100 - Zepros.fr

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100 - Zepros.fr
METIERS
RESTAURATION
www.zepros.fr
HORS-SÉRIE - ÉTÉ 2013
TOP
DISTRIBUTEURS RHD
INDÉPENDANTS
Et les interviews de 15 dirigeants de réseaux
Chargés
de mission
“
Je ne crois pas
à l’appauvrissement
des gammes. La compétitivité,
nous allons la chercher
dans nos coûts.
«
”
PHILIPPE BARBIER,
président du directoire de Groupe Pomona
«
“
«
»
Nous avons l’obligation d’observer,
d’anticiper et de nous projeter.
PIERRIC BOULEAU,
directeur général de Creno Impex
“
Notre métier ne se réduit
pas à la gestion de flux,
que je qualifierais
de logistiques.
JACQUES DERONZIER,
directeur général de Brake France
”»
La vitesse devient un élément clé de notre réflexion stratégique.
“
Sur un marché
alimentaire
et boissons estimé
à 26Md€, les croissances à 2 chiffres
qu’enregistraient
certains distributeurs de la RHD
avant 2012 ont bel
et bien cessé sous
Jean-Charles
l’effet du ralentisseSchamberger
ment
économique.
rédacteur en chef
Alors que l’on
assiste à une mutation des
comportements des restaurateurs
en matière d’achats, les défis qui
attendent les distributeurs ne
manquent pas : mise en avant
des produits frais, rénovation des
gammes, massification, économies de back oice, offensive
commerciale, diversification,
le tout dans un contexte d’écoresponsabilité et bientôt d’Écotaxe…
Pour sa 3e édition, notre hors-série
consacré aux distributeurs de la
RHD fait le point sur les stratégies
de ces derniers, expliquées par
leurs dirigeants lors d’entretiens,
lesquels sont disponibles dans leur
version intégrale sur notre site
www.zepros.fr/restauration. On
notera qu’un mot revient souvent
dans les discours : mission. Beaucoup revendiquent en effet une
mission, qu’ils ont clairement définie, envers leurs clients restaurateurs.Un hors-série exclusif également, avec le classement des 100
premiers distributeurs indépendants en produits alimentaires et
boissons. Ce Top 100 révèle des
entreprises régionales diversifiées,
aux couvertures géographiques
parfois très larges, émaillées de
belles histoires, très souvent familiales, et porteuses d’initiatives
(telles des marques propres).
Peu évoqués dans les médias
nationaux, la plupart des indépendants recensés ici rassurent par
leur dynamisme et leur interactivité avec le tissu local. Ils prouvent,
par là même, qu’ils ont aussi une
mission, celle d’être proches des
restaurateurs dans des rayons de
50 à 60 kilomètres, et ce, dans les
différentes régions du territoire. ●
Leur vision du métier…
Nous souhaitons éviter un
maximum de contraintes à
nos clients et leur faciliter leur
approche de l’achat.
BENOÎT FEYTIT,
directeur général de Metro Cash & Carry France
CHRISTOPHE LOISON,
directeur général de Relais d’or Centrale
“
Nous avons une mission d’entreprise qui est
de simplifier la vie de nos clients.
”
JEAN-CHRISTOPHE ADOURITZ,
président du comité de direction de Transgourmet France
»
La consolidation et la livraison sont des vrais facteurs
d’efficacité.
THIERRY DRECQ,
président du directoire d’E.CF
SOMMAIRE
Panorama : un marché de 26 Md€, qui fait quoi ?
04
Stratégies alimentaires
06
Stratégies non alimentaires
30
Top 100 des distributeurs indépendants produits et boissons 36
Quelques indépendants de plus
74
8-10, rue des Blés – Bât. M/36 – 93 210 La Plaine-Saint-Denis – Tél. : 01 49 98 58 45 – Fax. : 01 49 98 58 47 – email : [email protected] – Internet : www.zepros.fr • Directeur de la publication : Philippe Paulic
– Tél. : 06 62 73 06 02 – [email protected] • Conseillère éditoriale : Emmanuelle Evina – Tél. : 06 81 84 96 20 – [email protected] • RÉDACTION Rédacteur en chef : Jean-Charles Schamberger – Tél. : 06 66 22 16 16 –
[email protected] • Rédactrice : Anne-Lise Briot - [email protected] • Secrétariat de rédaction : Anita Morin – [email protected] • Maquette : Première maquettiste : Isabel Goncalves – [email protected],
MétiersRESTAURATION Marc Le Texier, Isabelle Cerf • Ont participé à ce numéro : Rubriques : Olivier Bitoun (Top 100 indépendants), Jean-Paul Burias (non alimentaire) – Correspondants régionaux : Pays de la Loire Thierry Goussin,
Poitou-Charentes Jean-Sébastien Thomas • Crédit photos et illustrations : droits réservés sauf mention contraire – Photo Couverture : Fotolia • MARKETING-DIFFUSION Responsable : Camille Tarisien – Tél. : 06 69 74 24 89 – [email protected] –
assistée de Magaly Silmont – [email protected] • PUBLICITÉ • Directrice Marché Restauration : Salima Mezhoud – Tél. : 06 60 76 57 84 – [email protected] - Directeur de clientèle : Jean-Louis Bornand – Tél. : 06 98 01 53 67 – [email protected]
• Directrice de clientèle hors captif : Virginie Mannequin – Tél. : 06 58 36 63 29 – [email protected] • ADMINISTRATION Responsable : Sophie Lascoux – Tél. : 06 66 06 80 35 – [email protected] • IMPRESSION L’imprimerie – 79, route de Roissy
– 93290 Tremblay-en-France • Dépôt légal à parution • ISSN 2262-5801 • OJD : mise en distribution certifiée 2011 : 86 165 ex. PV OJD janv. 2011 à déc. 2011 • ZEPROS est une publication de la société Groupe Gratuit Pros, SARL au capital de 8 000 € • RCS Bobigny B 483 806 717
ZEPROS est imprimé sur papier 100 % recyclé et écoresponsable. Procédé d’impression sans eau waterless.
Resto
PANORAMA
4
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
LE MARCHÉ :
.2012.
Une remarquable poussée des prestataires logistiques
S
Source : Gira Foodservice
Dynamique des circuits de distribution
à la CHD entre 2011 et 2012
Source : Gira Foodservice
Circuits de distribution des produits
alimentaires et de boissons en CHD en 2012
ur un marché alimentaire et boissons estimé en 2012 par Gira Foodservice à 26 Md€, les distributeurs assurent 74,5 % de l’approvisionnement à la restauration
hors foyer. On note toujours une part majoritaire pour les grossistes (57,2 %), devant les cash & carry (11,9 %), et les prestataires logistiques (5,4 %) ravitaillant
les très grandes chaînes. Ces derniers ont d’ailleurs enregistré une forte dynamique entre 2011 et 2012 (+ 14 %). « Les achats en direct sont significatifs pour le café, les
vins, le champagne, les spiritueux et certains produits frais », souligne par ailleurs Gira Foodservice. ●
Classement des 20 premiers distributeurs de la RHD (PRODUITS ALIMENTAIRES ET BOISSONS)
ENSEIGNES
CA HT
REMARQUES
GLOBAL 2012
ENTREPÔTS, PLATEFORMES
LOGISTIQUES, DRIVES
1
2
3
Metro Cash & Carry France
Groupe Pomona
France Frais
4,2 Md€
2,9 Md€
1,4 Md€
65 % du CA en CHD
TerreAzur, PassionFroid, EpiSaveurs, Délice & Création, Saveurs d'Antoine
70 % du CA réalisés avec la restauration
93 entrepôts + 19 plateformes + 12 drives
140 sites
109 sociétés
4
Transgourmet France
1,26 Md€
19 entrepôts + 21 plateformes (*)
5
1,103 Md€
6
7
8
9
Martin Brower France
(ex-LR Services France)
C10
Promocash
France Boissons
Creno
4 enseignes: TransGourmet Opérations (1,03 Md€), All Fresh Logistique,
Pro Hygiène Service, Eurocash
dont 103 M€ pour l'activité prestation logistique pure
1,08 Md€
1 Md€
990 M€
970 M€
45 % en moyenne réalisés en RHD au national
10
Davigel
783 M€
Toutes activités confondues
11
Distriboissons
760 M€
12
13
Brake France
ProàPro
628 M€
620 M€
14
15
Relais d'or Miko
Back Europ France
601 M€
530 M€
16
17
Hexagro
Réseau Krill
500 M€
300 M€
environ 70 M€ réalisés au titre réseau Hexagro
26 adhérents, 55 entrepôts
8 entreprises régionales + 18 plateformes + 30 sites de biberonnage
18
19
20
Gedal
Européenne Food
Supergroup
250 M€
230 M€
200 M€
dont 65 % pour Cercle vert
CA 2011
26 adhérents
8 plateformes
8 entrepôts + 14 plateformes de cross docking
7 centres de distribution + 1 plateforme de cross docking
215 entrepôts + 1 plateforme
139 magasins + 14 drives
80 centres de distribution, 26 filiales régionales
39 entreprises de fruits et légumes + 17 entreprises de produits de la mer,
représentant 74 implantations sur le territoire
13 centres interrégionaux
74 adhérents, 144 entrepôts + 1 plateforme
CA 2013 budgété
45 sites logistiques
16 entrepôts (13 en Métropole + 3 aux Dom-Tom) + 17 plateformes
18 adhérents, 58 sites
38 adhérents, 44 sociétés
Source: Zepros Métiers Restauration d'après chiffres HT entreprises et estimations. (*) Périmètre de Transgourmet Opérations (activités restauration et boulangerie-pâtisserie)
Resto
PANORAMA
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
5
QUI FAIT QUOI ?
.2013.
Des modèles remis en cause
mi-parcours de 2013, on peut affirmer sans trop
de risque que l’année sera difficile. Météo catastrophique, inquiétudes sur la fréquentation de la saison touristique, baisse du pouvoir d’achat et crise qui
perdure : autant de paramètres qui pénalisent et qui pèsent sur l’activité économique des restaurateurs. Et,
par voie de répercussion, sur leurs distributeurs qui
souffrent avec eux.
Pour de nombreux observateurs, un tel contexte agit
comme un révélateur, montrant d’autant plus la néJean-Paul Lisoir, directeur associé
de Bossman Consultants.
cessité de se restructurer. C’est le point de vue de
Jean-Paul Lisoir, directeur associé de Bossman Consultants : « Les opérateurs qui
sont les mieux préparés en cas de “coup de vent“ sont ceux qui ont déjà travaillé
en amont leur supply chain, la massification de leurs achats, l’adaptation de leurs
“
politiques commerciales, etc. Les indépendants également, car ils n’ont pas la pression des actionnaires. » À la situation économique très difficile s‘ajoutent les crises alimentaires, le besoin d’information des consommateurs, les politiques de développement durable qui remettent en cause les modèles d’approvisionnement.
Autant de mutations qui poussent les restaurants à revoir leurs positions au niveau des
achats et de la logistique… avec un paramètre prix de plus en plus présent. « Même
les clients de la restauration rapide et de la vente à emporter veulent bien manger », fait
remarquer Jean-Paul Lisoir. Les produits frais, les produits régionaux, les produits tracés ont donc le vent en poupe. Et les opérateurs structurés verrouillent de plus en plus
leurs achats, exprimant des exigences fortes sur leurs appros.
Côté distributeurs, les stratégies locales et très réactives risquent donc de s’avérer payantes. Sans oublier les enjeux de back office, à travers lesquels peuvent se
réaliser des économies d’échelle et qui vont pousser certains opérateurs à des regroupements. ●
Les opérateurs les mieux préparés sont ceux qui ont déjà travaillé
en amont leurs supply chain, leurs achats, leurs politiques commerciales.
EFFECTIFS
NOMBRE DE CLIENTS
RÉFÉRENCES
FOURNISSEURS
9 500 personnes
8 900 personnes
3 500 personnes
1 M de clients (dont 400 000 métiers de bouche)
145 000 clients
150 comptes clés nationaux actifs
45 000 références
15 000 références
50 000 références
4 000 fournisseurs
3 700 salariés
70 000 clients (*)
12 000 références (*)
plus de 600 fournisseurs (*)
850 collaborateurs
1 265 restaurants McDonald's livrés
188 adhérents soit 3 500 salariés
6 à 50 salariés par magasin
près de 3 000 collaborateurs
2 500 salariés
65 000 clients
320 000 clients dont 66 % en restauration
60 000 clients
15 000 livraisons par jour (tous clients)
11 000 références dont 2 500 sur la plateforme
280 fournisseurs
7 à 12000 réf. par mag. et plus de 5 000 en commande
8 000 références
plus de 200 fournisseurs
1 300 producteurs locaux
3 050 collaborateurs
66 000 clients
1 500 références à la gamme
et 1 500 en spécifique clients
1 400 références actives par entrepôt en moyenne
et 12 000 au total
3 500 références
3 900 en sec et 2 500 en frais
59 000 clients
2 000 personnes
1 431 collaborateurs
45 000 clients restaurateurs
48 000 clients
530 commerciaux, 200 télévendeuses
1 500 personnes
75 000 clients
3 000 personnes
1 000 salariés dont 200 commerciaux itinérants
et 70 télévendeurs
110 commerciaux, 30 télévendeuses
380 personnes dont 70 commerciaux et télévendeurs
460 collaborateurs dont 200 commerciaux
150 clients grands comptes
40 000 clients
1 200 fournisseurs
FLOTTE
1 800 camions
environ 1 000 véhicules (dont
850 véhicules de distribution)
620 camions (*)
230 véhicules
36 000 références, dont 6 000 permanentes
et 600 en RHD
7 000 à 10 000 références
3 000 références en frais, surgelés et épicerie
2 500 véhicules dont 1 300 PL
946 camions
760 véhicules en propre
550 camions en propre
1 000 camions
450 fournisseurs
117 en épicerie et non alimentaire
et 139 en frais
250 fournisseurs
480 camions
320 camions
580 camions
350 camions
4 000 à 5 000 producteurs
280 camions
25 000 clients
26 000 points de vente
“
À
180 camions
6 000 produits référencés
10 000 références
plus de 250 fournisseurs
plus de 240 fournisseurs
115 PL
Resto
6
STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
LA PAROLE AUX
FRANCE BOISSONS MARC ROUBAUD • PRÉSIDENT
« Permettre à nos clients de maximiser
les occasions de consommation »
■ Quel bilan tirez-vous
de 2012, tant pour
le marché que pour
France Boissons ?
France Boissons vit au rythme de
ses clients et de son marché, lequel, d’une façon générale, a été
relativement morose en 2012.
Nous pensions avoir affaire à une
année rythmée comme à chaque
fois par la météo, qui a un impact,
rappelons-le, sur les ventes de
65 % à 70 % de nos produits.
En réalité, la fin d’année a été
marquée par des questions plus
structurelles avec des baisses de
fréquentation des points de vente
et du ticket moyen en hors domicile comme l’a révélé le panel
Crest. Ce sont pour moi les prémices de ce qu’est, et de ce que va
être, 2013.
Cette conjoncture a amené
France Boissons à multiplier les
moyens d’aider les professionnels du secteur afin de leur offrir le meilleur choix, le meilleur
service et les meilleurs conseils
à un moment difficile pour leur
activité.
■ Une année de
croissance quand même,
puisque vous passez
de 972 M€ à 990 M€ de
chiffre d’affaires brut…
La plus-value de France Boissons
réside dans le fait d’être une société avant tout orientée vers le
Resto
service et le conseil aux clients.
Son autre force est celle d’être intégrée, ce qui lui permet d’avoir
un réseau réactif et homogène
quelle que soit l’implantation
géographique du point de vente.
Ces deux forces positionnent aujourd’hui France Boissons en partenaire privilégié des restaurants
indépendants comme des chaînés. Je veux être le meilleur choix
pour l’indépendant, comme le
meilleur supporter des clients
chaînés avec lesquels nous nous
développons tout particulièrement aujourd’hui et avec lesquels
nous avons des échanges permanents.
■ Sur cette année 2013,
difficile sur les plans
météorologique et
économique, que faitesvous pour accompagner
vos clients ?
C’est effectivement une année
compliquée, qui mêle à la fois les
deux facteurs. Météo France a
d’ailleurs publié un rapport qui
montre que la particularité de
cette année ce n’est pas tant les
variations de températures, la
pluviométrie ou l’absence de soleil… c’est le cumul des 3 en
même temps ! C’est évidemment difficile à gérer pour nos
clients qui réalisent une partie de
leur chiffre d’affaires en terrasse.
Quant à la crise, il y a une baisse
“
Je veux être le meilleur choix
pour l’indépendant, comme le meilleur
supporter des clients chaînés.
à la fois de la fréquentation et du
ticket moyen en CHR. Nous sentons les professionnels plus tendus, plus fragiles, et des banques
plus réticentes à leur accorder des
facilités.
En réponse à ce contexte compliqué, nous valorisons l’innovation. Nous venons, par exemple,
de lancer un système de pods
Café Kimbo – Kimbo Sélection
– qui s’adapte aux machines à
café traditionnelles. Le cafetier
ou le restaurateur peut donc renouveler son offre café sans
changer son installation d’ori-
”
gine. Nous offrons aussi des
cartes de cafés clés en main. Les
innovations proposées portent
aussi bien sur les marques dont
nous avons la distribution exclusive que sur celles de nos fournisseurs que nous accompagnons dans la mise en marché
de leurs nouveautés.
Je suis en effet particulièrement
attaché à ce dernier point qui permet à nos clients de bénéficier
d’une offre plus large et attractive et de multiplier les occasions
de consommation dans leurs établissements. C’est en quelque
sorte le cercle vertueux de la croissance France Boissons ! Parmi les
autres innovations de l’été, je crois
beaucoup en la « Radler » proposée par Heineken, une excellente
boisson rafraîchissante à faible
degré d’alcool lancée sous la
marque Pelforth.
Face à ce contexte économique
difficile, nous renforçons également le professionnalisme de nos
équipes. Tous nos vendeurs sont
équipés de PC ou de tablettes, ils
peuvent donc, avec un client, analyser ses chiffres et lui proposer
des solutions et du conseil en
fonction de sa zone de chalandise
et de son environnement…
De même, à la place d’une AG traditionnelle, nous proposons cette
année une « market visit » à Londres aux professionnels membres du réseau Service en tête
pour leur permettre d’avoir une
vision internationale des concepts
qui marchent.
En conclusion, la crise rend les
choses plus compliquées, mais
elle les rend aussi passionnantes
parce qu’elle force tout le monde
à se remettre en cause, à imaginer de nouvelles solutions. Toute
la force de France Boissons, c’est
d’être une société intégrée, ce qui
lui permet de réagir plus rapidement aux aléas du marché. La
crise est aussi une source d’opportunités. ●
.Version intégrale sur www.zepros.fr.
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS
7
DISTRIBUTEURS
DISTRIBOISSONS DIDIER CAGÉ • DIRECTEUR GÉNÉRAL
« Nous avons décidé de revenir vers
la restauration structurée »
■ Comment s’est déroulée
l’année ?
Nous avons fait une belle année
dans une conjoncture difficile. Globalement, nous enregistrons un
exercice «étale plus». Sachant que
la situation économique n’a pas
été simple en 2012 et que la climatologie non plus, au regard de
nos chiffres, nous sommes le
groupement qui a tiré son épingle
du jeu et nous sommes en
conquête de parts de marché. Le
CA pour le réseau est à 760 M€,
soit 74 adhérents et 144 entrepôts.
■ Vous étiez à 745 M€
sur l’exercice précédent…
D’où avez-vous tiré cette
croissance ?
Nous avons la chance d’avoir des
adhérents dynamiques. Un certain nombre d’entre eux continuent de racheter des petits intervenants sur leur région. Nous
avons donc des groupes qui se
constituent et qui ont une volonté
de croître. De même, sur ce début
2013, nous enregistrons 2 nouveaux adhérents : Rossi Père & fils
à Marseille, qui a été racheté par
Groupe Boissons Corse (GBC), l’un
de nos gros adhérents, ainsi que
le groupe BBC Milliet à Paris.
■ Quels chantiers avezvous menés ?
En termes d’offre services pour
nos adhérents, nous avons mis
en place un programme qui s’appelle Distrimenu. C’est un outil numérique de création de carte, tout
format, en intégrant tout ce que
le client désire – dessins, photos,
etc. – et très simple à mettre en
œuvre.
■ Avez-vous avancé sur
votre package formation ?
Nous travaillons sur ce sujet actuellement et nous devrions en
faire la présentation au réseau en
septembre. Nous allons renforcer
le partenariat avec Distech, qui est
un organisme de formation, rattaché à l’université de Nancy. Nos
formations vins vont ainsi être
étendues au reste des fonctions.
Nous ferons ensuite une offre spécifique Distech/Distriboissons à
nos adhérents, qui décideront
d’inscrire les équipes. Nous avons
fait le choix de dispenser cette formation dans nos locaux.
■ Le vin est-il toujours
un segment stratégique
pour Distriboissons ?
Oui, l’objectif est de le développer !
Nous continuons ainsi à lancer des
nouveaux produits. Et à augmenter nos produits à marque : nous
avons étendu notre gamme de
champagnes, passant d’une à
4références, un brut, un blanc de
blancs, un millésimé, un rosé. Notre gamme Vigne antique, qui fait
un million de cols de vin du pays
d’oc, se voit dupliquée depuis le
printemps avec la marque Contes
d’oc. L’idée étant de s’appuyer sur
la tradition des contes en pays d’oc,
nous identifions ainsi la provenance de nos vins tout en racontant les histoires du pays d’oc avec
des contre-étiquettes sur les bouteilles des 3 couleurs.
À noter que nous avons à nouveau
reçu une médaille Grand Or lors du
Concours international des vins à
Lyon, avec notre beaujolais nouveau, lequel a d’ailleurs fait une superbe année. Cela fait 7 fois que
nous sommes récompensés dont
4Grand Or !
Nous savons que
Nos marques prol’année va être compliquée.
pres en vins enregistrent une croisEt lorsque c’est diicile,
sance à 2 chiffres
il faut être meilleur
en 2012. En revanche, le marché
que les autres !
du vin reste très difficile et les ventes globales ne sont commerciale structurée. Il y a un
pas en hausse. Heureusement nombre considérable de chaînes
qu’il y a le vin au verre. Dans tous qui se développent. Nous ne cherles kits que nous distribuons, nous chions plus à nous développer sur
mettons des outils pour la vente ce marché, car nous estimions que
de vin au verre, car cela est indis- les niveaux de prix ne permettaient
pensable.
pas d’assurer une qualité de service. Aujourd’hui, nous décidons
■ Quels sont vos axes
de revenir. D’abord, parce que nous
de croissance pour les mois continuons à estimer que c’est un
à venir ?
marché en croissance et que nous
Il y a un évènement extrêmement devons y avoir notre place, ensuite
important chez nous en 2013 : parce que nous sommes sollicités
c’est le retour vers la restauration quasi en permanence par des
“
”
clients qui nous disent en substance : «Nous sommes nostalgiques de la qualité de service
qu’apportaient vos adhérents.»
De ce fait, nous allons mettre en
place une structure pour nous
adresser à nouveau à ce marché.
Nous allons répondre à ceux qui
nous appellent, ensuite nous ferons un travail de prospection.
Nous avons un ou 2 recrutements
à faire ; l’objectif étant d’être complètement opérationnels début
septembre.
Normalement, la bonne performance de 2012 devrait être récurrente sur 2013. Nous savons que
l’année va être compliquée, car elle
a démarré difficilement, notamment sur le plan de la climatologie. Et lorsque c’est difficile, il faut
être meilleur que les autres ! ●
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Resto
8
STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
GROUPE POMONA PHILIPPE BARBIER • PRÉSIDENT DU DIRECTOIRE
« La réponse à la crise n’est pas
de tirer la qualité vers le bas »
■ Comment s’est déroulé
votre exercice écoulé ?
Nous avons fini l’exercice avec un
CA de 2,836 Md€, la répartition
étant la suivante : 43 % pour PassionFroid (1,2 Md€), 30 % pour
TerreAzur (850 M€), 15 % pour
Episaveur (430 M€). Voilà pour
les 3 grandes branches à destination de la restauration hors domicile. Pour ce qui est des créations récentes, qui n’arrêtent pas
de grandir, Délice & Création, à
destination des boulangers-pâtissiers, et Saveurs d’Antoine, à
destination des bouchers-charcutiers-traiteurs, sont chacune
sur des CA de 85 M€. Tout va dépendre maintenant des croissances externes que nous allons
leur ajouter. Si nous y arrivons,
ce sont des branches que nous
espérons pousser chacune
jusqu’à 250 M€ à terme.
En dehors de Pomona TerreAzur
qui est en retrait, qui ne se développe pas ou à peine, parce que
toujours confronté à des pertes
de marché en grande distribution
– c’est la seule grande branche
chez nous qui a encore un petit
peu de GMS – toutes les autres
branches ont des croissances assez bonnes, ce qui fait qu’en
moyenne groupe nous arrivons
à + 4,5 %. Et, au bout de six mois,
nous nous maintenions autant
en restauration collective qu’en
restauration commerciale, à
+ 5 % dans chacune des catégories. Nous sommes complètement hors normes…
Resto
Cette année, si nous tenons le
rythme, nous allons avoisiner les
3 Md€. Nous devrions être à
2,930 Md€ sur l’exercice à fin
septembre. Nous devrions frôler
1,5 % de rentabilité sur chiffre
d’affaires, ce qui, dans nos métiers, est bien ! Nous nous en sortons pas mal… mais il faut être
très prudent et très vigilant.
■ Quels sont les axes
de développement ?
Le bio n’est plus le sujet, la tendance est au « local ». Mais attention, il faut pouvoir distribuer
quelque chose de régional, tout
en assurant le maximum de sécurité alimentaire. Tout cela doit
être très organisé et l’on ne doit
pas vendre n’importe quoi. Cela
peut constituer des débouchés
intéressants pour des PME que la
grande distribution étrangle un
peu… PassionFroid joue cette
partition depuis une année avec
beaucoup de succès et mène actuellement une grosse offensive
sur les viandes fraîches et sur les
fromages affinés. En octobre,
sortira ainsi une gamme de
40fromages affinés accessibles
dans toutes nos régions.
Avec TerreAzur, nous sommes
sur des circuits encore plus
courts. Dans des bassins de production régionale en fruits et légumes. Un travail énorme, qui
intéresse tout particulièrement
la restauration collective, telles
les sociétés Sodexo, Elior, Dupont…, a été réalisé pour trou-
ver et référencer des agriculteurs
partenaires, spécialisés, solides
financièrement, et sérieux dans
leur travail. Les deux branches,
chacune dans leur domaine, avec
leur filière, mènent une démarche
parallèle.
Mais attention ! la réalité économique rattrape tout le monde…
Cela nécessite des massifications,
des regroupements, des stocks,
des livraisons. C’est pour cela que
nous avons organisé le système
avec des fournisseurs qui peuvent apporter des volumes que
nous puissions distribuer, tout
en apportant de la sécurité alimentaire à tout le monde. C’est
une piste de développement très
importante.
■ Groupe Pomona est-il
davantage connu à l’issue
de cette année du centenaire et quels sont les
changements intervenus
dans l’organisation du
groupe ?
Nous avons harmonisé, sur nos
trois branches RHD, le processus d’enquête de satisfaction
clientèle annuelle. Nous avons
créé une direction qualité, sécurité, environnement groupe, placée sous l’autorité de Bruno
Montovani. Auparavant, les directions qualité étaient logées
très opérationnellement au sein
des branches et nous avons regroupé toutes les équipes dans
cette seule direction. Il fallait que
nous remontions cela au niveau
du groupe afin d’avoir une politique qualité envers des industriels plus cohérente et aussi gagner en efficacité en aval,
notamment sur les enquêtes annuelles de satisfaction par
branche. Cela a l’avantage de mobiliser tout le monde en cas de
pépin… Comme ce fut le cas récemment avec la crise de la
viande de cheval, que nous avons
bien gérée ! Dans ces enquêtes
de satisfaction clientèle, nous
voyons que nous sommes mieux
“
Cette année, nous allons
avoisiner les 3 Md€.
