Octobre 2009 - Stefline Radio

Transcription

Octobre 2009 - Stefline Radio
Numér
15
2009
OCTOBRE
*
Le M@g de
Geneston
Une Publication
Du site d’information
De la Région de Geneston
www.stefline.com depuis 2002
Poker à GENESTON
La 1ère journée de championnat
LES EVENEMENTS!!!
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Au Sommaire
Votre Nouveau M@g est arrivé
Le site d’information, www.stefline.com, vous
propose son quinzième M@g de Geneston. Vous
retrouverez toute l’actualité de notre commune en
version grand format de ce mois d’octobre 2009.
Cette édition est riche en évènements : 1er
tournoi de poker, les ouvertures du garage
Lévesque, le kiosque et ses alentours, la
fermeture de Racineux, la foire de la St Brice
2009,… Stefline.com c’est aussi la première Web
Radio de Geneston. Musiques et infos de notre
commune au programme et bientôt d’autres
nouveautés…avec déjà plus de 7600 auditeurs
cumulés depuis 23 juin 2009 !!!
Page 2
Poker : premier tournoi pour le championnat
Page 3
Un adjoint démissionne
MGBB et Saint Julien : destins croisés
Page 4
Conseil municipal : démission d’Yves Quilici
Page 5
Mini-pôle commercial à la station service
Page 7
Garage Levêque : ouvert avenue de la Gagnerie
Les Lez’arts se portent bien
Page 7 à 12
L’usine Racineux Production ferme ses portes
Rando-challenge Geneston
Page 13
Nous vous rappelons que les anciens numéros sont
toujours disponibles, et ce depuis juin 2002 sur votre
site www.stefline.com.
Bonne lecture à tous…
Une maison médicale ouverte
Plus de 7600 auditeurs cumulés sur la Web Radio
Page 14 à 15
Des nouvelles de la lutteuse (ALFA) Genestonnaise…
La St Brice 2009
« Le M@g de Geneston » N°15 0ctobre 2009
L’actualité
L’actualitéde
deGeneston
Geneston
Soirée poker : premier tournoi
pour le championnat
Première soirée de poker, jeudi soir,
comptant pour le championnat. Vingt et un
joueurs se sont affrontés pour un tournoi en
fait très ludique.
L’absence d’argent sur la table permet une
ambiance détendue. Pas d’atmosphère
enfumée non plus, la cigarette y est interdite.
Pas d’alcool, les joueurs se soutiennent le
moral au soda. Trois tables étaient installées
dans l’un des salles de la mairie. Trois tapis verts pour 21 joueurs. Pour une première rencontre, ils sont déjà
nombreux. La mise en place de ces passionnés ne se fait pas au hasard. Sur un ordinateur, la liste des joueurs et leur
ordonnancement autour des tables. L’un des plus jeunes joueurs fait office de maître de cérémonie. Avec une autorité
naturelle, il place ce petit monde impatient d’en découdre avec le hasard et la chance ou... la malchance.
“On est nombreux ce soir, c’est vraiment satisfaisant, explique Sylvain Bouchereau, président de l’association Wess
Apoge. Un grand nombre d’entre eux est expérimenté, mais d’autres ont bien moins d’expérience, certains vont même
découvrir ce jeu ce soir”. On est très loin de cette ambiance lourde, tendue, enfumée et alcoolisée véhiculée par le
cinéma américain. Ici, la seule arme des joueurs, c’est la patience et l’observation. Mais pour cette première partie, ça
parle vraiment beaucoup. La concentration n’est pas là.
Sur l’une des tables, petite scène surprenante à l’aide d’un papier sur lequel est inscrite la valeur des différentes
compositions des cartes (paire, brelan, suite, etc.), un joueur se fait expliquer le jeu. Il ne connaît vraiment pas, il n’a
même jamais joué au poker. Il est là parce qu’il en aime le principe. Il a vu à la télé des parties de poker se dérouler
tard Ie soir. Il a aimé. Tout simplement.
Une seule femme
Entre-temps, quelques coups de flash. Le responsable du blog de l’association (http://wessapoge.over-blog.com) prend
des photos des joueurs récemment inscrits. Leur portrait doit apparaître sur le net, mais tous ont un surnom Set Vegas,
Scorpion, . Stef Coyotte, Tupperman, Docteur No, Coccinelle, etc. A propos de Coccinelle, elle est la seule femme. Elle
affronte un univers d’hommes avec aisance, et ses scores sont bons. Elle a le sens du jeu, le goût du jeu et sait bluffer
au bon moment, elle paraît même plus concentrée que les autres joueurs. Car ça parle vraiment. Beaucoup.
C’est une première partie, il y en aura d’autres chaque semaine. C’est une mise en train. Plus tard, dans l’année, il est
possible que l’ambiance soit plus concentrée. Peut être, car ils sont là pour jouer, s’amuser à gagner des jetons de
plastique. En fait, le seul gain véritable est ce moment passer à jouer ensemble autour d’une même passion.
Un résultat tout de même Seb Vegas l’emporte haut la main avec 2 400 points. Le dernier, on ne citera pas son nom,
n’en prend que 100. Coccinelle se situe dans une bonne moyenne avec 800 points.
http://wessapoge.over-blog.com
Une Rencontre de
la
WESS APOGE
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L’actualité
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Un adjoint démissionne
« Cette décision est complètement personnelle et je ne m’autorise pas le droit de la commenter. » Yves Quilici, 63 ans,
était adjoint aux sports depuis huit ans, conseiller communautaire à la communauté de communes de Grand-Lieu.
Porteur notamment du projet de terrain de foot synthétique, il a présenté au maire Gérard Gouraud sa démission qui a
été rendue publique lors du conseil municipal vendredi. Gérard Gouraud ne cache pas son regret même s’il respecte
ce choix. Ce qui va se passer maintenant? « La préfecture doit tout d’abord valider cette décision, explique Gérard
Gouraud. Puis, je réunirai mes adjoints, ensuite l’ensemble du conseil pour que nous menions une réflexion sur le
sujet. » Y-aura- t-il un successeur à Yves Quilici? « Il semble prématuré de répondre à cette question », a conclu le
maire.
