Notice annuelle 2007 de BCE
Transcription
Notice annuelle 2007 de BCE
2006 Notice annuelle BCE Inc. Pour l’exercice terminé le décembre Le mars Contenu Au sujet de cette notice annuelle Documents intégrés par renvoi Marques de commerce Au sujet des déclarations prospectives Au sujet de BCE Structure de notre société Nos administrateurs et dirigeants Nos employés Notre structure du capital Notre politique de dividendes Notre politique sur la responsabilité sociale Faits saillants de l’exploitation Au sujet de nos activités Nos priorités stratégiques Bell Canada Autres activités de BCE Environnement concurrentiel dans lequel nous exerçons nos activités Cadre réglementaire dans lequel nous exerçons nos activités Les lois qui régissent nos activités Principales questions de réglementation Consultations Litiges dans lesquels nous sommes engagés Hypothèses et risques sous-jacents à nos déclarations prospectives Rapport de gestion Pour des renseignements supplémentaires Annexe – Information sur le comité de vérification Annexe A – Charte du comité de vérification Annexe – Glossaire BCE Inc. Notice annuelle 2006 |1 Au sujet de cette notice annuelle La présente notice annuelle contient des renseignements importants qui vous aideront à prendre une décision de placement éclairée dans BCE Inc. La société y est décrite, de même que ses activités, les perspectives qui s’ouvrent à elle ainsi que les risques et autres facteurs qui ont une incidence sur son exploitation. Dans la présente notice annuelle, les expressions et BCE désignent BCE Inc., ses fi liales, ses coentreprises et ses sociétés affi liées. Les références faites à Bell Aliant se rapportent aux questions relatives à Aliant Inc. (Aliant) et à ses entités affi liées et aux mesures prises par ces dernières avant le juillet , et aux questions relatives au Fonds de revenu Bell Aliant Communications régionales (Bell Aliant) et à ses entités affi liées et aux mesures prises par ces derniers à cette date ou après. Sauf indication contraire, les montants en dollars sont en dollars canadiens. L’information contenue dans la présente notice annuelle est arrêtée au mars , sauf indication contraire, et à l’exception de l’information contenue dans les documents intégrés par renvoi et arrêtés à une autre date. Le sens de certains termes en majuscules utilisés dans la présente notice annuelle figure dans le glossaire, à l’annexe du présent document. Documents intégrés par renvoi Le document présenté dans le tableau ci-dessous contient des renseignements qui sont intégrés par renvoi à la présente notice annuelle. DOCUMENT Rapport annuel 2006 de Bell Canada Entreprises — Rapport de gestion, pages 2 à 63 RUBRIQUE DE LA NOTICE ANNUELLE OÙ LE DOCUMENT EST INTÉGRÉ PAR RENVOI Rapport de gestion, page 54 Notre rapport annuel peut être consulté sur SEDAR, à l’adresse www.sedar.com, sur EDGAR, à l’adresse www.sec.gov et sur le site Web de BCE Inc., à l’adresse www.bce.ca. 2| BCE Inc. Notice annuelle 2006 Marques de commerce Le tableau qui suit constitue une liste de nos marques de commerce auxquelles il est fait référence et qui sont utilisées à ce titre dans la présente notice annuelle, de même que de leurs propriétaires. PROPRIÉTAIRE MARQUE DE COMMERCE Bell Aliant Communications régionales, société en commandite (Bell Aliant, s.e.c.) Aliant Aliant Telecom Aliant Mobilité BCE Inc. BCE Bell Canada Dessin des anneaux et de la tête Logo de Bell Canada Entreprises Bell Bell Mobilité Bell World Espace Bell Sympatico Sympatico.ca Dessin du service « 10-4 » Société en commandite Bell ExpressVu ExpressVu Bell Mobilité Inc. Téléfureteur Solo Branding Inc. Solo Solo Mobile Télésat Canada Anik Nimiq Télésat Les autres marques de commerce, dénominations sociales, appellations commerciales et noms de domaines utilisés dans la présente notice annuelle appartiennent à leurs propriétaires. Nous sommes d’avis que nos marques de commerce sont très importantes pour notre succès. Nos droits de propriété industrielle et commerciale exclusifs sont perpétuels, tant que leur enregistrement est renouvelé à temps et que nous et nos titulaires de licence utilisons les marques de commerce dans le cadre d’activités commerciales. Nous prenons les mesures pertinentes pour protéger, renouveler et défendre nos marques de commerce. Nous consacrons également beaucoup de temps et de ressources à la surveillance, à l’enregistrement, au renouvellement, à l’octroi de licences et à la protection de nos marques de commerce, ainsi qu’à la poursuite en justice de contrefacteurs. Nous prenons aussi grand soin de ne pas porter atteinte à la propriété intellectuelle et aux marques de commerce de tiers. BCE Inc. Notice annuelle 2006 |3 Au sujet des déclarations prospectives Les lois sur les valeurs mobilières encouragent les entreprises à présenter de l’information prospective afin que les investisseurs puissent mieux comprendre les perspectives d’avenir de l’entreprise et prendre des décisions de placement éclairées. La présente notice annuelle contient des déclarations prospectives sur les objectifs, les plans, les stratégies, la situation financière, les résultats d’exploitation, les flux de trésorerie et les activités de BCE. Une déclaration est dite prospective lorsqu’elle utilise les connaissances actuelles et les prévisions du moment pour formuler une déclaration touchant l’avenir. Les déclarations prospectives peuvent recourir à des termes comme prévoir, croire, s’attendre à, viser, avoir l’intention de, chercher à, hypothèse, objectif, prévision, cible ainsi qu’à des temps et des modes comme le conditionnel et le futur. Ces déclarations sont de nature prospective parce qu’elles sont fondées sur nos attentes, estimations et hypothèses actuelles au sujet des marchés dans lesquels nous exerçons nos activités, de l’environnement économique canadien, de notre capacité d’attirer et de fidéliser des clients, ainsi que de notre capacité à gérer les actifs liés aux réseaux et les coûts d’exploitation. Toutes ces déclarations prospectives sont faites conformément aux dispositions refuges prévues dans la loi intitulée United States Private Securities Litigation Reform Act of et dans toute loi canadienne applicable en matière de valeurs mobilières. Il est important de savoir que : ■ dans cette notice annuelle, les déclarations prospectives décrivent nos attentes en date du mars , à moins d’indication contraire ■ nos résultats réels peuvent différer de façon importante de nos attentes si des risques connus ou inconnus touchent nos activités ou si nos estimations ou nos hypothèses se révèlent inexactes. Par conséquent, nous ne pouvons garantir la réalisation des déclarations prospectives; le lecteur est donc prié de ne pas accorder une confiance sans réserve à ces déclarations prospectives. 4| BCE Inc. Notice annuelle 2006 ■ sauf indication contraire de BCE, les déclarations prospectives ne tiennent pas compte de l’effet que pourraient avoir sur nos activités des transactions ou des éléments spéciaux non récurrents ou autres annoncés ou survenant après que ces déclarations sont faites. Sauf indication contraire de BCE, ces déclarations ne reflètent pas l’incidence des cessions, des ventes d’actifs, des monétisations, des fusions, des acquisitions ou d’autres regroupements d’entreprises ou transactions, des réductions de valeur d’actifs, ni d’autres frais annoncés ou survenus après que les déclarations prospectives ont été faites. L’incidence financière de ces transactions et éléments spéciaux non récurrents ou autres peut être complexe à évaluer, et dépend des circonstances particulières qui s’y rattachent. Nous ne pouvons donc décrire de manière significative l’incidence prévue ou la présenter de la même manière que les risques connus touchant nos activités. ■ nous n’avons pas l’intention de mettre à jour ou de réviser ces déclarations prospectives et nous ne nous engageons aucunement à les mettre à jour, même si de nouveaux renseignements devenaient disponibles à la suite d’événements futurs, ou pour toute autre raison. Un certain nombre d’hypothèses ont été formulées par BCE relativement à l’énoncé des déclarations prospectives dans la présente notice annuelle, comme certaines hypothèses portant sur l’économie canadienne, le marché, les résultats opérationnels et financiers ainsi que les transactions. Certains des facteurs en conséquence desquels les résultats ou événements pourraient différer de manière considérable de nos attentes actuelles comprennent, entre autres, notre capacité de déployer nos stratégies et nos plans, l’intensité de l’activité de nos concurrents et la capacité d’améliorer le service à la clientèle tout en réduisant les coûts de manière importante. Les hypothèses formulées pour préparer les déclarations prospectives et les risques qui pourraient faire en sorte que nos résultats réels et nos hypothèses diff èrent de façon importante de nos attentes actuelles sont décrits tout au long de cette notice annuelle et, plus particulièrement, à la rubrique intitulée Hypothèses et risques sous-jacents à nos déclarations prospectives. Des risques et hypothèses supplémentaires importants sont aussi présentés aux rubriques intitulées Cadre réglementaire dans lequel nous exerçons nos activités et Environnement concurrentiel dans lequel nous exerçons nos activités. Au sujet de BCE BCE est la plus grande société de communications au Canada. Bell Canada, qui comprend nos activités commerciales principales, est le chef de fi le national de la prestation de services de communications sur fi l et sans fi l, de services d’accès Internet, de services de données et de services vidéo à une clientèle résidentielle et d’affaires. Au décembre , nous avons présenté les résultats d’exploitation de Bell Canada selon quatre secteurs d’exploitation, chacun représentant un groupe de clients distinct : Résidentiel, Entreprises, Bell Aliant et Autres activités de Bell Canada. Toutes nos autres activités ont été présentées dans le secteur Autres activités de BCE. Notre structure de présentation des résultats reflète la façon dont nous avons géré notre entreprise au cours de l’exercice et dont nous avons classé nos activités aux fins de planification et d’évaluation de la performance. À partir du troisième trimestre de , la présentation de nos secteurs d’exploitation a été modifiée de façon à tenir compte de la formation de Bell Aliant, laquelle est présentée comme un secteur distinct. En , nos produits d’exploitation consolidés se sont élevés à , milliards $. Le total de nos actifs s’est établi à , milliards $ et notre effectif, à employés au décembre . Le tableau suivant indique la tranche des produits d’exploitation attribuable à chaque secteur pour l’exercice terminé le décembre . PRODUITS D’EXPLOITATION (en millions ) Résidentiel Entreprises Bell Aliant Autres activités de Bell Canada Éliminations des produits intersectoriels – Bell Canada 7 099 $ 6 057 $ 3 358 $ 1 592 $ (758) $ 7 016 $ 5 966 $ 3 320 $ 1 651 $ (719) $ Bell Canada Autres activités de BCE Éliminations des produits intersectoriels – autres 17 348 $ 535 $ (170) $ 17 234 $ 538 $ (167) $ Total des produits d’exploitation 17 713 $ 17 605 $ Le secteur Résidentiel fournit des services téléphoniques locaux et interurbains, des services sans fi l, des services d’accès Internet, des services vidéo et d’autres services aux clients résidentiels de Bell Canada, surtout dans les zones urbaines en Ontario et au Québec. Les services sans fi l et les services vidéo sont fournis d’un bout à l’autre du pays. Les services téléphoniques locaux et interurbains sont commercialisés sous la marque Bell, les services sans fi l, par l’intermédiaire de Bell Mobilité Inc. (Bell Mobilité), l’accès Internet, sous la marque Sympatico, et les services vidéo, par la Société en commandite Bell ExpressVu (Bell ExpressVu). Le secteur Entreprises fournit des services téléphoniques locaux et interurbains, des services sans fi l, des services de données (y compris des services d’accès Internet) et des services de technologie de l’information et des communications (TIC) aux grandes entreprises (grandes entreprises) ainsi qu’aux petites et moyennes entreprises (PME) clientes de Bell Canada dans les zones urbaines en Ontario et au Québec, ainsi qu’à des clients d’affaires dans l’Ouest canadien par le truchement de Bell West, notre entreprise de services locaux concurrents (ESLC), en Alberta et en Colombie-Britannique. Le secteur Bell Aliant off re des services téléphoniques locaux et interurbains, des services de données (y compris des services d’accès Internet) et d’autres services de technologie de l’information TI et de communications aux clients résidentiels et d’affaires des provinces de l’Atlantique et des régions rurales de l’Ontario et du Québec. Bell Aliant conjugue les activités sur fi l régionales qu’exerçait auparavant Bell Canada dans les régions moins densément peuplées de l’Ontario et du Québec et les activités sur fi l, les activités de TI et les activités connexes qu’Aliant exerçait auparavant dans le Canada atlantique. Bell Aliant comprend également la participation de , % que Bell Canada détenait auparavant indirectement dans NorthernTel, Société en commandite (NorthernTel) et Télébec, Société en commandite (Télébec) par l’intermédiaire de Groupe Bell Nordiq inc. Au décembre , BCE détenait une participation d’environ % dans Bell Aliant, la tranche restante de % étant détenue par le public. Pour plus de détails sur la formation de Bell Aliant, voir la sous-section Acquisitions et cessions clés d’entreprises de la section Faits saillants de , sous la rubrique Faits saillants de l’exploitation. Voir également la section Structure de notre société pour de plus amples renseignements sur notre participation dans Bell Aliant. Le secteur Autres activités de Bell Canada comprend les activités de gros de Bell Canada, ainsi que les résultats financiers de Northwestel Inc. (Northwestel). Nos activités de gros fournissent des services téléphoniques locaux et interurbains, des services sans fi l, des services Internet, de données et d’autres services de télécommunications à des concurrents, qui revendent ensuite ces services. Northwestel off re des services de télécommunications dans des régions moins densément peuplées des territoires du Nord canadien. Au décembre , Bell Canada détenait une participation de % dans Northwestel. Le secteur Autres activités de BCE inclut les résultats financiers de nos activités relatives aux satellites, ainsi que notre siège social. Ce secteur inclut Télésat Canada (Télésat). Télésat fournit des services de télécommunications par satellite et de gestion de systèmes, en plus d’être un consultant qui off re des services d’établissement, d’exploitation et de mise à niveau de systèmes par satellite dans le monde entier. BCE Inc. détient une participation de % dans Télésat. Le décembre , BCE Inc. a annoncé la vente de Télésat à une nouvelle société formée par l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public du Canada (Investissements PSP) et Loral Space & Communications Inc. pour , milliards $. Cette vente est assujettie à l’approbation des organismes de réglementation du Canada et des États-Unis et à d’autres conditions de clôture, y compris l’absence d’un changement défavorable important touchant les activités de Télésat. Pour obtenir plus de détails, voir la sous-section Acquisitions et cessions clés d’entreprises de la section Faits saillants de , sous la rubrique Faits saillants de l’exploitation ainsi que la section Autres activités de BCE, sous la rubrique Au sujet de nos activités. Une opération visant la réorganisation de la propriété de CTVglobemedia Inc. (CTVglobemedia) [auparavant Bell Globemedia Inc. (Bell Globemedia)], a été annoncée le décembre et a pris fin le août . Depuis le août , nous avons comptabilisé CTVglobemedia à titre d’activité abandonnée et avons cessé de consolider ses résultats financiers. Notre placement résiduel de % est comptabilisé au coût. Pour plus de détails, voir la sous-section Acquisitions et cessions clés d’entreprises de la section Faits saillants de , sous la rubrique Faits saillants de l’exploitation. BCE Inc. Notice annuelle 2006 |5 Structure de notre société BCE Inc. a été constituée en et prorogée en sous le régime de la Loi canadienne sur les sociétés par actions. Elle est régie par un certificat et des statuts de fusion datés du er août , par un certificat et des statuts d’arrangement datés du juillet et par un certificat et des statuts de modification datés du janvier . Le bureau principal et le siège social de BCE Inc. se trouvent au , rue de La Gauchetière Ouest, bureau , Montréal (Québec) HB Y. Les vérificateurs de BCE Inc. sont Deloitte & Touche s.r.l. Le tableau suivant présente nos principales fi liales, leurs territoires de constitution ou d’enregistrement et le pourcentage de titres avec et sans droit de vote ou de participations dans des sociétés de personnes que nous détenons en propriété effective ou sur lesquels nous exerçons directement ou indirectement un contrôle ou une emprise. Nous avons d’autres fi liales, mais elles ne sont pas présentées dans le tableau parce que, individuellement, elles représentent % ou moins du total de nos actifs consolidés et % ou moins du total de nos produits d’exploitation consolidés. Dans l’ensemble, ces autres fi liales représentent % ou moins du total de nos actifs consolidés et % ou moins du total de nos produits d’exploitation consolidés au décembre . BCE Inc. présentera, à sa prochaine assemblée annuelle des actionnaires, une proposition visant à prendre le nom de Bell Canada Inc. En outre, Bell Canada, au moment où BCE Inc. modifiera son propre nom, entend changer le sien pour adopter la dénomination Bell Inc. Pour plus de détails, voir la sous-section Annonces stratégiques de la section Faits saillants de , sous la rubrique Faits saillants de l’exploitation. filiale territoire de constitution ou d’enregistrement Bell Canada() Bell Mobilité Bell ExpressVu() Canada Canada Ontario POURCENTAGE DE TITRES avec droit de vote ou de participations que BCE inc. détenait au décembre () 100 % 100 % 100 %() () Nous ne sommes pas propriétaires de titres sans droit de vote en circulation émis par ces fi liales. () Au décembre , la Société de portefeuille Bell Canada Inc. (BCH), fi liale en propriété exclusive de BCE Inc., était propriétaire de la totalité des titres avec droit de vote de Bell Canada. Dans le cadre de notre processus de simplification, BCH a été éliminée, et depuis le er février , la totalité des titres avec droit de vote de Bell Canada sont détenus directement par BCE Inc. () Cette société représente % ou moins du total de nos actifs consolidés et % ou moins de nos produits d’exploitation consolidés. Nous l’avons incluse afi n de donner une meilleure compréhension de la structure générale de notre société. () Cette société appartient en propriété exclusive indirecte à BCE Inc.; elle est détenue indirectement à % par Bell Canada. Au décembre , BCE détenait également environ % des titres avec droit de vote de Bell Aliant sur une base diluée. Pour peu que nous détenions une participation de % ou plus dans Bell Aliant et à la condition que certaines conventions commerciales importantes soient en vigueur, nous avons le droit de désigner la majorité des administrateurs et de nommer la majorité des fiduciaires de Bell Aliant. Nous avons également la possibilité d’exercer un droit de veto à l’égard de certaines mesures de Bell Aliant (plans d’affaires, opérations importantes, modifications importantes des activités, niveau d’endettement supérieur à , fois le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA), nomination et changement du chef de la direction et conclusion de conventions commerciales importantes avec des concurrents de BCE), pour peu que nous détenions une participation de % ou plus dans 6| BCE Inc. Notice annuelle 2006 Bell Aliant. Pour plus de détails, voir la sous-section Acquisitions et cessions clés d’entreprises de la section Faits saillants de , sous la rubrique Faits saillants de l’exploitation. Le décembre , BCE Inc. a annoncé qu’elle a l’intention, à sa prochaine assemblée annuelle des actionnaires, de présenter une proposition visant à prendre le nom de Bell Canada Inc. En outre, en vertu d’un plan d’arrangement avec prise d’effet le janvier , les porteurs d’actions privilégiées de catégorie A de Bell Canada ont échangé leurs actions privilégiées de Bell Canada contre les nouvelles actions privilégiées de premier rang de BCE Inc., avec les mêmes droits se rattachant aux séries. Pour plus de détails, voir la rubrique Notre structure du capital et la sous-section Annonces stratégiques de la section Faits saillants de sous la rubrique Faits saillants de l’exploitation. Nos administrateurs et dirigeants Le tableau ci-dessous montre le nombre et le pourcentage de titres de BCE Inc. que les administrateurs et dirigeants en tant que groupe détiennent en propriété bénéficiaire, directement ou indirectement, ou sur lesquels ils exercent un contrôle au décembre : BCE Inc. Bell Canada International Inc. (BCI)(1) 1 639 571 actions ordinaires 38 actions ordinaires 0,2030 % 0,0001 % () Au décembre , BCE Inc. détenait environ % des actions ordinaires en circulation de BCI. Au décembre , les administrateurs et les dirigeants de BCE Inc. constituaient, directement ou indirectement, les propriétaires réels de plus de parts (ou , %) du Fonds de revenu Bell Aliant Communications régionales, ou exerçaient un contrôle ou une emprise sur ces dernières. Administrateurs Le tableau ci-dessous présente les administrateurs de BCE Inc., leur lieu de résidence, la date à laquelle ils ont été élus ou nommés, et leur poste principal actuel en date du mars . ADMINISTRATEURS NOM ET PROVINCE OU ÉTAT et PAYS DE RÉSIDENCE DATE D’ÉLECTION OU DE NOMINATION AU CONSEIL DE BCE INC. POSTE PRINCIPAL ACTUEL André Bérard, O.C., Québec, Canada Janvier 2003 Administrateur de sociétés, depuis mars 2004 Ronald A. Brenneman, Alberta, Canada Novembre 2003 Président et chef de la direction, Petro-Canada (société pétrolière), depuis janvier 2000 Richard J. Currie, O.C.,(1) Ontario, Canada Mai 1995 Président du Conseil, BCE Inc. et Bell Canada, depuis avril 2002 Janvier 2002 Président du Conseil, RBC Dominion valeurs mobilières Limitée, (banque d’investissement), depuis décembre 1999 (1) Anthony S. Fell, O.C., Ontario, Canada Donna Soble Kaufman, Ontario, Canada Juin 1998 Administratrice de sociétés (depuis juillet 1997) et avocate Brian M. Levitt, Québec, Canada Mai 1998 Associé et coprésident, Osler, Hoskin & Harcourt s.r.l. (cabinet d’avocats), depuis janvier 2001 L’honorable Edward C. Lumley, C.P.,(2) Ontario, Canada Janvier 2003 Vice-président du conseil, BMO Nesbitt Burns Inc. (banque d’investissement), depuis décembre 1991 Judith Maxwell, C.M., Ontario, Canada Janvier 2000 Chercheure universitaire, Réseaux canadiens de recherche en politiques publiques Inc. (organisme à but non lucratif effectuant des recherches sur la main-d’œuvre, la famille, la santé, la politique sociale et la participation du public), depuis février 2006 John H. McArthur, Massachusetts, États-Unis Mai 1995 Doyen émérite, Harvard University Graduate School of Business, depuis 1995 Thomas C. O’Neill, F.C.A., Ontario, Canada Janvier 2003 Administrateur de sociétés (depuis octobre 2004) et comptable agréé James A. Pattison, O.C., O.B.C.,(3) Colombie-Britannique, Canada Février 2005 Président du conseil et chef de la direction, The Jim Pattison Group (une société diversifiée axée sur les clients), depuis mai 1961 Robert C. Pozen, Massachusetts, États-Unis Février 2002 Président du conseil, MFS Investment Management (gestionnaire de placements mondial), depuis février 2004 Michael J. Sabia,(1) Québec, Canada Octobre 2002 Président et chef de la direction (depuis avril 2002), BCE Inc. et chef de la direction (depuis mai 2002), Bell Canada Paul M. Tellier, P.C., C.C., C.R., Québec, Canada Avril 1999 Administrateur de sociétés, depuis décembre 2004 Victor L. Young, O.C., Terre-Neuve-et-Labrador, Canada Mai 1995 Administrateur de sociétés, depuis mai 2001 () Agissait à titre d’administrateur ou de haut dirigeant de Téléglobe Inc. ou de certaines de ses fi liales au mai ou au cours de l’année précédant cette date. Le mai est la date à laquelle Téléglobe Inc. et certaines de ses fi liales ont demandé la protection des tribunaux aux termes des lois sur l’insolvabilité de divers pays, y compris le Canada et les États-Unis. () Agissait à titre d’administrateur ou de haut dirigeant d’Air Canada au er avril ou au cours de l’année précédant cette date. Le er avril est la date à laquelle Air Canada a demandé la protection des tribunaux aux termes des lois sur l’insolvabilité du Canada et des États-Unis. () Agissait à titre d’administrateur ou de haut dirigeant de Livent Inc. aux et novembre ou au cours de l’année précédant ces dates. Les et novembre sont les dates auxquelles Livent Inc. et ses fi liales américaines ont demandé la protection des tribunaux aux termes des lois sur l’insolvabilité du Canada et des États-Unis, respectivement. BCE Inc. Notice annuelle 2006 |7 Occupation antérieure En vertu des règlements de BCE Inc., chacun des administrateurs occupe son poste jusqu’à la prochaine assemblée annuelle des actionnaires ou jusqu’à ce que son successeur soit élu. Tous les administrateurs de BCE Inc. ont occupé les postes indiqués dans le tableau de la page précédente ou d’autres postes de hauts dirigeants au sein des mêmes sociétés ou de sociétés ou d’organisations associées au cours des cinq dernières années ou plus, à l’exception des personnes nommées dans le tableau ci-après. ADMINISTRATEUR OCCUPATION ANTÉRIEURE M. A. Bérard Président du conseil de la Banque Nationale du Canada (banque à charte) de mars 2002 à mars 2004 Président du conseil et chef de la direction de la Banque Nationale du Canada de 1990 à mars 2002 et administrateur de la Banque Nationale du Canada de 1985 à mars 2004 M. R.J. Currie Président et administrateur de George Weston limitée (entreprise de distribution, vente au détail et production de produits alimentaires) de 1996 à mai 2002 Président et administrateur de Les Compagnies Loblaw limitée (chaîne d’épiceries) de 1976 à janvier 2001 Mme J. Maxwell Fondatrice et présidente de Réseaux canadiens de recherche en politiques publiques Inc. de 1995 à janvier 2006 M. T.C. O’Neill Chef de la direction de PricewaterhouseCoopers Consulting (cabinet de services de consultation en gestion et de technologie) de janvier 2002 à mai 2002 et ensuite président du conseil de mai 2002 à octobre 2002 Chef de l’exploitation de l’organisation mondiale PricewaterhouseCoopers s.r.l. (cabinet de services professionnels en comptabilité, vérification, fiscalité et services-conseils financiers) de juillet 2000 à janvier 2002 M. R.C. Pozen Professeur invité de la Harvard Law School de 2002 à août 2004 M. P.M. Tellier Président-directeur général et administrateur de Bombardier Inc. (constructeur d’avions d’affaires, d’avions de transport régional et de matériel de transport sur rail) de 2003 à décembre 2004 Président-directeur général et administrateur de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (société de chemins de fer) de 1992 à décembre 2002 Comités du conseil d’administration Le tableau ci-dessous présente la liste des comités du conseil d’administration de BCE Inc. et de leurs membres. Puisque nous sommes une société ouverte, la loi exige que nous ayons un comité de vérification. COMITÉS MEMBRES Vérification T.C. O’Neill (président du comité) A. Bérard A.S. Fell J. Maxwell V.L. Young Gouvernance d’entreprise D. Soble Kaufman (présidente du comité) A. Bérard L’honorable E.C. Lumley J.H. McArthur J.A. Pattison Ressources en cadres et de rémunération R.J. Currie (président du comité) R.A. Brenneman A.S. Fell J.H. McArthur R.C. Pozen Caisse de retraite R.C. Pozen (président du comité) R.A. Brenneman B.M. Levitt P.M. Tellier V.L. Young 8| BCE Inc. Notice annuelle 2006 Dirigeants Le tableau qui suit donne la liste des hauts dirigeants de BCE Inc., de leur lieu de résidence et du poste qu’ils occupaient au sein de BCE Inc. en date du mars . NOM PROVINCE ET PAYS DE RÉSIDENCE POSTES OCCUPÉS ACTUELLEMENT AU SEIN DE BCE INC. Michael J. Sabia(1) Québec, Canada Président et chef de la direction Alain Bilodeau Québec, Canada Premier vice-président, BCE Inc., et président de Services Corporatifs BCE Michael T. Boychuk(1) Québec, Canada Premier vice-président et trésorier Karyn A. Brooks Québec, Canada Première vice-présidente et contrôleure William J. Fox Ontario, Canada Vice-président exécutif – communications et développement de l’entreprise Leo W. Houle Québec, Canada Chef de la gestion des talents Lawson A.W. Hunter Ontario, Canada Vice-président exécutif et chef des services corporatifs Patricia A. Olah Québec, Canada Secrétaire de la société et avocate en chef – gouvernance L. Scott Thomson Ontario, Canada Vice-président exécutif, planification et développement de l’entreprise Wayne L. Tunney Québec, Canada Premier vice-président, fiscalité Martine Turcotte Québec, Canada Chef du service juridique Siim A. Vanaselja Québec, Canada Chef des affaires financières Nicholas Zelenczuk Ontario, Canada Premier vice-président – vérification et gestion du risque () Agissait à titre d’administrateur ou de haut dirigeant de Téléglobe Inc. ou de certaines de ses fi liales au mai ou au cours de l’année précédant cette date. Le mai est la date à laquelle Téléglobe Inc. et certaines de ses fi liales ont demandé la protection des tribunaux aux termes des lois sur l’insolvabilité de divers pays, y compris le Canada et les États-Unis. Occupation antérieure Nos employés Tous nos dirigeants ont occupé leur poste actuel ou d’autres postes de direction au sein de BCE Inc. ou d’une ou de plusieurs de nos fi liales au cours des cinq dernières années et plus, à l’exception des personnes nommées ci-après : ■ M. Bilodeau, qui était, avant avril , vice-président principal, pratiques en matière de rémunération du Groupe-conseil AON (société d’experts-conseils). ■ Mme Brooks, qui était, avant juillet , vice-présidente et contrôleure de Enbridge Inc. (société de pipelines). ■ M. Fox, qui était, avant janvier , vice-président principal, Affaires publiques de Bombardier Inc. Il a également occupé le poste de viceprésident principal, Affaires publiques de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada avant janvier . ■ M. Hunter, qui était, avant mars , associé de Stikeman Elliott S.E.N.C.R.L., s.r.l. (cabinet d’avocats). ■ M. Thomson, qui était, avant janvier , vice-président responsable des fusions et des acquisitions de Goldman, Sachs & Co. à Toronto et à New York. ■ M. Tunney, qui était, avant octobre , associé des services de fiscalité de KPMG. ■ M. Zelenczuk, qui était, avant février , associé des servicesconseils de KPMG. Le tableau suivant présente le nombre de nos employés aux décembre , et : NOMBRE D’EMPLOYÉS AU DÉCEMBRE Total 54 434 56 044(1) 50 684 () Comprend les augmentations attribuables aux acquisitions effectuées au cours de l’exercice. Environ % de nos employés sont représentés par des syndicats et visés par des conventions collectives. Les conventions collectives entre le Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP) et Expertech Bâtisseur de réseaux inc. (Expertech), qui visent environ membres du personnel de bureau et gens de métier et membres du personnel de service, sont toutes deux arrivées à échéance le novembre . Les parties sont en négociations depuis novembre . Une première off re déposée par Expertech a été rejetée par les employés des deux unités de négociation le décembre . Le février , les gens de métier et les membres du personnel de service ont rejeté l’off re finale d’Expertech à , %, tandis que les membres du personnel de bureau ont accepté l’off re à , %. Les gens de métier et les membres du personnel de service d’Expertech n’obtiendront le droit d’aller en grève, le cas échéant, qu’une fois que le SCEP aura donné un préavis de heures à Expertech indiquant la date après laquelle une grève aura lieu. Par suite de ce vote, Expertech a déclaré qu’elle était dans l’incapacité de restructurer ses activités et a annoncé la cessation de ses activités. Bell Canada a annoncé qu’elle travaillerait de concert avec Expertech pour effectuer un arrêt ordonné et en temps opportun de ses activités et qu’elle transférerait ses travaux à de multiples fournisseurs locaux au Québec et en Ontario. BCE Inc. Notice annuelle 2006 |9 Le mars , le SCEP et Expertech ont annoncé qu’une entente avait été conclue relativement à certaines modifications de l’off re finale d’Expertech qui, si elles sont acceptées par les membres du syndicat, permettraient à Expertech d’éviter la fermeture. Cette off re a été soumise au vote des gens de métier et des membres du personnel de service. Les résultats seront annoncés le mars . Dans le cadre du processus de négociation, le SCEP a déposé, en décembre , une demande de déclaration d’employeur unique et une demande de déclaration de vente d’entreprise auprès du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) contre Bell Canada et Expertech. Les audiences sont prévues pour mai et juin . Si le SCEP devait voir ces demandes acceptées, Bell Canada pourrait être tenue de respecter les conventions collectives qui couvrent actuellement les employés d’Expertech. En décembre , Expertech a reçu une décision d’arbitrage selon laquelle il a été ordonné que le programme de retraite anticipée volontaire de de Bell Canada soit rendu disponible à tous les employés couverts par la convention collective relative aux gens de métier et aux membres du personnel de service. Les conventions collectives suivantes ont été conclues en : ■ La convention collective entre l’Association canadienne des employés en télécommunications (ACET) et Bell Canada, qui vise environ employés des ventes de communications, a expiré le décembre . Une nouvelle convention collective de deux ans a été signée le décembre . La nouvelle convention collective arrivera à échéance le décembre . ■ La convention collective entre l’ACET et Connexim Inc. (Connexim), qui vise environ membres du personnel de bureau, est arrivée à échéance le mai . Une nouvelle convention collective de cinq ans a été signée le er juin . La nouvelle convention collective arrivera à échéance le mai . ■ La convention collective entre Teamsters Québec, Local et Télébec, qui vise environ techniciens, arrivera à échéance le juillet . Une nouvelle convention collective a été signée le octobre . La nouvelle convention collective arrivera à échéance le juillet . Le janvier , le SCEP a présenté une demande de déclaration d’employeur unique visant Bell Canada, Bell West Inc. (qui est désormais la division Bell West de Bell Canada), Smiston Communications Inc. (Smiston) et GT Group Telecom Services Corporation (Group Telecom) auprès du CCRI, pour représenter les gens de métier et les membres du personnel de service de Bell West, de Smiston et de Group Telecom. Les parties ont échangé de la documentation écrite et une rencontre d’avant-audition a eu lieu devant le CCRI à la fin de . En décembre , le SCEP a déposé une demande d’accréditation syndicale à l’égard d’environ employés de Bell Canada affectés aux activités de l’Ouest. Le er février , le SCEP a reçu l’accréditation syndicale à l’égard de techniciens de Bell Canada dans l’Ouest. Les deux parties se rencontreront au milieu du mois de mars afin d’amorcer le processus de négociation visant la conclusion d’une première convention collective. Le SCEP a retiré sa demande de déclaration d’employeur unique déposée auprès du CCRI. 10 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 Les conventions collectives suivantes sont arrivées ou arriveront à échéance en : ■ La convention collective entre le SCEP et NorthernTel, qui vise environ gens de métier et membres du personnel de bureau et des ventes, est arrivée à échéance le février . Les négociations devraient commencer le avril . ■ La convention collective entre l’ACET et Télébec, qui vise environ membres du personnel de bureau, arrivera à échéance le er novembre . ■ La convention collective entre le SCEP et Bell Canada, qui vise environ gens de métier et membres du personnel de service, arrivera à échéance le novembre . ■ La convention collective entre le SCEP et Connexim, qui vise environ gens de métier, arrivera à échéance le novembre . ■ La convention collective entre le SCEP et Bell Aliant, s.e.c., qui vise environ gens de métier et membres du personnel de service en Ontario et au Québec, arrivera à échéance le novembre . ■ La convention collective entre le SCEP et Bell Aliant, s.e.c., qui vise environ gens de métier, membres du personnel de bureau et téléphonistes dans les quatre provinces de l’Atlantique, arrivera à échéance le décembre . Notre structure du capital Cette rubrique décrit les titres de BCE Inc. et de Bell Canada, les cotes que certaines agences de cotation ont attribuées à ces titres et la négociation de ces titres sur la Bourse de Toronto (TSX). Titres de BCE Inc. Les statuts de BCE Inc., tels qu’ils ont été modifiés, prévoient un nombre illimité d’actions ordinaires, un nombre illimité d’actions privilégiées de premier rang pouvant être émises en séries, un nombre illimité d’actions privilégiées de second rang pouvant également être émises en séries et un nombre illimité d’actions de catégorie B. En outre, BCE Inc. a émis des titres de créance sous la forme de billets. Actions privilégiées de BCE Inc. Les modalités énoncées dans les statuts autorisent les administrateurs de BCE Inc. à émettre des actions privilégiées de premier et de second rang en une ou plusieurs séries et à déterminer le nombre d’actions de chaque série ainsi que les conditions qui s’y rattachent. Le janvier , les statuts de BCE Inc. ont été modifiés pour créer les actions privilégiées de premier rang de séries AE, AF, AG, AH, AI et AJ. Ces nouvelles séries d’actions privilégiées ont été créées dans le cadre d’un plan d’arrangement de Bell Canada en vertu duquel toutes les séries d’actions privilégiées émises et en circulation de Bell Canada ont été échangées contre une série correspondante de nouvelles actions privilégiées de premier rang de BCE Inc. (les nouvelles actions privilégiées de BCE). Ce plan d’arrangement est entré en vigueur le janvier . Par suite de la mise en œuvre du plan d’arrangement et de l’offre par BCE Inc. de certaines garanties pour les titres de créance publics de Bell Canada, avec prise d’effet le er février , Bell Canada n’a plus à préparer ni à déposer des documents d’information à l’intention du public distincts de ceux de BCE Inc. Pour plus de détails, voir la sous-section Annonces stratégiques de la section Faits saillants de , sous la rubrique Faits saillants de l’exploitation. Le tableau suivant donne un résumé des principales modalités rattachées aux actions privilégiées de premier rang de BCE Inc. au décembre . À cette date, il n’y avait aucune action privilégiée de second rang émise et en circulation. Les modalités détaillées relatives à ces actions sont énoncées dans les statuts de BCE Inc. nombre d’actions série taux de dividende annuel convertible en date de conversion date de rachat Q R S T Y Z AA AB AC AD Variable 4,54 % Variable 4,502 % Variable 5,319 % 5,45 % Variable 5,54 % Variable Série R Série Q Série T Série S Série Z Série Y Série AB Série AA Série AD Série AC 1er décembre 2015 1er décembre 2010 1er novembre 2011 1er novembre 2011 1er décembre 2007 1er décembre 2007 1er septembre 2007 1er septembre 2012 1er mars 2008 1er mars 2013 En tout temps 1er décembre 2010 En tout temps 1er novembre 2011 En tout temps 1er décembre 2007 1er septembre 2007 En tout temps 1er mars 2008 En tout temps prix de rachat 25,50 $ 25,00 $ 25,50 $ 25,00 $ 25,50 $ 25,00 $ 25,00 $ 25,50 $ 25,00 $ 25,50 $ CAPITAL DÉCLARÉ AU DÉCEMBRE (EN MILLIONS ) autorisées émises et en circulation 8 000 000 8 000 000 8 000 000 8 000 000 10 000 000 10 000 000 20 000 000 20 000 000 20 000 000 20 000 000 – 