Compte rendu Loches.pub - Région Centre

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Compte rendu Loches.pub - Région Centre
Synthèse du
forum participatif
Loches – 19 mai 2011
L’avant-dernier des 23 forums territoriaux s’est tenu à l’Espace Agnès-Sorel de Loches
selon la formule retenue par la Région Centre pour élaborer son Schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire (SRADDT). Il s’agit de dégager
les axes d’une stratégie de développement à l’horizon 2020 en ouvrant cette réflexion à
la parole citoyenne, force de propositions du futur texte.
Une centaine de personnes ont participé à cette édition. Elles se sont exprimées dans
les trois ateliers proposés :
L’Atelier « Aménagement et développement durable du territoire »
L’Atelier « Education-Formation-Emploi »
L’Atelier « Plan Climat Energie »
Ce document rend compte des débats et des propositions.
Les participants sont invités à le commenter ou le compléter s’ils le souhaitent.
Le premier adjoint à la mairie de Loches, Marc Angenault,
après un mot de bienvenue, a laissé la parole à la députée de
la circonscription et présidente du conseil général d’Indre-etLoire, Marisol Touraine. Pour elle, à travers le SRADDT, « nous
devons combiner des réponses globales (avec) les spécificités et logiques des territoires. » Réfléchir à la mobilité, aux
services avec les atouts que sont « la population, les associations, le réseau scolaire, l’accès aux soins » pour « faire le pari
que des emplois seront créés parce ce que les gens auront
envie de s’y installer », a-t-elle conclu.
Le maire de Tours, Jean Germain, a présidé ce forum en sa
qualité de premier vice-président de la Région. Dans sa présentation de l’exercice, il a proposé quelques pistes de réflexion pour imaginer « quel pourrait être notre nouveau modèle de développement. » L’attractivité pour les jeunes, des
« relais de services publics, crèche, accueil de la petite enfance », « les questions de transport dans l’immédiate proximité,
mais aussi vers l’agglomération de Tours », celle aussi de
constituer un « réseau de micro entreprises avec des filières
derrière », sans oublier l’environnement en traitant « les menaces sur la biodiversité. »
Dans sa conclusion aux ateliers, Jean Germain a été notamment frappé par le fait que ce territoire « est mieux perçu que
les gens ne le croient. » Mais il y a également les sujets manifestes à traiter, à l’instar « des liaisons avec Tours et Châteauroux », ou encore le très haut débit numérique « pour l’économie, la formation et les services publics. » En matière d’agriculture, il a noté « les difficultés de l’élevage laitier et de la
transmission » des exploitations. Sur la filière bois, il a proposé de passer de l’intention à la mise en œuvre. Enfin, sur les
économies d’énergie, notamment sur la transformation de
l’habitat, il a demandé à développer l’information et « d’aider
les artisans à se regrouper. »
Michel Calandre, le représentant du Conseil économique,
social et environnemental régional (CESER), a exposé, les
problématiques liées au territoire. Avec une première question prégnante : celle de l’accessibilité et du déficit de desserte ferroviaire. Sur la partie économique, il a posé la question
d’un développement avec l’agglomération de Tours, mais
aussi des activités innovantes du territoire et des formations
en phase avec les entreprises.
Les questionnements spécifiques au bassin de vie de
Loches :
Loches, la lointaine banlieue de Tours ?
Comment retenir la jeunesse, en particulier les jeunes
qualifiés ?
Attirer des emplois, par la qualité de vie + des TIC
performantes et une meilleure accessibilité ?
Equilibrer le Lochois en améliorant les voies vers
Châteauroux ?
Aller à Tours, moins cher en TER ?
Quels sont les atouts économiques ? L’agriculture de
proximité, le tourisme, les services à la personne, la
construction, l’artisanat…
Comment augmenter le rayonnement culturel ?
Des menaces sur la biodiversité ?
Loches
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Atelier 1 : Aménagement et développement durable du territoire
Animation : Jean-Marie BEFFARA, conseiller régional
Loches : l'heureuse surprise
Si les infrastructures de déplacement
sont en retrait des souhaits des habitants, et le très haut débit un indispensable paramètre d’attractivité pour
l’économie, le Lochois ne manque pas
d’atouts naturels.
L'atelier a débuté par plusieurs plaidoyers en faveur de l'axe routier nordsud. « Depuis l'abandon de l'A10bis,
nous sommes dans l'incertitude », déplore le maire de Descartes, président
du Pays Touraine Côté Sud. « Le Schéma de cohérence territoriale de l'intercommunalité Loches Développement
avait identifié cette liaison AmboiseLoches-Châtellerault comme une priorité dès 2005 », rappelle le maire de
Tauxigny. Ce tir croisé des élus locaux
est complété par la remarque de la
maire de Beaulieu-Lès-Loches et viceprésidente de Loches Développement :
« Le SCoT de Tours ignore la liaison
avec l'ensemble des territoires de la
Touraine du Sud ».
Le manque d'infrastructures routières
se double « d'un déclin depuis quarante ans » de la liaison ferroviaire ToursLoches-Châteauroux, constate le viceprésident régional de la FNAUT
(usagers des transports). « Que fait la
Région alors que d'autres lignes sont
modernisées ? Cet investissement est
vital pour l'avenir », argumente-t-il.
Priorité au très haut débit
Jean-Marie Beffara, également président du Comité de ligne Tours-Loches,
indique qu'une étude a chiffré à 85 M€
la rénovation de cet axe ferroviaire,
une somme hors de portée de la Région. Et d'évoquer le tram-train autour
de l'étoile ferroviaire de Tours parmi
les projets.
Autre sujet traitant de mobilité, le développement des liaisons Internet.
« Quelle que soit sa taille, une entrepri-
se ne reste pas sur un territoire si elle
ne dispose pas d'une connexion efficace », prévient un entrepreneur. Une
remarque amplifiée par le maire
d'Azay-sur-Indre : « On nous dit que
70% de la France aura accès au très
haut débit, mais il s'agit de 70% de la
population, pas du territoire ». Et de
plaider pour un raccordement urgent
des zones d'activités. « C'est une priorité pour l'emploi, et c'est l'emploi qui
assure le renouvellement des générations », insiste le président de Loches
Développement.
Pour autant, la zone d'emploi de Loches
ne manque pas d'intérêts, notamment
en terme de qualité de vie. « Quand
des touristes arrivent ici, ils sont toujours heureusement surpris », témoigne Jean-Marie Beffara. Sentiment partagé par une responsable de la résidence Pierre et Vacances, installée en
centre-ville en 2009. « Nos résidents
choisissent la destination châteaux de
la Loire. Ils repartent satisfaits d'avoir
séjourné dans une ville à taille humaine, qui possède des atouts naturels »,
ajoute-t-elle.
Dynamiser le tourisme vert
Le tourisme a été cité parmi les secteurs à développer. « Nous manquons
d'offres ludiques, à destination des en-
fants et des familles », relève le premier adjoint au maire de Loches. « Peut
-être pourrions-nous cibler nos aides
vers ces prestataires ? », s'interroge
l'élu, qui appelle à une dynamisation
des vallées de la Creuse et de la Claise. Une conseillère régionale indique
que le tourisme vert est « une priorité
identifiée au niveau régional ; c'est une
activité économique à ne pas négliger
dans le Lochois ».
Autre pôle économique abordé, l'agriculture, d'autant que le Lochois est le
1er territoire du Centre pour la production de lait, et aussi en tête pour la
conversion au bio et aux circuits courts.
« Le remplacement des retraités n'est
pas assuré », déplore un conseiller
municipal de Charnizay et ancien exploitant. « Nous avons des candidats,
mais ce ne sont pas des spécialistes.
Comment accompagner ces nouveaux
venus d'abord en terme de formation ,
puis pour l'accès au foncier ? », questionne cet élu. D'autres évoquent l'absence de filières de transformation.
Enfin, dernière priorité abordée, les
énergies renouvelables. La maire de
Sepmes, regrette les freins au développement de l'éolien.
Loches
Page
3 n° 1
Année 1,
Page 3
Atelier 2 : Formation
Animation : Isabelle GAUDRON, vice-présidente en charge de l’Apprentissage, l’Insertion, la Formation professionnelle et la
Formation tout au long de la vie
Se mobiliser pour « tirer les élèves
vers le haut »
Avec un peu plus de 1500 lycéens et
apprentis, le Lochois ne propose pas de
cursus au-delà du bac, ce qui oblige
les élèves à quitter la zone d'emploi
pour la suite de leurs études. Mais
cette nécessaire mobilité ne semble pas
les freiner, contrairement aux adultes
pour lesquels l'accès à la formation
continue apparaît plus difficile.
Dans le Lochois, la vision de l'appareil
de formation, malgré ses limites, apparaît plutôt positive, avec une volonté de
« tirer les élèves vers le haut ». Les élèves sont de plus en nombreux à passer
de 3ème en 2nde et à s'orienter vers des
études longues, même s'ils doivent
quitter le secteur pour rejoindre Tours
ou Poitiers, a souligné le responsable
du centre d'orientation. Mais cela ne
veut pas dire que le Lochois ne souhaiterait pas élargir sa palette de formations. Bien au contraire! Malheureusement les demandes qui ont été faites
sont à ce jour restées vaines. C'est notamment le cas au lycée des métiers,
où les enseignants plaident pour l'ouverture d'un CAP et d'un BTS afin de
développer la filière bois. « On a du
matériel, on a les locaux, et on a une
demande des professionnels, mais nos
dossiers n'ont jamais abouti », observe
un responsable du lycée EmileDelataille.
Manque de moyens pour les élèves en
difficulté
Le débat s'est ensuite orienté sur les
élèves en difficulté, les problèmes d'illettrisme, et le décrochage. « Il y a de
plus en plus de cas difficiles chez les
jeunes enfants. Or c'est là que tout
commence », a observé une enseignante de maternelle. En réponse aux
difficultés, l'absence de moyens se fait
de plus en plus durement sentir. « On
manque de structures, de personnel,
de psychologues, de psychomotriciens, etc. », ont souligné les participants.
