De William Shakespeare avec Michel Aumont

Transcription

De William Shakespeare avec Michel Aumont
À Fréjus
le roi lear
De William Shakespeare
avec Michel Aumont
m a r d i
02/02
© crédit / 1-1081304, 2-1081639, 3-1081305
20h30
Centre culturel
théâtre le forum
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Tarifs :
catégorie A
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Le Roi Lear
Shakespeare / Jean-Luc Revol
Création Septembre / décembre 2015
au Théâtre de la Madeleine (Paris)
Avec : Michel Aumont - distribution En cours…
Coproduction : Cie TCF, MCNN – Centre de
Création et de Production de Nevers, Théâtre de la
Madeleine, En cours …
Contact
MCNN - Centre de Création et de Production de Nevers
Diffusion : 01 47 00 72 61
Raphaèle Gambus : 06.74.96.93.25 – [email protected]
Florence Ricaud : 06.47.01.63.05 – [email protected]
Un théâtre hanté.
Il est évident que le Roi Lear est la plus hantée des tragédies
shakespeariennes, pourtant rien d'explicitement surnaturel ou de
surhumain n'intervient ici. C'est ce qui fait sa force. Pas besoin de
sorcières ou de malédiction pour raconter l'histoire de ce roi et de
la chute d'un monde. D'ailleurs on ne pénètre pas dans l'univers de
Lear. On le contemple, horrifié, de l'extérieur, en témoin. Nous
sommes face à un cataclysme humain et universel, que l'on ne peut
pas arrêter. A l'inverse de La Tempête, tragédie du merveilleux,
nous sommes ici dans une tragédie du désordre qui trouve sa vie
même dans la démesure et l'absurde.
Ce qui nous intéresse, c'est le portrait d'un homme: Lear.
Qui est-il ? Un roi. Ni pire ni meilleur qu'un autre. Un guerrier qui,
dans sa quête stupide de la reconnaissance de ses trois filles,
prendra trop tard conscience de son erreur de jugement, et passera
ainsi au fil de l'histoire, du dépouillement matériel au
dépouillement spirituel. A la première scène de la pièce succédera
un chaos total, jusqu'au dérèglement universel. Même si Lear est
racheté in extremis, le monde continuera de se déchirer. Pourtant,
auparavant, il se sera révolté contre ce globe qui le broie et ne veut
plus de lui.
Car, malgré notre puissance, sommes-nous destinés à périr ? Si l'on
ouvre les yeux sur le monde, on ne peut être qu'horrifié par le
désordre violent qui y règne. Et c'est ce qui nous interroge ici: la
prise de conscience de Lear, qui brise les frontières de
l'entendement. Elle touche au sublime et au grotesque en même
temps. Elle passe évidemment par la folie. Elle renvoie l'homme à
sa nudité primitive (Lear, Edgar), proie lucide et passionnée, livré à
la misère de sa condition et au désordre des éléments naturels.
Mais, au moins, à mesure que la raison de Lear se désagrège et que
les fausses vérités s'effacent, la folie aura tiré de cette confusion
une nouvelle échelle de valeur. Et si Cordelia doit mourir, c'est la
logique et le fond même de la tragédie; celle qui permet la
sublimation finale de l'âme de Lear ; celle par laquelle son supplice
se termine. La querelle attentée à l'univers se clôt dans la
spiritualité la plus haute.
Entre temps, la nuit noire sur la lande aura fait de nous des pitres
et des fous.
Jean-luc Revol, Juin 2013.
Fritz Lang –
La Femme sur la Lune
Equipe artistique.
Mise en scène et adaptation : Jean-Luc Revol
Assisté de : Sébastien Fèvre
Costumes :
Scénographie :
Lumières :
Sons :
Aurore Popineau
Sophie Jacob
Bertrand Couderc
Bernard Valéry
Avec :
Michel Aumont (Paris et tournée)
Pierre Deladonchamps (Paris)
Anne Bouvier (Paris)
José-Antonio Pereira (Paris)
Denis D’Arcangelo (Paris)
Marianne Basler (Paris)
David Macquart (Paris)
Jean-Paul Bordes (Paris)
Eric Verdin (Paris)
Olivier Breitman (Paris)
….
(Distribution en cours/15 comédiens)…
Quelques Notes …
Après « La tempête » en 1997 au Théâtre National de
Marseille/La Criée, et « Hamlet » en 2011 aux Fêtes nocturnes de
Grignan, nous souhaitons clore notre trilogie shakespearienne
avec « Le Roi Lear ».
Lear est le portrait d’un homme au crépuscule de sa vie dans une
société malade. Bien sûr, on peut le trouver colérique, acariâtre et
injuste. Mais c’est plutôt le monde qui l’entoure qui est à bout de
souffle. La corruption règne, les valeurs sont bafouées, l’homme
est un loup pour son frère.
De là, l’idée de placer l’action à la veille de la crise de 1929. Un
monde va basculer. Lear est à la tête d’un empire
cinématographique qu’il va morceler pour ses filles. Tel un Zanuck
omnipotent, il va passer les rênes du pouvoir sans pour autant y
renoncer complètement.
Car Lear est vieux et malade. On ne nomme pas encore cela
« folie », mais c’est bien de cela qu’il s’agit. Car sinon, comment
expliquer la scène du reniement de Cordélia. Oui, Lear est déjà fou.
Simplement, en abandonnant son pouvoir, ce que l’on ne voulait
pas voir, va devenir le levier de sa perte.
Le théâtre va se transformer alors en un immense plateau de
tournage où les personnages vont nous jouer l’histoire de Lear.
Comme une machine folle Fellinienne, les artifices de la
machinerie cinématographique vont être utilisés pour nous conter
