Sécurité routière

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Sécurité routière
ENSEIGNEMENT PRESCOLAIRE ET PRIMAIRE
SECURITE ROUTIERE
PROGRAMME
Informations et notes méthodologiques
Recommandations à l’usage de l’enseignement spécial
DIRECTION GENERALE DE L’ORGANISATION DES ETUDES
TABLE DES MATIERES
CHAPITRE I. - Les raisons d’une intervention urgente de l’école
1. Une circulation routière de plus en plus dense.
2. Des enfants victimes d’accidents de la route.
2.1.
2.2.
2.3.
Un enfant tué chaque jour de classe
Douze enfants blessés chaque jour de classe
Et demain ?
3. Des enfants responsables d’accidents de la route.
4. Une éducation à entreprendre très tôt.
5. La loi du 7 juillet 1971. Une école au centre de cette éducation.
6. Un aspect prioritaire de la « conquête de l’environnement ».
CHAPITRE II. - Objectifs généraux
1. Eduquer pour le monde de demain
2. Eduquer pour le monde d’aujourd’hui.
3. « Exploration et conquête de l’environnement » et éducation à la Sécurité routière.
4. En termes de comportements.
4.1.
4.2.
4.3.
Explorer l’environnement, c’est...
Conquérir l’environnement, c’est...
Acquérir une attitude culturelle, c’est...
CHAPITRE III. - Notes méthodologiques et programme pour l’enseignement préscolaire
1. Une intervention de tous les instants.
2. Dans le cadre du développement des bonnes habitudes
3. L’enfant piéton.
3.1.
3.2.
3.3.
3.4.
Portrait du jeune enfant face à la Sécurité routière.
Buts et objectifs.
Connaissances et comportements à acquérir
Activité et jeux qui favorisent ces apprentissages.
4. L’enfant va devenir un cycliste.
CHAPITRE IV. - Informations et notes méthodologiques pour l’enseignement primaire.
1. Sous le signe de l’urgence
2. Comportements attendus de la part des usagers de la route.
3. Les domaines de l’éducation.
3.1.
3.2.
3.3.
3.4.
Trois grands domaines.
Une action coordonnée et des rôles complémentaires dans l’équipe éducative.
Un plan général de travail pour l’école.
En termes d’expériences à acquérir.
4. Domaine cognitif.
4.1.
4.2.
4.3.
Les niveaux d’activité mentale.
Des apprentissages mieux ajustés.
L’étude des signaux routiers.
4.3.1. Les grandes étapes.
4.3.2. Difficultés rencontrées par les enfants.
4.3.3. Analyse de l’opération de décodage des signaux routiers.
4.3.4. L’apprentissage.
4.3.5. Situations de circulation, règles et signaux.
4.4.
4.5.
Langage - vocabulaire et conceptualisation.
La lecture d’images.
5. Domaine psycho - sensori - moteur
5.1.
5.2.
5.3.
Prendre conscience dans l’action.
Les situations qui ne se présentent pas dans les environs de l’école.
Intervention du maître d’éducation physique.
5.3.1. Education physique et Sécurité routière
5.3.2. Un « contrôle technique » des vélos.
5.3.3. La piste d’éducation routière.
6. Domaine affectif.
6.1.
6.2.
6.3.
6.4.
6.5.
Les attitudes.
Les niveaux d’attitudes. Rôle des maîtres de religion et de morale laïque.
Exemples dans le programme.
L’organisation sociale de l’école.
Les réactions des enfants restent pourtant imprévisibles.
7. Objectifs spécifiques, apprentissages et évaluation.
7.1.
7.2.
7.3.
7.4.
7.5.
En termes de comportements observables.
Suggestions à partir d’un exemple.
En pratique.
Développer des habiletés.
Construire des personnalités en protégeant des vies humaines.
CHAPITRE V. - Programme de l’école primaire
1. Tableaux généraux : développement de chaque point du programme à travers les trois cycles de l’école
primaire
2. Programme :
3. L’enfant piéton :
1er cycle
2ème cycle
3ème cycle
1. L’enfant cycliste :
1er cycle
2ème cycle
3ème cycle
CHAPITRE VI. - Organisation de l’école et Sécurité routière
1. En matière de Sécurité routière.
2. Aide-mémoire à l’usage du chef d’école.
2.1.
2.2.
2.3.
2.4.
2.5.
Signaux.
Etat des lieux.
Espaces protégés.
Personnes préposées au service d’ordre à l’entrée et à la sortie de l’école.
Enseignement.
3. Collaboration de l’école et de la famille.
4. Collaboration de l’école et des diverses institutions qui s’intéressent à la Sécurité routière.
CHAPITRE VII. - Recommandations à l’usage de l’enseignement spécial.
1. Une place privilégiée.
2. Des aspects spécifiques.
3. La nécessaire interdépendance des disciplines orthopédagogiques.
4. Les transports scolaires
5. Collaboration avec les familles.
6. Une initiation qui s’intègre à l’éducation générale.
CHAPITRE VIII. - Pour conclure.
CHAPITRE IX. - Documentation.
1. Bibliographie.
2. Brochure et matériel de Via Sécura.
NOTES BAS DE PAGE
Je suis très heureux de présenter le programme de Sécurité routière destiné à tous les élèves de l’enseignement
fondamental ordinaire et spécial. Je ne doute pas qu’il rencontrera la plus grande audience auprès des
éducateurs et qu’il réjouira les parents, contents de l’effort porté en ce domaine.
L’augmentation du parc automobile, la facilité et la fréquence des déplacements, multiplient les risques
d’accidents. Le cycliste et le piéton sont parmi les usagers les plus vulnérables. Les jeunes enfants, par leur
inexpérience d’usagers de la voie publique et par leur manque de maturité psycho-sensori-motrice,
intellectuelle et affective se comptent nombreux parmi les accidentés. Il leur faut donc une large initiation à la
Sécurité routière, faite d’une lente et progressive éducation en cette matière.
Je désire que, dès sa publication, tout soit mis en oeuvre pour son application immédiate : la vie de l’enfant en
dépend.
Je souhaite que, comme par le passé, la meilleure collaboration persiste entre le personnel enseignant et tous
les organismes et personnes qui se sont penchés sur le problème de la Sécurité routière des enfants. Je songe
notamment au Conseil supérieur de la Sécurité routière, à la Gendarmerie, avec ses pistes mobiles d’éducation
routière, à Via Secura, à l’Association des Parents d’enfants victimes des accidents de la route... Que ceux-ci
et ceux-là dont les noms ne sont pas repris ci-dessus trouvent l’expression de mes sentiments de
reconnaissance au nom des élèves de l’enseignement fondamental qui profiteront de leur expérience en
application de ce nouveau programme.
Votre dévoué,
A. HUMBLET.
CHAPITRE I
LES RAISONS D’UNE INTERVENTION URGENTE DE L’ECOLE.
LA LOI DU 7 JUILLET 1971
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Une circulation routière de plus en plus dense.
Des enfants victimes d’accidents de la route.
Des enfants responsables d’accidents de la route.
Une éducation à entreprendre très tôt.
Une école au centre de cette éducation.
Un aspect prioritaire de la conquête de l’environnement.
1.
UNE CIRCULATION ROUTIERE DE PLUS EN PLUS DENSE (1)
Au cours des vingt-cinq dernières années, la circulation automobile s’est accrue sans cesse, dans des
proportions dépassant toutes les prévisions.
Le parc des véhicules automobiles est passé de 420 000 véhicules en 1950 à :
•
•
•
•
•
930 000 véhicules en 1960,
2 430 000 véhicules en 1970,
2 670 000 véhicules en 1972,
2 900 000 véhicules en 1974,
3 050 000 véhicules en 1975,
dans notre pays.
2. DES ENFANTS VICTIMES D’ACCIDENTS DE LA ROUTE
2.1.
Un enfant tué, chaque jour de classe.
L’usage, toujours croissant, de l’automobile pose des problèmes d’ordres divers parmi lesquels les accidents de
la route et leurs conséquences occupent incontestablement la première place.
L’augmentation continue du nombre des accidents de la circulation et de leurs victimes devient, sans cesse, plus
alarmante. Chaque année, plus de 3000 personnes sont tuées sur les routes de Belgique. Depuis que le port de la
ceinture de sécurité a été rendu obligatoire, ce nombre a diminué de plus de 10 %.
En face de ces dangers, les enfants sont certainement les usagers les plus désarmés.
Les chiffres sont tristement éloquents.
Pour les enfants de moins de 15 ans, on a dénombré :
• en 1970,
157 tués sur place,
2 709 blessés graves et
8 521 blessés légers;
• en 1971,
185 tués sur place,
2 589 blessés graves et
7 948 blessés légers;
• en 1972,
139 tués sur place,
2 664 blessés graves et
8 111 blessés légers;
• en 1973,
173 tués sur place,
2 525 blessés graves et
8 068 blessés légers;
• en 1974,
171 tués sur place,
2 476 blessés graves et
7 574 blessés légers.
Si l’on tient compte des décès qui surviennent dans les 30 jours suivant l’accident, on peut estimer
qu’actuellement le nombre de jeunes victimes s’élève à 250 par an, soit une victime, chaque jour de l’année
scolaire. C’est un peu, comme si, chaque année, une école d’importance moyenne était anéantie.
La route tue plus que la maladie.
2.2.
Douze enfants blessés chaque jour de classe.
Plus de 10 000 enfants sont blessés chaque année et notamment plus de 2 500, de manière grave, soit, vérité
moyenne encore, 12 écoliers blessés chaque jour et classe.
Est-il besoin d’insister sur les séquelles et les handicaps qui marquent ainsi une partie de la jeunesse ?
2.3.
Et demain ?
A défaut de pouvoir modifier la situation actuelle, une extrapolation montre que parmi les enfants qui naissent
aujourd’hui,
• un sur deux risque d’être blessé,
• un sur trente-trois risque de perdre la vie dans un accident de la route.
3. DES ENFANTS RESPONSABLES D’ACCIDENTS DE LA ROUTE
Si les statistiques précitées montrent l’hécatombe des enfants sur la route, on ne peut pas passer sous silence, le
nombre d’accidents provoqués par l’enfant lui-même, qu’il en soit ou non la victime.
4. UNE EDUCATION A ENTREPRENDRE TRES TOT
Pour ces raisons et parce qu’il est un conducteur en puissance, l’enfant doit recevoir très tôt l’éducation à la
Sécurité routière.
Cette entreprise ne peut qu’être le fruit d’efforts constants et conjugués, consentis par les pouvoirs publics, les
usagers eux-mêmes, la police, l’entourage et en tout premier lieu, la famille dont l’école prend le relais par
délégation.
5. LA LOI DU 7 JUILLET 1971 UNE ECOLE AU CENTRE DE CETTE EDUCATION
La loi du 7 juillet 1971 rend obligatoire dans l’enseignement préscolaire et primaire, l’initiation à la
Sécurité routière, axée sur les règles du Code de la route.
Tout enseignant se doit de participer activement à cette éducation et de ne négliger aucun effort pour faire de
ses élèves, des usagers de la route responsables, conscients de leurs obligations envers les autres et respectueux
avant tout de la vie humaine.
La Sécurité routière est l’un de ces domaines où un échec dû à l’ignorance ou à l’inattention entraîne
inévitablement des conséquences irrémédiables. Elle appelle donc une méthode propre aux apprentissages
dommageables.
A tout prendre, ... le temps nécessaire à l’éducation en vue de la Sécurité routière est proportionnellement
minime si on le compare à l’ensemble des moyens mis en oeuvre pour faire d’un enfant un homme. Il l’est
certainement plus encore si l’on tient compte de l’importance des ressources humaines que la société engage
pour secourir les victimes d’accidents de la route.
6. UN ASPECT PRIORITAIRE DE LA CONQUETE DE L’ENVIRONNEMENT
Cette éducation, des plus urgentes puisqu’il y va de la vie des enfants, n’est pas proposée comme un supplément
au programme. Elle vise un aspect de la conquête de l’environnement et offre des situations de choix à traiter
dans l’interdisciplinarité.
« Il est vain de préparer les enfants pour la vie si on ne leur apprend pas les moyens de la conserver ».
G. COORNAERT (2)
CHAPITRE II
OBJECTIFS GENERAUX
1. Eduquer pour le monde de demain.
2. Eduquer pour le monde d’aujourd’hui.
3. « Exploration et conquête de l’environnement » et
éducation à la Sécurité routière.
4. En termes de comportements.
« Lire la marque de l’homme dans les faits biologiques, physiques, techniques,
artistiques, connaître, juger, mettre en relation les êtres et les événements, ce
sera à la fois UN BUT et UN MOYEN pour accéder à des conduites plus
réfléchies et plus rationnelles, à une conquête progressive du monde et de soi,
pour assurer la QUALITE DE LA VIE » (1)
1. EDUQUER POUR LE MONDE DE DEMAIN
Le programme qui présente les objectifs et les principes généraux de la rénovation de l’enseignement
fondamental s’intitule « Eduquer pour le monde de demain » (1) .
Quelles que soient les solutions que les prochaines décennies apporteront aux problèmes des sources et des
ressources d’énergie, il est raisonnable de penser que demain, plus qu’aujourd’hui encore, l’homme aura à
effectuer des déplacements sur route, collectifs et individuels, nombreux, longs, rapides.
Quelles que soient les conditions matérielles qui pourront être assurées à ces déplacements, tant au niveau des
moyens de locomotion qu’à celui des routes elles-mêmes, l’homme devra être un piéton, un voyageur ou un
conducteur parfaitement informé des règles de la circulation, entraîné à les appliquer spontanément, doté de
tous les réflexes utiles d’action et de contrôle de soi, conscient de ses responsabilités envers les autres et envers
lui-même.
Il apparaît bien que, dans cette mission d’information et de formation, l’école fondamentale, en collaboration
avec la famille et tous les services publics intéressés ait à jouer un rôle essentiel et au meilleur moment, c’est-àdire dès le plus jeune âge, dès la première année de l’enseignement préscolaire.
2. EDUQUER POUR LE MONDE D’AUJOURD’HUI
S’il est bien un domaine où cette éducation pour le monde de demain se doit d’adopter incontestablement, en
tout cas et avant tout, comme but et comme moyen, d’éduquer directement pour le monde d’aujourd’hui, c’est
bien celui de l’éducation à la Sécurité routière.
Préparer les enfants à la vie, c’est bien sûr, aussi, leur apprendre à la conserver. Il est vain - rappelons-le - que
l’école consacre de nombreuses heures et de grands efforts à préparer ses élèves à être des adultes, si c’est pour
les voir mourir sur nos routes à raison d’un enfant par jour de classe, ou les voir frapper sur ces mêmes routes
de handicaps graves à raison de plus de soixante enfants par semaine.
L’école doit donc entraîner l’enfant à s’adapter aux exigences et aux risques d’une circulation toujours plus
meurtrière et tout faire pour l’aider à échapper à ses dangers comme à n’en pas créer lui-même.
3. EXPLORATION ET CONQUETE DE L’ENVIRONNEMENT ET EDUCATION A LA SECURITE
ROUTIERE
L’éducation à la Sécurité routière doit s’intégrer obligatoirement et parfaitement dans le programme général de
l’école fondamentale.
Notre école qui choisit comme but et comme moyen de son action éducative l’exploration et la conquête de
l’environnement, ne peut se dispenser ni du recours fréquent et régulier aux règles de la sécurité routière, ni aux
informations, ni aux pratiques qu’elles réclament.
4. EN TERMES DE COMPORTEMENTS
« Il y a donc une différenciation des objectifs due aux domaines du savoir : les divers programmes les
détailleront avant d’énumérer les contenus de l’enseignement » (2) . »
4.1.
Entraîner les élèves à EXPLORER leur environnement, sous le signe de la Sécurité routière,
c’est amener chacun d’eux :
∗ à prendre l’habitude d’observer les signaux routiers et les injonctions des agents de la circulation;
∗ à interpréter correctement ces signaux et ces injonctions;
∗ à connaître d’une manière sûre les dispositions du code de la route relatives au piéton et au cycliste;
∗ à observer activement et d’une manière aussi réfléchie que son âge le lui permet, les caractéristiques de la
vie et spécialement de la circulation : de la rue de l’école, du chemin qu’il emprunte pour y venir ou pour en
retourner, du carrefour ou de la place qu’il doit traverser, des rues de son quartier, des routes de sa
commune et de sa région, de la ville voisine et, par extension d’autres endroits qu’il est appelé à découvrir;
∗ à prendre conscience des changements qui modifient occasionnellement les conditions de la circulation
dans les voies habituellement empruntées (travaux, déviations, signalisation nouvelle, ...);
∗ à se garder d’habitudes sécurisantes qui risqueraient de la rendre inattentif à d’éventuels changements
susceptibles d’exiger des modifications dans les conduites à tenir.