Il est également important de proposer
des solutions aux élèves qui ne peuvent aller en lycée général, et de préserver notamment le niveau 5 qui permet « de récupérer des jeunes, de les
remotiver, pour qu'ils aient ensuite une
ambition », a observé un responsable
pédagogique du lycée horticole privé
Sainte Jeanne d'Arc.
Autre proposition : rapprocher l'école
et l'entreprise, faire entrer les professionnels dans les collèges pour qu'ils
présentent leurs métiers afin de mieux
aider les jeunes et les familles à choisir
et d'éviter les orientations par défaut
qui aboutissent souvent à l'échec. Pourquoi également ne pas travailler davantage sur l'accompagnement des
jeunes et des familles sur le temps li-
bre, en valorisant l'animation socioculturelle qui peut avoir également son
rôle à jouer ?
Formation tout au long de la vie : le
parent pauvre
Sur le volet formation tout au long de la
vie, le Lochois est dans une situation un
peu particulière. Ce secteur enregistre
en effet l'un des taux de chômage les
plus bas de la région. Mais les entreprises sont de ce fait confrontées à une
pénurie de main-d'œuvre quand elles
veulent recruter. « L'enjeu de la formation continue y est donc particulièrement fort. Si les entreprises veulent
faire appel à de nouvelles compétences, il faut qu'elles forment leur personnel en interne ! », a souligné un intervenant. Sur ce point, la nécessité de se
rendre à Tours ou ailleurs pour pouvoir
suivre une formation qualifiante constitue un réel écueil, voire un frein majeur
alors que ce n'était apparemment pas
le cas pour les jeunes. Il conviendrait
donc d'aménager les transports collectifs pour faciliter les déplacements, et
donc renforcer l'accès à la formation
continue. En réponse à ces difficultés,
la validation des acquis de l'expérience
(VAE) apparaît comme une solution
intéressante. Mais elle nécessite un
accompagnement qui n'est pas toujours
bien mené. Résultat, elle reste pour
l'instant peu développée et difficile à
mettre en œuvre.
Atelier 3 : Plan Climat
Animation : Gilles DEGUET, vice-président en charge de l’Agenda 21, de l’Energie, du Climat et de l’Environnement
L’idée montante du bois-énergie
Les économies d’énergie et la réhabilitation du réseau ferroviaire ont été au
cœur des préoccupations de cet atelier
qui s’est largement exprimé sur le développement d’une filière bois-énergie
et d’une
Loches.
meilleure
desserte
Tours-
En introduction de cet atelier, Gilles
Deguet a rappelé l’importance d’intégrer le Plan climat au SRADDT. Tout le
monde s’accorde en effet à dire qu’il
faut diviser par quatre nos émissions
de gaz à effet de serre d’ici à 2050 pour
lutter contre le changement climatique,
soit 36 % d’ici à 2020 pour la région.
Le diagnostic carbone de la zone d’emploi de Loches montre la prégnance du
CR
Loches
secteur agricole dans la répartition des
émissions de GES (issus dans ce cas
pour l’essentiel de l’utilisation de fertilisants de synthèse, de la digestion des
bovins et des effluents d’élevage).
Développer la filière bois-énergie
Autre spécificité du Lochois, le recours
au bois pour le chauffage, qui a nourri
une partie des réflexions de cet atelier.
Alors que les autres sources d’énergies
renouvelables (méthanisation, hydroélectricité, éolien, photovoltaïque) ont
juste été évoquées, les participants
soulignent l’opportunité de développer
la filière bois-énergie. Un forestier de
Verneuil, très favorable à cette idée,
constate que la part du bois-énergie a
largement augmenté dans sa production (un tiers des volumes produits). Il
met néanmoins en garde sur les précautions à prendre pour ne pas abîmer
les sols forestiers et saccager le potentiel de production. Quelqu’un suggère
que l’on exploite le bois sur place, en
forêt de Chinon, par exemple, pour
limiter les transports.
Le directeur d’un établissement médico-social souhaiterait voir développer
les circuits courts localement, compte
tenu de la diversité des productions
agricoles. Sur le plan énergétique, il
cite en exemple l’exploitation de la
biomasse avec les sous-produits forestiers dans le cadre du Pôle d’excellence rurale. « Bien organiser cette filière,
dit-il, n’exclut pas de faire des économies d’énergie en parallèle ». Cette
question préoccupe nombre de participants qui estiment que « l’habitat est un
gouffre en matière de consommation
d’énergie. » Il y a des choix politiques
à faire, disent-ils, pour subventionner
l’amélioration de l’habitat, du chauffage, mais aussi mieux sensibiliser les
citoyens, mal informés.
Un réseau ferroviaire sous-exploité
Une jeune femme, qui conseille les
propriétaires pour la réhabilitation de
leur habitat, note que les artisans locaux sont souvent démunis face aux
nouvelles réglementations thermiques
et aux nouveaux matériaux de construction. Elle souligne un besoin de
formation qui serait en outre créateur
d’emplois. Elle déplore l’absence d’Espace Info Energie à Loches pour renseigner les propriétaires.
elle soulève un autre problème sensible : celui du cadencement des cars,
qui l’oblige à prendre sa voiture. Elle
aimerait voir les TER réhabilités plutôt
que l’on polémique sur la LGV ParisBordeaux. « Le réseau ferroviaire est
largement sous-exploité, renchérissent
les participants, alors que le covoiturage ne peut pas toujours s’envisager en
zone rurale. »
Le maire de Civray-sur-Esvres, pour sa
part, souhaiterait voir se développer le
ferroutage pour diminuer la circulation
des poids lourds.
En conclusion, un jardinier fait remarquer que le coût de l’énergie ne cesserait d’augmenter dans les années à
venir, et que c’est ce coût qui ferait
« changer les choses ».
Habitant Tours et travaillant à Loches,
Quelques éléments recueillis dans les questionnaires :
97% des personnes ayant répondu au
questionnaire ont trouvé ce forum utile ou
très utile.
Utile
78%
Avez-vous des suggestions, des idées, des projets pour « Préparer l’avenir
de votre territoire » ?
(Evaluation faite à partir de 37 questionnaires sur 97 participants)
Développer l’attractivité du patrimoine architectural par des activités
ludiques et accueillir au mieux les touristes étrangers.
Sur le Lochois, améliorer les transports, le ferroviaire, les transports en
commun, les axes routiers (D943 ex 143), l’attractivité du territoire : économique, touristique.
Avoir une stratégie de soutien des entreprises de la production et de la
Très utile
19%
Inutile
3%
92% des participants estiment que la possibilité de s’exprimer leur a été réellement
donnée au cours de ce forum.
récolte du bois.
Merci de prendre en compte nos problèmes de transports… ok pour
Tours/Loches/Châteauroux mais aucun moyen de transports entre Sainte
Maure-de-Touraine et Loches et le Sud du département/Loches
Aider à la transmission des exploitations agricoles afin de diversifier les
productions en corrélation avec les besoins des consommateurs.
Non
8%
Les coopérations existantes, Cuma (coopérative d'utilisation de matériel
agricole) peuvent être des moteurs à l’élaboration et la mise en marché
des denrées alimentaires
Création de centres de télétravail
95% des créations d’entreprises de 0 à 1 salarié : prévoir soutient et déOui
92%
veloppement donc pépinières
Regard sur la zone d’emploi
de Loches
Forum territorial du jeudi 19 mai 2011
Présentation générale de la zone d’emploi de Loches
Au Sud-est de la Touraine, cette
zone d'emploi qui couvre près
d'un quart de l'Indre-et-Loire, se
situe à la limite des départements de l'Indre, de la Vienne et
du Loir-et-Cher. La Communauté
de communes Loches Développement rassemble vingt communes et constitue le cœur du
territoire.
Sommaire :
• Présentation générale
• Les grandes évolutions du territoire
• La dynamique économique
• La formation tout au long de la vie
• L’agriculture et le tourisme
• Changement climatique, énergie et
environnement
Chiffres clés
Carte d’identité de
Zone
la zone d’emploi d’emploi
Population (2007)
Région
Centre
49 911
2 526 902
+0,3 %
+0,4 %
2%
///
Population active
résidente (2007)
21 575
1 165 645
Superficie (km2)
1 803
39 151
27,7
64,5
67
1 842
16 080
1 016 428
Nombre d'emplois
salariés (2007)
13 134
925 910
Taux de chômage
(2T 2010)
6,8 %
8,6 %
Evolution 19992007
Poids dans la
région
Densité (habitants/
km2)
Nombre de communes
Nombre d'emplois
total (2007)
Sources :
Population : Insee, RP 2007
Effectifs salariés : Insee, Estimations d'emploi
Chômage : Insee, Taux de chômage localisés
La route départementale D943
relie Loches à Tours, au Nordouest, et Châteauroux, au Sudest. L’autoroute A85 AngersVierzon au Nord et l’A10 à
l’Ouest bordent la zone d’emploi. La départementale 31 irrigue l'axe Nord-sud.
Construite sur un éperon rocheux dominant deux voies romaines et une rivière, l'Indre, la
cité royale de Loches constitue
un carrefour stratégique. Dès la
période gallo-romaine, un oppidum occupe le site. Un château
et des remparts défensifs édifiés au moyen âge lui donnent
aujourd'hui un intérêt touristique majeur. En offrant le contrôle de la circulation des biens et
des personnes, Loches a éveillé
l'intérêt de St Louis. Le roi a
acquis la forteresse en 1249.
Toute la cité a ainsi bénéficié
d'une relative stabilité due à la
gestion par le pouvoir central
pendant six siècles. Charles VII y
a séjourné, ainsi qu'une favorite
royale, Agnès Sorel. La ville de
Descartes, autrefois appelée
« La Haye », a, quant à elle, accueilli la naissance du célèbre
philosophe René Descartes
(1596-1650) dont elle a pris le
nom.
chois et plus de 3 800 Descartois. La progression de la population provient essentiellement
de l'apport de jeunes couples
attirés par un immobilier à des
prix modérés. Ce qui implique
aussi de nombreux déplacements domicile-travail et des
requêtes sur l'amélioration des
infrastructures routières et ferroviaires.
