fond pour finir à la 15e place. SAPPORO – de notre envoyé spécial ÇA NE VEUT PAS SOURIRE et c’est désormais sans espoir. Hier matin pourtant, à l’issue du concours de saut sur le petit tremplin de Miyanomori, les chances de voir un Français grimper enfin sur un podium étaient montées en flèche. Jason Lamy-Chappuis, avec deux vols à 96,5 et 99 m et des notes techniques excellentes, avait creusé des écarts intéressants sur les meilleurs fondeurs. Le Finlandais Manninen relégué à 3’20’’, l’Allemand Haseney à 2’52’’, les Norvégiens Moan et Tande à plus de 2’40’’, c’étaient les deux autres Allemands, Kircheisen (à 1’48’’) et surtout Ackermann à 34’’, qui concentraient les inquiétudes tricolores. Mais le coup paraissait jouable. Jason en convenait à la sortie du tremplin, sans s’enflammer pour autant : « Je vais pouvoir faire la course à mon rythme et ne pas me mettre dans le rouge tout de suite, comme lors du sprint. » Il ne parlait pas de médaille, mais savait parfaitement qu’elle l’attendait au bout de la piste difficile et sélective de Shirahatayama. C’est sur le torse d’un autre qu’elle a fini… Ackermann donc, Demong (USA) et Koivuranta nouvelle formule LUNDIS T O U S L E S 1,80€ (FIN), dans l’ordre des métaux. Jason Lamy-Chappuis a franchi la ligne en 15e position, à près de trois minutes du vainqueur. « Je n’avais ni les jambes ni les skis. Je l’ai senti dès le premier tour, quand Koivuranta est revenu sur moi. Normalement, Ansi ne skie pas mieux que moi, il ne me reprend pas 12’’ comme ça. » Les techniciens finlandais, depuis le début de ces Championnats du monde, font des merveilles en matière de glisse et de farts ; côté français, de ce point de vue, il n’y a jamais eu de miracle. « Mais, même avec de bons skis, je n’aurais rien pu faire », concède, réaliste, Lamy-Chappuis. « Une bonne claque » « J’ai pris une bonne claque, poursuitil. Je ne sais pas encore si c’est juste un mauvais jour, comme j’en ai connu un cet hiver à Ruhpolding, ou si la fatigue de fin de saison me tombe déjà dessus. Après le concours de saut, j’avais de réels espoirs de podium mais je n’avais pas les jambes pour y aller. Je suis déçu par mes Championnats du monde… » Normal. Mais son éducation américaine, qui cherche en chaque événement son côté positif, reprend vite le dessus. « Ils m’ont quand même permis RÉSULTATS Combiné nordique 15 km individuel 1. ACKERMANN (ALL), 38’35’’6 (5e du saut parti à 34’’ de retard en fond) 2. DEMONG (USA), à 8’’5 (8e à 1’40’’) 3. Koivuranta (FIN), à 8’’7 (2e à 12’’) 4. Bieler (AUT), à 59’’3 (3e à 22’’) ; 5. Gottwald (AUT), à 1’07’’2 (17e à 2’38’’) ; 6. Manninen (FIN), à 1’16’’ (24e à 3’20’’) ; 7. Kircheisen (ALL), à 1’16’’7 (11e à 1’48’’) ; 8. Rian (NOR), à 1’38’’6 (4e à 24’’) ; 9. Haseney (ALL), à 1’50’’ (21e à 2’52’’) ; 10. Moan (NOR), à 1’58’’7 (18e à 2’42’’) ; 11.Tallus (FIN), à 2’14’’6 (6e à 1’04’’) ; 12. Gruber (AUT), à 2’26’’ (7e à 1’18’’) ; 13. Tande (NOR), à 2’27’’9 (20e à 2’44’’) ; 14. Kaehkoenen (FIN), à 2’30’’4 (21e à 2’52’’) ; 15. Lamy-Chappuis, à 2’59’’4 (1er) ; 16. Klemetsen (NOR), à 3’11’’4 (13e à 2’12’’) ; 17. Hurschler (SUI), à 3’14’’7 (23e à 3’14’’) ; 18. Stecher (AUT), à 3’23’’4 (15e à 2’30’’) ; 19. Laheurte, à 3’40 (14e à 2’14’’) ; 20. Spillane (USA), à 3’42’’3 (10e à 1’46’’) ; … 28. Martinez, à 4’43’’6 (44e à 5’28’’) ; 30. Braud, à 5’29’’8 (26e à 3’24’’). – 49 classés. Saut à skis Finale (HS 100) 1. MALYSZ (POL), 277 pts (102 m + 99,5 m) 2. AMMANN (SUI), 255,5 (96,5 + 96) 3. Morgenstern (AUT), 254,5 (95 + 95) 4. Ljoekelsoey (NOR), 246,5 (94,5 + 92,5) ; 5. Kuettel (SUI), 244 (95,5 + 92) ; 6. Kofler (AUT), 143 (94 + 93,5) ; 7. Jacobsen (NOR), 241,5 (91,5 + 94) ; 8. Schlierenzauer (AUT), 240,5 (92,5 + 93) ; 9. Ipatov (RUS), 240 (93,5 + 93) ; 10. Vassiliev (RUS), 239,5 DEMAIN, RETROUVEZ UNE ANALYSE UNIQUE SUR L'ACTUALITÉ DU RUGBY PAGE 14 (94 + 92,5) ; 11. Stoch (POL), 238,5 (92,5 + 93) ; 12. Loitzl (AUT), 238 (92,5 + 91,5) et Ritzerfeld (ALL), 238 (92 + 93,5) ; 14. Ahonen (FIN), 236 (93,5 + 90,5) ; 15. Hautamaeki (FIN), 235,5 (91,5 + 92,5) ; 16. Schmitt (ALL), 235 (94,5 + 89,5) et Bardal (NOR), 235 (91,5 + 92) ; 18. Janda (RTC), 229,5 (91 + 89,5) ; 19. Rosliakov (RUS), 229 (91 + 91) ; 20. Ito (JAP), 227,5 (89,5 + 91,5) ; 21. Hilde (NOR), 224 (91 + 88,5) ; 22. Lap pi (FIN), 223 (90,5 + 88,5) ; 23. Kornilov (RUS), 219,5 (89,5 + 88,5) ; 24. Zhaparov (KAZ), 219 (90,5 + 89,5) ; 25. Damjan (SLV) et Koudelka (RTC), 216,5 (89,5 + 87,5) ; 27. Benkovic (SLV), 214 (89,5 + 87) ; 28. Hocke (ALL) et Choi Heung-chul (CDS), 213,5 (89,5 + 87) ; 30. Zonta (SLV), 208 (88,5 + 84,5) ; … 33. Lazzaroni, 108,5 (89) ; 46. Descombes, 101,5 (86). – 51 classés. Ski de fond FEMMES 30 km 1. KUITUNEN (FIN), 1 h 29’47’’1 2. STEIRA (NOR), à 6’’9 3. Johaug (NOR), à 1’22’’8 4. Saarinen (FIN), à 1’43 ; 5. Majdic (SLV), à 2’17’’4 ; 6. Smigun (EST), à 2’32’’3 ; 7. Nesterenko (UKR), à 2’50’’8 ; 8. Savialova (RUS), à 3’07 ; 9. Bjoergen (NOR), à 3’27’’9 ; 10. Sachenbacher (ALL), à 3’44’’4 ; 11. Rajdlova (RUS), à 3’55’’3 ; 12. Shevchenko (UKR), à 4’12’’5 ; 13. Ishida (JAP), à 5’41’’1 ; 14. Confortola (ITA), à 5’46’’9 ; 15. Sannikova (BLR), à 5’58’’9. – 55 classées. Forfait : Philippot. d’apprendre. Sur moi, sur la course. J’ai un peu paniqué sur le grand tremplin quand j’ai vu que je ne volais pas aussi bien que d’habitude, cela m’a mis dans une spirale négative et il faut que je tire les enseignements de cela. Je sais aussi que j’ai besoin de me sentir au top physiquement pour ressentir cette confiance et cette sérénité qui m’habitent à chaque fois que je réussis. Oui, malgré la déception, le fait que je n’ai pas réalisé les objectifs que je m’étais fixés – une médaille –, je reste optimiste. Je suis encore en formation même si, ici, pour la première fois de ma carrière, j’avais une cote de “médaillable”. Il faut maintenant que je prenne un peu de repos et que je passe à autre chose. » La fin de saison risque de lui paraître bien longue, même s’il s’est fixé « un dernier objectif, prendre à l’Autrichien Bieler (4e hier) la troisième place au général de la Coupe du monde ». C’est dans ses cordes. Ronny Ackermann n’a, lui, que faire de la Coupe du monde. Il l’a remportée deux fois (en 2002 et 2003) et préfère, à trente ans, se concentrer sur les grands rendezvous. Hier, il s’est offert son quatrième titre mondial pour un éclatant retour au premier plan après une traversée du désert de plus d’un an. « C’est en effet ma première victoire depuis mes deux titres de champion du monde d’Oberstdorf, en 2005. J’ai trouvé le temps long… J’ai dû changer de matériel, puis de technique de saut, tout cela m’a perturbé, mais il semble bien que je suis sur la bonne voie, de retour au sommet. En tout cas, c’est la première fois depuis longtemps que j’ai pu aligner deux bons sauts de suite. » Et comme en fond les gamins partis devant lui n’ont ni sa puissance ni son endurance sur cette neige de printemps, brassée et collante, il n’y avait pas grand monde pour contester sa suprématie retrouvée. JEAN ISSARTEL BAL ARRÊTE EN FIN DE SAISON. – Nicolas Bal, le plus ancien de l’équipe de France, a annoncé hier à ses partenaires et entraîneurs qu’il arrêterait sa carrière en fin de saison. Médaillé de bronze par équipes aux JO de Nagano (1998), il a participé à Sapporo à ses sixièmes Mondiaux, en tant que remplaçant modèle dont Jason Lamy-Chappuis a vanté l’état d’esprit. « Nous allons l’accompagner pour sa reconversion, a assuré son chef d’équipe, Nicolas Michaud. D’autant qu’il m’a fait part de sa volonté de rester dans le milieu et de son intention d’entraîner. » – J. I. SAUT SPÉCIAL (HS 100) « J’ai failli tout plaquer » ADAM MALYSZ voulait s’arrêter après ses JO ratés. Hier, le Polonais est redevenu champion du monde. SAPPORO – de notre envoyé spécial « APRÈS LE SUISSE Ammann sur le grand tremplin, vous voici aussi revenu au sommet… – C’est bon de gagner un grand titre après deux années très difficiles. Après les Jeux de Turin, j’ai failli tout plaquer. La Fédération polonaise a changé l’entraîneur, embauchant un Finlandais (Hannu Lepisto, entraîneur entre autres de Matti Nykanen), et je me demandais si après tant d’années j’allais pouvoir m’adapter à des nouvelles méthodes. On s’est rencontrés, on a discuté et j’ai décidé de tenter le coup, pour voir. – Et alors ? – D’entraînement en entraînement, je me suis senti progresser et j’ai décidé de pousser jusqu’à ces Mondiaux. Lepisto ne me demande qu’une seule chose : prendre du plaisir et faire des sauts “propres”. Je me focalise là-dessus, et seulement là-dessus. – D’autres que vous ont dominé le saut spécial avant de s’effondrer, on pense à l’Allemand Martin Schmitt, par exemple. Comment expliquez-vous ces baisses de régime ? – Martin est tombé bien plus bas que moi. Moi, même aux pires moments, je n’ai pas quitté le top 15. La seule explication que je vois, c’est la difficulté de se remotiver quand on a gagné et dominé aussi longtemps que moi son sport (il a gagné la Coupe du monde en 2001, 2002 et 2003). Quand on réussit cela mais qu’on ne parvient pas à gagner aux Jeux, on se retrouve dans une situation critique. C’est ce qui m’est arrivé. – Ce nouveau titre vous relancet-il jusqu’aux JO de Vancouver ? – Je n’en sais rien. Je ne sais même pas si je serai encore sauteur aux prochains Mondiaux, dans deux ans à Liberec. Je pense à ce que me demande Lepisto : prendre du plaisir et faire des sauts propres. » – J. I. PROGRAMME AUJOURD’HUI. – Ski de fond : 50 km classique départ en ligne HOMMES(13 h 30 ; 5h 30, heure française). Français engagés : Périllat, Rousselet, Gaillard. DIMANCHE 4 MARS 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge – Non, je n’ai pas envie d’aller en Russie. Je ne l’ai pas planifié ainsi. Je veux finir à Oslo car la Norvège m’a beaucoup apporté, c’est ma deuxième patrie. Même si, par grosse chance, je pouvais gagner la Coupe du monde... Eh bien, quoi ? Si je gagne la mass start à Oslo, le 11 mars, tout le monde se souvien- dra de cela. À force de repousser l’échéance, on va me demander de continuer l’année prochaine… Il faut se mettre une limite. La mienne est fixée et il ne faut pas que j’y déroge. – Et aujourd’hui, avez-vous une limite pour la poursuite ? – Je veux me faire plaisir. J’ai de bons skis en ce moment. Je suis dans une bonne spirale mais il faut rester soi-même car on peut vite redescendre. » Cette saison, Bruno Clément, l’un des entraîneurs de l’équipe de France, a fait travailler son mental au champion. Bleu (9 médailles pour le couple sur 10 possibles). Après, j’ai essayé de la faire tout seul, en vain. – À l’arrivée, vous avez dit vouloir garder vos skis pour faire des courses de longue distance. Est-ce un nouveau défi ? – Je rêve de faire la Transjurassienne et la Foulée blanche. Je n’ai jamais eu le temps d’y participer. Or, ce sont des courses mythiques. C’est un effort différent de celui du biathlon. Je n’irai pas en touriste mais je veux m’y faire plaisir. Je prendrai le départ de la “Transju” l’an prochain. La tête de Poirée Jaune Jaune Rouge – Dans quel état d’esprit êtesvous ? – Mon entraîneur de tir (Bruno Clément) me dit qu’il faut que je prenne du plaisir car ces derniers instants en biathlon seront les images qui me resteront après ma carrière. Je n’ai jamais vraiment pris beaucoup de plaisir. Je me suis toujours donné à fond et, ensuite, je pensais à la prochaine course. En ce moment, oui, j’ai plus de plaisir qu’avant. – Que vous apporte Bruno Clément, de qui vous vous êtes rapproché cette saison ? – Dans toutes les étapes de ma vie, il y a eu des gens qui m’ont apporté des choses différentes. En ce moment, Bruno est la bonne personne. Mais si j’avais continué ma carrière, peut-être aurais-je eu besoin d’un autre discours l’an prochain... (Rires.) Je suis un peu spécial à ce niveau. Si on pouvait réunir en une seule personne Jean-Pierre Amat (avec qui il travailla de longues années) et Bruno, ce serait la perfection. Bruno m’a apporté cette démarche psychologique pour être prêt le jour J, lors des Championnats du monde. Il m’a fait lire des bouquins, ce qui n’était pas le cas avant. – C’est la première fois que vous avez autant travaillé mentalement ? – C’est ma femme (la Norvégienne Liv-Grete, retraitée l’an dernier), la première, qui m’a fait travailler cet aspect, au niveau de la visualisation notamment. Au départ, j’étais réticent puis j’ai adhéré. Aux Championnats du monde à Oberhof en 2004, c’est ça qui nous a fait gagner Noir Bleu Noir « VOTRE TOURNÉE D’ADIEUX est des plus réussies… – Comme j’ai beaucoup travaillé pour les Championnats du monde, c’est normal que cela paye encore. Dans ce sprint, il y avait aussi une neige pour moi, rapide. J’avais des skis énormes, une glisse incroyable. Je suis assez en confiance en ce moment. J’étais vraiment fort. Je réalise le meilleur temps à skis avec beaucoup d’avance. J’ai été super rapide au tir debout. J’ai dominé. Je dis rarement cela car je n’aime pas employer ces mots mais j’étais fort. – N’êtes-vous pas plutôt soulagé d’avoir annoncé votre retraite ? – Je pensais beaucoup à la façon d’annoncer ma décision. Comment ? Où ? Quels mots ? Le fait de l’avoir dit aux Championnats du monde m’a enlevé toutes ces pensées qui me trottaient dans la tête. C’est comme si une petite pierre était tombée. Maintenant, je peux penser à autre chose. – Vous suivez le même parcours que la skieuse d’alpin Michaela Dorfmeister, qui, après avoir annoncé sa retraite début 2006, gagna deux titres olympiques dans la foulée… – En ce moment, je lis un bouquin de François Ducasse, Champion dans la tête. Je l’ai commencé voilà deux jours et l’ai déjà presque fini. Je me retrouve vraiment dans ce livre, surtout dans le chapitre sur les préretraités. L’auteur raconte que les futurs retraités ont souvent de très bonnes surprises une fois qu’ils ont annoncé leur décision. – Ces succès ne vous donnentils pas envie de continuer ? – Tout le monde me dit que ce n’est pas possible d’arrêter ainsi mais, franchement, je ne me vois pas continuer. Je suis super heureux d’arrêter RÉSULTATS COUPE DU MONDE (Lahti [FIN], 3 mars). – HOMMES. Sprint (10 km) : 1. Poirée, 24’39’’ (1 tour de pénalité) ; 2. Os (NOR), à 5’’3 (0) ; 3. Gjedrem (NOR), à 10’’2 (0) ; 4. Hanevold (NOR), à 11’’1 (0) ; 5. Greis (ALL), à 16’’9 (1) ; 6. Fischer (ALL), à 35’’3 (0) ; 7. Roesch (ALL), à 25’’6 (1) ; 8. Eckhoff (NOR), à 28’’3 (0) ; 9. Maric (SLV), à 29’’(1) ; 10. Deryzeml (UKR), à 29’’1 (1) ; 11. Kruglov (RUS) à 29’’1 (1) ; 12. Sikora (POL), à 32’’3 (1) ; 13. Sumann (AUT), à 32’’6 (0) ; 14. Iarochenko (RUS), à 33’’5 (1) ; 15. Moravec (RTC), à 33’’8 (1) ; … 25. Habert, à 55’’6 (1) ; 26. Fourcade, à 59’’3 (2) ; 41. Cannard, à 1’32’’9 (0) ; 45. Aubert, à 1’37’’9 (1) ; 52. Defrasne, à 1’50’’9 (3) ; 64. Jay, à 2’29’’9 (3). 