Compte rendu Loches.pub - Région Centre
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Compte rendu Loches.pub - Région Centre
Synthèse du forum participatif Loches – 19 mai 2011 L’avant-dernier des 23 forums territoriaux s’est tenu à l’Espace Agnès-Sorel de Loches selon la formule retenue par la Région Centre pour élaborer son Schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire (SRADDT). Il s’agit de dégager les axes d’une stratégie de développement à l’horizon 2020 en ouvrant cette réflexion à la parole citoyenne, force de propositions du futur texte. Une centaine de personnes ont participé à cette édition. Elles se sont exprimées dans les trois ateliers proposés : L’Atelier « Aménagement et développement durable du territoire » L’Atelier « Education-Formation-Emploi » L’Atelier « Plan Climat Energie » Ce document rend compte des débats et des propositions. Les participants sont invités à le commenter ou le compléter s’ils le souhaitent. Le premier adjoint à la mairie de Loches, Marc Angenault, après un mot de bienvenue, a laissé la parole à la députée de la circonscription et présidente du conseil général d’Indre-etLoire, Marisol Touraine. Pour elle, à travers le SRADDT, « nous devons combiner des réponses globales (avec) les spécificités et logiques des territoires. » Réfléchir à la mobilité, aux services avec les atouts que sont « la population, les associations, le réseau scolaire, l’accès aux soins » pour « faire le pari que des emplois seront créés parce ce que les gens auront envie de s’y installer », a-t-elle conclu. Le maire de Tours, Jean Germain, a présidé ce forum en sa qualité de premier vice-président de la Région. Dans sa présentation de l’exercice, il a proposé quelques pistes de réflexion pour imaginer « quel pourrait être notre nouveau modèle de développement. » L’attractivité pour les jeunes, des « relais de services publics, crèche, accueil de la petite enfance », « les questions de transport dans l’immédiate proximité, mais aussi vers l’agglomération de Tours », celle aussi de constituer un « réseau de micro entreprises avec des filières derrière », sans oublier l’environnement en traitant « les menaces sur la biodiversité. » Dans sa conclusion aux ateliers, Jean Germain a été notamment frappé par le fait que ce territoire « est mieux perçu que les gens ne le croient. » Mais il y a également les sujets manifestes à traiter, à l’instar « des liaisons avec Tours et Châteauroux », ou encore le très haut débit numérique « pour l’économie, la formation et les services publics. » En matière d’agriculture, il a noté « les difficultés de l’élevage laitier et de la transmission » des exploitations. Sur la filière bois, il a proposé de passer de l’intention à la mise en œuvre. Enfin, sur les économies d’énergie, notamment sur la transformation de l’habitat, il a demandé à développer l’information et « d’aider les artisans à se regrouper. » Michel Calandre, le représentant du Conseil économique, social et environnemental régional (CESER), a exposé, les problématiques liées au territoire. Avec une première question prégnante : celle de l’accessibilité et du déficit de desserte ferroviaire. Sur la partie économique, il a posé la question d’un développement avec l’agglomération de Tours, mais aussi des activités innovantes du territoire et des formations en phase avec les entreprises. Les questionnements spécifiques au bassin de vie de Loches : Loches, la lointaine banlieue de Tours ? Comment retenir la jeunesse, en particulier les jeunes qualifiés ? Attirer des emplois, par la qualité de vie + des TIC performantes et une meilleure accessibilité ? Equilibrer le Lochois en améliorant les voies vers Châteauroux ? Aller à Tours, moins cher en TER ? Quels sont les atouts économiques ? L’agriculture de proximité, le tourisme, les services à la personne, la construction, l’artisanat… Comment augmenter le rayonnement culturel ? Des menaces sur la biodiversité ? Loches Page 2 Atelier 1 : Aménagement et développement durable du territoire Animation : Jean-Marie BEFFARA, conseiller régional Loches : l'heureuse surprise Si les infrastructures de déplacement sont en retrait des souhaits des habitants, et le très haut débit un indispensable paramètre d’attractivité pour l’économie, le Lochois ne manque pas d’atouts naturels. L'atelier a débuté par plusieurs plaidoyers en faveur de l'axe routier nordsud. « Depuis l'abandon de l'A10bis, nous sommes dans l'incertitude », déplore le maire de Descartes, président du Pays Touraine Côté Sud. « Le Schéma de cohérence territoriale de l'intercommunalité Loches Développement avait identifié cette liaison AmboiseLoches-Châtellerault comme une priorité dès 2005 », rappelle le maire de Tauxigny. Ce tir croisé des élus locaux est complété par la remarque de la maire de Beaulieu-Lès-Loches et viceprésidente de Loches Développement : « Le SCoT de Tours ignore la liaison avec l'ensemble des territoires de la Touraine du Sud ». Le manque d'infrastructures routières se double « d'un déclin depuis quarante ans » de la liaison ferroviaire ToursLoches-Châteauroux, constate le viceprésident régional de la FNAUT (usagers des transports). « Que fait la Région alors que d'autres lignes sont modernisées ? Cet investissement est vital pour l'avenir », argumente-t-il. Priorité au très haut débit Jean-Marie Beffara, également président du Comité de ligne Tours-Loches, indique qu'une étude a chiffré à 85 M€ la rénovation de cet axe ferroviaire, une somme hors de portée de la Région. Et d'évoquer le tram-train autour de l'étoile ferroviaire de Tours parmi les projets. Autre sujet traitant de mobilité, le développement des liaisons Internet. « Quelle que soit sa taille, une entrepri- se ne reste pas sur un territoire si elle ne dispose pas d'une connexion efficace », prévient un entrepreneur. Une remarque amplifiée par le maire d'Azay-sur-Indre : « On nous dit que 70% de la France aura accès au très haut débit, mais il s'agit de 70% de la population, pas du territoire ». Et de plaider pour un raccordement urgent des zones d'activités. « C'est une priorité pour l'emploi, et c'est l'emploi qui assure le renouvellement des générations », insiste le président de Loches Développement. Pour autant, la zone d'emploi de Loches ne manque pas d'intérêts, notamment en terme de qualité de vie. « Quand des touristes arrivent ici, ils sont toujours heureusement surpris », témoigne Jean-Marie Beffara. Sentiment partagé par une responsable de la résidence Pierre et Vacances, installée en centre-ville en 2009. « Nos résidents choisissent la destination châteaux de la Loire. Ils repartent satisfaits d'avoir séjourné dans une ville à taille humaine, qui possède des atouts naturels », ajoute-t-elle. Dynamiser le tourisme vert Le tourisme a été cité parmi les secteurs à développer. « Nous manquons d'offres ludiques, à destination des en- fants et des familles », relève le premier adjoint au maire de Loches. « Peut -être pourrions-nous cibler nos aides vers ces prestataires ? », s'interroge l'élu, qui appelle à une dynamisation des vallées de la Creuse et de la Claise. Une conseillère régionale indique que le tourisme vert est « une priorité identifiée au niveau régional ; c'est une activité économique à ne pas négliger dans le Lochois ». Autre pôle économique abordé, l'agriculture, d'autant que le Lochois est le 1er territoire du Centre pour la production de lait, et aussi en tête pour la conversion au bio et aux circuits courts. « Le remplacement des retraités n'est pas assuré », déplore un conseiller municipal de Charnizay et ancien exploitant. « Nous avons des candidats, mais ce ne sont pas des spécialistes. Comment accompagner ces nouveaux venus d'abord en terme de formation , puis pour l'accès au foncier ? », questionne cet élu. D'autres évoquent l'absence de filières de transformation. Enfin, dernière priorité abordée, les énergies renouvelables. La maire de Sepmes, regrette les freins au développement de l'éolien. Loches Page 3 n° 1 Année 1, Page 3 Atelier 2 : Formation Animation : Isabelle GAUDRON, vice-présidente en charge de l’Apprentissage, l’Insertion, la Formation professionnelle et la Formation tout au long de la vie Se mobiliser pour « tirer les élèves vers le haut » Avec un peu plus de 1500 lycéens et apprentis, le Lochois ne propose pas de cursus au-delà du bac, ce qui oblige les élèves à quitter la zone d'emploi pour la suite de leurs études. Mais cette nécessaire mobilité ne semble pas les freiner, contrairement aux adultes pour lesquels l'accès à la formation continue apparaît plus difficile. Dans le Lochois, la vision de l'appareil de formation, malgré ses limites, apparaît plutôt positive, avec une volonté de « tirer les élèves vers le haut ». Les élèves sont de plus en nombreux à passer de 3ème en 2nde et à s'orienter vers des études longues, même s'ils doivent quitter le secteur pour rejoindre Tours ou Poitiers, a souligné le responsable du centre d'orientation. Mais cela ne veut pas dire que le Lochois ne souhaiterait pas élargir sa palette de formations. Bien au contraire! Malheureusement les demandes qui ont été faites sont à ce jour restées vaines. C'est notamment le cas au lycée des métiers, où les enseignants plaident pour l'ouverture d'un CAP et d'un BTS afin de développer la filière bois. « On a du matériel, on a les locaux, et on a une demande des professionnels, mais nos dossiers n'ont jamais abouti », observe un responsable du lycée EmileDelataille. Manque de moyens pour les élèves en difficulté Le débat s'est ensuite orienté sur