Lettre n°44 - Comité Régional Olympique et Sportif Rhône

JAN 2007
N° 44
3 Coupes du Monde
en Rhône-Alpes
Bon courage
Sandra !
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Ligue de
Hockey
sur glace
Rhône-Alpes
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Deux belles Coupes du monde de ski en Rhône-Alpes
SKI DE FOND :
Tobias Angerer et la Russie s’imposent à La Clusaz
SKI ALPIN :
Marlies Schild et les Américaines reines de Val d’Isère
ruel déficit de neige début décembre à La Clusaz comme sur tous les
massifs européens. Mais les efforts gigantesques du Club des sports
et de toute la station ont finalement permis un déroulement parfait de
l’étape haute savoyarde de la Coupe du monde de ski de fond. Avec le panache
des coureurs français en bonus pour les 10 000 spectateurs enthousiastes aux
Confins à La Clusaz. Un panache qui n’a malheureusement pas suffi au champion local Vincent Vittoz -2e il y a deux ans sur sa neige- et à l’Alsacienne
Karine Philippot, tous les deux 14e du 30 km des hommes et du 15 km des
dames, finalement remportés… au sprint par l’Allemand Tobias Angerer et la
Finlandaise Virpi Kuitunen, leader le la Coupe du monde. Coté Rhônalpin il
faut par ailleurs saluer les performances encourageantes du Mégevan Pierre
Chauvet et de la junior de Villard de Lans Pauline Caprini.
Dans le relais 4x10km, l’équipe de France masculine –avec Alex Rousselet
(Mont d’Or), Vincent Vittoz, Jean-Marc Gaillard (La Roche sur Foron) et Emmanuel Jonnier (St Claude)- a longtemps pointé dans le tiercé de tête.
Mais elle a cédé lors de l’ultime relais. 6e de l’épreuve gagnée par la Russie,
elle ne renouvelait donc pas son triomphe à domicile de février 2005. Elodie
Bourgeois-Pin (Jura), Karine Philippot, Cécile Storti (Megève) et Coraline Hugue (Alpes Provence) avaient auparavant terminé 10e du 4x5km des dames.
«On attendait Vittoz ; il a été là, même s’il manque de peu le podium ; un sentiment d’inachevé donc, mais les athlètes ont fait plaisir au nombreux public»:
Pierre
Mignerey,
directeur des équipes de France nordiques, résumait bien
ce beau week-end
de Coupe du monde
de ski de fond à La
Clusaz.
près l’annulation du
Critérium de la première neige, traditionnelle
étape française de la Coupe du
Monde de ski alpin, victime
cette année du manque de neige,
le retour du froid –enfin optimal
pour garnir la piste de neige de
culture- et l’énorme motivation
du club des sports de Val d’Isère, ont finalement permis la réalisation de trois belles épreuves
Ingrid Jacquemod, deux fois dans féminines de Coupe du monde.
le top 5 mondial à Val d’Isère
Deux descentes pour commencer, remportées par deux Américaines dominatrices : Julia Mancuso puis Lindsey Kildow.
Lindsey était également 3e le premier jour et Julia 2e de la seconde descente ! Pointaient
ensuite les stars Renate Goetschel et Anja Person. Juste devant Ingrid Jacquemod, deux
fois 5e dans son jardin de la piste Oreiller Killy où la jeune skieuse des Contamines Marie Marchand-Arvier, excellente 11e le deuxième jour, et Marion Rolland (Les 2Alpes),
tiraient également leur épingle du jeu. Le slalom confirmait ensuite la force de Marlies
Schild. Invaincue cette année dans la spécialité, l’Autrichienne reléguait à plus d’une
seconde l’Allemande Annemarie Gerd et la Suédoise Therese Borssen. Coté français, la
Savoyarde Florine De Leymarie remontait de la 21e à la 12e place au terme d’une magnifique seconde manche et Vanessa Vidal (La Toussuire) terminait 15e sous les yeux de
Laure Péquegnot, commentatrice de choc à la télévision mais dont la saison est malheureusement terminée (après sa sérieuse blessure au genou).
