Mise en page 1 - La Nouvelle République

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Mise en page 1 - La Nouvelle République
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
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L’ E D I T O D E
Bachir Medjahed
De la sécurité intérieure
uand bien même on répète qu’AlQaïda a fait une OPA sur les
groupes armés en Algérie et même
au Maghreb, peut-on dire qu’il n’en
demeure pas moins que nombre d’éléments de ces derniers peuvent toujours
se défaire de ce lien d’allégeance et
décider de rejoindre la réconciliation
nationale ? Mais, aujourd’hui, la question ne se pose plus en ces termes, ni
pour savoir pourquoi l’armée s’est
retrouvée impliquée à la fois dans l’interruption des élections et dans la
conduite des actions contre le terrorisme. La question qui se pose est bien
celle de savoir s’il n’y a pas incompatibilité entre l’offre du pardon, une offre à
durée illimitée et la fermeté proclamée
parfois, pas souvent, dans la lutte contre
le terrorisme. Le mot de terrorisme n’occupe plus les discours et les bulletins
des radios et TV. Il y en a pour qui il est
une évidence que, dans le cadre de la
répartition des tâches pour ce qui
concerne le combat mené pour ramener
la paix, les orientations entrant dans le
cadre de la lutte contre le terrorisme ne
sont pas couvertes de zone noire,
confiant ainsi aux forces armées la mission de l’emploi des moyens de force et
aux autres institutions celles du retour
de paix par le moyen de la réconciliation. En les exhortant davantage à
poursuivre la lutte contre le terrorisme,
le Président entendait ainsi démontrer
qu’en tant que pouvoir politique, c’est
lui qui confie aux forces armées le mandat de la lutte contre ce fléau. Il
démontre ainsi également que l’armée
se conforme strictement à ses missions
constitutionnelles. Le Président avait
ainsi fait passer un double message.
L’armée intervient selon un mandat
qu’elle exécute.
Elle intervient en restant sous le contrôle
du pouvoir politique. En même temps,
il couvre de son autorité l’intervention
de l’armée. Serait-il alors confirmé que
le chef des forces armées n’a jamais
renoncé à la poursuite de la lutte contre
le terrorisme avec détermination, et
qu’en conséquence, les forces de sécurité n’ont jamais baissé la garde ou mis
l’arme au pied ? Pour le Président et
pour ceux qui avaient initié la politique
de la rahma à l’époque même du HCE,
l’offre du pardon est une partie intégrante de la lutte globale contre le terrorisme en ce sens où il est donné une
chance à ceux qui renoncent à la poursuite de la pratique de la violence à
réintégrer les rangs de la société.
Comme pour toute démarche, il
manque un bilan pour en évaluer la
validité.
Q
Education :
les programmes
et les manuels
scolaires
uniformisés p. 3
Quotidien d’information indépendant - n° 5594 - Lundi 11 juillet 2016 - Prix : 10 DA
Brahim
Ghali :
«L’Algérie
sera ma
première
destination»
p. 2
©New Press
NR
La
actuel
La NR 5594 - Lundi 11 juillet 2016
Chiffre du jour
16 historiens et intellectuels demandent à la France de restituer
à l’Algérie les crânes des résistants algériens.
énergie
séisme
importations
aujourd’hui
ONS
Hausse de la production des
hydrocarbures au 1er trimestre 2016.
Mihoub
Une vingtaine d’entreprises
chargées de la réhabilitation
des infrastructures installées.
Céréales
Baisse de la facture d'importation
mais hausse des quantités.
8e matinale de Care
à l’hôtel Hilton.
Clôture du congrès extraordinaire du Polisario
Brahim Ghali : «L'Algérie sera
ma première destination»
,Le nouveau président de
la République arabe sahraouie démocratique
(RASD), Brahim Ghali, a
annoncé samedi à Dakhla
que l'Algérie sera sa première destination avant de
participer au sommet de
l'Union africaine (UA).
«L'Algérie sera ma première destination avant mon départ pour
participer au sommet de l'UA»,
prévu du 10 au 18 juillet à Kigali,
a indiqué M. Ghali lors d'une
conférence de presse à l'issue
des travaux du congrès extraordinaire du Front Polisario tenu
vendredi et samedi.
L’atrocité du régime marocain
dénoncée
Les travaux du congrès extraordinaire du Front Polisario ont
été clôturés, hier à Dakhla. Ils
ont été marqués par l’élection
du nouveau président sahraoui
Brahim Ghali. Les intervenants
au congrès ont, par ailleurs, dénoncé l’atrocité et la cruauté du
régime marocain qui continue
durant des années de violer le
droit à la démocratie et refuser
l’autodétermination du peuple
sahraoui. Le communiqué final
du congrès a insisté sur ce fait,
accusant le Maroc de violer les
droits du peuple sahraoui et de
ne pas respecter les droits de
l’Homme en entravant la liberté
des Sahraouis. Les congressistes ont appelé, dans le même
communiqué, la France qui a un
poids important aux Nations
unies, à arrêter d’appuyer le
Maroc, ce qui contraint les efforts onusiens pour l'organisation d'un référendum libre, intègre et rapide tel que prévu en
1991. Le nouveau président sahraoui, Brahim Ghali, élu hier par
la majorité écrasante, a notamment dénoncé la brutalité du régime du Maroc, assurant sur un
ton fort que le peuple sahraoui
continuera sa lutte en soulignant qu’il est déterminé à obtenir son indépendance. Brahim
Ghali a, par ailleurs, regretté la
position du Maroc qui refuse le
dialogue et la solution pacifique.
Par ailleurs, le communiqué
final du congrès appelle l’Espagne à user de ses prérogatives pour accélérer le processus d’autodétermination du
peuple sahraoui
Le rôle de l’Algérie salué
Dans un climat de combattants
et de guerriers convaincus de
la légalité de leur cause, les in-
n Brahim Ghali. (Photo > New Press)
Messahel à Rome pour des consultations
sur les questions politiques et sécuritaires
?Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue
des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a dirigé une délégation algérienne à
Rome et à Moscou, dans laquelle il a rencontré des membres de la
communauté nationale établie en Italie, à laquelle il a transmis les vœux du
président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l'occasion de la double
célébration du 54e anniversaire de l'Indépendance et de l'Aïd El-Fitr.
Le premier responsable du secteur a souligné l'intérêt particulier que le chef de
l'Etat porte à l'endroit de la communauté nationale établie à l'étranger,
rappelant, à ce titre, les mesures prises en vue de répondre à ses
préoccupations et à ses attentes, en matière administrative et consulaire,
indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Il a, également,
mis en exergue les importantes réformes menées aux plans politique et
économique par le président de la République, «visant essentiellement à la
consolidation de l'Etat de droit, l'approfondissement de la démocratie
participative et à l'amélioration des conditions socioéconomiques, couronnées
par la récente réforme constitutionnelle». M. Messahel a relevé aussi les
importants acquis pour la femme algérienne dans tous les domaines, «donnant
tout son sens à l'évolution que connaît la société algérienne dans son ensemble,
ces dernières années».
Le ministre a souligné toute l'importance qu'attache le chef de l'Etat à la place et
au rôle central de la jeunesse dans l'édification nationale. M. Messahel a évoqué,
enfin, l'excellence des relations bilatérales entre l'Algérie et l'Italie et le partenariat
stratégique qui lie les deux pays, mettant l'accent sur la «place centrale» qu'occupe
la communauté algérienne dans cette relation bilatérale et relevant le «fort et
constant» attachement de cette communauté à l'endroit de l'Algérie et de la place
qui lui revient dans le développement national, a-t-on ajouté de même source. La
rencontre du ministre avec la communauté nationale, rehaussée par la présence
du nouvel ambassadeur d'Algérie en Italie, Abdelhamid Senouci Bereksi, et le
consul général à Milan, Abdelhakim Touahria, a eu lieu en marge de la tenue de la
deuxième session du dialogue stratégique bilatéral sur les questions politiques
et sécuritaires. Cette session a été coprésidée par M. Messahel et le secrétaire
d'Etat italien aux Affaires étrangères et la Coopération internationale, Vincenzo
Amendola. Il est à noter qu’au cours de son séjour en Italie, le ministre des
Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes s'est
entretenu avec Paolo Gentiloni, ministre des Affaires étrangères et de la
Coopération internationale.
Soumia L.
tervenants au congrès extraordinaire du Front Polisario ont
fortement salué le rôle de l’Algérie dans la cause sahraouie,
qui appuie fortement l’autodétermination de ce peuple qui a
tant milité pour sa démocratie.
L’Algérie a toujours insisté dans
chaque rencontre avec les politiciens du monde sur la nécessité de tenir un référendum pour
l’autodétermination du Sahara
Occidental. Cette résolution du
Conseil de sécurité de l’ONU
s’inscrit globalement dans la cohérence des doctrines de l’Organisation universelle en matière de décolonisation et ce qui
concerne ses opérations de
maintien de la paix. Il faut savoir que l’Algérie a été représentée à ce congrès par le ministre des moudjahidine, Tayeb
Zitouni, qui est intervenu au
cours de la première journée
des travaux.
Le ministre dans son discours a
appelé les instances internationales à assumer leurs responsabilités dans l’organisation
d’un référendum portant sur
l’autodétermination du peuple
sahraoui. «La communauté internationale et les Nations unies,
particulièrement le Conseil de
sécurité doivent assumer leurs
responsabilités de décolonisation au Sahara Occidental», a-til confirmé. La lutte du peuple
sahraoui ne peut réussir, selon
Tayeb Zitouni, sans que le
peuple puisse exercer son droit
2
REPÈRE
Conseil de la nation
Reprise des
travaux
aujourd'hui
Le Conseil de la nation
reprendra ce lundi ses
travaux en séances plénières
consacrées au débat et au
vote de plusieurs textes
juridiques, a indiqué
dimanche un communiqué
du Conseil.
Il s'agit du texte de loi relatif
à l'organisation de la
profession de commissairepriseur, de la loi amendant
et complétant l'ordonnance
76-112 du 9 décembre 1976 et
portant statut des officiers de
réserve et de la loi
complétant l'ordonnance 0602 du 28 février 2006 relative
au statut général du
personnel militaire. La loi
relative au règlement
budgétaire de 2013, la loi
relative à la promotion de
l'investissement outre le
texte de loi organique fixant
l'organisation de l'Assemblée
populaire nationale (APN) et
du Conseil de la nation et des
relations fonctionnelles entre
ces deux institutions et le
gouvernement,et la loi
organique relative au régime
électoral outre la loi
organique relative à la haute
instance indépendante de
surveillance des élections
seront également débattues
et votées lors de ces séances.
La session de printemps
ordinaire du Conseil de la
nation sera clôturée le 21
juillet selon le programme du
Conseil.
R. N.
d’autodétermination en toute liberté à travers un référendum
d’autodétermination dans le
cadre des coutumes des Nations
unies et de la légitimité internationale concernant ce dossier.
Le ministre des Moudjahidine
a, notamment confirmé la position ferme de l’Algérie de soutenir la cause sahraouie. Dans
un autre contexte, le ministre a
évoqué la personne noble qu’a
été le défunt président, Mohamed Abdelaziz en mettant en
exergue ses qualités. «Il fut
l’homme de l’union et de la cohésion», a insisté le ministre.
Par ailleurs, Tayeb Zitouni a insisté sur le fait que le Polisario
soit le seul et unique représentant légitime du peuple sahraoui.
De notre envoyée spéciale au
Sahara Occidental,
Zahra Kefane
Voir sur Internet
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actuel
La NR 5594 - Lundi 11 juillet 2016
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Rentrée scolaire 2016-2017
G EN DAR M ERI E
Le général-major
Menad Nouba
au e CR Oran
Uniformisation des programmes
et des manuels scolaires
kComme prévu, un atelier national consacré aux
nouvelles réformes qui
seront mises en œuvre et
appliquées dans les examens des baccalauréats,
sera organisé, jeudi prochain à Alger. La rentrée
scolaire 2016-2017 devra
marquer l’uniformisation
des programmes et du
manuel scolaire.
Cet atelier a pour objectif d’introduire des changements dans
ces examens, et l’uniformisation
des programmes, et ce, avant la
prochaine rentrée. A cet effet, la
ministre de l’Education nationale,
Nouria Benghebrit, a informé, lors
de sa visite de travail à Laghouat,
que pour la prochaine rentrée
2016-2017 il y aura une uniformisation des programmes et du manuel scolaire, avant de mettre en
exergue la coordination des actions avec le secteur de l’enseignement supérieur pour améliorer le niveau d’enseignement
dans les écoles supérieures des
enseignants. Elle a, en outre, mis
l’accent sur l’importance à acBRÈVE
Séisme de Mihoub
Une vingtaine
d’entreprises chargées
de la réhabilitation
des infrastructures
endommagées
installées sur place
Une vingtaine d’entreprises de réalisation
ont été installées récemment à travers
différentes zones affectées par le séisme
du 29 mai dernier qui a ébranlé la
commune de Mihoub, à 100 km au nordest de Médéa, et sept autres localités
limitrophes, a-t-on appris dimanche
auprès des services de la wilaya. Ces
entreprises seront chargées de la
réhabilitation et la réfection des structures
éducatives endommagées par ce séisme,
a indiqué la même source, précisant que
d’autres entreprise de réalisation vont
également être installées prochainement,
en vue de la prise en charge de
l’ensemble des structures scolaires
affectées par le séisme, estimées à 75
structures scolaires. Un délai de deux
mois a été notifié aux entreprises
intervenants sur site afin que ces
structures puissent être, à nouveau,
fonctionnelles dès la rentrée scolaire de
septembre, a-t-on signalé. Six lieux de
culte, dont certains ont été fermées en
raison du risque qu’ils représentent pour
les fidèles, vont bénéficier également
d’opération de réhabilitation en prévision
de leur ouverture prochaine aux citoyens,
selon la même source. Cette dernière fait
état, en outre, de l’élaboration de pas
moins de 1 021 décisions de financement
d’aide à l’auto-construction, dans le cadre
du programme de prise en charge initié
par les pouvoirs publics au profit des
sinistrés. L’attribution des décisions de
financement interviendra dans «les tout
prochains jours» et en fonction du niveau
de vulnérabilité mentionné dans les
rapports d’expertise de l’organisme de
contrôle technique de la construction
(CTC), a-t-on indiqué.
APS
n Nouria Benghebrit. (Photo > New Press)
corder à la ressource humaine et
à la qualité de la formation, avant
l’inscription de projets de structures, tout en insistant sur le caractère obligatoire de l’enseignement et la généralisation du
déploiement des écoles primaires, notamment dans les régions enclavées. L’ouverture des
lycées sur l’environnement social a été l’autre question soulignée par la ministre qui a évoqué la possibilité d’exploiter leurs
salles de cours et amphithéâtres
pour abriter des activités culturelles en association avec la société civile de leur quartier. Ce
genre d’activités est susceptible
de développer chez l’élève le sens
de la citoyenneté et de faire de
ces établissements des centres
de rayonnement culturel en investissant dans les potentialités
sociales, a-t-elle expliqué. La ministre de l’Education nationale,
Nouria Benghebrit, a réaffirmé,
samedi depuis Laghouat, «qu’aucune fuite n’a eu lieu aux épreuves
partielles du baccalauréat». En ce
qui concerne les sujets diffusés
lors de ces examens, la même responsable du secteur a indiqué que
ce sont des «faux» et avaient pour
but de «perturber» les candidats,
affirmant que les ateliers nationaux devant être organisés prochainement vont traiter des propositions et des changements à
introduire à cet examen à compter de l’année prochaine. Sur le
volet concours de recrutement
des enseignants, elle a souligné
qu’il s’est déroulé dans la «transparence» et que l’expérience professionnelle des enseignants
contractuels a été prise en considération, avant de justifier le non
affichage des notes de l’examen
écrit par le souci de veiller à la
crédibilité de l’examen oral.
Dans le cadre de sa visite, la première responsable du secteur a
souligné la nécessité de coordination dans la réalisation des
structures éducatives, appelant
à doter les laboratoires d’équipements mobiles, afin d’y développer le niveau didactique,
avant de mettre l'accent sur la
nécessité d’une coordination
entre les différents secteurs
concernés dans la réalisation
des structures éducatives de
sorte à permettre «une gestion
de proximité et un accompagnement continu». Il est à noter
que la ministre a présidé, hier,
une rencontre d’évaluation sur la
lecture en tant qu’activité plaisante en milieu scolaire, qu’abritera la bibliothèque principale
de lecture publique Bachir-Ibrahimi à Laghouat.
causé plusieurs incendies à Blida
à Azzefoun et Tigzirt (Tizi
Ouzou), à Ath Ksila (Béjaïa), ainsi
qu'à Ath Amran (Boumerdès), et
dans la forêt des Babors à proximité de la corniche kabyle au niveau de la commune de Ziama
Mansouria (Jijel). A noter que
plusieurs éléments de la Protection civile tous grades confondus
ont participé dans le cadre de la
campagne de lutte contre les incendies de forêts, de récoltes et
de palmerais, selon la direction de
la direction générale de la Protection civile (DGPC), précisant
que pour l’année 2016, dans le
cadre de la lutte contre les incendies de forêts, de récoltes et
de palmerais, qui s'étalera du 1er
juillet au 31 octobre, pas moins
de 12 340 éléments tous grades
confondus y participeront. La
Protection civile a décidé de renforcer les dispositifs locaux de
lutte contre les feux par de nouveaux moyens, appuyés par 22
colonnes mobiles regroupant
plus de 12 300 éléments (tous
grades confondus), explique
notre interlocuteur et ce, dans
le cadre des actions opérationnelles pour la lutte contre les
feux de forêt et de récolte.
De nouvelles instructions et
plusieurs orientations ont été
données hier par le commandant
de la gendarmerie à ses troupes
mobilisées dans l’Oranie. En effet,
sécurité des frontières, dispositif
spécial vacances et travail
d’investigation seront renforcés
davantage. Le général-major
Menad Nouba, qui effectue depuis
vendredi des visites de travail et
d’inspection aux différents
commandements régionaux,
procède, entre autres, à
l’installation des nouveaux
commandants régionaux nommés
récemment et à la réunion des
cadres de la gendarmerie
dépendant de ces
commandements. Constantine,
Blida et Oran ont été les
destinations du patron de la
gendarmerie qui insiste sur le
renforcement des plans d’action de
lutte contre toutes les formes de
criminalité notamment organisée
et transnationale. Hier, à partir
d’Oran, le général-major a
souligné la nécessité de concentrer
l’activité des sections de recherche
sur la résolution et le traitement
des affaires concernant la lutte
contre la criminalité organisée, et
contre les réseaux criminels et ceux
du trafic de drogue, appuyer les
enquêtes criminelles de la
Gendarmerie nationale et
s’appliquer à exécuter toutes les
dispositions préventives pour
déjouer tout acte portant atteinte à
la sécurité des personnes et des
biens. Le chef, qui s’exprimait
devant ses cadres à l’issue de la
cérémonie d’installation du
général Karim Baïben à la tête du
2e commandement régional
d’Oran, a donné des instructions
fermes pour renforcer l’activité
relative à la sécurisation des
citoyens et de leurs biens,
relancer le travail de proximité et
consentir plus d’efforts pour
préserver la sécurité publique. Le
patron a, également, insisté sur le
renforcement du travail de
prévention pour réduire le nombre
des accidents de la circulation sur
le réseau routier et sur la
disposition permanente des unités
de la Gendarmerie nationale qui
doivent relever, exige-t-il, le
niveau d’exécution opérationnelle
sur tous les territoires de
compétence pour toutes les
unités. Pour leur part, les cadres
des 12 wilayas de l’Ouest ont fourni
au patron des explications
détaillées sur la formation et
activités des unités de la
Gendarmerie nationale exerçant
au niveau de ces wilayas et ce,
dans le domaine de la police
judiciaire, la situation sécuritaire,
la sécurité des frontières ainsi que
l’intervention de ces différents
services dans le domaine de la
sécurité publique.
Mehdi.I
Radia Zerrouki
Soumia L.
Feux de forêt
Plusieurs incendies signalés à Jijel, Boumerdès
et Tizi Ouzou
Plusieurs incendies ont été enregistrés dans les wilayas de Boumerdès, Jijel et Tizi Ouzou, durant les dernières 24 heures. Environ 480 arbres fruitiers et 110
ruchers ont été détruits par 43 incendies enregistrés ces dernières
24h dans la wilaya de Tizi Ouzou,
a annoncé la direction locale de
la Protection civile de la wilaya de
Tizi Ouzou, ajoutant que sur ces
480 arbres fruitiers brûlés, 340
sont des oliviers, et 140 des
arbres fruitiers dont des figuiers.
Il a été enregistré, également la
destruction de 5 ha de forêts, 7 ha
de maquis, et 42 ha de broussailles. Les incendies de forêt
continuent de ravager dans
d’autres communes à l’exemple
de Boumerdès, dans les communes de Thénia, de Béni Amrane et Tidjelabine, les populations ont été apeurées par un feu
de forêt qui s’est déclenché vers
17h. L’incendie a ravagé plus de 10
hectares et les éléments de la Protection civile ont dû travailler
toute la nuit pour parvenir à
l’éteindre. Trois incendies ont
été, également, enregistrés à
Ziama Mansouriah (ouest de Jijel)
dans la nuit de vendredi à samedi,
causant près de 60 hectares de
dégâts au patrimoine forestier de
la région, selon, encore des responsables de la Protection civile.
Des dispositions nécessaires pour
la prévention et la lutte contre les
feux de forêt, en déployant un important dispositif nécessaire pour
lutter contre les feux sur les hauteurs du tunnel routier de Ziama
Mansouriah, le long de la route nationale (RN) n°43 (Jijel-Béjaïa), a
précisé la même source soulignant que l’intervention des sapeurs-pompiers s’étend sur un
front de 5 km. Notant ainsi qu’un
deuxième incendie a été signalé
sur le chemin de wilaya 139 B
entre Ziama Mansouriah et Erraguène, a souligné à l’APS, l’officier précisant que ce sinistre qui
a pu être maîtrisé aux alentours
de six heures du matin a engendré
la destruction de trois hectares de
broussailles et maquis. Un troisième incendie s’est déclaré au niveau de la cité Sonelgaz, à
quelques encablures de la ville
de Ziama Mansouriah, ont indiqué les services de la Protection
civile. Maîtrisé samedi à 8 heures,
selon la même source, le sinistre
a causé la décimation d’importantes superficies de broussailles,
a-t-on encore indiqué. La canicule qui a fortement frappé le
Nord du pays, ce week-end, a
Sécurité des frontières,
investigations et
sécurité estivale
renforcées
actuel
La NR 5594 - Lundi 11 juillet 2016
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Pour une plus grande visiblité de leurs produits
Les artisans appellent à
l’organisation de foires régionales
Manseur Si Mohamed
Agence
n Une artisane. (Photo > New Press)
la wilaya de Tamanrasset à la fin
du mois de mai dernier. Elle avait
estimé que «L’exploitation des
ressources locales dans le domaine de l’artisanat s’avère nécessaire pour relever les défis et
les exigences croissantes du développement, par la mobilisation
des moyens disponibles, qu’ils
soient liés au savoir, à la technologie ou à la formation». Elle
s’était exprimée à l’ouverture de
la journée d’étude sur la promotion de l’artisanat par l’exploitation des ressources locales dans
cette wilaya où l’artisanat aurait
pu jouer le rôle de l’or noir. Tout
aussi proposé depuis des années
et jamais matérialisée, le développement du savoir-faire de la
ressource humaine en termes de
production, de la formation dans
les divers domaines, technique,
de gestion, de conception et de
création artisanale. Comme ses
devanciers, la ministre déléguée
avait parlé de stratégie du secteur. Elle est apparemment immatérielle au regard de l’absence
de tout changement sur le terrain où la routine s’est installée.
Le «on fait avec» semble être devenu le principe. Il permet aux 50
A. Djabali
Mascara : la population se pose la question
«Le gaz de schiste provoque-t-il des séismes à répétition ?»
,La daïra d’Aïn Fares distante d’une dizaine
de kilomètres du chef-lieu de la wilaya, a connu
au cours de la nuit de samedi à lundi, vers 1h
du matin une vague de protestation des habitants de cette localité créant le blocage de
la RN06 qui relie Mascara à Relizane dans les
deux sens durant toute la nuit pour protester
contre le forage des puits d’exploration de
gaz de schiste régenté par l’entreprise «Enageo». Il est important de souligner dans ce
contexte navrant, que la wilaya de Mascara,
et ce, depuis deux années, connaît des prospections, de grande envergure, concluantes au
sujet du gaz de schiste. L’entreprise nationale de géophysique (Enageo), filiale du
groupe Sonatrach, qui a établi sa base de vie
dans la localité de Senaissa, daïra de Tizi, a vu
à plusieurs reprises des protestations des
jeunes de la localité pour un semblant de travail précaire (agent de sécurité ou portefaix),
à l’exemple de ce qui se passe au sud. Au
sujet de cette affaire de gaz de schiste, il est
important de marmonner qu’un véritable
sceau secret défense est de rigueur dans cette
démarche de la mauvaise communication institutionnelle qui n’engendre que rumeurs,
confusions et surtout le black-out. C’est une
première dans la wilaya de Mascara, où des citoyens se rebellent contre la fracturation du
gaz de schiste, où les contestataires, eux, ne
l'entendent pas de cette oreille. Pour eux, la
fracturation hydraulique qui consiste à injecter à haute pression dans la roche
d'énormes quantités d'eau additionnées de
sable et d'additifs chimiques, pollue nappes
phréatiques, fragilise les sols, voire favorise les
tremblements de terre. En effet, au cours de
la nuit du 9 du mois en cours, une secousse
tellurique à répétition a été ressentie vers
00h30 mn d’une magnitude de 3,1 sur l’échelle
de Richter, qui a vu la terre de la wilaya de
Mascara trembler régulièrement avec effets secondaires liés, selon des manifestants à des
formations de gaz et pétrole de schiste y compris la multiplication des sites de forage qui
sont excavés à foison dans cette région pro-
Baisse de la facture
mais hausse
des quantités
fonde de notre pays, ce qui a fait sortir de leurs
gonds les habitants de Aïn Farès qui se sont
agglutinés devant le siège de la sûreté de
daïra pour crier leurs mécontentements devant ces fracturations hydrauliques, qui sont
catégoriques quant aux risques majeurs. Ils
ont demandé aux instances concernées d’arrêter les travaux qui sont soumis sous le
sceau «secret défense», depuis plus de deux
années dans cette région profonde de notre
pays. Enfin, est-ce que l'on peut nous proposer des modèles plus intelligents ? Est-ce que
l'on peut respecter le choix des citoyens en la
matière et arrêter de laisser entrer par les fenêtres les lobbies ? Est-ce que l'on peut faire
une pause dans la destruction folle de notre
planète, tout cela pour une minorité d'exploiteurs. On peut se demander s’ils ont une quelconque valeur humaines. Quand le crime
contre l'humanité pourra-t-il s'appliquer à ces
entreprises et autres maîtres penseurs des
sujets qui fâchent ?
caractérise, ces derniers
mois, le secteur de
l’artisanat à l’échelle
nationale. Elle a atteint
son apogée à la veille du
limogeage du ministre de
l’Aménagement du
territoire, du Tourisme et
de l’Artisanat, Amar
Ghoul.
direct et indirect, cette chambre
a mis en relief un certain atavisme
dans sa gestion des métiers. Ce
qui, selon de nombreux artisans,
aurait annihilé le rôle de l’Etat entrepreneur. Elle serait aussi à l’origine de l’absence d’initiative tendant à stimuler l’investissement
privé porteur de rentrées de fonds
nécessaires au développement
de l’artisanat et celui du tourisme.
