communiqué - Chambre Monégasque des Nouvelles Technologies
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communiqué - Chambre Monégasque des Nouvelles Technologies
COMMUNIQUÉ Tout savoir sur les aides à l’innovation à Monaco ! Le 25 juin dernier, invités par la Chambre Monégasque des N.T., François-Xavier LE CLERC, Chef de Division de la Direction de l’Expansion Economique de Monaco (Division Financement & Développement de l’Economie) et Haut Représentant du Bureau EUREKA, et Delphine GARCIA, Chargée d’Affaires de la Délégation Côte d’Azur d’OSEO, ont offert aux entrepreneurs monégasques un panorama complet des aides à l’innovation disponibles pour les soutenir dans leurs recherches et développements. Un engagement pérenne du Gouvernement Princier François-Xavier LE CLERC a ouvert la séance en rappelant l’engagement du Gouvernement Princier. « Le financement de l’innovation est une volonté affirmée du Gouvernement » a-t-il souligné. Un engagement dont la première étape remonte à juillet 1998, date de la signature de la Convention OSEO (ex-ANVAR). Deuxième étape : le 1er janvier 2005, date à laquelle Monaco a rejoint le programme EUREKA, conférant une dimension européenne aux partenariats pour l’innovation des entreprises monégasques. Des aides et outils de financement « corporate » Au quotidien, la Division Financement & Developpement de l’Economie instruit et gère les aides et outils de financement « corporate », au travers de deux dispositifs : d’abord, le Fonds Monégasque à l’Innovation dédié aux projets nationaux. Cibles éligibles : les PME/PMI du secteur industriel, tertiaire industriel ou de service à l’industrie, exerçant leur activité à Monaco et menant un projet en solo. Depuis 1998, ce Fonds a investi dans 43 projets, pour un total de 5,1 M€ et 32 entreprises bénéficiaires ! Des projets qui aboutissent à un produit, procédé ou process innovant et ont un « access to market » bref (18 à 24 mois). De gauche à droite : Marc Manivet, Vice-président, Eric Perodeau, Conseiller, Philippe Tack, Secrétaire Général de la Chambre, avec les intervenants François-Xavier Le Clerc, Delphine Garcia et Olivier Jaigu Vient ensuite le Fonds Monégasque EUREKA. « À l’origine, EUREKA est une initiative intergouvernementale lancée en 1985. Aujourd’hui, 40 pays en sont membres. Sa mission est de soutenir les coopérations internationales » a expliqué François-Xavier LE CLERC. Si les cibles éligibles sont identiques à celles du Fonds Monégasque à l’Innovation, ce Fonds concerne en revanche les projets coopératifs avec au moins un autre partenaire de l’un des Etats membres d’EUREKA. Là aussi, il s’agit de projets aboutissant à un produit, procédé ou process innovant et ayant un « access to market » bref (18 mois maximum). EUREKA a aussi créé des « clusters projects » où de nombreuses entreprises peuvent adhérer. « Il y en a 7 actuellement, dans les secteurs des technologies de l’information, de l’énergie, de la fabrication, de la communication et de l’eau. Des entreprises monégasques s’y sont déjà jointes » a-t-il précisé. 1 Quand OSEO devient BPI Financement Une seconde partie de conférence plus technique avec Delphine GARCIA qui a d’abord annoncé l’intégration d’OSEO au sein de la nouvelle Banque française BPI, avec à la clé une capacité accrue pour remplir sa mission de soutien à l’innovation et à la croissance des entreprises. Et de détailler les types d’aides gérées par BPI Financement (ex-OSEO) au titre des outils de financement de l’innovation monégasques et pour le compte du Gouvernement, et les procédures à suivre pour en bénéficier. « Il existe deux types d’aides. D’une part, l’avance remboursable à taux zéro (avec un différé de remboursement) visant à soutenir les phases de R&D. D’autre part, l’aide en subvention à hauteur de 50% des dépenses en fonction du degré́ de risque et de la situation de l’entreprise, en réponse à des besoins plus opérationnels » a-t-elle indiqué. Dans les deux cas, les dossiers sont identifiés très en amont avec la Direction de l’Expansion Economique. Ils sont ensuite examinés par les experts de la BPI qui émettent une recommandation au Gouvernement Princier, le décideur final. Des résultats concrets Après ces interventions, Olivier JAIGU, Président de Rocamed (Groupe Promepla Monaco), a apporté son témoignage de chef d'entreprise ayant bénéficié de ces aides. « En 2008, avec le soutien d’OSEO, la S.A.M. Rocamed, spécialisée dans le matériel de chirurgie endoscopique, a démarré un projet de fabrication d’un endoscope à usage unique. À l'époque, pour répondre aux évolutions du marché, le projet n'avait pas été mené à terme, mais avait déjà permis de fabriquer un nouvel appareil de résection monopolaire de tumeurs pour le rein, jusqu’ici inexistant. Et il a été relancé en 2013 pour répondre à de nouveaux besoins ». Des questions pratiques Le débat qui a suivi a permis d’approfondir les questions techniques et de développer davantage les aspects pratiques. Les différences entre Monaco et le département voisin ont aussi été mises en exergue : si seulement 20% des projets concernent le logiciel à Monaco, le reste étant lié à l’industrie, la proportion est inversée dans les Alpes-Maritimes, où Sophia Antipolis s’inscrit comme un vivier de projets informatiques. Delphine Garcia a par ailleurs insisté sur l’importance de solliciter ces aides au début du projet : « Il n’y a pas de reversement a posteriori, l’acceptation des dossiers marque le « temps zéro » des aides ». Et de rappeler que si la plupart des entreprises financent leurs recherches sur fonds propres, ces aides leur permettent d’aller plus loin en protégeant leurs capacités d’autofinancement. Philippe TACK, Secrétaire Général de la Chambre, a clôturé la séance en remerciant les invités pour la qualité de leurs interventions. Convivialité oblige, l’événement s’est achevé avec un cocktail. Chambre Monégasque des Nouvelles Technologies 20, Avenue de Fontvieille - « Le Coronado » - 98000 MONACO T : +377 92 05 38 92 - F : +377 92 05 20 04 - www.chambre-nt.mc 2