95 classés. Coupe du monde 2007 (après 20 épreuves) : 1. Greis (ALL), 595 pts ; 2. Björndalen (NOR), 528 ; 3. Poirée, 517 ; 4. Kruglov (RUS), 505 ; 5. Tcherezov (RUS), 469 ; … 13. Defrasne, 356 ; 23. Fourcade, 218 ; 44. Cannard, 47 ; Robert, 38 ; 55. Habert, 28 ; 74. Aubert, 5. 15 Bleu Rouge Noir Jaune SKI ALPIN COUPE DU MONDE – GÉANT HOMMES Raich défie Svindal « Ça fait du bien ! » FRÉDÉRIC COVILI, le Français parti avec le dossard 53, s’est qualifié pour la seconde manche qu’il a gagnée. Une première depuis un an. L’Autrichien domine le géant de Kranjska Gora et revient tout près du Norvégien dans la course au gros globe. JOURNÉE DU SOUVENIR, hier, pour Franz Klammer. Tandis que Renate Götschl, à Tarvisio, égalisait son nombre de globes remportés en descente (5 de 1975 à 1983), son autre compatriote, Benjamin Raich, dans le géant de Kranjska Gora, battait son total de victoires en Coupe du monde (27 contre 26)… Mais nul doute que le patron de la candidature salzbourgeoise aux Jeux d’hiver 2014, beau joueur et grand seigneur, aura su trouver les mots pour célébrer ce matin sans rancune les mérites de ses cadets, dans la chronique qu’il livre à Österreich, le nouveau quotidien viennois à bas prix et grand tirage. Car, tout comme la blonde d’Obdach, seconde de Mancuso dans la descente italienne, le fiancé de Marlies Schild Coupe du monde 2006-2007 Hommes Général 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 (28 épreuves sur 36) SVINDAL (NOR) Raich (AUT) Cuche (SUI) Miller (USA) Fill (ITA) Matt (AUT) Palander (FIN) Byggmark (SUE) Büchel (LIE) Scheiber (AUT) 868 865 788 663 601 564 482 461 457 441 30. Dalcin, 253 ; 38. Grange, 195 ; 48. Bertrand, 121 ; 49. Chenal, 118 ; 50. Bourgeat, 117 ; 60. Dénériaz, 93 ; 61. Lizeroux, 89 ; 63. Bottollier-Lasquin, 85 ; 74. Fanara, 65 ; 80. Anselmet, 52 ; 81. Missillier, 51 ; 82. S. Tissot, 50 ; 87. Pi. Paquin, 38. « BEL EXPLOIT ? – Oui, il fallait se battre en première manche, la piste avait bien bougé, ça tapait pas mal, je me suis arraché, je n’ai pas pris beaucoup de plaisir mais c’est passé ! – Ensuite, vous signez le meilleur chrono ! – Oui, je pars sur le lisse sur le second tracé, d’excellentes conditions, je me fais plaisir et c’est encourageant. Je ne partais pas avec l’idée de gagner la manche, je ne suis pas encore assez confiant pour partir avec une telle idée. Y parvenir, ça, oui, ça fait du bien ! – Ça vous donne envie de poursuivre votre carrière ? – On décidera en fin de saison. C’est dommage que je réussisse ce coup pour la dernière Coupe du monde. Maintenant, je dois discuter avec Bill (Brenier, patron de l’équipe de France masculine) pour voir la suite. Il y a d’abord la fin d’hiver, la finale de Coupe d’Europe, le concours des douanes, important pour marquer des points et espérer partir ensuite dans les quarante premiers, les Championnats de France. Au-delà, on verra… – En tout cas, l’adaptation à votre nouveau matériel (il est passé de Salomon à Fischer) est désormais totale… – Oui, j’y aurai mis du temps ! C’était chaque fois de petites choses à corriger, et les courses passent vite, surtout en géant. Fin janvier-début février, j’ai accusé le coup, j’avais un peu lâché dans ma tête… J’ai failli ne jamais revenir ! » – P. Laf. aura une fois de plus étalé sa classe et ses qualités d’intrépide gagneur sur la difficile Podkoren slovène. C’était dur, très dur sur ce parcours bosselé, qui claquait sous la spatule, et quand Ligety eut établi un premier temps que l’on crut de référence, immédiatement dépassé par le Canadien Bourque, Raich sortit une première manche d’une limpidité et d’un engagement exemplaires pour venir repousser tout le monde à quatre dixièmes. C’est là d’abord que le Tyrolien bâtit un succès qui confirme son grand retour en forme, même s’il dut ensuite intelligemment batailler avec les traîtrises d’un second tracé en déconfiture pour conserver son acquis. « Mais la piste n’était pas aussi compliquée à skier que je l’avais redouté, compte tenu des conditions climatiques (6 °C), expliqua ensuite ce spécialiste de Kranjska Gora, qui y cueille sa quatrième victoire en géant. Je n’ai jamais regardé les classements et les écarts, je ne me suis mis aucune pression, j’ai évité la nervosité, je voulais juste respecter les consignes des coaches : “Vite et sûr !” Et ç’a marché ! » L’Autriche reprend des couleurs Au-delà des espérances, puisque le bonhomme prend par la même occasion le dossard rouge de la spécialité, trois points devant Svindal, qu’il talonne désormais de… trois points au général. « Il reste huit cents points en jeu, sourit Benni, de retour à la pleine confiance. Tout est jouable. Le mot d’ordre pour le slalom, demain (aujourd’hui), sera “pleins gaz !” » En redonnant des couleurs à l’Autriche (qui, malgré l’absence de Maier, au repos, place six hommes dans les douze premiers) et en se mettant pour la première fois depuis la fin novembre en position de détrôner le Norvégien, Raich rend tout son piment à la fin de saison. « J’ai toujours dit qu’il était l’homme à battre et le favori à sa propre succession », martelait Svindal, pourtant brillant quatrième et qui ne veut rien lâcher. La bagarre va donc continuer ce matin. Avec peut-être un Grange en arbitre français, ce que n’a su être Chenal, dixième hier, bien posé en première manche, rapide en seconde, qui était tout près du podium… et qui rate un bel accessit pour un appui trop vif à cinq portes du bas ! « Il reste les finales ! » lance le gars de La Rosière. Des finales (du 14 au 18 mars à Lenzerheide, en Suisse) que Raich va rendre forcément et joliment haletantes. Franz Klammer en salive déjà. PATRICK LAFAYETTE DESCENTE FEMMES PROGRAMME AUJOURD’HUI. – Super-G FEMMES à Tarvisio (ITA) à 11 heures. Favorites : Götschl (AUT, dossard 30) ; Mancuso (USA, 28) ; Hosp (AUT, 29) ; Schild (AUT, 12) ; Paerson (SUE, 26). Principaux dossards : Görgl (AUT, 13) ; Jacquemod (14) ; M. Riesch (ALL, 15) ; Sponring(AUT, 16) ; Fischbacher(AUT,17) ; Recchia (ITA, 18) ; Brydon (CAN, 19) ; Aufdenblatten (SUI, 20) ; Mazé (SLV, 21) ; Schild (SUI, 22) ; Janyk (CAN, 23) ; Vanderbeek (CAN, 24) ; Styger (SUI, 25) ; Meissnitzer (AUT, 27) ; Marchand-Arvier (38) ; Revillet (50). Absentes : Kildow (USA), genou ; Barthet, contusions ; Gisin (SUI), genoux ; N. Fanchini (ITA), genou ; Wolf (SUI), commotion cérébrale + genou ; Zettel (AUT), jambe. Coupe du monde de super-G (après 5 épreuves sur 7) : 1. Götschl (AUT), 440 pts ; 2. Kildow (USA), 310 ; 3. Hosp (AUT), 227 ; 4. Mancuso (USA), 177 ; 5. Vanderbeek (CAN), 149 ; … 18. Jacquemod, 76 ; 39. Marchand-Arvier, 19. AUTOMOBILE durer le suspense jusque sous la banderole où la deuxième place lui assurait son cinquième globe de descente (après ceux de 1997, 1999, 2004 et 2005), après avoir déjà glané son troisième de super-G (après ceux de 2000 et 2004). Pourra-t-elle maintenant conquérir, libérée du souci de ses deux principaux objectifs déjà atteints, un second cristal au général ? « Je crois que personne n’y pense, soupirait Mancuso. On fait de notre mieux, on ne compte pas les points. On fera les totaux à la fin. » Marlies Schild, à la faveur d’une perf aux allures d’exploit pour elle (7e, son meilleur résultat dans la discipline), conserve encore une courte encolure d’avance. Neuf points sur l’Américaine, quarante-cinq sur Hosp (décevante 17e) et quarante-neuf sur Götschl. Mais ce soir, à la faveur du super-G, c’est peut-être la battante Mancuso qui aura mis les Autrichiennes dans son rétro… – P. Laf. Coupe du monde 2006-2007 Femmes Général 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 (28 épreuves sur 35) 1 148 1 139 1 103 1 099 808 629 568 543 515 480 Marl. SCHILD (AUT) Mancuso (USA) Hosp (AUT) Götschl (AUT) Kildow (USA) Paerson (SUE) Zettel (AUT) Poutiainen (FIN) Kirchgasser (AUT) Jacquemod 31. Marchand-Arvier, 214 ; 47. De Leymarie, 135 ; 60. Vidal, 86 ; 70. Aubert, 59 ; 73. Barthet, 56 ; 79. Santon, 47 ; 83. M. Bertrand, 42. RÉSULTATS COUPE DU MONDE FEMMES (Tarvisio [ITA], 3 mars). – Température : 0o au départ ; 1 oC à l’arrivée. Temps nuageux, neige dure. Descente : 1. Mancuso (USA) , 1’52’’67 ; 2. Götschl (AUT), à 0’’17 ; 3. Brydon (CAN), à 0’’21 ; 4. Görgl (AUT), à 0’’32 ; 5. Vanderbeek (CAN), à 0’’33 ; 6. Styger (SUI), à 0’’50 ; 7. Marl. Schild (AUT), à 0’’52 ; 8. Clark (USA), à 0’’68 ; 9. Alcott (GBR), à 0’’91 ; 10. Janyk (CAN), à 0’’97 ; 11. Jacquemod, à 1’’04 ; 12. Borghi (SUI), à 1’’12 ; 13. Marchand-Arvier, à 1’’18 ; 13. Ruiz Castillo (ESP), à 1’’18 ; 15. Cook (USA), à 1’’23 ; 16. Fischbacher (AUT), à 1’’33 ; 17. Hosp (AUT), à 1’’55 ; … 19. M. Riesch (ALL), à 1’’71 ; 29. Revillet, à 2’’54 ; 33. Meissnitzer (AUT), à 2’’95. – 44 classées. Forfaits : Lindell-Vikarby (SUE) ; Gardet. Principaux abandons : Wolf (SUI) ; Bent (SUE) ; Merighetti (ITA) ; Paerson (SUE). Coupe du monde de descente (après 8 épreuves sur 9) : 1. Götschl (AUT), 605 pts ; 2. Mancuso (USA), 491 ; Kildow (USA), 390 ; 4. Paerson (SUE), 257 ; 5. Jacquemod, 232 ; ... 15. Marchand-Arvier, 155 ; 50. Rolland, 4 ; 52. Revillet et Weyrich, 2. Prochaine descente : le 14 mars (finale) à Lenzerheide (SUI). La saga continue... 4 nouveaux clubs rejoignent la collection « Un club à la Une ». Réunis dans un coffret original, découvrez 20 Unes historiques de L’Équipe et un livret pour revivre les grandes heures de votre club. RALLYE Et voici la Subaru WRC 2007 PRÉSENTÉE seulement avant-hier, la Subaru Impreza WRC 2007 (notre photo) fera son apparition en Championnat du monde des rallyes la semaine prochaine au Mexique, cadre de la quatrième manche de la saison. Deux exemplaires seront confiés à Petter Solberg et à Chris Atkinson. Le Norvégien, champion du monde 2003, semble satisfait de sa nouvelle machine. « Nous avons mené de très bons essais en Espagne et avons trouvé quelques développements intéressants. En tout cas, cette voiture semble disposer d’une meilleure traction et mon sentiment est que nous avons accompli de nombreux progrès dans différents domaines par rapport à l’année dernière. » La traction, un problème récurrent sur l’ancien modèle, a été l’une des pistes de travail prioritaires pour les ingénieurs. « L’objectif était de développer une voiture qui dispose d’un train avant plus sensible avec une meilleure traction pour une meilleure utilisation des pneumatiques, notamment sur les longues spéciales, explique Steve Farrell, le directeur de l’ingénierie de Subaru. Pour y parvenir, nous avons adopté une philosophie différente, en ce qui concerne la répartition des masses, la géométrie de suspension et les 4 CLUBS À LA UNE (Photo DR) réglages de différentiel. Nous avons aussi de nouveaux amortisseurs afin d’améliorer la traction. » Visuellement, elle ressemble pourtant à son aînée, à l’exception du pare-choc avant, redessiné pour intégrer le nouveau radiateur, et de deux entrés d’air latérales jumelles sur le capot plutôt que une, centrale. F 1 : MELBOURNE VIBRE DÉJÀ. – Hier, la cité australienne a résonné au son des moteurs des F 1. À deux semaines du Grand Prix, Lygon Street, une rue très gastronomique de la capitale de l’État de Victoria, célèbre notamment pour ses restaurants italiens, a vu défiler des Ferrari, pour les soixante ans de la Scuderia. La 248 F 1, dernière monoplace de Michael Schumacher, entamait la parade, suivie de voitures de série de la marque italienne pour le plus grand bonheur des spectateurs venus en nombre assister au spectacle qui marquait également les douze ans du GP à Melbourne. DIMANCHE 4 MARS 2007 UN CLUB, UN COFFRET. 