100 - Zepros.fr
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METIERS RESTAURATION www.zepros.fr HORS-SÉRIE - ÉTÉ 2013 TOP DISTRIBUTEURS RHD INDÉPENDANTS Et les interviews de 15 dirigeants de réseaux Chargés de mission “ Je ne crois pas à l’appauvrissement des gammes. La compétitivité, nous allons la chercher dans nos coûts. « ” PHILIPPE BARBIER, président du directoire de Groupe Pomona « “ « » Nous avons l’obligation d’observer, d’anticiper et de nous projeter. PIERRIC BOULEAU, directeur général de Creno Impex “ Notre métier ne se réduit pas à la gestion de flux, que je qualifierais de logistiques. JACQUES DERONZIER, directeur général de Brake France ”» La vitesse devient un élément clé de notre réflexion stratégique. “ Sur un marché alimentaire et boissons estimé à 26Md€, les croissances à 2 chiffres qu’enregistraient certains distributeurs de la RHD avant 2012 ont bel et bien cessé sous Jean-Charles l’effet du ralentisseSchamberger ment économique. rédacteur en chef Alors que l’on assiste à une mutation des comportements des restaurateurs en matière d’achats, les défis qui attendent les distributeurs ne manquent pas : mise en avant des produits frais, rénovation des gammes, massification, économies de back oice, offensive commerciale, diversification, le tout dans un contexte d’écoresponsabilité et bientôt d’Écotaxe… Pour sa 3e édition, notre hors-série consacré aux distributeurs de la RHD fait le point sur les stratégies de ces derniers, expliquées par leurs dirigeants lors d’entretiens, lesquels sont disponibles dans leur version intégrale sur notre site www.zepros.fr/restauration. On notera qu’un mot revient souvent dans les discours : mission. Beaucoup revendiquent en effet une mission, qu’ils ont clairement définie, envers leurs clients restaurateurs.Un hors-série exclusif également, avec le classement des 100 premiers distributeurs indépendants en produits alimentaires et boissons. Ce Top 100 révèle des entreprises régionales diversifiées, aux couvertures géographiques parfois très larges, émaillées de belles histoires, très souvent familiales, et porteuses d’initiatives (telles des marques propres). Peu évoqués dans les médias nationaux, la plupart des indépendants recensés ici rassurent par leur dynamisme et leur interactivité avec le tissu local. Ils prouvent, par là même, qu’ils ont aussi une mission, celle d’être proches des restaurateurs dans des rayons de 50 à 60 kilomètres, et ce, dans les différentes régions du territoire. ● Leur vision du métier… Nous souhaitons éviter un maximum de contraintes à nos clients et leur faciliter leur approche de l’achat. BENOÎT FEYTIT, directeur général de Metro Cash & Carry France CHRISTOPHE LOISON, directeur général de Relais d’or Centrale “ Nous avons une mission d’entreprise qui est de simplifier la vie de nos clients. ” JEAN-CHRISTOPHE ADOURITZ, président du comité de direction de Transgourmet France » La consolidation et la livraison sont des vrais facteurs d’efficacité. THIERRY DRECQ, président du directoire d’E.CF SOMMAIRE Panorama : un marché de 26 Md€, qui fait quoi ? 04 Stratégies alimentaires 06 Stratégies non alimentaires 30 Top 100 des distributeurs indépendants produits et boissons 36 Quelques indépendants de plus 74 8-10, rue des Blés – Bât. M/36 – 93 210 La Plaine-Saint-Denis – Tél. : 01 49 98 58 45 – Fax. : 01 49 98 58 47 – email : [email protected] – Internet : www.zepros.fr • Directeur de la publication : Philippe Paulic – Tél. : 06 62 73 06 02 – [email protected] • Conseillère éditoriale : Emmanuelle Evina – Tél. : 06 81 84 96 20 – [email protected] • RÉDACTION Rédacteur en chef : Jean-Charles Schamberger – Tél. : 06 66 22 16 16 – [email protected] • Rédactrice : Anne-Lise Briot - [email protected] • Secrétariat de rédaction : Anita Morin – [email protected] • Maquette : Première maquettiste : Isabel Goncalves – [email protected], MétiersRESTAURATION Marc Le Texier, Isabelle Cerf • Ont participé à ce numéro : Rubriques : Olivier Bitoun (Top 100 indépendants), Jean-Paul Burias (non alimentaire) – Correspondants régionaux : Pays de la Loire Thierry Goussin, Poitou-Charentes Jean-Sébastien Thomas • Crédit photos et illustrations : droits réservés sauf mention contraire – Photo Couverture : Fotolia • MARKETING-DIFFUSION Responsable : Camille Tarisien – Tél. : 06 69 74 24 89 – [email protected] – assistée de Magaly Silmont – [email protected] • PUBLICITÉ • Directrice Marché Restauration : Salima Mezhoud – Tél. : 06 60 76 57 84 – [email protected] - Directeur de clientèle : Jean-Louis Bornand – Tél. : 06 98 01 53 67 – [email protected] • Directrice de clientèle hors captif : Virginie Mannequin – Tél. : 06 58 36 63 29 – [email protected] • ADMINISTRATION Responsable : Sophie Lascoux – Tél. : 06 66 06 80 35 – [email protected] • IMPRESSION L’imprimerie – 79, route de Roissy – 93290 Tremblay-en-France • Dépôt légal à parution • ISSN 2262-5801 • OJD : mise en distribution certifiée 2011 : 86 165 ex. PV OJD janv. 2011 à déc. 2011 • ZEPROS est une publication de la société Groupe Gratuit Pros, SARL au capital de 8 000 € • RCS Bobigny B 483 806 717 ZEPROS est imprimé sur papier 100 % recyclé et écoresponsable. Procédé d’impression sans eau waterless. Resto PANORAMA 4 Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 LE MARCHÉ : .2012. Une remarquable poussée des prestataires logistiques S Source : Gira Foodservice Dynamique des circuits de distribution à la CHD entre 2011 et 2012 Source : Gira Foodservice Circuits de distribution des produits alimentaires et de boissons en CHD en 2012 ur un marché alimentaire et boissons estimé en 2012 par Gira Foodservice à 26 Md€, les distributeurs assurent 74,5 % de l’approvisionnement à la restauration hors foyer. On note toujours une part majoritaire pour les grossistes (57,2 %), devant les cash & carry (11,9 %), et les prestataires logistiques (5,4 %) ravitaillant les très grandes chaînes. Ces derniers ont d’ailleurs enregistré une forte dynamique entre 2011 et 2012 (+ 14 %). « Les achats en direct sont significatifs pour le café, les vins, le champagne, les spiritueux et certains produits frais », souligne par ailleurs Gira Foodservice. ● Classement des 20 premiers distributeurs de la RHD (PRODUITS ALIMENTAIRES ET BOISSONS) ENSEIGNES CA HT REMARQUES GLOBAL 2012 ENTREPÔTS, PLATEFORMES LOGISTIQUES, DRIVES 1 2 3 Metro Cash & Carry France Groupe Pomona France Frais 4,2 Md€ 2,9 Md€ 1,4 Md€ 65 % du CA en CHD TerreAzur, PassionFroid, EpiSaveurs, Délice & Création, Saveurs d'Antoine 70 % du CA réalisés avec la restauration 93 entrepôts + 19 plateformes + 12 drives 140 sites 109 sociétés 4 Transgourmet France 1,26 Md€ 19 entrepôts + 21 plateformes (*) 5 1,103 Md€ 6 7 8 9 Martin Brower France (ex-LR Services France) C10 Promocash France Boissons Creno 4 enseignes: TransGourmet Opérations (1,03 Md€), All Fresh Logistique, Pro Hygiène Service, Eurocash dont 103 M€ pour l'activité prestation logistique pure 1,08 Md€ 1 Md€ 990 M€ 970 M€ 45 % en moyenne réalisés en RHD au national 10 Davigel 783 M€ Toutes activités confondues 11 Distriboissons 760 M€ 12 13 Brake France ProàPro 628 M€ 620 M€ 14 15 Relais d'or Miko Back Europ France 601 M€ 530 M€ 16 17 Hexagro Réseau Krill 500 M€ 300 M€ environ 70 M€ réalisés au titre réseau Hexagro 26 adhérents, 55 entrepôts 8 entreprises régionales + 18 plateformes + 30 sites de biberonnage 18 19 20 Gedal Européenne Food Supergroup 250 M€ 230 M€ 200 M€ dont 65 % pour Cercle vert CA 2011 26 adhérents 8 plateformes 8 entrepôts + 14 plateformes de cross docking 7 centres de distribution + 1 plateforme de cross docking 215 entrepôts + 1 plateforme 139 magasins + 14 drives 80 centres de distribution, 26 filiales régionales 39 entreprises de fruits et légumes + 17 entreprises de produits de la mer, représentant 74 implantations sur le territoire 13 centres interrégionaux 74 adhérents, 144 entrepôts + 1 plateforme CA 2013 budgété 45 sites logistiques 16 entrepôts (13 en Métropole + 3 aux Dom-Tom) + 17 plateformes 18 adhérents, 58 sites 38 adhérents, 44 sociétés Source: Zepros Métiers Restauration d'après chiffres HT entreprises et estimations. (*) Périmètre de Transgourmet Opérations (activités restauration et boulangerie-pâtisserie) Resto PANORAMA Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 5 QUI FAIT QUOI ? .2013. Des modèles remis en cause mi-parcours de 2013, on peut affirmer sans trop de risque que l’année sera difficile. Météo catastrophique, inquiétudes sur la fréquentation de la saison touristique, baisse du pouvoir d’achat et crise qui perdure : autant de paramètres qui pénalisent et qui pèsent sur l’activité économique des restaurateurs. Et, par voie de répercussion, sur leurs distributeurs qui souffrent avec eux. Pour de nombreux observateurs, un tel contexte agit comme un révélateur, montrant d’autant plus la néJean-Paul Lisoir, directeur associé de Bossman Consultants. cessité de se restructurer. C’est le point de vue de Jean-Paul Lisoir, directeur associé de Bossman Consultants : « Les opérateurs qui sont les mieux préparés en cas de “coup de vent“ sont ceux qui ont déjà travaillé en amont leur supply chain, la massification de leurs achats, l’adaptation de leurs “ politiques commerciales, etc. Les indépendants également, car ils n’ont pas la pression des actionnaires. » À la situation économique très difficile s‘ajoutent les crises alimentaires, le besoin d’information des consommateurs, les politiques de développement durable qui remettent en cause les modèles d’approvisionnement. Autant de mutations qui poussent les restaurants à revoir leurs positions au niveau des achats et de la logistique… avec un paramètre prix de plus en plus présent. « Même les clients de la restauration rapide et de la vente à emporter veulent bien manger », fait remarquer Jean-Paul Lisoir. Les produits frais, les produits régionaux, les produits tracés ont donc le vent en poupe. Et les opérateurs structurés verrouillent de plus en plus leurs achats, exprimant des exigences fortes sur leurs appros. Côté distributeurs, les stratégies locales et très réactives risquent donc de s’avérer payantes. Sans oublier les enjeux de back office, à travers lesquels peuvent se réaliser des économies d’échelle et qui vont pousser certains opérateurs à des regroupements. ● Les opérateurs les mieux préparés sont ceux qui ont déjà travaillé en amont leurs supply chain, leurs achats, leurs politiques commerciales. EFFECTIFS NOMBRE DE CLIENTS RÉFÉRENCES FOURNISSEURS 9 500 personnes 8 900 personnes 3 500 personnes 1 M de clients (dont 400 000 métiers de bouche) 145 000 clients 150 comptes clés nationaux actifs 45 000 références 15 000 références 50 000 références 4 000 fournisseurs 3 700 salariés 70 000 clients (*) 12 000 références (*) plus de 600 fournisseurs (*) 850 collaborateurs 1 265 restaurants McDonald's livrés 188 adhérents soit 3 500 salariés 6 à 50 salariés par magasin près de 3 000 collaborateurs 2 500 salariés 65 000 clients 320 000 clients dont 66 % en restauration 60 000 clients 15 000 livraisons par jour (tous clients) 11 000 références dont 2 500 sur la plateforme 280 fournisseurs 7 à 12000 réf. par mag. et plus de 5 000 en commande 8 000 références plus de 200 fournisseurs 1 300 producteurs locaux 3 050 collaborateurs 66 000 clients 1 500 références à la gamme et 1 500 en spécifique clients 1 400 références actives par entrepôt en moyenne et 12 000 au total 3 500 références 3 900 en sec et 2 500 en frais 59 000 clients 2 000 personnes 1 431 collaborateurs 45 000 clients restaurateurs 48 000 clients 530 commerciaux, 200 télévendeuses 1 500 personnes 75 000 clients 3 000 personnes 1 000 salariés dont 200 commerciaux itinérants et 70 télévendeurs 110 commerciaux, 30 télévendeuses 380 personnes dont 70 commerciaux et télévendeurs 460 collaborateurs dont 200 commerciaux 150 clients grands comptes 40 000 clients 1 200 fournisseurs FLOTTE 1 800 camions environ 1 000 véhicules (dont 850 véhicules de distribution) 620 camions (*) 230 véhicules 36 000 références, dont 6 000 permanentes et 600 en RHD 7 000 à 10 000 références 3 000 références en frais, surgelés et épicerie 2 500 véhicules dont 1 300 PL 946 camions 760 véhicules en propre 550 camions en propre 1 000 camions 450 fournisseurs 117 en épicerie et non alimentaire et 139 en frais 250 fournisseurs 480 camions 320 camions 580 camions 350 camions 4 000 à 5 000 producteurs 280 camions 25 000 clients 26 000 points de vente “ À 180 camions 6 000 produits référencés 10 000 références plus de 250 fournisseurs plus de 240 fournisseurs 115 PL Resto 6 STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 LA PAROLE AUX FRANCE BOISSONS MARC ROUBAUD • PRÉSIDENT « Permettre à nos clients de maximiser les occasions de consommation » ■ Quel bilan tirez-vous de 2012, tant pour le marché que pour France Boissons ? France Boissons vit au rythme de ses clients et de son marché, lequel, d’une façon générale, a été relativement morose en 2012. Nous pensions avoir affaire à une année rythmée comme à chaque fois par la météo, qui a un impact, rappelons-le, sur les ventes de 65 % à 70 % de nos produits. En réalité, la fin d’année a été marquée par des questions plus structurelles avec des baisses de fréquentation des points de vente et du ticket moyen en hors domicile comme l’a révélé le panel Crest. Ce sont pour moi les prémices de ce qu’est, et de ce que va être, 2013. Cette conjoncture a amené France Boissons à multiplier les moyens d’aider les professionnels du secteur afin de leur offrir le meilleur choix, le meilleur service et les meilleurs conseils à un moment difficile pour leur activité. ■ Une année de croissance quand même, puisque vous passez de 972 M€ à 990 M€ de chiffre d’affaires brut… La plus-value de France Boissons réside dans le fait d’être une société avant tout orientée vers le Resto service et le conseil aux clients. Son autre force est celle d’être intégrée, ce qui lui permet d’avoir un réseau réactif et homogène quelle que soit l’implantation géographique du point de vente. Ces deux forces positionnent aujourd’hui France Boissons en partenaire privilégié des restaurants indépendants comme des chaînés. Je veux être le meilleur choix pour l’indépendant, comme le meilleur supporter des clients chaînés avec lesquels nous nous développons tout particulièrement aujourd’hui et avec lesquels nous avons des échanges permanents. ■ Sur cette année 2013, difficile sur les plans météorologique et économique, que faitesvous pour accompagner vos clients ? C’est effectivement une année compliquée, qui mêle à la fois les deux facteurs. Météo France a d’ailleurs publié un rapport qui montre que la particularité de cette année ce n’est pas tant les variations de températures, la pluviométrie ou l’absence de soleil… c’est le cumul des 3 en même temps ! C’est évidemment difficile à gérer pour nos clients qui réalisent une partie de leur chiffre d’affaires en terrasse. Quant à la crise, il y a une baisse “ Je veux être le meilleur choix pour l’indépendant, comme le meilleur supporter des clients chaînés. à la fois de la fréquentation et du ticket moyen en CHR. Nous sentons les professionnels plus tendus, plus fragiles, et des banques plus réticentes à leur accorder des facilités. En réponse à ce contexte compliqué, nous valorisons l’innovation. Nous venons, par exemple, de lancer un système de pods Café Kimbo – Kimbo Sélection – qui s’adapte aux machines à café traditionnelles. Le cafetier ou le restaurateur peut donc renouveler son offre café sans changer son installation d’ori- ” gine. Nous offrons aussi des cartes de cafés clés en main. Les innovations proposées portent aussi bien sur les marques dont nous avons la distribution exclusive que sur celles de nos fournisseurs que nous accompagnons dans la mise en marché de leurs nouveautés. Je suis en effet particulièrement attaché à ce dernier point qui permet à nos clients de bénéficier d’une offre plus large et attractive et de multiplier les occasions de consommation dans leurs établissements. C’est en quelque sorte le cercle vertueux de la croissance France Boissons ! Parmi les autres innovations de l’été, je crois beaucoup en la « Radler » proposée par Heineken, une excellente boisson rafraîchissante à faible degré d’alcool lancée sous la marque Pelforth. Face à ce contexte économique difficile, nous renforçons également le professionnalisme de nos équipes. Tous nos vendeurs sont équipés de PC ou de tablettes, ils peuvent donc, avec un client, analyser ses chiffres et lui proposer des solutions et du conseil en fonction de sa zone de chalandise et de son environnement… De même, à la place d’une AG traditionnelle, nous proposons cette année une « market visit » à Londres aux professionnels membres du réseau Service en tête pour leur permettre d’avoir une vision internationale des concepts qui marchent. En conclusion, la crise rend les choses plus compliquées, mais elle les rend aussi passionnantes parce qu’elle force tout le monde à se remettre en cause, à imaginer de nouvelles solutions. Toute la force de France Boissons, c’est d’être une société intégrée, ce qui lui permet de réagir plus rapidement aux aléas du marché. La crise est aussi une source d’opportunités. ● .Version intégrale sur www.zepros.fr. Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS 7 DISTRIBUTEURS DISTRIBOISSONS DIDIER CAGÉ • DIRECTEUR GÉNÉRAL « Nous avons décidé de revenir vers la restauration structurée » ■ Comment s’est déroulée l’année ? Nous avons fait une belle année dans une conjoncture difficile. Globalement, nous enregistrons un exercice «étale plus». Sachant que la situation économique n’a pas été simple en 2012 et que la climatologie non plus, au regard de nos chiffres, nous sommes le groupement qui a tiré son épingle du jeu et nous sommes en conquête de parts de marché. Le CA pour le réseau est à 760 M€, soit 74 adhérents et 144 entrepôts. ■ Vous étiez à 745 M€ sur l’exercice précédent… D’où avez-vous tiré cette croissance ? Nous avons la chance d’avoir des adhérents dynamiques. Un certain nombre d’entre eux continuent de racheter des petits intervenants sur leur région. Nous avons donc des groupes qui se constituent et qui ont une volonté de croître. De même, sur ce début 2013, nous enregistrons 2 nouveaux adhérents : Rossi Père & fils à Marseille, qui a été racheté par Groupe Boissons Corse (GBC), l’un de nos gros adhérents, ainsi que le groupe BBC Milliet à Paris. ■ Quels chantiers avezvous menés ? En termes d’offre services pour nos adhérents, nous avons mis en place un programme qui s’appelle Distrimenu. C’est un outil numérique de création de carte, tout format, en intégrant tout ce que le client désire – dessins, photos, etc. – et très simple à mettre en œuvre. ■ Avez-vous avancé sur votre package formation ? Nous travaillons sur ce sujet actuellement et nous devrions en faire la présentation au réseau en septembre. Nous allons renforcer le partenariat avec Distech, qui est un organisme de formation, rattaché à l’université de Nancy. Nos formations vins vont ainsi être étendues au reste des fonctions. Nous ferons ensuite une offre spécifique Distech/Distriboissons à nos adhérents, qui décideront d’inscrire les équipes. Nous avons fait le choix de dispenser cette formation dans nos locaux. ■ Le vin est-il toujours un segment stratégique pour Distriboissons ? Oui, l’objectif est de le développer ! Nous continuons ainsi à lancer des nouveaux produits. Et à augmenter nos produits à marque : nous avons étendu notre gamme de champagnes, passant d’une à 4références, un brut, un blanc de blancs, un millésimé, un rosé. Notre gamme Vigne antique, qui fait un million de cols de vin du pays d’oc, se voit dupliquée depuis le printemps avec la marque Contes d’oc. L’idée étant de s’appuyer sur la tradition des contes en pays d’oc, nous identifions ainsi la provenance de nos vins tout en racontant les histoires du pays d’oc avec des contre-étiquettes sur les bouteilles des 3 couleurs. À noter que nous avons à nouveau reçu une médaille Grand Or lors du Concours international des vins à Lyon, avec notre beaujolais nouveau, lequel a d’ailleurs fait une superbe année. Cela fait 7 fois que nous sommes récompensés dont 4Grand Or ! Nous savons que Nos marques prol’année va être compliquée. pres en vins enregistrent une croisEt lorsque c’est diicile, sance à 2 chiffres il faut être meilleur en 2012. En revanche, le marché que les autres ! du vin reste très difficile et les ventes globales ne sont commerciale structurée. Il y a un pas en hausse. Heureusement nombre considérable de chaînes qu’il y a le vin au verre. Dans tous qui se développent. Nous ne cherles kits que nous distribuons, nous chions plus à nous développer sur mettons des outils pour la vente ce marché, car nous estimions que de vin au verre, car cela est indis- les niveaux de prix ne permettaient pensable. pas d’assurer une qualité de service. Aujourd’hui, nous décidons ■ Quels sont vos axes de revenir. D’abord, parce que nous de croissance pour les mois continuons à estimer que c’est un à venir ? marché en croissance et que nous Il y a un évènement extrêmement devons y avoir notre place, ensuite important chez nous en 2013 : parce que nous sommes sollicités c’est le retour vers la restauration quasi en permanence par des “ ” clients qui nous disent en substance : «Nous sommes nostalgiques de la qualité de service qu’apportaient vos adhérents.» De ce fait, nous allons mettre en place une structure pour nous adresser à nouveau à ce marché. Nous allons répondre à ceux qui nous appellent, ensuite nous ferons un travail de prospection. Nous avons un ou 2 recrutements à faire ; l’objectif étant d’être complètement opérationnels début septembre. Normalement, la bonne performance de 2012 devrait être récurrente sur 2013. Nous savons que l’année va être compliquée, car elle a démarré difficilement, notamment sur le plan de la climatologie. Et lorsque c’est difficile, il faut être meilleur que les autres ! ● .Version intégrale sur www.zepros.fr. Resto 8 STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 GROUPE POMONA PHILIPPE BARBIER • PRÉSIDENT DU DIRECTOIRE « La réponse à la crise n’est pas de tirer la qualité vers le bas » ■ Comment s’est déroulé votre exercice écoulé ? Nous avons fini l’exercice avec un CA de 2,836 Md€, la répartition étant la suivante : 43 % pour PassionFroid (1,2 Md€), 30 % pour TerreAzur (850 M€), 15 % pour Episaveur (430 M€). Voilà pour les 3 grandes branches à destination de la restauration hors domicile. Pour ce qui est des créations récentes, qui n’arrêtent pas de grandir, Délice & Création, à destination des boulangers-pâtissiers, et Saveurs d’Antoine, à destination des bouchers-charcutiers-traiteurs, sont chacune sur des CA de 85 M€. Tout va dépendre maintenant des croissances externes que nous allons leur ajouter. Si nous y arrivons, ce sont des branches que nous espérons pousser chacune jusqu’à 250 M€ à terme. En dehors de Pomona TerreAzur qui est en retrait, qui ne se développe pas ou à peine, parce que toujours confronté à des pertes de marché en grande distribution – c’est la seule grande branche chez nous qui a encore un petit peu de GMS – toutes les autres branches ont des croissances assez bonnes, ce qui fait qu’en moyenne groupe nous arrivons à + 4,5 %. Et, au bout de six mois, nous nous maintenions autant en restauration collective qu’en restauration commerciale, à + 5 % dans chacune des catégories. Nous sommes complètement hors normes… Resto Cette année, si nous tenons le rythme, nous allons avoisiner les 3 Md€. Nous devrions être à 2,930 Md€ sur l’exercice à fin septembre. Nous devrions frôler 1,5 % de rentabilité sur chiffre d’affaires, ce qui, dans nos métiers, est bien ! Nous nous en sortons pas mal… mais il faut être très prudent et très vigilant. ■ Quels sont les axes de développement ? Le bio n’est plus le sujet, la tendance est au « local ». Mais attention, il faut pouvoir distribuer quelque chose de régional, tout en assurant le maximum de sécurité alimentaire. Tout cela doit être très organisé et l’on ne doit pas vendre n’importe quoi. Cela peut constituer des débouchés intéressants pour des PME que la grande distribution étrangle un peu… PassionFroid joue cette partition depuis une année avec beaucoup de succès et mène actuellement une grosse offensive sur les viandes fraîches et sur les fromages affinés. En octobre, sortira ainsi une gamme de 40fromages affinés accessibles dans toutes nos régions. Avec TerreAzur, nous sommes sur des circuits encore plus courts. Dans des bassins de production régionale en fruits et légumes. Un travail énorme, qui intéresse tout particulièrement la restauration collective, telles les sociétés Sodexo, Elior, Dupont…, a été réalisé pour trou- ver et référencer des agriculteurs partenaires, spécialisés, solides financièrement, et sérieux dans leur travail. Les deux branches, chacune dans leur domaine, avec leur filière, mènent une démarche parallèle. Mais attention ! la réalité économique rattrape tout le monde… Cela nécessite des massifications, des regroupements, des stocks, des livraisons. C’est pour cela que nous avons organisé le système avec des fournisseurs qui peuvent apporter des volumes que nous puissions distribuer, tout en apportant de la sécurité alimentaire à tout le monde. C’est une piste de développement très importante. ■ Groupe Pomona est-il davantage connu à l’issue de cette année du centenaire et quels sont les changements intervenus dans l’organisation du groupe ? Nous avons harmonisé, sur nos trois branches RHD, le processus d’enquête de satisfaction clientèle annuelle. Nous avons créé une direction qualité, sécurité, environnement groupe, placée sous l’autorité de Bruno Montovani. Auparavant, les directions qualité étaient logées très opérationnellement au sein des branches et nous avons regroupé toutes les équipes dans cette seule direction. Il fallait que nous remontions cela au niveau du groupe afin d’avoir une politique qualité envers des industriels plus cohérente et aussi gagner en efficacité en aval, notamment sur les enquêtes annuelles de satisfaction par branche. Cela a l’avantage de mobiliser tout le monde en cas de pépin… Comme ce fut le cas récemment avec la crise de la viande de cheval, que nous avons bien gérée ! Dans ces enquêtes de satisfaction clientèle, nous voyons que nous sommes mieux “ Cette année, nous allons avoisiner les 3 Md€. Nous devrions frôler 1, 5 % de rentabilité sur CA, ce qui, dans nos métiers, est bien ! connus. Mais cela n’est pas une enquête d’image. Dans un an ou deux nous referons une enquête d’image, au niveau du groupe et aussi branche par branche. ■ Que faites-vous