Oeuvres complètes - Halloween et Tromal
Transcription
Oeuvres complètes - Halloween et Tromal
La Louve effrenée Oeuvres complètes Musicaleffrenée A L'Ombre Elle Aquarelle sur papier St-Armand et encre de Chine; création spontanée de la Louve 2011 En musique par le truchement de Youtube the great Gare du Nord - Marvin and Miles Live Pour Toi beatiful soul - For You belle âme where ever you are... A L'Ombre Elle L'Ombrelle Une white ombrelle Une soft pink jarretelle A L'ombre de la crazy elle Une ondine vachly frêle Un désir obvious en elle La blue vague en aquarelle A tout coloré derrière elle You're just a Crazy Blues and You jazzed me on tout à fait dinguouze Trottinant deeply en elle L’obscène montée belle Du sans cœur cruel désir Sans vouloir se ressouvenir Des odieux hush fastidieux Soupirs des déplaisirs Des after pieux d'voeux You're just a Crazy Blues and You jazzed me on tout à fait dinguouze Une jouissance dense Sur ton souvenir danse Et redanse sans cesse Sur cette souvenance En chevauchées immenses Aux confins de ces reins En perpétuelles chutes sur fesses Jazzy bluesy louvy blacky sweetie déesse Page 2 tromal.net You're just a Crazy Blues and You jazzed me in tout à fait dinguouze "Prier Dieu de connaître sa volonté chaque jour et lui demander la force de l'exécuter s'avèrent une pratique peu commune pour l'égo ce baladin peu commode lorsque trop boursoufflé voilà une dure pratique suivant la théorie; dégonfler cet orgueilleux ballon à sa juste mesure." La Louve 23 mai 2011 - 00.16 Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-05-23 Page 3 tromal.net À Travers Bois Blues sauvage avec strings sounds ravages for the magic men en peine à haut voltage... À Travers Bois Sous-titre Bois de Travers Dans une course effrénée À travers vers et bois Et hautes marées éloignées Je m'y suis nue baignée Dans ces eaux troublées Aux liquides et chimiques Anesthésiants thrills épiques Take me again and shut up l'Éric Je fonds en ton tréfonds en rebonds so damn bons yeahhh! again c'est si bon! Entre deux notes cyniques Et blafardes d'arpèges soniques Pour les oreilles de mon âme so british And so much french when I'm selfish Don't worry baby tomorrow I'l be Irish And in my cati-wolf eyes you'l see the sea This is a gift from my Grand-Pa in Germany Et tu sais une québécoise sait être grivoise Entre les vers ça boit de travers à Val-D'Oise Je refonds en ton tréfonds en rebonds so damn bons sans ton bourbon et reprends-moi donc y' a pas d'bouchon qui détonne le ton... (Bis) Dans une course effrénée À travers vers et bois Et hautes marées éloignées Je m'y suis nue baignée Dans ces eaux troublées Aux liquides et chimiques Anesthésiants thrills épiques Take me again and shut up sweetie kick Page 4 tromal.net Mmm! Kind of a drag with this bitchy cutie mouse in mine tiny winy house... de la Louve effrenée de belle musicalité... "An old Dixie tune is like an oldie Cherry Coke; never too late to feel and taste it baby." (Mistyblues on the G road 2012 the Year of the Dragon-Blues ). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-06-25 Page 5 tromal.net Absolutely Tea °°°° Musique: Chopin, Fantaisie Impromptu °°°° Absolutely Tea Absolument Thé La lune d'e septembre hors foule La lune de septembre hors foule Est pourtant so so full full Oui! Absolument thé Yeah! it was absolutely tea Et y avait d'la houle sous la pluie Il jouait elle dansait pieds dénudés Avec son sourire détaché enivré Une pure et douce sentimentalité Entre ces deux âmes s'était nouée Permissive et géante comme les marées Absolument thé en double sirotée musicalisée En oubliant sans juger Tout humain non musicalisé Une lueur au fond de ses yeux trop bleus M'a fait découvrir la lune en rayons moelleux Et l'astre fatigué s'est couché Sans hésiter pour laisser Place au matin en épopée automnale Le pianiste en jouissance paroxysmale Lui lance des œillades inestimables Et elle danse encore immuable insaisissable Absolument thé en double sirotée musicalisée Et le lendemain soir a débuté stylisée Une nouvelle saison avec l'amour renaît En lin coton ses jupons ronds et longs Son piano blanc aux noirs candélabres Page 6 tromal.net Les reflets de la lune sur le portrait Grandeur nature de l’énigmatique Napoléon Nous y avons vu flamber mille feux autour Autour des doux sons amoureusement sonatés Jusqu'à la fantaisie impromptue et somptueuse Du dieu Chopin entre deux chagrins d'âme torturée Absolument thé en double sirotée musicalisée de la Louve effrenée de belle musicalité °°°° "La recherche du bonheur est la recherche de nous-mêmes. Le bonheur est différent pour chacun de nous ; il est différent comme les vocations : identique et uniforme, il serait sa propre négation." [Jean Prieur] Extrait de Les Maîtres de la pensée positive. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-03-31 Page 7 tromal.net Again and Again Again and Again Again and again Le vin délivre Again and again Le vin délivre Relivre sa lie But vivre et laisser vivre until the last pipi entre deux lits En flagrants délits touche pas sa béquille il fourmille frétille comme une anguille Hééé! touche pas sa béquille en déni vachement il titille ignorant sa terminale de vivre tu vois il scintille et phoque de mer les peccadilles Again and again Le vin délivre Again and again Le vin délivre Yes rame dans ton bateau ivre Bacchus le portera aux nues again and again you touch the sky again The House of the rising sun entre deux pichets de fun Have a drink on Me keep it taste it obviously Elle préfère le jus bluesy des sons jamais too spicy lorsque simply elle misty always again and again my poor little friend ok ok elle s'entourloupe d'oranger de cantaloupes Putois she feels good putois Loin yes loin de toi alcool putois Page 8 tromal.net Again and again Le vin délivre Again and again Le vin délivre All right vis ta pain loin de l'alcool tu vas vivre promises promesses ça délivre God will do the rest sans givre ! Nota Bene : This is for 'The Archives' ; keep it cool c'est meilleur between two maux de coeurs sans coeur... ❤❥❤ "Il y a tout d'abord la littérature de la connaissance, et secondement, la littérature de la puissance. La fonction de la première est d'enseigner ; la fonction de la seconde est d'émouvoir. " Thomas de Quincey ❤❥❤ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-03-12 Page 9 tromal.net Amour Épistolaire ☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ ☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Amour Épistolaire Épistolaire d'Amour Grandiose de prose en Osmose Plus durable que l'apothéose Des charnels de sans-sens Nous voguons vers l'encens De nos verbes illicitement Perçus comme un brin cul-cul En ces pourtours l'envie tue Au diable les mesquins déchus Que de nettes métamorphoses Aux confins de nos stances En moult balances never rances Perpétuellement en instance De se renouveler avant l'été De nos ballets entrechoqués De sonorité sur vélin de papier Platonique mets ta physique Sur l'endos de la gimmick Point de cruelles mésalliances Dévergondées ou sages cadences En argot slow ou en style badaud Tout semble sonore et non sot Nous voguons entre les doux vers De soie ou d'alexandrins en airs Courts via les longs bleu-de-mer De bateaux aux tire-bouchons verts Haletante je m'y perds sans ta semence Aux subtiles et envoûtantes fragrances Reviens me couvrir de ton alphabet de jouvence Je te couvrirai d'onomatopées en latence de défaillance de La Louve effrenée dite Marquise des Loups en ce 26 décembre 2012 "Le pire aîné musical-érotique que j'eusse connu fut le Baron de Lustucru lorsqu'il me proposa un cunnilingus d'astreinte face à mes vers; 'pas pour un sous terre à terre'susurra-t-il assouvi par ma secousse d'orgasme et sans l'ombre d'un verre via le sous-verre, nous poussâmes la gamme de nos rames jusqu'au piano avec nos deux égos Page 10 tromal.net en écho et ceci sans Graphy en Mi..." Kakemphaton allongé en G de la Louve effrenée de belle musicalité in Tease Me once Tease me Twice sans Advice. ☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ ☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-01-29 Page 11 tromal.net Angelot Angelot Angelot versatile et fébrile De mes rêves adolescents Au-delà de ton âme d’Homme-Enfant Je me repose en tes eaux D’une rivière de sons et de mots Qui coule en bannière fière Angelot versatile et fébrile Sur une toile non délurée Dessous le lin si fin enfin Se meurt un ego gonflé de trop De nos flammes en folie oh si En voie de trépasser pour mieux ressurgir Et faire rougir tous les amants non épurés Car cette éminente passion cache la pureté Dans sa voluptueuse et charnelle beauté S’éloigner l’un de l’autre fait souffrir Car de nos mots furibonds giclaient le délire A en oublier nos jalousies de satyres Imaginaires qui nous freinaient Et augmentaient nos sots de maux Effaçant d'emblée nos mots trop beaux "La Louve 2010 in groovin' Mode au-delà des modes qui briment l'Exode des sens en transparence dense." «La créativité surgit de l’inconscient, du conscient, du déjà-vu, de l’imaginaire débonnaire et fécond lorsque le Feu sacré est inné.» ( la Louve, 3 novembre 2006). « Dérisoire est le geste de copier la nature puisqu’il suffit de la saisir en soi-même et de la transposer spontanément après l’exercice de la Contemplation et l’écoute de ses voix et voies intérieures." (La Louve, 3 novembre 2006). ____ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2010-12-17 Page 12 tromal.net Anima Animus Merci musical à Eric Clapton et à tous les magic men qui ont su l'entourer -Rambling on My Mind Have You Ever Love A Woman Just for You de la Louve... Anima Animus Animus Anima Pour toi beau troubadour Animus Trottinant lascivement de nuitée Vivant flottant sur Uranus A l'effigie d'un nautilus affamé Entre deux lazy-crazy versus Pliant colliers savons et bagages Entre deux ou trois Jazzy_touchy de rages Animus dis tu entends l’Angelus avant l'adios de nos osmoses? Depuis que tu as déposé les armes Tu sais combler au centuple ton Anima Avec tous ces tercets bleutés-dorés La réjouissance des mots résonnés Sans la raison rompant ainsi le charme Aux moindres confins de l’alma Sans résistance aucune ni imbroglio en fa Surgissant de nulle part que de l’eau-de-là Anima tu es privilégiée d'entendre le son des vers et toi Animus? Inch' Allah entre deux damn Sol Ré Mi Fa Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-03-29 Page 13 tromal.net Apollon du Beuvron Apollon du Beuvron Une simple réponse Apollon A ta missive estampillée du Beuvron L'Oraison via l'obscène Rigodon Et j'me barre en deux ou trois Tons Tu t'abreuves de toutes mes chansons Vilain garçon au yeux grivois fripons Sautons et petit patapon ferons... J'me débande seule le ruban grisant De ma platine coquine en voiles d'antan J'me concocte une toune full hard Rock v'lan En pensant à Ta Flûte de pan toi le Paon De mes heures aux cent minutes bon! Sautons comme les moutons et petit patapon ferons... C'est vachly bidon ton numéro 0 zéro 0 Tu fuis bravo par ton pouvoir d'exacto Ta rengaine me frôle le sein gauche oh! Elle atteint mon âme d'élite sad gigolo De mes chocs-notes via mes chassés-croisés d'mots Je m'accommode de tes humeurs sautées hôôô Et le tout se vautre bien bas sur mon nombril chaud so chaud... C'est la limonade de la diantre de volupté jusqu'au bas-dos trop chaud Sautons comme les moutons et les violons nous entendrons jusqu'à l'aube, valsons sans Oraisons bel Apollon du Beuvron. de La Louve effrenée de belle musicalité le jeudi 7 juin 2012 - **** « Fais bien et ne crains point les hommes ; N'écris pas et ne crains point les femmes. » Proverbe russe Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-11-23 Page 14 tromal.net Apostrophe Musique: Jimi Hendrix - Born Under A Bad Sign °°°° Apostrophe En catastrophe se place l'apostrophe dans un but énergique géostrophique lier un mot mystique Angéliquement se pose les trémas sur un mot extra et angélique littérairement La dive virgule se place ici et là lorsque la phrase circule par çi par là oh! La! pour mieux inspirer et halte là! Un peu à la façon d'un cobra Un tout petit tiret pourtant discret avant un point d'exclamation en vue d'ondes feu-follet brisant ainsi la loi du lacet et sans aucune friction ou mention les trois petits points font le point Lascivement une majuscule se tortille près d'une minuscule en voie de devenir italique à en perdre la rotule nul doute la ponctuation est magique Succinctement la parenthèse se gonfle d'orgueil comme les guillemets en coq l'oeil à en faire rougir la blanche feuille Page 15 tromal.net sur son socle entouré de cerfeuil vers l'épilogue d'une mini-thèse Et le diantre de point virgule sait sans rechigner expliciter sans trop stupidement forcer la note se frotte et renote en hercule la signification exacte du mot renoncule Et doucement sans sourire le sérieux point d'exclamation saura épater la Galerie Zébrions à faire torsader les embryons du rond point sans aucune autre notification ou delta-rire épiloguons ici à la ligne un final point De La Louve °°°° «La lecture est un acte d'identification: si nous comprenons ce que nous lisons, c'est que les sentiments exprimés sont déjà en nous.» Madeleine Chapsal Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-03-31 Page 16 tromal.net Armure ou Armature Armure ou Armature Une noire ceinture Blues pour armure Munie d'un tigré d’œil antiordure Un ruban noir perlé violet en soie pure Pour bandeau antibitch en svelte posture Un cuiré d'pantalon so tight noir et rose Pour aplanir les choses moroses Entre ces poses qui indisposent lentement à petites doses L'égo en écho des blessures Des échelons des outre-mesures De toutes les têtes grosses Des corps devenus ossatures en fosses Richissimes communes ou Artistoes Souris aux intempéries et vis ta vie en survie sans envies Multiformes j'te forme Toi ma portée hors-normes J'me réforme en homme Des tas d'écueils en feuilles These English testing music m'effeuillent Le cœur en accord de l'âme et l’œil Soirées grisantes d'hiver ou d'automne Douces musicales et pas monotones Tu es le perfect spécimen androgyne impur Et tes yeux de loup-louve sont ta plus belle parure Keep on blues in with your Art mûr et Art mature Souris aux intempéries et vis ta vie en survie sans envies ni déni sur ton moi profond en rebonds **** ❤❥❤ " Sacré de feu ou stigmate écarlate à jamais accolé dans l'âme de celui qui en est récipiendaire à toujours; un jour Blues, always Blues. " La Louve effrenée in G groove Page 17 tromal.net ❤❥❤ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-11-27 Page 18 tromal.net Assonances Toniques Voix magnifique d'Amaury Vassili et les Petits Chanteurs de la Croix de Bois; les paroles de ce grandiose d'Hallelujah sont de Leonard Cohen. Pour Toi en toute Amitié aux mille et une vérités sans faux fuyants harassants je t'offre ces vers venus de mon univers sans alcool aux verres ou aux bouteilles qui ont su brimer les plus belles de mes plages vermeilles; voici Assonances Toniques. Assonances Toniques Toniques d'assonances Magiques rondes Assonances toniques Monde à part des immondes Plateformes furibondes Étrange mappemonde Et la musique avec Dieu guérit les maux les plus cruels jusqu'au dernier jour de notre terrestre séjour Déni indéniable De ce toi instable De ce que tu fus En perpétuel rut Courant les jupons Les plus fripons Et la musique et le pardon savent réconforter sans séquelle aucune. Mea maxima culpa Pour tout ce béant tralala Déblatéré à ton effroi Ayant sonné le froid glas En démentielles entrechats En valsant mes dentelles sur ce drap I apologized so be fair and don't forget to sing and sing for ever and ever °°°° "Le savant étudie les autres, le sage se connaît lui-même." (Lao Tseu). Page 19 tromal.net Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-05-16 Page 20 tromal.net Au Bord de l’Ouanne Douchy - L'Ouanne - France `♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ **** Au Bord de l’Ouanne L’Ouanne et ses Bords En ce jour de l'Assomption C'est au bord de l'Ouanne Que j'ai revu en nostalgie Mes années diaphanes Dans une autre Vallée Au loin de l'autre côté De l'océan d’où je vins Sans peur ni doute Rejoindre mon destin Oui coûte que coûte C'était un pluvieux de soir En cette terminale d'année Aux refrains parfois noirs Parsemés de quelques notes Claires et joyeuses en histoire Ta fougue mêlée de tristesse A vouloir faire mieux express Ton empressement à me plaire Ta rêverie se faisait réalité Et je ne t'ai pas perçu déçu J'avais cette foi si précieuse Et de Dieu et de toi très ému Puisque ma vie je lui avais confiée S'enfuirent un à un les ennuis Vinrent les inoubliables ces moments Présents intrinsèques beaux Que l'authenticité seule peut donner À nos rêves épars la pure réalité Pierre de lune bleutée spacieuse Que chaque journée est à refaire Différemment pour émotionnellement Stabiliser avec Dieu sans hésiter de MDLoups La Louve effrenée en ce Jour de l'Assomption 2012 Page 21 tromal.net "Vivre sans attente aucune du soleil ou de la lune peut s'avérer une sacrée belle vie jour par jour sans trop de lacunes via les étoiles ascendantes filantes descendantes débandantes." Renée Sances in Slowly Blues in Stances Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-03-25 Page 22 tromal.net Automnal Elixir Automnal Élixir Sie Und Er Vous envahissez mon âme rebelle pas toujours belle Avec tant de fougue sensuelle Lors de mes élucubrations matinales En ritournelle de feux secrets pas toujours discrets Quel automne beau avec vos tercets Se juxtaposant comme des aimants via mes libidinaux de serpents m'encerclant et me sarclant Et s'amalgamant à mes rebonds trop lents En matinées ou soirées automnales Soyez heureux à toujours Car le bonheur vous sied à ravir Votre verve enchante ô troubadour Depuis tant de lunes pleines Nonobstant les vipères en devenir Qui par leur automnal élixir Tentent d'amadouer le Blues en détour Afin de me voir loin et fuir en déveine la fuite sera inutile entre deux sibylles mon âme demeure accolée aux vers sans la peur qui désespère Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-12-02 Page 23 tromal.net Automne-Hiver Automne-Hiver Automne de feu en romance Automne en somnolence Automne de feu en romance Automne en somnolence Léthargique romantique Visions chimériques nostalgiques Émancipation de la chair Sans soucis des cœurs écorchés Lacération Blues égocentrique Aveuglé par son reflet énigmatique Négligeant cet Écho fantastique Zip! les feuilles dégringolent et caracolent Zoay et Zardas voyagent en fiacre laconique Quels veinards ces amoureux de la Coupole! Sourires et fous rires! quelle sérénade rythmique! Et l’automne passe se délasse Se lasse et passe les buses échasses Survient l'hiver entre deux chasses Moins dense la cadence et les airs L'hiver en chasse tout se délasse En mal de réminiscence plus claire La Louve for a new exodus sur les vieilles douves in 2011 Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2010-12-31 Page 24 tromal.net Bal-Scandale en Suisse Œuvre d'Antoine-Jean Gros. Lieutenant Charles Legrand. c. 1810. Oil on canvas. The Los Angeles County Museum of Art. Lo °°°° Musique: Symphonie Pastorale de Beethoven °°°° Bal-Scandale en Suisse Scandale de Bal Suisse de la Louve effrenée Tout un hunk of crazy love Tout l'Canton en recause Du bouquet musical up above Deux corps en perfect osmose De touchers en soupirs Aux extrémités du saphir De son auriculaire de doigt Le baron frôle la marquise En redondance de coït Dans cet écrin étroit Il susurre "I feel at home" Sweetie you are my môme En nudité belle au big bal Totalement décontracte Ce fut l'avant dernier acte Après leur triomphe en G spiral Et toute l'assemblée muette Reluque le duo hautain et obsolète People jaloux et envieux de leur bonheur Les amants partirent en calèche à 12 heures de la Louve effrenée Marquise des Loups à l'âme rebelle °°°° Page 25 tromal.net "Tu es homme, je suis ton éternel erratum en plusieurs tomes." (La Louve effrenée 30 juillet 2011). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-12-10 Page 26 tromal.net Bataille et Ripaille °°°° Bataille et Ripaille Ripaille et Bataille °°°° ( A toi toujours ma Zoé en souvenir de nos chevauchées délurées) Louange-moi¸ Bataille-moi Griffaille-moi Sur le jaune de la paille En souvenir humorisés De nos ripailles Sucrées salées Du don de soi En soupape voilée De la Renaissance via la Romance en balance Joue-moi so low so slow Aussi heavy que ce Blues Chicago À fleur de nos loups d'peaux Ces vieux jeux aqua d'eau En quatre et douze temps A very table contre temps Battons la cette mesure En immense lente démesure À faire craquer la toiture De la Renaissance via la Romance en balance Ce morceau so slow De ton nord-est de tempo Cette catharsis aristotélicienne Méditerranéenne ou Amérindienne Trifluvienne avec antennes J'me perds avec ces mots Bordéliques aristocratiques En raz-de marée alpha En groove d'harmonica Méphisto beta organza gamma Page 27 tromal.net De la Renaissance via la Romance en balance Batifole-moi en symphonisme Jusqu'au paroxysme avant-avant-gardiste De nos concerts orgasmiques Entre-deux pauses survolant l'érotisme Oubliant les chamailles hystériques Balayant d'une note les anachronismes De ces soli bourrés d'anarchisme Ultra cold maso-féministe Jusqu'au masculin cacophoniste De la Renaissance via la Romance en balance Mi Ré Fa Ré Sans stopper! Feu! A big hunk quoi! Les yeux bleutés Mi langoureux Mi narquois Tu piges alors tu rédiges Ou tu figes avec ta tige Mi RÉ Fa do ré émoi Zoé allez familiarise-toi en moi entrer]De la Renaissance via la Romance en balance Rejoue- moi Ces émois en solo Avec bémols de toi En piano et en saxo Guitare au dos En exæquo de ban-douille De la Renaissance via la Romance en balance en transe Allez presto dérouille Nous avons la répète en bateau! Viens j'ai ce qu'il te faut Un résonateur et un tonneau Hééé' Résonne-toi accorde-toi D'un ton plus chaud plus bas Oui plus bas que le do du dos Oui juste plus bas allez fais l'saut! [entrer]De la Renaissance via la Romance en effervescence de transe Page 28 tromal.net °°°° ____ De votre aut'heure diurne ou nocturne une autre fleur sauvage de La Louve effrenée de belle musicalité dorée cuivrée bien assonée pour bien vous aimer. °°°° "Il y a mieux encore que le calme de la solitude : la présence silencieuse de l'être aimé, tout près. On est seul, en sachant qu'on pourrait ne pas l'être." (Claude Roy). °°°° Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-05-03 Page 29 tromal.net Bavarois de Charivari Bavarois de Charivari ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Une rouge fleur d'aubépine Un crazy bavarois de charivari Quoi de plus obviously sweetie Entre deux longs versets vachly Inn Gourmandes lèvres fier sourire Un deux subtils clins d'œil Via une franche œillade Sans aucune mascarade Il s'avançait sûr de lui En lui offrant ce présent Inopportun et gentil En hommage à ses écrits D'aujourd'hui et d'antan Elle remercia et rougit Il déposa le joyau-magie Sur son pantalon de daim Et sa bouche fit le baise main Puis vers Forgensee il s'enfuit Sur un cheval blond à son effigie ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ "Les silences donnent à la musique la respiration cosmique qui sait la faire vibrer d'âme à âme pour faire sonner mieux la note magique qui suit en beauté rythmique." La Louve effrenée de belle musicalité Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-11-23 Page 30 tromal.net Blanche Pulsion Blanche Pulsion Pulsion Blanche Moue de proue des aiglons Sous le voile et le ceinturon Une érotique de souvenance Une rectangulaire de partition De cette blanche pulsion Éjaculée en un demi temps Note pâle sur l'ombre du soir Bien accolée à la perle noire Moue de proue de femme Corps et âme en flammes Ta peau tactile se pâme Jusqu'au voluptueux toucher De la caresse quémandée En trois volées surexcitées Le ballet bien rôdé et centré En jarretelles tringlées Moue de proue ô fou charisme Ta libido s'offre le paroxysme De tous les musicaux de prismes Ta vulve se hisse et hurle un vœu Tes seins se pointent aux cieux Sans débander ton corps est chaud Ce batteur te rejoint en sons beaux Battements synergiques en cœurs à deux de la Louve effrenée de belle musicalité et bien-nommée Marquise des Loups à l'âme rebelle so belle... **** "Relis tes ratures et poursuis tes rêveries note par note sans dessus dessous et frotte-toi sur la gamme ahurie en oubliant d'épater la galerie." (La Louve effrenée de belle musicalité). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-02-18 Page 31 tromal.net Blues Tempo Blues Tempo Rêves so chauds Entre jambes et seins beaux De nous deux sans quiproquo Aux allées et longues venues Venant des spatiales de nues Deux femmes ou plus se meuvent en chaque femme et s'étalent sur tes stalles de désirs... Des copeaux de souvenirs Aux débandades de lyres Juxtaposant nos cheveux En épars de sombres feux Deux femmes ou plus se meuvent en chaque femme et s'étalent sur tes stalles de désirs... ... Nos vulves en octaves Jouissives exiguës conclaves Se remémorent tes aurores Où ton phallus de velours Nous a octroyé désir plus amour Aux goûts de miel de multiflores "Deux femmes ou plus se meuvent en chaque femme et s'étalent sur tes stalles de désirs; il est primordial de les charmer toutes pour assouvir tous les désirs de ces nombreux hommes en toi." (Élucubration du deux novembre 2011 de La Louve effrenée de belle musicalité; marquise des Loups à l'âme rebelle so belle). °°°° "Partout se présentaient.... et des balustres en marbre, et des stalles sculptées par les Charpentier et les Dugoulon." [François-René de Chateaubriand, chevalier Breton in Le Génie du Christianisme, ou Les Beautés de la Religion Chrétienne] °°°° Page 32 tromal.net "L'éternelle erreur consiste à prendre le libertinage pour la liberté." [Gerard Kornelis Van Het Reve] Extrait de: En route pour la fin Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-01-01 Page 33 tromal.net Bohème d’Âme ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Bohème d’Âme Âme bohème Si clone il y a De toi et moi Quelque part Quelle oeuvre d'Art Ce sera toujours la fête Bene noté dans mon pense-bête J'ai accolé ton poème À mon âme bohème Poème magique Poème libérateur Poème fleur bleue Sans vœux pieux Poème mystique Là où Dieu unit ses loups Jusque dans l'éternité des fous Des crazy noctambules poètes doux Bohème d'âme entre deux tisons never ronds via les flammes... ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Si clone il y a De toi et moi Quelque part En ce bas monde sans méchef Ce serait vachly sympa Ils adapteront derechef Notre maniera detre Dans tous les thés de salons Malfamés grimés guindés ou non Nous serons la coqueluche De toutes les fanfreluches Jamais au grand Jamais Clonage n'aura autant de jais Charbonneux pour leurs yeux En état de devenir vieux jeux Nonobstant leur jeune âge Voire leurs sages jeunes âges Bohème d'âme entre deux tisons never ronds via les flammes aux elfes et elfines pas de Page 34 tromal.net trop volages ni sages... ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ La Louve effrenée de belle musicalité en ce lundi 13 janvier 2015 " Les années passent et la musique enlace nos âmes au fil des ravages aux mauvais sillages des amours vraies outrepassant la cage des mauvais présages de l'âge. " La Louve effrenée de belle musicalité ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-01-26 Page 35 tromal.net Born Too Soon " The day I was born the moon turned fire red and the..." (Jimi Hendrix). ".... and please don't ever forget that I'm a voodoo child too et que la nuit où je suis née la lune devint fire-rouge..." (la Louve effrenée). Born Too Soon Et la lune this wild soul sister A ouvert ce transis de coeur Aux souffrances et peurs En transes des folles leurres Ici ou ailleurs hééé! le violon pleure Dis tu entends sa clameur This moon was born too soon For this young blood sans coeur Juxtaposant nos tourments Musique à l'avant-plan Des ironiques de contre temps La lune mon âme soeur Dévore nos ridicules de peurs Nous amants des mots francs Noirs et blancs en délits flagrants Et la Lune soul sister moon A ouvert ce drôle de coeur Au souffrances et peurs En transes des leurres D'ici ou ailleurs elle m'effleure La lune ma fool soul sister M'a découvert au travers les rumeurs Que cette lune was born too soon For this magic man au coeur de raccoon° ° Raccoon: Chat sauvage; appellation commune en Kanada de raton-laveur. A song in this thursday mornin' on January the 27 2011; Just for You de mistyblues la louve en musicaleffrenée de musicalité.. « Plus je tourne et retourne cette idée que Dieu peut communiquer la pensée à la matière, plus elle me paraît vraie. » (Voltaire), Page 36 tromal.net Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-02-05 Page 37 tromal.net Brandade de Citrouille Brandade de Citrouille de la Louve effrenée au son de la guitare et de la voix de Térez Montcalm avec**E penso a te ***. Brandade de Citrouille Citrouille de Brandade Aux confins so fins d'une Halloween de soirée pas de trop déguisée et nullement aiguisée avec jus bizarres et brandade meringuée à la citrouille, fallait voir leurs bouilles avec leurs bonnets tout à fait désuets; un peu beaucoup sur le côté vachement déposés. Brandade à la citrouille, oui, dans ce pays nommé Wolfmoon Island; là où vivaient ces bonnes gens c'était de la brandade et non de la tarte. Suivons-les de près, très près en longeant l'allée de cyprès droits et laids sans attrait au mystérieux Château de l’Églefin. Anyta aux pattes fines et grosses breloques ici et là s'avançait d'un pas burlesque équestre et avec grâce elle savait nous imposer sans tergiverser ses nichons quelque peu poltrons voire lassés paumés de ne point se faire souvent pelotonner. - Tu as du feu dis Anyta ? minauda Solyne aux intonations si aiguës pointues qu'en se fermant les yeux nous croyions entendre une enfant de douze ans; peuchère c'est qu'elle faisait bien le double cette gaie-luronne friponne mignonne. - Non, je ne fume plus depuis hier et je t'en prie ne me cause pas de clopée defumée; ça me donne des hauts via des bas le cœur et d'inutiles vapeurs. Giuseppe à la perruque blonde immonde, foulard rouge noué un peu dénoué, bottes noires bien mises jusqu'aux genoux ronds, dents blanc-mange, épaules bien en vues avec épaulettes anti-squelette bien vautrées dessous un veston bleu-roi pâlot, ma foi il faisait belle mine et illico il enleva son Stetson Hat de London à plume de Zurich et vicieusement il zieuta l'Anyta en l'enveloppant obscènement de ses yeux de loup affamé de longue date indéterminée. Son panta-court bleu-clair bien moulant lui donnait un air sadien-louvien étonnant... - Quelle chaleur dans ce living-room, n'est-ce pas bella mia... Tu as du feu ? J'ai abandonné la clope la semaine dernière et j'ai un craving so fou just now ! - Bordel de feu, du feu, toi aussi tu veux du feu ! Suis-moi nous irons manger de la brandade à la citrouille et après du feu oui du feu nous trouverons du feu... - OK! Je te suis à pas de loup pour la branlade enfin la brandade... Et ce duo en manque ou craving depuis moins d'une lune pleine mangèrent de la brandade à la citrouille et ce à deux ou trois reprises; gourmands gourmets ils en avaient sur le menton, elle sur les nichons, lui sur la culotte près de l’arbalète toute prête à Page 38 tromal.net s'allonger et c'est ainsi que le désir ce cunégonde au masculin entra en ligne de compte et sans acompte, sans réfléchir ou fléchir le genou droit il baissa son blanc chemisier tout de go, lui mordillant goulûment les seins qui attendaient grossièrement en jumeaux cette baboune (bouche) de jouvenceau, il lui attrapa la croupe; grains de beauté ici et là, pas besoin de loupe, son ventre blanc sans corset avec ou sans baleine le requinqua en double appât pour lui fouetter les pulsions au maximum de leur summum et v'lan nul besoin de rhum et il la prit là sur le long sofa moelleux de couleur orange-brûlée, un feu de paille maybe baby but, mais, Héééé! l'Anyta gémissait en triple boucle au son de la jazzy d'musique sans s'occuper des autres convives en mal de vivre et vachly ivres. Jamais au grand jamais brandade à deux ne fut plus succulente; un vrai régal de feu meilleur et supérieur à la tarte cit-rouillée tant dégustée prise au préalable en photo au Resto des Trois Sots; quoi de plus rigolo qu'un souvenir aussi rococo pour recoller dans un very big Album titré Has Been Bum demi-cinglé. sans suite... MDLoups bien nommée La Louve effrenée de belle musicalité le 30 octobre 2013 "Le pire aîné musical-érotique que j'eusse connu fut Lustucru lorsqu'il me proposa un cunnilingus d'astreinte face à mes vers; < pas pour un sous terre à terre > susurra-t-il, assouvi sans l'ombre d'un verre au sous-verre vert." (Kakemphaton allongé en G de la Louve effrenée). ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-04-07 Page 39 tromal.net British Arc-en-Ciel Pleine lune du 9 novembre 2008; Quartier Soho, London, England. °°°° Peter Green's Fleetwood Mac - The Green Manalishi (With The Two Pronged Crown) °°°° British Arc-en-Ciel Un British Arc-en-Ciel Dans une fenêtre de mer de train À la porte de Londres en essaim Un soleil éclatant mille couleurs de miel Un British Arc-en-Ciel frôlant mes ailes Les yeux bleus délavés incrédules Une heure de moins à la pendule Des gens pressés comme ailleurs Et la vie bat ici en folle clameur Un British Arc-en-Ciel en dividende belle En cette île d'Angleterre Que mes aïeux ont côtoyée La terre tourne et la lune pleine erre Sa sphère en éclairant ces rues un peu austères En ce neuf novembre bien cahoté Une pleine lune en Angleterre me donne envie de déployer mes ailes °°°° «La colère est pareille à un cheval fougueux ; si on lui lâche la bride, son trop d'ardeur l'a bientôt épuisé.» (William Shakespeare) - Henri VIII Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-07 Page 40 tromal.net Calvaires Divers Au sons magiques de la musique et des paroles de Peter Green **** De la Louve effrenée de belle musicalité des mots du coeur en toute amitié pour vous lecteurs diurnes ou nocturnes... Lorsque décembre revient je ressens avant ce seize balèze ta main dans ma main en ce matin là tout là-bas là-bas so loin tout ça et ce poème revient encore et encore so fort so far hanter mon âme via ma peau et sa fleur et ce sans rancoeur... Calvaires Divers Divers calvaires d'hivers so verts Épousailles psychiques mystiques Épousailles sans trous ni failles Ni aucun cruels de faux risques Outre ces désirs hyper cyniques Au creux de toi en usurpant la règle de trois A pérennité en G préfixes Aux mille délires en suffixes Via les divers calvaires De ces hivers austères Au creux de toi en usurpant la règle de toi à moi Épousailles troublantes mystiques Épousailles sans peau de fausses failles Ni aucun cruel lascif de coït à risque Outrance danse d'obscènes désirs cyniques Page 41 tromal.net Au creux de toi en usurpant la règle de nous avec foi Emmitouflés dans leurs strophes En duel d'orgasmes bénéfiques Où se joue perfecta adagio Ces obscènes de rythmiques Aux double tambourins monophoniques Au creux de toi en usurpant la règle de nous avec foi sans douter de nos joies Épousailles irradiantes psymystiques Épousailles sans peau de nos psyfailles Ni aucun cruel toucher à tout psyrisque Oh que Si! we are cut deeply to the bone A outrance avec ces désirs psycyniques Sur une péniche verte on the lovely Rhône Au creux de toi en moi en usurpant la règle de nous avec foi sans douter de nos joies à jouer et à jouir avec coït et sans psycoït... **** de la Louve effrenée dite Marquise des Loups rebelles à l'âme so belle in Through True Decibels... "Relis tes ratures et poursuis tes rêveries immatures note par note sans dessus dessous et frotte-toi sur la gamme ahurie en oubliant d'épater la cynique de galerie maléfique." (La Louve effrenée de belle musicalité). