CAMILLO CAVOUR DIARI (1833-1856)
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CAMILLO CAVOUR DIARI (1833-1856)
DIARIO 1835 Di questo diario, oggi smarrito, ci rimane solo l'edizione incompletafatta in BERTI, pp, 151-162, da integrare con BERTI, Conte Cavour, p, 180. L'ampiezza dei tagli operati dal curatore non può essere precisata, perché oltre alle tre omissioni segnalate nel testo con puntini sospensivi al termine delle giornate del 9, 25 e 27 gennaio 1835 potrebbe ro esserne state compiute altre senza akuna indicazione; supposizione avvalorata dal l'abitudine del Berti di procedere in quel modo e sorretta anche dalla constatazione che le date delle annotazioni cavouriane non sono continuative: due giorni di sospen sione dopo il 9 gennaio, cinque dopo il 14, due dopo il 20, uno dopo il 23 e il 25 e tre dopo il 27. Nonostante questo, si può tuttavia ritenere che il quaderno smarrito (la quarta «tablette»?) fosse di piccole dimensioni, perché il Berti dichiarava che Ca vour «ricomincia il diario sotto il dì 9 gennaio 1835» (p. 151) e che, dopo il3 febbraio (ultima annotazione pubblicata) e fino al 9 maggio (prima annotazione del Diario 1835-1837, cfr. p. 312), non «fu dato di trovare nelle carte di questo tempo segno akuno che egli continuasse a scrivere» (p. 1 62). Le annotazioni cavouriane sono quin di state svolte - salvo tagli a noi rimasti ignoti - tra il 9 gennaio e il 3 febbraio 1835, durante la sua permanenza a Ginevra per assistere la zia Vittoria in cattive con dizioni di salute. Secondo la notizia indiretta che si ricava dalla corrispondenza della Giustiniani, il 18 ancora indirizzata a Torino e il20 già spedita a Ginevra (cfr. AVET· TA, pp. 169 e 1 77), questa permanenza era iniziata attorno al 20 dicembre 1 834 e si protrassefino al24 gennaio (e non fino <<verSo iI20», come in BERTI, p, 162), quan do il conte partì con l'amico Pietro di Santarosa per un lungo viaggio a Parigi e poi a Londra (cfr. BUTTINI, p. 442). 9 janvier 1 835 J'ai assisté à la seconde leçon du cours d'économie politique de Mr Cherbuliez1• Dans la première il n'avait traité que des généralités: «l'état de nature, les premières accumulations, le passage à l'état de civilisation, etc.» et il I' avait terminée par une sortie contre les démagogues qui sans aucun titre légitime à la mission qu'ils veulent exercer, s'acharnent avec une dégoutante [ ] contre toutes les institutions existantes et les hommes qu'elles employent. ... 201 Diari di Cavour Dans la leçon d'aujourd'hui, Mr Cherbuliez a commencé l'mstoi re de l'économie politique, il a parlé de l'ig norance absolue des anciens à ce suje t, des fausses et incomplètes notion s du moyen age; enfin il a parlé des systè mes mercantile et physiocratiste. En parlant de Colbert, il ne m'a paru avoir assigné la vraie raison du succès prodigieux des mesures qu'il ado pte pour développer l'industrie manufacturi ère , qui paraissent en contradicti on absolue avec les théories reçues. La voici selon moi: dans un gouvernement sage ment organisé il ne convient pas de favoris er aucune branche particulière de pro duction aux dépens des autres, par ce que les capitaux et le travail lais sés Iibres et sans entraves cherchent toujour s l'emploi le plus avantageux. Ma is sous Louis XIV (on) n'était pas dans ce caso La féodalité détruite dan s ce qu' elle avait d'hostile au pouvoir royal, subsistait dans toute sa force dan s ce qu' elle avait de désavantageux pour le peu ple; celui habitant les campagnes surt out. L'agricuIture soumise aux avarice s du fisc et aux vexations sans nom bre des seigneurs ne pouvait en aucune manière se développer; tout pro grès dans la cuIture des terres était impossi ble, de manière que le travail et les capi taux qui s'appliquaient aux produc tions agricoles étaient gènés, rest reints et en quelque sorte frappés de stér ilité. Colbert en important des ind ustr ies étrangères, en les acclimatant de force sur le sol de la France, pro cura aux capitaux et au travail un champ où ils pouvaient s'exercer sans entraves. La féodalité n'avait aucune prise sur les villes manufacturières et son influence délétère ne s'étendait pas jusqu'aux industries protégé es par le génie du puissant ministre. Les bons résultats que les mesure s de Colbert obtinrent, sont don c dùs à ce qu'il ouvrit aux capitau x et au travail une carrière où ils purent Iibrement s'exercer; au milieu des oppressions féodales, il donna au tiers état le moyen d'employer son ind ustrie et ses richesses sans crainte de moles tation. Ainsi donc le système de Colbert a eu un mérite relatif; c'es t-à-dire de sortir du désordre général une branche importante de la produc tion. Mr Cherbuliez a parlé de Quesn 2 el avec admiration; l'expositio n de son système a été simple et bien faite. Ici encore il a laissé percer des idé es hardies sur l'avenir du monde. Après avoir parlé de la lutte et du trio mp he de la richesse mobilière sur la rich esse territoriale, il a annoncé que main tenant une troisième puissance était surgie et aspirait à une éga lité de droit et au partage du pouvoir, c'est la puissance industrielle; c'est-à-dire les dasses laborieuses et intelligentes. Il y a un fond de St-Simonism e dans cette doctrine; et je la cro is vraie en partie. 20 2 Anno 1 835 I1 y a eu le soir une soirée chez Aclèle. l'ai fait le parent, c'est.-à-dire . . , à causer tout le temps avec des dames que le con' que Je me su�s devoue naissais à pellie. . M D'Auzers' pour excès de dureté o Tonnerre rebrusqu , m ' , , eur et d'une amabilité singulière envers sa femme, a e e aujourd' hui. [ . . 1 � . ���: �!� � � . uto una lettera che mi annunzia correre discorsi tra la on a H . da me e i parenti per venire ad una conciliazione; DlO facCia c e questa cara fanciulla riesca" �:�;: � 12 janvier � As-tu remarqué5, disait ma tante Vietoire à sa sceur, com ien C a : , s est montré froid quand je lui ai parlé des spectacles de ParIs; en ver:�e . le ne sais pas ce qui l'intéressera dans son voyage,' le pauvre enfaut est entle . , reme ; b be' par les revolutlOns. . et répondit ma tante Henriette, Camille n'est pas CUt1':ux des choses ' la poli ique l'intéresse seuIe; cependant il est revenu sur bl�n des . ' choses, malS l','dée d'ètre cadet le domine toujours, il ne peut pas s y sou. cela fait le tourment de sa VIe. mett . a tante Victoire appuya beaucoup sur cette excellente expIicatlOn de mo Iibéralisme' puis elle ajouta: <'I s'occu e av c ardeur de l'économie politique; de cette science erro . née , �ui fauss l'esprit, et n'est d' aucune �tilité» . La conversatI�n chan e d u M D'Auzers' eut falt quelques commentalres an o a s e ns e sa sceur sur la science économique. o à un lég:r p , � hantl' llon de·la manière dont deux personnes, du reste fort edarrees, maIS ec . . . aveuglées par un aveugle et étroit espnt de partI, lugent des hommes et des choses. Hier j' ai assisté au service protestant dans Ie tempIe de l'Oratoire Le . pasteur Thouron a prononcé un discours sur les mauvalS Iivres, ort éloqU ' chaleur de son débit, à ses gestes animés a� :o�r de son p . on l' aurait pris pour un ecclésiastique catho �ue et mendlOn · I1 a . ' ou deux il a ete vnllment pathetIque e t e'Io mouvemens heureux; une fOIS uent En dernière analyse son sermon m a paru détoner (dénoter)8 un . , . om e d'un grand talent, d'une vraie piété et d'un espnt etrolt. � : � � :� ; � ,: � : ��� ��;� [�� � y� f A�� � �� � , � 203 � :� ;!: _ Diari di Cavour Anno 1 835 Dans la meme journée j' ai dìné che . z Au uste De Ia �,ve a ec vost Martin, et le pasteur Munier . � Mr Pré '. J'ai be:ucoup cause religlO . n avec ce dermer qui m'a paru un homme em . . ' memment ec ' I att e. l am aIS Je n'avais entendu de ministre don r une . , . In;erPretatlO ;' plus large et plus philoso. phique au christianisme, J.u ge r d une mamere plus saine Ies . tendances religleuses de l'époque. Il m'a sign . alé le désir generai " q;,: se manifestait chez les protestants zélés, d'un ret aur vers des formes exteneures p1us mar que,es et l.1 m ' a parlé des transforma . . . tions qu'il des ' raI t , olr s'o pér er dans ,: la religion catholique d'une mani' r b . n sage et len ral: sonnable. Il m'a indiqué comme un excellent livre a ho que pour les enfants, le catéchisme du docteur Smith , curé dans Ia B asse-Allemagne . Après le dlner le professeur Cherb . , , uliez e e, et I on a �eauc up causé écono ie politique. Il ne s'es � t rien dit nouveau, SI ce n?est que ces messleurs ont pleinement . concouru dans Ie Jug ement que j'ai porté sur les derniers ouvrages de Sism ondi'O. Mr de l'Escarène a éte' (IS fa · t d e mon travai! ur les pauvres. Il en demande deux cents copies à on � � pere. La Iettre est aIm able et flatteuse" ' :� �; . . � � �:� �: � :;, l, . al trouve, au bai du casino C Il a des opinions fort exagér ées sur'l' a un peu, i! est tout à fait aimable. 13 janvier ·I v� q�,. J. ,al. b ucou c us 2 1. ' d I ng eterre. rsqup'il s�anu�ne � ::;: : � l, . , " 1 4 janvier al ete a Ia première leçon du cou . rs de phrenoIogle que donne Mr Dumoutier; elle ne contenait rien . que Je ne susse pas". Les autres prome tent d'etre plus intéressantes. tMr Prévost Martin m'a lu une lettre d'u de e aml. , Mr Lef èvre, � membre du bureau centrai chargé � � . � de surveille r I adl ll1m stra tlOn des lois sur les pauvres; qui lui dit que par un . e condlilt , e ferme et prudente l·1s obtlen · nent d excellens résultats • Mr Prev , , . ost m a prOlll1S une lettre pour cet homme intéressant14• ' 20 janvier La seconde leçon de Mr Dumo . . , utier a éte' mOInS Interessante encore que la première. Il répète la m'em . e ldee ' sous toutes les formes, son débit 204 est embarrassé, et il court après les pointes et les jeux de mots. l ' ai assisté àplusieurs séances du cours de Mr Diodati sur l'histoire du christianisme au moyen-age1 5. I! est grand admirateur de Grégoire VII: non seulement il le regarde camme un génie puissant, mais comme un enthousiaste de bonne fai, animé par le seui amour de la religion et du bien. I! a voulu le représenter camme un ennemi décIaré des abus et de la corruption, comme un reformatellr en un moto Quelques siècIes plus tard, Hildebrand aurait pu etre un Luther, ou mieux encore un Calvin!! ! Mr Diodati est influencé à san insu, bien sur, par les sympathies de son état; quelque écIairé qu'il soit, il ne peut s'empecher de se complaire dans les spectacIes du triomphe de la puissance spirituelle sur la puissance tem porelle, l'esprit pretre se fait jour à travers les maximes du professeur protestant. Hier en revenant du caurs, j'ai eu une prise violente avec ma tante Victoire; elle m'a vivement attaqué, je me suis défendu avec plus de viva cité encore, enfin nous en sommes venus presque aux gros mots. Elle a vomi des injures contre les protestants de Genève ses anciens correligio naires; les accuse de persécuter les catholiques, de violenter les conscien ces; de perfidie, d'hypocrisie, de mensonge, etc. etc. Pour me venger, j'ai dit un mal affreux de Vuarin, je l'ai appelé ambitieux, imposteur, fanati que, que sais-je encore1 6• Fort heureusement qu'Amélie est venue nous inter rompre et apporter sa douceur angélique au milieu de nos apres discussions. Dieu sait jusqu'où nous aurions été. Mes tantes sont par trop absurdes; cela passe toutes les Iimites. Auguste m'a donné à dlner avec le curé de Carouge17, un moine du St-Bernard, et deux ministres: Mr Martin1 8 et Munier, les chefs de deux milices ennemies se sont fort bien conduits les uns envers les autres; la cor dialité la plus franche, la plus sincère gaieté n'ont pas cessé de règner un instant entre les convives, quoique l'on agitat des questions qui auraient pu donner lieu à d'aigres discussions. Après dlner, j'eus une longue con versation avec le curé de Carouge, qui m'a paru aussi modéré et raisonna ble qu'un pretre catholique de bonne fai peut etre. I! m'a assuré que la grande masse des populations réunies était sincè rement attachée au gouvernement de Genève, et le préférait beaucoup à leur ancien état de Savoyard19• Il m'a parlé de Vuarin avec convenance, mais avec vérité; c'est au reste un homme très fin, qui comprend fort bien sa position, et sait en tirer tout le parti possible. Le bon moine était un homme fort médiocre. 205 Anno 1 835 Diari di Cavour 23 janvier Mr Fazy pasteur20 que j'ai été consulter sur différents points relatifs à l'état des classes ouvrières à Genève, m'a donné des renseignements tout à fait intéressants, et qui m' ont fait concevoir une haute idée du bien-etre géné�aleme�t r pandu dans les rangs de la société. Je mettais d'autant plus e pr1X a� temOlgnage de Mr Fazy, que ses habitudes de critique et d'oppo SItlOn dOlvent le porter naturellement à envisager les cotés faibles des cho ses. Il a fini par me dire qu'il était persuadé qu'aucun besoin réel n'existait sans qu'il y eiìt plusieurs institutions pretes à le secourir; et que s'il y avait quelque chose à blamer ce n'était pas l'insuffisance de la charité pub/ique, . mars au contrarre la trop grande quantité de secours distribués souvent sans discernement21 . � � que le remaniement des places que eet événement doit produire néeessai rement, sera avantageux à papa. Je le désire plus que je le crois25• J'ai dìné chez Mr Pao/i26 avec Mr Loys de Lausanne27 qui m'a paru etre un jeune homme d'esprit ayant de bonnes maruères, promettant en un mot de deverur un jour un sujet distingué. 31 janvier Bobèche28 disait l'autre jour à son ami [. . . l: <<.l'e veux avoir une belle avoir pIace, une grande pIace» . «Et laquelle?» lui demande ce/ui-ci. <<.l'e veux m'y pren je ent "Comm . s-tu?» prendra t'y la pIace Vendòme» . «Et comment drai?» repartit Bobèche. <<.l'e dénoneerai la colonne» . 1" février 25 janvier Le feu a pris à une maison située au dernier tournant de la descente de St-An,toine; une masse prodigieuse de monde est accourue pour l'étein dre, et n a serVI, en grande partie du moins, qu'à empecher le service des pompes. La multitude cependant paraissait animé du plus grand zèle22. [. . . l 27 janvier "Comme la cheminée, dit le sage, qui est utile en hiver et inutile en ét , le guerrier e�t �rand pendant la guerre, il est sans valeur en temps de p�,X» . - La ch�r;:'Inee fume encore, et le philosophe qui a contredit le sage, trlOmphe en s ecnant: "Vo�ez co�me elle est utile. Mais elle fume parce . que la SUIe des temps passes a pns feu, et a incendié l'édifice [ . . . l». � Maman m'a écrit qu'elle avait remis, il y a plusieurs années deux mille fr�ncs à Monsieur e Candolle", le priant de les tenir à sa di position; il lUI en donne le troIS pour cent. Maintenant elle me propose d'employer cette somme à arranger le salon de Santena. Elle entre ensrnte dans de grands détails sur l'historique de sa fortrrne24. L.l La mort du gouverneur tenait singulièrement à eceur à Victoire Serait ee à eause de sa parenté avec La Turbie? Je eroirais plutot qu'ell espère � ; � 206 Mr Gay29, P.E.'o et moi avons été trouver à Versoix" le sieur Cugnet qui nous a assuré avoir vu en 1829 sur un registre d'un des bureaux de l'amirauté, registrés les intérets d'une dette envers Mr Gas pard Sellon, notre arrière-grand-oncle". Cugnet sous un faux air de bon homie, cache beaucoup de finesse et de ruse. Il n'a aueun intéret à nous tromper puisqu'il ne demande rien d'avance, ce n'est pas une notion à nég/iger. Mes tantes ont aceueilii les notions que nous leur avons données sur les renseignements du Cugnet avee joie; e1les avaient l'air plus désireux de recouvrer ce trésor eaché que moi, pauvre fils de familie! avidité, avidité, toujours de l'avidité. 2 février J'ai lu le testament de mon grand-oncle Gaspard; il laisse tous ses immeubles, et ses maisons à Genève et sa terre d'AIlaman à son frère"; il répartit le reste de sa fortune en huit parts qu'il répartit ainsi: 3/8 à mon grand-père" 1/8 à sa nièce, Mme Gallatin" 1/8 à sa nièce, Mme de Tourne'" sceurs de mon grand-père; 207 Anno 1835 Diari di ClfVour 1/8 à sa nièce, Mme de Villette" 1/8 à sa nièce, Mme de la Rive" 1/8 à sa nièce, Mme Fischer de Berne" filles de Mr Hippolyte Henri de Sellon40 , frère de mon arrière grand-père. Dans sa dernière leçon Mr Cherbuliez développa le grand principe de la population d'après les doctrines de Malthus, et il réfuta avec beaucoup de force les frivoles objections que Mr Sismondi y oppose. Celui-ci, qui était présent, était dans une agitation extreme; je l'ai accompagné en sor tant jusqu'à la porte de la ville, avec Mr le pasteur Munier. li prétendait que Cherbuliez n'avait pas bien rendu seS objections, qu'il n'avait jamais nié que la population put s'accroltre d'une manière indéfinie ou fàcheuse, mais qu'il soutenait que ce n'était point les subsistances qui en limitaient le progrès, mais le revenu de la société. Mr Sismondi était trop monté pour qu'il fiìt possible d'entrer en discussion avec lui, sans cela il m'aurait été facile de lui répondre, que s'il prenait le mot revenu dans toute sa rigueur, son principe était faux, puisqu'il pouvait se faire que les revenus d'un mil lionaire dépensés à acheter des marchandises étrangères, fussent sans influence aucune sur le mouvement de la population; et que si par revenus il entendait seulement les moyens de la grande masse de la nation de pour voir à ses besoins, alors il n'y avait entre Malthus et lui qu'une querelle de mots. Sismondi, excellent par le cceur, avec un esprit fort souple, des senti ments généreux, et un style agréable, manque de puissance logique et de force argumentative: c'est un bon et honnete déclamateur. écrans, la proportion du 2 0 . Si l'on pIace l'un après l'autre plusieurs . ement crOissant;, . calorique qu' ils laisseront passer ira progressiv n est pomt ur, chale de s rayon les r passe r laisse de iété . } o . La propr r les rayons lumme�x. La identique dans les corps à celle de lais �er passe ent de celle des c?rps di�ther liste des corps diaphanes diffère exceSS1vem coup occupe des 101S des mes. Melloni, italien réfugié à Paris, s'est beau ' ertes42 . decouv antes . corps diathermes et est parvenu à d'intéress és de son sem et Pauvre Italie ses fils les plus distingués sont chass leur génie et l'éclat de leur ils portent chez l s étrangers les produits de . . gIoire ! ! ! . , q , m a fa1t vo� une J'ai été voir Mr Du Luc, le grand météorologue, � v1eillard que la SClence superbe collection de coquilles; c'est un grand beau ' ' 4 n'a pas dil tout he'bete' . _ � 3 février J'ai assisté à une Ieçon d'Auguste de la Rive sur la chaleur4 1• Il a traité la question des écrans par rapport à la transmission de la chaleur. li a éta bli et démontré par l'expérience les Iois suivantes: 1 0 . La quantité de calorique qui traverse un écran est d'autant plus forte par rapport à celle qui est interceptée, que la source d' où il provient est plus intense. Ainsi un madras, de l'eau bouillante développera une faible quantité de chaleur, qu'un écran de verre l'interceptera presque entier; tandis que la chaleur solaire n'est point affectée par ce meme écran; 208 209 Anno 1835 Diari di Cavour È 11 il famoso Extrait du rapport des commissaires de S.M. Britannique qui antexécuté une enqué te générale sur l'administration des fonds provenant de la taxe des pauvres en Angleten'e, uscito anonimo NOTE Antoine-Élisée Cherbuliez (1797-1869), giurista ed economista svizzero, principale esponen te nel suo paese della scuola liberista, docente di diritto pubblico ed economia politica a Ginevra dal 1835, dopo il Rossi, e di economia politica e statistica al Politecnico di Zurigo dal 1855. Amico di Auguste De La Rive, fu uno dei principali collaboratori della «Bibliothèque Universelle». Partecipò anche alle magistrature cittadine e cantonali di Ginevra. Brevi trascrizioni delle sue opere furono ese guite da Cavour nel quarto quaderno miscellaneo, probabilmente tra il 1835 e il 1836, e in un altro quaderno miscellaneo, contenente un breve diario del 1845 (cfr. PrSCHEDDA-TALAMo, I, pp. 323-325; 406-407; II, p. 929). 1 2 Dal contesto appare chiaro trattarsi di François Quesnay (1694-1774), medico alla corte reale di Francia ed economista, fondatore della scuola fisiocratica, e non di Pasquier Quesnel (1634-1719), padre oratoriano parigino, perseguitato ed esule per la sua adesione al giansenismo. } Reete; Mme cl'Auzers. - Il cavaliere d'Auzers era morto il 16 dicembre 1831 e la sua vedo va, Henriette, aveva accompagnato Camillo nel viaggio a Ginevra. L'errore di trascrizione bertiana è ripetuto nell'annotazione del 12 gennaio. 4 Questo capoverso, quasi sicuramente in francese nell'originale perduto, fu omesso in BERTI, p. 153, con una riga di punti di sospensione, che però non sappiamo se nasconda anche altri brani tagliati. Fu invece riportato in italiano in BERTI, Conte Cavour, p. 180, sotto la data 9 gennaio 1835, mentre nella seconda edizione di questo studio, a cura di F. Bolgiani (Milano, 1945), compare erronea mente sotto la data del 9 maggio (p. In, nota 22). La lettera cui allude Cavour è quella della Giusti niani del 2 gennaio da Genova, recante sul retro il bollo postale di Ginevra del 9 gennaio (dr. AVETTA, pp. 181-183 e 183, nota 1). La cara fanciulla, identificata indirettamente dal Berti con la Giustiniani (<<queste ultime parole esprimono più 1'affezione di un amico che di un amante»), in realtà doveva esse re la cugina e amica, Teresa Littardi Sauli, che la stessa Giustiniani indicava nella lettera come porta trice di un'ambasciata dei suoi genitori: «Ma cousine vient hier et m'annonce que je ne serais pas reçue de mes parens, si je ne promettais pas formellement de rompre avec toi», come suppose anche il Codi gnola (Anna Giustiniani, pp. 64 sgg.). In NELSON GAY , II, p. 37, la trascrizione di questo brano contie ne due varianti, quasi sicuramente dovute a banali errori di copiatura: (,.. .lettera che mi si annunzia» e omissione di (,cara» prima della parola (,fanciulla». 5 6 Questo capoverso e i tre successivi furono editi anche in BERTI, Conte Cavour, p. 157. Cfr. nota 3 . 7 André Thouron (1788-1876), pastore i n Ginevra dal 1835 a l 1846, ricordato per l a sua accat tivante eloquenza. 8 CosÌ in BERTI, p. 154. David-François Munier (1798-1872), pastore protestante, amico di De La Rive, professore d'esegesi del Nuovo Testamento (1826-35), di lingue orientali (1835) e d'esegesi del Vecchio Testa mento (1835-72) nell'università di Ginevra, di cui fu più volte rettore (1832-37; 1863-70; 1872), ap parteneva alla tendenza liberale sociniana del protestantesimo ginevrino e fu presidente deI Concistoi re neI 184243. La stima e l' ammirazione di Cavour per lui si protrasse per lunghi amn (cfr. CAVOUR, Epistokrio, I, p. 203 , 267; Il, p. 482; III , p. 411). 9 lO Nel 1834 aveva infatti pubblicato a Londra, presso Longman, i due volumi dal titolo A Hi story 01 the fall of the Roman empire, comprising a view 01 the invasion and settlement of the barbarians, mentre fra il 1833 e i1 1835 aveva dato alle stampe a Parigi i volumi XVI-XX della sua Histoire des Français. Nel settembre '34 sulla «Revue mensuelle d'économie politique» era poi uscito il suo articolo Conseils d'un ami aux réfugiés pamotes. Costante fu la sua collaborazione alla «Bibliothèque Universe! le> di Ginevra e alla (<Revue encyclopédique» di Parigi. 210 a Torino qualche tempo dopo. Infatti il 12 gennaio quel lavoro, ancora in forma manoscritta, era stato consegnato da Michele di Cavour alla Corrunissione di revisione dei libri e delle stampe (cfr. la lettera di I\.1ichele Saverio Provana a NUchele di Cavour, 13 gennaio 1835, in CAVOUR, Epistolario, I, p. 188) e il Balbo ne fece una lusinghiera recensione sulla <�Gazzetta Piemontese» del 16 febbraio . Il testo è ora ristampato in PISCHEDDA-TALAMO, I, pp. 473-500, a cui si rimanda per la precisa ricostruzione della sua genesi, dell'epoca della composizione (estate-autunno 1834) e delle vicende della pubblicazio ne. Per questo si veda anche ROMEo, .pp, 422-450: 12 Era Carlo Emanuele Asinati di San Marzano, marchese di Caraglio (1791-1841), già aiutan te di campo di Vittorio Emanuele 1. Compromesso nei moti del '21, condannato a morte e poi grazia to, viveva in esilio. Sua moglie era Cristina Capré de Mégève, già incontrata in precedenza (cfr. Diario 1834, nota 101). 13 Della frenologia, scienza recente e molto discussa, erano state poste le basi dal medico F.]. Gall (1758-1828), che insegnò a Vienna (1796-1805) e poi a Parigi (dal 1807), e dall'allievo re. Spurzhein (1776-1832). Il dottor Domoutier, cultore di quella scienza, fu poi autore di una Notice phrénologique et ethnologique sur les naturels de l'archipel Nouka-Hiva, pubblicata a Parigi nel 1843, dopo un viaggio al Polo Sud e in Oceania nel 1837-40. 14 Si trattava di Si! John George Shaw-Lefevre (1797-1879), che era uno dei tre commissari incaricati dal Governo inglese, verso la fine del 1834, del nuovo Poor law Amendement Act. Con lui Cavour si incontrò qualche mese dopo in Inghilterra (cfr. p. 247). 15 Queste lezioni furono tenute dal Diodati tra il dicembre 1834 e l'aprile 1835 al Casino de St-Pierre di Ginevra. Il testo manoscritto del corso è conservato presso la Bibliothèque Publique et Universitaire della città. 16 ]ean-François Vuarin (1769-1843), attivissimo e influente parroco di Ginevra dal 1806 alla morte. Capo riconosciuto dell'ala intransigente del cattolicesimo ginevrino, lottò per ridare spazio alla sua religione nella città e poi si impegnò a fondo nella vita politica. Segul da vicino il Congresso di Vienna ed ebbe frequenti contatti con Vittorio Emanuele I e Metternich. Si adoperò molto anche nel le trattative di Torino per l'ingrandimento della città di Ginevra 0813-1816) ed ottenne dal suo can tone il rispetto dei privilegi dei cattolici abitanti nei territori sardi ceduti alla Svizzera. Ne1 1824 si recò a Roma con il Lamennais per ottenere la costituzione di un vescovato indipendente a Ginevra, ma non l'ottenne per l'opposizione del vescovo di Losanna. Nel 1835 si oppose violentemente alle celebrazioni del terzo centenario della riforma calvinista. Per la scarsa stima che di lui ebbe Cavour, cfr. CAVOUR, Epistolario, I, pp. 230-231 e 271. 1 7 Parroco di Carouge, comune alle porte di Ginevra, era allora Gaspard Greffier, sacerdote incline alla conciliazione con gli ambienti protestanti. Con lui il De La Rive intratteneva rapporti ami chevoli. 18 Jacques-François Martin (1794-1874), dopo il servizio militare nelle armate napoleoniche (Lipsia e Waterloo), era tornato a Ginevra ed aveva studiato teologia divenendo ministro del culto protestan te. Pastore a Ginevra (1825), a Chene-Bougeries (1831-40) e di nuovo a Ginevra (1844-56), fu ispetto re delle scuole elementari nella sua città (1832-44) e presidente del Concistoire (1843). Nel 1834 aveva pubblicato sul «Protestant», di cui il Munier era uno dei redattori, due importanti articoli su L'aveni,. du méthodisme. 19 Con il trattato di Torino del 16 maggio 1816 il Regno di Sardegna aveva infatti ceduto a Ginevra alcuni comuni attorno alla città, tra cui Carouge. Il trattato prevedeva un regime particolare per le popolazioni cattoliche di quei comuni. 20 Reete: Fazy-Pasteur. - Marc-Antoine Fazy, detto Fazy-Pasteur (1778-1856), dedito dappri ma all'industria tessile laniera (1806-11) e poi all'agricoltura, dal 1814 si dedicò all'attività politica. 211 Anno 1835 Diari di Cavour Nel Conseil représentatif (1814-39), presidente del Tribunale di commercio (1832-37), membro delle Costituenti del 1841 e 1846 e presidente della seconda, fu deputato al Grand Conseil 0842-56) e presidente dd Conseil adrninistratil della città di Ginevra (1846). La sua influenza sulla politica gine vrina fu grande. 21 Nel quarto quaderno miscellaneo Cavour annotò le informazioni date «de vive voix par Mr Fazy-Pasteur» e quelle fornite dal pastore Munier (cfr. PIsCHEDDA-TALAM:O, II, pp. 504-508). 22 TI giornale «Le Fédéral» del 30 gennaio, prendendo spunto da una lettera di un lettore pre sente al fatto, segnalava d'inclifférence avec laquelle un grand nombre de spectateurs paraissaient con tempIer, dimanche dernier, l'incendie qui avait éc1até sur le glacis de Rive, et en méme temps !'incon vénance des sarcasmes qui étaient adressés à ceux qui se dévouaient à porter l'eau, et en particulier aux fenunes qui se libraient avec un zèle honorable à un travail aussi pénible». 23 Jacob-Michel-François de Candolle, banchiere in Ginevra, spesso ricordato sotto il nome della ragione sociale, Candolie et Turrettini, con cui i Cavour erano in continui rapporti d'affari. O 24 Alla lettera Cavour rispose il 30 gennaio da Ginevra (cfr. CAV UR, Epistolario, I, pp. 178-179). Sull'ammodernamento del salone di Santena si veda la lettera di Gustavo del 14 giugno (ibidem, p. 215). 25 il governatore Ignazio Thaon di Revel era morto il 26 gennaio. Una lontana parentela lo legava al primo marito di Vittoria: un suo nipote, il marchese Carlo (1789-1849), appartenente al ramo primogenito della famiglia, aveva infatti sposato nel 1815 Giuseppina Piccono di Santa Brigida (m. 1858), cugina del barone della Turbia. Quest'ultimo alla sua morte (1814) lasciò la sua fortuna al mar chese Carlo di Revel. 26 Con tutta probabilità era Ernest-Louis Pauli, marito diJeanne-Caroline Heath, le sorelle della quale, Rose-Marie e Camille, avevano sposato rispettivamente David-Julien e il cugino Hippolyte De La Riie. - lisabeth de Sellon (1726-1802), sposata neI 38 Jeanne-É h .. . . . nonno di Auguste. O n Fischer, bernese, potrebbe Ident!fIc�sl l?- ! � 39 Anne de Sellon (n. 1729). li marito Rudolf e lD cl gli uff� , oppure in Rudolf Friedri:h (1704-1781),. �ch : . Rudolf (n. 1733), ufficiale in Olanda nuSSlO dI ato lncanc li, federa ppe tn dI lio di Berna, comandante ; Olanda, poi membro del Gran Consig f (1732-1807), amatore d arte. ni speciali , oppure ancora in Beat Rudol (1704.1764). Sellon de enri 40 Recte: GuilIaume·H . lc r razione con F. Marcet stava con uce�do delle � � collabo in Rive La 1 De il 4 Da alcuni anni l nella «Blbhoemo'dal l829 al 1840 pubblicò.numer�sl Sa?� che sul calore specifico e su questo argom Pangl. di e» � phYSlq «Annales de chimie et de . thèque Universelle de Genève» e nelle a Parma, pattlota, dopo . , professore di frsica teorico-pratlca 1854) (1798. o ni e li M orno ed ac . . " M d·1 Mant, slta . . dove ottenne un mcanco all"unlVer de1 1831 dovette infatti rifugiarsi in Franci a, mb � e Arago cui tra ati, scienzi ri ?ldt, � e godette dell'amicizia e della stima dei maggio I e nel 1�39. �tabilitosl � Napo avvenn che Italia, in ritorno suo il per ich tercessero presso il Mettern e e sull asssor .. sul calore e 1'energIa radiant . , l',s',e"a e V', morÌ di colera neI 1854. I suoi studi li VI1nSegno ' ne , dell� rad·lazlO nel 1842 a provare l"ldentl�a no portaro lo corpi dei . calore di ione blmento e l'emiss occaSIone di mcontrarlo ebbe Cavour ca. geofisi di studi anche luminosa e di quella calorifica. Compì . . a Parigi nel gennaio 1838 (cfr. p. 351). . . . onimo illustre natur�sta e fiSICO glIlevr�o 43 Jean-André Deluc (1763-1847), nipote dell'om e dall� Z10i ndo la notevole coll:zione l�sciat�gli dal .padre (1727-1817), si dedicò alla geologia amplia e una stona de a teologI dI e a geologI di opere Scrisse 1814. Fu membro del Conseil réprésentatif nel ). passaggio di Annibale sulle Alpi (1818 � ? ch� :�;� � 27 Potrebbe trattarsi del figlio o del nipote del consigliere di Stato Iosannese e eminente agro nomo, Jean-Samuel (1761-1825). 28 Jean-Antoine-Anne Mandelard (o Mardelard), in arte Bobèche (1791-post. 1840), celebre pagliaccio e attore comico parigino sotto l'Impero, la Restaurazione e la Monarchia di luglio. Alcune tra le sue numerosissime farse furono pubblicate nel 1835 con il titolo Grandes Parades de Bobèche. 29 Con ogni probabilità Louis Gay, uomo d'affari ginevrino e agente dei Sellon, del quale nel. l'archivio di Santena si conservano alcune lettere del periodo 1839-1848. 30 Sicuramente Paul-Émile Maurice. 3 1 Località sul lago Lemano, poco a nord di Ginevra. 32 Gaspard de Sellon, già menzionato in questi diari (cfr. p. 26), prima di acquistare nel 1755 il castello e la relativa signoria di Allaman nel Vaud, era stato a Londra, dove aveva fatto prosperare una casa per il commercio delle sete. Di questa ricerca presso l'Ammiragliato inglese Cavour si occupò alcuni mesi dopo durante il suo soggiorno a Londra, ma con scarsa fortuna (cfr. Diario 1835-1837, p. 313 e nota 13). 33 Jean-François de Sellon (1707-1790), nonno del filantropo Jean-Jacques. 34 Jean de Sel10n (1735-1810), nonno materno di Camillo. 35 Élisabeth-Susanne de Sellon (1738-1807), sposata in seconde nozze nel 1766 a Jean-Louis de GaIIatin, colonnello di fanteria al servizio della Francia, creato conte da Luigi XVI e lontano cugino del celebre Albert Gallatin. 36 Élisabeth-Henriette de Sellon (n. 1742), sposata al ginevrino Jacques de Tournes (1737-1799), del Consiglio dei Duecento e auditore al Consiglio di Stato. 37 Élisabeth-Carlotte de Sellon, sposata nel 1750 a Arthur de Villettes. 212 1751 a A.mi-Jean De La Rive (1725-1800), 213 DIARIO 1835 - 1838 Del quaderno qui riprodotto ci rimane, come per il precedente, solamente la trascrizione bertiana. L'originale, trovato nel 1887 presso gli eredi di Federico Bora ni, segretario di Ainardo di Cavour, fu copiato dal Berti per la sua edizione dei diari e consultato successivamente anche dal Ruffini per la sua opera sulla giovinezza di Cavour del 1912 (BERTI, Introduzione, p. XI; RUFFINI, Giovinezza, I, p. 292, nota 1). In seguito se ne persero definitivamente le tracce, nonostante le ricerche intraprese ancora di recente dalla Commissione Nazionale per l'edizione degli scritti del Conte di Cavour. Valga perciò la descrizione che ne diede il Berti (Introduzione, p., XI): «Esso è legato con cartella coperta nel dorso di carta verde e nel rimanente di carta marmorizzata. Ha il formato di sedicesimo. Si compone di 264 pagine, delle quali 1 64 sono di pugno del Conte, diciotto della zia duchessa di Clermont-Tonnerre e le altre in bianco. Nelle 1 64 pagine vi è: 1 ° il diario che esso tenne in Londra nel 1 835; 2 ° quello di un suo viaggio a Villaco nell'anno 1836; 3° infine il diario di un suo viaggio in Parigi nei mesi di luglio ed agosto dell'anno 1 837. Dopo queste pagine dedicate al suo soggiorno in Londra e dopo quelle riferentesi alla sua dimora in Villaco ed in Parigi, vi sono ancora nel manoscritto tre pagine tolte dalla Nouve! le Maison Rustique, sei ripiene di frasi e parole notevoli, due di conti di casa e dodici di commissioni o ricordi, tutte eziandio di pugno del Conte di Cavour». Il Ruffini inoltre precisò: «Il Conte lo aveva probabilmente acquistato, così rilegato com'esso tuttora è, a Parigi, prima di partire [per !'Inghilterra nel 18351, poiché nel l'interno del cartone di guardia si legge: Berthé-Royer, Papetier, Rue-du-Bac, n. 3, Paris, près le Pont-Royaz" (RUFFINI, Giovinezza, I, pp. 292-293, nota 1). Sulla fedel tà della trascrizione bertiana valgono le riserve espresse fin dal principio e, grazie ad alcune precisazioni del Ruffini che saranno presentate a loro luogo per introdurre le singole parti, si sa con sicurezza che caddero le 1 8 pagine della zia Vittoria, la contabilità del viaggio di Villac (restituitaci però dal Ruffini, cfr. nota 1 79), le anno tazioni di poco precedenti il viaggio in Francia del 1837 sui «suoi pensieri più inti mb, i commenti «con una diligenza da sfaccendato» su «tutti i potins del gran mon do torinese» (RUFFINI, Giovinezza, II, p. 58), gli appunti in materia forestale libid., p. 59) e infine le pagine conclusive del quaderno, «tutte eziandio di pugno del Conte di Cavour» (se ne veda la descrizione alla nota 306). Entrarono invece nell'edizione del Berti - come si precisa meglio nella medesima nota 306 le «sei [pagine] ripiene di /rasi e parole rimarchevoli», da lui pubblicate a parte, al termine del volu me (pp. 324-328) e una piccola parte delle annotazioni forestali, riportate nell'Ap pendice X (p. 347). Occorre inoltre segnalare che il testo di questo quaderno fu inte1jJolato dal Berti con le annotazioni del Diario 1835-1837, un quadernetto coevo d'appunti vari, piut- 217 Diari di Cavour Anno 1 835-1838 tosto un taccuino da tasca che non un vero e proprio diario, ma contenente annotazio ni di pieno valore diaristico. La presente edizione tiene invece separate le due fonti: dapprima il Diario 1835-1838 (Borani) secondo la lezione bertiana superstite e poi il quaderuetto del Diario 1835-1837 dal manoscritto originale. La trascrizione dal Berti è stata eseguita con alcuni adattamenti grafici e con l'aggiunta di brevi titoli alle singole parti, per facilitarne la lettura, e proviene dalle pagine 1 64-209 (Inghilterra), 219-256 (Belgio, Piemonte, Villach, Piemonte, Francia), 324-328 (frasi e detti note voli) e 347 (noteforestali). Completano la trascrizione alcune integrazioni del Ruffini, segnalate a loro luogo. Di esse va ricordata in particolare quella che reca la data del 12 luglio 1 838 e che pertanto chiude il quaderno. Attribuita chiaramente dal Ruffini (Giovinezza II p. 82) al diario in possesso del Borani, in seguito smarrito, e altrettanto chiaram�nt� indicata come stralcio di un brano più vasto (<<un appunto, che nella sua parte riprodu cibile, dice:»), l'annotazione in questione sposta perciò in avanti di un anno l'arco cronologico coperto dal quaderno, che nelle indicazioni e nella trascrizione del Berti si arrestava all'agosto 1 83 7. fauteuil de président, et le reste de la Société se rangea des deux còtés de cette table étroite. Il n'y a eu que quelques places près du président qui aient été spécialement assignées aux individus les plus marquants. On me fit !'insigne honneur de me mettre entre lord Rippon et Mr Ellis, à deux places du président. Le diner s'est passé fort tranquillement; il était fort bon, sans cepen dant qu'i1 n'y eut rien d'extraordinaire dans le nombre ou la qualité des mets; c'était un mélange de cuisine anglaise et de cuisine française, qui con venait tout à fait à mes goùts carnivores. Mes deux voisins ont été fort aimables pour moi; i1s m'ont toujours adressé la parole en français et sou vent interrompu Ieurs discussions arumées paur me tenir au courant de ce dont il s'agissait. Lord Rippon a une bonne grosse figure joviale, remar quable par l'expression du plus padait bon sens, et qui en meme temps ne manque pas d'une certaine finesse, qui s 'arrete cependant loin encore de la malice. Il m'a parlé sans hésitation sur les grandes questions du moment. Son opinion sur l'église est bien décidée, et il ne pense pas que les minis tres parviennent à faire passer dans la loi le principe que la Chambre des Communes a établi dans sa dernière résolution12. Du reste il paralt s'etre tout à fait rapproché de Mr Peel; car il m'a expressément dit qu'entre Mr Peel et Mr Stanley il n'y avait plus aucune différence de principes13, mais I [Inghilterra] Dlner public de la Société Royale de Géographie [18 maggio 1 835}1 Mon ami Brockedon2 m'a conduit au diner annue! de la Société royale de géographie'. Cette Société, dont le nom indique suffisamment l'objet, compte dans son sein tous les voyageurs distingués de la Grande Bretagne, un grand nombre de savants et quelques personnes de haut rang, qui appor tent à la Société l'influence de leur nom et de leur patronage. Il y avait à diner des individus de ces trois différentes catégories. Les voyageurs étaient en majorité; il y avait Mr]. Barrow" un frère Lander5, que néanmoins la réunion de ces deux hommes d'état serait difficile, d'abord parce que les coalitions ne sont pas bien vues en Angleterre, ensuite parce que outre les principes il y avait des susceptibilités et des engagements per sonnels qu'i1 était bien difficile de vaincre. Quant à la politique étrangère, il est aussi Iibéral qu'au temps qu'i1 était dans le cabinet de C anning et de lord Grey. Il méprise les carlistes et les ultras autant que moi, et il m'a assuré que que!que fut la couleur du ministère quant à la politique inté rieure, la politique extérieure n'éprouverait aucun changement. Après le fromage, la nappe fut enlevée, on servit un dessert élégant et le vin com mença à circnler. Le président proposa d'abord à demi-voix les toasts d'usa ges, au roi, à la famille royale, à la Société géographique, qui passèrent ina perçus. Il se leva ensuite pour proposer la santé du nouveau président de la Société, appe!é le jour meme à lui succéder, Mr Barrow; ce qu'i1 fit en Mr Stanton6 qui a été deux fois en Chine, et plusieurs autres aussi distin gués, mais dont le nom m'échappe. Parmi les savants qu'on m'a nommés en quantité, il n'y a que le nom bien connu d'Arrowsmith, qui m' ait frappé particulièrement7. Enfin il y avait en hommes d'état et de rang, le comte énumérant en peu de mots les titres, que ce savant avait à l'estime et à la reconnaissance de tous les savants en général, et des géographes en par sir George Murray', Mr Mount E1phinstone'o, Mr Ellisl l , etc. A sept heures et demi, Mr Elphinstone s'assit au bout de la table, dans son qui consistent dans des cris de hear, hear, et des coups frappés sur la table avec le manche de la fourchette. Après que le tumulte eut cessé, Mr Bar- 218 219 �ppon8, ticulier. Le toast fut reçu avec de grandes démonstrations d'approbation Diari di Cavour Anno 1835-1838 row s'est levé pour remercier l'assemblée, et successivement plusieurs per sonnes ont proposé la santé des individus présents, en faisant leur éloge pom peux. J'étais à réfléchir à Ce singulier usage, qui met le panégyrique autre fois réservé au roi, à la portée de tout le monde, lorsque tout à coup le sécré taire de la Société'4 se leva, et proposa ma santé en me faisant un fort ioli compliment. Obligé de répondre immédiatement, pris ainsi au dépourvu . sans aV01r le temps de mettre ensemble mes idées, i ' ai remercié tant bien que mal ia Société en peu de mots, qu'elle a cependant accueillis avec bien veillance, par la raison peut-etre que la plupart des membres présents ne les ont qu'imparfaitement compris. J'ai dit en me rasseyant à Lord Rippon que c'était mon maiden speech15. Il m'a répondu en riant d'un air significa tif qu'il espérait que ce serait le début d'une longue carrière. Il y a trois ans un tel compliment m'aurait excessivement flatté, maintenant [, . . ] . La Société s'est peu à peu dissoute, et à onze heures il ne restait plus dans le salon que Brockedon et moi et deux gentlemen de ses amis. Le père, pour m'en témoigner sa reconnaissance, m'a invité hier à d ner, with a very select party. Le libraire a une fort belle et fort bonne mruson; ses salons sont richement meublés: on y voit les portraits de presque tous les littérateurs célèbres de l'Angleterre qui ont eu de nombreux rapports avec lui. Plusieurs sont les ouvrages d'art distingués. En un mot, �a mai son a une tournure infiniment plus aristocratique que boutiquière. A runer on m'a placé entre mistress20 et mi�s Murray, qui, grace au ciel, ne savent pas un mot de français; for�e me fut de bara�ouiner de l'angl s tout le . temps. Jusqu'au second serVlce cela alla assez blen: malS alors, SOlt que ma langue se fut épaissie, soit que les fumées de la digestion obscurcissaient mon intelligence, il me fut absolument impossible de continuer à prendre part à la conversation. Le dessert arrivé, le vin commença à circuler, les convives à s 'animer et la conversation devint bruyante. Les dames se retirèrent peu après, et nous autres hommes nous restames une heure encore à nous faire passer les uns aux autres des bouteilles de vin, et à écouter les saillies et les traits d'esprits des plaisans de la compagnie. Enfin on se leva pour aller reioin dre les dames au salon à dix heures et demie, après avoir passé trois heures et plus à table ! ! ! Après le diner un des convives, le capitaine de Roos2l, qui, à ce qui parait, avait pris du gout pour moi, vint m'offrir son aide et ses services pour pénétrer dans les salons de la haute société, et pour aller au sublime Almack22• Je le remerciai avec reconnaissance et stupéfation, car il est sin gulier que, tandis que pas une des nombreuses personnes auxquelles j'ai été recommandé ne m'ait fait la moindre politesse, un étranger, un inconnu se montre aussi obligeant pour moi. Ce que i ' éprouve à Londres finit par me démontrer la vérité pratique du théorème dont j'étais déià théorique ment convaincu, c'est-à-dire: qu'en thèse générale, les lettres de recom mandation sont plutot nuisibles qu'utiles. La meme personne qui vous aurait recherché avec empressement pour vos qualités personnelles, vous fuit dès qu'elle se croit obligée envers vous. 19 mai [1835] Visite à Faraday. Brockedon m'a mené chez Faraday, le grand physi . Clen. Nous l'avons trouvé sortant de table, sans gilet, avec un mauvais vieil habit, sale et débraillé, ayant tout à fait l'air d'un savant du seizième siè cle. Il m'a reçu avec politesse, mais comme il a une peine aussi grande à s 'exprimer en français, que celle que i ' éprouve à me faire comprendre en anglais, notre conversation ne fut pas longue; et il se mit bientot à rire et à badiner avec Brockedon, qui parait etre avec lui dans une grande inti mité. Il a été fort gai, fort malicieux, fort bon enfant. Il n'a aucun brin de morgue scientifique: c'est tout à fait un good natured fellow. Sa figure n'est pas belle; tant s'en faut; mais elle est animée et spirituelle. On voit qu'il po sède une grande facilité de conception et une promp � . , :ltu e e determmatlOn: ce sont ces deux qualités qui le mènent presque lUstmctlvement à faire ces magnifiques découvertes, dont il ne cesse d'enri chir la science'6. ;l � Diner chez Mr Murray � ,,! samedi, 23 mai Le fils de Mr Murray18, voyageant en Italie avec Brockedon, reçut de grandes politesses à Pont de Mr Duport19, gràce à ma recommandation. J'ai été de bonne heure à Kensington, et enfin j ' ai trouvé Mr Senior chez luiz>. Il était si occupé d'abord, et ensuite il lui survint tant de visi tes, qu'il m'a été impossible de tirer autre chose de lui qu'un excellent déieu ner et une forte aimable invitation à diner pour le soir. J'ai fait là la con- 220 221 [20 maggio)17 Diari di Cavour Anno 1 835-1838 naissance de Mr de Beaumont, l'auteur de Marie, grand et fort jeune homme, qui, avec une figure commune, dit des choses très sensées et très spirituelles24. Le soir j'ai eu une longue conversation avec Mr Chadwick25 . voici les ' choses les plus remarquables qu'il m'a dites. Le nouveau bill, pourvu qu'il soit franchement exécuté, est suffisant pour empecher l'accroissement du paupérisme, et meme pour faire dispa rrutre ce qu'il a de plus intolérable. Les mesures relatives aux bihards, quoiqu'elles ne paraissent pas assez étendues en théorie, fournissent en pratique aux officiers des pauvres, un moyen suffisant pour qu'aucune femme ne puisse plus considérer un enfant illégitime camme une source de revenu. Les commissaires ont adopté dans la mise en vigueur des clauses les plus sévères du nouveau bit!, une grande prudence. Ils ont choisi d'abord les districts OÙ les maux du paupérisme étant plus grands, la nécessité d'une réforme était plus vivement sentie, pour établir les principes sur lesquels dorénavant la charité publique devra reposer. Peu à peu ils ont étendu les mesures aux districts voisins, que l'expé rience commençait à éclairer, ou qui montraient de bonnes dispositions. Comme cela, ils sont parvenus à établir le nouveau système d'une manière légale et entière dans la sixième partie des paroisses de l'Angle terre. Partout ailleurs, ils n'ont agi jusqu'ici que par voie de conseils et de recommandations; et en établissant quelques-unes des provisions du bill les plus faciles à exécuter; notamment l'abolition des secours en argent hors des poor houses ils n'ont pas rencontré jusqu'ici d'opposition puissante, ni organisée. Les fermiers et les propriétaires se sont montrés généralement favorables à la nouvelle mesure: les seules personnes qui aient essayé d'empe cher la mise en exécution, ce sont les petits boutiquiers et surtout les mar chands de bière et d'esprits26, qui profitaient en grande partie des charités profuses qu'on distribuait indistinctement à tous les pauvres. Mr Chad wick est convaincu que les ouvriers des districts manufacturiers sont tous employés et qu'ils reçoivent un salaire non seulement suffisant pour se pro curer tout ce qu'il faut pour vivre dans l'abondance, mais sur lequel ils pour raient faire de notables économies s'ils n'en dépensaient pas la majeure partie à boire et à s'enivrer. Mr Chadwick va jusqu'à dire qu'une augmentation notable dans le nombre des ouvriers serait avantageuse, parce qu'elle réduirait leur salaire et leur laisserait moins à dépenser dans les tavernes et les cabarets. Il nie absolument l'existence de la détresse des intéréts agricoles. La rente de la terre peut avoir baissé, le profit des fermiers est peut-étre moindre qu'au temps de la guerre, mais il est relativement tout aussi relevé que celui que les industriels retirent de leurs entreprises. Ce qu'il y a de fort extraordi naire et ce qui jusqu'à un certain point prouve combien la taxe des pauvres a rendu la possession des biens territoriaux peu agréable, c'est qu'au moment présent les terres sont moins "hères que les fonds. Malgré l'assertion positive de Mr C., je doute de l'exactitude et sur tout de la généralité de ce fait. La cause réelle des souffrances des fer miers, ce sont les habitudes de dépense et de luxe qu'ils ont toujours généralement contractées pendant le tems OÙ leurs profits étaient sans bornes. Dans sa tournée Mr Ch. n'a presque pas trouvé de ferme qui ne possédiìt un pianoforte et d'autres objets qu'il y a 50 ans encore on aurait considérés comme hors de la portée de la plupart des petits pro priétaires. Mr Ch. estime le gain d'un bon ouvrier à Londres de 16 à 20 shs par semaine; avec cela il peut se procurer du bon pain et de la viande tous les jours, pourvu toute fois qu'il ne fréquente pas les gin-shops. Le soir nous avons été chez Mr Babbage27, et nous y avons vu les per sonnages célèbres suivants: Tocqueville2 8, Hallam29, Wandeveier30, Ada Byron"; les trois filles de Sheridan, les beautés du moment", Mr Strutt, un des chefs des radicaux", et autres, dont le nom m'échappe. Ada Byron sans etre jolie n'est pas désagréable du tout: il n'y a pas du génie sur sa figure, mais il y a de l'esprit. Hallam est devenu ultra; l'ami de lord Lans downe34 allait partir le lendemain pour le Staffordshire pour voter en faveur du candidat conservateur35• J'avais été dans la journée au cours de Mr Faraday'6. Au lieu de haute science il nous a fait de fort jolies expériences qui ont fort amusé le public et il a eu raison car son auditoire se composait en majeure partie de dames élégantes et de jeunes gens fashionable qui vont en foule à son cours, non pas pour s'enquérir des propriétés chimiques des métaux, mais uniquement parce que c'est la mode d'y aller. Mr Murray m'a mené voir l'atelier de Chantry'7. C'est Allamlyningam38 le poète, et autrefois un tailleur de pierre lui-meme qui est le surintendant des travaux. Chantry est dans ce moment occupé à restaurer un ancien tombeau trouvé dernièrement dans l'ile de Crete et qui est certainement fort curieux. 222 223 Diari di Cavour Anno 1835-1838 dimanche, 24 mai [1835] Visité la fabrique des Mordants avec Brockedon. Le fils du proprié taire nous a accompagné partout. Ce qu'il y a de plus remarquable c'est la fabrication des serrures nouvelles dites à la Brahama41• Il est impossible de les copier, ni de les forcer. Pour diminuer le frottement dans un tour, on fait poser la manivelle sur deux roues qui sont mises en mou;�mer:t, mais infiniment plus lentement de sorte que le seul frottement qu il y alt, a lieu sur leur axe, et est infiniment plus petit que s'il avait lieu sur l'axe de la grande roue. Le jeune Mordant est parfaitement bien élevé; il parle français à mer veille, s'exprime bien et a les manières d'un homme comme il faut. C 'est cette classe-là qui ne voudra plus porter le joug de l'aristocratie. Les ouvriers de la manufacture, au nombre de 120, gagnent, quand ils ont acquis toute l'habileté dont ils sont susceptibles, de 30 à 40 shs par semaine. Gas-works, immense établissement qui éclaire une grande partie de la ville42. Le gaz est extrait du charbon de terre, il se dégage des matières solides en passant dans de longues cornues froides, et il est purifié en tra versant de grands réservoirs d'eau avec de la limaille de fer, où il dépose la partie sulfurique qu'il contient. Le gaz est recueilli sous d'immenses gazo mètres d'où il est distribué dans des tubes qui le conduisent dans toutes les parties de la ville. L'établissement peut produire jusqu' à 1.000.000 de pieds cubes de gaz par jour. La consommation totale de la ville de Londres est de 8.000.000 de pieds cubes par jour en hiver et la moitié en été. Les ouvriers employés aux fourneaux gagnent de 24 à 30 shs par semaine. Avec cette paye ils peuvent se procurer tous les jours de la viande et de la bière. Ce soir nous avons été au Parlement43 avec Romily44. Au sujet de la pétition de Mr Child, emprisonné pour refus de payement de church-rates, une discussion fort vive s'est élevée entre le ministère et l' opposition4'. Sir R. Pee! a, dans un discours éminemment spiritue! et applaudi à outrance par ses amis, reproché aux ministres de négliger pour des intérets de parti le soulagement des griefs rée!s. Sir R. [sicl a l'air d'avoir quarante �t que! . ques années, il a une bonne physionomie animée, franche et splr1tuelle. Il parle avec une aisance remarquable, tantot s'adressant directement aux . . ministres tantot leur tournant le dos comme pour mterpeller ses affilS. Il riait lui- eme des plaisanteries qu'il faisait sur le ministère, et il n'a pas mis de l'aigreur dans une seule de ses phrases. Spring Rice46 a répondu à Pee! avec esprit et talenl. Il avait l'avantage d'etre sur un meilleur terrain et d'avoir la logique pour lui. Car en vérité ce n'était pas sérieusement, qu' on pouvait croire Mr Pee! plus empressé de satisfaire les dissidents que les ministres actue!s. Après ces deux grands orateurs une foule de mem bres plus ou moins connus ont pris la parole et la discussion a tralné pen- 224 225 J'ai trouvé Mr Senior se promenant dans son jardin avec Mr Tocque ville et Beaumont et discutant la grande question de la division de la pro priété; chose extraordinaire, le radical anglais soutenait la grande et le légi timiste français la petite propriété. Mr Senior croit qu'un petit proprié taire n'a ni sécurité ni aisance, et qu'il vaut mieux pour lui d'etre à la solde d'un grand propriétaire et de n'avoir rien à craindre du sort et des saisons. Mr Tocqueville a fort bien réfuté cet argument spécieux par des considé rations matérielles et des considérations morales. Nous avons été à l'église et assisté au service anglicano Les cérémo nies sont simples et graves, elle consistent presque entièrement de prières et de chants entremelés ensemble. Plusieurs choses rappellent la messe, comme l'évangile et l'épltre que le pretre lit à haute voix, tandis que les fidèles écoutent en silence. Après le service, l'éveque de Londres, le docteur Blomsfie!d, a fait un discours sur la nécessité d'instruire le peuple intellectuellement et moralement39 Il a dit beaucoup de bonnes choses et il a hautement déclaré qu'il croyait que l'instruction était un bienfait pour toutes les classes de la société, qu'il ne craignait pas de lui voir donner la plus grande extension possible, pourvu toutefois qu'on l'appuyàt sur la religion et la morale. Il a cité l'Écosse et l'Amérique comme exemple des bienfaits de l'instruction populaire et il a fini par avertir les classes supérieures qu'il ne s' agissait pas seulement de remplir un devoir de charité, mais qu'il y allait de leur plus grand intéret à concourir à l'instruction populaire et à lui imprimer une direction salutaire: «Car, dit-il, il n'est plus possible d'empecher le peuple de s' éclairer, il ne s'agit plus que de prévenir qu' il ne soit égaré par de fausses lumières». ]'avoue n' avoir pas trouvé un mot à redire à tout ce discours; fen aurais signé toutes les parties et avoué toutes les opinions. Je suis revenu à Londres avec Tocqueville et Beaumont. Ce!ui-ci, très bon garçon, m'a fait beaucoup d'amitiés. Son ami commence à s'entourer de cette réserve digniteuse qui sied bien aux grands hommes. lundi, 25 avril40 [25 mai] � Diari di Cavour d�n: lu,s de deux �eures sans nouveauté m intérèt. Le dr Lushington a . debIte� d une VOIX cnarde un long et violent discours qui n'a produit aucun effet47• Après le rapport des pétitions, lord Chandos s'est levé pour présenter a motion sur l'état de l'agriculture48 et nous, nous avons été diner. Il est � lmpossible de voir rien de plus extraordinaire que la physionomie de la Cham bre des Communes. Tous les membres chapeau sur la tete, et dans un cos tume fort négligé et rarement élégant, sont assis sur les bancs sans distinc tion, sans se piquer de conserver une tenue bien convenable. Excepté lars que un des grands orateurs parle, il y a dans la Chambre un mouvement conti�ue! de gens qui vont, qui viennent, qui se lèvent, se promenent, cau sent, Jasent comme dans un club. On y fait peu d'attention car le tumulte a toujours lieu près de la porte, et il n'y a que ceux qui son; assis à l'extré mité op?os�e près du fauteuil de l'orateur qui se donnent la peine d'écou ter Ce!Ul qUl parle. Les étrangers admis dans l'enceinte de la Chambre sont presque confondus avec les membres, et souvent ils n'ajoutent pas peu au tumnlte général. , O' nn ll était à la séanc�, mais il n'a pas parlé pendant que nous � . e;lOns laS�. C es : un h?mme � Ulssant, avec de larges épanles, une grosse t�te e un� physlOnoml� e pt1l:,ant l'énergie et la décision. Il a l'air pas ; SI?nne mals de bonne f01! L� est-il en effet? C'est ce que peut-etre personne, lUl pas plus que les autres, ne sait d'une manière positive. Les membres les plus marquants qu'on m'a fait voir sont Mrs Stanley, Graham50 Lord Morphet51, Lord Howick52, 1.]. RUSSe!53, Hobbouse54, sir ]. Cam'pell55, Pease56, Cobbett57 avec son gros habit gris, et l'irlandais Sheil58 D'après ce que j'ai vu jusqu'ici, le fait qui domine la position actuelle c'est la peur qui s'est emparée des classes supérieures, et leur désir d'arre: ter le m.auvement trop rapide que le mouvement de la réforme a éprouvé . Le p rti fa'} t�ansformé en c�nserv teur s'est grossi d'une foule de gens � � , , et dont les lUtentlO ho�netes, eclalres ns sont libérales, mais qui craignent . . la vlOlence des radicaux. D , ailleurs ces gens-là, se sont trouvés attirés dans le parti de la résistance par la détermination que ses chefs ont montrée �r Pe,e! surtout, de continuer la réforme des abus, bien que la constitu: tlO� n es; [s'c] pa en danger. Or, comme cette ceuvre fourmrait au plus actIf mlUlstre de I� ouvrage pour plusieurs années, les libéraux craintifs ne c�oyent pas abandonner la Cause de la réforme en se rangeant sous la ban mère de Pee!, qui a ?' ailleurs une incontestable supériorité pour mettre . en pratique les pnncip es nouveaux. l'avoue moi-mème, qu'à l'exception 226 Anno 1 835-1838 des mesntes énergiques de réforme que nécessite l'église d'Irlande et qui peuvent senles etre accomplies par un mimstère u!tra-whig, je considére rais l'avènement inévitable de Mr Pee! comme d'un grand avantage à la cause du progrès social59. Il faut maintenant un temps d'arret de que!ques années pour coordonner toutes les parties du système aux grands principes qui ont été dermèrement établis. Pendant ce temps la société reprendra une assiette plus ferme, les idées se muriront, et l'établissement de nou veaux principes deviendra possible et nécessaire. Mr Tocqueville observait très bien qu'il s'opérait maintenant deux mouvements contraires, et jusqu'à un certain point incompatibles; un mouvement politique démocratique, et un mouvement social aristocratique: c'est-à-dire la répartition générale et égale des droits politiques parmi un nombre toujours croissant d'individus d'une part, et de l'autre la concentration proportionnellement croissante de la richesse dans un petit nombre de mains. Cette anomalie ne peut pas subsister longtemps sans danger grave pour l'état social. Il faudrait mettre en harmome les forces sociales avec les forces politiques; c'est le seni moyen d'établir quelque chose de stable. Mais les réformateurs politiques les plus ardents sont opposés aux réformes nécessaires pont obtenir ce but. Mr Semor et ses amis sont aussi partisans des grandes propriétés, que Knatchbull60 et comp. Les idées sur lesquelles ils se fondent sont fausses et tiennent à un autre ordre de chose dans lequel ils ont été élevés. Peu à peu elles dispa raitront; mais jusqu'alors il sera impossible de continuer avec sfueté l'ceuvre de la réforme. Tout ce qui tiendrait à augmenter sans mesure la puissance de la démo cratie, serait, à mes yeux, éminemment dangereux. L'aristocratie conserve dans ce moment juste assez de force pOnt se défendre, POntVU toutefois qu'elle consente à se dépouiller peu à peu de ses plus odieux privilèges. Si on la désarmait tout à fait, avant d'avoir donné aux masses des intérèts de stabi lité, l'ordre social tout entier contrait d'immenses dangers. C'est sous ce rapport que je considérerais l'adoption du ballot (scrutinio segreto)6! dans les élections comme une mesure dangereuse et qui pourrait devemr funeste. Romily et ses amis, frappés de quelques ioconvéments particuliers, dont eux surtout ont à souffrir, envisagent cette question sous un tout autre poiot de vue: et ils ne regardent comme des rea! reformers que ceux qui sont disposés à voter pour le ballot. Quant à moi, je suis plus persuadé que jamais que le devoir de tout homme réellement intéressé à la cause du pro grès, est de travailler maintenant sans relache à la réforme sociale, en ren voyant à d'autres temps la continuation de l'ceuvre de la réforme politique. 