Pour Fabien Saguez, directeur technique national, «Le bilan est doublement positif : Val
d’Isère a finalement réussi à organiser de superbes épreuves et, coté sportif, Ingrid Jacquemod est deux fois 5e (et pour la 1ère fois dans les 10 à Val d’Isère) et des jeunes commencent à se placer. Après un super week-end de ski de fond à La Clusaz également, on
attend maintenant Chamonix impatiemment», où les hommes avaient rendez-vous les 20
et 21 janvier
une nouvelle Coupe du Monde de ski alpin en Rhône-Alpes… finale© Charlypour
BOURGANEL
ment reprise par Val d’Isère, suite à de nouveaux caprices de dame neige.
C
Vincent Vittoz en tête devant
Legkov (qui sera 2e) et le futur vainqueur Tobias Angerer
(Textes et photos : Jean Claude Liprandi)
A
L@ lettre du C.R.O.S. Rhône-Alpes - Janvier 2007
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BON COURAGE SANDRA !
D
© 2006 Ilan Ginzburg
SANDRA LAOURA EN BREF
Date de naissance : le 21 juillet 1980
Lieu de naissance : Constantine (Algérie)
Taille, Poids : 1,67 m, 60 kg
Club : La Plagne
Entraîneur : Fabien Bertrand
ramatique ! Sandra Laoura a fait une chute dra- brillaient les sourires et les yeux miroitant des larmes
matique lors d’une séance d’entraînement au de joie de Sandra. Elle y croyait à ce podium, obstinée,
Mont-Gabriel. Après l’annulation de l’ouvertu- optimiste et courageuse malgré une mauvaise chute,
re de la saison à Tignes en fin d’année, la jeune femme déjà, le 6 décembre dernier, où Sandra se brise l’épaude la Plagne préparait au Canada les premières compé- le. Ecartée dès lors du circuit de la Coupe du Monde,
titions de la saison programmées en Amérique du Nord. elle savait que les JO risquaient d’arriver trop vite pour
Mais une terrible chute sur le dos en sortie de tremplin qu’elle puisse se remettre à temps. Mais elle s’est acsuite à un salto-arrière raté l’a clouée au sol. En pleurs, crochée! Est-ce le soutien de son entraîneur, Fabien
la médaillée de bronze aux JO de Turin a tout de suite Bertrand, qui n’avait pas lâché l’affaire, ou celui de son
prévenu son coach, Fabien Bertrand, qu’elle ne sentait fiancé qu’elle avait rejoint pour vivre à ses côtés en Ileplus ses jambes.
de-France? De toute évidence, la résignation ne fait pas
Rapidement transportée à Montréal, au centre universi- partie du lexique de Sandra!
taire de santé McGill, Sandra a été opérée pendant trois Le 22 janvier 2006, deux semaines avant les JO itaheures par le chirurgien orgthopédique Rudy Reindl, liens, Sandra reprenait la compétition à Lake Placid.
qui a replacé la onzième vertèbre et renforcé la co- Une mince 26ème place ne la démotivait pas. Sa bleslonne vertébrale de la championne. Le pronostic quant sure semblait lui laisser le champ libre et lors de la
à la guérison de Sandra n’est pas engagé. Si la jeune course à Spindleruv, huit jours avant l’ouverture de Tufemme d’origine algérienne avait ressenti quelques pi- rin, elle décrochait la deuxième place. Rassurée sur son
cotements dans les jambes à l’instant de l’impression état physique et sur son style qui semble convaincre le
de la lettre @ du CROS Rhône-Alpes, elle n’avait pas jury, Sandra pouvait commencer à imaginer le meilleur
encore réussi à bouger un orteil. Les médecins atten- des scenarios pour les JO.
daient en effet que ses membres inférieurs réagissent Et ainsi qu’elle le dit, tout s’est déroulé comme elle
aux stimulations pour se prononcer et espérer que la l’avait prévu. Prudente, elle a préparé deux sauts un
meilleure bosseuse française retrouve sa mobilité et sa peu sages (un helico puis un backflip) mais impeccasensibilité.
blement exécutés et n’a pas failli sur son run, tout en
Dans pareille situation parler de sport est évidemment fluidité, qui a fait l’unanimité. 223 m de bosses.. comdérisoire. Tous ses proches, sa famille et son compa- bien peut-il y en avoir sur cette distance? Apparemment
gnon Cédric, présent à son chevet, espéraient surtout aucune en tout cas pour déstabiliser Sandra ! Il a fallu
que la jolie Sandra, dont personne n’a pu oublier le sou- une mauvaise sortie de tremplin - un trou noir dans le
rire incandescent sur le podium olympique de Turin, jargon - pour que son destin bascule. Aujourd’hui elle a
pourra simplement remarcher. Née en juillet 1980 en été rappatriée en France. Bon courage, Sandra!
