Le Petit Orfèvre n° 41
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Le Petit Orfèvre n° 41
CALENDRIER DES MESSES RENSEIGNEMENTS PRATIQUES Dimanche 3 avril 2016 – 2e dimanche de Pâques • Pour les baptêmes des petits • 9 h 30 : messe à HOMBLIÈRES • 11 h 00 : messe à Saint Éloi Gilbert BOITELLE ; familles DECK-CANTIN Baptême de Lilou WARIN enfants (moins de 2 ans) : prenez contact avec la paroisse au moins 2 mois avant la date que vous envisagez. Dimanche 10 avril 2016 3e dimanche de Pâques • 9 h 30 : messe à GAUCHY • 11 h 00 : messe à Saint Éloi Baptême de Tom CARLIER et Nathan DROCOURT Dimanche 17 avril 2016 4e dimanche de Pâques • 9 h 30 : messe à MESNIL SAINT LAURENT • 11 h 00 : messe à Saint Éloi Dimanche 24 avril 2016 5e dimanche de Pâques • 9 h 30 : messe à GRUGIES • 11 h 00 : messe à Saint Éloi P Le Petit Orfèvre Journal de la paroisse Saint-Quentin Vallée d’Isle SAINT-QUENTIN : Faubourg d’Isle (Saint Éloi) & quartier de Neuville ; GAUCHY, GRUGIES, HARLY, HOMBLIÈRES, MARCY, MESNIL SAINT-LAURENT, NEUVILLE SAINT-AMAND • Vous souhaitez vous marier à l’église : prenez contact un an à l’avance, au moins. Ne retenez jamais la date (pour la salle ou autre) sans vous assurer au préalable que c’est possible pour le célébrant. HORAIRE DES MESSES EN SEMAINE Tous les jours à 9 heures, à la sacristie de Saint Éloi (sauf le lundi et absence) Confessions Après la messe de 9 heures en semaine avril 2016 4e année • n° 41 Le temps pascal S i le temps de l’Avent couvre une période qui va du 1er dimanche de l’Avent jusqu’au 24 décembre, et le temps du Carême 40 jours, par définition, le temps pascal est encore plus long, puisqu’il s’étend sur 50 jours, de Pâques à la Pentecôte (ce dernier mot signifiant « cinquante » en grec). Dimanche 1er mai 2016 6e dimanche de Pâques PERMANENCES • 9 h 30 : messe à HOMBLIÈRES • 11 h 00 : messe à Saint Éloi P # Si vous souhaitez que vos intentions apparaissent ici, merci de les déposer avant le vendredi 22 avril 2016. À noter ➢ Mercredi 20 avril, à 10 h, à la Maison paroissiale : réunion de l’équipe de conduite pastorale. ➢ Mardi 26 avril, à 18 h 30, à la Maison paroissiale : réunion du Conseil pour les Affaires économiques. Vendredi 29 avril, à 18 h et 20 h 30, à la basilique : « Désert fertile », une pièce de Jean-Marc Liautaud. « Jean-Yves ne s’attendait pas à ça. Le soir même où sa fille Juliette vient de soutenir sa thèse, elle lui apprend qu’elle va devenir religieuse ! Stupéfaction ! Comment sa fille, si moderne et épanouie, a-t-elle pu en arriver là ? Une annonce bouleversante qui va être, pour le père et pour sa fille, l’occasion de se livrer l’un à l’autre une part de leur intimité. » à la Maison paroissiale mardi, de 17 h à 18 h 30 ; vendredi, de 17 h à 18 h 30 ; samedi, de 10 h à 11 h 30. Paroisse Saint-Quentin Vallée d’Isle 73, rue de la Raffinerie 02100 SAINT-QUENTIN 03 23 68 33 89 [email protected] www.paroisse.sqvi02.cef.fr Imprimé par nos soins Ne pas jeter sur la voie publique Flash code web ⇒ Ceci nous indique que c’est le « temps » par excellence de la vie chrétienne. 50 jours signifie 7 semaines + 1 jour. Cela nous indique que la vie chrétienne est une longue période qui nous est offerte pour « mûrir » et « grandir ». Après le temps de l’épreuve qu’est le Carême, voici le temps de « faire nos preuves » comme disciples de Jésus… Étienne KERJEAN curé de la paroisse Les mots pour le dire… « Jubilé » L ’Année sainte souhaitée par le pape François, qu’il a placée sous le signe de la Miséricorde, est aussi appelée « Jubilé extraordinaire ». Mais de quoi s’agit-il quand on parle de « Jubilé » ? Le mot vient du latin « jubilæus », décalqué sur le mot hébreu « yôbel », qui désigne la corne de bélier, car la fête du Jubilé dans la tradition biblique était annoncée par des sonneries de cors, faits de cornes. Le Jubilé revenait tous les 50 ans, selon la Loi de Moïse (cf. Lv 25, 8). À cette occasion, chacun rentrait dans son héritage, les dettes, les fautes, les peines étaient remises, les esclaves rendus à la liberté, le travail des champs suspendu et la terre laissée en repos. C’était une année de « rémission », de reconnaissance aussi pour les bienfaits accordés par le Seigneur (cf. Lc 4, 19). Le mot « jubilé » invite en lui-même aux réjouissances, à la joie, une joie « pascale ». Par analogie avec les anniversaires de mariage, on qualifie aussi de « jubilé » les « anniversaires » d’ordination des prêtres. Cette année 2016, 13 prêtres du diocèse célèbrent leur « jubilé », qui va de 20 à 70 ans d’anniversaire de leur ordina tion… ❑ Sources : Théo [2009], p. 1077 ; La Vie diocésaine, n° 3, mars 2016, p. 62. Dans ce numéro : ➢ Qu’est-ce que le conseil presbytéral ➢ Donner à l’Église… ? ➢ Calendrier des messes • À noter… Vie du diocèse Vie chrétienne Conseil presbytéral : « mode d’emploi » Un nouveau conseil presbytéral est mis en place, avec l’arrivée de notre nouvel évêque, Mgr Renauld de Dinechin. Il se réunit pour la première fois le vendredi 1er avril. C’est l’occasion de rappeler ce qu’est un conseil presbytéral. 