227 Diari di Cavour Anno 1 835-1 838 mardi, 26 [maggio 1 835] J'ai déjeuné chez Mr Jh. Murray62 à còté d'un clergyman de Chiches ter, qui a confirmé pleinement mes opinions sur les bienfaits du nouveau bi!! des pauvres63• Quant à l'état de l'agriculture, il représente les fermiers comme souf frant excessivement du bas prix du blé. Il est sùr que ceux dont les baux sont encore basés sur les prix des denrées pendant la guerre doivent cruellement souffrir; mais à cela l'État ni la loi ne peut apporter aucun remède. Le clergyman prétend qu: l'inté ret agricole éprouverait un immense bienfait de l'abolition de la taxe sur la drèche; et que cela contribuerait à diminuer la consommation des liqueu rs spiritueuses et des shops OÙ on les vendo Cette dernière assertion me paraìt seule avoir quelque chose de plau sible. Nous avons été visiter l'imprimerie de Stowes64, le plus grand établi s sement de ce genre dans Londres. On y imprime le Penny Magazine et le Saturday Magazine; le premier est tiré à 180.0 00 exemplaires, le second à 80.0006� . Toutes les feuilles sont stéréotypées pour l'impr essiono Les gra vures faltes sur bOlS le sonr également, et l'on en tire plusieurs types pour envoyer en France, en Allemagne, en Amérique et jusqu'en Russi e. Dans peu, j'espère que la Turquie en réclamera aussi sa parto La presse mécanique est fort ingénieuse. La feuille de papier blanc se trouve enlevée par des rouleaux et des courroies66 qui la font passer suc cessivement sur deux tables d'impression, après l'avoir retournée. Ainsi dans un instant la feuille se trouve imprimée des deux ciìtés; une machi ne qui n'exige qu'un homme et un enfant fait autant de travail que dix ouvrier; actifs. Les salaires sont là à peu près ce qu'ils sont ailleurs. De 30 à 40 shs par semaine pour les plus habiles et de 24 à 30 shs pour les autres . Les compositeurs sont chèrement payés, mais on ne peut les ranger parmi les simples artisans. Mr Stowes a en dépiìt un nombre immense de feuilles stéréotypée . s la valeur s'en élève à plus de 300.000 livres sterlings. ' L'article67 du Quarter!y Review sur l'état des pauvres dans le East Kent ne contient que de faibles notions sur les changements introduits par l� nouvel acte68. 228 Il a rapport principalement à 1'état de la charité publique dans le passé: et son but est de démontrer la nécessité absolue d'une réforme radicale, et la justesse des bases sur lesquelles on s'est fondé pour 1'opérer . Le seul fait remarquable qu'on y trouve, c'est que les commissaires ont décidé de ne mettre en opération le nouveau bill, que là OÙ les magis trats et les rates payers le consentiraient volontairement . Cette espèce de latitude laissée aux ha:bitants, la manière adroite dont les assistants-commissaires s'y sont pris, et l'action continue mais douce et polie du bureau des commissaires, ont complètement triomphé des oppo sitions et des préjugés que le nouveau bill avait soulevés, et que presque tous les journaux par méchanceté ou ignorance s 'efforçaient d'entretenir. Dans plusieurs réunions, qui eurent lieu dans le East Kent, auxquelles inter vinrenr tous les magistrats, tous les ministres du culte, et tous les officiers des paroisses, OÙ il fut question de décider sur 1'application immédiate du nouveau système ou son ajournement indéfini, l'immense majorité se pro nonça pour l'affirmative, et il n'y eut que quelques voix isolées qui présen tèrent une insignifiante opposition. De chez Stowes nous avons été à la grande brasserie de Mr Barck lay69; �ous avons visité en grand détail cet immense établissement qui a dépassé tout ce qu' on peut imaginer . Deux machines à vapeur une de 24 e 1'autre de 45 chevaux suffisent pour produire toutes les forces dont on a besoin; et encore le plus souvent il n'y en a qu'une en mouvement. On n'emploie pour la fabrication que de la dreche et des houblons . La consommation de ces deux objets excède 5.000.000 frs par ano Mr Barcklay paye 100.000 livres sterlings de droit au gouvernement, et avant la suppression de la taxe sur la bière il en payait 300.000. Le fond social s'élève à plus de 1 .000.000 de livres sterlings qui don nent à ce que l'on croit, un bénéfice de 20 pour cento La seule écume qu'on enlève à la bière avant de la mettre dans les tonneaux, il la vend 10.000 livres sterlings aux boulangers pour faire lever le pain. La bière est renfer mée dans des tonneaux d'une grandeur immense; le plus grand contient 3.000 bariques70, c'est-à-dire plus de 6.000 brindes71• Mr Martin, associé de Prévost, m'a donné des détails curieux sur le commerce des soies72. Avant 1824, les habitants de Spitalfields avaient seuls le droit de fabriquer la soie. Leur industrie était protégée non seulement 229 Diari di Cavour Anno 1 835-1838 contre les producteurs étrangers, mais aussi contre les producteurs natio naux. Il en était [sicl résulté que cette industrie privilégiée, exploitée par une foule de petits fabricants sans capitaux, ni connaissances, n'avait fait aucun progrès depuis des siècles; et par conséquent, elle était dans un état continue! de souffrance. Il n'y a presque pas d'exemple d'un manufactu rier en soie de Spitalfields ayant fait fortune: et à tous moments on était obligé de venir au secours des ouvriers pour les empècber de mourir de faim. Lorsque Huskisson en 1824 dégagea le commerce intérieur de toute entrave, et remplaça la prohibition par un droit d'importation, l'industrie changea de face73 ; de grandes manufactures s'élevèrent dans le pays; on y introduisit tous les perfectionnements connus dans la mécanique; et peu à peu elle atteignit un état de prospérité et de progrès que rien jusqu'ici n'a interrompu. Les manufacturiers de Spitalfields ont souffert, il est vrai, mais par une souffrance passagère ils sont sortis de cet état de marasme et de mal-etre continue!. Les tisserands sont de tous les ouvriers les seuls qui aient eu à souffrir d'une manière irrémédiable de l'introduction des machines. Leur indus trie est morte; quelques sacrifices qu'ils s'imposent, ils ne pourront jamais soutenir la concurrence des métiers mécaniques. Malheureusement, il a été impossible à la plupart d'entre eux de cbercher d' autres occupations. Leurs Greenwich et Londres. C'est quelque chose de merveilleux. Plus de mille arches soutiendront en l'air cette route unique au monde, et quand on la traversera en steam carriage avec la rapidité de l'éclair, il est impossible qu'on ne se croie pas transporté dans les airs en planant sur le f1euve et les champs qui sont au�dessous75. La route jusqu'à Greenwich ne sera finie que l'année procbaine; une autre compagnie sollicite maintenant un bili ponr pouvoir la prolonger jusqu'à Woolwicb, avec l'intention de la pousser plus tard jusqu'à Gravesend, Can terbury et Douvres76 Il n'y a qu'en Angleterre qu'on trouve ces entrepri ses qui rappellent les travaux des Romains . Nous avons visité le tunnel auquel on travaille avec activité. Nous avons vu également une arche construite d' après une nouvelle méthode qui rend inutile toute consttuction préliminaire en charpente. Mr Brunei" intersecte78 entre ses assises de longues barres de fer ou de bois, qu'il endurcit d'un ciment fort actif. La force de cohésion du bois avec le dment est telle, qu'elle soutient le poids de l' arche et l'empeche de céder à la force de gravité. Le soir, baI à Almack. Nous y avons passé une heure à admirer les charmantes figures de plusieurs jeunes miss et les riches parures des vielles douairières. La salle où l' on danse est grande, belle et ornée avec une sim habitudes étaient faites, et eIIes étaient incompatibles avec tout autre genre de travail. Aussi les souffrances des tisserands ont-elles été inotiies, et sans les plicité élégante; mais l'illumination était mauvaise, non pas qu'elle fiìt insuf fisante, mais parce que les bougies disposées en perits groupes à toutes les lois sur les pauvres, plusieurs d'entre eux seraient probablement morts de faim. L'établissement dans les comtés de l'industrie de la soie a porté quel ques soulagements à leurs maux. Non seulement elle a apporté de l' occupation à un grand nombre d'entre eux, mais elle leur a procuré un salaire plus élevé. Le tisseur de coton gagne à peine 7 à 8 shs par semaine, tandis que Micali était au bai, critiquant, bliìmant tout, trouvant les femmes lai des, la musique détestable et les ornements sans goiìt. Son italianisme n'a le tisseur en soie gagne jusqu'à 12 et 1 4 shs. Cette dernière somme est suf fisante pour faire vivre sans souffrir un ouvrier avec sa famille dans la cam pagne. Il n'y a pas d'exemples plus frappants des heureux résultats de la Iiberté du commerce. mercredi, 2 7 [maggio 1 835] hauteurs de la salle lui donnaient l'air d' avoir été préparée pour un enter rement. Les toilettes des demoiselles étaient fort décentes, infiniment plus que celles de nos dames à Turin. pas pu se faire au climat, aux usages, aux bizarreries anglaises. Il est révolté contre les Anglais, contre la supériorité que la nation affecte et que les autres peuples reconnaissent jusqu'à un certain point79. ' Les préjugés de Santa Rosi palissent devant ceux de Micali; il est exces sivement impartial en comparaison de lui8 •• Mais Micali a soixante et dix ans et Santa Rosa en a trente. J'ai rencontré dans le bai à plusieurs reprises le capitaine De Roos, qui m'avait fait tant d' avances cbez Mr Murray et une foule de propositions et de promesses qui n'enrent aucun effet. Il a fait semblant de ne pas me reconnaltre, et j'ai eu le plaisir d'acquérir par Course à Woolwicb, où n'ayant pas de permission, nous n' avons rien VU74. En revenant nous avons passé sur le rail-way en construction entre moi-meme une faible notion de la manière dont les Anglais pratiquent le fameux cut. 230 231 Diari di Cavour Anno 1 835-1838 Le bon d'Eichtal81, qui avait eu assez de crédit pour nous faire invi ter, était, une fois au bal, aussi avancé que nous, ne connaissant personne, ne pouvant pas danser et étant réduit comme nous à se promener et à obser ver en silence les joies feintes ou réelles des sommités aristocratiques. ieudi, 28 [maggio 1 835] Déjeuné d'abord avec Magrath, ensuite aux horse-guards chez lord Elphinstone qui, étant de garde ce jour-Ià, m'avait invité à aller voir la parade avec lui'2 . J'y ai trouvé Mr d'Haubersar83 dont Pollon84 m'avait parlé d'une manière défavorable. Rien de ce qu'i! a fait ou dit n'a justifié les préven tions que j'avais conçues contre lui; au contraire, il s'est montré envers moi prévenant et poli; et il a été avec lord E1phinstone tout le temps sur un pied d'intimité sans jamais cependant devenir turbulent ou familier. Le due de Cambridge et le due de Wellington présidaient à la parade85. Il n'y avait pas beaucoup de soldats: quatre cents fantassins et cinquante cavaliers au plus; mais ils étaient tous collectivement et individuellement admirables. Il n'y a rien de beau au monde, comme ces pelotons de grenadiers montés sur de superbes chevaux noirs et qui manceuvrent avec la précision et l'ensemble le plus parfait. La musique de la garde, soit à cheval, soit à pied, est habillée avec une richesse inoule. Les musiciens sont tous écarlate et or. Je ne m'étonne plus après le peu que j'ai vu de l'immense réputation de l' armée anglaise et de ses nombreux succès. Lord Elphinstone nous a quittés à onZe heures pour monter à cheval et s'en aller à la cour remplir son role de chambellan'6. Il s'est montré sim pIe et poli. Ainsi s'est passée la seule politesse que j'ai reçue et la seule probablement que je recevrai de la part de la magnifique et illustre aristo cratie anglaise. Lord Clément m'a fait l'honneur de me laisser une carte'7. Aujourd'hui, anniversaire de la naissance de la reine; grand drawing room à la Cour". Les rues qui conduisent au palais de SaintJames, et Hyde Park étaient encombrées de magnifiques voitures contenant l'élite de l'aris tocratie et nombreux spectateurs. Le coup d'cei! était magnifique. Et si on n'avait pas eu à songer à se réparer de la pluie, si un peu de soleil avait éclairé et animé cette scène de luxe et d'apparat, certainement on aurait ioui d'un des plus beaux spectacles que l'Angleterre puisse offrir à un étranger. Nous avons vu l'aristocratie dans toute sa pompe, plus riche, plus éblouissante que jamais. Mais peut-etre cet éclat est-il le dernier qu'elle iette. C'est une question que je laisse à résoudre à d'autres plus habiles que moi. 232 Mr Lumely" professeur de iurisprudence, nous a accompagnés à l'uni versité de Londres. Chemin faisant, il nous a expliqué les principes sur les quels cet établissement est fondé. Le principe de la Iibert� absolue est pou�:é , l'excès. Les élèves sont absolument les maltres de sUivre les cours qu ils �eulent, indépendamment les uns des autres; seulement ils sont obligés �e se faire inserire et de payer proportionnellement au nombre de cours qu,ils ont l'intention de suivre. C'est une institution OÙ il se donne des cours sur toutes les branches principales des sciences physiques et morale. L'élève, lorsqu'il a fini son cours, subit un examen et s'il se tire avec honneur d e . cette épreuve, il reçoit un certificat de capacité dans cette branche part: culière. Ainsi un élève peut avoir trois certificats, un autre deux et un troI sième un seulo Il résulte de là, à mon avis, que ces certificats ne sont d'aucune valeur. Ce qu'il y a d'extraordinaire, c'est que pour plus�eurs scie�ces tel les que les mathématiques et les lois, qui réclament plusleurs annees ?our etre étudiées, il n'y a qu'un seuI professeur dont le cours dure plusleurs années. Il suit de là que pendant deux ou plus d'années aucun nouv�1 élève ne peut etre admis à ses cours à moins qu'il n'ait fait, chez lui o� ::meurs, les memes études qui ont été faites à l'université pendant les precedentes années. L'université va obtenir, je crois, la faculté de conférer les degrés comme les universités de Cambridge et d'Oxford. Je ne sais pas alors quels règle ments on introduira, et quels cours on rendra obligatoires pour l'acquisi tion des grades. Peut-etre cela donnera-t-i1 plus d'unité et d'ensemble à cette institution qui me parait maintenant dans un état médiocre sous tous les rapports. Cinq cents élèves suivent les différents �o�rs de l'uni�ersit� . . . C'est bien peu si l' on considère le peu de ress�urces Iitteralres et sCI�n�ifI ques qu'offre Londres à son immense populatI�n; et le no;nb;e consI�er� ble d'objets indépendants les uns des autres qUi sont enseIgnes dans I UnI versité. Ainsi il y a un cours d'économie politique fait par Mac Culloc, et qui est suivi par des gens du monde, dont l' �ducati?n est f�nie depuis long . temps et qui néanmoins figurent sur les roles UnIversltalres. Une école préparatoire est annexée à l'université; elle conti�nt deux . cents élèves qui reçoivent une bonne et solide instruct�?n. le CroIS encore . . . que c,ette école est ce qUI vaut le Illieux dans toute ! InS:'t�tlOn. A six heures nous avons vu passer du balcon de I athenee une grande file de mail-coaches en grand gala qui venaient de défiler devant les fene tres du roi. Il y avait plus de 30 coaches de quatre chevaux et plusieu�s autres à un ou deux chevaux. Cet ensemble donnait une idée de la multI- 233 Diari di Cavour Anno 1835-1838 tude des communications journalières qui existent entre l'empire britan ni que et sa monstreuse capitale . frères vètus d'écarlate en honneur de la fète de la restauration de Charl�s II9' jugeant un cas fort intéressan� puisque les plus grands avocats plruCourt ofthe Exchequer) den� devant eux. Dans la cour de l'Echiquier (The . . . de �1t J . ScarIe�t96 , q�l figure grosse bonne la admiré nous avons beaucoup d'un air goguenard plaisantait avec un des avocats pl�da�ts. Afres ��o:r passé un moment dans la cour des Commons pleas, qUI presentalt preClse ment le mème aspect que les deux autres, nous avons été dans la cour d'équité, c'est-à-dire la cour du vice-chancelier, et celle �u maitre des roles, les seules qui fussent ouvertes, la cour de la chancellene (Chancery Court) ne siégeant pas ce jour-là. . Un étranger est frappé de voir un seul homme jugeant sans controle et presque sans appel les causes les plus graves et les plus compliq.uées. Et cependant ce système marche admirablement bien, grace au Ch01:" excel: lent des inclividus qui remplissent ces places importantes. Il faut due aUSSl que les salaires énormes qu'ils reçoivent les mettent dan� un é�at d'aisance, au-dessus de la tentation d'un profit iIlicite qui ne seralt pas Immense. Et encore, quand on fait entrer en ligne de compte la p�sition .sociale érr:� nente dont jouissent les juges en Angleterre, on se convrunc facilement qu il n'y a pas de millions qui put les dédommager pour qu'ils s'exposent à la perdre. . Nous avons fini notre tournée judiciaire par aller VOlr deux commzt tees de la Chambre des Communes, occupés à juger de la valiclité de l'élec tion du jeune O'Connel97 et d'un autre membre obscur. La tenue négligée des membres de la Chambre, leur peu de gravité et le laisser-aller de leurs manières, contrastent étrangement avec la gravité solennelle des autres cours de justice. vendredi, 29 [maggio 1 835) À la requète de Magrath nous avons été prendre chez lui Mr Rauter littérateur allemand distingué90 et nous nous sommes rendus ensem ble a� Temple's inn, chez Mr Lumely. Les inns de Londres (comme Gray 's inn et Temple's inn) sont d'immenses batimens composés de plusieurs cours et con tenant une foule de petits logemens où demeurent les hommes de loi. Il y en a quatre: Middle Tempie, Inner Tempie, Lincoln's inn and Gray 's inn9 1 . Chacun de ces inns forme une espèce de corporation, dans l'une desqu elles il faut nécessairement que le jeune avocat, qui veut obtenir la faculté de plaider devant les cours du royaume, se fasse admettre. L'adrnission s'obtient en assistant régulièrement pendant trois ans aux cliners en commun que font les membres de la corporation, dans plusieurs occasions. Cette simple formalité suffit, il n'est besoin ni d'étude ni d'exa men et l'on peut dire que la robe d'avocat est le prix d'un cert al n nombre de plats avalés d'une certaine manière". Les dépenses nécessaires pour obte nir la licence, c'est-à-dire le diplome de barrister, sont peu élevée s; elles ne s'élèvent, entre le droit à payer au gouvernement et les prix des diners ' à guère plus de 100 livres st. Il en coute bien plus chez nous pour prendre la laurea. Ce systèm e détestable produit cependant d'excellents avocats, par la raison toute sim pl� qu: e�e re;>d l' acqui ition �e la science légale infiniment plus � difficile et Je dmus meme plus dlspendleuse; car on ne peut arriver à acqué rir quel ques connaissances de la jurisprudence si confuse et si compliquée de ce pays, qu'en passant plusieurs années dans l'étude d'un bon avoca t qu'on paye grassement, pour en obtenir la permission de suivre la pratiq ue. La plupart des jeunes gens à vingt et un an, en sortant des unive rsi tés, ne savent pas un mot de législation; et il faut qu'à cette age ils com rr:encent un long et laborieux apprentissage qui leur coUte ra beaucoup d argent avant de leur rapporter la moindre chose. L'établissement de deux universités à Londres où la jurisprudence est enseignée théoriquem ent tend à moclifier cet état de choses singulier93; mais il se passera bien du ;emps avant que l'effet produit soit sensible. Mr Lumely nous a mené successivement dans toutes les cours . Dans la cour du King's Bench nous avons trouvé lord Denman94 et ses trois con- 234 , . Prison de Tothillfields98 Cette prison a été bàtie à neuf il y a trois ans, sur un pIan qui se rap proche beaucoup de panoptique de Bentham et de celui adopté dans la plu part des nouveaux pénitenciers99. On entre dans une grande cour polygonale dans laquelle se trouvent, sur les faces latérales, les bàtimens servant au service général de la maison; la cuisine, les magasins, la salle de réception, celle des �ains et le logement des chefs-gardes; en face de la porte d'entrée est placee la malsor: d'"; �ou verneur, qui a une apparence tout à fait agréable. Ce polygone mteneur 235 Diari di Cavour Anno 1835-1838 est envelopp� d'une uite de cours, excepté du còté de 1'entrée, qui le sépa � rent des batImens ou se trouvent emprisonnés les détenus. Cette prison est co�mune a x hommes et aux femmes; elle � sert également pour les con damnes correctlOnnellement et pour les prév enus. Il s'en suit que de nombreuses c1assification s sont nécessaires. Aussi y a-t-iI trais corps de logis pour les prévenus hommes, trais pour les déte nus hommes et deux pour les femmes. Le nombre total des détenus est de 320. Il pourrait ètre porté à 500, mais alors il ne serait pas possible de leur donner à chacun une cellule séparée. La prison a coùté 180.0 00 Iivres st. Mais si l'on avait fait un peu d'éco . dans la nomIe construction, si on n'avait pas mis un luxe énorme dans les murs, dans les grilles, dans tout enfin, les dépe nses ne se seraient pas éle vées à plus de 100.0 00 Iivres st. Le gouver�eur ou qui nous avions une lettr � : e'OO, a eu la complaisance de nous condUlre IUI-meme dans toute la mais on et de nous faire voir en détail toutes les parties du bàtiment. Nous avons trauvé les condamnés travaillan t au tread-mill ou épluchant de l'étoupe dans un silence absolu. ' Le tread-mill n'est pas autre chose qu'une raue très grande, OÙ sont . . pratlques des gradins tout autour, et sur lesquels les travailleurs pose nt suc cessivement les pieds. La raue tourne, et eux ne bougent pas de pIace. Cette roue met en mouvement un mécanisme fort compliqué qui ordinairement ne sert à rien qu'à mettre en mouvement une pompe à air. Ce mode d'employer les prisonniers me parait blàm able, en ce qu'i1 òte au travail toute idée �'utilité. Si le tread-mill servait à mettre en mouvement quelque . machine utile Je ne saurais voir aucun inco nvénient, car il n'exige point : : . . un travarl qUI solt trop fatlguant ou malsain au moindre degr é; et il est de toute fausseté que ceux qui y sont emp loyés courent le moindre risque de �e blesser. Le gouverneur est tout à fait de cet avis. Les prisonniers sont . , en plusIeurs d,v,ses catégories quant au régime alimentaire; ils n'ont tous . que d�ux repas par JOur et un mème déjeuner, qui consiste dans une miche de pam et une écuelle de gruau. Mais au dine r, ceux qui sont condamnés pour plus que six mois, ont de la viande quat re fois par semaine deux fois du bouillon et une fois du gruau; ceux qui sont condamnés à m ins de six mois n' ont de la viande que trais fois par semaine; enfin les enfants au dessous de seize ans n'en ont que deux fois par semaine. Cette différence est ondée uniquement sur la nécessité de soutenir les forces de ceux qui ont a supporter plus longtemps le régime de la prison. Le pain des prison, � � 236 niers est aussi beau que celui que l' on mange au club ou partout ailleurs. Les prévenus ne peuvent ètre assujettis par la loi ni au silence, ni à l' obli gation du travail; cela a d'immenses inconvénients, car cela permet une Iibre communication entre des ètres qui ne sont pas tous également cor rompus, et si pas toujours nuisible, au moins mauvaise. Le gouverneur, ancien officier de la marine, me paralt un homme excel lent, plein de zèle et de dévouement. li est tout à fait convaincu de la néces: sité de maintenir la loi du silence dans toute sa rigueur, comme celle aUSSI de la séparation absolue des prisonniers pendant la nuit. Pour maintenir plus facilement la discipline et assurer l'exécution des règlements, il a choisi entre les détenus les moins pervers pour en faire des surveillants. Jusqu'à présent, il dit que ce moyen lui a réussi. n me paralt cependant susceptible de beaucoup d'objections, peut-ètre a-t-iI moins d'inconvénients dans une prison OÙ sont renfermés beaucoup d'individus pour de légè:es offenses, parmi lesquels il doit nécessairement y en avoir beaucoup qUI ne sont pas tout à fait mauvais. n y a un assez grand nombre de gardiens; tous anciens militaires, leur paye est de 25 shs par semaine; les femmes sont gardées par des turnkeys female. Les hommes et les femmes n'ont aucune espèce de communication. n règne dans la prison un ordre et une propréte admirables. L'infirmerie est saine; et à la louange de la maison, nous l'avons trouvée entièrement vide. H6pitaux de Saint-Bartholomé et de Saint-Thomas Visité ces deux hòpitaux à la hàte, un contient 350 et l'autre 500 malades'Ol• ns sont propres, bien tenus, mais i1s n'ont aucune apparence extérieure de luxe ou de charité. L'absence de personnes qui se dévouent par esprit de charité à ce pénible métier se fait partout sentir. Tous ces hòpitaux sont des fondations particulières auxquelles une ou plusieurs familles ont contribué, et que des représentants de ces familles, choisis suivant différents usages, administrent sous le nom de gouverneurs. Dans chaque hòpital, il y a un employé résident, qui s'appelle trésorier, et qui est chargé de la discipline intérieure, ainsi que de 1'administration financièr� , Les malades sont soignés uniquement par des femmes, qui sont sous la sur�eillance d'une d'entre elles, appelée matrone. Les médecins m'ont assuré que cet usage n'avait aucun inconvénient. n en sera ainsi en An gleterre! 237 Diari di Cavour �ersonne n' � le droit d'etre admis à l'h6pital, à moins d'un Cas urgent, s , �. n est pas mum d ,un billet délivré par un des fond ateurs ou un des sous crrpteurs annuels. �e mode d'admission n'est nulle part le meme, mais partout le meme . Clpe de patronage prm existe. Il m'a été impossible de recueillir aucun docu me�t statistique qui piìt m'aider à comparer les résultats obtenus par ce systen:e �vec c�u q ' on connait à Paris avec une :c si grande précision. Les Anglrus, )usqu ,ICI, n� r t pas encore pris l'hab itud e de généraliser. :, : �ans les de�x hopl taux que nous avons visités, il y a un certain nom �re � �,colier� qUl non seulement suivent la pratique des médecins, mais a qUl I on !a�t des cours sur toutes les parties des sciences méclicales . Les ��Pltaux de Lo dres n' nt à et égard aucu n privilège sur ceux � � des comt�s, la seule COnd1tlOn qu�on eXlg e pour que des jeunes gens puis sent y falr leurs études c'est qu'i1s contienn ent plus de cent malades. � Ce q� il. y a de plus remarquables c'est l'extrem e répugnance du peu pIe a, se f re s01gner dans les h6pitaux. L'idée que :u leur s corps seront c1issé . , ap es leur mort q�es y contrrbue siìrement beaucoup ; i1s préfèrent ; tous se falre sOlgner chez e x o �a s les i fi merie des Workhouses plut6t que � � � . � � � d� dema�de ad1lil SSlOn a I hOpltal o lls seral ent certainement beaucoup ; mleux s01gnes. Les secours de la par0�1sse leur sont diìs, i1s ne les considè rent pas comme une charité, c'est peut-etre pour cela qu'i1s les préfèrent' 02 . Anti-Slavery Meeting II!' �enI03 m' a mené dans la grande salle des Quakers où un meeting pour I abolitlOn de I ,esdavage se tenait ce jour _là,04. L'assemblée était nom breuse, plus de 2000 personnes en faisaient part ie. Les femmes étaient en grand nombre, t elles occupaient une partie séparée de la salle; presque � toutes elI�s avalent le co tume Quaker, c'est-à-di re la robe unie montante . � et u;>e '�,trolte capote pliss ee. Le chairman (président)Io" Quaker aussi, ouvr it la reu!,l1on par un speech dans lequel il a retra cé les travaux de la société e: les lmmenses succès qu'elle avait obtenus, il a parlé du grand acte d'éman Clpahon avec enthousiasme; mais là il a changé de ton et il s'est mis à com men:er avec une sévérité extreme sur les dau ses de l'apprentissage; et il . par exhorter les amlS . de l'humanité à cont a flm inuer leurs efforts jusqu'à ce q:,e les è?res fussent sur un pied d'égalité et de Iiberté complète106. � . Apres le presldent, le secre,trure de la société a pris la parole pour mettre 238 Anno 1 835-1838 sous les yeux de la Chambre tous les renseignements sur l'état des nègres et le woorking du nouveau bil!o Il a attaqué avec plus de violence encore les dauses de l'apprentissage; i1 les a dédarées abominables, absurdes, etc., et il finit par exhorter la société à seconder de toute leur puissance, les efforts que leur grand ami Buxton aIlait faire dans le Parlement, pour en obtenir le rapport (rappeT)IO'. L'orateur a soutenu ses dédamations violen tes et exagérées, par un certain nombre de faits qui prouvent que les colons d'une part et les apprentis de l'autre, conservent en grande partie les défauts et les vices qui résultent nécessairement de l'état d'esdavage. Dans plu sieurs cas, des colons ont cruellement abusé du pouvoir que le nouve! acte leur laisse, et les apprentis n'ont pas trouvé clans les magistrats salariés toute cette protection que la loi a eu l'intention de leur assurer. Mais les faits qui ont été produits et qui se rapportent uniquement à l'ne de ]amaica'O', où l'ceuvre de l'émancipation a rencontré le plus d'oppo sition, ne me paraissent ni assez nombreux, ni assez cancluants paur qu'on puisse en déduire que les nègres sont maintenant dans un état pire d' oppres sion qu'i1s ne l'étaient avant le dernier acte. Dans une ìIe de 500.000 àmes, qui a été agitée par les discussions politiques et sociales les plus excitantes, il n'est pas étonnant de trouver des maitres iniques et des magistrats fai bles et corrompus. Plusieurs accusations ont été portées contre la législa ture de la Jamiique pour avoir passé des actes Iimitatifs de la Iiberté des nègres. Dans ces accusations, il y en avait de vraiment puériles et ridicules. Croirait-on chez nous que l' on reproche gravement au gouverneur de la Jamalque d'avoir défendu aux nègres d'assister à des meetings publics et de signer des pétitions? Mais les Français qui se vantent d'etre Iibres et qui le sont en effet, n'ont pas plus ce droit que les apprentis qui ont tous été formés à l'école de l'esdavage. Le seuI grief réel, c'est celui qui se rap porte à la distribution des heures de travail. La législature a fixé à 36 heu res par semaine le temps qu'un apprenti devait donner à son maltre; Iais sant aux autorités locales le pouvoir de fixer la distribution de ces heures, en leur enjoignant d'avoir égard à la nécessité où se trouvait le nègre de cultiver son jarclin . À la Jamalque d'abord le marquis de Sligo109 avait fait une telle distribution d'heures qu'i1 restait au nègre de disponible toute la journée de samedi et l'après-midi du vendredi; mais cédant ensuite aux réclamations des colons, il n'a plus assuré aux apprentis que le samedi, lais sant aux maitres la faculté de distribuer selon leurs besoins durant les autres jours de la semaine les heures fixées du travail. Cet arrangement est tout 239 Diari di Cavour Anno 1835-1 838 à falt fiìcheux pour les nègres de la Jamai'que qui souvent habitent chez leurs maltres, fort loin des terralns qu'ils possèdent. N'ayant plus que le samedi de libre, ils n'ont pas le temps, dans cette journée, d'aller dans leur champ et de le cultiver, et cela d'autant moins que ce jour-là seuI ils peu vent aller au marché vendre leurs produits et acheter ce dont ils ont besoin pour leur famille. Les nègres ont donc réellement à se plalndre à cet égard; mals ce grief, quelque fondé qu'il soit, ne suffit pas pour justifier l'asser tion absurde du secrétaire, que la plupart des nègres regrettent l'esclavage, et que le système actuel les pousse inévitablement à la révolte. Le marquis de Sligo a été dans ce meeting violemment et brusquement attaqué. Un nou vel arrivé des colonies a repoussé ces attaques et vengé le caractère hono rable du gouverneur; en effet, que!ques temps après, ce meme secrétalre a cité, sans y faire attention, les efforts continus qu'il falsait pour propa ger l'instruction parmi les nègres. Ce qu'il y a eu de plus intéressant, c'est une lettre de l'attorney genera! d'Antigoa, qui rend hommage à la bonne conduite des nègres dans cette Ile, où, comme on le salt, ils ont tous été, par le libre consentement des propriétaires, complètement émancipés"O. L'exemple d'Antigoa n'est pas une preuve concluante contre la nécessité de l'apprentissage; car dans cette petite Ile on travaille, depuis quatorze ans, à améliorer le sort de l'esclave pour le rendre apte à la Iiberté, et avant le dernier acte, les relations du maltre à l'esclave étalent généralement d'une nature bienveillante et amicale. Le contralre existalt à la Jamaique. Après le secrétalre, plusieurs membres ont adressé l'assemblée. Il n'y a point eu de discours remarquables. Un seul a donné sur l'état des É tats-Unis du sud des détails affligeants, détails pleinement confirmés par tous ceux qui viennent de ce pays. Les Américains, effrayés de l'exemple de l'Angleterre, et des tentatives faltes chez eux par les philantropes pour détruire l'esclavage, ont redoublé de rigueur et de violence envers leurs nègres, et ils ont poussé jusqu'à un excès inoui, le pIan, prudent peut-etre, de les abrutir"1• Une loi passée dernière ment à la Caroline [sicl, punit de peines sévères le blanc qui montrera à lire à un noir; et condamne à etre fouetté l'enfant blanc qui sera surpris jouant avec un petit nègre!! Ces excès de barbarie et de violence, sont les symptomes d'un état anormal, qui ne peut durer. Et ils me font craindre réellement pour la durée de l'union. Cependant la prudence et la justice commencent dans l'état meme à esclaves, à ouvrir les yeux aux hommes sages. Au Kentucky, un séna teur, un des hommes les plus populaires, a fondé une société pour l'aboli- tion de l'esclavage, et déjà un grand nombre de personnes se sont groupées autour de lui'12. Dieu bénisse ses efforts; car l'état actue! devient chaque jour plus périlleux; l'exemple des colonies anglaises, donnera aux esclaves de toutes les parties de l'Amérique, un besoin irrésistible de Iiberté; besoin qui sera satisfalt, ou par la douceur des philantropes, ou par la guerre et la violence si leurs efforts restent sans succès. 240 Tous ces bons Quakers, au milieu desquels je me trouvais, ont les figures d'une bonté et d'une bienveillance excessive. On ne sauralt y trouver trace de rigidité, ni d'hypocrisie. Ce sont de braves et honnetes gens dans toute la force du terme et cette justice leur est universellement rendue. Milbank, Prison Penitentiary lundi"3, 30 mai [1 835] Nous avons été à Milbank'14 avec Mr Reeves' 15. En arrivant on nous a conduits à la chapelle, où l'éveque de Londres étalt venu donner la con firmation à ceux qui ne l'avaient pas encore reçue. La cérémonie est fort simple, chaque prisonnier est venu à son tour s'agenouiller devant l'éve que qui leur a imposé la main sur la tete et récité une courte prière; lorsque la cérémonie fut finie, l'éveque monta en chaite, et adressa une courte mals convenable exhortation aux prisonniers. Il n'y avait pas lieu d'otre aussi philosophe qu'il l'avait été le dimanche auparavant au sujet de l'instruc tion populaite, mais il y avait Iieu à etre [sicl persuasif et commovente (émou vant)"6 et en cela, il a parfaitement réussi. Plusieurs personnes étaient émues jusqu'aux larmes et l'aumonier m'a dit qu'il croyait s'etre aperçu d'un effet profond chez plus d'un d'entre eux. Après la cérémonie le capitaine Chap man, gouverneur de la prison, nous a falt voir en grand détail toutes les parties de la prison. Elle se compose de six cours pentagones qui s'appuient sur un batiment hexagone centrali les ailes qui entourent les cours con tiennent les cellules des prisonniers sur deux étages, et une seule rangée par étage. Chaque aile contient environs 22 cellules, de sorte que le biìti ment total en contient à peu près mille, et peut contenir un nombre égal de prisonniers; maintenant il n'y en a que 620. Dans le biìtiment central il y a les logements des employés supérieurs de la maison, les magasins, et plusieurs infirmeries. Dans la cour qui est enve!oppée par cet hexagone se trouve la chapelle, qui communique avec lui par plusieurs ponts suspendus. 241 Diari di Cavour Les prisonniers renfermés à Milbank sont tous des individus condam nés à la déportation et dont la peine a été commnée en emprisonnement. Personne n'est condamné à moins de cinq anso Chose extraordinaire et qui fait honneur au système disciplinaire de la prison, la plupart des condam nés préfèrent la déportation à l'emprisonnement, et si on leur laissait l' option, bien peu d'entre eux choisiraient d'alIer à Milbank. Sous ce rapport, on voit que le but de l'intimidation est jusqu'à un certain point attdnt. La discipline est striete et sévère. Les prisonniers sont soumis à la loi absolue du silence, qu'ils ne peuvent rompre dans aucun temps ni aucune circonstance. I1s travaillent séparément dans leurs cellules; mais deux fois par jour on les en sort pour les mener dans la cour travailler au moulin à bras, ce qui leur fait faire un exercise extrèmement salutaire à l'esprit comme au corps. Les punitions qu'on emploie envers eux sont le pain et l'eau, les fers et enfin la cellule ténébreuse. Nous sommes descendus dans un de ces trous, et en vérité j'affirme n'avoir vu de plus noir dans ma vie. Malgré cela, l'emprisonnement solitaire et ténébreux ne suffit pas pour dompter certains esprits fortement trempés. Mr Aubanel me l'avait dit; mais le gouverneur de Milbank nous l'a pleinement confirmé. Il nous a cité l'exemple d'un homme qui s'était mis dans la tète que son temps d'empri sonnement était fini; il refusait obstinément de travailler. On le mit dans la cellule ténébreuse et pendant dix jours on ne put rien obtenir de lui, pas la moindre promesse. Il tomba malade au bout de ce temps, on le trans porta dans une infirmerie séparée, et lorsqu'i! fut guéri, on le redescendit dans la cellule. Il persista dans son obstination, et continua à braver le gou verneur jusqu'au bout du vingt-huitième jour d'emprisonnement, époque à laquelle, par une décision positive de la loi, il a fallu le sortir. Le gouver neur prit a10rs le parti de le laisser parfaitement Iibre, mais il lui déclara qu'il aurait à manger dans l'exacte proportion de l'ouvrage qu'i! ferait. Ce moyen au bout de deux ou trois jours devint tout-puissant. Et ce mème homme qui avait résisté aux intimidations des chàtiments, céda à l'attrait de se procurer une petite jouissance. Le travail lui parut une récompense et non plus un chàtiment et il s'y soumit. Cet homme est maintenant un fort bon sujet. Les prévenus reçoivent une nourriture saine et abondante; ils font trois repas, mangent de la viande trois fois par semaine, et de la soupe tous les jours; le pain qu' on leur donne est excellent. Je crois ce régime trop bon 242 Anno 1 835-1838 our des conpables, on pourrait sans inconvénient en retrancher quelqu �hose, mais les médecins ont été d'un avis différent. On a beaucoup accuse� Milbank d'ètre malsain, en effet dans les commencement une sorte de mal� die épidémiqne s'y est déclarée, et il y a eu un gran� nombre de mal�desll'; mais, en consultant les registres mortuaires, on volt que la prop�rtlO� des deces " a' la population de la prison n'est pas forte; en comptant I annee du . choléra où le nombre des décès a doublé, elle est tout a';1 pIus de 2 11f2 a' trOls . pour cento Proportion moindre que dans la plupart des Eta�s d� contment. , Un comité, nommé par le ministre de l'intérieur, a la direc�on supreme de l'administration de la prison; il s'assemble toutes les semam�s et t�ut . doit lui ètre soumis. Sous ses ordres, un gouvern�u: et �n a�m�n:-er dmgent , chacun pour sa partie les détails de l'adrrurustratIon mteneure. ' . ' L'aumonier fait son serviee tous les Jours a, la chapeIle 'a 1a presenee des prisonniers; il va dans les cellules lorsqu'il le juge conv�na�le, por�er aux prisonniers des paroles de paix et d'encouragement; enfm, il surveJ!le l'instrnction des enfants et des hommes illettrés, qui se donne dan� les cor ridors mèmes de la prison, plusieurs fois par semaine. Chaque pnsonnler a dans sa cellule une bible et d'autres Iivres religieux et pas un seui ne sort de Milbank sans savoir parfaitement lire et écrire. Le droit de gràce, ou pour mieux dire de commutati?n, peut s'exercer vis-à-vis des prisonniers lorsqu'ils ont passé plus de trolS ans en pnson. Sur la recommandation du eomité, le ministre de l'intérieur remet au condamné le reste de sa peine. Il parait qu'il est fait un usage fréquent de ce droit. Les effets qu'il produit sont appréciés d!ffé�emm�nt ��r le gou verneur et le chapelain. Le premier le croit fort utIle, Il crolt �u il, en�age , les prisonniers à se bien conduire, encourage les efforts de regeneratlon, . enfin leur inspire envers ceux qui sont chargés de les surveiller des sentlments de reconnaissance et de respect. . L'aumonier au contraire, pense que loin d'aider à la régénératlon des coupables, ce dr�it y nuit; et qu'i1 n' encour�ge qu� l'hy?oc�isi� . .le crois . . mOl que le droit de gràce facilite beaucoup l admmlstratlOn mteneure de ' ' ' ' ree ' Ile la prison, mais est plutot nuisible qu'avantageux à la regeneratlOn des prisonniers. . . Le chapelain quoique opposé au droit de gràee, est blen 10m de n:er la possibilité de l: réforme morale des prisonniers; il m'a cité au contralte de nombreux exemples de personnes qui en sortant de Milbank on; tenu une conduite exemplaire. Un jeune homme entre autres, condamn.,e pour . voi domestique, alla en sortant de la prison trouver son anClen maltre, et . 243 Diari di Cavour � ui :apporta une somme con . . sidérable, partie du voI qu'il . avart faH, et qu ,il etaH parvenu à soustraire à la justice. C tte somme lui appartenan t légalement, le maìtre refusa de Ia pren dre,. le �Jeune homme mSIstan t avec ardeur il fallut l' I oyer a ' des actes de charité. Le maltre, touché de cette con uite vertu P se vou lut epren dr� à son service son ancien ; garçon ' mais celui-ci refusa '. dIsant qu en tra ' . vaillant ch f'e il er t xposé à trop de ten tations; et il alla s'éta� ':' blir dans u t gne , ou, epms quatre ans, il est . un modèle d'ordr d" du d r e I p e e i çars, et il est rare qu ,ils les dIs pos ent de manière ' des res " à offtIr , ' ultats generaux' cependant . il m para qu on OH dépens r énormément d'argent à l'en tr tien de Milban n uxe excess�lf de gardiens, de gardiennes et d'employés de o s r m s s e S c o sO fici c a to � i dIS tmgue, et s etant consacré : entièrement à la besogne qUI ' " ' Iul es t confleeo SI on saval°t l' empIoyer, on trou verait encore dans ce monde ' , plus de devo ' uement qu on ne le pense. Nous avons dlné chez Mr Edward Romi!y, avec Son frer . ' e Iones"' Mrs Seruor, Prevo ' st11 9 et Asten120 ' La conversation n'a été ni for inté ress ant e, ni for t instructive Mr sten a partlent au paru. libe, raI le plus avancé. C'était � lui ue " : at quer avec tant de vigueu r, dev ant n o I b P , ;e� ec lOn : es deux membres Torys [sic l d'Ipswich. d l ���::::' ��� :� �: �������:�;1��:��:: �:�::�: ��fs :: �!!�: ��;;: ���: :: • � � :a �� � ; ��: f �:. �� �;7: i�: ��:;��� �� �;;�:�:: :� ��::; �� ��� : � t � ��:: :� � t� � � � � ::�� �� dimanche, 31 mai [1 835] '2 1 Prévost et Martin sont ven us nous prendre pour aIler ' . Vlslter les tra. vaux du railway d B' h a d s es env r ns de Londr es. Les travaux ? , ont commencé il a' ' e d t c cho s ; 'on a constrnit des ponts, fait d' mmenses r ai c . ons e pIeds cub es de terram et percé des tunnels p f ili e res, o éta lit partout d railw ays vol It u n I _ u o g a aru solides, sans que j 'aie trouvé null part u ra d c t N �s avons ét jusqu' Harr w, ? � petit village à douze milles de Londres, ou il y a une ecole pre paratOlre du genre de celle d'Eton123 , et d' ou , : i �:� � �::� �:;� � ! � � � � ��� � ;�:� �/:���?:��:����� � � : � r:;: l: ��! ���:� � � � : �; � ;� t 244 Anno 1835-1838 l'on jonit d'une vue magnifique. On voit se dérouler à ses pieds le pays le plus vert, le mieux boisé, le plus cultivé, le mieux soigné du monde . La société du chemin de fer a été formée en 1830 par quelques capita listes de Liverpool et de Manchester, auxquels s'adjoignirent plusieurs riches capitalistes de Londres. Les études préparatoires employèrent une année et demi, et coutèrent plus d'un million. En 1832, un bi!! fut introdnit devant le Parlement pour incorporer la compagnie et l'autoriser à entreprendre les ouvrages dont elle soumettait le pIan. Le bi!!, après avoir passé à la Cham bre des Communes, fut rejeté par la Chambre des Lords, en partie par des personnes intéressées, et en partie par des gens à préjugés qui croyaient que les railroads aIIaient changer en pire l'état du pays. La compagnie fut sur le point de renoncer à sa vaste et utile entre prise quand, ayant été aux informations, elle reconnut qu'il lui aurait été facile de se rendre favorable un certain nombre de nobles pairs, moyen nant un sacrifice d'une somme peu considérable d'argent. Deux mille livres st. furent distribuées entre sept à huit des plus violents opposants, et dans la session suivante le bill passa sans difficultés dans les deux Chambres. Le bill forme un gros volume in foglio [sic]. Il règle l'administration intérieure de la compagnie, ses rapports avec le public, les pouvoirs qui lui sont nécessaires pour acquérir les terrains par lesquels le railroad doit passer, enfin c'est un code tout entier fait et composé à l'usage d'une seule compagnie pour un objet particulier. Les travaux ont commencé vers la fin de 1833, i1s ont été poussés avec beaucoup d'activité pendant l'année 1834 et maintenant ils sont déjà assez avancés sur divers points de la raute, particulièrement dans les environs de Londres. D' après les calculs qui ont été faits le rai! doit couter près de 80.000.000; et il faut encore trais ans avant qu'il soit complétement fini. Cette immense entreprise est confiée à un ingénieur en chef, Mr Ste phenson, le fils du célèbre mécanicienI24; et elle est dirigée par un comité de directeurs, composé de 24 membres, dont douze siègent à Londres et douze à Birmingham. Les directeurs exercent un pouvoir suprème, à peu près sans controle. I1s gèrent les intérèts de la compagnie, ils décident de tous les points en dernière instance, et c'est à peine s'i1s se donnent la peine de faire chaque année un rapport à l'assemblée générale des actionnaires. Chaque directeur reçoit 100 Iivres sterlings par année. Toutes les affaires se décident en comité; elles se traltent en commun, il n'y a point de divi sion de travail entre eux. 245 Diari di Cavour Le comité siège tous les mer credis, et le membre qui n'y vient pas, ou qui arrive après qu' on est entré en séanee, est soumis à une amende d'une livre sterling. Prévost m'assure qu'ils son t en eonséquenee d'une rég ularité exem plaire. L'administration est aussi simple que possible, il y a un secrétaire avec deux ou trois clercs, et il n'y a nul luxe de bureau , ni d'écriture. Les Anglais possèdent au plu s haut degré le talent de trav ailler en com mun. Ils discutent sans se disputer; ils ont un grand resp ect pour chaque opinion individuelle, et la min orité, quelque petite qu'elle soit, est sure d 'etre écoutée avec attentio n et patience. Souvent l'op pos itio n d'u n seuI membre suffit pour faire ren voyer à une autre séance une déc ision, afin de tacher d'éclaircir la mat ière en discussion, et d'amen er tou s les mem bres à une meme conviction . Il s'en suit de ce mode de pro céder, que l'habi tude s'est formée de presqu e tout décider à l'unanimit é. C'e st cette habi tude devenue générale, qui rend l'exécution de la loi sur la division du iury infiniment plus applicable qu' on ne le croirait . Prévost m'a assuré qu'il n'y avait eu qu'une ou deux circ onstances de peu d'importan ce OÙ les mem bres du comité n'avaient pas pu se convaincre mutuellem ent, et dans les quelles il avait fallu avoir reco urs à une votation. Les cas étaient si mini mes qu'il ne pouvait pas s'en rappe!er. L'ingénieur en che f reçoit 1 .500 livres sterlings par ano Il gag ne en outre une somme asse z con sidérable de plusieurs ieunes gens qui son t employés sous ses ordres et qui apprennent le métier. Il y a un grand nom bre de sous-ingégneurs, dix -sep t, qui tous ont une certaine étendue de travaux à surveiller et à diri ger . L'in génieur est tout à fait aux ordres des directeurs, qui néanmoins ont le plu s grand égard pour ses opinion s. Les travaux sont adiugés par mor cea ux à d'assez forts entrepreneurs qui les sou s-louent ensuite à l'infini. Le travail à tache devient tous les iours plus com mun en Angleterre, on trou ve qu'il est éga lement avantageux aux mal tres et aux ouvriers; ie l'ai trou vé établi dans la plupart des manufactures où i' ai été . Arago Mr Arago a donné à Mr Thi beaudain 125, rédacteur du National, une lettre pour lord Brougham dans laquelle il le lui recomm and e comme un des hommes de confiance du parti auque! il appartient. Mr Thibeaudain étant ouv ertement républicain, il s'en suivrait que Mr Arago s'es t tout à fait ieté dans ce parti, duque! il affecte cependant 246 Anno 1835-1838 . ' La violence des opinions du fils m'avait fait s�u�çon, are. de se temr �eP ner Ia moderat10n du père'26 . La société est terriblement travaillee en France. . J' al d'me, chez Le Fèvre'27 à Battersea. Nous avons beaucoup causé . ' sUjet. Il est parfaitement pa�v s t clava e' mais surtout de ce dermer . man è e dont le bili de l'émancipation works; 11 ne doute as satls alt e , eependant il croit que les revenus des colons seront gran e de son sueees; . ment diminués et que, par conséquent, la compensatlOn qu' on leur a aeeordée . st ste et raisonnable ' Il est partisan du vote par ballot, comme moye� inuer l'influence de l'aristocratie et de la démagogie128• Il ne crolt e pas a reste que le vote par ballot amène un aussi grand changement que . g ent et les autres espèrent. Ses raisonnements ne m , ont ce � e , opinion; dans l'état actue! de l'Angleterre le v te par pom f � ballot pourrait avoir de funestes consequences. Le mouvement de reforme . , sans danger. est suffisamment rapIde, °n ne pourrait pas l'accélerer Mr Le Fèvre est Ie meill eur homme du monde " simple cordial, affec ' tueux,. il réunit toutes les bonnes qualités des Anglais au plus haut degre. . Il a de charmants enfants que nous avons vu un mstant au dessert . Sa femme n'est pas eneore relevée de eouehes 12 9 . r � �: � � f: 1�I� � ��� ��:�;:� � ' II {BelgioJ13o [Bruxelles, 6-10 luglio 1 835]B1 Bo tta n 'a pas écrit son Histoire1 32 pour la postérité, il I' a écrite pour , nos aneetres. Mot d'Ornato rapporté par Joub ert1 33 . . , la vente par ctlee , des biens de Chateuneuf134 (risières [sicl, casta A . . , avolt lut:e' quel. ]) ' le ch ' V. était en concurrence avec B . . . Apres gnetles [szc . ' pner B . par S de se désister, lui promettant de falre avec que temps, V . f1t . lui tous les arrangements désirables. . . B se désiste La vente finie, il croit que V. va trauer a�ec lul d�ns : , ordinai e. Pas du tout, il s'échappe en lui faisant oHm une bnbe la maruere ? • 1 35 . de 100 louis que Bossi reieta avec mepns � 247 Anno 1 835-1838 Diari di Cavour La peine de mort n'a point été appliquée en Belgique pendant quatre années depuis la révolution de 1830 jusqu'à la fin de 1834. De nombreu ses réclamations s'élevèrent contre l'indulgence excessive du pouvoir exé cutiE. La magistrature toute entière se prononça sur la nécessité d'un exem pIe. Le ministre, Mr Ernest136, céda et deux personnes furent exécutées dans les premiers mois de 1835. Mr Ducpétiaux, abolitioniste absolu comme mon onele, jeta feu et flamme contre ce retour aux loix de sang'37• Il publia une brochure pour prouver que 1'inapplication de la peine de mort avait eu pour effet de dimi nuer le nombre des criminels; en effet il a fait voir qu'il y avait moins eu de personnes condamnées depuis la révolution, qu'i! y en avait eu dans les années qui l' ont précédée'38. Il croyait avoir donné une preuve péremp· toire. Mais voilà que le ministère faisant adresser une statistique criminelle dont 1'exactitude ne saurait etre contestée!39, a trouvé que si le nombre des criminels constatés par la justice avait diminué, le nombre des crimes avait prodigieusement augmenté, et qu'il avait une effrayante tendance à augmenter progressivement chaque année. L'indulgence excessive du jury et la difficulté pour un état nouveau et mal orgarusé d'atteindre et de cons tater les auteurs d'un crime, ont été cause que la grande majorité des cou pables étant restée impunie, Mr Ducpétiaux a cru au progrès de la mora lité publique. Funeste erreur que les plaintes générales des populations exposées sans cesse à toute sorte de maux, ne démentent que trop! Par les tableaux dressés au ministère de la justice on voit que le nombre des crimes dont il n'a pas été possible de constater les auteurs, c'est-à-dire pour lesquels il n'y a pas eu procès devant la Cour d'assises est, pour les crimes contre les personnes, deux fois plus grand que celui des crimes ayant donné lieu à procès. Et que pour les crimes contre les propriétés plus de trois quarts n' ont pu donner lieu à aucune accusa tion. Dix meurtres et quatorze assassinats furent commis dans une année, sans que la justice ait pu établir des présomptions contre un seul indi vidu. Et six cents vols ont eu lieu sans qu'il s'en suiVlr un seul procès. Quand à ces faits déplorables on joindra encore l'effet de l'ignorance et de la fai blesse du jury qui absout dans une proportion plus grande qu' aucun autre tribuna! de la terre, on verra si Mr Ducpétiaux a raison à se réjouir de la diminution du nombre des condamnés. III [piemonte] [18 febbraio 1 836J140 her. Je l' al· trouvée dans l De [ ]'41 m'a envoyé cherc Avant hler Ml ur 42 lle , l., a ais P sé tant de doux moments avec sa sa: � � ou mbre cha te cet res qUl m avru, ent er toutes les· lett , · , · ton embarrasse' de lui livr n d'u é ncl ma cl e m �, . sacrifIce, qUl, a ce qu elle ce r use ref lui su nh pas i n'a , [. . . ]'43 . Je a envoyees éte ecrltes par repos. Le lendemain elle les , eur et son ' dit, assurait son bo . m a prorn a . r un étrange scrupule, elle s m st u u d��s ond che�cher �ar. so do � rép � a présence. Je lui ai deli sa pose par ecrlt e venir. ter un instant de que le l' estimais trop pour dou sot, assez t bilie un catesse. : � �; {� ���:; ;;: 1 8 février 1 836144 . ourné chez Fiomes ?romesses, je suis ret Malgré mes résolutlOnS et de ma faiblesse , ., . Je sUlS tellement honteux ncs , fra 200 . 1 u d er l al rio, ou nt e ne plus � . . mellement id l' engageme � le Prend for . que pour m en putut slOn d une ant ue j e sois en posses q ce solt, jouer au gros goffi0 où u,: chatié de etre puissé-je s1 le succom de ouveau cl te. an n épe ind e tun for ie. mon impardonnable fol � �� � 1 9 février t venait ' r � a��� l' avocat Sella14' qui confere J'ai eu ce matin une longue gir avec la ·Il a eu l'air d' au d,: son rere upe tro du es lain les ir m'offr 1oir me laisser ignorer bonne f01� et de ne r1·en vou , plus gra�de fra�ch·lse e.t ns. TI m' a assure l' pération que nous traitio s dan der me t de ce qUl pouvru gm , . ' l'Espagne produit de plus erleures � tout ce que que nos laines étaient sup provenir ' hantilion qu 'il m' a dit ec é ce solr un oy env , a m il et ff e en . et fin; , est bien loin de .nos , ols premlere qualité, qui agn esp os rin mé e d e l d une bal . que nous puiSSlOns ' · Il croit .que le meilieur parti laines de seconde quallte s la troidre dans le pay . . , " L de les f alre Iaver, de ven t1rer de nos laines , c'est mières quahtes a onet d' envoyer les deux pre ut, reb le et ité qual e sièm dres où à Liverpool147. 249 248 � Diari di Cavour Anno 1 835-1838 IV [Villachj1 48 1" avril 1 83 6 Je suis parti hier de Turin pour alle ' de béliers mérinos que Mr D . Walner r chercher a Villach un tro.upeau d01't nous y . voyage lnte ,ressant dans le nord de l'Italie et la Tosc remettre149, et faIre un . . . ' " Tunn avec plalslr, moins à raison de l'agre'a .ane150' J"aI qUltte bIe perspectlv e que me pre,sent le voyage que j'entreprends, que pour voi � r finir our I ;'nt u mOlns, cette vie d'oisiveté fatigante, d'agitatio �:" � ns sans ut di e �ee u queme �ar les humiliantes et dégradante nt m s émotions du jeu. �vide mil l nt Je me trouve � a Tunn sur un mauvais terrain; mille circ e causes di. verses m'ont p?usse, dans une VOl'e essentiellem onstances, ent . mauvaise : Je " I. Ies etu " des, Je l,;,s;e se rouiller toutes mes facu ltés inteliectueIles, me =c �es . , mor a Ies se deterlOr enti et tout la d� ? I passion du jeu qu avilit ce� i qu �e�; b' ut Pour assouvir la misérable pubIlC, ' maI.S surtout aux siens propres lll ine non seulement aux yeux du huit mois hors de la tentation de joue� Quel bonhe�� de me trouve� �our e �pportumte de me raffermir dans les résolutions que la c�' Quel! e nsc � ien � e 7 � : �� ai mon intéret bien entendu me donn d ' . ' amour-propre, b f sion déletère et de la détruire radi:��m:���� �: : �c���:nt cette pasI e enlr mes dlSpOSItl. 0ns et m'y maintenir à jamais. e :� �� � � � : ! 2 avril Hier au soir a eu lieu à N are Ia p . du Rosaire fait le vendred i sai�; en comroc;,sslon �nnuelle que la confrérie memoratlon de la passion de N. S ' . La ville pre,sentalt un spectacle 'fort animé toutes les rue . s par ' ou devalt passer la procession étaient illuminées . Ies passages Far où il �tait possible de et u� f Ie l'aperc:v��, e�� ����s �tf���� tres des malsons VOlSlnes. La procession était ouverte par une ' de no}r, portant de grandes torches et suivie trentaine de dames �etues s chacu ne d'un do m e s . tl q ue en llvre ' e: o n m'a " Il s �� o a : : n ob ;JIe ess ;;: de e la v ! La co�fr �� :r �� e �:� e�� ai� s v � �� . m , es ega lement vetus . , It de n01r . La CfOlX eta . portee par mon cousin Na ta1 51. Je · Jug e par la, que les plus iIIustres citoyens de Novare ' étaient là. : ::1 :;::: ; : ; ;! 