Algérie, à Constantine, Sandra a grandi à la Plagne dès
l’âge de deux ans. En 1998, Sandra défend les couleurs
Vous pouvez envoyer vos marques de
du Club savoyard et est naturalisée. Mais qu’importe
témoignage et d’encouragements à Sandra :
finalement, la couleur des drapeaux, retenons celles des
anneaux olympiques et d’une médaille de bronze qui
[email protected]
brille au cou de Sandra Laoura, le 11 février dernier.
Retenons aussi, qu’outre les médailles, plus encore
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L@ lettre du C.R.O.S. Rhône-Alpes - Janvier 2007
Hockey sur glace : Michel Margerit, «Il manque des patinoires en Rhône-Alpes»
L
’année 2006 a marqué un tournant dans l’histoire du hockey sur glace sur la scène hexagonale et sur le plan régional. Non seulement la
fédération française de hockey sur glace a acquis son
indépendance le 30 avril 2006, mais une ligue RhôneAlpes a aussi été créée le 25 mai dernier à Albertville.
Michel Margerit, le président de la nouvelle structure
régionale, revient sur ces évènements et dessine ses
ambitions pour le hockey sur glace dans notre région.
Et cela passe forcément par le développement de nouveaux espaces de glace, indispensables pour accueillir
de nouveaux licenciés séduits par un sport jeune et moderne.
Pouvez-vous nous présenter la ligue Rhône-Alpes?
Notre ligue possède une forte notoriété sur le plan national et international de par ses résultats passés, son nombre important de patinoires, ses
licenciés en quantité et qualité et les manifestations internationales organisées sur son territoire avec notamment trois jeux olympiques en 1924 à Chamonix, 1968 à Grenoble et 1992 à
Albertville, sans oublier deux Championnats du Monde séniors en 1990 à Lyon et Megève et
en 2001 à Grenoble. 23 clubs sont affiliés auprès de notre Fédération mais seulement 16 sont
inscrits dans les championnats majeurs et mineurs. Les locomotives sont Morzine-Avoriaz et
Grenoble. Ce qui représente 88 équipes participant à nos différents championnats. A ce chiffre
nous pouvons rajouter 23 équipes loisirs engagées dans la Coupe des Alpes de division 4. Tous
ces clubs représentent 3417 licenciés dont 1972 pour le hockey mineur.
La Ligue possède-t-elle suffisamment de clubs pour organiser de vrais championnats régionaux?
Non, c’est pourquoi nous disputons un championnat commun avec la ligue PACA (Gap et
Briançon) et l’Auvergne (Clermont). C’est aussi une forme de solidarité notamment pour nos
amis auvergnats
Quels sont vos objectifs?
Notre ambition est de faire découvrir notre sport à un public nouveau pour attirer de nouveaux
licenciés. Nous voulons avant tout mettre l’accent sur le rôle éducatif de notre sport et notamment sur le Fair Play et ainsi permettre aux joueurs, quel que soit leur niveau, de s’exprimer
et de progresser à leur rythme. A tous ces joueurs anciens et nouveaux nous désirons inculquer le sens de la responsabilité, le respect des autres, le respect des règles. Travailler sur les
joueurs est une chose, mais développer l’encadrement de cette jeunesse en est une autre et pour
cela nous avons constitué un réseau d’entraîneurs qui échangent régulièrement leurs vues sur
les méthodes de formation, la mise en forme des championnats pour
aboutir de manière cohérente au haut niveau. Nous avons fait école
sur bien des sujets mais nous ne devons pas en rester là. Notre devise
«INNOVER et PROPOSER».
Le hockey connaît un vrai succès populaire dans la Région RhôneAlpes. En est-il de même concernant le nombre de licenciés?
Aujourd’hui, en terme d’affluence, nous sommes le premier sport de
salle devant le basket et le handball. Par exemple, Lyon qui évolue
en D2 bénéficie d’un soutien populaire étonnant. Mais la progression
du nombre de licenciés est limitée par le nombre de patinoires. Ainsi,
Grenoble refuse chaque année des licenciés par manque de place car
il faut partager les heures de glace avec le loisir, le patinage de vitesse, le patinage artistique et la danse sur glace.
