Le Courrier d`Algérie du mardi 2 juin 2015
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Le Courrier d`Algérie du mardi 2 juin 2015
Affaire Khalifa Bank Soltani présent, Sidi-Saïd absent Des experts tirent la sonnette d’alarme sur la CONTREFAÇON L’information au quotidien Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro Mardi 2 juin 2015 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3427 - 12e année 6 151 enfants objet de violences en 2014 Le constat amer de la DGSN L’enfance, voilà une catégorie bien vulnérable quand bien même une loi sur leur protection a été adoptée récemment par l’APN. Qu’en est-il de cette frange de la population en Algérie ? En tout état de cause, en Algérie le tableau dressé est loin d’être rose. Lire en page 3 «Un phénomène dévastateur» P4 l BUREAU POLITIQUE DU FLN Saâdani face à un dilemme P2 l LUTTE CONTRE LE TABAGISME L'urgence de l'heure P3 l IMPORT-EXPORT L'activité scindée en deux P4 l SOLDES-2015 58 infractions relevées P4 l Ouverture de la saison estivale Ghoul, Tagabou et Lahbiri donnent le coup d’envoi à Boumerdès P5 Phs : DR L'épreuve restera dans les annales Quand le Championnat algérien fait l'événement dans le monde P 12 BUREAU POLITIQUE DU FLN ALGÉRIE-VIETNAM Saâdani face à un dilemme Sellal souligne le principe de soutien mutuel Le FLN semble sortir de la zone de turbulence au lendemain du déroulement de son 10e congrès, ayant abouti à l’élection d’Amar Saâdani à sa tête, et l’installation d’un nouveau comité central (CC). Ce n’est pas fini, le secrétaire général de la formation politique du pouvoir doit élire son bureau politique. Une épine calcanéenne qui freine l’allure du parti. est du moins l’ambiance sereine et la béatitude qui s’observent chez la famille politique «rajeunie et rénovée» de l’exparti de l’opposition. Néanmoins, il reste encore du chemin sinueux à faire pour le parti, tant le bureau politique (BP) n’est pas encore mis en place. Dans les nouveaux statuts adoptés lors du congrès, le nombre de sièges dans cette instance stratégique très convoitée par les cadres de ce parti est revu à la hausse. Il est passé de 15 à 19 membres. Les hauts responsables parmi les plus proches de Saâdani se frottent déjà les mains, aussitôt le congrès clôturé. Ils sont nombreux parmi la composante du CC qui se bousculent au portillons afin de se frayer un chemin qui les mènera à siéger au très restreint BP du FLN. Saâdani qui a promis de rajeunir les instances de son parti n’aura le choix que de C’ ACTUALITÉ Mardi 2 juin 2015 Ph : DR 2 bilité politique de mener le bateau FLN à bon port où le faire… échouer. D’autre part, si le secrétaire général du vieux parti a reconduit certains membres de l’ancien BP au sein de la longue liste du CC, malgré qu’il ne puisse plus compter sur eux, c’est qu’il lève le voile sur ses velléités mi-affichées de les écarter de son bureau politique. En attendant la liste rajeunie du BP, les candidats en lice se livrent une véritable bataille où chacun tente de faire valoir ses atouts politiques, afin d’arracher une place parmi les 19 «privilégiés» de Saâdani. Amar Saâdani, SG du FLN procéder à un lifting qui permettra l’émergence de nouvelles têtes avec du sang neuf en son sein. Lors de la réunion de cette instance précédant le 10 e congrès, tenue le 12 mai dernier, Saâdani a déclaré devant les vétérans parmi les membres du BP que «personne ici ne pourrait s’opposer au rajeunissement des structures du parti», a-t-il, alors, mis en garde ses plus proches collaborateurs devant un parterre de journalistes de la presse nationale. Faut-il dire que le propos sèchement lâché de Saâdani a mis ses partisans dans la gêne. C’est ce qui donne déjà une idée forte à parier sur la prochaine composante du BP qui sera rendue publique dans moins d’un mois. Selon une source très proche du dossier, Saâdani a déjà tranché la question et a coché sur la liste du CC les cadres qui siégeront de lui. Si, d’anciens membres seront bien évidemment maintenus, pour éviter le risque de représailles qu’encourt une décision de mise à l’écart de ses fidèles qui lui sont restés loyaux. Laquelle menace plane autour de l’entourage de Saâdani, à peine la tête sortie de l’eau, après une campagne de dénigrement menée contre lui par ses détracteurs de l’aile de l’opposition. «Il y a eu beaucoup de protestations parmi les membres de l’ancien BP et ceux parmi les plus ambitieux du CC…», a révélé notre source qui se réserve tout le droit de s’exprimer officiellement au nom du parti, tant que cette instance n’est pas installée. D’après lui, à l’heure actuelle, c’est le black-out au niveau du siège du parti à Hydra. Ce qui est sûr c’est qu’ils sont nombreux parmi les convoiteurs d’un siège au BP qui rôdent à l’intérieur des bureaux de ce siège. L’un des plus proches partisans de Saâdani, le député d’Annaba, T’liba BahaEddine, ferait partie de cette équipe qui aura la responsa- PLJ Mohamed Saïd se veut rassembleur e Parti de la liberté et de la justice (PLJ) a indiqué que le changement recherché dans un cadre de paix et de sécurité passera par un consensus national entre le pouvoir et l'opposition sur les différentes questions qui engagent l'avenir du pays, a indiqué, dimanche dernier, un communiqué du parti. "Le changement recherché dans un cadre de paix et de sécurité ne se concrétisera que par un consensus national né de la conviction commune du pouvoir et de l'opposition que nul ne peut se passer de l'autre et que chaque partie est incontournable pour l'autre", a précisé le parti dans un communiqué, sanctionnant les travaux d'une session ordinaire de son bureau national, tenue vendredi. Le PLJ a relevé qu'une "démocratie réelle implique l'existence d'une opposition politique forte, d'une administration neutre, d'une presse libre et des moyens transparents pour la compétition politique". Il a insisté "en particulier pour préserver et protéger les cadres de la Nation qui constituent la colonne vertébrale de l'État", rappelant que le changement "est une revendication légitime incompressible, plus sa réalisation sera différée, plus les risques de dérives vers l'inconnu augmenteront". Le PLJ a invité, dans ce cadre, les pouvoirs publics, à "élaborer une nouvelle stratégie résultant d'une L large concertation nationale et définissant, dans le cadre d'une démarche intégrée, le rôle de chaque partie dans son exécution". À cet égard, il a suggéré au gouvernement d'organiser une conférence nationale, ouverte aux forces politiques et sociales, aux compétences nationales, et aux opérateurs économiques, pour "élaborer une vision commune pour l'après-pétrole qui préserve, à court terme, le pouvoir d'achat du citoyen et instaure un climat propice à l'encouragement de l'investissement productif national et étranger". Abordant la situation économique du pays, le PLJ a relevé que les réformes économiques entreprises "n'ont pas permis au pays de réduire sa dépendance à l'égard des hydrocarbures", soulignant que "bien au contraire, elles l'ont aggravée au point de menacer sa stabilité, son indépendance et sa souveraineté". Par ailleurs, le parti a exhorté ses élus dans les Assemblées populaires communales et de wilayas à "redoubler" d'efforts au service du citoyen dans le cadre du "respect de la loi, de l'attachement à la morale et de ne pas céder aux pressions administratives ou au pratiques malsaines qui ne se soucient guère de l'intérêt public". En outre, une commission d'évaluation individuelle de l'action de ces élus a été constituée en prévision des prochaines échéances électorales. GUÉGUERRE INTRAMUROS À cette guéguerre intramuros, s’ajoute la détermination de l’aile de l’opposition qui ne compte pas faire marche arrière après le déroulement du 10e congrès du FLN, quand bien même, les adversaires à Saâdani ont fait appel à tous les moyens dont ils disposent, afin de le saborder. Peine perdue ? La réponse est «non» pour la coordination des redresseurs qui compte aller audelà du congrès et des résolutions qui en ont résulté. Cette aile compte d’ores et déjà organiser une réunion le jeudi prochain, où il sera question de discuter de leurs actions futures. Les antagonistes concoctent un plan d’attaque qui vise à remettre en cause tout ce qui a résulté du congrès de Saâdani. «Nous sommes en train de monter un dossier pour contrer cette mascarade visà-vis de l’opinion, des militants et des autorités. Nous préparons différentes actions qui visent à récuser tout ce qui a trait au congrès organisé par l’équipe de Saâdani. Nous allons s’élever contre tout ce qui a été mené sur la base d’une transgression des statuts du parti et des lois de la République», a indiqué Kassa Aïssi, joint, hier, par téléphone. Il a précisé que son groupe compte réunir les membres qui se sont engagés à boycotter le congrès, parmi eux les cadres du CC et des parlementaires du parti à l’Assemblée nationale (APN). «Nous allons nous entretenir ce jeudi pour faire le point de la situation pour donner suite à notre mouvement de protestation après ce congrès illégal», a-t-il ajouté. Aïssi a néanmoins révélé que l’aile qu’il représente a enregistré des défections de dernière minute parmi la liste des 111 membres du CC, qui ont fini par rejoindre le congrès du parti, sans toutefois préciser le nombre des …infidèles à la ligne de l’opposition. «Certes, il y a ceux qui n’ont pas respecté leur engagement de ne pas participer au congrès, mais il y aura aussi ceux qui vont finir par rejoindre notre front», a-t-il ajouté. Farid Guellil e Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé, lundi à Alger, que l'Algérie et le Vietnam s'accordaient sur le principe de soutien mutuel chaque fois que nécessaire. L'Algérie et le Vietnam "s'accordent sur le principe de coopération et de soutien mutuel chaque fois que nécessaire, concernant toutes les questions relatives aux relations internationales", a déclaré Sellal, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue vietnamien, Nguyên Tan Dung. Le soutien "existe" entre les deux pays, a-t-il affirmé, rappelant, à titre d'exemple, que le gouvernement vietnamien soutient le règlement de la Question sahraouie, conformément aux Résolutions du Conseil de sécurité et au Droit international. S'agissant des questions internationales, Sellal a précisé que l'Algérie et le Vietnam "s'accordent à dire que tous les problèmes se règlent à travers la paix et le dialogue", soulignant qu'une telle vision correspondait à la politique de l'Algérie qui exporte le dialogue, la sécurité et la quiétude. Par ailleurs, Sellal a souligné que la visite officielle de son homologue vietnamien "revêt une grande importance" eu égard aux relations historiques qui lient les deux pays, et qu'elle était de nature à "renforcer les relations", rappelant la signature de trois conventions. Le Premier ministre vietnamien a entamé, dimanche, une visite officielle en Algérie à l'invitation de Sellal. Durant cette visite, un mémorandum d'entente pour la coopération dans le domaine de la Santé, un autre dans le secteur du Tourisme et un programme d'échanges culturels pour la période 2016-2018 ont été signés. Par ailleurs, Sellal a indiqué que la coopération économique entre l'Algérie et le Vietnam se limitait aux échanges commerciaux, relevant que le volume des relations bilatérales "ne dépasse pas 370 millions de dollars américains". Il a ajouté qu'une rencontre entre les responsables du secteur de l'Industrie et des hommes d'affaires des deux pays avait dégagé "une nouvelle approche" en matière de coopération économique. Les deux pays "ont convenu de construire leur coopération économique sur la base du partenariat et la création de la richesse, car l'Algérie recèle d'importants moyens pour développer son économie, et peut, ainsi, tirer profit de l'expérience vietnamienne". Sellal a cité les domaines possibles de coopération industrielle et économique entre Alger et Hanoi, comme le secteur du textile "dans lequel le Vietnam jouit d'une expérience mondialement reconnue dont l'Algérie peut bénéficier". "Des projets de coopération sont prévus entre les deux pays dans le domaine des textiles pour promouvoir la production nationale dans un premier temps, et aller, par la suite, à l'exportation vers les pays africains", a encore fait savoir Sellal. Dans ce contexte, il a rappelé la rencontre "importante" que l'Algérie abritera au mois de décembre prochain qui regroupera les hommes d'affaires africains, afin de développer l'économie nationale et encourager les producteurs algériens à conquérir le marché africain. Dans le domaine de l'énergie, Sellal a cité un accord entre une compagnie vietnamienne et Sonatrach "sur plusieurs années". "Avec les importantes découvertes de pétrole à BirEssabaa (Touggourt- Ouargla), nous lancerons, début juillet prochain, l'exploitation et la commercialisation avec le Vietnam", a-t-il annoncé. L ACTUALITÉ Mardi 2 juin 2015 6 151 ENFANTS OBJET DE VIOLENCES EN 2014 L’enfance, voilà une catégorie bien vulnérable quand bien même une loi sur leur protection a été adoptée récemment par l’APN. Qu’en est-il de cette frange de la population en Algérie ? n tout état de cause, en Algérie le tableau dressé est loin d’être rose. En effet, les statistiques y relatives, notamment celles fournies par les officiels, donnent froid au dos. Les enfants, et subséquemment les adolescents, sont certes passibles du code pénal mais ils continuent à subir les affres d’une violence aux aspects multiformes. En fait, un nombre considérable de délits sont perpétrés à leur encontre. Justement et sur ce registre, des chiffres dévoilés récemment indiquent que pour les quatre premiers mois de l’année 2015, ce sont 1 726 enfants à avoir été victimes de violence, dont 996 cas de violence physique, 517 (dont 316 filles) à caractère sexuel, 179 cas pour mauvais traitements, 25 cas d’enlèvements et enfin trois cas d’homicide volontaire. De ce chiffre d’enfants victimes, il a été malheureusement enregistré 06 décès. C’est ce qui ressort de notable des statistiques communiquées hier, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de l’enfant, par Kheira Messaoudène, commissaire divisionnaire et chef du bureau de protection de l’enfance à la Direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn). Durant l’année 2014, ce sont E Ph : DR Le constat amer de la Dgsn quelque 6 151 enfants à avoir subi des violences de différentes formes. À l’évidence, ces chiffres sont loin, très loin même de refléter la réalité, à cause évidemment du silence patent qu’observent les parents dans pareilles situations. D’aucuns sont en effet peu enclins à dénoncer auprès des différents corps de sécurité que ce soient les services de police ou de justice. Ceci pour dire que les enfants sont victimes de violences en tous genres, telles que l’exploitation dans le travail, mendicité, privation de scolarité, mauvais traitements et châtiments infligés, etc… Ce sont en tout cas les chiffres révélés par les services de la Dgsn. Et pour la représentante de la Dgsn, Kheira Messaoudène, d’expliquer que beaucoup de chemin reste à parcourir afin d’endiguer le phénomène de la violence que subissent, au quotidien, nos enfants. Autres statistiques plus éloquentes pour une société affublée du sceau du conservatisme, ce sont près de 6 000 actes de violences qui ont été perpétrés contre les enfants au courant de l’année 2014. Cependant, il faut s’arrêter sur les chiffres relatifs aux cas de disparitions d’enfants. À la Dgsn, l’on énonce que pour l’année 2014, ce sont 195 cas de disparition d’enfants qui ont été portés à leur connaissance. Au premier trimestre 2015, ce chiffre s’est établi à 25 cas d’enlèvement que les services de police ont réussi à élucider et au bout desquels, la Dgsn à pu réinsérer les enfants kidnappés dans leurs familles respectives. Cependant, la même responsable n’a pu qu’admettre que la procédure de «Alerte kidnapping », une procédure en usage actuellement en Algérie, relevant de la seule compétence du procureur de la République et à laquelle contribuent plusieurs secteurs, reste encore peu optimale. En ce qui a trait aux agressions sexuelles exercées sur les enfants, le poids contraignant de la société algérienne fait de telle sorte que les services de sécurité ont toutes les peines du monde à détecter de tels cas. Un certain nombre de parents hésitent à saisir les services de sûreté pour dénoncer les sévices sexuels que subissent leurs progénitures. Sur un cadre plus général, la même responsable a plus particulièrement dénoncé la « passivité » des citoyens et le «manque de civisme» même si, dans ce cadre, un numéro vert a été mis à leur entière disposition. Toutefois, les pouvoirs publics ne sont pas restés de marbre devant la dégradation de la situation des enfants. En effet, l’arsenal juridique a été justement amendé afin de mieux protéger l’enfance et des dispositions ont été prises. C’est ainsi que la loi adoptée au mois de mai dernier par l’APN a prévu le poste de médiateur et celui de délégué des droits de l’enfance. La Dgsn, en tant que premier corps concerné par la lutte contre la violence, s’est inscrite dans la démarche imprimée par les pouvoirs publics et a procédé à la création d’une cinquantaine de brigades, réparties à l’échelle nationale, spécialisées dans la protection de l’enfance. Aussi, des unités spécialisées dans la lutte contre la cybercriminalité ont été créees. Cependant, force est de constater que ces mesures tardent encore à donner des résultats probants et l’enfant continue encore de subir des sévices autant moraux que physiques. Pour paraphraser Mme Messaoudène qui dresse un constat sans complaisance sur la situation de l’enfant algérien, «la protection de l’enfance est l’affaire de tout le monde, autorités et société civile incluse». «La société, les parents, sont responsables de la persistance d’une violence héritée des années de terrorisme», a-telle expliqué appelant à l’implication de tout le monde. Toutes les parties concernées sont tenues de conjuguer leurs efforts afin d’endiguer le phénomène de la violence et avoir, au bout du compte, «une famille saine, des enfants sains», a-t-elle émise en guise de souhait. Mohamed Djamel PROJET DE LOI SUR LA PROTECTION DE L'ENFANT Satisfecit de «Nada» l aurait été question de 18 000 appels SOS, au courant de l'année 2014 à 2015, de 13 000 enfants présentés devant la Justice, mais aussi de 32 000 victimes de violence, sous toutes ses formes. C'est ce que révèle le président de l'Association pour la défense des droits de l'enfant, Abderrahmane Arar, à l'occasion de la Journée mondiale de l'enfant. S'exprimant, hier, au siège du Front du changement (FC) à Alger, le président du réseau «Nada» a fait état d'une augmentation alarmante de violence en milieu des enfants en Algérie. Lors d'une conférence de presse sous le thème :«La Loi sur les enfants, entre le Besoin de l'enfant et la Protection de la famille», il a révélé qu'au cours de l'année 2014 jusqu'à 2015, son association a reçu environ 18 000 appels de détresse sur le numéro vert 30/33. Pour l'intervenant, ce chiffre représente le cumul de violence dans notre société, mais ne reflétant aucunement ce qui se passe réellement puisque, ajoute-t-il, ce qui est caché est bien pire. Dans la même lan- I cée, Arar ajoute que pas moins de 13 000 enfants sont annuellement présentés devant la Justice pour des affaires diverses, telles que le vol, la consommation de drogue ou encore d'agression. Il s'agirait, notamment, poursuit le président du réseau, de 32 000 enfants victimes de violence, sous toutes formes. Il dira dans ce sens que les agressions physiques et sexuelles sont classées en haut de l'échelle, suivi des conflits au sein des familles. Ainsi, Arar soulève que le projet de loi, soumis actuellement à l'APN, est un nouvel élan en matière de protection des droits de l'enfant, et qui est venu apporter un plus pour la prise en charge des victimes de violence. «Cette loi travaillera à plus de prévoyance pour effectivement ne pas arriver à avoir un nombre aussi élevé d'enfants violentés», a-t-il estimé, ajoutant qu'il restait maintenant à ce qu'elle soit appliquée réellement sur le terrain». C'est dans ce sens qu'il révélera qu'une instance nationale sera mise en place pour la première fois depuis l'Indépendance pour veiller, en effet, sur l'application de ladite loi. De son côté, le chef du bureau national du Front du changement, Ahmed Bouzouaoui, a estimé que bien que le projet de loi sur la protection de l'enfant soit un acquis en faveur de cette frange, mais il a toutefois tardé à voir le jour. «Les 10 années de retard nous poussent à croire que la protection des droits de l'enfant n'était pas dans les priorités absolues du Gouvernement», a-t-il dit. Le projet de loi est globalement acceptable pour le FC qui s'attend à plus d'améliorations, a-t-il souligné. Même son de cloche du côté du de Riyaj Ahmed, Dr de la chariaa islamique et de droit, à la faculté de Kharouba d'Alger, qui a estimé que le projet de loi en question a tardé de voir le jour en Algérie, comparativement aux autres pays arabes, y compris la Tunisie et l'Égypte. Estimant que la nouvelle loi est un acquis pour l'enfant et sa protection, mais l'intervenant s'est quand même interrogé sur la méthode et l’efficacité de son application. Ania Naït Chalal 3 LUTTE CONTRE LE TABAGISME L'urgence de l'heure liminer le commerce illicite des produits du tabac et sensibiliser les jeunes sur les méfaits du tabagisme, sont les principaux objectifs de la célébration de la Journée mondiale sans tabac. Le tabac est la deuxième cause de mortalité dans le monde et est responsable de la mort d'un adulte sur 10. Combattre le tabagisme est une priorité de santé publique mondiale. Il n'existe pas de seuil audessous duquel fumer ne représente pas de risque. En effet, le risque d'être victime d'un cancer du poumon dépend du nombre de cigarettes que l'on fume chaque