8 000 000 2 279 791 5 720 209 1 147 380 8 852 620 20 000 000 – 20 000 000 – – 200 57 143 29 221 510 – 510 – – 200 200 – 29 221 510 – 510 – 1 670 1 670 Droits de vote Liquidation ou dissolution Toutes les actions privilégiées émises et en circulation sont sans droit de vote, sauf dans certaines circonstances particulières, par exemple dans le cas où BCE Inc. ne verserait pas de dividendes, les porteurs ont droit à un vote par action. Les actions privilégiées de premier rang de toutes les séries sont de même rang entre elles et ont priorité sur la totalité des autres actions de BCE Inc. relativement au paiement des dividendes et à la distribution des actifs dans l’éventualité d’une liquidation ou d’une dissolution de BCE Inc., qu’elle soit volontaire ou involontaire, ou toute autre distribution d’actifs aux fins de la cessation des activités. Droit aux dividendes Les porteurs d’actions des séries R, T, Z, AA et AC ont droit à des dividendes cumulatifs trimestriels fi xes. Le taux de dividendes sur ces actions est rajusté tous les cinq ans, conformément aux statuts de BCE Inc. Les porteurs d’actions des séries S et Y ont droit à des dividendes cumulatifs mensuels ajustables variables. Le taux de dividendes variable sur ces actions est calculé chaque mois, conformément aux statuts de BCE Inc. Si les actions des séries Q, AB et AD sont émises, leurs porteurs auront droit à des dividendes cumulatifs mensuels ajustables variables. Modalités de conversion Toutes les actions privilégiées émises et en circulation sont convertibles au gré du porteur en une autre série connexe d’actions privilégiées à raison de une action pour une action, conformément aux modalités énoncées dans les statuts de BCE Inc. Modalités de rachat Les actions des séries R, T, Z, AA et AC seront rachetables par BCE Inc. à la date de rachat et tous les cinq ans par la suite, si ces actions devaient être en circulation. Les actions privilégiées de second rang de toutes les séries sont de même rang entre elles, sont de rang inférieur aux actions privilégiées de premier rang et ont priorité sur la totalité des autres actions de BCE Inc. relativement au paiement des dividendes et à la distribution des actifs dans l’éventualité d’une liquidation ou d’une dissolution de BCE Inc., qu’elle soit volontaire ou involontaire, ou toute autre distribution d’actifs aux fins de la cessation des activités. Actions ordinaires et actions de catégorie B de BCE Inc. Les statuts de fusion de BCE Inc. prévoient un nombre illimité d’actions ordinaires avec droit de vote et d’actions de catégorie B sans droit de vote. Chaque action ordinaire confère un droit de vote à son porteur lors de toute assemblée des actionnaires. Les actions ordinaires et les actions de catégorie B sont de même rang en ce qui a trait au versement de dividendes et à la distribution des actifs en cas de liquidation ou de dissolution de BCE Inc., après les paiements dus aux porteurs d’actions privilégiées. Le tableau suivant fournit de l’information concernant les actions ordinaires en circulation de BCE Inc. aux décembre et . Aucune action de catégorie B n’était en circulation aux décembre et . BCE Inc. peut racheter les actions des séries S et Y en tout temps au prix de , $ l’action. Si les actions des séries Q, AB et AD sont émises, elles pourront être rachetées par BCE Inc. en tout temps au prix de , $ l’action. BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 11 NOMBRE CAPITAL DÉCLARÉ D’ACTIONS (EN MILLIONS ) NOMBRE CAPITAL DÉCLARÉ D’ACTIONS (EN MILLIONS ) En circulation ou en cours au début Actions émises en vertu du régime d’options sur actions des employés(1) Actions rachetées et annulées Réduction du nombre d’actions(2) 927 318 916 1 246 932 (45 151 666) (75 770 241) 16 806 35 (805) (2 549) 925 935 682 1 383 234 16 781 25 En circulation ou en cours à la fin 807 643 941 13 487 927 318 916 16 806 () Comprend une reclassification de millions $ du surplus d’apport relatif à l’exercice d’options sur actions des employés. () Diminution des actions ordinaires de BCE Inc. en circulation, dans le cadre d’une distribution de parts de fiducie de Bell Aliant, par la voie d’un remboursement de capital aux détenteurs d’actions ordinaires de BCE Inc. Il existe certaines contraintes quant à la propriété d’actions ordinaires de BCE Inc. Pour plus de détails, consulter la rubrique intitulée Cadre réglementaire dans lequel nous exerçons nos activités à la section Les lois qui régissent nos activités. Titres de créance de BCE Inc. Le décembre , BCE Inc. a remboursé la totalité de ses billets de série B à , % en circulation, échéant le octobre , pour une somme en capital de , milliard $ à un prix correspondant à , $ par tranche de $ de billets, majoré de , $ au titre des intérêts courus et impayés. Le tableau suivant présente un sommaire des titres de créance à long terme émis par BCE et toujours en cours : Billets de série C taux d’intérêt échéance en millionS 7,35 % 30 octobre 2009 650 Les billets de série C émis par BCE Inc. sont tous non garantis. BCE Inc. peut, à son gré, rembourser les billets de série C en tout temps. BCE Inc. a un prospectus préalable prévoyant l’émission de billets à moyen terme jusqu’à concurrence de , milliard $. BCE Inc. n’a émis aucun effet à moyen terme en vertu de son prospectus préalable actuel qui vient à échéance le novembre . Les contrats bilatéraux qui régissent les billets de série C ainsi que les billets à moyen terme comprennent certaines clauses restrictives, y compris, sans s’y limiter, une clause de sûreté négative et des clauses relatives à certains cas de défaut, y compris, sans s’y limiter, la défaillance croisée relative à l’endettement de Bell Canada pour des fonds empruntés dans certaines circonstances. Les contrats bilatéraux qui régissent les billets de série C comprennent, en particulier, une disposition prévoyant que dans le cas où BCE Inc. procéderait à la cession d’actions avec droit de vote de Bell Canada d’un nombre tel que, directement ou indirectement, elle détiendrait moins de % des droits de vote relatifs aux actions avec droit de vote en circulation de Bell Canada, à moins que les billets de série C ne jouissent d’une cote approuvée par chacune de certaines agences de cotation pour chaque jour d’une période de cotation, BCE Inc. sera dans l’obligation d’off rir de racheter tous les billets de série C dans les cinq jours ouvrables suivant la période de cotation, à % de leur valeur nominale majorée des intérêts cumulés et non versés à la date d’achat. 12 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 BCE Inc. peut émettre des billets en vertu de son programme de papier commercial jusqu’à concurrence du montant des marges de crédit de soutien consenties. Le montant total disponible de ces marges de crédit de soutien consenties s’établissait à millions $ au décembre . En date du décembre , BCE Inc. n’avait aucun papier commercial en circulation. BCE Inc. se conforme à toutes les modalités et restrictions relatives à ses titres de créance mentionnés plus haut. Titres de Bell Canada Les statuts de fusion de Bell Canada, tels qu’ils ont été modifiés, prévoient un nombre illimité d’actions ordinaires et un nombre illimité d’actions privilégiées pouvant être émises en séries. En outre, Bell Canada a émis des titres de créance sous forme de débentures et de billets. Actions privilégiées de catégorie A de Bell Canada Au décembre , les statuts de fusion de Bell Canada prévoyaient un nombre illimité d’actions privilégiées de catégorie A (les actions privilégiées de Bell Canada). Les modalités énoncées dans les statuts autorisent les administrateurs de Bell Canada à émettre les actions privilégiées de Bell Canada en une ou plusieurs séries et à déterminer le nombre d’actions de chaque série ainsi que les conditions qui s’y rattachent. Le tableau suivant donne un résumé des principales modalités rattachées aux actions privilégiées de Bell Canada au décembre . Les modalités détaillées relatives à ces actions sont énoncées dans les statuts de Bell Canada. Pour chacune des séries à d’actions privilégiées de Bell Canada, nous avons indiqué la série correspondante AE à AJ des nouvelles actions privilégiées de BCE, contre lesquelles les actions privilégiées de Bell Canada ont été échangées le janvier dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’arrangement de Bell Canada. Les modalités des nouvelles actions privilégiées de BCE sont équivalentes à celles des actions privilégiées de Bell Canada décrites ci-dessous. Pour plus de détails sur le plan d’arrangement de Bell Canada, voir la sous-section Titres de BCE Inc. de la section Notre structure du capital et la sous-section Annonces stratégiques de la section Faits saillants de , sous la rubrique Faits saillants de l’exploitation. capital déclaré au décembre (eN millionS ) nombre d’actions série 15 (nouvelle série AE) 16 (nouvelle série AF) 17 (nouvelle série AG) 18 (nouvelle série AH) 19 (nouvelle série AI) 20 (nouvelle série AJ) taux de dividende annuel Variable 4,40 % 4,35 % Variable 4,65 % Variable convertible en Série 16 (nouvelle série AF) Série 15 (nouvelle série AE) Série 18 (nouvelle série AH) Série 17 (nouvelle série AG) Série 20 (nouvelle série AJ) Série 19 (nouvelle série AI) date de conversion date de rachat prix de rachat autorisées émises et en circulation 1er février 2010 En tout temps 25,50 $ 24 000 000 1 914 218 48 48 1er février 2010 1er février 2010 25,00 $ 24 000 000 14 085 782 352 352 1er mai 2011 1er mai 2011 25,00 $ 22 000 000 10 051 751 251 350 1er mai 2011 En tout temps 25,50 $ 22 000 000 3 948 249 99 – 1er août 2011 1er août 2011 25,00 $ 22 000 000 14 000 000 350 350 1er août 2016 En tout temps 25,50 $ 22 000 000 – Droits de vote Toutes les actions privilégiées de Bell Canada émises et en circulation au décembre étaient sans droit de vote, sauf dans certaines circonstances particulières, par exemple dans le cas où Bell Canada n’aurait pas versé de dividendes, les porteurs auraient alors eu droit à un vote par action. Droit aux dividendes Les porteurs d’actions des séries et avaient droit à des dividendes cumulatifs mensuels ajustables variables. Les porteurs d’actions des séries , et avaient droit à des dividendes cumulatifs trimestriels fi xes. Le taux de dividendes sur ces actions était rajusté tous les cinq ans, conformément aux statuts de Bell Canada. Si les actions de série avaient été émises, leurs porteurs auraient eu droit à des dividendes cumulatifs mensuels ajustables variables. Modalités de rachat Bell Canada pouvait racheter les actions des séries et en tout temps. Bell Canada aurait pu racheter les actions des séries , et à la date de rachat et tous les cinq ans par la suite, si ces actions avaient été en circulation. Si les actions de série avaient été émises, Bell Canada aurait pu les racheter en tout temps. Liquidation ou dissolution Dans le cas d’une liquidation ou d’une dissolution de Bell Canada ou de toute autre distribution de ses actifs à ses actionnaires aux fins de la ces- – 1 100 sation de ses activités, les porteurs d’actions privilégiées de Bell Canada avaient le droit de recevoir tous les montants prévus par les statuts de Bell Canada relativement au remboursement du capital, aux primes et aux dividendes. Ces montants étaient payables avant que tout montant ne soit versé ou que tout actif ne soit distribué aux porteurs d’actions ordinaires ou de toute action de rang inférieur aux actions privilégiées de Bell Canada. À moins que les statuts de Bell Canada aient prévu des modalités différentes relatives à l’une ou l’autre des séries d’actions privilégiées de Bell Canada, après réception par les porteurs d’actions privilégiées de Bell Canada des montants qui leur étaient dus en vertu de ces statuts, ces porteurs n’avaient droit à aucune autre distribution des actifs de Bell Canada. Titres de créance de Bell Canada Bell Canada a également émis des titres de créance à long terme, dont un sommaire est présenté dans le tableau suivant. TAUX D’INTÉRÊT moyen PONDÉRÉ Modalités de conversion Toutes les actions privilégiées émises et en circulation de Bell Canada au décembre étaient convertibles au gré du porteur en une autre série connexe d’actions privilégiées de Bell Canada à raison de une action pour une action, conformément aux modalités énoncées dans les statuts de Bell Canada. – 1 100 Débentures Débentures Débentures subordonnées 6,87 % 9,84 % 8,21 % AU DÉCEMBRE échéance (eN millionS ) 2007-2035 2041-2054 2026-2031 Total 7 025 700 275 8 000 La totalité des débentures émises par Bell Canada présentées ci-dessus sont non garanties; avec prise d’effet le er février , elles sont garanties par BCE Inc. Elles comprennent : ■ millions $ US échéant en , montant ayant fait l’objet d’un swap de dollars canadiens ■ une tranche de millions $ de la dette à long terme, qui comprend une option de rachat qui a été exercée, permettant le remboursement de la dette le février . Bell Canada a déposé un prospectus préalable visant l’émission de débentures à moyen terme d’un montant de , milliards $. Au mars , Bell Canada avait émis des débentures à moyen terme d’un montant de BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 13 millions $ dans le cadre de son prospectus préalable. La durée de validité de ce prospectus préalable se termine en juin . Bell Canada peut également émettre des billets en vertu de son propre programme de papier commercial jusqu’à concurrence du montant des marges de crédit de soutien qui lui ont été consenties. Le montant total des marges de crédit de soutien consenties à Bell Canada s’établissait à millions $ au décembre . À cette date, Bell Canada n’avait aucun papier commercial en circulation. Bell Canada peut émettre jusqu’à concurrence d’un montant de millions $ de billets de catégorie E en vertu de son programme de papier commercial. Ces billets ne sont soutenus par aucune marge de crédit consentie et peuvent être prorogés dans certaines circonstances. Bell Canada n’avait aucun billet de catégorie E à payer au décembre . Certaines conventions de titres d’emprunt de Bell Canada comprennent des clauses restrictives à l’égard de l’émission de titres d’emprunt additionnels dont la date d’échéance dépasse un an en fonction de certains critères liés à la couverture des intérêts et à la couverture par l’actif. Bell Canada se conforme à toutes les modalités et restrictions relatives à ses titres de créance. Cotation des titres de BCE Inc. et de Bell Canada Les cotations indiquent généralement la mesure dans laquelle une société peut rembourser le capital et les intérêts ou peut verser des dividendes sur les titres. Les titres de BCE Inc. et de Bell Canada sont cotés par les agences de cotation suivantes : ■ Dominion Bond Rating Service Limited (DBRS) ■ Standard & Poor’s, une division de The McGraw-Hill Companies, Inc. (S&P) ■ Moody’s Investors Service, Inc. (Moody’s) ■ Fitch Ratings Ltd. (Fitch). Cette rubrique décrit les cotes de crédit demandées par BCE Inc. et Bell Canada pour leurs titres, ou celles qu’elles ont reçues. Ces cotes off rent aux investisseurs une mesure indépendante de la qualité du crédit liée à une émission de titres. Chaque cote devrait être évaluée de façon indépendante. Ces cotes de crédit ne constituent pas des recommandations visant l’achat, la détention ou la vente des titres mentionnés plus haut, ni un avis sur la valeur de marché ou la pertinence pour un investisseur en particulier. Il n’existe aucune garantie que ces cotes demeureront en vigueur pour une période de temps donnée, ou qu’elles ne feront pas l’objet d’une révision ou d’un retrait par une agence de cotation à l’avenir. Papier commercial Le tableau suivant présente les échelles de cotation que chaque agence de cotation qui attribue une cote aux instruments de créance à court terme de BCE Inc. ou de Bell Canada attribue aux instruments de créance à court terme. DBRS S&P Moody’s COTE LA PLUS ÉLEVÉE ATTRIBUÉE AUX TITRES COTÉS COTE LA MOINS ÉLEVÉE ATTRIBUÉE AUX TITRES COTÉS R-1 (élevée) A-1 (élevée) P-1 D D P-3 L’échelle de cotation de la dette à court terme de DBRS indique l’évaluation de DBRS des risques qu’un emprunteur ne rembourse pas ses emprunts à court terme dans les délais prévus. Chaque cote de DBRS est basée sur des facteurs quantitatifs et qualitatifs pertinents pour l’emprunteur. La cote attribuée au papier commercial par S&P indique l’évaluation de S&P quant à la capacité de la société de respecter ses engagements financiers relatifs à un programme de papier commercial précis ou à un autre instrument financier à court terme, comparativement au service de la dette et à la capacité de remboursement d’autres sociétés des marchés des capitaux canadiens. Les cotes à court terme de Moody’s indiquent l’évaluation de Moody’s quant à la capacité des émetteurs de respecter leurs obligations financières à court terme. Elle peut attribuer des cotes aux émetteurs, à des programmes à court terme ou à des instruments de créance à court terme individuels. À moins d’indication expresse, ces obligations à court terme ont généralement une échéance initiale de mois ou moins. BCE Inc. et Bell Canada ont reçu les cotes suivantes relativement au papier commercial. COTE DE CRÉDIT ATTRIBUÉE AU PAPIER COMMERCIAL DBRS S&P Moody’s R-1 (faible) A-1 (faible) P-2 DBRS a également attribué une cote R- (faible) à Bell Canada et une cote R- (élevée) à BCE Inc. pour les effets commerciaux prorogeables. La cote R- (faible) pour la dette à court terme se classe troisième parmi les dix cotes de crédit attribuées par DBRS et, selon DBRS, signifie que : ■ la qualité du crédit est satisfaisante ■ la solidité et les perspectives d’ensemble sont respectables quant aux ratios clés de liquidité, de dette et de rentabilité, mais pas aussi favorables que celles de catégories plus élevées ■ les facteurs défavorables existants sont jugés raisonnables, et que la taille de la société lui permet généralement d’avoir de l’influence au sein de son industrie. La cote R- (élevée) pour le crédit à court terme se classe quatrième parmi les dix cotes de crédit attribuées par DBRS et, selon DBRS, indique la borne supérieure d’une qualité de crédit adéquate. La capacité de remboursement des obligations à l’échéance demeure acceptable, bien que la solidité et les perspectives d’ensemble quant aux ratios clés de liquidité, de dette et de rentabilité ne soient pas aussi élevées que celles de catégories mieux cotées. La cote A- (faible) se classe troisième parmi les huit cotes de crédit à court terme attribuées par S&P et, selon S&P, indique que l’obligation à court terme est un peu plus susceptible de subir l’incidence de 14 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 circonstances et de conditions économiques défavorables que les obligations à court terme se retrouvant dans des catégories mieux cotées et que la capacité à respecter les engagements financiers liés aux obligations à court terme est satisfaisante. Les obligations cotées A- (faible) sur l’échelle canadienne de cotation du papier commercial recevraient une cote A- sur l’échelle de cotation globale des obligations à court terme de S&P. Les cotes internationales de Fitch relatives au crédit à long terme représentent une évaluation de la capacité à respecter les engagements libellés en devises ou en monnaie locale. Les cotes relatives aux engagements libellés en devises ou en monnaie locale sont comparables à l’échelle internationale. La cote relative aux engagements libellés en monnaie locale mesure la probabilité de paiement uniquement dans la monnaie et la juridiction de l’état souverain en question. La cote P- attribuée au papier commercial de BCE Inc. et de Bell Canada se classe deuxième parmi les trois cotes de crédit à court terme attribuées par Moody’s et, selon Moody’s, indique une forte capacité de remboursement des obligations liées à la dette à court terme. La dette à long terme émise par BCE Inc. et Bell Canada s’est vu attribuer les cotes suivantes : Cote attribuée à la dette à long terme non subordonnée de bce inc. Dette à long terme Le tableau qui suit présente les échelles de cotation que chaque agence de cotation attribue aux instruments de créance à long terme. DBRS S&P Moody’s Fitch COTE LA PLUS ÉLEVÉE ATTRIBUÉE AUX TITRES COTÉS COTE LA MOINS ÉLEVÉE ATTRIBUÉE AUX TITRES COTÉS AAA AAA Aaa AAA D D C D L’échelle de cotation de la dette à long terme de DBRS indique le risque qu’une société ne respecte pas ses obligations de paiement d’intérêts et de capital dans les délais prévus. Chaque cote de DBRS est basée sur des facteurs quantitatifs et qualitatifs pertinents à l’emprunteur. L’échelle de cotation de S&P fournit une évaluation actuelle de la solvabilité d’une société relativement à une obligation financière précise, une catégorie précise d’obligations financières ou un programme financier précis. Cette évaluation tient compte des éléments suivants : ■ la solvabilité des garants et des assureurs, et d’autres formes de rehaussement du crédit liées aux obligations ■ la devise dans laquelle est libellée l’obligation ■ les renseignements courants fournis par la société ou obtenus par S&P auprès d’autres sources fiables ■ l’information financière non vérifiée, de temps à autre, puisque S&P n’effectue pas de vérification ■ la possibilité du paiement – capacité et intention de la société de respecter ses engagements financiers relatifs à une obligation conformément aux modalités de l’obligation ■ la nature et les modalités de l’obligation ■ la protection offerte par l’obligation et le rang relatif de cette dernière dans l’éventualité d’une faillite, d’une réorganisation ou d’un autre arrangement en vertu des lois sur la faillite et d’autres lois ayant une incidence sur les droits des créanciers. Les cotes de Moody’s portant sur les obligations à long terme représentent une évaluation du risque de crédit relatif d’obligations à taux fi xe ayant une échéance initiale de un an ou plus. Elles évaluent la possibilité qu’une obligation financière ne soit pas honorée comme convenu. Ces cotes reflètent à la fois la possibilité de défaut et toute perte financière subie en cas de défaut. DBRS S&P Moody’s Fitch A (faible) BBB+ Baa2 BBB+ Cote attribuée à la dette à long terme non subordonnée de bell canada A ABaa1 BBB+ Cote attribuée à la dette à long terme subordonnée de bell canada BBB (élevée) BBB+ Baa2 BBB Les cotes A, A (faible) et BBB (élevée) de DBRS attribuées à la dette à long terme se classent sixième, septième et huitième, respectivement, parmi les cotes de crédit attribuées à la dette à long terme par DBRS. Selon DBRS, une société dont la dette à long terme s’est vu attribuer la cote A : ■ présente une qualité du crédit satisfaisante ■ off re une protection des intérêts et du capital importante, mais à un degré moindre que les entités ayant reçu la cote AA. Bien que la cote A soit une cote respectable, les sociétés qui se retrouvent dans cette catégorie sont jugées plus susceptibles de subir l’incidence de conditions économiques défavorables et sont marquées par des tendances cycliques plus importantes que celles de sociétés dont les titres jouissent d’une cote plus élevée. Selon DBRS, une dette à long terme qui s’est vu attribuer la cote BBB : ■ présente une qualité du crédit adéquate ■ off re une protection des intérêts et du capital acceptable, mais la société est jugée passablement susceptible de subir incidence de conditions financières et économiques défavorables, ou il peut exister d’autres conditions défavorables ayant pour effet de réduire la solidité de la société et de ses titres cotés. Les cotes A- et BBB+ se classent septième et huitième, respectivement, parmi les cotes de crédit de la dette à long terme attribuées par S&P. Selon S&P, une obligation cotée A est un peu plus susceptible de subir l’incidence de circonstances et de conditions économiques défavorables que les obligations se retrouvant dans des catégories mieux cotées. Toutefois, la société jouit quand même d’une forte capacité à respecter son engagement financier lié à l’obligation. Selon S&P, une société dont les titres se voient attribuer une cote BBB jouit d’une bonne capacité à respecter ses engagements financiers. Toutefois, la possibilité est plus grande que des conditions économiques ou des changements de circonstances défavorables affaiblissent la capacité de la société à respecter ses engagements financiers. BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 15 Les cotes Baa et Baa se classent huitième et neuvième, respectivement, parmi les cotes de crédit de la dette à long terme attribuées par Moody’s. Selon Moody’s, les obligations cotées Baa sont assujetties à un risque de crédit modéré. Elles sont jugées de qualité moyenne et peuvent comprendre certaines caractéristiques spéculatives. Les cotes BBB+ et BBB se classent huitième et neuvième, respectivement, parmi les cotes de crédit à long terme attribuées par Fitch. Selon Fitch, la cote BBB dénote les attentes actuelles quant à un faible risque de crédit et à une bonne qualité du crédit. La capacité de respecter ses engagements financiers est jugée adéquate, mais cette capacité est plus susceptible d’être altérée par des changements de circonstances ou de conditions économiques. Actions privilégiées Le tableau qui suit présente l’échelle de cotation que chaque agence de cotation attribue aux titres privilégiés. COTE LA PLUS ÉLEVÉE ATTRIBUÉE AUX TITRES COTÉS DBRS S&P COTE LA MOINS ÉLEVÉE ATTRIBUÉE AUX TITRES COTÉS Pfd-1 (élevée) P-1 (élevée) D D L’échelle de cotation des actions privilégiées de DBRS indique leur évaluation du risque qu’un emprunteur ne soit pas en mesure de respecter la totalité de son obligation de verser des dividendes et de rembourser le capital dans les délais prévus. Chaque cote de DBRS est basée sur des facteurs qualitatifs et quantitatifs pertinents pour l’emprunteur. Les cotes attribuées par S&P aux actions privilégiées représentent une évaluation actuelle de la solvabilité d’une société quant au respect d’une obligation précise liée à des actions privilégiées émises sur le marché, comparativement aux actions privilégiées émises par d’autres émetteurs du marché canadien. Les actions privilégiées de premier rang émises par BCE Inc. se sont vu attribuer les cotes suivantes. COTE ATTRIBUÉE aux ACTIONS PRIVILÉGIÉES DBRS S&P Pfd-2 (faible) P-2 La cote Pfd- (faible) attribuée aux actions privilégiées se classe sixième parmi les cotes de crédit attribuées aux actions privilégiées par DBRS. Selon DBRS, une société dont les actions privilégiées ont reçu la cote Pfd- : ■ présente une qualité du crédit satisfaisante ■ off re une protection des intérêts et du capital importante, mais les bénéfices, le bilan et les ratios de couverture ne sont pas aussi solides que ceux des sociétés auxquelles la cote Pfd- a été attribuée. En général, les sociétés jouissant d’une cote Pfd- ont des obligations de premier rang cotées dans la catégorie A. La cote P- se classe cinquième parmi les cotes de crédit attribuées aux actions privilégiées par S&P. Une cote P- sur l’échelle canadienne est équivalente à une cote BBB sur l’échelle internationale. Selon S&P, une obligation cotée BBB présente des paramètres de protection adéquats. 16 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 Toutefois, la possibilité est plus grande que des conditions économiques ou des changements de circonstances défavorables affaiblissent la capacité de la société à respecter son engagement financier relatif à l’obligation. Perspectives DBRS, Moody’s et Fitch indiquent une mention stable à l’égard des perspectives de BCE Inc. et de Bell Canada, tandis que S&P indique une mention négative. Négociation de nos titres Les actions ordinaires et privilégiées de BCE Inc. sont inscrites à la cote de la TSX et, jusqu’au janvier , les actions privilégiées de Bell Canada étaient également inscrites à la cote de la TSX. En outre, les actions ordinaires de BCE Inc. sont aussi inscrites à la New York Stock Exchange (NYSE) et à la Bourse suisse (SWX). Les tableaux ci-après présentent la fourchette du cours de l’action par mois et les volumes échangés à la TSX en pour chacune des catégories de titres de BCE Inc. Actions ordinaires de BCE Inc. haut Décembre Novembre Octobre Septembre Août Juillet Juin Mai Avril Mars Février Janvier 31,50 $ 28,50 $ 34,25 $ 31,10 $ 28,00 $ 26,96 $ 27,81 $ 27,75 $ 28,53 $ 28,95 $ 28,80 $ 29,04 $ bas 27,85 $ 26,79 $ 30,10 $ 27,01 $ 25,41 $ 25,32 $ 25,91 $ 26,12 $ 27,50 $ 27,13 $ 26,56 $ 27,18 $ VOLUME échangé 100 311 684 65 343 412 103 465 748 86 785 489 50 769 722 35 786 736 46 138 711 48 550 885 34 133 692 54 161 271 62 246 216 57 586 682 Actions privilégiées de BCE Inc. – Série R haut Décembre Novembre Octobre Septembre Août Juillet Juin Mai Avril Mars Février Janvier 25,65 $ 25,67 $ 25,87 $ 25,59 $ 25,33 $ 25,59 $ 25,80 $ 25,72 $ 26,19 $ 26,20 $ 25,97 $ 26,09 $ bas VOLUME échangé 25,12 $ 24,66 $ 25,25 $ 24,75 $ 24,75 $ 25,05 $ 25,16 $ 24,66 $ 25,07 $ 25,71 $ 25,65 $ 25,78 $ 1 514 084 29 973 41 404 137 037 36 395 45 585 41 402 49 442 50 936 102 660 164 565 468 330 Actions privilégiées de BCE Inc. – Série S haut Décembre Novembre Octobre Septembre Août Juillet Juin Mai Avril Mars Février Janvier 25,09 $ 24,98 $ 25,35 $ 25,00 $ 25,05 $ 25,15 $ 25,25 $ 25,30 $ 25,25 $ 25,30 $ 25,25 $ 25,39 $ Actions privilégiées de BCE Inc. – Série AA bas 24,70 $ 24,51 $ 24,80 $ 24,28 $ 24,25 $ 24,76 $ 25,11 $ 25,11 $ 25,10 $ 25,04 $ 25,05 $ 25,05 $ VOLUME échangé 472 130 27 150 87 660 61 520 55 910 16 875 26 212 28 857 142 599 58 656 279 511 103 978 Actions privilégiées de BCE Inc. – Série T haut Décembre Novembre 25,85 $ 25,50 $ haut Décembre Novembre Octobre Septembre Août Juillet Juin Mai Avril Mars Février Janvier 25,00 $ 25,20 $ 25,48 $ 24,88 $ 25,00 $ 25,20 $ 25,29 $ 25,44 $ 25,39 $ 25,44 $ 25,65 $ 25,60 $ bas 25,01 $ 25,00 $ VOLUME échangé 594 453 20 515 bas 24,75 $ 24,70 $ 24,41 $ 24,15 $ 24,77 $ 25,00 $ 24,95 $ 25,01 $ 25,16 $ 25,10 $ 25,10 $ 25,10 $ VOLUME échangé 2 200 11 300 15 526 9 175 4 446 9 045 13 997 39 668 44 060 5 585 6 594 9 447 Actions privilégiées de BCE Inc. – Série Z haut Décembre Novembre Octobre Septembre Août Juillet Juin Mai Avril Mars Février Janvier 25,79 $ 25,57 $ 25,80 $ 25,98 $ 25,85 $ 26,00 $ 26,20 $ 26,74 $ 26,25 $ 26,50 $ 26,35 $ 26,55 $ haut Décembre Novembre Octobre Septembre Août Juillet Juin Mai Avril Mars Février Janvier 25,47 $ 25,39 $ 25,61 $ 25,73 $ 25,48 $ 25,65 $ 25,74 $ 25,55 $ 25,85 $ 25,83 $ 25,92 $ 26,10 $ bas VOLUME échangé 25,21 $ 25,03 $ 24,96 $ 25,14 $ 25,02 $ 25,20 $ 25,25 $ 25,01 $ 25,35 $ 25,44 $ 25,46 $ 25,60 $ 1 380 470 87 793 80 591 37 232 89 728 78 289 675 784 140 256 93 789 294 413 148 853 273 951 Actions privilégiées de BCE Inc. – Série AC Actions privilégiées de BCE Inc. – Série Y bas 25,25 $ 23,72 $ 25,10 $ 25,01 $ 25,01 $ 25,25 $ 25,45 $ 25,01 $ 25,21 $ 25,85 $ 25,40 $ 25,60 $ VOLUME échangé 539 000 285 239 47 045 78 399 26 681 35 178 307 021 317 400 45 480 138 910 47 850 36 615 haut Décembre Novembre Octobre Septembre Août Juillet Juin Mai Avril Mars Février Janvier 26,00 $ 25,65 $ 25,98 $ 26,17 $ 26,53 $ 25,89 $ 25,97 $ 27,50 $ 26,25 $ 26,25 $ 26,30 $ 26,60 $ bas VOLUME échangé 25,42 $ 25,15 $ 25,25 $ 25,51 $ 25,18 $ 25,15 $ 25,58 $ 24,75 $ 25,35 $ 25,60 $ 25,50 $ 25,50 $ 2 162 825 89 946 134 733 44 705 47 660 115 246 546 080 246 945 54 680 520 236 205 760 54 356 Actions privilégiées de Bell Canada – Série (échangées contre les nouvelles actions privilégiées de BCE – Série AE avec prise d’effet le janvier ) haut Décembre Novembre Octobre Septembre Août Juillet Juin Mai Avril Mars Février Janvier 25,09 $ 25,09 $ 25,68 $ 24,89 $ 25,25 $ 25,00 $ 25,15 $ 25,85 $ 25,90 $ 25,25 $ 25,55 $ 25,60 $ bas VOLUME échangé 24,80 $ 24,50 $ 24,74 $ 24,41 $ 24,75 $ 24,75 $ 24,72 $ 24,80 $ 24,97 $ 24,75 $ 24,90 $ 25,15 $ BCE Inc. Notice annuelle 2006 4 205 6 112 12 925 5 920 7 801 29 200 6 655 70 998 14 123 9 411 11 600 5 327 | 17 Actions privilégiées de Bell Canada – Série (échangées contre les nouvelles actions privilégiées de BCE – Série AF avec prise d’effet le janvier ) haut Décembre Novembre Octobre Septembre Août Juillet Juin Mai Avril Mars Février Janvier 25,70 $ 25,69 $ 25,75 $ 25,51 $ 25,05 $ 25,50 $ 25,25 $ 25,80 $ 25,78 $ 26,20 $ 25,99 $ 26,30 $ bas 25,05 $ 24,67 $ 24,90 $ 24,90 $ 24,91 $ 24,90 $ 24,95 $ 24,62 $ 24,00 $ 25,43 $ 25,50 $ 25,66 $ Actions privilégiées de Bell Canada – Série (échangées contre les nouvelles actions privilégiées de BCE – Série AI avec prise d’effet le janvier ) VOLUME échangé 101 885 19 609 184 308 62 179 164 130 101 944 407 349 73 449 19 797 19 076 11 789 17 692 Actions privilégiées de Bell Canada – Série (échangées contre les nouvelles actions privilégiées de BCE – Série AG avec prise d’effet le janvier ) haut Décembre Novembre Octobre Septembre Août Juillet Juin Mai Avril Mars Février Janvier 25,73 $ 25,51 $ 25,69 $ 25,45 $ 25,10 $ 25,10 $ 25,40 $ 25,50 $ 25,20 $ 25,70 $ 25,75 $ 25,90 $ bas 25,05 $ 25,05 $ 25,10 $ 24,35 $ 24,21 $ 24,75 $ 24,85 $ 25,01 $ 24,81 $ 25,00 $ 25,35 $ 25,11 $ haut Décembre Novembre Octobre Septembre Août Juillet Juin Mai 25,55 $ 25,40 $ 25,40 $ 25,17 $ 25,15 $ 25,20 $ 25,15 $ 25,30 $ 18 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 bas 25,10 $ 25,05 $ 25,13 $ 25,07 $ 25,05 $ 25,00 $ 25,05 $ 25,05 $ haut Décembre Novembre Octobre Septembre Août Juillet Juin Mai Avril Mars Février Janvier 26,24 $ 26,25 $ 26,49 $ 25,80 $ 25,10 $ 25,29 $ 25,33 $ 25,55 $ 25,59 $ 26,25 $ 26,25 $ 26,25 $ bas VOLUME échangé 25,01 $ 25,06 $ 25,30 $ 25,03 $ 24,94 $ 24,75 $ 24,90 $ 24,52 $ 25,01 $ 25,00 $ 25,00 $ 25,43 $ 525 828 125 527 99 832 1 033 049 2 374 749 1 847 355 306 157 112 327 41 484 220 046 254 087 32 085 Notre politique de dividendes VOLUME échangé 241 300 30 262 53 751 160 699 38 885 41 054 650 400 83 890 302 534 84 220 22 465 46 739 Actions privilégiées de Bell Canada – Série (échangées contre les nouvelles actions privilégiées de BCE – Série AH avec prise d’effet le janvier ) VOLUME échangé 24 900 27 130 102 470 882 930 212 984 10 965 175 400 171 925 La politique de BCE Inc. en matière de dividendes tient compte de nombre de facteurs, notamment les tendances liées aux flux de trésorerie et au bénéfice, la situation financière et les besoins de trésorerie. Nous cherchons à permettre aux actionnaires de participer aux progrès opérationnels de la société par l’entremise de la croissance des distributions de dividendes, tout en maintenant une structure du capital saine qui off re une souplesse financière suffisante en matière d’investissement dans des priorités stratégiques et de croissance future. Dans cet esprit, le décembre , BCE Inc. a annoncé que son conseil d’administration a approuvé une augmentation de % du dividende annuel sur actions ordinaires de BCE Inc., qui passe de , $ à , $ par action ordinaire. Le conseil d’administration de BCE Inc. a établi une cible à l’égard du ratio de distribution sur actions ordinaires de % à % du bénéfice. Désormais, les augmentations des dividendes sur actions ordinaires seront directement liées à la croissance du bénéfice de la société. Le conseil d’administration de BCE Inc. réexamine la politique de dividendes de BCE Inc. de temps à autre. Sous réserve d’une déclaration du conseil d’administration, BCE Inc. verse des dividendes trimestriels sur ses actions ordinaires au taux de , $ par année. Sous réserve d’une déclaration du conseil d’administration, BCE Inc. verse les dividendes sur ses actions privilégiées chaque trimestre, sauf pour les dividendes sur actions privilégiées de série S, de série Y, de série AE et de série AH que BCE Inc. déclare et verse chaque mois. Le tableau suivant présente le montant des dividendes en espèces déclarés par action pour chaque catégorie d’actions de BCE Inc. en , et . Actions ordinaires Actions privilégiées – série R – série S – série T – série Y – série Z – série AA – série AC 1,32 $ 1,32 $ 1,20 $ 1,135 $ 0,97808 $ 0,281375 $ 0,97212 $ 1,3298 $ 1,3625 $ 1,385 $ 1,441375 $ 0,7546 $ – 0,79798 $ 1,3298 $ 1,3625 $ 1,385 $ 1,5435 $ 0,66022 $ – 0,66267 $ 1,3298 $ 1,3625 $ 1,385 $ Tel qu’il a été mentionné précédemment, avec prise d’effet le janvier , les actions privilégiées de Bell Canada en circulation ont été échangées contre les nouvelles actions privilégiées correspondantes de BCE. Le tableau suivant présente le montant des dividendes en espèces déclarés en , et par catégorie d’actions privilégiées de Bell Canada. 