Nous devrions frôler 1, 5 % de rentabilité
sur CA, ce qui, dans nos métiers, est bien !
connus. Mais cela n’est pas une
enquête d’image. Dans un an ou
deux nous referons une enquête
d’image, au niveau du groupe et
aussi branche par branche.
■ Que faites-vous pour
accompagner et aider vos
clients en cette période
de crise ?
Cela dépend de leurs attentes. Il
faut vraiment distinguer la restauration collective et la restauration commerciale. La restauration collective reste extrêmement
attentive à la sécurité alimentaire,
au service logistique, à la perfection de la livraison, à la perfection
des horaires… Toute cette expérience que nous avons acquise
depuis 30 ou 40 ans en restauration collective, toute cette rigueur, cette façon d’être, reste
”
un point fort. Ce sont des
choses essentielles, avec le prix,
bien sûr.
En restauration commerciale,
ce qui prime en ce moment,
c’est la largeur de choix, la largeur de la gamme, l’innovation
produit, le conseil, le service…
tout en ayant le débat sur le brut
et le cuisiné. C’est pour cela que
nous travaillons plutôt le produit brut.
Et, finalement en période de
crise – cela peut surprendre – le
restaurateur doit pouvoir trouver des beaux produits, des innovations, des idées d’utilisation. Même nos équipes du sec
et de l’épicerie se battent sur
l’innovation. Donc, la réponse,
à mon avis, n’est pas de partir
dans le hard discount. ●
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10
STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
DAVIGEL CHRISTOPHE ROMEFORT • DIRECTEUR COMMERCIAL
« Notre force est d’avoir plus de
500 conseillers commerciaux terrain »
■ Quel bilan dressez-vous
de l’activité distribution de
Davigel en 2012 ?
Avant de rentrer plus en détail
dans mes réponses, nous ne
pouvons pas dissocier l’activité
« Distribution » du reste de l’activité globale de l’entreprise. Davigel est construite selon un business model unique sur le
marché de la RHF à la différence
de nos concurrents, puisque nous
sommes tout à la fois concepteur, importateur, fabricant et distributeur pour les professionnels
de la restauration. Cette intégration à 100 % nous permet notamment d’être pionnier sur de
nombreux points tout en conservant la maîtrise totale de toute
notre chaîne d’activité.
L’année 2012 a été difficile, nous
ne pouvons pas le cacher puisque
nous avons eu une baisse de notre chiffre d’affaires sur certains
segments clients. Néanmoins,
nous avons pu accroître nos parts
de marché, notamment sur le
marché de la restauration commerciale indépendante et sur notre activité export. Une météo
exécrable, un marché qui se resserre, un contexte de « crise » cultivé dans une morosité ambiante,
des éléments derrière lesquels
nous ne voulons pas nous cacher
et qui sont au contraire les nouvelles bases de notre challenge
pour devenir le fournisseur privilégié de la RHF. Car n’oublions
pas que des crises naissent l’imagination, les découvertes et les
grandes stratégies.
■ Dans l’ensemble, les prix
de vente Davigel ont-ils
augmenté ?
Malgré la hausse des cours des
matières premières, nous avons
décidé d’en limiter les impacts
sur notre niveau général de prix,
principalement pour ne pas pénaliser nos clients dans un
contexte économique déjà difficile. Notre statut d’importateur
et d’industriel facilite notre viResto
PLV et habillage du point de
vente. Enfin, pour aller plus loin
et aider le professionnel à développer ses compétences, nous
proposons également un ensemble de 40 modules de formations spécifiques aux métiers
de la restauration afin de permettre une réflexion plus complète sur un coût global et non
seulement sur le prix matière. Je
vous rappelle que nous avons investi en 2011 dans un centre de
formation et d’expertise culinaire
afin de soutenir et partager les
problématiques clients.
■ Quels sont les axes
de croissance de Davigel
pour demain ?
“
N’oublions pas que des crises
naissent l’imagination,
les découvertes
et les grandes stratégies !
sion à moyen terme sur le coût
des matières. Cette maîtrise permet dans la plupart des cas à nos
clients, sur nos conseils, de gérer au mieux ces phénomènes de
hausse en modifiant notamment
leurs mix produits. Il est important de rappeler que le conseil fait
partie intégrante de notre métier.
■ Qu’avez-vous mis en
place pour accompagner
vos clients restaurateurs
en cette période de difficultés économiques ?
Nous sommes fournisseurs de
solutions pour les professionnels
de la restauration, ce qui sousentend une dimension produits
(innovations, tendances, prix),
mais également une dimension
services. Notre force est d’avoir
plus de 500 conseillers com-
”
merciaux terrain qui vont chaque
jour visiter nos clients. L’occasion
également de faire un point régulier sur l’activité de ces derniers
et de leur apporter toute notre
expertise et notre dimension
conseils pour augmenter la rentabilité de leur point de vente. Cela
passe par des outils de PLV, des
promotions, des animations tout
au long de l’année pour dynamiser leur activité et développer leur
offre. On peut noter le concept
Création gourmande sous
marque la Laitière, une nouvelle
solution de glaces à emporter attractive et efficace pour les professionnels de la vente à emporter. Cette offre est différenciante
dans la mesure où nous apportons bien évidemment la qualité
des glaces La Laitière, mais également tout le matériel, vitrines,
Nos axes de croissance sont multiples, car nous intervenons sur
tous les segments de la restauration commerciale et collective.
Le plus notable actuellement est
le déploiement de notre solution
pour la restauration en établissement de santé « Carte Santé
Restauration ». Nous avons ouvert la voie à une nouvelle façon
d’appréhender les contraintes de
la restauration hospitalière en
termes de gestion, de satisfaction patient et de rentabilité économique afin de participer à la
réduction du déficit public. C’est
pour accompagner le développement de cette solution que le
groupe Nestlé et Davigel ont
consenti un investissement de
40 millions d’euros dans un nouvel outil de fabrication à Noyal-
Pontivy en Bretagne (56) pour
2014. Ce domaine d’activité nous
tient à cœur car il est vraiment
symbole de création de valeur
partagée. Cela concerne nos
grands projets mais, au-delà de
nos axes de croissance, nous devons proposer à nos clients une
offre produits adaptée à leurs attentes et à leurs exigences (filières courtes et locales, produits
saisonniers, développement durable) ainsi que des services générateurs de valeur ajoutée. Cela
passe également par l’excellence
de notre relation client et par la
mise en place d’offres spécifiques
au-delà de nos frontières sur des
zones à forte croissance.
■ Que représente le segment du snacking pour
Davigel ?
Nous n’aimons pas trop le terme
de snacking, nous préférons celui de « marché de la restauration
rapide et de la vente à emporter ».
Pour nous, c’est un marché en
plein essor qui s’est adapté pour
suivre les changements des habitudes de consommation. Nous
avons une belle profondeur de
gamme, avec presque 500 références dédiées. Nous venons de
sortir notre guide spécialisé pour
ces métiers, avec non pas une
segmentation par famille produits
mais par instants de consommation dans la journée, ce qui aide
le professionnel à s’y retrouver et
à mieux composer son offre. ●
.Version intégrale sur www.zepros.fr.
Le Centre de formation et d’expertise culinaire à Dieppe.
12
STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
C10 GUILLAUME DE MARCELLUS • DIRECTEUR GÉNÉRAL DU RÉSEAU
« L’implication des adhérents dans le
réseau est un facteur clé de succès »
■ Quel bilan économique
dressez-vous pour le
réseau C10 ?
Sur 2012, nous devrions maintenir le chiffre de 1,08 Md€ de CA
pour le réseau. Sur 2013, le réseau C10 poursuit sa croissance :
celle-ci est liée à l’activité de la
plateforme et à celle de ses adhérents. Mais nous continuons à
progresser aussi grâce à la croissance externe, qui constitue l’un
de nos piliers de développement.
En effet, les opérations de croissance externe apportent à nos
adhérents de nouvelles opportunités pour développer leur efficience et leur rentabilité.
L’une des opérations réalisée
cette année a été le rachat des
entrepôts Olivier Bertrand Distribution par des adhérents C10.
Cette opération a concerné 22
entrepôts pour 12 adhérents de
C10 et apportera une croissance
de l’ordre de 20 % à l’ensemble
du réseau.
retrouver un repreneur C10, l’objectif étant de faire croître un
membre du réseau. Leodis à
Lyon et Capponi à Grenoble ont
ainsi été cédés en mai 2013 à
Rhône Alpes Distribution, entité
qui avait racheté les entrepôts
OBD sur Lyon, Aix et Gap. Rhône
Alpes Distribution appartient à
la holding Soredis de François
Guy, ces deux sociétés ont intégré le réseau C10 au 1er juin 2013.
Nous avons également cédé notre entrepôt de Laval, CHD Boissons Services, au profit de notre
adhérent Proxi Boissons Pays de
Loire. Nous croyons à un modèle
de distribution indépendant et
entrepreneurial.
quable en termes de qualité de
service. Nous avons accompagné cette politique dynamique
sur le vin en mettant en place un
logiciel exclusif dédié à l’univers
du vin en CHR (« CDV-Online »)
qui permet notamment de créer
des cartes de vin et des chevalets de table pour les clients, des
tarifs illustrés pour les équipes
commerciales. Le vin est un produit passionnant, car il permet
de démontrer notre savoir-faire
et ainsi de nous démarquer de la
concurrence.
■ Quels sont vos grands
défis ?
Tout d’abord, nous avons 2 objectifs principaux qui se rejoi■ Et comment se comgnent : accroître notre efficacité
porte le vin en CHR ?
logistique de réseau et devenir
Il se porte bien et progresse ! d’excellents logisticiens référents
Nous avons fait un travail sur le marché CHD, et prendre
énorme sur la gamme, sur le en main les enjeux essentiels liés
sourcing, sur les marques pro- au développement
pres, et nous avons un très bel durable au sein de
outil pour continuer notre pro- notre filière. C’est lié.
Soulignons la richesse
■ Quels ont été les événegression.
Cela passe notamque sont les réunions de régions. Je reviens
ments marquants au sein
Le premier accélérateur a été la ment par la création
du réseau ?
création de notre plateforme : le de services innoà chaque fois avec une vision plus claire
Au chapitre des actifs, nous fait de pouvoir mettre à disposi- v a n t s p o u r n o s
sur les priorités des six mois à venir.
avons fermé en mars 2013 no- tion de nos 188 adhérents plus clients en matière de
tre centre d’appel CHD Contact, de 1 500 références de vins sui- collecte et de recypour nous recentrer sur notre vies tout au long de l’année en J clage des emballages boissons, gestion de logistique retour peut mettre les adhérents au centre
métier de base. Nous avons + 2, dont certains grands crus quels qu’ils soient. Nous être mis au service de la filière du réseau. Je reste intimement
aussi cédé certains entrepôts que servis à la bouteille, ouvre une sommes convaincus que notre globale de recyclage des embal- persuadé que les réseaux d’innous portions, en attendant de marge de manœuvre remar- savoir-faire unique en matière de lages boissons : notre ambition dépendants fonctionnent à pardans ce domaine est d’assurer tir du moment où les adhérents
.NOS 5 PRIORITÉS SONT TRADUITES EN 5 PILIERS.
un service très efficient, où s’impliquent, et participent à la
chaque acteur trouvera un équi- vie du réseau. En fin d’année
e Renforcer la compétitivité des achats. Car il n’y a pas de politique commerciale forte sans politique
d’achats forte.
libre économique et qui nous per- 2012, nous avons créé de noumettra une hausse importante velles commissions métier et rer Être numéro 1 des produits techniques – la bière, le vin, les spiritueux et le café – et apporter une dynamique commerciale forte. Ce qui compte, c’est d’aider les clients de nos adhérents à développer leur
du taux de recyclage de ces em- nouvelé certains membres de
business… Cela passe par le marketing et la gestion des marques propres.
ballages.
nos commissions d’achats. AuRenforcer
l’attractivité
du
réseau
et
développer
la
communication.
C’est-à-dire
tout
ce
qui
concerne
Nous
travaillons
également
sur
jourd’hui, 64 adhérents particit
les relations et les réunions d’adhérents, l’Institut C10, etc. Nous vendons tous les mêmes produits, ce qui
la mesure de notre bilan carbone, pent à l’ensemble des commisva faire la diférence, c’est l’eicience avec laquelle nous allons les commercialiser. La formation de nos
et souhaitons généraliser cette sions. Cette implication est pour
équipes est essentielle. L’Institut C10 forme entre 750 et 800 personnes par an. En 2013, nous nous oriendémarche auprès de nos adhé- moi un facteur clé de succès.
tons dans un parcours d’acquisitions de compétences. La logistique doit être un accélérateur aussi.
rents en leur donnant les outils Soulignons aussi la richesse que
d’amélioration de leurs perfor- sont les réunions de régions. Je
u Développer les opérations de croissance externe. Cela reste un formidable moyen d’aller chercher
des efets de synergies quand les temps sont compliqués. Cela concerne aussi l’enseigne Comptoir des
mances au travers de fiches ou- reviens à chaque fois avec une vivignes. Et puis, il faut regarder également tous les nouveaux circuits de distribution.
tils très précises… Ce sont des sion plus claire sur les priorités des
Continuer
à
optimiser
la
gestion
des
actifs,
tout
en
apportant
à
chaque
fois
100
%
des
services
aux
sujets qui sont bien avancés et 6 mois à venir, les préoccupations
i
adhérents.
qui seront généralisés sur 2013- des uns et des autres. ●
2014. Autre grand chantier : re.Version intégrale sur www.zepros.fr.
Resto
“
”
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS
13
PROàPRO ANNIE MEVELLEC • DIRECTRICE MARKETING
« Nous restons présents dans tous
les segments de la restauration »
■ Quel bilan dressez-vous
de l’année écoulée à propos du réseau ProàPro ?
2012 a été une année correcte par
rapport aux objectifs que nous
avons pu nous fixer. Aussi bien en
chiffre d’affaires qu’en résultat
d’exploitation, et ce, dans un
contexte qui était quand même
difficile.
Cette année a permis de concrétiser ce que nous avions entrepris
en 2011, c’est-à-dire la constitution d’un véritable groupe. Il faut
rappeler que, jusqu’à fin 2010,
ProàPro résultait de la cohabitation d’anciennes entreprises qui
avaient toutes des histoires et des
noms différents. Il aura fallu attendre fin 2011 pour que tout
passe sous un logo unique et
fonctionne comme un vrai groupe.
Il fallait à la fois mettre en place
une réflexion stratégique nationale de groupe tout en laissant sur
nos sites les savoir-faire et ce qui
avait fait la force des entreprises
pendant très longtemps.
Étant présents sur deux gammes
de températures, le frais et le sec,
c’est uniquement la notion de service personnalisé par région qui
peut nous permettre de faire la
différence dans nos métiers de
distribution. Lorsque le client appelle, il doit être à la fois rassuré
de s’adresser à un groupe national et d’avoir sur place des gens
qui le reconnaissent.
Nous sommes capables d’avoir
une démarche d’adaptation et la
faculté d’écouter les spécificités
régionales. L’écoresponsabilité a
également été au centre de nos
métiers. Nous appartenons au
groupe Colruyt pour lequel c’est
une préoccupation importante.
Nous avons donc mis en place
l’écoconduite, des chartes des
transporteurs, des plans d’économie d’énergie, nous avons optimisé nos tournées et notre logistique afin d’avoir cette
démarche d’écoresponsabilité dictée par le groupe.
Enfin, nous avons développé un
site e-commerce qui permet au
client de se retrouver exactement
dans son environnement commercial, avec les spécificités de
son assortiment, et une situation
de passation de commande, exactement comme s‘il avait un commercial devant lui.
■ Dans l’ensemble,
vos prix de vente ont-ils
augmenté ?
Nous souffrons de ne pouvoir répercuter les hausses de prix des
matières premières dans les marchés sur lesquels nous sommes
engagés à long terme. La hausse
des produits laitiers actuelle va notamment impacter une hausse
tarifaire générale partout.
Nous avons un démarrage d’année qui n’est pas trop mauvais,
sachant que nous sommes très
impliqués dans la restauration
commerciale dont la saison d’été
risque d’être difficile en raison de
la météo. Notre volonté d’être
présents dans tous les secteurs
de la restauration hors domicile
nous permet de compenser cer-
tains secteurs par d’autres. La
problématique n’est pas celle des
prix de vente mais de la rentabilité. Or, en période de difficultés
économiques, on ne peut pas tirer sur la marge. Nous nous efforçons donc de travailler l’amélioration de la rentabilité au travers
de la logistique, seul poste où
nous pouvons gagner un peu.
Cela passe par une optimisation
de nos tournées, par un mix client
et un mix produit.
■ Qu’avez-vous mis en
place pour accompagner
vos clients restaurateurs en
cette période de difficultés
économiques ?
“
Nous sommes capables d’avoir
Nous avons maintenu
une démarche d’adaptation et la faculté d’écouter
une force de vente très
importante : soit
les spécificités régionales. L’écoresponsabilité
350commerciaux sur le
a aussi été au centre de nos préoccupations.
terrain – 200 vendeurs
et 150 télévendeuses – ce
qui n’est pas le cas de tout
le monde dans la profession. Nous attentes très différentes et de au niveau des discussions que
avons décidé d’avoir des équipes plus en plus structurées selon mène l’interprofession. La
qui collent au terrain et qui peu- les segments. C’est un choix que hausse sera très difficile à révent accompagner les clients en nous avons fait, pour éviter le percuter sur les marchés où
termes de conseils et de solutions. risque de devenir demain uni- nous sommes engagés sur 1 ou
Cela se traduit par l’écoute, le dé- quement le logisticien des so- 2 ans. Selon les tournées, sepannage, le fait d’accepter des ciétés de restauration ou bien lon les routes qui seront taxées,
commandes en A pour B, Inter- d’être face à de trop nombreuses selon les situations géogranet est également un bon outil. difficultés de paiement de la part phiques, ce sera très difficile
Nous continuons toujours à de la restauration commerciale également.
proposer des promotions à tra- indépendante.
Ce qui est sûr, c’est que nous
vers notre support Tendance. Nos directeurs de site ont d’ail- allons équiper les camions,
Nous répercutons de vraies of- leurs un côté un peu « mouton puisque c’est une obligation léfres promotionnelles qui sont à cinq pattes », compte tenu de gale. Après, nous comptons
proposées par les industriels, la complexification du métier. beaucoup sur l’interprofession
lesquelles sont attendues et ap- Mais le fait d’avoir conservé sous – FCD surtout – pour trouver
portent un service. Nous avons une même enseigne ProàPro des modalités d’application qui
un prospectus mensuel en épi- des sites permet d’avoir des pro- soient justes pour le client et
cerie, un autre mensuel en frais, fessionnels partout sur le terri- sur le fait que les marchés puet un autre enfin bimestriel en toire. Et cela a aussi l’avantage blics acceptent d’intégrer cette
hygiène et entretien.
de trouver des solutions d’abord taxe dans les contrats, sinon ce
en interne, avant de se deman- sera au détriment des marges
■ Quels sont les axes
der comment font les autres… des distributeurs.
de croissance du réseau
Cela va se cumuler avec les
ProàPro pour demain ?
■ Comment vous préhausses de matières premières
Nous restons présents dans parez-vous à l’Écotaxe
d’ici à octobre, et c’est donc
tous les segments de la restau- poids lourds ?
toute la consommation qui va
ration. Ce qui demande un sa- Nous l’abordons avec inquié- prendre un surcoût. ●
voir-faire pour répondre à des tude. Nous suivons l’évolution
.Version intégrale sur www.zepros.fr.
”
Resto
14
STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
RELAIS D’OR CENTRALE CHRISTOPHE LOISON • DIRECTEUR GÉNÉRAL
« Tout vient du client dans notre
stratégie. C’est la channel stragegy »
■ Quelles sont les tendances qui se développent en ce moment ?
“
Nous avons un potentiel
et un capital fabuleux :
le relationnel client. C’est le formidable travail
de tous les jours
de nos forces de vente.
■ Que faites-vous en cette
période de difficultés
économiques pour
accompagner vos clients
restaurateurs ?
Nous ne sommes pas dans une
situation de crise, mais dans une
période de mutation économique. Ce qui a transformé notre métier, à tous, depuis 10 ans,
c’est que nous avons tout à l’instant T. Cela peut venir de la table
d’à-côté, comme de l’autre bout
du monde. La vitesse devient
donc un élément clé de notre réflexion stratégique.
Comment concilier la vitesse de ce
changement, avec la résistance au
changement ? Pour nous, la réponse consiste à donner la parole
aux clients, à resserrer et à organiser cette information : tout vient
du client dans notre stratégie. C’est
ce que nous appelons « channel
strategy». Nous souhaitons comprendre comment être le fournisseur référent de clients stratégiques dans notre organisation.
Resto
”
Cette organisation a pour particularité d’être leader sur le marché
de la glace. Gardant en tête que
notre chiffre d’affaires se décompose aujourd’hui en 20 % glaces,
20% frais et 60% surgelés, notre
channel strategy est imprégnée
de cet ADN de glacier, et nous a
guidés vers la restauration commerciale principalement : à l’origine en restauration assise pour le
dessert, puis en restauration nomade pour l’impulsion, et aussi en
restauration de loisirs.
À partir de là, il faut essayer de
comprendre pourquoi cette organisation est unique sur le
marché et peut prendre un
avantage unique par rapport à
la concurrence et aux besoins
de ce marché. Il faut rassurer et
établir des fondamentaux sur
les piliers qui soutiennent notre
pérennité, dans un monde qui
change, et il faut en même
temps savoir surfer sur les tendances qui prennent l’ascendant
sur la croissance.
Nous avons, à l‘évidence, une
tendance qui est depuis longtemps établie et qui s’accélère
en raison de la mutation. C’est
ce fameux triangle bas, moyen
et haut de gamme. Être juste
« moyen » aujourd’hui est un
risque d’affaiblissement. Il faut
donc être capable de bien comprendre où sont nos points
forts, sur lesquels nous pouvons arrimer la croissance dont
nous savons qu’elle sera d’autant plus différenciante qu’elle
sera plus segmentée.
Et, à partir de là, avoir des réponses vers le haut et vers le bas.
Une façon de gérer nos affaires
jusqu’à présent a été de reprendre une classification par ticket
moyen, à partir de 10 €. Aujourd’hui, nous nous disons que
cela a plutôt tendance à évoluer et
nous réfléchissons à une typologie un peu différente.
Nous ne sommes pas en train
d’abandonner nos clients professionnels, mais nous réfléchissons avec eux à des solutions qui
leur conviennent. Cela inspire une
segmentation affinée, capable de
cerner les attentes aussi bien de
la petite restauration de quartier
qui fait de l’assemblage pour
moins de 30couverts que de la
restauration traditionnelle, de
plus en plus thématisée, ou que
de la belle « bistronomie », avec
un chef qui transforme principa-
lement des produits bruts. Le
premier pavé a tendance à menacer de s’éroder d’année en année et nous intervenons en
conséquence. Sur le deuxième
pavé, il nous faut être plus précis
dans notre offre, il faut être présent avec des offres différenciées
et des sélections rigoureuses…
Quant à la gastronomie, il faut
savoir jusqu’où ne pas monter
trop haut.
C’est à l’écoute des clients que
nous développons des stratégies.
Le frais progresse ainsi chez nous
depuis plusieurs années : il pèse
20 % et occupe une dimension
stratégique. Aujourd’hui, nous
avons développé un catalogue
viande qui n’a pas à rougir face
aux meilleurs concurrents, notre
Centrale s’étant dotée d’expertises qui connaissent les filières
et les appros qui permettent de
répondre à la typologie de clients
dont nous avons parlé.
prendre le client. C’est aussi le
travail de relation entre les livreurs
et la télévendeuse qui se construit
tous les jours. Ensuite, la formation, grâce à notre Institut agréé
« Relais d’or ».
Depuis un an, nous avons développé la formation métier et la
formation produit. Nous sortons,
par exemple, d’une formation à
la viande qui se déroulait à Rungis. Cela dure un jour et demi environ. Tous nos chefs de vente y
sont passés. C’est la clé de base
pour le vendeur, il y a une vraie
valeur ajoutée.
Pour revenir au point de départ de
notre discussion : Comment mettre de la vitesse, tout en s’adaptant à la résistance au changement ? Je dirais que cela va dans
le sens de plus de segmentation,
donc plus de professionnalisation,
ce qui signifie mieux former et
mieux équiper. ●
.Version intégrale sur www.zepros.fr.
■ Comme procédez-vous
pour développer
ce marketing
de la demande ?
Grâce notamment à deux actions, qui vont s’amplifier : les
systèmes d’information et la
formation. Nous avons un potentiel et un capital fabuleux :
le relationnel client. C’est le
formidable travail de tous les
jours de nos forces de ventes.
Il leur faut arriver à diagnostiquer la « ligne supplémentaire » que va avoir envie de
..POURSUITE DES CHANTIERS..
R
elais d’or Miko a tracé avec sa Centrale le cap de sa croissance 2013-2017 sur la base des
chantiers entrepris depuis 2 ans : renforcement des compétences (le métier achat évolue ainsi vers le category management), renforcement de l’expertise et renforcement de la
qualité, renforcement des outils et méthodes aboutissant au marketing de la demande, renforcement du ciblage de la clientèle. La Centrale aura ainsi réalisé au total 4 recrutements
d’ici à la fin de l’année 2013. « Nous avons des fondamentaux sains et nous savons où sont
nos limites et nos priorités. Enfin, l’animation de l’ensemble du Réseau Relais d’or Miko se doit
d’être homogène. Il ne peut pas y avoir de maillon faible qui ralentisse l’ensemble. C’est pourquoi notre mode de travail est très participatif afin qu’il y ait un véritable échange de bonnes
pratiques », souligne Christophe Loison.
16
STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
BRAKE FRANCE JACQUES DERONZIER • DIRECTEUR GÉNÉRAL
« La période actuelle va favoriser
la concentration des acteurs »
■ Comment s’est déroulée
l’année écoulée pour
Brake ?
Bien que nous ayons jonglé en
permanence et simultanément
entre exigence à court terme et
déploiement de notre vision
stratégique à long terme, dans
un contexte de forte gestion de
contraintes et d’absence de visibilité, nous avons réalisé une
croissance de 5,9 % pour atteindre un chiffre d’affaires de
628 M€.
■ Quelle analyse
faites-vous du marché
de la distribution RHD ?
Dans un environnement anxiogène, la RHD, contrairement à
d’autres secteurs, a l’avantage
d’être un marché résilient grâce
à l’orientation naturelle du comportement des consommateurs
vers l’alimentation hors domicile;
cette résilience est une chance
pour nous, distributeurs. C’est
aussi un marché sans réel leader,
fragmenté avec plus de 5 000 intervenants où les avantages
concurrentiels sont difficiles à établir, avec des barrières à l’entrée
dissuasives versus l’intensité capitalistique (coût réseau,
normes…).
Encore cette année, l’enjeu principal a été de gérer une forte inflation des produits alimentaires
avec de plus en plus de difficultés à répercuter celle-ci auprès de
nos clients. La distribution est un
métier de « centimier », chaque
centime perdu affecte significativement notre rentabilité. Cette
Resto
tension sur la rentabilité peut être
une opportunité pour la concentration des acteurs, via des fusions-acquisitions.