A cela s’ajoute le libéralisme de façade. Il a jeté en pâture, principalement aux Chinois, des pans
entiers de notre économie. La production artisanale nationale n’a
pas été épargnée. En inondant le
marché national de produits artisanaux contrefaits pour être
cédés à bas prix via le marché informel, les Asiatiques ont laminé
l’artisanat algérien. Le gel du
Fonds spécial pour la promotion
de l’artisanat (FSPA) induit par la
politique d’austérité imposée par
le gouvernement, devrait rendre
la situation exécrable. Reprenant
des propositions faites, mais jamais matérialisées, par nombre
de ses prédécesseurs, Aïcha Tagabou a abordé cette question en
filigrane. C’était lors de la visite de
travail qu’elle avait effectuée dans
Céréales
a facture des importations des
céréales (blé, maïs et orge) a baissé
de près de 17% durant les cinq
premiers mois de 2016, alors que les
quantités importées ont enregistré une
hausse de plus de 9%, a appris l'APS
auprès des Douanes. Ainsi, la facture
d'importation des céréales a reculé à
1,37 milliard de dollars durant les cinq
premiers mois de 2016, contre 1,65
milliard de dollars à la même période
de 2015 (-17%). Les quantités importées
ont, par contre, augmenté en
s'établissant à 6,53 millions de tonnes
(mt) contre 6 mt (+9,04%), précise le
Centre national de l'informatique et des
statistiques des Douanes (Cnis). Par
catégorie des céréales, la facture
d'importation du blé (tendre et dur) a
reculé à 942,56 millions de dollars
contre 1,15 milliard de dollars (-18,5%),
pour des quantités de 4,14 mt contre
3,66 mt (+13,2%). Pour le blé tendre, la
facture d'importation a reculé à 632,29
millions de dollars contre 720,15
millions de dollars (-12,2%), alors que
les quantités importées ont augmenté
à 3,2 mt contre 2,77 mt (+15,75%).
Concernant le blé dur, la facture a baissé
à 310,27 millions de dollars contre 436
millions de dollars (-28,83%), avec une
hausse des quantités importées qui se
sont établies à 937 504 t contre 886 764 t
(+5,72%). Pour le maïs, les importations
se sont chiffrées à 324,59 millions de
dollars contre 398,33 millions de dollars
(-18,54%) avec un volume importé de
1,81 mt contre 1,93 mt (-6,22%). Pour
l'orge, l'Algérie en a importé pour près
de 104 millions de dollars contre 96,3
millions de dollars (+7,85%) avec une
quantité de 576 044 t contre 396 830 t
(+45%). La baisse de la facture des
céréales, au moment où les quantités
importées ont augmenté, ne peut
s'expliquer que par le recul des cours
sur les marchés mondiaux des céréales,
constaté depuis 2015 à la faveur de
stocks abondants et de bonnes récoltes
mondiales. Il est d'ailleurs constaté
qu'au 1er trimestre 2016, le prix moyen à
l'importation par l'Algérie du blé dur est
passé à 345 dollars/tonne contre 460
dollars/ tonnes au même trimestre 2015
(-25%). Pour le blé tendre, le prix
moyen à l'importation s'est établi à 203
dollars/tonne au 1er trimestre 2016 contre
251 dollars/t au même trimestre 2015 (20%). La FAO a indiqué, qu'en 2016 et
pour la quatrième année consécutive,
la production de blé dépassera sa
consommation. Cela renforcera les
stocks de la céréale la plus consommée
au monde, qui atteindront leur plus
haut niveau en 15 ans avec des
augmentations considérables en Chine
et aux Etats-Unis. L'organisation
onusienne a ainsi revu à la hausse ses
prévisions concernant la production
céréalière mondiale pour 2016, la
situant autour des 2 543 millions de
tonnes, soit juste 0,7% en dessous du
niveau record de 2014.
Les prévisions concernant les stocks
mondiaux de céréales ont été revues à
la hausse pour atteindre les 642 millions
de tonnes, tandis que les échanges
mondiaux de céréales devraient baisser
de près de 2% par rapport à l'année
dernière pour atteindre les 369 millions
de tonnes.
, Une certaine agitation
C’était au lendemain de sa visite de
travail à Oran où il avait présidé la
cérémonie d’ouverture officielle
de la saison estivale 2016. Il y a eu
également l’annulation sine die
des visites de travail que devait effectuer à travers différentes régions du pays la ministre déléguée
auprès du ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme
et de l’Artisanat, chargée de l’Artisanat, Aïcha Tagabou.
La question que se posent les principaux animateurs de l’artisanat
est de quel secours peuvent bien
être ces visites vides de toute action concrète à un secteur véritablement sinistré. Bien qu’ils
aient, à maintes reprises, dénoncé
sa vulnérabilité au plan national,
les artisans, tous corps de métier
confondus, ne voient pas le bout
du tunnel. Et pour cause, malgré
les importants moyens financiers
engagés par le Trésor public, la situation ne s’est pas améliorée.
Pis, elle a empiré au rythme des
actions lancées sans un quelconque ajustement structurel et
encore moins une politique planificatrice. En cédant pratiquement ses prérogatives aux
membres de la Chambre nationale de l’artisanat et des métiers
(CNAM) dont le président a choisi
la saison estivale pour se mettre
en congé, l’actuelle ministre déléguée a laissé s’envenimée la situation. Fermée à toute communication avec son environnement
000 artisans (chiffre avancé par
la ministre) à l’échelle nationale
de survivre mais pas de développer leurs activités. A ce niveau, l’on dénonce la gestion du
secteur générée par la non-fiabilité du fichier et le délaissement
prolongé des principaux acteurs.
L’actuelle composante de la
CNAM n’a rien fait pour apporter
sa contribution au plan de développement de l’artisanat particulièrement dans les régions traditionnellement dédiées à ce type
d’activités. A ce jour, pas un seul
investisseur, et encore moins un
partenaire, n’est intervenu pour
financer des projets. On en est
toujours à des artisans non encadrés et livrés à eux-mêmes, ne
bénéficiant pas de formation. La
plupart ne dispose même pas de
la carte d’adhérent à la CNAM.
«Faute d’encadrement et de formation et faute de communication avec nos représentations diplomatiques à l’étranger, nous
n’avons pas pu faire connaître
nos produits et encore moins les
exporter pour attirer plus de touristes dans notre pays à travers
la connaissance de notre identité, nos us et nos coutumes.
Cette situation est pour beaucoup dans la disparition de nombreux corps de métiers artisanaux. Ce qui ne semble pas inquiéter outre mesure nos
responsables. Lieux d’histoire et
de légende, nos vieilles villes tombent en désuétude alors qu’elles
auraient pu servir à abriter les
métiers, échoppes et boutiques à
même de rassembler les artisans.
Qu'on nous indique une seule
vieille ville à travers le monde où
il n'existe pas d'activité artisanale
comme c'est le cas chez-nous», révèle un des acteurs de ce corps de
métiers. Notre interlocuteur ne
s’est pas limité à dresser ce
constat.
I M P O R TAT I O N S
L
échos
INFOS
EXPRESS
Tiaret
Explosion d'une
bouteille de gaz
Quatre personnes, âgées de 30
à 40 ans, dont deux
spécialisées dans la réparation
des appareils de froid, ont été
grièvement blessées dans
l'explosion d'une bouteille de
gaz butane dans l'après-midi
de la journée de samedi dans
un local commercial à la cité
Volani. L'explosion a causé
d'importants dégâts matériels
et blessé les deux réparateurs
et deux citoyens. Parmi les
victimes, deux ont été
transférées vers le service des
grands brûlés vers Oran et deux
autres sont gardés sous
observation médicale aux UMC
de l’hôpital de Tiaret. Au cours
de la même période, un jeune
y a laissé sa vie, mort noyé
dans dans un petit barrage et
son oncle a fini lui aussi par
être emporté au fond du petit
barrage, en tentant de le
secourir. Le drame survenu
dans la commune de
Takhmaret a une centaine de
kilomètres du chef-lieu de
Tiaret. Et à Sougueur, la chute
d'un vehicule dans un ravin a
coûté la vie à un jeune homme
de 46 ans.
La NR 5594 - Lundi 11 juillet 2016
5
Cérémonie de remise des diplômes de la faculté
d’électronique et informatique de l’USTHB
Ooredoo récompense les majors
de promotion 2016
Dans le cadre de son partenariat avec l’Université des sciences et
des technologies Houari-Boumediène (USTHB), Ooredoo accompagne les étudiants de la Faculté d’électronique et informatique,
en offrant des récompenses aux majors de promotion de l’année
universitaire 2015-2016.
Les télécabines de Oued Koreiche, du Palais de la culture et de Notre Dame
d’Afrique subissent des opérations d’entretien et de grande maintenance
tandis que celles de Riadh El Feth et d'El Madania sont fonctionnelles, a
indiqué samedi à l’APS, un responsable des téléphériques de la wilaya d'Alger..
(Photo > D. R.)
Découverte d’un squelette humain
lors des travaux de terrassement
Lors de cette cérémonie de remise des diplômes qui s’est déroulée le lundi 4 juillet 2016
à l’USTHB, Ooredoo a
tenu à récompenser les
majors de promotion
2016 de licence et master des trois spécialités
: électronique, électrotechnique et informatique. Cette initiative
s’inscrit dans le cadre
de la convention de partenariat stratégique
scellée en mai 2016,
entre Ooredoo et l’USTHB visant dans un cadre
global à encourager
l’émergence de jeunes
porteurs de projets innovants en mettant à leur
profit, son expérience et
son savoir-faire techno-
logique. Engagé dans la
valorisation des compétences locales, Ooredoo
participe au développement de l’écosystème entrepreneurial notamment
au sein de l’université
algérienne, en accompagnant des projets innovants à forte valeur
technologique.
C. P.
Un squelette humain a été déterré lors des travaux de terrassement
effectués par les ouvriers d’une société, chargée de la réalisation d'un
tronçon autoroutier, reliant Khemis à Hanacha (Médéa), à la commune
de Djendel (Aïn-Defla).
(Photo > D. R.)
Hamzaoui Benchohra
Saison estivale à Oran
Expositions
ambulantes
d'artisans des wilayas
du Sud
Des artisans des wilayas du sud
du pays prendront part à des
expositions ambulantes,
organisées par la chambre
d’artisanat et des métiers d’Oran,
dans le cadre du programme
d’animation de la saison estivale
2016, a-t-on appris de cette
chambre. Cette opération, qui se
tiendra au niveau des plages
d’Oran, permettra aux artisans
d’exposer leurs produits, les
promouvoir et les commercialiser
et aux estivants de découvrir la
richesse et la diversité de
l’artisanat algérien, a ajouté le
président de la Chambre. La plage de
Mers El Hadjadj (est d’Oran) accueillera
la Chambre d’artisanat et des métiers
de Tindouf le 12 juillet en cours, a
indiqué Boukhari. Cette exposition,
qui connaîtra une forte participation
des artisans du sud-ouest du pays,
qui recèlent un legs culturel et des
compétences artistiques, se
poursuivra jusqu’au 8 septembre
prochain. L’entrée du complexe
touristique «Les Andalouses» abritera
des expositions d'artisans des wilayas
du Sud et d’Oran pour leur permettre
de réaliser des ventes en cette
saison qui draine un grand
nombre de visiteurs du pays et de
l’étranger. A noter que
l’exposition tenu à la Chambre
d’artisanat et des métiers au
centre-ville d'Oran au mois du
ramadhan a attiré un grand
nombre de visiteurs.
APS
Trois des cinq téléphériques d’Alger
subissent des opérations d’entretien
LA CHRONIQUE DE
Chérif Abdedaïm
Plages de Skikda : affluence
record des estivants
A méditer
ui sème le vent, récolte la tempête !»,
dit-on. Le président turc aurait tiré le
plus grand bénéfice à méditer cet
adage populaire. Lui qui avait mis sa
première mandature sous le signe du «zéro
problème avec ses voisins» (sous
l’influence de son ex-ministre des Affaires
étrangères, ex-premier ministre, expert en
relations internationales, Ahmet
Davutoglu) et du grand bond en avant du
pays grâce à une politique d’apaisement
avec sa minorité kurde. Que reste-t-il de
ses engagements cinq ans après le début
des printemps arabes ? Plus grand-chose
en vérité. La situation est contrastée. Sur
le plan interne : le régime n’en finit pas
de se raidir : opposition politique
muselée, journalistes embastillés, kurdes
réprimés, femmes dénigrés…. Mais le
pays s’enfonce dans une grave crise
économique (chute du tourisme) et
sécuritaire (multiplication des attentats
depuis le début 2016, le plus récent, celui
du 28 mai à l’aéroport international
d’Istanbul ayant fait 50 morts et 250
blessés). Sur le plan externe, à trop jouer
les pyromanes en Syrie (éliminer Bachar
Al-Assad) et sur son territoire (favoriser
l’État islamique), le gouvernement turc
doit jouer les pompiers, l’organisation
terroriste lui revenant en boomerang à la
figure. Au-delà de la région, la situation
n’est guère brillante : relâchement des
liens avec Washington en raison de la
duplicité d’Ankara dans la lutte de
coalition contre l’EIIL, crise avec l’Union
européenne sur les migrants, avec
l’Allemagne (reconnaissance par le
Bundestag du génocide arménien), crise
récente avec la Russie et plus ancienne
avec Israël… Qu’apprend-on au cours des
Q
derniers jours ? Alors que le président turc
est plus prompt qu’à l’accoutumée à
manier l’invective outrancière de
préférence au compliment diplomatique,
le bâton par rapport à la carotte, il
change soudainement de pied. Un
impensé de sa nouvelle approche du
monde ? Peut-être reconnait-il qu’il
n’est jamais bon de subordonner les
décisions stratégiques de politique
étrangère aux considérations subalternes
de politique partisane ! Il en est réduit à
revoir ses alliances en adaptant
promptement sa posture diplomatique.
D’abord, avec la Russie à quelques jours
du sommet des chefs d’État et de
gouvernement de l’Otan de Varsovie (au
moment où Moscou est considéré comme
la principale menace contre l’Alliance).
Erdogan présente ses excuses pour les
chasseurs russes abattus moyennant une
levée des sanctions économiques.
Ensuite, avec Israël. Les deux États
officialisent la normalisation de leurs
relations diplomatiques après six années
de brouille (attaque du navire turc Mavi
Marmara en 2010) moyennant un
dédommagement des familles des dix
turcs tués de 20 millions de dollars. A ce
stade, il n’est pas inutile de s’interroger sur
cette réorientation de la politique
étrangère turque. Est-elle pérenne ou
conjoncturelle ? Nous en sommes réduits à
avancer des hypothèses. Est-ce un signe
prémonitoire d’une (r)évolution
copernicienne de la diplomatie de la
sublime porte ? Il est trop tôt pour
l’affirmer. Est-ce, enfin, la conséquence du
hasard (du calendrier diplomatique) ou de
la nécessité (de la Realpolitik) ?
C. A.
Les plages de la ville de Skikda ont enregistré vendredi une affluence
record avec l’arrivée des premiers estivants Skikdis et des wilayas voisines,
a-t-on constaté. Les plages de Stora, Filfla et Larbi Ben M’hidi ont connu un
rush sans précédent, au troisième jour de l’Aïd El Fitr comme si les
baigneurs, n’attendaient que la fin du jeûne, les pieds sur les «startingblocks» pour retrouver la Grande Bleue. (Photo > D. R. )
Tissemsilt : onze blessés dans
deux accidents de la route
Onze personnes ont été gravement blessées dans deux accidents de la
circulation distincts survenus samedi dans la wilaya de Tissemsilt, a-t-on appris
auprès des services de la Protection civile. Le premier accident s'est produit sur le
tronçon de la RN 14 reliant Khemisti à Tissemsilt suite au dérapage d’un véhicule
faisant quatre blessés, âgés de 6 à 32 ans, qui ont été transférés au service des
urgences médicales de l’EPH du chef-lieu de wilaya. (Photo>D.R.)
monde
La NR 5594 – Lundi 11 juillet 2016
6
Syrie-Irak
Diplomatie
Moscou et Washington annoncent
des expulsions croisées de diplomates
,La Russie a indiqué
samedi avoir expulsé
deux diplomates
américains,
dénonçant la «ligne
antirusse» des EtatsUnis au lendemain de
l'annonce par
Washington d'une
mesure similaire à
l'encontre de deux
responsables russes,
un accès de tension
en plein sommet de
l'Otan à Varsovie.
L'expulsion annoncée vendredi de deux responsables
russes par Washington répondait à l'agression en juin
d'un diplomate américain à
Moscou.
Ces annonces sont intervenues au moment où un
sommet de l'Otan à Varsovie, en présence du président américain Barack
Obama, devait consacrer le
renforcement militaire de
l'Alliance sur son flanc
oriental et le durcissement
de sa ligne face à Moscou à
la suite de la crise ukrainienne. Moscou soupçonnant des velléités des Occidentaux de l’encercler, pour
assoir leur suprématie.
«Après leur initiative inamicale, deux employés de
l'ambassade des Etats-Unis
ont dû quitter Moscou. Ils
ont été déclarés persona
non grata pour des activités
incompatibles avec le statut
diplomatique», a déclaré le
vice-ministre des Affaires
étrangères Sergueï Riabkov
dans un communiqué.
Selon Sergueï Riabkov, les
deux diplomates expulsés
étaient des agents de la CIA
et l'un d'entre eux était
l'homme impliqué dans un
incident avec un policier
russe qui a provoqué cette
série d'expulsions.
Ligne agressive antirusse
«Nous espérons que Washington reconnaîtra la perversité de sa ligne agressive
antirusse. S'ils décident de
continuer sur le chemin de
l'escalade, cela ne restera
pas impuni», ajoute Sergueï
Riabkov dans le communiqué. Le département d'Etat
américain a annoncé vendredi l'expulsion de deux
responsables russes en réponse à «l'attaque» d'un diplomate américain par un
policier russe à l'entrée de
l'ambassade américaine à
Moscou. Selon les Russes,
le diplomate en question
était un agent de la CIA qui
a agressé le policier russe
alors que ce dernier lui demandait son identité. Le diplomate américain revenait
à l'ambassade «déguisé
n Vers une nouvelle guerre froide ? (Photo > D. R.)
après l'exécution d'une mission d'espionnage», précise
Sergueï Riabkov dans le
communiqué de la diplomatie russe.
Une version réfutée par le
porte-parole de la diplomatie américaine, John Kirby,
selon lequel un policier
russe avait agressé le 6 juin
dernier un diplomate américain accrédité qui était en
train de pénétrer dans l'enceinte de l'ambassade américaine, bien que ce responsable américain ait décliné
son identité.
Harcèlement des
diplomates américains
Cette semaine la télévision
d'Etat russe a diffusé une
vidéo qui relate l'attaque,
affirmant qu'elle montre un
policier russe stationné à
l'extérieur de l'ambassade
plaquer un homme qui est,
selon elle, un agent de la
CIA sous couverture en
train d'entrer dans le bâtiment sans s'être identifié.
L'expulsion des diplomates
américains est restée secrète jusqu'à la diffusion de
la vidéo par la télévision
russe, Sergueï Riabkov accusant la diplomatie américaine d'avoir échoué «à
tenir sa parole» après avoir
demandé à ce que ces expulsions ne soient pas rendues publiques.
Pendant que les diplomaties russe et américaine
s'accusaient de la responsabilité de ces expulsions
par communiqué interposé,
l'Otan a mis la dernière
touche à sa nouvelle posture stratégique à l'Est.
Quatre bataillons (600 à 1
000 hommes chacun) seront notamment envoyés
dans les pays baltes et en
Pologne.
L'Otan a par ailleurs donné
le coup d'envoi à la constitution de son bouclier anti-
missile en Europe, à la fureur de Moscou qui dénonce une «menace directe»
pour sa sécurité.
Alors que les relations entre
l'Occident et la Russie sont
au plus bas depuis la fin de
la guerre froide, Washington se plaint par ailleurs
d'une intensification du harcèlement russe contre le
personnel américain à
l'étranger. Or, selon les
Russes, les diplomates américains violent souvent les
protocoles qui régulent
leurs déplacements et leurs
activités, ainsi que leurs
contacts avec les opposants, d’autant que les Américains ont parrainé de
nombreuses révolutions de
couleur dans les pays limitrophes de la Russie, pour
y déloger des présidents
amis de Moscou et installer
leurs alliés. Comme ça a
été le cas en Ukraine.
Mohamed El-Ouahed
Les Bahamas demandent à leurs
ressortissants aux Etats-Unis
d'être «prudents» avec la police
? Au vu des différents événements aux EtatsUnis, les Bahamas invitent leurs habitants en
contact avec la police à ne pas être «agressifs»
et à «coopérer [r]»… Les autorités
bahamiennes ont peur pour la sécurité de leur
population aux Etats-Unis. Les morts filmées
de deux jeunes hommes noirs abattus par des
policiers ainsi que les tirs, lors d’une
manifestation, d’un réserviste sur les forces de
police qui ont coûté la vie à cinq policiers, ont
plongé le pays de l'oncle Sam dans un climat
trouble et agité. Concernées par ces questions,
les autoritées bahamiennes invitent leurs
ressortissants sur le sol américain à être
vigilants. Le gouvernement des Bahamas a
publié sur son site le 8 juillet un communiqué
invitant les «jeunes hommes noirs» à
«observer une extrême prudence».
«Les jeunes hommes noirs en particulier sont
priés d’observer une extrême prudence avec la
police dans les villes concernées. Ne soyez pas
agressifs et coopérez.» «Le ministère des
Affaires étrangères et de l’Immigration prend
note des tensions récentes dans certaines villes
américaines après les tirs d’officiers de police
sur des jeunes hommes noirs»
Le communiqué du gouvernement Bahamien
invite ses ressortissants à la «prudence» sur le
sol américain. Prenant «note des tensions
récentes dans certaines villes», le
gouvernement enjoint les Bahamiens à ne pas
manifester. «Ne vous impliquez ni dans une
manifestation politique ni une autre
manifestation dans aucune circonstance et
évitez les foules.»
R. I.
Le territoire de l'EI en recul
de 12% depuis janvier
,Le groupe ultraradical Etat
islamique (EI) a perdu 12%
du territoire qu'il contrôle en
Irak et en Syrie au cours des
six premiers mois de 2016,
selon une analyse du cabinet britannique spécialisé
IHS Jane's publiée dimanche.
L'EI, organisation djihadiste
la plus redoutée au monde et
auteur d'attentats meurtriers
dans plusieurs pays, avait
proclamé en 2014 un «califat» islamique à partir des
zones qu'il contrôlait dans la
Syrie en guerre et en Irak voisin. «En 2015, le califat de l'EI
s'est réduit de 12.800 km2, à
78 000 km2, soit une perte
nette de 14%. Au cours des
premiers six mois de 2016,
ce territoire s'est encore réduit de 12%», affirme l'analyse. En Syrie, où il est combattu à la fois par l'armée du
régime soutenue par la Russie, une alliance arabo-kurde
appuyée par les Etats-Unis
ainsi que par les rebelles, l'EI
avait notamment perdu la
cité antique de Palmyre le 27
mars. En Irak, les troupes
gouvernementales ont repris
son fief de Fallouja le 26 juin.
Les djihadistes sont également assiégés à Minbej, situé
sur leur principale route d’approvisionnement entre la
Syrie et la Turquie. En 2015, ils
avaient déjà perdu Tall
Abyad, l'un des principaux
points de passage pour leur
ravitaillement en Syrie. Et en
Irak, ils avaient perdu Sinjar,
dans le nord, et Ramadi, cheflieu de la grande province
sunnite d'Al-Anbar. Le texte
ne précise pas quel pourcentage du territoire le groupe
contrôle dans les deux pays.
Le 16 mai, le Pentagone avait
annoncé que l'EI avait perdu
«environ 45%» du territoire
qu'il avait conquis en Irak, et
«entre 16 et 20%» en Syrie. «A
mesure que le califat de l'EI se
réduit, il devient clair que son
projet de gouvernance est en
train d'échouer et le groupe
privilégie désormais de nouveau l'insurrection», affirme
Columb Strack, analyste auprès d'IHS. «De ce fait, nous
nous attendons malheureusement à une augmentation du
nombre d'attaques (...) à travers l'Irak et la Syrie, et
ailleurs, y compris en Europe», ajoute l'analyste. Le cabinet indique par ailleurs que
les revenus mensuels de l'EI
ont baissé, passant de 80 millions de dollars (72,4 millions
d'euros) en mars 2015 à 56
millions de dollars (50,6 millions d'euros) en mars 2016.
«Ce chiffre a continué depuis
à baisser depuis d'au moins
35%», d'après Ludovico Carlino, un autre analyste.
R. I.
nDestructions en Syrie. (Photo > D. R.)
