Écho-Centre mars 2007
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Écho-Centre mars 2007
Volume 13, numéro 5 • Printemps 2007 La santé mentale, une réalité en centre jeunesse Par Danièle Riverin, directrice générale Au Québec, à tout moment, une personne sur six souffre d’une forme ou d’une autre de maladie mentale. En centre jeunesse, les résultats d’un recensement réalisé en janvier 2006 dans tous les centres jeunesse du Québec, sur la présence d’un diagnostic médical ou d’une impression diagnostique ont révélé que 45 % des jeunes hébergés en centre de réadaptation et en ressource intermédiaire avaient un tel diagnostic inscrit à leur dossier au moment du recensement et que 17,7 % de la clientèle recensée avait un trouble mental sévère ou des troubles concomitants (plus d’un diagnostics). Les besoins de services en santé mentale pour les jeunes sous la responsabilité des centres jeunesse sont encore trop peu connus par nos partenaires, et les services très peu développés, ce qui entraîne des problèmes d’accessibilité et de continuité. Pourtant, nous le savons bien, la continuité et la stabilité sont particulièrement importantes à cette étape de la vie au cours de laquelle le jeune doit faire face à de nombreuses adaptations. Dans notre établissement, tous les intervenants, qu’ils soient des services sociaux ou de réadaptation, ont un jour ou l’autre à agir auprès de jeunes aux prises avec des problèmes de santé mentale en plus d’intervenir pour leur protection ou leur problème de délinquance. C’est une réalité de plus en plus présente dans notre quotidien. Un comité de travail, auquel je participe activement, formé de représentants de la Direction de la santé mentale et de la Direction de la jeunesse et de la toxicomanie du ministère de la Santé et des Services sociaux et de représentants de l’Association des centres jeunesse, a été mis sur pied au printemps 2005 avec le mandat de proposer des mesures pour répondre aux besoins spécifiques des jeunes qui, tout en étant hébergés dans des ressources des centres jeunesse, éprouvaient aussi des problèmes de santé mentale. Issue de ces recommandations, une première étape pour répondre aux besoins de plus en plus présents de cette clientèle en grande souffrance est présentement en élaboration dans notre centre jeunesse avec la mise en place d’une équipe multidisciplinaire spécialisée en santé mentale constituée d’un psychologue (.5 poste), d’une infirmière (.8 poste), d’un agent de relations humaines (.1 poste) et d’un éducateur (.1 poste). Cette équipe, qui sera en fonction au cours du mois d’avril, aura la responsabilité de : • répondre aux besoins de support des intervenants dans les situations de crise suicidaire; • soutenir les intervenants dans la compréhension, l’analyse et la recherche de pistes d’intervention dans les problématiques complexes des jeunes présentant des problèmes de santé mentale; • donner un « feedback » aux intervenants sur leur intervention; • proposer des interventions et des ajustements aux plans d’interventions. Selon les budgets octroyés, dans les prochaines années, d’autres actions seront également mises en oeuvre pour mieux répondre aux besoins : Sommaire La santé mentale, une réalité en centre jeunesse Les modifications à la LPJ. Où en est-on? Révision de la Loi sur l’adoption Nouveau conseil d’administration Midi-Conférence sur le syndrome d’alcoolisation foetale Soirée reconnaissance des familles d’accueil La prestation sécuritaire des services de santé et des services sociaux aux usagers (Loi 113) Le foyer de groupe, une réalité L’homoparentatilité. Adapter nos interventions à la réalité homoparentale Association des familles d’accueil du Saguenay–Lac-Saint-Jean Conseil multidisciplinaire du Saguenay–Lac-Saint-Jean CPASC Conseil du personnel administratif et des services complémentaires Chronique informatique. Comment Pijez-vous? Hommage à Christian Laprise Projets porteurs d’espoir Une route sans fin. Et c’est reparti! Le monde de chez-nous. Bureau de Chibougamau Équipe Évaluation Saguenay L’Éminence grise Fondation Sur la pointe des pieds Anniversaire de service. Rédaction •Développer des places d’hébergement spécialisées en santé mentale; •Offrir une session de perfectionnement et de formation continue à tous ceux appelés à travailler directement auprès de ces jeunes; •Développer une programmation spécialisée adaptée aux besoins des jeunes hébergés aux prises avec des problèmes de santé mentale ainsi que pour les jeunes suivis en externe. En conclusion, il est certain qu’une meilleure réponse aux besoins de ces jeunes passe inévitablement par la mobilisation de tous les acteurs du réseau. Tous les partenaires du secteur de la santé mentale sont interpellés à se mobiliser et à travailler de concert à trouver des solutions et à mettre en place des structures facilitantes. La mise en œuvre de la trajectoire de services en santé mentale va bon train. Un mécanisme visant à faciliter l’accès aux services de première ligne des CSSS pour nos jeunes de l’externe sera implanté en avril. Quant à l’accessibilité et la continuité pour les jeunes hébergés de 12 à 18 ans qui ont besoin d’un suivi en pédopsychiatrie et quelquefois d’hospitalisation, les discussions sont en cours. Les professionnels et les partenaires oeuvrant auprès des jeunes doivent reconnaître leur interdépendance. La force des liens qu’ils tisseront sera garante de l’amélioration de l’état de santé et de la qualité de vie des personnes atteintes d’un trouble mental et de leurs proches. Sensible à la souffrance de ces jeunes et de ces familles, je suis très heureuse de l’implantation de l’équipe multidisciplinaire et des avancées prochaines en santé mentale pour notre établissement. La santé mentale de nos jeunes, c’est préoccupant, on s’en occupe! « Selon l’Organisation mondiale de la santé, la santé mentale est un état de bien-être dans lequel la personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et fructueux et contribuer à la vie de sa communauté. La santé mentale va au-delà de l’absence de troubles mentaux. » 1 2 2 3 4 4 5 5 6 7 8 9 10 11 12 12 13 13 14 15 16 Les modifications à la LPJ Où en est-on? Par Danielle Tremblay, DPJ-DP Nous voilà rendus à la ligne de départ du processus de formation. L’image qui me vient est celle d’un marathon… Vous savez, tous ces participants à la ligne de départ, la fébrilité du comité organisateur. Pensez donc, au Québec, on estime à 18 000, vous avez bien lu, le nombre de personnes à former et à sensibiliser aux modifications à la Loi sur la protection de la jeunesse. Les travaux provinciaux se poursuivent et, pour plusieurs, en sont à la phase finale d’élaboration. Pour y participer, je peux vous témoigner que nous sommes à une étape historique de l’évolution de la pratique sociale et judiciaire en matière de protection de la jeunesse et de l’aide aux enfants et aux familles en difficulté. Au niveau régional, j’ai déjà rencontré plusieurs groupes pour les entretenir de l’esprit sous-jacent aux modifications. D’autres rencontres sont à venir et je suis ravie de l’intérêt que vous démontrez pour le sujet. Cela reflète bien votre engagement à la cause des enfants, où que vous soyez dans l’établissement. Nous avons identifié nos formateurs. Ils ont accepté de relever le défi et