jour, ainsi que de l'ancienneté de son tabagisme. La seule solution pour diminuer ce risque est l'arrêt définitif du tabac. À l'occasion de la Journée mondiale sans tabac,l'Organisation mondiale de la santé (OMS) met en garde contre les effets néfastes du tabagisme qui ne font que s'accentuer dans le monde. Selon l'(OMS) le tabac est l'un des plus grands dangers pour la santé publique. Effectivement, plus de 6 millions de personnes décèdent d'une maladie liée au tabagisme chaque année. Ce chiffre devrait franchir les 8 millions par an d'ici 2030. Plus de 80% de ces décès sont enregistrés dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Le représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Algérie, Bah Keita, a invité, dans son intervention sur le commerce illégal du tabac dans le monde, les familles, les différentes organisations et la société civile à participer à la campagne de sensibilisation de la Journée mondiale sans tabac, et cela, via les réseaux sociaux. Il a également convié les États membres de l'(OMS) à ratifier un protocole de lutte contre le commerce illicite des produits du tabac et à mettre les voies et moyens pour appliquer ces mesures. Évoquant l'arsenal juridique mis en œuvre par l'Algérie en matière de lutte contre le tabagisme, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière Abdelmalek Boudiaf, lors de sa visite à l'établissement hospitalouniversitaire (EHU) d'Oran ce dimanche 31 mai 2015 a déclaré que "l'année 2015 a vu une augmentation de 10 % de la taxe sur les produits tabagiques et que l'avant-projet de loi sanitaire a introduit, pour la première fois dans notre arsenal juridique, les sanctions pécuniaires". En effet le ministère de la Santé a introduit un article dans une nouvelle loi sur la santé (article 58) infligeant aux fumeurs dans les places publiques une amende pouvant aller de 2 000 à 5 000 DA. Tout en précisant que l'amende sera doublée en cas de récidive. Cette nouvelle loi prévoit également deux autres articles relatifs à la promotion, au parrainage et à la publicité sur le tabac et les boissons alcoolisées, les promoteurs de ces produits encourant une amende allant de 500 000 à 1 000 000 de DA. Lors de sa visite Abdelmalek Boudiaf a souligné que "53 consultations réparties à travers l'ensemble du pays vont être mises en place avant fin 2015 et dotées de tous les moyens nécessaires acquis sur le fonds d'urgences alimenté par la taxe sur le tabac". Toutefois, Boudiaf a tenu à préciser que la création de ces services d'assistance médicale rentre dans le cadre du plan national de lutte antitabac, qui repose sur la contribution de tous les secteurs (la société civile et les médias), il a rajouté aussi que le tabagisme a de tout temps constitué une réelle menace pour la santé publique et une base essentielle de la stratégie nationale de lutte contre les causes des maladies transmissibles. Dans le même ordre d'idée, cette visite a été marquée par la signature de la charte "hôpital sans tabac", qui cible l'établissement hospitalier universitaire 1er-Novembre 1954, l'établissement spécialisé en pédiatrie de Canastel et les établissements hospitaliers Mohamed Seghir Nekkache d'El Mohgoun, Tami Medjeber et Colonel Othmane d'Aïn Turck et qui a pour objectif de permettre à des structures sanitaires de mener des actions d'information de communication et de sensibilisation, auprès du personnel de la santé, des patients et des visiteurs. Ce projet touchera tous les établissements hospitaliers du pays, selon M.Boudiaf. Dans le même sens, il a mis en avant le rôle majeur que joue le secteur de la santé par rapport au respect des dispositions règlementaires de lutte contre le tabagisme. Mancer Mourad E 4 ACTUALITÉ Mardi 2 juin 2015 DES EXPERTS TIRENT LA SONNETTE D’ALARME SUR LA CONTREFAÇON IMPORT-EXPORT «Un phénomène dévastateur» L'activité scindée en deux Une journée d'étude sur les marques et la contrefaçon s'est tenue, hier, à l'hôtel El-Aurassi, placée sous le haut patronage des ministres du Commerce, et de l'Industrie et des Mines. Cette journée a été organisée par «RH International Communication», avec la participation de nombreux experts algériens et étrangers. l convient de souligner que la contrefaçon a des effets dévastateurs sur l'économie nation ale et la santé du consommateur. De nombreuses contrefaçons ont été signalées par le Laboratoire national d'essais concernant les produits alimentaires, pharmaceutiques, cosmétiques et industriels. La plupart de ces produits sont importés massivement chaque année par des importateurs fraudeurs. Aussi, il est à rappeler que l'utilisation frauduleuse de l'étiquetage demeure un problème de santé publique important, affectant toute la confiance du consommateur. Par ailleurs, il est à I noter que la contrefaçon industrielle, dans toutes ses dimensions (brevets, marques, dessins et modèles industriels, appellations d'origines) constitue l'un des instruments privilégiés auquel l'État doit recourir pour impulser l'investissement étranger en Algérie, et contribuer à la réalisation des objectifs que le Gouvernement s'est assigné dans son programme d'action. Il s'agit notamment d'assurer un contrôle rigoureux aux frontières et de développer les institutions en charge de ce volet. Reproduire frauduleusement un produit manufacturé, ou une œuvre littéraire et artistique, est considéré comme une atteinte aux droits d'un détenteur de titre de propriété intellectuelle, par la reproduction, sans autorisation, de son œuvre. On emploi le terme de piraterie, quand il s'agit d'atteinte aux droits d'auteur. À cet effet, il existe différents types de contrefaçons. La contrefaçon est une reproduction servile à travers laquelle réside toujours l’intention délibérée de tromper le consommateur. La contrefaçon partielle se traduit par la reproduction d'une partie du produit. La contrefaçon par équivalence signifie imiter le produit. La lutte contre ce fléau peut revêtir plusieurs formes. Elle est préventive par la sensibilisation du public concerné aux avantages induits par le dépôt des actifs de la propriété industrielle. Elle est offensive par le fait de procéder aux contrôles et saisies des produits contrefaits. Elle revêt un aspect judiciaire, quand il s'agit de la mobilisation des organes de contrôle. Par ailleurs, 2 à 3 millions d'articles contrefaits sont saisis chaque année par les services des Douanes. D'autre part, ce phénomène décourage des chercheurs-inventeurs à créer de nouveaux produits. Aussi, il a des conséquences fâcheuses sur la création de l'emploi. La contrefaçon génère des pertes de recettes publiques considérables pénalisant, ainsi, l'État, et porte un grand préjudice à l'économie nationale. Eu égard à tous les méfaits de la contrefaçon, le ministère de l'Industrie et des Mines propose l'ensemble des recommandations suivantes à mettre en œuvre, afin d'endiguer au mieux ce grand fléau. Il s'agit de développer la formation, en spécialisant les magistrats, les organes de contrôle, et toute personne susceptible d'être d'un apport dans le domaine de la lutte contre la contrefaçon (Douanes, Cacqe Inapi,…). Organiser des journées, conférences, rencontres pour débattre de la contrefaçon. Éle- ver le niveau d'encadrement et de qualification des ressources humaines, surtout au plan technique. Possibilités de formation et/ou perfectionnement offerts dans le cadre de la coopération internationale. Engager de larges campagnes de sensibilisation du public, afin d'éduquer et faire naître en lui le réflexe de la lutte contre la contrefaçon (dénonciation, non achat des produits qui nuisent à la santé et la sécurité). Créer une publication et/ou un support qui traite les cas spécifiques de la contrefaçon. Exploiter les ressources de la coopération internationale. Assurer une coordination entre toutes les entités concernées par la contrefaçon et sa lutte. Mise en place de Chambres régionales (les tribunaux) spécialisées dans le traitement des questions relatives à la contrefaçon, avec les experts et des procédures rapides… Développer l'évaluation de conformité en assurant la reconnaissance des laboratoires existants, en les accréditant dans le cadre du système national mis en place. Réviser en hausse les peines relatives à la contrefaçon. Enfin, favoriser la création de brigades mixtes pour lutter contre ce fléau qui prend de l'ampleur. Lazreg Aounallah SOLDES-2015 58 infractions relevées e bilan périodique relatif aux ventes en soldes, au titre de la période hivernale de l'année 2015, élaboré par le ministère du Commerce, fait ressortir que le nombre d'infractions relevées est de 58, enregistrées au niveau national. Ce nombre est considéré comme assez faible, selon le ministère, si l’on le compare au nombre de demandes formulées, ainsi qu'au nombre d'autorisations délivrées, et ce, grâce aux efforts fournis par l'administration centrale et les services extérieurs en termes de vulgarisation et promotion de ce type de vente, au profit des agents économiques. Par ailleurs, l'infraction la plus usitée, est la publicité trompeuse avec 50 infractions, soit 86,21% du total. Quant à l'infraction de violation des règles de la concurrence prévues par la loi, 8 infractions seulement sont enregistrées. D'un autre côté, et en comparant les données de l'année 2015 à celles de 2014 de la même période, le nombre d'infractions relatives à la publicité trompeuse, ainsi que l'infraction de violation des règles prévues par la loi, a connu une légère baisse cette année, tandis que l'infraction de récidive n'a pas évolué à la hausse (aucune infraction enregistrée). Quant au nombre global des sanctions, il est de 31, soit 28 amendes prononcées, 2 fermetures administratives et 1 arrêt temporaire de l'activité. Il y a lieu de signaler que le nombre de sanction est inférieur au nombre d'infraction relevées. Par ailleurs, les différentes directions du commerce des wilayas (DCW( ont délivré 672 autorisations au total, au titre des soldes d'hiver 2015, contre 523 autorisations pour l'année 2014 de la même période. La plupart des autorisations concerne le secteur de l'habillement. En outre, il y a lieu de signaler que le nombre d'autorisations est inférieur au nombre de demandes qui est de 904, L comme on l'a déjà précisé auparavant. Cet écart se justifie par l'absence de conformité des ventes réalisées par rapport aux conditions prévues par le décret. D'autre part, il faut signaler que malgré les efforts déployés par les services extérieurs, en matière de vulgarisation et de promotion de ce type de vente, le bilan des soldes d'hiver 2015 reste mitigé, même s'il y a une augmentation par rapport au nombre de demandes formulées au titre de l'année 2014 avec 186 demandeurs de plus que l'an passé au titre de la même période. Le même bilan indique que durant la période hivernale de l'année 2015, un nombre global de 906 demandes a été enregistré au niveau national. La majeure partie de ces demandes est enregistrée au niveau des régions d'Annaba et d'Alger qui totalisent 666 demandes, suivie de la région de Batna, Blida, Oran et Sétif avec un total de 235 demandes formulées. Les deux régions restantes, à savoir les régions de Saïda et de Béchar, ainsi que Ouargla, enregistrent un nombre de 5 demandes seulement. Par ailleurs les demandes formulées sont majoritairement orientées vers le domaine de l'habillement avec un taux de 87% des demandes par rapport au total. Les 13% de demandes restantes sont partagées entre d'autres activités, à savoir les articles pour bébé, les articles de sport et de loisirs, les meubles et ameublement, les appareils électroménagers et électroniques, les articles de lustrerie et de décoration, ainsi que la quincaillerie. Le bilan a pour objet de mettre en exergue les données chiffrées enregistrées au niveau national, ainsi que l'analyse de ces statistiques, et ce, afin d'évaluer l'état d'application du dispositif qui régit ce type de ventes et d'identifier les obstacles rencontrés afin d'y remédier. Pour rappel, il convient de préciser que le cadre réglementaire et organisationnel en vigueur, à savoir les articles 2 à 6 du décret exécutif n° 06-215 du 18 juin 2006, vise à garantir un bon déroulement des activités de ventes en soldes, afin qu'elles soient pratiquées dans le respect des règles prévues par le texte. Les ventes en soldes sont des ventes au détail précédées ou accompagnées de publicité et visant, par une réduction de prix, l'écoulement accéléré de biens détenus en stock. Les ventes en soldes ne peuvent porter que sur des biens acquis par l'agent économique depuis trois mois au minimum, à compter de la date de début de la période des ventes en soldes. À noter également que les ventes en soldes sont autorisées deux fois par année civile. Chaque opération de vente en soldes, d'une durée continue de six semaines, doit intervenir durant les saisons hivernale et estivale. L'agent économique désirant réaliser des ventes en soldes doit déposer un dossier constitué d'une déclaration accompagnée des pièces mentionnées dans le décret, auprès du directeur de wilaya du commerce territorialement compétent. Les directions régionales du commerce à travers le suivi du déroulement des ventes en soldes au niveau de leurs régions, ainsi que leur suivi de l'application du dispositif réglementaire régissant ce type de vente ont formulé plusieurs propositions en vue d'améliorer ce dispositif, notamment, inclure l'amende de transaction parmi les sanctions prévues par le dispositif réglementaire en vigueur, ajouter une disposition réglementaire autorisant des soldes complémentaires appelées soldes flottantes, fixée à deux semaines par ans, et devant s'achever au plus tard un mois avant le début d'une période de soldes saisonnières, ajouter au dossier formulé pour l'obtention d'autorisation, les factures d'achats des biens destinés aux ventes en soldes, et ajouter une disposition réglementaire qui assure une garantie pour les produits soldés. Ines B. ttendu depuis plus d'une année, le décret portant nomenclature des activités commerciales a fait, enfin, l'objet d'amendement dans la perspective de séparer les activités d'exportation et importation pour mieux maîtriser les activités du commerce extérieur, et assurer la spécialisation dans l'activité commerciale. De ce fait, l'activité de l'exportation deviendra une branche du commerce extérieur, à part entière, dans la nomenclature établie par le ministère du Commerce, et sera détachée de l'importation. En effet, un décret exécutif a été, d'ores et déjà, préparé et déposé au secrétariat général du Gouvernement pour examen. C'est du moins ce qu'a fait savoir, hier, l'APS, citant, comme source, des responsables au ministère du Commerce. Dans cette optique, les responsables ont affirmé qu'avec l'adoption de cet amendement le secteur de l'exportation sera la septième activité indépendante, inscrite à la nomenclature nationale des activités économiques, outre la production industrielle, le commerce de gros et de détail, le secteur des services, l'import-export et la production artisanale. Le secteur relatif au commerce extérieur (import-export) sera, ainsi, scindé en deux, dont l'un portera uniquement sur l'activité d'importation, alors que l'autre sera dédié uniquement aux exportations. De plus, la même source a assuré que "c'est une mesure qui y va de l'intérêt des exportations". De surcroît, cette opération "permettra de diffuser une information économique, claire et précise, et de garantir une meilleure régulation dans l'exercice des activités commerciales", soutiennent-ils. Selon les données du ministère du Commerce, sur les 32 000 opérateurs exerçant dans le commerce extérieur, 1% seulement sont des exportateurs, soit près de 450 opérateurs, dont moins de 160 exercent l'activité d'exportation d'une façon régulière. L'autre nouveauté apportée par ce projet de décret est l'introduction d'une disposition en vertu de laquelle il sera permis à tout opérateur, indépendamment de ses activités, d'exporter sa marchandise. "Tout opérateur économique, qu'il soit détaillant, grossiste ou producteur industriel (sans qu'il ne soit spécifiquement exportateur) pourra exporter librement les marchandises", font-ils savoir. Dans un autre sillage, le texte consacre le "principe d'homogénéité" des activités à exercer au niveau du local commercial, et ce, afin de "mettre fin à l'anarchie née de l'exercice par certains commerçants de plusieurs activités au niveau d'un même local commercial, pouvant porter un risque à la santé du consommateur". En somme, ce projet de décret vient en application de l'article 23 de la loi 04-08, relative aux conditions d'exercice des activités commerciales, qui stipule que l'inscription des activités commerciales s'effectue par référence à la nomenclature des activités économiques, soumises à inscription au registre du commerce. Le contenu, l'articulation, ainsi que les conditions de gestion et d'actualisation de la nomenclature des activités économiques soumises à inscription au registre du commerce sont fixés par voie réglementaire. Cette initiative permettra de mieux maîtriser l'activité d'exportation et de faire la distinction entre opérateurs activant dans l'export et ceux exerçant dans l'import. Ce dispositif ''permettra à l'Administration économique algérienne de suivre l'activité de ces opérateurs'', notamment les importateurs qui utilisent le registre unique pour obtenir des avantages destinés aux exportateurs. Ainsi, les opérateurs qui prétendent faire de l'import-export et qui, en réalité, s'adonnent à l'import-import seront désormais débusqués. Cette décision a été prise par le département d’Amara Benyounès, afin de mieux maîtriser les exportations, et pourquoi pas, les faire hausser. Lamia Boufassa A ACTUALITÉ Mardi 2 juin 2015 AFFAIRE KHALIFA BANK Poursuivant les auditions des témoins cités dans ce procès en appel de l’affaire Khalifa Bank qui en est à son vingtquatrième jour, le juge Antar Menouar a appelé à la barre l’ancien ministre du Travail, Abou Djerra Soltani, qui s’est présenté et qui a donné des précisions au tribunal concernant les placements effectués par les caisses sociales. l déclara au juge qu’il n’a jamais été informé des dépôts effectués par les caisses qui étaient sous tutelle du ministère du Travail, ni par les conseils d’administration, ni par l’IGF, ni par les responsables concernés. Les caisses avaient effectué des dépôts de plus de 9 000 milliards de centimes auprès de Khalifa Bank d’une manière que les enquêteurs avaient qualifiée d’illégale car la tutelle n’avait pas été avisée et les 29 membres requis du conseil d’administration n’étaient pas présents. Quand le juge Antar Menouar, président du tribunal criminel près la Cour de Blida lui rappela que la loi obligeait les caisses sociales à n’effectuer aucun placement sans l’aval de la tutelle qui est tenue de répondre dans un délai de 30 jours, Soltani commence par demander au tribunal de corriger la date de son mandat ministériel qui s’est déroulé entre 1999 et 2002 et non 2003 comme cela avait été annoncé. Concernant les placements, il précise qu’il n’en a jamais été informé et qu’il savait seulement qu’une réunion du conseil d’administration avait été tenue de manière illégale car n’ayant pas atteint le forum requis. Le juge lui demande si le pré- I Ph : DR Soltani présent, Sidi-Saïd absent Abou Djerra Soltani sident du conseil d’administration, Abdelmadjid SidiSaïd l’avait informé, même verbalement de ce dépôt, le témoin réfute cela et répète qu’il n’a jamais été informé, ni verbalement ni par écrit et que quand pareille information arrive, elle est déposée au niveau du secrétaire général qui la transmet au ministre. Il continua son témoignage en annonçant qu’il n’aurait jamais donné son accord car le principe même des dépôts était contraire à la mission des caisses qui était avant tout sociale, non commerciale. Il annonce aussi qu’il a même proposé le remplacement de la composante du conseil d’administration pour la rendre plus équilibrée car le conseil comportait en majorité des représentants de travailleurs, du patronat et de peu de représentants du gouvernement. Le témoin rappela qu’une enquête initiée après son départ de la tête du ministère du Travail avait permis de découvrir des trous dans les finances des caisses sociales. En parlant de Khalifa Airways, Abou Djerra Soltani trouve que la compagnie aérienne Khalifa Aiways a réglé beaucoup de problèmes rencontrés par les algériens lors de leurs voyages par air, aussi bien à travers le territoire national qu’à l’étranger. Il déclare que lui-même utilisait les services de Khalifa Airways pour ses différents déplacements. En réponse à une question du juge sur sa présence à la réception offerte par Abdelmoumène Khalifa à l’hôtel Hilton pour fêter l’obtention de l’agrément pour Khalifa Airways, il déclare que «oui, j’ai été invité et je me suis rendu à cette réception. Un Algérien a obtenu l’agrément pour lancer une compagnie aérienne et il m’a invité, est-ce un crime d’y répondre ?» «Non, pas du tout» lui répond le juge. Quant à Mme Chentouf Nadhira, directrice générale des caisses de sécurité sociale auprès du ministère du Travail, elle informa le tribunal qu’une enquête a été menée par l’inspection générale concernant ces dépôts, mais elle n’a donné lieu à aucune confirmation. « Sidi Saïd a pourtant confirmé que le conseil d’administration avait avisé la tutelle » lui rappelle le président. Elle déclare que le conseil d’administration est responsable des décisions qu’il prend mais il doit aviser la tutelle qui est tenue de répondre dans les 30 jours qui suivent : « aucune loi n’interdit aux caisses de faire des placements mais il y a des mesures prudentielles à prendre » continue-t-elle. Le juge appela ensuite deux autres témoins, l’un après l’autre, MM Achi Taieb et Benaouda Mohamed, membres du conseil d’administration de la CNAS, qui