Soudan du Sud
Les combats s'étendent à
plusieurs zones de la capitale
,Les combats entre forces
régulières sud-soudanaises
et ex-rebelles à Juba ont
gagné en intensité dimanche, s'étendant à plusieurs quartiers de la capitale, notamment près de
l'aéroport international,
deux jours après de premiers affrontements ayant
fait plus de 150 morts. Dimanche, l'ONU a fait état de
tirs de mortiers, de lancegrenades et d'"armes d'assaut lourdes". La présence
d'hélicoptères de combat et
de chars a également été signalée. Ces informations ont
conduit nombre d'habitants
de la capitale à se terrer
chez eux ou à fuir leurs maisons, selon des témoins.
Aucun bilan des combats
de dimanche n'était disponible dans l'immédiat. Les
affrontements avaient débuté jeudi par un accrochage qui a fait cinq morts.
Ils ont ensuite été suivis de
nouveaux combats vendredi où plus de 150 personnes - en majorité des soldats des deux parties - ont
été tuées, selon les ex-rebelles. Les violences opposent les soldats du président Salva Kiir aux hommes
de son rival, l'ex-chef rebelle
et actuel vice-président Riek
Machar. Dans le cadre d'un
fragile accord de paix et de
partage du pouvoir en août
2015, M. Machar est revenu,
avec un fort contingent
d'hommes armés, en avril
à Juba où il a été réinstallé
vice-président et a formé
avec M. Kiir un gouvernement d'union nationale.
Agence
économie
La NR 5594 – Lundi 11 juillet 2016
7
Union européenne
Financement de la «Corée du Nord africaine»
,Alors que les crimes contre
tection des frontières et la formation de
forces chargées de la sécurité. Une porteparole de la GIZ a confirmé à EurActiv qu'il
existait bien des initiatives, financées par un
fonds européen, avec l'aide de onze pays,
pour «améliorer la gestion des migrations
à la corne de l'Afrique» et pour «venir notamment en aide aux pays confrontés aux
réseaux criminels de trafiquants d'êtres humains et de passeurs». Les mesures
concrètes n'auraient pas encore été décidées. Les rapports qui annoncent la
construction de camps pour y enfermer
les réfugiés seraient toutefois infondés.
l’humanité sont quotidiens en
Érythrée, l’UE veut verser une
aide au régime autocrate en
échange d’une participation à un
projet de contrôle des frontières.
Un article de notre partenaire
Euractiv.
Pour désigner l'Erythrée, certains parlent de
«goulag», d'autres de «Corée du Nord africaine». Le service national, par exemple,
doit fournir 400 000 recrues, âgées de 18 à
50 ans, à l'armée et pour la construction des
routes. Ces personnes doivent ensuite vivre
là où le gouvernement les envoie, en
échange d'un salaire insuffisant pour nourrir une famille. Les déserteurs sont envoyés
en camp de redressement. Torture,
meurtres, travail forcé et discrimination
religieuse : les 60 000 personnes qui fuient
l'Érythrée chaque année ne manquent pas
de raisons d'entreprendre leur douloureux
périple. En 2015, ils étaient les demandeurs
d'asile les plus nombreux en Europe après
les réfugiés syriens. Le gouvernement aurait
«systématiquement violé les droits de
l'Homme ces 25 dernières années», a
confirmé un rapport récent de l'ONU. Ces
atrocités seraient perpétrées par des personnes haut placées de l'État et le parti
unique du pays, qui évoluent dans un «climat d'impunité», mais surtout par les forces
de l'ordre et les supérieurs militaires, a
conclu le juriste australien Mike Smith et
son équipe d'investigation aux Nations
unies. Le Conseil des droits de l'Homme
de l'ONU exige que les dirigeants répondent des crimes contre l'humanité qu'ils
ont commis devant la Cour pénale internationale de La Haye. L'UE, à la recherche
de «partenaires» pour gérer la crise de l'immigration, adopte donc une position controversée en tentant un rapprochement sans
condition. La Commission européenne a
prévu d'investir jusqu'à 8 milliards d'euros
dans ces nouveaux partenariats, en versant une aide au développement en
échange d'un ralentissement des mouvements migratoires et de contrôles aux frontières. Dans le cadre du processus de Khartoum, approuvé en 2014 par 58 États européens et africains, l'UE veut signer des
accords avec des régimes africains pourtant
douteux.
Une mesure absurde
L'UE décuple son aide à l'Afrique pour
lutter contre l'immigration
Ainsi, l'un des partenaires envisagés est
l'Érythrée, dirigée depuis 1993 par le président Isaias Afwerki, alors que le directeur de Frontex, l'agence européenne pour
la gestion de la coopération opérationnelle
aux frontières extérieures de l'UE, avait déclaré le 4 juillet qu'«en Érythrée règne un climat de persécution et de dictature, ces
personnes ont besoin de protection». Le
gouvernement autocrate devrait recevoir
environ 200 millions d'euros pour aider à
combattre les passeurs et les personnes
contribuant à la fuite, mais aussi pour renforcer la surveillance des frontières entre l'Érythrée et le Soudan. La Commission a
conscience qu'un partenariat avec l'Érythrée, tout comme avec le Soudan, serait
problématique. Bruxelles a récemment
abordé la question lors d'une interview
avec le Spiegel Online allemand : l'Érythrée
ne recevrait des fonds que par le biais d'organisations non-gouvernementales et la société civile. Malgré tout, des discussions
seront engagées. Mirjam van Reisen, professeur pour les relations internationales et
directrice du Groupe d'analyse de politique
sociétale (GSPA) a exprimé ses doutes : il n'y
a pas d'ONG en Érythrée, a-t-elle expliqué.
«Les opposants pensent que c'est aberrant
que les impôts reviennent à un régime qui
favorise les crimes contre l'humanité et
gardent les citoyens dans des conditions
semblables à l'emprisonnement», a-t-elle
ajouté. Sur la scène internationale, nombreux sont ceux qui avertissent que ces
mesures de contrôle des frontières représentent une double menace pour les réfugiés, du côté érythréen et du côté soudanais. Avec cette initiative, des réfugiés qui
ont le droit à une protection seraient retenus aux frontières. Une fois retenus au Soudan, ils risquent d'être incarcérés pour désertion et risquent alors la maltraitance, la
torture ou la mort.
L'UE, complice de la maltraitance des
réfugiés en Libye ?
La GIZ contribue au contrôle des frontières.
En Allemagne une coopération pour l'aide
au développement avec les gouvernements
érythréen et soudanais est officiellement exclue, à cause des crimes contre l'humanité
qui se sont déroulés dans ces pays. Cependant l'agence de coopération internationale allemande (GIZ) a reçu pour mission
de l'UE et du gouvernement fédéral allemand de mener bientôt un projet de
contrôle des frontières au Soudan et en
Érythrée.
Selon les recherches faites par ARD-Magazin et le Spiegel, le projet européen prévoit
l'acheminement d'équipements pour la pro-
«Selon moi, l'idée de soutenir le Soudan
pour consolider ses frontières avec l'Érythrée est absurde», a critiqué l'experte dans
les affaires de l'Érythrée du German Institute
of Global and Area Studies (GIGA), Nicole
Hirt. «Dans tous les cas, les personnes de 18
à 55 ans ne peuvent pas partir
légalement», a-t-elle expliqué dans son analyse sur la situation des hommes en Érythrée. Mettre des fonds à disposition du
gouvernement soudanais pour contrôler
des frontières, qui sont déjà sécurisées par
l'armée érythréenne, est absurde et contredit tous les mandats concernant la protection des réfugiés, juge-t-elle. «Les émigrants
érythréens bénéficient à juste titre du droit
à la protection des réfugiés de la part du
HCR et ont généralement le droit à l'asile en
Allemagne.» Quelles mesures seraient donc
plus pertinentes pour éviter que d'autres
Érythréens optent pour la périlleuse voie,
souvent mortelle, de la Méditerranée ?
Selon Nicole Hirt, l'UE devrait également
soutenir les réfugiés érythréens dans les
pays voisins, en Éthiopie, au Soudan et au
Yemen. «Ils doivent obtenir de meilleures
conditions de vie dans les camps et les
programmes d'intégration devraient leur
fournir de nouvelles perspectives d'avenir», a-t-elle détaillé. Le point de vue de Mirjam van Reisen est similaire. «Ces réfugiés
ont besoin d'endroits sécurisés, où ils seront traités correctement. Pour l'instant,
ils n'ont rien dans les camps de réfugiés, pas
d'internet, pas d'autorisation à travailler,
pas de possibilité d'éducation après l'âge de
13 ans. Et ils risquent constamment d'être
renvoyés en Érythrée», a-t-elle confirmé, et
a ajouté que «dans ces conditions, il est
naturel qu'ils essaient de fuir les camps et
d'atteindre l'Europe».n
Finances
A Madrid, Obama charge l'austérité imposée à l'Europe
Le président américain Barack Obama a
estimé dimanche dans un entretien au
quotidien El Pais que l'austérité est un
«facteur d'explication important des frustrations et inquiétudes tangibles en Europe», plaidant pour des politiques de
stimulation de la demande.
C'est une violente charge contre les politiques d'austérité menées en Europe que
le président américain Barack Obama en
visite en Espagne, a lancé, dans un pays
qui a subi une des pires purges budgétaires depuis la crise des dettes souveraines en zone euro. Sur fond de polémique entre le gouvernement espagnol et
le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schauble, qui réclame de nouveaux
efforts budgétaires à Madrid, le président Obama rétorque, dans un long entretien au quotidien El Pais, que l'austé-
rité est un «facteur d'explication important des frustrations et inquiétudes tangibles en Europe», plaidant pour des politiques de stimulation de la demande.
Les Européens «ont le sentiment que l'intégration des économies et la globalisation ne profitent pas à tous de manière
égale», ajoute Barack Obama, arrivé en Espagne samedi soir pour un séjour d'un
peu moins de 24 heures.
En Espagne, le chômage touche encore
près de 21% des actifs, après des années
d'économies draconiennes. Le déficit public atteignait 5,1% du PIB en 2015. En
comparaison, les Etats-Unis frisent le
plein emploi, et ont considérablement
réduit leur déficit, sous la barre des 3%.
En Espagne, l'«économie recommence à
croître, c'est l'un des taux les plus forts
d'Europe, mais bien sûr le chômage reste
trop élevé, surtout chez les jeunes», déclare M. Obama.
«En Espagne, en Europe et dans le monde,
je continuerai à défendre des politiques
qui tiennent compte des gens, stimulent
la croissance et créent de l'emploi»,
ajoute-t-il en défendant au passage l'accord de libre-échange transatlantique
(TTIP ou Tafta), contesté par une partie
de la gauche en Espagne comme ailleurs
en Europe.
«Les gouvernements et institutions de
l'Union européenne doivent démontrer
qu'ils sont en contact avec les soucis
quotidiens des citoyens», souligne-t-il. Il
faut «rejeter la mentalité du +nous contre
tous les autres que certains politiques
cyniques cherchent à nous vendre», ditil encore, en défendant le «pluralisme,
l'intégration, la tolérance».
M. Obama, qui raconte aussi dans cet entretien être venu en routard en Espagne
quand il avait 26 ans, sera reçu dimanche
matin par le roi Felipe VI, puis par le
conservateur Mariano Rajoy, au pouvoir
depuis 2011, et qui a appliqué les sévères
politiques d'austérité prônées par la Commission européenne.
La crise en Espagne a donné des ailes à
deux nouveaux partis, Ciudadanos (libéral) et Podemos (gauche radicale), dénonçant la corruption généralisée et l'austérité, dont il doit en principe rencontrer
les dirigeants dans l'après-midi, avant de
se rentre sur la base navale de Rota (sud)
et de repartir aux Etats-Unis.
AFP
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com
régions
La NR 5594 — Lundi 11 juillet 2016
8
Sûreté nationale
INFO
Oran
Accueil prévu
de 5 500 enfants
Les centres de vacances et de
loisirs d’Oran accueilleront 5.500
enfants dans le cadre du
programme des camps d’été
pour la saison estivale 2016, a-ton appris de la Direction de la
jeunesse et des sports. Cette
saison connaîtra une baisse du
nombre de bénéficiaires de cette
opération qui sera lancée le 10
juillet par rapport à l’année
dernière, qui a vu l’accueil de
6.500 enfants dont ceux des
travailleurs d’entreprises, selon le
service jeunesse à la DJS. Cette
baisse est justifiée par une
réduction du nombre de centres
de loisirs et de vacances de 16 à 11
centres, explique-t-on. Après
inspection de la commission de
wilaya de surveillance de ces
structures, l a été décidé la
fermeture de trois centres à Aïn
Turck et Bousfer-Plage, faute de
conditions adéquates
d’hébergement, alors que les
autres ont été fermés par les
sociétés gérantes pour travaux de
réfection. Cette commission a
effectué trois sorties en mars, mai
et juin derniers pour s’enquérir
des conditions de ces espaces de
loisirs qui accueillent des enfants
de toutes les wilayas du pays,
selon le même service. Les
différents établissements de
jeunes d’Oran veilleront sur
l’organisation de plusieurs
activités culturelles, récréatives,
artistiques et des concours en
faveur de ces enfants venus
passer des moments de vacances
en mer jusqu’au 31 août. Par
ailleurs, le centre de loisirs et des
vacances de la plage la Madrague
de la corniche oranaise, ouvert
au mois du ramadan, a accueilli
120 enfants de la wilaya de
Naâma.
R. R.
Hamel salue les efforts de la police durant le
Ramadhan et les jours de l'Aïd El-Fitr
,Le directeur général de
la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani
Hamel a salué, samedi, les
efforts consentis par les
éléments de la police durant le mois de Ramadhan
et les jours de l'Aïd El Fitr,
pour assurer la sécurité
du citoyen et de ses biens,
soulignant leur «mobilisation qui a permis un recul
de la criminalité par rapport à la même période de
l'année précédente», a
indiqué un communiqué
de la direction.
Dans une allocution au siège de
l'unité d'intervention rapide à
Kouba (Alger) devant les cadres
et éléments de la police à l'occasion de la fête de l'Aïd El Fitr,
le général-major Hamel a salué la
mobilisation de l'ensemble des
éléments de la police et «l'effort
consenti pour assurer la sécurité du citoyen et de ses biens
particulièrement durant le mois
sacré et les jours de la fête». Il a
affirmé, à ce propos, que la mobilisation des différentes unités
de la sûreté était excellente, ce
qui a permis d'enregistrer un net
recul de la criminalité par rapport à la même période de l'année précédente et une diminution du nombre d'accidents
grâce à la vigilance des agents
déployés sur le terrain et au niveau des points des frontières
terrestres, aériennes et maritimes qui ont adopté une stratégie médiatique de prévention
d'envergure. Il a expliqué la sta-
bilité et les niveaux de lutte
contre le crime par le «comportement positif du citoyen à travers l'information et la contribution aux campagnes de sensibilisation». Le généra-major
Hamel a évoqué, d'autre part, les
actions humanitaires initiées par
le DGSN à des fins de sensibilisation et de prévention dont l'organisation de tables d'iftar au
profit des usagers de la route et
des passagers au niveau des autoroutes. Il a souligné également
l'effort des services de la santé
de la Sûreté nationale pour garantir le succès des opérations
Relizane
Les villageois de Messaidia réclament
une passerelle
,Les accidents se succèdent, parfois mortels mais également qui causent d’énormes
dégâts matériels sur la RN4 à hauteur de l’abribus jouxtant l’école primaire
Ghoual-Benaïssa de Messaidia.
Hier matin vers 9 heures
45, une camionnette a
heurté de plein fouet un
élève qui traversait la
chaussée pour rejoindre
l’autre côté. Gravement
blessé après le choc qui
a défoncé le phare droit
et une partie de l’aile, il
a été évacué par les
agents de la Protection
civile arrivés rapidement sur les lieux ainsi
que les services de sécurité territorialement
compétente. Son espoir
de survivre n’est pas
rassurant d’après les témoins présents en
masse. La circulation
automobile fortement
perturbée a créé un encombrement très gênant pour les usagers à
la sortie de la ville en
allant vers la bretelle de
l’autoroute Est-Ouest de
Relizane. L’absence
d’une passerelle se fait
sentir cruellement. Particulièrement après le
début des travaux entamés par la commune
de Belacel pour être
abandonnés par la
suite. Les élèves de
l’établissement sus-
mentionné résidant
dans les environs de
Mekahlia encourent
quotidiennement le
risque de se faire écraser par les véhicules qui
empruntent cette voie
rapide.
L’accident vient à point
pour remettre la question de la passerelle sur
le tapis qui doit voir une
solution des plus urgentes afin d’éviter la
perte d’autres vies humaines ou des blessures graves qui se terminent la plupart du
temps par des handicaps.
N.-Malik
de circoncision des enfants de
policiers et ceux issus de familles
démunies. Il a estimé, enfin, que
ces activités à caractère huma-
nitaire «consolident la confiance
et raffermissent les liens entre
le citoyen et l'organe de police».
R. R.
Guelma
Saisie d’ovins volés et
arrestation de trois personnes
, Une personne originaire d’AïnBeida (Guelma) a été a interpellée
pour vol à la sauvette, alors qu'il faisait l’objet de recherches par les
gendarmes de ladite brigade pour
son implication dans le vol d’ovins
commis durant la nuit dans l’étable
d’un citoyen à la commune de
Guelma.
Au cours de l’enquête, les gendarmes de la brigade d’Oued-Zenati ont interpellé deux autres acolytes originaires de la localité de
Aïn-Beida, tandis qu'un troisième
demeure activement recherché. A
signaler que le cheptel volé à la
victime a été récupéré par les gendarmes enquêteurs à 4 h du matin,
BRÈVE
El Oued
Saisie de 28 q de tabac
à chiquer
Les gendarmes de la brigade de
Still ont interpellé lors d'un
point de contrôle dressé sur la
route, dans la circonscription
lors des constatations d’un accident de la circulation routière survenu sur la RN102, à la commune
d’Oued-Zenati, à bord d’un véhicule impliqué dans l’accident de
marque Peugeot 406, abandonné
par son conducteur sur les lieux.
Le cheptel récupéré a été restitué
à son propriétaire qui s'est présenté au siège de ladite brigade
pour déposer une plainte.
L’enquête se poursuit par les gendarmes de la brigade d’Oued-Zenati.
R. R.
Voir surInternet
www.lnr-dz.com
communale de Still (El-Oued),
deux personnes qui
transportaient à bord d’un
camion de marque Renault, 28
quintaux de tabac à chiquer,
sans registre du commerce ni
factures.
Avisé, le procureur de la
République près le tribunal
d’El-Meghaier a prescrit la
mise en liberté des mis en
cause après audition et la
remise de la marchandise aux
services des domaines d’ElMeghaier.
Une enquête est ouverte par la
brigade de Gendarmerie
nationale de Still.
R. R.
La NR 5594 - Lundi 11 juillet 2016
régions
9
Tlemcen : arrestation de deux
Marocains en situation irrégulière
Eté 2016
C’est bien parti à Annaba !
Les gendarmes de la brigade de recherches de Maghnia ont interpellé
deux Marocains en situation irrégulière, employés chez un citoyen à la
cité Harcha, commune de Souani (Tlemcen)... (Photo > D. R. )
Tébessa : 48 chèvres en provenance
de la contrebande récupérées
,L’anarchie qui,
les précédentes
années, caractérisait
à chaque fois le
début de la période
estivale, n’est apparemment plus de
mise sur tout le
territoire de la
wilaya de Annaba.
L’été a établi son décor à
multiple facettes dès le premier jour de l’Aïd El-Fitr. Ce
que confirme, depuis, l’important afflux d’estivants
et de touristes. Ils sont
venus de toutes les régions
d’Algérie et d’outre-mer
pour imposer aux 46 établissements hôteliers classés ou non d’afficher complets. Face à la forte demande,
beaucoup
d’estivants ont éprouvé des
difficultés à dénicher une
chambre d’hôtel, un appartement, garage vide,
étage de villas achevées ou
non. Les spéculateurs de
l’immobilier se sont mis de
la partie pour proposer au
prix fort le moindre petit
m². Ce que confirme aussi
la reprise des balades sur la
corniche et son mythique
boulevard à proximité des
plages Rizzi Amor et Fellah
Rachid très animés de jour
et de nuit. Là se sont renforcées les promesses
d’amour et de fidélité et se
sont éteintes des passions
et brisés tant d’espoirs. Ballades également sur les
hauteurs de la montagne
de l’Edough où les chauds
après-midi sont bercés par
le chant des cigales ou par
les nuits magiques et
fraîches du village haut perché de Seraïdi. Pour ceux
qui aiment le brouhaha de
la ville, il y a le Cours de la
Révolution où à longueur
de journée, l’on distille des
notes musicales et des
chansons malouf, chaâbi
ou gnaouas. Dans cette ville
de Annaba, les senteurs de
l’été sont présentes à
chaque coin de rue, local
commercial et dans toutes
les discussions. Elles sont
présentes dans les propos
des gérants des 46 unités
hôtelières englobant plus
de 4 000 lits, ceux des artisans spécialistes de l’habit
traditionnel, objets d’art,
bijoux, ustensiles du terroir. Ils sont partout dans
les rues commerçantes
Emir Abdelkader, Ibn Khaldoun, El Qods, Khemisti, El
Hattab, souk Ellil. Toute une
animation économique
étroitement liée au tourisme et à l’artisanat à laquelle s’ajoute celle des
fastfoods et salons de thé.
Ils ne désemplissent pas de
jour et de nuit. On y sert
H/24 casse-croûtes, boissons fraîches, thé à la
menthe et crème glacée
assis à une table, sur le
sable à l’ombre d’un parasol ou sous les étoiles du
côté du phare de Ras ElHamra. Là on entendra en
contre-bas de la grotte,
murmurer la complainte de
Aïn Bent Soltane en faveur
des jeunes femmes éprouvant des difficultés à enfanter. C’est dire qu’à Annaba toutes les plages de
Sidi Salem (commune El
Bouni) jusqu’à celles du
sable d’or de Chetaïbi localité éloignée du chef-lieu de
wilaya via la corniche d’Annaba, l’été est bien parti. La
sécurité des personnes et
des biens y est totalement
maîtrisée. Celle des baigneurs aussi de par la présence de tout instant des
maîtres-nageurs de la Protection civile et de la santé.
Ainsi en l’absence des délinquants déguisés en gardiens de parking, loueurs
de chaises ou parasols interdits de séjour tout le long
de la corniche, les estivants
n’ont pour seul risque à appréhender que celui de la
noyade. D’où cette alerte
constante des maîtres-nageurs et des policiers surveillants en bordure de mer.
Le «Plan Delphine» a été mis
en application par la Gendarmerie nationale dans le
cadre d’une stratégie de
maintien de l’ordre et de sécurité durant la période estivale. Il est appliqué dans
toute sa rigueur depuis le
début du mois de juin. En
état d’alerte H/24, officiers
et auxiliaires de la gendarmerie placés sous l’autorité
du commandant de groupement le colonel Smaïl Sarhoud, multiplient les sorties. Le contrôle de la circulation routière y est
constant et gare aux inconscients, ceux-là même
qui n’ont cure de leur sécurité et celle des autres.
C’est d’ailleurs pour s’assurer quotidiennement de
la fiabilité et de l’efficacité
de ce Plan Delphine que le
colonel Sarhoud effectue
des sorties de terrain. Pour
aussi s’imprégner des dispositions prises par ses éléments à l’effet d’assurer la
tranquillité et la quiétude
des estivants ainsi que la
sécurisation de l’environnement et des voies de
communication. Ce sont
aussi ces mêmes préoccupations qui caractérisent
son homologue directeur
de la sûreté urbaine le colonel M. Aggoun. Les premiers comme les seconds
ont déployé d’importants
moyens humains et matériels. Des escadrilles aériennes et des groupes cynophiles ont été engagés
pour la sécurisation et la
surveillance des zones à
forte concentration d’estivants (plages, forêts et sites
touristiques). Même les
lieux isolés susceptibles
d’attirer les délinquants à
l’image des plages non surveillées ne sont pas épargnés par cette surveillance.
Mais il n’y a pas que les
plages et la corniche où la
sécurité des personnes et
des biens est bien maîtrisée. Elle l’est également de
tout instant dans le milieu
urbain. Le dispositif de sécurisation mis en place par
la direction de la sûreté de
wilaya paraît être efficace.
Ce que confirme d’ailleurs
la rareté des vols et des
agressions. Il y a bien eu
ces trois crimes enregistrés
durant le mois du Ramadhan et les trois vols par effraction le jour de l’Aïd.
Selon les premiers éléments
de l’enquête judiciaire, les
trois crimes sont liés à des
conflits de voisinage ou familiaux. Cette bonne maîtrise de la sécurité est mise
en relief par l’inexistence,
de toute plainte portant sur
un quelconque méfait. La
vigilance des policiers n’a
pas été prise à défaut. Tant
en centre-ville que dans les
quartiers, cités et en bordure des plages urbaines,
les estivants s'adonnent aux
plaisirs de la mer, de la montagne ou vaquent à leurs
occupations en milieu urbain, sans aucune appréhension.
A Annaba sur le Cours de la
Révolution comme partout
ailleurs sur le territoire de la
wilaya, on veille jusqu’au
petit matin à déguster une
crème glacée ou à siroter
un thé jusque tard dans la
nuit. Même les touristes
étrangers ont fait leur apparition. Par groupe ou en
duo, ils envahissent quotidiennement les rues et
ruelles de la vieille-ville à
la recherche du moindre
objet artisanal à acquérir
qu'ils éprouvent malheureusement des difficultés à
dénicher.
A. Djabali
Les gendarmes de la brigade de Ghorriguer (Tébessa), en patrouille sur la
route, reliant Chéria à Ghorriguer, ont interpellé deux personnes qui
transportaient, sans autorisation, à bord d'un camion de marque Sonacome,
48 chèvres en provenance de la Tunisie. (Photo > D. R.)
Mila : le marché hebdomadaire bientôt
délocalisé vers un lieu plus adéquat
Le marché hebdomadaire de la ville de Mila sera, pour des
raisons de sécurité et d’hygiène publique, prochainement
délocalisé vers un lieu «plus adéquat», a-t-on appris samedi
du wali Abderrahmane Madani Fouatih. (Photo > D. R. )
Mostaganem : une production
de 600 000 q de pastèques
La wilaya de Mostaganem prévoit une production de 600 000
quintaux de pastèques sur une superficie de 1 841 hectares, soit
la même que celle de l’année dernière, a-t-on appris de la
direction des services agricoles. (Photo > D. R. )
La NR 5594 - Lundi 11 juillet 2016
idée
10
Modernité islamique et démocratie
Par Tahar Gaïd
,«Modernité islamique et
démocratie» n’est qu’une vision
personnelle. Les grandes lignes de
ce projet de société sont ouvertes
à la critique, soit pour leur
enrichissement, soit pour les
critiquer et proposer d’autres
grandes lignes de projet en
relation avec ce retard des sociétés
musulmanes et les solutions du
salut. Ainsi que Dieu, dans toute Sa
sagesse, nous l’enseigne à propos
des versets abrogés et abrogeant.