25 €. EN LIBRAIRIE. PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge et Götschl la reine. Et la Californienne offrit une démonstration d’engagement et de technique, venant prendre la tête à l’arraché, pour avoir tenu la pression jusqu’au bout : « C’était une belle journée de ski de printemps, la surface était bosselée et la neige molle, souriait-elle ensuite. Pendant la coupure, je suis allée skier avec ma copine Resi (Stiegler), et ça m’a permis de bien me détendre… » « Julia a fait le show, s’extasiait Patrick Riml, le coach en chef américain. Elle n’avait pas les meilleures conditions et elle a fait comme si… Chapeau ! » Mais, évidemment, la victoire n’était pas pour autant dans les mains de la squaw de Squaw Valley. Tant qu’il y a Götschl au départ, le classement n’est jamais établi. Une Götschl pourtant secouée par sa sortie de piste de jeudi, qui avait meurtri ses genoux. Mais une Götschl à l’attaque, oubliant la douleur, jamais à plus de neuf centièmes de Mancuso à chaque pointage, faisant Bleu CE FUT UNE COURSE superbe àTarvisio, sur une piste pas si facile, encore émaillée de plusieurs chutes et d’un nouvel accident, celui de la jeune Suissesse Tamara Wolf, héliportée vers l’hôpital le plus proche où on diagnostiqua un sérieux traumatisme crânien et un ligament rotulien déchiré. Ce fut une course où les gros dossards n’ont pas été avantagés par la visibilité à la baisse, après la longue interruption consécutive, et où il fallait avoir du cœur pour se lancer comme si le soleil du départ brillait encore. Ingrid Jacquemod, onzième au final, s’était bien lâchée, mais la longueur de l’épreuve (près de deux minutes) l’a empêchée de revenir sur Brydon, la Canadienne partie tôt et qui avait dominé le début de course (elle préservera d’ailleurs la troisième place finale). Anja Paerson, qui battait tous les temps, dut en revanche renoncer à mi-pente, le genou trop douloureux sur cette tôle ondulée. Restaient alors Mancuso la magnifique Jaune Rouge Jaune En gagnant son bras de fer sur Götschl (2e), l’Américaine talonne désormais Schild en tête du général. PROGRAMME AUJOURD’HUI. – Slalom HOMMES à Kranjska Gora (SLV), à 10 heures (1re manche) et 13 heures (2e manche). Favoris : Raich (AUT, dossard 5) ; Matt (AUT, 4) ; Byggmark (SUE, 6) ; Neureuther (ALL, 2) ; Ligety (USA, 8). Principaux dossards : Palander (FIN, 1) ; Larsson (SUE, 3) : Mölgg (ITA, 7) ; Myhrer (SUE, 9) ; Svindal (NOR, 10) ; Grandi (CAN, 11) ; Herbst (AUT, 12) ; Berthod (SUI, 13) ; Pranger (AUT, 14) ; Grange (15) ; Janyk (CAN, 16) ; Zurbriggen (SUI, 17) ; Schönfelder (AUT, 18) ; Albrecht (SUI, 19) ; Kostelic(CRO,20) ; Lizeroux(24) ;Bourgeat(29) ; Miller(USA, 31) ;Llorach (35) ; Anselmet (40) ; Missillier (49) ; M. Tissot (65). Coupe du monde de slalom (après 8 épreuves sur 10) : 1. Byggmark (SUE), 445 points ; 2. Raich (AUT), 425 ; 3. Matt (AUT), 420 ; 4. Larsson (SUE), 300 ; 5. Neureuther(ALL), 264 ; … 12.Grange,152 ; 19. Svindal(NOR),102 ;22. Lizeroux, 89 ; 32. Anselmet, 52 ; 33. S. Tissot, 50 ; 35. Bourgeat, 45 ; 40. Llorach, 24 ; 54. Missillier, 9. RÉSULTATS COUPE DU MONDE HOMMES (Kranjska Gora [SLV], 3 mars). – Température : 5 °C (1re manche), 6 °C (2e manche). Temps couvert, neige humide. Géant : 1. Raich (AUT), 2’19’’03 ; 2. Bourque (CAN), 2’19’’58 ; 3. Blardone (ITA), 2’19’’60 ; 4. Svindal (NOR) et Ligety (USA), 2’19’’65 ; 6. Cuche (SUI), 2’19’’95 ; 7. Reichelt (AUT), 2’20’’11 ; 8. Gruber (AUT), 2’20’’14 ; 9. Scheiber (AUT), 2’20’’49 ; 10. Chenal, 2’20’’63 ; 11. Matt (AUT), 2’20’’69 ; 12. Lanzinger (AUT), 2’20’’75 ; 13. Miller (USA) et Mölgg (ITA), 2’20’’76 ; 15. Fanara, 2’20’’77 ; … 18. Palander (FIN), 2’21’’04 ; 19. Fill (ITA), 2’21’’14 ; 20. Covili, 2’21’’40. Abandons : Albrecht (SUI) ; Défago (SUI) ; Schieppati (ITA) ; Büchel (LIE) ; Berthod (SUI) ; Kucera (CAN) ; Missillier ; De Tessières ; Neureuther (ALL) ; Frey, 1re manche. 1re manche : 1 Raich (AUT), 1’9’’83 ; 2. Bourque (CAN), 1’10’’20 ; 3. Svindal (NOR), 1’10’’26 ; 4. Ligety (USA), 1’10’’39 ; 5. Blardone (ITA), 1’10’’47 ; 6. Chenal, 1’10’’49 ; … 28. Covili, 1’13’’27 ; 35. Mermillod-Blondin, 1’14’’27. 2e manche : 1. Covili, 1’8’’13 ; 2. Scheiber (AUT), 1’8’’34 ; 3. Mölgg (ITA), 1’8’’41 ; 4. Vajdic (SLV), 1’8’’42 ; 5. Rainer (SUE), 1’8’’46 ; … 9. Fanara, 1’8’’72 ; 11. Blardone (ITA), 1’9’’13 ; 12. Raich (AUT), 1’9’’20 ; 13. Bourque (CAN), 1’9’’38 ; 28. Chenal, 1’10’’14. Coupe du monde de géant (après 5 épreuves sur 6) : 1. Raich (AUT), 319 pts ; 2. Svindal (NOR), 316 ; 3. Blardone (ITA), 300 ; 4. Palander (FIN), 259 ; 5. Bourque (CAN), 213 ; … 10. Chenal, 118 ; 19. Fanara, 65 ; 24. Missillier, 42 ; 39. Covili, 11 ; 48. Frey, 1. Prochain géant : le 17 mars (finale) à Lenzerheide (SUI). Noir Bleu Noir Mancuso met la pression KRANJSKA GORA. – Trois jours après son vingt-neuvième anniversaire, Benjamin Raich s’est offert un beau cadeau, hier en Slovénie. Relancé pour le classement général, l’Autrichien est décidé à jouer tous les coups, et dès aujourd’hui en slalom. (Photo Giovanni Auletta/AP) 16 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME CIRCUIT « HET VOLK » Pozzato, l’affranchi L’Italien s’est imposé finement, hier, aux dépens de son ancienne équipe, Quick Step, et de Tom Boonen. LOKEREN – (BEL) de notre envoyé spécial Pozzato : « J’ai acquis une mentalité de Flandrien » STEEGMANS ATTAQUE LE PREMIER. – La course part sous la pluie et dans le vent. Peu après le km 50, dans la quatrième difficulté du jour (le Hotondberg), Steegmans (Quick Step) s’échappe, suivi par Bernucci (T-Mobile). Six autres coureurs les rejoignent rapidement : Rosseler (Quick Step), Van Summeren (PredictorLotto), Quinziato (Liquigas), Hunt (Unibet) et les deux Français de Cofidis, Minard et Lequatre. Ces huit hommes comptent 40’’ d’avance sur le peloton au mur de Grammont (km 82). L’écart culmine à 3’15’’ au sommet du Berendries (km 125). REGROUPEMENT GÉNÉRAL. – Sous l’impulsion de Rabobank, non représenté à l’avant, l’échappée perd 2’ en 15 km et la jonction avec le peloton s’opère à 43 km de l’arrivée. Lequatre fait de la résistance pendant quelques minutes, en vain. GILBERT FAIT LE FORCING. – À 25 km de l’arrivée, le Belge de la Française des Jeux accélère en tête du peloton. Avec lui, un groupe se dégage (De Jongh, Ten Dam, Hayman) et revient sur Giling (Wiesenhof), puis Roesems (Pdl), partis en éclaireurs. Mais Gilbert chute (sans dommage) sur une portion pavée. Un regroupement partiel s’ensuit. FLECHA ET O’GRADY S’ISOLENT EN TÊTE. – L’Espagnol de Rabobank et l’Australien de CSC comptent 8’’ d’avance à 13 km sur un premier groupe, à l’intérieur duquel Boonen contre-attaque. Le Belge s’en va seul en poursuite, mais bute contre le vent. Il est rejoint par Pozzato (Liquigas), Nuyens (Cofidis) et Cooke (Unibet). Flecha et O’Grady peinent à conserver leur avantage. NUYENS À LA RELANCE. – À 1,2 km de l’arrivée, Nuyens tente de reprendre les deux hommes de tête qui s’observent. Il est contré par Pozzato, qui lance le sprint et se détache à 300 mètres de la ligne, qu’il franchit seul avec 30 mètres d’avance sur Flecha et Boonen. – J. A. Jasckhe offre son ADN à l’UCI JORG JASCHKE a adressé le 17 janvier dernier une lettre au président de l’UCI, Pat McQuaid, l’autorisant « à utiliser son ADN dans le cadre des procédures pénales ou disciplinaires afin de vérifier une éventuelle violation du règlement antidopage. » L’ex-coureur de Liberty Seguros, actuellement sans équipe, fait partie des cinquante–huit coureurs impliqués dans l’affaire « Puerto ». Des poches de sang saisies en mai dernier, et présentant des codes et des pseudonymes, ont en effet été associées à son nom par les enquêteurs. Hier, dans une interview au journal Le Monde, le coureur allemand a expliqué n’avoir reçu en réponse « qu’une lettre du président, le 31 janvier, m’informant que ma requête avait été transmise au service juridique pour l’approfondir. Depuis plus rien [...]. À l’UCI, cela n’intéresse personne. Au téléphone, j’avais demandé aussi concrètement à McQuaid comment déposer mon ADN, comment et où ils allaient le conserver. Il a été incapable de me répondre. » Jasckhe, dont le dossier a été classé par la Fédération autrichienne (sur décision du juge espagnol et jusqu’au procès de l’affaire, aucun document de l’enquête ne peut être utilisé pour des sanctions sportives), affirme également que « le dossier de la police est confus. On m’y donne au moins cinq surnoms : Bella, Wains, 20, Jorge, Wans… C’est grotesque. » Il se dit enfin prêt « à faire analyser tous les flacons B de mes tests antidopage ces cinq dernières années ». LES ÉQUIPES POUR L’INTERNATIONAL. – Vingt formations, dont onze du Pro Tour (les cinq françaises ainsi que CSC, Gerolsteiner, Caisse d’Épargne, Euskaltel, Lampre, Astana) ont été retenues pour le Critérium International disputé autour de Charleville-Mézières (Ardennes) les 31 mars et 1er avril. Or, l’épreuve étant classée hors catégorie, le règlement prévoit la parité entre les équipes du Pro Tour (50 % maxi) et les Continental Pro. Toutefois, l’organisateur (ASO) a reçu pour cette sélection l’accord de principe du coordinateur de l’Europe Tour à l’UCI, étant entendu que les invitations avaient été lancées en décembre, conformément au règlement, avant qu’Astana n’obtienne sa licence. Agritubel et l’équipe américaine Slipstream comptent parmi les neuf formations Continental Pro sélectionnées. RÉSULTATS TOUR DE V ALE NC E ( 2 . 1, ES P, 17’’ ; … 18. Brochard (Btl), à 43’’ ; 28. Pineau (Btl), à 56’’ ; 31. Fedrigo (Btl), 27 février-3 mars). – 5e étape, Valencem.t. ; 42. Vinokourov (KAZ, Astana), à 1’19’’ ; Valence : 1. Bennati (ITA, Lampre), les 100. Cunego (ITA, Lam), à 6’27’’. 146,9 km en 3 h 15’49’’ (moy. : 45,7 km/h) ; 2. Petacchi (ITA, Milram) ; 3. Corioni (ITA, GP CHIASSO (1.1, SUI, 3 mars) : 1. Brutt Lam) ; 4. Valverde (ESP, Caisse d’Épargne) ; (RUS, Tinkov), les 172,9 km en 4 h 15’43’’ ; 5. Vicente Reynes (ESP) ; … 7. Zabel (ALL, 2. Rebellin (ITA, Gerolsteiner) ; 3. Mazzanti Mrm), t.m.t. ; 15. Pineau (Bouygues Télé(ITA, Ceramica Panaria) ; 4. Pietropolli (ITA, com), à 3’’ ; 17. Brochard (Btl). – 134 clasTenax) ; 5. Petrov (RUS, Tcs), t.m.t ; … sés. Non partant : Vinokourov (KAZ, Astana). 9. Elmiger (SUI, AG2R), à 39’’. Abandon : Millar (GBR, Saunier Duval). COUPE DU MONDE FEMMES Classement général : 1. Valverde (ESP, (1re manche, Geelong [AUS], 3 mars). – Caisse d’Épargne), 18 h 7’ 2’’ ; 2. Valjavec 1. Cooke (GBR,), les 120 km en 3 h 7’42’’ ; (SLV, Lampre), à 8’’ ; 3. F. Schleck (LUX, 2. Wood (AUS) ; 3. Egyed (AUS) ; 4. TeutenCSC), à 12’’ ; 4. Brajkovic (SLV, Discovery berg (ALL) ; 5. Brodtka (ALL), t.m.t. Channel), à 14’’ ; 5. Elias (ESP, Relax Gam), à Prochaine manche : Tour des Flandres (8 avril). 16’’ ; 6. Voeckler (Bouygues Télécom), à saison, le temps semblait le presser. Arrivé à une certaine maturité cycliste, engagé enfin dans une vraie carrière, motivé par de nouveaux enjeux, le styliste italien avait un besoin rapide de se réaliser au sein de sa propre équipe, d’asseoir son statut inédit de leader. Il devait gagner, vite et bien. Il a déjà réussi ce pari. JÉRÉMIE ARBONA VOLLEY-BALL ILS ONT DIT Tom BOONEN (BEL, Quick Step, 3 à 2’’) : « La fin de course était spectaculaire. Mais j’ai eu des crampes dans le final. En même temps, je suis content parce que j’étais là pour la victoire. J’ai compris qu’on pouvait revenir sur Flecha et O’Grady et j’essayais de donner le moral aux autres dans notre poursuite (Pozzato, Nuyens et Cooke). Mais, à l’arrivée, je n’avais pas les jambes explosives et j’ai vite compris que “Pippo” était le plus fort. » e PRO A (19e journée) Philippe GILBERT (BEL, Française des Jeux, 11 à 39’’) : « Il y avait un peu de boue à un endroit sur des pavés et je suis parti de la roue avant. J’ai une écorchure au genou gauche, qui est un peu gonflé, mais rien de grave. C’est dommage, cette chute, parce que j’étais bien et je pense qu’on n’était pas mal partis avec De Jongh et les autres. Ensuite, quand je me suis retrouvé dans le groupe Boonen, ce n’était plus pareil. En plus, je commençais à avoir une petite douleur au genou. Au final, je ne suis pas si déçu. Il y en aura d’autres. » e PARIS - POITIERS : 3-2 Paris a le dernier mot Plus constant offensivement, le champion de France a encore dominé Poitiers. SALE TEMPS pour Poitiers. Pour la troisième fois de la semaine, le Stade Poitevin s’est incliné face à l’un des cadors du Championnat. Surclassés samedi dernier à Cannes (3-0), humiliés à domicile par Tours mardi (0-3), les joueurs d’Olivier Lecat se sont une nouvelle fois inclinés, hier soir, à Paris (3-2). Il n’y a pas encore le feu au lac, mais on entrevoit déjà les premiers signaux de fumée. Le podium de la saison régulière tend ainsi à se dérober tout doucement, en attendant le très indécis duel entre Cannes (2e) et Toulouse (3e), en fin d’après-midi sur la Côte d’Azur. Parce qu’il a construit son équipe autour de quatre internationaux français, Poitiers savait forcément en début de saison que son collectif serait sujet à des sauts de forme. Prenez l’attaquant-réceptionneur Guillaume Samica, par exemple. Brillant l’été dernier en Ligue mondiale puis convaincant au Japon avec les Bleus, il peine offensivement ces derniers temps. Sur les trois derniers matches, le Poitevin ne tourne en effet qu’à 6 points de moyenne, une misère… « C’est dans les tronches et pas ailleurs. Ce n’est pas un problème physique », soufflait pourtant le coach, Olivier Lecat. Peut-être, mais en l’absence de son deuxième bras offensif, le collectif poitevin a toutes les difficultés du monde à exister. Hier soir, face à la pression imposée par les Parisiens au service-block, Poitiers s’est constamment cherché en attaque (43 % d’efficacité), malgré le réveil d’Anderson Menezes, le pointu brésilien. Le contraste avec le champion de France est encore plus flagrant. Gênés par l’envergure des contreurs adverses, les attaquants parisiens ont pourtant tourné à plus de 53 %, le trio Aranha-Novak-Castard se distinguant une nouvelle fois par sa capacité à ne pas baisser la tête. Menés deux manches à une, les coéquipiers de Rafael Redwitz ont encore trouvé les ressources pour revenir et l’emporter, comme au match aller dans la Vienne (3-2). Libéré du poids physique de la Ligue des champions, Paris peut enfin mettre ses tripes dans la bataille nationale. Et cela lui réussit plutôt bien : pour la troisième fois de la semaine, acculé dans une cinquième manche décisive, il s’en est sorti, grâce à son métier et à sa hargne. Fidèle à ses habitudes ancestrales, le Tchèque Jiri Novak a encore sorti l’ace qui tue à 13-9 dans le tie-break, tandis que son compère brésilien Thiago Aranha et le deuxième pointu des Bleus, Ludovic Castard, se fendaient tous deux, avec le sourire, de quatre attaques gagnantes, pour accompagner l ’e m b a l la g e … « T o u t d ev ra i t dépendre du début de rencontre de Poitiers, avait prévenu le technicien de la capitale Mauricio Paes, en préparant la rencontre. Si les Poitevins démarrent fort, il va falloir que l’on s’accroche. Mais on a les moyens de le faire. » Eh bien, Paris s’est accroché, et pour la septième fois de suite s’est