ont déclaré n’avoir jamais été convoqués aux réunions jusqu’à ce que Tayeb Louh, après sa prise de fonction en qualité de ministre du Travail, installe les nouveaux membres du conseil d’administration. Benacer Abdelmadjid, directeur général de la CASNOS de 1996 à 2006, qui avait été condamné lors du procès de 2007 et entendu cette fois en qualité de témoin, confirme que la somme de 10 milliards de dinars avait été déposée auprès de Khalifa Bank suite à une résolution du conseil d’administration envoyée au mois d’avril 2001 donnant le pouvoir aux caisses de faire des placements pour faire fructifier leur argent. En application de cette résolution et après une discussion avec le président du conseil d’administration (M. Sidi Saïd) qui lui a donné son accord pour le placement de cette somme, il déposa le montant précité selon la règlementation en vigueur, affirme-t-il, en annonçant qu’il a toujours la convention signée entre les deux parties et le procès-verbal de la réunion du conseil d’administration. Les auditions des témoins présents ayant été menées à terme, le juge Antar Menouar entama la lecture des dépostions des témoins absents qui ont été faites devant le juge d’instruction. Il débuta par celle d’Abdelmadjid Sidi Saïd, qui avait déclaré à l’époque qu’en sa qualité de président du conseil d’administration et suite à une résolution du conseil qui s’était réuni de manière légale, il a fait un placement au niveau de Khalifa Bank. Toujours dans sa déposition, il confirme que la tutelle avait été avisée de ces dépôts en date du 16 février 2002. Hadj Mansour 5 ILS UTILISAIENT DES ARMES À FEU ET CHIENS FÉROCES Démantèlement d’une bande de malfaiteurs à Oran es services de la sûreté de wilaya d’Oran sont parvenus à démanteler une association de malfaiteurs impliqués dans des affaires d’agression en utilisant des armes à feu et des chiens féroces, a indiqué, hier, ce corps de sécurité. Cette opération de "grande envergure" a nécessité la mobilisation d’importants moyens humains, à savoir les services de la sûreté urbaine extérieure sise dans la commune d’El Kerma, renforcés par la brigade de recherche et d’investigation (BRI) et la section opérationnelle spécialisée dans la lutte contre le crime organisé, connue sous le nom "El Assad" (Lion), a indiqué le chef de sûreté de wilaya d’Oran, le contrôleur de police Salah Nouasri. Selon les explications fournies par ce dernier, l’opération ayant conduit à l’arrestation des membres de la bande au niveau d’un pâté d’habitations illicites s'est heurtée à une forte résistance de la part des recherchés, qui ont fait usage d’armes blanches et de chiens féroces pour dissuader les policiers. Cette résistance a causé, entre autres, la blessure du commissaire, chef de la sûreté urbaine d’El Kerma par arme blanche d’un des criminels arrêtés, a-t-on ajouté, soulignant que l'opération s'est soldée par la mise hors d’état de nuire des dangereux individus maniant l’arme à feu dans leur résistance. En vertu d’un mandat de perquisition, l’opération a eu lieu suite à des investigations et un suivi des mouvements des membres de la bande pendant une quinzaine de jours. L’activité criminelle de ces personnes arrêtées, âgées entre 25 et 30 ans, avait affecté différents endroits de la wilaya d’Oran. Un acolyte demeure activement recherché, selon la même source. Cette opération s’est soldée également par la saisie d’une arme à feu, de 8 étuis de balles, de différents types d’armes blanches, de fusils de chasse sous-marine, d'une quantité jugée importante de kif traité, des comprimés psychotropes et d'une somme d’argent. Parmi les moyens d’agression saisis, les policiers ont capturé des chiens féroces, dont un "pitbull". L OUVERTURE DE LA SAISON ESTIVALE Ghoul, Tagabou et Lahbiri donnent le coup d’envoi à Boumerdès n carnaval festif varié et diversifié a été concocté par les jeunes et les troupes folkloriques du terroir de la wilaya de Boumerdès qui ont animé gaiement, ce lundi 1er juin, la plage du centre-ville à l’occasion de l’ouverture de la saison estivale. Le coup d'envoi officiel a été donné par le ministre du Tourisme, Amar Ghoul, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Amenagement du territoire, du Tourisme et de l’Artsanat, chargée de l’Artsanat, Aïcha Tabagou, et le directeur général de la Protection civile El-Hadi Lahbiri, en présence des autorités locales. La cérémonie a été marquée par l'organisation de diverses manifestations culturelles, artistiques et folkloriques présentées par des jeunes venus des quatre coins de la wilaya, ainsi que des troupes folkloriques locales auxquelles se sont jointes des troupes de la fantasia U venues des wilayas d’Aïn-Defla, Ghardaïa,Tébessa et autres. En plus d’un climat propice, tous les ingrédients y sont réunis pour cette fête d’ouverture de la saison estivale. Une véritable parade faite de différentes démonstrations sportives, culturelles et musicales a été présentée aux hôtes de Boumerdès, ainsi qu’un un grand public venu nombreux assisté à la cérémonie. Des explications des différentes directions concernées par la saison estivale, ainsi que les corps de la Protection civile et de sécurité ont été fournies au ministre et à la délégation, dont l'objectif est d'assurer un agréable séjour aux estivants, et surtout attirer un plus grand nombre de touristes qui auront tout au long de la saison à apprécier les produits de l’artisanat local, où moult artisans ont bénéficié de stands pour commercialiser leurs créations. Il est à signaler que le lancement de la sai- son estivale a été précédé par l’organisation de quelques actions de volontariat pour nettoyer les plages. Pour cette année, 35 plages ont été autorisées à la baignade, soit 1 de plus par rapport à l’année passée sur les 58 existantes à travers l’ensemble de la bande côtière de la wilaya qui compte plus de 80 kilomètres de littoral. Une campagne de sensibilisation sur les dangers de la mer, des accidents de la route, des incendies et des risques alimentaires a été lancée à travers plusieurs localités de la wilaya. Destinée au grand public, cette campagne a été entamée au début de ce mois, et se poursuivra durant toute cette saison. Toutes les dispositions semblent réunies pour assurer un agréable séjour aux vacanciers, notamment en matière de sécurité et d'infrastructures au niveau des plages, précisent les autorités locales qui tablent sur un grand nombre de tou- ristes sur le littoral et dans toute la wilaya qui dispose de toute une panoplie de paysages féeriques, de sites historiques et d’un patrimoine culturel, riche et diversifié. Dans son allocution, le ministre du Tourisme a rappelé l’objectif de la saison estivale lancée sous le slogan:«La Plage, espace familial» qui est d’assurer un agréable séjour aux familles algériennes, et cela en améliorant les conditions d’accueil, de sécurité et de prévention. Concernant, la concession des plages, le ministre a indiqué que cela relève, désomais, des prérogatives des walis, en attendant la promulgation de véritables lois en la matière. Dans ce cadre, la wilaya de Boumerdès a réservé 25% des plages soit une douzaine, à la concession au privé, tandis que le reste, soit 75%, est libre et public, nous a déclaré Zoulim, directeur du tourisme de la willaya. B. Khider Mardi 2 juin 2015 7 RÉGIONAL CONSTANTINE SAISON ESTIVALE À ANNABA L'ENVIRONNEMENT EN CONSTANTE DÉGRADATION La lente agonie Des machines équipées de cribleuses pour le nettoyage des plages es machines équipées de cribleuses servant au nettoyage des plages viennent d'être acquises par la wilaya d'Annaba en prévision de la saison estivale 2015 a indiqué, avant-hier, le Directeur du tourisme et de l'artisanat, Nourrerdine Bounafaâ. Ce matériel d'entretien sera réparti à travers les 21 plages autorisées cette année à la baignade, dans les quatre communes côtières de cette wilaya, en l'occurrence Seraïdi, Chetaïbi, El Bouni et Annaba, a précisé le même responsable. Toutes les mesures nécessaires ont été prises en prévision de l'ouverture, dans la première semaine de juin, de la saison estivale dans cette wilaya, selon le responsable, soulignant qu'un dispositif de sécurité visant à prévenir les risques de noyade et à assurer la sécurité des estivants à travers, notamment, l'interdiction du passage des jet-skis à proximité des plages, a également été mis en place. La wilaya d'Annaba dispose d'un littoral de 80 km composé de 27 plages de sable et de galets dont 21 sont autorisées à la baignade, a-t-on souligné à la Direction du tourisme et de l'artisanat. Ph : DR D À Sidi M'cid, comme partout ailleurs à travers le territoire de la wilaya de Constantine, l'environnement de ce beau paysage est en décrépitude où le foisonnement des décharges sauvages, le rejet des déblais en bordures des routes ou à proximité des immeubles et cités, l'insuffisance des moyens pour la collecte des déchets ménagers, et surtout le manque de civisme de beaucoup de citoyens font que cet espace autrefois paradisiaque se détériore à vue d'œil et reste constamment agressé. Suite en page 9 TÉLEX D’AÏN TÉMOUCHENT… TÉLEX… La journée de l'enfance fêtée par la police oilà une action qui mérite d'être citée. Le département de la protection de l'enfance, de la Sûreté de la wilaya d'Aïn Témouchent, a organisé un riche programme au niveau de l'Odej (l'Office des jeunes) visant à informer les jeunes sur les activités dudit service et sur les atteintes perpétrées contre des enfants durant ces deux dernières années. Le bilan présenté est accablant sur deux plans. Le premier a trait à l'implication de plus en plus des mineurs dans les délits et crimes divers et le second est relatif aux situations de dangers auxquelles sont confrontés des mineurs pour moult raisons. Les photos présentées et les commentaires fournis par la chargée du service et ses collègues étaient édifiants et suscitaient des interrogations que d'aucuns relativisont. Partant de ce constat amer, la société, toute la société et en premier les parents sont interpellés plus que jamais face à ce fléau qui sévit partout et dans V les établissements scolaires, selon des spécialistes qui ont animé des rencontres sur l'usage du tabac en milieu scolaire ces derniers jours à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le tabac qui coïncide avec le 31 mai de chaque année. Aussi dans ce cadre précis, le même département qui relève de la PJ de la Sûreté d'Aïn Témouchent a organisé une visite guidée au centre de l'enfance de Béni-Saf à l'endroit de jeunes et d'enfants. Le programme tracé dure jusqu'au 10 juin. Les portes de l'Odej demeurent ouvertes pour recevoir les visiteurs dont les enfants en souffrance ou nécessitant des prises en charge. L'esplanade attenante au lieu des expositions a été aménagée pour donner des leçons sur le code de la route aux enfants et aux écoliers. Boualem Belhadri Plus de 115 motos mises en fourrière à Béni-Saf a ville de Béni-Saf n'était pas aussi inquiétée par le grand vacarme et les nuisances causés par des motocyclistes comme à Hammam Bou-Hadjar et Chentouf. Mais ces derniers temps, ce phénomène a tendance à progresser davantage du côté des villes côtières. Quelle explication lui donne-t-on? Une question intéressante car les motocyclistes s'avèrent des jeunes qui sont étrangers à la ville portuaire. Des doléances répétées ont été formulées par les habitants de Béni-Saf, ces jours-ci. Selon toute vraisemblance, ce sont ceux qui sont situés sur l'itinéraire emprunté par les motocyclistes qui ont affiché les premiers leur consternation et leur désappointement. La chose paraît un peu logique. A l'issue des plaintes déposées et au regard de l'ampleur prise par ce phénomène, les services de sécurité de la daïra de Béni-Saf avaient mené une grande campagne de surveillance à travers les rues et cités malmenées par le vacarme et les nuisances causé par des motocyclistes qui se déplacent, le plus souvent, en bande. Certains jeunes roulent sur des motos dépourvues de silencieux, une manière que préfèrent ces derniers pour amplifier les sons et les échos à travers l'ensemble des quartiers se trouvant sur leur passage. La ville est devenue hantée dirait-on et il a fallu prendre les mesures qui s'imposent à l'encontre de ceux qui enfreignent la loi. Le danger venait des jeunes qui ne portaient pas de casques et qui roulent en groupe et à vive allure. Ainsi pour ces infractions et autres, 115 motos ont été placées en fourrière et les mis en cause pénalisés. B. B. L 830 bouteilles de vin saisies à El Malah a brigade de lutte contre les trafiquants de drogue, relevant de la PJ de la Sûreté de wilaya d'Aïn Témouchent, a saisi 830 bouteilles de vin. Ce joli coup de filet est l'œuvre de plusieurs éléments de l'équipe pédestre qui menait une surveillance pendant plusieurs jours au niveau de la localité d'El Malah où activait B.F.B (33ans), le principal suspect. Après localisation du domicile du mis en cause, une autorisation judiciaire de perquisitionner a été donnée aux policiers pour entamer des fouilles à l'intérieur du domicile de ce dernier. Ainsi en plus de la quantité sus-citée, les enquêteurs ont saisi un montant de 165 300 DA considéré comme étant le produit de la vente et deux téléphones portables. Le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur. B. B. L 8 RÉGIONS Mardi 2 juin 2015 ZOOM SUR MÉDÉA KSAR EL BOUKHARI CITÉ UNIVERSITAIRE DE KOUALA Une souffrance totale ! BÉNI SLIMANE L'informel domine algré toutes les opérations d'envergure engagées par les pouvoirs publics pour mettre définitivement un terme au commerce informel au niveau de la wilaya de Médéa, ce dernier semble avoir pris ses racines au niveau du centre-ville de la commune de Béni Slimane. En effet, les trottoirs, certaines ruelles et certains quartiers, au cœur de la ville, connaissent le redéploiement des vendeurs à la sauvette qui exposent leurs marchandises sur les tables ou sur des bâches à même le sol, sachant bien qu’ils sont tous véhiculés et viennent d'autres communes de la wilaya. Chaussures, vêtements, téléphones portables, montres, bijoux de fantaisie, vaisselle, lunettes de soleil, postes radio, tout est proposé au passant. On y trouve également des fruits et légumes exposés en plein soleil. D'autres vendeurs utilisent des charrettes avec lesquelles ils sillonnent différents quartiers. La ville est entre les mains de ces énergumènes qui se sont emparés de tous les espaces pour exercer leurs commerces quincailleries, rôtisseries et terrasses de cafés devant des cités d'habitations où sont parqués à longueur de journée des véhicules utilitaires appartenant à des cultivateurs venus des régions rurales devenus dérangeants puisqu'ils n'exercent aucune activité liée à la nature de leurs moyens de transport. Bien au contraire, ils dérangent avec leurs va-et-vient incessants, leurs gobelets de café à la main, adossés aux murs des cités, face aux fenêtres des maisons, encouragés par l'impunité des responsables. Ammi Mohamed, un retraité, nous confie : «Qu'est-ce qu'attendent les pouvoirs publics pour réprimer fortement ces gens ? Je crois que c'est le seul moyen de s'en débarrasser une fois pour toutes car ce genre de commerce est en train de gangréner l'économie nationale et dérange les résidants de la ville dans leur quotidien». M Ph : DR E es vols et agressions se multiplient à travers plusieurs quartiers de la ville de Ksar El-Boukhari, les citoyens sont confrontés quotidiennement à ces actes commis par des groupes de malfaiteurs dans le marché hebdomadaire. Ces voyous, qui s'infiltrent dans la foule, profitent de la moindre occasion pour commettre leur larcin.Armés de couteaux, ils créent un climat d'insécurité et agissent en toute impunité en l'absence des services de sécurité. Les femmes et les jeunes filles sont les plus ciblées. La gare routière connaît également les mêmes scènes de violence, ces délinquants ciblent leur proie au milieu de la foule de passagers avant de s'installer à côté d'elle dans le bus. Une fois sur le trajet, ils l'attaquent à l'aide d'armes blanches pour lui subtiliser portable, argent et bijoux en sa possession et ce, au vu et au su des passagers qui ne peuvent pas réagir par crainte d'être agressés. Les gens ne s'aventurent plus seuls face à ces groupes de délinquants très organisés qui attendent dans des endroits isolés, loin des habitations, les passagers pour leur bloquer la route et les délester de leur argent. Cette situation s'est nettement dégradée car ces délinquants agissent en toute impunité devant l'absence des services de sécurité. A la tombée de la nuit, ces délinquants écument pratiquement tous les quartiers de la ville, certains chauffeurs de véhicules nous ont signalé qu'ils ont fait l'objet d'attaques avec des jets de pierres en dehors des centres urbains et surtout le soir, et une fois qu'ils s'arrêtent, ils sont agressés par des voyous qui surgissent des contrebas de la chaussée. Si des mesures urgentes et sévères ne sont pas prises par les services de sécurité à l'encontre de ces délinquants, dont des repris de justice, la situation risque de se dégrader davantage et un climat d'insécurité règnera à travers toute la ville de Ksar El-Boukhari. Z. M. L Les étudiantes de la cité universitaire Hassene Ben Mouloud, dit « Kouala », à Médéa, ont exprimé une profonde déception quant aux mauvaises conditions vécues à l'intérieur de leur cité universitaire, vu la médiocrité des repas proposés, manquant d'hygiène et ne répondant pas aux normes requises, selon les déclarations de ces jeunes internes. lles réclament donc une commission d’inspection pour venir s'enquérir de la situation. Les étudiantes se plaignent de la situation déplorable qu'elles endurent et qui est, selon elles, dues à la marginalisation. «L'administration ne respecte pas les normes requises quant aux repas présentés, ces derniers manquent d'hygiène, de qualité et même de consistance», dira Fateh , un étudiant en deuxième année en économie, puis il poursuivra: «Nous souffrons de malnutrition à tel point que nous sommes arrivés à oublier le goût des repas que nous aimons tant et qui nous manquent tellement, tels les œufs et le poisson. Même la quantité de L'insécurité persiste viande qui nous est servie est très limitée. La semaine dernière, par exemple, on nous a servi des boulettes de viande, mélangées à du riz, juste pour nous tromper et ce, afin que nous ne revendiquions pas notre quota de viande qui devrait être de 100 grammes par jour.» «Il y a aussi une nouvelle tendance, celle de la betterave qui nous est servie deux fois par jour, tout au long de la semaine et il ne manquerait plus qu'on nous la propose au petit déjeuner, est-ce alors raisonnable?», se demande. Yahya, un étudiant en deuxième année master informatique, qui ajoutera de son côté: «On a l'impression que nous sommes dans une prison. Tout le monde est au courant des dépassements pratiqués dans notre cité universitaire et comme la qualité des repas est très mauvaise, nous avons décidé de préparer nos repas, nous-mêmes, à l'intérieur de nos chambres, en dépit du danger que nous pouvons encourir et ce, dans le but d'éviter les repas déséquilibrés qu'on nous propose et qui ne répondent pas à nos besoins et aussi pour éviter tout conflit avec les responsables.» Néanmoins, des problèmes et des insuffisances demeurent en matière d'hébergement, de sécurité et de restauration. Ces trois volets ont souvent été la source d'incidents au sein des cités. C'est de loin la sécurité qui fait défaut et qui est la plus fréquente revendication des étudiants. Des bandes de malfaiteurs des quartiers voisins réussissent souvent à pénétrer à l'intérieur de la cité pour commettre des agressions, en déjouant l'attention des agents de sécurité. De telles conditions amènent ceux qui nous ont fait part du malaise qu'ils vivent au sein de cette cité universitaire, à se demander comment ils pourront se consacrer sereinement à leurs études. «Comment voulez-vous que nous nous consacrions à nos études quand au quotidien nous sommes confrontés à des problèmes d'hébergement, de restauration, d'hygiène et de sécurité dans nos cités», s'interrogent-ils. Zarouat Mohamed BÉCHAR Pénurie d'eau potable à Touibia EXAMENS DE FIN DE CYCLES 37 détenus candidats au bac et 95 au B.E.M e service des examens relevant de la direction de l'éducation de Béchar se dit fin prêt pour le déroulement des examens de fin de cycles dans de très bonnes conditions. En effet, l'examen de fin de cursus primaire se déroulera le 2 juin 2015. Le nombre de candidats inscrits pour cet examen est de 5 833 dont 2991 garçons et 2 842 filles. Parmi ces candidats, il y a 2 non-voyants, 2 sourds-muets et 3 handicapés physiques. Les centres d'examen prévus pour l'ensemble de la wilaya sont au nombre de 44 dont 25 dans la seule ville de Béchar. L'encadrement prévu à cet effet est composé de 1111 encadreurs, 812 surveillants et 124 agents de secrétariat d'examen. La correction des épreuves se fera au niveau du lycée Commandant Ferradj de Béchar. L Les centres d'examen disposeront d'eau fraîche et de climatisation.L'examen du baccalauréat se déroulera à partir du 7 juin et durera 5 jours pour certaines filières. La D.E .W a prévu cette année 29 centres dont 18 au niveau du chef-lieu de wilaya. Le nombre de candidats dans les différentes filières atteint les 7 153 inscrits dont 5077 scolarisés et 2076 candidats libres. Le nombre de détenus inscrits à cet examen est de l'ordre de 37. On dénombre aussi 50 candidats de nationalité étrangère, 3 handicapés moteurs et 2 non-voyants. Pour superviser cet examen probatoire 1 893 encadreurs ont été réquisitionnés dont 1 491 surveillants et 144 agents de secrétariat d'examen. La correction des épreuves du baccalauréat édition 2015 se fera au niveau du lycée Colonel Othman de Béchar.Pour l'examen du certificat sanctionnant le cursus scolaire de fin de cycle moyen, autrement dit le brevet d'enseignement