pour accompagner et aider vos clients en cette période de crise ? Cela dépend de leurs attentes. Il faut vraiment distinguer la restauration collective et la restauration commerciale. La restauration collective reste extrêmement attentive à la sécurité alimentaire, au service logistique, à la perfection de la livraison, à la perfection des horaires… Toute cette expérience que nous avons acquise depuis 30 ou 40 ans en restauration collective, toute cette rigueur, cette façon d’être, reste ” un point fort. Ce sont des choses essentielles, avec le prix, bien sûr. En restauration commerciale, ce qui prime en ce moment, c’est la largeur de choix, la largeur de la gamme, l’innovation produit, le conseil, le service… tout en ayant le débat sur le brut et le cuisiné. C’est pour cela que nous travaillons plutôt le produit brut. Et, finalement en période de crise – cela peut surprendre – le restaurateur doit pouvoir trouver des beaux produits, des innovations, des idées d’utilisation. Même nos équipes du sec et de l’épicerie se battent sur l’innovation. Donc, la réponse, à mon avis, n’est pas de partir dans le hard discount. ● .Version intégrale sur www.zepros.fr. 10 STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 DAVIGEL CHRISTOPHE ROMEFORT • DIRECTEUR COMMERCIAL « Notre force est d’avoir plus de 500 conseillers commerciaux terrain » ■ Quel bilan dressez-vous de l’activité distribution de Davigel en 2012 ? Avant de rentrer plus en détail dans mes réponses, nous ne pouvons pas dissocier l’activité « Distribution » du reste de l’activité globale de l’entreprise. Davigel est construite selon un business model unique sur le marché de la RHF à la différence de nos concurrents, puisque nous sommes tout à la fois concepteur, importateur, fabricant et distributeur pour les professionnels de la restauration. Cette intégration à 100 % nous permet notamment d’être pionnier sur de nombreux points tout en conservant la maîtrise totale de toute notre chaîne d’activité. L’année 2012 a été difficile, nous ne pouvons pas le cacher puisque nous avons eu une baisse de notre chiffre d’affaires sur certains segments clients. Néanmoins, nous avons pu accroître nos parts de marché, notamment sur le marché de la restauration commerciale indépendante et sur notre activité export. Une météo exécrable, un marché qui se resserre, un contexte de « crise » cultivé dans une morosité ambiante, des éléments derrière lesquels nous ne voulons pas nous cacher et qui sont au contraire les nouvelles bases de notre challenge pour devenir le fournisseur privilégié de la RHF. Car n’oublions pas que des crises naissent l’imagination, les découvertes et les grandes stratégies. ■ Dans l’ensemble, les prix de vente Davigel ont-ils augmenté ? Malgré la hausse des cours des matières premières, nous avons décidé d’en limiter les impacts sur notre niveau général de prix, principalement pour ne pas pénaliser nos clients dans un contexte économique déjà difficile. Notre statut d’importateur et d’industriel facilite notre viResto PLV et habillage du point de vente. Enfin, pour aller plus loin et aider le professionnel à développer ses compétences, nous proposons également un ensemble de 40 modules de formations spécifiques aux métiers de la restauration afin de permettre une réflexion plus complète sur un coût global et non seulement sur le prix matière. Je vous rappelle que nous avons investi en 2011 dans un centre de formation et d’expertise culinaire afin de soutenir et partager les problématiques clients. ■ Quels sont les axes de croissance de Davigel pour demain ? “ N’oublions pas que des crises naissent l’imagination, les découvertes et les grandes stratégies ! sion à moyen terme sur le coût des matières. Cette maîtrise permet dans la plupart des cas à nos clients, sur nos conseils, de gérer au mieux ces phénomènes de hausse en modifiant notamment leurs mix produits. Il est important de rappeler que le conseil fait partie intégrante de notre métier. ■ Qu’avez-vous mis en place pour accompagner vos clients restaurateurs en cette période de difficultés économiques ? Nous sommes fournisseurs de solutions pour les professionnels de la restauration, ce qui sousentend une dimension produits (innovations, tendances, prix), mais également une dimension services. Notre force est d’avoir plus de 500 conseillers com- ” merciaux terrain qui vont chaque jour visiter nos clients. L’occasion également de faire un point régulier sur l’activité de ces derniers et de leur apporter toute notre expertise et notre dimension conseils pour augmenter la rentabilité de leur point de vente. Cela passe par des outils de PLV, des promotions, des animations tout au long de l’année pour dynamiser leur activité et développer leur offre. On peut noter le concept Création gourmande sous marque la Laitière, une nouvelle solution de glaces à emporter attractive et efficace pour les professionnels de la vente à emporter. Cette offre est différenciante dans la mesure où nous apportons bien évidemment la qualité des glaces La Laitière, mais également tout le matériel, vitrines, Nos axes de croissance sont multiples, car nous intervenons sur tous les segments de la restauration commerciale et collective. Le plus notable actuellement est le déploiement de notre solution pour la restauration en établissement de santé « Carte Santé Restauration ». Nous avons ouvert la voie à une nouvelle façon d’appréhender les contraintes de la restauration hospitalière en termes de gestion, de satisfaction patient et de rentabilité économique afin de participer à la réduction du déficit public. C’est pour accompagner le développement de cette solution que le groupe Nestlé et Davigel ont consenti un investissement de 40 millions d’euros dans un nouvel outil de fabrication à Noyal- Pontivy en Bretagne (56) pour 2014. Ce domaine d’activité nous tient à cœur car il est vraiment symbole de création de valeur partagée. Cela concerne nos grands projets mais, au-delà de nos axes de croissance, nous devons proposer à nos clients une offre produits adaptée à leurs attentes et à leurs exigences (filières courtes et locales, produits saisonniers, développement durable) ainsi que des services générateurs de valeur ajoutée. Cela passe également par l’excellence de notre relation client et par la mise en place d’offres spécifiques au-delà de nos frontières sur des zones à forte croissance. ■ Que représente le segment du snacking pour Davigel ? Nous n’aimons pas trop le terme de snacking, nous préférons celui de « marché de la restauration rapide et de la vente à emporter ». Pour nous, c’est un marché en plein essor qui s’est adapté pour suivre les changements des habitudes de consommation. Nous avons une belle profondeur de gamme, avec presque 500 références dédiées. Nous venons de sortir notre guide spécialisé pour ces métiers, avec non pas une segmentation par famille produits mais par instants de consommation dans la journée, ce qui aide le professionnel à s’y retrouver et à mieux composer son offre. ● .Version intégrale sur www.zepros.fr. Le Centre de formation et d’expertise culinaire à Dieppe. 12 STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 C10 GUILLAUME DE MARCELLUS • DIRECTEUR GÉNÉRAL DU RÉSEAU « L’implication des adhérents dans le réseau est un facteur clé de succès » ■ Quel bilan économique dressez-vous pour le réseau C10 ? Sur 2012, nous devrions maintenir le chiffre de 1,08 Md€ de CA pour le réseau. Sur 2013, le réseau C10 poursuit sa croissance : celle-ci est liée à l’activité de la plateforme et à celle de ses adhérents. Mais nous continuons à progresser aussi grâce à la croissance externe, qui constitue l’un de nos piliers de développement. En effet, les opérations de croissance externe apportent à nos adhérents de nouvelles opportunités pour développer leur efficience et leur rentabilité. L’une des opérations réalisée cette année a été le rachat des entrepôts Olivier Bertrand Distribution par des adhérents C10. Cette opération a concerné 22 entrepôts pour 12 adhérents de C10 et apportera une croissance de l’ordre de 20 % à l’ensemble du réseau. retrouver un repreneur C10, l’objectif étant de faire croître un membre du réseau. Leodis à Lyon et Capponi à Grenoble ont ainsi été cédés en mai 2013 à Rhône Alpes Distribution, entité qui avait racheté les entrepôts OBD sur Lyon, Aix et Gap. Rhône Alpes Distribution appartient à la holding Soredis de François Guy, ces deux sociétés ont intégré le réseau C10 au 1er juin 2013. Nous avons également cédé notre entrepôt de Laval, CHD Boissons Services, au profit de notre adhérent Proxi Boissons Pays de Loire. Nous croyons à un modèle de distribution indépendant et entrepreneurial. quable en termes de qualité de service. Nous avons accompagné cette politique dynamique sur le vin en mettant en place un logiciel exclusif dédié à l’univers du vin en CHR (« CDV-Online ») qui permet notamment de créer des cartes de vin et des chevalets de table pour les clients, des tarifs illustrés pour les équipes commerciales. Le vin est un produit passionnant, car il permet de démontrer notre savoir-faire et ainsi de nous démarquer de la concurrence. ■ Quels sont vos grands défis ? Tout d’abord, nous avons 2 objectifs principaux qui se rejoi■ Et comment se comgnent : accroître notre efficacité porte le vin en CHR ? logistique de réseau et devenir Il se porte bien et progresse ! d’excellents logisticiens référents Nous avons fait un travail sur le marché CHD, et prendre énorme sur la gamme, sur le en main les enjeux essentiels liés sourcing, sur les marques pro- au développement pres, et nous avons un très bel durable au sein de outil pour continuer notre pro- notre filière. C’est lié. Soulignons la richesse ■ Quels ont été les événegression. Cela passe notamque sont les réunions de régions. Je reviens ments marquants au sein Le premier accélérateur a été la ment par la création du réseau ? création de notre plateforme : le de services innoà chaque fois avec une vision plus claire Au chapitre des actifs, nous fait de pouvoir mettre à disposi- v a n t s p o u r n o s sur les priorités des six mois à venir. avons fermé en mars 2013 no- tion de nos 188 adhérents plus clients en matière de tre centre d’appel CHD Contact, de 1 500 références de vins sui- collecte et de recypour nous recentrer sur notre vies tout au long de l’année en J clage des emballages boissons, gestion de logistique retour peut mettre les adhérents au centre métier de base. Nous avons + 2, dont certains grands crus quels qu’ils soient. Nous être mis au service de la filière du réseau. Je reste intimement aussi cédé certains entrepôts que servis à la bouteille, ouvre une sommes convaincus que notre globale de recyclage des embal- persuadé que les réseaux d’innous portions, en attendant de marge de manœuvre remar- savoir-faire unique en matière de lages boissons : notre ambition dépendants fonctionnent à pardans ce domaine est d’assurer tir du moment où les adhérents .NOS 5 PRIORITÉS SONT TRADUITES EN 5 PILIERS. un service très efficient, où s’impliquent, et participent à la chaque acteur trouvera un équi- vie du réseau. En fin d’année e Renforcer la compétitivité des achats. Car il n’y a pas de politique commerciale forte sans politique d’achats forte. libre économique et qui nous per- 2012, nous avons créé de noumettra une hausse importante velles commissions métier et rer Être numéro 1 des produits techniques – la bière, le vin, les spiritueux et le café – et apporter une dynamique commerciale forte. Ce qui compte, c’est d’aider les clients de nos adhérents à développer leur du taux de recyclage de ces em- nouvelé certains membres de business… Cela passe par le marketing et la gestion des marques propres. ballages. nos commissions d’achats. AuRenforcer l’attractivité du réseau et développer la communication. C’est-à-dire tout ce qui concerne Nous travaillons également sur jourd’hui, 64 adhérents particit les relations et les réunions d’adhérents, l’Institut C10, etc. Nous vendons tous les mêmes produits, ce qui la mesure de notre bilan carbone, pent à l’ensemble des commisva faire la diférence, c’est l’eicience avec laquelle nous allons les commercialiser. La formation de nos et souhaitons généraliser cette sions. Cette implication est pour équipes est essentielle. L’Institut C10 forme entre 750 et 800 personnes par an. En 2013, nous nous oriendémarche auprès de nos adhé- moi un facteur clé de succès. tons dans un parcours d’acquisitions de compétences. La logistique doit être un accélérateur aussi. rents en leur donnant les outils Soulignons aussi la richesse que d’amélioration de leurs perfor- sont les réunions de régions. Je u Développer les opérations de croissance externe. Cela reste un formidable moyen d’aller chercher des efets de synergies quand les temps sont compliqués. Cela concerne aussi l’enseigne Comptoir des mances au travers de fiches ou- reviens à chaque fois avec une vivignes. Et puis, il faut regarder également tous les nouveaux circuits de distribution. tils très précises… Ce sont des sion plus claire sur les priorités des Continuer à optimiser la gestion des actifs, tout en apportant à chaque fois 100 % des services aux sujets qui sont bien avancés et 6 mois à venir, les préoccupations i adhérents. qui seront généralisés sur 2013- des uns et des autres. ● 2014. Autre grand chantier : re.Version intégrale sur www.zepros.fr. Resto “ ” Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS 13 PROàPRO ANNIE MEVELLEC • DIRECTRICE MARKETING « Nous restons présents dans tous les segments de la restauration » ■ Quel bilan dressez-vous de l’année écoulée à propos du réseau ProàPro ? 2012 a été une année correcte par rapport aux objectifs que nous avons pu nous fixer. Aussi bien en chiffre d’affaires qu’en résultat d’exploitation, et ce, dans un contexte qui était quand même difficile. Cette année a permis de concrétiser ce que nous avions entrepris en 2011, c’est-à-dire la constitution d’un véritable groupe. Il faut rappeler que, jusqu’à fin 2010, ProàPro résultait de la cohabitation d’anciennes entreprises qui avaient toutes des histoires et des noms différents. Il aura fallu attendre fin 2011 pour que tout passe sous un logo unique et fonctionne comme un vrai groupe. Il fallait à la fois mettre en place une réflexion stratégique nationale de groupe tout en laissant sur nos sites les savoir-faire et ce qui avait fait la force des entreprises pendant très longtemps. Étant présents sur deux gammes de températures, le frais et le sec, c’est uniquement la notion de service personnalisé par région qui peut nous permettre de faire la différence dans nos métiers de distribution. Lorsque le client appelle, il doit être à la fois rassuré de s’adresser à un groupe national et d’avoir sur place des gens qui le reconnaissent. Nous sommes capables d’avoir une démarche d’adaptation et la faculté d’écouter les spécificités régionales. L’écoresponsabilité a également été au centre de nos métiers. Nous appartenons au groupe Colruyt pour lequel c’est une préoccupation importante. Nous avons donc mis en place l’écoconduite, des chartes des transporteurs, des plans d’économie d’énergie, nous avons optimisé nos tournées et notre logistique afin d’avoir cette démarche d’écoresponsabilité dictée par le groupe. Enfin, nous avons développé un site e-commerce qui permet au client de se retrouver exactement dans son environnement commercial, avec les spécificités de son assortiment, et une situation de passation de commande, exactement comme s‘il avait un commercial devant lui. ■ Dans l’ensemble, vos prix de vente ont-ils augmenté ? Nous souffrons de ne pouvoir répercuter les hausses de prix des matières premières dans les marchés sur lesquels nous sommes engagés à long terme. La hausse des produits laitiers actuelle va notamment impacter une hausse tarifaire générale partout. Nous avons un démarrage d’année qui n’est pas trop mauvais, sachant que nous sommes très impliqués dans la restauration commerciale dont la saison d’été risque d’être difficile en raison de la météo. Notre volonté d’être présents dans tous les secteurs de la restauration hors domicile nous permet de compenser cer- tains secteurs par d’autres. La problématique n’est pas celle des prix de vente mais de la rentabilité. Or, en période de difficultés économiques, on ne peut pas tirer sur la marge. Nous nous efforçons donc de travailler l’amélioration de la rentabilité au travers de la logistique, seul poste où nous pouvons gagner un peu. Cela passe par une optimisation de nos tournées, par un mix client et un mix produit. ■ Qu’avez-vous mis en place pour accompagner vos clients restaurateurs en cette période de difficultés économiques ? “ Nous sommes capables d’avoir Nous avons maintenu une démarche d’adaptation et la faculté d’écouter une force de vente très importante : soit les spécificités régionales. L’écoresponsabilité 350commerciaux sur le a aussi été au centre de nos préoccupations. terrain – 200 vendeurs et 150 télévendeuses – ce qui n’est pas le cas de tout le monde dans la profession. Nous attentes très différentes et de au niveau des discussions que avons décidé d’avoir des équipes plus en plus structurées selon mène l’interprofession. La qui collent au terrain et qui peu- les segments. C’est un choix que hausse sera très difficile à révent accompagner les clients en nous avons fait, pour éviter le percuter sur les marchés où termes de conseils et de solutions. risque de devenir demain uni- nous sommes engagés sur 1 ou Cela se traduit par l’écoute, le dé- quement le logisticien des so- 2 ans. Selon les tournées, sepannage, le fait d’accepter des ciétés de restauration ou bien lon les routes qui seront taxées, commandes en A pour B, Inter- d’être face à de trop nombreuses selon les situations géogranet est également un bon outil. difficultés de paiement de la part phiques, ce sera très difficile Nous continuons toujours à de la restauration commerciale également. proposer des promotions à tra- indépendante. Ce qui est sûr, c’est que nous vers notre support Tendance. Nos directeurs de site ont d’ail- allons équiper les camions, Nous répercutons de vraies of- leurs un côté un peu « mouton puisque c’est une obligation léfres promotionnelles qui sont à cinq pattes », compte tenu de gale. Après, nous comptons proposées par les industriels, la complexification du métier. beaucoup sur l’interprofession lesquelles sont attendues et ap- Mais le fait d’avoir conservé sous – FCD surtout – pour trouver portent un service. Nous avons une même enseigne ProàPro des modalités d’application qui un prospectus mensuel en épi- des sites permet d’avoir des pro- soient justes pour le client et cerie, un autre mensuel en frais, fessionnels partout sur le terri- sur le fait que les marchés puet un autre enfin bimestriel en toire. Et cela a aussi l’avantage blics acceptent d’intégrer cette hygiène et entretien. de trouver des solutions d’abord taxe dans les contrats, sinon ce en interne, avant de se deman- sera au détriment des marges ■ Quels sont les axes der comment font les autres… des distributeurs. de croissance du réseau Cela va se cumuler avec les ProàPro pour demain ? ■ Comment vous préhausses de matières premières Nous restons présents dans parez-vous à l’Écotaxe d’ici à octobre, et c’est donc tous les segments de la restau- poids lourds ? toute la consommation qui va ration. Ce qui demande un sa- Nous l’abordons avec inquié- prendre un surcoût. ● voir-faire pour répondre à des tude. Nous suivons l’évolution .Version intégrale sur www.zepros.fr. ” Resto 14 STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 RELAIS D’OR CENTRALE CHRISTOPHE LOISON • DIRECTEUR GÉNÉRAL « Tout vient du client dans notre stratégie. C’est la channel stragegy » ■ Quelles sont les tendances qui se développent en ce moment ? “ Nous avons un potentiel et un capital fabuleux : le relationnel client. C’est le formidable travail de tous les jours de nos forces de vente. ■ Que faites-vous en cette période de difficultés économiques pour accompagner vos clients restaurateurs ? Nous ne sommes pas dans une situation de crise, mais dans une période de mutation économique. Ce qui a transformé notre métier, à tous, depuis 10 ans, c’est que nous avons tout à l’instant T. Cela peut venir de la table d’à-côté, comme de l’autre bout du monde. La vitesse devient donc un élément clé de notre réflexion stratégique. Comment concilier la vitesse de ce changement, avec la résistance au changement ? Pour nous, la réponse consiste à donner la parole aux clients, à resserrer et à organiser cette information : tout vient du client dans notre stratégie. C’est ce que nous appelons « channel strategy». Nous souhaitons comprendre comment être le fournisseur référent de clients stratégiques dans notre organisation. Resto ” Cette organisation a pour particularité d’être leader sur le marché de la glace. Gardant en tête que notre chiffre d’affaires se décompose aujourd’hui en 20 % glaces, 20% frais et 60% surgelés, notre channel strategy est imprégnée de cet ADN de glacier, et nous a guidés vers la restauration commerciale principalement : à l’origine en restauration assise pour le dessert, puis en restauration nomade pour l’impulsion, et aussi en restauration de loisirs. À partir de là, il faut essayer de comprendre pourquoi cette organisation est unique sur le marché et peut prendre un avantage unique par rapport à la concurrence et aux besoins de ce marché. Il faut rassurer et établir des fondamentaux sur les piliers qui soutiennent notre pérennité, dans un monde qui change, et il faut en même temps savoir surfer sur les tendances qui prennent l’ascendant sur la croissance. Nous avons, à l‘évidence, une tendance qui est depuis longtemps établie et qui s’accélère en raison de la mutation. C’est ce fameux triangle bas, moyen et haut de gamme. Être juste « moyen » aujourd’hui est un risque d’affaiblissement. Il faut donc être capable de bien comprendre où sont nos points forts, sur lesquels nous pouvons arrimer la croissance dont nous savons qu’elle sera d’autant plus différenciante qu’elle sera plus segmentée. Et, à partir de là, avoir des réponses vers le haut et vers le bas. Une façon de gérer nos affaires jusqu’à présent a été de reprendre une classification par ticket moyen, à partir de 10 €. Aujourd’hui, nous nous disons que cela a plutôt tendance à évoluer et nous réfléchissons à une typologie un peu différente. Nous ne sommes pas en train d’abandonner nos clients professionnels, mais nous réfléchissons avec eux à des solutions qui leur conviennent. Cela inspire une segmentation affinée, capable de cerner les attentes aussi bien de la petite restauration de quartier qui fait de l’assemblage pour moins de 30couverts que de la restauration traditionnelle, de plus en plus thématisée, ou que de la belle « bistronomie », avec un chef qui transforme principa- lement des produits bruts. Le premier pavé a tendance à menacer de s’éroder d’année en année et nous intervenons en conséquence. Sur le deuxième pavé, il nous faut être plus précis dans notre offre, il faut être présent avec des offres différenciées et des sélections rigoureuses… Quant à la gastronomie, il faut savoir jusqu’où ne pas monter trop haut. C’est à l’écoute des clients que nous développons des stratégies. Le frais progresse ainsi chez nous depuis plusieurs années : il pèse 20 % et occupe une dimension stratégique. Aujourd’hui, nous avons développé un catalogue viande qui n’a pas à rougir face aux meilleurs concurrents, notre Centrale s’étant dotée d’expertises qui connaissent les filières et les appros qui permettent de répondre à la typologie de clients dont nous avons parlé. prendre le client. C’est aussi le travail de relation entre les livreurs et la télévendeuse qui se construit tous les jours. Ensuite, la formation, grâce à notre Institut agréé « Relais d’or ». Depuis un an, nous avons développé la formation métier et la formation produit. Nous sortons, par exemple, d’une formation à la viande qui se déroulait à Rungis. Cela dure un jour et demi environ. Tous nos chefs de vente y sont passés. C’est la clé de base pour le vendeur, il y a une vraie valeur ajoutée. Pour revenir au point de départ de notre discussion : Comment mettre de la vitesse, tout en s’adaptant à la résistance au changement ? Je dirais que cela va dans le sens de plus de segmentation, donc plus de professionnalisation, ce qui signifie mieux former et mieux équiper. ● .Version intégrale sur www.zepros.fr. ■ Comme procédez-vous pour développer ce marketing de la demande ? Grâce notamment à deux actions, qui vont s’amplifier : les systèmes d’information et la formation. Nous avons un potentiel et un capital fabuleux : le relationnel client. C’est le formidable travail de tous les jours de nos forces de ventes. Il leur faut arriver à diagnostiquer la « ligne supplémentaire » que va avoir envie de ..POURSUITE DES CHANTIERS.. R elais d’or Miko a tracé avec sa Centrale le cap de sa croissance 2013-2017 sur la base des chantiers entrepris depuis 2 ans : renforcement des compétences (le métier achat évolue ainsi vers le category management), renforcement de l’expertise et renforcement de la qualité, renforcement des outils et méthodes aboutissant au marketing de la demande, renforcement du ciblage de la clientèle. La Centrale aura ainsi réalisé au total 4 recrutements d’ici à la fin de l’année 2013. « Nous avons des fondamentaux sains et nous savons où sont nos limites et nos priorités. Enfin, l’animation de l’ensemble du Réseau Relais d’or Miko se doit d’être homogène. Il ne peut pas y avoir de maillon faible qui ralentisse l’ensemble. C’est pourquoi notre mode de travail est très participatif afin qu’il y ait un véritable échange de bonnes pratiques », souligne Christophe Loison. 