AMÉNAGEMENT DES BUREAUX (1)

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AMÉNAGEMENT DES BUREAUX (1)
Fiche de prévention — Secrétariat
N° 2
Février 1999
AMÉNAGEMENT DES BUREAUX (1)
CENTRE DE GESTION DE LA
FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE
Travailler dans un bureau quotidiennement peut être une source de troubles pour la santé des agents,
si l’aménagement des locaux de travail et du mobilier est mal adapté.
Les risques professionnels
Dans la tête : 14 %
- Risque de fatigue visuelle (travail sur écran, défaut d’éclairage).
Dans le cou et
les épaules : 24 %
- Risque de troubles musculo-squelettiques : douleurs au niveau
des articulations (dos, cervicales, membres supérieurs).
- Risque de fatigue physique et nerveuse.
Dans le dos : 57 %
Plusieurs facteurs peuvent agir sur les troubles potentiels liés au
travail de bureau :
Dans les fesses : 16 %
Dans les cuisses : 19 %
- La posture assise
Dans les genoux et
les pieds : 29 %
- Le travail sur écran
- L’espace disponible
- L’ambiance de travail (température, bruit, éclairage, couleurs…)
Fréquence des douleurs chez les personnes
effectuant un travail sédentaire
Mesures de prévention collective
λ
L’espace de travail
 Prévoir un espace optimal par personne
MOYENS
Calculer le ratio m2 par personne.
*
( m utiles excluant les circulations et les autres locaux
2
et à moduler en fonction de l’activité de travail)
Eviter les bureaux tout en longueur.
Répartir l’espace en bureaux individuels et collectifs.
Cette répartition est fonction de nombreux critères :
niveau hiérarchique, type de travail, communications
téléphoniques, visiteurs extérieurs.
Faire coïncider l’organisation spatiale avec
l’organisation du service.
RÉFÉRENCES CHIFFRÉES
Surfaces minimales* souhaitables :
- 9 m2 pour une personne
- 12 m2 pour deux personnes
- 21 m2 pour trois personnes
- 32 m2 pour quatre personnes
- 45 m2 pour cinq personnes
Longueur < 2 fois la largeur
(pour les bureaux < 25 m2 )
Longueur < 3 fois la largeur
(pour les bureaux > 25 m2 )
Optimum pour un bureau collectif :
2 à 5 personnes correspondant
à un petit groupe de travail.
Pour les bureaux paysagers,
éviter un effectif supérieur à 10 personnes.

Permettre une appropriation de l’espace
MOYENS
- Choix d’implantation permettant de se voir sans être face à face (sauf si les tâches
nécessitent un travail en commun continuel).
- Permettre une appropriation de l’espace par :
. éclairage individuel
. parois permettant une décoration
. plans de travail de dimension suffisante pour permettre un agencement personnalisé.

Permettre un accès facile au poste de travail
MOYENS
RÉFÉRENCES CHIFFRÉES
- Largeurs de passage suffisantes pour
accéder à son poste, aux éléments de
rangements, aux plans de travail annexes.
Favoriser la communication entre les différents bureaux
MOYENS
0,80 m
- Tenir compte dans l’implantation de la fréquence des liaisons
(établir par exemple un diagramme de relations)
Le passage d’une posture assise
à une posture debout nécessite
un espace de 80 cm au minimum
- Prévoir des lieux d’échanges ouverts
(sans gêner l’activité des bureaux voisins).

Permettre une circulation aisée
MOYENS
- Couloirs d’une largeur suffisante
et pas trop longs.
- Optimiser la distance et l’emplacement
des bureaux par rapport aux ascenseurs,
escaliers, toilettes, vestiaires,
photocopieur, rangements, appareils à
boisson, salles de réunion, ordinateurs
en libre service.
1,20 m

RÉFÉRENCES CHIFFRÉES
- Couloirs de largeur > 150 cm.
- Cette dimension correspond aux
valeurs réglementaires en cas d’incendie
pour un nombre de personnes compris
entre 21 et 100.
- Elle permet également à 2 personnes
de se croiser sans se gêner et
l’évolution d’un fauteuil roulant pour
handicapé.