250 : Venait ensuite une musique militaire, puis une musique bourgeoise, et des chanteurs qui répétaient de temps en temps le premier verset du Miserere sur un ton lugubre et touchant. La procession jusque là me parais sait parfaitement convenable. Des hommes, des femmes se promenant avec de la musique pour commémorer le plus grande acte de notre religion; c'est tout à fait bien, tout à fait rationne! dans l'ordre d'idées du catholicisme. Mais ce qui vint ensuite était vraiment comique et à mon avis était déplacé quand meme il aurait été question de frapper l'immagination grossière des Iroquois ou des Patagons. Les chantres étaient suivis par une trentaine de petits gamins affublés d'une grande soutane et portant chacun un des ins truments ou des objets qui avaient servi à la passion. Un portait la lance, l'autre le marteau, un troisième le coq, un qua trième l'échelle, etc. Ils marchaient à une assez grande distance les uns des autres, et ils étaient tous flanqués par deux hommes portant des flambeaux. Ce qui excitait le plus la dévotion des assistants, c'était une chemise sale qui figurait la robe de N.S. et qu'un capucin étalait devant lui. Les plus zélés se présentaient en foule pour baiser ce vénérable symbole; il est vrai que j'ai vu plus d'un polisson s'en revenir en riant de cet acte de prétendue dévotion. Les pretres fermaient la procession qui, je ne sais pourquoi, était suivie par un peloton de cavalerie, cause continuelle de frayeur pour les fidèles qui bordaient les rues et que leur empressement d'approcher de la procession exposait à avoir les pieds foulés par les gros chevaux des cuiras siers. La soirée s'est passée très tranquillement sans désordre apparent; à neuf heures la fonction était finie et je suis rentré me coucher. Aventure de Buffalora Nous étions arrivés à Buffalora152 dans notre mauvaise calèche tirée par une triste haridelle, mes grosses compagnes de voyage et moi, fort con tents d'avoir fait la moitié de notre course, et attendant avec impatience qu'on eut fini de viser nos passeports. Le peu d'effets que portait notre voiture, avaient été visités par les cerbères de la douane avec assez d'indul gence; nous avions apaisé leur rage canine avec quelques centimes rouillés. Au moment où nous croyions de partir, un gendarme à mine refrognée est venu m'inviter à passer dans le cabinet du commissaire de police. M'étant rendu à cette peu agréable invitation, je me trouvai en présence d'un homme grand à figure joyeuse et rubiconde, qui le sourire sur les lèvres me dit fort poliment qu'il savait que j'avais des lettres dont il fallait qu'il prìt lecture153• 25 1 Diari di Cavour Anno 1 835-1838 La demande aurait été singulièr ement impe l. ente de tout e autre per sonne qu'un commissaire de police � et pour seu e reponse aurait soufflet. ' mérité un Mais i' avais à faire à trop for te partie our tenter de pIace qu' OCcupe mon père et résis ter; vu la la position ou' �)e e trouve vis-à-vis de lui, il ne m'est pas possible de me brouill o l�:ment av force m'est de supporter ave �c la police, et c résigna i � UV�IS trattemens. Je me contentai de répondre . à Mr le ssatr: qu'll. n'a ait qu 'à faire apporter ma malle, qui : � contenait mon olre ou se trouvalen tes mes lettres. Je croyais que t tou. lorsqu'il me verralt muru. de pIUSleu de recommandation du comte · rs lettres Bru me à mon égard et suffirait pour . nettil5 •' cela cal . ratt ses inquiétudes fa e cesse ces odle uses perquisitions. Mais pas du tout, illut avecle p us gra n sang-frOld l s deux lettre en français par le comte Brunet s écrites � ti aux go;ve n urs de Tn est e et de et il se contenta de me dire ue ; � Venisel55 co e e s eta lent ouvertes et qu'il ne s' agi � sait que d'une recommand ion s O valt m le rendre. Il conti tranquillement sa lecture La l; nua ensuite ttr a e u c mte Brunetti rassa un moment; il voulait qu l'embar e ie la lut p q asse a� to te for ce, cela m' était impossible il était et comme � ten t' d l gar er, ce UI m' aurait parfaite ment amusé. Toutes m�s lettre � . s ouv rt s �tatent Sl up emen t de recomman_ dation, il ne trouvarien à redire . � la seule qUlparutIUl: donner un pe ud 'inquié_ tude fut celle du eh. Boucher o au professeur Petrucci 156 . . cep que )e lUl. eus expliqué ce dont endant lors' il s'agissait il m la re d . t con n se contentant de prendre note du contenu'. II IUl� restal�t a� se ; ;e les autres, decIder sur qua tre lettres cachetées qui étaien t auss . dans mo portefeuille décid ; il était é à les garder mais ensuite apr� � rd . es les aVOlr tournées et retour d'abo . ' plusleurs fOIS nees dans sa 'main et s'etre assure' ' en confrontant les adresses avec les lettres qu'il eres des aval·t lues ' gue deux étaien caract . , t ecn -- tes par mon pere, il se décida à me les rendre . toutes et' a, me souhatt . er bo n voyage. Je renfermal tranquillement mon sec . réta!r · e,. refIS . . ma ma lle et q u ittal· le cab·met du CommlSsalre sans m'etre alté . re' un seul lnstan ' t. . Au mome nt ou, )e m'en allais mo n aim . . abIe mq · ulS lteur me salua poliment aioutant: "Scusi se ho d ' ovuto essere con esso lei un poco severo, ma non ne ho potuto fare a meno » Je le � alUa!· en l'ass rant que ie ne lui en voulais pas le moins du monde ; � e )e · partlS sans ressentIr con tre lui la moindre ' rancune. Quand ie fus tout à fait calmé ie song eai pendant longtemp que ces inutiles vexations fon s au tort ' t au gou vernement autrichien dans l'opinion r ;: :!, : ���� � � � :;m'� � � � ��� [ �� 252 des étrangers et de ses propres suiets, sans qu'elles contribuent en rien à augmenter la stabilité de leur domination en Italie qui est assurée, pour le moment du moins, par des moyens invincibles et bien autrement effica ces que ces sottes et mesquines mesures de police. 12 avril [1836J 157, Villach l'ai passé à Milan Ies deux fetes de Paques dans Ies plus tristes dispo sitions du monde. L'aventure de Buffalora, la nécessité d'avoir à faire avec la police et l'incertitude où i'étais sur l'affaire des moutons, tout cantri buait à me mettre de mauvais humeur. l'ai prodigieusement dormi, passa blement promené et ie me suis capieusement ennuyé. Le Iundi, i' ai diné chez Mr Pasteur15' avec la belle madame Ulricl59 qui a recouvré le don de la parole depuis qu'elle habite Milan, sans rien perdre des charmes de s. figure. Dans la soirée Mme belle-sceur de Manzoni et femme d'un banquier allemandl60, est venue en visite; elle a une figure régulièrement intéres sante et un son de voix d'une douceur captivante. Je l'aurais cent fois pré férée à madame Ulric quoiqu'elle soit bien moins régulièrement belle. Le quatre avril à cinq heures du soir, ie suis monté dans le wagon et, mon grand plaisir, j'ai quitté la superbe Milan. Pendant la nuit nous avons à traversé la province de Brescia, qui me parut fort belle pour ce que i' en ai pu voir au dair de la lune. À l'aurore nous sommes arrivés au bord du lac de Garde et nous avons pu admirer les beautés remarquables de ces sites pittoresques. De Peschiera à Verona la route est monotonement tracée à travers un pays peu fertile et d'un aspect ennuyeux. On arrive avec plaisir dans cette ville, qui abonde en signes d'ancienne grandeur dont il ne reste que des traces. L'amphithéatre admirablement bien conservé est digne de la magnificence romaine. l'ai été voir, par respect pour Shakespeare et par acquit de conscience, le tombeau de Romeo et de Julietta, qui n'est autre chose qu'un abreuvoir de bceufs auquel on a mis un nom pompeux. Nous sommes parti à midi de Vérone, et après avoir marché tout le jour, toute la nuit, et traversé Vicence et Trévise, nous sommes arrivés le iour d'après à midi à Udine, ville où ie devais quitter le courrier. L'idée m'est venue pendant le diner d'acheter deux chevaux du pays, dont i' avais entendu vanter la force et la bonté; et j'ai cru pouvoir m'adresser au mal tre de l'auberge dont l'honneteté m'avait été garantie par le courrier et plusieurs voyageurs. Celui-ci me remit à son garçon, beau garçon qui se vantait de se connaltre aussi bien en chevaux qu'en balais. 253 Anno 1 835-1838 Diari di Cavour Plein de confiance en lni, je me suis laissé mener dans une écurie pleine de chevaux appartenant à un certain avocat de la ville; là nous trouvames un impudent brocanteur qui nous fit sortir successivement tous les che vaux de l'écurie en nous vantant la bonté des nns, la grace des autres, les mérites de tous. Moi, pauvre ignorant, je me suis laissé séduire par deux petites juments noires, qui avaient la plus joIie tournure du monde. Je les fais visiter par Messa qui en est plus enchanté que moi. Je demande leur prix, on me répond qu'elles valent 60 louis. Je me récrie et Messa déclare qu'elles ne valent que 36 louis au plus. Là-dessus je romps la négodation et je m'en retourne chez moi. Je croyais l'affaire finie, lorsque ce scélérat de garçon vint me proposer d' aller traiter lui-mème avec le médecin; je me laisse séduire par ses belles paroles, et j'offre 39 louis. Il me prend au mot, court chez le docteurl61, revient me prendre, m'entralne avec lui et me lance entre trois courtiers et le docteur lni-mème. Ma tète se trouble, je ne sais plus comment résister aux instances dont on m'accable de toutes parts, mon esprit est submergé par un délnge de paroles et dans mon délire je consens à payer ces mauvaises rosses 40 louis. Le dernier mot ne m'était pas encore échappé que je m'en repentais déjà. Il n'était plus temps, j'étais dedans et il fallut y rester. On fit la farce d'essayer les chevaux; je fus promené dans toutes les rues d'Udine et livré aux risées de tous les badauds qui riaient probablement en me voyant si cruellement mystifié. Une fois que j'eus les chevaux, il me fallut par dessus le marché acheter un petit char et des har nais; je tis à cet égard de moins mauvais contrats, quant aux harnais surtout. Le lendemain malgré la pluie, je me hatai de me mettre en route pour m'éloigner d'Udine, où je me trouvais faire une sotte figure. Je pris le mauvais temps assez bien en patience, et je me consolai en voyant mes chevaux faire meilleure figure que je ne l'aurais cru. La pluie néanmoins continuant, je m'arrètai à la première poste pour les laisser se reposer. Le soleil ayant paru, je me remis en route d'assez bonne humeur. Nons n'avions pas fait deux cent pas qu'il me parut que ma jument de droite, la plus jeune et la plus belle des deux, boltait légèrement. Je le dis à Messa: nous l'examinons bien tous deux, et au bout de quelques minutes nous nous convainquons qu'en effet, le cheval bortait et très fort. L'état dans lequel je tombai n'est pas facile à décrire, j'étais hors de moi-mème. Dans ma colère, je m'emportai contre Messa de la manière la plus ridicule. Je l'accablais d'injures, enfin pendant une heure j'étais fou de rage. Enfin je me calmai et je pris le sage parti de m'arrèter au premier viI lage que je rencontrai pour mieux examiner l'état du cheva!. Lorsqu'il fut 254 et galoper dans la cour et. trott .isal.erdans repose,, nous le Hmes sortir de 1'écurie,quill ' ' ue cela n' etalt l'espOlr nous n'aperçùmes plus rien. Je me tranje pns le part. de part':t:' seul dans un rien , et ne voulant plus m'inquiéter, er comme :1l pourral! mes )uments. char de louage, laissant Messa pour soign cocher allemand. A OSP:,da�ett � D'Ospedaletto à Pontebba avec un ., ai trouvé un poste dans la diligence à caté du conducteur, qUI m a regale son �e plusieurs histoires illustratives de la bonté du feu empereur et• de .m a, deml mort de amour pour les Viennois16 2• mat du es heur 3 à avril 9 di same ch Vilia à vé Arri Kassin. , froid. Levé à 1 1 heures. Mes bergers chez où les enfants des ecoles chan 1 1 avril dimanche'63 : assisté à la messe, iques ouvertes comme l.es taient des c�ntiques en allemand. Toutes les bout les bergers .hongrOls; .aitsleavec jours ordinaires. Arrivé de Bertolat. Se� expl , e hardl et entrecter étrange original. Il est de Narsole'64 et II a blen cara . c�ez Mr prenant de ce pays. m, Kass 1I;1r , avec éte s avon nous idi ès-m l'apr 1 1 1 avril 65: dans , de fabrlcatlOn Les procedes Fitz qui m'a fait voir la fabrique de [ . . .]'66long rubans, minces et lar�es, son; assez simples. On étend du plomb en A�-sdess o�s ?e ces, coffres � y qu'on suspend dans des espèces de coffres. I appareil )usqu, a 40 d,;gres. a des caisses rempIies de vinaigre . On chauffe avec le plomb �t le �ecom: Le vinaigre en s'évaporant, se combine peu à peu retire les femlles a deml ose lentement. Au bout d'un ou deux mois, onée: "ctes et !' �n remet . écomposées, on enlève les parties de pl?mb restoperint , plu atlOn est repet,;e e les autres une seconde fois dans 1'apparell. Cett , ce sees mpo d�co ;ent èren sieurs fois, jusqu'à ce que les feuilies soient entis, et 11 �� res�lte u�� pou qui exige une année au moins. On les ret,ire alor rogenes s evapodre blanchiitre, qu' on jette dans l'eau, ou les partles hete rent. .. ' �er I� [ . .:]'67 . fectlO Il y a encore plusieurs opérations pour purifler et per nt la partle prmclpale Mais celles que nous venons de rapporter consntitue d'origine, est un homme et essentielle de la fabrication. Mr Fitz, saxo . Batl.stone. charmant duquei j'ai reçu 1'accueil le plus aima. bl�. amI L olat Bert de sse Fine . peau trou du vée Arri � mardi, 1 2 avril dscromn'68, chiiteau Départ du troupeau . Promenade délicieuse à Lan ruiné situé sur une montagne à une heure de Villach. 255 Diari di Cavour Anno 1835-1838 mercredi, [13 aprik 1 836] Course à Pleiberg1 69. Accueil de Mr Saup er. Promenade de pIUSleu ' rs heures d ans les galen·es des mines. Départ de Villach. Tarvis. Pontebba. jeudi, 1 4 avril vendredi, 15 avril Rejoint le troupeau. Venzone. Aubergiste beau parleur. samedi, 1 6 avril Arrivé à Udine, je revois mon ami le docteur Fabris170, qui tente vai nement de me mettre une seconde fois dedans. dimanche, 1 7 avril yoyag� d'Udine à Trieste en voiture avec la femme d'un gabelou le . li�rarre O�p1Z�ne, et un employé en sous-ordre de la finance, fils d'un por�ier d ���er?e a �neste. Cet employé possédait à un rare degré le talent de narrer et al du a, IUl que la route m'a paru courte, malgré un terrible mal de dents. J . HIstOlre du pazà'7 1 ? lundi, 1 8 avril Séjour à Trieste. Le jeune Morburgo172 plein . ' de bonté pour m01. PIalSIr eprouve en ;etrou ant un choix nom breux de journaux, qui me fournire � nt . le moyen d as ouvIr ma falm de nouv elles politiques après une privation � de deux semames et plus. � � . . mercredi, 20 avril Dlné chez le consul175. Agitation extraordinaire et excessive de ses sceurs. Une d'elles voyant qu'on ne servait pas du vin, de la qualité qu'elle avait nommée à l'homme qui jouait le ròle de maltre d'hòtel, se leva elle meme de table, ouvrit une armoire et en notre présence sortit la bouteille dont elle avait l'intention de nous régaler. Le général Nugent conserve toute son amabilité, et a beaucoup plus l'air d'un vieux roué que d'un militaire bIanchi sur le champ de bataille176 J'ai appris depuis que Mr Galliardo, notre consul que j'avais jugé d'après le diner qu'il nous a donné, devoir etre un riche seigneur, est un pauvre diable, à demi ruiné, obéré de dettes, et n'ayant pour vivre que le peu que lui rapporte sa pIace. Mme Morburgo, juive charmante d'un esprit cultivé, ayant les senti ments les plus nobles et les plus élevés. Je la préfère à Rébecca. jeudi, 2 1 avril Traversée en bateau à vapeur de Trieste à Venise avec les Sambuy. Froid accueil du mari. Je ne puis cependant me dispenser d'aller loger dans la meme auberge; elle me prend pour son cavalier servente, et je passe qua tre jours à visiter Venise avec eux sans pouvoir arriver à bien comprendre les sentiments dont ils sont animés à mon égard. Je crois cependant que Mr de S. Se serait fort bien passé de ma rencontre. Je ne retrace id aucun des souvenirs que j'emporte de Venise. Je n'écris point un joumal de mes sentiments, ni mon histoire morale. Quant aux choses matérieIIes que j'ai visitées dans cette ville si célèbre, le dernier des guides du voyageur, suf fira toujours pour me les rappeler à la mémoire. Séjour à Venise. vendredi, samedi et dimanche [22, 23 e 24 aprile} mardi, 1 9 avril �n�itation c?ez le gouverneur. Ce ne sont pas seulement les ministres du rOl-cltoyen qUl parlent de leurs épouses ' le représentant de S . M. l'empe. ' utr!che a' Tneste, ' Ie gouverneur de cette ville importante, fait des ;eu; d'A . mVIt tlOns a son nom et à celui de son épouse. Que dira de cela Mr de Ton nerre. Bal chez le gouverneur173. Arrivée des Sambuy174. � 256 lundi, 25 avril Départ de Venise. Padoue. mardi, 26 avril Départ de Padoue. Vicence. 257 Anno 1 835-1838 Diari di Cavour Compte de salde du troupeau réglé avec Mr]. Kassin à Villach le Il avril 1 836 mercredi, 2 7 avril [1836} Départ de Vicence. Vérone. feudi, 28 avril Départ de Vérone dans une voiture de voiturier, en compagnie de deux caporaux italiens, d'une vieille montagnarde, jurant comme un tambour et effrontée comme une vivandière, et d'un français, ancien émigré, marié depuis longtemps à Goritza. Le français, à qui j'ai trouvé de fort bonnes manières, m'a offert le mélange le plus extraordinaire d' opinions. Esprit fort en religion, modéré en politique, méprisant les arts, frondant tous les gouvernements; critiquant également les formes constitutionnelles et les institutions despotiques. Admirateur de Napoléon, méprisant la politique anglaise, taxant d'imbécillité Metternich et Talleyrand; en un mot, un assem blage bizarre des idées les plus contraires et des systèmes les plus dispara teso Sa politique m'a longtemps amusé; une seule fois, je me suis permis de combattre ses systèmes économiques, plus étranges que toutes ses autres opinions. Du reste nous avons été tout le temps de notre éternel voyage fort bons amis. Valeur de 328 béliers à 20 f., 30 k. chacun' 8 1 bonne-main au berger Louis Ormond dépot fait à la douane de Palstrau par le chef berger de Mr Walner, et que nos bergers doivent retirer à Buffalora Somme totale due à Mr Walner 9 49.48 6. 782.48 de laquelle il faut déduire, pour avoir été payés à Mr Wal ner par Mrs Arnstein et Esck Reste donc à devoir à Mr Walner 5 .000 Mr J. Kassin se charge de cette somme, soit plus remis en effectif provision 1 . 782.48 207.12 10 1 . 782.48 2 . 000.00 Pour solde desquels je lui ai donné une lettre de change d'égale somme sur Mr Falkner de Trieste. 12 avril. Mr J. Kassin m'a encore remis pour mon usage par vendredi, 29 [aprile} fl. 6 . 724 ticulier Brescia. Antignano' n 100 Trieste, 20 avril [1836} samedi, 30 [aprile} Compte de Mr Falkner Gorgonzola. Milan'78. V [Annotazioni relative al viaggio a Villach)1 79 Classificazione del branco di arieti merini fatta la mattina prima della loro partenza da Villach Arieti in due denti180 " in quattro " in sei " che hanno la dentatura completa totale 258 Traite sur nous depuis Villach pay. touché à Udine 2 . 100 186.40 frais, commission 2 .286.40 22 .52 2 . 309.32 45 96 132 55 Conto del sig. Morburgo e parente 195.50 1.57 fr. 500 à 23'/2 provis. 1 % 193 .53 328 259 Diari di Cavour Anno 1 835-1838 VI Au bureau de Jussey, arrondissement de Vesoul, Haute-Saòne. [PiemonteJ182 1 6 janvier [1 83 7J Au bai de Mme de Baudissé'83 je causai longtemps avec la marquise de R . . . ; voulant lui etre agréable, je lui fis force compliments sur sa nièce, mademoiselle de Pr., qui en effet est fort bien sous tous les rapports. Mme de R. accueillit avec plaisir mes phrases complimenteuses, et elle y riposta par plusieurs de ces mots à double entente, qui veulent dire beaucoup lorsqu'ils sont adressés par une mère, ou une personne qui en fait les fonc tions, à un jeune homme à marier. Le bai étant fini, Mlle de Pr. revint auprès de sa tante en s' appuyant sur le bras de Mlle de P . Mme de R . les voyant arriver se tourna vers mai en s' écriant: «N'est-ce pas qu' on Ies pren drait pour deux sceurs, elles ont la meme tournure et la meme coupe de figure». Je ne répondis à cette sortie dont la signification ne peut trop s'expri mer que par un salut respectueux'84. Je'85 suis rentré à cinq heures, et je n'ai pas pu fermer l'cei!' Je suis dans l'impossibilité absolue de faire quoi que ce soit. Comment cela finira t-il? Je suis dans une incertitude cruelle, je sens que mon esprit et ma résolu don ordinaire m'abandonnent. Je ne sais vraiment à quoi me résoudre [ . . .]. J'ai été au bai cruellement désappointé. C'est une sotte vie que j e mène là. Commune de Gruey: Les Grandes bois La coupe Bacon La coupe Moure Les Michottes [. . .] '90 La Réserve La Bourrique Les Voivres (?) de gros écurie Le Fays hectares 782 .93 .30 8 1 . 72.08 135 . 1 3 .25 20. 15 .60 2 . 74.47 59.43.59 26.54.41 1 10.87.00 12.82.42 1232 . 4 1 . 12'91 Bois des Chicaudes, sur la commune d'Hautmougey 281.73 .65'92 1514. 14.77193 Voyage de Paris'94 [tra 1 e 7 aprile 1 83 7)186 dimanche, 2 juillet [1837)195 Il m'est arrivé bien des aventures pendant ces trois derniers mois. Je suis dans une position bien difficile et malheureusement je n'y suis pas seui; une autre personne qui m'est plus chère que moi-meme est exposée aux plus grands dangers. Je voulais m'éloigner pour calmer les soupçons de son mari; elle ne veut pas187. Les femmes savent bien mieux aimer que les hommes. Les bois de Demangevelle de l'étendue de 260 hectares, faisant parrie d'un aménagement réglé à l' age de 20 ans, est estimé produire un revenu annuel de 5.850 frs, calculant les coupes à 450 frs l'hectare. Le 2 juillet à quatre heures du madn, je suis parti de Turin après avoir embrassé encore une fois ma tante, qui était bien émue de mon départ. Mon père, ma mère et mon frère étaient à Santena depuis la veille, de sorte que je ne les vis plus. C'est la première fois que je pars pour un long voyage'96 sans que ce soit mon père qui me mette en voiture; cela me paraìt de mauvais augure. Je suis arrivé de bonne heure à Montarucco, et j'ai employé ma jour née à visiter en détail nos deux domaines197. J'ai vertement tancé Mr Viola, qui s 'avisa de faire payer un mauvais pain mal fait, deux cen:imes de plus qu'à Verceil, et qui pour économiser quelques francs par molS sur la pay: de son garçon, a pris à son service un ignorant qui estropie les gens I?rs�u'il veut les soigner'98• Toutes les récoltes ont de belles apparences, il n y a que celle des betteraves qui est bien en arrière. Mon ami Buffa1 9' l'a tout à fait négligée. 260 261 VII [Francia]'88 Modèle de déclaration'89 Anno 1 835-1838 Diari di Cavour lundi, 3 juillet {1837J Je suis parti de Leri à pied, et j'ai été au Torrone'OD Gallo,o l, que j'ai renvoyé, ne m'a rien demandé, rien dit meme pour obtenir sa grace. I! a bien fait, car quand je prends une détermination, elle est immuable. Les riz sont assez beaux jusqu'à présent. Si la chaleur continue, et le bru son ne vient pas, nous aurons une bonne récolte, et nous pourrons payer Mattirolo, 02 l'ai trouvé chemin faisant le pratarolo de Mr Salino et l'ai chargé de dire à son maìtre que j'étais décidé à ne point souffrir de prepo tenze de sa part, et qu'i! se persuadàt bien qu'i! avait à faire à forte partie'o,. J'ai trouvé le cabriolet au moulin de Bianzè. À Borgo Masino je suis monté dans ma voiture, j'ai diné à Ivrée et le soir je suis arrivé à Bard, où mon ami Salins m'attendait; j'ai revu Marie, mais elle ne m'a plus fait d'amitiés comme il y a deux anso On l'a dit toute du Bon Dieu. mardi, 4 juillet Salins et moi nous sommes montés dans la diligence d'Aoste; nous avions pour compagnon de voyage dans le cabriolet du devant un prètre biellois qui aIIait à Courmayeur pour se guérir d'une erpete maligna. Je n'ai rien 12u en tirer d'intéressant. A Aoste j'ai vu la bonne marquise Saint-Germain: elle m'a paru bien jaune, bien terne, bien abattue'04 Puissent les eaux et l'air de la montagne retremper sa fibre et lui redonner de la vie. Un aubergiste de Saluces, ayant découvert que j'allais comme lui à Molitiers205, s'est attaché à nous et force nous a été de 1'emmener dans notre caro Salins, moins tolérant que moi, en était fort impatienté. Pour moi en voyage il n'y a pas de société qui me répugne. La Iiberté qui règne entre compagnons de voiture me fournit les moyens de tirer quelque chose de quelque individu que ce soit. Cette fois-ci j'ai tàché de tirer parti de l'influence que notre condescendance devait me donner sur l'aubergiste et je l'ai persuadé de venir cet automne acheter à Grinzane sa provision de nebiolo. I! me l'a promis; pour l'y engager davantage j'ai constamment payé pour lui. Je crains bien d'en ètre pour mes arrhes. Comme je mettais pied à terre à la montée de la Salle'06 je vis une voiture s'arrèter et une dame en descendre; c'était la marquise [ . . ]. Elle vient à Saint-Didier'o, pour la santé de sa mère, et le plaisir de son amant. Après avoir fait l'aimable un instant, nous remontàmes chacun dans notre . 262 ue la présence du doux voiture. Je l'avais presque oubliée en arrivant, 10rsq r ppela à mon souve la Alphonse qui roucoulait sur le balcon de l'auberge � s qUI I amenalent en ces nir en ne me laissant plus de doutes sur les mottf r à Turin à iouer au goffo. Iieux . Le bon [ . . .l a iugé plus commode de reste mari sont trop près l'un de I! a bien fait, car à des eaux un amant et un l'autre. mercredi, 5 juillet montagne Nous avons monté le Saint-Bernard'O'. Le sommet de la par un lacée remp été a ge est encore couvert de neige. L'ancienne auber vin, llent l'exce de prètre qui donne à manger aux passants. L'abbé avait e l'ordr par entretenu nous y avans fait honneur. Cette espèce d'hospice est reve ses immenses de Saint-Maurice. C'est le meilleur usage qu'i! fasse de ai promis de lui lui ie agne, mont la nus. Salins m'a quitté au sommet de . écrire de Paris. · Maurlce209 . Nous avons mis 2 h. 3(4 pour descendre au Bourg-S arnta�bergiste et moi. Là, f ai pris un char qui nous a conduits à Moutiers, mon traverse est La route est parfaitement bien entretenue, et le pays qu on re espace moind Le s. jardin des e magnifique . Les terres sont cultivées comm e s'il comm illé trava et r de terrain, si haut qu'il soit placé, est mis en valeu était à la porte du village. e le temps Je suis arrivé à Moùtiers avant cinq heures, i' avais bien encor ou non agréa d'a11er à la Ferrière" O . Mais ne sachant pas si ma visite était les tr?uver. ble aux Sellons, je préférai d'attendre au lendemain pour aIIer Ie une Amé! à écrit is Je croyais avoir de iustes raisons d'ètre piqu� . J'ava ne elle ; vlSlte lettre aussi aimable que je l'avais pu pour lUI annoncer ma vues s i'avai m'avait point répandu, et dans aucune des lettres de Cécile que vOyaIt tante ma que dé procé ce de uais il n'était mention de moi; je conel mai. e comm 211 onien babyl un , arriver avec crainte, sinon avec répugnance jeudi, 6 juillet faisait Cécile m'a fort bien reçu [. . .l. Ma visite, m'a-t-elle assuré, lui e, bann si est elle pas, is douta le plus grand plaisir . Pour Amélie ie n'en con nt passa , parlé Amélie' Sellon m'a beaucoup embrassé, il m'a beaucoup rselle à Victinuell�ment de Victoire à la peine de mort, et de la paix unive toire. 263 Diari di Cavour Anno 1 835-1838 Valentine212 a prodigieusement grandi; elle se tient à merveille [ . . . ] . Amélie n'a pas embelli depuis deux anso Elle est pale et abattue et ses traits sont bien tirés; l'état de secrétaire de la Société de la paix2lJ ne lui vaut rien. Sa mission à elle n'est pas d'établir le principe de l'inviolabilité de la vie des hommes, mais d' assurer le bonheur de celui d'entre eux que le ciel lui destine. L'abbé Rendu, le décoré, est venu faire visite à Sellon pendant que i'étais là214. C'est un petit homme gros et court avec une figure épaisse et un nez épaté. Il laisse flotter sur ses épaules une chevelure noire cras seuse, et une mèche de cheveux artistement bouclée s'élève élégamment au-dessus de son front. Il parle comme un petit maitre, et sautille en mar chant; je n'ai pas pu juger le fond, mais quant à l'extérieur il est parfaite- . ment ridicule. 1'ai reçu une lettre de papa, elle contenait un mot d'E.M., il m'a fait grand plaisir21'. sible de me dire dans quel sens les élections municipales du mois dernier avaient été faites. Je suis descendu à l'hotel du Pare. vendredi, 7 [luglio 1837]. Moutiers La diligence m'a emmené; i' avai� pour compagne de coupé une por tière de l'impasse Saint-Roch à Paris. A l'hopital, un bon vivant est monté sur le devant. Il s'est trouvé que ce monsieur avait longtemps habité le Piémont où il occupait un emploi près de la Chambre des comptes. Son nom est Gabet2 1 6• Il a été fort poli pour moi. samedi, 8 ;uilkt Parti hier au soir par le courrier, je suis arrivé au Pont-de-Bonvoisin217 à trois heures, et il m'a fallu attendre jusqu' à neuf heures. 1'ai passé une partie de ce temps au lit, et l' autre à m' impatienter. Pendant que ie déjeu nais, la salle a été envahie par une troupe de beaux esprits et de farceurs du lieu. Ils ont fait un btuit d' enfer, ils chantaient, ils criaient, frappaient les tables, c'était odieux. Il ne leur est pas échappé un seuI mot qui eùt une senteur d'esprit. Du Pont à Lyon la diligence ne s'arrete plus. 1'ai été presque tout le , temps seuI. A Bourgoin un honnete cultivateur est monté à coté de moi. Nous avons beaucoup parlé d' agriculture. 1'ai voulu le mettre sur le terrain de la politique, mais le brave homme la connait aussi peu que s'i! habitait la Chine. Il est aux portes de Lyon et malgré cela i! lui a été impos- 264 dimanche, 9 ;uilkt. Lyon Séiour à Lyon. Ville d'une saleté extreme; il n'y a de beau que les quais, la. pIace Bellevue et quelques tues dans les nouveaux quartiers. Mr Passier21' est arrivé à six heures; nous avons eu déià de très lon gues conversations. Il est tout à fait bien disposé pour ma tante. Le récit de la mission de Richard219 l'a indigné, et i! m'a assuré que le marquis de Montoison220, loin de partager les sentimens du marquis de Tonnerre221, avait toujours témoigné son attachement pour Mme de Tonnerre. Il m'a invité de sa part à aller à Solon222 Le Eait le plus remarquable que i' ai tiré de la conversation de Mr Pas sier, c'est que les propriétaires, les cultivateurs et les industriels se plai gnent également du renchérissement de la main-d'ceuvre. Mon compagnon de voyage m'en avait dit autant dans la diligence. Selon lui un bon fau cheur pouvait gagner jusqu'à 4 Ers par iour, et un bon valet de Eerme était nourri et recevait 300 frs par ano Dans le courant de l'année, le prix de la journée d'un manceuvre était 20 sous et la nourriture, c'est près du dou ble qu'en Piémont. Cette grande hausse dans le taux des salaires et le bas prix des denrées alimentaires établissent le bien-etre des classes inférieu res, et devraient provoquer un accroissement rapide de la population, si plusieurs causes particulières à la nation Erançaise ne s'y opposaient. lundi, 1 0 ;uilkt Travaillé une partie de la journée avec Mr Passier. Visite au notaire Tavernier. Dans la conversation, Mr Passier s'est beaucoup moqué des légi timistes et a témoigné la plus haute estime pour Louis-Philippe. mardi, 1 1 ;uilkt Nous sommes partis en poste, Mr Passier et moi, de Lyon. À Vienne nous avons visité la cathédrale, grand et beau biìtiment gothique. Cette ville est très industrielle; une petite rivière qui la traverse met en mouve ment une quantité de fabriques. Il y a aussi un haut Eourneau. De Vienne 265 Diari di Cavour Anno 1 835-1838 nous avons été à la Detourbe, petit hameau OÙ la route se divise en deux branches, une aliant directement à Grenoble, l'autre passant par la Cote Saint-André. Nous avons pris cette dernière. La Cote est un gros bourg situé aux pieds de fertiles còteaux et au milieu d'une plaine fertile; on y fabrrque des hqueurs et des esprits-de-vin très renommés. Après quelques difficultés, nous avons trouvé des chevaux et nous som mes venus en deux heures et demi à Roybon223 OÙ Mr et Mme Gilbert224 nous ont fait l' accueil le plus aimable. J'ai déelaré à Mr Passier que je n'irais à Solon qu'autant que Mr de Montoison me ferait connaitre sa désapprobation de la démarche de Mr Richard. l'aménagement actuel de la forèt, le revenu net de la terre s'élèverait en ;"oyenne de 5 à 6 mille francs. Ce résultat qui n'est que trop démontré, a stupéfié ce pauvre Gilbert, il a été tout honteux de lui-meme. Ce senti ment s'est communiqué à sa femme, qui a exclamé en me voyant entrer après avoir achevé notre travail: «Ah! Mr de C��o�r, emmenez-�ous dans . vos risières [sicl, nous serrons SI heureux!>,. Je n al rren voulu dIre a GIlbert pour le calmer; aujourd'hui il faut qu'il reste quelque temps sous le coup que nous lui avons porté. , . . . Papa Passier riait sous cape de la trrste fIgure de GIlbert, c est un ben fin merle. Le soir nous avons été coucher, par la diligence, à Saint-Marcellin, où l' on nous a donné un excellent souper. . mercredi, 12 juillet [1837] Visité le second et le troisième massif de la forèt, plus la pièce dite la Chapatier remise à Mr de Tonnerre par Mr de Menon225 d'après un juge ment de la cour royale de Grenoble. Une horrible avers e nous a surpris à quelque distance de Roybon, et nous a saucés d'importance. Cela a excité au plus haut degré la sensibilité de Mme Gilbert. Mr Gilbert a trois charmants enfants, deux garçons, Adri en et Paul et une fille, Félicie. Le cadet surtout est tout à fait genti l; le soir en alian; se coucher il est venu m'embrasser de la manière la plus gracieuse; il me parait presque aussi bon qu'Aynard. jeudi, 13 juillet Visité le troisième, le quatrième et le cinquième massif. vendl'edi, 14 juillet Visité le premier et le sixième massif. Travaillé tout le jour avec Mr Passier et Gilbert. samedi, 15 juillet dimanche, 1 6 juillet Nous avons achevé l'examen du rapport et des comptes de Mr Gil bert. Nous en avons conelu que pour les quinze années qui comprendront 266 lundi, 1 7 juillet Nous nous sommes réunis avec Mr Saint-Romme chez le notaire Fra chon pour entendre la lecture du rapport qu'il avait été chargé de faire sur les demandes réciproques de Mr de Tonnerre et Mr Saint-Romme226 Ce rapport conelut en constituant Mr de Tonnerre débiteur de Mr Saint-Romme de la somme de 7.000 frs à la date du onze novembre 1827. Le travai! était si bien fait qu'i! n'y avait rien à y redire. Toutes les raisons de Gilbert étaient de misérables chicanes; j'avais honte de les entendre. Aussi Mr Saint-Romme n'a-t-il pas eu de peine à les confuter, ce qu'il a fait avec une retenue et une modération qui m'ont tout à fait étonné. Après un long débat, OÙ par malheur la logique et la raison n'étaient pas de notre còté, j'ai pris la parole pour faire une offre; Mr Saint-Romme l'a accueillie sans réelamation, il s'est borné à dire qu'il la communiquerait à sa sceur qui a dans cette affaire un égal intérèt que lui. Nous nous sommes séparés sans qu'il y ait eu entre nous un seuI mot aigre de dit. Depuis deux ans Mr Saint-Romme habite Roybon, OÙ il dirige l'exploi tation de son domaine, sans prendre aucune part active à la politique. On le dit revenu à des sentiments plus modérés; c'est probable, mais ce qui est sùr c'est que sa conduite est une preuve irrécusable de la bonne foi et de la sincérité de ses opinions227• Mr Saint-Romme a passé plusieurs années dans une université d'Alle magne' il en a rapporté les opinions exaltées que professent les étudiants; une foi ardente dans l'avenir des principes démocratiques et un désir bouil267 Anno 1 835-1838 Diari di Cavour lant de le hater cet avenir qu'i1s appellent de tous leurs Vceux. I1s n' ont pas si t.ort, i1s se trompent seulement quant au temps. Le soir nous sommes revenus coucher à Roybon. J'ai parlé affectueu sement, et je lui ai versé du baume dans le cceur. Pauvre homme il me faisait pitié. Pour me récompenser du bien que j'avais fait à son mari Mme Gilbert m'a donné à souper d'un excellent vin d'Espagne, dont il Idi a été fait cadeau par Mr de la Toucette228 mardi, 1 8 juillet [183 7J Départ de Roybon. Arrivé à Lyon le soir. mercredi, 1 9 juillet Parti de Lyon dans la malle poste à midi. Par malbeur j'avais la pIace du milieu dans l'intérieur de la voiture, où l'on est on ne peut plus mal' mes compagnons, officiers de marine, gens fort polis d'ailleurs, ont été tou; le temps d'une taciturnité fort peu amusante. jeudi, 20 juillet Passé la journée en route. Nous ne nous sommes arretés que que!ques instants à Auxerre pour diner. vendredi, 21 juillet Arrivé à Paris à 9 heures, j'y ai trouvé des tristes lettres de229 [ . .l m'ont navré; ce sont les dernières que je recevrai d'elle, que va-t-elle qui devenir230? J'ai été chez Mr le ROUX23 1 , chez le marquis Brignole232, chez Mr Oudot233. J'ai d1né chez le marquis Brignole et en sortant de chez lui je suis venu me coucher. . samedi, 22 juillet Vu le matin Mr Richard. Examiné avec Mr le Roux la transaction Saint' . Abre>34 ; passe' chez Mr Emile Roque dont la figure est peu engageante235; . de l,a chez Mr C oilin236 qUI. m, a remlS 1 . 000 francs. De retour chez moi ' j'ai eu la visite de Mr Oudot, dont j'ai acquitté le compte. 268 Passé chez Madame237 [ . . .l, couturière de madame de Tonnerre pour les robes de la Berton. Chez Mr Parquin23 8 , que j'ai trouvé parti pour la campagne. Chez Moos, le bottier. On m'a fait monter au premier dans un appar tement fort élégant, où j'ai trouvé un piano et des meubles comme dans le boudoir d'une petite maìtresse. Je m'attendais à y voir que!que élégant bottier, un artiste à la Demichelis239; mais pas du tout; il est venu un vilain allemand, vetu camme le dermer ouvrier cordonruer, qui m'a pris mesure le plus poliment du monde. Pour que le contraste fùt complet, la fille de l'allemand est entrée habillée comme une petite maitresse, et parlant avec grace et ayant enfin des manières que je souhaiterais à plusieurs de nos dames du grand monde. Chez Laboulie acheter les gants de la Berton et du vétivert240. Chez le général La Villa241. Retourné chez Mr Le Roux, où nous avons décidé d'agir au nom de Mme de Tonnerre comme héritière pure et simple. Diné au Café de Paris242. Fini ma soirée au Français243 où l' on donnait le Mariage de Figaro244. Montose et MIle Mars245 ont supérieurement bien joué. La pièce est si spi rituelle en eIIe-mème, que pour en rendre la représentation délicieuse il suffit de que!que talent chez les acteurs. Le seuI personnage qui soit peu nature! et mal peint dans la pièce, c'est le comte. Il est jaloux sans passion et sans noblesse; il est dupé par tout le monde et ne réussit en toutes les occasions qu'à mettre les rieurs contre lui. Cependant l'auteur a prétendu lui donner toutes les qualìtés d'un grand seigneur. Mais peut-ètre l'a-t-i1 fait exprès pour prouver qu'il suffisait d'avoir ce titre pour ètre moralement inférieur aux hommes les plus communs. dimanche, 23 juillet Vu Nasi246. Le marquis Brignole. Edmond Blanc247• Dlné à huit heures au grand Vatel. Écrit à Mme de Tonnerre en lui envoyant plusieurs procurations à signer. J'ai été pour voir Mr Berton248 , on m'a dit qu'i1 était à Hambourg. lundi, 24 juillet Écrit à Mme de Berton, Mr Lambert249 et Mr de Barante250. 269 Anno 1 835-1838 Diari di Cavour Été chez Mr Perrault de Sotems25 1 . l'ai voulu eliner au restaurant de deux francs par tete, j'en ai eu l'estomac dérangé252 Il faut que ma tante prenne patience et se résigne à payer plus chers mes dìners. mardi, 25 juillet [18371 Porté les bordereaux signés à Mrs Elanc et Collin et la lettre de change de Viard25'. Acquitté la liste de Michel. Écrit à Gustave. mercredi, 26 juillet Dìné chez le marquis de Brignole avec le célèbre Dal POZZ0254 et Gabriac. La marquise255 m'a conduit ensuite à l' Opéra256 où l'on donnait Guillaume Tel!. Dupré25' est le seul acteur que j'aie jamais entendu chan ter au Grand-Opéra. jeudi, 2 7 juillet Conférence avec Mr le Roux. Dlné à la barrière de l'Étoile258. vendredi, 28 juillet che la conclusion de la convention qui était déjà arrétée entre les deux négo ciateurs. Hagerman est venu me voir, il m'a témoigné plus d' amitié que je ne le croyais capable de faire26 1 . l'ai vu chez Brignole l'internonce262. Un gros tonneau plein de vent; que diable envoye-t-on faire à des originaux de cette force! Il doit illumi ner son hotel en honneur de juillet. Quels contrastes! samedi, 29 juillet Fetes populaires. Joute sur l'eau et illumination. Je me suis fait hon neur auprès du marquis Brignole de deux billets que le général de Rumigny263 m'avait envoyés. dimanche, 30 juillet J'ai rencontré Cigala264 chez le chevalier Portula, il s'est emparé de moi et ne m'a plus quitté. Nous avons dìné ensemble au Café de Paris. Il m'a fait faire connaissance avec Boigne265, Belgioioso266, etc. Ces mes· sieurs veulent à toute force me présenter au Jockey-Club. Me voilà donc enrolé parmi les plus mauvais sujets de Paris26'. Après eliné nous avons été au Vaudeville268; on y jouait Mina, une des plus absurdes pièces qui soit sortie de la plume d'un auteur dramatique'6'. Mais Arnal y a un role si plaisant, qu' on est obligé de rire à gorge déployée malgré les protestations de la raison et du bon sens2 70. Il n'y a d'ailleurs rien d'inconvenant dans la pièce, ni contre les mceurs, en ni matière politique. Dans un accès de fureur contre les femmes, Arnal s'écrie: «Pour savoir ce qu'il y a dans ces cceurs-là, je voudrais €otre femme pendant dix minutes, pas plus; un quart d'heure, j'en rougirais». l'ai écrit à papa. C'est bien Carail qui a marié Seyssel2 7 1 On célèbre dans l'église de Saint-Germain l'Auxerrois un service pour les morts de juillet. Quel contraste! Il n'y a pas longtemps que cette meme église étalait au public les plaies sanglantes que la révolution lui avait fai tes, et que le gouvernement n' osait fermer; maintenant ce sont les hom mes memes de juillet qui vont y prier'59. Quel progrès dans les idées d'ordre! Le chevalier Portula, envoyé ici pour un nouvel arrangement des pos tes, est venu me voir260 Nous avons beaucoup causé et déploré les folies de notre gouvernement. Il m'a raconté que sur les instances du commerce de Genes le gouvernement français s'était décidé à faire relacher dans le port de cette ville les batiments à vapeur qui font le service du Levant; mais que nos ministres refusent obstinément de leur confier la correspon dance du Levant, préférant la voie de Vienne bien plus longue et bien moins sure. Cette difficulté inattendue de la part de nos hommes d'État, empe- l'ai vu Gabriac et le duc Dondeauville27'. Madame Mayancourt m'a dit qu'elle aimait la solitude et la campagne et que dans deux ans, elle irait s'établir dans une propriété qu'elle a près de Tours. «Que faisiez-vous à la campagne?» lui demandais-je. <<Mais j' allais à la messe et à confesse, me répondit-elle; je voyais beaucoup notre vicaire et la femme du médecin» . 270 271 lundi, 31 juillet2 72 Anno 1835-1838 Diari di Cavour riale, je voyais fuir devant moi les objets qui m'environnaient. Rien ne peut rendre la sensation que l' on éprouve en passant sous les ponts qui traver sent la route avec la rapidité de l'éclair. On dirait que la route elle-meme est ébranIée. J'avais avec moi Portula, V achetta299, Martini et un médecin de Montcalier, qui étaient charmés par la nouveauté du spectacle dans lequel ils étaient spectateurs et acteurs. Le médecin a eu au commencement légè rement peur, mais il s'est bient8t rassuré. À Saint-Germain nous avons été visiter la prison tnilitaire, établie dans l'ancÌen chateau des rois de France; le système pénitenciaire y est appliqué avec bon nombre d'adoucÌssements et de modifications3°O. Les détenus peuvent causer entre eux pendant les heures de récréa tion. Ils ont la disposition d'une partie de l'argent qu'ils gagnent, ils peu vent acheter avec (cet argent)30! une quantité déterminée de vin, de fro mage et de pain bIanco Il n'existe point de cantine, les détenus reçoivent du commis aux vivres les objets qu'il a [sic] la permission d'acheter, pen dant les seuls repas. Hors des heures de récréation, la loi du silence est rigoureusement main tenue. Dans les ateliers, au réfectoire et dans leurs cellules le moindre mot est sévèrement puni. Les détenus sont occupés à divers ouvrages: les principaux sont l'ébé nisterie, la bijouterie à faux, le tissage. Nous n'avons visité que les ateliers d'ébénisterie, où nous avons vu des ouvrages fort remarquables surtout pour des soldats qui ne savaient pas le premier principe de leur art lorsqu'ils ont été renfermés en prison. Le sergent qui nous accompagnai t nous a assuré que plusieurs détenus gagnent jusqu'à 3 francs par jour. Le gouvernement ne prélève que 50 cen times sur leurs gains, le reste est mis à la masse, ou laissé à leur disposition. La plus grande propreté règne dans l'intérieur de la prison. Les cellu les sont pavées avec du sang de breuf, et entretenues comme un boudoir de petite maltresse302. 12 luglio 1 8383 03 J'ai été prendre S. Marsan304 à midi et je l'ai mené dans mon char chez la Berton; nous avons fait en passant une visite à Balbe et à sa fem me305. Pendant la visite une discussion très vive s'est élévée sur l'homéo pathie et le magnetisme. Balbe répugne l'une et l' autre théorie comme du charIatanisme tout pur, et St. Marsan les soutient avec une chaleur d'adepte. 274 VIII s remarquablesP 06 mot et [phrases la politique. . merçants sont les pionniers de 7 DepUIS LOUis XIV Ies com MrCHEL CHEVAUER30 par cath°l·lque En religion, la France est humeur. _ l b li du he i e u e de es lui dit , ute. davantage cette célèbre bea �;V�l:l� �!��';,';�� ��': : f � t sentiment et protestante par MrCHEL CHEVAUER,08 d Devonshire dans Hyde-Park, a ar s» . Jamais compliment ne flatt � :�� d ANONYME � ?: :aS:hi::: ��r:��:� 09 t à l'exeès qui, a li y a une classe de gens pruden � � ent soelaI, representen dont le jeu produit le mouvem es MrCHEL CHEVALIER, ies ineom- uire les part ��:�d:n' prod s le sanetuaire de leur pen . s cO La vie des tro.is quarts des art�s!es � e ars Jam a rt meu et pIètes d'un tout qUl reste sée. GEORGE SAND310 ; :t f,����� :��l:f::�:� ���fs������ a i C'est une de� gloires� d�e la rac; an� � e e l tlOr � l supe a . et de plus en pIus , mterprete tous les travaux pembles . à l'homme le monopole de MrCHEL CHEVALIER,ll e et de . d' enfan.ts que le noir de la Carolin Chez nou? le paysan falt autant aetive est , main la s, re amène par l es, et pèr la Virginie; mals chez 11:0us I s leur de] x [ceu à e renc e o vOU ra . nts ne à repousser ces br.as qUI pare s leur que pain du ent and oueh es qUl dem à fermer pour touJours ees b . ner don Ieur peuvent MrCHEL CHEVAUER312 d ��:; ��� � ��: , du monde, est son pays par rapport au reste L'Anglais est dans son pays ce qu un insulaire. MrcHEL CHEVAUER31, . d' une religion qui s'en va. La philanthrople est l' ombre MrcHEL CHEVALIER,14 275 Anno 1 835-1838 Diari di Cavour Par aristoeratie, j'entends id un eorps eonstitué, composé de diverses supé� riorités sociales reeonnues et constatées suivant un certain nombre de modes divers ' l'un desquels pourrait étre la naissance315 . La civilisation en passant d'un continent à l'autre, s'est done débarrassée du proIétariat et de la bourgeoisie oisive. Cette double disparition n'est pas un phénomène double; c'est un fait simple, ou du moins ee sont les deux aspeets d'un fait unique, le progrès industrieI du genre humain. Il me semble inévitable qu'à cet égard l'ancien monde suive l'exemple de l'Amérique; il tend au meme but par des moyens qui lui sont propres; ce que 1'on appelle la force des ehoses, c'est�à dire la marche providentielle de l'humanité, l'y pousse invinciblement, II y a une 10i supétieure à toutes les conventions des sodétés, à tous Ies codes et à toutes les jurisprudences; c'est que lorsqu'une classe a cessé de contribuer pour une part à l' reuvre sociale, sa déchéance est imminente316. le; de quoi te e " on t'opprime' c'est le sort du faib Pauvre peuple, °n te f?ul titres. Est�ce ses ' tu dema�des à la tyrannie . ' , e slmpliCl' te, candld ettes qUI lUl. onn bay ces plams-tu., DaflS ta pas vois ne tu que ce ::> Est. pas artout tu ne les vOlS ::> . braqués sur la pIace publigue au soleil, et ees canons F. LAMENAlS323 i::/ à un anee appliqué plus souvent gu'un tarif d'observ La religion cles rois n'est le tarif cle péché s. «R. Française,> Si les Tures ne représentent pas l' ordre dans l'Albanie et la Romélie, ils repré sentent au moins l'absence du désordre. MrCHEL CHEVALIER317 Que eet homme (Luther) nous a rendus malheureux! Il nous prit le eceur, et nous donna la Iogique; il nous prit la foi, et nous donna le savoir; iI nous apprit à calculer, et nous prit le courage qui ne compte point. Il nous a escompté la libetté trois siècles avant qu'elle fut mure, et 1'escompte trompeur a presque consumé tout le capital3 18. Quand Pythagore eut déeouvert son fameux théorème, il immola, dit-on, une hécatombe aux dieux. Depuis ee temps les breufs tremblent toutes les fois qu'une vérité nouvelle se fait jour. Qu'est meme l'homme le plus heureux sans croyanee? Une belle fleur, dans un verte cl' eau, sans racines et sans durée. J'en ai tiré eette grande maxime de morale, la seule peut�étre d'usage dans la pratique, d'éviter les situations qui mettent nos devoÌrs en opposition avec nos intéréts, et qui nous montrent notre bien dans le mal d'autrui, sur gue dans de telles situations, quelque sincère amour de la vertu qu'on y porte, on faiblit tot ou tard sans s'en apereevoir; et l'on devient injuste et méehant par le fait, sans avoir eessé d'étre juste et bon dans rame. J.J, ROUSSEAUJ21 . ..Et la charité qui forme un seul corps vivant cles membres épars de l'huma nité est la consommation du devoir, dont la justice est le premier fondement. F. LAMENAIs322 276 27 7 Anno 1 835-1838 Diari di Cavour l Il Berti annotò: «Non vi è data, ma il pranzo dovette aver luogo non più tardi del 18 maggio 1835» (p. 164, nota 2). La data è confermata indirettamente dal Santarosa, che nel suo diario scrisse appunto sotto il 18 maggio: «L'amico e compagno di viaggio è andato in brigata, rimango solo per la prima volta in Londra» (BUITINI, p. 458). Per i giorni precedenti, dal 9 maggio a questa data, cfr. le annotazioni del Diario 1835-1837, pp. 312-313. William Brockedon (1787-1854), viaggiatore, scrittore, pittore e inventore di una certa noto rietà, fu tra gli amici più costanti del Conte. Si erano incontrati per la prima volta presumibilmente nell'estate 1828, quando il viaggiatore era in Piemonte per studiarvi i passi alpini (illustrati poco dopo in una pregiata monografia) e il conte andava visitando i forti delle Alpi in qualità di ufficiale del Ge nio. La corrispondenza di Cavour con l'amico inglese fu molto fitta nel periodo 1828-1836 e si pro trasse anche in anni più tardi (cfr. CAVOUR, Epistolario, II e IX). Durante il soggiorno di Cavour e 2 dell'amico Santarosa a Londra, il Brockedon si prodigò per far da guida e per agevolare l'inserimento nella vita londinese dei due visitatori. � 3 La Royal Geographical Society of London, la più celebre delle società geografiche inglesi era stata creata nel 1830 ed è tuttora esistente. Il Brockedon fu membro del suo consiglio fin dall fondazione. 4 dove si distinse per le sue idee liberali. Nel 1841 pubblicò la . 'India. dell ia stor re celeb sua si stabili in Polinesia per otto inglese, viaggiatore e missionario (1794,1872), William Ellis memorie compì tre missioni nel Madagascar (1853-56). Di tutti i suoi viaggi lasciò e 1824) (1816anni e studi. 12 Era il provvedimento di riduzione dell'organico e del reddito della Chiesa anglicana d'Idanin maggioranza cattolica, non voleva più pagare le decime. Proposto . da, per h quale la popolazione' , . dal Parlamento, esso causo la caduta del Gabmetto Peel (cfr. nota seguente) approvato e liberali dai ministro tory, partito del membro influente 1809, dal deputato , Sir Robert Pee! (1788,1850) 1'8 aprile 1835 aveva rassegnato le dimissioni del Gabinetto a lu dell'Interno nel 1822 e nel 1827, ripreso posto all'opposizione, contro il nuovo Governo wzgh di aveva ed 1834 formato alla fine del erby (1799,1869), deput�to da - Edward George Stanley, �onte ). (1835-1841 elbourne M lord ente nel 1834 per d1ssensI antICIpatam USCIto era cui da Grey, del whig Governo del 1822 , membro fino a entrare nel suo GoPeel, al ento l'avvicinam iniziato aveva 'uli, questione irlandese. In seguito ' do � suIIa politI' �a ' quel perlo al programma del Peel m whigs molti di ne Sull'adesio 1841. del verna 9 gmgno 1835, m del Barante de Prosper a Cavour di lettera lunga la veda inglese del momento, si CAVOUR, Epistolario , II, pp. 44,50. 14 Alexander Maconochie (1787,1860), capitano della manna inglese, segretario e animatore intero e profes Geografica fin dalla fondazione, autore di opere sulle prigioni del mondo Società della 1836. del maggio nel segretario di carica la Lasciò Londra. di tà sore di geografia all'universi Camera. alla deputato un di discorso primo il Ossia origini, aveva già Michael Faraday (1791,1867), celebre chimico e fisico, di modestissime agnetismo (1 1) sull'elettrom gas, dei e liquefazion sulla esperienze compiuto numerose e importanti fondamentali scoperte nel campo delle correntl m e sull'elettrolisi. Nel 1832 aveva pubblicato le sue correnti elettriche sulla luce polarizzata (1845). dotte e in seguito si occupò dell'influenza esercitata dalle Sciences di Parigi, nel 1836 ricevette una Membro della Royal Society di Londra e dell'Académie des Court, nella quale terminò i suoi giorni. Hampton in casa una 1858 ne1 e inglese Governo dal pensione nuovo io mi La data si ricava dal diario di Santarosa, che sotto il 20 maggio annotò: «Di 459). p. (BUTTINI, .] . . notte [ alla luogo il cedere per sta giorno del trovo solo (. . .]. La luce ]ohn Murray (1778,1843), uno dei più grandi editori inglesi del secolo scorso, proprietario degli uomini politici e di lettere di una casa editrice e di una libreria assai rinomate, punto d'incontro le opere. Patrocinatore della «Qu�r pubblicò cui di Byron, di e Scott Walter di amico fu famosi, più Review», organo del partito terly Review» di ispirazione tory, in contrapposizione alla «Edinburgh Suo Family whig, si fece anche promotore di edizioni a basso prezzo con la famosa collana divenute viaggIO di guide in poi osi specializzand opera, sua la continuò figlio John junior (1808,1892) fu nominato governatore di Bombay, NOTE John Barrow (1764-1848), diplomatico e viaggiatore, fu in Cina e al capo di Buona Speranza. In seguito fu nominato segretario dell'Ammiragliato e in quella carica favorì molte spedizioni scientifi, che, tra cui alcune circumpolari. Membro di molte società scientifiche inglesi, fu presidente della So' cietà Geografica di Londra. Diede alle stampe le sue relazioni di viaggio, numerose biografie di navi gatori celebri e una cronistoria delle spedizioni artiche. 5 Johan Lander (1807-1839), fratello del più celebre Richard, morto 1'anno precedente durante la sua seconda spedizione lungo il Niger. John l'aveva accompagnato nei suoi grandi viaggi africani del 1830 e 1831. ci Recte: Staunton. - George Thomas Staunton (1781-1859), viaggiatore e orientalista inglese, figlio di un altro celebre esploratore e diplomatico. In Cina dall'età di undici anni, nel 1799 fu addetto agli uffici della Compagnia delle Indie Orientali a Canton e poi all'ambasciata inglese di Pechino, dove accumulò una profonda conoscenza della lingua e del carattere dei cinesi. Rientrato in patria, dal 1818 al 1852 sedette in Parlamento e contribuì alla conoscenza della Cina con numerose traduzioni e mono, grafie su di essa. 7 Jo1m Arrowsmith (1790-1873), nipote di un celebre geografo di cui segul la professione, membro della Società Geografica londinese, pubblicò un atlante geografico universale e arricchì di carte nume, rose relazioni di viaggiatori illustri. Frederick]ohn Robinson, conte di Ripon (1782-1859), deputato ai Comuni dal 1806, tra i tories moderati, segretario di Stato nei governi guidati da quel partito, si avvicinò progressivamente ai princìpi liberali di Canning e nel 1822 divenne cancelliere dello Scacchiere. Ministro delle Colonie 8 nel 1827 e nello stesso anno per breve tempo presidente del Consiglio, nel 1830 entrò nel Gabinetto Grey con il medesimo incarico alle Colarne. Uscitone anticipatamente, si avvicinò nuovamente ai to ries, e in seguito entrò nel Governo Peel (1841) come presidente della Camera di Commercio e poi come presidente del Controllo della Compagnia delle Indie. Si ritirò dalla vita politica nel 1846. 9 George Murray (1772,1846), generale e scrittore militare inglese, partecipò a moltissime cam, lO Il barone Mountstuart Elphinstone (1778,1859), ancora giovanissimo al servizio della Com, pagne fino al 1812. In seguito fu governatore generale del Canada, direttore del collegio militare di Woolwich (1819) e deputato alla Camera dei Comuni. Ministro delle Colonie del Gabinetto Welling' ton (1828-1830), tornò al Governo ancora nel 1834 e nel 1841 come comandante dell'artiglieria. pagnia delle Indie, fu dapprima giudice a Benares, poi ambasciatore straordinario a Cabu!' Nel 1818 278 11 13 �? 15 16 � � � �� 17 18 L!bralY· celebri. dell'impor Jean-Dominique Duport (1770-1849), nativo di Lione, proprietario e direttore aveva acquistato in società anno stesso Nello 1836. nel barone creato Canavese, Pont di filatura tante con Camillo Cavour la cascina del Torrone, presso Leri (cfr. nota 200). 20 La consorte di Murray era Anne Elliot, figlia dell'editore Charles, di Edimburgo. 19 21 . Forse iI capitano della Royal Navy, John Frederick Fitzgerald de Roos (1804,1861) 22 Celebre circolo londinese fondato nel 1765 da un certo Macall e chiamato Almack dall'ana no balli sontuosi frequen gramma del suo nome. Ogni mercoledì da gennaio ad agosto vi si organizzava era però reso difficile dalla tati dall'alta società inglese. L'ingresso al circolo, poco costoso in denaro, a un ballo il 27 maggio partecipò Cavour patronesses. lady necessità di essere presentati da una delle (cfr. p. 231). e uno dei mas Nassau William Senior (1790-1864), economista inglese seguace del Ricardo economica liberale, cui dottrina della espositore Sistematico classica. scuola della nti simi rappresenta 23 279 Diari di Cavour Anno 1835-1838 apportò contributi originali sulla teoria del costo di produzio ne, sui rapporti salario-profitto e sulla teoria della rendita, tenne la prima cattedra di economia politica a Oxford nel 1825-30 e nel 1847-5 2 e neI frattempo fece parte di numerose commissioni per la riforma delle leggi sadali, tra cui quella sulla legge dei poveri (1833-34), per la quale redasse in collabora zione con il benthamiano Edwin Chad wick il celebre Reportfrom His Majesty 's commissioners as to the administration and operation of the Poor Laws, pubblicato nel 1834 e da Cavour riassunto e rielaborato nel suo famoso Extrait du rapport cit., apparso all'inizio del 1835 (cfr. p. 204 e nota 11). Dal suo A outline of the science ofpolitical economy (London, 1836) Cavour trascrisse o riassunse nel medesimo 1836 alcuni brani e in seguito nel 1844-45 fece spesso riferimento alle sue teorie negli scritti sull'Irlan da e sulle leggi dei cereali in Inghilterr a (PISCHEDDA-TALAMO, II, pp. 573-578, 747-811 e 837-894) . Inoltre, ai primi del 1837 Cavour gli scris se esprimendo il suo apprezzamento per la chiarezza di impostaz ione dell'opera letta l'anno preceden te (cfr. CAVOUR, Epistolario, I, p. 284). L'alta consider azione di Cavour per lui, infine, è testimoniata in numerose lettere (cfr. ibidem, II, p. 286; III, passim) . 24 Gustave-Auguste de Beaumont de la Bonninière (1802-18 66), dapprima magistrato e poi de putato francese della sinistra dinastica (1839-52), nel 1831 era stato inviato col Tocqueville negli Stati Uniti per studiarvi il sistema penitenziario e con lui aveva collaborato alla stesura del rapporto, edito nel 1833. Nel 1835 aveva poi pubblicato un'altra opera sul paese d'oltre oceano, Marie ou l'esclavage aux États-Unis. Tableau de moeurs américaines, che ebbe un notevole successo. Il Beaumont, che era stato anche ambasciatore a Londra e a Vienna, da1 1841 fu membro dell'Académie. Membro delle Assemblee Costituente e Legislativa, si oppose al colpo di Stato di Luigi Napoleone. 15 Edwin Chadwick (1800-1890), economista e politico inglese, amico di Bentham, si occupò di legislazione sociale, fu uno dei più attivi membri della Commiss ione d'inchiesta sul pauperismo e collaborò col Senior nella redazione del rapporto finale. Dal 1834 al 1846 fu l'autorevole segretario della Commissione incaricata di preparare il nuovo Poor Law Amendement Act. Si occupò inoltre di istruzione professionale dei ragazzi e di igiene pubblica (acqua potabile e fognature). Dal 1864 fu membro corrispondente dell'Académie française. 16 Di alcool. 27 Charles Babbage (1792-1871), docente di matematiche all'università di Cambridge dal 1828 al 1839 , si dedicò principalmente alla progettazione e alla realizzazione di macchine per calcolare, riu scendovi solo parzialmente: eli una di esse presentò disegni e modello aI congresso degli scienziati di Torino neI 1840. Da una sua opera pubblicata in traduzion e a Parigi nel 1833 Cavour riassunse e tra scrisse alcune pagine (cfr. PrscHEDDA-TALAMO, I, pp. 300-301) . 