les élèves en difficulté, les problèmes d'illettrisme, et le décrochage. « Il y a de plus en plus de cas difficiles chez les jeunes enfants. Or c'est là que tout commence », a observé une enseignante de maternelle. En réponse aux difficultés, l'absence de moyens se fait de plus en plus durement sentir. « On manque de structures, de personnel, de psychologues, de psychomotriciens, etc. », ont souligné les participants. Il est également important de proposer des solutions aux élèves qui ne peuvent aller en lycée général, et de préserver notamment le niveau 5 qui permet « de récupérer des jeunes, de les remotiver, pour qu'ils aient ensuite une ambition », a observé un responsable pédagogique du lycée horticole privé Sainte Jeanne d'Arc. Autre proposition : rapprocher l'école et l'entreprise, faire entrer les professionnels dans les collèges pour qu'ils présentent leurs métiers afin de mieux aider les jeunes et les familles à choisir et d'éviter les orientations par défaut qui aboutissent souvent à l'échec. Pourquoi également ne pas travailler davantage sur l'accompagnement des jeunes et des familles sur le temps li- bre, en valorisant l'animation socioculturelle qui peut avoir également son rôle à jouer ? Formation tout au long de la vie : le parent pauvre Sur le volet formation tout au long de la vie, le Lochois est dans une situation un peu particulière. Ce secteur enregistre en effet l'un des taux de chômage les plus bas de la région. Mais les entreprises sont de ce fait confrontées à une pénurie de main-d'œuvre quand elles veulent recruter. « L'enjeu de la formation continue y est donc particulièrement fort. Si les entreprises veulent faire appel à de nouvelles compétences, il faut qu'elles forment leur personnel en interne ! », a souligné un intervenant. Sur ce point, la nécessité de se rendre à Tours ou ailleurs pour pouvoir suivre une formation qualifiante constitue un réel écueil, voire un frein majeur alors que ce n'était apparemment pas le cas pour les jeunes. Il conviendrait donc d'aménager les transports collectifs pour faciliter les déplacements, et donc renforcer l'accès à la formation continue. En réponse à ces difficultés, la validation des acquis de l'expérience (VAE) apparaît comme une solution intéressante. Mais elle nécessite un accompagnement qui n'est pas toujours bien mené. Résultat, elle reste pour l'instant peu développée et difficile à mettre en œuvre. Atelier 3 : Plan Climat Animation : Gilles DEGUET, vice-président en charge de l’Agenda 21, de l’Energie, du Climat et de l’Environnement L’idée montante du bois-énergie Les économies d’énergie et la réhabilitation du réseau ferroviaire ont été au cœur des préoccupations de cet atelier qui s’est largement exprimé sur le développement d’une filière bois-énergie et d’une Loches. meilleure desserte Tours- En introduction de cet atelier, Gilles Deguet a rappelé l’importance d’intégrer le Plan climat au SRADDT. Tout le monde s’accorde en effet à dire qu’il faut diviser par quatre nos émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050 pour lutter contre le changement climatique, soit 36 % d’ici à 2020 pour la région. Le diagnostic carbone de la zone d’emploi de Loches montre la prégnance du CR Loches secteur agricole dans la répartition des émissions de GES (issus dans ce cas pour l’essentiel de l’utilisation de fertilisants de synthèse, de la digestion des bovins et des effluents d’élevage). Développer la filière bois-énergie Autre spécificité du Lochois, le recours au bois pour le chauffage, qui a nourri une partie des réflexions de cet atelier. Alors que les autres sources d’énergies renouvelables (méthanisation, hydroélectricité, éolien, photovoltaïque) ont juste été évoquées, les participants soulignent l’opportunité de développer la filière bois-énergie. Un forestier de Verneuil, très favorable à cette idée, constate que la part du bois-énergie a largement augmenté dans sa production (un tiers des volumes produits). Il met néanmoins en garde sur les précautions à prendre pour ne pas abîmer les sols forestiers et saccager le potentiel de production. Quelqu’un suggère que l’on exploite le bois sur place, en forêt de Chinon, par exemple, pour limiter les transports. Le directeur d’un établissement médico-social souhaiterait voir développer les circuits courts localement, compte tenu de la diversité des productions agricoles. Sur le plan énergétique, il cite en exemple l’exploitation de la biomasse avec les sous-produits forestiers dans le cadre du Pôle d’excellence rurale. « Bien organiser cette filière, dit-il, n’exclut pas de faire des économies d’énergie en parallèle ». Cette question préoccupe nombre de participants qui estiment que « l’habitat est un gouffre en matière de consommation d’énergie. » Il y a des choix politiques à faire, disent-ils, pour subventionner l’amélioration de l’habitat, du chauffage, mais aussi mieux sensibiliser les citoyens, mal informés. Un réseau ferroviaire sous-exploité Une jeune femme, qui conseille les propriétaires pour la réhabilitation de leur habitat, note que les artisans locaux sont souvent démunis face aux nouvelles réglementations thermiques et aux nouveaux matériaux de construction. Elle souligne un besoin de formation qui serait en outre créateur d’emplois. Elle déplore l’absence d’Espace Info Energie à Loches pour renseigner les propriétaires. elle soulève un autre problème sensible : celui du cadencement des cars, qui l’oblige à prendre sa voiture. Elle aimerait voir les TER réhabilités plutôt que l’on polémique sur la LGV ParisBordeaux. « Le réseau ferroviaire est largement sous-exploité, renchérissent les participants, alors que le covoiturage ne peut pas toujours s’envisager en zone rurale. » Le maire de Civray-sur-Esvres, pour sa part, souhaiterait voir se développer le ferroutage pour diminuer la circulation des poids lourds. En conclusion, un jardinier fait remarquer que le coût de l’énergie ne cesserait d’augmenter dans les années à venir, et que c’est ce coût qui ferait « changer les choses ». Habitant Tours et travaillant à Loches, Quelques éléments recueillis dans les questionnaires : 97% des personnes ayant répondu au questionnaire ont trouvé ce forum utile ou très utile. Utile 78% Avez-vous des suggestions, des idées, des projets pour « Préparer l’avenir de votre territoire » ? (Evaluation faite à partir de 37 questionnaires sur 97 participants) Développer l’attractivité du patrimoine architectural par des activités ludiques et accueillir au mieux les touristes étrangers. Sur le Lochois, améliorer les transports, le ferroviaire, les transports en commun, les axes routiers (D943 ex 143), l’attractivité du territoire : économique, touristique. Avoir une stratégie de soutien des entreprises de la production et de la Très utile 19% Inutile 3% 92% des participants estiment que la possibilité de s’exprimer leur a été réellement donnée au cours de ce forum. récolte du bois. Merci de prendre en compte nos problèmes de transports… ok pour Tours/Loches/Châteauroux mais aucun moyen de transports entre Sainte Maure-de-Touraine et Loches et le Sud du département/Loches Aider à la transmission des exploitations agricoles afin de diversifier les productions en corrélation avec les besoins des consommateurs. Non 8% Les coopérations existantes, Cuma (coopérative d'utilisation de matériel agricole) peuvent être des moteurs à l’élaboration et la mise en marché des denrées alimentaires Création de centres de télétravail 95% des créations d’entreprises de 0 à 1 salarié : prévoir soutient et déOui 92% veloppement donc pépinières Regard sur la zone d’emploi de Loches Forum territorial du jeudi 19 mai 2011 Présentation générale de la zone d’emploi de Loches Au Sud-est de la Touraine, cette zone d'emploi qui couvre près d'un quart de l'Indre-et-Loire, se situe à la limite des départements de l'Indre, de la Vienne et du Loir-et-Cher. La Communauté de communes Loches Développement rassemble vingt communes et constitue le cœur du territoire. Sommaire : • Présentation générale • Les grandes évolutions du territoire • La dynamique économique • La formation tout au long de la vie • L’agriculture et le tourisme • Changement climatique, énergie et environnement Chiffres clés Carte d’identité de Zone la zone d’emploi d’emploi Population (2007) Région Centre 49 911 2 526 902 +0,3 % +0,4 % 2% /// Population active résidente (2007) 21 575 1 165 645 Superficie (km2) 1 803 39 151 27,7 64,5 67 1 842 16 080 1 016 428 Nombre d'emplois salariés (2007) 13 134 925 910 Taux de chômage (2T 2010) 6,8 % 8,6 % Evolution 19992007 Poids dans la région Densité (habitants/ km2) Nombre de communes Nombre d'emplois total (2007) Sources : Population : Insee, RP 2007 Effectifs salariés : Insee, Estimations d'emploi Chômage : Insee, Taux de chômage localisés La route départementale D943 relie Loches à Tours, au Nordouest, et Châteauroux, au Sudest. L’autoroute A85 AngersVierzon au Nord et l’A10 à l’Ouest bordent la zone d’emploi. La départementale 31 irrigue l'axe Nord-sud. Construite sur un éperon rocheux dominant deux voies romaines et une rivière, l'Indre, la cité royale de Loches constitue un carrefour stratégique. Dès la période gallo-romaine, un oppidum occupe le site. Un château et des remparts défensifs édifiés au moyen âge lui donnent aujourd'hui un intérêt touristique majeur. En offrant le contrôle de la circulation des biens et des personnes, Loches a éveillé l'intérêt de St Louis. Le roi a acquis la forteresse en 1249. Toute la cité a ainsi bénéficié d'une relative stabilité due à la