recevront la formation de formateurs à Québec les 13, 14 et 15 mars 2007. Il s’agit de Mme Sylvie Lévesque, intervenante sociale au service de réception et traitement des signalements, Me Marc Harvey, avocat au service juridique et Mme Sonia Savard, intervenante sociale au service application des mesures de Jonquière. Les formations débuteront le 26 mars 2007 à Saint-Félicien et se succéderont douze (12) groupes de formation en alternance au Lac-Saint-Jean et au Saguenay. Les activités de sensibilisation auront lieu à l’automne 2007, qui réuniront d’autres intervenants du Centre jeunesse et des partenaires, tels que CSSS, milieux de garde, scolaires, policiers et communautaires. Comme vous le constatez, il s’agit là d’un vaste chantier qui nous conduira vers d’autres chantiers lorsque nous passerons à l’application des modifications une fois que la date d’entrée en vigueur sera déterminée. Il s’agira alors de revoir la dispensation de nos services sous l’angle clinique d’abord (programmation, niveaux d’intensité, etc.), puis sous l’angle organisationnel. Je souhaite pour cette deuxième phase que nous puissions mettre notre intelligence collective à contribution afin de relever les nouveaux défis se présentant à nous. Révision de la Loi sur l’adoption Par Martyne Bouchard, adjointe clinique à la DPJ Les modifications à la Loi sur la protection de la jeunesse entreront en vigueur sous peu, le Québec ne faisant jamais les choses à moitié, la Loi sur l’adoption est également en révision. Pour avoir participé à deux séances de travail avec le groupe de l’ACJQ, je peux vous assurer que les débats sont fort intéressants, les enjeux éthiques au cœur des discussions. Plusieurs facteurs militent en faveur d’une révision de la Loi sur l’adoption, outre les modifications à la LPJ, il y a l’évolution des formes de parentalité (parents de même sexe, célibataires), les besoins et intérêts des enfants québécois, l’adoption internationale, les pressions de mouvements qui revendiquent plus d’ouverture en matière de divulgation de renseignements sur l’adoption. Toutes les formes d’adoption sont examinées; plénière (la nôtre), coutumière ou traditionnelle (milieu autochtone), simple, ouverte, de même que la tutelle subventionnée. Quels sont les avantages, inconvénients et pour qui (adoptantsadoptés, parents naturels, famille d’accueil). La postadoption fait aussi partie des discussions; le caractère confidentiel des dossiers d’adoption, l’accès aux retrouvailles sont questionnés. Le groupe de travail est formé de représentants du ministère de la Justice et du ministère de la Santé et des Services sociaux. Son mandat est « d’évaluer le régime québécois d’adoption en fonction de la réalité sociale d’aujourd’hui et de proposer, s’il y a lieu, les modifications à ce régime, qu’il considère opportunes, nécessaires ou utiles ». L’Association des centres jeunesse du Québec a mis sur pied un groupe de travail dans le but de supporter monsieur Jean-Marc Potvin, DPJ de Montréal et représentant des centres jeunesse sur le comité interministériel. Nous connaîtrons sous peu les modifications proposées. Elles seront teintées, j’en suis certaine, de notre réalité. Elles auront nécessairement de l’impact dans notre pratique. Elles nous permettront sans doute, de nouvelles opportunités afin de stabiliser les projets de vie des nombreux enfants placés à majorité, soit plus d’une centaine dans notre établissement. m. Benoit Montminy Population Mme Josée Noël Population M. Dany Coulombe Personnel non-clinique M. Jean Lemieux président Agence M. Ghislain Girard vice-président population M. Pierre Donaldson Cooptation / Org. Comm. Mme Tanya Gensytska Comité des usagers Mme Diane Tremblay Mme Moïsette Tremblay conseil multidisciplinaire cooptation Comité d’éthique et de déontologie M. Martin Lapointe M. Benoit Montminy Mme Moïsette Tremblay Mme Danièle Riverin Mme Colette Villeneuve Comité des usagers Comité de vigilance et de la qualité Mme Josée Noël Mme Tanya Gensytska M. Guy Villeneuve M. Yvan Roy Mme Danièle Riverin M. René-Philippe Harvey agence Comité de vérification M. René-Philippe Harvey M. Ghislain Girard M. Stéphane Claveau M. martin lapointe conseil multidisciplinaire Comité administratif M. Jean Lemieux M. Ghislain Girard Mme Diane Tremblay Mme Danièle Riverin M. René-Philippe Harvey (substitut) Mme Danièle Riverin secrétaire directrice générale Le 31 janvier dernier, les membres ont procédé à l’élection des officiers et des membres des divers comités. Les voici : M. Guy Villeneuve substitut vice-président fondation La principale raison d’être d’un conseil d’administration consiste à assurer une surveillance générale des affaires de l’organisation. Il est fiduciaire et mandataire de l’établissement. Dans l’exercice de ses fonctions, l’administrateur agit dans l’intérêt de l’établissement et de la population desservie. Mme Doris Carrier Conseil multidisciplinaire Pour faire suite au processus électoral de l’automne, un nouveau conseil d’administration est maintenant en fonction. Nous tenons à féliciter les nouveaux administrateurs et à les remercier pour leur engagement. d’administration M. Stéphane Claveau Population Nouveau conseil Midi-Conférence sur le syndrome d’alcoolisation foetale (SAF) et l’ensemble des troubles causés par l’alcoolisation foetale (ETCAF) Les 14 et 15 mars dernier, le comité scientifique du Saguenay–Lac-Saint-Jean parrainait une première activité midi-conférence avec comme sujet, le syndrome d’alcoolisation fœtale. Trente-huit intervenants sociaux, éducateurs et chefs de service en provenance des différents bureaux et des différents secteurs d’activités du Centre jeunesse ont pu participer à ces deux rencontres. Mme Véronique Bouchard a partagé avec nous les connaissances qu’elle a acquises lors de la rédaction de son mémoire de maîtrise en travail social et leur application dans sa pratique professionnelle. Les nombreux liens cliniques qu’elle fait avec l’intervention auprès des jeunes et des familles d’accueil dans les situations d’adoption d’enfants ainsi que l’information très à jour sur l’ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale ont capté l’attention des participants. Mme Bouchard a su dans sa présentation dynamique transmettre de façon très claire un contenu scientifique de pointe. Conférencière : Mme Véronique Bouchard, intervenante sociale au bureau de Roberval Des documents ont été remis aux participants qui pourront, à leur tour, partager du contenu avec leur équipe. e de stiche qui témoign Voici un petit acro cueil. ac d’ avec les familles leur travail en lien Soirée reconnaissance des familles d’accueil Par Moïsette Tremblay, conseillère DDPO Jeudi le 15 mars, le Centre jeunesse a organisé un 5 à 7 afin de souligner l’implication des familles d’accueil auprès des enfants qui leur sont confiés. Celui-ci a voulu rendre hommage à seize familles d’accueil qui oeuvrent depuis plus de 20 ans auprès de ces jeunes. Nous tenons donc à remercier tout particulièrement Mme Danielle Pouliot Mme Yolande Bonneau et M. Yvan Lalancette Mme Francine Godin Mme Linda Grandmaison et M. Jacques Simard Mme Monique Desrochers et M. Jean-Pierre Ruel Mme Francine Lavoie et M. Laurence Brassard Mme Normande Morin et M. Raynald Lavoie Mme Rachelle Tremblay Mme Colombe Dufour