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Parashat Bereshit
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t Adam dit: “La femme que Tu as
placée près de moi, elle m’a donné
de l’arbre et j’ai mangé.”
Adam Harishon a reçu une Mitsva: ne pas
manger de l’arbre du Ets Hadaat. Lorsqu’il
l’a transgressée, Hashem lui a donné
l’opportunité de faire Téshouva. Non
seulement Adam ne s’est pas repenti, mais
il a joué le jeu du blame. “Tu m’as donné
cette femme pour m’aider, et finalement
elle a causé ma ruine.”
Apprécier
le bien
Rashi cite la Guémara qui appelle Adam
un Kofi Tov, quelqu’un qui renie le bien.
La Guémara explique que c’est un trait de
caractère qui a atteint l’humanité depuis
cet instant. Au lieu d’apprécier le bien qui
lui a été donné, l’homme continue de renier ce bien.
sa vue, sinon il se pourrait qu’il meurre.
³ LA COMPLAINTE D’ADAM
ÉTAIT LOGIQUE
Lorsqu’il se réveille, la première pensée qui
lui vient à l’esprit est d’ouvrir les yeux. Il
se prépare pour le grand moment. Il va à
présent savoir comment il passera le reste
de sa vie. Le chirurgien enlève lentement
la gaze de ses yeux. Le premier bandage est
enlevé. Puis le second. Le chirurgien lui
dit: Ouvrez les yeux. Il ouvre. Et il voit!!
La difficulté de ce Rashi est qu’Adam ne
semblait pas renier le bien. Hashem lui est
apparu, et il s’est senti piégé, pris la main
dans le sac. L’action appropriée de sa part
aurait été d’admettre sa faute, et de demander pardon. Mais ce n’est pas ce qu’il
a fait. Au lieu de cela, il se mit à accuser.
Cependant il y avait une logique à cela. “
Puisqu’elle m’a été donnée comme aide, je
faisais confiance en elle.” Cela peut donc se
comprendre. Après tout, c’est le Créateur
qui lui a donné cette femme, et il Se doit
donc de faire confiance en Son choix.
Il rassemble sa famille pour en discuter.
Après mure reflexion, il annonce qu’il va
tenter la procédure. L’opération est prévue.
Le Jour-J arive. Paralysé de peur, il est emmené dans la salle d’opération. On lui
donne des sédatifs, et il dort durant les 10
heures d’opération.
³ APPRÉCIER NOTRE RICHESSE
Pour la première fois depuis 10 ans, il voit
des expériences de ce monde, et cela le
touche profondément. Il est touché par la
brillance des couleurs et des formes, ému
par la beauté de tout ce qui se trouve en
face de lui. Il regarde par la fenêtre et voit
une prairie couverte d’herbe verte. Il voit
des fleurs en plein bourgeon. Il voit un
ciel tout bleu. Il voit des gens. Le visage
de personnes proches de lui qui n’étaient
qu’une image dans son esprit. Des larmes
commencent à couler et il se tourne vers
le docteur: “Comment puis-je vous remercier? C’est un cadeau merveilleux que vous
m’avez rendu! La vue. Merci beaucoup!”
Pour comprendre cela, il nous faut avoir
une perspective différente. Le Hovot Halevavot donne une parabole. Imginez un
homme qui devient aveugle à l’age de 35.
Pendant 10 ans, il essaye de reconstruire
sa vie, sans vue. Étant combattant, il se
bat pour avoir un style de vie productif.
Un jour, son docteur lui dit qu’il y a une
nouvelle procédure qui, si réussie, lui permettrait de voir à nouveau. Il est à la fois
appeuré et excité. Si cela marche, il regagne
Cette émotion, cette joie extrême et ce
sens d’appréciation est quelque chose que
nous devrions ressentir régulièrement. Ce
sentiment d’élation que l’homme a ressenti
lorsqu’il a regagné la vue, nous pouvons le
ressentir chaque jour, si nous nous entrainons. Nous avons ce cadeau inimaginable
appelé la vue, et nous devons nous arrêter
et y penser; pas une fois dans la vie, pas
juste une fois par an, mais chaque jour.
Une partie de notre croissance spirituelle
Adam était coupable de ne pas prendre
responsabilité pour son acte. Il se pourrait qu’il ait été malhonnête. Il n’était tout
simplement pas assez courageux pour admettre sa faute. Mais il n’était pas coupable
de renier le bien.
27 Tishrei 5776 | Oct. 10, ‘15
par R’ Ben Tzion Shafier
est d’apprendre à apprécier les cadeaux que
nous avons. L’une des bénédictions que
nous disons chaque matin, remercie Hashem pour ce merveilleux cadeau qu’est la
vue. Nous sommes censés le dire avec une
émotion intense.
Nous, humains, sommes une espèce assez
curieuse. Nous pouvons posséder un trésor pendant des années sans même penser
à la richesse qu’on nous a donnée. On
ne l’apprécie pas, jusqu’au moment où
quelque chose arrive, et nous perdons ce
cadeau. Puis nous disons à Hashem: Pourquoi moi?
³ NOUS NE PARVENONS
PAS À VOIR LE BIEN
La raison pour laquelle nous échouons,
est que nous ne le reconnaisoons pas. Ce
n’est pas un problème d’appréciation, c’est
un problème de reconnaissance. De nature
nous sommes appréciatifs: “Si quelqu’un
me donnait quelque chose, je serai la personne la plus appréciative du monde. Le
problème est que je n’ai rien. Personne ne
fait jamais rien pour moi.”
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Adam n’a pas reconnu
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lui a fait en lui donnant
pas reconnu le fait qu’elle
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play bien pour lui,
et du coup il s’est mit à l’accuser. S’il avait
reconnu le bien cela l’aurait empêché de dire
une telle chose à propos de sa femme.
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³ AMÉLIORER NOS VIE
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Ce concept peut s’appliquer à notre vie.
Notre service d’Hashem devrait être
rempli d’une appréciation pour le bien
qu’Hashem nous donne. La plupart de nos
relations échoue car nous ne parvenons pas
à reconnaitre le bien qui nous est prodigué.
En fin de compte, notre vie devient bien
plus riche et agréable si nous nous concentrons à voir le bien partout.
La solution est de faire le point, de se comparer à d’aures personnes qui sont moins
fortunés, et de reconnaitre les béné dictions et le bien qui nous sont prodigués.
Une fois que nous faisons cela, notre sens
naturel d’appréciation remplit notre coeur,
et change notre façon de penser et d’agir.
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