2006() Série 15 (échangées contre des actions de BCE Inc., série AE) Série 16 (échangées contre des actions de BCE Inc., série AF) Série 17 (échangées contre des actions de BCE Inc., série AG) Série 18 (échangées contre des actions de BCE Inc., série AH) Série 19 (échangées contre des actions de BCE Inc., série AI) 0,96979 $ 0,80885 $ 1,10 $ 1,10 $ 1,143755 $ 1,31252 $ 0,88802 $ 1,27501 $ 1,375 $ – 1,31252 $ – 1,38752 $ – 1,38752 $ () Exclut le dividende exceptionnel de , $ par action déclaré le décembre . Notre politique sur la responsabilité sociale Le novembre , BCE Inc. a adopté une politique environnementale affirmant notre position quant à ce qui suit : ■ notre engagement envers la protection de l’environnement ■ notre conviction que la protection de l’environnement fait partie intégrante des affaires, et qu’elle doit être gérée systématiquement dans le cadre d’un processus d’amélioration continue. La politique contient des principes qui soutiennent notre engagement, allant de l’exercice de la diligence raisonnable visant à respecter ou à dépasser les exigences des lois environnementales auxquelles nous sommes assujettis, jusqu’à la prévention de la pollution et la promotion de mesures efficientes qui réduisent l’utilisation des ressources et le gaspillage. Nous avons donné instruction aux fi liales à qui cette politique s’applique de promouvoir ces principes et nous avons instauré un comité au niveau de la direction afin de superviser la mise en œuvre de la politique. Bell Canada surveille ses activités pour s’assurer de leur conformité aux exigences et aux normes applicables en matière d’environnement, et apporte des mesures préventives et correctives au besoin. En , elle a instauré un système de gestion et d’examen en matière environnementale qui permet : ■ de détecter rapidement les problèmes éventuels ■ de cerner les occasions de gestion et d’économie des coûts ■ d’établir un plan d’action ■ d’assurer l’amélioration continue au moyen d’un processus régulier de suivi et d’établissement de rapport. Un de ses outils essentiels est le plan environnemental de l’entreprise, qui détaille les activités environnementales mises en place par les diverses unités d’exploitation de Bell Canada. Le plan fait état des exigences de financement, des responsabilités et des résultats attendus, et assure le suivi des progrès accomplis par Bell Canada dans l’atteinte des objectifs fi xés. Au décembre , Bell Canada avait intégré les entités suivantes dans son plan environnemental de l’entreprise : Bell Canada, Bell Aliant (Québec et Ontario), Bell Mobilité, Bell ExpressVu, Bell West, Bell Solutions techniques inc. (Bell Solutions techniques), BCE Nexxia Corp., Expertech, Télébec, NorthernTel, Northwestel et Télésat. Pour l’exercice terminé le décembre , Bell Canada a consacré un montant total de , millions $ aux activités liées à l’environnement. De cette somme, une proportion de % représentait des charges et une proportion de %, des dépenses en immobilisations. Pour , Bell Canada a prévu au budget un montant de , millions $ ( % au titre des charges et % au titre des dépenses en immobilisations) pour assurer l’application adéquate de sa politique en matière environnementale et réduire le plus possible ses différents risques environnementaux. En , Bell Aliant a adopté une politique globale d’environnement pour la région du Canada atlantique, qui a été mise à jour en . Ce document énonce son engagement, soit de contribuer à créer un avenir viable en tenant compte des aspects économiques, environnementaux et sociaux à long terme dans le mode d’exploitation de ses activités. La politique vise à identifier les activités et les situations susceptibles d’avoir des effets dommageables sur l’environnement; elle a également mis en œuvre des pratiques positives pour l’environnement ainsi que des mesures préventives. Avec ce programme, Bell Aliant vise à s’assurer qu’elle respecte toutes les exigences de la réglementation environnementale et que ses activités sont exercées de manière à minimiser le risque pour l’environnement par l’intermédiaire d’un processus d’amélioration continue. Bell Aliant gère son programme environnemental au moyen de processus semblables à ceux qu’utilise Bell Canada, et elle établit une collaboration à divers niveaux afin d’harmoniser ce programme avec celui de Bell Canada. Bell Aliant a adopté un plan d’action environnemental qui établit des objectifs précis pour . Nous attachons de l’importance au développement durable et nous tenons compte des aspects environnementaux, sociaux et économiques dans nos décisions commerciales. Nous nouons le dialogue avec les parties intéressées en vue de trouver des moyens de créer des avantages, tant pour la société en général que pour l’entreprise, tout en réduisant, lorsque nous le pouvons, toute incidence défavorable que ces activités pourraient avoir. Dans la foulée de cet engagement, en , BCE Inc. BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 19 a adopté une résolution visant à appuyer les principes du Pacte mondial des Nations Unies. Nous sommes un membre actif de la Global e-Sustainability Initiative (GeSI) (www.gesi.org), une organisation internationale qui encourage le développement durable au sein de l’industrie des TIC. Les membres de la GeSI reconnaissent la nécessité, pour l’industrie des TIC, d’assumer un rôle de leader afin de : ■ mieux comprendre l’incidence de leurs technologies en constante évolution, dans le contexte d’une société de l’information dont la croissance est fulgurante, et d’en saisir les possibilités ■ fournir aux particuliers, aux entreprises et aux institutions des solutions durables aux défis qu’ils doivent relever relativement à leur tentative de maintenir un équilibre entre les facteurs économiques, écologiques et sociaux. BCE Inc. fait partie d’indices boursiers à caractère éthique, comme l’indice Dow Jones Sustainability, l’indice FTSE GOOD et l’indice Jantzi Social. Nous avons également l’obligation, en tant qu’entreprise citoyenne responsable, d’utiliser nos ressources financières et l’expertise de nos employés au profit des communautés que nous servons. Nous croyons que l’avenir de notre pays dépend aujourd’hui de notre capacité collective actuelle de permettre à nos enfants d’atteindre leur plein potentiel. C’est pourquoi nous concentrons nos efforts auprès d’organisations qui aident les enfants et les jeunes à devenir forts et en santé. C’est pourquoi nous investissons, par exemple, dans des programmes innovateurs d’hôpitaux pour enfants et nous soutenons des initiatives comme le site cyberaide.ca, un portail Web par l’entremise duquel les Canadiens ordinaires peuvent dénoncer des abus présumés. Nous continuons également de développer la Marche Bell pour Jeunesse, J’écoute, laquelle a permis d’amasser millions $ en cinq ans pour le seul service canadien de consultation et de référence par téléphone et par Internet, sans frais, bilingue et anonyme, offert heures sur aux jeunes. En , nous avons versé plus de millions $ en dons et en commandites. De plus, nos employés et retraités ont engagé plus de , million $ en dons de bienfaisance et ils ont fourni plus de heures de bénévolat. Ces données viennent appuyer le fait que nous croyons avoir un rôle important à jouer dans la viabilité des communautés dans lesquelles nous vivons et travaillons. Faits saillants de l’exploitation Cette rubrique fait état des événements importants ayant eu un effet sur nos activités au cours des trois derniers exercices. Faits saillants de Acquisitions et cessions clés d’entreprises Bell Aliant Le juillet , BCE Inc. et Aliant ont formé Bell Aliant. Bell Aliant combine les anciennes activités sur fi l régionales de Bell Canada dans des régions rurales en Ontario et au Québec et les anciennes activités sur fi l et de technologie de l’information et activités connexes d’Aliant dans la région du Canada atlantique, et inclut également la participation antérieure de , % de Bell Canada dans NorthernTel et dans Télébec, laquelle est détenue indirectement par l’intermédiaire du Groupe Bell Nordiq Inc. Dans le cadre de l’opération, nous avons acquis les actifs sans fi l d’Aliant et les actions de sa fi liale, DownEast Ltd., laquelle exploite des magasins de vente au détail dans tout le Canada atlantique. À la clôture de l’opération, nous détenions une participation indirecte de , % dans Bell Aliant, que nous avons par la suite réduite à environ % au moyen d’une distribution de parts de la fiducie par la voie d’un remboursement de capital aux détenteurs d’actions ordinaires de BCE Inc. le juillet . Dans le cadre de cette distribution, BCE Inc. a réduit ses actions ordinaires en circulation de , millions. Bell Aliant a été inscrite à la cote de la TSX le juillet sous le symbole « BA.UN ». BCE Inc. continue de consolider les résultats financiers de Bell Aliant. Pour peu que nous détenions une participation de % ou plus dans Bell Aliant et à la condition que certaines conventions commerciales importantes soient en vigueur, nous avons le droit de désigner la majorité des administrateurs et de nommer la majorité des fiduciaires de Bell Aliant. Nous avons également la possibilité d’exercer un droit de veto à l’égard de certaines mesures de Bell Aliant (plans d’affaires, opérations importantes, modifications importantes des activités, niveau d’endettement supérieur à , fois le BAIIA, nomination et changement du chef de la direction et conclusion de conventions commerciales importantes avec des concurrents de BCE), pour peu que nous détenions une participation de % ou plus dans Bell Aliant. Au quatrième trimestre de , Bell Aliant a annoncé une proposition visant l’acquisition de la totalité des parts du Fonds de revenu Bell Nordiq (Bell Nordiq), le détenteur de la participation résiduelle de , % dans NorthernTel et Télébec. L’opération, y compris le paiement par Bell Nordiq à ses porteurs de parts d’une distribution spéciale de , $ la part, ou de millions $, et l’émission de , part de Bell Aliant en échange de chaque part de Bell Nordiq, pour un total de , millions de parts, s’est conclue à la fin de janvier . Les parts de Bell Nordiq ont cessé d’être négociées à la TSX à la fermeture des bureaux le janvier et ont été radiées de la cote à la fermeture des bureaux le janvier . À l’heure actuelle, nous détenons une participation d’environ % dans Bell Aliant. Conclusion de la réorganisation de Bell Globemedia Le août , après avoir obtenu l’approbation des organismes de réglementation, BCE Inc. a conclu la vente d’une participation de % dans Bell Globemedia au Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario, la vente d’une participation additionnelle de % à Torstar Corporation et, en dernier lieu, la vente d’une participation de , % à The Woodbridge Company Limited, ce qui fait diminuer la participation de BCE Inc. dans Bell Globemedia de , % à %. 20 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 Dans le cadre de l’opération, nous avons conservé certains droits importants et avons conclu une entente commerciale avec Bell Globemedia visant l’accès au contenu actuel et futur. À la suite de la conclusion de cette opération, Bell Globemedia a conclu l’off re publique d’achat qu’elle avait lancée sur CHUM Limitée; en conséquence, la participation de BCE Inc. dans Bell Globemedia a diminué davantage, passant de % à environ %. Avec prise d’effet le er janvier , Bell Globemedia a changé sa dénomination pour celle de CTVglobemedia Inc. Placement dans Clearwire Corporation Le septembre , Bell Canada a exercé son droit préférentiel lui permettant de souscrire pour , millions $ US d’actions ordinaires additionnelles de Clearwire Corporation (Clearwire), portant le total de son capital investi dans Clearwire à , millions $ US. Ce placement a été effectué dans le cadre d’un financement conclu par Clearwire, d’un montant de , milliard $ US. Clearwire a déposé une déclaration d’enregistrement relativement à un premier appel public à l’épargne, lequel a été déclaré en vigueur par la Securities and Exchange Commission des États-Unis le mars . La clôture de ce placement et l’émission des actions (en supposant que l’option d’attribution excédentaire n’est pas exercée) devraient diluer notre participation en actions à environ %. Les actions de Clearwire sont maintenant inscrites au NASDAQ Global Select Market sous le symbole « CLWR ». Pour plus de détails sur Clearwire, voir la section Faits saillants de sous la rubrique Faits saillants de l’exploitation. Vente de Télésat Conformément à sa stratégie qui consiste à se concentrer sur ses activités principales de communications, le décembre , BCE Inc. a annoncé la vente de sa fi liale de services par satellite, Télésat, à une nouvelle société formée par Investissements PSP et Loral Space & Communications Inc. pour , milliards $. Les pertes en capital existantes seront utilisées pour conclure l’opération sans entraîner d’impôts en espèces. Cette vente, qui est assujettie à l’approbation des organismes de réglementation du Canada et des États-Unis, devrait être conclue au milieu de ; elle est également assujettie au respect des conditions habituelles de clôture. Un changement défavorable important dans les activités et les résultats de Télésat avant la clôture ou l’incapacité de l’acheteur de compléter le financement qu’il s’est engagé à fournir ou de remplir ses obligations envers BCE Inc. pourrait empêcher la réalisation de la vente, ou pourrait faire en sorte que celle-ci se produise selon des modalités sensiblement différentes. Parallèlement à la vente, nous avons mis en place une série d’ententes commerciales entre Télésat et Bell ExpressVu qui garantissent à cette dernière un accès à la capacité actuelle et élargie des installations par satellite, y compris aux services disponibles après le lancement du satellite Nimiq de Télésat en . Nous ne comptabiliserons pas Télésat dans les activités abandonnées en raison des relations commerciales en cours entre BCE et Télésat qui se poursuivront après la conclusion de la vente. Échange des participations dans Mobile Satellite Ventures, L.P. et TerreStar Networks Inc. contre des actions de SkyTerra Communications, Inc. et Motient Corporation Le janvier , nous avons échangé environ millions de parts de la société fermée Mobile Satellite Ventures, L.P. (MSV) contre environ , millions d’actions ordinaires sans droit de vote de la société ouverte SkyTerra Communications, Inc. (SkyTerra) (négociées hors cote sous le symbole « SKYT »). Ces actions ordinaires sans droit de vote sont convertibles en actions ordinaires de SkyTerra au moment de notre transfert de ces actions sur le marché public et elles représentent une participation en actions d’environ , % dans SkyTerra. Une tranche de % de nos actions de SkyTerra sont assujetties à certaines conditions de transfert. Ce pourcentage sera réduit à % le octobre , à % le octobre et à zéro le avril . Le janvier , nous avons conclu une entente visant l’échange d’environ , millions d’actions de la société fermée TerreStar Networks, Inc. (TerreStar) contre environ millions d’actions ordinaires de la société ouverte Motient Corporation (Motient) (négociées hors cote sous le symbole « MNCP »). La clôture de l’échange aura lieu le mars . Le mars , nous avons conclu une entente en vue de céder , millions d’actions de Motient, dont la clôture devrait également avoir lieu le mars . Nos actions restantes de Motient, qui ne seront assujetties à aucune condition de transfert, pour les transferts sur le marché public, représenteront une participation en actions d’environ , % dans Motient. Ces opérations d’échange avaient pour but de réaliser la valeur de nos placements dans MSV et TerreStar. BCE pourrait, à l’occasion, considérer la possibilité de céder ou d’acquérir des actions de SkyTerra ou de Motient, selon les conditions existantes du marché. Annonces stratégiques Off re publique de rachat dans le cours normal des activités Au décembre , BCE Inc. avait acheté actions ordinaires dans le cadre de son off re publique de rachat dans le cours normal des activités qui a débuté le février et s’est terminée le er février , ce qui représente la quasi-totalité des actions ordinaires visées par l’off re de rachat, pour un décaissement total de , milliard $. Le décembre , BCE Inc. a annoncé qu’elle lancerait une nouvelle off re publique de rachat dans le cours normal des activités à l’échéance de celle de . À la suite de cette annonce, BCE Inc. a reçu de la TSX l’acceptation de son avis d’intention relatif à une off re publique de rachat dans le cours normal des activités le février . Le dépôt de cet avis permet à BCE Inc. d’acheter aux fins d’annulation jusqu’à de ses actions ordinaires, ce qui représente environ % des actions ordinaires de BCE Inc. en circulation au janvier . BCE Inc. envisage actuellement de mettre en œuvre un programme de rachat d’actions d’environ , milliard $. L’achat des actions se fera par l’entremise de la TSX ou de la NYSE et sera conforme aux règles et règlements de ces bourses. Des achats d’actions ordinaires peuvent être faits à l’occasion, aux prix du marché, au cours de la période commençant le février et se terminant au plus tard le février . BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 21 Simplification de la structure de l’entreprise et approbation du plan d’arrangement de Bell Canada visant l’échange des actions privilégiées de Bell Canada Le décembre , BCE Inc. a indiqué qu’elle ne procéderait pas à la conversion planifiée de Bell Canada en fiducie de revenu, pas plus qu’elle n’irait de l’avant avec le projet de lancer une off re publique de rachat visant la totalité des actions privilégiées en circulation de BCE Inc. et de Bell Canada, mais qu’elle poursuivra la mise en œuvre de ses plans déjà annoncés visant à simplifier sa structure. Dans le cadre de ce processus, BCE Inc. a l’intention de présenter, à sa prochaine assemblée annuelle des actionnaires qui se tiendra le juin , une proposition visant à prendre le nom de Bell Canada Inc. et, si elle est approuvée, Bell Canada entend changer son nom pour Bell Inc. au même moment. En outre, en vertu d’un plan d’arrangement, et dans le cadre du processus de simplification de l’entreprise, les porteurs d’actions privilégiées de Bell Canada ont accepté, lors d’une assemblée extraordinaire tenue le janvier , d’échanger leurs actions contre les nouvelles actions privilégiées de BCE avec les mêmes droits se rattachant aux séries, avec prise d’effet le janvier . L’arrangement prévoit également le versement d’un dividende exceptionnel unique de , $ par action privilégiée de Bell Canada en circulation juste avant l’échange. Les nouvelles actions privilégiées de BCE ont commencé à être négociées à la TSX le er février . Le même jour, BCE Inc. a conclu des ententes visant à garantir la totalité des titres de créance publics de Bell Canada. Par suite de la mise en œuvre de ce plan d’arrangement et de garantie, avec prise d’effet le er février , Bell Canada n’a plus à préparer ni à déposer de documents d’information à l’intention du public distincts de ceux de BCE Inc. Autres faits nouveaux Règlement d’un conflit de travail Le mai , nous sommes parvenus à une entente avec le SCEP sur l’équité salariale qui vise employés actuels et anciens de Bell Canada. Le règlement concerne les employés de Bell Canada qui sont représentés par le SCEP et qui sont titulaires de postes principalement occupés par des femmes. Le règlement a été évalué à environ millions $. Faits saillants de En , les événements suivants ont eu un effet sur nos activités ou ont été mentionnés dans la notice annuelle de : ■ Le avril , Bell Canada a conclu l’acquisition de Nexxlink Technologies Inc., un fournisseur de solutions intégrées en TI, pour un prix d’achat de millions $ en espèces (société qui a depuis été intégrée à Solutions d’entreprises Bell Inc.). ■ Le avril , Bell Canada a conclu l’acquisition de la totalité des actions d’Entourage Solutions Technologiques Inc. (Entourage) qu’elle ne détenait pas déjà. Entourage (renommée depuis Bell Solutions techniques) est le fournisseur de services d’installation et de réparation résidentiels de Bell Canada. 22 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 ■ Le mars , Bell Canada a annoncé une alliance avec Clearwire, une entreprise privée dirigée par M. Craig O. McCaw, en vertu de laquelle Bell Canada est devenue le partenaire stratégique exclusif de Clearwire pour les services voix sur protocole Internet (voix sur IP) et pour certains autres services et applications sur protocole Internet IP à valeur ajoutée aux États-Unis. Bell Canada deviendra aussi le fournisseur privilégié de Clearwire pour de tels services et applications dans les marchés extérieurs à l’Amérique du Nord. Clearwire off re des services évolués de communications par réseau IP à large bande sans fi l aux États-Unis et dans d’autres marchés internationaux. L’élément principal de l’off re de Clearwire est un service de données à large bande sans fi l et sans visibilité directe qui off re aux utilisateurs un accès « nomade » à Internet. L’accès « nomade » désigne la capacité d’accéder à Internet à partir de n’importe quel endroit d’une zone de desserte muni d’une source d’alimentation. Bell Canada gère le déploiement et l’exploitation de l’off re de voix sur IP de Clearwire aux États-Unis. Simultanément, Bell Canada a conclu un placement de millions $ US dans Clearwire et le chef de la direction de BCE Inc. s’est joint au conseil d’administration de l’entreprise. Parallèlement à cette opération, Bell Canada a acquis de sociétés directement ou indirectement contrôlées par M. McCaw une participation de % dans NR Communications Ltd., laquelle est l’un des deux partenaires dans la coentreprise Inukshuk, tel qu’il est expliqué ci-dessous. ■ Le août , Bell Canada a annoncé l’acquisition des actifs résidentiels de Câble VDN Inc. (Câble VDN), une entreprise de câblodistribution montréalaise qui fournit des services de télédistribution analogue et numérique et des services Internet haute vitesse, en contrepartie de millions $. ■ Le septembre , Bell Canada a annoncé la conclusion d’une alliance avec Rogers Communications Inc. (Rogers) en vue de la construction et de la gestion communes d’un réseau large bande sans fi l à l’échelle du Canada dans le cadre d’Inukshuk Wireless Inc. (Inukshuk), qui dispose d’environ MHz de spectre large bande sans fi l dans la gamme de fréquences de , GHz, dans la plus grande partie du Canada. Inukshuk est détenue et contrôlée en parts égales par Bell Canada et Rogers qui, ensemble et de manière égale, financeront les coûts initiaux de déploiement du réseau, estimés à millions $ sur une période de trois ans. Bell Canada et Rogers assumeront les fonctions de développement et de commercialisation des services et agiront directement auprès de leurs clients respectifs pour ce qui est des ventes, de la commercialisation, du service à la clientèle et de la facturation. Séparément, dans le cadre de cette opération, Bell Canada a conclu une entente avec les sociétés contrôlées directement ou indirectement par M. McCaw visant l’acquisition de la tranche restante de % de NR Communications Ltd. que Bell Canada ne possède pas déjà. ■ Le décembre , BCE Inc. a annoncé sa décision de vendre sa participation de , % dans Groupe CGI Inc. (CGI). Le janvier , CGI a acquis millions des actions de catégorie A détenues par BCE Inc., à , $ l’action, pour un produit total revenant à BCE Inc. de , millions $. La convention d’actionnaires conclue entre BCE Inc. et CGI a été résiliée au moment de la clôture de l’opération. Simultanément, nous avons prorogé nos contrats d’impartition conclus avec CGI. CGI demeure le fournisseur privilégié de services de systèmes d’information et technologie de l’information (SI/TI) de Bell Canada jusqu’en juin . Le mandat d’impartition confié par CGI à Bell Canada visant ses besoins de gestion du réseau de communications canadien a été prorogé de manière similaire. L’alliance commerciale entre CGI et l’unité des grandes entreprises de Bell Canada a également été prorogée jusqu’en . La caisse de retraite de Bell Canada a acquis millions d’actions de catégorie A de CGI toujours détenues par BCE Inc. le juillet et la tranche restante de , millions d’actions de catégorie A de BCE Inc. le octobre . Faits saillants de En , les événements suivants ont eu un effet sur nos activités ou ont été mentionnés dans la notice annuelle de : ■ Le février , Bell Canada a échangé sa participation indirecte résiduelle de , % dans YPG LP et dans YPG General Partner Inc. (Groupe Pages Jaunes) contre des parts du Fonds de Revenu Pages Jaunes. Le juillet , Bell Canada a vendu sa participation restante dans le Fonds de Revenu Pages Jaunes pour un produit net en espèces de millions $. ■ Le mars , Bell Canada et The Virgin Group ont annoncé leur intention de procéder au lancement de services sans fi l de voix et de données au Canada par l’entremise d’une coentreprise, Virgin Mobile Canada. Virgin Mobile Canada a lancé ses services à l’échelle nationale à l’aide de notre réseau sans fi l numérique X le er mars . ■ Le mai , Bell Canada a intenté une poursuite contre Manitoba Telecom Services Inc. (MTS) par suite de l’annonce de MTS visant l’acquisition d’Allstream Inc. Bell Canada réclamait des dommages-intérêts et une injonction afin d’empêcher MTS de violer les modalités des ententes commerciales entre les deux entreprises. Le juin , Bell Canada a également intenté une poursuite contre Allstream Inc. relativement à cette même annonce. Le juin , BCE Inc. est parvenue à un accord avec MTS afin de régler ces poursuites. Les modalités du règlement comprenaient les éléments suivants : le versement d’un montant de millions $ par MTS à Bell Canada, reçu le août , en raison de la résiliation anticipée de diverses ententes commerciales; la suppression de restrictions contractuelles à la concurrence pour permettre à Bell Canada et à MTS d’être en libre concurrence, avec prise d’effet le juin ; la cession ordonnée de notre participation dans MTS (nous avons renoncé à exercer les droits de vote liés à notre participation dans MTS après la réception du versement de millions $); notre réception d’une prime versée par MTS dans l’éventualité où un changement de contrôle de MTS se produirait avant le er janvier , et s’il y a une appréciation du cours de l’action de MTS entre le moment de notre désinvestissement et le moment de toute opération de prise de contrôle. Le er août , les actions de MTS détenues par Bell Canada ont été transférées à BCE Inc. Vers la fin de septembre , BCE Inc. a cédé sa participation de , % dans MTS. Le produit net total en espèces tiré de cette opération s’est chiff ré à millions $. ■ Le mai , Bell Canada a acquis la totalité des actions en circulation d’Infostream Technologies Inc., une entreprise technologique spécialisée dans les systèmes et le stockage de données. ■ Le mai , Bell Canada a annoncé une convention d’acquisition des activités canadiennes de networks Corporation (networks), un fournisseur de services de télécommunications situé à Vancouver, ■ ■ ■ ■ ■ ■ contre millions $ en espèces (y compris les coûts d’acquisition). L’acquisition a été finalisée le novembre . L’achat comprenait les actions de la fi liale de networks, Group Telecom, et certains actifs d’interconnexion américains connexes. Par suite de l’acquisition, Bell Canada a vendu les activités liées à la clientèle de détail dans le centre et l’Est canadien à Call-Net Enterprises Inc. (Call-Net). En contrepartie d’une part des produits d’exploitation, Bell Canada assure désormais pour Call-Net la prestation des services réseau et d’autres services d’exploitation et de soutien afin de permettre à Call-Net de servir sa nouvelle clientèle. Cette opération a procuré à Bell Canada un important réseau de fibres optiques qui inclut des installations locales de pointe à Vancouver, à Victoria, à Calgary, à Edmonton et dans d’autres villes de l’Ouest canadien en plus de lui donner accès à près de immeubles de bureaux dans l’Ouest canadien. En juin , Bell Canada a acquis les activités relatives à la sécurité d’Emergis Inc. (auparavant BCE Emergis Inc.) (Emergis). Ces activités fournissent aux entreprises une infrastructure de sécurité pour la prestation de leurs services électroniques afin de s’assurer que les données sont sécurisées et qu’elles ne peuvent être vues que par les personnes appropriées. En juin , Bell Canada a annoncé un programme de départ des employés comprenant deux étapes. La première étape consistait en un régime de retraite anticipée et la deuxième, en un programme de départ. Dans le cadre du régime de retraite anticipée, les employés admissibles choisissent de recevoir un ensemble de mesures comprenant une indemnité de départ en espèces, des prestations de retraite immédiates, des prestations de retraites garanties additionnelles pouvant être versées jusqu’à l’âge de ans, des services de réorientation professionnelle et des avantages postérieurs au départ à la retraite. Dans le cadre du programme de départ, les employés choisissent de recevoir une indemnité de départ en espèces spéciale. Sur les employés admissibles, ont décidé de profiter du régime de retraite anticipée, et un autre groupe de employés ont opté pour le programme de départ. Ce nombre porte à environ le total d’employés qui ont quitté l’entreprise, soit approximativement % de l’effectif total de Bell Canada (en excluant Bell Aliant). Presque tous les employés qui ont choisi de profiter du programme ont quitté Bell Canada en . Les autres ont quitté l’entreprise au cours de . Le juin , Bell Canada a lancé Sympatico.MSN.ca en partenariat avec Microsoft Corporation (Microsoft). Sympatico.MSN.ca est un portail unique combinant les meilleurs outils et fonctions Internet de MSN Canada Co. avec un contenu large bande et les services innovateurs de Sympatico.ca. Bell Canada a simultanément lancé le logiciel SympaticoMC avec MSN Premium, une version sur mesure du logiciel réunissant les meilleurs outils disponibles pour vivre une expérience Web à sécurité accrue, incluant le blocage des fenêtres contextuelles, le fi ltrage des polluriels et les contrôles parentaux. Le juin , BCE Inc. a finalisé la vente de sa participation de , % dans Emergis pour un produit net en espèces de millions $. Le août , Bell Canada a pris en charge la propriété exclusive de Bell West Inc. en faisant l’acquisition de la participation de % détenue par MTS pour millions $. Le août , Bell Canada a conclu une nouvelle convention collective de quatre ans avec environ techniciens représentés par le SCEP. Cette convention viendra à échéance en novembre . BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 23 ■ Le septembre , la société remplacée par Bell Aliant, Aliant Telecom Inc. (Aliant Telecom) a conclu une nouvelle convention avec environ de ses employés syndiqués représentés par le Conseil des syndicats de télécommunications de l’Atlantique. Cette convention viendra à échéance en décembre . ■ En octobre , Bell Aliant a offert un programme de retraite anticipée volontaire aux employés admissibles. L’off re a été acceptée par employés, y compris employés ou % de l’effectif d’Aliant Telecom. De ces employés, environ ont pris leur retraite le er janvier , et les autres ont quitté leurs fonctions au cours de . ■ Le octobre , Bell Canada a été retenue par le comité organisateur des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de à Vancouver comme grand partenaire national. Le partenariat se poursuivra jusqu’en , assurant ainsi les droits de commandite de l’équipe olympique canadienne pour les Jeux de Turin en , de Beijing en et de Vancouver en , les Jeux d’été de Londres en et pour deux des Jeux panaméricains. Ce partenariat donne à Bell Canada l’occasion de renforcer sa marque en l’associant avec certains des symboles les plus prestigieux et reconnus au monde. 24 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 Au sujet de nos activités Nos priorités stratégiques Nous avons accéléré la transformation de notre société en , ce qui a renforcé les bases opérationnelles mises en place au cours des trois dernières années. Cela comprenait la modification de la composition de nos produits d’exploitation en faveur des services de croissance, le réaménagement de notre base de coûts et le fait de nous recentrer sur nos activités principales de communications. Nous avons également continué de nous appuyer sur nos trois piliers stratégiques – améliorer l’expérience des clients, augmenter la puissance de la bande passante et développer les services de prochaine génération. Nos principes de commercialisation ont été définis de façon plus précise, ce qui nous a permis de soutenir plus efficacement la concurrence de la téléphonie par câble. Les trois piliers demeureront très importants en , au même titre que nos efforts continus déployés pour améliorer notre productivité et notre efficience opérationnelles. Nous centrerons également nos efforts sur l’amélioration de l’expérience de nos clients. Toutefois, l’importance relative de ces priorités est modifiée. Maintenant que nous avons réalisé des progrès marqués en ce qui a trait à nos programmes d’efficacité de l’exploitation et d’amélioration de la productivité, l’amélioration de l’expérience client est maintenant notre priorité fondamentale. C’est la voie que nous avons choisie pour nous démarquer de nos concurrents afin de fidéliser notre clientèle, dans la foulée de nos efforts en vue de l’expansion rentable de nos services de croissance et du déclin de nos services traditionnels voix et données. Le service à lui seul n’assurera toutefois pas notre compétitivité. Nous devons aussi continuer d’off rir des produits, des services et des solutions réellement intéressants pour les clients. Nous continuerons d’investir dans le développement des services de croissance et l’amélioration des réseaux qui les soutiennent. En , la majeure partie de nos dépenses en immobilisations seront engagées dans l’amélioration du service à la clientèle, les services sans fi l et notre réseau large bande résidentiel évolué. Nous avons établi cinq priorités sur le plan de l’exploitation pour pour atteindre notre objectif consistant à fournir des services de communications de grande qualité, fiables et uniformes à nos clients, de manière efficiente et rentable : . Qualité du service – Nous sommes résolus à répondre de manière constante aux attentes de nos clients, voire à les dépasser, ainsi qu’à leur off rir une expérience globale plus riche chez Bell Canada. C’est en nous efforçant avant tout d’améliorer l’expérience client dans son ensemble que nous pourrons nous distinguer de nos concurrents et nous assurer de la fidélité constante de nos clients à la marque et aux produits de Bell. . Accélération de la bande passante – Nous continuerons d’investir dans l’amélioration de nos réseaux évolués, comme le déploiement continu de notre technologie de réseau de fibre optique jusqu’aux nœuds, afin d’étendre la portée et la vitesse de notre service Internet sur ligne numérique d’abonné (DSL) et de créer les conditions favorables à la prestation des services vidéo sur protocole Internet (télévision IP). . Croissance des services sans fi l – Nos activités dans les services sans fi l sont un vecteur clé de croissance et de rendement financier; elles seront soutenues par un éventail élargi de combinés et d’appareils, par de nouveaux produits et fonctions, par une croissance attendue de l’utilisation des services de données, par le perfectionnement constant du réseau de données sans fi l évolution à données optimisées (EVDO) large bande et par l’amélioration de la qualité globale du réseau. Nous axons nos efforts sur l’amélioration constante du produit moyen par utilisateur (PMU) et sur la croissance des services de données, tout en acquérant une quote-part des ajouts nets d’abonnés. . Rentabilité du secteur Entreprises – En mettant l’accent sur la rentabilité des TIC et du chef de l’information (CI) virtuel, nous utiliserons les capacités et la portée inégalées de nos unités des grandes entreprises et des PME pour saisir les occasions qui se présentent sur le marché et pour stimuler la croissance des produits d’exploitation des services de connectivité. . Amélioration de la productivité – L’amélioration de la productivité, un volet central du rendement financier, a permis d’accroître la compétitivité de Bell Canada sur le marché. La discipline en matière de coûts demeure un élément essentiel de notre stratégie, et les améliorations de la productivité devraient contribuer à une autre amélioration des résultats. Nous comptons mettre ces priorités à exécution en nous appuyant sur les bases que nous avons jetées, sur une position prépondérante sur le marché et sur un équilibre entre croissance rentable et élargissement de notre part de marché. Grâce à notre structure de coûts de plus en plus efficiente, nous estimons être bien placés pour tirer le meilleur parti des capacités de nos réseaux ainsi que de l’avantage conféré par nos produits et nos marques. En , nous avons réalisé des progrès considérables en nous appuyant sur nos trois piliers stratégiques clés. Améliorer l’expérience des clients en fournissant des produits et services de qualité supérieure qui contribuent à la fidélisation ■ Notre stratégie d’implantation de produits multiples dans chaque foyer a continué de faire augmenter le nombre de foyers abonnés à au moins trois produits (une combinaison de services locaux sur fi l, Internet, vidéo, sans fi l et interurbains), pour atteindre plus de % du total des foyers compris dans la place que nous occupons en Ontario et au Québec à la fin de , en hausse contre % à la fin de . ■ À la fin de , environ six millions de clients profitaient des avantages d’une facture unique regroupant leurs services sur fi l, Internet, vidéo ou sans fi l (notre programme de facture unique), comparativement à environ deux millions à la fin de . ■ Grâce à notre programme de renforcement des services DSL, qui a amélioré la performance du réseau au moyen de mises à niveau de logiciels et de l’installation de nouveau matériel, nous avons diminué de % les interruptions majeures de notre service Internet haute vitesse en par rapport à l’exercice précédent. ■ Nous avons respecté nos engagements en matière d’amélioration du service et des niveaux de service en en réduisant le nombre total de rendez-vous manqués pour l’installation et la réparation de lignes fi xes d’environ % et %, respectivement, par rapport à l’exercice précédent. ■ Notre taux de résolution au premier appel dans le secteur Résidentiel s’est amélioré de , points de pourcentage en pour s’établir à environ %. ■ Sympatico, notre fournisseur de service Internet pour les clients du secteur Résidentiel et de l’unité des PME, a lancé de nouveaux outils BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 25 pour ordinateur de bureau permettant aux clients de diagnostiquer les problèmes et de corriger les paramètres de configuration eux-mêmes ou à distance avec l’aide d’un agent du centre d’appels. Ces nouveaux outils visent à stimuler le libre-service et à réduire la durée moyenne des appels à nos centres de contact. ■ À la fin de , % des grandes entreprises clientes avaient choisi notre service Gestion de facturation en ligne, un outil libre-service pour les clients d’affaires qui leur permet de repérer, visualiser et régler des factures en ligne ainsi que de produire des rapports personnalisés. ■ Notre unité des grandes entreprises a entrepris la mise en œuvre du centre d’assistance, au sein duquel sera intégré le service à la clientèle à l’égard des services de connectivité IP et de TIC, pour établir un point de contact unique pour les clients. En , nous avons l’intention de continuer d’améliorer le service et d’enrichir l’expérience des clients. En particulier, nous avons l’intention de faire ce qui suit : ■ promouvoir la qualité du service de manière à nous distinguer sur le marché ■ respecter nos engagements en matière d’amélioration du service et des niveaux de service en réduisant considérablement le nombre de rendez-vous manqués ■ atteindre l’excellence en matière de distribution en augmentant le nombre de nos points de présence, en améliorant l’aspect des magasins existants ainsi qu’en mettant en valeur les canaux actuels comme le -Bell et le site bell.ca ■ accroître l’ampleur de nos portefeuilles de combinés et d’appareils ■ améliorer les processus visant à simplifier les opérations des clients. Augmenter la puissance et la fiabilité du réseau large bande de manière à pouvoir fournir les services de prochaine génération ■ Nous avons continué à déployer la technologie de la fibre optique jusqu’aux nœuds en mettant en service autres nœuds dans des quartiers en , ce qui porte à le nombre total de nœuds en service. Au total, nous prévoyons actuellement mettre en service entre et nœuds environ d’ici pour un coût total d’environ , milliard $, dont une tranche d’environ millions $ a été dépensée à la fin de . ■ Nous avons continué d’investir dans notre réseau de données mobile haute vitesse EVDO en accroissant la place que nous occupons dans plusieurs villes et agglomérations de l’Ontario, du Québec, de la Colombie-Britannique et de l’Alberta, ce qui porte à % de la population canadienne desservie. ■ Nous avons lancé le service Sympatico Optimax MC, un service Internet haute vitesse qui exploite la plus récente technologie optique, dans de vastes secteurs des villes de Toronto et de Montréal. Ce service off re une connexion Internet capable de livrer de manière constante un service Internet rapide à des vitesses maximales allant jusqu’à mégabits par seconde (Mbps). ■ Inukshuk, la coentreprise entre Bell Canada et Rogers, a achevé la phase initiale de son nouveau réseau large bande sans fi l dont la couverture englobe cinq millions de foyers représentant % de la population dans centres urbains du Canada. Ce réseau IP sans fi l de la prochaine génération permet d’off rir des services portables, afin que 26 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 les clients puissent accéder à Internet et à d’autres applications, comme des applications voix sur IP et de vidéo en continu. En , nous avons l’intention de continuer d’étendre la portée et la vitesse du service DSL en déployant notre réseau de fibre optique jusqu’aux nœuds, qui permettra d’atteindre des vitesses allant jusqu’à Mbps. À l’avenir, pour soutenir la demande croissante des consommateurs pour des applications qui exigent beaucoup de bande passante, nous croyons que la vitesse de la bande passante du réseau de fibre optique jusqu’aux nœuds peut être augmentée à plus de Mbps grâce à des techniques comme le raccourcissement des lignes DSL à très haut débit (VDSL) et la liaison des lignes téléphoniques à paires torsadées en cuivre. Simultanément, la place occupée par le réseau d’accès sans fi l fi xe sur large bande Inukshuk continuera d’être étendue. Nous avons également l’intention d’achever le déploiement du réseau de données sans fi l EVDO dans le reste de nos zones de desserte du service sans fi l. Créer la prochaine génération de services pour stimuler une croissance rentable continue ■ Bell Mobilité a lancé plusieurs nouveaux services conçus pour stimuler la croissance des services de données, notamment : ■ Groove Client, un service de téléchargement de fichiers musicaux ■ un service de sonneries musicales avec vidéoclip qui permet aux abonnés d’écouter ou de regarder instantanément les vidéoclips numériques sur leur sans-fi l ■ différents vidéoclips présentant des faits saillants exclusifs de matchs de hockey de la LNH, des manchettes et des images de vidéos diff usés sur MTV, ainsi que des