16 STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 BRAKE FRANCE JACQUES DERONZIER • DIRECTEUR GÉNÉRAL « La période actuelle va favoriser la concentration des acteurs » ■ Comment s’est déroulée l’année écoulée pour Brake ? Bien que nous ayons jonglé en permanence et simultanément entre exigence à court terme et déploiement de notre vision stratégique à long terme, dans un contexte de forte gestion de contraintes et d’absence de visibilité, nous avons réalisé une croissance de 5,9 % pour atteindre un chiffre d’affaires de 628 M€. ■ Quelle analyse faites-vous du marché de la distribution RHD ? Dans un environnement anxiogène, la RHD, contrairement à d’autres secteurs, a l’avantage d’être un marché résilient grâce à l’orientation naturelle du comportement des consommateurs vers l’alimentation hors domicile; cette résilience est une chance pour nous, distributeurs. C’est aussi un marché sans réel leader, fragmenté avec plus de 5 000 intervenants où les avantages concurrentiels sont difficiles à établir, avec des barrières à l’entrée dissuasives versus l’intensité capitalistique (coût réseau, normes…). Encore cette année, l’enjeu principal a été de gérer une forte inflation des produits alimentaires avec de plus en plus de difficultés à répercuter celle-ci auprès de nos clients. La distribution est un métier de « centimier », chaque centime perdu affecte significativement notre rentabilité. Cette Resto tension sur la rentabilité peut être une opportunité pour la concentration des acteurs, via des fusions-acquisitions. ■ Avez-vous gagné des parts de marché en restauration collective. Oui, nous avons réalisé en 2 ans une croissance sur le segment de la restauration collective de 18 %. ■ Pourquoi Brake continue à progresser ? Je ne suis pas un adepte des recettes, malgré mon attachement pour la cuisine. Néanmoins, je crois que notre succès est lié à la qualité de notre projet d’entreprise, porté par l’ensemble de notre personnel. C’est donc une mission : encourager une restauration de qualité, respectueuse des hommes, de leur environnement et de leur santéau service d’une vision ; être le fournisseur, partenaire d’excellence. Notre succès dépend de celui de nos clients. Nous nous engageons à les aider, à créer plus de valeur dans leur activité qu’ils ne pourraient le faire avec nos concurrents. ■ Vous vous définissiez comme « concepteur distributeur »… C’est toujours le cas. Notre métier ne se réduit pas à la gestion de flux que je qualifierais de logistiques. Concepteur-distributeur, c’est pour nous être une source d’inspiration et d’approvisionnement de nos clients. Ce métier de concepteur-distributeur, c’est le fruit de notre histoire. Nous sommes nés en France à partir de 1992 de l’acquisition de sociétés locales (le local versus le national). Nous avons grandi au cœur des régions et conservé le sens du commerce de proximité autant que le goût de la cuisine régionale : un siège à Lyon, une offre composée de 500références locales. Un réel ancrage régional avec une culture produit se traduisant par un engagement fort : 50% de nos produits sont signés Brake-Filière, et une proximité client se traduisant par 26agences, 450commerciaux, la formation des forces de vente, des enquêtes de satisfaction. ■ Que faites-vous pour accompagner vos clients en cette période difficile ? “ Notre projet d’entreprise repose Nos clients interviennent sur différents segments essentiellement sur la croissance organique. de marché. Tous ne sont pas touchés par la crise Celle-ci est centrée sur des cibles clients prioritaires ainsi économique, voire cerque sur l’extension de gammes produits. tains bénéficient de l’évolution du comportement des consommateurs. ■ Quels sont vos axes ■ Quels sont vos autres Nous avons donc une approche de croissance ? projets ? de notre offre segmentée par Notre projet d’entreprise re- Nous suivons de très près toutes marché répondant au mieux aux pose essentiellement sur la les nouvelles technologies desticontraintes de ceux-ci. croissance organique. Celle-ci nées à améliorer notre service. Nous centrons nos efforts pour est centrée sur des cibles Nous menons actuellement des aider le restaurateur à augmen- clients prioritaires ainsi que sur projets dans le domaine lié à Inter le trafic et la fidélité de sa clien- l’extension de gammes pro- ternet, type site marchand, dans tèle. Cela passe par la qualité de duits. Nous avons à ce jour le domaine lié à la logistique tel nos sourcing (qualité-régularité 2 régions pilotes sur la com- que la préparation des comdes produits), l’innovation, la re- mercialisation d’une gamme mandes via « voice picking ». cherche d’alternative prix sans sa- poisson frais sous atmosphère Nous sommes en cours du décrifier la qualité du produit, l’ex- dirigée. Si certains segments ploiement de notre plan d’intension de nos gammes pour clients ne nous semblaient pas vestissement de 50 millions massifier ses approvisionne- prioritaires, la crise nous amène d’euros. Depuis quelques sements, par exemple une nouvelle à reconsidérer les opportuni- maines, un nouvel entrepôt de gamme de poisson frais… tés marketing de croissance, 6 000 m² est en cours de notamment sur la cible de la construction à Bruguéres, dans ■ Avez-vous mis en place vente au comptoir. la banlieue de Toulouse. de nouvelles solutions ? Néanmoins, nous sommes Bien entendu, nous avons aussi En plus d’une politique d’innova- très attentifs à toute opportu- lancé, en lien avec notre mission, tion produit soutenue – un nou- nité de croissance par acquisi- un projet visant la norme ISO veau produit tous les 3 jours – nous tion. La période actuelle va fa- 26 000, concernant la prise en avons déployé en 2012 une appli- voriser la concentration des charge de la responsabilité socation portant notre catalogue pro- acteurs et nous voulons y par- ciétale de l’entreprise. ● duit sur iPhone/iPad et Android. ticiper activement. .Version intégrale sur www.zepros.fr. ” 18 STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 RUNGIS DAVID BOURGANEL • DIRECTEUR DU DÉVELOPPEMENT DE LA SEMMARIS Optimisation des outils et des bâtiments L es 1 200 entreprises de Rungis ont réalisé un chiffre d’affaires de 8,2 Md€ en 2011 (derniers chiffres disponibles) soit +4,1%, dont environ 30% en RHD, avec une progression notable sur tous les segments. L’année 2013 a été marquée par la mise en place de la feuille de route de Stéphane Layani, nommé P-DG de la Semmaris (société gestionnaire du Min de Rungis) courant 2012. Celle-ci prévoit notamment un programme d’investissement de 250 M€ sur les années 2013, 2014, 2015 et 2016. Plus de 39 M€ ont ainsi été investis sur le Min en 2013 : «Pour une société qui a un chiffre d’affaires inférieur à 100M€, la Semmaris garde un trend d’investissement très important», précise David Bourganel, directeur du développement. Avenue de la gastronomie .LES ENTRETIENS DE RUNGIS. Toujours beaucoup de chantiers sur Rungis. Pour ce qui est de la restauration, deux bâtiments : l’un récent, le C5B de 4 000 m² (avec notamment l’atelier filetage de TransGourmet) et l’autre, en cours de finalisation, le F5C de 8 000 m² pour 5 libres-services de gros traversants dans des activités principalement à destination de la RHD (dont Millevins, Carniato et La Corpo). « Nous David Bourganel devant le bâtiment F5C qui doit être inauguré officiellement au mois de novembre 2013. 2 évènements à venir sommes en train de créer une sorte d’avenue de la gastronomie, qui sera structurée autour de ces pôles puissants que sont Le Delas et le bâtiment E5 qui va accueillir d’autres intervenants, du marché ou extérieurs, et qui sont présents sur cette cible de clientèle. C’est une évolution du métier très intéressante, avec des opérateurs qui historiquement étaient des spécialistes du commerce de gros et aujourd’hui se développent petit à petit sur des activités de drive et de logistique», explique David Bourganel. La structure traversante des bâtiments permettra aux opérateurs d’organiser leur activité, leurs horaires, de façon indépendante en fonction de leur rythme propre. Axe de développement Par exemple : préparation-conditionnement de commandes et livraison le matin, vente physique l’après-midi et prises de commande en soirée. Une souplesse que n’apporte pas le fonctionnement d’un pavillon collectif, et qui, en plus, permet de combiner les 3activités : marché physique, drive et livraison, selon les typologies et les capacités volumétriques des clientèles. L’optimisation des outils et des bâtiments se fait donc par des usages différents. «C’est un axe stratégique et de développement fort », souligne David Bourganel. Juste à côté de cette « avenue de la gastronomie » sera installée la première Cité de la gastronomie. Celle-ci devrait être opérationnelle au 1er trimestre 2019 et permettra de créer du lien jusqu’aux consommateurs, sachant que le marché de Rungis restera réservé uniquement aux professionnels. Rungis sera positionné sur l’international, la gastronomie à l’in- LA LOGISTIQUE DU FRAIS EN ZONE URBAINE L a 7e édition des Entretiens de Rungis (30 septembre à l’Espace Rungis)* aura pour thème « La logistique du frais en zone urbaine : enjeux et perspectives ». À un an des élections municipales et à quelques jours de la date oicielle de l’entrée en vigueur de l’Écotaxe, ces Entretiens aborderont tout particulièrement la logistique du dernier kilomètre des produits frais, lesquels méritent une attention particulière. Ces Entretiens prendront la forme d’une séance plénière et de 3 tables rondes : états des lieux et enjeux en matière de logistique urbaine ; exemples de bonnes pratiques à l’étranger (bilan de 10 ans de péage à Londres…) ; quelles perspectives pour la logistique du frais ? De nombreux thèmes seront évoqués : l’entrée dans les centres-villes, l’accompagnement des pouvoirs publics, la mutualisation des transports, le durcissement des normes et des réglementations, les possibilités de massification… Beaucoup de concret aussi, comme le souligne David Bourganel : « Rappel sur la norme Euro 5, point sur les véhicules électriques, location de véhicules, etc. sont autant de petits sujets, mais des sujets colossaux pour le fonctionnement et l’avenir du commerce indépendant, tant pour nos acteurs que pour les collectivités. » Bref, l’ambition de dresser un état des lieux très précis avant des prises de décisions des pouvoirs publics qui impacteront la filière entière… *Inscriptions en ligne. Places limitées. Resto ternationale, et sur l’axe des marchés avec une valorisation de ces métiers de marché, de gros et de détails. Il y aura ainsi une halle aux trésors gastronomiques offrant un mix de vente de produits et de restauration sur place. Par ailleurs, la première phase d’un bâtiment bio sera développée au cours des 2 prochaines années. «Nous avions déjà une offre importante, mais elle était un peu éparpillée. Or, nous avons une grosse demande, notamment des purs spécialistes bio qui sont en fort développement, afin d’avoir une offre mieux identifiée, plus rationnalisée et plus lisible.» Une première tranche verra le jour en 2014, avec des acteurs du marché et aussi des sociétés extérieurs, et toujours un magasin dans un même lieu qui permettra des activités différentes en fonction des temps dédiés. Enfin la rentrée sera encore très marquée par la gastronomie pour Rungis. D’abord, dans le cadre de son partenariat avec la Fête de la gastronomie fin septembre (gros événement au Grand Palais) et ensuite avec l’inauguration officielle du Bâtiment F5C au mois de novembre. En droite ligne pour préparer les fêtes de fin d’année ! ● Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS 19 RÉSEAU PROMOCASH LUC HAMAYON • DIRECTEUR GÉNÉRAL « Nous souhaitons accentuer notre maillage dans les années à venir » ■ Quel bilan dressez-vous de l’année écoulée pour le réseau Promocash ? Cela a été une bonne année, conforme à nos attentes. Le point numéro un est que nous avons continué à gagner des clients, et c’est pour moi le nerf de la guerre. Nous avons poursuivi le développement de notre nouveau concept en le déclinant sur 12 magasins. Et puis, surtout, comme nous ne voulons pas avoir un parc à 2 vitesses, nous avons commencé à décliner un certain nombre d’éléments du nouveau concept sur l’ensemble du parc. Notamment, des éléments du parcours clients et de communication, ILV et PLV. Le fait d’avoir un nouveau concept permet de renforcer l’exigence au quotidien. C’est bénéfique pour tout le monde. Nous avons ouvert d’une part 3 magasins – Thionville, Ajaccio et Barr – portant le parc à 139 magasins, et d’autre part 3 drives soit 14 au total. Nous souhaitons développer le drive lorsqu’il y a des opportunités. Sur certaines zones, il peut d’ailleurs être intéressant de faire des ouvertures de manière saisonnière. Nous avons aussi 80magasins équipés de site e-commerce, l’idée étant d’en faire une vingtaine de plus cette année et de pousser à terme sur l’intégralité du parc. Dans notre Top 3, l’e-commerce représente entre 7 et 10 % du CA. ■ Les franchisés Promocash dressent-ils le même constat pour leur activité ? Je peux difficilement m’exprimer en leur nom… Ce qui est important c’est d’avoir des franchisés propriétaires [ils sont 62, NDLR] dont le chiffre d’affaires continue de progresser. Notre objectif est également que tous les locataires gérants réussissent le projet pour lequel ils sont venus chez nous, c’est-à-dire “ Nous souhaitons être partenaires de groupements et de chaînes de restauration commerciale via des accords nationaux. acheter leur propre fonds de commerce. L’an dernier, nous avons vendu 7 fonds de commerce (avec passage au nouveau concept en 2013). ■ Dans le contexte inflationniste des matières premières, les prix de vente Promocash ont-ils augmenté ? L’avantage de Promocash, c’est d’appartenir à un groupe important, donc nous avons essayé de contenir au maximum ces hausses, mais au final il y a quand même une légère inflation au niveau des prix. Nous avons un rôle de conseil vis-à-vis de nos franchisés. Chacun de ces commerçants indépendants est libre de valider notre proposition, ce qui arrive le plus souvent. ” ■ Qu’avez-vous-mis en place pour accompagner vos clients restaurateurs en cette période de difficultés économiques ? Déjà l’an dernier, nous avons repensé toutes les entrées de gamme sur l’ensemble de notre assortiment. En 2013, nous avons réalisé un investissement tarifaire sur les produits indispensables pour nos clients, ce qui se traduit en magasin par « L’exigence prix au quotidien ». Nous avons également renforcé notre proposition hebdomadaire sur les produits frais traditionnels – fruits & légumes, viandes et marée – avec notamment des suggestions de plats du jour ou d’opportunités pour les clients. Autre point important à souligner, c’est l’essence même du cash & carry : multiproduit, multitempérature, pas de minimum de commande, etc. La formule prend tout son sens en période difficile. À nous de montrer aux clients toute l’étendue de nos gammes au travers de supports tels que nos cartes de glaces, de petit déjeuner, un catalogue de restauration rapide, etc. Notre programme de fidélité nous permet d’adresser des offres personnalisées de 90 000 à 100 000clients par mois. Chacun bénéficie d’une offre spécifique selon son activité, sa clientèle, etc. Nous leur faisons une offre promotionnelle sur un produit qu’ils ont l’habitude d’acheter chez nous, et puis nous leur faisons une proposition sur des produits de leur métier qu’ils n’ont pas encore l’habitude d’acheter chez nous. Par exemple, 2 pizzérias ne recevront pas forcément la même proposition. Enfin, la proximité de nos exploitants avec leurs clients fait partie de l’ADN de Promocash. Ce sont des patrons indépendants qui parlent à des patrons indépendants et qui comprennent leurs problématiques. ■ Quels sont les axes de croissance du réseau Promocash pour demain ? Les exploitants indépendants et leurs équipes représentent le premier atout de Promocash. En tant que franchiseurs, nous souhaitons renforcer le professionnalisme de celles-ci, au travers de formations spécifiques. Deux exemples ré- cents : le vin et les produits non alimentaires. C’est un levier de croissance important sur lequel il faut que nous puissions capitaliser. Il nous faut aussi bonifier notre offre RHF. Nous écoutons nos exploitants au cours de tables rondes, avec l’idée de ressortir plusieurs chantiers prioritaires, tel le vin fin 2012-début 2013 et maintenant le surgelé. Autre axe de développement important : l’expansion. Il y a encore des endroits où nous ne sommes pas présents et nous souhaitons donc accentuer notre maillage dans les années à venir, en priorité dans le Sud et en région parisienne. Nous avons également une réflexion sur un modèle de cash livreur, plus compact et davantage tourné vers la restauration… Enfin, le développement des grands comptes : nous souhaitons être partenaires de groupements et de chaînes de restauration commerciale via des accords nationaux. En parallèle, nous accompagnons les franchisés dans la réponse aux appels d’offres publics en régions. À cet effet, nous avons créé au sein de l’équipe Promocash une cellule grands comptes qui pourra étendre ces bonnes pratiques. Nous considérons que nous avons une belle carte entre nos mains, puisque nous allions à la fois la force d’un groupe puissant, du fait de notre appartenance au Groupe Carrefour, et l’esprit des indépendants. ● .Version intégrale sur www.zepros.fr. Resto 20 STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 METRO CASH&CARRY FRANCE BENOÎT FEYTIT • DIRECTEUR GÉNÉRAL « Metro devient également une entreprise de vente de services » ■ Quel a été le bilan général de l’année 2012 pour Metro Cash & Carry France ? Cela a plutôt une bonne année, avec du développement, en particulier en restauration et dans tous ses segments. Avec de bonnes performances en restauration rapide, en restauration traditionnelle et aussi chez les traiteurs. 2012 a également été l’occasion de confirmer les axes de développement de l’entreprise, et notamment celui de la diversification : livraison et services. Ainsi en 2013, c’est 250 M€ qui seront réalisés en livraisons à partir de nos entrepôts. Et puis, cette année a permis aussi le développement de services qualitatifs, notamment de conseils à nos clients. Metro reste une entreprise de vente de produits et devient également une entreprise de vente de services. Citons, en exemple, tous les conseils en matière d’équipement de la cuisine. Nous avons commencé cette activité il y a une vingtaine d’années en vendant simplement du petit matériel, nous sommes ensuite passés à la vente de gros matériel, et maintenant nous concevons complètement, grâce à des bureaux d’étude internes ou externes, la totalité d’une cuisine professionnelle. Nous arrivons de manière structurée avec de bons équipements, des prix compétitifs, du conseil de très haut niveau, avec Resto des certifications et un label de conformité des flux. C’est vraiment une solution complète, car nous proposons la conception, l’installation et la vente de matériels. Et nous intégrons tout le service après-vente que nous avons reboosté. Lorsque j’étais directeur des opérations, j’avais déjà lancé la conception des cuisines et salles de restaurant – dans le sillage de ce que nous faisions en matière de réimplantation de commerce – et la montée en qualité du SAV. Celui-ci propose, notamment, l’échange à neuf et des niveaux de garantie qui sont nouveaux. Nous avons plus de 20 % de part de marché en gros et petit matériels ainsi que textile. De fait, nous avons une offre alimentaire et non alimentaire, quel que soit le niveau de restauration – entrée de gamme ou 3 étoiles Michelin – qui permet au restaurateur de trouver ce dont il a besoin. Deuxième exemple : nous sommes aussi capables d’apporter des solutions clés en main de surveillance et de sécurité des établissements – diagnostic, conception, installation – de service de surveillance à distance en fonction des besoins. Il y a là un vrai marché qui est en train de se développer. Nous avons décidé d’y rentrer et de développer l’offre au niveau national. Tout cela constitue une vraie évolution servicielle. ■ Quels sont vos autres axes de développement ? Nous développons une solution de «service après-caisse». Ce qui est en train de se développer, audelà de la livraison pure, c’est l’alliance des avantages du cash & carry et de la livraison. Nous permettons à nos clients de choisir, en particulier les produits frais qu’ils chargent sur leurs chariots, ils peuvent discuter avec nos chefs de rayons, passer commandes, ils paient à la caisse et ils s’en vont. Ils seront livrés 2 ou 3 heures plus tard dans leurs cuisines. Cela marche très fort, c’est le plus gros développement que nous connaissons dans l’entreprise. Cela nous permet de capter une nouvelle clientèle qui ne voulait pas emporter la marchandise. L’idée qui est derrière tout cela – et que Pascal Gayrard, mon prédécesseur, poussait bien – c’est que nous souhaitons éviter un maximum de contraintes à nos clients et leur faciliter leur approche de l’achat. ■ Comment accompagnez-vous les restaurateurs en ces périodes de difficultés économiques ? Avec ces services marchandises nouveaux, notamment le développement de l’après-caisse, avec la mise en place de nouveaux services qualitatifs et de conseils et, aussi, à travers une troisième dimension qui est plus économique. Nous sommes cette année dans une crise majeure et nous souhaitons permettre à nos clients de baisser leurs coûts de revient et augmenter leur rentabilité. Donc nous faisons des efforts particuliers sur les matières premières destinées à la transformation : la crème, l’emmental râpé, l’huile, la boucherie et la marée fraîches, les fruits et légumes… Quand on est le premier partenaire de la restauration commerciale indépendante, et qu’il y a une crise majeure de fréquentation, on a pour “ Il y a une valeur que nous voulons maintenir : c’est la relation de proximité très forte entre nos équipes et nos clients. Cette proximité sera de plus en plus prégnante au fil des ans. mission de lui permettre de baisser son food cost, de manière à ce qu’elle puisse continuer à séduire ses clients. ■ Qu’en est-il en matière d’assortiments de produits ? Nous souhaitons continuer d’asseoir le référencement et l’élargissement des produits frais et des matières premières à destination de la transformation de façon à aider les indépendants à se différencier de la restauration standard. Notre fonds de commerce ne se développera que s’il arrive à créer une différence qualitative avec les chaînes. Il est donc vraiment important que nous continuions d’asseoir notre politique de produits frais et extrafrais en élargissant les assortiments et en réduisant les délais d’approvisionnement, en favorisant les circuits courts, notamment les produits locaux et régio- ” naux. Les restaurateurs sont les ambassadeurs de leurs terroirs et nous souhaitons qu’ils puissent trouver les produits que leur demandent leurs clients. La localité est de mieux en mieux exprimée dans nos entrepôts. Nos caves à jambons et à fromages illustrent cette démarche. Signalons, au passage, que ce qui tire le business de Metro sur ce premier semestre en France, ce sont les produits extrafrais : la boucherie, les fruits et légumes, la marée… Il y a une valeur que nous voulons maintenir au-dessus de tout, audelà de l’accompagnement au niveau des services, des prix et des produits : c’est la relation de proximité très forte entre nos équipes et nos clients. Cette proximité est d’abord l’un des grands atouts de Metro, ensuite elle deviendra de plus en plus prégnante au fil des années. ● .Version intégrale sur www.zepros.fr. 22 STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS FRANCE FRAIS Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 GUILLAUME FORTIN • RESPONSABLE DES OPÉRATIONS JACQUES PRUDENT • RESPONSABLE ORGANISATION RÉSEAU « Nous souhaitons être un opérateur majeur sur le créneau boul’pât » ■ Quel bilan tirez-vous de l’année 2012 ? Guillaume Fortin : Nous avons une clientèle qui a souffert en 2012 et qui – j’en ai peur – n’a pas fini de souffrir. Cela varie plus ou moins selon nos clients, puisque France Frais a pour vocation de répondre à plusieurs clientèles, mais c’est d’autant plus vrai en restauration commerciale où le choc est assez sévère. Nous essayons donc d’être force de propositions pour orienter vers des gammes de produits diversifiantes et diversifiées. Et ce, pour apporter des produits dits « services à l’utilisateur » afin qu’il puisse à la fois se différencier et retrouver dans ses coûts une satisfaction, dans la mesure où le ticket moyen et la fréquentation ont tendance à s’effilocher. Jacques Prudent : France Frais a une philosophie de proximité, avec des actions régionales, donc chaque filiale régionale vit cette réalité nationale de façon différente, selon sa situation et ses spécificités géographiques. L’avantage de notre stratégie tient dans ses entreprises qui ressentent les choses et s’adaptent de façon locale, mais qui ne réagissent pas de manière totalement linéaire. ■ Comment cela s’est-il traduit au niveau des chiffres ? G.F. : Nous enregistrons un CA à peu près stable à 1,4 Md€. Mais cela « masque » une légère érosion du CA – due à l’activité du marché en tant que telle, et également la perte de parts de marché dans le cadre de négociation de grands comptes – étant donné que nous avons continué à réaliser des opérations de croissance externe. Nous pensons, en effet, avoir à peu près finalisé notre maillage sur le territoire français en ce qui Resto dynamiques promotionnelles – pour relancer la mécanique et retrouver des chiffres présentables. Dans ce cas, France Frais, compte tenu de sa couverture et de sa capacité de communication rapide sur le terrain, du fait de l’intégration de son réseau, dispose d’une force de frappe assez puissante. Les industriels ne l’ignorent et savent nous trouver à chaque fois que cela les intéresse. Et non, à l’inverse, car nous traversons une période dans laquelle les matières premières de certaines denrées sont touchées par des problématiques de pénuries, concerne notre acce que nous tivité des BOF, qui n’avions plus Nous avons fait le pari d’assurer une l’habitude de viest notre métier d’origine et aussi vre dans nos diversification dans nos entreprises l’épine dorsale de métiers, y compour asseoir une collection de réfénotre organisation, pris dans les dans la mesure où produits laitiers, rences de plus en plus large. notre actionnaire lesquels sont majoritaire [coopénotre cœur de rative MLC, NDLR] est lui- tés export vers la Belgique, le métier. Nous essayons d’être acmême un industriel producteur Luxembourg, les Pays-Bas et la teurs d’une forme de motivation pour le monde agricole laitier, afin de produits laitiers. Nous avons Suède. fait le pari d’assurer une diver- Par ailleurs, nous avons enregis- qu’il puisse demain produire en sification dans nos entreprises tré l’entrée d’autres sociétés de quantité nécessaire et avoir un pour asseoir une collection de distribution – dans un contexte réseau distributeur France Frais références de plus en plus large de diversification que nous avions capable de préempter ces quanet profonde et ainsi assurer enclenché depuis quelques an- tités de matières premières et toute satisfaction à notre clien- nées – notamment sur le créneau servir correctement la clientèle. tèle, soit à notre initiative, soit de la boulangerie-pâtisserie. Un Cette sous-production chronique créneau très important pour commence à s’installer dans la à l’initiative du client. nous, vecteur de croissance, en durée, France Frais doit donc être ■ Quelles ont été les pleine mutation et encore relati- un acteur participatif dans la fisociétés intégrées au sein vement atomisé, sur lequel nous lière agricole laitière et, à ce titre, du réseau France Frais ? souhaitons être aujourd’hui et faire en sorte que les choses se G.F. : L’an dernier, notre structure demain un opérateur majeur. passent un peu mieux pour cette Odéon s’est portée acquéreur de Nous travaillons encore sur dernière. C’est en tout cas l’un de l’une de ses homologues, la so- quelques dossiers. nos souhaits. ciété Delon, au sein du Min de Rungis. Et puis, nous avons « ter- ■ L’accompagnement miné » notre carte de France BOF de vos clients se fait-il au 1er janvier 2013 par l’acquisi- également par le biais tion définitive du groupe de dis- de promotions ? tribution Prolaidis, lequel est G.F. : Oui et non. Oui, sur cermassivement installé dans le taines familles de produits. Dans nord de la France, depuis l’Ile-de- certaines situations, c’est l’inFrance jusqu’à la frontière, et dustriel lui-même qui est source même au-delà, avec des activi- de propositions – animations et Jacques Prudent (à g.) et Guillaume Fortin. “ ” ■ Comment se sont comportés vos prix, compte tenu de ces deux pendants ? G.F. : Du fait de ces deux pen- dants, nous avons quand même une tension assez forte qui nous amène à présenter plutôt des inflations mesurées, voire très mesurées sur les prix. ■ Quelle est votre vision du marché pour le second semestre ? G.F. : Nous pensons que les ten- sions sur les cours des produits laitiers vont demeurer. La nature même de France Frais adossé à un industriel laitier devrait nous donner la capacité de mieux comprendre ces enjeux et ces équilibres à maintenir pour assurer nos approvisionnements. Ensuite, bon nombre d’industriels transformateurs devraient trouver un intérêt particulier à commercer avec France Frais et à pérenniser les approvisionnements dans le réseau. Ils ont en face d’eux un distributeur pas tout à fait comme les autres, puisqu’émanant d’un industriel transformateur, qui plus est une coopérative agricole. J.P. : C’est un réseau qui sera encore là dans 10 ans, car il n’a pas de fonds de pension derrière lui et parce qu’il distribue, entre autres, les produits de son actionnaire industriel. C’est sécurisant pour le client et pour le producteur, qu’il s’agisse de produits laitiers, de charcuteries ou de boul’pât. ● Version intégrale sur www.zepros.fr. Dépôt de Carentan. Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 PRODUITS & BOISSONS | STRATÉGIES 23 TRANSGOURMET JEAN-CHRISTOPHE ADOURITZ • PDT. DU COMITÉ DE DIRECTION « Nous proposons des offres ciblées et compétitives » ■ Quel bilan tirez-vous de l’exercice écoulé ? Du point de vue de l’activité, c’était une année un peu compliquée. Le marché était dans l’incertitude compte tenu d’une consommation en berne et de l’univers du chaîné qui a marqué le pas dans sa croissance. Pour Transgourmet, c’était la fin de la transition entre la réorganisation et le redéploiement commercial, marquée par quelques mouvements au niveau de la gouvernance d’entreprise. Nous avons désormais achevé nos réglages et engagé notre déploiement commercial. L’année fut riche, marquée par la mise en chantier d’un projet très important sur la marée avec Transgourmet Seafood, lequel nous a fait intégrer le métier d’industriel. 2012 a aussi été l’année d’acquisition d’Eurocash. Nous sommes encore aujourd’hui dans la phase de reprise. C’est une belle entreprise avec un savoir-faire considérable, tant sur les gammes de produits régionaux que sur le rapport client. Nous avons de beaux projets sur ce cash, l’objectif est de lui faire retrouver la rentabilité, ce qui est quasi fait, et ensuite de travailler la communication. Nous avons ouvert un petit cash de 1 000 m² dans le Nord, à Arques, à la marque Eurocash. C’est un laboratoire très encourageant. D’un point de vue économique, nous nous en sortons bien, et même mieux que nos prévisions. Notre grande fierté est le déploiement de la marque Transgourmet au niveau européen, sur les activités cash & carry et livraison. ■ Comment cela se traduit-il dans les chiffres ? Nous faisons plus de 3 % de croissance, à 1,26 Md€ de CA. Nous sommes au-dessus de l’historique, bien que nous ayons fixé un objectif supérieur. Pour notre équilibre financier et éco- nomique, nous avons besoin d’une croissance supérieure à 5 %. Nous nous sommes fixé un cap de croissance rentable. Soulignons que cette année a été marquée par la perte du contrat Sodexo en épicerie ; nous gardons avec ce client un flux d’affaires sur la partie hygiène. Nous gagnons 2 nouveaux dossiers importants en 2013, Starbucks et La Croissanterie, et Accor renforce son partenariat avec Transgourmet. convaincus que notre façon de faire le métier « matche » bien avec beaucoup de formules de restauration et de clients. Les développements que nous faisons par exemple en boulangerie-pâtisserie ou en maison de retraite correspondent parfaitement aux attentes. Nous sommes sortis du « tout pour tout le monde », il faut que les clients se sentent privilégiés, concernés et reconnus à travers notre offre. Nous nous concentrons aussi sur ce que nous pouvons leur apporter comme outils de gestion. ■ En ce difficile début 2013, comment accompagnez-vous vos clients ? En effet, la situation météo et conjoncturelle est difficile à gérer vis-à-vis de nos clients. Il faut s’adapter au fil des semaines, avec des situations tantôt préoccupantes, tantôt correctes. Ensuite, chez Transgourmet, l’accompagnement des clients est structurel : nous avons une mission d’entreprise qui est de simplifier la vie de nos clients. C’est également valable en ce qui concerne leurs problématiques économiques, et nous déployons donc beaucoup d’actions promotionnelles telles que le lancement des promotions flash sur des produits majeurs, ou encore les 3% de remise que permet l’achat par Internet. En matière d’offre, nous développons notre marque propre – avec une plateforme au niveau européen – sur la base de 3 segments : Premium pour le haut de gamme et les produits ciblés, Quality pour le cœur du business, et Economy pour l’entrée de gamme. Nous aurons revu tous les conditionnements et les chartes graphiques sur 550 produits d’ici à mi2014. Il s’agira surtout de lancement de produits frais, et aussi en surgelés. Nous avons, par ailleurs, beaucoup resserré notre ■ Que représente le snacking pour Transgourmet ? “ Nous sommes sortis du « tout pour tout le monde », il faut que les clients se sentent privilégiés, concernés et reconnus à travers notre ofre. offre, c’est un gros travail de sélectivité dans le cadre de partenariats renforcés avec des industriels. Grâce à eux, nous recentrons nos offres sur des produits marketés spécifiques pour pouvoir proposer des produits adaptés et développer des gammes locales et à valeur ajoutée. Enfin, gros chantier de 2013 : celui de la base de données clients afin de proposer des offres adaptées, ciblées et compétitives. No- ” tre concept d’entreprise, qui permet d’apporter tout à un restaurateur ou à un boulanger-pâtissier, n’est pas suffisant. L’idée est d’être extrêmement pertinent par rapport à ce qui les préoccupe et ensuite nous pouvons leur proposer tout le reste. Pour le segment du social, après e-Quilibre « Premium », nous venons de développer le concept eQuilibre « Access » qui offre plus de souplesse. Nous vendons au client les produits dans des conditions négociées, avec toute une série de services : menus équilibrés, gestion de recettes, choix de la marque industrielle, etc. Nous avons actuellement plus de 5 000 recettes en ligne. ■ Ce sont là vos relais de croissance ? Il n’y a pas de remise en cause de la stratégie. Nous sommes C’est une notion transversale, car il y a du snacking partout, dans tous les formats : en restauration commerciale, en boulangerie-pâtisserie, dans la restauration collective, etc. Et cela, c’est un vrai savoir-faire Transgourmet : nous avons les gammes et l’outil commercial. C’est un marché qui se développe mais sur lequel il y a des vraies menaces, avec une captation importante de la consommation par le retail. Notre marché a intérêt à se reposer les bonnes questions, en termes économiques, de fraîcheur, de services, d’accueil… C’est un sujet qui nous préoccupe. ■ Que donne le Club du Labo que vous avez mis en place il y a un an ? Le Club du Labo permet d’avoir une offre pertinente pour les artisans boulangers-pâtissiers sur les matières premières du laboratoire, parfait complément de notre offre multiproduit qui intègre l’univers de la boutique. Nous nous sommes donc recentrés avec des partenaires industriels forts et reconnus sur cet univers. C’est vraiment une logique de marketing client. ● Version intégrale sur www.zepros.fr. Resto 24 STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 HEXAGRO JEAN-DANIEL HALLARD • DIRECTEUR GÉNÉRAL DU RÉSEAU « Il faut que nous rééduquions nos clients » ■ Quel est le bilan de l’année écoulée et quels sont les chiffres du réseau ? melons, etc. Or, c’est la plus belle saison, et cela ne se rattrapera pas. Les chiffres des adhérents sont restés stables à 500 M€ globalement, dont 70 M€ au titre du seul réseau Hexagro. Pas de grande croissance, mais, malgré des périodes difficiles en début d’année, nous n’avons pas trop mal terminé 2012. Tout cela s’équilibre sur l’année. Du côté des grands comptes, plus particulièrement, nous avons bien terminé l’année en remportant un ou 2 appels d’offres supplémentaires sur lesquels nous étions en « bagarre » et qui devraient à peu près compenser les pertes dues à des arrêts de certains contrats fin 2012. Nous avons remporté surtout des contrats en collective. 2013, là aussi, devrait être stable. ■ Que faites-vous pour aider vos clients ? ■ En cette période difficile, comment ressentez-vous l’activité de vos clients ? Nous avons rarement vu nos clients aussi tendus depuis 3 ou 4ans. Ils ont une fréquentation qui baisse. Même ceux qui ont des tickets moyens faibles ou peu élevés sont touchés. Seule la haute gastronomie est épargnée. Le segment de 12 à 20 € souffre et enregistre des baisses de fréquentation de 15 à 20%. Cela se ressent donc dans nos entreprises. De plus, nous sommes très impactés par l’aspect météo sur nos produits. Avec le temps actuel, nous vendons moins de fraises et de Le plan d’action consiste à aller proposer des produits plus « segmentants », en restauration commerciale, pour ceux qui peuvent se le permettre. Nous essayons d’avoir une diversification par ligne produit, c’est-à-dire que le client qui veut le produit à 1 € le trouvera, celui qui le veut à 3 € le trouvera aussi. C’est quelque chose de nouveau, et ce n’était pas forcément dans la mentalité de nos adhérents. Jusqu’ici nous avions plutôt une image de surservice et de haut de gamme, car nous avions encore beaucoup de clients GMS demandeurs de gros fruits, des produits de bonne qualité, que nous proposions à des prix de restauration collective à la restauration collective. Laquelle était très contente ! Dorénavant, si nous nous voulons nous en sortir, avec les faibles niveaux de rentabilité de nos entrepôts, il faut aller vers cette segmentation. Le débat porte beaucoup sur les prix. Le discours sur la qualité est compliqué… Il faut aussi que nous allions vers une stratégie marketing de produits locaux certes, mais surtout de saison. C’est toute la signature d’Hexagro : « Le frais responsable ». C’est-à-dire proposer des produits sécurisés, sains, et qui ont du goût. Il faut aller vers des produits liés à la saison. Nous voyons beaucoup de demandes pour des produits locaux dans les appels d’offres ou les consultations, mais si c’est pour manger un produit local français qui n’a pas de goût ce n’est pas très sain ni agréable à consommer. Il va y avoir des livraisons à 2vitesses. C’est pour cela que nous venons de ressortir un calendrier de saisonnalité. Il faut que nous rééduquions nos clients. Le bio a tendance à remonter également. ■ Quels sont les dossiers qui préoccupent vos adhérents ? Il y a au moins 2 éléments. D’abord, la baisse de la consommation des produits frais comme les nôtres. Nous sommes très bataillés et agressés par des produits comme les surgelés. Il y a des produits qui disparaissent complètement du frais comme le chou-fleur, le brocoli… Le surgelé est la grande bagarre du moment ! Ensuite, il y a toute la partie des taxes qui nous tombent dessus. Avec notamment l’Écotaxe qui se profile. Nous allons payer 2 fois : à l’achat et à la revente. Il faut bien que cela soit répercuté, soit dans les comptes d’exploitation, soit chez les clients, comme cela a été fait avec l’Écoparticipation dans l’électroménager. Mais cela ne va pas aller dans le sens du dynamisme de la filière. ■ Sur quels axes travaillezvous ? Il ne faut pas être pessimiste, car il y a aussi toute une dynamique sur les gestes culinaires pour favoriser la mise en œuvre de fruits et légumes frais. Nous travaillons avec le MOF fruitier primeur Frédéric Jaunault et aussi avec l’interprofession. Interfel a ainsi réalisé un DVD à destination des écoles hôtelières afin que les élèves n’aillent pas tout de suite, par facilité, vers les surgelés, mais Resto “ Il faut que nous allions vers une stratégie marketing de produits locaux, certes, mais surtout de saison. qu’ils se dirigent vers des produits faciles à mettre en œuvre. ■ Il y a un an, vous évoquiez la piste des BOF. Avez-vous avancé dans cette direction ? Non, nous n’avons pas avancé. Nous nous sommes recentrés sur notre cœur de métier. Et avec le nouveau comité de direction, nous sommes sur un axe complémentaire, qui consiste à accélérer sur les produits de la mer. La frange des clients qui sont au-dessus de 25 € de ticket moyen achète des fruits et légumes de qualité ainsi que des produits de la mer. Cela fait partie des vraies pistes de développement : alors qu’en fruits et légumes le prix moyen au kilo est à 1,50 € ou 2 €, en poissons nous sommes à 6 ou 7 €… Si l’on peut ajouter quelques kilos de poissons, cela améliorera notre rentabilité à la livraison. Nous sommes en train de nous structurer par rapport à cela, grâce à des experts parmi nos ” adhérents. Nous allons massifier sur l’amont, si nous augmentons la volumétrie sur une dizaine de ligne de produits, nous deviendrons plus intéressants. ■ Cela passe-t-il par des investissements au niveau des plateformes ? Pas forcément, car elles existent déjà. Il y en a 3 ou 4 en France. C’est surtout de la massification et de la mutualisation, et peut-être aussi quelques partenariats avec des experts, grossistes en produits de la mer, dans des régions où nous ne sommes pas présents. Il faut absolument que l’on arrive à couvrir la France sur ces produits. C’est dans notre stratégie de faire rentrer de nouveaux adhérents typés produits de la mer, complémentaires, avec l’accord de nos adhérents actuels. J’ai un exemple en Alsace, où il nous faut un référent, alors que notre adhérent ne fera jamais de poissons. ● .Version intégrale sur www.zepros.fr. 26 STRATÉGIES | ALIMENTAIRE Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 SUPERGROUP La business unit alimentaire de Logista France L ogista France (ex-ADF Groupe) est la filiale française de Logista Group (Groupe Imperial Tobacco), un ensemble européen spécialisé dans la distribution de proximité, le transport et la logistique. Aujourd’hui, Logista France est divisée en 2 pôles d’activité et en 6divisions spécialisées, toutes tournées vers le service aux com- IIICHIFFRES CLÉSIII DES LIVRAISONS.. SUPERGROUP. • 60 000 colis/jour • Près de 100 tournées de transport dédié/jour • 6,5 millions de lignes de commandes/an • 340 000 livraisons/an merces de proximité. Elles distribuent quelque 39 000 références (tabac, télécoms et produits dématérialisés, terminaux de points de vente, produits fumeurs et papeterie et, enfin, produits alimentaires) à 70 000 points de vente, à partir d’un maillage dense de plateformes logistiques et de centres de distribution qui représentent plus de 228000m2 de stockage. Marques propres et concepts clé en main Dirigée par Pascal Ageron, Logista France a réalisé un CA de 4,6 Md€ en 2012, et emploie plus de 1 600 collaborateurs dont 420commerciaux.Sa division Supergroup propose une importante gamme de produits destinés à la vente à emporter avec plus de 10 000 références dont 4000permanentes et une offre saisonnière. Supergroup s’adresse à près de 26000points de vente (commerces de détail, GMS, stations-service, gestionnaires de distribution automatique et enseignes nationales) en produits de snacking, boissons, biscuits, confiserie, pâtisserie industrielle, et emballages spécialisés. Pour cela, Supergroup s’appuie sur plus de 200 commerciaux, plus de 240 fournisseurs et ses 2 marques propres : les bonbons gélifiés Ptilo et les pâtisseries industrielles Les Renardises. L’entreprise offre, par ailleurs, une large couverture nationale avec 8 entrepôts, 14 plateformes d’éclatement et un plan de trans- OLIVIER BERTRAND DISTRIBUTION L’année des grandes manœuvres epuis l’accord annoncé en novembre 2012, Olivier Bertrand Distribution est devenu une entité juridique individuelle sur l’Ile-de-France. Des 6 entreprises régionales qui constituaient la holding OBDH, Olivier Bertrand n’a conservé que sa filiale francilienne, laquelle a adhéré au réseau C10. Celle-ci réalise D Resto quelque 80 M€ de CA et compte 260personnes réparties entre le siège, à Paris, et deux sites d’exploitation (Villeneuve-la-Garenne et Orly). Le distributeur affirme avoir beaucoup de projets en vue mais reste discret sur ceux-ci : « Nous avons un vrai désir de croître en Ile-de-France. C’est d’ailleurs pour- quoi Olivier Bertrand a conservé cette filiale, afin de devenir l’un des plus importants distributeurs indépendants et affirmer plus que jamais sa position sur le marché CHD », commente Jean-Pierre Chavegrand, directeur général. Le site internet de la société sera notamment rebâti dans quelques semaines. ● Pascal Ageron, DG de Logista France, maison mère de Supergroup. port dédié. Supergroup propose des concepts clé en main tels l’armoire à boissons « Bougez & Buvez » pour les stations-service et les boulangeries ou les présentoirs Ptilo pour la GMS. Supergroup compte également un certain nombre de grands comptes comme Total, Elior, Autogrill, La Mie câline, ou encore Starbucks Coffee. Éric Violle qui était à la tête de la division SAF (division des produits tabac-presse, 420M€ de CA) est devenu directeur général de l’ensemble du pôle grossiste, lequel regroupe SAF et Supergroup. ● EUROPÉENNE FOOD Une dimension service affichée uropéenne Food a connu de nombreuses mutations au cours de ses 20 années d’existence, émaillées d’acquisitions mais aussi de changements de propriétaires. À partir de ses fonctions de distribution alimentaire (produits et boissons) sur ses circuits historiques constitués par les grossistes, la DA et les magasins de proximité (boulangerie, épicerie, stations-service), Européenne Food a élargi petit à petit le champ de ses compétences et savoir-faire. Et elle approvisionne aujourd’hui la totalité des marchés hors domicile : vente à emporter et restauration rapide, vente à distance, marchés publics et collectivités, cinémas, salles de spectacle, cafèterie, mais aussi export et e-commerce.L’entreprise E a beaucoup développé la dimension services auprès de ses clients en plus de la logistique : commandes via EDI, géolocalisation des véhicules, grilles de suivi et contrôles des commandes/livraisons, etc. Gamme très large Elle dispose de 8 plateformes lui permettant de livrer partout en France, avec une flotte de véhicules en propre, du petit tonnage au semi-remorque. Sa gamme très large, de marques propres comme nationales, compte 6 000 références. Depuis son passage dans le giron de TCR Capital (actionnaire majoritaire) en 2011, l’entreprise affichait un nouvel élan vers les CHR : 216 M€ de CA en 2010, 230 M€ en 2011 et prévoyait 250 M€ en 2012. ● 28 STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 MARTIN BROWER FRANCE 2012, une année de transition P lace aux camions MB ! La société LR Services, désormais rebaptisée « Martin Brower France », a connu une année de transition due à son rachat par The Martin Brower Company au printemps 2012. Cela s’est traduit par l’intégration de sa société sœur UFS et par la sortie du périmètre du groupe des activités KLS. Aujourd’hui, Martin Bro- wer France consolidé compte donc 850 personnes et réalise 1,1 Md€ de CA. La stratégie du groupe américain Martin Brower se focalise sur un client mondial : McDonald’s. Auj o u rd ’ h u i , l a s o c i é té s e r t 16 000restaurants McDonald’s dans 18 pays (1 265 en France) et achemine plus de la moitié des tonnages livrés dans ces établissements. Achats et reventes de marchandises, propositions de commandes, accompagnement auprès des restaurants dans l’organisation de leur logistique, logiciels de prévisions de vente et de partage d’informations avec les principaux fournisseurs sur les quantités vendues constituent toute la gamme de services déployés par Martin Brower pour son client, ce qui en fait un distributeur et pas seulement un logisticien. Thierry Allègre, directeur distribution. Keytruck sur Toulouse Côté innovation, l’entreprise poursuit ses tests sur le Keytruck, avouant ne pas avoir été très satisfaite de 2012. Le véhicule était situé à Rungis et livrait dans Paris. Faute d’avantage particulier pour du véhicule électrique propre, et compte tenu de contraintes d’exploitation assez compliquées, Martin Brower a décidé en décembre de positionner le Keytruck sur Toulouse, où sa plateforme se trouve plus proche de l’hypercentre, ce qui lui permet d’avoir une organisation logistique un peu moins onéreuse. «Cela reste coûteux et nous ne sommes pas encore parvenus à l’équilibre économique. Nous sommes toujours en déploiement afin d’envisager toutes les options possibles pour amortir la valeur du coût supplémentaire de ce matériel », explique Thierry Allègre, directeur distribution de Martin Brower France. Plus largement, le renouvellement de flotte, s’inscrit dans une logique de sécurité pour les conducteurs : matériel Piek, éthylotest en fixe (si le taux n’est pas conforme, le véhicule ne démarre pas…), radars anticollision, Leds encastrées dans le cassis de la caisse à l’arrière pour une meilleure visibilité. Enfin, pour ce qui est de l’Écotaxe, la société est en pleine réflexion : «Aujourd’hui, le vrai enjeu, c’est de vérifier quelle est l’optimisation possible entre des itinéraires en routes secondaires et des itinéraires sur du tracé autoroutier ou changer d’autres choses», souligne Thierry Allègre. ● DISTECH CHD Une formation aux métiers de la distribution des boissons D epuis plus de 30 ans, Distech CHD* forme des professionnels à la commercialisation des boissons en CHD. Un cursus en alternance, gratuit et rémunéré, mis en œuvre en partenariat avec l’Université Nancy 2 et les grands fournisseurs et distributeurs de boissons. France Boissons et Distriboissons sont ainsi des grands contributeurs de Distech CHD. D’abord, à travers la formation initiale (sa vocation d’origine), Distech CHD permet aux étudiants de niveau bac + 2 (promotions de 20 à 25) de décrocher une licence professionnelle en logistique et commercialisation de boissons : ce diplôme spécialisé de commerce de niveau bac + 3 alterne enseignements théoriques et découverte Resto tion rapide…). Elle garantit 100 % de débouchés (des postes de commerciaux juniors) suite à un contrat d’apprentissage. Formations diplômantes François Weber, directeur de Distech CHD. du métier, grâce à 23 semaines de stage en entreprise. Gratuite et rémunérée, cette formation à l’attention des jeunes de moins de 26 ans prépare au conseil, à la commercialisation des boissons auprès des différents types de points de vente (café, brasserie, bar, restaurant, restaura- Parallèlement, pour les collaborateurs déjà en poste cherchant à se perfectionner tout au long de leur vie professionnelle et maîtriser l’évolution de leur profession, Distech CHD décline une offre de formation continue diplômante à raison d’une semaine par mois (modules de 8 à 12 personnes) et des modules de formation à la carte, dans tous les domaines de compétence des métiers de la production et de la distribution de boissons. «Le profil des candidats est généralement celui de chefs de vente qui ont vocation à accéder à des postes de direction, comme la direction commerciale. Ce sont des cadres sur lesquels les sociétés capitalisent», explique François Weber, directeur de Distech CHD. La formation intègre trois enjeux majeurs : le renforcement d’un modèle international de formation en phase avec le développement international des entreprises ; le développement d’un véritable pôle de com- pétences pour les entreprises de la filière boisson, et l’enrichissement des coopérations entre les entreprises et les universités pour faciliter l’emploi, le développement des carrières et le développement économique. ● *Distech CHD 13, rue Michel Ney, 54000 Nancy Tél. : 03 54 50 36 01 www.distech.fr Groupe de stagiaires avec François Weber (3e en partant de la droite). Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS 29 GROUPEMENT CRENO Une nouvelle gouvernance pour Creno Impex L ors de son assemblée générale de mars, Holdi Creno, holding de tête du groupement Creno qui contrôle Creno Impex – structure opérationnelle centrale qui gère les moyens humains, financiers et techniques du groupe – a désigné son nouveau président, en la personne d’Étienne Gilles, également président du Groupe MAG, adhérent Centre France. Ce changement de gouvernance s’est accompagné, en juin, de la nomination de Pierric Bouleau au poste de directeur général. Nantais d’origine, Pierric Bouleau, possède 25 ans d’expérience dans le monde des fruits et légumes et des produits de la mer. Avant de rejoindre Creno, il a ainsi assuré pendant 15 ans la fonction de P-DG de l’entreprise Pierric Bouleau, nouveau DG de Creno Impex, a la charge de faire franchir au groupe le cap de ses 40 ans et de déployer les nouvelles stratégies. Halieutis. Chargé de porter le projet de développement du réseau Creno, Pierric Bouleau aura pour mission de renforcer les liens entre les adhérents, les acteurs régionaux et les professionnels de la filière, d’accélérer la croissance déjà notable du groupement et d’en faire le référent des fruits et légumes et produits de la mer en France pour les années à venir. «Creno représente une vraie communauté d’hommes, depuis 40ans, avec des valeurs fortes d’indépendants, très impliqués localement : proximité fournisseurs, proximité clients, proximité consommateurs, et avec une structuration originale. Des valeurs humaines et des valeurs produits que je partage bien, ainsi que des ancrages territoriaux qui sont dans la bonne tendance marché. Dès lors, comment aller plus vite, plus loin et mieux ? En ayant une compréhension toujours meilleure des marchés, des attentes et des nouveaux relais de croissance que l’on peut entrevoir», explique le nouveau directeur général, encore discret sur les pistes de réflexion qu’il développe. Premier groupement français d’entreprises régionales indépendantes de distribution de fruits et légumes et produits de la mer frais, Creno compte 39 entreprises en fruits et légumes et 17 en produits de la mer, lesquelles réalisent un CA cumulé de 970 M€. 