Un bébé toute seule - Bienvenue au Daily Sims ! Visitez donc nos

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Un bébé toute seule
EPISODE 5
Par Clio59
De retour chez elle, Judith convoque son frère ainsi que sa mère dans le salon. Elle insiste pour qu’ils s’assoient et bien
que Kévin soit réticent, il fini par s’installer sur le divan à coté de Carmen. Judith se sent stressée mais en même temps
heureuse et bien décidée à leur annoncer la nouvelle. Elle se positionne devant eux, prend un air sérieux et se lance enfin.
Judith : J’ai demandé à ce que vous veniez ici parce que j’ai quelque chose d’important à vous dire.
Kévin : Tu as enfin trouvé quelqu’un ! Alléluia !
Judith : Non ce n’est pas du tout ça !
Kévin : Et bien vas-y ! Accouche ! Je n’ai pas que ça à faire ! S’impatiente-t-il.
Carmen : Tu peux prendre cinq minutes de ton temps pour écouter ce que ta sœur a à dire !
Judith : Je ferai vite !
Kévin : Tant mieux !
Voir son frère s’énerver, la stresse encore plus, mais cela ne change rien, elle veut partager son bonheur même si elle sait
éperdument que son frère ne sera pas enchanté.
Judith : Aujourd’hui je suis allée voir un spécialiste en gynécologique et en insémination artificielle ! Annonce t-elle
calmement.
Kévin : Quoi ? Rétorque t-il abasourdi.
Judith : écoute ! Je comprends que cela te paraisse invraisemblable, mais j’ai maintenant trente ans et je veux un enfant
avant d’être en maison de retraite !
La réaction de son frère ne se fait pas attendre plus longtemps, son visage se décompose et devient blanc puis se colore
légèrement au fil des paroles qu’il prononce avec colère.
Kévin : Tu ne comptes pas avoir un enfant seule tout de même ? Et en plus avant le mariage ? Tu en fais quoi toi des
obligations familiales ?
Carmen : Kévin, calme-toi et laisse ta sœur continuer dans ses explications !
Kévin sent la rage monter en lui et très vite il se laisse emporter par celle-ci tandis que Carmen reste calme.
Kévin : Maman, elle veut avoir un enfant et toi, tu vas la laisser salir la famille ?
Judith : Alors là ! Je ne salis pas la famille, mais mon corps a des besoins auxquels à ce stade il est dur d’y subvenir.
Kévin : Et seulement par égoïsme tu veux foutre en l’air cette famille ? Je ne te laisserai pas faire ça ! Grogne t-il rouge
de colère avant de se lever du fauteuil.
C’est furieux que Kévin s’apprête à sortir de la maison. Mais il est arrêté par la voix douce de sa mère. Il ne comprend pas
comment elle peut rester aussi calme après l’annonce que vient de faire sa sœur.
Carmen : Ta sœur n’a pas fini de s’expliquer, je ne t’ai donc pas appris la politesse !
Judith essaie de reprendre la parole avec douceur, mais elle n’arrive pas à s’y tenir. Il commence a l’agacer et elle n’arrive
pas à rester le plus calme possible pour s’expliquer, même si il n‘y a plus rien à dire, elle veut un enfant et elle aura ce
bébé.
Judith : J’aurai ce bébé que tu le veuilles ou non ! C’est ma vie et la futur vie d’un petit être innocent qui est en jeu !
Kévin : égoïste… Lâche t-il sans la regarder.
C’en est trop, elle s’avance vers son frère et sous le bruit de pas que font ses chaussures Kévin comprend qu’elle est
froissée. Il se retourne et prend la parole avant que celle-ci le fasse.
Kévin : Tu n’as pas intérêt d’avoir ce bébé, tu as compris !
Judith : Ah oui ! Faut-il que je fasse comme toi que je me marie avec le premier venu pour assouvir mes envies ?
Kévin : De quoi parles-tu ?
Judith : De toi et de ce mariage avec virginie ! Vous vous mariez dans le seul but de pouvoir fonder une famille ! Et l’amour
dans tout ça ?
Kévin : ça n’a rien à voir !
Judith : Si ça tombe toi aussi tu n’as pas tenu à cette fichue tradition !
Kévin : Ma vie sexuelle ne te regarde pas !
Kévin part plus en colère que jamais, Judith sait qu’elle a vu juste et qu’elle a touché à un point sensible. Mais voilà sa
mère n’était pas au courant et elle va sans doute lui demander des explications.
Judith : Maman, je suis désolée, je… Commence t-elle gênée.
Carmen : Ne t’en fais pas, je savais moi aussi que ton frère ne tiendrait pas à ces règles familiales et c’est normal c’est
devenu un homme.