«Abroger» ce projet et apporter un
projet similaire ou meilleur. »
Il y a plusieurs façons de définir la modernité du moment qu’il n’y a jamais eu
et qu’il n’y aura jamais un modèle unique
adaptable et transportable à travers les
générations en tous lieux et en tout
temps. Ceux qui veulent singer l’Occident pour faire traverser la méditerranée à la modernité de tel ou tel pays,
cherchent peut-être l’impossible éradication des cultures ou le besoin de les
uniformiser. C’est, en vérité, vouloir transformer vainement une utopie en une réalité vivante. Il est inconcevable voire impossible de vouloir tenter de changer le
cours de l’histoire.
Tous les partis politiques, de l’extrême
gauche à l’extrême droite, connaissent de
multiples courants de pensée. Je ne vois
pas pourquoi nous ne percevons dans
le mouvement islamique qu’un seul bloc
monolithique, sans nuance, sans diversité
et sans sujet au changement. Pourtant,
globalement, une différence doit être faite
entre ce que j’appellerai l’islamisme dogmatique parce qu’il est sclérosé, et propose des schémas de pensée inadaptés
aux réalités des sociétés actuelles, et un
projet de société qui remet en cause le
mouvement de l’histoire.
L’islamisme ouvert, dont je me réclame
sans honte ni complexe, veut réaliser la
réforme de l’Islam de l’intérieur, comme
l’a fait Hamad al-Ghazali en son temps.
Cet illustre imâm a « revivifié » la religion sans porter atteinte à ses fondements. Cet islamisme ouvert rejoint l’islamisme dogmatique dans son refus
d’imiter aveuglément l’Occident mais
avec cette différence qu’il fait siens tous
ses acquis scientifiques ainsi que le produit de son progrès positif. Il rejette, sur
un autre plan doctrinal, cette conception qui érige le Coran en un langage humain après avoir été divin de par son
inspiration. Pour l’islamisme ouvert, le
Coran est d’origine divine, surnaturelle,
tandis que le Sceau des messagers (p.p)
n’a été qu’un fidèle et passif transmetteur.
Il n’en reste pas moins que le Verbe divin
est descendu, essentiellement dans sa
période mecquoise, en adaptant Son
énoncé et Sa formulation aux conditions
de vie de l’époque et à la culture des
gens qui l’ont reçu en premier. C’est son
application qui est une œuvre humaine.
Elle est produite par des humains qui
ont entrepris d’en concevoir une élaboration pratique. De cette façon, il est clair
que l’islamisme ouvert, bien qu’il réprouve « la restauration » de cette société idéalisée du temps du Prophète
(p.p), il n’écarte pas la religion de la
sphère publique.
Le juriste ou le réformateur ne perd pas
de vue, pour autant, que les interprétations du Coran, qui datent des premiers
siècles de l’Hégire, se fondaient sur les
préoccupations concrètes du milieu social. En prenant acte de ce processus
historique, ils auront intérêt à déconstruire pour remonter au message originel.
Que faut-il déconstruire ? Chaque phase
historique connaît ses caractères spécifiques qui ne sont pas les mêmes d’une
génération à l’autre. C’est pourquoi, il
est aberrant de penser que les premières
générations pratiquaient l’Islam mieux
que les hommes des siècles suivants. Il
est erroné également de supposer que
leurs connaissances sont meilleures que
ceux du XXIe siècle. Il ne peut pas en être
autrement lorsque l’Histoire humaine a
traversé des épisodes d‘inventions, de
découvertes et de théories aussi bien
dans le domaine de la science que celui
des relations sociale ou humaine. Il est
certes compréhensible que les premiers
croyants optent pour des solutions liées
à leurs impératifs sociopolitiques. Leurs
soucis sont, par conséquent, différents de
ceux de notre époque.
Alléguer le contraire, c’est couper la religion des réalités quotidiennes de l’existence humaine. Le point sur lequel il y a
nécessité de s’appesantir, c’est le fait de
constater que la révélation, dans le domine des mu’amalât (relations sociales),
se liait aux situations spécifiques du moment. Ses versets s’inscrivaient donc
dans le contexte historique dans lequel
le Coran est descendu.
Aussi cet islamisme ouvert est-il favorable au changement et au renouvellement, donc à la modernité et à la démocratie, tout en précisant que celle-ci n’est
pas occidentale mais qu’elle est multiple.
Il obéit à l’essence même de la révélation
et à son projet de libérer l’humanité.
L’idée de changement est au cœur de la
révélation tout au long de sa descente.
C’est l’objectif recherché par tous les
versets destinés d’abord aux Mecquois et
ensuite à toute l’humanité. La Parole divine projetait effectivement de rompre
avec les traditions tribales et inégalitaires et de promouvoir un nouvel ordre
de société. Tout changement doit cependant obéir à des règles dont celle de
l’égalité entre tous les humains, hommes
et femmes. L’égalité est une des valeurs
fondamentales du Message céleste. Celuici s’implique constamment dans une
perspective de libération et d’humanisation à l’échelle planétaire. L’idée axiale
de l’Unicité de Dieu (at-Tawhîd) et l’idéal
d’égalité de tous les individus animent les
manifestations de la foi, de la spiritualité
et de la solidarité collective. En aucun
cas, la foi et la spiritualité ne doivent
être marginalisées ainsi que nous l’observons dans le discours laïc qui projette de les jeter dans des oubliettes.
Et tout changement appelle l’exigence
de la modernité puisque celle-ci répond
aux mêmes critères de l’Islâm, à savoir
l’émancipation de la personne humaine,
l’affirmation de l’égalité de tous les individus, l’accession à la liberté et l’établissement de la justice du bas jusqu’au
haut de la hiérarchie sociale et étatique.
L’affirmation de la liberté est fondamentale puisqu’en se remettant à Dieu,
l’homme se libère de toute forme de soumission à un autre homme et de tout
refus à l’émancipation.
La doctrine de l’Islam et certaine de ses
coutumes font-elles de sorte que cette religion soit incompatible avec la modernité
? Il est vrai que sans être intégriste, un
courant de pensée islamique manifeste
des réticences à l’égard de la modernité.
Cette attitude négative se justifie car ce
concept renferme, en effet, des malentendus à cause de ses équivoques. Pour
ces musulmans, réfractaires au changement, le terme rappelle l’Occident et qui
dit Occident, cela sous-entend christianisme, croisades et colonisation. A partir de ce constant et ce prisme de la pensée, il y a lieu de dissiper les équivoques,
plus particulièrement en ce qui concerne
le problème identitaire.
Il s’agit d’une attitude qui a pour objet
d’accuser la modernité de provenir d’une
aire culturelle tout à fait étrangère à l’aire
islamique qui appartient à un monde
forgé par les générations dont les musulmans sont issus. Ce qui revient à dire
que le refus de la modernité s’explique
par sa provenance occidentale opposée
à l’identité culturelle à laquelle ils demeurent fermement attachés. Ces gens
n’ont pas conscience que cette explication contredit l’idée de mouvement et
de changement contenus dans le concept
de modernité. Elle est même en opposition avec l’avènement de l’Islam qui s’est
établi en brisant radicalement le carcan
des traditions de la Jâhliyya. En détruisant l’adoration des idoles, ils sont passés à un stade avancé de la civilisation,
celui d’un Dieu unique, sans aucun associé. Mieux encore, la nouvelle religion
a bouleversé les structures mentales, le
mode de vie et de croyance de plusieurs
continents. Elle a bousculé et renversé
l’identité culturelle de leurs peuples pour
en forger une nouvelle et meilleure.
Ce fait historique a lui seul montre que la
modernité n’est point une émanation occidentale et qu’elle n’éloigne aucunement
les musulmans de leurs ancêtres, du moment que ceux-ci ont eux-mêmes conquis
une partie du monde pour y faire régner
la Loi de l’Islam, une fois libérés de l’idolâtrie, religion de leurs ancêtres : telle
est la loi du changement historique. Il
s’ensuit que l’argument de la préservation de l’identité culturelle, y compris
du point de vue islamique, ne tient pas la
route.
En nous fondant sur ce hadîth : « J’ai été
envoyé pour parfaire les valeurs morales
», nous concluons que l’Islam n’avait pas
pour objet de véhiculer un projet politique, ce qui suppose une stratégie du
pouvoir avec comme finalité l’instauration d’un État islamique. Aucun verset ne
fait allusion à des impératifs politiques,
à une quelconque formation d’un gouvernement quelle que soit son orientation. Cette vérité nous permet-elle, pour
autant, d’affirmer que la révélation donnait forme à un Islam séculier dans son
essence fondamentale ? On serait tenté
de l’admettre si nous relevons le fait que
la révélation a établi la liberté de
conscience en ouvrant la voie à la diversité religieuse. La seule condition émise
porte toutefois sur le rappel à tous les
Hommes à rechercher leur salut dans la
seule religion agréée par Dieu, à savoir
l’Islam.
Le tort du discours islamique, c’est de
vouloir accorder une importance démesurée au pourvoir politique et, partant,
de marginaliser la foi. Le même tort
s’adresse au discours laïc qui veut évacuer la religion de l’espace public. Or,
l’Islam est un tout. Son évacuation de la
scène politique revient à rejeter dans
des oubliettes la morale et la spiritualité islamique, d’une part, et à ne pas
s’efforcer de renouer avec le principe du
Message originel, celui de la libération de
l’individu, d’autre part.
lll Suite en page 
La NR 5594 - Lundi 11 juillet 2016
idée
11
lll
Il est un fait réjouissant pour les partisans
de la sécularisation des sociétés musulmanes. En effet, à la suite de l’ « enterrement » de la morale et de la spiritualité,
et du vide d’une politique en faveur de
l’islamité des peuples, nous observons
que les États islamiques et leurs institutions se sécularisent. Nous sommes témoins que des valeurs du sacré passent
au domaine du profane. Pour les défenseurs de la laïcité, celle-ci est un principe
philosophique qui accorde la première
place à l’homme ; elle représente l’indépendance de la raison ; elle est le droit à
la différence… Si nous nous attachons au
crédo du Coran et non pas à l’Histoire de
l’Islam, je ne vois pas pourquoi la doctrine coranique ne prendrait pas en
charge tout ce que je viens de signaler en
faveur de la laïcité.
Il est certain qu’un projet, fondé sur les
principes et les valeurs du Coran, consacrera la liberté et la démocratie, deux
valeurs fondamentales et universelles.
Certes, il ne se dégagera pas du Coran
des idées qui feront l’unanimité. C’est le
lot de la pluralité. L’essentiel est de soulever la réprobation des gens contre la
compréhension erronée de certains passages du Coran. En définitif, la religion,
qui n’est pas instrumentalisée pour des
objectifs politiques mais qui dirige les
orientations politiques, a, sans contexte,
sa place dans l’espace public, surtout
que la morale est un rempart contre les
déviations, les malversations, la corruption, les détournements de fonds …
Dans une de ses déclarations, Tahar Oubrou a dit : « La liberté de conscience et
d’expression est un acquis occidental incontesté et incontournable… » Effectivement, l’esprit des musulmans est encore colonisé au point qu’il attribue à
l’Occident ce que l’Islam a déjà proclamé
au moment où cet Occident pataugeait
dans les méandres du Moyen Âge. Certes,
les dirigeants politiques musulmans ont
jeté dans les oubliettes de l’Histoire ces
belles valeurs pour faire sombrer leurs
sociétés et les maintenir loin derrière
l’Occident dans leur avancée et leur progrès. Pour revenir à l’Islam original, il y
a lieu d’opérer de profondes réformes
au niveau des sociétés et des institutions
de l’État.
Toute réforme de l’Islam doit tenir
compte de la vocation de la Religion de
Dieu qui revêt deux aspects intimement
liés : une vocation religieuse axée sur
l’Unicité de Dieu (Tawîd) et une vocation communautaire, centrée sur les objectifs sociaux qui se résument dans ce
verset : Appeler au Bien, ordonner la
Convenable et interdire le Mal. » (S.3,
104). Il est impératif de préciser qu’il
convient également de faire une distinction entre la religion et l’histoire. La première évoque les croyances religieuses,
les rites et les pratiques. La seconde se
réfère aux événements et aux comportements humains qui, ensemble, s’inscrivent tout le long des générations et des
siècles. Ce projet égalitaire ne peut pas se
réaliser sans une forme de démocratie.
Ce dernier concept ne contient aucun
élément impur puisqu’il répond à des
impératifs sociaux, condamne le despotisme, prône l’État de droit, garantit la justice, les libertés individuelles dont la liberté d’expression, autant de valeurs défendues par l’Islam.
La démocratie n’est pas un « kufr » si
nous la comparons à la choura, à savoir
la consultation ou la concertation avec
ses corollaires la justice (‘adl), le consensus (ijmâ’), l’égalité (mousawât) devant
la loi, la dignité humaine devant Dieu et
de tous les citoyens. Toute proportion
gardée, tous ces facteurs nous rappellent la choura qui est une formule de démocratie participative. Elle répond à un
système flexible, sachant que ses méthodes d’application varient selon les
circonstances. La désignation des quatre
premiers califes en est un exemple. Quant
aux prescriptions de la « charî’a », - dont
le seul énoncé crispe l’interlocuteur
parce qu’il n’y voit que la main coupée du
voleur ou la différence entre l’homme et
la femme en ce qui concerne l’héritage prend en compte les changements conséquents à l’évolution historique puisqu’elle se réfère à l’ijtihâd qui est, selon
Iqbal, « le principe de mouvement et de
réforme dans la structure de l’Islam. »
L’ijtihâd doit puiser sa réflexion dans
les textes fondateurs de l’Islam tout en
envisageant l’utilisation des ressources
technologiques de l’Occident devant lequel il n’a jamais été question de tourner
le dos. Ceci ne doit pas nous empêcher
d’encourager la création et l’innovation
scientifique en animant toutes les conditions matérielles et financières au service de la recherche scientifique car l’une
des causes du déclin du monde musulman porte effectivement sur le manque
d’études et de recherches scientifiques.
former la religion en un système politique de gouvernement mais elle doit
s’ériger en contrôle des activités des gouvernants et incruster dans leur esprit sa
morale et sa spiritualité, deux gardiennes
d’un meilleur comportement humain.
Pour introduire le concept sacré de religiosité dans l’espace profane du public,
il convient d’ancrer l’islam dans la société et les institutions de l’État sous
forme d’une force sociale et non pas politique. C’est ainsi que la religion suscitera
une force motrice à même de modeler les
valeurs des gens et produire de nouvelles
cultures. A cet effet, Il convient de ne
pas perdre de vue que Dieu ne juge pas
la modalité ou la structure d’un Etat mais
il prend en considération la société dans
laquelle l’homme éduqué et instruit vit,
tout en situant ce dernier au centre de
toutes les activités. C’est dire que le TrèsHaut juge les actes humains et non pas
une quelconque organisation de l’État,
sans esprit et sans âme. Autrement dit,
ces deux concepts, la morale et l’éducation/formation doivent être inscrits en
lettre d’or dans toutes les écoles et dans
toutes les entreprises et les institutions
étatiques. « La morale doit donner à l’action une base éthique, et la formation
En conclusion, la modernité islamique
ne s’oppose pas à la démocratie mais
celle-ci a besoin d’une dimension
métaphysique, sachant que la spiritualité
islamique, en conduisant vers la
connaissance de Dieu, enseigne la
recherche de la perfection de l’homme,
l’amour du prochain et la tolérance
réciproque des uns aux autres.
Il est un fait indubitable que la clé de la
modernité se trouve nichée dans l’épanouissement de la culture et le développement de la science. Penser une solution
où le conservatisme religieux, indissociablement lié à l’action sociale sécularisée, mettra un terme à l’opposition
entre la pratique religieuse et la modernité scientifique
L’objet de la réflexion consiste donc à
rendre les deux connaissances, religieuse
et scientifique, indispensables l’une à
l’autre. Ce qui est possible puisque les
scientifiques de ce qui est appelé l’âge
d’or de l’Islam ont démontré, par leurs réflexions, leurs inventions et leurs découvertes, que la connaissance scientifique ne contredisait pas la connaissance
religieuse, bien au contraire, elle était
pour elle comme une sœur jumelle. Pour
réussir cette entreprise, la science doit se
déployer « en prenant la route du Coran
et de la raison», encore faut-il que cette
dernière ne s’oppose pas aux prescriptions islamiques. C’est dire que l’attachement à l’Islam ne peut pas être refoulé du champ public car ainsi que l’a dit
le penseur turc Saïd Nursi : « Dès que les
musulmans ont adhéré à leur religion,
ils ont progressé par rapport aux temps
précédents. Et dès qu’ils ont perdu cette
adhésion, ils ont décliné. » Il est vrai
qu’aussi longtemps que la lumière coranique a illuminé la pensée des musulmans, « leurs cœurs ont été réformés et
leur croyance sauvée. » Les croyants doivent vivre l’Islam individuellement et collectivement. Il est inconvenant de trans-
doit transmettre des connaissances modernes. Équipé des deux, le musulman
moderne pourra modeler le monde et
préserver son identité. » Cette vérité est
conditionnée par la volonté de l’homme
qui doit être libre de ses actes. Elle est
liée à des élections libres et aux droits inviolables de la vie, et de la liberté d’opinion, En conclusion, la modernité islamique ne s’oppose pas à la démocratie
mais celle-ci a besoin d’une dimension
métaphysique, sachant que la spiritualité
islamique, en conduisant vers la connaissance de Dieu, enseigne la recherche de
la perfection de l’homme, l’amour du
prochain et la tolérance réciproque des
uns aux autres. Dans cette optique, elle
s’oppose à la pensée sclérosée du « clergé
» islamique orthodoxe car elle apporte la
créativité. Ce n’est pas une spiritualité
contemplative mais active qui renouvelle
l’Islam à chaque époque ; elle est ouverte à l’expérience en tout temps et en
tous lieux. Elle apporte aux gens une paix
intérieure qui les transforme en une force
de renouvellement. Elle pousse au travail productif ainsi que l’a dit le Prophète
(p.p) : « Si la fin du monde arrive et que
vous devez planter un arbre, plantez-le ».
Le travail productif est en effet une forme
élevée de l’adoration de Dieu qui a créé
l’homme pour exploiter les richesses du
sol et du sous sol de l’univers, au moyen
de la perfection de la science et de la
connaissance. L’Omniscient nous lance
cette interrogation : « Est-ce que ceux
qui savent sont égaux à ceux qui ne savent pas » ?
Notes :
1-Il y a quelques années, l’écrivain égyptien feu Tawfiq El-Hakîm a relevé une définition du takhalluf (retard) qui convient
à la situation du monde musulman. En
effet, ce terme, qui traduit en arabe l’idée
du sous-développement, a pour sens étymologique le fait d’être distancé, de ne
plus pouvoir suivre le rythme. En ce sens,
une société, en retard par rapport à
d’autres sociétés (mutakhallifa), serait
une société qui, après avoir évolué de
concert avec ou même avoir initié le progrès de la civilisation, se trouve, pour
une raison ou pour une autre, incapable
de le suivre. C’est ainsi que le monde
musulman, après avoir produit une civilisation florissante, a été dépassé par
d’autres, et s’absorbe aujourd’hui dans la
contemplation nostalgique du passé.
La nation musulmane ne manque pourtant ni de potentialités humaines et matérielles, ni de valeurs et de principes
nobles. En dépit de tous ces atouts, elle
connaît un retard qui heurte de front la
conscience islamique disposée au redressement, au renouvellement et au renouveau. Il y a donc en elle une insuffisance qui contamine son être. C’est la
question que les juristes et les réformateurs devraient étudier avec attention et
réunir les conditions inhérentes aux
soins de son mal et de sa guérison. A cet
effet, il convient de prendre connaissance
de l’origine et des causes de cette déficience et des motivations de cette faiblesse qui l’atteint dans son entité et qui
menace son existence. Le monde musulman fait ainsi face aux défis civilisationnels lancés par les modes de penser
de l’Occident avec ses structures culturelles qui en découlent. J’apporte à cet
effet ma modeste contribution. 2-Dans
le Coran, on voit Abraham rompre avec
les croyances polythéistes de son père,
et même inviter ce dernier à se convertir à une foi nouvelle : le père d’Abraham refuse, menace son fils, et celui-ci est
ainsi amené à s’exiler. Dans ce passage,
l’attitude d’Abraham est clairement présentée comme louable, et celle de son
père comme répréhensible. Cela montre
de façon nette que, selon l’islam luimême, vouloir rompre avec la tradition
des ancêtres n’est pas du tout une faute
en soi ; au contraire, dans l’épisode du
dialogue entre Abraham et son père, c’est
l’attachement viscéral à la tradition qui
constitue une faute grave. (S.XIX, 41-48)
3-L’ijtihâd est une notion inséparable de
la modernité du moment que les deux
concepts ont pour signification changement, évolution, quête pour passer d’un
stade historique à un autre plus élevé et
plus riche en idées et en connaissances.
L’ijtihâd, en droit islamique, se traduit
par l’effort de réflexion dans le but de forger des règles nouvelles et des avis juridiques en se fondant sur les sources fondamentales de la législation islamique
et des finalités de la charî’a. Le produit
de cet effort intellectuel peut constituer
une source de droit ou une référence
pour le règlement de différends ou de
cas d’espèce semblables. Quant au modernisme, il est l’activation de la modernité ; il en est le degré supérieur. C’est un
terme nouveau dans la langue arabe.
C’était le terme « innovation » (tajdîd)
qui prévalait. Ce que nous entendons
par l’association de l’ijtihâd et de la modernité, c’est le fait que le premier
concept est intimement rattaché au second dans le sens où il en est le socle et
le support des formes intellectuelles récurrentes qu’il engendre.
Tahar Gaïd
La NR 5594 — Lundi 11 juillet 2016
télévision
12
Programme
CHRONIK
par Herbé
14.20 Un cas pour deux
15.15 Des chiffres et des lettres
12.00 Journal
12.35 Au coeur des Restos du
coeur
13.45 Faux-semblants
15.45 Quatre mariages pour
une lune de miel
16.45 Bienvenue chez nous
18.00 19H live
18.55 Météo
19.00 Journal
19.35 Du côté de chez vous
20.45 Esprits criminels
21.40 Esprits criminels
22.25 Flash
10.55
12.50
13.45
16.45
18.25
19.50
21.25
12.30
14.15
16.25
17.00
18.00
Les frères Scott
Enquêteur malgré lui
Enquêteur malgré lui
Vampire Diaries
Confessions intimes
Arthur et les Minimoys
Arthur et les Minimoys
Enfants à vendre
L'enfant inconnu
Pawn Stars, les rois
Guess my Age
Touche pas à mon
poste!
20.00 La grande bagarre de
Don Camillo
21.55 Le retour de Don Camillo
10.50 Tour de France 2016
11.05 Tout le monde veut
prendre sa place
12.00 Journal
13.15 Championnats de
France 2016
14.00 Poulidor Premier
16.20 Amazonia
17.50 N'oubliez pas les
paroles
19.00 Journal
19.40 Parents mode d'emploi
20.00 Major Crimes
21.55 Major Crimes
08.30
10.40
16.50
17.55
18.40
19.45
19.50
19.55
W9 Boutique
Génération Hit machine
Un dîner presque parfait
Malcolm
Malcolm
Soda
Météo
Astérix et la surprise de
César
22.40 Céline pour toujours
15.25
18.45
19.30
19.40
20.00
21.40
Une saison au zoo
Un gars, une fille
Un gars, une fille
Un gars, une fille
Hors du temps
La délicatesse
09.15
10.20
11.45
12.15
Turbo
Turbo
Le journal
Recherche appartement
ou maison
13.45 Maison à vendre
15.30 66 minutes
16.20 66 minutes
16.25 Les reines du shopping
17.35 Chasseurs d'appart'
18.40 Météo
19.25 En famille
21.05 L'amour est dans le pré
22.15 L'amour est dans le pré
11.05 L'effet papillon
12.05 La grille
16.30 Hercule
18.05 Brooklyn Nine-Nine
18.30 The Big Bang
19.15 Le petit journal de la
semaine
19.45 Les Guignols
19.55 Acquitted
21.25 Spécial investigation
22.20 L'oeil de Links
18.20 Promenons-nous dans
les bois
19.45 The Baby
21.10 L'étrange couleur des
larmes de ton corps
05.00 EuroNews
05.30 Garfield & Cie
05.40 Garfield & Cie
06.05 Ninjago
06.30 Ninjago
07.14 Dimanche Ludo
07.30 Les lapins crétins :
invasion
08.30 Scooby-Doo, la légende
du Phantosaure
09.05 Scooby-Doo, la légende
11.00 Journal
11.25 Nos voisins les Marsupi
lamis
11.55 Météo
12.55 Village départ
16.40 Grosse fatigue
18.05 Associés contre le
crime...
19.45 Le prestige
21.50 Transformers : l'âge de
l'extinction
19.55 Sale temps pour la planète
20.45 Vu sur Terre
21.40 C dans l'air
18.45
19.05
19.55
21.50
Arte journal
28 minutes
Zatoichi
L'histoire cachée de la
Grande Muraille de
Chine
22.41 Chine
15.55 Harry
16.55 Slam
17.10 Questions pour un
champion
18.30 Journal
19.05 Tout le sport
19.25 Plus belle la vie
19.55 Le maître d'école
21.25 Grand Soir 3
22.00 Le blanchiment des
troupes coloniales
08.00 Sous le soleil de SaintTropez
09.50 Confiance brisée
12.40 Hercule Poirot
14.20 Hercule Poirot
17.05 Alerte Cobra
15.15 Alerte Cobra
19.55 Lara Croft Tomb Raider
22.05 Largo Winch
Tour d'Autriche
Horse Excellence
Sports Insiders
Les rois de la pédale
Championnats d'Europe
2016
22.00 Championnat du
monde 2016
17.20
17.50
18.20
18.45
19.45
Sélection
TMC - 19.55
LARA CROFT TOMB RAIDER: LE BERCEAU DE LA
VIE
Film d’action avec Angelina Jolie
Lara Croft affronte la mafia chinoise et un
scientifique corrompu, qui veut mettre la main
sur la célèbre boîte de Pandore contenant l'antivie absolue… Un peu moins catastrophique que
le premier opus, cette suite des aventures d'une
émule de James Bond et d'Indiana Jones, issue
d'une série de jeux vidéo à succès, se laisse voir
comme une agréable petite série B sans prétentions.