Agriculture, construction et tourisme : les points forts de l'activité économique
Le textile a marqué l'industrialisation de la vallée dès le 19ème
siècle avec la création de la
manufacture de draps qui disparaitra vers 1900. Parmi les
entreprises de cette industrie
manufacturière, la zone accueille encore Savebag à Perruson
qui fabrique des sacs et cartables. L'industrialisation de la
zone se fait également avec
l'apparition d'activités dans le
papier-carton, puis dans le travail des métaux. De ces derniers secteurs, Loches conserve
des PME telles que Seyfert Paper et Barbot. Des activités
dans l'aéronautique et le plastique viennent compléter le panorama économique de cette zone
au tissu industriel et artisanal
diversifié.
Mais ce sont surtout l'agriculture et la construction qui dominent le territoire.
Zone agricole et lieu de foires,
Loches conserve aujourd'hui
une influence très forte de l'agriculture. En 2007, les agriculteurs exploitants représentent 5,9 % de la population active résidant dans la zone d’emploi (contre 2,2 % en région
Centre). Outre la culture du blé,
on trouve des activités d'exploitation des forêts, d’élevage
laitier bovin et ovin.
Après un recul démographique
dû à l'exode rural jusqu'au début
des années 90, la zone d'emploi
de Loches a repris de la vigueur
depuis une dizaine d'années. Sa
proximité avec Tours et le phénomène de périurbanisation lui
ont permis d'inverser la courbe. Le secteur de la construction
49 900 habitants vivent dans la occupe également un poids
zone d'emploi, dont 6 500 Lo- important. Il regroupe 10,8 %
des emplois salariés de la zone,
un taux très supérieur à la
moyenne régionale (6,8 %).
Le tourisme constitue aussi un
point fort de l'activité économique, avec la cité médiévale de
Loches, un des plus beaux Détours de France et classée Ville
d’Art et d’Histoire, et Montrésor
figurant parmi les plus Beaux
Villages de France. La zone a
d'autres atouts touristiques,
comme la vallée de l'Indrois ou
"L’Indre à Vélo", dont la section
Azay-le-Rideau – Loches a été
inaugurée l’été 2010. Ce maillage cyclotouristique de qualité
constitue un véritable outil de
développement de l'économie
touristique locale, favorisant la
pratique d'une mobilité douce.
Parmi les activités tertiaires ce
sont essentiellement les services et le commerce qui se développent. Des opérations
d’embellissement du centre
ville de Loches et de revitalisation du commerce ont participé
à dynamiser le tissu commercial du centre ville.
L'emploi salarié a fortement
progressé depuis 10 ans grâce
notamment à la mise en place
de zones d'activité attractives,
comme le Node Park de Tauxigny, à mi-chemin entre Loches
et l'agglomération de Tours. Les
entreprises ont trouvé des surfaces importantes, des services
aux salariés (restaurant interentreprise, crèche, commerce
et garage de proximité). Créée il
y a une quinzaine d’années,
cette zone d'activité devrait
encore s’étendre afin d’accueillir de nouvelles entreprises.
La cité royale de Loches
© C MOUTON—CRT
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Regard sur la zone d’emploi de Loches
Les grandes évolutions du territoire
Infrastructures
A proximité de Tours, la zone d’emploi est bordée
par les autoroutes A10 à l’Ouest et A85 au Nord.
La D 943 relie Loches à Tours d’un côté et Châteauroux de l’autre. Le réseau des axes départementaux assure plusieurs liaisons structurantes à
l’échelle de la zone d’emploi, principalement en
étoile autour de la ville de Loches.
Celle-ci est située sur la ligne ferroviaire à voie
unique reliant Tours à Châteauroux. Les 47 kilomètres séparant Tours et Loches voient cohabiter
des trains dédiés au fret (important silo céréalier
à Reignac) et des trains TER. Les 70 kilomètres
entre Loches et Châteauroux n’autorisent que la
circulation de trains Fret qui ne s’effectue pratiquement que sur la partie située dans le département de l’Indre.
Loches, à mi-parcours sur la ligne routière TER
Tours - Châteauroux, est desservie par tous les
services de l'axe routier. Ainsi, 13 services par
cars desservent Loches : 6 allers-retours Tours Loches - Châteauroux, 5 allers-retours Loches Tours et 2 allers-retours Loches - Châteauroux.
Des études préliminaires pour l’amélioration des
conditions de circulation ferroviaire sur la ligne
entre Tours et Loches ont été réalisées. Un tel
projet permettrait de supprimer la limite du nombre de circulations ferroviaires imposée par le
système de signalisation actuel.
Suite à un recensement réalisé à l’initiative de la
Région en 2009, on estime que la zone d’emploi
de Loches compte une quarantaine de zones
d’activités. 40 % sont à vocation mixte, ce qui
représente plus de la moitié de la superficie totale
de toutes les zones d’activités. Parmi elles, la
zone Node Park Touraine, implantée à proximité
de l’agglomération de Tours, le long de la route
N143, a connu un succès rapide depuis sa création en 1996. D’une superficie actuelle d’une
vingtaine d’hectares, cette zone équipée d’un
réseau Internet très haut débit, devrait s’étendre
sur une soixantaine d’hectares supplémentaires
afin d’accueillir de nouvelles entreprises. Elle
accueille plus d’un millier d’emplois actuellement.
De plus, 40 % des zones d’activités du territoire
ont une vocation industrielle, correspondant à un
tiers de la superficie totale des zones. Notons
qu’elles sont plus particulièrement implantées
dans les secteurs de Loches et Descartes.
On recense également 8 zones commerciales, de
petite taille ainsi qu’une zone à vocation tertiaire
à Genillé, au Nord de Loches.
6 cantons composent la zone d’emploi de Loches représentant 49 911 habitants en 2007
Canton
Population
Descartes
8 622
Le Grand-Pressigny
4 160
Ligueil
7 681
Canton
Loches
Montrésor
Preuilly-sur-Claise
Population
18 790
5 475
5 183
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Population et logement
En 2007, la zone d’emploi de
Loches compte 49 900 habitants, soit 2 % de la population
régionale. Le territoire est majoritairement rural, avec de faible
densité, mais ses franges Nord et
Sud-Ouest sont sous l’influence
de Tours et Châtellerault. Ainsi,
les communes les plus peuplées
se situent sur l’axe LochesChâtellerault, avec les communes
de Loches (6 486 habitants, soit
13 % de la population de la zone), Descartes (3 841 hab.), et
Ligueil (2 175 hab.). La population se répartit également plus
densément au Nord de la zone
(Manthelan : 1 317 hab. , Tauxigny : 1 220 hab., Genillé : 1 500
hab.…) et sur la frange Ouest,
alors que les communes du SudEst enregistrent généralement
une population inférieure à 500
habitants.
L’unité urbaine de Loches
(comprenant les communes de
Loches,
Beaulieu-les-Loches,
Perrusson
et
Ferrière-surBeaulieu) concentre 10 327 habitants, soit 21 % de la population
du territoire. Plus des trois quarts
des communes ont moins de
1 000 habitants.
gratoire positif (+ 2 067 personnes),
signe d’un regain d’attractivité. Le
solde naturel reste néanmoins négatif et indique un vieillissement important de la population.
Des disparités démographiques et
Bases 100 en 1968
Regard sur la zone d’emploi de Loches
(Sour ce : Insee, RP 1968 à 2007)
130
120
110
100
90
1968
L’habitat de la zone d’emploi de Loches se
caractérise par une part importante de
logements individuels (90 % contre 72 %
en région) et occupés par leur propriétaire
(71 % contre 63 %). Les logements sont
plus anciens qu’en région : 54 % d’entre
eux datent d’avant 1949, contre 33 %
dans le Centre. Le territoire est également
1990
1999
2007
marqué par une part importante de résidences secondaires (12 % des résidences principales, contre 7 %
au niveau régional), même si elle a tendance à diminuer
depuis les années 1990. La zone d’emploi dispose d’un
parc social modeste, situé à 38 % dans la ville de Loches. Le territoire connaît un double phénomène de
périurbanisation avec un report de la pression foncière
issue de l’agglomération de Tours sur les communes du
Nord mais aussi un développement de la construction
sur les communes périphériques de Loches.
(Source : Insee - RP 2007)
Evolution de la population de la ZE de Loches
9 5- 9 9
90-94
8 5- 8 9
80-84
75- 79
70 - 74
6 5- 6 9
60-64
55- 59
50 - 54
4 5- 4 9
40-44
3 5- 3 9
30-34
2 5- 2 9
20-24
15- 19
10 - 14
5- 9
0-4
Population
Variation de la population en
nombre
- due au solde naturel
- due au solde migratoire
0
1982
Un vieillissement de la population
A ge 10 0 +
6
4
2
Hommes ZE Loches
Hommes région Centre
1975
Les principales communes bénéficiant de
ce renouveau démographique sont situées au Nord de la zone, dans la couronne périurbaine de Tours. Elles enregistrent
les taux de croissance les plus élevés de la
zone. Dans une moindre mesure, les communes à la périphérie de Loches ont également des taux de croissance positifs. A
l’inverse, les communes au Sud et à
l’Ouest sont en déclin démographique,
surtout en raison d’un solde naturel négatif. La commune de Loches est représentative de la dynamique démographique de
l’ensemble de la zone, avec un taux de
croissance positif de +0,31 %/an en
moyenne, porté essentiellement par les
mouvements migratoires (+0,8 %), qui sont
contrebalancés par un solde naturel négatif (-0,5 %).
Pyramide des âges de la population
8
ZE Loc hes
Moy enne ZE
Région Cent r e
spatiales
La part des plus de 60 ans est nettement
supérieure à celle de la région (29,7 %
contre 23,7 %), et également plus élevée
que la part des moins de 20 ans (22,2 %).
Un renouveau de la croissance La part des jeunes en âge de fonder une
démographique
famille (les « 20-35 ans ») est nettement
Entre 1999 et 2007, le taux de inférieure à celle de la région (13 % contre
croissance de la zone s’élève à 17,5 %).