4.2.
Entraîner les élèves à CONQUERIR leur environnement, dans le domaine de l’éducation à la
Sécurité routière, c’est exercer chacun d’eux :
∗ à obéir strictement aux injonctions des agents de la circulation;
∗ à respecter les consignes des signaux et les règles qui s’y rapportent;
∗ à réagir à temps et utilement à ces signaux;
∗ à vouloir tenir compte de tous ces signaux;
∗ à effectuer ses déplacements d’une manière de plus en plus autonome dans son milieu local puis régional,
en y circulant en qualité de piéton ou de cycliste, de passager d’une voiture ou d’un véhicule de transport en
commun et en se gardant des risques pour lui-même et pour les autres;
∗ de s’adapter aux conditions et aux exigences de la circulation, que celles-ci soient habituelles ou
exceptionnelles;
∗ à aider les autres à faire de même, par ses conseils ou son concours actif;
∗ à se construire les réflexes nécessaires pour réagir ou s’abstenir à temps devant les dangers survenant
subitement;
∗ à maîtriser ses réactions premières, à juger vite et bien, à interpréter rapidement et de manière précise les
signaux visuels et auditifs qui risquent de perturber son milieu;
∗ à éviter les obstacles imprévisibles, en améliorant son temps de réaction à un stimulus quel qu’il soit, à
susciter la réaction adéquate, à lui faire acquérir une manière efficace d’être et d’agir devant l’imprévisible;
∗ à s’assimiler les règles du Code de la route, de telle sorte qu’en tous lieux et en toutes circonstances, il
puisse toujours choisir, sur le champ, le comportement qui lui assure un maximum de sécurité;
∗ à exprimer progressivement des avis et des jugements personnels au sujet de faits relatifs à la circulation :
incidents, accidents, travaux, placement de nouveaux signaux, embouteillages, ...;
∗ à apprécier les conditions et les acteurs de ces faits;
∗ à dépasser ces faits concrets et limités dans le temps et dans l’espace, pour en tirer des enseignements, des
conclusions, des règles de conduite pour l’avenir;
∗ à se construire la double volonté de respecter par son comportement sa propre intégrité et sa propre vie, et
celle des autres;
∗ à acquérir cette triple conviction :
a) que s’astreindre à obéir aux exigences du Code de la route et à celles de la courtoisie, c’est :
• mettre en oeuvre les moyens de sauvegarder sa propre vie et celle d’autrui,
• faciliter la circulation,
• rendre service aux autres;
b) que sa vie propre et celle des autres peuvent effectivement dépendre de sa propre information et de son
propre comportement;
c) que n’y pas obéir strictement, c’est :
• manquer de civisme et de sens social,
• se conduire en être indigne,
• constituer un danger public.
4.3.
Entraîner les élèves à AGIR sur leur environnement, c’est leur apprendre à adopter notamment
devant les faits de la circulation, une attitude culturelle, placée avant tout, sous le signe du
respect de la vie.
Ce qui conduit l’élève à :
∗ se poser des problèmes et leur chercher des réponses et des solutions;
∗ dégager de celles-ci, à son usage personnel, des règles générales et particulières de conduite et de vie;
∗ intervenir et agir à bon escient pour proposer et obtenir des aménagements du milieu ou des modifications
du comportement des autres, utiles à sa propre sécurité routière et à celle de tous.
CHAPITRE III
DIRECTIVES ET PROGRAMME POUR L’ENSEIGNEMENT
PRESCOLAIRE
1. Une intervention de tous les instants.
2. Dans le cadre du développement des bonnes
habitudes.
3. L’enfant piéton.
4. L’enfant va devenir un cycliste.
1. UNE INTERVENTION DE TOUS LES INSTANTS
1.1. Le jeune enfant doit, le plus tôt possible, être rendu conscient :
∗ que la circulation présente des dangers;
∗ qu’il doit se protéger (l’adjonction d’éléments réfléchissants sur les vêtements et le cartable, est une sage
précaution);
∗ qu’il doit rester prudent et vigilant (ex. : même sur les trottoir, il faut se méfier des véhicules sortant des
garages);
∗ que le respect des règles assure cette protection.
1.2. L’éducation à la Sécurité routière doit être permanente c’est à dire être dispensée en toute occasion et
faire l’objet de l’attention constante de chaque éducateur.
L’institutrice maternelle doit, non pas suscite la peur, mais faire acquérir la confiance née de la connaissance et
du savoir-faire.
2. DANS LE CADRE DU DEVELOPPEMENT DES BONNES HABITUDES
2.1 Au niveau préscolaire, certains jeux, certaines activités favorisent l’acquisition d’habitudes d’ordre, de
prudence, d’attention et d’inhibition, habitudes qui seront les garants de la propre sécurité de l’enfant et en
particulier de la Sécurité routière.
2.2
L’institutrice maternelle doit, à cette fin :
a) développer la maîtrise de soi;
b) favoriser la compréhension des symboles accessibles à l’enfant;
c) initier aux règles essentielles du Code de la route :
•
•
•
•
•
marcher sur le trottoir, sur l’accotement;
marcher sur le côté gauche des voies sans trottoir ni accotement;
s’arrêter à chaque carrefour;
utiliser les passages pour piéton;
s’arrêter avant de traverser, regarder à gauche puis à droite avant de s’engager et rester en alerte
pendant la traversée;
• ne jamais jouer sur la voie publique, ...
Sont autant de règles qui doivent devenir des comportements spontanés, des conditionnements, voire des
réflexes.
Avant de s’engager sur la chaussée : STOP !
3. L’ENFANT PIETON
L’enfant de 3 à 6 ans est parfois plongé dans la circulation mais son comportement n’est pas celui d’un adulte.
3.1. Portrait du jeune enfant face à la Sécurité routière.
∗ Il est impulsif et traverse la route d’une manière imprévisible, à la rencontre d’un parent, à la poursuite
d’un animal ou d’un jouet.
∗ Sa perception encore fugitive et son incapacité d’analyser rapidement une situation mouvante sont telles que
des comportements inattendus ne sont pas exclus.
∗ Petit de taille, il a un champ visuel restreint.
∗ Il ne peut se faire une idée de la vitesse à laquelle un véhicule approche.
∗ Sa connaissance de la gauche et de la droite reste limitée à sa propre personne et ce n’est que
progressivement qu’il en maîtrisera la relativité par rapport aux objets et à l’environnement.
∗ Il ne maîtrise pas encore d’une façon satisfaisante la coordination et les réactions motrices aux sensations
visuelles et auditives.
3.2. Buts et objectifs.
L’enfant doit apprendre :
∗ que la rue et le carrefour sont des espaces autres que la classe, la salle de jeux, la cour de récréation et la
plaine de jeux;
∗ que son comportement sur la voie publique est régi par les règles de la circulation.
En conséquence, il doit connaître ces règles comme la signification des signaux qu’il rencontre dans ses
propres déplacements.
3.3. Connaissances et comportements à acquérir.
∗ Apprendre tantôt à marcher, tantôt à courir dans un espace sans se heurter aux autres.
∗ Apprendre à s’arrêter sur place en réponse à un signal sonore ou visuel.
∗ Apprendre à sélectionner le signal significatif parmi d’autres volontairement perturbateurs :
Ex. : réagir au seul coup de klaxon donné en atmosphère bruyante;
Ex. : répondre au seul feu vert présenté en même temps que d’autres stimuli visuels.
∗ Apprendre à marcher sur des trottoirs aux largeurs variables.
∗ Apprendre à contourner des obstacles : objets ou personnes.
∗ Apprendre à s’adapter au rythme d’un mobile soit à pied, à vélo à trois ou deux roue, en auto à pédales, ... :
Ex. : suivre une balle qui roule : aller moins vite pour s’en laisser dépasser.
∗ Apprendre à s’arrêter au bord du trottoir.
∗ Apprendre à regarder à gauche puis à droite, avant de traverser et rester en alerte pendant la traversée.
∗ Apprendre à situer des objets ou des personnes,
par rapport à soi d’abord;
par rapport les uns aux autres.
∗ Apprendre à respecter la règle du jeu grâce à la fonction de substitut qu’est le symbole,
Ex.: nous convenons que ... au départ de signifiants sonores, visuels, verbaux.
∗ Apprendre les règles élémentaires de la circulation c’est :
a) apprendre à obéir aux signes de l’agent :
on passe,
on ne passe pas,
on attend;
b) apprendre la signification et le respect :
du signal « STOP »,
du triangle sur pointe,
des feux lumineux rouge, vert, orange,
des feux clignotants,
des passages pour piétons,
de la signalisation aux passages à niveau;
c) apprendre l’emploi du trottoir et de l’accotement;
d) apprendre à traverser perpendiculairement en situation de pleine visibilité.
∗ Apprendre à traverser seul ou en groupe, une rue d’abord, un carrefour simple ensuite.
3.4. Activités et jeux qui favorisent ces apprentissages.
∗ En situation réelle, par des observations sur place, lors de déplacements organisés;
∗ A l’occasion de l’organisation de jeux sur la circulation routière, en salle ou dans la cour de récréation :
• apprendre à acquérir les réactions adéquates en situation;
• apprendre à discerner les erreurs commises par soi ou par d’autres :
• Ex.: le jeu de l’agent de police qui organise la circulation, donne des conseils, fait des remarques, etc.
∗ Lors de représentations soit au bac de sable, soit au sol, de situations tirées de l’entourage de l’école :
• imaginer des déplacements de ........ à ..............,
• imaginer des aller-retour,
• concrétiser des situations qui deviennent plus complexes: circulation plus intense, plus variée, plus
rapide...
∗ Lors de diverses activités d’expression :
• faire réaliser des personnages : contribution à la construction du schéma corporel et de la latéralisation;
• faire dramatiser des situations de circulation;
• raconter par dessins, peintures, découpages et sous forme de bandes dessinées, d’albums individuels ou
collectifs, etc., des promenades vraies ou imaginaires;
• créer des scénarios où des marionnettes sont aux prises avec des problèmes de Sécurité routière;
• apprendre des poésies ou des chansons qui, par leur contenu et par leur rythme, suscitent des
comportements adaptés.
∗ Des jeux éducatifs peuvent être conçus afin de fixer les règles de la circulation routière : jeux
d’identifications, de discriminations, d’associations, labyrinthes et puzzles divers.
4. L’ENFANT VA DEVENIR UN CYCLISTE
Les enfants d’écoles maternelles utilisent le vélo dans leurs jeux et non comme moyen effectif de déplacement.
Selon l’équipement de l’école et en fonction des apports des enfants, l’action de l’institutrice s’exercera surtout
dans le domaine psycho-sensori-moteur.
Les jeux de circuit (autos, vélos, piétons) sensibiliseront à l’existence et au respect de règles et de signaux.
L’institutrice veillera particulièrement à convaincre les enfants du danger qu’il y a, en dehors de l’école, à
quitter, notamment à vélo, les aires réservées au jeu.
CHAPITRE IV
INFORMATIONS ET DIRECTIVES POUR L’ENSEIGNEMENT
PRIMAIRE
1. Sous le signe de l’urgence.
2. Comportements attendus de la part des usagers de la
route.
3. Les domaines de l’éducation.
4. Dans le domaine cognitif.
5. Dans le domaine psycho-sensori-moteur.
6. Dans le domaine affectif.
7. Objectifs spécifiques, apprentissages et évaluation.
1. SOUS LE SIGNE DE L’URGENCE
1.1. L’écolier exposé au danger plus encore que l’adulte.
Avec l’entrée à l’école primaire, arrive à coup sûr, le moment où, même fortuitement, l’enfant se trouve seul et
à part entière dans la situation d’un usager de la route.
Bien que l’écolier ne soit pas « un homme en réduction », on attend de lui un comportement parfaitement
adapté. Mais il est exposé au danger plus encore qu’un adulte parce que plus vulnérable par son manque de
maturité et d’expérience.
1.2. Une pédagogie de l’urgence.
L’école est appelée à concilier ces données antinomiques en appliquant une pédagogie de l’urgence, dans un
type d’apprentissage « hautement dommageable » en ce sens que, les dangers encourus sont immenses dès que
l’enfant commence à user de son autonomie en rue ou sur la route.
1.3. Des collaborations et une coordination indispensables.
Mais l’école n’est pas seule dans cette action tout à la fois de protection et d’éducation qu’elle se doit de
coordonner avec l’intervention première des familles comme avec celle des pouvoirs publics et des divers
organismes spécialisés.
L’attitude toujours prudente des conducteurs de véhicules et leur sollicitude particulière à l’égard des enfants
comme des vieillards et des infirmes reste évidemment le premier voeu de tous.
2. COMPORTEMENTS ATTENDUS DE LA PART DES USAGERS DE LA ROUTE
Dans les circonstances d’urgence décrites ci-dessus, « le profil de l’élève formé » - et il devrait l’être au plus tôt
- doit correspondre à celui du piéton adulte, voire du cycliste, parfaitement initiés.
Qu’attend-on des usagers de la route ?
2.1. En première analyse.
Le CODE DE LA ROUTE comme tout ce qui concerne la Sécurité routière peut être présenté comme un
ensemble organisé d’impératifs et de conseils relatifs :
2.1.1 A l’ETAT :
∗ des usagers,
∗ des cycles et autres véhicules,
∗ des espaces réservés à la circulation;
2.1.2 Aux MOUVEMENTS des usagers.
Plus explicitement :
2.1.1. L’ETAT
dépend de l’information
(CONNAISSANCES) et de la volonté
(ATTITUDES ET ACTION)
- exemples -
1) des usagers
• éléments réfléchissants sur les
vêtements, sur les cartables,
• ivresse...
des usagers (1)
2) des cycles et autres
véhicules
freins, pneus, éclairage, catadioptres,
avertisseur, ...
des usagers (1) et des fabricants
3) des espaces réservés à • route dégradée; signalisation;
la circulation
passages protégés ...
• trottoir encombré; verglacé et non
sablé...
• feuilles de betteraves sur la route...
2.1.2
• des représentants des pouvoirs
publics
• des riverains
• des usagers
Les MOUVEMENTS des usagers.
Selon les circonstances souvent complexes et mouvantes de la circulation qu’il faut percevoir, mettre en
relation et interpréter en un temps très court, les usagers doivent appliquer spontanément (transfert intégral) et
de façon adaptée, rapide, aisée et sûre :
1) des injonctions exprimées par des moyens conventionnels,
Ex. : • gestes des agents de la circulation,
• feux et signaux routiers;
2) des règles,
Ex. : • place du piéton selon la disposition des lieux,
• manoeuvre et gestes du cyclisme qui va tourner à gauche;
3) des conseils,
Ex. : • « priorité n’est pas sécurité »,
• choisir l’endroit le plus favorable pour traverser une chaussée non munie de signaux ou de
passages protégés.
Le respect et l’application intelligente de ces injonctions, règles et conseils dépendent à la fois d’une bonne
connaissance du Code aisément mobilisée et appliquée, de la rapidité des perceptions et de la sûreté des gestes à
accomplir, de la volonté et de l’engagement courtois des usagers.
3. DANS LES TROIS GRANDS DOMAINES DE L’EDUCATION
3.1. Cette brève analyse suffit à montrer que les comportements spontanés, attendus des usagers, conjuguent
les acquisitions venant des trois grands domaines de l’éducation distingués par B.S. Bloom (2) :
∗ le domaine affectif (attitudes vis-à-vis d’une situation ou d’une valeur),
∗ le domaine cognitif (connaissances et activités de l’intelligence),
∗ le domaine psycho-sensori-moteur (activités consciemment adaptées à une situation où interviennent les
organes sensoriels et moteurs).
A l’école, l’initiation à la Sécurité routière se développera simultanément dans ces trois domaines qui se
recouvrent et se soutiennent mutuellement.