et M. André Guimond Mme Rita Lavoie et M. Germain Bergeron Mme Denise Boucher Mme Ginette Perron et M. Bertrans St-Gelais Mme Jacynthe Martel et M. Marcel Larouche Mme Pauline Lapointe et M. Jacques Tremblay Mme Louisette Perron et M. Victorien Lemieux Mme Louise Leblond et M. Sylvain Girard 30 ans 24 ans 24 ans 23 ans 23 ans 22 ans 22 ans 21 ans 21 ans 20 ans 20 ans 20 ans 20 ans 20 ans 20 ans 20 ans Famille : Recréer sans cesse une nouvelle famille Accueil : Avoir un accueil chaleureux Maison : Partager sa maison Investissement : Faire un investissement affectif Limites : Apprendre à connaître ses limites et les mettre Larmes : Rire aux larmes ou pleurer Enfant : Aider un enfant Disponibilité : Offrir une grande disponibilité Amour : Donner de l’amour Cœur : Être des gens de cœur Communication : Maîtriser la communication Univers : S’ouvrir à d’autres univers Écoute : Être à l’écoute des besoins de l’enfant Intuition : Se servir de son intuition Loyauté : Faire preuve de loyauté. Viviane Doucet Toutes ces familles, autant les parents que leurs enfants, offrent généreusement une petite place dans leur milieu et dans leur cœur pour permettre à des enfants de retrouver un havre de paix pendant quelques temps et même quelques années. Le Centre jeunesse tient à les remercier sincèrement pour leur générosité. La prestation sécuritaire des services de santé e t d e s s e r v i c e s s o c i a u x a u x u s a g e r s (L o i 113) Par Ghislain Cliche, gestionnaire des risques En décembre 2002, le projet de loi 113 était adopté et venait modifier la LSSSS. Ces amendements visaient à ajouter la sécurité aux exigences de qualité et de conformité aux normes scientifiques de soins et des services prodigués aux usagers de tous les établissements du réseau. Cette loi consacre également le droit de l’usager d’être informé de tout accident survenu au cours de la prestation de services qu’il a reçus et susceptible d’entraîner ou ayant entraîné des conséquences sur son état de santé ou son bien-être ainsi que des mesures prises pour contrer de telles conséquences ou pour prévenir la récurrence d’un tel accident. Notre établissement a adopté par résolution, un règlement sur les modalités d’application de la prestation sécuritaire des services sociaux aux usagers. Ce règlement identifie toutes les personnes ayant l’obligation de déclarer un incident ou accident : • tout employé du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean; • tout stagiaire et bénévole dispensant des services aux usagers; • les familles d’accueil et les ressources intermédiaires; • toute personne liée par contrat avec l’éta- blissement pour dispenser les services aux usagers. Le législateur a voulu donner aux mots « incident » ou « accident » une portée qui se distingue de leurs sens communs en l’introduisant dans la LSSSS : Incident : • une action ou une situation qui n’entraîne pas de conséquence sur l’état de santé ou de bien-être d’un usager, mais dont le résultat est inhabituel et qui, en d’autres occasions, pourrait entraîner des conséquences. Accident : • action ou situation où le risque se réalise et est ou pourrait être à l’origine de conséquences sur l’état de santé ou le bien-être de l’usager. En résumé, ce qui caractérise un « incident », c’est qu’il est toujours sans conséquence pour la personne que le risque inhérent à la situation ou à l’action se soit réalisé ou pas ou que l’événement ait atteint la personne ou pas. Alors que pour qu’il y ait « accident », il doit y avoir des conséquences pour la personne ou il y en aura à plus ou moins brève échéance. En ce qui concerne les responsabilités et obligations, voici de façon schématique celles qui intéressent les intervenants des usagers et leurs supérieurs immédiats : Intervenant à l’usager : •déclare l’incident ou l’accident survenu à l’usager; •prend les mesures correctrices appropriées; • rend compte de la situation problématique/ S.T.; •complète le formulaire en ligne; •assiste son supérieur immédiat lors de la rencontre de divulgation de l’accident auprès de l’usager ou du titulaire de l’autorité parentale. Supérieur immédiat : •reçoit l’information de l’intervenant/ usager; •supervise l’application des mesures de soutien à l’usager; •autorise la divulgation de l’accident et en détermine les conditions à respecter; •s’assure de la transmission de l’informa- tion auprès du gestionnaire de risques. Afin d’actualiser la gestion des risques dans notre organisation, une séance d’information sera offerte au cours des prochains mois à l’ensemble du personnel du Centre Jeunesse. Il sera alors possible au moyen d’exemples, de nuancer les situations « incident/accident » et de clarifier les actions à poser en lien avec les responsabilités que la loi nous incombe. À suivre… L E FOYER DE GROUPE,UNE RÉAL ITÉ Par Danièle Bouchard, directrice DSRH Enfin… annoncé officiellement par le député Karl Blackburn, le 29 janvier dernier, le foyer de groupe de Roberval verra sa première pelletée de terre levée en avril prochain. Les travaux de construction devraient s’étendre sur quelques mois, pour une inauguration officielle à l’automne 2007. Cette nouvelle ressource viendra répondre à des besoins spécifiques en matière de réadaptation pour des enfants en grande difficulté qui sont trop jeunes pour intégrer des unités d’hébergement pour adolescents en centre de réadaptation, mais qui ont épuisé l’ensemble des ressources du milieu. Les enfants qui requièrent ces services et leurs parents trouveront au foyer de groupe de Roberval un milieu accueillant qui leur permettra de développer des compétences sociales et des comportements acceptables dans l’objectif de retourner, si possible, dans leur milieu de vie. C’est également une ressource qui travaille au quotidien avec les parents des enfants qui y sont hébergés afin qu’ils puissent assumer à nouveau leurs responsabilités. Le foyer de groupe s’élèvera dans un environnement sécuritaire pour les jeunes, à proximité des services dont ils ont besoin : arénas, écoles primaires et secondaires, gymnases, etc. C’est une ressource régionale mixte pour les jeunes de 10 à 13 ans, dont la capacité est de huit places. La concrétisation de ce projet, n’aurait pas été possible sans le travail acharné de plusieurs personnes. Un merci spécial au personnel de l’Agence régionale de développement qui a cheminé avec nous depuis trois ans, un merci chaleureux au personnel et aux gestionnaires qui ont investi temps et énergie et un merci tout particulier à Mme Danièle Riverin, directrice générale, qui a cru à ce projet dès le début et qui a déployé les efforts nécessaires à son actualisation. L’Homoparentalité ADAPTER NOS INTERVENTIONS À LA RÉALITÉ HOMOPARENTALE Formation donnée par : Bill Ryan, Collège McGill, M. Éd., MSS Françoise Susset, MPS Par Isabelle Côté, t.s. Suite à ma participation à cette formation, on m’a suggéré d’en partager quelques lignes avec mes collègues via l’Écho-Centre. J’ai pensé, pour l’intérêt du plus grand nombre, vous donner de l’information sur le développement de l’orientation homosexuelle ou bisexuelle L’homosexualité : les étapes qui mènent à l’acceptation de soi. Il y a six (6) étapes au processus de formation de l’orientation et de l’identité homosexuelles chez les jeunes. Ces étapes peuvent durer un mois, un an ou même la vie. Le silence sur le fait d’être homosexuel dure de 6 à 7 ans chez les garçons et de 10 à 15 ans chez les filles. Ces jeunes devenus adultes portent des cicatrices de cette période. Le taux de suicide est six fois plus élevé chez les jeunes homosexuels. Donc, bien comprendre ces étapes aide à identifier les interventions pour mieux aider les jeunes. Également, lors de l’évaluation, les responsables aux ressources doivent déterminer le cheminement du postulant dans l’acceptation de soi. Quelles sont les blessures présentes et les cicatrices positives ou négatives? 