Votre image est importante? Mettez-vous aux

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Votre image
est importante?
Mettez-vous
aux régimes!
Nathalie Bachand
planificatrice financière
Josée Blondin
psychologue organisationnelle
Rédigé par
Josée Blondin, M. Ps., psychologue du travail
et conférencière pour la firme InterSources
et Nathalie Bachand, a.s.a., planificatrice financière
Pour
la Régie des rentes du Québec
dans le cadre de sa stratégie sur l’épargne-retraite
dans les PME
Juin 2008
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Votre image est importante?
Mettez-vous aux régimes!
Votre image est importante? Quels sont les
moyens d’accroître votre performance? Quels
sont les facteurs de rétention du personnel en
entreprise? Un régime de retraite pourrait-il
en être un?
Actuellement, la PME cherche à retenir ses employés de qualité ou à en attirer d’autres. Elle tente
d’accroître sa performance afin d’être de plus en
plus concurrentielle. Dans un contexte de pénurie
de main-d’œuvre, pourquoi la PME ne miserait-elle
pas sur son image?
Plusieurs enjeux exigent d’innover pour survivre. Ne
sommes-nous pas dans une ère technologique, où
la main-d’œuvre se fait rare et où la concurrence
provient maintenant des entreprises voisines qui
viennent chercher les talents? Pour se démarquer,
une PME n’a d’autre choix que de miser sur son
capital humain. En effet, les meilleures pratiques
en ressources humaines sont celles qui privilégient l’attraction, la mobilisation et la rétention
de la main-d’œuvre afin d’assurer la continuité
de l’entreprise.
Pour surmonter tous ces défis, il faut d’abord
et avant tout prendre les devants. Ainsi, il faut
évaluer sa performance au regard des facteurs
d’attraction.
Il y a quatre facteurs d’attraction majeurs : la reconnaissance des compétences et du potentiel de
chacun; l’harmonie au sein de l’équipe de travail,
où tous comprennent les objectifs à atteindre et
le rôle de chacun; l’habileté des gestionnaires à
mobiliser les employés et ainsi à leur donner le
goût de se dépasser; et, finalement, les avantages
sociaux offerts au personnel.
Mettre sa PME aux régimes
Nous nous arrêterons ici aux avantages sociaux,
plus particulièrement aux régimes de retraite, qui,
de nos jours, prennent de plus en plus d’importance.
Il faut tenir compte des diverses générations qui
cohabitent au sein d’une PME. Se mettre aux régimes devient une solution simple, peu coûteuse
et rentable pour la PME. Contrairement à ce que
plusieurs peuvent penser, les régimes de retraite
ne sont pas uniquement accessibles à la grande
entreprise; il existe des régimes sur mesure pour
la PME.
L’image des régimes de retraite est souvent associée
à des coûts élevés et à des risques financiers pour
l’entreprise, particulièrement quand on pense à
des régimes de retraite à prestations déterminées.
Ce genre de régime est souvent l’apanage de la
grande entreprise.
Or, pour la PME, il existe des régimes beaucoup
moins contraignants. Dans ces régimes, qu’on
appelle régimes d’accumulation de capital, les
cotisations des employés et des employeurs, s’il y
a lieu, sont connues à l’avance et permettent ainsi
de contrôler les coûts. De plus, ces régimes sont
administrés par les établissements financiers, qui
faciliteront la tâche de l’entreprise dans la mise en
place de tels régimes et dans leur administration
courante.
Ainsi, plusieurs options s’offrent aux dirigeants
d’une PME. Nul besoin de mettre en place des
structures complexes afin d’offrir aux employés
des outils leur permettant de travailler à bâtir leur
retraite.
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Trois régimes pour la PME
Lequel choisir?
Pour la PME, il existe au moins trois régimes simples à mettre en place et à administrer : le REER
collectif, le régime de participation différée aux
bénéfices (RPDB) ou le régime de retraite simplifié
(RRS). Chacun de ces régimes a ses caractéristiques. Dans tous les cas, les employés décident
eux-mêmes de la gestion de leurs placements.
Ces régimes ont tous leurs caractéristiques et
il y a fort à parier que l’un d’eux peut facilement
s’intégrer à votre entreprise. Pour trouver lequel
de ces trois régimes pourrait être le mieux adapté
à votre situation, vous pouvez consulter l’outil
interactif de la Régie des rentes du Québec au
www.rrq.gouv.qc.ca/entreprise.
De façon plus particulière, le REER collectif est
un regroupement de REER individuels offerts aux
employés. Ce type de régime permet à l’employeur
de décider qui cotise au régime : les employés
seulement, l’employeur seulement ou les deux. La
cotisation de l’employeur, le cas échéant, se fait au
moyen d’une augmentation de salaire attribuée à
l’employé, prélevée ensuite sur sa paie et versée
au régime.
En offrant un régime, non seulement on contribue à
la sécurité financière à la retraite de ses employés,
mais on projette aussi une image d’entreprise
positive. Instaurer un régime, c’est se donner les
moyens de retenir ses ressources et même d’en
attirer d’autres.
Si on désire lier activement les employés au succès de l’entreprise, le RPDB peut être intéressant,
puisqu’il permet de partager une partie des profits de l’entreprise avec certains employés. Seul
l’employeur peut y cotiser. Comme les cotisations
sont liées aux bénéfices, leur montant peut différer
d’une année à l’autre. Les cotisations faites au
RPDB sont déductibles d’impôt et n’entraînent pas
de taxes salariales. Il s’agit là d’une belle façon
de faire participer les employés à la progression
de l’entreprise tout en s’assurant de conserver
leur expertise.
Finalement, si on veut que les sommes investies
servent uniquement pour la retraite de l’employé,
le RRS pourrait être tout désigné. Dans ce type
de régime, l’employeur est tenu de cotiser et sa
cotisation doit correspondre au minimum à 1 %
de la masse salariale. Ces cotisations sont immobilisées et ne peuvent être utilisées que pour
la retraite. Les employés peuvent aussi y cotiser.
Comme le RPDB, le RRS offre des avantages
fiscaux, puisque les cotisations de l’employeur
sont déductibles d’impôt et n’entraînent pas de
taxes salariales.
Misez sur votre image…
Mettez-vous aux régimes
Par Josée Blondin, M. Ps., psychologue du travail et conférencière
pour la firme InterSources et Nathalie Bachand, a.s.a.,
planificatrice financière