nouvelles et des chroniques financières provenant de CTV News et de Report on Business Television (ROBTv). ■ Bell ExpressVu a continué d’enrichir sa gamme de produits de détail en ce qui a trait aux services de premier plan en haute définition (HD) avec le lancement de nouveaux canaux en haute définition au cours de l’exercice. Les images en haute résolution et le son de qualité cinématographique offerts par la télévision en haute définition permettent au téléspectateur de vivre une expérience plus intense et visuellement plus intéressante qu’avec la télévision de qualité normale. En outre, notre unité des services vidéo a amélioré sa programmation de télé interactive (TVi), off rant aux téléspectateurs l’expérience la plus riche en matière d’émissions interactives et à la demande (nouvelles, météo et sports). ■ Sympatico, notre fournisseur de service Internet pour les clients du secteur Résidentiel et de l’unité des PME, a commencé à commercialiser plusieurs nouveaux produits et services en , y compris : ■ une version évoluée de sa Boutique de Musique MSN, qui off re aux usagers la possibilité de télécharger en toute sécurité des pistes musicales de haute qualité et de les acquitter par carte de crédit ■ le « Coff re-fort personnel », une solution complète de stockage en ligne offerte exclusivement par Bell Canada pour sauvegarder, consulter et partager du contenu, comme des photos numériques, des documents financiers ainsi que de la musique et des vidéos ■ le premier service par abonnement de protection contre la fraude au Canada ■ SympaticoMC Nomade, un service d’accès Internet portable qui off re des vitesses comparables aux forfaits actuellement offerts par le secteur Résidentiel et l’unité des PME. ■ Notre unité des grandes entreprises a étoffé sa gamme de services en avec des applications comme la téléconférence audio sur IP et un service de réseau privé virtuel IP (RPV-IP) dont la portée mondiale a été étendue et auquel une fonction évoluée de production de rapports a été ajoutée. ■ Notre unité des PME a lancé plusieurs nouveaux produits en , notamment : ■ le service Internet d’affaires Nomade, un service DSL sans fi l portable ■ Gestion de PBX, un autocommutateur privé IP (PBX IP), un service de surveillance, de gestion et de maintenance. En , notre objectif est de lancer de nouveaux produits et services tout aussi innovateurs que rentables et dont la commercialisation se fait plus rapidement. Nous prévoyons lancer des applications données et d’autres services au moyen de la technologie EVDO pour nos clients des services sans fi l afin d’obtenir des améliorations continues au chapitre du PMU et de la croissance des données, en plus d’accroître notre gamme de services large bande résidentiels pour aider les clients à gérer leurs besoins d’information à domicile en utilisant le plein potentiel de notre portail Sympatico-MSN. Dans notre unité des services vidéo, nous entendons stimuler la croissance en investissant dans de nouveaux secteurs de croissance, comme la programmation de télévision IP et haute définition, notre but étant de devenir le chef de fi le de la télévision « sur demande ». Dans le secteur Entreprises, notre unité des grandes entreprises continuera de mettre l’accent sur l’expansion de ses solutions de TIC, en insistant plus particulièrement sur les applications et services réseau dans les services financiers et auprès des gouvernements fédéral et provinciaux ainsi que des grandes administrations municipales, et en ciblant des clients clés dans les secteurs du détail, de la distribution et de la fabrication. Nous accroîtrons également nos fonctionnalités relativement à la sécurité des données et du réseau et à la résilience pour entreprise. Notre objectif global dans l’unité des PME est d’accroître la rentabilité en misant sur une croissance interne plus robuste, grâce à la stratégie perfectionnée du CI virtuel et à l’expansion des services à valeur ajoutée actuels s’appuyant sur les forces des récentes acquisitions d’entreprises, ainsi que sur le remaniement du personnel de vente et de la clientèle des moyennes entreprises. Transformation de notre structure de coûts Dans l’ensemble, nos diverses initiatives de réduction des coûts ont permis de réaliser des économies de millions $ en , ce qui porte à environ , milliard $ les économies totales réalisées depuis . Les économies de coûts inscrites cette année ont été principalement réalisées grâce aux améliorations des processus dans nos unités d’affaires et à notre programme de transformation de la chaîne d’approvisionnement, qui ont contribué au maintien de la stabilité de la marge du BAIIA de Bell Canada d’un exercice à l’autre. Les réductions de coûts découlant des améliorations des processus relatives à l’efficience se sont élevées à millions $ en , et sont principalement attribuables à ce qui suit : ■ la réduction du nombre de factures imprimées et postées aux clients de notre secteur Résidentiel grâce à l’initiative de facture unique ■ la plus grande efficience des activités des centres de contact, qui s’est traduite par une diminution des volumes d’appels ■ la réduction du nombre de rendez-vous manqués pour l’installation et la réparation de lignes fi xes ■ la réduction des effectifs découlant du recours plus intensif à l’impartition et d’autres initiatives d’amélioration de la productivité. Relativement à notre programme de réduction des effectifs de , notre plan initial prévoyait à départs d’employés. Au total, plus de départs d’employés ont eu lieu. Toutefois, ces départs ont été compensés par environ postes ajoutés au cours de l’exercice afin de soutenir nos initiatives de croissance des produits d’exploitation et de qualité du service. Par conséquent, le nombre de départs d’employés nets a totalisé environ au cours de l’exercice. Les économies de millions $ en réalisées à la suite de la transformation de la chaîne d’approvisionnement découlent de ce qui suit : ■ le renforcement du contrôle des dépenses discrétionnaires ■ la réduction des dépenses relatives aux services de TI ■ l’impartition de volumes d’appels de certains centres de contact ■ la renégociation des contrats ayant permis d’obtenir des réductions et des rabais des fournisseurs sur les combinés sans fi l, l’équipement des services voix et données sur fi l, ainsi que les services de portail Internet que nous revendons à nos clients. Bell Canada Bell Canada est le chef de fi le canadien de la prestation de services de communications sur fi l et sans fi l, de services d’accès Internet, de services de données et de services vidéo à une clientèle de résidence et d’affaires. Les secteurs principaux de Bell Canada, qui comprenaient, au décembre , les secteurs Résidentiel, Entreprises, Bell Aliant, et Autres activités de Bell Canada, sont présentés plus bas. Une partie des produits d’exploitation de Bell Canada varie légèrement selon les saisons. Les produits d’exploitation du secteur Entreprises ont tendance à être plus élevés au quatrième trimestre en raison des ventes accrues d’équipements voix et données. Notre bénéfice d’exploitation peut également varier légèrement d’une saison à l’autre. Le bénéfice d’exploitation du secteur Résidentiel est habituellement inférieur au quatrième trimestre en raison des coûts plus élevés découlant de l’acquisition d’un nombre accru d’abonnés pendant la période des fêtes. Produits et services Bell Canada est le pivot de notre entreprise et l’élément le plus important des activités de BCE. Elle comporte six principales branches d’activité : ■ services locaux et d’accès ■ services interurbains ■ services sans fi l ■ services de données ■ services vidéo ■ ventes d’équipement terminaux et divers. Services locaux et d’accès Bell Canada exploite un vaste réseau d’accès local qui fournit des services téléphoniques locaux à des clients d’affaires et de résidence. Les millions de lignes téléphoniques locales, ou services d’accès au réseau (SAR), que nous fournissons à notre clientèle jouent un rôle essentiel BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 27 dans l’établissement de nos relations avec la clientèle et nous servent d’assise pour l’off re de nos autres produits et services. Les produits d’exploitation des services locaux et d’accès proviennent principalement du service téléphonique local. Les autres sources des produits d’exploitation des services locaux et d’accès sont : ■ les services à valeur ajoutée, comme l’afficheur, l’appel en attente et la messagerie vocale ■ les services fournis aux concurrents pour l’accès à notre réseau local ■ les connexions de nos clients du service téléphonique local pour les fournisseurs de services interurbains concurrents ■ les subventions du Fonds de contribution national pour financer le service local dans des zones de desserte à coût élevé. Les prix pour les services téléphoniques locaux et à valeur ajoutée dans nos territoires établis sont réglementés par le Conseil de la radiodiff usion et des télécommunications canadiennes (CRTC). Les restrictions réglementaires imposées par le CRTC continuent d’exercer des pressions sur nos services locaux et d’accès en ce qui a trait au groupage des services locaux avec d’autres services non réglementés, et de limiter les promotions visant à reconquérir des clients. Cependant, le décembre , le gouvernement fédéral a proposé d’accélérer la déréglementation des tarifs des services téléphoniques locaux au détail en appliquant de nouveaux critères d’abstention fondés soit sur la présence d’infrastructures de concurrents sur un territoire donné, soit sur la part de marché. Aux termes de la nouvelle proposition, les restrictions en matière de reconquête de clients et d’autres promotions seraient immédiatement levées. En outre, le CRTC examinerait chaque demande d’abstention en priorité et prendrait une décision dans les jours. Nous croyons que la proposition du gouvernement fédéral pourrait être adoptée dès la fin du premier trimestre de . Pour de plus amples renseignements sur les questions de réglementation qui ont une incidence sur nos activités, voir la section Principales questions de réglementation, sous la rubrique Cadre réglementaire dans lequel nous exerçons nos activités. La concurrence s’est intensifiée sur le marché du service téléphonique local en , les plus importants câblodistributeurs présents dans nos marchés du Québec et de l’Ontario ayant élargi la portée de leurs services de téléphonie par câble moins coûteux. Services interurbains Nous fournissons des services interurbains de transmission de la voix à des clients de résidence et d’affaires. Nous recevons également des paiements d’autres entreprises de télécommunications pour l’acheminement des appels interurbains de leurs clients dans notre territoire. Les tarifs de nos services interurbains régressent depuis l’ouverture de ce marché à la concurrence. En , nos activités dans les services interurbains ont continué d’être entravées par la vive concurrence exercée par la présence grandissante de la téléphonie par câble et par l’incidence continue des fournisseurs de services non traditionnels, c’est-à-dire les fournisseurs de télécartes et de services de base et d’autres fournisseurs de services voix sur IP. Services sans fi l Nous off rons une gamme complète de produits et services de communications voix, données et de téléavertissement sans fi l à des clients de 28 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 résidence et d’affaires partout au Canada. Nous fournissons également un éventail de services à valeur ajoutée par l’entremise de nos plateformes de services voix et de services de données comme l’afficheur, la messagerie vocale, le courriel, la vidéo en continu, le téléchargement de musique, les sonneries et les jeux, ainsi que des services d’itinérance à d’autres fournisseurs de services sans fi l. Les clients peuvent choisir de payer pour les services selon un plan mensuel (services postpayés) ou en payant à l’avance (services prépayés). À la fin de , notre clientèle des services sans fi l s’établissait à environ , millions d’abonnés, et notre clientèle des services de téléavertissement, à environ , million d’abonnés. Notre fi liale de services sans fi l, Bell Mobilité, fournit des services de communications sans fi l partout au pays sous les marques Bell MobilitéMC, Solo MobileMC et Aliant MobilitéMC. En , Solo Mobile a été repositionnée dans le marché des services sans fi l; elle se présente maintenant comme une marque suscitant l’intérêt du grand public, et non seulement comme une marque destinée principalement au segment de marché des jeunes. En outre, nous avons formé une coentreprise avec The Virgin Group pour off rir des services sans fi l sous la marque Virgin partout au Canada. Notre réseau sans fi l fournit des services téléphoniques et des services de données, dont la vitesse de transmission type s’établit à environ kilobits par seconde (Kbps) sur notre réseau existant reposant sur la technologie de transmission radio monoporteuse (xRTT). En , nous avons lancé le premier réseau de données sans fi l EVDO au Canada, soit à Toronto et à Montréal. La technologie EVDO est la troisième génération (G) de réseaux sans fi l pouvant acheminer les données à des vitesses de téléchargement moyennes de à Kbps, avec une vitesse maximale de , Mbps. Nous prévoyons continuer le déploiement de notre réseau EVDO dans d’autres grands centres urbains et d’autres régions du Canada en . À la fin de , notre réseau sans fi l couvrait : ■ % de la population de l’Ontario et du Québec ■ environ % de la population de la région du Canada atlantique ■ les principales villes de l’Alberta et de la Colombie-Britannique. Services de données Les services d’accès Internet haute vitesse fournis au moyen de la technologie DSL pour la clientèle résidentielle et d’affaires, en particulier les PME, sont un domaine de croissance pour Bell Canada. À la fin de , notre clientèle des services Internet haute vitesse se chiff rait à environ , millions d’abonnés. La place que nous occupons dans le marché des services Internet haute vitesse DSL en Ontario et au Québec a atteint plus de % des lignes résidentielles et % des lignes d’affaires activées à la fin de . Dans le territoire de Bell Aliant, qui comprend la région du Canada atlantique ainsi que des régions rurales en Ontario et au Québec, les services Internet haute vitesse DSL étaient offerts à plus de % des foyers et plus de % des entreprises à la fin de . En , nous avons lancé le service Sympatico Optimax MC; ce service off re une connexion Internet haute vitesse de première qualité, fournissant des services Internet rapides dont les vitesses atteignent jusqu’à Mbps. Nous avons également augmenté la vitesse d’accès large bande pour les clients du service DSL Intermédiaire en Ontario, la faisant passer de Kbps à Mbps. Nous off rons aussi le forfait Sympatico DSL Débutant, à Kbps et un forfait Ultra pour les utilisateurs résidentiels et les PME, à Mbps et à Mbps, respectivement. En , Inukshuk a achevé la phase initiale de son nouveau réseau large bande sans fi l dont la couverture englobe cinq millions de foyers, ce qui représente % de la population dans centres urbains du Canada. Ce réseau IP sans fi l de la prochaine génération basé sur les normes préWiMax permet d’off rir des services portables, afin que les clients puissent accéder à Internet et à d’autres applications, comme des applications voix sur IP et de vidéo en continu. Inukshuk a été lancée en afin de fournir un accès à Internet haute vitesse sans fi l partout au Canada en utilisant le spectre radio dans la gamme des , GHz. Nous off rons une gamme complète de services de données à des clients d’affaires, ce qui comprend l’accès Internet, les services IP, les solutions de TIC et les ventes d’équipements. Même si nous off rons toujours des services de données traditionnels, nous ne vendons plus de services de données traditionnels à d’autres clients que les clients actuels qui les utilisent déjà. Services vidéo Nous nous classons au premier rang des fournisseurs de télévision numérique au Canada, diff usant à l’échelle nationale plus de canaux vidéo et canaux audio entièrement numériques et off rant une programmation nationale et internationale diversifiée. Nous off rons également divers types de matériel, notamment des récepteurs vidéo personnels, des services de TVi et la gamme la plus étoffée de canaux de télé haute définition au Canada. Nous fournissons des services vidéo à plus de , million d’abonnés par l’intermédiaire de Bell ExpressVu et de Bell Canada, de l’une des trois façons suivantes : ■ par satellite de radiodiff usion directe (SRD) : nous off rons les services vidéo par SRD à l’échelle nationale depuis et nous utilisons actuellement quatre satellites, soit Nimiq , Nimiq , Nimiq et Nimiq -Interim pour améliorer la puissance et la fiabilité du signal tout en accroissant la capacité. Télésat exploite ces satellites ou en dirige l’exploitation. ■ par la technologie DSL à très haut débit (VDSL) : qui nous permet d’accroître nos parts du marché des immeubles à logements multiples. À la fin de , nous avions signé des ententes visant l’accès à un total de immeubles et avions fourni le service dans de ces immeubles. ■ par la fibre coaxiale hybride : le août , nous avons acquis les actifs résidentiels de Câble VDN, une entreprise de câblodistribution montréalaise qui fournit des services de télédistribution analogue et numérique. Câble VDN compte plus de abonnés résidentiels au câble dans la région de Montréal, ce qui représente un taux de pénétration approximatif de % dans le marché qu’elle occupe actuellement. Nous croyons que Câble VDN nous off re un moyen plus rentable de servir le marché des immeubles à logements multiples à Montréal que la technologie VDSL, en nous permettant d’accéder plus rapidement aux petits immeubles à logements multiples dont l’accès est plus difficile. En , nous avons l’intention de continuer à investir dans notre plateforme de télévision IP, laquelle vise les foyers urbains situés dans des marchés du corridor Québec-Windsor. En , nous avons reçu l’approbation du CRTC relativement à notre demande de licence de radiodiff usion pour fournir des services vidéo par voie terrestre à des habitations unifamiliales. Nous avons poursuivi les essais techniques à l’égard de notre service de télévision IP en . Bell Canada fournit actuellement un service limité à Montréal et à Toronto. La télévision IP off rira une interactivité et un contrôle sans précédent, qui permettra de profiter d’un contenu numérique diversifié à partir d’un téléviseur. Le piratage des signaux demeure un problème de taille pour tous les secteurs de l’industrie canadienne de la radiodiff usion. En , nous avons poursuivi nos efforts continus de lutte contre le vol des signaux de télévision, qui se sont concrétisés notamment par des systèmes perfectionnés de repérage au moyen des décodeurs et par des pratiques précises aux points de vente, par exemple en obtenant du client une carte d’identité à photo et des renseignements sur sa carte de crédit, ainsi que des mesures énergiques visant à faire enquête sur des personnes se livrant à la fabrication, à la vente et à la mise en circulation de toute technologie permettant le vol de signaux, ou à intenter des actions en justice contre de telles personnes. Dans le même ordre d’idées, mentionnons l’application de politiques, de concert avec les détaillants autorisés, afin de lutter contre le piratage, notamment une politique de tolérance zéro pour ce qui est des activités liées au vol de signaux. Ventes d’équipements terminaux et divers Cette catégorie comprend les produits d’exploitation découlant d’un certain nombre d’autres sources, notamment : ■ la location, la vente et l’entretien des équipements terminaux d’affaires ■ les ventes de combinés sans fi l et de décodeurs vidéo ■ l’installation de réseaux et les services d’entretien pour des tierces parties ■ les services de TI fournis par Bell Aliant. Activités de gros Les activités de gros, qui font partie du secteur Autres activités de Bell Canada, fournissent des services téléphoniques locaux et interurbains, de données et d’autres services à des clients qui sont souvent des concurrents de Bell Canada. Les clients de gros, installés en Ontario et au Québec principalement, mais également dans l’Ouest canadien et aux États-Unis, revendent ces services ou les utilisent en combinaison avec les possibilités de leur propre réseau. Canaux de commercialisation et de distribution Le secteur Résidentiel off re ses produits et services par l’intermédiaire : ■ de représentants en centres d’appels ■ de magasins de Bell WorldMC/Espace BellMC et de Bell MobilitéMC, dont nous appartiennent, le reste appartenant à des franchisés ■ de plus de points de vente au détail par l’entremise de détaillants nationaux comme Future Shop, Best Buy, Wireless Wave, T-Booth et Costco, et de détaillants régionaux, comme London Drugs et Visions, dans l’Ouest, et Audiotronics/Dumoulin, au Québec, en plus des nombreux détaillants indépendants de toutes les régions ■ du site Web bell.ca. BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 29 Les clients peuvent se procurer la gamme complète de nos produits par l’intermédiaire des centres d’appels, des magasins de détail, des représentants de vente et de nos portails Web. L’importante clientèle de services sur fi l du secteur Résidentiel de même que notre capacité de vendre en nous appuyant sur différents canaux de distribution constituent des avantages concurrentiels clés. Bell Canada off re également à la clientèle la commodité d’une facture unique pour les services sur fi l, Bell ExpressVu et d’accès Internet Sympatico, avec un point de contact unique. En , nous avons poursuivi le processus de migration à la facture unique des clients de Bell Mobilité qui reçoivent une seule facture pour leurs autres services de Bell Canada. L’unité PME de Bell Canada fournit des produits et services de communications aux PME clientes de Bell Canada, qui peuvent les obtenir par l’intermédiaire de nos portails Web, de nos centres d’appels, de nos représentants de vente spécialisés ainsi que de revendeurs ciblés off rant une valeur ajoutée. Nous avons l’intention de continuer d’élargir notre part du portefeuille de services offerts à la clientèle en élargissant notre gamme de canaux et en vendant réciproquement des services de connectabilité de données et des services Internet à valeur ajoutée, tels que les services de sécurité et d’hébergement, tout en augmentant nos services professionnels et notre portefeuille de services gérés. Nous avons également l’intention de poursuivre nos efforts de simplification de nos processus afin d’améliorer l’expérience de nos clients. L’unité grandes entreprises de Bell Canada fournit des produits et ser vices de communications aux grandes entreprises clientes de Bell Canada. Ces produits et services sont vendus à partir de nos portails Web et de nos centres d’appels, ainsi que par nos représentants de vente spécialisés et par le biais d’appels d’off res concurrentiels que nous remportons. En plus des services de communications de base, l’unité grandes entreprises propose également à ses clients des produits, des services et des services professionnels regroupés en des solutions d’affaires réseau clé en main, entièrement gérées. Elle s’associe par ailleurs avec des tierces parties pour la soumission et la vente conjointes de solutions d’affaires élaborées. Nous veillons surtout à augmenter le nombre de clients qui achètent des solutions d’affaires. Ces solutions off rent une valeur ajoutée, et permettent de renforcer les liens avec les clients et de réduire le taux de désabonnement. Bell Aliant vend ses produits et ses services par l’intermédiaire de représentants en centres d’appels, de agents indépendants dans les six provinces dans lesquelles elle exerce ses activités et du site Web de Bell Aliant, à l’adresse www.bell.aliant.ca. De même, Bell Aliant est en mesure de faciliter le paiement des factures de ses clients au moyen de plus de agences de paiement au Canada altlantique. Au cours de , Bell Aliant a continué ses efforts de mise en œuvre de mesures visant à simplifier et à améliorer les divers types d’interactions avec sa clientèle. Les produits et services de communications liés aux activités de gros de Bell Canada sont offerts par le groupe Services aux télécommunicateurs de Bell Canada. Ils sont vendus par l’entremise de nos représentants de vente spécialisés, des portails Web et des centres d’appels. 30 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 Réseaux L’industrie des télécommunications poursuit son évolution rapide, qui l’amène à passer des multiples réseaux de prestation de services aux réseaux de communications intégrés IP qui permettent la transmission des signaux texte, vidéo, son et voix dans un seul et même réseau. Bell Canada et Bell Aliant continuent de collaborer avec Corporation Nortel Networks et Cisco Systems Canada à l’établissement d’un réseau national multiservices IP. Les réseaux de communications de Bell Canada off rent des services de transmission de la voix et de données, ainsi que des services sur fi l et sans fi l, aux clients partout au Canada et dans certaines régions des États-Unis. L’infrastructure de Bell Canada comprend : ■ la téléphonie et la transmission de données à l’échelle nationale, notamment le trafic sur Internet ■ les infrastructures urbaines et rurales pour off rir des services aux clients ■ un réseau sans fi l à l’échelle nationale qui permet la prestation de services de téléphonie et de transmission des données ■ la prestation par satellite et VDSL de services vidéo aux clients résidentiels. Notre réseau de téléphonie et de transmission des données à l’échelle nationale, qui consiste en un réseau de fibre optique, est configuré en anneaux multiples pour la redondance et la protection contre les défectuosités. Il rejoint tous les grands centres métropolitains et de nombreux centres métropolitains de moindre importance au Canada ainsi que les villes de New York, Chicago, Washington, Atlanta, Buffalo, Détroit, Minneapolis, Dallas, Los Angeles, San Francisco et Seattle, aux États-Unis. Le réseau de Bell Canada installé dans les grandes villes canadiennes off re également l’accès à haute vitesse d’avant-garde à des vitesses exprimées en gigabits basées sur la technologie IP, tout en demeurant un fournisseur de premier plan de services traditionnels de téléphonie et de transmission de données. Depuis , Bell Canada améliore l’infrastructure d’accès dans le but de rapprocher son réseau de fibre de ses clients résidentiels à l’intérieur d’un rayon de un kilomètre, en utilisant la technologie de la fibre optique jusqu’aux nœuds. À la fin de , nœuds avaient été mis en service. Au total, notre réseau de transmission sans fi l fournissait une couverture à % de la population de l’Ontario et du Québec et à environ % de la population du Canada atlantique au décembre . Notre réseau de transmission sans fi l fournit également une couverture à la population des principales villes de l’Alberta et de la Colombie-Britannique. Le octobre , Bell Canada est devenue le premier exploitant de services sans fi l au Canada à lancer le réseau de données sans fi l EVDO, une technologie de troisième génération de réseaux sans fi l numériques, qui permet à la société de dégager de nouvelles sources de produits d’exploitation aussi bien dans le marché d’affaires que dans le marché résidentiel. Le réseau EVDO fournit du contenu riche en données pour lancer des applications comme le courrier électronique, la messagerie vidéo, les jeux en ligne, la vidéoconférence, les services de télématique et la vidéo en continu. Bell Canada et Bell Aliant possèdent un vaste réseau dont l’infrastructure est composée de fi ls en cuivre et d’une infrastructure de commutation de la voix pour fournir des services de téléphonie locaux et interurbains à tous leurs clients d’affaires et résidentiels en Ontario, au Québec et dans les provinces de l’Atlantique. En , Bell Aliant a lancé un service de télévision IP sur le marché de Halifax et a continué d’étendre ce service en à St. John’s, à Terre-Neuve-et-Labrador, et à Moncton, Saint John et Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Bell Aliant a également lancé le RPV IP Aliant, un service de données de réseau étendu de prochaine génération d’affaires IP, reliant au reste du pays les bureaux et les centres de données des clients situés partout dans le Canada atlantique au moyen du réseau national IP-système de commutation multiprotocole avec étiquetage des flux (IP-MPLS) de Bell Canada. Ce service améliore la capacité de Bell Aliant de fournir des solutions de TIC qui ajoutent de la valeur et de l’efficacité aux entreprises des clients. La technologie MPLS est une technologie de réseau sous-jacente qui permet la prestation de services voix sur IP et de vidéoconférence IP ainsi que d’applications de centres d’appels et d’autres applications IP futures. Au décembre , Bell Aliant a aussi étendu la portée de son service Internet haute vitesse afin d’atteindre plus de % des foyers et plus de % des entreprises sur ses territoires de la région du Canada atlantique et dans les zones rurales de l’Ontario et du Québec. Autres activités de BCE Télésat En , Télésat a lancé le premier système de satellites stationnaires national à usage commercial du monde en vue de fournir des services de télécommunications par satellite au Canada. Aujourd’hui, Télésat assure la prestation d’une large gamme de services vidéo et de données bidirectionnels de même que divers services de consultation relatifs à toutes les facettes des activités liées aux satellites. Télésat possède et exploite cinq satellites, et en loue deux autres. Ces satellites servent à fournir des services de distribution de radiodiff usion et de télécommunications à ses clients en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Quatre de ces satellites, Nimiq , Nimiq , Nimiq et Nimiq -Interim, fournissent une capacité ainsi qu’une capacité de relève pour les services de télévision par SRD de Bell ExpressVu. Un autre satellite a été loué et devrait être mis en service au deuxième trimestre de pour remplacer Nimiq -Interim, dont la fin de vie utile approche. Télésat a également deux satellites en construction, Anik F et Nimiq , qui devraient être lancés en et en , respectivement, ainsi qu’un autre satellite visé par un contrat, Nimiq , qui devrait être lancé en . Le décembre , BCE Inc. a annoncé la vente de Télésat à une nouvelle société formée par Investissements PSP et Loral Space & Communications Inc. pour , milliards $. Cette vente, qui est assujettie à l’approbation des organismes de réglementation du Canada et des États-Unis et au respect des conditions habituelles de clôture, devrait être conclue au milieu de . Pour plus de détails, voir la sous-section Acquisitions et cessions clés d’entreprises de la section Faits saillants de , sous la rubrique Faits saillants de l’exploitation. Le secteur Autres activités de BCE inclut les activités relatives aux satellites, principalement Télésat. Pour obtenir des renseignements sur la vente d’une tranche importante de notre participation dans Bell Globemedia et sur la vente proposée de Télésat, voir la sous-section Acquisitions et cessions clés d’entreprises de la section Faits saillants de , sous la rubrique Faits saillants de l’exploitation. BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 31 Environnement concurrentiel dans lequel nous exerçons nos activités Presque tous les marchés où Bell Canada exerce ses activités sont concurrentiels. Nous sommes exposés à la vive concurrence que nous livrent nos concurrents traditionnels, ainsi que les nouveaux venus sur nos marchés, qui sont essentiellement des entreprises de câblodistribution. Nous livrons concurrence à des fournisseurs de services de télécommunications et de télévision. Nous livrons aussi concurrence à d’autres entreprises et industries, incluant des entreprises de logiciels, des sociétés Internet, divers fournisseurs de services réseau, comme des fournisseurs de systèmes d’information des entreprises et des intégrateurs de systèmes, et d’autres entreprises qui font affaire avec des clients, ou ont accès à ces derniers, par le truchement de divers réseaux de communication. Dans chacun de ses secteurs d’exploitation et secteurs géographiques, Bell Aliant se mesure à divers concurrents, qu’il s’agisse de sociétés de communications interurbaines, de fournisseurs de réseaux de données concurrents, de fabricants et détaillants de matériel, d’intégrateurs de systèmes, d’entreprises de câblodistribution, d’entreprises de services voix sur IP et d’entreprises de services sans fi l. La concurrence des entreprises de câblodistribution demeure la forme de concurrence à plus forte croissance de Bell Aliant et la plus généralisée, en particulier auprès de la clientèle résidentielle. Le CRTC réglemente les prix que nous pouvons demander en matière de services d’accès de base. Pour obtenir plus de renseignements, voir la rubrique Cadre réglementaire dans lequel nous exerçons nos activités. La concurrence nuit à nos stratégies d’établissement des prix et pourrait réduire nos produits d’exploitation et notre rentabilité. Elle pourrait également influer sur notre capacité de conserver nos clients actuels et d’en attirer de nouveaux. Nous sommes soumis à une pression constante pour maintenir la compétitivité de nos prix et de nos off res. La modification de nos stratégies d’établissement des prix entraînant la majoration du prix de certains services ou produits, ou encore la modification des stratégies d’établissement des prix de nos concurrents, pourrait aussi influer sur notre capacité d’attirer de nouveaux clients et de conserver nos clients actuels. Cela veut dire que nous devons être capables de prévoir les changements continuels dans nos secteurs et nos marchés et de nous y adapter rapidement. Le phénomène de substitution technologique et les services voix sur IP en particulier ont supprimé les obstacles à l’accès à l’industrie. Cela a permis aux concurrents ayant consacré des ressources financières, commerciales, humaines et technologiques de beaucoup moindre importance de lancer rapidement de nouveaux produits et services et d’acquérir des parts de marché. Nous prévoyons que cette tendance se maintiendra dans le futur, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable et importante sur notre rendement financier. Pour ce qui est de certaines applications de la technologie voix sur IP, les fournisseurs de services n’ont pas à détenir ni à louer de réseaux physiques, ce qui permet à d’autres concurrents de gagner des parts de ce marché. Même si nos concurrents comprennent déjà des entreprises locales et étrangères, le nombre de concurrents étrangers disposant de vastes ressources et installés au Canada pourrait s’accroître à l’avenir. Au cours des dernières années, le gouvernement du Canada a examiné les restrictions relatives à la propriété étrangère pour les entreprises de télécommunications et les entreprises de distribution de radiodiff usion. La suppression ou l’assouplissement des restrictions relatives à la propriété étrangère 32 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 pourrait donner lieu à l’arrivée sur le marché canadien d’entreprises étrangères par la voie d’acquisitions ou de placements. Ainsi, nos concurrents pourraient obtenir plus facilement des capitaux ou de nouveaux concurrents d’envergure internationale pourraient faire leur entrée, ce qui intensifierait la pression concurrentielle. Il nous est impossible de prédire les mesures que pourrait adopter le gouvernement à la suite de ces examens, le cas échéant, ni quelle incidence elles auraient sur nous. Services sur fil Nos principaux concurrents dans le secteur des services locaux et d’accès sont : ■ Allstream (une division de MTS Allstream Inc.) ■ Cogeco Câble inc. (une fi liale de Cogeco inc.) (Cogeco), dans certaines régions de l’Ontario et du Québec ■ Eastlink, dans les provinces maritimes ■ Futureway Communications Inc., dans la région du Grand Toronto ■ Maskatel Inc., au Québec ■ Télécommunications Primus Canada inc. (Primus) ■ Rogers Cable Inc. (Rogers Cable) ■ Shaw Communications Inc. (Shaw), dans l’Ouest canadien ■ TELUS Corporation (TELUS) ■ Vidéotron ltée (Vidéotron), au Québec ■ Vonage Canada (une division de Vonage Holdings Corp.). Nos principaux concurrents dans les services interurbains sont : ■ Allstream ■ Cogeco, dans certaines régions de l’Ontario et du Québec ■ des revendeurs de services de base, comme Yak et Looney Call, qui sont des divisions de YAK Communications (Canada) Inc. ■ Eastlink, dans les provinces maritimes ■ des fournisseurs d’interurbains prépayés, comme le groupe de Goldline ■ Primus ■ Rogers Cable ■ TELUS ■ Vidéotron, au Québec ■ Vonage Canada. Nous faisons face à une concurrence multiplateforme accrue, les clients délaissant les services traditionnels pour se tourner vers de nouvelles technologies. Par exemple, dans nos activités sur fi l, nous nous trouvons en concurrence avec des entreprises de services voix sur IP, de services sans fi l et de services Internet, y compris les services de dialogue en ligne, de messagerie instantanée et de courriel. Nous subissons également la pression concurrentielle des entreprises de câblodistribution, puisque ces dernières off rent désormais des services téléphoniques sur leurs réseaux. La téléphonie par câble est alimentée par son inclusion dans des forfaits à prix réduits et est maintenant offerte dans plusieurs marchés comme Toronto, Montréal, la ville de Québec, Ottawa-Gatineau, Hamilton, London et Kitchener-Waterloo, ainsi que dans certains autres centres de moindre envergure. Une expansion additionnelle est prévue tout au long de . L’expansion rapide de la place occupée par les entreprises de câblodistribution a fortement comprimé nos parts de marché, en particulier dans le marché résidentiel. Même si nous prévoyons la stabilisation de nos pertes de lignes SAR résidentielles en , cette hypothèse pourrait être infirmée par le degré d’intensité déployée par nos câblodistributeurs concurrents dans la mise en œuvre de leur stratégie en matière de services téléphoniques. Cette hypothèse pourrait également être infirmée par l’ampleur de la substitution des services sur fi l par les services sans fi l qui pourrait accélérer la mise en œuvre de la transférabilité des numéros de services sans fi l (se reporter à la sous-section Transférabilité des numéros des services sans fil de la section Principales questions de réglementation de la rubrique Cadre réglementaire dans lequel nous exerçons nos activités). Une pression concurrentielle est également exercée par d’autres nouveaux concurrents, comme les services d’électricité. Ces autres technologies, produits et services font maintenant des percées importantes dans le marché de nos services traditionnels, lesquels représentent généralement nos activités générant les marges les plus élevées. Nous subissons une vive concurrence dans la prestation du service interurbain de la part, notamment, de fournisseurs de services de base, de fournisseurs de télécartes, de fournisseurs de services voix sur IP, d’entreprises de câblodistribution et autres ainsi que de concurrents traditionnels, comme les entreprises et les revendeurs de télécommunications interurbaines. La concurrence pour obtenir des contrats visant la prestation de services interurbains aux grandes entreprises est très intense. Les clients peuvent choisir de se tourner vers des concurrents qui off rent des prix plus bas afin d’obtenir des parts de marché. De tels concurrents peuvent être moins préoccupés par la qualité du service ou par l’incidence sur leurs marges que nous le sommes. Les concurrents off rent également la téléphonie IP aux clients d’affaires à des prix intéressants. Sur les marchés résidentiels de Bell Aliant, les concurrents pour la plupart de nos gammes de produits atteignent un certain degré de