MGBB et Saint Julien : destins croisés
L’un se pose en tête du classement l’autre s’abonne à la dernière
place. Le MGBB et Saint-Julien-de-Concelles présentent deux
destins croisés en cette Régionale 2. Le point.
Montbert-Geneston-Le Bignon : On avait peur que la marche soit
trop haute après une énième accession en mai dernier. Le MGBB
avait perdu trois éléments majeurs de leur effectif à l’intersaison, pour
des raisons scolaires ou de santé. Romain Palussière, Maxime
Morandeau, Yohan Templier absents, la tâche s’annonçait ardue
pour le reste de l’équipe et Béatrice Remaud, nouvelle technicienne.
Mais visiblement, le travail intense de début de saison et la confiance
accordée aux plus jeunes ont porté leurs fruits. A l’issue de la 4e journée, les résultats sont là trois victoires et une
défaite. Avec à chaque fois des résultats très serrés et comme le dit Béatrice Remaud, “avec un tout petit peu de
chance on pourrait être aujourd'hui invaincu”. Les voilà déjà premiers de leur poule, en compagnie de la Saint-Rogatien
de Nantes et Evre BC. Une vraie satisfaction pour le bureau qui a donné toute sa confiance à Béatrice Remaud pour
gérer le groupe des cadets et seniors DM4 et région. Pour l’anecdote il faut ajouter que ce premier match dans la salle
du Bignon, fraîchement rénovée, s’est soldé par une première victoire face aux Essarts (70-67).
Saint-Julien-de-Concelles : Pour les Concellois, la tendance est tout autre. Bons derniers du classement, ils paient 5
blessures de joueurs cadres lors du premier mois de compétition comme Bertrand Courgeau et Brieuc Bouchet. « Ça a
pénalisé l’équipe que de faire sans ces joueurs importants, concède Bruno Volle. Après, c’est surtout un problème
dans la tête ». Dimanche dernier, les Verts ont montré deux visages : un plutôt séduisant, soldé par une avance de 18
points l’autre déplaisant qui coûte la victoire face à la Vaillante de Saint Nazaire, avec un écart.., de 14 points à
l’arrivée (63-77). Que s’est-il passé? “On a eu un relâchement et on n’est pas capable de jouer un match entier. Et en
R2, ça ne par donne pas, on se fait punir tout de suite”. Le technicien de Saint Julien ne se résigne pas pour autant
après ce début de saison catastrophique. Pour lui, la solution passe par “un succès” pour que “la confiance s’installe.
Le promu, loin d’être à la rue dans le jeu selon coach Volle, se déplace à Evre Basket, actuel co-leader avec le MGBB.
Pas le meilleur tremplin.
Classement avant la 5e journée : 1er, MGBB (7) ; 2e, Evre BC (7) ; 3e, Saint-Rogatien Nantes (7) ; 4e Pornichet (6)... ;
10e, Avrillé B (6) ; 11e, Les Essarts (5) ; 12e Saint-Julien-de-Concelles (4).
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L’actualité
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Conseil municipal : démission d’Yves Quilici
Conseil municipal inhabituel avec l’annonce de la démission du deuxième adjoint, Yves Quilici,
chargé de la jeunesse et des sports.
Lors du dernier conseil municipal, lecture a été faite du courrier annonçant la démission du
deuxième adjoint, Yves Quilici, par Gérard Gouraud, maire. “Yves Quilici démissionne pour des
raisons personnelles. Je n’ai aucun commentaire à faire, je respecte ce choix. Je le remercie pour
son travail effectué depuis huit ans”.
Yves Quilici, ancien de l’aérospatiale, footeux dans l’âme, s’est beaucoup occupé des jeunes et
des activités sportives dans le cadre de son métier. Il a poursuivi cette action au sein de la
municipalité. Sa dernière intervention municipale a porté sur la création du terrain synthétique de
football dont on peut voir les premiers travaux de défrichage dans le prolongement du terrain en
herbe. Sujet qui lui tenait à coeur depuis de nombreuses années.
Les autres dossiers
Assistantes maternelles : La subvention de 55 % du loyer de la Maisonnette (9000 € l’an) est en attente. En effet, le
dossier n’est pas tout à fait clos. La Caisse d’allocation familiale demande que certains travaux de sécurité soient
effectués (panneaux de sortie et alarme) dont le devis est de 2000 €, avec également une subvention possible de 55 %
Défibrillateur : La commune va faire l’achat de deux défibrillateurs destinés à la réanimation de victimes d’un arrêt
cardiaque. Cet appareil a sauvé de nombreuses vies, notamment dans le cadre d’une activité sportive. Le Crédit
agricole propose une aide financière à cet achat avec une subvention à hauteur de 30%, ainsi qu’une formation à ce
matériel pour une dizaine de personnes. Pour ce faire, le conseil a donné son accord pour que soit mise en place une
signature de convention avec cet organisme bancaire.
Travaux au terrain de foot : Lorsque les travaux commenceront, une coordination de sécurité et de santé doit être
mise en place. La société ATAE de Basse-Goulaine a remporté ce marché pour 990 €. “Il est un peu plus cher, mais
propose plus d’heures de présence sur le terrain et davantage de réunions”.
Subvention â l’école publique : Le directeur de l’école a signalé qu’il y avait un décalage entre la remise de la
subvention et le règlement effectif par l’école des voyages et des projets pédagogiques. “L’école souhaite que la
subvention soit versée de telle sorte qu’elle n’avance pas l’argent”. Le conseil municipal versera donc 80 % de cette
subvention à la fin de l’année civile. Le reste sera versé en fonction des autres subventions acquises par l’école.
L’école privée est dans la même situation : Cette décision la concernera également.