28 Aléxis-Charles-Henri Clerel de Tocqueville (1805-1859), magistrato a Versailles (1827-32), si era recato per incarico governativo nel 1831-32 negli Stati Uniti con il collega e amico Beaumont a stueliarvi il sistema penitenziario, che descrisse insieme a lui nel famoso saggio Du système pénitentiai re aux États-Unis et de san application en France (Paris, 1833). Dimesso si dalla Magistratura, si dedicò alla stesura del celebre studio De la démocratie en Amériqu e, di cui uscirono i primi due volumi nel 1835, premiati l'anno seguente dall'Académie. Nel 1835-36 compì due viaggi in Inghilterra e durante il secondo si sposò. Insignito della Legion d'onore nel 1837 e ricevuto all'Académie nel 1838, fu poi deputato dal 1839 al 1848 e si occupò di molte e importan ti questioni, come l'abolizione della schiavi tù, la riforma delle prigioni, la situazione d'Algeria, la libertà d'insegna mento e il libero scambio. Membro della Costituente e poi dell'Assemblea Legislativa, fu ministro degli Esteri nel 1849 durante i difficili mesi della repressione della Repubblica Romana. Dopo il colpo di Stato del 2 dicembre, cui si oppose firmando la messa sotto accusa di Luigi Bonaparte, si ritirò a vita privata e concepì l'ultima sua grande opera sull'Ancien régime e la Rivoluzione. Cavour ebbe modo di apprezzare la Démocratie en Amérique ancora a Parigi, quando nella lettera al fratello del 20 marzo 1835 scriveva: <<.Te ne sais si je t'ai recom mandé l'ouvrage de TocqueviIle sur l'Amérique. Royer-C ollard l'appelle la continuation de Monte squieu. C'est certainement l'ouvrage le plus remarquable et de plus haute portée des temps modernes; c'est celui à mon avis, qui jette le plus de lumière sur la question politique de l'avenir. Rate-toi de carrière à parcourir» (CAVOUR, la procurer. Tocgueville est un J'eune homme: il a une magnifique te . . ��SCHEDDA1_ ' . I pp. 197-198). Dal Système pénitentiaire Cavour trasctlsse e rIassunse alCUlli· pasS1· lr EpzstowrtO" TA1.AMO, I, pp. 297·298). 19 Henry HalIam (1777-1859), letterato e storico liberale ap�artenente al partito whig, collab�evo europeo (1818) e sulla stona ratore cleil,(,Edinburgh Review», autore di fortunate opere sul medio . ' . . . · . ale m glese (1827) . Dalla seconda Cavour tradusse 10 francese e nassunse alcum paSSl costltUZlOn ' . (PISCHEDDA-TALAMO, I, pp. 149-151). n: 30 Recte: Van de Weyer - Sylvan Van de Weyer (1802-1874) uo o p�litico belga, membro � del Governo provvisorio dopo la rivoluzione del 1830, tra gli a:teficl ell elezlOne del re Leo)X>ldo . . . I fu ambasciatore a Londra fino al 1845, poi presidente del ConSIglio e nurustro degli Esten. nel 1845-46, ' e dal 1851 nuovamente ambasciatore a Londra. � � I I Ada Augusta Byron (1815-1852), nata dall'infelice matrimo o deI poeta con Anna Isabella Milbank, andata sposa nel luglio successivo a William King, conte dI Lovelace (n. 1805). 32 Erano le nipoti del noto drammaturgo e uomo politico whig, Richard Brinsley Sheridan (1751-1816), che si distinse con Fox nell'opposizione a Pitt. !I loro padre, 1?omas (1775-1817), era desto poeta Notissime nei salotti londinesi dell'epoca, erano Helen Selina (1807-1867), conso! comandant� Blackwood; Elisabeth Sarah (1808-1877); Jane Georgiana, sposata dal 1830 al de- �::;;.� putato liberale Seymour. . . � 33 Edward Strutt (1801-1880), poi barone Belper, fervente liberale, arruco dI Bent am e Stuart Mill, fu deputato ai Comuni dal 1830 al 1852 e presidente della Commissione delle ferrovle_ Nel 1856 fu elevato alla parìa ereditaria. � 34 Renry Petty Fitzmaurice, terzo marchese di Lansdowne (1780-1863), ra tra i pe sonaggi � � più influenti del partito whig nella Camera dei Comuni, dove sede�a da1 1805 e m q�ella del ords, : . a partire dal 1809. Membro del Governo Fox-Grenville (1806), �01stro degli Interm nel GablOetto . Canning (1827) e presidente del Consiglio di Stato sot:o Go:,erm re�, Melbourne (1830-41) e Rus sell (1846-51), dal '52 al '58 fu membro senza incarIchI del GablOettt Aberdeen e Russell. � ? U 35 Su questo e altri particolari della vita politica inglese Cavour si dilungò nella lettera a Prosper de Barante deI 9 giugno successivo (CAVO R, Epistolario, II, p. 44-50). . . Il corso pubblico dell'illustre scienziato aveva luogo nell'anfiteatro della Royal InstltutlOn di Londra, presso il cui laboratorio egli realizzò le sue più importanti scoperte. 36 37 Sir Francis Legatt Chantrey (1781-1841), lo scultore più apprezzato del momento per la sta· . tuaria ufficiale. Tra le altre, era autore delle celebri statue di Pitt in Hannove! Square e di_ WelllOgton di fronte al palazzo della Borsa. l8 Recte: Allan Cunnigham. - Allan Cunnigham (1784-1842), poeta e romanziere scozzese, muratore nell'adolescenza, affermatosi presto nella letteratura, dal 1814 fu scelto dal Chantre� come direttore e sovrintendente del suo laboratorio di scultura e vi rimase fino alla morte dell'artlsta. '!l � 39 Charles James Blomfield (1786-1857), umarusta e vescovo L ndra d 1828 membro del � : la Camera dei pari, collaborò attivamente all'elaborazione della legIslaZIOne SUl poven. '" COSI, ' In BERTI, p. 174 , sicuramente per un errore di scrittura nel manoscritto, abituale in . . ' Cavour. Anche il diario deI Santarosa contiene un errore di clata: le mecleSIme VIsIte a stabilimenfl industriali sono indicate sotto il giorno 24, che era domenica (BuITINI, 461-462). . 4 Recte: Bramah. Dal nome dell'inventore Joseph Bramah (1748-1814) geni�le e polifo:me ; meccanico inglese, autore di innumerevoli invenzioni utili anche nel campo dell'ldrauli�a, della tIpO grafia, delle caldaie a vapore e dell'industria cartaria, nonché di un trattato sulla costrUZIOne delle ser rature. 1 _ �2 Si tratta della London Gas-Light Company, la più importante società londinese per la p�o duzione di gas illuminante, fondata nel 1812 . I suoi stabilimenti, posti in Horseferry road, nel quartle- 280 281 Anno 1 835-1838 Diari di Cavour re di Westminster, bruciavano a quell'epoca 20 , enta chaldmns di carb l on f�ssi'l: e �Im vano attra_ verso una fitta rete di tubature (125 miglia) piùmila di 30 l; m'r , e b c h er l' mm � .? parte della città di Londra. Cavour nel 1838 mentre er � azIOne della maggior ag� sta?ili_ menti per il gas su �vito del padre, che seg�iva l'impi:U:o . lano, I, p, s�:r�::�� UtrunazlOne (CAVOUR, Eplsto 334), 43 Come giustamente annot ò Cavour, la dell, a Camera del' Comunl" CUl egli. , tette avvenne il lunedì. 25 maggio e non un «giovedì», seduta come scnsse il Santarosa nel suo diario aSsIs (Bu1TIN:r p, 462) e come sostenne la curattIce ' In ' nota, ' . " Edw",d Romilly (1804- 1870) di f li fr n . gi t dap Si r a im a Ginevra all'epOca � della revoca dell' editto di N antes e poi � Ing��r;a f: �:�:� : � � nel partito whig. Suo padre Sir Samuel (1757- 1818) ' ceIebre fil o al omu.nl dal 1832 al 1835 e militò , d'l ROusseau e Beccaria, fu 'ministro del Governo Fax' Suo antropo e rIformatore liberale, seguace . frateIlo John (1802-1874) fu anch'egli deputato whig dal 1832 al 1835 ' Edward, che aveva cmto Cavour a Ginevra in casa di Auguste De La Rive, tradusse in inglese nel 1862 la biografiaconos . si legge in CIDALA, V, p, 55, nota 1, e nella dedizionedi William sul Conte, Contrarlamente a ciò che a cura di F. Bol iani di B Conte Cav�ur, p. 276, n, 72, Edward non fu bibliotecario del Trinity Colleg e di Cam�n'dge, benSl ER?I'o fu suo cugmo Joseph, . " 45 Lea d'IscussIOne, che aveva preso l'avvio dalle petizioni pubbliche in favore del Child e Contro � d�c1S1on �ella Ecclesiastical Court, verteva sulle richieste di modif ica della l s Il asse eccleslastlche e 'I concluse con una vaga promessa di intervento di Lord Russell ���;o �e�,;nterno deI , secondo 'Gabmetto 11elbourne, ' . 1t. la"n Thomas Spring-Rice: primo barone di Monteagle (1790-1866) uomo politico ingIese di orl. glne dese appartenente al wh19S, ' tario ' entr�' alla Camera nel 1820, Sottosegre agli Interni del Ga. binetto liberaie Goderich (1827), segretano dena TeSorerla . dopo la c a � d ta del GOverno Wellingto (1830), segretario delle Colonie (1834) nell'aprile 1835 di n settembre 1839, quando uscì. dal Gove:no Melbourne per l ve��e cance ere d�o �cacchiere fino al esperienza di finanze. Nominato barone e pan," tlcevette e Vl� ent� aCcuse del tortes sulla sua scarsa la canca di controllore generale de1 Tesoro, con un proced'lmento criticatissimo dai tories . to Membro del Consl.�rlO pnva dal 1834, faceva parte ' anche della Royal Society di Londra e della SoCleta . ' di astron OmIa, 47 Stephen Lushlngton (1782- 1873) , avvocato, glU ' d'Ice de11a Concistory Court e deputato whig ai Comuni dal 1820 al 1841 48 Nella sua mozione il , duca di Chan . e allora ln VIgore e un alleggerimento delle tasse lo alidosDpropolase 'delle modifiche al sistema delle deCIm sp d sta RU l la ell, mozione venne respinta con 211 voti contrari e 155 favorevoli �;har1�uc�n � � �, tato dal 1826, oratore valente, diven�to resto c de � �m, uc� I C�andos (1797-1861), depu �1S �ocr�zla te�tlera conservatrice, fu uno dei maggiori avversari della riforma parla!entare :� consentì. alla nobiltà terriera di controllare almeno dueaqqUinta 1� ll�SCI a fa� lntrodurre una clausola che e corpo e ettorale. La sua attività parlamen tare fino al 1839 quando eredito' la pana ' pater na, . , f u conce " ntrata cl s' a en e suIIa d'fesa degli Int�ressl agricoli e della proprietà fondiaria, � �d�.lie1 , la quale richiese più :� ililt: r � tl;UZI0� poste e l abbassamento del censo elettorale per gliper lm agrico ltori Lord del S' 19 o pnva to ne lnetto t�ry del Peel dal 1841 al 1846, quattro anni dopo fu travolto d� crollo della su grande fortunaafondi na, quasi interamente messa all'asta, e term'mo, 1' suO!" gIorn, I come preSI,dente di�una società ferroviariaa. 49 Damel O'Conneli (1775-1847) , ' o battaglie in favore della sua terra format�s:�: �; ��i�el:be:�o�omo P,o�' tICO irlanodese distintosi per le e fu stren uo o�posito r� d,el progetto di unione dell'Irl�nda all'Inghilterra e !l � ::�. ,\:�, o e delia Catholic Asso clatlO n per ottenere l'accesso dei cattolici a tutte le cariche182 ci ' ili e militano Ottenuta l'emancipa v zione dei cattolici con il Catholic Relief Bill (1829) nel 1830 po-:e �ntrare alla- CaIn€t=a-j dove era stato eletto ' nel 1828, Nel 1840 fondò la RoYal NatIOn ' al Repeal Assoclatl�n per romuovere l'abolizion e dell'atto di unione dell'Irlanda all'Inghiltera e per otten ere la convocaZlOne di'pun Parlamento irlandese autono- :����:�;��;� � • _ � : 282 � � �;:� � mo. Duro oppositore del Governo Peel (1841) e dei suoi provvedimenti rivolti a ridurre sensibilmente il numero degli elettori irlandesi, nel 1843 fu accusato di cospirazione per le sue attività propagandisti che, svolte anche come primo sindaco cattolico di Dublino. Arrestato e imprigionato per tre mesi, poi liberato con l'annullamento della condanna da parte della Camera dei pari, riprese 1'attività parlamen tare, ma la sua influenza era ormai indebolita da una scissione nel suo partito nazionale. Morì. a Geno va nel 1847, durante un viaggio a Roma per portare a Pio IX l'omaggio dei cattolici irlandesi. Per il giudizio cavouriano su di lui si veda specialmente lo scritto del 1844, Considérations sur l'état actuel de nrlande et SUI' son avenir, in PrSCHEDDA-TALAMO, II, pp. 747-811, e le lettere coeve in CAVOUR, Epitolario, II, pp, 437-463. 50 SirJames Robert George Graham (1792-1861), di famiglia tory, passò ai whigs nel 1818 quando fu eletto deputato. Sostenitore aperto della riforma parlamentare, della libertà di coscienza, della libe� ra circolazione dei cereali, nel 1830 entrò nel Governo Grey come primo lord dell'Ammiragliato, con tribuì a far approvare la riforma elettorale del 1832 e quindi uscì. dal Governo nel 1834. Riavvicinatosi ai torles, seguì. Robert Peel e nel 1841 entrò nel suo Governo come ministro degli Interni. In quella veste nel 1844 fu chiamato clamorosamente in causa dall'opposizione che lo accusò di aver autorizzato la censura preventiva della corrispondenza destinata a Mazzini a Londra, per comunicarla poi al gover no austriaco, Dopo aver sostenuto il Pee! a varare l'abolizione del dazio sui cereali e a riformare le tariffe doganali, lasciò il potere nel 1846 e si riavvicinò ai whigs. Nel Ministero Aberdeen dal 1852 al 1855 ebbe il portafoglio della Marina e prese parte alla riorganizzazione della flotta. Infine riprese il ruolo di oppositore e nel 1858 contribuì alla caduta del Gabinetto whig di lord Palmerston, Su di lui si vedano i brevi giudizi positivi espressi da Cavour nel «Risorgimento», negli articoli dell'estate 1850 (in PISCHEDDA-TALAMO, III, pp, 1552-1560), H George William Frederick Howard, settimo conte di Carlisle, dal 1825 Lord Morpeth (1802-1864), sostenitore della riforma elettorale del 1832 e segretario di Stato per l'Irlanda dal 1835 al 1841 nel Ministero Melbourne, durante la sua carica fece approvare ai Comuni la riforma municipa le e l'estensione della legge dei poveri. Dal 1853 al 1855 fu rettore dell'università di Aberdeen e nel 1855-58 e 1859-64 fu viceré in Irlanda, Su di lui Cavour espresse un giudizio positivo nel suo famoso articolo sull'Irlanda del 1844 (cfr. PISCHEDDA-TALAMO, II, 770-771), 52 Henry George Grey, conte di Howick (1802-1894), figlio di sir Charles, deputato dal 1826, entrò nel Governo del padre nel 1830 come sottosegretario del ministero delle Colonie e nel 1833 passò a quello dell'Intero per dissensi sul progetto di emancipazione degli schiavi. Membro del Consi glio privato e ministro della Guerra nel Gabinetto Melbourne fino al 1839, in seguito condusse una decisa opposizione al Governo Peel. Nel 1845, alla morte del padre, ereditò il seggio alla Camera dei Lords e nel 1846 fu chiamato dal Russell al ministero delle Colonie, ma fu vivamente criticato per la sua politica, che fu una delle cause della caduta del Gabinetto nel 1852. Da allora, pur partecipando ancora ai lavori parlamentar� rifiutò qualsiasi incarico di Governo, 53 LordJohn Russell (1792-1878), deputato dal 1818 e capo dei whigs dal 1820, come membro del Governo Grey sostenne la riforma elettorale del 1832 e poi come sottosegretario agli Interni nel Gabinetto Melbourne fece approvare nel 1835 la riforma municipale dei centri urbani maggiori, ispi rata ai principi benthamiani dell'uniformità e dell'elezione popolare, Nello stesso gabinetto resse poi il ministero delle Colonie dal 1839 al 1841. Oppositore del Peel, alla sua caduta formò un suo Ministe ro, durato in carica dal 1846 al 1852, che dovette affrontare gravi difficoltà provocate soprattutto dalla questione irlandese e dal movimento carti-sta, Ministro degli Esteri con Lord Palmerston nel 1859, sostenne la causa italiana e formò un suo secondo governo nel 1865-66, 54 Così in BERTI, p. 177, Reete: Hobhouse, - John Cam Hobhouse (1786-1869), barone di Broughton dal 1851, viaggiatore e scrittore, membro della Royal Society di Londra (1814), deputato dal 1820, vivace oppositore del Canning, nel Governo Grey fu segretario del dipartimento della Guer ra e poi segretario di Stato per l'Irlanda. Dal 1839 al 1849 fu membro dell'ufficio Centrale delle Indie e dal 1846 ne fu anche presidente, 283 Anno 1 835-1838 Diari di Cavour 177, (1779-1861), 55 Così in BERTI, p. Reete: Campbell. - John Campbell magistrato, deputa to whig dal sostenitore della riforma parlamentare, procuratore generale nel ricoprì infine nel 1830, 1841, 1859 la carica più alta in magistratura con la nomina a cancelliere d'Inghilterra. 56 Joseph Pease (1799-1872), di una celebre famiglia d'ingegneri ferroviari, fu il primo deputa to quacchero alla Camera dei Comuni. (1762-1835), inquieto pubblicista prima tory e poi radicale, più volte con 1816-19 riparò negli Stati Uniti. Fu deputato ai Comuni dal 1832 e morì H William Cobbett dannato per le sue idee, nel poche settimane dopo questa annotazione cavouriana, per un attacco d'influenza. 58 Richard Lalor Sheil (1791-1851), drammaturgo e uomo politico di Dublino, deputato dal 1829, propose l' applicazione della POOT-LaW all'Irlanda e sostenne O'Connell nella campagna per la parità dei diritti dei cattolici. Divenuto ricco proprietario terriero a cagione di un fortunato matrimo (1832), nio ricoprl varie cariche fino a divenire membro del Consiglio privato e ambasciatore in Tosca na. Giunto a Firenze nel gennaio vi morì pochi mesi dopo maggio). 59 Il Peel tornò 1851, tuttavia al potere soltanto nell'agosto del (25 1841. (1781-1849), deputato conservatore ostile alla riforma della legge sui cereali e all' emancipazione dei cattolici. Fu anche membro del Gabinetto Peel nel 1834 e 184L 61 Precisazione quasi sicuramente aggiunta dal Berti. 62 È l'editore John Murray, di cui alla nota 18. 6; Lo spazio bianco che segue è presente nell'edizione bertiana (p. 179) e potrebbe testimonia 60 Sir Edward Knatchbull re qualche omissione. (1770-1830), (1795), (1823) 73 William Huskisson deputato ai Comuni, della fazione liberale dei tories, fu sot tosegretario della Guerra segretario della tesoreria e commissario delle Fore presidente del Board of Trade ste e infine ministro delle Colonie. Dal incise pro (1814), (1804-5 1807-9), 1822 fondamente nella politica inglese contribuendo ad avviare una nuova politica monetaria, coloniale e doganale, nella direzione della progressiva riduzione delle tariffe doganali e della liberalizzazione del commercio delle colonie, che culminò poi nel libero scambio del Peel e del Gladstone. Dell'ammirazio· e gennaio ne di Cavour nei suoi confronti testimoniano due lettere al Brockedon (luglio 1835, 1832 7 25-27 e 39Al) e soprattutto due saggi del conte sulla politica commer 1845 e nel 1847 e ora ristampati in PrscHEDDA-TALAMO, II, pp. 837-894 in CAVOUR, Epistolario, II, pp. ciale inglese, pubblicati nel , 971-1004. 74 Ritornò a visitare quell'arsenale e cantiere navale il 2 giugno (cfr. Diario 1835-1837, p. 313, e note 19-20). 75 Si riferisce alla linea ferroviaria, iniziata nel 1833, che con un unico viadotto conduce dalla stazione di London Bridge a Greenwich. Inaugurata per una parte ne1 1836, fu completata due anni dopo. 76 In effetti la «London-Greenwich Railway» venne poi assorbita - ma solo nel «South-East Railway», che cosÌ uru Londra a Dover. (1769-1849), 1845 - dalla 77 Marc Isambard BruneI di origine francese, emigrato negli Stati Uniti, dove si affermò come ingegnere in alcune opere pubbliche. Stabilitosi a Londra si dedicò alla costru ne1 1799, zione di svariate geniali macchine. L'opera per cui andò famoso fu il tunnel scavato sotto il Tamigi tra Wapping e Rotherhite a partire dal e completato dopo varie interruzioni solo nel Il 1825 1842. Recte: Clowes. - L'errore, presente anche nelle pagine seguenti, pare imputabile allo stesso Cavour, che lo ripeté in una annotazione coeva del Diario 1835-1837 (cfr. p. 320). - William Clowes senior (1779-1847) era uno dei più noti tipografi londinesi della prima metà del secolo, con sede in figlio, Isambard Kingdom, divenne anch'egli un celebre ingegnere ferroviario. scritte più avanti da Cavour. Francia e Germania, si era dedicato allo studio degli antichi popoli italiani. Nelle sue opere, di cui l'ultima era apparsa nel (IstOl'ia degli antichi popoli d'Italia, voll.), sosteneva l'autoctonia delle popolazioni italiche e rifiutava qualsiasi rapporto esterno. Nonostante il suo discusso punto di vista, ebbe il merito di suscitare seri studi sull'antichità preromana in Italia. 64 Stamford Street, e fu il primo a servirsi delle nuove macchine a vapore di Applegath e Coroper, de 1832 fino rispettivamente al 1845 e al 1844, avevano già 1833, perché citati in un articolo della «Edinburgh Review», 16 e nota 36). Trascritta dapprima in courrois e poi corretta in courroies (cfr. BERTI, p. 180, e Errata-corrige, 6' Questi due giornali, stampati dal attirato l'attenzione di Cavour nell'agosto consacrato alla stampa popolare (er. p. 66 357), p. questa parola al maschile (commi) indica il rullo su cui venivano stese le stoffe di lana dopo la tintura, al femminile (courroie) una cinghia di cuoio, sia semplice sia circolare, per trasmettere il moto. 6 7 Questo capoverso e i tre successivi fino a «insignifiante opposition», sono editi in PISCHEDDA TALAMo, II, pp. 68 529-530. L'articolo qui esaminato era stato per un breve tratto ricopiato qualche giorno prima nel Diario 1835-1837 (cfr. pp. - La «Quarter1y ReviewJ> fu fondata nel sotto iI patrocinio 312-313) . 1809 di Lard Canning e di Walter Scott, in opposizione alla «Edinburgh Review», di tendenza whig. Fu stampata da Joho Murray senior. 69 Recle: Barday. - Celebre birreria fondata verso la mertà del secolo XVII. 70 Recte: barriques. - Barrique in francese traduce il barrel inglese, barile, botte, che in Inghil terra costituiva una misura di capacità, pari a litri 163,35. 7 1 Bl'inde è la trasposizione letterale francese del piemontese brinda, misura di capacità, pari a litri 49,2847. 72 Si tratta con ogni probabilità del ginevrino André Martin (1792-1838), cognato di Alexandre Lauis Prevost-Martin, già incontrato. Il socio Prévost doveva essere Jean·Lauis (1796-1852), fratello di Alexandre-Lauis, per lungo tempo console generale della Confederazione elvetica a Londra. Da non confondere con l'omonimo celebre medico ginevrino, anch'esso già nominato in questi diari. 284 78 Anglicismo, per entrecroise. In francese esiste però l'aggettivo intersecté, usato in architettura in espressioni come arcatUl'es intersectées. 79 Giuseppe Micali (1769-1844), storico e archeologo livornese, dopo alcuni viaggi 1832 80 in Italia, 3 6 1834 Sui «préjugés» di Santarosa si veda quanto Cavour scrisse sotto la data del gennaio e la parte di diario del Santarosa sul soggiorno parigino prima della partenza per (cfr. pp. Londra (BUTTINI, pp. SI Il «bon d'Eichtal» era Adolphe d'Eichthal, barone del regno di Baviera (<<bon» è quasi sicu 100-101) 446-454) . ramente un'errara trascrizione dell'abbreviazione di baron, b.on), banchiere israelita parigino, che ave Louise-Élisabeth De La Riie (n. figlia del fratello maggiore di David-Julien, va sposato nel amico di Cavour. Autore di numerosi opuscoli sulle Casse di Risparmio, sull'illuminazione a gas, sulle ferrovie e sulla libertà degli scambi, il barone d'Eichthal fu poi in rapporti d'affari con Cavour in alcu 1834 1816), ne iniziative ferroviarie piemontesi. 82 LordJohn Elphinstone (1807-1860), allora capitano del reggimento delle guardie a cavallo, (1836-42), (1842-52), governa di opinioni liberali, fu poi governatore di Madras ciambellano di corte tore di Bombay e infine membro del Consiglio privato. (1853) (1771-1855), Si tratta probabilmente del conte Alexandre-Florent-]oseph d'Haubersart pari conservatore, passato subito tra coloro che riconoscevano la Monarchia di luglio, di Francia dal oppure del figlio Alexandre-Auguste auditore del Consiglio di Stato maitre de deputato e e consigliere di Stato requétes 8; 1823, (1825), (1839-42). 84 Potrebbe trattarsi di Giuseppe Nomis di Pollone (1798-1846), fratello del conte Antonio, diplomatico di carriera, segretario di legazione a Londra dal 1833. Dopo fu ambasciatore nei Paesi (1831), (1803-1868), (1835-39 1842-46) Bassi e a Londra. 285 Diari di Cavour Anno 1835-1838 85 Adolphus Frederik, duca di Cambridge (1774-1850), fratello del re Guglielmo IV, aveva par tecipato alle campagne antinapoleoniche ed era viceré di Hannover (1831-1837). Arthur Wellesley, duca di Wellington (1769-1852), vincitore di Waterloo, comandante in capo dell'esercito inglese dal 1827 alla morte, conservatore, svolse anche un'intensa attività politica come plenipotenziario nei con gressi della Santa Alleanza, presidente del Consiglio e ministro . Durante il suo Ministero (1828) fu approvato l'Emandpation Act per i cattolici d'Irlanda. 97 Era John O'Connell (1810-1858), terzo figlio del famoso Daniel, deputato ai Comuni dal 1832 al 1837 . Nel 1835 la sua rielezione fu impugnata senza successo dal suo oppositore T.R. Smyth. 86 Traduzione impropria della carica di lord in waiting, gentiluomo di corte. Egli fu ciambellano rosa (BUTTINI, 465). solo più tardi (cfr. nota 82). 87 Nathaniel Clements, conte di Leitrim (1768-1855), membro della Camera dei Lords dal 1831. 88 il 28 maggio non era il compleanno della regina, come asserisce Cavour (Adelaide di Sasso nia Coburgo era nata il 13 agosto 1792), e nemmeno «il giorno onomastico del re d'Inghilterra», come asserisce il Santarosa nel suo diario (BUTTINI, p. 464), ma il giorno in cui convenzionalmente si cele brava il suo compleanno: Guglielmo IV era infatti nato il 21 agosto 1765. 89 Qui e più avanti, recte: Lumley. - William Golden Lumley (1802-1878), autore di numero se opere giuridiche, specialmente sul problema del pauperismo. In quel momento egli era professore di <.English Law» e non di <<}urisprudence», come afferma Cavour. 90 Si tratta quasi sicuramente di Friedrich Ludwig Georg von Raumer (Rauter può essere un'errata trascrizione bertiana), nato nel 1781 e morto nel 1873. Dapprima magistrato, la sua alta cultura gli valse la cattedra di storia all'università di Breslavia nel 1811 e poi di Berlino nel 1819. Di sentimenti liberali, dovette abbandonare l'Accademia di Berlino, di cui era membro e segretario. Eletto al parla mento di Francoforte e poi alla Camera di Prussia, si ritirò nel 1853. Compì molti viaggi, in Germa nia, Svizzera, Italia, Stati Uniti e Inghilterra e tra le varie opere lasciò anche una interessante raccolta di lettere da Londra durante il suo soggiorno nel 1835. 9l Le Inns ojcourts erano società volontarie di avvocati e di apprendisti avvocati nate nel XIII secolo, site nei quattro edifici menzionati da Cavour, in ciascuno dei quali vi era una sala da pranzo, una biblioteca e una cappella. Riformate nel 1855, furono soppresse nel 1877. 92 Nel formulare questa critica sul sistema giuridico inglese è molto probabile che Cavour abbia parafrasato un passo della guida di Londra di Samuel Leigh, New Picture ojLondon, 1830, come d'al tra parte pare confermato dalla trascrizione letterale di alcune frasi da lui compiuta nel Diario 1835-1 837 (cfr. pp. 316-317). Nel caso specifico, il Leigh scriveva: dnstead of any public 'moots', exercises and duties to be observed by students previously to their being called to the bar, they have now only to eat a certain number of dinners during the terms of three or five years, in one of the Inns of court» (p. 46). 93 98 Il vivo interesse di Cavour per i sistemi penitenziari è testimoniato più volte in questi diari. Riguardo alle prigioni inglesi, si veda anche il Diario 1835-1837, p . 317. A partire dal primo ventennio del secolo il sistema penitenziario inglese era in corso di miglioramento e di riforma, grazie alle preso sioni di numerosi filantropi, che culminarono nelle promulgazione del Prison Act durante i primi anni del regno di Giorgio IV. La visita di Cavour si svolse il 29 maggio, come testimonia il diario del Santa Oltre che presso la London University, di ispirazione whig, l'insegnamento della giurispru denza si teneva anche presso il King's College, fondato poco dopo l'Università dalla Chiesa Anglicana per contrastarne l'impostazione liberale. 94 Lord Thomas Denman (1779·1854), magistrato, deputato ai Comuni dal 1819, procuratore generale e presidente della corte di giustizia (1832-50), fu uno dei più decisi sostenitori delle riforme liberali (riforma delle leggi criminali, miglioramento delle masse per mezzo dell'istruzione, riforma del sistema penitenziario, abolizione della schiavitù). Fu creato pari nel 1834. 95 li 29 maggio 1660, un anno e mezzo dopo la morte di Cromwell, Carlo II era entrato trion falmente in Londra, restaurando sul trono la dinastia degli Stuart. Il Santarosa commentava nel suo diario: «Oggi, giorno anniversario della restaurazione dei Stuardi, si sparò il cannone. Ma che buffo nata far la festa in onore di una razza espulsa!» (BUTTINI, p. 465). 96 James Scarlett (1769-1844), avvocato di fama, deputato dal 1819, procuratore generale dal 1827, presidente del tribunale dello Scacchiere dal 1834, entrò nel Consiglio privato nel 1835 e nello stesso anno fu creato barone Abinger. 286 99 JEREMY BENTHAM, Panopticon, or !he Inspection-House: containing the idea oj a new principle oj construction applicable, to any sort ojestablishment, in which persons oJany description are to be kept under inspection and in particular to penitentiary-houses, prisons oJ industry and schools. L'opera stampata a Londra e a Dublino nel 1791, fu tradotta in francese nello stesso anno ed ebbe notevole fortuna. Il progetto di riforma penitenziaria del Bentham, ispirato alle sue teorie dell'utilitarismo razionalisti co fu discusso alla Camera dei Comuni e adottato nel 1794, ma poi non attuato per 1'opposizione de re Giorgio III. Venne però ripreso e applicato con buoni risultati in vari penitenziari d'Europa, tra cui quello di Ginevra, ricordato nel 1833 (cfr. p. 17). l 100 La lettera di presentazione fu rilasciata a Cavour con molte altre dal Magrath (cfr. Diario 1835-1837, pp. 318-319). 101 Come la precedente alla prigione di Tothillfield, anche la visita ai due ospedali fu compiuta il 29 maggio (cfr. il diario del Santarosa, BUTTINl, p. 465). il S t Bartholomew' s Rospital, il più antico di Londra perché fondato nel XII secolo, è posto nella City nei pressi della cattedrale di San Paolo; il St Thomas's Rospital, costruito circa un secolo dopo, è sulla riva del Tamigi all'altezza del ponte di Westrninster. 102 Sulle work·houses, cfr. Diario 1835-1837, pp. 314 e 320. 103 William Allen (1770-1843), filantropo quacchero, noto anche per i suoi studi di chimica, fu uno dei più attivi abolizionisti inglesi. S'interessò pure di problemi penitenziari e compì tra i1 1816 e il 1833 alcuni viaggi di studio all'estero. 104 Il meeting si teneva in una delle sei sale dei Quaccheri esistenti allora in Londra. 105 Precisazione quasi sicuramente aggiunta dal Berti. 106 L'abolizione della schiavitù, votata ai Comuni i1 15 agosto 1833, era divenuta esecutiva un anno dopo, ma la libertà non era ancora completa, perché la legge assoggettava lo schiavo affranca to ad un periodo di apprendistato obbligatorio fino al 1840 per gli apprendisti rurali e fino al 1838 per gli altri. Inoltre gli apprendisti potevano riscattare in anticipo la propria liberazione o essere libe rati dall'obbligo per decisione padronale. La legge lasciava infine facoltà alle singole colonie di conce dere o meno la piena cittadinanza agli affrancati. 107 Correzione quasi sicuramente aggiunta dal Berti. - Thomas Fowell Buxton (1786-1845), noto filantropo e proprietario di una delle maggiori fabbriche di birra di Londra, deputato ai Comuni per circa vent'anni, sostenne sempre con forza la causa dell'abolizione della schiavitù. Fu anche arden· te propugnatore della riforma penitenziaria. 108 Fu infatti la tragica rivolta del 1831 dei 320 mila negri dell'isola, tenuti nelle peggiori con dizioni di schiavitù, ad accelerare nel Parlamento inglese l'adozione di riforme abolizioniste. La situa zione sull'isola rimase comunque assai grave, perché una parte dei negri si era rifugiata nelle zone in· terne, e vi era un forte attrito tra gli autonomisti locali e il governo centrale inglese. Inoltre la libera zione di 125 mila schiavi, benché attenuata dal periodo di apprendistato, produsse seri danni all'eco nomia della Giamaica, in cui le piantagioni registrarono in quegli anni un netto regresso. 109 Howe Peter Browne, marchese di Sligo (1788·1845), governatore della Giamaica dal 1834 ru 1836. 287 Diari di Cavour Anno 1835-1838 1 10 I trentamila negri, che costituivano quasi tutta la popolazione di quell'isola delle Piccole Antille, erano stati affrancati nel 1834. 1 1 1 L'abolizione della schiavitù negli Stati Uniti si ebbe, come è noto, solo trent'anni dopo. eminenti liberali del momento e partecipò alla Rivoluzione del 1830. In stretti rapporti con Carrel e Godefroy Cavaignac, divenne uno dei più attivi collaboratori del '<,Nationah>, dalle cui colonne com batté la monarchia di Luigi Filippo. Arrestato durante l'insurrezione de1 1832, si recò poi in Inghilter ra a studiare le questioni economiche e industriali; al ritorno in Francia si dedicò agli affari, soprattut 112 Non fu un senatore, bensì il filantropo James Gillespie Birney (1792-1857), che divenne poi il più noto abolizionista del Kentucky. Nel marzo del '35 egli aveva infatti fondato la Kentucky Anti-Slavery Society e nel maggio, partecipando a New York al congresso della National Anti-SlaIvery Society, insistette sulla necessità di congiungere gli sforzi di tutti gli antischiavisti americani. Al suo ritorno nel Kentucky dovette subire numerosi attentati e vessazioni a causa delle sue idee. 1 1 3 Recte: Samedi. - Così risulta anche nel Diario 1835-1837 (p. 313), in cui la rapidissima annotazione sotto questa data conferma quelle qui contenute. Il4 La prigione di Millbank era posta in riva al Tamigi, tra i ponti di Westminster e Wauxhall, ed era considerata come la più moderna e importante della città. Costruita tra il 1812 e il 1822 per attuare i nuovi indirizzi di politica penitenziaria da tempo in discussione (isolamento cellulare nottur no, lavoro in comune diurno e reclusione cellulare per punizione disciplinare), era a forma di ruota, con la casa del direttore al centro, da cui si dipartivano i bracci. to ferroviari (Parigi-Rouen, Normandia, Bretagna). Durante il soggiorno inglese inviò al <,Nationah> numerose corrispondenze. 126 Dominique-François Arago (1786-1853), celebre matematico e astronomo francese, giova nissimo tra i misuratori dell'arco di meridiano e membro dell'Accademia delle Scienze, ebbe riconosci menti da tutte le accademie e società di sn.i&osi e fu in rapporti d'amicizia con i maggiori scienziati dell'epoca. Deputato dal 1830 al 1848, ardente repubblicano, sedette sempre all'estrema sinistra e du rante la Rivoluzione di febbraio fu membro del Governo provvisorio. Suo figlio Emmanuel (1812-1896), anch'egli repubblicano, avvocato di fama, difese i principali accusati democratici nei processi politici durante la Monarchia di luglio. Membro della Costituente del 1849, aperto oppositore di Napoleone III, fu membro del Governo di difesa nazionale del 1870 e ambasciatore in Svizzera da1 1880 al 1894. 127 Era Sir John George Shaw-Lefevre, già menzionato all'inizio del 1835 (cfr. p. 204 e nota 14). 115 Si tratta con ogni probabilità del giovane letterato Hemy Reeve (1813-1895), che nel 1835 tradusse in inglese la prima parte della Démocraue en Amérique del Tocqueville. Amico dei maggiori Il Parlamento inglese, sollecitato da diverse petizioni pubbliche, si stava infatti preparando ad affrontare il dellcato problema del secret ballot, ossia del voto segreto. La discussione si svolse il poeti francesi dell'epoca, egli fu a Parigi nel 1835-36 e frequentò anche il salotto della contessa di Circourt. 116 Traduzione quasi certamente aggiunta dal Berti. 2 giugno successivo, ma il sistema proposto fu respinto. 1 1 7 La (�febbre dei carcerath>, come allora era chiamata, in realtà aveva colpito la maggior parte delle carceri inglesi. A Millbank, in particolare, infuriò tra l'inverno e la primavera del 1823, favorita dall'aria malsana del sito paludoso in cui lo stabilimento era stato costruito. l 1S Recte: Jo1m. 00 Le annotazioni raccolte sotto questo titolo si riferiscono alla permanenza di Cavour e dell'a mico in Bruxelles durante il viaggio in Olanda e Belgio sulla via del ritorno in Piemonte. I due viaggia tori lasciarono il suolo inglese imbarcandosi a Dover il mattino del 3 luglio e arrivarono a Bruxelles 1 19 ]ean-Loms Prévost, socio di André Martin, già incontrati. 120 Quasi sicuramente Asten è un errore di trascrizione bertiano. Poiché nel passo seguente è indicato come deputato, potrebbe trattarsi con una certa probabilità di R. Alston, eletto ai Comuni per lo Hertfordshire nel gennaio precedente. 121 Sotto questa data devono essere collocate tutte le restanti annotazioni londinesi, fino a «Sa femme n'est pas encore relevée des couches» (p. 247), poiché nel Diario 1835-1837 Cavour annotò che in quel giorno aveva compiuto una «promenade de long du chemin de fen> e che aveva «diné chez Lefèvre» (cfr. p. 313), alla cui moglie si riferisce l'osservazione sopra riportata. 122 La linea ferroviaria tra Londra e Birmingham rappresentava il primo tratto della North We stern Railway, che avrebbe collegato la capitale con Manchester e Liverpool. Tra i vari progetti ferro viari inglesi dell'epoca, il Londra-Birmingham fu il più laborioso, sia sul piano tecnico sia. su quello finanziario. Prolungata nel 1835 dall'antico capolinea di Camben Town fino a Enston Square, l'intera linea di 112 miglia fu aperta al traffico nel 1838, malgrado le difficoltà rappresentate dal taglio di Blisworth e dal tunnel di Kilsby. 123 il collegio di Harrow on the Hill, a 20 chilometri da Londra, fondato alla fine del XVI secolo e dapprima destinato agli alunni poveri (come quello di Eton, fondato da Enrico IV nel 1440), fu poi frequentato dai giovani delle piu note famiglie. Tra gli altri, vi studiarono Lord Byron e Robert Peel. 124 Figlio del celebre George, Robert Stephenson (1803-1859), associato dal padre nella dire zione della fabbrica di macchine a vapore di New Castle, perfezionò la costruzione di locomotive e si dedicò alle costruzioni ferroviarie anche all'estero. Deputato ai Comuni (1847), premiato all'esposi zione di Parigi del 1855, fu una delle massime autorità inglesi nel campo dell'ingegneria ferroviaria. i28 129 Il diario del soggiorno inglese s'arresta qui. Brevi annotazioni fino al giorno 7 giugno sono invece contenute nel Dia/io 1835-1837, pp. 313-315. i1 6 successivo, dopo aver toccato Ostenda, Bruges e Gand. A Bruxelles sostarono dal 6 al lO, donde partirono la sera per Anversa (sosta dall' I l al 13). il 13 partirono per Lovanio, Liegi e Aquisgrana, giungendo dopo varie tappe a Torino il 30 luglio (cfr. Diario 1835-1837, pp. 315 e 321-326, e BUTTINI, pp. 491-498). Durante il soggiorno a Bruxelles visitarono il dépòt de mendicité della Lambre e la prigio ne di Stato di Villevorde, incontrarono Vincenzo Gioberti e, come sembra di capire dalle annotazioni cavouriane, anche l'ingegnere Bosso, pure lui esule in Belgio. Queste annotazioni, prese durante il soggiorno belga (edite dal Berti alle pp. 219-221, con l'indicazione che «si trovano nel volume mano scritto nel quale vi è il diario tenuto in Londra»), sono completate da quelle contenute nel Diario 1835-1837, pp. 321·326. BI Questa data si ricava dalla cronologia della nota precedente. Si riferisce alla Storia d'Italia dal 1 789 al1814 di Carlo Botta, uscita a Parigi nel 1824, subi to tradotta in francese e ristampata per quattordici volte nel giro di pochi anni, per il grande successo Hl ottenuto. - Carlo Botta (1766-1837), medico e storico piemontese, di idee giacobine, fu medico del l' armata d'Italia e della spedizione francese a Corfù ( 1796-98). Membro del Governo provvisorio pie montese (1798) e della Commissione centrale per il dipartimento dell'Eridano (1799), esulò in Francia dopo le sconfitte francesi del 1799. Membro della Consulta piemontese, quando il Piemonte fu unito alla Francia, fu deputato al Corpo Legislativo francese (1802-1809). Rettore dell'università di Nancy durante i Cento giorni e poi di quella di Rouen (1817), sotto Luigi Filippo tornò all'Accademia delle Scienze da cui era stato radiato nel 1815 e terminò i suoi giorni a Parigi. 1 33 Luigi Ornato (1787-1842), letterato e filosofo piemontese, che aveva seguito in esilio a Pa rigi l'amico Santorre di Santarosa, pur non essendo egli direttamente compromesso nei moti del '21, era altamente stimato dal Gioberti. - Vincenzo Gioberti (1801- 1852), arrestato a Torino nel giugno f della Convenzione, in esilio con il padre nel 1816 e rientrato in Francia nel 1823, si legò con i più del 1833 aveva lasciato il Piemonte nel settembre successivo e si era recato in un primo tempo a Pari gi. Alla ine del 1834 aveva poi accettato l'offerta di insegnare filosofia in un collegio di Bruxelles, diretto da Pietro Gaggia. Il suo soggiorno in Belgio durò fino al 1845. 288 289 m Reete: Thibaudeau. - Adolphe-Narcisse Thibaudeau (1795-1856), figlio del noto presidente Diari di Cavour ..fe " sIcuramente un errore per Chdteauneul, personaggio che potrebbe essere iden134 Ch�t a euneuJ tIfrcato con Carlo Castelnuovo delle Lanze conte di Torrazzo (m" 1833) verceliese. Suo f"19lio Ennco " . . . di. legazIone, fu pOI: neI 1840 con Cavour tra i fondatori deI Circolo del Whist. ( 181O-1853}, consIgliere . . m E possibile che quest'episodio (senz'altro mutilato dei nomi dal Berti) fosse stato narrato a Cavour dallo stesso Bossi, che allora viveva a Bruxelles. Pietro Bossi (o Bosso 1799-1857) ver' ' ' cellese, valente ingegnere di opere pubbliche e ferrovie esiliato dopo i motI" del '33 , sl" stabili' a BruxeI_ ' . . . . . les dopo breVI sogglOrru a Pangi e Londra ed insegnò nel collegio fondato nel 1829 dal brescian� eSI'lia· . to Pietro Gaggia. Divenuto nel frattempo proprietario del collegio, nel dicembre 1834 V1 chlamo, n G'10berti, ' con il quale conser�ò profondi legami di stima e di amicizia anche dopo il suo rientro in . Plemonte nel 1838. Molto attIVO dal 1842 nei lavori ferroviari piemontesi, fu deputato nella IV e V . legislatura. l36 .;ntoine Ernst (1796-1841), cattolico-unionista, guardasigilli neI Gabinetto di Huart-de-Theux. _ Hl Edoua:d Ducpétiaux (1804-1868), amministratore e pubblicista belga, sostenitore dalle co l�nne �el «Coumer des Pays-Ba�» dell'abolizione della pena di morte e poi partecipante attivo alla n�oluzlone beI�a del 1830. l'!0rrunato dal nuovo governo nazionale ispettore generale delle prigioni, . , nel trent �nru di perrr:anenza 1n quella carica dedicò tutte le sue energie alla riforma carceraria al recu pe�o degli �x carceratI, alla ri�orma dei �anicomi e a numerose altre iniziative nel campo assi;tenziale . . . . e fllantroplco. Su tutti questl temI laSCIO, vane e Importanti publicazioni. • HS La b:ouc�ure d�l D�cpétia�x qui ricordata da Cavour è probabilmente la stessa «statistique des pnsons» CUI eg� fece nfenmento lidiretto in un appunto forse coevo, redatto in un quaderno mi . s�el1aneo, e III part1colare potrebbe essere sia la Statistique comparée de la criminalité en France, en Bel glque, en Ang!eterre et en Allemagne sia il Rapport sur l'état des prisons en Belgique, entrambi dal 1833 (cfr. PISCHEDDA-TALAMO, I, pp. 398-399). 139 Comp�: de 'admini tration de la justice criminelle en Belgique, pendant !es années 1831, 1832, � . . 1833 et 1934, pmente au ROI par le Mmlstre de la Justice, Bruxelles, 1835. : H" Questa pnma " annotazlO " ne de1 18 febbraio 1836, non edita dal Berti, fu attribuita a quella . . . . d�ta e pubblicata In RUFFINI, GlOvmezza, II, p. 14, e poi ripresa in AVETl'A, p. 251. Il Ruffini dichiarò . di aver tratto questa annotazIone, «fin qui sconosciuta» dal «fol 67 del tacCUl"no '-'[...J m " possesso del . ' . ' , ' . . S'19. Bor�fll», ' a?glUngendo c�e «l ongmale tace 1' nomI e non nferisce se non le iniziali». I nomi sono . mvece nportatI tra parentesI quadre nell'edizione dell'Avetta. 141 AVETTA, p. 251: Della Rovere di Montabone. - Si tratta di Virginia. 142 Clementina Guasco, morta il 7 gennaio di mal sottile. 143 AVETTA, p. 251: Clémentine. 144 Questa �econda an�ot�zione del 18 febbraio e la successiva del 19 appartengono sempre al quaderno Boram e sono edite li BERTI, p. 222. 145 Er� l' a�vocato G'lUseppe V'mcenzo Selia (1791-1861), che viveva a Torino, dove da quel. , . l ann� 1�36 nc�pn la canca di console del tribunale di commercio e agricoltura. Egli si occupava delle �endlt� SIa p.er Il f�atello Giovann.i Giac�mo (1769-1840!, non�o di Quintino e fondatore della grande mdustna lanIera di Valle Mosso, Sia per 1 altro fratello GlOvanru Battista (1788- 1878), ehe aveva creato ' nel 1830 un nuovo lanificio meccanico. • 146 Si trattava di Giovanni Battista Sella, poiché l'altro fratello, Giovanni Giacomo, anch'egli menZIonato nella nota precedente, aveva sciolto la sua manifattura già nel 1830 e SI" stava apprestando . . . . del tutto dagli" af�arl nel 1837, � favore dei suoi figli. Che sia Giovanni Battista è confermaa ntIrarSI . to �nche dal fatto che ess� e menZlOnato In una contabilità cavouriana del giorno 21 febbraio, trascrit ta m un altro qu�derno (il n. XXX; cfr. nota seguente), in cui a p. 3 si parla di rubbi 36.17 di lana «del gregge del SIg. G.B Sella », facenti parte di una partita di lana inviata a Cavour in precedenza : e della quale rese conto m quella contabilità l'<illvvocato Sella», ossia Giuseppe Vincenzo, unico ad- 290 Anno 1 835·1838 indicato in SILENGO, p. 66 e indice dottorato in legge tra i fratelli, e non Giovanni Battista, come dei nomi. 147 Due giorni dopo, sotto la data «Torino, 2 1 febbraio [1836]», Cavour ricopiò in un quaderno con la segnatura di Quaderno XXX, tre docu di appunti vari (pp. 1-5), conservato in A.C. Santena, Fattura e spese di due balle di lana spagno «lO. Sella: Vincenzo menti ricevuti dall'awocato Giuseppe Torino per via di Savona. - 20• Conto di vendita a spedite e Marsiglia a comprate qualità prima di la Conto di rendita al lavatojo di diverse e spese di 20 balle lana a Liverpool, avuto nel 1835. - 3°. fabbrica». di uso ossia partite comprate nel 1833 e lavate a tutto fondo, pp. 223-235. Ad esse si aggiungono BERTI, edite-in no 1 48 Le note relative al viaggio a Villach-so dal Ruffini (cfr. pp. 258-259, e nota poi te pubblica ma Berti, dal omesse contabili oni annotazi alcune lmente aggiunto dal Berti alla data 179). Che il viaggio si fosse svolto nel 1836 (anno assai verosimi ti soprattutto il commercio dei merinos cavouriana «le< avril») è confermato da vari elementi riguardan venerdì santo cadeva il IO aprile, (cfr. nota seguente) e in particolar modo dal fatto che nel 1836 il aver assistito <dUer au soin> a No di disse Cavour cui come si deduce dall'annotazione del 2 aprile, in santo. venerdì del ne processio vara alla per sod 149 L'acquisto di arieti merinos di origine ungherese dal commerciante svizzero Walner, neces resa fu te, preceden gennaio del e spedizion la dopo d'Egitto pascià disfare ulteriori richieste del nel cantone di Ginevra, in Pro saria dal fallimento del tentativo di Cavour di trovare i capi necessari dettato dal medesimo WaIner (cfr. venza o in Linguadoca, a un prezzo più favorevole che non quello marzo 1836, in CAVOUR, Epistola 6 e febbraio 6 1835, le lettere di Cavour aJ.-É. Naville, 1 dicembre ne di quel momento, cfr. ROMEO, l'operazio tutta di one ricostruzi la Per 243. e 232-233 pp. I, rio, Cavour si era impegnato almeno pp. 682-686) . Il commercio dei merinos con l'Egitto, in cui Michele di di Genova. dal 1829, era condotto per mezzo di un certo Francesco Serra 1 50 Cfr. nota 178. e della città di Novara, la cui ma m Il marchese Giuseppe Natta d'Isola (1803-1866), decurion Cavour. di Michele di cugina era o, Veroleng dre, Carlotta Tana di sul naviglio Grande nei pressi di Magenta. L'episodio m Boffalora era il posto di frontiera a Milano «Ies deux fétes de Paques», narrato è da ascrivere al 2 aprile, dal momento che Cavour passò 3 e 4 aprile. a lui 153 La spiacevole perquisizione subìta da Cavour trae le sue origini da una vicenda allora par da tazione l'intercet e te impeniten liberale di ignota, avvenuta verso la fine del 1832. La sua fama contenente richieste di Dresda, a allora Salmour all'amico lettera sua una di austriaca polizia te della e 1832, in CAVOUR, Epistolario, informazioni sullo stato politico della Germania (lettera 7 settembr a e poco dopo (primavera pericolos I, pp. 122-123), lo avevano fatto qualificare come persona molto di compiere un viaggio desiderio suo del e informat furono e austriach del 1833), quando le autorità Le decisioni di polizia imperiali. territori dai in Italia, avevano provocato la decisione di escluderlo Tuttavia le segnalazioni viaggio. al rinunciò conte il poiché momento quel in effetto però non ebbero Villach, benché ne fosse autorizzato negative su di lui tornarono alla luce in occasione del viaggio a ente al posto di frontiera di Bof dal passaporto ottenuto a Torino dall'ambasciata austriaca, limitatam era stato ottenuto grazie soprat o passaport Il eria. dell'Ungh e l'esclusion con falora e fino a Lubiana, one delle complesse vicende tutto alla posizione del padre, vicario della città di Torino (per la ricostruzi . 684-685) e 396-398 pp. ROMEO, cfr. 1836 e del 1832-33 nziario 154 Il conte Lazzaro Ferdinando Brunetti era l'inviato straordinario e ministro plenipote nberg. Schwarze dallo 1838 nel poi sostituito e s austriaco a Torino, da poco succeduto al di Bombelle Trie di ore governat ten, Weingar de Joseph a 155 Con tutta probabilità le lettere erano dirette Venezia. di austriaco governo del te presiden Spaar, de ste, e a Jean e 1 56 Incaricato verso la fine del 1835 da Auguste De La Rive di trovare in Italia un professor Piéen latinité la de e all'«oracl rivolto era si Cavour di letteratura latina per l'università di Ginevra, 291 Anno 1835-1838 Diari di Cavour mont», Carlo Emanuele Boucheron, che gli aveva suggerito il professore bolognese Michele Ferrucci (1801-1881) (Cavour a Auguste De La Rive, ant. 25 dicembre 1835, in CAVOUR, Epistolario, I, p. 235). La lettera del Boucheron al Ferruccì doveva servirgli di presentazione al giovane professore bolognese (<<sans doute le plus fort latiniste de son age») per trattare direttamente l'affare nel viaggio di ritorno da Villach in una sosta a Bologna (Cavour a Auguste De La Rive, 29 marzo 1836, ibidem, p. 257), ma !'incontro non ebbe luogo. Il Ferrucci ottene però ugualmente la cattedra a Ginevra, che tenne fino al 1844. li nome del professar Ferrucd, che probabilmente insospettì il commissario austriaco per le simpatie liberali manifestate nel '31, fu storpiato da Cavour qui e nelle lettere citate, in Petrucci. 1 57 Sotto questa data 12 aprile sono comprese annotazioni riguardanti i giorni precedenti, a partire dal 3 aprile, e si tratta perciò di un diario posticipato. Le annotazioni dirette riprendono sol tanto - come pare di capire in mancanza dell'originale - quando Cavour ripeté la data 12 aprile (cfr. p. 255). Sembra dunque ingiustificata la nota in BERTI, p. 227: (�Qui ci pare sbagliata la data». 158 Banchiere in Milano, sotto la ragione sociale Pasteur, Girod et Compagnie, con cui Cavour fu in affari anche ne1 1840 (cfr. Diario 1840, passim). Nel 1849 acquistò alcune azioni della Banca di Torino. 1 59 Probabilmente la consorte di Guillaume Ulrich, banchiere in Milano, in affari con Pasteur e con Eichtal a Parigi, del quale il marchese di Cavour era allora cliente. 1 60 Edvige Paolina Blondel (1794-1875), sposata dal 1811 a Giovanni Federico di Heinzelmann (1783-1845), banchiere in Venezia. La sorella maggiore, Enrichetta, sposata nel 1808 a Alessandro Manzoni, era morta nel 1833. 161 BERTI, p. 229, nota 1: «Più sopra il possessore dei cavalli è chiamato per isbaglio avvocato». Francesco I d'Asburgo-Lorena era morto un anno prima, il 2 marzo 1835. 163 Recte: lO avril. 162 164 Recte: Narzole. - BERTI, p. 231, nota 1: «Piccolo comune presso Cherasco in Piemonte. Gli abitanti hanno fama di gente ardita ed abile». Nei primi anni del secolo i Narzolesi, sotto la guida dei fratelli Scarsello, avevano infatti compiuto numerose azioni di brigantaggio contro l'esercito fran cese e i ricchi proprietari terrieri. Un'eco di ciò rimaneva ancora vivo quarant'anni dopo nelle note del Casalis, che su di essi scriveva nel 1843: «eglino di presente non si possono accagionare di colpevo le vivacità» (G. CASALIS, Dizionario geografico storico-statistico commerciale degli stati di S.M. il Re di Sardegna, val. XI, Torino, 1843, p. 628). 165 Dal contesto pare necessario correggere anche questa data in lO aprile. 166 BERTI, p. 231, nota 3: «Manca nell'originale il nome della fabbrica» . Dalla descrizione che segue �i deduce che si trattava di uno stabilimento per la produzione di acetato di piombo, di largo uso nel processi di fabbricazione dei colori. Villach, infatti, era anche rinomata per tali produzioni. 1 67 BERTI, p. 232, nota 1: «Manca pure nell'originale il nome». 168 Recte: Landskron. - Le rovine del castello di Landskron erano situate a circa otto chilome tri a nord-est di Villach. 169 Recte: Bleiberg. - Città austriaca della Carinzia, a 12 chilometri a ovest di Villach, con miniere di piombo allora tra le più importanti d'Europa. 1 70 BERTI, p. 232, nota 2: «Qui ci dà il nome del dottore indicato più sopra». 1 71 Sottolineatura e punto interrogativo probabilmente del Berti. 1 72 BERTI, p. 233, nota 1: «È scritto così. Forse è Morpurgo». m Riferendo notizie di Camillo alla zia Vittoria, la madre Adele scriveva il 24 aprile: «À Trie ste, invité à un gran bal chez le Gouverneur, il a bien fallu pourvoir à une toilette complète: bas de soie, souliers à boucles, etc.; le tout en compte des moutons» (cit. in RUFFlNI, Giovinezza, II, p. 38). 174 li conte Vittorio Balbo Bertone di Sambuy (1792-1846), maggior generale dell'esercito sardo, già ambasciatore in Baviera, era stato nominato il Io aprile 1835 inviato straordinario e ministro 292 plenipotenziario a Vienna, ove sarebbe rimasto f�no alla m?rte. Sposato dal 1835 a Luisa Carl?tt� Pal . . lavicino delle Frabose (1806-1852), era nipote di Gmseppma Bertone, la «Berton», vedova dI FilIppo Raimondo Sambuy, fratello di suo padre. I Sambuy possedevano un castello nei pressi di Santena (San salvà), in cui solevano villeggiare. 1 7� li console sardo a Trieste era il cavalier Francesco Gagliardo, poco sotto indicato con errata grafia. 1 76 Era il celebre feldmaresciallo austriaco Laval Nugent, conte di Westmeath (1777-1862), che dopo essersi distinto contro i Francesi a Trieste e contro.Murat a Napoli, riorganizzò l'esercito del Regno delle Due Sicilie (1817-20). Ne1 1836, col grado di gene:al� di divis�one, dirigeva le fo-tifica" : la re zioni triestine e istriane. In seguito coadiuvò Radetzky contro 1 P1emontesi (1848) e comando pressione ungherese. 1 77 Recte: Antegnate. Antegnate, località all'incrocio con la strada Bergamo-Cremona. Se non si tratta di un errore di trascrizione del Berti è sicuramente un errore di Cavour, che confuse il nome del comune lombardo con quello di Antignano, poco distante da Asti. 1 78 Anziché proseguire per Bologna e la Toscana, com'era nelle sue primitive intenzioni (cfr. p. 250), Cavour dovette ritornare nella capitale lombarda a causa di «un cordon sanitaire que Sa Sain teté le pape avait cm pmdent d'établir entre ses états et ceux de l'empereur pour se garantir du cholé ra, qui clepuis six mois ne songe pas à sortir d'un des plus sales fauborgs de Venise» (Cavour a Auguste De La Rive, 21 maggio 1836, in CAVOUR, Epistolario, I, p. 262). Filippina di Cavour, scrivendo a Vittoria di Clermont-Tonnerre poco prima dell'arrivo di Camillo a Milano, precisava: «En revenant, au lieu de passer par la Toscane, camme il en avait le projet, comme Pape ? craint qu'il ne revint le choléra, il a établi une quarantaine de 12 jours pour ceux qui passent par ses Etats, et comille il [Camil lo] ne veut pas la faire, il revient à Milan où il sera dimanche. De là il ira faire le tour cles lacs qu'il ne connait pasl> (RUFFINI, Giovinezza, II, pp. 37-38). li ritorno a Torino non dovette avvenire J:?rima della metà di maggio, dal momento che il 15 Cavour inviava da Torino le sue felicitazioni a Paul-Emile Maurice per la nascita del figlio, approfittando «du premier moment où je m'arréte quelque part» (CA VOUR, Epistolario, I, p. 258). 1 79 Questa annotazione contabile, omessa in BERTI, fu pubblicata in RUFFTh'I, Giovinezza, II, pp. 34-35, che la trasse dal quaderno Borani e che cosi la commentò: «Una annotazione del Diario, sfuggita al Berti per essere collocata dove meno lo si penserebb�, ci forn�sce a1�uni particolari sulla composizione di quel popolo-pecora, sorvegliato dal pastore Camillo». Le cifre qUl contenute SI. trova no in gran parte anche nel Quaderno XXX già citato (cfr. nota 147), sotto il titolo «Terza spedizione in Egitto, arieti fatti venire dall'Ungheria}) (marzo-settembre 1836), alle pp. 36-37. ISO Lo sviluppo della dentatura dei merinos serviva a stabilire la loro età, che per gli scopi di selezione e miglioramento della razza era richiesta non superiore ai tre anni. 1 81 In fiorini austriaci o guldern (pari a 2,5986 franchi) e Kreuzer, sessantesima parte del fiorino (pari a franchi 0,0433). 182 Le annotazioni piemontesi che seguono, sempre del Quaderno Borani, edite in BERTI, pp. 236-237, sono cosÌ presentate (p. 236, nota 1): (, Sotto i primi sei mesi dell'anno 1837 non ci sono che le due note che qui riferiamo». In realtà, come vedremo poco sotto, le note sono tre. 1 83 Carlotta Giovanna RafeIis de Saint-Sauveur (1803-1867), già vedova De La Rue, avea spo sato neI 1827 il conte Eugenio Fontanella di Baldissero di Chieri (1786-1861), scudiero del principe Borghese e barone dell'Impero, ufficiale dei dragoni del re alla Restaurazione, poi colonnello di caval leria e infine maggior generale in ritiro. Baudissé è la versione piemontese di Baldissero. _ 1 84 Impossibile identificare i personaggi citati. Con ogni probabilità il Berti, qui come altrove, alterò anche le iniziali dei nomi. l85 Questa annotazione, benché nell'edizione bertiana sia separata dalla precedente con un tratto, sembrerebbe ancora in relazione con l'episodio appena narrato. 293 Diari di Cavour Anno 1 835-1838 . La data è indicata cosÌ dal Ruffini; «Dall'originale, in possesso del Sig. Borani, s, desume . che l a ?ota va posta fra l·1 lO e il 7 d·I apnle 1837>} (RUFFINI, Giovinezza, II, p. 18, nota 21). Così anche m RUFFINI, Cavour e M. Waldor, pp . 117-118. 186 1 87 C�e non si trattass della Giustiniani, come invece afferma una nota dell'edizione Salvato� . (p. 245), ma dI un «terzo intrigo», si accorse già il Ruffini (Giovinezza II p 15 relh deI diarIO Ca�ou� e �. W:aldor, pp. 132 e sg�.). L'Avetta, nell' edizione delle lettere d'�more, sulla s�or�a di al u ne m lc�zIOm tratte da lettere di parenti di Camillo, identificò il nuovo amore nella contessa Emilia Nonus di Pollone (pp. 289 e sgg.). • �� � � 1 88 L zia ittori aveva incaricato il nipote Camillo di regolare le delicate questioni relative � � al vasto p�trlmOUl? ereditato da poco tempo per la morte del marito, il duca di Clermont-Tonnerre ?V\renu�a il 14 aprile precedente. Poiché i beni erano posti per la massima parte in Franca Contea � � �elfmato, da quel momento Ca our do ette recarsi più volte in Francia. In quel viaggio, che fu � � 11 pnmo effettuato per conto delIa ZIa, Camillo avrebbe visitato innanzitutto i tenimenti del DeIfin t e poi" di ritor?o da Pari�i, quelli della Franca Contea (sulla morte dello zio, cfr. le lettere di Cav · I, pp. a P.-E. Mautlce, 21 aprile 1837, e a P. de Barante' 23 luglio 1837, in CAVOUR, Epli· fo'Uino, . . . 293 -294, e II, pp. 62-64). Anche di �u�sto ViaggIo Cavour tenne un diario, sempre nel medesimo qua. . deroo � possesso deI Boraru. il Rufflm, che vide il manoscritto, informa che tra le brevi note dell'ini . ZIO dell an�o e quelle del ;ia?gio, dove�ano esservene delle altre, parte di Cavour, parte della zia, che . no� �ompaiono pero, n�� ed�zlone b�rtlana: «Nello stesso Diario del Conte, poche pagine dopo che . piu intimi, anzi vi aveva trascritti con una diligenza da sfaccen egli VI aveva conse�natI l suol penslen .. . ato e c�mmentat1 tuttI 1 fotzns del gran �ond� torines�, con �na libertà che ne renderà per sempre . . 1mp�ss� lle la st�pa, la �la sten�e le sue lstruZlom per il nuovIssimo agente, istruzioni minutissime, . . conSIgli mtessutl della plU complicata astuzia femminile e delle più ingenue illusioni sulla deVOZIOne . . ' d'affan,. fatto:l :ned l' ?tod, avvocati, notai, e sul modo di trattare con essi. Il tutto elendegli uomlm . . ' cato per car;toli, che conunCIano lOvariabilmente: «Camille me fera le plaisir... », oppure: «Camille a�ra la bonte de... », o: «Le �her Camille ne laissera pas de ... ». Ed ecco, a un tratto, il nipote seguitar . . d� suo pug�o la �a:ezze�ole litarua, e scnvere di se stesso in terza persona, buffonescamente: «Le déli cte�x �a":tlle presrdera a la le�ée des scellés ecc.» (RUFFINI, Giovinezza, II, pp. 58 e 65, nota 5). Inol . tre il larro conteneva una serre dr appunti cavouriani in materia forestale, altrettanto inediti, che cro nolo�lca:nente dovevano ?recedere il �i�gg � n �rancia: �<� Diario ci mostra ch'egli si era preparato C?S�IenZlosamente, trasctlvendo le notlZIe pm lOdispensabili per ben discernere le varie specie di albe tl, il loro stato, e la loro eventuale utilizzazione» (RUFFINI" Giovinezza II, pp. 59 e 65, nota 6) . D·l . essI solo il c�mpend'lO dei boschi ereditati dalla zia Vittoria fu salvato dal Berti e pubblicato a p. 347, , . nell Appendice X, COSI, presentata: «NeI volume da noi descritto nell'introduzione [ossia il D't 1 �35-� 838], dOI?o le pa�ine di p�gno della Clermont-Tonnerre vi è un cenno autografo del conte millo mtorno al boschi che la zIa aveva ereditati dal duca». IS9 Per ag!oni editor ali, la presentazione grafica di queste note è leggermente ritoccata rispet ; . to a quella dell ediZIOne bertlana (p. 347, Appendice X). La loro data di redazione è difficile da stabili re: potrebbero però verosimilmente essere state composte poco prima della partenza suIla base d·l 10 · ' formazioni già in possesso della zia. ;; � � � �� ��� � CosÌ nella trascriz!one bertiana. È da notare che questo piccolo bosco non compare nella valutaZIone del 1839, traSCrItta da Cavour nel Diario 1842 (gennaio-agosto), p. 558. 