,
CINE FRISSON - 18.20
PROMENONS-NOUS DANS
LES BOIS
Film d’horreur avec Clothilde Courau
,Invités à jouer une pièce dans une superbe propriété perdue au fond des bois, cinq apprentis comédiens découvrent un univers au-delà du temps et de la
raison : un pays de cauchemar sur lequel règne un psychopathe assoiffé de sang… on est plus agacé qu'effrayé.
ARTE - 19.55
ZATOICHI
Film d’action avec Takeshi Kitano
Dans le Japon du 19ème siècle, un vieux masseur iti,
nérant atteint de cécité pose son baluchon dans une
petite cité vivant sous le joug d'un caïd. L'humble voyageur s'avère un combattant d'une dextérité sans
pareille… hommage évident à Akira Kurosawa
SUR UN PETIT AIR
D’INSURRECTION
Les Etats-Unis sont encore sous
le choc après l’assassinat de
cinq policiers par un sniper à
Dallas lors d’une manifestation
contre le racisme et de deux
jeunes noirs abattus par des
policiers lors d’un contrôle.
Depuis quelques mois, la liste
des Américains de race noire
abattus arbitrairement, presque
sans sommation, par des policiers ne cessent de s’allonger,
ajoutant un climat de tension.
Des preuves irréfutables de
bavures policières ont été présentées à la presse et aux
chaînes de télévision, preuves
qui n’ont pas été retenues par
la justice américaine. Ce qui a
poussé les gouverneurs de Louisiane et du Minnesota à
demander que les policiers
locaux soient relevés des
enquêtes, ainsi que la justice
locale, demandant une intervention de la police fédérale et
des juges fédéraux pour ne pas
fausser les enquêtes.
La communauté noire américaine ne croit plus aux promesses et aux discours de
Barack Obama et le racisme
policier anti-noir a augmenté.
L’Amérique va mal. En fait, ses
dirigeants focalisaient sur des
ennemis extérieurs, maintenant, ils doivent faire avec leurs
vieux démons…
La légalisation des armes à feu
est aussi un des facteurs qui ont
joué un rôle important dans le
développement du crime, de
l’augmentation de la violence
aux Etats-Unis et de la haine
raciale.
Le nombre de crimes par armes
à feu a augmenté, de même
que les ventes d’armes mais
aussi les attentats dans des
lieux publics comme les campus
universitaires ou les centres
commerciaux.
Cette fois-ci, les choses sont
devenues plus graves puisque
les émeutes ont augmenté et
sont plus violentes, les policiers
en face des manifestants usent
de grands moyens pour mater
les manifestants…mais il n’y a
pas que ça !
Les Américains sont de plus en
plus armés et ils circulent avec
des armes de guerre en plein
jour. Ils s’entraînent au tir sur
des cibles fixes, puis sur des
cibles mouvantes et à la fin, ces
détraqués montent sur un toit
avec un fusil à lunette et font
feu sur des innocents.
La situation s’aggrave de jour en
jour et il n’est pas impossible
que l’état d’alerte soit proclamé
dans les Etats où ont éclaté
toutes ces violences…l’Amérique
se retrouve prise dans une spirale de violence qui n’est pas
loin de se calmer
culture
F E S T I VA L D U F I L M
ARABE DE GABES
La NR 5594 - Lundi 11 juillet 2016
13
Sortie de son premier album «Imnayen»
L’univers berbéro-celtique de Nabila Dali
SI MOH À
L'AFFICHE DU
FESTIVAL «LES
SUDS» À ARLES
Le compositeur et
interprète Mohamed
Ahmane, plus connu
sous le nom artistique de
Si Moh, participe au 21e
festival « Les Suds »
prévu du 11 au 17 juillet à
Arles (sud de la France),
indiquent les
organisateurs. Si Moh
donnera jeudi prochain
un concert aux côtés de
Dorsaf Hamdani (Tunisie)
et Aynur Dogan (Turquie),
entre autres. Réservé et
peu visible sur scène, Si
Moh se distingue par ses
textes recherchés et la
douceur de sa musique,
un brassage de
traditionnels kabyles et
méditerranéens. Le
caractère universel de
son œuvre lui a procuré
une notoriété en dehors
de l'Algérie où il est
apprécié notamment
pour le contenu de ses
textes jugés
«philosophiques».
Poète, Si Moh s'est
imprégné des textes de
grands noms de la
chanson française tels
que Jacques Brel et
Jilbert Bécaud. L'artiste
qui a débuté sa carrière
dans les années 1980, a
édité une dizaine
d'albums dont « Ur
neslib ara »
(On n'est pas fous), « Yir
argaz » (L'homme sans
scrupules) et Tatti batata
(La parlotte). Dans son
dernier album « Lexla »,
sorti en 2013, le chanteur
a exploré de nouvelles
sonorités musicales
méditerranéennes pour
rythmer des textes où il
convoque le passé et
interroge la raison.
Pour sa part, le groupe
«Super Orient Spécial »,
issu d'une rencontre de
musiciens africains dont
les Algériens Sofiane
Saidi et Mohamed Ben
Amar, figure au
programme de cette
édition. Ce groupe fondé
en 2014 croise les
musiques maghrébines
et orientales avec le
Mbalax, un genre de
musique populaire
d'origine sénégalaise.
Créé en 1996 à l'initiative
de passionnés et
professionnels de la
culture
méditerranéenne, « Les
Suds à Arles » est dédié
aux musiques du monde
et œuvre à la promotion
de la diversité culturelle
à travers la musique.
R. C.
kAu pays musical des
merveilles, là où la réalité
s’efface devant les rêves
des petites filles devenues
chanteuses, Nabila Dali
pourrait passer pour la
lointaine descendante du
cousin kabyle de Merlin
l’enchanteur.
Imnayen, le premier album de la
chanteuse franco-algérienne, évolue sur une ligne mouvante entre
ses racines algériennes et les arrangements celtiques.
Lorsqu’elle s’est produite dans la
salle parisienne de L’Européen, il
y a quelques semaines, pour accompagner la sortie de son premier album Imnayen, Nabila Dali
a pu vérifier sa capacité à remplir l’espace d’émotion : lors de
son interprétation de D-ayrib Daberrani, empruntée à Slimane
Azem, quelques larmes ont même
coulé sur les visages de certains,
en entendant évoquée cette vie
d’«exilé et étranger» que de nombreux hommes, pères de famille,
ont menée en France loin des
leurs. Un clin d’œil communautaire, à partir duquel peut se déduire la forte relation de la jeune
femme avec ses origines au sud
de la Méditerranée, auxquelles
elle a aujourd’hui trouvé une
place tout en tenant à satisfaire
des envies musicales bien plus
anglo-saxonnes. Dès l’entame du
CD, comment ne pas penser immédiatement à Kate Bush, chanteuse britannique du début des
années 80… que Nabila n’a jamais
écoutée ! Longtemps, elle n’a pas
su sur quel pied danser, avant de
comprendre qu’elle avait «le besoin de ne pas choisir» entre ces
cultures. Privilégier l’une aux dé-
pens de l’autre créait en elle une
frustration, « parce qu’il y avait
toujours une partie de moi que je
devais laisser de côté », assure la
trentenaire franco-algérienne, née
le jour de la Fête de la musique.
Chez elle, en région parisienne,
la petite dernière d’une fratrie de
six enfants a toujours fait le lien,
naturellement, inconsciemment.
Elle se souvient même qu’elle incorporait des éléments traditionnels kabyles à La Isla Bonita
de Madonna, la première chanson qu’elle ait fredonnée. Mais ce
qu’elle faisait à l’intérieur du domicile y restait. À l’extérieur, les
repères étaient différents. « J’ai
commencé par chanter du jazz,
du gospel, de la folk, de la pop et
ensuite à l’âge adulte, j’ai voulu
apporter quelque chose de beaucoup plus intérieur pour compléter mon identité artistique »,
explique-t-elle.
A la bonne école
Alors qu’elle est partie vivre à
Londres, elle passe, « pour rigoler
», le casting de l’émission « Alhane Wa Chabab », variante algérienne de la Star Academy. Sélectionnée, la voilà à Alger fin 2007,
pour quatre mois à l’issue desquels elle fait la connaissance de
Kamel Hamadi, doyen de la chanson kabyle. « C’est avec lui que j’ai
fait mon école », assure Nabila.
C’est aussi par son intermédiaire
qu’elle rencontre un peu plus
tard, Idir : l’auteur d’A Vava Inouva avait été marqué par la prestation de la candidate au télé crochet qui avait repris a capella un
titre de Matoub Lounes, chanteur
et militant de la cause kabyle assassiné en 1998. Il l’encourage,
lui propose de faire la première
partie de son concert à l’Olympia en 2013. L’événement est un
rendez-vous que Nabila ne veut
pas manquer. Elle y chante pour
la première fois son propre répertoire, aux allures de pop berbéro-celtique. «À aucun moment
auparavant je ne m’étais sentie
100% moi-même sur scène », raconte-t-elle. D’autant qu’entre
temps, le pianiste Dominique Sablier, qui avait travaillé sur l’émission « Alhane Wa Chabab », est
venu apporter son expérience et
ses idées à la chanteuse. Celui
qui s’était illustré en 2008 comme
arrangeur de l’album à succès de
Tom Frager a compris ce qu’elle
attendait.
« Je voulais être fidèle à mon
époque, ma génération, tout en
gardant des valeurs traditionnelles », résume-t-elle. Une dualité qui se reflète, sur la pochette
de son album, jusque dans le maquillage du visage de Nabila.
B. L.
9e Festival de la chanson oranaise du 10 au 14 juillet
Une cinquantaine d’artistes à l’affiche
kUne cinquantaine d’artistes prendront part
à la 9e édition du Festival de la chanson et de
la musique oranaise prévue du 10 au 14
juillet au théâtre régional « Abdelkader Alloula », a-t-on appris auprès du commissariat
du festival.
Les soirées artistiques qui débuteront à partir de 19 heures seront animées par de
grands noms de la chanson oranaise, à l’instar de Houria Baba, Djahida, Baroudi Benkhedda, Houari Oulhaci, Messabih et Maati
El Hadj, ainsi que de jeunes chanteurs rai
dont Cheb Abbes, Cheb Redouane et Hasni
junior. Une dizaine de jeunes ayant réussi à
une présélection parmi des dizaines de candidats seront, par ailleurs, en lice pour les
trois premières places d'un concours de la
chanson ornaise, a-t-on indiqué, ajoutant
que la présélection, suite à un casting lancé
en juin, a été faite par un comité composé de
grands artistes oranais tels que Kouider
Berkane, Abdellah Ben Ahmed et Cheikh
Saidi en plus de cadres du secteur de la culture. Les artistes professionnels et jeunes
amateurs reproduiront ainsi d’anciens tubes
du répertoire oranais et d'autres nouveaux,
a ajouté la commissaire du festival, Rabéa
Moussaoui.Des figures ayant contribué à la
promotion du genre oranais seront en outre
honorées à cette occasion, en l’occurrence
la chanteuse Meriem Abed et le défunt Belkacem Boutheldja (1947-2015), considéré
comme l’un des trois fondateurs du rai à
côté de Bellemou Messaoud et Boutaiba Seghir.Plus de 120 artistes ont animé la 8e édition du Festival de la chanson et de la musique oranaise, tenue au théâtre de verdure.
La directrice de la Culture et commissaire du
festival, Rabéa Moussaoui, a introduit une réduction dans le nombre des participants
pour cette neuvième édition en raison de la
faiblesse du budget alloué à l’événement,
expliquée par la conjoncture économique actuelle.
R. C.
La NR 5594 — Lundi 11 juillet 2016
vie pratique
INFOS
VOLS
DÉPARTS
Paris vers
Chlef vers
Marseille, 13h00
Annaba, 15h55,
16h50
Météo
Lundi 11 juillet :
31°C
Paris vers
DÉPARTS
HORAIRES
VALABLES
Béjaïa, 12h55
Tlemcen vers
Paris Orly, 08h45
Paris vers
Tamanrasset vers
Paris Orly, 02h45
Oran, 12h55
DÉPARTS
Alger vers
Paris (Charles De
Gaulles), 07h35
Lille, 08h45
Lyon, 09h50
Marseille, 11h30
Bamako, 18h30
Dakar, 20h45
Genève, 18h11
Istanbul, 11h30,
12h00
Londres, 10h05
Genève, 10h00
Rome, 10h40
Barcelone, 16h45
Madrid, 09h55
Montréal, 14h45
Le Caire, 09h30
Dubaï, 16h30
Casablanca, 09h45
Tunis, 16h00
Damas, 20h00
Aman, 16h00
Beyrouth, 16h00
Francfort, 10h30
Moscou, 16h20
Niamey, 20h50
Nice, 08h10
Nouakchott, 21h15
DÉPARTS
Oran vers
Alicante, 1445
Bruxelles, 09h00
Casablanca, 07h45
Djeddah, 1700
Lyon, 08h50
Marseille, 09h00,
12h45
Oujda, 8h00, 18h25
Paris Orly, 08h30
Toulouse, 09h00
DÉPARTS
Annaba vers
Lyon, 11h00
Marseille, 08h00
Paris, 23h00
LIGNES
INTÉRIEURES
Marseille vers
Alger vers
Alger, 14h15
Annaba, 09h30,
15h50, 16h00, 17h30
Constantine, 06h00,
13h10, 14h50, 17h30,
20h00, 21h45, 22h10
Oran, 06h00, 11h00,
11h30, 17h45, 19h30,
20h50
Sétif, 08h00, 15h45
Ghardaïa, 07h00
18h30
Jijel, 08h10, 09h00
In Salah, 13h00
H.Messaoud, 06h45,
07h40, 18h00,
19h00, 20h45
DÉPARTS
Marseille vers
Bejaïa, 11h00
Oran, 11h45, 15h40
Metz vers
Alger, 12h25, 15h30
Nice vers
Nice vers
Constantine, 10h20
Paris (Charles De
Gaulles), 07h35
Lille, 08h45
Lyon, 09h 50
Marseille, 11h30
Bamako, 18h30
Dakar, 20h45
Genève, 18h11
Istanbul,
Londres, 10h05
Genève, 10h00
Rome, 10h40
Barcelone, 16h45
Madrid, 09h55
Montréal, 14h45
Le Caire, 09h30
Dubaï, 16h30
Casablanca, 09h45
Tunis, 16h00
Damas, 20h00
Lille vers
Alger, 12h30
Lyon vers
Alger, 13h00
Annaba, 13h50
Béjaïa, 10h40
Constantine, 16h15
Oran, 12h05
Sétif, 12h15
DÉPARTS
London vers
Alger, 14h05
DÉPARTS
Rome vers
Casablanca vers
Béjaïa vers
Marseille, 08h30
Paris, 09h20
Lyon, 13h30
Casablanca vers
Oran,09h10
Alger, 13h40
Rimini vers
Alger, 11h00
DÉPARTS
Oujda vers
Alger, 18h15, 18h35
Dubaï vers
mation d'aloe vera par
les diabétiques réduisait à la fois la glycémie a jeun et le taux
d'hémoglobine glyquée. On savait déjà
que l'aloe vera est
une plante bonne
pour la digestion ,
une nouvelle étude
précise que cette
plante qui contient de
multiples oligo-élements (chrome, magnésium, manganèse, zinc...) serait particulièrement indiquée pour les personnes qui souffrent de diabète .
Cette méta-analyse, publiée dans le Journal of
alternative and complementary medicine a
montré que la consommation d'aloe vera par
les personnes diabétiques ou pré-diabétiques
était associée à une diminution significative
à la fois de la glycémie a jeun et de l'hémo-
globine glyquée. La glycémie
à jeun mesure le niveau
de glucose dans le sang
après une période d'au
moins 8 heures au
cours de laquelle le
patient n'a rien mangé
ou bu (à part de l'eau).
L'hémoglobine glyquée est une mesure
de
la
glycémie
moyenne au cours des
deux ou trois derniers
mois. La méta-analyse
a montré que la glycémie à jeun diminuait de
46,6 mg chez les consommateurs d'aloe vera et que l'hémoglobine glyquée diminuait de 1,05.
Toutefois, les auteurs de l'étude reconnaissent qu'il n'y avait pas de cohérence dans les
différents types d'aloe vera utilisés. Et que
des études complémentaires seraient nécessaires pour déterminer quel produit serait le
plus efficace.
Dépannage Gaz :
021.68.44.00
Dépannage
Electricité :
021.68.55.00
Service des eaux :
021.58.32.32/58.37.37
SÉCURITÉ
Protection civile :
021.61.00.17
Sûreté de wilaya :
021.63.80.62
Gendarmerie :
021.62.11.99/62.12.99
ADRESSES UTILES
Aéroport HouariBoumediene
(Réservation)
INGRÉDIENTS
ENMTV :
- 2 aubergines, 2 poivrons rouges
021.42.33.11/12
-3 courgettes, 2 oignons rouges
-3 gousses d'ail, 1/2 botte d'asperges vertes
-1 bouquet de basilic
-1 orange, 1 c. à soupe de câpres
-1 c. à café de cumin en poudre
-1 c. à café de graines de moutarde
-1 c. à café d'herbes de Provence
-1/2 c. à café de piment en poudre
-12,5 cl d'huile d'olive, sel et poivre
Pelez et hachez l'ail, écrasez les graines de
moutarde (ou mixez-les). Mélangez-les dans
un bol avec l'huile, les herbes de Provence,
le piment et le cumin. Salez, poivrez.
Préparez le barbecue ou préchauffez le four
Oran, 01h45
DÉPARTS
Tunis vers
Alger, 10h20, 15h50,
18h20
Alger, 08h05, 1h55,
19h10
021.60.66.66
Air France :
Djeddah vers
Paris vers
Ambulances :
LÉGUMES GRILLÉS AU
BARBECUE
Préparation :
DÉPARTS
021.58.90.14
021.28.11.12
Alger, 03h40
Alger,
15h30
CHU Baïnem :
Air Algérie
Recette du jour
Djeddah vers
DÉPARTS
Constantine vers
Marseille, 08 h 00
12 h 30
Paris, 13h00
Nice, 07h55
Mulhouse, 10h15
Lyon, 07h50
Tunis, 16h00
, Une méta-analyse
montre que la consom-
Alicante vers
Oran, 16h45
Caire vers
021.93.11.90
CHU Kouba :
L'aloe vera aurait des vertus
antidiabétiques
Barcelone vers
Alger, 19h05
Biskra vers
Paris, 10h10
DÉPARTS
Santé
Alger, 03h05
DÉPARTS
CHU Beni Messous :
021.81.61.13
Alger, 11h40
Madrid vers
Alger, 13h00, 12h30,
13h00
CHU Ben Aknoun :
021.54.15.15
DÉPARTS
DÉPARTS
DÉPARTS
021.23.55.55
Alger :
Lever du soleil : 5:37
Coucher du soleil : 20:09
Batna, 13h00
Alger, 10h50
Alger vers
min 19°C ressentie 18°C
Vent modéré d'ouest
021.91.21.63
Marseille vers
Marseille vers
Samu :
CHU Mustapha :
Annaba, 10h30
Constantine, 10h30,
15h15
SANTÉ
Dans la nuit :
,
Ciel dégagé
Marseille vers
Marseille vers
numéros
utiles
021.67.16.16/67.00.88
Bordeaux vers
DÉPARTS
Batna vers
Marseille, 10h30
Paris, 10h15
,
Dans la journée :
Ensoleillé
max 31°C ressentie 31°C
Vent modéré de sud
Alger, 18h40
DÉPARTS
Sétif vers
Lyon, 09h30, 14h40
Paris Orly, 07h 55,
19h25
Paris vers
Constantine, 16h35
DÉPARTS
14
Constantine, 17h35
Horaires des prières
Lundi 6 chaoual 1437 :
11 juillet 2016
Dhor..................12h50
Asser ................16h41
Maghreb ............20h15
Icha ...................21h52
Mardi 7 chaoual 1437 :
12 juillet 2016
Fedjr ....................03h38
021.73.27.20/73.16.10
SNTF :
021.76.83.65/73.83.67
en position gril.
Lavez et retirez les extrémités des courgettes
et des aubergines. Épépinez les poivrons,
coupez-les en quartiers. Détaillez les
courgettes en lamelles et les aubergines en
demi-rondelles.
Ôtez la base des asperges, coupez-les en
deux dans la longueur. Pelez et coupez les
oignons en quartiers. Badigeonnez les
légumes et les oignons d'huile parfumée.
Faites-les cuire 15 mn (plus ou moins suivant
les légumes) en les retournant régulièrement.
Lavez et séchez l'orange, râpez la moitié de
son zeste et émincez le reste. Hachez
grossièrement les câpres.
Effeuillez et ciselez le basilic. Mettez les
légumes dans un plat de service, arrosez-les
du reste d'huile parfumée. Ajoutez les câpres,
les zestes d'orange et le basilic. Servez ces
légumes chauds ou tièdes, avec une de nos
grillades.
SNTR :
021.54.60.00/54.05.04
Hôtel El-Djazaïr :
021.23.09.33/37
Hôtel El-Aurassi :
021.74.82.52
Hôtel Hilton :
021.21.96.96
Hôtel Sofitel :
021.68.52.10/17
Hôtel Sheraton :
021.37.77.77
Hôtel Mercure :
021.24.59.70/85
La NR 5594 - Lundi 11 juillet 2016
santé
INFOS
EXPRESS
Le sélénium, un
véritable allié contre
le cancer du foie
Le sélénium est un oligoélément essentiel au bon
fonctionnement de
l'organisme. Antioxydant, son
rôle principal est de protéger
les membranes des cellules
contre l'oxydation provoquée
par les radicaux libres. Mais
son travail ne s'arrête pas là :
il intervient également au
niveau du système
immunitaire et de la glande
thyroïde , contribue à
prévenir les troubles
cardiovasculaires et possède
même un effet séborégulateur sur le cuir
chevelu... Bref, impossible de
s'en passer. Problème : le
sélénium n'est pas produit
par l'organisme. Pour éviter la
carence, il est donc important
de consommer régulièrement
certains aliments : du thon en
conserve (60 à 80 µg de
sélénium pour 100 g), des
noix du Brésil (95 µg pour 5
g), deschampignons shiitaké
(49 µg pour 36 g), du saumon
(40 à 47 µg pour 100
g)...Attention quand même
aux excès : la dose maximale
recommandée pour un adulte
est de 400 µg de sélénium
par jour ; au-delà de 1000 µg
par jour, il y a un risque
d'intoxication (on parle alors
de sélénose).
Se protéger contre le
carcinome hépatocellulaire
Une étude menée
conjointement par la
International Agency for
Research on Cancer, le Royal
College of Surgeons in Ireland
et la Charité Medical School in
Berlin vient de montrer qu'un
apport quotidien suffisant en
sélénium pourrait aussi
prévenir le cancer du foie - et
en particulier le carcinome
hépatocellulaire, qui
représente 90% des cas selon
l'Institut national du cancer.
L'obésité favoriserait la
sclérose en plaques
L'obésité souvent montrée du
doigt comme facteur de
risques de maladies graves
serait aussi en cause dans le
développement de la sclérose
en plaques. Le surpoids
augmenterait le risque de
sclérose en plaques (SEP) ,
selon les résultats d'une
étude publiée dans la revue
PlosOne. Une prise de poids
augmenterait de 40% le
risque d'être atteint par cette
pathologie. Les chercheurs du
Lady Davis Institute de
l'Hôpital général juif de
Québec (Canada) ont mené
une étude pour analyser le
lien entre Indice de Masse
corporelle (IMC) et sclérose en
plaques (SEP). Ils ont mis en
corrélation les données
médicales de la cohorte de
l'étude Genetic Investigation
of Anthropometric Traits
(Giant, la plus grande étude
génétique sur l'IMC ) et celles
de l'International MS Genetics
Consortium (IMSGC, la plus
grande étude génétique sur
la sclérose en plaques).
15
Maladie métabolique
Pour prévenir le diabète, évitez
de manger à l'extérieur
,On le sait : le surpoids
favorise le développement
du diabète de type 2. Pour
éviter cela, des chercheurs
américains nous conseillent
de manger chez nous le
plus souvent possible...
Explications.
ombien de fois par semaine mangez-vous à l'extérieur ?
Entre la cantine (au déjeuner),
les fast-foods (lorsqu'on n'a pas
le temps) et les restaurants (en
amoureux ou entre copines), on
n'a pas souvent l'occasion de
s'attabler tranquillement à la
maison pour déguster un bon
petit plat homemade...
Et pourtant ! Selon une nouvelle
étude menée par la Boston
School of Public Health (aux
États-Unis), manger régulièrement chez soi permettrait de
prévenir le diabète de type 2 une pathologie qui touche environ 3 millions de personnes en
France, selon la Fédération française des diabétiques (FFD).
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs (sous la direction du Pr Qi Sun) ont analysé des données portant sur
2,1 millions de volontaires américains. Ils ont découvert que
les patients qui dînaient 5 à 7
fois par semaine à leur domicile avaient 15% de risque en
moins de développer un diabète de type 2 au cours de leur
C
vie. Les scientifiques ont également observé que les patients
qui consommaient à l'extérieur
des plats préparés à leur domicile (façon lunch-box ou bento)
avaient également un risque
moins élevé de souffrir du diabète - dans une moindre mesure.
Le surpoids, un facteur
de risque majeur
Pour les chercheurs, c'est tout
à fait logique : «le surpoids
est un facteur de risque majeur du diabète de type 2.
D'ailleurs, dans le monde, 75%
des diabétiques souffrent de
surpoids ou d'obésité».
Or, les repas pris à l'extérieur
sont généralement plus caloriques et plus pauvres d'un
point de vue nutritionnel que
ceux préparés au domicile.
À l'inverse, au domicile, on
prend le temps de manger, on
est plus attentifs au signal de
la satiété, ce qui nous évite
de «trop manger».
Évidemment, ça ne fonctionne
que si l'on adopte une alimentation équilibrée à la maison...