1. Questionnement à la puberté (12 ans) L’orientation sexuelle se fixe à la puberté. Avant cette période, on se rend seulement compte qu’on n’est pas dans la normalité en raison du contexte social. Le jeune n’est pas préparé à cela parce qu’on en parle pas. L’environnement social est un défi additionnel. Si le milieu est ouvert, il y a moins ou pas de défi. L’orientation homosexuelle n’est pas encore normalisée dans notre société, mais nous sommes de plus en plus ouverts face à cette réalité. 2. Reconnaissance de ses sentiments Le jeune anticipe la réaction des autres. À cette étape, il écoute beaucoup les gens et considère l’éventualité d’être homosexuel. Il se pose beaucoup de questions : « Peut-être que c’est mon cas? Quelle serait ma vie dans cette réalité? Quelle va être la réaction des autres? À qui devrais-je en parler? etc. » 3. Exploration des possibilités C’est le début de l’établissement des rapports sociaux avec des personnes homosexuelles. La personne commence à croire qu’elle est probablement de cette orientation. L’homme a des rapports sexuels pour confirmer ses attirances. Son corps va lui donner des signes sur son orientation sexuelle, ses préférences (ex : il ne peut cacher son excitation). Par contre, la femme explore par des relations affectives importantes et intimes. Estce que c’est de l’amour ou de l’amitié? Si c’est de l’amour, est-ce que c’est réciproque? L’affection entre femmes est beaucoup plus normalisée dans notre société. Être homosexuel est une réalité difficile à admettre par la personne parce qu’il y a beaucoup de pertes et de deuils à accepter. Heureusement, la société et les mentalités évoluent. 4. Acceptation (relative) de son orientation sexuelle Le virage est fait à cette étape, une fois les différents obstacles surmontés. La personne commence à vivre selon sa nouvelle réalité et à informer son entourage. C’est très difficile de demeurer dans le silence, mais la personne est parfois obligée de mentir, puisque ce n’est pas accepté dans sa famille. Elle peut aussi s’éloigner de ses proches parce qu’elle n’est pas dans la même réalité. Les premières divulgations sont déterminantes et prévoient les années à venir. C’est pour cette raison qu’il est important de choisir les individus à qui on le divulgue. 5. Valorisation de son orientation sexuelle La personne est fière de ce qu’elle est, elle consolide son orientation. Quelquefois, elle parle uniquement de son homosexualité pour pallier à des années de silence. Il y a un abandon des stratégies de clandestinité. Le dénigrement de l’orientation hétérosexuelle et l’adoption d’une attitude défensive « nous, par opposition à eux » sont possibles. 6. Intégration de son orientation sexuelle L’orientation sexuelle devient une composante comme les autres. La personne est à l’aise avec ellemême et avec les autres, même s’ils ne sont pas de la même orientation sexuelle. Elle s’associe aux gens par rapport aux affinités et non pas par rapport à l’orientation sexuelle. Les étapes ne sont pas linéaires, certaines situations peuvent amener la personne à revire une certaine étape. Les étapes peuvent être vécues à nouveau si la personne change de ville, d’emploi ou de milieu de travail. L’adolescence, est une étape où l’on intègre les changements biologiques, physiologiques, cognitifs et sociaux, normalement avec le support familial. La personne homosexuelle supprime ses attirances pour avoir le soutien familial et social. Elle ne peut expérimenter ses préférences, elle va donc reporter cela à plus tard. On parle souvent d’un délai pour vivre certaines expériences sexuelles et affectives, souvent appelé « une adolescence reportée ». La personne homosexuelle, de par sa différence, a été obligée de passer à travers certaines de ces étapes et développe ainsi des forces. Lors de l’évaluation d’un couple homoparental, on peut penser que celui-ci a passé ces étapes, mais on doit évaluer cet aspect particulier. Voici des questions à poser (points à considérer) : « Est-ce que vos parents (famille élargie) sont présents et vous supportent dans votre projet d’être parents? Êtes-vous à l’aise de promener la poussette dans la rue? Êtes-vous un modèle d’affirmation, d’estime positive pour l’enfant? Voilà, je souhaite que cette lecture vous ait plu. Pour plus d’information, n’hésitez pas à communiquer avec moi. A ssociation des familles d ’ accueil du S aguenay – L ac -S aint -J ean Pourquoi devenir membres de l’Association des familles d’accueil du Saguenay–Lac-Saint-Jean– Chibougamau-Chapais. • information sur les nouvelles ententes prises lors des rencontres avec nos partenaires; • accompagnement en cas de litige avec nos partenaires. Nous pouvons vous accompagner dans votre démarche; • information pertinente provenant de la fédération ou autre vous est envoyée par courrier; • assemblée générale une fois par année; • rencontres par secteur avec vos représentants pour causeries et déjeuners • avantages par secteur; • trucs comment mieux gérer votre documentation; • aide pour avoir accès à votre dossier personnel; • être membre de la Fédération des familles d’accueil; • avantages multiples. L’Association est formée de deux personnes d’Alma, deux personnes de Jonquière, deux personnes de Chicoutimi, d’une personne de La Baie, d’une personne de Roberval et de deux personnes de Dolbeau. Il reste trois postes à combler, soit une personne de Roberval et deux de Chibougamau. Pour plus information, appelez les représentants de votre secteur. Le 15 mars dernier, le Centre Jeunesse a reconnu les familles d’accueil de plus de 20 ans. Au nom des familles d’accueil qui étaient présentes lors de cette activité, je voudrais remercier le Centre Jeunesses pour cette belle reconnaissance. Pour ce faire, j’ai préparé un petit discours qui se lit comme suit : Déjà 20 ans viennent de passer … à accueillir ces enfants … à ajouter un couvert de plus … à aider à se lever debout … à donner de votre temps … à partager vos enfants et l’espace physique … à écouter les peines, les angoisses et les pleurs … à s’ absenter de la maison pour les rendez-vous … à négocier avec nos partenaires … à verbaliser avec nos partenaires … à parler pour de l ‘information … à recommander « fais ta chambre… viens manger » … à respirer quand ils sont couchés … à adorer ces enfants blessés … à admirer leur évolution … à pleurer quand ils nous quittent Pour terminer les trois plus beaux verbes dans toutes les langues aimer, aider et remercier Merci pour ces années passées… vous êtes des personnes importantes pour nous. Merci au nom de l’Association des familles d’accueil du Saguenay–Lac-Saint-Jean– Chibougamau-Chapais. Christiane Cloutier, présidente Conseil multidisciplinaire du