l’histoire de ce roi déchu. Tout se construira et de décomposera
autour de Lear, comme autant de plateaux de tournages
éphémères. De ce ballet du « faux » naîtra l’histoire poignante de
cet homme détruit dont la recherche effrénée de l’amour et du
pouvoir provoquera la perte.
Nous ferons plutôt référence à Fritz Lang (période allemande), à
Marcel L’Herbier (« L’argent » n’est pas loin), et bien sûr à Fellini,
son mélange de faux/vrai (« Intervista »), sa poésie, et ses visions
labyrinthiques (« 8 et demi »). Les références au noir et blanc
seront également nombreuses, au travers de clowns célestes
(Keaton …Loyd…), qui trouveront leurs résonances au travers du
personnage du fou. Le spectacle avancera d’ailleurs de l’obscurité à
la lumière et se colorera au fur et à mesure, passant du noir à blanc
à la couleur.
A la fin, quand Lear sera mort, les projecteurs et les lampes à arc
pourront s’éteindre. Une époque sera passée laissant présager le
pire.
Il faut un acteur pour Lear. Sans cet acteur, pas de pièce qui vaille.
C’est un mystère et un rendez-vous théâtral dans le parcours d’un
comédien.
Avec Michel Aumont, nous en parlons depuis plus de dix ans.
Aujourd’hui, il a décidé d’être notre roi.
Buster Keaton et le travail sur le cinéma dans le cinéma.
Jean Luc Revol
Metteur en scène.
Jean-Luc Revol est artiste associé à la MCNN depuis 2007. Il mène
une double carrière de metteur en scène et de comédien et dirige
depuis 1990 le Théâtre du Caramel Fou, compagnie conventionnée
en Bourgogne.
Au théâtre, il met en scène entre autres La Tempête de
Shakespeare, Les 30 millions de Gladiator d’Eugène Labiche,
Visiteurs de Botho Strauss, La Princesse d’Elide et Tartuffe de
Molière, La Fameuse Invasion de la Sicile par les Ours de
Dino Buzzati. Il a joué sous la direction de Philippe Calvario,
Raymond Acquaviva, Robert Hossein, Christophe Lidon… Au
cinéma, il a travaillé en tant qu’assistant-réalisateur d’Eric Rohmer
pour Le Conte d’Hiver et Les Jeux de Société et à la télévision, il a
travaillé avec Jean-Michel Ribes, Pierre Boutron et Josée Dayan.
Hors de la Compagnie, il met en scène Qui a peur de Virginia
Woolf ? d'Edward Albee avec Judith Magre et Niels Arestrup
(1997-1998), La Valse à Manhattan d'Ernest Thompson, adaptée
par Michel Blanc, avec Danièle Darrieux et Dominique Lavanant
(2001), Une Souris verte de Douglas Carter Beane (2008).
Il fait partie de la Ligue d’Improvisation Française depuis 1990. Il
enseigne aussi régulièrement à l’Ecole Florent depuis 1987.
Il a obtenu le Prix de l’ADAMI 2004 lors de la 18e cérémonie des
Molières pour l’ensemble de son travail avec le T.C.F.
Jean-Luc Revol a obtenu le Molière du Meilleur spectacle musical
de l’année pour Le Cabaret des hommes perdus créé en 2006. Il
a mis en scène Le Préjugé vaincu de Marivaux en 2007, où il a
collaboré avec le Théâtre du Temps Pluriel. En 2009, il est à
l’affiche du Véritable inspecteur Whaff en tant que comédien et
metteur en scène. En 2010, il met en scène Kad Merad dans la
comédie musicale Rendez-vous (She loves me) de Joe Masteroff au
Théâtre de Paris.
En 2011, il est nommé dans la catégorie du Molière du meilleur
spectacle musical pour La Nuit d'Elliot Fall et crée Hamlet au
Château de Grignan avec Philippe Torreton dans le rôle-titre.
Cette même année, il reçoit le prestigieux prix de la Société des
Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD) pour l'ensemble de
son travail de mise en scène.
En 2012, il crée Narcisse ou l’amant de lui-même à FerneyVoltaire, à l’occasion du tricentenaire de la naissance de JeanJacques Rousseau, puis Les 2 « G », artistes de music-hall,
spectacle dans lequel il chante avec son acolyte de toujours Denis
d’Arcangelo.
Michel Aumont
Comédien
Né le 15 octobre 1936 à Paris, Michel Aumont débute sa carrière
au théâtre et entre à la Comédie Française. Il obtient un rôle pour
un téléfilm en 1972 dans La Femme en Bleu. Dès lors, il est très
prisé pour les seconds rôles au cinéma, jouant notamment dans La
Course à l'Echalote (1975), Mort d'un Pourri (1977) ou encore
Coup de tête (1979). Spécialiste des rôles de commissaires ou de
juristes, il tourne encore dans Les Compères en 1983 ou Ripoux
contre Ripoux en 1990, mais c'est le théâtre qui fait
principalement sa renommée. Il a en effet obtenu quatre Molières
au cours de sa carrière sur les planches (en 1993 : Molière du
Comédien pour Macbett, en 1999 : Molière du Comédien dans un
second rôle pour Rêver peut-être, en 2000 : Molière du
Comédien pour Un sujet de roman et en 2007 : Molière du
spectacle seul en scène pour A la porte).
Calendrier :
Création, Répétitions :
Juillet – Août 2015
Création parisienne :
Théâtre de la Madeleine
Septembre – Décembre 2015
Tournée :
Janvier – Mai 2016
Contact
MCNN - Centre de Création et de Production de Nevers
Diffusion : 01 47 00 72 61
Raphaèle Gambus : 06.74.96.93.25 – [email protected]
Florence Ricaud : 06.47.01.63.05 – [email protected]

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