gestion par le pouvoir central pendant six siècles. Charles VII y a séjourné, ainsi qu'une favorite royale, Agnès Sorel. La ville de Descartes, autrefois appelée « La Haye », a, quant à elle, accueilli la naissance du célèbre philosophe René Descartes (1596-1650) dont elle a pris le nom. chois et plus de 3 800 Descartois. La progression de la population provient essentiellement de l'apport de jeunes couples attirés par un immobilier à des prix modérés. Ce qui implique aussi de nombreux déplacements domicile-travail et des requêtes sur l'amélioration des infrastructures routières et ferroviaires. Agriculture, construction et tourisme : les points forts de l'activité économique Le textile a marqué l'industrialisation de la vallée dès le 19ème siècle avec la création de la manufacture de draps qui disparaitra vers 1900. Parmi les entreprises de cette industrie manufacturière, la zone accueille encore Savebag à Perruson qui fabrique des sacs et cartables. L'industrialisation de la zone se fait également avec l'apparition d'activités dans le papier-carton, puis dans le travail des métaux. De ces derniers secteurs, Loches conserve des PME telles que Seyfert Paper et Barbot. Des activités dans l'aéronautique et le plastique viennent compléter le panorama économique de cette zone au tissu industriel et artisanal diversifié. Mais ce sont surtout l'agriculture et la construction qui dominent le territoire. Zone agricole et lieu de foires, Loches conserve aujourd'hui une influence très forte de l'agriculture. En 2007, les agriculteurs exploitants représentent 5,9 % de la population active résidant dans la zone d’emploi (contre 2,2 % en région Centre). Outre la culture du blé, on trouve des activités d'exploitation des forêts, d’élevage laitier bovin et ovin. Après un recul démographique dû à l'exode rural jusqu'au début des années 90, la zone d'emploi de Loches a repris de la vigueur depuis une dizaine d'années. Sa proximité avec Tours et le phénomène de périurbanisation lui ont permis d'inverser la courbe. Le secteur de la construction 49 900 habitants vivent dans la occupe également un poids zone d'emploi, dont 6 500 Lo- important. Il regroupe 10,8 % des emplois salariés de la zone, un taux très supérieur à la moyenne régionale (6,8 %). Le tourisme constitue aussi un point fort de l'activité économique, avec la cité médiévale de Loches, un des plus beaux Détours de France et classée Ville d’Art et d’Histoire, et Montrésor figurant parmi les plus Beaux Villages de France. La zone a d'autres atouts touristiques, comme la vallée de l'Indrois ou "L’Indre à Vélo", dont la section Azay-le-Rideau – Loches a été inaugurée l’été 2010. Ce maillage cyclotouristique de qualité constitue un véritable outil de développement de l'économie touristique locale, favorisant la pratique d'une mobilité douce. Parmi les activités tertiaires ce sont essentiellement les services et le commerce qui se développent. Des opérations d’embellissement du centre ville de Loches et de revitalisation du commerce ont participé à dynamiser le tissu commercial du centre ville. L'emploi salarié a fortement progressé depuis 10 ans grâce notamment à la mise en place de zones d'activité attractives, comme le Node Park de Tauxigny, à mi-chemin entre Loches et l'agglomération de Tours. Les entreprises ont trouvé des surfaces importantes, des services aux salariés (restaurant interentreprise, crèche, commerce et garage de proximité). Créée il y a une quinzaine d’années, cette zone d'activité devrait encore s’étendre afin d’accueillir de nouvelles entreprises. La cité royale de Loches © C MOUTON—CRT Page 2 Regard sur la zone d’emploi de Loches Les grandes évolutions du territoire Infrastructures A proximité de Tours, la zone d’emploi est bordée par les autoroutes A10 à l’Ouest et A85 au Nord. La D 943 relie Loches à Tours d’un côté et Châteauroux de l’autre. Le réseau des axes départementaux assure plusieurs liaisons structurantes à l’échelle de la zone d’emploi, principalement en étoile autour de la ville de Loches. Celle-ci est située sur la ligne ferroviaire à voie unique reliant Tours à Châteauroux. Les 47 kilomètres séparant Tours et Loches voient cohabiter des trains dédiés au fret (important silo céréalier à Reignac) et des trains TER. Les 70 kilomètres entre Loches et Châteauroux n’autorisent que la circulation de trains Fret qui ne s’effectue pratiquement que sur la partie située dans le département de l’Indre. Loches, à mi-parcours sur la ligne routière TER Tours - Châteauroux, est desservie par tous les services de l'axe routier. Ainsi, 13 services par cars desservent Loches : 6 allers-retours Tours Loches - Châteauroux, 5 allers-retours Loches Tours et 2 allers-retours Loches - Châteauroux. Des études préliminaires pour l’amélioration des conditions de circulation ferroviaire sur la ligne entre Tours et Loches ont été réalisées. Un tel projet permettrait de supprimer la limite du nombre de circulations ferroviaires imposée par le système de signalisation actuel. Suite à un recensement réalisé à l’initiative de la Région en 2009, on estime que la zone d’emploi de Loches compte une quarantaine de zones d’activités. 40 % sont à vocation mixte, ce qui représente plus de la moitié de la superficie totale de toutes les zones d’activités. Parmi elles, la zone Node Park Touraine, implantée à proximité de l’agglomération de Tours, le long de la route N143, a connu un succès rapide depuis sa création en 1996. D’une superficie actuelle d’une vingtaine d’hectares, cette zone équipée d’un réseau Internet très haut débit, devrait s’étendre sur une soixantaine d’hectares supplémentaires afin d’accueillir de nouvelles entreprises. Elle accueille plus d’un millier d’emplois actuellement. De plus, 40 % des zones d’activités du territoire ont une vocation industrielle, correspondant à un tiers de la superficie totale des zones. Notons qu’elles sont plus particulièrement implantées dans les secteurs de Loches et Descartes. On recense également 8 zones commerciales, de petite taille ainsi qu’une zone à vocation tertiaire à Genillé, au Nord de Loches. 6 cantons composent la zone d’emploi de Loches représentant 49 911 habitants en 2007 Canton Population Descartes 8 622 Le Grand-Pressigny 4 160 Ligueil 7 681 Canton Loches Montrésor Preuilly-sur-Claise Population 18 790 5 475 5 183 Page 3 Population et logement En 2007, la zone d’emploi de Loches compte 49 900 habitants, soit 2 % de la population régionale. Le territoire est majoritairement rural, avec de faible densité, mais ses franges Nord et Sud-Ouest sont sous l’influence de Tours et Châtellerault. Ainsi, les communes les plus peuplées se situent sur l’axe LochesChâtellerault, avec les communes de Loches (6 486 habitants, soit 13 % de la population de la zone), Descartes (3 841 hab.), et Ligueil (2 175 hab.). La population se répartit également plus densément au Nord de la zone (Manthelan : 1 317 hab. , Tauxigny : 1 220 hab., Genillé : 1 500 hab.…) et sur la frange Ouest, alors que les communes du SudEst enregistrent généralement une population inférieure à 500 habitants. L’unité urbaine de Loches (comprenant les communes de Loches, Beaulieu-les-Loches, Perrusson et Ferrière-surBeaulieu) concentre 10 327 habitants, soit 21 % de la population du territoire. Plus des trois quarts des communes ont moins de 1 000 habitants. gratoire positif (+ 2 067 personnes), signe d’un regain d’attractivité. Le solde naturel reste néanmoins négatif et indique un vieillissement important de la population. Des disparités démographiques et Bases 100 en 1968 Regard sur la zone d’emploi de Loches (Sour ce : Insee, RP 1968 à 2007) 130 120 110 100 90 1968 L’habitat de la zone d’emploi de Loches se caractérise par une part importante de logements individuels (90 % contre 72 % en région) et occupés par leur propriétaire (71 % contre 63 %). Les logements sont plus anciens qu’en région : 54 % d’entre eux datent d’avant 1949, contre 33 % dans le Centre. Le territoire est également 1990 1999 2007 marqué par une part importante de résidences secondaires (12 % des résidences principales, contre 7 % au niveau régional), même si elle a tendance à diminuer depuis les années 1990. La zone d’emploi dispose d’un parc social modeste, situé à 38 % dans la ville de Loches. Le territoire connaît un double phénomène de périurbanisation avec un report de la pression foncière issue de l’agglomération de Tours sur les communes du Nord mais aussi un développement de la construction sur les communes périphériques de Loches. (Source : Insee - RP 2007) Evolution de la population de la ZE de Loches 9 5- 9 9 90-94 8 5- 8 9 80-84 75- 79 70 - 74 6 5- 6 9 60-64 55- 59 50 - 54 4 5- 4 9 40-44 3 5- 3 9 30-34 2 5- 2 9 20-24 15- 19 10 - 14 5- 9 0-4 Population Variation de la population en nombre - due au solde naturel - due au solde migratoire 0 1982 Un vieillissement de la population A ge 10 0 + 6 4 2 Hommes ZE Loches Hommes région Centre 1975 Les principales communes bénéficiant de ce renouveau démographique sont situées au Nord de la zone, dans la couronne périurbaine de Tours. Elles enregistrent les taux de croissance les plus élevés de la zone. Dans une moindre mesure, les communes à la périphérie de Loches ont également des taux de croissance positifs. A l’inverse, les communes au Sud et à l’Ouest sont en déclin démographique, surtout en raison d’un solde naturel négatif. La commune de Loches est représentative de la dynamique démographique de l’ensemble de la zone, avec un taux de croissance positif de +0,31 %/an en moyenne, porté