3.2. Une action coordonnée et des rôles complémentaires dans l’équipe éducative.
« L’école primaire rénovée aborde les réalités ambiantes sous l’aspect de problèmes significatifs et elle
détermine, en termes de comportements précis, les apprentissages à réaliser au niveau des connaissances, des
capacités et des attitudes » (3)
Dans une action coordonnée à partir de situations vécues dans la réalité, chacun des membres de l’équipe
éducative (titulaire(s) de classe, maîtres de religion, de morale laïque, d’éducation physique, ...) interviendra
surtout - mais non exclusivement - dans le domaine qui lui est plus particulier. En d’autres termes, il ne peut
plus être question de confier l’initiation à la sécurité routière à une seule personne par année d’études ou de la
limiter à la seule intervention d’organismes extérieurs à l’établissement.
3.3. Un plan général de travail pour l’école.
Sous des rubriques forcément les mêmes à tous les cycles mais en tenant compte du niveau de développement
des enfants, le programme ci-après énonce le contenu possible des situations d’apprentissage parmi lesquelles
l’équipe éducative animée par le Chef d’école choisira en fonction de l’urgence imposée par les lieux et des
collaborations venant de l’extérieur (Police, Gendarmerie, Via Sécura, ...).
L’instituteur en chef tiendra à la disposition des inspections compétentes le plan général de travail qui fera
apparaître par cycle les interventions dans les trois « domaines » énumérés au 3.1. ci-dessus.
3.4. En termes d’expériences à acquérir.
Il va sans dire que le programme doit être interprété en termes d’expériences à acquérir et non de
connaissances livresques à apprendre (4). L’application des connaissances indispensables n’est qu’une
composante des comportements à créer.
L’exploitation des situations d’apprentissage sera centrée sur l’activité des élèves, ce qui demande de recourir à
une grande diversité d’exercices et de moyens.
4. DOMAINE COGNITIF
« Dans le domaine de la connaissance, on peut déterminer des degrés et des modalités du savoir en liaison
avec l’état de développement et la volonté de recherche de celui qui apprend et à qui le maître enseigne » (5).
4.1. Les niveaux d’activité mentale.
Dans le domaine cognitif, les activités mentales peuvent être classées comme suit selon D’Hainaut (6) :
4.1.1. « La répétition » ou « reproduction ».
Ex. : donner la signification d’un signal déjà étudié en tant que cas particulier (apprentissage de mémoire).
4.1.2. « La conceptualisation ».
Ex. : après étude de la « classe » des signaux de danger, donner la signification de l’un de ces signaux qui
n’avait pas encore été rencontré.
4.1.3. « L’application de règles et de processus étudiés ».
Ex. : sur un dessin, indiquer par une flèche la direction que doit prendre le cycliste qui va dépasser un tracteur
dont le conducteur manifeste son intention de tourner à gauche.
4.1.4
« La pensée divergente » (7).
Les réponses nombreuses et originales à une situation donnée vont difficilement de pair avec le respect très
strict du Code de la route.
La réflexion à partir d’une situation observée peut cependant provoquer ce genre d’activité.
Ex. : Trouver divers moyens de protéger les piétons à un endroit de grand passage où la traversée d’une
chaussée est particulièrement dangereuse.
« Moyens prévus dans le Code de la route », « passage aérien », « passage souterrain » ... relèvent de classes de
solutions différentes.
4.1.5. «L’exploration ».
« Recherche et extraction d’éléments ou d’information d’une situation ».
Ex. : Dans le code de la route, rechercher les signaux d’interdiction (éléments); rechercher les articles qui
s’appliquent à un cas donné (information).
4.1.6. « La résolution de problèmes par un processus non appris ».
Ex. : Sur un dessin représentant un carrefour à quatre branches, muni de feux de signalisation dans une
position donnée, l’élève tracera le trajet à suivre pour passer dans le minimum de temps, d’un coin désigné au
coin opposé.
4.2. Des apprentissages mieux ajustés.
Il est question de divers signaux routiers dans tous les exemples ci-dessus, mais les activités mentales sollicitées
et les réponses attendues sont de niveaux différents. Les maîtres en tiendront compte dans l’organisation des
apprentissages et de l’évaluation (voir ci-après).
4.3. L’étude de la signalisation routière.
4.3.1
Les grandes étapes.
« Pour celui qui apprend, pour celui qui s’éduque, toute expérience se rattache à une expérience antérieure et
conditionne une expérience à venir ».
Cette étude commence à l’école maternelle et se prolonge à l’école primaire sous la forme :
∗ d’une première discrimination qui fait la distinction entre un signal routier et un panneau publicitaire par
exemple;
∗ de la reconnaissance (« répétition ») en tant que cas particuliers, des marques routières et des signaux
rencontrés sur le chemin de l’école et, en tout état de cause, du signal « STOP » et des signaux lumineux;
∗ d’un entraînement au respect de tous ces moyens de signalisation dans la réalité, sous la conduite du maître
et parfois d’un agent de la circulation; dans des jeux de circuits, sur les maquettes, des tableaux de feutre,
des dessins...;
∗ d’acquisitions individuelles à favoriser en proposant par exemple « la chasse aux signaux » et la tenue de
listes individuelles et/ou collectives, les « quoi ? où ? et pourquoi ? » étant à rechercher pour chaque signal
nouveau.
Mais la véritable connaissance des signaux demande un travail de classification des cas particuliers étudiés, la
mise en évidence des caractéristiques communes aux signaux ayant même fonction pour arriver à l’activité de
« conceptualisation ». Celle-ci permettra d’identifier un signal rencontré pour la première fois, comme
appartenant à une classe de signaux déjà apprise.
4.3.2. Difficultés rencontrées par les enfants.
« A tout moment de l’avancement d’un programme formatif, les écoliers se situent à des niveaux divers du
savoir, de la compréhension, de l’application des connaissances, et de leur intégration dans des structures
mentales ... ». (8)
La complexité du système de conventions employé pour les signaux routiers ne le met pas d’emblée à la portée
des élèves de l’école primaire.
Un exposé magistral fondé sur la logique de l’adulte a peu de prise sur les jeunes intelligences, même s’il est
accompagné de tableaux de signaux structurés d’avance.
Par des activités organisées, chaque enfant doit être aidé à comprendre la structure de ce système de
conventions et à faire bon usage de ses connaissances dans la réalité de la circulation.
∗ un premier type de difficulté provient du fait que, malgré le caractère impératif des signaux, le
comportement de l’usager doit toujours être adapté aux circonstances, ce qui n’est pas aisé pour le jeune
écolier.
Les statistiques révèlent le grand nombre d’enfants accidentés dans les carrefours du fait qu’ils se
précipitent quasi automatiquement sur la chaussée dès qu’apparaît le feu vert pour les piétons. Même en
situation protégée, il faut rester en alerte vis-à-vis des infractions d’autrui.
∗ Le sens des mots selon le contexte de référence.
« Il semble bien que les jeunes enfants perçoivent les idées significatives à leur propre manière, dans « leur
grammaire propre » et dans leurs propres systèmes logiques. Avec des langages appropriés au
développement atteint, le maître amène les occasions qui obligent les élèves, dès l’abord, à expliciter leurs
représentations spontanées, à remettre leurs idées en question » (9).
Exemples :
Signal A 23 (10).
A l’automobiliste, le signal A 23 annonce la proximité d’un danger. En ce sens, c’est bien un signal de
« danger » comme l’indique le Code.
A une famille à la recherche d’un appartement, ce même signal laisse supposer l’existence d’une école dans le
quartier. En ce sens - dans un contexte qui n’est pas celui du Code de la route - il pourrait être interprété
comme un signal « d’indication ».
Signaux A 21 et F 49
La comparaison de ces signaux permettra de faire découvrir la différence entre « danger » et « indication » et
de rendre plus conscients les comportements qui s’imposent.
Sous peine de perturber l’apprentissage et de créer des confusions dangereuses, il n’est donc pas indiqué de
placer d’emblée les élèves des premières classes primaires, devant des tableaux complets de signaux présentés
selon la classification du Code. Les enfants doivent d’abord s’exprimer librement pour que l’enseignant puisse
repérer les interprétations qui s’écartent des conventions du Code.
∗ Difficultés d’ordre psychologique dans la lecture des signaux.
Dans une épreuve appliquée en 1959 à 405 sujets d’école primaire et en 1974 à 569 sujets des mêmes
établissements, l’identification du signal C 19 (« interdit aux piétons ») a donné les % de réussite ci-après
(11) :
Age
Années
6 ans
7 ans
8 ans
9 ans
10 ans
11 ans
12 ans
13 ans
G.
6,2
5,5
12,5
4,5
9,2
13,4
20
9,5
F.
0
0
0
0
0
4
4,3
0
G.
0
5
33,3
18,9
41,8
44
37,8
40
F.
0
6,5
7,5
32,6
34
46,5
41,4
27,8
Sexe
1959
1974
Certes, les résultats de 1974 sont en progrès par rapport aux précédents mais leur insuffisance montre les efforts
à accomplir dans le sens d’une action plus délibérée et de l’application d’une méthode plus adéquate.
L’interview a permis de découvrir par quel mécanisme faussé un garçon de 13 ans (6ème primaire) a traduit ce
signal par « obligation pour piétons ».
Cas particulier connus
Décodage erroné du cas nouveau
obligatoire
rond
rond
= obligatoire
rouge
rouge
silhouette :
passage piétons
silhouette
« piéton »
pour
= piétons
Sans tenir compte de la hiérarchie des conventions, cet écolier ne fait usage que de certains attributs de signaux
connus pour rechercher la signification du signal nouveau.
La maîtrise totale du système de conventions demande une maturité mentale qui n’est pas celle des élèves des
premières années primaires. Elle exige pour tous un apprentissage minutieusement ajusté au fil des ans.
Bref rappel de psychologie.
« ... La notion forme un simple conglomérat d’éléments hétérogènes. Du fait même de cette absence de
structure, attributs d’une part, résidus de l’expérience vécue d’autre part, entrent en concurrence lorsque
survient un cas nouveau; au lieu de prendre le détour que constituerait l’analyse de la définition et son
application réfléchie, l’enfant suit la voie plus courte de l’assimilation de la situation nouvelle à l’un de ses
schèmes, plus aisément évocables parce que plus familiers. On aura reconnu, en cette matière encore, une
conséquence de la juxtaposition syncrétique » (hotyat) (12).
D’autres exemples relevés dans la même épreuve, en 1974, montrent dans les réponses d’écoliers de 7 à 9 ans,
l’émergence de l’affectivité, des associations d’idées, d’expériences privilégiées et la difficulté de se hisser au
niveau du général. Autant de caractéristiques de la pensée enfantine qui condamnent l’enseignement excathédra :
∗ « Feu rouge » : « la couleur du sang » (G., 7 ans).
∗ « Stop » (B 5) : « un gendarme » (G., 8 ans).
∗ « Limitation de vitesse » (C 43) : « Le restaurant à 10 km » (G., 9 ans).
Le mauvais exemple des adultes transparaît aussi, au travers de certaines réponses :
∗ « Vert et rouge » ou « orange » :
• « Allez-y mais faites attention » (F., 11 ans);
• « Dernière minute pour passer » (G., 10 ans).
Mais des réponses révèlent parfois l’éveil des plus jeunes et indiquent la direction à prendre par une pédagogie
de la structuration de la pensée.
∗ « Sens interdit pour tout conducteur » (C1): « interdit pour toutes les sortes qui roulent sauf les voitures de
bébé » (F., 7 ans).
4.3.3. Analyse de l’opération de décodage des signaux routiers. (13)
∗ Pour bien s’expliquer les difficultés rencontrées par les enfants et en tirer des conclusions, il est bon
d’analyser l’opération de décodage des signaux.
Elle met l’enfant devant un langage dont il faut posséder les clés - et être capable de les utiliser - pour
passer d’une simple « PRESENTATION PERCEPTIVE » à une « REPRESENTATION
INTELLECTUELLE ».
Pour lire un signal, il faut recourir à deux types de données :
1) les données sensorielles où formes et couleurs sont le signe des choses elles-mêmes (ce signal est une plaque
triangulaire, blanche, bordée de rouge, avec une silhouette humaine noire en son centre);
2) les symboles où forme, couleurs et silhouette, intervenant en vertu de conventions dans une relation logique,
sont le signe des idées.
Plus concrètement :
1) Présentation perceptive.
En tant qu’objets matériels, ces signaux ont des attributs : forme, couleurs, silhouette dessinée...
2) Pour passer à la représentation intellectuelle, il faut, compte tenu des conventions, introduire couleur et
forme dans une relation logique, pour qu’elles deviennent ainsi des symboles porteurs d’idées :
•
•
•
•
•
•
Si (rouge) alors (dangers) ou (interdiction);
Si (bleu) alors (obligation) ou (indication);
Si (rouge) et (rond) alors (interdiction);
Si (rouge) et (triangulaire) alors (danger);
Si (bleu) et (rond) alors (obligation);
Si (bleu) et (rectangulaire) alors (indication).
La couleur donne « la tendance » mais c’est la forme qui détermine la signification. Notons que le bleu induit
faussement l’idée de sécurité.
On voit ainsi la présence de connecteurs logiques dans la matière à enseigner.
Remarque : - A l’école primaire, indépendamment de la lettre des articles 66 à 71 du Code et, compte tenu de
l’âge des élèves, l’organisation des acquisitions peut se limiter au regroupement en quatre rubriques (danger,
obligation, interdiction, indication) de TOUS les signaux présentant les caractéristiques de couleur et de forme
retenues ci-dessus. La sécurité des écoliers ne pourrait en souffrir. En effet, les rubriques « signaux relatifs à la
priorité (art. 67) » et « signaux relatifs à l’arrêt et au stationnement (art. 70) » introduites par l’Arrêté royal du
1er décembre 1975 ne modifient ni le sens premier (danger, interdiction, indication) des signaux qu’elles
regroupent, ni le comportement que ceux-ci doivent déclencher chez l’usager. Echappant à la logique générale
du système, ces deux rubriques précisent le contexte dans lequel certains signaux sont utilisés.
∗ Cette première étape du décodage étant franchie, il faut encore savoir que les signes figuratifs dessinés au
centre des signaux indiquent, selon le cas :
• La cause ou la nature du danger :
• la catégorie des usagers à qui le signal s’adresse :
• la direction à prendre :
• l’action interdite :
• l’évocation d’un site :
∗ Des cas particuliers :
• Le signal « STOP » (B5) à étudier en priorité;
• Les signaux (A45) et (A47) rencontrés dans le milieu proche ou pendant les loisirs;
• Les signaux B9 et B11 (mais pour les jeunes cyclistes surtout, « priorité n’est pas sécurité »);
• La couronne rouge contient la silhouette de l’usager à qui s’adresse une interdiction. En ce sens, cette
couronne équivaut à une négation : non (pour automobiliste) (C5);
Mais quand c’est l’action interdite qui est figurée, la flèche est encore barrée, donc niée. Ce qui reviendrait
à dire : « Il est interdit de ne pas tourner à droite » (C31).
Il est important de prévenir toute méprise de la part des élèves les plus âgés qui commencent à appliquer
imperturbablement la logique du système.
•
signifient notamment
• D’autres couleurs que celles des conventions fondamentales :
• Constatation. L’habitude des jeux de pistes ou de circuits balisés par des flèches et autres indications
sera bénéfique à long terme.
4.3.4. L’apprentissage.
« Comme on sait que l’enseignement magistral ne peut guère transmettre une formation authentique, un
changement de méthode et d’attitude devant l’enfant qui apprend, est demandé aux maîtres » (14).
∗ Lorsque des signaux connus par l’usage en tant que cas particuliers ont été comparés, analysés et classés en
nombre suffisant, le moment arrive (2ème cycle) de définir les « classes de signaux » par leurs attributs
conventionnels (danger, interdiction, obligation, indication). Ce passage à l’opération de conceptualisation
peut se déclencher pour plusieurs « classes de signaux » à la fois.
Signal routier ≠ autres panneaux
danger (15)
interdiction (16)
obligation
indication (17)
∗ La difficulté d’ordre psychologique étant franchie, la capacité nouvelle sera exercée intensément.
• « La chasse aux signaux » par équipe, entraînera à l’activité de décodage. Après justification, les cas
nouveaux seront introduits dans un tableau collectif construit par les élèves. Ce tableau permanent
montrera l’état des acquisitions. Chaque élève tiendra éventuellement son répertoire personnel.
• Des cas inattendus seront proposés par le maître. (Ex. : la silhouette d’une grenouille dans le triangle :
« danger » utilisé dans certains cantons suisses.)
• La manière de signaler les virages dans les pays de la Communauté européenne sera observée et
commentée. Il en sera ainsi pour d’autres signaux, afin d’orienter les intérêts vers une aire
géographique sans cesse élargie.
