dossier de presse - Cultivoo Découverte
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dossier DE PRESSE murano chefs–d’œuvre de verre de la renaissance au XXie siècle Musée Maillol 27 mars 28 juillet 2013 sous le haut patronage de la Ville de Venise FRAGILE. MURANO. Musée maillol SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE >3 EXTRAITS DE TEXTES DU CATALOGUE >5 Textes traduits de l’italien par Renaud Temperini, Texte de présentation des commissaires Rosa Barovier Mentasti et Cristina Tonini relecture par Frédéric Morvan Texte d’Olivier Kaeppelin, co-commissaire pour l’art moderne et contemporain Interview d’Adriano Berengo, concepteur et producteur des expositions Glasstress, par Isabelle Forestier, journaliste LISTE DES œUVRES EXPOSéES >11 VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE >21 CONTACTS COMMUNICATION AGENCE OBSERVATOIRE INFORMATIONS PRATIQUES >25 68 rue Pernety 75014 Paris Véronique Janneau Céline Echinard T 01 43 54 87 71 [email protected] www.observatoire.fr MUSÉE MAILLOL 59-61 rue de Grenelle 75007 Paris Claude Unger T 06 14 71 27 02 [email protected] Elisabeth Apprédérisse T 01 42 22 57 25 [email protected] PUBLICATIONS >31 FRAGILE. MURANO. Musée maillol COMMUNIQUÉ DE PRESSE Une exposition inédite 3 3 Murano : si le nom de cette charmante île vénitienne renvoie immédiatement à l’art du verre, les créations purement touristiques qui aujourd’hui envahissent les magasins de souvenirs font parfois oublier le savoir-faire précieux, la qualité unique et la splendeur des objets en verre produits depuis des siècles dans ses ateliers. Pour la première fois en France, une exposition retrace l’extraordinaire aventure du verre de Murano en parcourant sept siècles de création intense, du milieu du xve siècle à nos jours. Ainsi, plus de deux cents pièces, nombreuses inédites ou exceptionnellement exposées, issues de collections publiques ou jalousement conservées dans des collections privées, seront réunies. L’exposition retrace le parcours historique de la production des grandes verreries : une sélection parmi les plus beaux objets réalisés pour les grandes familles et les cours européennes de la Renaissance – les familles Este, Gonzague, Médicis –, les fantaisies baroques et les créations du xviiie siècle, les pièces Art déco des années 1920 et du modernisme des années 1950, jusqu’aux œuvres contemporaines de « Studio Glass », mouvement d’artistes qui ont choisi d’utiliser le verre comme unique moyen d’expression. Une section est réservée aux artistes internationaux venus à Murano, depuis les années 1950, expérimenter le verre comme matière privilégiée de création, en travaillant avec les plus grands maîtres verriers Arp, César, Chagall, Fontana, … Cette tradition est aujourd’hui plus vive que jamais. Simultanément aux deux dernières Biennales de Venise, leurs dernières créations regroupées sous le nom de « Glasstress » ont été présentées au palais Cavalli Franchetti : Hatoum, Othoniel, Pérez, Recycle Group, Shen Yuan, Wilson. Une histoire séculaire La verrerie vénitienne, qui découle de la verrerie romaine, apparaît vers le xe siècle et se développe réellement dès le xiie siècle. Elle devient l’industrie la plus importante de la Sérénissime juste derrière les chantiers navals de l’Arsenal. Elle est alors transférée à Murano, probablement à cause des risques > d’incendies et aussi pour pouvoir mieux contrôler les maîtres verriers soumis à des règles draconiennes. Ils ne pouvaient quitter Venise ni exporter leur savoir-faire sans être passibles de la peine de mort. La verrerie islamique règnera encore en maître sur l’Europe jusqu’au milieu du xve siècle, jusqu’à ce que la prise de Constantinople par les Ottomans, en 1453, mette en fuite de nombreux artisans verriers du monde musulman qui viennent se réfugier à Venise. Murano oriente alors sa production vers le luxe pour satisfaire à son tour les cours européennes. La Renaissance est l’une des périodes les plus fastueuses de l’histoire du verre à Venise. Murano domine la création verrière jusqu’à la fin du xviie siècle, qui marque un relatif déclin. Mais les ateliers ont connu par la suite d’autres âges d’or, au milieu du xixe siècle, dans les années 1920 puis à l’aube des années 1950. Aujourd’hui des plasticiens du monde entier viennent travailler avec les maîtres verriers pour produire des œuvres qui témoignent de l’excellence d’un savoir-faire séculaire. Un parcours chronologique Le parcours de l’exposition se déroule de manière chronologique et propose une lecture immédiate des principales évolutions techniques et stylistiques. À ces chefs-d’œuvre souvent spectaculaires s’ajoutent de remarquables ensembles de verres, carafes, centres de tables, objets précieux, pièces de mobilier en pâte de verre qui illustrent le goût et les modes de chaque époque. Ils retracent à la fois l’histoire de la création verrière de Venise, celle des arts décoratifs et des arts de la table en Europe. Magnifié par une scénographie d’Hubert le Gall, ce corpus d’œuvres foisonnant révèle les différentes techniques, les savoir-faire et l’inépuisable créativité de ces maîtres verriers qui mettent toujours leur talent au service du quotidien et de l’exceptionnel. 4 COMMISSARIAT Rosa Barovier Mentasti Historienne de l’art. Née à Murano d’une dynastie de maîtres verriers, elle étudie depuis plus de 40 ans l’histoire du verre vénitien. Spécialiste incontournable, elle a réalisé de nombreuses expositions et est auteur d’ouvrages de référence. Cristina Tonini Ancien conservateur du musée Bagatti Valsecchi à Milan, spécialiste du verre vénitien, auteur d’ouvrages sur le verre ancien et contemporain et commissaire d’expositions. Olivier Kaeppelin Co-commissaire pour l’art moderne et contemporain. Directeur de la Fondation Maeght à Saint Paul de Vence. comité scientifique Reino Liefkes – Conservateur pour la Céramique et le Verre au Victoria and Albert Museum Jutta Page – Conservateur pour le Verre et les Arts Décoratifs au Toledo Museum of Art Stefano Carboni – Directeur de la Art Gallery of Western Australia – Perth Cultural Centre Chiara Squarcina – Directrice du Museo del Vetro de Murano FRAGILE. MURANO. Musée maillol EXTRAITS DE TEXTES DU CATALOGUE Rosa Barovier Mentasti et Cristina Tonini, commissaires