Écho-Centre mars 2007

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Écho-Centre mars 2007
Volume 13, numéro 5 • Printemps 2007
La santé mentale, une
réalité en centre jeunesse
Par Danièle Riverin, directrice générale
Au Québec, à tout moment, une personne sur six souffre
d’une forme ou d’une autre de maladie mentale. En centre
jeunesse, les résultats d’un recensement réalisé en janvier 2006
dans tous les centres jeunesse du Québec, sur la présence d’un
diagnostic médical ou d’une impression diagnostique ont révélé que
45 % des jeunes hébergés en centre de réadaptation et en ressource
intermédiaire avaient un tel diagnostic inscrit à leur dossier au moment
du recensement et que 17,7 % de la clientèle recensée avait un trouble
mental sévère ou des troubles concomitants (plus d’un diagnostics).
Les besoins de services en santé mentale pour les jeunes sous la
responsabilité des centres jeunesse sont encore trop peu connus par
nos partenaires, et les services très peu développés, ce qui entraîne
des problèmes d’accessibilité et de continuité. Pourtant, nous le savons
bien, la continuité et la stabilité sont particulièrement importantes à
cette étape de la vie au cours de laquelle le jeune doit faire face à de
nombreuses adaptations.
Dans notre établissement, tous les intervenants, qu’ils soient des
services sociaux ou de réadaptation, ont un jour ou l’autre à agir auprès
de jeunes aux prises avec des problèmes de santé mentale en plus
d’intervenir pour leur protection ou leur problème de délinquance. C’est
une réalité de plus en plus présente dans notre quotidien.
Un comité de travail, auquel je participe activement, formé de représentants de la Direction de la santé mentale et de la Direction de la jeunesse
et de la toxicomanie du ministère de la Santé et des Services sociaux
et de représentants de l’Association des centres jeunesse, a été mis sur
pied au printemps 2005 avec le mandat de proposer des mesures pour
répondre aux besoins spécifiques des jeunes qui, tout en étant hébergés
dans des ressources des centres jeunesse, éprouvaient aussi des problèmes de santé mentale.
Issue de ces recommandations, une première étape pour répondre aux
besoins de plus en plus présents de cette clientèle en grande souffrance
est présentement en élaboration dans notre centre jeunesse avec la
mise en place d’une équipe multidisciplinaire spécialisée en santé
mentale constituée d’un psychologue (.5 poste), d’une infirmière
(.8 poste), d’un agent de relations humaines (.1 poste) et d’un éducateur
(.1 poste). Cette équipe, qui sera en fonction au cours du mois d’avril,
aura la responsabilité de :
• répondre aux besoins de support des intervenants dans les
situations de crise suicidaire;
• soutenir les intervenants dans la compréhension, l’analyse et la
recherche de pistes d’intervention dans les problématiques complexes
des jeunes présentant des problèmes de santé mentale;
• donner un « feedback » aux intervenants sur leur intervention;
• proposer des interventions et des ajustements aux plans
d’interventions.
Selon les budgets
octroyés, dans les
prochaines années,
d’autres actions seront
également mises en
oeuvre pour mieux
répondre aux besoins :
Sommaire
La santé mentale, une réalité en centre jeunesse Les modifications à la LPJ. Où en est-on?
Révision de la Loi sur l’adoption
Nouveau conseil d’administration
Midi-Conférence sur le syndrome
d’alcoolisation foetale
Soirée reconnaissance des familles d’accueil
La prestation sécuritaire des services de santé
et des services sociaux aux usagers (Loi 113)
Le foyer de groupe, une réalité
L’homoparentatilité. Adapter nos interventions
à la réalité homoparentale
Association des familles d’accueil
du Saguenay–Lac-Saint-Jean
Conseil multidisciplinaire du
Saguenay–Lac-Saint-Jean
CPASC Conseil du personnel administratif et des services complémentaires
Chronique informatique. Comment Pijez-vous?
Hommage à Christian Laprise
Projets porteurs d’espoir
Une route sans fin. Et c’est reparti!
Le monde de chez-nous. Bureau de Chibougamau
Équipe Évaluation Saguenay
L’Éminence grise
Fondation Sur la pointe des pieds
Anniversaire de service. Rédaction
•Développer des places
d’hébergement spécialisées en santé mentale;
•Offrir une session de
perfectionnement et de
formation continue à
tous ceux appelés à
travailler directement
auprès de ces jeunes;
•Développer une programmation spécialisée adaptée aux besoins des
jeunes hébergés aux
prises avec des problèmes
de santé mentale ainsi que
pour les jeunes suivis en externe.
En conclusion, il est certain qu’une meilleure réponse aux besoins de ces
jeunes passe inévitablement par la mobilisation de tous les acteurs du
réseau. Tous les partenaires du secteur de la santé mentale sont interpellés à se mobiliser et à travailler de concert à trouver des solutions et
à mettre en place des structures facilitantes.
La mise en œuvre de la trajectoire de services en santé mentale va bon
train. Un mécanisme visant à faciliter l’accès aux services de première
ligne des CSSS pour nos jeunes de l’externe sera implanté en avril.
Quant à l’accessibilité et la continuité pour les jeunes hébergés de 12
à 18 ans qui ont besoin d’un suivi en pédopsychiatrie et quelquefois
d’hospitalisation, les discussions sont en cours. Les professionnels et
les partenaires oeuvrant auprès des jeunes doivent reconnaître leur
interdépendance. La force des liens qu’ils tisseront sera garante de
l’amélioration de l’état de santé et de la qualité de vie des personnes
atteintes d’un trouble mental et de leurs proches.
Sensible à la souffrance de ces jeunes et de ces familles, je suis très
heureuse de l’implantation de l’équipe multidisciplinaire et des avancées
prochaines en santé mentale pour notre établissement. La santé mentale
de nos jeunes, c’est préoccupant, on s’en occupe!
« Selon l’Organisation mondiale de la santé, la santé mentale est un état de bien-être
dans lequel la personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie,
accomplir un travail productif et fructueux et contribuer à la vie de sa communauté.
La santé mentale va au-delà de l’absence de troubles mentaux. »
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Les modifications à la LPJ
Où en est-on?
Par Danielle Tremblay, DPJ-DP
Nous voilà rendus à la ligne de départ du processus de
formation. L’image qui me vient est celle d’un marathon…
Vous savez, tous ces participants à la ligne de départ, la
fébrilité du comité organisateur. Pensez donc, au Québec, on
estime à 18 000, vous avez bien lu, le nombre de personnes
à former et à sensibiliser aux modifications à la Loi sur la
protection de la jeunesse.
Les travaux provinciaux se poursuivent et, pour plusieurs, en
sont à la phase finale d’élaboration. Pour y participer, je peux
vous témoigner que nous sommes à une étape historique de
l’évolution de la pratique sociale et judiciaire en matière de
protection de la jeunesse et de l’aide aux enfants et aux
familles en difficulté.
Au niveau régional, j’ai déjà rencontré plusieurs groupes pour
les entretenir de l’esprit sous-jacent aux modifications.
D’autres rencontres sont à venir et je suis ravie de l’intérêt
que vous démontrez pour le sujet. Cela reflète bien votre
engagement à la cause des enfants, où que vous soyez dans
l’établissement.
Nous avons identifié nos formateurs. Ils ont accepté de relever
le défi et recevront la formation de formateurs à Québec les
13, 14 et 15 mars 2007. Il s’agit de Mme Sylvie Lévesque,
intervenante sociale au service de réception et traitement des signalements, Me Marc Harvey, avocat
au service juridique et Mme Sonia Savard, intervenante sociale au service application des mesures de
Jonquière. Les formations débuteront le 26 mars 2007
à Saint-Félicien et se succéderont douze (12) groupes de
formation en alternance au Lac-Saint-Jean et au
Saguenay.