Saguenay–Lac-Saint-Jean Par Audrey Gagnon, présidente L’exécutif du conseil multidisciplinaire tenait, avec l’arrivée du printemps, à vous informer brièvement des principaux travaux en cours. D’une part, en lien avec notre premier objectif du plan d’action 2006-2007, Mmes Audrey Gagnon et Lily-Claude Turcotte participent au comité PDRH (Plan de développement des ressources humaines) en présence du syndicat et de l’employeur. M. Martin Lamontagne participe au comité scientifique de recherche et d’enseignement du Centre jeunesse. Nous, dans les prochaines semaines, ferons des améliorations à l’avis donné par le conseil multidisciplinaire sur la politique de supervision professionnelle de l’établissement qui a déjà circulé avec l’aide des chefs de service. Or, suite aux corrections nécessaires, nous partagerons l’avis à tous les membres. D’autre part, Mmes Audrey Gagnon et Lily Allaire participent au comité opérationnel du suivi d’agrément et d’amélioration. Mme Christine Claveau participe au comité de gestion des risques avec M. Ghislain Cliche, ils devraient éventuellement vous visiter dans vos équipes. Mmes Michèle Lavoie et Moisette Tremblay participent à des travaux provinciaux à l’élaboration d’un symposium provincial sur les plans d’intervention. Nous suivons également d’autres dossiers en cours en lien avec les travaux actuels sur la problématique de santé mentale, la programmation en réadaptation et les travaux sur la politique sur la tenue de dossiers et la confidentialité. Mme Audrey Gagnon participera éventuellement à un comité de travail composé d’un représentant à l’évaluation (LacSaint-Jean), un représentant de l’application des mesures (Saguenay), un éducateur des services externes de réadaptation (Chicoutimi-Jonquière), une personne des ressources, un représentant des familles d’accueil et un chef de service à l’accès. Le comité serait sous la responsabilité du conseil multidisciplinaire et verrait à définir un plan d’action pour améliorer l’application de l’entente de partenariat entre les familles d’accueil et le Centre jeunesse. Cette demande se veut également un souhait des familles d’accueil. Nous croyons qu’en octobre 2007 lors de la semaine des familles d’accueil, il pourrait se tenir une activité majeure en lien avec l’entente de partenariat. Si vous avez des questions à propos des travaux de l’un ou l’autre des comités, communiquer avec la personne responsable. Nous avons déjà commencé une réflexion à propos de la prochaine assemblée générale et nous croyons qu’aborder un thème sur la santé mentale serait d’actualité. Bien entendu, qui dit assemblée générale dit également élections. Pour l’an prochain, nous envisageons déjà trois postes disponibles au sein du comité exécutif. Donc, nous invitons tous les membres à s’impliquer au sein du conseil multidisciplinaire. Nous vous rappelons les prochaines dates des rencontres de l’exécutif à venir soit le 10 avril, le 22 mai, le 3 juillet et le 11 septembre 2007. Encore une fois, l’assemblée générale aura lieu le 17 octobre 2007. En terminant, nous proposons à tous ceux qui ont des thèmes cliniques et aimeraient les soumettre dans une prochaine édition de l’Écho-Centre, d’en parler avec Brigitte Savaria ou d’interpeller le comité exécutif. Nous vous souhaitons une belle période printanière et nous vous redonnons bientôt des nouvelles lors de la prochaine édition en juin 2007!!! Conseil du Personnel Administratif et des Services Complémentaires Les membres de l’exécutif du CPASC – Conseil du Personnel Administratif et des Services Complémentaires – désirent partager avec vous le lancement de la « SEMAINE DU CPASC » qui se déroulera du 4 au 8 juin 2007. L’assemblée générale annuelle se tiendra le 7 juin 2007, à la « Dam-enTerre », à Alma. qui nous rejoint dans notre milieu de travail. « Sans peur et sans reproche », tels se prétendaient les chevaliers d’une autre époque, mais ils cachaient leur vulnérabilité sous une armure, et ils se souciaient d’être bien armés pour blesser ou tuer leurs opposants. Il est plus apeurant d’entrer en relation en exposant sa vulnérabilité : peur du jugement, peur de décevoir, peur d’être blessé ou de blesser en exprimant une déception, etc. Dans les non-dits ou dans les reproches, la peur est tue (c’est-à-dire non exprimée) et les relations affectives se meurent faute d’authenticité. Avant d’aborder la thématique de notre semaine du CPASC, j’aimerais vous rappeler le nom de vos représentants au sein de l’exécutif, et grâce à qui des activités comme celles auxquelles nous participons sont rendues possibles : Diane Bélanger, Céliane Savard (Annabelle Duperré), Laurence Doyon, Denise Garneau, André Larouche, Rachel Morin, Lise Gauthier, Danièle Riverin. Assumer sa sensibilité et sa vulnérabilité, dans une communication authentique, apaise les conflits, crée un climat de confiance, nourrit la relation affective et guérit de vieilles blessures émotives. De plus, j’aimerais remercier les membres du CPASC qui collaborent également à la réussite de nos activités en nous donnant un appui dans leur milieu de travail respectif. Le thème de la semaine du CPASC cette année est : « Ça me tente de le dire » Notre conférencier M. Michel Boileau se fera une joie de partager avec nous, lors de notre assemblée générale annuelle, cette thématique Michel Boileau, conférencier le dire » chement e d e t n e t e le rappro « Ça m s vouC favorise Avec peurs et sans reproche : la communication authentique Nous espérons que cette semaine du CPASC vous offrira des moments réjouissants, amusez-vous et profitez-en. Rachel Morin, présidente Votre CPASC XXX yon e Do renc Lau Par PAS , nou pe que le C u partage t du princi un sens commun d « ça me tente de le n a rt a p n E ée me mbres et cr ité ayant pour thè de ses me e. activ ll e e u n n u r n e a is le lons organ l’assemblée généra ues de nos collèg dire » lors du x connaître s u ie re b m m e e d m activité est . Pour ce faire, les e lle, à tt e n ce n e o d Le but nnaître nce pers e co ri é re p s x u … Il e o e n a x ’un trav il rtager un pour mieu r le fruit d vités à pa te est in n c’ t s se n n ré ro lo p se u coup, à CPASC nous vo re un bon ut ce que être ît ta to u , n e n n p io t co e ct e fair aître e séle ux se conn e comité d n’y a pas d tte journée pour mie ant. il ce dévo profiter de s en nous articipas collègue ntre, une p u’un inspirer no co n re e n u vail, tion q être un tra sfaction, de motiva il y a peutti sa e r. d e s g lu a Pensez-y, p rt é fierté à pa us a donn tion qui vo vous éprouvez de la s t n o ntrée, vou autre et d onible à l’e p is u d o ra r, e se rl en pa ement » us voulez e à dévoil nom, si vo ontre pour vous. Une « boît e tr o v r se dépo ’on le m pourrez y voulez qu ail si vous v a ! tr e tr o v est illimité ar membre p n o ti a ip de partic Le nombre CHRONIQUE informatique Comment Pijez-vous?... suite NDLR : Dans la chronique précédente, votre humble serviteur vous entretenait sur la structure, le fonctionnement et un peu l’histoire qui se profilent derrière des systèmes d’information que nous utilisons tous les jours, sans vraiment savoir comment tout ça fonctionne. Voici donc la suite de cette chronique en deux temps sur nos systèmes d’information; leurs « trop nombreux » bogues, mais aussi les précieux services