Atelier « Comment vivre les 3 ministères : Écoute, bienveillance

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Atelier « Comment vivre les 3 ministères : Écoute, bienveillance
WEEK-END CCBF - Octobre 2014 -
Atelier « Comment vivre les 3 ministères :
Écoute, bienveillance, espérance »
Participants
12 personnes appartenant à des groupes qui « marchent bien » comme Nantes, Le
Mans, Val d’Oise, Belgique, Yvelines
8 personnes dans des groupes « qui se cherchent encore »
comme Versailles, St Gervais, Chalons, Marseille, Montélimar, Grenoble, Paris
6 personnes n’appartenant pas à un groupe et résidant dans les lieux comme St Malo,
Maisons Alfort, Val de Marne, Vendée, Vezelay, Dijon
1 - Les objectifs : « Ni partir, ni se taire »
- retrouver sa vocation de « baptisés »
- se rencontrer, se retrouver, échanger et se conforter pour agir, en fraternité car
personne, seul, n’a la vérité
- retrouver une liberté de parole, un lieu de libre expression - parler « librement »
des difficultés et des manques
- une autre façon de faire « église » en revenant à la source et à l’Évangile,
annoncer Jésus-Christ avec les mots d’aujourd’hui, s’exprimer sur la vie ecclésiale,
être reconnu comme communauté
- pour rester dans les paroisses, des lieux de rencontre et de liberté sont
nécessaires
- volonté de se former
Le groupe CCB peut être parfois considéré comme un lieu de résistance, face à certaines
tensions, mépris ou/et opposition, avec aussi la crainte d’une certaine répression (dans
« l’adversité » face à des prêtres de St Martin à Chalons – ou là où l’évêque place ses
pions intégristes)
Il faut prendre en compte la spécificité de la CCBF et les circonstances dans lesquelles
est né un groupe (quel élément déclencheur ?) par exemple l’envie de faire quelque
chose après avoir lu le livre « Les pieds dans le bénitier » de Christine et Anne
2 - Les difficultés :
- les personnes qui s’affichent CCBF sont parfois considérées comme hostiles
(« nous sommes éjectés, on ne peut pas parler de la CCBF » à St Gervais)
- certains prêtres semblent être dans une situation de concurrence avec les laïcs
- certains prêtres semblent coincés entre leur position vis à vis de leur évêque et ce
qu’ils pensent vraiment en privé, mais malgré ce type de situation, il ne faut pas
casser les ponts avec la paroisse
- à certains moments on sent que l’on est plus dans « le système » et alors « c’est
un chemin de solitude » (Vézelay)
- on peut être perçu comme un « groupe d’agitation féminine »
- on peut aussi parfois« sentir une certaine usure », on essaie de maintenir, malgré
tout, le contact par l’envoi de compte-rendu de réunion
- la question du rythme des réunions peut aussi être une difficulté, en raison des
multiples engagements que peuvent avoir les personnes (en général réunion une
fois par mois ou deux réunions par trimestre)
- la pertinence d’un groupe dans un contexte paroissial n’est pas toujours évidente
3 - Modes de fonctionnement :
- les personnes CCBF peuvent être « un levain dans la pâte », c’est à dire s’immiscer
dans d’autres groupes, sans former un groupe spécifiquement CCBF (ce qu’avait
fait le groupe du Mans avant de prendre une certaine autonomie)
- on peut faire des sous-groupes pour travailler des thèmes différents, mais sans
forcer les personnes à se joindre à des groupes CCBF, plutôt en faisant des
ateliers que l'on peut ouvrir
- la diffusion de ce que font les groupes par la CCBF est très importante
4 - Actions thématiques (évoquées très rapidement)
– une fois par mois partage d'évangile (pas une homélie) : une lecture joyeuse
– faire partie de groupes œcuméniques, de groupes interreligieux
- relation prêtres laïcs
– synode et forum
- célébration de la parole dans les petits villages
- célébration de réconciliation, avec un accueil spécifique pour divorcés-remariés
- famille recomposée : demande de participation à une journée sur la famille.
Le groupe de Lyon est chargé par le diocèse d’organiser deux fois par an une réunion de
tous les mouvements d'église.

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