Venise entre l’Orient et l’Occident : le verre médiéval 5 « La Vénétie est depuis l’Antiquité un carrefour commercial entre l’Europe et l’Orient. Mais c’est au Moyen Âge que les îles de la Lagune, refuges contre les invasions barbares, deviennent le premier centre d’importation puis de production de verre de grande qualité. Les verriers vénitiens bénéficient du riche héritage de l’Empire romain, transmis par Byzance et le monde islamique. Les verreries, par leur transparence, leur préciosité, leurs couleurs, comptent parmi les plus convoitées des marchandises dans le vaste entrepôt qu’est devenue la Ville de Venise. Mais les dangereux fours des verriers sont bannis au xiiie siècle et c’est sur l’île de Murano que s’établit le centre d’une production qui va bientôt supplanter celle du Levant et dominer le marché européen pour plusieurs siècles. Murano ne manque pas d’atouts. Un grand port pour importer les matières premières, mais aussi les techniques orientales, et attirer de riches clients. Enfin la maîtrise de technologies très avancées pour la fabrication et des techniques décoratives raffinées, dont la peinture à l’émail qui donne au verre une valeur insigne. Les verriers s’associent alors aux meilleurs peintres pour créer de véritables chefs-d’œuvre, parfois signés, dont certains se sont conservés jusqu’à nous pour témoigner de leur talent. On les retrouve dans l’Europe entière, souvent ornés de blasons nobiliaires, preuves de leur prestige et de leur coût. Verres peints à l’émail, ornés de feuillages, d’animaux et d’armoiries, bouteilles aux formes élancées, à large panse, mais aussi verre décoloré dont la transparence égale celle du cristal de roche, coupes, cruches, salières… l’éventail des formes et des couleurs est très large. C’est une véritable alchimie qui préside à la création de ces couleurs imitant les pierres : l’améthyste s’obtient avec du dioxyde de carbone, l’aigue-marine avec du cobalt ! » La première Renaissance. 1450-1530 « Au début du xve siècle, le monde islamique cesse de produire des objets d’art en verre. Murano a le champ libre, à l’aube d’une révolution qui va bouleverser l’Europe, la Renaissance. Effacer la prétendue décadence médiévale, retrouver les sources idéales de l’Antiquité, tels sont les mots d’ordre des Humanistes qui vont inspirer artistes et artisans d’art. Émergent alors les premières dynasties de verriers, parmi lesquels Barovier, qui remettent au > goût du jour la peinture à l’émail et inventent le « cristal vénitien ». De nouvelles techniques permettent une grande diversification des matières : verre transparent, verre blanc opaque imitant la porcelaine, verres nervurés imitant les pierres comme la calcédoine. Les ateliers de Murano excellent alors dans la création de couleurs raffinées, du violet améthyste au vert émeraude, qui peuvent être rehaussées d’or. L’art de la couleur est porté à son apogée avec la création du bleu paon, intense et brillant, obtenu avec de l’oxyde de cobalt. La technique du verre émaillé se prête admirablement au travail des peintres décorateurs sur verre qui exécutent des compositions de plus en plus complexes, aux thèmes mythologiques ou chrétiens. Les œuvres des grands artistes de la Renaissance sont les modèles de ces miniaturistes, tout comme les motifs floraux, les frises de grotesques, les scènes chevaleresques. L’Europe est prise d’un véritable engouement pour les verreries précieuses : papes, rois et princes collectionnent avec passion des calices encore gothiques, des coupes d’inspiration chinoise, des cruches et flacons rappelant l’art islamique ou des verres colorés et armoriés qui sont souvent représentés dans les tableaux de cette époque. » La seconde Renaissance 6 « Au xvie siècle, la variété des formes est très grande, d’une grande liberté, mais le plus souvent dictée par la sobriété classique qui domine les arts et l’architecture, inspirés par l’Antiquité retrouvée. Aux inventions de nouveaux matériaux de la première Renaissance succède le temps des perfectionnements et de la virtuosité des verriers. Le verre reprend ses droits sur la peinture émaillée pour explorer le monde des formes et des matières. C’est la manipulation du verre incandescent par le verrier qui nous offre ces objets d’un raffinement extrême. Parmi ces nouvelles techniques, il faut distinguer le verre filigrané, une technique antique renouvelée par la fabrication de cannes en cristal contenant un fil de couleur et combinées pour obtenir des verres d’une grande finesse et aux effets chromatiques spectaculaires, ou le verre craquelé, soumis à un choc thermique dans l’eau froide. La peinture à l’émail est complétée par une peinture à froid, permettant une grande richesse de détails, exclusivement pour des objets à fonction purement décorative puisqu’on ne pouvait pas les laver. Autre technique nouvelle, la gravure à la pointe de diamant qui permettait de graver finement le verre soufflé de motifs ornementaux, de scènes figuratives mais aussi d’armoiries, une technique également appliquée à la fabrication des verres de miroirs. Le pape Pie IV possède lui-même des assiettes en cristal taillé figurant des sirènes, des dragons, des mascarons et des guirlandes. Ces objets de grand luxe étaient essentiellement destinés à l’exportation et furent très vite imités : on vit bientôt fleurir une production internationale de verre « façon de Venise », en Allemagne, en Espagne et jusqu’en Angleterre. L’émigration de quelques verriers des ateliers de Murano, malgré la menace de bannissement et de confiscation des biens, annonce déjà la fin de la suprématie vénitienne. » Verriers vénitiens à la cour des Médicis aux XVIe et XVIIe siècles « À Florence, où règne la famille de Médicis, le vif intérêt pour l’art du verre s’illustre tout d’abord par une collection admirable de pièces acquises directement à Murano. Mais dès le xve siècle on essaie d’attirer en Toscane des verriers vénitiens. Le projet aboutit en 1569 avec l’arrivée de Bortolo d’Alvise et de ses ouvriers qui exportent illégalement le savoir-faire de la Sérénis- > sime. Passionnés d’alchimie et de nouvelles expériences créatrices dans le domaine des arts appliqués, les ducs de Toscane apportent tout leur concours à l’établissement de ces nouvelles