essentiellement par les mouvements migratoires (+0,8 %), qui sont contrebalancés par un solde naturel négatif (-0,5 %). Pyramide des âges de la population 8 ZE Loc hes Moy enne ZE Région Cent r e spatiales La part des plus de 60 ans est nettement supérieure à celle de la région (29,7 % contre 23,7 %), et également plus élevée que la part des moins de 20 ans (22,2 %). Un renouveau de la croissance La part des jeunes en âge de fonder une démographique famille (les « 20-35 ans ») est nettement Entre 1999 et 2007, le taux de inférieure à celle de la région (13 % contre croissance de la zone s’élève à 17,5 %). +0,29 %/an en moyenne, ce qui Des logements majoritairement indiviest en dessous de la moyenne duels, anciens et une prédominance des régionale (+0,44 %). résidences secondaires Cette évolution positive intervient après une longue période de déclin démographique expliqué principalement par un déficit migratoire entre 1968 et 1975, puis par un solde naturel négatif entre 1975 et 1999. Sur la période récente, la croissance est uniquement due à un solde mi- E v o l ut i o n d e l a p o p ul a t i o n 2 4 6 Femmes ZE Loches Femmes région Centre 8 1975 1982 1990 50 826 49 585 48 996 48 758 49 911 1968 à 1975 1975 à 1982 1982 à 1990 à 1999 à 1990 1999 2007 - 3 478 - 1 241 + 613 - 901 - 768 - 1 236 - 4 091 - 340 + 179 - 589 1999 2007 - 238 + 1 153 - 914 + 998 + 2 067 Variation annuelle moyenne de la population en % - 0,9 % - 0,4 % - 0,1 % - 0,1 % + 0,3 % - due au solde naturel en % + 0,2 % - 0,3 % - 0,2 % - 0,3 % - 0,2 % - due au solde migratoire en % - 1,1 % - 0,1 % +0,0 % + 0,2 % + 0,5 % Sources : Insee, RP1968 à 1990 dénombrements RP1999 et RP2007 exploitations principales - État civil Page 4 Regard sur la zone d’emploi de Loches En 2008, le revenu fiscal médian de la zone d’emploi de Loches s’élève à 16 391 euros, soit environ 1 820 euros de moins que celui de la région Centre. La richesse des ménages résidant sur la zone d’emploi est ainsi très inférieure à ce que l’on observe pour l’ensemble de la région Centre. S’agissant du type de revenus, on constate que la part des revenus salariaux est plus faible (53,8 % contre 61,4 % en région Centre). A l’inverse, les revenus des professions non salariées ont un poids relatif plus important qu’en région, phénomène qui est une conséquence de la forte représentation des secteurs agricole et artisaEn témoigne également la part des nal dans l’économie locale. foyers fiscaux non imposés, donc aux revenus les plus modestes, qui est La part des pensions et retraites est beaucoup plus élevée que celle de la également sensiblement supérieure région : 54,5 % (contre 44,3 % en (31,0 % contre 26,6 % en moyenne moyenne régionale). Ceci s'explique régionale), reflétant le poids important par le poids plus important des ou- de la population âgée. vriers dans la zone au détriment des cadres et professions intermédiaires. Revenus ZE Région Centre 16 391 € 18 207 € Revenus salariaux 53,8 % 61,4 % Pensions, retraites, rentes 31,0 % 26,6 % Revenus des professions non salariées 8,7 % 6,2 % 2008 Revenu fiscal médian par unité de consommation Structure des revenus déclarés des ménages (part en %) Autres revenus 6,5 % 5,8 % % des ménages fiscaux non imposés 54,5 % 44,3 % Source : Insee, Revenus fiscaux localisés des ménages Équipements et services à la population Au sein de la zone d’emploi, la ville de Loches constitue un pôle de services supérieur. Elle offre 27 équipements intermédiaires sur 27 et 27 équipements de gamme supérieure sur 361. Parmi les grands équipements de Loches, nous pouvons citer : le centre hospitalier, la médiathèque ou encore le cinéma. De la fin des années 1990 jusqu’au début des années 2000, une opération destinée à revitaliser les commerces de proximité a permis de réhabiliter le centre-ville de Loches et de promouvoir le commerce local. L’offre commerciale du centre-ville de Loches, globalement diversifiée, rayonne sur un large territoire à dominante rurale. L’offre de grandes surfaces et commerces spécialisés (bricolage, équipements de la maison et de la personne…) se situe dans des pôles périphériques de Loches. Cet équipement commercial relativement complet n’empêche pas une forte évasion vers Tours ou Châtellerault pour la partie Ouest de la zone. -dire qu’elles offrent au moins la moitié des équipements de la gamme intermédiaire comme les supermarchés, collèges, crèches/halte-garderies… De nombreux pôles de services de proximité viennent compléter le maillage territorial. En effet, 17 communes réparties sur l’ensemble de la zone d’emploi disposent des services et commerces nécessaires à la vie quotidienne, ce qui permet à tous les habitants du Lochois d’y accéder en moins de 15 minutes en voiture. voiture Ces équipements de proximité ont une densité bien plus élevée que la moyenne régionale, hormis pour quelques types de services comme la banque et la caisse d’épargne. Cependant, la dispersion de la population sur la zone réduit leur proximité, ce qui explique que le taux de couverture des équipements et services (part de la population disposant de l’équipement sur sa commune de résidence) soit plus faible que sur l’ensemble de la région. S’agissant des services publics, le tribunal d’instance de Loches a fermé début 2010. Les communes de Descartes et Li- La densité médicale est un peu infégueil, au Sud-ouest de Loches, jouent rieure à la moyenne régionale qui est le rôle de pôles intermédiaires, intermédiaires c’est-à déjà plus faible que le niveau national % de la Nombre d’équipe- (8 médecins généralistes pour 10 000 habitants contre 9 en Nombre % des population ments pour 10 000 région). La situation est particulièrement préoccupante dans la Nombre de com- commuéquipée habitants d’équipemunes nes partie Sud-ouest de la zone. Afin de pallier la désertification méments équipées équipées ZE région ZE région dicale, une maison de santé pluridisciplinaire a récemment été créée à Genillé et d’autres sont en cours comme à VilleloinÉpiceries, supérettes 26 24 35,8 60,5 66,8 5,2 3,2 Coulangé, ou en projet. La ville de Loches dispose d’un centre Boulangeries 53 38 56,7 80,3 84,3 10,7 6,9 hospitalier et concentre la plupart des médecins spécialistes, La Poste 23 23 34,3 65,3 77,2 4,6 2,5 mais leur nombre est toutefois limité. Banques, caisses d’épargne 20 9 13,4 37,7 66,8 4 5,5 Médecins, omnipraticiens libéraux 40 21 31,3 62,8 77,2 8,1 8,8 Pharmacies 21 15 22,4 52,1 74,3 4,2 3,6 11 9 13,4 33,1 60,8 2,2 1,7 3 1 1,5 12,8 52,6 0,6 1,3 387 64 95,5 /// /// 77,5 51 Hébergements pour personnes âgées Garde enfants d’âge préscolaire Equipements sportifs Source : INSEE, BP 2008-RP 2006, Inra UMR 1041 CESAER, Distancier Odomatrix— Recensement national des équipements sportifs au 07.2010 Les centres d’hébergement pour les personnes âgées et les services d’aide à domicile sont diversifiés et correctement répartis sur la zone d’emploi. Leur nombre plutôt élevé semble, pour l’instant, en accord avec la structuration par âges de la population du territoire. A l’inverse, l’offre de structures d’accueil dédiées à la petite enfance est très limitée et se concentre sur la ville centre. A l’échelle de la zone, seulement 12,8 % de la population réside dans une commune où est implanté un service de garde collective d’enfants d’âge préscolaire. Le Pays de Touraine Côté Sud a défini un plan d’actions à l’issue d’une étude sur la structuration de l’offre de garde en direction de la petite enfance qui devrait ¹ NOTE : Définition INSEE: L’INSEE définit les pôles de services (supérieurs, intermédiaires, proximité) en se référant à la nomenclature de la Base Permanente des Equipements. Une commune est considérée comme pôle de service si elle concentre au moins la moitié des équipements de la gamme. Ainsi, la gamme de proximité comporte 24 équipements (services et commerces) nécessaires à la vie quotidienne : épicerie, bureau de poste, boulangerie, école maternelle, école élémentaire, banque, médecins omnipraticiens, pharmacie… La gamme intermédiaire comporte 27 équipements : supermarché, gendarmerie, collège, école de conduite, laboratoire d’analyse médicale, crèche/halte-garderie… La gamme supérieure comporte 36 équipements : hypermarché, lycée, maternité, urgences, cinéma, agence de travail temporaire… Regard sur la zone d’emploi de Loches déboucher sur la création de est particulièrement originale et formes innovantes de garde diversifiée : golf, escalade, karting, vol à voile... Le territoire (micro-crèches…). recense de nombreux bassins La densité d’installations sporti- de natation dont une grande ves est largement supérieure à partie est relativement récente. la moyenne régionale : 77 équipements pour 10 000 habitants, En termes d’équipements cultucontre 51 en région. La réparti- rels, la zone d’emploi de Loches tion de ces équipements sportifs dispose d’un réseau dense de et de loisirs est diffuse et l’offre bibliothèques, de deux cinémas Population active Une accentuation de la croissan- Une part élevée d’agriculteurs exploitants et d’artisansd’artisans ce de la population active commerçantscommerçants-chefs d’entreprise Le nombre d’actifs habitant dans la zone d’emploi est passé La population active résidant de 20 602 à 21 575, soit une dans la zone d’emploi se carachausse de 0,6 % par an en térise par une part d’agriculteurs moyenne (contre 0,7 % en ré- exploitants près de trois fois gion). Cette croissance est sensi- supérieure à la moyenne régioblement plus soutenue que sur nale (5,9 % contre 2,2 % en la période 1990-1999 (0,1 % région) et une