Article paru dans Nice Matin le 27 mai
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Article paru dans Nice Matin le 27 mai
Nice nice-matin Mercredi 27 mai 2015 Il y a ans, naissait Don Bosco, l’ami des jeunes À l’occasion du bicentenaire de la naissance du prêtre italien, l’institution niçoise est revenue sur l’héritage laissé. Retour sur une philosophie d’apprentissage ancrée depuis 140 ans à Nice « N ous avons voulu marquer cet événement non pas comme une commémoration mais comme un moyen d’actualiser l’héritage laissé par Don Bosco ». Bernard Chastang, le chef de l’établissement niçois est revenu sur la fête du bicentenaire de la naissance du prêtre italien. Une célébration organisée sur la place Garibaldi avec des stands de jeux, des spectacles de rue et un lâcher de colombes (1). Et après deux siècles, le patrimoine légué par Don Bosco est resté intact. La philosophie du collègelycée est toujours animée par le projet initial de l’ecclésiastique : « une espérance envers la jeunesse », a développé Bernard Chastang, à la tête de l’établissement depuis 1999. Ils y ont étudié... ■ Camille Muffat La regrettée nageuse olympique a suivi sa formation à l’Institut de développement des intérêts scolaires (IDISS) à Don-Bosco. ■ Pierre Lartigue Pilote automobile. Trois fois vainqueur du Paris-Dakar ■ Christophe Pinna Champion du Monde « toutes catégories » en karaté. ■ Yannick Agnel Champion olympique en natation. « Le vivre ensemble célébré » Don Bosco, c’est une sorte de précurseur dans le monde éducatif. « Au milieu du XIXe siècle, le maîtremot était la répression. Don Bosco, lui se met dans une posture différente en se disant qu’il y avait quelque chose de beau chez les jeunes. Ces notions sont fondées sur un système préventif ». Désormais, le réseau Don Bosco est implanté en France et en Belgique, soit près de 60 collèges-lycées. Bernard Chastang, chef de l’établissement : « une espérance envers la jeunesse. Tel était le message que nous avons voulu passer lors du bicentenaire de la naissance de Don-Bosco » (Photo DR) Plus de 36 000 élèves y sont inscrits et à Nice, c’est environ 1500 étudiants qui suivent les formations au collège, puis en filières générales et professionnelles. « Aujourd’hui, il n’y a pas de vision positive de la jeunesse. On parle d’elle pour évoquer des problèmes de délinquance ou de comportement. Mais, on oublie que la jeunesse a besoin de se sentir aimée pour lui donner les moyens de s’accomplir ». À l’occasion de ce bicentenaire, « c’est le vivre ensemble que nous avons célébré », a conclu Bernard Chassang. SAHRA LAURENT [email protected] 1.EnprésencedeMonseigneurMarceau,évêquedeNice; Père Jean Louis Gazzaniga, vicaire Général; père Alain Beylot,présidentdelaFondation,LaurianoAzinheirinha, délégué à la jeunesse ; Philippe Pradal, délégué aux finances et Philippe Panarello,directeur diocésain. ■ Adeline May Championne du monde en boxe. ■ Clément Lefert Champion olympique en natation. ■ Charlotte Bonnet Medaillée d’or lors des derniers championnats de France de natation. Don Bosco : l’institution historique depuis ans Une vie au service de la jeunesse. C’est en résumé la destinée du prêtre italien Jean Bosco, fils de paysans, né en août 1815 à une trentaine de kilomètres au sud de Turin. Dans sa ville, il s’occupe de jeunes défavorisés. En 1875, Don Bosco conçoit le projet des « Coopérateurs » rassemblant laïcs, prêtes et interreligieux préoccupées par l’éducation des jeunes. Cette même année, son établissement voit le jour. Arrivé à Nice, le prêtre, avec le soutien de l’évêque Monseigneur Pierre Sola, installe sa fondation dans la rue Victor, l’actuelle avenue de la République, près d’Acropolis. Initialement, six élèves (trois Algériens et trois Niçois) sont accueillis. Pour l’épanouissement de ces nouveaux écoliers, Don Bosco se démène pour acquérir une maison de maître, excentrée du centre de la ville. C’est la villa Pierre-Gauthier. Don Bosco, lui, s’éteint en janvier 1888 à Turin. L’ancêtre de Don-Bosco : le patronage SaintPierre, place d’Armes (qui devint la place du XVe-Corps). La Villa Gauthier avait été achetée francs en . (Photo DR) Ci dessous l’atelier des tailleurs en . Mais la demeure, elle, reste bien vivante : les apprentis cordonniers, tailleurs s’y forment au début du XXe siècle. Une période de l’histoire marquée par les conflits mondiaux. : l’acte héroïque des Justes En pleine Seconde Guerre mondiale, alors que l’horreur nazie fait rage, deux prêtres du collège Don Bosco, Michel Blain et Vincent Simeoni, cachent 50 enfants dans la crypte de l’église Notre-Dame Auxiliatrice. Comme d’autres innocentes têtes blondes de Sasserno, le réseau Marcel se chargera de placer ces enfants dans des familles d’accueil. En 1968, tandis que partout en France, les mouvements sociaux enflamment l’Hexa- (Photo DR) gone avec une contestation politique, sociale et culturelle, la gestion du collègelycée est chapotée par du personnel laïc. La communauté des prêtres Salésiens reste active pour perpétuer l’œuvre de Don Bosco. L’établissement privé sous contrat d’association avec l’État est devenu, en 140 ans, une véritable institution niçoise. S.L Matinées portes ouvertes, samedi juin De 8h30 à 12h30, Don-Bosco ouvre ses portes. Un événement organisé pour la troisième année consécutive. Ces portes ouvertes concernent uniquement les filières technologiques, professionnelles et le CFA régional. Rens.:04.93.92.85.85 ou sur www.fondation-donbosco.fr. Établissement Don-Bosco, 10 place DonBosco.Tramway : Palais des expositions.