+0,29 %/an en moyenne, ce qui Des logements majoritairement indiviest en dessous de la moyenne duels, anciens et une prédominance des
régionale (+0,44 %).
résidences secondaires
Cette évolution positive intervient
après une longue période de
déclin démographique expliqué
principalement par un déficit
migratoire entre 1968 et 1975,
puis par un solde naturel négatif
entre 1975 et 1999. Sur la période récente, la croissance est
uniquement due à un solde mi-
E v o l ut i o n d e l a p o p ul a t i o n
2
4
6
Femmes ZE Loches
Femmes région Centre
8
1975
1982
1990
50 826
49 585
48 996 48 758 49 911
1968 à
1975
1975 à
1982
1982 à 1990 à 1999 à
1990
1999
2007
- 3 478
- 1 241
+ 613
- 901
- 768 - 1 236
- 4 091
- 340
+ 179
- 589
1999
2007
- 238 + 1 153
- 914
+ 998 + 2 067
Variation annuelle moyenne de
la population en %
- 0,9 %
- 0,4 % - 0,1 % - 0,1 % + 0,3 %
- due au solde naturel en %
+ 0,2 %
- 0,3 % - 0,2 % - 0,3 % - 0,2 %
- due au solde migratoire en % - 1,1 %
- 0,1 % +0,0 % + 0,2 % + 0,5 %
Sources : Insee, RP1968 à 1990 dénombrements RP1999 et RP2007 exploitations principales - État civil
Page 4
Regard sur la zone d’emploi de Loches
En 2008, le revenu fiscal médian de la
zone d’emploi de Loches s’élève à
16 391 euros, soit environ 1 820 euros de moins que celui de la région
Centre. La richesse des ménages résidant sur la zone d’emploi est ainsi très
inférieure à ce que l’on observe pour
l’ensemble de la région Centre.
S’agissant du type de revenus, on
constate que la part des revenus salariaux est plus faible (53,8 % contre
61,4 % en région Centre). A l’inverse,
les revenus des professions non salariées ont un poids relatif plus important qu’en région, phénomène qui est
une conséquence de la forte représentation des secteurs agricole et artisaEn témoigne également la part des
nal dans l’économie locale.
foyers fiscaux non imposés, donc aux
revenus les plus modestes, qui est La part des pensions et retraites est
beaucoup plus élevée que celle de la également sensiblement supérieure
région : 54,5 % (contre 44,3 % en (31,0 % contre 26,6 % en moyenne
moyenne régionale). Ceci s'explique régionale), reflétant le poids important
par le poids plus important des ou- de la population âgée.
vriers dans la zone au détriment des
cadres et professions intermédiaires.
Revenus
ZE
Région
Centre
16 391 €
18 207 €
Revenus salariaux
53,8 %
61,4 %
Pensions, retraites, rentes
31,0 %
26,6 %
Revenus des professions non salariées
8,7 %
6,2 %
2008
Revenu fiscal médian par unité de
consommation
Structure des revenus déclarés des
ménages (part en %)
Autres revenus
6,5 %
5,8 %
% des ménages fiscaux non imposés
54,5 %
44,3 %
Source : Insee, Revenus fiscaux localisés des ménages
Équipements et services à la population
Au sein de la zone d’emploi, la ville de
Loches constitue un pôle de services
supérieur. Elle offre 27 équipements
intermédiaires sur 27 et 27 équipements de gamme supérieure sur 361.
Parmi les grands équipements de
Loches, nous pouvons citer : le centre
hospitalier, la médiathèque ou encore
le cinéma.
De la fin des années 1990 jusqu’au
début des années 2000, une opération destinée à revitaliser les commerces de proximité a permis de réhabiliter le centre-ville de Loches et de
promouvoir le commerce local. L’offre
commerciale du centre-ville de Loches, globalement diversifiée, rayonne sur un large territoire à dominante
rurale. L’offre de grandes surfaces et
commerces spécialisés (bricolage,
équipements de la maison et de la
personne…) se situe dans des pôles
périphériques de Loches. Cet équipement commercial relativement complet n’empêche pas une forte évasion
vers Tours ou Châtellerault pour la
partie Ouest de la zone.
-dire qu’elles offrent au moins la moitié
des équipements de la gamme intermédiaire comme les supermarchés,
collèges, crèches/halte-garderies…
De nombreux pôles de services de
proximité viennent compléter le maillage territorial. En effet, 17 communes
réparties sur l’ensemble de la zone
d’emploi disposent des services et
commerces nécessaires à la vie quotidienne, ce qui permet à tous les habitants du Lochois d’y accéder en moins
de 15 minutes en voiture.
voiture Ces équipements de proximité ont une densité
bien plus élevée que la moyenne régionale, hormis pour quelques types de
services comme la banque et la caisse
d’épargne. Cependant, la dispersion de
la population sur la zone réduit leur
proximité, ce qui explique que le taux
de couverture des équipements et
services (part de la population disposant de l’équipement sur sa commune
de résidence) soit plus faible que sur
l’ensemble de la région. S’agissant des
services publics, le tribunal d’instance
de Loches a fermé début 2010.
Les communes de Descartes et Li- La densité médicale est un peu infégueil, au Sud-ouest de Loches, jouent rieure à la moyenne régionale qui est
le rôle de pôles intermédiaires,
intermédiaires c’est-à déjà plus faible que le niveau
national
% de la
Nombre d’équipe- (8 médecins généralistes pour 10 000 habitants contre 9 en
Nombre
% des
population
ments pour 10 000 région). La situation est particulièrement préoccupante dans la
Nombre
de com- commuéquipée
habitants
d’équipemunes
nes
partie Sud-ouest de la zone. Afin de pallier la désertification méments
équipées équipées
ZE
région
ZE
région
dicale, une maison de santé pluridisciplinaire a récemment été
créée à Genillé et d’autres sont en cours comme à VilleloinÉpiceries, supérettes
26
24
35,8
60,5
66,8
5,2
3,2
Coulangé, ou en projet. La ville de Loches dispose d’un centre
Boulangeries
53
38
56,7
80,3
84,3
10,7
6,9 hospitalier et concentre la plupart des médecins spécialistes,
La Poste
23
23
34,3
65,3
77,2
4,6
2,5 mais leur nombre est toutefois limité.
Banques, caisses d’épargne
20
9
13,4
37,7
66,8
4
5,5
Médecins, omnipraticiens
libéraux
40
21
31,3
62,8
77,2
8,1
8,8
Pharmacies
21
15
22,4
52,1
74,3
4,2
3,6
11
9
13,4
33,1
60,8
2,2
1,7
3
1
1,5
12,8
52,6
0,6
1,3
387
64
95,5
///
///
77,5
51
Hébergements pour
personnes âgées
Garde enfants d’âge
préscolaire
Equipements sportifs
Source : INSEE, BP 2008-RP 2006, Inra UMR 1041 CESAER, Distancier Odomatrix—
Recensement national des équipements sportifs au 07.2010
Les centres d’hébergement pour les personnes âgées et les services d’aide à domicile sont diversifiés et correctement répartis
sur la zone d’emploi. Leur nombre plutôt élevé semble, pour l’instant, en accord avec la structuration par âges de la population du
territoire. A l’inverse, l’offre de structures d’accueil dédiées à la
petite enfance est très limitée et se concentre sur la ville centre.
A l’échelle de la zone, seulement 12,8 % de la population réside
dans une commune où est implanté un service de garde collective d’enfants d’âge préscolaire. Le Pays de Touraine Côté Sud a
défini un plan d’actions à l’issue d’une étude sur la structuration
de l’offre de garde en direction de la petite enfance qui devrait
¹ NOTE : Définition INSEE:
L’INSEE définit les pôles de services (supérieurs, intermédiaires, proximité) en se référant à la nomenclature de la Base Permanente des Equipements. Une commune est considérée comme pôle de service si elle concentre au moins la moitié
des équipements de la gamme.
Ainsi, la gamme de proximité comporte 24 équipements (services et commerces) nécessaires à la vie quotidienne : épicerie, bureau de poste, boulangerie, école maternelle, école élémentaire, banque, médecins omnipraticiens, pharmacie…
La gamme intermédiaire comporte 27 équipements : supermarché, gendarmerie, collège, école de conduite, laboratoire d’analyse médicale, crèche/halte-garderie…
La gamme supérieure comporte 36 équipements : hypermarché, lycée, maternité, urgences, cinéma, agence de travail temporaire…
Regard sur la zone d’emploi de Loches
déboucher sur la création de est particulièrement originale et
formes innovantes de garde diversifiée : golf, escalade, karting, vol à voile... Le territoire
(micro-crèches…).
recense de nombreux bassins
La densité d’installations sporti- de natation dont une grande
ves est largement supérieure à
partie est relativement récente.
la moyenne régionale : 77 équipements pour 10 000 habitants, En termes d’équipements cultucontre 51 en région. La réparti- rels, la zone d’emploi de Loches
tion de ces équipements sportifs dispose d’un réseau dense de
et de loisirs est diffuse et l’offre bibliothèques, de deux cinémas
Population active
Une accentuation de la croissan- Une part élevée d’agriculteurs
exploitants et d’artisansd’artisans ce de la population active
commerçantscommerçants-chefs d’entreprise
Le nombre d’actifs habitant
dans la zone d’emploi est passé La population active résidant
de 20 602 à 21 575, soit une dans la zone d’emploi se carachausse de 0,6 % par an en térise par une part d’agriculteurs
moyenne (contre 0,7 % en ré- exploitants près de trois fois
gion). Cette croissance est sensi- supérieure à la moyenne régioblement plus soutenue que sur nale (5,9 % contre 2,2 % en
la période 1990-1999 (0,1 % région) et une part importante
par an en moyenne contre 0,5 % des artisans-commerçants-chefs
dans le Centre). Signalons que d’entreprise (7,8 % contre 5,2 %
la décennie 1990 marquait dans le Centre). Ces deux catéalors une rupture par rapport à gories socioprofessionnelles
la période 1982-1990 caractéri- sont moins représentées en
sée par une baisse du nombre 2007 qu’en 1999 : -2,6 points
d’actifs (-0,5 % contre +0,6 % en pour la première et -0,4 point
pour la seconde. La part des
région Centre).
employés et ouvriers est égale-
Page 5
(Loches et Descartes) ou encore
de l’espace culturel Agnès Sorel
accueillant des spectacles variés (musique, théâtre…). Globalement, l’équipement des communes de la zone en salles de
spectacles (dédiées, salles des
fêtes ou polyvalentes) a considérablement progressé au cours
de ces dernières années. Ces
équipements permettent l’essor
d’une animation culturelle relativement importante compte tenu
du contexte rural. Notons que
chaque année a lieu, à Chanceaux-Près-Loches, « la forêt des
livres », manifestation de rentrée
littéraire qui a accueilli près de
60 000 personnes en 2010.