Les activités de sensibilisation auront lieu à l’automne
2007, qui réuniront d’autres intervenants du Centre
jeunesse et des partenaires, tels que CSSS, milieux de
garde, scolaires, policiers et communautaires.
Comme vous le constatez, il s’agit là d’un vaste chantier
qui nous conduira vers d’autres chantiers lorsque nous
passerons à l’application des modifications une fois que la
date d’entrée en vigueur sera déterminée. Il s’agira alors
de revoir la dispensation de nos services sous l’angle
clinique d’abord (programmation, niveaux d’intensité, etc.),
puis sous l’angle organisationnel. Je souhaite pour cette
deuxième phase que nous puissions mettre notre intelligence collective à contribution afin de relever les nouveaux
défis se présentant à nous.
Révision de la Loi sur l’adoption
Par Martyne Bouchard, adjointe clinique à la DPJ
Les modifications à la Loi sur la protection de la jeunesse
entreront en vigueur sous peu, le Québec ne faisant jamais les
choses à moitié, la Loi sur l’adoption est également en révision.
Pour avoir participé à deux séances de travail avec le groupe
de l’ACJQ, je peux vous assurer que les débats sont fort
intéressants, les enjeux éthiques au cœur des discussions.
Plusieurs facteurs militent en faveur d’une révision de la Loi
sur l’adoption, outre les modifications à la LPJ, il y a l’évolution
des formes de parentalité (parents de même sexe, célibataires),
les besoins et intérêts des enfants québécois, l’adoption internationale, les pressions de mouvements qui revendiquent plus
d’ouverture en matière de divulgation de renseignements sur
l’adoption.
Toutes les formes d’adoption sont examinées; plénière (la
nôtre), coutumière ou traditionnelle (milieu autochtone),
simple, ouverte, de même que la tutelle subventionnée. Quels
sont les avantages, inconvénients et pour qui (adoptantsadoptés, parents naturels, famille d’accueil). La postadoption
fait aussi partie des discussions; le caractère confidentiel des
dossiers d’adoption, l’accès aux retrouvailles sont questionnés.
Le groupe de travail est formé de représentants du ministère de
la Justice et du ministère de la Santé et des Services sociaux.
Son mandat est « d’évaluer le régime québécois d’adoption en
fonction de la réalité sociale d’aujourd’hui et de proposer, s’il y a
lieu, les modifications à ce régime, qu’il considère opportunes,
nécessaires ou utiles ». L’Association des centres jeunesse du
Québec a mis sur pied un groupe de travail dans le but de supporter monsieur Jean-Marc Potvin, DPJ de Montréal et représentant des centres jeunesse sur le comité interministériel.
Nous connaîtrons sous peu les modifications proposées. Elles
seront teintées, j’en suis certaine, de notre réalité. Elles auront
nécessairement de l’impact dans notre pratique. Elles nous
permettront sans doute, de nouvelles opportunités afin de
stabiliser les projets de vie des nombreux enfants placés à
majorité, soit plus d’une centaine dans notre établissement.
m. Benoit Montminy
Population
Mme Josée Noël
Population
M. Dany Coulombe
Personnel non-clinique
M. Jean Lemieux
président
Agence
M. Ghislain Girard
vice-président
population
M. Pierre Donaldson
Cooptation / Org. Comm.
Mme Tanya Gensytska
Comité des usagers
Mme Diane Tremblay
Mme Moïsette Tremblay
conseil multidisciplinaire cooptation
Comité d’éthique et de déontologie
M. Martin Lapointe
M. Benoit Montminy
Mme Moïsette Tremblay
Mme Danièle Riverin
Mme Colette Villeneuve
Comité des usagers
Comité de vigilance et de la qualité
Mme Josée Noël
Mme Tanya Gensytska
M. Guy Villeneuve
M. Yvan Roy
Mme Danièle Riverin
M. René-Philippe Harvey
agence
Comité de vérification
M. René-Philippe Harvey
M. Ghislain Girard
M. Stéphane Claveau
M. martin lapointe
conseil multidisciplinaire
Comité administratif
M. Jean Lemieux
M. Ghislain Girard
Mme Diane Tremblay
Mme Danièle Riverin
M. René-Philippe Harvey (substitut)
Mme Danièle Riverin
secrétaire
directrice générale
Le 31 janvier dernier, les membres ont
procédé à l’élection des officiers et des
membres des divers comités. Les voici :
M. Guy Villeneuve
substitut vice-président
fondation
La principale raison d’être d’un
conseil d’administration consiste à
assurer une surveillance générale des
affaires de l’organisation. Il est fiduciaire et mandataire de l’établissement.
Dans l’exercice de ses fonctions, l’administrateur agit dans l’intérêt de l’établissement et de la population desservie.
Mme Doris Carrier
Conseil multidisciplinaire
Pour faire suite au processus
électoral de l’automne, un
nouveau conseil d’administration est maintenant en fonction. Nous tenons à féliciter les
nouveaux administrateurs et à les
remercier pour leur engagement.
d’administration
M. Stéphane Claveau
Population
Nouveau conseil
Midi-Conférence sur le syndrome
d’alcoolisation foetale (SAF) et l’ensemble des
troubles causés par l’alcoolisation foetale (ETCAF)
Les 14 et 15 mars dernier, le comité scientifique du Saguenay–Lac-Saint-Jean parrainait
une première activité midi-conférence avec comme sujet, le syndrome d’alcoolisation
fœtale.
Trente-huit intervenants sociaux, éducateurs et chefs de service en provenance des
différents bureaux et des différents secteurs d’activités du Centre jeunesse ont pu
participer à ces deux rencontres. Mme Véronique Bouchard a partagé avec nous les
connaissances qu’elle a acquises lors de la rédaction de son mémoire de maîtrise en
travail social et leur application dans sa pratique professionnelle. Les nombreux liens
cliniques qu’elle fait avec l’intervention auprès des jeunes et des familles d’accueil dans
les situations d’adoption d’enfants ainsi que l’information très à jour sur l’ensemble des
troubles causés par l’alcoolisation fœtale ont capté l’attention des participants. Mme
Bouchard a su dans sa présentation dynamique transmettre de façon très claire un
contenu scientifique de pointe.
Conférencière :
Mme Véronique Bouchard,
intervenante sociale au
bureau de Roberval
Des documents ont été remis aux participants qui pourront, à leur tour, partager du
contenu avec leur équipe.
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stiche qui témoign
Voici un petit acro
cueil.
ac
d’
avec les familles
leur travail en lien
Soirée reconnaissance des familles d’accueil
Par Moïsette Tremblay, conseillère DDPO
Jeudi le 15 mars, le Centre
jeunesse a organisé un
5 à 7 afin de souligner
l’implication des familles
d’accueil auprès des enfants qui leur sont confiés.
Celui-ci a voulu rendre
hommage à seize familles
d’accueil qui oeuvrent
depuis plus de 20 ans
auprès de ces jeunes.
