Pauline Martin Mémoires et thèse : résumés

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Pauline Martin Mémoires et thèse : résumés
Pauline Martin
Mémoires et thèse : résumés
Le flou dans la photographie : du pictural au photographique
Thèse de doctorat en cours à l’Université de Lausanne
Le flou dans la photographie constitue le principal objet de cette recherche. Son étude ne vise cependant pas à écrire une
histoire du flou de manière générale, mais à comprendre un aspect très spécifique attaché à cette notion : issu de la théorie et
de la critique picturales anciennes, le terme ne s’est intégré dans le lexique photographique, dès le 19ème siècle, qu’en
conservant un lien très fort avec la picturalité. Tantôt défaut technique, tantôt emprunt esthétique à la peinture, le flou n’est
parvenu à trouver sa légitimité dans l’esthétique photographique qu’au début du 20ème siècle. Cette recherche vise ainsi à
comprendre les variations sémantiques que cette notion a charriées depuis la peinture classique jusqu’au début du 20ème
siècle, et à saisir la manière dont elle s’est fait une place dans l’esthétique photographique.
Article en lien : Pauline Martin, « “Le flou du peintre ne peut être le flou du photographe”. Sur une notion ambivalente dans
la critique photographique française au milieu du 19ème siècle », in Etudes Photographiques, n° 25, mai 2010.
L’ironie en peinture. Le cas du portrait (XVIe – XVIIIe siècles)
Mémoire de DEA à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris
Dans cette recherche, quelques études de cas lancent des pistes pour comprendre le fonctionnement visuel de l’ironie dans
le portrait pictural. Largement analysée dans les études linguistiques et littéraires, l’ironie ne fait pas l’objet d’un tel champ
d’étude dans la peinture, du moins ancienne. Les Ambassadeurs de Hans Holbein le jeune, le Portrait de François Tronchin de
Jean-Etienne Liotard, ainsi que des œuvres d’Agnolo Bronzino, Eglon van der Neer ou Jacob Duck permettent ainsi de
saisir les particularités historiques et visuelles de l’ironie figurative dans ces œuvres.
Article en lien : Pauline Martin, « "La transparente opacité du masque ironique" Bronzino à l’épreuve de l’ironie figurative »,
dans Images re-vues, n° 1, 2005.
http://www.imagesrevues.org/Article_Archive.php?id_article=1&titre_article=La transparente opacité du masque ironique
L’imaginaire colonisé. Le discours iconographique de l’Illustration sur l’Afrique (1919-1940)
Mémoire de licence à l’Université de Lausanne
Le corpus de ce mémoire se compose des quelques 1500 photographies et peintures du continent africain publiées dans les
pages du journal français l’Illustration pendant l’entre-deux-guerres. Dans une approche comparatiste entre la photographie,
numériquement largement dominante, et la peinture, le texte s’attache à décrire les spécificités non seulement historiques,
artistiques et techniques des deux média, mais surtout à comprendre les particularités sémiologiques des discours qui se
dégagent de ces deux séries d’images, en complément aux articles rédactionnels. La recherche permet ainsi de comprendre le
rôle prépondérant de l’iconographie – ainsi que son fonctionnement – dans la propagande que faisait cet hebdomadaire
acquis à la cause coloniale.
Article en lien : Pauline Martin, « "Une grande force au service d’une grande œuvre" : Photographies et peintures de
l’Afrique dans L’Illustration (1919-1940) », Word & Image, vol. 23, no. 3, juillet-septembre 2007, pp. 337-349.

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