Répartition de la population active par catégorie
socioprofessionnelle
(So urce : Insee, RP 2007 explo itatio ns principales)
Ouvriers
Employés
Professions intermédiaires
Cadres
ZE Lo ches
Artisans, commerçants, chefs
d'ent.
Régio n Centre
Agriculteurs exploitants
%
0
ment légèrement supérieure à
la moyenne régionale ; cette
dernière a pourtant perdu près
de 5 points entre 1999 et
2007. A l’inverse, les cadres et
professions intermédiaires ont
5
10
15
20
25
30
35
un poids moins fort qu’en région : respectivement 19,2 %
contre 23,2 % en région et
7,3 % contre 11,3 %. Ces deux
catégories ont vu leur part augmenter entre 1999 et 2007
Déplacements domicile-travail
En 2007, 6 425 actifs résidents vont travailler
hors de la zone d’emploi de Loches et 3 545
actifs extérieurs viennent y travailler. La zone de
Loches est donc marquée par un déséquilibre des
migrations domiciledomicile-travail : les sorties d’actifs
sont 1,8 fois plus nombreuses que les entrées. Ce
déséquilibre a légèrement diminué entre 1999 et
2007 : on recensait 5 533 actifs sortants et
2 584 actifs entrants en 1999.
Cette situation s’explique par la forte attractivité
exercée par la zone d’emploi de Tours. En effet,
52% des sorties d’actifs s’effectue vers la zone
tourangelle. On compte 3 330 sortants vers la
zone de Tours contre seulement 1 270 entrants,
soit 2,6 fois plus de sortants que d’entrants. Entre
1999 et 2007, le solde des entrants-sortants est
passé de -1 520 à -2 060. Dans une moindre
mesure, les échanges sont aussi déficitaires avec
la zone de Châtellerault,
Châtellerault dans la région PoitouCharentes. On recense 900 actifs sortants vers
cette zone contre 580 actifs entrants.
La zone de Loches laisse également partir davantage d’actifs vers l’Ile-de-France qu’elle n’en attire
(180 actifs sortants, contre 34 actifs entrants).
La part des actifs résidents occupés
allant travailler hors de la zone d’emploi
Les échanges sont également déficitaires avec de Loches s’est élevée de 30,5 % en
les zones de Chinon (510 sortants contre 410 1999 à 33,2 % en 2007.
2007 Ces actifs vont
entrants), Blois (170 sortants contre 90 entrants), principalement travailler vers les zones
et plus faiblement avec la zone d’Amboise (410 de Tours (3 330 soit 17,2 % des actifs
sortants contre 390 entrants), Châteauroux (297 résidents), de Châtellerault (900 soit
sortants contre 285 entrants).
4,6 % des actifs résidents), de Chinon
(510 soit 2,6 %), d’Amboise (410 soit
2,1 %).
21,5 % des emplois sont occupés par
des actifs non résidents. Ces actifs résident principalement dans les zones de
Tours (1 270 soit 7,7 % des actifs travaillant dans la zone), de Châtellerault (580
soit 3,5 %), de Chinon (410 soit 2,5 %),
d’Amboise (390 soit 2,4 %) et Châteauroux (285 soit 1,7 %).
Page 6
Regard sur la zone d’emploi de Loches
La dynamique économique
D’hier à aujourd’hui
Deux tiers des emplois dans la "Agroalimentaire, "métallurgie",
"industries du bois, papier et
sphère présentielle
imprimerie", "fabrication de maDans la zone de Loches, la part t é r i e l
de
transport",
de l'économie présentielle - "caoutchouc, plastique" et
regroupant les activités répon- "industries textiles" : principaux
dant aux besoins des habitants
secteurs industriels de la zone
et usagers du territoire - est
comparable à celle de la région Au cœur d’un espace agricole, la
Centre : elle emploie 64,9 % des zone d’emploi de Loches a été
effectifs salariés (64,4 % en un centre commercial animé au
région Centre). Le secteur de la moyen-âge. Au 19ème siècle,
"santé, action sociale" est plus Loches a accueilli une manufacimportant qu'en moyenne régio- ture de drap et l’extraction de la
nale : il emploie 17,0 % des pierre de Tuffeau a constitué
effectifs de la zone (contre 13,1 une activité importante.
% en région Centre). Cette part
s'explique par l'implantation du Les locaux de la manufacture de
centre hospitalier de Loches, draps ont ensuite accueilli une
premier employeur de la zone, minoterie qui a fermé ses portes
des établissements et services dans les années 2000, pour
d'aide par le travail (ESAT) du ensuite être réaménagée en
foyer de Cluny et de celui des logements par le groupe Pierre
Tissandiers, ainsi que des éta- et Vacances.
blissements d'hébergement Au milieu du 19ème, sous l’impour personnes âgées dépen- pulsion d’imprimeurs de Tours,
dantes (EHPAD) " Balthazar Bes- des activités de papeterie et de
nard", "Dauphin" et "Gaston cartonnages s’implantent à DesCharge".
cartes car elles y trouvent l’énerLa sphère non présentielle - gie de la rivière, la route et la
couvrant les activités de produc- voie ferrée. La société Seyfert
tion ou contribuant à la produc- Paper en est l’héritière. Elle
tion de biens consommés hors emploie aujourd’hui près de
du territoire - regroupe, quant à 120 personnes à la fabrique de
elle, 35,1 % des emplois sala- papier et carton. Les industries
du bois, papier et imprimerie"
riés de la zone.
Effectif salarié des
établissements en 2008
(Source : Insee, CLAP)
Agriculture, sylviculture, pêche
Zone d’emploi
Nombre
région
Structure
(%)
Structure
(%)
303
2,4
1,3
2 398
19,2
21,1
dont Industries extractives, énergie,
eau, gestion des déchets et dépollution
260
2,1
2,4
Industrie agroalimentaire
236
1,9
2,4
Fabrication d'équipements électriques,
électroniques, informatiques ; machines
196
1,6
3,5
Industrie
Fabrication de matériels de transport
208
1,7
1,7
1 498
12,0
11,1
Construction
1 437
11,5
7,6
Commerce, transports et services divers
4 480
35,9
39,6
dont Commerce ; réparation automobiles
Fabrication d'autres produits industriels
1 960
15,7
13,3
Transports et entreposage
610
4,9
6,4
Hébergement et restauration
273
2,2
3,1
Information et communication
37
0,3
1,8
Activités financières et d'assurance
215
1,7
3,2
Activités immobilières
55
0,4
0,9
1 017
8,1
7,7
313
2,5
3,2
3 878
31,0
30,4
925
7,4
10,6
Activités scientifiques et techniques ;
services administratifs et de soutien
Autres activités de services
Administration publique, enseignement,
santé et action sociale
dont Administration publique
Enseignement
Santé, action sociale
Ensemble
831
6,7
6,7
2 122
17,0
13,1
12 496
100
100
regroupent 2,3 % des effectifs faisceaux d’interconnexions
de la zone (contre 1,5 % en ré- électriques, en particulier pour
les trains d’atterrissage. Ainsi,
gion Centre).
"la fabrication de matériel de
En 1906, une laiterie coopérati- transport" est assez présente
ve est créée à Verneuil. Elle em- dans la zone et rassemble, tout
ploie aujourd'hui près de 120 comme en région Centre, 1,7 %
salariés et regroupe 132 exploides effectifs.
tations de lait de vaches ainsi
que 46 exploitations de lait de C’est après la seconde guerre
chèvre réparties sur deux zones mondiale que la plus grande
AOP Valençay et Sainte Maure partie des entreprises qui comde Touraine. L'agriculture et posent actuellement le tissu
l'agroalimentaire rassemble 4,3 économique se sont implantées.
% des effectifs salariés de la C’est le cas pour le fabricant
zone (contre 3,7 % en région d’articles de voyages Savebag
présent à Perrusson depuis
Centre).
1963 et qui emploie 190 salaEn 1920, l’entreprise Barbot est riés. Les "industries du textile,
créée à Descartes. A son apo- de l'habillement et du cuir" regée, en 1975, 2 000 salariés groupent ainsi 1,4 % des effectravaillent au sein de l’entreprise tifs (contre 0,6 % en région Censous la direction de Jacques
tre).
Barbot, fils du fondateur. Aujourd'hui, les charpentes métalli- En 1964, la société St Gobain
ques Barbot emploient environ crée l’usine Everite, qui va em250 personnes. En 1961, la ployer jusqu’à 460 personnes
société Sécurité et Signalisation avant de fermer en raison des
(SES) délocalise et ouvre une problèmes de santé liés à l’usausine à Chambourg-sur-Indre. ge de l’amiante. Regroupant 1,4
SES, spécialisée dans la fabrica- % des effectifs, le secteur de la
tion des panneaux de signalisa- "fabrication de produits en
tion et le mobilier urbain, em- caoutchouc, plastique et de
ploie pour le moment une cen- produits minéraux" est aujourtaine de personnes. La d'hui moins présent qu'en
"métallurgie et fabrication de moyenne régionale (2,7 %) mais
produits métalliques" est le pre- reste caractéristique de la zone.
mier secteur de la zone et ras- Loches accueille dans le domaisemble 4,3 % des effectifs ne, l'entreprise Omnium Réalisa(contre 2,7 % en moyenne régio- tion Emballage Plastique, qui
emploie 140 salariés.
nale).
En 1936, la société Becon Sud
Ouest s’installe sur la zone pour
fabriquer des tuyauteries flexibles destinées à l’aéronautique.
Elle se diversifie dans les années 60 dans les citernes souples de grande capacité et la
protection de câblages aéronautiques sous le nom de Superflit.
En 1984, elle rejoint le groupe
Zodiac, pour y devenir un département de la société Aérazur.