part importante par an en moyenne contre 0,5 % des artisans-commerçants-chefs dans le Centre). Signalons que d’entreprise (7,8 % contre 5,2 % la décennie 1990 marquait dans le Centre). Ces deux catéalors une rupture par rapport à gories socioprofessionnelles la période 1982-1990 caractéri- sont moins représentées en sée par une baisse du nombre 2007 qu’en 1999 : -2,6 points d’actifs (-0,5 % contre +0,6 % en pour la première et -0,4 point pour la seconde. La part des région Centre). employés et ouvriers est égale- Page 5 (Loches et Descartes) ou encore de l’espace culturel Agnès Sorel accueillant des spectacles variés (musique, théâtre…). Globalement, l’équipement des communes de la zone en salles de spectacles (dédiées, salles des fêtes ou polyvalentes) a considérablement progressé au cours de ces dernières années. Ces équipements permettent l’essor d’une animation culturelle relativement importante compte tenu du contexte rural. Notons que chaque année a lieu, à Chanceaux-Près-Loches, « la forêt des livres », manifestation de rentrée littéraire qui a accueilli près de 60 000 personnes en 2010. Répartition de la population active par catégorie socioprofessionnelle (So urce : Insee, RP 2007 explo itatio ns principales) Ouvriers Employés Professions intermédiaires Cadres ZE Lo ches Artisans, commerçants, chefs d'ent. Régio n Centre Agriculteurs exploitants % 0 ment légèrement supérieure à la moyenne régionale ; cette dernière a pourtant perdu près de 5 points entre 1999 et 2007. A l’inverse, les cadres et professions intermédiaires ont 5 10 15 20 25 30 35 un poids moins fort qu’en région : respectivement 19,2 % contre 23,2 % en région et 7,3 % contre 11,3 %. Ces deux catégories ont vu leur part augmenter entre 1999 et 2007 Déplacements domicile-travail En 2007, 6 425 actifs résidents vont travailler hors de la zone d’emploi de Loches et 3 545 actifs extérieurs viennent y travailler. La zone de Loches est donc marquée par un déséquilibre des migrations domiciledomicile-travail : les sorties d’actifs sont 1,8 fois plus nombreuses que les entrées. Ce déséquilibre a légèrement diminué entre 1999 et 2007 : on recensait 5 533 actifs sortants et 2 584 actifs entrants en 1999. Cette situation s’explique par la forte attractivité exercée par la zone d’emploi de Tours. En effet, 52% des sorties d’actifs s’effectue vers la zone tourangelle. On compte 3 330 sortants vers la zone de Tours contre seulement 1 270 entrants, soit 2,6 fois plus de sortants que d’entrants. Entre 1999 et 2007, le solde des entrants-sortants est passé de -1 520 à -2 060. Dans une moindre mesure, les échanges sont aussi déficitaires avec la zone de Châtellerault, Châtellerault dans la région PoitouCharentes. On recense 900 actifs sortants vers cette zone contre 580 actifs entrants. La zone de Loches laisse également partir davantage d’actifs vers l’Ile-de-France qu’elle n’en attire (180 actifs sortants, contre 34 actifs entrants). La part des actifs résidents occupés allant travailler hors de la zone d’emploi Les échanges sont également déficitaires avec de Loches s’est élevée de 30,5 % en les zones de Chinon (510 sortants contre 410 1999 à 33,2 % en 2007. 2007 Ces actifs vont entrants), Blois (170 sortants contre 90 entrants), principalement travailler vers les zones et plus faiblement avec la zone d’Amboise (410 de Tours (3 330 soit 17,2 % des actifs sortants contre 390 entrants), Châteauroux (297 résidents), de Châtellerault (900 soit sortants contre 285 entrants). 4,6 % des actifs résidents), de Chinon (510 soit 2,6 %), d’Amboise (410 soit 2,1 %). 21,5 % des emplois sont occupés par des actifs non résidents. Ces actifs résident principalement dans les zones de Tours (1 270 soit 7,7 % des actifs travaillant dans la zone), de Châtellerault (580 soit 3,5 %), de Chinon (410 soit 2,5 %), d’Amboise (390 soit 2,4 %) et Châteauroux (285 soit 1,7 %). Page 6 Regard sur la zone d’emploi de Loches La dynamique économique D’hier à aujourd’hui Deux tiers des emplois dans la "Agroalimentaire, "métallurgie", "industries du bois, papier et sphère présentielle imprimerie", "fabrication de maDans la zone de Loches, la part t é r i e l de transport", de l'économie présentielle - "caoutchouc, plastique" et regroupant les activités répon- "industries textiles" : principaux dant aux besoins des habitants secteurs industriels de la zone et usagers du territoire - est comparable à celle de la région Au cœur d’un espace agricole, la Centre : elle emploie 64,9 % des zone d’emploi de Loches a été effectifs salariés (64,4 % en un centre commercial animé au région Centre). Le secteur de la moyen-âge. Au 19ème siècle, "santé, action sociale" est plus Loches a accueilli une manufacimportant qu'en moyenne régio- ture de drap et l’extraction de la nale : il emploie 17,0 % des pierre de Tuffeau a constitué effectifs de la zone (contre 13,1 une activité importante. % en région Centre). Cette part s'explique par l'implantation du Les locaux de la manufacture de centre hospitalier de Loches, draps ont ensuite accueilli une premier employeur de la zone, minoterie qui a fermé ses portes des établissements et services dans les années 2000, pour d'aide par le travail (ESAT) du ensuite être réaménagée en foyer de Cluny et de celui des logements par le groupe Pierre Tissandiers, ainsi que des éta- et Vacances. blissements d'hébergement Au milieu du 19ème, sous l’impour personnes âgées dépen- pulsion d’imprimeurs de Tours, dantes (EHPAD) " Balthazar Bes- des activités de papeterie et de nard", "Dauphin" et "Gaston cartonnages s’implantent à DesCharge". cartes car elles y trouvent l’énerLa sphère non présentielle - gie de la rivière, la route et la couvrant les activités de produc- voie ferrée. La société Seyfert tion ou contribuant à la produc- Paper en est l’héritière. Elle tion de biens consommés hors emploie aujourd’hui près de du territoire - regroupe, quant à 120 personnes à la fabrique de elle, 35,1 % des emplois sala- papier et carton. Les industries du bois, papier et imprimerie" riés de la zone. Effectif salarié des établissements en 2008 (Source : Insee, CLAP) Agriculture, sylviculture, pêche Zone d’emploi Nombre région Structure (%) Structure (%) 303 2,4 1,3 2 398 19,2 21,1 dont Industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution 260 2,1 2,4 Industrie agroalimentaire 236 1,9 2,4 Fabrication d'équipements électriques, électroniques, informatiques ; machines 196 1,6 3,5 Industrie Fabrication de matériels de transport 208 1,7 1,7 1 498 12,0 11,1 Construction 1 437 11,5 7,6 Commerce, transports et services divers 4 480 35,9 39,6 dont Commerce ; réparation automobiles Fabrication d'autres produits industriels 1 960 15,7 13,3 Transports et entreposage 610 4,9 6,4 Hébergement et restauration 273 2,2 3,1 Information et communication 37 0,3 1,8 Activités financières et d'assurance 215 1,7 3,2 Activités immobilières 55 0,4 0,9 1 017 8,1 7,7 313 2,5 3,2 3 878 31,0 30,4 925 7,4 10,6 Activités scientifiques et techniques ; services administratifs et de soutien Autres activités de services Administration publique, enseignement, santé et action sociale dont Administration publique Enseignement Santé, action sociale Ensemble 831 6,7 6,7 2 122 17,0 13,1 12 496 100 100 regroupent 2,3 % des effectifs faisceaux d’interconnexions de la zone (contre 1,5 % en ré- électriques, en particulier pour les trains d’atterrissage. Ainsi, gion Centre). "la fabrication de matériel de En 1906, une laiterie coopérati- transport" est assez présente ve est créée à Verneuil. Elle em- dans la zone et rassemble, tout ploie aujourd'hui près de 120 comme en région Centre, 1,7 % salariés et regroupe 132 exploides effectifs. tations de lait de vaches ainsi que 46 exploitations de lait de C’est après la seconde guerre chèvre réparties sur deux zones mondiale que la plus grande AOP Valençay et Sainte Maure partie des entreprises qui comde Touraine. L'agriculture et posent actuellement le tissu l'agroalimentaire rassemble 4,3 économique se sont implantées. % des effectifs salariés de la C’est le cas pour le fabricant zone (contre 3,7 % en région d’articles de voyages Savebag présent à Perrusson depuis Centre). 