imposé en Championnat. Le soleil continue de briller sur la capitale… GUILLAUME DEGOULET PARIS 3 POITIERS 21-25 (25’); 25-22 (24’); Pts Att. Aces. Redwitz (p) (c) 1 1/6 Peralta 9 7/15 Castard 20 15/31 2 Novak 15 12/27 3 Aranha 21 20/28 Van Der Veen 11 6/8 1 Garcia (l) Thiriet (p) 1 1/1 Vadeleux Essedyq Château 1 1 Lepetit TOTAL 79 62/116 7 les nerfs au niveau de ce talent. On aurait ainsi pu gagner 3-0. » L’autre surprise de la soirée est venue de SaintBrieuc. Le club breton, qui restait sur une série de quatre défaites, a fait tomber Montpellier en cinq sets. Les vingt-trois points de Jean-Patrice NdakiMboulet ont certes été décisifs mais ce sont surtout les erreurs directes héraultaises (36 contre 20 à SaintBrieuc) qui ont fait basculer la rencontre. Sète entretient son espoir de play-offs. L’équipe héraultaise a dominé un adversaire direct, Rennes (3-1), et retrouve la cinquième place, à quatre longueurs de Poitiers. Tourcoing semble en avoir réellement terminé avec ses soucis à domicile. Le club nordiste a en effet engrangé son troisième succès d’affilée dans sa salle. Après Avignon et Saint-Brieuc, c’est Nice, la lanterne rouge, qui a chuté (1-3) dans la salle Pierre-Dumor- tier. L’équipe désormais dirigée par Jean-Michel Roche s’enfonce donc un peu plus puisque, dans le même temps, Avignon a dominé Beauvais et s’accroche donc à son léger espoir de maintien. Dans un match de faible niveau, ponctué de… soixante-quatre fautes directes, le club du Vaucluse s’est notamment appuyé sur une belle présence au contre, avec dix-huit blocks gagnants dont dix du seul Laurentiu Birau. Pour Beauvais, la série noire continue puisque l’équipe de l’Oise, qui n’a plus gagné en Pro A depuis son succès à Tourcoing le 22 décembre, a encaissé sa huitième défaite d’affilée. La journée s’achèvera aujourd’hui par un duel au sommet entre Cannes, dauphin du leader parisien, et Toulouse, épatant troisième. Les deux équipes sont au complet. – M. E. (avec nos correspondants) TOURCOING - NICE : 3-1 (25-19 ; 19-25 ; 25-10 ; 26-24) 900 spectateurs environ. Arbitres : MM. Horcholle et Bérard. Points marqués : 173 (95 + 78). Durée : 1 h 34’ (1er set : 24’ ; 2e : 24’; 3e : 18’; 4e : 28’). TOURCOING : 5 aces (Krnic, Ateljevic, Barca-Cysique, Duhagon, Weick) ; 13 contres (Tolar, 4) ; 50 attaques (Ateljevic, 17) ; 28 fautes (9 au service). Six de départ : Krnic (3) puis Weick (1) ; Barca-Cysique (13) puis Monneraye puis L. Capet (cap., 2) ; V. Montméat (5) ; Maréchal (2) puis Ateljevic (18) ; Tolar (14) puis Songolo ; Duhagon (10). Libero : Paulinho. Entraîneur : M. Fronckowiak. NICE : 4 aces (Jioshvili, 2) ; 4 contres (Rendic, 2) ; 42 attaques (Corda, Opota, 13) ; 27 fautes (9 au service). Six de départ : Halilovic ; Opota (13) ; Puljic (4) puis Atars (3) ; Jioshvili (cap., 12) ; Rendic (4) ; Corda (14) puis Bessrour. Libero : P. Ragondet. Entraîneur : J.-M. Roche. AVIGNON - BEAUVAIS : 3-1 (21-25 ; 2-27 ; 25-23 ; 25-22) 500 spectateurs environ. Arbitres : MM. Guillet et Daragon. Points marqués : 197 (100 + 97). Durée : 1 h 48’ (1er set : 24’ ; 2e : 32’; 3e : 25’; 4e : 27’). AVIGNON : 1 ace (Hietanen) ; 18 contres (Birau, 10) ; 47 attaques (T. Lamoise, 14) ; 30 fautes (14 au service). Six de départ : Lavallez (1) puis Tournier (cap., 1) ; Thomas (7) puis Vergoz (6) ; Hietanen (9) ; Nommsalu (12) ; Birau (15) ; T. Lamoise (15) puis Tihinen. Libero : Zimakijevic. Entraîneur : J. Amet. BEAUVAIS : 3 aces (Hoho, Vasilev, Lica) ; 10 contres (Javurek, 3) ; 54 attaques (Hoho, 17) ; 34 fautes (16 au service). Six de départ : Jokanovic (2) puis Bencic ; Hoho (19) ; Szczesniewski (8) puis Quiévreux ; Vasilev (11) ; Javurek (cap., 11) ; Lica (16). Libero : Anot Entraîneur : A. Dardenne. SAINT-BRIEUC - MONTPELLIER : 3-2 (25-22 ; 17-25 ; 25-22 ; 15-25 ; 15-11) 1 200 spectateurs environ. Arbitres : MM. Parville et Deregnaucourt. Points marqués : 202 (97 + 105). Durée : 1 h 39’ (1er set : 23’ ; 2e : 21’; 3e : 23’ ; 4e : 19’ ; 5e : 13’). SAINT-BRIEUC : 3 aces (Anton, 2) ; 9 contres (Bunford, 3) ; 49 attaques (J.-P. Ndaki Mboulet, 22) ; 20 fautes (8 au service). Six de départ : Anton (3) puis Radovic ; Evtoukhovitch (8) ; Tchouassi (11) puis Pesl (cap.) ; J.-P. Ndaki Mboulet (23) ; I. Knezevic (3) ; Bunford (13) puis Poljic. Libero : Rossillol. Entraîneur : N. Djordjevic. MONTPELLIER : 6 aces (L. Geiler et Sol, 2) ; 14 contres (Daquin, 8) ; 65 attaques (Dias, 22) ; 36 fautes (23 au service). Six de départ : Koskie (2) puis S. Cès ; Dias (26) ; Daquin (cap., 19) ; L. Geiler (15) ; Sol (7) ; Schalk (16). Libero : Romann. Entraîneur : A. Josserand. TOURS - ASNIÈRES : 2-3 (23-25 ; 25-27 ; 30-28 ; 25-22 ; 16-18) Arbitres : MM. Gaupp et Lecourt. Points marqués : 239 (119 + 120). Durée : 2 h 3’ (1erset : 25’ ; 2e : 27’; 3e : 29’; 4e : 24’; 5e : 18’). TOURS : 5 aces (Guemmadi, 2) ; 12 contres (Sloboda, 5) ; 64 attaques (Guemmadi et ZoboLebay, 15) ; 27 fautes (16 au service). Six de départ : M. Patin (2) puis Hardy-Dessources ; Guemmadi (19) puis Mrozek (9) ; ZoboLebay (17) puis Hachemi (11) ; Saelens (9) ; Sloboda (7) ; Boskan (7) puis Mrozek. Libero : Frangolacci. Capitaine : De Kergret. Entraîneur : V. Basic. ASNIÈRES : 2 aces (Bazin, Juricic) ; 17 contres (Perez, 7) ; 74 attaques (Rouzier, 38) ; 38 fautes (18 au service). Six de départ : Bazin (4) ; Rouzier (39) ; Frontin (14) puis Raicevic (1) puis Senger ; J.-F. Pérez (13) puis Roure ; Bleuze (cap., 12) ; Juricic (10). Libero : G. Patin. Entraîneur : A. Patin. PAGE 16 Ctr. 2 3 2 2 2 6 17 Fautes : 17 dont 10 au service. Entraîneur : O. Lecat Arbitres : MM. Marenc et Vereecke. Spectateurs : 1 500 En gras les six de départ, passeur (p), libero (l), capitaine (c). HIER Tours - Asnières .............................. 2-3 Sète - Rennes .................................. 3-1 Tourcoing- Nice .............................. 3-1 Saint-Brieuc- Montpellier .............. 3-2 Avignon- Beauvais ......................... 3-1 Paris- Poitiers ................................. 3-2 17 HEURES Cannes - Toulouse Tours rechute 2 21-25 (25’); 25-19 (23’); 15-9 (13’) Ctr. Pts Att. Aces 1 Pujol (p) 3 0/2 1 2 Kieffer (c) 10 7/17 3 M. Anderson 21 18/33 1 Samica 7 4/12 1 1 Baranek 13 9/22 2 4 Porporatto 14 7/11 1 Lobato (l) Jaumel (p) Lecocq Sidibé Kilama 5 3/11 2 Moulinier 11 TOTAL 73 46/106 8 Fautes : 28 dont 16 au service. Entraîneur : M. Paes AUJOURD’HUI EN DIRECT DE LA PRO A Tours vit décidément une drôle de saison. Toujours en lice en play-offs de la Ligue des champions, capable de coups d’éclat en Championnat comme sa nette victoire (3-0) à Poitiers mardi soir, le TVB n’est jamais à l’abri d’une contre-performance, symbole d’un manque de confiance collective indéniable. Hier soir, l’équipe dirigée par Veljko Basic a chuté face à Asnières (2-3), ne cédant que 16-18 au tie-break, après avoir pourtant mené 14-9 ! Face à des Franciliens qui ont eu deux balles de match au troisième set, le TVB a finalement été victime, en fin de tie-break, de fautes directes offensives (Mrozek, Hachemi), conséquence en partie d’un manque de propreté en réception. Asnières a pu notamment compter sur trenteneuf points de son pointu Antonin Rouzier. « Cette victoire est méritée sur l’ensemble du match, estimait André Patin, le coach d’Asnières. Mon équipe a prouvé qu’elle a du talent. Dommage qu’elle n’ait pas CLASSEMENT CIRCUIT « HET VOLK » (1.HC, BEL, 3 mars). – 1. Pozzato (ITA, Liquigas), les 210 km en 5 h 4’38’’ (moy. : 41,361 km/h) ; 2. Flecha (ESP, Rabobank), à 2’’ ; 3. Boonen (BEL, Quick Step) ; 4. Nuyens (BEL, Cofidis) ; 5. O’Grady (AUS, CSC), t.m.t. ; 6. Cooke (AUS, Unibet), à 30’’ ; 7. Gardeyn (BEL, Uni), à 39’’ ; 8. Van Dijk (HOL, Team Wiesenhof) ; 9. McEwen (AUS, PredictorLotto) ; 10. De Jongh (HOL, Qsi) ; 11. Gilbert (BEL, Française des Jeux) ; 12. Klier (ALL, T-Mobile), t.m.t. ; … 28. Laurent (Crédit Agricole), à 4’26’’ ; 42. Guesdon (Fdj) ; 46. Hoste (BEL, Prl) ; 49. Bonnet (CA) ; 50. Dion (AG2R Prévoyance) ; 53. Chavanel (Fdj) ; 54. Casper (Uni) ; 58. Van Petegem (BEL, Qsi), t.m.t. – 195 partants ; 85 classés. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 9. 10. 11. 12. 13. 14. Classement Pts — Paris 46 Cannes 44 Toulouse 36 Poitiers 35 Sète 31 Rennes 29 Montpellier 29 Tours 29 Tourcoing 27 Beauvais 24 Asnières 20 Saint-Brieuc 19 Avignon 16 Nice 11 J. — 19 18 18 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 G. — 17 15 13 11 11 9 10 9 8 7 7 7 5 3 P. — 2 3 5 8 8 10 9 10 11 12 12 12 14 16 Les quatre premiers en demi-finales croisées, les deux derniers rétrogradés en Pro B. Le champion de France et le vainqueur de la Coupe de France qualifiés pour la Ligue des champions. PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 9 mars (20 heures) : Poitiers-Tourcoing. Samedi 10 (20 heures) : Asnières-Paris ; Rennes-Cannes ; Beauvais-Sète ; Nice Saint-Brieuc ; Montpellier-Avignon. Mercredi 28 : Toulouse-Tours. SÈTE - RENNES : 3-1 (23-25 ; 25-19 ; 25-20 ; 28-26) 500 spectateurs environ. Arbitres : MM. Collados et Vidal. Points marqués : 189 (97 + 92). Durée : 1 h 40’ (1er set : 25’ ; 2e : 22’; 3e : 24’; 4e : 29’). SÈTE : 4 aces (Mistoco, 4) ; 14 contres (P. Konecny, 7) ; 57 attaques (Miletic, 17) ; 23 fautes (13 au service). Six de départ : Kust (2) puis Escrig (2) ; P. Konecny (11) ; Mistoco (20) ; Gibert (10) ; Miletic (17) ; E. Ragondet (4) puis Marquet (cap., 9). Libero : Labadie. Entraîneur : P. Duflos. RENNES : 3 aces (Tuia, 2) ; 12 contres (Strehlau, 4) ; 54 attaques (Hudecek, 16) ; 22 fautes (15 au service). Six de départ : Godefroy (6) puis Nemec ; Strehlau (cap., 12) puis Fuahea ; Tuia (16) ; Nganga (6) ; Mihaylov (13) ; Hudecek (16). Libero : Esna. Entraîneur : B. Grebennikov COUPE DE FRANCE FEMMES (quarts de finale). – HIER : Mulhouse - BÉZIERS, 2-3 (25-22, 25-20, 21-25, 21-25, 8-15) ; CANNES - Calais (N 1), 3-0 (25-18, 25-19, 25-18) ; Vandœuvre ALBI, 0-3 ; MVS LA ROCHETTE - Saint-Raphaël, 3-0 (25-21, 25-12, 25-15). Tous clubs de l’élite, sauf mention. En capitales, les qualifiés pour le Final Four (6-7 avril) à Auxerre. COUPES D’ITALIE ET D’ESPAGNE : HENNO, SEUL FINALISTE. – Pour sa première saison en Italie, Hubert Henno frappe fort. Troisièmes de Serie A 1 derrière Cuneo et Trévise, le libero français et Rome (entraînés par l’ex-coach tourangeau Roberto Serniotti) disputeront la finale de la Coupe aujourd’hui (18 heures) à Milan, face à Trévise. Le club de la capitale s’est défait de Latina (3-1), hier, en demi-finales avec un Henno affichant 70 % d’efficacité en réception. Trévise a lui éliminé (3-0) le Tarente de Frantz Granvorka (7 points, 80 % d’efficacité en réception). En Espagne, Palma de Majorque, où évoluent les Français Stéphane Antiga (4 points) et Marien Moreau (non utilisé), était, lui, grand favori de la Coupe du Roi, disputée à domicile. Le leader de Superliga est pourtant tombé (2-3), hier, en demi-finales face à Almeria, son dauphin en Championnat. La finale opposera aujourd’hui (12 heures) Almeria à Soria, vainqueur hier de Tenerife (3-2). DIMANCHE 4 MARS 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Au plus malin cher, qui ont joué leur partition chacun son tour, hier, en se glissant dans les meilleurs coups et préservant ainsi leur leader blond jusqu’au dernier moment, ont participé à pas moins de quatre stages cet hiver en Espagne et en Toscane. En ligne de mire : le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, deux courses desquelles Pozzato, saisi par cette fameuse tenaille Boonen-Bettini, était sorti si amer l’an dernier. Cette Bleu Rouge LE FILM DE LA COURSE LOKEREN. – Tom Boonen (à gauche) a eu beau y mettre toute l’énergie dont il disposait, rien n’y a fait. Hier, Filippo Pozzatto, son ancien coéquipier, devenu le taulier chez Liquigas, a conquis vaillamment son Volk. (Photo Pierre Lablatinière) Jaune Bleu Jaune « Dans le final, Tom était pris en sandwich entre deux ex-Quick Step, oui, ça ne m’a pas échappé ! souriait Lefévère. Ce qui prouve qu’on avait fait du bon travail avec eux. Mais on savait déjà que Pozzato était un grand. N’a-t-il pas gagné Milan - San Remo avec nous l’an dernier ? Je n’ai pas à regretter de l’avoir laissé partir. J’ai dû choisir entre Bettini et Pozzato. Je ne peux pas payer tout le monde. Si je devais regretter toutes les erreurs que j’ai commises dans ma vie, je serais déjà mort. Allez ! je suis content pour Filippo. C’est d’ailleurs moi qui l’avais repéré quand il était jeune. » C’est un fait, Filippo Pozzato a appris beaucoup auprès de Lefévère, d’abord dans le creuset de la Mapei, à partir de 2000, en compagnie d’autres coureurs issus des rangs juniors, tels que Cancellara, Petrov ou Eisel, puis plus tard chez Quick Step en 2005 et en 2006 (il y eut la parenthèse Fassa Bortolo en 2003 et 2004). Pozzato a eu le bon goût de le rappeler hier. « Chez Quick Step, j’ai acquis l’expérience des classiques, cette sensibilité particulière qu’il faut avoir pour ce type de courses, savoir les interpréter, les lire. J’y ai forgé mon moral et mon sens tactique, assurait hier le leader de Liquigas. Finalement, j’ai appris à aimer courir en Belgique. Sans compter cette ambiance, ce public. Disons que j’ai acquis une mentalité de Flandrien. » À tel point qu’il a tenu à ce que sa nouvelle équipe se prépare spécialement pour cette période de classiques. Les Quinziato, Petito ou Fis- Noir Noir L’AN DERNIER, à la même époque, il courait pour Tom Boonen, au sein de l’armada Quick Step. Il était au service du Belge, pris dans un carcan, à l’étroit. À la fois pion de luxe à la limite de la frustration et champion solaire luttant contre son dilettantisme chronique. Hier, Filippo Pozzato, vingt-cinq ans, courait pour lui-même et, par corollaire, contre Boonen, contre l’équipe aussi qui l’a vu naître et l’a formé. L’an dernier, il se classait cinquième du Volk après avoir œuvré en vain pour l’ancien champion du monde ; hier, il l’a gagné. Une sorte de pied de nez adressé aux Belges (Michele Bartoli était le dernier Italien à s’être imposé au Volk en 2001, après Franco Ballerini en 1995). Ce résumé sec traduit la situation actuelle de Pozzato, déjà vainqueur la semaine dernière du Tour du Haut Var : arrivé à l’intersaison chez Liquigas, enfin affranchi donc, il ne s’est jamais senti aussi à son aise. « On me reprochait de ne pas assez gagner l’an dernier, a-t-il confié hier, avec une pointe d’ironie. C’est pour ça qu’en ce début de saison j’ai déjà tenu à remporter deux petites courses, comme ça, en passant. » Plus sérieusement, cela ne fait aucun doute pour lui : « L’an dernier, dans des circonstances similaires, on ne m’aurait jamais laissé revenir sur Boonen. C’est pour ça que j’ai choisi de partir ailleurs. Cela a le mérite de créer de l’opposition, ça fait le spectacle. Ils se lamentaient donc sans arrêt chez Quick Step, puisque je ne gagnais pas assez, mais, en même temps, ils voulaient que je respecte les consignes de l’équipe en fonction de Boonen et de Bettini. J’avais certes une carte à jouer mais c’était rare. » Nick Nuyens, également ancien équipier de Boonen et passé chez Cofidis à l’intersaison, abondait hier lui aussi dans le sens de Pozzato. « Dans cette configuration de course, évidemment Boonen aurait gagné, assurait le vainqueur du Volk 2005 (quatrième hier). L’énorme différence, c’est que j’ai pu mettre en œuvre ma propre stra- tégie avec ma propre équipe. C’est une évidence : je me sens plus libre qu’avant. » Face à l’émancipation réussie de ces deux ex-Quick Step et, surtout, face à la victoire de l’un d’entre eux, Patrick Lefévère, le manager de la formation belge, feignait, hier, d’être beau joueur alors que, dans le même temps, Boonen et toute sa troupe (dont Van Petegem et Steegmans) avaient failli. 