maturité. La concurrence dans le secteur des services téléphoniques locaux a atteint le degré de maturité le plus élevé en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-PrinceÉdouard, provinces où elle existe depuis sur le marché résidentiel. En , la concurrence s’est étendue sur le marché des services locaux, avec l’arrivée de fournisseurs de services locaux au Nouveau-Brunswick, en Ontario et au Québec. Sur ce marché des services locaux résidentiels où la concurrence se fait de plus en plus vive, Bell Aliant se démarque en off rant des solutions innovatrices à ses clients, en investissant dans des réseaux évolués, en se concentrant sur l’expérience client, et en assurant la force de sa marque par sa présence au sein des collectivités qu’elle sert. En ce qui concerne les clients du secteur des entreprises, Bell Aliant devra aff ronter la concurrence provenant de nouvelles sources, en particulier les sociétés de services-conseils en TI à titre de fournisseurs de solutions de téléphonie et de données axées sur le protocole Internet pour les clients du secteur des entreprises. La force de Bell Aliant réside dans l’intégration des solutions de technologies de l’information et des communications, de même que dans l’acquisition d’une expertise poussée dans certains secteurs d’activité. Ces facteurs ayant trait à la concurrence semblent indiquer que le nombre d’abonnés à nos services traditionnels sur fi l et nos volumes d’interurbains continueront de diminuer à l’avenir. Ce ralentissement réduira les économies d’échelle découlant de ces activités et entraînera, par ricochet, un rétrécissement des marges bénéficiaires. Notre stratégie consiste à atténuer ces diminutions au moyen de la réduction des coûts et en préparant notre entreprise à off rir de nouveaux services de croissance, mais il faut s’attendre à ce que les marges découlant des nouveaux services soient inférieures aux marges générées par nos services traditionnels. Si le rythme de régression des produits d’exploitation de nos services traditionnels est plus rapide que le rythme de croissance des produits d’exploitation des nouveaux services, notre rendement financier pourrait subir un effet négatif important. En outre, si une large part de notre clientèle n’utilisant plus nos services téléphoniques cesse également d’utiliser nos autres services, notre rendement financier pourrait subir des répercussions défavorables importantes. Le lancement de nouveaux produits et services de croissance sur le marché est une entreprise forcément risquée, car il faut engager des dépenses en immobilisations et autres investissements, alors que la demande pour ces produits ou services est incertaine. Cela peut également nous obliger à livrer concurrence dans des secteurs autres que nos activités principales de connectivité, à des fournisseurs de services en technologie de l’information très compétents. Le lancement de nouveaux produits ou services peut être retardé ou annulé du fait que le capital disponible pour des investissements a diminué. Services sans fil L’industrie canadienne des télécommunications sans fi l est très concurrentielle. Nous sommes directement en concurrence avec d’autres fournisseurs de services sans fi l, notamment des revendeurs désignés par l’expression « exploitants de réseau virtuel mobile », dont la commercialisation de produits et de services, les prix et la mise en marché sont audacieux. Nous sommes également en concurrence avec des fournisseurs de services sur fi l. Nous nous attendons à ce que la concurrence s’intensifie avec la mise au point de nouvelles technologies ainsi que de nouveaux produits et services. Par exemple, des combinés portatifs qui peuvent être connectés au réseau d’accès Internet sans fi l sont maintenant offerts par de nombreux fabricants et fournisseurs de services. Si ces produits envahissent le marché, l’utilisation de notre réseau sans fi l pourrait décroître, ce qui nuirait à nos produits d’exploitation tirés des services sans fi l. En outre, la concurrence pourrait également s’intensifier, car Industrie Canada a signalé son intention d’amorcer une consultation qui pourrait entraîner l’attribution de licences de service mobile supplémentaires (se reporter à la sous-section Spectre de fréquences supplémentaires pour le service mobile de la section Consultations à la rubrique Cadre réglementaire dans lequel nous exerçons nos activités ci-après pour obtenir plus de précisions à ce sujet). De surcroît, la transférabilité des numéros de services sans fi l pourrait faire augmenter le taux de désabonnement à un niveau supérieur à nos prévisions actuelles et pourrait négativement toucher nos estimations concernant le nombre prévu de nos abonnés des services sans fi l en . Pour les clients de cellulaires et de SCP ainsi que pour les concessionnaires et les points de vente, Bell Mobilité fait directement concurrence à : ■ Rogers Sans-fi l Inc. (y compris sa fi liale Fido Inc.) (Rogers Sans-fi l) ■ TELUS Mobilité (unité d’exploitation de TELUS). La concurrence pour obtenir des abonnés de services sans fi l est fondée sur le prix, les services et les améliorations, la qualité technique des BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 33 systèmes cellulaires et des SCP, le service à la clientèle, la distribution, la couverture et les capacités de transmission. leur compétitivité. Cela pourrait avoir un effet négatif important sur le rendement financier de Bell ExpressVu et de Bell Canada. Accès Internet Bell Canada a obtenu une licence pour off rir des services vidéo sur fi l. Voir la sous-section Loi sur la radiodiff usion de la section Cadre réglementaire dans lequel nous exerçons nos activités pour obtenir de plus amples renseignements sur la licence de Bell Canada. Nous faisons concurrence avec les entreprises de câblodistribution et les FSI pour la prestation de services d’accès Internet à large bande et de base, ainsi que de services connexes. En particulier, la concurrence que nous livrent les entreprises de câblodistribution a été principalement dirigée sur l’accroissement de la bande passante et sur la diminution des prix des services groupés. Les services d’électricité régionaux continuent de développer et de commercialiser des services se trouvant directement en concurrence avec les services d’accès Internet de Bell Canada. Les activités de développement dans les services sans fi l sur large bande sont également susceptibles d’aviver la concurrence dans certaines régions. Le rendement financier de nos activités dans le domaine des services d’accès Internet pourrait en subir une incidence négative importante. Il existe le risque que, si le déploiement de notre technologie de la fibre optique jusqu’aux nœuds est plus lent que prévu actuellement dans notre plan d’affaires, le taux de désabonnement de notre service Internet large bande augmente à un niveau supérieur à nos prévisions actuelles, ce qui aurait un effet négatif sur le nombre prévu d’abonnés au service Internet en . Compte tenu de la croissance rapide des applications vidéo sur Internet, nous sommes également exposés au risque de devoir engager des dépenses en immobilisations importantes pour fournir une capacité supplémentaire sur notre réseau Internet SympaticoMC et d’être éventuellement incapables de récupérer initialement les coûts auprès des abonnés à cause des tarifs à court terme pratiqués par nos concurrents pour des services Internet équivalents. Nos résultats d’exploitation pourraient en subir une incidence négative importante. Dans le marché des services d’accès Internet haute vitesse, le secteur Résidentiel livre concurrence aux grandes entreprises de câblodistribution suivantes : ■ Cogeco ■ Eastlink, dans les Provinces maritimes ■ Persona Communications Corp. ■ Rogers Cable ■ Vidéotron. Du côté du service par réseau commuté, le secteur Résidentiel livre concurrence à America Online, Inc., à Primus et à environ FSI. Vidéo La concurrence auprès des abonnés repose sur le nombre et le type de canaux offerts, la qualité du signal, les caractéristiques du décodeur, la disponibilité des services en région, les tarifs et le service à la clientèle. Bell ExpressVu et Bell Canada sont en concurrence directe avec Star Choice Television Networks Inc., un autre fournisseur services de télévision par SRD et avec des sociétés de câblodistribution dans tout le Canada. Ces sociétés de câblodistribution ont perfectionné leurs réseaux, leurs systèmes d’exploitation et leurs services, ce qui a renforcé 34 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 Bell Canada off re des services vidéo par l’intermédiaire de son service de télévision par SRD et au moyen de la technologie VDSL et de la fibre coaxiale hybride. Nous avons poursuivi les essais techniques à l’égard de notre service de télévision IP en . Bell Canada fournit actuellement un service limité à Montréal et à Toronto. Bell ExpressVu continue d’aff ronter la concurrence exercée par les ser vices de télévision par SRD américains non réglementés qui sont vendus illégalement au Canada. Réagissant à cette situation, nous sommes partie prenante dans des actions en justice qui contestent la vente d’équipements SRD américains au Canada. Cette concurrence pourrait avoir une incidence défavorable importante sur les activités de Bell ExpressVu et de Bell Canada. Les concurrents de Bell ExpressVu et de Bell Canada comprennent aussi des entreprises de câblodistribution au Canada, notamment : ■ Cogeco ■ Eastlink, dans les Provinces maritimes ■ Persona Communications Corp. ■ Rogers Cable ■ Shaw ■ Vidéotron. Activités de gros Les principaux concurrents de nos activités de gros comprennent les entreprises traditionnelles et les entreprises émergentes. Traditionnellement, les entreprises de télécommunications concurrentes comprennent Allstream et TELUS qui peuvent vendre en gros une partie ou la totalité des mêmes produits et services que Bell Canada. Les entreprises concurrentes émergentes comprennent des fournisseurs de services de télécommunications fondés sur les services publics, des câblodistributeurs et des fournisseurs situés aux États-Unis pour certains services. La concurrence pour les services tarifés (p. ex. Centrex et services de ligne privée numérique) est modérée, les entreprises de télécommunications présentant la principale menace dans le domaine de la transmission réglementée de la voix et des données. La concurrence est la plus vive dans les domaines non réglementés, particulièrement dans le domaine des minutes d’appels interurbains et des services de données traditionnels. Par exemple, au sein du marché de la transmission de données pour les lignes privées et les autres produits, nous subissons la pression continue exercée sur les prix de même que la menace continue de la conversion de la clientèle vers les services sur IP. Notre marché de la revente des services DSL, toutefois, continue de croître. La croissance récente de technologies comme la voix sur IP devrait aussi contribuer à accentuer la pression exercée sur certaines gammes traditionnelles de produits. Cadre réglementaire dans lequel nous exerçons nos activités La présente rubrique décrit les lois qui régissent nos activités et présente les faits saillants relatifs aux consultations gouvernementales et aux récentes mesures réglementaires et poursuites qui nous touchent. Nos activités sont touchées par les décisions rendues par divers organismes de réglementation, dont le CRTC. Le CRTC, un organisme indépendant du gouvernement du Canada, est chargé de réglementer les services de télécommunications et de radiodiff usion du Canada. Le CRTC pourrait décider de ne pas réglementer une partie ou la totalité des services de télécommunications s’il juge que la concurrence est suffisante pour protéger l’intérêt des utilisateurs. Par exemple, bon nombre des décisions du CRTC tentent de maintenir un équilibre entre, d’une part, les demandes des concurrents relativement à l’accès aux installations, comme les réseaux de télécommunications et les installations de commutation et de transmission et d’autres éléments de l’infrastructure réseau des entreprises de téléphone titulaires, et, d’autre part, les droits des entreprises de téléphone titulaires de jouir d’une marge de manœuvre raisonnable pour aff ronter la concurrence. Il existe un risque que les décisions du CRTC, et en particulier les décisions portant sur les prix auxquels nous devons fournir cet accès, aient une incidence négative sur nos activités et nos résultats d’exploitation. Le CRTC pourrait également lever certaines exigences réglementaires et d’octroi de licences pour les entreprises de radiodiff usion, s’il était d’avis que le respect de ces exigences n’aura pas d’incidence importante sur la mise en œuvre d’une politique canadienne de radiodiff usion. Les lois qui régissent nos activités Bell Canada, Bell Aliant et plusieurs des fi liales et sociétés associées directes et indirectes de Bell Canada, dont NorthernTel, Télébec, Northwestel, Bell Mobilité et Bell ExpressVu, sont soumises à la réglementation du CRTC. D’autres aspects des activités de ces sociétés sont assujettis à diverses réglementations par des ministères du gouvernement fédéral, particulièrement par Industrie Canada. Rapport final du groupe d’étude sur le cadre réglementaire des télécommunications Le mars , le groupe d’étude sur le cadre réglementaire des télécommunications (le groupe d’étude), un groupe d’experts nommés par le ministre de l’Industrie et dont le mandat est d’examiner les politiques et le cadre de réglementation des télécommunications au Canada et de faire des recommandations, a produit un rapport final. Les recommandations du groupe comprenaient un plan détaillé pour une réforme en profondeur du cadre réglementaire des télécommunications, la mise en œuvre d’une stratégie nationale en matière de TIC ainsi que la création d’un programme visant à rendre la disponibilité des services large bande aussi répandue que celle du service de téléphone. Le groupe d’étude exige, dans son rapport, que de nombreux changements soient apportés au cadre réglementaire qui pourraient avoir une incidence importante sur notre rendement de l’exploitation. L’idée maîtresse du rapport est que l’état de la concurrence a progressé à un point tel au Canada que le CRTC, du moins en ce qui concerne la réglementation économique, devrait lever la plupart de ses règlements en vigueur et plutôt s’appuyer sur les forces du marché. Le groupe d’étude demande que des changements soient apportés à court terme à la réglementation, au moyen d’une panoplie de programmes du gouvernement fédéral et, de manière plus significative, par l’intermédiaire d’instructions en matière de politique. Cet instrument permettrait au Cabinet d’imposer au CRTC des instructions obligatoires en matière de politique générale. Le groupe d’étude a également demandé que d’importants changements soient apportés à la Loi sur les télécommunications. Le groupe d’étude recommande également l’assouplissement des restrictions canadiennes quant à la propriété étrangère qui s’appliquent aux entreprises de télécommunications. En plus des recommandations portant sur la réglementation des services sur fi l, le groupe d’étude formule également un certain nombre de recommandations qui, de façon séparée, traitent de questions liées à la réglementation des services sans fi l au Canada. Celles-ci comprennent entre autres une recommandation visant l’utilisation continue de mécanismes de réglementation comme les plafonds du spectre (limites d’agrégation) dans les cas de spectres restreints, afin de donner la possibilité à de nouveaux concurrents d’acquérir un spectre, et donc d’off rir un choix plus étendu de fournisseurs de services. D’autres recommandations portent sur l’accès concurrentiel aux antennes destinées aux services sans fi l et aux structures de soutien afin de faciliter l’entrée de concurrents dans le marché canadien des services sans fi l. Si elles sont mises en œuvre, l’incidence cumulée de ces recommandations pourrait avoir une incidence négative sur nos activités et nos résultats d’exploitation. Instructions en matière de politque Depuis la publication du rapport, le gouvernement fédéral a pris plusieurs mesures destinées à mettre en œuvre les recommandations qui y sont formulées. Le juin , le ministre de l’Industrie a publié des instructions en matière de politique à l’intention du CRTC, lui enjoignant de s’en remettre le plus possible aux forces du marché et à adopter des règlements « qui ne font obstacle au libre jeu du marché concurrentiel que dans la mesure minimale nécessaire » (les instructions). Suivant le résumé de l’étude d’impact de la réglementation : « La publication de telles instructions permet d’énoncer clairement la vision du gouvernement et de passer rapidement à une réglementation davantage axée sur le marché avant que ne soit apporté un éventuel changement législatif. » Les instructions sont entrées en vigueur – à la suite d’un processus de consultation publique – le décembre . Le CRTC est tenu de suivre les instructions en matière de politique lorsqu’il prend ses décisions. Le novembre – citant les instructions, le ministre de l’Industrie a annoncé que le gouvernement avait modifié la Décision de télécom CRTC -, intitulée Cadre de réglementation régissant les services de communication vocale sur protocole Internet. En effet, il donne instruction au CRTC de s’abstenir d’une réglementation économique de certains services VoIP indépendants de l’accès. BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 35 Le décembre , le ministre de l’Industrie a déposé le projet de loi C- Loi modifiant la Loi sur la concurrence à la Chambre des communes. Le projet de loi C- donnerait au Bureau de la concurrence le pouvoir d’imposer des sanctions administratives pécuniaires jusqu’à concurrence de millions $ en cas de domination abusive dans le secteur des télécommunications. Loi sur Bell Canada Aux termes de la Loi sur Bell Canada, le CRTC doit approuver toute vente ou autre cession d’actions avec droit de vote de Bell Canada détenues par BCE Inc., à moins que, par suite de cette vente ou cession, BCE Inc. ne continue de détenir au moins % de la totalité des actions avec droit de vote de Bell Canada émises et en circulation. Loi sur les télécommunications La Loi sur les télécommunications régit les télécommunications au Canada. Elle définit les grands objectifs de la politique canadienne de télécommunications et confère au gouvernement le pouvoir de donner au CRTC des instructions générales relatives à ces objectifs. Elle s’applique à plusieurs sociétés et sociétés de personnes de Bell Canada, notamment Bell Canada, Bell Mobilité, Bell Aliant, NorthernTel, Northwestel et Télébec. Aux termes de la Loi sur les télécommunications, toutes les entreprises de télécommunications doivent obtenir une approbation réglementaire pour tous les tarifs proposés de services de télécommunications, à moins que les services en question ne fassent l’objet d’une exemption ou qu’ils ne soient pas réglementés. Le CRTC peut exempter toute une catégorie d’entreprises de télécommunications de l’application du règlement pris en vertu de la Loi sur les télécommunications si cette exemption est conforme aux objectifs de la politique canadienne de télécommunications. La Loi sur les télécommunications comporte les exigences suivantes sur la propriété, que doivent respecter les entreprises comme Bell Canada, Bell Aliant s.e.c. ou Bell Mobilité qui exercent des activités à titre d’entreprises de télécommunications : ■ elles doivent être admissibles à exploiter leur entreprise à titre d’entreprise canadienne ■ elles doivent être la propriété de Canadiens et être sous contrôle canadien. Au moins % de leurs actions doivent être la propriété directe de Canadiens et dans le cas de la propriété indirecte, comme la participation indirecte de BCE Inc., au moins ⅔ % doit être la propriété indirecte de Canadiens. ■ elles ne doivent pas être sous contrôle étranger ■ au moins % des membres de leur conseil d’administration doivent être des Canadiens. BCE Inc. surveille le niveau de propriété de ses actions ordinaires par des non-Canadiens et fait rapport régulièrement à ce sujet. 36 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 Le novembre , le projet de loi C-, Loi modifiant la Loi sur les télécommunications, a obtenu la sanction royale. Le projet de loi C- prévoit l’établissement d’une liste nationale de numéros de téléphone exclus afin de réduire le volume d’appels de télémarketing non sollicités que les Canadiens reçoivent. Il autorise le CRTC à imposer des sanctions administratives pécuniaires aux parties qui enfreignent les interdictions touchant le télémarketing non sollicité formulées dans le projet de loi C- et devant faire partie des règlements qui seront établis une fois que le CRTC aura mené à terme l’instance publique entamée le février . Le moment où cette liste sera établie n’a pas été établi avec certitude. Loi sur la radiodiffusion La Loi sur la radiodiff usion confie au CRTC la réglementation et la surveillance du système de radiodiff usion. Les objectifs clés de la Loi sur la radiodiff usion consistent : ■ à protéger et à renforcer la structure culturelle, politique, sociale et économique du Canada ■ à favoriser l’épanouissement de l’expression canadienne. La plupart des activités de radiodiff usion nécessitent l’obtention d’une licence de radiodiff usion ou de distribution de radiodiff usion du CRTC. Pour qu’une société puisse obtenir une licence de radiodiff usion ou de distribution de radiodiff usion, elle doit satisfaire aux exigences suivantes en matière de propriété : ■ elle doit être la propriété de Canadiens et être sous contrôle canadien. Au moins % des actions avec droit de vote émises et en circulation et au moins % des droits de vote doivent être détenus en propriété effective par des Canadiens ■ elle ne doit pas être autrement contrôlée par des non-Canadiens ■ le premier dirigeant et au moins % des membres du conseil d’administration doivent être des Canadiens ■ des intérêts canadiens doivent détenir, directement ou indirectement, la propriété effective et le contrôle d’au moins ⅔ % des actions avec droit de vote émises et en circulation et au moins ⅔ % des droits de vote de la société mère d’une telle société. Si moins de % des administrateurs siégeant au conseil d’administration de la société mère d’un titulaire de licence de radiodiff usion sont des Canadiens, si le premier dirigeant est un non-Canadien ou si la propriété canadienne est inférieure à %, la société mère doit démontrer au CRTC que ni cette société mère ni ses administrateurs n’exercent le contrôle ou n’influencent les décisions de programmation du titulaire d’une licence de radiodiff usion. Le transfert de la propriété effective d’un titulaire d’une licence de radiodiff usion doit être approuvé au préalable par le CRTC. Ce dernier peut imposer certaines exigences, notamment le paiement de certains avantages, à titre de condition du transfert. Bell Canada est titulaire de licences de distribution de radiodiff usion pour les grands centres en Ontario et au Québec. En outre, quatre de nos sociétés de personnes ou fi liales, à savoir Bell ExpressVu, Bell Aliant s.e.c., Northwestel et Cablevision du Nord du Québec Inc., une fi liale de Télébec, sont titulaires de licences de distribution de radiodiff usion qui leur permettent d’off rir des services. Bell ExpressVu peut off rir des services à l’échelle nationale. La licence de Bell Aliant s.e.c. lui permet d’off rir des services à Terre-Neuve-et-Labrador, à la Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick; Télébec, quant à elle, peut off rir ses services dans des régions déterminées de l’Ontario et du Québec, et Northwestel peut off rir des services dans des régions déterminées des Territoires du Nord-Ouest. Les licences (terrestres) de Bell Canada lui permettront de fournir des services au moyen de sa plateforme de télévision IP. Nous avons continué de mener des essais techniques à l’égard de nos services de télévision IP en . Bell Canada fournit actuellement un service limité à Montréal et à Toronto. Bell ExpressVu est également titulaire de licences pour des services de télé à la carte (tant pour la SDR que pour la distribution par voie terrestre) et des services de vidéo sur demande (distribution par voie terrestre). Loi sur la radiocommunication Industrie Canada réglemente l’utilisation du spectre radio par Bell Canada, Bell Mobilité et d’autres fournisseurs de services sans fi l en vertu de la Loi sur la radiocommunication. Aux termes de la loi, Industrie Canada assure : ■ le développement et l’exploitation efficaces des radiocommunications au Canada ■ l’établissement et la modification ordonnée des stations de radiocommunication. Le ministre de l’Industrie a le pouvoir : ■ de délivrer des licences radio ■ de fi xer les normes techniques à l’égard des appareils radio ■ d’établir les conditions d’octroi de licences ■ de décider de l’attribution et de l’utilisation du spectre radioélectrique. Conformément au Règlement sur la radiocommunication, les entreprises admissibles à des licences radio, comme Bell Canada et Bell Mobilité, doivent se soumettre aux mêmes exigences sur la propriété que celles qui s’appliquent aux sociétés en vertu de la Loi sur les télécommunications. Les dispositions de la Loi sur la radiocommunication interdisent la fabrication, la mise en vente ou la vente de tout dispositif permettant de décoder des signaux d’abonnements relativement à la réception non autorisée de signaux reçus par satellite. Bell ExpressVu, Bell Canada, l’Association canadienne des radiodiff useurs et les membres du milieu de la production au Canada continuent d’encourager le gouvernement du Canada à resserrer la Loi sur la radiocommunication afin de contrer le marché noir du piratage des signaux. Principales questions de réglementation La présente rubrique décrit les principales questions de réglementation abordées au cours des dernières années et qui ont touché nos activités. Engagements en vertu du mécanisme du compte de report du CRTC Le février , le CRTC a publié la Décision de télécom CRTC -, dans laquelle il s’est prononcé sur les façons dont les entreprises de téléphone titulaires devraient régler les soldes cumulés de leurs comptes de report. Le er septembre , Bell Canada et Bell Aliant ont présenté leurs propositions portant sur le règlement des soldes cumulés de leurs comptes de report. Si elles sont approuvées par le CRTC, les propositions auraient pour effet d’améliorer l’accessibilité des personnes handicapées aux services de télécommunications ( % du solde estimatif) et d’off rir un accès à large bande à quelque clients éventuels répartis dans collectivités en Ontario et au Québec où ce service ne serait pas autrement disponible sur une base commerciale. Le novembre , le CRTC a publié l’Avis public CRTC - amorçant une instance en vue d’évaluer ces propositions. Une décision dans le cadre de cette instance devrait être rendue en janvier . Le solde cumulé du compte de report de Bell Canada est estimé à millions $ au décembre , et son engagement futur annualisé, à environ millions $. Au décembre , le solde cumulé du compte de report de Bell Aliant est estimé à millions $, sans engagement futur annualisé. En raison de la nature et du nombre d’incertitudes qui demeurent relativement à l’utilisation du solde cumulé des comptes de report, nous ne sommes pour l’instant pas en mesure d’estimer l’incidence qu’aura la décision du CRTC sur nos résultats financiers. Examen du cadre de plafonnement des prix Le mai , le CRTC a publié l’Avis public de télécom CRTC -, amorçant une instance en vue d’établir le cadre de plafonnement des prix qui replacera le cadre actuel se terminant le mai . Le juillet , Bell Canada, Bell Aliant et Saskatchewan Telecommunications Holding Corporation (Sasktel) ont déposé une proposition de cadre de prix reflétant les changements importants qui sont survenus dans le secteur. Le nouveau cadre proposé entrerait en vigueur le er juin et s’appliquerait pour une période de deux ans. Nous avons proposé que le plafonnement de prix soit banni dans les zones où les services sont offerts par d’autres installations, ce qui permet aux consommateurs et à la concurrence dans ces zones d’orienter les prix du marché. Dans les zones où d’autres installations ne sont pas disponibles, nous avons proposé que les prix du service demeurent assujettis à la réglementation, en prévoyant le plafonnement des prix, en moyenne, aux niveaux actuels. Conformément aux deux recommandations du groupe d’étude ainsi qu’aux instructions en matière de politique, notre proposition entraverait le moins possible le libre jeu du marché. Les éléments d’information sur lesquels s’appuient les entités ont fait l’objet d’un interrogatoire, et une audience publique s’est tenue à cet égard en octobre . Le CRTC a l’intention de publier une décision sur cette instance d’ici le avril . BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 37 Il existe un risque que le CRTC rejette notre proposition, soit de laisser agir au maximum le libre jeu du marché, et continue de restreindre notre latitude en matière de commercialisation, entravant ainsi notre capacité de nous ajuster au libre jeu du marché. Examen du cadre de réglementation concernant les services de gros Tel que l’exigent les instructions, le novembre , le CRTC a publié l’Avis public CRTC -, dans lequel il amorce une instance pour revoir en profondeur le cadre de réglementation qui oblige les compagnies de téléphone titulaires à fournir un accès aux services de gros relativement à certains services de télécommunications aux concurrents. Dans le cadre de cet examen, le CRTC examinera la définition appropriée des services essentiels et les principes de tarification applicables à de tels services. Par ailleurs, la réglementation appliquée aux services non essentiels sera également étudiée. Le CRTC prévoit rendre une décision finale au mois de juillet . Rien ne garantit que le CRTC rendra une décision favorable. Services de réseau numérique propre aux concurrents (RNC) Le février , le CRTC a rendu publique la Décision de télécom - qui porte sur les services de RNC. La décision précise les tarifs, les modalités et les conditions liés aux services d’accès au réseau numérique fournis par Bell Canada, Bell Aliant et d’autres entreprises de téléphone titulaires aux entreprises de téléphone concurrentes. Le CRTC a décidé que les services de RNC devraient comprendre, en plus des services d’accès au réseau numérique, ceux se rapportant aux installations de transport numérique intracirconscription, aux installations de transport numérique intercirconscription dans certaines régions métropolitaines, au multiplexage et aux liaisons de co-implantation (services de RNC élargis). Cette décision a touché Bell Canada et Bell Aliant à titre de fournisseurs de services de RNC dans leurs territoires d’exploitation respectifs, et à titre d’acheteurs de ce type de services ailleurs au Canada. Deux aspects financiers sont importants à relever dans cette décision : ■ les tarifs de tous les nouveaux services de RNC ont été appliqués sur une base prospective à la date où la décision a été rendue et Bell Canada et Bell Aliant seront libérées de certaines de leurs obligations à même le compte de report pour la baisse de revenus résultant de cette décision ■ les obligations de Bell Canada et de Bell Aliant en vertu du compte de report seront également réduite au titre de l’application des tarifs réduits liés aux services d’accès RNC qui ont été fi xés aux tarifs provisoires avant la date de décision. Le février et le février , le CRTC a publié les Décisions de télécom CRTC - et CRTC -, respectivement, portant sur les questions non réglées de la Décision de télécom - liée aux modalités des services de RNC. Dans ces décisions, le CRTC a établi que certaines composantes des services de détail ne s’appliquent pas aux services de RNC. Bell Canada et Bell Aliant seront indemnisées à même le compte de report pour leur application de remboursements rétroactifs et pour leurs diminutions de tarifs sur une base prospective. 38 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 Abstention de réglementation des services téléphoniques locaux Le avril , le CRTC a publié la Décision de télécom CRTC -, qui établit le cadre de l’abstention de réglementation à l’égard des services téléphoniques locaux. La décision rejette la demande d’abstention de réglementation de Bell Aliant dans circonscriptions locales en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard. Le rejet de la demande d’abstention de réglementation de Bell Aliant relativement au marché de Halifax fait l’objet d’un appel par Bell Aliant devant la Cour d’appel fédérale. Ce tribunal a autorisé Bell Aliant à interjeter appel de la décision dans une ordonnance datée du septembre . Le mai , Bell Canada, Bell Aliant, SaskTel et TELUS ont présenté une requête au gouverneur en conseil pour que le ministre de l’Industrie recommande au gouverneur en conseil que la Décision - soit réexaminée par le CRTC. En particulier, les entreprises ont demandé qu’il soit ordonné au CRTC de revoir sa position sur les règles avant toute abstention, les règles d’abstention et les règles d’après-abstention prévues dans la Décision - à la lumière des conclusions et des recommandations du rapport final du groupe d’étude sur les télécommunications publié en mars . Le juin , le CRTC a publié l’Avis public de télécom CRTC -, dans lequel il sollicite des commentaires pour savoir s’il convient de prendre en compte les services sans fi l mobiles, ou un sous-ensemble de ceux-ci, dans le calcul de la perte de part de marché aux fins de l’analyse des demandes d’abstention des services locaux. Le er septembre , le CRTC a publié l’Avis public de télécom CRTC -, dans lequel il sollicite des commentaires pour savoir si le seuil « transitoire » de perte de part de marché de % à titre de condition préalable à l’abrogation de la règle de reconquête et le seuil de perte de part de marché de % pour solliciter l’abstention, établis dans la Décision -, sont appropriés. Le octobre , TELUS a présenté une demande au CRTC en vue de l’examen et de la modification d’un des critères d’abstention définis dans la Décision -. Dans sa demande, TELUS demande au CRTC qu’il retire ou modifie les critères d’abstention exigeant des entreprises de téléphone titulaires qu’elles respectent certaines normes en matière de qualité des services pour ce qui est des services de gros. Le décembre , le ministre de l’Industrie a annoncé une proposition du gouvernement visant la modification de la Décision - afin d’accélérer la déréglementation des tarifs des services téléphoniques locaux au détail des entreprises de téléphone titulaires. Le ministre a, de façon séparée, proposé des modifications à la Loi sur la concurrence afin d’empêcher les comportements monopolistiques dans le secteur des télécommunications. La proposition visant la modification de la Décision - établit des critères d’abstention qui i) sont fondés sur la présence de concurrents dans des zones géographiques plus restreintes, et ii) modifient le critère d’abstention relatif au respect de certains indicateurs en matière de qualité des services pour ce qui est des services de gros des entreprises de téléphone titulaires. La proposition permettrait également la simplification du processus d’abstention de réglementation ainsi que l’abolition des restrictions relatives aux promotions et en matière de reconquête dans les zones réglementées et déréglementées. Le gouvernement fédéral étudie les commentaires reçus et doit rendre une décision définitive d’ici le avril . À la lumière de la proposition du gouvernement fédéral visant la modification de la Décision -, le CRTC a reporté son examen des questions de l’Avis public -, de l’Avis public - et de la demande d’examen et de modification de TELUS susmentionnée jusqu’au moment où une décision définitive sera prise à l’égard de la proposition. Bien que les modifications proposées à la Décision - soient positives pour nous, rien ne garantit que la proposition sera publiée ou qu’elle ne sera pas modifiée avant sa publication. En outre, rien ne garantit l’issue de ces démarches ni que l’ordonnance fera en sorte que Bell Canada et Bell Aliant seront mieux placées pour obtenir l’abstention de réglementation pour les services locaux ni, si elles le sont, que cette permission leur sera accordée plus rapidement. Règles de reconquête Le avril , le CRTC a publié deux décisions liées aux reconquêtes, soit les Décisions de télécom CRTC - et -. Dans la Décision -, la durée de la période d’interdiction de reconquête pour les clients résidentiels a été réduite de mois à mois. En vertu de la règle de reconquête modifiée, les entreprises de téléphone titulaires doivent désormais s’abstenir de communiquer avec leurs anciens abonnés résidentiels ou d’affaires du service local de base pour une période commençant au moment de la demande de service local et se terminant trois mois après que le service local de base a été transféré à un concurrent. La Décision - précise également que les entreprises de téléphone titulaires peuvent faire une demande d’annulation de la règle de reconquête pour tout marché local dans lequel elles ont perdu % de leur part de marché et pour lequel elles ont respecté les indicateurs pertinents de qualité du service applicables aux services offerts aux concurrents au cours des trois mois précédant la demande. Dans la Décision -, le CRTC a déterminé que la règle de reconquête est constitutionnelle puisqu’elle est justifiable aux termes de la Charte canadienne des droits et libertés (la Charte). Le CRTC a également décidé que les entreprises de téléphone titulaires sont désormais autorisées à off rir des services autres que le service local résidentiel à un ancien abonné de son service local durant et après la période d’interdiction de reconquête de trois mois, si cet abonné n’a pas transféré ces autres services à un concurrent au moment du transfert de son service local. transférabilité des numéros de services sans fi l; par conséquent, aucune restriction ne limitera le droit de Bell Canada ou de Bell Mobilité à communiquer avec d’anciens clients du service fi laire ou du service sans fi l qui ont opté pour les services d’un concurrent. Tel qu’il est indiqué ci-dessus, le décembre , le ministre de l’Industrie a annoncé une proposition visant la modification de la Décision - afin, entre autres choses, d’abolir les restrictions relatives à la reconquête et aux promotions dans les zones réglementées et déréglementées. Transférabilité des numéros des services sans fil Le gouvernement du Canada a annoncé dans son budget son intention de demander au CRTC de mettre en œuvre au Canada la transférabilité des numéros de services sans fi l. La transférabilité des numéros permet aux abonnés de garder leur numéro de téléphone lorsqu’ils changent de fournisseur de services dans la même circonscription tarifaire. Le décembre , le CRTC rendait sa Décision de télécom CRTC -. Entre autres choses, la décision ordonnait à Bell Mobilité, Rogers Sans-fi l et TELUS Mobilité de mettre en œuvre la transférabilité des numéros de services sans fi l en Alberta, en Colombie-Britannique, en Ontario et au Québec d’ici le mars . Dans la Décision de télécom CRTC -, intitulée Questions de réglementation concernant la mise en œuvre de la transférabilité des numéros de services sans fil – Suivi de l’avis -, publiée le mai , le CRTC a énoncé ses conclusions concernant certaines questions de réglementation couvrant un grand nombre de questions relatives à la mise en œuvre, et a demandé à ce que trois groupes de travail du Comité directeur du CRTC sur l’interconnexion entreprennent diverses tâches et lui présentent des rapports. Dans la Décision de télécom CRTC -, publiée le novembre , le CRTC approuve, sous réserve d’un changement, les rapports de consensus. Dans une requête déposée le mai , Bell Canada a demandé l’autorisation de recouvrer le coût des services fi laires lié à la mise en œuvre de la transférabilité des numéros de services sans fi l par l’entremise d’une déduction de son compte de report. Le décembre , à la demande du CRTC, Bell Canada a déposé des renseignements supplémentaires concernant sa requête. Rien ne garantit que le CRTC rendra une décision favorable. Indicateurs de qualité du service de détail Par suite des demandes déposées par Bell Canada, Bell Aliant, SaskTel et TELUS, la Cour d’appel fédérale a émis, le septembre , une ordonnance accueillant la demande d’autorisation d’appel de ces décisions. La capacité de Bell Canada et de Bell Aliant à faire preuve de souplesse pour aff ronter la concurrence pourrait continuer d’être entravée si la Cour d’appel fédérale détermine que la règle de reconquête est constitutionnelle. Le mars , le CRTC a rendu la Décision de télécom CRTC - qui, entre autres choses, établissait le plan de rajustement tarifaire s’appliquant lorsque les entreprises de téléphone titulaires ne respectent pas les normes prescrites en matière de qualité du service fourni à leurs clients des services de détail. Par suite de cette décision, les entreprises de téléphone titulaires sont assujetties à un mécanisme de pénalité lorsque les services de détail qu’elles fournissent ne respectent pas une ou plusieurs normes. Le mai , le CRTC a publié la Décision de télécom CRTC -, intitulée Questions de réglementation concernant la mise en œuvre de la transférabilité des numéros de services sans fil. Dans cette décision, le CRTC confirme que les restrictions relatives à la reconquête des entreprises de téléphone titulaires ne s’appliquent pas aux demandes de transfert d’un service fi laire à un service sans fi l par des clients dans le cadre de la Pour la période de pénalité allant du er janvier au décembre , les normes du CRTC à l’égard de plusieurs indicateurs n’avaient pas été respectées, sur une base annuelle moyenne, à cause de la grève déclenchée en par le SCEP chez Entourage (maintenant Bell Solutions techniques). Bell Canada a demandé au CRTC d’approuver sa demande déposée le décembre aux fins d’exclure les résultats ne respectant BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 39 pas les normes et découlant de la grève, en tant qu’exclusion de type force majeure. Rien ne garantit toutefois que le CRTC rendra une décision favorable, et Bell Canada pourrait être tenue de payer une pénalité jusqu’à concurrence de millions $. Pour la période allant du er janvier au décembre , Bell Canada ne devrait pas avoir à payer de pénalité relativement à la qualité de son service de détail. Le CRTC a déterminé que Bell Aliant n’avait pas respecté certaines normes en matière de service au cours de la période allant du er janvier au décembre . Bell Aliant a demandé au CRTC d’être exonérée du paiement d’une pénalité, pour et , puisque les résultats inférieurs aux normes en matière de qualité du service découlaient de l’arrêt de travail qu’elle a vécu en . Dans la Décision de télécom CRTC -, publiée le mai , le CRTC a déterminé que l’arrêt de travail n’était pas complètement indépendant de la volonté de Bell Aliant. Il a été ordonné à Bell Aliant de verser des crédits totalisant , millions $ à ses clients, applicable dans leur compte mensuel à partir du juin au plus tard. Les crédits en question ont été versés. Au même moment, Bell Aliant a déposé devant le CRTC une demande de révision et de modification de la Décision -, telle qu’elle est appliquée dans la Décision -, afin qu’il soit déclaré que lorsqu’une dégradation de la qualité du service est causée par un arrêt de travail, le CRTC n’imposera de sanctions que dans le cas d’une violation de la loi ou des politiques relatives aux relations de travail ou de négligence intentionnelle dans le but d’en tirer un bénéfice économique. La requête comprend également une demande d’ordonnance corrective qui permettrait de recouvrer le coût des crédits déjà offerts aux clients. Il semble que le CRTC n’examinera pas la requête déposée par Bell Canada le décembre avant d’avoir rendu une décision concernant la demande de Bell Aliant. Les Employeurs des transports et communications de régie fédérale (ETCOF), organisation nationale qui représente des employeurs et des associations d’employeurs de partout au Canada, ont également déposé auprès du gouverneur en conseil une requête visant à faire modifier ou annuler la Décision -, arguant que la décision excède la compétence du CRTC et risque d’affaiblir l’équilibre et la rigueur de la loi et des politiques canadiennes relatives aux relations de travail. Demande de modification des règles de groupement Le septembre , Bell Canada a présenté une demande au CRTC en vue de modifier des règles relatives au groupement qui s’appliquent aux arrangements personnalisés (AP). Les AP sont des arrangements adaptés aux besoins particuliers d’un client afin de personnaliser le service en ce qui a trait à la structure et aux niveaux tarifaires. Actuellement, le CRTC exige qu’une demande visant les AP touchant des services tarifés et des services non tarifés (AP mixtes) soit déposée à des fins d’approbation avant que ces services ne puissent être fournis aux clients. Bell Canada voudrait qu’un AP mixte ne soit pas assujetti aux règles sur le groupement ni aux exigences de tarifs connexes, si le total des produits d’exploitation d’un tel AP est supérieur au prix des composantes tarifées de l’AP et que cet AP n’a pas pour but de se soustraire aux tarifs. La capacité de Bell Canada et de Bell Aliant d’aff ronter la concurrence pourrait continuer d’être entravée si la proposition n’est pas approuvée. 