Judith : Mais moi je suis toujours le vilain petit canard, pourquoi ?
Carmen : Tu n’es pas le vilain petit canard et si tu veux tout savoir, tu as mon accord pour cet enfant.
Judith : C’est vrai ? Dit-elle, pas certaine d’avoir bien entendu.
Carmen se rapproche de sa fille, elle affiche un air sérieux qui fait frissonner de peur Judith. Carmen se veut rassurante
c’est pourquoi elle affiche un sourire, mais ça ne marche visiblement pas, Judith sent que quelque chose va s’écrouler
autour d’elle.
Carmen : écoute, je viens de perdre ton père et je…
Judith : Maman…Interrompt-elle, certaine que ce qu’elle va entendre la bouleversera.
Carmen : Je ne suis pas toute jeune et je suis comme ton père… malade…
Judith : Non maman, tu ne l’es pas !
Carmen : Si et c’est bien pour ça que je veux que tu aies cet enfant, je veux te voir épanouie avant de partir de cette
terre.
Carmen : Pourquoi, pourquoi toi aussi tu dois m’abandonner ? Crie t-elle avant de monter dans sa chambre pour pleurer
toutes les larmes de son corps.
Carmen ne retient pas sa fille. Elle la regarde partir un pincement au cœur.
8 mois se sont écoulés. Huit long mois pour Judith qui à chaque fois qu’elle allait chez son médecin spécialiste avait
toujours un résultat négatif pour sa future grossesse. A force de voir le docteur DURCH elle s’est liée d’amitié puis on
approfondie leur relation. Mais pour Kévin et Virginie les mois avaient passés trop vite.
Aujourd’hui c’est le jour de leur mariage et Judith n’est toujours pas réconciliée avec son frère depuis son annonce
d’avoir un bébé. Elle se prépare mais n’a pas vraiment envie d’y assister, seulement quelqu’un doit rester au près de sa
mère et elle ne veut pas l’abandonner pour des enfantillages.
Quelques minutes plus tard Carmen entre dans la chambre. Elle trouve sa fille installée sur le lit, affichant un air
maussade sur le visage. Elle s’arrête devant le miroir et contemple les dégâts occasionnés par le temps.
Carmen : Tu ne trouves pas que je devrais mettre un gilet ou une veste pour cacher ces horribles bras ?
Judith : Maman tu es toujours aussi belle qu’avant !
Carmen : Si tu devais vendre une maison en parlant de cette façon tu n‘arriveras pas à la faire acheter !
Judith : Mais maman je suis pas agent immobilier… et … je ne suis pas…contente pour ce mariage ! Répond t-elle dans un
souffle.
Carmen : Je sais que pour toi ce n’est pas facile. Tu as toujours cru que tu te marierais la première, mais voilà c’est Kévin
le premier et non toi ! Ton tour finira part arriver. Soit patiente !
Le mariage se passe en plein air sur les directives des futurs mariés. Mais le beau temps lui n’est pas au rendez-vous.
Seul Daryl, Miriam et leurs enfants étaient présents. Et même s’il pleuvait, l’air chaud suffisait à rappeler que l’on était
en été.
Judith et Carmen sont assises au premier rang, ce qui normal lorsqu’on fait partie de la famille. Pourtant Judith se serait
bien installée au dernier banc. Même si elle s’est promise de ne rien écouter, elle ne s’est pas promise de se taire pour
quelques commentaires désobligeants.
Judith : Franchement c’est pitoyable !
Carmen : Judith !
Judith : Mais maman, il pleut !
Carmen : Mais il fait très bon !
Judith : Si je suis malade, il me le payera ! Jure t-elle avant d’entendre des bruits de pas derrière elle.
Et ces bruits de pas n’étaient autres que ceux de Kévin et Virginie. Ils marchent main dans la main, le regard pétillant de
bonheur. Lorsqu’ils arrivent à hauteur des invités ils leurs font signe de tête et leur adressent un large sourire. Kévin
porte un costume blanc avec une cravate assortie à la robe de sa future femme. Virginie qui était contre le fait de se
marier en blanc avait choisit le rouge couleur de l’amour.
Une fois devant le prêtre, ils se lâchent la main mais ne quittent pas le regard l’un de l’autre. Le prêtre est prêt à les
marier, ou plutôt à les unir.
Et pendant que le prêtre parle et lit quelque extrait de la bible, Daryl lui imagine celle qu’il aime portant la robe de
Virginie.
Daryl : Je te vois bien dans cette robe ! Tu serais ravissante !
Virginie : Tais-toi et écoute ! Gros bêta ! Rétorque t-elle sans quitter le couple des yeux.
Le prêtre : Vous pouvez embrasser la mariée.