• Les élèves inventeront des signaux en transposant les conventions à des situations humoristiques ou
propres à la vie de la classe.
• Sauf urgence imposée par les lieux, les cas difficiles (voir 4.3.3., 3, ci-dessus) pourraient apparaître au
3ème cycle en fonction des situations d’apprentissage.
4.3.5. Situations de circulation, règles et signaux.
Les signaux seront associés à des situations précises (réalité, circuits, maquettes, plans, images) et, au fil des
années, investis dans des exercices de plus en plus complexes mettant en oeuvre les autres niveaux d’activité
mentale (voir 4.1.3. à 4.1.4 ci-dessus).
Travaux individuels, collectifs ou en équipes. Exemples :
∗ Quel signal utiliser dans tel cas et quelle sera la règle à respecter par tel usager ?
Et si on circulait à gauche comme en Grande-Bretagne ?
∗ Si on change tel signal, celui qui lui correspond conviendra-t-il encore ?
La règle à suivre sera-t-elle la même ?
∗ Envisager l’amélioration de la signalisation dans un endroit dangereux connu.
∗ Sur des images (dessins, photos, dias, ...) de complexité croissante, les élèves seront entraînés à découvrir
les infractions éventuelles. Les concours de Via Sécura proposent de tels documents aux écoliers de 6 ème
année. Il faudrait en concevoir de plus simples à la mesure des enfants plus jeunes.
∗ Le temps de perception et d’analyse de telles images peut être évalué et amélioré par la projection de courtes
séries de dias, chaque élève disposant d’une feuille de réponses.
Il va de soi que, dans un enseignement décloisonné, de telles images sont au service de plusieurs disciplines.
Elles peuvent donner lieu à des exercices variés d’expression orale ou écrite. Les élèves peuvent en
composer et les commenter (technique de la bande dessinée; dialogue entre deux usagers après un
accrochage).
Il est possible d’en tirer profit dans des activités placées sous le signe de « l’approche sociologique », de la
« morale », de la « géographie » ...
∗ Des cours programmés adaptés à l’âge des élèves s’intégreraient aisément au travail des maîtres et
faciliteraient l’individualisation.
4.4. Langage.
« Il faut insister sur le fait que les habiletés linguistiques sont très tôt des conditions primordiales du progrès
scolaire et général ... » (18).
4.4.1. L’habitude sera prise d’énoncer clairement la signification d’un signal :
∗ C’est un signal de ... (danger, ...)
∗ Il s’adresse à ...
∗ Il signifie ...
4.4.2. Vocabulaire.
« La capacité de fixer un vocabulaire est aussi très mal distribuée au sein d’une classe » (18).
Le maître s’assurera de la bonne compréhension et de l’emploi correct des termes et expressions employés au
cours de l’initiation à la sécurité routière et dans les textes qui s’y rapportent.
Pour beaucoup d’écoliers, la signification de mots comme « chaussée, carrefour, véhicule, usager, voie
ferrée... » reste encore limitée à des cas privilégiés dans l’expérience vécue (voir conceptualisation, 4.3.2, n° 3)
(ex. : de limitations : « chaussée » reste synonyme de « grand-route »; un « carrefour » doit être en forme de
croix) (19).
Des exercices de discrimination et de généralisation seront souvent nécessaires (ex. : apparier dessins et
mots,...).
4.5. La lecture d’images.
« Pour sa carrière scolaire d’abord, mais aussi pour profiter de l’école parallèle, chacun doit apprendre à lire
des images, ... » (20).
Toutes les images (affiches, dias, ...) ne conviennent pas indifféremment à tous les cycles de l’école primaire.
Les chefs d’école et les enseignants seront attentifs à cet aspect du matériel employé.
Selon l’âge et l’entraînement des élèves, la lecture aisée des images dépend notamment :
∗ Pour ce qui est de l’image :
• de la densité du message,
• du cadrage,
• de l’angle de prise de vue;
∗ Pour ce qui est de l’élève :
• d’une bonne discrimination visuelle,
• de la conscience des déformations perspectives et de la capacité de rétablir les vrais rapports de
grandeurs,
• de la maîtrise des notions relatives par rapport à soi (gauche, droite, devant, derrière, en direction de ...)
et de la capacité de les transposer en fonction d’autres points de vue choisis sur l’image.
La brochure de la semaine pédagogique de 1965 « Quelques moyens audio-visuels et leur utilisation à l’école
primaire et à l’école maternelle » fournit les indications utiles à ce propos (Min. Educ. Nat.; Brux.).
5. DOMAINE PSYCHO-SENSORI-MOTEUR
« Chez l’enfant qui entre à l’école primaire, l’adresse générale et l’habileté manuelle sont encore bien
réduites » (21).
5.1. Prendre conscience dans l’action.
La connaissance des signaux et des règles de la circulation ne peut être livresque.
Une règle est énoncée et fixée après :
∗ que l’existence en ait été constatée dans la réalité vécue;
∗ qu’elle ait été expliquée sur une maquette ou un plan afin de mieux faire apparaître l’agencement des
phases successives des actions à accomplir;
∗ que ces dernières aient été répétées, selon le cas, sur une « piste de circulation » ou dans un cadre
sommairement évoqué dans la cour de l’école ou à la salle de gymnastique.
5.2. Les situations qui ne se présentent pas dans les environs de l’école
mais que l’enfant peut rencontrer ailleurs seront présentées par des moyens qui les rendront les plus vivantes
possibles (ex. : passage à niveau de petit train électrique; montage audio-visuel; ...)
Les actions à accomplir seront effectivement répétées comme indiqué ci-dessus.
5.3. Intervention du maître d’éducation physique.
5.3.1. Education physique et sécurité routière.
Tout l’aspect « psycho-sensori-moteur » des leçons d’éducation physique développe en la matière, les aptitudes
attendues de l’usager de la route (réponses rapides et adaptées à des signaux visuels ou sonores, à des consignes
complexes; inhibition; ...).
Le maître d’éducation physique ne manquera pas de s’inspirer du présent programme dans le choix des thèmes.
Il collaborera ou organisera des « répétitions de manoeuvres » dont il est question aux §§ 5.1. et 5.2. ci-dessus.
C’est à lui qu’il appartient, en des séances à prévoir par le chef d’école, de s’occuper des groupes de jeunes
cyclistes (rouler, un bras tendu horizontalement; freiner, s’arrêter, stationner un pied au sol; ...).
Les épreuves pratiques organisées par Via Secura pour les jeunes cyclistes offrent un bon échantillonnage
d’exercices.
5.3.2. Un « contrôle technique » des vélos.
Une fois par trimestre, ces séances comprendront la vérification de l’état des vélos par une équipe d’élèves du
3ème cycle. Il serait bon que plusieurs membres de l’équipe éducative observent les attitudes des élèves lors de
ces vérifications et, sans paternalisme, y apportent du prix par leur présence. Une organisation dont les élèves
seraient les principaux acteurs devrait informer les parents en cause, des anomalies constatées. La carte
« contrôle technique vélos pour écoliers » éditée par Touring Secours propose une vérification en vingt-cinq
points.
L’observation du vélo et la compréhension des prescriptions du Code de la route, à propos de son équipement,
motiveront des activités prévues dans le nouveau programme d’INITIATION AUX SCIENCES : « Aspects
physique - chimique - technique » (22).
5.3.3. La piste d’éducation routière.
∗ L’usage d’une piste de circulation n’est pas un luxe quand on sait l’efficacité qu’il confère à l’éducation
routière, contribuant ainsi à épargner des vies humaines.
∗ En définitive, c’est sur la piste de circulation, dans des conditions les plus proches de la réalité que peuvent
se parfaire les apprentissages et s’organiser la meilleure évaluation scolaire de l’initiation à la sécurité
routière.
Dans des comportements observables, provoqués par des scénarios adéquats, TOUS les membres de
l’équipe éducative peuvent s’y rendre compte des attitudes, de l’application des connaissances et de la
psychomotricité des élèves.
∗ TOUS les maîtres quel que soit leur domaine spécifique y trouveront matière à réflexion, en vue d’un
meilleur ajustement de leur enseignement et d’une coordination plus profonde de leurs interventions.
∗ La brochure de Via Secura, « Pistes d’éducation routière » par J. GOBLET, fournit les indications relatives
aux tracés possibles et au matériel minimum à utiliser.
6. DOMAINE AFFECTIF
« Agir, en créant des situations d’apprentissage, sur le caractère, sur la maturité intellectuelle et affective, ...,
sur l’éthique naissante et le sens social des enfants » (23).
« L’action dans ce domaine requiert les efforts de tous les éducateurs et plus particulièrement des maîtres
chargés de l’éducation morale, laïque ou religieuse, »
6.1. Les attitudes.
« L’exercice des activités intellectuelles sur les contenus de matière et surtout le transfert et l’intégration des
capacités nouvellement acquises réclament, de la part de l’élève, des attitudes vis-à-vis de la matière et de la
situation éducative d’un part, et des valeurs qu’elles sous-tendent, d’autre part » (D’HAINAUT) (24).
6.2. Les niveaux d’attitudes.
BLOOM et ses collaborateurs (25) définissent cinq niveaux d’attitudes dans lesquelles « la raison domine
largement les sentiments et les émotions ». Dans ces objectifs comportementaux proposés aux pédagogues
indépendamment des questions de maturité et de méthodes, les trois premiers niveaux paraissent accessibles
aux élèves d’école primaire. L. VANDEVELDE et P. VANDER ELST les intitulent comme suit.
6.2.1. « Apprendre à RECEVOIR les stimulations que l’Univers nous envoie » (26).
La prise de conscience de situations réelles est bien le point de départ de l ’éducation routière. La volonté de
repérer les dangers de la circulation et les moyens que le Code impose pour garantir la sécurité doit être
développée afin que les jeunes usagers y prêtent une attention préférentielle.
Les écoliers de 1976 sont nés et ont grandi dans un décor de signaux routiers nombreux et variés. Ils y sont
moins sensibles que leurs aînés d’il y a une quinzaine d’années. Ceux-ci avaient encore assisté, surpris, à
l’implantation progressive de ce décor.
Au premier cycle surtout, l’initiation active à la géographie donne l’occasion de repérer les carrefours
dangereux, les passages protégés, ... Autant d’éléments pertinents du site à parcourir, à observer, à nommer, à
localiser, à représenter. Autant de points de départ pour l’éducation routière.
Ceci permet de souligner encore :
∗ que la vie est une;
∗ que la véritable « conquête de l’environnement » ne consiste pas en études séparées qui auraient noms
« géographie », « Code de la route », ... mais en l’apprentissage de comportements adaptés aux nécessités
de la vie;
∗ que, dans les objectifs de l’éducation, les domaines affectif, cognitif et psycho-sensori-moteur sont
complémentaires et inséparables.
6.2.2. « Apprendre à REPONDRE à ces excitations » (27).
Une progression : susciter l’assentiment de l’élève, son adhésion à « la règle du jeu », sa volonté d’y répondre
jusqu’à en éprouver de la satisfaction.
6.2.3. « Apprendre à reconnaître des VALEURS à ces stimuli et à ces réponses » (27).
A l’occasion de l’analyse de faits vécus et relatés, il appartient à l’éducateur de faire apparaître l’existence et la
diversité des valeurs afin de permettre les choix personnels (acceptation, préférence, engagement).
6.3. Exemples dans le programme.
Dans le programme ci-après, aux situations proposées à chaque cycle sous la rubrique « 1. L’enfant et l’école »,
peuvent correspondre des activités éducatives axées respectivement sur les trois niveaux d’attitudes précités.
6.4. L’organisation sociale de la classe et de l’école, les institutions gérées par les élèves (« contrôle
technique » des vélos, équipes organisées pour le retour de l’école, ...), les travaux de groupe, l’analyse et la
discussion de situations vécues, relatées dans la presse ou présentées par l’image fourniront autant d’occasions
de créer et de développer des attitudes (voir Chap. II, comportements, 4.1., 4.2., 4.3.).
6.5. Les réactions des enfants restent pourtant imprévisibles.
Quel que soit l’engagement constaté chez un écolier, son comportement en rue peut toujours être perturbé
pendant quelques instants et de façon imprévisible par une émotion violente, par le puissant attrait du jeu lié au
besoin d’exercice physique, par la sensibilité à la taquinerie ...
C’est bien pourquoi, les « patrouilles scolaires », par exemple, sont toujours placées sous la vigilante attention
d’un adulte responsable.
*
**
La question première à résoudre en matière de sécurité routière est celle de l’équilibre entre la réaction
instinctive et parfois paralysante de self-défense et la réaction de bravade du danger. Ceci revient à poser
toujours le problème de l’éducation à la MAITRISE DE SOI.
7. OBJECTIFS SPECIFIQUES, APPRENTISSAGES ET EVALUATION
« L’évaluation du rendement pédagogique n’est possible que si, au-delà de la disponibilité de connaissances
par mémorisation, grâce à la description précise des objectifs comportementaux, le maître contrôle les
qualifications que ceux-ci supposent » (28).
7.1. En termes de comportements observables.
Pour la bonne organisation des apprentissages et de l’évaluation, il est indispensable que le maître tienne
compte à la fois de l’état d’avancement des élèves, des niveaux d’activité sollicités et des caractéristiques de la
matière en cause.
Le temps limité dont dispose l’école est une raison de plus de bien préciser les objectifs de chaque activité, en
termes de comportements observables afin d’en assurer l’efficacité et de faciliter l’évaluation des résultats (29).
7.2. Suggestions à partir d’un exemple.
« L’instituteur peut donc utilement démarquer, avant de poser le problème des méthodes d’enseignement :
» a) la part d’acquisition aussi active que possible de contenus mis au point jusqu’ici : représentations,
symbolisations, conventions, normes, codes, valeurs et options de vie qu’on ne peut certes transvaser ou même
transmettre par simple répétition, mais qui doivent participer à de meilleures techniques d’information
pédagogique.
» Ne sont ni inventer, ne faussement à redécouvrir : des conventions, des codes comme le système métrique, les
règles de l’orthographe ou du Code de la route ... » (30).
Exemple de départ :
« Sur un dessin, indiquer par une flèche la direction que doit prendre le cycliste qui va dépasser un tracteur
dont le conducteur a manifesté son intention de tourner à gauche » (4.1.3) (31).
7.2.1. Domaine cognitif.
∗ Matière.
Dans cet exemple, la matière (32), objet de l’activité de l’élève (32) comprend :
• une règle et ses exceptions ;
• les conditions d’application et de non application;
• les modalités d’exécution.
Les variations possibles du contenu de l’apprentissage ou de l’évaluation apparaissent en changeant le contexte
(32) de la situation présentée par le dessin :
•
•
•
•
route à une ou deux bandes de circulation;
présence de traits discontinus ou d’un trait continu sur une chaussée;
proximité d’un virage, du sommet d’une côte, d’un passage à niveau, ...;
présence ou absence d’un véhicule venant en sens inverse ou dans le même sens et s’apprêtant à
dépasser;
• existence d’une piste cyclable que l’usager aurait ignorée;
• feu clignotant à gauche; à droite; ne clignotant pas à l’arrière du véhicule à dépasser;
• ...
On remarquera que l’exemple de départ pourrait envisager une connaissance plus complète encore de la règle
en demandant de dessiner, s’il y a lieu, la position du bras du cycliste qui annonce la direction qu’il va prendre.
∗ Activité mentale sollicitée (voir 4.1.).
L’apprentissage sollicite différents niveaux d’activité mentale dont chacun appelle l’application « des
meilleures techniques d’information pédagogique » possibles.
Exemples (N.B. L’ordre de présentation des exemples est étranger à la chronologie des activités qui relève de
la méthode choisie par le maître; voir 5.1.) :
1) De mémoire, oralement ou par écrit, énoncer la règle de « dépassement », préciser les conditions et les
modalités d’exécution. (Activité de « répétition ».)
2) Sur des dessins, des dias, dans des récits variés, reconnaître la situation de « dépassement » et en
distinguer les conditions. (Activités de « conceptualisation ».)
3) Dans chacun des cas présentés au 2), appliquer la règle et déceler les infractions éventuelles. (Activité
« d’application de principes ».)
4) Discussion : situations de « dépassement » rencontrées par un cycliste engagé dans une rue à grande
circulation. (Activité de « résolution de problème ».)
5) Pour résoudre un cas nouveau, rechercher et consulter des documents. (Activité « d’exploration »;
« recherche et choix de l’information ».)