17 BASKET PRO A (23 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune LE HAVRE - LE MANS : 68-84 Petit homme, grand destin? LES AUTRES MATCHES Cholet étouffe Strasbourg L’équipe des Mauges a stoppé des Alsaciens en grande forme ces derniers temps. CHOLET-STRASBOURG : 69-50. – Depuis la fin novembre, seul Pau avait pris le meilleur sur Strasbourg en saison régulière du Championnat. Restant sur dix succès en onze journées, les Alsaciens ont cédé face à une formation conduite à nouveau par un excellent Nando de Colo, qui a porté le coup de grâce avec trois paniers primés consécutifs. Largués en première mi-temps, repassés devant à la 28e minute (42-40), les joueurs d’Éric Girard ont été totalement neutralisés dans le dernier quart par la défense choletaise, qui ne leur a laissé inscrire qu’un seul panier (plus deux lancers francs). Compensant l’absence de Taj Gray, blessé, le vétéran Jim Bilba a été remarquable pour décrocher la SIG, avec notamment un trois points et un dunk sur interception alors que Strasbourg était encore à deux longueurs. PARIS-ORLÉANS : 66-76. – En s’inclinant dans sa salle, Paris voit s’éloigner ses rêves de play-offs et va sans doute devoir désormais regarder davantage derrière lui au classement. Malgré les trois points de Petrovic qui l’auront d’abord maintenu à flot, malgré un réveil au troisième quart derrière un Stewart intermittent, Paris a logiquement subi la loi d’une équipe d’Orléans nettement mieux organisée, au jeu à la fois plus accrocheur et mieux construit. Et qui a pu compter sur un Ben Dewar éblouissant, dont le 6/6 à 3 points aura fait très mal au PBR. ROANNE - HYÈRES-TOULON : 104-83. – Malgré un retard à l’allumage (– 9, 14-23), le leader a conservé sa longueur d’avance en tête alors que ses deux poursuivants (Nancy, Chalon) ont gagné. Encore devant (60-59) à la 25e minute dans le sillage du percutant international nigérian Derric k Obasohan (18 points en 22 minutes), Avec Shawnta Rogers de retour au bercail, Le Mans a aisément dominé Le Havre. LE HAVRE – de notre envoyé spécial IL N’EST ENCORE qu’un petit point à l’horizon manceau, mais il brille déjà comme une douce promesse. Comme si Le Mans avait besoin du plus petit homme de la Pro A, Shawnta Rogers (1,61 m), pour redevenir grand. Englué dans le paquet des prétendants aux play-offs, le champion en titre a croqué sans mal Le Havre hier, un concurrent direct dans cette bataille rangée, qui avait pourtant paru fringant une semaine plus tôt, passant 111 points à une défense chalonnaise écartelée. Hier, Le Havre n’a pas existé un seul instant, relégué à 20 points après onze minutes (11-31). « On n’a pas dépensé l’énergie qu’on avait sous la semelle. On a subi, fait les choses avec un temps de retard », constatait, marri, Christian Monschau, le technicien normand. Si Le Mans a pu gagner en Normandie, c’est aussi parce que les choses ont été souvent bien menées, par Yannick Bokolo d’entrée, puis par Shawnta Rogers, petit homme au menton de leader. Après trois ans d’exil, de l’ASVEL à la Belgique en passant par l’Italie, le tonique farfadet de 1,61 m est de retour dans ses pénates manceaux. Et pour ses premières enjambées, il s’est montré. « Ce sont des débuts encourageants », notait, satisfait, Vincent Collet. « Il a enfoncé le clou, ce que l’on ne savait pas faire. C’est un gage de sérénité, de confiance. C’est important. Il va mettre les uns et les autres à leur place. » Rogers : « Ma mission, c’est du leadership » Après un retour différé de deux semaines (élongation à une cuisse), Rogers est entré en campagne comme s’il n’en était jamais parti. Vif, agressif, altruiste et tranchant, le double All-Star LNB (2001, 2002) n’a visiblement rien CHOLET STRASBOURG 69 50 Besançon- Reims ...................... 101-91 Cholet- Strasbourg ..................... 69-50 Chalon - Clermont ....................... 68-65 Nancy- Bourg ............................. 76-60 Roanne- Hyères-Toulon ........... 104-83 Paris- Orléans ............................. 66-76 LeHavre - Le Mans....................... 68-84 AUJOURD’HUI 15 HEURES Pau-Orthez - ASVEL (TPS Star) PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 9 mars (20 h 30) : Le Mans - Roanne (Sport +). Samedi 10 mars (20 heures) : Gravelines-Cholet, Strasbourg-Chalon, Hyères-Toulon - Paris, Clermont - Le Havre, Reims-Nancy, Bourg-Dijon, ASVEL-Besançon. Dimanche 11 mars (15 heures) : Orléans-Pau-Orthez (en direct sur TPS Star). ROANNE HYÈRES-TOULON 104 83 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Niakaté 8 5 1/2 0/1 3/4 - Marcario 3 0 0/1 - - - Harper 31 19 6/7 4/4 3/6 1-4 5 Moerman 5 0 0/1 - - 0-1 2 Soliman 10 7 3/7 - 1/1 0-1 Cazalon 24 9 2/8 0/2 5/6 0-3 Spencer 29 22 9/13 4/8 - 1-4 5 Pellin 26 7 3/4 1/2 - 1-2 3 P. Badiane 30 15 6/9 - 3/4 3-2 Salyers 34 20 8/14 3/5 1/1 3-4 5 TOTAL 200 104 38/66 12/22 16/22 9-21 20 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd B. Brown 24 7 3/7 1/3 - - 2 Nedic 26 7 3/9 1/4 - 1-0 Legname 16 2 1/4 0/3 - - Milling 11 - - - - 0-2 Bouteille 14 5 2/2 - 1/1 1-1 1 Obasohan 28 22 9/15 2/7 2/2 3-2 3 Nichols 23 10 4/8 1/3 1/2 0-3 1 Whisby 29 18 7/9 - 4/6 5-8 2 Thompson 29 12 3/11 2/8 4/4 1-3 8 TOTAL 200 83 32/65 7/28 12/15 12-20 17 104-83 (23-27, 24-18, 25-22, 32-16) Ecarts : ROA : + 25 (37e) ; HYÈ : + 12 (8e). Spect. : 2 900. Arb. : Viator, Jeanneau et Bansard. P. — 6 7 7 9 9 10 10 11 11 11 10 10 12 15 15 16 17 20 p. — 2006 1843 1804 1826 1761 1688 1626 1799 1770 1801 1716 1704 1665 1539 1818 1693 1526 1593 c. — 1849 1671 1808 1686 1711 1616 1601 1709 1759 1802 1629 1660 1746 1559 1891 1870 1787 1824 Les huit premiers à la fin de la saison régulière sont qualifiés pour les play-offs. Les trois derniers du classement au terme de la saison sont relégués en Pro B. PRO B (23e journée) VENDREDI Saint-Étienne - Nanterre ............ 94-73 Aix-Maurienne - St-Quentin ...... 76-60 Angers- Antibes .......................... 84-68 Nantes - Mulhouse ...................... 81-75 HIER Vichy - Quimper........................... 77-56 Brest - Boulazac .......................... 79-71 Châlons - Rouen .......................... 79-70 Poitiers - Évreux .......................... 64-75 Levallois- Limoges ...................... 78-74 ILS ONT DIT DAVID LORIOT NANCY BOURG 76 60 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Banks 30 6 2/6 2/4 - 0-3 2 N’Joya 2 0 0/1 0/1 - - Julian 21 10 3/6 - 4/6 3-3 Mcclintock 15 8 2/4 - 4/6 1-3 Soliver 26 12 4/8 2/3 2/2 1-1 4 Zianveni 27 10 5/12 0/1 - 3-7 Salmon 6 8 3/6 1/4 1/2 1-1 1 Samnick 13 5 2/3 1/1 - 0-2 1 Hayes 16 5 2/5 1/3 - 0-1 1 Kirskay 27 2 1/5 0/1 - 2-4 4 Zaki 3 2 1/2 - - - Milisavljevic 14 8 3/4 - 2/2 1-1 3 TOTAL 200 76 28/62 7/18 13/18 12-26 16 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd A. Owens 28 0 0/3 0/1 - 0-2 2 Ggrat 21 10 4/8 0/1 2/2 1-4 Chelle 21 11 3/7 3/5 2/2 - 1 Bengaber 22 10 4/8 2/5 - 0-5 Swift 22 3 1/4 0/2 1/1 0-4 4 Ouattara 20 2 1/4 0/2 - 0-2 1 Sindjelic 17 0 0/3 0/3 - - 3 Hameed 19 9 4/10 - 1/2 3-3 1 Mills 30 15 7/12 1/2 0/2 2-3 TOTAL 200 60 24/59 6/21 6/9 6-23 12 76-60 (16-10, 20-13, 19-15, 21-22) Ecarts.- NAN + 19 (32e) ; BOU : + 4 (3e). Spec. : 4 000. Arb. : Mateus, Mortz et Betton. CHALON CLERMONT 68 65 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Everett 37 4 2/6 0/3 - 1-6 8 Braud 18 12 5/8 2/5 - 1-1 Corosine 7 0 0/2 0/1 - 1-0 M. Diarra 25 8 3/6 0/3 2/3 0-3 1 Lear 8 0 0/2 - 0/2 0-2 Guice 35 11 4/8 3/5 - 1-3 2 Best 31 21 7/16 3/5 4/6 3-3 2 Koné 21 6 3/4 0/1 - 3-5 Murray 18 6 2/5 2/5 - 0-2 2 TOTAL 200 68 26/57 10/28 6/11 10-27 15 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd L. Owens 39 12 5/8 - 2/5 1-4 2 Hill 27 15 7/13 1/5 - 0-5 1 Larrouquis 15 5 1/2 1/1 2/2 0-1 1 Toti 6 - - - - - M. Badiane 13 4 1/4 - 2/2 0-3 1 Hairston 27 8 3/7 2/5 - 0-1 Skinn 23 9 2/9 2/7 3/4 0-1 2 Issa 27 5 2/4 1/1 - 1-2 1 Bing 12 2 1/4 - - 3-1 Pene 11 5 2/4 1/3 - 0-2 3 TOTAL 200 65 24/55 8/22 9/13 7-20 11 68-65 (26-11, 6-17, 10-23, 26-14) Ecarts.- CHA : + 17 (13e) ; CLE : + 9 (9e et 30e). Spect. : 4 100. Arb. : Radonjic, Maestre et Antz. PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 9 mars (20 heures) : Antibes-Levallois, Saint-Quentin - Brest, Évreux-Vichy. Samedi 10 mars (20 heures) : Boulazac-Châlons, Rouen - SaintÉtienne, Limoges-Nantes, Nanterre-Angers, Quimper - Aix-Maurienne, Mulhouse-Poitiers. Mondial féminin 2010 : la France candidate La Fédération internationale, dont le bureau central était réuni ce week-end à Madrid, a indiqué que quatre pays avaient déclaré leur intérêt pour l’organisation du Championnat du monde féminin en 2010. La France va, comme prévu, présenter un dossier, de même que l’Australie, la République tchèque, ainsi que la Lettonie. Ce Mondial sera attribué en décembre prochain, lors d’une réunion de la FIBA à Genève. PAU-ORTHEZ / ASVEL Pd 2 2 2 2 4 1 3 16 Pd 4 3 2 2 1 3 15 BESANÇON REIMS 101 91 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 23 4 2/8 0/4 - 0-4 3 20 9 4/4 - 1/2 0-3 2 25 8 3/9 0/1 2/2 2-3 11 3 1/4 1/2 - 1-1 2 35 29 9/15 5/9 6/7 1-2 14 19 11 3/6 1/2 4/4 1-4 24 20 7/9 4/5 2/3 0-2 4 33 17 7/9 0/1 3/3 2-4 2 10 0 0/1 0/1 - - 200 101 36/65 11/25 18/21 7-25 27 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Carr 29 16 6/16 1/7 3/7 1-2 9 Gillet 21 10 4/8 2/5 - 1-1 3 D. Diarra 17 8 2/4 - 4/4 4-2 1 A. Mendy 33 12 5/12 2/5 0/2 5-2 1 Andrieux 38 21 8/18 5/10 - 1-4 2 Niang 18 2 1/4 0/1 - 0-2 1 Schneiderman 21 7 3/4 1/1 - 1-2 1 Lewin 23 15 5/7 - 5/8 2-8 2 TOTAL 200 91 34/73 11/29 12/21 16-24 20 101-91 (33-20, 19-23, 25-20, 24-28) Ecart.- BES : + 16 (29e). Spec. : 3 600 . Arb. : Bretagne, Boué et Blanc. Forehan-Kelly J. Ruzic T. Ruzic Labeyrie Colson Hoard C. Bradford Ford Eléléara TOTAL LIGUE FÉMININE (22e journée) Sanders, première ! Bourges sur le fil AUJOURD’HUI, 15 HEURES, PALAIS DES SPORTS (en direct sur TPS Star) BOURGES - VALENCIENNES : 58-57 BOURGES - VALENCIENNES : 58-57 (17-12, 14-17, 15-14, 12-14) Arbitres : MM. Bichon, Julien et Guedin. PAU-ORTHEZ: 4 Fauthoux(1,78m), 5 Harrison(1,94m, USA),6 D’Almeida(1,82 m), 7 R. Greer (1,96 m, RDO), 8 Johnsen (2,06 m, USA), 9 Ferchaud (1,94 m), 11 Miles (1,85 m, USA), 12 Rupert (2 m), 14 Mahinmi (2,07 m), 16 Vaty (2,06 m), 18 Wright (2,03 m, USA), 19 Sanders (1,96 m, GEO). Entraîneur : G. Herbert (CAN). ASVEL : 4 A. Sy (2,02m), 5 Greene (2,04m, USA), 9 Jeanneau(1,85 m), 10 Joss-Rauze (1,91 m), 11 Eito (1,88 m), 13 Masingue (2,05 m), 14 Diakité (2,08 m), 17 Blanchard (2,01 m, USA), 18 Barrett (1,97 m, JAM), 20 Sangaré (1,93 m). Entraîneur : Y. Baratet. CE PAU-ASVEL, qui fut au début de la décennie un habituel sommet du Championnat, est cette saison un peu dévalué compte tenu du classement des deux équipes, à égalité à la huitième place avant cette 23e journée. Mais il demeure important dans la lutte pour les places en play-offs, très ouverte cette saison. Déçus par leur courte défaite à Tel-Aviv (74-70), les Palois veulent prolonger leur bonne série en cours sur le front de la Pro A (6 victoires lors des 7 derniers matches depuis la mi-décembre), cet après-midi, face à des Villeurbannais déjà battus au match aller. L’ailier américain Melvin Sanders, récemment naturalisé géorgien, effectue ses grands débuts en Championnat après sept parties d’Euroligue avec l’Élan (8,9 pts de moyenne en 20 min). Avec les jeunes Antoine Eito et Kevin RossJauze pour compléter l’effectif, mais sans ses deux blessés Troutman et Foirest, l’ASVEL cherchera à créer la surprise. Absent face à son ancien club, Laurent Foirest en saura plus sur l’évolution de son état de santé en début de semaine, après l’intensification des exercices qui lui seront réclamés. – G. Cay. et C. C. BOURGES : Maltsi (14) ; Melain (5) ; Miyem ; Hall (4) ; Dumerc (18) ; Kireta (7) ; Lepron (2) ; Ndongue (8). VALENCIENNES : Godin (8) ; Harrower (1) ; Gruda (16) ; Hermouet (8) ; Grgin-Fonseca (8) ; E. Gomis (6) ; Badé (4) ; Tuvic (6). BOURGES – de notre correspondant BOURGES A REMPORTÉ le choc dans les dernières secondes. Les Berruyères n’ont pas repris