verreries qui collaborent avec des artistes toscans. On y souffle le verre, mais on le moule également pour réaliser des objets de petites dimensions. C’est à cette époque que sont rédigés les premiers traités et manuels qui dévoilent les secrets de la fabrication du verre « à la façon de Venise ». Les formes simples, parfois nervurées, ou ornées de montures en bronze doré ou en argent, dominent cette production qui se distingue par le raffinement de ses couleurs. Parmi elles, le merveilleux vert émeraude obtenu grâce à l’adjonction de plomb, mais aussi toute la gamme déjà élaborée en Vénétie. Dans le berceau de la Renaissance et la ville des artistes, les ateliers florentins bénéficient du concours des meilleurs dessinateurs pour donner encore plus de raffinement à leurs verreries. Financés par les Médicis, ces ateliers produisaient des pièces exceptionnelles qui étaient destinées à servir de cadeaux diplomatiques et qui essaimèrent dans toute l’Europe. Mais la Renaissance sait aussi être joyeuse, c’est à Florence que l’on invente les « verres espiègles » dans lesquels il est aventureux de boire, pour le plus grand amusement des convives. » L’âge baroque : entre fantaisie et virtuosité 7 « La suprématie de Venise reste entière au xviie siècle, par la qualité autant que par l’inventivité, malgré la concurrence européenne. Les formes sages de la Renaissance ne sont pas abandonnées mais apparaît alors une esthétique nouvelle, que l’on a qualifiée de baroque, qui autorise toutes les bizarreries et la fantaisie la plus débridée. Verres à renflements ouverts, à ouvertures ondulées, à bulles écrasées, aux anses délicatement ciselées, verres soufflés à renflements multiples, verres espiègles ou dont la tige prend la forme d’un serpent… la virtuosité du verrier est capitale ! Le baroque, c’est aussi l’art de l’illusion, le verre imitant tous les autres matériaux. Une sphère vitrée soudée à l’intérieur d’un vase en cristal ou en verre bleu, rempli d’eau et de fleurs, donnait des effets d’optique étonnants. Toutes les techniques élaborées à la Renaissance, filigrane, craquelé et gravure à la pointe de diamant, sont appliquées à ces formes tourmentées, entrelacées, qui prennent même des formes naturalistes pour imiter fleurs, insectes et oiseaux. Les formes les plus prisées sont les grandes coupes à pied et les plateaux sur lesquels on disposait d’autres objets en verre soufflé. La fantaisie anime aussi la couleur qui se manifeste par des touches de couleurs qui animent le verre opaque imitant la porcelaine. La mode du chocolat et du café est à l’origine de la production d’objets spécifiquement destinés à leur dégustation : le verre concurrence alors l’argent et la vraie porcelaine. Certaine tasses à chocolat peuvent même imiter la pierre de lune aux reflets changeants. Murano s’illustre également dans la fabrication de pâtes de verre opaques de couleur jaune ou rouge, mais aussi de la précieuse aventurine, un verre destiné à l’orfèvrerie et qui miroite de paillettes métalliques. » Le XVIIIe siècle : splendeur et crise « Grandeur et décadence marquent le siècle des Lumières vénitien. La ville de Casanova vit ses dernières heures de gloire et s’étourdit dans une fête permanente. La virtuosité technique des verriers de Murano est alors inégalable, mais la production sera bientôt menacée par la concurrence du verre de Bohême. Les formes se diversifient encore avec des lampes en cristal > 8 zoomorphes, des vases dont les anses s’ornent de branches de fleurs polychromes, des verres rouge rubis agrémentés d’or, des agrumes en verre jaune destinés au décor de la table. Les verres à pied eux-mêmes voient leur tige décorée de fleurs de verre, transparentes ou colorées. Sommet dans l’art subtil de l’imitation, le verre opaque sert de support à une peinture émaillée pour feindre la porcelaine avec brio. Ce sont de simples fleurs ou des oiseaux mais aussi des scènes bibliques inspirées d’œuvres de Raphaël, et même, chefs-d’œuvre dans l’art de la miniature, des vues de Venise d’après Canaletto. Les premiers « touristes », les aristocrates anglais effectuant leur Grand Tour en Italie, les collectionnaient comme des souvenirs. Le verre de Murano faisait déjà depuis longtemps partie des précieux objets destinés aux cadeaux diplomatiques. La République en offrait à ses hôtes et tout particulièrement de spectaculaires surtouts servant à orner un centre de table. Pouvant mesurer près de deux mètres de long, ils pouvaient prendre des formes diverses, l’une des plus fréquentes étant celle d’un jardin à l’italienne. Mais on pouvait aussi admirer des monuments architecturaux, des figures mythologiques ou encore des scènes marines ! Disposés sur un socle réfléchissant en verre miroir, ces ensembles raffinés exigeaient un travail considérable et atteignaient de tels prix que l’on pouvait les louer le temps d’un banquet. La République en envoyait aussi en cadeaux, accompagnés de lampadaires ou chandeliers en verre agrémentés de feuilles et de fleurs bigarrées, disposées dans de petites coupes en verre. L’ensemble du lampadaire en verre soufflé, qui pouvait atteindre deux mètres de diamètre, était maintenu par une structure métallique. Le tableau est complété par le succès des miroirs produits à Venise, délicatement gravés à la roue, aux cadres en bois dorés ou revêtus eux-mêmes de miroirs. » Le XIXe siècle : déclin et renouveau « C’est Bonaparte qui met fin à la République en 1797, Venise y perd son indépendance. Française puis autrichienne, elle devient italienne en 1866. La décadence de Venise est consommée mais naît alors le mythe de la ville romantique, splendide et mourante au cœur de sa lagune. Le déclin touche aussi l’art du verre, le verre de Bohême, davantage à la mode, envahit même les demeures vénitiennes. L’occupant autrichien taxe lourdement les verriers des Murano qui peinent à exporter des verreries de luxe et qui survivent avec la production de perles en verre dont certaines étaient destinées au marché africain où elles servaient de monnaie ! Les ateliers de Murano avaient cependant conservé le savoir-faire permettant d’exécuter des marqueteries en émaux de verre colorés destinés à orner des dessus de table. Napoléon Ier en commanda une pour son bureau à Fontainebleau. Par