1. Qu’est-ce qu’un « conseil » ? Dans l’Église catholique, un « conseil » est un lieu de dialogue et de “collaboration” qui invite « à la participation active des prêtres et des laïcs à la mise en œuvre de la mission ecclésiale », comme le rappelait Jean-Paul II à des évêques français, lors d’une visite ad limina à Rome, le 7 février 19921. 2. Qu’est-ce qu’un « conseil presbytéral » ? Le concile Vatican II a souhaité que dans chaque diocèse « une commission ou sénat de prêtres représentant l’ensemble du presbyterium » soit établie auprès de l’évêque afin de l’« aider effcacement de ses conseils pour le gouvernement du diocèse »2. Ces dispositions sont reprises par le Code de droit canonique promulgué par le pape JeanPaul II en 1984 (cf. canon 495, § 1). # Presbyterium : mot latin qui désigne l’ensemble des prêtres d’un diocèse en lien avec leur évêque. # Sénat : désigne en latin le « conseil des anciens ». Le mot « prêtre », d’origine grecque, veut dire « ancien »… 3. Pourquoi un conseil “réservé” aux seuls prêtres ? Parce qu’ils sont les plus proches collaborateurs de l’évêque. Le concile Vatican II précise même qu’ils sont « les co1 Discours de JEAN-PAUL II aux évêques français de la région Sud-Ouest, en visite ad limina à Rome, le 7 février 1992 ; cf. La Documentation Catholique, n° 2046, 15 mars 1992, p. 261. Texte cité par le « lexique » annexé aux Orientations diocésaines concernant les Conseils pastoraux paroissiaux « Vivre et annoncer l’Évangile », promulguées par Mgr Marcel HERRIOT le 17 août 2007. 2 CONCILE VATICAN II, Décret sur le ministère et la vie des prêtres (Presbyterorum Ordinis), n. 7. opérateurs de l’Ordre épiscopal dans l’accomplissement de la mission apostolique confée par le Christ » (Décret sur le ministère et la vie des prêtres, Presbyterorum Ordinis, n. 2) 4. Quelle est la mission du « conseil presbytéral » ? « Aider l’évêque selon le droit dans le gouvernement du diocèse, dans le but de promouvoir le plus effcacement possible le bien pastoral de la portion du peuple de Dieu confé à l’évêque » (Canon 495, § 1). 5. Comment est-il composé ? L e Code de droit canonique (canon 497) ainsi que les statuts le prévoient. Puisqu’il représente l’ensemble du presbyterium dans la diversité des ministères exercés et en tenant compte des différentes régions du diocèse, il doit être composé au moins pour moitié de prêtres élus par leurs confrères. Certains sont « membres de droit » en raison de leur office (par exemple, le vicaire général). Quelques membres peuvent être nommés librement par l’évêque. 6. Quel est son fonctionnement ? Les statuts le précisent. Il se réunit de manière régulière. Depuis 2013, Mgr Hervé GIRAUD a souhaité que le conseil presbytéral se réunisse au moins une fois par mois (sauf en juillet et août). Le droit canonique prévoit que le conseil est convoqué et présidé par l’évêque, qui détermine les questions qui doivent y être traitées ; il peut accueillir aussi les questions proposées par les membres du conseil (cf. canon 500, § 1). Étienne KERJEAN (article à paraître dans La Vie diocésaine) L Donner à l’Église… ? e 26 avril 2016, le Conseil paroissial pour les Affaires économiques se réunira pour adopter défi nitivement le budget 2016 et il vous rendra comp te ensuite des résultats de sa gestion en recettes et en dépenses, à vous, communauté des fidèles, comme le prévoit le droit canonique (canon 1287, § 2). Ce jour-là, le Conseil pour les Affaires économiques sera en parti culier amené à réfléchir sur la collecte et l’évolution des recettes paroissiales. À cette occasion, sa réflexion por tera sur la principale recette de l’Église : le « Denier de l’Église ». Que signifie le mot « denier » ? Il vient du mot latin « denarius », mot composé de « deni » et « arius » : « qui contient dix unités ». Un autre mot qui lui est proche : la « dîme » (du latin : decima, dixième) est une contribution (10%), habituellement en soutien d’une œu vre