6) Imaginer des situations de « dépassement » différentes les unes des autres, à proposer aux autres élèves.
(« Pensée divergente ».)
∗ Les circonstances (33) de travail de l’élève doivent être précisées en fonction, notamment, de l’état
d’avancement de l’apprentissage :
•
•
•
•
temps laissé pour répondre;
possibilité ou non de consulter des documents;
travail individuel ou en équipe;
...
∗ L’activité observable (33) de l’élève est fonction de la forme et du support du problème posé :
• question orale ou écrite, avec ou sans image ou tout autre matériel;
• réponse orale, écrite, à rédiger, à dessiner ou à choisir, à exprimer, en agissant sur les objets d’une
maquette, ...
∗ Le degré d’intégration (33).
L’école primaire a toujours veillé particulièrement à la fixation et à l’entretien des connaissances favorisant
ainsi le meilleur degré d’intégration (33) possible des acquisitions.
En matière de sécurité routière, s’imposent une rétention (34) à long terme et un transfert intégral (34) des
compétences, c’est-à-dire une exécution spontanée des activités apprises, dans toutes les circonstances où ces
comportements sont adéquats. Il apparaît donc, une fois de plus, que l’apprentissage ne peut se limiter au seul
domaine cognitif.
7.2.2. Domaine psycho-sensori-moteur.
Toujours en s’inspirant du même exemple de départ, il est aisé de concevoir comment, à la salle de
gymnastique, dans un cadre sommairement évoqué, des situations de « dépassement » peuvent être simulées.
Dans la cour de l’école ou sur la piste d’éducation routière, les jeunes cyclistes vivront les mêmes situations
dont le contexte variera progressivement (voir 5 ci-dessus).
Il va de soi que l’observation des élèves fournira les meilleures indications pour élaborer les exercices
préparatoires et d’entraînement.
7.2.3. Domaine affectif.
A propos du même exemple et à partir des images et autres textes cités au 7.2.1., les risques de danger seront
trouvés par les élèves qui porteront jugement sur les attitudes à prendre et leurs conséquences.
Pour mieux ajuster l’action éducative, il est important d’observer le comportement spontané des élèves à la
piste de circulation et, si possible, en rue (voir 6 ci-dessus).
7.3. En pratique.
En préparation du travail pour l ’école ou pour un groupe d’élèves pourrait commencer, indépendamment du
choix des méthodes, par une analyse des objectifs en sept points :
1) la matière et son contexte - 7.2.1, 1;
2) les circonstances de travail de l’élève - 7.2.1., 3;
3) l’activité observable de l’élève - 7.2.1., 4;
4) le degré d’intégration - 7.2.1., 5 - fixation, contrôles immédiats, à moyen et à long terme;
5) domaine cognitif (niveaux d’activité mentale - 7.2.1., 2);
6) domaine affectif (niveaux d’attitudes - 6.2.);
7) domaine psycho-sensori-moteur (exercices préparatoires; simulation des situations).
7.4. Développer des habiletés.
Outre qu’il esquisse une manière de produire et d’énoncer des objectifs d’un façon opérationnelle, cet exemple
montre aussi :
∗ comment les trois grands domaines de l’éducation se recouvrent et se complètent (3.1.);
∗ comment s’articulent les interventions des divers membres de l’équipe éducative (3.2.);
∗ comment le chef d’école pourrait envisager la mise en parallèle et la coordination de ces interventions dans
la rédaction du plan général de travail (3.3.);
∗ comment se développent les HABILETES (35), « ces capacités potentielles qui sont des combinaisons de
compétences et d’attitudes orientées vers une fonction précise » (D’HAINAUT) (36).
7.5. Construire des personnalités en protégeant des vies humaines.
L’initiation à la sécurité routière n’est donc pas « une branche de plus », « un appendice dans le travail
scolaire », mais une occasion de choix de « se préoccuper d’un développement harmonieux de tous les facteurs
qui interviennent dans la construction d’une personnalité » (37) en protégeant d’urgence la vie de nos jeunes
écoliers.
CHAPITRE V
PROGRAMME DE L’ECOLE PRIMAIRE
• L’enfant piéton.
• L’enfant cycliste.
TABLEAUX GENERAUX
Le développement de chaque point du programme à travers les trois cycles de l’école primaire.
La mise en page et l’impression au recto seulement, permettent d’assembler les pages ci-après, en deux
tableaux généraux qui feront mieux apparaître le développement de chaque point du programme, à travers les
trois cycles de l’école primaire.
L’enfant piéton.
1er cycle
2ème cycle
3ème cycle
1A
2A
3A
1B
2B
3B
1C
2C
3C
1D
2D
3D
1E
2E
3E
L’enfant cycliste.
1er cycle
3ème cycle
2A
3A
3D
2B
3B
3E
2C
3C
3F
1er cycle
1A
1A
3G
L’ENFANT PIETON
1. Premier cycle.
1er et 2ème années.
1.1. Comportements de base à faire acquérir.
1.1.1. L’enfant doit pouvoir :
∗ décliner :
•
•
•
•
son identité,
son adresse,
l’adresse de son école,
le nom de son instituteur (trice), du chef d’école;
∗ reconnaître :
• les environs de son école,
• le parcours de l’école à la maison,
• des parcours en dehors de l’école (plaine de jeux, lieux de réunions, etc);
∗ demander correctement son chemin.
1.1.2. L’enfant doit savoir comment réagir en présence d’inconnus qui pourraient l’aborder :
∗ expliquer un itinéraire simple,
∗ s’excuser de son ignorance,
∗ refuser certaines invitations.
Nombreux exercices d’élocution.
1.2. L’enfant et l’école
1.2.1. L’enfant accompagné.
1. Précautions à prendre à l’entrée et à la sortie de l’école:
∗ Comment :
• quitter
• rejoindre
◊ l’adulte qui l’accompagne à pied,
◊ aîné (frère, soeur, compagnon) qui le protège,
◊ la voiture qui l’amène ou le reconduit.
∗ Discipline à respecter dans le rang scolaire.
2. Sur le chemin de l’école, obéissance aux injonctions de l’adulte, de l’aîné.
1.2.2. L’enfant seul sur le chemin de l’école.
∗ Etude d’urgence des cas particuliers que l’enfant peut rencontrer sur son parcours (cas à choisir dans le §
1.3 « L’enfant et la voie publique »).
∗ Attirer l’attention de l’enfant sur l’importance du départ à l’heure :
• un parcours sans précipitation,
• un parcours attentif.
1B
1.3. L’enfant et la voie publique
1.3.1. Le trottoir et l’accotement en saillie, domaine du piéton.
∗ Comportement général :
• Marcher le plus loin possible de la bordure du trottoir et jamais sur celle-ci:
• Précautions : jeux interdits, bousculades, courses, etc;
• C’est sur le trottoir
◊ qu’on attend maman,
◊ qu’on attend avant de traverser;
• Des travaux sur le trottoir : comment les contourner.
1.3.2. L’accotement de plain-pied, domaine moins bien protégé.
∗ De quel côté marcher ?
∗ Le soir :
• porter des vêtements clairs,
• appliquer des éléments réfléchissants sur les vêtements ou les objets que l’on tient à la main.
1.3.3. Les routes sans accotement.
Le piéton doit marcher sur la chaussée ou sur la piste cyclable, domaine des véhicules. Sur la chaussée, toujours
marcher à gauche.
Mêmes précautions à prendre que pour l’accotement, mais prudence accrue.
Comment est signalée la piste cyclable (signal D7 ou marques au sol).
L’interdiction aux cyclistes signifie parfois « endroit protégé pour piétons ».
Début d’organisation de la signification.
1.3.4. La chaussée, domaine des véhicules.
Il est toujours dangereux de traverser une chaussée.
1C
1. Traverser la chaussée.
Si on a prévu une signalisation qui protège le piéton, il y a obligation d’utiliser ces moyens (signaux
lumineux et marques au sol).
⇒ Avec signalisation :
a) Il y a des signaux lumineux :
•
•
•
•
•
pour piétons, automatiques ou à commande,
pour automobilistes uniquement, (dans ce cas, il y a généralement des marques au sol),
signification de la signalisation,
manière de traverser : faire face aux signaux, respect du « vert »,
comment utiliser les signaux à commande.
b) Il n’y a que des marques au sol :
• précautions préliminaires,
• manière de traverser.
⇒ Aucune signalisation :
a) Il n’y a aucun moyen de protection :
Précautions préliminaires : recherche d’un endroit favorable.
Manière de traverser :
• avant de traverser,
• pendant la traversée.
N.B. Traverser sans courir, en ligne droite.
b) Traverser un carrefour :
• Traverser un carrefour, c’est effectuer deux fois la traversée de la chaussée, c’est observer deux
fois les règles.
• Traverser un carrefour en diagonale est interdit; c’est multiplier le danger.
c) La signification des gestes de l’agent :
Les autres rôles de l’agent.
1.3.5. Les voies interdites au piéton.
1. Les routes pour automobiles et les autoroutes.
Interdiction absolue au piéton d’aborder les routes pour automobiles, les autoroutes et les bretelles d’accès.
(Ces notions ne seront abordées que dans la mesure où l’environnement le justifie.)
1D
2. Les autres voies interdites au piéton.
Ex. : Tunnels de ceinture, sentiers le long des voies ferrées, passages d’écluse, etc.
(Voir ressources de l’environnement.)
1.4. L’enfant et les véhicules
∗ La voiture particulière :
•
•
•
•
•
comment y monter,
comment en descendre,
comportement en tant que passager,
place de l’enfant,
les animaux en voiture.
∗ Les moyens de transports en commun :
•
•
•
•
comment les attendre,
comment y monter,
comment en descendre, les terre-pleins, les refuges,
comportement des usagers.
∗ Le car scolaire.
Rappel du danger de traverser la chaussée à la descente d’un véhicule quelconque : obstacle qui masque la
visibilité.
∗ Le respect des autres passagers.
1.5. L’enfant et les passages à niveau.
Observation du ou des passages à niveau se trouvant sur l’itinéraire habituel de l’enfant :
∗ Prise de conscience du danger considérable.
∗ Règle de conduite à adopter (automatisme à créer).
∗ La signalisation.
1E
1.6. L’enfant et l’agent.
1.6.1. signification des gestes de l’agent (voir plus haut).
1.6.2. Autres rôles de l’agent :
C’est un ami, il me protège, il protège toutes les personnes qui sont en difficulté.
∗ L’agent s’efforce de prévenir les accidents.
∗ Mon attitude vis-à-vis de lui : quand, comment et pourquoi je m’adresse à lui.
1.7. L’enfant et les animaux familiers
Prudence lorsqu’on promène son chien : sa force, ses réactions imprévues.
2A
L’ENFANT PIETON
2. Deuxième cycle.
3ème et 4ème années.
2.1. Comportements de base à faire acquérir.
2.1.1. L’enfant doit pouvoir demander correctement son chemin.
2.1.2. L’enfant doit savoir réagir correctement en présence d’inconnus qui pourraient l’aborder :
∗
∗
∗
∗
expliquer un itinéraire dans sa commune, vers les communes voisines,
proposer les moyens de transports existants,
s’excuser de son ignorance et proposer d’autres sources de renseignements,
refuser toute invitation douteuse.
Nombreux exercices d’élocution.
2.2. L’enfant et l’école.
2.2.1. A ce niveau, les dangers pouvant survenir sur le chemin de l’école, ne sont que des cas particuliers
d’application des règles étudiées au § 2.3. « L’enfant et la voie publique ».
2.2.2. Il est cependant utile de les rappeler au moment des synthèses.
Quelques règles particulières qui seront justifiées :
∗ la responsabilité de l’aîné : l’exemple qu’il représente, fermeté vis-à-vis des petits;
∗ la précipitation vers les parents, vers la voiture, est à condamner; tout acte doit être posé et accompli en
tenant compte des règles essentielles (je regarde à gauche ...);
∗ la distraction est source de danger : les rangs scolaires, les départs tardifs, les déplacements en groupe font
souvent perdre le sens des règles du Code.
2B
2.3. L’enfant et la voie publique
2.3.1. Le trottoir et l’accotement en saillie, domaine du piéton.
∗ Comportement général (voir D1) :
• Je ne suis pas seul sur le trottoir.
• Je pense aux autres - Qui sont les autres ?
• Des travaux sur le trottoir - Comment sont-ils signalés ?
2.3.2. L’accotement de plain-pied, domaine moins bien protégé.
∗ De quel côté doit marcher :
• le piéton isolé ?
• le groupe ?
• pourquoi ?
∗ Que faire pour être vu, lorsqu’on circule dans l’obscurité ?
N.B. Attirer l’attention sur l’importance d’ETRE VU et sur les moyens utilisés pour ETRE VU.
2.3.3. Les routes sans accotement.
Le piéton doit marcher sur la chaussée ou sur la piste cyclable. (Signalisation de la piste cyclable - signification
« interdit aux cyclistes »).
Opposition entre deux signaux de même forme, même symbole mais couleur différente (obligation interdiction).
Mêmes règles, mêmes précautions que pour l’accotement.
Le danger est accru, la prudence accrue s’impose.
Les conseils deviennent des règles strictes.
Ex. : Le piéton isolé marche à gauche, le groupe accompagné d’un moniteur doit marcher à droite.
Pourquoi ?
Et la nuit ?
Où trouve-t-on des chaussées sans accotement ?
2.3.4. La chaussée, domaine des véhicules.
Le piéton qui l’aborde court un danger.
Une consigne : PRUDENCE.
Une règle : Y PASSER LE MOINS DE TEMPS POSSIBLE.
Au degré moyen, préciser les concepts et veiller au bon emploi du vocabulaire. Un classement des différents
types de chaussées, de carrefours est possible (étude de la signification).
∗ On choisira les critères en fonction du milieu.
∗ Les attitudes seront justifiées, les comportements seront analysés et jugés.
Ex. : Passer le moins de temps possible signifie : ne pas courir, traverser perpendiculairement à l’axe de la
chaussée (expérimenter les différentes solutions dans la cour de l’école).
2C
1. Traverser la chaussée.
⇒ Il n’y a pas de signaux lumineux.
2 cas :
∗ marques au sol,
∗ aucune marque au sol.
Les règles sont les mêmes dans les deux cas :
∗ précautions préliminaires,
∗ manière de traverser.
Pourquoi ne doit-on jamais traverser en oblique ?
⇒ Il y a des signaux lumineux.
a) Dans ce cas, il y a généralement des marques au sol :
∗ des signaux dirigés vers les conducteurs :
• leur signification pour les conducteurs, pour les piétons,
• comment traverser;
∗ des signaux dirigés vers les piétons :
• Ils s’allument automatiquement,
◊ le piéton doit régler sa marche sur ces signaux,
◊ même procédé, même manière de traverser.
• Le piéton appuie sur une commande,
◊ même procédé, même manière de traverser,
◊ usage de la commande, danger des abus.
∗ synchronisation des signaux; jeu des situations relatives.
b) Traverser un carrefour.
Traverser un carrefour, c’est effectuer deux fois la traversée de la chaussée, c’est observer deux fois
les règles.
3 cas :
∗ un carrefour sans signalisation, sans marques au sol,
∗ un carrefour avec signaux lumineux et marques au sol,
∗ un carrefour avec marques au sol uniquement.
Traverser un carrefour en diagonale, c’est multiplier le danger.
c) La signification des gestes de l’agent.
Comparaison avec la signalisation - Les gestes de l’agent priment la consigne des signaux.
d) Traverser lorsque la visibilité est mauvaise :
∗ virage masqué et sommet de côte,
∗ véhicule en stationnement.
2.3.5. Les voies interdites au piéton.
1. Les routes pour automobiles et les autoroutes.
Interdiction absolue au piéton d’aborder les routes pour automobiles, les autoroutes et les rebelles d’accès.
Connaissance des signaux annonçant la route pour automobiles et l’autoroute.
Signaux d’indication qui ont valeur d’interdiction pour le piéton, le cycliste et certaines autres catégories
d’usagers de la route.
(Voir cycliste pour plus de précisions.)
2D
2. Les autres voies interdites au piéton.
Exemples au départ de l’environnement.
Exemples associés.
Les voies sont-elles toujours signalées ? Quelle peut être la signalisation prévue ?
2.4. L’enfant et les véhicules
∗ Comment se comporter en qualité de :
• passager d’une voiture particulière,
• utilisateur des moyens de transports en commun,
• voyageur dans le car scolaire.