Ses 230 salariés ont acquis une
renommée mondiale dans la
conception et la fabrication de
protections de câblages et de
Loches a également vu s'implanter le groupe HF Company, acteur européen majeur de l’électronique domestique en grande
distribution. Sa filiale Metronic
(60 salariés), implantée à Tauxigny développe et commercialise
des équipements de réception
TV (antennes satellite, modem,
tuners…). HF Company a par
ailleurs inauguré en 2006 le
LAN, Laboratoire des Applications Numériques, un lieu d’expérimentation de toute la chaîne
numérique. Également situé à
Tauxigny, le LAN qui emploie une
Effectif salarié selon les sphères de l’économie en 2008
(Source : Insee, CLAP)
Ensemble
Sphère non présentielle
dont domaine public
Sphère présentielle
dont domaine public
Postes
salariés
% ZE
% région
12 496
100
100
4 382
35,1
35,6
0
0,0
0,8
8 114
64,9
64,4
2 731
33,7
35,6
Note
:
l'emploi
salarié est évalué ici
en équivalent temps
plein, alors que les
estimations d'emploi
(cf rubrique "emploi
salarié")
prennent
également
en
compte les personnes à temps partiel.
Note : Les activités présentielles sont les activités mises en œuvre localement pour la production de biens et de services visant la satisfaction des besoins de personnes présentes dans la zone,
qu'elles soient résidentes ou touristes. Les activités non-présentielles sont les activités qui produisent des biens majoritairement consommés hors de la zone et des activités de services tournées
principalement vers les entreprises de cette sphère. Les activités du domaine public sont partagées entre la sphère présentielle et la sphère non présentielle. Un établissement appartient à ce domaine s’il fait partie d’une entreprise de catégorie juridique 7 (Personne morale ou organisme soumis au droit administratif) ou si plus de la moitié de son effectif fait partie de la fonction publique d’état.
Regard sur la zone d’emploi de Loches
quinzaine d'ingénieurs, est aujourd’hui une plate-forme de test
et d’homologation de réputation
mondiale. Il fait d'ailleurs partie
du pôle de compétitivité
"Sciences et Systèmes de l'Energie Electrique" (S2E2).
(S2E2)
A noter dans les activités secondaires, la part importante du
secteur de la construction : il
regroupe 11,5 % des effectifs de
Page 7
la zone (contre 7,6 % en région le centre d’appel Laser Contact
(630 salariés). Ce secteur reCentre).
groupe 6,2 % des effectifs de la
Tertiaire : un poids important
zone (4,1 % en région Centre).
des "services administratifs et
Le secteur du "commerce" rasde soutien" et du "commerce"
semble 15,7 % des salariés de
La zone de Loches accueille de la zone (13,3 % en moyenne
grandes structures dans le ter- régionale). On y trouve quelques
tiaire, en particulier dans les grandes enseignes telles que les
"activités de services adminis- hypermarchés Leclerc à Perrustratifs et de soutien", telles que son (120 salariés) et Super U à
Loches (90 salariés), ainsi que
les établissements Chollet spécialisés dans l'équipement automobile (environ 150 salariés) et
Partner Jouets (120 salariés).
Soulignons également la présence de Keolis Centre dans le
transport de voyageurs par autocar (110 salariés).
Entreprises
Liste des plus grands établissements publics et privés de la zone d'emploi de Loches (2008 actualisée)
Raison sociale
Taille
Activité
CENTRE HOSPITALIER DE LOCHES
500-749 salariés
Activités pour la santé humaine
LASER CONTACT
500-749 salariés
Activités de services administratifs et de soutien
ESAT DU FOYER DE CLUNY
200-249 salariés
Hébergement médico-social et social et action sociale
AERAZUR SUPERFLEXIT
200-249 salariés
Fabrication de matériels de transport - Filière aéronautique
BARBOT C.M.
200-249 salariés
Métallurgie et fabrication de produits métalliques
SAVEBAG
150-199 salariés
Fabrication textiles, industries habillement, cuir et chaussures
EHPAD "BALTHAZAR BESNARD"
100-149 salariés
Hébergement médico-social et social et action sociale
SOLODIS SA - LECLERC PERRUSSON
100-149 salariés
Commerce
ETABLISSEMENTS A. CHOLLET
100-149 salariés
Commerce
SECURITE ET SIGNALISATION
100-149 salariés
Métallurgie et fabrication de produits métalliques
PARTNER JOUET
100-149 salariés
Commerce
ESAT LES TISSANDIERS
100-149 salariés
Hébergement médico-social et social et action sociale
SEYFERT PAPER SAS
100-149 salariés
Travail du bois, industries du papier et imprimerie
COMMUNE DE LOCHES
100-149 salariés
Administration publique
EHPAD "DAUPHIN"
100-149 salariés
Hébergement médico-social et social et action sociale
KEOLIS CENTRE
100-149 salariés
Transports de voyageurs
OMNIUM REALISATION EMBALLAGE PLASTIQUE
100-149 salariés
Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique
COOP LAIT REG LOCHOISE VERNEUIL REIGNAC
100-149 salariés
Fabrication denrées alimentaires, boissons et produits à base de tabac
EHPAD "GASTON CHARGE"
100-149 salariés
Hébergement médico-social et social et action sociale
D.L.D. - SUPER U LOCHES
50-99 salariés
Commerce
Source : INSEE - CLAP 2008
En 2009, la zone d’emploi de
Loches compte près de 2 050
entreprises,
entreprises soit 2,2 % des entreprises implantées en région Centre. Les secteurs de l'industrie et
de la construction ont une proportion d'entreprises plus élevée
que la moyenne : respectivement 11,8 % et 19,5 % (contre
9,1 % et 15,9 % en moyenne
régionale).
été créées dans la zone d’emploi
de Loches, soit 2,0 % des créations de la région Centre. Plus
des deux tiers des entreprises
créées sont des autoentreprises.
%
16
T a ux de c ré a t io n d' e nt re pris e s pa r s e c t e ur e n 2 0 0 9
( Source : Insee, REE Sir ène / Champ : act ivit és mar chandes hor s agricult ure)
Co mmerce,
transpo rts,
services divers
14
12
Un taux de création d'entreprises
plus faible que la moyenne régionale
10
Avec 17,6 %, la zone d’emploi de
Loches affiche un taux de création d'entreprises inférieur à
Avec 951 entreprises en 2009, celui de la région Centre (18,7
l'artisanat occupe un poids plus %).
important qu'en région Centre
Tous les secteurs affichent des
puisqu'on dénombre 191 entretaux de créations plus faibles
prises artisanales pour 10 000 que la moyenne régionale, en
habitants dans la zone contre particulier la construction : 15,3
139 en moyenne régionale.
% (contre 16,7 % en région Centre). L'industrie se rapproche
360 entreprises créées en 2009
toutefois de la moyenne avec un
En 2009, 360 entreprises ont taux de création 10,7 % (contre
6
8
Ensemble
Co nstructio n
A dministratio n,
enseignement,
santé, actio n
so ciale
Industrie
4
2
0
ZE Loches non aut o-ent repreneurs
ZE Loches aut o-entrepreneurs
Région Cent re non aut o-ent repreneurs
Région Cent re auto-ent repreneurs
lièrement élevé dans le
"commerce, transports, services
Le taux de créations d'auto- divers" (14,2 % contre 6,7 %
entreprises est de 11,7 %
pour les autres créations).
(contre 5,9 % pour les autres
créations). Ce taux est particu11,2 % en moyenne régionale).
Page 8
Regard sur la zone d’emploi de Loches
Emploi salarié
Em ploi salarié sur la ZE de Loches
(Source : Insee, Estimations d'emploi)
15 000
14 500
140
Emploi salarié
agriculture
construction
total salariés
130
(base 100 en 1999)
14 000
13 500
13 000
Em ploi salarié sur la ZE de Loches par secteur
(Source : Insee, Estimations d'emploi)
12 500
12 000
11 500
11 000
industrie
tertiaire
120
110
100
90
10 500
10 000
80
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Une croissance portée par le L'agriculture perd également des
emplois entre 1999 et 2007 :
tertiaire et la construction
-1,0 % par an en moyenne.
Dans l'ensemble, l’emploi salarié L'agriculture regroupe, en 2007,
de la zone de Loches s'est accru 1,9 % de l'emploi salarié de la
à un rythme très élevé : +2,0 % zone de Loches (1,3 % en région
par an en moyenne sur la période
Centre).
19991999-2007 (+0,7 % en région
Centre). Cependant, l'évolution de La construction connaît la plus
l'emploi salarié est différente forte croissance des effectifs
salariés : +3,7 % en moyenne
selon les secteurs.
L'industrie perd des emplois : les
effectifs salariés diminuent de 1,7 % par an en moyenne entre
1999 et 2007. Sur cette période,
le secteur alterne les phases de
hausse et de baisse de l'emploi.
Les pertes concernent principalement les secteurs du "textile", des
"composants électriques et électroniques", de "l'eau, gaz et électricité" et des "industries agricoles et alimentaires. L'industrie a
vu son poids fortement diminuer
dans la zone et représente, en
2007, 18,5 % des emplois salariés contre 19,3 % en région Centre.
Tertiaire
Co nstructio n
annuelle
entre
1999
et
2007. Cependant, les effectifs
du secteur évoluent de façon
contrastée. Le secteur rassemble 10,8 % des emplois salariés
de la zone en 2007, un poids
beaucoup plus important que
celui de la région Centre (6,8 %).
1999 et 2007, le tertiaire
connaît également une forte
hausse de ses effectifs. Le
secteur gagne de nombreux
emplois depuis 1999, ce qui
permet de compenser les pertes dans l'industrie. Cette croissance est portée par les services. La dynamique est générée
Avec une augmentation de +3,1 principalement par les secteurs
% par an en moyenne entre "santé et action sociale" et
"services opérationnels", en
particulier les entreprises de
Structure de l'em ploi salarié en 2007 :
travail temporaire et les centres
Com paraison ZE Loches - région Centre
d’appels. Le poids du tertiaire
(Source : Insee, Estimations d'emploi)
progresse mais demeure moins
important qu'en région Centre
(68,8 % contre 72,6 % en région).