40 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 Bell ExpressVu Bell ExpressVu est assujettie à des exigences en matière de programmation et de distribution aux termes de la réglementation du CRTC. Toute modification aux règlements qui régissent la radiodiff usion pourrait avoir des répercussions négatives sur la position concurrentielle de Bell ExpressVu ou sur les coûts qu’elle doit engager pour fournir ses services. La licence de Bell ExpressVu pour ses services de radiodistribution directe par satellite a été renouvelée en mars et arrive à échéance le août . Bien que nous prévoyions que cette licence sera renouvelée à l’échéance, rien ne garantit que cela se produira. En novembre , le CRTC a tenu une audience publique visant à examiner certains aspects du cadre de réglementation s’appliquant aux radiodiff useurs en direct. Parmi les questions à l’étude figurait la possibilité d’obliger les exploitants de services par câble et par satellite à payer les radiodiff useurs en direct pour le droit de transmettre leurs signaux. En vertu du cadre de droits d’auteur et de réglementation actuel, les radiodiff useurs ne reçoivent aucun paiement des exploitants de services par câble et par satellite pour transmettre leurs signaux. Bell ExpressVu et les exploitants de services par câble se sont vigoureusement opposés au concept des droits de distribution. Une décision est attendue au deuxième trimestre de . Si le CRTC décidait que les exploitants de services par câble et par satellite doivent payer les radiodiff useurs en direct, nos activités et nos résultats d’exploitation pourraient en subir une incidence négative. En décembre , la Cour fédérale du Canada a décidé que les droits de licence en vertu de la Partie II, imposés par le CRTC afin de récupérer les coûts d’Industrie Canada associés à la gestion du spectre de radiodiffusion et payés par les radiodiff useurs et distributeurs, constituait une taxe illégale. Ces droits représentent , % des produits d’exploitation annuels de Bell ExpressVu. Le gouvernement fédéral et l’Association canadienne des radiodiff useurs ont interjeté appel de cette décision du tribunal. Consultations Industrie Canada engage à l’occasion des consultations permettant aux membres du secteur des télécommunications de commenter des questions de nature technique ou portant sur les politiques. Cette pratique assure la prise en compte, par Industrie Canada, de l’opinion des membres du secteur lorsque vient le temps de prendre des décisions qui touchent ces membres. Licences et modifications de la réglementation des services sans fil Licences Les entreprises doivent obtenir une licence d’utilisation du spectre pour exploiter des systèmes cellulaires, de SCP et autres systèmes de radiotélécommunications au Canada. Le ministre de l’Industrie octroie des licences d’utilisation du spectre par le truchement de diverses méthodes, à son gré, en vertu de la Loi sur la radiocommunication. Bien que nous prévoyions que les licences détenues en vertu desquelles nous fournissons des services cellulaires et de SCP seront renouvelées à l’échéance, rien ne garantit que cela se produira. Industrie Canada peut révoquer une licence à tout moment si l’entreprise ne se conforme pas aux conditions de cette licence. Même si nous estimons que nous nous conformons aux conditions de nos licences, rien ne garantit qu’Industrie Canada sera de cet avis; en cas de désaccord, nous pourrions subir des répercussions négatives importantes. Par suite d’une décision d’Industrie Canada, les licences de service cellulaire et de SCP, en vertu desquelles nous fournissons des services, et qui auraient expiré le mars , expireront dorénavant en . Les licences SCP qui ont été octroyées lors de la vente aux enchères SCP de expireront le novembre . En conséquence, nos licences de service cellulaire et de SCP font maintenant partie de la catégorie des licences d’utilisation du spectre, soit les licences octroyées en fonction du critère géographique plutôt que selon chaque site hertzien individuel, d’une durée standard de dix ans. Pylônes de transmission sans fi l et de radiodiff usion En février , Industrie Canada a publié un rapport portant sur ses procédures en matière d’approbation et d’emplacement des pylônes de transmission sans fi l et de radiodiff usion au Canada, qui comprend l’explication du rôle des autorités municipales dans le processus d’approbation. Ce rapport recommande entre autres que la responsabilité d’autoriser les emplacements des pylônes et des structures portantes continue de relever du gouvernement du Canada. En août , Industrie Canada a soumis une nouvelle ébauche de politique afin de recueillir des commentaires. Les intéressés des secteurs des communications sans fi l et de la radiodiff usion considèrent que certains aspects de cette ébauche sont préoccupants et ils travaillent actuellement avec Industrie Canada pour tenter de régler ces questions. Il n’y a toutefois eu aucun développement récent et il est impossible, actuellement, de prévoir à quel moment la politique définitive sera publiée, le cas échéant. Si cette politique devait exiger une plus vaste consultation auprès des autorités municipales ou du public dans le cadre du processus d’approbation, il existe un risque que l’expansion des réseaux sans fi l au Canada soit considérablement ralentie. Cette situation pourrait entraîner un effet négatif important sur nos activités. Spectre de fréquences supplémentaires pour le service mobile Le février , Industrie Canada a amorcé une consultation visant l’attribution de licences de service mobile supplémentaires pour des services sans fi l évolués dans les bandes , GHz, , GHz et , GHz. La consultation pourrait également rendre disponible MHz du spectre pour les SCP dans la bande , GHz. Au total, la consultation pourrait rendre disponible MHz du spectre, dont les licences seront attribuées au moyen d’une enchère de fréquences pour la concurrence qui devrait avoir lieu au début de . La consultation sollicite des commentaires sur diverses politiques et questions techniques liées au spectre, notamment sur la possibilité qu’une partie du spectre soit réservée pour les nouveaux concurrents. Industrie Canada sollicite également des commentaires sur la possibilité que les plafonds du spectre soient utilisés comme autre méthode pour faciliter l’arrivée de nouveaux concurrents sur le marché canadien des services sans fi l. De plus, Industrie Canada sollicite des commentaires à l’égard des politiques liées aux pylônes d’antenne destinés aux services sans fi l et afin de déterminer si les services numériques d’itinérance devraient être obligatoires pour tous les fournisseurs. L’adoption de ces mesures faciliterait grandement l’introduction de nouveaux concurrents sur le marché canadien des services sans fi l et augmenterait le degré de concurrence dans le secteur des services sans fi l, déjà hautement concurrentiel. Les commentaires doivent être déposés auprès d’Industrie Canada d’ici le mai et la réponse aux commentaires doit être émise d’ici le juin . BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 41 Litiges dans lesquels nous sommes engagés Nous nous trouvons engagés dans divers litiges et réclamations dans le cours de nos activités. La présente rubrique décrit les litiges importants sur lesquels vous devez être informés. Même s’il est impossible de prédire l’issue des réclamations et litiges décrits ci-dessous ni de ceux qui sont en cours au mars , selon les renseignements dont elle dispose actuellement, la direction est d’avis que la solution de ces réclamations et de ces litiges n’aura aucune incidence défavorable importante sur notre situation financière consolidée ni sur nos résultats d’exploitation consolidés. Selon les renseignements dont nous disposons, nous sommes d’avis que nous avons de solides arguments et nous avons l’intention de défendre vigoureusement notre position. Poursuites relatives à Bell Canada Recours collectif projeté relativement aux frais d’accès aux services sans fil Le août , une poursuite a été déposée en vertu de la Loi sur les recours collectifs (Saskatchewan) devant la Cour du Banc de la Reine du centre judiciaire de Regina en Saskatchewan contre des fournisseurs de services de télécommunications sans fi l, notamment Bell Mobilité et Aliant Telecom, par certains clients allégués. La poursuite allègue, entre autres choses, une violation de contrat et de l’obligation d’informer, un dol, des informations trompeuses, de la négligence, une collusion relativement à certains « frais d’accès au système » et à des « frais de délivrance de licence de système » facturés à leurs clients par les services de télécommunications sans fi l. Les demandeurs réclament des dommages-intérêts non précisés ainsi que des dommages-intérêts exemplaires. Le recours intenté en Saskatchewan vise la certification d’un recours collectif national incluant l’ensemble des clients des fournisseurs de services de télécommunications sans fi l, peu importe où ils demeurent au Canada. Le juillet , la Cour du Banc de la Reine de la Saskatchewan a rendu son jugement relativement à la requête visant à autoriser l’exercice d’un recours collectif, refusant d’autoriser l’action contre toute société défenderesse de Bell Canada, à l’exception de Bell Mobilité. En ce qui concerne Bell Mobilité, le tribunal a refusé d’autoriser l’action en rejetant tous les motifs, sauf celui de l’allégation d’enrichissement injustifié. Le tribunal a toutefois refusé de faire droit pour l’instant à la requête, en l’absence d’un représentant compétent et d’un plan approprié pour la poursuite. Le demandeur a obtenu l’autorisation de revenir devant le tribunal et le tribunal a fi xé au et au avril la nouvelle audience de la demande de certification. Enquête du Bureau de la concurrence concernant les frais d’accès au système Le décembre , Bell Canada a été avisée par le Bureau de la concurrence que le Commissaire de la concurrence avait ouvert une enquête en vertu des dispositions de la Loi sur la concurrence portant sur la publicité trompeuse, concernant la description ou les déclarations de Bell Mobilité quant aux frais d’accès au système; une ordonnance de la cour a été signifiée à Bell Canada, en vertu de l’article de la Loi sur la concurrence, obligeant Bell Mobilité à produire certains documents et autres éléments d’information susceptibles d’être nécessaires à l’enquête 42 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 du Bureau de la concurrence. Bell Canada s’est conformée à l’ordonnance de la cour et a fourni les renseignements demandés. Bell Mobilité facture chaque mois des frais d’accès au système à ses abonnés des services cellulaires afin de l’aider à récupérer une partie des coûts liés à son réseau de communications mobiles. Ces coûts couvrent notamment la maintenance, l’installation de nouveaux éléments du matériel et la mise à niveau de nouvelles technologies ainsi que les frais de licences de spectre. Ils comprennent également le recouvrement de la taxe de contribution imputée par le CRTC pour soutenir les services téléphoniques dans les régions rurales et isolées du Canada. Des sanctions pécuniaires pourraient être appliquées à Bell Mobilité sous forme d’amendes, de sanctions administratives pécuniaires ou d’obligations de restitution d’une partie des frais d’accès au système facturés aux abonnés des services cellulaires si l’on estime que l’entreprise a enfreint les dispositions de la Loi sur la concurrence concernant la publicité trompeuse. Recours collectif projeté relativement au système de facturation de Bell Mobilité Le octobre , une requête en certification à titre de recours collectif contre Bell Mobilité a été déposée devant la Cour supérieure du Québec. En décembre , des requêtes identiques ont été déposées en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique. Les poursuites n’ont pas été certifiées à titre de recours collectif et il est trop tôt pour déterminer si elles le seront. Les poursuites ont été déposées au nom de toute personne physique qui a conclu un contrat avec Bell Mobilité, et allèguent que ces personnes ont injustement engagé des frais en raison d’erreurs de facturation commises par Bell Mobilité à la suite de la modification de son système de facturation. En plus du remboursement de ces frais, les recours collectifs, s’ils étaient autorisés, réclameraient en outre le versement de dommages-intérêts d’un montant de $ par participant au recours ainsi que le versement de dommages-intérêts exemplaires d’un montant de $ par participant au recours au Québec, de dommages-intérêts généraux d’un montant de M$ sans montant précis à titre de dommages-intérêts exemplaires en Ontario et de dommages-intérêts sans montant précis en Alberta et en Colombie-Britannique. Recours collectif projeté relativement aux frais pour paiement tardif facturés par Bell ExpressVu Le septembre , une poursuite a été déposée en vertu de la Loi de sur les recours collectifs (Ontario) devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario contre Bell ExpressVu par certains clients allégués. La poursuite n’a pas été certifiée à titre de recours collectif et il est trop tôt pour déterminer si elle le sera. La poursuite allègue que les intérêts et les frais pour paiement tardif facturés par Bell ExpressVu aux clients dont le compte est en souff rance excèdent le taux d’intérêt réel annuel permis en vertu de certaines dispositions du Code criminel (Canada). Les demandeurs cherchent à obtenir une ordonnance établissant que Bell ExpressVu doit rembourser le montant total des intérêts et des frais pour paiement tardif qui lui ont été payés par les prétendus demandeurs. En plus du remboursement de ces montants, le recours collectif, s’il était autorisé, réclamerait en outre que Bell ExpressVu verse des dommages-intérêts d’un montant de millions $. En plus de s’opposer à la requête en certification, Bell ExpressVu a déposé une demande connexe de jugement sommaire sur la question de fond suivant laquelle Bell ExpressVu ne contrevient pas au Code criminel. La requête en certification doit être entendue les er et avril et la demande de jugement sommaire doit être entendue le juin . Poursuite intentée par Vidéotron Le août , une poursuite a été déposée devant la Cour supérieure du Québec contre Bell ExpressVu par Vidéotron ltée., Vidéotron (Régional) ltée et CF Cable TV Inc. (une fi liale de Vidéotron ltée). Dans le cadre de la poursuite, les demandeurs allèguent que Bell ExpressVu n’a pas réussi à protéger adéquatement son système contre le piratage du signal, ce qui a privé les demandeurs d’une clientèle qui, n’eût été sa capacité alléguée à pirater le signal de Bell ExpressVu, se serait abonnée aux services des demandeurs. Le novembre , les demandeurs ont modifié leur demande, augmentant le montant des dommages-intérêts réclamés, lequel passe de million $ à environ , millions $ pour compenser les profits prétendument perdus au cours des trois dernières années, en plus de , millions $ au titre de pertes futures et de millions $ en dommages-intérêts exemplaires. Bell ExpressVu a présenté sa défense en novembre . Litige relatif à la décision de Bell Distribution Inc. (BDI) de ne pas procéder à l’opération visant un fonds de revenu des services sans fil Le mars , une poursuite a été déposée devant la Cour supérieure du Québec contre BDI par une cinquantaine de concessionnaires indépendants propriétaires de boutiques Espace Bell MC. Les demandeurs allèguent que BDI a convenu de procéder à une opération selon laquelle les magasins de détail des concessionnaires indépendants ainsi que les magasins de détail appartenant à BDI seraient vendus à un fonds de revenu de distribution de services sans fi l, et que BDI a par la suite renoncé à cette entente, ce qui aurait causé préjudice aux concessionnaires indépendants et subsidiairement, que le refus de BDI de permettre aux concessionnaires indépendants de vendre leurs magasins et de céder les conventions de concessionnaires au fonds de revenu de distribution de services sans fi l constitue un abus de droit et une dérogation aux obligations de BDI d’agir de façon juste et conformément à des normes commerciales raisonnables. Les demandeurs réclament des dommagesintérêts de l’ordre de millions $ à BDI. BDI a présenté sa défense à la fin de l’automne . Recours collectif présumé relativement aux frais pour paiement tardif facturés par Bell Canada et Bell Mobilité Inc. Le juin , une requête visant à obtenir l’autorisation d’exercer un recours collectif au Québec a été signifiée à Bell Canada et à Bell Mobilité dans la province de Québec, dans le district de la ville de Québec de la Cour supérieure. La poursuite a été déposée au nom de toutes les personnes physiques au Canada auxquelles ont été facturés des frais pour paiement tardif par Bell Canada et Bell Mobilité, malgré le fait que ces parties allèguent avoir payé les sommes dues à Bell Canada et à Bell Mobilité auprès d’une institution financière, par Internet, par téléphone ou par chèque, en respectant la date d’échéance indiquée sur leur facture, ou qui ont subi des dommages découlant du fait qu’elles allèguent avoir acquitté le paiement avant la date d’échéance, ou encore qui allèguent avoir été facturées, dans le cas des résidents du Québec, à un taux d’intérêt supérieur au taux prévu par la loi. L’exercice du recours collectif n’a pas encore été autorisé. Par cette requête, les demandeurs cherchent à obtenir une ordonnance établissant que Bell Canada et Bell Mobilité doivent rembourser aux membres du recours collectif tous les frais pour paiement tardif. En plus du remboursement de ces montants, si le recours collectif est autorisé, les demandeurs chercheront également à obtenir de Bell Canada et de Bell Mobilité le paiement de dommages-intérêts et de dommages-intérêts exemplaires. Litiges relatifs à Téléglobe Poursuite intentée par le consortium de prêteurs de Téléglobe Le juillet , ABN AMRO Bank N.V., la Banque de Montréal, Bank of Tokyo-Mitsubishi (Canada), Bayerische Landesbank Girozentrale, BNP Paribas (Canada), la Caisse Centrale Desjardins du Québec, la Banque Canadienne Impériale de Commerce, Canadian Imperial Bank of Commerce, N.Y. Agency, Citibank, N.A., Credit Suisse First Boston Canada, Credit Suisse First Boston, Exportation et Développement Canada, la Banque HSBC Canada, JP Morgan Chase Bank, la Banque Laurentienne du Canada, Merrill Lynch Capital (Canada) Inc., Merrill Lynch Capital Corporation, la Banque Nationale du Canada, la Banque Royale du Canada, Société Générale, La Banque de Nouvelle-Écosse et La Banque Toronto-Dominion (demandeurs) ont déposé une poursuite contre BCE Inc. devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario. Les demandeurs réclamaient à BCE Inc. des dommages-intérêts d’un montant de , milliard $ US, intérêts et dépens en sus. Ils prétendaient que ces dommages-intérêts équivalent au montant qu’ils ont avancé à titre de membres du consortium de prêteurs de Téléglobe Inc. et de Teleglobe Holdings (U.S.) Corporation (collectivement appelées Téléglobe dans la présente rubrique). Les demandeurs représentaient environ , % du montant de , milliard $ US avancé par les membres de ce consortium de prêteurs. La réclamation des demandeurs s’appuie sur plusieurs allégations, notamment : ■ que les actions et les déclarations de BCE Inc. et de sa direction constituaient en fait un engagement juridique voulant que BCE Inc. rembourse les avances ■ que la Cour devrait faire abstraction de Téléglobe Inc. à titre de personne morale et tenir BCE Inc. responsable du remboursement des avances à titre d’alter ego de Téléglobe. Le septembre , BCE Inc. a présenté sa défense relativement à cette action. Le novembre , deux des demandeurs, la Banque Canadienne Impériale de Commerce et Canadian Imperial Bank of Commerce, N.Y. Agency, qui avaient avancé environ millions $ US à Téléglobe, ont BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 43 déposé un avis de désistement devant ce tribunal et, par conséquent, ne sont plus demandeurs dans cette affaire. ■ un manquement, ainsi que l’aide et l’encouragement à des manquements, à leur obligation fiduciaire par les défendeurs. Le mai , à la suite du déclenchement de la poursuite intentée par BNP Paribas (Canada) décrite ci-dessus, cette dernière, qui avait consenti une avance d’environ millions $ US à Téléglobe, a déposé un avis de désistement auprès de la Cour et, par conséquent, n’est plus un demandeur dans le cadre de cette poursuite. Les demandeurs réclament auprès des défendeurs un montant de dommages non précisé. À la suite de ces désistements, les dommages réclamés par les demandeurs restants totaliseraient désormais environ , milliard $ US, intérêts et dépens en sus, ce qui représentera environ % de l’avance de , milliard $ US que les membres du consortium de prêteurs avaient consentie à Téléglobe. Le juin , les demandeurs ont déposé une demande modifiée dans le cadre de cette poursuite afin d’ajouter certaines allégations de présentation erronée des faits concernant le plan d’affaires de Téléglobe. Poursuite intentée par BNP Paribas (Canada) Le décembre , BNP Paribas (Canada), un ancien demandeur dans la poursuite intentée par le consortium de prêteurs de Téléglobe contre BCE Inc., a déposé une déclaration devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario. La poursuite vise BCE Inc. et cinq anciens administrateurs de Téléglobe Inc. La déclaration a été signifiée aux défendeurs le avril , sous réserve de leur droit de contester la compétence du tribunal pour juger de l’affaire. La déclaration allègue : ■ un abus d’autorité de la part des anciens administrateurs; ■ une violation de contrat de la part de BCE Inc. BNP Paribas (Canada) réclame des dommages-intérêts de millions $ US. Pendant la période en question, Téléglobe Inc. était une fi liale de BCE Inc. Conformément aux règles standards et sous réserve des lois applicables, les cinq anciens administrateurs de Téléglobe Inc. sont en droit de chercher à être indemnisés par BCE Inc. dans le cadre de cette poursuite. Le septembre , les défendeurs ont déposé une requête contestant la compétence de la Cour supérieure de justice de l’Ontario, alléguant que seul un tribunal du Québec pouvait rendre une décision concernant la réclamation des demandeurs. Le tribunal a rejeté la requête le août . Les défendeurs portent cette décision en appel devant la Cour d’appel de l’Ontario. Poursuite intentée par des créanciers non garantis de Téléglobe Le mai , une poursuite a été déposée auprès de la United States Bankruptcy Court for the district of Delaware (laquelle est maintenant en instance dans la District Court for the District of Delaware) contre BCE Inc. et dix administrateurs et dirigeants de Téléglobe Inc. et de certaines de ses fi liales. Les demandeurs comprennent la Corporation Téléglobe Communications, certains de ses débiteurs et débiteurs en possession affi liés, et le comité officiel des créanciers non garantis de ces débiteurs. Cette poursuite allègue : ■ une violation d’un présumé engagement de financement de BCE Inc. envers les débiteurs ■ de fausses déclarations de BCE Inc. 44 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 En mars , les demandeurs ont déposé une plainte modifiée dans laquelle ils font état d’allégations factuelles précises. En raison de l’appel interjeté par les défendeurs d’une décision du tribunal sur une question préliminaire, le procès qui devait initialement débuter le juin , a été reporté à une date ultérieure qui sera fi xée lors de la décision portant sur l’appel des défendeurs. Poursuite intentée par VarTec Le décembre , VarTec Telecom, Inc. et VarTec Holding Company (collectivement appelées VarTec dans la présente rubrique) ont déposé une poursuite contre BCE Inc. ainsi que BCE Investissements Inc. et son président auprès de la United States District Court for the Northern District of Texas (Dallas division), maintenant transférée à la United States District Court for the District of Columbia. Dans le cadre de l’action, on allègue que VarTec a commis des fraudes et a violé les dispositions antifraudes de la Securities Exchange Act of des États-Unis lorsqu’elle a acquis, auprès d’une fi liale de Téléglobe Inc., Excelcom, Inc., Excel Telecommunications (Canada) Inc. et Telco Communications Group, Inc. Entre autres choses, le demandeur allègue que les défendeurs ont représenté faussement la situation financière de Téléglobe Inc. et sa capacité d’assumer certaines obligations liées à l’opération. Dans sa plainte, VarTec prétend que les obligations de Téléglobe Inc. envers elle découlant de l’opération pourraient dépasser millions $ US. Elle cherche aussi à obtenir des dommages-intérêts exemplaires, mais ne précise aucun montant. En février , VarTec a modifié sa plainte en retirant une série de causes d’action qui étaient auparavant incluses dans cette plainte, notamment la violation d’un contrat, et le fait que le tribunal devrait faire abstraction de Téléglobe Inc. à titre de personne morale et tenir BCE Inc. responsable de ces obligations à titre d’alter ego de Téléglobe Inc. Le mars , BCE Inc. ainsi que BCE Investissements Inc. et son président ont présenté une requête pour : ■ rejeter l’action pour motif de mauvais lieu de poursuite et sur le fond pour incapacité d’invoquer une cause d’action susceptible de réparation ou de faire valoir des arguments suffisamment précis en réponse aux allégations de fraude ■ refuser la demande de jury de VarTec. Poursuite intentée par Kroll Restructuring Le février , BCE Inc. a été informée que Kroll Restructuring Ltd., en sa capacité de séquestre provisoire de Téléglobe Inc., avait déposé un avis d’action devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario contre cinq anciens administrateurs de Téléglobe Inc. Cette poursuite est liée au rachat par Téléglobe Inc. de ses actions privilégiées de troisième série en avril et au rachat au gré des porteurs de ses actions privilégiées de cinquième série en mars . La déclaration proprement dite a été déposée le mars et elle a été signifiée à chacun des administrateurs au cours des mois d’août et de septembre . Le avril , les défendeurs ont déposé leur défense. Le demandeur, qui est désormais Kathy Morgan, à titre d’administratrice du régime de Téléglobe Inc., cherche à obtenir un jugement déclaratoire établissant que les rachats au gré de l’émetteur ou du porteur étaient interdits aux termes de la Loi canadienne sur les sociétés par actions et que les cinq anciens administrateurs devraient être tenus solidairement responsables de remettre à Téléglobe Inc. toutes les sommes payées ou distribuées dans le cadre de ces opérations. Cette demande représente une somme globale d’environ millions $, plus les intérêts. Le février , les cinq anciens administrateurs ont déposé une procédure de mise en cause à la Cour supérieure de justice de l’Ontario contre les anciens porteurs d’actions privilégiées de troisième série de Téléglobe Inc. En vertu de la Loi canadienne sur les sociétés par actions, la mise en cause cherche à recouvrer de ces anciens porteurs d’actions privilégiées de troisième série tout montant que les anciens administrateurs pourraient avoir à rendre à Téléglobe Inc. par suite de cette poursuite, au titre du rachat des actions privilégiées de troisième série. Poursuite intentée par l’administratrice du régime de Téléglobe Le novembre , Mme Kathy Morgan, à titre d’administratrice du régime de Téléglobe Inc., a déposé une poursuite devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario contre BCE Inc. et sept anciens administrateurs de Téléglobe Inc. La plaignante cherche à obtenir un jugement déclaratoire établissant que Téléglobe Inc. et ses créanciers ont été brimés par les anciens administrateurs de Téléglobe et par BCE Inc. au sens de la Loi canadienne sur les sociétés par actions. La plaignante cherche également à obtenir un jugement déclaratoire établissant que les anciens administrateurs de Téléglobe Inc. ont manqué à leur obligation fiduciaire envers Téléglobe Inc. et n’ont pas fait preuve de la diligence appropriée telle qu’elle est prescrite dans la Loi canadienne sur les sociétés par actions. La plaignante cherche à obtenir un dédommagement de milliards $ pour avoir subi de l’oppression, et des dommages-intérêts pour manquement à l’obligation fiduciaire de milliards $, dans chaque cas, intérêts et dépens en sus. Téléglobe Inc. était une fi liale de BCE Inc. à l’époque à laquelle remontent les actes ou les omissions allégués dans la poursuite. Conformément aux règles standards et sous réserve des lois applicables, les sept anciens administrateurs sont en droit de chercher à être indemnisés par BCE Inc. relativement à cette poursuite. Même si BCE Inc. n’est pas défendeur dans cette poursuite, Téléglobe Inc. était l’une de ses fi liales au moment où les rachats au gré de l’émetteur ou du porteur ont été effectués. Conformément aux règles standards et sous réserve des lois applicables, les cinq anciens administrateurs de Téléglobe Inc. sont en droit de chercher à être indemnisés par BCE Inc. dans le cadre de cette poursuite. BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 45 Hypothèses et risques sous-jacents à nos déclarations prospectives Hypothèses formulées pour préparer les déclarations prospectives Les déclarations prospectives pour qui figurent dans la présente notice annuelle reposent sur un certain nombre d’hypothèses que nous jugions raisonnables le jour où elles ont été faites. Cette rubrique présente les hypothèses que nous avons formulées pour , en plus de celles présentées sous d’autres rubriques de cette notice annuelle. Si nos hypothèses se révélaient inexactes, nos résultats réels pourraient différer de façon importante de nos attentes. ■ augmentation du taux d’imposition effectif de BCE, car le taux d’imposition effectif de tenait compte d’ajustements non récurrents qui ne s’appliquent pas en ■ aucune hausse sensible des impôts en espèces n’est prévue, car nous utilisons de plus en plus les crédits d’impôt de recherche et développement de Bell Canada. ■ croissance du PIB du Canada – correspond essentiellement à celle de , en accord avec les estimations établies par le Conference Board du Canada ■ taux préférentiel d’affaires canadien et indice des prix à la consommation (estimé par Statistique Canada) – baisse par rapport à leur niveau à la fin de l’exercice . De plus, les hypothèses relatives aux résultats financiers de Bell Canada (excluant Bell Aliant) comprennent les suivantes : ■ diminution de la charge totale au titre des avantages sociaux, surtout du fait des meilleurs rendements de l’actif du régime et des modifications aux régimes d’avantages sociaux ■ diminution du financement de l’ensemble de nos régimes d’avantages sociaux du fait des meilleurs rendements de l’actif du régime et des contributions effectuées en ■ intensité du capital qui se situe à des niveaux similaires à ceux de ■ autres améliorations de la productivité liées aux initiatives de refonte des processus internes et de transformation de la chaîne d’approvisionnement. Hypothèses relatives au marché canadien Hypothèses relatives aux transactions ■ croissance des produits d’exploitation dans l’ensemble du marché des télécommunications – correspond à la croissance prévue du PIB du Canada ■ produits d’exploitation des services voix sur fi l résidentiels – continuent de diminuer, en raison de la substitution de ces services par les services sans fi l, de la concurrence des entreprises de câblodistribution et d’autres facteurs comme le courriel et la messagerie instantanée ■ concurrence dans les services sur fi l, aussi bien dans le marché d’affaires que dans le marché résidentiel des télécommunications – maintenue, livrée surtout par des entreprises de câblodistribution ■ croissance des produits d’exploitation de l’industrie canadienne des services sans fi l et vidéo – semblable au taux de croissance de ■ croissance des produits d’exploitation du marché canadien des services Internet – légèrement plus faible que le taux de croissance de . ■ BCE Inc. prévoit racheter jusqu’à % de ses actions ordinaires dans le cadre de l’off re publique de rachat dans le cours normal de ses activités annoncée précédemment ■ BCE Inc. prévoit conclure la vente de Télésat, qui avait été précédemment annoncée, au milieu de . Hypothèses relatives à l’économie canadienne Hypothèses relatives aux résultats opérationnels et financiers Résultats opérationnels ■ croissance de notre clientèle d’abonnés des services sans fi l, vidéo et Internet haute vitesse et PMU plus élevé pour ces services ■ stabilisation des pertes de SAR du secteur Résidentiel comparativement à . Résultats financiers Les hypothèses relatives aux résultats financiers de BCE Inc. comprennent les suivantes : ■ engagement de frais de restructuration relativement à la réduction des effectifs dans certaines sphères de l’entreprise et à la réinstallation d’employés en vue de diminuer le nombre de locaux à bureaux loués ■ augmentation de l’amortissement par suite de l’accroissement des dépenses en immobilisations par rapport aux mises hors service au cours des derniers exercices 46 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 Risques susceptibles de toucher nos activités et nos résultats Cette rubrique décrit les principaux risques susceptibles de toucher nos activités et nos résultats, en complément de ceux précédemment décrits aux rubriques Environnement concurrentiel dans lequel nous exerçons nos activités et Cadre réglementaire dans lequel nous exerçons nos activités. Par risque on entend la possibilité de la survenance d’un événement futur qui pourrait avoir un effet négatif sur notre situation financière, nos résultats d’exploitation ou nos activités. La gestion de nos activités consiste en partie à comprendre la nature de ces risques éventuels et à les limiter, dans la mesure du possible (voir la section Pratiques de gestion des risques ci-après). L’effet réel de tout événement sur nos activités et sur nos résultats pourrait être considérablement différent de ce que nous prévoyons actuellement. Par ailleurs, cette description des risques n’inclut pas tous les risques possibles. En raison de la stratégie de BCE Inc., qui consiste à se concentrer sur les activités de communications de Bell Canada, et des cessions d’actifs non essentiels de BCE