■ Avez-vous gagné
des parts de marché
en restauration collective.
Oui, nous avons réalisé en 2 ans
une croissance sur le segment de
la restauration collective de 18 %.
■ Pourquoi Brake continue
à progresser ?
Je ne suis pas un adepte des recettes, malgré mon attachement
pour la cuisine. Néanmoins, je crois
que notre succès est lié à la qualité de notre projet d’entreprise,
porté par l’ensemble de notre personnel.
C’est donc une mission : encourager une restauration de qualité,
respectueuse des hommes, de leur
environnement et de leur santéau
service d’une vision ; être le fournisseur, partenaire d’excellence.
Notre succès dépend de celui de
nos clients. Nous nous engageons
à les aider, à créer plus de valeur
dans leur activité qu’ils ne pourraient le faire avec nos concurrents.
■ Vous vous définissiez
comme « concepteur
distributeur »…
C’est toujours le cas. Notre métier ne se réduit pas à la gestion
de flux que je qualifierais de logistiques. Concepteur-distributeur, c’est pour nous être une
source d’inspiration et d’approvisionnement de nos clients. Ce
métier de concepteur-distributeur,
c’est le fruit de notre histoire. Nous
sommes nés en France à partir de
1992 de l’acquisition de sociétés
locales (le local versus le national).
Nous avons grandi au cœur des
régions et conservé le sens du
commerce de proximité autant que
le goût de la cuisine régionale : un
siège à Lyon, une offre composée
de 500références locales. Un réel
ancrage régional avec une culture
produit se traduisant par un engagement fort : 50% de nos produits
sont signés Brake-Filière, et une
proximité client se traduisant par
26agences, 450commerciaux, la
formation des forces de vente, des
enquêtes de satisfaction.
■ Que faites-vous pour
accompagner vos clients
en cette période
difficile ?
“
Notre projet d’entreprise repose
Nos clients interviennent
sur différents segments
essentiellement sur la croissance organique.
de marché. Tous ne sont
pas touchés par la crise Celle-ci est centrée sur des cibles clients prioritaires ainsi
économique, voire cerque sur l’extension de gammes produits.
tains bénéficient de
l’évolution du comportement des consommateurs. ■ Quels sont vos axes
■ Quels sont vos autres
Nous avons donc une approche de croissance ?
projets ?
de notre offre segmentée par Notre projet d’entreprise re- Nous suivons de très près toutes
marché répondant au mieux aux pose essentiellement sur la les nouvelles technologies desticontraintes de ceux-ci.
croissance organique. Celle-ci nées à améliorer notre service.
Nous centrons nos efforts pour est centrée sur des cibles Nous menons actuellement des
aider le restaurateur à augmen- clients prioritaires ainsi que sur projets dans le domaine lié à Inter le trafic et la fidélité de sa clien- l’extension de gammes pro- ternet, type site marchand, dans
tèle. Cela passe par la qualité de duits. Nous avons à ce jour le domaine lié à la logistique tel
nos sourcing (qualité-régularité 2 régions pilotes sur la com- que la préparation des comdes produits), l’innovation, la re- mercialisation d’une gamme mandes via « voice picking ».
cherche d’alternative prix sans sa- poisson frais sous atmosphère Nous sommes en cours du décrifier la qualité du produit, l’ex- dirigée. Si certains segments ploiement de notre plan d’intension de nos gammes pour clients ne nous semblaient pas vestissement de 50 millions
massifier ses approvisionne- prioritaires, la crise nous amène d’euros. Depuis quelques sements, par exemple une nouvelle à reconsidérer les opportuni- maines, un nouvel entrepôt de
gamme de poisson frais…
tés marketing de croissance, 6 000 m² est en cours de
notamment sur la cible de la construction à Bruguéres, dans
■ Avez-vous mis en place
vente au comptoir.
la banlieue de Toulouse.
de nouvelles solutions ?
Néanmoins, nous sommes Bien entendu, nous avons aussi
En plus d’une politique d’innova- très attentifs à toute opportu- lancé, en lien avec notre mission,
tion produit soutenue – un nou- nité de croissance par acquisi- un projet visant la norme ISO
veau produit tous les 3 jours – nous tion. La période actuelle va fa- 26 000, concernant la prise en
avons déployé en 2012 une appli- voriser la concentration des charge de la responsabilité socation portant notre catalogue pro- acteurs et nous voulons y par- ciétale de l’entreprise. ●
duit sur iPhone/iPad et Android. ticiper activement.
.Version intégrale sur www.zepros.fr.
”
18
STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
RUNGIS DAVID BOURGANEL • DIRECTEUR DU DÉVELOPPEMENT DE LA SEMMARIS
Optimisation des outils et des bâtiments
L
es 1 200 entreprises de
Rungis ont réalisé un chiffre d’affaires de 8,2 Md€ en
2011 (derniers chiffres disponibles)
soit +4,1%, dont environ 30% en
RHD, avec une progression notable sur tous les segments. L’année 2013 a été marquée par la
mise en place de la feuille de route
de Stéphane Layani, nommé
P-DG de la Semmaris (société
gestionnaire du Min de Rungis)
courant 2012.
Celle-ci prévoit notamment un
programme d’investissement de
250 M€ sur les années 2013,
2014, 2015 et 2016. Plus de
39 M€ ont ainsi été investis sur
le Min en 2013 : «Pour une société
qui a un chiffre d’affaires inférieur
à 100M€, la Semmaris garde un
trend d’investissement très important», précise David Bourganel, directeur du développement.
Avenue de la gastronomie
.LES ENTRETIENS DE RUNGIS.
Toujours beaucoup de chantiers
sur Rungis. Pour ce qui est de la
restauration, deux bâtiments : l’un
récent, le C5B de 4 000 m² (avec
notamment l’atelier filetage de
TransGourmet) et l’autre, en cours
de finalisation, le F5C de
8 000 m² pour 5 libres-services
de gros traversants dans des activités principalement à destination de la RHD (dont Millevins,
Carniato et La Corpo). « Nous
David Bourganel devant le bâtiment F5C
qui doit être inauguré officiellement
au mois de novembre 2013.
2 évènements à venir
sommes en train de créer une sorte
d’avenue de la gastronomie, qui
sera structurée autour de ces pôles
puissants que sont Le Delas et le
bâtiment E5 qui va accueillir d’autres intervenants, du marché ou
extérieurs, et qui sont présents sur
cette cible de clientèle. C’est une
évolution du métier très intéressante, avec des opérateurs qui historiquement étaient des spécialistes du commerce de gros et
aujourd’hui se développent petit
à petit sur des activités de drive et
de logistique», explique David
Bourganel. La structure traversante des bâtiments permettra
aux opérateurs d’organiser leur
activité, leurs horaires, de façon
indépendante en fonction de leur
rythme propre.
Axe de développement
Par exemple : préparation-conditionnement de commandes et livraison le matin, vente physique
l’après-midi et prises de commande en soirée. Une souplesse
que n’apporte pas le fonctionnement d’un pavillon collectif, et qui,
en plus, permet de combiner les
3activités : marché physique, drive
et livraison, selon les typologies
et les capacités volumétriques des
clientèles. L’optimisation des outils et des bâtiments se fait donc
par des usages différents. «C’est
un axe stratégique et de développement fort », souligne David
Bourganel.
Juste à côté de cette « avenue de
la gastronomie » sera installée la
première Cité de la gastronomie.
Celle-ci devrait être opérationnelle
au 1er trimestre 2019 et permettra de créer du lien jusqu’aux
consommateurs, sachant que le
marché de Rungis restera réservé
uniquement aux professionnels.
Rungis sera positionné sur l’international, la gastronomie à l’in-
LA LOGISTIQUE DU FRAIS EN ZONE URBAINE
L
a 7e édition des Entretiens de Rungis (30 septembre à l’Espace Rungis)* aura pour thème « La logistique du frais en zone urbaine : enjeux et perspectives ». À un an des élections municipales et à
quelques jours de la date oicielle de l’entrée en vigueur de l’Écotaxe, ces Entretiens aborderont tout
particulièrement la logistique du dernier kilomètre des produits frais, lesquels méritent une attention
particulière.
Ces Entretiens prendront la forme d’une séance plénière et de 3 tables rondes : états des lieux et enjeux
en matière de logistique urbaine ; exemples de bonnes pratiques à l’étranger (bilan de 10 ans de péage
à Londres…) ; quelles perspectives pour la logistique du frais ?
De nombreux thèmes seront évoqués : l’entrée dans les centres-villes, l’accompagnement des pouvoirs
publics, la mutualisation des transports, le durcissement des normes et des réglementations, les possibilités de massification… Beaucoup de concret aussi, comme le souligne David Bourganel : « Rappel sur
la norme Euro 5, point sur les véhicules électriques, location de véhicules, etc. sont autant de petits sujets,
mais des sujets colossaux pour le fonctionnement et l’avenir du commerce indépendant, tant pour nos
acteurs que pour les collectivités. » Bref, l’ambition de dresser un état des lieux très précis avant des prises
de décisions des pouvoirs publics qui impacteront la filière entière…
*Inscriptions en ligne. Places limitées.
Resto
ternationale, et sur l’axe des marchés avec une valorisation de ces
métiers de marché, de gros et de
détails. Il y aura ainsi une halle aux
trésors gastronomiques offrant
un mix de vente de produits et de
restauration sur place.
Par ailleurs, la première phase d’un
bâtiment bio sera développée au
cours des 2 prochaines années.
«Nous avions déjà une offre importante, mais elle était un peu
éparpillée. Or, nous avons une
grosse demande, notamment des
purs spécialistes bio qui sont en
fort développement, afin d’avoir
une offre mieux identifiée, plus rationnalisée et plus lisible.»
Une première tranche verra le jour
en 2014, avec des acteurs du
marché et aussi des sociétés extérieurs, et toujours un magasin
dans un même lieu qui permettra des activités différentes en
fonction des temps dédiés.
Enfin la rentrée sera encore très
marquée par la gastronomie
pour Rungis. D’abord, dans le cadre de son partenariat avec la
Fête de la gastronomie fin septembre (gros événement au
Grand Palais) et ensuite avec
l’inauguration officielle du Bâtiment F5C au mois de novembre.
En droite ligne pour préparer les
fêtes de fin d’année ! ●
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS
19
RÉSEAU PROMOCASH LUC HAMAYON • DIRECTEUR GÉNÉRAL
« Nous souhaitons accentuer notre
maillage dans les années à venir »
■ Quel bilan dressez-vous
de l’année écoulée pour le
réseau Promocash ?
Cela a été une bonne année,
conforme à nos attentes. Le
point numéro un est que nous
avons continué à gagner des
clients, et c’est pour moi le nerf
de la guerre. Nous avons poursuivi le développement de notre
nouveau concept en le déclinant
sur 12 magasins. Et puis, surtout,
comme nous ne voulons pas
avoir un parc à 2 vitesses, nous
avons commencé à décliner un
certain nombre d’éléments du
nouveau concept sur l’ensemble
du parc. Notamment, des éléments du parcours clients et de
communication, ILV et PLV. Le
fait d’avoir un nouveau concept
permet de renforcer l’exigence au
quotidien. C’est bénéfique pour
tout le monde.
Nous avons ouvert d’une part
3 magasins – Thionville, Ajaccio et Barr – portant le parc à
139 magasins, et d’autre part
3 drives soit 14 au total. Nous
souhaitons développer le drive
lorsqu’il y a des opportunités.
Sur certaines zones, il peut d’ailleurs être intéressant de faire des
ouvertures de manière saisonnière. Nous avons aussi 80magasins équipés de site e-commerce, l’idée étant d’en faire une
vingtaine de plus cette année et
de pousser à terme sur l’intégralité du parc. Dans notre Top 3,
l’e-commerce représente entre
7 et 10 % du CA.
■ Les franchisés Promocash dressent-ils le même
constat pour leur activité ?
Je peux difficilement m’exprimer en leur nom… Ce qui est important c’est d’avoir des franchisés propriétaires [ils sont 62,
NDLR] dont le chiffre d’affaires
continue de progresser. Notre
objectif est également que tous
les locataires gérants réussissent le projet pour lequel ils sont
venus chez nous, c’est-à-dire
“
Nous souhaitons être partenaires
de groupements et de chaînes
de restauration commerciale
via des accords nationaux.
acheter leur propre fonds de
commerce. L’an dernier, nous
avons vendu 7 fonds de commerce (avec passage au nouveau concept en 2013).
■ Dans le contexte
inflationniste des matières
premières, les prix de vente
Promocash ont-ils
augmenté ?
L’avantage de Promocash, c’est
d’appartenir à un groupe important, donc nous avons essayé de
contenir au maximum ces hausses,
mais au final il y a quand même
une légère inflation au niveau des
prix. Nous avons un rôle de conseil
vis-à-vis de nos franchisés. Chacun de ces commerçants indépendants est libre de valider notre
proposition, ce qui arrive le plus
souvent.
”
■ Qu’avez-vous-mis en
place pour accompagner
vos clients restaurateurs en
cette période de difficultés
économiques ?
Déjà l’an dernier, nous avons repensé toutes les entrées de
gamme sur l’ensemble de notre
assortiment. En 2013, nous avons
réalisé un investissement tarifaire
sur les produits indispensables
pour nos clients, ce qui se traduit
en magasin par « L’exigence prix
au quotidien ». Nous avons également renforcé notre proposition hebdomadaire sur les produits frais traditionnels – fruits &
légumes, viandes et marée – avec
notamment des suggestions de
plats du jour ou d’opportunités
pour les clients. Autre point important à souligner, c’est l’essence même du cash & carry :
multiproduit, multitempérature,
pas de minimum de commande,
etc. La formule prend tout son
sens en période difficile. À nous
de montrer aux clients toute
l’étendue de nos gammes au travers de supports tels que nos
cartes de glaces, de petit déjeuner, un catalogue de restauration
rapide, etc.
Notre programme de fidélité
nous permet d’adresser des offres personnalisées de 90 000 à
100 000clients par mois. Chacun bénéficie d’une offre spécifique selon son activité, sa clientèle, etc. Nous leur faisons une
offre promotionnelle sur un produit qu’ils ont l’habitude d’acheter chez nous, et puis nous leur
faisons une proposition sur des
produits de leur métier qu’ils
n’ont pas encore l’habitude
d’acheter chez nous. Par exemple, 2 pizzérias ne recevront pas
forcément la même proposition.
Enfin, la proximité de nos exploitants avec leurs clients fait
partie de l’ADN de Promocash.
Ce sont des patrons indépendants qui parlent à des patrons
indépendants et qui comprennent leurs problématiques.
■ Quels sont les axes
de croissance du réseau
Promocash pour demain ?
Les exploitants indépendants et
leurs équipes représentent le premier atout de Promocash. En tant
que franchiseurs, nous souhaitons
renforcer le professionnalisme de
celles-ci, au travers de formations
spécifiques. Deux exemples ré-
cents : le vin et les produits non alimentaires. C’est un levier de croissance important sur lequel il faut
que nous puissions capitaliser. Il
nous faut aussi bonifier notre offre RHF. Nous écoutons nos exploitants au cours de tables
rondes, avec l’idée de ressortir plusieurs chantiers prioritaires, tel le
vin fin 2012-début 2013 et maintenant le surgelé.
Autre axe de développement important : l’expansion. Il y a encore des endroits où nous ne
sommes pas présents et nous
souhaitons donc accentuer notre
maillage dans les années à venir, en priorité dans le Sud et en
région parisienne. Nous avons
également une réflexion sur un
modèle de cash livreur, plus compact et davantage tourné vers la
restauration…
Enfin, le développement des
grands comptes : nous souhaitons être partenaires de groupements et de chaînes de restauration commerciale via des
accords nationaux. En parallèle,
nous accompagnons les franchisés dans la réponse aux appels
d’offres publics en régions. À cet
effet, nous avons créé au sein de
l’équipe Promocash une cellule
grands comptes qui pourra étendre ces bonnes pratiques.
Nous considérons que nous
avons une belle carte entre nos
mains, puisque nous allions à la
fois la force d’un groupe puissant,
du fait de notre appartenance au
Groupe Carrefour, et l’esprit des
indépendants. ●
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Resto
20
STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
METRO CASH&CARRY FRANCE BENOÎT FEYTIT • DIRECTEUR GÉNÉRAL
« Metro devient également une
entreprise de vente de services »
■ Quel a été le bilan
général de l’année 2012
pour Metro Cash & Carry
France ?
Cela a plutôt une bonne année,
avec du développement, en particulier en restauration et dans
tous ses segments. Avec de
bonnes performances en restauration rapide, en restauration
traditionnelle et aussi chez les
traiteurs. 2012 a également été
l’occasion de confirmer les axes
de développement de l’entreprise,
et notamment celui de la diversification : livraison et services.
Ainsi en 2013, c’est 250 M€ qui
seront réalisés en livraisons à partir de nos entrepôts. Et puis, cette
année a permis aussi le développement de services qualitatifs,
notamment de conseils à nos
clients. Metro reste une entreprise de vente de produits et devient également une entreprise
de vente de services.
Citons, en exemple, tous les
conseils en matière d’équipement
de la cuisine. Nous avons commencé cette activité il y a une vingtaine d’années en vendant simplement du petit matériel, nous
sommes ensuite passés à la vente
de gros matériel, et maintenant
nous concevons complètement,
grâce à des bureaux d’étude internes ou externes, la totalité d’une
cuisine professionnelle.
Nous arrivons de manière structurée avec de bons équipements, des prix compétitifs, du
conseil de très haut niveau, avec
Resto
des certifications et un label de
conformité des flux. C’est vraiment une solution complète, car
nous proposons la conception,
l’installation et la vente de matériels. Et nous intégrons tout le
service après-vente que nous
avons reboosté.
Lorsque j’étais directeur des
opérations, j’avais déjà lancé la
conception des cuisines et salles
de restaurant – dans le sillage
de ce que nous faisions en matière de réimplantation de commerce – et la montée en qualité
du SAV. Celui-ci propose, notamment, l’échange à neuf et
des niveaux de garantie qui sont
nouveaux. Nous avons plus de
20 % de part de marché en gros
et petit matériels ainsi que textile. De fait, nous avons une offre alimentaire et non alimentaire, quel que soit le niveau de
restauration – entrée de gamme
ou 3 étoiles Michelin – qui permet au restaurateur de trouver
ce dont il a besoin.
Deuxième exemple : nous
sommes aussi capables d’apporter des solutions clés en main
de surveillance et de sécurité des
établissements – diagnostic,
conception, installation – de service de surveillance à distance en
fonction des besoins. Il y a là un
vrai marché qui est en train de se
développer. Nous avons décidé
d’y rentrer et de développer l’offre au niveau national. Tout cela
constitue une vraie évolution servicielle.
■ Quels sont vos autres
axes de développement ?
Nous développons une solution
de «service après-caisse». Ce qui
est en train de se développer, audelà de la livraison pure, c’est l’alliance des avantages du cash &
carry et de la livraison. Nous permettons à nos clients de choisir,
en particulier les produits frais
qu’ils chargent sur leurs chariots,
ils peuvent discuter avec nos chefs
de rayons, passer commandes, ils
paient à la caisse et ils s’en vont. Ils
seront livrés 2 ou 3 heures plus
tard dans leurs cuisines.
Cela marche très fort, c’est le plus
gros développement que nous
connaissons dans l’entreprise.
Cela nous permet de capter une
nouvelle clientèle qui ne voulait
pas emporter la marchandise.
L’idée qui est derrière tout cela – et
que Pascal Gayrard, mon prédécesseur, poussait bien – c’est que
nous souhaitons éviter un maximum de contraintes à nos clients
et leur faciliter leur approche de
l’achat.
■ Comment accompagnez-vous les restaurateurs
en ces périodes de difficultés économiques ?
Avec ces services marchandises
nouveaux, notamment le développement de l’après-caisse, avec
la mise en place de nouveaux services qualitatifs et de conseils et,
aussi, à travers une troisième dimension qui est plus économique.
Nous sommes cette année dans
une crise majeure et nous souhaitons permettre à nos clients de
baisser leurs coûts de revient et
augmenter leur rentabilité.
Donc nous faisons des efforts particuliers sur les matières premières
destinées à la transformation : la
crème, l’emmental râpé, l’huile, la
boucherie et la marée fraîches, les
fruits et légumes… Quand on est
le premier partenaire de la restauration commerciale indépendante, et qu’il y a une crise majeure de fréquentation, on a pour
“
Il y a une valeur que nous voulons
maintenir : c’est la relation de proximité très forte
entre nos équipes et nos clients.
Cette proximité sera de plus en
plus prégnante au fil des ans.
mission de lui permettre de baisser son food cost, de manière à ce
qu’elle puisse continuer à séduire
ses clients.
■ Qu’en est-il en matière
d’assortiments de produits ?
Nous souhaitons continuer d’asseoir le référencement et l’élargissement des produits frais et des
matières premières à destination
de la transformation de façon à aider les indépendants à se différencier de la restauration standard.
Notre fonds de commerce ne se
développera que s’il arrive à créer
une différence qualitative avec les
chaînes.
Il est donc vraiment important que
nous continuions d’asseoir notre
politique de produits frais et extrafrais en élargissant les assortiments et en réduisant les délais
d’approvisionnement, en favorisant les circuits courts, notamment les produits locaux et régio-
”
naux. Les restaurateurs sont les
ambassadeurs de leurs terroirs et
nous souhaitons qu’ils puissent
trouver les produits que leur demandent leurs clients. La localité
est de mieux en mieux exprimée
dans nos entrepôts. Nos caves à
jambons et à fromages illustrent
cette démarche. Signalons, au
passage, que ce qui tire le business
de Metro sur ce premier semestre en France, ce sont les produits
extrafrais : la boucherie, les fruits et
légumes, la marée…
Il y a une valeur que nous voulons
maintenir au-dessus de tout, audelà de l’accompagnement au niveau des services, des prix et des
produits : c’est la relation de proximité très forte entre nos équipes
et nos clients. Cette proximité est
d’abord l’un des grands atouts de
Metro, ensuite elle deviendra de
plus en plus prégnante au fil des
années. ●
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22
STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS
FRANCE FRAIS
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
GUILLAUME FORTIN • RESPONSABLE DES OPÉRATIONS
JACQUES PRUDENT • RESPONSABLE ORGANISATION RÉSEAU
« Nous souhaitons être un opérateur
majeur sur le créneau boul’pât »
■ Quel bilan tirez-vous
de l’année 2012 ?
Guillaume Fortin : Nous avons
une clientèle qui a souffert en
2012 et qui – j’en ai peur – n’a pas
fini de souffrir. Cela varie plus ou
moins selon nos clients, puisque
France Frais a pour vocation de
répondre à plusieurs clientèles,
mais c’est d’autant plus vrai en
restauration commerciale où le
choc est assez sévère. Nous essayons donc d’être force de propositions pour orienter vers des
gammes de produits diversifiantes et diversifiées. Et ce, pour
apporter des produits dits « services à l’utilisateur » afin qu’il
puisse à la fois se différencier et
retrouver dans ses coûts une satisfaction, dans la mesure où le
ticket moyen et la fréquentation
ont tendance à s’effilocher.
Jacques Prudent : France Frais
a une philosophie de proximité,
avec des actions régionales, donc
chaque filiale régionale vit cette
réalité nationale de façon différente, selon sa situation et ses
spécificités géographiques.
L’avantage de notre stratégie
tient dans ses entreprises qui ressentent les choses et s’adaptent
de façon locale, mais qui ne réagissent pas de manière totalement linéaire.
■ Comment cela
s’est-il traduit au niveau
des chiffres ?
G.F. : Nous enregistrons un CA à
peu près stable à 1,4 Md€. Mais
cela « masque » une légère érosion du CA – due à l’activité du
marché en tant que telle, et également la perte de parts de marché dans le cadre de négociation
de grands comptes – étant
donné que nous avons continué
à réaliser des opérations de croissance externe.
Nous pensons, en effet, avoir à
peu près finalisé notre maillage
sur le territoire français en ce qui
Resto
dynamiques promotionnelles –
pour relancer la mécanique et retrouver des chiffres présentables.
Dans ce cas, France Frais, compte
tenu de sa couverture et de sa
capacité de communication rapide sur le terrain, du fait de l’intégration de son réseau, dispose
d’une force de frappe assez puissante. Les industriels ne l’ignorent et savent nous trouver à
chaque fois que cela les intéresse.
Et non, à l’inverse, car nous traversons une période dans laquelle
les matières premières de certaines denrées sont touchées par
des problématiques de pénuries,
concerne notre acce que nous
tivité des BOF, qui
n’avions plus
Nous avons fait le pari d’assurer une l’habitude de viest notre métier
d’origine et aussi
vre dans nos
diversification dans nos entreprises
l’épine dorsale de
métiers, y compour asseoir une collection de réfénotre organisation,
pris dans les
dans la mesure où
produits laitiers,
rences de plus en plus large.
notre actionnaire
lesquels sont
majoritaire [coopénotre cœur de
rative MLC, NDLR] est lui- tés export vers la Belgique, le métier. Nous essayons d’être acmême un industriel producteur Luxembourg, les Pays-Bas et la teurs d’une forme de motivation
pour le monde agricole laitier, afin
de produits laitiers. Nous avons Suède.
fait le pari d’assurer une diver- Par ailleurs, nous avons enregis- qu’il puisse demain produire en
sification dans nos entreprises tré l’entrée d’autres sociétés de quantité nécessaire et avoir un
pour asseoir une collection de distribution – dans un contexte réseau distributeur France Frais
références de plus en plus large de diversification que nous avions capable de préempter ces quanet profonde et ainsi assurer enclenché depuis quelques an- tités de matières premières et
toute satisfaction à notre clien- nées – notamment sur le créneau servir correctement la clientèle.
tèle, soit à notre initiative, soit de la boulangerie-pâtisserie. Un Cette sous-production chronique
créneau très important pour commence à s’installer dans la
à l’initiative du client.
nous, vecteur de croissance, en durée, France Frais doit donc être
■ Quelles ont été les
pleine mutation et encore relati- un acteur participatif dans la fisociétés intégrées au sein
vement atomisé, sur lequel nous lière agricole laitière et, à ce titre,
du réseau France Frais ?
souhaitons être aujourd’hui et faire en sorte que les choses se
G.F. : L’an dernier, notre structure demain un opérateur majeur. passent un peu mieux pour cette
Odéon s’est portée acquéreur de Nous travaillons encore sur dernière. C’est en tout cas l’un de
l’une de ses homologues, la so- quelques dossiers.
nos souhaits.
ciété Delon, au sein du Min de
Rungis. Et puis, nous avons « ter- ■ L’accompagnement
miné » notre carte de France BOF de vos clients se fait-il
au 1er janvier 2013 par l’acquisi- également par le biais
tion définitive du groupe de dis- de promotions ?
tribution Prolaidis, lequel est G.F. : Oui et non. Oui, sur cermassivement installé dans le taines familles de produits. Dans
nord de la France, depuis l’Ile-de- certaines situations, c’est l’inFrance jusqu’à la frontière, et dustriel lui-même qui est source
même au-delà, avec des activi- de propositions – animations et
Jacques Prudent (à g.)
et Guillaume Fortin.
“
”
■ Comment se sont
comportés vos prix,
compte tenu de ces
deux pendants ?
G.F. : Du fait de ces deux pen-
dants, nous avons quand même
une tension assez forte qui nous
amène à présenter plutôt des inflations mesurées, voire très mesurées sur les prix.
■ Quelle est votre vision
du marché pour le second
semestre ?
G.F. : Nous pensons que les ten-
sions sur les cours des produits
laitiers vont demeurer. La nature
même de France Frais adossé à
un industriel laitier devrait nous
donner la capacité de mieux comprendre ces enjeux et ces équilibres à maintenir pour assurer nos
approvisionnements.