leur préciosité, les émaux de verre taillés, dont certains incluaient de l’aventurine, étaient pour la joaillerie de véritables substituts aux pierres précieuses et aux camées. Un certain renouveau de la technique du filigrane amena les verriers à produire des imitations de verreries anciennes que certains antiquaires n’hésitaient pas à faire passer pour authentiques ! L’aventurine aux reflets brillants et dorés, soufflée ou taillée, flattait le goût d’une clientèle bourgeoise baignée dans l’éclectisme de l’époque. Mais ces objets raffinés ne sont plus qu’une partie secondaire de l’activité des verriers. Le temps est à la production « industrielle ». Malgré la crise, l’avocat Salviati investit le palais Barbarigo à Venise pour y établir une verrerie florissante qui a régulièrement exposé, lors des expositions universelles parisiennes, des chefs-d’œuvre imitant ceux du passé, jusqu’au verre des Romains ! À la fin du siècle cependant, une production nouvelle s’inspire des tendances de l’Art nouveau et touche une fois encore une clientèle de touristes fortunés. » Olivier Kaeppelin, co-commissaire pour l’art moderne et contemporain L’art entre immatériel et matière 9 « Le verre a toujours fasciné les artistes. En premier lieu, par son opération physico-chimique de création, qui voit une substance insaisissable faite de poudre, de grains devenir une matière brillante, transparente, traversée par la lumière. Les artistes ont été fascinés par cette transparence même qui, à la fois, est un voile mettant à distance l’accès direct au réel mais invitant à supposer un monde « autre » au-delà de cette frontière, un monde complexe fait de déformations, de reflets, de mouvements créant des figures nouvelles. Utiliser le verre a souvent été pour eux une possibilité de travailler les formes où se jouait le dialogue éternel, au cœur de l’art, entre l’immatériel et la matière. Certains ont inventé des « lieux » réels ou imaginaires où, par le verre, l’individu doute de sa propre apparence jusqu’à s’inventer d’autres corps plus légers, plus mobiles, d’autres espaces se libérant de limites induites par la perception et la pesanteur. Le verre est aussi un corps vivant où l’œuvre se conçoit dans l’incandescence, le rougeoiement d’une pâte où peut s’incarner, par exemple, dans l’épaisseur de sa fusion, un dessin, une forme entre visible et invisible. Pendant un temps, étrangement, certains prédicateurs du futur ont cru pouvoir ranger cette étonnante substance, philosophique et pratique, au rayon des accessoires passés, sous prétexte de la découverte de nouveaux moyens d’expression, d’autres oubliant qu’art et artisanat peuvent produire des créations incomparables. Heureusement, chaque fois que l’occasion leur a été donnée, chaque fois qu’ils en ont décidé, les artistes contemporains les ont détrompés. Aujourd’hui, ils nous permettent de vivre ces émotions, ces aventures physiques et mentales qui sont une part spécifique et essentielle de l’expérience artistique. (…) » Extrait de l’interview d’Adriano Berengo, concepteur et producteur des expositions Glasstress, par Isabelle Forestier, journaliste Comment êtes-vous devenu promoteur de l’art du verre à Murano ? Je suis Vénitien, j’ai parcouru le monde, j’ai fait des études universitaires en Italie et aux Etats-Unis, mais le métier de professeur ne me convenait pas. Le hasard m’a fait revenir à Venise et découvrir l’extraordinaire richesse de la création du verre. Passionné de littérature et d’art, j’ai entrepris de devenir un « médiateur » entre les artistes et les artisans de Murano. J’ai créé pour cela le Berengo Studio en 1989, qui produit des œuvres contemporaines réalisées par des artisans verriers de Murano. Les œuvres sont présentées depuis la Biennale internationale de Venise de 2009 dans le cadre d’un événement culturel international intitulé « Glasstress ». 10 Quelle est votre vision des relations entre artistes et artisans ? Je crois que l’avenir de Murano, comme son passé en témoigne, réside dans l’innovation que les artistes apportent à un artisanat fondé sur la perpétuation d’une tradition millénaire. Il faut toujours renouveler les sources d’inspiration, et bousculer la tradition, tout en conservant précieusement le savoir-faire des verriers. Le verre est d’ailleurs un des matériaux qui intéresse singulièrement les créateurs contemporains, artistes, architectes et designers. Il fallait renouer le lien qui existe depuis la fin du Moyen Âge à Venise entre esthétique et production. Je n’ai pas peur d’assumer la part commerciale de mon activité, c’est le marché qui commande et valide la production des artistes. Je m’inscris dans la suite de Peggy Guggenheim qui produisait des œuvres de Chagall ou Calder en collaboration avec le verrier Egidio Costantini. Comment associez-vous artistes et verriers ? Je joue un vrai rôle de médiateur. Les verriers maîtrisent une véritable alchimie, ils donnent corps à des objets issus d’un matériau complexe, capricieux, fragile, et qui supposent une véritable transmutation ! Il a fallu habituer les artistes à voir sortir du four un objet fini sur lequel on ne peut pas revenir. De leur côté, les verriers doivent affronter de nouveaux défis techniques qui sont le gage du renouvellement de leur art. Un rapport d’estime, de confiance et de compréhension doit s’établir entre l’artiste et le maître verrier. Quels sont les artistes avec lesquels vous aimez travailler ? Ils sont nombreux, mais je voudrais citer Jaume Pienza, Javier Pérez ou encore Fred Wilson. Thomas Schütte m’a vivement impressionné par sa capacité à traduire dans le verre la corruption de la figure humaine. Ils ont su tirer tout le parti de la tradition verrière pour imaginer des œuvres étonnantes, en rupture avec ce qu’on a l’habitude de voir sortir des ateliers de Murano. Et je suis ravi de pouvoir les exposer dans le monde grâce à Glasstress. Je crée en ce moment, en parallèle avec mon studio, un centre pour l’art contemporain appliqué au verre qui s’installera dans un ancien four de verrier à Murano. FRAGILE. MURANO. Musée maillol LISTE DES œUVRES EXPOSÉES RENAISSANCE À 1900 Coupe de mariage en « lattimo » avec une figure féminine et un joueur de luth XVe siècle H 12,0 cm Prague, Nationalmuseum 11 Coupe turquoise à