Nous tenons donc à remercier tout particulièrement
Mme Danielle Pouliot
Mme Yolande Bonneau et M. Yvan Lalancette
Mme Francine Godin Mme Linda Grandmaison et M. Jacques Simard
Mme Monique Desrochers et M. Jean-Pierre Ruel
Mme Francine Lavoie et M. Laurence Brassard Mme Normande Morin et M. Raynald Lavoie
Mme Rachelle Tremblay Mme Colombe Dufour et M. André Guimond
Mme Rita Lavoie et M. Germain Bergeron Mme Denise Boucher Mme Ginette Perron et M. Bertrans St-Gelais
Mme Jacynthe Martel et M. Marcel Larouche
Mme Pauline Lapointe et M. Jacques Tremblay
Mme Louisette Perron et M. Victorien Lemieux
Mme Louise Leblond et M. Sylvain Girard 30 ans
24 ans
24 ans
23 ans
23 ans
22 ans
22 ans
21 ans
21 ans
20 ans
20 ans
20 ans
20 ans
20 ans
20 ans
20 ans
Famille : Recréer sans cesse une
nouvelle famille
Accueil : Avoir un accueil chaleureux
Maison : Partager sa maison
Investissement : Faire un investissement
affectif
Limites : Apprendre à connaître ses
limites et les mettre
Larmes : Rire aux larmes ou pleurer
Enfant : Aider un enfant
Disponibilité : Offrir une grande disponibilité
Amour : Donner de l’amour
Cœur : Être des gens de cœur
Communication : Maîtriser la communication
Univers : S’ouvrir à d’autres univers
Écoute : Être à l’écoute des besoins de l’enfant
Intuition : Se servir de son intuition
Loyauté : Faire preuve de loyauté.
Viviane Doucet
Toutes ces familles, autant les parents que leurs
enfants, offrent généreusement une petite place
dans leur milieu et dans leur cœur pour permettre
à des enfants de retrouver un havre de paix pendant quelques temps et même quelques années.
Le Centre jeunesse tient à les remercier sincèrement pour leur générosité.
La
prestation sécuritaire des services de santé
e t d e s s e r v i c e s s o c i a u x a u x u s a g e r s (L o i 113)
Par Ghislain Cliche, gestionnaire des risques
En décembre 2002, le projet de loi 113 était
adopté et venait modifier la LSSSS. Ces
amendements visaient à ajouter la sécurité
aux exigences de qualité et de conformité aux
normes scientifiques de soins et des services
prodigués aux usagers de tous les établissements du réseau.
Cette loi consacre également le droit de l’usager d’être informé de tout accident survenu
au cours de la prestation de services qu’il a
reçus et susceptible d’entraîner ou ayant
entraîné des conséquences sur son état de
santé ou son bien-être ainsi que des mesures
prises pour contrer de telles conséquences ou
pour prévenir la récurrence d’un tel accident.
Notre établissement a adopté par résolution,
un règlement sur les modalités d’application
de la prestation sécuritaire des services
sociaux aux usagers. Ce règlement identifie
toutes les personnes ayant l’obligation de
déclarer un incident ou accident :
• tout employé du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean;
• tout stagiaire et bénévole dispensant des
services aux usagers;
• les familles d’accueil et les ressources
intermédiaires;
• toute personne liée par contrat avec l’éta- blissement pour dispenser les services aux
usagers.
Le législateur a voulu donner aux mots
« incident » ou « accident » une portée qui
se distingue de leurs sens communs en
l’introduisant dans la LSSSS :
Incident :
• une action ou une situation qui n’entraîne
pas de conséquence sur l’état de santé ou
de bien-être d’un usager, mais dont le
résultat est inhabituel et qui, en d’autres
occasions, pourrait entraîner des
conséquences.
Accident :
• action ou situation où le risque se réalise et
est ou pourrait être à l’origine de
conséquences sur l’état de santé ou le
bien-être de l’usager.
En résumé, ce qui caractérise un « incident »,
c’est qu’il est toujours sans conséquence pour
la personne que le risque inhérent à la situation ou à l’action se soit réalisé ou pas ou que
l’événement ait atteint la personne ou pas.
Alors que pour qu’il y ait « accident », il doit y
avoir des conséquences pour la personne ou il
y en aura à plus ou moins brève échéance.
En ce qui concerne les responsabilités et
obligations, voici de façon schématique celles
qui intéressent les intervenants des usagers
et leurs supérieurs immédiats :
Intervenant à l’usager :
•déclare l’incident ou l’accident survenu
à l’usager;
•prend les mesures correctrices appropriées;
• rend compte de la situation problématique/
S.T.;
•complète le formulaire en ligne;
•assiste son supérieur immédiat lors de la rencontre de divulgation de l’accident auprès de l’usager ou du titulaire de l’autorité parentale.
Supérieur immédiat :
•reçoit l’information de l’intervenant/
usager;
•supervise l’application des mesures de soutien à l’usager;
•autorise la divulgation de l’accident et en détermine les conditions à respecter;
•s’assure de la transmission de l’informa-
tion auprès du gestionnaire de risques.
Afin d’actualiser la gestion des risques dans
notre organisation, une séance d’information
sera offerte au cours des prochains mois à
l’ensemble du personnel du Centre Jeunesse.
Il sera alors possible au moyen d’exemples,
de nuancer les situations « incident/accident »
et de clarifier les actions à poser en lien avec
les responsabilités que la loi nous incombe.
À suivre…
L E FOYER DE GROUPE,UNE RÉAL ITÉ
Par Danièle Bouchard, directrice DSRH
Enfin… annoncé officiellement par le député
Karl Blackburn, le 29 janvier dernier, le foyer
de groupe de Roberval verra sa première
pelletée de terre levée en avril prochain. Les
travaux de construction devraient s’étendre
sur quelques mois, pour une inauguration
officielle à l’automne 2007.
Cette nouvelle ressource viendra répondre à
des besoins spécifiques en matière de
réadaptation pour des enfants en grande
difficulté qui sont trop jeunes pour intégrer
des unités d’hébergement pour adolescents
en centre de réadaptation, mais qui ont
épuisé l’ensemble des ressources du milieu.
Les enfants qui requièrent ces services et
leurs parents trouveront au foyer de groupe
de Roberval un milieu accueillant qui leur
permettra de développer des compétences
sociales et des comportements acceptables
dans l’objectif de retourner, si possible, dans
leur milieu de vie. C’est également une
ressource qui travaille au quotidien avec les
parents des enfants qui y sont hébergés afin
qu’ils puissent assumer à nouveau leurs
responsabilités.
Le foyer de groupe s’élèvera dans un environnement sécuritaire pour les jeunes, à
proximité des services dont ils ont besoin :
arénas, écoles primaires et secondaires,
gymnases, etc. C’est une ressource régionale
mixte pour les jeunes de 10 à 13 ans, dont la
capacité est de huit places.
La concrétisation de ce projet, n’aurait pas
été possible sans le travail acharné de plusieurs personnes. Un merci spécial au personnel de l’Agence régionale de développement qui a cheminé avec nous depuis trois
ans, un merci chaleureux au personnel et aux
gestionnaires qui ont investi temps et
énergie et un merci tout particulier à Mme
Danièle Riverin, directrice générale, qui a cru
à ce projet dès le début et qui a déployé les
efforts nécessaires à son actualisation.
L’Homoparentalité
ADAPTER NOS INTERVENTIONS
À LA RÉALITÉ HOMOPARENTALE
Formation donnée par :
Bill Ryan, Collège McGill, M. Éd., MSS
Françoise Susset, MPS
Par Isabelle Côté, t.s.
Suite à ma participation à cette formation, on m’a suggéré d’en partager quelques lignes avec mes collègues via
l’Écho-Centre. J’ai pensé, pour l’intérêt du plus grand nombre, vous donner de l’information sur le développement de
l’orientation homosexuelle ou bisexuelle
L’homosexualité :
les étapes qui mènent à
l’acceptation de soi.