15 000 livraisons par jour Les adhérents effectuent chaque jour plus de 15 000 livraisons à destination de la grande distribution, de la res- tauration collective, de la restauration commerciale et d’une clientèle de détaillants. Creno noue des relations p r i v i l é g i é es ave c p l u s d e 1 300 producteurs locaux, fondées sur des valeurs de solidarité, d’engagement local et de partenariats forts. Ces dernières années, le réseau a développé les offres Jardin d’ici, en fruits et légumes, et Bonne Pêche, en marée. ● RÉSEAU KRILL Une montée en puissance au national K rill est un réseau d’entreprises régionales spécialisées dans la création et la distribution de produits alimentaires à destination de la RHD. Depuis sa formation en 2008, Krill poursuit sa croissance pour monter en puissance au niveau national. Il regroupe ainsi aujourd’hui quelque 1 000 salariés qui travaillent au sein de 8 distributeurs régionaux : A2S à Kervignac (56) ; Achille Bertrand aux Herbiers (85) ; FMB à Farges-lès- Chalon (71) ; Gel 43 au Puy-enVelay (43) ; Fresh’Alp à Sallanches (74) ; Krill à Brive (19) ; Krill Sodipa à Villars (42) ; Prenot-Guinard à Gap (05). En 2014, Gastronomie Service à Pavilly (76) rejoindra le réseau. Krill réalise 300 M€ de CA auprès de 40 000 clients, grâce à 1 000 salariés (dont 200 commerciaux itinérants et 70 télévendeurs). Sa gamme comporte 3 000 références en frais, surgelés et épicerie avec plus de 100nouveautés Le réseau Krill possède également 3 ateliers de boucherie. produits chaque année. Le réseau compte 3 ateliers de boucherie, 18 entrepôts de stockage et 30 sites de biberonnage, soit 150 000 m 3 de capacité de stockage et 280 camions. Plus de 300 fournisseurs Le réseau s’appuie sur l’accompagnement de Benoît Guichard, chef MOF, qui a rejoint les équipes du réseau Krill, il y a 2ans, pour guider la création des produits d’excellence, participer aux choix des nouveautés et assurer le suivi qualité. Le réseau travaille avec plus de 300 fournisseurs et, grâce à sa propre centrale d’achat, il massifie ses appros afin d’assurer une négociation tarifaire optimale et compétitive. Il développe notamment 5 marques propres qui comptent aujourd’hui 385produits sélectionnés et réservés aux métiers de bouche. Les 8 distributeurs régionaux constituant Krill sont filiales d’Even distribution, le pôle distribution du groupe coopératif Even. Depuis le début des années 1990, le groupe se développe dans les métiers de la distribution alimentaire par la croissance organique et par le rachat de sociétés spécialisées en vente à domicile (Argel, Artika) et en RHD (une quinzaine de sociétés en France). Ce pôle regroupe aujourd’hui près de 2 500salariés et réalise un chiffre d’affaires de 500 M€. Le Groupe Even (2 Md€ de CA, 5 300 salariés) est ainsi organisé autour de 4 activités complémentaires : le lait et les produits laitiers au travers de sa filiale Laïta, la distribution alimentaire en vente à domicile et RHD, les services tournés vers l’amont agricole, des activités agroalimentaires en plats cuisinés et en salaisons. ● Resto 30 STRATÉGIES | NON-ALIMENTAIRE Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 E.CF THIERRY DRECQ • PRÉSIDENT DU DIRECTOIRE « Nous sommes investis dans de multiples directions » ■ Comment s’est déroulée l’année 2012 ? Les derniers mois ont été très difficiles pour tous les clients de la restauration, qu’ils soient indépendants ou structurés – sociétés de restauration collective ou chaînes de restauration commerciale. Les opérateurs les plus structurés ont beaucoup coupé leurs investissements, il y a un niveau sensiblement plus bas dans les nouvelles affaires ou les rénovations. La clientèle des indépendants souffre et nous souffrons avec elle. Dans ce contexte, notre Groupe ECF, à périmètre constant, a vu son chiffre d’affaires reculer légèrement. Cependant, l’acquisition de Kreis en Suisse nous permet de finalement croître. Avec l’ensemble de nos filiales, réseaux et participations, notre chiffre d’affaires a dépassé 210 M€. Au cours des derniers mois, nous nous sommes efforcés de continuer notre démarche de spécialisation, de développer des relations privilégiées et de nouveaux contrats, de voir des sociétés comme Sodexo confirmer le partenariat que nous avons avec eux depuis des années et resigner pour trois ans en consolidant notre accord historique, de voir se développer des partenariats avec des chefs, comme Thierry Marx, Resto que nous soutenons dans ses activités caritatives, Paul Bocuse dans ses différents projets ou encore Guy Lassausaie… Nous sommes investis dans de multiples directions avec beaucoup de petites satisfactions ! ■ Que faites-vous pour soutenir vos clients ? Dans la situation actuelle, ce que nous essayons de faire c’est d’avoir le plus de proximité possible avec les clients pour être capables de mieux cerner leurs problèmes, leurs attentes et leurs besoins afin de leur apporter de bonnes réponses. C’est certainement par une meilleure adaptation de nos offres aux besoins de chaque type de clientèle que nous pouvons être pertinents. Cela veut dire des tarifications adaptées aux besoins de tel ou tel segment, des produits adaptés, des financements adaptés – crédits gratuits ou autres solutions permettant de trouver un soutien – et également des gammes qui se reconstruisent avec un choix plus marqué entre un produit pas cher, un produit de bonne qualité de moyenne gamme, ou le produit d’une marque. Et puis, sur le plan organisationnel, cela signifie venir avec un outil de prestation logistique qui per- mette d’acheter ce qu’il faut, mais pas plus. Pour résumer tout cela, nous disons à nos clients : «Nous allons essayer de faire en sorte de vous faciliter la vie, pour que vous puissiez vous concentrer sur votre métier.» Fondamentalement, c’est pour faire en sorte que le client qui souhaite rester efficace et tendu sur son économie puisse trouver auprès de nous un soutien qui ne lui impose pas des quantités ridicules ou bien de se déplacer pour aller chercher des produits en dépannage à l’autre bout de la ville, et aussi qui ne lui impose pas un choix trop court ou un produit pas bon. Bref, c’est une offre construite qui, segment par segment de clientèles, apporte les bonnes solutions. Une fois que nous aurons fait cela, nous aurons fait un travail assez considérable par rapport à ce qu’est des clients qui sont la pratique tradiL’acquisition de Kreis en Suisse désireux d’optimitionnelle du comnous permet de finalement croître. ser leur gestion. merce. Nous traDonc il s’agit de vaillons aussi plus Avec l’ensemble de nos filiales, mettre en place des en proximité avec réseaux et participations, outils, électroniques certains fournisen particulier, qui seurs. notre CA a dépassé 210 M€. permettent par Sachant que nous aussi nous subissons des pres- tiques responsables envers l’en- exemple à un restaurateur qui sions fortes. Il est clair qu’un sujet vironnement. Par exemple, au- possède plusieurs établissements comme l’Écotaxe nous concerne jourd’hui, entre acquisition, par- d’avoir une consolidation de tous tous. Si nous voulons en limiter king, entretien et temps de ses achats, avec un tarif qui est le l’impact, il faut que nous soyons conduite, le coût d’une voiture est même dans tous ses établissecapables de faire évoluer un mi- extrêmement élevé. Si l’on est res- ments. Avec un workflow qui ofnimum nos habitudes de fonc- taurateur et que l’on peut éviter fre la possibilité d’avoir une tionnement. Peut-être que, là où cette charge en faisant appel à une validation centralisée des comnous avons l’habitude de com- livraison, c’est non seulement une mandes et des factures. C’est ce mander des produits chez deux, économie forte mais une pratique type d’outils de gestion qui permet d’être efficient. trois ou quatre fournisseurs dif- responsable. férents, avec trois ou quatre li- Bien entendu, j’ai conscience que Après, lorsque nous constatons vraisons, c’est à chaque fois deux je plaide pour la paroisse des or- qu’il y a une consolidation des ou trois de trop. Il vaudrait mieux ganisations qui sont capables de achats, c’est-à-dire un nombre de avoir une consolidation, ce qui livrer, mais la consolidation et la lignes par livraisons qui augmente, nous permettrait d’économiser livraison sont de vrais facteurs nous pouvons faire des efforts pour que tel ou tel produit que le une multiplicité de transports. d’efficacité. restaurateur achetait chez un Il en va de même pour les probléconfrère puisse trouver un prix qui matiques de développement du- ■ Quelles sont les bonnes permette de concentrer ses rable, de l’écologie et de l’environ- pratiques en cours achats. ● nement. Et il est possible de faire de développement ? Version intégrale sur www.zepros.fr. des économies en ayant des pra- Nous essayons de travailler avec “ ” STRATÉGIES | NON-ALIMENTAIRE Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 BOS ÉQUIPEMENT HÔTELIER Une approche personnalisée Le siège à Moûtiers (73). n seul interlocuteur, une seule commande, une seule livraison ! Bos Équipement Hôtelier se distingue par une approche personnalisée des besoins de sa clientèle. L’entreprise regroupe les commandes et simplifie l’administratif pour répondre à tous les besoins en matière d’arts de la table, batterie de cuisine, mobilier, hygiène, textile, ou encore literie. «Notre objectif est de faciliter le métier des hôteliers restaurateurs, indique Cindy Chadeyras, assistante de communication. Notre savoir-faire réside en notre capacité à proposer une offre complète et globale. Ainsi, nous concevons et installons des cuisines professionnelles destinées à la restauration commerciale ou collective.» Ce parti pris du service, indispensable en période difficile, vise à faire la différence face à une féroce concurrence. Il passe par la présence d’un interlocuteur unique pour le bar, la salle, la cuisine, les chambres, l’accueil, les tenues, ou l’hygiène. «Nos clients CHIFFRES CLÉS U ont des attentes spécifiques et multiples, souligne Cindy Chadeyras. L’écoute, la disponibilité, la réactivité, sont les forces essentielles.» Cette approche personnalisée aide le client à rationaliser les coûts et à regrouper tous ses achats d’équipements pour lui garantir les meilleurs produits aux meilleurs prix. Marché porteur d’avenir Ce dispositif est renforcé par la mise à disposition de magasins et showrooms, et une livraison gratuite en 48 heures dans toute la France à partir de 80 € d’achats. En dépit de la conjoncture difficile, le marché s’avère porteur d’avenir. «Malgré un léger recul, il subsiste une réelle dynamique dans ce secteur d’activité avec un développement des chaînes et grandes enseignes, conclut Cindy Chadeyras. Nous nous impliquons dans cette dynamique de proximité auprès de ce marché en forte expansion en proposant une offre globale de vente et de service au plan national.» ● • 40 M€ de CA • 6 bureaux d'études • 3 magasins • 5 showrooms • 180 employés • 60 commerciaux • 35 techniciens • 15 000 m² de stockage • Bos Équipement Hôtelier, 57, rue des Acacias, 73600 Moutiers • www.bos-equipement.com Resto 31 32 STRATÉGIES | NON-ALIMENTAIRE Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 LEBRUN SAS HANS DEVIGNES • DIR « 2013, une ann sur les prix » L a société Lebrun agit sur l’ensemble des secteurs grand public, mais aussi professionnels et business to business. Grâce à un choix de produits originaux et diversifiés, la collection dédiée à la RHF s’organise autour de 4 gammes de produits : vaisselle, verrerie et complément de table, et inox et petit matériel. Trois questions à Hans Devignes, directeur commercial ■ Quelles sont les demandes de vos clients restaurateurs ? À la base, nous travaillons pour les grossistes, les professionnels et les revendeurs avec un portefeuille produit de 9 000 références. Nous sommes un entrepôt logistique. Le souci principal du « destructeur final » est d’avoir la marchandise rapidement. Notre métier est donc avant tout du service, il consiste à livrer rapidement au travers de notre réseau de grossistes partenaires régionaux. Notre atout principal réside dans le fait qu’autour de notre métier d’origine, la verrerie, nous proposons l’essentiel des références des plus grandes marques connues en verrerie vaisselle et inox. Le but est d’assurer une couverture plus large de produits afin de satisfaire tant les parte- Resto naires collectivités que les distributeurs spécialistes. ■ La crise rend-elle le marché difficile ? Nous assistons à la conjonction de 3 phénomènes. Les habitudes des gens ont changé. En restauration, le client continue de déjeuner, mais il sort de moins en moins le soir et cela se ressent sur le renouvellement plus difficile de la vaisselle cette année. Il devient peu aisé pour un restaurateur de fidéliser sa clientèle, qui est plus qu’avant encline à changer de restaurant. Par ailleurs, les gens dépensent moins par anticipation de futurs moments difficiles. Ils réduisent les dépenses jusque dans les achats plaisir. On ressent moins de renouvellement et peu ou pas d’impact sur les nouveautés destinées à générer le changement chez le professionnel. 2013 sera une an- STRATÉGIES | NON-ALIMENTAIRE Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 ECTEUR COMMERCIAL ée sous tension L’équipe Professionnels HôtellerieRestauration (de g. à d.) : Christian Lefranc, Hans Devignes, Jean Philippe Blondel et Christine Fruchart. née de transition avec les mauvais chiffres de la consommation. ■ Comment voyez-vous l’évolution de votre métier ? Nous avons l’obligation pour le client de trouver le produit le moins cher, mais tout aussi efficace. Nous avons vu ce phénomène avec les couverts, il y a 7ans avec les produits chinois qui ont fait baisser les prix de vente de 50 %, avec la vaisselle il y a 3-5 ans avec une baisse du panier de 30 %, et maintenant cela touche le verre car le client a du mal à comprendre qu’un produit verrier chez un professionnel puisse être plus cher de 30 à 50 % que dans des enseignes de la GSS… Le client veut un produit moins cher et tout aussi solide. En ce qui concerne notre activité de plateforme, le métier va de plus en plus évoluer vers une activité de back-office via Internet, calibrage des offres demandes d’échantillons avec une réduction des coûts, un suivi individuel des commandes, un service rapide, efficace et des réponses en temps réel à toutes les questions prix, produits et disponibilités. Notre logistique sans faille nous donne un avantage important pour la garantie des livraisons. ● ..CHIFFRES CLÉS.. • 600 clients actifs • 28 M€ de CA, dont 7,5 M€ en CHR • 3 600 références CHR • 150 collaborateurs • 1 dépôt • 24 000 m² d'entrepôts, 5 camions • 12 commerciaux, dont 2 en CHR • Lebrun SAS – Chemin du Lobel, BP 60049, 62507 Arques Cedex. Tél. : 03 21 38 20 48 Resto 33 34 STRATÉGIES | NON-ALIMENTAIRE Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 GROUPEMENT GAFIHC MARC MAROUANI • DIRECTEUR GÉNÉRAL « Livrer sur n’importe quel point en France et au même prix » lopper un réseau de 80 distributeurs indépendants spécialisés dans les arts de la table, l’installation de grande cuisine, et dans l’agencement de mobilier d’intérieur ou d’extérieur. Trois questions à Marc Marouani, directeur général ■ Quelles sont vos ambitions ? C réé en 1965, le Groupement d’achat des fournisseurs pour l’industrie hôtelière et des collectivités et d’installation de matériel pour la restauration (Gafihc) a réussi en moins d’un demi-siècle à déve- Le Gafihc est une SA coopérative dont ses actionnaires sont ses adhérents. Nous sommes le premier groupement de distributeurs et installateurs français, disposant d’une plateforme de distribution. Ave c s e s 7 5 0 0 m ² , n o u s sommes capables de livrer sur n’importe quel point en France, et bien sûr au même prix, des assiettes, des verres, aussi bien qu’un four mixte 10 niveaux, ainsi que tout l’équipement et l’agencement d’une salle polyvalente de restaurant, et cela sous un délai de 24-48 heures, correspondant à la durée du transport entre notre siège à Dijon et le lieu de livraison. Notre plateforme constitue un atout qui nous permet d’obtenir par effet de volume les meilleurs prix de la part de nos fournisseurs européens, ou d’acheter par conteneurs des produits en provenance d’Asie à des prix défiant toute concurrence. ■ Sur quoi orientez-vous votre offre CHR ? Notre organisation permet un contact direct avec nos fournisseurs partenaires, ce qui favorise des échanges sur les besoins de notre clientèle et la conception des produits. Nos magasins de proximité assurent l’accueil de la clientèle, la vente et les conseils. Nos référencements sont réalisés par des commissions issues des adhérents proches de notre clientèle. ■ Quel est l’avenir de votre métier ? Nous allons vers de plus en plus de suivi de clientèle. Nous avons pour l’instant, au travers de nos adhérents, une équipe de 175représentants qui assure un suivi de la clientèle, une information sur l’évolution des produits, et un suivi des demandes particulières. Nos magasins de proximité assurent l’accueil de la clientèle, la vente et les conseils. Le développement de notre service aprèsvente est une de nos priorités. Par ailleurs, l’information des règles gouvernementales d’hygiène et sécurité prend de plus en plus d’importance. C’est pour cela que notre groupement a mis en place un dispositif de collecte et de recyclage de ses équipements électriques et électroniques en fin de vie. Grâce à ce dispositif, nous proposons une solution concrète pour la préservation de l’environnement. ● .CHIFFRES CLÉS. • 156 M€ de CA • 7 500 m² de superficie de plateforme de stockage • 5 000 références en stock • 80 adhérents • 175 représentants • 25 magasins de proximité • 15 showrooms • 220 techniciens • Gafihc, 2 rue Skopje, ZAE Cap Nord, 21076 Dijon Cedex. Tél. 03 80 74 43 12 VEGA FRANCE Force commerciale et innovation A vec plus de 20 M€ de CA et 34 personnes, Vega France représente la plus grosse des 8 filiales européennes du groupe familial allemand Erwin Muller (150 M€ de CA, 650personnes). Cogérée par Ma- Resto rie-Pierre Cendré et Sylviane Lopes, cette entreprise située près de Strasbourg (67) depuis 1999 s’est rapidement imposée comme le spécialiste de la vente à distance en non alimentaire pour l’hôtellerie-restauration (matériels et équipements, décoration, textiles) via son catalogue, puis dès 2005 avec son site marchand en complément. Son appartenance à EM Group lui fournit un atout de taille : une gestion unique de la logistique, à partir du méga-entrepôt de Wertingen, lieu du siège en Bavière (30 000 m², 95 % des 35 000 références articles en stock) permettant une livraison en 24/48 heures. Ce n’est pas le seul : Vega traite en France et en interne la quasi-intégralité de ses contacts clients : «Notre force commerciale, c’est notre centre d’appels en propre. L’équipe est la même depuis des années, car nous avons très peu de turn-over. Les commerciaux prennent les commandes et répondent beaucoup aux questions», souligne Marie-Pierre Cendré, chargée du marketing et des achats. Prix stables et facilités de paiements accordées Outre sa capacité à livrer très rapidement partout en France (gratuitement à partir de 299 € HT), Vega France accompagne ses clients en cette période de difficultés économiques en proposant des facilités de paiements. Stocks de l’entrepôt de Bavière. Mais surtout en ayant maintenu 95 % de ses prix sur toute l’année 2013 plutôt que de proposer des promotions ponctuelles. Ce n’est pas tout, Vega propose la gamme la plus large du marché avec des marques de négoce, mais aussi et surtout des marques propres dont les gammes sont régulièrement renouvelées grâce au bureau de design de Berlin, Culture Form, très en pointe sur les tendances. C’est le cas de sa marque propre de vêtements professionnels, Jobeline, pour le personnel de la salle, la cuisine, ainsi que de nouveaux univers pour l’hôtellerie, le spa et la restauration rapide. Enfin, Vega France a su anticiper la crise depuis 2012, en adaptant ses campagnes marketing permettant de recruter de nouveaux clients, et très prochainement en s’ouvrant au Benelux… ● STRATÉGIES | NON-ALIMENTAIRE Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 ESSOR Du service et de la positivité Le siège du groupe à Anglet (64). epuis cinquante ans, la société Essor distribue des équipements pour restaurants et hôtels. Ses 12 livreurs couvrent l’ensemble de l’Aquitaine et des Charentes. Ce dispositif s’appuie sur 12 commerciaux itinérants, et 8 commerciaux sédentaires, qui accueillent les clients dans les 2magasins d’Anglet (64) et de Bordeaux Lac (33). L’offre se distingue par des équipements grande cuisine, textiles, des produits d’entretien Écolabel et du matériel de nettoyage, mais aussi par des mobiliers intérieur et extérieur, banquettes, fauteuils, tables, tabourets, chaises, et terrasses, avec des lounges, des bains de soleils, des parasols. Elle prend par ailleurs en compte les projets de création ou d’agrandissement, avec un vrai accompagnement. « La diversité du stock, la proximité avec nos CHIFFRES CLÉS D clients, la qualité du service sont les principales préoccupations de notre entreprise, explique Sébastien Cifuentes, directeur général. L’objectif est de créer un lien avec le client, et de l’accompagner dans sa démarche et ses besoins.» Pour le client, le prix est le principal obstacle Mais crise économique oblige, la conjoncture est difficile, notamment en ce qui concerne les arts de la table, vaisselle contemporaine, verrerie, accessoires, ustensiles de cuisine, couverts. «Pour le client, le prix est le principal obstacle, souligne Sébastien Cifuentes. Il ne souhaite pas dépenser un euro de plus, il n’hésite plus à faire jouer la concurrence, notamment sur Internet. Il faut faire la différence par la qualité. Nous vendons du service et de la proximité. Les livraisons sont gratuites avec des tournées régulières.» ● • 4 800 clients • 11 M€ de CA • 30 000 produits • 13 000 références en stock • 2 magasins • 4 dépôts • 30 véhicules • 20 commerciaux • Essor, ZA de Maignon, 16 route de Pitoys, 64600 Anglet. • www.essor.fr Resto 35 36 TOP 100 | INDÉPENDANTS Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 INDÉPENDANTS CONSULTABLE AUSSI SUR WWW.ZEPROS.FR Sources : Zepros Métiers Restauration – Chiffres 2012 ; *societe.com Resto TOP 100 | INDÉPENDANTS Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 37 100 champions régionaux au top ! G rande exclusivité de ce hors-série 2013, le premier classement des distributeurs indépendants de la RHD, en produits alimentaires et boissons (complétés pour certains de références en non-alimentaire). Celui-ci est le fruit de centaines de contacts et de recherches dans des bases de données, auprès de tous les MIN de France, des principaux réseaux d’indépendants, des plus grosses criées et de différentes interprofessions… Un travail colossal pour vous livrer ce Top 100 que nous espérons le plus complet possible, sur un secteur où l’on cultive volontiers le goût de la discrétion. L’enquête que nous avons réalisée amène à un triple constat. Primo : le paysage régional de la distribution alimentaire et des boissons est constitué d’un nombre considérable d’entreprises, PME et TPE, en particulier dans la tranche de 5 à 15 M€ de chiffre d’affaires. Les 100 entreprises entrant dans notre Top réalisent toutes un chiffre d’affaires supérieur à 13 M€ et frôlent en cumulé les 5 Md€ de chiffre d’affaires. Secundo: le mouvement de massification est une réalité : ce recensement révèle plusieurs opérateurs agglomérant un grand nombre de filiales (jusqu’à 20 pour certains). Un mouvement qui se poursuit puisque quelques-uns affichent clairement leur volonté de procéder à des rachats, tandis que d’autres sont confrontés à des problèmes de transmission. La croissance externe, souvent au programme d’indépendants réalisant au moins 30M€ de chiffre d’affaires, s’appuie sur une double logique : compléter leur maillage et réaliser des opérations de diversification, soit en termes de produits, soit en termes de gammes. Tertio : la fréquente appartenance à plusieurs réseaux d’indépendants. Celle-ci est souvent la conséquence de rachats, amenant les sociétés mères à adhérer indirectement à des réseaux via des filiales acquises. ● ILE-DE-FRANCE R&O contrôle toute la filière 260 M€ de CA, 1 300 salariés, 40 000 tonnes de poissons et crustacés vendues par an à 5 000 professionnels de la restauration, plus de 500espèces en catalogue : R&O, le leader de notre Top 100 est aussi un pratiquant de l’intégration verticale. La société 1 100 1 100 contrôle la filière, de la production dans ses fermes aquacoles (crevettes et gambas bio, dorades, saumons, bars) et ses parcs (huîtres) à la distribution chez les restaurateurs, les poissonniers et les hypers. Entre les deux, R&O assure aussi la préparation et le conditionnement de ses produits, frais pour l’es- R&O SEAFOOD GASTRONOMY CA HT : 260 M€ dont 45 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Investisseurs privés FILIALES : Reynaud SNC, P.R.F SAS, Paris Reynaud Sushi SAS, Laboratoire Reynaud/Filetage Services SAS, J.F.C. SAS, OSO Farming SA, Les Mareyeurs du Sud-Est (MSE by R&O SAS) RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Produits de la mer NOMBRE DE SITES : 5 NOMBRE DE SALARIÉS : 1 300 dont 460 en France NOMBRE DE CLIENTS RHD : 5 000 FLOTTE VÉHICULES : plus de 70 IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94) TÉLÉPHONE : 01 45 12 71 00 sentiel, dans ses ateliers de Madagascar, Boulogne-sur-Mer, Nantes et Rungis. R&O Seafood