Un point essentiel : le respect du conducteur; il remplit une mission chargée de responsabilités exceptionnelles.
Comment se comporter vis-à-vis des conducteurs de véhicules en circulation :
∗ traversée brusque,
∗ intempéries,
∗ etc.
Le respect des autres passagers.
Parmi les écoliers, le rôle des aînés.
2.5. L’enfant et les passages à niveau.
∗ Partant d’un type de passage à niveau connu, on tentera d’établir un classement des 4 catégories de passages
à niveau en fonction des moyens de protection :
a) munis de barrières interceptant toute la largeur de la route, signaux lumineux, signalisation à distance,
barrières;
b) munis de semi-barrières; signalisation à distance, semi-barrières, signaux lumineux et sonores;
c) munis uniquement d’une signalisation lumineuse (et sonore parfois); signalisation à distance;
d) munis uniquement d’une signalisation à distance.
∗ Remarque : moins il y a de moyens de protection, plus il y a de danger.
∗ Comment procéder dans chaque cas.
N.B. Relevé de la signalisation et occasion de classement.
2E
2.6. L’enfant et l’agent (agent de police, gendarmerie, garde-champêtre).
2.6.1. Signification des gestes de l’agent (voir plus haut).
2.6.2. Les autres rôles de l’agent :
∗ prévenir les accidents,
∗ aider les personnes en difficulté.
2.7. L’enfant et les animaux familiers
Comportement prescrit lorsque le chien est promené en laisse.
Responsabilité.
3A
L’ENFANT PIETON
3. Troisième cycle.
5ème et 6ème années.
3.1. Comportements de base à faire acquérir
3.1.1. L’enfant doit pouvoir lire correctement :
∗ une carte routière,
∗ un plan de ville.
3.1.2. L’enfant doit savoir réagir correctement en présence d’inconnus qui pourraient l’aborder :
∗ expliquer un itinéraire dans sa commune et vers la communes voisines en tenant compte des exigences du
Code (sens interdits, carrefours prioritaires ...);
∗ renseigner au sujet des grands axes routiers, des lignes de transports en commun.
Nombreux exercices d’élocution.
3.2. L’enfant et l’école.
3.2.1. Les règles qui s’appliquent sur la voie publique et, en particulier, sur le chemin de l’école, doivent être
acquises au degré supérieur.
3.2.2. Il est cependant utile de rappeler à l’enfant que sur le chemin de l’école (qu’il soit seul ou faisant partie
d’un groupe) il n’est pas mieux protégé que dans les circonstances habituelles.
Sur le chemin de l’école, on est plus facilement distrait ou pressé.
Par sa manière d’être et par ses interventions, l’élève du degré supérieur doit être « un militant » en faveur de
la Sécurité routière, dans le petit monde des écoliers et en particulier dans les groupes qui se forment sur le
chemin de l’école.
3B
3.3. L’enfant et la voie publique
3.3.1. à 3.3.4.
Organisation.
1. Trottoirs et accotements - Pistes cyclables.
∗ Définitions rigoureuses.
∗ Signalisation éventuelle :
• passages pour piétons,
• limite de la chaussée,
• « Dangers piétons ».
∗ Classification en fonction des dangers.
∗ Attitudes justifiées à adopter dans chaque cas.
∗ Les déplacements de nuit :
• seul,
• en groupe.
∗ Conseils de prudence, règles à observer.
2. Relevé de la signalisation destinée au piéton.
Une signalisation qui le concerne directement.
Une signalisation destinée aux automobilistes mais qui lui donnera des indications quant aux dangers, aux
risques qu’il court sur la chaussée (priorité, sens unique, sens interdit, etc.).
Classification permanente.
Expression : Les enfants seront conduits à présenter comme suit, les signaux lumineux, injonctions des
agents, panneaux, marques au sol :
C’est un signal ... d’indication, d’interdiction...
Il s’adresse à ...
Il signifie que ...
Compréhension : Apprendre à décoder des signaux nouveaux (ex. : en Suisse: une grenouille dans un
triangle bordé de rouge). Elargir l’intérêt aux signaux des pays étrangers.
3. Synthèse des règles qu’applique le piéton.
Justification de toutes les règles.
Exemples : Traverser en ligne droite : mesure du temps, distances.
Un groupe qui se déplace constitue un encombrement comparable à un véhicule.
Regarder à gauche, puis à droite parce que dans un pays où on circule à droite le danger vient de gauche;
formuler la règle qui doit être en usage en Grande-Bretagne, etc.
3C
3.3.5. Autoroutes et autres voies interdites au piéton.
1. Une signalisation destinée aux usagers des autoroutes est une indication mais elle signifie aussi une
interdiction pour certains usagers de la route.
3D
Une exception : Les signaux d’indication F5 « autoroute » et F9 « route pour automobiles » équivalent à
des signaux d’interdiction pour les piétons et pour d’autres usagers. Lesquels ?
L’absence de signalisation n’est pas une autorisation (écluses, tunnels, sentiers le long des voies ferrées).
2. Les conventions relatives aux signaux (forme, couleur, ...) étant connues, s’exercer à décoder des signaux
nouveaux et à prévoir des signaux légaux à utiliser dans des situations de circulation et imaginer des
signaux qui pourraient être employés dans des domaines divers (plages : interdiction de se baigner;
immeubles : interdiction de fumer, ...).
3.4. L’enfant et les véhicules
Matière des autres degrés sur un mode explicatif (coordination avec des disciplines d’éveil sans négliger
l’approche sociologique et morale des problèmes étudiés). Respect des autres passagers. Rôle des aînés.
Attitude dynamique à l’égard :
∗ des accessoires :
•
•
•
•
ceinture de sécurité,
trousse de secours,
triangle,
extincteur;
∗ de l’état du véhicule :
• pneus,
• freins,
• éclairage;
∗ des documents de bords.
Une synthèse sous forme de gradation, des dangers :
∗ véhicules lents - rapides,
∗ véhicules sur route - sur rails,
∗ vélos, motos - voitures, camions.
3.5. L’enfant et les passages à niveau
1. Sur place, relevé des différentes phases du passage d’un train (nombreuses possibilités d’exploitation en
langue maternelle et en arithmétique).
2. Classification des passages à niveau en fonction des moyens de protection qu’ils offrent.
3. Comportements adaptés à chaque cas.
4. Attirer l’attention de l’enfant sur les faits que :
5.
∗ un passage à niveau constitue un des plus grands dangers de la circulation;
∗ moins il y a de moyens de protection, plus le danger est grand.
Une attitude rigoureuse, une règle stricte qui est fondée.
N.B. Signalisation. Organisation permanente.
3E
3.6. L’enfant et les moyens mis en oeuvre pour protéger, aider, sauver les usagers de la route.
3.6.1. L’agent de police, le gendarme, le garde-champêtre.
3.6.2. Postes fixes : secours, aide technique...
3.6.3. Organismes officiels : 900, Croix-rouge, protection civile...
3.6.4. Organismes privés - clubs automobiles.
3.7. L’enfant et les animaux familiers
Le chien en laisse, le chien à bord d’une voiture, le chien dans les transports en commun.
1A
L’ENFANT CYCLISTE
1. Premier cycle.
Au premier degré, les écoliers cyclistes sont peu nombreux, mais ils existent et l’enseignant doit en tenir
compte.
Dans les activités d’observation, la connaissance du vélo est imprégnée d’affectivité; il appartient à
l’enseignant d’orienter le travail et la découverte dans le sens d’une approche fonctionnelle. Ainsi, il serait bon
que, perçue d’abord comme élément de jeu, « la sonnette » soit considérée aussi comme indispensable à la
sécurité (signaler sa présence, avertir, être entendu).
Le programme « Exploration et conquête de l’environnement » trouve ici son application. (Voir notamment
« Aspect physique - chimique - technique », pp. 38 et suiv. ...)
En tout état de cause, l’écolier cycliste sera entraîné au cours d’activités pratiques à veiller à l’équipement
réglementaire et au bon entretien de son vélo.
Si jeune soit-il, il pourra se joindre au groupe de tous les cyclistes de l’école lorsque sont organisées, par et pour
les élèves, des séances :
∗ de « contrôle technique »,
∗ d’entraînement sur la piste de circulation,
∗ de délivrance de « brevets » et autres « permis ».
L’instituteur du premier degré repérera les caractéristiques des trajets parcourus par ses élèves qui viennent à
l’école à vélo et axera sur celles-ci son action éducative (carrefours, signaux, passages à niveau, pistes
cyclables,...).
Les maîtres spéciaux en tiendront compte eux aussi.
2A
L’ENFANT CYCLISTE
2. Deuxième cycle.
2.1. Un vélo en ordre : garantie de la sécurité.
2.1.1. Les accessoires que le Code exige :
1. TOUJOURS
∗ Pour être vu :
• Le catadioptre rouge arrière.
• Les catadioptres jaunes ou oranges sur les pédales.
• Le catadioptre blanc à l’avant, de préférence sur la tige du guidon ou sur le guidon même.
N.B. Autres catadioptres : orange sur pédales, blanc sur guidon.
• Rôle des catadioptres : rappel des objets réfléchissants.
• Pourquoi un vélo qui ne circule que le jour doit-il être équipé de catadioptre ?
∗ Pour être entendu : le timbre (audible à 20 mètres).
∗ Pour éviter l’obstacle : les freins. (Un c’est assez, deux c’est plus sûr !)
∗ Pour rester maître de son vélo : les pneus, suffisamment dessinés.
2. QUAND LA VISIBILITE EST INSUFFISANTE
Circonstances : obscurité, brouillard, neige, pluie.
Fonctions: voir et être vu.
Accessoires : éclairage (phare, feu rouge arrière).
2B
2.2. L’état du vélo - vérification et entretien
2.2.1. Connaissance des organes essentiels.
2.2.2. Entretien élémentaire : séchage, lubrification.
(Réf. : Programme « Exploration et conquête de l’environnement », notamment « Aspect physique - chimique technique », pp. 38 et suiv.)
2.3. Le code du cycliste
Le cycliste est un conducteur de véhicule.
2.3.1. Comme tout conducteur de véhicule, connaissance et respect des règles de base de la circulation :
∗ Circuler à droite.
∗ Avertir des manoeuvres et des changements de direction. Comment procéder.
∗ Dépasser d’une manière habituelle et dépasser le tram.
∗ Régler sa vitesse : dangers des coups de frein brusques.
∗ Respecter la signalisation générale et les règles (feux, priorité, etc.).
∗ Respecter les droits des piétons :
•
•
•
•
passages réservés,
groupes scolaires,
défilés et cortèges,
piétons sur la piste cyclable.
2.3.2. Comme tout conducteur de véhicule, connaissance et respect des règles propres au véhicule qu’il
conduit.
∗ Une signalisation particulière pour le cycliste :
• obligation (n° D7) et marques au sol pour les pistes cyclable;
• obligation (n° C11);
• indication (signaux F5 « autoroute » et F9 « route pour automobiles » ayant valeur d’interdiction pour
le cycliste et pour d’autres usagers).
∗ Des règles particulières au cycliste dictées par le Code :
⇒ Interdictions :
•
•
•
•
•
d’emprunter la chaussée s’il existe une piste cyclable praticable;
de prendre un camarade sur le cadre ou le porte-bagages;
de lâcher le guidon, les pédales;
de s’accrocher à un véhicule;
de rouler à plusieurs de front, dans les agglomérations, en dehors des agglomérations, à l’approche
d’un véhicule;
• de rouler en tenant un animal en laisse.
2C
⇒ Prescriptions :
• quant au chargement : en longueur, en largeur, en hauteur;
• quant au transport d’un passager : siège aménagé et pose-pieds.
2.3.3. Des règles de prudence dictées par le bon sens.
Le cycliste est un conducteur de véhicule très vulnérable.
« PRIORITE N’EST PAS SECURITE »
∗ Le signal n° 1 a oblige souvent le cycliste à marquer l’arrêt.
∗ Les enfants au jeu.
∗ Les enfants distraits, les automobilistes inattentifs, l’ouverture des portières des voitures, les interruptions de
voie cyclable au carrefour.
∗ Les animaux en liberté.
∗ Les circonstances inhabituelles : travaux, intempéries, ...
∗ Les piétons.
∗ Les handicapés.
Comme tout conducteur, respect des droits des piétons.
2.4. Le code de la route et le cycliste.
L’étude du Code de la route du cycliste fait découvrir de nouveaux signaux.
2.4.1. Organisation des connaissances :
∗ Signaux routiers : couleur, forme (extension maximale).
∗ Outre les feux « rouge, orange, vert » auxquels il répond en tant que piéton, l’enfant cycliste doit aussi
connaître la signification de feux particuliers tels que : clignotant, flèche à droite, ..., et leurs phases
successives.
∗ Les gestes de l’agent et leurs significations; les injonctions de l’agent priment toute signalisation lumineuse;
parallélisme entre la signification des gestes de l’agent et les feux « rouge, orange, vert ».
∗ Le carrefour, le passage à niveau.
Dans la circulation, tout conducteur de véhicule ne peut se permettre d’hésiter.
Les feux, les signaux sont des ordres auxquels il doit obéir IMMEDIATEMENT, dans son intérêt et dans celui
de tous, EN VEILLANT TOUJOURS A PARER A TOUTE SITUATION IMPREVUE.
3A
L’ENFANT CYCLISTE
3. Troisième cycle.
3.1. Un vélo en ordre : garantie de la sécurité
3.1.1. Les accessoires que le Code exige :
1. EN TOUT TEMPS
∗ Pour être vu :
Le catadioptre arrière.
• Pourquoi exige-t-on qu’il soit placé en tout temps ?
• Les autres catadioptres placés sur le vélo (blanc à l’avant, jaunes ou oranges sur les pédales).
Comparaison : « Objets réfléchissants ».
• Rôle des catadioptres :
◊ sur les véhicules,
◊ comme moyens de signalisation.
∗ Pour être entendu :
Le timbre - audible à 20 mètres - les timbres interdits - Pourquoi ?
∗ Pour éviter l’obstacle :
Les freins :
• Un seul est obligatoire, deux c’est plus sûr !
• Différents types de freins.
• Comment freiner efficacement et sans trop de risque.
∗ Pour rester maître de son vélo :
Les pneus suffisamment dessinés, assurent l’efficacité du freinage.
2. DE NUIT OU PAR VISIBILITE INSUFFISANTE
Accessoires supplémentaires exigés :
∗ Pour voir :
Le phare. Couleur : blanc ou jaune.
∗ Pour être vu :
Le feu rouge arrière :
• placé à l’arrière (sur le garde-boue de préférence),
• visible à 100 m.
Attention, des bagages, des vêtements peuvent le cacher.
• Le Code a rendu ces accessoires obligatoires pour que le cycliste puisse VOIR, ETRE VU, ETRE
ENTENDU, EVITER L’OBSTACLE, RESTER MAITRE DE SON VEHICULE.
Relever pour chacun de ces objectifs le ou les accessoires qui s’y rapporte(nt).
• Par analogie et par extension et toujours d’un point de vue fonctionnel :
Accessoires sur véhicules automobiles, équipement obligatoire (trousse de secours, extincteur,
ceintures, triangle, ...). Usage de ces accessoires.
3B
3.2. L’état du vélo - vérification et entretien.
3.2.1. Connaissance du nom des différents organes et de leur fonctionnement.
3.2.2. Entretien précis : lubrification, remplacement des pneus, sabots de freins, réparation d’une fuite,
etc.
Usage de la trousse à outils et contenu essentiel.
(Réf. : Programme « Exploration et conquête de l’environnement », notamment « Aspect physique - chimique technique », p. 38 et suiv.)
3.3. Le code du cycliste
Le cycliste est un conducteur de véhicule.
3.3.1. Comme tout conducteur de véhicule, connaissance et respect des règles de base de la circulation.
(Voir 2ème cycle.)
Synthèse des règles de base.
(Voir 3.4. pour une étude plus systématique.)
3.3.2. Comme tout conducteur de véhicule, connaissance et respect des règles propres au véhicule qu’il
conduit.
∗ Une signalisation particulière pour le cycliste :
• obligation (n° D7 ou marques sur le sol);
• interdiction (n° C11);
• interdiction d’autoroute ou de route pour automobiles qui ont valeur d’interdiction (signaux F5 et F9,
voir piéton);
• les véhicules et autres usagers de la route qui ne sont pas admis sur les autoroutes;
• les différents types de véhicules :
◊ vitesses propres,
◊ âge des conducteurs;
• cyclistes et cyclomotoristes redevenant piétons.