Accueil périscolaire : Jusqu’à présent, l’accueil périscolaire se fait dans un bâtiment prêté par la commune. La
structure qui organise cet accueil souhaiterait officialiser cette situation pour que tout soit en règle. « Le bâtiment est
effectivement mis à sa disposition. La signature de convention est acquise, mais si la commune a besoin de ce site
pour un tout autre usage, à d’autres horaires, elle pourrait en disposer. »
Travaux de la salle de la Charmille : Le permis de construire a été accordé la semaine dernière. Les appels d’offres
se feront à partir du 16 novembre. Le 30 novembre se fera l’ouverture des enveloppes, ainsi que le choix des
entreprises qui interviendront sur ces travaux qui débuteront le 11 janvier 2010.
Jardin du souvenir : Le cimetière se dotera d’un jardin du souvenir qui sera implanté le long du mur Est. La
proposition des Pompes funèbres générales d’un montant de 4700 € a été retenue. La crémation se pratiquant de plus
en plus, il devenait nécessaire de créer ce jardin du souvenir
Plan d’eau : De nombreux pratiquants du scooter roulaient sur les abords du plan d’eau. Incompatible avec la
présence des promeneurs et des enfants. La commune a mis en place des chicanes interdisant le passage de ces
engins. Un fossé a également été creusé. Des câbles à hauteur des roues ont aussi été mis en place.
Travaux rue d’Anjou : La deuxième tranche va débuter cette semaine. Dans le même temps le cabinet
médical va ouvrir ses portes le 26 octobre. Or la rue est barrée. Il a été décidé que le passage des voitures pour
le cabinet, en provenance de Montbert, passe par cette voie bien qu’elle soit interdite à la circulation. Une
décision qui permettra à ce cabinet de démarrer normalement.
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Mini-pôle commercial à la station service
La station service, reprise par Frédérique Meyer en janvier
dernier, va connaître une profonde métamorphose. Différents
commerces et services vont y voir le jour.
“Je ne voulais pas de nouvelles activités autour de la voiture,
mais tout à fait autre chose, dans le cadre du service”,
explique Mme Meyer. La toute première étape a été
l’implantation du Kiosque à Pizza. D’autres sont prévues, car
les locaux libres sont nombreux. L’ancien garage se
transforme peu à peu. “Très bientôt, Grandlieu Multiservices
(service à la personne) va occuper l’un d’anciens bureaux de
la station”, poursuit-elle.
Novembre verra la création d’une laverie automatique avec trois machines de 16 à 18 kg et deux sèche-linge. Début
2010, avec la récupération de la licence IV autorisant la vente de vin, “seront mis en place un bar et une cave à vin.
Reste un local de 80 m2. Des visites sont en cours, nous ne savons pas encore qui occupera ce lieu”. Enfin, l’agence
immobilière Century 21, qui a déjà une vitrine à Geneston, va en placer une autre sur la station. “Nous aurons donc
cinq franchises nationales sur place”.
Création d’un parking
Pour accueillir les clients des aménagements sont prévus comme la création d’un parking car les emplacements
actuels risquent d’être rapidement saturés. L’avenue de la Vendée accueille 14 000 véhicules chaque jour. “Le potentiel
est important”. Les stations services des petites communes ont parfois des difficultés à survivre, notamment à
proximité des grandes surfaces qui proposent aussi une station avec des prix très attractifs. « Mais nous avons des
clients professionnels à 50 % », ce qui permet de maintenir un chiffre d’affaires suffisant, mais pas pour tous. L’idée de
créer un pôle commercial dans ces stations semble être une réponse pertinente face à une concurrence sans état
d’âme.
La pizza attire du monde
Geneston accueille le 100ème Kiosque à Pizza du réseau national éponyme, rue de la Vendée, sur la station Total. “Ça
fait plusieurs années que je voulais me mettre à mon compte”, explique François Hervy, qui travaillait dans la grande
distribution. La pizza, pourquoi pas? Mais il fallait trouver le lieu. “Le gérant de la station Total cherchait à mettre en
place un commerce autour de la pizza. Par ailleurs, j’habite Geneston : c’était commode pour moi”. François Hervy se
tourne vers la marque Kiosque à Pizza. Sa candidature est acceptée et en quelques mois il ouvre son premier kiosque.
“J’ai eu une formation pour réaliser de bonnes pizzas. Ma seule contrainte avec la marque est de prendre les produits
chez eux”. Les pizzas sont faites sur place. “La pâte est faite chaque matin pour la journée. Je propose 28 pizzas
différentes, mais, les clients demandent très souvent la Savoyarde”, constate-t-il. Les clients viennent de Geneston,
mais aussi des communes voisines. “Le bouche à oreille fonctionne très bien”. François Hervy poursuit : “Le vendredi
soir, le parking de la station est plein”. Ça fonctionne si bien qu’il envisage d’ouvrir un deuxième Kiosque à Pizza
La carte des menus est
disponible sur
www.stefline.com
N’hésitez pas à le
télécharger pour faire
votre choix
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Restauration : 25 à 30 ouvertures par an pour LE KIOSQUE A PIZZAS
Le Kiosque à Pizzas, qui a ouvert cet été son centième site à Geneston, près de Nantes, est un réseau présent
aujourd'hui dans 26 départements de l'Hexagone. Il souhaite étendre son maillage.
Las de gérer des kiosques à pizzas pour une enseigne ayant changé plusieurs fois de mains, mais convaincus de la
pertinence du concept, Hervé Choquel (dans le Nord), Bruno Courcellas (dans le Sud-Ouest), Georges Geiter (dans le
Centre) et Murielle Heullant (en région parisienne) ont créé Kap Développement, à Tresses, près de Bordeaux. Cette
société développe ce concept de point de vente sous contrat d'enseignes. Les cofondateurs, propriétaires chacun de
quatre à cinq kiosques, gèrent le développement de leur région et accompagnent les adhérents (formation, recherche
du meilleur emplacement, promotion du point de vente...). En cinq ans, le réseau est passé de 12 à 100 kiosques, soit
un rythme de 25 à 30 ouvertures par an, et est implanté dans 26 départements. « Le réseau, qui représente
250 emplois, devrait atteindre un chiffre d'affaires de 15 millions d'euros en 2009, contre 444.000 euros en 2005 »,
souligne Hervé Choquel.