Ensuite, bon nombre d’industriels transformateurs devraient
trouver un intérêt particulier à
commercer avec France Frais et
à pérenniser les approvisionnements dans le réseau. Ils ont en
face d’eux un distributeur pas
tout à fait comme les autres,
puisqu’émanant d’un industriel
transformateur, qui plus est une
coopérative agricole.
J.P. : C’est un réseau qui sera encore là dans 10 ans, car il n’a pas
de fonds de pension derrière lui
et parce qu’il distribue, entre autres, les produits de son actionnaire
industriel. C’est sécurisant pour le
client et pour le producteur, qu’il
s’agisse de produits laitiers, de
charcuteries ou de boul’pât. ●
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Dépôt de Carentan.
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
PRODUITS & BOISSONS | STRATÉGIES
23
TRANSGOURMET JEAN-CHRISTOPHE ADOURITZ • PDT. DU COMITÉ DE DIRECTION
« Nous proposons des offres ciblées
et compétitives »
■ Quel bilan tirez-vous
de l’exercice écoulé ?
Du point de vue de l’activité, c’était
une année un peu compliquée. Le
marché était dans l’incertitude
compte tenu d’une consommation en berne et de l’univers du
chaîné qui a marqué le pas dans
sa croissance. Pour Transgourmet,
c’était la fin de la transition entre
la réorganisation et le redéploiement commercial, marquée par
quelques mouvements au niveau
de la gouvernance d’entreprise.
Nous avons désormais achevé nos
réglages et engagé notre déploiement commercial.
L’année fut riche, marquée par la
mise en chantier d’un projet très
important sur la marée avec
Transgourmet Seafood, lequel
nous a fait intégrer le métier d’industriel. 2012 a aussi été l’année
d’acquisition d’Eurocash. Nous
sommes encore aujourd’hui dans
la phase de reprise. C’est une belle
entreprise avec un savoir-faire
considérable, tant sur les
gammes de produits régionaux
que sur le rapport client.
Nous avons de beaux projets sur
ce cash, l’objectif est de lui faire
retrouver la rentabilité, ce qui est
quasi fait, et ensuite de travailler
la communication. Nous avons
ouvert un petit cash de 1 000 m²
dans le Nord, à Arques, à la
marque Eurocash. C’est un laboratoire très encourageant.
D’un point de vue économique,
nous nous en sortons bien, et
même mieux que nos prévisions.
Notre grande fierté est le déploiement de la marque Transgourmet au niveau européen, sur
les activités cash & carry et livraison.
■ Comment cela se
traduit-il dans les chiffres ?
Nous faisons plus de 3 % de
croissance, à 1,26 Md€ de CA.
Nous sommes au-dessus de
l’historique, bien que nous ayons
fixé un objectif supérieur. Pour
notre équilibre financier et éco-
nomique, nous avons besoin
d’une croissance supérieure à
5 %. Nous nous sommes fixé un
cap de croissance rentable. Soulignons que cette année a été
marquée par la perte du contrat
Sodexo en épicerie ; nous gardons
avec ce client un flux d’affaires sur
la partie hygiène.
Nous gagnons 2 nouveaux dossiers importants en 2013, Starbucks et La Croissanterie, et Accor renforce son partenariat avec
Transgourmet.
convaincus que notre façon de
faire le métier « matche » bien
avec beaucoup de formules de
restauration et de clients. Les développements que nous faisons
par exemple en boulangerie-pâtisserie ou en maison de retraite
correspondent parfaitement aux
attentes.
Nous sommes sortis du « tout
pour tout le monde », il faut que
les clients se sentent privilégiés,
concernés et reconnus à travers
notre offre. Nous nous concentrons aussi sur ce que nous pouvons leur apporter comme outils
de gestion.
■ En ce difficile début
2013, comment accompagnez-vous vos clients ?
En effet, la situation météo et
conjoncturelle est difficile à gérer
vis-à-vis de nos clients. Il faut
s’adapter au fil des semaines, avec
des situations tantôt préoccupantes, tantôt correctes. Ensuite,
chez Transgourmet, l’accompagnement des clients est structurel : nous avons une mission d’entreprise qui est de simplifier la vie
de nos clients. C’est également
valable en ce qui concerne leurs
problématiques économiques, et
nous déployons donc beaucoup
d’actions promotionnelles telles
que le lancement des promotions
flash sur des produits majeurs, ou
encore les 3% de remise que permet l’achat par Internet.
En matière d’offre, nous développons notre marque propre –
avec une plateforme au niveau
européen – sur la base de 3 segments : Premium pour le haut de
gamme et les produits ciblés,
Quality pour le cœur du business,
et Economy pour l’entrée de
gamme. Nous aurons revu
tous les conditionnements
et les chartes graphiques
sur 550 produits d’ici à mi2014. Il s’agira surtout de
lancement de produits
frais, et aussi en surgelés.
Nous avons, par ailleurs,
beaucoup resserré notre
■ Que représente
le snacking pour
Transgourmet ?
“
Nous sommes sortis du « tout pour
tout le monde », il faut que les clients
se sentent privilégiés, concernés et
reconnus à travers notre ofre.
offre, c’est un gros travail de sélectivité dans le cadre de partenariats renforcés avec des industriels. Grâce à eux, nous
recentrons nos offres sur des
produits marketés spécifiques
pour pouvoir proposer des produits adaptés et développer des
gammes locales et à valeur
ajoutée.
Enfin, gros chantier de 2013 : celui de la base de données clients
afin de proposer des offres adaptées, ciblées et compétitives. No-
”
tre concept d’entreprise, qui permet d’apporter tout à un restaurateur ou à un boulanger-pâtissier, n’est pas suffisant. L’idée est
d’être extrêmement pertinent par
rapport à ce qui les préoccupe et
ensuite nous pouvons leur proposer tout le reste.
Pour le segment du social, après
e-Quilibre « Premium », nous venons de développer le concept eQuilibre « Access » qui offre plus
de souplesse.
Nous vendons au client les produits dans des conditions négociées, avec toute une série de services : menus équilibrés, gestion
de recettes, choix de la marque
industrielle, etc. Nous avons actuellement plus de 5 000 recettes en ligne.
■ Ce sont là vos relais de
croissance ?
Il n’y a pas de remise en cause de
la stratégie. Nous sommes
C’est une notion transversale, car
il y a du snacking partout, dans
tous les formats : en restauration commerciale, en boulangerie-pâtisserie, dans la restauration collective, etc. Et cela, c’est
un vrai savoir-faire Transgourmet : nous avons les gammes et
l’outil commercial.
C’est un marché qui se développe
mais sur lequel il y a des vraies
menaces, avec une captation importante de la consommation par
le retail. Notre marché a intérêt à
se reposer les bonnes questions,
en termes économiques, de fraîcheur, de services, d’accueil…
C’est un sujet qui nous préoccupe.
■ Que donne le Club du
Labo que vous avez mis
en place il y a un an ?
Le Club du Labo permet d’avoir
une offre pertinente pour les artisans boulangers-pâtissiers sur
les matières premières du laboratoire, parfait complément de
notre offre multiproduit qui intègre l’univers de la boutique.
Nous nous sommes donc recentrés avec des partenaires industriels forts et reconnus sur cet univers. C’est vraiment une logique
de marketing client. ●
Version intégrale sur www.zepros.fr.
Resto
24
STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
HEXAGRO JEAN-DANIEL HALLARD • DIRECTEUR GÉNÉRAL DU RÉSEAU
« Il faut que nous rééduquions
nos clients »
■ Quel est le bilan de l’année écoulée et quels sont
les chiffres du réseau ?
melons, etc. Or, c’est la plus belle
saison, et cela ne se rattrapera pas.
Les chiffres des adhérents sont
restés stables à 500 M€ globalement, dont 70 M€ au titre du
seul réseau Hexagro. Pas de
grande croissance, mais, malgré
des périodes difficiles en début
d’année, nous n’avons pas trop
mal terminé 2012. Tout cela
s’équilibre sur l’année.
Du côté des grands comptes, plus
particulièrement, nous avons bien
terminé l’année en remportant un
ou 2 appels d’offres supplémentaires sur lesquels nous étions en
« bagarre » et qui devraient à peu
près compenser les pertes dues à
des arrêts de certains contrats fin
2012. Nous avons remporté surtout des contrats en collective.
2013, là aussi, devrait être stable.
■ Que faites-vous pour
aider vos clients ?
■ En cette période difficile,
comment ressentez-vous
l’activité de vos clients ?
Nous avons rarement vu nos
clients aussi tendus depuis 3 ou
4ans. Ils ont une fréquentation qui
baisse. Même ceux qui ont des
tickets moyens faibles ou peu élevés sont touchés. Seule la haute
gastronomie est épargnée. Le segment de 12 à 20 € souffre et enregistre des baisses de fréquentation de 15 à 20%. Cela se ressent
donc dans nos entreprises. De
plus, nous sommes très impactés par l’aspect météo sur nos produits. Avec le temps actuel, nous
vendons moins de fraises et de
Le plan d’action consiste à aller
proposer des produits plus « segmentants », en restauration commerciale, pour ceux qui peuvent
se le permettre. Nous essayons
d’avoir une diversification par ligne
produit, c’est-à-dire que le client
qui veut le produit à 1 € le trouvera, celui qui le veut à 3 € le trouvera aussi. C’est quelque chose
de nouveau, et ce n’était pas forcément dans la mentalité de nos
adhérents.
Jusqu’ici nous avions plutôt une
image de surservice et de haut de
gamme, car nous avions encore
beaucoup de clients GMS demandeurs de gros fruits, des produits de bonne qualité, que nous
proposions à des prix de restauration collective à la restauration
collective. Laquelle était très
contente ! Dorénavant, si nous
nous voulons nous en sortir, avec
les faibles niveaux de rentabilité de
nos entrepôts, il faut aller vers cette
segmentation. Le débat porte
beaucoup sur les prix. Le discours
sur la qualité est compliqué…
Il faut aussi que nous allions vers
une stratégie marketing de produits locaux certes, mais surtout
de saison. C’est toute la signature
d’Hexagro : « Le frais responsable ». C’est-à-dire proposer des
produits sécurisés, sains, et qui
ont du goût. Il faut aller vers des
produits liés à la saison. Nous
voyons beaucoup de demandes
pour des produits locaux dans les
appels d’offres ou les consultations, mais si c’est pour manger
un produit local français qui n’a pas
de goût ce n’est pas très sain ni
agréable à consommer. Il va y avoir
des livraisons à 2vitesses. C’est
pour cela que nous venons de ressortir un calendrier de saisonnalité. Il faut que nous rééduquions
nos clients. Le bio a tendance à remonter également.
■ Quels sont les dossiers
qui préoccupent vos adhérents ?
Il y a au moins 2 éléments.
D’abord, la baisse de la consommation des produits frais comme
les nôtres. Nous sommes très bataillés et agressés par des produits comme les surgelés. Il y a
des produits qui disparaissent
complètement du frais comme le
chou-fleur, le brocoli… Le surgelé
est la grande bagarre du moment !
Ensuite, il y a toute la partie des
taxes qui nous tombent dessus.
Avec notamment l’Écotaxe qui se
profile. Nous allons payer 2 fois :
à l’achat et à la revente. Il faut bien
que cela soit répercuté, soit dans
les comptes d’exploitation, soit
chez les clients, comme cela a été
fait avec l’Écoparticipation dans
l’électroménager. Mais cela ne va
pas aller dans le sens du dynamisme de la filière.
■ Sur quels axes travaillezvous ?
Il ne faut pas être pessimiste, car
il y a aussi toute une dynamique
sur les gestes culinaires pour favoriser la mise en œuvre de fruits
et légumes frais. Nous travaillons
avec le MOF fruitier primeur Frédéric Jaunault et aussi avec l’interprofession. Interfel a ainsi réalisé un DVD à destination des
écoles hôtelières afin que les
élèves n’aillent pas tout de suite,
par facilité, vers les surgelés, mais
Resto
“
Il faut que nous allions
vers une stratégie marketing de produits locaux,
certes, mais surtout de saison.
qu’ils se dirigent vers des produits faciles à mettre en œuvre.
■ Il y a un an,
vous évoquiez la piste
des BOF. Avez-vous avancé
dans cette direction ?
Non, nous n’avons pas avancé.
Nous nous sommes recentrés sur
notre cœur de métier. Et avec le
nouveau comité de direction, nous
sommes sur un axe complémentaire, qui consiste à accélérer sur
les produits de la mer. La frange
des clients qui sont au-dessus de
25 € de ticket moyen achète des
fruits et légumes de qualité ainsi
que des produits de la mer. Cela
fait partie des vraies pistes de développement : alors qu’en fruits et
légumes le prix moyen au kilo est
à 1,50 € ou 2 €, en poissons nous
sommes à 6 ou 7 €… Si l’on peut
ajouter quelques kilos de poissons,
cela améliorera notre rentabilité à
la livraison. Nous sommes en train
de nous structurer par rapport à
cela, grâce à des experts parmi nos
”
adhérents. Nous allons massifier
sur l’amont, si nous augmentons
la volumétrie sur une dizaine de
ligne de produits, nous deviendrons plus intéressants.
■ Cela passe-t-il par des
investissements au niveau
des plateformes ?
Pas forcément, car elles existent
déjà. Il y en a 3 ou 4 en France. C’est
surtout de la massification et de
la mutualisation, et peut-être aussi
quelques partenariats avec des experts, grossistes en produits de la
mer, dans des régions où nous ne
sommes pas présents. Il faut absolument que l’on arrive à couvrir
la France sur ces produits. C’est
dans notre stratégie de faire rentrer de nouveaux adhérents typés
produits de la mer, complémentaires, avec l’accord de nos adhérents actuels. J’ai un exemple en
Alsace, où il nous faut un référent,
alors que notre adhérent ne fera
jamais de poissons. ●
.Version intégrale sur www.zepros.fr.
26
STRATÉGIES | ALIMENTAIRE
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
SUPERGROUP
La business unit alimentaire
de Logista France
L
ogista France (ex-ADF
Groupe) est la filiale française de Logista Group
(Groupe Imperial Tobacco), un ensemble européen spécialisé dans
la distribution de proximité, le
transport et la logistique.
Aujourd’hui, Logista France est
divisée en 2 pôles d’activité et en
6divisions spécialisées, toutes
tournées vers le service aux com-
IIICHIFFRES CLÉSIII
DES LIVRAISONS..
SUPERGROUP.
• 60 000 colis/jour
• Près de 100 tournées
de transport dédié/jour
• 6,5 millions de lignes
de commandes/an
• 340 000 livraisons/an
merces de proximité. Elles distribuent quelque 39 000 références
(tabac, télécoms et produits dématérialisés, terminaux de points
de vente, produits fumeurs et papeterie et, enfin, produits alimentaires) à 70 000 points de
vente, à partir d’un maillage dense
de plateformes logistiques et de
centres de distribution qui représentent plus de 228000m2 de
stockage.
Marques propres et
concepts clé en main
Dirigée par Pascal Ageron, Logista
France a réalisé un CA de 4,6 Md€
en 2012, et emploie plus de
1 600 collaborateurs dont
420commerciaux.Sa division Supergroup propose une importante
gamme de produits destinés à la
vente à emporter avec plus de
10 000 références dont
4000permanentes et une offre
saisonnière. Supergroup s’adresse
à près de 26000points de vente
(commerces de détail, GMS, stations-service, gestionnaires de
distribution automatique et enseignes nationales) en produits
de snacking, boissons, biscuits,
confiserie, pâtisserie industrielle,
et emballages spécialisés.
Pour cela, Supergroup s’appuie
sur plus de 200 commerciaux,
plus de 240 fournisseurs et ses
2 marques propres : les bonbons
gélifiés Ptilo et les pâtisseries industrielles Les Renardises. L’entreprise offre, par ailleurs, une
large couverture nationale avec
8 entrepôts, 14 plateformes
d’éclatement et un plan de trans-
OLIVIER BERTRAND DISTRIBUTION
L’année des grandes manœuvres
epuis l’accord annoncé en
novembre 2012, Olivier Bertrand Distribution est devenu
une entité juridique individuelle
sur l’Ile-de-France. Des 6 entreprises régionales qui constituaient la holding OBDH, Olivier
Bertrand n’a conservé que sa filiale francilienne, laquelle a adhéré
au réseau C10. Celle-ci réalise
D
Resto
quelque 80 M€ de CA et compte
260personnes réparties entre le
siège, à Paris, et deux sites d’exploitation (Villeneuve-la-Garenne
et Orly).
Le distributeur affirme avoir
beaucoup de projets en vue mais
reste discret sur ceux-ci : « Nous
avons un vrai désir de croître en
Ile-de-France. C’est d’ailleurs pour-
quoi Olivier Bertrand a conservé
cette filiale, afin de devenir l’un des
plus importants distributeurs indépendants et affirmer plus que
jamais sa position sur le marché
CHD », commente Jean-Pierre
Chavegrand, directeur général.
Le site internet de la société sera
notamment rebâti dans quelques
semaines. ●
Pascal Ageron,
DG de Logista France, maison mère de Supergroup.
port dédié. Supergroup propose
des concepts clé en main tels l’armoire à boissons « Bougez & Buvez » pour les stations-service et
les boulangeries ou les présentoirs Ptilo pour la GMS.
Supergroup compte également
un certain nombre de grands
comptes comme Total, Elior,
Autogrill, La Mie câline, ou encore Starbucks Coffee. Éric
Violle qui était à la tête de la division SAF (division des produits tabac-presse, 420M€ de
CA) est devenu directeur général de l’ensemble du pôle grossiste, lequel regroupe SAF et
Supergroup. ●
EUROPÉENNE FOOD
Une dimension
service affichée
uropéenne Food a connu
de nombreuses mutations
au cours de ses 20 années
d’existence, émaillées d’acquisitions mais aussi de changements de propriétaires.
À partir de ses fonctions de
distribution alimentaire (produits et boissons) sur ses
circuits historiques constitués par les grossistes, la DA
et les magasins de proximité
(boulangerie, épicerie, stations-service), Européenne
Food a élargi petit à petit le
champ de ses compétences
et savoir-faire.
Et elle approvisionne aujourd’hui la totalité des marchés hors domicile : vente à
emporter et restauration rapide, vente à distance, marchés publics et collectivités,
cinémas, salles de spectacle,
cafèterie, mais aussi export
et e-commerce.L’entreprise
E
a beaucoup développé la dimension services auprès de
ses clients en plus de la logistique : commandes via
EDI, géolocalisation des véhicules, grilles de suivi et
contrôles des commandes/livraisons, etc.
Gamme très large
Elle dispose de 8 plateformes
lui permettant de livrer partout en France, avec une flotte
de véhicules en propre, du petit tonnage au semi-remorque. Sa gamme très
large, de marques propres
comme nationales, compte
6 000 références.
Depuis son passage dans le giron de TCR Capital (actionnaire
majoritaire) en 2011, l’entreprise affichait un nouvel élan
vers les CHR : 216 M€ de CA
en 2010, 230 M€ en 2011 et
prévoyait 250 M€ en 2012. ●
28
STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
MARTIN BROWER FRANCE
2012, une année de transition
P
lace aux camions MB !
La société LR Services,
désormais rebaptisée
« Martin Brower France », a
connu une année de transition
due à son rachat par The Martin Brower Company au printemps 2012. Cela s’est traduit
par l’intégration de sa société
sœur UFS et par la sortie du périmètre du groupe des activités
KLS. Aujourd’hui, Martin Bro-
wer France consolidé compte
donc 850 personnes et réalise
1,1 Md€ de CA.
La stratégie du groupe américain
Martin Brower se focalise sur un
client mondial : McDonald’s. Auj o u rd ’ h u i , l a s o c i é té s e r t
16 000restaurants McDonald’s
dans 18 pays (1 265 en France) et
achemine plus de la moitié des
tonnages livrés dans ces établissements. Achats et reventes de
marchandises, propositions de
commandes, accompagnement
auprès des restaurants dans l’organisation de leur logistique, logiciels de prévisions de vente et
de partage d’informations avec
les principaux fournisseurs sur
les quantités vendues constituent toute la gamme de services déployés par Martin Brower pour son client, ce qui en fait
un distributeur et pas seulement
un logisticien.
Thierry Allègre,
directeur distribution.
Keytruck sur Toulouse
Côté innovation, l’entreprise
poursuit ses tests sur le Keytruck,
avouant ne pas avoir été très satisfaite de 2012. Le véhicule était
situé à Rungis et livrait dans
Paris. Faute d’avantage particulier pour du véhicule électrique
propre, et compte tenu de
contraintes d’exploitation assez
compliquées, Martin Brower a
décidé en décembre de positionner le Keytruck sur Toulouse, où
sa plateforme se trouve plus
proche de l’hypercentre, ce qui lui
permet d’avoir une organisation
logistique un peu moins onéreuse. «Cela reste coûteux et nous
ne sommes pas encore parvenus
à l’équilibre économique. Nous
sommes toujours en déploiement
afin d’envisager toutes les options
possibles pour amortir la valeur
du coût supplémentaire de ce matériel », explique Thierry Allègre,
directeur distribution de Martin
Brower France.
Plus largement, le renouvellement de flotte, s’inscrit dans une
logique de sécurité pour les
conducteurs : matériel Piek,
éthylotest en fixe (si le taux n’est
pas conforme, le véhicule ne démarre pas…), radars anticollision,
Leds encastrées dans le cassis
de la caisse à l’arrière pour une
meilleure visibilité. Enfin, pour ce
qui est de l’Écotaxe, la société est
en pleine réflexion : «Aujourd’hui,
le vrai enjeu, c’est de vérifier quelle
est l’optimisation possible entre
des itinéraires en routes secondaires et des itinéraires sur du
tracé autoroutier ou changer d’autres choses», souligne Thierry
Allègre. ●
DISTECH CHD
Une formation aux métiers
de la distribution des boissons
D
epuis plus de 30 ans,
Distech CHD* forme des
professionnels à la commercialisation des boissons en
CHD. Un cursus en alternance,
gratuit et rémunéré, mis en œuvre en partenariat avec l’Université Nancy 2 et les grands fournisseurs et distributeurs de
boissons.
France Boissons et Distriboissons sont ainsi des grands
contributeurs de Distech CHD.
D’abord, à travers la formation
initiale (sa vocation d’origine),
Distech CHD permet aux étudiants de niveau bac + 2 (promotions de 20 à 25) de décrocher une licence professionnelle
en logistique et commercialisation de boissons : ce diplôme
spécialisé de commerce de niveau bac + 3 alterne enseignements théoriques et découverte
Resto
tion rapide…). Elle garantit 100 %
de débouchés (des postes de
commerciaux juniors) suite à un
contrat d’apprentissage.
Formations diplômantes
François Weber,
directeur de Distech CHD.
du métier, grâce à 23 semaines
de stage en entreprise. Gratuite
et rémunérée, cette formation à
l’attention des jeunes de moins
de 26 ans prépare au conseil, à
la commercialisation des boissons auprès des différents types
de points de vente (café, brasserie, bar, restaurant, restaura-
Parallèlement, pour les collaborateurs déjà en poste cherchant à
se perfectionner tout au long de
leur vie professionnelle et maîtriser l’évolution de leur profession,
Distech CHD décline une offre de
formation continue diplômante
à raison d’une semaine par mois
(modules de 8 à 12 personnes)
et des modules de formation à la
carte, dans tous les domaines de
compétence des métiers de la
production et de la distribution
de boissons. «Le profil des candidats est généralement celui de
chefs de vente qui ont vocation à
accéder à des postes de direction,
comme la direction commerciale.
Ce sont des cadres sur lesquels les
sociétés capitalisent», explique
François Weber, directeur de Distech CHD. La formation intègre
trois enjeux majeurs : le renforcement d’un modèle international de formation en phase avec
le développement international
des entreprises ; le développement d’un véritable pôle de com-
pétences pour les entreprises de
la filière boisson, et l’enrichissement des coopérations entre les
entreprises et les universités pour
faciliter l’emploi, le développement des carrières et le développement économique. ●
*Distech CHD 13, rue Michel Ney,
54000 Nancy Tél. : 03 54 50 36 01
www.distech.fr
Groupe de stagiaires avec François Weber (3e en partant de la droite).
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
STRATÉGIES | PRODUITS & BOISSONS
29
GROUPEMENT CRENO
Une nouvelle gouvernance
pour Creno Impex
L
ors de son assemblée
générale de mars, Holdi
Creno, holding de tête du
groupement Creno qui contrôle
Creno Impex – structure opérationnelle centrale qui gère les
moyens humains, financiers et
techniques du groupe – a désigné son nouveau président, en
la personne d’Étienne Gilles,
également président du Groupe
MAG, adhérent Centre France.
Ce changement de gouvernance s’est accompagné, en
juin, de la nomination de Pierric
Bouleau au poste de directeur
général.
Nantais d’origine, Pierric Bouleau, possède 25 ans d’expérience dans le monde des fruits
et légumes et des produits de la
mer. Avant de rejoindre Creno, il
a ainsi assuré pendant 15 ans la
fonction de P-DG de l’entreprise
Pierric Bouleau, nouveau DG de Creno
Impex, a la charge de faire franchir
au groupe le cap de ses 40 ans et de
déployer les nouvelles stratégies.
Halieutis. Chargé de porter le
projet de développement du réseau Creno, Pierric Bouleau aura
pour mission de renforcer les
liens entre les adhérents, les acteurs régionaux et les professionnels de la filière, d’accélérer la
croissance déjà notable du groupement et d’en faire le référent
des fruits et légumes et produits
de la mer en France pour les années à venir. «Creno représente
une vraie communauté
d’hommes, depuis 40ans, avec
des valeurs fortes d’indépendants, très impliqués localement :
proximité fournisseurs, proximité
clients, proximité consommateurs, et avec une structuration
originale. Des valeurs humaines
et des valeurs produits que je partage bien, ainsi que des ancrages
territoriaux qui sont dans la bonne
tendance marché. Dès lors, comment aller plus vite, plus loin et
mieux ? En ayant une compréhension toujours meilleure des
marchés, des attentes et des nouveaux relais de croissance que l’on
peut entrevoir», explique le nouveau directeur général, encore
discret sur les pistes de réflexion
qu’il développe. Premier groupement français d’entreprises
régionales indépendantes de distribution de fruits et légumes et
produits de la mer frais, Creno
compte 39 entreprises en fruits
et légumes et 17 en produits de la
mer, lesquelles réalisent un CA
cumulé de 970 M€.
15 000 livraisons par jour
Les adhérents effectuent
chaque jour plus de 15 000 livraisons à destination de la
grande distribution, de la res-
tauration collective, de la restauration commerciale et
d’une clientèle de détaillants.
Creno noue des relations
p r i v i l é g i é es ave c p l u s d e
1 300 producteurs locaux,
fondées sur des valeurs de
solidarité, d’engagement local et de partenariats forts.
Ces dernières années, le réseau
a développé les offres Jardin
d’ici, en fruits et légumes, et
Bonne Pêche, en marée. ●
RÉSEAU KRILL
Une montée en puissance au national
K
rill est un réseau d’entreprises régionales spécialisées dans la création et
la distribution de produits alimentaires à destination de la
RHD. Depuis sa formation en
2008, Krill poursuit sa croissance
pour monter en puissance au niveau national. Il regroupe ainsi aujourd’hui quelque 1 000 salariés
qui travaillent au sein de 8 distributeurs régionaux : A2S à Kervignac (56) ; Achille Bertrand aux
Herbiers (85) ; FMB à Farges-lès-
Chalon (71) ; Gel 43 au Puy-enVelay (43) ; Fresh’Alp à Sallanches
(74) ; Krill à Brive (19) ; Krill Sodipa à Villars (42) ; Prenot-Guinard à Gap (05). En 2014, Gastronomie Service à Pavilly (76)
rejoindra le réseau.