Les estimations pour 2008
semblent indiquer une croissance de l’emploi salarié. Seule
la construction perd des emplois salariés.
ZE Lo ches
Industrie
Régio n Centre
A griculture
0
10
20
30
40
50
60
70
80 %
Chômage
Une baisse du chômage plus En 2008, des tensions élevées
forte qu’en région
pour certains métiers du tertiaire
Après avoir suivi une évolution
quasiment identique que la période 1999-2002, le taux de chômage de la zone lochoise connaît
des phases de hausse et de baisse beaucoup moins prononcées
que le taux de chômage régional.
Au 2ème trimestre 2010, le taux
de chômage de la zone s’établit à
6,8 % contre 8,6 % en région.
Durant cette année, les tensions
sur le marché du travail (rapport
offres sur demandes) diminuent
surtout pour les métiers de
"l'agriculture", du "bâtiment" et de
la "mécanique-travail des métaux". Elles restent élevées pour
les métiers de "l'hôtellerierestauration", du "commerce" et
du "transport" et, aussi pour un
métier industriel exercé principalement dans le commerce et la
réparation
automobile,
la
"maintenance".
Evolution du taux de chôm age
(So urce : Insee, Taux de chô mage lo calisés trimestriels)
%
9
8,5
Lo ches
Régio n Centre
8
7,5
7
6,5
6
5,5
5
19
99
20 T1
00
20 T1
01
20 T1
02
20 T1
03
20 T1
04
20 T1
05
20 T1
06
20 T1
07
20 T1
08
20 T1
09
20 T1
10
-T
1
Entre 1999 et 2010, le taux de
chômage de la zone d’emploi a
connu une baisse plus importante qu’en région. Il correspond à
l’un des plus faibles des zones
d’emploi de la région.
Regard sur la zone d’emploi de Loches
Page 9
La formation tout au long de la vie
Formation initiale
Panorama des effectifs en formation initiale
Apprentis pro.
3ème pro.
7
121
Enseignement
secondaire
(second cycle)
1 584
Au sein du second cycle du second degré,
degré on trouve principalement des lycéens préparant un
baccalauréat général et technologique (63 %, niveau 4). Cette
proportion est plus conséquente
qu’au niveau régional (53 %) et
peut s’expliquer par la taille de la
zone, qui implique une offre de
formation plutôt réduite et donc
un repli mécanique vers ce diplôme traditionnellement majoritaire. Le reste des effectifs du second cycle est notamment constitué de bénéficiaires préparant un
baccalauréat professionnel ou un
brevet professionnel (12 %, niveau 4) et de bénéficiaires préparant un brevet d’études professionnelles ou un certificat d’aptitudes professionnelles (17 %,
niveau 5).
Lycéens pro.
453
Lycéens géné. et
techno.
1003
Les établissements de formation de la zone de Loches
L’apprentissage dans la zone est
Effectifs
incarné par le centre de forma- 2009Nom de l’organisme
2009tion d’apprentis de l’académie, 2010
implanté dans l’un des lycées. La
674 Lycée d’enseignement général et technologique Alfred DE VIGNY
quasi-totalité des apprentis qui
résident dans la zone de Loches
329 Lycée privé d’enseignement général et technologique Saint
va se former dans les CFA de la
DENIS
zone de Tours.
La zone d’emploi de Loches accueille 368 apprentis qui viennent effectuer la partie professionnelle de leur formation chez
un employeur local.
Le lycée Alfred de Vigny, implanté
en périphérie de la ville de Loches, accueille le plus grand nombre d’effectifs dans la zone. Il est
situé près du collège Georges
BESSE et du lycée Émile DELATAILLE
(labellisé « lycée des métiers du
bois, du décolletage et des servi-
254
dont 7
Lycée d’enseignement professionnel Émile DELATAILLE
…liés au centre de formation d’apprentis de l’académie d’Orléans-Tours
150
Maison familiale rurale du Lochois
142
Maison familiale rurale de Sepmes (désormais à Noyant de
Touraine)
35
1 584
Lycée horticole et paysager privé Sainte Jeanne d’Arc
bénéficiaires pour 7 organismes
ces »), avec lesquels il forme
une cité scolaire complète.
70%
Répartition par domaine des effectifs formés dans la zone d’emploi,
dans les zones voisines et dans la région
60%
50%
40%
30%
20%
Zone d’emploi Loches
Zones voisines (Amboise, Argenton-sur-Creuse, Blois, Châteauroux, Chinon et Tours)
Région
Industries graphiques
Formations transversales ou d'insertion
Développement perso. ou non spécifié
Cuir, textile et habillement
Transport logistique
Arts et spectacles, communication
Bois et matériaux associés
Propr., sécu., autres serv. aux collectiv.
Réparation automobile
Alimentation
Industries de transformation
Hôtellerie, restauration, tourisme
Agriculture
Travail des métaux, mécanique
Bâtiment, travaux publics
Électricité, électronique
Commerce, vente
Santé
Administration, gestion, finances
Formations générales
0%
Serv. sociaux, autres serv. aux partic.
10%
La zone d’emploi de Loches
accueille aussi deux maisons
familiales rurales. Comme pour
les CFA, les formations qu’elles
proposent reposent sur le principe de l’alternance entre une
formation dans les salles de
cours et en milieu professionnel. La maison familiale rurale
du Lochois a été créée en
1992, suite à la fusion de 3
maisons familiales. Elle s’est
installée à Loches en 1996.
Quant à la maison familiale
rurale de Sepmes, elle s’est
délocalisée dans de nouveaux
locaux à Noyant-de-Touraine en
février 2010 et a été renommée en conséquence depuis
lors.
Huit domaines professionnels
sur vingt et un sont couverts
par les formations dispensées
dans la zone. Hormis les formations générales, les trois autres
Page 10
Regard sur la zone d’emploi de Loches
domaines les plus prisés sont :
l’agriculture (11 % - 182 élèves),
l’administration, la gestion et la
finance (9 % - 149 élèves) et les
services sociaux ou autres services aux particuliers (5 % - 83
jeunes).
dans cette filière (les deux MFR
et le lycée privé Sainte Jeanne
D’ARC). Ces formations préparent
à un diplôme de niveau 4
(baccalauréat professionnel
agricole) ou 5 (certificat d’aptitudes professionnelles ou brevet
d’études professionnelles agricoLe territoire lochois se distingue
les).
par une part des effectifs formés
dans le domaine agricole supé- L’autre domaine à attirer une
rieure à celle des zones d’emploi proportion d’effectifs notable est
voisines. Six formations sont celui de l’administration, de la
dispensées par trois organismes gestion et des finances.
finances Dans
cette filière, cinq formations sont
dispensées par trois organismes
(le lycée professionnel Émile
DELATAILLE, le lycée Alfred DE VIGNY et le lycée privé Saint DENIS)
et toutes sont de niveau 4
(baccalauréat).
Quant au domaine des services
sociaux ou des autres services
aux particuliers,
particuliers il est présent au
travers de deux formations de
niveau 5 : un brevet d’études
professionnelles « carrières so-
ciales » au lycée DELATAILLE et un
autre libellé « services aux personnes » à la MFR du Lochois.
Enfin, on peut remarquer que le
seul CFA de la zone, celui de
l’académie Orléans-Tours, propose son unique formation dans le
domaine du bois et des matériaux associés.
associés Il s’agit d’un baccalauréat professionnel
« technicien menuisier agenceur » (niveau 4), dispensé au
lycée DELATAILLE.
Évolution des effectifs par niveaux cumulés
Un effectif global en hausse, un effectif de baccalauréat professionnel en hausse
Du niveau 1 à 6, les effectifs ont augmenté de près d’une centaine de jeunes entre 2006 et 2009 dans la zone d’emploi de
Loches. Les évolutions entre les niveaux de formation sont
contrastées. Alors que les effectifs de niveau CAP/BEP régressent, ceux de baccalauréat professionnel augmentent fortement. Cet écart résulte en partie de la mise en place d’un nouveau parcours de formation dans les lycées professionnels, qui
ont vu disparaître les traditionnels BEP au profit de nouveaux
baccalauréats professionnels en trois ans (au lieu de deux).
1 492
15
Niveaux 1 à 3 (post-bac.)
1 441
11
1 468
7
993
1 000
59
83
Niveau 4 (bac. géné. et techno.)
Niveau 4 (bac pro.)
1 584
0
1 003
987
Niveau 5 (CAP/BEP)
Niveau 6 (3ème pro.)
70
Total
319
295
101
83
83
121
2006
2007
2008
2009
295
188
272
Formation continue
La formation des demandeurs d’emplois–
d’emplois– 2010
B LOIS
ZOOM sur le ba ssin de Loches :
A M B OISE
1 0 3 8 bé né f ic ia ire s
TOUR S
2 4 9 3 bé né f ic ia ire s
2 8 8 b é né f ic ia ire s
C H IN ON
354
b é n é f ic ia ire s
Espace Libres S avoirs
Mission Locale
Point Relais C onseil
188 bénéficiaires de formation
658 895 € (fonctionnement et rémunération)
188 bénéficiaires
LO C H ES
C H A TEA UR OUX
1 2 3 3 b é n é f ic ia ire s
Formations principalement dans les domaines :
- agriculture,
- bâtiment, travaux publics,
- transports et logistique,
- commerce, vente,
- services sociaux, sport, autres services aux
particuliers,
- formations multisectorielles,
- santé
A R GEN T ON-SUR-CR EUSE
2 4 3 bé né f ic ia ire s
Nombre de visas sur la zone d’emploi de Loches
proposés en 2010
VISA
C OMPETENC ES
JEUNES
L’acquisition des savoirs de base 2010
Les visas libres savoirs proposés par la Région Centre permettent d’acquérir les
savoirs essentiels à tout individu pour être autonome dans la société de la
connaissance.
VISA AC C UEIL
TOURISME
VISA
BUREAUTIC
45
100
150
Regard sur la zone d’emploi de Loches
Page 11
L’agriculture et le tourisme
Agriculture
Produits de qualité et circuits courts
moteurs sur la zone
La zone d’emploi de Loches recouvre essentiellement la petite région
agricole de Gâtine de Loches Montrésor et une partie de la Champeigne. Comme tous les sols de Gâtine,
ceux du lochois n’ont pas un potentiel agronomique très bon ce qui
explique notamment le maintien
d’une agriculture diversifiée avec
des grandes cultures, quelques vignes en appellation Touraine mais
également de l’élevage.