A Grenoble, il faudrait un troisième espace de glace !
Existe-t-il des projets de patinoire en Rhône-Alpes?
Il y a une démarche de la Bresse pour accueillir une patinoire dans le département de l’Ain, qui
n’en possède pas. J’espère qu’elle va aboutir.
Quels sont vos axes de communication?
Nous éditons tous les ans un annuaire/calendrier, dont je ne suis pas sûr qu’il y ait l’équivalent
dans toutes les ligues, ainsi qu’un fascicule avec l’ensemble des résultats de toutes les équipes
des Alpes plus tous les résultats des phases finales nationales et on l’envoie à tous les clubs de
France. Par ailleurs, depuis quatre ans, nous avons un site Internet sur lequel vous retrouvez
tous les éléments cités ci-dessus (www.ligue-rapca-hockey.com). C’est sans doute l’un des
sites le plus à jour et le plus complet. Notre plus grande satisfaction c’est d’enregistrer sur une
saison sportive près de 60.000 connexions. Un autre site interne réservé aux entraîneurs de la
Ligue est opérationnel. Chacun peut y puiser les informations nécessaires à la bonne gestion
du Hockey et surtout peut apporter ses idées et sa manière de voir les choses. Bien entendu,
notre action repose sur les clubs de notre Ligue qui adhèrent complètement à notre politique
présentée en Assemblée Générale et tous les jours sur le terrain se dépensent sans compter
pour le développement de leur club. Au passage, j’insiste vraiment sur le rôle essentiel de nos
dirigeants bénévoles qui multiplient les actions de promotion auprès des jeunes qu’ils animent
localement et qui reposent sur leur dévouement quotidien. Je profite également de cette occasion pour rendre également hommage aux membres bénévoles du Comité de la Ligue qui organisent et assurent le suivi de tous les championnats ainsi qu’au corps arbitral et les officiels
des tables de marque sans lesquels aucune manifestation ne pourrait se dérouler sereinement.
(Photos : Michel Margerit)
L@ lettre du C.R.O.S. Rhône-Alpes - Janvier 2007
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Savate : Faubel, régional de l’étape
C
’est dans son fief à la Halle des sports de Bron que Laurent Faubel
(24 ans) a décroché le titre de champion d’Europe des poids plumes face à l’Ukrainien Igor Bogomazov. Une victoire aux points
logique.
Devant 1500 spectateurs, à la fin de l’année 2006, Laurent Faubel
(1m63, 57 kg) s’est emparé du titre de champion d’Europe en cinq
rounds face à l’Ukrainien Igor Bogomazov (1m64, 56kg), au terme d’une réunion prestigieuse organisée par le Bron-Villeurbanne.
Huit autres duels composaient le plateau superbe de cette soirée,
dont quatre finales européennes (5x2) et quatre hors championnat
(4X2) comportant les régionaux, Safia Benbala (St Fons-Gerland),
championne de France en titre des super-légères, Meradi Mourad
(BVBFS), huitième au classement national des mi-lourds et Boris
Essere (SFG), demi-finaliste du championnat super léger.
L’adversaire de Faubel n’était pas un inconnu puisqu’il a déjà été
vice-champion d’Europe en 2004, à l’unanimité des juges. Le protégé de Yann Alix, aujourd’hui membre de l’INSEP Paris, devient du
coup le numéro un tricolore de sa catégorie des moins de 57kg. Un
succès légitime après avoir remporté les phases éliminatoires en été
2006 et s’être illustré en mai dernier à Marseille, en glanant le titre national Elite des plumes aux dépens du champion du monde 2005, Jianny
Alamelle (23 ans). Rompu aux assauts en tous genres, le champion d’Europe junior 2002, quintuple champion de France (minime, espoir, junior, honneur et élite) a tenu la pression devant son public. Il a dominé techniquement un
adversaire puissant et courageux (les boxeurs de l’Est sont réputés pour leur solidité) mais guère productif
en gestes, et n’a connu qu’une seule frayeur au cours de la troisième reprise, en contre, sur un crochet du
gauche de Bogomazov. En bon élève, Faubel a observé la tactique prônée par son entraîneur national, Fathi Mira, qui consistait à ne pas aller «à la guerre» mais à tenir la distance tout en effectuant un travail de
jambes. «C’était la première fois que Laurent tirait un adversaire aussi fort avec ses poings et la moindre
erreur aurait pu être fatale. Laurent a boxé avec sa tête et presque réussi le combat parfait tactiquement»
a déclaré satisfait Fathi Mira. De son côté, Laurent laissait éclater sa joie : «Je suis super content car ce
titre récompense tout le travail effectué en amont auprès de mon entraîneur. J’ai respecté ses consignes en
évitant de me jeter et en gardant la distance. Je tiens à remercier le public et mes amis du quartier de Sully
à Décines». Désormais, Laurent Faubel se tourne vers d’autres objectifs : la conservation de son titre national en 2007. Semblable titre lui permettrait d’avoir l’occasion de disputer un championnat du Monde:
une première dans sa carrière.
