Dans le cadre de l`étude intitulée «Relations proie
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Dans le cadre de l`étude intitulée «Relations proie
Dr Fabien Aubret Au Préfets d’Ariège et CR2 au CNRS de Moulis A la DREAL 09200 Saint Girons Midi-Pyrénées 0617373920 [email protected] Dans le cadre de l’étude intitulée «Relations proie-prédateur chez le lézard des murailles Podarcis muralis : cas des nouveau-nés» réalisée par Fabien Aubret, Chargé de recherche à la station d’Ecologie Expérimentale du CNRS à Moulis. Object : Demande d’autorisation de relâché de lézards de l’espèce Podarcis muralis nés en captivité Conformément à l’article R411-32, Créé par Décret n°2007-15 du 4 janvier 2007 - art. 2 JORF 5 janvier 2007 du Code de l’Environnement, il est précisé : 1° L'aptitude technique du demandeur à conduire l'opération d'introduction ou, s'il ne l'exécute pas lui-même, à la faire conduire ; Le Dr. Fabien Aubret a accumulé plus de 20 ans expérience de travail avec les reptiles en général, aussi bien en laboratoire que sur le terrain, sur diverses espèces en France, Afrique de l’Ouest et Australie. Fabien est titulaire d’un certificat de capacité (couleuvre vipérine) depuis Décembre 2011 qui sera étendu à toute l’herpétofaune française prochainement (dépôt du dossier en 2012). Fabien Aubret a validé une formation à l’expérimentation animale (Niveau I) et obtenu l’autorisation d’ouverture de son laboratoire en Mars 2011 (habilitation à expérimenter A09-2). 2° Les fins agricoles, piscicoles, forestières ou les motifs d'intérêt général qui justifient cette opération ; Les lézards des murailles sont abondants localement mais néanmoins menacés par les activités humaines (dégradation de leur habitat), la pollution (pesticides), et la prédation non naturelle (chats, chiens). Il apparait donc nécessaire de relâcher les nouveau-nés nés en captivité et âgés de seulement quelques heures. 3° Si elle est envisagée en vue de la réintroduction ou du renforcement de la population d'une espèce, l'évaluation de son incidence sur l'état de conservation de l'espèce ; Les nouveau-nés seront relâchés à l’endroit exact de la capture de leurs mères. A ce titre il ne s’agit pas à proprement parlé d’une introduction d’animaux externes au site, mais de retour sur site de lézards dont la naissance s’est opérée en captivité. Il n’y a donc aucune modification du pool génétique de la population concernée. Néanmoins, il est probable que le taux de survie des œufs et des nouveau-nés soit supérieur en captivité, car les aléas climatiques et risques de prédation sont éliminés. A ce titre le succès à l’éclosion est augmenté et le nombre de lézards viables se retrouvant dans le milieu naturel vraisemblablement supérieur à la norme. Cette action peut donc avoir un effet bénéfique sur la densité de jeune lézards et donc la santé future de la population. 4° Le nombre, l'origine ainsi que la provenance géographique des animaux ou des végétaux qui devront être introduits dans le milieu naturel ; Voir 3°. Les pontes de lézards des murailles comprennent en général entre 2 et 3 oeufs. Plusieurs pontes (jusqu’à 3) peuvent avoir lieu pour une même femelle au cours de la saison. Un maximum de 80 lézards adultes seront capturés, dont environ 70 femelles. On peut estimer le nombre de jeunes relâchés à un maximum de 280 (2 œufs, 2 pontes par femelles). 5° La situation sanitaire de la région d'origine des animaux ou des végétaux introduits au regard des maladies contagieuses et leur état de santé ; Les nouveau-nés seront exempts de parasites externes au moment du relâché sur leur site de capture, car tout juste sorti de l’œuf. 6° Les circonstances de temps et de lieu ainsi que l'ensemble des conditions générales d'exécution de la capture ou de l'enlèvement, du transport et de l'introduction des animaux ou des végétaux dans le milieu naturel, notamment au regard du droit de propriété ; Voir annexe. Les relâchés se font toujours par une journée chaude et ensoleillée afin de ne pas rendre les lézards vulnérables. 7° L'évaluation de ses conséquences, d'une part, sur les milieux naturels où elle doit avoir lieu ainsi que sur la faune et la flore qu'ils hébergent, d'autre part, sur la sécurité des personnes et des biens ainsi que sur les conditions dans lesquelles s'exercent, dans le territoire affecté par l'introduction, les activités humaines ; Les conséquences des relâchés sur le milieu naturel sont négligeables (voir 3°). 8° La nature des mesures prévues pour accompagner et suivre dans le temps l'opération ainsi que des dispositions nécessaires pour réduire au maximum les risques qu'elle pourrait faire peser sur la sécurité des personnes et des biens ou sur la santé publique et, selon les cas, pour supprimer, réduire ou compenser les dommages qu'elle pourrait causer aux activités humaines, notamment, agricoles, forestières, aquacoles et touristiques ; Voir 7°. 9° L'évaluation de son coût total et la capacité financière du demandeur à y procéder ou à y faire procéder. Le coût financier associé aux relâchés est intégré au coût global du projet et est entièrement financé sur fonds internes. A Moulis, le 21 Décembre 2011 Cordialement, Fabien Aubret