Il y a six (6) étapes au processus de
formation de l’orientation et de l’identité
homosexuelles chez les jeunes. Ces étapes
peuvent durer un mois, un an ou même la
vie. Le silence sur le fait d’être homosexuel
dure de 6 à 7 ans chez les garçons et de 10
à 15 ans chez les filles. Ces jeunes devenus
adultes portent des cicatrices de cette
période. Le taux de suicide est six fois plus
élevé chez les jeunes homosexuels. Donc,
bien comprendre ces étapes aide à identifier
les interventions pour mieux aider les jeunes.
Également, lors de l’évaluation, les responsables aux ressources doivent déterminer le
cheminement du postulant dans l’acceptation de soi. Quelles sont les blessures
présentes et les cicatrices positives ou
négatives?
1. Questionnement à la puberté
(12 ans)
L’orientation sexuelle se fixe à la puberté.
Avant cette période, on se rend seulement
compte qu’on n’est pas dans la normalité en
raison du contexte social. Le jeune n’est pas
préparé à cela parce qu’on en parle pas.
L’environnement social est un défi additionnel. Si le milieu est ouvert, il y a moins
ou pas de défi. L’orientation homosexuelle
n’est pas encore normalisée dans notre
société, mais nous sommes de plus en plus
ouverts face à cette réalité.
2. Reconnaissance de ses
sentiments
Le jeune anticipe la réaction des autres.
À cette étape, il écoute beaucoup les gens et
considère l’éventualité d’être homosexuel. Il
se pose beaucoup de questions : « Peut-être
que c’est mon cas? Quelle serait ma vie dans
cette réalité? Quelle va être la réaction des
autres? À qui devrais-je en parler? etc. »
3. Exploration des possibilités
C’est le début de l’établissement des
rapports sociaux avec des personnes
homosexuelles. La personne commence à
croire qu’elle est probablement de cette
orientation.
L’homme a des rapports sexuels pour
confirmer ses attirances. Son corps va lui
donner des signes sur son orientation
sexuelle, ses préférences (ex : il ne peut
cacher son excitation).
Par contre, la femme explore par des relations affectives importantes et intimes. Estce que c’est de l’amour ou de l’amitié? Si
c’est de l’amour, est-ce que c’est réciproque?
L’affection entre femmes est beaucoup plus
normalisée dans notre société.
Être homosexuel est une réalité difficile à
admettre par la personne parce qu’il y a
beaucoup de pertes et de deuils à accepter.
Heureusement, la société et les mentalités
évoluent.
4. Acceptation (relative) de son orientation sexuelle
Le virage est fait à cette étape, une fois les
différents obstacles surmontés. La personne
commence à vivre selon sa nouvelle réalité
et à informer son entourage. C’est très difficile de demeurer dans le silence, mais la personne est parfois obligée de mentir, puisque
ce n’est pas accepté dans sa famille. Elle
peut aussi s’éloigner de ses proches parce
qu’elle n’est pas dans la même réalité. Les
premières divulgations sont déterminantes
et prévoient les années à venir. C’est pour
cette raison qu’il est important de choisir les
individus à qui on le divulgue.
5. Valorisation de son orientation sexuelle
La personne est fière de ce qu’elle est, elle
consolide son orientation. Quelquefois, elle
parle uniquement de son homosexualité pour
pallier à des années de silence. Il y a un
abandon des stratégies de clandestinité. Le
dénigrement de l’orientation hétérosexuelle
et l’adoption d’une attitude défensive « nous,
par opposition à eux » sont possibles.
6. Intégration de son orientation sexuelle
L’orientation sexuelle devient une
composante comme les autres.
La personne est à l’aise avec ellemême et avec les autres, même s’ils
ne sont pas de la même orientation
sexuelle. Elle s’associe aux gens par
rapport aux affinités et non pas par
rapport à l’orientation sexuelle.
Les étapes ne sont pas linéaires,
certaines situations peuvent amener la
personne à revire une certaine étape.
Les étapes peuvent être vécues à nouveau
si la personne change de ville, d’emploi ou
de milieu de travail.
L’adolescence, est une étape où l’on intègre
les changements biologiques, physiologiques, cognitifs et sociaux, normalement
avec le support familial. La personne homosexuelle supprime ses attirances pour avoir
le soutien familial et social. Elle ne peut
expérimenter ses préférences, elle va donc
reporter cela à plus tard. On parle souvent
d’un délai pour vivre certaines expériences
sexuelles et affectives, souvent appelé « une
adolescence reportée ».
La personne homosexuelle, de par sa différence, a été obligée de passer à travers certaines de ces étapes et développe ainsi des
forces.
Lors de l’évaluation d’un couple homoparental, on peut penser que celui-ci a passé ces
étapes, mais on doit évaluer cet aspect particulier. Voici des questions à poser (points à
considérer) : « Est-ce que vos parents (famille
élargie) sont présents et vous supportent
dans votre projet d’être parents? Êtes-vous à
l’aise de promener la poussette dans la rue?
Êtes-vous un modèle d’affirmation, d’estime
positive pour l’enfant?
Voilà, je souhaite que cette lecture vous ait
plu. Pour plus d’information, n’hésitez pas à
communiquer avec moi.
A ssociation des familles
d ’ accueil du S aguenay –
L ac -S aint -J ean
Pourquoi devenir membres de l’Association des
familles d’accueil du Saguenay–Lac-Saint-Jean–
Chibougamau-Chapais.
• information sur les nouvelles ententes prises
lors des rencontres avec nos partenaires;
• accompagnement en cas de litige avec nos
partenaires. Nous pouvons vous accompagner
dans votre démarche;
• information pertinente provenant de la
fédération ou autre vous est envoyée par
courrier;
• assemblée générale une fois par année;
• rencontres par secteur avec vos représentants
pour causeries et déjeuners
• avantages par secteur;
• trucs comment mieux gérer
votre documentation;
• aide pour avoir accès à
votre dossier personnel;
• être membre de la
Fédération des
familles
d’accueil;
• avantages multiples.
L’Association est
formée de deux personnes
d’Alma, deux personnes de
Jonquière, deux personnes de
Chicoutimi, d’une personne de La
Baie, d’une personne de Roberval et de
deux personnes de Dolbeau. Il reste trois postes
à combler, soit une personne de Roberval et deux
de Chibougamau.
Pour plus information, appelez les représentants
de votre secteur.
Le 15 mars dernier, le Centre Jeunesse a reconnu
les familles d’accueil de plus de 20 ans. Au nom
des familles d’accueil qui étaient présentes lors
de cette activité, je voudrais remercier le Centre
Jeunesses pour cette belle reconnaissance. Pour
ce faire, j’ai préparé un petit discours qui se lit
comme suit :
Déjà 20 ans viennent de passer
… à accueillir ces enfants
… à ajouter un couvert de plus
… à aider à se lever debout
… à donner de votre temps
… à partager vos enfants et l’espace physique
… à écouter les peines, les angoisses et les pleurs
… à s’ absenter de la maison pour les rendez-vous
… à négocier avec nos partenaires
… à verbaliser avec nos partenaires
… à parler pour de l ‘information
… à recommander « fais ta chambre… viens manger »
… à respirer quand ils sont couchés
… à adorer ces enfants blessés
… à admirer leur évolution
… à pleurer quand ils nous quittent
Pour terminer les trois plus beaux verbes dans
toutes les langues aimer, aider et remercier
Merci pour ces années passées… vous êtes des
personnes importantes pour nous.