191 Recte: 1232.36.12. 190 . 196 Prima di intraprendere questo «long voyage» lasciò al segretario Rinaldi accurate istruzioni per Grinzane e per Leri (cfr. Quaderno XXIX, pp. 62-64, in AC, Santena). Le istruzioni per Grinza ne sono edite in G. SILENGO, Le lettere delfattore di Cavour da Grinzane. 1847-1852, Alba, 1979, pp. 229-230. 197 Ossia Leri e Montarucco, di proprietà del padre e di cui Camillo era amministratore di fatto gennaio 1837 con un già dall'IO novembre 1835. La sua posizione fu definita in modo stabile i1 24 dei due tenimenti regolare contratto, in cui Michele e Camillo si assumevano in società la gestione dicembre dello nel e giugno neI modificato poi fu contratto il lire. 45.000 di annuo per un canone . 526-535) pp. III, ti, stesso anno (cfr. CAVOUR, Epistolario, I, Documen funzioni 198 Si tratta con ogni probabilità di Pietro Viola, che dopo il 1850 ritroviamo nelle e miscellanee, Letture: di maestro e chirurgo nei tenimenti di Leri (cfr. AC, Santena, Carte contabili <,Giornale delle Scienze Mediche» i libri, i giornali, la biblioteca, due ricevute di abbonamenti per il BOGGE, p. 232, lettera per il chirurgo Pietro Viola e per il medico Costantino Zavattaro, Torino, 1856; di lire 200»). stipendio uno riceverà che Viola, seguiterà «Maestro 1853: maggio 15 di Corio a Cavour, notizia. alcuna ha si non pane di e Della professione di panettiere o di rivenditor 199 Giuseppe Buffa, allora agente di Leri, con compiti di direzione tecnico-agricola. Fu poi so stituito da Giacinto Corio dopo il 1842. 200 La cascina del Torrone, distante circa un miglio da Leri, era stata acquistata da Camillo padre il 7 novembre in società col barone e industriale tessile Jean-Dominique Duport, su consiglio del di 779 gior 1836. La tenuta appartenente all'avvocato Giuseppe Mattirolo di Torino, della superficie lire (dichiarata pari mila 15 di vitalizia pensione una più lire, mila 200 pagata fu ettari), (296 nate e delle operazioni a un capitale di 150.000 lire), più 20 mila di scorte. Dei preliminari della vendita 615. Nel dicembre finanziarie inerenti il pagamento si veda la dettagliata ricostruzione in ROMEO, p. Camillo di Cavour 1837 il Duport diede in affitto la sua parte alla società costituita tra Michele e ai due proprietari con la scrittura ricordata sopra (nota 197). li canone annuo di questo affitto dovuto novembre 1845. l'Il Cavour di Gustavo da acquistata poi fu Duport del quota La lire. mila era di lO È è chiaro se si non 201 molto difficile stabilire l'identità di questo dipendente delle tenute; del Corio, azione raccomand su Cavour da assunto Gallo, Eusebio tratta veramente dell'agente di Leri, zioni, fino nonostante che il conte avesse una «cattiva opinione» di lui, e poi fonte di tante preoccupa documenti cavou a provocare il suo licenziamento nel 1849. Questo dipendente, infatti, compare nei - solo a partire daru - di solito assai minuziosi nel registrare nomi e disposizioni (ma non le date) ione stabile collaboraz di rapporto suo del inizio di (anno Corio del lettere nelle anche così e dal 1843 con riferibile appunto un in 65, p. a XXXIII, Quaderno nel nella gestione di Leri). In particolare, di Castello Aper certezza al 1843, Cavour annotava che Gallo era «antico agente del Castello» (tenuta il conte scriveva in tole, vicina a Leri) e a p. 73, in un altro appunto, sempre attribuibile a1 1843, a Buffa», cioè all'a data posteriore al 18 settembre: «Gallo è giunto i1 19 a sera. I1 20 l'ho presentato a Corio, 16-17 Cavour di lettere XXXIII; e XXXI VII, Quaderni Santena, AC, (cfr. gente di Leri a Cavour, 21, Corio di lettere 188; e 96-98 pp. VI, aprile e 13 luglio 1849, in CAVOUR, Epistolario, 27 e 29 novembre e 14 dicembre 1843, in BOGGE, pp. 3-7). 202 Cfr. nota 200. È questa una delle interminabili controversie sui diritti d'acqua, proprie delle zone irrigue, (passim). Sul caso delle quali si trovano ripetuti accenni nell'epistolario cavouriano e neI Diario 1840 203 BERTI, p,. 238, nota 1: «Conserviamo questo titolo perché cosÌ si trova nel manoscritto». . L'anno s�. rIcav� dalle Iettere datate di Camillo e del padre Michele che si riferiscono alla . permanenza a Pangl e a Gmevra del luglio-settembre 1837 (cfr. C AVOUR, Epistolario, I, pp. 305-318). le quattro lettere specifico, in cui era coinvolto anche il marchese Gozzani di San Giorgio, si vedano di Santena, e due vio nell'Archi conservate maggio, 2 il e aprile 9 il tra Cavour a Salino dal inviate 291-293 e 299-300. Su risposte cavouriane del 14 e 28 aprile, edite in CAVOUR, Epistolario, I, pp. BOGGE, passim. varie altre questioni d'acque relative ai tenimenti di Leri dopo il 1843 si veda anche proprietario era Cavaglià, di originari Salino, conti dei nito secondoge 1853), Lorenzo Salino (m. loro e con il tenimento delle cascine Barbera e Mascarpina in territorio di Bianzé, confinanti tra di cavouriano del Torrone. 294 295 192 1 93 Nella valutazione del 1839, citata alla nota 190, questo bosco misurava ettari 276.73.65. Recte: 1514.09.77. 194 195 _ Anno 1 835-1838 Diari di Cavour 204 Mari dei �archesi Gropallo (m. 1880), g novesi, vedova nel 1831 del marchese Giuseppe � � . Carlo San Martmo di San Germano (n. 1797), uffICIale dei dragoni e addetto a varie legazioni sarde all'estero. Nel 1835 sposò il cognato Raimondo (m. 1865), gentiluomo di camera. 205 Comune sul versante savoiardo del colle del Piccolo San Bernardo. 206 Comune sulla strada per il Piccolo San Bernardo, a Cuca 25 chilometri da Aosta, nei pressi • di Morgex, prima del bivio di Pré�St�Didier per Courmayeur e per il colle. 207 Pré�Saint-Didier. 208 Come precisò anche il Berti in nota (p. 240), si ttatta evidentemente del Piccolo San Ber nardo. 218 Joseph-Antoine-Armand Passier, uomo d'affari francese, incaricato dal duca di Clermont Tonnerre della sorveglianza generale delle sue attività economiche in Franca Contea. Cavour da quel momento lo incontrò molte volte e lo nominò spesso nei diari, modificando però sovente la grafia del cognome in Passiez. Della corrispondenza tra di loro, che dovette essere abbastanza fitta, si conserva traccia in 16 lettere di Cavour (1837-40), tuttora inedite, riportate nel Copialettere II (Correspondance reÙltive aux affaires de Madame la Duchese de Clermont-Tonnen-e, commencé le 24 avril 183 7, fini le [29 octobre 1852] ), conservato nell'archivio di Santena. L'incontro con Passier a Lione era stato fissato da Cavour per quel giorno con lettera del 14 giugno precedente. 219 Maurice Richard, principale all11I1in!stratore delle proprietà francesi dei Clermont-Tonnerre. I diversi affari da lui trattati sono riassunti nelle istruzioni della zia Vittoria al nipote Camillo in pre· parazione al nuovo viaggio in Francia, redatte nel dicembre successivo nelle prime pagine del Diario I trent�n chilometri di strada che separano i 2188 metri di altitudine del colle dagli 840 • del prImo centro tmportante sul versante savoiardo, Bourg-Saint-Maurice, sono costituiti da innume revoli ripidissimi tornanti. 209 210 Recte: La Perrière. Si tratta di un errore di trascrizione bertiano dovuto verosimilmente a cattiva grafia cavouriana. - A La Perrière esisteva un' antica e nota sor ente termale. � 2l l Già nel 1833 Camillo in una lettera da Ginevra al fratello Gustavo diceva della zia: <�Cécile a fait des progrès immenses dans le mysticisme religieux. Une des premières choses qu'elle m'a dites c'est: 'Je vous avoue que je redoute un peu votre arrivée à cause de la morale que l'on professe à Turin, . qm est presque une nouvelle Babylone, dont vous pourriez bien ètte imbu jusqu'à un certain point' (CAVOUR, Epistolario, I, p. 135). 212 Valentine (1823-1904) era la piu giovane delle quattro figlie del conte de Sellon e continuò l'opera filantropica del padre anche dopo la morte di lui (1839). 213 Fondata daJean-Jacques de Sellon nel 1830 a Ginevra con un appello a monarchi e persona. " lita europee, aveva per scopo di illuminare l'opinione pubblica sui mali della guerra e di ricercare i migliori mezzi per ottenere una pace generale e permanente. 214 Louis �endu (179�-1859), d'origine ginevrina, allora canonico del capitolo metropolitano , ' e po vescovo di �nnecy (�843), professore di letteratura e di fisica e cultore di geologia dr �hamber � � e dI economla SOCIale. Durante il suo epIscopato fu uno dei piu strenui difensori del potere temporale • del papa e negli ultimi anni del suo ministero accusò l'arcivescovo di Genova, mons. Charvaz, di non aver saputo nel 1852 impedire l'avvento di Cavour al potere. Nel 1835 aveva ricevuto la rara onorifi cenza del cavalierato del Reale Ordine Civile di Savoia. 215 È la lettera del 4 luglio, conservata nell'Archivio di Santena, scritta dal padre e completata dall'abate Frézet. Pubblicata in larghi stralci dal Ruffini (Giovinezza, II, pp. 75-77, e Cavour e M. W�ldor, pp. 118-119) e dall'Avetta (pp. 290-291), contiene l'allusione a una donna bionda che i geni. ton avrebbero visto volentieri sposa a Camillo e alla passione verso Emilia Nomis di Pollone, talmente preoccupante per la famiglia, da indurre il marchese a far sorvegliare da poliziotti travestiti le sortite nott�rne del figlio: «Je t'�clus une perite l;ttre. Le chien fidèle, qui la cachette, m'annonce qu'il est trace sur les cheveux dores de la couleur d une abondante moisson. Je le prefère aux courses noctur nes, où des mes gens déguisés n'étaient pas loin un sou d'un jeune homme muni d'une lanterne». Na turalmente Camillo nel suo diario registrò solo l'accenno alla Pollone, che il Berti mascherò con le iniziali fuorvianti E.M .. A questo proposito il Ruffini precisò in nota: <da lettera M. che il Berti fece seguire �ll'E., manca nell'originale in possesso del sig. Boraru» (Giovinezza, II, p. 87, nota 21). Per q�anto nguarda la mistetio�a dama bionda, il Ruffini, sulla base di alcune congetture e labili testimo ruanze, suppose fosse Marra Pila Boyl di Putifigari, figlia del marchese Francesco (cfr. Giovinezza, II, pp. 78·80). 216 Antonio Gabet era stato <�patrimoniale» presso la Regia Camera dei conti fino al 1834. 21 7 Recte: Pont-de-Beauvoisin. - Pont-de-Beauvoisin, paese di frontiera tra la Savoia e il di partimento francese dell'Isère, sulla strada che da MOlltiers e Chambéry conduce a Lione. 296 1837-1838 (dicembrefebbraio). 220 Il marchese Anne-Charles de Clermont-Montoison, già ricordato in questi diari e incontra to poi da Cavour piu volte a Parigi nel 1842. 221 Il marchese Aimé-Marie-Gaspard de Clermont-Tonnerre (1779-1865), pari di Francia, mi nistro di Marina e Guerra durante la Restaurazione. Suo figlio, Gaspard-Louis-Aimé (1812-1889), aveva sposato nel 1801 Philiberte-Antoinette-Céci1e de Clermont-Montoison (m. 1847), figlia di Anne-Charles, citato poco sopra. 222 Recte: Saulon. - A Saulon-Ia-Rue, nel dipartimento della Cote-d'Or, circondario di Digio ne, si trovava la residenza dei marchesi di Montoison. 223 Comune del dipartimento dell'Isère, a metà strada tra Vienne e Grenoble, attorno al quale si trovava una delle grandi proprietà ereditate dalla zia Vittoria alla morte del marito e costituita anco ra in massima parte da foreste. Queste terre, site in una zona denominata Chambaran, avevano un valore di circa 600 mila franchi (Cavour a Gilbert, 1 novembre 1837, in CAVOUR, Epistolario, II, p. 67), ma furono poi vendute per 400 mila (Cavour a Cécile de Sellon, 2 novembre 1841, ibidem, p. 217). 224 Claude-Benoit Gilbert era amministratore delle tenute di Roybon e con lui Cavour tenne una nutrita corrispondenza, conservataci però solamente in piccola parte, perché - come testimonia· no le schede Charavay della Biblioteca Nazionale di Parigi - gli originali andarono dispersi sul merca· to degli autografi. Il Copialettere II (cfr. nota 218) ne riporta 27, di cui 12 ancora inedite. 225 Con i conti di Menon i Clermont-Tonnerre ebbero una lunghissima vertenza giudiziaria con strascichi fin oltre il 1845. 226 Si tratta del regolamento di un vecchio debito risalente all' epoca rivoluzionaria (cfr. Cavour a Gilbert, 28 settembre 1837, in CAVOUR, Epistolario, I, pp. 315-316). 227 Hemy-François-Silvestre Saint-Romme (1797-1862), nato a Roybon, avvocato, energico so· stenitore dei democratici, dopo la Rivoluzione di luglio divenne membro del Consiglio generale dell'I· sère e nel 1835 fu uno dei difensori degli «accusati di aprile». Collaboratore di giornali che poi difese in diversi processi di stampa, visse ritirato a Roybon nelle sue terre fino al 1847 , quando nell'ottobre presiedette il banchetto riformista di Saint-Marcellino Dopo la Rivoluzione di febbraio fu procuratore generale di Grenoble, membro della Costituente, attivo parlamentare e duro oppositore di Luigi Bo naparte. Si ritirò dalla politica dopo il colpo di Stato del 2 dicembre 1851 . 228 Probabile errore di trascrizione del Berti. Recte: La Tourette. - Dal marchese de La Tou rette il duca di Clermont-Tonnerre aveva acquistato gran parte delle terre di Roybon. 229 BERTI, p. 248, nota 1: «Manca il nome, ma si capisce che è la donna di cui discorre il nostro libro : Il Conte di Cavow' avanti il 1848», vale a dire la Giustiniani. Il riferimento fu esplicitato dal Salvatorelli nella sua traduzione del diario cavouriano con la semplice nota «la Giustiniani» (p. 254). L'Avetta identificò invece giustamente il mittente delle lettere nella donna amata in quel momento, Emilia di Pollone (p. 292). 297 Diari di Cavour 230 La �ollone vers va allora in tristi ondizioni morali e fisiche, per una difficile gravidanza, � � . conclusasI. pOI il 26 febbraIO 1838 con la nascIta del suo settimo figlio, cui venne dato il nome di Ca_ m� �3 1 Alphonse Ler�ux, notaio in Parigi tra il 1835 e i1 1845, che curò le delicate questioni patri • moruall della duchessa dI Clermont-Tonnerre, membro dell'Ancien Cercle, frequentato poi assidua mente da Cavour. Nelle frequenti citazioni del suo nome in questi diari, Cavour ne storpiò spesso . la grafIa. 232 Antonio B ignol Sale, archese di Groppoli (1786-1863), genovese, conte e magistrato � � � , . Toscana (1815-19) e in Spagna (1819-21), sindaco di dell Impero napoleoOlco, diplomatIco sardo 10 Genova (1825-31), dal maggio 1836 era ambasciatore a Parigi, dove rimase fino all'ottobre 1848. Se natore dal 3 marzo 1848, poco favorevole alle istituzioni liberali, fu inviato ambasciatore a Vienna nel 1849 e si dimise nel 1850 per protesta contro la politica ecclesiastica del Governo piemontese. Es�onente del partito cattolico ligure, avversario della politica cavouriana, si dimise da senatore il 2 aprile 1861, dopo la costituzione del regno d'Italia. Molto probabilmente il giurista valente e professore di diritto civile François-Julien Oudot (1804·1864), con cui Cavour saldò poco dopo un conto e al quale nel 1842 versò 277 franchi' verosimilmente per prestazioni professionali negli affari della zia Vittoria (cfr. p. 557). m 134 Vertenza giudiziaria riguardante una proprietà nelle Lande, nei comuni bordolesi di Mios, • Brganos e Lanton, con gli eredi Saint-Abre e Civrac (la madre di Aynard de Clermont-Tonnerre era una Durfort de Civrac). Per questa vertenza, che si prolungò - a quanto risulta _ fin oltre il 1850 Cavour si recò a Bordeaux nel luglio 1842 (cfr. Diario 1842 (gennaio-agosto), pp. 550; CAVOUR, Episto: lario, II, pp. 328-344; III, pp. 235, 283, 329; V, p. 391; VII, pp. 61, 130, 165). 235 Avvocato presso il tribunale di prima istanza di Parigi. il Copialettere II di Santena ci con serva la trascrizione di otto lettere di Cavour a lui indirizzate tra il 1837 e il 1840, tuttora inedite. 2J� Barthélemy Colin (m. 1844), banchiere in Parigi in società con Jean-Antoine BIanc. La ra gIone soCIale della b :mca, <J.-�. BIanc, Colio et c.», mutò neI 1844 alla morte del Colin in «J.-A. BIanc, . . Mathle� et c.». SUl rapportI di Cavour con la banca prima e dopo la trasformazione rimane un fitto carteggiO conservato nell' Archivio di Santena, soprattutto nel Copialettere II, citato alla nota 218. • 237 BERTI, p. 249, nota 1 : «Manca il nome». 238 , Avvocato al tribunale di Parigi. 239 BERTI, p. 249, nota 2: «Sarto allora rinomato di Torma». 140 B ERTI, p. 249, nota 3; «In un appunto speciale leggiamo: 2 Flacons extrait de Vétiverb>. Il vetyver è una pianta indiana, dalle cui radici si estrae un'essenza atta a conservare i vestiti dagli insetti. Z11 del marchese Ferdinando (già ricordato da Cavour), entrambi generali della riserva nell'esercit� •. 241 Cesare (1775-1849), oppure il fratello Giuseppe Alessandro Villa di Villastellone (1774-1856) francese. 242 Fondato nel 1822 e rimasto aperto fino al 1856, si trovava al n. 24 del Bonlevard des ita . hens, nel p�lazzo d:I �icco proprietar!o di miniere di carbone Nicolas Demidoff. Tempio dell'eleganza, che confenva a chi VI era ammesso il brevetto di parigino e di boulevardier, il Café de Paris era fre quent �to da molti personaggi famosi, quali De Musset, Dumas, Balzac, Viel-Castel, François Arago, Gauthier, Roqueplan. 243 CosÌ in BERTI, p. 249. - Si tratta del Théatre Français, sito nel Palais Royal' costruito tra il 1786 e il 1790 e inaugurato con quel nome nel 1799, con la recita del Od. 244 Da tempo nel repertorio deI teatro, la più celebre delle commedie di Beaumarchais era stata 245 Al 00 ose ra aff!d ta la parte del conte d'Almaviva e a l'vIlle Mars quella di Suzanne. � � � - Claude-Lollls-Seraphm BanzaIn, detto Monrose (1784-1843), celebre attore comico, che in gioven- ripresa in quell'anno. 298 Anno 1 835-1838 tù recitò a Torino durante l'occupazione francese, si distingueva per l'originalità delle sue interpreta zioni. - Anne Françoise-Hippolyte Boutet, detta Mlle Mars (1779-1847), figlia di attori, fu la più grande interprete del repertorio comico della prima età del XIX secolo e l'attrice più raffinata di Pari gi. Riscosse anche successo nel repertorio tragico, benché meno adatto al suo temperamento. 24 6 Il cavalier Celestino Nasi, addetto alla legazione sarda di Parigi, ave rimase fino al 1845 . 247 Adolphe-Edmond BIanc (1799·1850), avvocato alla corte di Cassazione dal 1825 a1 1830 e poi segretario generale del ministero dell'Interno e ispettore generale della Lista civile, si occupava degli affari della zia Vittoria. Eletto deput.ato neI 1837, rimase alla Camera fino al 1848 nelle file dei conservatori. 248 Recte: Ereton. - Si tratta del notaio ed ex deputato Louis-Henry Breton, già incontrato in questi diari, anch'egli in relazione d'affari con Vittoria di Clermont-Tonnerre (cfr. Diario 1833-1834, nota 140). 249 Georges Lambert, il cui nome ricorre d'ora in poi più volte in questi diari, era amministra tore delle terre dei Clermont-Tonnerre in Franca Contea e risiedeva a Vauvillers (Haute-Saone). 250 Delle tre lettere si conosce solo l'ultima nella trascrizione riportata in CHIALA, I, pp. 305-307 con data «Paris, 23 juillet 1837» e ristampata in CAVOUR, Epistolario, II, pp. 62-64, con la medesima data. 251 Recte; Jotemps. - Alexandre·Gaspard de Feuillasse, visconte di Perrault di]otemps (n. 1786), agronomo francese di una certa notorietà, stabilitosi dopo il 1812 nel pays de Gex, nei pressi di Gine vra, ma ancora in territorio francese, per dedicarsi all'allevamento dei merinos, era in rapporti epistola ri con Cavour nel 1836, e negli anni successivi trattò affari sempre in campo laniero (cfr. lettera di Cavour aJ.-É. Naville, ant. 17 marzo 1836, in CAVOUR, Epistolario, I, p. 252; AC, Santena, tre lettere di Perrault de Jotemps a Cavour (1839-40), busta Perrault de ]otemps). 252 I primi ristoranti parigini a prezzo fisso nacquero sotto l'Impero. Il costo del pasto variava, a seconda del Iivello dei locali, da 90 centesimi a 5 franchi. La cucina, come poté costatare anche Ca· vour, non era in genere troppo buona. Uno di questi locali fu reso celebre da Balzac nei suoi romanzi: era il Flicoteaux, posto nel quartiere latino sulla piazza della Sorbonne, nel quale il romanziere fece pranzare i suoi grandi uomini caduti in miseria. 253 Sicuramente legato agli affari della duchessa di Clermont-Tonnerre in Franca Contea, come si desume da un accenno in una lettera cavouriana del 1844 all'avvocato parigino Leroux (CAVOUR, Epistolario, III, p. 67) e dall'incontro di Cavour nel luglio 1840 con suo nipote (cfr. p. 486). 254 Il barone Ferdinando Dal Pozzo di Castellino e San Vincenzo (1768-1843), celebre avvoca to e uomo politico piemontese, era stato funzionario dell'amministrazione sarda dell'ancien régime e dell'Impero francese. Di sentimenti liberali, fu destituito alla Restaurazione e fu poi chiamato a regge re il ministero dell'Interno da Carlo Alberto nel 1821 durante il breve governo costituzionale. Esule a Ginevra, a Londra (1823) e a Parigi (1831), dal 1834 ottenne di ritornare in Piemonte. Durante l'esilio pubblicò numerosi opuscoli di tecnica finanziaria e di polemica politica contro i governi reazio· nari e i liberali estremisti, tra cui uno dal titolo Dellafelicità che gli italiani possono e debbono dal gover no austriaco procacciarsi, che gli valse dure critiche da parte dei liberali. Su di esso Cavour, che era alla ricerca del «juste milieu», così si espresse nella lettera del 1 4 gennaio 1835 all'abate Frézet: «Il n'y a uul danger que je suive les traces du comte Dalpozzo, quoique comme lui je sois disposé à rendre une éclatante justice à tout ce que le gouvernement autrichien a de bon, et que je voudrais voir intro· duit dans notte pays» (CAVOUR, Epistolario, I, p. 174). 155 Artemisia Brignole Sale, nata Negrone. 256 Il teatro dell'Opéra, ancora oggi famoso, fondato nel 1669 e aperto nel 1671, prima di giun gere nella sede attuale, inaugurata ne! 1875, fu ospitato in numerosissime sale teatrali. Nel momento in cui scriveva Cavour esso si trovava dal 1823 nella sua penultima sede, distrutta da un incendio nel 1873, la Salle Le Pel1etier, nell'omonima via, e dal 1835 era diretto da Nestor Roqueplan, che ebbe il merito di presentare numerose opere e balletti celebri. 299 Diari di Cavour Anno 1 835-1838 257 Dopo una tiepida accoglienza alla sua prima rappresentazione a Parigi nel 1829, il Gugliel mo Te!! di Rossini fu ripreso con notevole successo all'Opéra il I7 aprile 1837 dal celebre tenore Gilbert dedicò all'organizzazione delle corse dei cavalli, sempre sul modello inglese . Tra i quatto:-dici f�ndato . ri spiccavano il duca d'Orléans, il duca Nen:-0�rs, Lor �e:u:y Seymou:, 11 conte Derrudoff, il conte . . Caccia e il banchiere Charles Laffitte. L aSSOCIazIone, all lll1ZIo con sede 1ll rue Helder, e pOI dal 1837 al 1853 in rue Grange-Batelière, aveva anche aperto un Club, nel quale - annotava Cavour nel �838 el suo scritto sul Club già citato nella nota precedente - «on joue, on fume, on cause, on lit les � rnaux et l'on dìne)�, a'nche se des seuls jeux permis sont le billiard et le whist»; inoltre, «la politique JOU est bannie» e «jamais une femme n'a passé le seuil du ]ockey-Club». Nel momento _�n �U1· C av0;U- red'leva la sua descrizione il Club era «composé de deux cent cinquante membres ordinrures et d un cer ain nombre de membres étrangers, qui y _sont_ admis pour six mois». La quota d'iscrizione ordinaria era di 500 franchi più un abbonamento annuale di 250, mentr: q�ell� per gli strani�ri er� di 20? fran . chi. Dei tre personaggi che invitarono Cavour al Jockey-Club, 1 pnml due erano SOCI ordinarI e il terzo socio temporaneo, dal marzo 1837. Quanto a �avour, i :egistri del Club indic�no che fu am�esso . una prima volta il 12 maggio 1838, una seconda il 12 maggIO 1843 e una terza nell a�r e 18�6. L auto grafo della descrizione del Jockey-Club, più volte citata, è conservato n�l suo a:ch1Vl�, CUI pervenne . . descnzlOne SI serVI la :xr�ldor per in seguito a un acquisto all'asta attorno al 1870. Di tale brillante una scena del suo romanzo Alphonse et ]uliette, Paris, 1839, pp. 237-247, nella quale le fraSI di Cavour si trovano trascritte pressoché integraLnente con qualche ritocco stilistico, l'omissione dei nomi � l'in troduzione di un nuovo personaggio, il piemontese conte di Monleglio, chiaramente ispirato alla fl�ra del conte di Cavour, come ebbe a dimostrare ampiamente il Ruffini (Cavour et M. Waldor) . Lo scntt? . cavouriano fu quasi certamente redatto su richiesta della Waldor, come pare dimostrare la chiusa rI volta a un ignoro destinatario, evidentemente poco convinto della serietà del colo: «D'apr�s ce�te . relation exacte et fidèle, vous vous convaincrez, j'espère, que le Jockey-Club n est rn plus rn mOlllS gu'une réunion de gais jeunes gens, qui aiment peut-étre un peu trop à s'amuser, méme au dép�n� . des moeurs; mais qui au reste ne sont ni plus méchants m plus corrompus que le reste de la Soclete et de la foule qui peuple les salons» (CAVOUR, Epistolario, I, Documenti, p. 539). 268 Era il Théatre du Vaudeville, aperto nel 1792 nella sala Vauxhall d'ruver, nell'antica v�a Chartres-Saint-Honoré, ora scomparsa, e distrutto da un incendio nel luglio del 1838. Nel ventenruo successivo cambiò ancora tre volte di sede e subì sette fallimenti. 269 Dal 4 luglio era in cartellone la commedia di Duvert e Lauzanne, Mina, ou lafi/le du Bourg mestre, nella quale - come scriveva il 14 agosto Cavour ��'amico Santaros� - si imprecava «de la plus gracieuse manière contre le roi de Sardaigne et ses officlers» per bocca di Max, luogotenente del l'esercito sardo e disertore per amore (CAVOUR, Epistolario, I, p. 311) . 270 Nonostante la stroncatura della critica (cfr. «Le Momteur Universel», 17 luglio 1837, che la definì un'imitazione «teme et étriqué, maladroite et inintellegible» di De mal en peor di Cal?eron de la Barca), la commedia ebbe un notevole successo di pubblico per l'abilità del famoso comico Eden ne funai (1794-1872), Louis Duprez (1806-1896) ed entrò definitivamente nel cartellone del teatro. 258 Era una delle barriere daziarie nel muro dei Fermiers-Généraux, rimasta in funzione dal 1788 al 1860, quando fu trasferita alla porta di Neuilly. 259 Cavour allude ai «services funèbres en l'honneur des citoyens morts en 1830 pour la défen se des 101s et de la liberté», celebrati in quel giorno - come scriveva il «Moniteur Universel» del 29 luglio - «dans les édifices consacrés aux différents cultes» e ai quali assistettero «avec recueillement L ..] les autorités municipales, les officiers de la garde nationale et un grand nombre de citoyens». Que sta cerimonia del regime di luglio non poteva non suscitare stupore, poiché sei anni prima, il 14 feb braio 1831, la medesima chiesa di St-Germain-l'Auxerrois, dopo una funzione funebre dei legittimisti in memoria del duca di Berry, fu saccheggiata sotto l'occhio compiacente della guardia nazionale, che il giorno successivo non impedì nemmeno il saccheggio dell'arcivescovado. Il Governo Laffitte, accu sato di non aver impedito il moto, fu licenziato dal re un mese dopo. 260 Alessandro Melano di Portula (1786-1848), cavaliere dell'ordine di Leopoldo d'Austria, era dall'anno precedente ispettore generale delle poste del Regno di Sardegna. 261 Jonas Hagerman (1774-1839), il cui nome Cavour storpiò altrove in Agreman o Hagreman, era un banchiere parigino di origine svedese, che aveva svolto la sua attività in passato anche a Firenze e a Genova. In affari nel 1821 con Michele di Cavour (cfr. Michele di Cavour a Camillo, 18 ottobre 1840, in CAVOUR, Epistolario, I, p. 486), Hagerman nel 1834 aveva concesso un prestito di 30 milioni al Governo Sardo (cfr. Cavour a J.-J. de Sellon, lO maggio 1834, ibidem, p. 161). Cavour lo incontrò nuovamente nel mese di agosto e si fece da lui consigliare nella ricerca di un acquirente per le foreste della zia Vittoria (cfr. ibidem, pp. 311 e 321). Se Hagerman può essere identificato con quel «Mr. Inkermann, banquier à Paris» indicato dal Salmour come presente in Genova nel 1830 allo scoppio della Rivoluzione di luglio e dal quale Cavour apprese dell'evento parigino, allora si può supporre che i due si conoscessero almeno da quella data (cfr. Carteggio Cavour-Salmour, a cura della R. Commissio ne Editrice, Bologna, 1936, pp. 46-47). 262 Era monsignor Antomo Garibaldi, a Parigi dal 1831 al 1843. 263 Marie-Théodore de Gueulluy, conte di Rumigny (1789-1860), valoroso combattente nelle armate napoleoniche, sostenitore dell'imperatore durante i Cento giorni e poi epurato dalla Restaura zione, nel 1818 era entrato al servizio del duca d'Orléans come aiutante di campo. Dopo la Rivoluzio ne di luglio fu nominato maresciallo di campo e si distinse sia alla Camera (dove fu deputato dal 1831 a1 1837) sia nell' esercito per 1'ardore orleanista. Nel 1848 accompagnò Luigi Filippo in esilio e in se guito visse in patria nell'oscurità. Suo fratello, Marie-Hippolyte (1784-1871), fu ambasciatore di Francia a Torino dal 1836 al 1839 e fu in rapporti con il marchese Michele di Cavour (cfr. CAVOUR, Epistola rio, I, p, 334-335), 264 Enrico Martini, conte di Cigala (1811-1877), amico di Cavour, aveva frequentato l'Accade mia militare dal 1822 al 1830 e in quel momento era tenente nel reggimento Piemonte Reale Cavalle ria. In seguito, con il grado di maggior generale, fu aiutante di campo del re. 265 Pierre-Charles-Benoit Leborgne, barone di Boigne (1808-1896), nipote del famoso generale savoiardo Benoit. Fu a lungo redattore della cronaca parigina del «Constitutionneh> e autore di diversi scritti politici (cfr. Diario 1833-1834, nota 45). 266 Il principe Emilio Barbiano di Belgioioso d'Este (1800-1858), marito di Cristina Trivulzio, dalla quale viveva separato. A Parigi conduceva una brillante vita mondana. Nello scritto del 1838 sul Jockey-Club Cavour annotò che «parmi les italiens le plus marquant est le prince Belgioioso, si célèbre par sa belle voix dans les salons de Paris et les mauvais lieux». Inoltre Cavour lo indica come un «atnateur de parties fines» (CAVOUR, Epistolario, I, Documenti, pp. 538-539). 267 IlJockey-Club, fondato a Parigi nel 1833 suI modello dell'omonima associazione inglese na ta circa un secolo prima, aveva come scopo la promozione del miglioramento delle razze equine e si 300 � � � � � 271 Era Vittorio Seyssel d'Aix di Sommariva (1804-1856), ufficiale d'artiglieria, già primo pag gio del principe di Carignano e poi direttore della regia Galleria d'armi. I? quei �esi sposò Ant�nia Drake (1818-1853), «propriétaire de possessions en tabac à la Havane» (Michele dI Cavour a Camillo, lO agosto 1837, in CAVOUR, Epistolario, I, p. 308). 272 BERTI, p. 253, nota 1: «Nel manoscritto originale vi è per isbaglio 31 aOllt». Recte: Doudeauville. Ambroise-Polycarpe Doudeauville, duca di La Rochefoucauld (1765-1841) emigrato durante la Rivoluzione e rientrato sotto il Consolato senza però svol�ere attivi tà pubbliChe nominato pari nel 1814. Legittimista moderato, si distinse come �r�sidente di numerose iniziative filantropiche e educative. Direttore generale delle po�te �el 1822 e �s�ro della Casa reale di Carlo X nel 1824, spinse il sovrano ad acquistare la tenuta di Gngnon per aprltVI un pod�re m�del lo e una scuola d'agricoltura, più volte ricordata da Cavour negli anni seguenti. Dopo la RivoluzIOne di luglio rimase alla Camera dei pari, dove combatté il bando dei Borboni e l'abolizione della parìa ereditaria e si dimise nel 1832. Cavour lo incontrò altre volte nel corso del 1838. m _ : 301 Diari di Cavour Presidente del Consiglio. - Louis-Mathieu Molé (1781-1885), conte, funzionario dell'Im pero e pari dal 1814 , fu ministro della Marina nel 181 7, ministro degli Esteri nel primo Governo della Monarchia di luglio, presidente del Consiglio dal 1836 al 1839. Accademico di Francia nel 1840, de putato alle Assemblee costituente e legislativa dopo la Rivoluzione di febbraio, si oppose al colpo di Stato del 2 dicembre e abbandonò la vita politica. Conservatore, nei suoi due governi interpretò la linea della <�resistenza» alle riforme. n4 Ministro della Giustizia. - Félix Barthe (1795-1863), avvocato, liberale e carbonaro, par tecipò alla Rivoluzione di luglio. Deputato, ministro dell'Istruzione (1830), Guardasigilli (1831), pri mo presidente della Corte dei conti e pari (1834), ministro della Giustizia nel Governo Molé, fu infine senatore del Secondo Impero (1852). m 276 Ministro dell'Interno. - Marthe-Camille Bachasson de Montalivet (1801-1880), conte, pari dal 1823, di tendenza liberale, favorevole agli Orléans nel 1830, fu ministro dell'Interno (1830) e del l'Istruzione (1831), intendente della Lista civile (1832-34), nuovamente all'Interno nel Governo Mo lé, e infine ancora intendente della Lista civile (1839-1848). 277 Ministro della Guerra. - Simon Bernard (1779-1839), conte, luogotenente generale del genio, combattente sotto Napoleone, dopo aver accompagnato l' imperatore a Sant' Elena, rimase negli Stati Uniti, dedicandosi alla costruzione di piazzeforti militari, strade e canali. Rientrato in Francia nel 1839, divenne aiutante di campo di Luigi Filippo e nel 1836-39 fu ministro della Guerra. 278 Ministro della Marina. - Claude-Charles-Marie du Campe de Rosamel (1774-1848), va lente ufficiale della marina militare dell'Impero e della Restaurazione, partecipò alla campagna d'Alge ri del 1830 con il grado di maggior generale della flotta. Vice ammiraglio e prefetto marittimo di Tolo ne (1831), consigliere dell'ammiragliato e deputato (1833), fu ministro della Marina nel Governo Mo lé e poi pari di Francia. 279 Ministro delle Finanze. -]ean-Pierre-]oseph Lacave-Laplagne (1795-1849), avvocato, pro curatore regio (1819), referendario alla Corte dei Conti (1821), deputato (1845), fu apprezzato mini stro delle Finanze per due volte (1837-39 e 1842-47). 280 Ministro dell'Istruzione. - Narcisse-Achille de Salvandy (1795-1856), conte, liberale mo derato, oppositore delle tendenze reazionarie sotto la Restaurazione, consigliere di Stato (1828), con servatore sotto la Monarchia di luglio, ministro dell'Istruzione nel Gabinetto Molé, vice presidente della Camera. Ambasciatore in Spagna (1841) e per pochi mesi a Torino (1843), fu nuovamente mini stro dell'Istruzione (1845). Ne1 1848 si ritirò a vita privata. La storpiatura del suo nome, riportata qui tra parentesi (è forse un'aggiunta del Berti?), era uno dei frequenti frizzi polemici che circolavano su uno dei più illustri lyons della Monarchia di luglio. 281 Presidente della Camera dei pari. - Étienne-Denis Pasquier (1767-1862) barone, poi duca, maltre de requètes giovanissimo sotto l'ancien régime, perseguitato durante la Rivoluzione, fu nomina to consigliere di Stato da Napoleone con Molé e Portalis e poi prefetto di polizia. Durante la Restaura zione fu direttore generale dei Ponti e strade (1814), ministro Guardasigilli in vari governi e pari (1821). Presidente della Camera alta subito dopo la Rivoluzione di luglio e fino al 1848, in quella veste presie dette numerosi processi politici famosi e dispiegò le sue alte doti di equilibrio e di moderazione. Nel 1837 fu riattivata per lui l'antica carica di Cancelliere di Francia; nel 1842 fu nominato all'Accademia. Nel 1848 abbandonò la vita politica. 282 Grande referendario della Camera dei pari. - Élie Decazes (1790-1860), duca. Giudice, consigliere del re d'Olanda, Luigi Bonaparte, e poi della corte imperiale di Parigi, aderì ai Borboni nel 1814 e fu prefetto di polizia e presidente del Consiglio fino al 1820, quando il suo mooeratolibera lismo lo fece accusare di complicità nell'assassinio del duca di Berry. Nominato duca, tenne per poco tempo l'ambasciata di Londra e poi visse in ritiro, curando le sue iniziative industriali nel1'Aveyron (metallurgia). Accostatosi a Luigi Filippo, fu dal 1834 al 1848 grande referendario della Camera dei pari, nella quale era entrato nel 1818. 302 Anno 1 835-1838 283 Primo presidente della Corte di Cassazione. - ]os-eph-Marie Portalis (1778-1858), conte. In diplomazia e poi consigliere di Stato sotto l'Impero, ricoprì quest'ultima funzione e quella di consi gliere di Cassazione nei primi anni della Restaurazione. Pari di Francia (1819), sottosegretario di Sta to alla Giustizia (1821), ministro della Giustizia (1828) e degli Esteri (1829), aderl alla Monarchia di luglio e fu vice presidente della Camera dei pari, oltre che primo presidente della Corte di Cassazio ne fino al 1848. Chiamato all'Accademia ne1 1839, fu nominato senatore nel 1852. 284 Banchiere. - ]ames de Rothschild (1792-1868), minore di cinque fratelli, di Francoforte, che alla morte del padre, Mayer, nel 1812 formarono in comune una grande casa bancaria, costituita dalla casa madre a Francoforte e dalle succursali di Vienna, Londra, Napoli e Parigi, dirette rispettiva metne da Anselme (1773-1855), da Salomon (1774-1855), da Nathan (1777-1836, e poi dal figlio Lio nel), da Charles (1788-1855) e da]ames. La grande casa bancaria, legata alle potenze coalizzate contro la Francia nel 1813-14, prosperò rapidamente e prese dimensioni colossali, dominando nell'industria e nel commercio di tutta Europa e talvolta influenzando anche le decisioni dei governi. Creati baroni dall'imperatore d'Austria nel 1822, che li nominò anche consoli generali nelle città ove avevano le loro succursali, i Rothschild dovettero buona parte della loro fortuna alla succursale di Parigi, diretta da]ames, attivissimo e dotato di straordinarie attitudini per gli affari. Sottoscrisse infatti molti ingen tissimi prestiti statali, come i quasi 500 milioni di franchi per i Borboni di Francia ne1 1823, e le varie emissioni di rendita pubblica dei governi della Restaurazione in Portogallo, Prussia, Austria, Francia, Italia, Belgio. Prese inoltre parte a quasi tutte le operazioni finanziarie della Monarchia di luglio e del Secondo Impero e fu infine l'iniziatore delle costruzioni ferroviarie francesi (oltre che di altri pae si), finanziando i fratelli Péreire per l'aggiudicazione della linea Parigi-St-Germain e assumendo in proprio la linea del Nord. Noti sono anche i suoi rapporti con il Regno sardo e con i Governi dell'Italia unita. 285 Auguste-Charles Flahaut de La Billarderie (1785-1870), conte, esule durante la Rivoluzio ne, combatté nelle armate napoleoniche, giungendo al grado di generale di divisione. Nominato pari nei Cento giorni, dopo Waterloo esulò in Inghilterra fino al 1827 . La Rivoluzione di luglio gli restituì la parla e lo nominò ministro plenipotenziario a Berlino (1831) e ambasciatore a Londra (1842-48)_ Sostenitore di Luigi Napoleone durante il colpo di Stato del 2 dicembre, fu nominato senatore nel 1853. 28 6 Erroneamente indicato come il]ockey-Club in CAVOUR, Epistola/'Ìo, I, p. 310, nota 1, quan do Cavour nella lettera 14 luglio 1837 ricordava «ce Cercle furieste à nos écus» al Santarosa (che lo aveva accompagnato a Parigi due anni prima), era in realtà l'Ancien Cercle, fondato nel 1819 col nome di Cerde littéraire in rue Gramont e trasferito nel 1829 in boulevard Montmartre nell'Hotel Mercy Argenceau con il nome di Ancien Cercle de la rue Gramont, abbreviato poi in Ancien Cercle. A diffe renza del ]ockey-Club, esso non era a carattere esclusivamente nobiliare: molti dei suoi 500 membri erano banchieri, professionisti o ufficiali e vi faceva parte anche il notaio Leroux, con cui la zia Vitto ria trattava i propri affari. Benché lo scopo fosse quello di consentire la lettura, le riunioni e il gioco, vi prevaleva quest'ultima attività, accompagnata da una cucina tra le più rinomate di Parigi, tanto da ottenere la scherzosa denominazione di Cercle des ganaches. Verso la fine del secolo esso si trasferl in rue Presbourg e assunse il nome di Grand Cercle. Gli stranieri di passaggio a Parigi vi erano ammes si come «abbonati mensili» al prezzo di 30 franchi. 287 Alexandre-Louis Lebreton Deschapelles (1780-1847), il cui cognome fu storpiato da Ca vour in vari modi. Campione francese di scacchi e di whist (di cui pubblicò un trattato nel 1840), fu famoso anche per le sue rinomate cene e sembra abbia intrattenuto rapporti con gruppi rivoluzionari durante la Monarchia di luglio (notizia dovuta alla cortesia di P. Baudrier, direttore della Bibliothéque de l'Université de Paris). Cavour, che lo aveva già incontrato due anni prima, lo vide nuovamente nel 1840 e nel 1842 (cfr. la lettera al Santarosa citata nella nota precedente, Diario 1840, p. 492, e Dia/'Ìo 1842- 1843, p. 608). 288 Nello scritto già menzionato sul ]ockey-Club, Cavour lo ricordava infatti tra i «membres les plus marquants du Club e lo poneva nel gruppetto dei ({farceurs» (CAVOUR, Epistolario, I , p. 539). 303 Diari di Cavour 289. Celebre circo di mini e cavallerizzi, fondato dal veneziano Antonio Franconi (1738-1836) nel 1801 ID boulevard du TempIe e continuato dai figli Laurent e Minette e dal figlio adottivo Adol phe, che rinnovò gli spettacoli dopo la ricostruzione della sala distrutta nell'incendio del 1826. I caro selli equestri, tenuti dal 1835 anche in una sede estiva ai Champs-Élysées, tendevano ad esaltare la repubblica rivoluzionaria e le glorie napoleoniche. 290 Con ogni probabilità il genovese Gian Luca Podestà (n. 1778), colonnello del genio decu' rione della città di Genova, creato barone nel 1847. 291 Si tratta dell'eredità Clermont-Tonnerre. 292 Era il Théatre des Variétés, nato nel 1778 nella Foire de St-Germain (allora rue de la Foi re) t�asferito nel 1790 nel Palais Royal, dapprima con il nome di Péristile duJardin-Égalité (1790-94), : por di Théatre de la Montagne (1795) e infine des Variétés. Nel 1807 si trasferì in boulevard Mont martre e nel 1843-47 fu diretto da Nestor Roqueplan ottenendo grande successo, soprattutto con il repertorio di Offenbach. Nella sera in cui vi andò Cavour si rappresentavano quattro vaudevilles in un atto: Le porte-respect di Dumanoir, Bourgeois e Brisebarre; Troisième et quatrième au-dessus de l'en tresol, di Desv�rgers e Varin; Un retourde jeunesse, di Bayard e Bourgeois; Le père et l'enfant, di De svergers e Vanno 293 Famosa residenza di Giuseppina Beauharnais dal 1798 al 1804 e, dopo il divorzio da Napo le�ne, dal 1811 all� sua morte ne1 1814. Acquistata nel 1826 dal banchiere svedese Hagerman, la pro prIetà della Malmarson passò alla regina Maria Cristina di Spagna (1842) e infine a Napoleone III (1861). Oggi ospita un museo di ricordi napoleonici. Della visita a questa proprietà vi è traccia nella lettera cavouriana a Santarosa del 14 luglio, già ricordata, in cui si legge: <1'ai vu Hagreman L .. ], Il m'a mené voir sa campagne, c'est adrnirable, le bougre l'a payé 1.500.000 francs» (CAVOUR, Epistolario, I, p. 311). 294 Si tratta quasi sicuramente del non meglio identificabile Jules de La Grange, che Cavour nel suo appunto del 1838 su1 Jockey-Club annoverava con gli altri personaggi che seguono, tra gli «arna teurs des parties fines» (CAVOUR, Epistolario, I, p. 539). m Edmond de Lignères, conte d'AIton-Shée (1810-1874), alla Camera dei pari dal 1836 su posizioni dinastiche e filogovernative fin verso il termine della Monarchia di luglio, passò poi a so�te nere i democratici nella Rivoluzione di febbraio . Dopo il colpo di Stato del 2 dicembre visse in ritiro. Anch'egli appariva tra gli «amateurs des parties finesi) nello scritto cavouriano sul Jockey-Club. 296 Nestor Roqueplan (1804-1870), originario del sud della Francia e trapiantato a Parigi dal 1825, fu dapprima giornalista politico, poi notissimo giornalista letterario e scrittore e alternativamen te direttore di celebri teatri, come l'Opéra-Comique e le Variétés. 297 Vi si rappresentava Le boun'U bienfaisant di Goldoni, presentato per la prima volta nella medesima sala nel 1771. A questa commedia ne seguivano altre due: Le mari de ma femme di Jean Baptiste Rosier e Le chdteau de ma nièce, di Mme Ancelot, con la famosa attrice Mlle Mars nella parte della protagonista. 298 La cittadina di Saint-Germain-en-Laye, a 23 chilometri da Parigi, fu il primo centro ad es sere collegato alla capitale con una ferrovia. Costruita e gestita da Emile Péreire, che ne ottenne la c?nc�ssione co� le�ge � luglio 1835, costò sei milioni di franchi e fu inaugurata ufficialmente pochi . glOrru dopo ;-lagglO C�v�ur, iI 25 agosto. I diciotto chilometri di strada ferrata percorsi tra Parigi e St-Germam ID 25 nunutl rIscossero enorme successo, testimoniato nei primi sessanta giorni di aper tura dal trasporto di 362 mila passeggeri e dall'incasso di 440 mila franchi. Lo stesso Cavour sottolineò il fatto in una lettera coeva a Pauline de Roussy: «Le grand événement du moment c'est l'ouverture du chernin de fer de Saint-Germain, spectacle nouveau et étonnant pour les honnétes badauds de Pa r�s. Hier il y a eu 10.000 voyageurs et il y en aura peut-étre davantage aujourd'hui» (CAVOUR, Epistola no, II, pp. 65-66). y :TI 299. Forse è lo stesso Michel Angelo Vacchetta incontrato nuovamente a Parigi nel 1840, che . er� canoruco del Capnolo della Cattedrale di Torino e amministratore dell'Ospedale Maggiore di San GlOvanni Battista della stessa città. 304 Anno 1 835-1838 3QO il celebre castello, sovente sede di sovrani francesi fino al XVIII secolo, divenuto poi una caserma dall'epoca della Rivoluzione a quella della Restaurazione, sotto la Monarchia di luglio divenne un penitenziario militare. il Secondo Impera lo trasformò infine in museo. Su questa prigione militare Cavour dovette scrivere al padre con una certa ampiezza, dal momento che il marchese Michele il 12 settembre così gli rispondeva: <1'ai Iu au roi l'artide de ta lettre sur la prison de Saint-Germain; il l'a fort intéressé et Sa Majesté me charge de te dire qu'elle seroit bien aise que tu développes cetre idée» (CAVOUR, Epistolario, I, p. 314). 301 L'aggiunta di questa precisazione, fatta con ogni probabilità dal Berti, è superflua perché nello stile parlato è abbastanza comune l'uso'ru- iwec senza complemento. 302 Dopo il 20 agosto, data prevista in linea di massima per il ritorno a Parigi (lettera a ]._]. de Sellon, 3 1 luglio 1837, in CAVOUR, Epistolario, I, p. 307), Cavour rimase nella capitale francese fino almeno al 6 settembre, data in cui scrisse ancora al padre (cfr. lettera di risposta di questi del 12 settembre, ibidem, p. 313). Il ritorno avvenne per la Franca Contea, donde scrisse al padre prima de1 16 settembre (cfr. la lettera di risposta di questi del 16 settembre, ibidem, p. 314) e poi per la Svizzera, da Ginevra, presso i Sellon, dove il padre spedi la lettera citata del 16 settembre, supponen do che Camillo fosse già arrivato. Alla fine di settembre Cavour era sicuramente a Torino, poiché il 28 scrisse a Gilbert (lettera con bollo postale in quella data, ibidem, p. 315). Quasi certamente la data di arrivo si può fissare alla domenica 24, dal momento che nella lettera a Amélie de Sellon, con data congetturale sicura di fine settembre, si legge che egli era «arrivé à Turin dimanche à onze heures et demie du sai!», dopo «trente-sept heures en route», durante le quali si era «arreté assez Jongtemps à Annecy et à Suse» (ibidem, p. 320). 303 Come già detto nella nota introduttiva, questa annotazione non è presente nell'edizione bertiana del diario, ma è riportata in RUFFINI, Giovinezza, II, p. 82, ed è riferita chiaramente a quel quaderno, che, secondo le parole delIo studioso torinese, sembra ne contenesse anche altre del 1838, non ricopiate dal Berti. Il Ruffini afferma infatti che in esso, «sotto la data del 12 luglio 1838», vi è un appunto che egli trascrive però soltanto «nella sua parte riproducibile». Si potrebbe quindi tratta re di uno stralcio da quel gruppo di annotazioni, presumibilmente non datate, sui «potins del gran mondo torinese», di cui fa menzione il Ruffini stesso e di cui egli stima «per sempre impossibile la stampa», a causa della diligenza da sfaccendato» e della <Jibertà» con cui il conte le compilò. 304 Non è possibile stabilire di quale dei molti fratelli Asinari di San Marzano si tratti. Si può tuttavia supporre che sia Guido (1808-1864), quasi coetaneo di Cavour e suo compagno di Accademia, dal 1836 segretario dell'Azienda generale di Guerra e dal 1838 vice intendente. 305 Come spiegò il Ruffini (Giovinezza, II, p. 88, nota 36), si tratta della seconda moglie di Cesare Balbo, «figlia del conte Napione>. - Cesare Balbo (1783-1853), storico e uomo politico pie montese, la cui vasta e notissima produzione storiografica e di pubblicistica politica ruota attorno ai due principi dell'indipendenza nazionale e della connessione tra cristianesimo e teoria del progresso. Massimo esponente del moderatismo politico piemontese, fondò con Cavour il giornale «lI Risorgi mento», fu il primo presidente del Consiglio del Piemonte costituzionale durante la guerra del 1848 e fu deputato dal 1848 in poi. 306 La raccolta di frasi e parole notevoli fu redatta da Cavour in sei delle ultime pagine del quaderno già in possesso degli eredi Borani, come sembra di poter ricavare con sufficiente certezza dalle indicazioni del Berti. Infatti, nel presentare questa raccolta (p. 324, nota 1), il Berti affermava che essa si trovava «in fine del manoscritto autografo del conte di Cavour da noi descritto nella intro duzione) . Ora, in quella sede il Berti parlava di un solo (@anoscrittm> di Cavour, per l'appunto il dia· rio in possesso degli eredi Borani e colà descritto, perché pervenutogli in ritardo. A favore di questa attribuzione milita inoltre il titolo dato alla raccolta (si ignora se da Cavour o da Berti), di «phrases et mots remarquables», che è l'esatta traduzione francese dell'espressione usata dal Berti nella descri zione del manoscritto, laddove afferma che esso contiene «sei !pagine] ripiene di frasi e parole notevo li}). La medesima raccolta è stata anche pubblicata in PISCHEDDA-TALAMO, I, pp. 184-186, come prove- 305 Anno 1835-1838 Diari di Cavour niente, però, dal 'Primo quaderno miscellaneo', secondo una diversa congettura dei curatori fondata su una differente interpretazione dell'indicazione bertiana di «manoscritto autografo)}. I curatori, in cemente quadernQ)�. Questa attribuzione di Pischedda e Talamo è stata favorita anche dal particolare ci pagine di «commissioni e ricordi» per spese e acquisti da eseguire a Parigi. Sul loro contenuto cosÌ scrisse il Ruffini dopo aver consultato il manoscritto originale: «E [CavoUJ] si occupò un pachino an che di letteratura, comprando e forse leggendo il Duca di Atene del Tommaseo, allora uscito a Parigi; di cui si riservava di far dono a Torino all'amico Santa Rosa, che altrimenti non l'avrebbe potuto rice vere . Ma in fatto di acquisti si dovette dare attorno per ben altro. Il Diario ne ha tutta una lista, distri buita sotto i nomi dei singoli commettitori, e in cui l'indole di questi ultimi si riflette come in uno specchio. Per varie signore, parenti e amiche: oggetti di toilette e bazzecole; per lo studioso fratello: un gran pacco di libri, fra cui le Memorie di Lutero del Michelet, e gli Alfari di Roma del Lamennais; per la inconsolabile e malaticcia zia d'Auzers: un ritratto del marito e delle pastiglie di ipecaquana; e per il padre, il sempre pratico Marchese Michele: bretelle molto forti, calze molto calde, un bastone animato e ben 60 dozzine di bottoni dorati grandi, da decurione, e 60 dozzine di piccoli, una commis siOne collettiva, evidentemente questa, assuntasi dal Marchese per conto di tutti i colleghi suoi del corpo decurionale torinese, con la quale Camillo avrebbe potuto vantarsi di aver contribuito fin d'allo ra al lustro della rappresentanza municipale della sua città. E a ogni acquisto sta di fianco il suo bravo prezzo. In fatto di prezzi il Diario dice pure che per 50 giorni di permanenza, il Conte inscriveva a debito della zia, per le proprie spese personali, la somma di 1580 franchi» (RUFFINI, Giovinezza, II, pp, 59·60), 307 Le indicazioni della provenienza dei passi citati da Cavour presentati qui, in questa e nelle note seguenti, sono riprese da queUe avanzate dai curatori degli scritti cavouriani nelle note delle pp. 184-186. - La frase del Chevalier è tratta dall'introduzione delle Lettres su!' l'Amérique du Nord, Pa ds, Gosselin, 1837, seconda edizione, tomo I, p. VII. Nella sua forma completa, il pensiero suona sociale', Augusta (Géorgie), 3 septem Ibidem, t. II, p. 259, lettera XXIX: 'Amélioration '" Ibidem, medesima lettera, p. 265. 1835, fatti, hanno preferito riferire quest'indicazione alla miscellanea giovanile, presentata anch'essa dal Berti nell'Introduzione (pp. XVI e sgg.) e definita da lui in nota «miscellanea, che chiamiamo anche sempli di due fogli finali del quaderno, recisi vicino alla rilegatura e recanti evidenti tracce di scrittura. Nel quaderno Barani, oltre a questi stralei di pensieri rimarchevoli e ad altre annotazioni di cui si è già detto (cfr. la nota iniziale, p. 217, e note 188 e 303), comparivano - sempre secondo il Berti - dodi bre m 1835 316 XXXII: 'La bourgeoisie' , Baltimora, 8 octobre lbl'dem, t .II , pp. 335-336 , in nota, lettera izione bertlana 1.' u1tl�O capoverso del brano Ibldem, medesima lettera, p 336 Nell'ed perché lo stesso Cavour lo trasCflsse re staccato dal precedenti, forse 3 1 7 Ibidem medesima lettera, p. .341 . : 320 Ibidem, pp. 169-170. :' ]. -J. � �=: � m Ibidem, cap. VII (ediz. cit., pp. 70-71). del Governo alla ricerca di informazioni sulle vie di comunicazione e sull'industria. Durante la prima mente Luigi Napoleone e soprattutto fu l'artefice principale del trattato di commercio con l'Inghilter ra del 1860. Fu nominato senatore nel medesimo anno. Ibidem, Introduzione, p. XII. 309 Ibidem, lettera II: 'Liverpool et son chemin de fer', Liverpool, 7 novembre 1833, t. I, pp. 21·22, Ricercata invano nei romanzi di George Sand pubblicati fino al 1837. M. CHEVALIER, Lettres SUl' l'Amérique du Notd cit., t. II, p. 212, lettera XXVIII: «Amélio ration sodale», Charleston (Caroline du Sud), 1er septembre 1835. 3ll Ibidem, medesima lettera, p. 214. 306 :� � inviò numerosi servizi sotto forma di lettere al «]ournal des Débats)}, raccolte poi nel 1836 nel volume citato poco sopra, e durante la seconda raccolse materiali per un libro di argomento analogo. Il succes so ottenuto nelle due missioni gli valse dapprima la Legion d'onore, poi la carica di maitre des requétes e di consigliere di Stato e infine nel 1840 la cattedra di economia politica al Collège de France. Soste nitore del libero scambio e avversario del socialismo e delle teorie egualitarie, appoggiò entusiastica m � � ROUSSEAU, Les confessions, libro II. (Par s, H. Delloye et V. Leccu, 183 , LA1I.1ENNAIS, Le livl'e du peuple (1837), cap . I DE F. m . sta e filosofo fra cese che dop una pn � pubblic � 185�), (1782� . nrus : . 43). _ Félicité-Robert de Lamen . . a rm l, . ionaliStlco, carnspondente sul pIan� politICO . antiraz e o tivistic antirela o fideism di fase a 1. er a ,l de1 18.30 divenne vigoroso sostellltor� della monarchici e dell'ultramontanismo, alla vigilia e del prlllclChIesa e Stato tra ismo , separat del za, tolleran della , COSCIenza, d,' st ampa, di insegnamento' do m mento d'1 p n da Cavour proviene da un opera del sec?n . pi repubblicani. Il passo qui trascritto pnmo qua erno mlsce a sul r Cavou da ti . ricopia passi i sono to o mentre ispirati al primo momen s avec l'ol'dl'e politique et civil, Paris, 1825 (cfr. tratti da De la l'eligion consideré dans ses taPPOlt 8). 137-13 PISCHEDDA-TALAMO, I, pp. 32 1 d'un système régulier d'échanges entre l'Europe et un masse de producteurs et de consommateurs qui s'élève à deux cents millions». - Michel Chevalier (1806-1879), ingegnere civile, aderente al sansimo nismo e redattore del «Globe», nel 1833 e nel 1837 compì due missioni negli Stati Uniti per conto 3lO appa quel modo années 1830 et 1831, tra3lS Il bra o proviene da L. BORNE, Lett!'es écrites de Paris pendant les letterato tedesco che 837), (1786-1 , ' Paulin, 1832 , P. 115 . - Ludwig Borne Pans, ' cluites par F. Gull'an, e ormateur» dei . al, «R'f li aboro co . e, attolich , ratico-c democ i opinion di ' da1 1830 alla morte', . . VIsse a pangi nte polemici e eme t or f genere In van, scritti a nel 1836, con Raspail e a «La Balance», da lui fondat spesso controcorrente. 3 19 Ibidem, pp. VII-VIII. cosÌ: «Depuis Louis XIV, les commerçants, qui sont les pioniers de la politique, étaient à essayer avec un ardeur roujours croissante, d'ouvrir des relations avec la Chine, parce qu'ils sentaient l'importance 3M ili 307 �r � � DIARIO 1 835- 1 83 7 Quaderno contenente una miscellanea di annotazioni diaristiche, dipromemoria e di appunti sparsi, redatti da Cavour tra il 9 maggio, giorno della sua pal'tenza da Parigi per Londra in compagnia dell'amico Pietro di Santa Rosa, e i primi dell'agosto successivo, data del rientro a TOIino (cfr. anche CAVOUR, Epistolario, I, pp. 208-216). A queste annotazioni segue una serie di conti penonali, fino alfebbraio 1 837. Il qua derno, usato nei due sensi, èfonnato da un solo quinterno rilegato in seta color giallo, di cm. 1 1x18 e di pp. VII-81, delle quali I l in bianco e due strappate, con numerazio ne recente a matita che tiene conto delle asportazioni. È conservato nell'Archivio di Santena, sotto la collocazione di Quaderno IV (già D 6; cfr. SILENGO, pp. xx e 1 0-1 1). I! tipo di annotazioni che esso contiene in prevalenza e che spesso appaiono - almeno nell'intenzione d'origine - raggruppate in sezioni (indirizzi, libri, appuntameni, cal coli), la sua utilizzazione nei due sensi (pp. I-VII di rapide annotazioni diaristiche e pp. 1-81 di indirizzi e note varie), l'inserimento di alcune ampie annotazioni diaristi che tra sezioni di appunti d'altro genere, la redazione a matita della maggior parte delle pagine, lasciano supporre che questo quaderno più che un diario fosse un taccuino da tasca che doveva accompagnare il conte per tutte le evenienze del viaggio, ma che servì anche a raccogliere le considerazioni e le riflessioni più complesse (come quelle lun ghissime sulle colonie agricole e sul deposito di mendicità visitati in Belgio) e una serie di appunti assai rapidi su varie istituzioni (scuole, prigioni), estratti da una guida di Londra verosimilmente per orientarsi meglio nelle visite che vi avrebbe compiuto. Per l'edizione di questo quaderno, composito e disordinato, si è reso necessario provvedere al parziale riordino delle parti, secondo le date apposte dal Cavour o quelle desumibili dalla collocazione degli scritti, mentre le annotazioni riferibili solamente in modo ge nerico al viaggio in Inghilten"a o a quello in Belgio sono state raccolte in apposite ru briche. Le rubriche o sezioni così create sono cinque: I. Inghilterra; II. Annotazioni relative al viaggio in Inghilterra; III. Belgio; IV. Annotazioni relative al viaggio in Bel gio; V. Piemonte. L 'edizione di questo quaderno, condotta in maniera separata e au tonoma rispetto a quella del quaderno precedente, consente di porre rimedio all'incon veniente registrato nell'edizione bertiana, che integrava i due manoscritti e che con le sue indicazioni sulle due differenti fonti, poco chiare e abbastanza ambigue, ingenera va non pochi dubbi (cfr. BERTI, pp. 1 63-1 64; 204-205, nota; 209-21 9). I punti di con tatto tra i due quaderni, per la verità piuttosto rari, sono indicati in nota. 311 Diari di Cavour Anno 1 835-1837 I dation of the PoorMLaw Board, it was divided intc sixteen uruons, mcst cf which comprehend, within a circIe cf about ten miles ruameter, a population cf nearly 10.000. [ . .J With respect to the Poor-Law Commissioners [... 1, out of about 2000 appIi cations they have received for the situaticn of Assistant Commissioner, they have selected twelve individuaIs, to at Ieast ten of whom they were previousIy totaI . strangers. Their urbanity has already gained for them the zeaI [ous co-operation] of their servants, and since their [own] appointment they have unremitringIy devot ed themselves to the Iaborious duries of [their] oHice. « Quarter!y Review» , apriI 1835'0 [InghilterraJ . 