On peut considérer que le fil conducteur dans le domaine agricole est la
production de qualité, accompagnée
souvent de démarches de circuits
courts.
Ainsi, y compris dans le domaine du
lait de vache, la marque Délice de
Touraine de la coopérative de Verneuil-sur-Indre renvoie à une production de lait de haute qualité avec un
cahier des charges garant notamment d’une démarche d’agriculture
durable. La zone a également la
chance d’être située dans les aires
d’AOC du Sainte-Maure-de-Touraine
et du Valençay avec pour certains la
transformation et la vente directe
des fromages.
On trouve deux productions phares
du domaine animal avec d’une part
la Géline de Touraine, race de poule
qui a été sauvée de la disparition il
y a quelques années avec le
concours de l’INRA, et d’autre part
les porcs qui entrent dans la fabrica-
tion des rillons et rillettes de Touraine, produits en voie de reconnaissance dans le cadre d’une
démarche d’Identification Géographique Protégée. Ces deux activités à forte valeur ajoutée sont
également porteuses d’emplois
dans toute la filière, de la production à la commercialisation en
passant, bien évidemment, par la
transformation (abattoir, artisans
charcutiers …).
Cette démarche permet aussi
d’avoir une activité importante
d’agrotourisme avec des fermes
auberges, des possibilités d’accueil à la ferme.
Il existe également des expériences de diversification vers la production d’énergie, soit pour une
consommation à la ferme autour
de l’association Alter 'énergie, soit
dans le cadre de filières plus longues.
L’amélioration des pratiques agricoles en faveur de l’environnement est dans cette zone un élément important du travail des
groupes de développement agricoles (GDA de Loches Montrésor)
avec des réflexions qui portent à
la fois sur des techniques de lutte
alternative à l’emploi de produits
phytosanitaires ou encore à l’allongement des rotations et à l’utilisation de plantes fourragères
pour une alimentation animale
plus autonome sur l’exploitation.
Enfin, la forêt et les activités de transformation qui en découlent sont également très présentes sur cette zone avec
des massifs forestiers de qualité, en feuillus pour la forêt de
Loches et avec des entreprises spécialisées dans la transformation de ces bois comme l’entreprise Moreau. Le Pays a
été retenu au titre de Pôle d’excellence rural pour la mise en
œuvre d’un programme qui vise à organiser et développer la
filière énergétique locale à partir de biomasse sur le territoire.
Tourisme
La zone d’emploi de Loches est Preuilly-sur-Claise.
une destination touristique,
Les hébergements de capacité
autour de :
se répartissent entre :
- Loches, un des plus beaux
Détours de France et Ville d’Art • 17 campings et aires naturelles de camping, totalisant 2 004
et d’Histoire ;
- Montrésor, un des plus Beaux lits (soit une moyenne de 118
lits), les établissements les plus
Villages de France ;
- Le Grand Pressigny, dont le importants, par la capacité d’acMusée de la Préhistoire ;
cueil, étant : « La Citadelle »
- « L’Indre à Vélo », dont la sec- ****, à Loches (492 lits), « Les
tion Azay-le-Rideau – Loches a Bords de Creuse» *, à Yzeuressur-Creuse
(390
lits),
le
été inaugurée à l’été 2010 ;
- la Forêt domaniale de Loches « Camping municipal » **, à
(3 586 hectares), complément, Ligueil et « La Grosse Motte »
pour les promenades, à l’itiné- **, à Descartes (150 lits charaire de Grande Randonnée (GR cun) et « Les Coteaux du Lac »
46) le long de la Vallée de l’In- ****, à Chemillé-sur-Indrois
dre, en direction de Châtillon-sur (147 lits).
-Indre, et du sentier de Grande
Randonnée de Pays (GRP de • 16 hôtels (dont 12 également
Touraine du Sud), autour de restaurants), totalisant 458 lits
(soit une moyenne de 29 lits), teurs en 2009, le Donjon (haut
les plus importants, par la capa- de 36 m) avec 36 552 visiteurs
en 2009.
cité d’accueil, étant :
- « Luccotel » ** (138 lits),
« George Sand » **(40 lits),
« France »** (38 lits) à Loches ;
- la Résidence de Tourisme :
« Le Moulin des Cordeliers »
***, à Loches (352 lits) ;
- le Village Vacances « La Saulaie », à Chédigny (195 lits) ;
- le Centre d’hébergement du
Grand-Pressigny (35 lits) ;
- le Centre « Maurice Aquilon », à
Loches (105 lits).
La fréquentation touristique est
concentrée sur la Cité Royale de
Loches (un des 19 « grands sites » du Val de Loire, inscrit dans
une démarche d’excellence) : le
Logis Royal avec 59 260 visi-
Vient ensuite le site du GrandGrandPressigny (château et musée de
la Préhistoire) : 8 432 visiteurs
en 2009.
Les sept structures d’accueil et
d’information de la zone (Offices
de Tourisme et Syndicats d’Initiatives) ont accueilli au total
40 026 personnes aux guichets
en
2009,
la
principale
étant l’Office
Office de Tourisme du
Lochois : 27 554 visiteurs.
visiteurs
Page 12
Regard sur la zone d’emploi de Loches
Changement climatique, énergie et environnement
Bilan des émissions de gaz à effet de serre (GES)
Les émissions annuelles de
GES de la zone d’emploi de
Loches s’élèvent à 473 072
teqCO (2,5 % des émissions
régionales), soit environ 9,5
teqCO / habitant.
2
2
pour les cultures, et méthane
(CH4) et protoxyde d’azote (N2O)
liés aux effluents d’élevage et à
la fermentation entérique.
Répartition des émissions de GES de la zone d’emploi et de la région Centre
par secteur (hors UTCF : Utilisation des Terres, leurs Changements et la Forêt,
soit des «puits d’absorption de carbone») :
Le transport, 2ème secteur le
plus émetteur de la zone
L’agriculture, principal secteur En matière de transport, les émisémetteur
sions de gaz à effet de serre sont
48 % des émissions de GES de dues à la mobilité des personnes
la zone de Loches proviennent (12 %), à laquelle s’ajoute le
du secteur agricole
(contre transport des marchandises gé23 % en région Centre en néré par l’activité du territoire
moyenne). La zone d’emploi (13 %). Les modes routiers
participe à 5,5% des émissions (voitures particulières et carégionales issues de l’agricultu- mions) représentent 89 % des
re. Ces émissions sont principa- émissions de la mobilité des perlement dues aux grandes cultu- sonnes et 83 % des émissions du
res
(28 % pour le blé, 10 % fret. En ce qui concerne les mopour le colza) et à l’élevage tifs de déplacement, les déplace(20 % pour les vaches laitières, ments domicile-travail sont à
10 % pour les bovins). Il s’agit l’origine de 43 % des émissions
principalement d’émissions non de GES. Ils figurent en effet parmi
-énergétiques : protoxyde d’azo- les trajets les plus longs (environ
te (N2O) associé à l’utilisation 23,6 km/déplacements) et sont
de fertilisants synthétiques effectués à 89 % en voiture.
Source: EnergiesDemain/Région Centre.2010
Les bâtiments, 3ème secteur émetteur de GES
Le secteur du bâtiment contribue à hauteur de 21 % des émissions
de GES de la zone (contre 28 % en région). Les émissions sont
essentiellement causées par le secteur résidentiel (16 % du total).
Ceci s’explique notamment par la part importante des logements
anciens construits avant 1975 (72 % du parc résidentiel), date de
la première réglementation thermique en France, et par la part
importante de maisons individuelles (90 % contre 72 % en région),
qui sont généralement plus consommatrices d’énergie. La consommation d’énergie moyenne des logements est donc très élevée
(250 kWh/m²/an), principalement en raison du chauffage (81 % de
la consommation). Les énergies fossiles représentent 45 % de la
consommation énergétique (dont 25 % pour le fioul) et sont responsables de 79 % des émissions du secteur (48 % pour le fioul).
Patrimoine naturel
La zone d’emploi de Loches est
traversée par les rivières Indre,
Indrois et Esves, et au Sud-Ouest
par la Claise et la Creuse.
ractérise par des eaux superficielles qui
ne satisfont pas l’objectif environnemental de bon état écologique. Pour les
eaux souterraines, la nappe de la craie
du Séno-Turonien présente une altéraLa vallée de l’Indre, avec ses vas- tion pour les paramètres nitrates et
tes prairies inondables abritant un
pesticides.
cortège d’espèces floristiques et
d’oiseaux remarquables, marque Dans le cadre d’un contrat de bassin, le
ce territoire. L’ensemble du site, Groupement de Développement Agricocouvert par un zonage Natura le de Loches Montrésor et la Commu2000 s’inscrit dans une vallée nauté de Communes de Montrésor
essentiellement composée de mettent en œuvre un projet agroprairies bocagères inondables environnemental pour résoudre ces
parsemées de mares temporaires. problèmes : 45 exploitations y ont sousEn plusieurs endroits, la vallée est crit, pour une surface de 3 300 ha. À ce
surplombée de coteaux où d’an- titre, un chantier expérimental a permis
ciennes carrières souterraines la recréation de méandres sur le ruisabritent des chauves-souris hiber- seau du Marolle à Genillé.
Un prochain contrat de bassin sur les
nantes.
zones humides de l’Espace Naturel
A noter également sur la Champei- Sensible de la vallée de l’Indre est prégne, au Nord de Loches, la présenvu.
ce d’une avifaune de plaine. Ce
site est un noyau reproducteur Les dernières crues sur l’Indre remonessentiel pour l’Outarde canepe- tent à 2008, 2006, 2003 et 1999. Les
secteurs à enjeux sur la zone sont printière notamment.
cipalement le bourg centre de BeaulieuConcernant la ressource en eau, le lès-Loches, Loches et Reignac-surbassin versant de l'Indrois se ca- Indre.
Ce document a été réalisé par les services du Conseil
Régional, avec l’aide de l’INSEE Centre.