Inc. récemment conclues et annoncées, le rendement financier de BCE Inc. dépend maintenant essentiellement de la qualité du rendement financier de Bell Canada. Par conséquent, les facteurs de risque décrits dans la présente rubrique se rapportent principalement aux activités et entreprises de Bell Canada et de ses fi liales, coentreprises et sociétés liées. Situation de l’économie et des marchés Nos activités subissent l’influence de la conjoncture économique générale, de la confiance et des dépenses des consommateurs, de la demande de produits et de services ainsi que des prix de ceux-ci. Si la croissance économique de même que l’activité au détail et commerciale ralentissent, la demande pour nos produits et services peut baisser. Pendant ces périodes, il est possible que les clients reportent l’achat de nos produits et services, ou alors réduisent ou interrompent leur consommation de ces produits ou services. Les conditions économiques défavorables pourraient avoir pour effet de diminuer notre rentabilité et nos flux de trésorerie liés à l’exploitation. Elles pourraient aussi avoir une incidence négative sur la situation financière de nos clients et sur leur solvabilité, ce qui pourrait accroître l’incertitude au sujet de notre capacité de recouvrer nos créances et possiblement augmenter nos créances douteuses. Stratégies et plans Nous poursuivons la mise en œuvre de notre stratégie visant à nous distinguer dans la prestation de services de communications intégrés à nos clients partout au Canada. Notre orientation stratégique nécessite la poursuite de la transformation de notre structure de coûts et de la façon de fournir des services à nos clients dans le cadre réglementaire et l’environnement concurrentiel décrits ci-dessus. Il faudra donc continuer : ■ de faire preuve d’une grande souplesse et d’apporter les modifications nécessaires en ce qui a trait aux compétences des membres du personnel. Si notre direction, nos processus ou nos employés ne peuvent s’adapter à ces changements, nos activités et nos résultats d’exploitation pourraient subir des répercussions négatives importantes ■ d’investir des capitaux pour déployer nos stratégies et exécuter nos priorités en matière d’exploitation. Toutefois, le montant réel des capitaux requis et les rendements de ces investissements pourraient être substantiellement différents de nos attentes actuelles. Par surcroît, il est possible que nous n’ayons pas accès à du capital assorti de conditions intéressantes au moment requis. Si nous n’atteignons pas nos objectifs d’affaires, notre performance financière et nos perspectives de croissance pourraient subir des répercussions négatives importantes. Transformation de notre structure de coûts et limitation de l’intensité du capital Nos stratégies et nos priorités en matière d’exploitation ainsi que les réductions de tarifs exigées nous obligent à continuer de transformer notre structure de coûts. Par conséquent, nous continuons de mettre en œuvre plusieurs initiatives visant l’amélioration de la productivité et des programmes de réduction des coûts, tout en limitant nos dépenses en immobilisations. Nos objectifs de réduction des coûts et d’amélioration de la productivité demeurent audacieux, et rien ne garantit que ces initiatives seront couronnées de succès. Notre rentabilité sera sérieusement ébranlée si nous ne parvenons pas à maintenir la qualité de notre service tout en gérant nos dépenses en immobilisations et en instaurant ces programmes de réduction des coûts et ces initiatives d’amélioration de la productivité. Dans de nombreux cas, les initiatives visant la productivité et la réduction des coûts nécessitent l’engagement de dépenses en immobilisations afin d’implanter des systèmes d’exploitation automatisés ou autres visant à renforcer nos activités. Rien ne garantit que de tels investissements se traduiront par les améliorations de productivité et les réductions de coûts escomptées. L’amélioration du service à la clientèle est essentielle à la fidélisation de la clientèle et à la croissance du PMU. Il pourrait cependant s’avérer difficile d’améliorer le service à la clientèle tout en réduisant les coûts de manière importante. Si nous ne sommes pas en mesure d’atteindre l’un ou l’autre de ces objectifs, ou les deux, nos résultats d’exploitation pourraient en subir une incidence négative importante. Prévision des changements technologiques et investissements dans les nouvelles technologies et les nouveaux produits et services Nous exerçons nos activités dans des marchés qui sont touchés par des changements constants relatifs à la technologie et aux normes de l’industrie, par les besoins changeants des clients, par les lancements fréquents de nouveaux produits et services et par les courts cycles de vie des produits. Investir dans les nouvelles technologies et les nouveaux produits et services pour être en mesure de lancer en temps opportun ces nouveaux produits, services et technologies est essentiel à la croissance de notre nombre d’abonnés et à l’atteinte de nos cibles de rendement financier. Nous pourrions être exposés à d’autres risques tandis que nous développons de nouveaux produits, services et technologies et que nous mettons à niveau nos réseaux afin de demeurer concurrentiels. Des technologies nouvelles, par exemple, pourraient tomber rapidement en désuétude ou nécessiter plus de capitaux que prévu. Le développement pourrait aussi être retardé pour des raisons indépendantes de notre volonté. Il faut généralement injecter des fonds considérables avant que les technologies nouvelles ne prouvent leur viabilité commerciale. Il existe aussi le risque majeur que le champ d’application de la réglementation actuelle soit élargi pour inclure les nouvelles technologies. Toute modification réglementaire est susceptible de retarder le lancement de nos nouveaux services et de restreindre notre marge de manœuvre pour ce qui est de commercialiser ces services si, par exemple, de nouvelles règles en matière de tarification ou de nouvelles restrictions en matière de commercialisation ou de groupage étaient introduites, ou si le champ d’application des règles existantes était élargi. Nous procédons actuellement à la migration du trafic de notre infrastructure à circuits vers la technologie IP. Dans le cadre de cette migration, nous avons entrepris d’abandonner certains services offerts au moyen de l’infrastructure à circuits. Il s’agit d’une mesure essentielle en vue de l’amélioration de la productivité du capital et de l’efficience de l’exploitation. Dans certains cas, cette initiative pourrait être retardée ou entravée par des clients ou par des mesures réglementaires. S’il nous était impossible de supprimer ces services de la manière prévue, nous ne serons pas en mesure de réaliser les améliorations de l’efficience escomptées. BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 47 Rien ne garantit que nous réussirons à développer, à mettre en œuvre ni à commercialiser de nouveaux produits, services, technologies ou améliorations dans un délai raisonnable, ni que ces derniers trouveront preneur. Rien ne garantit non plus que les gains de rendement seront aussi élevés que prévu. Les nouveaux produits ou services reposant sur des technologies nouvelles ou en évolution pourraient faire diminuer la demande pour nos produits et services actuels ou entraîner une chute de leurs prix. Événements ayant une incidence sur nos réseaux Des défaillances de nos réseaux pourraient avoir des répercussions défavorables importantes sur nos activités, notamment sur nos relations avec la clientèle et sur nos résultats d’exploitation. La bonne marche de nos activités dépend de notre capacité à protéger nos réseaux, notre équipement, nos applications ainsi que l’information répertoriée dans nos centres informatiques contre les dommages dus aux incendies, aux catastrophes naturelles, aux pannes de courant, aux intrusions, aux virus informatiques, aux dispositifs nuisibles, aux actes de guerre ou de terrorisme et à d’autres situations du même ordre. La bonne marche de nos activités dépend également du remplacement et de la maintenance, en temps utile, de nos réseaux et de notre équipement. L’un ou l’autre de ces événements pourrait occasionner l’interruption de nos activités pour une durée indéterminée. Nos réseaux sont reliés aux réseaux d’autres entreprises de télécommunications, sur lesquels repose la prestation de certains de nos services. Tout événement mentionné au paragraphe précédent, de même que des grèves ou autres interruptions de travail, des faillites, des difficultés techniques ou d’autres événements ayant une incidence sur les réseaux de ces entreprises pourraient aussi toucher nos activités, y compris les relations avec notre clientèle et nos résultats d’exploitation. En outre, nous avons imparti certains services à des fournisseurs exerçant leurs activités à l’extérieur du Canada. Même si nous disposons de systèmes de redondance et de surveillance du réseau, une catastrophe naturelle majeure touchant les régions dans lesquelles nos fournisseurs de services exercent leurs activités, ou d’autres situations du même ordre touchant négativement l’entreprise ou les activités de ces fournisseurs de services, pourrait avoir un effet négatif important sur nos niveaux de service. Cisco Systems Inc. (Cisco) a récemment émis trois avis de sécurité qui pourraient toucher certains de nos clients qui ont des routeurs de Cisco fonctionnant avec le système d’exploitation interréseau. Bell Canada travaille de concert avec Cisco pour atténuer les effets potentiels de ces faiblesses. Mise à niveau de logiciels et de systèmes Plusieurs aspects de nos activités, entre autres la prestation de services de télécommunications et la facturation de la clientèle, sont largement tributaires de divers logiciels et systèmes de TI, qui doivent être régulièrement améliorés et mis à niveau, et être remplacés périodiquement. La mise en œuvre de la mise à niveau et de la conversion de logiciels et de systèmes est un processus complexe qui peut avoir de nombreuses conséquences négatives, y compris des erreurs de facturation et des retards dans le service à la clientèle. L’une ou l’autre de ces conséquences 48 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 pourrait compromettre gravement nos relations-clients et nos activités et avoir une incidence négative importante sur nos résultats d’exploitation. Renégociation des conventions collectives Environ % de nos employés sont représentés par des syndicats et visés par des conventions collectives. La renégociation des conventions collectives pourrait entraîner une hausse des coûts de la main-d’œuvre ainsi que des interruptions du travail, y compris des arrêts ou des ralentissements de travail. Des problèmes liés à la renégociation des conventions collectives ou d’autres conflits de travail pourraient avoir d’importantes répercussions sur nos activités, nos résultats d’exploitation et notre situation financière. Rien ne garantit que le déclenchement éventuel d’une grève ou toute autre interruption du travail ne perturberait pas le service fourni à nos clients. Par ailleurs, des interruptions de travail chez nos fournisseurs de services, y compris des arrêts ou des ralentissements de travail attribuables à des grèves, pourraient avoir de profondes répercussions sur nos activités, notamment sur nos relations avec nos clients et sur nos résultats d’exploitation. Les conventions collectives entre le SCEP et Expertech, qui visent environ membres du personnel de bureau et gens de métier et membres du personnel de service, sont toutes deux arrivées à échéance le novembre . Les parties sont en négociations depuis novembre . Une première off re déposée par Expertech a été rejetée par les employés des deux unités de négociation le décembre . Le février , les gens de métier et les membres du personnel de service ont rejeté l’off re finale d’Expertech à , %, tandis que les membres du personnel de bureau ont accepté l’off re à , %. Les gens de métier et les membres du personnel de service d’Expertech n’obtiendront le droit d’aller en grève, le cas échéant, qu’une fois que le SCEP aura donné un préavis de heures à Expertech indiquant la date après laquelle une grève aura lieu. Par suite de ce vote, Expertech a déclaré qu’elle était dans l’incapacité de restructurer ses activités et a annoncé la cessation de ses activités. Bell Canada a annoncé qu’elle travaillerait de concert avec Expertech pour effectuer un arrêt ordonné et en temps opportun de ses activités et qu’elle transférerait ses travaux à de multiples fournisseurs locaux au Québec et en Ontario. Le mars , le SCEP et Expertech ont annoncé qu’une entente avait été conclue relativement à certaines modifications de l’off re finale d’Expertech qui, si elles sont acceptées par les membres du syndicat, permettraient à Expertech d’éviter la fermeture. Cette off re a été soumise au vote des gens de métier et des membres du personnel de service. Les résultats seront annoncés le mars . Dans le cadre du processus de négociation, le SCEP a déposé, en décembre , une demande de déclaration d’employeur unique et une demande de déclaration de vente d’entreprise auprès du CCRI contre Bell Canada et Expertech. Les audiences sont prévues pour mai et juin . Si le SCEP devait voir ces demandes acceptées, Bell Canada pourrait être tenue de respecter les conventions collectives qui couvrent actuellement les employés d’Expertech. En décembre , Expertech a reçu une décision d’arbitrage selon laquelle il a été ordonné que le programme de retraite anticipée volontaire de Bell Canada soit rendu disponible à tous les employés couverts par la convention collective relative aux gens de métier et aux membres du personnel de service. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les conventions collectives venant à échéance en , se reporter à la section Nos employés, sous la rubrique Au sujet de BCE. Épidémies, pandémies et autres risques liés à la santé Les épidémies (p. ex. le SRAS), les pandémies ainsi que d’autres risques liés à la santé pourraient survenir et avoir une incidence sur nos activités. Nos activités dépendent du remplacement et de l’entretien en temps opportun de nos réseaux et de notre équipement (se reporter à la section Événements ayant une incidence sur nos réseaux ci-dessus) ainsi que de notre capacité à servir nos clients. À certains égards de notre off re de solutions, nous comptons sur des tiers pour la prestation de services. Si une pandémie de grippe devait se produire, il est possible que nous soyons incapables de maintenir le réseau et le service à nos clients en temps opportun, ce qui entraînerait une interruption ou un défaut de certaines de nos fonctions ou activités habituelles et qui aurait une incidence défavorable importante sur nos résultats d’exploitation, notre liquidité ou notre situation financière. Nous prenons les mesures de prudence appropriées pour atténuer ces risques. Préoccupations pour la santé relatives à l’émission de radiofréquences Il a été avancé que certaines émissions de radiofréquences par des téléphones cellulaires pouvaient être liées à des troubles médicaux. Certains groupes d’intérêts ont également demandé que des enquêtes soient faites sur les allégations voulant que les transmissions numériques en provenance de combinés utilisés avec des technologies sans fi l numériques présentent un risque pour la santé et interfèrent avec les prothèses auditives et d’autres appareils médicaux. Cette situation pourrait conduire à la mise en place d’une réglementation gouvernementale, ce qui pourrait avoir une incidence négative importante sur nos activités. Par surcroît, les risques pour la santé liés aux appareils de communications sans fi l, qu’ils soient réels ou perçus, pourraient entraîner la baisse du nombre de nouveaux abonnés au réseau, une diminution de l’utilisation du réseau par abonné, l’augmentation du taux de désabonnement, des poursuites en responsabilité relativement à un produit ou à un tarissement du financement externe pour l’industrie des communications sans fi l. L’un ou l’autre de ces facteurs pourrait avoir un effet défavorable sur nos activités dans les services sans fi l. Adoption possible de lois limitant l’utilisation de téléphones cellulaires au volant d’un véhicule Certaines études donnent à entendre que l’utilisation de téléphones cellulaires au volant d’un véhicule pouvait entraîner une augmentation du nombre d’accidents de la route. Il est possible que ces allégations conduisent à l’adoption de nouveaux règlements et de nouvelles lois interdisant l’utilisation de téléphones cellulaires au volant d’un véhicule, comme cela a été le cas à Terre-Neuve-et-Labrador ainsi que dans plusieurs États américains, ou limitant autrement l’utilisation de dispositifs sans fi l dans les véhicules. Si l’une ou l’autre de ces situations se produisait, l’utilisation de téléphones cellulaires dans les véhicules pourrait diminuer, ce qui pourrait avoir un effet négatif sur nos activités dans les services sans fi l. Bell ExpressVu Bell ExpressVu utilise actuellement quatre satellites, soit Nimiq , Nimiq , Nimiq et Nimiq -Interim pour ses services vidéo. Un autre satellite a été loué et devrait être mis en service au deuxième trimestre de pour remplacer Nimiq -Interim, dont la fin de vie utile approche. Télésat, une fi liale de BCE Inc., exploite ces satellites ou en supervise l’exploitation. Les satellites sont assujettis à des risques importants (se reporter à la rubrique ci-après intitulée Télésat pour obtenir plus de précisions sur ces risques). Toute perte, toute défaillance, tout défaut de fabrication, tout dommage ou toute destruction de ces satellites, de l’infrastructure de radiodiff usion terrestre de Bell ExpressVu ou des installations de poursuite, de télémétrie et de contrôle de Télésat qui font fonctionner les satellites, pourrait avoir des répercussions négatives importantes sur les résultats d’exploitation et la situation financière de Bell ExpressVu. Bell ExpressVu aura besoin d’augmenter la capacité de ses installations par satellites pour respecter les exigences en matière de bande passante pour off rir des canaux HD supplémentaires dans le futur. Bell ExpressVu a appuyé la demande de Télésat auprès d’Industrie Canada visant l’octroi de licences additionnelles d’utilisation du spectre de fréquences par satellite pour permettre l’augmentation de la capacité des installations par satellites. Si Télésat n’obtient pas ces licences additionnelles d’utilisation du spectre, Bell ExpressVu pourrait ne pas avoir accès à la capacité des installations par satellites nécessaire pour lancer le nombre de canaux HD visé dans son plan d’affaires, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable et importante sur les activités de Bell ExpressVu. Bell ExpressVu est exposée au risque de perte de produits d’exploitation résultant du vol de ses services. Bell ExpressVu a lancé une carte à puce pour ses récepteurs numériques autorisés conçue pour bloquer la réception non autorisée de ses signaux. Le lancement de la carte à puce a été progressif et a pris fin en juillet . Comme c’est le cas pour tout dispositif de sécurité s’appuyant sur la technologie, il est impossible de supprimer avec une certitude absolue l’éventualité d’une atteinte à la sécurité du système. À l’instar des autres fournisseurs de services de télévision payante, Bell ExpressVu continue de composer avec les tentatives constantes qui visent à voler ses services en compromettant l’intégrité des systèmes de sécurité des transmissions de Bell ExpressVu. Le octobre , la Cour du Québec a décidé, dans l’affaire R. c. D’Argy et Thériault (affaire D’Argy), que les dispositions de la Loi sur la radiocommunication qui interdisent la fabrication, la mise en vente ou la vente de tout dispositif permettant de décoder des signaux d’abonnements dans le cadre de la réception non autorisée de signaux reçus par satellite violaient les droits à la liberté d’expression enchâssés dans la Charte. La décision a été annulée par la Cour supérieure du Québec et la Cour d’appel du Québec a confirmé la décision de la Cour supérieure. Les défendeurs demandent maintenant l’autorisation d’en appeler de la décision devant la Cour suprême du Canada. Si une telle autorisation BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 49 était donnée et si la décision de la Cour d’appel du Québec était annulée par la Cour suprême du Canada, et advenant que le Parlement n’édicte pas de nouvelles dispositions criminalisant la réception non autorisée de signaux reçus par satellite, les produits d’exploitation de Bell ExpressVu pourraient continuer d’être touchés par la réception non autorisée de signaux reçus par satellite. Liquidité Notre capacité de faire face à nos engagements et de soutenir la croissance planifiée dépend de nos sources de liquidités. Nos besoins de liquidités peuvent être touchés par les risques liés à nos éventualités, à nos arrangements hors bilan, à nos instruments dérivés et aux hypothèses formulées dans notre plan d’affaires. En général, nous finançons nos besoins en capital de quatre façons : ■ par l’encaisse découlant de nos activités d’exploitation ou de nos placements ■ par des emprunts auprès de banques commerciales ■ par des émissions de titres d’emprunt et de participation sur les marchés financiers ■ par la vente ou par un autre mode de cession d’actifs (y compris les débiteurs). Le financement par des émissions de titres de participation entraînerait une dilution des capitaux propres actuels. L’augmentation du financement par emprunts pourrait de son côté abaisser nos cotes de crédit, augmenter nos coûts d’emprunt et nous donner moins de latitude pour tirer parti des occasions d’affaires ou faire face à nos engagements. Les acquisitions d’entreprises pourraient également diminuer nos cotes de crédit et avoir des conséquences défavorables similaires. Notre capacité de mobiliser des fonds dépend de notre capacité d’accéder aux marchés financiers et au marché des prêts commerciaux syndiqués. Le coût et l’ampleur du financement dépendent pour une grande part des conditions des marchés et des perspectives pour notre entreprise ainsi que des cotes de crédit au moment de la mobilisation des capitaux. Si nos cotes de crédit sont revues à la baisse, notre coût de financement pourrait augmenter considérablement et l’ampleur du financement disponible pourrait diminuer. En outre, les participants des marchés financiers et des prêts commerciaux syndiqués ont des politiques internes qui limitent leur capacité à consentir du crédit à tout emprunteur, groupe d’emprunteurs ou secteur d’activité donné ou à y investir. BCE Inc. et certaines de ses fi liales ont conclu des facilités de crédit avec diverses institutions financières. Il s’agit notamment de facilités de crédit soutenant les programmes d’emprunts sous forme de papier commercial. Rien ne garantit que ces facilités seront renouvelées à des conditions favorables. Nous devons disposer d’importantes liquidités pour mettre en œuvre notre plan d’affaires. Il nous faut notamment des liquidités pour les dépenses en immobilisations nécessaires à la prestation de nos services ainsi qu’au règlement de nos obligations contractuelles, ce qui comprend le remboursement de nos dettes impayées, le paiement de dividendes aux actionnaires et les rachats d’actions. Notre plan en est de générer suffisamment d’encaisse de nos activités d’exploitation afin de couvrir, en combiné avec nos fonds en 50 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 caisse, les dépenses en immobilisations, les dividendes et les rachats d’actions. Nous prévoyons acquitter les obligations contractuelles échéant en à même les fonds en caisse et les flux de trésorerie provenant de l’exploitation, ou les financer au moyen de l’émission de titres d’emprunt et de la vente d’actifs non essentiels. Si les résultats réels sont différents de notre plan d’affaires ou si les hypothèses prévues dans notre plan d’affaires venaient à changer, nous pourrions devoir mobiliser plus de capitaux que prévu au moyen de l’émission de titres d’emprunt ou de participation, d’emprunts auprès de banques ou de la vente ou d’un autre mode de cession d’autres actifs. Si nous ne pouvons mobiliser les capitaux dont nous avons besoin à des conditions acceptables, nous pourrions devoir : ■ limiter nos dépenses en immobilisations courantes ■ limiter nos investissements dans de nouvelles activités ■ limiter l’importance numérique de notre programme de rachat d’actions ■ tenter de mobiliser des capitaux supplémentaires par la vente ou par un autre mode de cession d’actifs. L’une ou l’autre de ces possibilités pourrait avoir un effet négatif important sur nos flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation et nos perspectives de croissance. Le décembre , BCE Inc. a annoncé la vente de sa fi liale de services par satellite, Télésat. Selon son plan financier de , BCE Inc. doit mener à bien la vente susmentionnée de Télésat. Cependant, cette opération prendra plusieurs mois pour se réaliser et demeure assujettie à l’obtention d’un certain nombre d’approbations et doit respecter diverses conditions quant à la clôture, y compris l’approbation par Industrie Canada et la Federal Communications Commission des États-Unis et d’autres conditions liées à la clôture qui sont courantes dans les opérations de cette nature, y compris l’absence de changements défavorables importants touchant l’entreprise de Télésat et la capacité de l’acquéreur d’utiliser ses facilités de crédit engagées pour mobiliser les fonds à verser à BCE Inc. Si BCE Inc. n’était pas en mesure de réaliser l’opération proposée, sa liquidité et son plan financier en subiraient une incidence défavorable. Litiges, questions réglementaires et modifications des lois Les initiatives ou les démarches réglementaires et les litiges en cours ou futurs, y compris la hausse du nombre de recours collectif, pourraient avoir un effet négatif important sur nos activités, nos résultats d’exploitation et notre situation financière. Des modifications apportées aux lois ou aux règlements ou encore à la façon de les interpréter, et l’adoption de nouvelles lois ou de nouveaux règlements, pourraient également avoir un effet négatif important sur nous. Cela comprend les modifications apportées aux lois fiscales ou l’adoption de nouvelles lois fiscales qui entraînent une majoration des taux d’imposition, ou l’adoption de nouvelles taxes. Cela comprend également les récentes modifications apportées à la loi sur les valeurs mobilières de certaines provinces du Canada, lesquelles prévoient des sanctions civiles en cas d’information trompeuse dans l’information continue. Pour obtenir une description de certaines initiatives et démarches réglementaires nous touchant, veuillez vous référer à la rubrique Cadre réglementaire dans lequel nous exerçons nos activités. Contributions à la caisse de retraite Le taux de financement de nos régimes de retraite, selon les futures évaluations des actifs et des passifs de nos régimes de retraite, dépend d’un certain nombre de facteurs, notamment : ■ les rendements réels des actifs des régimes ■ les taux d’intérêt à long terme ■ les modifications des règlements sur les pensions. Ces facteurs pourraient nous obliger à augmenter les contributions à nos régimes de retraite à prestations déterminées à l’avenir et, par conséquent, pourraient avoir une incidence négative importante sur notre liquidité et nos résultats d’exploitation. Sources de revenus et actifs de BCE Inc. BCE Inc. n’a pas de sources de revenus ni d’actifs importants hormis les participations qu’elle détient dans ses fi liales, coentreprises et sociétés sous influence notable, y compris sa participation dans toutes les actions ordinaires en circulation de Bell Canada. Les flux de trésorerie de BCE Inc. et, en conséquence, sa capacité d’assurer le service de sa dette et de verser des dividendes sur ses titres de participation dépendent donc de la capacité de ses fi liales, coentreprises et sociétés sous influence notable de lui verser des dividendes ou de lui faire toute autre distribution. Par suite de la stratégie de BCE Inc. qui consiste à se concentrer sur ses activités de communications, l’entreprise de Bell Canada représente maintenant, et il est prévu qu’elle continuera de représenter dans l’avenir, la quasi-totalité des activités commerciales et des placements de BCE Inc. Par conséquent, la situation financière de BCE Inc. est, et devrait continuer d’être fortement tributaire des activités et du rendement financier de Bell Canada. Les fi liales, coentreprises et sociétés sous influence notable de BCE Inc. sont des entités juridiques séparées et elles n’ont aucune obligation, conditionnelle ou non, de verser des dividendes ni de faire d’autres distributions à BCE Inc. Par ailleurs, tout droit de BCE Inc. de recevoir des actifs de ses fi liales, coentreprises et sociétés sous influence notable au moment de leur liquidation ou de leur réorganisation sera structurellement subordonné aux créances prioritaires des créanciers de ces fi liales, coentreprises et sociétés sous influence notable. Politique en matière de dividendes Le décembre , BCE Inc. a annoncé l’établissement d’une politique en matière de dividendes basée sur un ratio de distribution cible du bénéfice par action avant les gains nets (pertes nettes) sur placements et les coûts de restructuration. Cependant, compte tenu de l’évolution de l’environnement concurrentiel et technologique, il est impossible de garantir que la politique en matière de dividendes de BCE Inc. sera maintenue. Se reporter aux rubriques ci-dessus intitulées Prévision des changements technologiques et investissements dans les nouvelles technologies et les nouveaux produits et services et Liquidité ainsi qu’à la rubrique Environnement concurrentiel dans lequel nous exerçons nos activités pour obtenir plus d’information sur ces risques et sur leur incidence éventuelle sur nos activités, nos produits d’exploitation, nos flux de trésorerie et nos dépenses en immobilisations qui pourraient à leur tour entraver la capacité de BCE Inc. de maintenir sa politique en matière de dividendes. Distributions en espèces de Bell Aliant et traitement de fiscal des fiducies de revenu Même si Bell Aliant a l’intention de verser des distributions en espèces à ses porteurs de parts, y compris BCE, il est impossible de garantir les montants de ces distributions en espèces, qui peuvent varier selon le rendement de Bell Aliant. Bell Aliant peut également, à sa discrétion, établir des disponibilités de caisse pour assurer la bonne marche de ses activités. Le fait d’ajouter à ces disponibilités au cours d’un exercice donné réduirait l’encaisse disponible pour les distributions de l’exercice en cause. Par conséquent, il est impossible de garantir le niveau réel des distributions de Bell Aliant. Le octobre , le gouvernement fédéral a annoncé des modifications importantes du traitement fiscal des fiducies de revenu. Avec prise d’effet en , les fiducies de revenu qui étaient cotées en Bourse avant novembre , comme Bell Aliant, devront verser des impôts aux taux d’imposition des sociétés et certaines distributions aux porteurs de parts seront imposées à titre de dividendes reçus d’une société. Toutes choses étant égales, l’imposition des fiducies de revenu aux taux d’imposition des sociétés pourrait entraîner une diminution de l’encaisse disponible aux fins de versement de distributions par Bell Aliant. Le gouvernement fédéral a précisé à ce moment que bien qu’il n’avait aucune intention d’empêcher la croissance normale des fiducies de revenu existantes au cours de la période de transition, toute expansion injustifiée d’une fiducie de revenu existante avant entraînerait la prise d’effet immédiate des nouvelles règles. Le décembre , le gouvernement fédéral a publié un communiqué clarifiant ce qui serait considéré comme une expansion injustifiée. Dans ce communiqué, le gouvernement a déclaré qu’il ne recommanderait pas de modifier de l’année de mise en application, soit , dans le cas de toute fiducie de revenu dont les capitaux propres se sont accrus en raison de l’émission de nouveaux capitaux propres, au cours des périodes intermédiaires, d’une somme n’excédant pas millions $ ou, s’il est plus élevé, le montant correspondant à la « zone sûre ». La zone sûre sera établie par rapport à la capitalisation boursière de la fiducie de revenu à la clôture des marchés le octobre . La capitalisation boursière est établie en fonction de la valeur des parts de la fiducie de revenu transigées publiquement qui sont émises et en circulation. À cette fin, en sont exclues les dettes (qu’elles soient assorties ou non d’un droit de conversion ou elles-mêmes transigées publiquement), les options et d’autres participations convertibles en parts de la fiducie de revenu. Pour la période allant du er novembre jusqu’à la fin de , la zone sûre de la fiducie de revenu correspondra à la somme représentant % du point de référence du octobre . Sa zone sûre pour chacune des années civiles de à correspondra à la somme représentant % de ce point de référence, permettant une croissance globale pouvant aller jusqu’à % sur la période de transition de quatre ans. Le communiqué indiquait également que la fusion de plusieurs fiducies de revenu dont les parts étaient transigées publiquement le octobre , ou la réorganisation d’une telle fiducie de revenu, ne serait pas considérée comme de la croissance dans la mesure où les capitaux propres ne font pas l’objet d’une majoration nette par suite de la fusion ou de la réorganisation. BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 51 En vertu du communiqué, la transformation de Bell Nordiq en société fermée et l’acquisition proposée d’Amtelecom Income Fund ne devrait pas représenter une « croissance injustifiée ». Le communiqué indiquait aussi que les reconversions de fiducies de revenu en sociétés pourraient se produire sans qu’il y ait des conséquences fiscales pour les investisseurs. En se fondant sur les annonces du gouvernement fédéral jusqu’à maintenant, il est prévu que les distributions seront assujetties à une imposition en ou plus tôt s’il est établi que Bell Aliant a connu une croissance injustifiée avant . Toutefois, la législation exacte qui mettra en œuvre les éléments du communiqué n’a pas encore été rendue publique. Il existe donc de l’incertitude quant à l’étendue et l’application de cette annonce. Par conséquent, il est possible que les nouvelles mesures fiscales prévues pour les fiducies de revenu existantes soient différentes de ce qui a été annoncé, ce qui pourrait entraîner, entre autres choses, l’application anticipée de ces mesures. Volatilité sur les marchés boursiers Des écarts entre les résultats financiers réels ou prévus de BCE Inc. et les prévisions publiées par des analystes financiers peuvent contribuer à la volatilité des titres de BCE Inc. Un recul important des marchés financiers en général, ou un ajustement du cours ou du volume des opérations sur les actions ordinaires ou d’autres titres de BCE Inc., pourrait avoir une incidence négative importante sur notre capacité de mobiliser des fonds, d’émettre des titres d’emprunt, de procéder à des acquisitions stratégiques ou encore de conclure des ententes de coentreprises. Acquisitions et cessions d’entreprises Nos plans d’affaires comprennent des acquisitions stratégiques et la conclusion d’ententes de coentreprises. Nous procédons également, de temps à autre, à la cession d’actifs ou de certaines entreprises en tout ou en partie. Rien ne garantit que nous trouverons des sociétés convenables pour une acquisition ou un partenariat ni que nous disposerons des ressources financières nécessaires pour mener à bien des acquisitions ou conclure des ententes de coentreprises. Des difficultés pourraient également survenir au moment de l’intégration dans notre exploitation actuelle des activités de sociétés acquises ou survenir dans l’exploitation de coentreprises. Rien ne garantit non plus que nous arriverons à conclure une cession annoncée ni que nous affecterons les fonds découlant d’une telle cession à des fins particulières qui pourraient être anticipées publiquement. Les acquisitions et les cessions peuvent être assujetties à différentes conditions, notamment aux approbations par les organismes de réglementation et les porteurs de nos titres, ainsi qu’à d’autres conditions de clôture, et rien ne garantit, tant dans le cas d’une acquisition que d’une cession, que toutes ces conditions seront remplies. Ces risques comprennent les défaillances de matériel en orbite, les défectuosités et d’autres types de problèmes techniques, habituellement désignés sous le terme « défaillance qui pourrait réduire la durée de vie commerciale des satellites ». Les satellites de Télésat peuvent aussi être endommagés par des actes de guerre ou de terrorisme, des tempêtes magnétiques, électrostatiques ou solaires, et des débris spatiaux ou encore des micrométéorites. Toute défaillance ou succession de défaillances ou autres (de manière totale ou partielle) de l’un des satellites de Télésat pourrait faire diminuer considérablement les produits d’exploitation, les flux de trésorerie et le carnet de commandes de l’entreprise, pourrait obliger l’entreprise à remettre les montants payés d’avance par les clients du satellite touché et pourrait avoir une incidence importante et défavorable sur les relations de Télésat avec ses clients ainsi que sur sa capacité d’attirer de nouveaux clients pour ses services par satellite. Une défaillance pourrait entraîner la résiliation par le client de son contrat de service à l’égard du satellite concerné. Échecs au moment des lancements Les satellites sont exposés à certains risques liés aux échecs au moment du lancement. Les véhicules de lancement peuvent flancher, occasionnant des retards importants dans la mise en service des satellites en raison de la nécessité de construire des satellites de remplacement, ce qui prend habituellement jusqu’à mois ou davantage, et d’obtenir un autre véhicule de lancement. De tels délais considérables pourraient avoir une incidence importante et défavorable sur les activités, sur les produits d’exploitation, sur les flux de trésorerie et sur le carnet de commandes. Retards dans la construction et le lancement Le lancement de satellites peut faire l’objet de certains retards. Ces retards peuvent être occasionnés par des retards dans la construction des satellites et des véhicules de lancement, par la non-disponibilité périodique d’occasions de lancement fiables, par les retards éventuels dans l’obtention des approbations réglementaires requises et par les échecs au moment des lancements. Si les calendriers de construction des satellites ne sont pas respectés, il est possible qu’une occasion de lancement ne soit pas disponible au moment où le satellite est prêt à être lancé. Les retards dans la mise en service pourraient permettre aux clients qui ont acheté des services par transpondeur de mettre fin à leur contrat, pourraient avoir une incidence sur les projets visant le remplacement des satellites en orbite avant la fin de leur durée de vie utile, pourraient entraîner l’expiration ou l’annulation de l’assurance à l’égard du lancement et pourraient entraîner la perte des droits relatifs aux opérations en orbite. Le défaut d’exécuter le plan visant la mise en service d’un satellite selon le calendrier prévu pourrait avoir une incidence importante et défavorable sur la situation financière et les résultats d’exploitation de Télésat. Marché des assurances visant les satellites Télésat Risques liés à l’industrie des satellites Les satellites exploitent des technologies très complexes et sont en activité dans un milieu inhospitalier, à savoir l’espace. Par conséquent, ils sont exposés à des risques opérationnels importants lorsqu’ils sont en orbite. 