1963 et qui emploie 190 salaEn 1920, l’entreprise Barbot est riés. Les "industries du textile, créée à Descartes. A son apo- de l'habillement et du cuir" regée, en 1975, 2 000 salariés groupent ainsi 1,4 % des effectravaillent au sein de l’entreprise tifs (contre 0,6 % en région Censous la direction de Jacques tre). Barbot, fils du fondateur. Aujourd'hui, les charpentes métalli- En 1964, la société St Gobain ques Barbot emploient environ crée l’usine Everite, qui va em250 personnes. En 1961, la ployer jusqu’à 460 personnes société Sécurité et Signalisation avant de fermer en raison des (SES) délocalise et ouvre une problèmes de santé liés à l’usausine à Chambourg-sur-Indre. ge de l’amiante. Regroupant 1,4 SES, spécialisée dans la fabrica- % des effectifs, le secteur de la tion des panneaux de signalisa- "fabrication de produits en tion et le mobilier urbain, em- caoutchouc, plastique et de ploie pour le moment une cen- produits minéraux" est aujourtaine de personnes. La d'hui moins présent qu'en "métallurgie et fabrication de moyenne régionale (2,7 %) mais produits métalliques" est le pre- reste caractéristique de la zone. mier secteur de la zone et ras- Loches accueille dans le domaisemble 4,3 % des effectifs ne, l'entreprise Omnium Réalisa(contre 2,7 % en moyenne régio- tion Emballage Plastique, qui emploie 140 salariés. nale). En 1936, la société Becon Sud Ouest s’installe sur la zone pour fabriquer des tuyauteries flexibles destinées à l’aéronautique. Elle se diversifie dans les années 60 dans les citernes souples de grande capacité et la protection de câblages aéronautiques sous le nom de Superflit. En 1984, elle rejoint le groupe Zodiac, pour y devenir un département de la société Aérazur. Ses 230 salariés ont acquis une renommée mondiale dans la conception et la fabrication de protections de câblages et de Loches a également vu s'implanter le groupe HF Company, acteur européen majeur de l’électronique domestique en grande distribution. Sa filiale Metronic (60 salariés), implantée à Tauxigny développe et commercialise des équipements de réception TV (antennes satellite, modem, tuners…). HF Company a par ailleurs inauguré en 2006 le LAN, Laboratoire des Applications Numériques, un lieu d’expérimentation de toute la chaîne numérique. Également situé à Tauxigny, le LAN qui emploie une Effectif salarié selon les sphères de l’économie en 2008 (Source : Insee, CLAP) Ensemble Sphère non présentielle dont domaine public Sphère présentielle dont domaine public Postes salariés % ZE % région 12 496 100 100 4 382 35,1 35,6 0 0,0 0,8 8 114 64,9 64,4 2 731 33,7 35,6 Note : l'emploi salarié est évalué ici en équivalent temps plein, alors que les estimations d'emploi (cf rubrique "emploi salarié") prennent également en compte les personnes à temps partiel. Note : Les activités présentielles sont les activités mises en œuvre localement pour la production de biens et de services visant la satisfaction des besoins de personnes présentes dans la zone, qu'elles soient résidentes ou touristes. Les activités non-présentielles sont les activités qui produisent des biens majoritairement consommés hors de la zone et des activités de services tournées principalement vers les entreprises de cette sphère. Les activités du domaine public sont partagées entre la sphère présentielle et la sphère non présentielle. Un établissement appartient à ce domaine s’il fait partie d’une entreprise de catégorie juridique 7 (Personne morale ou organisme soumis au droit administratif) ou si plus de la moitié de son effectif fait partie de la fonction publique d’état. Regard sur la zone d’emploi de Loches quinzaine d'ingénieurs, est aujourd’hui une plate-forme de test et d’homologation de réputation mondiale. Il fait d'ailleurs partie du pôle de compétitivité "Sciences et Systèmes de l'Energie Electrique" (S2E2). (S2E2) A noter dans les activités secondaires, la part importante du secteur de la construction : il regroupe 11,5 % des effectifs de Page 7 la zone (contre 7,6 % en région le centre d’appel Laser Contact (630 salariés). Ce secteur reCentre). groupe 6,2 % des effectifs de la Tertiaire : un poids important zone (4,1 % en région Centre). des "services administratifs et Le secteur du "commerce" rasde soutien" et du "commerce" semble 15,7 % des salariés de La zone de Loches accueille de la zone (13,3 % en moyenne grandes structures dans le ter- régionale). On y trouve quelques tiaire, en particulier dans les grandes enseignes telles que les "activités de services adminis- hypermarchés Leclerc à Perrustratifs et de soutien", telles que son (120 salariés) et Super U à Loches (90 salariés), ainsi que les établissements Chollet spécialisés dans l'équipement automobile (environ 150 salariés) et Partner Jouets (120 salariés). Soulignons également la présence de Keolis Centre dans le transport de voyageurs par autocar (110 salariés). Entreprises Liste des plus grands établissements publics et privés de la zone d'emploi de Loches (2008 actualisée) Raison sociale Taille Activité CENTRE HOSPITALIER DE LOCHES 500-749 salariés Activités pour la santé humaine LASER CONTACT 500-749 salariés Activités de services administratifs et de soutien ESAT DU FOYER DE CLUNY 200-249 salariés Hébergement médico-social et social et action sociale AERAZUR SUPERFLEXIT 200-249 salariés Fabrication de matériels de transport - Filière aéronautique BARBOT C.M. 200-249 salariés Métallurgie et fabrication de produits métalliques SAVEBAG 150-199 salariés Fabrication textiles, industries habillement, cuir et chaussures EHPAD "BALTHAZAR BESNARD" 100-149 salariés Hébergement médico-social et social et action sociale SOLODIS SA - LECLERC PERRUSSON 100-149 salariés Commerce ETABLISSEMENTS A. CHOLLET 100-149 salariés Commerce SECURITE ET SIGNALISATION 100-149 salariés Métallurgie et fabrication de produits métalliques PARTNER JOUET 100-149 salariés Commerce ESAT LES TISSANDIERS 100-149 salariés Hébergement médico-social et social et action sociale SEYFERT PAPER SAS 100-149 salariés Travail du bois, industries du papier et imprimerie COMMUNE DE LOCHES 100-149 salariés Administration publique EHPAD "DAUPHIN" 100-149 salariés Hébergement médico-social et social et action sociale KEOLIS CENTRE 100-149 salariés Transports de voyageurs OMNIUM REALISATION EMBALLAGE PLASTIQUE 100-149 salariés Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique COOP LAIT REG LOCHOISE VERNEUIL REIGNAC 100-149 salariés Fabrication denrées alimentaires, boissons et produits à base de tabac EHPAD "GASTON CHARGE" 100-149 salariés Hébergement médico-social et social et action sociale D.L.D. - SUPER U LOCHES 50-99 salariés Commerce Source : INSEE - CLAP 2008 En 2009, la zone d’emploi de Loches compte près de 2 050 entreprises, entreprises soit 2,2 % des entreprises implantées en région Centre. Les secteurs de l'industrie et de la construction ont une proportion d'entreprises plus élevée que la moyenne : respectivement 11,8 % et 19,5 % (contre 9,1 % et 15,9 % en moyenne régionale). été créées dans la zone d’emploi de Loches, soit 2,0 % des créations de la région Centre. Plus des deux tiers des entreprises créées sont des autoentreprises. % 16 T a ux de c ré a t io n d' e nt re pris e s pa r s e c t e ur e n 2 0 0 9 ( Source : Insee, REE Sir ène / Champ : act ivit és mar chandes hor s agricult ure) Co mmerce, transpo rts, services divers 14 12 Un taux de création d'entreprises plus faible que la moyenne régionale 10 Avec 17,6 %, la zone d’emploi de Loches affiche un taux de création d'entreprises inférieur à Avec 951 entreprises en 2009, celui de la région Centre (18,7 l'artisanat occupe un poids plus %). important qu'en région Centre Tous les secteurs affichent des puisqu'on dénombre 191 entretaux de créations plus faibles prises artisanales pour 10 000 que la moyenne régionale, en habitants dans la zone contre particulier la construction : 15,3 139 en moyenne régionale. % (contre 16,7 % en région Centre). L'industrie se rapproche 360 entreprises créées en 2009 toutefois de la moyenne avec un En 2009, 360 entreprises ont taux de création 10,7 % (contre 6 8 Ensemble Co nstructio n A dministratio n, enseignement, santé, actio n so ciale Industrie 4 2 0 ZE Loches non aut o-ent repreneurs ZE Loches aut o-entrepreneurs Région Cent re non aut o-ent repreneurs Région Cent re auto-ent repreneurs lièrement élevé dans le "commerce, transports, services Le taux de créations d'auto- divers" (14,2 % contre 6,7 % entreprises est de 11,7 % pour les autres créations). (contre 5,9 % pour les autres créations). Ce taux est particu11,2 % en moyenne régionale). Page 8 Regard sur la zone d’emploi de Loches Emploi salarié Em ploi salarié sur la ZE de Loches (Source : Insee, Estimations d'emploi) 15 000 14 500 140 Emploi salarié agriculture construction total salariés 130 (base 100 en 1999) 14 000 13 500 13 000 Em ploi salarié sur la ZE de Loches par secteur (Source : Insee, Estimations d'emploi) 12 500 12 000 11 500 11 000 industrie tertiaire 120 110 100 90 10 500 10 000 80 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Une croissance portée par le L'agriculture perd également des emplois entre 1999 et 2007 : tertiaire et la construction -1,0 % par an en moyenne. Dans l'ensemble, l’emploi salarié L'agriculture regroupe, en 2007, de la zone de Loches s'est accru 1,9 % de l'emploi salarié de la à un rythme très élevé : +2,0 % zone de Loches (1,3 % en région par an en moyenne sur la période Centre). 19991999-2007 (+0,7 % en région Centre). Cependant, l'évolution de La construction connaît la plus l'emploi salarié est différente forte croissance des effectifs salariés : +3,7 % en moyenne selon les secteurs. L'industrie perd des emplois : les effectifs salariés diminuent de 1,7 % par an en moyenne entre 1999 et 2007. Sur cette période, le secteur alterne les phases de hausse et de baisse de l'emploi. Les pertes concernent principalement les secteurs du "textile", des "composants électriques et électroniques", de "l'eau, gaz et électricité" et des "industries agricoles et alimentaires. L'industrie a vu son poids fortement diminuer dans la zone et représente, en 2007, 18,5 % des emplois salariés contre 19,3 % en région Centre. Tertiaire Co nstructio n annuelle entre 1999 et 2007. Cependant, les effectifs du secteur évoluent de façon contrastée. Le secteur rassemble 10,8 % des emplois salariés de la zone en 2007, un poids beaucoup plus important que celui de la région Centre (6,8 %). 