Pour rappel, on parle de surpoids lorsque l' indice de
masse corporelle (IMC) est supérieur à 25. Et l'obésité, elle,
commence lorsque l'IMC dépasse 30.
B O N À S AV O I R
Un pancréas artificiel pour 2018 ?
? Un appareil réunissant un
glucomètre et une pompe à insuline pourrait être commercialisé d'ici 2018. Il offrirait aux
diabétiques une meilleure gestion de leur taux de sucre dans
le sang.
Bonne nouvelle pour les
diabétiques
Un pancréas artificiel pourrait
arriver sur le marché en 2018.
Cet outil permet de surveiller le
taux de sucre dans le sang (ou
glycémie) des personnes atteintes de diabète de type 1 et
d'adapter automatiquement les
niveaux d'insuline délivrés au
corps.
C'est ce qu'annoncent des chercheurs de l'université de Cambridge (Royaume-Uni) dans la
revue Diabetology .
Un glucomètre et une pompe à
insuline dans un seul appareil
A l'heure actuelle, les diabétiques peuvent mesurer leur
glycémie et compter sur des
pompes à insuline pour leur
délivrer la bonne dose de cette
hormone qui contribue à réguler la glycémie, mais ces deux
étapes sont indépendantes et
nécessitent l'utilisation à la fois
d'un glucomètre et d'une
pompe.
Le pancréas artificiel serait
constitué de ces deux outils,
réunis en un seul appareil.
«Dans les essais menés jusqu'ici, les utilisateurs sont satisfaits de l'usage d'un pancréas artificiel qui leur offre
une 'pause' ou des 'vacances'
dans la gestion de leur diabète,
puisque le système contrôle
leur sucre sanguin efficacement sans que avoir besoin de
le surveiller en permanence»,
se félicitent les docteurs
Roman Hovorka et Hood Thabit, co-auteurs de l'étude, dans
un communiqué du site EurekAlert .
Précision, fiabilité et sécurité
pour les pancréas artificiels
Sans ce pancréas artificiel, les
diabétiques doivent constamment ajuster leur prise d'insuline.
Les besoins en cette hormone
varient en fonction des personnes, de l'alimentation ou
encore de l'activité physique.
Les chercheurs espèrent régler d'ici 2018 les questions de
vitesse d'action de l'insuline,
de fiabilité, de commodité, de
précision des mesures mais
aussi de cybersécurité pour
protéger les appareils des
risques de piratage informatique.
La course au pancréas artificiel est donc lancée puisqu'en
mars dernier, la start-up française Diabeloop présentait son
propre prototype et annonçait
sa disponibilité pour fin 2017.
contribution
La NR 5594 - Lundi 11 juillet 2016
16
Mesures économiques
Comme moyen de sortie de la crise face
à la baisse du cours des hydrocarbures
,L’expérience vénézuélienne, première
réserve mondiale de pétrole (300 milliards de barils contre 10 pour l’Algérie
avec des potentialités agricoles 30 fois
supérieures à l’Algérie, en faillite, dont
le pouvoir, se réfugiant dans le populisme, n’a pas entamé les réformes structurelles à temps, et doit faire réfléchir
nos gouvernants. L’Algérie qui a d’importantes potentialités de sortie de crise,
doit impérativement grâce à un sursaut
national éviter ce scénario catastrophe.
Il y va de la sécurité nationale
1.- Vivant de l’illusion de la rente éternelle, généralisant les emplois improductifs notamment dans l’administration,
continuant à distribuer des revenus sans
contreparties productives, et des transferts sociaux généralisées et non ciblées,
ne s’étant pas attaqué s’attaquer aux réformes de structures, en espérant un retour du bail supérieur à 80/90 dollars
comme en témoigne la tournée du président vénézuélien sans impacts, le pays
est actuellement au bord de la faillite avec
un taux d’inflation approchant en 2016
200%. L’Algérie grâce au remboursement
de la dette par anticipation à une dette extérieure faible, possède des réserves de
change qui lui permettent de tenir trois
années au rythme de la dépense actuelle,
certaines rubriques étant incompressibles
sinon c’est la faillite de tout le tissu productif et une inflation à deux chiffres que
l’on ne pourra pas indéfiniment compresser par les subventions. C’est que le
taux d’intégration tant des entreprises
publiques et privées ne dépassent pas
15%, 70% et les besoins des ménages et
des entreprises provenant de l’extérieur.
La superficie économique est constituée
à 83% selon l’ONS de petits commerce/services et la règle des 49/51% instaurée en
2009, où l’Algérie supportant tous les surcoûts n’a pas eu les résultats escomptés.
Au contraire, elle a favorisé le doublement des importations sans que l’on sache
-aucun bilan-, s’il y a eu réellement économie de devises, transfert technologique
et manageriel. Le résultat mitigé de l’emprunt obligataire initié par le FCE , selon
l’avis unanime des observateurs impartiaux montre que le secteur privé ,marginalisé par le passé, et soumis aux
contraintes bureaucratiques, a un long
chemin à faire pour dynamiser l’économie nationale. Les mesures conjoncturelles de dérapage du dinar tant par rapport à l’euro que du dollar et récemment
des autres monnaies est pour l’instant la
seule solution pour atténuer le déficit budgétaire en gonflant artificiellement tant la
fiscalité ordinaire que pétrolière mais au
risque d’étouffer à terme, sans réformes
structurelles, l’appareil productif, le risque
de paupérisation, à travers l’épargne forcée notamment des couches moyennes et
de généraliser l’inflation importée. Face
à une éventuelle crise financière – la dépense publique ayant atteint un niveau
intolérable qu’il s’agit de rationaliser et
d’optimaliser, le pays dépensant deux fois
plus pour avoir deux fois moins de résultats par rapport à certains Etats de la région MENA, et devant éviter l’expérience
du rééchelonnement de 1994 avec des
ajustements sociaux douloureux intolérables –, l’Algérie a besoin d’un gouvernement resserré, composé de femmes et
d’hommes compétents d’une haute moralité et non de courtisans. Il est entendu
que la réforme institutionnelle doit être
sous-tendue par des objectifs stratégiques
clairement définis et datés dans le temps,
à la fois politiques tenant compte de notre
anthropologie culturelle (Etat de droit
avec un consensus minimal qui ne saurait
signifier unanimisme) et économiques
(aller vers une économie de marché à vocation sociale qui a été codifiée dans la
nouvelle Constitution, comme facteur
d’adaptation aux nouvelles réalités mondiales devant assister entre 2016 et
2020/02030 dans notre région à de profonds bouleversements géostratégiques.
L’Algérie pourrait-elle continuer à fonctionner entre 2016 et 2020 sur la base d’un
cours à 110/120 dollars entre 2013/2015 et
85/90 dollars comme en 2016 assistant à
une dépense publique galopante avec la
dominance des emplois rentes avec un
déficit de la balance des paiements qui dépassera si le cours fluctue entre 45/50 dollars
30
milliards
de
dollars?
Pour éviter des discours contradictoires
une cohérence gouvernementale, un porteparole officiel au niveau du gouvernement
pour l’information officielle s’impose. Car
la majorité des observateurs nationaux et
internationaux constatent malheureusement des discours contradictoires entre
membre du même gouvernement, parfois
sur des sujets sensibles. Par ailleurs,
même pour les affaires courantes, la majorité des membres du gouvernement prennent peu d’initiatives, des bureaucrates
aux ordres, faisant remonter les problèmes
même de gestion courante au niveau de la
présidence de la République et surtout au
niveau du Premier ministre. Tout cela renvoie à l’urgence d’institutions crédibles
reposant sur la refondation de l’Etat au
moyen de mécanismes plus décentralisés
qui renforceraient globalement la cohésion globale. Dans la situation actuelle,
plusieurs ministères se télescopent, ajoutant au manque de visibilité et de cohérence. Par ailleurs, la fonction de ministre
est d’être, comme le montrent les expériences des pays développés et émergents,
au contact tant de la sphère économique
et sociale grâce à une communication active et cohérente. Or, la majorité des ministres ne savent pas communiquer, ne
savent pas vendre ce qui a été pourtant positif, versant souvent dans l’euphorie et la
démagogie alors qu’une bonne communication suppose d’être mesuré étant à l’ère
d’internet. La fonction principale d’un ministre est d’avoir une vision stratégique, de
prévoir et d’agir en conséquence, pouvant s’entourer de bons techniciens et
experts, mais ne devant jamais fuir ses
responsabilités. Il est avant tout responsable de la politique générale de son ministère, et selon la déontologie politique,
il est responsable de toute action de ses
collaborateurs, positive ou négative. Force
est de constater une confusion des rôles,
personne ne se sentant responsable, certains ignorant ou faisant semblant d’ignorer le fonctionnement de leur secteur. Et
en cas de mauvaise gestion ou de scandales financiers relatés par la presse (renvoyant à une justice indépendante), ils
font retomber toute la responsabilité sur
leurs collaborateurs, expliquant d’ailleurs
la démotivation de la majorité des cadres.
Or, la responsabilité est collective. Combien d’expériences montent qu’un gouvernement n’est pas fait pour être obligatoirement populaire, mais doit avoir
une vision stratégique d’optimalisation
de la fonction objective stratégique, pour
notre cas l’Algérie horizon 2020, afin de
réaliser la transition d’une économie totalement rentière à une production et exportation hors hydrocarbures de segments productifs au sein des valeurs internationales en déclin. Certes, on doit
concilier efficacité économique et une
profonde justice sociale, mais sans populisme, une nation ne partageant en principe que ce qui a été préalablement produit, la rente des hydrocarbures donnant
des taux de croissance, de chômage et
d’inflation biaisés. Nous assistons à cette
faiblesse de vision stratégique à travers
des contradictions dans la communication gouvernementale.
Ainsi comme sortie de la crise s’impose
des objectifs stratégiques pilotés par de
grands ministères. Mais, il faut être réaliste, ce n'est pas la panacée car le regroupement de ministères sans objectifs
stratégiques n’a aucun sens. Par ailleurs,
il faut avoir une vision à moyen et long
terme. Les économies occasionnées à
court terme sont mineures mais ce regroupement permettra d’optimaliser la
fonction/objectif stratégique à moyen
terme et donc réaliser d’importantes économies. Il s’agit de privilégier les intérêts supérieurs de l’Algérie, l’efficacité et
non la distribution de postes de ministres
s’assimilant à des récompenses au moyen
de la distribution de rente. Car au moment où dans la majorité des pays la rationalisation des choix budgétaires se généralisent, l’Algérie continue à créer des
emplois rentes administratifs en accroissant la dépense publique par la création
de nouveaux ministères et de nouvelles wilayas. D’où l’urgence de rationaliser la dépense publique, notamment par un regroupement des ministères. Cette réorganisation devient urgente pour des
raisons surtout d’efficience gouvernementale. L’Etat doit réduire son train de
vie, donner l’exemple de rigueur, éviter en
cette période de crise des dépenses inutiles de prestige sans impact véritable sur
le devenir économique du pays et donc
sur l’amélioration du pouvoir d’achat des
citoyens. D’ailleurs, un regroupement des
ambassades, excepté pour des pays avec
qui l’Algérie entretient d’importantes relations commerciales, devrait rentrer dans
cette réorganisation. A ce titre, je rappelle
les pistes que j’ai suggérées en 2007 (voir
sur www.google.com ) où seront présents
en Conseil des ministres pour plus d’efficacité que les ministres et non les secrétaires d’Etat. Au ministère de l’Intérieur et
des Collectivités locales devrait s’adjoindre l’aménagement du territoire et
l’environnement. Cela suppose une autre
organisation locale, notamment du rôle
des walis par la création de pôles socioéconomiques régionaux (régionalisation
économique à ne pas confondre avec le régionalisme néfaste) impliquant tant l’administration, les élus, les entreprises, les
banques, la société civile, les chambres de
commerce et les universités, supervisés
par un super-wali, poste politique avec
des walis délégués avec le profil de manager (économistes, ingénieurs, juristes,
évitant de puiser toujours dans l’Ecole nationale d’administration). Les directions de
wilaya qui sont budgétivores devront être
regroupées en adéquation avec ceux des
ministères. C’est en accordant la priorité
à la connaissance que les politiques publiques apporteront des réponses à la pau-
vreté, à la fois rurale et urbaine, et surtout
à l’évolution du chômage par la création
d’emplois et d’activités génératrices de
revenus, en particulier pour les groupes
vulnérables, notamment les femmes et les
jeunes. Aussi, je préconise un grand ministère de l’Education nationale et de la Recherche scientifique (la revalorisation des
compétences). Le ministère des Finances
devrait être couplé avec le ministère du
Commerce et le ministère des Investissements avec ceux du Tourisme et l’Artisanat, de l’Industrie et des Mines, segment
stratégique de la relance industrielle. Le
défi majeur du XXIe siècle étant celui de
l’eau, dont celui du dessalement de l’eau
de mer (en espérant pour ces unités une
intégration de certains de leurs composants, ce qui est possible) dont la base
est le gaz, au ministère clé de l’Energie,
pour aller vers un «mix» énergétique ne
devant exclure aucune option, il y aurait
lieu d’adjoindre celui des Ressources en
eau tout en impulsant l’industrie pétrochimique, en partenariat avec les firmes internationales. Quant au ministère du Travail, logiquement, il devrait intégrer celui
de la Formation professionnelle, de l’Emploi et de la Solidarité nationale. Pour celui
de la Santé, il devrait inclure toutes les
caisses de sécurité sociale. Devraient également être regroupés le ministère des
Postes et des nouvelles technologies, et
ceux de la Culture et de l’Information.
L’agriculture et la pêche formeraient un
tout, ainsi que les transports, les travaux
publics et l’habitat.Quant aux structures de
la jeunesse et des sports, elles devraient
être regroupées. La promotion de la condition féminine et la protection de l’enfance
devront faire l’objet d’un traitement particulier. Il est entendu que les ministères de
la Défense, des Affaires étrangères et de la
Justice devraient faire l’objet d’un large
débat pour leur réorganisation. Les services de sécurité après une large concertation des différents segments, du fait de
la sensibilité de ce secteur devraient être
organisés à part, tenant compte des expériences, du KGB, de la CIA, du deuxième
bureau français, notamment qui ont subi
une profonde réorganisation s’adaptant
aux nouvelles mutations géostratégiques
en intégrant la théorie de l’intelligence
économique. Les différentes agences chargées de l’investissement qui se télescopent et qui sont loin d’avoir répondu aux
attentes des pouvoirs publics, malgré de
nombreux avantages accordés, Andi-emploi des jeunes, etc., devront être rattachées à un seul ministère pour plus de cohérence. Concernant la privatisation-participation en panne, complémentaire à la
démonopolisation, encouragement de l’investissement privé local et international
productif qu’il s’agit de ne pas diaboliser
et donc d’encourager, ce qui serait un
signe fort pour la communauté internationale et les investisseurs potentiels, qui, actuellement, se livrent à des actes marchands et des investissements non porteurs à moyen et long termes misant pour
leur paiement sur l’importance des réserves de change, je propose de créer à
l’instar des pays qui ont connu une réussite,
évitant qu’un ministre soit juge et partie
(délits d’initiés), une grande agence des
participations-privatisation relativement
autonome, ayant une mission transitoire
composée d’experts de haut niveau sous
l’égide du Premier ministre.
A. Mebtoul
La NR 5594 - Lundi 11 juillet 2016
réflexion
17
Les conditions de vente des logements LPP
Contiennent-elles des clauses abusives ?
, Peut-on considérer que la formule LPP, telle que proposée par l’Enpi, comporte des clauses abusives au vu de la loi sur la protection du
consommateur ? Afin de répondre à cette question, Lkeria.com a examiné les dispositions de la loi sur la protection du consommateur et les
textes réglementaires subséquents ainsi que les conditions générales de vente des logements LPP telles qu’annoncées par les responsables
du secteur de l’habitat et de l’Enpi, et vous livre les éléments ci-après.
Il y a lieu de rappeler que l’Enpi en charge
du programme LPP est un promoteur immobilier, certes public, mais demeure
une entreprise économique régie dans
ses relations avec le public par le code du
commerce et reste soumise aux dispositions de la loi n° 89-02 du 7 février 1989
relative aux règles générales de protection du consommateur ainsi qu’à la loi n°
04-02 du 23 juin 2004, modifiée et complétée, fixant les règles applicables aux
pratiques commerciales, notamment son
article 30.
Considérant que le consommateur est
dans une situation d'infériorité quand il
signe un contrat d'adhésion, la loi de protection des consommateurs a voulu établir l'équilibre entre le professionnel et le
consommateur, en interdisant certaines
clauses qui donnent trop d'avantages au
professionnel et qu'elle juge «abusives».
Et parce que le consommateur ne peut
pas matériellement supprimer la clause
incriminée quand il signe le contrat, la loi
considère que même si le contrat a été
signé par le consommateur, la clause ne
vaut rien. On dit alors qu'elle est «réputée non écrite». Aussi, le professionnel qui
utilise ce type de clauses est passible
aux termes de la loi d'une amende allant
de 50 000 à 5 millions de dinars.
Pour être qualifiées abusives, les
clauses doivent :
Concerner les éléments essentiels du
contrat. C’est-à-dire tous les éléments du
contrat qui sont déterminants pour la
prise de décision du client : Le bien ou le
service lui-même, le prix, les modalités de
paiement, les conditions de livraison, les
pénalités de retard, les modalités de garantie et de conformité, les conditions
de révision des clauses, le règlement des
litiges et les procédures de résiliation.
Entraîner un déséquilibre significatif du
contrat au détriment du client. Le principe est relativement simple : chaque
fois qu'une clause accorde des droits au
professionnel sans consentir les mêmes
au consommateur, ou chaque fois qu'une
clause impose des obligations au
consommateur sans prévoir des obligations réciproques pour le professionnel,
elle est abusive.
Ainsi est abusif le fait de :
•Prévoir que le consommateur est engagé alors que le professionnel se donne
le droit de revenir sur sa décision.
•Permettre au professionnel de modifier
unilatéralement les clauses du contrat
relatives à sa durée, aux caractéristiques
ou au prix du bien à livrer ou du service
à rendre : peut-on considérer comme
abusif le fait que l’Enpi n’a pas encore fixé
à ce jour le prix définitif des logements
LPP ainsi que les délais de livraison qui
ne sont pas connus par les souscripteurs,
alors que ces derniers ont rempli l’ensemble de leurs engagements ?
•Supprimer ou réduire le droit à réparation du préjudice subi par le consommateur quand le professionnel n'exécute
pas ses obligations : dans le cas du logement LPP, le contrat de vente ne prévoit aucun dédommagement si les délais
de réalisation sont dépassés !
Dans ce cadre, le décret exécutif n° 06-306
du 10 septembre 2006 fixant les éléments
essentiels des contrats conclus entre les
agents économiques et les consommateurs et les clauses considérées comme
abusives établit une liste de 12 clauses
considérées comme abusives :
1.
Les clauses par lesquelles
l’agent économique restreint les éléments
essentiels des contrats, qui sont : les
spécificités et la nature des biens et/ou
services, les prix et tarifs, les modalités
de paiement, les conditions et délais de
livraison, les pénalités de retard dans la
livraison, les modalités de garantie et de
conformité des biens, les conditions de
révision des clauses contractuelles, les
conditions de règlement des litiges, les
procédures de résiliation du contrat.
2. Tous ces points ne figurent pas dans le
contrat liant l’Enpi aux souscripteurs
LPP
3. Se réserve le droit de modifier ou de résilier le contrat unilatéralement, sans dédommagement pour le consommateur.
C’est le cas lorsque l’Enpi se reserve le
droit de ne pas fixer dès le début le prix,
le nombre et le montant de l’apport personnel, ce qui est en soi une modification
unilatérale du contrat.
4. N’autorise le consommateur, en cas
de force majeure, à résilier le contrat que
moyennant le paiement d’une indemnité.
Cas des souscripteurs qui n’ont pas pu
rassembler la deuxième tranche de 100
millions de centimes et se sont vu payer
une pénalité de 5% de l’apport et ceux qui
ont désisté suite à une affectation qui ne
répond pas à leur situation socio-professionnelle
5. Dégage unilatéralement sa responsabilité et n’indemnise pas le consommateur en cas d’inexécution totale ou partielle ou d’exécution défectueuse de ses
obligations.
Cas des retards enregistrés sur quelques
sites LPP et le déficit de 6 000 logements
enregistré au niveau de la capitale
6. Prévoit qu’en cas de litige avec le
consommateur, celui-ci renonce à tout
moyen de recours contre lui.
C’est le cas du choix du site, où l’Enpi
n’accorde aucun droit de recours au
souscripteur.
7. Impose au consommateur des clauses
dont il n’a pas pris connaissance avant la
conclusion du contrat.
C’est le cas du prix des logements LPP,
dont les souscripteurs n’ont pas encore
pris connaissance ainsi que le montant de
l’apport personnel qui ne cesse d’être
modifié : 1 seule tranche, puis deux puis
trois maintenant
8. Détermine le montant de l’indemnité
due par le consommateur qui n’exécute
pas ses obligations, sans prévoir parallèlement une indemnité à verser par
l’agent économique qui n’exécute pas
ses obligations.
C’est le cas pour les souscripteurs voulant désister qui doivent verser une indemnité à l’Enpi alors que cette dernière
ne prévoit aucun dédommagement en
cas de retard dans la livraison.
9. Impose au consommateur des obligations supplémentaires injustifiées.
10. Se libère des obligations découlant
de l’exercice de ses activités.
11. Retient les sommes versées par le
consommateur lorsque celui-ci n’exécute
pas le contrat ou le résilie sans prévoir,
au profit de ce dernier, le droit à un dédommagement au cas où c’est l’agent
économique qui n’exécute pas le contrat
ou le résilie.
12. Se réserve le droit d’obliger le
consommateur à rembourser les frais et
honoraires dus au titre de l’exécution
forcée du contrat, sans lui donner la
même faculté.
13. Fait peser sur le consommateur des
obligations qui relèvent normalement de
sa responsabilité. Aussi, la loi sur la protection des consommateurs prévoit que
si un agent économique oppose des
clauses qui privent les consommateurs
de leurs droits, ces clauses peuvent être
considérées comme abusives, et le
consommateur est en droit de contestez
leur validité. Toutefois, cette contestation est un exercice difficile où il est préférable de se rapprocher d'une association de protection des consommateurs
afin d’aider les consommateurs à vérifier que la clause contestée est abusive
au sens de la loi. Dans le cas où le préjudice d’une clause abusive serait important, le guide des consommateurs
établit par le ministère du Commerce
prévoit que le consommateur peut
s’adresser directement au tribunal qui
constatera de lui même le caractère abusif de la clause et décidera s'il y a lieu à
dédommagement.
Rappelons que les associations de protection des consommateurs ont un rôle
important à jouer dans l'éradication des
clauses abusives. En effet, elles font partie de la commission des clauses abusives instituée par le décret exécutif n° 06306 du 10 septembre 2006. Cette Commission a pour mission de rechercher
les clauses abusives dans les contrats
d'adhésion et de formuler des recommandations auprès du ministère du Commerce pour les éliminer. Malheureusement aucun travail notable n’a été fait
par ces associations dans ce domaine.
Enfin, à la lumière du cadre juridique
traitant des clauses abusives et les conditions générales de vente des logements
LPP fixées par l’Entreprise nationale de
la promotion immobilière (ENPI), il n’y a
nul doute qu’une partie non négligeable
des clauses de vente des logements promotionnels public LPP peuvent être
considérées comme abusives et pourrait
donner lieu à dédommagement. Toutefois, cette contribution du site immobilier
Lkeria.com autour du logement LPP ne
vise en aucun cas la remise en cause des
objectifs de cette nouvelle formule de
logement ou d’amoindrir les efforts
consentis par le gouvernement et l’Enpi
pour adapter et diversifier l’offre de logement public. Cependant, les éléments
soulevés dans cette contribution méritent
d’être débattues loin de toute polémique
ou interprétation tendancieuse par des
spécialistes en la matière, notamment
les associations de protection des
consommateurs, l’objectif étant l’intérêt
des souscripteurs.
développement
La NR 5594 – Lundi 11 juillet 2016
18
«Connecting to Compete 2016»
La logistique du commerce
dans l’économie mondiale
,L’édition 2016 du rapport Connecting to Compete note et évalue la performance logistique des pays. Pour la deuxième année consécutive,
l’Allemagne se positionne au premier rang, tandis que la Syrie occupe la dernière place. Les pays les plus performants tendent à appartenir au
groupe des pays à revenu élevé, contrairement aux moins performants, plutôt situés dans le groupe des pays à faible revenu. De nombreux facteurs
déterminent la performance logistique d’un pays, comme les infrastructures, les réglementations, les politiques, la géographie et l’économie
politique. L’indice de performance logistique présenté dans le rapport Connecting to Compete apprécie l’efficacité des chaînes d’approvisionnement
internationales. Cette évaluation multidimensionnelle réalisée par plus de 1 000 professionnels de la logistique dans le monde couvre 160 pays.
Saviez-vous que 94% des cargaisons entrant
en Allemagne satisfont aux critères de qualité des opérateurs mondiaux du secteur
de la logistique, contre seulement 40% pour
la Bolivie ? Ou que les négociants qui importent des biens en Géorgie n’ont qu’un
seul interlocuteur alors qu’à Madagascar, il
faut s’adresser à dix organismes différents
?
Toutes ces questions, parmi d’autres, relèvent de la logistique — une vaste catégorie
regroupant les méthodes et procédures en
vigueur dans un pays donné pour transporter des biens à travers les frontières. La
solidité de la performance logistique d’un
pays sera tributaire de ses infrastructures,
procédures et réglementations, de ses caractéristiques géographiques, voire de son
économie politique.
La logistique est au cœur des échanges internationaux et l’efficacité avec laquelle les
différents pays importent et exportent des
biens détermine leurs performances en
termes de croissance économique et de
compétitivité sur les marchés mondiaux.
Là où les chaînes d’approvisionnement sont
efficaces, les entreprises atteignent aisément les marchés nationaux et internationaux. Les pays peu performants en revanche
subissent un surcoût, en termes de délais et
d’argent, qui peut sérieusement compromettre leurs capacités à se positionner de
manière compétitive sur les marchés mondiaux. «Il n’y a pas d’échanges sans logistique et une logistique défaillante rime souvent avec des performances commerciales
médiocres», analyse Huxiang Zhao, président de la Fédération internationale des associations de transitaires et assimilés. «L’efficacité logistique est conditionnée à l’intégration d’un grand nombre de facteurs tout
au long des chaînes d’approvisionnement.»