moyen, qui se déroulera du 14 au 16 juin, 5 551 candidats sont inscrits dont 2 813 candidates qui auront à composer au niveau de 27 centres parmi lesquels 11 sont prévus au niveau du cheflieu de wilaya. Parmi les candidats au BEM on dénombre 95 détenus au niveau du centre pénitencier d'Abadla. Sur la liste des candidats, figurent aussi 8 étrangers, 2 nonvoyants et un handicapé moteur. La D.E.W a réquisitionné 1 276 encadreurs dont 962 surveillants. Le lycée El Beyrouni a été choisi comme centre de correction des épreuves d'examen. Messaoud Ahmed a pénurie d'eau enregistre des pics qui rendent le quotidien des citoyens de la wilaya de Médéa des plus ardus. Plusieurs communes vont connaître un été marqué par une crise d'alimentation en eau potable. Cette pénurie d'eau n'a pas laissé les citoyens indifférents, puisque dans plusieurs localités des actions de protestation ont eu lieu ces trois derniers jours, avec notamment la fermeture de plusieurs axes routiers dans le but d'attirer l'attention des autorités concernées par la gestion du liquide précieux. Dans la commune de Béni Slimane, entre autres, les citoyens nous ont confié que la localité n'a pas été desservie en eau potable depuis longtemps. «Nous sommes obligés de louer des citernes d'eau. Une eau qui est loin de répondre aux exigences d'un minimum d'hygiène. Nous utilisons cette eau uniquement pour le lavage puis, il faut se démener pour trouver de l'eau potable», déplore Mohamed, un jeune, résidant dans le village de Touibia. Ce dernier est l'un des plus affectés par le problème de la pénurie d'eau. Ce problème se pose également en hiver, mais il s'exacerbe en été. La situation est identique dans le village de Souk Larbaâ. Les citoyens, par exemple, souffrent le martyre depuis le début de l'été et chacun doit se démener à sa façon pour se procurer sa ration quotidienne d'eau potable. Z. M. L RÉGIONS Mardi 2 juin 2015 9 AÏN TÉMOUCHENT STADES DE PROXIMITÉ HAMMAM BOU-HADJAR La ville aux couleurs du Ramadhan e grands changements ont déjà marqué la chaîne des produits qui vont parfaitement avec le mois sacré du carême. Les gens ont tendance à ne s'occuper que de ça. Même la période des congés et l'ouverture de la saison estivale sont reléguées au deuxième, voire, le troisième rang des préoccupations des ménagères et des pères de famille stressés de voir la mercuriale monter. Les prix des viandes commencent à s'approcher de ceux plafonnés pendant la première semaine du Ramadhan. On se rappelle D ls en ont marre, marre, disait un citoyen de Béni-Saf qui ne pouvait contenir sa colère et sa consternation de voir les structures de sport de proximité dans un état de dégradation alarmant. Le constat fait par les élus APW lors d'une session plénière en 2014 va dans cette direction, et des mesures devaient être prises par les collectivités locales et le secteur de tutelle. La précarité dont fait cas le citoyen de Béni-Saf n'est pas spécifique à cette commune. Elle concerne la majorité des communes pour ne pas dire toutes les communes. Et puisque il est question de la ville de Béni-Saf l'on a joint le maire par téléphone ce dimanche 31 mai, aux environs de 14h55mn. Ce dernier reconnait que plusieurs stades de proximité et terrains de jeux sont dégradés ces derniers temps. Mais cela ne suffit pas de constater et de poser le problème, dit-il. La question qui mérite d'être posée est de savoir où étaient ces gens quand les choses se dégradaient devant leurs yeux, sans que personne ne lève le petit doigt pour dire halte au sabotage. Beaucoup de gens partagent cette logique. Cependant, le maire a souligné «que dans le cadre du fonds communs des collectivités locales (FCCL) la commune avait bénéficié d'une enveloppe pour réhabiliter deux stades de proximité. Interrogé sur le montant de l'enveloppe, le maire ne pouvait pas se prononcer car l'estimation sera déterminée par les offres des soumissionnaires. L'opération sera-t-elle lancée incessamment ? C'est ce que souhaitent le maire et les élus de la commune de Béni-Saf. S'agissant des aires de jeux, stades de proximité, ils seront pris en charge dans le cadre du fonds propre de la commune, a-t-il indiqué. Faut-il comprendre que les structures à réhabiliter sont déjà listées ? C'est ce que l'on a pu décrypter de la courte déclaration du maire qui insiste une fois de plus sur le civisme et le dévouement des citoyens. Faut-il songer à impliquer les habitants des quartiers, les comités des cités ou des associations sportives dans la surveillance et la préservation des structures de jeunesses et de sport ? Voilà une interrogation qu’il faut murir et développer dans un cadre de concertation avec la tutelle et les collectivités locales. B. B. I Ph : DR À deux semaines du début du mois de Ramadhan, la ville des thermes se métamorphose aux gré des coutumes ancestrales et civilisationnelles et des mœurs culinaires et vestimentaires. Ceux qui avaient l'habitude de sillonner les grandes artères commerçantes et les environs immédiats du marché couvert et du souk hebdomadaire s'aperçoivront de cette mue qui s'opère d'un jour à l'autre. La réhabilitation assujettie à une prise en charge effective tous que le dernier Conseil des ministres présidé par le chef de l'Etat, avait abordé la question du plafonnement des prix des produits de large consommation pendant le mois de carême. Le ministère du Commerce avait dressé un train de mesures allant dans le sens de l'approvisionnement des marchés des différentes wilayas. Il a invité les walis désirant accorder des exceptions aux vendeurs et marchands de se prononcer sur la faisabilité de création des aires de vente de produits alimentaires et autres pour les besoins des citoyens pendant le Ramadhan. À Aïn Témouchent, si la direction du commerce n'a pas mis à la connaissance de l'opinion son train de mesures spécial Ramadhan, il est à constater que les anciennes habitudes sont de retour et commencent à s'afficher au grand jour. Silence on squatte les espaces, les bordures de trottoirs, les accotements de rues, les esplanades. Les commerçants apportent eux aussi leur concours et aggravent la situation en exposant l'équivalent de ce qu'ils possèdent à l'intérieur de leur boutiques et magasins. Qu'ils aillent au diable ces piétons qui prennent le risque et empiètent sur la chassée. Les trottoirs sont quasiment la propriété des commerçants, établissements divers, cafés, restaurants… Rien ne les arrête. Tous on est concerné et personne n'est responsable. Telle est l'attitude adoptée par les responsables concernés ces jours-ci. Ainsi, l'idée du ministère du Commerce de mettre à la disposition des vendeurs des espaces n'est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Elle pourrait être utilisée comme un alibi tenable après le mois de Ramadhan et ça sera difficile de faire admettre aux jeunes vendeurs, que le Ramadhan a expiré et qu'il faut vider les lieux. La santé publique est une et indivisible et celui qui est illicite tout le long de l'année l'est aussi pendant le carême. Comme ça on fait comprendre aux gens que l'administration doit fermer l'œil et il s'agit bien entendu du mois de la «Rahma» et de la tolérance. Il est indispensable de réfléchir aux moyens à mettre en œuvre et à renforcer pour le contrôle des marchés hebdomadaires. Ils constituent en vérité des foyers de tous les risques, voire des foyers de maladies. Ceci n'est point une chose nouvelle mais le souci de rappeler est impératif, un devoir. Boualem Belhadri CONSTANTINE Suite de la page 7 …Cela dit, la saleté avance à une vitesse vertigineuse à Sidi-M'cid. En certains endroits où elle s'est installée depuis longtemps, elle est carrément repoussante, accompagnée parfois d'odeurs nauséabondes, émanant du mélange d'ordures et d'urine. L'impression de propreté que donnent quelques axes centraux est vite oubliée en prenant les chemins adjacents, où l'on tombe directement dans la crasse qui colle sur les lieux, déjà en piteux état, avec leur revêtement cassé et les flaques d'eau qui éclaboussent les riverains. Les habitants, tous voués au travail de la terre soumis à cette ambiance d'insalubrité, et qui a élu domicile sur les lieux n'a à aucun moment donné à réfléchir aux élus et responsables communaux qui, depuis la nuit des temps, acceptent de gérer cette situation lamentable sans le moindre sursaut d'orgueil (le fameux «nif») qui permettrait d'y remédier, comme s'ils avaient démissionné. Jamais Sidi-Mcid, cette contrée aux vergers, n'a connu cet état de décadence et, malheureusement, rien n'indique que ça va s'arrêter. Dans ce décor absurde, pas de route goudronnée, elle a été ensevelie par ces impromptus délabrements «tuant» ainsi toute plantation d'arbres fruitiers et de cultures maraîchères qui font saliver ce qui les ont gouttés auparavant. Qui dit Sidi-Mcid, dit villégiature en pensant à la piscine, mais ce n'est plus le cas. Une contrée qui, avec ses terres fertiles permettait à ses occupants de vivre aisément, du fruit de leur dur labeur. Des jardins potagers à perte de vue, de l'eau à profusion, des fruits durant les quatre saisons ; mais plus maintenant parce que ceux ayant le pouvoir de protéger cette contrée sont ailleurs. Ils sont aux abonnés absents. La verte vallée vue du haut du boulevard de l'abîme ne ressemble plus à cette «terre verte» qui ces derniers temps a changé de couleur. Que du jaune, ce qui semble donner l'allure à cette contrée d'être «rouillée» et ne peut retrouver son lustre d'antan en retournant à ses origines. Précédant quelque part l'ex-verdoyante vallée de Hamma Bouziane, Sidi-M’cid reste pour le moins partie intégrante de la commune de Constantine, mais les élus ne lorgnent pas de ce côté-là. De cette terre, ils ont gouté à ses pastèques, ses figues, ses courgettes, ses navets et à ses cerises qui auraient pu être sur un gâteau offert aux habitants de cette région qui attendent toujours que leur « immortel quartier» soit pris en charge par les pouvoirs publics. Si Sidi-Mcid était réhabilité, à juste titre d'ailleurs, les fruits et les légumes auraient été disponibles et vendus à moindre coût. Il suffit de la réhabilitation de la pénétrante aux divers potagers et de beaucoup d'abnégation des élus de la ville qui « sauveront » le deuxième potager de Cirta qui absorberont les innombrables chômeurs, ces laisséspour-compte, depuis que leurs parcelles de terre ont été englouties par les déchets ménagers qu'on a tendance à laisser indéfiniment sur les lieux. Ce déséquilibre est encore plus flagrant, notamment dans la zone interne, où pratiquement tout pose problème avec ce chapelet d'immondices qui ne cessent de s'étendre le long de la route. La belle plaine est à l'agonie et attend la concrétisation des promesses des élus pour une prise en charge agissante de leurs préoccupations quotidiennes, les habitants disent «qu'ils sont encore dans l'attente pour mettre fin à leurs inquiétudes». Le problème du transport, les chiens errants qui pullulent, la sauvegarde de ce qu'ils possèdent encore et bien d'autres tracasseries auxquelles ils font face quotidiennement et qui ont trait aux transports urbains et en particulier cette route qui ne peut leur faire oublier leurs déboires. Mâalem Abdelyakine Mardi 2 juin 2015 11 SP RTIF LE PRÉSIDENT DE REIMS LAISSE LA PORTE OUVERTE AU DÉPART DE SON JOUEUR SACRE Mandi vaut 5 millions d'euros Slimani troisième joueur algérien à remporter la Coupe du Portugal Même si le club de Reims a vécu une saison très difficile au cours de laquelle il a dû patienter jusqu'à l'avantdernière journée pour assurer son maintien parmi l'élite, le défenseur international algérien, Aïssa Mandi, a réussi tout de même à tirer son épingle de jeu. L Phs : DR a preuve, il a inscrit six buts, en dépit de ses obligations défensives.Le jeune de 23 ans a donc fait d'énormes progrès pour sa deuxième saison parmi l'élite, des progrès qui ne laissèrent pas indifférents plusieurs formations en France et ailleurs. Mais c'est dans l'Hexagone que le joueur algérien est très suivi. La presse spécialisée française ne cesse du reste de rapporter l'intérêt des dirigeants de gros bras de l'élite locale pour Mandi.Seulement, dans un premier temps, la direction de Reims s'est montrée intransigeante en écartant attaquant Islam Slimani est devenu le troisième joueur algérien à gagner la Coupe du Portugal de football après Rabah Madjer et Hilal Soudani, qui avaient goûté avant lui au même sacre.Slimani, pour sa deuxième saison avec le Sporting Lisbonne, a contribué également et grandement dans ce trophée remporté dimanche soir face au Sporting Braga. Le club de la capitale s'est offert pour l'occasion sa 16e Coupe nationale en s'imposant péniblement par 3 tirs au but à 1. Les deux équipes n'ayant pas pu se départager (2-2) après la prolongation en finale à Lisbonne. Les ''Lions'' dirigés par Marco Silva, privés de trophée depuis sept ans et réduits à dix dès la 15e minute et l'exclusion de Cedric Soares, étaient même menés 2-0 après le penalty transformé par Eder et le but de Rafa Silva (25e). Mais ils ont réussi à revenir dans la partie par Slimani (84e), qui a porté à 15 son compteur but cette saison avec le Sporting (toutes compétitions confondues) et Fredy Montero (90e+3) avant de se montrer plus efficaces aux tirs au but.Le Sporting avait enlevé sa dernière Coupe nationale en 2008, également après prolongation, face au FC Porto avant de connaître une longue traversée du désert. L'ancienne star d’Algérie, Rabah Madjer, compte dans son palmarès deux Coupes du Portugal, gagnées avec le FC Porto en 1988 et 1991. Il sera ''imité'' par Soudani en 2013. L' l'idée de libérer son défenseur qu'elle a vu grandir dans le club depuis l'âge de 11 ans. Mieux, le président rémois, Jean-Pierre Caillot, a même évoqué un nouveau rôle et de nouvelles responsabilités pour son international algérien en vue de la saison prochaine. Il a ainsi parlé de la reconversion de l'intéressé au poste de défenseur central, un poste dans lequel il a évolué lors des deux derniers matchs du championnat, donnant entière satisfac- tion.Mais Mandi, dont le contrat court jusqu'en 2017 avec le Stade de Reims, ne devrait pas prolonger son bail avec le club champenois. Suivi par plusieurs formations de Ligue 1, le président de Reims, a tout de même changé d'avis en faisant une concession. Il a ainsi affirmé que désormais l'international algérien dispose d'un bon de sortie pour cet été lors du prochain mercato.Néanmoins, l'écurie qui souhaitera s'attacher les services du talentueux défenseur devra débourser la somme de 5 millions d'euros fixée par le dirigeant rémois.Pour rappel, Mandi se trouve actuellement à Alger où il prend part au stage de la sélection algérienne en prévision du match contre son homologue des Seychelles, le 13 juin à Blida dans le cadre de la 1ère journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique de 2017 au Gabon. Hakim S. TRANSFERT Belfodil préfère opter pour la Fiorentina et rester en Italie attaquant international algérien Ishak Belfodil, libre de tout engagement depuis son départ du FC Parme (Serie A italienne de football) a affiché son souhait d'opter pour la Fiorentina qui convoite ses services. "J'attends, je m'entretiens en permanence avec mon agent D'amico. Avec Andrea, nous avons eu l'occasion de visiter la ville de Florence, une ville merveilleuse. Ce serait un réel honneur de recevoir un appel de la Viola", a affirmé le joueur algé- L' rien dimanche au site spécialisé Tuttomercatoweb. Belfodil a traversé une saison difficile face à Parme, relégué en Serie B, ce qui l'a contraint à résilier son contrat après son refus d'accepter une baisse de son salaire décidée en raison des dettes auxquelles est confronté le club parmesan. "Clairement, l'Italie serait la solution la plus simple, j'ai joué ici pendant trois ans et je n'ai aucun problème de langue, tout en connaissant bien le championnat. J'ai beaucoup voyagé, cependant, une expérience à l'étranger ne me poserait pas de problème, elle me stimulerait même", a-t-il ajouté. En attendant d'être fixé sur son avenir en club, Belfodil est focalisé sur les prochains matches qualificatifs pour la CAN-2017 avec l'équipe nationale. "Je suis chez moi, au sein de ma famille à Paris. Demain, je rejoindrai l'équipe nationale pour les matches de qualification pour la CAN-2017. Je ne me suis jamais arrêté, mais je me suis entraîné seul", a-t-il conclu. 12 SPORTS Mardi 2 juin 2015 L'ÉPREUVE RESTERA DANS LES ANNALES Quand le championnat algérien fait l'évènement dans le monde Le retour de Zahir Tiab se précise Sans nul doute, le championnat de Ligue 1 cette saison, clôturé, vendredi dernier, restera dans les annales du football national et aussi mondial. ombreux sont d'ailleurs ceux qui s'étaient beaucoup intéressés à cette compétition, non pas en raison de son niveau, qui encore une fois était très modeste, mais surtout à cette particularité ayant fait que pratiquement les 16 pensionnaires de ce premier palier étaient concernés par la relégation, et ce, à quelques encablures seulement du tomber de rideau du championnat. Les entraîneurs étrangers exerçant en Algérie sont les premiers à avoir marqué leur ''étonnement'' de cette tournure des débats. "Pendant toutes les années que j'ai passées sur les terrains de football, c'est la première fois que j'assiste à un scénario aussi étrange, où toutes les équipes sont concernées à la fois par le maintien et le podium", s'exclame l'entraîneur portugais du MC Alger, Artur Jorge, champion d'Europe avec le FC Porto en 1987. Jorge se souviendra ainsi et pour longtemps de ses premiers six mois en Algérie, lui qui a pris en main une équipe ayant pratiquement les deux pieds en Ligue 2, avec 9 points seulement au compteur de 13 rencontres jouées, N MO BÉJAÏA Ikhlef : «Amrani rempilera jeudi pour une saison» e président du M O Béjaïa (Ligue 1 algérienne de football), Aboubakeur Ikhlef, a affirmé dimanche que l'entraîneur Abdelkader Amrani, en fin de contrat, "rempilera jeudi pour une saison". "Amrani m'a donné son accord de principe en attendant de le revoir jeudi pour finaliser avec lui. C'est un entraîneur à qui on tient énormément suite au grand travail accompli depuis son arrivée au MOB, avec à la clé une historique Coupe d'Algérie", a indiqué à l'APS le premier responsable du club. Pour sa deuxième saison en Ligue 1, le MOB a forcé l'admiration lors de l'exercice qui vient de s'achever vendredi dernier en terminant vice-champion derrière l'ES Sétif, mais surtout en remportant la Coupe d'Algérie, aux dépens du RC Arbaâ (1-0), le 2 mai au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Amrani avait succédé, au début de l'exercice 20132014, à Mourad Rahmouni, qui avait mené le MOB à une accession historique en Ligue 1. Par ailleurs, Ikhlef a affirmé que l'équipe effectuera deux stages en vue de la saison prochaine, dont le coup d'envoi est fixé au 15 août. Le premier stage aura lieu pendant le mois sacré du Ramadhan à Aïn Témouchent, alors que le second est programmé après l'Aid en Tunisie, avec au programme une série de matches amicaux", a-t-il souligné. Grâce à sa deuxième place au classement final de la Ligue 1, le MOB prendra part à la prochaine édition de la Ligue des champions d'Afrique, ce qui permettra du coup au RC Arbaâ, finaliste de la Coupe, de participer à la Coupe de la Confédération (CAF). L a JSMB à la croisée des chemins. C'est le moment de le dire, puisque déjà à peine une semaine de la fin de la saison sportive actuelle, des déclarations des uns et des autres ont fait que le club est dans une situation où personne ne sait où il va. Ainsi donc, que ce soit le principal sponsor de la saison 2014-2015, Faouzi Berkati, ou les actionnaires, dont Mohelleb Zoubir qui a répondu justement au premier qui l'a visé dans des déclarations lors d’un point de presse effectué à trois jours du dernier match de la saison, où les Vert et Rouge avaient joué au stade de l'Unité Maghrébine de Béjaïa face à l'ASK (2/2). Mais à en croire des sources concordantes, on croit savoir que les supporters sont allés voir Zahir Tiab pour lui demander de prendre les destinées du club. Ce dernier aura donné son accord de principe, mais sous conditions qu'il n'a pas encore dévoilées, mais qu'il le fera au moment opportun. Zahir Tiab était président de la section foot de la JSMB durant la saison 2008/2009, où Djamel Menad était entraîneur. Avec lui, la JSMB avait connu les bons moments de son histoire, mais depuis qu'il s'est retiré des affaires du club, on ne le voit plus. Mais d'après une autre source, Zahir Tiab, serait prêt à travailler avec Berkati. La même source nous a affirmé qu'il lui a déclaré qu'il n'aurait aucun problème avec lui (Berkati) et que seul l'intérêt de la JSMB prime avant toute autre considération. On croit donc savoir que Zahir Tiab serait là dans les heures à venir et qu'il contribuera à la relance du club avec un recrutement judicieux et capable de permettre à la JSMB de revenir le plus rapidement possible en ligue 1 professionnelle. Ce club qui a participé à trois reprises à une compétition africaine, dont la coupe de la CAF en 2007 et 2008, et la ligue des champions d'Afrique 2011/2012 après avoir terminé la saison d'avant (2010/2011) derrière l'ASO (Champion) et en 2012/2013, et ce après avoir terminé ex-'quo avec l'ESS durant la saison d'avant (2011/2012). M. R. Phs : DR L avant de terminer avec 39 unités, synonymes d'un maintien inespéré. Alain Michel, le coach français du CR Belouizdad, lui, connaît mieux le football algérien pour avoir déjà exercé dans plusieurs formations de l'élite depuis 2008. Mais sans doute, il ne s'attendait nullement à ce qu'il vive le scénario de cet exercice."Franchement, ce championnat restera dans les annales au vu de ses nombreux et permanents rebondissements. Ce sont les entraîneurs qui en ont le plus souvent payé les frais. Il suffisait d'enchaîner deux victoires de rang