Le Kiosque à Pizzas est toujours implanté dans des agglomérations de taille moyenne (environ 10.000 habitants en
zone de chalandise) et surtout sur des lieux de passage : axe pénétrant, parking... « Le kiosque en lui-même fait sa
propre publicité, puisque nous n'en avons jamais fait autrement que sur Internet », rappelle le cofondateur. Le secret de
la réussite réside dans cette proximité et dans la fabrication artisanale des produits. « Il ne s'agit pas de pâte congelée,
elle est fabriquée devant le consommateur avec des produits frais », ajoute---t-il.
Chaque point de vente propose six recettes locales parmi les 25 pizzas au menu. Le contrat d'enseigne (de cinq ans)
est plus souple que le régime de la franchise, puisqu'il n'y a ni droit d 'entrée ni royalties. « Nos adhérents, qui sont
propriétaires de leur kiosque, ont juste l'obligation de passer par nous pour les matières premières, farine, sauce
tomate et fromage. » Les achats groupés permettent d'avoir des produits moins chers. L'investissement de départ de
l'adhérent est de 15.000 euros. Kap Développement, qui trouve les emplacements et obtient les autorisations auprès
de la mairie ou de la DDE, aide également les adhérents à obtenir les prêts nécessaires pour l'investissement total du
kiosque, qui est d'environ 80.000 euros (structure et raccordement aux réseaux). « Notre souci est aujourd'hui de
trouver des emplacements pour continuer à mailler le territoire, qui peut accueillir, selon nous, un réseau dix fois plus
important en nombre, ajoute Hervé Choquel. Et nous générons du trafic partout où nous nous implantons. » La pizza
est le produit le plus vendu au monde et la France en est le deuxième consommateur mondial derrière les Etats-Unis et
devant l'Italie. Kap Développement, qui vise l'ouverture de plus de trente kiosques par an à partir de 2010, a noué de
récents contacts pour se développer prochainement en Belgique et en Espagne.
Mercredi 21 octobre 2009 : Après des cambriolages en série dans le Vignoble, un jeune
homme convoqué devant le tribunal
Depuis quelques semaines, des particuliers et des commerces de proximité étaient régulièrement visités à Gorges,
Montbert et Geneston. Les gendarmes du Sud-Loire pensent avoir mis fin à cette série en interpellant en début de
semaine un jeune homme du coin. Agé de 24 ans, et récemment installé à Gorges, il aurait reconnu pendant ses
auditions avoir commis une dizaine de cambriolages dans le secteur depuis deux mois environ. Son butin, découvert
en perquisition par les enquêteurs, pourra être restitué aux propriétaires. Déjà connu en Savoie pour des faits de même
nature, ce jeune homme, sans emploi, a reçu une convocation à comparaître en décembre prochain devant le tribunal
correctionnel de Nantes.
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Geneston
Garage Levêque : ouvert avenue de la Gagnerie
Marc Levêque a ouvert son garage 1, avenue de la Gagnerie.
L’adresse propose la vente et la réparation de véhicules sans
permis de toutes marques, également la vente et la réparation de
tondeuses, tracteurs-tondeuses, motoculteurs, tronçonneuses,
scooters 50 et 125 cm, moto, VTC, VTT et cycles. Le responsable
du site, Sébastien Nicoleau, possède une expérience
professionnelle de dix ans en mécanique. Marc Lévêque et son
épouse Alexandra ont déjà un magasin à Mouzillon. « Depuis
quelque temps déjà, nous voulions en ouvrir un second dans le
secteur de Geneston.»
Le magasin est ouvert du mardi au vendredi de 9h à 12h30, et de 14h30 à 19h ; le samedi de 9h à 12h30 et de
14h30 à 18h. Renseignements Tél. 02 28 01 54 49, email : [email protected]
Les Lez’arts se portent bien
La troupe de théâtre Lez’arts a joué une petite forme
théâtrale de huit minutes le 14 octobre dernier à
L’Embarcadère à Saint-Sébastien. Une pièce écrite pour le
spectacle itinérant Cabaret des Passions, organisé par le
théâtre régional des Pays-de-la-Loire. Elle a également
présenté Utopie, une saynète poétique et satirique
présentant un rêve simple que l’actualité soit démesurément
heureuse.
Geneston : Racineux Production va déposer le bilan
L’entreprise de confection de vêtements pour hommes, installée
dans le Vignoble nantais, devrait fermer avant la fin octobre.
Racineux Production, entreprise de confection installée à Geneston,
dans le Vignoble nantais, a été placée en liquidation judiciaire
mercredi. La société, qui fabrique des vêtements pour hommes,
employait une centaine de personnes. En redressement judiciaire le
27 mai, entre quarante et cinquante salariés étaient déjà partis
avant l’été. Une vingtaine d’employés ont reçu leur lettre de
licenciement ces derniers jours. Ceux qui restent préparent les
dernières commandes. Racineux Production, « fondée à la fin des
années 40 par un enfant du pays, rayonnait depuis des décennies », indique le maire Gérard Gouraud.
L’usine, dont le chiffre d’affaires dépassait les 4 millions d’euros en 2008, devrait fermer avant la fin octobre.
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L’actualité
L’actualitéde
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Geneston
A Geneston, l’usine Racineux Production va
fermer ses portes
Filiale de Sadev, l’entreprise de Geneston, Racineux
Production, spécialisée dans la confection, a été placée
en liquidation judiciaire. L’usine de production va fermer ses
portes le 23 octobre prochain. Un coup dur pour l’économie
locale. Cent salariés sont sur le carreau.