Krill réalise 300 M€ de CA auprès
de 40 000 clients, grâce à 1 000
salariés (dont 200 commerciaux
itinérants et 70 télévendeurs). Sa
gamme comporte 3 000 références en frais, surgelés et épicerie avec plus de 100nouveautés
Le réseau Krill possède
également 3 ateliers
de boucherie.
produits chaque année. Le réseau
compte 3 ateliers de boucherie,
18 entrepôts de stockage et 30
sites de biberonnage, soit
150 000 m 3 de capacité de
stockage et 280 camions.
Plus de 300 fournisseurs
Le réseau s’appuie sur l’accompagnement de Benoît Guichard,
chef MOF, qui a rejoint les équipes
du réseau Krill, il y a 2ans, pour
guider la création des produits
d’excellence, participer aux choix
des nouveautés et assurer le suivi
qualité. Le réseau travaille avec
plus de 300 fournisseurs et, grâce
à sa propre centrale d’achat, il
massifie ses appros afin d’assurer une négociation tarifaire optimale et compétitive. Il développe
notamment 5 marques propres
qui comptent aujourd’hui
385produits sélectionnés et réservés aux métiers de bouche.
Les 8 distributeurs régionaux
constituant Krill sont filiales
d’Even distribution, le pôle distribution du groupe coopératif Even.
Depuis le début des années 1990,
le groupe se développe dans les
métiers de la distribution alimentaire par la croissance organique
et par le rachat de sociétés spécialisées en vente à domicile (Argel, Artika) et en RHD (une quinzaine de sociétés en France). Ce
pôle regroupe aujourd’hui près de
2 500salariés et réalise un chiffre
d’affaires de 500 M€.
Le Groupe Even (2 Md€ de CA,
5 300 salariés) est ainsi organisé
autour de 4 activités complémentaires : le lait et les produits
laitiers au travers de sa filiale Laïta,
la distribution alimentaire en
vente à domicile et RHD, les services tournés vers l’amont agricole, des activités agroalimentaires en plats cuisinés et en
salaisons. ●
Resto
30
STRATÉGIES | NON-ALIMENTAIRE
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
E.CF THIERRY DRECQ • PRÉSIDENT DU DIRECTOIRE
« Nous sommes investis
dans de multiples directions »
■ Comment s’est déroulée
l’année 2012 ?
Les derniers mois ont été très difficiles pour tous les clients de la
restauration, qu’ils soient indépendants ou structurés – sociétés de restauration collective ou
chaînes de restauration commerciale. Les opérateurs les plus
structurés ont beaucoup coupé
leurs investissements, il y a un niveau sensiblement plus bas dans
les nouvelles affaires ou les rénovations.
La clientèle des indépendants
souffre et nous souffrons avec
elle. Dans ce contexte, notre
Groupe ECF, à périmètre constant,
a vu son chiffre d’affaires reculer
légèrement. Cependant, l’acquisition de Kreis en Suisse nous permet de finalement croître. Avec
l’ensemble de nos filiales, réseaux
et participations, notre chiffre d’affaires a dépassé 210 M€.
Au cours des derniers mois, nous
nous sommes efforcés de continuer notre démarche de spécialisation, de développer des relations privilégiées et de nouveaux
contrats, de voir des sociétés
comme Sodexo confirmer le partenariat que nous avons avec eux
depuis des années et resigner
pour trois ans en consolidant notre accord historique, de voir se
développer des partenariats avec
des chefs, comme Thierry Marx,
Resto
que nous soutenons dans ses activités caritatives, Paul Bocuse
dans ses différents projets ou encore Guy Lassausaie… Nous
sommes investis dans de multiples directions avec beaucoup de
petites satisfactions !
■ Que faites-vous pour
soutenir vos clients ?
Dans la situation actuelle, ce que
nous essayons de faire c’est
d’avoir le plus de proximité possible avec les clients pour être capables de mieux cerner leurs problèmes, leurs attentes et leurs
besoins afin de leur apporter de
bonnes réponses.
C’est certainement par une meilleure adaptation de nos offres aux
besoins de chaque type de clientèle que nous pouvons être pertinents. Cela veut dire des tarifications adaptées aux besoins de
tel ou tel segment, des produits
adaptés, des financements adaptés – crédits gratuits ou autres solutions permettant de trouver un
soutien – et également des
gammes qui se reconstruisent
avec un choix plus marqué entre
un produit pas cher, un produit de
bonne qualité de moyenne
gamme, ou le produit d’une
marque.
Et puis, sur le plan organisationnel, cela signifie venir avec un outil de prestation logistique qui per-
mette d’acheter ce qu’il faut, mais
pas plus. Pour résumer tout cela,
nous disons à nos clients : «Nous
allons essayer de faire en sorte de
vous faciliter la vie, pour que vous
puissiez vous concentrer sur votre
métier.»
Fondamentalement, c’est pour
faire en sorte que le client qui souhaite rester efficace et tendu sur
son économie puisse trouver auprès de nous un soutien qui ne lui
impose pas des quantités ridicules
ou bien de se déplacer pour aller
chercher des produits en dépannage à l’autre bout de la ville, et
aussi qui ne lui impose pas un
choix trop court ou un produit pas
bon. Bref, c’est une offre
construite qui, segment par segment de clientèles, apporte les
bonnes solutions.
Une fois que nous aurons fait cela,
nous aurons fait un travail assez
considérable par
rapport à ce qu’est
des clients qui sont
la pratique tradiL’acquisition de Kreis en Suisse
désireux d’optimitionnelle du comnous permet de finalement croître.
ser leur gestion.
merce. Nous traDonc il s’agit de
vaillons aussi plus
Avec l’ensemble de nos filiales,
mettre en place des
en proximité avec
réseaux et participations,
outils, électroniques
certains fournisen particulier, qui
seurs.
notre CA a dépassé 210 M€.
permettent par
Sachant que nous
aussi nous subissons des pres- tiques responsables envers l’en- exemple à un restaurateur qui
sions fortes. Il est clair qu’un sujet vironnement. Par exemple, au- possède plusieurs établissements
comme l’Écotaxe nous concerne jourd’hui, entre acquisition, par- d’avoir une consolidation de tous
tous. Si nous voulons en limiter king, entretien et temps de ses achats, avec un tarif qui est le
l’impact, il faut que nous soyons conduite, le coût d’une voiture est même dans tous ses établissecapables de faire évoluer un mi- extrêmement élevé. Si l’on est res- ments. Avec un workflow qui ofnimum nos habitudes de fonc- taurateur et que l’on peut éviter fre la possibilité d’avoir une
tionnement. Peut-être que, là où cette charge en faisant appel à une validation centralisée des comnous avons l’habitude de com- livraison, c’est non seulement une mandes et des factures. C’est ce
mander des produits chez deux, économie forte mais une pratique type d’outils de gestion qui permet d’être efficient.
trois ou quatre fournisseurs dif- responsable.
férents, avec trois ou quatre li- Bien entendu, j’ai conscience que Après, lorsque nous constatons
vraisons, c’est à chaque fois deux je plaide pour la paroisse des or- qu’il y a une consolidation des
ou trois de trop. Il vaudrait mieux ganisations qui sont capables de achats, c’est-à-dire un nombre de
avoir une consolidation, ce qui livrer, mais la consolidation et la lignes par livraisons qui augmente,
nous permettrait d’économiser livraison sont de vrais facteurs nous pouvons faire des efforts
pour que tel ou tel produit que le
une multiplicité de transports.
d’efficacité.
restaurateur achetait chez un
Il en va de même pour les probléconfrère puisse trouver un prix qui
matiques de développement du- ■ Quelles sont les bonnes
permette de concentrer ses
rable, de l’écologie et de l’environ- pratiques en cours
achats. ●
nement. Et il est possible de faire de développement ?
Version intégrale sur www.zepros.fr.
des économies en ayant des pra- Nous essayons de travailler avec
“
”
STRATÉGIES | NON-ALIMENTAIRE
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
BOS ÉQUIPEMENT HÔTELIER
Une approche
personnalisée
Le siège à Moûtiers (73).
n seul interlocuteur, une
seule commande, une
seule livraison ! Bos
Équipement Hôtelier se distingue
par une approche personnalisée
des besoins de sa clientèle.
L’entreprise regroupe les commandes et simplifie l’administratif pour répondre à tous les
besoins en matière d’arts de la
table, batterie de cuisine, mobilier, hygiène, textile, ou encore literie. «Notre objectif est de faciliter le métier des hôteliers
restaurateurs, indique Cindy Chadeyras, assistante de communication. Notre savoir-faire réside
en notre capacité à proposer une
offre complète et globale. Ainsi,
nous concevons et installons des
cuisines professionnelles destinées à la restauration commerciale ou collective.»
Ce parti pris du service, indispensable en période difficile, vise
à faire la différence face à une féroce concurrence. Il passe par la
présence d’un interlocuteur
unique pour le bar, la salle, la cuisine, les chambres, l’accueil, les
tenues, ou l’hygiène. «Nos clients
CHIFFRES CLÉS
U
ont des attentes spécifiques et
multiples, souligne Cindy Chadeyras. L’écoute, la disponibilité,
la réactivité, sont les forces essentielles.» Cette approche personnalisée aide le client à rationaliser les coûts et à regrouper
tous ses achats d’équipements
pour lui garantir les meilleurs produits aux meilleurs prix.
Marché porteur d’avenir
Ce dispositif est renforcé par la
mise à disposition de magasins
et showrooms, et une livraison
gratuite en 48 heures dans toute
la France à partir de 80 €
d’achats.
En dépit de la conjoncture difficile, le marché s’avère porteur
d’avenir. «Malgré un léger recul,
il subsiste une réelle dynamique
dans ce secteur d’activité avec un
développement des chaînes et
grandes enseignes, conclut Cindy
Chadeyras. Nous nous impliquons
dans cette dynamique de proximité auprès de ce marché en forte
expansion en proposant une offre globale de vente et de service
au plan national.» ●
• 40 M€ de CA
• 6 bureaux d'études
• 3 magasins
• 5 showrooms
• 180 employés
• 60 commerciaux
• 35 techniciens
• 15 000 m² de stockage
• Bos Équipement Hôtelier, 57, rue des Acacias,
73600 Moutiers
• www.bos-equipement.com
Resto
31
32
STRATÉGIES | NON-ALIMENTAIRE
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
LEBRUN SAS HANS DEVIGNES • DIR
« 2013, une ann
sur les prix »
L
a société Lebrun agit sur
l’ensemble des secteurs
grand public, mais aussi
professionnels et business to
business. Grâce à un choix de
produits originaux et diversifiés,
la collection dédiée à la RHF s’organise autour de 4 gammes de
produits : vaisselle, verrerie et
complément de table, et inox et
petit matériel. Trois questions à
Hans Devignes, directeur commercial
■ Quelles sont les demandes de vos clients restaurateurs ?
À la base, nous travaillons pour
les grossistes, les professionnels et les revendeurs
avec un portefeuille produit de 9 000 références. Nous sommes
un entrepôt logistique.
Le souci principal du
« destructeur final » est
d’avoir la marchandise rapidement.
Notre métier est donc avant tout
du service, il consiste à livrer rapidement au travers de notre réseau de grossistes partenaires
régionaux. Notre atout principal
réside dans le fait qu’autour de
notre métier d’origine, la verrerie, nous proposons l’essentiel
des références des plus grandes
marques connues en verrerie
vaisselle et inox.
Le but est d’assurer une couverture plus large de produits
afin de satisfaire tant les parte-
Resto
naires collectivités que les distributeurs spécialistes.
■ La crise rend-elle
le marché difficile ?
Nous assistons à la conjonction
de 3 phénomènes. Les habitudes des gens ont changé. En
restauration, le client continue
de déjeuner, mais il sort de moins
en moins le soir et cela se ressent sur le renouvellement plus
difficile de la vaisselle cette année. Il devient peu aisé pour un
restaurateur de fidéliser sa clientèle, qui est plus qu’avant encline
à changer de restaurant.
Par ailleurs, les gens dépensent
moins par anticipation de futurs
moments difficiles. Ils réduisent les
dépenses jusque dans les achats
plaisir. On ressent moins de renouvellement et peu ou pas d’impact sur les nouveautés destinées
à générer le changement chez le
professionnel. 2013 sera une an-
STRATÉGIES | NON-ALIMENTAIRE
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
ECTEUR COMMERCIAL
ée sous tension
L’équipe Professionnels HôtellerieRestauration (de g. à d.) : Christian
Lefranc, Hans Devignes, Jean Philippe
Blondel et Christine Fruchart.
née de transition avec les mauvais
chiffres de la consommation.
■ Comment voyez-vous
l’évolution de votre
métier ?
Nous avons l’obligation pour le
client de trouver le produit le
moins cher, mais tout aussi efficace. Nous avons vu ce phénomène avec les couverts, il y a
7ans avec les produits chinois
qui ont fait baisser les prix de
vente de 50 %, avec la vaisselle
il y a 3-5 ans avec une baisse du
panier de 30 %, et maintenant
cela touche le verre car le client
a du mal à comprendre qu’un
produit verrier chez un professionnel puisse être plus cher de
30 à 50 % que dans des enseignes de la GSS… Le client
veut un produit moins cher et
tout aussi solide.
En ce qui concerne notre activité
de plateforme, le métier va de
plus en plus évoluer vers une
activité de back-office via Internet, calibrage des
offres demandes
d’échantillons avec
une réduction des coûts,
un suivi individuel des commandes, un service rapide, efficace et des réponses en temps
réel à toutes les questions prix,
produits et disponibilités. Notre
logistique sans faille nous donne
un avantage important pour la
garantie des livraisons. ●
..CHIFFRES CLÉS..
• 600 clients actifs
• 28 M€ de CA, dont 7,5 M€ en CHR
• 3 600 références CHR
• 150 collaborateurs
• 1 dépôt
• 24 000 m² d'entrepôts, 5 camions
• 12 commerciaux, dont 2 en CHR
• Lebrun SAS – Chemin du Lobel, BP 60049,
62507 Arques Cedex. Tél. : 03 21 38 20 48
Resto
33
34
STRATÉGIES | NON-ALIMENTAIRE
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
GROUPEMENT GAFIHC MARC MAROUANI • DIRECTEUR GÉNÉRAL
« Livrer sur n’importe quel point
en France et au même prix »
lopper un réseau de 80 distributeurs indépendants spécialisés dans les arts de la
table, l’installation de
grande cuisine, et dans
l’agencement de mobilier d’intérieur ou
d’extérieur. Trois
questions à Marc
Marouani, directeur
général
■ Quelles sont
vos ambitions ?
C
réé en 1965, le Groupement d’achat des fournisseurs pour l’industrie hôtelière et des collectivités et
d’installation de matériel pour la
restauration (Gafihc) a réussi en
moins d’un demi-siècle à déve-
Le Gafihc est une SA
coopérative dont ses
actionnaires sont ses
adhérents. Nous sommes
le premier groupement de
distributeurs et installateurs
français, disposant d’une plateforme de distribution.
Ave c s e s 7 5 0 0 m ² , n o u s
sommes capables de livrer sur
n’importe quel point en France,
et bien sûr au même prix, des assiettes, des verres, aussi bien
qu’un four mixte 10 niveaux, ainsi
que tout l’équipement et l’agencement d’une salle polyvalente
de restaurant, et cela sous un délai de 24-48 heures, correspondant à la durée du transport entre notre siège à Dijon et le lieu
de livraison.
Notre plateforme constitue un
atout qui nous permet d’obtenir
par effet de volume les meilleurs
prix de la part de nos fournisseurs
européens, ou d’acheter par
conteneurs des produits en provenance d’Asie à des prix défiant
toute concurrence.
■ Sur quoi orientez-vous
votre offre CHR ?
Notre organisation permet un
contact direct avec nos fournisseurs partenaires, ce qui favorise des échanges sur les besoins de notre clientèle et la
conception des produits. Nos
magasins de proximité assurent
l’accueil de la clientèle, la vente
et les conseils. Nos référencements sont réalisés par des
commissions issues des adhérents proches de notre clientèle.
■ Quel est l’avenir
de votre métier ?
Nous allons vers de plus en plus
de suivi de clientèle. Nous avons
pour l’instant, au travers de nos
adhérents, une équipe de 175représentants qui assure un suivi
de la clientèle, une information
sur l’évolution des produits, et un
suivi des demandes particulières.
Nos magasins de proximité assurent l’accueil de la clientèle, la
vente et les conseils. Le développement de notre service aprèsvente est une de nos priorités.
Par ailleurs, l’information des règles gouvernementales d’hygiène et sécurité prend de plus
en plus d’importance.
C’est pour cela que notre groupement a mis en place un dispositif de collecte et de recyclage de
ses équipements électriques et
électroniques en fin de vie. Grâce
à ce dispositif, nous proposons
une solution concrète pour la préservation de l’environnement. ●
.CHIFFRES CLÉS.
• 156 M€ de CA
• 7 500 m² de superficie de plateforme de stockage
• 5 000 références en stock
• 80 adhérents
• 175 représentants
• 25 magasins de proximité
• 15 showrooms
• 220 techniciens
• Gafihc, 2 rue Skopje, ZAE Cap Nord, 21076 Dijon Cedex.
Tél. 03 80 74 43 12
VEGA FRANCE
Force commerciale et innovation
A
vec plus de 20 M€ de CA
et 34 personnes, Vega
France représente la plus
grosse des 8 filiales européennes
du groupe familial allemand Erwin Muller (150 M€ de CA,
650personnes). Cogérée par Ma-
Resto
rie-Pierre Cendré et Sylviane
Lopes, cette entreprise située
près de Strasbourg (67) depuis
1999 s’est rapidement imposée
comme le spécialiste de la vente
à distance en non alimentaire
pour l’hôtellerie-restauration (matériels et équipements, décoration, textiles) via son catalogue,
puis dès 2005 avec son site marchand en complément.
Son appartenance à EM Group
lui fournit un atout de taille : une
gestion unique de la logistique, à
partir du méga-entrepôt de Wertingen, lieu du siège en Bavière
(30 000 m², 95 % des
35 000 références articles en
stock) permettant une livraison
en 24/48 heures. Ce n’est pas le
seul : Vega traite en France et en
interne la quasi-intégralité de ses
contacts clients : «Notre force
commerciale, c’est notre centre
d’appels en propre. L’équipe est la
même depuis des années, car
nous avons très peu de turn-over.
Les commerciaux prennent les
commandes et répondent beaucoup aux questions», souligne
Marie-Pierre Cendré, chargée du
marketing et des achats.
Prix stables et facilités
de paiements accordées
Outre sa capacité à livrer très rapidement partout en France (gratuitement à partir de 299 € HT),
Vega France accompagne ses
clients en cette période de difficultés économiques en proposant des facilités de paiements.
Stocks de l’entrepôt de Bavière.
Mais surtout en ayant maintenu
95 % de ses prix sur toute l’année 2013 plutôt que de proposer
des promotions ponctuelles. Ce
n’est pas tout, Vega propose la
gamme la plus large du marché
avec des marques de négoce,
mais aussi et surtout des
marques propres dont les
gammes sont régulièrement renouvelées grâce au bureau de
design de Berlin, Culture Form,
très en pointe sur les tendances.
C’est le cas de sa marque propre
de vêtements professionnels, Jobeline, pour le personnel de la
salle, la cuisine, ainsi que de nouveaux univers pour l’hôtellerie, le
spa et la restauration rapide.
Enfin, Vega France a su anticiper
la crise depuis 2012, en adaptant
ses campagnes marketing permettant de recruter de nouveaux
clients, et très prochainement en
s’ouvrant au Benelux… ●
STRATÉGIES | NON-ALIMENTAIRE
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
ESSOR
Du service et
de la positivité
Le siège du groupe à Anglet (64).
epuis cinquante ans, la
société Essor distribue
des équipements pour
restaurants et hôtels. Ses 12 livreurs couvrent l’ensemble de
l’Aquitaine et des Charentes.
Ce dispositif s’appuie sur 12 commerciaux itinérants, et 8 commerciaux sédentaires, qui accueillent les clients dans les
2magasins d’Anglet (64) et de
Bordeaux Lac (33).
L’offre se distingue par des équipements grande cuisine, textiles,
des produits d’entretien Écolabel et du matériel de nettoyage,
mais aussi par des mobiliers intérieur et extérieur, banquettes,
fauteuils, tables, tabourets,
chaises, et terrasses, avec des
lounges, des bains de soleils, des
parasols.
Elle prend par ailleurs en compte
les projets de création ou d’agrandissement, avec un vrai accompagnement. « La diversité du
stock, la proximité avec nos
CHIFFRES CLÉS
D
clients, la qualité du service sont
les principales préoccupations de
notre entreprise, explique Sébastien Cifuentes, directeur général.
L’objectif est de créer un lien avec
le client, et de l’accompagner dans
sa démarche et ses besoins.»
Pour le client, le prix est
le principal obstacle
Mais crise économique oblige, la
conjoncture est difficile, notamment en ce qui concerne les arts
de la table, vaisselle contemporaine, verrerie, accessoires, ustensiles de cuisine, couverts.
«Pour le client, le prix est le principal obstacle, souligne Sébastien Cifuentes. Il ne souhaite pas
dépenser un euro de plus, il n’hésite plus à faire jouer la concurrence, notamment sur Internet. Il
faut faire la différence par la qualité. Nous vendons du service et
de la proximité. Les livraisons sont
gratuites avec des tournées régulières.» ●
• 4 800 clients
• 11 M€ de CA
• 30 000 produits
• 13 000 références en stock
• 2 magasins
• 4 dépôts
• 30 véhicules
• 20 commerciaux
• Essor, ZA de Maignon, 16 route de Pitoys,
64600 Anglet.
• www.essor.fr
Resto
35
36
TOP 100 | INDÉPENDANTS
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
INDÉPENDANTS
CONSULTABLE AUSSI SUR WWW.ZEPROS.FR
Sources : Zepros Métiers Restauration – Chiffres 2012 ; *societe.com
Resto
TOP 100 | INDÉPENDANTS
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
37
100 champions régionaux au top !
G
rande exclusivité de ce hors-série 2013, le premier classement des distributeurs indépendants de la RHD, en produits alimentaires et boissons (complétés pour certains de références en non-alimentaire). Celui-ci est le fruit de centaines de contacts et de recherches dans des bases de données, auprès de tous les
MIN de France, des principaux réseaux d’indépendants, des plus grosses criées et de
différentes interprofessions… Un travail colossal pour vous livrer ce Top 100 que nous
espérons le plus complet possible, sur un secteur où l’on cultive volontiers le goût de
la discrétion.
L’enquête que nous avons réalisée amène à un triple constat. Primo : le paysage régional de la distribution alimentaire et des boissons est constitué d’un nombre
considérable d’entreprises, PME et TPE, en particulier dans la tranche de 5 à 15 M€
de chiffre d’affaires. Les 100 entreprises entrant dans notre Top réalisent toutes un
chiffre d’affaires supérieur à 13 M€ et frôlent en cumulé les 5 Md€ de chiffre d’affaires. Secundo: le mouvement de massification est une réalité : ce recensement
révèle plusieurs opérateurs agglomérant un grand nombre de filiales (jusqu’à 20
pour certains). Un mouvement qui se poursuit puisque quelques-uns affichent clairement leur volonté de procéder à des rachats, tandis que d’autres sont confrontés à des problèmes de transmission.
La croissance externe, souvent au programme d’indépendants réalisant au moins
30M€ de chiffre d’affaires, s’appuie sur une double logique : compléter leur maillage
et réaliser des opérations de diversification, soit en termes de produits, soit en termes
de gammes. Tertio : la fréquente appartenance à plusieurs réseaux d’indépendants.
Celle-ci est souvent la conséquence de rachats, amenant les sociétés mères à adhérer indirectement à des réseaux via des filiales acquises. ●
ILE-DE-FRANCE
R&O contrôle toute la filière
260 M€ de CA,
1 300 salariés,
40 000 tonnes de
poissons et crustacés vendues
par an à 5 000 professionnels
de la restauration, plus de
500espèces en catalogue :
R&O, le leader de notre Top 100
est aussi un pratiquant de l’intégration verticale. La société
1
100
1
100
contrôle la filière, de la production dans ses fermes aquacoles
(crevettes et gambas bio, dorades, saumons, bars) et ses
parcs (huîtres) à la distribution
chez les restaurateurs, les poissonniers et les hypers. Entre les
deux, R&O assure aussi la préparation et le conditionnement
de ses produits, frais pour l’es-
R&O SEAFOOD
GASTRONOMY
CA HT : 260 M€ dont 45 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Investisseurs privés
FILIALES : Reynaud SNC, P.R.F SAS, Paris
Reynaud Sushi SAS, Laboratoire Reynaud/Filetage Services SAS, J.F.C. SAS, OSO Farming
SA, Les Mareyeurs du Sud-Est (MSE by R&O
SAS)
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Produits de la mer
NOMBRE DE SITES : 5
NOMBRE DE SALARIÉS : 1 300 dont 460
en France
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 5 000
FLOTTE VÉHICULES : plus de 70
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94)
TÉLÉPHONE : 01 45 12 71 00
sentiel, dans ses ateliers de Madagascar, Boulogne-sur-Mer,
Nantes et Rungis. R&O Seafood
Gastronomy doit sa présence sur
tout le spectre au rapprochement
capitalistique entre un célèbre
grossiste en produits de la mer,
le parisien Reynaud, et le 1er producteur mondial de gambas bio,
le malgache OSO. ●
2
100
GROUPE
RICHARD
CA HT : 245 M€ dont 220 M€ en RHD
(Richard Vins 130 M€, Cafés Richard 115 M€)
PROPRIÉTAIRE : Famille Richard
FILIALES : Richard Vins, Cafés Richard
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Vin, café, boissons
chaudes, torréfaction, confiserie, arts de la
table, accessoires de service
NOMBRE DE SITES : 2 entrepôts (Richard
Vins), 11 agences régionales (Cafés Richard)
NOMBRE DE SALARIÉS : 780 dont 400
pour Richard Vins
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 8 000
(Richard Vins), 20 000 Cafés Richard
FLOTTE VÉHICULES : 200, dont 70 pour
Richard Vins
IMPLANTATION (SIÈGE) : Gennevilliers (92)
TÉLÉPHONE : 01 41 47 41 47 (Richard Vins) 01 40 85 75 00 (Cafés Richard)
Resto
TOP 100 | INDÉPENDANTS
38
3
100
LE SAINT
CA HT : 243,6 M€ dont 39 %
en RHD
PROPRIÉTAIRE : Fidege (holding de Gérard
et Denis Le Saint)
FILIALES : Fruits et légumes : Le Saint,
Armor Fruits, Elbé Fruits, Devaud, Garonne
Fruits, Foissier, Bourguignon, FL44, BouyerGuindon, Sainfruit, Terre d’Anjou, Roucaud
Marché. Marée : Top Atlantique, Sobomar
Atlantique, Nantes Marée Atlantique, Garonne
Marée Atlantique
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Creno
PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes,
produits de la mer
NOMBRE DE SITES : 16
NOMBRE DE SALARIÉS : 900
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
4
100
CERCLE VERT
CA HT : 168 M€
PROPRIÉTAIRE : Jean-Claude Regnault
FILIALES : M.R.Net (produits d’hygiène
et d’entretien, matériel)
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Gedal
PRODUITS/SECTEURS : Épicerie, hygiène,
entretien, gros matériel de cuisine
NOMBRE DE SITES : 3
NOMBRE DE SALARIÉS : 320
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 6 500
FLOTTE VÉHICULES : 80
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : 430 cartes grises
IMPLANTATION (SIÈGE) : Bourg-Blanc (29)
TÉLÉPHONE : 02 98 84 58 20
5
100
PROVENCEDAUPHINÉ
CA HT : 160 M€ dont 33 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Éric, Denis et Jean-Michel
Ginard
FILIALES : TFT, Provence Dauphiné Grenoble,
Savoie et Bourgogne, Viale et Dumay, Cussac,
Annemasse Primeurs, Leman Primeurs, Cledor
la Provence, Cledor Primeurs Service, Dorina
Sud, Primsud, Provence Primeurs, Gavignaud,
SN Abeil, Corthival, Qualiprim, Grand Fruit Distribution.