pour se retrouver sur le podium. En revanche, deux défaites de suite vous envoient dans les profondeurs du classement et bonjour la crise", constate-t-il.Même l'entraîneur de la sélection olympique algérienne, le Suisse André-Pierre Shurmann, n'est pas resté indifférent au ''phénomène'', allant jusqu'à qualifier de ''fou'' le championnat national de cette saison.Hadj Adlène, l'an- cien buteur de la JS Kabylie et de l'USM Alger, appelé à la rescousse des Rouge et Noir avec Mounir Zeghdoud et Mahieddine Meftah lors des deux derniers matchs de l'épreuve, a, quant à lui, proposé de "faire une analyse profonde du championnat de cet exercice". Il a estimé en outre que le niveau des débats "n'a pas été fameux", étayant ses dires par le fait que le champion de cette saison a terminé avec 48 points (13 victoires, 9 nuls et 8 défaites), soit moins de 20 unités sur le champion de l'exercice dernier (USMA) qui avait engrangé 68 points à l'arrivée. Un avis partagé par l'ancien international, Mustapha Kouici, actuellement manager général de la JS Saoura, qui a imputé le niveau "modeste" du championnat à la "pression permanente exercée sur les joueurs et les entraîneurs, les obligeant à accorder la priorité aux résultats au détriment de la manière". Hakim S. USMB La direction définit les besoins de l'équipe pour la saison prochaine a direction de l'USM Blida, qui vient d'assurer son accession en Ligue 1 professionnelle de football, a défini les besoins de l'équipe en vue de la saison prochaine, en ciblant deux attaquants, un milieu offensif, et un défenseur, a appris l'APS mardi auprès du club phare de la Mitidja. "En concertation avec le staff technique, nous allons recruter deux attaquants, un milieu offensif et un défenseur central. Nous sommes en pleine période de négociations et de prospection pour tenter de dénicher les oiseaux rares", a affirmé à l'APS le président de l'USMB, Mohamed Douidene. L'USMB a composté son billet pour la Ligue 1, après quatre saisons en Ligue 2. Le club blidéen a été rejoint par le RC Relizane et le DRB Tadjenanet. "La piste étrangère est d'actualité, puisqu'un attaquant et un milieu évoluant en Afrique vont nous rejoindre cet été", a précisé le premier responsable de l'USMB. Concernant les joueurs libérés, Douidene a souligné qu'ils seront "au moins six éléments L à quitter le club", et cela par rapport "à leur faible volume de jeu durant la saison". Évoquant l'avenir de l'entraîneur Kamel Mouassa, qui est à son troisième passage à la tête de la barre technique de l'équipe, le président blidéen a précisé qu'il n'avait reçu "aucune réponse" du concerné. "J'ai sollicité Mouassa pour renouveler son contrat avec l'USMB, mais il m'avait indiqué qu'il préférait attendre la fin de la saison pour se prononcer. Je reste confiant pour le maintien de cet entraîneur qui connaît assez bien la maison". Par ailleurs, le président de l'USMB a regretté la suspension infligée au club par la commission de discipline de la LFP, qui est de quatre matchs à huis clos dont deux avec sursis. "Je pense que c'est une sanction sévère. Lors du match face à l'Olympique Médéa (ndlr, 11), le public a exprimé sa joie de voir son équipe revenir en Ligue 1, en allumant des fumigènes, chose qui est interdite par la loi. C'est regrettable de jouer les premiers matches de Ligue 1 chez nous sans notre public", a-t-il conclu. FC BARCELONE JSMB Le «Roi Leo» a une faim de lion Lionel Messi est redevenu indomptable: le "Roi Leo" a croqué l'Athletic Bilbao samedi en finale de Coupe du Roi (3-1), affichant une vivacité et une voracité qui peuvent faire trembler la Juventus Turin avant la finale de Ligue des champions samedi prochain. REVOICI LE ROI DE LA JUNGLE Au Camp Nou, Messi a décroché son 23e titre avec le Barça et réussi son deuxième doublé Liga-Coupe après 2009. Et comme en 2009, l'Argentin le plus titré de tous les temps peut ajouter un dessert de choix à ce menu de roi: la Ligue des champions, avec une finale contre la Juventus Turin samedi à Berlin. "Sa Majesté", a titré dimanche le quotidien madrilène Marca. "La Coupe du Roi... Messi", a écrit le journal catalan Sport. Car le petit attaquant a sorti ses griffes samedi: son premier but, au terme d'un slalom d'anthologie, est une merveille de vitesse et de virtuosité. Quant au second, d'un coup de patte sans contrôle, il porte à 35 buts en 34 matches son épatant bilan 2015 (avec également 18 passes décisives). "Si Messi n'est pas imparable, il est quasiment imparable...", a résumé, fataliste, l'entraîneur des "Lions" de Bilbao Ernesto Valverde. MESSI A FAIM DE TROPHÉES Après une saison 2013-2014 conclue sans trophée et sur un échec avec l'Argentine en finale du Mondial-2014, le quadruple Ballon d'Or a repris cet été avec un appétit de lion. Le joueur répète régulièrement que seuls comptent pour lui les titres collectifs. De fait, l'histoire retiendra davantage ce doublé Liga-Coupe que le titre de "Pichichi" (meilleur buteur) du Championnat conquis en vain par Cristiano Ronaldo. L'Argentin a en outre marqué ces deux trophées de son empreinte: il a inscrit le but du titre de champion d'Espagne contre l'Atletico Madrid (1-0) et son doublé de samedi a assommé Bilbao, impuissant face à la grâce féline de l'attaquant. Reste à parfaire cet éventuel triplé avec la C1, une compétition que Messi a déjà gagnée trois fois (2006, 2009, 2011) mais qui est la seule en mesure de confirmer son retour au sommet. Avant, peut-être, de briller en Copa America cet été au Chili (11 juin-4 juillet): à 27 ans, il sait qu'il lui manque un triomphe majeur avec sa sélection pour compléter son immense palmarès, où figure néanmoins la médaille d'or des JO-2008. AVEC LUIS ENRIQUE, LA PAIX DES BRAVES Comme un grand fauve, Messi a marqué son territoire en janvier, lorsqu'il s'est fait porter pâle après que l'entraîneur Luis Enrique l'a laissé sur le banc au coup d'envoi d'un match contre la Real Sociedad (défaite 1-0). Mais malgré cette crise, les deux hommes ont eu l'intelligence de mettre de côté leurs désaccords et le printemps a montré tous les signes d'un dégel: lors du sacre en Liga, Messi a serré la main du technicien et samedi soir, Luis Enrique l'a pris dans ses bras sur la pelouse, avec ce mot rapporté par toute la presse espagnole: "Félicitations". "C'est le meilleur joueur du monde", a simplement commenté l'entraîneur asturien. Et dans son sillage, le Barça n'est pas loin d'être l'équipe la plus redoutable d'Europe. La Lazio troisième, Benitez part sur un échec L pour rester 3e devant Naples, a assuré sa place sur la grille de départ en C1. Le Napoli perd gros, et les erreurs défensives de l'équipe de Benitez, destiné au Real Madrid, ont de quoi inquiéter les supporters "merengues". L'Aigle romain termine brillamment une saison où il a failli tout perdre, même s'il faudra échapper à des clients comme le FC Valence ou Manchester United en préliminaires. Battus coup sur coup en finale de Coupe d'Italie, par la Juventus (2-1 a.p.), auteur du doublé, et dans le derby-Ligue des champions par l'AS Rome (2-1), les "Biancocelesti" avaient gardé assez d'essence pour mater Naples. La Lazio a connu toutes les émotions, la joie, la trouille, puis la libération. Après des buts de Marco Parolo (33) et Antonio Candreva (45+1), elle entendait l'hymne pompier de la Ligue des champions. ICARDI REJOINT TONI Mais "Pipita" Higuain a redonné l'espoir à Naples en réussissant un doublé (55, 64), sous une pression infernale après l'exclusion de Parolo à PORTUGAL Le Sporting s'offre la Coupe e Sporting club du Portugal, réduit à 10 dès la 15e minute et mené 2-0 par Braga dix minutes plus tard, a réussi à décrocher dimanche sa 16e Coupe nationale 3 tirs au but à 1, mettant ainsi fin à une disette de sept ans. La finale, disputée au stade national de Lisbonne, avait en effet très mal commencé pour le Sporting. Une faute de Cedric Soares dans la surface sur Djavan lui a alors valu l'exclusion et un penalty contre son équipe. Eder, le capitaine de Braga, l'a transformé sans trembler (15e). Dix minutes plus tard, la situation était même devenue désespérée puisque Rafa Silva, parti en contre, a doublé la mise pour Braga en glissant le ballon entre les jambes du gardien Rui Patricio. Petit à petit, les Lions dirigés par Marco Silva revenaient dans la partie et ont été récompensés de leurs efforts par la réduction du score signée Islam Slimani. Meilleur buteur du club, l'Algérien battait des 20 m le gardien russe de Braga, Stanislav Kritciuk (84e). Et dans le temps additionnel, l'attaquant colombien Fredy Montero a profité d'une nouvelle erreur de la défense centrale des "Archevêques" pour arracher la prolongation (90+3). Et c'est finalement aux tirs au but de Adrian, Nani, très peu en vue et dont c'était le dernier match avant son retour à Manchester United, et Slimani que le Sporting soulève un nouveau trophée. Le Sporting, 3e du Championnat du Portugal derrière Benfica et Porto, avait enlevé sa dernière Coupe nationale en 2008, également après prolongation, face au FC Porto avant de connaître une longue traversée du désert. Braga, 4e du Championnat, disputait sa cinquième finale de Coupe du Portugal, avec une seule victoire en 1966 face à Vitoria Setubal. L PARIS SG Comment faire mieux ? E n bouclant samedi face à Auxerre en Coupe de France (1-0) un quadruplé domestique inédit, le PSG ne peut faire mieux sur la scène nationale et n'a plus désormais de marge de progression qu'en Ligue des champions. SERIE A a Lazio Rome a assuré la troisième place et les barrages de la Ligue des champions en battant le Naples de Rafael Benitez (4-2) au bout du suspense, dimanche pour la 38e et dernière journée du Championnat d'Italie. Le dernier ticket italien pour la C1 s'est joué jusqu'aux dernières minutes. La Lazio a mené 2-0, s'est retrouvée à dix et s'est faite rejoindre, puis Gonzalo Higuain a envoyé sur la barre transversale un penalty qui pouvait valoir 40 millions d'euros. En contre, la Lazio, à qui un nul suffisait 13 l'heure de jeu pour double avertissement. Puis Faouzi Ghoulam à son tour a reçu un second jaune (70), rééquilibrant les débats, et l'Argentin a craqué sur le penalty (76). Ogenyi Onazi (85) puis Miroslav Klose (90+2) ont achevé le Napoli. Benitez quitte Naples sur un échec et sous les sifflets d'un San Paolo qui avait fait le plein. Le Napoli a perdu deux demifinales, en Coupe d'Italie, déjà contre la Lazio, et en Europa League, contre Dniepropetrovsk. Sans Ligue des champions, il sera difficile de retenir Higuain. Dans les autres matches, Mauro Icardi a réussi à rejoindre Luca Toni en tête du classement des buteurs lors de la victoire de l'Inter Milan contre Empoli (42), signant un doublé. Le Highlander de Vérone, 38 ans, doit partager son trône. Il avait marqué samedi contre la Juventus (2-2). La Roma termine sur une fausse note, une défaite à domicile contre Palerme (2-1), mais elle avait assuré l'essentiel lundi. Le Genoa termine 6e, sa défaite à Sassuolo (3-1) ne change rien, mais le doyen des clubs italiens n'est pas sûr d'obtenir son billet pour l'Europa League, il lui manque encore la licence UEFA, faute de respecter le fair play financier. OBJECTIF C1 Interrogé dans les travées du Stade de France sur la prochaine étape du club, son président est allé droit au but. "On veut garder les quatre titres, bien sûr, mais tout le monde connaît notre objectif, notre grand rêve : c'est la Ligue des champions, a dit Nasser Al Khelaïfi. J'en rêve tous les soirs, on travaille tous les jours pour ce rêve." Depuis le rachat du club par le fonds d'investissement qatari QSI, sa progression en France est linéaire : qualification pour la Ligue des champions la première saison, trois trophées nationaux la deuxième, puis quatre la troisième. Cet objectif de faire mieux chaque année est donc rempli. Mais sur la scène européenne, le PSG reste sur trois échecs en quarts de finale, fûtce sans déshonneur (face au Barça de Messi à deux reprises et au Chelsea de Mourinho). La saison prochaine, hormis le Championnat qui doit rester une chasse gardée, les compétitions nationales seront encore plus accessoires : seule une apparition dans le dernier carré de la Ligue des champions prolongera la progression. Dans le discours d'Al Khelaïfi, on retrouve cette idée d'un club désormais mûr pour la compétition reine : "On a progressé en Ligue des champions, on a battu Chelsea avec dix joueurs (en 8e de finale retour, ndlr), on a pris de l'expérience, de la confiance. On sait que la Ligue des champions ne vient pas en deux ans ou en un jour, c'est difficile. Chelsea a gagné la Ligue des champions après plusieurs années. On le sait, on est patient." «AMÉLIORER L'ÉQUIPE» "On veut tout faire pour améliorer l'équipe", a dit le président. Elle peut l'être à chaque ligne du terrain, en fonction des joueurs décevants, titulaires ou remplaçants : en attaque (Lavezzi), au milieu (Cabaye), en défense (Van der Wiel) et dans les cages (Sirigu). Devant, la question sera liée à Cavani. L'Uruguayen, qui a achevé sa saison en trombe avec notamment le but de la victoire samedi, a assuré qu'il resterait la saison prochaine, ce qui pourrait préparer pour l'axe de l'attaque l'aprèsIbrahimovic, en fin de contrat en 2016. Sur les ailes, l'idée Di Maria revient. Mais et l'Argentin sort d'une saison pénible à Manchester United. Et sinon, De Bruyne (Wolfsburg), Reus (Dortmund) ? Au milieu est apparue la piste Xavi. L'emblématique capitaine du Barça s'est engagé pour le club qatari d'Al-Sadd qui pourrait le prêter au PSG, selon Le Parisien. Mais c'est surtout Pogba (Juventus) qui agite le marché ; la tendance serait toutefois vers un départ en Espagne. Dani Alves a démenti sa venue à Paris pour un couloir droit que peut aussi avantageusement occuper Marquinhos. Et quid pour le poste de gardien (Lloris, Cech) ? D'ici la clôture du mercato fin août, le PSG va encore "rêver plus grand". MONDE Mardi 2 juin 2015 15 IRAK Barbe obligatoire à Mossoul sous contrôle des djihadistes Mossoul est la capitale irakienne du «califat» proclamé par l’EI sur les territoires conquis il y a près d’un an en Irak et en Syrie. ès qu’il jette un œil dans le miroir, l’angoisse saisit Laith Ahmed. Si les poils ne poussent pas sur ses joues, il risque d’être arrêté par les djihadistes qui viennent de rendre obligatoire la barbe à Mossoul, la deuxième ville d’Irak. Le groupe État islamique (EI) distribue depuis quelques semaines des prospectus annonçant la mise en place, à compter de ce 1er juin, d’une nouvelle loi : porter la barbe est obligatoire et se raser est interdit. «Mes poils de barbe sont juste trop lents à pousser», se désole le jeune homme de 18 ans qui, comme tous les habitants interrogés ne donne pas son vrai nom de peur des représailles. «Je suis terrifié parce qu’ils (les djihadistes) règlent violemment leurs comptes avec quiconque se rebelle ou ignore leurs instructions», avoue-t-il à l’AFP depuis la capitale irakienne du «califat» proclamé par l’EI sur les territoires conquis il y a près d’un an en Irak et en Syrie. «Je travaille dans une boulangerie, ce qui veut dire que je dois sortir de chez moi chaque jour et croiser des hommes de Daech», ajoute l’adolescent, en utilisant un acronyme arabe de l’EI. Mossoul est la ville la plus importante conquise par l’EI lors de sa vaste offensive à l’été 2014. Les nombreux civils qui y vivent encore ne peuvent pas Ph : DR D la quitter sans s’engager à y revenir dans les délais impartis. S’ils désobéissent, leur maison ou leur voiture peut être saisie. Les djihadistes ont fait de Mossoul le laboratoire de leur administration : ils y décident de tout, des programmes scolaires aux horaires d’ouverture des magasins, en passant par la tenue - vestimentaire et capillaire. PROFIL BAS «En rasant et taillant les barbes des hommes, les coiffeurs se rendent complices d’un péché», est-il écrit sur les prospectus de l’EI, qui citent des hadiths (propos attribués au Prophète) pour justifier l’interdiction de se raser. «Grâce à nos frères de la police islamique, ordre a été donné d’interdire de se raser la barbe, et les contrevenants seront arrêtés», est-il précisé. Nadhim PUB Ali, un chauffeur de taxi d’une trentaine d’années, n’a jamais pu se laisser pousser la barbe, ou même une moustache, sans que cela ne lui donne de terribles démangeaisons. Il a présenté des certificats médicaux à la police religieuse. Sans résultat. «Ils s’en fichent... L’un d’eux m’a prévenu que je ferais mieux de rester chez moi si je me rasais.» «Alors, juste pour nourrir ma famille, je dois choisir entre être malade ou risquer le fouet», ajoute-t-il. En Afghanistan, les talibans avaient, à une époque, instauré des «patrouilles de la barbe» qui avaient le pouvoir de condamner à une peine de trois jours à une semaine de prison tout homme s’étant ne serait-ce que taillé la barbe. Mais, les habitants de Mossoul l’assurent, la nouvelle loi n’a rien à voir avec la religion. «On sait tous ce que Daech essaye de faire avec ces lois inacceptables sur les voiles que doivent porter les femmes et les barbes que doivent arborer les hommes», explique une professeure du nom d’Oum Mohamed. «Ils veulent faire de chacun un bouclier humain. À l’approche des opérations militaires pour reprendre Mossoul, ils veulent pouvoir se fondre dans la population», affirme-t-elle. La coalition internationale mise sur pied par les ÉtatsUnis pour frapper les positions de l’EI en Syrie et en Irak a mené de nombreux raids autour de Mossoul, mais aucune opération terrestre sur la ville elle-même n’a encore été lancée. Selon un ancien membre des services de sécurité irakiens, qui réside toujours à Mossoul, les djihadistes font profil bas depuis quelques mois. «Par exemple, des membres de l’EI se sont mis à utiliser de plus en plus de voitures banalisées. Ils se sont débarrassés des véhicules militaires et des drapeaux», raconte-t-il. «Cette nouvelle loi sur les barbes va dans le même sens. Ils veulent se cacher au milieu des civils.» YÉMEN Huit civils tués dans des explosions u moins huit civils ont été tués et vingt blessés, lundi, par des explosions consécutives à des raids de la coalition menée par l’Arabie saoudite sur des dépôts d’armes tenus par les rebelles chiites autour de la capitale yéménite Sanaa, selon un médecin. Des avions de la coalition arabe ont bombardé Jebel Noqom, une colline surplombant l’est de Sanaa, provoquant des explosions dans un quartier situé en contrebas où des habitants ont été touchés par des projectiles et des éclats provenant des déflagrations dans les dépôts, ont indiqué des témoins. Trois heures après les raids, des flammes s’élevaient du site où les explosions se poursuivaient projetant des fragments à cinq kilomètres à la ronde et provoquant un exode de la population vers des quartiers plus sûrs, ont dit à l’AFP des habitants. Jebel Noqom, important site militaire contrôlé par les rebelles chiites Houthis depuis la prise de la capitale en septembre dernier, a été bombardé à au moins deux reprises par la coalition, faisant à chaque fois de nombreuses victimes civiles. Le 12 mai, 69 personnes avaient péri dans des explosions provoquées par des raids, alors que de précédentes frappes aériennes contre des dépôts d’armes près A de Sanaa avaient fait 38 morts le 21 avril. Un autre site militaire de la rébellion à Jebel Noqom a été bombardé lundi matin par la coalition, ont indiqué des témoins. Des frappes aériennes ont en outre pris pour cibles des positions des rebelles dans la province d’Amrane, au nord de Sanaa, ainsi que des dépôts d’armes et des sites tenus par la rébellion dans la province de Hodeida (ouest), sur la mer Rouge, selon des habitants. Dans le sud du Yémen, des concentrations de la rébellion ont été touchés par quatre raids à Saneh et Qaatabeh, dans la province de Dhaleh, selon des sources militaires et tribales. Dans la nuit, l’aviation de la coalition a visé des dépôts d’armes et des positions de la rébellion à Marrane, dans la province de Saada (nord), bastion des Houthis, ainsi que dans la province voisine d’Al-Jawf, frontalière de l’Arabie saoudite, et dans celle d’Ibb (centre), selon des témoins. La coalition sous commandement saoudien a lancé le 26 mars des frappes aériennes contre les rebelles Houthis, accusés de recevoir une aide militaire de Téhéran et qui se sont emparés depuis septembre 2014 de régions entières du Yémen, forçant le président Abd Rabbo Mansour Hadi à se réfugier en Arabie saoudite. Le conflit au Yémen a fait 2.000 morts et 8.000 blessés, en majorité des civils, selon l’Organisation mondiale de la santé. Il a aussi forcé plus de 500.000 personnes à quitter leur foyer. Des tirs en direction d’un navire humanitaire près du port d’Aden n navire humanitaire chargé de vivres pour le Yémen a été visé, dimanche, par des tirs à son approche du port d’Aden (sud), a indiqué à l’AFP un responsable de l’administration provinciale. Ce responsable, qui a requis l’anonymat, a accusé les rebelles chiites, dits Houthis, qui occupent des quartiers d’Aden, d’avoir empêché le bateau d’accoster au port de la ville, contrôlé par des combattants pro-gouvernementaux. «Les Houthis ont tiré des obus en direction d’un navire affrété par l’ONU et chargé de 7 000 tonnes de vivres, sans le toucher, alors qu’il était à un mille marin du port d’Aden», a déclaré le responsable. U 16 MONDE Mardi 2 juin 2015 AFGHANISTAN Des milices antitalibans controversées mais incontournables Jamais depuis 2001 les talibans n'ont été aussi proches de Kunduz, verrou du nord afghan. Face à eux se dressent les hommes du commandant Pakhsaparan, symbole du retour de ces milices soutenues par Kaboul malgré leur réputation controversée. ans cette capitale provinciale du nord, carrefour sur l’importante route du Tadjikistan, l’armée afghane peine à repousser les rebelles, qui lui infligent des pertes record en cette rude «saison des combats», la première menée par Kaboul sans