Gastronomy doit sa présence sur tout le spectre au rapprochement capitalistique entre un célèbre grossiste en produits de la mer, le parisien Reynaud, et le 1er producteur mondial de gambas bio, le malgache OSO. ● 2 100 GROUPE RICHARD CA HT : 245 M€ dont 220 M€ en RHD (Richard Vins 130 M€, Cafés Richard 115 M€) PROPRIÉTAIRE : Famille Richard FILIALES : Richard Vins, Cafés Richard RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Vin, café, boissons chaudes, torréfaction, confiserie, arts de la table, accessoires de service NOMBRE DE SITES : 2 entrepôts (Richard Vins), 11 agences régionales (Cafés Richard) NOMBRE DE SALARIÉS : 780 dont 400 pour Richard Vins NOMBRE DE CLIENTS RHD : 8 000 (Richard Vins), 20 000 Cafés Richard FLOTTE VÉHICULES : 200, dont 70 pour Richard Vins IMPLANTATION (SIÈGE) : Gennevilliers (92) TÉLÉPHONE : 01 41 47 41 47 (Richard Vins) 01 40 85 75 00 (Cafés Richard) Resto TOP 100 | INDÉPENDANTS 38 3 100 LE SAINT CA HT : 243,6 M€ dont 39 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Fidege (holding de Gérard et Denis Le Saint) FILIALES : Fruits et légumes : Le Saint, Armor Fruits, Elbé Fruits, Devaud, Garonne Fruits, Foissier, Bourguignon, FL44, BouyerGuindon, Sainfruit, Terre d’Anjou, Roucaud Marché. Marée : Top Atlantique, Sobomar Atlantique, Nantes Marée Atlantique, Garonne Marée Atlantique RÉSEAU D’APPARTENANCE : Creno PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes, produits de la mer NOMBRE DE SITES : 16 NOMBRE DE SALARIÉS : 900 Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 4 100 CERCLE VERT CA HT : 168 M€ PROPRIÉTAIRE : Jean-Claude Regnault FILIALES : M.R.Net (produits d’hygiène et d’entretien, matériel) RÉSEAU D’APPARTENANCE : Gedal PRODUITS/SECTEURS : Épicerie, hygiène, entretien, gros matériel de cuisine NOMBRE DE SITES : 3 NOMBRE DE SALARIÉS : 320 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 6 500 FLOTTE VÉHICULES : 80 NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : 430 cartes grises IMPLANTATION (SIÈGE) : Bourg-Blanc (29) TÉLÉPHONE : 02 98 84 58 20 5 100 PROVENCEDAUPHINÉ CA HT : 160 M€ dont 33 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Éric, Denis et Jean-Michel Ginard FILIALES : TFT, Provence Dauphiné Grenoble, Savoie et Bourgogne, Viale et Dumay, Cussac, Annemasse Primeurs, Leman Primeurs, Cledor la Provence, Cledor Primeurs Service, Dorina Sud, Primsud, Provence Primeurs, Gavignaud, SN Abeil, Corthival, Qualiprim, Grand Fruit Distribution. RÉSEAU D’APPARTENANCE : Hexagro PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes, produits de la mer NOMBRE DE SITES : 20 NOMBRE DE SALARIÉS : 450 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 4 000 FLOTTE VÉHICULES : 200 IMPLANTATION (SIÈGE) : Barbentane (13) TÉLÉPHONE : 04 90 95 50 61 Resto IMPLANTATION (SIÈGE) : Beaumont-sur-Oise (95) TÉLÉPHONE : 01 34 70 99 30 6 100 MERICQ INVESTISSEMENTS CA HT : 144 M€ dont 25 % en RHD PROPRIÉTAIRE : André Abadie FILIALES : Mericq SAS, Mericq Primeurs, Poissonnerie de France, Mericq Logistique, Mericq Innovation, Mericq Boutique, Le Brin d’Océan RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Produits de la mer, fruits et légumes, production (soupes de poissons, gammes libre-service) NOMBRE DE SITES : 20 NOMBRE DE SALARIÉS : 407 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 2 800 FLOTTE VÉHICULES : 125 IMPLANTATION (SIÈGE) : Estillac (47) TÉLÉPHONE : 05 53 77 28 77 Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 7 100 SOREDIS CA HT : 120 M€ (2013) 100 % en RHD PROPRIÉTAIRE : François Guy FILIALES : Sadis, Vendis, Ardial, Aubdis, Somic, Viadis, La Bourgogne, Juradis, Bicbo, Grand Lyon Boissons, Alpdis, Halpdis, Capponi. RÉSEAU D’APPARTENANCE : C10 PRODUITS/SECTEURS : Boissons NOMBRE DE SITES : 20 NOMBRE DE SALARIÉS : 450 NOMBRE DE CLIENTS RHD : plus de 3 000 FLOTTE VÉHICULES : 190 IMPLANTATION (SIÈGE) : Reims (51) TÉLÉPHONE : 03 26 79 11 40 9 100 DEMARNE CA HT : 107,8 M€ dont 20 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Famille Demarne FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Produits de la mer (frais, surgelé, fumé) NOMBRE DE SITES : 2 NOMBRE DE SALARIÉS : 136 NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : Aucun IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94) TÉLÉPHONE : 01 45 60 80 80 TOP 100 | INDÉPENDANTS 8 100 39 CANAVESE CA HT : 111 M€ dont 18 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Famille Canavese FILIALES : N.C. RÉSEAU D’APPARTENANCE : Creno PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes frais, fruits secs NOMBRE DE SITES : 7 NOMBRE DE SALARIÉS : 420 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 738 FLOTTE VÉHICULES : 110 IMPLANTATION (SIÈGE) : Aubagne (13) TÉLÉPHONE : 04 91 43 44 45 10 100 BLAMPIN CA HT : 100 M€ (estimation) PROPRIÉTAIRE : Famille Blampin FILIALES : Blampin Marseille, Blampin Nice, Solor, Couton, Blampin Jacques Therme, Blampin Rungis, Frugisol, Bauza, Petit Primeur (Suisse) RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes NOMBRE DE SITES : N.C. NOMBRE DE SALARIÉS : De 120 à 150 NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : N.C. IMPLANTATION (SIÈGE) : Marseille (13) TÉLÉPHONE : 04 91 98 04 46 Resto 40 TOP 100 | INDÉPENDANTS ALPAGEL 11 100 CA HT : 96,5 M€ PROPRIÉTAIRE : Gérard et Stéphane Ubrun FILIALES : Alpagel Gap, Alpagel Grenoble, Alpagel Annecy, Al- Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 12 100 ROUQUETTE CA HT : 90 M€ dont plus de 90 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Famille Rouquette FILIALES : Maeyaert (boissons), Colier (boissons), Caves du con- pagel Languedoc quérant (brasserie), Jacquier (épicerie) RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et produits surgelés, RÉSEAU D’APPARTENANCE : Distriboissons PRODUITS/SECTEURS : Boissons, épicerie et fabrication d’une crèmes glacées bière et d’un cidre NOMBRE DE SITES : 4 NOMBRE DE SALARIÉS : 310 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 10 000 FLOTTE VÉHICULES : 100 NOMBRE DE SITES : 5 NOMBRE DE SALARIÉS : 300 environ NOMBRE DE CLIENTS RHD : 8 000 FLOTTE VÉHICULES : 140 IMPLANTATION (SIÈGE) : Gap (05) IMPLANTATION (SIÈGE) : Chelles (77) TÉLÉPHONE : 01 60 08 12 34 TÉLÉPHONE : 04 92 51 48 68 - 04 76 33 27 27 13 100 GROUPE CHARRAIRE* CA HT : 90 M€ PROPRIÉTAIRE : Michel Charraire-Foucher FILIALES : Maurice Charraire, Armara, Les Vergers Saint Eustache, Les Halles Trottemant, Primeurs Passion RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes, produits de la mer NOMBRE DE SITES : N.C. NOMBRE DE SALARIÉS : 300 environ NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : N.C. IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94) TÉLÉPHONE : 01 47 18 33 33 15 100 GROUPE BOISSONS DE CORSE (GBC) CA HT : 83 M€ dont 66 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Familles Sialleli et Dary FILIALES : Socobo, Balagne Distribution, RPF (Rossi père et fils), Brasserie Pietra (production) RÉSEAU D’APPARTENANCE : Distriboissons PRODUITS/SECTEURS : Boissons NOMBRE DE SITES : 6 NOMBRE DE SALARIÉS : 230 NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : N.C. IMPLANTATION (SIÈGE) : Biguglia (20) TÉLÉPHONE : 04 95 30 14 70 Resto 14 100 EURODIS SAS CA HT : 86 M€ dont 20 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Francis Fauchère FILIALES : Martin SAS RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Produits carnés NOMBRE DE SITES : 2 NOMBRE DE SALARIÉS : 53 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 100 environ FLOTTE VÉHICULES : Aucun IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94) TÉLÉPHONE : 01 48 86 82 01 16 100 GRG SA* CA HT : 80,7 M€ (2011) PROPRIÉTAIRE : N.C. FILIALES : N.C. RÉSEAU D’APPARTENANCE : N.C. PRODUITS/SECTEURS : Produits carnés NOMBRE DE SITES : N.C. NOMBRE DE SALARIÉS : 64 NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : N.C. IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94) TÉLÉPHONE : 01 45 12 36 00 42 17 100 TOP 100 | INDÉPENDANTS OLIVIER BERTRAND DISTRIBUTION CA HT : 80 M€ PROPRIÉTAIRE : Olivier Bertrand FILIALES : N.C. RÉSEAU D'APPARTENANCE : C10 PRODUITS/SECTEURS : Boissons NOMBRE DE SITES : 3 NOMBRE DE SALARIÉS : 260 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3 000 FLOTTE VÉHICULES : 65 IMPLANTATION (SIÈGE) : Paris (75) TÉLÉPHONE : 01 49 78 50 00 19 100 MONTANER PIETRINI BOISSONS CA HT : 76 M€ dont 72,5 M€ de vente de marchandises seule. PROPRIÉTAIRE : Éric Pietrini et Jean-Pascal Montaner FILIALES : Montaner Pietrini Valence-Saint-Paul, M.P. Sorgues, M.P. Montpellier-Nîmes, M.P. Marseille, M.P. Toulon, M.P. Pugetsur-Argens, M.P. Carros, M.P. Monaco RÉSEAU D’APPARTENANCE : Distriboissons PRODUITS/SECTEURS : Boissons NOMBRE DE SITES : 10 entrepôts NOMBRE DE SALARIÉS : 310 permanents NOMBRE DE CLIENTS RHD : 5 880 FLOTTE VÉHICULES : 60 IMPLANTATION (SIÈGE) : Marseille (13) TÉLÉPHONE : 04 91 80 88 60 21 100 COZIGOU CA HT : 70 M€ 100 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Famille Cozigou FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : C10 PRODUITS/SECTEURS : Boissons NOMBRE DE SITES : 9 NOMBRE DE SALARIÉS : 250 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 4 000 FLOTTE VÉHICULES : 130 IMPLANTATION (SIÈGE) : Guingamp (22) TÉLÉPHONE : 02 96 43 71 81 Resto Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 18 100 ARNOULT SA* CA HT : 77,8 M€ (2011) PROPRIÉTAIRE : Famille Arnoult FILIALES : N.C. RÉSEAU D’APPARTENANCE : N.C. PRODUITS/SECTEURS : Produits carnés NOMBRE DE SITES : N.C. NOMBRE DE SALARIÉS : 44 NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : N.C. IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94) TÉLÉPHONE : 01 41 80 54 70 20 100 MANDAR CA HT : 73 M€ PROPRIÉTAIRE : Famille Abramczyk FILIALES : Jardin du Midi, Solanes RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Fruits, légumes, herbes aromatiques et condiments NOMBRE DE SITES : 3 NOMBRE DE SALARIÉS : 400 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 30 FLOTTE VÉHICULES : N.C. IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94) TÉLÉPHONE : 01 41 80 50 00 22 100 J’OCÉANE CA HT : 70 M€ dont 65 % en RHD PROPRIÉTAIRE : José Correia FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Produits de la mer NOMBRE DE SITES : 2 NOMBRE DE SALARIÉS : 130 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 500 FLOTTE VÉHICULES : 30 env. IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94) TÉLÉPHONE : 01 49 79 09 75 44 23 100 TOP 100 | INDÉPENDANTS GROUPE ESTIVIN CA HT : 67 M€ (dont 17 M€ pour l’activité transport) PROPRIÉTAIRE : Bernard Estivin FILIALES : Estivin Primeurs de Loire, Touraine Primeurs, Bonafruits Estivin Le Mans, Gautier Brive, Bourgogne Primeurs, Gauthier-Girard Poitiers, Darcy Estivin Limoges, Gautier Sarlat, ATV Primeurs Nevers, Primeurs de la Champagne RÉSEAU D’APPARTENANCE : Hexagro PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes frais, secs et confits, produits traiteurs, condiments, épices NOMBRE DE SITES : 10 NOMBRE DE SALARIÉS : 430 dont 140 pour l’activité transport NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : 70 à 80 IMPLANTATION (SIÈGE) : Tours (37) TÉLÉPHONE : 02 47 32 22 22 25 100 RPDA CA HT : 65 M€ 100 % en RHD PROPRIÉTAIRE : José Rey-Hernandez FILIALES : RPDA Azur RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko PRODUITS/SECTEURS : Produits frais, surgelés, glaces, épicerie NOMBRE DE SITES : 6 NOMBRE DE SALARIÉS : 250 NOMBRE DE CLIENTS RHD : plus de 12 000 FLOTTE VÉHICULES : 70 IMPLANTATION (SIÈGE) : Sorgues (84) TÉLÉPHONE : 04 90 03 00 50 27 100 GÉNÉRALE DES BOISSONS SCHOEN CA HT : 59 M€ dont 60 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Patrick et Thierry Schoen FILIALES : Schoen 18, Schoen 37, Schoen 41, Schoen 45, LGS, Pichon RÉSEAU D’APPARTENANCE : C10 PRODUITS/SECTEURS : Boissons, snacks salés, confiserie NOMBRE DE SITES : 10 NOMBRE DE SALARIÉS : 160 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3500 FLOTTE VÉHICULES : 90 IMPLANTATION (SIÈGE) : Châteauroux (36) TÉLÉPHONE : 02 54 34 20 63 Resto Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 24 100 NDA/LODIAL CA HT : 66 M€ 100 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Famille Delhom FILIALES : Relais d’or Miko NDA, Relais d’or Miko Lodial, Marchand, Nouvelle Charles SAS RÉSEAU D’APPARTENANCE : Back Europ France, Gral Grancoeur, Relais d’or Miko PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, glaces, produits de boulangerie NOMBRE DE SITES : 11 NOMBRE DE SALARIÉS : 190 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 5 000 FLOTTE VÉHICULES : 40 environ IMPLANTATION (SIÈGE) : Tinqueux (51) TÉLÉPHONE : 03 26 87 72 72 26 100 GDA CA HT : 60 M€ PROPRIÉTAIRE : Francis Pergay FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko PRODUITS/SECTEURS : Produits frais, surgelés, glaces NOMBRE DE SITES : 5 NOMBRE DE SALARIÉS : 230 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 10 000 FLOTTE VÉHICULES : 60 IMPLANTATION (SIÈGES) : Limoges (87) et Chartres (28) TÉLÉPHONE : 05 55 30 07 00 28 100 PRODAL SAS CA HT : 58 M€ PROPRIÉTAIRE : Famille Elnaggar FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Produits carnés et tripiers NOMBRE DE SITES : 1 NOMBRE DE SALARIÉS : N.C. NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : N.C. IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94) TÉLÉPHONE : 01 41 80 02 80 46 29 100 TOP 100 | INDÉPENDANTS GRAU INVEST CA HT : 54,8 M€ 100 % RHD PROPRIÉTAIRE : Pierre Grau FILIALES : Marly Distribution, Proxi-Boissons Normandie, P.B. Côte de Nacre, P.B. Pays-de-Loire, Picardie Boissons RÉSEAU D’APPARTENANCE : C10, Gedal, Gral Grancœur PRODUITS/SECTEURS : Boissons, produits frais, produits d’entretien NOMBRE DE SITES : 9 NOMBRE DE SALARIÉS : 146 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3 500 FLOTTE VÉHICULES : N.C. IMPLANTATION (SIÈGE) : Ecquevilly (78) TÉLÉPHONE : 01 30 04 11 50 31 100 RIBÉGROUPE CA HT : 53 M€ dont 57 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Famille Lavaire FILIALES : Velders, Promer Océan, RibéPrim, Les Halles Saint Jean, Ardennes Primeurs, Rivoallon RÉSEAU D’APPARTENANCE : Hexagro PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes, produits de la mer, fleurs NOMBRE DE SITES : 6 NOMBRE DE SALARIÉS : 280 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 2 000 FLOTTE VÉHICULES : 80 IMPLANTATION (SIÈGE) : Ribécourt (60) TÉLÉPHONE : 03 44 96 39 70 33 100 RELAIS D’OR MIKO SUD-OUEST CA HT : 52,2 M€ PROPRIÉTAIRE : Philippe Duboy-Calbete FILIALES : Frigeral, Gelso RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, glaces NOMBRE DE SITES : 6 NOMBRE DE SALARIÉS : 190 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 10 000 FLOTTE VÉHICULES : 52 IMPLANTATION (SIÈGES) : Anglet (64), Toulouse (31) TÉLÉPHONE : 05 59 31 45 75 Resto Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 30 100 LE DELAS CA HT : 53 M€ dont 60 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Antoine Boucomont FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Produits carnés, charcuterie, produits frais bruts et élaborés, épicerie, surgelés, boissons, fruits et légumes, produits de la mer, accessoires de cuisines, produits d’entretien NOMBRE DE SITES : 2 cash & carry NOMBRE DE SALARIÉS : 125 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 2 000 FLOTTE VÉHICULES : 30 IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94) TÉLÉPHONE : 01 45 12 38 00 32 100 SOBRAQUÈS DISTRIBUTION CA HT : 52,5 M€ PROPRIÉTAIRE : Laurent Sobraquès FILIALES : Ventura RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko, Unifrais PRODUITS/SECTEURS : Produits surgelés, glaces, produits carnés frais, volailles, produits frais, épicerie, hygiène, boissons NOMBRE DE SITES : 3 NOMBRE DE SALARIÉS : 198 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 4 230 FLOTTE VÉHICULES : 42 en hiver, 80 en été IMPLANTATION (SIÈGE) : Perpignan (66) TÉLÉPHONE : 04 68 85 66 60 34 100 CHARLET CA HT : 52 M€ dont 38 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Famille Charlet FILIALES : Norocéan, une filiale vente de fleurs, une filiale transport RÉSEAU D’APPARTENANCE : Creno PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes, produits de la mer NOMBRE DE SITES : 5 NOMBRE DE SALARIÉS : 160 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 500 FLOTTE VÉHICULES : 80 IMPLANTATION (SIÈGE) : Bois-Grenier (59) TÉLÉPHONE : 03 20 48 40 00 48 35 100 TOP 100 | INDÉPENDANTS CAPAL (CENTRALE D’APPROVISIONNEMENT ALIMENTAIRE) CA HT : 50,1 M€ PROPRIÉTAIRE : Bernard Négrier FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Francap, Gral Grancœur PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, épicerie NOMBRE DE SITES : 1 NOMBRE DE SALARIÉS : 130 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 6 000 FLOTTE VÉHICULES : 35 IMPLANTATION (SIÈGE) : Louvres (95) TÉLÉPHONE : 01 34 47 43 43 37 100 J.MILLIET CA HT : 48 M€ dont plus de 90 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Familles Sandrin et Zylberbogen FILIALES : Bistrocash RÉSEAU D’APPARTENANCE : Distriboissons PRODUITS/SECTEURS : Boissons NOMBRE DE SITES : 7 (2 entrepôts et 5 cash & carry) NOMBRE DE SALARIÉS : 48 pour la société J.Milliet NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3 500 FLOTTE VÉHICULES : 28 IMPLANTATION (SIÈGE) : Paris (75) TÉLÉPHONE : 01 44 75 47 80 39 100 GINEYS SAS* CA HT : 46,1 M€ (2011) PROPRIÉTAIRE : Hervé Gineys FILIALES : N.C. RÉSEAU D’APPARTENANCE : Carigel PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés NOMBRE DE SITES : N.C. NOMBRE DE SALARIÉS : 182 NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : N.C. IMPLANTATION (SIÈGE) : Reventin-Vaugris (38) TÉLÉPHONE : 04 74 58 98 98 Resto Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 36 100 GROUPE SCAL CA HT : 50 M€ dont 97 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Jacques Merran FILIALES : Italim RÉSEAU D'APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Produits frais, surgelés, épicerie, emballage NOMBRE DE SITES : 7 NOMBRE DE SALARIÉS : 105 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3 500 FLOTTE VÉHICULES : 14 IMPLANTATION (SIÈGE) : Villebon/Yvette (91) TÉLÉPHONE : 01 69 82 85 85 38 100 DEROCHE CA HT : 47 M€ à plus de 40 % avec la RHD PROPRIÉTAIRE : Holding familial Wilson FILIALES : Deroche Normandie RÉSEAU D’APPARTENANCE : Gedal, Carigel PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, épicerie, boissons, petit matériel, jetables et emballages NOMBRE DE SITES : N.C. NOMBRE DE SALARIÉS : plus de 100 NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : une trentaine IMPLANTATION (SIÈGE) : Villejuif (94) TÉLÉPHONE : 01 45 18 40 40 40 100 SOCOPAL CA HT : 44,8 M€ (31.03.2013) PROPRIÉTAIRE : Michel Brunel FILIALES : N.C. RÉSEAU D’APPARTENANCE : Unifrais PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et autres activités NOMBRE DE SITES : N.C. NOMBRE DE SALARIÉS : 246 NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : N.C. IMPLANTATION (SIÈGE) : Les Grandes-Ventes (76) TÉLÉPHONE : 02 35 04 64 00 TOP 100 | INDÉPENDANTS Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 41 100 SAPAM CA HT : 42,5 M€ dont 35 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Familles Wirrmann et Haentzler FILIALES : 3 RÉSEAU D’APPARTENANCE : Creno PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes frais et secs, produits transformés à base de fruits et légumes NOMBRE DE SITES : N.C. NOMBRE DE SALARIÉS : 175 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 500 sites livrés environ FLOTTE VÉHICULES : 46 IMPLANTATION (SIÈGE) : Strasbourg (67) TÉLÉPHONE : 03 88 77 78 78 43 100 GROUPE GMD CA HT : 38 M€ dont 78 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Familles Metge et Minondo FILIALES : Fromafruit, S.L.A.D Multifrais, Laiterie Pélissié, Le Frais des Pyrénées. RÉSEAU D’APPARTENANCE : Carigel, DGF, Gedal PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, épicerie NOMBRE DE SITES : 6 NOMBRE DE SALARIÉS : 140 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3 000 FLOTTE VÉHICULES : 55 IMPLANTATION (SIÈGE) : Agen (47) TÉLÉPHONE : 05 53 98 44 02 45 100 ROMANDIE CA HT : 36 M€ 100 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Jean-Paul Moussié FILIALES : Relais d’or Miko Bayeux, Relais d’or Miko Argentan-Le Mans, Relais d’or Miko Maine-Armor RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, glaces NOMBRE DE SITES : 2 NOMBRE DE SALARIÉS : 130 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 6 000 FLOTTE VÉHICULES : 30 environ IMPLANTATION (SIÈGE) : Bayeux (14) TÉLÉPHONE : 08 20 20 14 61 42 100 49 FRESH FOOD VILLAGE CA HT : 42 M€ dont 15 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Jean-Marc Kries et Antoine Weil FILIALES : Aucune RÉSEAU D'APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, boissons NOMBRE DE SITES : N.C. NOMBRE DE SALARIÉS : une quarantaine NOMBRE DE CLIENTS RHD : plus de 1 500 FLOTTE VÉHICULES : Aucune IMPLANTATION (SIÈGE) : Paris (75) TÉLÉPHONE : 01 45 27 66 66 44 100 CRUCHAUDET GRANDJEAN CA HT : 38 M€ PROPRIÉTAIRE : Gilles Grandjean et Pascal Bureau FILIALES : Balleux, Bidault RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes NOMBRE DE SITES : 3 NOMBRE DE SALARIÉS : 55 NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : 4 IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94) TÉLÉPHONE : 01 45 12 24 77 46 100 LE BIHAN TMEG CA HT : 35 M€ 100 % RHD PROPRIÉTAIRE : Famille Le Bihan FILIALES : Le Bihan Périgueux, Cognac, Arcachon RÉSEAU D’APPARTENANCE : C10 PRODUITS/SECTEURS : Boissons NOMBRE DE SITES : 4 NOMBRE DE SALARIÉS : 45 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 2 000 FLOTTE VÉHICULES : 35 IMPLANTATION (SIÈGE) : Villenave-d’Ornon (33) TÉLÉPHONE : 05 56 87 20 20 Resto 50 47 100 TOP 100 | INDÉPENDANTS GROUPE NORD EST DISTRIBUTION - REGA CA HT : 35 M€ Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 48 100 PROPRIÉTAIRE : Raymond Oswald et Gilles Claudel FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : C10 PRODUITS/SECTEURS : Boissons NOMBRE DE SITES : 6 NOMBRE DE SALARIÉS : 130 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 500 FLOTTE VÉHICULES : 35 IMPLANTATION (SIÈGE) : Metz (57) TÉLÉPHONE : 03 87 31 83 83 49 100 COMPTOIRS OCÉANIQUES CA HT : 34 M€ dont 50 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Alain Bailly ÉTABLISSEMENTS MESPOULET CA HT : 34 M€ dont plus des 3/4 en RHD PROPRIÉTAIRE : Jean-Jacques Mespoulet FILIALES : Mespoulet Distribution, Prolidis, Mespoulet Boissons Service RÉSEAU D’APPARTENANCE : C10 PRODUITS/SECTEURS : Boissons, charbon, hydrocarbures NOMBRE DE SITES : 5 dépôts et 5 caves à vin NOMBRE DE SALARIÉS : 130 environ NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 500 à 1 600 FLOTTE VÉHICULES : 57 IMPLANTATION (SIÈGE) : Argentat (19) TÉLÉPHONE : 05 55 28 02 18 50 100 COURTIN HERVOUET CA HT : 33,2 M€ PROPRIÉTAIRE : Marc Hervouet, Pascal Dewet, et Alireza Mohammady FILIALES : Aucune Philippe Perrin FILIALES : Alvi 2000 RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Produits de la mer NOMBRE DE SITES : 2 NOMBRE DE SALARIÉS : 50 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 400 FLOTTE VÉHICULES : 5 RÉSEAU D’APPARTENANCE : N.C. PRODUITS/SECTEURS : Volailles, gibier, foie gras NOMBRE DE SITES : N.C. NOMBRE DE SALARIÉS : 40 NOMBRE DE CLIENTS RHD : plus de 2 000 FLOTTE VÉHICULES : 5 IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94) TÉLÉPHONE : 01 46 87 99 41 51 100 SUD PRIMEURS CORDELLANE CA HT : 33 M€ dont 30 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Benoît Mestre FILIALES : Sud Primeurs Toulouse RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes, produit sa 4e gamme NOMBRE DE SITES : 2 NOMBRE DE SALARIÉS : 90 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 550 FLOTTE VÉHICULES : 35 IMPLANTATION (SIÈGE) : Carcassonne (11) TÉLÉPHONE : 04 68 10 23 70 Resto IMPLANTATION (SIÈGE) : Chevilly-Larue (94) TÉLÉPHONE : 01 41 73 09 80 52 100 S.A. BRASSERIE MAURO ANTIBES CA HT : 31 M€ dont 90 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Famille Mauro FILIALES : Giedica, Gilardi, Sarl Sassi (cash & carry) RÉSEAU D’APPARTENANCE : Distriboissons PRODUITS/SECTEURS : Boissons NOMBRE DE SITES : 5 cash & carry NOMBRE DE SALARIÉS : 150 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 2 400 FLOTTE VÉHICULES : 40 IMPLANTATION (SIÈGE) : Antibes (06) TÉLÉPHONE : 04 92 91 20 20 52 53 100 TOP 100 | INDÉPENDANTS FROGER SAS CA HT : 31 M€ PROPRIÉTAIRE : Éric Laplaine FILIALES : N.C. RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Volailles, lapin, canard, gibier, foie gras NOMBRE DE SITES : 2 NOMBRE DE SALARIÉS : 24 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 50 FLOTTE VÉHICULES : Aucune IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94) TÉLÉPHONE : 01 46 86 21 03 55 100 ROMAF CA HT : 27,4 M€ PROPRIÉTAIRE : Benoît Zeiher FILIALES : MAD RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, glaces, Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 54 100 NPN DISTRIBUTION CA HT : 29,4 M€ 100 % RHD PROPRIÉTAIRE : Famille Laxenaire FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko PRODUITS/SECTEURS : Produits frais, surgelés, glaces, épicerie NOMBRE DE SITES : 3 NOMBRE DE SALARIÉS : 130 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 6 000 FLOTTE VÉHICULES : 35 IMPLANTATION (SIÈGE) : Saint-Étienne-du-Rouvray (76) TÉLÉPHONE : 02 35 65 23 62 56 100 LAURANCE PRIMEURS CA HT : 27 M€ PROPRIÉTAIRE : Familles Laurance et Moreau FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Hexagro PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes, crémerie, produits de produits carnés, épicerie la mer, charcuterie NOMBRE DE SITES : 3 NOMBRE DE SALARIÉS : 94 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3 600 FLOTTE VÉHICULES : 24 NOMBRE DE SITES : N.C. NOMBRE DE SALARIÉS : 110 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 800 FLOTTE VÉHICULES : 32 IMPLANTATION (SIÈGE) : Ilkirch-Graffenstaden (67) TÉLÉPHONE : 03 88 66 36 23 57Æ 100 BRASSERIE MILLES CA HT : 25 M€ PROPRIÉTAIRE : Famille Milles FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : C10 PRODUITS/SECTEURS : Boissons NOMBRE DE SITES : 3 NOMBRE DE SALARIÉS : 70 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 200 FLOTTE VÉHICULES : 50 IMPLANTATION (SIÈGE) : Toulouges (66) TÉLÉPHONE : 04 68 54 44 66 Resto IMPLANTATION (SIÈGE) : Évry (91) TÉLÉPHONE : 01 69 64 48 00 57Æ 100 SANDORGEL CA HT : 25 M€ PROPRIÉTAIRE : Serge-Yves Handschuh FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, glaces NOMBRE DE SITES : 1 NOMBRE DE SALARIÉS : 100 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 8 000 FLOTTE VÉHICULES : 30 IMPLANTATION (SIÈGE) : Sartrouville (78) TÉLÉPHONE : 01 61 30 80 00 54 57Æ 100 TOP 100 | INDÉPENDANTS PROMOCASH LYON GERLAND CA HT : 25 M€ PROPRIÉTAIRE : Vincent Moulay (locataire gérant) Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 60 100 SAS ROBERT HORTAL ET FILS CA HT : 23,6 M€ PROPRIÉTAIRE : Famille Hortal FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Promocash PRODUITS/SECTEURS : Tous produits alimentaires FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes, mûrisserie et non alimentaires de bananes NOMBRE DE SITES : 1 NOMBRE DE SALARIÉS : 49 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3 000 FLOTTE VÉHICULES : 3 NOMBRE DE SITES : 3 NOMBRE DE SALARIÉS : 42 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 800 FLOTTE VÉHICULES : 18 IMPLANTATION (SIÈGE) : Lyon (69) TÉLÉPHONE : 04 72 71 53 00 61 100 ATLAGEL CA HT : 23,2 M€ 100 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Famille Adrien FILIALES : Relais d’or Miko Bretagne Atlantique RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, glaces NOMBRE DE SITES : 2 NOMBRE DE SALARIÉS : 79 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3 400 FLOTTE VÉHICULES : 30 IMPLANTATION (SIÈGE) : Saint-Aignan-de-Grandlieu (44) TÉLÉPHONE : 02 40 13 13 00 63 100 RO.DA.PRIM CA HT : 23 M€ PROPRIÉTAIRE : Famille Hasson FILIALES : Muribananas, Rodasia, Asilea, Saint Firmin Production, Roda Import-Export RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes frais et secs NOMBRE DE SITES : 1 NOMBRE DE SALARIÉS : 48 NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : une dizaine IMPLANTATION (SIÈGE) : Rouen (76) TÉLÉPHONE : 02 32 10 29 70 Resto IMPLANTATION (SIÈGE) : Narbonne (11) TÉLÉPHONE : 04 68 42 06 60 62 100 MURGIER CA HT : 23 M€ 100 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Famille Murgier FILIALES : Tressalet-Arragone RÉSEAU D’APPARTENANCE : Distriboissons PRODUITS/SECTEURS : Boissons NOMBRE DE SITES : 3 NOMBRE DE SALARIÉS : 75 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 2 000 FLOTTE VÉHICULES : 25 IMPLANTATION (SIÈGE) : Beynost (01) TÉLÉPHONE : 04 78 55 83 70 64 100 SAS BRASSERIE LAMBELIN CA HT : 22,5 M€ 100 % RHD PROPRIÉTAIRE : Famille Lambelin FILIALES : Brasserie Vigneron RÉSEAU D’APPARTENANCE : C10 PRODUITS/SECTEURS : Boissons NOMBRE DE SITES : N.C. NOMBRE DE SALARIÉS : 78 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 950 FLOTTE VÉHICULES : 33 IMPLANTATION (SIÈGE) : Faches-Thumesnil (59) TÉLÉPHONE : 03 20 59 32 22 56 65 100 TOP 100 | INDÉPENDANTS ARNAUD CA HT : 22,4 M€ dont 40 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Georges Deschamps FILIALES : Cogesob RÉSEAU D’APPARTENANCE : Back Europ France PRODUITS/SECTEURS : Produits frais, épicerie, produits traiteurs, boissons, produits d’entretien, d’hygiène, d’emballage NOMBRE DE SITES : 2 NOMBRE DE SALARIÉS : 70 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 000 FLOTTE VÉHICULES : 14 IMPLANTATION (SIÈGE) : Barby (74) TÉLÉPHONE : 04 79 72 95 05 67 100 SAS BLANC CA HT : 22 M€ dont 50 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Jean-Pierre Blanc et Gérard Gillardeau FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Produits de la mer NOMBRE DE SITES : 1 NOMBRE DE SALARIÉS : 32 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 850 FLOTTE VÉHICULES : 8 Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 66 100 VINS RÉMY LIBOUREAU CA HT : 22M€ dont 60 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Famille Liboureau FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : C10 PRODUITS/SECTEURS : Boissons NOMBRE DE SITES : 2 NOMBRE DE SALARIÉS : 106 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3 500 FLOTTE VÉHICULES : 32 IMPLANTATION (SIÈGE) : Saint-Mesmin (85) TÉLÉPHONE : 02 51 61 71 72 68 100 DISPRODAL CA HT : 21,5 M€ dont 17 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Thierry Grandjean FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Back Europ France PRODUITS/SECTEURS : Produits frais, secs et surgelés, emballage, produits d’entretien, petit matériel, arts de la table NOMBRE DE SITES : 1 NOMBRE DE SALARIÉS : 63 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 200 (restaurateurs, sandwicheries, traiteurs) FLOTTE VÉHICULES : 13 IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94) TÉLÉPHONE : 01 46 87 58 84 69 100 ALVIDIS SAS CA HT : 21 M€ PROPRIÉTAIRE : Jean-Luc Lasjunies FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Volailles NOMBRE DE SITES : 1 NOMBRE DE SALARIÉS : 23 NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : 2 IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94) TÉLÉPHONE : 01 46 87 34 30 Resto IMPLANTATION (SIÈGE) : Genay (69) TÉLÉPHONE : 04 78 91 20 04 70 100 SOBRAGEL* CA HT : 20,6 M€ (2011) PROPRIÉTAIRE : Charles Braquet FILIALES : N.C. RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko PRODUITS/SECTEURS : Produits surgelés NOMBRE DE SITES : N.C. NOMBRE DE SALARIÉS : N.C. NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : N.C. IMPLANTATION (SIÈGE) : Carros (06) TÉLÉPHONE : 04 92 08 23 00 TOP 100 | INDÉPENDANTS Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 71 100 SÉLECTION CA HT : 20,3 M€ PROPRIÉTAIRE : Famille Gallot FILIALES : SP2G RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes NOMBRE DE SITES : 2 NOMBRE DE SALARIÉS : 18 NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : 3 IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94) TÉLÉPHONE : 01 45 12 27 80 73 100 PROMOCASH RENNES CA HT : 20 M€ dont 70 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Marc Champion (locataire- gérant) FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Promocash PRODUITS/SECTEURS : Tous produits alimentaires et non alimentaires NOMBRE DE SITES : 1 NOMBRE DE SALARIÉS : 50 NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : 3 IMPLANTATION (SIÈGE) : Rennes (35) TÉLÉPHONE : 02 99 14 56 56 75 100 DELTA PRIM CA HT : 20 M€ dont 20 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Famille Thein FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes NOMBRE DE SITES : 1 NOMBRE DE SALARIÉS : 30 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 200 FLOTTE VÉHICULES : aucun IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94) TÉLÉPHONE : 01 46 86 91 77 72 100 57 SDV COGNAC CA HT : 20 M€ dont 90 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Claude Maumont FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Produits du monde en ambiant et surgelé, boissons NOMBRE DE SITES : 2 dont 1 cash & carry à Paris-Bercy NOMBRE DE SALARIÉS : 58 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 2 000 FLOTTE VÉHICULES : 4 IMPLANTATION (SIÈGE) : Cognac (16) TÉLÉPHONE : 05 45 82 83 11 74 100 PEDRERO CA HT : 20M€ dont 50 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Philippe Pedrero FILIALES : Bonmalais-Pedrero RÉSEAU D’APPARTENANCE : Back Europ France PRODUITS/SECTEURS : Produits frais, secs, surgelés, emballage, petit matériel, entretien NOMBRE DE SITES : 5 NOMBRE DE SALARIÉS : 80 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 2 500 FLOTTE VÉHICULES : 30 IMPLANTATION (SIÈGE) : Narbonne (11) TÉLÉPHONE : 04 68 41 38 35 76 100 BONO DISTRIBUTION CA HT : 20 M€ (2013) dont 95 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Claude Brehat FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Distriboissons PRODUITS/SECTEURS : Boissons NOMBRE DE SITES : 4 NOMBRE DE SALARIÉS : 76 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 000 FLOTTE VÉHICULES : 22 IMPLANTATION (SIÈGE) : Oissel (76) TÉLÉPHONE : 02 32 95 85 30 Resto 58 TOP 100 | INDÉPENDANTS 77 100 ÉTABLISSEMENTS BILLEN SA* CA HT : 19,7M€ (2011) PROPRIÉTAIRE : Gilles Billen FILIALES : N.C. RÉSEAU D’APPARTENANCE : N.C. PRODUITS/SECTEURS : Produits de la mer NOMBRE DE SITES : N.C. NOMBRE DE SALARIÉS : N.C. NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : N.C. IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94) TÉLÉPHONE : 01 46 86 00 65 79 100 GRANDE BOUCHERIE PREMIÈRE CA HT : 18,5 M€ PROPRIÉTAIRE : Pierre Dubois FILIALES : Au Billot des Halles , Comme à la Boucherie RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Produits carnés, triperie, volaille, gibier, charcuterie NOMBRE DE SITES : 1 NOMBRE DE SALARIÉS : 48 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 600 FLOTTE VÉHICULES : 12 IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94) TÉLÉPHONE : 01 48 92 40 00 81Æ 100 LA FERME DU FROID CA HT : 18 M€ 100 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Nicolas Montaurier FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko PRODUITS/SECTEURS : Produits frais, surgelés, glaces, épicerie NOMBRE DE SITES : 2 à Vichy et Châlon-sur-Saône NOMBRE DE SALARIÉS : 48 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3 000 FLOTTE VÉHICULES : 23 IMPLANTATION (SIÈGE) : Saint-Rémy-en-Rollat (03) TÉLÉPHONE : 04 70 59 84 84 Resto Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 78 100 FOREZIA CA HT : 18,6 M€ (exercice clos le 31.03.2012) dont 55% en RHD PROPRIÉTAIRE : Roland Brias FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Produits alimentaires pour réseaux snacking NOMBRE DE SITES : 2 entrepôts (stockage) à Colmar et Chasse-sur-Rhône NOMBRE DE SALARIÉS : 53 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 400 FLOTTE VÉHICULES : 3 IMPLANTATION (SIÈGE) : L’Étrat (42) TÉLÉPHONE : 04 77 74 02 99 80 100 ÉTABLISSEMENTS REIGNER* CA HT : 18,4 M€ (2011) PROPRIÉTAIRE : Famille Reigner FILIALES : N.C. RÉSEAU D’APPARTENANCE : N.C. PRODUITS/SECTEURS : Produits carnés NOMBRE DE SITES : N.C. NOMBRE DE SALARIÉS : 10 NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : N.C. IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94) TÉLÉPHONE : 01 45 60 61 70 81 Æ 100 HOLDING CHEVALIER/BEUVAIN CA HT : 18 M€ 100 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Famille Chevalier FILIALES : Beuvain, Boyauderie Picarde RÉSEAU D’APPARTENANCE : Gedal PRODUITS/SECTEURS : Épicerie, produits d’hygiène et d’emballage NOMBRE DE SITES : 2 NOMBRE DE SALARIÉS : 44 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 2 500 environ FLOTTE VÉHICULES : 13 IMPLANTATION (SIÈGE) : Montreuil-sur-Mer (62) TÉLÉPHONE : 03 21 06 06 87 60 83 100 TOP 100 | INDÉPENDANTS AUDOUARD SAS CA HT : 18 M€ dont 50 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Laurent Gracia, Joël Reboul, Michel Rivier FILIALES : Ardèche Frais, Drôme-Ardèche Frais RÉSEAU D’APPARTENANCE : Back Europ France, Gral Grancœur PRODUITS/SECTEURS : Produits frais, secs, surgelés NOMBRE DE SITES : 2 NOMBRE DE SALARIÉS : 60 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 800 FLOTTE VÉHICULES : 15 IMPLANTATION (SIÈGE) : Montélimar (26) TÉLÉPHONE : 04 75 01 07 11 84Æ 100 JEANNINGROS CA HT : 18 M€ PROPRIÉTAIRE : Famille Jeanningros FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes NOMBRE DE SITES : N.C. NOMBRE DE SALARIÉS : 18 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 80 FLOTTE VÉHICULES : 2 IMPLANTATION (SIÈGE) : Marseille (13) TÉLÉPHONE : 04 91 98 02 28 87 100 SARL LESAGE ET FILS CA HT : 16,6 M€ PROPRIÉTAIRE : Famille Lesage FILIALES : N.C. RÉSEAU D’APPARTENANCE : N.C. PRODUITS/SECTEURS : Produits carnés NOMBRE DE SITES : N.C. NOMBRE DE SALARIÉS : 68 NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : N.C. IMPLANTATION (SIÈGE) : Chemy (59) TÉLÉPHONE : 03 20 90 30 99 Resto Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 84Æ 100 MIGHIRIAN FRÈRES SA CA HT : 18 M€ PROPRIÉTAIRE : N.C. FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes NOMBRE DE SITES : 1 NOMBRE DE SALARIÉS : N.C. NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : Aucun IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94) TÉLÉPHONE : 01 46 87 34 20 86 100 SA THOMAS CA HT : 17 M€ PROPRIÉTAIRE : Famille Thomas FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Back Europ France PRODUITS/SECTEURS : Produits alimentaires pour les réseaux snacking, boissons NOMBRE DE SITES : 3 NOMBRE DE SALARIÉS : 45 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 180 FLOTTE VÉHICULES : 9 IMPLANTATION (SIÈGE) : Cholet (49) TÉLÉPHONE : 02 41 62 10 80 88 100 YBERT ET FILS CA HT : 16,5 M€ dont 23 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Famille Ybert FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun PRODUITS/SECTEURS : Produits de la mer NOMBRE DE SITES : 1 NOMBRE DE SALARIÉS : 40 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 300 FLOTTE VÉHICULES : 23 IMPLANTATION (SIÈGE) : Rouen (76) TÉLÉPHONE : 02 32 10 87 11 62 89 100 TOP 100 | INDÉPENDANTS GELDOC CA HT : 16 M€ 100 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Famille Laur Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 90 100 SAS POUCEL CA HT : 15,9 M€ PROPRIÉTAIRE : Jean-Noël Gaillet FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, glaces, FILIALES : Sam Ratagne (Monaco) RÉSEAU D’APPARTENANCE : Back Europ France PRODUITS/SECTEURS : Produits pour les réseaux snacking, épicerie boulangerie-pâtisserie NOMBRE DE SITES : 2 NOMBRE DE SALARIÉS : 65 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3 600 FLOTTE VÉHICULES : 32 NOMBRE DE SITES : 2 NOMBRE DE SALARIÉS : 49 NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : 14 IMPLANTATION (SIÈGE) : Luc-La-Primaube (12) TÉLÉPHONE : 05 65 78 11 70 91Æ 100 BERGAM’S CA HT : 15 M€ PROPRIÉTAIRE : Bruno Caron (président du groupe Norac) FILIALES : N.C. RÉSEAU D’APPARTENANCE : N.C. PRODUITS/SECTEURS : Produits pour les réseaux snacking, boissons, confiserie NOMBRE DE SITES : N.C. NOMBRE DE SALARIÉS : 25 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 000 FLOTTE VÉHICULES : 25 IMPLANTATION (SIÈGE) : Versailles (78) TÉLÉPHONE : 01 39 49 11 00 93 100 ÉTABLISSEMENTS DAGIER CA HT : 14,5 M€ quasi 100 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Frères Dagier FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Distriboissons PRODUITS/SECTEURS : Boissons et confiserie NOMBRE DE SITES : 4 NOMBRE DE SALARIÉS : 46 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 200 FLOTTE VÉHICULES : 20 IMPLANTATION (SIÈGE) : Vaulx-en-Velin (69) TÉLÉPHONE : 04 78 80 71 03 Resto IMPLANTATION (SIÈGE) : Éguilles (13) TÉLÉPHONE : 04 42 95 70 50 91 Æ 100 ROUCHON-SOUCHON CA HT : 15 M€ PROPRIÉTAIRE : Famille Souchon FILIALES : Aucune RÉSEAU D’APPARTENANCE : Distriboissons PRODUITS/SECTEURS : Boissons NOMBRE DE SITES : 1 NOMBRE DE SALARIÉS : 69 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 000 FLOTTE VÉHICULES : 32 IMPLANTATION (SIÈGE) : La Ricamarie-Saint-Étienne (42) TÉLÉPHONE : 04 77 35 00 20 94 100 SA LES GLACIÈRES D’AJACCIO CA HT : 14,5 M€ (au 30.09.2012) dont 70 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Jean-Marie Grisoni et 4 autres actionnaires FILIALES : Promocash Ajaccio RÉSEAU D’APPARTENANCE : Carigel, France Frais, Gedal PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, épicerie, non alimentaire NOMBRE DE SITES : 2 NOMBRE DE SALARIÉS : 55 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 800 FLOTTE VÉHICULES : 14 IMPLANTATION (SIÈGE) : Ajaccio (20) TÉLÉPHONE : 04 95 22 07 97 TOP 100 | INDÉPENDANTS Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 95 100 PVM* CA HT : 14,2 M€ PROPRIÉTAIRE : Famille Seray FILIALES : N.C. RÉSEAU D’APPARTENANCE : Hexagro PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes NOMBRE DE SITES : N.C. NOMBRE DE SALARIÉS : 49 NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : N.C. IMPLANTATION (SIÈGE) : Méré (78) TÉLÉPHONE : 01 34 86 79 00 97 100 UNION NOUVELLE CA HT : 14 M€ dont 85 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Famille Ducret FILIALES : Établissements Guy Besson RÉSEAU D’APPARTENANCE : Distriboissons PRODUITS/SECTEURS : Boissons NOMBRE DE SITES : 3 NOMBRE DE SALARIÉS : 45 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 900 FLOTTE VÉHICULES : 17 IMPLANTATION (SIÈGE) : Seynod (74) TÉLÉPHONE : 04 50 69 11 83 99 100 PONS PRIMEURS CA HT : 13,9 M€ PROPRIÉTAIRE : Jean-Charles et Myriam Pons FILIALES : SARL Pons Marée RÉSEAU D’APPARTENANCE : Hexagro PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes NOMBRE DE SITES : 2 NOMBRE DE SALARIÉS : 48 NOMBRE DE CLIENTS RHD : plus de 500 FLOTTE VÉHICULES : 15 IMPLANTATION (SIÈGE) : Rochefort (17) TÉLÉPHONE : 05 46 99 96 58 96 100 63 AUDEBERT CA HT : 14 M€ dont 70 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Philippe Audebert FILIALES : N.C. RÉSEAU D’APPARTENANCE : C10 PRODUITS/SECTEURS : Boissons, torréfaction, fabrication de sodas NOMBRE DE SITES : 3 NOMBRE DE SALARIÉS : 46 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 400 FLOTTE VÉHICULES : N.C. IMPLANTATION (SIÈGE) : Le Cendre (63) TÉLÉPHONE : 04 73 77 85 04 98 100 TOUTE LA MARÉE CA HT : 14 M€ dont 15 % en RHD PROPRIÉTAIRE : Joël Chatzimichalis FILIALES : N.C. RÉSEAU D’APPARTENANCE : Creno PRODUITS/SECTEURS : Produits de la mer NOMBRE DE SITES : NOMBRE DE SALARIÉS : 21 NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C. FLOTTE VÉHICULES : N.C. IMPLANTATION (SIÈGE) : Le Pontet (84) TÉLÉPHONE : 04 90 31 22 45 100 100 NEGOTOURS CA HT : 13,1 M€ PROPRIÉTAIRE : Philippe Loup FILIALES : N.C. RÉSEAU D’APPARTENANCE : Saveurs et Passion PRODUITS/SECTEURS : Produits carnés, volaille, charcuterie NOMBRE DE SITES : 1 NOMBRE DE SALARIÉS : 40 NOMBRE DE CLIENTS RHD : 800 environ FLOTTE VÉHICULES : 14 IMPLANTATION (SIÈGE) : Tours (37) TÉLÉPHONE : 02 47 44 31 88 Resto 64 STRATÉGIES | TOP 100 Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 ILE-DE-FRANCE Cafés Richard soigne son image de marque Ni ses élégants camions gris, ni les tasses et les sucres à son nom ne suffisent tout à fait à la notoriété de ce torréfacteur et distributeur de boissons chaudes. Il est vrai que les concurrents de Cafés Richard sont particulièrement puissants en communication. llly et Lavazza mettent en avant leur pedigree italien en publicité et dans les rayons de la grande distribution tandis que le géant Nestlé s’ouvre les 2 100 portes avec ses capsules en aluminium. «Nespresso qui s’adressait seulement au grand public s’attaque de plus en plus au marché des hôtels et des restaurants haut de gamme», constate Anne Richard-Bellanger, la directrice générale des Cafés Richard et sœur d’Arnaud Richard, actuel P-DG. L’export en perspective Pour se faire voir, la maison, plus que centenaire – les Cafés Richard ont 121 ans –, accroche son en- seigne dans Paris, au fronton de boutiques pour le grand public. Le 9e Comptoirs Richard a ouvert ses portes en juin, à l’intérieur du magasin du Printemps Vélizy (Yvelines), 12 ans après le premier. Un site de vente en ligne – www.comptoirsrichard.fr – complète le réseau de vente. «Le commerce de détail est un nouveau métier pour nous, surtout intéressant en termes d’image», insiste la directrice générale (les Comptoirs Richard réalisent 6 M€ de chiffre ale. Anne Richard-Bellanger, directrice génér d’affaires sur les 115 M€ des Cafés Richard, ndlr). La clientèle de l’entreprise est sensible à cette offensive de la marque, signe de bonne santé. À commencer par les restaurateurs et les clients étrangers. « L’export est embryonnaire chez nous, mais il y aura une vraie carte à jouer hors de nos frontières quand notre marque sera plus connue», conclut Anne Richard-Bellanger. ● PROVENCE-ALPES-CÔTES D’AZUR CORSE Des fruits made in Canavese GBC proche des producteurs Plus de 80 % de salariés de Canavese travaillent en Afrique. En Côte-d’Ivoire et au Maroc, plus précisément. Dans ces 2 pays, ce grossiste en fruits et légumes, l’un des premiers de l’Hexagone, détient et exploite des plantations de bananes, d’ananas et d’agrumes. Des fruits qu’il fait entrer en France via le port de Marseille, distant d’une vingtaine de kilomètres de son siège d’Aubagne, ou qu’il expédie à ses clients européens (Allemagne, Espagne, Italie, Royaume-Uni), russes et canadiens. C’est sur le volet produc- L’exemple vient de l’intérieur. Grâce à sa bière Pietra, Groupe Boissons de Corse (GBC), le premier grossiste en boissons de l’Ile de beauté, joue aussi dans la cour des industriels. Et c’est là son objectif. «Nous cherchons à créer le maximum de synergies entre la production et la distribution pour défendre nos marges attaquées dans le métier de gros», explique Dominique Sialleli, président et coactionnaire avec la famille Dary de ce groupe né en 2010 du rapprochement de 3 sociétés de distribution et de la brasserie Pietra. 8 100 Resto tion de son activité, notamment, que Canavese a décidé de mettre l’accent dans son plan d’action 2010-2020. 15 100 Vers l’amont de la filière Les trois frères - Gérard, JeanPierre et René Canavese - toujours à la tête de l’entreprise 35ans après l’avoir créée ne perdent pas de temps. En 2011, ils rachètent une plantation d’ananas en Côte-d’Ivoire qui produit 5 000 tonnes par an, 4 ans seulement après avoir acquis des vergers au Maroc. Pour Gérard Canavese, l’actuel président de l’entreprise familiale, le mouve- Gérard Canavese, président. ment vers l’amont de la filière est un argument commercial : «Produire nos fruits nous confère une légitimité unique vis-à-vis de nos clients grands comptes.» C’est vrai avec les centrales de la grande distribution, le premier partenaire de ce grossiste incontournable de Montpellier à Digne ! Mais ça l’est aussi avec les grands acteurs de la restauration collective et les collectivités, voire avec les restaurateurs indépendants, des clients que Canavese recherche depuis 2006, année de son entrée dans le réseau Creno. ● Accords avec des industriels Pour y parvenir, GBC a conclu depuis un an et demi des accords avec des industriels. Avec une idée : obtenir l’exclusivité de la distribution de leurs produits. Le groupe, qui réalise plus de 80 % de son CA grâce à la vente en gros, détient déjà les cartes des champagnes Taittinger et Duval Leroy pour la Corse. Mais l’ambition ne s’arrête pas là. GBC possède une vingtaine de cartes dont une majorité concerne des vins et des li- queurs produits en Corse. Autant de spécialités que ses dirigeants entendent « exporter » cette fois vers la France continentale, voire plus loin. D’autant que leur outil commercial est prêt. Le groupe insulaire s’est offert la tête de pont dont il avait besoin dans l’Hexagone avec le rachat du grossiste marseillais Rossi Père & Fils (30 % du capital en 2011, le solde en janvier 2013). Une opération qui n’en appelle pas forcément d’autres. Le grossiste pourrait en effet confier la distribution de ses produits à des confrères en France continentale, sans pour autant entrer dans leur capital. ● Dominique Sialleli, président. 66 STRATÉGIES | TOP 100 Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 ILE-DE-FRANCE J’Océane motive ses hommes Mandataire en produits de la mer à Rungis, ça ne plaisante pas ! José Correia qui a 22 100 fondé l’entreprise – il y a plus de 20 ans et en est toujours à la barre – sait ce que signifie dormir 3 heures par nuit. Forcément, il croit au travail et en ceux qui l’assument : ses salariés. «Pour se développer, il faut trouver les hommes et les bons, sinon rien n’est possible. L’argent ne fait pas tout», explique ce dur à la tâche aujourd’hui à la tête d’une entreprise de 70M€ de chiffre d’affaires. Intéresser les employés Quand il a trouvé les perles rares, il cherche à les garder. Comment ? En les responsabilisant et en les intéressant aux résultats. Comptable de formation, José Correia a organisé J’Océane en 4centres de profits : restauration française, restauration japonaise, import-export et vente sous pavillon. Ces unités sont indépendantes et leurs équipes perçoivent une prime en fonction des bénéfices dégagés. La formule fonctionne : les 4 responsables d’activités sont toujours dans l’entreprise plus de 10ans après y être entrés. Et le plus ancien, à la tête du pôle restauration française, est là depuis 1995 ! ● José Correia, fondateur et actionnaire. CHAMPAGNE-ARDENNE ILE-DE-FRANCE NDA/Lodial choisit sa restauration Le Delas part en voyage En 25 ans, Emmanuel et Bertrand Delhom ont déjà pris plusieurs initiatives pour faire grandir leur entreprise. En 1992, ils s’aventurent en dehors de l’univers des bacs et armoires à surgelés pour ajouter à leur catalogue les produits à destination des boulangers. Le résultat est probant. Arrive alors le tour des produits frais pour la restauration en 2005, 2008 et 2012. Nouveau succès. La cuisine française et ses produits s’exportent bien. Une opportunité pour Le Delas, ce grossiste de Rungis de bientôt 45 ans. Les 10 000 références de son catalogue, qui va de l’alimentaire sous toutes ses formes au non alimentaire, partent aujourd’hui vers 45 pays où des chefs français et étrangers les attendent. Allemagne, Belgique, Grande-Bretagne, mais aussi Asie et Moyen-Orient sont les principales destinations. «L’export nous sauve. C’est grâce à lui que nous compensons la baisse de l’activité enregistrée en France au premier semestre dans la restauration commerciale», annonce Antoine Boucomont, le P-DG de cette maison qu’il a rachetée en 2001, après en avoir été l’un des fournisseurs de charcuterie ! 