qu’ils nous rendent. Nous avons précédemment établi que l’informatique effectuait un retour vers la centralisation, tendance parfaitement illustrée par SCJ comme nous le verrons plus loin. Mais pourquoi donc cette tendance centralisatrice est-elle si forte et pourquoi est-elle devenue irréversible? Trois raisons : sécurité, sécurité et sécurité L’informatique moderne fait face à de nombreux défis mais celui qui est à la fois le plus important et le plus complexe est la sécurité. Les enjeux entourant l’information contenue et traitée par des systèmes comme SCJ sont considérables. Il existe une « formule » pour qualifier les éléments à considérer dans la performance sécuritaire d’un système d’information. Cette formule en trois points se décline comme suit : 1. Intégrité des données Les données que l’on saisit dans un système ne doivent pas se perdre. Si un intervenant saisit le verbatim d’une entrevue, le contenu d’un signalement ou la date de révision d’un plan d’intervention, il est primordial que l’information soit disponible et intègre (c’est-à-dire identique à ce qui a été saisi au départ) au moment où on en a besoin, que ce soit la semaine ou l’année suivante. Dans le cas du Centre jeunesse, cette dimension de la sécurité est très importante, ce qui se traduit dans le jargon de la « sécurité informationnelle », en un « code 3 », le maximum étant 4. Je ne vous apprends donc rien en vous disant que nous traitons des données fort sensibles et que leur intégrité est essentielle au maintien de la qualité de nos services, sans compter les droits de nos usagers. Imaginez un seul instant qu’un adolescent présentant des troubles graves du comportement verrait la cause de notre intervention passer de « trouble du comportement » à « abus sexuel », par le mélange d’un quelconque code de problématique, ou que la présence d’un signalement antérieur soit perdue… SCJ se mérite un bon gros « 4 », ce qui veut dire que les données qu’il contient DOIVENT demeurer intègres et que la perte d’intégrité est rien moins que dramatique pour les usagers et l’organisation. 2. Disponibilité du système À quoi sert un système d’information si son fonctionnement n’est pas constant, s’il n’est pas disponible en tout temps pour y saisir des données? Certains systèmes DOIVENT absolument être disponibles en tout temps. Ainsi, certaines applications médicales sont-elles à ce point critiques que les périodes de non-disponibilité ne doivent se compter qu’en minutes afin de ne pas mettre en danger la santé ou la vie des usagers. Cela est particulièrement vrai lorsque le support papier est peu présent, ce qui est une tendance lourde actuellement. Par Jacques pagé, chef des services informatiques Sur cette échelle, aussi graduée de 1 à 4, SCJ se mérite un « 3 ». La perte de disponibilité du SCJ provoque en effet de graves inconvénients aux intervenants et dans le cas du service RTS, aux usagers également, sans toutefois mettre leur vie ou leur santé en danger immédiat. 3. Confidentialité des informations Aussitôt qu’une combinaison d’informations permet d’identifier une personne et de la lier à des services médicaux, sociaux ou autres, ladite combinaison devient de l’information dite nominale et est soumise aux règles de confidentialité énoncées dans la loi. Encore une fois, l’importance et la sensibilité des informations contenues dans un système varient considérablement, mais la même échelle s’applique dans ce cas. Il va sans dire que SCJ recèle des informations dont la fuite pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour les usagers, ainsi que pour l’organisation. SCJ cote ici à « 4 », le maximum de l’échelle. Assurer la sécurité des actifs informationnels Il est donc évident que, globalement, SCJ se situe dans le créneau supérieur de ce que l’on nomme la « criticité ». Il contient des données extrêmement sensibles, qui doivent absolument demeurer intègres et fiables et qui ne peuvent sous aucune considération, être communiquées à des personnes non autorisées. Il y a quelques années, ces données se retrouvaient principalement dans des dossiers papier, dont la gestion répondait aux mêmes impératifs, avec toutefois des moyens totalement différents. Les dossiers papiers ont tendance à perdre, dénaturer et laisser fuir plus d’information que les systèmes électroniques. Par contre, leur taux de disponibilité est de virtuellement 100 %! Par contre, les conséquences des défauts de sécurité sur les systèmes électroniques ont tendance à être plus graves. Les mêmes qualités qui font des systèmes d’information de si précieux alliés (information bien organisée et rangée, lisible, datée, etc.) rendent leurs brèches de sécurité d’autant plus graves. Il faut donc appliquer à des systèmes comme SCJ, des stratégies complexes et coûteuses visant à les sécuriser sur les trois plans mentionnés ci-dessus. Seule l’informatique centralisée, avec ses machines performantes (serveurs robustes), ses dispositifs de sécurité sophistiqués (contrôle d’accès physique et logique) et sa duplication systématique des données et machines (prise de copies des données et machines), peut répondre adéquatement aux impératifs imposés par notre souci de qualité de service, ainsi qu’à ceux imposés, à raison, par le ministère de la Santé et des Services sociaux. Nous verrons dans le prochain numéro, quelles sont les mesures à prendre pour sécuriser nos systèmes, celles qui sont déjà prises, celles qui sont en bonne voie et ce qui reste à faire. Nous verrons aussi le coût humain et financier de ces mesures et leurs impacts sur nos pratiques. À la prochaine! Hommage à Christian Laprise Notre collègue Christian nous a quitté le 13 octobre. Au cours de son itinéraire professionnel, plusieurs d’entre nous ont eu la chance de le connaître et le côtoyer. C’est donc un privilège pour nous d’avoir aujourd’hui l’honneur de rendre un hommage à sa mémoire. Christian a travaillé auprès des jeunes durant 33 ans. Il a occupé différents postes en tant qu’éducateur et comme personnel d’encadrement, à l’Institut La Chesnaie et au Centre jeunesse. Il a œuvré au niveau de la réadaptation à l’interne et à l’externe, au niveau des services psychosociaux et des services de toxicomanie. Christian a toujours démontré un réel engagement et une grande loyauté envers son employeur. Son épouse et lui ont été responsables durant quelques années d’un foyer de groupe pour adolescents à Chibougamau et à Arvida. Christian s’est impliqué dans le projet de mise sur pied d’une Maison de jeunes à Saint-Félicien. Christian a vécu avec son épouse une vie familiale heureuse. Il était père de trois enfants et grand-père de quatre petits-enfants. Les siens ont bénéficié de sa jovialité, son amour et son dévouement. Christian se caractérisait par sa simplicité, sa bonté et sa générosité. Il était profondément humain. Il a toujours démontré de l’ouverture et une grande disponibilité. Son calme, son optimisme et sa belle humeur rayonnaient autour de lui. Son humour ensoleillait l’ambiance au travail. Christian intervenait et gérait « en bon père de famille ». Autant les jeunes, que les familles d’accueil, les employés et les collègues ont bénéficié de cette attitude de bienveillance qu’il incarnait. Récemment, une famille d’accueil me disait : « Avec Christian, on travaillait et