le goal-average particulier. Mais rien n’est réglé pour la première place de la saison régulière, Villeneuve-d’Ascq, qui joue aujourd’hui, étant toujours en lice. Avec une Céline Dumerc efficace (12 pts en première mi-temps), Bourges a pu revenir sur Valenciennes, qui avait pris un moment l’ascendant. Les deux formations firent la deuxième mi-temps au coude à coude. À un moment crucial, un panier refusé pour ESCRIME Minnesota en berne LES RÉSULTATS Washington-Atlanta, 93-92 ; Philadelphie-Memphis, 117-112 a.p. ; Toronto-Milwaukee, 81-94 ; New York - Golden State, 106-97 ; Miami-Detroit, 85-82 ; Minnesota-Utah, 83-109 ; San Antonio - Orlando, 98-74 ; Chicago - New Orleans/Ok. City, 104-93 ; PhoenixIndiana, 115-90 ; Denver-Houston, 97-108 ; Lakers - Sacramento, 108-116. LE FAIT DU JOUR L’état d’alerte est désormais officiel à Minneapolis, où chaque jour qui passe écarte un peu plus les Wolves de la course aux play-offs. Humiliés (91-65) dans leur salle par Dallas, mardi, avec un historique 29,6 % aux tirs, les joueurs de la franchise du Minnesota n’ont pas vu le jour face à Utah vendredi. Désormais 11es de la Conférence Ouest, les Wolves (26-32) ont concédé cinq défaites en six matches depuis le All-Star Game et s’affichent à 6-12 depuis le remplacement de Dwayne Casey par l’assistant Randy Wittman. Et, quelques jours après avoir laissé filtrer sa lassitude d’une situation déjà trop vécue, Kevin Garnett avouait son ras-le-bol de l’absence de certitudes du club. Défait de plus vingt points dans sa salle lors de ses deux derniers matches, Minnesota n’avait encore jamais connu un tel affront dans son histoire. LES FRANÇAIS Touché aux adducteurs, Tony PARKER (8 pts à 4/11 aux tirs, 5 rbds, 4 p.d., 1 int., 4 b.p. en 29 min) n’a pas forcé face à Orlando. Les Spurs ont remporté sans trembler leur septième succès de rang. Boris DIAW n’a pas joué lors de la victoire des Suns devant Indiana. La chute continue pour les Nuggets de Yakhouba DIAWARA (0/2, 1 rbd, 1 b.p. en 17 min), défaits dans leur salle par Houston. Sixième défaite d’affilée à l’extérieur pour les Warriors de Mickaël PIETRUS (13 pts à 5/8, dont 1/2 à 3 pts, 2/4 aux l.f., 3 rbds, 1 int., 1 ctre, 4 b.p. en 16 min), battus à New York. Les minutes vont être chères pour Ronny TURIAF (2 pts à 1/3, 5 rbds, 1 ctre, 2 b.p. en 10 min face aux Kings) avec le retour au jeu de Kwame Brown. LES NEWS Aujourd’hui à partir de 14h30 en direct et en exclusivité sur Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Matheus 19 7 2/3 - 3/4 1-1 T.J. Parker 17 7 3/8 1/5 - 0-3 K. Morlende 21 5 1/4 1/3 2/2 1-2 Stewart 37 17 8/15 0/2 1/1 3-3 Mitchell 30 4 1/5 0/2 2/2 Copeland 19 5 2/7 1/4 - 0-2 S. Cissé 12 3 1/3 1/2 - 0-1 Petrovic 30 18 6/10 4/7 2/3 2-6 Joseph 9 - - - - 1-1 Sarovic 6 0 0/2 0/2 - TOTAL 200 66 24/57 8/27 10/12 8-21 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Fellah 26 5 1/5 1/3 2/2 Poupet 13 2 1/4 0/2 - 0-1 Chigard 4 0 0/1 0/1 - Blot 18 10 2/9 1/5 5/5 1-7 Boyette 31 16 6/14 2/5 2/2 1-1 W. Aka 13 2 - - 2/2 1-0 M. Kanté 21 8 2/2 - 4/5 3-3 Dewar 33 22 8/10 6/6 - 1-3 Cope 22 7 2/4 1/2 2/2 0-6 Dials 19 4 2/4 - - 0-2 TOTAL 200 76 24/53 11/24 17/18 8-24 66-76 (16-16, 17-24, 20-15, 13-21) Ecarts.- PAR : + 7 (4e) ; ORL : + 11 (40e). Spec. : 2 700. Arb. : Supiot, Greva et Gros. 66 76 PAU-ORTHEZ - ASVEL NBA EXPRESS Classement : 1. Vichy, 41 pts ; 2. Nanterre, 39 ; 3. Levallois, 38 ; 4. Châlons-en-Champagne et SaintQuentin, 37 ; 6. Quimper, 36 ; 7. SaintÉtienne, 35 ; 8. Limoges, Brest, AixMaurienne, Boulazac et Évreux, 34 ; 13. Rouen, 33 ; 14. Nantes, 32 ; 15. Poitiers, Antibes et Mulhouse, 31 ; 18. Angers, 30. PARIS ORLÉANS Shaquille O’Neal a confirmé sa forme retrouvée en inscrivant 31 points dont un dunk décisif avec en plus 15 rebonds et 6 passes lors de la victoire de Miami face au numéro 1 de la Conférence Est, Detroit. Avec 22 rebonds contre Denver, Dikembe Mutombo est devenu le premier joueur de l’histoire de la NBA à capter au moins 20 rebonds à plus de quarante ans. DIMANCHE 4 MARS 2007 Erman KÜNTER (entraîneur de Cholet) : « Les statistiques parlent d’ellesmêmes : on maintient Strasbourg à 50 points. C’est notre défense qui a gagné. En l’absence de Taj Gray, tout le monde s’est surpassé. » Éric GIRARD (entraîneur de Strasbourg) : « On ne sait pas enchaîner les résultats mais cette défaite devait arriver. On n’a pas su trouver de leader, et Cholet a montré plus de fraîcheur et de dynamisme. » Philippe HERVÉ (coach d’Orléans) : « Il a fallu beaucoup défendre, on a souffert en deuxième mi-temps, Terence Dials n’était pas au mieux, on manquait d’appui intérieur… Mais on a montré des qualités de cœur, une capacité à stopper. C’est une très belle victoire. » Germain CASTANO (entraîneur de Besançon) : « Le principal a été fait, notamment grâce à un super Colson. Mais Reims a été accrocheur et on n’a jamais tué le match. On aurait pu mais on s’est relâchés en défense. » Grégor BEUGNOT (entraîneur de Chalon) : « On a été fébriles aux deuxième et troisième quarts car la défense de Clermont a contesté nos passes. On aurait dû percuter en permanence comme on a su le faire en fin de match. » Jean-Denys CHOULET (entraîneur de Roanne) : « Hyères a été très bon en début de match. C’est une belle équipe, mais notre zone nous a relancés et c’est à elle que nous devons notre victoire. » Frédéric WISCARD-GOETZ (entraîneur de Hyères-Toulon) : « On a bien tenu le coup pendant trente minutes puis on a déjoué devant la pression adverse. Si on garde la même envie et la même intensité, on s’en sortira. » – (Avec E. H. et nos correspondants.) faute offensive à Émilie Gomis (38e) provoqua le courroux de Laurent Buffard, qui ne se présenta pas à la conférence de presse d’après-match. Mené 56-57 à 20 secondes de la fin, Bourges bénéficiait de deux lancers francs. Un seul était converti par Kireta. Mais deux lancers supplémentaires, dont un réussi, permettaient à Ndongue de sceller la victoire à huit seconde du terme. D’un cheveu. « On s’en sort bien, soufflait Pierre Vincent. Je suis fier de mes filles. Cette équipe m’étonne tous les jours un peu plus. En continuant comme ça, on ne sait pas jusqu’où l’équipe peut aller. » JACKY BAVOUSET HIER Nice - Challes .............................. 81-90 Saint-Amand- Arras.................... 50-72 Bourges- Valenciennes .............. 58-57 AUJOURD’HUI 15 H 30 Mourenx - Aix 16 HEURES Mondeville - Tarbes Villeneuve-d’Ascq - Calais 17 HEURES Clermont - Montpellier Cl a s s e me nt : 1. B ou r g es e t Valenciennes (+ 1 m.), 40 pts ; 3. Villeneuve-d'Ascq, 38 ; 4. Montpellier, 35 ; 5. Challes (+ 1 m.), 34 ; 6. Mondeville et Aix, 33 ; 8. Tarbes, 32 ; 9. Arras (+ 1 m.), 30 ; 10. Clermont, 29 ; 11. Saint-Amand(+ 1 m.), 29 ; 12. Mourenx, 28 ; 13. Calais, 26 ; 14. Nice (+ 1 m.), 23. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 17 mars (20 heures) : Arras - Villeneuve-d’Ascq, NiceValenciennes, Challes-Mourenx, Calais-Clermont. Dimanche 18 mars (15 heures) : AixMondeville, Tarbes-Bourges. (17 h 30) : Montpellier - Saint-Amand. NICE - CHALLES : 81-90 (24-18, 15-25, 15-22, 27-25) NICE : Lelas (16), Piccin, J. Gomis (4), Barennes (22), Hardy (20), Suez Karni (12), Morgan (7). CHALLES : Moore (12) ; Seigle (10) ; Cayot (5) ; Badiane (7) ; Duvivier (6) ; Frniakova (9) ; Dubois (1) ; Luptakova (26) ; Azace (12) ; Bacquet (2). SAINT-AMAND - ARRAS : 50-72 (9-17, 15-16, 13-15, 13-24) SAINT-AMAND : Costaz (2) ; Fouteret (10) ; Lopez Verdu (2) ; Stevenson (8) ; Cibert (7) ; Ploegaerts ; El Gargati (4) ; Mijoule ; Chones (17), Raguz. ARRAS : Klimesova (12) ; Englert (11) ; Cousin (1) ; Arnaud (8) ; Deas (4) ; Beuzelin (17) ; Fluker (7), Chimek (12). COUPE DU MONDE – SABRE HOMMES Sanson bat Goliath Pour s’offrir son deuxième succès en Coupe du monde, hier en Bulgarie, le Français ne s’est pas laissé impressionner par Pozdniakov, quadruple champion du monde. LES PAYS DE L’EST lui réussissent bien. Trois ans après sa victoire à Budapest, Boris Sanson (26 ans) a récidivé hier à Plovdiv, en Bulgarie. Et comme le 1er février 2004, le Bordelais s’est imposé face à la référence de la discipline, l’une des plus grandes stars toutes armes confondues, le Russe Stanislav Pozdniakov. Mais hier, « Bobo » a joué avec le feu jusqu’au bout puisque c’est à la mort subite que Sanson a battu Goliath, le quadruple champion du monde de sabre. « À l’époque, j’avais vécu une grande journée, en sortant les Touya, Lukashenko avant de finir par “Pozdni”, se souvient Sanson. Rien ne pouvait m’arriver. » Il était dans l’un de ces états où toutes les facettes de son talent immense, mais parfois exprimé par intermittence, ressor- taient ensemble. Hier, en revanche, le champion du monde par équipes en titre passa ses tours ric-rac, peut-être trop préoccupé par ses imminents examens de kiné. Son entrée en matière fébrile contre l’Espagnol Médina (15-14) eut l’avantage de le réveiller après une mauvaise nuit de sommeil. Sanson se débarrassa ensuite facilement du Polonais Skrodzki (15-9) et de son partenaire d’entraînement, le jeune Bolade Apithy (15-14). « Je me prends moins la tête » Mais une fois en quarts de finale, le Français se refit quelques frayeurs, comme face au Bélarusse Buikevich. « J’étais mené 13-8. Ma 9e touche m’a débloqué, raconte-t-il. Mon adversaire devait aussi croire que j’avais lâché RÉSULTATS COUPE DU MONDE SABRE HOMMES (Plovdiv [BUL], 3 mars). – Quarts : Rogers (USA)-Pillet, 15-11 ; Pozdniakov (RUS)-Lapkès (BLR), 15-14 ; Sanson-Buikevich (BLR), 15-14 ; Kim Junghwan (CDS)-Jiang Ke Lu (CHN), 15-14. Demi-finales : Pozdniakov (RUS)-Rogers (USA), 15-13 ; Sanson-Kim Jung-hwan (CDS), 15-14. Finale : Sanson-Pozdniakov (RUS), 15-14. Classement des Français : 1. Sanson ; 5. Pillet ; 13. Gazin ; 16. Apithy ; 24. Anstett ; 35. Lopez ; 56. Heberer. AUJOURD’HUI : épreuve par équipes, finale à 17 heures. Équipe de France : Sanson, Pillet, Gazin, Anstett. mais je me suis accroché jusqu’au bout. » « Jusqu’au bout », c’est le mot pour résumer quatre succès 15-14. D’ailleurs, malgré la joie de la première victoire d’un de ses sabreurs cette saison, l’entraîneur national Jean-Philippe Daurelle nuançait : « J’ai l’impression que Boris peut aller encore plus haut. Il peut être irrésistible et se donner plus de sécurité dans la victoire. » Remis de ses soucis de dos, Sanson partage cette analyse : « Le chemin est encore long. Je suis content de ce succès mais il me reste encore à trouver la régularité. » À moins de dix-sept mois des JO, le sabreur a toutes ses pensées tournées vers Pékin. Son succès d’hier, ajouté à sa 3e place à Moscou mi-février, le place idéalement pour sa sélection aux Championnats du monde à Saint- Pét er s bou rg (R us si e, 2 8 s eptembre-6 octobre), incontournables en vue de la qualification aux JO. Car même s’il était remplaçant à Athènes en 2004, Boris Sanson n’a jamais reçu les lauriers dorés remis à ses trois autres partenaires. Un vrai coup dur pour celui qui crut pendant quelques minutes devoir remplacer Damien Touya, blessé. Le Tarbais resta en piste, le Bordelais sur la touche. « Après, on relativise beaucoup plus. On croit qu’on touche un rêve et puis il s’en va. Maintenant, je sais que je fais ce sport par passion, car ce ne sera jamais mon gagne-pain pour l’avenir. Alors, je me prends moins la tête. Je veux avant tout me faire plaisir. J’ai encore plein de choses à faire qui seront encore plus belles… » ANNE LADOUCE LES FRANÇAIS SUR TOUS LES FRONTS. – Après les qualifications, hier, place aux tournois à élimination directe, aujourd’hui. À Bonn (ALL), en l’absence de Brice Guyart (blessé), les fleurettistes Attelly, Beaudan, Le Péchoux et Marcilloux continueront de se préparer en vue des qualifications olympiques, qui débutent le 6 mai. À Madrid, la sabreuse Léonore Perrus, accompagnée notamment de Solenne Mary, s’attachera à retrouver ses sensations après une période de blessures. En épée féminine, les jeunes de l’équipe de France se roderont outre-Rhin à Tauberbischofsheim, alors qu’à Berne (SUI), Gauthier Grumier s’attachera à emmagasiner de l’expérience. PAGE 17 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge HIER LE HAVRE. – Shawnta Rogers, ici balle en main face au meneur havrais Aldo Curti, a signé un convaincant retour lors de la large victoire du Mans face aux Normands. (Photo Marc Francotte) Bleu Rouge Dijon-Gravelines ......................... 88-83 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 34 13 3/15 2/7 5/7 2-2 1 27 0 0/5 - - 1-2 4 23 11 5/10 1/2 - 3-2 18 1 0/2 - 1/4 - 1 40 23 7/19 1/8 8/10 1-5 3 36 13 4/12 1/3 4/5 1-8 1 10 5 1/4 - 3/4 6-2 1 12 2 1/6 - 0/3 4-0 200 68 21/73 5/20 21/33 20-22 11 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Bogavac 21 12 4/8 4/8 - 2-3 1 Gregory 25 10 5/9 - - 1-5 3 Amagou 14 4 2/6 0/2 - 0-1 1 Koffi 14 3 1/2 - 1/2 1-4 1 Batum 16 4 2/4 0/1 - 0-2 Bokolo 22 2 1/5 0/1 - 1-3 8 Nicevic 26 19 8/12 - 3/4 1-7 3 Adjiwanou 15 4 1/1 - 2/5 0-1 2 Campbell 25 17 8/13 1/2 - 6-5 1 Leloup 3 2 1/3 0/2 - - Rogers 19 7 3/9 1/3 - 3-4 5 TOTAL 200 84 36/72 6/19 6/11 16-35 25 68-84 (8-28, 27-23, 10-16, 23-17) Ecart.- MAN : + 26 (28e). Spec. : 2 800. Arb. : Castano, Koog et Karaquillo. Cox B. Cissé Gay Curti Stanley Tucker Duport Miller TOTAL Il conviendra de voir quel sera le poids de ce petit bout d’homme dans un contexte plus relevé. Car hier, Le Havre lui a un peu mâché le travail, passant au travers d’un match qu’il a subi athlétiquement de pied en tête. Vincent Collet a ainsi pu envoyer son diablotin à l’établi par petites touches, sur des séquences d’au maximum six à sept minutes, associant même en milieu de seconde mi-temps le gestionnaire (Rogers) et le puncheur (Bokolo). « Il a très envie mais il ne faut pas se gargariser d’un premier match. C’est un nouveau départ et c’est avec cette équipe-là qu’on peut espérer quelque chose », convenait Collet. Rogers aime bien cette perspective… Classement Pts J. G. — — — 1. Roanne ................... 