pied 1475 - 1500 L 20,0 cm ; H 13,0 cm Londres, Victoria and Albert Museum Calice au « Triomphe de la Justice » XVe siècle H 22,0 cm; L 13,5 cm Florence, Museo del Bargello/Istituti museali della Soprintendenza Speciale per il Polo Museale Fiorentino Assiette émaillée 1450 - 1550 H 4,0 cm ; D 24,0 cm Londres, Victoria and Albert Museum Assiette émaillée 1475 - 1525 D 26,5 cm Londres, Victoria and Albert Museum Verre avec angelos et crabes 1500 H 11,0 cm ; L 9,0 cm Prague, Museum of Decorative Arts in Prague Verre aux tritons 1500 - 1520 H 13,0 cm ; L 9,0 cm Londres, Victoria and Albert Museum Lampe de mosquée 1520 H 30 cm ; L. 18 cm Düsseldorf, Kunstmuseum Calice aux sirènes et aux tritons 1500 - 1525 L 13,5 cm ; H 20,0 cm Londres, Victoria and Albert Museum Verre à pied avec Apollon et Marsyas XVIe siècle H 25 ; D 11 cm Vérone, Fondazione Miniscalchi Erizzo Grande coupe à pied en cristal soufflé XVIe siècle H 24,7 cm ; L 16,7 cm Venise, Museo del Vetro Coupelle Piero di Cosimo XVIe siècle H 5,3 cm ; L 15,3 cm Venise, Museo del Vetro Salière XVIe siècle H 5 cm ; D 9 cm Venise, Museo del Vetro Coupe émaillée aux flammes XVIe siècle Brescia, Musei Civici di Brescia Verre émaillé XVIe siècle H 11,5 cm Coburg, Kunstsammlungen der Veste Coburg > Calice avec noeud en « mezza stampaura » XVIe siècle H 14,8 cm ; L 9,5 cm Venise, Museo del Vetro Verre à couvercle en cristal XVIe siècle H 23 ; D 11 cm Venise, Museo del Vetro Coupe à pied émaillée XVIe siècle Naples, Museo Duca di Martina e Villa Floridiana Salière XVIe siècle Saussey, Manoir de Saussey 12 Verre à pied XVIe siècle H 13,2 cm ; L 10,0 cm Londres, Victoria and Albert Museum Carafe avec les armoiries des familles Ebner Von Eschenbach et Fürer von Haimendorf 1500 H 23,0 cm ; L 12,0 cm Prague, Museum of Decorative Arts Flacon à parfum avec les armoiries de la famille Nuremberg 1515 H 22,5 cm ; L 10,5 cm Londres, Victoria and Albert Museum Coupe à pied avec les armoiries de la famille Gonzague XVIe siècle H 7,0 cm ; D 29,0 cm Milan, Castello Sforzesco / Civiche raccolte di Arte Applicata Verre à couvert avec les armoiries d’Alfonso II duc de Ferrare 1565 - 1572 L 11,0 cm ; H 21,5 cm Londres, Victoria and Albert Museum Coupe émaillée 1500 H 24,0 cm ; L 27,0 cm Paris, Petit Palais Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris Coupe à deux anses en « mezza stampaura » XVIe siècle H 8,5 ; D 12,7 cm Venise, Museo del Vetro Coupe en « reticello » XVIe siècle H 11,0 cm ; L18,0 cm Coburg, Kunstsammlungen der Veste Coburg Calice en « reticello » 1550 - 1575 Brescia, Musei Civici di Brescia Coupe en «filigrane» XVIe siècle H 14,0 cm Coburg, Kunstsammlungen der Veste Coburg Bouteille en « filigrane » à col retourné XVIe siècle Coburg, Kunstsammlungen der Veste Coburg Flacon en « retortoli » XVIe siècle Naples, Museo Nazionale di Capodimonte Tasse en cristal XVIe siècle Coburg, Kunstsammlungen der Veste Coburg Vase moulé à décor de pointe de diamant XVIe siècle H 36 ; D 12 cm Vérone, Fondazione Miniscalchi Erizzo Vase moulé aux masques XVIe siècle H 22 ; D 7,5 cm Vérone, Fondazione Miniscalchi Erizzo Vase moulé aux dragons XVIe siècle H 28 ; D 11 cm Vérone, Fondazione Miniscalchi Erizzo Vase à trois becs gravé à la pointe de diamant XVIe siècle H 17,8 cm ; L 7,2 cm Florence, Museo del Bargello/Istituti museali della Soprintendenza Speciale per il Polo Museale Fiorentino > Petite coupe au scorpion gravée à la pointe de diamant XVIe siècle Brescia, Musei Civici di Brescia Vase en verre rouge à montures en métal XVIe siècle H 22,0 cm Venise, Collection Giuseppe Maranghi Flacon bleu gravé à la pointe de diamant XVIe siècle Naples, Museo Nazionale di Capodimonte Fiole en verre transparent avec monture en métal XVIe siècle H 18,0 cm Venise, Collection Giuseppe Maranghi Seau en verre craquelé XVIe siècle H 15,0 cm ; L 13,0 cm Milan, Castello Sforzesco / Civiche raccolte di Arte Applicata Seau en verre craquelé 1570 - 1600 Brescia, Musei Civici di Brescia 13 Reliquaire avec couvercle en cristal légèrement fumé XVIe siècle H 27,8 cm ; L 12,3 cm Venise, Museo del Vetro Reliquaire avec figure De doge XVIe siècle H 19,0 cm ; L 10,0 cm Saussey, Manoir de Saussey Calice gravé à la pointe de diamant 1570 - 1590 H 21,0 cm ; L 7,0 cm Coburg, Kunstsammlungen der Veste Coburg Pierre Raymond Coupe « La Danse des Amours » 1544 H 19,0 cm ; L 12,0 cm Paris, Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris Grand plat émaillé XVIe siècle H 4,8 cm ; L 53,7 cm Venise, Museo del Vetro Vase Médicis vert Castello XVIe siècle H 30,0 cm ; L 14,5 cm Milan, Castello Sforzesco / Civiche raccolte di Arte Applicata Vase bleu à montures de métal XVIe siècle Venise, Collection Giuseppe Maranghi Coupe à pied turquoise XVIe siècle Naples Museo Duca di Martina e Villa Floridiana Carafe en calcédoine XVIe siècle H 30,0 cm Florence, Museo del Bargello/Istituti museali della Soprintendenza Speciale per il Polo Museale Fiorentino Coupe calcédoine 1550 - 1575 Brescia, Musei Civici di Brescia Vase calcédoine 1590 Brescia, Musei Civici di Brescia Vase calcédoine XVIIe siècle Naples, Museo Nazionale di Capodimonte Calice à pied avec noeud XVIIe siècle H 27,0 cm ; L 16,0 cm Milan, Castello Sforzesco / Civiche raccolte di Arte Applicata Miroir et encadrement en verre XVIIe siècle L 118,0 cm ; H 186,0 cm Venise, Museo del Vetro Bouteille soufflée en calcédoine XVIIe siècle H 21 ; D 10,3 cm Venise, Museo del Vetro Flacon à corps géométrique en « lattimo » tacheté XVIIe siècle H 9,0 cm Venise, Collection Giuseppe Maranghi > Tasse à deux anses en « lattimo » tacheté XVIIe siècle H 5,7 cm Venise, Collection Giuseppe Maranghi Assiette en « lattimo » 1700 D 12,0 cm Pavie, Musei Civici di Pavia - Castello Visconteo Tasse en « lattimo » 1700 H 8,5 cm ; L 6,8 cm Pavie, Musei Civici di Pavia - Castello Visconteo Assiette en « lattimo » d’après une « veduta » de Canaletto avec le pont de Rialto 1741 D 22,0 cm Londres, Victoria and Albert Museum 14 Trembleuse Miotti émaillée en « lattimo » XVIIIe siècle H 7,5 cm ; L 8,5 cm Naples, Museo Diego Aragona Pignatelli Cortes Gobelet XVIIIe siècle Paris, Musée des Arts Décoratifs Soucoupe XVIIIe siècle Paris, Musée des Arts Décoratifs Trembleuse en calcédoine XVIIIe siècle H 8 ; D 5,8 cm Venise, Museo del Vetro Calice