Mondial des métiers 2007
V
enez nous rejoindre du 1er au 4 février 2007
au 11ème Mondial des Métiers en Rhône-Alpes ! Une occasion unique d’interroger des
professionnels et des jeunes en formation, d’assister
et de participer à des démonstrations et de mieux
connaître les métiers et le monde du travail !
En 2006, on comptait : 130 349 visiteurs, 30 secteurs d’activités représentés, plus de 100 métiers en démonstrations,
plus de 500 exposants pour répondre à vos questions.
Ouvert à tous, le Mondial des Métiers en Rhône-Alpes
s’adresse plus particulièrement aux jeunes, aux demandeurs
d’emplois, aux adultes qui se réorientent et aux familles.
La participation au Mondial des Métiers est l’une des missions d’information du Service Public Emploi Formation et
a pour but d’informer le public sur les métiers, les emplois
et les qualifications professionnelles dans les champs sportif
et socio-éducatif.
Cet objectif est réalisé sur deux espaces distincts :
1) ESPACE INFORMATION :
Accueil du public pour le renseigner sur les métiers, les
emplois, les qualifications professionnelles et les différents
cursus de formations dans les domaines de l’animation sportive et socio-éducative.
2) ESPACE ANIMATION :
Présentation et démonstration in situ de nombreuses activités sportives par des professionnels.
(Source : DRDJS et Conseil Régional)
L@ lettre du C.R.O.S. Rhône-Alpes - Janvier 2007
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Et de trois ! : Flaine, la Coupe du monde
de skicross à l’heure olympique
«Le skicross aux Jeux olympiques c’est super car le grand public va découvrir la spécialité». Ophélie David, triple vainqueur de la Coupe du
monde de skicross (en 2004, 2005 et 2006), et tous les skieurs de cette
discipline – une spectaculaire descente en ligne-, attendaient impatiemment la décision : le skicross sera donc olympique en 2010 à Vancouver!
«Cà valide les Coupes du monde», précisait la championne de L’Alpe
d’Huez dans l’aire d’arrivée du magnifique parcours de Flaine, première
étape de la Coupe du monde 2007. Elle venait de terminer 2e, à un petit mètre de la Suédoise Magdalena Iljans. «Un peu déçue, forcément»,
confiait encore Ophélie, victime d’un début de course difficile. Juste
avant, Valentine Scuotto (Megève), 5e après avoir gagné la petite finale,
Marion Josserand (Chamrousse), 9e, et Chloé Georges, 10e, signaient un
beau résultat d’ensemble pour les Françaises.
Chez les hommes c’est le Norvégien Audun Groenvold qui a finalement
gagné à l’issue de vigoureuses empoignades… et de quelques spectaculaires sorties de piste. Le Corse Simon Bastelica (formé en ski alpin en
Dauphiné), vainqueur dans les 3 tours précédents était évidemment très
déçu de sa 4e place en finale. Mais avec les coureurs de L’Alpe d’Huez
Robin Lenel, 13e, et Olivier Favre, 16e, tous deux quarts de finalistes
pour la 1ère fois en Coupe du monde, le bilan des Français est également
prometteur pour la suite de la saison.
(Texte et photos : Jean Claude Liprandi)
Le Français Simon Bastelica (en
tête, sur la photo,
dans sa demi-finale) avait survolé
les 3 premiers
tours…avant de
se classer 4e en
finale.