Coup dur à Geneston. Racineux Production, premier
employeur de la commune, va fermer ses portes. II y a une
semaine, le tribunal de commerce a prononcé la liquidation
judiciaire de l’entreprise familiale spécialisée dans le prêtà-porter masculin haut de gamme. La société réalisait un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros et employait cent
personnes. Placée en redressement judiciaire le 27 mai dernier, l’entreprise n’a eu de cesse de tailler dans ses
effectifs, il y a un an, l’entreprise familiale fondée en 1946 « par un enfant du pays », comptait encore plus de 170
salariés. En grande majorité des femmes. La semaine dernière, une vingtaine d’entre elles ont reçu leur lettre de
licenciement, Les derniers s’apprêtent à quitter l’usine le 23 octobre prochain. « Une fois les dernières commandes
terminées », commente un employé, résigné. Elles ont 25 à 30 ans d’ancienneté. Racineux Production s’ajoute à la
longue liste des entreprises touchées par la crise du textile. Depuis 1980, les effectifs ont été divisés par trois dans le
secteur d’activité. L’entreprise de confection sur mesure qui travaillait pour de grandes marques, “Agnès B, Christian
Lacroix, Pierre Cardin”, cite un salarié, s’est adapté au marché en délocalisant une partie de sa production en
Roumanie. 70 % de sa production y était fabriquée. La chute des prix et la baisse des carnets de commande ont eu
raison de la société lancée par René Racineux, artisan tailleur. Et dirigé par le fils, Alain.
Etre à l’écoute
Dans la commune, l’annonce a fait l’effet dune bombe. « C’est un coup dur pour l’économie et le commerce local »,
explique-t-on à la boulangerie. Beaucoup d’employés habitent la commune. Ou le canton. “Certaines salariées sont
venues nous en parler le midi. Elles étaient en larmes”. Le maire, sous le choc, a appris la nouvelle par la presse.
“C’est un drame humain pour Geneston et les communes avoisinantes. Ça jette un froid. Ce n’est vraiment pas une
bonne nouvelle. Je savais que le groupe n’allait pas bien. Le directeur m’avait confié qu’il était très inquiet. Mais de là...
L’ampleur de l’annonce m’a abasourdi. Il va falloir faire face”, a répondu Gérard Gouraud, Comment ? Le maire a
demandé aux élus de la présence et beaucoup d’écoute. « Il va falloir prendre à bras-le-corps cette misère humaine via
notamment le centre communal d’action sociale », répète Gérard Gouraud.
Reclassement
Du côté des salariés, c’est l’abattement. Reste à attendre la fermeture, prévue à la fin de la semaine. L’avenir se
résume à un chèque d’indemnité. Et un plan de reclassement. Dans quel secteur ? Mystère. C’est C3 Consultants, qui
est chargée de la procédure. L’entreprise installée à Clisson a déjà en charge la quarantaine d’employés licenciés en
juillet dernier. A fin septembre, la moitié est en recherche d’emploi. L’autre partie en recherche de projet. Les deux qui
ont retrouvé un contrat travaillent dans un autre secteur d’activité. Certitude, les salariés de Racineux Production vont
devoir changer d’environnement professionnel. Dans la confection, il n’y a rien dans la région”, confirme-t-on à C3
Consultants. Les solutions résident dans un emploi dans l’industrie. Ou dans la définition d’un projet via « une
formation pour changer de métier ». II y a une semaine, l’accompagnement a déjà commencé pour les 23 nouveaux
licenciés. Une réunion d’information a eu lieu. Des permanences sont proposées à la mairie de Geneston.
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L’actualité
L’actualitéde
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Geneston
A Geneston le Samedi 17 octobre 2009 :
L'entreprise de confection Racineux Production
fermera ses portes le 23 octobre. Racineux en
liquidation judiciaire
La société Racineux Production fermera définitivement ses
portes vendredi prochain. Photo Rémi Certain
La société qui emploie aujourd'hui une centaine de salariés, a
connu une chute d'activité vertigineuse.
C'est un véritable cataclysme. La chute du carnet de commandes
a été effroyable depuis le début de cette année ». Alain Racineux,
le gérant de l'entreprise de confection Racineux Production, est
partagé entre amertume et colère.
La société spécialisée dans le prêt-à-porter masculin (costumes, vestes, pantalons...) fermera définitivement ses portes
le vendredi 23 octobre. Mercredi, le tribunal de commerce de Nantes a en effet prononcé sa liquidation judiciaire. Une
centaine de salariés va se retrouver sur le carreau, une fois les ultimes commandes honorées.
« Un boulet à chaque pied »
Racineux avait déposé son bilan le 27 mai, avec un redressement judiciaire à la clé. Une mesure assortie d'une
période d'observation de six mois. Cette fois, le couperet est tombé. « Depuis janvier, on enregistre une chute d'activité
de 30 à 40 % après avoir connu le meilleur exercice de notre histoire l'an passé (4,8 M€ de chiffre d'affaires), observe
Alain Racineux. À lui seul, notre plus gros client a diminué ses volumes de 75 %. Nous avons déniché quelques
nouveaux marchés mais avec les coûts de production français, on part avec un boulet à chaque pied... ».
Avec la fermeture de Racineux, c'est une entreprise emblématique de Geneston qui est vouée à disparaître. Fondée à
la fin des années 40, elle est restée dans le giron familial jusqu'en 1997, année de son acquisition par le groupe Retz
participation. « C'est une catastrophe pour la commune, souligne le maire, Gérard Gouraud. On peut vraiment parler
de drames humains. Je suis chagriné. Mais la commune fera face, en étant à l'écoute des salariés ».
« L'abandon des politiques »
Alain Racineux, dans la « maison » depuis trente ans, en veut aux politiques. « Je suis révolté par leur abandon,
notamment celui des cols blancs de Bruxelles. Ils ont tiré un trait sur la confection et le textile alors que c'est un secteur
important comme l'automobile. Comment peut-on laisser entrer massivement n'importe qui capable, avec seulement
deux personnes, d'inonder le marché avec des coûts de fabrication qui n'ont rien à voir avec les nôtres ? Regardez le
nombre de produits fabriqués en Chine... Même les pays de l'Est ne peuvent pas rivaliser avec l'Asie ».