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-01-21 Page 42 tromal.net Carrelages infâmes ❤❥❤ Carrelages infâmes Infâmes de carrelages ❤❥❤ La nuit suivait son long cours Tout comme la rivière in Rockamadour SiFrêle s'y baignait en cavalcades tout autour Des rochers en cœurs losangés allongés Délaissant les zanamours énamourés Trop lourds voire pas assez courts ❤❥❤ LaLunA rosa sans or argent ni agent Se peaufinait tortueusement un chemin lent Paraffiné de mousse vert pousse en brindilles Pas de trop en moult tape à l’œil qui brille Juste ce qu'i faut en pointes diamantées étonnamment Avec au coup de pied un pendentif d'étain et d’onyx Le lacet de cuir noir brun scandait le phœnix Douzième vie de SiFrêle so pêle-mêle remix ❤❥❤ Œil qui brille n'est pas toujours sain Lorsque la brillance est artificielle sans faim Véritable de l'Amour avec ou sans écrin Elle s'y baignait en cavalcadour Sur le dos de sa chute via sa chatte d'Amour En léthargie de jouer avec des violons autour Des croches si blanches et noires sous le miroir Bien en zigzags jusqu'aux culminants de points désarmants Aux soniques et toniques d'accents too much bandants ❤❥❤ La nuit suivait son long cours Page 43 tromal.net Tout comme la rivière in RockAmadour Elle s'y baignait nue en cavalcadour Délaissant les zanamours énamourés Trop lourds voire pas assez courts Avec des sacrées d'ondes qui bifurquent lourd Tout cet accent grave gavent les jaloux sourds Aux cavalcades de pierres so bleues aux détours ❤❥❤ Mon épée ne sera pas ton épée Puisque la mienne et son épopée Sait l'âme doucettement toucher Entre deux carrelages infâmes Là ou sa tête et son cœur de dame Se crochetèrent là où le point brûle sans came Ces infâmes de carrelages Éminent présage d'entre les âges ❤❥❤ Et ce furent ses mots derniers Peut-être ses plus beaux deniers Pour certaines âmes belles so belles Voltigeant ici et là très près d'elle déferlent Cyprès mélèzes pins le vent s'en souvient d'Elle Petite elle de nulle part claudiquant parmi les gazelles Et le mois doux si doux s'en est aussi allé loin d'elle SiForte SiFrêle... Et le mois doux si doux s'en est aussi allé loin d'elle SiForte SiFrêle... Between deux tempêtes de grêle il y aura la pelle... ❤❥❤ ❤❥❤ " Mon épée ne sera pas ton épée puisque la mienne d'épée sait l'âme toucher uniquement entre deux carrelages infâmes..." La Louve effrenée de belle musicalité in Carrelages infâmes ❤❥❤ " Il y a tout d'abord la littérature de la connaissance, et secondement, la littérature de la puissance. La fonction de la première est d'enseigner ; la fonction de la seconde est d'émouvoir. " Page 44 tromal.net Thomas de Quincey ❤❥❤ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-11-08 Page 45 tromal.net Cauchemardesque Rendez-Vous La Princesse au Feu sacré de Wojtek Siudmak d'origine polonaise. °°°° Musique Gare du Nord - Sold My Soul °°°° Cauchemardesque Rendez-Vous Un satané d'rendez-vous foule de cauchemars d'ex a tourné au vinaigre aigre-doux car cauchemardesque au huit rue de West Sussex full of désirs de flèches orientées sur la '' flesh'' juste la bigame ''game'' des chics femmes en "flame" et le fric en briques de ces honteuses de cliques Hic! oui le kick! (sic) ça me rend sick Dans un excès d'expérience quelque peu yes fugace agaçant ainsi l’Ignace que je suis peu loquace en pensée de galerie-chasse méli-mélo un peu trop solo dans ma caserne rétro mais vraiment de trop Puisque j'aime bien le nouveau monde avec la Raymonde cette nouvelle flamme ronde palpable autant que la Cunégonde née pour le partage des croches et des rondes sur une table cinoche sans panties ou cordes moches qu'illico presto je flush flush Hush! Hush! Page 46 tromal.net Et vous le peuple en délire qu'un petit rien ne sait faire rire Hush! Hush! Qu'avez-vous en reproche à me galvauder la sacoche plein de psaumes et d’effiloches qui me pulvérisent et effarouchent les cheveux en quatre natoches Bigrement je vais de ce pas entrer en true sacerdoce car les féminines de nanas m'offrent une peur atroce nouant ainsi ma libidinale de poche pourtant née pour se dévergonder en exécutoire de totale liberté Totally! Totally! Totally! comme les poèmes de poètes nés en absence de cold vulgarité ou de remontrances en latence j'me barre v'la ma chance d'homme par pure prudence j'm'en balance de ta phoque de mer de cadence! de La Louve °°°° "Les grands artistes sont ceux qui imposent à l'humanité leur illusion particulière." [Guy de Maupassant] Extrait de Pierre et Jean. ~~~~ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-01-30 Page 47 tromal.net Chacun son Truc Le Saut number seven de la Louve effrenée de belle musicalité... Chacun son Truc Vachly obvious not a bit bandant Ton truc ne sera jamais mon truc Vachly obvious not a bit bandant Ton truc ne sera jamais mon truc You're a bad boy and I'm a bad girly So don't y'a think it's better for you to see Vu la marquante différence D'antan en sweet démence Ni ma crazy fugue ta fugue Just because you're just hugues And I'm a wild louve in surfugues Petite-fille d'annick and sir walterhugh But somethin' is vachly sure cutie pie You'll sundenly miss a lot this is no lie Inside of this damn and incredible truc Most of the time on mode bandant en chantant V'lan v'lan rataplan v'lan v'lan bandant en enchantant (Bis and Bis four times; there's no kind of délits or crimes but it's only for the damn rimes). Play it in G groove as an heavy Blues and than you'll feel real good sans adjuvant atrophiant le cerf-volant so that it can makes you move for good! La Louve dite Marquise des Loups, création in France, Arles, Mars 2012 ~~~~ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-05-14 Page 48 tromal.net Champtonsceau Un Sot Sceau Entre deux trots pas beaux Par delà les champs Un sot passe son sceau Sans rien du tout dessus Ni dessous en vue Entre deux amants je mens Pénis de phénix au vent All ô ha! quel bon temps v'lan! En le voyant chantant œuvrant Marchant en se dandinant en guitare hihan! Entre deux champs tu prends Branle-bas de combat Sans se justifier ni le haut ou le bas Car inexistant entre quatre temps Une pareille arbalète avec string se branlant Entre chaque jouissance elle danse Jouissances en souvenance Le rendez-vous est en furieuse latence Un coup deux coups de juste pendule Et le voyageur nu arbitrera ma tarentule Jusqu'au crier grâce encore de grâce!!!! La Louve effrenée entre deux virées musicales synthétistes biennales! « Plus je tourne et retourne cette idée que Dieu peut communiquer la pensée à la matière, plus elle me paraît vraie. » (Voltaire), Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-02-01 Page 49 tromal.net Chanelouve (Photo artistique anonyme). ☆ ♥ '`♥' ☆` ¤ º ° ¨ ¨ ° ° ☀ Chanelouve Chanelouve entre deux douves Pourléchait et léchait les vitrines Soudain une divine tambourine Dans son cœur très fort résonnait En langueur douce désormais Son prénom sonne et resonne Comme an oldie gramophone Ses yeux tristes songeurs et rieurs Demeurent encore en son gai cœur Un prince un duc ou un baron A minuit toutefois elle confond Il la touchait et au corps Et au cœur jusqu'aux tréfonds De son âme en mal de sons profonds Sa musique acoustique Ou électrique quasi celtique Serpentait en son aujourd'hui Depuis son hier sous les pluies Des malsains effets de serres Le grand manitou changea l'air Des sombres notes éphémères Pour les transformer en un géant concert Aux notes à toujours indélébiles en leurs âmes Via de bienfaisantes vibrations qui désarment de la Louve effrenée de belle musicalité ☆ ♥ '`♥' ☆` ¤ º ° ¨ ¨ ° ° ☀ Page 50 tromal.net « La faim chasse le loup hors du bois. » (Proverbe Sioux). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-11-23 Page 51 tromal.net Chassés-croisés non désaxés Colibri canadien à gorge rubis face à un mandevilla ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Chassés-croisés non désaxés Un colibri au bec mignon gentil Passait par là ce fameux mardi Un colibri au bec mignon gentil Battant des ailes colorées et frêles Miroitait ses moult couleurs belles Du jaune au vert quasi rosies bleuies Étendue nue aux nues sur un vert bain de soleil La Lucyole se frottait entre deux rayons Bons so bons et bougeaient ô merveilles Ses deux fesses bien bombées bronzées Aux languorous sounds bien jazzy bluesy en G Le gourmand colibri suçait à bec perdu ô Hip! Son mandevilla Mmm! bien bandant cet égo-trip Tout en tempo magique narcissique sonique Il eut tout à coup une pensée vachly érotique Perdre la proie pour l'ombre et ce d'un flip! Goûter ce nectar évidemment différent Qu'il imaginait sweetie salé-sucré Mais la Lucyole bien écartelée Fut d'un tout autre préavis lorsqu'elle vit Ce long bec s'avancer sur son roux doux pubis En plein midi d'elle s'échappa un grand cri Apeuré le colibri ainsi pantois loin s'en est allé Morale en spirale astrale causale biennale: À chacun sa sphère et les angles seront bien axés entre deux chassés-croisés non désaxés et jamais surtaxés ou surexcités entre deux thés... MDLoups La Louve effrenée en ce mardi 7 mai 2013 Page 52 tromal.net ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ > La Louve effrenée de belle musicalité Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-02-12 Page 53 tromal.net Chat Tigré Noir Et de la Louve effrenée de belle musicalité entre deux Blues virées Chat Noir Tigré Tigré d'Chat Noir Un miroir à deux contours Un entonnoir un écumoire Un lendemain d'bord de Loire Bien autour quelques vautours Un chat noir tigré en boule s'épanche Et rêve à sa chatte blanche Ma clope se meurt se déhanche Et mon obsession en fa demeure Je vais de ce pas en ré marcher Histoire de dégonfler décompresser La nicotine sans cœur m’écœure J'me désespère sais plus quoi faire La clope et cette Zoé Me coupe le reste de souffle Le cœur se meurt et me tortille Ouf! à pleurer je dessouffle Hier je me suis juré De n'y plus mettre les pieds Dans son maudit escalier En étire-bouchon qui vrille Au plafond trop rond J'me désespère sais plus quoi lui faire Mais me v'la again accroc Ou un peu marteau Cette gazelle me hante Son rictus me décante Mon esprit se retorsade Ma libido se remansarde Et je respire la divine fente De son horrible foulard de soie Couleur forte moutarde Page 54 tromal.net J'me désespère sais plus quoi me faire Deux heures et plus d'attente Je la vois en bas ça me tente Noirs talons sans aiguilles Alors tout bas je tousse Elle glousse sa marche lente De plaisir je me réjouis Comme une carotte de nuit Je me languis de cette fille Pouf! Je plonge dans le noir De son peignoir trop noir Quel score ce scorpion Je refais le pion trop pion Avec tous les saints En supplication je refeins D'être bien bene bien J'me désespère j'me barre la peur me flaire ____ "Il faut vivre comme tout le monde en étant comme personne." (Jean Cocteau). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-01-28 Page 55 tromal.net Chimère musicale Chimère Musicale Musicale de Chimère Sans dessus dessous Un morceau un peu fou Entre deux mystères de Vous Sans changer le courroux De nos blessures du dessous Une force herculéenne soudaine Pour raviver la veine de cet Artout Maniera de tout changer en ébène Anima Animus soufflent les oriflammes De nos histoires infâmes en miroir Quasi dérisoires avec l'âtre du soir Nos âmes bien accolées en Quidam Eviscération des envieux griffeux plagieux Stop and stop tous ces tabous trop pieux La chimère au paroxysme se dégriffe Et devient la réalité des touches bleues de votre aut'heure dans la nuit La Louve effrenée en ce printemps tout neuf du 20 mars 2016... **** " Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. " Kind of an adage Mode philosophique from Blaise Pascal in Pensées de Pascal **** "Les silences donnent à la musique la respiration cosmique astrale qui sait la faire vibrer d'âme à âme pour faire sonner mieux la note magique qui suit en beauté rythmique sonique." La Louve effrenée de belle musicalité **** Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-03-20 Page 56 tromal.net Clef de Sol CLEF DE SOL Ce musicien au regard narquois et filou Sa guitare avec partitions le suit partout Son corpus est gracieusement épanoui et réjoui Envoûtée elle s'enroule en ré majeur autour de lui Depuis des lunes aux sens du toucher Et il oublie sa musique rocky bluesy fa-si héééé! Pas elle grrrr! une merveille sans pareille vermeille Son désir augmente en ré mineur aye oille heille! Et tout de go un jour lune pleine et de soleil Hivernal en Renaissance immense il s'est coulé Jalousement succinctement au creux d'elle sans demander! Sous lui elle a tant désiré le surcombler Puérile incapable de songer de les voir resuccomber Elle dansa sans narguer la joie d’être à ses côtés Son dos ses fesses elle a lacéré en volupté resucée En transe de danse bien déhanchée immergée Il se coule en elle comme une vague émancipée! Déchaînés, martelés! Heéééé! ils coulèrent à pic Au détriment de l'aimant effervescent de cette Clef de Sol Et de son tambour à basques réhymené* Oui! Déjà en pensée bien ancrée! ô course épique Lui, haletant, battant la mesure à contre-temps et indompté! Elle vaincue comme une naufragée en bémol elle s’extrapole La douceur de la couleur de ses yeux si près des siens ô hyperbole! Sa taille de guêpe androgyne la butine et la caracole La fait onduler des hanches en farandoles belles et folles! Au son de d'un Blues en cache parfois grivois Sans la toucher de par son âme jadis cent fois, Il avait déjà tout pris d'elle tel un maître-roi Et puis souvent la nuit comme ça il s'est recoulé et renoué Plus encore au creux d'elle sans redemander Puisque leurs âmes en redemandent d'eux à satiété De plus belle sa Clef de Sol caracole et se coule en elle hééé! De ce concerto aux mille et un rappels à foison d'elle Autour de la Musique leur maîtresse aux grandes ailes Ils voguent au détriment de tous ces jets d'encriers rebelles Hééé! don't stop it's Just a Crasy Blues une torride party De fesses in distress de culminantes ivresses heavy duty Page 57 tromal.net *Réhymené: Hymen nouveau; euphémisme louvien permissif en poésie. La Louve 2011 Year of the Bronze à chacun son Bonze « Plus je tourne et retourne cette idée que Dieu peut communiquer la pensée à la matière, plus elle me paraît vraie. » (Voltaire), Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-08-16 Page 58 tromal.net Complicité de l'Âme Diane chasseresse, par Auguste Renoir (1867) Musique de Youtube Fragmento do filme "O Segredo de Bethoven" Fragments of the "Bethoven secret" Pour Toi que tu sois de la Louve en chemin jour par jour sur les vieilles douves Complicité de l'Âme Soul to soul Âme à âme Dans les yeux de l'âme Nos regards se soûlent Jours en longueur infâme De big big défoule so full En tandem de flammes De nos fibres en synergiques alarmes À notre insu du moindre sursaut Qui se trame en soubresaut Et les white boules De neige s'enroulent Comme la mer en houle Sur les jours en allonge Comme nos nuitées Embrumées secouées Embuées de nos songes En surdoses d'assez assez! Trop trop long sans toucher Nos bouts de nez et doigts gelés Je te tu me rejoins En pensées très agencées En recoins si loin De nos éloignés de chemins Illico yes direction vers ton île Loin des sursauts des villes Pour le respect de notre Amitié Ce bonheur en première Sans au fond de l'eau se sombrer Page 59 tromal.net Parmi les cactus en rictus Agaçant notre roman De l'itinéraire lent De moi à démarrer Et pourtant Bien clairement écrit Et tout aussi transcrit Dans ce grand livre De notre vie d'ibis en hibiscus Se dessine lentement Ce départ en avant Toujours sans hésiter Je te tu me rejoins en pensées Avant cette arrivée Bien entrelacés amore De nos dolce copier-coller Sur nos deux cœurs Accolés aux similaires de valeurs Oblitérées à toujours eternally Par l'infini truchement De nos âmes en divine complicité ____ ____ Yeah! Takin' a Ride without aggressive sides Les goûts des kool heures musicales ne sont pas à discuter mais à cultiver aux intervalles." Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-05-09 Page 60 tromal.net Confrère Fièrement Soeur Merci à la douce mémoire de Pierre Bachelet en voyage éternel dans un ailleurs meilleur... avec C'est sûr Elle est d'Ailleurs. Voici de la Louve effrenée de musicalité belle un refrain nouveau pour tous les poètes d'hier ou en devenir puisqu'en latence depuis trop longtemps... Confrère Fièrement Sœur Fier Confrère-Sœur Sœur de votre âme En dolce trop dolce douces pages Sans gare s'écrier d'la marge Puisés dans l'âme vers un encrier moderne Sans s'épuiser les mots en âge nagent Sans virgules brulantes en berne Pour étioler batifoler atrophier La sonorité riche respirée Sœur de l'âme ou frère le pareil au même surgit de la pureté d'un cœur Votre âme consœur Ou votre âme confrère Plaît-il aux fausses normes Que les mots soient conformes Ou mal captés par les sur-hommes Pluie neige ou levant soleil du réveil Les jours s'écoulent doux vermeils Lorsque se régénèrent les vers En strophes rosacées disparates Sans trop d'insanités terre-à-terre Consœur de l'âme ou confrère le pareil au même surgit de la pureté du coeur Sans clameur qui brime le cœur Du plus que parfait trop meilleur Les Odes en urgence de l'ombre veulent sortir Pourtant souvent en instance de mourir Cachées ici et là à l'arrière d'un rocher Plus que beau souvent dans son entité O strophe en veilleuse du devenir Étale-toi dans toute cette chaleur béatifiée En rebondissant en baume bien au-dedans Des âmes tourmentées pour les restaurer Page 61 tromal.net Et à toujours des meilleurs jours les faire espérer Consœur de l'âme ou confrère le pareil au même surgit de ce cœur La Louve 2011 pour votre nouveau bonheur en mot à mot sans sursaut aucun Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-02-15 Page 62 tromal.net Consécration Blues Merci à Doro et ses magic men pour ce magnifique Whenever I Think of You (Live in Germany 1993). ... et de la Louve ce refrain sans fin... Consécration Blues Une Blues de Consécration Et le Blues depuis longtemps En son âme somnolait fainéant Et le Blues depuis longtemps En son âme rêvassait fainéant La lueur d'une chandelle En amont percuta le bord de ses ailes Retourna le joyau en son âme belle Les stigmates indélébiles du Blues A jamais depuis ce douze En naissance où tout s'est joué Sur sa vie en extension bleutée En retour des atours une Blues de romance en renaissance En amont de ses ailes devenues frêles Retourna en son âme belle cette ritournelle En pléiade sons d'ailleurs pour son cœur Meurtri depuis trop de nuits en délits Flagrants mécréants de sons discordants Au-delà des temps de cette partition majeure Au tempo bagotté de peurs aux fétiches mineurs Toutes les mosaïques de sa vie se sont accolées Une à une à la vitesse de l'éclair trop clair Entre deux fool full moon sans nuage L'ingénue décida de ne plus recroqueviller Ses états voire ses ébats en arts d'arc-en-ciel La foudre ne vint pas effacer ces éclats De Blues marquèrent à toujours La louve en double tours tout autour Au détour des atours somnolait une Blues de romance en véritable renaissance Page 63 tromal.net Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-02-22 Page 64 tromal.net Conte gouttes de Jazz Conte Gouttes de Jazz Jazz goûté conté Maniera detre ouvre la voie Un bouquet de groove ça gaze Avec mille et une gouttes de Jazz Entre une et deux croix Superposées inimaginées Des superficielles de voix La lumière surgit réirradiée Der jasager dans la nuit Jusqu'au matin blême Pas l'ombre d'un répit Pour ces doubles vies Funambulant sur deux fils Aussi fragiles que subtils Aimantées sont les ondes jazzées Semblant planer flotter Floues bien au-delà des tissus Des mesquins mensonges Des plus que parfaits En matière d'éponges Où l'émotion s'avère tabou Entre deux big bajoues Et se pointe hâtivement Deux narcisses timidement Est-ce permissif en hiver Ce présage sans sérif d'hier L'espérance se pointe en force Là où le temps beau balaiera les détorses De ces saisons aux variantes introrses De la Louve effrenée de belle musicalité en ce 12 janvier 2015; l'année de la Gitane de SanFinze **** " Stigmate écarlate à jamais accolé dans l'âme de celui qui en est récipiendaire à toujours; un jour Blues, always Blues. " La Louve effrenée in G groove Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-02-17 Page 65 tromal.net Cornets glacés for Voyages Thanks to Youtube for this excitante Beautiful Agony de Jean-Michel Jarre - For You and your friends a little serenade aux intonations non maussades. Cornets glacés for Voyages Désirs so damn midoroses Between the langueur of two blue poses Sature et Çadure jouent leur style sans fil Musicalement causant draguant dans l’vent Les mystérieux provocateurs d’agents Et leurs dragées drageonnant l’omniprésent Des obsessionnels blancs-becs Apolitically and too much incorrect Carnets ou cornets de tordus sans torts Dedans et au travers les rocailleuses rivières Tortueusement sinueuses à changer de bords D’Outre-Mer à Outre-Manche d’hier Ou aujourd’hui en Océan Indien c’est idem Pas b’soin d’outre nager le requiem pachem Crazy You don’t be satire between two j’taime You’re right all the time and I haven’t got tort And for musick’s sake la louve is not en Ores Et Déjà ne sait pas simuler l'accord From la Louve this is a rengaine sans gaine for all the Wolfs of this Wonderful Wild World Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-03-31 Page 66 tromal.net Couleurs des Heures Une autre élucubration de la Louve just for You in this moi de mai en vers so vert Couleurs des Heures Kool Heures Bleu ciel en plein midi Rouge tomate en soirée Jaune clarifié à minuit Violet timbré en nuitée Soie et dentelles Sont tes Blues ailes J'me damne les aisselles Avec tes tire d'ailes Tu es ma rousse Zoé Pour l'éternité colorée En Mi Fa Do Ré Ré Ré hééé! Bleu ciel en plein midi Rouge tomate en soirée Jaune clarifié à minuit Violet timbré en nuitée Tu veux que j'te trousses Mais v'la que tu tousses Alors tout doux j'me pousse Un peu plus sur la housse De ce canapé en mousse Je rebanderai en douce Et pis y a encore mon pouce Ton bouvier des Flandres Me reluque du coin de l’œil J'sais plus si j'vais te trousser A bien y songer j'vais m'barrer Et demain j'vas reviendre avec la feuille De partitions sans méandres Bleu ciel en plein midi Rouge tomate en soirée Jaune clarifié à minuit Page 67 tromal.net Violet timbré en nuitée Et me v'la rat-ça-zié Zoé Just for You de la Louve en toute simplicité grande à vous y laisser prendre et vous rendre dingue entre deux tours de partitions jazzy-bluesy sans fausses notes qui rougnottent et sauraient vous octroyer la bougeotte. "Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé". (Alphonse de Lamartine) Nota Bene: ____ Groove in G - Playing For Change mon coup de musique vachly rythmique à entendre right now tout de suite pour vous plaire entre deux phases stoïques. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-05-09 Page 68 tromal.net Coups de Plumes Coups de Plumes Plumes au cou Amore Coups de Plumes Plumes aux coups d'Amore Trois plumes d'osmose Deux feuilles de lauriers embringuées Youpi l'ail en gousse mauve-rose + Lavande séchées émiettées - L'alcool pour nous anesthésier Ou nous transformer voire robotiser youpi! La sacrée recette De ta cruciale tisane verde verte Bleutée mentholée ô un délice Paille sans faille et soupçon réglisse Ton corps accolé sans stress Ta bouche sensuelle se fait gonflée Tes mains avides sur mes fesses à en faire bander les draperies hupées Ta dolce clef de sol sur-gammée Ce crazy jazzy low saxophone Et le bain de rosée mousse En ondines de sexy secousses Et la trompette qui résonne Bien au-dessus de la trombone Tu défais les longs noirs lacets De mon blanc ocre chemisier turque Deux baisers impurs so purs sur ma nuque Je me retourne moi la louve eunuque saltimbanque aimantée extrêmement Et ton phallus frôle mon velvet criquet En quémandant incommensurablement Pas besoin de préambule Tu es déjà dans ma sweetie bulle Tu enveloppes ce SurMoi aux anges Et je suis réceptive bel archange Ta missive aux coups de plumes Page 69 tromal.net Et nos ardeurs chassant la brume C'est le présent non pas des Hiers Mais l'Aujourd'hui entre deux vers Surprends-moi again and again Both of us are lost in a sacrée veine Me voilà la reine de ta wild rengaine de la louve effrenée en ce 12 septembre 2012 ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ "Une grandiose histoire d'amour so glamour à en perdre son "latin via son train on a december matin là où la neige en arpège tombait comme dans un conte de Renayge." (La Louve effrenée de belle musicalité en G). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-01-16 Page 70 tromal.net Crazy Joker Thanks to youtube for this magnifique joyau intitulé Nothing Compares to You with l'incomparable Sinéad O'Connor - Et de la Louve just for You another new-crew... Crazy Joker The world is in perpetual Poker Am I a soul so-long writer Or kind of a crazy lazy joker Guess it yes you really burn Cause mine sacred fire will turn You on and on shot by shot Without any gun so damn hot Behind the back yard spot Fly me around the moon so soon Quand les fresques polytiques Et les jeux artystiques se frôlent Les jeux de rôles trop drôles S’amalgament selon la rythmique Nothin’ else to prove on the vieilles douves It’s strictly forbidden for la louve En résurgence tellement dense De la mer fière via la terre immense Full of existential desires de sir-haines Pas tout à fait en pure haleine sur l’arène Fly me inside the moon I’m in the mood this noon "La loi du plus fort entre deux butors me donnera toujours tort." (La Louve effrenée en wild musicalité). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-03-30 Page 71 tromal.net Croisades et Rade Croisades et Rade Les voyageurs des diantre de croisades Se classent un peu à l'effigie fade Des joyeuses de putains d'la rade Ils en connaissent la montée contre Mais impossible de voir leurs montres Et de différencier le vrai du contre Courant des renaissances en romance Jusqu'aux puissants orgasmes cosmiques Musicaux astraux et dithyrambiques Menant jusqu'aux promesses inconscientes Jamais voulues ni plus ni moins perçues D'un éternel amour psychique à toujours en transe Par-deçà les montagnes du Nord ou de l'Est Du Sud via l'Ouest et ses Blues Fest Et par-delà les dix vagues des mers vert Dante Dieu seul sait réunir à nouveau les fous amants Dont les escapades furent leurs survies d'antan Seuls les Fous de Bassans de l'île Rouzic Connaissent le secret des addicts de la musique Et le cœur de certaines louves jamais épique de la Louve dite Marquise des Loups à l'âme rebelle so belle "L'absence diminue les médiocres passions et augmente les grandes, comme le vent éteint les bougies et allume le feu." (Maximes, François de La Rochefoucaud). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-03-25 Page 72 tromal.net Cryptides Cryptides Cryptides en latence Outrepassant l'anse De ma voile en transe Des multi-démences Cryptiques somatique Énonçant la diptyque Jouissance océanique Aux confins des cirques Prélèvements tertiaire Atrophiant les binaires De phrases en deux Ères Quasi abruptes ô hémiptères Sphénoïdales abdominales Vulve et péninsules spatiales Pénis avec testicules féodales Beauté naturelle sans dédales Seins à faire descendre Tous les saints en esclandre Via les méandres de la foi Qui ne possède aucune loi Sauf de croire sans voir Ce Dieu de l'enfance Ou d'une nouvelle croyance Que l'on invente en histoire D'un ou deux soirs Afin de mieux se faire voir Entre deux miroirs noirs Où se vautre le désespoir La Louve for a brand new exodus in 2011 Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-04-22 Page 73 tromal.net D'un Pieux d'Loup Blanc Musique: Gare Du Nord Marvin & Miles Sex 'n' Jazz sur Youtube. D'un Pieux d'Loup Blanc de la Louve effrenée de belle musicalité D'un Pieux d'Loup Blanc Bien collé sur un Aigle d'antan À l'autre bout du tempo du temps Goupillant pas à pas les apôtres Des musiques verdissant d'idoles Des Blues so slow qui caracolent aux Rock pesants en sons métallisants En double croches vachly grungy folles Quémandant les rouges jaunes flammes Du sacré feu des musiciennes âmes Propulsant au néant les vénielles de fautes Immortelles d'un vieux loup blanc Voguant vers l'autre bord de l'océan This is a blues Romance so please keep the cadence dense En douce peine hurlée pleurée chantée En amont des futures joies cachées Tu rejoues la cadence océane des fées En amalgame de sonorités bleutées Aux mille et un panacées effarouchés Sur les vagues mauves violacées Où nos premiers pas Blues se sont accolés Avec tes maux cachés bien calfeutrés Enrubannée fut la charade des mots non singés Montent en falaises hautement obsolètes Près du rempart des eaux douces encascadées Des rigoles bretonnes en Franche-Comtés entrelacées Jusqu'à la Bavière via ce Füssen aux eaux bleues verde This is a Blues Romance so please keep the jazzy-bluesy cadence dense °°°° "Le talent n'est presque rien et l'expérience, que l'on acquiert à force de modestie Page 74 tromal.net et de travail, est tout". (Patrick Süskind) Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-04-04 Page 75 tromal.net Daddy's Blues Goupil Photo de Daddy's petite wolfe effrenée; René de son surnom Goupil Daddy's Blues Goupil de petite louve effrenée... Daddy's Blues Goupil (version 2) On a wild & hot july's night So damn madly bright On a wild & hot july night So magnificently bright With the fool full moon Petite Louve came along Daddy played & sang So Long And at this moment instantly I survived to this chocked birth Héééé! I thank you Daddy for this music Héééé! I survived to this chocked birthnight day Héééé! I thank you Daddy for this music of you bien ancrée In mine soul and body héééé! Slide guitar solo (trois minutes 56 secondes). On a wild & hot july's night So damn madly bright On a wild & hot july night So magnificently bright With the fool full moon Petite Louve came along Daddy prayed played & sang So Long And at this moment héééé! instantly I survived to this chocked birthright day Héééé! I thank you Daddy for this music of you bien ancrée In mine soul and body héééé! hééé! Créé par la louve effrenée for a heavy slow Blues; avec un long solo de wild slide guitar pour bien dorloter le morceau entre deux blancs de thés Héééé! La Louve n'est pas jalouse du Blues! If you can play this, well go ahead sans culpability! ____ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-11-17 Page 76 tromal.net Dans cette mansarde Dans cette mansarde toilée Dans cette toilée de mansarde ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Je reviens chaque soir Retrouver le calme La sérénité sans drame Sans ces guerres noires ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Mes doigts dansent Sur ce clavier froid Man âme a besoin de toi Rivière imagination dense ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Qui suis-je sans la foi En ce Dieu d'amour Qui n'est pas vengeur Et qui fait reculer ma peur ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Tu n'es pas punisseur Toi l'Invisible coeur Lorsque ma foi faiblit Augmente la je supplie ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ C'est par l'intermédiaire des êtres humains que la foi se manifeste... Votre aut'heure dans la nuit La Louve effrenée en ce onzième jour d'avril 2016 ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Page 77 tromal.net "La musique chasse la haine chez ceux qui sont sans amour. Elle donne la paix à ceux qui sont sans repos, elle console ceux qui pleurent." Pablo Casals Artiste, Compositeur, Musicien, Violoncelliste (1876 - 1973) ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-04-11 Page 78 tromal.net Débandade et Mansarde ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Débandade et Mansarde Mansarde et Débandade Ton départ s'est joué tard Tu as piqué for ever ma vie Comme tu a pické ta guitare Wild and sweet quelle symphonie Dans la nuit des Award Quatre heures et douze clics Coupant comme du diamant Ton coeur en pique nique Ton archet encore présent Dans mon antre so vivant J'en redemande de ton flanc Sur mes hanches en battant La mesure de nos démesures En laissant nos sens jouir sans armures Sans perdre ce désir insensément violent Et si doux comme un shenouk de vent Tu as susurré claquant nos ventres Jusqu'aux plus abjectes dialectes Sans sens nos sangs se sont figés Sans fausser le courant vagué ourlé De nos corpus devenus dingues obsolètes Bien accolés et devenus pourpres et dorés Sous la lumière ambrée tamisée Trois fois rien tu m'as dit en souriant I feel at home tu as déliré à demi-cinglé Et moi éberluée j'ai eu foi en toi Comme si tu étais le plus pur des choix Et de toute ma vie de femme je louvoie Non et à toujours je n'aurai nul regret De tous ces instants aux mille feux-follets A la revoyure tes yeux pervers m'ont dit Et de cela aussi je hurle ce désir sans déni de la Louve effrenée bien nommée Marquise des Loups à l'âme rebelle so belle Page 79 tromal.net ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ "Le pire aîné musical-érotique que j'eusse connu fut Lustucru lorsqu'il me proposa un cunnilingus d'astreinte face à mes vers; 'pas pour un sous terre à terre' susurra-t-il assouvi sans l'ombre d'un verre." (Kakemphaton de la Louve effrenée). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-10-20 Page 80 tromal.net Déconnexion des Psychotropes Musique: Jimi Hendrix - Power of Soul °°°° Déconnexion des Psychotropes Suppression du faux-vrai Totale-Déconnexion Balivernes en retrait Mystère ou rejet La jonction belle se fait Mais le faux-fil se défait Ma tête se ré éclate En migraine saine à forme plate Soixante courts jours Sans aucun amour Je vis à sec tout l'tour Soixante nuits à nu Sans Bacchus et le grand cru J'me remets J'me remets Slowly doucement en question Et en hyper sons De musique ultrason Je re prie le manitou l'esprit De mes années Tendres de piété Eh oui le monde je revis Sans aucun artifice Je redoute même le dentifrice Au brio trop blanc de fluorure Qui atrophie de l'âme la dorure Déconnexion des psychotropes Page 81 tromal.net Beta Alpha Gamma amorphe Je fus pour trois décennies Adieu les angoisses avec la pluie Peut-être maybe baby de la Louve °°°° «Le serment d'un amoureux n'est pas plus valable que la parole d'un cabaretier : l'un et l'autre se portent garants de faux comptes.» [ William Shakespeare ] Comme il vous plaira. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-06 Page 82 tromal.net Deep In my Soul So Deep In my Soul So Deep In my Soul The Blues is so deep in my soul Et au corps en accords The Blues is so deep in my soul Et au corps en accords Hééé! Can you feel that Blues Ou est-ce juste une partouze De notes qui cahotent Over la disgrâce de la flotte? Tout à fait prête pour ce Blues Qui sait réconforter l'aorte Et y a l'amour des sons qui bougent Je te donnes ma partition forte Et tu me pick ça sur ta guitare jusqu’à l'aurore en tintamarre J'me languis en G Tu pars comme un enragé De again and again recommencer Et j'me frotte sur ta note Yes la note la plus forte Jusqu'aux wild délires de la clé De ta so damn belle de Blues portée hot The Blues is so deep in my soul Et au corps en accords The Blues is so deep in my soul Et au corps en accords Hééé! Can you feel that Blues Ou est-ce juste une partouze De notes qui cahotent Over la disgrâce de la flotte? Deep In my Soul; un Slow Blues, création du quatre décembre 2011 de la Marquise des Loups dite la Louve effrenée de belle musicalité and more; she's crazy about the lake-shore... **** Page 83 tromal.net "Relis tes ratures et poursuis tes rêveries immatures note par note sans dessus dessous et frotte-toi sur la gamme ahurie en oubliant d'épater la galerie des indécis." (La Louve effrenée de belle musicalité). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-12-04 Page 84 tromal.net Délires bleutés-violacés Délires bleutés-violacés-enlacés-lacérés Magnat en fusion électrique Délires épiques Fantasmagoriques Survol angélique Au sommet fantastique Délires érotiques Fantasmagoriques Des Arpèges trop rythmiques Frôlant l’indécence Sans turbulence Aucune en déclic Au bord de l’interférence Des Réminiscences En cadence romantique Irrésistiblement mystique De ces nuitées in romance De ce feu de bois aux flammes lyriques À toujours vivra le songe archangélique Outre passant la félicité adjacente D'une magistrale langoureuse chevauchée En territoire jouissivement hémisphérique Jusqu'aux délires sarcastiques violacés-lacérés-enlacés Entrecoupés de deux Pasodoble De Sangre Olé Olé! La Louve effrenée for a new exodus in 2011 Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-01-28 Page 85 tromal.net Dentelles de Chaînes Merci gracieux aux sensuels Whitesnake pour ce Still of the Night tout aussi sensuel; heureux bonheur métallisé en sons pour accompagner cette nouvelle Ode de la Louve effrenée voici just for You entre deux exodes. Dentelles de Chaînes Chaînes en Dentelles Chaînes de dentelles Pour vos aisselles Chaînes de dentelles Sous mes aisselles Jusqu'à ma vulve Avec une panoplie d'ulves Pour la protéger en ombrelle Jusqu'à votre érection belle S'ajustant bien dans le velours d'elle Ahhh! Chaines en dentelles Les ulves s'enroulent faisant augmenter les pulsions belles Votre sphinx comme un ouragan Se meut en enlevant lascivement Les ulves à l'orée de cette alcôve d'elfe Votre écrin porteur d'élixir comme un ouragan En propulsant ses atomes effervescents Les ulves délicieux protecteurs ventouzes Se rebiffent en octroyant la force à l'érecteur Et l'érection se fâche et se meut avec ardeur Votre sphinx enfin gambade désarme gagne la bataille derechef En enlevant lascivement les ulves jalouses jalouses! Ahhh! Chaînes de dentelles Les ulves se sont déliées jalouses de votre force d'Adonis à les enlever Velours de chaleur à la vulve De se mouvoir à votre cadence axée Velours candeur de chaleur de la vulve De se mouvoir lentement obscènement Sans cesser la chevauchée avec les temps Des heavy sons outrageusement médusés héééé! Au long tempo de votre cadence axée Sur les douze temps de ces sons métallisés Page 86 tromal.net Votre muselière m'éclabousse en profondeur en Ré Jusqu'au nirvana de la résolution jamais inégalée Songes hivernal des sirènes relacées en mal de chaînes dentelées Ahhhh! Dentelles de chaînes aimantées de points croisés via le pourchassé! Le plateau régénère en deux sphères jusqu'au retour du recommencement déjà prêt et latent. For You where ever you are qui savez si bien faire monter la sève de mes rêves entre deux trêves qui s'élèvent au lieu de baisser inerte et mièvre; moments magiques des âmes cosmiques qui se rejoignent entre deux courses musicales d'épic en épic. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-03-04 Page 87 tromal.net Des Alouettes aux Pies Musique: Peter Green - Need your Love so bad - live in the studio °°°° Des Alouettes aux Pies Des pies aux alouettes Se laisser conter Mille et une florettes Par un gentilhomme né Aux allures belles artistiques Et aux longs cheveux décoiffés Ses éclats de rire résonnent sur les prés En double virée de clés Adoubée de croches attitrées A capella la Sérénade Automnale Blue Cordes S'élève jusqu'au ruisseau joli qui la borde En airs débonnaires délurés La magnifique Centaurée noire * Sera à toujours reine près des Boires En toute sa vie de fleur demeure cachée Au creux des bras cachottiers de la Loire °°°° "L'amitié est une douce chose ; heureux qui trouve un cœur où son cœur se repose!" Louise Colet ; Fleurs du midi, À madame *** - Paris 1834. ~~~~ "Pratiquer le non-mentir et dans le doute le non-abstenir de tir avec brulantes flèches de désirs de vivre la paix du cœur musicalement et plus encore." (MdLoups). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-07 Page 88 tromal.net Des Ombres L'Envol de l'Art de la Louve effrenée 1995 °°°° Des Ombres Serties de divines lumières Ondulaient félinement les ombres Magiciennes de la musicale prière En blanches vagues bleutées et sobres D'une longue traînée de pinceau L'atmosphère derechef change De ton et se pointent bien droits deux roseaux Sous les nénuphars étranges Une transe vacillante Se promène allège En de multiples sortilèges Et le peintre se change en archange vaillante La toile étonne comme la gamme Les couleurs de terre et chaudes surgissent Les oiseaux verts roses et or se réunissent Au moindre tressaillement la création s’amalgame La poussée est au nirvana Les ombres deviennent lumière Et le relief devient maître et fier Le déjà-vu surgit car tout dans l'âme était là La Louve marquise des Loups rebelles °°°° «La vie est une ombre qui marche, un pauvre acteur qui se pavane et se trémousse une heure en scène, puis qu'on cesse d'entendre.» [ William Shakespeare ] - Macbeth Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-05-14 Page 89 tromal.net Désir Blanc in Bavière Photo du château de Neuschanstein en Bavière immortalisée par la Louve effrenée le 5 juillet 2011 La Bavière dans toute sa beauté féérique magique! Musique par le truchement de Youtube: Rory Gallagher - A million Miles Away Just for You where ever you are... La Bavière (Allemagne) Blanc Désir in Bavière En plein midi mes noirs jupons Fripons trop longs virevoltèrent Ici et là étalés en fines lisières Au bord de l'eau over there in Bavière Je me glissai émue sur la bruyère Mon égo marteau en fut dingue ô Il arriva derechef à califourchon Sur sa jument le pantalon bien rond Il était sans bas là pas las Un saut deux sauts so sots Le voilà right through bien en bas Arbalète raide nette prête à sauter La gringalette obviously effrénée Que je suis quasi épuisée Des contes écourtés trop épurés Il m'a cambré illico la taille La sweetie - obscène de canaille Je le mordis de ça de çi en catimini Jusqu'à la moelle de ses vertes bretelles Que j’effilochai avec mes gantés de doigts Qui pianotaient sur son poitrail de roi La jument henniiii jalouse Au centuple de ma non-blouse Page 90 tromal.net Elle se plia la garce de race en deux Se mit à genoux y englobant la queue Qu'elle nous balaya de plein fouet Sur nos faces longues de carême Voire quasi blêmes de désir Atrophiés sonnés par un tel barème Nous nous regardâmes Anéantis nous nous rhabillâmes Meurtris contrits mi-débandés A en faire frémir la jument satyre La trop satanée vicieuse chevaline D'un bond rebond en un éclair Galopant loin de nos folâtres ondines De désirs blancs à nouveau très bandants Plus encore voire trop galopants effarants Nous nous re-déshabillâmes nous ré-enroulâmes En hurlant oh yeah si tard et si fort la gamme Que la montagne en écho au cent et un jams Rehurla en many yodle incrédules vachly marrants Nos wild corps et âmes re-sonnés époustouflés En prirent pour leurs cuvées et tout ça en G Sans pour l'instance d'un soupir cesser de valser La morale de cette fable en vers quasi de verre est pure et simple; soyez toujours à l'écoute de vos phantasmes et désirs soient-ils noirs ou blancs menez-les en suggestion forte à bon terme sans vous occuper des juments qui ont le dos ou le ré qui piquent tout l'temps. ____ Groove in G - Playing For Change à découvrir sur Youtube ;) Le cul des femmes est monotone comme l'esprit des hommes. [Guy de Maupassant] Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-08-19 Page 91 tromal.net Deux à la Une sur les Dunes Au son de la musique Mignonne allons voir si la rose Un sonnet étonnant dédicacé Ode à Cassandre; poème de Pierre de Ronsard créé en 1545 qui inspira la magnifique composition musicale de Guillaume Costeley musicien organiste compositeur. Mignonne... ´☆`¤º°°¨¨°☀ Deux à la Une sur les Dunes La Louve effrenée 28/12/13 Sur les Dunes à la Une Bien noté au crayon de plomb HB dans son agenda jaune bouton d'or de Val D'Or en Abitibi au QC; en Canada: "départ le 30 juillet pour Genève"... et pourtant c'est bien au bord de la mer qu'elle se pointe derechef avec pour bagage un sac orange et bleu à franges de cuir brun roux. Bien entendu ils étaient tous là, pas las tous aux alentours de cette piscine intérieure un peu à l'extérieur; swimming pool peu commune en forme de viole de jambe. C'est à la toute dernière minute que Vyvolyne dite Petite Elle changea son itinéraire. Un peu confuse elle arrivait à l'improviste comme ça à La Grande Motte; sans savoir pourquoi elle avait refusé l'invitation par courrier postal du couple de pianiste Lea et Léo Sabourein; en conclusion hâtive, personne ne l'attendait. Elle habillée jusqu'au cou avec un collier de petites pierres bleues semi-précieuses comme à l'accoutumée, et tous, eux, ces convives volubiles aux allures décontractées avec quasi rien du tout sur le corps y compris le maître du bar-piscine qui se trémoussait en mini mini-short vert lime, en douces secousses avec ses longs verres à pieds juchés de mousses blanches jaunâtres écrasant les bières rousses sur plateaux noirs et blancs. Charmant panorama. D'autres plus élégants et bandants portaient à merveille le paréo rose, orangé ou bleuté-mauve; lui le désinvolte 200, 000 volts à la bronzée de figure de pure race mâle, yeux bleus ou gris perle, pas moyen de savoir percevoir; le soleil innondait de par toutes ses fenêtres géantes et tout compte réglé la couleur de ses yeux tirait ironiquement sur le bleu du bleuet; ce petit fruit qu'elle affectionnait de trop jadis en Canada et ce avec avec gourmandise câline. Altier dans son port de tête un peu têtue sans doute aucun. Il la toisa direct dans au plus profond de ses yeux d'Elle petite Elle, avec un sourire certainement narquois et elle sans préambule aucun en eut envie de surprendre en flagrant délit de narquoisie cet homme idem habillé en paréo vieux rose brodé de mutiples roses mauves. Tous autour d'eux certains causaient l'allemand ou l'anglais sauf lui et peut-être d'autres... Les Sabourein n'étaient point visibles bizarrement... Tant pis pour eux... Un timbre de voix connu par son ouïe à elle so touchy… Mais elle ne savait reconnaître où quand et comment elle l'avait entendu ce sacré timbre timbré... Page 92 tromal.net - Vous arrivez de loin avec ce bel accoutrement de princesse amérindienne?, j'aime bien me laisser surprendre ainsi < lui dit-il suavement >. - Trop loin, dit-elle, et j'espère que mon invitation tient toujours pour les Sabourein sinon je suis trop lasse pour repartir. - Repartir alors que vous êtes à peine venue sourit-il encore plus narquoisement. Il la devinait donc... Et c'est alors que le pianiste au noir piano se mit en branle doucettement avec Mignonne allons voir si la rose de Pierre de Ronsard ; elle n'en revenait pas, ce pianiste chantait à merveille en français le poème du grand De Ronsard. Goulûment et d'un trait elle buvait ce punch à l'orange-ananas glaçons ronds non alcoolisé offert par l'homme au paréo vieux rose; il avait des yeux langoureux qui inspiraient l'amour à double tour et sans détour. Dans un autre ailleurs peut-être aux confins d'un rêve érotique angélique elle avait connu cet homme ou dans une île débile au cent et une partitions de Blues ou de Jazz... - Voilà mon frangin jumeau identique qui élucubre De Ronsard au piano, musicalement et vocalement c'est un as sublématique! Venez à l'arrière-plan du pavillon; j'ai un coin bien à moi sur les dunes où nous aurons tout le confort et la tranquilité du bord de mer par ce temps de canicule nous sommes tous à fleur de peau au plus haut niveau... Incrédule une force indescriptible lui triturait l'âme au point culminant de lui dire : - Mon plus grand désir en ce moment est de vous surprendre sans vous le dire avec des mots muets comme ça tout de go par terre dans le sable et ce n'est pas une fable; je suis d'une nature sauvage et ma libido est en nage... Mais rien ne vous y engage et de refuser pourtant serait un mauvais présage; c'est la lune pleine depuis quatre du matin et brider ses émotions n'attire rien de bon lorsque l'astre décide qui aura son cadeau aux mille rebonds, il est de toute prépondérence de se laisser guider par nos terrestres d'attirances denses. Amusé, déconcerté voire déstabilisé il sourit apeuré avec un rictus enfantin... - Vous croyez vraiment que c'est une bonne idée que de vouloir sauter un pédé ? - Vous êtes d'un naturel plutôt gai je l'avoue mais "quand même" le mot pédé est un peu dépassé voire iodé vous ne trouvez pas? Sans entendre ni attendre sa réponse aux mille ronces, elle toucha efflleura et retoucha avec ses deux mains les cheveux de cet homme qu'elle connaissait depuis cent ans dans son coeur. Sur son front elle dessina une rose et sur son nez la queue, sur ses yeux elle dessina des feuilles, il ferma les yeux, ébahi et dérouté par tant de simplicité authentique sans aucune préméditation ou provocants minaudages de femmes volages connues jadis et naguère. Il ressentait un désir intense jusqu'à ce jour inavoué à lui-même; celui de se Page 93 tromal.net laisser aimer par une femme pas comme une autre, de se laisser apprivoiser sans pavoiser ou fanfaronner comme il avait toujours l'habitude de vivre depuis qu'il avait découvert l'amour disons-le avec joie gaiement distribuée sans toujours y vraiment méditer penser et agir avec Dieu... - Et votre rose car c'est bien une rose que vous me dessinez là, dit-il les yeux fermés, elle aura des épines à porter n'est-ce pas ? - C'est avec un tendre baiser qu'elle lui répondit, chaste et fraternelle elle fut sans le contredire elle dit: - Oui ce sont les épines qui m'attirent et j'en suis toute bouleversée car il n'y aura jamais de roses sans épines quelle que soit son rosier d'espèce... Je m'en confesse je prends souvent mes désirs pour des réalités... Et j'en suis peinée mais davantage excitée... Tout comme en littérature de fioritures, tout ce qui est hors normes me redonne la naturally forme non diforme via le ton dussé-je en perdre le fond. Ils se sont assis là sur le sable émouvants ils étaient comme des enfants devenus adolescents sans songer que leurs réciproques de destinées s'apprêtaient à se transformer pour quelques heures quelques mois ou plus encore et ce coûte que coûte peu importe leurs disparates de routes sinueuses, ils regarderaient dans la même direction sans peurs ou doutes des lendemains aux goûts de cendre via certains méandres. Il avait à nouveau les yeux fermés bien allongé sur le dos il se laissa surprendre doucement par Elle petite Elle bien étalée sur lui, elle bougeait à peine laissant les vibrations en mouvance de leurs corps authentiquement en symbiose vivre l'amour au paroxsyme de douceur sans performance de cadence via la décadence dense des sens jusqu'à la complète plénitude de communion en certitude à toujours de non vicissitudes for ever and ever. de La Louve effrenée de belle musicalité in Deux à la Une sur les Dunes ´☆`¤º°°¨¨°☀ " Toute plume a sa raison d'être et de renaître et non de paraître repaître entre deux hêtres nus en état de réexume sous l'écume de l'enclume. " MDLoups in Stratégie de Plumes ´☆`¤º°°¨¨°☀ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2013-12-30 Page 94 tromal.net Deux Chevreuils Musique: ABBA - Lay all your love on me °°°° Deux Chevreuils Trois lièvres près des feuilles Deux loups Un peu fous Deux chevreuils À la queue blanche Quelle planche! L'eau du bain au romarin Sur tes épaules et tes reins Tes prunelles en mille étincelles Me font des signes éternels Ta main belle dans la mienne Et nos cœurs purs en accords De lumineux Blues en chaîne Parsemant le décor du nord Une muette promesse De passer l'éponge Sans feinte ni détresse Et nous touchons l'extase Au milieu des sans phrases une rêverie aux mille accords Pour redonner le ton à ce songe Et l'orgasmique prélude S'attarde en clameurs Balayant toutes peurs Et ses suites en vapeurs Jusqu'à l'épilogue allongé en langueur Se prolonge en multi-fleurs La rêverie se fige et demeure Doux songe éternel où rien ne meurt Page 95 tromal.net de la Louve °°°° «Le Temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l'ami qui s'en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.» [ William Shakespeare ] - Troïlus et Cressida Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-06 Page 96 tromal.net Deux Crazy Dés Deux Crazy Dés de la Louve effrenée à toujours de belle musicalité... Un ouragan entreprenant Failli noyer cette compo Une partition sur un piano Une lampée bleutée Sur ton beautiful faciès Et je renoue en fadiez Avec monc sax décontenancé Trainant là un peu vieux rosé Un chiffon blanc crème très dentelé Bête à dégonfler mon égo boursoufflé Ouais une histoire un peu cinglée Groovée en G denommée Deux Crazy Dés Deux dés quasi outrepassés Sans véritables origines Se sont un jour croisés Entre une protocolaire soirée Et un herboriste séché de déjeuner À la multiflore naturalisée jersey Avec dentelles et jarretelles fines Deux Crazy Dés notés Ré Près d'un lac non habité Un solo mono molo de saxophone Aux idées martelées ensilées Sans téléphone qui résonne Et brise derechef le big fun Et pleure pleure les nuages à satiété Sur ton imper bleu-mauve perméabilisé Trainant là un peu vieux rosé Un chiffon de tout son long étendu blanc très dentelé Bête j'ai chialé à désouffler mon égo trop boursoufflé Ouais une histoire un peu craquée giclée cinglée Groovée en G dénommée Deux Crazy Dés Hééé! °°°° Page 97 tromal.net "Par l'art seulement nous pouvons sortir de nous, savoir ce que voit un autre de cet univers qui n'est pas le même que le nôtre et dont les paysages nous seraient restés aussi inconnus que ceux qu'il peut y avoir dans la lune." (Marcel Proust, A la recherche du temps perdu). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-12-29 Page 98 tromal.net Deux Dés Jimi hendrix Backstage Saville août 1967 Une élucubration entre deux coups de pinceaux pour te raconter mes histoires en Loire... Deux Dés Un ouragan entreprenant Failli noyer cette compo Une partition sur un piano Une lampée bleutée Sur ton Apollon d'faciès Et je renoue en Fa Dièse Sur avec sax décontenancé Un chiffon blanc dentelé Sur ta guitare entrebâillée Bête à rebrailler bien débrailler Ouais une histoire un peu cinglée Shucks you are the best Jimi never mind the rest! Deux dés quasi outrepassés Sans véritable origines Se sont un jour croisés Entre une protocolaire soirée Et un herboriste séché de déjeuner À la multiflore naturalisée jersey Avec dentelles et jarretelles fines Un chiffon blanc dentelé Sur ta guitare entrebâillée Oh yes une story non notifiée Shucks you are the best Jimi never mind the rest! Deux dés notés Ré Près d'un lac non habité Page 99 tromal.net Un solo de saxophone Aux idées ensiéclées Sans téléphone qui résonne Et brise derechef le big fun Et pleure pleure les nuages à satiété Sur ton imper mauve perméabilisé Sur ta guitare entrebâillée Bête à rebrailler bien débrailler Yeah! Shuchs! juste le goût de chialer héééé!!! Shucks you are the best Jimi never mind the rest life is just a big fest! Where ever you are sweetie, la louve te dit bye bye love and I pray the Lord up above to sing again your crazy songs not in vain in the rain. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-05-07 Page 100 tromal.net Deux Fleurs en Coeurs Deux Fleurs en Coeurs Deux Coeurs en Fleurs Deux cœurs battant la mesure Sans contre cœur ou peur d'usure Deux cœurs battant la chamade Sans démesure d'outre mesure Deux âmes belles et quasi pures Deux cœurs en hivernale de saison et oubliant la raison... Se furent accolées en battements lents Leurs pouls en synchronisme fou Absent des fougueux de contretemps Qui biaisent les rides des valsantes océans Sur le sable des plages en mouvement Deux cœurs en hivernale de saison et oubliant la raison de leur déraison... Deux cœurs éloignés au fil du temps De par les marées et les grands vents Bon an mal an toujours enfants Oubliant les autres cœurs vociférant Constamment en attente de faux courants Deux cœurs en hivernale de saison oubliant la raison de la déraison de leur incommensurable passion encore en pâmoison... de Marquise des Loups à l'âme rebelle so belle... "En un mot, la poésie ne peut exister sans l'émotion, ou, si l'on veut, sans un mouvement de l'âme qui règle celui des paroles. [ Paul Claudel ] Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-03-25 Page 101 tromal.net Deux Vers Solitaires Deux Solitaires de Vers just for You and your Sweetie love Deux Vers Solitaires Deux Solitaires de Vers Vers plus que solidairement solitaires Deux vers solitaires Entre trois strophes Et deux œufs estragonophes Perdus en catastrophes De poésie solidairement binaire Les convers faisant la paire Se racontent leurs déboires Non ce n'est pas la mer à boire Ni de la Loire toutes les futures boires Mais le vers à William de poire Je bats des ailes et je refais ma sale-up aux enchères Un des vers penauds et solitaires S'invite au creux d'un poème libertinaire Au vu au su des insupportables De critiqueux littéraires En mal dans leurs big panses En transe aimant se complaire Au sein de leurs avides cercles protocolaires Je bats des ailes et je refais ma sale-up aux enchères Le vers solitaire et solidaire En responsabilité tertiaire Se tortille la pointe sonore Dans le tourbillon poétique Les gagnants s'honorent Et se félicitent en clique Les perdants s'ouvrent les pores De peau pour bien ressentir leurs mots Ou pour mieux embobiner leurs maux Page 102 tromal.net Je bats des ailes et je refais ma sale-up aux enchères Vive les anges qui passent les soirs d'hiver Ils sont utiles et futiles comme les vers N'est-ce pas ma très chère Du haut de votre chère chair On ne badine pas avec les solitaires de vers Car lorsque réfugiés au diable Vauvert Ils survoleront nuitées jours vos sphères Où que vous soyez crèchés sous verrouillères Je bats des ailes où le bât blesse votre fesse Your Own Altesse Ad mare usque a mare avec Noé Chantier ou Noméie-Homélier vous en déplaise pauvre Blaise; je vous baise le fadiez et je tombe au bas de ma chaise vachly balèze oups! j'y ai perdu mon noir & rose de Fez; quelle sordide histoire obsolète à faire rougir votre crazy arbalète. ____ ____ Groove in G - Playing For Change une plus que belle de composition musicale astrale Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-09-17 Page 103 tromal.net DIMANCHE BLEU DE JUIN de la Louve DIMANCHE BLEU DE JUIN Pièce de Théâtre musicale astrale en deux actes décontracte (s) qui se rétractent la cataracte no matter of fact sans échec et mat ACTE PREMIER Samedi le quatre juin beau temps je vais au resto all alone Au creux du Vent... Ce fut charmant et dégustant Armand... Pointes de salade et rasade de pâtes à l'ail. Resto avec cuistot marseillais près de la Chute du Parc des Amoureux sans marais mais attrait pour les touristes évadés mais piégés. Chaque dimanche again and again je retourne sur les dits lieux du crime langoureux pour une promenade all alone vers les chutes du Parc des Amoureux sans amour à rebours dont je laisse me frôler le tour tout autour à Val-David. Wonderful site situé à 30 kl de la Vallée de Saint-So. Yo! Jos! I feel so down... En passant par le Val-D’Ombre je remarquai une énorme roche rosée nuageusement bleutée. Un chêne sans gland qui pend antique ou centenaire m'attira ainsi sensuellement ravissant. Ouille! Man! I felt so mollusque sans œuvre ni pieuvre à créer! Lascive et quasi grise sans en savoir le pourquoi au-dedans de mon profond de moi quasi-coït, je m'y suis assise ébahie avec tant d'appétit sur un non moins big cailloux bleuté et brillant comme des diamants irradiant dans le vent. Je me retrouvai pantelante et croassant entre mes dents comme une grenouille que je suis parfois et souvent avec deux connaissances de longue et de courte date pour le second qui fumaient haletants et souriant-toussant de l'herbe bleue. Et en se juxtaposant d’emblée par-devant! En diagonale terreuse et pompeuse ces deux mecs se passaient la pipette blanchette en mal de pichenette qui reflète des ronds bleus aux allures douteuses et pulpeuses. Vu l'extérieur endroit de la fumerie je ne fis point de scène et me dis-je après tout, voilà sans doute aucun une des dernières cènes qui fume en hyène sans mécène obscène puisque je n'y touche point de la langue ou de la lèvre qui relève. Puisqu’en grève mièvre je suis depuis plusieurs pleines lunes mièvres! Oh! L'effet bœuf! Ou œuf se faisait sentir en satyre qui s’attire le pire sans rire! Un lièvre bizarre passa deux fois sans tintamarre avec un jarre bleuté-rosé, il avait sûrement soif d’eau pure! Je le vis ma foi avec des yeux un peu enfumés voire voilés mais n'en fis pas de cas puisque l'on me surnomme Bianca. Adagio et frivole sans faire de trop la folle qui colle en si bémol. Je me hasardai à humer normalement sans gourmandise aucune cet air que je me devais de respirer pour bien raconter mes élans d'âme qui bisent et défrisent certains humains Page 104 tromal.net non préparés à ces élucubrations sans tête mais avec queues parfois bleues de musique qui groove la louve. ...Tout d'abord et à bâbord... J'ai causé un peu avec eux avec réserve non réservée mais toquée innée, je leur expliquai que je suis une personnalité très attachante parce que folle à lier et voilà soudainement qu’altièrement mes reins se cambrent doucement en forme de méduse qui ruse et quasi en candélabre sans devenir pour autant macabre ni affable. Quelle fable affable!!! " Ô Magie black bleutée me dis-je déjà mise et soumise! Que dis-je! " La dive fumée hédoniste est venue se pourlécher la bavure jusqu'à mes naseaux sensuellement ouverts en transe qui danse sans aucun mal en cadence. Son éminence vous devinez bien que j'ai causé en pas de deux pour rire ni frire et me cuire la mire une bonne demi-heure. Les mecs jasaient se jazzaient entre eux, lascifs et dégourdis comme un élixir qui chavire sans cuire. Pire! Elmire! L'un en boxer luxuriante d’abstraction et torse nu roussi du soleil d'hier (j'en fus vraiment émue et tordue) et l'autre en blue jeans délavées sans être vraiment lavées, j’en fus cinglée.. Lavez, lavez, sachez vous tamponner «Chanta l'un des merles rieurs et baragouineurs, au faîte d'une épinette." Ils se sont éclatés aux larmes et moi zitou; je m'enlisais dans la gadoue du père Lanoue sans bajoue qui joue le Blues sans blouse ! Je fis la moue, ils furent secoués jusqu'aux genoux, et ils se lancèrent de la boue! Hou! Flyée ou bourrée nature je le suis alors imagine when I'm a little bit givrée (par la force des choses écloses Rose) heureusement vers trois heures et la demie (comme par un hasard divin qui vint) le ciel s'est couvert le chapiteau et mon cerveau ce baladin s'est ouvert illico et v'lan j'ai pris la poudre d'escampette en pensée Colette de peur de craquer de trop sur mon radeau et de les mettre à l'eau sans chapeau, fantasme de toute une vie: Deux mecs plaisants et délinquants qui m'admirent dans leur mire qui vire! Quel érotique plaisir! Mmm! Je m'en suis réjouie avec gourmandise sans bise qui frise et prise la chemise. Vu mes neurones à fleur de peau et à fleur d'eau sans crapaud ni drapeau m’sieur Campeau des eaux bleues j’en redemandais sous mon bandeau isubito presto! Ah! Et la voix dedans me dit lentement que ces beaux hommes présents gratuits du grand Manitou m'enflamment et rament de plus bel leur came sans jam (selon la pensée de plusieurs je suis sage? Mon œi! Ouf! Je fus sauvée par les nuages! Est-ce possible? Je vous jure sur la bible lecteurs que cette aparté fut une heure exquise et uniquement jouissive au bord de la dérive! Page 105 tromal.net Imaginez-moi avec la clope aux herbes insérée dans mon bec cul-sec de bianca et l'inhalation complète et frette nette sec en dedans! Non! Non! Me répétais-je, en nage non sage, tenons-nous en aux miettes Arlette! Foi de girouette, je ne connais pas de trop ces mecs, évitons la pirouette qui saurait les alanguir sur la carpette verte! Munie d’une cravache verte et me connaissant depuis belle lurette, j’aurais su leur mettre bien à plat leurs gigantesques quéquettes. Et... Lorsque j'ai chanté et joué de la Air Guitar (simulation du véritable organe qui plane et fait planer les geais bleus un peu à l'effigie de certaines femmes face à la jouissance craquante d'un orgasme accompli brillamment par un vrai ti-mâle). Et c'est alors que je chantai sans fausse note ni garçonne qui flotte cet air des jeunes dames sottes: Crottes! Phoque de mer la botte de foin à l'arrière-train qui geint et feint le malin! Enfin satisfaite je chantai sans me soucier de leurs panaches en cache et leurs micros trop haut! - Oh! Yeah! Y a trop de beau gars! Attachez-moi! Retenez-moi! (pied de poule qui foule et se défoule le moule qui coule!) Grande parleuse p'tite friteuse, l'habit ne fait pas le moine mais attire parfois ledit moine du Côté de chez Swan de Proust; j’ai lu le chef en oeuvre d’un trait et vous?! Narquoise et joyeuse… Mes jeans patchées en dentelles (my dear author fais pas le matamore qui mord Hector) et mon chandail à fleur d'eau ont su les émouvoir jusqu'au pochoir ou près de leurs mouchoirs en mal de recevoir une fière histoire d'Ô.. Ô Canada Emma! V'La le trépas qui a bigrement le pas! Comme qui dirait l'autre. Ce fut délirant et je vous assure ces mecs en ont eu pour leurs pipées (d'herbe bleue)... Et les rats d'eau douce firent des ronds dans l'eau à m'en damner le lumbago exhactos coupant et chiant dear gigolos sans pipeau à restaurer au bord de l'eau! PAUSE MOROSE qui déchausse Mais tout bon conte a sa côte de crottes qui se frottent, alors lisez-moi bien ça sans dégât! Deux commères passèrent près de nous et humèrent l'herbe tendre en me zieutant le flan jalouses et incrédules... Elles se mirent à fracasser l'herbe verte de leurs pieds endimanchés en talons de bains de cul... Page 106 tromal.net -Ti-Mine et Fifine s'en vont au marché je me suis mise à chantonner sans les avoir vraiment remarquer. Dans un murmure impur elle dirent d'un trait frais mais laid: - La bianca fait une folle d'elle avec ces deux jeunes mecs! (votre âge quoi, à peine 44 as qui basassent!) Quelle dévergondée! Et en plus elles s'est coiffée avec des nattes la pétardeau! (pas pédalo) et elle s’est insérée une casquette japonaise en plus! Quelle fraise! Et des jeans patchées en dentelles de Chantilly! Quelle chipie! Elle fait chier cette paumée sûrement camée qui n’aime que picoler avec le premier basculé! ACTE DEUXIÈME Listen ou read it well lecteurs en délire It's not the end yet! Smoke a bougie en charpie et la suite vous sera révéler en quatrain sans entrain ni refrain ou raisins de pain! Le plus rigolo fut lorsque Guy (prénom non fictif) dit tout de go à Mark (un écrivain soit-disant en peine d'amour ou d'orgueil depuis un mois:(:prénom non fictif) : - Bianca est hors pair (sans père) (sans jeu de mots) elle a un beau style Spa? - Hum!Hum rétorqua Mark, elle est craquante et croquante... Je me la taperais bien en quarante! Sans jeux de mots fais pas le sot passe-moi ton chapeau! Mon ego fut flattée et ma rate bien dilatée, alors, susurrais-je évasive et lascive sur le qui vive près de la rive sans endives qui salivent: - Yeah! Des lichettes en compliments directs! !Encore! Encore! Voilà deux beaux scores Éléonore du Vercors! Vérité vraie lecteurs et voyeurs! Ces mecs m'ont oubliée pour deux longues minutes en jacassant comme des coqs (bandy? maybe baby:) Et moi pas à pas. I mean je ne les ai point oublié et pas plus édulcorée que ça car je rouspétai illico: - Oui elle a un beau style baveux et prenez garde les mecs: Qu'y s'y frotte s'y pique lorsque ça clique, c’est vachly électrique, dis tu aimes la Musique?! Ce fut la fusion de rire aux larmes cette fois-ci et de nous trois enflammés jusqu’aux toits. Et cette fois-ci bien alanguie de Guy, je remis ma casquette et mes sandales noires pâles. Pour le reste ce fut peine perdue puisque jamais je n'ai retiré mes fringues dingues, l’amour tout habillé sait parfois rassasier. D’un coup de pédale deux fois avec sa bicyclette pas bête le cute Guy enfourcha fébrilement son vélo mollo et divergea un peu vexé de l’épilogue écourté du dimanche bleu de juin vers la piste cyclable mais visiblement aimable sans fable. Page 107 tromal.net La nana qui fut moi s'est replanqué sur son dos tout l’arsenal de son sac à dos épiscopal... À pieds secs, elle marcha une deux trois quatre vers sa Buick le Sabre1990 rouge vin bien dépeint. Et Mark le troisième protagoniste hédoniste demeura pantois bien évasé sur le banc vert et campagnard, un vrai bagnard quoi! Beau mec mais prisonnier de sa peine pas encore estompée malgré toute l’épaisseur de la bleue fumée mais disparue au loin bien haut par-dessus les sapins qui se dandinaient heureux mais insatisfaits. Quel gringalets ces conifères verts! En clair, bien chers lecteurs en pleurs avec pour bannières et ornières votre grand flair de phoque de mer; lorsque le feeling de ce dimanche bleu de juin passa en fumée, la nostalgie fut présente chez nos trois âmes sensibles et puériles au plus haut point. Le trio se sentit tellement triste à en pleurer et chacun de leurs côtés ils se retrouvèrent avec eux-mêmes, un peu abandonnés dans ce mirage volage qui apaise, dénoue les remous sans les guérir ou les amoindrir de trop au trot. L'immoral concret qui dégrise de l'histoire: Vive le Blues sans fumée... Et honni Blues qui Bleu y pense en transe de semence dense via une louve en démence de danse.! °°°° Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-14 Page 108 tromal.net Draguons sans Contrefaçons Draguons sans Contrefaçons Sans Contrefaçons Draguons Panthère pâle couguar ou futé dragon Communiquaient leurs diverses façons De comprendre l'amour et ses sphères De braire et plaire sans trop déplaire Aux intendants et aux obscènes étalons Du Château des Trois Bourgeons Où s’enliassait d'ennui le Baron de Beau-Suçon Draguons sans façons et pourléchons-nous … Trois mégères se trémoussant au trot austères Par un douze de beau juillet tout chaud Passant près du Lazy Crazy Ruisseau Un peu gonflées en leur égo via leur gosier gros Les ânesses de dames prudes adjugèrent Sans réflexion aucune dans l'onde claire La belle bien couchée sur l'herbe verdi d'été Draguons sans façons et pourléchons-nous en notes jusqu'au diapason de l'érection des sons… Derechef l'Éliane diaphane bien étendue Sans caleçons longs sur la pelouse sans rut Les fesses bien vautrées sur ses jupons écrus Pourquoi cette vamp est-elle ainsi flambant nue S'exclama d'une voix aiguë la toute première Et la seconde s'écria: tu as vu ce gros derrière Et la troisième humide et émue à s'y plaire se tut Draguons sans façons et pourléchons-nous en notes jusqu'au diapason de l'érection des sons de nos dingues de violons de la Louve effrenée de belle musicalité... **** "Je meurs entre les bras de mon fidèle amant, Et c'est dans cette mort que je trouve la vie." Hortense des Jardins in Sonnet, Jouissance "I die in the arms of my faithful love, Page 109 tromal.net And it is in this death that I find life." ~~~~ "Pratiquer le non-mentir et dans le doute le non-abstenir de tir avec brulantes flèches de désirs de vivre la paix du cœur musicalement et plus encore."