le soutien massif des troupes de combat de l’Otan, parties du pays fin décembre. Pour pouvoir repousser les rebelles, le gouvernement afghan n’a pas d’autre choix parfois que de demander l’aide de milices dirigées par des hommes forts locaux au passé parfois trouble, au risque de jouer avec le feu selon certains observateurs. Parmi ces électrons libres figure Mohammed Omar, alias Pakhsaparan («Casseur de murs»), en référence à ses capacités, bien connues dans la région, à défoncer les murs sans ciller, et qui contrôle des centaines de combattants dans son fief des bords de la rivière Khanabad. «C’est un soulèvement populaire», estime le chef de guerre à la barbe blanche bien taillée et à la voix retentissante en présentant à l’AFP ses miliciens bardés de cartouchières, fusils d’assaut et lance-roquettes. «Les gens sont prêts à envoyer leurs fils au front pour combattre les talibans, pour défendre leurs maisons, leur pays, leur honneur et leur gouvernement», clame-t-il. Officiellement, le gouvernement afghan nie tout soutien à la milice de Pakhsaparan. Mais ce dernier luimême reconnaît avoir reçu des munitions de Kaboul... Un changement de stratégie: depuis la chute des talibans à la fin 2001, Kaboul et l’Otan avaient au contraire plutôt affiché leur volonté de désarmer les milices pour éviter de retomber dans une nouvelle et sanglante guerre civile comme dans les années 1990, lorsque Phs : DR D dollars sous l’impulsion des Américains, avec l’espoir de les voir sécuriser seules ce vaste pays réputé incontrôlable. RACKET ET ABUS «L’armée afghane et la police sont incapables de combattre sans nous», explique à l’AFP sous couvert de l’anonymat l’un des lieutenants de Mir Alam, un chef de guerre Tadjik qui compte parmi les plus influents dans la région. «Ils n’ont pas de connaissance intime du terrain comme nous. Sans nous, Kunduz sera prise par les talibans», affirme ce milicien qui porte au doigt une énor- me bague en or surmontée d’une pierre turquoise. Le gouvernement central du président Ashraf Ghani est régulièrement critiqué pour son «manque de leadership», car il lui a fallu plusieurs mois pour nommer ses principaux ministres. Fin avril, Kaboul a été surpris par la vaste offensive lancée par les talibans sur Kunduz, et a dû y envoyer en urgence des renforts venus d’autres provinces. Mais pas seulement ses forces: Mir Alam, qui se trouvait au Tadjikistan a lui aussi été appelé à la rescousse. Les miliciens expliquent avoir saisi sur des combattants talibans des armes portant les mêmes numéros de série que celles fournies aux forces de sécurité afghanes. Trafic ou prises de guerre? «C’est au gouvernement d’enquêter pour savoir pourquoi cela arrive», souligne le lieutenant de Mir Alam. Si les talibans ont été repoussés des abords de la ville de Kunduz, l’instabilité demeure. Les insurgés continuent de s’y infiltrer pour y commettre des attentats. «Ils sont partout, ils sont parmi nous, et ça fait peur», explique à l’AFP Marzia Rustami, une militante de la société civile locale. Mme Rustami cite le récent attentat qui a coûté la vie à Noor-ul-Huda Maulvi Zada Karimi, un religieux qui dénonçait régulièrement les actes des talibans à la radio et défendait les droits des femmes. Mais les rebelle ne sont pas les seuls à blâmer. Haji Amanullah Utmanzai, un doyen de Kunduz, assure que les milices commettent elles aussi des exactions. «Vous pouvez mettre un garde armé dans chaque maison à Kunduz, mais personne ne se sentira en sécurité», ditil à l’AFP. «Ils rackettent les gens, volent les récoltes et creusent le fossé entre les gens et le gouvernement». Le gouvernement provincial assure de son côté que les milices jouent un rôle crucial contre les talibans. «Toute milice combattant les talibans est bonne pour nous», juge le vice-gouverneur de Kunduz Hamdullah Danish, en assurant que le gouvernement tente tout de même de limiter les abus. Les miliciens de Kunduz restent toutefois difficiles à quantifier, les estimations allant de 2.000 à 10.000, un signe selon plusieurs observateurs que le gouvernement ne les contrôle guère. MALI Gao, encerclée par les rumeurs de la guerre ls dormaient à la fraîche, près de l’eau sur la berge du Niger, quand avant l’aube l’explosion d’une roquette tirée sur le camp voisin de l’ONU a semé la panique chez les maraîchers de Gao, principale ville du nord du Mali. «Tout le monde s’est réveillé. On a couru vers les maisons, les enfants pleuraient», raconte à l’AFP Mohamedou Sekou Maïda, 39 ans, qui peine à nourrir ses neuf enfants en faisant pousser salades et melons sur un lopin de terre rouge, irrigué par une moto-pompe offerte par l’armée française. «Depuis, nous ne descendons plus au fleuve, malgré la chaleur de la nuit. I PUB RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE Nous restons dedans, aux aguets», dit cet homme maigre aux bras noueux. Autour de diverses s’affrontè- MINISTÈRE DES TRANSPORTS lui, les parcelles vertes de DIRECTIONfactions DES TRANSPORTS WILAYAaprès DE KHENCHELA jeunes pousses s’étendent rent le départ des sur deux hectares. Des manSoviétiques. guiers poussent près des Cette volte-face jette un éclairage cru sur les faiblesses des forces réservoirs, on arrose au rythme d’un de sécurité afghanes mises sur pied poste de radio. «Ces attaques ne sont depuis 13 ans et à coup de milliards de pas fréquentes, une à deux fois par mois, AVIS D’INFRUCTUOSITÉ Conformément aux dispositions de l’article 44 du décret présidentiel n°10/236 du 07/10/2010 portant réglementation des marchés publics. Le directeur des transports de la wilaya de Khenchela déclare la consultation parue dans le quotidien «El-Aures News du 11/04/2015» et «Le Courrier d’Algérie du 11/04/2015» relative à la réalisation des travaux d’aménagement de l’espace postérieur de l’halte routière de Khenchela infructueuse, suite à la réunion de la commission d’évaluation des offres du 27/05/2015. Anep Const. N°91 357 - Le Courrier d’Algérie du 2 juin 2015 mais ça suffit pour faire peur. Les gens qui font ça sont des imbéciles qui s’en foutent du Mali. Tout ce qu’ils veulent, c’est détruire», gronde-t-il. Juste avant l’aube vendredi, le projectile tiré d’un plateau surplombant la ville a touché, sans faire de victime, l’enceinte de la base de la force de l’ONU, la Minusma. Dans le camp militaire français voisin, les soldats de l’opération Barkhane ont été réveillés par un long trait de sirène et se sont rués aux abris, d’où ils ont vu le jour se lever, avant la fin de l’alerte une heure plus tard. À Gao, la grande ville du Nord d’où les jihadistes ont été chassés en janvier 2013, la sécurité est assurée par les soldats maliens et de l’ONU. Ils peuvent faire appel, en cas de besoin, au contingent français, basé près de l’aéroport. «Résultat, dans la ville, ça va... un peu» confie, sous son étal près des halles centrales, le directeur du marché, Amadou al-Hassan. «Les bandits armés, ils savent que s’ils entrent dans Gao, ils n’en sortiront pas vivants. Alors parfois ils tirent des roquettes, de loin, comme hier. Mais le problème, c’est à l’extérieur». TOUT ÉTRANGER EST SUSPECT Samedi, le marché, reconstruit après avoir brûlé en janvier 2013, grouille de monde.Installés au bord du fleuve, les commerçants y proposent les produits locaux, légumes et poissons séchés, mais faire venir des marchandises de loin est plus difficile. «Les gens ont peur de sortir de Gao, de s’éloigner même de quelques kilomètres», dit Amadou al-Hassan. «Les commerçants qui veulent monter des marchandises, de Bamako ou d’ailleurs, se font arrêter, voler. Il n’y a pas de sécurité. Des bandits armés coupent les routes, on ne sait jamais exactement qui ils sont». Cette ambiance de suspicion généralisée, où tout étranger à la ville est suspect, c’est surtout ce que regrette Issouf Maïga, 32 ans, régisseur de Naata (Espoir), une des 14 radios locales de Gao. «Il y a des bombes qui explosent au passage des voitures sur certaines routes, parfois, ce sont des tirs de mitrailleuses», énumère-t-il, déplorant «un climat de peur». «Et moi aussi, j’ai peur... J’ai peur pour ma mère, surtout. Tous les mardis, elle sort de la ville pour aller faire le marché. Tant qu’elle n’est pas revenue, je pleure, je ne vis plus», dit-il. «Le problème, c’est que nous, les Noirs, nous ne savons pas faire la différence au premier coup d’œil entre un Tamashek (touareg) et un Arabe. Alors, on a peur de tout le monde. De tous ceux qu’on ne connaît pas». «Ceux qui ont collaboré avec les bandits jihadistes quand ils occupaient la ville, on sait qui ils sont, ils ne peuvent pas revenir. Mais les autres, on ne sait pas... Alors la population a peur de tous». Signe de cette psychose, le 7 mars à Gao, quelques heures après l’attentat anti-occidental de Bamako, deux mineurs arabes ont été lynchés à mort et leurs corps brûlés par la foule qui les avait pris pour des poseurs de bombes, alors qu’ils appartenaient à la famille de responsables pro-gouvernementaux hostiles aux rebelles. Selon Issouf Maïga, la priorité est de parvenir à un accord de paix entre Bamako et la rébellion à dominante touareg. «Tant qu’il n’y aura pas d’unité au Mali, les bandits armés en profiteront, on vivra toujours dans la confusion et le danger», dit-il. «Si nous sommes unis, ils devront fuir le Mali». MONDE Mardi 2 juin 2015 FACE À LA MENACE JIHADISTE La Tunisie découvre la difficulté d'informer errorisme et liberté de la presse sont deux choses nouvelles en Tunisie», constate Mohamed Fehri Chelbi, enseignant à l’Institut de presse et des sciences de l’information (IPSI). D’où les cafouillages, chez les médias comme chez les autorités, qui accompagnent souvent les violences. Dernier exemple en date, la cacophonie qui a suivi des coups de feu entendus depuis une caserne à Tunis le 25 mai. Aussitôt, des médias annoncent «une attaque terroriste». Certains évoquent des affrontements entre militaires et hommes armés dans la caserne et le quartier voisin. D’autres assurent que des femmes sont parmi les assaillants. Mais rapidement, il s’avère que c’est un caporal déséquilibré qui a abattu huit camarades avant d’être tué. Ces versions diverses et variées ont suscité la colère sur les réseaux sociaux, un internaute allant jusqu’à publier ce tweet ironique: «URGENT: des journalistes terrorisent la population». Une «précipitation» dénoncée par le porte-parole du ministère de la Défense, Belhassen Oueslati, pour qui «la publication d’informations erronées et de récits contradictoires donne lieu à «T Ph : DR Confrontée à la multiplication des violences jihadistes, la Tunisie vit un dilemme classique mais épineux : comment concilier droit à l'information et sécurité dans le seul pays du «Printemps arabe» à avoir consacré la liberté d'expression. une multiplication d’interprétations et provoque l’inquiétude de l’opinion publique». Les risques du métier, se défendent ces médias, d’autant que les autorités elles-mêmes relaient régulièrement des informations contradictoires, comme lors de l’attaque le 18 mars du musée du Bardo. Ministres et porte-paroles s’étaient alors succédé devant les caméras pour annoncer des bilans et des scénarios différents et erronés. «Pourquoi sommes-nous insultés et décrédibilisés alors que nous n’avons fait que notre travail, en donnant rapidement une information recueillie auprès de sources officielles et/ou fiables?», se demande le site Business News, qui avait mentionné les femmes armées avant de mettre à jour son article. POLÉMIQUE RÉCURRENTE Ces polémiques sont récurrentes depuis la révolution qui a mis fin à la dictature en janvier 2011, les gouvernements successifs accusant de «dérapages» les journalistes qui en retour blâment leur manque de trans- parence. Les médias se sont notamment retrouvés sous le feu des critiques à l’été 2013 lorsque des images de dépouilles de soldats, tués dans une embuscade jihadiste, ont été diffusées sans montage. «Il ne faut pas que la liberté de la presse devienne un prétexte pour agresser (...) moralement les spectateurs, surtout les familles des victimes appartenant à l’armée et à la police», a récemment jugé le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed Ali Aroui, lors d’une journée d’études organisée par ses services sur le thème «Terrorisme et médias». Pour lui, certains «dérapages» peuvent être qualifiés de «propagande» inconsciente pour le terrorisme, comme lorsqu’un journal laisse «entendre que les terroristes sont gagnants et les forces de l’ordre et l’armée battues». Des responsables sécuritaires, notamment de syndicats de police, ont même exhorté les médias à «s’engager dans la guerre contre le terrorisme» et à «faire passer l’intérêt de la nation avant le scoop». De tels appels sont dangereux, estime le Centre de Tunis pour la liberté de la presse (CTLP), une ONG, car les journalistes n’ont pas vocation à «faire partie de la stratégie de communication du gouvernement». «Un journaliste a le droit de faire siennes les grandes valeurs comme la lutte antiterroriste (...), mais il n’a pas à mener une guerre par procuration (...) ou à être un instrument des appareils de l’Etat», souligne Walid Mejri, journaliste à l’hebdomadaire Akher Khabar. Fahem Boukaddous, du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), admet cependant que les journalistes doivent faire un vrai effort de fiabilité. Car, avertit-il, les autorités «pourraient exploiter ces dérapages pour faire pression sur les médias» et «justifier» ainsi des législations «dangereuses» pour la presse. Deux projets de loi récemment présentés par le gouvernement sont venus attiser ces craintes: l’un, relatif à la lutte antiterroriste, et l’autre, réprimant les atteintes contre les forces armées, ont été jugés liberticides et ont suscité une levée de boucliers. ARMES TURQUES EN SYRIE Erdogan menace publiquement un journal e président turc, Recep Tayyip Erdogan, a menacé publiquement de représailles le journal qui a publié des images montrant des livraisons d’armes par Ankara aux rebelles extrémistes syriens, à moins d’une semaine des élections législatives du 7 juin. «Je pense que la personne qui a écrit cet article exclusif paiera un prix très lourd pour ça (...) je ne le laisserai pas s’en sortir impunément», a déclaré M. Erdogan. Le quotidien turc d’opposition Cumhuriyet a diffusé des photos et une vidéo montrant des obus de mortier et des caisses de munitions dissimulés sous des médicaments dans des camions, officiellement affrétés par une organisation humanitaire, interceptés en janvier 2014 par la gendarmerie turque près de la Syrie. Cette affaire a viré au scandale politique quand des documents officiels publiés ensuite sur Internet ont L montré que ces camions appartenaient aux services de renseignement turcs (MIT) et transportaient armes et munitions destinées aux rebelles islamistes syriens en guerre contre le président Bachar al-Assad, la bête noire d’Ankara. Soupçonné par ses alliés occidentaux de soutenir ces mouvements, dont le groupe jihadiste Etat islamique (EI), le régime islamo-conservateur a toujours démenti. «Ces affirmations diffamatoires et cette opération illégale contre le MIT constituent d’une certaine façon un acte d’espionnage. Ce quotidien est lui aussi impliqué dans cette activité d’espionnage», a répété dimanche soir M. Erdogan. Dans un entretien à l’AFP, son Premier ministre, Ahmet Davutoglu, avait qualifié les allégations de Cumhuriyet de «manipulation électorale». Le rédacteuren-chef du journal, Can Dündar, a réagi lundi sur Twitter en parodiant les menaces du chef de l’Etat. «La personne qui a commis ce crime paiera un prix très lourd. «Nous ne le laisserons pas s’en sortir impunément», a-t-il écrit. Le président Erdogan attribue la responsabilité de l’affaire des camions du MIT à l’organisation de l’imam Fethullah Gülen, un de ses anciens alliés qu’il accuse depuis l’hiver 2013 de vouloir renverser le gouvernement. Premier ministre de 2003 à 2014, chef de l’Etat depuis, M. Erdogan est régulièrement épinglé par ses détracteurs de dérive autoritaire et islamiste. La semaine dernière, l’homme fort du pays s’en est pris au New York Times, accusé «d’ingérence» dans les affaires turques pour lui avoir reproché dans un éditorial ses «intimidations» contre la presse indépendante de son pays. 17 ÉTATS-UNIS La NSA suspend la collecte de données téléphoniques a NSA était contrainte, dimanche, de suspendre sa collecte des données des appels téléphoniques américains, révélée au grand public par Edouard Snowden. Elle n’a pas obtenu le renouvellement de l’autorisation légale de ce programme. Le Sénat américain n’a pas réussi à trouver un accord pour éviter l’expiration de la section 215 du Patriot Act, fondement juridique de la collecte des métadonnées (horaires, durées, numéro appelé) de tous les appels téléphoniques américains. Ce délai était fixé à 00h01 (06h01 en Suisse) lundi. «A partir de ce soir, les employés de la NSA qui consultaient la base de données ne pourront plus le faire, tout cela grâce au sénateur Rand Paul», qui a bloqué la procédure, a déclaré furieux à l’AFP le sénateur Richard Burr, président de la commission du renseignement du Sénat. Rand Paul, élu républicain et libertaire, a profité de la procédure compliquée de la chambre haute du Congrès. La Maison-Blanche a qualifié dimanche soir d’»irresponsable» l’expiration de la collecte des données téléphoniques. Elle a demandé au Sénat de faire en sorte que l’autorité légale du programme soit rétablie le plus rapidement possible. L VOTE FINAL EN SEMAINE Le Sénat va continuer cette semaine à examiner le texte bloqué dimanche soir, Rand Paul ne pouvant retarder trop longtemps la procédure et un grand nombre de sénateurs, républicains et démocrates ayant manifesté leur soutien. Le vote final, dans le courant de la semaine, pourrait ensuite ouvrir la voie à un rétablissement de l’autorité légale de la collecte. «Nous voterons cette semaine» le projet de loi, a dit le sénateur Ted Cruz, autre candidat potentiel à l’investiture républicaine pour la présidentielle. Le texte en souffrance au Sénat, le USA Freedom Act, prolonge pour quelques mois la collecte des données par la NSA, le temps de permettre aux compagnies téléphoniques de mettre en place les moyens de les stocker elles-mêmes. Le USA Freedom Act renforce également le contrôle judiciaire sur l’exploitation des données par les agences de renseignement. Il est soutenu par les grandes entreprises Internet et informatiques américaines, dont l’image avait souffert de leur coopération supposée avec la NSA, et par une partie des ONG qui défendent la vie privée et combattent la surveillance électronique. CRAINTES DE FAIBLESSE Le texte a déjà été voté par la Chambre des représentants, et la Maison-Blanche a multiplié cette semaine les appels en sa faveur. «Je pense que les terroristes surveillent très attentivement ce qui se passe aux Etats-Unis», avait averti de son côté dimanche matin John Brennan, le directeur de la CIA. «On ne peut pas se permettre» de diminuer le système de surveillance, au moment où la menace terroriste est particulièrement forte, a-t-il indiqué. L’épisode est en tout cas une victoire symbolique pour Edouard Snowden, l’ex-consultant de la NSA qui a révélé au public américain l’ampleur des programmes de surveillance électronique gouvernementaux, et qui vit aujourd’hui en exil en Russie. «Nous ne serions pas là aujourd’hui sans les révélations de Snowden», a reconnu dans les couloirs du Congrès Justin Amash, représentant du Michigan qui soutient les positions de Rand Paul. Mais pas question toutefois de plaider pour un pardon: «il a violé la loi», a souligné M. Amash, qui s’en remet au système judiciaire pour trancher sur le cas de M. Snowden. 