N
Odette Durand : «le Club Drôme valide
la synergie entre le sport et les études»
é il y a 13 ans, le club Drôme a, depuis, fait des bébés. Le
modèle a en effet été copié-collé dans plusieurs départements. Mais les Drômois ont toujours un temps d’avance
à l’instant de valoriser la synergie entre le sport et les études, entre
les jeunes champions et les valeureux anciens. Explications avec
Odette Durand, présidente du CDOS de la Drôme.
Pouvez-vous nous expliquer comment fonctionne le club Drôme ?
Le club Drôme regroupe deux catégories de sportifs : les sportifs
Elite et les sportifs Espoirs. Il faut au minimum avoir remporté un
titre national pour figurer dans cette dernière catégorie. Le Club
fonctionne surtout avec les subventions du Conseil Général de la
Drôme, qui permet à nos sportifs de bénéficier d’aides pour financer leurs déplacements ou leurs équipements.
Le Club Drôme apporte-t-il seulement une aide financière aux athlètes ?
Non, sa vocation n’est pas seulement de sponsoriser un athlète. Le Club apporte également une
aide morale notamment pour aider les sportifs à poursuivre leurs études, les accompagner, les
aider. Le Club intervient rapidement dès qu’un athlète lâche sur le plan scolaire. On ne prend pas
la place de la famille mais on est très présent. On croit beaucoup à la complémentarité entre le
sport et les études. On est pleinement satisfait quand un athlète ramène des médailles et surtout
quand il assure sa reconversion. Et puis le Club fonctionne aussi avec des parrains comme les
frères Gille pour le hand, l’ancien pilote de F1 Eric Comas ou le footballeur Franck Sauzée et
des ambassadeurs dont le plus connu est Raphaël Poirée.
Vous croyez beaucoup au passage de relais entre les générations…
Oui, dans le monde sportif, les jeunes ont beaucoup de respect pour leurs aînés, qui sont très
disponibles pour distiller conseils et encouragements. Le lien est entretenu par une soirée annuelle au Conseil Général, qui permet de renforcer les liens entre les politiques, les sportifs et
les partenaires.
Quelle est la plus belle réussite du Club Drôme ?
Le plus bel exemple, c’est Jérémy Pouge. Champion du Monde en aviron, il est aujourd’hui
ingénieur dans le civil après de brillantes études réussies à l’INSA de Lyon. On est aussi très fier
de l’histoire de Laurent Porchier. Quand ça n’allait pas très bien pour lui dans sa vie privée et sur
le plan sportif, on ne l’a pas rayé de nos listes mais on l’a soutenu. On a eu raison car il a obtenu
depuis une médaille d’or aux JO de Sydney en bateaux courts en 2 sans barreur.
Et vos plus grands regrets ?
On n’a pas de regrets particuliers mais c’est toujours un crève cœur de se séparer de jeunes en
manque de résultats sportifs. En tout cas, la porte n’est jamais fermée chez nous. On peut se
séparer d’un athlète et le reprendre dès qu’il retrouve le chemin de la réussite.
L@ lettre du C.R.O.S. Rhône-Alpes - Janvier 2007
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Appel à projets soutien
régional à la vie associative
L
a Région s’engage pour valoriser l’initiative et l’innovation des associations de Rhône-Alpes. Entre le 2 JANVIER et le 31 MARS 2007, elle
lance son appel à projets annuel.
Cette année elle aidera les associations qui développent :
des initiatives citoyennes en faveur du lien intergénérationnel.
POUR PARTICIPER :
Procurez vous un dossier auprès de la Région, Service Vie associative
(04.72.59.49.32), rendez vous dans une antenne régionale, dans un des points
d’appui à la vie associative ou téléchargez le sur www.rhonealpes.fr, rubrique
« Qualité de vie ».
Déposez votre candidature avant le 31 MARS 2007 auprès de la Direction des
Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, Service Vie associative 78 route
de Paris – BP 19 69751 CHARBONNIERES LES BAINS CEDEX.
(Source Conseil Régional Rhône-Alpes)
Envie d’agir !
L
Une idée ?
Un projet ?
Participez à Envie d’agir.
e programme national d’aide à l’initiative des jeunes du ministère de la
Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative :
- S’adresse à tous les jeunes de 11 à 30 ans inclus, quels que soient leur niveau
d’étude ou leur statut : lycéen, étudiant, salarié, demandeur d’emploi, stagiaire.
- Encourage les projets individuels ou collectifs.
- Soutient les projets dans tous les domaines : culturel, social, humanitaire,
écologique, sportif, scientifique et technique, économique.