Alain Racineux n'a pas la langue de bois. « Au risque de choquer, il aurait fallu plus de protectionnisme pour éviter de
casser le marché français », dit-il.
Fin 2008, Racineux employait encore 176 salariés. Après des mesures de chômage partiel puis deux vagues de
licenciements (9 en mars et 48 en juin), l'entreprise a tiré sa dernière cartouche. Seule la Sadev, la division
commerciale du groupe également basée à Geneston (120 personnes) va échapper à cette triste fin.
« Il aurait fallu plus de protectionnisme pour éviter de casser le marché »
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« Le M@g de Geneston » N°15 0ctobre 2009
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Racineux Production et sa branche commerciale, la Sadev, ont
été rachetées en 1997 par un pôle d'actionnaires, la holding
Retz Participations. L'entreprise de confection fermera le 23
octobre.
L'entreprise de confection Racineux Production, spécialisée
dans les vêtements masculins haut de gamme, fermera le 23
octobre. Les derniers jours sont pesants à Geneston.
Elle vient de couper le moteur de sa voiture. Badge à la main,
Réjane, 50 ans, s'apprête à aller travailler. Pointer à 8 h. Dans une
semaine, ce sera fini.
Fini l'aventure Racineux Production, à Geneston. L'entreprise de
confection, spécialisée dans le prêt-à-porter masculin haut de gamme, va disparaître. Le tribunal de commerce de
Nantes a prononcé sa liquidation judiciaire mercredi. Le bout de la procédure de redressement judiciaire, entamée le
27 mai. « Ça faisait presque trente-quatre ans. Comment dire, c'est peut-être l'instinct. Mais je m'attendais à ce que ce
soit la fin », se désole Réjane, sur le parking. Sous les regards solidaires de ses collègues. Elles ne sont plus que 75.
Une vingtaine, affectées à la coupe, ont reçu leur lettre de licenciement jeudi. Quarante-huit autres sont parties en juin.
« Y a plus rien, plus d'ambiance, plus de motivation », enchaîne une employée. La peine se lit sur son visage fatigué.
On devine des nuits d'angoisse. Réjane, elle, est « sereine. Je vais essayer de me recycler dans la sellerie ».
ll y a encore un an, 176 salariés travaillaient à Racineux Production.
L'état d'esprit des filles ? « On vit un drame. » Correction : « On subit. On n'a pas le choix. » Alain Racineux, le gérant,
sort de son bureau. L'échange est sec. « Porter ce nom aujourd'hui dans un petit bled, c'est pas facile ! », confie le
directeur. Le poids de l'histoire familiale sur ses épaules. « Mon père, René, était artisan tailleur. Il a fondé l'entreprise
en 1946. Quand j'ai commencé en 1979, il y avait 220 salariés », raconte-t-il, une cigarette entre les doigts. « Je
refume. Le stress. » Sur son bureau, une plaquette d'antidépresseurs. Lui aussi vit « un traumatisme ». Comment une
société à l'image de marque prestigieuse et collaborant avec des grandes griffes, comme « Pierre Cardin, Azzaro,
Paco Rabanne, Christian Lacroix, Agnès B... », a pu en arriver là ? « La crise est dans le textile depuis 1981. De
grands groupes industriels ont délocalisé dans les pays de l'Est. On sentait le danger venir. On a suivi. Si on n'avait
pas délocalisé en Roumanie, il y a vingt ans qu'on n'existerait plus. » 30 % fabriqués en France, 70 % à l'étranger,
l'équilibre pour résister.
« Un gâchis humain et industriel »
Entre 1992 et 1997, le chiffre d'affaires est multiplié par deux. Mais en 1999, « la pression des prix et un coup dur » font
tout basculer. Instauration des 35 heures, réduction des effectifs. Puis, fin 2008, la chute. Brutale. « Notre chiffre
d'affaires a été divisé par trois. » Moins 75 % de commandes de la part d'Agnès B. « Ça m'a en partie tué. »
Chômage partiel dès janvier.
Dépôt de bilan fin mai. La spirale infernale s'achèvera vendredi 23 octobre. « Même aux enchères, le matériel
n'intéresse plus personne. C'est un gâchis humain et industriel. ». La porte s'entrouvre. Les salariés investissent le
bureau. « Vous n'avez aucune considération pour nous. On n'en peut plus ! », lance une ouvrière. La majorité a la
quarantaine ou dépasse la cinquantaine. « Je comprends leur colère. Mais elles ont été exemplaires. » Les larmes lui
montent aux yeux. Les filles sont parties juste avant.
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Social à Geneston : l’entreprise Racineux a fermé
ses portes
L’entreprise Racineux, spécialisée dans la confection, a fermé ses
portes vendredi. Rencontre avec la direction qui a subi de plein
fouet les effets de la crise.
Assis à son bureau, les yeux rouges d’émotion Alain Racineux
cherche ses mots, et les mots viennent difficilement. La journée est
particulière, l’entreprise ferme ses portes. Dans l’atelier les cent
salariées encore présentes parlent, évoquent leur travail autour de
leur machine qui ne tourne plus. « C’est vraiment difficile devoir certaines d’entre elles pleurer », avoue Alain Racineux.
Elles avaient compris, quelques mois plus tôt, que l’entreprise n’était plus viable. « L’an dernier nous étions 176, mais il
fallu réduire les effectifs ». Les premiers licenciements économiques n’ont pas suffi. “A la fin de l’année, j’ai constaté
que ça n’irait pas. La crise nous a été fatale, nous avons eu une baisse soudaine de 40 % des commandes”. Un
nouveau plan social se met en place, mais rien n’y fait, les commandes restent trop faibles. « Pour elles comme pour
moi, c’est un véritable traumatisme », alors que la qualité du travail de l’entreprise était reconnue des maisons comme
Agnès B, Cardjn, Paco Rabanne, Azzaro, Christian Lacroix lui donnaient des travaux importants à réaliser. « On est ici
depuis trente ans. Notre période la plus fructueuse, c’était de 1992 à 1997. On avait doublé le chiffre d’affaires ».