1999 et 2007, le tertiaire connaît également une forte hausse de ses effectifs. Le secteur gagne de nombreux emplois depuis 1999, ce qui permet de compenser les pertes dans l'industrie. Cette croissance est portée par les services. La dynamique est générée Avec une augmentation de +3,1 principalement par les secteurs % par an en moyenne entre "santé et action sociale" et "services opérationnels", en particulier les entreprises de Structure de l'em ploi salarié en 2007 : travail temporaire et les centres Com paraison ZE Loches - région Centre d’appels. Le poids du tertiaire (Source : Insee, Estimations d'emploi) progresse mais demeure moins important qu'en région Centre (68,8 % contre 72,6 % en région). Les estimations pour 2008 semblent indiquer une croissance de l’emploi salarié. Seule la construction perd des emplois salariés. ZE Lo ches Industrie Régio n Centre A griculture 0 10 20 30 40 50 60 70 80 % Chômage Une baisse du chômage plus En 2008, des tensions élevées forte qu’en région pour certains métiers du tertiaire Après avoir suivi une évolution quasiment identique que la période 1999-2002, le taux de chômage de la zone lochoise connaît des phases de hausse et de baisse beaucoup moins prononcées que le taux de chômage régional. Au 2ème trimestre 2010, le taux de chômage de la zone s’établit à 6,8 % contre 8,6 % en région. Durant cette année, les tensions sur le marché du travail (rapport offres sur demandes) diminuent surtout pour les métiers de "l'agriculture", du "bâtiment" et de la "mécanique-travail des métaux". Elles restent élevées pour les métiers de "l'hôtellerierestauration", du "commerce" et du "transport" et, aussi pour un métier industriel exercé principalement dans le commerce et la réparation automobile, la "maintenance". Evolution du taux de chôm age (So urce : Insee, Taux de chô mage lo calisés trimestriels) % 9 8,5 Lo ches Régio n Centre 8 7,5 7 6,5 6 5,5 5 19 99 20 T1 00 20 T1 01 20 T1 02 20 T1 03 20 T1 04 20 T1 05 20 T1 06 20 T1 07 20 T1 08 20 T1 09 20 T1 10 -T 1 Entre 1999 et 2010, le taux de chômage de la zone d’emploi a connu une baisse plus importante qu’en région. Il correspond à l’un des plus faibles des zones d’emploi de la région. Regard sur la zone d’emploi de Loches Page 9 La formation tout au long de la vie Formation initiale Panorama des effectifs en formation initiale Apprentis pro. 3ème pro. 7 121 Enseignement secondaire (second cycle) 1 584 Au sein du second cycle du second degré, degré on trouve principalement des lycéens préparant un baccalauréat général et technologique (63 %, niveau 4). Cette proportion est plus conséquente qu’au niveau régional (53 %) et peut s’expliquer par la taille de la zone, qui implique une offre de formation plutôt réduite et donc un repli mécanique vers ce diplôme traditionnellement majoritaire. Le reste des effectifs du second cycle est notamment constitué de bénéficiaires préparant un baccalauréat professionnel ou un brevet professionnel (12 %, niveau 4) et de bénéficiaires préparant un brevet d’études professionnelles ou un certificat d’aptitudes professionnelles (17 %, niveau 5). Lycéens pro. 453 Lycéens géné. et techno. 1003 Les établissements de formation de la zone de Loches L’apprentissage dans la zone est Effectifs incarné par le centre de forma- 2009Nom de l’organisme 2009tion d’apprentis de l’académie, 2010 implanté dans l’un des lycées. La 674 Lycée d’enseignement général et technologique Alfred DE VIGNY quasi-totalité des apprentis qui résident dans la zone de Loches 329 Lycée privé d’enseignement général et technologique Saint va se former dans les CFA de la DENIS zone de Tours. La zone d’emploi de Loches accueille 368 apprentis qui viennent effectuer la partie professionnelle de leur formation chez un employeur local. Le lycée Alfred de Vigny, implanté en périphérie de la ville de Loches, accueille le plus grand nombre d’effectifs dans la zone. Il est situé près du collège Georges BESSE et du lycée Émile DELATAILLE (labellisé « lycée des métiers du bois, du décolletage et des servi- 254 dont 7 Lycée d’enseignement professionnel Émile DELATAILLE …liés au centre de formation d’apprentis de l’académie d’Orléans-Tours 150 Maison familiale rurale du Lochois 142 Maison familiale rurale de Sepmes (désormais à Noyant de Touraine) 35 1 584 Lycée horticole et paysager privé Sainte Jeanne d’Arc bénéficiaires pour 7 organismes ces »), avec lesquels il forme une cité scolaire complète. 70% Répartition par domaine des effectifs formés dans la zone d’emploi, dans les zones voisines et dans la région 60% 50% 40% 30% 20% Zone d’emploi Loches Zones voisines (Amboise, Argenton-sur-Creuse, Blois, Châteauroux, Chinon et Tours) Région Industries graphiques Formations transversales ou d'insertion Développement perso. ou non spécifié Cuir, textile et habillement Transport logistique Arts et spectacles, communication Bois et matériaux associés Propr., sécu., autres serv. aux collectiv. Réparation automobile Alimentation Industries de transformation Hôtellerie, restauration, tourisme Agriculture Travail des métaux, mécanique Bâtiment, travaux publics Électricité, électronique Commerce, vente Santé Administration, gestion, finances Formations générales 0% Serv. sociaux, autres serv. aux partic. 10% La zone d’emploi de Loches accueille aussi deux maisons familiales rurales. Comme pour les CFA, les formations qu’elles proposent reposent sur le principe de l’alternance entre une formation dans les salles de cours et en milieu professionnel. La maison familiale rurale du Lochois a été créée en 1992, suite à la fusion de 3 maisons familiales. Elle s’est installée à Loches en 1996. Quant à la maison familiale rurale de Sepmes, elle s’est délocalisée dans de nouveaux locaux à Noyant-de-Touraine en février 2010 et a été renommée en conséquence depuis lors. Huit domaines professionnels sur vingt et un sont couverts par les formations dispensées dans la zone. Hormis les formations générales, les trois autres Page 10 Regard sur la zone d’emploi de Loches domaines les plus prisés sont : l’agriculture (11 % - 182 élèves), l’administration, la gestion et la finance (9 % - 149 élèves) et les services sociaux ou autres services aux particuliers (5 % - 83 jeunes). dans cette filière (les deux MFR et le lycée privé Sainte Jeanne D’ARC). Ces formations préparent à un diplôme de niveau 4 (baccalauréat professionnel agricole) ou 5 (certificat d’aptitudes professionnelles ou brevet d’études professionnelles agricoLe territoire lochois se distingue les). par une part des effectifs formés dans le domaine agricole supé- L’autre domaine à attirer une rieure à celle des zones d’emploi proportion d’effectifs notable est voisines. Six formations sont celui de l’administration, de la dispensées par trois organismes gestion et des finances. finances Dans cette filière, cinq formations sont dispensées par trois organismes (le lycée professionnel Émile DELATAILLE, le lycée Alfred DE VIGNY et le lycée privé Saint DENIS) et toutes sont de niveau 4 (baccalauréat). Quant au domaine des services sociaux ou des autres services aux particuliers, particuliers il est présent au travers de deux formations de niveau 5 : un brevet d’études professionnelles « carrières so- ciales » au lycée DELATAILLE et un autre libellé « services aux personnes » à la MFR du Lochois. Enfin, on peut remarquer que le seul CFA de la zone, celui de l’académie Orléans-Tours, propose son unique formation dans le domaine du bois et des matériaux associés. associés Il s’agit d’un baccalauréat professionnel « technicien menuisier agenceur » (niveau 4), dispensé au lycée DELATAILLE. Évolution des effectifs par niveaux cumulés Un effectif global en hausse, un effectif de baccalauréat professionnel en hausse Du niveau 1 à 6, les effectifs ont augmenté de près d’une centaine de jeunes entre 2006 et 2009 dans la zone d’emploi de Loches. Les évolutions entre les niveaux de formation sont contrastées. Alors que les effectifs de niveau CAP/BEP régressent, ceux de baccalauréat professionnel augmentent fortement. Cet écart résulte en partie de la mise en place d’un nouveau parcours de formation dans les lycées professionnels, qui ont vu disparaître les traditionnels BEP au profit de nouveaux baccalauréats professionnels en trois ans (au lieu de deux). 1 492 15 Niveaux 1 à 3 (post-bac.) 1 441 11 1 468 7 993 1 000 59 83 Niveau 4 (bac. géné. et techno.) Niveau 4 (bac pro.) 1 584 0 1 003 987 Niveau 5 (CAP/BEP) Niveau 6 (3ème pro.) 70 Total 319 295 101 83 83 121 2006 2007 2008 2009 295 188 272 Formation continue La formation des demandeurs d’emplois– d’emplois– 2010 B LOIS ZOOM sur le ba ssin de Loches : A M B OISE 1 0 3 8 bé né f ic ia ire s TOUR S 2 4 9 3 bé né f ic ia ire s 2 8 8 b é né f ic ia ire s C H IN ON 354 b é n é f ic ia ire s Espace Libres S avoirs Mission Locale Point Relais C onseil 188 bénéficiaires de formation 658 895 € (fonctionnement et rémunération) 188 bénéficiaires LO C H ES C H A TEA UR OUX 1 2 3 3 b é n é f ic ia ire s Formations principalement dans les domaines : - agriculture, - bâtiment, travaux publics, - transports et logistique, - commerce, vente, - services sociaux, sport, autres services aux particuliers, - formations multisectorielles, - santé A R GEN T ON-SUR-CR EUSE 2 4 3 bé né f ic ia ire s Nombre de visas sur la zone d’emploi de Loches proposés en 2010 VISA C OMPETENC ES JEUNES L’acquisition des savoirs de base 2010 Les visas libres savoirs proposés par la Région Centre permettent d’acquérir les savoirs essentiels à tout individu pour être autonome dans la société de la connaissance. VISA AC C UEIL TOURISME VISA BUREAUTIC 45 100 150 Regard sur la zone d’emploi de Loches Page 11 L’agriculture et le tourisme Agriculture Produits de qualité et circuits courts moteurs sur la zone La zone d’emploi de Loches recouvre essentiellement la petite région agricole de Gâtine de Loches Montrésor et une partie de la Champeigne. Comme tous les sols de Gâtine, ceux du lochois n’ont pas un potentiel agronomique très bon ce qui explique notamment le maintien