chrétienne. Autrefois, elle était un impôt spirituel que les juifs devaient payer pour aider les démunis (orphe lins, veuves, étrangers) et les serviteurs de Dieu, selon la loi (livre de l'Exode). Le « Denier » serait-il aujourd’hui un impôt à payer à l’Église au taux de 10 % de ses revenus nets ? Comparant le « Denier » à la dîme, certains affirment que chaque catholique devrait consacrer à l’Église 10 % de son temps et 10 % de son argent ! Mais pourquoi ? Vous le savez, l’Église ne vit pas de l’air du temps. Les charges auxquelles elle doit faire face sont lourdes et multiples : tout a un coût ! Le « Denier » sert en priorité à faire vivre les prêtres et à rémunérer les salariés qui assurent le fonctionnement de l’Association diocé saine, seul support juridique et comptable du diocèse. Le « Denier » permet d’assurer de nombreuses dépenses indispensables : entretien, aménagement des lo caux paroissiaux, financement des activités d’animation et de formation. Il contribue au bon fonctionnement de la paroisse : paiement des factures d’électricité, de chauffage, assurances, taxes et impôts divers. Il permet enfin de couvrir les diverses dépenses du quotidien de la paroisse. Donner pour l’Église, c’est donc s’engager à ses côtés pour qu’elle dispose des moyens d’accomplir sa mission. Le « Denier de l’Église » est ainsi la contribution volontaire que chaque fidèle est appelé à verser. Il permet à l’Église de vivre, d’agir et de se développer en remplissant la mission que le Christ lui a confiée. Chaque baptisé est directement responsable de la vie de l’Église qui a besoin du soutien de chaque femme et de chaque homme, pratiquant régulier ou occasionnel, chrétien de tradition ou chercheur de sens… Dans le Nouveau Testament, les membres de l'Église sont invités « à mettre de côté ce qu’ils auront réussi à épargner » (1 Co 16, 2), et « chacun donne selon la décision de son cœur, sans tristesse ni contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Co 9, 7). La lecture attentive des Écritures nous rappelle la légitimité de nos sollicitations. Dans les Actes des Apôtres (Ac 11, 27-30) : à Antioche, on annonce une fami ne à Jérusalem et les chrétiens décident de venir en aide aux frères de Jérusalem et de Judée. Ce sont Barnabé et Saul qui sont chargés d’acheminer les dons récoltés. Il s’agit déjà d’une solidarité de la communauté chré tienne. Saint Paul aux Galates (Ga 6, 6) : « Que celui qui reçoit l’enseignement de la Parole fasse une part de tous ses biens en faveur de celui qui l’instruit. » Saint Paul toujours, dans la première lettre aux Corinthiens (1 Co 9, 10-14) nous dit : « si nous avons semé pour vous les biens spirituels, serait-il excessif de récolter des biens matériels ? » Jésus dans l’Évangile selon saint Matthieu, nous dit que « l’ouvrier a droit à sa nourriture » (Mt 10, 10). Dans l’Évangile selon saint Luc, Jésus voyant une veuve misérable déposer dans le temple deux piécettes déclare : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tout le monde. Car tous ceux-là ont pris sur leur superflu pour faire leur offran de, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a donné tout ce qu’elle avait pour vivre » (Lc 21, 1-4). Le Seigneur nous invite à être réalistes dans notre démarche. Dieu n’attend pas l’impossible de nous. Il n’attend pas que je lui donne ce que je n’ai pas. Par contre, ce que nous avons reçu de Lui, donnons-le gé néreusement. La pauvre veuve n’était pas découragée ni dégoûtée ni complexée parce qu’elle avait peu de moyens, en comparaison des hommes riches qui étaient passés avant elle. Elle a donné en toute sim plicité ce qu’elle avait. Il ne faut pas attendre d’avoir des grands moyens pour se donner à Dieu et à son pro chain. Ne restons donc pas paralysés par le découragement et l’inertie, en pensant que Dieu, de toute façon, attendra toujours plus que ce que je peux lui donner. Donnons-Lui maintenant ce que nous avons reçu. Mê me le peu que nous avons, a une grande valeur à ses yeux. Dieu ne regarde pas la grandeur extérieure du bien que nous faisons, mais la qualité et la grandeur de l’amour avec lequel nous faisons le bien pour Lui et pour notre prochain. Alors, pourquoi je ne donne pas ? Vos réactions et réflexions à ce sujet sont les bienvenues. Merci de nous écrire à : « Maison paroissiale », 73 rue de la Raffinerie, 02100 Saint-Quentin ou d’envoyer un courriel à l’adres se : [email protected]. Jean-Marie DELACROIX Secrétaire du Conseil paroissial pour les Affaires économiques