Derniers travaux en cours
Le téléphone sonne encore, un client demande où en est sa commande. Alain Racineux confirme qu’elle est terminée,
qu’elle arrivera rapidement. “Ici, les machines sont arrêtées, mais les dernières commandes sont assurées, donc soustraitées à l’étranger” Respect du métier qui était une authentique passion. De plus, Alain Racineux a véritablement un
lien affectif avec son entreprise. « Ici, beaucoup de salariées m’ont connu en culotte courte. Certaines sont là depuis
près de 40 ans. Lorsque je quittais l’école, enfant, je venais directement dans les ateliers. Je faisais du vélo dans les
stocks. Ici, c’est aussi ma maison ».
Pique-nique quand même.
Devenu adulte, il apprend le métier, en travaillant comme les salariées de son père, sur une machine. Puis il prend la
direction de l’entreprise lorsque son père part à la retraite. « Aujourd’hui, toutes les machines actuellement en place,
c’est moi qui les ai faits acheter ». Mais l’atelier est silencieux. On n’entend que la rumeur des femmes dans l’attente
de la fermeture du local. “Je suis très touché qu’elles aient proposé de faire un pique-nique d’adieu. J’ai été tout de
suite d’accord. On va terminer ensemble dans la dignité. Toutes les femmes ont vraiment fait leur travail ici. Certaines
vont partir en retraite, mais les plus jeunes devront rechercher du travail. Si un employeur veut les prendre, il aura des
salariées vraiment compétentes”. Dehors, le barbecue se prépare. Un dernier repas ensemble, comme un repas de
famille.
René Racineux se souvient.
René Racineux, le fondateur de l’entreprise, et sa femme Lucienne
viennent participer au pique-nique organisé par les salariées. Il
reconnait certaines d’entre elle qui ont travaillé avec lui. « J’ai été
tailleur à 15 ans. J’ai donc été dans la guenille pendant 50 ans. Au tout
début, j’avais acheté un fonds de commerce à Geneston. Je n’avais
qu’une salariée. Puis je me suis installé dans un tout petit atelier, au 3,
rue d’Anjou, avec trois machines seulement ». René Racineux, par la
qualité de son travail, a fait croître son entreprise, jusqu’à travailler
avec les plus grandes maisons de mode. « L’entreprise s’est ensuite
installée dans le site actuel en 1966. Voir sa fermeture n’est jamais un
moment facile. Mais le contexte économique n’a pas permis de faire
autrement ». II serre quelques mains en poursuivant la visite de
l’atelier dont il est le fondateur.
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« On se doutait que ça allait finir»
Dans l’atelier, des petits groupes se sont formés autour des machines. Certaines
salariées sont assises, en état de choc, d’autres, un peu à l’écart, ne peuvent retenir
leurs larmes. D’autres encore, debout, évoquent leur vie dans l’entreprise.
Marie-Hélène a été embauchée cinq ans, plus tôt. “Avant, j’ai été retoucheuse
pendant 29 ans dans une usine de confection à Montaigu. Premier licenciement
économique. En arrivant ici, j’ai trouvé un tout autre rythme de travail, beaucoup
moins stressant, car je n’avais pas la pression du rendement. Je me suis adapté
facilement”. C’est son deuxième licenciement économique. Elle va devoir retrouver
du travail car elle est encore trop jeune pour la retraite. “Je ne sais pas ce que je vais
faire. Mais j’ai envie de persister dans a confection”, secteur pourtant très affecté par
la crise, et la concurrence étrangère.
39 ans dans l’entreprise
Christine est une des anciennes de l’entreprise Racineux. 39 années d’activités dans cet atelier. « J’ai fait toute ma
carrière ici ». Elle a connu Alain Racineux alors qu’il était tout jeune. “Il apprenait à faire des vestes, comme nous”. A
l’époque, le directeur était le père, René Racineux. “Avant, je faisais les ouvertures de manche, puis la poche poitrine,
le montage de manches, l’assemblage des cols, etc. C’était des vêtements haut de gamme”. Lorsque les premiers
licenciements sont intervenus, « c’était la surprise et une période stressante, un véritable choc, d’autant qu’avec un
effectif restreint, on passait d’un à trois postes de travail. On se doutait que ça allait finir. On voyait bien qu’il y avait
moins de travail à faire ». Pour elle, c’est la retraite,, mais la fermeture de l’entreprise crée un véritable vide.
Rando-challenge Geneston
Aujourd’hui avait lieu la rando-challenge de GENESTON
organisée par le Comité Départemental de Randonnée
Pédestre et la section Marche UCNA. Une cinquantaine de
concurrents y ont participé.
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Une maison médicale ouverte
La maison médicale a ouvert ses portes lundi. Sophie Nocet,
Nathalie Probst-Drapier et Yves Coignac, médecins
généralistes, viennent d’installer leur cabinet dans les locaux
neufs au 48 rue d’Anjou.
Le projet a connu deux versions. En 2001, un premier projet
devait voir le jour. Pluridisciplinaire et intercommunale, la
maison médicale n’a pu émerger. “Car entre-temps, deux des
médecins concernés avaient pris leur retraite, explique Yves
Coignac, médecin généraliste. De plus le principe de l’intercommunauté n’a pas fonctionné”. Le projet tombe à l’eau, mais Yves Coignac ne désespère pas de parvenir, à terme,
à un résultat. “Pour un médecin, travailler en maison médicale, c’est simplifier son travail en lui permettant de se
consacrer davantage à son métier”. En effet, un secrétariat commun permet une meilleure gestion du planning, une
meilleure gestion administrative ainsi que celui du stock, « ce qui nous permet de dégager du temps. L’exercice en
commun avec d’autres médecins offre aussi la possibilité de s’entraider sur le plan médical, tout en se concentrant sur
notre métier puisqu’on délègue ainsi les tâches administratives. Enfin, nous partageons également le fichier des
patients ». Par ailleurs, la permanence du soir est répartie entre les médecins, les patients ont ainsi une réelle
couverture de soins ambulatoires de 8 h à 20 h.
