1 - Rappels mathématiques Ensembles Relations
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1 - Rappels mathématiques Ensembles Relations
L3-TL 2008/09 1 - Rappels mathématiques Ensembles Définition en Exemple Commentaire extension Σ = {a, b, c} Ce sont des ensembles finis dont on peut énumérer les éléments. intention E = {x ∈ Z | ∃y ∈ Z, x = 2y} Notations : – Ensemble vide : ∅ – Opérations ensemblistes : – – – – – – ∈ ⊆, ∪, ∩ différence : E\E1 = {x ∈ E | x ∈ / E1 } ) 1 = {x ∈E|x∈ / E1 } complémentaire : E1 ou ∁E E P(E) : ensemble des parties de E ; P(E) = {E1 | E1 ⊆ E). produit cartésien : E1 × E2 = {(x1 , x2 ) | x1 ∈ E1 et x2 ∈ E2 } Questions – Dire ce qui différencie le complémentaire de la différence. – Donner une expression équivalente à E1 \E2 . Indication : utiliser l’intersection (E1 \E2 = . . . ∩ . . .) – Soit Σ = {a, b, c, d}. Donner P(Σ). Relations Relation binaire Relation n-aire R ∈ P(E1 × E2 ) ; R est un ensemble de couples. On écrit habituellement x1 Rx2 pour (x1 , x2 ) ∈ R. R ∈ P(E1 × E2 × . . . × En ) Question Dire si – une fonction peut toujours s’écrire sous forme relationnelle. Exemple f : E1 → E2 – une relation n-aire peut s’écrire sous forme de fonction. 1 Stabilité, fermeture (clôture) Stabilité Un ensemble E1 est fermé ou stable pour une opération (ou relation) si, lorsqu’on applique la relation à n’importe quel élément de l’ensemble, le résultat est encore dans l’ensemble. Autre définition : Soit E un ensemble, R une relation n-aire sur E (R ⊆ E n ) et E1 un sous-ensemble de E. E1 est dit stable par R ou close par R si ∀ x1 , x2 , . . . , xn−1 , xn ∈ E x1 ∈ E1 , x2 ∈ E1 , . . . , xn−1 ∈ E1 et (x1 , . . . , xn ) ∈ R ⇒ xn ∈ E1 Fermeture (ou clôture) Quand un ensemble E1 n’est pas fermé ou stable par une relation R, il existe un plus petit ensemble F de E tel que – E1 ⊂ F ⊆ E et – F stable par R On dit que F est la clôture ou la fermeture de E1 par R. Questions 1. Vérifier que : – N est stable par addition – N est non stable pour la soustraction – Z est stable pour la soustraction 2. Dire si les ensembles suivants sont stables pour l’opération indiquée. Si la réponse est négative, donner leur clôture. – l’ensemble des intervalles de N pour ∩. – l’ensemble des intervalles de N pour ∪. – l’ensemble des entiers impairs pour la multiplication. – l’ensemble des entiers négatifs pour la soustraction (dans Z). – l’ensemble des entiers négatifs pour la multiplication. 3. Comme les relations sont des ensembles, on peut parler de fermeture d’une relation(/ensemble) par une autre relation(/opération). – la fermeture réflexive transitive d’une relation R, notée R∗ est la fermeture de R pour les relations de reflexivité et de transitivité – la fermeture transitive de R est notée R+ Application : donner la fermeture réflexive transitive de la relation R = {(a, a), (a, c), (a, d), (d, d), (d, e), (e, b), (e, e)} 2 Ensemble dénombrable – Tout ensemble fini est dénombrable (on peut énumérer, compter ses éléments). – Un ensemble infini E est dénombrable s’il existe une bijection de E vers N (i.e. E et N sont équipotents soit card(E)= card(N)) Il existe des ensembles infinis non dénombrables. Exemple : P(N), parfois noté 2N est non dénombrable. Questions Vérifier que : – l’ensemble des entiers impairs est dénombrable. – l’ensemble des entiers relatifs Z est dénombrable. – l’union de deux ensembles dénombrables est dénombrable. Pour simplifier le raisonnement, on supposera les deux ensembles disjoints. – un sous-ensemble infini d’un ensemble infini dénombrable est infini dénombrable. Principes de démonstration a) Raisonnement par l’absurde Rappeler les principes du raisonnement par l’absurde (RA). b) Démonstration par récurrence – Rappeler les principes de la démonstration par récurrence. – Montrer par récurrence que n4 − 4n2 est divisible par 3, ∀n ≥ 0. 3