Dimension autour du plan de travail
Pour toute information complémentaire, vous pouvez contacter
notre Conseiller en Hygiène et Sécurité au :
02.99.23.31.20
© CDG 35 - Février 1999 - Tous droits de reproduction réservés - Dessins reproduits avec l'autorisation de l'INRS

- Dimensions de base : 80 cm
- Pour permettre le passage derrière
un bureau occupé : 120 cm
Fiche de prévention — Secrétariat
N° 2
Février 1999
AMÉNAGEMENT DES BUREAUX (2)
CENTRE DE GESTION DE LA
FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE
Mesures de prévention collective
λ
L’éclairage
 Privilégier un éclairage naturel
MOYENS
RÉFÉRENCES CHIFFRÉES
- Baies vitrées en façade.
- Eclairage zénithal à proscrire sauf dans
les parties communes lorsque la hauteur
sous plafond est importante.
- Stores ou pare-soleil pour les expositions
autres que le Nord.
- Lorsque la distance entre la façade vitrée et
les postes de travail est supérieure à 6 mètres,
l’éclairage naturel n’est plus assuré.
- Hauteur conseillée : 2,80 m
- Hauteur minimum : 2,50 m
- Hauteur sous plafond suffisante.
 Permettre une vue sur l’extérieur
MOYENS
RÉFÉRENCES CHIFFRÉES
- Baies vitrées en façade à hauteur des yeux
(de préférence, baies vitrées permettant
le nettoyage des deux faces, de l’intérieur
des locaux).
- Allège maximum : 1 mètre
- Eviter les obstacles (mobilier, rangement...)
de hauteur > 1 mètre entre les postes
de travail et la façade vitrée.
 Assurer un éclairage artificiel adapté
MOYENS
30 °
RÉFÉRENCES CHIFFRÉES
- Choix de luminaires permettant à la fois d’atteindre
les niveaux recommandés, une bonne homogénéité
d’éclairement, un rendu des couleurs proche de la
lumière du jour et évitant l’éblouissement
(ex. par grille de défilement).
- Niveau d’éclairage général :
300 lux + éclairage individuel
- Indice de rendu des couleurs
> 80
- Plusieurs commandes d’éclairage général pour tenir
compte de l’éloignement par rapport aux fenêtres.
L’opérateur ne doit percevoir aucune source
lumineuse dans un angle de 30° au-dessus
du niveau de ses yeux
 Privilégier des couleurs agréables
MOYENS
- Tenir compte de l’ensemble des éléments (murs, sol, mobilier)
et pas seulement des murs, des matériaux ni de la couleur elle-même.
- Couleurs claires pour les plafonds, murs et plans de travail.
- Couleurs mates ou satinées pour le sol (éviter les surfaces brillantes)
RÉFÉRENCES CHIFFRÉES
- Facteur de réflexion des parois du local :
. plafond > 0,7
. parois latérales : compris entre 0,3 et 0,7
. sol : compris entre 0,2 et 0,4
La température

Assurer un confort thermique en hiver
MOYENS
RÉFÉRENCES CHIFFRÉES
- Chauffage assurant une bonne répartition
de la chaleur et comportant au moins
une commande marche arrêt par bureau.

- T° de l’air (hiver) : 20 à 22 °C
- Humidité relative : 40 à 70 %
Prévoir une ventilation optimale
MOYENS
RÉFÉRENCES CHIFFRÉES
- Ventilation générale par dispositifs de ventilation
mécanique (à défaut par fenêtres à ouverture
facilement réglable si le volume par occupant
est supérieur à 15 m3) peu bruyants (ne pas
dépasser 40 dB (A) de niveau de pression à 1 m)
λ
Le bruit

Obtenir un niveau de bruit acceptable
MOYENS
RÉFÉRENCES CHIFFRÉES
- Plafond acoustique très absorbant.
- Sol recouvert de moquette antistatique
- Machines bruyantes (photocopieuses,
certaines imprimantes) à l’extérieur
des bureaux ou capotées.
λ
- Renouvellement de l’air :
25 m3/h/occupant
- Vitesse de l’air :
< 0,15 ms (hiver)
< 0,25 ms (été)
- Pour le plafond, coefficient d’absorption
Sabine (αs) proche de 1 pour les
fréquences médiums et aiguës.
- Pour le sol : αs > 0,4
Le mobilier
Intégrer un mobilier adapté


MOYENS
RÉFÉRENCES CHIFFRÉES
- Dimensions conseillées :
. profondeur : 80 cm
. largeur > 120 cm
- Un plan de travail de dimension plus faible
n’est conseillé que si un plan annexe est
prévu pour le travail sur écran.
- Dimensions conseillées pour
le plan annexe : 80 x 80 cm

320
- Plans de travail de dimension suffisante,
en tenant compte de la variété des tâches,
de la dimension des matériels (notamment
écran et clavier) et des évolutions.
450-530
- Sièges à piétement 5 branches, avec assise - Siège de type B décrit dans
et dossier réglable.
la norme.
380
- 420

5 branches
Dimensions d’un siège (classe B)
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