18 CULTURE Mardi 2 juin 2015 SAUVEGARDE DU PATRIMOINE Des modes d'exposition à numériser La nécessité de numériser les modes d'exposition du patrimoine pour «le mettre en valeur et mieux le sauvegarder» a été mise en exergue, dimanche à Constantine, lors du 3e colloque international «Rencontres du numérique». es séminaristes réunis au palais Ahmed-Bey à l'initiative de l'université Constantine-3, du Centre de recherches en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) et des universités Paris-8 et Paris-Ouest (France), ont engagé une réflexion en vue de mettre en place «les conditions de documentation et de valorisation des patrimoines du Maghreb en général et de l'Algérie en particulier, à l'ère du numérique». Les travaux de ce colloque scientifique de trois jours, organisés en coordination avec le ministère de la Culture, ont été marqués par la présence d'experts algériens et étrangers venus des universités de Paris (France), de Berne (Suisse) d'Allemagne, du Benin, du Maroc et de Tunisie. Intervenant lors de la cérémonie d'ouverture de cette rencontre dont la seconde partie est prévue à la faculté d'architecture et d'urbanisme de l'université Constantine-3, Samira Debache, membre du comité scientifique du colloque, a estimé que le patrimoine, en tant que «médium entre passé et futur», est «porteur de connaissances Ph : DR L pour construire la ville durable et nécessite, donc, d'être situé dans une vision dynamique, en tant que facteur de développement». Pour la directrice du musée public des arts et expressions culturelles traditionnelles, Chadia Khalfallah, «l'inestimable valeur du patrimoine, riche et varié de la région du Grand Constantine nécessite la mise en place d'une stratégie nationale à même de lui assurer la pérennité afin qu'il soit davantage protégé et sauvegardé». Cette responsable, animant, dans le cadre du colloque, une table ronde sur les expositions de Constantine-2015, a notamment souligné «l'apport du numérique dans la mise en valeur du patrimoine» et souligné «l'importance de s'inspirer des expériences universelles en rapport avec les moyens numériques, appuyées sur une connaissance historique précise des présentations du patrimoine à travers le temps». Le colloque annuel «Les rencontres du numérique» dont les deux premières éditions avaient été organisées à Alger, s'appuie sur les expériences menées au Maghreb, en relation avec les réseaux européens et américains, a précisé de son côté, Bernadette Nadia Saou-Dufrêne, de l'université Paris-8, coorganisatrice de ce séminaire. «La mise en perspective historique de l'histoire des expositions au Maghreb», «l'exposition de la mémoire nationale», «l'exposition des patrimoines», «l'exposition de l'art moderne et contemporain» et «les dispositifs numériques d'exposition» ont constitué les principaux thèmes de cette rencontre organisée dans le cadre de la manifestation Constantine, capitale de la culture arabe. TUNISIE er 1 Festival de la saveur méditerranéenne du 11 au 14 juin à Bizerte a ville de Bizerte dans le nord de la Tunisie, abritera du 11 au 14 juin 2015, le 1er Festival de la saveur méditerranéenne qui se tiendra au Fort espagnol, ont annoncé dimanche les organisateurs. Le programme comporte plusieurs activités dont un concours international du meilleur plat typique autour du thème de l'huile d'olive, un concours de la meilleure huile d'olive tunisienne, entre les régions productrices du pays, et un marché qui regroupera une centaines d'exposants. Des excursions dans divers sites touristiques, des spectacles de musique ainsi que des conférences thématiques autour de l'huile d'olive en Tunisie (origine, usage et valeur), figurent aussi au programme du festival, qui est organisé par l'association «Patrimoine et Authenticité» en partenariat avec l'Office national de l'huile, le Conseil oléicole international et le Conservatoire international des cuisines méditerranéennes. Neuf pays méditerranéens ont confirmé leur participation, selon les organisateurs. L LITTERATURE Institution d'un prix au nom du défunt Bakhti Benaouda e ministre de la Culture, Azzeddine Mihoubi, a annoncé dimanche à Oran l'institution d'un prix littéraire au nom du défunt journaliste et homme de culture Bakhti Benaouda lors d'une cérémonie de commémoration du 20ème anniversaire de son assassinat. Au cours de cette cérémonie, organisée au siège du quotidien El-Djoumhouria, Azzeddine Mihoubi a ajouté qu'une commission sera mise en place pour la création de ce prix, devant récompenser, chaque année, les meilleurs chercheurs et hommes de lettres du pays. Le ministre a, d'autre part, indiqué qu'une institution culturelle portera le nom de Bakhti Benaouda, soulignant à ce propos que «les personnes les plus généreuses au monde sont les martyrs, car ils ont donné ce qu'ils avaient de plus cher : leurs vies» . «Bakhti Benaouda était un penseur qui militait pour la culture algérienne et arabe. Il luttait pour la promotion d'une culture authentique. Nous avons perdu, en lui, l'un des plus brillants intellectuels du pays», a souligné le membre du gouvernement devant un parterre de journalistes et d'hommes de culture d'Oran. Azzeddine Mihoubi a ajouté que Bakhti Benaouda a été ravi aux siens, et aux Algériens, comme l'ont été Abdelkader Alloula, Hasni Chekroune et bien d'autres martyrs. «Nous aurions aimé le célébrer de son vivant, mais nous commémorons, aujourd'hui, le vingtième anniversaire de son assassinat. Il y a tant de choses à dire sur lui, sur son humanisme, sa modestie, son immense culture et ses nombreuses qualités humaines», a regretté le ministre, ajoutant que Bakhti Benaouda portait en lui un rêve, il luttait pour la promotion de la culture algérienne authentique. De son côté, le wali d'Oran, Abdelghani Zaâlane, a souligné que «des sentiments profonds nous animent lorsque nous célébrons la mémoire d'un homme comme Bakhti Benaouda qui a voué son existence pour son pays». L 8E FIOFA Douze longs métrages en lice pour le Grand prix a 8e édition du Festival international d'Oran du film arabe (Fiofa) verra du 3 au 12 juin la mise en compétition de douze films dans la catégorie des longs métrages. L'Algérie participe à cette manifestation culturelle avec deux oeuvres, à savoir «Rani Meyet» (Je suis mort) de Yacine Benhadj et «Eddalil» (La preuve) de Amor Hakkar. La Syrie est également présente avec deux films intitulés «ElOum» de Bassil El-Khatib et «El-Rabiaâ Bitaouqit El-Firdaous» de Mohamed L Abdelaziz.Pour l'Egypte, le cinéaste Amir Ramses propose «Bitaouqit El-Qahira», tandis que la Jordanie est représentée par «Dib» de Naji Abou Nouar, et la Palestine par «Ouyoun El-Haramia» de Najoua El-Najjar. Le Maroc participe avec «Jouq El-Oumyine» de Mohamed Moftakir, le Yemen «Ana Noujoum Bint El-Achira Oua Moutalaqa» de Khadidja Sellami, le Liban «El-Ouadi» de Ghassan Selhab, la Tunisie «Ezziyara» de Newfel Sahib Etabaa, et les Emirats arabes unis «Min Alif Ila Baa» d'Ali Mustapha. Ces longs Le courts métrages en compétition Quatorze courts métrages sont en compétition officielle de la 8e édition du Festival international d'Oran du film arabe (Fiofa) dont trois représenteront l'Algérie. Le président du jury, présidé par le cinéaste algérien Mohamed Hazourli, aura à départager les œuvres suivantes : - «N'sibi» de Hacène Belaïd (Algérie) - «Lettre à Obama « de Mohamed Ahmadi (Algérie) - «Passage à niveau « d'Anis Djaâd (Algérie) - «Sokr Abyadh « (sucre blanc ) d'Ahmed Khaled (Egypte) - « Zeineb « de Mohamed Brahim Mohamed (Bahrein) - «Dam wa dima « d'Abdelillah El Djawhiri (Maroc) - «Rach el mya faraker « de Racha Teqqi (Liban) - «El moutataref « (l'extrémiste) de Sid Ahmed (Mauritanie) - «El imara « (l'Emirat) de Mouayed Zabatia (Libye) - «Ibtassim enta tamout « (Souriez, vous allez mourir) de Wassim Sayed (Syrie) - «Mossawer hor « (photographe indépendant) de Mohamed Hamdane Machhouraoui (Palestine) - «Fatazawadja Romeo wa Juliette « (Roméo et Juliette se sont mariés) de Hind Boudjemaâ (Tunisie) - «El Boued El Akher « (l'autre dimension) d'Aïcha Ez-Zaâbi (Emirats arabes unis) - «Ennar» (le feu) de Nedjm Ez-Zaghidi. métrages en compétition seront départagés par un jury présidé par Ibrahim ElAris, critique cinéma (Liban). Ce jury est aussi composé de la réalisatrice et productrice algérienne Baya ElHachemi, de la comédienne Zahra Mes- bah (Libye), du réalisateur Kamal Kamal (Maroc), du critique cinéma Mehmet Bassoutchou (Turquie), du directeur photo Kamal Abdelaziz (Egypte) et du cinéaste Khaled Ezzedjali (Sultanat d'Oman). Un Festival international du cinéma dans une ville du sud du pays, selon Mihoubi e ministre de la Culture, Azzeddine Mihoubi, a annoncé dimanche à Oran le projet d'organisation d'un Festival international du cinéma dans une ville du sud algérien. «Nous envisageons de lancer un Festival international du cinéma dans une ville du sud du pays avec pour objectif et ambition de mettre en exergue les dimensions culturelle et historique de cette région du pays. Le choix de la ville sera annoncé au moment opportun», a indiqué le ministre dans un point de presse sur les préparatifs de la 8e édition du Festival international d'Oran du film arabe qui se tiendra du 3 au 12 juin prochain. Concernant le Festival d'Oran, Mihoubi a estimé qu'il a «atteint un haut degré de maturité et de professionnalisme ayant contribué à redorer le blason du cinéma algérien». D'autre part, et dans le but de relancer le 7e art national dans différentes régions du pays, le ministre de la Culture a indiqué que son L département s'attelle à relancer des festivals cinématographiques, disparus pour diverses raisons, et ce par la programmation de films récents et l'amélioration des réseaux de distribution. Mihoubi a estimé que les films produits et financés par son département et par le ministère des Moudjahidine sont à même de permettre la relance du cinéma dans différentes régions du pays et d'encourager le lancement d'activités au niveau des salles de projection de films. Le ministre a également fait part du projet de réalisation d'une cité du cinéma qui «offrira un cadre idéal et propice à la création artistique et donnera une impulsion nouvelle à la production cinématographique nationale.» Cette future cité du cinéma permettra de réduire les coûts des productions cinématographiques et évitera aux cinéastes de recourir aux studios étrangers pour tourner et monter leurs films à des coûts excessifs, a-t-il expliqué. CULTURE Mardi 2 juin 2015 BOX-OFFICE US Jurassic World Dwayne Johnson cartonne avec San Andreas The Rock fait trembler les USA avec son film de tremblement de terre. Pardon, elle était facile. e Big One, dans la mythologie américaine, c’est le tremblement de terre ultime qui ravagera un jour toute la côte Ouest des USA à partir de la faille de San Andreas. Dans le film éponyme -San Andreas, doncsorti ce vendredi aux EtatsUnis, un séisme cartonne la Californie et un courageux secouriste en plein divorce joué par Dwayne Johnson doit secourir et sa femme et sa fille et les Californiens. Résultat : 53,2 millions de dollars au démarrage, plus 60 millions dans le reste du monde. De quoi rembourser directement les 110 millions du budget de ce film-catastrophe (projeté en 3D) ignoré de la critique mais porté par le charisme et la popularité de The Rock. Aux USA, c’est tout simplement le plus gros démarrage pour un film porté en solo par The Rock. On est loin des résultats hallucinants de Fast & Furious 7 (1,5 milliard de dollars de recettes) mais le film est un succès rapide et sans douleur. Le carton de San Andreas permettra sans doute au réalisateurBrad Peyton de mettre en chantier sa suite de Voyage au centre de la terre 2 (déjà avec The Rock) qui s’envolera pour la Lune. The Rock ne peut pas empêcher les filles de Pitch Perfect 2 de continuer à faire trembler le sol avec leurs vocalises : le film a beau connaître sa première baisse significative en troisième semaine (-53%), il récolte tout de même 14,3 millions et porte son total américain à un niveau dingue de 147,5 millions de dollars pour seulement 40 de budget. C’est le septième plus gros hit de 2015 pour l’instant, devant Divergente 2 : L’Insurrection (128,7 millions). Pitch Perfect 2 ne va pas tarder à battre Bob l’Eponge le film 2 (162,9 millions) et pourrait facilement battre l’autre hit d’Universal Cinquante nuances de Grey (166,1 millions). Deux minutes du film dévoilées le 5 juin e tout par Steven Spielberg et Chris Pratt qui raconteront également leurs souvenirs autour de la saga culte. Quelques jours après la diffusion sur la toile d'un nouvel extrait du film avec notre Omar Sy national, Jurassic World, de Colin Trevorrow, se dévoilera un peu plus le 5 juin prochain sur la chaîne NBC. A l'occasion de la sortie du film attendu dans les salles obscures américaines le 12 juin prochain (le 10 juin en France), la chaîne américaine diffusera un extrait inédit de deux minutes du très attendu Jurassic Park 4. Un trailer dévoilé lors d'un rendez-vous spécial réunissant Chris Pratt et Steven Spielberg. Ces derniers en profiteront pour évoquer leur souvenir de la saga qui sera également à l'honneur le 6 juin sur Bravo, Syfy, E !, USA Network et NBC Universo. Rassemblant Chris Pratt, Omar Sy, Bryce Dallas Howard, Vincent D'Onofrio ou encore Nick Robinson, Jurassic World plonge au cœur du parc d'attractions rassemblant des dinosaures. Un parc qui finit par être en péril lorsqu'une espèce modifiée génétiquement par Claire Dearing, commence à semer la terreur. C'est à Owen Grady (Chris Pratt), un dresseur de raptors, qu'a été confiée la mission d'arrêter ces dinosaures. L Phs : DR L Pour son deuxième weekend, A la poursuite de demain ne récolte que 13,8 millions de dollars. Le dernier blockbuster Disney n’a gagné que 63,1 millions aux USA et 70 dans le reste du monde. Comme le film a coûté la somme énorme de 190 millions et ne risque pas de s’améliorer dans les jours qui viennent, l’ambitieuse odyssée rétrofuturiste de Brad Bird se confirme comme un flop de l’ordre de John Carter (qui terminait sa carrière à 73 millions aux USA). Heureusement que le king Disney règne sur l’entertainment et dispose de gros hits en 2015, passés (Cendrillon, Avengers : L’Ere d’Ultron) et à venir (Star Wars Episode 7, par exemple ?). En tout cas, il se murmure que l'échec de «A la poursuite de demain» a entraîné l'annulation surprise de Tron 3 qui devait se tourner cet automne. Ignorant la carcasse cabossée de «A la poursuite de demain», Mad Max Fury Road continue son road trip vers le Valhalla. 13,6 millions de dollars pour son troisième week-end, pour un total US de 115,9 millions. Encore loin de son budget estimé de 150 millions, mais dans le reste du monde le fabuleux film de George Miller a raflé 165 millions. Mais la trajectoire de Fury Road reste stable et le film pourrait encore accomplir des surprises. Enfin, Avengers : L’Ere d’Ultron récolte 10,9 millions pour son cinquième week-end. Le film s’est hissé à un niveau mondial de 1,321 milliard de dollars dont 427 millions aux USA : le deuxième plus gros hit du Marvel Cinematic Universe. Tout va bien pour Marvel/Disney et son big boss Kevin Feige, merci pour eux. Et on dit aloha à Joss Whedon parti en semi-retraite, épuisé par son boulot. Oh, tiens, en parlant d’aloha, signalons le flop au démarrage de Welcome Back (Aloha en VO), la dernière romcom de Cameron Crowe qui arrache péniblement 10 millions de dollars (budget : 37 millions) malgré la présence de Bradley Cooper en tête d’affiche et pas en raton laveur. ÉCŒURÉE PAR LES INSULTES Diam's quitte les réseaux sociaux ancienne rappeuse a décidé de s'éloigner de Twitter et de Facebook en raison du «tourbillon» de commentaires haineux qu'elle suscite. «Diam's» déchaîne toujours les passions. Pour la promotion de son livre autobiographique Mélanie, française et musulmane (aux éditions Don Quichotte), l'interprète de La Boulette est revenue, le temps d'une émission, sur le devant de la scène médiatique. Depuis l'émission de TF1 Sept à huit qui lui était consacrée dimanche 24 mai, où elle a évoqué son passé de rappeuse, sa religion ou encore les attentats contre Charlie Hebdo, Mélanie Georgiades est devenue la cible des internautes. Dans un long message destiné à ses fans, elle est revenue sur la dure- L' té des attaques dont elle est la cible pour justifier son départ de Facebook et Twitter: «Je sais à quel point les gens peuvent être durs, planqués derrière leurs écrans, on les voit polémiquer sur tout et n'importe quoi, parfois même insulter les morts ou insulter tout le monde d'ailleurs». «J'ai volontairement pris du recul avec les réseaux sociaux ces derniers temps et reviendrai quand le “tourbillon“ sera passé», assure alors la chanteuse. Cette mère de famille «comblée», bien décidée à ne pas «laisser le virtuel empiéter sur le réel», se retire peut-être des réseaux sociaux, mais n'oublie pas ses fans. Elle promet de lire les lettres que ses admirateurs lui envoient, soulignant que «c'est toujours des moments très fort pour [elle]». FAST & FURIOUS 8 ET HYPER TENSION 3 Jason Statham est partant acteur aimerait bien rejoindre Vin Diesel et sa bande, sauf que rien n'est sûr pour le moment. Jason Statham va-t-il revenir dans Fast and Furious 8 ? Grand méchant du septième volet de la franchise, l'acteur a confié à Den of Geek que rien n'était encore joué pour la suite. "Il y a aura un Fast and Furious 8, ils vont en faire un autre. Mais en ce qui me concerne, tout dépend ce que veut Universal et à quel moment L' 19 ils veulent tourner". Mais concernant Hyper Tension 3, Statham semble prêt à se rendre disponible malgré son agenda de ministre. "J'ai toujours voulu le faire. Si les réalisateurs (Mark Neveldine et Brian Taylor, NDLR) veulent le faire, on va se débrouiller". Jason Statham sera à l'affiche de Spy le 17 juin prochain. Une comédie de Paul Feig dans laquelle il donnera la réplique à Melissa McCarthy et Jude Law. L'histoire est celle de Susan Cooper, une analyste de la CIA, bureaucrate et sans prétention. Elle est l’héroïne méconnue qui agit dans l’ombre au cours des missions les plus dangereuses de l’agence. Mais lorsque son co-équipier se retrouve pris au piège et que la vie d’un autre agent est mise en danger, elle se porte volontaire pour infiltrer un réseau de dangereux trafiquants d’armes, afin d’empêcher une catastrophe mondiale... INDEPENDENCE DAY 2 William Fichtner rejoint le casting oland Emmerich a fait signer l'acteur de Prison Break dans son prochain film. Independence Day 2 vient de s'offrir un petit nouveau. William Fichtner (Prison Break, Ninja Turtles, The Dark Knight) viendra jouer un général dans la suite du film de Roland Emmerich, rapporte Deadline. Et le site laisse entendre que son rôle va même devenir encore plus important dans Independence Day 3 et 4, qui devraient voir le jour si ID2 fait un carton. Il rejoint donc Brent Spiner, Vivica A Fox, Bill Pullman, Judd Hirsch, Jessie Usher, Liam Hemsworth, Charlotte Gainsbourg et Sela Ward Jeff Goldblum à l'affiche. Independence Day 2 sortira le 27 juillet 2016 et l'histoire se déroulera vingt ans après l'original. R 20 JEUX Mardi 2 juin 2015 PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH Mots croisés n°691 Mots fléchés n°691 HORIZONTALEMENT 1 - Paralysie des deux jambes - 2 - Qui vivent dans le sable - 3 - Mot d'enfant - Aluminium - Drame - 4 - Direction - Carotté - Capucin - 5 - Passereau Deuxième goutte d'eau - 6 - Chêne vert - Lieu de combat - 7 - Tracé - 8 - Moitié de huit - Avant la spécialité - Manque d'argent - 9 - Pronom - Un allemand - Plus cher s'il est massif - 10 - Fleuve Ivre - 11 - Muse de l'élégie - Unie - 12 - Matières purulentes - Point de saignée. VERTICALEMENT 1 - Éloges excessifs - 2 - Mise de niveau - Enverra ad patres - 3 - Degré d'une échelle - Protège les marins des intempéries - Envolée - 4 - Recueil amusant - Orateur grec - En retrait - 5 - Défaite écrasante - Traverse le quartier - En chœur - 6 - En lice - Habitudes - Pion inversé - 7 - Esprit - Élan - 8 - Comme la mouche tsé-tsé - Vallée engloutie - 9 Fin de participe - Coule en France - Consigner - 10 - Malices. Mots masqués n°691 Solutions du précédent numéro Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la solution qui correspond à la définition suivante : Crime d'un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions (10 lettres) N.B : Une même lettre peut servir plusieurs fois ALAIRE - ALLANT AMANT - BAIE - BOND BORNE - BRAVE - CARAT - COURS - CRAMPE DAIS - DEVISE - ECART ECRAN - ETAT - FARFELU - FORUM FRELON - FRONT GALANT - GALON GRAND - GRAVE - HAIE HOULE - ILOTE - IMPUR - IVRE - LARD - LIVRE LOIR - MAIE - MARIN MOULE - NOIRE NORME - NOTAIRE ORMAIE - OSIER OTARIE - PACTE - PERTE - PRIERE - PRISE RAIDE - REGAIN REPERE - RONDE SECTE - SEREIN - SOBRE - TANTE - TAUDIS TENTE - USAGER USURE - UTOPIE - VEINE - VERIN - VOIE. MOTS CROISÉS N° 690 HORIZONTALEMENT : 1. Énergumène - 2. Nouaison - 3. Ti - In - Râpe - 4. Oran - TT - Ue 5. Ménétrier - 6. Étrier - 7. Lotte Roué - 8. Hein ! - Dûs - 9. Gê Slave - 10. Ils - Lie - NN - 11. Éventrée - 12. Émissoles. VERTICALEMENT : 1. Entomologie - 2. Noire - El - 3. Eu - Aneth - Sem - 4. Rainettes VI - 5. Gin - Treilles - 6. Us - Tri Nains - 7. Mortier - Veto - 8. E.N.A - Érode - Rl - 9. Pur - UU Née - 10. Épée - Lésines. MOTS FLÉCHES N°690 HORIZONTALEMENT : Évanescent - Épatée - Ia - A.N.P Ardues - Aoûtien - Anse - Nets Té - Lé - Été - Dé - EE - Élan Émeus - Rl - Éons - Sot - St Menées - Éteule - Tue. VERTICALEMENT : Avenante - Ost - Apposé - Ente Ana - Ue - Ems - État - Lee - ML Ésérine - Usée - Cédée - Éson - Ce - Untel - Têt - Nie - Star - Eu Stase - Enlisé. MOTS MASQUÉS N° 690 REBATTU TURF 21 Mardi 2 juin 2015 L es cours es endir ect HIPPODROME KAÏD-AHMED * TIARET * MARDI 2 JUIN 2015 - PRIX: FRENDA - ARABE N.E.E EN ALGÉRIE QUINTÉ - QUADRIO *A* DOTATION : 310 000 DA - DISTANCE : 1 300 M - DÉPART : 15h30 Un premier quinté pour Tamame es dirigeants ont décidé de revenir sur l'hippodrome Kaïd-Ahmed de Tiaret pour organiser ce quinté avec un lot de poulains et pouliches de trois ans arabe pur nés et élevés en Algérie, n'ayant pas totalisé la somme de 141 000 DA en gains et places depuis janvier dernier. Nous aurons quand même affaire à pas moins de cinq concurrents sur les treize engagés qui ont effectuer le baptême du feu. Mais on préfère en premier lieu vous conseiller les candidats qui ont déjà fouler les pistes.s Nous pensons notamment à Tamame,Tamayouz, Asafa de Tune, Yakout et T.Bibars.. L L ’analyse des partants 1- T.BIBARS : Il court tout le temps dans l’argent. On ne peut pas compter sans lui. PROPRIÉTAIRES N° CHEVAUX JOCKEYS AM.BETTAHAR 01 T.BIBARS (O) S.BENYETTOU 55 04 AL.FEGHOULI F.METIDJI 02 TIARTI M.DJELLOULI 54 07 H.FATMI AM.BETTAHAR 03 TOUNSIA AP.S.BENIZA 54 12 AL.FEGHOULI H.METIDJI 04 TAMAME K.HAOUA 54 08 A.BOUBEKEUR FAKHEIR MEHARECHE JJ.WF.DJELLAOUI 54 03 S.ROUANE AP.S.DAOUDARI 54 11 PROPRIÉTAIRE AP.AB.BOULESBAA 53 02 Y.BOULESBAA H DU MEHARECHE 05 A.CHETIH 06 TARAB EL ARABE ABZ.AOUED 07 ASAFA DE TUNE AM.BETTAHAR 08 YAKOUT T.LAZREG 53 01 AL.FEGHOULI B.BOUBEKEUR 09 TIN JANETTE L.BOUBEKEUR 53 10 A.BOUBEKEUR AZ.ATHMANA 53 05 S.ROUANE TAMAYOUZ AP.EH.BOUBEKEUR 53 06 A.BOUBEKEUR MALIK MEHARECHE AP.S.AMMAR 50 13 S.ROUANE 09 K.ASLI MR.KHALDI R.METIDJI 10 SAKHEIR MEHARECHE (O) 11 H DU MEHARECHE 12 FP.TIARET 13 travail. 6- TARAB EL ARABE : Débute en course. 3- TOUNSIA : Rien de probant. À revoir. 7- ASAFA DE TUNE: Attention,Yahia Boulesbaa revient fort au-devant de la scène et cette pouliche a l’intention de defendre ses chances jusqu’au bout. 4- TAMAME : C’est un tout bon. C’est le plus proche de la victoire. 8- YAKOUT : C’est plutôt pour une quatrième place. 5-FAKHEIR MEHARECHE: Il n’arrive toujours pas à décoller. Il lui faut encore du 9- TIN JANETTE : Un outsider intéressant. 2- TIARTI : Débute en course. PDS CDS ENTRAÎNEURS TERKIA 1/2 AP.M.BENYAMINA 46 10-SAKHEIR MEHARECHE: Débute en course. 11- TAMAYOUZ : C’est un outsider assez séduisant. Il est fort propable qu’il soit fin prêt pour cette competition. 12-MALIK MEHARECHE: Débute en course. 