(MDLoups). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-04-07 Page 110 tromal.net DUC ET MARQUISE de la Louve DUC ET MARQUISE Marquise et Duc Par un soir de lune pleine, Anasthasia-India Marquise de son titre et belle brune lunatique aux hanches obscènes se promenait sur les dunes by the sea près de Riviera Plage. Elle ondulait de la croupe et ressentait en elle le désir monter plus haut que la fièvre du samedi soir des années folles de sa mère jadis et naguère Marquise Bellavance qui lui a enseigné comment aux mecs faire ses avances et les faire devenir en transe jusqu’à la panse sans qu’il pense plus haut que leurs diantre de ganses. La lueur de l’astre en cadastre la faisait voir plus loquace. Ses pieds nus quasi vus faisaient sembler aux sirènes ou aux vaches-marines qui flottent dans les eaux bal-morales en températures hivernales… Ses hanches tout à fait orientales se laissaient suivre par le savant mais autodidacte va et vient princier de cet homme en délire d'amore sortit de nulle part et too much volubile avec ses mains en délicieux frôlements de doigté plus que touchy, sans romance aucune il a pris cette marquise et ceci sans banquise... Le Duc Chevrier de Rémillard de son titre la prenait si bien le coquin; par secousses fermes et douces sans frousse aucune; voluptueusement il pénétrait lentement en elle, comme qui dirait en bon soldat bien ancré su le sable encore chaud oui debout sur la plage bien déserte et désuète. La lune sans nuage désormais savait les recouvrir de reflets d’argent bleutés irréels. Le duc de Rémillard était svelte et très racée de son corps. Il était authentiquement amoureux de cette Marquise... Leurs rencontres se faisaient à tous les soirs de pleine lune vers cette heure tardive. Leurs émois étaient purs, beaux et voluptueusement érotiques. Ainsi à chaque tombée de nuit sans même lui toucher à des kilomètres lumières d'elle il se coulait lentement dans son antre à elle si réceptive lorsque l’amalgame de l’autre sait lui donner la fièvre en trois secondes. Rien en ces moments ne savait stopper ses désirs! Ce Duc était d’un naturel si formidable et d’une sensualité palpable à vingt mètres nonobstant ce cœur qu’il ferme de peur de la soif d’attachement qui est reliée aux grandes passions amoureuses et qui savent parfois se transformer en roman d’Amour pas banal et vachly respectable!Lorsqu'ils se retrouvaient la lune pour bannière, le grand manitou, divinité solennelle de la Marquise et aussi louve depuis sa naissance en ce juillet ou la lune pleine et rouge-feu la gratifia d’emblée de ce Sacré de Feu qui demeurera à pérennité en elle. Le Chenouk un vent si doux et luxurieux les enveloppait de sa brise chaude et doublement fiévreuse se tressaient leurs épidermes en cette nuit où le loup possédé du similaire de Feu Sacré hurle sa louve disparue en d’autres sphères lunaires ou solaires ou bien il entend par l’oreille de l’âme pleurer ou plutôt hurler sa solitude extrême lorsque celle-ci ne désire plus revenir dans la tanière de celui qui ne sait pas faire lustrer son poil de femelle écorchée à l’âme. L’incompatibilité avec certains êtres, se côtoyant Page 111 tromal.net régulièrement voire vivant pourtant ensemble depuis tant d’années quasi-lumière fait songer que rien sur terre ne semble vraiment normalement constitué. Et il appartient à chacun de nous de faire bifurquer ou de provoquer ce destin parfois trop cruel lorsqu’un homme ou une femme se languit d’amour pour son âme sœur qui hurle sa vie dérisoire en trois Chapitres exécutants! L’Enfance, l’Adolescence et l’Adulte. Tout dit-on se décide avant l’âge six ans. Alors entre trois et cinq cinq ans India Marquise indécise s’était fait voler son rêve et de cela aujourd’hui encore elle semblait encore en souffrir. Sans emphase, sans baliverne, sans ritournelle il savait en redondance lentement pénétrer en elle de la plus érotique manière jamais reçue d’un amoureux. Il demandait doucettement sans réclamer vraiment car primo de toute son âme et de sa suave de peau dont toutes les pores appelaient en multitude de désirs sa peau de louve comme le duc savait si bien la héler mais si intellectuellement et aussi charnellement. Si tel était son désir de la prendre comme une louve perdue depuis un siècle ou plus et reconquise comme le mérite une Marquise des Anges sans langes elle deviendrait Marquise des Loups puisque lui était Duc des Anges; tel serait désormais l’acquiescement fiévreux de cette Marquise en flagrant délit de passion orageusement multidimensionnelle! Le sable de la plage déserte pour témoin oculaire recevait cette prise d’otage amoureuse plus que le nom commun de baiser puisse le laisser sous-entendre. Ils ne faisaient pas l’amour ni ne baisaient ensemble chaque nuit en ce bord de mer magnifique mais ils vivaient en diapason d'unisson et en effervescente symbiose une complémentarité puissante et royalement compatible à cette grandiose attirance de leurs âmes similairement pures et diablotines aussi et ceci bien au préalable de s’être accouplés tel un loup en liberté de choisir cette louve qui lui était destiné bien avant sa naissance à lui; peu importe puisqu’ils se sont reconnus depuis leur séparation non voulue il y a de cela cent douze ans. Et la légende dit qu'à chacune des pleines lunes les deux amants mi-loups mi-sirènes se retrouvent ainsi sous la lune sans le plein consentement de leur volonté réciproque. °°°° "Les hommes ne sont pas très différents à propos des choses qu'ils considèrent comme mauvaises ; mais ils ont d'énormes différences d'opinion sur ce que l'on peut excuser." [Gilbert Keith Chesterton] Extrait de Illustrated London News - 23 Octobre 1909 Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-11-25 Page 112 tromal.net Éclipse de Bal Tristan et Iseut **** Éclipse de Bal Bal des Éclipsés Dans un autre ailleurs Le tempo est meilleur Tout un esclandre Pour mieux t'entendre Susurrer je veux te prendre Aux vues de tous pantois Quel éclat aux mille voix Ce fut et toute la Suisse En causa dudit bal ô Éclipse Le fil d'Ariane en beauté S'est laissé tisser retisser Jusqu'au bout de sa volupté Prêt à recommencer Nos vers par terre à terre Tant éjectés en éclat de verre En ondées folles entrecroisées De moult caresses sur tes fesses de la Louve marquise des loups à l'âme rebelle so belle... **** "La poésie est le miroir brouillé de notre société. Et chaque poète souffle sur ce miroir : son haleine différemment l'embue. [Louis Aragon] Extrait de Chronique du bel Canto. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-02-08 Page 113 tromal.net Écrevisse Crayfish Écrevisse Crayfish Musica de Youtube: Nazareth - Love hurts Just for You where ever you are so good so far la louve a tes yeux en souvenance Écrevisse Crayfish Les vices des uns hééé! Les vices des aut' Les vices des uns hééé! Les vices des aut' c'est comme l'écrevisse ça se mange sans faute mais l'décortiquement est lent hééé! Lent l'décortiquement pour le peu de chair à déguster dedans hééé! de tout mon être je veux extirper ces bestioles internes ces défauts nuisibles aux yeux du coeur pur et de l'âme sereine Les vices des uns hééé! les vices des aut' c'est pas ma faute je laisse le temps se dérouler tout comme l'écrevisse j'me regarde dedans ô hisse j'suis pas sans ces vices en sévices mais l'décortiquement est lent hééé! non c'est pas vrai que j'mens fiche oui j'vais la décortiquer c'te crayfish Les vices des aut' c'est comme l'éthanol un doux esprit de vin dont les chemins n'ont plus de fin le parcours est progressivement lent alors réfléchis prends ton temps avec ton ami l'alcool avant d'reboire ou d'gober c'qui gèle le logis et sa folle Page 114 tromal.net penses-y c'est juste des déboires ( Beat Boogie Woogie Blues de la louve sans shoes ) °°°° Jimi Hendrix ou James Marshall né le 27 novembre 1942 - décédé le 18 septembre 1970 (à 27 ans) Alcool et les autres drogues ____ Yeah! Takin' a Ride without aggressive sides Les goûts des kool heures musicales ne sont pas à discuter mais à cultiver aux intervalles." (La louve 2011 for Le Monde en Questions). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-05-09 Page 115 tromal.net Edelweiss so Wise Edelweiss so Wise So wise d'Eldelweis ❤❥❤ So wise d'Eldelweis entre deux jardins de lin jade montée sur deux blizzards d'lézards multidisciplinaires full Art là où le chanvre so fin de nos cerveaux mi-Dieu mi-malin Ces chanvres de prés en moult grains vachly radins de pléiade de réminiscences de non-sens en sur-cadences Et se cambrent enfin sans fin tes inassouvissables d'désirs qui se mirent pantois malins dans ma spicy tire-lyre toute à la une stylisée Edelweiss so Wise de tes yeux mi-bleuets mi-angel mi secrets aux iris grivois discrets tout en ombre et lumière sans l'ombre d'une bière ô subtile protection so fière de l'ion de ses intentions wenn sie wollen dans les entrechats du pollen Hénaurme manipulation du chatoiement alléchant de ce charmant minois authentiquement charmant donnant prenant donnant reprenant la clef de sol des champs sans adjuvant Donnant envie de chanter Page 116 tromal.net and play an obscene Blues in G à en faire se jalouser les giroflées là au beau milieu des rivages inespérés du solfège en ondes d'ondulées En attente d'opiniâtres opiacées de plantes verdâtres éthérées quasi séchées déchiquetées donnant la vie et la reprenant hébétée à ne plus savoir où se vautrer entre deux séances de stances immenses prévues déboutées à l'échéance-créance ❤❥❤ « Il y a tout d'abord la littérature de la connaissance, et secondement, la littérature de la puissance. La fonction de la première est d'enseigner ; la fonction de la seconde est d'émouvoir. » de Thomas de Quincey ❤❥❤ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-02-28 Page 117 tromal.net Effronteries libidinales Colifichets de la Louve effrenée de belle musicalité... **** Effronteries libidinales Libidinales d'effronteries Surdoses hormonales létales Corde mi grave de guitare en moins Wild tambourin venant de loin Là où toutes les libidinales Se croisent s'extasient Se stylisent et se gratifient En tintamarre de Vague Art Exaltation folle de la Rhythmic Art Au delà des expertises en faisant fi Des libidinales d'effronteries Toutes les libidinales se croisent se tordent pour enfin s’agglutiner en disparates noises littérairement ou musicalement triviales selon certains esprits instables sans jugeote aucunement respectables ils sont autour d'une table à fables... Entre deux silly charades De mots non secrets en bravades Aux confins d'une mansarde Les effronteries libidinales Se tordent en moult jérémiades Écartelant les règles sémanticales Aux consonantes voyelles pétardes Via tous les érotiques spasmes grammaticaux Émoustillants lents désopilants faux Toutes les libidinales se croisent se tordent pour enfin s’agglutiner en disparates noises littérairement ou musicalement triviales selon certains esprits instables sans jugeote aucunement respectables ils sont autour d'une table à fables... Surplombant d'une mine de crayon Safran D'un opale vert jaune moutarde Les vers s'énervent et tardent Se figent en bave blafarde Ö miraculeuse imaginaire De rivière aux mille et un diamants Page 118 tromal.net Tu surgis débonnaire luminaire Puis en un long jet discret L'éjaculation apparaît et naît Derechef un immortel bienfait Pour l'âme et le corps en accord parfait Toutes les libidinales se croisent se tordent pour enfin s’agglutiner en disparates noises littérairement ou musicalement triviales selon certains esprits instables sans jugeote aucunement respectables ils sont autour d'une table à fables... de la Louve effrenée de belle musicalité en ce premier août 2014 " Les libidinales en prennent et en surprennent plus d'un individu en déveine dépassant la quarantaine; souvent il y a neuvaine et puis vient d'un coup sec la cinquantaine via la soixantaine avec ses aventures hautaines. " MDLoups in Introspection in Sion **** Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-08-27 Page 119 tromal.net Elfines and Elfe Elfines and Elfe Elfe and Elfines It was twelve o'clock Down by the lazy Loch River It was twelve o'clock Down by the lazy Loch River Blue so blue sky up above I sang my short prayer To God untitled simply Love only Music Love indencently Music With Blues vib pick Give me another day To live and sing with authenticity Sur sa guitare colorée d'un bouquet de sweet elfines* aux chapeaux fleuris d'églantines… Sunny side of Bichback Make me feel return back To taste this Blues so slow The guitars piano and saxo With a contrebass Sirarcho En accord so much mucho With this sound so classico Always dans l'temps de Sachmo Avec nos crazy mots archichauds Sur sa guitare colorée d'un elfe sensuel se déhanchant avec ses mocassins blancs frangés verde and the damn sound so chaud de son doré d'saxo. • *NOTA BENE: Elfine est parfois le féminin d'elfe; attesté dans Bescherelle 1845, Bouillet 1859, Guérin 1892, Larousse 19e-20e et Quillet 1965. **** ~~~~ "Musique ô Musique tu octroies des ailes à voler et virevolter au-dessus des Page 120 tromal.net aisselles de mes pensées en moult chassés croisés effrénés parmi les elfines and elfes déjantés." (La Louve effrenée de belle musicalité in Hééé! hééé! Faites-moi groover! in G). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-08-26 Page 121 tromal.net Entre Binaire & Ternaire Entre Binaire et Ternaire ❤❥❤ Allez joue La ta vie belle Entre le binaire et le ternaire Allez joue La ta vie belle Entre le binaire et le ternaire Dis OUI tu joues avec moi La voilà ma veine ma foi Allez joue La ta vie belle Je m'entends chanter sans sanglot Long mais juste hurler ce qu'il faut Pour que mon âme s'accole à ton tempo ❤❥❤ Allez Hop ! Allez Hop ! Tu refais ta salope Again and again Entre deux clopes Tu as d'la peine You feel like a cyclope Vive la France ! All the rest on s'en balance ! Vive la France ! Le reste du monde que Si On s'en balance en Mi ❤❥❤ Allez joue La ta vie belle Entre le binaire et le ternaire Allez joue La ta vie belle Entre le binaire et le ternaire Dis Yeah ! Tu joues avec moi La voilà ma veine ma foi Allez joue La ta vie belle Je m'entends chanter sans sanglot Long mais juste hurler ce qu'il faut Pour que mon âme s'accole à ton tempo ❤❥❤ De votre aut'heure dans la nuit le lundi 16 mars 2015 - Page 122 tromal.net ❤❥❤ "Tout l'monde le sait le chiffre douze est un nombre pentagonal et surtout qu'un douzain s'avère un poème de douze vers! Est-ce assez clair très chers consoeursôfrères so fiers entre deux proses entre lacérées de verdâtres lierres ? " (La Louve effrenée de belle musicalité en G). ❤❥❤ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-05-26 Page 123 tromal.net Entre Flammes et Louve Entre Flammes et Louve - Oktober 2014 YvyClodyo's photo immortalisée ici en France dans la Chaumine Les Loups-aux-Bois ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Entre Flammes et Louve Et les flammes s'enflamment à l'effigie des femmes en état omniprésent latent de soif d'attachement du besoin fortifiant d'un autre être hors temps ou d'un autre ailleurs qui rime avec bonheur peu importe la bonté de son cœur let's drink a green tea parfumé de jasmin pour en faire fi sweetie Les elfes surgissent des flammes via des tisons jamais en terminale d'extinction Et les flammes bleuissent se tordent et rougissent à l'effigie des femmes et aussi des hommes avec un bouquet de larmes sans aucune rame dans leurs barques en latence dense souffrant du besoin apparent constant de louange de compliments leurs talents jaunissent hors et dessous les normes peu importe où ils pissent un jour ou l'autre ils débarquent et cassent le rude bois de leurs gueules tristes et moches en mode dégueule Les elfes surgissent des flammes via des tisons jamais en terminale d'extinction Subtiles écorcheuses lancinantes de peines via ces jalouses gens Page 124 tromal.net gonflées de haine et d'envie malsaines outrepassant le temps de leurs carapaces de crasse et verdissent ces doubles faces en ces piètres creux espaces où tous vers et refrains se lassent sans la Rivière du Jazz qui découle du Blues en masse macérant ainsi toutes les vilenies des malencontreux contretemps de l'absinthe aux mille et une complaintes ils se barrent entre deux stratégies Les elfes surgissent des flammes via des tisons jamais en terminale d'extinction sur le verbal La Louve effrenée de belle musicalité le samedi 15 novembre 2014 ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ "Relis tes ratures et poursuis tes rêveries note par note sans dessus dessous et frotte-toi sur la gamme ahurie en oubliant d'épater les sots de la galerie aux mille mépris." (La Louve effrenée de belle musicalité). ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-04-24 Page 125 tromal.net Entre Loup et Louve Au sons vachly bons de la Musique de christian7433560 sur Youtube et titrée Heavy Blues-Rock **** (A Blues métallisé with an obscene groove in G). Création parolière de la Louve effrenée dentelière de quêpière chère entre deux stagiaires. Entre Loup et Louve Entre Loup et Louve yeah louve Y'a L'amour du son qui groove Entre Loup et Louve howlin' in G moove Y'a L'amour du ton qui s'love & groove Comme entre le damné d'Blues Et mes damn plumes de blouse Que tu tirailles jusqu'aux entrailles Histoire de savoir s'il y'a ripaille Héééé! please don't think twice And take my own musical advice I've got the theme and the rhythm So let me show you who's the howlin' louve is So let me show you who's the howlin' louve is Come on over babe c'est dans mon âme ce Blues so Blues that you feel obviously partouze & dinguouze T'as pas b'soin d'me défringuer J'en ai pas honte d'ma chair but keep it slowly Come on over sweetie héé! take it easy You're so selfish keep it cool cool selfish I'm vachly silly and more a crazy bitch No matter what you play I'll sing as a fool Héééé! don't you think twice And take my musical advice I've got the theme and the rhythm So let me show you who's the howlin' louve is So let me show you who's the howlin' louve is Entre Loup et Louve yeah the howlin' louve Y'a L'amour du son qui s'love & groove Entre howlin' Loup et Louve in G moove Y'a L'amour du ton qui s'fond que j'louve & groove à fond Page 126 tromal.net Come on over babe c'est dans mon âme ce Blues so Blues that you feel partouze obviously partouze & dinguouze I love you (A Blues métallisé with a groove in G ; création furibonde de la louve effrenée de belle musicalité le 21 déembre 2011...). "Relis tes ratures et poursuis tes rêveries immatures note par note sans dessus dessous et frotte-toi en boucle croche sur la gamme ahurie en oubliant d'épater la galerie." (La Louve effrenée de belle musicalité). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-11-10 Page 127 tromal.net Entre Louve and You Entre Louve and You Hééé! c'est pas tout de laisser La booze tomber Hééé! c'est pas tout de laisser La booze tomber Y'a à remplir ce béant d'trou A l'effigie de la Louve and You Entre la louve and you Y'a à remplir ce béant d'trou Entre la louve and you Vive les Blues douves With such a crazy louve Kind of a trou for you Que l'alcool a laissé for you Dieu maybe will fill it up if you try Hard sans rationaliser the invisible spy Come over baby try it You won't regret it noooo! Héééé! cesse de tergiverser the wind blow Spread your broken wings Retouch your golden wildy strings Fais pas skier la louve You see elle danse encore sur les vieilles douves De sa petite enfance héééé! En swell transparence héééé! De danses en contredanses yeahhhh! With God pour bouclier héééé! Copyright here la louve effrenée; for a Blues-Rock on hot sounds métallisés. On a Blues tempo let's go for the show with la Louve effrenée 2011 have you got somethin' more to say sweetie baby ? Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-01-07 Page 128 tromal.net Épines et Rose **** de la Louve effrenée de belle musicalité Épines et Rose Rose et épines La rose et ses épines Piquent lorsque mal cueillie La rose épinée à Pâques va éclore Hume et touche la bella flore Et ce printemps nouveau surgit Epousant la forme de bizarreries Balayant sauvagement les pages de Ludivine La nuit et le petit jour se retrouvent là où la rosée musquée a des épines Et les épines déjà font fi De la rose et son bouton petit Entre deux ou trois ondées Archi symphonisées La peur et la crainte se dissolvent avec Dieu lorsque la demande est sincère Une libellule geai bleu d'hier Une violine en vieux pull bleu d'hiver Un lézard jaune-vert fier Une grive brunâtre un merle noir Moult prières de soir en soir Et la peine via la douleur se tasse S'écrase passe et tout se concasse Et la douleur passe et s'espace De soubresauts gros en peines lasses Dieu tel que chacun sait le concevoir; croire sans voir en acte de foi Le poète trop souvent est mal lu Mal vu mal entendu Jamais il ne semble rendu La terre est-elle un bon repaire Pour ce fou braque un brin dinguouze Rarement admis dans les partouzes Des plus que parfaits en pantoufles de verre Dans sa volonté réside notre paix puisque sans Dieu il n'y pas de paix intérieure Page 129 tromal.net De La Louve effrenée de belle musicalité; elfe funambule sur un mince fil d'avril en l'an 2014 **** " La seule arme des enfants contre le monde, c'est l'imaginaire. " Paul Verlaine in L'Art poétique. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-05-03 Page 130 tromal.net Érudit en Déni Wolf River (Tennessee) Jeff Buckley ( 1966-1997); rivière où le musicien compositeur interprète a terminé son voyage terrestre dans une noyade tragique; il avait 30 ans... Résultante éminente de l'alcool et des autres drogues. ❤❥❤ Érudit en Déni Déni d'érudit Un déni un défi aucun sursis une histoire noire endimanchée brouillée truquée falsifiée d'une autre magie plutôt blanchie là et ici sur le tapis il se roule en boule ébloui par sa folle maîtresse des cheveux aux fesses félin aux allures tigresses en constant déni face à la vie et l'ennui Roule-toi en boule jusqu'à la déboule de tes songes en houle... Des pages sans âge des vers de verre aux liquides unfair people à deux et trois visages souvenance encore sans rage des mélodies pleines d'images d'une louvienne de Riviera aux torrents blafards non sens sans rivage dont l'imaginaire se barre en retournant au phare là-bas là-bas so far au paradis sans suffrage ni loi sur les marivaudages en disparates de saccages face aux masques en nage so across les marécages bas Page 131 tromal.net Roule-toi en boule jusqu'à la déboule de tes songes en houle jusqu'aux printemps en défoule... de La louve effrenée en ce deuxième jour de décembre de l'an 2014 ❤❥❤ "A mari usque ad mare." "D'un océan à l'autre." Devise nationale du Canada ❤❥❤ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-12-27 Page 132 tromal.net Eternelle Idylle Mecri grandiose à Phil Lynott que je vénère en ces sphères célestes où le bonheur éternel le survole sans bémols- Still In Love With You Baby (1985 Version) Éternelle belle Idylle Idylle gracilement belle en Éternité Tam-Tam ravage sauvage Et son plumage te rendent hommage Toi le dragon septillion de mes rêves A toujours en mon âme s'élève Depuis que tes ailes frêles et belles Se sont posées sur mes musicales dentelles Reprends-toi dans tes émois avec ses je t'aime entre guillemets Ta beauté intérieure renaît De ces cendres en simili retrait Ton prénom mon prénom se renouent Au noyau central de mon eternam vital Tu ressurgis transis entre deux sonnets Pour mieux me faire capter les tercets Se reprendre entre deux méandres une symphonie astrale à réentendre Ta coulée en moi fut plein d'émoi Je te re-désires entre deux élixirs Reprends-moi slow-moi jusqu'à l'ivresse Délivre-moi de ces attentes sans bassesses Rends tes armes elles sont sans charme Donne-toi entre deux sottes armures A l'infini de notes j'enclaverai les fistules Les recoins de ta grotte avec cupule Réjouissons-nous encore jusqu'en éternité de nos ébats à satiété Une éternelle idylle sans fil D'Ariane coupé mutilé broyé Avant la terminale jamais débutées de nos étés En plusieurs pleines fool full lunes Page 133 tromal.net Assoiffés de nous en grandes chevauchées En feu seront nos corps bien endimanchés De belle échauffourées frôlant les rutilantes opacités Idylles de nous à perpétuité en pâmoison bien essoufflés ébouriffés bien assouvis... La Louve effrenée 2011 Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-02-09 Page 134 tromal.net Fairy Roses And de la Louve effrenée One two three a wild pensée... Fairy Roses Les roses dites fairy For my Self I and Me D’Arles ou d’un autre ailleurs Sur Marseille Yes à la bonne heure De cette bonne Mère Aux allures voluptueusement fières Croissants demi-lunés sans beurre Salés sucrés beurrés ou non je m’effleure Au Château de Saint-Trophime Du Baron de Langevin originaire de Nîmes Où les rimes savent éjaculer des images À en faire roussir les plus que parfaits de sages Aux pourcentages de Riffs érotico-lasso Prédateurs-narrateurs des voluptueux soli Lasciviously épicés dont je suis accroc Absolutely obscene dinguo-swinggo Ou dinguouze jazzy bluesy misty As you wish cutie bitch selfish sweetie Pianistiquement il sait aussi nous enlacer From la Louve effrenée en muscalité musquée-rosay « Plus je tourne et retourne cette idée que Dieu peut communiquer la pensée à la matière, plus elle me paraît vraie. » (Voltaire). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-08-26 Page 135 tromal.net Fioles et Batifoles Fioles et Batifoles Batifoles en Fioles Love is a credence Et balance toi Zizzi Pour le reste de ta vie Entre deux rots kiki Come on come on come on I feel you down Enjoy yourself Avec les crazy elfes Que tu préfères En te sacrant des amants Perturbateurs d'aimants Come on come on come on I feel you down between two résonateurs en pleurs Shake les fesses Jackie Et juste en bas du nombril Tatoue-toi un rouge cœur joli Même si ton thé beautiful roux N'a pas tari ta toux Come on come on come on I feel you down between two résonateurs en pleurs de hurler ton Blues Hey! Crache ton sable Remonte ton col minable Et reviens musicalement Sans te prendre le choux blanc Pour ces petits riens d'antan Come on come on come on I feel you down between two résonateurs en pleurs de hurler ton Blues entre Deux Parts Touzes sans Flouzes LLEffrenée de belle musicalité le 7 octobre 2014 11:30 " Instruisons-nous mieux; nos idoles valent mieux que la fiole et autres batifoles. " MDLoups in Feux sacrés or Sacrés de Feux Page 136 tromal.net Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-10-10 Page 137 tromal.net Flamme M'Dame Brune **** Flamme M'Dame Brune Brune Dame en FLamme Mystérieuse sans fard et blanche flamme Barque à roll rocquante sans real rame J'me noierai avec ou sans toi et toit Ma dame de pique cœur douce Toi Sauras-tu entendre les notes du Blues en surcroît Ma Zoée folle des âtres carmines Cuisse folâtre dâme soeur in Vibrante fleur bleue d'extase Aux désirs infâmes J'enflamme et me sous repâme Entre deux hot & slow Jazz Et mon saxô noir et or s'étonne Malotru en rumeur je donne Aux murmures boulimiques des notes Claires adagio forte sourdes Mon antre brûlant belle gourde J'oublie les bémols d'ouate molle qui flotte Triple ou molto soupirs de l'aorte Je termine en sourdine pour vous brune M'Dame Et laissez ma vulve se gonfler en spasmes Et laissez cahoter ma libido Zen à l'habituel Mais toute pêle-mêle à votre vue ô perverses ailes de la Louve °°°° «Les hommes sont hommes, et les meilleurs s’oublient parfois.» William Shakespeare in Othello Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2013-11-02 Page 138 tromal.net Fleur D'Épine Photo par la Louve effrenée: Vins de Saillon en Suisse **** Création estivale de La Louve effrenée de belle musicalité Fleur d'Épine épine de fleurs Fleur d'Épine que nul ne mine Joyeux petit Bourg de Suisse Où les blonds blés se hissent Parés pour la faux sans porte-à-faux Naturelles beautés du très-haut Les fleurs d'épines se crissent Et se fanent entre deux prémisses Fleur d'épine entre deux fleurs d'aubépines De couronnes entrelacées et fines Tenaille et entaille son origine De Montreux à Genève Longeant ce joyau trop beau Sur un cheval sans selle ni lasso Lac Léman bleu-verdi des célestes rêves Stoppant derechef à L’Auberge du Soleil 0 Bursins dans le Canton de Vaud Délices pour papilles vermeilles Face au lointain ouaté Mont-Blanc Se rozaçant comme un amant au soleil couchant Avec vin de Saillon pour blason d'antan Fleur d'épine entre deux couronnes d'aubépines Survolera l'âme à toujours en Ré jusqu'au levant De cet ange de passage survolant la fleur de ses rêves °°°° "Pop eut l'air d'un chien simplet face au chat sans aiguille." ( Kakemphaton spontané de La Louve 20 juillet 2011). ____ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-12-02 Page 139 tromal.net Fleur d'Étoile filante Fleur d’Étoile filante La louve ou Fleur d'Étoile filante S'invente des soleils rouges dès la brunante De la musique avant toute chose notait Verlaine Pour la Louve un jour sans note la désenchante Ma vie à moi c’est la musique clamait Charlebois La Louve une musicale de Fleur d'Étoile filante Au firmament du perpétuel coït de ses mots Observe cette louve entre deux délinquants de sanglots Découvre-la sur les voluptueux rochers de ces eaux Hier elle a vu en sons une érotique de rengaine Sortir de l’ombre cet Imaginaire débonnaire Fais vibrer en musique ses mélodies à la chaîne Des mots à profusion de sons cachés venant d’un repaire Des œuvres féodales astrales effrénées N’attends pas que la fleur d'étoile se sur-noie d’ennui Dans ces diurnes de nuitées aux peines lacérées Entre dans son univers des millénaires de nuits L’extase la plus douce est de battre la mesure Déjà elle entend en écho la cithare au son du mur Et son tambour à basques dans l’azur de ses ramures Des sons endiablés d'élans érotisés l'air s’enflamment Et elle redansera autour des lascives de flammes Les rythmes en Jazz et Blues Duo conclave Jouissances triplées provenant des âmes Ils renversent d’une giclée et frôlent le cœur En atrophiant tout de go la rancœur folle des peurs En réminiscences du Bel Ange qui a semencé les ardeurs De cette Louve ou cette filante d'Étoile de Fleur Blues en musique: Red House; Guitare et voix le sultan de la guitare Jimi Hendrix mon ami joli sans suffixe. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2010-12-18 Page 140 tromal.net Fleur sauvage en Volupté La Volupté m'effleure Eternally effrenée la Louve In perpétuels hips moove En musique si si scénique En vers qui ré cliquent L'avenir n'est plus aux verres Mais aux serres de fer Retour éminent du flower power Hééé! I need some air Le pouvoir des fleurs Revient en double-coeurs Et le salaud d'Ego Trip Sera vachly chocolate-chip Au point culminant-chiant Donc ne saura être branlant Hééé! come in my savon-roman To feel the heat of the beat Si je refais ma damn sale Up En retripant sur le push-up Le risque est de me rejouir En triple nick avec ou sans Eric Hééé! what a dirty trip-trick Et le salaud d'égo trip Valsera avec ou sans sons Le bonheur est au plafond Let's have a trip top so rebond The Moon dance is vachly dense One more time ô bis! I'm in the mood to piss hisse! Eternally effrenée la Louve In perpétuels hips groove En musique sonique tonique En vers aimantés qui cliquent L'avenir n'est plus aux verres Mais aux vers en serres de fer Le Pouvoir des bleues de Fleurs Page 141 tromal.net Revient en double douceurs Et le salaud d'Ego Trip Vachly epic Hip hip hurry chip Hééé! Crazy thing organise tes guitares de strings! Le hungry point culminant Ne saura plus être branlant Si je refais ma damn sale Up En retripant sur les push-up Le risque est de se réjouir En triple nick avec ou sans Eric Hééé! what a dirty trip-trick Valsons avec ou sans sons Le bonheur est au plafond La volupté m'effleure le cocon So voluptueux ce jazzy son with Satchmo the great and Ella the magnifique; can you hear the sound of the beat with his groovy heat? °°°° Pourquoi la Poetry imagée? - Pour donner plus de poids à la senteur parbleu là où la fleur se meut et non se meurt la louve effrenée vous offre son coeur sans rancoeur ! :ohoh La Louve effrenée 2011 Year of the Bronze et à chacun son Bonze ou sa Bonzesse. :ohoh « Plus je tourne et retourne cette idée que Dieu peut communiquer la pensée à la matière, plus elle me paraît vraie. » (Voltaire), Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-02-02 Page 142 tromal.net Fool Full Moon "Frontispice de L’Histoire comique contenant Les États et Empires de la Lune; Le Narrateur s'élève dans les cieux grâce à des fioles de rosée." Bibliothèque nationale de France **** Fool Full Moon R & R song de la Louve The fool full moon Sait me jouer me déjouer à double tour De l'âme à l'enveloppe I do believe it so soon Héé! you Guys so glamour I just feel You like Pénéloppe Please écrasez vos clopes Et pervers in G sera le ton de ma tune Dance in redundancy and feel the heat of the beat! The fool full moon Sera à toujours mon gardénal Pour apprivoiser mes désirs d'animal Venant des voies vachly astrales I feel it goood so "everybody C'mon" As Elvis sang "I was born to rock" Ne me contrariez pas mer de phoques Dance in redundancy and feel the heat of the beat! [bis][/bis two or three times; selon votre vigilance de degré] **** "Musique ô Musique tu me donnes des ailes à voler et virevolter au-dessus des aisselles de mes pensées en moult chassés-croisés." (La Louve effrenée de belle musicalité; extrait de : Hééé! hééé! Faites-moi groover! in G). Page 143 tromal.net Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-11-19 Page 144 tromal.net Gaîté faussée en Candélabre Gaîté faussée en Candélabre Candélabre de Gaîté faussée ❥ Outre les lumières Il existe non austère La foi en toi en soi En ton Art never so far Et en Dieu before sans dard Never can win sur la conscience ou la voix dedans... La démesure en cyanure L'imbus de soi en rouge mercure L'abus de toi en enfant roi Apitoiement vilain de soi Never can win sur la conscience ou la voix dedans avec ses revers de vers... Via le ressentiment Mystiquement grand Bien au-delà des temps Ou tempo de ton ego géant ❥ Never can win sur la conscience ou la voix dedans avec ses revers de vers à soie... Risorgimento à lueur D'un candélabre en sueur Aux reflets de tes peurs En quarantaine de leurres Never can win sur la conscience ou la voix dedans avec ses revers de vers à soie se baladant sur toi à travers toi... ❥ Se meut et se meurt aux nues Toute authenticité belle Et tes yeux d'enfant rebelle Malencontreusement à demi-disparus Page 145 tromal.net ❥ Never can win sur ta conscience ou ta voix dedans avec ses revers de vers à soie se baladant sur toi à travers toi voire par-dessus en Toi sur ton chemin de croix il y a une louve qui se broie il y va de soi no time to lose réveille-toi... ❤❥❤ De vot'aut'heure dans la nuit La Louve effrenée de belle musicalité "... Partout entre deux atouts là où se vautre l'homme l'hommerie sort de son lit en flagrant délit de trahison à court ou à long terme... Le mensonge immonde et son goût de cendre profite tant bien que mal à tout l'monde... Trahison ici et là entre deux mensonges fats c'est ainsi que l'être humain devient las jusqu'à ce que sonne le glas... " La Louve effrenée in Litanies louvienne péri-automnales astrales Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-02-12 Page 146 tromal.net Gammes Heptatoniques de L’Amitié Gammes Heptatoniques de L’Amitié Sie Und Er DO Une amitié naissante Se doit d’être réciproque Sans ridicule équivoque Ou arrière-pensée latente RE Similaire à l’amour Absent de minauderie autour Ou farfadets vilains dessous La magie amicale absout MI L’amitié vraie ne quémande pas Ne se désiste pas lors du trépas Elle aime sans vouloir changer l’autre Ou le réformer à son image d’apôtre FA La farandole de cette amitié Se veut durable ou de courte durée Selon la force de ces atomes en symbiose Nul ne sait sa longévité de vie en rose SOL Solidifions nos propres forces Dont le but sera de prolonger Son éventuelle épopée Car fragile souvent est l’amitié Sans escarmouche corse LA L’étonnante latitude Sans servitude hébétée Ou mesquinerie cachée Servira de certitude SI Syllabique à chaque pas Amical absent d’appâts Menant vers la muselière Mesquine et prisonnière Page 147 tromal.net DO Domino et Écho se lièrent d’amitié Au risque de s’éloigner Ils furent tout de go ancré À vivre une parfaite authenticité La Louve in groovin' Mode sans faire fi des modes elle brode. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2010-12-17 Page 148 tromal.net Gesticule en Renoncules Gesticule en Renoncules Allez glisse-toi petite bulle Brodée d'invincibles cellules Sous les satinés draps de tulle Allez silencieuse mâle mule gesticule Tes voluptueuses tentacules En sensuelles femelles renoncules Et pan pan résonne ma flûte de paon Mon arbalète obsolète de sultan hannhan M'étonne en corps et me surprend Car tu sais la rendre gaie en un moment Et pour longtemps dans l'antre au-dedans Etalon ou Moribond voilà une joyeuse de partition Et se redéhanchent et rebasculent Tes idées rouges violine d'Hercule Toi la coquine rouquine Zoé plus funambule Que ces minaudeuses valseuses en transparence d'ovules De mes nuits folles en énormes B majuscules Et en onomatopées peaufinées mauves libellules Prestement sans serment qui pullulent Collent et accolent tes fesses cosmiques Sur mon nombril en état de grâce scénique Orgasmons together nos orageux poèmes Jusqu'à l'érythème obscène du matin blême crème j'aime Etalon ou Moribond voilà une joyeuse de partition avec Ions **** De la Louve in slowly but surely obvious Blues moovin' groove "Rien ne justifie la tentative d'imiter; ça brime la musicalité dans toute l'essence de sa tonalité émancipée; dans tous les domaines artistiques demeurer soi-même provient d'un feu really and totally sacré." (La Louve effrenée de musicalité). Page 149 tromal.net Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-05-09 Page 150 tromal.net Gitanesque Fresque Merci à Anouar Brahem pour sa musique magique intitulée Parfum de Gitane... Musique pour accompagner les battements de mon coeur de louve aux pléiades d'odes titanesques gratifiées par mon Créateur; dédicace à Toi où que tu sois sur cette terre en mal de renaître en vers. For You where ever you are in this wild world so sad without music aux accents toniques magiques for this heart and soul of mind and yours aux alentours. Gitanesque Fresque Fresque en Gitane aux moult couleurs carnavalesques Fresque au sons toniques Accentuant les battements De ce cœur rythmique En flagrant délits désarmants De toi entre mes odes épiques Renaissance dense fresque gitanesque Misanthrope ou pâle langoureux cyclope Une louve en plein essor sans matadore Éclaboussant la toile de lin so damn fin Gitanesque fresque s'étalant à bon port Entre deux soyeux musicaux d'essaims La Louve s'agite jusqu'à la transe l'hysope Une âme gitane sait reconnaître son destin Renaissance en fresque jusqu'à l'ivresse en sons outrepassant la rythmique Une lune grosse un refrain sur nos chemins Des vers sans verre entre deux couleurs bleutées d'étain Une lumière fièrement belle dans tes suaves sonnets Où s'étale ton âme entre deux retours à rebours de tercets La fresque la plus belle fut de toute émanante souvenance Tes ailes frêles entourant les miennes idem en voie d'effervescence Magiques assonance de nos âmes en turbulence en cette hivernale nuit de cadence trop dense mais salvatrice en renaissance. Page 151 tromal.net So long to Gigolo le chat tigré anonyme rencontré entre deux rimes sans escrime pour mieux vous frôler la cyme sans tomber dans l'abîme des virtrioliques d'hyperboliques de rimes.... For You de La Louve avec Dieu son ultime Bonze en ce quatorzième jour de février 2011 Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-02-15 Page 152 tromal.net Got Hot Hard Heavy Blues Clairvaux les Lacs sous la pluie- Haut-Jura; vue du balcon de la mansarde, photo de la Louve 23 juin 2011 Musique: Dave Brubeck & Paul Desmond - Stardust °°°° Thinking about you I made a Blues Symphony in G sans dorer la mie entre deux si... Got Hot Hard Heavy Blues Le Haut-Jura sans mal de mer La truite citronnée meunière Tarte aux pommes miellées Au Prélait de resto en effet Avec ses multiples attraits Menant aux deux lacs Masclu Détonant midi sans vers à soie Aux impensables vues de nues Via les Rousses entichées de toi En bas de laine ou de fine soie Got Hot spicy crazy hard heavy Blues Just for a wet dream in white blouse Screamin' and screamin' again this Blues I'll never apologize cause I still love the Blues Of your obscène silly débile as mine confuse When this impromptu de stardust m'empoussière Complètement le mal constant incongru de la chair Qui a su goûter délecter au suprême degré tes airs Langoureux en symbiose avec tes mains d'hiver d'hier Got the wild silly crazy Blues and I don't think it's unfair °°°° "Un mot et tout est perdu, un mot et tout est sauvé." (André Breton). Page 153 tromal.net Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-08-03 Page 154 tromal.net Guitare en Blues Guitare en Blues Le sable chaud sur la Dune Tes strophes me frôlent une à Une Psyché et soma ne font qu'un Saturne Convergence érotique vers la Lune Éloignés des oraisons déréglées Loin de la foule en grand délire La prolongation ô titanesque désir Savoir longuement aimer et goûter Nos soupirs de loups s'entremêlent Nos désirs de toujours s'effleurent Cette guitaristique transe des heures Ne s’achève pas et je m'emmêle Ma raison se perd en vers Ta psyché en oraison sans raison enveloppe Mon soma en déraison de raison de repaire Tout tournoie et devient cyclope Chaude fusion dolce rires À fleur d'âmes et peaux s'alanguir À fleur d'eau et encore retenir Ces orgasmiques plaisirs Revenir en double douceur Sans promesses de bonheur Renouer l'innocence de l'enfance Reprendre l'effleurement de la danse Et ce Blues langoureux Sait alanguir nos ébats Sa cadence nous émeut En symbiose de combat Trêves de basses minauderies Notre désir émancipé Accolé et bien ressoudé Désormais revit en musique En d'autres lieux cosmiques Jadis et toujours notre amitié Brûlait de ses feux sans fausseté Faisant fi des jaloux apeurés Page 155 tromal.net Sans renoncer à nos jeux d’encriers Nous prolongeons à toujours nos étés La Louve in groovin' mode for a new Exode Thanks to Frank Marino & Mahogany Rush, for this magnifique version of I'm a King Bee, in Ottawa, Canada 1998. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-01-07 Page 156 tromal.net Guitare en Blues Pour tous les amants des mots une élucubration en soupirs longs au trot ou au galop de la Marquise désormais bien assise (Zen) pour vous égayer la cerise et vous faire oublier vos bêtises via vos sottises... de la Louve Guitare en Blues Le sable chaud sur la Dune Tes strophes me frôlent une à Une Psyché et soma ne font qu'un Saturne Convergence érotique vers la Lune Éloignés des oraisons déréglées Loin de la foule en grand délire La prolongation ô titanesque désir Savoir longuement aimer et goûter Nos soupirs de loups s'entremêlent Nos désirs de toujours s'effleurent Cette guitaristique transe des heures Ne s’achève pas et je m'emmêle Ma raison se perd en vers Ta psyché en oraison sans raison enveloppe Mon soma en déraison de raison de repaire Tout tournoie et devient cyclope Chaude fusion dolce rires À fleur d'âmes et peaux s'alanguir À fleur d'eau et encore retenir Ces orgasmiques plaisirs Revenir en double douceur Sans promesses de bonheur Renouer l'innocence de l'enfance Reprendre l'effleurement de la danse Et ce Blues langoureux Sait alanguir nos ébats Sa cadence nous émeut En symbiose de combat Trêves de basses minauderies Page 157 tromal.net Notre désir émancipé Accolé et bien ressoudé Désormais revit en musique En d'autres lieux cosmiques Jadis et toujours notre amitié Brûlait de ses feux sans fausseté Faisant fi des jaloux apeurés Sans renoncer à nos jeux d’encriers Nous prolongeons à toujours nos étés Just for You de La Louve effrenée Marquise des Loups in groovin' mode for a new Exode °°°° "J'ai été longtemps un jeune conformiste et sans doute formiste était-il de trop." (François Bayrou). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-14 Page 158 tromal.net Héééé! Fais-moi groover in G Héééé! Fais-moi groover in G Héééé! Fais-moi groover in G It's the fool full moon of december Héééé! Fais-moi groover in G It's the fool full moon of december La dernière de la 2011 d'année It will be a smart delight So c'mon don't like to fight One two I do love you Oui! Three four five C'mon and let's Jive The Blues jusqu'à l'aube The thrills I've got for you Are just out of sight I'm your BLues môme So c'mon don't like to fight Héééé! Fais-moi groover in G It's the fool full moon of december Héééé! Fais-moi groover in G It's the fool full moon of december La dernière de la 2011 d'année C'mon it will be the best Blue Jive virée De la Louve effrenée la bien-nommée marquise des Loups à l'âme rebelle so belle... le 10 décembre 2011 "Le pire aîné musical-érotique que j'eusse connu fut Lustucru lorsqu'il me proposa un cunnilingus d'astreinte face à mes vers; pas pour un sous terre à terre susurra-t-il sans l'ombre d'un verre." (Kakemphaton de la Louve effrenée de belle musicalité). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-03-25 Page 159 tromal.net Hémistiches Hémistiches ❤❥❤ D'hémistiche en hémistiche Il avançait le petit homme Il avait peur en somme Qu'elle s'en fiche Pourtant elle en rêvait De ses doux hémistiches Lui en doutait c'est vrai Alors il fit des acrostiches Bourrasques et ouragans Plein de mauvais temps Bourré par les nouvelles vagues Il s'enfuit sans bruit vers un pays sans vent Les acrostiches Les hémistiches Il s'en fiche Et d'un autre Art il s'entiche de votre aut'heure dans la nuit La Louve effrenée de belle musicalité... ❤❥❤ " Les souvenirs provoquent parfois beaucoup de chagrin, mais une fois qu’ils ont été réveillés vient ensuite une sérénité très étrange. Parce qu’on a planté son drapeau au sommet du chagrin. On l’a escaladé." Sebastian Barry in Du côté de Canaan ❤❥❤ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-03-23 Page 160 tromal.net Hermana Del Alma LOUIS-MICHEL VAN LOO: DENIS DIDEROT (1713 – 1784) Écrivain et philosophe/Writer and philosopher Merci à Roberto Carlos en musique et en voix pour son magically Hermano Del Alma Et pour toi de la louve cher hermano del alma de l'Art dans toute sa musicale de portée pour aujourd'hui et demain voici ce refrain en vermillon de chanson. For You hermano del alma Avec un simple tambourin pour apparat Juste avec la voix de mon âme pour toi Hermano del alma mon coeur est en joie Ne crains pas ô que non mon aura D'un autre siècle entre deux Fa D'Hermana del alma entre deux sonorités via la route des beaux décibels Sur cette belle ronde terre Pas plus ronde en terre ni mer Que la Joconde en dolce prières Mais aussi ronde que la lune Dans son énigmatique volupté diurne Entre deux musicales géantes d'urnes Remplies raz-le-bord de l'amour de Dieu Pour nous diriger vers son royaume en cieux Pour toi hermano del alma entre deux subtils de La Ton hermana del alma la louve te raconte en ses vers sans verre aucun entre deux sonorités via la route des beaux décibels; un décibel étant égal à un dixième de bel, donc un dixième du bel amour de la sœur de l'âme qui sait s'acheminer un jour à la fois vers la liberté intérieure sans trop de peurs. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-02-18 Page 161 tromal.net Histoire vécue Création spontanée de La Louve en Mode groove in France 2010 A tous ceux qui souffrent du mal de l'âme dont les souffrances s'avèrent un long calvaire sans retour jusqu'au jour de la prise de conscience que leurs vies deviennent incontrôlablement invivables.... Histoire vécue Histoire survécue Ma vie c'était un enfer Jour par jour le poids était lourd Mes mensonges Un long calvaire Un long calvaire où le feeling du premier verre s'avérait désormais outre-terre Une trainée de poudre De ressentiment Je traînais sur mon dos De l'apitoiement Plein mon coeur mes os Un long calvaire où le feeling du premier verre s'avérait désormais outre-terre Mon âme tourmentée Se mourait au-dedans De critique de jalousie De commérage d'envie Un visage à deux côtés Un long calvaire où le feeling paradisiaque du premier verre s'avérait désormais outre-terre Aucune confiance en toi Pas même en moi Un jour j'me sentais inférieur Un autre jour supérieur L'alcool m'enlevait la vie Un long calvaire où le kool feeling illusoire du premier verre s'avérait désormais outre-terre Et j'ai capitulé; cessé de résister Baissé les bras; j'ai demandé Page 162 tromal.net Sincèrement, sans espoir ni réserve De reprendre un jour cet alcool rapace Avec lequel j'étais dégueulasse Un long calvaire où le kool feeling éphémère du premier et des autres verres s'avérait désormais une souvenance en démence J'ai demandé honnêtement sans réserve De m'enlever cette obsession de boire A ce Dieu de mon enfance la trêve Dans un but de réparer mes déboires Terminé en miracle ce long calvaire où je ne pouvais plus vivre avec ni sans ce rapace alcool dont l'obsession fut enlevée de mon âme par Dieu en lui demandant humblement cette grâce Si la lumière au bout de ce tunnel te semble irréelle, dis-toi qu'hier j'étais comme toi incrédule et lorsque cette soif d'alcool et autres substances furent disparues j'en suis venue à croire que oui, Dieu tel que je sais le concevoir est toujours là pour moi; si je lui demande l'impossible alors moi je saurai vivre le possible. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-01-14 Page 163 tromal.net Histoires Fléchettes Histoires Fléchettes Fléchettes d'Histoires Skiffle me Gee don't you feel the obscenity baby deer in the air seems that you don't care with this accent a tiny bit chantant maybe sans aucun faux fuyant brimant le white pale so blanc L'histoire s'avère noire et vachly blanche le soir lorsque flesh & bones s'accoquinent entre deux vers à boire always with déboires via l'eau et en ajout la fine une histoire bucolique un tantinet mélancolique d'enfièvrement alcoolique L'histoire aux moult fléchettes se laisse choir dans l'noir sans reboire pour pincer les cordes lyrenettes des dards aux multi plectres se croisent et se repoussent puis s'éjectent en petits spectres lascivement hénaurmes la chair sous toutes formes Mignon so mignon de Rib Steak Héééé! You can't anymore feak across the Blues Lake What a gourmand d'cake between two or one corn flake What a silly kick avec falsy crazy stick What a silly d'kick Persistant et magique So époustouflant voire sick Les fléchettes d'histoires s’émulsionnent le soir entre deux sommiers sans somnifères orangers Page 164 tromal.net et s'éjaculent via la vulve à l'aube sous un vieux pommier ou pêcher interdiction formelle aux xénophobes bof! tous les stylets sont acoustophobes Hééé! Cricket just need music not a prick get out of my namenick La Louve effrenée le vendredi 24 octobre 2014 "I'm in flagrant délit de délires so come on over and step in theese flames on the right foot." (La Louve effrenée de belle musicalité in G). ☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-12-27 Page 165 tromal.net Humain Body & Divine Divided Soul Falaise sans Malaise " Tout ce qui vit possède une âme et même le plus abrupte des rochers en transmission perpétuelle de choses belles... " ( La Louve 2011). Âme Divine Divisée - Divine Divided Soul Croire sans Voir nonobstant les Déboires de la Gloire Quelle magnifique et simple philosophie de vie terrestre dotée du détachement émotif face aux êtres et aux choses et à la non-possession puisque rien n'est acquis à l'homme et surtout sa vie prêtée en toute gratuité pour ce beau voyage sur la planète terre, mode ce vie magistral; en grande partie organisé par les faux pas, les erreurs et les contusions ou brûlures internes antérieures et savent faire se tourner sans rationaliser vers une puissance supérieure à soi-même; être suprême offrant aux mortels immortels que nous sommes ici-bas la vraie félicité. Le passé en somme n'est pas un fardeau accablant et sans y vivre en constante plaie nocive qui serait la pire des leurres via les pleurs mais ne pas le renier; l'oublier totalement serait malveillant puisque cet hier pourrait s'avérer une puissante arme douce pour ce demain en devenir; tout cet hier se nomme Expérience et balayer complètement ce passé serait une erreur puisque notre expérience devient notre force et notre espoir lorsque la nuit n'est plus noire avec la divine Lumière qui sait sans doute aucun éclairer ceux qui se sont laissé blesser soit par ignorance ou par manque de foi qui lorsque celle-ci devient inébranlable tout semble se concrétiser sans forcer la note ou essayer de faire entrer un morceau du casse-tête de notre vie et rebelote tous les morceaux forment le plus beau des paysages paranormaux!. Un peu à l'effigie de la relation d'aide ou ce bon vouloir aider de trop près; beau geste altruiste trop souvent égoïste et pouvant nuire parfois voire à toujours à celui qui en a besoin vivant dans le déni de sa déchéance ou de sa vie aux incontrôlables de gouffres permissifs; échappatoires géants pour conserver la non-ouverture d'esprit. Par conséquent aider à l'écart ou en retrait avec cet attrait que l'on a acquis jour par jour et qui ne sait pas faire de nous un être humain parfait ou exceptionnel mais authentique et heureux de vivre en transmettant à qui sait le capter sans tergiverser ce bien-être de ces quelques dons octroyés par Dieu; sagesse infinie nous aidant à devenir meilleur sans peur ou presque pour ainsi vivre une qualité de vie sereine nonobstant toute l'épouvante ou la désintégration éminente de ce bel univers. La sagesse par la grâce sublime de ce Créateur de reconnaître en soi la diantre de différence entre notre ancien moi égocentrique et égoïste à l'extrême; racines flagrantes de nos problèmes via les désillusions et les attentes souvent nocives du monde brimant ainsi le moment présent; seule vérité omniprésente avec Dieu pour Bonze premier. Page 166 tromal.net Oui, ledit attrait de la sérénité ou la paix intérieure profonde et même dans la tempête qui parfois se dit émotionnelle plutôt que la réclame belliqueuse ou en donnant des ordres ou des commandements à tous et chacun sans mettre en pratique ce que l'on prêche ("Practise what you preach and that will be enough for You." Me), servira inconditionnellement pour une saine relation d'amitié ou d'amour sans double-tour ou d'aide sans fades arrière-pensées. Cet amalgame joyeux et non douloureux saura porter des fruits et fleurs dont nous ne pouvions imaginer le plus beau des paniers fleuris lorsque l'emprise mentale et, ou physique savaient mener notre égo boursoufflé Wink ou démesurément grandiloquent voire vachly démesuré. Oui, tout ce qui vit possède une âme et même le plus abrupte des rochers en transmission perpétuelle de choses belles en devenir malgré les deuils distributionnels et les douleurs du partir souvent pour de plus belles récompenses intrinsèques en chacune de nos disparates de sphères en hémisphères droite ou gauche selon notre quotidienne de tâche... (à suivre sans dérive sur cette Rive). ( Source douce: La Louve, Apologue en ébullitions 2011, with: Humain Body & Divine Divided Soul - Corps Humain & Divine Âme Divisée, 2011; The Year of the Bronze via l'Immortelle Pierre Ponce) pour faire connaître son Bonze. ____ "Les goûts des kool heures musicales ne sont pas à discuter mais à cultiver aux intervalles." (La louve effrenée 2011 ). « Plus je tourne et retourne cette idée que Dieu peut communiquer la pensée à la matière, plus elle me paraît vraie. » (Voltaire), Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-11-12 Page 167 tromal.net Hymne Polyphonique Oeuvre d'Art - Work of Art : Polyhymnia, muse de la musique sacrée et de la danse. **** Hymne Polyphonique Tonique Sonique des Champs Sans jérémiade ni bravade tu sarcles le sol vieux Et danse et danse pioche et sans jamais mal y pense Ta tunique aux cent plis et tes rigides souliers de bœuf Les pores de ta peau de lait pourtant se rebiffent à ce jeu En toute transe dense avec ton âme elles se recensent Et vers le firmament aux cieux se lèvent tes yeux bleus Pour quémander une autre fois la vraie de vraie cadence Des anciens dimanches aux vifs pas en union de latence Trois pas devant et deux pas derrière le contretemps... Hardes vieux rose avec au-dedans de ta main la grappe Beauté magique parfois réconfortante et toutefois maligne Les enfants chétifs aux ondes frêles à toujours rechignent Lorsque devenue vin enfin elles se transforment en taches sur la nappe Et aussi en fiel dans les cœurs des êtres au triple frappes Danse et redanse sans toutefois brûler aucune étape Relis tes vers et ne t'enorgueillis point ils s'avèrent éphémères Et pourtant ils traverseront le tempo des temps et des ères Trois pas devant et deux pas de danse par derrière... Pioche et repioche jusqu'à l'aube tes vermeils de vers Et ensemence la terre en rang bien droit au double semis Prie et espère la moisson belle sans inutiles et futiles dénis Remets ta volonté déchaînée à l'unique et divin Créateur Celui qui n'a pas tout de go brossé ce grand et bel univers Celui qui bien à l'endroit sans passe-droit a stylisé ton cœur Ouvert aux intempéries intermitentes des indecently pillages Des petits ou grands barons tous ainsi réunis en leurs sarcophages Aux confins de leurs îles sans idylle ils meurent ainsi debout sans âges Trois pas devant et deux pas derrière en répétant jusqu'au dernier sacre des temps so lents et nonchalants ta sérénité de prière via les mécréants et leurs indécents de chants... de la Louve effrenée de belle musicalité en ce 18 juin 2012... Page 168 tromal.net "Fontaine je veux boire à toujours de ton eau au seau estampillé du sceau des Arts envers et contre les sots..." La louve ou MDL in G groove in Roman blanc d'Antan **** « Apprenez vos théories aussi bien que vous le pouvez, puis mettez-les de côté quand vous entrez en contact avec le vivant miracle de l'âme humaine. » de Carl Gustav Jung psychanalyste Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-11-23 Page 169 tromal.net Illusion d'optique L'intervention des Sabines, Jacques-Louis David, 1799, Musée du Louvre, Paris. Historiettes en poèmes de la Louve sans givre en trois volets pour vos matins blêmes crème en jour de carême... Illusion d'optique Mille feux sur l'eau Pour une histoire d'eau Tout un imbroglio chaud Une haute forme de chapeau Et une paire de talons hauts Très haut juchés sur leurs pots J'ai par eau-mission Pêché et péché sous un pêcher Pour parasol en si bémol Deucalion Entre deux séances denses J'ai tenté ma chance en transe C'était une bassiste Je suis un ou une saxophoniste Un peu impressionniste existentialiste Et très impressionnable j'existe Les disparates de talons aiguilles Me font depuis longtemps frétiller Comme une double longue anguille Et les bottes de cow girl me font nager Dans les eaux troubles la furie en vrille La Zoé un peu ailleurs pour une nuitée Devin comme un aiglefin en étuvée Et fine comme une paraffine de couche A découvert mon escarmouche Qui pourtant fut de si brève durée De quelques jours d'affiliée En arbalète prête bien arc-boutée Avec la Louve effrenée de musicalité à suivre sans givre qui saura vous brimer l'endive. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-11-12 Page 170 tromal.net Immoral Trépas Photo : Femme lisant Le Sommet de l'Echelle, vers 1920 © Bettmann / CORBIS ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Immoral Trépas ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Jadis vivait l'Iris Au château d'Anaïs Elle plia bagages un deux Chemin demi-tortueux Clairs de lunes sans feu Pour trouver le sentier Menant vers l'amitié La pluie le soleil la neige Tout cela semblait pareil Les jours s'allongeaient L'Iris rejoignit l'Elphège De doux repas avec vitrail De nombreux jours d'ail Au lit et de moult gambas Dégustées sous l'oeil de Nadège Une reine-chatte sans sortilèges Entre deux tangos-sambas Le tout devint sensas L'amitié wild battit quatre As L'amour vit toujours so class Un immoral et indécent d'trépas Entre deux exotiques de plats Pas de soucis si l'on perd le pas Savoir bien vivre en accord Bon an mal an en cadence Sans procréer ou obtenir de score Ni battre aucune génisse record Ceci équivaut aux lingots d'or De toutes fortunes en stupid balance de corps La Louve effrenée de belle musicalité pour MDLoups 14 février 2013 Page 171 tromal.net ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ « L'humour ne s'apprend pas. C'est comme le Jazz, une cadence intérieure. On l'a ou on ne l'a pas. » Guy Bedos in Vers l'Avenir - 1972 Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-02-13 Page 172 tromal.net Immortalize Théodore Géricault autoportrait. °°°° Immortalize Immortelle aux ailes frêles Et aux vers de jeux intemporels Dans son œil bleu-grisé d'Ariel Et les mots de petite elle Seront à toujours immortels Doucereux sont les sonnets Épineux sont les versets Épurés sont les tercets Des trois rois de cœur Le plus pur de cœur se meurt Immortelle seront les âmes Qui se baladent entre les infâmes Le plus beau résonne en soli de flammes Soyons aux aguets de cette lune grosse De septembre l'astre sonne la prose En vers de verre et de faïence rose de la Louve °°°° "L'oeil, songez à lui. Il boit la vie apparente pour en nourrir la pensée. Il boit le monde, la couleur, le mouvement, les livres, les tableaux, tout ce qui est beau et tout ce qui est laid, et il en fait des idées." (Guy de Maupassant; extrait de Un cas de divorce). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-05-14 Page 173 tromal.net Impresario impressionniste Rompre la Dormance Acrylique sur toile de la Louve effrenée en 1999 Impresario Impressionniste Impresario Impressionniste entre deux Bateaux Je m'écarte avec des cartes Le Joker me fait battre la patate L'As me rend dingouze concaze Le Coeur me donne toujours l'heure Le Pique me ressemble en acoustique Le Trèfle me rend elfe et me pique Le Carreau me floue le plus beau Et la Reine tout l'temps me peine La plus belle plage de ma vie fut dans ton ciel-de-lit Déraisonnable petit Moi Je retrouve ce vieil égo Et lui cause en émoi De se recroqueviller illico Sinon il aura ma peau hoooo! Je m'évapore sans tendre tare Les glandes sudoripares Tes sensations furent et sont encore miennes Ton souffle m'effleure en quatre temps Trois mouvements lents avec ton sang Qui semble couler dans mes veines Tu as coulé en moi ta peine ta joie Et à toujours j'aurai en latence ton désarroi Cet ancien moi d'impresario impressionniste Me ramène derechef à ma musique fabulatyste Hhééé! Can you feel this music entre deux rythmiques d'épic with Gloria Gaynor titréeI Love You Baby ? La Louve pour votre cadence entre deux séances de mauvaise chance; si ta vie se joue avec le jeu, si tu ne sais plus vivre avec ni sans le jeu, demande à Dieu tel que tu le Page 174 tromal.net conçois de bannir de ton âme cette obsession mentale constante désarmante et destructrice. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-03-31 Page 175 tromal.net In the Mirror - Face au Miroir In the Mirror - Face au Miroir In the Mirror - Excelsior Face à face Face au long Miroir Pour un soir trop noir ou deux sans Toi Elle le sent le voit Lui le désir qu'elle boit à satiété jamais assouvi Au risque de saliver la lie Face au long Miroir de ton Perchoir Son ombre en pénombre ambré désiré Lui scie la peau le bas ventre puis tenaille à tant désirer le désir flou saugrenu entre parenthèses immensément vues Elle sent venir la grisaille de l'entaille Sur son cœur rosacé bleuté de faïence Entre deux Sauternes de déviances Les jarretelles bien épivardées tringlées Face au long Miroir de ton Perchoir via ton Avatar La désir au préalable psychique Puis petit ou grand désir physique si chic Le désir par l'âme en charme se trame Se nomme en deux tomes la Lionne infâme Jusqu'à trépas le désir sera cosmique Ne le repousse pas bêta c'est l'imaginaire Et sa loi obscène gamma mène à l'orgasmique Passion du Plaisir littéraire jamais téméraire Face au long Miroir de ton Perchoir via ton Avatar d'Art Jouissance de l'égo trip archaïque Comme la nuit des tempo rythmiques "All alone am I ever since you're goodbye" Page 176 tromal.net Jouissances frénétiques à devenir sadiques Ou en mouvement théorique psychanalytique Justification mâle ou femelle c'est identique And let me go lover let me fly yes fly so high Way up high in your crazy obvious lascivious sky de la Louve effrenée de belle musicalité "Le pire aîné musical-érotique que j'eusse connu fut le Baron Lustucru lorsqu'il me proposa un cunnilingus d'astreinte face à mes vers; pas pour un sous terre à terre susurra-t-il sans l'ombre d'un verre." (In Kakemphatons érotiques de la Louve effrenée de belle musicalité). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-12-27 Page 177 tromal.net Innamorata with Erotica Work of Art of an Anonymous human body en créativité so famous accolée ci-dessus pour le plaisr ultime de l'âme via les yeux ou vice versa sans le vice à outrance et ses sévismes denses. ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Le Plaisir érotique... Le plaisir érotique à tous prix a tout pris de mon âme jusqu'â mon corps en flagrant délit de lit; pis sans dépit j'me hasarde à t'offrir des pissenlits sans hardes au risque foudroyant de trépasser pour une impie chez le "human body" ou l'être humain jamais en possibilité d'accord avec la théorie du plaisir érotique dont le comportement (ou action d'un être vivant) sexuel n'est pas toujours en association au coït vaginal (ou autre) mais plutôt avec le diantre désir du plaisir érotique; ledit plaisir possiblement intense (pour certaines gens) provient de la stimulation du corps et ses moult zones érogènes; notons sans faux bonds in rebonds la joyeuse stimulation du pénis, du clitoris et du vagin (ou autre). Ce va-et-vient lent, au trot ou au galop aurait en soi un but ultime qui se nomme orgasme ou communément par assonance certaine lointaine nommée "point d'orgue" et s'avérant de toute évidence vachement érotique lorsqu'il ne se meut pas en bogue de phoques de mer via les slugh (lancer) de plumes d'oies d'oreillers bleutés non béatifiés... Innamorata with Erotica With you beautiful je suis so enamourée De plaisirs érotiques de la tête aux pieds Come on cover me and forget your self-pity Je délire ton nom comme un samouraï Jubile son sabre entre deux vils écorchés Erotica come on over me sans te désister Et je saurai t'orgasmer mes soie de fils phantasmés De l'Ariane obscène aux sensuels bras de Morphée Refrain sans parole aucune sonne instrumental Verre sans liquide at all résonne ornemental Nos énamourades en fa majeur furent-elles une leurre entre deux brèves nuitées? I'll never forget these greatful prises de fesses en sauvage d'érotisme enamouré... With you je suis une toquée so enamourée Page 178 tromal.net De plaisirs érotiques de la tête aux pieds Bite me over there again and again And don't stop your slowly wet rengaine Mon corps en prière appelle la big veine De ton gourmand de spongieux de corps À toujours et à jamais sans déveines Ce parfait salaud rejouera en ré ce Never End Just because la vaginale et clitoridienne N'est point en prière de supplication ou de peine We are both of us innamorata with Erotica So beautiful sweetie take your time in this etcetera de la Marquise des Loups à l'âme rebelle so belle... ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ « Il ne faut écrire qu'au moment où chaque fois que tu trempes ta plume dans l'encre un morceau de ta chair reste dans l'encrier. » de Léon Tolstoï Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-03-29 Page 179 tromal.net Innocence en Reviviscence Acinonyx jubatus ☆ ♥ '`♥' ☆` ¤ º ° ¨ ¨ ° ° ☀ ☆ ♥ '`♥' ☆` ¤ º ° ¨ ¨ ° ° ☀ Innocence en Reviviscence Reviviscence d'Innocence Innocence des intenses de stances En instance de wild so wild de retrouvances Au fil des mots plus que bourrés d'errances En reviviscence ô yeah ô so goood sans sens Ö double synopsis en volupté d'innocence Martelant pas à pas les high réjouissances So in the heart and soul out with no no sens Sang bon sang au cinq ou six sentences de sens Au fil d'eau bullée d'une reviviscence elle perdit son indéniable non naïve d'innocence Nos double encensée d'innocence Nos incredible tactiles-insensés de bô sens Nos états d'âme et nos Moi too denses En perpétuelles voies de recrudescence Tous ils dansent encore dans la balance De nos supranormales so hyperboles d'vibrances Nous loups et acinonyx jubatus en concordance Jusqu’aux indélébiles d'ivresses vraies en délivrance Au fil d'une reviviscence d'ô combien il perdit son innocence mêlée de délinquance La fulgurante attirance-phobie du suspense Des moult et moult infragrances Pulvérisées et humées with arrogance Entre les deux brèves conséquences D'une romance avec interférences Où la bêtise humaine mourut d'ambiance Pour le temps d'une ou deux lunes full of démence Page 180 tromal.net En octroyant aux coupables la dive espérance Reprendre l'Opus de l'Acinonyx jubatus aux troublantes fréquences Au fil des reviviscences de lui elle perdit la romance de l'innocence mais jamais la cadence et sa fidèle contredanse... La Louve effrenée ☆ ♥ '`♥' ☆` ¤ º ° ¨ ¨ ° ° ☀ "Le mot n'est pas signe, mais nœud de signification." (Jacques Lacan). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-04-12 Page 181 tromal.net Intimidante d'Intimité Intimité intimidante Intimidante d'Intimité Ça me plaît en double spin Lorsque tes vers s'érotisent Et servent de balises Entre deux gin gin-fizz Tu t'acoquines à ma terrine Full of gentle notes gamines Ma grandiloquence se tasse Et j'te rejoins en fadiez Oh what a swell casse Avec ce Moi so chaud ça fesse Varlope-moi c'te gamme jusqu'à l'aurore Avec feux d’artifices sonores Ma vulve s'émeut en double croche En latente d'attente de ton wild phallus Je devine tu veux illico que j'le suce Avec ma bouche en cul d'poule russe For sure c'est clair idem d'l'eau d'roche Et tout de go après tu prends mon écrin L'écartèle avec délices ô sweet prémisses Je déraille au fond de mes bénies d'entrailles Tu craques au superlatif de semailles Tu m'enveloppes et me varlopes ô hisse! Je hurle à l'unisson de ton va et viens so louvien de la Louve effrenée de belle musicalité "Ö, Grand Esprit, aide moi à ne jamais juger un autre avant d’avoir chaussé ses mocassins pendant au moins trois lunes d'affilée." (Sagesse amérindienne). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-12-11 Page 182 tromal.net Ivy-Clodyo Photo d'Ivy Clodyo le 12 juillet 2014 ❤❥❤ Ivy-Clodyo ❤❥❤ Ta vie s’effrite La mienne se mite En petites larves confites Who really cares ? Nobody's shares Le chacun pour soi S'avère un honneur de choix Sauf en exception notoire Certains humains compatissent A une douleur frôlant le précipice Avec Dieu pour témoin ils élargissent Le cercle des âmes belles Oubliées dans leurs séquelles Outrepassant les voyelles Et les jupons de dentelles ❤❥❤ Ta peau de sweet Loup On a triturée et retriturée Entre deux sang de prises Inexorablement cinglées Voire abjectement dénudées De toute décence humanisée Tes hurlements so fous Je les entends de ce coma Qui heure par heure aura ton soma Mais ton âme belle so belle Rejoint Dieu déjà quasi déjà Mon cœur te suit mon âme bêle Et hurle comme la louve démentielle Que je suis sans ton ombrelle Shucks! c'est en mourant par ce corps Que tous nous nous éveillerons dès lors A la vie éternelle à tire-d'aile de ta petite Elle Vers Dieu s'envolera cette âme immortelle Page 183 tromal.net Guide mes pas terrestre ce n'est qu'un Au-revoir Avec mon tambourin je te rejoindrai un de ces soirs... To You Yvy-Clodyo en ce mercredi le 17 février 2015 ❤❥❤ Panis Angelicus à toi Le poète, psychologue, musicien guitariste, harmoniciste, jardinier, photographe et plus encore Ivy Clodyo (1966-2015) a terminé son voyage terrestre le Mercredi 24 février à 18:20... ❤❥❤ " La soif d'attachement s'avère à toujours le fil basic de toute dépendance via d'autres maladies chroniques. " MDLoups à l'âme rebelle in Sorry l'ton tu me confonds ❤❥❤ "Le lecteur de la poésie n'analyse pas, il fait le serment de l'auteur, son proche, de demeurer dans l'intense. " Yves Bonnefoy in Entretiens sur la poésie ~ ❤❥❤ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-02-07 Page 184 tromal.net Jive in Montreux Jive in Montreux Musiciens sérieux entre cat' yeux Jive the beat in this big Montreux Fiesta's Jazz so good so far je pars Ou j'me marre yes il se fait tard La soif tenaille yeah soyonss canailles Sirotant au snobinard Sinatra's Bar Un lait de coco avec longue paille Paille à son longuement attendue Just before the Hawaiian ripaille Fichtre I was so vachement détendue Face à face le beautiful lac Léman Les sons vibraient nacrés smoothly Des pieux sans voeux Sonne in Germany Ville belle belle de Füssen so Deutsch Tu as comblé mes vœux inavoués Au ruisseau beau Le Ronay La nature si pure en do ré mi Benvenuto au Camping du Marais En Haut-Jura roulons molo ho-ho hooo En jazzant de doux sauts slow low low De notes avec ou sans vins fous Pour calmer les wild remous roux De nos amours trop filous en redoux Lorsque reviendra la mi-août Où tous les minous seront en Joux Le Louverain big Congrès conventionné en Suisse Les 19- 20- 21 Août yes proclamons-le ce wild blitz Les Geneveys- sur- Coffrane que si si j'te ferai la bise Par télépathiques déclics de nos âmes accouplées eternally "L'Union fait la Force" yes avec ou sans prémices Si près des cyprès via l'énorme précipice A l'autre bout d'la piste gigantesque ils se hissent Un vrai funky truly repère de pairs d'artistes En voie de brand new fucky crazy lazy pistes Aux talentueuses formes et sons hypersomnistes Sans obvious de peanuts somniféristes Page 185 tromal.net Je Jive tu Jives il Jivera en deux temps trois Jutras I already feel so vache ready for a match maybe baby C'est là qu'la louve se cache so obviously basically Pour plus d'un et cent taureaux faire simply skier voire chier So Shut up and let's Jive till the moon daignera croiser l'soleil hééé! °°°° °°°° "Les mots sont des symboles qui postulent une mémoire partagée. " (Jorge Luis Borges) Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-05-03 Page 186 tromal.net Johann-Nydorian de Müller ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ CHRISTMAS 2014 SHORT STORY > De La Louve effrenée de belle musicalité Pour tous ceux dont la peine et la peur font trop mal à leurs âmes belles en ce jour de Noël 2014... ´☆`¤º°°¨¨°☀ Petit conte de Noël entre deux tarentelles De la Louve effrenée de belle musicalité Just for You entre deux bayous Johann-Nydorian de Müller Il soupira et se retourna sur son tabouret de velours rouge, regardant par la fenêtre entrouverte; l'air de juillet sentait bon les fleurs de lavande et les rosiers semblaient déployer le plus éclatant rose rouge de ces fleurs écloses. Plus beau que jamais en pleine maturité de son demi-siècle sur terre Johann-Nydorian de Müller revint en face de son piano et toucha lestement ce clavier en débutant la Sérénade qu'il aimait le plus; celle que sa princesse chérissait tant et tant ; elle était aux 48ième printemps de sa vie déjà… Tout ça semblait lointain à l'effigie d'un grand train sans fin... Et le temps passa et l'oubli d'un grand chagrin semblait s'enfuir et sournoisement sporadiquement revenait pourtant surtout vers l'avent de Noël ; l'hiver un hiver pas comme les autres avec des soubresauts étonnants dans ses tumultes spirituels émotifs via le physique qui semble stupidement tournoyer comme dans un étrange de cirque. Noël bientôt dans moins de deux jours; un jour comme les autres pour certains et pour d'autres une pléiade d'achats souvent bien intempestifs... Pour d'autres c'est un sauveur enfant qui est né pour sauver le monde... Pour le prince du piano Johann-Nydorian de Müller c'était une réminiscence triste ce 25ième jour de décembre était la date de la terminale du voyage terrestre de sa divine princesse Ludwigia; son âme sœur; sweet hermana del Alma. Minuit sonnait dans la crypte de Sainte-Thérèse de Lisieux, seul il assistait à cette messe de minuit là où jadis ils étaient venus tous les deux chanter le sauveur enfant né et en ce Noël pas comme les autres le miracle s'opéra en chantant et pleurant, là debout, il ressentait une grande paix dans son âme et près de lui à genoux chantant elle aussi il Page 187 tromal.net la vit avec sa longue capeline à capuchon de vert velours, oui, une autre hermana del alma, elle se retourna vers lui, deux larmes de joie sur ses joues de femme à l'âme belle, il n'avait pas peur, elle était envoyé par Ludwigia pour calmer sa tristesse, il le sentait là en son cœur, c'était certain, il lui sourit et il toucha son frêle bras, puis sa main, elle se leva, debout à ses côtés elle continua de chanter à pleins poumons ce Gloria in Excellis deo et il est né le divin enfant jouez Haut-Bois résonnez Musettes... Depuis trop de pleines lunes il réveillonnait seule face à cette cheminée de pierres qu'elle aimait tant; ce soir Frénésie la petite irlandaise buvait avec lui ce délicieux punch fruité pas de trop sucré; c'était l'épilogue de l'an 2014... Ave Maria gratia plena La Louve effrenée le 22 décembre 2014 ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ "Chacun de nous exprime calmement et clairement ses sentiments; gratifiante résultante éminente des non-ressentiments." La Louve effrenée de belle musicalité Voici pour vous tous aux quatre coins du Monde les trois vœux de la Louve effrenée en cette terminale d'année 2014 via l'année 2015 : Santé spirituelle - Santé mentale - Santé physique ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ ❤❥❤ ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-12-28 Page 188 tromal.net Jours et Nuits Jours et Nuits Avec la Louve effrenée de belle musicalité vot' aut''heure diurne ou nocturne... Les étoiles en voie diagonale La lune juchée sur un piédestal Les rayons de soleil en or spiral Me donnent en cadeau l'inspiration Des musiques en tons Blues Et Jazz en comptant jusqu'à douze Je re-tonne à mon sax cet air Plus que tertiaire en sons Mais binaire en émotions Jours et nuits oui je revis Du matin blême aussi je n'ai plus peur en dépit Des mesquineries des faux amis Au soirées de feux où la lune luit J'me surprends à jouer Sans jamais m'essouffler Cet homme heureux nouveau Vous ne le verrez plus comme un sot Se sauver de son pire ennemi Lui Entre deux piètres whisky Avec le mal de l'âme en clapotis Je suis libéré de ces obsessionnelles soifs Qui me déchiraient à faire périr ma pensée Jusqu'aux os j'étais en totale ruine Et cette maladie nommée alcoolisme Mortellement m'entrainait en folie de prismes Merci mon Dieu encore et à toujours Pour cette géante libération divine Qui m'aide à vivre mieux chaque jour En délectant le moment présent Même si tout n'est pas comme je l'entends °°°° "Ce qui compte à propos d'un chef d'État n'est pas de savoir si quand il a quitté le pouvoir, la cité était plus ou moins puissante que quand il est arrivé, ce qui compte c'est Page 189 tromal.net de savoir si quand il est parti, il a laissé les citoyens plus moraux que quand il est arrivé." (Aristote). ~~~~ "Pratiquer le non-mentir et dans le doute le non-abstenir de tir avec brulantes flèches de désirs de vivre la paix du cœur musicalement et plus encore." (La Louve effrenée de belle musicalité). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-08-19 Page 190 tromal.net Jump C'mon "Dignus est intrare." ; "Il est digne d'entrer." Formule empruntée à la cérémonie burlesque du Malade imaginaire de Molière, et qui s'emploie toujours par plaisanterie, quand il s'agit d'admettre quelqu'un dans une corporation ou une société. **** Jump C'mon de la Louve effrenée de belle msuicalité Sweeter than You Nulle part j'ai vu Un homme as You So selfish so fleshy As I am but I want your IQ Easy Hopin' that you're ready To take me twice or more maybe baby Hééé§ c'mon take it easy slolwly/b] Can't you feel the beat of my heart right now I just want your prick The rest it's your trick Au-delà des briques De vers vers tes pairs Pour me sauter envers Et contre basse-moi so fair Can't you smell the pheromones of mine right now Oh! ô que si c'mon jump me Tout le reste m’indiffère que si Jamais tu oses si près tu verras L'osmose so rose entre deux poses ah!!! Please sois franc et prends-moi en fa ahhhh! C'mon jump on my chords en accords so forts till the end of the night tomorrow or next week c'mon jump! de La Louve marquise des Loups à l'âme rebelle so belle Page 191 tromal.net **** "Pratiquer le non-mentir et dans le doute le non-abstenir de tir avec brulantes flèches de désirs de vivre la paix du cœur musicalement et plus encore." (MdLoups). "Soyons indulgents au sein de notre bienséance en latence; histoire de valoriser notre non-connaissance dense." (MdLoups). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-11-16 Page 192 tromal.net Just a Crazy Blues - 1Just a Crazy Blues Extrait d'un simple jet du célèbre Just a Crazy Blues made in France 2010 par La Louve Marquise des Loups. ° "Bluesin' rockin' jazzin' You sweetie untill the fool full moon will turn blue, yeah! I will slowly rock you crazy thing, lucidement sans rien d'autre que l'ivresse de tes fesses et tes hanches en balance de danse via la transe with a sweet & pure grenade's juice for me only because I surely know that you prefer the cherry juice's kind not too new sometimes, à l'occasion, for a simply change, yes, ouiii, pourquoi pas une telle distraction; histoire de t'assumer et de savoir vivre à fond l'abstraction des minables de quand-dira-t-on de béton... Come on! Sensual bitch, I'll cover your timides et craintes absurdes et place à la musique crazy kick, je vais t'faire voir entre deux moonlight beats la partition en éclosion de ce satané Blues conservé vachement inédit sur l'autre rive simplement pour nous balancer en langueur de langueur bien au travers d'une lueur rouge qui bouge en une constante chaleur de sueur chaudes et tièdes dans une duouze de chatouze en amalgame de douze; yes chiffré douze bien accolé en lettres; you know darlin' that I can break the phoque de mer de rules, douze en mesure de Blues chiffrées marvelous for our souls en rage de dolce and wild ravage qui sait faire trembler le plumage de nos haut-le-corps sauvages en so damn goood totally nage... - Mmm! Sweetie I think, je pense que j'ai loupé cette page!...." - Sortilège peut-être Zorro... la lune sait te faire sauter ces pages... °°°° JUST A CRAZY BLUES - Volet Premier L'Ange le blues la romance LAnge le Blues et la Romance "L'expérience est inépuisable comme la balance dans une équation équitable aux confins d'un refrain affable et stable aux intervalles musicales picturales." (La Louve in mode groove 2010). Pré-en-Bulle Où que tu sois, Toi, You, She or Him, Elle ou Lui, si en lisant ces lignes tu te sens frustré, choqué voire insulté; en suggestion simple: analyse-toi en regardant sans fuite dans cet au-dedans qui est le tien et il est fort probable qu'en résultante belle tu sauras découvrir ne pas du tout connaître cette personne qui est Toi et son nombril pas vraiment petit. Et comme l'a si bien noté Socrate dans son carnet mauve pâle: "Cherche en toi-même, tu y trouveras toutes les solutions." Voici un Pré-en-Bulle pas trop nul du Narrateur jamais débandant et une vision musicale biennale des Protagonists voguant parfois in English it's such a thrill pour Page 193 tromal.net lesdits protagonistes de cette symphonie tout àa fait bien vécue, oui ils furent superbement assouvis quoique meurtris en mi; mais ils ont su gérer la note sans déroger du ton Blues sans c*n-fusion ou in-trusion forcée ou falsifiée voire bluffée ou mimée mais plutôt avec plein consentement d'érection de la gamme via la blanche fluidité à pro-fusion et ce jusqu'au summum de la noire nuit étoilée narguant ainsi la lune bien pleine à satiété; Hééé! faut quand même demeurer dans l'ton et ne pas tomber dans l'rigodon in this wild and sweet réalité-nette pas vraiment sale ou singée sur un autrui littéraire en mal de braire pour plaire et se complaire voire vomir sa juicy-spicy copie conforme en trois plis ridicules et sans points virgules de peur de paraître ridicule, oh boy, ô garçon de salon je fonds; mais lorsqu'elle s'avère prescrite ladite copie-copiée se conforme à la norme; car vois-tu Mister on me nomme je suis titré voire tiré à l'avance par le duo étroit en petitesse de fesses nommé Jury, jury ô hisse! prudence! Que non!! ledit jet fut éjaculé car je craque pour ce mot; que si, oui le redit jet fut peaufiné mais éjaculé par soubresauts assez hauts; sans haut-le-cœur dévots avec ou sans pipeau puisque la tambourine (in anglo ici) est l'instrument de prédilection ou pré-éjection de l'héroïne ci-joint dans cet apologue, éjaculé soit en saute-mouton ou triple sauts, en longueur et tout ça, sans la connaissance trop abusive élusive du solfège et des arpèges trop légers pour être entendus à l'oreille nue. Les arpèges aux multiples élucubrations non sottes via l'orgasmique de musique cosmique sonique aux accents; n'ayons pas peur des mots: accents toniques; nous aurons droit pour agrémenter nos libidos un peu à la va comme j'te pousse; ça parle au diable de Blues dérivant en Rock so hard and smooth and smoother, via le paroxysme bien installé chez un rarissime de ménage à trois en Lettres pouvant survivre sans dérive à toutes les intempéries non suggestives en direction de l'autre rive; celle des nomenclatures pas hirsutes ni trop abruptes des instruments de toutes formes, longueurs, épaisseurs ou largeurs; ce qui signifie sans psychiatry et j'me tape ici an anglo délit again juste pour vous dire que je vous aime bien lecteurs. Oui, yes, vachly high et cet arsenal vous est offert pas trop loin, mais assez près de chez vous; que ce soit à Ste-Foy in Québec, à Troyes ou Blois in France, ou sur La Côte d'Amour in Bretagne près d'un wild rocher du Croisic Sauvage, choisis un endroit à ton choix comme tu le vois ou l'espère entre deux verres, ou deux vers selon ton statut bleu ou vert, ouais, tu peux choisir Détroit; où les joueurs de hockey ou guérets comme vous aimez les paillassonner dans vos tympans, oui les joueurs sont sympathiques à l'excès; de l'aisselle aux orteils avec ou sans filet, du bâton à la rondelle enflammée à force de se faire tripoter de tous bords et de tous côtés! Héééé! j'suis jalouse (x)! mais, attention à vos accordéons, faut pas se gourer de trop entre deux joutes de hockey blanchies ou escamotées et nomen-clôturées trois-trois qui selon les normes normales des hockeyeurs en chaleur, l'égalité a souvent bien meilleur goût; étirant ainsi une wild joute jusqu'à la nuitée via ses virées vachement bien arrosées voire saupoudrées de confettis aux couleurs disparates entre parties nulles, et pourquoi pas, vive le sport; let's drink en chœur les pt'is coeurs; ça tient en forme pour l'escrime lors du retour au bercail à Nîmes ou à Montréal toute Cornemuse et Tsambouna se ressemblent. Le Narrateur n'est pas jaloux ou jalouse du Blues car de ce Ça, il ne se préoccupe pas puisqu'il en est dinguouze du Blues et de ses suites et n'oublions pas avant de quasi conclure élégamment ce Pré-Pré-en Bulle, tout en déjouant les perdants, ouais, causons Page 194 tromal.net zen et de plein fouet, il est de toute importance de noter que ledit Narrateur jamais menteur ou sournois et dont la déflation de son crazy Moi latente ou pesante (la déflation) est tout à fait évidente, oui, écris-je, sans litige qui fige la tige, ce damné Belzébuth à l'état brut sans Ruth et sa Baga fada blondinette, dissension, stop it! Oh La La! vous vous sentez déjà las? Pourtant le plus charmant est à venir si vous persistez sans flancher; cet érudit narratif sait pertinemment que la mise au jeu malgré les diantre de pénalités visant à dégonfler le Moi en perpétuel Surmoi du joueur pénalisé via les jouissances grandioses qui suivent avec le Blues est et la résultante sera claire et concise: ce sera à toujours sans échec qui obstrue la ventilation du jeu et perturbe ainsi les instants joyeux; lorsqu'en plein centre d'un filet blanc crème, une rondelle noire sait se vautrer et faire jouir aux larmes entremêlées de rires et de cris déments et souvent démentis, un public inassouvissable face à ce jeu devenu national et par le fait même viscéral donc à toujours intouchable. Do you feel like I do people? Soyez aux aguets, chers feux-follets, you are the world, so wonderful and wild avec vos balais ou Mazurkas d'après-midis en love seat bien assis; yes, et je suis le Narrateur en suggestion ultime et non minime, sachez tendre vos collets bien montés au préalable sur la table rase et soyez ferme; faites fi de tous colifichets pouvant obstruer vos neurones cochonnes ou perturber votre jugement du devant dit jugement de valeur ou non, face à vous-même ou aux autres, nommez-les sans contrefaits de cachotteries et ici je refais ma sale-up en vous interdisant de maugréer, this is your damn fault if between the lines you just can't read, well, come on over baby, et soyez vigilants en prenant bien votre temps, slowly but surely. Yeah! slow down eventfully, seul en groupe ou avec votre soubrette quel qu'en soit le prénom, l'importance est ailleurs; puisque vos secrètes de pensées seront toujours axées vers celle ou celui qui a su vous faire jouir et réjouir en triple boucles voire quadruple et ceci sans lésiner sur la forme ou le ton, élaborons ces avortons de prémices qui pour certains s'enlisent. Allez, venons-en au but direct, loin ou près d'elle ou de lui, vous serez tout de même satisfaits, pas toujours facile à vivre, je vous l'accorde dans l'désordre, ouais, quelles séquelles ménestrelles harmonieuses voluptueuses! Yeah! triple boucles au pluriel or more indépendamment de vos valeurs de parfaits salauds via la marge sale up avec ou sans jugement aucun face aux ménages à trois mentionnés ci- ou au-dessus avec candeur ici-joint les lettres constamment désuètes musicalement écrivant avec soie musicale à l'appui. L'Ange le Blues et la Romance ou Just A Crazy Blues n'est pas un roman, ni un conte, ni une fable affable, ni des fragments de justificatifs récalcitrants, ni une biographie en auto ou à cheval, ni un récit récipiendaire sans chansonnettes, ni une nouvelle vieillie et de trop abasourdie dans son récit circoncit et maximisé jusqu'à la satiété du surchauffé des subtiles aberrations visant les adjurations malfamées des souffrants-paumés en mal de décoder; à cause sans effets de leurs cerfs-volant vachement sur-congelés; vu la Page 195 tromal.net corde trop petite ou full of nœuds-nœuds indéliables all alone car vachly trop serrés-collés-frustrés ces pt'its cramés-crampés. But, mais, wait a second, I found you, so stay here, slow down cutie pie, and have a toast or a drink on me, et reprenez votre souffle; voilà j'me bats où ça blesse de trop la grise de matière du ciboulot à vous expliciter qu'ici-gît un Narrateur parfois railleur-râleur et tout à vous en rougissant de plaisir à vous faire blêmir you and Casimir du Derrière ou where ever, pour certaines gens dont l'ouverture d'esprit s'avère une accoutumance réelle, well well, (soupir de satyre), le tour est joué; vous saurez tout capter sans vous damner de trop et ce en vous en pourlécher les babines (lèvres) de ti-mine de plomb. Oui, yes, le temps presse ce citron trop oblong, qu'écris-je? alors lesdites gens dont l'ouverture d'esprit est comprise sauront y déceler un apologue sans paroles futiles; just because beaucoup trop ou enough musical dans tout son arsenal chevalin binaural anticonjoncturel pour les cerveaux en latence de rompre la dormance en interdit total de flatulence sonore ou insonore visant à empester l'atmosphère romantique brimant ainsi la Renaissance et ses murs en transparence intense. Alors me suis-je bien fait lire precious lecteurs parfois satyres? Alors testing BF or Babe-Flame one two; I love you and three four five; come on, le smart can you play the Jive on your guitar aux sons soyeux sans outrepasser les hétéroclites de résonances live qui drive le pancréas et ses suites primesautières? Les héros en duo bien vautrés ici dans cet heureux apologue sans bogue ne sont absolutely coupables d'aucun mauvais coup de basse désuet; puisque le jeu fut intercepté en parfaite synergie avec leur body and soul respectifs; les riffs, les touches, les soupirs sans frimes, la chevauchée aux mille décibels tant et tant ou so much in accordailles avec le degré de vigilance de leur grandiloquente de cadence furent à la hauteur des séquences en redondance et en cadence donc reconnues comme les plus orchestrales que la musique Blues n'eut jamais connu et s'avéraient langoureusement et lascivement réglées au quart de tour à chaque détour ou retournement soit en do ou fa mineur, voire au point culminant des plus magistrales de jouissances sans dissonance aucune qui brime la cîme sans la ciguë qui tue l'impromptu d'un scénario; rompant ainsi le charme de la divine de transe voluptueusement gueuse à outrance vous laissant ainsi coït sans l'ombre d'une mince chance de survivance coincés dans cette balance immensément dense et frisant la démence! Absurde! Susurrez-vous? Que oui, vous y êtes lecteur en chaleur quoique quasi aidé par le Gibraltar de Narrateur qui lui n'ayant pas de morale; un peu, beaucoup à l'effigie du fameux Ça freudien, ni d'orgueil démesuré à toute volée puisqu'il se confie en toute honnêteté; l'absurde dans tout ce long refrain sans lendemain apparent mais latent vivifiant s'en donne à cœur joie et se fait Roi sans faire fi de quoi que ce soit et surtout de vous big bad one de John ou Jenny à l'arrière de plan en invités vous zieutez en diagonal ce qui s'avère en somme très mal and also maybe Du Côté de Chez Swan de Marcel Proust, au fait vous connaissez j'espère. Page 196 tromal.net Donc, à partir de ce point-ci, sachez en toute quiétude du cœur, si à priori vous en possédez encore un cœur viable-ment affable et fiable pour cette divine de fable, oui, ce pourrait être une fable sans matière de table qui parfois sait désarçonner notre ou votre liberté; digne mot beaucoup trop galvaudé à la légère de crème ou plus épaisse selon ta teneur en calories de la tête aux fesses sweet déesse féminin ou masculin c'est vachement idem pour la rythmique et la biophysique de musique, alors go ahead forte tête; vous en êtes en mesure de reconnaître cette symphonie pour cordes d'une maîtrise ultra-brise et oui et essayer de la bien priser ou renifler en tant que l'Absurde; une voie immensément rude voire absurde! I Wonder Wonder Who, Who wrote the Book of Love. Too oldie or too youngie you are to know this hit; le Narrateur sans peurs et sans reproches s'en balance à toujours, I wrote you this before i'm sure. En doutiez-vous de cette lecture sans demi-mesures aux intervalles biennales de l'Absurde, vous spécifiques lecteurs assoiffés d'harmonie sans aucune interférence certains jours de chance, under and inside this musical de love affair only avec turbulences dans la balance entre les gracieuses de séquences avec et sans contre-défenses et quelques trebles en microchemistry à régler par ci par là quoique indéréglable puisque inégalable mais il n'existe rien sans peine vaine ici-bas avec ou sans bas rouge à carreaux vert bouteille! Aille, ouille, ouch! je fouille dans mes absurdités aux confins malins de ce subconscient; grenier poussiéreux aux souvenirs souvent trop souvent onéreux dans toute la s**** de portée qu'il sait octroyer surely baby dores et déjà, mais, but, le jeu en valait la chandelle; en outrepassant toutes les rêvasseries antérieures qui en somme ne furent que quelques voyelles accolées au beau milieu de cette grandiose de partitions aux mille et un Ions annotés tout au fond des confins de cette romance sans fin; puisque indélébile jusqu'à la moelle de ces opuscules de virées et puis soyons réalistes sans réticence aucune. Et puis il n'est point noté nulle part ici par qui ou par quel phénomène ou phéromonal libidinal hormonal de sorts sérialisés, and, et, retenez bien vos souffles avant de souffler ici et là dans vos écrits ou vos paroles acerbes que cette histoire s'avère cul-cul voire à l'avance vouée à devenir déchue! S'il vous plaît maestro des jours chauds, in redundancy because la cadence sait conserver un Narrateur au frais dans le but précis de réfrigérer l'ardeur constante pour qu'elle soit avec émoi et bon aloi propulsée de celui-ci au lecteur affamé de plus et plus encore qu'il ne saura jamais assimiler sans fac-similés édulcorés en instance de son égoïsme dit éclairé dont la résultante insultante solide s'avérant précaire pour ainsi mieux savoir se justifier. En super-prévention, pour le bien-être total du lecteur quand même assidu le voilà cet écrit for gooood and this is at the same time une synthèse plus que brève visant à vous situer entre le Blues et le Blues. Lesdits héros furent-ils hypnotisés sans songer à ce lendemain avec scrable eggs au goût de la déesse en mal de fesses; œufs brouillés à l'effigie de ses idées (la déesse) second petit dej' so tendrement délicieux et beleive it or Page 197 tromal.net not lecteurs; prenez bien note que c'est ainsi que leurs destinées respectives déjà amorcées tissées serrées seraient à tout jamais transposées voire chambardées en mille et une stratégiques d'embardées parfois entrelardées d'étonnantes échauffourées heureusement pour leurs survies solidairement musicalisées & stylisées from A to Z? Voilà une pernicieuse de question à ne plus se reposer entre deux lauriers rose-thé, voilà qu'il est dévoilé ce secret de longévité face à des cadences bien lévritées; ce qui ne signifie nullement de les éviter mais de savoir vous faire inviter ici et là pour les musettes bien visiter. Just a Crazy Blues is oh! que Oui, Yes, situation délicate aux nombreux stigmates entre les omoplates... Bulles de Somnambules mi-funambules D'Absurde en Absurde de certitude amoureuse dans toute sa digne plénitude. Yes, please, stop it here, can you really feel the sound of these Jimi's BLues in this célèbre de page? Well, feel it just a tiny whiny bit more and more; just in case you'd be in the mood for a musical love affair and the matter of fact, décontract' before l'entract' sweet cavalier à longues nattes and sans sourciller veuillez détacher ou couper for goood vos laisses de poppy-toutous coincés vachly filous scorpul-lacés avec ivresse et come on over here be smart; not platement passifs en sachant mater sans calquer ou copier vos aberrantes de routines via vos bottines trop trop fines for mine soul's eyes; I realistically mean classy-thin bottes-in, et, and let's go la gang out of your Bing-Bang rentre dedans jusqu'aux flancs Han!; just to satisfy your poor thirsty d'assoiffées d'affamés de désirs sans cadence at all ou véritables musicales de love or peace of tail transes as you wish. Mais ici le Narrateur dégueulasse à ses heures s'en balance de vot' minable de short satisfaction sans transparence; so, let's fly butterfly, sans nothin' and step in or sit down, or lay there et à vos neurones comme à vos pizzicato selon votre expérience musicale latente où l'oncle Sam ici saura vous aider à déchiffrer note par note cette partition belle à l'Absurde de vibrations valant au centuple celles des dunes; allumez-vous ou éclairez-vous your self par vos damn lanternes bleues si possible to see the light of this story people people et ce désuet de souhait, je vous le livre avant d'être ivre de joie de trop dans cette peau narrative pas vraiment chétive! I'm tellin' you will you feel the wildest thrills that you ever get before in your life; if you're free completely of your oldie You, Your-Self and You; sachez bien lire entre les lignes malignes it sounds pour la prononciation d'salon like Sing or Sting; les entrechats plus que rusés du puissant de Narrateur sans reproche ni peur at all j'te le renote entre deux pelotes de laine car le Narrateur tricote et puis ça sonne as a gavote près de l'aorte qui en plus que parfait autour des méfaits de l'a-ri-ane de fil so devil, oui, yes, je me ré-jouis de ce Narrateur-joueur-cascadeur-boudeur-crâneur-tapageur et surtout joueur sachant tout tout tout; puisque muni de son appareil, ô merveille!; instrument à clichés qui savent bouger; il a su tout immortaliser le scélérat à figure de chat aux yeux démentillement laids au max; pour de mieux en mieux faire jouir les spectateurs vivant à la petite lueur, morts de peurs, en sueur, en mal de respirer ou plutôt de humer l'inusité Page 198 tromal.net sans pâ-niker qui sort des normes conformes pas toujours faciles à absorber via la forme du contenu vachement décousu pour le non bien venu dans les confins malins de ce wild wild condiment cru solidement sorti des sentiers battus, tordus et ratissés envers et contre toutes les têtes enflées ou grosses têtes comme vous aimez prononcer sans de trop vous faire remarquer. Héééé! respirons à fond sans un mot les grognons because les para-graphes s'avèrent longs longtemps; histoire vécue de bien passer le temps entre deux tempo (s) ou tempi? Un solo= deux soli pourtant! Stop la disease sans bise; ça me défrise et me gèle le ventre entre deux partitions grises... Hééé! Did I told you lately that I love you (Elvis tune) people to write pareilles insanités sur le temps de my own home work music? Yes! Yes! Oui! let's have a peace and please ne te laisse pas aller à devenir serious de trop et abasourdissons-nous Together Again (Country tune de Buck Owens 60") à l'occasion pour calmer et non camer le larron ou le lardon en nous sans nous abasourdir de trop; alors allons y au trot voire au pas c'est tellement plus sensuel qu'au galop; l'essentiel n'est-il pas de posséder une puissante chaîne stéréo typée et annotée Majesté? Oui et aussi de savoir et lire entre les lignes et de capter sans rouspéter les interjections bien notées face à l'absurdité de l'Absurde et de ses bienfaits en volupté innée bien énoncée tout au long d'une absurde de sensualité exacerbée et par le fait même irradiée voire transcendée! Hééé! Le but approche! L'Ange le Blues et la Romance Pas à pas, à pas de loup L'ange passa en ce temps là En ce temps de givre Où son âme jouait à la dérive Les douze mesures cycliques Slow tempo en résonance acoustique Des yeux du cœur il a perçu qu'entre Plusieurs fleurs de lysées colorées En brouillard brumeux so far away héééé! Des pétales différents près de l'antre S'ouvraient aux lueurs désaxées enflammées De la romance à la renaissance Dépendamment de la non-résistance A bien se souvenir de la cadence Sans la mépriser à la seconde transe La neige lorsqu'elle tombe en arpège De cristaux sur le cœur du solfège Sait faire naître un sortilège Doté d'une pléiade de refrains bluesés Sans peurs pour mieux dédramatiser Page 199 tromal.net Les situations les plus sacrilèges Et main dans la main de bon matin Sur eux sans bruit sans éclat Un ange passa pas à pas Et changea leurs destinées Pas à pas, à pas de loup L'ange passa en ce temps là Yeah!l'important fut qu'il soit passé... °°°° "... Well, my arrows are made of desire..." (Jimi Hendrix le magnifique excentrique). °°°° At last, enfin vous savez relaxer sans de trop vous malaxer le bout du nez et vous le méritez un tantinet; alors attendez-vous à peu si vous voulez récolter un peu historiquement causant