d’une agriculture diversifiée avec des grandes cultures, quelques vignes en appellation Touraine mais également de l’élevage. On peut considérer que le fil conducteur dans le domaine agricole est la production de qualité, accompagnée souvent de démarches de circuits courts. Ainsi, y compris dans le domaine du lait de vache, la marque Délice de Touraine de la coopérative de Verneuil-sur-Indre renvoie à une production de lait de haute qualité avec un cahier des charges garant notamment d’une démarche d’agriculture durable. La zone a également la chance d’être située dans les aires d’AOC du Sainte-Maure-de-Touraine et du Valençay avec pour certains la transformation et la vente directe des fromages. On trouve deux productions phares du domaine animal avec d’une part la Géline de Touraine, race de poule qui a été sauvée de la disparition il y a quelques années avec le concours de l’INRA, et d’autre part les porcs qui entrent dans la fabrica- tion des rillons et rillettes de Touraine, produits en voie de reconnaissance dans le cadre d’une démarche d’Identification Géographique Protégée. Ces deux activités à forte valeur ajoutée sont également porteuses d’emplois dans toute la filière, de la production à la commercialisation en passant, bien évidemment, par la transformation (abattoir, artisans charcutiers …). Cette démarche permet aussi d’avoir une activité importante d’agrotourisme avec des fermes auberges, des possibilités d’accueil à la ferme. Il existe également des expériences de diversification vers la production d’énergie, soit pour une consommation à la ferme autour de l’association Alter 'énergie, soit dans le cadre de filières plus longues. L’amélioration des pratiques agricoles en faveur de l’environnement est dans cette zone un élément important du travail des groupes de développement agricoles (GDA de Loches Montrésor) avec des réflexions qui portent à la fois sur des techniques de lutte alternative à l’emploi de produits phytosanitaires ou encore à l’allongement des rotations et à l’utilisation de plantes fourragères pour une alimentation animale plus autonome sur l’exploitation. Enfin, la forêt et les activités de transformation qui en découlent sont également très présentes sur cette zone avec des massifs forestiers de qualité, en feuillus pour la forêt de Loches et avec des entreprises spécialisées dans la transformation de ces bois comme l’entreprise Moreau. Le Pays a été retenu au titre de Pôle d’excellence rural pour la mise en œuvre d’un programme qui vise à organiser et développer la filière énergétique locale à partir de biomasse sur le territoire. Tourisme La zone d’emploi de Loches est Preuilly-sur-Claise. une destination touristique, Les hébergements de capacité autour de : se répartissent entre : - Loches, un des plus beaux Détours de France et Ville d’Art • 17 campings et aires naturelles de camping, totalisant 2 004 et d’Histoire ; - Montrésor, un des plus Beaux lits (soit une moyenne de 118 lits), les établissements les plus Villages de France ; - Le Grand Pressigny, dont le importants, par la capacité d’acMusée de la Préhistoire ; cueil, étant : « La Citadelle » - « L’Indre à Vélo », dont la sec- ****, à Loches (492 lits), « Les tion Azay-le-Rideau – Loches a Bords de Creuse» *, à Yzeuressur-Creuse (390 lits), le été inaugurée à l’été 2010 ; - la Forêt domaniale de Loches « Camping municipal » **, à (3 586 hectares), complément, Ligueil et « La Grosse Motte » pour les promenades, à l’itiné- **, à Descartes (150 lits charaire de Grande Randonnée (GR cun) et « Les Coteaux du Lac » 46) le long de la Vallée de l’In- ****, à Chemillé-sur-Indrois dre, en direction de Châtillon-sur (147 lits). -Indre, et du sentier de Grande Randonnée de Pays (GRP de • 16 hôtels (dont 12 également Touraine du Sud), autour de restaurants), totalisant 458 lits (soit une moyenne de 29 lits), teurs en 2009, le Donjon (haut les plus importants, par la capa- de 36 m) avec 36 552 visiteurs en 2009. cité d’accueil, étant : - « Luccotel » ** (138 lits), « George Sand » **(40 lits), « France »** (38 lits) à Loches ; - la Résidence de Tourisme : « Le Moulin des Cordeliers » ***, à Loches (352 lits) ; - le Village Vacances « La Saulaie », à Chédigny (195 lits) ; - le Centre d’hébergement du Grand-Pressigny (35 lits) ; - le Centre « Maurice Aquilon », à Loches (105 lits). La fréquentation touristique est concentrée sur la Cité Royale de Loches (un des 19 « grands sites » du Val de Loire, inscrit dans une démarche d’excellence) : le Logis Royal avec 59 260 visi- Vient ensuite le site du GrandGrandPressigny (château et musée de la Préhistoire) : 8 432 visiteurs en 2009. Les sept structures d’accueil et d’information de la zone (Offices de Tourisme et Syndicats d’Initiatives) ont accueilli au total 40 026 personnes aux guichets en 2009, la principale étant l’Office Office de Tourisme du Lochois : 27 554 visiteurs. visiteurs Page 12 Regard sur la zone d’emploi de Loches Changement climatique, énergie et environnement Bilan des émissions de gaz à effet de serre (GES) Les émissions annuelles de GES de la zone d’emploi de Loches s’élèvent à 473 072 teqCO (2,5 % des émissions régionales), soit environ 9,5 teqCO / habitant. 2 2 pour les cultures, et méthane (CH4) et protoxyde d’azote (N2O) liés aux effluents d’élevage et à la fermentation entérique. Répartition des émissions de GES de la zone d’emploi et de la région Centre par secteur (hors UTCF : Utilisation des Terres, leurs Changements et la Forêt, soit des «puits d’absorption de carbone») : Le transport, 2ème secteur le plus émetteur de la zone L’agriculture, principal secteur En matière de transport, les émisémetteur sions de gaz à effet de serre sont 48 % des émissions de GES de dues à la mobilité des personnes la zone de Loches proviennent (12 %), à laquelle s’ajoute le du secteur agricole (contre transport des marchandises gé23 % en région Centre en néré par l’activité du territoire moyenne). La zone d’emploi (13 %). Les modes routiers participe à 5,5% des émissions (voitures particulières et carégionales issues de l’agricultu- mions) représentent 89 % des re. Ces émissions sont principa- émissions de la mobilité des perlement dues aux grandes cultu- sonnes et 83 % des émissions du res (28 % pour le blé, 10 % fret. En ce qui concerne les mopour le colza) et à l’élevage tifs de déplacement, les déplace(20 % pour les vaches laitières, ments domicile-travail sont à 10 % pour les bovins). Il s’agit l’origine de 43 % des émissions principalement d’émissions non de GES. Ils figurent en effet parmi -énergétiques : protoxyde d’azo- les trajets les plus longs (environ te (N2O) associé à l’utilisation 23,6 km/déplacements) et sont de fertilisants synthétiques effectués à 89 % en voiture. Source: EnergiesDemain/Région Centre.2010 Les bâtiments, 3ème secteur émetteur de GES Le secteur du bâtiment contribue à hauteur de 21 % des émissions de GES de la zone (contre 28 % en région). Les émissions sont essentiellement causées par le secteur résidentiel (16 % du total). Ceci s’explique notamment par la part importante des logements anciens construits avant 1975 (72 % du parc résidentiel), date de la première réglementation thermique en France, et par la part importante de maisons individuelles (90 % contre 72 % en région), qui sont généralement plus consommatrices d’énergie. La consommation d’énergie moyenne des logements est donc très élevée (250 kWh/m²/an), principalement en raison du chauffage (81 % de la consommation). Les énergies fossiles représentent 45 % de la consommation énergétique (dont 25 % pour le fioul) et sont responsables de 79 % des émissions du secteur (48 % pour le fioul). Patrimoine naturel La zone d’emploi de Loches est traversée par les rivières Indre, Indrois et Esves, et au Sud-Ouest par la Claise et la Creuse. ractérise par des eaux superficielles qui ne satisfont pas l’objectif environnemental de bon état écologique. Pour les eaux souterraines, la nappe de la craie du Séno-Turonien présente une altéraLa vallée de l’Indre, avec ses vas- tion pour les paramètres nitrates et tes prairies inondables abritant un pesticides. cortège d’espèces floristiques et d’oiseaux remarquables, marque Dans le cadre d’un contrat de bassin, le ce territoire. L’ensemble du site, Groupement de Développement Agricocouvert par un zonage Natura le de Loches Montrésor et la Commu2000 s’inscrit dans une vallée nauté de Communes de Montrésor essentiellement composée de mettent en œuvre un projet agroprairies bocagères inondables environnemental pour résoudre ces parsemées de mares temporaires. problèmes : 45 exploitations y ont sousEn plusieurs endroits, la vallée est crit, pour une surface de 3 300 ha. À ce surplombée de coteaux où d’an- titre, un chantier expérimental a permis ciennes carrières souterraines la recréation de méandres sur le ruisabritent des chauves-souris hiber- seau du Marolle à Genillé. Un prochain contrat de bassin sur les nantes. zones humides de l’Espace Naturel A noter également sur la Champei- Sensible de la vallée de l’Indre est prégne, au Nord de Loches, la présenvu. ce d’une avifaune de plaine. Ce site est un noyau reproducteur Les dernières crues sur l’Indre remonessentiel pour l’Outarde canepe- tent à 2008, 2006, 2003 et 1999. Les secteurs à enjeux sur la zone sont printière notamment. cipalement le bourg centre de BeaulieuConcernant la ressource en eau, le lès-Loches, Loches et Reignac-surbassin versant de l'Indrois se ca- Indre. Ce document a été réalisé par les services du Conseil Régional, avec l’aide de l’INSEE Centre.