Kévin s’approche doucement de sa bien aimée, il peut à présent sentir son parfum. Il pose ses mains sur ses hanches, il
sent qu’elle frissonne mais pas de froid.
Kévin : Alors Madame BUDARCH, c’est votre premier baiser en tant que telle !
Virginie : Embrasse-moi idiot !
Le long baiser terminé, ils se retournent jettent un œil aux quatre personnes assises devant et commencent à s’avancer
vers la sortie. Judith et Carmen sont les premières surprises, elles ont toutes les deux pensé que l’un des deux auraient
baissé les bras avant que le prête ne les déclare mari et femme. Mais malheureusement pour elles cela n’est pas arrivé et
heureusement pour ce couple qui a décidé de se marier dans le seul but d’avoir un enfant dans les règles de la famille.
Daryl se lève et prend la petite Kim dans ses bras. Myriam allait faire de même lorsque son mari la stoppe.
Daryl : Attend ! Je crois qu’il va y avoir de l’action !
Miriam : Quoi ? Pourquoi dis-tu ça ?
Daryl : Le gynéco de Judith vient d’arriver et je ne pense pas qu’il était invité !
Et bien sûr Daryl voyait juste. Kévin n’a pas pu retenir sa colère en voyant que le docteur DURCH est là devant lui, un
sourire béat sur le visage. Mais très vite celui-ci perd son sourire.
Kévin : Vous ! Ici ! Comment osez-vous vous pointer à mon mariage ? Ça ne vous suffit pas de briser une famille, il faut
aussi que vous venez jouer les troubles fêtes !
Docteur DURCH : Votre sœur ma parlé de votre mariage et j’ai cru bien faire en venant vous féliciter mais à ce que je
vois, je ne suis pas le bienvenu ! Et en quoi je brise cette famille, je ne comprends pas ?!
Kévin : En faisant de ma sœur une future mère sans mari ! Nous avons des obligations dans cette famille et vous, vous
foutez tout en l’air !
Virginie qui écoute les propos de l’un et l’autre a soudain peur que l’un d’entre eux ne s’énerve vraiment et passe la limite
des insultes.
Virginie : Les garçons s’il vous plait calmez-vous on ne pourrait pas en discuter ailleurs ou une autre fois ? S’il vous plait !
Demande t-elle d’une voix tremblante.
Kévin n’a pas écouté un seul mot que venait de prononcer sa femme. Il est bien trop furieux et contrarié de voir cet
homme ici. Et si sa sœur a pu lui parler du mariage elle aurait pu aussi discuter des traditions de la familles au lieu de les
mettre aux oubliettes !
Docteur DURCH : Quelles règles, quelles obligations familiales ?
Kévin : Je veux que vous partiez d’ici ! Maintenant ! Crie t-il sur un ton autoritaire et froid.
Judith vient enfin défendre son docteur même si celui-ci est déjà prêt à partir. Elle se sent trahit et une colère
profonde bouillonne en elle depuis le début du mariage.
Judith : Espèce de …
Kévin : Ah c’est bon, pas de grossièreté avec moi ! Sinon je risque à mon tour de t’en balancer une qui ne te plaira pas !
Crois-moi !
Judith : Tu n’avais pas le droit de lui parler comme ça ! Tu n’avais pas le droit de parler de ses foutues règles, et tu as
encore moins le droit de me dicter ma conduire !
Judith allait rattraper son médecin mais son frère la retient par le bras. Il n’a pas fini de s’expliquer ou plutôt de lui crier
dessus.
Kévin : Tu n’as pas intérêt de retourner le voir ! Tu entends ? Tu salis la mémoire de papa avec ton caprice d’enfant
pourrie gâtée…
Judith : La mémoire de papa est déjà salie et ce n’est pas moi qui l’ai salie mais toi ! Rétorque t-elle sans prendre de
pincettes avant de courir vers le docteur DURCH.
Judith fini par arriver à sa hauteur, elle l’interpelle par son prénom comme elle le fait depuis 3 mois maintenant. Elle
espère que son frère n’a pas brisé une amitié qui se transformait petit à petit en futur couple.
Judith : Cole attends ! Laisse-moi t’expliquer !
Cole : Il n’y a rien a expliquer ! Tu veux un enfant et c’est mon boulot ! Maintenant tes problèmes familiaux ne me
regardent en rien !
Judith : Mais … et nous deux ?
Cole : Tu aurais du me parler de ces règles !
Cole ne prend pas le temps d’écouter plus longtemps Judith. Il est en colère contre celle qui pensait connaître et il
commence à penser qu’elle ne veut qu’un enfant et pas de mari.
Judith : Cole !
Cole : Bonne journée Judith.
La suite dans un de nos prochains numéros…
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