Merci au nom de l’Association des familles
d’accueil du Saguenay–Lac-Saint-Jean–
Chibougamau-Chapais.
Christiane Cloutier, présidente
Conseil multidisciplinaire du
Saguenay–Lac-Saint-Jean
Par Audrey Gagnon, présidente
L’exécutif du conseil multidisciplinaire tenait, avec l’arrivée
du printemps, à vous informer brièvement des principaux
travaux en cours. D’une part, en lien avec notre premier
objectif du plan d’action 2006-2007, Mmes Audrey Gagnon
et Lily-Claude Turcotte participent au comité PDRH (Plan de
développement des ressources humaines) en présence du
syndicat et de l’employeur. M. Martin Lamontagne participe
au comité scientifique de recherche et d’enseignement du
Centre jeunesse. Nous, dans les prochaines semaines,
ferons des améliorations à l’avis donné par le conseil
multidisciplinaire sur la politique de supervision professionnelle de l’établissement qui a déjà circulé avec l’aide
des chefs de service. Or, suite aux corrections nécessaires,
nous partagerons l’avis à tous les membres.
D’autre part, Mmes Audrey Gagnon et Lily Allaire
participent au comité opérationnel du suivi d’agrément
et d’amélioration. Mme Christine Claveau participe au
comité de gestion des risques avec M. Ghislain Cliche, ils
devraient éventuellement vous visiter dans vos équipes.
Mmes Michèle Lavoie et Moisette Tremblay participent à
des travaux provinciaux à l’élaboration d’un symposium
provincial sur les plans d’intervention. Nous suivons
également d’autres dossiers en cours en lien avec les
travaux actuels sur la problématique de santé mentale, la
programmation en réadaptation et les travaux sur la
politique sur la tenue de dossiers et la confidentialité. Mme
Audrey Gagnon participera éventuellement à un comité de
travail composé d’un représentant à l’évaluation (LacSaint-Jean), un représentant de l’application des mesures
(Saguenay), un éducateur des services externes de
réadaptation (Chicoutimi-Jonquière), une personne des
ressources, un représentant des familles d’accueil et un
chef de service à l’accès. Le comité serait sous la responsabilité du conseil multidisciplinaire et verrait à définir un
plan d’action pour améliorer l’application de l’entente de
partenariat entre les familles d’accueil et le Centre
jeunesse. Cette demande se veut également un souhait des
familles d’accueil. Nous croyons qu’en octobre 2007 lors
de la semaine des familles d’accueil, il pourrait se tenir une
activité majeure en lien avec l’entente de partenariat. Si
vous avez des questions à
propos des travaux de l’un ou
l’autre des comités, communiquer
avec la personne responsable.
Nous avons déjà commencé une réflexion à
propos de la prochaine assemblée générale et nous
croyons qu’aborder un thème sur la santé mentale
serait d’actualité. Bien entendu, qui dit assemblée générale dit également élections. Pour
l’an prochain, nous envisageons déjà trois
postes disponibles au sein du comité
exécutif. Donc, nous invitons tous les
membres à s’impliquer au sein du conseil
multidisciplinaire.
Nous vous rappelons les prochaines dates
des rencontres de l’exécutif à venir soit le
10 avril, le 22 mai, le 3 juillet et le
11 septembre 2007. Encore une fois,
l’assemblée générale aura lieu le
17 octobre 2007.
En terminant, nous proposons à tous
ceux qui ont des thèmes cliniques et
aimeraient les soumettre dans une
prochaine édition de l’Écho-Centre,
d’en parler avec Brigitte Savaria ou
d’interpeller le comité exécutif.
Nous vous souhaitons une belle
période printanière et nous vous
redonnons bientôt des nouvelles
lors de la prochaine édition en
juin 2007!!!
Conseil du Personnel Administratif et des Services Complémentaires
Les membres de l’exécutif du CPASC – Conseil du Personnel
Administratif et des Services Complémentaires – désirent
partager avec vous le lancement de la « SEMAINE DU
CPASC » qui se déroulera du 4 au 8 juin 2007. L’assemblée
générale annuelle se tiendra le 7 juin 2007, à la « Dam-enTerre », à Alma.
qui nous rejoint dans notre milieu de travail. « Sans peur et
sans reproche », tels se prétendaient les chevaliers d’une autre
époque, mais ils cachaient leur vulnérabilité sous une armure,
et ils se souciaient d’être bien armés pour blesser ou tuer leurs
opposants.
Il est plus apeurant d’entrer en relation en exposant sa
vulnérabilité : peur du jugement, peur de décevoir, peur d’être
blessé ou de blesser en exprimant une déception, etc. Dans
les non-dits ou dans les reproches, la peur est tue (c’est-à-dire
non exprimée) et les relations affectives se meurent faute
d’authenticité.
Avant d’aborder la thématique de notre semaine du CPASC,
j’aimerais vous rappeler le nom de vos représentants au
sein de l’exécutif, et grâce à qui des activités comme celles
auxquelles nous participons sont rendues possibles : Diane Bélanger, Céliane Savard (Annabelle Duperré), Laurence Doyon,
Denise Garneau, André Larouche, Rachel Morin, Lise Gauthier,
Danièle Riverin.
Assumer sa sensibilité et sa vulnérabilité, dans une communication authentique, apaise les conflits, crée un climat
de confiance, nourrit la relation affective et guérit de vieilles
blessures émotives.
De plus, j’aimerais remercier les membres du CPASC qui collaborent également à la réussite de nos activités en nous donnant un appui dans leur milieu de travail respectif. Le thème de
la semaine du CPASC cette année est :
« Ça me tente de le dire »
Notre conférencier M. Michel Boileau se fera une joie de partager avec nous, lors de notre assemblée générale annuelle, cette thématique
Michel Boileau, conférencier
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Avec peurs et sans reproche :
la communication authentique
Nous espérons que cette semaine du CPASC
vous offrira des moments réjouissants,
amusez-vous et profitez-en.
Rachel Morin, présidente
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CHRONIQUE
informatique
Comment Pijez-vous?... suite
NDLR : Dans la chronique précédente, votre humble serviteur vous
entretenait sur la structure, le fonctionnement et un peu l’histoire qui
se profilent derrière des systèmes d’information que nous utilisons
tous les jours, sans vraiment savoir comment tout ça fonctionne. Voici
donc la suite de cette chronique en deux temps sur nos systèmes
d’information; leurs « trop nombreux » bogues, mais aussi les précieux
services qu’ils nous rendent.
Nous avons précédemment établi que l’informatique effectuait un
retour vers la centralisation, tendance parfaitement illustrée par SCJ
comme nous le verrons plus loin. Mais pourquoi donc cette tendance
centralisatrice est-elle si forte et pourquoi est-elle devenue irréversible?
Trois raisons : sécurité, sécurité et sécurité
L’informatique moderne fait face à de nombreux défis mais celui qui est
à la fois le plus important et le plus complexe est la sécurité. Les enjeux
entourant l’information contenue et traitée par des systèmes comme
SCJ sont considérables. Il existe une « formule » pour qualifier les
éléments à considérer dans la performance sécuritaire d’un système
d’information. Cette formule en trois points se décline comme suit :
1. Intégrité des données
Les données que l’on saisit dans un système ne doivent pas se perdre.
