Contexte géologique

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Contexte géologique
VOLET N° 2
A N A LY S E
DE L’ ETAT INITIAL
DE L’ENVIRONNEMENT
2.1 - LE
CONTEXTE PHYSIQUE ET NATUREL
2.2 - DIAGNOSTIC
2.3 - RISQUES
PAYSAGER
ET NUISANCES
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2.1 - LE CONTEXTE PHYSIQUE ET
N AT U R E L
LE
LA GÉOLOGIE
LES TERRAINS
AFFLEURANTS DES PLUS
RÉCENTS AUX PLUS
ANCIENS
CONTEXTE GÉOLOGIQUE
La commune de Forges s'inscrit dans l'unité
géologique du Saumurois. Cette unité est située aux
confins de l'Anjou et de la Touraine.
Les formations géologiques qui caractérisent le
territoire communal de Forges datent du Crétacé (fin de
l'ère secondaire) et de l'ère tertiaire. Les formations de
la commune de Forges sont principalement de types
sablo-gréseuse, crayeuse et calcaire.
Les roches sédimentaires (de type craie et calcaire) se
sont formées les premières. A la suite d'un
affaissement général de la région, une incursion marine
venue de l'ouest envahit les terres et dépose des
roches de type sables, graviers et faluns, d'où le nom
mer des Faluns. Puis un mouvement de surrection
entraîne le retrait de la mer, simultanément l'érosion
entraîne par endroit les roches meubles (faluns, sables,
graviers).
Ces caractéristiques se retrouve sur le territoire
communal.
LIMONS DES PLATEAUX (LP) :
Ils sont peu épais (rarement plus de 2 mètres) et
couvrent la plupart des plateaux. Ce sont des limons
fins, sablo-argileux, de couleur brun-clair qui recouvrent
les structures sous-jacentes.
SABLES ET
GRAVIERS DE L'ANJOU
(P) :
Ils sont constitués par des sables et des graviers
quartzeux de faibles diamètres. Cette formation
géologique affleure au lieu-dit "Châteauneuf". Situés
sur une butte ces sables n'ont pas été emportés lors du
retrait de la mer des Faluns.
GRÉS
ET
POUDINGUES
INFÉRIEUR (E6A)
:
SILICEUX,
BARTONIEN
Ces grès proviennent du remaniement sur place ou à
faible distance, du Sénonien sous-jacent. Ils constituent
rarement des affleurements continus. On les rencontre
le plus souvent sous forme de blocs isolés pouvant
atteindre un volume de plusieurs mètres cubes. Ces
blocs ont servi à la construction de la plupart des
monuments mégalithiques de l'Anjou. Ces grès
généralement très durs peuvent être friables. Des
oxydes de fer les colorent fréquemment en rouge.
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SABLES ET GRÈS, SÉNONIEN (C4) :
Cette formation sablo-gréseuse est très épaisse, des
forages ont révélés dans la région des épaisseurs
allant jusqu'à 35 mètres. Cette couche est constituée
de sables blancs, fins, quartzeux ; des grès blancs
siliceux. En profondeur, cette formation se caractérise
par des couches de sables et de graviers plus
grossiers. La composition de cette formation est
propice au développement de la vigne (A.O.C. "Anjou"
et Saumur"). Par ailleurs, les grès blanchâtres plus
durs sont utilisés comme matériaux de construction.
Habitation : Lande Elevée
LE TURONIEN (C3C), (C3B) ET (C3A).
Troglodytes : Puits Sainton
La partie supérieure (C3c) constitue la transition entre
le Sénonien (C4) et le Turonien proprement dit. Du
calcaire jaunâtre friable avec silex et plaques de grès
siliceux alternent avec des sables calcareux.
La partie moyenne (C3b), est composée de craie
blanche tendre, souvent sableuse et friable elle
renferme des silex gris à noyaux sombres.
La partie inférieure (C3a), est une craie blanche plus
ou moins argileux renfermant de rares silex.
Dans cette formation géologique ont été creusées des
maisons troglodytes.
LE CÉNOMANIEN (C2B) ET (C2A).
Cette formation est constituée de marnes dans la partie
supérieure (C2b). La marne est une roche sédimentaire
contenant principalement de l'argile et du calcaire.
La partie inférieure (C2a), se caractérise par la
présence de sable fin avec des plaquettes gréseuses.
Plus profondément, ces sables alternent avec des
niveaux d'argile grise schisteuse.
Les zones les plus calcaires du Turonien et du
Cénomanien sont favorables aux cultures de céréales
ainsi qu'à la vigne.
Z Ces données géologiques permettent d’une part de comprendre la morphologie du
paysage (explication de la formation des reliefs actuels). Elles apportent d’autre part
des éléments fondamentaux dans la compréhension des « pédopaysages » qui mettent
en relation structure géologique, sols et couverture végétale.
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