9 mai' [1 835J Partis à six heures2• Voyagé dans la malle-poste avec un républicain négociant de Marseille, ami des accusés d' avril'. Ses doctrines sont celles du parti le plus avancé; il ne regarde une révolution politique et républi caine bonne qu'en tant qu'aidant à une réforme sociale complète. Il méprise la forme américaine, comme ne fesant que substituer un président à un roi, sans détruire la puissance corruptrice de l'argent et la domination tyran nique du riche sur le pauvre. Ses théories sociales sont à peu près celles de Babeuf4. Rendre5 peu à peu l'État propriétaire de toutes les terres et de tous les capitaux avec l' obligation de les louer en détail aux travailleurs les plus honnètes et les plus capables. La première mesure de la république serait l'établissement de la dictature, et la guerre universelle. Carrel est l'homme des républicains modérés. Voyer d'Argenson celui des plus exa gérés 6 Le parti vénère hautement Robespierre et ses plus sanguinaires col lègues. 1 0 mai Visité la cathédrale et l'église de Saint-Ouen; cette dernière est inté rieurement fort grande et fort belle. Elle est d'une architecture gothique fort ancienne'. Rien observé de remarquable dans la journée, sinon que, quoique ce fiìt un dimanche, presque toutes les boutiques étaient ouvertes. samedi 30 [maggioJ Maison pénitenciaire [sic]. Diné chez Romily". dimanche 12 [31 maggioJ Promenade le long du chemin de fer. Diné chez Lefèvre. lundi [1 giugnoJ Visite à l'Amirauté avec BrockedonlJ• Prison de C old-Bath Fields14. Thé&tre de Haymarket15• Bal de Mr HopeI6• mardi [2 giugnoJ Visite de l'Apothecaries Hall17. Course à Woolwich18. Diner à Gree nich [sic]. 1 1 mai ]' ai écrit à P[aull-É[mile] et à Gustave'. [posto 1 1 maggio - ant. 30 maggio 1 8351' In East Kent the endeavours of the assistant commissioner for put ting in practice the new poor law, find not the least opposition from the magistrates and the clergymen of the county. [2 giugno 1 835)19 Deux mille ouvriers sont constamment employés dans le Dock Yard de Woolwich, plus 400 personnes condamnées aux travaux forcés. Ceux ci passent ordinairement une année à bord d'un biìtiment de guerre trans formé en prison, avaint d'ètre transportés à Botany Bay20. mercredi [3 giugnoJ With few trifling exceptions the oId unions of [Bast] Kent [ .J were alI Ievelled to the ground, and the whoIe district willingIy submitting itself to the recommen- Blue-Coat School2 1 • Commissaires des pauvres à Sommerset house22• École de St Patrick23• Course à Richmond24 avec Senior et Pollon. 312 3 13 .. Anno 1835-1837 Diari di Cavour ;eudi [4 giugno] Courses d'Epsom25. Dlné au Club d'économie politique. Promenade et conversation avec Mr Baring, fiIs de l'ancien ministre26 vendredi [5 giugno] Newgate", St-Katherine's dock", wax statue", dined with Brockedon. samedi [6 giugno] Workouses [sic]. Insane Asylum. 6 ;une3 0 Std -" Covent Gardent [sic]". 308 inmates. 1/3 more female than male. More boys than girls. Cette différence provient de la facilité avec laquelle les filles de 12 à 14 ans peuvent etre placées comme servantes, tandis qu'il est difficile de trouver un emploi pour les jeunes gens. La maison excessi vement propre. Hommes employés à battre les tapis. Seulement lO able bodied. Une grande partie des enfans et des femmes occupés à laver la mai son. Le gouverneur, sa femme, et le maitre d'école sont les seuIs paid-officers. Les nouveaux règlemens mis en exécution". Immense diminution dans le nombre des bàtards. Ne sortent [qUJ une fois chaque semaine. Visite une fois tous les quinze jours. Pain excellent. 3 fois par semaine de la viande. St. Pancras". 945 inmates. La discipline plus relàchée. Sortent tous les dimanches. Aucun chapelain. Graves inconvéniens de cette mesure. La meme proportion d'enfans, d'hommes et de femmes. Un peu plus d'able bodied. Les hommes occupés au jardin. Une Iarge proportion de femmes malades. Diminution notable de bàtards: 3 par an, au lieu de 24. Out door relief continued for settled poor. Relief in partly introdu cedo Great abuses stilI in existance. Les out door poor reçoivent une assis tance mensuelle; ceux qui ont passé devant le bureau pendant que nous étions présents étaient pour la plupart de vieilIes femmes. Les sommes variaient depuis 8 jusqu'à 16 schellings [sic], ce qui fait 2 ou 4 sh. par semaine. Un très petit nombre seulement s'est plaint. La paroisse a 120.000 habitans. 314 St. George35, Hanovre Square, la paroisse la mieux administrée de la ville. 350 dans la work-house. Hand-mill excellent pour dégoùter les able bodied du régime de la work-house. Diminution dans le nombre des biìtards. Les enfans fort bien traités. Leur soupe excellente. La plus grande pro preté règne dans toute la maison. La meme proportion d'hommes, de fem mes, de garçons et de filles. La maison de fous" tenue par Mr Mott" et ses associés est située dans une jolie campagne à trois miles de Londres. L'aspect en est agréable; rien ne rappelle extérieurement sa triste destination; au contraire un joli jardin soigneusement tenu lui donne l'air d'une maison de campagne d'un riche seigneur. Le corps de logis principal est occupé par les individus qui peu vent payer une forte pension, depuis 2 jusqu'à 5 livres par semaine. Deux ailes fort étendues qui entourent de grandes courts [sic] sont destinées aux pauvres aliénés, pour lesquels" les paroisses ou leurs parents ne peuvent payer qu'une pension de lO sh. par semaine. dimanche, [7 giugno]39 Promenade au chemin de fer. Dlné chez Mallet40 [posto 7 giugno - ant. 1 luglio]4 1 It is satisfactory to announce the good effects of the Poor Law amend ment bilI in the county Berck, where the old system has been carried to such an extent, that the land of entire parishes has been relinquished by the proprietors. Sun." [30 giugno - Glaster Hotel, Brighton. Union Hotel, Douvres44• II [Annotazioni relative al viaggio in Inghilterra]" D. Devonshire46, Piccadilly. Heath-Furst47, banquier, City. 315 2 luglio]" Diari di Cavour Prevost48, banquier, City. Hamilton49, near. Romily, near. J[ohn] Lefevre, Battersea. Brockedon, on the way to the City. Amb . , Hill Street, Barcklay [sic] Square. Mr Murray, 50, Albemarle . Mr J[ohn] Murray, 9, Ryder Street, St. Jame s's. Tuesday at nine o'clock, in the morning. Capt. Maconochie, Secretary of the GeographicaI Society. Hon. Montsteward Elphinstone, Albany, 1 4 A. Humbert, Oxford Street, 239. L[ord] Elphingstone, Hyde Park, Barrae/s. Earl of Corcke50, Hamilton PIace, n. 3 , Piccadilly. Edward Romilly, Weimouth St., n. 49. Lord Clements, Grosvenor PIace, n. 2. Rich. Berens, Queen St., Mayfair. W.S. Poynte, St James PIace, n. 28. Prevost, Eateaton [sic] Street, 24. D'EichtaI, King, St James, 14. Prevost, 3, Suffolk PIace. Murray, 5, Albemarle St. Hobbeson, Long Acre St Leices. Sq. Beckster. Thompson, 1 16, Long Acre. Senior, Kensington Gore, two houses before arriving to the turnpike. Capt o De Roos R.N ., 1 16, Piccadilly . 1 9 . 1830-1. Minutes oj evidence taken bejore the select committee oj the House oj Lords on the Poor Laws. Two Lectures on Population, by H. Senior, 183151. The CentraI School oj the National Society52 , in Baldwin' s Gardens, Gray's Inn Lane. The number educated in the capitaI by this Society amounts to 20.00053• 3 16 Anno 1835-1837 The scholars in the schooIs of the Lancasterian Society are about 12.000. The SuntÙly School Union is an association of gratnitous teachers. 5 . 000 of them are in the metropolis, by whom 60.000 are instructed. Christ's Hospital, or the Blue-Coat School cantient plus de 1 . 000 enfants, des deux sexes, qui sont nourris, habillés et élevés gratuitement. Plusieurs fondations particulières existent en faveur de cet établissement et de nom breuses souscriptions fournissent le moyen de supporter sa dépense, qui ne s'élève pas à moins de 30.000 livres. Charter House, in Charter House Square, founded by Thomas Sutton, is an hospitaI and a schoo!. . WestminsterSchool, Dean's Yard, Westminster, founded by Elizabeth. St. Pau!'s School, Secondary schoo!. Merchant Tailors' School, a secandary schooI, in which 300 young men are educated. Schooljor the Indigent Blind, near the Obelisk. It cammenced in 1799. There are upwards of sixty persons. Demandes à jaire au sujet des Poor Laws Les commissaires ont-ils déjà adressé quelque rapport au ministre ou au Parlement? What is the word of Edimburg [sic] system of education adopted in the parish of St George, Hanover Sq.? . . Various reports relative to benevolent Soclety. A BIll brought by Mr SIaney54. Cholesbury in the county of Bucks55. Sur Ies institutions charitables. Q. - S'il serait plus convenable de secourir Ies pauvres dans des h6pitaux ou dans un IocaI spéciaI des Work Houses. Charitable institutions. Accounter generaI, of the AdmiraIty. In-patients, 796; out-patients, 3885; incarne, 3216; expenses, 3 100. . Prisons" Newgate is the common gaoI for London and Middlesex, and is under the jurisdiction of the major57. It contains not only persons directly com- 3 17 Anno 1835-1837 Diari di Cavour mitted for trial from the carious police offices, but also those remov ed from other prisons previous to the commencement of the sessions, and convicts wartmg to be sent away. Coal-Bath Field prison5 8 is used for criminals generally . The daily oc. . . . cupatlOn IS that of pIckm g oakum. A tread-mill has been lately introduced there. Gilts�ur St. prison is appropriated for the reception of vagra nts. It is also occupIed as a house of correction, where those sentenced to hard labour are confmed. Newdebtor prison. White Cross St. lt was erected in 1 8 13. Clerkenwell prison is a common gaol for the county of Middlesex. Fleet przson . Debtors are confined here. Tothillfields prison, rebàtie à neuf en 1 83 1 , est maintenant la prison d� �on�res la mIeux te�ue. �es prisonniers sont soumis à une discipline s�vere, I1s sont astrelnts a un sl1ence contInue! et ils n'ont jamai s de récréa trono Le nombre de prisonniers que le bàtiment peut conte nir est de près de 900. Il n'y en a maintenant que 320. Friday next. Mr Jones" p [?] a lecture. 4 o'dock. Cap. Maconochie, London University, 21 Regent's Street. Dealand Dumb Asylum, admission to be obtained, sending our card. Watson". Female Orphan Asylum, id. Christ's Hospital, and Blue-Coat School, fram the Lard Mayar. About eleven ask the steward to see the boys dine. Mr Wilson, Secretary and Steward of the Westminster Hospital". Close to the Abbey; any time. To the Governor of Cold-Bath Fields, Hause of correction; about one. To the Governor of Tothillfields prison, Westminster; id. To T. Hewitt Key", Esq. London University. Dr. Birkbeck", Finsbury Square. Mr Forlane, Secretary of the London Mechanics ' Institutions, 29 Southampton Buildings, Chancery Lane; any time. Henry Henwell Esquire F.R.S." Apathecaries Hall, Blackfriars Street; any time, ex[cept] 12 and 2 . Henry Burton, physician at St. Thomas's Hospital; at two o'dock, Thursday and Friday. To ask to see Bedlam. Mr Lumley, n. 1 Churchyard Court, lnner Tempie; ,/2 past nine o' dock. De Raumer, Tavistock St., Bedford Square. W. Allen, Finsbury Sq. n. l . The principal King' s Royal; in his absence ta Mr Smith Secretary. Jeudi week B -J. 3 o'dock. Easy Lessons on Money Matters, by the Archbishop of Dublin Whalthely60 ' Report 01 William Crawlord on the Penitentiaries in Unites [sicl States" . A Practzcal Explanation 01 the Duties 01 Parish Olficers ". A Practical Illustration etc. , by John Leslie"'- 1. A Practical Explanation 01 the Duties 01 Parish Olficers, by Maurice Swabey. 2. Mr. Tidd Pratt's Edition 01 the Poor Law Act, Second edition70 3 . Extracts Irom the inlormation received by His M's Commissioners as to the administration and operation 01 the Poor Laws7 1 . Note des lettres que Mr. Magrath m'a envoyées Mr. Robert, Superintendant of the Indigent Blind School, St. George's . FIelds; from 9 till 12, or 2 to 3 . To t�e Superintendant or Secretary of the Philantropic Society64 for . the educaHon of the children of criminals, London Road, St. George's Fields·, bet[ween] 9 and 14. 3 18 [prezzo dei tre volumz} sh. sh., 6 d. sh. This works are to be found at the shop af Mr Fellowes, 39 Ludgate Street. 1 : 1 2 : 2 3 : 4 319 Anno 1 835-1837 Diari di Cavour Flint, on silk. Note des livres acquis Mr Clarke, master of Oxford, w.h. Préjace aux communications étrangères, par Semor72. Parochial Settlements, by ]h. White73. Report on Poor Laws'" Lodge's Peerage75• Regulations and Accounts oj the Atheneum76 The 1 1 7th Annual Report oj the Westminster Hospitaf77. Règlemens de Milbank. lones on distribution oj wealth and on sources oj taxation". Orders and regulations issued by the Poor Law commissioners. Evi dence oj Chadwick79. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. Compte remis par Mr Heath: payé à Liverpool, 40.4; port de lettres, 2.1. British Almanac and Companion. D. Kay, pamphlet91• Papiers relatifs à la maison de travail d'Oxford, et à celles de Liverpool et de Manchester92 . Papiers relatifs à la Société de providence de Manchester93 . Mr Gaskell, The Manujacturing Population. Complete collection of Poor-Laws Statutes. Cap. Chapman, German Street, 59. Mr Payne'O, 3 Churchyard Court, TempIe, will accompany us to New gate on receiving a day' s notice. Sturges Bourne", 3 7 Brook St. The St. Patrick Schools, Stamford Street, en face de l'imprimerie de Stowes'2. Female figure. Regent St. 238. III [Belgio]" Colonies agricoles95 The Manujacturing Population ojEngland; 1 voI. 8 [sic] by Mr Gaskell" [. . .]'4 . 1 2 juillet [1835] British Almanac and Companion, 1 835 85, Charles Knight, 22 Ludgate Street'6 fohn Forster", Liverpool, May. To the Governors of rhe Workbouses: Mott, assistant commissioner. D.Ch. Henty le. Dyer" Martin, Hartwright Melly, Prevost and [SiC]'9 fames Murray foseph Romily90 Manches[ter] id. id. id. id. Cam[bridge] 320 D'Eichtal id. id. id. Martin Rom[iIIy] "t un Coloniesforcées. 250 détenus, dont 50 enfans, travaillent en comm Sont sous la surveillance de quatre fermiers", et deux gardes champetres. soupe la , matin le seigle de pain du nourris en commun. 3 repas par jour, et défai à midi et la ratatouille, c'est-à-dire des pommes de terres boullies salaire un tes avec quelques légumes, le soir. Chaque détenu reçoit en outre comp proportionné au travail qu'i1 fait. Il en reçoit une partie en argent aux face faire pour masse de fond le sur tant; une autre partie est portée détenu 'un Lorsqu é. Sociét la par dépenses d'habillement. Le reste est retenu urser a complété sa masse, c'est-à-dire lorsqu 'i1 a gagné assez pour rembo s Depui . les frais de son habillement, on le !aisse ordinairement aIIer en Iiberté est beau-. la révolution, les désertions étant devenues extremement faciles, on us qUI déten des dant cepen a y Il tions. coup plus indulgent pour les Iibéra 321 Diari di Cavour Anno 1835-1837 sont là depuis la fondation de la colonie et d'autres qui y ont passé suffi samment de tems pour acquérir en toute propriété non seulement leurs vete mens, mais encore une masse de 60 à 80 frs. Il y a un maìtre d'école pour les enfans et les adultes qui se distin guent. On leur montre à lire, à écrire, l' arithmétique, et l' on va y ajouter97 le chaut. Les détenus logent dans un grand bittiment au milieu duquel est une vaste cour divisée en deux; d'une part se tiennent les hommes et de l'autre les femmes. Jamais on ne leur permet de se réunir, excepté le dimanche pendant deux heures; encore doivent-ils rester dans un petit endos proche du logement du directeur, et ne point se permettre le moindre jeste familier. L'état sanitaire est maintenant excellent. Il n'y avait personne à l'hòpital dans le momento Et pendant les deux dernières années ils n'ont perdu que deux enfans nouveau�nés. La colonie devait exploiter 500 bonniers de terrain". Jusqu'à présent il n'y [en] a pas 100 en culture èt encore le directeur trouve-t-il que c'est trop, et qu'il serait plus avantageux de restreindre la culture . L'exploita tion se fait au moyen de quatre fermes et d'un assez grand nombre de ber geries. Chaque ferme est habitée par un surveillant qui dirige les travaux et a soin du bétail9". Chaque ferme a à-peu-près 75 100 vaches et 3 chevaux. Il y a en outre 400 moutons, qui fournissent de la laine pour les besoins de l'établissement. Les récoltes avaient une fort belle apparence; les avoines surtout. Cer tainement, quand on compare les terrains en culture, chargés d'abondans produits, avec ceux environnants, encore dans [un] état de stérilité com plète, on est tenté d'applaudir à l'idée qui a produit cette merveilleuse l O l transformation. Malheureusement on est obligé de modifier ce jugement avantageux, quand on réfléchit au prix qu' on l'a achetée. La Société reçoit annuellement du gouvernement 35.000 florins, soit 72.000 frs,02 pour l'entretien de 1 .000 mendians. Or, comme il n'y en a que 250, cela fait que chaque mendiant coùte au gouvernement 140 florins, soit 300 frs. Dépense bien plus forte que celle d'aucun dépòt de mendicité et meme d' aucun hospice sur le continent. Il est vrai qu'une partie de cette,somme est absorbée par la colonie libre qui ne fait pas ses frais. Je reviendrai sur ce calcul en réunissant les deux colonies. Quant aux résuItats moraux, ils m'ont paru moins mauvais que l'OD ne l'imagine. Le contact de tant de sujets sans moralité est dangereux pour ceux qui ne sont pas encore corrompus, mais ce contact aura toujours lieu dans un dépòt de mendicité quelconque, et ici où les hommes sont assujettis à un travail continuel et fatigant, il a moins d'inconvéniens qu'ailleurs. E n outre, ie crois que ce dépòt sert jusqu'à un certain point à empecher la mendicité, en fesant peur aux pauvres valides. Il est admirablement bien situé pour cela. Son éloignement de tout lieu habité, la stérilité, la nudité du sol qui l'entoure en font un obiet de terreur que l'imagination augmente à plaisir. Malgré cela, i' ai entendu dire que le nombre des mendians avait augmenté depuis la Révolution. Le directeur, Mr Michaels, est un ancien agriculteur qui me paraìt pos séder assez de bon sens pour diriger l'établissement qui lui est confié. Sans avoir l'esprit suffisant pour entreprendre du nouveau et lancer la Société dans un champ vaste et périlleux. C'est l'homme qu'il faut. Cependant ce n'aurait été iamais celui que l'on aurait choisi, si à la révolution il ne se fùt trouvé placé dans la colonie en sous-ordre, et s'il n'eùt été le seuI employé'03 belge. Le hasard a servi la Société bien mieux qu'elle ne l'a fait elle-meme. 322 Colonie libre. 55 familles et 260 individus. À l'exception de quatre familles, toutes les autres travaillent pour le compte de la compagnie. Depuis cinq ans on ne reçoit plus de nouveaux colons, au contraire on s'est défait de tous ceux dont on avait à se plaindre. Ainsi le but primitif est tout à fait manqué non seulement dans ses moyens d'exécution, puisqu'il n'y a plus de colons libres, mais surtout dans son but, qui était la régé[nélration par le travail des individus tombés dans la misère. Du moment qu' on ne veut plus dans la colonie que de bons sujets, le but philantropique [sic] dis paraìt, ce n'est plus qu'une spéculation agricole. Telle qu'elle est, la colonie libre est dans un état assez satisfaisant. Un assez grand nombre de bonniers ont été défrichés et sont d'un bon rap port. Les colons travaillent comme des journaliers; ils reçoivent un salaire proportionnel à leur ouvrage, et ils se pourvoient de ce dont ils ont besoin, soit dans les cantines de la Société, soit dans les villages environnants. Ils ont tous un iardin d'un tiers de bonnier, dans lequel ils cultivent des légu mes et souvent meme des céréales ordinaires. Le directeur m'a assuré qu'il ne se commet presque pas de crimes dans la colonie, et qu'il n'y a que de très rares désordres. D'après la manière dont la chose est réglée, cela paraìt assez probable. Les maisons des colons sont propres, spacieuses et bien arrangées. Ils ont tous une étable, mais il n'y en a que bien peu qui aient eu asseZ d'économies pour etre dans le 323 Anno Diari di Cavour 1835·1837 un vieux chàteau, appartenant autrefois aux princes de SalmI05, a été trans: formé en dépiìt de mendicité. Le Gouvernement français voulait en faire un vaste édifice capable de contenir 750 personnes, et à cet effet il avait fait entreprendre de gran· des bàtisses, qui devaient former avec l'ancien corps de logis une vaste cour septagone [sic]. La moitié seule a été achevée. La restauration est venue interrompre les travaux, qui n' ont pas été continués depuis106. L'établissement sert maintenant de dépiìt pour la province d'Anvers. 250 individus y sont renfermés. On pourrait facilement y faire tenir 100 personnes de plus. En 1 8 1 9 on eut l'heureuse idée d'employer les pauvres du dépiìt à l'exploitation d'une ferme attenante à l'établissement. On com mença par 50 bonniers de bonnes terres depuis longtems en culture. L'expé· rÌence réussissant, on acheta des terres incultes qu' on tit successivement défricher. Aujourd'hui les terres en plein rapport s'élèvent à plus de 100 bonniers, et pour cela il n'a fallu aucune dépense extraordinaire, aucun emprunt, aucun subside ni du Gouvernement, ni des personnes charita bleso Les terres que nous avons traversées nous ont paru extrement [sic] bien cultivées, les récoltes étaient magnifiques, et surpassaient peut-etre en beauté celles des champs avoisinants. Le régime disciplinaire du dépiìt est le meme à peu près que celui des autres établissemens de ce geme. Les hommes et les femmes occupent deux corps de bàtiment séparés; i1s n'ont jamais de communication ensemble. Pas meme le dimanche aux heures de récréation. Les individus d'un sexe restent dans leur dortoir, tandis que ceux de l'autre se promènent dans la cour. Le régime alimentaire est le meme qu'ailleurs. Il y a une cantine. Le travai! est rigoureusement exigé de tous les individus valides. Ils com· mencent à travailler le matin à 4 heures et i1s continuent jusqu'à la nuit. Il n'y a en moyenne que le tiers à peu près qui soient en état de travailler. Le reste se compose d'invalides, de vieillards et d'un grand nombre d'enfants. La dépense s'élève à 0,32 centimes par jour pour chaque invididu; c'est de meme que dans les dépiìts de Bruges et de Bruxelles, où l'on travaille pour la fabrique. Mais dans ceux-ci le capitai ne s'augmente jamais, tandis que chaque année à Hoostraten de nouvelles terres sont mises en culture, et les fonds de l'établissement s'augmentent considérablement. En effet, depuis 15 ans, 50 bonniers de terre ont été mis en culture; en [nl estimant le bonnier qu'à 2.000, ce qui est au-dessous de sa valeur moyenne dans le pays, i! en résulterait que l'établissement a gagné une somme de 100.000, qu'il faut rabattre des dépenses pendant ces 15 années. Là, comme partout ailleurs, il y a un grand luxe d'employés. Gouver· neur, sous-gouverneur, surveillans, etc., etc. Un détachement d'infanterie 324 325 cas d'en profiter, en élevant du bétail pour leur compte. J'ai vu un veau chez un ouvrier qu'on m'a dit l'tre le plus industrieux de la colonie. Il aurait pu avoir une ferme à exploiter pour son compte, mais il a préféré rester journalier. Une maison est consacrée à des orphelins que la Société élève moyen nant une faible rétribution. I1s m' ont paru en fort bon état. Les terres de la colonie Iibre sont en meilleur état que celles de la colonie forcée. Le pro duit est presque en entier consommé par cette dernière. Il y a un ehape lain, un maÌtre d'école et un chirurgien attachés à la colonie. Les deux colonies forment une population de 500 individus, que la compagnie se charge de nourrir, d'habiller et de loger. Pour cela elle reçoit: du Gouvernement des souscriptions pour 14 orphelins Total 73.000 7.000 2.000 82.000 Cela fait 162 frs par individui ! ! Malgré cet énorme subside, c'est à peine si ses recettes balancent ses dépenses; elle ne peut pas consacrer un liard à l'intérèt de la dette qu'elle a contractée pour l'établissement de la colo nie et qui s'élève à 2.000.000. Si on tenait compte de l'intéret de cette somme seulement au 4% , il faudrait ajouter 80 mille aux frais de la Société, et / on aurait alors qu� chaque individu coute à ce pays 320 frs plus qu'i1 ne gagne. Si l'on consi dère maintenant que dans la population totale il y a un nombre considéra ble d' enfans dont les frais d'entretien sont moindres, on sera effrayé du résultat de cette entreprise. L'avenir financier de la Société peut s'améliorer gràce à une heureuse idée du directeur actuel; idée tout à fait en dehors du but qu'elle se propo sait. Il a pensé de semer un grand nombre de bonniers en sapin; la surveil lance était facile au milieu de la colonie; les frais ont été minimes et les sapins viennent à merveille. Ce sera dans quelques années une source abon dante de revenu pour la Société. Mais, je le répète, c'est tout à fait en dehors de son pian de colonisation; ce n'est qu'une heureuse spéculation agricole. HoostratenI 04• Près de ce village, au milieu des champs bien cultivés Diari di Cavour Anno 1 835-1837 séjourne dans le dépot pour aider au maintien de l' ordre. Le gouverneur croit cette précaution nécessaire, cependant elle n'existe nulle part ailleurs. Le gouverneur nous a dit que, généralement parlant, les individus ne se détérioraient pas pendant leur séjour dans le dépot. Les travaux conti nuels auxquels ils sont assujettis, ainsi que la surveillance dont ils sont l' objet, rendent ce résultat possible, si ce n'est probable'07. Comptes courants de jeux Crédits, 15 décembre [1835]'2°: Gustave, whist, Obres121 Larissè122, id., BaroI123 Carrù124 , goffo, Rorà Villette125, écarté, Rorà [13 o 14 luglioJ1Os De Verviers à Anvers, 3 frs les 100 kilos, c'est-à-dire 0,30 le rub'O'. [15 luglio]'lO Aix-La-Chapelle. En vente chez le principal libraire les Trois Nouvel !es piémontaises'l 1 , et une magnifique traduction en allemand par Jeroni 20 décembre: Je me suis ac[quitté] avec tout le monde. 15 janvier [1836J12 6, dettes: Gus[tave], whist mus Muller des ceuvres complètes de Silvio Pellico"2 34,50 Bilan au 15 janvier 1 836 IV [Annotazioni relative al viaggio in Belgio]"3 Tircher, tue de l'Étuve, derrière l'Hotel de Ville. Annuaire statistique, par Quétélet"4• Saint-Jean, église115. Un bonnier est égal à 99 ares et 3 milliares"6• V À mon retour de Paris, au mois d'aout 1835, j'avais les dettes suivantes: à Mr Buonamico"8 au meme, à une échéance diverse à Garda à Gustave à Sainte-Rose à Passera1l9 à papa, en compte-courant 3.255 1 . 785 860 2 . 700 3.000 1 .000 1 . 000 total 13 .600 600 total passif 1 3 . 000 Modana me devait Dettes: Garda Gustave Sainte-Rose Passera Modana [Piemonte] 1 17 326 40,00 7,00 5,00 66,00 500 2.500 3.000 2.500 1.500 10.000 1.000 papa total 1 1.000 Bilan au 15 février Gustave Sainte-Rose Garda Modana Passera papa 4.000 3.000 500 1.500 2.500 1.000 12.500 327 Diari di Cavour Anno 1 835-1837 Bilan au 4 décembre [1836J Fieno di Caltè Gustave Sainte-Rose Modana Passera Larissè Cassio 4.000 2.000 1.500 3 .000 700 1 .000 Ricettal2• Terzuolo con paglia Deduzione paglia Terzuolo puro Totale 1 15 tesel29 64. 1 16.1 48 48 163 12.200 Raccomandazione Bilan au 9 février 1837 À Gustave 4.000 2.000 3 .000 1 . 000 1 . 000 Sainte-Rose Passera Cassio Modana tota! 1 1 .000 Martinetti, caporale nella 7m, compagnia granatieri guardie, desidera essere guardia civica. 1 4 février [1836J13 0 Ceruti Michele, già nei minatori, ora mastro da muro. Desidera en trare nei minatori. Lavora in casa Fontana. Nativo di Canei!3 1, Asti. Età 29 anni. Bilan au 1 6 février À Gustave 3 .000 2.000 3.000 1 .000 1 . 000 Sainte-Rose Passera Cassio Modana tota! Un coussin élastique un Peerage boutons du comte Truch[sess] 10.000 2. 9. 10127 17. 1. 5. 4. 6.10 25,25 106 328 329 Diari di Cavour NOTE 1 Questa annotazione e quelle che seguono, fino alla prima delle due relative al 6 giugno (cfr. p. 314), sono contenute nelle pp. I-V dell' originale e sono edite in BERTI, pp. 163-164, 204-205 (in nota) e 209-210, con indicazioni sulla loro provenienza cosÌ poco chiare da suscitare l'errata impressio ne dell'esistenza di un terzo quaderno coevo a questo e a quello degli eredi Borani. 2 Con l'amico Pietro di Santarosa, Cavour era partito da Parigi per l'Inghilterra dopo un lungo soggiorno nella capitale francese, iniziato il 28 febbraio. Su questi mesi parigini non esistono diari cavouriani e le uniche notizie provengono dalla sua corrispondenza e dal diario dell'amico Santarosa (cfr. CAVOUR, Epistolario, I, pp. 181-208; BUTTINI, pp. 446-447). j Pochi giorni prima (5 maggio) era iniziato a Parigi davanti alla Camera dei pari il famoso pro cesso contro i repubblicani implicati nelle insurrezioni dell'aprile 1834. 4 François-Noe1 Babeuf, detto Gl'acchus (1760-1797), celebre rivoluzionario e agitatore france se, sostenitore di una dottrina politica fondata sull'egualitarismo e sull'abolizione della proprietà pri vata. Condannato a morte per la sua famosa congiura contro il Direttorio, si suicidò prima di salire al patibolo. 5 Di qui al termine dell'annotazione di questo giorno, già edito in libera versione italiana in BERTI, Conte Cavour, p. 223. 6 Marc-René de Voyer, marchese d'Argenson (1771- 1842), ufficiale nelle guerre rivoluziona rie, fu prefetto in epoca napoleonica (1809-181.3) e deputato dalla Restaurazione fino alla morte, im pegnato costantemente nella lotta per tutte le libertà civili. Dopo la Rivoluzione di luglio fu tra i capi della minoranza repubblicana e fu strenuo difensore degli «accusati d'aprile», per i quali costituì un comitato di difesa. Fu anche amico di Filippo Buonarroti, che accolse vecchio in casa sua, dopo un trentennio di proscrizione. Aveva sposato la vedova del principe Victor-Claude de Broglie, vittima del tribunale rivoluzionario nel 1794, e ne allevò il figlio, futuro ministro della Monarchia di luglio. Si tratta della cattedrale di Notre-Dame e dell'antichissima abbazia di Saint-Ouen, nella città di Rouen, l'una iniziata nel XIII secolo e l'altta nel XIV. Entrambe sono ricchissime di decorazioni e sono di grandissime proporzioni. In particolare la chiesa di Saint-Ouen, che colpì molto Cavour, misura 1.35 metri di lunghezza, 25 di larghezza e 33 di altezza, ed è illuminata da 125 finestre, molte delle quali ornate da vetrate di grande bellezza, conservate tuttora, nonostante i gravi danni bellici . 7 8 La lettera a Gustavo non ci è pervenuta, mentre quella a PauI-Émile Maurice è edita in CA VOUR, Epistolario, I, pp. 208-210. 9 L'annotazione sotto questa data congetturale è già edita in PISCIIEDDA-TALAMO, II, p. 529. La data, che si ricava dalla posizione dello scritto nel quaderno (pp. II�IV), subito dopo l'appunto dell ' l I maggio e immediatamente prima di quello del 30, può essere ulteriormente precisata, s e s i tiene conto in primo luogo che Cavour sbarcò a Portsmouth il 1.3 maggio e che quindi verosimilmente poté vedere la rivista solo da quella data, e in secondo luogo cbe Cavour - come risulta dal quaderno precedente - compì un'analisi completa proprio di quell'articolo sotto la data del 26 maggio (cfr. pp. 228-229). 10 Come precisano i curatori degli scritti cavouriani (dr. nota 9), si tratta dell'articolo VIII della rubrica 'English Charity' in «Tbe Quarterly Review", voI. LII, n. CVI, febbraio-aprile 1835, pp. 538-539. Le omissioni cavouriane sono riportate tra parentesi quadre. Anno 1 835-1837 14 La prigione di Cold-Bath Fields fu costruita all'inizio del secolo secondo i piani del filantro o Howard . La sua amministrazione fu però fortemente avversata dall'opinione pubblica, tanto da enir definita alla Camera dei Comuni <da Bastiglia inglese". L'unico giudizio di Cavour su di essa è contenuto nella lettera del giorno seguente al Maurice, già citata: «Cold-Bath-Fields prison est supé rieure à tout ce que j'ai vu en ce genre jusqu'au présent. Les Anglais parlent moins que �es autres na tions mais il font infinement davantage". Anche il Santarosa, che ne annotò le caratteristiche essen ' ziali, si espresse positivamente (BUTTINI, p. 467). Al govenatore della prigione Cavour fu presentato da una lettera del Magrath (cfr. p. 319). � 15 Nel più piccolo dei teatri di Londra, _costruito nel 1721 e aperto solo d'estate quando il Co vent Garden interrompeva le rappresentazioni, si inaugurava la rentrée dall'America del celebre attore Charles Kemble (1775-1854), con la commedia di Shakespeare Much ado about nothing. 16 Il ballo svoltosi in casa di Henry J. Hope raccolse circa ottocento invitati e la migliore nobil tà londinese. 17 L'edificio della corporazione dei farmacisti, risalente al secolo XVII, si trova tutt'oggi nei pressi del ponte Blackfriars. 1 8 Una visita all'arsenale e ai cantieri navali di Woolwich, sobborgo orientale di Londra sul Tamigi, era già stata tentata da Cavour i127 maggio, ma senza nulla vedere, perché privo di permesso (cfr. Dimio 1 835-1838, p. 230). 19 Questa annotazione si trova a p. 17 del manoscritto originale, dopo una lista di libri acq i � . _ stati e fu redatta verosimilmente durante la visita all'arsenale o al maSSimo poche ore dopo. E edlta in B�RTI, p. 210, dopo l'annotazione del 7 giugno, e quindi con una collocazione cronologica ar itra ria. Alcune considerazioni sull'arsenale sono anche nel diario del Santarosa sotto la data del 3 gmgno (cfr. BUTTINI, p. 468). � 20 Baia dell' Australia sulla costa orientale della Nuova Galles del Sud vicino a Sidney, scoperta nel 1770 dal capitano Cook e nella quale fu poi stabilita una colonia penale. 2 l Nome popolare del Christ's Hospital, in Newgate street, una delle più antiche fondazioni di Londra. Fondato da Edoardo VI, ospitava oltre mille bambini, orfani e poveri. Ne era governatore di diritto il Lord Mayor. 12 Nel vasto edificio di Somerset House (riva sinistra del Tamigi, ponte di Waterloo), sede di numerose istituzioni pubbliche, si trovavano gli uffici della Poor Laws Commission far England and Wales. 23 La Benevolent Societv of St. Patrick, in Stamford street, fondata nel 1784, organizzava scuole nella città e nella periferia di -Londra per l'educazione di bambini bisognosi d'origine irlandese. 24 La terrazza di Richmond, che domina il Tamigi, è nella periferia occidentale della città ed è tradizionale meta di passeggiata per i londinesi. 25 Epsom, località termale a 22 chilometri a sud est di Londra, era ed è rinomata per le corse . tenute nel suo ippodromo, tra cui il famosissimo Derby, il giorno di Pentecoste. La grande e ammata folla che le corse di Epsom attiravano fu paragonata enfaticamente e un po' bizzarramente dal Santa rosa nel suo diario al «sublimissimo e meraviglioso [spettacolo] della benedizione urbi et orbi sulla piaz za di San Pietro» (BUTTINI, p. 475). 1l Di questa visita al]' Ammiragliato, alla ricerca di un antico debito verso il prozio Gaspard 26 William Bingham Baring (1799-1864), figlio del banchiere Alexander (1774-1848), che nel 1834 fu ministro del Commercio nel primo Governo Peel. William, deputato ai Comuni dal 1826 al 1848, quando ereditò il titolo paterno e il seggio alla Camera dei Lords, ricoprì i?carichi minori nel . medesimo Gabinetto Pee! (1841-45), fu membro del consiglio privato e sostenne l goverru Aberdeen e Palmerston. Nel 1861 fu presidente della Società Geografica di Londra. de Sellon, già ricordato in precedenza (cfr . pp. 26 e 68, nota 128), Cavour scrisse il giorno seguente a Paul-Émile Maurice (cfr. CAVOUR, Epistolario, I, p. 211). 2 7 Era la piu antica e malfamata prigione londinese risalente all'XI secolo, adibita per moltissi mo tempo a rinchiudere i prigionieri di stato. Restaurata nel 1419 e ricostruita dopo l'incendio di Lon- 330 331 1 1 Cfr. nel diario precedente (pp. 241-244) la lunga annotazione sotto la medesima data. 12 Cfr. nel diario precedente (pp. 244-247) la lunga annotazione sotto la medesima data. Diari di Cavour Anno 1 835-1837 dra de1 1666, divenne famosa per la grande diffusione al suo interno e anche nei quartieri vicini di un morbo epidemico , detto febbre dei carcerati. Demolita nel 1770 per risanare il luogo, ricostruita poco dopo e devastata dalla furia popolare nel 1780, fu restaurata e rimaneggiata nelle forme attuali verso la fine del secolo e ospitò i peggiori criminali e i condannati a morte in attesa dell'esecuzione' 42 BERTI, p. 210; Suw. - Si tratta con ogni probabilità di una imprecisabile citazione dal gior nale «The Sum>. - Fondato nel 1792, il «Sun», di tendenze t01)', dopo un periodo piuttosto stentato, mutò di proprietà nel 1828 e si avviò a diventare un grande giornale d'informazione di notevole auto che si svolgeva in pubblico davanti ad una delle sue finestre. lS nati nel I St. Catherine's Docks erano allora i più moderni ed efficienti del porto eli Londra. Ternu 1828, sul sito di 1250 case precedentemente demolite, costarono circa due milioni di sterline e potevano accogliere nei loro bacini attraverso un canale a livello regolabile circa 1400 navi all'anno. 29 Il Waxworks Museum era sorto nel 1833 in Baker Street (sede odierna) ad opera di Mme Tussaud , che aveva già lavorato a Parigi al Cabinet de cire del Palais Royal. 30 Le annotazioni contenute sotto questa data, riguardanti tre case di lavoro e un manicomio, si trovano nel diritto del quaderno, alle pp. 18-21 e 24, e sviluppano i laconici appunti nella stessa data, redatti nel rovescio del quaderno, a p. V, e qui pubblicati immediatamente prima. La mancata 18-21 e 24) è solo apparente. Si tratta, infatti, con tutta evidenza di un errore di Cavour, che alla fine di p. 21 girò due anziché un foglio e di conseguenza lasciò in bianco le pp. 22 e 23, da lui però riempite in seguito - com'era continuità di redazione degli appunti nel diritto del quaderno (pp. sua abitudine - di appunti vari, indirizzi e calcoli. Delle workhouses Cavour si era occupato circa tre anni prima, redigendo il famoso Extrait du rapport, già citato (cfr. p. 204 e nota 11; PISCHEDDA TALAMo, I, pp. 473-500). } l Forse abbreviazione di saturday, che era appunto il giorno in cui scriveva l'annotazione. 32 La wodehouse di Covent Garden apparteneva alla circoscrizione della parrocchia di St. PauI. Nell'archivio di Santena si conserva un opuscolo del 1831 che Cavour si era procurato a Londra in quel tempo e che riguardava alcune proposte avanzate sulla sua riforma. H Allude probabilmente alle nuove disposizioni emanate nel 1834 dal Poor Law Amendement Act, scaturito dall'inchiesta sull'amministrazione della carità pubblica, di cui si occupò Cavour nel suo Extrait du rapport citato. 34 Tutta l'annotazione sulla workhouse di St. Pancras (questo capoverso e il seguente) è omessa in BERTI, p. 211. La workhouse della parrocchia di San Pancrazio era sita nella vecchia King's road, dove si trova attualmente il St. Pancras Hospital. 35 Annotazione omessa in BERTI, p. 211. 36 È l'Insane Asylum, nominato sopra nell'annotazione breve del medesimo 6 giugno. 3 7 Forse è Charles Mott, membro della Commissione per la Poor Law e autore del Repol1 D ..] (rom the Poor Law Commissioners for England and Wales [..] relative to cel1ain statements concerning the {. . .] management of the Work-house at Eye D.,] Suffolk, London, 1838. 38 pour lesquels scritto sul rigo sopra a dont cancellato. }9 Annotazione contenuta nel rovescio del quaderno, p. V. 40 Frase omessa in BERTI, p. 210. - Forse si tratta di Édouard-Félix Mallet (1805-1856), av vocato, giudice (1837), uomo politico ginevrino (Conseil représentatif e Grand Conseil), noto soprat tutto per i suoi lavori di statistica e di storia, sulla popolazione di Ginevra e sulla casa Savoia. Fu membro della Società di storia e di archeologia della sua città, della Statistical Society di Londra e dell'Accademia delle Scienze di Torino. 4 1 La data si ricava con relativa sicurezza dalla posizione dell'appunto nel quaderno. Esso infat ti si trova nel rovescio del quaderno, all'inizio della pago VI, senza altre annotazioni susseguenti. Poi ché, per questo, si trova dopo l'annotazione deI 7 giugno, che chiude la pago V e precede l'annotazione che apre la p. VII, sicuramente ascrivibile al I o luglio, pare verosimile assegnare questi due limiti cronologici, anche se il ben noto disordine cavouriano nel prendere appunti lascia qualche dubbio in merito. 332 revolezza. Liberale con inclinazioni radicali e anche socialiste, si distinse per la tempestività e l'abbon danza delle informazioni riportate. 43 La data si ricava dal diario del Santarosa, in cui si legge che il 10 di luglio i due amici si recarono a Brighton e tornarono «quindi a Londra l'indomani» 2 luglio. Nello stesso giorno, alle 8 di sera, partirono poi per Dover, dove però non si fermarono, perché, giunti al porto il 3 mattina alle ore 7, ebbero appena il tempo di salire sul battello per Ostenda (BUTTINI, p. 490). Pertanto si può supporre che l'annotazione del nome dei due alberghi, redatta a p. VII dell'originale, sia stata scritta prima della partenza o anche durante il viaggio, tra il 30 giugno e il 2 luglio. 44 Dopo il 7 giugno (ultima annotazione londinese di Cavour) e prima di abbandonare definiti vamente il suolo inglese il 3 luglio, i due mmci compirono ancora numerosi viaggi e visite a città e istituzioni inglesi, ricostruibili unicamente dal diario del Santarosa, cui si rimanda per i particolari (BUTTINI, pp. 476-491). Tra il 10 e il 16 visitarono Windsor, Oxford, Birmingham e il Galles, con sosta a Shrewsbury e nella città di mare di Bangor. Di lì raggiunsero Liverpool, dove dal 16 al 19 videro il porto, il penitenziario, la workhouse e una grande fabbrica per il ferro e le macchine a vapore. Dal 20 al 22 furono a Manchester, raggiunta in treno, e visitarono varie manifatture tessili e meccani che, le case degli operai, la workhouse. Toccata Nottingham, visitarono l'università di Cambridge e il 26 furono nuovamente a Londra, da cui partirono infine - come sappiamo - il 2 luglio per Dover. 45 Gli appunti raccolti sotto questo titolo sono contenuti nelle pp. del manoscritto originale e furono omessi dal Berti. 1-17, 22-23, 25-26 e 28-29 46 William George Spencer Cavendish, sesto duca di Devonshire lord ciambellano durante il Governo Grey (1790-1858), di tendenze whig, (1830-34), fu tra i sostenitori del Refonn bi!!. 47 Presso la banca Heath e Furst, nella City di Londra, Cavour si faceva spedire le lettere della Giustiniani (cfr. AVETTA, pp. 230-240). Gli Heath, imparentati con i De La Riie (cfr. Diario 1834, nota 219) per mezzo di]ohn Benjamin, tennero per lunghissimo tempo il consolato generale di Sarde gna a Londra. 48 Quasi sicuramente il ]ean-Louis già incontrato (cfr. p. 49 Forse Alexander Douglas, duca di Harnilton 229, nota 72). (1767-1852), o suo figlio William Alexander (1811-1863). 50 Edmund Boyle, conte di Cork e di Orrery (1767-1856), generale e pari d'Irlanda. 5 1 L'iniziale H. posta da Cavour davanti al cognome Senior è evidentemente errata, essendo il suo nome William. L'opera indicata è Two Lectures on Population, delivered before the University oj Oxford in Baster Tel'm, 1828. To which is added a correspondence between the autor and the Rev. T. R. Malthus, London, 1829. L'anno 1831, indicato dal Cavour, si riferisce probabilmente a qualche ristampa; nella sua breve opera il Senior poneva dei limiti alla teoria maltusiana dell' accrescimento della popolazione, limiti che Cavour ricordò nel suo saggio sull'Irlanda del 1844, riprendendoli da que· sta e da altre opere del Senior (cfr. PISCHEDDA-TALA:M:O, II, p. 779). 52 Questo e i seguenti appunti su scuole e prigioni di Londra furono ricavati con trascrizione di passi o fedele parafrasi della già ricordata guida di Londra di Samuel Leigh, New Picture ofLondon, 1830 (oppure dalla riedizione del 1834), pp. 242-274, capitolo VII, 'Public charities, State af educa tion, Endowed schools'. Dalla stessa fonte Cavour aveva attinto con ogni probabilità anche i giudizi sul sistema giuridico inglese (cfr. p. 234, nota 92). La posizione neI quaderno degli appunti scritti a penna, alle pp. 4-5, e subito dopo l'elenco di indirizzi redatti invece a matita li qualifica come un pro memoria di istituti londinesi rimarchevoli, piuttosto che un elenco di luoghi visitati, e quindi lascia supporre che la redazione sia avvenuta con calma a tavolino, poco prima di partire per Londra, o, al massimo, nei primi giorni di permanenza. 333 Diari di Cavour Anno 1 835-1837 Intorno al 1835 esistevano in Londra 35 scuole gratuite con dotazioni o rendite perpetue ' · altre 17 erano nservate 4 mila sco1ano . ai bambini poveri e agli orfam. che accoglievano c1tca . Le par-' . pOI. 237 scuole, sostenute da sottoscrizioni volontarie nelle guali tro_ taCCh·le anglicane orgamzzavano ' vavano posto da lO a 12 mila bambini. 68 George Birkebeck (1776-18 41), medico e filantropo, insegnante di filosofia naturale a Gla Institution per l'istruzione tecnica popolare. Trasferitosi a Lon sgOW, vi aprì neI 1800 la Mecharucs' , nel 1824 fondò la London Mechanics' Institution (cui accenna medicina la vi esercitar a dra nel 1805 Bentham, Wilkie e Cobbett. L'istituzione - chiamata poi Bir da Cavour subito dopo), incoraggiato successo e visse di vita propria fino al 1920, quando fu assorbi grande incontrò on Instituti ck kebe ra. Lond di ta dall'università 69 Ossia: Pellow of the Royal Sodety . a di diverse società e noto editore di opere giuridiche, 70 John Tidd Pratt (1797-18 70), archivist Cavour faceva riferimento quasi sicuramente poveri. sui ne pubblicò molti testi relativi alla legislazio ent and better admil1istration 01 the laws relating to the Amendem the far act Tbe zione: pubblica a questa due edizioni sono del 1834). ìVa/es, London, Fellowes, senza data (ma le prime 5, . , 54 Robert .A.g onby Slaney (17 :2�1862), deputato alla Camera dei Comuni dal 1832 al 1835' dedIco la sua attlvlta soprattutto a mlgliorare le condizioni dei poveri. � . 55 La piccola parrocchia di Cholesbury, nella quale il rapido e consistente aumepto d-na tassa . . per 1 po\'en costnnse propnetan terrieri ad abbandonare la campagna fu ricord"to ull meSl pnma " " pO�L' . ' da Cavour nel suo Exttalt du tapport s�la t�ssa ei poveri in Inghilterra, come «jusqu'ici un exemple . , generale se non veniva abbandonato il sistema UnIquel>, ma che poteva entro breve divemre pm in atto (cfr . PrscHEDDA-TALAMO, I, p. 488), l . . . . . • � ... 56 Cavour trasse anch� qu�sti ap�unti su�le p�igioni londinesi dalla guida del Leigh, pp. 71-75, . nproducendone fedelmente l ordme e m alcum caSI anche il testo (cfr. nota 52) . H Nel testo del Leigh: dord major». 58 Recte: Cold-Bath Pields. 60 Recte: Wat l . - Richard Wate1y (1787-1863), arcivescovo di Dublino dal 1831, aveva in�! . segnato economIa polltlca a Oxford come successore del Senior nel 1829, distinguendosi peda grande . ca�acr't'a d'l d'IVUlgare III modo facile le nozioni scientifiche. L'opera meglio riuscita sotto questo aspet. to e quella cItata da Cavour: Easy lessons on money matters; 101' the use 01young people, Londra, 1833. • �1 prIgIonr � �rilliam Crawford O?88-1847), e�a st to inviato negli Stati Uniti nel 1833 per studiare le �l quel paese. La relazlOne del suo vlagglO� aveva il seguente titolo: Report on the penitentimies 01the Umted States, adl"essed to His Majesty's pJ"incipal secretmy 01statelor the home departement. Orde red y the house 01 Commons, to be plinted. 1 1 august 1834, London, 1834. Quest'opera gli valse la . . 62 nonuna a Ispettore delle prigioni d'Inghilterra e di Scozia. � Si riferi�ce a 'oper� dell'avvocato londinese Maurice Swabey, A practical explanation 01 the . dutzes ojpansh offzcers zn electzng, guardiansjor unions 01pmishes and places under the Poor Law Amende ment Act, and o the duties 01guardians when elected, London, 1835. La stessa opera è annotata nuova . . avantI. mente poco pru ! � � 63 John �es ie, studioso el pauperismo, aveva da poco pubblicato l'opuscolo A practical illu • . st� atlO� 01the prtnczples upon whzch the Poor Law Amendement Act isjout1ded, as exhibited in the admi e�rge, Hannovel" Square, 101" the year ending Lad}' day ntstratlO� 01 th POOI" rates n the Parish 01 5t : � f C: 1 835. DI quest opuscolo SI ebbero molte edIzrom nel medesimo anno 1835. 64 La Philanthro ic Sodety for the prevention of crimes, fondata nel 1788, ospitava allora cir p ca duecento adolescentI e ne curava l'istruzione professionale in mestieri artigianali. .65 Questo n m , aggiunto a matita nello spazio tra le righe in cui sono menzionati i due ospizi, • � : • SI n etlSce fo:se ali attIvo e intraprendente filantropo Joshua Waston ( 1771-1855), già tesoriere della Nat: onal Socret? e de!la Clergy Orphan SchooI. L'ospizio per sordomuti qui ricordato fu fondato neI . 180 I sotto la spnta dIJohn Townsend e ospitava allora circa duecento bambini'' l'asilo delle orfane11e, creato neI 1758, accoglieva bambine dai nove ai dodici anni. � 66 67 . . All'opera è premesso uno scritto del Senior fi"on; the Centrai Board to Assi 71 Il titolo prosegue: \Vhith al1 appendi>: containing l11structions 1833. n, Londo rs, issione stants Cormn j2 59 Potrebb trattar i di �chard Jones (1790-1855), curato di Brasted nel Kent, nominato nel . ; � . . College di Londra. Nel 1835 succedette al Malthus nella 1833 prof�ssore d e �onon:l1 � polltl�a al Kmg's . erano cattedra dI economIa politlca e dI storia dell'East India College di Haileybury. Le sue teone in opposizione a quelle del Ricardo. . POOl", in England and L'ospedale di Westminster fu fondato nel 1719 e fu ristrutturato nel 1830. Thomas Hewitt Key (1799-1875), filologo inglese, dapprima professore di matematica nell'uruversità della Virginia negli Stati Uniti (1824), poi professore di latino nell'università di L dr (1828), autore di una grammatica latina di nuova concezione e di un grande dizionario latino-in ese ;� 334 � Pro/.o'ision 101" the Poor and 01 the Il titolo originale dell'opera del Senior è: Statenzent 01 the ble POI"tion oj America and EUl"Ope. Being the Prefact Condition oj the labouring Classes in a considera the Appendix fa tbe Poor Law Report, London, 1835. lo the foreign Comm1mications contail/ed in e di molte 73 Jobn Meadows White (1799?-1863), noto 'parliamentary solicitor' e attivo sostenitor nts al/ ObstructioJl era autore di Parochial Settleme riforme sodali e giuridiche (specialmente sui poveri), to Poor Law Relonn London, 1835 . and TValcs, pubblicato ogni 74 Era l'Annua! Report ol the Poo" Law Commissionersfor England Esso rappresentava la relazione ufficiale anno tra i1 1835 e il 1848, a cura del Parlamento inglese. e SiI' Edwin Chadwich. della commissione di cui era segretario e animator nel 1827 la pubblicazione del Peerage oj tbc Eri· iniziato aveva ) 756-1839 (1 Lodge ;5 Edmund zione continuò ad usdre con titoli leggermente pubblica La tisb Empire, annuario della nobiltà inglese. diversi fino al 1912. Abstract 01 tbe Ac 76 Probabilmente si tratta dell'opuscolo Athenaeum. Annual RepOit. General 1824 e di cui par· nel fondato , londinee club celebre Il 834. 1 r Decembe cOlil/fslrom ls1 J0I1Udl}', to 31,t ente Ruks annualm anche va pubblica sgg.), lò anche il Santarosa nel suo diario (cfr. BUrrINI, pp. 458 and Regulations. ìVestminste!" Hospital Reports. Per le relazioni annuali del noto ospedale londinese dr. The . 1885 , London editet by R.B. Bonkin, C. Macnamara, on 01 wealtb, and 78 L'opera di Richard Jones, citato poco sopra, era: An Essay on the distributi ]. Murray, 1831. on [he sources 01 taxation, part I, Rent, London, di uno dei numerosissimi documenti pubblicati ;9 Impossibile da identificare . Deve trattarsi k. Chadwic il o segretari era cui dalla commissione di liberale, sostenitore della riforma della 80 Forse Sir Peter Payne (1763-18 43), politico inglese zione femminile. dell'istru e schiavitù legislazione sui cereali, dell'abolizione della dal 1798 al 1831, autore nel 1817 Comuni ai deputato 45), 8 1 William Sturges Bourne (1769-18 prese il suo nome, come ricordò Cavour nel che poveri, dei quella a ento emendam di legge una di 479). suo Extrait du rapport cito (PISCHEDDA-TALAMO, I, p. 82 Cfr. p. 228, nota 64. ;7 83 moml, social and phisical condi P. GASKELL, The M.anulacturing Population 01 Eng!and, its steam machinery; with an examinatiotl 01 inlant tions, and the changes which have misen fi"om the use oj 1833. , Cradock and Baldwin , London labour, 84 sparse, presenti a p.22 dell'oriSi omettono tre brevi appunti incomprensibili e alcune cifre ginale. 335 Anno 1 835-1837 Diari di Cavour 85 Era il British Almanac, cui seguiva il Companion to the Almanac or Year-book ojgeneraI in/or mation, edito dalla Society for the Diffusion of UsefuI Knowledge, a partire dal 1824 fino al 1914. 86 Charles Knight (1791-1863), editore a Windsor e poi a Londra, curò per lungo tempo la pubblicazione dell'almanacco e promosse con fortunate iniziative (come la rivista «Penny Magazine») la diffusione della stampa popolare. 87 Questa e le seguenti otto annotazioni costituiscono un elenco di persone da incontrare du rante il viaggio nella provincia inglese (7 giugno-2 luglio), accompagnate verosimilmente dall'indica zione dell'autore delle lettere di presentazione. il Santarosa annotò infatti nel suo diario: <<Cambridge: L . .] poi portammo una lettera a certo Mter Romil)'» (BUTITNI, p. 489). sostanziali - in Svizzera ad opera del in Francia e - con alcune modifiche . furono rl'prese in Belgio, e forzate, esse SI �ropo�ev�n0 di edu�are e forn' d'1. U� libere in distinte ente Generalm zzi. Pestalo e nelle industrie accessorie ]a gloventu dlseredata' .ID gen�re .d e 1tta mestiere stabile in agricoltura detenuti (colonie forzate), e nello st�ss� t�mpo di. contrlbmre .all eco giovani i oppure libere), ie (colon incolte che ancora esist�vano. A glUdiZIO unarume esse raggIUnsero terre le nomia pubblica dissodando quello econonuco. generalmente lo scopo educativo, ma non � ; 96 BERTI, p. 212: femmes. 97 BERTI, p. 213'. introduire. 98 Dal 1816 il bonnier di Bruxelles equivaleva a un- ettaro. 99 BERTI, p. 213: des bétes. Joseph Chessborough Dyer (1780-1871), fu tra i fondatori della Mechanics' Institution deI Birkebeck (cfr. nota 68) e contribuÌ anche alla realizzazione della ferrovia tra Liverpool e Manchester. 100 BERTI, p. 213: 15. 89 Quasi sicuramente il Mr MelIy Prevost di cui scrisse Charles Martin a Cavour il 3 maggio 1840: <�e ne sais pas si vous connaissez Mr Meli)' Prevost. Mr Melly pourra vous procurer des rensei gnements sur la manière d'acheter que d'expedier à Genes des short-corns» (AC, Santena, busta Mar 101 BERTI, p. 213: miraculeuse. 102 il flOrino di Bruxelles equivaleva infatti a 2,1164 franchi. Dal 1832, però, il Belgio aveva 88 tin). 90 Joseph Romilly (1791-1864), cugino di Edward, fu archivista al Trinity College di Cambrid adottato il franco. 103 Omesso in BERTI, p. 214. 104 Recte: Hoogstraeten. _ Villaggio posto a 30 km. a nord-est di Anversa, nei pressi della fron ge da] 1832 al 186!. tiera olandese. Cotton Manulacture in Manchester, London, 1832, che aveva attirato l'attenzione dell'opinione pubbli «un cui ramo ca inglese sulle tristi condizioni degli operai di Manchester. L'autore, il dottor James Phillips Kay ShuttIeworth (1804-1877), uno dei più noti medici di Manchester e propugnatore dell'educazione po 228, nota 2). 106 I dépòts de mendicité, risalenti al XVI-XVII secolo e creati per arginare e reprimere la men 91 Si tratta del famoso The Moral and Physical condition 01 the Working Classes employed in the polare, ricevette Cavour e Santarosa e fornì loro notizie e informazioni statistiche - scriveva lo stesso Santarosa - sullo «stato materiale e morale delle infime classi d'Inghilterra» (BUTTINl, p. 482). Il Chiala, che era a conoscenza del passo del Santarosa pubblicato dal Saraceno, suppose che proprio le notizie fornite dal Kay avessero generato in Cavour la prima idea di uno studio sulle condizioni delle classi operaie (cfr. CHIALA, I, p. 20, n. 1; SARACENO, Vita del cav. Pietro Derossi di Santarosa, Torino, 1869, p. 93). 92 Come segnala anche il ROMEO, p. 506, nota 186, nella documentazione portata in Piemonte da Cavour, a Santena si conserva: Statement 01 Receipts and Disbursements 01 the Corporation oj Guar dians 01 the Poor oj the Eleven United Parishes oj the City oj Oxlotd (3 fascicoli, 1831-1834); Parish 01Liverpool. Repart 01 the Churchwardens and Select Vestry jor the year ending 25h March 1835, conte nente lo State oj the Liverpool Workhouse; The annual Report oj the Churchwardens and Overseers oj the Poor oj the Township 01 Manchester, ended the 25h March 1835, contenente lo State 01 the House. - Le due case di lavoro furono effettivamente «visitées en détail et avec le plus grand soin», come si legge nel saggio cavouriano incompiuto del maggio 1836 sul pauperismo. II regime cui erano sotto posti i ricoverati, «surtout les vieillards et les infirmes», era apparso ai due visitatori «bien supérieur 105 BERTI, p. 217: Solm (?). - Salm era una casa comitale tedesca, estintasi nel XVII s colo, � . _ annotò il Salvatorelli - ebbe diritti signorili a Hoogstratem) (CAVOUR, Dtarzo, p. � dicità, ricevettero notevole impulso negli ultimi anni dell'ancien régime e durante periodo napoleoni . co, in cui era stato stabilito di creare un dép6t in ogni dipartimento. La RestaurazlOne e la Monarchia � di luglio furono invece poco favorevoli ad essi. 107 II giorno dopo la visita al dép6t de mendicité, il 13 luglio, il diario del Santarosa c informa . che i due amici partirono da Anversa per Lovanio e Liegi, e il 14, passando per Vervler, glUnsero a Aix-Ia-Chapelle (cfr. BUTTINI, p. 496). 108 Omessa in BERTI. Dalla cronologia esposta nella nota precedente, questo appunto (che si tro· va a p. 24 dell'originale) non può che essere stato scritto il giorno 13 o 14 di luglio. 109 II rubbo piemontese equivaleva a 9,221995 chilogrammi. 110 L'annotazione è omessa in BERTI. - La conferma della data di questa annotazione (p. 24 dell'originale) viene dal diario deI Santarosa, al quale ris a che il 15 l�gli p�r .un contr� tempo . i due viaggiatori non poterono partIte da Acqmsgrana e perClO, «cOl. bagagli alI ufhcro della diligenza � . licenziati dall'albergo, L . .] senza libri», dovettero «dalle 5 del mattina, aspettare la tarda ora delle I. di sera». Tuttavia, «comprati alcuni libri e andati al colle che domina la città e la valle, all'ombra del � �: � � à ceIui des habitans de l'hospice de la vieillesse à Paris, qui passe cependant pour [un] des établisse ments les mieux administrés de l'Europe>> (PrscHEDDA-TALAMO, II, p. 456). pini sedemmo e leggemmo». La scoperta delle opere di Pellico dal libraio fu certamente dovuta a quel l'occasione. 93 Era la Manchester and Salford District Provident Society, fondata neI 1833 con lo scopo di promuovere «a cordial intercourse between the rich and the paor, for the purpose of assisting the industrious in establishing habits of prudence and economy}). Segretario della società era il già ricorda to dottor Kay. Nell'archivio di Santena vi sono le seguenti pubblicazioni: Manual ojthe L.,] Provident les), edito a beneficio dell'Ospedale de' Pazzarelli di Torino, contiene: S. FELUCQ, Eugilde d�lla Roc cia (già stampata in italiano nel 1834); C. BALBO, ImilCÙ1; P. DE BARM:ANTE, Sceur Marguente. Society (1833); Sketch oj the Design (1833); Casual reliej oj Mendicants (1835); le relazioni annuali dei III II volume Trois nouvelles piémontaises, Paris, Ladvocat, 1835 (altra edizione coeva a Bruxel 112 Si tratta di Sammtliche Werke in Einem Bande. Aus dem ltalienichen von K.L. Kannegiesser und Hieronymus MiJller. Mit Pellico's Bilduiss in Stahlstich, sch�a1 g:. 4, Zwicka�, 1835, Gebrude: Schu: _ 95 Site nei pressi di Anversa, città nella quale i due viaggiatori si trattennero dall'Il al 13 lu glio, le Colonie agricole avevano avuto origine in Olanda ad opera del generale Van den Bosch e poi . Da Aix-Ia-Chapelle l'itinerario per il ritorno a Tonno (rIcavato dal dIano e da appuntI sparsI del Santarosa) fu il seguente: 16 Iuglio, Colonia, Bonn; 17, Coblenza; 18, Magonza; 19, Worms, Man heim, Heildelberg; 20-22, Strasburgo; 23, Basilea; 24-25, Berna; 26, Lucerna; 27, San Gottardo; 28, . Bellinzona; 29, Arona; 30, Torino (cfr. BUTTINI, pp. 497-498 e 488, n. 1). Il IO agosto Cavour scnve va infatti da Torino alla Giustiniani: «Me voici arrivé» (CAVOUR, Epistolario, II, p. 50). 