Si un intervenant saisit le verbatim d’une entrevue, le contenu d’un
signalement ou la date de révision d’un plan d’intervention, il est
primordial que l’information soit disponible et intègre (c’est-à-dire
identique à ce qui a été saisi au départ) au moment où on en a besoin,
que ce soit la semaine ou l’année suivante. Dans le cas du Centre
jeunesse, cette dimension de la sécurité est très importante, ce qui se
traduit dans le jargon de la « sécurité informationnelle », en un « code
3 », le maximum étant 4. Je ne vous apprends donc rien en vous disant
que nous traitons des données fort sensibles et que leur intégrité est
essentielle au maintien de la qualité de nos services, sans compter les
droits de nos usagers. Imaginez un seul instant qu’un adolescent
présentant des troubles graves du comportement verrait la cause de
notre intervention passer de « trouble du comportement » à « abus
sexuel », par le mélange d’un quelconque code de problématique, ou
que la présence d’un signalement antérieur soit perdue… SCJ se mérite
un bon gros « 4 », ce qui veut dire que les données qu’il contient
DOIVENT demeurer intègres et que la perte d’intégrité est rien moins
que dramatique pour les usagers et l’organisation.
2. Disponibilité du système
À quoi sert un système d’information si son fonctionnement n’est pas
constant, s’il n’est pas disponible en tout temps pour y saisir des
données? Certains systèmes DOIVENT absolument être disponibles en
tout temps. Ainsi, certaines applications médicales sont-elles à ce
point critiques que les périodes de non-disponibilité ne doivent se
compter qu’en minutes afin de ne pas mettre en danger la santé ou la
vie des usagers. Cela est particulièrement vrai lorsque le support
papier est peu présent, ce qui est une tendance lourde actuellement.
Par Jacques pagé,
chef des services informatiques
Sur cette échelle, aussi graduée de 1 à 4, SCJ se mérite un « 3 ». La
perte de disponibilité du SCJ provoque en effet de graves inconvénients aux intervenants et dans le cas du service RTS, aux usagers
également, sans toutefois mettre leur vie ou leur santé en danger
immédiat.
3. Confidentialité des informations
Aussitôt qu’une combinaison d’informations permet d’identifier une
personne et de la lier à des services médicaux, sociaux ou autres,
ladite combinaison devient de l’information dite nominale et est
soumise aux règles de confidentialité énoncées dans la loi. Encore une
fois, l’importance et la sensibilité des informations contenues dans un
système varient considérablement, mais la même échelle s’applique
dans ce cas. Il va sans dire que SCJ recèle des informations dont la
fuite pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour les
usagers, ainsi que pour l’organisation. SCJ cote ici à « 4 », le maximum
de l’échelle.
Assurer la sécurité des actifs informationnels
Il est donc évident que, globalement, SCJ se situe dans le créneau
supérieur de ce que l’on nomme la « criticité ». Il contient des données
extrêmement sensibles, qui doivent absolument demeurer intègres et
fiables et qui ne peuvent sous aucune considération, être communiquées à des personnes non autorisées.
Il y a quelques années, ces données se retrouvaient principalement
dans des dossiers papier, dont la gestion répondait aux mêmes
impératifs, avec toutefois des moyens totalement différents. Les
dossiers papiers ont tendance à perdre, dénaturer et laisser fuir plus
d’information que les systèmes électroniques. Par contre, leur taux de
disponibilité est de virtuellement 100 %! Par contre, les conséquences
des défauts de sécurité sur les systèmes électroniques ont tendance à
être plus graves. Les mêmes qualités qui font des systèmes d’information de si précieux alliés (information bien organisée et rangée,
lisible, datée, etc.) rendent leurs brèches de sécurité d’autant plus
graves. Il faut donc appliquer à des systèmes comme SCJ, des stratégies complexes et coûteuses visant à les sécuriser sur les trois plans
mentionnés ci-dessus. Seule l’informatique centralisée, avec ses
machines performantes (serveurs robustes), ses dispositifs de sécurité
sophistiqués (contrôle d’accès physique et logique) et sa duplication
systématique des données et machines (prise de copies des données et
machines), peut répondre adéquatement aux impératifs imposés par
notre souci de qualité de service, ainsi qu’à ceux imposés, à raison, par
le ministère de la Santé et des Services sociaux.
Nous verrons dans le prochain numéro, quelles sont les mesures à
prendre pour sécuriser nos systèmes, celles qui sont déjà prises, celles
qui sont en bonne voie et ce qui reste à faire. Nous verrons aussi le
coût humain et financier de ces mesures et leurs impacts sur nos
pratiques.
À la prochaine!
Hommage à
Christian
Laprise
Notre collègue Christian nous a quitté le 13 octobre. Au
cours de son itinéraire professionnel, plusieurs d’entre
nous ont eu la chance de le connaître et le côtoyer. C’est
donc un privilège pour nous d’avoir aujourd’hui l’honneur
de rendre un hommage à sa mémoire.
Christian a travaillé auprès des jeunes durant 33 ans.
Il a occupé différents postes en tant qu’éducateur et
comme personnel d’encadrement, à l’Institut La Chesnaie et au Centre jeunesse. Il a œuvré au niveau de la
réadaptation à l’interne et à l’externe, au niveau des
services psychosociaux et des services de toxicomanie. Christian a toujours démontré un réel
engagement et une grande loyauté envers son
employeur.
Son épouse et lui ont été responsables durant
quelques années d’un foyer de groupe pour
adolescents à Chibougamau et à Arvida.
Christian s’est impliqué dans le projet de mise
sur pied d’une Maison de jeunes à Saint-Félicien.
Christian a vécu avec son épouse une vie familiale
heureuse. Il était père de trois enfants et grand-père de
quatre petits-enfants. Les siens ont bénéficié de sa
jovialité, son amour et son dévouement.
Christian se caractérisait par sa simplicité, sa bonté et
sa générosité. Il était profondément humain. Il a toujours
démontré de l’ouverture et une grande disponibilité. Son
calme, son optimisme et sa belle humeur rayonnaient
autour de lui. Son humour ensoleillait l’ambiance au
travail.
Christian intervenait et gérait « en bon père de famille ».
Autant les jeunes, que les familles d’accueil, les
employés et les collègues ont bénéficié de cette attitude
de bienveillance qu’il incarnait. Récemment, une famille
d’accueil me disait : « Avec Christian, on travaillait et
pourtant on n’avait jamais l’impression de travailler,
tellement c’était agréable. »
Christian a réalisé une belle carrière. En oeuvrant auprès
de la jeunesse, il a apporté une réelle contribution à
l’enrichissement de sa communauté.
Christian ne partage plus notre quotidien au travail.
Son absence crée un grand vide. Mais c’est avec joie
que nous nous rappelons ses sourires et son rire. Nous
sommes riches de tout ce qu’il nous a donné au fil des
ans. Il a réellement mérité notre estime et notre reconnaissance. Christian fut un modèle de bienveillance. Si
chacun de nous s’applique à perpétuer son attitude,
notre réalité de travail s’en trouvera sûrement enrichie.
Christian a fait preuve de courage et de dignité face à la
maladie et la mort. Dans les derniers jours de sa vie,
alors que chaque minute devait lui être si précieuse,
Christian nous accueillait à son chevet et partageait
avec nous cette ultime étape. Sa générosité nous a
permis de vivre un cheminement privilégié avec lui et
entre nous. Cet apprivoisement de la mort nous laisse
tous plus riches d’une expérience humaine intense et
authentique. Il serait bon de pouvoir lui exprimer notre
gratitude pour ce don précieux.
De par cette place privilégiée qu’il nous a accordée dans
ses derniers moments, Christian nous a permis de
réaliser qu’au fil du quotidien au travail, nous tissons
des liens parfois beaucoup plus profonds que nous le
croyons.