à pied avec décoration florale et coupe en reticello XVIIIe siècle Rome, Galleria Nazionale d’Arte Antica Palazzo Barberini bougeoir XVIIIe siècle H 31,9 cm Copenhague, Rosenborg Castle The Royal Danish Collection Soucoupe à fleurs gravée à la pointe de diamant XVIIIe siècle H 9,0 cm ; D 33,0 cm Pavie, Musei Civici di Pavia - Castello Visconteo Citron XVIIIe siècle Naples, Museo Nazionale di Capodimonte Citron XVIIIe siècle Naples, Museo Nazionale di Capodimonte Cédrat XVIIIe siècle Naples, Museo Nazionale di Capodimonte Coupe bleue à deux anses XVIIIe siècle Brescia, Musei Civici di Brescia Cafetière à fleurs polychromes XVIIIe siècle Venise, Museo del Vetro Vase à deux anses XVIIIe siècle H 22,5 cm Coburg, Kunstsammlungen der Veste Coburg Manufacture vénitienne Fiole en forme de carafe en verre transparent moulé travaillé à main libre XVIIIe siècle H 24,3 ; D 13 cm Venise, Museo del Vetro Coupelle avec couvercle en verre décoré XVIIIe siècle H 19,0 cm ; L 22,0 cm ; P 17,5 cm Venise, Museo del Vetro Rafraîchissoir XVIIIe siècle H 18 ; D 45 cm Venise, Museo del Vetro Calice à pied avec décoration florale XVIIIe siècle Rome, Galleria Nazionale d’Arte Antica Palazzo Barberini Tasse « girasol » XVIIIe siècle Brecia, Musei Civici di Brescia Bougeoir « girasol » XVIIIe siècle Brecia, Musei Civici di Brescia > Surtout (Triomphe de table du XIXe siècle) XVIIIe siècle Paris, Musée des Arts Décoratifs Miroir aux masques avec applications en verre et miroirs gravés XVIIIe siècle H 156 ; L 88 ; l 19 cm Venise, Cassa di Risparmio di Venezia CARIVE Miroir aux masques avec applications en verre et miroirs gravés XVIIIe siècle H 157 ; L 88 ; l 19 cm Venise, Cassa di Risparmio di Venezia CARIVE Giuseppe Briati Miroir au cadre avec applications en verre XVIIIe siècle H 108,0 cm; L 81,0 cm Venise, Museo del Vetro 15 Giuseppe Briati Fauteuil avec incrustations de verre XVIIIe siècle H 117,0 cm ; L 72,0 cm Venise, Museo del Vetro Coffret en verre de Venise XVIIIe siècle H 19 ; L 35 ; l 28 cm Paris, Courtesy Galerie Steinitz Coffret en verre de Venise XVIIIe siècle H 20 ; L 35 ; l 28 cm Paris, Courtesy Galerie Steinitz Pietro Bigaglia Bouteille en « mezza filigrana » 1845 - 1848 H 20,5 cm ; L 9,5 cm Venise, Museo del Vetro Pietro Bigaglia Bouteille en « reticello » 1845 - 1848 H 22,0 cm ; L 10,0 cm Venise, Museo del Vetro Pietro Bigaglia Bouteille « écossaise » 1845 - 1848 H 24,0 cm ; L 14,7 cm Venise, Museo del Vetro Pietro Bigaglia Bouteille à « retortoli » 1845 - 1848 H 27,0 cm ; L 10,0 cm Venise, Museo del Vetro Fratelli Giacomuzzi Plan de table en mosaïque de verre 1851 D 88,0 cm Venise, Museo del Vetro F.lli Giobbe per Salviati & C. Plan de table en mosaïque de verre 1865 H 4,0 cm ; L 90,0 cm Milan, Castello Sforzesco / Civiche raccolte di Arte Applicata Salviati & C. Base du plan de table ci-dessus 1865 H 88,0 cm Collection Martin Cohen et José Arias Benedetto Barbaria Dessin préparatoire aquarellé pour le plan d’une table réalisé pour l’empereur Napoléon 1er 1811 H 69,0 cm ; L 90,0 cm Venise, Museo del Vetro Murrine « Vincenzo Moretti » n°1 1878 H 40,0 mm ; L 40,0 mm Collection particulière Murrine « Vincenzo Moretti » n°2 1878 H 40,0 mm ; L 40,0 mm Collection particulière Murrine « Vincenzo Moretti » n°3 1878 H 40,0 mm ; L 40,0 mm Collection particulière Coupe en verre « murrino » 1881 - 1885 H 3,0 cm; D 12,0 cm Vercelli, Museo Borgogna > Coupe en verre « murrino » 1880 - 1881 H 4,5 cm ; D 7,3 cm Vercelli, Museo Borgogna Calice au dragon XIXe siècle H 32,0 cm ; L 17,0 cm Venise, Collection de Boos-Smith Coupe en verre « murrino » 1878 - 1885 H 3,0 cm ; D 11,7 cm Vercelli, Museo Borgogna Giulio Salviati Carafe au dragon XIXe siècle H 37,5 cm ; L 15,0 cm Venise, Collection de Boos-Smith Coupe de la compagnie de Venise et Murano 1888 - 1889 D 17,0 cm Paris, Musée des Arts Décoratifs 16 Antonio Salviati Miroir au cadre revêtu de petites feuilles première moitié du XXe siècle H 84 cm ; L. 62 cm Courtesy Giordana Naccari Bouteille à la feuille d’argent 1877 - 1890 H 25,0 cm ; L 18,0 cm Venise, Collection de Boos-Smith 1900 À 1950 Carafe en « lattimo » recouvert de verre « rubino » 1880 H 32,0 cm ; L 16,5 cm Venise, Collection de Boos-Smith Manufacture Rioda Lustre Rezzonico Début XXe siècle H 280 ; L 180 cm Paris, Courtesy Antiquités Philippe Lachaux Carafe à la feuille d’argent 1885 - 1890 H 21,5 cm ; L 17,5 cm Venise, Collection de Boos-Smith Miroir avec gravure de navire 1900 - 1950 H 70cm ; L 80cm Courtesy Giordana Naccari Carafe à décoration « phénicienne » 1885 - 1890 H 18,0 cm ; L 15,0 cm Venise, Collection de Boos-Smith Vase à « murrine » avec un paon sur une branche 1920 - 1924 H 74,0 cm Venise, Museo del Vetro Fiole au dragon 1890 H 22,0 cm ; L 19,0 cm Venise, Collection de Boos-Smith Fratelli Toso Calice aux trois dragons et un dauphin 1900 H 29,5 cm ; L 16,0 cm Venise, Collection de Boos-Smith Vase en forme de dragon XIXe siècle H 30,2 cm ; L 13,0 cm Venise, Collection Boos-Smith Vittorio Zecchin pour Venini Vase Veronese 1921 H 30,0 cm ; L 16,0 cm Collection particulière Umberto Bellotto Flacon en verre mosaïque 1922 H 25,0 cm ; L 21,0 cm ; P 4,8 cm Milan, Castello Sforzesco/ Civiche raccolte di Arte Applicata Ercole Barovier Vase à « murrine » transparentes 1925 Collection Martin cohen et José Arias > Pauly &C Calice Pauly 1930 H 33,0 cm ; L 15,0 cm Venise, Fondazione di Venezia Giulio Radi Vase 1948 H 18,0 cm ; L 13,0 cm Venise, Fondazione di Venezia Pauly &C Vase Pauly 1930 H 33,0 cm ; L 12,0 cm Venise, Fondazione di Venezia André Arbus Lustre / chandelier Jets d’eau 1949 H 140,0 cm ; L 150,0 cm Paris, Courtesy Galerie Yves Gastou Napoleone Martinuzzi Vase rouge 1934 H 19,0 cm ; L 16,0 cm Venise, Fondazione di Venezia 1950 À 2000 Vittorio Zecchin pour Venini Vase Libellule (grand) 1921 - 1925 H 20 cm Collection particulière 17 Vittorio Zecchin pour Venini Vase Libellule (petit) 1921 - 1925 H 14 cm Collection particulière Carlo Scarpa pour Cappellin Petit vase en lattimo avec bord et pied en pâte rouge 1926 H 15,0 cm Collection particulière Carlo Scarpa pour Venini Vase « sommerso » 1934 H 20,0 cm Collection particulière Carlo Scarpa pour Venini Petit récipient en verre transparent 1936 H 10,0 cm Collection particulière Carlo Scarpa pour Venini Vase