13- TERKIA : Débute en course. DANS LE CREUX DE L’OREILLE MON PRONOSTIC : 4 - TAMAME 1 - T.BIBARS 8 - YAKOUT 7- ASAFA DE TUNE 11- TAMAYOUZ LES CHANCES : 2- TIARTI 6 - TARAB EL ARABE 22 TÉLÉVISION Mardi 2 juin 2015 Sélection du jour 19H50 Forever - Memories of Murder 19h55 Maestro Réalisé par : Zetna Fuentes Acteurs : Ioan Gruffudd (Henry Morgan) Alana De La Garza (Jo Martinez) Hilarie Burton (Molly Dawes) Joel David Moore (Lucas Wahl) Donnie Keshawarz (Hanson) L'équipe enquête sur l'assassinat d'une étudiante originale et solitaire, qui était obsédée par les années 1970. Elle suivait les cours de Molly Dawes, une thérapeute enseignant la psychologie à l'université de New York. Henry et Jo réalisent qu'ils l'ont déjà rencontrée lors d'une précédente affaire. Au cours de l'enquête, Molly et Henry se rapprochent et entament une relation sentimentale. 19H50 The Island : seuls au monde Episode 3 Lâchés sur une île du Pacifique à 8 000 kilomètres de la France depuis 18 jours, les 13 aventuriers poursuivent l'expérience. Loin de leurs proches et de leur confort habituel, ils commencent sérieusement à fatiguer. Disposant seulement de trois couteaux, trois machettes, et une trousse de premier secours, les participants doivent quotidiennement se trouver de quoi boire et de quoi manger. Afin de survivre, ils apprennent à chasser et à pêcher. Mais leur moral varie au gré des succès et des échecs qu'ils rencontrent. Dans cet épisode, ils vont notamment tenter de tuer un caïman. Une prise qui pourrait, si elle est réussie, leur redonner de l'énergie et, peut-être, leur permettre d'aller jusqu'au bout de l'aventure. Y parviendront-ils ? 19H50 Le pape et la Mafia Réalisé par : John Dickie En juin 2014, le pape François, en visite en C a l a b r e , provoquait une r u p t u r e majeure en excommuniant solennellement tous ceux qui œuvraient pour la Mafia. Le journaliste et spécialiste britannique John Dickie retrace ici l'histoire des liens complexes et douteux qui ont uni pendant soixante ans l'Eglise et l'organisation criminelle. Interviewant prêtres, policiers et spécialistes du Vatican, il revient sur les différents scandales qui ont éclaboussé l'Eglise à ce sujet. Présenté par : Bernard Campan Pascal Légitimus Didier Bourdon Maîtres dans l'art de la parodie, les Inconnus - alias Didier Bourdon, Bernard Campan et Pascal Légitimus ont faire rire des générations avec leurs sketches, clips et pubs totalement désopilants. Retour sur leurs créations avec cette troisième émission qui leur est totalement dédiée. Parmi les sketches figurent Youpi matin !, Ushuaïa dans son froc, Le club Dorothée, Ça te barbera, Hip-hop graffiti, Stade 2, Tournezménages, Télé boutique achat, L'Hôpital, Les Chasseurs sans oublier les journaux télévisés du monde. Réalisé par : Peter Cattaneo Acteurs : Robert Carlyle (Gaz) Mark Addy (Dave) William Snape (Nathan) Steve Huison (Lomper) Tom Wilkinson (Gerald) A Sheffield, une cité industrielle du Yorkshire, ravagée par la crise, Gaz, père divorcé au chômage, n'arrive pas à joindre les deux bouts. Inspiré par une représentation triomphale de strip-teaseurs, il décide de monter avec son ami Dave, lui aussi sans le sou, un spectacle du même genre afin de gagner quelque argent. Gaz et Dave recrutent, entre autres, Gerald, ancien contremaître et bon danseur... Réalisé par : Jérôme Navarro Acteurs : Michèle Bernier (Dany) Morgane Cabot (Alix) JeanCharles Chagachbanian (Eric) Nadia Fossier (Patricia) Charles Templon (Nicolas) Quittée par son mari parti vivre en Australie avec sa maîtresse, Dany, une dentiste, trouve du réconfort auprès de sa fille Alix, elle-même effondrée depuis sa rupture avec son petit ami. Aussi, lorsque Dany entame une relation torride avec Éric, son professeur de dessin âgé de dix ans de moins qu'elle, elle se sent coupable et n'ose en faire part à Alix. La jeune fille finit par rencontrer l'amant de sa mère, auquel elle réserve un accueil des plus glacials. Siège social : Maison de la presse Kouba - Alger R.C. : N° 01 B 00 151 30 Compte bancaire : BNA Zirout Youcef N° 300 101 600 19H50 La télé des Inconnus Partie 3 19H15 The Full Monty 19H50 Il faut marier maman Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse Réalisé par : Léa Fazer Acteurs : Pio Marmaï (Henri) Michael Lonsdale (Cédric Rovere) Déborah François (Gloria) Alice Belaïdi (Pauline) Nicolas Bridet (Nicoballon) Jeune comédien, Henri rêve de réussite et de films d'action. A court d'argent, il passe une audition pour le cinéaste Cédric Rovère, un réalisateur âgé dont il n'a jamais entendu parler. La rencontre se passe bien, et Henri est engagé pour un petit rôle. Avec son ami Nico, Henri part donc sur les lieux de tournage. Là, celui qui espère être accueilli comme une star, il découvre en fait les conditions précaires d'une production menée par des passionnés. Directeur de la publication-gérant : Ahmed TOUMIAT Administration-publicité : Tél. / Fax. : 023 70 94 27 Rédaction : Tél. : 023 70 94 35 023 70 94 22 023 70 94 30 023 70 94 31 Fax. : 023 70 94 26 19H50 Secrets d'histoire - Comment devient-on Napoléon ? Présenté par : Stéphane Bern De l'Arc de triomphe, qui célèbre Austerlitz, la plus grande victoire de Napoléon, au dôme des Invalides, devant le tombeau de l'Empereur, Stéphane Bern invite à revivre l'histoire de ce jeune Corse ambitieux, décidé à monter jusqu'au sommet du pouvoir. D'Ajaccio à Lodi, de Milan à Venise, du col du grand Saint-Bernard à Austerlitz, à Waterloo et à l'île d'Elbe, toutes les routes de Napoléon ont été suivies. Pour comprendre, entre autres, quel est le secret de ce militaire hors pair, et pourquoi, en dépit de ses très nombreuses maîtresses, il n'a aimé qu'une seule femme : Joséphine de Beauharnais, qu'il a faite impératrice. Des historiens et des militaires apportent leur éclairage. Composition : PAO Le Courrier d’Algérie Publicité-ANEP : 1, Avenue Pasteur-Alger Tél. : 021 73 76 78 Fax : 021 73 95 59 Impression : - Centre : SIA - Est : SIE - Ouest : SIO Diffusion : M.P. Diffusion Nos bureaux bureaux régionaux Tizi Ouzou : 3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine Tél. /Fax. : 026 20 20 66 Béjaïa : Immeuble Boughrara route de Sétif Tél : 034 22 04 06 Oran : 6, avenue Khedim Mustapha Tél. / Fax. : 041 39 45 73 Bouira : Rue Gherbi Guemraoui - Immeuble Kheerrouf Bouira. Tél. / Fax. : 026 94 20 76 Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés à la rédaction ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation Le Courrier d'Algérie informe ses lecteurs du changement de ses adresses électroniques et leur communique les nouvelles : [email protected] [email protected] COURRIER EXPRESS DU TIC AU TAC « Les Algériens sont nos frères. Nous les aimons et nous pensons que c’est réciproque », Abdelilah Benkirane, Premier ministre marocain - Oh oui !... à telle enseigne que vous leur offrez à profusion les «fleurs du mal» ceci, apres la guerre des Sables et Amgala. Alors, qui aime bien châtie bien ? «Tout peut se jouer sur un aller-retour, ce n'est pas si facile que cela, en fait. Je ne suis pas d'accord avec ceux qui disent que notre groupe est facile», Christian Gourcuff, sélectionneur national. - Le Lesotho et les Seychelles, pas faciles ? Ma parole, on dirait que tu nous prépares à une catastrophe, poltron, va ! Mardi 2 juin 2015 23 FAUT Y CROIRE ! Santé : plus de 82.000 professionnels concernés par la promotion Plus de 82.000 professionnels de la santé au niveau national sont concernés par la promotion. Le concours de passage de grade et de promotion du personnel de santé publique, lancé samedi, se poursuivra jusqu’au 15 juin prochain et permettra à des paramédicaux, des généralistes et des spécialistes de bénéficier de promotion. La situation des corps communs du secteur de la santé a été régularisée. Des contrats à durée indéterminée (CDI) leur ont été accordés, après avoir exercé avec des contrats de durée déterminée CDD, ce qui signifie que le ministère et l’État fournissent un grand effort pour régulariser la situation des professionnels du secteur. Pour ce qui est des prestations sanitaires au secteur privé, un cahier de charges strict et rigoureux est en phase d’élaboration.Il est à signaler que le secteur privé offre 4.900 lits et dispose d'un nombre limité de polycliniques et de cabinets médicaux individuels et collectifs. TAJ signe un mémorandum de coopération avec le mouvement palestinien "Fatah" Le parti Tadjamou Amel El Jazair (TAJ) a signé, dimanche dernier à Alger, un mémorandum de coopération avec le Mouvement palestinien "Fatah". Le document vise à renforcer la coopération entre les deux parties et à réaffirmer le soutien du parti TAJ au peuple palestinien et à sa lutte pour la libération et l'indépendance, ainsi qu'aux institutions de l'État palestinien pour le rétablissement de ses droits légitimes, en application du document d'indépendance proclamée en Algérie le 15 novembre 1988. Le mémorandum de coopération vient confirmer la position inébranlable de l'Etat algérien, ainsi que son peuple et gouvernement vis-à-vis de la cause palestinienne. Le document porte sur l'importance de la coordination en ce qui a trait au soutien politique, parlementaire et diplomatique entre le parti "Taj" et le mouvement "Fatah" dans tous les fora et au sein des instances régionales et internationales. Le document vise également à assurer la poursuite des campagnes humanitaires et sociales de soutien, à travers la "caravane de la dignité et de la fidélité », initiée par le parti "TAJ". Pour faire aboutir ces démarches, une commission conjointe de coordination a été installée entre le parti "TAJ" et le mouvement "Fatah" pour approfondir l'échange d'expériences entre les deux parties. Le mémorandum de coopération a été signé par Kamel Abazi, membre du comité central de "TAJ" et Azam Ahmed, membre du comité central du mouvement "Fatah". L'épouse du Premier ministre vietnamien effectue une visite au Musée public national des antiquités «Une équipe, c'est une chose. Une autre chose, c'est une équipe avec Messi», José Mourinho - Ces éloges sonnent faux avec toutes les crasses que tu as fait à l'extraterrestre du ballon, quand tu étais à RMA, quand tu lâchais les molosses Peppe et Ramos sur lui ! La photo du sensas L'épouse du Premier ministre de la République socialiste du Vietnam, Tran Thanh Kiem, a visité, dimanche à Alger, le Musée public national des antiquités et des arts islamiques (Alger). A cette occasion, Mme Tran Thanh Kiem, accompagnée de la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la condition de la femme, Mounia Meslem, a visité les pavillons du musée où elle a pris connaissance des pièces et oeuvres d'art symbolisant les différentes étapes de l'histoire de l'Algérie. Des explications ont été fournies à l'hôte de l'Algérie sur l'importance du musée qui compte parmi les plus anciens musées en Algérie et en Afrique et dont l'inauguration a eu lieu au parc de la liberté en 1897. Le musée abrite dans ses pavillons, des objets et des oeuvres d'art inédits en bronze et en poterie, en majorité des statues très anciennes. Outre des photos sur l'art chrétien, le musée renferme de magnifiques sculptures romaines et d'anciennes monnaies et armes blanches. Des pièces archéologiques récupérées de plusieurs pays étrangers, dont la France, les Etats unis, l'Allemagne, la Grande Bretagne et la Tunisie, dont notamment le "marsque de Gorgone" y sont également exposées. Au terme de sa visite Mme Tran Thanh Kiem a visité le pavillon des arts islamiques qui comprend plusieurs objets d'art, dont des ustensiles, des tapis et des armes. Cinéma : 95 % des salles fermées et non exploitées Sans commentaires Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a révélé dimanche à Oran que sur les 400 salles de cinéma que compte l'Algérie, 95 % sont fermées et non exploitées.Dans une déclaration à la presse en marge d'une visite de travail dans la wilaya, le ministre a qualifié de "problématique" la cessation d'activité de ce grand nombre de salles de cinéma. "Une probématique qu'il faudrait traiter afin de reconquérir le public", a-t-il dit. M. Mihoubi a souligné que son ministère accorde un intérêt à la réhabilitation de ces structures à travers plusieurs plans visant leur modernisation et leur dotation en moyens modernes dont des équipements de projection en prévision de leur réouverture. Il a estimé que la relance des festivals cinématographiques dans différentes régions du pays constitue un des éléments incitatifs pour la réhabilitation des salles de cinéma, citant comme exemple le festival international d’Oran du film arabe qui a permis la réfection et la modernisation de trois salles de cinéma ("Maghreb", "Saada" et la cinémathèque d’Oran). ses aimables lecteurs du basculement des lignes téléphoniques du journal à compter du jeudi 7 mai 2015. Avis à nos Le Courrier d’Algérie informe Direction générale : 023 - 70 - 94 - 35 / Commerciale : 023 - 70 - 94 - 27 (tél./fax) / Rédaction : 023 70 - 94 - 22 (tél./fax) 023 - 70 - 94 - 26 / Standard : 023 - 70 - 94 - 30 / 023 - 70 - 94 -31 023 - 70 - 94 -32 lecteurs Météo à Alger Horaires des prières Mardi 2 juin 2015 28°C / 14°C Mardi 14 chaâbane 1436 Dohr : 12h46 Assar : 16h37 Maghreb : 20h05 Îcha : 21h44 Dans la journée : ensoleillé Vent : 23 km/h Humidité : 56 % Dans la nuit : dégagé Vent : 16 km/h Humidité : 82 % L’information au quotidien Mercredi 15 chaâbane Sobh : 03h41 Chourouk : 05h30 Roland Garros «juniors» MDN Les travaux d'un séminaire national sur «l'étude stratégique du théâtre des opérations» ont débuté hier à Alger sous la supervision du vice-ministre de la Défense nationale, Chef d'état-major de l'ANP, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah. D ans une allocution prononcée à l'ouverture du séminaire, le général de corps d'armée a exhorté les participants à «faire preuve d'exactitude et de profondeur dans l'étude des données générales et de la situation géographique, géopolitique, économique et sociale de l’Algérie, afin de pouvoir prévoir ses évolutions et sonder ses profondeurs, à travers des approches objectives et perspicaces, à même d’assurer de faire face efficacement à tous les défis», indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). Selon le général de corps Phs : DR Inès Ibbou éliminée Séminaire national sur «l'étude au 2e tour stratégique du théâtre des opérations» L d'armée Ahmed Gaïd Salah, le séminaire vient couronner une année d'instruction «riche en évènements et en activités scientifiques» au sein de l'appareil de formation de l'ANP. Le vice-ministre de la Défense nationale a affirmé que le thème de ce séminaire, qui consiste en l'étude stratégique du théâtre des opérations, considéré comme un thème d'»une importance primordiale», notamment dans la conjoncture actuelle et les résultats fructueux attendus, est «en parfaite adéquation avec les étapes géantes franchies sur tous les plans par l'ANP». Le thème du séminaire, a-t-il poursuivi, est également en adéquation avec «les conditions sécuritaires que connaît notre environnement immédiat ou lointain, avec tous les défis et les menaces qu'ils représentent et qui exigent de nous, en tant que militaires, de lui réserver toute l'importance voulue et d'être prêts à toutes les éventualités, de manière à déjouer tous les plans ennemis et préserver la sécurité, la stabilité et la notoriété de l'Algérie victorieuse et indépendante». Il a tenu à rappeler les missions constitutionnelles de l'ANP, «digne héritière de l'Armée de libération nationale, qui veille à garantir la sécurité et la stabilité de l'Algérie, et à préserver son indépendance PAIEMENT DE RANçONS AUX TERRORISTES La criminalisation loin du compte à l'échelle internationale L a criminalisation du payement des rançons pour financer le terrorisme n'est toujours pas consacrée à l'échelle internationale, a relevé , hier à Alger l'universitaire Mustapha Saidj, déplorant que le mémorandum d'Alger sur les bonnes pratiques liées à la question n'ait pas un caractère «obligatoire». La communauté internationale, notamment les Nations unies, continuent à juste considérer le payement des rançons contre libération d'otages comme un des mécanismes de financement du terrorisme alors que cette pratique doit être criminalisée», a observé l'universitaire dans son intervention à la rencontre organisée par le Syndicat national des magistrats sur «la lutte antiterroriste et les droits de l'homme». Soulignant que l'Algérie est «l'un des pays leaders» en matière de lutte contre le payement des rançons, le conférencier s'est félicité que l'Union africaine (UA) puis la Ligue arabe aient adopté la même démarche dictée par le mémorandum d'Alger sur «les bonnes pratiques en matière de prévention contre les enlèvements et la rançon par des terroristes», relevant néanmoins qu'»à ce jour, ce n'est pas le cas au niveau international». M. Saidj a regretté, à ce propos, que ce document de référence ne soit pour l'heure considéré que comme étant des «règles mora- les» n'ayant pas de caractère «obligatoire «, relevant que les Nations unies «se sont contentées d'en saluer le contenu sans aller jusqu'à criminaliser la pratique». Relevant que l'application des droits de l'homme obéit plus à la logique de «deux poids, deux mesures», l'intervenant a souligné que «ce sont les politiques interventionnistes des puissances occidentales dans différentes régions du globe et la course pour s'accaparer des richesses de celles-ci qui favorisent l'expansion du terrorisme et la pratique des enlèvements».»Et c'est au nom de la lutte contre ce même terrorisme que ces puissances justifient leurs interventions militaires dans des régions comme la Corne de l'Afrique, le Sahel, l'Afrique de l'Ouest, etc», a-t-il poursuivi, notant l'existence d'» intermédiaires entre les multinationales qui payent des rançons et les groupes terroristes qui en bénéficient». L'enseignant en Sciences politiques et relations internationales à l'université d'Alger a indiqué, à ce sujet, que les groupes armés négocient la libération de leurs otages avec la partie qui «paye le plus», citant le cas de la France qui, entre 2008 et 2014, avait monnayé prés de 60 millions de dollars contre la libération de ses citoyens, sur un total de 165 millions de dollars versés aux terroristes, dont 125 millions de dollars au seul groupe d'El-Qaida. et la souveraineté de son territoire national». Le séminaire organisé à l'École supérieure de guerre s'inscrit dans le cadre de l'exécution du programme d'instruction, de préparation au combat et de préparation des forces, et en couronnant l'année d'instruction 2014-2015. Ce séminaire se tient sous la supervision du vice-ministre de la Défense nationale en présence des commandants de forces, commandants de régions militaires, chefs de départements, directeurs et chefs de services centraux du ministère de la Défense nationale et de l'état-major de l'ANP, un nombre de commandants de secteurs opérationnels, commandants de grandes unités, ainsi que des commandants d'établissements supérieurs de formation. La première journée des travaux du séminaire a commencé par une conférence animée par des cadres de l'École supérieure de guerre sur «l'évaluation stratégique du territoire de l'État», à travers un nombre d'interventions autour des données générales et de la situation géographique, géopolitique, économique et sociale de l'Algérie, conclut le communiqué du MDN. a joueuse de tennis Algérienne Inès Ibbou est éliminée du tournoi de Roland-Garros, suite à sa défaite 2-0 (6-3, 6-2) contre la Russe Anna Kalinskaya (16e mondiale), en match disputé lundi pour le compte du 2e tour de ce grand chelem, organisé du 31 mai au 6 juin à Paris (France). Au premier tour du tableau final, Ibbou a croisé la Japonaise Chihiro Muramatsu, face à laquelle elle s'est qualifiée (2-1) avant de s'incliner au tour suivant face à la Russe Anna Kalinskaya. TéLéVISION Le feuilleton «Ridjal El Forkane» diffusé au mois de ramadhan L e feuilleton «Ridjal El Forkane» du réalisateur syrien Khaled El Khaled sera diffusé durant le mois de ramadhan par l’Entreprise publique de télévision (EPTV) a-t-on appris, lundi à Aïn Témouchent d’un de ses acteurs Bouri Mustapha. Cette production de 2015 traite de l’histoire de l’Afrique du nord, notamment du secteur de la justice en Algérie à l'époque abbasside, at-il indiqué en marge de la présentation de sa pièce «Le pont», à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’enfance. Président de l’association «El Foursane» de Saïda, Bouri Mustapha joue les rôles d’Assila et d’Abou Hazâa, alors que sa fille incarne le rôle de Salma dans ce feuilleton, dont le tournage a débuté en 2014. Journée Internationale de l’Enfance Ooredoo se joint à l’association NADA pour la protection des enfants O oredoo se joint au réseau algérien pour la défense des droits de l’enfant «NADA», pour le lancement du numéro Vert «30-33» en accordant son accessibilité depuis son réseau. Grâce à ce numéro gratuit, Ooredoo offre la possibilité à ses clients de signaler tout acte de violence sous toutes ses formes envers les enfants. Ce partenariat citoyen a été annoncé lors d’une cérémonie organisée dans la soirée de dimanche 31 mai 2015 à l’hôtel Riadh, à Alger, en présence des représentants des différents opérateurs de téléphonie mobile, du président de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), M'hamed Toufik Bessaï et du président du Réseau «NADA», Abderrahmane Arar. Mis en place par le Réseau «NADA», dans le cadre de son programme de protection et de promotion des droits des enfants «je t’écoute», le numéro Vert 3033 est aujourd’hui un dispositif de signalement et d’alerte incontestablement utile pour prévenir les violences. À travers cette action, Ooredoo entend contribuer activement à la sensibilisation autour de la protection des enfants, et confirme une fois de plus son statut d’entreprise citoyenne toujours présente aux côtés des Algériens.