Les Cow-boys fringants chantent que : « Nous sommes
tous des étoiles filantes… » Il me plait d’imaginer que
Christian était une étoile filante qui s’est éteinte après
avoir distribué sur son sillage tout son amour comme
des poussières d’étoile. Il a laissé une trace très
lumineuse dans notre mémoire. Et son amour est entré
dans nos cœurs pour continuer d’y briller…
Salut Christian! Nous t’aimons…
Fonds Christian Laprise
Fonds d’aide aux jeunes quittant les services du
Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean à
18 ans et se retrouvant sans ressource.
Cette aide de dernier recours s’adresse aux jeunes qui sont complètement démunis et ne reçoivent aucune aide
extérieure. Elle consiste en un montant de 250 $ versé à l’intervenant pour le jeune, afin de contribuer à payer
une première épicerie et une partie du premier loyer.
Toute demande doit obligatoirement être contresignée par le chef de service et être adressée, sous forme de lettre,
à la Fondation pour l’enfance et la jeunesse et démontrer toutes les démarches effectuées au préalable pour
combler les besoins matériels du jeune.
11
Projets
porteurs d’espoir
Pour une deuxième année, en décembre
dernier, des subventions ont été à allouées à
des projets à incidence clinique visant le
développement de compétence et d’estime
de soi de jeunes recevant des services du
Centre jeunesse.
Bravo aux intervenants et éducateurs
engagés qui ont su tirer profit de cette
occasion pour aller un peu plus loin avec
leur jeunes! La fondation est heureuse
d’avoir pu leur donner un coup de main!
14 730 $ ont été distribués. Les projets porteurs d’espoir retenus
sont les suivants :
• Voile et Kayak Unité L’Entracte, centre La Chesnaie
• Cours de danse et d’aérobie Unité le Bosquet, centre La Chesnaie
• Ateliers d’art Les 3 unités du centre La Chesnaie
• Art scolaire Unité l’Étape, centre La Chesnaie
• Activité de poterie Unités E et F, centre Saint-Georges
• Cuisiner des liens Unité E, centre Saint-Georges
• Brico-Déco Unité E, centre Saint-Georges
• Activité de menuiserie Unité D, centre Saint-Georges
• Vélo-route (3 jours) Unités A-B-D, centre St-Georges
• Art thérapie Unité A, centre Saint-Georges
• Réveillon de Noël Bureau de Jonquière
• Camp « Halte plein air du lac Pouce Psychosocial / Centre jeunesse
Et c’est reparti!
Du 25 mai au 2 juin 2007
Les sous-comités sont à l’œuvre pour faire de
cette troisième édition un événement à ne pas
manquer. Une trentaine de bénévoles ont
relevé le défi et travaillent avec cœur à assurer
le support logistique, clinique et administratif.
• Organisation du souper et de la soirée du
vendredi soir où nous accueillerons au
centre La Chesnaie les représentants des
autres centres jeunesse;
• Projet clinique avec les jeunes qui
s’entraînent pour participer à la dernière
journée de vélo du défi qui consistera à
rouler de Roberval à Chicoutimi;
• Arrivée des cyclistes au centre SaintGeorges le samedi après-midi;
• Souper de clôture au Montagnais le
samedi soir;
• Comité financement pour recueillir des
fonds pour la fondation.
Points saillants :
• Le lancement du défi 2007 se déroulera le 18 avril à 10 heures à la
chapelle du centre Saint-Georges… Vous êtes les bienvenus!
• 11 centres jeunesse participent à cette troisième édition.
• Des parcelles de trajet seront effectuées en autobus pour permettre des
activités cliniques dans chacun des centres jeunesse visités.
Le monde
de chez-nous
Bureau de Chibougamau
« Pis, y’as-tu de la neige
à Chibougamau? »
Voilà LA question.
Nous avons décidé de la régler une fois pour
toutes en vous le montrant.
Des fois « y fait frette » et on s’en accommode bien puisque que
la mascotte du Rallye International de Chibougamau appelé aussi
le « Festival des folifrets » (déformation de folies froides) porte le
nom de bonhomme Folifret.
Il n’y a pas que de la neige et du froid à Chibougamau, il y a nous;
notre équipe qui a choisi d’y vivre.
Nous voici donc, en commençant par la gauche :
Les agents de relations humaines : Josée Girard et Chantalle
Baillie à l’application des mesures, Daniel St-Pierre à la
contrevenance, Sandra Cantin aux ressources et Louise Roy à
l’évaluation/orientation. Les éducatrices : Caroline Lachance
et Diane Ladouceur. La chef de service : Andrée Lanctôt.
Les secrétaires : Diane Paul et Laurence Doyon.
Équipe « Évaluation Saguenay »
De gauche à droite :
1re rangée : Véronique Cormier,
intervenante, Josée Maltais,
intervenante, Raymonde Bergeron,
intervenante, Nancy Poulin, Sophie
Turgeon, chef de service, Hélène
Leblanc, intervenante.
2e rangée : Christian Moreau,
intervenant, Julie Lamarche,
intervenante, Éric Desbiens,
intervenant, Annie Gobeil, Intervenante, Stéphanie Lavoie-Gauthier,
intervenante, Éric Villeneuve,
intervenant, Suzanne Frigon,
secrétaire, Élisabeth Gagnon,
intervenante.
13
l’éminence
grise
Trésor
sans prix
Par G
u
y Vill
L’amitié est un trésor sans prix, car « un ami
c’est quelqu’un qui sait tout de vous et qui
vous aime quand même ».
L’amitié c’est l’amour sans ses ailes, écrivait le poète anglais Byron. Ce qu’il y a de
bien avec elle c’est que nous pouvons
l’emmener partout. Il y a quelques années
j’avais lu qu’à la différence de l’amour,
l’amitié ne s’approche pas du soleil à s’en
carboniser les ailes; dans l’amitié il y a une
acceptation des faiblesses aussi bien que
des qualités.
L’amitié se veut aussi à l’aise dans une
camaraderie que dans les discussions
« changeons le monde » de 3 heures du
matin. Sa liberté est source de franchise.
Pas besoin de faire trois fois le tour du pot
de crainte de froisser la susceptibilité de
l’autre; avec un ami, on fait moins de façon.
C’est un très long préambule pour en
arriver au petit article que j’ai retrouvé et
que je veux partager avec vous : Douce
inaction.
Flâner est plus difficile qu’il n’y paraît. Le
travail occupe une place dans notre vie
que nous n’avons pour ainsi dire jamais
l’occasion d’apprendre à ne rien faire.
Nous devrions prendre plus souvent le
temps de nous arrêter, nous finirions par
aimer flâner. Si l’on décide de maîtriser cet
art assez tôt dans la vie, on vit plus vieux
et quand vient l’âge de l’oisiveté, on sait
s’en accommoder; s’il ne vient jamais, on
n’a pas l’impression d’être lésé.
eneu
ve
Réflexions
martiniquaises
Une réalité qui me frappe de plein fouet,
réalité irréelle mais réalisable que ce bain
dans le monde antillais!
Le soleil te plombe sur le ciboulot comme le
rayon laser seul peut le faire... anciennement une mer qui s’acharne à vouloir
dégeler ses artères sclérosées par le froid;
bouts des doigts, orteils qui sentent encore
la gadoue sablonneuse assaisonnée de
saumure comme des poissons lités dans
des entrepôts à température arctique de
notre Gaspésie nationale.