sphérique en verre transparent 1936 H 20,0 cm Collection particulière Giò Ponti Lustre à huit bras de lumière 1950 Paris, Courtesy JD Antiquités Paolo Venini Vase gravé 1956 H 21,0 cm ; L 13,0 cm Venise, Fondazione di Venezia Ercole Barovier Vase «Argo» 1960 H 39,0 cm ; L 15,0 cm Venise, Fondazione di Venezia Flavio Poli Coupe « sommerso » 1960 H 12,5 cm ; L 21,0 cm Venise, Fondazione di Venezia Flavio Poli pour Anzolo Seguso Vase en verre « sommerso » 1960 H 15,0 cm ; L 8,8 cm Venise, Museo del Vetro Anzolo Fuga Plat « Astronomico » 1962 D 41,0 cm Venise, Fondazione di Venezia Luciano Gaspari Plat « Op » 1966 D 37,0 cm Venise, Fondazione di Venezia > Fulvio Bianconi « Informale » 1968 H 37,0 cm ; L 19,0 cm Milan, Collection Bellini-Pezzoli Yoichi Ohira « Luci di Sommerso » 2000 H 15,0 cm ; L 19,0 cm Paris, Courtesy Galerie Michel Giraud Ettore Sottsass pour Venini Théière 1977 Courtesy Giordana Naccari Massimo Micheluzzi Vase mosaïque 2000 H 35,0 cm ; L 30,0 cm Venise, Collection de l’artiste Ettore Sottsass pour Venini Vase Toulouse, Collection Galvani Ettore Sottsass pour Venini Vase Toulouse, Collection Galvani 18 Michele Burato « Black fingers » 2007 H 36,0 cm ; L 39,0 cm Venise, Collection de l’artiste Ettore Sottsass pour Venini Vase Toulouse, Collection Galvani Giampaolo Seguso « A mio padre » H 16 cm ; H 28,5 cm Venise, Collection de l’artiste Laura de Santillana Biro 1982 - 1983 H 20,0 cm Milan, Collection Bellini-Pezzoli Vase dit « Veronese » réinterprété par Matteo Thun 2006 H 36 cm Toulouse, Collection Galvani Laura de Santillana Biro 1982 - 1983 H 40,0 cm Milan, Collection Bellini-Pezzoli Vase dit « Veronese » réinterprété par Alessandro Mendini 2006 H 36 cm Toulouse, Collection Galvani Toni Zuccheri Petits chevaux 1992 Venise, Fondazione di Venezia Vase dit « Veronese » réinterprété par Mimmo Paladino 2006 H 36 cm Toulouse, Collection Galvani Mario Bellini « Sogni infranti » 1992 H 44,0 cm ; L 31,0 cm Milan, Collection Bellini-Pezzoli Yoichi Ohira Vase « Catena » 1998 L 18,0 cm Paris, Courtesy Galerie Michel Giraud Vase dit « Veronese » réinterprété par Mario Botta 2006 H 36 cm Toulouse, Collection Galvani Vase dit « Veronese » réinterprété par David Palterer 2006 H 36 cm Toulouse, Collection Galvani Yoichi Ohira «Valle rossa » 2001 H 15,0 cm ; L 19,0 cm Paris, Courtesy Galerie Michel Giraud > Vase dit « Veronese » réinterprété par Massimiliano Fuksas 2006 H 36 cm Toulouse, Collection Galvani Lucio Fontana Panneau 1965 H 124,5 cm ; L 71,5 cm ; P 10,0 cm Venise, Courtesy Berengo Studio 1989 Vase dit « Veronese » réinterprété par Paolo Portoghesi 2006 H 36 cm Toulouse, Collection Galvani César Compression Coca-Cola 1992 H 37,0 cm ; L 23,0 cm ; P 24,0 cm Venise, Courtesy Berengo Studio 1989 Vase dit «Veronese» réinterprété par Cleto Munari 2006 H 36 cm Toulouse, Collection Galvani ŒUVRES CONTEMPORAINES Vase dit « Veronese » réinterprété par Carlo Nason 2006 H 36 cm Toulouse, Collection Galvani 19 Vase dit « Veronese » réinterprété par Richard Meier 2006 H 36 cm Toulouse, Collection Galvani ŒUVRES 1950 à 1990 Marc Chagall pour Egidio Costantini « Risveglio della natura » 1954 H 7,0 cm Venise, collection Berengo Jean Arp Collage n.2 (Glass object) 1964 H 50,0 cm ; L 34,7 cm ; P 3,0 cm Venise, Courtesy Berengo Studio 1989 Jean Arp Figure 1964 H 81 ; L 23 cm Collection Taevernier, Courtesy de la galerie le Minotaure Adriano Vistosi « Il bacio » 2001 H 43cm L. 65 cm ; L. 24 cm Collection particulière Maria Grazia Rosin « Ice virus X » 2000 Collection de l’artiste Giorgio Vigna « Installazione Acqua-Rame d’Acqua » 2013 H 28,0 cm ; L 13,0 cm Collection de l’artiste Cristiano Bianchin « Urna del cacciatore » 2008 H 72,0 cm ; L 53,0 cm; P 54,0 cm Venise, Courtesy of Cristiano Bianchin Mona Hatoum « Web » 2006 Courtesy Galleria Continua Jan Fabre « Shitting doves of peace and flying rats » 2008 H 25,0 cm ; L 260,0 cm ; P 25,0 cm Venise, Courtesy Berengo Studio 1989 Shen Yuan « Polikilotherme » 2008 L 205,0 cm ; H 20,0 cm ; BP 19,0 cm Milan, Fondazione Orsi > Fred Wilson « Iago’s Mirror » 2009 H 200,0 cm ; L 130,0 cm ; P 20,0 cm Venise, Courtesy Berengo Studio 1989 Thomas Schütte « Berengo Heads » 2011 H 45 cm ; L. 30 cm; l. 27 cm H 50 cm ; L. 30 cm ; l. 27 cm Venise, Courtesy Berengo Studio 1989 Silvano Rubino « Scala illuminante » 2010 250,0 cm ; 150,0 cm Venise, Collection de l’artiste 1989 Javier Pérez « Carrona » 2011 H 120,0 cm ; L 235,0 cm ; P 300,0 cm Venise, Courtesy Berengo Studio 1989 Recycle Group « Way » 2011 H 29,0 cm ; L 154,0 cm ; P 600,0 cm Venise, Courtesy Berengo Studio 1989 20 Jean-Michel Othoniel « Géométrie amoureuse alessandrita » 2004 H 157cm ; L. 70 cm ; l. 70 cm Paris, Courtesy Galerie Perrotin Tony Cragg Sans titre 2012 Venise, Courtesy Berengo Studio 1989 Marie-Laure Viébel « Oxygène, Graines de vie » H 32,0 cm ; L 25,0 cm ; l 10cm 2012 Collection de l’artiste Orlan « Miroirs Portrait-Stress of Our Society » 2009 H 87 cm ; L. 57 cm Venise, Copurtesy Berengo Studio 1989 Erik Dietman « Crâne » Paris, Courtesy Galerie Claudine Papillon Liste non exhaustive. FRAGILE. MURANO. Musée maillol VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE 21 Calice au « Triomphe de la Justice » XVe siècle H 22,0 cm ; L 13,5 cm Florence, Museo del Bargello/Istituti museali della Soprintendenza Speciale per il Polo Museale Fiorentino © Su concessione del Ministero per i Beni e le Attività Culturali Calice en « reticello » 1550 - 1575 Brescia, Civici Musei di Arte e Storia © Archivio fotografico Civici Musei d’Arte e Storia di Brescia, Fotostudio Rapuzzi Coupe nuptiale en lattimo avec une figure féminine et un joueur de luth 1500 env. H 12,0 cm Prague, National Museum © National Museum, Prague, Czech Republic Seau en verre craquelé 1570 - 1600 Brescia, Civici Musei di Arte e Storia © Archivio fotografico Civici Musei d’Arte e Storia di Brescia, Fotostudio Rapuzzi Petite amphore à deux anses en verre rouge - verre médicéen Fin XVIe - début XVIIe siècle H 22,0 cm Collection particulière Giuseppe Maranghi Photo ©Delmagno Soucoupe à fleurs gravée à la pointe de diamant XVIIIe siècle H 9,0 cm ; D 33,0 cm Pavie, Musei Civici di Pavia - Castello Visconteo © Musei Civici di Pavia 22 Trembleuse Miotti émaillée en « lattimo » (tasse) XVIIIe siècle H 