∗ Des règles particulières au cycliste, dictées par le Code :
⇒ Interdiction. (voir 2ème cycle.)
3C
⇒ Prescriptions :
• Quant au chargement :
◊ en longueur,
◊ en largeur,
◊ en hauteur;
• Quant au transport d’un passager.
Quelques prescriptions du même ordre pour d’autres véhicules (cyclomoteur, auto) :
◊ siège du passager, pose-pieds,
◊ espace réservé au conducteur,
◊ place des enfants.
3.3.3. Des règles de prudence dictées par le bon sens.
Le cycliste est un conducteur de véhicule très vulnérable (poids réduits, absence de moteur, freins peu
puissants).
Priorité n’est pas sécurité (voir D.M.).
Le cycliste victime et non coupable.
Les enfants qui jouent; des distraits.
Conseils de prudence : redevenir piéton dans certaines circonstances :
∗ traverser au carrefour,
∗ virer à droite.
Comme tout conducteur de véhicule, respect du droit des piétons (voir D.M.).
3.4. Le code de la route et le cycliste.
∗ L’étude du Code de la route au degré supérieur doit dépasser l’intention de former un cycliste prudent et
discipliné et préparer à long terme le conducteur de véhicule automoteur de demain. Dans cet esprit, elle
fera largement écho aux expériences personnelles vécues dans le milieu familial notamment.
L’organisation des connaissances sera permanente.
*
**
∗ Selon les situations d’apprentissage, l’enseignant développera quelques-uns des points ci-après.
3D
3.4.1. La place sur la chaussée.
∗ Interdite s’il y a une piste cyclable (signalisation).
∗ Le plus près possible du bord droit de la chaussée.
∗ Les cyclistes peuvent rouler à plusieurs de front, en dehors des agglomérations, dans la mesure où ils ne
gênent pas la circulation.
Circulation sur plusieurs files des véhicules automoteurs :
• règles et signalisation,
• cas particuliers.
3.4.2. Dans la circulation, conventions, signalisation.
Les signaux constituent des ordres auxquels le cycliste, comme tout conducteur de véhicule, doit obéir
immédiatement, dans son intérêt et dans celui de tous.
∗ Bornes, refuges, embarcadères, trams, obstacles, etc. :
• Bornes, îlots directionnels :
◊ passer à droite, obligatoirement;
◊ à droite ou à gauche si une double flèche le permet.
• Embarcadères ou refuges : passer à gauche ou à droite :
◊ si le passage est libre : à droite obligatoirement;
◊ si les nécessités de la circulation le justifient, on peut passer à gauche;
◊ obligatoirement à gauche ou à droite s’il existe le signal D1.
• Tram : dépassement normalement par la droite. Exception : dépassement d’un tram à l’arrêt.
• Obstacle sur le trottoir qui oblige le piéton à emprunter la chaussée :
◊ laisser 1 m le long de l’obstacle, si possible;
◊ dans le cas contraire, dépasser l’obstacle à allure réduite.
• Véhicules prioritaires : laisser le libre passage et au besoin s’arrêter.
∗ Les voies interdites, les sens obligatoires :
• Sens interdit et circulation interdite à tous véhicules (signalisation : C1 et C3).
• Voies interdites à certains véhicules (signalisation spécifique : C5, C7, ... et avertissement indirect :
signal F5 « autoroute » et F9 « route pour automobiles »).
• Sens obligatoire et sens giratoire (D1, D3, D5).
3E
∗ Les règles de priorité :
• Les routes prioritaires, les routes débitrices de priorité (signaux de priorité B1 à B15).
• La priorité de droite, signalisation (B17).
L’absence de signalisation et sa signification.
N.B. Article 12.2 : un article qui invite à la prudence.
• Priorité des véhicules sur rails : aucune signalisation; la présence des rails est la seule indication.
• Les chemins de terre et sentiers; jamais de priorité, rarement signalés.
• Perte de priorité lors des remises en marche, une règle du Code (manoeuvre).
• Priorités aux passages étroits (B19 et B21).
∗ La signalisation lumineuse et l’agent :
• La signalisation simple - Synthèse - comparaison avec les gestes de l’agent.
• Flèches vertes, jaunes ou rouges remplaçant les feux verts, jaunes ou rouges.
• Flèche verte et feu rouge ou jaune orange fixe.
• Flèche verte d’évacuation d’un carrefour.
• Feu jaune orange clignotant.
• Feu pour cyclistes.
• Feux suspendus (croix rouge et flèche verte).
Connaître la succession des feux, c’est connaître leur signification propre, c’est être prêt à réagir dans
la circulation.
Avoir de bonnes réactions devant la signalisation lumineuse, c’est garantir la fluidité de la
circulation.
L’agent et la circulation - Signification de ses gestes.
∗ Les manoeuvres :
• Précautions à prendre au démarrage.
• Changement de bande de circulation et processus d’indication :
◊ cycliste,
◊ conducteurs de véhicules automoteurs.
• Autres manoeuvres : demi-tour, sortie de propriétés, garages...
• Dégagement d’un carrefour:
◊
◊
◊
◊
Comment s’engager : précautions à prendre.
Comment se dégager : l’immobilisation au centre d’un carrefour.
Les passages pour piétons (virer à gauche ou à droite et les droits des autres usagers).
La valeur du signal lumineux rouge placé à droite à la sortie du carrefour.
3F
• Changement de direction : avertir de l’intention (art. 19).
Tourner à droite et précautions aux carrefours (priorité des piétons).
Tourner à gauche et précautions (circulation en sens inverse, piétons).
• Changement d’allure : geste du bras (art. 10.2).
• Avertisseur sonore : Ce qui est autorisé pour le vélo, pour les autres véhicules.
Quel doit être son usage. Les abus sont réprimés. (Une signalisation d’indication est, à l’occasion, une
signalisation d’interdiction: hôpital, zone de silence ...).
• Les croisements. Dépassement d’un obstacle et priorité du véhicule venant en sens inverse.
Le passage étroit.
Un véhicule a entamé une manoeuvre de dépassement.
Sur la piste cyclable, même comportement.
• Dépassements :
a) Trams (voir plus haut).
b) Autres véhicules :
◊ par la gauche; une exception : un véhicule qui se trouve au centre de la chaussée (pour tourner à
gauche) doit être doublé par la droite (précautions à prendre au préalable; toujours signaler son
intention);
◊ en respectant des règles d’interdiction prescrites par le code, en respectant une signalisation :
marques au sol, signal n° C35.
♦ Interdictions :
⇒
⇒
⇒
⇒
dans un carrefour, un passage à niveau (quelques exceptions),
au sommet d’une côte, dans un virage masqué,
lorsqu’un autre usager vient en sens inverse,
lorsque la signalisation l’impose.
Prudence redoublée du cycliste :
♦ qui dépasse une voiture à l’arrêt : une portière ouverte,
♦ qui franchit les rails de tram : dérapages fréquents.
• Manoeuvres interdites :
◊ Toutes celles qui gênent la circulation et la sécurité des autres usagers.
◊ Celles qui sont interdites par une signalisation :
♦ dépassement,
♦ virage à gauche ou à droite (C31),
♦ demi-tour sur route (C35).
3G
• Les passages à niveau (voir piéton).
Rappel : les dépassements.
• Vitesse des véhicules.
Limitations générales et limitation dans les agglomérations.
Limitation prescrite par une signalisation, limitation propre à certains type de véhicules.
Toute limitation de vitesse doit avoir une signification pour le cycliste : Prudence ! Vulnérabilité du
cycliste.
Circonstances atmosphériques, encombrements, travaux, ... manoeuvres, carrefours.
Remarques :
◊ signalisation de fin de limitation,
◊ l’autoroute et les vitesses minimales.
• Comment garer son vélo.
Prudence, précautions.
Les règles du stationnement et la signalisation (zone bleue - disque).
Le code a pensé à la fluidité de la circulation, à la sécurité des usagers; le cycliste doit faire preuve de
bons sens, même si aucune règle de stationnement ne le concerne.
3.4.3. Comportement en cas d’accident.
Service 900, aides diverses.
Feu clignotant bleu ou jaune orange.
Véhicules spéciaux : police, gendarmerie, pompiers, ambulances, dépanneuses, véhicules d’assistance routière.
3.4.4. Tableau structuré des signaux routiers.
(Aboutissement du travail des six années dans l’école.)
CHAPITRE VI
ORGANISATION DE L’ECOLE ET SECURITE ROUTIERE
1.
2.
3.
4.
En matière de Sécurité routière.
Aide-mémoire à l’usage du chef d’école.
Collaboration de l’école et de la famille.
Collaboration de l’école et des diverses institutions qui
s’intéressent à la Sécurité routière.
« Un programme implicite qui a une importance extrême en ce qu’il est générateur de qualifications générales
au niveau des attitudes de vie transparaît au travers de l’organisation de l’école » (1).
1. EN MATIERE DE SECURITE ROUTIERE...
INDEPENDAMMENT DE L’ACTION DES EDUCATEURS, LA PROTECTION DE L’ENFANT DEPEND
TOUJOURS, POUR UNE LARGE PART DE L’ATTITUDE DES AUTRES USAGERS DE LA ROUTE.
Art. 40.2. - A.R. 1er décembre 1975 : « ... le conducteur doit redoubler de prudence en présence d’enfants, de
personnes âgées ou de handicapés, ... ».
LES POUVOIRS PUBLICS, LES ASSOCIATIONS DE PARENTS, LES ORGANISMES SPECIALISES, LA
GENDARMERIE, LA POLICE ET LES ENSEIGNANTS VEILLENT EN COLLABORATION A LA PLUS
GRANDE PROTECTION DES ECOLIERS ET A LEUR EDUCATION.
LES AUTORITES COMMUNALES sont habilitées à rechercher et à mettre en oeuvre les mesures efficaces de
sécurité en sollicitant selon le cas, l’intervention des Services Provinciaux ou de l’Etat.
TOUT CHEF D’ETABLISSEMENT a pour devoir d’être attentif en permanence aux problèmes particuliers dus
à l’implantation de son école, d’en informer par écrit l’autorité communale et de lui soumettre ses suggestions.
A.M. 15 avril 1929. - « Règlement d’ordre intérieur des athénées royaux » :
« Art. 24. ... Lorsque l’athénée se trouve situé dans une rue où la circulation est intense, le chef d’établissement
doit inviter l’administration communale à placer des écriteaux pour attirer l’attention des conducteurs de
véhicules sur la proximité d’une école. Au début de chaque année scolaire, le chef d’établissement notifie à la
police locale les heures d’entrée et de sortie des élèves ... ».
2. AIDE-MEMOIRE A L’USAGE DU CHEF D’ETABLISSEMENT.
2.1. Signaux :
∗ Le signal n° A23 (« endroit spécialement fréquenté par des enfants ») est-il utilisé à tous les endroits requis
autour de l’établissement ?
∗ Opportunité d’une limitation de vitesse (signal C43).
N.B. : L’effet de surprise est parfois plus meurtrier dans les endroits peu fréquentés.
∗ Opportunité d’utiliser les signaux lumineux.
2.2. Etat des lieux :
Par exemple, trottoir inaccessible les jours de marché ou impraticable pendant des travaux prolongés, ...
2.3. Espaces protégés :
∗ Opportunité de réserver devant l’école un ou plusieurs passages protégés pour piétons et pour cyclistes, avec
ou sans signaux lumineux.
∗ Installation éventuelle de barrières le long de la bordure du trottoir en face de l’école pour endiguer
l’affluence des piétons et canaliser la sortie des élèves.
∗ Aire de stationnement limité pour les parents automobilistes.
∗ Selon les cas, interdiction pour les véhicules de stationner aux abords de l’école.
2.4. Personnes préposées au service d’ordre à l’entrée et à la sortie de l’école :
∗ Recours éventuel à un agent de la circulation.
∗ Equipement éventuel d’une patrouille scolaire toujours placée sous surveillance (voir document Via Sécura).
∗ Rôle du personnel enseignant à préciser; des ordres de services et des tableaux horaires fixeront avec
précision, les lieux, la durée et la nature des surveillances à exercer à l’entrée et à la sortie de l’école.
∗ Assurance du personnel et des élèves.
2.5. Enseignement :
2.5.0. Veiller à ce que chaque membre de l’équipe éducative dispose du présent programme.
2.5.1. Plan de travail général (voir chap. VI, 3.3., et choix dans les tableaux généraux, chap. V.).
2.5.2.
« La concertation de tout le personnel d’un établissement et en particulier de ceux qui interviennent dans une
même année d’étude, permettra de mieux cerner et d’atteindre plus sûrement les objectifs retenus » (2).
2.5.3. Conseils pédagogiques et contrôle par classe de la coordination des activités des divers membres de
l’équipe éducative, évaluation.
2.5.4. Matériel didactique, éventuellement piste de circulation.
2.5.5. Doter chaque classe d’une brochure « Code de la route » (texte intégral) et des documents nécessaires
aux travaux des élèves (recherches individuelles ou en équipes).
2.5.6. Séances pratiques pour les jeunes cyclistes. Contrôle des vélos (voir chap. III, 5.3).
2.5.7. Collaboration avec les familles (voir 3 ci-après).
2.5.8. Collaboration avec des organismes extérieurs (voir 4 ci-après).
2.5.9. Participation à des épreuves externes (Via Sécura, ...).
3. COLLABORATION DE L’ECOLE ET DE LA FAMILLE.
«L’éducation est une oeuvre qui réclame de nombreux concours. En particulier, elle atteint mieux ses objectifs
si une confrontation permanente est établie entre les deux partenaires principaux que sont l’école et la
famille » (2).
3.1. Une circulaire portera à la connaissance des parents, les dispositions du règlement qui concernent :
∗ les heures d’entrée et de sortie;
∗ l’accompagnement des enfants;
∗ le déplacement et la surveillance des rangs;
∗ l’utilisation des bicyclettes personnelles des écoliers;
∗ l’utilisation des autobus scolaires et autres moyens de transport publics;
∗ l’invitation à viser certains cahiers et notamment les travaux « Code de la route ».
3.2. Le contact avec les parents peut être maintenu par divers moyens :
rencontres personnelles, classes ouvertes, réunions, notes à faire signer dans les cahiers des élèves, distribution
de circulaires polycopiées ...
3.3. En matière de circulation routière, les familles devraient être les meilleures alliées de l’école. Celle-ci se
doit pourtant d’exercer « avec tact et perspicacité » une mission de persuasion et d’information auprès des
parents qui resteraient indifférents.
3.4. Dans une action bien comprise et bien coordonnée, une attitude valorisante de la part des enseignants,
des parents et du public devrait entourer l’obtention par les écoliers de « badges » ou de brevets et la réussite de
concours placés sous le signe de la Sécurité routière. Par leur contenu, ces épreuves doivent être accessibles à la
masse des élèves pour en stimuler les progrès et non rechercher les performances de quelque sujet exceptionnel.
4. COLLABORATION DE L’ECOLE ET DES DIVERSES INSTITUTIONS QUI S’INTERESSENT A
LA SECURITE ROUTIERE.
4.1. Les initiatives du Conseil supérieur de la Sécurité routière, de Via Sécura, de la Gendarmerie nationale,
des Polices locales, se multiplient dans le domaine de l’initiation des écoliers à la Sécurité routière.
Ces organismes disposent maintenant d’un matériel que la plupart du temps, les écoles ne possèdent pas
encore (piste de circulation, maquettes, films, dias, ...).
4.2. Remarques.
4.2.1. L’intervention de ces organismes, si efficace soit-elle, ne dispense pas l’école de son action permanente
en la matière mais doit s’intégrer à celle-ci (loi du 30 juillet 1971).
4.2.2. Les tournées organisées par les services nationaux ne peuvent forcément satisfaire le calendrier établi
par toutes les écoles. Parce qu’elles apportent un complément nécessaire à l’éducation, ces interventions seront
accueillies favorablement, quels que soient les aménagements d’horaire qui s’imposent.
4.2.3. Par contre, dans le déroulement de l’enseignement, à chaque degré, l’école choisira le moment
opportun pour solliciter le concours de la police ou de la gendarmerie, à l’occasion d’activités pratiques dans la
localité.