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Hexagro
PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes,
produits de la mer
NOMBRE DE SITES : 20
NOMBRE DE SALARIÉS : 450
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 4 000
FLOTTE VÉHICULES : 200
IMPLANTATION (SIÈGE) : Barbentane (13)
TÉLÉPHONE : 04 90 95 50 61
Resto
IMPLANTATION (SIÈGE) : Beaumont-sur-Oise (95)
TÉLÉPHONE : 01 34 70 99 30
6
100
MERICQ
INVESTISSEMENTS
CA HT : 144 M€ dont 25 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : André Abadie
FILIALES : Mericq SAS, Mericq Primeurs,
Poissonnerie de France, Mericq Logistique,
Mericq Innovation, Mericq Boutique, Le Brin
d’Océan
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Produits de la mer,
fruits et légumes, production (soupes de poissons, gammes libre-service)
NOMBRE DE SITES : 20
NOMBRE DE SALARIÉS : 407
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 2 800
FLOTTE VÉHICULES : 125
IMPLANTATION (SIÈGE) : Estillac (47)
TÉLÉPHONE : 05 53 77 28 77
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
7
100
SOREDIS
CA HT : 120 M€ (2013) 100 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : François Guy
FILIALES : Sadis, Vendis, Ardial, Aubdis,
Somic, Viadis, La Bourgogne, Juradis, Bicbo,
Grand Lyon Boissons, Alpdis, Halpdis, Capponi.
RÉSEAU D’APPARTENANCE : C10
PRODUITS/SECTEURS : Boissons
NOMBRE DE SITES : 20
NOMBRE DE SALARIÉS : 450
NOMBRE DE CLIENTS RHD : plus de 3 000
FLOTTE VÉHICULES : 190
IMPLANTATION (SIÈGE) : Reims (51)
TÉLÉPHONE : 03 26 79 11 40
9
100
DEMARNE
CA HT : 107,8 M€ dont 20 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Famille Demarne
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Produits de la mer
(frais, surgelé, fumé)
NOMBRE DE SITES : 2
NOMBRE DE SALARIÉS : 136
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : Aucun
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94)
TÉLÉPHONE : 01 45 60 80 80
TOP 100 | INDÉPENDANTS
8
100
39
CANAVESE
CA HT : 111 M€ dont 18 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Famille Canavese
FILIALES : N.C.
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Creno
PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes
frais, fruits secs
NOMBRE DE SITES : 7
NOMBRE DE SALARIÉS : 420
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 738
FLOTTE VÉHICULES : 110
IMPLANTATION (SIÈGE) : Aubagne (13)
TÉLÉPHONE : 04 91 43 44 45
10
100
BLAMPIN
CA HT : 100 M€ (estimation)
PROPRIÉTAIRE : Famille Blampin
FILIALES : Blampin Marseille, Blampin Nice,
Solor, Couton, Blampin Jacques Therme,
Blampin Rungis, Frugisol, Bauza, Petit Primeur
(Suisse)
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes
NOMBRE DE SITES : N.C.
NOMBRE DE SALARIÉS : De 120 à 150
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : N.C.
IMPLANTATION (SIÈGE) : Marseille (13)
TÉLÉPHONE : 04 91 98 04 46
Resto
40
TOP 100 | INDÉPENDANTS
ALPAGEL
11
100
CA HT : 96,5 M€
PROPRIÉTAIRE : Gérard et Stéphane Ubrun
FILIALES : Alpagel Gap, Alpagel Grenoble, Alpagel Annecy, Al-
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
12
100
ROUQUETTE
CA HT : 90 M€ dont plus de 90 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Famille Rouquette
FILIALES : Maeyaert (boissons), Colier (boissons), Caves du con-
pagel Languedoc
quérant (brasserie), Jacquier (épicerie)
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et produits surgelés,
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Distriboissons
PRODUITS/SECTEURS : Boissons, épicerie et fabrication d’une
crèmes glacées
bière et d’un cidre
NOMBRE DE SITES : 4
NOMBRE DE SALARIÉS : 310
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 10 000
FLOTTE VÉHICULES : 100
NOMBRE DE SITES : 5
NOMBRE DE SALARIÉS : 300 environ
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 8 000
FLOTTE VÉHICULES : 140
IMPLANTATION (SIÈGE) : Gap (05)
IMPLANTATION (SIÈGE) : Chelles (77)
TÉLÉPHONE : 01 60 08 12 34
TÉLÉPHONE : 04 92 51 48 68 - 04 76 33 27 27
13
100
GROUPE CHARRAIRE*
CA HT : 90 M€
PROPRIÉTAIRE : Michel Charraire-Foucher
FILIALES : Maurice Charraire, Armara, Les Vergers Saint
Eustache, Les Halles Trottemant, Primeurs Passion
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes, produits de la mer
NOMBRE DE SITES : N.C.
NOMBRE DE SALARIÉS : 300 environ
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : N.C.
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94)
TÉLÉPHONE : 01 47 18 33 33
15
100
GROUPE BOISSONS DE CORSE (GBC)
CA HT : 83 M€ dont 66 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Familles Sialleli et Dary
FILIALES : Socobo, Balagne Distribution, RPF (Rossi père et fils),
Brasserie Pietra (production)
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Distriboissons
PRODUITS/SECTEURS : Boissons
NOMBRE DE SITES : 6
NOMBRE DE SALARIÉS : 230
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : N.C.
IMPLANTATION (SIÈGE) : Biguglia (20)
TÉLÉPHONE : 04 95 30 14 70
Resto
14
100
EURODIS SAS
CA HT : 86 M€ dont 20 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Francis Fauchère
FILIALES : Martin SAS
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Produits carnés
NOMBRE DE SITES : 2
NOMBRE DE SALARIÉS : 53
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 100 environ
FLOTTE VÉHICULES : Aucun
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94)
TÉLÉPHONE : 01 48 86 82 01
16
100
GRG SA*
CA HT : 80,7 M€ (2011)
PROPRIÉTAIRE : N.C.
FILIALES : N.C.
RÉSEAU D’APPARTENANCE : N.C.
PRODUITS/SECTEURS : Produits carnés
NOMBRE DE SITES : N.C.
NOMBRE DE SALARIÉS : 64
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : N.C.
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94)
TÉLÉPHONE : 01 45 12 36 00
42
17
100
TOP 100 | INDÉPENDANTS
OLIVIER BERTRAND DISTRIBUTION
CA HT : 80 M€
PROPRIÉTAIRE : Olivier Bertrand
FILIALES : N.C.
RÉSEAU D'APPARTENANCE : C10
PRODUITS/SECTEURS : Boissons
NOMBRE DE SITES : 3
NOMBRE DE SALARIÉS : 260
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3 000
FLOTTE VÉHICULES : 65
IMPLANTATION (SIÈGE) : Paris (75)
TÉLÉPHONE : 01 49 78 50 00
19
100
MONTANER PIETRINI BOISSONS
CA HT :
76 M€ dont 72,5 M€ de vente de
marchandises seule.
PROPRIÉTAIRE : Éric Pietrini et Jean-Pascal Montaner
FILIALES : Montaner Pietrini Valence-Saint-Paul, M.P. Sorgues,
M.P. Montpellier-Nîmes, M.P. Marseille, M.P. Toulon, M.P. Pugetsur-Argens, M.P. Carros, M.P. Monaco
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Distriboissons
PRODUITS/SECTEURS : Boissons
NOMBRE DE SITES : 10 entrepôts
NOMBRE DE SALARIÉS : 310 permanents
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 5 880
FLOTTE VÉHICULES : 60
IMPLANTATION (SIÈGE) : Marseille (13)
TÉLÉPHONE : 04 91 80 88 60
21
100
COZIGOU
CA HT : 70 M€ 100 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Famille Cozigou
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : C10
PRODUITS/SECTEURS : Boissons
NOMBRE DE SITES : 9
NOMBRE DE SALARIÉS : 250
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 4 000
FLOTTE VÉHICULES : 130
IMPLANTATION (SIÈGE) : Guingamp (22)
TÉLÉPHONE : 02 96 43 71 81
Resto
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
18
100
ARNOULT SA*
CA HT : 77,8 M€ (2011)
PROPRIÉTAIRE : Famille Arnoult
FILIALES : N.C.
RÉSEAU D’APPARTENANCE : N.C.
PRODUITS/SECTEURS : Produits carnés
NOMBRE DE SITES : N.C.
NOMBRE DE SALARIÉS : 44
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : N.C.
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94)
TÉLÉPHONE : 01 41 80 54 70
20
100
MANDAR
CA HT : 73 M€
PROPRIÉTAIRE : Famille Abramczyk
FILIALES : Jardin du Midi, Solanes
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Fruits, légumes, herbes aromatiques et
condiments
NOMBRE DE SITES : 3
NOMBRE DE SALARIÉS : 400
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 30
FLOTTE VÉHICULES : N.C.
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94)
TÉLÉPHONE : 01 41 80 50 00
22
100
J’OCÉANE
CA HT : 70 M€ dont 65 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : José Correia
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Produits de la mer
NOMBRE DE SITES : 2
NOMBRE DE SALARIÉS : 130
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 500
FLOTTE VÉHICULES : 30 env.
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94)
TÉLÉPHONE : 01 49 79 09 75
44
23
100
TOP 100 | INDÉPENDANTS
GROUPE ESTIVIN
CA HT : 67 M€ (dont 17 M€ pour l’activité transport)
PROPRIÉTAIRE : Bernard Estivin
FILIALES : Estivin Primeurs de Loire, Touraine Primeurs,
Bonafruits Estivin Le Mans, Gautier Brive, Bourgogne Primeurs,
Gauthier-Girard Poitiers, Darcy Estivin Limoges, Gautier Sarlat,
ATV Primeurs Nevers, Primeurs de la Champagne
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Hexagro
PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes frais, secs et confits,
produits traiteurs, condiments, épices
NOMBRE DE SITES : 10
NOMBRE DE SALARIÉS : 430 dont 140 pour l’activité transport
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : 70 à 80
IMPLANTATION (SIÈGE) : Tours (37)
TÉLÉPHONE : 02 47 32 22 22
25
100
RPDA
CA HT : 65 M€ 100 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : José Rey-Hernandez
FILIALES : RPDA Azur
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais, surgelés, glaces, épicerie
NOMBRE DE SITES : 6
NOMBRE DE SALARIÉS : 250
NOMBRE DE CLIENTS RHD : plus de 12 000
FLOTTE VÉHICULES : 70
IMPLANTATION (SIÈGE) : Sorgues (84)
TÉLÉPHONE : 04 90 03 00 50
27
100
GÉNÉRALE DES BOISSONS SCHOEN
CA HT : 59 M€ dont 60 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Patrick et Thierry Schoen
FILIALES : Schoen 18, Schoen 37, Schoen 41, Schoen 45, LGS,
Pichon
RÉSEAU D’APPARTENANCE : C10
PRODUITS/SECTEURS : Boissons, snacks salés, confiserie
NOMBRE DE SITES : 10
NOMBRE DE SALARIÉS : 160
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3500
FLOTTE VÉHICULES : 90
IMPLANTATION (SIÈGE) : Châteauroux (36)
TÉLÉPHONE : 02 54 34 20 63
Resto
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
24
100
NDA/LODIAL
CA HT : 66 M€ 100 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Famille Delhom
FILIALES : Relais d’or Miko NDA, Relais d’or Miko Lodial,
Marchand, Nouvelle Charles SAS
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Back Europ France, Gral
Grancoeur, Relais d’or Miko
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, glaces,
produits de boulangerie
NOMBRE DE SITES : 11
NOMBRE DE SALARIÉS : 190
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 5 000
FLOTTE VÉHICULES : 40 environ
IMPLANTATION (SIÈGE) : Tinqueux (51)
TÉLÉPHONE : 03 26 87 72 72
26
100
GDA
CA HT : 60 M€
PROPRIÉTAIRE : Francis Pergay
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais, surgelés, glaces
NOMBRE DE SITES : 5
NOMBRE DE SALARIÉS : 230
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 10 000
FLOTTE VÉHICULES : 60
IMPLANTATION (SIÈGES) : Limoges (87) et Chartres (28)
TÉLÉPHONE : 05 55 30 07 00
28
100
PRODAL SAS
CA HT : 58 M€
PROPRIÉTAIRE : Famille Elnaggar
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Produits carnés et tripiers
NOMBRE DE SITES : 1
NOMBRE DE SALARIÉS : N.C.
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : N.C.
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94)
TÉLÉPHONE : 01 41 80 02 80
46
29
100
TOP 100 | INDÉPENDANTS
GRAU INVEST
CA HT : 54,8 M€ 100 % RHD
PROPRIÉTAIRE : Pierre Grau
FILIALES : Marly Distribution, Proxi-Boissons Normandie, P.B.
Côte de Nacre, P.B. Pays-de-Loire, Picardie Boissons
RÉSEAU D’APPARTENANCE : C10, Gedal, Gral Grancœur
PRODUITS/SECTEURS : Boissons, produits frais, produits
d’entretien
NOMBRE DE SITES : 9
NOMBRE DE SALARIÉS : 146
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3 500
FLOTTE VÉHICULES : N.C.
IMPLANTATION (SIÈGE) : Ecquevilly (78)
TÉLÉPHONE : 01 30 04 11 50
31
100
RIBÉGROUPE
CA HT : 53 M€ dont 57 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Famille Lavaire
FILIALES : Velders, Promer Océan, RibéPrim, Les Halles Saint
Jean, Ardennes Primeurs, Rivoallon
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Hexagro
PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes, produits de la mer,
fleurs
NOMBRE DE SITES : 6
NOMBRE DE SALARIÉS : 280
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 2 000
FLOTTE VÉHICULES : 80
IMPLANTATION (SIÈGE) : Ribécourt (60)
TÉLÉPHONE : 03 44 96 39 70
33
100
RELAIS D’OR MIKO SUD-OUEST
CA HT : 52,2 M€
PROPRIÉTAIRE : Philippe Duboy-Calbete
FILIALES : Frigeral, Gelso
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, glaces
NOMBRE DE SITES : 6
NOMBRE DE SALARIÉS : 190
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 10 000
FLOTTE VÉHICULES : 52
IMPLANTATION (SIÈGES) : Anglet (64), Toulouse (31)
TÉLÉPHONE : 05 59 31 45 75
Resto
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
30
100
LE DELAS
CA HT : 53 M€ dont 60 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Antoine Boucomont
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Produits carnés, charcuterie, produits
frais bruts et élaborés, épicerie, surgelés, boissons, fruits et
légumes, produits de la mer, accessoires de cuisines, produits
d’entretien
NOMBRE DE SITES : 2 cash & carry
NOMBRE DE SALARIÉS : 125
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 2 000
FLOTTE VÉHICULES : 30
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94)
TÉLÉPHONE : 01 45 12 38 00
32
100
SOBRAQUÈS DISTRIBUTION
CA HT : 52,5 M€
PROPRIÉTAIRE : Laurent Sobraquès
FILIALES : Ventura
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko, Unifrais
PRODUITS/SECTEURS : Produits surgelés, glaces, produits
carnés frais, volailles, produits frais, épicerie, hygiène, boissons
NOMBRE DE SITES : 3
NOMBRE DE SALARIÉS : 198
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 4 230
FLOTTE VÉHICULES : 42 en hiver, 80 en été
IMPLANTATION (SIÈGE) : Perpignan (66)
TÉLÉPHONE : 04 68 85 66 60
34
100
CHARLET
CA HT : 52 M€ dont 38 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Famille Charlet
FILIALES : Norocéan, une filiale vente de fleurs, une filiale
transport
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Creno
PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes, produits de la mer
NOMBRE DE SITES : 5
NOMBRE DE SALARIÉS : 160
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 500
FLOTTE VÉHICULES : 80
IMPLANTATION (SIÈGE) : Bois-Grenier (59)
TÉLÉPHONE : 03 20 48 40 00
48
35
100
TOP 100 | INDÉPENDANTS
CAPAL
(CENTRALE D’APPROVISIONNEMENT ALIMENTAIRE)
CA HT : 50,1 M€
PROPRIÉTAIRE : Bernard Négrier
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Francap, Gral Grancœur
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, épicerie
NOMBRE DE SITES : 1
NOMBRE DE SALARIÉS : 130
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 6 000
FLOTTE VÉHICULES : 35
IMPLANTATION (SIÈGE) : Louvres (95)
TÉLÉPHONE : 01 34 47 43 43
37
100
J.MILLIET
CA HT : 48 M€ dont plus de 90 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Familles Sandrin et Zylberbogen
FILIALES : Bistrocash
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Distriboissons
PRODUITS/SECTEURS : Boissons
NOMBRE DE SITES : 7 (2 entrepôts et 5 cash & carry)
NOMBRE DE SALARIÉS : 48 pour la société J.Milliet
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3 500
FLOTTE VÉHICULES : 28
IMPLANTATION (SIÈGE) : Paris (75)
TÉLÉPHONE : 01 44 75 47 80
39
100
GINEYS SAS*
CA HT : 46,1 M€ (2011)
PROPRIÉTAIRE : Hervé Gineys
FILIALES : N.C.
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Carigel
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés
NOMBRE DE SITES : N.C.
NOMBRE DE SALARIÉS : 182
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : N.C.
IMPLANTATION (SIÈGE) : Reventin-Vaugris (38)
TÉLÉPHONE : 04 74 58 98 98
Resto
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
36
100
GROUPE SCAL
CA HT : 50 M€ dont 97 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Jacques Merran
FILIALES : Italim
RÉSEAU D'APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais, surgelés, épicerie, emballage
NOMBRE DE SITES : 7
NOMBRE DE SALARIÉS : 105
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3 500
FLOTTE VÉHICULES : 14
IMPLANTATION (SIÈGE) : Villebon/Yvette (91)
TÉLÉPHONE : 01 69 82 85 85
38
100
DEROCHE
CA HT : 47 M€ à plus de 40 % avec la RHD
PROPRIÉTAIRE : Holding familial Wilson
FILIALES : Deroche Normandie
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Gedal, Carigel
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, épicerie,
boissons, petit matériel, jetables et emballages
NOMBRE DE SITES : N.C.
NOMBRE DE SALARIÉS : plus de 100
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : une trentaine
IMPLANTATION (SIÈGE) : Villejuif (94)
TÉLÉPHONE : 01 45 18 40 40
40
100
SOCOPAL
CA HT : 44,8 M€ (31.03.2013)
PROPRIÉTAIRE : Michel Brunel
FILIALES : N.C.
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Unifrais
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et autres activités
NOMBRE DE SITES : N.C.
NOMBRE DE SALARIÉS : 246
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : N.C.
IMPLANTATION (SIÈGE) : Les Grandes-Ventes (76)
TÉLÉPHONE : 02 35 04 64 00
TOP 100 | INDÉPENDANTS
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
41
100
SAPAM
CA HT : 42,5 M€ dont 35 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Familles Wirrmann et Haentzler
FILIALES : 3
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Creno
PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes frais et secs,
produits transformés à base de fruits et légumes
NOMBRE DE SITES : N.C.
NOMBRE DE SALARIÉS : 175
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 500 sites livrés environ
FLOTTE VÉHICULES : 46
IMPLANTATION (SIÈGE) : Strasbourg (67)
TÉLÉPHONE : 03 88 77 78 78
43
100
GROUPE GMD
CA HT : 38 M€ dont 78 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Familles Metge et Minondo
FILIALES : Fromafruit, S.L.A.D Multifrais, Laiterie Pélissié,
Le Frais des Pyrénées.
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Carigel, DGF, Gedal
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, épicerie
NOMBRE DE SITES : 6
NOMBRE DE SALARIÉS : 140
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3 000
FLOTTE VÉHICULES : 55
IMPLANTATION (SIÈGE) : Agen (47)
TÉLÉPHONE : 05 53 98 44 02
45
100
ROMANDIE
CA HT : 36 M€ 100 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Jean-Paul Moussié
FILIALES : Relais d’or Miko Bayeux, Relais d’or Miko Argentan-Le
Mans, Relais d’or Miko Maine-Armor
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, glaces
NOMBRE DE SITES : 2
NOMBRE DE SALARIÉS : 130
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 6 000
FLOTTE VÉHICULES : 30 environ
IMPLANTATION (SIÈGE) : Bayeux (14)
TÉLÉPHONE : 08 20 20 14 61
42
100
49
FRESH FOOD VILLAGE
CA HT : 42 M€ dont 15 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Jean-Marc Kries et Antoine Weil
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D'APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, boissons
NOMBRE DE SITES : N.C.
NOMBRE DE SALARIÉS : une quarantaine
NOMBRE DE CLIENTS RHD : plus de 1 500
FLOTTE VÉHICULES : Aucune
IMPLANTATION (SIÈGE) : Paris (75)
TÉLÉPHONE : 01 45 27 66 66
44
100
CRUCHAUDET GRANDJEAN
CA HT : 38 M€
PROPRIÉTAIRE : Gilles Grandjean et Pascal Bureau
FILIALES : Balleux, Bidault
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes
NOMBRE DE SITES : 3
NOMBRE DE SALARIÉS : 55
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : 4
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94)
TÉLÉPHONE : 01 45 12 24 77
46
100
LE BIHAN TMEG
CA HT : 35 M€ 100 % RHD
PROPRIÉTAIRE : Famille Le Bihan
FILIALES : Le Bihan Périgueux, Cognac, Arcachon
RÉSEAU D’APPARTENANCE : C10
PRODUITS/SECTEURS : Boissons
NOMBRE DE SITES : 4
NOMBRE DE SALARIÉS : 45
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 2 000
FLOTTE VÉHICULES : 35
IMPLANTATION (SIÈGE) : Villenave-d’Ornon (33)
TÉLÉPHONE : 05 56 87 20 20
Resto
50
47
100
TOP 100 | INDÉPENDANTS
GROUPE NORD EST DISTRIBUTION - REGA
CA HT : 35
M€
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
48
100
PROPRIÉTAIRE : Raymond Oswald et Gilles
Claudel
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : C10
PRODUITS/SECTEURS : Boissons
NOMBRE DE SITES : 6
NOMBRE DE SALARIÉS : 130
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 500
FLOTTE VÉHICULES : 35
IMPLANTATION (SIÈGE) : Metz (57)
TÉLÉPHONE : 03 87 31 83 83
49
100
COMPTOIRS OCÉANIQUES
CA HT : 34 M€ dont 50 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Alain Bailly
ÉTABLISSEMENTS MESPOULET
CA HT : 34 M€ dont plus des 3/4 en RHD
PROPRIÉTAIRE : Jean-Jacques Mespoulet
FILIALES : Mespoulet Distribution, Prolidis, Mespoulet Boissons
Service
RÉSEAU D’APPARTENANCE : C10
PRODUITS/SECTEURS : Boissons, charbon, hydrocarbures
NOMBRE DE SITES : 5 dépôts et 5 caves à vin
NOMBRE DE SALARIÉS : 130 environ
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 500 à 1 600
FLOTTE VÉHICULES : 57
IMPLANTATION (SIÈGE) : Argentat (19)
TÉLÉPHONE : 05 55 28 02 18
50
100
COURTIN HERVOUET
CA HT : 33,2 M€
PROPRIÉTAIRE : Marc Hervouet, Pascal Dewet,
et Alireza Mohammady
FILIALES : Aucune
Philippe Perrin
FILIALES : Alvi 2000
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Produits de la mer
NOMBRE DE SITES : 2
NOMBRE DE SALARIÉS : 50
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 400
FLOTTE VÉHICULES : 5
RÉSEAU D’APPARTENANCE : N.C.
PRODUITS/SECTEURS : Volailles, gibier, foie gras
NOMBRE DE SITES : N.C.
NOMBRE DE SALARIÉS : 40
NOMBRE DE CLIENTS RHD : plus de 2 000
FLOTTE VÉHICULES : 5
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94)
TÉLÉPHONE : 01 46 87 99 41
51
100
SUD PRIMEURS CORDELLANE
CA HT : 33 M€ dont 30 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Benoît Mestre
FILIALES : Sud Primeurs Toulouse
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes, produit sa 4e gamme
NOMBRE DE SITES : 2
NOMBRE DE SALARIÉS : 90
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 550
FLOTTE VÉHICULES : 35
IMPLANTATION (SIÈGE) : Carcassonne (11)
TÉLÉPHONE : 04 68 10 23 70
Resto
IMPLANTATION (SIÈGE) : Chevilly-Larue (94)
TÉLÉPHONE : 01 41 73 09 80
52
100
S.A. BRASSERIE MAURO ANTIBES
CA HT : 31 M€ dont 90 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Famille Mauro
FILIALES : Giedica, Gilardi, Sarl Sassi (cash & carry)
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Distriboissons
PRODUITS/SECTEURS : Boissons
NOMBRE DE SITES : 5 cash & carry
NOMBRE DE SALARIÉS : 150
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 2 400
FLOTTE VÉHICULES : 40
IMPLANTATION (SIÈGE) : Antibes (06)
TÉLÉPHONE : 04 92 91 20 20
52
53
100
TOP 100 | INDÉPENDANTS
FROGER SAS
CA HT : 31 M€
PROPRIÉTAIRE : Éric Laplaine
FILIALES : N.C.
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Volailles, lapin, canard, gibier, foie gras
NOMBRE DE SITES : 2
NOMBRE DE SALARIÉS : 24
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 50
FLOTTE VÉHICULES : Aucune
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94)
TÉLÉPHONE : 01 46 86 21 03
55
100
ROMAF
CA HT : 27,4 M€
PROPRIÉTAIRE : Benoît Zeiher
FILIALES : MAD
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, glaces,
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
54
100
NPN DISTRIBUTION
CA HT : 29,4 M€ 100 % RHD
PROPRIÉTAIRE : Famille Laxenaire
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais, surgelés, glaces,
épicerie
NOMBRE DE SITES : 3
NOMBRE DE SALARIÉS : 130
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 6 000
FLOTTE VÉHICULES : 35
IMPLANTATION (SIÈGE) : Saint-Étienne-du-Rouvray (76)
TÉLÉPHONE : 02 35 65 23 62
56
100
LAURANCE PRIMEURS
CA HT : 27 M€
PROPRIÉTAIRE : Familles Laurance et Moreau
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Hexagro
PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes, crémerie, produits de
produits carnés, épicerie
la mer, charcuterie
NOMBRE DE SITES : 3
NOMBRE DE SALARIÉS : 94
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3 600
FLOTTE VÉHICULES : 24
NOMBRE DE SITES : N.C.