52 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 L’assurance visant les satellites que Télésat a souscrite ne la protège pas contre toutes les pertes qu’elle pourrait subir à l’égard de ses satellites, et elle n’a pas souscrit d’assurance couvrant les satellites en orbite pour l’ensemble de son parc. L’assurance ne couvrira pas les pertes d’exploitation de Télésat, ses pertes de produits d’exploitation ni les retards enregistrés au chapitre de la réception des produits d’exploitation. Advenant une défaillance lors du lancement d’un satellite ou touchant un satellite en orbite qui ne fait pas l’objet d’une couverture d’assurance complète, ou à l’égard duquel la réception du produit de l’assurance est retardée ou contestée, Télésat pourrait accuser une insuffisance des ressources nécessaires pour remplacer le satellite en question. Pratiques de gestion des risques La responsabilité de la surveillance de nos processus de gestion des risques relève du comité de vérification de BCE Inc. (comité de vérification). Ces processus sont conçus pour gérer, plutôt qu’éliminer, le risque d’échec quant à l’atteinte de nos objectifs d’affaires. Le comité de vérification tient aussi compte des questions sociales, environnementales et éthiques importantes liées à nos activités et il procède à l’examen annuel de notre programme de responsabilité sociale de l’entreprise. Nous avons des processus de gestion des risques à l’échelle de l’entreprise, lesquels comprennent les cadres de contrôle interne et de gestion des risques d’entreprise fournis par le Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission (COSO). L’évaluation des risques est une partie importante du cycle annuel de planification des affaires. En établissant leurs plans annuels, les unités d’affaires de BCE définissent et évaluent les risques importants liés à l’atteinte de leurs objectifs d’affaires et, au besoin, établissent des plans d’atténuation. L’information sur les risques générée est examinée avec la haute direction et le conseil d’administration de BCE Inc. au moment de l’évaluation des plans d’affaires pour chacune des unités d’affaires et la société dans son ensemble. Le groupe de vérification interne planifie ses activités annuelles en utilisant un examen fondé sur les risques des processus de contrôle interne de la société. Tout au long de l’année, le groupe de vérification interne effectue des évaluations constantes de la qualité des contrôles et il présente au comité de vérification des rapports trimestriels sur le respect de nos politiques de contrôle interne et sur les améliorations précises à apporter dans certains secteurs. Le groupe de vérification interne encourage également la gestion des risques efficace dans nos secteurs d’exploitation. Le comité de vérification évalue l’efficacité de nos procédures de contrôle interne en examinant les rapports du groupe de vérification interne et des vérificateurs externes de BCE Inc. Le comité de vérification présente ses conclusions au conseil d’administration de BCE Inc. BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 53 Rapport de gestion L’information qui figure sous la rubrique Rapport de gestion, aux pages à du rapport annuel de Bell Canada Entreprises est intégrée par renvoi aux présentes. Notre rapport annuel est accessible sur SEDAR à l’adresse www.sedar.com, sur EDGAR, à l’adresse www.sec.gov et sur le site Web de BCE Inc., à l’adresse www.bce.ca. 54 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 Pour des renseignements supplémentaires Documents que vous pouvez obtenir Autres renseignements au sujet de BCE Vous pouvez obtenir un exemplaire de l’un ou l’autre des documents suivants : ■ la présente notice annuelle, ainsi que tout document, ou les pages pertinentes de tout document, qui y est intégré par renvoi ■ la revue de nos activités et le rapport annuel de BCE Inc. les plus récents, lequel comprend les états financiers comparatifs et le rapport de gestion pour le dernier exercice, accompagnés du rapport des vérificateurs s’y rapportant. ■ les états financiers intermédiaires déposés après les états financiers du dernier exercice ■ l’avis d’assemblée annuelle et circulaire de procuration de la direction le plus récent de BCE Inc., qui contient des renseignements additionnels, y compris la rémunération des administrateurs et des dirigeants et les prêts leur ayant été consentis, les principaux porteurs des titres de BCE Inc., les options sur actions et les intérêts d’initiés dans les opérations importantes, le cas échéant ■ tout autre document intégré par renvoi dans un prospectus simplifié provisoire ou un prospectus simplifié et qui n’est pas mentionné ci-dessus. L’agent des transferts et agent comptable des registres pour les actions ordinaires et privilégiées de BCE Inc. au Canada est Société de fiducie Computershare du Canada (Computershare), dont les bureaux principaux sont situés à Montréal et Toronto; aux États-Unis, il s’agit de Computershare Trust Company, Inc., dont les bureaux principaux sont installés à Denver et à New York. Veuillez faire parvenir votre demande au secrétaire de la société, BCE Inc., , rue de La Gauchetière Ouest, bureau , Montréal (Québec) HB Y. Nous vous enverrons les documents sans frais lorsque nos titres sont en cours de placement conformément à un prospectus simplifié provisoire ou à un prospectus simplifié. À tout autre moment, nous pourrions exiger des frais raisonnables si vous n’êtes pas, ou l’entreprise pour laquelle vous travaillez n’est pas, un porteur de titres de BCE Inc. Vous pouvez également obtenir un exemplaire du rapport de gestion annuel ou trimestriel de BCE Inc. en en faisant la demande auprès du premier vice-président, Finance et Relations avec les investisseurs de BCE Inc. par courrier au , rue de La Gauchetière Ouest, bureau , Montréal (Québec) HB Y ou en envoyant un courriel à l’adresse [email protected]. L’agent comptable des registres des titres d’emprunt de BCE Inc. est Computershare, à Montréal, mais les titres d’emprunt peuvent être présentés à des fins d’inscription ou de transfert aux bureaux principaux de Computershare dans les villes de Halifax, de Montréal, de Toronto, de Calgary ou de Vancouver. Le registre des débentures de Bell Canada est conservé au bureau principal de Compagnie Trust CIBC Mellon (CIBC Mellon) à Montréal, et les services d’inscription, d’échange et de transfert des débentures sont offerts aux bureaux principaux de CIBC Mellon à Halifax, Montréal, Toronto, Winnipeg, Calgary et Vancouver. L’agent des transferts et agent comptable des registres pour les débentures américaines de Bell Canada est la U.S. Bank Trust National Association à ses bureaux de New York. Le registre des débentures subordonnées de Bell Canada est conservé au bureau principal de Computershare, à Montréal, et les services d’inscription, d’échange et de transfert des débentures subordonnées sont offerts aux bureaux principaux de Computershare à Halifax, Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver. Des renseignements additionnels, y compris la rémunération des administrateurs et des dirigeants, les prêts leur ayant été consentis, les principaux porteurs de titres de BCE Inc. et les titres pouvant être émis aux termes de régimes de rémunération à base de titres de participation, le cas échéant, se trouvent dans la circulaire de sollicitation de procurations de BCE Inc. pour sa plus récente assemblée annuelle des actionnaires à laquelle il y a eu élection d’administrateurs. Ces documents, de même que les rapports annuels et trimestriels de BCE Inc. et ses communiqués, sont également diff usés sur le site Web de BCE Inc., à l’adresse www.bce.ca. Des renseignements supplémentaires concernant BCE se trouvent sur le site SEDAR à l’adresse www.sedar.com et sur EDGAR à l’adresse www.sec.gov. Des données financières additionnelles sont contenues dans nos états financiers et dans notre rapport de gestion pour l’exercice . Renseignements aux actionnaires inscrits --- Relations avec les investisseurs --- BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 55 Annexe – Information sur le comité de vérification . Charte du comité de vérification La charte du comité de vérification de BCE Inc. se trouve dans la section Régie d’entreprise du site Web de BCE Inc. à l’adresse www.bce.ca et est jointe à la présente notice annuelle à titre d’annexe A. . Composition du comité de vérification NOM INDÉPENDANT ? COMPÉTENCES FINANCIÈRES ? Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui T.C. O’Neill – (président) A. Bérard A.S. Fell J. Maxwell V.L. Young . Formation et expérience pertinentes De à , elle a été présidente du Conseil économique du Canada. Auparavant, Mme Maxwell a été conseillère et directrice des études politiques à l’Institut C.D. Howe. V.L. Young M. Young est administrateur de BCE Inc. depuis mai . Il a été président du conseil et chef de la direction de Fishery Products International Limited de à mai et il a remporté le titre de chef de la direction de l’année attribué par le Financial Times en . Il a également été sous-ministre du Conseil du Trésor et conseiller spécial du premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador ainsi que chef de la direction de Newfoundland Hydro. M. Young est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université Western Ontario. . Utilisation de certaines dispenses Aucune T.C. O’Neill (président) M. O’Neill est administrateur de BCE Inc. depuis janvier . Il est également président du comité de vérification. Il a été président du conseil et chef de la direction de Price Waterhouse Canada de à . Il a été chef de la direction de PricewaterhouseCoopers s.r.l. au Canada de à et chef de l’exploitation de l’organisation mondiale de PricewaterhouseCoopers s.r.l. de à janvier . Il a en outre été chef de la direction de PricewaterhouseCoopers Consulting de janvier à mai et ensuite président du conseil jusqu’en octobre . Diplômé de l’Université Queen’s, M. O’Neill a obtenu son titre de CA en et a reçu la désignation de FCA en . . Utilisation de la dispense prévue au paragraphe de l’article . ou à l’article . A. Bérard . Encadrement du comité de vérification M. Bérard est administrateur de BCE Inc. depuis janvier . Il a été auparavant chef de la direction de la Banque Nationale du Canada de septembre à mars . Il a également été président du conseil de la Banque Nationale du Canada de septembre à mars . M. Bérard détient un brevet de l’Institut des banquiers canadiens et, de à , il a été président du conseil exécutif de l’Association des banquiers canadiens. Aucune A.S. Fell M. Fell est administrateur de BCE Inc. depuis janvier . Il est président du conseil de RBC Dominion valeurs mobilières Limitée depuis décembre . M. Fell était auparavant président du conseil et chef de la direction de RBC Dominion valeurs mobilières Limitée de à décembre . Il est également administrateur et président du conseil de Munich Reinsurance Company of Canada. Il a en outre été président du conseil de University Health Network Trustees jusqu’en juin . J. Maxwell Mme Maxwell est administratrice de BCE Inc. depuis janvier . Elle est actuellement chercheure universitaire au sein de Réseaux canadiens de recherche en politiques publiques inc. depuis janvier et a été présidente de jusqu’à janvier . Avant cette nomination, elle a été directrice adjointe de l’école des études politiques de l’Université Queen’s. 56 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 Aucune . Utilisation de l’article . Aucune . Politiques et procédures d’approbation préalable La politique en matière d’indépendance des vérificateurs de BCE Inc. est une politique complète qui régit tous les aspects de la relation de BCE avec les vérificateurs externes, y compris : ■ l’établissement d’un processus visant à déterminer si divers services de vérification et autres services fournis par les vérificateurs externes compromettent leur indépendance; ■ la détermination des services que les vérificateurs externes peuvent ou non fournir à BCE Inc. et à ses fi liales; ■ l’approbation préalable de tous les services devant être fournis par les vérificateurs externes de BCE Inc. et de ses fi liales; ■ l’établissement d’un processus indiquant la marche à suivre lors de l’embauche d’employés, actuels ou anciens, des vérificateurs externes pour remplir un rôle de surveillance financière afin de s’assurer que l’indépendance des vérificateurs est maintenue. Le texte intégral de la politique en matière d’indépendance des vérificateurs se trouve dans la section Régie d’entreprise du site Web de BCE Inc. à l’adresse www.bce.ca. . Honoraires pour les services des vérificateurs externes (ventilés par catégorie) Le tableau suivant indique les honoraires que Deloitte & Touche s.r.l. a facturés à BCE Inc. et ses fi liales pour divers services fournis au cours de chacun des deux derniers exercices. Les honoraires liés aux service de vérification ont augmenté en principalement en raison des travaux de vérification additionnels en matière de contrôle interne sur l’information financière effectués par suite des exigences de la loi intitulée Sarbanes-Oxley Act. (en millions ) Honoraires de vérifications Honoraires pour services liés à la vérification Honoraires pour services fiscaux Autres honoraires 13,6 $ 5,2 $ 0,9 $ – 10,0 $ 1,7 $ 1,4 $ – Total 19,7 $ 13,1 $* *Retraité afi n d’exclure les honoraires facturés à BCE Inc. pour les travaux liés à CTVglobemedia Inc. (auparavant Bell Globemedia Inc.) Honoraires de vérification Honoraires pour services liés à la vérification Ces honoraires ont trait aux vérifications non prévues par la loi, aux mesures prises relativement à la loi intitulée Sarbanes-Oxley Act, au contrôle diligent, à la vérification des régimes de retraite et à l’examen des questions portant sur la comptabilité et la présentation de l’information financière. Honoraires pour services fiscaux Ces honoraires comprennent les services professionnels relatifs à des services de conformité fiscale, des conseils fiscaux ainsi que de l’aide relativement aux vérifications fiscales et aux appels. Avant octobre , ces frais incluaient les frais pour les services relatifs à la conformité à notre politique en matière de conflits d’intérêts à l’égard des hauts dirigeants, lesquels services ne sont plus fournis par les vérificateurs externes. Autres honoraires Ces honoraires comprennent tous les autres honoraires relatifs aux services permis qui ne sont pas inclus dans l’une ou l’autre des catégories susmentionnées. Aucun de ces services n’a été fourni au cours des deux derniers exercices. Ces honoraires comprennent les services professionnels fournis par le vérificateur externe pour l’examen des états financiers intermédiaires, la vérification prévue par la loi des états financiers annuels, la vérification de l’efficacité du contrôle interne sur l’information financière, l’examen des prospectus, l’examen des questions portant sur la comptabilité et la présentation de l’information financière, d’autres vérifications et dépôts prévus par la réglementation et les services de traduction. BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 57 Annexe A – Charte du comité de vérification I. Mandat Le comité de vérification a pour mandat d’aider le conseil d’administration à superviser : A. l’intégrité des états financiers de la Société et de l’information connexe; B. la conformité de la Société avec les exigences applicables prévues par la loi et la réglementation; C. l’indépendance, les compétences et la nomination des vérificateurs des actionnaires; D. la performance des vérificateurs des actionnaires et de la vérification interne de la Société; E. la responsabilité de la direction quant aux rapports sur les contrôles internes et la gestion des risques. II. Obligations et responsabilités Le comité de vérification accomplit les fonctions habituellement dévolues à un comité de vérification ainsi que toute autre fonction assignée par le conseil d’administration. En particulier, le comité de vérification a les obligations et responsabilités suivantes : A. Présentation et contrôle de l’information financière . De façon périodique, examiner les questions suivantes et en discuter avec la direction et les vérificateurs des actionnaires : a. les questions importantes concernant les principes comptables et la présentation des états financiers, y compris les changements importants relatifs au choix ou à l’application par la Société des principes comptables, ainsi que les questions importantes concernant le caractère adéquat des contrôles internes de la Société et les mesures de vérification spéciales prises en cas de lacunes importantes en matière de contrôles; b. les analyses préparées par la direction et/ou les vérificateurs des actionnaires formulant des questions et des conclusions importantes relativement à la présentation de l’information financière dans le cadre de la préparation des états financiers, y compris les analyses de l’incidence de l’application d’autres principes comptables généralement reconnus sur les états financiers lorsque de tels autres principes sont appliqués pendant la période de présentation concernée; c. l’incidence des nouvelles mesures réglementaires ou comptables, de même que des structures hors bilan, sur les états financiers de la Société; d. le type d’information et la présentation de l’information devant être incluse dans les communiqués de presse portant sur les résultats (y compris l’utilisation de renseignements pro forma ou ajustés selon des principes comptables qui ne sont pas généralement reconnus). 58 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 . Se réunir pour examiner les questions suivantes, en discuter avec la direction et le vérificateur des actionnaires et présenter des rapports et, s’il y a lieu, formuler des recommandations à cet égard au conseil d’administration avant leur communication au public : a. les états financiers consolidés annuels et intermédiaires, l’information communiquée par la Société dans le « rapport de gestion », la notice annuelle, les communiqués de presse portant sur les résultats, l’information financière et les indications de résultats fournies aux analystes et aux agences de notation ainsi que l’intégrité de l’information financière de la Société; – outre sa responsabilité de formuler des recommandations au conseil d’administration, lorsque ses membres le jugent à propos et au mieux des intérêts de la Société, le comité de vérification peut également approuver pour le compte du conseil d’administration les états financiers consolidés intermédiaires, l’information communiquée par la Société dans le « rapport de gestion » pour la période intermédiaire ainsi que les communiqués de presse portant sur les résultats et les indications de résultats visant une période intermédiaire, pourvu que toute approbation de ce genre soit communiquée au conseil d’administration à sa première réunion tenue par la suite; b. les problèmes ou difficultés en matière de vérification et les mesures prises par la direction à cet égard, y compris toute limitation de la portée des activités des vérificateurs des actionnaires ou de l’accès à des renseignements demandés, et tout désaccord important avec la direction. . Examiner les rapports des vérificateurs des actionnaires sur les questions suivantes et en discuter : a. toutes les principales conventions et pratiques comptables cruciales utilisées par la Société; b. tous les autres traitements importants de l’information financière qu’il est possible d’effectuer selon les principes comptables généralement reconnus ayant fait l’objet de discussions avec la direction, y compris les répercussions de ces divers autres modes de traitement et de communication de l’information, ainsi que le traitement préconisé par les vérificateurs des actionnaires; et c. les autres communications écrites importantes entre les vérificateurs des actionnaires et la direction, y compris une discussion avec les vérificateurs des actionnaires sur ce rapport. B. Supervision des vérificateurs des actionnaires . Être directement responsable de la nomination, de l’établissement de la rémunération, du renouvellement du mandat et de la supervision des travaux des vérificateurs des actionnaires et de tout autre vérificateur chargé de préparer ou de produire un rapport de vérification ou de fournir d’autres services de vérification ou des services d’attestation à l’intention de la Société ou d’une fi liale consolidée de celle-ci, s’il y a lieu, et passer en revue les questions relatives à la nomination des vérificateurs des actionnaires, aux modalités de leur mission, à l’examen de leur mission, à leur destitution, à leur indépendance et à leurs honoraires proposés, et présenter des rapports et, s’il y a lieu, formuler des recommandations à cet égard au conseil d’administration. . Régler tout désaccord entre la direction et les vérificateurs des actionnaires concernant la présentation de l’information financière. . Approuver au préalable tous les honoraires et les modalités liés à la vérification, à l’examen ou à l’attestation pour tous les services de vérification, d’examen ou d’attestation devant être fournis par les vérificateurs des actionnaires à la Société et à toute fi liale consolidée et tout autre vérificateur chargé de préparer ou de produire un rapport de vérification ou de fournir d’autres services de vérification ou services d’attestation à l’intention de la Société ou d’une fi liale consolidée de celle-ci, s’il y a lieu. . Examiner le plan de vérification en collaboration avec les vérificateurs des actionnaires. . Approuver au préalable toutes les missions concernant des services non liés à la vérification autorisés devant être fournis à la Société et à toute fi liale consolidée par les vérificateurs des actionnaires et, à cette fin, établir à son gré des politiques et des procédures relatives à toute mission confiée aux vérificateurs des actionnaires et visant à fournir à la Société et à toute fi liale consolidée des services non liés à la vérification autorisés, ce qui doit comprendre l’approbation préalable par le comité de vérification de tous les services de vérification ou d’examen et de tous les services non liés à la vérification autorisés devant être fournis à la Société et à toute fi liale consolidée par les vérificateurs des actionnaires. . Déléguer, s’il est jugé à propos, à un ou à plusieurs membres du comité de vérification le pouvoir d’approuver au préalable les services de vérification, d’examen ou d’attestation ainsi que les services non liés à la vérification autorisés, pourvu que toute approbation de ce genre soit communiquée au comité de vérification à sa première réunion prévue par la suite. . Établir des politiques relatives à l’embauche des associés, des employés et des anciens associés et employés des vérificateurs des actionnaires. . Au moins une fois par année, examiner et évaluer les questions suivantes et présenter des rapports à cet égard au conseil d’administration : a. l’indépendance des vérificateurs des actionnaires, y compris déterminer si l’exécution de services non liés à la vérification autorisés par ceux-ci compromet ou non leur indépendance; b. obtenir des vérificateurs des actionnaires une déclaration écrite i) décrivant toutes les relations entre ceux-ci et la Société, ii) assurant que la rotation de l’associé responsable de mission est effectuée conformément à la loi et iii) décrivant toute autre relation qui peut compromettre l’indépendance des vérificateurs des actionnaires; c. l’évaluation de l’associé responsable de la mission, en tenant compte de l’avis de la direction et de la vérification interne. . Au moins une fois par année, obtenir et examiner un rapport préparé par les vérificateurs des actionnaires décrivant : a. leurs procédures de contrôle interne de la qualité; b. toutes les questions importantes soulevées dans le cadre du dernier contrôle interne de la qualité (ou contrôle par les pairs) du cabinet des vérificateurs des actionnaires ou de toute demande de renseignements ou enquête effectuée par une autorité gouvernementale ou professionnelle, au cours des cinq dernières années, relativement à une ou à plusieurs missions de vérification indépendantes réalisées par le cabinet des vérificateurs des actionnaires, ainsi que toutes les mesures prises pour régler les questions de ce genre. . Rencontrer périodiquement les vérificateurs des actionnaires sans la présence de membres de la direction et de la vérification interne. C. Supervision de la vérification interne . Examiner les questions suivantes, en discuter avec le responsable de la vérification interne et présenter des rapports et, s’il y a lieu, formuler des recommandations à cet égard au conseil d’administration : a. la nomination et le mandat de la vérification interne, y compris les responsabilités, le budget et la dotation en personnel de la vérification interne de la Société; b. discuter avec le responsable de la vérification interne au sujet de la portée et de l’exécution des travaux de vérification interne, y compris l’examen du plan de vérification interne annuel, et de l’existence éventuelle de restrictions ou de limitations imposées à la vérification interne; c. obtenir des rapports périodiques préparés par le responsable de la vérification interne concernant les conclusions de la vérification interne, y compris les contrôles internes de la Société, et les progrès réalisés par la Société en vue de corriger toute lacune importante en matière de contrôles. . Rencontrer périodiquement le responsable de la vérification interne sans la présence de membres de la direction et des vérificateurs des actionnaires. D. Supervision du système de contrôle interne de la Société . Examiner les questions suivantes, en discuter avec la direction, les vérificateurs des actionnaires et la vérification interne, surveiller, présenter des rapports et, s’il y a lieu, formuler des recommandations à cet égard au conseil d’administration : a. le système de contrôle interne de la Société; b. la conformité de la Société à ses politiques et pratiques en matière d’éthique des affaires; c. la conformité des administrateurs, des dirigeants et d’autres membres du personnel de gestion à la politique de la Société sur les informations à fournir; et d. les relations du comité de vérification avec les autres comités du conseil d’administration, la direction et les comités de vérification des fi liales consolidées de la Société. . Examiner le processus relatif aux attestations devant être incluses dans les documents publics d’information de la Société et en discuter avec le chef de la direction et le chef des affaires financières de la Société. . Examiner, surveiller, présenter des rapports et, s’il y a lieu, formuler des recommandations au conseil d’administration sur les contrôles et les procédures de la Société en matière de présentation de l’information. BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 59 . Établir des procédures concernant la réception, la conservation et le traitement des plaintes adressées à la Société au sujet de la comptabilité, des contrôles comptables internes ou de la vérification ainsi que des procédures permettant aux employés de communiquer confidentiellement, sous le couvert de l’anonymat, leurs préoccupations touchant des points discutables en matière de comptabilité ou de vérification. . Rencontrer périodiquement la direction sans la présence des vérificateurs des actionnaires et de la vérification interne. E. Supervision de la gestion des risques de la Société . Examiner, surveiller, présenter des rapports et, s’il y a lieu, formuler des recommandations à cet égard au conseil d’administration : a. les processus de la Société aux fins de l’identification, de l’évaluation et de la gestion des risques; et b. les principaux risques financiers auxquels la Société est exposée et les mesures qu’elle a prises pour surveiller et limiter ceux-ci. F. Supervision des risques environnementaux de la Société . Examiner et surveiller la politique environnementale et les systèmes de gestion des questions environnementales de la Société, et présenter des rapports et, s’il y a lieu, formuler des recommandations à cet égard au conseil d’administration. . S’il y a lieu, faire en sorte que les fi liales de la Société établissent une politique environnementale et des systèmes de gestion des questions environnementale, examiner ceux-ci et présenter des rapports à cet égard au conseil d’administration. G. Conformité aux exigences prévues par la loi . Examiner et surveiller le caractère adéquat du processus adopté par la Société en vue de se conformer aux lois et aux règlements, en discuter avec la direction, les vérificateurs des actionnaires et la vérification interne, et présenter des rapports et, s’il y a lieu, formuler des recommandations à cet égard au conseil d’administration. C. Le comité de vérification rend périodiquement compte de ses activités au conseil d’administration. IV. Conseillers externes Le comité de vérification a le pouvoir d’engager des conseillers juridiques externes et d’autres conseillers externes lorsqu’il le juge à propos afin de lui prêter assistance dans l’exercice de ses fonctions. La Société fournit les fonds nécessaires à l’obtention des services de ces conseillers, comme il est déterminé par le comité de vérification. V. Composition du comité Le comité de vérification se compose du nombre d’administrateurs, en aucun cas inférieur à trois, que le conseil d’administration peut fi xer de temps à autre par résolution. Les membres du comité de vérification sont tenus de respecter les exigences relatives à leur indépendance et à leur expérience ainsi que les autres exigences relatives à leurs fonctions au sein du comité de vérification comme il est déterminé par le conseil d’administration conformément aux lois, règles et règlements applicables. VI. Président du comité de vérification Le président du comité de vérification est nommé par le conseil d’administration. Il dirige le comité de vérification dans tous les aspects de son travail et est responsable de gérer efficacement les affaires de ce comité et de s’assurer qu’il est convenablement organisé et qu’il fonctionne efficacement. Il incombe plus de : A. guider le comité de vérification pour lui permettre de s’acquitter efficacement de ses obligations et de ses responsabilités, qui sont décrites ailleurs dans cette charte et de toute autre manière jugée appropriée; B. en consultation avec le président du comité et le chef de la direction, veiller à l’établissement d’une relation efficace entre la direction et les membres du comité de vérification; C. présider les réunions du comité de vérification; . Recevoir périodiquement des rapports préparés par le chef du service juridique de la Société concernant les questions d’ordre juridique. D. en consultation avec le chef de la direction, le bureau du secrétaire de la Société et le président du comité, déterminer la fréquence, les dates et l’emplacement des réunions du comité de vérification; III. Évaluation du comité de vérification et présentation de rapports au conseil d’administration E. en consultation avec le chef de la direction, le chef des affaires financières, le bureau du secrétaire de la Société et, le cas échéant, d’autres dirigeants, examiner l’ordre du jour des réunions pour s’assurer que tous les points requis sont soumis au comité de vérification afin de lui permettre de s’acquitter efficacement de ses obligations et de ses responsabilités; A. Chaque année, le comité de vérification évalue et examine sa performance en collaboration avec le comité de régie d’entreprise du conseil d’administration. B. Chaque année, le comité de vérification examine le caractère adéquat de sa charte et en discute avec le comité de régie d’entreprise du conseil d’administration. 60 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 F. s’assurer, en consultation avec le président du comité de vérification, que toutes les questions nécessitant l’approbation du comité sont présentées de manière appropriée; G. s’assurer que l’information est communiquée adéquatement au comité de vérification et examiner, avec le chef de la direction, le chef des affaires financières, le bureau du secrétaire de la Société et le cas échéant, d’autres dirigeants, le caractère adéquat de la documentation à l’appui des propositions de la direction, ainsi que le moment choisi pour la présenter; H. présenter au conseil d’administration les questions examinées par le comité de vérification, ainsi que les décisions ou les recommandations de ce comité, lors de la réunion du conseil d’administration suivant toute réunion du comité de vérification; I. exécuter tout mandat spécial ou toute fonction, à la demande du conseil d’administration. IX. Quorum et vote À moins qu’il n’en soit décidé autrement de temps à autre par résolution du conseil d’administration, deux membres du comité de vérification constituent le quorum aux fins des délibérations sur une question à une réunion. En l’absence du président du comité de vérification à une réunion, la présidence de la réunion est exercée par le membre présent qui est choisi par tous les membres présents. Au cours d’une réunion, toutes les questions sont tranchées à la majorité des voix exprimées par les membres du comité de vérification, sauf lorsque seulement deux membres sont présents, auquel cas toute question est tranchée à l’unanimité. VII. Durée du mandat Les membres du comité de vérification sont nommés, ou la composition de ses membres est modifiée par résolution du conseil d’administration afin d’exercer leur mandat à compter de leur nomination jusqu’à la prochaine assemblée générale annuelle des actionnaires ou jusqu’à ce que leurs successeurs soient ainsi nommés. VIII. Procédure relative aux réunions Le comité de vérification établit sa propre procédure aux fins de la tenue et de la convocation des réunions. Le comité de vérification se réunit à huis clos séparément sans la présence de membres de la direction, de la vérification interne et des vérificateurs des actionnaires à chacune de ses réunions régulièrement prévues. X. Secrétaire À moins qu’il n’en soit décidé autrement par résolution du conseil d’administration, le secrétaire de la Société ou son délégué agit à titre de secrétaire du comité de vérification. XI. Vacances Toute vacance survenant à quelque moment que ce soit sera pourvue par résolution du conseil d’administration. XII. Registres Le comité de vérification tient les registres qu’il juge nécessaires quant à ses délibérations et rend compte régulièrement au besoin de ses activités et de ses recommandations au conseil d’administration. BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 61 Annexe – Glossaire Certains mots ou expressions débutant par une majuscule utilisés tout au long de la présente notice annuelle sont définis ci-après : xRTT signifie technologie de transmission radio monoporteuse; G signifie troisième génération; networks signifie networks Corporation; ACET signifie l’Association canadienne des employés en télécommunications; Actions privilégiées de Bell Canada signifie actions privilégiées de catégorie A de Bell Canada; Aliant signifie Aliant Inc.; Aliant Telecom signifie Aliant Telecom Inc.; Allstream signifie une division de MTS Allstream Inc.; AP signifie arrangements personnalisés; AP mixtes signifie AP touchant des services tarifés et des services non tarifés; BAIIA signifie bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement; BCE signifie BCE Inc., ses fi liales, ses coentreprises et ses sociétés affi liées; BCH signifie La Société de portefeuille Bell Canada Inc.; BCI signifie Bell Canada International Inc.; BDI signifie Bell Distribution Inc.; Bell Aliant, s.e.c. signifie Bell Aliant Communications régionales, société en commandite; Bell ExpressVu signifie Société en commandite Bell ExpressVu; Bell Globemedia signifie Bell Globemedia Inc.; Bell Mobilité signifie Bell Mobilité Inc.; Bell Nordiq signifie Fonds de revenu Bell Nordiq; Bell Solutions techniques signifie Bell Solutions techniques inc.; Câble VDN signifie Câble VDN Inc.; Call-Net signifie Call-Net Enterprises Inc.; CCRI signifie Conseil canadien des relations industrielles; CGI signifie Groupe CGI Inc.; Charte signifie la Charte canadienne des droits et libertés; CI virtuel signifie chef de l’information virtuel; CIBC Mellon signifie Compagnie Trust CIBC Mellon; Cisco signifie Cisco Systems Inc.; Clearwire signifie Clearwire Corporation; Cogeco signifie Cogeco Câble Inc.; Comité de vérification signifie comité de vérification de BCE Inc.; Computershare signifie Société de fiducie Computershare du Canada; Connexim signifie Connexim Inc.; CRTC signifie Conseil de la radiodiff usion et des télécommunications canadiennes; CTV signifie CTV Inc.; CTVglobemedia signifie CTVglobemedia Inc.; DBRS signifie Dominion Bond Rating Service Limited; DSL signifie ligne d’accès numérique; Emergis signifie Emergis Inc.; Entourage signifie Entourage Solutions Technologiques Inc.; ESLC signifie entreprise de services locaux concurrents; ETCOF signifie Employeurs des transports et communications de régie fédérale EVDO signifie réseau évolution à données optimisées; Expertech signifie Expertech Bâtisseur de réseaux; Fitch signifie Fitch Ratings Ltd; 62 | BCE Inc. Notice annuelle 2006 FSI signifie fournisseur de services Internet; GeSI signifie Global e-Sustainability Initiative; Groupe d’étude signifie groupe d’étude sur le cadre réglementaire des télécommunications; Groupe Pages Jaunes signifie YPG LP et YPG General Partner Inc.; Group Telecom signifie GT Group Telecom Services Corporation; HD signifie haute définition; Inukshuk signifie Inukshuk Wireless Inc.; Investissements PSP signifie Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public du Canada; IP signifie Internet Protocol; Kbps signifie kilobits par seconde; Mbps signifie mégabits par seconde; Microsoft signifie Microsoft Corporation; MSV signifie Mobile Satellite Ventures, L.P.; Moody’s signifie Moody’s Investors Service, Inc.; Motient signifie Motient Corporation; MPLS signifie système de commutation multiprotocole avec étiquetage des flux; MTS signifie Manitoba Telecom Services Inc.; NorthernTel signifie NorthernTel, Société en commandite; Northwestel signifie Northwestel Inc.; Nouvelles actions privilégiées de BCE signifie nouvelles actions privilégiées de premier rang de BCE Inc.; NYSE signifie la Bourse de New York; PBX IP signifie autocommutateur privé IP; PME signifie petites et moyennes entreprises; PMU signifie produit moyen par unité; Primus signifie Télécommunications Primus Canada inc.; RNC signifie réseau numérique propre aux concurrents; ROBTv signifie Report on Business Television; Rogers signifie Rogers Communications Inc.; Rogers Cable signifie Rogers Cable Inc.; Rogers Sans-fi l signifie Rogers Sans-fi l Inc.; RPV signifie réseau privé virtuel; S&P signifie Standard & Poor’s, une division de The McGraw-Hill Companies, Inc.; SAR signifie services d’accès au réseau; SaskTel signifie Saskatchewan Telecommunications Holding Corporation; SCEP signifie Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier; Shaw signifie Shaw Communications Inc.; SI/TI signifie systèmes d’information et technologie de l’information; SkyTerra signifie SkyTerra Communications, Inc.; Smiston signifie Smiston Communications; SRD signifie satellite de radiodiff usion directe; Télébec signifie Télébec, Société en commandite; Téléglobe signifie Téléglobe Inc. et Teleglobe Holdings (U.S.) Corporation; Télésat signifie Télésat Canada; Télévision IP signifie vidéo sur protocole Internet; TELUS signifie TELUS Corporation; TI signifie technologie de l’information; TerreStar signifie TerreStar Networks, Inc.; TIC signifie technologies de l’information et des télécommunications; TSX signifie la Bourse de Toronto; TVi signifie télévision interactive; VarTec signifie VarTec Telecom, Inc. et VarTec Holding Company; VDSL signifie technologie DSL à très haut débit; Vidéotron signifie Le Groupe Vidéotron ltée; Voix sur IP signifie voix sur protocole Internet. BCE Inc. Notice annuelle 2006 | 63 WWW.BCE.CA IMPRIMÉ AU CANADA