336 337 primi due anni; vari fogli di propaganda. mann . 94 Le annotazioni di questa sezione sono redatte a matita nelle pp. 30-46 dell'originale. Esse completano quelle deI quaderno precedente, del medesimo periodo (cfr. pp. 247-248). Diari di Cavour 113 I primi tre appunti raccolti sotto questo titolo si trovano a p. 23 del manoscritto original e e furono omessi dal Berti. 1 14 Lambert-Adolphe-]acques Quételet (1796-1874), matematico, astronomo e statistico belga, fu uno dei padri della statistica economico-sociale moderna d'Europa. Dal 1833 diresse la redazione dell'Annuaire de l'Observatoire royal de Bruxelles, distinto in due parti, una «(astronomique» e l'altra «statistique». 115 Potrebbe trattarsi della chiesa di St-Jean-Baptiste-au-Béguinage di Bruxelles, dipendente da una comunità di beghine fondata ne1 1250 e soppressa dalIa Rivoluzione francese. La chiesa, ricostrui ta nella seconda metà del XVII secolo, è uno dei massimi monumenti barocchi del Belgio. 116 L'equivalenza fu ricavata da Cavour per mezzo di alcuni calcoli, redatti a p. 29 dell'originale e qui non riportati. 11 7 Le annotazioni di questo periodo si trovano alle pp. 49-68 dell' originale e furono tutte omes se dal Berti. 11 8 Poco dopo, il 7 settembre 1835, a proposito di questo debito Cavour scriveva all' amico Do miziano Mola di Larissé: «je commence à m'inquiéter sur les moyens de payer Buonamico au mais de novembre; il me faudralt pour cela deux mille francs» (CAVOUR, Epistolario, I, p. 225). 1 19 Nicolò Passera, in quel momento era maggiore del Genio e professore all'Accademia milita re. In seguito giunse fino al grado di maggior generale del Genio (1848). 120 L'anno si ricava dalla successione cronologica delle annotazioni di questa rubrica del diario. 121 Probabilmente è l'abbreviazione di Obrescoff. - Alessandro d'Obrescoff fu inviato straor dinario e ministro plenipotenziario di Russia a Torino dal 1833 al 1838. Cavour lo incontrò poi a Pari gi nel 1842. 122 Domiziano Mola Boursier (1802-1863), conte di Larizzate (nell'uso Larissé), amico di Ca vour, era nella carriera della magistratura: referendario al Consiglio dei memoriali (1836), membro del Senato di Piemonte (1844), infine presidente di Corte d'Appello. 113 Carlo Tancredi FalIetti di Barolo, marchese (1782-1838), già ciambellano della corte napo leonica, decurione di Torino dopo la Restaurazione, più tardi sindaco (1826-27). Condivise con la mo glie Giulia le iniziative filantropiche e sociali, soprattutto neI campo dell'istruzione infantile e profes sionale. 124 Potrebbe trattarsi di Paolo Remigio Costa di Trinità e di Carrù (1807-1839), sposatosi l'an no seguente (29 agosto) con Costanza Luserna di Rorà (1819-1885), figlia di Maurizio, amico di casa Cavour. 125 Si tratta probabilmente del conte Théophile-Victor de Chevron-Villette (n. 1806), secondo scudiero di corte, ufficiale dei dragoni, addetto alle legazioni sarde di Svizzera, Baviera e Prussia, de putato al parlamento dalla I alla \T legislatura. 126 L'anno si ricava dalla successione cronologica delle annotazioni di questa rubrica del diario. 127 Questo conto, benché posto in una piccola sezione miscellanea di appunti piemontesi (nell'o riginale, pp. 67-68, precedute e seguite da pagine bianche, 56-66 e 69-81), potrebbe riguardare ancora il periodo lonrunese. Le tre colonne indicano verosimilmente le lire sterline, gli scellini e i penny. Le cifre che seguono il totale potrebbero rappresentare il ragguaglio in moneta piemontese. 128 Fieno di secondo taglio, dal piemontese riceta. 129 La tesa da fieno piemontese equivaleva a 5,041.3 metri cubi. 130 L'attribuzione al 1836 di questa nota è suggerita dal fatto che essa è redatta con la stessa penna usata per quella datata «15 janvier 1836». Bl Canelli, in piemontese. 338 DIARIO 1 83 7 - 1 83 8 (dicembre-febbraio) Piccolo quaderno di appunti (cm. 8x12,5), rilegato in pelle verde scuro, con por tamatite interno e fogli rigati orizzontalmente, costituito da 273 pagine, molte delle quali in bianco (17, 18, 21, 29-44, 46, 71- 78, 88, 91-212, 214, 21 8-225, 230-233, 235, 236, 241, 242, 256-273). Esso contiene istruzioni di Vittoria di Clennont-Tonnerre per il nipote Camillo (pp. 1-16, 19, 20, 22-28, 45), il diario di Cavour del viaggio in Francia, dalla partenza, il 1 6 dicembre 1 837, fino a l 2 7 febbraio 1 838 (pp. 4 7-70) e numerose annotazioni, promemoria e indirizzi} relativi per lo più al viaggio, in origi ne raccolti in rubriche separate e poi via via arricchiti e intercalati con nuovi appunti senza ordine. Di tutto il quaderno - conservato nell'Archivio di Santena sotto la col locazione di Quaderno V (già D 7; cfr. SILENGO, pp. XX, 12) - fu edita dal Berti solo la parte diaristica) sebbene con molte omissioni e trasformazioni arbitrarie (pp. 267-266), mentre le note della zia Vittoria e gli appunti vari di Cavourfurono omessi e perciò sono rimasti finora inediti, Per facilitare la lettura dì un quaderno così ricco di annotazioni, sono state formate undici sezioni, in gran parte rispecchianti quelle cavouriane: I. Istruzioni della zia Vittoria; II. Journal; III. Eredità Clennont-Tonnerre; IV. Commissioni a Parigi; V. Libri; VI. Notes des actes demandés par Mr Roque; VII. Acquisti di vino; VIII. Compte courant du jeu; IX. Varie; X. Observations; XI. Indi lizzi. Il diario del viaggio cavouriano, redatto a partire dall'inizio, il 1 6 dicembre 1 837, e interrotto il 27 febbraio 1 838, è completato dal quaderno successivo, in cui sono annotate in ordine cronologico le spese quotidiane sostenute dal 1 6 dicembrefino pres soché al termine del viaggio, il 4 giugno 1 838, quando da Losanna Cavour partì per Torino (cfr. p. 406). La datazione certa di questo viaggio è resa possibile dalle lettere contenute in CAVOUR, Epistolario, I, pp. 326-355, e dalla data autografa cavouriana dell'annotazione del io gennaio 1 838 del quaderno successivo (p. 381). I [Istruzioni della zia VittoriaF [ant. 16 dicembre 1837]2 Je prie Camille de vouloir bien donner à Jaudin' cent francs pour gratifica tion à l' occasion de son mariage . Il sera bien aimable de voir Mr Vaucher4, de 341 Diari di Cavour Anno 1837-1838 (dicembrejebbraio) lui dire que j'ai reçu son mémoire, que mon intention est de le solder dans l' année et qu'il m'oblige�a de ne pas insister sur un acompte ce mois-ci, attendu que je . sulS en mesure d arranger mes affaires et que cela ne sauroit tarder. pendant sa gestion. Camille voudra bien les noter sur son agenda et se faire ren dre compte des pièces qui les concernent, car il est probable que ma mémoire en !aisse échapper plus d'une. Si Cami lle peut retrouver le carton des affaires traitées par Mr Lainé et ses états de situation, il me feroit un sensible plaisir d'y relever tout ce qu'il trouvera de dettes de famille éteintes sous l'administration de Mr Lainé l l ; je ne me rap pelle gue celle de Mr Carey de Saint-Paul. Et cependant, je suis certaine que le- produit du premier bail avec Mr Pala tieu, qui a été de 6 ans à 40 mille francs par an, a été uniquement employé à satis faire des créanciers anciens tels que Mr de l'Estrade, le prince et le cardinal, etc. etc. Je demande ce petit travai! à l'obligeance de mon cher Camille. Il n'est d' aucune nécessité aux affaires actuelles, mais il prouveroit que mon cher Aynard a toujours et constamment été tourmenté par ses dettes, et qu'il a fait tous les sacrifices pour les éteindre, sans en avoir jamais fait une seule pour sa propre satis faction. L e seuI plaisir qu'il se soit permis a été l'acquisition du Boccage, à laquelle j'ai contribué par des capitaux à moi, par la vente d'une maison que je possédois à Genève, et par le résultat de la vente de la terre de la Verrie, qu'il avoit héritée de sa première femme12. Il y a ajouté les économÌes de 5 à 6 ans de ses revenus, et l'obligation d'acheter la moitié du domaine de Roybon de Mr de La Tourette, l'a forcé à retarder le payement complet du Boccage. Mr Richatd5 a traité pour Mr de Tonnerre les affaires suivantes: l ° . Les comptes de tutelle de Mr de Bourbon-Busset. Il y a été appelé par le conseil du marquis de Tonnerre et à l' insçu du duc de Tonnerre. Il a eu entre ses mains de nombreux papiers, la correspondance de l' abbé le Cointe avec le duc de Tonnerre, etc. etc. TI doit avoir de nombreuses lettres à cette occasion, du duc et de la duchesse de Tonnerre. 2°. Il a traité la transaction entre le duc de Tonnerre et ses ondes, le cardi nal et le princé, à l'occasion des indemnités; et plus tard il a suivi les affaires relatives à la succession de Mr le cardinal. 3 0. Il a traité avec Mr de La Tourette toutes les affaires qui ont eu lieu rela tivement au domaine de Roybon7. Il en est résulté une correspondance entre Mr de La Tourette et le duc de Tonnerre que Mr Richard a toujours assuré etre impor tante, et tellement qu'il a fait faire au duc de Tonnerre des sacrifices pour se la faire restituer par ledit marquis de la Tourette. Mr Richard a reçu ces lettres en dépòt. Billet que i'offre à Mr Richard 4 0. Il a traité toutes les affaires de la succession Civrac. 5 ° . Il a traité avec plusieurs créanciers du marquis de Tonnerre et du duc de Tonnerre, père et grand-père du duc Aynard de Tonnerre8j entre autres, Mr de Vaux-Serre, Mr Nicole, et en dernier lieu Mrs d'Henchel. 7 ° . Il a traité quelques affaires avec Mr F alatieux ' entre autres celle du traitement de l'agent, dans laquelle l' arbitre la Croix-P ainville cond mna Mr Falatieu9 ; � Mr Richard, appelé par un billet (gu'i! a conservé) de Mr de Bourbon-Busset pour réviser ses comptes de tutelle, a o péré un travail qu'il estime [. . .]13. Le code civiI charge expressément le pupille de tous les frais du compte de tutelle; d'ail leurs Mr Richard a été appelé par le vicomte de Bourbon-Busset à l'insçu du tuteur, le due de Clermont-Tonnerre, dont il étoit entièrement inconnu. Cependant, le vicomte de Bourbon-Busset se refuse à payer cette somme. Ce refus, que la loi ne permettroit pas, paroissant à la duchesse de Tonnerre une injustice à l'é gard de Mr Richard, voulant éviter à Mr de Bourbon-Busset les discussions toujours Hcheuses que Mr Richard aureit le droit de porter devant les tribunaux, et qui se termineroient sans nul doute par la condamnation du vicomte de Bourbon-Busset, la duchesse de Tonnerre, ne pouvant oublier l'attachement que son mari portoit à son pupille le vicomte de Bourbon-Busset, et voulant lui en donner une dernière preuve, s'impose le sacrifice de payer à M r Richard l a susdite somme dans l' espace de dix ans, ou beaucoup moins, si ses affaires le lui permettent, si Mr de Bourbon Busset, mieux éclairé sur sa véritable position, ne consent pas à acquitter la dette susdite contractée envers Mr Richard. Camille m'obligera de jetter un coup d'oei! sur les cartons d'aHaires gu'i! a envoyés cet été au Boccage, afin de s'assurer s'il y trouve la correspondance d e l'abbé le Cointe e t les lettres d u duc de Tonnerre à Mr de Tourette. Je prie aussi Caillllle de réclamer de Mr Richard tous les billets de Mr de Tonnerre et de moi qu'il peut avoir conservés. l'ai une idée confuse que Mr Richard m'a dit avo restitué à Mr de Tonnerre les susdites correspondances, mais je n'en ai aucune preuve, et si Camille ne les trouve ni dans les cartons du Boccage ni dans ceux restés à Paris, c'est Mr Richard qui les possèd e encore. Dans tous les cas' comme il pourroit en conserver quelque trace, il est bon de lui faire déc1arer à ce sujet (qu'il a fidèlement et consciencieusement)1° tout restitué [sicJ. Camille vou ra bien examiner les trois comptes de Mr Richard. Il y trou vera sans doute, bl en exactement relatées, toutes les affaires dont il s'est occupé Consulter Mr le Roux et Mr Parquin sur ce billet. Mr Parquin pourroit peut etre convaincre Mr de Bourbon�Busset de la haute convenance qu'il y auroit pour lui à acquitter sa dette. 342 343 k � Diari di Cavour Anno 1837-1838 (dicembrejebbraioJ Projet de remboursement une brosse à dents et une brosse pour les ongles; 2 sachets d'odeur dite «au bouquet», chez Houbigan parfumeur, rue du Faubourg Saint-Honoré (Camille aura la bonté de les prendre lui-mème); 6 pots de pate d'amande au bouquet, chez la Brière, rue du Bacq; 2 ou 3 paquets de plumes taillées et une douzaine de batons de cire à cacheter Mr Cournault Davrecourt Vial Bard (il a renouvelé) Gautier Échu en ianvier 1838 Vial, échu 6.000 12.000 8.000 15.000 7.000 échu échu échu échu échu noire. Camille voudra bien prier Madame Saladin d'avoir la bonté de me faire les emplettes suivantes: 48.000 12.000 1" iuillet 1838 Total 60.000 (Nous pensons de payer les 12.000 francs à Vial au Iieu de Mme Bard). Je dois recevoir en ianvier 75.000 et 25.000. Le premier juillet, en acquittant les dettes ci-dessus, il me restera 40.000 dont Mrs Blanc et Colin ne me donneront que le 4% tandis gue j'ai encore bie des dettes au 5. � Je ne crois pas devoir laisser les bois des Vosges au dessous de dix-neuf-cent mille francs. Quant au payement de ladite somme, ie demande que toutes les det tes soient acquittées à leurs échéances. Mr Gay donnera à Camille la note des det tes hypothéquées sur le Boccage. Je désirerois seulement conserver la dette de 50.000 dus à l'hOpital. Je crois prudent d'avoir dans ces tems-ci touiours une hypo thèque sur ses biens et celle de l'hòpital est la plus respectable de toutes. Quant au reste du payement, je suis assez indifférente. Je crois cependant prudent de ne pas trop le retarder et obtenir de l'acheteur le plus fort intérèt possible des fonds qu'il retiendra, lui faisant observer que presque toutes mes dettes sont au 5% au au 41f2; c'est donc ce dernier intéret qu'il faut tacher d'obtenir. Sans gue cela puisse cependant entraver une vente avantageuse, je désirerois beaucoup gue l'acquéreur fut chargé de la gratification à Mr Passier. un grand schall quarré en soie damassée et dessein noir sur noir de 6 guarts au moins; un schall en cachemire noir, en cachemire français, avec des franges tout autour et, s'il est possible d'en trouver, avec une bordure naire et grise ou noir et bIanc tou! autour. Ce schall sera quarré; un léger dessin brodé en or ou en argent pourroit peut-etre s'y adapter tout autour et feroit meilleur effet gu'une bordure; un schall quarré pour mettre tous les jours, égaIement noir, d'une belle laine bien douce et bien souple et au moins de 5 quarts pleins; 3 aulnes de beau cachemire français bianc; 6 petits fichus noirs à nouer autour du cou, en gaze ou autre étoffe; 2 paires de mitaines en filet noir; un fichu à col renversé en mousseline unie à grand ourlet, pour servir de modèle. Ce fichu doit etre fort grand, attendu gue c'est pour une personne très forte. 6 paires de prunelles noires doublées de pluche également et c1aquées (Louis por tera le modèle à mon cordonnier)15; Camille voudra bien commander chez un marchand de papier de tapisserie une frise de huit pouces et demi de haut; il m'en faut vingt-cing aulnes. Il choisira un dessein imitant le bas-relief. Je désire qu'il s'y trouve de l'or sait dans les figu res soit dans les ornemens; le fond doit etre blanc. Ces frises se nomment, terme de marchand, «papier en 2 bandes». Il me choisira un papier pour ma salle à man ger. Je le désire fond blanc. Mais pas uniquement de marbre; ie voudrois quelques arabesques, figures, ornemens, soit de style grec ou rococo, selon la mode. Un peu de rouge dans les dessins ne gateroit rien, attendu que je veux mettre des rideaux rouges dans la susditte salle à manger. Il m'en faudroit pour une chambre qui a 20 pieds de long sur 12 pieds de large et 8 pieds de hauteur sur le lambris. (Camille emporte le dessin de la corniche pour laquelle ie désire également un papier avec dorure; il en faut 3 0 aulnes. Cette corniche doit etre en harmonie avec la frise qu'elle surmonte). Camille achètera aussi 2 tapis quarrés vert uni, avec ou sans bordure, pour mettre sur les tables de jeu. Il voudra bien voir Mr Roberts et lui demander s'il ne seroit pas assez obli geant pour m'envoyer guelgues pages nouvelles de mon Imitation. 344 345 Après de mures réflexions ie crois que Camille peut fixer deux millions le dernier mot pour la vente des bois. Je prie mon cher Camille de charger Mme Dasville des emplettes suivantes: 24 aulnes de gros de Naples noir bien beau, bien soyeux et dont la trame ne soit pas écrue; 24 aulnes de beau Florence noir pour couvrir deux douillettes; 12 aulnes de belle moire noire; 12 aulnes de la plus belle étoffe noire, damassée, c'est-à-dire avec dessein noir sur noir; je désire une étoffe riche, soyeuse et qui ne soit surtout pas raide. Il fera demander à Mme Dasville ce que je lui dois et me l'enverra14. 6 paires de souliers de satin noir doublés de pluche; Anno 1837-1838 (dicembrejebbraio) Diari di Cavour li voudra bien payer le compte de mon tapissier, qui [se] monte ques francs. Ledlt compte 1m est remis. 1500 et que1- Je prie Camille de m'envoyer la date des échéances des dettes que j' aI. a Genève. Mr Gay les lui donnera. , Lorsque Camille aura quelque chose de particulier à nous dire il parler d Mr �t Mme � aladin et soulignera lorsqu'il sera réellement question d'�ux. Il po rr auSSl se s�r�T1r de Sellon e� de �es fill�s, par exemple: Amélie: républicaine; Hor. . / tense: leglunuste; Valenune: Juste·milieu. �: fera peser la batterie de cuisine. Il voudra bien s'informer de ce que Camille . ' couter01t une des ch alses de ma s alle a' manger à recouvrir en maroquin rouge) ' d' une peau de maroquin rouge. - le pnx ou pl utot Camille voudra bien payer: à Mme Banes, Palais Royal, 6 1 frs; à Herbauld, frs; au tap;ssler, 2 billetsj au parfumeur La Brière, 238 frs. Taus ces camptes sant renfermes dans un enveloppe. 41 1 9 avril [recte: décembrel voir personne. À neuf Naville m'engage à partir. Je n'ai le tems de ir embrasser mon onde qui est au heures je monte en voiture, sans pouvo théiì.tre. 20 décembre Tems horribIe en route; à Jougne22 je mets un traineau sous la voi ture. Je n'arrive à Pontarlier23 qu'à 4 heures. Ne pouvant pIus etre à Besan çon avant les portes fermées, je m' arrete la nuit à Pontarlier. 21 décembre, jeudi Besançon24. Col1ecte pour un faux PoIonais. Je trouve à Belfort Mr Lacroix25• 22 décembre, vendredi Départ de Belfort à midi. Arrivé à minuit à Vauvilliers26. Tems horri bIe, chemins détestabIes. À Saint-Loup 27 nous sommes obligés de prendre quatre chevaux et un postillon pIus expert. II Journal16 [1 6 dicembre 1 8371" Parti de Turin le 16 à 7 heures du soir avec un frère de la miséricorde de Metz18 Traversé toute la Maurienne sans accidents19 1 7 décembre 23 décembre, samedi udes28• Le soir nous Nous visitons à cheval Ies Grands-Bois et Ies Chica rentrons épuisés de fatigue. 24 décembre, dimanche Nous visitons Demangevel1e29 par une pluie horribIe; à midi nous par tons et nous al10ns le soir coucher à Combeau-Fontaine. Notre aubergiste me trouve etre membre du Conseil général; grivoiserie des servantes. 18 décembre 25 décembre, lundi Arrivé à 3 heures du matin à Chambéry. Salins20 vient me trouver à l' aub�rge, je vais voir Savery21 . Le frère avant de me quitter me donne des reliques. Arrivé à Genève à 1 1 heures du soir. Je trouve Ies Sel10n m'attendant. CéciIe m'accabIe de soins. de nous quitter. Nous déjeunons à Vette30 avec Mr Lacroix avant ide. Maltre splend r soupe un J'arrive le soir à Besançon où l'on me donne de poste juif. 346 347 Diari di Cavour Anno 183 7-1838 (dicembrejebbraio) 26 décembre, mardi Pontarlier31 - Neufchàtel. 27 décembre, mercredi , Dlner chez Pourtalès p'ere 32 . MaUV alse tournure des Pourtalès fils" BrahmaH. Wesdelen" . . Dlner chez Pourtalès. S olte, e 36 . Mr de Monteb ello". jeudi 28 [dicembre] vendredi 29 [dicembre] Arrivée à Genève38. lundi, 1� 1 838 Bai au théàtre. mardi 2 [gennaio] DIner chez Auguste". i a Départ de Dijon. Accident à Montbard. Satisfaction générale des habi par les travaux que le gouvernement fait exécuter. causée tans lundi 8 [gennaio} Arrivée à Paris. Mme de Brignole. Première désillusion46. La Cisterne". mardi 948 [gennaio} Mr Odier" . Lettre de Lewis50 Demande pour le Cercle. Mr Le Roux. mercredi 10 [gennaio} Mr Breton51 Première lettre à Victoire. Les d'Haussonville; les Praslin52. Nous avons convenu avec Mr Le Roux de rembourser les créances sui vantes, en donnant un mois de terme" avant d'effectuer le remboursement: à à à à Mr Monnier Mr Dugardin" Mr Viale" Mme Davrecourt" 15 15 20 12 jeudi 4 [gennaio] ' rbanité des douanniers, qui se mettent à discuu vendredi 5 [gennaio] Saint-]ean-de-Laune43. Foret de Naville4'. Dijon. 348 mille 62 mercredi 3 [gennaio] � fe� � :�;� ��: �� � ter s dimanche 7 [gennaio} Total Dlner chez Eugène41• Mme Deferrari42. r Séjour à Dijon. Musée. Pare. Le bon Mr Noirot". samedi 30 [dicembre 1837]" Auguste De La Rive. é samedi 6 [gennaio} jeudi" Il [gennaio} Séance de la Chambre des députés57 Question d'Espagne". Mr Passy". Molé. Mauguin60. ]ouffroy. Dufaure61 et GUizot62. Cercle. Lewis se trouve mal en me voyant. vendredi 12 [gennaio} Grouchy63 . L'appartement loué6'. ]e retourne au Cercle. Dlner au Rocher de Cancale"5 avec Béague66, Bergols, Humbert67, Duperrat, Kain68 et Posloswki. 349 Anno 1837-1838 (dicembrejebbraio) Diari di Cavour lundi [22 gennaio}' samedi 1 3 [gennaio]69 Diner chez Véfour90 [ . . . ]91. Gamin de Paris. [ ... ]92 absolument aller ,u [ . . . ]93 . Diner chez Brignole. Marliani70. Revel71• Deuxième désillusion. dimanche 1 4 [gennaio] Changement de domicile. Diner avec Grouchy. Théatre du Palais Royal' tendance morale72. lundi 15 [gennaio!' mardi 23 [gennaio!' Détails sur l'histoire de lady Lyncoln et ses deux médecins. Sa mala die n'est autre chose que le fureur utérin [sic]. Pour l'en guérir Woloski a employé le plus simple des remèdes, i! a satisfait ses désirs. Moyon devenu modéré trouve le gouvernement beaucoup [. . . J95. Diner au Cercle. Spleen. 24 {gennaio!6 mardi 1 6 [gennaio] Diner avec Ricci et Revej74 Ricci" me dit qu'il tient de François l' adresse du bordel OÙ il a été à Lyon. Soirée chez Hagreman. Dudeauville. La du[chesse . . . ]97 avoue franchement que [. . . ]'8 éloigne ment du faubourg Saint-Germain [. . . ]99 n'est pas son usurpation, mais sa société. Soirée chez Mr VincentlOO Mr Azévedo. jeudi 25 [gennaio] jeudi 1 8 [gennaio] Invité à diner chez Mr d'Haussonville, ie me rendis chez lui à l'heure indiquée. Il n'y avait que le père et le fils'6. Sa belle-fille", que ie [ne] con naissais point encore, entra quelques instans après. Mr D'Haussonville père voulut aussitot me présenter: <<Voici . . . voici, ma fille, dit-i!, Mr de Cavour dont tu . . . » . L' aimable dame ne lui donna pas le tems d'achever sa phrase mais, m'ayant fait un léger signe de tete, elle alla se piacer à l'autre coi du salon auprès de Mme de Talaru'8. Le bon d'H[aussonville], croyant en conscience devoir achever son compliment de présentation qui était fort poli pour moi, alla iusqu'à la fin quoique ie restasse" seui à l'écouter. � Le Visite aux d'Haussonville. Soirée chez Brignole. Mme de Barante. 02 prince de Craon. Chateau 101. La marquise de Brème, vendredi 26 [gennaio] Établissement du gaz Selligue'03 à Belleville,04. Philippe. N ouvelle du riz. machine à vapeur sans pistonslO5. Propositions relatives à l'émondage urt'O'. Lianco Visite de Mr Rifault . Visite à la duchesse de Soirée chez Mme Moyon. Melloni. Bal d'Hagreman. Huber t'O'. samedi 27 [gennaio] samedi 20 [gennaio] Diner à l'hotel. Mr Leyraud, député de la Creuse80 Ostrogoth d'Anglais. Betises qu'il débite sur les chemins de fer. emani8L Joahny82 , Ligier83, Firmin8" Dorvaj85. Scènes magnifiques. . Pos1t1ons absurdes. T!rades admirables. Vers pitoyables. Mélanges. Con trastes de ce qu'i! y a de plus beau et de plus absurde en fait de littérature. MIles Hugo assistaient86 à cet enseignement du vice à cette [. . . ]8' d'avant scène [ . . . ]88. � 350 Visite du comte d'Harcourt,08. Mme Saladin,09 Soirée chez la prin d"2 cesse BelgioiosollO. On ne m'y reprendra plus'll . Bal de l'Opéra. Muzar dimanche 28 [gennaio] Mme de Circourt113. Mr d'Haussez"4 : accuei! parfait. Turpine'15. Je dine avec Naville et ne sort [sic] pas le soir. 351 Diari di Cavour Anno 1 837-1838 (dicembrejebbraio) lundi 29 {gennaio] mardi 6 {febbraio} mardi [30 gennaio] Clément-Desorme13o . Opinion peu favorable sur l'école polytechni que. Étrange conversation avec A. Saladin1". Marochetti132 Nous allons ensemble chez Soyez133• Mots révolutionnaires de l'ancien corsaire. Diner chez Brignole; avidité avec laquelle la marquise accueille quel ques lardons lancés sur Fabio. Après diner, le marquis nous mène aux Tui· leries. Présentation à Uouisl-P[hilippel. Il me parle de mon père. Char mante tournure du duc d'Orléansl34. Air fade et dédaigneux du duc de Nemours1". L[ouisl-P[hilippel annonce à Brignole le succès de l'amende ment Baude13 6 . Écrit à Bossi et à Marina. Re dez-vous chez Mr Poisson-SeguinllG . , uverte relatlvem � Heureuse deco ent a la transaction Saint-Abre. BaI chez Mr Appony1 l7. La Brème fait l'aimable avec mai"'. Mme De la Veau"9. Maugin 120 [?l homme d'affaires. Je visite la manufacture des glaces. jeudi, 1" février ?i��r �hez l� due J? oudeauville avec le préfet du Gard, Mr de Jessamt , fils de l mamovlble préfet de la Marnel22. Il me parle du123 trou peau de son père. vendredi [2 febbraio} J'ai la visite de Mr Rifault. Comment [sicl il veut me mettre dedans . Je le retourne br�sq�ement. Il me parle sérieusement d'un projet de che: . mm de fer de BaIe a Milan. Je reste stupéfait. mercredi 7 {febbraio] Falatieu 137. D'Arblay13'. Milly139. Concert à la cour. Je me trouve à ciìté de Mr Bataillard'40, mon com· missaire priseur. Le roi s'est tenu debout tout le tems près des cceurs [sic]. Le duc d'Orléans et le duc de Nemours ont circulé dans toute la salle cau sant avec tout le monde. La reine a aussi parlé à beaucoup de dames. La duchesse d'Orléansl41, grande, maigre, bien faite, mais peu jolie. Elle se retire après la première partie du concerto Le rejet de la propositionJobard142 irritait fort les courtisans. jeudi 8 {febbraio] samedi 3 {febbraio)124 Profond désespoir. Je dors 12 heures. dimanche 4 {febbraio} Malgré tou :e � mes résolutions, je retourne au Cerele. Le soir je vais . VOIr Hamalt, mediocre parodie. lundi 5 {febbraio} ? Di?er cJ:e=:: Mr de P�nieuxl25, avec Poniatowskil2 6 , Serra [?l127, Haries [. l, anClen mmlstre des E[tatsl-U[nisl en Russiel2'. Je vais le soir chez Mr de Barante; j'y rencontre Montessu'29. Mr Palhen vient en visite. 352 Diner chez Véfour. Je vais au Cerde agricolel43, OÙ je suis introduit par mon ancien ami Gero. vendredi 9 {febbraio] Long colloque avec Mr D'Arblay. Le blé donne de 75 à 78 parties de farine, et de 20 à 23144 parties de sono Le déchet total n'est que de 2'45 à 3 % . La mouture anglaise donne du premier coup 65 à 68 parties de fari· nes parfaites; il faut soumettre au remoulage de 8 à 9 parties. C'est ce qui constitue l'avantage des nouvelles méthodes. mercredi, 21 février Grand baI à la cour; je soupe avec Hubert. De toutes mes anciennes connaissances c'est celle qui me témoigne le plus d'amitié. 353 Anno 1 837-1838 (dicembrejebbraioJ Diari di Cavour lundi 26 [febbraio] BaI du Casino146. Aventure avec un masque. mercredi 2 7 [febbraio]147 Je reçois un billet doux de mon masque qui me donne rendez-vous au ba! de la mi-careme14 8 III [Eredità Clermont-Tonnerre]149 Liasse n O 5 Le sieur Fasse, ancien chargé d' affaires du duc de Clermont-Tonnerre, preta 25.000 francs à la Société des mines de Bourgogne dont ledit duc était principal actionnaire. La Société ayant fait banqueroute, les action naires furent condamnés solidairement à rembourser les bailleurs des fonds. La révolution empecha l'exécution du jugement. À son retour en France Mr le duc Aynard de Clermont-Tonnerre consentit à payer au sieur Fasse 10. 000 pour solde de sa créance, le jour où il serait entré en possession. En 1 8 16 le sieur Fasse demanda au duc le payement des 10.000, plus les intérets à partir de 1806. Le duc consentit à payer le principa! et le tribu na! débouta le sieur Fasse de sa demande d'intéret. Mr de Tonnerre a payé en 1806 au sieur Romey, cessionaire du sieur Marc de Casse!, la somme de 22 10 pour l'extinction d'une créance d'une éga!e va!eur que le dit sieur Marc avait vis-à-vis de Mme la marquise de Tonnerre et dont lui s'était rendu caution. L'état des créanciers de la succession de Mme la marquise de Clermont Tonnerre porte la somme totale de ses dettes à 1 16.866. D'après l'état des créanciers'50 de la succession de Mr le duc et de Mme le duchesse de Clermont-Tonnerre, il résulte que la somme totale des dettes s'élevait à 208. 196, portant l'intéret de 7.800. 354 Baron Beaudot Bourbon-Chalus Bourbon-Busset id arrérages Devault Drouot J.que [sic] de Vauvillers Gamier Gaudoruer Hérault Ludegrol Lancosme Lantenay Mercier Murgey Pierre Gravier Pinteville, recteur généra! des hospi ces de Chiìlons Ruaux Rattiers Carrey de Saint-Paul, cessionnaire de Mme de Clermont-Tonnerre 2.080 237 3 8 . 5 18 1 3 . 930 [ . . . ]' 51 1 0.000 3 . 950 5.925 2 .000 4.938 4.938 2 .225 6.462 19. 753,09 1 7.777 6.462 2.290 1 0 . 864 7 . 1 70 14.320 2 1 .543 Créances exigibles 2.244 2 . 3 70 2 .765 2 . 726 2 19 207 987 9.925 2 .479 6 10 1.422 Arlande Amaud Becker Bd de Sch [sic] Berthier Bonnardot Bonnet Mr de Bourbon-Busset Cauchy Chazot Charvé 355 Anno 1 837-1838 (dicembre-febbraio) Diari di Cavour Chasteau Chevalier Daylier Clermont-Tonnerre, succession de François-]oseph De La Fresnaye Pierre Delaisse Fasse Franconnier François Georges de Pallant Germain Gilibert Harenz [?] (le sénéchal) Jobert Laier [?] Lamarre Lamouroux Lancosme Lenain à Mr de Mont[oison], reliquat de la terre de Roybon Petit, marchand de drap Pierre Ravel Prieur Sainte-Agathe Saint-Germain Saint-Paul (arrérages) Saint-Romme Vallin Total 75 1 2.451 1.637 2_366 691 5.432 27.386 345 772 711 232 1. 174 421 460 79 1.971 1.998 2.346 5.419 14.600 2.204 24.000 1.283 592 24.691 5 . 925 5.032 6.092 5.925 174.278'52 356 IV [Commissioni a Parigt1'" Pour maman Un mantelet noir pour le printems, forme nouvelle, étoffe à choix, garni sui� vant la mode, du prix de 100 à 120 francs; deux paires mitaines de filoche noires, main forte154. Commissions pour ma tante Vietoire Lettre du 26 février Un bijou pour Marie'" du prix de 600 francs, tout à fait moderne et qui ait de l'apparence. Un petit mante!et blanc, double de taffetat [sie] rose, garni d'une très haute dentelle tulle de fil ou coton avec application de Bruxelles. On cal cule qu'il faut 10 aulnes de garniture, et l'on désire que cette garniture puisse dans la suite servir à d' autres usages. Pour Henriette Fleurs fines de différentes couleurs à la mode pour le printems. On destine 10 francs. Pour maman Un bijou de 300 francs. Elle préférerait un ornement pour la tète. Lettre du 20 février Un manteau de mérinos blanc uni double (et non ouaté) en petit tafe tat [sie] blanc ou noir. Si l'on ne trouve pas un mérinos suffisamment beau on pourra le faire faire en cachemire français blanc uni. On désire un vrai manteau, enveloppant toute la personne et ayant un grand collet d'une forme à la mode. 357 Diari di Cavour Anno 1837-1838 (dicemb.e-febbraio! Marquise de Saint-André1 5 6 Un chapeau de paille d'Italie garni de fleurs et rubans, coupé aussi grand que possible. On désire que la garniture en-dessous de la passe allonge la figure. On demande les morceaux découpés. Une robe de mousseline, de lO frs à-peu-près. On exclut la couleur bleue. La garniture à volonté. VI Note des actes demandés pat' Mr Roque 162 Partage administratit du 5 messidor, an II; contrat de mariage du mar quis de Tonnerre, reçu par mattre Maigre, le 1" juillet 1767; transaction entre le marquis et le due son père, reçu par maltre Trudon le 1" décem bre 1776; quittance de remboursement de Mr Delamarre et l'Abbé, reçu Chevrier, 28 septembre 1809. Commission pour Castion, Gustave 2 février: un parevue cilyndrique adaptable aux lampes dites Carce!, en biscuit de porcelaine diaphane. VII [Acquisti di vinoJ'6' Note des commissions, lettre du 3 1 janvier157• [francs] Un abat-jour en biscuit de porcelaine tout blanc. P.S., 3 heures précises, lundi 29. Déjeuné: 4 grandes tasses pour le café au lait; 13 petites tasses; théière; 2 pots à lait; 2 sucriers. Pour le dìner: 6 assiettes à potage; 7 douzaines. Il manque les plats de service et la soupière. Ses'58 sallères. V [Librz]''' Gérard de Sto!berg; Mlk de Verdun; La duchesse, par Mr de Viel-Castel'60. La duchesse de Royeux, Mr de Surniège, Mr de Saint-Germain. Sur ks morts apparentes, par Mr Julia de Fontenelle'6', chez Roret, rue de l'École-de-médecine. 358 Cas[ses] [sic] id. id. id. id. id. id. id. id. id. id. id. id. id. id. id. id. id. id. id. id. id. 2 bordeau vieux grenache id. 2 lune! 3 sup. 3 des. jurançon 4 id. des. 4 des. hermi. blanc id. 5 id. 6 grave ord. 7 torrernilla 8 saint-george 9 bor. or. id. lO 12 roussillon 13 sauternes 13 grenache lamore 13 rivesaltes 13 rivesaltes 15 d. ammie [?] 16 grave fin 1 6 d.b. lasca 1 7 furtig [l] blanc 359 32 154 68 138 147 46 104 117 214 280 [ . . . ] 1 64 [ . . .J'64 215 418 21 7 62 64 85 102 188 192 Diari di Cavour Anno 1837·1838 (dicembrejebbraio) À l'age de 24 ans VIII Compte courant du jeu'65 Jeudi 1 : Lewis, 3 . 12.0; Kain, 13.0.4. Jeudi 8 : Kain, 20; Milgow, 10. IX [Note varie]'66 Affaire de l'abbé Frémont. Josan [l], ancien notaire. Jeudi et vendredi, 1·2: jours fixés pour la vente de la cave. Note du tinge donné à la blanchisseuse 1 8 janvier 1838: 5 chemises de jour; 2 de nuit; 2 foulards; 1 paire de bas de laine; 3 paires de chaussettes: 3 frs, 1 1 s. 29 janvier: 7 chemises de jour; 1 de nuit; 6 foulards; 3 paires bas bleu; 7 paires de chaussettes. 3 mars: 5 chemises, 9 foulards; 5 chaussettes. Demangevelle Chicaudes Bois du Fays Voivres de Gros et Gury Bourique Reserve Michotte Coupe Morrey Bacon Grands-Bois cordes 168 50 70 80 85 60 50 45 80 100 72 Somme Moyenne 692 69 t-à-dire en supposant le produit En partant de la bas e ci-contre, c'es à l'age de 24 .ans , on aura pour la moyen de chaque hectare à 69 cordes tables de Mr N01roat [SIC] : valeur du fond, en se servant des 1 0 frs: 1 ° En supposant la corde à 441 4% au si l' on calcule l'intéret 667 si on le calcule au 3 % 20 En supposant la corde à 12 frs: 529 on aura au 4% 801 id. au 3% les calculs ci-dessus, une valeur On ne croit pas donner au sol, d'après e, ce qui portera la valeur du sol exagérée en le fixant à 500 frs l'hectar s, à 850 .00 0 frs. de toute la foret, qui est 176 7 hectare frs pour les cordes, et que l on Si on prenait pour base le prix de 12 i vaudrait 1.20 3.6 00. calculat l'intéret au 3% , le fond seu , X Observations'67 Mr Lambert, soit avec ou sans autorisation, exploite à son profit les genets qui poussent après l'exploitation de chaque coupe. Pour en tirer un meilleur parti, il attend que les genets ayent atteint l'age de six ans avant de les couper, ce qui est nuisible aux recrUs. Les Chicaudes, la Coupe Mourey et autres ont beaucoup souffert pour cette cause. Consulter Mr Passier à cet égard. 360 XI [Indirizzi] 169 La marquise Saint-Souplez, rue du Bac, 102. Mr Sacriste, 1, piace du Panthéon. . , Marquis de Tamisié1 70, 13, rue Royale, Samt-Honore. 361 Diari di Cavour ViIliaume, marchand de bois à Pont-à-Mouss on, département de la Meurthre [sic]. D'ÉcquilIy, 7, Cadran. Hòtel d'HolIande, nO 45, rue Richelieu. Le comte Ricci. R evue françaisel 7l, tue Neuve-Saint-George, 14. apra, tue VilIeveque, 52. C Mt Darblay, tue VieilIes-Étuves, 16. Mr Pommiet172, tue CoquiIliète, 22. Clément-Desormes, tue Faubourg-Saint-Mattin, 84. Rue du Bac, 38, Mme Dépansier. Vauthier, tue du Vertbois, 37. Mr Doublé17 3, avoué de la cause. Lemoine, notaire. Grandidier17" Montmattre, 148. Poisson-Seguin, tue Saint-Honoré, 345. Princè Craon, Neuve-Maturin [sicl, 42. Le chev. de Pinieux, Caumartin, 14. Jonekoi [?l, notaire. Mr Thurot d'Angin175, tue Garancière n. 13. �r Devigne, chez Mr Rifault, tue d'Astorg, n. 12. Leon de la Panouse' 76, 50, chaussée d'An tin. Mr BatailIatd, 5, tue ChoiseuiI. Bavet, bonnetiet, au coin de la tue Bourgog ne et de la tue SaintDOllliruque, n. 15. �oyez, fondeur, tue des Ttois-Bornes, n. 2 8 . A Mr La Btiète, 327 . Godat de Montroy, n. 1 . Mme Menou, 17, Université. Eugène d'Harcourt, 107, Université. Bérenger177, 1 1, Jacob. Lucas, 17, Saint-Honoré. Hubert, 17, Faubourg-Saint-Honoré . Mr le comte d'Amandre, rue Saint-Dominique , 25. Mme de Radepont'78, tue Saint-Lazare, 12. Pnnce de Craon, Saint-Lazare, 65. Mr de Tr0'ye, propriétaire à CourcelIe, départem ent de la Haute-Saòne. Mrs Vautler et Brou, 7, rue de Touraine, au Marais. 362 Anno 1837-1838 (dicembrejebbraio! NOTE l Le istruzioni della duchessa Vittoria di Clermont-Tonnerre al nipote Camillo precedono nel quaderno le annotazioni diaristiche cavouriane. Esse furono concepite in preparazione del nuovo viag gio di Camillo in Svizzera e in Francia per la cura degli affari della zia, che al ritorno del precedente viaggio del nipote nell'estate del 1837 si era convinta dell'opportunità di mettere in vendita le terre di Roybon nel Delfinato e le foreste intorno a Vauvillers in Franca Contea. Questi appunti risalgono quindi a poco prima del 16 dicembre 1837, giorno della partenza di Camillo. La grafia francese della zia Vittoria, spesso assai scorretta, non è stata adattata, né si è provveduto a segnalare gli errori più evidenti con il sic. 2 Cfr. nota. 1 . 3 A ]audin, o ]audain, Cavour versò poi effettivamente 100 franchi il 1 o gennaio 1838 (cfr. p. 381). 4 Samuel Vaucher (1798-1877), architetto esecutore di lavori nella villa del Bocage presso Gi nevra, del valore di circa 7.000 franchi (cfr. CAVOUR, Epistolario, I, p. 381). 5 Si tratta di Maurice Richard, già menzionato (cfr. Diario 1835-1838, nota 219l. 6 «Le cardinal» era Anne-Antoine-]ules de Clermont-Tonnerre (1749-1830), vescovo a ChaIons dal 1782. Deputato agli Stati generali, poi emigrato in Germania, si era dimesso da vescovo della sua diocesi nel 180l. Nominato pari nel 1814, arcivescovo di Tolosa nel 1820 e cardinale nel 1822, si schierò sempre su posizioni ultramontane e conservatrici, sostenendo i gesuiti e combattendo tutte le iniziative per ampliare l'istruzione pubblica e ridurre l'influenza dell'episcopato nelle scuole. � «Le prince» era Gaspard-Paulin de Clermont-Tonnerre (1753-1842). Suo zio, Aynard, gli aveva lasciato in testamento il titolo ducale, che poi passò al figlio, il marchese Aimé-Marie-Gaspard. 7 Il duca di Clermont-Tonnerre aveva acquistato la metà delle terre di Roybon nel Delfinato per oltre 300 mila franchi dal La Tourette. Con questi, che fu definito senza esitazioni da Michele di Cavour <<un des plus grands fripons de Paris», dovette sostenere un gran numero di liti giudiziarie (cfr. CAVOUR, Epistolario, I, pp. 301, 305, e II, p. 67). 8 Si tratta di Charles-Gaspard de Clermont-Tonnerre (n. 1747), maresciallo di campo, gover natore di Belfort, fucilato nel 1793, e di Charles-Henri-]ules (n. 1720), generale e pari di Francia, governatore del Delfinato, ghigliottinato nel 1794. 9 ]oseph Falatieu, proprietario terriero a Bains-les-Bains, con cui Cavour entrò poi in trattative per la vendita di una parte delle terre della zia Vittoria in Franca Contea (cfr. CAVOUR, Epistolario, I, pp. 295-394; II, pp. 79 e 203; lettere di Cavour a Falatieu, in Copialettere, II, AC, Santena). La condanna del Falatieu, cui la zia Vittoria fa cenno, è forse quella conseguente alla chiamata degli arbi tri, menzionata nella lettera di Cavour a Richard del 26 april� 1837 (CAVOUR, Epistolario, I, p. 295). Sul Lacroix si veda piu avanti, nota 25. lO Le parentesi sono della zia Vittoria. 11 Ex agente dei Clermont-Tonnerre, di cui Vittoria sottolineava l'infedeltà nella lettera del 23-24 gennaio 1838 a Cavour (AC, Santena, busta Clennont-Tonnerre, Vittoria). Il Era Marie-Thérèse-Charlotte-Modeste de Bruc de Montplaisir (m. 1810), sposata nel 1804. 13 In bianco nell'originale. 14 Annotazione aggiunta nel margine inferiore della p. 19 dell'originale, chiaramente riferibile agli acquisti di stoffe. 15 Annotazione aggiunta nel margine superiore della p. 20 dell'originale, chiaramente riferibile agli acquisti di calzature. 16 Redatto alle pp. 47-70 dell'originale. 363 Diari di Cavour Anno 1837-1838 (dicembrejebbraioJ 1 7 Per la dataz ione di questo diario si veda la nota iniziale non num erata 18 de Metz omesso in BERTI, p. 257, e segnalato con puntini di sospensio e. 19 Aveva dunque passato il colle del Moncenis io. 20 BERTI P. 257 : S�T' iUmo. - La Iettura errata . . ' . del Berti in un ong '. male chIaro m nonostante la scntt questo pUnto . ura a matita è determinata d . a un equI voco di fondo conSIste ' ' di due persone diverse visib nte nena confusione' . ile nella nota 2 d'I quena pag' ' , . ma-' «Nel manoscn'tt1' del e spesso SCrItto Salin, 'talvo Cavour questo nome lta anche Salins e Salino». . � �l Nome di difficile lettura nell'o . riginale scritto a at1t ' a con mano pIUttost scritto ili BERTI, p. 257, con o leggera. Non tra. la seguente arbitraria spiegaz one m nota; «Segue una parola canceIIata». 22 Comune franc . esce poco dopo la frontiera SUI. ili r eVI che separano la Sviz to del Doubs, a 19 km. da zera dal dipartimen_ Pontarlier su11a strad'a per Besançon. ' l3 Capoluogo di circo ndario nel Doubs a 60 km . da Besançon. 24 BERTI ' , p. 258: seguono puntini di sospensione come se SI. ' . . , trattasse dI omI.ssione, ma scnZlOne e completa. ' la tra- � 25 Grande commerciante e sens ale di legname repen. to da Cavour attraverso l'amico ville e incaricato della stim . '. ].-É. Na' . a dei boschi deIIa ZIa . VItton a per avV1arne la vend't n (cfr. le lettere dI' Cavour 1 a, secondo 1" SUOI deside_ aI NavilIe tra la fine de1 1837 � 1" Ill1Z " lO del 1838, in CAVOUR, Epis I, pp. 321- 341, e le lette . . tolal'io, re del Naville e delIa ZIa VIttona a Cavour, in AC, Santena) . 26 Recte.. Vauv. ilIers. - Nel comune di Vauv illers' all'estremo nord del Saòne, si trovava una part dipartimento dell'Haute_ . e dei boschi dena ZIa ' na. ' VItto _ l J Comune poco distante da Vauvillers. 28 Nomi di due boschi della zia . Vittoria' L'elenco complet SI trova nel Dial'io 1 835261, ed è ripetuto più avanti in 1838, p. . � questo diario 361 e neI ' zano 1842 (gennaio-agosto), p. proposito di questi boschi, 558. A il Berti annotò a p . ' 58 ch ' . e erano «m gran parte post o Gme I neI comune di Gué " (AIta Saona»>, ma nell'App . endice XI P 347, dov " ' rIporto 1 elenco cavouria 1835-1838 (eredi Borani) , corr no del Diario esse poi il nome' dd comune � . . In Gruey e il dipartlme ' nto m Vosgr. 29 BERTI, p. 258, nota 1; «I boschi di Deman geve lle appa rtenevano eziandio alla Clermont-Tonnerre). duchessa di 1 n, 30 Più probabilm ente \laite, sulla strada per corsa da Cavour In ' quel giorno. CosÌ scrisse il Berti. infatti tra- In BERTI, p. 259, seguono . tre puntini di sospensione come se SI trattasse di omi la trscrizione è completa. ssione, ma ' 32 James-Alexandre Pour . . . talès (1776-1855) InIZIato re del secondo dei tre ram la ricca e potente famiglia i in cui si divise ' . di Neuch"t a el. Creato conte prusslan . ' o ne1 1814 , tra l'aItro SI' " Ia sua rtcca collez10ne di qu,dr;� -' distInse pee . . . lTIe teneva nena sua . casa ii' pangIna, VISItata pOI. Cavour (cfr. p. 622). II cont nel febbraio 1843 da . atto con i Pourta!'es era glUS . t Icato dal fatto che Cavou . in 1oro degli acqUIrenti inter r sperava di trovare essati ai boschi della zia (cf r. Navilie a Cavour, Il Santena, busta Navi/le' Cavo . otto bre 1837 ur a Navilie, In CAVOUR, " in AC , Epistolario I p 321 ) . H Allude probabilmente aJacques ' ' . -Robert (182 1- 1874) che . f� P�l. deputato aH'Assembl zlOnaIe francese, e a Alexandr eIa Na ' e-]oseph (m. 1810 ), colon . neHo dl. artIglierIa, che nel Augusta Saladin, figlia di 1835 aveva sposato William. Jl BERTI, p. 259; manca il punt o tra i due nomi. Sl' tratta con ogni probabilità . . . del diplomatico ptuSSlan o Georg Fndnck Petitpierre Wesdhelen. 36 Nell'originale, . scrIt ' to con penruno abbastanz . . . a largo SI' pUO leggere Sia prillla lettura appare però ' SOlre..e SIa Souci. La . '. . verosimilmente quella esatta e qUIndl VIene preferita invece in BERTI, p. 259 alla seco nda , adottata . 34 35 }7 Quasi certamente Napoléon-Auguste Lannes, duca di Montebello (1801-1874), figlio primo genito del famoso generale napoleonico, pari di Francia e diplomatico, dapprima a Roma al seguito di Chateaubriand, poi ministro plenipotenziario in Svezia (1833), a Berlino, in Svizzera (1836), a Na poli (1839). Ministro della Marina nel 1847, contrario all'affrancamento degli schiavi, deputato al l'Assemblea legislativa del 1849, ritiratosi dopo il colpo di Stato del 2 dicembre, dal 1858 al '64 resse l'ambasciata di Pietroburgo. Al suo ritorno fu nominato senatore. 38 Senza alcun altro motivo che il passaggio all'anno nuovo, il Berti (pp. 259-260) interruppe qui la trascrizione dell'originale e, dopo l'omissione accidentale dell'annotazione del 30 dicembre, in trodusse con il titolo 1838 le annotazioni successive. La nota--apposta a pié pagina, relativa a questo titolo, recita: «Queste pagine, che portano la data riferiscono al dicembre 1838, sono nello stesso quaderno di quelle che si 183h. 39 Annotazione omessa in BERTI, p. 259. 40 In BERTI, p. 260, è aggiunto De La Rive. - L'aggiunta è dovuta forse alla fusione accidenta· le dell'annotazione del 30 dicembre (omessa) e di questa. 4 1 Eugène De La Rive, fratello di Auguste. 42 Maria Brignole Sale (1811-1888), figlia dell'ambasciatore sardo a Parigi e moglie del famoso e ricchissimo banchiere genovese Raffaele De Ferrari, tra i maggiori protagonisti delle imprese finan ziarie europee dell'epoca, da poco divenuto duca di Galliera per l'acquisto neI 1837 di quel feudo. La duchessa di Galliera, animatrice di un rinomato salotto sotto la Monarchia di luglio e il Secondo Impero, si distinse anche per le opere benefiche e assistenziali, che promosse con le ingenti fortune di famiglia. 43 BERTI, p. 260: St·Jean-de-Losne. 44 BERTI, p. 260: Navelle. 45 BERTI, p. 260: Musée par le bon Mr Noirat. � Louis NOllot (n. 1814), originario di Digio ne, dapprima agrimensore ed esperto in materia forestale, in relazione con i Navilie per le lora foreste, dal 1844 fu medico nella città natale. Il suo nome è legato ad apprezzate opere sulla silvicoltura, l'agri coltura e la medicina, per le quali ebbe anche un riconoscimento dall'Accademia di Digione. 46 Annotazione edita fin qui in AVETTA, p. 293. 261: La Cisterna Con ogni probabilità Carlo Emanuele Dal Pozzo, principe della Cisterna (1789-1864), ciambellano del principe Camillo Borghese, barone dell'Impero (1810). Compromesso nei moti del '21, fu condannato a morte in contumacia ed ebbe poi la pena commutata in esilio (1832). Amnistiato nel 1842, fu nominato senatore nel 1848. 48 Annotazione omessa in BERTI, p. 261. 49 Gabrie1 Odier (n. 1796), di famiglia ginevrina, banchiere parigino assieme al fratello ]acques Antoine (n. 1798), di orientamento liberale, attorno al 1861 reggente della Banca di Francia. Altri membri della famiglia, come Charles (1804-1881), erano banchieri a Ginevra (ragione sociale: Lom 47 BERTI, p. � bard, Odier et Compagnie). 50 Potrebbe essere l'uomo politico inglese]ohn Cornewall Lewis (1806-1863). Giornalista let terario fino al 1830, membro della Commissione di studio sull'Irlanda nel 1836 e poi di quella sulle Poor Laws dal 1839, deputato dal 1847, fu sottosegretario agli Interni dal medesimo anno fino 31 1850 e poi segretario dello scacchiere dal 1850 al 1852. Entrato alla Camera dei Lords nel 1855, fu cancel liere dello scacchiere nel Governo Palmerston dallo stesso anno alla caduta (1858). Dopo, fu segretario (1859) e quindi ministro dell'Interno (1861) nel Governo Palmerston. Sua moglie, Maria Teresa, era sorella del Clarendon. 51 In BERTI, p. 261, nota 2, è riportato un passo delle istruzioni della zia Vittoria: «Camille connait M. Breton; c'est un homrne fort imposant au barreau et dans le monde de Paris)). Poiché il passo non è presente nelle istruzioni contenute nella prima sezione di questo quaderno (pp. 364 365 341-346), Diari di Cavour si deve supporre che si trovi nelle istruzioni della Clermont-Tonnerre redatte nel Diario 1835-1838, ma non pubblicate dal Berti e ora perdute (cfr. la nota iniziale di quel quaderno, p. 218). 52 Potrebbe trattarsi del duca Charles-Laure de Choiseul-Praslin (1805-1847), deputato dal 1839 al 1842 e pari dal 1845, e la moglie Alatrice-Rosalba-Fanny Sébastiani (1807-1847), figlia del famoso generale, oppure dei genitori del pari, CharIes Raynard (1778-1841) e Charlotte-Laure (1779-1861). Il duca Charles-Laure si rese tristemente famoso nel 1847 con l'assassinio della moglie, cui fece seguire il suicidio all'atto dell'arresto. 53 H 55 56 de tenne scritto sopra ad altra parola. BERTI, p. 261: Dujardin. - BERTI, p. 261: de termes. Nome omesso in BERTI, p. 26L jeudi scritto sopra a vendredi. 57 Era in corso la discussione dell'indirizzo al re, in risposta al discorso della Corona, sulla par te riguardante la questione spagnola. Oltre agIi interventi segnalati da Cavour, vi furono anche quelli del generale Jacqueminot e del deputato Odilon Barrar. II discorso del Thiers fu rinviato al giorno successivo. 58 L'esame della complicata vicenda interna della Spagna si concluse poi con la riaffermazione del principio francese del non intervento. A sua giustificazione fu infatti invocato che l'applicazione scrupolosa del trattato del 2 aprile 1834 tra Francia, Spagna, Portogallo e Inghilterra (stipulato per evitare la contro rivoluzione nei due passi iberici, ossia per evitare l'affermarsi dei ribelli di don 111guel e di don Carlos) presupponeva la richiesta esplicita degli altri tre firmatari, che fino a quel mo mento non vi era stata. 59 Hippolyte Passy (179.3-1880), uomo politico ed economista, membro dell'opposizione libe rale alla Camera durante la Restaurazione, elemento influente del terzo partito sotto la Monarchia di luglio, fu ministro del Commercio e dei Lavori pubblici nel primo Governo Thiers (febbraio-agosto 18.36), vicepresidente della Camera dal 1836 al 1839, ministro delle Finanze nel Governo Soult (1839-1840) e infine pari dal 1843. Dopo la rivoluzione del 1848 fu cmamato alle Finanze da Luigi Napoleone (dicembre 1848-ottobre 1849), ma rifiutò l'adesione al colpo di Stato del 2 dicembre '5I . Dal 1838 era membro dell'Académie. 60 François Mauguin 0785-1854), celebre avvocato e oratore politico, distintosi sotto la Re staurazione in numerosi processi politici, deputato dal 1827 per 1'estrema destra, partecipò alla rivolu zione del 18.30 e al governo provvisorio. Durante la Monarchia di luglio sedette alI'opposizione, nei banchi della sinistra dinastica, ma la sua fama si spense prima della rivoluzione del 1848, che però lo vide ancora deputato alla Costituente e all'Assemblea legislativa. 6 1 Armand Dufaure (1798-1881), avvocato e uomo politico, deputato dal 1834, di tendenze liberali moderate, si occupò specialmente di materie finanziarie e di economia politica. Ministro dei Lavori pubblici nel Gabinetto Soult (1839-40), acquisì esperienza anche in materia ferroviaria. Vice presidente della Camera dal 1845, deputato alla Costituente nel 1848 e ministro dell'Interno nel Go verno Cavaignac, abbandonò la politica dopo il 2 dicembre e vi rientrò come ministro della Giustizia nel 1870. 62 François Guizot (1787-1874), uomo politico di grande rilievo tra il 1815 e il 1848, aveva raggiunto notorietà anche con i suoi numerosi e pregevoli lavori storici che Cavour in parte conosceva (cfr. PISCHEDDA-TALAMO, I, passim). Nel 1843, assistendo ancora a sedute della Camera, Cavour ebbe modo di apprezzare i talenti politici del Guizot in due «admirables discouts» (cfr. pp. 619-620), e di riconfermare così l'alta stima che aveva di lui già nel 1838, quando scrisse a Mélanie Waldor di rite nerlo <de grand penseur de l'époque» (CAVOUR, Epistolario, I, p. 357). 63 Sicuramente Emmanuel de Grouchy (n. 1803) e la moglie Augusta Sené (181 1-1889). Em manuel, figlio di un fratello dell'omonimo famoso maresciallo di Francia, era segretario dell'ambascia ta del suo paese a Torino, dove morl l'l1 giugno dell'anno seguente 1839, assistito da Cavour. A que- 366 raio) Anno 1837-1838 (dicembre-febb . della salma (cfr. . . pr mi del 1840 per la traslazione gi la maghe Aug�sta a� Pari da lse rivo si o tim st'ul , pp. 432 43.3) . uchy, CAVOUR' Epzstolarro, ' AC, Santena, busfa Gro Cavour offriva . , che nel dicembre precedente ria \" mO Zla 64 Si tratt� delI' appartamento. delia lie de Selion (cfr. CAVOUR, Epistolario, I, p. 319 e 3 .35) . averso la cugma Amé . in affitto ai Saladm attr o nel 1845 , Moncocgueil nel 1794 e cmus de Concale aperto lU rue 96 -1 817) , 65 Il ristorante Au Roeher e(17 evill Vaud du rs . Dine ' t', dei . 'ehe sede )a soCle )etterarlO, m cui ebbe an era un fam.oso .ritrovo . es» li e B es d et . «Journal des Gourmands e con proprlo glOtnale, il dedito all'agricoltura razlOnale vatore e agr ° -1884), (180 Béhague ? �l ! ;amento delle razze animali. Mem66 Amédée de nto e g , re di Dampierre' e alI auevame . migliorativa nelie sue te� onale di agrico)tura ne1 1850 . ne1 1 839 e della Società nazi ura colt agri di e rior supe bro del Consiglio tima dal 1876 al 188 0. fu presidente di quest'ul 67 BERTI, p. 261 : Hubert. . qui del conte . ' nomi, potrebbe trattarsi . a cavouriana a., storpIare .1 68 Considerata )a tendenz poi parI ne))a e 7) (180 riale ' do impe 45), gia senatore m perla " 1-18 (176 n Klei 'ne t 01 n A ' Dommlque-LOUlS Restaurazione (181 4). TTA, p. 293 . . . 69 Annotazione edita in AVE . . . ano, che studiò a Boloe, patnota e musIclsta Itali 5-1849) cont (180 ' am , Marli . 70 Marco Aurelio .' . dopo 1 mot"I del '30 · . . . . R " ru, dove si era rifUgIato trattarsI gna e pOI a ParigI con OSSI . delia fami' g!la Thaon di Revel. Potrebbe ' , SIa bro mem qu e al ' � ) ' bilir oro sra el e 'bil d uno 7 1 E impossl 3-1868), oppure (1802-184 3 ) e Ottavio (180 mardel conte IgnazIo: Leo�ello infatti dei figli essere uno dei due figli del bbe otre p ra anco ure . opp . o Adnano; o Carl o zian Mar mon, frateili n: _ ' Ignazio (m . 1843) . . . . ).. Carlo (1789-1849), o . chese GlUseppe (175 6 1820 O varie denommazIolll . tte e dl rosa ebbe vita sott ' marlOne 72 Nato nel 1784 come teatro dI 1851 P , 't oyal . Da1 1848 al . ) nome dI Theat e du Palais-R · strUlto. e riaperto co riprese quello preced ente, fino al 1831 , quando fu nco poi e , ttice a d on f sua a li e ed ' e MontanSler, in onor resentavano due . prese il nome di Tlleatr . In ue1 momento vi si rapp la rjstruttur�ZlOne de1 1880 o dop e anch di capo d'anno, e li tenn rega man dei che iPocrisia e dI Duvert e Lauzann , sull' nes de ma barb ' nie fine et railieuseJ>. «iro di a . ' vaudevilles: Les etren nitiv defi aio genn ' eut» deIl'8 , che 11«Morut e L'ìle de lafolie, di Cognard 293 . p. TTA, AVE in 73 a Annotazione edit ' 'I, . . e le spese fatte a Parig essIvo 1n :.i sono registrat succ erno qua nel � data hese marc ' 68), 3-18 74 SottO la stessa (180 i Ricc V'mcenzo (p. 3g3 ) . , 1. donné à RicCI et Reveh> Cavour preciso: «Dhmer . f a1 1838 studioso di storia corrispondente del G'10b ert" arlO onor ato istr bin�tt� G nel rno Inte dell' � o genovese, avvocatO � mag . ; ist 8 divenne min liberale �enov�s. , nel 1 84 ero Esponente del mOVImento (1848-49). In seguito SI schI 10 queIlo Gioberti-Cmodo pOI e tI Casa _ llo que in Balbo, delle Finanze tica moderata. . contro Cavour e la poli , p. 262. sto giorno, omessO m BERTI . . . e dell'annotazione di que 75 D qUl a1 termin J0seph-C?therunfi�0 il e , . � 1815 dal 46), pari 0-18 . . (177 . ard _Bern ls -LoU Charlers . dian cavounanl. 76 Rispettivamente nel 1833 , già nominato nei sciata francese a Tonno '.1 Bernard , addetto all'amba e nipote di Mme de Stae ), hglia del duca dl Broglie 77 LoUlse (m 1882 de Roslère-Sorans te Louise_Marie-Ernestine lmen babi p e de P marchese dI Talaru 7S BERTI, p. 262 Mffi Marie, ustln LoulS-J parI dI FrancIa pIama le lie de) di (18 14-1838) ' seconda mog I dopo, il 7 novembre meS d leci pOI ta mor (1749-1850), : fusse. luogo 79 BERTI, p. 262 . x (Creuse) , deputato del suo ) avvocato natlvo d'1 Gue'reu tato epu d 80 André Leyraud (178 6- 1865 , nte ame ' . . . CItt,a dal 1815 al 1835 e nuov . G"lorni') , pOI. sindaco della sua . o della GIUstIzl' a. natale nel 1815 (Cento _11 d'IteZlone de gl'l affari civili al minister fu nommato aua dal 183 1 al 1834 . Nel 1839 : af1 : �� ; lO: �. :� 367 Anno 1 837-1 838 (dicembrejebbraio) Diari di Cavour 81 C lebre dram a di Victor Hugo, rappresentato a Parigi per la prima volta il 25 febbraIO . � : 1830 al Theatre Françru.s, dove era in scena anche in quel momento. 82 Jean-Baptiste-Bernard Brissebarre, detto Joanny (1775-1849) , celebre attore ailievo di Tal' . . , 'b , dove lnterpr ma, au"lVO 10 prOVlnCla per un ventennio, poi approdato a Paria-i nel 1819 ' eto con SUCces. . so l grand'l personaggI deI dramma romantico, tra cui il Ruy Gomez dell'Hernani. 83 Pierre Ligier (1797-1872), attore famoso interprete di moltissimi ruoli ImportantI' nelia tra. . . ' . " , gedia claSSlca francese e nel' dramml romantIcI soprattutto di cara ttere odioso, IpOCtlta o traditore . ' , Neli"Hernani sua era la parte di Don Carlos. molto ad attI al suo aspetto f'ISICO. ' 84 J an-François Becquere1, detto Firmin (1787-1859), famoso attore di commedia e di draro � ma romantIco, molto adatto al ruolo dell'amoroso. Nel dramma di Hugo in quel momento rappresen_ tava Hernani. 85 Madame Dorval era Dona Sol nell' Hernani. - Marie-Thomase Amélie Dela n y � � (1798-1849), detta Mme Dorval daI nome d'arte del marito era figlia di modeot" , di prOVlncla " � attOtl ' . l pr r ariette o a d' p . ea lg1 ne 1818, dove si aff� �ò nei ruoli di soubrette, eli amorosa e di cantante di � ? � . " che poi _ lImento con ruoli all Opera Comlque. Ne1 1827 colse l prIml successi nel dramma romantico ,:il . . " . Protagorus(1 10 . opere teatrali deI magglon scnttori dell'epoca recitate insieme con i p;'u ceIebtl' atton. , . . ., . ' . Giunta all'ap'Ice ne1 1835, Ia sua carnera lnlZlO a declinare dal 1841 sotto il peso di graVI sventure ' familiari. � BERTI, p. 263: M. H go ass tait. � Si tratta di Léopoldine (1824-1843) e Adèle (1830-1915) � : ent�a be �ravo1t� da un destInO tragICO: Leopoldine morì annegata cinque anni dopo e Ad'l e e f1m' I � . SUOI glOrru sotto il glOgO della pazzia. 86 87 Lacerazione della pagina nell'originale. Il Berti omise alcune parole ancora leggibili dopo Hugo. 88 Lacerazione nel foglio. 89 Annotazione omessa in BERTI, p. 263. 90 Antico caffè-ristorante settecentesco (1740) sito in PIace du Palars_ 1 frequentato dal . Roy<u, ' ' ' e delia letteratura (Murat, Humboldt" il duca di Berry LamartlOe ' Thiers Più grandi nonu. delia poli tica ' Con esso, inoltre, comunicava l'appartamento della celebr� attrice Sal.nte-B uve, 1'1 duca d'Orleans). ' � , qual Montansier (1730-1820), fondatrice dell'attiguo Théatre du Palais-Royal, " "el e usava ncevere no . . . . Ussmu personaggI come Robespierre, Danton, Marat, Bonaparte. 9 1 Cfr. nota 88. 92 Cfr. nota 88. 93 Cfr. nota 88. 94 Annotazione omessa in BERTI, p. 263. 95 Cfr. nota 88. 96 Annotazione omessa in BERTI, p. 263. 97 Non stant l lacerazion , è agevole interpretare «La duchesse», quasi sicuramente la moglie � ? : � . deI Doudeauville, Berugne-Augustme-Franç01se de Louvois-Courtanvaux (1764-1849). 98 Cfr. nota 88. � 99 Cfr. nota 88. 1 0 Forse si tratta dello stesso Mr Vincent, consigliato a Émile De La Riie nell'ago t 1836 ' ferez bI n d vous adresser à Mr Vincent qui connait à fond toutes les questions ind s rielles' ; est ,a me e e vous mettre en �apport a�e� les hommes les plus versés dans cette partie» (CAVOUR, � . . Epts o ano, I p. 269) . In una gUlda dI ParIgI deI 1841 si trova indicato un certo «Mr Vincens conseil: ' ler d Etat, dlrecteur du COmmerce intérieur et des manufactures au Ministère du Commerce», autore �f � �� nel 1821 di una Exposition raisonnée de la législation commerciale. 368 �;��� iamente in Le prince de Craon 101 BERTI, p. 263: Le prince de Cmon. Chateau trasformato arbitrar Beauveau. Ferdinando Arborio Gatti 102 La marchesa Luigia Dal Pozzo della Cisterna, sposata nel 1827 a fama, di origine milanese, certa una di logo entomo e pittore nara, marchese di Breme (1807-1869), re del Regno Sardo dal Senato Parigi. a a Torino e poi dal 1837 al 1848 ma trasferitosi giovanissimo di Vittorio Emanuele IL corte della parte fece e Arti Belle di 1848, presiedette l'Accademia sospensione. 