30 100 24 100 Vers la collective locale Mais aujourd’hui, en 2013, ça coince. À la fin du 1er semestre, la société, qui emploie 190 personnes et s’étale sur 11 sites en régions Champagne-Ardenne et Lorraine, est sur une tendance de - 5 % en CA. Emmanuel Delhom, qui la codirige avec son frère Bertrand, l’avoue humblement : ils n’ont Resto geants. Emmanuel (à g.) et Bertrand Delhom, codiri plus trop d’idées nouvelles pour des diversifications produits. Heureusement, les 2 frères peuvent jouer sur la composition de leur portefeuille de clients. «Nous sommes prêts à travailler plus encore qu’aujourd’hui avec la restauration collective locale», annonce Emmanuel, l’aîné des frères Delhom qui dirige le secteur commercial chez NDA/Lodial. Le marché est «moins rémunérateur que ceux des grandes chaînes ou de la restauration commerciale», mais il réclame «moins de moyens humains de terrain». Même prometteur, cet aménagement ne devrait cependant pas avoir d’effet sur les flux logistiques. Il n’allègera donc pas la facture que NDA/Lodial acquittera, comme toutes les entreprises, au titre de l’Écotaxe à partir du mois d’octobre, en principe. Un montant qu’Emmanuel Delhom qualifie « d’effrayant ». Il l’estime à 200 000 € par an pour un CA de 66 M€. « Sans compter, s’empresse-t-il d’ajouter, l’investissement nécessaire à l’équipement de notre quarantaine de camions en mouchards de position.» ● hors des frontières de l’Hexagone en passant toujours par des intermédiaires, pour des raisons logistiques et douanières, mais également gagner plus de restaurateurs sur le sol français. Or, pour convaincre ces derniers, il faut leur rendre visite dans leurs établissements. Et leur proposer de les livrer, car rares sont ceux qui font la route jusqu’au MIN de Rungis. «Ils ont l’image d’un marché où il faut venir au petit jour ou pas du tout», regrette Antoine Boucomont, qui a pourtant choisi, il y a plus de 10 ans, d’ouvrir aussi l’après-midi et même plus récemment 24 heures sur 24… ● La priorité : l’international L’international qui assure déjà 12 % du chiffre d’affaires de l’entreprise fait partie des priorités. L’équipe de vente, qui compte actuellement 3 personnes, sera bientôt renforcée. Cinq nouveaux commerciaux vont arriver. Leurs missions : vendre davantage Antoine Boucomont, P-D G. 68 STRATÉGIES | TOP 100 Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 PICARDIE RibéGroupe entend se rapprocher de ses clients Livrer 17 départements dans 4 régions depuis 6 dépôts tient parfois du grand écart. «Certains de nos clients se retrouvent à 120 ou 150km de notre dépôt le plus proche. C’est la limite de ce qui est raisonnable sur le plan logistique», explique Jérôme Lavaire, qui cumule sa fonction de directeur général de RibéGroupe avec celle de président du réseau d’indépendants 31 100 Hexagro depuis la fin de l’année 2012. La décision a donc été prise de resserrer le maillage de ce vaste territoire commercial qui s’étend de la Haute-Normandie à la région Champagne-Ardenne en passant par le Nord-Pas-deCalais et la Picardie. Des opérations en 2014 Pour y parvenir rapidement, les 2 générations de Lavaire à la tête de ce grossiste en fruits et lé- gumes et produits de la mer – Yves Lavaire, son père, est le président du directoire – ont fait le choix de la croissance externe. «Plusieurs dossiers sont dans les cartons. Des opérations pourraient se faire en 2014», indique prudemment ce dirigeant tout juste quadra. Mieux vaut en effet ne pas s’avancer, car 2 opérations qu’il a regardées de près ces 2dernières années ne se sont finalement pas faites. La dernière acquisition date d’il y a 7 ans. Jérôme Lavaire a en effet des exigences précises concernant le profil de la société cible. Son secteur géographique, d’abord, doit utilement compléter celui de RibéGroupe. Ses dirigeants ensuite, fondateurs ou cadres, doivent être prêts à continuer l’aventure avec leur nouveau propriétaire. Ce n’est pas seulement du chiffre d’affaires ou une position sur une carte d’état-major que cet ama- Jérôme Lavaire, directeur général. teur de moto veut acheter, mais une culture d’entreprise et un historique avec des professionnels de la restauration. ● AQUITAINE NORD-PAS-DE-CALAIS Charlet lie producteurs Groupe GMD et restaurateurs en local gère ses flux Le premier contrat tripartite remonte à deux mois. Charlet, le grossiste en fruits et légumes et produits de la mer de Bois-Grenier dans le Nord, en est à l’initiative. Il a réuni autour de la table un maraîcher du coin et Dupont Restauration, un grand groupe de restauration (150 M€ de CA) venu du Pasde-Calais voisin. Les enseignes de grande distribution ne sont pas les seules à ouvrir des drives ! Depuis 4 ans, le Groupe GMD a aussi le sien accolé à son entrepôt principal d’Agen. Près de 200 clients réguliers, des restaurateurs pour la plupart, passent y récupérer leurs commandes pour un montant total de 200 000 € par an (1 % à 1,5 % du CA de la société). L’outil facilite la gestion des achats de dépannage. «Nous proposions déjà la vente sur place au dépôt, mais rien n’était prévu pour», rappelle Antoine Metge, 29 ans, qui représente la 5e génération des Metge à la tête de l’entreprise. 34 100 43 100 Calcul aussi commercial Aux termes du contrat, les 3 parties se sont engagées sur des volumes de commandes pour 3ans. Le producteur est protégé et le groupe de restauration est certain de mettre sur ses tables des légumes et des fruits garantis du cru. Quant à Charlet, il est la cheville ouvrière de cette mécanique. Un rôle plein d’avenir à en croire son président Jérôme Charlet. Sa vision de ce que sera demain un grossiste qui compte dans sa région est claire. « Les productions locales vont converger vers des plateformes de proximité où elles seront alloties puis rééclatées pour le dernier kiloResto Jérôme Charlet, président. mètre. Car ce n’est pas le rôle des producteurs de livrer les pros de la restauration, même s’ils sont à côté.» Chez Charlet le mouvement est bien engagé. Plus de 35 % des tonnages de fruits et légumes reçus par la PME familiale – trois frères Charlet et une cousine y travaillent – dans ses 5 dépôts (soit 20 000 tonnes par an) proviennent de 100 km au maximum. L’ambition est la même pour les poissons et crustacés dont une partie arrive de Dieppe et de Zeebruges. L’intention n’est pas seulement de suivre la mode du consommer local. Le calcul est aussi commercial. Avec la proximité, le groupe a l’oreille des producteurs qui lui réservent des qualités et des variétés de produits bien précises. Il est enfin économique. Avec la hausse inévitable des prix du gasoil, le circuit court risque bien de ne plus être une option. ● Entrepôt de 1 200 m2 Les visiteurs devaient entrer par la porte de service et ne trouvaient pas de caisse au moment de régler leurs achats. Résultat : seuls quelques-uns tentaient l’aventure. Les autres faisaient un saut jusqu’au cash & carry le plus proche quitte à y acheter des produits qu’ils n’avaient pas l’habitude de travailler. Aujourd’hui, les 2 familles à la tête du Groupe GMD (Metge et Minondo, ndlr) Antoine Medge, P-DG. réorganisent leurs flux vers Bordeaux. L’entreprise y livre en effet chaque année pour 2 M€ de CA, depuis Agen pourtant distante de 140 km. La remise à plat commence en avril 2013 avec le rachat d’une ancienne usine de découpe de viande située à Le Barp à 20 km de la capitale mondiale du vin. Le site est transformé en un entrepôt de 1 200m2 d’où partent depuis le 1er juillet 2 chauffeurs pour livrer les tables de la ville et du secteur d’Arcachon. Pour justifier cette réorganisation logistique, le Groupe GMD a également racheté un petit grossiste bordelais. « Cette opération nous apporte 700 000 à 800 000€ de CA supplémentaires », calcule Antoine Metge. ● STRATÉGIES | TOP 100 Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 MIDI-PYRÉNÉES Sud Primeurs Cordellane se met en quatre Benoît Mestre et son épouse gèrent Sud Primeurs Cordellane en totale indépendance depuis près de 25 ans.Ils ne sont adhérents d’aucun groupement. «Le processus de décision dans ces structures ne me convient pas», explique ce grossiste en fruits et légumes qui reconnaît que cette liberté a un prix : «Cela nous prive de certains contrats, surtout en restauration collective.» Les Mestre n’ont pas pour autant fait une croix sur ce marché. Au contraire. Ils ont joué d’autres atouts. Leur plus fort, c’est le « jeu de jambes », comme souvent chez les PME. «Si une cuisine centrale me commande 200 kg de carottes râpées à 8heures, je suis 51 100 capable de la livrer à 11heures pour le service du midi», annonce fièrement Benoît Mestre. Cette réactivité exige la proximité. De fait, Sud Primeurs Cordellane ne recrute plus de clients en restauration au-delà de 50 ou 60 km de ses dépôts de Carcassonne et Toulouse. 1 M€ d’investissements Et pour encore mieux servir ses quelque 550 clients restaurateurs, le couple a investi 1 M€ en tout début d’année dans son atelier de préparation pour la 4e gamme. Douze salariés, contre 6 précédemment, y râpent des carottes et des choux, y découpent des pommes de terre en lamelles et des fruits en quartiers pour faciliter le travail à leurs clients. Cet investissement consenti pour la restauration ne détourne pas l’entreprise des contrats avec la grande distribution. «On ne peut dire n o n à a u c u n m a rc h é » , constate Benoît Mestre. Cela oblige à s’organiser. «J’ai des préparateurs pour la grande distrib’ et d’autres pour la restauration. J’ai des poids lourds pour livrer les hypers et des camionnettes pour les restaurateurs. J’ai aussi des avocats à point pour la restauration et d’autres verts pour la mise en rayon ! », plaisante Benoît Mestre. Vous avez dit « jeu de jambes » ? ● Benoît Mestre, propriétaire-dirigeant. 69 70 STRATÉGIES | TOP 100 Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 PAYS DE LA LOIRE Croissance externe pour Les Vins Rémy Liboureau De 106 salariés, les Vins Rémy Liboureau passeront très bientôt à 110. Le grossiste vendéen adhérent C10 prévoit de racheter une société régionale de 4salariés très orientée, comme lui, sur le vin. «Elle est tout près d’une ville que je souhaite développer», explique Éric Liboureau, le jeune 66 100 dirigeant de 42 ans, qui réalise déjà 60% de ses 22M€ de chiffre d’affaires grâce à ses 300 références permanentes de crus. Une acquisition qui lui permettra aussi d’ouvrir son portefeuille d’activités. La société cible – dont il préfère tenir secret le nom et la commune d’implantation – exerce en effet 2 métiers en plus de celui de grossiste en vins. Elle possède une boutique de vente au grand public, et intervient comme agent commercial exclusif pour des maisons de vins et de spiritueux. Un excellent moyen de devenir le fournisseur d’établissements de renom dans la ville voisine de Poitiers… Quelques opportunités Reste à financer l’achat en pleine crise. Logiquement, Éric Liboureau fait le tri dans ses investissements. Ceux qui n’ont pas d’influence directe sur l’activité sont suspendus. À commencer par les encarts publicitaires dans les jourHAUTE-NORMANDIE Bono Distribution casse les prix Moins 15 % sur le prix des alcools, moins 25 % sur les bières et moins 30 % sur les sirops ! C’est le discount affiché depuis 2 ans et demi par Claude Bréhat le patron du grossiste en boissons Bono Distribution. Son pari : récupérer sur les volumes la marge unitaire abandonnée. C’est plutôt bien engagé. Sur les alcools, une famille où elle doit faire face à l’agressivité commerciale de Metro, la PME des environs de Rouen a vu ses ventes augmenter de près de 40 % en volume. Un succès obtenu grâce à une alliance astucieuse avec les marques de spiritueux. En mai 2011, Claude Bréhat leur propose d’aligner ses prix sur ceux qu’ils pratiquent lorsqu’ils vendent en direct aux restaurateurs, bars et boîtes de nuit. Il rattrape le manque-à-gagner sur la pres76 100 Resto tation logistique. C’est son entreprise qui livre désormais les établissements que Pernod Ricard et Bacardi, entre autres, ravitaillaient jusque-là en direct. «À l’intérieur de ma zone géographique, je livre pour bien moins cher que n’importe quel logisticien et dans de petites quantités, là où les marques exigent souvent des commandes de 36bouteilles au minimum», détaille Claude Bréhat. Des paris gagnés Le grossiste se charge également du recouvrement des factures, soulageant ainsi les commerciaux des marques d’une tâche ingrate. Sur les sirops aussi, Bono Distribution est en passe de gagner son pari. Son chiffre d’affaires a doublé depuis octobre 2010. Là encore, il s’est rapproché à quelques dizaines de centimes des prix pratiqués par Metro et Pro- naux. Même verdict pour la station de lavage d’un montant de 40 000 € qui devait permettre d’astiquer les 25 camions de l’entreprise. Elle attendra. Mais les temps économiques difficiles réservent aussi de bonnes opportu- nités. «En période de récession, les taux d’intérêt sont plus favorables, ce qui permet d’emprunter dans de bonnes conditions sans avoir à taper dans la trésorerie», glisse incidemment Éric Liboureau. À bon entendeur… ● RÉSEAU Back Europ France à table L a décision remonte à moins de 2 ans. Une vingtaine des 42 sociétés (38 actionnaires) du réseau national Back Europ, jusqu’alors spécialisé dans le service des boulangers et pâtissiers, font le choix de servir aussi la restauration commerciale (voir article sur Audouard). Quelques-unes avaient exploré la voie, souvent de manière isolée, pour saisir des opportunités locales. La décision, collégiale, cette fois, d’aller vers la restauration assise est la conséquence logique d’un constat : Back Europ France est armé. Large catalogue de produits typés Claude Bréhat, propriétaire. mocash. L’écart qui subsiste est justifié par le service : en s’approvisionnant chez Bono Distribution, les restaurateurs n’ont pas à se déplacer ; ils sont livrés et, cerise sur la grenadine, ils se voient offrir des verres pour le service une à deux fois par an ! Reste le cas des bières. Les volumes ne répondent pas encore comme ils devraient. Mais Claude Bréhat n’a pas dit son dernier mot. ● Le réseau qui réalise 530 M€ de CA cumulé dispose d’un large catalogue de produits typés RHD (600 références). Il ne reste plus qu’à le proposer aux restaurateurs. «Nous avions l’offre, mais nous la réservions aux artisans boulangers», confirme Bruno Verlhac, le président de Back Europ France. En effet, au fil des années, la centrale d’achats avait considérablement élargi ses gammes en alimentaire (produits carnés, charcuterie, saumon, fromage, sauces, desserts, boissons) comme en non alimentaire (entretien, hygiène, emballage) pour répondre à la demande des artisans-boulangers, devenus de gros vendeurs de solutions repas pour le déjeuner. Sept sociétés de notre Top 100 sont adhérentes à Back Europ France, soit directement, soit à travers l’une de leurs filiales… ● 72 STRATÉGIES | TOP 100 Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 HAUTE-NORMANDIE Ybert et Fils voit plus grand Le 1er février 2014, Ybert et Fils quittera le MIN de Rouen après 43 ans. Le mareyeurgrossiste bouge de 7 km pour emménager dans un bâtiment de 1 000 m2 flambants neufs équipé d’une quinzaine de quais de chargement. Il quitte son fief par obligation : ses installations actuelles ne sont plus aux normes exigées par la profession. « N o u s a vo n s p e rd u e n t re 500 000 et 1M€ de chiffre d’affaires à cause de ça», regrette 88 100 Alain Ybert le président de cette société fondée par son père en 1962, avant d’illustrer par un exemple. «Un groupe de restauration a voulu retravailler avec nous il y a un an, mais ça a coincé suite à l’audit de nos installations. Et maintenant, nous allons le récupérer.» Ybert et Fils a vu son chiffre d’affaires ralentir à partir du second semestre 2011 puis baisser de 7 % l’an dernier avec l’effondrement de ses ventes de saumon et de crevettes, suite à une hausse des prix du poisson et à un virus qui a décimé les élevages du crustacé en Asie. En réponse, Alain Ybert et son fils mettent l’accent sur la qualité et le service. Deux arguments auxquels sont sensibles leurs clients hôtels et restaurants, très nombreux sur la côte entre Ouistreham et Saint Valéry-sur-Somme. Sans intermédiaires Pour la fraicheur des produits, ils s’approvisionnent, sans intermédiaire sur les criées des Sa- bles-d’Olonnes, de Port-enBesssin, de Fécamp et de Dieppe. De là leur arrivent de beaux colins, merlans, rougets, bars, soles… Ces achats en direct leur permettent d’être plus facilement compétitifs en prix… Pour le service, la PME s’appuie sur son laboratoire. Cinq salariés y écaillent les poissons, les vident et les préparent selon les commandes. Du sur-mesure grâce auquel l’entreprise de 40 personnes se distingue des cash & carry. ● Alain Ybert, président. RÉSEAU RHÔNE-ALPES Audouard provoque les ventes croisées Carigel attend du monde W anted ! Si vous êtes grossiste en produits surgelés, Carigel pourrait bien souhaiter vous compter parmi ses adhérents. Surtout si vous êtes implanté dans l’une de ses zones d’ombre : Bretagne, Touraine, Champagne-Ardenne, Lorraine, Alsace, Nord-Pas-deCalais ou Picardie. Le groupement qui a démarré sa nouvelle vie en 2006 compte pour l’instant 15 adhérents qui réalisent ensemble environ 300 M€ de chiffre d’affaires. «Nous reconstruisons le réseau à partir de Gineys», explique Hervé Gineys, le propriétaire de la société du même nom et de la marque Carigel qu’il a rachetée, avec son frère Sylvain, au groupe Brake il y aura bientôt 8 ans. Extension de l’offre Vendre du sucré ty83 pique de la boulan100 gerie-pâtisserie aux restaurateurs, et du salé venu du monde de la restauration à sa vaste clientèle de boulangers.C’est ainsi que Laurent Gracia, le président d’Audouard SAS, entend faire croître son business dans les 2 à 3 ans qui viennent. Et à l’en croire, le plus difficile est de convaincre les restaurateurs de puiser dans le catalogue destiné aux boulangers. Logique. La force de vente de l’entreprise drômoise est davantage habituée à visiter les professionnels de la pâte à pain et des viennoiseries, ses clients historiques, que les cuistots, une Resto clientèle encore nouvelle pour elle. En effet, Audouard SAS n’a découvert le circuit de la restauration qu’avec le rachat de la société Ardèche Frais, un grossiste local qui servait des restaurants et des cantines. Laurent Gracia aura gagné son pari quand les ventes croisées auront trouvé leur vitesse de croisière et, mieux, qu’elles se feront à l’intérieur d’une seule et même tournée. Car à l’objectif commercial s’ajoute une ambition logistique. «Nous avons longtemps livré les boulangers et les restaurateurs séparément, pour des raisons d’horaires et de colisage», explique Laurent Gracia. Depuis quelque temps, une partie des camions part pour des tournées mixtes, des 2 plateformes d’Audouard SAS dans la Drôme et dans l’Ardèche. Tournées de livraison l’après-midi en test Un premier succès qui permet d’alléger la facture de transport pour investir dans le service. L’entreprise teste cet été les tournées de livraison d’après-midi, le lundi. Une demande des restaurateurs qui occupent la matinée à faire le point après le rush du week-end, avant de réceptionner de quoi recharger leurs frigos et leurs gardemanger. ● Des ambitions, les adhérents de Carigel en ont d’autres. À commencer par l’extension de leur offre qui compte actuellement 800 références dont 200 à la marque Carigel. Dans le viseur : les produits bruts haut de gamme tels les pavés et les filets de poisson prêts à l’emploi, ainsi que les ingrédients à l’origine garantie forte, tels les noix de Saint-Jacques surgelées de la baie de Saint-Brieuc ou les côtes de porc d’Auvergne. À l’autre bout de la gamme, Carigel veut aussi faire le plein d’aliments bruts à petits prix. Des références qui leur sont demandées par la restauration commerciale pour ses formules plat du jour. ● Je m’abonne à l’année pour 25 euros! • Accessible… Zepros le reste, même dans sa « formule d’abonnement ». • Zepros a été conçu pour s’adresser directement aux 800 000 professionnels de la filière restauration. • Zepros c’est une nouvelle formule d’information : l’actualité de toute la filière, présentée de façon concise et complète, en restant proche de ses lecteurs. • Définitivement, Zepros dit NON aux analyses élitistes, au parisianisme et aux articles… qui n’en finissent pas. ABONNEZ-VOUS ! ✄ Nom de l’entreprise* : ................................................................................................................... ! Je souhaite recevoir pendant 1 an** (10 parutions/an) : Prénom et nom de l’abonné* : ....................................................................................................... ■ ■ ■ ■ ■ ■ Adresse de livraison* : ................................................................................................................... ........................................................................................................................................................ Code postal* Ville* : .................................................................................... Adresse e-mail : ............................................................................................................................. Comment avez-vous connu le journal ? : ....................................................................................... À renvoyer à : Groupe Gratuit Pros - Service Abonnement 8-10 rue des Blés - 93210 La Plaine-St-Denis - Tél. : 01 49 98 58 45 Offres valables pour un unique point de livraison. Pour être prise en compte, votre demande doit être impérativement complète et accompagnée de son règlement. Une facture vous parviendra par retour de courrier. Conformément à la loi Informatique et Liberté du 06/01/1978, vous pouvez accéder aux informations vous concernant ou les modifier en écrivant à notre service Abonnement. ! Je règle mon abonnement par chèque postal ou bancaire à l’ordre de Groupe Gratuit Pros Date : Signature : Zepros Métiers Restauration Téléphone* : ......................................................................................................................... 1 exemplaire par mois au prix de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 €/an 5 exemplaires par mois au prix de . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 €/an 10 exemplaires par mois au prix de . . . . . . . . . . . . . . . 100 €/an 30 exemplaires par mois au prix de . . . . . . . . . . . . . . . 180 €/an 50 exemplaires par mois au prix de . . . . . . . . . . . . . . 250 €/an 100 exemplaires par mois au prix de. . . . . . . . . . . . . 390 €/an *Mentions obligatoires. **Offres valables pour tarifs postaux France métropolitaine jusqu’au 31 juillet 2014. Pour les abonnements vers l’étranger : nous contacter par téléphone au 01 49 98 58 45 ou par e-mail : [email protected] 74 INDÉPENDANTS | ET AUSSI… Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013 49 | SAINT-BARTHÉLEMY-D’ANJOU Cyrille Journiac, directeur de JA Gastronomie : « Si l’on n’a pas la bonne viande, on n’existe plus ! » ■ Comment travaille JA Gastronomie ? Cela fait onze ans que nous sélectionnons nos viandes auprès d’éleveurs et de groupements, sur les qualités gustatives et les méthodes d’élevage. Nous avons démarré sur Angers puis, en travaillant ces produits de qualité (veau fermier du Limousin, cochon des Monts du Cantal, agneau fermier de l’Aveyron, bœuf de Galice et Black Angus des États-Unis…), nous avons atteint des cibles plus lointaines. Nous travaillons avec de grands noms de la cuisine française comme de petites auberges de campagne. Nous avons un relationnel privilégié avec les chefs. Nous achetons des carcasses entières et nous découpons en fonction de ce qu’ils veulent. 44 | PORNIC Le Rocher du lion est friand de nouveautés Nous mettons en maturation les produits pour développer arômes et tendreté. ■ Comment vivez-vous la crise ? Nous avons investi 1,8 M€ l’an dernier dans un bâtiment de 1 000 m², et embauché deux collaborateurs pour développer une clientèle et me permettre de pérenniser mes clients. Je commence à réfléchir à l’international. L’objectif est d’arriver à 6 M€ de CA dans les cinq ans. Nous sentons la crise depuis novembre 2012. Nos clients vont prendre moins de risques sur des produits plus nobles afin de ne pas vouloir dépasser un prix. Au contraire, nous mettons le prix sur les animaux que nous sélectionnons. FICHE D’IDENTITÉ Je vais gagner moins d’argent, mais avec une régularité optimale sur mes achats pour mieux servir mes clients. Je ne prends pas de risques qualitatifs, donc je prends des risques financiers. La réputation va vite. Si l’on n’a pas la bonne viande, on n’existe plus ! ● • Adresse : ZI de la Romanerie, rue du Paon, 49124 Saint-Barthélemy-d’Anjou • Chifre d’afaires : 3,3 M€ • Efectif : 15 salariés • Créateurs et associés à 50/50 : Cyrille Journiac et Emmanuel Aragon 86 | POITIERS Boissonot travaille sur la niche de la gastronomie en période de crise orsque Daniel Moreau a repris le Rocher du lion en 1989, la société, ancienne filiale de Colarena, vendait uniquement des produits laitiers. La PME en distribue toujours, mais aussi des œufs, de la charcuterie, de l’épicerie et des surgelés, à une clientèle issue à 90 % de la restauration traditionnelle. Cette conversion au multiproduit était inéluctable, analyse Nicola Marzocca, le directeur commercial. «Les gros font tout, nous sommes obligés d’avoir un peu de tout», observe-t-il. Le Rocher du lion commercialise plus de 1 000 références et a pu élargir ses gammes en occupant depuis 2010 un entrepôt de 4 000 m² à Pornic (44). Les nouveaux produits sont légion dans son catalogue et la PME fait de sa réactivité un atout concurrentiel. «Les groupes mettent parfois un an avant de référencer un L Resto produit. Nous sommes souvent des pilotes, les clients apprécient», relate le directeur commercial. «On prend la part de risques», poursuit Daniel Moreau. Autre avantage d’être petit : la proximité avec les clients. Les livreurs du Rocher du lion, qui effectuent 10 tournées quotid i e n n e s , s ’a d a p t e n t a u x spécificités de clients qu’ils servent de longue date. La société déploie, par ailleurs, 8 vendeurs sur la route. «Nous sommes trop nombreux sur le marché, le client a besoin d’être visité. Si on ne passe pas, on perd la ligne de commande», estime Nicola Marzocca. Cette stratégie de proximité, souplesse et réactivité semble payante : le CA du Rocher du lion (10 M€) a vu son activité progresser de 25 % en moyenne ces 3 dernières années. ● 5, rue Jean-Sarment, 44210 Pornic mplantée à Poitiers depuis 1957, l’entreprise familiale Boissonot est l’un des derniers grossistes indépendants du Poitou-Charentes. Jusqu’à la fin des années 1980, elle était spécialisée exclusivement dans les pommes et les poires. «Aujourd’hui, nous distribuons la gamme complète en fruits et légumes», précise Grégory Boissonot, le commercial. Peu présente sur le marché des I collectivités, la société a choisi de s’adresser en priorité aux restaurateurs et commerçants, notamment ceux qui font les marchés. «Ces derniers représentent 50% de notre chiffre d’affaires, et les premiers 25%. Les collectivités pèsent moins de 10%. Depuis deux ans, nous travaillons également avec les GMS», détaille Grégory Boissonot, qui poursuit : «Nous travaillons sur un marché de niche avec unique- Grégory Boissonot, commercial. ment des produits de qualité, ce qui explique, notamment, que de nombreux restaurants gastronomiques se servent chez nous.» En cette période de crise, cette niche présente un certain avantage pour l’entreprise qui avoue moins ressentir le marasme que certains de ses concurrents. De fait, si le panier moyen des clients a diminué, cette baisse a été compensée par un afflux de nouveaux acheteurs. D’ailleurs, en l’espace de quatre ans, la SARL qui rayonne sur une centaine de kilomètres autour de Poitiers a multiplié par 2 son chiffre d’affaires. Il devrait atteindre 4,1 M€ en 2013. Parallèlement à son activité de grossiste, la société de 17 salariés profite de ses allers-retours quotidiens vers la région nantaise pour développer un service de transports de fruits et légumes et de marchandises diverses. ● 12, rue du Carreau, 86000 Poitiers