Autofinancement : Au regard de ces éléments, les trois médecins ont été convaincus du bien-fondé de ce projet.
Avec leurs fonds propres, ils prennent la décision de rechercher un terrain et d’y construire le bâtiment qui va
accueillir leur cabinet. La commune de Geneston trouve ce terrain. Il n’est pas constructible, sauf pour l’implantation
d’une maison médicale. Le propriétaire donne son accord pour une partie de sa terre longeant la rue d’Anjou. L’achat a
lieu en été 2008. Ensuite, trois architectes ont proposé leur projet. Finalement, les médecins, optent pour un bâtiment
en structure bois qui s’intègre parfaitement dans le décor. Coût de l’opération 535000 € en autofinancement. “La
livraison a lieu en octobre 2009. La maison médicale contient en fait quatre cabinets. Le dernier est libre pour le cas
où... Avec l’augmentation de la population, Il devient nécessaire d’accueillir un quatrième médecin qui sera d’ailleurs
coopté”. Une dernière décision reste à prendre, qui a son importance le choix de la secrétaire, “Nous avons cherché
une personne expérimentée ce qui nous évitait d’avoir à la former”, pour être pleinement opérationnelle dès l’ouverture
de la maison médicale, Mais elle devait aussi convenir à chacun des médecins. Travailler dans une parfaite entente,
c’est en fait créer les conditions, les plus favorables pour le patient. “Ça me réjouit de travailler autrement. J’exerce
chez moi depuis 23 ans. Ici, ce sera plus confortable pour tout le monde. Ça faisait longtemps que j’espérais la création
d’une maison médicale. Maintenant qu’elle est là, elle le sera pour des années” conclut Yves Coignac.
Plus de 7600 auditeurs cumulés depuis le 23 juin 2009 sur la Webradio de Geneston
Depuis juin 2002, stefline.com informe les genestonnais. Aujourd'hui, 7 ans après, stefline.com innove pour votre plus
grand plaisir : Depuis Juin 2009, création de la première Web Radio de Geneston. Sur cette Web Radio, vous
retrouvez le complément de votre site web www.stefline.com, des infos toutes les heures, la musique, et
prochainement d'autres nouveautés....
N'hésitez pas à écouter la première Web Radio Genestonnaise. Au programme
info de la commune et ses alentours toutes les heures, musique des années 80
qui ont bercé votre enfance, avec des versions maxi diffusées en discothèque
(U2, INXS, Renaud, Blondie...). Stefline.com est aussi une Web Radio toutes
générations car dans sa programmation vous pouvez écouter de nombreux
titres de ces années 80 revisités par des artistes d'aujourd'hui (Rilod,
Speedmaster Project, The Lost Fingers..). De plus stefline.com vous informe
sur l'évènement de la commune de Geneston(44) comme La St Brice édition
2009.
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Des nouvelles de la lutteuse (ALFA)
Genestonnaise…
Le club de lutte Alfa (d'Aigrefeuille sur Maine) compte
plus de 110 jeunes lutteurs et quelques adultes en loisirs.
Grâce à des entraînements assurés par Yoni Garnier,
salarié du club, les jeunes se distinguent à chaque
compétition. Valentine FRANCOIS habite Geneston ;
elle est membre du club de lutte Alfa de puis trois ans.
Avec ses excellents résultats l'an dernier au championnat
de France, elle a intégré le lycée sport études à Font
Romeu. Agée de 14 ans, Valentine lutte dans la catégorie
cadette en 56 kg.
Samedi et dimanche derniers, Valentine et huit autres
lutteurs ALFA participaient à une compétition de lutte à
Toulouse à laquelle participaient 600 lutteurs de toute la
France et de l'étranger. Deux lutteuses ont porté les
couleurs du Club de lutte d'Aigrefeuille : Valentine
FRANCOIS, vice-championne de France qui s'est une
fois de plus montrée la meilleure dans sa catégorie et
Sandy BOUDET, de Montbert, 12 ans, qui a terminé à la
première place en catégorie benjamines.
Valentine François (à gauche) et
Sandy Boudet (à droite)
ont décroché la première place à Toulouse.
Les lutteurs d’Alfa se font un nom
au niveau national
Le samedi 17 octobre au Club Athletic Nantes, 14 lutteurs
poussins C et 3 lutteurs benjamins ont défendu, avec
brio, les couleurs du club ALFA (Association Lutte Forme
d’Aigrefeuille sur Maine) , sous les directives de leur
entraîneur Yoni Garnier. En parallèle aux compétitions
fédérales
permettant
les
sélections
pour
les
championnats de France les lutteurs disputeront divers
tournois en France (Clermont-Ferrand, Arras ou Paris) et
en dehors de nos frontières si possible, à Kruibeck en
Belgique par exemple
Les lutteurs du club aigrefeuillais s’illustrent de
compétition en compétition. Et plus particulièrement les
lutteuses. Actuellement, Valentine François vicechampionne de France, licenciée au club ALFA, poursuit
ses études au lycée sports études de Font-Romeu et
représentera les couleurs locales, en plus des
compétitions déjà citées, en Pologne, Espagne,
Allemagne, USA. Elle s’est déjà illustrée le 25 octobre
lors du championnat qui s’est déroulé à Negrepelisse
(près de Montauban), en terminant à la 1ère place dans
la catégorie cadette 56 kg, imitée par Sandy Baudet, mais
cette fois dans la catégorie benjamine 49 kg. A noter
quelle avait terminé à la 2e place l’année dernière.
La salle de lutte d’Aigrefeuille compte 110 jeunes lutteurs,
auxquels viennent s’ajouter une dizaine d’adultes
pratiquant la lutte en loisirs. De ce fait, du lundi au
vendredi, les deux éducateurs, Yoni et Bruno, aidés par
Alain et Solène, assurent une voire deux séances par
soirée.
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