pourtant on n’avait jamais l’impression de travailler, tellement c’était agréable. » Christian a réalisé une belle carrière. En oeuvrant auprès de la jeunesse, il a apporté une réelle contribution à l’enrichissement de sa communauté. Christian ne partage plus notre quotidien au travail. Son absence crée un grand vide. Mais c’est avec joie que nous nous rappelons ses sourires et son rire. Nous sommes riches de tout ce qu’il nous a donné au fil des ans. Il a réellement mérité notre estime et notre reconnaissance. Christian fut un modèle de bienveillance. Si chacun de nous s’applique à perpétuer son attitude, notre réalité de travail s’en trouvera sûrement enrichie. Christian a fait preuve de courage et de dignité face à la maladie et la mort. Dans les derniers jours de sa vie, alors que chaque minute devait lui être si précieuse, Christian nous accueillait à son chevet et partageait avec nous cette ultime étape. Sa générosité nous a permis de vivre un cheminement privilégié avec lui et entre nous. Cet apprivoisement de la mort nous laisse tous plus riches d’une expérience humaine intense et authentique. Il serait bon de pouvoir lui exprimer notre gratitude pour ce don précieux. De par cette place privilégiée qu’il nous a accordée dans ses derniers moments, Christian nous a permis de réaliser qu’au fil du quotidien au travail, nous tissons des liens parfois beaucoup plus profonds que nous le croyons. Les Cow-boys fringants chantent que : « Nous sommes tous des étoiles filantes… » Il me plait d’imaginer que Christian était une étoile filante qui s’est éteinte après avoir distribué sur son sillage tout son amour comme des poussières d’étoile. Il a laissé une trace très lumineuse dans notre mémoire. Et son amour est entré dans nos cœurs pour continuer d’y briller… Salut Christian! Nous t’aimons… Fonds Christian Laprise Fonds d’aide aux jeunes quittant les services du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean à 18 ans et se retrouvant sans ressource. Cette aide de dernier recours s’adresse aux jeunes qui sont complètement démunis et ne reçoivent aucune aide extérieure. Elle consiste en un montant de 250 $ versé à l’intervenant pour le jeune, afin de contribuer à payer une première épicerie et une partie du premier loyer. Toute demande doit obligatoirement être contresignée par le chef de service et être adressée, sous forme de lettre, à la Fondation pour l’enfance et la jeunesse et démontrer toutes les démarches effectuées au préalable pour combler les besoins matériels du jeune. 11 Projets porteurs d’espoir Pour une deuxième année, en décembre dernier, des subventions ont été à allouées à des projets à incidence clinique visant le développement de compétence et d’estime de soi de jeunes recevant des services du Centre jeunesse. Bravo aux intervenants et éducateurs engagés qui ont su tirer profit de cette occasion pour aller un peu plus loin avec leur jeunes! La fondation est heureuse d’avoir pu leur donner un coup de main! 14 730 $ ont été distribués. Les projets porteurs d’espoir retenus sont les suivants : • Voile et Kayak Unité L’Entracte, centre La Chesnaie • Cours de danse et d’aérobie Unité le Bosquet, centre La Chesnaie • Ateliers d’art Les 3 unités du centre La Chesnaie • Art scolaire Unité l’Étape, centre La Chesnaie • Activité de poterie Unités E et F, centre Saint-Georges • Cuisiner des liens Unité E, centre Saint-Georges • Brico-Déco Unité E, centre Saint-Georges • Activité de menuiserie Unité D, centre Saint-Georges • Vélo-route (3 jours) Unités A-B-D, centre St-Georges • Art thérapie Unité A, centre Saint-Georges • Réveillon de Noël Bureau de Jonquière • Camp « Halte plein air du lac Pouce Psychosocial / Centre jeunesse Et c’est reparti! Du 25 mai au 2 juin 2007 Les sous-comités sont à l’œuvre pour faire de cette troisième édition un événement à ne pas manquer. Une trentaine de bénévoles ont relevé le défi et travaillent avec cœur à assurer le support logistique, clinique et administratif. • Organisation du souper et de la soirée du vendredi soir où nous accueillerons au centre La Chesnaie les représentants des autres centres jeunesse; • Projet clinique avec les jeunes qui s’entraînent pour participer à la dernière journée de vélo du défi qui consistera à rouler de Roberval à Chicoutimi; • Arrivée des cyclistes au centre SaintGeorges le samedi après-midi; • Souper de clôture au Montagnais le samedi soir; • Comité financement pour recueillir des fonds pour la fondation. Points saillants : • Le lancement du défi 2007 se déroulera le 18 avril à 10 heures à la chapelle du centre Saint-Georges… Vous êtes les bienvenus! • 11 centres jeunesse participent à cette troisième édition. • Des parcelles de trajet seront effectuées en autobus pour permettre des activités cliniques dans chacun des centres jeunesse visités. Le monde de chez-nous Bureau de Chibougamau « Pis, y’as-tu de la neige à Chibougamau? » Voilà LA question. Nous avons décidé de la régler une fois pour toutes en vous le montrant. Des fois « y fait frette » et on s’en accommode bien puisque que la mascotte du Rallye International de Chibougamau appelé aussi le « Festival des folifrets » (déformation de folies froides) porte le nom de bonhomme Folifret. Il n’y a pas que de la neige et du froid à Chibougamau, il y a nous; notre équipe qui a choisi d’y vivre. Nous voici donc, en commençant par la gauche : Les agents de relations humaines : Josée Girard et Chantalle Baillie à l’application des mesures, Daniel St-Pierre à la contrevenance, Sandra Cantin aux ressources et Louise Roy à l’évaluation/orientation. Les éducatrices : Caroline Lachance et Diane Ladouceur. La chef de service : Andrée Lanctôt. Les secrétaires : Diane Paul et Laurence Doyon. Équipe « Évaluation Saguenay » De gauche à droite : 1re rangée : Véronique Cormier, intervenante, Josée Maltais, intervenante, Raymonde Bergeron, intervenante, Nancy Poulin, Sophie Turgeon, chef de service, Hélène Leblanc, intervenante. 2e rangée : Christian Moreau, intervenant, Julie Lamarche, intervenante, Éric Desbiens, intervenant, Annie Gobeil, Intervenante, Stéphanie Lavoie-Gauthier, intervenante, Éric Villeneuve, intervenant, Suzanne Frigon, secrétaire, Élisabeth Gagnon, intervenante. 