Ici, je pense au corps « arthrétique » de mon
ami Rosaire qui se redresserait comme un
jeune roseau. Au diable la motoneige, vive
le ski nautique! Fernand, à qui la nature a
enlevé du pouvoir, la vue des célestines sur
les plages de sable blanc sauraient sûrement le revigorer. Vallier, les Wahinées qui
envahiraient ton « loft mobile » sauraient
te garder encore longtemps sur les merveilleux rivages de la mer des Caraïbes. Du
rhum?... à petites doses seulement afin de
masser ce foie que tu as rendu si vieux tout
en étant si jeune.
Le soleil, cet astre est un « Sunshine
reggae » qui ensorcelle votre peau jusqu’au
point de ressembler à un poulet St-Hubert ,
c’est-à-dire bruni sur le dessus et rouge
incandescent sous la couleur « patate frite
ou de rôti pris au fond ». Le tout dépendamment de l’huile utilisée sur votre épiderme.
Ici la nature vêtue de son slip de bain
enchante les petits comme les grands!
Trois semaines encore à vagabonder dans
la nature et surtout sur la mer, la semaine
prochaine.
Au plaisir!
Petits mots
Le sourire est à la beauté ce que les fines
herbes sont aux aliments.
Il vaut mieux s’endormir sur ce que l’on a
à faire que de ne pouvoir fermer l’oeil à
cause de ce que l’on a fait.
BOURSES D’ÉTUDES
KEN DRYDEN
Chaque année, des bourses Ken Dryden sont attribuées à de jeunes personnes actuellement ou
précédemment prises en charge qui sont déterminées et promises à un bel avenir. Cette bourse a été
baptisée d’après son initiateur, qui est décidé à la maintenir, M. Ken Dryden, auteur, consultant en
éducation sur les questions touchant les enfants et les jeunes, avocat, ancien gardien de but vedette
de la LNH et ancien président du club de hockey Toronto Maple Leafs.
Le Réseau national des jeunes pris en charge administre ce programme de bourses en partenariat avec
monsieur Dryden depuis 1995. Chaque bourse représente jusqu’à 3000 $ ou 80% des frais de scolarité
(la moindre des deux possibilités étant retenue) et est renouvelable tous les ans, en fonction d’un
progrès raisonnable vers l’obtention d’un grade ou d’un diplôme de premier cycle.
Pour plus d’information sur la bourse d’études Ken Dryden ou pour obtenir les formulaires de demande,
visitez le www.youthincare.ca/work/scholarship.html. Le formulaire de demande est mis à jour
chaque année.
7e édition du RASE-O-THON Marie-Hélène Côté
au profit de LA FONDATION SUR LA POINTE DES PIEDS
Chers(es) collègues
Fondation
Sur la pointe des pieds
Place du Presbytère
240, rue Bossé Ouest
Chicoutimi (Québec)
G7J 1L9
www.pointe-des-pieds.com
Aventure
Défi
Expéditions
Nature
C’est avec plaisir que je vous informe de ma participation à la 7e édition du Rase-O-Thon Marie-Hélène
Côté, au profit de la « Fondation Sur la pointe des pieds », qui se tiendra le 27 mai prochain à l’aréna de la
municipalité de Saint-Bruno.
La mission que poursuit la « Fondation Sur la pointe des pieds », depuis maintenant plus de dix ans, est
d’aider des adolescents atteints de cancer à retrouver leur estime de soi et leur fierté en leur offrant un défi
exceptionnel grâce à des expéditions d’aventure thérapeutique.
Cette année, le comité organisateur du Rase-O-Thon compte amasser plus de 150 000 $, et mon objectif
personnel est de 2 000 $. Je vous serais très reconnaissant si vous acceptiez mon invitation à participer à
cet événement bénéfice par le biais d’un don. Votre appui à cette cause, qui me tient à cœur, sera un atout
essentiel pour la réussite de ce projet.
L’année 2007 s’annonce très palpitante pour ces jeunes. En effet, deux expéditions sont au programme
dont une au Yukon en traîneau à chiens en mars et l’autre en rabaska dans le magnifique Fjord du
Saguenay au mois de juillet prochain.
En vous remerciant à l’avance de votre générosité, je vous prie d’agréer mes meilleures salutations.
Denis Elliott
Éducateur
Centre St-Georges
15
Anniversaire
de service
Années de Nom
service
Prénom
en fonction
Titre d’emploi
Port d’attache
Date d’entrée 35
GIRARD
LOUISE
Secrétaire
Bureau de Roberval
72-05-15
30
GAGNON
THIBEAULT
TREMBLAY
FRANÇOIS
YVAN
FRANCE
Agent de relations humaines
Éducateur
Concierge
Jonquière
Centre Saint-Georges
Centre Saint-Georges
77-04-18
77-04-25
77-06-24
25
TREMBLAY
DANIELLE
DPJ
Siège social
82-06-01
20
BOIVIN
BOUCHARD
GIRARD
HOULE
NAUD
CHRISTINE
ÉRIC
BÉATRICE
LINDA
GINETTE
Technicienne en diététique
Éducateur
Technicienne en administration
Éducatrice
Agente relations humaines
Centre Saint-Georges
Centre Saint-Georges
Siège social
Bureau de Roberval
Bureau de Roberval
87-06-23
87-05-30
87-06-03
87-06-19
87-06-22
15
BRISSON
GILBERT
SANDRA
FRANCINE
Éducatrice
Aide alimentation
Centre Saint-Georges
Centre Saint-Georges
92-06-27
92-04-29
10
DE LAUNIÈRE
DUPUIS
GAGNON
IMBEAULT
LAROUCHE
SILESS
VIGNEAULT
VILLENEUVE SR
SUZETTE
NANCY
MARIO
MIREILLE
SYLVIE
MAXIME
VIANNEY
ANNIE
Agente de relations humaines
Concierge
Concierge
Agente de relations humaines
Éducatrice
Éducateur
Concierge
Éducatrice
Bureau de Jonquière
Centre Saint-Georges
Centre Saint-Georges
Bureau de Chicoutimi
Centre Saint-Georges
Centre Saint-Georges
Centre Saint-Georges
Centre Saint-Georges
97-05-15
97-06-14
97-06-10
97-04-28
97-04-18
97-04-17
97-05-16
97-04-17
RÉDACTION
Le bulletin L’Écho-Centre est produit par la direction du
Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Il se
présente sous deux formats : un bulletin papier et un
bulletin électronique en format pdf.
L’Écho-Centre est distribué dans tous les bureaux de
secteur et dans les centres de réadaptation de notre
établissement. Il est également distribué aux membres
du conseil d’administration, aux membres du comité
des usagers, aux membres de la Fondation pour
l’enfance et la jeunesse, aux établissements du réseau
régional de la santé et des services sociaux ainsi
qu’aux autres centres jeunesse du Québec.
L’Écho-Centre est publié quatre fois par année, de
septembre à juin. Les personnes intéressées à
présenter un article doivent le faire en s’adressant à
l’éditrice. L’Écho-Centre est disponible, sous forme
électronique, sur le site Web du Centre jeunesse du
Saguenay–Lac-Saint-Jean au www.cjsaglac.qc.ca .
Les personnes intéressées à recevoir L’Écho-Centre
par courriel, gratuitement, peuvent en faire la demande
directement auprès de l’éditrice à l’adresse
[email protected]
Éditrice : Brigitte Savaria
Secrétaire à la correction : Lise Turcotte et
Louise Desbiens
Prochaine date de tombée : vendredi 2 juin 2007
Photos : Lise Turcotte, secrétaire de direction à la
direction générale