lisant sur votre cuir de canapé bien hupé vachly propice aux voluptés les plus exacerbées... PLACE AUX HÉROS JUST A CRAZY BLUES Volet I Chapitre Deuxième Sie Und Er Tonight at twelve it will be la full moon and perhaps that's why she was and he was there... It was a damn december winter day, une dizaine de jours avant la Noël 2005; saturday the fifteen, quinze heures douze, le soleil était là tout de même dans un ciel plus bleu que sur les cartes postales laurentiennes in Canada; the Québec's snow was slowly fallin' down so down as the autumn leaves savent tomber parfois tristement mais so joyeusement; paradoxe avec équinoxes vu le soleil, tout comme avec la pluie il y avait arc-en-ciel dans ces deux âmes tellement contraires mais tellement pareilles, deux adolescents attardés que le monde des adultes avait su brimer de ce qu'ils possédaient de plus purs leurs coeurs amoureux du vrai du bel Amour sans détours. Et elle la Midoré des Blues Souches; petit village des Laurentides au Nord de Montréal dans la belle province du Québec où elle vivait dans cette Tanière léguée par ses parents dont à l'arrière-plan coulait une étroite et sinueuse de rivière nommée La Rouge Tison, elle, la Midoré devenue farouche, au-dedans elle se l'appelait bien pour jouer ici et là avec des instruments marrants calmants just to foolin' around with He ce fameux de prince aux blues ideas et à la voix so ch-army in both languages: french and english; ways so sexy for the soul's ears pour cetaines gens à l'esprit ouvert en la matière. Elle, depuis deux décennies et la demie se complaisait dans la musique classique sans vouloir revenir aux racines de sa petite enfance et son adolescence par peurs de retomber dans certains pièges à haut voltige. Volontairement elle s'y enlisait avec Page 200 tromal.net amour; la musique demeurait son plus grand bonheur terrestre... Jusqu'à ce que par un hasard inouï elle tomba par erreur sur un musical de forum Linuxien avec Jmi Hendrix pour thème phénixien. L'enjeu plutôt banal d'une inscription naïve a su marquer sa destinée et son plan de vie assez mitigé en réelle amitié puisque toujours flouée elle fut et ce sans exagéré. Ils avaient conclut musicalement, un rendez-vous doux depuis moins d'un mois au small and cosy de Café près d'la Gare du Nord. Quel décor! Des skieurs de fond plein la piste cyclable; ancienne voie ferrée du Train du Nord en terminale bien stoppée depuis 1985; une magnifique de piste piétonnière de Saint-Jérôme à Mont-Laurier; sentier très bien entretenu autant pour l'été et restructuré en hiver pour les sportifs nés ou acquis en ski-country ou de la pédestre de randonnée; toutes les petites gares jusqu'à Mont-Laurier étaient des restos et des lieux de repos assez spéciaux. Comme un cadeau permissif du destin sans récifs nocifs en récompense des jours pluvieux poisseux, ce présent tout entier il était là, grand, svelte, envoûtant, quasi irréel; des yeux perversement vifs mais tellement blasés comme elle savait les aimer; visiblement heureux d'être là mais un peu las à ce rendez-vous de campagne reculée par le tonnerre. Lui, un Dandy adepte des bars en cinq @ sept up set en double de verres et des huppées de big City-Classy, lui, cet inconnu reconnu et connu depuis des siècles, celui qui changerait sa vie à elle, et à lui; peut-être il le savait déjà depuis plusieurs mois, elle, pas du tout; depuis des mois elle repoussait tout de lui, missives, messages privés etc.; comme un présage de mauvais augure qui perdure et triture ou une prudence immense; vu sa naïveté du moment devenue très fragile comme une artiste sait l'être sans applaudissements vibratoires en accord avec son ultime talent: L'authenticité and absolutly tea ce qui dérange souvent allez savoir pourquoi Dieu seul le sait et le diable s'en doute. Prisonnière de la fatalité du sort ce vilain condor, en en cette Tanière elle vivait des choses inimaginables donc impossibles à raconter à qui que ce soit sauf à lui après que des flèches de désirs incommensurablement sensuelles projetées par lui réussirent à transpercer cette armure qui depuis trop longtemps déjà elle savait porter sans même s'en douter, vivant quasi exclue des autres, recluse oui, sauf pour des artistiques de besoins nécessaires à gagner sa vie mais tout se passait avant quatre heures du soir sauf pour exception jamais elle ne sortait jamais le soir venu. Lui, à qui elle se confia en confusion extrême vu le tragique d'une situation plus que véridique mais pas vraiment logique. Lui, arrivant comme ça de nulle part, dans sa triste vie à elle, lui, un voodoo décontracté en apparence mais devenu très nerveux lorsqu'il a vu ses yeux dans cette première rencontre, des yeux superbes de louve comme il lui a écrit par un soir de déprime avec ultimes rimes du mois de janvier trop trop givré. Elle, rebelle dans son âme, sans le laisser paraître de trop; un peu surprise elle lui a dit d'emblée, sans jouer son solo à la mijaurée un Wow qu'elle ne disait jamais; elle avait en horreur ce mot; ô lapsus quelle étrangeté tu nous fais dire la vérité parfois mais en mots toujours aimés! - Wow! It's you Zorro! Je suis la louve de mon pseudo et toi tu es Zorro alias Azuro le Blues intello aux multi-fils musicaux spatiaux? Je reviens, je vais dire au revoir à Antonio au Mousquetaire juste en face. Page 201 tromal.net Le Mousquetaire est une boutique de disques neufs et d'occasions juste à côté sur le même étage que le Blues Nordique Café où les amoureux trop fous de la musique et de la romance en cadence s'étaient rencontrés. Très inquiète de ce rendez-vous maintenant qu'elle y était à corps et à coeur un peu tordus; nonobstant une désinvolture assez naturelle, elle en avait glissé quelques bribes évasives à Antonio un collègue artistique de longue date et propriétaire du Mousquetaire où à l'occasion elle achetait des CD et bouquins, Tonio, lui un vrai bon gars qui la trouvait très imprudente d'avoir accepté ce blind date (rendez-vous aveugle ou sans connaître); mais il était venu cet inconnu et elle le voyait et percevait comme un gentilhomme. Et elle tenait avant de partir à rassurer le maître disquaire sans rien lui dire de superflus face à cette étonnante rencontre et que vous soyez pour ou contre les jeux guitaristiques et tambouriniques s'avéraient au trois quart concrets. - Allez va la Louve! J'me commande une bière! "répondit-Il nonchalamment contrarié mais non surpris"; ouais, ouais, une louve se dit-il c'est un peu difficile à apprivoiser, bizarre j'peux pas la cerner celle-là, bordel de m****, j'me sens déstabilisé. Calmos Carlos, son magnifique de manteau long à poils de je ne sais quoi est bien là sur le dos de la chaise ainsi que son petit sac à dos tout en véritable cuir noir; donc pas de bémol en fadiez elle reviendra et puis je n'en suis pas à une louve près; elles sont toutes tellement identiques au-dedans. La contrariété vexée a une résultante vexante pour le lauréat; ça donne soif à l'effigie d'une grande joie dailleurs, idem pour la clope; bouts ronds, plats, filtrés au goudron sans estragon; cigarettes Gitane ou Camel classique, Sweet Caporal, Midnight Charm, Purple Night avec ou sans filtre, ladite clope était annexée aux doigts de musicien inné qu'il était, il s'est il va sans écrire obligatoirement commandé une bière rousse ou blonde, elle en a aucune souvenance, son thé à elle était déjà sur la table et tout à fait déjà bien dégusté depuis un quart d'heure, et puis le nom des bières comme le goût de ces dernières fantaisies depuis longtemps déjà elle ne s'y reconnaissait plus en ces domaines d'artifices factices qui ont su tant et tant la blesser jusqu'au fond de l'âme; là où le mal qu'on ne ressent pas venir se vautre comme une vipère qui sait vous entortiller jusqu'à vous faire damner dans les flammes les plus brûlantes; puisqu'elles s'installent sans gare crier avec son arsenal horripilant de peurs multiples, d'angoisses, d'anxiété, de dépression fatale, de paranoïas et plus encore pour mieux se garer dans le but ultime de bien y demeurer en progression lente et ce jusqu'à ce que le sujet se dirige lentement mais sûrement vers la folie ou la mort ou dans une prise de conscience salvatrice; premier pas vers une libération de cette obsession mentale doublée d'une allergie physique ou cette soif insatiable; point de non-retour où l'individu ne sait plus vivre avec ni sans l'alcool, cercle vicieux où le monstrueux déni infernal et pas banal s'installe. C'est en décidant sans résistance ou sans tergiverser, no joke with that le smart, yes, sans résistance aucune de décider sans rationaliser de changer son mode de vie désenchanté devenu jour par jour incontrôlable, l'individu devient de plus en plus dépressif. Tout changement s'avère possible pour celui qui décide et est ouvert dans son esprit que la possibilité de vivre heureux sans alcool est possible et joyeusement à long terme sans problème; une nouvelle vie saura s'amorcer lentement mais sûrement et ce sera ainsi le début d'une aventure plus que merveilleuse; celle de la liberté intérieure plus précieuse que celle de détenir un empire. Page 202 tromal.net Chit! de marde (m****) faut pas tomber dans la psychanalyse; ça gèle le ventre du lecteur non averti en compréhension autant que le banal estragon avec fines herbes très spicy (épicé) et ça désorganise un synopsis en bouillonnement d'ultra-sons et tout ça souvent en provenance d'hyperbares aux sons catharsis les plus désobligeants; menant droit au point errant du néant récalcitrant béant et tellement chiant entre quatre temps. Retour aux Héros beaux - Me revoilà Zorro, tu vois je tiens parole ce fut à peine trente secondes! T'as pas la frousse devant une louve bucolique ayant encore à apprendre beaucoup de choses de cette vie? O.K. Baron, me revoilà, lorsque tu auras terminé ton chéri de drink, j'ai une lettre à poster à une chanteuse qui vit à la montagne à cinquante kilomètres d'ici, tu viens dis, c'est l'autre côté d'la rue? Mmm! Vivre et laisser vivre se songe-elle bien éveillée par ces odeurs bannies de son mode de vie à elle depuis un laps de temps au quasi quart de siècle; une façon de vivre sans alcool et autres substances qui transforment le comportement, les attitudes et donnent une dépression perpétuelle du système nerveux central, pour elle une heureuse orientation salvatrice, choisie et acceptée sans regrets, pourtant elle savait grosso modo qui il était; il ne lui avait rien caché de ses acrostiches sans lettres: cigarettes, alcool et p'tites pépées, comme deux aimants savent le faire sans penser, ils s'étaient aimantés sans leurs consentements. Quel heureux tourment dément! Et comme un coup de fouet derechef toute l'ampleur de cette crazy situation lui rebondissait dans l'âme sur le fait accompli et comme un gonzesse en culpabilité puérile, elle se sentait coincée comme très près d'un rocher, et plus encore collée par un crabe aux pinces dorées de marbre; toute douceur cache souvent un cœur coupant comme le diamant! Et de plus belle la Midoré se la racontait la baliverne; histoire de calmer ses phéromones de nonne en mal d'aumône pour son salut éminent dans cet autre monde où elle se sentait avec lui ce Zorro... Indulgence plénière ou rachat des anciennes bévues; tout était sûrement prévu dans ce parcours de vie étrange qui était la sienne c'te vie d'ange ou d'arc-ange... Fichtre! dans quel nid de scarabées me suis-je fourrée? Bah! Après tout, lui et moi c'est pour quelques heures de musique et de causerie seulement; donc sois calme la p'tite bohémienne au bois dormant depuis trop longtemps et plus qu'arriérée en différentes sphères d'amitié depuis plusieurs décennies. Mets-toi bien dans le ciboulot qu'il te désire simplement par curiosité et uniquement pour la bagatelles. Surtout pas d'effroi! petite toi! Ce magic man semble être un gentleman et puis sans honte aucune j'ai prié grand-maman Bianca; la p'tite Irlandaise de chanteuse dont ce sera à minuit l'anniversaire de son décès, et puis non je n'ai pas peur; ce ne peut pas être plus dangereux qu'à la Tanière où je vis avec ces menaces constantes d'y mettre le feu avec joie; vu la pyromanie très prononcée de ce locataire si je m'éloigne de trop. Pour se libérer en ce fameux samedi, ce fut par la chance d'un travail artistique très payant dont elle lui donnerait la moitié au retour en échange d'une trentaine de cordes ou stères de bois d'érable; moyen unique de chauffage de la tanière nantie de deux poêles à combustion lente; l'un au rez-de-chaussée où vivait le locataire Pierre-Paul et l'autre au living-room du deuxième plancher où vivait la Midoré. Travail au théâtre dont Page 203 tromal.net elle décida de ne pas participer; vu le fameux rendez-vous déjà planifié et que pour rien au monde elle ne voulait rater. Le prestige: première des trois grandes puissances menant le monde avant le sexe et l'argent qui sait tout acheter, et même je devrais dire surtout les cerveaux psychopathes, manipulateurs, contrôlants, pervers, sournois. Le plus difficile fut de laisser Chanel; la chatte Taby bien-aimée de Midoré, amie fidèle des mauvais jours qui perduraient déjà depuis trop d'heures voire de mois transformés en années, la féline était alors âgée de dix ans et aimait beaucoup les trucs sucrés alors en sortant elle lui en avait promis un tout petit de dessert pour son retour. C'est ce qu'elle fit; vu le p'tit déjeuner sucré trop copieux du lendemain, elle avait tenu promesse en faisant envelopper par l'hôte de la Renaissance Dense, un homme curieusement surpris et idem pour Zorro d'une telle demande assez inusitée, mais l'accord et l'approbation des uns et des autres lui importait peu; était-ce si important désormais pour elle, alors elle mit le cadeau de Chanel dans son sac à dos et le tour était joué. - Yeah! Allons y gaiement! lui dit-elle pas rebelle du tout voire pas pantoute (du tout). Elle, trop craintive à l'habituel face à l'amitié se sentait devenir flexible jusqu'au point débile; celui de se laisser raconter et croire n'importe quoi. - J'aime ton Yeah! Sweetie et ton nez qui bouge quand tu souris... "dit-il en nageant un peu beaucoup à contre courant; comme si une force fantastique inusitée semblait le pousser à devenir authentique malgré lui." Et elle, oui, elle le sentait sincère et elle en était troublée tout au fond de son âme; him, the human psycho-analyste de tous et chacun, ce bon Samaritain, ce Zorro de toutes et chacune, analysait cette fois mais dans un mixed up digne des meilleurs DJ de la planète. Et elle la Midoré avec la soi-disant protection de sa feue mère-grand, ce n'était pas de la foutaise; mais une nette impression que déjà la force de l'invisible qu'elle nommait Dieu qui par l'intermédiaire de sa grand-mère en ce jour bizarre de A à Z lui redonnant un courage fou face à ce passage de vie qu'elle croyait nécessaire pour entreprendre un nouveau tournant terrestre; bref une renaissance en espérance de jours meilleurs face à l'Art. - Oh! Yeah! really lui rétorquait-elle, heureuse comme seule une louve sait l'être quand une soirée full of decibels flotte dans l'air. C'est vachly swell! Shucks! I feel so well and how about you crazy horse? Dis, tu as dans ta bagnole une tambourine comme je t'ai demandé? J'espère... - Oui, I do feel like you do et comment depuis l'temps que j'te cherches la louve ou misstea; comme certains musiciens savent te nommer, j'ajouterais ser à misstea... mais pas dans l'sens péjoratif du mot, non non, plutôt dans l'sens enigmatique du terme musical endoctrinal, et j'aime ça ce que tu portes comme fringues; et puis tu as de beaux mocassins mi-jambes, ouf! et doublé en mouton pour l'hiver, c'est pas du toc, smooth beige leather made in Canada ad hoc? Mais... tu vas être déçue; je n'ai pas su trouver de tambourine comme tu dis; mais j'ai ma guitare acoustique dans ma bagnole et toi rien de moins tu m'as dit une Buick 1990 rouge vin! Oups! rien de moins sweetie; c'est que c'est onéreux à faire rouler ces chevaux vapeurs de c't'envergure, non? - Mmm! Wild thing comme qui dirait Mick Jagger "you make my heart sing crazy Page 204 tromal.net thing." Well, fais gaffe; je griffe et sais agrafer les naf-naf (curieux) juste a tiny little bit avant de mordre, I mean you are suspicious, faut pas m'chercher de trop Zorro! Oui, des seventies d'années de mocassins, ou plutôt fin des sixties d'années I think 1969. Jimi est décédé le 18 septembre 1970, tu le sais mieux que moi, n'est-ce pas? Peut-être tu vas me croire dingue beautiful, yes sir, ces mocassins quasi neufs à l'époque étaient la propriété de James Marshall; j'avais à peine seize ans, je te raconterai au cours de la soirée où se passait le concert de Jimi auquel j'assistai avec mes parents, nous étions invités par l'entremise d'un musicien-guitariste ami de mon Daddy; c'était après minuit, un gueuleton bien pulvérisé de Tequila in abundance et de Vodka in recrudescence! oh yeah! en somme une surboum du tonnerre, des jams ou des bœufs en veux-tu en v'la! Je vais t'en recauser plus tard. Et simplement parce que tout comme toi? je ne cessais de les admirer; il s'est planqué pieds nus et Jimi a dit à ma grande surprise d'ado!: "Shucks I like the way you can manage this tambourine girl and you will groove better like anyone with these Indian's mocassins, they are yours baby face and try to keep them for a long way!"... - C'est ce que j'ai fait je les ai là bien en forme; Zorro tu es la troisième personne à qui j'en cause, ces bonnes gens à qui j'ai raconté cette histoire vraie n'étaient pas dupes; croyant à une fabulation de ma part ou un simple mensonge alors je suis demeurée bouche cousue sur ce sujet et les années ont passées, à quoi bon raconter la vérité sur certaines choses passées, parfois, je l'avoue un peu étonnantes, mais pourtant possibles. Après tout avant la vedette il y avait l'être humain en lui, un homme comme certains autres autres; doté d'une hypersensibilité peu commune, d'une gentillesse et d'une grande bonté pacifique, des yeux qui vous allaient droit à l'âme. Et pour les mocassins en prime sans frimes: pas l'ombre d'une odeur qui lève le coeur, rarissime pour un mec non, pas d'odeur don't y'a think guy? Lui, plus qu'attentif à cette mirobolante histoire semblait la croire sans avoir vu ledit scénario des années soixante-dix. Et puis pensa-t-elle à tire d'elle: un peu radin le magic man, un tambourine 25 euros (37.$) dans l'top du top; cette demande franche c'était un test mais pas vraiment puisque sa toubourine à elle était disparue depuis quelques pleines lunes. Après tout je lui aurais remis ses dollars (euros) well, "l'avarice n'est-elle pas la mère de tous les vices? "Quoique... Je suis vachement égoïste après tout il a vu à tout; les raisins, les baby épinards, les jus de carottes et plus encore style la Renaissance dans toute sa grandiloquence paradisiaque... - Goody goody for your guitar; possède-t-elle un bon chevalet ta cutie pie? Mine Daddy Kool so kool me disait cent fois la semaine gravement que les flottants sont préférables pour le Blues & Jazz et pis que l'adhérence between la table et le chevalet de la damn gutar se doit d'être impeccablement en synergie parfaite pour transmettre au paroxsysme les vibrations; un peu à la douce effigie des bodys & souls en accordance quoi? Et pour faire rouler la Buick, t'inquiète pas, je reçois à perpette des droits d'auteur vachly bien appréciés. Et puis ça change quoi à ta vie de mec mes moyens financiers? - Toi non plus, ne t'inquiète pas pour ma guitare, tu ne sers pas déçue sweetie, pour la Buick, bon, ça va, c'était juste une question qui me tenaillait la matière grise, c'est tout, Page 205 tromal.net curieux moi? suspicious? Oublie... non, je ne pense pas! mais pour les odeurs (sourire enjôleur moqueur) Baff! faut pas généraliser; ce n'est pas mon cas sweetie. Les godasses à franges de Jimi? Tu craques! tu m'niaises (tu te fous de ma gueule)? - Ben oui, indeed, je craque pour le Blues et ses suites et je possède une libido musicale exacerbée je le sais; voilà pourquoi little stardust tu es venu par curiosité notable jusqu'à la vieille gare du P'tit Train du Nord; pour rencontrer le phénomène assez hors norme, un peu, beaucoup en dehors de la forme de l'homo sapiens en non règle conforme pour certains classiques de collets montés en mal de mieux ou de pieux contacts amen, j'ai la bouche pleine de déveines et j'vous lance mes blessures; ça peut alléger ma carrure et ce mal qui me triture. - Hééé! Quel sens de l'humour! Oui, tout un défi, ou peut-être un méchant pari avec moi-même d'être là sweetie, une histoire peu commune même sur les dunes des plus belles plages que j'ai côtoyées. Mon seul but en fait c'est que tu groove musicalement, c'est tout! - Hey! Déconne pas, yes, I know perfectly that you wanted me to groove and that's all that's it! - Hééé! Y' a beaucoup neige chez toi la louve! Au mois de janvier ça doit brasser par ici, non? Et oui pour les mocassins je te crois sur paroles, et pourquoi pas, tout me semble possible avec toi. - Yeah! Shucks! Zorro tu craques! En souliers de ville parbleu man; take away your Madisson shoes and put your Blues shoes on; t'es pas dans l'métro ici, t'es dans l'Nord, elle tombe depuis hier la neige, alors l'épaisseur est là, tu sembles dans les nuages, oui c'est vrai, j'oubliais, la neige ça donne soif, alors après la lettre postée, nous irons si tu veux faire un tour dans un autre bar, ça te va baron de.... et tout ça sur la même rue et à pieds secs, enfin, presque. - Bon, en effet sweetie, je ne m'attendais pas à une tempête de neige mais rien n'a su m'arrêter comme tu vois, et puis loin de ma pensée de découvrir en personne une louve aussi dégourdie; enfin je veux dire surtout aussi authentique et je veux dire aussi pas les pieds dans la même bottine ou pire encore dans les mocassins de Jimi! Je t'avoue sans ironie que ça me déstabilise un peu ce paysage, ce soleil avec cette neige qui tombe en cristaux tellement beaux et irréels, ce calme dans ce village du Nord où les gens semblent plus qu'heureux; on dirait que tout l'monde ici est sur les downer ou les calmants! ouais assez reposant comme village. Et pis toi je l'avoue sweetie tu m'embarques dans ton cerceau bizzarT avec un big T. Ce Zorro plus que magnifique, il avait ce timbre de voix que l'on oublie rarement; un équilibre timbral hormonal vocal vraiment pas banal; à l"effigie d'une vraie bonne guitare au son soyeux; comparaison un peu désuète mais telle était le fond de sa pensée secrète à la Midoré; lorsqu'en plein soleil ils se regardèrent bien droit dans les yeux sans faux fuyants ou fuite en interférence d'absence. Des sourires authentiques entre quatre yeux de loups qui savent se déchiffrer sans la psychanalyse avec balizes; ça donne chaud et même sur la neige, et voilà que lui le Page 206 tromal.net Zorro aventurier jusqu'au fond du coeur en belles chaleurs se sent déstabilisé pour la seconde fois avec la Midoré et ce jusqu'au point de l'avouer. C'est alors qu'il décide de lâcher prise et de s'en remettre totalement à son flair d'antan; il y avait de cela très longtemps, lorsqu'il était enfant et qu'il n'était pas en rage d'esclavage de certains éléments déclenchant les peurs, les angoisses, les ressentiments, l'apitoiement sur soi ou sur les autres et toutes ses suites fantômatiques; symboles ultimes d'un énorme mal être au-dedans ou d'une personnalité hypersensible à l'émotivité démesurée. Pas une tare en soi mais un certain mal de vivre... La Midoré ne le jugea pas; elle savait comprendre ce mal puisqu'elle en avait tant souffert, jadis, hier, yesterday, tellement loin déjà, un quart de siècle déjà; fort heureusement avec de l'aide elle a su en prendre conscience et sans résistance elle a voulu changer et décider de devenir heureuse et elle voulait à tout prix ne jamais l'oublier ce mal grotesque qui déchire au-dedans sans crier gare et qui ne fait aucune distinction avec l'âge, l'intelligence ou la classe sociale de l'individu né d'une grande qualit aussi en somme l'hypersensibilité peu commune; non, ne jamais oublier qu'on ne guérit pas de l'alcoolisme... Travail sur soi de tous les jours et non sur autrui surtout. Vivre et laisser vivre... Un ange passa sur la route de la Midoré en littérature-musicale qui a su couvrir les blessures les plus béantes, une nuit d'hiver où tout semblait irréel, des mocassins de Jimi, des tableaux anciens sur des murs flottants, une enfant belle, un enfant beau beaucoup meurtris par la vie mais encore naïfs de demain au réveil incertain. Une renaissance au sein d'une campagne éloignée des vicissitudes de la ville parfois et trop souvent débile. Lui, tout à fait heureux, avant même de plonger ses lèvres sur son cou à elle; quasi endormie de bonheur après ces tourbillons de sons près des flammes lui redonnant subtilement le goût de redevenir femme avec lui sans bruit de peurs de réveiller les morts d'outre-tombe; ceux qu'avant elle, il avait su aimer de toute son âme via son corps, elle au corps brûlant de désir pour cet ange aux charmes quasi irréels, paranormaux, une âme de deux mille ans ou plus l'enveloppait la chérissait comme un joyau. Un homme pas comme les autres, ange ou démon, plus rien ne comptait que cette extase prochaine. Comme si c'était une première, comme si la terre avant elle n'avait pas de merveilles, comme si la femme avant elle n'avait pas eu sa naissance, comme un adolescent à son premier éveil, il se noya en elle, il se perdit en elle, elle le recevait sans feindre, sans jouer à l'extase car il et elle devenaient une pure extase, une forme astrale qui devenait subliminale. il se coulait en elle comme un naufragé vers sa bouée, elle le recevait comme un baume à la premiére nuitée, elle devenait sa sirène à la queue bleue et or, il devenait son mentor pour la propulser encore plus loin dans son essor Blues sans pause acceptée. Ils voguèrent ainsi jusqu'à l'aurore main dans la main sans songer que ce matin venait pour déjà les éloigner, les meurtrir au confins d'un mauvais sort; celui qui se rapproche de la mort: le partir. Pourtant le cœur n'oublie jamais la vérité ni l'authenticité... Un Ange est passé Page 207 tromal.net Un.... enfoiré a un jour souhaité Qu’une Louve redevienne vraiment femme Le parfait salaud a vraiment désiré Qu’une indomptable Louve retrouve son âme. Si proches dans la vraie vie Ils s’étaient rencontrés dans une gare Criant effrontément leur ennui so far Et ce, autant la femme que l’homme oui D’emblée la Louve s’est tapie dans sa tanière Traquée par un compatriote entreprenant Oh oui, elle détestait ô combien ses manières Mais elle finit par en sortir lentement Faisant ainsi naître de nouvelles discussions Effrénées, interminables et prémonitoires Des mots sont apparus une farouche passion Partagée et loin d’être dérisoire. L’Ange s’est follement épris d’elle Sur la Louve, il poserait ses ailes Il n’y eut qu’un pas vers la romance Sans savoir qu’ils perdraient le Nord Savourant leur réelle innocence Sans se douter de la destinée leurs corps. Elle dansant sa joie au son du Blues Sans retenue et en pleine transe Lui savourant le spectacle avec sa booze Comblé de voir sa Louve retourner en ascendance. Ils se couchèrent au son aimé Le feu crépitait dans la cheminée Avait-elle seulement peur d’avoir mal Lentement, ses pelures se sont envolées L’Ange et ses flèches de désirs Finit par trouver la mine sulfureuse Cadence suave de la musique mènera au plaisir Lentement afin de rendre la Louve heureuse Le train souvent laissa aller sa vapeur Nonobstant le nombre des tunnels Car avec sa Louve il n’avait point peur Car avec son Ange elle était encore plus belle Bien que leurs corps soient épuisés La Louve balançait ses phéromones Une expérience que nul ne peut exprimer Page 208 tromal.net Et que jamais ne pourra vivre une none Lorsque l’on a atteint le Nirvana Les jours qui suivent semblent nous lasser Est-ce que le brasier reviendra ? Mais l’important c’est qu’un ange soit passé Him en ce temps là °°°° "...Well, my arrows are made of desire..." (Jimi Hendrix le magnifique excentrique des Vallées de Neptune les plus nacrées.) Partie seconde Partie Furibonde Sie Und Er Était-ce un apologue fantastique tout ce que le narrateur nous a offert et semble nous offrir encore. Oui et plus encore, attendez sans attente de cette partie seconde furibonde et vous serez agréablement surpris voire éblouis ou par le fait m^me contris! Un bar ou deux et les jeux sont bleus! Et arrivèrent vers quatre heures dans ce second bar pour n'y rester que le temps d'une Eau de Perrier petites Bulles pour elle et une autre bière pour lui... Quelques mots échangés et d'une banalité absurde pour en somme se mieux connaître; voilà toute l'absurdité de cet étonnant apologue, eux qui se connaissaient depuis des millénaires; scénario futile puisque sans but utile et c'est alors qu'ils décidèrent avec les yeux que le temps était venu de passer aux choses sérieuses; le pourquoi de cette rencontre saurait dans quelques minutes via le quart d'heure devenu des heures se concrétiser et ils arrivèrent enfin dans cette romantique renaissance quasi fantastique; endroit ordinaire du dehors et fantasmagorique à l'intérieur; tout simplement à leur effigie quoi! Les mocassins de Jimi, témoins inaudibles et muets de toute cette randonnée extra-terrestre savait la guider en douce et l'inciter sans crainte à poursuivre ce rocambolesque chemin avec cet inconnu qui peut-être s'avérait un ange cornu mais tellement rempli de beautés intrinsèques ignorées de lui-même mais pas vraiment d'elle cette Midoré calme et très confiante sans peurs désormais car en ce lieu prédestiné, tout tracé à l'avance déjà pour elle, c'était écrit et nul était le besoin d'effacer ou de reculer et de cela elle en était positivement certaine. C'était comme une oeuvre d'art ou une composition belle: du déjà vu et vécu et tellement facile à vivre! Et lui le brillant Zorro; maître des artistiques sphères aux disparates axes en plusieurs domaines idem pour lui; pas plus de peurs ou de redoutes; vu les battements de leurs cœurs à l'unisson qui désormais se fusionnaient en un seul cœur; seul ce critère comptait avec ce brûlant désir en similitude au devenir de plus en plus en synergie et se multipliait aux mille et un battements de cet heureux cœur à en faire frémir les Page 209 tromal.net personnages sur les toiles géantes imposantes et bien perchées au mur de cette Renaissance fantastique. Aussitôt la porte fermée nommée Renaissance; dans cette pièce où bientôt le feu de bois étincelé par lui accentuerait leur invincible bonheur; tout se concrétiserait en une flambée immense de pâmoison comme dans un rêve d'amour véritable où l'on se réveille mais seul au petit jour contrit d'être en éveil et tellement esseulé. C'était la réalité, le réel, le palpable, le concret, la vérité, ils étaient là enfin seuls. Un rêve, oui un rêve peut-être... Ou un apologue... Bonheur immense, il installa la petite chaîne stéréo comme un héros des mille et une symphonies, et la musique les enveloppa, et la Midoré lui demanda d'emblée sans vouloir rompre le charme et sans contredit mais inopinément, c'est bêtement ce qu'elle fit: - Please Zorro avant toute chose, je tiens à te faire voir ce manuscrit que j'ai griffonné; au cas où tu déciderais de te te barrer avant. - Tu craques sweetie! tu le sais que tu me plais! Déconne pas! - O.K. d'accord, ça va je sors ce trésor et si tu crois que j'ai une chance de publication alors je te le confie pour ton ami éditeur; sois franc derechef please, voilà le truc et tel que promis par toi hier en missive; alors tu veux me le lire et ceci à voix haute? - Oui! Je m'exécute, ah! juste 112 pages, it's nothin' ouais c'est vrai tu es née le douze et puis... Bon je me lance dans le plus sérieux de l'affaire Louve-Zorro! A pro-mess is a pro-messe! °°°° L'Alcoolisme une Maladie Pas une Tare ou un Déshonneur "Renoncer au pire ou au meilleur, souvent illusoire, dans l'acceptation totale; c'est devenir un être harmonieusement libre. (La Louve, 1994). La phase terminale de l'alcoolisme s'avère aberrante et nantie d'une souffrance sans nom; l'individu au prise avec son esclavage ne sait plus vivre avec l'alcool et paradoxalement ne sait plus vivre sans ledit alcool. Une prison intérieure atroce jour par jour. Maladie spirituelle, mentale et physique. Je dédicace ce cadeau à tous ceux dont la maladie alcoolique a su taire périr l'âme et le corps, à tous ceux, qui par une gratification titanesque furent conditionnellement libérés, et à tous ceux dont la décision de briser les chaînes d'un esclavage périodique ou quotidien, ne s'avère qu'une question de temps s'ils ont décidé de changer leurs vieilles idées ou leurs façons de penser que seuls ils sauront se battre; avec le tyran alcool et es suites inutile de se battre; c'est peine perdue. L'alcoolisme n'est pas un honneur ni un déshonneur mais vraiment une maladie et seule la personne atteinte se doit de le déceler intérieurement, personne ne peut lui diagnostiquer ce mal; même pas le toubib, étrange, mais vrai... en prologue court il est Page 210 tromal.net notoire de noter que l'égoïsme et l'égocentrisme sont à la racine des problèmes reliés à cette maladie d'origine émotionnelle ou psychosomatique, on la nomme parfois maladie de l'âme ce qui est totalement vrai à 85% d'origine émotionnelle et 15% d'allergie physique; l'alcool ou autres substances en somme sont en somme que des symptômes éminent d'un grand désordre d'une personnalité malade ou tordue dotée d'un égo démesuré au superlatif ou boursoufflé comme qui dirait je ne sais plus quel baron au juste... PHASES ESSENTIELLES AVANT L'ABSTINENCE PAS A la DEMIE MAIS TOTALE: 1- Prise de conscienceSuggestions notables: Vivre si possible une thérapie voulue d'un mois avec les douze étapes visant la déflation du MOI en profondeur! Sinon: avec l'esprit ouvert qui n'est pas une fracture du crâne mais une renaissance, joindre un groupe d'entraide A.A. dans son quartier et assister à trois réunions par semaine au moins au début. 2- Brisure totale du déni de la maladie mentale et physique. 3- Briser la résistance de pouvoir s'en sortir seul; si croyant demander à Dieu la grâce d'enlever cette obsession mentale (85% émotionnel; maladie de l'âme) doublée d'une allergie physique (15% physique (alcool ou autres substances). Si non croyant alors, jouer à Dieu et essayer seul, en groupe, à deux. Se ressouvenir à toujours: Maladie psychosomatique, mortelle, lente, sournoisement insidieuse et incurable. 4- Cesser d'être sur les freins; en diminuant deux jours une semaine un mois; l'abstinence se doit d'être totale et surtout pas de faux fuyants; tels que les bières sans alcool avec 0.5 ou 0.2 idem pour les vins, champagnes, cidres etc... Accepteriez-vous 0.5 ou 0.2 de cianure à l'occasion ou chaque matin dans votre café sous prétexte que c'est seulement 0.5 ou 0.1 ? A bien réfléchir n'est-ce pas avant d egober ces palliatifs qui en somme sont simplement une justification alcoolique qui dénote que l'individu abstinent d'alcool est encore soumis à l'alcool et qu'il a moult réserves en son cerveau de vouloir re-boire de l'alcool. Pourquoi? L'alcoolisme est une obsession mentale doublé d'une allergie physique. Maladie insidieuse, reconnue par l'OSM (Organisme Mondial de la Santé), oui en redondance je le réitère; histoire de faire comprendre le sérieux de mon exposé sous forme de brochure. 