40 23 17 2. Nancy ..................... 39 23 16 Chalon .................... 39 23 16 4. Strasbourg ............ 37 23 14 Orléans .................. 37 23 14 6. Le Mans ................ 36 23 13 Cholet ..................... 36 23 13 8. Gravelines ............. 35 23 12 Dijon ....................... 35 23 12 Le Havre ............... 35 23 12 ASVEL ..................... 34 22 12 Pau ......................... 34 22 12 13. Paris ....................... 34 23 11 14. Clermont ............... 31 23 8 Besançon .............. 31 23 8 16. Hyères-Toulon .... 30 23 7 17. Bourg-en-Bresse .. 29 23 6 18. Reims ................ 26 23 3 68 84 Jaune Bleu Jaune VENDREDI LE HAVRE LE MANS Noir Noir Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 28 11 5/7 - 1/1 2-2 1 29 18 5/6 4/5 4/4 - 4 12 2 1/2 - - - 2 35 11 3/6 1/1 4/4 1-4 3 25 8 4/9 0/4 - 1-4 22 3 1/3 1/3 - 0-2 7 26 6 3/9 0/1 - 0-3 23 10 4/8 2/5 - 0-3 2 200 69 26/50 8/19 9/9 6-20 19 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Moore 6 2 1/2 0/1 - 0-1 Darrigand 18 1 0/2 0/2 1/2 1-2 1 Marquis 13 0 0/1 - - 1-0 2 Sanders 31 8 4/7 - - 2-4 1 M. Smith 20 5 2/6 1/4 - 0-2 1 Giffa 20 2 0/3 0/3 2/4 - 3 Nissim 24 4 1/5 0/3 2/4 0-1 3 Mccord 20 7 3/4 0/1 1/1 0-5 1 Eidson 32 12 4/7 2/2 2/2 0-4 2 Mädrich 16 9 4/6 - 1/1 1-0 TOTAL 200 50 19/43 3/16 9/14 6-19 14 69-50 (17-8, 19-18, 12-20, 21-4) Ecarts.- CHO : + 19 (score final) ; STR : + 2 (28e). Spec. : 4 965. Arb. : Conderanne, Bissang et Laplace. J.K. Edwards De Colo Dondon Bilba Jacobson Tchicamboud Dobbins Grant TOTAL perdu de ses qualités, malgré deux mois sans jouer et trois entraînement seulement ! « Ça fait du bien de rejouer, de gagner. J’aime le terrain, la compétition. Ce soir, c’est un bon feeling », souriait-il (7 pts à 3/9, 7 rbds, 5 passes en 19 min), lové au fond du bus. Sa mission en Sarthe, il la connaît et l’accepte. « Elle est simple : c’est du leadership, du leadership », répète-t-il doucement, pas voûté une seconde par le poids des responsabilités. Hier, on l’a vu orchestrer, mais aussi rameuter, resserrer des liens qui s’étaient peut-être effilochés ces derniers temps, sous la pluie d’une élimination prématurée en Euroligue et d’un début de Championnat chagrin. « J’ai beaucoup d’ambition pour cette équipe. Je suis heureux d’être revenu et de pouvoir la guider de nouveau », notait-il. En tout cas, Rogers devrait vite apporter la stabilité émotionnelle qui faisait parfois défaut. « C’est bien de jouer avec Shawnta, il y a une confiance mutuelle », résonnait Eric Campbell. les Varois ont explosé sur une rafale de tirs à 3 points, encaissant un terrible 29-9 en huit minutes. Les trois Américains terminent à plus de 20 d’évaluation (28 pour Spencer, 25 pour Harper, 23 pour Salyers). NANCY-BOURG : 76-60. – Le SLUC a renoué avec le succès aux dépens d’une formation bressane qui a enregistré son septième revers de rang en Pro A. Face à un ensemble très faible, Nancy a pu faire tourner son effectif alors que Bourg tentait surtout de ralentir le jeu pour éviter un carton. CHALON-CLERMONT : 68-65. – En appel après son couac du Havre, l’Élan a eu toutes les peines du monde à mettre à la raison un Clermont accrocheur. Bien parti (+ 17 après 13 minutes), les Chalonnais ont ensuite eu du mal à s’exprimer devant la défense clermontoise. Il a fallu un John Best décisif pour que Chalon, un moment en difficulté (– 9, 30e) s’en sorte après avoir été mené (64-65) à deux minutes du terme. L’ailier-fort américain a alors pris un rebond offensif crucial, mis le panier et le lancer franc pour faute (67-65) avant de clore le score sur la ligne (68-65). BESANÇON-REIMS : 101-91. – L’effet Colson continue de frapper à Besançon. Avec son meneur de jeu américain une nouvelle fois étincelant (3e double double, 36 d’évaluation, 23 points et 12,3 passes de moyenne), le club du Doubs a fait la course en tête même si Reims est revenu à 6 points (97-91) sur la fin grâce à la réussite extérieure de Thomas Andrieux et de Benoît Gillet. C’est un deuxième succès précieux face à un concurrent direct pour Besançon, désormais sorti de la zone de relégation. – F. B. (avec E. H. et nos correspondants) 18 Bleu Rouge Noir Jaune ATHLÉTISME CHAMPIONNATS D’EUROPE (salle) Dimanche 4 mars 2007 Tahri, argent pas cher RÉSULTATS Vaincu par l’inconnu Caliandro sur 3 000 m, le Français a remporté la première médaille bleue. Il valait bien mieux. Et le destin est décidément taquin avec lui. « J’espérais une course plus rapide mais je ne pense pas avoir commis d’erreur. Mon objectif était d’attaquer à 500 mètres de la ligne mais ils ont accéléré à 600 mètres. À 200 mètres (à la cloche), quand l’Italien attaque, je suis ralenti par une bousculade, avec le mec de derrière qui me touche le talon et celui de devant qui ralentit d’un coup. Je me retrouve qua- Faute d’avoir su peser sur une course très tactique, Bouabdellah Tahri s’est fait piéger par l’accélération de l’Italien Cosimo Caliandro à la cloche. Après le bronze du 3 000 m steeple en plein air, l’été dernier à Göteborg, le Français s’est contenté de l’argent sur le plat. Un accessit qui ouvre les compteurs bleus. '' Il faut être indulgent. Je suis la locomotive d’une jeune équipe et si d’autres font comme moi, ce sera bien (Bouabdellah Tahri) trième, j’essaie bien de revenir mais c’est trop tard pour reprendre le premier. Il a bien couru, il a su profiter des circonstances. » La faute à qui ? « Ne pas être premier à la cloche, en salle, c’est toujours risqué », tranche Dirringer. Caliandro l’a bien compris. Coureur de vingt-quatre ans venu d’un village du Sud, Francavilla, près de Bari, dans les Pouilles, le Transalpin a causé une surprise sur laquelle les Italiens eux-mêmes n’auraient pas parié un plat de pâtes ni même un fish and chips. Fervent croyant, père à dix-sept ans et doublement depuis BIRMINGHAM – (ANG) de notre envoyé spécial GARDENER SUR LES CHAPEAUX DE ROUE. – Déjà papa d’une fille de trois ans, Jason Gardener doit devenir père pour la deuxième fois dans les heures qui viennent et a prévu de rentrer chez lui, à Bath, dès que la nouvelle lui parviendra. Hier, après sa demi-finale victorieuse (6’’58) devant Ronald Pognon, il n’avait toujours pas reçu le coup de fil attendu. « No news, good news », commentait-il. Pour l’aider à rejoindre sa petite famille, un constructeur automobile lui a prêté un 4 × 4 haut de gamme. Le triple champion d’Europe du 60 m est toujours le roi de la vitesse. – G. S. HAUTEUR FEMMES AVEC LES FRANÇAIS Hellebaut en apesanteur Pognon : « Je ne vise pas le titre » Avec 2,05 m, la Belge a survolé le concours. Elle s’est même attaquée au record du monde de Kostadinova. BIRMINGHAM – de notre envoyé spécial CAROLINA KLÜFT doit se sentir doublement soulagée. D’abord, parce qu’elle a conservé, vendredi, son titre au pentathlon malgré les assauts de l’Anglaise Sotherton. Ensuite, parce que les 2,05 m de la Belge Tia Hellebaut à la hauteur, hier, ont dû lui donner froid dans le dos. Jusqu’à lundi dernier, la Flamande avait en effet dans l’idée de doubler hauteur et pentathlon. Venue des épreuves combinées, la championne d’Europe de la hauteur en août dernier avait réalisé 4 877 points (record de Belgique) le 11 février à Gand. Elle figurait donc parmi les rivales les plus affûtées de la Suédoise. Une grippe contractée il y a quinze jours a eu raison de ses ambitions. « Il a fallu choisir », soupiraitelle hier. Même si elle ne pouvait s’empêcher de penser que sa forme du week-end lui aurait permis de taquiner Klüft (4 944 pts vendredi), Hellebaut a vite noyé ses regrets dans l’ivresse de sa magnifique victoire à la hauteur. « Je suis surprise par ce que j’ai fait, avouat-elle. Mais je m’étais bien entraînée et j’avais de bonnes sensations. Pendant les qualifications (vendredi), j’avais un peu de stress. J’en ai besoin pour bien sauter. Je crois surtout que les autres filles, elles, étaient très stressées ! Elles étaient nerveuses, très nerveuses. » Blanca Vlasic et Anna Chicherova, tenante du titre, éliminées dès 1,96 m, alors que la Belge n’avait pas manqué une tentative, la route était ouverte. Seules l’Italienne Di Martino, la Bulgare Veneva et l’Espagnole Beitia (ces deux dernières médaillées des derniers Championnats d’Europe indoor en 2005) suivaient le rythme. Même un premier raté à 1,99 m n’entama pas le moral d’Hellebaut : « Cela ne m’a pas déconcentrée. J’étais bien. Je me relaxais entre mes sauts, je ne regardais pas les autres. Non, franchement, c’était trop facile. » Sur les talons de Bergqvist et Kostadinova Tellement simple qu’elle survola la barre à son deuxième essai, alors que ses trois adversaires s’y cognèrent désespérément. Le titre était dans la poche. Restaient les records. À 2,01 m au premier essai, elle effaça celui de Belgique en salle. Son propre record en plein air fut égalé d’un trait, à 2,03 m. À 2,05 m, encore au premier essai, Hellebaut fit se lever la National Indoor Arena et s’appropria le record des Championnats d’Europe (2,04 m) que détenait la Bulgare Stefka Kostadinova depuis 1988. La Belge se hissait du même coup au septième rang de tous les temps, 10 centimètres au-dessus Tia HELLEBAUT (BEL) 29 ans, née le 16 février 1978 à Anvers. 11,82 82 m ; 66 kg. kg Entraîneur : Wim Vandeven. JO : 12 e (hauteur, 2004) CM : 6 e (hauteur, 2005) ; 14 e (heptathlon, 2001). CE : 1 re (hauteur, 2006). CM en salle : 6 e (hauteur, 2006) CE en salle : 1 re (hauteur, 2007). Records. - Hauteur : 2,05 m (2007). Heptathlon : 6 201 pts (2006). Pentathlon : 4 877 pts (2007). de ce qui était encore son record personnel à l’orée de l’hiver 2006. Elle ne voulut pas arrêter là la rigolade. Hellebaut consulta son entraîneur et compagnon, Wim Vandeven. Une hésitation et c’était décidé : elle s’attaquait à 2,09 m, 1 centimètre au-dessus du toit du monde, le record indoor de Kajsa Bergqvist (2,08 m à Arnstadt, en février 2006). 2,09 m, c’est aussi le record du monde tout court, celui dont Phillips IDOWU (GBR, 1er du triple saut avec 17,56 m) : « C’était tellement serré ! Je voulais faire un grand premier saut et rester spectateur pour le reste de la compétition. Mais Nathan (Douglas, 2e avec 17,47 m) m’a obligé à attendre jusqu’au dernier essai pour être sûr d’avoir gagné. En tout cas, c’est vraiment grand d’avoir réussi un doublé britannique. » Nicola SANDERS (GBR, 1re du 400 m en 50’’02) : « Je pensais à la victoire, pas au temps. À l’échauffement, j’ai entendu l’hymne national qui retentissait pour Idowu. Je me suis sentie un peu coupable de ne pas me lever comme tous les autres, mais je me suis dit : “Peut-être qu’on le jouera pour moi dans quelques minutes.” » Kim GEVAERT (BEL, qualifiée pour la finale du 60 m en 7’’10) : « Je suis très contente. On l’est toujours lorsqu’on bat son record personnel, mais je suis aussi contente de la manière. Je n’ai pas couru à cent pour cent. J’étais très relâchée dans les derniers 20 mètres. Ma “copine” Thanou, c’est une concurrente comme les autres. Elle a été punie pendant deux ans et elle a droit de revenir. Il y a trois semaines, j’hésitais encore à faire une saison indoor. Maintenant, je serais ravie d’avoir la médaille d’or. » – G. S. La lanceuse a longuement évoqué hier le problème du dopage. Elle est en finale du poids aujourd’hui. de notre envoyée spéciale TROIS FRANÇAIS en finale du poids, c’est du jamais-vu ! Après Gaétan Bucki, huitième chez les hommes, Laurence Manfredi et la jeune Jessica Cerival se sont qualifiées hier. Avec des performances (respectivement 17,63 m et 16,78 m) qui, pendant longtemps, les auraient privées du moindre espoir de bien figurer. Manfredi, recordwoman de France avec 18,69 m (en 2000), a dû attendre ses trente-deux ans et sa 39e sélection avant d’avoir la chance d’intégrer les huit premières. Elle s’en est longuement expliquée hier en s’interrogeant, avec son humour habituel : « Est-ce nous qui sommes devenues très bonnes ou est-ce que le niveau commence à baisser ? » Allusion à toutes ces années de compétition où elle était reléguée en fin de classement pendant que les filles qui trustaient les podiums étaient contrôlées positives les unes après les autres. « Il n’y a pas une fille à plus de 20 mètres » « Le comité d’accueil que l’on a eu à l’hôtel, où certains d’entre nous ont été contrôlés dès leur arrivée, a dû en dissuader certaines, estime Manfredi. Je n’accuse pas, mais je constate que les deux Allemandes ne sont pas venues, que les Russes ne sont pas au top et qu’il n’y a pas une fille à plus de 20 mètres. Et la Bélarusse (Pravalinska, ex-Korolchik), qui a été championne olympique et vient de purger une suspension de deux ans, a été éliminée en qualif (avec un jet à 16,51 m). » Et ensuite de GILLES SIMON ILS ONT DIT La mise au poids de Manfredi BIRMINGHAM – Kostadinova s’apprête à fêter les vingt ans l’été prochain. À sa première tentative, la Flamande échoua. L’élan était brisé. Elle choisit de s’arrêter là. « C’était un peu trop haut. Mais je voulais l’essayer pour ne pas regretter. Pour savoir ce que cela faisait de tenter cette hauteur, aussi. » Ces 2,09 m, elle leur a fixé rendez-vous. À vingt-neuf ans, rien ne l’empêche d’y croire. révéler : « Il y a six ou sept ans, un athlète français m’a proposé des trucs. Je n’en dirai pas plus, sauf que ce n’était ni dans le cadre d’une compétition ni à l’entraînement. J’ai dit non, bien sûr. Mais j’ai également eu plusieurs conversations avec d’autres athlètes français. Alors que je râlais de ne pas y arriver, ils m’ont gentiment fait comprendre qu’il y avait d’autres directions… » Manfredi estime aujourd’hui que l’équipe de France présente à Birmingham « ne baigne pas dans cette facilité-là » .Les récentes affaires de dopage au sein du demi-fond, touchant plusieurs