NOMBRE DE SALARIÉS : 110
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 800
FLOTTE VÉHICULES : 32
IMPLANTATION (SIÈGE) : Ilkirch-Graffenstaden (67)
TÉLÉPHONE : 03 88 66 36 23
57Æ
100
BRASSERIE MILLES
CA HT : 25 M€
PROPRIÉTAIRE : Famille Milles
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : C10
PRODUITS/SECTEURS : Boissons
NOMBRE DE SITES : 3
NOMBRE DE SALARIÉS : 70
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 200
FLOTTE VÉHICULES : 50
IMPLANTATION (SIÈGE) : Toulouges (66)
TÉLÉPHONE : 04 68 54 44 66
Resto
IMPLANTATION (SIÈGE) : Évry (91)
TÉLÉPHONE : 01 69 64 48 00
57Æ
100
SANDORGEL
CA HT : 25 M€
PROPRIÉTAIRE : Serge-Yves Handschuh
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, glaces
NOMBRE DE SITES : 1
NOMBRE DE SALARIÉS : 100
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 8 000
FLOTTE VÉHICULES : 30
IMPLANTATION (SIÈGE) : Sartrouville (78)
TÉLÉPHONE : 01 61 30 80 00
54
57Æ
100
TOP 100 | INDÉPENDANTS
PROMOCASH LYON GERLAND
CA HT : 25 M€
PROPRIÉTAIRE : Vincent Moulay (locataire gérant)
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
60
100
SAS ROBERT HORTAL ET FILS
CA HT : 23,6 M€
PROPRIÉTAIRE : Famille Hortal
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Promocash
PRODUITS/SECTEURS : Tous produits alimentaires
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes, mûrisserie
et non alimentaires
de bananes
NOMBRE DE SITES : 1
NOMBRE DE SALARIÉS : 49
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3 000
FLOTTE VÉHICULES : 3
NOMBRE DE SITES : 3
NOMBRE DE SALARIÉS : 42
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 800
FLOTTE VÉHICULES : 18
IMPLANTATION (SIÈGE) : Lyon (69)
TÉLÉPHONE : 04 72 71 53 00
61
100
ATLAGEL
CA HT : 23,2 M€ 100 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Famille Adrien
FILIALES : Relais d’or Miko Bretagne Atlantique
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, glaces
NOMBRE DE SITES : 2
NOMBRE DE SALARIÉS : 79
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3 400
FLOTTE VÉHICULES : 30
IMPLANTATION (SIÈGE) : Saint-Aignan-de-Grandlieu (44)
TÉLÉPHONE : 02 40 13 13 00
63
100
RO.DA.PRIM
CA HT : 23 M€
PROPRIÉTAIRE : Famille Hasson
FILIALES : Muribananas, Rodasia, Asilea, Saint Firmin Production, Roda Import-Export
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes frais et secs
NOMBRE DE SITES : 1
NOMBRE DE SALARIÉS : 48
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : une dizaine
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rouen (76)
TÉLÉPHONE : 02 32 10 29 70
Resto
IMPLANTATION (SIÈGE) : Narbonne (11)
TÉLÉPHONE : 04 68 42 06 60
62
100
MURGIER
CA HT : 23 M€ 100 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Famille Murgier
FILIALES : Tressalet-Arragone
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Distriboissons
PRODUITS/SECTEURS : Boissons
NOMBRE DE SITES : 3
NOMBRE DE SALARIÉS : 75
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 2 000
FLOTTE VÉHICULES : 25
IMPLANTATION (SIÈGE) : Beynost (01)
TÉLÉPHONE : 04 78 55 83 70
64
100
SAS BRASSERIE LAMBELIN
CA HT : 22,5 M€ 100 % RHD
PROPRIÉTAIRE : Famille Lambelin
FILIALES : Brasserie Vigneron
RÉSEAU D’APPARTENANCE : C10
PRODUITS/SECTEURS : Boissons
NOMBRE DE SITES : N.C.
NOMBRE DE SALARIÉS : 78
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 950
FLOTTE VÉHICULES : 33
IMPLANTATION (SIÈGE) : Faches-Thumesnil (59)
TÉLÉPHONE : 03 20 59 32 22
56
65
100
TOP 100 | INDÉPENDANTS
ARNAUD
CA HT : 22,4 M€ dont 40 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Georges Deschamps
FILIALES : Cogesob
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Back Europ France
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais, épicerie, produits
traiteurs, boissons, produits d’entretien, d’hygiène, d’emballage
NOMBRE DE SITES : 2
NOMBRE DE SALARIÉS : 70
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 000
FLOTTE VÉHICULES : 14
IMPLANTATION (SIÈGE) : Barby (74)
TÉLÉPHONE : 04 79 72 95 05
67
100
SAS BLANC
CA HT : 22 M€ dont 50 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Jean-Pierre Blanc et Gérard
Gillardeau
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Produits de la mer
NOMBRE DE SITES : 1
NOMBRE DE SALARIÉS : 32
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 850
FLOTTE VÉHICULES : 8
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
66
100
VINS RÉMY LIBOUREAU
CA HT : 22M€ dont 60 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Famille Liboureau
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : C10
PRODUITS/SECTEURS : Boissons
NOMBRE DE SITES : 2
NOMBRE DE SALARIÉS : 106
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3 500
FLOTTE VÉHICULES : 32
IMPLANTATION (SIÈGE) : Saint-Mesmin (85)
TÉLÉPHONE : 02 51 61 71 72
68
100
DISPRODAL
CA HT : 21,5 M€ dont 17 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Thierry Grandjean
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Back Europ France
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais, secs et surgelés, emballage, produits d’entretien, petit matériel, arts de la table
NOMBRE DE SITES : 1
NOMBRE DE SALARIÉS : 63
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 200 (restaurateurs, sandwicheries,
traiteurs)
FLOTTE VÉHICULES : 13
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94)
TÉLÉPHONE : 01 46 87 58 84
69
100
ALVIDIS SAS
CA HT : 21 M€
PROPRIÉTAIRE : Jean-Luc Lasjunies
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Volailles
NOMBRE DE SITES : 1
NOMBRE DE SALARIÉS : 23
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : 2
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94)
TÉLÉPHONE : 01 46 87 34 30
Resto
IMPLANTATION (SIÈGE) : Genay (69)
TÉLÉPHONE : 04 78 91 20 04
70
100
SOBRAGEL*
CA HT : 20,6 M€ (2011)
PROPRIÉTAIRE : Charles Braquet
FILIALES : N.C.
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko
PRODUITS/SECTEURS : Produits surgelés
NOMBRE DE SITES : N.C.
NOMBRE DE SALARIÉS : N.C.
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : N.C.
IMPLANTATION (SIÈGE) : Carros (06)
TÉLÉPHONE : 04 92 08 23 00
TOP 100 | INDÉPENDANTS
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
71
100
SÉLECTION
CA HT : 20,3 M€
PROPRIÉTAIRE : Famille Gallot
FILIALES : SP2G
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes
NOMBRE DE SITES : 2
NOMBRE DE SALARIÉS : 18
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : 3
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94)
TÉLÉPHONE : 01 45 12 27 80
73
100
PROMOCASH RENNES
CA HT : 20 M€ dont 70 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Marc Champion (locataire-
gérant)
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Promocash
PRODUITS/SECTEURS : Tous produits alimentaires
et non alimentaires
NOMBRE DE SITES : 1
NOMBRE DE SALARIÉS : 50
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : 3
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rennes (35)
TÉLÉPHONE : 02 99 14 56 56
75
100
DELTA PRIM
CA HT : 20 M€ dont 20 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Famille Thein
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes
NOMBRE DE SITES : 1
NOMBRE DE SALARIÉS : 30
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 200
FLOTTE VÉHICULES : aucun
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94)
TÉLÉPHONE : 01 46 86 91 77
72
100
57
SDV COGNAC
CA HT : 20 M€ dont 90 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Claude Maumont
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Produits du monde en ambiant et
surgelé, boissons
NOMBRE DE SITES : 2 dont 1 cash & carry à Paris-Bercy
NOMBRE DE SALARIÉS : 58
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 2 000
FLOTTE VÉHICULES : 4
IMPLANTATION (SIÈGE) : Cognac (16)
TÉLÉPHONE : 05 45 82 83 11
74
100
PEDRERO
CA HT : 20M€ dont 50 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Philippe Pedrero
FILIALES : Bonmalais-Pedrero
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Back Europ France
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais, secs, surgelés, emballage, petit matériel, entretien
NOMBRE DE SITES : 5
NOMBRE DE SALARIÉS : 80
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 2 500
FLOTTE VÉHICULES : 30
IMPLANTATION (SIÈGE) : Narbonne (11)
TÉLÉPHONE : 04 68 41 38 35
76
100
BONO DISTRIBUTION
CA HT : 20 M€ (2013) dont 95 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Claude Brehat
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Distriboissons
PRODUITS/SECTEURS : Boissons
NOMBRE DE SITES : 4
NOMBRE DE SALARIÉS : 76
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 000
FLOTTE VÉHICULES : 22
IMPLANTATION (SIÈGE) : Oissel (76)
TÉLÉPHONE : 02 32 95 85 30
Resto
58
TOP 100 | INDÉPENDANTS
77
100
ÉTABLISSEMENTS BILLEN SA*
CA HT : 19,7M€ (2011)
PROPRIÉTAIRE : Gilles Billen
FILIALES : N.C.
RÉSEAU D’APPARTENANCE : N.C.
PRODUITS/SECTEURS : Produits de la mer
NOMBRE DE SITES : N.C.
NOMBRE DE SALARIÉS : N.C.
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : N.C.
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94)
TÉLÉPHONE : 01 46 86 00 65
79
100
GRANDE BOUCHERIE PREMIÈRE
CA HT : 18,5 M€
PROPRIÉTAIRE : Pierre Dubois
FILIALES : Au Billot des Halles , Comme à la Boucherie
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Produits carnés, triperie, volaille, gibier,
charcuterie
NOMBRE DE SITES : 1
NOMBRE DE SALARIÉS : 48
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 600
FLOTTE VÉHICULES : 12
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94)
TÉLÉPHONE : 01 48 92 40 00
81Æ
100
LA FERME DU FROID
CA HT : 18 M€ 100 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Nicolas Montaurier
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais, surgelés, glaces, épicerie
NOMBRE DE SITES : 2 à Vichy et Châlon-sur-Saône
NOMBRE DE SALARIÉS : 48
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3 000
FLOTTE VÉHICULES : 23
IMPLANTATION (SIÈGE) : Saint-Rémy-en-Rollat (03)
TÉLÉPHONE : 04 70 59 84 84
Resto
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
78
100
FOREZIA
CA HT : 18,6
M€ (exercice clos le 31.03.2012)
dont 55% en RHD
PROPRIÉTAIRE : Roland Brias
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Produits alimentaires pour réseaux
snacking
NOMBRE DE SITES : 2 entrepôts (stockage) à Colmar
et Chasse-sur-Rhône
NOMBRE DE SALARIÉS : 53
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 400
FLOTTE VÉHICULES : 3
IMPLANTATION (SIÈGE) : L’Étrat (42)
TÉLÉPHONE : 04 77 74 02 99
80
100
ÉTABLISSEMENTS REIGNER*
CA HT : 18,4 M€ (2011)
PROPRIÉTAIRE : Famille Reigner
FILIALES : N.C.
RÉSEAU D’APPARTENANCE : N.C.
PRODUITS/SECTEURS : Produits carnés
NOMBRE DE SITES : N.C.
NOMBRE DE SALARIÉS : 10
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : N.C.
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94)
TÉLÉPHONE : 01 45 60 61 70
81 Æ
100
HOLDING CHEVALIER/BEUVAIN
CA HT : 18 M€ 100 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Famille Chevalier
FILIALES : Beuvain, Boyauderie Picarde
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Gedal
PRODUITS/SECTEURS : Épicerie, produits d’hygiène et d’emballage
NOMBRE DE SITES : 2
NOMBRE DE SALARIÉS : 44
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 2 500 environ
FLOTTE VÉHICULES : 13
IMPLANTATION (SIÈGE) : Montreuil-sur-Mer (62)
TÉLÉPHONE : 03 21 06 06 87
60
83
100
TOP 100 | INDÉPENDANTS
AUDOUARD SAS
CA HT : 18 M€ dont 50 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Laurent Gracia, Joël Reboul,
Michel Rivier
FILIALES : Ardèche Frais, Drôme-Ardèche Frais
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Back Europ France,
Gral Grancœur
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais, secs, surgelés
NOMBRE DE SITES : 2
NOMBRE DE SALARIÉS : 60
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 800
FLOTTE VÉHICULES : 15
IMPLANTATION (SIÈGE) : Montélimar (26)
TÉLÉPHONE : 04 75 01 07 11
84Æ
100
JEANNINGROS
CA HT : 18 M€
PROPRIÉTAIRE : Famille Jeanningros
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes
NOMBRE DE SITES : N.C.
NOMBRE DE SALARIÉS : 18
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 80
FLOTTE VÉHICULES : 2
IMPLANTATION (SIÈGE) : Marseille (13)
TÉLÉPHONE : 04 91 98 02 28
87
100
SARL LESAGE ET FILS
CA HT : 16,6 M€
PROPRIÉTAIRE : Famille Lesage
FILIALES : N.C.
RÉSEAU D’APPARTENANCE : N.C.
PRODUITS/SECTEURS : Produits carnés
NOMBRE DE SITES : N.C.
NOMBRE DE SALARIÉS : 68
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : N.C.
IMPLANTATION (SIÈGE) : Chemy (59)
TÉLÉPHONE : 03 20 90 30 99
Resto
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
84Æ
100
MIGHIRIAN FRÈRES SA
CA HT : 18 M€
PROPRIÉTAIRE : N.C.
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes
NOMBRE DE SITES : 1
NOMBRE DE SALARIÉS : N.C.
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : Aucun
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rungis (94)
TÉLÉPHONE : 01 46 87 34 20
86
100
SA THOMAS
CA HT : 17 M€
PROPRIÉTAIRE : Famille Thomas
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Back Europ France
PRODUITS/SECTEURS : Produits alimentaires pour les réseaux
snacking, boissons
NOMBRE DE SITES : 3
NOMBRE DE SALARIÉS : 45
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 180
FLOTTE VÉHICULES : 9
IMPLANTATION (SIÈGE) : Cholet (49)
TÉLÉPHONE : 02 41 62 10 80
88
100
YBERT ET FILS
CA HT : 16,5 M€ dont 23 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Famille Ybert
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Aucun
PRODUITS/SECTEURS : Produits de la mer
NOMBRE DE SITES : 1
NOMBRE DE SALARIÉS : 40
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 300
FLOTTE VÉHICULES : 23
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rouen (76)
TÉLÉPHONE : 02 32 10 87 11
62
89
100
TOP 100 | INDÉPENDANTS
GELDOC
CA HT : 16 M€ 100 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Famille Laur
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
90
100
SAS POUCEL
CA HT : 15,9 M€
PROPRIÉTAIRE : Jean-Noël Gaillet
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Relais d’or Miko
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, glaces,
FILIALES : Sam Ratagne (Monaco)
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Back Europ France
PRODUITS/SECTEURS : Produits pour les réseaux snacking,
épicerie
boulangerie-pâtisserie
NOMBRE DE SITES : 2
NOMBRE DE SALARIÉS : 65
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 3 600
FLOTTE VÉHICULES : 32
NOMBRE DE SITES : 2
NOMBRE DE SALARIÉS : 49
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : 14
IMPLANTATION (SIÈGE) : Luc-La-Primaube (12)
TÉLÉPHONE : 05 65 78 11 70
91Æ
100
BERGAM’S
CA HT : 15 M€
PROPRIÉTAIRE : Bruno Caron (président du
groupe Norac)
FILIALES : N.C.
RÉSEAU D’APPARTENANCE : N.C.
PRODUITS/SECTEURS : Produits pour les réseaux snacking,
boissons, confiserie
NOMBRE DE SITES : N.C.
NOMBRE DE SALARIÉS : 25
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 000
FLOTTE VÉHICULES : 25
IMPLANTATION (SIÈGE) : Versailles (78)
TÉLÉPHONE : 01 39 49 11 00
93
100
ÉTABLISSEMENTS DAGIER
CA HT : 14,5 M€ quasi 100 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Frères Dagier
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Distriboissons
PRODUITS/SECTEURS : Boissons et confiserie
NOMBRE DE SITES : 4
NOMBRE DE SALARIÉS : 46
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 200
FLOTTE VÉHICULES : 20
IMPLANTATION (SIÈGE) : Vaulx-en-Velin (69)
TÉLÉPHONE : 04 78 80 71 03
Resto
IMPLANTATION (SIÈGE) : Éguilles (13)
TÉLÉPHONE : 04 42 95 70 50
91 Æ
100
ROUCHON-SOUCHON
CA HT : 15 M€
PROPRIÉTAIRE : Famille Souchon
FILIALES : Aucune
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Distriboissons
PRODUITS/SECTEURS : Boissons
NOMBRE DE SITES : 1
NOMBRE DE SALARIÉS : 69
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 000
FLOTTE VÉHICULES : 32
IMPLANTATION (SIÈGE) : La Ricamarie-Saint-Étienne (42)
TÉLÉPHONE : 04 77 35 00 20
94
100
SA LES GLACIÈRES D’AJACCIO
CA HT : 14,5
M€ (au 30.09.2012) dont 70 %
en RHD
PROPRIÉTAIRE : Jean-Marie Grisoni et 4 autres actionnaires
FILIALES : Promocash Ajaccio
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Carigel, France Frais, Gedal
PRODUITS/SECTEURS : Produits frais et surgelés, épicerie, non
alimentaire
NOMBRE DE SITES : 2
NOMBRE DE SALARIÉS : 55
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 800
FLOTTE VÉHICULES : 14
IMPLANTATION (SIÈGE) : Ajaccio (20)
TÉLÉPHONE : 04 95 22 07 97
TOP 100 | INDÉPENDANTS
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
95
100
PVM*
CA HT : 14,2 M€
PROPRIÉTAIRE : Famille Seray
FILIALES : N.C.
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Hexagro
PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes
NOMBRE DE SITES : N.C.
NOMBRE DE SALARIÉS : 49
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : N.C.
IMPLANTATION (SIÈGE) : Méré (78)
TÉLÉPHONE : 01 34 86 79 00
97
100
UNION NOUVELLE
CA HT : 14 M€ dont 85 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Famille Ducret
FILIALES : Établissements Guy Besson
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Distriboissons
PRODUITS/SECTEURS : Boissons
NOMBRE DE SITES : 3
NOMBRE DE SALARIÉS : 45
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 900
FLOTTE VÉHICULES : 17
IMPLANTATION (SIÈGE) : Seynod (74)
TÉLÉPHONE : 04 50 69 11 83
99
100
PONS PRIMEURS
CA HT : 13,9 M€
PROPRIÉTAIRE : Jean-Charles et Myriam Pons
FILIALES : SARL Pons Marée
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Hexagro
PRODUITS/SECTEURS : Fruits et légumes
NOMBRE DE SITES : 2
NOMBRE DE SALARIÉS : 48
NOMBRE DE CLIENTS RHD : plus de 500
FLOTTE VÉHICULES : 15
IMPLANTATION (SIÈGE) : Rochefort (17)
TÉLÉPHONE : 05 46 99 96 58
96
100
63
AUDEBERT
CA HT : 14 M€ dont 70 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Philippe Audebert
FILIALES : N.C.
RÉSEAU D’APPARTENANCE : C10
PRODUITS/SECTEURS : Boissons, torréfaction, fabrication
de sodas
NOMBRE DE SITES : 3
NOMBRE DE SALARIÉS : 46
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 1 400
FLOTTE VÉHICULES : N.C.
IMPLANTATION (SIÈGE) : Le Cendre (63)
TÉLÉPHONE : 04 73 77 85 04
98
100
TOUTE LA MARÉE
CA HT : 14 M€ dont 15 % en RHD
PROPRIÉTAIRE : Joël Chatzimichalis
FILIALES : N.C.
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Creno
PRODUITS/SECTEURS : Produits de la mer
NOMBRE DE SITES :
NOMBRE DE SALARIÉS : 21
NOMBRE DE CLIENTS RHD : N.C.
FLOTTE VÉHICULES : N.C.
IMPLANTATION (SIÈGE) : Le Pontet (84)
TÉLÉPHONE : 04 90 31 22 45
100
100
NEGOTOURS
CA HT : 13,1 M€
PROPRIÉTAIRE : Philippe Loup
FILIALES : N.C.
RÉSEAU D’APPARTENANCE : Saveurs et Passion
PRODUITS/SECTEURS : Produits carnés, volaille, charcuterie
NOMBRE DE SITES : 1
NOMBRE DE SALARIÉS : 40
NOMBRE DE CLIENTS RHD : 800 environ
FLOTTE VÉHICULES : 14
IMPLANTATION (SIÈGE) : Tours (37)
TÉLÉPHONE : 02 47 44 31 88
Resto
64
STRATÉGIES | TOP 100
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
ILE-DE-FRANCE
Cafés Richard soigne
son image de marque
Ni ses élégants camions gris, ni les
tasses et les sucres à
son nom ne suffisent tout à fait
à la notoriété de ce torréfacteur et distributeur de boissons chaudes. Il est vrai que les
concurrents de Cafés Richard sont
particulièrement puissants en
communication. llly et Lavazza
mettent en avant leur pedigree italien en publicité et dans les rayons
de la grande distribution tandis
que le géant Nestlé s’ouvre les
2
100
portes avec ses capsules en aluminium. «Nespresso qui s’adressait seulement au grand public s’attaque de plus en plus au marché
des hôtels et des restaurants haut
de gamme», constate Anne Richard-Bellanger, la directrice générale des Cafés Richard et sœur
d’Arnaud Richard, actuel P-DG.
L’export en perspective
Pour se faire voir, la maison, plus
que centenaire – les Cafés Richard
ont 121 ans –, accroche son en-
seigne dans Paris, au fronton de
boutiques pour le grand public. Le
9e Comptoirs Richard a ouvert ses
portes en juin, à l’intérieur du magasin du Printemps Vélizy (Yvelines), 12 ans après le premier.
Un site de vente en ligne –
www.comptoirsrichard.fr – complète le réseau de vente. «Le commerce de détail est un nouveau
métier pour nous, surtout intéressant en termes d’image», insiste la
directrice générale (les Comptoirs
Richard réalisent 6 M€ de chiffre
ale.
Anne Richard-Bellanger, directrice génér
d’affaires sur les 115 M€ des Cafés Richard, ndlr). La clientèle de
l’entreprise est sensible à cette offensive de la marque, signe de
bonne santé. À commencer par
les restaurateurs et les clients
étrangers. « L’export est embryonnaire chez nous, mais il y aura
une vraie carte à jouer hors de nos
frontières quand notre marque sera
plus connue», conclut Anne Richard-Bellanger. ●
PROVENCE-ALPES-CÔTES D’AZUR
CORSE
Des fruits made
in Canavese
GBC proche des
producteurs
Plus de 80 % de salariés de Canavese
travaillent en
Afrique. En Côte-d’Ivoire et au
Maroc, plus précisément. Dans
ces 2 pays, ce grossiste en fruits
et légumes, l’un des premiers de
l’Hexagone, détient et exploite
des plantations de bananes,
d’ananas et d’agrumes. Des fruits
qu’il fait entrer en France via le
port de Marseille, distant d’une
vingtaine de kilomètres de son
siège d’Aubagne, ou qu’il expédie à ses clients européens (Allemagne, Espagne, Italie,
Royaume-Uni), russes et canadiens. C’est sur le volet produc-
L’exemple vient de
l’intérieur. Grâce à sa
bière Pietra, Groupe
Boissons de Corse (GBC), le premier grossiste en boissons de l’Ile
de beauté, joue aussi dans la cour
des industriels. Et c’est là son objectif. «Nous cherchons à créer le
maximum de synergies entre la
production et la distribution pour
défendre nos marges attaquées
dans le métier de gros», explique
Dominique Sialleli, président et coactionnaire avec la famille Dary de
ce groupe né en 2010 du rapprochement de 3 sociétés de distribution et de la brasserie Pietra.
8
100
Resto
tion de son activité, notamment,
que Canavese a décidé de mettre l’accent dans son plan d’action 2010-2020.
15
100
Vers l’amont de la filière
Les trois frères - Gérard, JeanPierre et René Canavese - toujours à la tête de l’entreprise
35ans après l’avoir créée ne perdent pas de temps. En 2011, ils
rachètent une plantation d’ananas en Côte-d’Ivoire qui produit
5 000 tonnes par an, 4 ans seulement après avoir acquis des
vergers au Maroc. Pour Gérard
Canavese, l’actuel président de
l’entreprise familiale, le mouve-
Gérard Canavese, président.
ment vers l’amont de la filière est
un argument commercial : «Produire nos fruits nous confère une
légitimité unique vis-à-vis de nos
clients grands comptes.»
C’est vrai avec les centrales de la
grande distribution, le premier
partenaire de ce grossiste incontournable de Montpellier à
Digne ! Mais ça l’est aussi avec
les grands acteurs de la restauration collective et les collectivités,
voire avec les restaurateurs indépendants, des clients que Canavese recherche depuis 2006,
année de son entrée dans le réseau Creno. ●
Accords avec des industriels
Pour y parvenir, GBC a conclu depuis un an et demi des accords
avec des industriels. Avec une
idée : obtenir l’exclusivité de la distribution de leurs produits. Le
groupe, qui réalise plus de 80 %
de son CA grâce à la vente en gros,
détient déjà les cartes des champagnes Taittinger et Duval Leroy
pour la Corse. Mais l’ambition ne
s’arrête pas là. GBC possède une
vingtaine de cartes dont une majorité concerne des vins et des li-
queurs produits en Corse. Autant
de spécialités que ses dirigeants
entendent « exporter » cette fois
vers la France continentale, voire
plus loin. D’autant que leur outil
commercial est prêt.
Le groupe insulaire s’est offert la
tête de pont dont il avait besoin
dans l’Hexagone avec le rachat du
grossiste marseillais Rossi Père &
Fils (30 % du capital en 2011, le
solde en janvier 2013). Une opération qui n’en appelle pas forcément d’autres. Le grossiste pourrait en effet confier la distribution
de ses produits à des confrères en
France continentale, sans pour autant entrer dans leur capital. ●
Dominique Sialleli, président.
66
STRATÉGIES | TOP 100
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
ILE-DE-FRANCE
J’Océane motive ses hommes
Mandataire en produits de la mer à
Rungis, ça ne plaisante pas ! José Correia qui a
22
100
fondé l’entreprise – il y a plus de
20 ans et en est toujours à la barre
– sait ce que signifie dormir
3 heures par nuit.
Forcément, il croit au travail et en
ceux qui l’assument : ses salariés.
«Pour se développer, il faut trouver
les hommes et les bons, sinon rien
n’est possible. L’argent ne fait pas
tout», explique ce dur à la tâche
aujourd’hui à la tête d’une entreprise de 70M€ de chiffre d’affaires.
Intéresser les employés
Quand il a trouvé les perles rares,
il cherche à les garder. Comment ? En les responsabilisant et
en les intéressant aux résultats.
Comptable de formation, José
Correia a organisé J’Océane en
4centres de profits : restauration
française, restauration japonaise,
import-export et vente sous pavillon. Ces unités sont indépendantes et leurs équipes perçoivent une prime en fonction des
bénéfices dégagés.
La formule fonctionne : les 4
responsables d’activités sont
toujours dans l’entreprise plus
de 10ans après y être entrés. Et
le plus ancien, à la tête du pôle
restauration française, est là depuis 1995 ! ●
José Correia, fondateur et actionnaire.
CHAMPAGNE-ARDENNE
ILE-DE-FRANCE
NDA/Lodial choisit
sa restauration
Le Delas part
en voyage
En 25 ans, Emmanuel et Bertrand Delhom ont déjà pris
plusieurs initiatives pour faire
grandir leur entreprise. En
1992, ils s’aventurent en dehors
de l’univers des bacs et armoires
à surgelés pour ajouter à leur catalogue les produits à destination
des boulangers. Le résultat est
probant. Arrive alors le tour des
produits frais pour la restauration
en 2005, 2008 et 2012. Nouveau
succès.