4.2.4. Là, où une collaboration permanente existe entre la police locales et les écoles, il est souhaitable que le
chef d’établissement provoque en début d’année scolaire, un échange dynamique en vue d’élaborer un plan
d’action commune qui s’inspire du présent programme. Les rôles respectifs et complémentaires des membres de
cette équipe éducative seront précisés, les parents pouvant d’ailleurs y être associés. Pour ce qui est de l’école,
les maîtres de religion, de morale, d’éducation physique doivent être intéressés autant que les titulaires de
classe, en fonction du rôle spécifique qui est le leur.
CHAPITRE VII
RECOMMANDATIONS A L’USAGE DE L’ENSEIGNEMENT SPECIAL
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Une place privilégiée.
Des aspects spécifiques.
La nécessaire interdépendance des disciplines orthopédagogiques.
Les transports scolaires.
Collaboration avec les familles.
Une initiation qui s’intègre à l’éducation générale.
1. UNE PLACE PRIVILEGIEE
La meilleure intégration sociale possible étant l’objectif premier de l’enseignement spécial, l’éducation à la
sécurité routière y occupe normalement une place privilégiée dans l’emploi du temps et les objectifs généraux
énoncés au chapitre II ci-dessus y prennent un relief tout particulier.
Les informations et directives des chapitres précédents s’appliquent à l’enseignement spécial où les titulaires de
classe choisiront la matière à enseigner en fonction des potentialités de leurs élèves.
Dans la diversité des cas, les aptitudes de chaque enfant conditionnent une action pédagogique finement ajustée
en vue de la création ou du renforcement d’attitudes sociales valables.
Les maîtres feront preuve d’une grande flexibilité, c’est-à-dire qu’ils seront capables d’appliquer un large
ensemble de styles d’enseignement.
2. DES ASPECTS SPECIFIQUES
Si l’enseignement spécial adopte et partage pleinement les directives et programmes des enseignements
ordinaires préscolaire et primaire, il est bon d’attirer l’attention sur certains aspects qui lui sont spécifiques :
∗ Apprendre à affronter la rue.
∗ Tenir compte du développement génétique et de l’intelligence pour concevoir un « training ».
∗ Exercer certains enfants à maîtriser une impulsivité débordante.
∗ Apprendre à surmonter une peur et une méfiance de tout, pour agir le plus rapidement possible.
∗ Habituer à bien voir avant d’agir.
En ce qui concerne les cyclistes déficients auditifs, l’utilisation du ou des rétroviseurs est primordial.
Il importe donc d’habituer ces enfants à :
• avoir un vélo bien équipé;
• à se servir du rétroviseur;
• à apprécier les distances.
∗ Réagir correctement à certains signaux sonores (avertissements des voitures).
Dans certains cas (à proximité des écoles réservées aux déficients visuels), les feux lumineux rouge, vert et
orange sont renforcés d’une sonnerie.
∗ Créer des conditionnements si la symbolisation est inaccessible.
∗ Reconnaître et réagir correctement face à certains signaux routiers (ne pas être présomptueux ni trop
limitatif).
∗ Utiliser le système de conventions des signaux routiers dans tous les milieux (classe, école, ...).
La permanence de certaines conventions dans les situations diverses favorisera l’installation de
comportements adaptés. Ainsi, toujours, le rouge sera synonyme d’interdiction, le vert de permission.
∗ Apprendre à s’adresser à autrui et notamment aux agents de la circulation : oser et savoir demander de
l’aide.
∗ L’éducation à la Sécurité routière des enfants handicapés moteurs se déplaçant dans des voiturettes doit être
différenciée :
a) s’il s’agit d’une voiturette non motorisée, l’enfant doit respecter les règles du piéton;
b) s’il s’agit d’une voiture motorisée, ne permettant pas de circuler à une vitesse supérieure à celle du pas,
l’enfant peut circuler sur le trottoir ou sur l’accotement; il doit alors appliquer les mêmes règles que les
piétons. Il peut éventuellement aussi circuler sur la chaussée, mais il devient alors un conducteur et doit
respecter les mêmes règles que tous les conducteurs.
3. L’INTERDEPENDANCE DES DISCIPLINES ORTHOPEDAGOGIQUES
L’enseignement spécial se distingue de l’enseignement fondamental ordinaire par l’action conjuguée d’un plus
grand nombre de spécialistes. L’éducation à la Sécurité routière convient particulièrement pour illustrer
l’interdépendance de toutes les disciplines orthopédagogiques :
Titulaire
Ed. ph.
Rel./
Mor.
Logop.
Kinés.
Méd.
Inf.
Puér.
Ergoth.
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1.
Apprendre à affronter la rue.
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2.
Un « training ».
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3.
Impulsivité débordante
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4.
Agir plus rapidement
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5.
Voir et agir (déficients auditifs)
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6.
Entendre et agir (déficients visuels)
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7.
Symbolisation inaccessible
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8.
Choix des signaux routiers
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9.
Intégration des signaux dans le milieu
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10. Aspect relationnel
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11. Cas des enfants circulant en voiturette
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Les diverses compétences se complètent et se renforcent mutuellement pour favoriser le meilleur
épanouissement possible de chaque enfant.
Dans un souci d’efficacité, la direction de l’école coordonne les activités de chacun des membres de l’équipe.
4. LES TRANSPORTS SCOLAIRES
Quelques règles essentielles :
a) La direction de l’école s’assure des conditions de sécurité du transport des élèves : capacité du véhicule, état
du véhicule, compétence du chauffeur.
b) Dans certains cas (type 4), elle sollicite la pose de ceintures ou la fixation de rails d’ancrage pour
voiturettes.
c) Le convoyeur assume la responsabilité des élèves depuis le lieu d’embarquement des élèves jusqu’à l’école
et de l’école au lieu de débarquement.
d) Il habitue les enfants à embarquer et à débarquer calmement. Au retour, il veille à ce que les éventuelles
traversées de routes se fassent en toute sécurité et en passant par l’arrière du véhicule.
e) Il maintient l’ordre dans le car, empêche les enfants de passer la tête aux fenêtres et en cas de panne, assure
une surveillance active.
f) Il apprend aux enfants à se comporter correctement dans les transports en commun.
5. COLLABORATION AVEC LES FAMILLES
L’école a une mission d’information et de formation auprès des parents qui sont les éducateurs privilégiés des
enfants. Elle peut donc organiser à leur intention une sorte de formation continuée.
L’éducation à la Sécurité routière n’est-elle pas un thème privilégié ?
Des discussions, des concertations, des échanges fructueux sont propices à la mise en place d’une stratégie
éducative globale. Avec certains enfants, les points de référence sont permanents.
Vu par l’école ou par la famille, les impératifs de la circulation restent identiques. Apprendre à les faire
respecter est donc l’affaire de toutes les personnes qui éduquent l’enfant handicapé.
Pour intéresser un maximum de familles et faire d’elles des collaboratrices de choix, l’école dispose de moyens
très simples :
∗ la « lettre circulaire »;
∗ le journal scolaire;
∗ les réunions avec :
•
•
•
•
les projections de films,
les montages audio-visuels,
les conférences,
les visites à domicile.
« Apprendre à affronter la rue » se fait le plus fréquemment en compagnie des membres de la famille. Il
importe donc que très tôt, ceux qui en ont besoin trouvent la confiance nécessaire pour dépasser leurs craintes
bien compréhensibles. Avec l’école, ces parents apprendront à remplir sans inhibition, leur rôle en matière
d’initiation à la Sécurité routière. La réussite de celle-ci est liée plus qu’ailleurs à la collaboration étroite et
indispensable entre la famille et l’école.
6. UNE INITIATION QUI S’INTEGRE A L’EDUCATION GENERALE
Au départ de l’éducation à la Sécurité routière, il est possible d’aborder toutes les disciplines scolaires et à tous
les niveaux :
∗ reconnaissance des couleurs,
∗
∗
∗
∗
∗
∗
∗
∗
reconnaissance des formes,
langage (sous toutes ses formes),
motricité,
dichotomies du genre : « Je peux - je ne peux pas »,
système métrique,
temps,
espace,
rythme ...
Le temps consacré à cette éducation s’imbrique donc dans le temps imparti aux autres matières, tant au niveau
des maîtres des cours généraux qu’au niveau des rééducateurs.
CHAPITRE VIII
POUR CONCLURE
∗ Un enfant tué, chaque jour de classe; 250 par an ...
∗ Douze enfants blessés chaque jour de classe; 10.000 par an ...
∗ L’enjeu de l’initiation à la sécurité routière est d’importance !
La présente brochure apporte un maximum d’informations et de suggestions aux enseignants. Mais l’erreur,
pour ceux-ci, serait de tomber dans un enseignement encyclopédique et livresque.
En fonction des circonstances locales, chaque équipe éducative CHOISIRA dans les thèmes du programme ceux
qui répondent aux besoins réels de ses élèves. Elle exploitera ces thèmes dans un esprit de collaboration
pluridisciplinaire en vue de développer chez chaque enfant les comportements indispensables à sa sécurité.
Savoir et savoir-faire seront au service d’un savoir-être qui conduit à la courtoisie, à la prudence, à la maîtrise
de soi et au respect d’autrui, à la sécurité de tous.
CHAPITRE IX
DOCUMENTATION
1. BIBLIOGRAPHIE
∗ PLOMTEUX, G., Min. des Comm., d’après les Bulletins de l’Institut national de Statistiques, Bruxelles.
∗ COORNAERT, G., « Le Code de la route de l’écolier », Degré moyen, Degré supérieur, Ed. S.A. Chevron
Oil Belgium N.V., Bruxelles, s.d.
∗ Minist. Ed. Nat., « Education physique », Programme ens. présc. et prim. de l’Etat, Bruxelles, 1969,
Direction générale de l’Organisation des études.
∗ BLOOM, B.S. et coll., « Taxonomie des objectifs pédagogiques », t. 1 et t. 2, trad. M. Lavallée, Montréal,
Education nouvelle, 1969 et 1970.
∗ D’HAINAUT, L., « Cadre conceptuel pour la construction des curricula ». Univ. Etat Mons,
U.N.E.S.C.O., 1974.
∗ D’HAINAUT, L., « Un modèle pour la détermination et la sélection des objectifs pédagogiques du domaine
cognitif », in « Enseignement programmé », 1970.
∗ DE LANDSHEERE, V. et G., « Définir les objectifs de l’éducation », Liège, G. Thone, 1975.
∗ BRISMER, R., « L’écolier et la sécurité routière. Enquête 1959-1974. Ens. prim. » Univ. Etat, Mons, 1974.
Prof. F. Hotyat et D. Delépine-Messe.
∗ HOTYAT, F., « Eduquer pour le monde de demain », La rénovation de l’enseignement primaire, Bruxelles,
1973. Direction générale de l’Organisation des études.
∗ Minist Ed. Nat., « Exploration et conquête de l’environnement », t. 1, Réforme pédagogique de
l’enseignement primaire, Bruxelles, 1975, Direction générale de l’Organisation des études.
∗ VANDEVELDE, L. et VANDER ELST, G., « Peut-on préciser les objectifs en éducation ? », Paris,
Bruxelles, Nathan, Labor, 1975.
2. BROCHURES ET MATERIEL DIDACTIQUE DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA SECURITE
ROUTIERE ET DE VIA SECURA (1)
∗ Code de la route de l’écolier (Partie I - 3ème et 4ème années d’étude de l’E.P.).
∗ Code de la route de l’écolier (Partie II - 5ème et 6ème années d’étude de l’E.P.).
∗ Code de la route du jeune cycliste (pour les élèves, à partir de la 4ème année d’études de l’E.P. pour
l’enseignement moyen).
∗ Code de la route illustré (pour les élèves de l’enseignement moyen).
∗ Code de la route - texte intégral (mis à jour régulièrement).
∗ Planches didactiques (représentation des règles de la circulation routière pour les piétons et les cyclistes,
avec brochure explicative).
∗ Divers imprimés : affiches, vignettes, dépliants...
∗ Brochures : Les patrouilles scolaire. Pistes d’éducation routière.
Films ou diapositives.
∗ « Jeune piéton » avec brochure explicative.
∗ « Jeune cycliste » avec brochure explicative
Films (couleurs - 16 mm).
∗ « Jeune piéton, mon ami » - 4 parties - Durée totale 45 minutes.
∗ « Deux roues » - 4 parties - Durée totale 40 minutes.
∗ Qu’elle est verte ma prairie - Durée 20 minutes.
∗ Youppy - Série de films de court métrage, chacune d’un durée d’environ 5 minutes.
∗ La circulation et son code - Trois parties d’environ 30 minutes chacune - Durée totale : 1 h 30.
∗ Autocritique - Durée 12 minutes.
NOTES BAS DE PAGE
CHAPITRE I
(1)
Statistiques : bibliographie, 1°.
(2)
Bibliographie, 2°.
CHAPITRE II
(1)
« Eduquer pour le monde de demain », p. 16; bibliographie, 10°.
(2)
« Eduquer pour le monde de demain », p. 27; bibliographie, 10°.
CHAPITRE IV
(1)
En ces domaines, pour ce qui concerne les écoliers, le rôle des parents est prépondérant.
(2)
Bibliographie, 4°
(3)
« Eduquer pour le monde de demain », p. 16; bibliographie, 10°.
(4)
D’HAINAUT, bibliographie, 5°.
(5)
« Eduquer pour le monde de demain », p. 22; bibliographie, 10°.
(6)
Bibliographie, 5°.
(7)
L’activité de production divergente consiste à fournir à un stimulus ou à une situation qui admettent un
assez grand nombre de réponses adéquates :
∗ soit le plus grand nombre de réponses adéquates possibles;
∗ soit de réponses adéquates originales (c’est-à-dire de faible fréquence dans une grande population)
(D’HAINAUT, bibliographie, 6°).
(8)
« Eduquer pour le monde de demain », bibliographie, 10°.
(9)
«Exploration et conquête de l’environnement », p. 13; bibliographie, 11°.
(10) Les numéros des signaux sont ceux du code de la route.
(11) Bibliographie, 8°.
(12) Bibliographie, 9°.
(13) Bibliographie, 8°.
(14) « Exploration et conquête de l’environnement », p. 13; bibliographie, 11°.
(15) Y compris éventuellement les signaux B1, B3, B7, B15, B17.
(16) Y compris éventuellement les signaux B19, E1, E3, E5, E7, E11, E13, E15.
(17) Y compris éventuellement les signaux B21, E9a à E9g.
(18) « Eduquer pour le monde de demain », p. 19, bibliographie, 10°.
(19) Bibliographie, 8°.
(20) Eduquer pour le monde de demain », p. 18, bibliographie, 10°.
(21) Programme Education Physique, p. 50; bibliographie, 3°.
(22) « Exploration et conquête de l’environnement », pp. 38 et suiv.; bibliographie, 11°.
(23) « Education pour le monde de demain », p. 9; bibliographie, 10°.
(24) Bibliographie, 5°.
(25) Bibliographie, 4°, Tome 2.
(26) VANDEVELDE, L. et VANDER ELST, P., pp. 20 et suiv.; bibliographie, 12°.
(27) Bibliographie, 12° :
Autre niveaux.
∗ 6.2.4. « Apprendre à CONCEPTUALISER et à ORGANISER ces valeurs ».
∗ 6.2.5. « Apprendre à vivre conformément à un SYSTEME DE VALEURS par lequel on se distingue et on
se caractérise ».
(28) « Eduquer pour le monde de demain », p. 22; bibliographie, 10°
(29) DE LANDSHEERE, V. et G., bibliographie, 7°.
(30) « Exploration et conquête de l’environnement », p. 11; bibliographie, 11°.
(31) Le non respect de la règle de « dépassement » est repris dans la liste des infractions graves en matière de
roulage.
(32) D’HAINAUT; bibliographie, 6°; cité aussi par DE LANDSHEERE, pp. 215 et suiv.; bibliographie, 7°.
(33) Bibliographie, 6°.
(34) Bibliographie, 8°.
(35) « Eduquer pour le monde de demain », p. 23 et suiv.; bibliographie, 10°.
(36) Bibliographie, 5°.
(37) « Eduquer pour le monde de demain », p. 7; bibliographie, 10°.
CHAPITRE VI
(1)
« Eduquer pour le monde de demain », p. 20; bibliographie, 10°.
(2)
« Eduquer pour le monde de demain », p. 13; bibliographie, 10°.
CHAPITRE IX
(1)
Les brochures et ce matériel didactique sont édités par Via Secura et le Conseil supérieur de la Sécurité
routière, rue de la Loi 217b, 1040 Bruxelles. Une notice avec toutes les explications relatives à ces
travaux et à ce matériel didactique est envoyée sur demande.

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