- Est ouvert aux jeunes français, aux étrangers résidents légaux et aux ressortissants de l’union européenne, à condition que leur projet se déroule en
France ou soit organisé à partir de la France.
Les conseillers techniques et pédagogiques des directions départementales de
la Jeunesse et des Sports en Rhône-Alpes vous soutiennent dans vos démarches. N’hésitez pas à prendre rendez-vous !
(Source DRDJS)
Plus d’infos sur :
www.rhone-alpes.jeunesse-sports.gouv.fr ou www.enviedagir.fr
QUOI ?
La Région Rhône-Alpes met en place un dispositif de soutien à l’initiative des
jeunes. Il s’agit de les aider à concrétiser un projet, dans quelque domaine que
ce soit, du moment qu’il est porté par des jeunes âgés de 16 à 25 ans, et que le
projet s’adresse à d’autres jeunes.
Ils peuvent agir à titre personnel ou regroupés en association.
Les projets doivent être des premières créations, ils doivent mettre en oeuvre la
notion de citoyenneté et revêtir une certaine originalité (pour exemples : création
d’un atelier de réparation de deux roues, mise en place d’un atelier photographique itinérant en Rhône-Alpes et Afrique de l’Ouest).
Les projets déjà existant ne pourront être soutenus.
POURQUOI ?
De nombreuses initiatives de jeunes ne voient pas le jour faute d’un coup de
pouce suffisant.
La Région Rhône-Alpes entend ainsi faire vivre les projets novateurs : une occasion de prendre en compte les propositions des jeunes pour améliorer la manière
de vivre ensemble et permettre un engagement citoyen.
COMMENT ?
A tout moment de l’année, les jeunes peuvent demander un dossier de candidature auprès de la région Rhône-Alpes (ou le télécharger sur le site internet de la
Région). Les projets sont régulièrement examinés par un comité de sélection qui
décide du soutien financier éventuel.
RENSEIGNEMENTS
www.rhonealpes.fr rubrique «Jeunes Citoyens»
[email protected]
Service Jeunesse 04 72 59 59 64
(Source Conseil Régional Rhône-Alpes)
L@ lettre du C.R.O.S. Rhône-Alpes - Janvier 2007
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AGENDA
17 au 21 janv. 2007
26 et 27 janv. 2007
30 janvier 2007
SKI
HANDISPORT
COLLOQUE
1er au 4 fev. 2007
23 au 25 fév. 2007
MULTISPORTS
NATATION
Foulée Blanche, Autrans (38)
Open de natation handisport, Villeurbanne (69)
Colloque «Equipements sportifs et aménagement du territoire : des
outils pour les partenaires», Charbonnières les Bains (69)
Mondial des métiers, Eurexpo Lyon (69)
Meeting international Lyon Natation, Vaise (69)
en bref...en bref...en bref...
Colloque
Le Colloque «Equipements sportifs et aménagement
du territoire : des outils pour les partenaires», organisé conjointement par le Conseil régional, le CROS
Rhône-Alpes et la Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative,
aura lieu le :
Mardi 30 janvier 2007 à partir de 18 h
au siège du Conseil régional Rhône-Alpes
78 route de Paris à Charbonnières-les-Bains
A l’ordre du jour :
1- Le recensement national des équipements sportifs, espaces et site de pratique : un outil pour un état des lieux
2- Les équipements sportifs spécialisés : l’exemple des
piscines
3 – Les équipements sportifs et l’éducation physique et
sportive: l’exemple des lycées.
CNOSF : Livre blanc
Le CNOSF souhaitait de longue
date publier son livre blanc afin d’y
exposer le positionnement et les
aspirations du mouvement sportif
français, fort de ses 15,5 millions de
licenciés et ses 175.000 clubs.
Sur 180 pages enrichies d’interviews d’athlètes et d’entraîneurs de
renom, le CNOSF livre son analyse
et fait des propositions concrètes .
Plus particulièrement destiné aux
décideurs des mondes politique, économique, médiatique
et à ceux du mouvement sportif lui-même, l’ouvrage aborde tous les sujets liés au sport, à sa pratique et à la place du
mouvement qui l’anime.
Pour plus d’information :
http://www.franceolympique.com
(Source CNOSF)
L@ lettre du C.R.O.S. Rhône-Alpes - Janvier 2007
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