Cette multiplicité de facteurs entrant en
ligne de compte peut brouiller les comparaisons d’un pays à l’autre. C’est pourquoi
l’indice de performance logistique présenté
dans la dernière édition du rapport bisannuel du Groupe de la Banque mondiale
Connecting to Compete 2016 : Trade Logistics in the Global Economy regroupe des informations essentielles pour décrypter la
complexité du commerce international. L’indice note les pays en fonction de critères relatifs à la performance logistique, comme
l’efficacité des procédures de dédouanement, la qualité des infrastructures ou le
respect des délais de livraison. Pour la
deuxième année consécutive, l’Allemagne
occupe le premier rang du classement, tandis que la Syrie se retrouve à la dernière
place.
«Depuis les débuts de la parution de notre
indice, nous avons pu prouver aux déci-
ΔϴΒόθϟ΍ Δϴρ΍ήϘϤϳΪϟ΍ Δϳή΋΍ΰΠϟ΍ ΔϳέϮϬϤΠϟ΍
ΔϳΎΠΑ Δϳϻϭ
Δρ΍ήΧ Γή΋΍Ω
Δρ΍ήΧ ΔϳΪϠΑ
ΔϴΒόθϟ΍ Δϴρ΍ήϘϤϳΪϟ΍ Δϳή΋΍ΰΠϟ΍ ΔϳέϮϬϤΠϟ΍
ΔϳΎΠΑ Δϳϻϭ
Δρ΍ήΧ Γή΋΍Ω
Δρ΍ήΧ ΔϳΪϠΑ
ΔϴΒόθϟ΍ Δϴρ΍ήϘϤϳΪϟ΍ Δϳή΋΍ΰΠϟ΍ ΔϳέϮϬϤΠϟ΍
ΔϳΎΠΑ Δϳϻϭ
Δρ΍ήΧ Γή΋΍Ω
Δρ΍ήΧ ΔϳΪϠΑ
ϥϼ˰˰˰˰˰˰˰ϋ·
(ΓίΎϴΤϟ΍ ΓΩΎϬη ήϳήΤΗ ΐϠρ ϒϠϣ Ϧϣ κΨϠϣ)
ϲϨΑ :˰Α 1981/08/31 :ϲϓ ΩϮϟϮϤϟ΍ ϡϼϋϮΑ ϲϤϴϫ΍ήΑ :Ϊϴδϟ΍
Δρ΍ήΧ ΔϳΪϠΑ ˬϲϋήϣ
ΔϠϴϤΟ ΏΎϧϮΑ :ϦΑ·ϭ ˬϞϴϋΎϤγ· :ϦΑ·
ΓίΎϴΤϟ΍ ΓΩΎϬη ΐϠρ ϒϠϣ 2016/05/19 :ϡϮϴϟ΍ ΍άϫ ΎϨϟ ϡΪϗ Ϊϗ
(ϲϋήϣ ϲϨΑ) ϦϳήϳέϮΛ :ϰϤδϤϟ΍ ϥΎϜϤϟΎΑ ϊϘΗ νέ΃ Δότϗ ϝϮΣ
ΎϨϟ Ρήλ ϱάϟ΍ϭ ˬ2ϡ 510.00 :˰Α έΪϘΗ ΔϴϟΎϤΟ· ΔΣΎδϣ Ε΍Ϋ
.ΔΒϬϟ΍ :ϖϳήρ Ϧϋ Ϫϴϟ· Ζϟ΁ ΎϬϧ΄Α
Ύ˰ϫΩϭΪ˰˰Σ
ϥϼ˰˰˰˰˰˰˰ϋ·
(ΓίΎϴΤϟ΍ ΓΩΎϬη ήϳήΤΗ ΐϠρ ϒϠϣ Ϧϣ κΨϠϣ)
Δρ΍ήΧ :˰Α 1989/03/10 :ϲϓ ΩϮϟϮϤϟ΍ ήϴϤγ ΔϨρϼγ :Ϊϴδϟ΍
ΔϣΎϳήϣ ΖϧϮϤϘΗ :ϦΑ·ϭ ˬ΢ϟΎλ :ϦΑ·
ΓίΎϴΤϟ΍ ΓΩΎϬη ΐϠρ ϒϠϣ 2016/06/23 :ϡϮϴϟ΍ ΍άϫ ΎϨϟ ϡΪϗ Ϊϗ
Ε΍Ϋ (ΔϛϮΒγ) ΖϧΎϨΟΎΛ :ϰϤδϤϟ΍ ϥΎϜϤϟΎΑ ϊϘΗ νέ΃ Δότϗ ϝϮΣ
ΎϬϧ΄Α ΎϨϟ Ρήλ ϱάϟ΍ϭ ˬ2ϡ 200.20 :˰Α έΪϘΗ ΔϴϟΎϤΟ· ΔΣΎδϣ
.ΔΒϬϟ΍ :ϖϳήρ Ϧϋ Ϫϴϟ· Ζϟ΁
ϥϼ˰˰˰˰˰˰˰ϋ·
(ΓίΎϴΤϟ΍ ΓΩΎϬη ήϳήΤΗ ΐϠρ ϒϠϣ Ϧϣ κΨϠϣ)
Δρ΍ήΧ :˰Α 1987/12/01 :ϲϓ ΩϮϟϮϤϟ΍ Ω΍ήϣ ΔϨρϼγ :Ϊϴδϟ΍
ΔϣΎϳήϣ ΖϧϮϤϘΗ :ϦΑ·ϭ ˬ΢ϟΎλ :ϦΑ·
ΓίΎϴΤϟ΍ ΓΩΎϬη ΐϠρ ϒϠϣ 2016/06/23 :ϡϮϴϟ΍ ΍άϫ ΎϨϟ ϡΪϗ Ϊϗ
Ε΍Ϋ (ΔϛϮΒγ) ΖϧΎϨΟΎΛ :ϰϤδϤϟ΍ ϥΎϜϤϟΎΑ ϊϘΗ νέ΃ Δότϗ ϝϮΣ
ΎϬϧ΄Α ΎϨϟ Ρήλ ϱάϟ΍ϭ ˬ2ϡ 220.20 :˰Α έΪϘΗ ΔϴϟΎϤΟ· ΔΣΎδϣ
.ΔΒϬϟ΍ :ϖϳήρ Ϧϋ Ϫϴϟ· Ζϟ΁
ΩϮόδϣ ϦϔϴΟϭ΃ ΔϴϜϠϣ ϭ ΡΎϳέ ΔϠ΋Ύϋ ΔϴϜϠϣ : ΎΑήϏ
ΓέϮϛάϤϟ΍ ΔότϘϟ΍ ϝϮΣ ν΍ήΘϋ΍ ϭ΃ ΐϟΎτϣ Ϫϟ κΨη Ϟϛ ϰϠόϓ
βϴ΋έ Ϊϴδϟ΍ ϰϟ· ϪΗΎψΣϼϣ ϭ΃ Ϫο΍ήΘϋ΍ ΎϴΑΎΘϛ ϡΪϘϳ ϥ΃
ϦϳήϬη ϩΎμϗ΃ ϞΟ΃ ϲϓ Δρ΍ήΧ ΔϳΪϠΒϟ ϱΪϠΒϟ΍ ϲΒόθϟ΍ βϠΠϤϟ΍
ϭ΃ ΔϳΪϠΒϠϟ ΕΎϧϼϋϹ΍ ΔΣϮϠΑ ΎϬϘϴϠόΗ ΦϳέΎΗ Ϧϣ ˯΍ΪΘΑ΍ (02)
.ΔΑϮΘϜϤϟ΍ ΔϴϣϮϴϟ΍ ΔϓΎΤμϟ΍ ϖϳήρ Ϧϋ έΎϬηϹ΍
ϡϮγήϤϟ΍ Ϧϣ 08 ΓΩΎϤϠϟ ΍άϴϔϨΗ ήθϨϟ΍ νήϐϟ ϥϼϋϹ΍ ΍άϫ ϢϠγ
.1991 ΔϴϠϳϮΟ 27 ϲϓ ΥέΆϤϟ΍ 254/91 Ϣϗέ ϱάϴϔϨΘϟ΍
ϱΪϠΒϟ΍ ϲΒόθϟ΍ βϠΠϤϟ΍ βϴ΋έ
Ύ˰ϫΩϭΪ˰˰Σ
ϢγΎϘϠΑ ϱϮϴΘη ΔϴϜϠϣ ϭ ΞϣήΒϣ ϖϳήρ : ϻΎϤη
ήϴϤγ ΔϨρϼγ ΔϴϜϠϣ ϭ ϢγΎϘϠΑ ϱϮϴΘη ΔϴϜϠϣ : ΎΑϮϨΟ
ϢγΎϘϠΑ ϱϮϴΘη ΔϴϜϠϣ : Ύϗήη
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ϭ΃ ΔϳΪϠΒϠϟ ΕΎϧϼϋϹ΍ ΔΣϮϠΑ ΎϬϘϴϠόΗ ΦϳέΎΗ Ϧϣ ˯΍ΪΘΑ΍ (02)
.ΔΑϮΘϜϤϟ΍ ΔϴϣϮϴϟ΍ ΔϓΎΤμϟ΍ ϖϳήρ Ϧϋ έΎϬηϹ΍
ϡϮγήϤϟ΍ Ϧϣ 08 ΓΩΎϤϠϟ ΍άϴϔϨΗ ήθϨϟ΍ νήϐϟ ϥϼϋϹ΍ ΍άϫ ϢϠγ
.1991 ΔϴϠϳϮΟ 27 ϲϓ ΥέΆϤϟ΍ 254/91 Ϣϗέ ϱάϴϔϨΘϟ΍
ϱΪϠΒϟ΍ ϲΒόθϟ΍ βϠΠϤϟ΍ βϴ΋έ
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Ω΍ήϣ ΔϨρϼγ ΔϴϜϠϣ ϭ ΞϣήΒϣ ϖϳήρ : ϻΎϤη
ϢγΎϘϠΑ ϱϮϴΘη ΔϴϜϠϣ : ΎΑϮϨΟ
Ω΍ήϣ ΔϨρϼγ ΔϴϜϠϣ ϭ ϢγΎϘϠΑ ϱϮϴΘη ΔϴϜϠϣ : Ύϗήη
ΞϣήΒϣ ϖϳήρ ϭ ϢγΎϘϠΑ ϱϮϴΘη ΔϴϜϠϣ : ΎΑήϏ
ΓέϮϛάϤϟ΍ ΔότϘϟ΍ ϝϮΣ ν΍ήΘϋ΍ ϭ΃ ΐϟΎτϣ Ϫϟ κΨη Ϟϛ ϰϠόϓ
βϴ΋έ Ϊϴδϟ΍ ϰϟ· ϪΗΎψΣϼϣ ϭ΃ Ϫο΍ήΘϋ΍ ΎϴΑΎΘϛ ϡΪϘϳ ϥ΃
ϦϳήϬη ϩΎμϗ΃ ϞΟ΃ ϲϓ Δρ΍ήΧ ΔϳΪϠΒϟ ϱΪϠΒϟ΍ ϲΒόθϟ΍ βϠΠϤϟ΍
ϭ΃ ΔϳΪϠΒϠϟ ΕΎϧϼϋϹ΍ ΔΣϮϠΑ ΎϬϘϴϠόΗ ΦϳέΎΗ Ϧϣ ˯΍ΪΘΑ΍ (02)
.ΔΑϮΘϜϤϟ΍ ΔϴϣϮϴϟ΍ ΔϓΎΤμϟ΍ ϖϳήρ Ϧϋ έΎϬηϹ΍
ϡϮγήϤϟ΍ Ϧϣ 08 ΓΩΎϤϠϟ ΍άϴϔϨΗ ήθϨϟ΍ νήϐϟ ϥϼϋϹ΍ ΍άϫ ϢϠγ
.1991 ΔϴϠϳϮΟ 27 ϲϓ ΥέΆϤϟ΍ 254/91 Ϣϗέ ϱάϴϔϨΘϟ΍
ϱΪϠΒϟ΍ ϲΒόθϟ΍ βϠΠϤϟ΍ βϴ΋έ
Répub liqu e Algérienne Démocratique et P opulaire
Wilaya de Béjaïa
Daïra d’Ifri Ouzellaguen
Co mmu ne d’Ouzellaguen
Répub liqu e Algérienne Démocratique et P opulaire
Wilaya de Béjaïa
Daïra d’Akbou
Co mmu ne d’Akbo u
deurs le rôle crucial de la logistique, indépendamment du niveau de revenu d’un
pays», souligne Jean-François Arvis, spécialiste principal au pôle mondial d’expertise en Commerce et compétitivité du
Groupe de la Banque mondiale et coauteur
du rapport. «Avec l’intégration de nouveaux
domaines, comme la logistique verte, les
emplois ou l’approvisionnement des villes,
les paramètres sont de plus en plus complexes.» Deux sources d’informations permettent d’attribuer des notes : une enquête
internationale auprès de professionnels de
terrain (transitaires et transporteurs), qui
fournissent des éléments sur les pays dans
lesquels ils opèrent et avec lesquels ils commercent ; et des données quantitatives sur
la performance des principales composantes des chaînes d’approvisionnement
(délais, coûts, procédures à l’importation et
à l’exportation…).
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ΡΎϳέ ΔϠ΋Ύϋ ΔϴϜϠϣ ϭ ϞϴϋΎϤγ· ϲϤϴϫ΍ήΑ ˬϞϴΒϧ ϲϤϴϫ΍ήΑ ΔϴϜϠϣ : ϻΎϤη
ΩϮόδϣ ϦϔϴΟϭ΃ ΔϴϜϠϣ ˬΪΒόϣ ήϴϏ ϖϳήρ : ΎΑϮϨΟ
ϞϴϋΎϤγ· ϲϤϴϫ΍ήΑ ϭ ϞϴΒϧ ϲϤϴϫ΍ήΑ ΔϴϜϠϣ ˬΪΒόϣ ήϴϏ ϖϳήρ : Ύϗήη
Demande de certificat
de possession
En application du décret exécutif n° 91-254 du 27/7/1991
fixant les modalités d’établissement et de délivrance du
certificat de possession institué par l’article 39 de la loi
n° 90-25 du 18/11/1990 portant orientation foncière,
M. Touahri Khaled, fils de Ali et de Touahri Ahcena, né le
20/7/1970 à Ouzellaguen, demeurant aux 25 Logements
LSP, commune d’Ouzellaguen, wilaya de Béjaïa, a formulé
une demande dans laquelle il conforme sa prise de
possession sur une parcelle de terrain sise lieu dit quartier
Saada, village Aghalad, commune d’Ouzellaguen, d’une
superficie de 262 m2, limité par :
- au nord : passage commun,
- au sud : propriété héritiers Benchabane Akil et propriété,
- à l’est : propriété Oudihat Fayçal et propriété héritiers
Benchabane Akli,
- à l’ouest : propriété Ait Braham Karim et passage
commun.
A cet effet, toute observation, contestation ou opposition
relative à l’établissement dudit certificat de possession devra
être formulée par écrit au président de l’Assemblée
populaire communale d’Ouzellaguen dans un délai de deux
(02) mois à compter de la date de publication de cet avis.
Ouzellag uène, le 10/7/2016
Demande de certificat
de possession
En application du décret exécutif 91/254 du 7/7/1991,
fixant les modalités d’établissement et de délivrance du
certificat de possession institué par l’article 39 de la loi
n° 90-25 du 18/11/1990 portant orientation foncière,
M. Chettouh Salah, né le 10/8/1963 à Ighram, fils de
Rabah, domicilié à Guendouza, Akbou, a formulé une
demande dans laquelle il confirme sa prise de
possession d’un terrain au lieu dit Guendouza, Akbou,
commune d’Akbou, wilaya de Béjaïa, d’une superficie
de cent trente deux mètres carrés (132 m2), limité dans
son ensemble par :
- au nord : propriété Chettouh Rabah,
- au sud : propriété Chettouh Abdenour,
- à l’est : impasse,
- à l’ouest : propriété Sublim Promotion.
A cet effet, toute observation, contestation ou
opposition relative à l’établissement dudit certificat de
possession devra être formulée par écrit à Monsieur le
président de l’Apc d’Akbou dans un délai de deux (02)
mois à compter de la date de publication de cet avis.
Akbou, le 10/7/2016
ΔϳΑόηϟ΍ Δϳρ΍έϘϣϳΩϟ΍ Δϳέ΋΍ίΟϟ΍ ΔϳέϭϬϣΟϟ΍
Δ˰˰˰˰˰˰ϳΎ˰˰ΟΑ Δ˰˰˰˰˰˰˰ϳϻϭ
έϭί˰˰˰˰ϳ˰˰ϣ΃ Γέ˰˰˰˰˰˰˰΋΍Ω
έϭί˰˰˰˰ϳ˰˰ϣ΃ Δ˰˰˰˰˰ϳΩ˰˰ϠΑ
2016/·.Ν.ϡ/34 : ϡ˰˰˰˰˰˰ϗέ
α˰˰ϳγ΄Η ϑ˰˰Ϡϣ ω΍Ωϳ· ϝ˰˰˰λϭ
Δ˰˰ϳϠΣϣ Δ˰˰ϳόϣΟ
06/12 ϡϗέ ϥϭϧΎϘϠϟ ΎϘΑρ Ϫϧ΃ έϭίϳϣ΃ ΔϳΩϠΑϟ ϱΩϠΑϟ΍ ϲΑόηϟ΍ αϠΟϣϟ΍ αϳ΋έ ΩϬηϳ
2016 ϥ΍ϭΟ 23 ϡϭϳϟ΍ ΍Ϋϫ ϡΗ ˬΕΎϳόϣΟϟΎΑ ϕϠόΗϣϟ΍ 2012 ϲϔϧΎΟ 12 ϲϓ Υέ΅ϣϟ΍
:ϩΎϧΩ΃ ΔϧϳΑϣϟ΍ ΔϳΩϠΑϟ΍ ΔϳόϣΟϟ΍ αϳγ΄Η ϑϠϣ ϡϼΗγ΍
έϫΎρ ΩϧΣϣ ΡΎΑϟ ΩϳϬηϟ΍ ΔγέΩϣϟ ΫϳϣϼΗϟ΍ ˯Ύϳϟϭ΃ ΔϳόϣΟ
έϭί˰˰ϳϣ΃ ΔϳΩϠΑ ϥϭρϳϘϟ΍ Δϳέϗ
έϭί˰˰ϳϣ΃ ΔϳΩϠΑ ϥϭρϳϘϟ΍ Δϳέϗ έϫΎρ ΩϧΣϣ ΡΎΑϟ ΩϳϬηϟ΍ ΔγέΩϣ : Δ˰˰˰˰˰˰˰˰˰˰˰˰˰ϣϳϘϣϟ΍
ϡ˰˰ϳέ˰˰ϛ ϲϧΎ˰˰ρϣέ : ΎϬγϳ΋έ ΏϘϟ ϭ ϡγ΍
.ΫϳϣϼΗϟ΍ αέΩϣΗ ρϭέη ϥϳγΣΗ : ϲγϳ΋έϟ΍ Ύ˰˰Ϭ˰ϓΩ˰˰ϫ
ϑϟΎγϟ΍ ϥϭϧΎϘϟ΍ ϥϣ 02 ΓέϘϔϟ΍ 18 ΓΩΎϣϟ΍ ϡΎϛΣϷ ΎϘϓϭ έΎϬηϹ΍ Ε΍˯΍έΟΈΑ ϡΎϳϘϟ΍ ΏΟϳ ϲϟΎΗϟΎΑϭ
.έϛΫϟ΍
ΔϳΑόηϟ΍ Δϳρ΍έϘϣϳΩϟ΍ Δϳέ΋΍ίΟϟ΍ ΔϳέϭϬϣΟϟ΍
Δ˰˰˰˰˰˰ϳΎ˰˰ΟΑ Δ˰˰˰˰˰˰˰ϳϻϭ
Δ˰˰˰˰ρ΍έ˰Χ Γέ˰˰˰˰˰˰˰΋΍Ω
ΩϳΎϘϟ΍ ω΍έΫ Δ˰˰˰ϳΩ˰˰ϠΑ
ΔϣΎόϟ΍ ϥϭ΅ηϟ΍ ϭ ϡϳυϧΗϟ΍ ΔΣϠλϣ
ΕΎ˰˰˰ϳ˰όϣΟϟ΍ ϭ ΕΎ˰ΑΎΧΗϧϹ΍ Ώ˰˰˰Η˰ϛϣ
2016/08 : ϡ˰˰˰˰˰˰ϗέϟ΍
Ω˰˰ϳΩΟΗ ϑ˰˰Ϡϣ ϡϼ˰˰Ηγ· ϝ˰˰˰λϭ
Δ˰˰ϳϠΣϣ Δ˰˰ϳόϣΟ Ώ˰˰Η˰ϛϣ
ϕϠόΗϣϟ΍ 2012 ϲϔϧΎΟ 12 ϲϓ Υέ΅ϣϟ΍ 06 - 12 ϡϗέ ϥϭ˰˰ϧΎϘϟ΍ ϰοΗϘϣΑ
ΓΩϘόϧϣϟ΍ ΔϣΎόϟ΍ ΔϳόϣΟϟ΍ έοΣϣ ϰϠϋ ˯ΎϧΑ ϭ ˬϪϧϣ 18 ΓΩΎϣϟ΍ Ύϣϳγ ϻ ϭ ˬΕΎϳόϣΟϟΎΑ
ΔϳόϣΟϟ΍ ΩϳΩΟΗ ϑϠϣ ϡϼΗγ΍ 2016/06/ 30 ϡϭϳϟ΍ ΍Ϋϫ ϡΗ 2016/06/16 : ΦϳέΎΗΑ
: ΓΎϣγϣϟ΍ ΔϳϠΣϣϟ΍
Ω˰ϳΎ˰Ϙϟ΍ ω΍έΫ Δ˰˰ϳΩϠΑ Υ΍ίέΑϟ΍ Δϳέϗ ΏΎρΧϟ΍ ϥΑ έϣϋ ΩΟγϣϟ ΔϳϧϳΩϟ΍ ΔϳόϣΟϟ΍
1998/01/21 : ϲϓ Υέ΅ϣϟ΍ 18 : ϡϗέ ΕΣΗ ΓΩϣΗόϣϟ΍
έϳηΑ ΓέΩ΍έΩ : ωΩϭϣϟ΍ ΏϘϟϭ ϡγ·
ΔϳόϣΟϟ΍ αϳ΋έ : ΔϳόϣΟϟ΍ ϲϓ Δϔλϟ΍
Δ˰˰΋˰˰ϧ˰˰Ϭ˰˰Η
ΫϳϣϠΗϟ΍ ϝΎϧ ϕΎϘΣΗγ· ϭ Γέ΍ΩΟ ϥϋ
ϡϳϠόΗϟ΍ ΓΩΎϬη ϡϼγ· ௌ ΎΑΎΟ ΩϬΗΟϣϟ΍
.ΩϳΟ έϳΩϘΗΑ ρ˰γϭΗϣϟ΍
ϪϳΩϟ΍ϭ ϡΩ˰ϘΗϳ ΓΩϳ˰όγϟ΍ ΔΑγΎϧϣϟ΍ ϩΫ˰ϬΑ ϭ
ϭ ΓΩϳηέ ϱέϭλΎϧ ϭ ϥϳΩϟ΍ έϭϧ ௌ ΎΑΎΟ
ϡϼγϹ ϥϳϳϧϣΗϣ ϲϧΎ˰ϬΗϟ΍ έ˰Σ΄Α ϪϳϭΧ΃
.ΕΎΣΎΟϧϟ΍ ϥϣ Ωϳίϣϟ΍
.Ύ˰˰ϳέϭ˰ϟΎϛΎ˰Αϟ΍ ϝΎ˰˰Α˰˰Ϙ˰ϋ ϭ
ϡϼ˰γ· Ύϳ ϙϭέ˰˰Α˰ϣ ϑ˰˰ϟ΃ ϑ˰˰ϟ΃
ΔϳΑόηϟ΍ Δϳρ΍έϘϣϳΩϟ΍ Δϳέ΋΍ίΟϟ΍ ΔϳέϭϬϣΟϟ΍
Δ˰˰˰˰˰˰ϳΎ˰˰ΟΑ Δ˰˰˰˰˰˰˰ϳϻϭ
Δ˰˰˰˰ρ΍έ˰Χ Γέ˰˰˰˰˰˰˰΋΍Ω
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Ύϣϳγ ϻ ϭ ˬΕΎϳόϣΟϟΎΑ ϕϠόΗϣϟ΍ 2012 ϲϔϧΎΟ 12 ϲϓ Υέ΅ϣϟ΍ 06 - 12 ϡϗέ ϥϭ˰˰ϧΎϘϟ΍ ϰοΗϘϣΑ
ϡϭϳϟ΍ ΍Ϋϫ ϡΗ 2016/06/11 : ΦϳέΎΗΑ ΓΩϘόϧϣϟ΍ ΔϣΎόϟ΍ ΔϳόϣΟϟ΍ έοΣϣ ϰϠϋ ˯ΎϧΑ ϭ ˬϪϧϣ 18 ΓΩΎϣϟ΍
: ΓΎϣγϣϟ΍ ΔϳϠΣϣϟ΍ ΔϳόϣΟϟ΍ ΩϳΩΟΗ ϑϠϣ ϡϼΗγ΍ 2016/06/ 16
Ω˰ϳΎ˰Ϙϟ΍ ω΍έΫ Δ˰˰ϳΩϠΑ Δ˰Ϡ˰ϗϭίϭΑ Δϳέϗ "ϱέ˰ϳίϳΗ" Δ˰ϳ˰ϋΎϣΗΟϹ΍ Δ˰ϳ˰όϣΟϟ΍
2006/01/17 : ϲϓ Υέ΅ϣϟ΍ 18 : ϡϗέ ΕΣΗ ΓΩϣΗόϣϟ΍
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ΔϳόϣΟϟ΍ αϳ΋έ : ΔϳόϣΟϟ΍ ϲϓ Δϔλϟ΍
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ϥ˰˰ϳΩϟ΍ έ˰˰λϧ έϭέ˰˰ϋ΃ : ϝΎ˰˰˰ϣϟ΍ ϥ˰˰ϳϣ΃
ωΎ˰˰˰ϳ˰ο ϥ˰˰ϋ ϥϼ˰˰˰ϋ·
ϥΎϔϳϛϟ΍ ΝέΑΑ ϥ΋Ύϛϟ΍ ΩϣΣϣ ΏΎϫϭϣ Ωϳγϟ΍ ϥϠόϳ
ϝϛηϟ΍ ϝϳρΗγϣ ΔϳϟΩϳλ ϡΗΧ ωΎϳο ϥϋ έ΋΍ίΟϟ΍
: ΓέΎΑϋ ϪΑ
PHARMACIE MR MOUHAB
12 RUE DOUZI MOHAMED
BT –A- N° 12 B.E.K ALGER.