1 03 Sel/igue omesso in BERTI, p. 263, e sostituito con puntini di minazione a gas a Torino, 1 04 Questa visita è da mettere in rapporto con l'introduzione dell'illu Piemontese», 9 gennaio etta (<<Gazz prima giorni pochi itasi costitu per mezzo della Società per il gas, o, «afin que tu m'ai gennai 20 del va ai figlio nella lettera 1838). Per questo, Michele di Cavour chiede Paris a fait pour s'assurer contre de Police de prefet le que ce «tout de à faire le vicari», eli cercare (CAVOUR, Epistolario, I, p. 334). les accidents de ce mode d'éclairage» nel 1782, ma studiata in 1 05 Si tratta probabilmente di una macchina già teorizzata da Watt ina di Peteau . In essa due alberi paralleli macch di nome col 1867, nel Parigi a seguito e poi esposta di loro lungo l'asse in due cilindri parzialmente intersecanti tra sono muniti di due settori che girano pressione. Cavour in vapore il agisce ritagliate e in esse maggiore. Le parti invadenti sono però state ieusement intéressé» (CA «prodig l'aveva ina macch questa che e scrisse all'amico PauI-Emile Mauric VOUR, Epistolario, I, p . 337). 848), Liancourt (1765-1 1 06 Probabilmente la moglie del duca François de La Rochefoucauld et de rt Berti (p. 263), che trasformò il chiaro Liancou 874). (1794-1 is Franço so anch'es oppure del figlio, ricca ginevrina, ma una sposato aveva che e frances uomo «gentil in Riencourt, affermò trattarsi di un damigella Jacquet),. ., trasformato arbi 1 07 BERTI, p. 263: Soirée che:;: Mme Moyon. Mel/ani. Bal d'Hagreman. Hubert il mann (?). trariamente in Soirée-Melloni. Bal d'Hage , sostenitore delIa causa 108 François-Eugène-Gabrièl, duca d'Harcourt (1786-1865), di idee liberali luglio. Ambasciatore di chia Monar la e sostenn e 221 dei zzo ellenica, deputato dal 1827 , votò l'indiri ia 1837. Nel 1848 fu inviato da Lamartine ambasc dal pari fu li, tinopo Costan a poi e in Spagna (1831) a e si ritirò dalla politi Franci in ritornò Dopo, Gaeta. a fuga tore a Roma, dove assistette il Papa nella ca, 1837 (cfr C AVOUR, Epi 1 09 Élisabeth Saladin, che col marito William era a Parigi dall'ottobre . stolario, I, p. 319, nota). principe Emilio Barbiano 1 10 Cristina Trivulzio (1808- 1871), sposata giovanissima, nel 1824, al , compromessa nei moti Italia» ne «Giova alla te aderen a, di Belgioioso, da cui presto si separò. Patriot uomini di cultura, illustri da ntato aprì un salotto freque mazziniani, nel 1834 si stabili a Parigi, dove italiana profuse le ricchezze per causa la Per . Chopin i, Rossin Heine, , come Victor Rugo, De Musset elevati senti hi e feriti nel 1849 a Roma. Donna colta, di sonali e la propria opera, assistendo profug i a sostegno dell'indipendenza italia giornal ieri battagl fondò dente indipen e menti, di carattere fiero della donna. ci e si interessò a fondo delle condizioni na, pubblicò alcuni libri storici e filosofi 1 1 1 Già edito in BERTI, Conte Cavour, p. 233. musicista Philippe non consente di stabilire se si tratti del famoso m La laconicità dell'appunto pubblici e in quel balli i per e musich te scatena geniale di Musard (1793-1859), autore e arrangiatore se si tratti del locale ai Champs Élisées oppure éra, dell'Op ballo del hestra momento direttore dell'orc aperto sotto il nome di Concert Musard. che lo stesso musicista aveva appena Adolphe de Circourt 1 13 La contessa Anastasie KIustine (1808- 1863), sposata neI 1830 al conte rapporti che si 1835, nel ti rappor in entrato rt Camillo era (cfr. Diario 1856, nota 31) . Con i Circou con la brillante e intelligente contessa mente special ia amiciz da profon e nota trasformarono nella ben possibile ritrovare scriverle lo stesso Cavour nel 1843 - era Anastasie, nel cui salotto - come ebbe a 431). La corrip. II, rio, Epistola , de l'Europei> (CAVOUR <da plus haute température intellectuelle 369 Anno 1837-1838 (dicembrejebbraio) Diari di Cavour spondenza dei Circourt con nel 1894 e nstampata ' con ar---o . . Cavour .fu pubblicata da Costantino Nierra . ncchimentI_. dalia ComnussIOne NaZIOnale Cavouriana, in chiusura della silloge Cavour e l'I.ngh·l t terra (vol. II, t. 2, pp. 209-297). 114 BERTI, p. 263: M. du Hausset. - Charles Lemercher de Longpré bar�ne di Haussez . .' (1778-1854), realista, compromesso nel complotto Cadoudal del 1804 pOl. aVV1ClnatoSl all'Impero s0-. . . ' . ' _ (1817-1823 s�er:--rtore .dei Borbom nel 1814, deputato ultra-realista, prefetto di vari dipartimenti ), co � . e __, _ slgliere di Stato, nel 1829 entrò nel Gabinetto Polignac come titolare della M�a � " � ��Ia spe lZlOne ' di Alger!.' p' . . ltmatario . delle . .Ordonnances del 1830, si rifugiò l'n 1nghilterra' VIaggIò in Svlzzera, Italia e Germarua, e nentro, mfme in patria nel 1836 in seguito ad amnistia. 115 Nome omesso in BERTI, p. 263. 116 Avvocato parigino con studio in rue St-Honoré incontrato più volte negli aom· seguentI. per ' gli. affari della zia Vittoria. . . austriaco, dal 1815 al 1824 invia 117 Antal RudoIf ApponyI. (1782-1852), conte, diplomatlco . . . . . straordl?�IO e mUUstro plerupotenziario a Firenze e poi a Roma, ambasciatore a Londra dal 1824 ' ." 1826 e infme ambasciatore a Parigi dal al 1848' quando si tl'tlt ' o' a VI'ta pnvata. r SalottI e le . . e1826 feste deIIa moglie erano assaI. nnomatI ricercati dalla più elegante nobiltà parigina. i18 BERTI, p. 264: La marquise de Brème est trés-aimable avec moi. 119 AnnotaZIOne ' omessa m , BERTI, p. 264. - Con ogni probabilità è la moglie d'1 Guy Delavau ' trata e uomo pol"ltlCO ultra-cattolico e realista' nato nel 1788'. Nel 1821 fu preIetto d'l pOl'lZIa magls " . liere di Stato. Che si tratti della moglie di lui e non dell'altro politico Franç01Se pOI. coosig . Charles Delavau, liberale e favorevo ' luzione del 1848' sembra confermato dall'accenno a un Mr De. le. a,ila rIVO . . ., 1tvlan [S"] «entleremen � 1mbl�e des doctrines de R. Pères», contenuto in una lettera al Santarosa del I S4} (c r. CAVOUR, Epzstolano, II, p. 380). 12Q L� grafia poco chiara lascia incerti tra Margin e Maugin. Si tratta però sicuramente del Maugm di. CUI SI parla alla nota 60. Tutta l'annotazione è omessa in BERTI, p. 264. 12 1 BERTI, p. 264: M. de Sessant. l22 Probabil ente si tratta di Claude-Laurent Bourgeois de Jessaint (1764-1853), condisce � P010 dI Napoleone a Bnenne, prefetto della Marna durante il Consolato, barone dell'Impero nel 1809' VI-. sconte nel 1826, pari nel 1836. 123 BERTI, p. 264: des. ' cavouna· 124 Annotazione già edita in BERTI, Conte Cavour, p. 233 . Nell'Appendl'ceXI aI diano . no (p. 348). ' il BertI att:l·h. uÌ.il désespoi�· a una perdita di gioco, fondandosi su una lettera dell'8 se uen te, �n CUI G:ustavo gli mVIava duemiladuecento franchi, e sull'annotazione diaristica successi;a' in . CUI. avour SI rImproverava di non essersi trattenuto dal ritornare al Cercle. 125 Di questo Mr �e Pinieux si ha soltanto notizia della sua presenza a Santena nell'agosto 1842 . (cfr. CAVOUR, Eptstolano, II, p. 315). Co� �gni pr�babilità il principe polacco Joseph-François-Michel Poruatowski (1816-187.3) f lio 1 Starus ao e rupote del fan:oso generale e maresciallo di Francia, Jozif. Musicista e cantant� �� . Toscana, dove aveva studiato e dove fu naturalizzato, dal 1848 51' ded"lco aila diplomaZIa ' e nco ln · toscane a Parigi, Londra e Bruxelles. Naturalizzato francese nel 1854 fu nomi. occupo' le ambascIate ' . G'lappone. nato senatore nel 1855 e nel 1862 compì una missione diplomatica in Cina e m • 127 GrafIa • Incerta e, comunque, personaggio di difficile identificazione. BERTI, p. 264.. tra· con la sola iniziale. SCrItto ' . 128 Il nome Haries è di difficile lettura per la grafia incerta. In BERTI, p 264, ne e traSCrItta . , . . E. U. , qUI· sciolta in Etats · E.D. la sola iniziale. Inoltre l'abbrevIazlOne - Unis, è trasformata dal Berti m 129 BERTI, p. 264 : MontessUI. . Potrebbe trattarsi del rinomato ballerino dell'Opéra (n. 1796) . (1804), danzatrice altrettanto famosa. ' . Pauline oppure della moglie . � • • • , �.6 _ � 370 e chi p. 265: Clément Desenne. - Nicolas Clément-Desorme (1770-1842), fisico e notevoli progressi compier fece , Métiers des et Arts des atoire Conserv al re professo , mico francese dell'ossido e del solfuro di carbonio alla chimica industriale, studiando in particolare la fabbricazione e e a volume costante. pression sotto e dell'acido solforico, e il calore specifico dei gas 13 1 Potrebbe trattarsi di Augusta Saladin figlia di William, da poco sposata al conte Alexandre in seconde nozze aJean Huber, de Pourtalès, oppure di Ariane, sorella del medesimo William, sposata répresentatii di Ginevra. Conseil del membro già , William di nipote 857), o ancora di Auguste (1785·1 ato in Étrange con trasform Marochetti. m BERTI, p. 265: Étrange conversation avec A. Saladin. formatosi in torinese e scultor 868), (1805-1 etti Maroch Carlo versation avec Saladin et Marochetti. opere che ornano le città di Torino, sue le sono ose Numer fama. sua la ò consolid e creò dove , Francia i monumenti a Emanuele Londra, Parigi e altre città francesi. Tra di esse sono da ricordare a Torino, ievi dell' Arc de Triom bassoril i Bellini, di Filiberto (1838) e a Carlo Alberto (1861); a Parigi la tomba la statua del duca di Londra a ns; d'Orléa duca del statua la ine, Madele della phe, l'altare maggiore reale degli Orléans famiglia la io nell'esil seguì quando te Wellington (1844) e varie altre opere compiu commissionatogli da o, Filibert le Emanue a ento monum Il legato. molto era quale alla 1848, dopo il La visita di Cavour allo scultore Carlo Alberto, gli valse la nomina a barone del Regno di Sardegna.padre con lettera del 23 dicembre dal sogli era dovuta all'esplicito incarico del re Carlo Alberto trasmes e 330). 327 pp I, rio, . Epistola AVOUR, C (cfr. 1838 gennaio 1'8 1837 e sollecitato omesso in BERTI, p. 265, è ginale, nte chiarezza nell'ori m Questo nome, scritto con sufficie o saputo leggere». Oltre abbiam non che parola una manca «vi con puntini di sospensione e la nota: fonditore parigino, di un era Soyez al nome Soyez è però omessa anche la parola seguente Mots. zzo. l'indiri annotò cui poco piu avanti Cavour 134 Ferdinand-Philippe-Louis, duca d'Orléans (1810-1842), figlio primogenito di Luigi Filip e d'Africa, morì nel luglio po, di carattere affabile e franco, militare di valore nelle campagne di Belgio 549). p. (cfr. a carrozz di te inciden un in 1842 ns, duca di Nemours (1814-1896), secondogenito di Luigi m Louis-Charles-Philippe d'Orléa ò all'assedio di Anversa nel 1832 e alla presa di Costanti. partecip valore, di militare li Filippo, anch'eg godeva di molta popolarità. non na nel 1837. Di carattere freddo e fiero, Si trattava di un emendamento avan 1% BERTI, p. 265: Boudet, nonostante la grafia chiara. ata alla Camera da Jobard e Lédeau present legge di zato dal barone Jean-Jacques Baude alla proposta accettato dalla Camera proprio il 7 fu che mento emenda i, deputat ai rme un'unifo e per far indossar sottoprefetture durante !'Impero, delle carriera nella 862), febbraio. - Jean-Jacques Baude (1792-1 protesta dei giornalisti contro le della collaboratore del «Temps» sotto la Restaurazione, firmatario hia di luglio e poi deputato e Monarc della anni primi nei polizia di ordinanze del 1830, fu prefetto consigliere di Stato. lettura errata qui e altrove, nonostante la chiarezza della m BERTI, p. 265: Talatien. - Questa i della zia Vittoria, omesse dal Berti, ma richiamate in istruzion nelle anche è tale na, cavouria grafia di lettura: «La duchessa di Clermont-Tonnerre nelle errore altro un di nota a p. 265, con l'aggiunta sue istruzioni scrive Tallatieux» . inale. Inoltre i l Berti non pose 138 BERTI, p . 265: Saint-Abre, nonostante la chiarezza dell'orig Mr D'Arblay» in materia di avec e colloqu «long Il . virgola una solo ma nome, quel il punto dopo ustriale Aimé-Stanislas dell'ind trattava si che a conferm o), febbrai 9 farine, avvenuto due giorni dopo (dr. 878), agronomo (1794-1 Darblay tanislas e non del fratello Auguste, agronomo e deputato. - Aimé-S fabbriche prime delle una ò impiant farine, delle one produzi la nò perfezio o, e industriale di success Deputato es. Essonn di valle nella cartaria ria !'indust ò per l'estrazione dell'olio dai semi oleosi, risollev e membro della Francia di Banca della censore anche fu , Impero o Second del iva legislat all'Assemblela Camera di Commercio di Parigi. 139 Fabbricante di candele, da cui Cavour ne acquistò 100 chili il 25 marzo successivo e per del figlio di Nicolas-Christien le quali pagò lire 362,60 (dr. il quaderno successivo, p. 394). Si tratta forse lJ{) BERTI, - 371 Diari di Cavour Anno 1 837-1838 (dicembrejebbraio) de Thy, conte di Milly (1728-1784), militare di carriera e poi chimico appassionato, morto avvelenato da un suo esperimento. 14 0 Forse Paul_Théodore Bataillard (n. 1816), letterato e giornalista parigino, genero di Mé1a nie Waldor. Anche di lui è annotato l'indirizzo poco più avanti nel quaderno. 14 1 Hélène-Louise-Élisabeth di MeckIenburg-Schwerin (18 14-1858), dal 1837 moglie del duca a Camera la p pria d'Orléans. Nel 1848, travolta dagli eve�ti rivolu:iona:i: non �oté far v�e:e :o . . reggenza ID nome del figlio minorenne' il conte di PangI, per il quale LUlgl FilIppo aveva abdIcato. 142 Era la proposta di fare indossare un'uniforme ai deputati, emendata il giorno prima dal Baude � (cfr. nota 136) . w Nato tre anni prima, nel 1835, aveva sede in quai Voltaire 3 1 . R R 1 44 B E TI, p . 266: 2 5 . 1 45 BE TI, p . 265: 4. _ D i qui al termine del diario (mercoledì 27 febbraio) le due pagine deI " ' , Cavour e M. Waldor, manoscrl·tt o (69- 70) .ono state riprodotte in fotografia fuori testo in RUFFINI, . inserite tra le pagine 80-81, mentre il testo delle ultime due annotaziOnl (26 e 27 febbralO) e stato trascritto a p. 83. 1 46 Uno dei balli pubblici più rinomati, in rue Cadet. 1 47 C l nell'originale, ma la data è errata. Stando all'argomento dell'annotazione di quel gior no e della pr edente di lunedì 26 febbraio, si p ò supporre. si trattasse sia di martedì 27 sia di merco � ledì 28, e non soltanto di mercoled1 28, come e corretto 1n RUFFINI, Cavour e M. Waldor, p. 83. �� 148 Termina qui la parte strettamente diaristica del quaderno. Gli appunti che seguono, qui compresi nelle sezioni III-XI, furono omessi dal Berti. 149 Gli appunti raccolti sotto questo titolo sono alle pp. 79-90 dell'originale. Forse si tratta di appunti presi a Vauvillers. 150 créanciers ricalcato sopra a dettes. 151 Lasciato in bianco da Cavour. Gli appunti sotto questa rubrica provengo�o dalle pagine 45, 2 �3, � 15�217, 226, 243, 245, 246 dell'ori inale. Le pagine 92-212 sono bianche. L epoca delle annotaZlOnl puo essere collocata � come testi oniano alcune date - tra la fine di febbraio e la fine di marzo 1838, ad eccezione della � prima, di mano della madre, antecedente la partenza nel dicembre 1837 . 152 Recte: 172.940,09. m ; 154 Annotazione di mano della madre di Camillo. �! 155 Marie de Roussy (1819-1842), cugina di Cavour e figlia di Pauline de Sales e di Félix+Léonard de Roussy, sposò di n a poco (30 aprile 18 8 Édo��d Mu�fat �: S�int-Amou� de Ch�naz. Il rapporto di parentela tra Camillo e Maria risaliva al tlSpettivi nonnI, Philippme e BenOlt-Maunce de Sales, che erano fratelli. 156 Molto probabilmente è Giuseppina Piccano di Santa Brigida (m. 1858), moglie dal 1815 di Carlo Thaon di Revel. L'appellativo feudale di Saint-André le veniva dal fatto che i marchesi Thaon erano anche conti di Sant' Andrea con Revel. 157 -Dopo questo preannuncio Cavour non fece seguire alcuna indicazione di commissioni da eseguire. 158 Cosl nell' originale. Potrebbe trattarsi del numero sei in piemontese, oppure del possessivo francese di terza persona. 159 Le note qui raccolte sono alle pp. 243 e 246 dell'originale e verosimilmente risalgono al de Viel-Castel (1798-1864), conte, uomo di lettere e romanziere, fu anche conservatore di musei d'ar te. 161 ].-S.+E. JUUA FONTENELLE, Recherches médico-légales sur l'incertitude des signes de la mort, !es dangers des inhumations précipitées, !es moyens de constater les décés et de rappe!er à la vie ceux qui sont en état de mort apparente, Paris, Rouvier, 1834, pp. XIII-352. - Jean-Sébastien-Eugène Julla Fon tenelle o de Fontenelle (1790-1842), chimico e medico francese, era noto per le numerose opere di divulgazione scientifica. 162 Pagine 237-238 dell' originale. 1 63 Pagine 239-240 dell'originale. 164 In bianco nell'originale. 165 Pagina 229 dell' originale. 166 Pagine 28-29, 247, 249-250 dell'originale. 167 Pagine 251-254 dell'originale. 168 La corda era una misura antica francese per il legname. Ne esistevano di almeno tre tipi: la corde de port, per legna da ardere, pari a 140 piedi cubici (mc 4,798818); la corde de grand b01s, per legna da ardere, di 128 piedi cubici (mc. 4,387491); la corde de bois, ou des eaux et forets, di 112 piedi cubici (mc. 3,839054). 169 Gli indirizzi raccolti qui sono alle pp. 227, 234, 244-248, 255 e 271 dell'originale. 1 70 Quasi certamente il barone Pierre-Alfrède Carrier de Tamisier, interessato alle foreste di Vittoria di Clermont Tonnerre (cfr. le lettere di Vittoria di Clermont-Tonnerre a Cavour, 1 e 3 marzo 1838, in AC, Santena, busta Clermont-Tonnerre, Vittoria). 1 71 Autorevole rivista fondata nel 1828 da Guizot, Rémusat e altri «dottrinari», consacrata alla filosofia, alla storia, alla critica letteraria e alle scienze morali, e vissuta fino alla Rivoluzione di luglio, quando i suoi collaboratori si dispersero nelle attività politiche. Nel 1837-38 riprese brevemente le pubblicazioni ed assunse ,nuovo splendore nel 1855-60 fornendo spazio a giovani scrittori, lasciati in disparte dalla «Revue des Deux Mondes». 172 Forse si tratta dell'agron?mo André Pommier (1798-1862), fondatore di due giornali, l'«Écho des halles et marchés» (1827) e l'«Echo agricole» (1829), membro di molti comitati e autore di memo rie e opuscoli sul monopolio dei tabacchi, sullo zucchero, sul credito fondiario. m Probabilmente l'avvocato françois-Jules Doublet de Boisthibault (1800-1862), collaboratore a riviste e enciclopedie giuridiche, autore di saggi sul sistema penitenziario e sui bambini esposti. 1 74 il notaio Jean-François-Napoléon Grandidier. È 175 Era l'avvocato Thureau d'Angin. 1 76 Medico, autore di un opuscolo citato nel quaderno successivo (cfr. p. 414). 177 Potrebbe trattarsi del conteJean Bérenger (1767-1850), abile finanziere, sostenitore dap prima di Napoleone nel colpo di Stato del 18 brumaio, poi di Luigi XVIII, che lo nominò direttore delle imposte dirette, e infine di Luigi Filippo, che lo nominò pari nel 1832. 1 78 Gabrielle-Julie de Clermont-Tonnerre (1781-1847), sposata a Augustin-Léon-Victor de Bosc de Radepont (1776-1847), marchese e pari di Francia dal 1827 . periodo parigino. 160 H_ DE VIEL-CASTEL, Le Faubourg Saint-Gennain, Paris, Ladvocat: I. Gérard de 5tolberg, 1836, 2 volI.; II. Madame la duchesse, 1837 , 2 voll.; III. Mademoiselle de Vetdun, 1838, 2 voll. - Horace 372 373 DIARIO 1 83 7- 1 83 8 (dicembre-giugno) Quaderno costituito da un solo grosso quinterno di 120 pagine, legato con coper tina di carta blu mannorizzata (dimensioni, cm. 12x18). Tutte le pagine - anche quelle lasciate in bianco (46-89, 91 e 109), presentano una numerazione a matita, forse po steriore, e una rigatura coeva anch'essa a matita, orizzontale e verticale, in modo da formare due colonne a destra con le diciture in testa di «esatto» e «speso» (di mano del segretario Martino Tasca). Esso contiene la contabilità quasi giornaliera del viag gio in Francia compiuto dal dicembre 1837 al giugno 1838, più vari riepiloghi e ap punti diversi. Per facilitare la lettura, si è provveduto a raccogliere e riordinare gli ap punti in sei sezioni, rispecchianti in buona parte quelle cavouriane: I. Viaggio da Tori no a Parigi; II. Séiour à Paris; III. Voyage de Paris à Turin; N. Riepilogo delle conta bilità; V. Operation de la Bourse; VI. Note varie e indirizzi. Pressoché de tutto inedi to, questo quaderno - che integra e completa il precedente, condotto solo fino al 27 febbraio 1838 - è conservato nell'Archivio di Santena sotto la segnatura di Quader no VI (già C 3; cfr. SILENGO, pp. xx e 13). Sono stati omessi i totali parziali e i riporti compiuti a ogni cambio di pagina, che alla lettura risultano molto fastidiosi. La data zione di questo quaderno, oltre che dagli elementi utilizzati per il precedente (cfr. nota iniziale, p. 341), èfacilitata dalla data autografa cavouriana, apposta all'annotazione del 1 0 gennaio 1838 (cfr. ultra, p. 381). I [Viaggio da Torino a Parigz]l esatto speso 16 décemhre [183 71 Dal signor Duport, per rimettere al suo tapezziere dal marchese di Roussy per rimettere alla signora De La Veau danari miei particolari dal signor Renaldi 377 300,40 52,60 500 1 . 150 Diari di Cavour De Turin à Rivol, poste de Rivol à Sainte-Ambroise, id. de Saint-Ambroise à Saint-Antonin de Saint-Antonin à Suse de Suse au Molaret à l'auberge du Molaret aux garçons qui ont démonté la voiture barrière au Mont-Cenis du Molaret au Mont-Cenis du Mont-Cenis à Lanslebourg à deux hommes pour me faire ramasser, loyer de la ramasse2 déjeuner à Lanslebourg avec le frère de Lanslebourg au Vernet du Vernet à Modane de Modane à Saint-Miche! de Saint-Miche! à Saint-Jean de Saint-Jean à la Grande-Maison de la Grande-Maison à Aiguebelle d'AiguebeIle à Maltaverne de Maltaverne à Montmeillan de Montmeillant [sicl à Chambéry au charron, pour raccommoder la voiture cassée en plusieurs endroits auberge de Chambéry pour le frère et pour moi de Chambéry à Aix d'Aix à AIbens d'AIbens à Rumilly De Rumily [sicl à Mionas de Mionas à Frangy de Frangy à l'Éluiset de l'Éluiset à Genève, y compris les porte s 378 Anno 1837-1838 (dicembre-giugno) 19 décembre 17 décembre 12 9 6 12,50 18 2 5 15 40 36 lO' 12 12 15 12 12 15 19 9 12 10 14 10 7,50 7 1 8 décembre 9 lO 12 15 4 paires de bas de cachemire de Genève à Coppet, y compris les portes à l'aIIée et au retour de Mr de Candolle de Coppet à Nyon de Nyon à Rolle de Rolle à Morges de Morges à Cossonay de Cossonay à Orbe Orbe à Jougne plomb à la douane déjeuné à Jougne bonne-main à la douane 32 12,50 100.000 6,25 7 9,40 11 11 16,25 3 1 2 20 décembre Aux hommes qui ont soutenu la voiture de Jougne à Pontarlier auberge de Pontarlier pour graisser la voiture de Pontarlier à Grange-d'Aleine de Grange-AIeine à Ornans d'Ornans à Merey d'Ornans à Besançon dìner à Besançon gants bougies et briquet de Besançon à Roulans de Roulans à Baume de Baume à Clerval de Clerval à l'Ile-sur-Ie-Doubs de l'Ile-sur-Ie-Doubs à Tavey de Tavey à Be!fort auberge de Belfort 379 8 30 lO 1 12 12 9 12 4 3 3 14 9 lO 8 13 8 3 Diari di Cavour Anno 1837-1838 (dicembre-giugno) 22 décembre, vendredi De Belfort à Champaney4 de Chambanay [sicl à Lure de Lure à Saint-Sauveur de Saint-Sauveur à Vauvillers chevaux de renfort 10 12 12 20 10 de Pontarlier à Val-Travers de V al-Travers à Neufchatel auberge à NeufchiÌ.tel port de lettres livres et gants bonnes-mains de Neufchatel à Orbe 22 22 25 5 10 6 45 23 décembre Chevaux pour aller au bois 10 24 décembre Chevaux pour aller au bois auberge de Vauvillers bonnes-mains voiture pour aller de Vauvillers à Jussey à un exprès réparation à la voiture au cocher bougies bac de Jussey de Jussey à Combeau-Fontaine lO 25 10 20 2 20 6 2 2 12 25 décembre Auberge de Combeau-Fontaine de Combeau-Fontaine à Vaitte5 de Vaitte à Gray de Gray à Recologne de Recologne à Rondbouillon de Rondbouillon à Besançon auberge de Besançon de Besançon à Merey de Merey à Ornans d' Ornans à Grange-d' Aleine de Grange-d'Aleine à Pontarlier diner à Pontarlier lO 12 12 9 7 lO 12 12 lO 12 12 6 380 29 décembre [1837] DIner à Orbe d'Orbe à Cossonay de Cossonay à Morges de Morges à Rolle de Rolle à N yon de Nyon à Coppet de Coppet à Genève porte à l'entrée et à la sortie réparations au char menues dépenses une paire de pantalons une épingle d'or pour Mr Paron 5 lO lO 10 10 8 12 4 20 20 50 35 1� janvier 1 838 À Jaudain6, d' ordre de ma tante 100 160 à Wexel, pour un nécessaire 2 janvier À Mr Darbigny 200 3 janvier À Auguste De La Rive 48,60 10 5 10 au cocher, bonne-main au domestique à Valéry7 381 Anno 1837-1838 (dicembre-giugno) Diari di Cavour à Mme H[ortense] de Eudé', pour l'autel de Sacconex9 à CéciIe, pour le vérificateur à Jaudain, le vernisseur lO 20 230 4 janvier À CéciIe, pour Mme Scheff pour la Revue Universelle'0 port de lettre autres menues dépenses pour un cadenas à N aville, voyage de Paris à Genève 50 42 5 lO 1 260 1 1 décembre: [recte: janvier} Foulards gants cabriolet diner 50 4 lO 9 1 2 décembre [recte: janvier} Déjeuner diner au Rocher de Cancale cabriolet abonnement au Cercle 1 24 lO 30 1 3 janvier 2.440,80" [Riepilogo] Payé pour ma tante voyage de Turin à Paris 642 1798,80 Total égal 2.440,80'2 Consultation du docteur au pharmacien cabriolet souliers 50 18 lO 8 1 4 janvier Cabriolet II 5 Séjour à Paris 15 janvier 8 décembre [recte: janvierJB Dlner 7 Déjeuné dlner 1,50 8 1 6 janvier 9 décembre [recte: janvier} Cabriolet dlner lO 9 lO Déjeuné liste de Mme Delpech14 bonne-main au facteur dlner cabriolet décembre [recte: janvier} 1 84 5 lO lO 382 Dlner donné à Ricci et à Revel café 34 1 1 un livre 1 7 janvier Déjeuné cabriolet dlner 3 kiIos de gélatine papier, cire et sable 1 5 lO 30 5 383 Diari di Cavour Anno 1 837-1838 (dicembre-giugno) 18 ;anvier Cabriolet 10 19 ;anvier Confessions de Rousseau15 10 1 8 déjeuné dmer 20 janvier Théiìtre français cabriolet liste de Labrière perdu par Louis liste de Scheak, le cordonnier 8 7 327 20 101 2 1 ;anvier Un bain déjeuné cabriolet 1, 50 1,50 5 22 ;anvier Déjeuné théiìtre cabriolet 5 10 6 23 ;anvier Diner ;eudi, 25 janvier Des morts apparentes, par Julia de Fontenelle16 déjeuné remise diverses papier et encre 5 3 20 lO 1 vendredi, 26 janvier Fiacre diner avec un Russe déjeuné 3 12 2 samedi 27 [gennaio] Cartes de visite pour P[aull-É[milel et pour moi diné au Café anglais17 bals masqués et soupé prèté au Russe remise 30 lO 20 lO 20 dimanche 28 [gennaio] Cabriolet 5 lundi 29 [gennaio] Déjeuné diner au Cercle papier, cire d'Espagne portefeuille en cuir de Russie 1 8 5 lO 6 24 ;anvier Bottes fourrées remise 30 20 384 mardi 3 O [gennaio] Diner chez Bardi18 cabriolet cartes du mois 10 3 20 385 Diari di Cavour Anno 1837-1838 (dicembre-giugno) mercredi 31 [gennaio] Cabriolet diner chez Douix Vaudeville 10 10 6 jeudi, 1� [febbraio] Voiture bonne-main 8 février, jeudi Abonnement au Cerde agricole id. au id. Boulevard change gIace cabriolet 35 30 3 1 5 5 2 2 février Déjeuné 2 3, samedi [febbraio] Diner à la Poissonnerie anglaise 8 20 L'assedio di Firenze'9 9 février Chapeau et épée pour 100 kilos de bougies à 37 sous la livre, avec la déduction du 2% et de 20 frs voiture runer donné à Durazzozo, Ricci et Revel au commissionnaire pour le bois mouchoirs de batiste et bretelles pour papa 4 février, dimanche Stalle au Vaudeville lunettes runer au Cerde 6 10 8 5 342,60 7 60 3 45 1 0 février Cabriolet bonne-main 5 3 5, lundi [febbraio] Cabriolet 65 1 1 février, dimanche Cabriolet 3 6, mardi [febbraio] Un col blanc déjeuné 5 3 20 Revue Française 7, mercredi [febbraio] Vietor, ancien et nouveau compte cabriolet diner au Cerde souper 386 70 5 8 5 12 février Note de Guglia, le cordonnier 56 À Suse, papetier, parchemin pour la Berton à Brizard, tapissier à Mme Minette cabriolet 387 13 février 180 300,40 70 5 Diari di Cavour Anno 1 837-1838 (dicembre-giugno) 21, mercredi f/ebbraio] 14 février, mercredi Déjeuné chez Félix avec Mme Saladin diner au Café anglais au perruquier cabriolet 2 lO 3 3 15 février, jeudi Cabriolet 5 À Firmin-Didot, Iivraisons des Ruines de Pompeia21 à Mr Petey, réparation aux commodités diner Cabriolet cartes de visite pour Adèle 5 25 22, jeudi f/ebbraio] 3 6 10 Déjeuné cabriolet théàtre 1 6 février, vendredi 140 14,25 lO 23, vendredi f/ebbraio] Note de Jacques bonne-main à Jacques diner chez Véfour donné à Revel et comp. 17 février, samedi À Baveret, ancien tonnelier déjeuné cabriolet 10 5 5 24, samedi f/ebbraio] Cabriolet, matin et soir sandwich pour Durazzo et Revel bonne-main 8 4 3 1 8 février, dimanche Diner billets du bal de la Liste civile cabriolet 8 40 5 19, lundi !febbraio] Déjeuné cabriolet 3 7 20, mardi !febbraio] Déjeuné diner bonne-main au cocher frisure gIace 2 5 3 1 1,75 388 110 15 51 25, dimanche f/ebbraio] Note des Urbaines depuis mon arrivée à Paris jusqu'à ce jour cabriolet entrée chez Musard 1 16,50 6 5 26, lundi f/ebbraio] BaI masqué chez Paganini22 deux cols noirs déjeuné 25 20 1 2 7, mardi f/ebbraio] 20 15 Soupé avec Durazzo et Revel 4 cols blancs 389 Diari di Cavour Anno 1 837-1 838 (dicembre-giugno) Mr Verdier, ancien et nouveau conte (sicl au bal Paganini, raffra1chissement pour un masque cabriolet 150 5 6 28, mercredi [febbraio] Thé1ìtre français mardi, 6 mars Abonnement au CercIe, mois de mars bonne-main au cocher des Vrbaines déjeuné mercredi, 7 mars 5 À Mme Nattier, fIeurs pour Amélie à Mme Beaune, compte de Mme de Tonnerre cabriolet déjeuné jeudi, 1� [marzo] 25 61 10 3 vendredi, 2 mars Cabriolet déjeuné restaurant, note du mois 2 1 70 samedi, 3 mars Cabriolet déjeuné 5 3 dimanche [4 marzo] Cabriolet 6 Cabriolet frisure 5 1 jeudi, 8 mars Seconde note des Vrbaines papier chez Giroux24 bracelet pour Marie stalle aux Italiens25 bonne-main au cocher des Vrbaines sandwich Note de Mme Depansier bonne-main au cocher dlner d'adieu donné à Revel à Mr Berton, pour les orphelins du choléra23 à Mr Herbault, par ordre de Mme de Tonnerre à l'horloger, pour raccommodage de deux montres cabriolet 390 305 60 3 41 100 41 49 10 35,50 1 1,80 220 16 3 3,75 vendredi, 9 mars Sandwich Musar 3 1 samedi [l O marzo] À Batton, fIeurs artificielles dlner aux Frères provençaux26 cabriolet, fiacre, etc. 103 10 10 dimanche, 11 mars lundi [5 marzo] à Mme Voisin, en dessus des billets 30 3 3 Sandwich dlner chez Véfour, avec P(aul]-É (milel et Adèle omnibus 1,50 32 3 lundi, 1 2 mars À Mr Billet, sellier cabriolet souper 700 6 8 391 Anno 1 837-1838 (dicembre-giugno) Diari di Cavour mardi, 13 mars Bouquet pour Adèle petits piìtés chez Félix coiffure 1,50 1,50 0,50 mercredi, 14 [marzo] Papier chez Giroux loge aux Variétés cabriolet 11 35 6 jeudi, 1 5 [marzo] Loge aux Italiens diner au Rocher de Cancale diner chez Véfour; Durazzo, Ricci cabriolet 16 20 30 5 vendredi, 1 6 [marzo] Cabriolet sandwich 3 1, 15 lundi, 19 [marzo] À Galignani28; note de Mme de Tonnerre cabriolet au chapelier baI Chicar lorgnon solde de la parure de Marie cabriolet 280 lO 16 15 1 10 lO 5 20 mars 2 7 Glaces avec Durazzo billet au Gymnase" 21 mars 12 3 6 5 1,50 Stalle aux Italiens café cabriolet papier à écrire sandwich 22 mars, jeudi samedi, 1 7 [marzo] Une parure pour Marie un costume pour Chicar id. des gants voiture pour la nuit souper chez Chicar 180 10 3 17 10 7 6 6 0,50 5 lO Stalle à Marion De/orme" Marion De/orme diner coiffure cabriolet bai de l' Opéra vendredi, 23 [marzo] dimanche, 18 [marzo] À l'ex -garde Audisio un garde-vue en biscuit de porcelaine pour Castion ' tout emballé à Mr Mellerio27, à compte 392 lO 28 480 Camélia pour la rue de Bourgogne voiture le matin et le soir diner donné à D[urazzo] et R[icci] sandwich 393 8 lO 30 2 Anno 1 837-1838 (dicembre-giugno) Diari di Cavour vendredi, 30 [marzo] samedi, 24 [marzo] Une paire de gants cabriolet le soir sandwich avec Durazzo 2,50 5 3 À Mr Demilly pour 100 kilos de bougies sandwich 362,60 1,40 2 10 5 7 13 samedi, 31 [marzo] Citadine" avec Plaull- Élmilel cabriolet plus tard banquette au spectacle loge au bal des Variétés souper au baI restaurant, note du mois et bonne-main aux garçons bonne-main au cocher de l'Urbaine 1 mardi, 27 [marzo] Quete pour Marie-Thérèse cabriolet sandwich 5 2 2 À Grahé, ébéniste le Corsaire31 et le Charivari32 une bolte d'ouvrage pour Marie à Mme Brignole, Eglise de Lausanne cabriolet frisure et barbe 32 30 1 2 dimanche, 25 [marzo] lundi, 26 [marzo] Sandwich cabriolet soir et matin supplément au Théiìtre français diner au Cercle deux bouteilles de champagne bonne-main Boite de bonbons pour Mme de Brignole loge grillée à l'Opéra comiqueJ4 frisure sandwich dimanche, 1" avril 3 Déjeuné lundi, 2 avril 8 6,50 Souper change de 25 napoléons mercredi, 28 [marzo] 23 1 1 300 20 6 1 3 6 1 50 15 10 3 mardi, 3 avril 2 Sandwich diner donné à Durazzo cabriolet frisure 25 4 1 mercredi, 4 avril jeudi, 29 [marzo] Déjeuné à Tortoni" diner au Rocher de Cancale pIace pour la course 100 60 10 394 Loge à l'Opéra et au Gymnase soupé au Cercle , diner au Café Hardy avec P[aull-Elmilel cabriolet 395 15 10 10 5 Anno 1 83 7-1838 (dicembre-giugno) Diari di Cavour ieudi [12 aprile} ieudi, 5 avril Diner à Durazzo et Ricci cabriolet 30 5 vendredi, 6 avril Sandwich papier bonne-main au cocher et au groom 2 3 3 51 500 20 4 Robes pour la Berton à Louis, à compte dIner au Café de Paris avec Adèle Théàtre du Palais Royal À Mr Delaveau, d'ordre et pour compte de la mar quise de Roussy glaces vendredi, 13 [aprile} 3.433 ,35 2 samedi, 7 avril Souper 5 dimanche, 8 avril Sandwich bonne-main au cocher et au groom abonnement au Cerde, mois d'avril gants diverses 2 3 30 3 5 lundi, 9 avril Sandwich cabriolet samedi, 14 [aprile} À un commissionnaire (16 Pois) diner au Café de Paris gIaces et café à Cerruti, aumone 2 10 2 10 À Mlie Cousin", compte de 3 mois au loueur de carrosse de l'hòtel barbe et frisure diner 3 4 mardi, 1 0 avril Sandwich É ventail pour Adèle diner au Café Hardi 3 5 7 2 2 396 1 1 73,35 30 1 8 lunedi, 1 6 [aprile} 2 2 Déjeuné gIaces mardi, 1 7 [aprile} 10 5 Diner voiture mercredi [1 1 aprile} Petits gateaux pour Adèle glaces chez Tortoni dimanche, 15 [aprile} mercredi, 18 [aprile} 10 Course à Essone" 397 Diari di Cavour Anno 1 837-1838 (dicembre-giugno) jeudi, 19 [aprile] Diner 10 vendredi, [20 aprile] Déjeuné voiture vendredi, 2 7 [aprile] Cabriolet déjeuné gants, deux paires 5 2 6 5 5 samedi [21 aprile] Diner 8 samedi, 2 8 [aprile] Voiture déjeuné sabot de la voiture jaune 10 5 20 dimanche, 22 [aprile] Voiture 5 lundi, 23 [aprile] Voiture déjeuné 5 5 mardi, 24 [aprile] Cabriolet Félix frisure 6 2 1 À Mme Dasville, note de Mme de Tonnerre deux foulards blancs papier de la chambre à manger de Mme de Tonnerre voiture déjeuné ombrelle pour Marie papier pour Marie et Pauline une pièce de ruban pour Mme de Tonnerre cabriolet toute la matinée un bonnet donné à ma c[ousine] Adèle, d' ordre de ma tante Henriette39 mercredi, 25 [aprile] Gagelin38, nouveau compte ancien compte id. diner 1.466 160 5 398 5 180 150 1 14 1 .272,70 16 195 6 2 35 48 15 11 60 mardi, 1 mai À un commissionnaire cabriolet, matin et soir glaces 1,60 10 1 jeudi, 26 [aprile] Voiture une robe pour ma tante, achetée par Adèle à Mlle Minette, 3 bonnets pour ma mère et mes tantes 6 chemisettes et deux cravates lundi, 30 [aprile] mercredi, 2 mai Déjeuné commissionnaire gants 3 2 3 399 Anno 1837-1838 (dicembre-giugno) Diari di Cavour 5 3 25 cabriolet gants noirs dìner au Rocher de Cancale Déjeuné avec Scotti et le baron l ]4 5 soupé au Club46 . . . dimanche, 13 mai 6 8 note de Mr Miche! chapeau noir coiffure note de Mr Moas à Houbigan, note de ma tante pour mai voiture déjeuné 800 30 1 135 13 54 8 2 mardi [22 maggio] lundi, 14 [maggio] Cartes de visite dìner au Club voiture le soir deux morceaux d'abat-jour de porce!aine 6 11 6 6 mardi, 15 mai Compte de Jacques pantoufles pour la Masin chapeau pour la Saint-André liste de Laboulie loge à l'Opéra Comique souper port de la caisse du chapeau, remboursé au bon Nase frisure entrée au Club Palmire, robe de la Saint-André note de Suse dìner donné au prince Galitzin47 cabriolet petits patés un sac de voyage 60 12 63 39 10 3 2,50 1 200 120 75 30 5 1 30 Aux Vrbaines cabriolet et fiacre emballage de la robe faite par Palmire note du Club 10 14 7,50 30 À Boivin, gants pour moi, la Berton, Marie et Pauline à la blanchisseuse à Mr Sollidon déjeuné drner mercredi, 23 mai 4 16 75 30 2 10 jeudi, 24 [maggio] N ate de Mr Verdier coquilles de cuisrne pour Marina coquilles d'or et d'argent pour la Berton et pour Pauline redingotte de Miche! gilets chez Blanc chapeau blanc, casquette et teque pour Aynard bouquet note du Club 275 7,04 20,50 130 131 78 2 20 vendredi, 25 [maggio] lundi, 21 mai Course à Chantilly48 un nécessaire 100 1.000 Déjeuné chez Tortoni Vietar, note et bonne-main 27 60 403 402 Diari di Cavour Anno 1 83 7-1838 (dicembre-giugno) restaurant, note et bonne-main Dentu, note et port souper au Club 70 130 lO samedi, 26 [maggio] À Mr Moisson, ma note 5 250 666 200 6 6 lO lO lO 2 34 24.64754 lO 12 40 16 3 1 mai Auberge de Bruns" bonne-main de Bain à Xertigny de Xertigny à Plombière [sicl de Plombière à Remiremont'2 de Remiremont à Saint-Maurice" de Saint-Maurice à [. . . 1 64 de [ . .165 à Than" déjeuné de Than à Mulhouse" de MuIhouse à [. . . ]68 de [. . 1'9 à Saint-Louis de Saint-Louis à Basle cabinet 15 8 8 9 lO 20 lO lO 2 12,50 12,50 8 6 1 . . leI" III Voyage de Paris à Turin55 [26 o 2 7 maggio!' De Paris à Épinal 48 p.57 grosseilles [sicl de Bar5 8 à la femme qui m'a conduit au monument deJeanne d'Arc à un commissionnaire à Épinal chambre et déjeuné à Épinal 288 lO 1 l lO 28 mai 22 404 Bonne-main aux gardes auberge de Vauvillers'o au jeune homme de Mr Charriot à Mr Grio, cheval et voiture pendant 3 jours 155 62 id. note de P[aul]-É[milel au commissionaire qui a porté le passeport à l'ambassade et à la police à Louis, 2 notes à MIle Cousin au baron Rulf, pour la Rorà musique pour P[aull-É[milel rosier49 et oranges .bonne-main au portier50 id. au frotteur provisions pour le voyage51 déjeuné52 mittrunes pour maman et Victoire5' D'Épinal à Brun 3 y259 29 et 30 mai Auberge de Basle et bonnes-mains déjeuné juin 20 5 2 juin Auberge de Soleure diner à Berne, café, etc. 16 lO 3 juin Auberge de Fribourg diner à Bulle 15 5 405 Anno 1837-1838 (dicembre-giugno) Diari di Cavour IV [Riepilogo delle contabilità]74 4 iuin Auberge de Vevey auberge de Lausanne petit char de Lausanne à OUChy70 l'Ange déchu, la prairie biìteau à vapeur au voiturier bonne-main 15 6 1,50 10 7 225 30 Genève Aumone à l' occasion du mariage7 1 à Mlles Soupat pour Marina cartes pour maman à Mlle Caillatte à Mme Soms Dermineux [?] 3 chemises de couleur note de Valéry à Mr Favre note de Dumon auberge d'Annecy lettre et bac poste de Genève à Turin 5 20 23 9 21 21 20 45 103 5 3 270 1.45272 Résumé Général Dépenses de Turin à Paris Dépenses de Paris Dépensé de Paris à Turin 2.440 24.647 1.452 27.53973 À recevoir De la Saint-André de la Berton de maman de Marina d'Henriette de la Rorà 255 364 668 46 242 200 [1. 7 75] Recettes En arrivant à Paris chez Mrs Blanc et Collin, en deux reprises de Mr Lewis, ancienne dette de Durazzo, pour autant payé à La Flèche75 au chevalier Nasi pour remettre à l'abbé Frémont lettre de change sur Vemes et comp. lettre de change sur Rodshild [sic] de Beaumont76, pour faire jouer un teme à la lotterie [sic] de Turin de la part de la marquise de G. pour remettre à Mme la marquise de Lascaris de Mrs Blanc et Collin id. id. id. de Mr Robert, liquidation du mois d'avril de Mr Cholet, liquidation d'avril 800 14.000 2.500 500 147 4.000 2.200 30 200 7.000 3.000 1 . 173 1.626 2.287,50 225 39.688,50 406 407 Diari di Cavour Anno 1 837-1838 (dicembre-giugno) Note des dépenses faites d'après les ordres de ma tante À Genève À Mr D'Arbigny pour la fabrique de Pregny À J audain, bonne-main par ordre de ma tante Au vernisseur À P[auIJ-É [milel, Bibliothèque Universelle À Céeile pour Mr Scheff À Cécile pour le vérificateur Total 200 100 230 42 50 20 642 Note des dépenses faites à Paris Compte de Mme Delpech, marehande d'estampes À Mr La Brière 3 kilos de gelatine Vietor 100 kilos de bougies À Mme Minette À Firmin Didot Au Cordonnier Schenk À Brizard, tapissier À Suze, papetier À Petey, plombeur À Bavaret, ancien tonnelier À Mme Depansier À Mme Beaune À Mme Voisin À Mr Berton, pour les pauvres À M. [".]7', bijoutier À Batton, fleurs artifieielles À BilIet, sellier Une parure pour Marie Un garde-vue pour Castion À Galignani À De MilIy pour 100 kilos de bougies 408 84 347 30 70 342 70 140 101 300 180 14 10 306 61 60 100 220 103 700 190 27 280 362,60 À Brouhé Robe pour la Berton À Louis, à compte de sa note et de ses gages À Mr Delaveau, d' ordre et pour compte du Marquis de Roussi Une robe pour ma tante, achetée par Adèle 3 bonnets pour ma mère et mes tantes À Mme Gagelin, ancien compte id. nouveau id. À Mr Herbaut À l'horloger Papier pour Marie À Mme Dasville Papier pour la chambre à manger Ruban pour ma tante Ombrelle pour Marie Papier pour Marie et Pauline À Ottoz, d' ordre de Brunon Bonnet donné à Adèle par ma tante Henriette Dentelles de Dieppe pour Marina Un sabot pour la voiture jaune Apothicaire, ancien compte 3 numéros de la Revue Universelle À la blanchisseuse pour le compte de Durazzo À Mme D'Asville, robe de la Saint-André Au Baron de Bray, secrétaire de la Soeiété de la Providenee Un tapis vert pour ma tante Solde de la robe achetée par Adèle pour ma tante Sellier voiture de voyage 2 moreeaux de biseuit de poreelaine Pantoufles pour la Masin Liste de Laboulie Chapeau de paille de la Saint-André Emballage dito [sicl Remboursé au marquis de Brignole Port d'une caisse à Durazzo À Palmire, robe pour la Saint-André _ 409 231 52 500 3 .433 180 150 1 . 466 160 41 49 15 1.272,70 195 15 35 48 54 60 22, 50 20 30 15 103 55 60 24 9 165 6 12 39 63 6 2,50 3 120 Anno 1 837·1838 (dicembre·giugno) Diari di Cavour Corbeille pour la Berton À Houbigan, pastilles, pelatte etc. Emballage de la robe faite par Palmire Au B O . Roff pour le comte [sic] dela Rorà Mittaines Coquilles pour Marina Coquilles d'or Mr Moisson, note d'emballage id. pom P[aul]-É [mile] Musique pour P[au!]-É [mile] 34 15 7,50 200 34 7 20 155 62 6 13.34878 À Dentu 130 De Paris à Chaulons [sic] [De] Chaulons à Vitry De Vitry à Ligny De Ligny à Épinal 2 1 ,/4 4 8 ,/2 14 ,/2 48 ,/4 6 288 Mr Billet, sellier Galignani Brouhé Luis, à compte Robe achetée par Adèle Bonnet chez Mlle Minette Mr Herbaut L'horloger Mme Dasville Papier pour la chambre à manger Ruban Sabot pom la voitme jaune Apothicaire Au baron de Bray Tapis vert Au sellier, voiture de voyage Mr Moisson Mittaines À Houbigan Note de Dentu Bresses etc. Louis, 2' compte [5.612] V de la Bourse79 Opérations Note de Mme de Tonnerre À Mme Delpech À La Brière Mr Vietor Mlle Minette Firmin Didot Petey, plombem Baveret, ancien tonnelier Mme Depansier Mme Beaune Mme Voisin Mr Berton, pom les orphelins 84 347 70 70 140 14 10 306 61 60 100 410 700 280 23 1 500 189 50 41 49 1.272 195 18 20 30 60 24 165 155 16 15 130 10 200 Robert vendu acheté 30.000 à 108,15 648.900 3 acheté 30.000 à 80,60 après 30.000 à 81,12,/2 7.500 à 80,57 4.500 à 80,55 10.000 à 108,65 20.000 à 108,80 806.000 201.437 120.825 411 p. 2 1 7.300 435.200 100 30.000 à 81,025 8 10.250 Anno 1 837-1838 (dicembre-giugno) Diari di Cavour Courtier Basterrèche80 vendu acheté 10.000 10.000 20.000 17.500 10.000 7.500 5.000 à 108,80 à 108,60 à 108,20 à 108,30 à 108,25 à 108,15 à 108,10 2 17.600 2 1 7 . 200 432.800 379.050 216.500 162.255 108.100 10.000 5.000 5.000 40.000 10.000 10.000 1. 733.475 80.000 à à à à à à 108 , 1 0 108,25 108,30 109,00 108,85 108,80 2 16.200 108.250 108.300 872.000 2 1 7.700 2 1 7 .600 80.000 à 108,70 15.000 à 108,65 1 . 739.200 325.950 3.261 .400 20.000 !iv. à 25 et 27 y2 433.050 15.000 25.000 325.500 546.250 15.000 50.000 25.000 324.300 1 . 092.000 546.500 6.200 3 . 000 3.200 Avec Mr Miche!81 VI [Nate varie e indirizzi]82 Turin, 1 4 décembre 1837 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. lO. 11. Note des hypothèques existantes sur la terre de Roybon; lettres de Mr Passier; id. de Mr Perrault de Jotemps; Règlement définitif au sujet de la terre de Roybon; copie de la transaction de Mr de Tonnerre avec ses oneles; comptes des recettes et des dépenses faites par Mr Richard depuis le 30 avri1 183 1 au 12 avri1 1835 ; reçus de Mr Richard, Mr Le Roux, Mr Roque; notes des dettes; der nière transaction avec Mr Falatieu; testament de Mr de Tonnerre; note sur l'indemnité Esnac [?] et la succession du cardinal de Tonnerre; dernier compte de Mr Richard, et pièces justificatives; mémoires pour Naville; procuration pour faire lever les scel1és au Bocage; testament de Mr de Tonnerre, et envoi en possession. Dans l'écritaire avoir 1.090.000 50.000 à 109,00 courtage de 100.000 m. 1 .000 25.000 à 109,35 10.000 à 109,50 546.750 2 19.000 1.091 .000 15.000 à 109.55 328.650 1 .094.400 1.091.000 3 .400 412 3. 675 Note des papiers que ;'emparte à Paris 3.267.600 3.261 .400 dait À Mr Robert 6.600 2.925 1 . 740.050 acheté 1 . 196.250 3 . 400 3.200 ., Opératians du mais de mai [18381 55.000 à 108,75 Mr Miche! Basterrèche Lettre de Richard; quittances de Richard et Babaud; affaire d'Enne ville [?] avec une lettre de Mr Babaud. 22 mars [18381 ses Demander à ma tante de Tonnerre la permission de mettre dans É remises de Chevran une voiture de Paul- mile. 413 Diari di Cavour Rue des Mathurins: Mr Labane, homme d'affaire, vient proposer de faire vendre à des Espagnols". Traité sur l'embonpoint, par les docteurs Léon de La Panouse et Pelleport'<, chez Dentu, galerie d'Orléans, et chez l'auteur, rue de la Chaussée-d'Antin, nO 150. Consultations de trois à cinq heures. À remettre à Mr Brizard, boulevard Poissonière nO 13, tapissier, 300 frs, 40 cento Mr Paillet, propriétaire à Crépy, Aube, par Brienne. Rue Garancière, n. B . Anno 1 837-1838 (dicembre-giugno) NOTE 1 2 Questa sezione del quaderno occupa le pp. 1-41 dell'originale. La <{l'amasse» era un particolare tipo di slitta guidata da uno o due «ramasseurs», in uso nella stagione invernale per scendere dal colle del Moncenisio. 3 L'originale, oggi deteriorato lungo tutto il bordo destro della pagina l, non consente più di leggere questa cifra. Tuttavia una trascrizione dattilografica, compiuta da Maria Avetta molti anni fa, quando ancora la pagina era integra, consente di ricavare ugualmente il dato mancante. 4 Reete: Champagney. � Reete: Vaite. 6 Cfr. gli appunti della zia Vittoria nel quaderno precedente, p. 341, e la nota 2 . 7 Il nome di questo amministratore delle sostanze dei Clermont-Tonnerre di qui in avanti è storpiato da Cavour in più modi (Valéry, Vallere, Valleri). 8 Hortense Laurens, sposata a August-Jules de Budé, fratellastro di un cugino di Cécile de Sel- Les 100 kilos de bougies Milly sont partis le 2 4 mars e t doivent met tre 18 jours en route. Gondoin", notaire, rue Choiseul. B. Du Teil, 30 Saint-Honoré. Chateau de Gurcy, par Donne Marie [sicl, Seine-et-Marne. lon. 9 I comuni con questo nome erano due, entrambi sulla riva destra del lago, nei pressi di Gine vra: Grand-Saconnex, ancor oggi comune autonomo, e Petit-Saconnex, ora sobborgo della città di Gi· nevra e sede di organizzazioni internazionali. lO Come ci informa più esattamente in un'altra sezione del quaderno, Cavour pagò 42 franchi a Ginevra «à Paul-Émile, [pour la] Bibliothéque Universelle» (cfr. p. 408). La «Revue Universellel> venne pubblicata a Parigi solamente una sessantina d'anni dopo. 11 12 Reete: 2.461. Poiché il totale è errato (cfr. nota precedente), uno dei due addendi di questo riepilogo deve essere variato: il primo potrebbe diventare 662,20, oppure il secondo 1819. i3 L'arrivo a Parigi era appunto avvenuto 1'8 gennaio (cfr. p. 349). 14 Come afferma Cavour stesso in un'altra sezione del quaderno (p. 408), Mme Delpech era «marchande d'estampes». Essa proseguiva l'opera del marito François-Séraphin (1778-1825), che af fiancò alla critica d'arte la pubblicazione di ritratti litografati di personaggi contemporanei. 1� Dell'opera di Rousseau erano uscite a Parigi due edizioni nel 1832 (Lebigre frères e A. Hiard, entrambe in quattro volumi) e una nel 1836 (ancora Lebigre frères, in cinque volumi). 16 Cfr. p. 358 e nota 161. Caffè parigino e gabinetto letterario, così chiamato perché dal 1769 era ritrovo per la lettura dei giornali inglesi. 17 18 Il Cafè Hardy sotto il Primo Impero fu un ristorante molto caro e alla moda, in cui la pro prietaria aveva inventato i «déjeuners à la fourquette», che consistevano nella scelta da parte dei clien ti delle vivande esposte su un buffet, infilate con una forchetta dal mal:tre d'hotel e arrostite o scaldate su un grill d'argento, in permanenza sulla brace. Nel momento in cui vi si recò Cavour, il caffè condotto dai medesimi gestori del Grand Véfour e del Palais Royal - era in crisi: chiuso nel 1839 e ricostruita la sede, fu sostituito nel 1840 dal ristorante Maison Dorée, anch'esso subito divenuto di moda. 19 È il secondo grande romanzo di F. D. Guerrazzi, traboccante di ardente amor patrio, che ebbe grande influenza sulle giovani generazioni italiane contro ogni tirannide e oppressione straniera. Pubblicato a Parigi ne1 1836 dove ebbe numerosissime altre edizioni, fu stampato anche in Italia (1837), a Ginevra e a Losanna (1848). 20 Gerolamo Durazzo (1812-1877), genovese, amico di Cavour. La famiglia Durazzo possede va la grande tenuta della Veneria, nel comune di Lignana (Vercelli), poco lontano da Leri. 414 415 Anno 1 837-1838 (dicembre-giugno) Diari di Cavour 21 Considerata la ben nota tendenza cavouriana alla storpiatura dei nomi e dei titoli delle ope J2 Giornale satirico fondato nel 1832, che si valse anche di eccellenti disegnatori come Dau re, e altresì la sua predilezione per lo scrittore inglese Edward George Bulwer Lytton, potrebbe trat mier. Sotto la Monarchia di luglio, che avversava fortemente, subì una ventina di processi. a Parigi, in lingua originale e in traduzione. VelIoni. Passato in proprietà nel 1804 a Tortoni, suo primo cameriere, divenne luogo di ritrovo dei tarsi dell'opera di questi, dal titolo The last Days of Pompeii, pubblicata nel 1834 a Londra e anche 22 Era il Casino Paganini, sala di giochi, concerti e balli, dalla durata effimera. 23 Si riferisce al colera del 1832. 24 In una guida di Parigi quasi coeva si legge: «Giroux Alphonse et comp., papeterie, fabrique de bourdures dorées, de couleur fines, et magasin d'objets de golit pom étrennes» . 25 Celebre teatro creato nel 1789 per introdurre in Francia il gusto dell'opera italiana, dopo molti tentativi di vario successo nel corso del secolo XVIII. Chiamato dapprima Opéra-Italiane e di retto dal violinista piemontese Giovanni Battista Viotti fino al 1791, ebbe varie denominazioni che ricordavano tutte la sua origine e il suo scopo e, dopo essere passato nelle sale parigine più celebri, dal 1841 ebbe una sede propria. 26 Famoso ristorante parigino aperto nel 1786 con il nome di Trois frères provençaux, in PIace du Palais-Royal, non lontano dagli altrettanto famosi Grand-Véfour e Véry. I tre proprietari che lo iniziarono non erano fratelli, ma soltanto marsigliesi e avevano sposato tre sorelle. Dal 1836 passò a vari proprietari fino alla sua chiusura nel 1877. 27 Si tratta dei gioiellieri parigini Mellerio, detti Meller Père et Fils (poi Prères), che nel 1840 inviarono a Cavour la rettifica di un conto per la fornitura di gioielli in data 16 maggio 1838. Anche nel 1856 Cavour si servì da loro (A C, Santena, busta Mellerio; Carte co�tabili e miscellanee, Treno di vita, Fornitori). il <,Galignani's Messenger», grande quotidiano in lingua inglese edito a Parigi dai fratelli ]ean Antoine (n. 1796) e William (n. 1798). Fondato nel 1814 dal loro padre e editore inglese di origine italiana, il giornale alla sua morte (1821) prese un grande slancio nelle loro mani, grazie all'estensione 28 e alla precisione delle informazioni, costituite in genere da estratti di articoli politici, letterari e com merciali comparsi sui vari giornali di Londra e d i Parigi, nonché dalle quotazioni delle borse delle due capitali. Il suo prezzo d'abbonamento era molto elevato: 120 franchi per i lettori stranieri. Cavour aveva iniziato a leggerlo nella primavera del 1830 a Genova, come scriveva al fratello: <je Hs regulièr. ment le Galignani. Si j'etais plus riche, je voudrais m'y abonner, étant bien sur de le lire en entier, dut-il me couter trois heures de travai1» (CAVOUR, Epistolario, I, pp. 99-100). Ma gli era venuto in aiuto la madre con un abbonamento per un bimestre (cfr. AVETTA, pp. 19-20). Nel quaderno di appun ti XXVII, p. 89, vi è la seguente annotazione: <,6 septembre [1830} abonnement au Galignani, 35 francs», ma non è agevole definire se si tratta di quello materno o di altro successivo. Nel 1840, trime stre 16 Iuglio-15 ottobre, Cavour sottoscrisse un altro abbonamento, la cui ricevuta si conserva a San tena. Altro abbonamento fu sottoscritto nel 1852 (cfr. A C, Santena, Carte contabili e miscellanee, Letture). 29 Non si può stabilire se si tratta del Gymnase-Musical o del Gymnase-Dramatique. Il primo, di recente costruzione, ospitò da1 1838 al 1840 la troupe del Vaudeville. Il secondo, inaugurato nel 1820 con un prologo di Scribe, fu sede di rappresentazioni di vaudevilles. Nel 1837 vi debuttò la poi famosa Rachel. 30 Dramma in cinque atti in versi, di Victor Hugo, rappresentato per la prima volta 1'11 agosto 1831, ispirato alla vita della celebre cortigiana francese. In quel momento era rappresentata al Théiitre Français. Di essa il "Moniteu!» del 12 marzo scriveva: <Keuvre indigeste, bizarre». 31 Giornale di spettacoli, letteratura, arte, costume e moda, fu uno dei primi e duraturi fogli leggeri, che durante la Restaurazione, sotto le spoglie letterarie, esercitarono un'attiva azione politica. Nato il 6 febbraio 1822, ospitò un gran numero di scrittori assurti poi a più o meno grande notorietà. Cessò le pubblicazioni nel 1852. 416 33 Famoso caffè parigino sul boulevard-des-Italiens, fondato nel 1798 dal gelataio napoletano boulevardiers, particolarmente celebre tra il 1830 e il 1880, periodo in cui i tre scalini di ingresso di vennero leggendari, perché tutti i dandys, i lions e i «tortonistes» li salirono. Durò fino al 1894. .14 Compagnia teatrale del medesimo tipo di quella del Théatre Italien (opera italiana), con la quale condivise spesso la sede. 35 Carrozze urbane di Parigi, che affiancavano le Messageries royales, le Halles-Postes e la Com· pagnie des omnibus. 36 Albergatrice presso cui Cavour alloggiò più volte a Parigi. Recte: Essonnes. - Essonnes, comune del dipartimento Seine·et-Oise, circondario di Coro beil, a circa 30 chilometri a sud di Parigi, era sede di imporranti cartiere. 37 38 In una guida di Parigi di poco posteriore si legge: (,Gagelin, marchand de soieries, électeur». 39 Inizialmente Cavour aveva scritto: <c . . donné à ma tante Henriette, d'ordre de ma tante Victoire». 40 Con ogni probabilità il marchese Brunone Turinetti di Cambiano (1790-1862), amatore d'arte e raccoglitore di quadri. 41 Come già precisato in precedenza, si tratta della «(Bibliothéque Universellel> di Ginevra (cfr. - nota lO). Visto l'uso cui erano destinati, potrebbe trattarsi dei numeri 1 1 , 14 e 15 del 1837 38 (nuova serie), sui quali Gustavo di Cavour aveva pubblicato un compendio del pensiero dell'amico Antonio Rosmini , intitolato Des ouvrages philosophiques 42 de M. l'abbé Rosmini. Si tratta di Ferdinand d'Eckstein (1790-1861), barone, di origine danese, convertitosi al cat· tolicesimo nel 1806 e trasferitosi in Francia al seguito di Luigi XVIII, col quale era entrato in rapporti in Belgio durante i Cento giorni. Il favore regio lo condusse ad occupare dapprima la carica di commis· sario centrale di polizia a Marsiglia e di ispettore generale del ministero di polizia, poi di storiografo al ministero degli Esteri. Attivo collaboratore d i giornali cattolici e legittimisti, dopo il 1830 si diede interamente alla letteratura e agli studi filosofici. 43 Lasciato in bianco da Cavour. Annotazione già edita in CAVOUR, Epistolario, I, p. 358, nota 1 . 44 (,Le Bon Ton», giornale d i moda, quindicinale, pubblicato dal novembre 1834. 45 nota l. Lasciato in bianco da Cavour. - Annotazione già edita in CAVOUR, Epistolario, I, p. 358, 46 Come risulta dai registri, si tratta del Jockey-Club, cui Cavour fu ammesso per la prima volta il giorno precedente, 12 maggio (cfr. Diario 1835-1838, nota 267). 47 Potrebbe trattarsi del medesimo principe russo Galitzin, di cui parlava Cavour nel suo scrit· to suIJockey-Club, collocandolo tra i «membres les plus marquantSl> (CAVOUR, Epistolario, I, p. 539). La sua identificazione tra i numerosissimi membri della famiglia, spesso viventi a Parigi, è però presso ché impossibile. 48 Chantilly, comune del dipartimento deIl'Oise, circondario di Senlis da cui dista 20 chilome· tri, famoso per i pizzi, l'acqua minerale e soprattutto per il magnifico castello medievale, abbellito a più riprese dai Montmorency e dai Condé. Possiede inoltre un ippodromo in cui si corrono i grandi concorsi francesi, come quello del ]ockey-Club. 49 Destinato a Mélarue Waldor (cfr. CAVOUR, Epistolario, I, p. 355, nota). 50 Annotazione già edita in CAVOUR, Epistolario, I, p. 355, nota. 51 Annotazione già edita ibidem. 52 Annotazione già edita ibidem. 417 Diari di Cavour Anno 1 837-1838 (dicembre-giugno) 53 Annotazione già edita ibidem. 82 H Recte: 24.559,24. '5 La sezione dedicata al ritorno a Torino occupa le pp. 42·45 dell'originale. '6 La doppia datazione è resa necessaria dall'ipotesi affacciata nell'epistolario cavouriano che il conte «partisse già alle lO e mezzo o alle 1 1 del mattino di sabato 26}) (voI. I, p. 355, nota). 57 Già editi in CAVOUR, Epistolario, I, p. 355, nota, con l'omissione di «48 p.». '8 Già edito ibidem. Questa rubrica contiene gli appunti riordinati, redatti in originale alle pp. 113-115, 118, 120. Una paginetta di conti in disordine (119) è stata omessa. 83 Si tratta senza dubbio della vendita dei boschi della zia. 84 LÉON DE LA PANOUSE, Traité 5Ur l'embonpoint ou obésité, moyens de le prévenir et de le combat tre, Paris, 1837. Il dottor Jean-Paul Pelleport, studioso della ti5i, non è dunque coautore dell'opuscolo. 85 Recte: Gondouin. '9 Recte: Bains. - Annotazione già edita ibidem, con la trasformazione di <<3 '/.)} in «112». Bains-les-Bains, a pochi chilometri a naro-ovest di Vauvillers, nel dipartimento dei Vosgi, e a 29 chilo metri dal capoluogo di Épinal. 60 Annotazione già edita ibidem. 61 Annotazione già edita ibidem. 62 Xertigny, Plombières e Remiremont, comuni non molto lontani da Bains e tutti nella parte meridionale del dipartimento dei Vosgi. 6} Saint-Maurice, comune posto nell'estremo sud-ovest del dipartimento dei Vosgi, sulla strada per MuThouse. 64 Lasciato in bianco da Cavour. 6' Lasciato in bianco da Cavour. 66 Recte: Thann. 67 MuThouse, come Thann, sono città alsaziane. 68 Lasciato in bianco da Cavour. 69 Lasciato in bianco da Cavour. 70 Ouchy, località in riva al lago ai piedi di Losanna, con funzione di porto della città. 7l Poiché non vi è data e probabilmente si tratta non solo di un elenco di spese fatte a Ginevra, ma anche di spese riferibili all'ambiente ginevrino, il «mariage» cui si accenna qui può essere quello del 30 aprile precedente, tra la cugina Maria de Roussy e Éclouard Muffat di Saint-Amour de Chanaz. 72 Recte: 1.452,50. - Questo totale comprende oltre che le spese ginevrine, tutte quelle fatte nel «voyage de Paris à Turin». 73 Tutte le cifre di questo riepilogo sono da rettificare: 2.461 + 24.559,24 + 1.452,50 = 28.472,74. 74 Questa sezione è il frutto del riordino di appunti riepilogativi contenuti nelle pp. 90, 98, 100-108, 92-97, 110-111. n Anche nel 1841 Cavour pagò una somma a Auguste De La Flèche per conto di Durazzo (cfr. A C, Santena, Durazzo a Cavour, 4 giugno 1841, busta Durazzo). 76 Quasi certamente il commerciante ginevrino Robert Beaumont, nominato da Cavour nella lettera del 15 febbraio 1837 (cfr. CAVOUR, Epistolario, I, p. 290) e nel diario del 1840 (cfr. pp. 458 e 475) . Un Beaumont commerciante di bestiame è nominato anche in una lettera a Cavour dell'agro nomo ginevrino Charles Martin, in data 3 maggio 1840 (cfr. AC, Santena, busta Martin). 77 In bianco nell'originale. 78 Recte: 13 .349,80. 79 Questa sezione riunisce appunti delle pp. 92-97 e 110-111 dell'originale. 80 Potrebbe trattarsi del terzo figlio di Jean-Pierre Basterrèche (1761-1827), ricco negoziante di Bayonne, deputato nel 1820-24. 81 Potrebbe essere il Vietar Michel, al quale Cavour fece visita a Parigi due anni dopo, il 17 agosto del 1840 (cfr. p. 492), indicato in una coeva guida di Parigi come «agent de change». 418 419