La cuisine française
et ses produits s’exportent bien. Une
opportunité pour Le Delas, ce
grossiste de Rungis de bientôt
45 ans. Les 10 000 références
de son catalogue, qui va de l’alimentaire sous toutes ses formes
au non alimentaire, partent aujourd’hui vers 45 pays où des
chefs français et étrangers les attendent. Allemagne, Belgique,
Grande-Bretagne, mais aussi
Asie et Moyen-Orient sont les
principales destinations. «L’export nous sauve.
C’est grâce à lui que nous compensons la baisse de l’activité enregistrée en France au premier semestre dans la restauration
commerciale», annonce Antoine
Boucomont, le P-DG de cette
maison qu’il a rachetée en 2001,
après en avoir été l’un des fournisseurs de charcuterie !
30
100
24
100
Vers la collective locale
Mais aujourd’hui, en 2013, ça
coince. À la fin du 1er semestre, la
société, qui emploie 190 personnes et s’étale sur 11 sites en régions Champagne-Ardenne et
Lorraine, est sur une tendance de
- 5 % en CA.
Emmanuel Delhom, qui la codirige avec son frère Bertrand,
l’avoue humblement : ils n’ont
Resto
geants.
Emmanuel (à g.) et Bertrand Delhom, codiri
plus trop d’idées nouvelles pour
des diversifications produits. Heureusement, les 2 frères peuvent
jouer sur la composition de leur
portefeuille de clients. «Nous
sommes prêts à travailler plus encore qu’aujourd’hui avec la restauration collective locale», annonce
Emmanuel, l’aîné des frères Delhom qui dirige le secteur commercial chez NDA/Lodial. Le marché est «moins rémunérateur que
ceux des grandes chaînes ou de la
restauration commerciale», mais
il réclame «moins de moyens humains de terrain».
Même prometteur, cet aménagement ne devrait cependant pas
avoir d’effet sur les flux logistiques. Il n’allègera donc pas la facture que NDA/Lodial acquittera,
comme toutes les entreprises, au
titre de l’Écotaxe à partir du mois
d’octobre, en principe.
Un montant qu’Emmanuel Delhom qualifie « d’effrayant ». Il
l’estime à 200 000 € par an
pour un CA de 66 M€. « Sans
compter, s’empresse-t-il d’ajouter, l’investissement nécessaire
à l’équipement de notre quarantaine de camions en mouchards
de position.» ●
hors des frontières de l’Hexagone
en passant toujours par des intermédiaires, pour des raisons
logistiques et douanières, mais
également gagner plus de restaurateurs sur le sol français.
Or, pour convaincre ces derniers,
il faut leur rendre visite dans leurs
établissements. Et leur proposer de les livrer, car rares sont
ceux qui font la route jusqu’au
MIN de Rungis. «Ils ont l’image
d’un marché où il faut venir au petit jour ou pas du tout», regrette
Antoine Boucomont, qui a pourtant choisi, il y a plus de 10 ans,
d’ouvrir aussi l’après-midi et
même plus récemment
24 heures sur 24… ●
La priorité : l’international
L’international qui assure déjà
12 % du chiffre d’affaires de l’entreprise fait partie des priorités.
L’équipe de vente, qui compte actuellement 3 personnes, sera
bientôt renforcée. Cinq nouveaux
commerciaux vont arriver. Leurs
missions : vendre davantage
Antoine Boucomont, P-D
G.
68
STRATÉGIES | TOP 100
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
PICARDIE
RibéGroupe entend
se rapprocher de ses clients
Livrer 17 départements dans 4 régions depuis 6 dépôts tient parfois du grand
écart. «Certains de nos clients se
retrouvent à 120 ou 150km de notre dépôt le plus proche. C’est la
limite de ce qui est raisonnable sur
le plan logistique», explique Jérôme Lavaire, qui cumule sa
fonction de directeur général de
RibéGroupe avec celle de président du réseau d’indépendants
31
100
Hexagro depuis la fin de l’année
2012. La décision a donc été prise
de resserrer le maillage de ce
vaste territoire commercial qui
s’étend de la Haute-Normandie
à la région Champagne-Ardenne
en passant par le Nord-Pas-deCalais et la Picardie.
Des opérations en 2014
Pour y parvenir rapidement, les
2 générations de Lavaire à la tête
de ce grossiste en fruits et lé-
gumes et produits de la mer –
Yves Lavaire, son père, est le président du directoire – ont fait le
choix de la croissance externe.
«Plusieurs dossiers sont dans les
cartons. Des opérations pourraient
se faire en 2014», indique prudemment ce dirigeant tout juste
quadra. Mieux vaut en effet ne
pas s’avancer, car 2 opérations
qu’il a regardées de près ces
2dernières années ne se sont finalement pas faites. La dernière
acquisition date d’il y a 7 ans. Jérôme Lavaire a en effet des exigences précises concernant le
profil de la société cible. Son secteur géographique, d’abord, doit
utilement compléter celui de RibéGroupe. Ses dirigeants ensuite,
fondateurs ou cadres, doivent
être prêts à continuer l’aventure
avec leur nouveau propriétaire.
Ce n’est pas seulement du chiffre
d’affaires ou une position sur une
carte d’état-major que cet ama-
Jérôme Lavaire, directeur général.
teur de moto veut acheter, mais
une culture d’entreprise et un historique avec des professionnels
de la restauration. ●
AQUITAINE
NORD-PAS-DE-CALAIS
Charlet lie producteurs Groupe GMD
et restaurateurs en local gère ses flux
Le premier contrat
tripartite remonte
à deux mois. Charlet, le grossiste en fruits et légumes et produits de la mer de
Bois-Grenier dans le Nord, en
est à l’initiative. Il a réuni autour
de la table un maraîcher du coin
et Dupont Restauration, un
grand groupe de restauration
(150 M€ de CA) venu du Pasde-Calais voisin.
Les enseignes de
grande distribution
ne sont pas les
seules à ouvrir des drives ! Depuis 4 ans, le Groupe GMD a aussi
le sien accolé à son entrepôt principal d’Agen. Près de 200 clients
réguliers, des restaurateurs pour
la plupart, passent y récupérer
leurs commandes pour un montant total de 200 000 € par an
(1 % à 1,5 % du CA de la société).
L’outil facilite la gestion des achats
de dépannage. «Nous proposions
déjà la vente sur place au dépôt,
mais rien n’était prévu pour», rappelle Antoine Metge, 29 ans, qui
représente la 5e génération des
Metge à la tête de l’entreprise.
34
100
43
100
Calcul aussi commercial
Aux termes du contrat, les 3 parties se sont engagées sur des
volumes de commandes pour
3ans. Le producteur est protégé
et le groupe de restauration est
certain de mettre sur ses tables
des légumes et des fruits garantis du cru. Quant à Charlet, il est
la cheville ouvrière de cette mécanique. Un rôle plein d’avenir à
en croire son président Jérôme
Charlet.
Sa vision de ce que sera demain
un grossiste qui compte dans
sa région est claire. « Les productions locales vont converger
vers des plateformes de proximité où elles seront alloties puis
rééclatées pour le dernier kiloResto
Jérôme Charlet, président.
mètre. Car ce n’est pas le rôle des
producteurs de livrer les pros de
la restauration, même s’ils sont
à côté.»
Chez Charlet le mouvement est
bien engagé. Plus de 35 % des
tonnages de fruits et légumes
reçus par la PME familiale –
trois frères Charlet et une cousine y travaillent – dans ses 5
dépôts (soit 20 000 tonnes par
an) proviennent de 100 km au
maximum. L’ambition est la
même pour les poissons et
crustacés dont une partie arrive
de Dieppe et de Zeebruges. L’intention n’est pas seulement de
suivre la mode du consommer
local. Le calcul est aussi commercial.
Avec la proximité, le groupe a
l’oreille des producteurs qui lui
réservent des qualités et des variétés de produits bien précises.
Il est enfin économique. Avec la
hausse inévitable des prix du
gasoil, le circuit court risque bien
de ne plus être une option. ●
Entrepôt de 1 200 m2
Les visiteurs devaient entrer par
la porte de service et ne trouvaient
pas de caisse au moment de régler leurs achats. Résultat : seuls
quelques-uns tentaient l’aventure.
Les autres faisaient un saut
jusqu’au cash & carry le plus
proche quitte à y acheter des produits qu’ils n’avaient pas l’habitude de travailler. Aujourd’hui, les
2 familles à la tête du Groupe
GMD (Metge et Minondo, ndlr)
Antoine Medge, P-DG.
réorganisent leurs flux vers Bordeaux. L’entreprise y livre en effet
chaque année pour 2 M€ de CA,
depuis Agen pourtant distante de
140 km. La remise à plat commence en avril 2013 avec le rachat
d’une ancienne usine de découpe
de viande située à Le Barp à
20 km de la capitale mondiale du
vin. Le site est transformé en un
entrepôt de 1 200m2 d’où partent
depuis le 1er juillet 2 chauffeurs
pour livrer les tables de la ville et
du secteur d’Arcachon.
Pour justifier cette réorganisation
logistique, le Groupe GMD a également racheté un petit grossiste
bordelais. « Cette opération nous
apporte 700 000 à 800 000€ de
CA supplémentaires », calcule Antoine Metge. ●
STRATÉGIES | TOP 100
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
MIDI-PYRÉNÉES
Sud Primeurs Cordellane se met
en quatre
Benoît Mestre et son
épouse gèrent Sud
Primeurs Cordellane
en totale indépendance depuis
près de 25 ans.Ils ne sont adhérents d’aucun groupement. «Le
processus de décision dans ces
structures ne me convient pas»,
explique ce grossiste en fruits et
légumes qui reconnaît que cette
liberté a un prix : «Cela nous prive
de certains contrats, surtout en restauration collective.» Les Mestre
n’ont pas pour autant fait une
croix sur ce marché. Au contraire.
Ils ont joué d’autres atouts. Leur
plus fort, c’est le « jeu de
jambes », comme souvent chez
les PME. «Si une cuisine centrale
me commande 200 kg de carottes râpées à 8heures, je suis
51
100
capable de la livrer à 11heures pour
le service du midi», annonce fièrement Benoît Mestre. Cette
réactivité exige la proximité. De
fait, Sud Primeurs Cordellane ne
recrute plus de clients en restauration au-delà de 50 ou
60 km de ses dépôts de Carcassonne et Toulouse.
1 M€ d’investissements
Et pour encore mieux servir ses
quelque 550 clients restaurateurs, le couple a investi 1 M€ en
tout début d’année dans son atelier de préparation pour la 4e
gamme. Douze salariés, contre
6 précédemment, y râpent des
carottes et des choux, y découpent des pommes de terre en lamelles et des fruits en quartiers
pour faciliter le travail à leurs
clients. Cet investissement
consenti pour la restauration
ne détourne pas l’entreprise
des contrats avec la grande
distribution. «On ne peut dire
n o n à a u c u n m a rc h é » ,
constate Benoît Mestre. Cela
oblige à s’organiser. «J’ai des
préparateurs pour la grande
distrib’ et d’autres pour la restauration. J’ai des poids
lourds pour livrer les hypers
et des camionnettes pour les
restaurateurs. J’ai aussi des
avocats à point pour la restauration et d’autres verts
pour la mise en rayon ! »,
plaisante Benoît Mestre.
Vous avez dit « jeu de
jambes » ? ●
Benoît Mestre, propriétaire-dirigeant.
69
70
STRATÉGIES | TOP 100
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
PAYS DE LA LOIRE
Croissance externe pour Les Vins
Rémy Liboureau
De 106 salariés, les
Vins Rémy Liboureau passeront très
bientôt à 110. Le grossiste vendéen adhérent C10 prévoit de racheter une société régionale de
4salariés très orientée, comme lui,
sur le vin. «Elle est tout près d’une
ville que je souhaite développer»,
explique Éric Liboureau, le jeune
66
100
dirigeant de 42 ans, qui réalise déjà
60% de ses 22M€ de chiffre d’affaires grâce à ses 300 références
permanentes de crus.
Une acquisition qui lui permettra
aussi d’ouvrir son portefeuille d’activités. La société cible – dont il
préfère tenir secret le nom et la
commune d’implantation – exerce
en effet 2 métiers en plus de celui
de grossiste en vins. Elle
possède une boutique de
vente au grand public, et
intervient comme
agent commercial
exclusif pour des
maisons de vins et
de spiritueux. Un
excellent moyen de
devenir le fournisseur d’établissements de renom dans la ville voisine de Poitiers…
Quelques opportunités
Reste à financer l’achat en pleine
crise. Logiquement, Éric Liboureau fait le tri dans ses investissements. Ceux qui n’ont pas d’influence directe sur l’activité sont
suspendus. À commencer par les
encarts publicitaires dans les jourHAUTE-NORMANDIE
Bono Distribution
casse les prix
Moins 15 % sur le
prix des alcools,
moins 25 % sur les
bières et moins 30 % sur les
sirops ! C’est le discount affiché
depuis 2 ans et demi par Claude
Bréhat le patron du grossiste en
boissons Bono Distribution. Son
pari : récupérer sur les volumes la
marge unitaire abandonnée. C’est
plutôt bien engagé. Sur les alcools,
une famille où elle doit faire face à
l’agressivité commerciale de Metro, la PME des environs de Rouen
a vu ses ventes augmenter de
près de 40 % en volume.
Un succès obtenu grâce à une alliance astucieuse avec les
marques de spiritueux. En
mai 2011, Claude Bréhat leur propose d’aligner ses prix sur ceux
qu’ils pratiquent lorsqu’ils vendent en direct aux restaurateurs,
bars et boîtes de nuit. Il rattrape
le manque-à-gagner sur la pres76
100
Resto
tation logistique. C’est son entreprise qui livre désormais les établissements que Pernod Ricard
et Bacardi, entre autres, ravitaillaient jusque-là en direct. «À l’intérieur de ma zone géographique,
je livre pour bien moins cher que
n’importe quel logisticien et dans
de petites quantités, là où les
marques exigent souvent des commandes de 36bouteilles au minimum», détaille Claude Bréhat.
Des paris gagnés
Le grossiste se charge également
du recouvrement des factures,
soulageant ainsi les commerciaux
des marques d’une tâche ingrate.
Sur les sirops aussi, Bono Distribution est en passe de gagner son
pari. Son chiffre d’affaires a doublé depuis octobre 2010.
Là encore, il s’est rapproché à
quelques dizaines de centimes des
prix pratiqués par Metro et Pro-
naux. Même verdict pour la station de lavage d’un montant de
40 000 € qui devait permettre
d’astiquer les 25 camions de l’entreprise. Elle attendra. Mais les
temps économiques difficiles réservent aussi de bonnes opportu-
nités. «En période de récession, les
taux d’intérêt sont plus favorables,
ce qui permet d’emprunter dans de
bonnes conditions sans avoir à taper dans la trésorerie», glisse incidemment Éric Liboureau. À bon
entendeur… ●
RÉSEAU
Back Europ
France à table
L
a décision remonte à moins de 2 ans. Une vingtaine des
42 sociétés (38 actionnaires) du réseau national Back Europ, jusqu’alors spécialisé dans le service des boulangers et pâtissiers, font le choix de servir aussi la restauration
commerciale (voir article sur Audouard).
Quelques-unes avaient exploré la voie, souvent de manière isolée, pour saisir des opportunités locales. La décision, collégiale,
cette fois, d’aller vers la restauration assise est la conséquence
logique d’un constat : Back Europ France est armé.
Large catalogue de produits typés
Claude Bréhat, propriétaire.
mocash. L’écart qui subsiste est
justifié par le service : en s’approvisionnant chez Bono Distribution, les restaurateurs n’ont pas à
se déplacer ; ils sont livrés et, cerise sur la grenadine, ils se voient
offrir des verres pour le service
une à deux fois par an ! Reste le
cas des bières. Les volumes ne répondent pas encore comme ils
devraient. Mais Claude Bréhat n’a
pas dit son dernier mot. ●
Le réseau qui réalise 530 M€ de CA cumulé dispose d’un large
catalogue de produits typés RHD (600 références). Il ne reste
plus qu’à le proposer aux restaurateurs. «Nous avions l’offre,
mais nous la réservions aux artisans boulangers», confirme
Bruno Verlhac, le président de Back Europ France.
En effet, au fil des années, la centrale d’achats avait considérablement élargi ses gammes en alimentaire (produits carnés,
charcuterie, saumon, fromage,
sauces, desserts, boissons) comme
en non alimentaire (entretien, hygiène,
emballage) pour répondre à la demande des artisans-boulangers, devenus de gros vendeurs de solutions
repas pour le déjeuner. Sept sociétés
de notre Top 100 sont adhérentes à
Back Europ France, soit directement,
soit à travers l’une de leurs filiales… ●
72
STRATÉGIES | TOP 100
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
HAUTE-NORMANDIE
Ybert et Fils voit plus grand
Le 1er février 2014,
Ybert et Fils quittera
le MIN de Rouen
après 43 ans. Le mareyeurgrossiste bouge de 7 km pour
emménager dans un bâtiment
de 1 000 m2 flambants neufs
équipé d’une quinzaine de quais
de chargement. Il quitte son fief
par obligation : ses installations
actuelles ne sont plus aux
normes exigées par la profession.
« N o u s a vo n s p e rd u e n t re
500 000 et 1M€ de chiffre d’affaires à cause de ça», regrette
88
100
Alain Ybert le président de cette
société fondée par son père en
1962, avant d’illustrer par un
exemple. «Un groupe de restauration a voulu retravailler avec
nous il y a un an, mais ça a coincé
suite à l’audit de nos installations.
Et maintenant, nous allons le récupérer.»
Ybert et Fils a vu son chiffre d’affaires ralentir à partir du second
semestre 2011 puis baisser de
7 % l’an dernier avec l’effondrement de ses ventes de saumon
et de crevettes, suite à une
hausse des prix du poisson et à
un virus qui a décimé les élevages
du crustacé en Asie. En réponse,
Alain Ybert et son fils mettent
l’accent sur la qualité et le service. Deux arguments auxquels
sont sensibles leurs clients hôtels et restaurants, très nombreux sur la côte entre Ouistreham et Saint Valéry-sur-Somme.
Sans intermédiaires
Pour la fraicheur des produits, ils
s’approvisionnent, sans intermédiaire sur les criées des Sa-
bles-d’Olonnes, de Port-enBesssin, de Fécamp et de Dieppe.
De là leur arrivent de beaux colins, merlans, rougets, bars,
soles… Ces achats en direct leur
permettent d’être plus facilement compétitifs en prix…
Pour le service, la PME s’appuie
sur son laboratoire. Cinq salariés y écaillent les poissons, les
vident et les préparent selon les
commandes. Du sur-mesure
grâce auquel l’entreprise de 40
personnes se distingue des cash
& carry. ●
Alain Ybert, président.
RÉSEAU
RHÔNE-ALPES
Audouard provoque
les ventes croisées
Carigel attend
du monde
W
anted ! Si vous êtes grossiste en produits surgelés, Carigel pourrait bien souhaiter vous
compter parmi ses adhérents. Surtout si vous
êtes implanté dans l’une de ses zones d’ombre : Bretagne, Touraine, Champagne-Ardenne, Lorraine, Alsace, Nord-Pas-deCalais ou Picardie. Le groupement qui a démarré sa nouvelle
vie en 2006 compte pour l’instant 15 adhérents qui réalisent
ensemble environ 300 M€ de chiffre d’affaires. «Nous reconstruisons le réseau à partir de Gineys», explique Hervé Gineys, le
propriétaire de la société du même nom et de la marque Carigel qu’il a rachetée, avec son frère Sylvain, au groupe Brake il y
aura bientôt 8 ans.
Extension de l’offre
Vendre du sucré ty83
pique de la boulan100
gerie-pâtisserie aux
restaurateurs, et du salé venu
du monde de la restauration à
sa vaste clientèle de boulangers.C’est ainsi que Laurent Gracia, le président d’Audouard SAS,
entend faire croître son business
dans les 2 à 3 ans qui viennent.
Et à l’en croire, le plus difficile est
de convaincre les restaurateurs de
puiser dans le catalogue destiné
aux boulangers. Logique. La force
de vente de l’entreprise drômoise
est davantage habituée à visiter
les professionnels de la pâte à pain
et des viennoiseries, ses clients
historiques, que les cuistots, une
Resto
clientèle encore nouvelle pour elle.
En effet, Audouard SAS n’a découvert le circuit de la restauration qu’avec le rachat de la société
Ardèche Frais, un grossiste local
qui servait des restaurants et des
cantines.
Laurent Gracia aura gagné son
pari quand les ventes croisées auront trouvé leur vitesse de croisière et, mieux, qu’elles se feront
à l’intérieur d’une seule et même
tournée. Car à l’objectif commercial s’ajoute une ambition logistique. «Nous avons longtemps livré les boulangers et les
restaurateurs séparément, pour
des raisons d’horaires et de colisage», explique Laurent Gracia.
Depuis quelque temps, une partie des camions part pour des
tournées mixtes, des 2 plateformes d’Audouard SAS dans la
Drôme et dans l’Ardèche.
Tournées de livraison
l’après-midi en test
Un premier succès qui permet
d’alléger la facture de transport
pour investir dans le service. L’entreprise teste cet été les tournées
de livraison d’après-midi, le lundi.
Une demande des restaurateurs
qui occupent la matinée à faire le
point après le rush du week-end,
avant de réceptionner de quoi recharger leurs frigos et leurs gardemanger. ●
Des ambitions, les adhérents de Carigel en ont d’autres. À commencer par l’extension de leur offre qui compte actuellement
800 références dont 200 à la marque Carigel. Dans le viseur :
les produits bruts haut de gamme tels les pavés et les filets de
poisson prêts à l’emploi, ainsi que les ingrédients à l’origine garantie forte, tels les noix
de Saint-Jacques surgelées de la baie de
Saint-Brieuc ou les
côtes de porc d’Auvergne. À l’autre bout de
la gamme, Carigel veut
aussi faire le plein d’aliments bruts à petits
prix. Des références qui
leur sont demandées
par la restauration commerciale pour ses formules plat du jour. ●
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INDÉPENDANTS | ET AUSSI…
Zepros Distributeurs RHD | Hors-série 2013
49 | SAINT-BARTHÉLEMY-D’ANJOU
Cyrille Journiac, directeur de JA Gastronomie :
« Si l’on n’a pas la bonne viande, on n’existe plus ! »
■ Comment travaille
JA Gastronomie ?
Cela fait onze ans que nous sélectionnons nos viandes auprès
d’éleveurs et de groupements,
sur les qualités gustatives et les
méthodes d’élevage. Nous avons
démarré sur Angers puis, en travaillant ces produits de qualité
(veau fermier du Limousin, cochon des Monts du Cantal,
agneau fermier de l’Aveyron,
bœuf de Galice et Black Angus
des États-Unis…), nous avons
atteint des cibles plus lointaines.
Nous travaillons avec de grands
noms de la cuisine française
comme de petites auberges de
campagne.
Nous avons un relationnel privilégié avec les chefs. Nous
achetons des carcasses entières et nous découpons en
fonction de ce qu’ils veulent.
44 | PORNIC
Le Rocher du lion est
friand de nouveautés
Nous mettons en maturation
les produits pour développer
arômes et tendreté.
■ Comment vivez-vous
la crise ?
Nous avons investi 1,8 M€ l’an
dernier dans un bâtiment de
1 000 m², et embauché deux collaborateurs pour développer une
clientèle et me permettre de pérenniser mes clients. Je commence à réfléchir à l’international. L’objectif est d’arriver à 6 M€
de CA dans les cinq ans. Nous
sentons la crise depuis novembre 2012.
Nos clients vont prendre moins
de risques sur des produits plus
nobles afin de ne pas vouloir dépasser un prix. Au contraire,
nous mettons le prix sur les animaux que nous sélectionnons.
FICHE D’IDENTITÉ
Je vais gagner moins d’argent,
mais avec une régularité optimale sur mes achats pour
mieux servir mes clients. Je ne
prends pas de risques qualitatifs, donc je prends des risques
financiers. La réputation va vite.
Si l’on n’a pas la bonne viande,
on n’existe plus ! ●
• Adresse : ZI de la Romanerie, rue du Paon, 49124
Saint-Barthélemy-d’Anjou
• Chifre d’afaires : 3,3 M€
• Efectif : 15 salariés
• Créateurs et associés à
50/50 : Cyrille Journiac
et Emmanuel Aragon
86 | POITIERS
Boissonot travaille sur la niche de
la gastronomie en période de crise
orsque Daniel Moreau a repris le Rocher du lion en
1989, la société, ancienne filiale
de Colarena, vendait uniquement
des produits laitiers. La PME en
distribue toujours, mais aussi des
œufs, de la charcuterie, de l’épicerie et des surgelés, à une clientèle issue à 90 % de la restauration traditionnelle. Cette
conversion au multiproduit était
inéluctable, analyse Nicola Marzocca, le directeur commercial.
«Les gros font tout, nous sommes
obligés d’avoir un peu de tout»,
observe-t-il.
Le Rocher du lion commercialise
plus de 1 000 références et a pu
élargir ses gammes en occupant
depuis 2010 un entrepôt de
4 000 m² à Pornic (44). Les
nouveaux produits sont légion
dans son catalogue et la PME fait
de sa réactivité un atout concurrentiel. «Les groupes mettent parfois un an avant de référencer un
L
Resto
produit. Nous sommes souvent
des pilotes, les clients apprécient»,
relate le directeur commercial.
«On prend la part de risques»,
poursuit Daniel Moreau.
Autre avantage d’être petit : la
proximité avec les clients. Les livreurs du Rocher du lion, qui effectuent 10 tournées quotid i e n n e s , s ’a d a p t e n t a u x
spécificités de clients qu’ils servent de longue date. La société
déploie, par ailleurs, 8 vendeurs
sur la route. «Nous sommes trop
nombreux sur le marché, le client
a besoin d’être visité. Si on ne
passe pas, on perd la ligne de
commande», estime Nicola Marzocca.
Cette stratégie de proximité, souplesse et réactivité semble
payante : le CA du Rocher du lion
(10 M€) a vu son activité progresser de 25 % en moyenne ces
3 dernières années. ●
5, rue Jean-Sarment, 44210 Pornic
mplantée à Poitiers depuis
1957, l’entreprise familiale
Boissonot est l’un des derniers
grossistes indépendants du Poitou-Charentes.
Jusqu’à la fin des années 1980,
elle était spécialisée exclusivement dans les pommes et les
poires. «Aujourd’hui, nous distribuons la gamme complète en
fruits et légumes», précise Grégory Boissonot, le commercial.
Peu présente sur le marché des
I
collectivités, la société a choisi de
s’adresser en priorité aux restaurateurs et commerçants, notamment ceux qui font les marchés. «Ces derniers représentent
50% de notre chiffre d’affaires,
et les premiers 25%. Les collectivités pèsent moins de 10%. Depuis deux ans, nous travaillons
également avec les GMS», détaille Grégory Boissonot, qui
poursuit : «Nous travaillons sur
un marché de niche avec unique-
Grégory Boissonot, commercial.
ment des produits de qualité, ce
qui explique, notamment, que de
nombreux restaurants gastronomiques se servent chez nous.» En
cette période de crise, cette niche
présente un certain avantage
pour l’entreprise qui avoue moins
ressentir le marasme que certains de ses concurrents.
De fait, si le panier moyen des
clients a diminué, cette baisse a
été compensée par un afflux de
nouveaux acheteurs. D’ailleurs,
en l’espace de quatre ans, la
SARL qui rayonne sur une centaine de kilomètres autour de
Poitiers a multiplié par 2 son chiffre d’affaires. Il devrait atteindre
4,1 M€ en 2013.
Parallèlement à son activité de
grossiste, la société de 17 salariés profite de ses allers-retours
quotidiens vers la région nantaise
pour développer un service de
transports de fruits et légumes
et de marchandises diverses. ●
12, rue du Carreau, 86000 Poitiers

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