ϡΗΧϟ΍ ΍ΫϬϟ ϲϧϭϧΎϗ έϳϏ ϝΎϣόΗγ· ϱ΃ ϥϣ ΃έΑΗϳ ΍Ϋϟ
.2016/06/29 ϥϣ ˯΍ΩΗΑ·
sport
La NR 5594 – Lundi 11 juillet 2016
22
Assemblée générale de la FAVB
La révision des règlements généraux adoptée
,Les membres de l’assemblée générale de la Fédération algérienne
de volley-ball (FAVB), réunis samedi en session extraordinaire à
Aïn Benian (Alger), ont adopté à
l’unanimité le projet de révision
des règlements généraux de l’instance fédérale.
Ce projet de révision annoncé lors de la
mise en conformité avec le statut-type des
Fédérations sportives initiée par le ministère de la jeunesse et des sports en octobre 2015, vise à harmoniser et adapter les
règlements généraux de la FAVB, afin d’éliminer les incohérences, les contradictions
et autre mise à jour avec la réalité quotidienne de la pratique sur le terrain.
«Ce projet en chantier depuis octobre dernier a été à l’ordre du jour des réunions du
Collège technique national, afin de l’enrichir et soumettre des propositions
constructives pour la progression de notre
discipline», a indiqué le président de la
FAVB, Okba Gougam. «Après lecture des anciens règlements, nous avons constaté
qu’il y avait beaucoup de répétition. Nous
avons donc décidé de supprimer des articles et adapter d’autres articles par rapport à notre expérience et les nouveaux règlements internationaux», a ajouté le président de la FAVB. Plusieurs points ont été
abordés les membres lors de cette AGE, notamment la proposition du collectif des
joueurs qui s’est prononcé en faveur d’une
licence à durée déterminée de 2 ans minimum. Proposition refusée par les membres
de l’AG qui ont préféré rester sur les anciens textes qui prévoient une libération du
joueur. Une autre proposition concernant
les dates limites des prêts et mutations
des joueurs a été soumise par les membres
de l’AG. Prévue jusqu’au 15 septembre
cette date a été repoussée jusqu’au 31 décembre après un vote à main levée.
En clôture des débats, Gougam a appelé les
membres de l’AG, et les présidents des
clubs à se mettre aux nouvelles techniques
de communication (mails, réseaux sociaux)
pour faciliter la mission de la Fédération.
«Nous sommes dans une nouvelle ère, où
les nouvelles techniques de communication facilitent beaucoup de choses. Je
pense que nous sommes devant le défi
d’em-
n Un projet adopté à l’unanimité. (Photo > D. R.)
barquer dans le wagon pour développer et
faire progresser le volley-ball en Algérie»,
a-t-il souligné.
C’est la deuxième assemblée générale extraordinaire de la FAVB lors de la saison
sportive 2015-2016. La première s’était déroulée en début d’exercice pour l’adoption de la formule de compétition du championnat de Nationale Une messieurs.
R. S.
Athlétisme
Lahoulou à 5 centièmes
des minima pour Rio
, Le hurdler algérien Abdelmalek Lahoulou a raté de 5 centièmes les minima
du 400 m haies pour les Jeux olympiques
de Rio, malgré sa belle victoire samedi au
meeting international de Quatrache Tararé (France). Lahoulou a brillamment
remporté cette course en 49.45 mais les
minima exigés par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) sont fixés à
49.40. L'Algérien s'est imposé devant son
compatriote Miloud Rahmani (2e en 49.65)
et le Sénégalais Amadou Ndiaye (3e en
49.96). Le dernier délai pour réussir les
minima nécessaires pour participer aux
Olympiades de Rio était fixé à dimanche.
Bettiche toujours loin des minima
pour Rio
L'Algérienne Amina Bettiche a raté une
nouvelle fois les minima du 3000 m
steeple pour les Jeux olympiques de
Rio, en se contentent d'un chrono de
9:46.49 samedi soir au meeting international de Courtrai (Belgique) alors
que le temps exigé pour se qualifier est
de 9:45.00.
Un énième échec donc pour Bettiche,
qui le 16 juin dernier avait pris la 14e
place au meeting international de Stockholm en 10:07.39, avant de se contenter
de la 6e place en 10:18.67 le 25 du même
mois à Bilbao (Espagne).
Nawel Yahi, la 2e Algérienne engagée
dans le 3000m steeple du meeting international de Courtrai avec le même
objectif de réussir les minima pour les
JO de Rio, a finalement abandonné.
Les athlètes qui n'ont pas encore réussi
leurs minima ne disposent plus que
d'une seule cartouche.n
Tour de France
Contador abandonne
lors de la 9e étape
,Le Tour de France s'est arrêté dès la 9e
étape pour l'Espagnol Alberto Contador,
double vainqueur de l'épreuve, qui a renoncé dimanche à une centaine de kilomètres de l'arrivée à Arcalis (Andorre).
Contador, qui a chuté à deux reprises en
début de Tour, comptait déjà trois minutes de retard au départ de l'étape sur
le maillot jaune, le Britannique Chris
Froome.
L'Espagnol, âgé de 33 ans a gagné à deux
reprises le Tour, en 2007 et 2009.
Ambitieux au départ du Mont-Saint-Michel, quand il espérait lutter pour le
maillot jaune à Paris, Contador est tombé
à deux reprises en début d'épreuve, dans
les deux premières journées passées dans
la Manche.
Blessé sur les deux côtés du corps, le
Madrilène a gardé le contact avec les favoris du Tour jusqu'à la 5e étape au Lioran, où il a été légèrement distancé. Dans
les Pyrénées, il a été de nouveau à la
peine lors de la 8e étape menant à Bagnères-de-Luchon.
Au classement général, l'Espagnol, relégué à la 20e place, pointait à 3 min 12 sec
de Froome au départ de l'étape à Vielha
(Espagne).
«Jusqu'à présent, mon Tour a été difficile, vraiment compliqué», reconnaissait
Contador dimanche matin. «J'ai perdu
beaucoup de temps et, pour le classe-
ment général, ce n'est pas bon.» Le Castillan a tenté de se mêler à l'échappée
lancée dès le premier col du jour, le Port
de la Bonaigua. Mais il a été repris par le
peloton bien avant le sommet, sur une
route surchauffée.
Son directeur sportif Sean Yates a ensuite déclaré à France Télévisions que
Contador était «un peu fiévreux le matin».
Le coureur s'est laissé décrocher plusieurs fois pour parler avec la voiture de
son directeur sportif. Dans l'ascension
du Port del Canto, la deuxième des cinq
montées du jour, il a fini par mettre pied
à terre, poser le vélo, et prendre place sur
le siège passager avant.
Contador avait fait du Tour de France
son grand objectif de la saison avant les
J0-2016 de Rio le mois prochain.
Depuis sa seconde victoire en 2009, l'Espagnol a cumulé les déceptions sur le
Tour. Sa victoire de 2010 lui a été retirée
l'année suivante à cause d'un contrôle
antidopage positif, pour quelques nanogrammes de clenbutérol.
Absent en 2012, il a échoué près du podium en 2013 et a été contraint à l'abandon l'année suivante après une chute
dans la descente d'un col des Vosges.
L'an passé, Contador avait gagné le Giro
mais il n'avait pu faire mieux que 5e dans
le Tour, à près de dix minutes de
Froome.n
sport
La NR 5594 – Lundi 11 juillet 2016
23
Ligue 1 Mobilis
EN
DEUX MOTS
A défaut des joueurs étrangers,
les Franco-Algériens ciblés
,La décision prise par la
Fédération algérienne de
football (FAF) d'interdire
le recrutement des
joueurs étrangers a
poussé les clubs de la
Ligue 1 Mobilis à se rabattre sur la piste des
Franco-Algériens, une
manière de contourner
une loi loin de faire l'unanimité sur la scène footballistique nationale.
La «palme» du nombre record de
joueurs franco-algériens recrutés
cet été revient à l'USM Alger, qui a
engagé pas moins de six éléments :
Ziri Hammar (JS Saoura), Taoufik
Zeghdane (MC Alger), Mohamed
Benyahia (MC Oran) ainsi que
Rafik Bouderbal, Khaled Abel et
Réda Bellahcen, venus des divisions inférieures en France. Le MO
Béjaïa, engagé en phase de poules
de la Coupe de la Confédération
(CAF), n'est pas en reste puisqu'il
a engagé jusque-là trois joueurs : le
défenseur Ammar Benmelouka, le
milieu offensif Youcef Touati et
Kamel Yesli qui avait porté les couleurs de la JS Kabylie. Le MC Oran,
qui a connu un véritable remueménage au sein de son effectif, a re-
n Le Libyen Mohamed Zaâbiya (MCO). (Photo > D. R.)
cruté deux bi-nationaux, à savoir
les défenseurs Adel Gfaïti et Mohamed Réda Hlaïmia. D'autres
clubs se sont contentés d'un ou
de deux joueurs, à l'image de l'USM
Harrach qui a engagé deux gardiens de but, en l'occurrence Yazid
Mokhfi et Axel Sahli. Le bureau fédéral de la FAF, lors de sa réunion
du 25 juillet 2015, avait décidé d'interdire le recrutement des joueurs
étrangers par les clubs professionnels à partir du dernier mercato d'hiver. L'instance fédérale
avait justifié cette décision par les
«difficultés financières et l'impossibilité d'obtenir des devises légalement pour payer les salaires et
autres indemnités de formation et
de solidarité des joueurs étrangers». Les joueurs disposant encore d'un contrat pourront jouer
Sepp Blatter opéré
avec succès
jusqu'à la fin de leur engagement
avec leur club. Si le transfert des
joueurs étrangers est interdit par
l'instance fédérale, leur arrivée à
titre de prêt en provenance de
clubs algériens est, en revanche,
autorisée comme c'est le cas des
deux attaquants ivoiriens Ghislain
Guessan (ex-RC Arbaâ) et Kouadio Manucho (ex-USM Alger). Ces
deux éléments ont fait l'objet d'un
prêt pour une saison respectivement à l'USMA et au MC Oran. «Le
transfert des joueurs étrangers
dont le contrat est en cours est
autorisé. Ghislain, dont le club
d'origine a été relégué en Ligue 2
ne peut pas jouer dans cette division mais dispose encore d'une
année de contrat avec le RCA qui
a décidé de le prêter à l'USMA»,
avait expliqué récemment à l'APS
le président de la Ligue de football professionnel (LFP) Mahfoud
Kerbadj. Comme conséquences de
la décision d'interdire le recrutement des étrangers, le Libyen Mohamed Zaâbiya (MCO), co-meilleur
buteur la saison dernière, le Camerounais Gil N'gomo (CR Belouizdad), le Malgache Paulin
Voavy (CS Constantine) et le Mauritanien Khalil Ahmed Moulay
(CSC) ont été contraints de quitter
le championnat de Ligue 1 après la
fin de leurs contrats respectifs.
R. S.
Euro-2016
A quoi sert l'arbitre de surface ?
,Moqué par le public sur son utilité, critiqué par
les clubs quand une décision lui échappe, l'arbitre de surface n'a pourtant pas un rôle si facile.
Pendant quarante minutes, la France a été asphyxiée par les champions du monde allemands,
jeudi soir à Marseille. Après une entame tonitruante, les Bleus sont rentrés dans le rang et
dans leur camp, pliant sans rompre face aux
assauts de la Nationalmannschaft. Quelques
tentatives par-ci par-là, pour montrer qu’ils
étaient toujours là. Jusqu’à l’approche de la mitemps. Un corner français, finalement repoussé.
Puis quelques secondes d’incompréhension,
coupées par la décision de Nicola Rizzoli, l’arbitre italien. Penalty. La suite, on la connaît.
Mais pas la raison d’une telle indécision. Il
s’avère que c’est l’arbitre de surface qui a signalé
la main, prouvant son utilité par la même occasion. La veille encore, le rôle de cet «arbitre additionnel», qui trépigne durant tout le match
sur les cinq mètres qui séparent le but de la
ligne de surface, était encore questionné. Le
«cinquième arbitre» – concept qui correspond en
fait au cinquième et sixième hommes en noir, le
quatrième se trouvant au bord du terrain – a fait
ses premiers pas (sur cinq mètres, toujours)
en 2009 en Ligue Europa, avant d’être introduit
en Ligue des champions et lors de l’Euro 2012.
Après cette expérimentation européenne, la Fifa
a décidé de l’étendre à l’échelle mondiale. «Si les
organisateurs des tournois le souhaitent, l'arbitre
et les juges de touche seront assistés par deux
autres officiels postés derrière chaque ligne de
but qui devront porter attention aux actions
dans et en dehors de la surface de réparation»,
expliquait Jérôme Valcke, ex-secrétaire général
de la Fifa (et un des principaux concerné par le
scandale de corruption qui a touché l’organisation, ce qui lui a valu une suspension de dix
ans) en 2012. Et tant pis si Guy Roux, le légendaire entraîneur de l’AJ Auxerre, disait déjà
qu’un match de foot se jouant avec trois arbitres «a donc trois fois plus de chances d’avoir
des erreurs d’arbitrage».
Un rôle concurrencé par la technologie
Malgré cet adoubement par les organisations internationales, l’arbitre de surface n’a jamais
convaincu avant cet Euro. Même les clubs se moquaient parfois de son inutilité supposée, comme
l’AS Monaco la saison dernière, lors d’un barrage
de Ligue des champions contre Valence. Dans un
article qui date de février 2015, le syndicat des
arbitres de football d’élite (Safe) précisait le
rôle des arbitres additionnels. Leur première
fonction était le «jugement du franchissement de
la ligne de but par le ballon». Un titre assez pompeux. Et désormais inutile, en raison de la mise
en place de la goal-line technology en Ligue 1 depuis la saison dernière. Une technologie également présente à l’international avec la Coupe du
monde et l'Euro ou les grands championnats
européens (seule l’Espagne n’a pas souhaité se
doter de la goal-line).Autre rôle de l’arbitre additionnel avancé par le Safe : le «contrôle des
lignes». Sauf que, là encore, des critiques ont fusé
après le quart de finale de Coupe de la Ligue
cette saison. Le PSG avait ouvert le score face à
l’Olympique Lyonnais alors que le ballon était
en dehors du terrain. Pourtant, la fonction d’arbitre de surface est loin d’être un emploi fictif
lors de cet Euro. C’est lui qui signale la faute de
Patrice Evra contre la Roumanie et donc la main
de Schweinsteiger lors de la demi-finale. Et leur
rôle est plus compliqué qu’on ne le pense. «Ils
ne me font pas envie. Parce que rester comme
ça, planté, sur cinq mètres, moi je voudrais rentrer sur le terrain», plaisante Bruno Derrien, an-
Selon la presse suisse, Sepp
Blatter, l'ancien boss de la
FIFA, souffrirait d'un cancer
de la peau. «L'opération s'est
déroulée mercredi et a été
un succès.» Thomas Renggli,
le porte-parole de Sepp
Blatter, l’ancien président de
la FIFA, s’est montré rassurant
au moment d’évoquer la
santé de l’ex-patron du
football mondial. «Sepp
Blatter a pu quitter la clinique jeudi et se trouve chez
lui, à la maison. Il va bien»,
a-t-il confié à l'agence de
presse sportive allemande
SID. Le journal suisse Schweizer Illustrierte a évoqué un
cancer de la peau, qui a nécessité une intervention dans
une clinique de Zürich.
André-Pierre Gignac,
Ballon d'or mexicain
L'attaquant français a été élu
meilleur joueur du championnat mexicain. AndréPierre Gignac pourrait
connaître un week-end parfait et inoubliable sur le plan
sportif. Finaliste de l’Euro,
l’attaquant des Tigres de
Monterrey a été élu Ballon
d’or au Mexique où il évolue
depuis un an. Ce prix récompense le meilleur joueur de
l’année. L’ancien Marseillais
a notamment terminé
meilleur buteur avec 28 réalisations en 39 matches.
Entre Gignac et le Mexique,
une véritable histoire
d'amour.n
cien arbitre international et auteur du livre À bas
l’arbitre.
«Il faut rester motivé et concentré tout le
temps»
Dans une interview qui date de 2011, l’ancien directeur national de l’arbitrage Marc Batta soulignait également que les arbitres additionnels
devaient «se tenir prêts», à l’image d’un gardien
de but car ils pouvaient rester inactifs pendant
«dix à quinze minutes». «Il faut rester motivé et
concentré tout le temps, abonde Bruno Derrien. Quand une équipe n’a plus d’actions vers
son but, cela peut être un souci en cas d’attaque pour l’arbitre s’il n’est pas attentif.» Surtout qu’un arbitre de surface affronte une difficulté supplémentaire, contrairement aux autres
hommes en noir : le jeu vient vers lui, alors que
l’arbitre central a une vision d’ensemble de l’arrière et que l’arbitre assistant a une vision latérale.
«Des fois, c’est peut-être plus difficile de voir les
fautes de face que de dos, il y a une gymnastique
à avoir auquel les arbitres ne sont pas habitués», suppose Bruno Derrien. D’autant qu’ils ne
sont pas mis en valeur. «Ces assistants supplémentaires sont transparents, estime l’arbitre
suisse Damien Carrel dans Le Temps. Ils n’ont
pas l’opportunité de se manifester visuellement,
comme les assistants avec leur drapeau, et ne
sont donc pas très crédibles. Ils peuvent juste
communiquer ce qu’ils voient à l’arbitre central,
qui peut facilement les ignorer.» Le Safe insiste
également sur leur manque de visibilité. «Les arbitres additionnels ont des missions bien précises : pour discrètes qu’elles soient, elles n’en
demeurent pas moins essentielles.» Après la
demi-finale face à l’Allemagne, les Bleus ne peuvent qu’approuver.n
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­NR
La
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
sport
La NR 5594 – Lundi 11 juillet 2016
en direct
le match à suivre
football
FAVB-AG
La révision des
règlements généraux
adoptée
Ligue 1 Mobilis
A défaut des joueurs
étrangers, les FrancoAlgériens ciblés
Euro-2016
A quoi sert l'arbitre
de surface ?
Les martyrs du football algérien
Ils sont morts sur un terrain
,On n’en parle pas souvent, ils
sont oubliés par les hautes instances du football algérien, occupées par la remise de distinctions
aux meilleurs joueur de l’année,
au meilleur buteur de la saison,
etc.
Si elles mettent les footballeurs algériens les
plus en vue sur un piédestal, c’est aussi l’occasion de rendre hommage à ceux qui, à la
fleur de l’âge, ont «péri au combat». Tayeb
Amrous, Hamid Moha, Hocine Benmiloudi,
Abed Guesba, Hocine Gasmi, Bennazouz,
Hammouche sont les plus connus parmi les
footballeurs décédés en activité, puisqu’ils
évoluaient au sein de l’élite. Beaucoup
d’autres, moins médiatisés, ont connu le
même sort. La FAF et les présidents de club
doivent rendre hommage à ces joueurs en organisant des conférences pour la jeunesse
montante pour leur parler du vécu de ces
martyrs à l’image de Tayeb Amrous (19511969). Le cadet des Amrous était encore lycéen
et promu à un très bel avenir sportif lorsqu’il
trouva la mort sur un terrain de football. C’était
lors de la neuvième journée du championnat
1969-1970 au stade Bologhine (Omar-Hamadi).
Ce jour-là, le Mouloudia d’Alger recevait l’USM
Annaba. Un choc avec le joueur annabi Haouès
et une mauvaise chute ont valu à Tayeb Amrous une fracture de l’os temporal. Après plus
de neuf jours dans le coma, le jeune Amrous
rendra l’âme le mardi 16 décembre 1969 à
16h30 à l’hôpital Mustapha, il n’avait que 18 ans
et demi. Le destin en a voulu comme cela,
alors, comment expliquez que deux avantscentres puissent disputer une balle sur un
terrain de football ? Qu’a fait le Mouloudia, club
algérois, pour ce jeune martyr, oublié, ignoré
totalement du «Larousse» footballistique ?
Pourquoi la FAF n’organise-t-elle pas une compétition du nom de ce jeune martyr qui a
laissé une très grande impression pour les
férus du ballon rond à l’image des Pelé, Kamel
Lemoui (qui était son entraîneur en EN cadet
et junior)...
Hamid Moha (1946-1970)
L’équipe nationale venait de trouver le libéro
qui lui fallait, lorsqu’une attaque cardiaque
emporta le jeune Hamid Moha. L’arrière central du grand Chabab de Belcourt venait de disputer son dernier match à Sidi Bel-Abbès pour
le compte de la neuvième journée du championnat national 1970-1971, c’était le 22 novembre 1970 au stade des frères Amarouche
de Sidi Bel-Abbès. Le lendemain, alors qu’il se
La Der
tan. Il ne se relèvera jamais. Lui aussi
mérite que les responsables du football
belcourtois lui rendent hommage ainsi
qu’à Benmiloudi.
Abed Guesba (1975-1999)
Le jeune milieu de terrain de l’ES Mostaganem mourut en direct à la télévision, il s’appelait Abed Guesba, un talentueux joueur de football aux qualités
techniques splendides.
Au cours de la rencontre CS Constantine-ES Mostaganem comptant pour le
championnat 1999-2000, et alors qu’il se
trouvait loin de l’action du jeu, Abed
Guesba s’écroula au centre du terrain,
victime d’une crise cardiaque, il rendra
l’âme au cours de son admission à l’hôpital.
Il n’avait que 24 ans. Abed Guesba est un
martyr du football algérien et c’est dommage que la génération actuelle ne le
connaisse pas.
Hocine Gasmi (1974-2000)
n Hocine Gasmi est l’un des derniers joueurs à rendre l’âme sur un terrain. (Photo > D. R.)
promenait en voiture, Hamid Moha a rendu
son dernier soupir. Moha n’est certes pas
mort sur un terrain, mais selon des conclusions médicales, son cœur n’a pas supporté
les efforts fournis la veille. Hamid Moha était
la grande révélation du football algérien.
Hocine Benmiloudi (1955-1981)
Une semaine jour pour jour avant la disparition tragique de Hocine Benmiloudi,
l’équipe nationale algérienne venait de se
qualifier, pour la première fois de son
histoire, au Mondial. Hocine rêvait d’y
participer, lui qui avait fait les éliminatoires avant d’être emporté par une crise
cardiaque en pleine rencontre de football. C’était lors du match CR BelcourtUSM Aïn Beida, saison 1981-1982, lorsque
à la 5e minute de jeu, l’avant-centre et vedette du Chabab se dirigea vers le banc
de touche avant de s’asseoir, hocher
tristement la tête et s’affaisser sur le tar-
Un centre millimétré de son coéquipier
de la JSK, Fawzi Moussouni, une détente
à l’anglaise, un but splendide de la tête
et Gasmi s’envole au… Ciel.
Une chute sur le dangereux tartan du
1er-Novembre de Tizi-Ouzou provoque
des lésions graves au cerveau de Gasmi.
Il n’a même pas eu le temps de constater
qu’il venait d’inscrire un but (son plus
beau probablement) contre l’USM Annaba dans un match de championnat de
la saison 1999-2000. Malgré son transfert, le lendemain vers un hôpital parisien, l’enfant des Eucalyptus ne survivra pas à sa blessure et rendra l’âme le
21 mai 2000.
Une grande perte pour la JS Kabylie et
pour le football algérien.
Actuellement, il fait partie de l’histoire
comme pas mal d’autres martyrs du football algérien, les responsables algériens
doivent songer à trouver la bonne formule pour rendre hommage à ces
joueurs morts sur un terrain. Une question qui doit certainement tarauder l’esprit de beaucoup de sportifs.
Kouider Djouab
A voir
n France 2 : Championnats de France à 14h05
n Canal + Sport : sport mécanique - Grand prix
de l'Iowa à 21h10
Appeler les choses par leur nom
Décidément, les vieux réflexes ont la peau dure et ils reviennent obstinément à chaque mercato déstabiliser le
marché des transferts. Et si la cote des joueurs connaît
une croissance exponentielle, ce n’est assurément pas à
cause de leur niveau technique, mais en raison de certaines pratiques profondément ancrées dans le milieu du
football. A commencer par la presse sportive qui, pour des
raisons obscures, en fait des Messi alors que leur niveau
ne vaut même pas celui d’un Européen de troisième division. Et puis, il y a cette horde d’intermédiaires dont le
rôle consiste justement à prendre le relais de la presse
une fois le matraquage terminé. Ces intermédiaires impo-
sent alors leur loi aux clubs en leur offrant leurs services.
Bien entendu, ils tirent les ficelles et tirent même sur la
corde pour dépouiller des présidents, bien naïfs sur les
bords ou carrément complices. Il faut appeler un chat un
chat et les choses par leur nom, à plus forte raison que le
marché des transferts n’obéît à aucune règle et ne répond
à aucune norme.
Il est soumis, plutôt, à une anarchie bien orchestrée et
bien élaborée par des prédateurs qui le contrôlent et le
dirigent à leur guise. Un jeu trouble, opaque, dont ils ont
le secret et qui marche à merveille, puisqu’il rapporte des
milliards et, en même temps, enrichit des joueurs juste
aptes à évoluer au plus bas niveau. Que demande le
peuple, diriez-vous ? Un argent facile, à portée de main
et pour le gagner, il suffit de jouer le jeu, en dehors du
terrain de football bien évidemment, car quand les
choses sérieuses commencent, on ne voit que dalle. Un
football décousu, de piètres joueurs et un championnat
qui n’alimente plus l’équipe nationale.
Voilà où en sont les choses dans un mercato qui vaut
beaucoup d’argent mais qui n’apporte rien au football.
Au contraire, tout cet argent contribue plutôt à la perte de
ce football.
Assem Madjid