7,5 cm ; L 8,5 cm Naples, Museo Diego Aragona Pignatelli Cortes © fotografie claudio garofalo napoli Fauteuil avec applications en verre XVIIIe siècle H 117,0 cm ; L 72,0 cm Venise, Museo del Vetro © Archivio Fotografico FMCV Calice à pied avec décoration florale Fratelli Giacomuzzi XVIIIe siècle Rome, Galleria Nazionale d’Arte Antica - Palazzo Barberini © Archivio Fotografico SSPASE e per il Polo Museale della Città di Roma Plan de table 1851 D 88,0 cm Venise, Museo del Vetro © Archivio Fotografico FMCV > Vittorio Zecchin Vittorio Zecchin pour Venini Vase Libellule n°2 1921 H 14 cm Collection particulière © DR Vase Veronese 1921 H 30,0 cm ; L 16,0 cm Collection particulière © DR Ercole Barovier Napoleone Martinuzzi Vase à «murrine» transparentes 1925 Collection particulière © Robert Lorenzson Vase rouge 1934 H 19,0 cm ; L 16,0 cm Venise, Fondazione di Venezia © DR Jean Arp César 23 « Figure » 1964, H 81 ; L 23 cm Collection Taevernier, Courtesy de la galerie le Minotaure © DR/ADAGP, Paris 2013 «Compression Coca-Cola » 1992 H 37,0 cm ; L 23,0 cm ; P 24,0 cm Venise, Courtesy Berengo Studio 1989 © Oliver Haas /ADAGP, Paris 2013 > Mona Hatoum Javier Pérez «Web » 2006 H 515,0 cm ; L 2 100,0 cm ; P 1 325,0 cm Sphère de cristal et fil métallique San Gimignano, Courtesy Galleria Continua © Photo Ela Bialkowska « Carrona » 2011 Verre et corbeaux naturalisés H 120,0 cm ; L 235,0 cm ; P 300,0 cm Produced by Berengo Studio and Venice Projects © Francesco Allegretto Fred Wilson Recycle Group « Iago’s mirror » 2009 H 200,0 cm ; L 130,0 cm ; P 20,0 cm Produced by Berengo Studio and Venice Projects © Francesco Allegretto « Way » 2011 H 120,0 cm ; L 235,0 cm ; P 300,0 cm Verre, métal et chemin électrique Produced by Berengo Studio and Venice Projects © Francesco Allegretto 24 « Tout ou une partie des œuvres figurant dans ce dossier de presse sont protégées par le droit d’auteur. Les œuvres de l’ADAGP (www.adagp.fr) peuvent être publiées aux conditions suivantes : - Pour les publications de presse ayant conclu une convention avec l’ADAGP : se référer aux stipulations de celle-ci - Pour les autres publications de presse : - Exonération des deux premières œuvres illustrant un article consacré à un événement d’actualité en rapport direct avec celles-ci et d’un format maximum d’1/4 de page ; - Au-delà de ce nombre ou de ce format les reproductions seront soumises à des droits reproduction/représentation ; - Toute reproduction en couverture ou à la une devra faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès du Service Presse de l’ADAGP ; - Le copyright à mentionner auprès de toute reproduction sera : nom de l’auteur, titre et date de l’œuvre suivie de © Adagp, Paris 2013, et ce, quelle que soit la provenance de l’image ou le lieu de conservation de l’œuvre. » - Pour l’œuvre de Chagall, mention obligatoire du copyright : ©Adagp, Paris 2013, suivi de la mention Chagall® Ces conditions sont valables pour les sites internet ayant un statut de presse en ligne étant entendu que pour les publications de presse en ligne, la définition des fichiers est limitée à 400 x 400 pixels et la résolution ne doit pas dépasser 72 DPI. FRAGILE. MURANO. Musée maillol INFORMATIONS PRATIQUES 25 MUSEE MAILLOL – FONDATION DINA VIERNY RESTAURANT 59-61, rue de Grenelle 75007 Paris T 01 42 22 59 58 F 01 42 84 14 44 Métro Rue du Bac (ligne 12) Bus no 63, 68, 69, 83, 84 www.museemaillol.com Restaurant italien La Cortigiana ouvert tous les jours pour le petit déjeuner, le déjeuner, le goûter et pour dîner le vendredi soir à l’occasion de la nocturne du musée Privatisation possible en matinée et en soirée HORAIRES ATELIERS POUR ENFANTS Tous les jours de 10 h 30 à 19 h, y compris les jours fériés Nocturne le vendredi jusqu’à 21 h 30 Durée 1 h 30 (visite de l’exposition + atelier + goûter) Ouverts aux enfants de 7 à 11 ans Tarif 18 euros Tous les mercredis de 15 h à 16 h 30 Tous les samedis de 11 h à 12 h 30 Pendant les vacances scolaires nous contacter Maximum 12 enfants par atelier Réservation [email protected] PRIX D’ENTREE Plein tarif 11 euros Tarif réduit 9 euros Gratuit pour les moins de 11 ans BILLETTERIE EN LIGNE www.museemaillol.com www.fnac.com Contacts groupes CONTACTS COMMUNICATION Séverine Lambert 01 42 22 25 44 [email protected] AGENCE OBSERVATOIRE 25 œuvres majeures seront disponibles sur audioguide et l’application smartphone du musée FILM, MURANO À travers des documents d’archives, le musée Maillol vous fait revivre l’instant magique de la création qui unit artistes et maîtres verriers dans la forge. De la mythique Fucina degli Angeli, devant Peggy Guggenheim, la rencontre entre le maître Egidio Costantini et Jean Arp, jusqu’aux œuvres les plus récentes de Javier Pérez, Jan Fabre, Fred Wilson ou Thomas Schütte. Film 15 minutes. Production Musée Maillol/ Tecniarte 68 rue Pernety 75014 Paris Véronique Jeanneau Céline Echinard 01 43 54 87 71 [email protected] www.observatoire.fr MUSÉE MAILLOL 59-61 rue de Grenelle 75007 Paris Claude Unger 06 14 71 27 02 [email protected] Elisabeth Apprédérisse 01 42 22 57 25 [email protected] FRAGILE. MURANO. Musée maillol publications CATALOGUE DE L’EXPOSITION Coédition musée Maillol-Fondation Dina Vierny/Éditions Gallimard 26 Format :190 x 285 mm Nombre de pages : 256 Nombre d’illustrations : 200 env. Prix prévisionnel : 39 euros Parution : 28 mars 2013 Auteurs : Rosa Barovier Mentasti, Cristina Tonini, Olivier Kaeppelin et Marco Veritàs Services de presse Presse nationale Béatrice Foti 01 49 54 42 10 [email protected] assistée de : Françoise Issaurat 01 49 54 43 21 [email protected] Presse régionale/étrangère Pierre Gestede 01 49 54 42 54 [email protected] assisté de : Marina Toso 01 49 54 43 51 [email protected] Vanessa Nahon 01 49 54 43 89 [email protected] > DÉCOUVERTE GALLIMARD LE VERRE DE MURANO. DE LA RENAISSANCE AU xxi e SIÈCLE Format : 120 x 170 8 modules Environ 50 illustrations Prix : 8,40 euros Code sodis : A14043 Parution : 14 mars 2013 Auteurs : Rosa Barovier Mentasti et Cristina Tonini Service de presse David Ducreux 01 49 54 16 70 [email protected] assisté de : Charlotte Fagart 01 49 54 42 91 [email protected] 27 www.decouvertes-gallimard.fr HORS-SERIE CONNAISSANCE DES ARTS Nombre de pages : 36 Prix : 9,50 euros Parution : 20 mars 2013