internationaux, ont malheureusement montré qu’en ce domaine, rien n’était jamais certain. SOPHIE TUTKOVICS Bleu Rouge Noir Jaune Ronald POGNON (2e de sa demifinale du 60 m en 6’’59) : « Cette course était mieux que la série où j’avais le bassin en rétroversion. Le but était de taquiner Gardener (1er en 6’’58) avant la finale. Il a beaucoup d’expérience par rapport à moi. Mais pour la dernière course, il y aura sept gars à surveiller. Tout le monde me voit troisième. Faut pas me mettre la pression. Je ne vise pas le titre, je veux avant tout faire une bonne course. » Salim SDIRI (qualifié pour la finale de la longueur avec 8 m) : « J’avais dit à mon entraîneur : “Je plaque le premier saut et je remballe…” Être qualifié directement m’a permis de ne pas dépenser d’adrénaline à attendre le résultat des autres. J’ai la patate ! La finale, je vais rentrer dedans du début à la fin. Si je ne mords pas, je peux aller loin… » Kafétien GOMIS (qualifié pour la finale de la longueur avec 7,87 m) : « J’étais un peu malade, j’ai attrapé froid ici. Dans ces conditions, je suis content de mon saut. En finale, tous les coups sont permis. Je vais mettre mon grain de sable. Pourquoi pas réussir un saut comme aux France (1er avec 8,09 m) ? » Mounir YEMMOUNI (qualifié pour la finale du 1 500 m en 3’47’’24) : « Premier contrat rempli. J’ai maîtrisé la course de bout en bout. Cette finale, c’est mon objectif de l’hiver, j’espère que j’aurai de bonnes jambes. Les trois Espagnols sont costauds mais, si je suis bien placé, il y a possibilité de faire quelque chose. Ça va être très tactique. » Mélanie SKOTNIK (6e à la hauteur avec 1,92 m) : « Je ne suis pas déçue. Depuis les Championnats de France, je suis fatiguée. Mais j’ai réussi à me battre jusqu’au bout. J’aurai appris des choses en vue de l’été : il faut savoir s’adapter aux conditions et ne pas se laisser déconcentrer. » Jérôme CLAVIER (6e à la perche avec 5,41 m) : « Les qualifications m’ont beaucoup fatigué, surtout sur le plan nerveux. Je n’ai pas eu assez de ressources pour enchaîner. J’étais trop éprouvé pour jouer ma chance. Je suis arrivé ici avec la 6e perf. Je suis à ma place. » – S. Tu. PROGRAMME AUJOURD’HUI. – À la National Indoor Arena de Birmingham. 10 h 15 (9 h 15, heure locale) : 60 m haies (heptathlon). 11 h 30 : perche (heptathlon). 13 h 45 : poids FEMMES (finale). 14 h 15 : triple saut F (finale). 15 heures : hauteur HOMMES (finale). 15 h 5 : perche F (finale). 15 h 40 : 1 000 m (heptathlon). 15 h 55 : 800 m F (finale).16heures :longueurH (finale).16 h10: 800 mH (finale).16 h25: 3 000m F (finale). 16 h 50 : 1 500 m H (finale).17 h 5 : 60 m F (finale). 17 h 20 : 60 m H (finale). 17 h 30 : 4 × 400 m F (finale). 17 h 45 : 4 × 400 m H (finale). CHAMPIONNATS DE FRANCE (cross-country) Air vicié à Vichy D’HABITUDE, AVANT une compétition, on soupèse les chances de succès des favoris. À quelques heures des Championnats de France de cross, aujourd’hui sur l’hippodrome de Vichy-Bellegarde, le monde de l’athlé en est plutôt à guetter les blessures des uns et les forfaits éventuels des autres. L’heure est à la suspicion. Le mouvement a pris de l’ampleur, ces dernières semaines, avec les contrôles antidopage de Hind Dehiba, recordwoman de France du 1 500 m (4’0’’49), et de Khalid Zoubaa, champion de France de cross, qui ont révélé la présence d’EPO dans leurs échantillons A. Depuis, tout le monde attend la publication de nouveaux noms, puisque la Fédération française a promis que le grand ménage n’était pas terminé. Aux Championnats de France en salle à Aubière, il y a quinze jours, les contrôleurs n’avaient pas chômé. Au point d’en irriter certains, qui avaient reçu leur visite avant et après leur épreuve. Si des contrôles sont bien entendu à prévoir dans les prochaines heures, des titres vont aussi être distribués cet après-midi. Chez les hommes, le cross long est ouvert. Il y a d ’ u n c ô t é M u s t ap h a Essaïd (37 ans), privé de compétition pendant deux ans à cause d’une aponévrose sous le talon, et de l’autre tous ceux qui préparent un marathon en avril et qui ont prévenu la DTN qu’ils n’iraient pas aux Mondiaux de cross à Mombasa (Kenya), le 24 avril. Parmi eux, Driss el-Himer, cinq fois titré dans les labours, James Theuri, 2e en 2006, El-Hassan Lahssini ou Mokhtar Benhari. La route de Julie Coulaud, tenante du titre, semble plus dégagée. Souveraine au début de l’hiver, elle a néanmoi ns abandonn é en Coupe d’Europe des clubs, en Turquie, le 4 février. « J’avais besoin de souffler, plaide-t-elle. J’étais sur la brèche depuis novembre et, après les Championnats d’Europe (5e), je n’avais pas coupé pour être bien au cross du Mans (1re). » – H. G. PROGRAMME AUJOURD’HUI. – Hippodrome Vichy-Bellerive. 14 h 25 : cross long FEMMES. 15 h 5 : cross long HOMMES. Les principaux engagés. – HOMMES : El-Himer, Lahssini, Bahloul, Ezzobayry, Joncheray, Letellier, M. el-Ahmadi, Benhari, Ramard, Munyutu, Theuri, Essaïd, Zeroual. FEMMES : Coulaud, Chellah, Daunay, Klilech-Fauvel, Moroianu, Bardelle, Farhoun, Dahmani. Rouge NICOLAS HERBELOT Bleu BIRMINGHAM. – Bouabdellah Tahri fait la grimace. Incapable de prendre l’initiative sur son 3 000 m, le meilleur performeur européen n’a pu revenir sur l’Italien Caliandrio et s’est contenté de la médaille d’argent. (Photo Didier Fèvre) Jaune Rouge Jaune SUR LE PODIUM du 3 000 m, hier, tandis que vibrait l’entraînant hymne de Mameli en l’honneur du rayonnant Cosimo Caliandro, Bouabdellah Tahri, à ses côtés, faisait une mine aussi grise que celle d’une pluie de mars sur les faubourgs en brique rouge de Birmingham. Argent pas content. Piégé par un inconnu finlandais, Jukka Keskisalo, à l’emballage du 3 000 m steeple des Championnats d’Europe en plein air l’été dernier à Göteborg, le Français a une nouvelle fois échoué dans la conquête d’un or à sa portée, hier en Angleterre. Le pire, c’est qu’à peu de chose près, les maux étaient les mêmes. Une incapacité à prendre la course à son compte alors que le train initial d’une rare lenteur la rendait de plus en plus incertaine. Bien sûr, on pourra regretter que le champion en titre, l’Irlandais Allistair Cragg, n’ait rien tenté pour durcir une affaire vouée à lui échapper. « Mais on ne peut pas s’en remettre aux autres, expliquait Jean-Michel Dirringer, le coach du Français. À un moment donné, pour gagner des courses, il faut prendre des initiatives. Une fois de plus, Bob ne l’a pas fait. » Ni en éclaircissant une première fois le peloton à micourse, simple hypothèse de travail, ni en relayant Mo Farah, le champion d’Europe de cross local, quand il porta le premier coup de butoir à 850 mètres de la ligne. En n’attaquant pas, Tahri s’est exposé aux aléas du destin. « Dans ce genre de compétition, il y a toujours plein d’aléas », concède Tahri. '' Noir Bleu Noir l’été dernier, Caliandro s’était éloigné des or de la piste depuis un titre de champion d’Europe juniors du 1 500 m en 2001. Il y a une éternité. Dans une course volontairement ralentie par l’Espagnol Jesus Espana, il a su jouer la carte de sa vie. Tant pis pour Tahri. Si la déception prédominait hier, c’était évidemment plus sur la forme que sur le fond. Car il est difficile de faire la fine bouche devant une médaille d’argent. D’abord, parce qu’elle apporte une lumière plus douce que celle des labos antidopage sur le demi-fond national. Ensuite, parce qu’elle est la première d’un clan français qui n’en attend pas forcément beaucoup aujourd’hui. Même si Ronald Pognon, Salim Sdiri ou Vanessa Boslak auront des atouts à faire valoir. Et puis, qui sait, on se trouvera peut-être un Caliandro dans notre azur à nous. « Il faut être indulgent, dit Tahri. Je suis la locomotive d’une jeune équipe et si d’autres font comme moi, ce sera bien. » Il faut être indulgent avec Tahri aussi, lui qui était toujours resté au pied des podiums jusqu’à l’an passé et qui a gravi hier une marche supplémentaire, de la troisième à la deuxième place. « Petit à petit, je grandis. J’espère que je serai bientôt mûr. » À vingt-huit ans, il le faudra bien, l’été prochain, dans un contexte autrement plus relevé, quand le Français reviendra à sa discipline de prédilection, le steeple. « Il ne sera alors plus le favori », précise Dirringer. Sous-entendant que la pression l’a un brin anesthésié, hier, mais qu’elle devrait disparaître quand viendra l’heure des Mondiaux à Osaka. Il reste que pour trouver sa place parmi les Kényans, il faudra assurément un Tahri plus convaincant. HOMMES Finales 400 m 1. GILLICK (IRL) ....................................... 45’’52 2. SWILLIMS (ALL) ................................... 45’’62 3. Tobin (GBR) .......................................... 46’’15 4. Wissman (SUE), 46’’17 ; 5. Barberi (ITA), 46’’47 ; 6. Zeller (AUT), 46’’64. 3 000 m 1. CALIANDRO (ITA) .............................. 8’2’’44 2. TAHRI ...................................................... 8’2’’85 3. Espana (ESP) ..................................... 8’2’’91 4. Akkas (TUR), 8’3’’14 ; 5. Farah (GBR), 8’3’’50 ; 6. Cragg (IRL), 8’3’’70 ; 7. Weidlinger (AUT), 8’4’’19 ; 8. Sjöqvist (SUE), 8’7’’44 ; 9. Gabius (ALL), 8’8’’51 ; 10. Yefimov (RUS), 8’9’’88 ; 11. Ivanov (RUS), 8’11’’91 ; 12. Magidi (ISR), 8’15’’82. Perche 1. ECKER (ALL) ....................................... 5,71 m 2. YURCHENKO (UKR) ............................ 5,71 m 3. Otto (ALL) ............................................ 5,71 m 4. Korchmid (UKR), 5,51 m ; 5. Lobinger (ALL), 5,51 m ; 6. Starodubtsev (RUS), Clavier et Bukhalov (BUL), 5,41 m. Triple saut 1. IDOWU (GBR) .................................. 17,56 m 2. DOUGLAS (GBR) ............................... 17,47 m 3. Sergueïev (RUS)............................. 17,15 m 4. Savolaïnen (UKR), 16,98 m ; 5. Evora (POR), 16,97 m ; 6. Petrenko (RUS), 16,96 m ; 7. Kuznetsov (UKR), 16,92 m ; 8. Plotnir (RUS), 16,85 m. Heptathlon (après la 1re journée) : 1. Sebrle (RTC), 3 549 pts ; 2. Pogorelov (RUS), 3 530 ; 3. Krauchanka (BLR), 3 385 ; 4. Karlivans (LET), 3 338 ; 5. Minah (ALL), 3 318 ; … 8. Barras, 3 176 ; 11. Bourguignon, 3 113. Demi-finales (qualifiés sauf mention). – 60 m. I : 1. Gardener (GBR), 6’’58 ; 2. Pognon, 6’’59 ; 3. Scott (GBR), 6’’63 ; 4. Hession (IRL), 6’’64. II : 1. Pickering (GBR), 6’’58 ; 2. Cerutti (ITA), 6’’62 ; 3. Osovnikar (SLV), 6’’65 ; 4. Yegorychev (RUS), 6’’66 ; 5. Blum (ALL), 6’’66 (él.) ; … 8. Mbanjock, 6’’75 (él.). 800 m. I : 1. Quesada (ESP), 1’48’’62 ; 2. Claesson (SUE), 1’49’’06 ; 3. Bobbato (ITA), 1’49’’06. II : 1. Okken (HOL), 1’49’’65 ; 2. Marco (ESP), 1’50’’12 ; 3. Takacs (HON), 1’50’’31. Séries (qualifiés sauf mention). – 60 m. I : 1. Pickering (GBR), 6’’61. II : 1. Pognon, 6’’65. III : 1. Gardener (GBR), 6’’59. IV : 1. Blum (ALL), 6’’64 ; … 5. Mbandjock, 6’’74. 1 500 m. I : 1. Casado (ESP), 3’46’’76 ; 2. Bene (HON), 3’47’’07 ; 3. Yemmouni, 3’47’’24. II : 1. Higuero (ESP), 3’43’’02 ; 2. Bakhtache, 3’43’’21 ; 3. Gallardo (ESP), 3’43’’24 ; 4. Nolan (IRL), 3’43’’57 ; 5. Thie (GBR), 3’44’’15 ; 6. Jansen (BEL), 3’45’’09 ; 7. Shabunin (RUS), 3’45’’86 (él.). Qualifications (qualifiés). – Hauteur : Janku (RTC), Holm (SUE), Walerianczyk (POL), Bernard (GBR), 2,30 m ; Thörnblad (SUE), Frösen (FIN), Bettinelli (ITA), Palli (ISR), Tereshin (RUS), 2,27 m. Longueur : Tsatoumas (GRE), 8,09 m ; Sdiri, 8 m ; Tomlinson, (GBR), 7,96 m ; Winter (ALL), 7,94 m ; Gomis, Patselya (UKR), 7,87 m ; Starzak (POL), 7,86 m ; Howe (ITA), 7,81 m. FEMMES Finales 400 m 1. SANDERS (GBR) ................................. 50’’02 2. USOVITCH (BLR) .................................. 51’’00 3. Zykina (RUS) ........................................ 51’’69 4. Morosanu (ROU), 51’’93 ; 5. Veshkurova (RUS), 51’’96 ; 6. Prokopek (POL), 52’’86. 1 500 m 1. CHOJECKA (POL) .............................. 4’5’’13 2. PANTELIEVA (RUS) ............................. 4’6’’04 3. Chumakova ........................................... 4’6’’48 4. Clitheroe (GBR), 4’8’’60 ; 5. Martinez (ESP), 4’9’’18 ; 6. Tobias (UKR), 4’9’’62 ; 7. Roman (SLV), 4’11’’57 ; 8. Vasiloiu (ROU), 4’13’’63 ; 9. Muncan (SER), 4’14’’60. Hauteur 1. HELLEBAUT (BEL) ............................ 2,05 m 2. DI MARTINO (ITA) ............................... 1,96 m 3. Veneva (BUL) ..................................... 1,96 m 4. Beitia (ESP), 1,96 m ; 5. Vlasic (CRO), 1,92 m ; 6. Skotnik et Chicherova (RUS), 1,92 m ; 8. Mendia (ESP), 1,87 m. Concours de Hellebaut : 1,87 m, 1,92 m et 1,96 m au 1er essai ; 1,99 m au 2e ; 2,01 m, 2,03 m et 2,05 m au 1er ; 1 échec à 2,09 m. Longueur 1. GOMES (POR)..................................... 6,89 m 2. MONTANER (ESP) .............................. 6,69 m 3. Scerbova (RTC) ................................ 6,64 m 4. Kappler (ALL), 6,63 m ; 5. Sokolova (RUS), 6,53 m ; 6. Militaru (ROU), 6,45 m ; 7. Rybalko (UKR), 6,44 m ; 8. Radevica (LET), 6,40 m. Demi-finales (qualifiées). – 60 m. I : 1. Kwakye (GBR), 7’’17 ; 2. Polyakova (RUS), 7’’22 ; 3. Onysko (POL), 7’’24 ; 4. Naimova (BUL), 7’’24. II : 1. Gevaert (BEL), 7’’10 ; 2. Thanou (GRE), 7’’22 ; 3. S. Kallur (SUE), 7’’24 ; 4. Khristova (BUL), 7’’27. 800 m. I : 1. Zbrozhek (RUS), 1’59’’53 ; 2. Ceplak (SLV), 1’59’’84 ; 3. Okoro (GBR), 1’59’’87. II : 1. Petlyuk (UKR), 2’0’’10 ; 2. Meadows (GBR), 2’0’’79 ; 3. Langerholc (SLV), 2’1’’00. Séries (qualifiées). – 60 m. I : 1. S. Kallur (SUE), 7’’25. II : 1. Naimova (BUL), 7’’22. III : 1. Gevaert (BEL), 7’’17. IV : 1. Polyakova (RUS), 7’’18. V : 1. Thanou (GRE), 7’’26. Qualifications (qualifiées). – Perche : Feofanova (RUS), Golubchikova (RUS), 4,55 m ; Boslak, Rogowska (POL), Spiegelburg (ALL), Rybova (RTC), Hütter (ALL), Kasprzak (POL), 4,50 m. Poids : Ryabinkina (RUS), 18,21 m ; Legnante, (ITA), 18,20 m ; Leantsiuk (BLR), 18,01 m ; Omarova (RUS), 17,96 m ; Khudoroshkina (RUS), 17,91 m ; Manfredi, 17,63 m ; Engman (SUE), 17,16 m ; Cérival, 16,78 m.