13 l’éminence grise Trésor sans prix Par G u y Vill L’amitié est un trésor sans prix, car « un ami c’est quelqu’un qui sait tout de vous et qui vous aime quand même ». L’amitié c’est l’amour sans ses ailes, écrivait le poète anglais Byron. Ce qu’il y a de bien avec elle c’est que nous pouvons l’emmener partout. Il y a quelques années j’avais lu qu’à la différence de l’amour, l’amitié ne s’approche pas du soleil à s’en carboniser les ailes; dans l’amitié il y a une acceptation des faiblesses aussi bien que des qualités. L’amitié se veut aussi à l’aise dans une camaraderie que dans les discussions « changeons le monde » de 3 heures du matin. Sa liberté est source de franchise. Pas besoin de faire trois fois le tour du pot de crainte de froisser la susceptibilité de l’autre; avec un ami, on fait moins de façon. C’est un très long préambule pour en arriver au petit article que j’ai retrouvé et que je veux partager avec vous : Douce inaction. Flâner est plus difficile qu’il n’y paraît. Le travail occupe une place dans notre vie que nous n’avons pour ainsi dire jamais l’occasion d’apprendre à ne rien faire. Nous devrions prendre plus souvent le temps de nous arrêter, nous finirions par aimer flâner. Si l’on décide de maîtriser cet art assez tôt dans la vie, on vit plus vieux et quand vient l’âge de l’oisiveté, on sait s’en accommoder; s’il ne vient jamais, on n’a pas l’impression d’être lésé. eneu ve Réflexions martiniquaises Une réalité qui me frappe de plein fouet, réalité irréelle mais réalisable que ce bain dans le monde antillais! Le soleil te plombe sur le ciboulot comme le rayon laser seul peut le faire... anciennement une mer qui s’acharne à vouloir dégeler ses artères sclérosées par le froid; bouts des doigts, orteils qui sentent encore la gadoue sablonneuse assaisonnée de saumure comme des poissons lités dans des entrepôts à température arctique de notre Gaspésie nationale. Ici, je pense au corps « arthrétique » de mon ami Rosaire qui se redresserait comme un jeune roseau. Au diable la motoneige, vive le ski nautique! Fernand, à qui la nature a enlevé du pouvoir, la vue des célestines sur les plages de sable blanc sauraient sûrement le revigorer. Vallier, les Wahinées qui envahiraient ton « loft mobile » sauraient te garder encore longtemps sur les merveilleux rivages de la mer des Caraïbes. Du rhum?... à petites doses seulement afin de masser ce foie que tu as rendu si vieux tout en étant si jeune. Le soleil, cet astre est un « Sunshine reggae » qui ensorcelle votre peau jusqu’au point de ressembler à un poulet St-Hubert , c’est-à-dire bruni sur le dessus et rouge incandescent sous la couleur « patate frite ou de rôti pris au fond ». Le tout dépendamment de l’huile utilisée sur votre épiderme. Ici la nature vêtue de son slip de bain enchante les petits comme les grands! Trois semaines encore à vagabonder dans la nature et surtout sur la mer, la semaine prochaine. Au plaisir! Petits mots Le sourire est à la beauté ce que les fines herbes sont aux aliments. Il vaut mieux s’endormir sur ce que l’on a à faire que de ne pouvoir fermer l’oeil à cause de ce que l’on a fait. BOURSES D’ÉTUDES KEN DRYDEN Chaque année, des bourses Ken Dryden sont attribuées à de jeunes personnes actuellement ou précédemment prises en charge qui sont déterminées et promises à un bel avenir. Cette bourse a été baptisée d’après son initiateur, qui est décidé à la maintenir, M. Ken Dryden, auteur, consultant en éducation sur les questions touchant les enfants et les jeunes, avocat, ancien gardien de but vedette de la LNH et ancien président du club de hockey Toronto Maple Leafs. Le Réseau national des jeunes pris en charge administre ce programme de bourses en partenariat avec monsieur Dryden depuis 1995. Chaque bourse représente jusqu’à 3000 $ ou 80% des frais de scolarité (la moindre des deux possibilités étant retenue) et est renouvelable tous les ans, en fonction d’un progrès raisonnable vers l’obtention d’un grade ou d’un diplôme de premier cycle. Pour plus d’information sur la bourse d’études Ken Dryden ou pour obtenir les formulaires de demande, visitez le www.youthincare.ca/work/scholarship.html. Le formulaire de demande est mis à jour chaque année. 7e édition du RASE-O-THON Marie-Hélène Côté au profit de LA FONDATION SUR LA POINTE DES PIEDS Chers(es) collègues Fondation Sur la pointe des pieds Place du Presbytère 240, rue Bossé Ouest Chicoutimi (Québec) G7J 1L9 www.pointe-des-pieds.com Aventure Défi Expéditions Nature C’est avec plaisir que je vous informe de ma participation à la 7e édition du Rase-O-Thon Marie-Hélène Côté, au profit de la « Fondation Sur la pointe des pieds », qui se tiendra le 27 mai prochain à l’aréna de la municipalité de Saint-Bruno. La mission que poursuit la « Fondation Sur la pointe des pieds », depuis maintenant plus de dix ans, est d’aider des adolescents atteints de cancer à retrouver leur estime de soi et leur fierté en leur offrant un défi exceptionnel grâce à des expéditions d’aventure thérapeutique. Cette année, le comité organisateur du Rase-O-Thon compte amasser plus de 150 000 $, et mon objectif personnel est de 2 000 $. Je vous serais très reconnaissant si vous acceptiez mon invitation à participer à cet événement bénéfice par le biais d’un don. Votre appui à cette cause, qui me tient à cœur, sera un atout essentiel pour la réussite de ce projet. L’année 2007 s’annonce très palpitante pour ces jeunes. En effet, deux expéditions sont au programme dont une au Yukon en traîneau à chiens en mars et l’autre en rabaska dans le magnifique Fjord du Saguenay au mois de juillet prochain. En vous remerciant à l’avance de votre générosité, je vous prie d’agréer mes meilleures salutations. Denis Elliott Éducateur Centre St-Georges 15 Anniversaire de service Années de Nom service Prénom en fonction Titre d’emploi Port d’attache Date d’entrée 35 GIRARD LOUISE Secrétaire Bureau de Roberval 72-05-15 30 GAGNON THIBEAULT TREMBLAY FRANÇOIS YVAN FRANCE Agent de relations humaines Éducateur Concierge Jonquière Centre Saint-Georges Centre Saint-Georges 77-04-18 77-04-25 77-06-24 25 TREMBLAY DANIELLE DPJ Siège social 82-06-01 20 BOIVIN BOUCHARD GIRARD HOULE NAUD CHRISTINE ÉRIC BÉATRICE LINDA GINETTE Technicienne en diététique Éducateur Technicienne en administration Éducatrice Agente relations humaines Centre Saint-Georges Centre Saint-Georges Siège social Bureau de Roberval Bureau de Roberval 87-06-23 87-05-30 87-06-03 87-06-19 87-06-22 15 BRISSON GILBERT SANDRA FRANCINE Éducatrice Aide alimentation Centre Saint-Georges Centre Saint-Georges 92-06-27 92-04-29 10 DE LAUNIÈRE DUPUIS GAGNON IMBEAULT LAROUCHE SILESS VIGNEAULT VILLENEUVE SR SUZETTE NANCY MARIO MIREILLE SYLVIE MAXIME VIANNEY ANNIE Agente de relations humaines Concierge Concierge Agente de relations humaines Éducatrice Éducateur Concierge Éducatrice Bureau de Jonquière Centre Saint-Georges Centre Saint-Georges Bureau de Chicoutimi Centre Saint-Georges Centre Saint-Georges Centre Saint-Georges Centre Saint-Georges 97-05-15 97-06-14 97-06-10 97-04-28 97-04-18 97-04-17 97-05-16 97-04-17 RÉDACTION Le bulletin L’Écho-Centre est produit par la direction du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Il se présente sous deux formats : un bulletin papier et un bulletin électronique en format pdf. L’Écho-Centre est distribué dans tous les bureaux de secteur et dans les centres de réadaptation de notre établissement. Il est également distribué aux membres du conseil d’administration, aux membres du comité des usagers, aux membres de la Fondation pour l’enfance et la jeunesse, aux établissements du réseau régional de la santé et des services sociaux ainsi qu’aux autres centres jeunesse du Québec. L’Écho-Centre est publié quatre fois par année, de septembre à juin. Les personnes intéressées à présenter un article doivent le faire en s’adressant à l’éditrice. L’Écho-Centre est disponible, sous forme électronique, sur le site Web du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean au www.cjsaglac.qc.ca . Les personnes intéressées à recevoir L’Écho-Centre par courriel, gratuitement, peuvent en faire la demande directement auprès de l’éditrice à l’adresse [email protected] Éditrice : Brigitte Savaria Secrétaire à la correction : Lise Turcotte et Louise Desbiens Prochaine date de tombée : vendredi 2 juin 2007 Photos : Lise Turcotte, secrétaire de direction à la direction générale