5- Capituler devant ce Dieu et cesser de se prendre pour Dieu en lui demandant à nouveau et aussi de briser toute réserve de re-boire normalement c'est à dire de retrouver le feeling du premier verre il y de cela cinq dix ou 20 ans ou x temps ??? peine perdue ridicule et impossible. 6- Lorsque l'abstinence, la capitulation, et la résistance sont bien vécue vient le désir très fort d'accepter cette maladie qui tout compte fait est moins pire que beaucoup d'autres maladies terrestres. Pas d'opération, pas de piqûre, pas de médications pour soigner cette maladie lorsque le sujet cesse de nier, de résister et de vouloir s'en sortir Page 211 tromal.net SEUL... oui avec Dieu viendra l'acceptation une journée à la fois et une nouvelle route s'ouvre; celle de la sobriété heureuse et non morose ou bourrue! Oui, c'est possible de vivre heureux sans booze at all et à long terme puisque la Midoré notre héroïne taquine s'aventure à pas de louve vers sa 30ième année le douze juin 2011 dans l'abstinence continue de toute cette m****... Plusieurs approches autres que l'approche A.A. : Un psychiatre, un psychologue, la course à pieds sept jours, la nourriture à profusion, la sexualité mal dirigée, les médications prescrites qui s'avèrent en somme de l'alcool sec, les sectes, les cultes, les religions, le travail sans pause et plus encore ou tout pour s'accrocher à ses vieilles idées et essayer le plus facile pour devenir abstinent de son geôlier tyran nommé alcool ou autre substances, enfin tout pour se fuir et pour éviter de se connaître et ne plus se prendre pour Dieu pour vivre et non survivre... °°°° !!!! Et! Stoppant la lecture illico, le Zorro se fache!! la belle canaille sort de ses gongs... -Tabarnack! J'trouve ça raide ton truc! Tu sors des thèses qui m'donnent la chair de poule! Je vais aller fumer une clope dehors si t'as pas d'objection la louve; je manque d'air! Y'a plein de neige dehors, mes souliers sont encore mouillés et puis... - Et puis t'es vachly grognon Zorro, allez enfile les Jimi's mocassins, c'est une grande pointure; je me planque deux grosse paires de chaussettes de laine dans ces godasses, allez don't be nasty, t'es qusi au bout du manuscrit et puis sauf le respect que je ne te dois pas, tu manques d'oxygène mais pas d'air. Allez cutie pie va en paix et pompe-moi ça c'te clope et surtout à ma santé et sans culpabilité; ça gèle le ventre et aussi le gland bien en bas vautré! - O.K. Merci de ta compréhension ironique sweetie j'y vais et pis tu viendras m'ouvrir la porte lorsque j'aurai fini je vais faire deus p'tits coups dans la fenêtre ça va? - Oui, oui allez zi chenapan et grand bien te fesse jusqu'aux flancs! Lorsque Zorro eut terminé son inspire-expire, j'me tire, il frappa tel que convenu deux pt'tits coup dans la fenêtre mais... Le décor était sublime, la pleine lune, les épinettes noires, la neige qui tombait sur les cheveux de Zorro qui lui faisait des signes de venir lui ouvrir la porte qui se verrouillait automatiquement lors d'une sortie. La Midoré de lui sourire en faisant non non de la tête et ce par deux fois. Le Zorro souriait comme un enfant et la Midoré aussi, et elle le trouva tellement beau qu'elle courut dans le hall lui ouvrir cette porte à l'effigie de la porte de son cœur et c'est à cet instant précis qu'il y entra vraiment en disant tout contre son coeur bien près: - Sweetie I feel home with you no doubt! j'vais continuer de lire ton salaud de manuscrit advienne que pourra, désolé de mon saute d'humeur! Et la lecture reprit de plus belle avec la voix sexy de Zorro... L'Alcoolisme une Maladie Page 212 tromal.net Pas une Tare ni un Déshonneur et non plus un Honneur mais une Maladie. - Je reprends quelques mots déjà lus pour nous remettre dans l'jus du sujet sweetie, ça va? Dis-moi yeah! ça va me donner du courage pour continuer et ne pas te sauter right now, oui là juste dessus le canapé de cuir yes right now!! à suivre... avec le titre L'Alcoolisme une Maladie Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-23 Page 213 tromal.net Just A Crazy Blues - 2 Just A Crazy Blues - 2 L’Ange le Blues la Romance Chapitre Deuxième L'alcoolisme une Maladie Pas une Tare ni un Déshonneur et non plus un Honneur mais une Maladie. - Je reprends quelques mots déjà lus pour nous remettre dans l'jus du sujet sweetie, ça va? Dis-moi yeah! ça va me donner du courage pour continuer et ne pas te sauter right now, oui là juste dessus le canapé de cuir yes right now!! Et la lecture reprend de plus belle avec Zorro... L'alcoolisme une Maladie Pas une Tare ni un Déshonneur et non plus un Honneur mais une Maladie. Et... Le wild et sweet Zorro s'avance, lui faire demi-tour, et la prit par la taille bien cambrée entre ses bras et ils se retrouvèrent tout aimantés sur le sofa de cuir moelleux comme un gâteau au chocolat; c'est ainsi qu'il a su sans jouer ni guitare ni saxophone; il eut la faim immense d'essayer de la prendre sans savoir attendre et elle comme une sirène prise dans son propre filet n'eut rien à dire que ces mots idiots mais quasi beaux dans sa bouche d'enfant boudeuse lorsque contrariée. - Crazy horse, tu me fait skier nous sommes venus pour la musique et ce damn manuscrit qui est de toute importance pour moi, tu l'sais... - Oui oui sweetie! Quel s**** tu fais! I hate you! Mais tu as raison finissons-en! Tu me pompes l'air! ce manuscrit c'est bidon! je connais les maisons d'éditions et l'espérance de vente de ce... enfin de ce... - Ouache! le Zorro est frustré à nouveau donc il blesse à nouveau la louve qui pourtant elle sait être gentille. Héééé! fais gaffe j'suis née d'un autre siècle, j'suis pas une louve facile et puis tiens donc, moi j'me barre! Elle est trop haute ta crazy barre! Et dans son sac à dos de cuir noir noté Paris, elle planqua son manuscrit, remis ses mocassins, son manteau de poils et voulant fuir sans réfléchir cette pièce devenue irrespirable, ses émotions folles virevoltaient; il l'avait blessée dans son âme pas dans son orgueil la Midoré au tempérament fougueux qui déconnait et le Zorro qui se surprit à dire sans même songer: - Don't be silly sweetie! tu es là come on, tu restes et puis bon sens, tu n'es plus vierge Page 214 tromal.net alors cesse de faire ta mijaurée! Ton manuscrit j'y crois plus que tu ne penses!!! Je te désire tant j'en deviens dingue! Tu es une allumeuse ma parole!!! - Non, tu y crois à ce manuscrit, tu me désires Shucks! tu me pompes l'air aussi alors mets du son plus fort ou augmente le volume en canadien français et phoque de mer le manuscrit, tu as vachly raison; l'espérance de vente est minable de ce bobard bâtard; vu la non compréhension des gens face à cette maladie qui n'est pas une tare je le réitère calvaire! Oublie cette connerie et puis vive la musique le reste c'est de l'esthétique ou de la gammick! Allez baron place à la musique!! Et la musique sonna tant et tant et le Blues résonna si bien dans cette étonnante Renaissance en cadence; outrepassant la plus étonnante des romances sans falsification aucune sous la lune d'une bribe belle d'un hiver incommensurablement inoubliable; des demi-heures, des heures musicales quasi inégalables se poursuivaient avec deux âmes belles en non-attente mais pourtant en authenticité latente pour le Zorro en mal de vivre sans même le savoir car un peu beaucoup vivant dans sa grandiloquence ou dans sa propre toute puissance; rien de plus souffrant qu'un alcoolique qui s'ignore ou qui est dans le déni de cette maladie encore vue en ce siècle aux progrès disparates hétéroclites et plus encore. - Sweetie i want you so badly come on ne te désiste pas allez Jazz me this Blues till the end of the day and after midnight Blues & Jazz me again until the sunrise and again and again take with a slow hot Blues me again by surprise..." Et ce fut le repos bien mérité de quelques heures pour les deux guerriers héros... Elle vachement heureuse au paroxysme de la jouissance, lui vachement étonné et aussi très heureux et plus qu'étonné de bonheur et assouvi comme jamais; avec nulle envie de voir venir cette aube aux troublants fantômes violeurs de bonheur... Paradisiaque est un mot trop simple... Sublissime!!!! dirent-ils en fusion électrifiante!!!! Et une réalité s'imposait ivres de je ne sais quoi, plus que le sexe... ils se regardèrent incrédules, les jeux étaient faits désormais et au fer rouge ils étaient marqués voire stigmatisés à pérennité... Et tout ce sortilège s'était re-fortifié et à leur insu!!! - La Louve je vais terminer la lecture tu veux? mais avant j'aimerais savoir comment tu as su que tu étais alcoolique; quels sont les symptômes, tu étais tellement jeune lorsque tu as cessé de consommer de l'alcool, tu étais juste un peu alcoolique, je veux dire pas vraiment beaucoup alcoolique alors, comment tu as fait pour le savoir? Et puis moi tu sais Dieu j'y crois pas vraiment, le grand Manitou oui mais Dieu très peu pour moi ou trop... Alors ceux qui sont athées ou agnostiques, ils ne peuvent pas cesser l'alcool ou les autres drogues? Bof! c'est trop ambigu tout ça... Éclaire ma lanterne; elle se refroidit mais lorsque tu me reluques ainsi elle rougit prête à te faire rougir aussi... - Bonne question, oui mais l'alcoolisme ne fait aucune distinction avec l'âge ni le nombre d'années de consommation, ni avec les quantités absorbées par jour, par semaine, par mois ou année. Les symptômes pour moi furent ceci: incapable de dire non à l'alcool sans souffrance, incapable de songer à ne plus boire, obsédée par l'alcool au point de me créer toutes sortes de justification pour boire; fêtes de l'un de l'autre, décès, mariages, surboums ici et là, je côtoyais des gens qui boivent de préférence; ils faisaient Page 215 tromal.net partie intégrante de mon cercle d'amis. Pour ta seconde question alors je te réfère à ce que j'ai écrit over there (là-dessus) et qui se lit comme ceci: 3- Briser la résistance (cesser de tergiverser ou de résister dans le déni) de pouvoir s'en sortir seul; si croyant demander à Dieu la grâce d'enlever cette obsession mentale (85% émotionnel; maladie de l'âme) doublée d'une allergie physique (15% physique (alcool ou autres substances). Si non croyant alors, jouer à Dieu et essayer seul, en groupe, à deux. Se ressouvenir à toujours: Maladie psychosomatique, mortelle, lente, sournoisement insidieuse et incurable. JUST A CRAZY BLUES L'Ange le Blues la Romance Chapitre troisième - VOLET DEUXIÈME Just a Crazy Blues ou Volet Deuxième sans Barème Avis concis aux lecteurs en chaleur non conscients du pouvoir des fleurs sans pleurs. Toute ressemblance marquante avec qui que ce soit dans cet apologue s'avère une impure de coïncidence des personnages, des faits, des endroits ou plus explicitement le dénommé usufruit du hasard hagard; ce damn blizzard qui a su marquer l'essence via l'effervescence en errance des branches disparates de mon arbre artistique et ses orgasmiques échappatoires de gloire qui mènent au tombeau en ce terrestre trajectoire; les noms ou pseudos dudit apologue furent l'extraction simple d'un minuscule embryon extrait lui de même d'une pléiade de métallisés de sons played ou joué slowly in rebonds aux intervalles quasi astrales car le mot astraux ne saurait s'avérer beau pour un tel scénario dont l'absence totale de fausseté saurait derechef brimer la partition en deux portions. Place aux Héros avec le dernier paragraphe (histoire de vous remettre illico dans l'bain du Volet Premier avec la Midoré la Louve Vvia le Zorro entre deux soli de Rodéos. - Bonne question, oui mais l'alcoolisme n'est pas une dépendance mais une maladie qui ne fait aucune distinction avec l'âge, l'intelligence, le statut social, l'instruction ni avec le nombre d'années de consommation de bonne ou de mauvaise qualité d'alcool, ni avec les fréquences ou les quantités absorbées par jour, par semaine, par mois ou année. Les symptômes pour moi furent ceci: incapable de dire non à l'alcool sans souffrance, incapable de songer à ne plus boire, obsédée par l'alcool au point de me créer toutes sortes de justification pour boire; fêtes de l'un de l'autre, décès, mariages, surboums ici et là, je côtoyais des gens qui boivent de préférence; ils faisaient partie intégrante de mon cercle d'amis. Une femme est enceinte ou ne l'est pas cher Zorro; il n'y a pas de petits, de moyens ou de gros alcooliques; il y a des alcooliques that's all; un jour alcoolique = toujours alcooliques; donc il n'y a pas non plus d'ex-alcooliques pas plus que d'ex-diabétiques ou d'ex-asthmatiques. Un concombre plongé dans le vinaigre ne redeviendra jamais plus concombre car le voilà désormais cornichon! Tu piges ou tu Page 216 tromal.net figes sans litige beautiful Rodéo de star qui sait me faire planer par-dessus les bars? - Ouais si peu, je pige puis je dépige car il est plus que compliqué ton truc... je ne saisis pas pourquoi une personne est alcolo et non une autre et surtout pourquoi y a pas de guérison? - Tu veux savoir pour toi ou.... - Non! pas pour moi, j'suis pas alcolo pas moi, je sais comment arrêter et puis je n'en consomme pas des tonnes de bières et de vin, by the way bière, vin champagne cidre ce n'est pas de l'alcool pur; donc pas de soucis avec ça et si je bois des bières et du bon vin ce n'est pas toute la semaine, et pas au travail sauf pour des cinq à sept pour le bureau... Et pas souvent seul... j'ai horreur! - Oui oui oui Zorro j'te suis à pas de louve, go ahead sans club med... - Non, ce n'est pas pour moi, mais pour une collègue à moi; une belle brunette qui elle a un sérieux problème! Elle déconne dans les cinq à sept; elle chiale et change de personnalité comme tu écrivais dans l'autre chapitre. J'aime ça ton truc sur l'alcool sans blagues... J'ai lu en diagonale lorsque tu étais aux chiottes; par contre ce bout-ci me chicotte un peu... Et je te lis ça la Louve qui groove sans booze et qui me lance ses phéromones que je m'en damne la trombone: - Yes, l'avenir est aux oreilles de l'âme sans calembours infâmes! Et aux trombones en mal de head phone vas-y le Zorro je suis toute ouïe grrr!... - Oui! hééé! tu m'allume et veut m'éteindre; bon continue de m'agacer et ce sera te fête louvienne sous peu... je te lis cet épilogue en deuxième dédicace pour ton Essai court ou Communiqué long comme tu me disais au téléphone avec ta voix rocailleuse en veilleuse et belle à faire damner le plus sot des musiciens... - Fichtre d'enjôleur! "... tu me plais tu me plais tu m'fais un de ces effets, un des ces effets vraiment pas ordinaires..." dis tu connais cette tune qui est de Bécaud ou un autre je ne sais plus... - Sais pas je n'étais pas né comme qui dirait les couillons lorsque leurs connaissances musicales sont mitigées limitées. Bon, je lis, sinon je reprends cette Louve en flagrant délits d'étincelles dans ses yeux bleus délavés couleur ciel en mirabelles très pâles et deviennent bleu-marin lorsqu'elle se fâche... Bon, faute de te sauter j'saute ici quelques paragraphes et me dirige ici pour comprendre mieux ce grand bout qui me semble pas facile ou je dirais sans te faire de peine la louve que "ça me fait chier" autrement dit, et je lis en essayant de boire tes belles paroles écrites et tout comme le mot dendrite me débine alors je poursuis ma lecture en buvant ma bière et non pas de l'eau pure j'trouve ça trop dur!!! Tout de même ta vie doit être plate comme de l'eau certains jours; spécifiquement lorsque tout l'monde boit et toi tu fais quoi? - Well, crazy thing je bois aussi tu le vois ton jus de carottes il est super hot; j'en suis à ma seconde bouteille avec ce mix de jus de pêches et tomates Mmm! so damn good! un cocktail sympa ets ans dynamite pour moi, je dis bien pour Moi, capito? Page 217 tromal.net - Yeah! Yeah! Tu fais chier, peut-être je t'envie un peu, sais pas ça me fait tout drôle... bon sans blague je lis sinon too bad for you sweetie... Et la lecture se poursuivait dans tout son attrait; le Zorro aux allures vachement désinvoltes nous le savons ou plutôt tout l'monde le sait est mort de peurs immondes car dans son Moi profond il existe cette conscience qui elle sait le rattraper à la vitesse du son qui désormais est à son néant; musique et affaires point de mélange même pour les anges... La Renaissance une grandiose de Séance Concept de Renaissance dans l’Égypte ancienne et contemporaine-ment une réalité intéressante possible... Alcoolisme - Renaissance selon la thèse non balèze de la Louve L'alcoolisme souvent vu comme une tare, un déshonneur s'avère simplement une maladie psychosomatique et non une dépendance. L'alcool subtil psychotrope mène à l'obsession mentale (85%) doublée d'une allergie physique (15%); ledit alcool (vin, bière, pastis, gin etc.) qui s'avère un puissant narcotique et l'attirance vers ce narcotique est le symbole éminent d'un grand désordre de la personnalité; l'alcool est un poison nocif pour l'individu né avec des prédispositions à ladite maladie. Aucun rapport avec les quantités et les qualités d'alcool ingérées par l'individu atteint dans ses gènes. Mourir intérieurement pour renaître à nouveau s'avère aussi un concept qui sait me plaire... Ladite phase de Renaissance, non-utopique au flair de nos sens en effervescence fait aussi partie intégrante de la Renaissance qui s'avère possible pour tout être humain en bonne volonté (attention bonne volonté n'a rien à voir avec "de la volonté pour stopper" de changer sa voie après une prise de conscience menant illico à l'admission du non-sens de sa vie devenue incontrôlable-ment exécrable; une renaissance en redondance non-utopique ou sectaire mais un acte non tangible dont le profond changement de personnalité s'avère intrinsèque et synergiquement physique menant vers un mieux être provenant de l'âme via le mental et le corps; faisant ainsi guerre à toutes formes de maladies psychosomatiques dont il va sans écrire savent toucher et voire détruire l'âme via le cerveau et le corpus. Toutes les maladies en somme prennent leurs cruciaux de points de départ aux confins de l'âme tourmentée, d'où les maladies en latence un laps de temps parfois court ou long selon l'état du système immunitaire. Choisissons ici en exemple flagrant le cas d'un alcoolique abstinent d'alcool; donc en voie de rétablissement mais non de guérison puisque l’alcoolisme est une maladie incurable; pour demeurer abstinent et être heureux sans alcool à long terme, cet individu ayant su vivre ladite prise de conscience, l'admission de cette maladie mortelle, insidieuse et très lente en progression sait rendre sa vie incontrôlable donc exécrable via Page 218 tromal.net ses attitudes; ses comportements, ses jugements face à lui-même ou aux autres et plus encore. Selon l'éminent psychiatre-psychologue et plus encore Carl Gustav Jung (voir sur Wiki) seule une expérience spirituelle saura faire mourir intérieurement pour faire renaître à nouveau celui qui souffre de ladite maladie de l'alcoolisme; brisant ainsi la résistance de l'individu dans le déni de sa maladie via la déflation du Moi ou son dégonflement ayant ainsi conscience que seul il ne saura la libération profonde de cette obsession de l'alcool sous toutes ses formes (vinaigre et desserts alcoolisés). Vers les années 1940 les psychiatres Carl Gustav Jung et Harry Tiebout ont beaucoup contribué à la survie de plusieurs alcooliques détenus en psychiatrie; ce fut le premier pas vers la compréhension de la maladie de l'alcoolisme qui en somme diffère avec chaque personnalité donc chaque cerveau mais pourtant similaire puisque vue comme une maladie de l'âme avant tout à 85% et pour tous; insidieuse, lente en progression, mortelle et incurable. La Renaissance existe aussi contemporaine-ment; ce qui en somme n'a absolument rien de sorcellerie, de chamanisme ou de quelconque de religion ou de culte... Mourir intérieurement pour renaître à nouveau; yes, oui, sans stress, voilà la Renaissance... Il serait intéressant de noter que cette Renaissance joue un rôle prépondérant; la résistance face à la consommation d'alcool s'avère brisée donc l'individu a su capituler devant l'évidence; jamais il ne sera gagnant avec l'alcool qui est et sera toujours plus puissant que lui; se battre avec l'alcool est se battre avec des moulins à vent. La Paix Intérieure Et la diantre de paix intérieure s'avère un chemin tout comme la foi est un chemin parfois tortueux; voilà un petit dilemme pouvant devenir complexe aux sweet axes; et de me répéter sans faire skier tout l'monde de trop que ce n'est pas une théorie mais une pratique constante et vraiment une journée à la fois; quatre mots trop souvent galvaudés voire risibles mais comment vivre le moment présent si je ne sais pas vivre jour par jour? La paix intérieure ou sérénité ne s'achète pas au Super U (France) ou chez Réno Dépôt (Québec, Kanada) aucun être humain ou chose, richesse, prestige et pouvoir ne saura m'octroyer ladite paix intérieure, lorsque le chemin semble se rétrécir, je demande à Dieu d'augmenter cette foi en lui (antidote à la peur) qui est mienne car je vis sur la terre et oui parmi certaines gens névrosés etc. et si je suis gratifiée pour aujourd'hui de vivre une certaine stabilité émotive via la paix du cœur j'essaie de ne pas oublier je le réitère que c'est en Dieu que je saurai la trouver et ceci sans prévoir à long terme puisque "rien n'est acquis à l'homme" tout l'monde le sait. "Suis-je meilleure, suis-je pire qu'une poupée de salon"... comme l'a écrit Gainsbourg et interprété par France Gal (corrigez-moi si j'me leurre), là n'est pas mon but, la perfection n'étant point de ce monde; mais je vise non pas à la perfection spirituelle mais plutôt à une certaine progression spirituelle et ce dans un but prépondérant: savoir sans trop de blessures ou brûlures internes absorber les vicissitudes et méandres souvent inévitables de la vie et de savoir m'adapter à toutes sortes Page 219 tromal.net d'individus qui en effet ne savent pas me correspondre ou parfois ou souvent ne sont pas en accord mais pas du tout avec mon point de vue mais si je fais un effort et j'apprends à les connaître ces gens sans vouloir les réformer, oui, accepter leurs opinions, leurs façons de vivre et aussi leurs croyances ou leurs absences de croyances sauf en eux. Pour d'autres gens il est préférable vu leurs côtés très paumés voire très pervers (en tous sens) que je m'abstienne de les fréquenter et mieux encore de m'en éloigner... ) La foi en Dieu (tel que je le c*nçois) qui s'avère un baume pour moi, peut sembler ridicule pour un athée ou un agnostique; mon but ultime en causant ou écrivant n'est pas de convertir qui que ce soit mais simplement raconter comment je sais vivre cette paix intérieure et comment je sais m'adapter à toutes situations ou personnes pas vraiment en accord ou en approbation avec moi car je ne détiens aucune vérité sauf celle de ne plus me permettre de douter que la puissance de Dieu qui me soutient chaque jour à la fois est plus grande que toutes les personnes ou les tâches terrestres qui m'attendent au détour soit pour me louanger, me narguer ou me blesser; toutes ces options savent me faire grandir intérieurement donc j'essaierai de vivre avec chacune d'elles (ces options) et vive la liberté intérieure qui pour moi s'avère une victoire sur moi-même et ce Moi démesuré bien dégonflé à sa juste mesure saura changer de A à Z mon comportement, mes attitudes, mes pensées et mon jugement de valeur face à moi-même et aux autres. En somme vivre libre de toutes substances ou psychotropes est une autre question de choix de vie qui sait se discuter avec toute personne qui est dotée d'une ouverture d'esprit certaine; ce qui ne s'avère pas en soi une fracture crânienne mais une des routes (Crossroads) à parcourir et qui mène en droite ligne vers la paix dite intérieure via l'extérieur aussi puisque lorsque la forme spirituelle est présente la forme physique suit aussi; Dieu sait aussi être mon plus grand médecin; dur coup à avaler pour certaines gens mais pour moi non; voilà ce qui fait nos différences à tous... Vivre et laisser vivre. Si en l’occurrence je suis libérée de toutes substances liquides ou chimiques qui atrophient mon âme et blessent ou empoisonnent mon corps au superlatif et paradoxalement semblent me donner illusoirement une certaine fausse détente et paix d'esprit tout aussi faussée voire artificielle débile; la véritable paix intérieure, l'authentique détente sais me faire devenir libre profondément intérieurement donc m'acheminer sans heurt aucun vers cette fameuse paix intérieure ou sérénité en redondance écrite. Et de cela nous pourrions en effet en causer sur papier net pas sale en plusieurs pages...Lâcher Prise tout aussi galvaudé et prisé sans jeux de mots vilains puisque après ce lâcher prise je fais quoi? Des oies? alors idem dans mon cas de bianca (un de mes prénoms baptismaux) je me tourne vers ce Dieu non punisseur ou vengeur et je m'abandonne complètement à lui; comme j'ai su le faire antérieurement pour des personnes qui pourtant étaient terrestres et n'avaient nullement ce pouvoir de m'apporter la divine paix intérieure puisque humaines furent ces belles et bonnes gens. "Garde ça simple" "Keep it simple" "Garde ça simple" ; célèbres ultimes mots du Dr. Bob lors de son agonie terrestre à Mister Bill W. Pas une théorie seulement mais aussi une pratique. Page 220 tromal.net Ces quelques points primordiaux suivants ci-dessous sont en somme une route vers début vers une Renaissance. ° Prise de conscience ° Admission (déflation du Moi volumineux à sa juste mesure) ° Capitulation: grande expérience disciplinaire nécessaire pour vivre l'acceptation de son abstinence via l'abstinence à log terme et la sobriété émotionnelle one day at a time ou un jour à la fois psychologiquement causant... °°°° - Voilà la Louve j'ai terminé et je laisse la lecture en suspens car j'ai quelques questions pour toi la louve... Oups! Y'a une annexe ici je la lis et peut-être la réponse sera-t-elle propice pour le Zorro parfois zéro que je suis.... - Ouf! oUCH! V'la que tu te sous-estimes, pas bon signe; hééé! tu n'as pas à le faire tes faux amis sauront le faire pour toi crazy horse de mes wet rêves! Éclats de rires assez fugaces de nos deux comparses quasiment les plus beaux dindons de la plus belle farce Blues jamais élucubrée. - O.K. Je relis sans regimber et j'en déduirai le plus facile pour moi; le plus que parfait érudit de ton lit en ciel étoilé du dimanche au samedi! héééé! je poétise allez la Louve fais-moi la bise please... ____ L’Alcoolisme une Tare? L'alcoolisme une Tare a su vous plaire ou vous a horripilé entre deux ré superposés? Pas vraiment important puisque voici son épilogue vachement unplug: De la Louve voici une Dédicace fugace à tous les amants aux cerveaux lents de la Musique algorithmique sympathique non chimique; machins malins sans refrains vraiment câlins atrophiant et détruisant les trois états du Moi psychiques académiques rythmiques (l'égocentrisme et l'égoïsme étant la racine de toutes les maladies psychosomatiques; où le corps et l'âme sont touchés en wild virées) par devant derrière les salopards de dendrites° en désaccord avec les neurones so damn sans bornes via la matière grise outrageant ainsi la cerise sur le bord de votre remise au Super ou Hyper U de votre Région, Département ou Canton selon vos allées et venues entre deux voyages impromptus du plancher au plafond lorsque vous tournez en rond... ... Héééé! wake up (éveilleons-nous) les zamis! Domani, demain, tomorrow il sera trop tard pour une partie de dards entre deux lardons vachly bougons (mot cantonnier) anyway bougeons de là entre deux la et. ré mi do ré mal orga-nyzés.. Page 221 tromal.net ° Dendrite définition: Arborescence du neurone sous forme de filament court et ramifié servant à recevoir et conduire l'influx nerveux (signal) provenant d'autres cellules nerveuses. (à suivre sans doute aucun) ; les crazy Blues ne sont jamais terminé lorsque bien joué en toute authenticité; aucune décennie ou êtres ne sauront les séparer puisque les âmes belles sont à jamais accolées. de la Louve effrenée vot'aut'heure dieurne et nocturne entre deux heures taciturnes. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-24 Page 222 tromal.net L'Absence in Obvious Stances L'Absence in Obvious Stances Absence sans bon sens L'absence à l'effigie dense de l'indifférence rance en obvious intermittences Glapit et surgit en Si et déguerpit en sursis Comme un glas gonflé de fausses notes hybridées désarçonnées bien débandées L'absence à l'effigie dense de l'indifférence sans cadence n'a aucun scrupule et s'élance sur sa proie comme un boa affamé SoYeah l'Absence in Obvious Stances L'absence se répète guette et rejette sa proie comme un Blues sans âme L'absence trottine dans les veines et présente de vaines idées Toutes recroquevillées Les notes bifurquent obèses Balèzes gourmandes en Fadiez Elles claudiquent en apostrophes Sur des strophes toutes amorphes S'étalant sur une partition obscène chiffonnée et entrelacées de chaînes reflétant une elfe similaire à un vieux chêne Là où les notes se frôlent en catastrophes immondes full of tentacules à têtes d'hyènes L'absence hurle ses décadences et ses non sens SoYeah l'Absence in Obvious Stances L'absence belette guette rejette se reflète bête fluette comme un Blues sans âme L'absence triture le cœur comme un artichaut vide sans cœur Le trou est béant jusqu'au dedans des veines là où le sang coule très lent L'absence est remplie de big terreur et de petits hauts-le-coeur à faire chialer hurler ou délirer Page 223 tromal.net des milliers de petits jurons pas plus grossiers qu'un puceron suçant effrontément goutte à goutte le sang que seule la prière peut stopper instantanément Prayer au Dieu non punisseur de son enfance Calmant l'Absence so rance in Obvious Stances Cicatrisant l'Absence devenue moins dense L'absence nous guette fouette avec ou sans casquette comme un Blues sans âme mais disposé à se reprendre en cadence sans défaillance lorsque s'entend un jeu fluide intense immense. La Louve effrenée le 17 juillet 2014 " Tout peut devenir servitude lorsque l'excessivité entre en prépondérance dans les jeux et scénarios terrestres des individus d'eux-mêmes inbus. " MDLoups à l'âme rebelle so belle Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-01-27 Page 224 tromal.net L'Amour de Toi L'Amour de Toi En oraison et déraison Baltique serpentant Sur mon cœur À toute heure En courants délinquants Par de là cette marée Faisant fi de la raison Aimer à s’en damner Mélodie de ton cœur Qui bat sur mon cœur Et tu redemandes Et reprends la demande Je résiste à peine Et tu frôles mes veines Combien est cruelle et tendre Cette soif insatiable De nous en latence Depuis ces siècles instables Je meurs en langueur de l'absence Trois jours ou quatre mois Trop long ce temps sans toi Te voilà je revis en longs sanglots Tu me prends avec tes yeux sans un mot Et tu promets avec émoi La plus belle symphonie Oui mieux vaut mourir Que de ne plus s’unir En odes de nous épris assouvis De toi à moi en ondes sans répit De mots pour la vie en survie « Magistral désir qui sait nous emporter dans un torrent de magnificences inexplicables nonobstant l’utopie de sa source. » Page 225 tromal.net La Louve in moovin' groove Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2010-12-17 Page 226 tromal.net L'Ange le Blues et la Romance L'Ange le Blues et la Romance La Romance le Blues et l'Ange Pas à pas, à pas de loup L'ange passa en ce temps là En ce temps de givre Où son âme jouait à la dérive Les douze mesures cycliques Slow tempo en résonance acoustique Son désir angélique fut des plus héroïques Des yeux du cœur il a perçu qu'entre Plusieurs fleurs de lysées colorées En brouillard brumeux so far away héééé! Des pétales différents près de l'âtre S'ouvraient aux lueurs désaxées enflammées Sa candeur diabolique s'entremêlait aux flammes historiques De la romance à la renaissance Conditionnellement de la non-résistance A bien se souvenir de la cadence Sans la mépriser à la seconde transe Cet ange la fascinait comme une musique mystique La neige lorsqu'elle tombe en arpège De cristaux sur le cœur du solfège Sait faire naître un sortilège Doté d'une pléiade de refrains bluesés Sans peurs pour mieux dédramatiser Et tous les plus beaux florilèges en souvenance de cette nuit de neige Effacèrent les situations les plus sacrilèges Et main dans la main de bon matin Sur eux sans bruit sans éclat Un ange passa pas à pas Et changea leurs destinées Pas à pas, à pas de loup L'ange passa en ce temps là Yeah!l'important fut qu'il soit passé... Page 227 tromal.net Personne ne se souvient puisque l'ange s'était volatilisé de la Louve ; extrait de Just a Crazy Blues 2010 °°°° "Acta est fabula : La pièce est jouée." "C'est ainsi que dans le théâtre antique, on annonçait la fin de la représentation. Acta est fabula, dit Auguste sur son lit de mort, et ce furent ses dernières paroles. La farce est jouée aurait dit aussi Rabelais." Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-02-02 Page 228 tromal.net L'Aurore Hommage à Rome et à la Louve allaitant Romulus et Remus, cette fois-ci. La célèbre sculpture est réinterprétée et mise en scène au coeur même du Colisée. Copyright Lavazza Calendrier 2009. °°°° L'Aurore Minuit à toi j'me donne L'aurore me redonne Le goût de toi Reviens-moi Et pardonne Mes secousses Aux mille frousses Je me languis de ta frimousse De la peau de ton tambourin Aux cent secousses d'amour félin Ta peau sur ma peau comme un gant d'chevreau hush! Dans la chambre Tes dentelles pêle-mêle T'attendent ma belle Couleur vieil ambre Seront les nouvelles Courtes ou longues pointes Pour réchauffer nos craintes Ta peau sur ma peau comme un gant d'chevreau hush! Sois certaine Zoé Que notre chez soi T'accueillera cet été En Blues rengaines Pour toi j'ai cueilli Des primevères pubères Au bord de la rivière Près du rouge pont levis De tes peurs en catimini Où nos mains se sont unies Page 229 tromal.net Ta peau accolée à ma peau comme un gant d'chevreau hush! From La Louve in groove sur les vielles douves °°°° Le meilleur calligraphe n'est pas celui qui ne se trompe jamais, mais celui dont les ratures conservent un peu de sens et un reste de beauté. Pablo de Santis Extrait de Le Calligraphe de Voltaire Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-06 Page 230 tromal.net L'Encensoir noir L'Encensoir noir Noir est l'encens ce soir Le chat Gigolo dort d'un oeil, je ne dors pas ni d'un ou deux yeux, c'est la pleine lune de Noel, je la vois par la lucarne de la mansarde. Je regarde l'horloge grand-père, il est quatre heures du matin. Je fais un voeu secret, et je descends lentement le long escalier, une odeur d'encens me fait tousser, le feu dans la cheminée se consume... Les reflets multicolores de la veilleuse font de drôles de spectacles sur les longs rideaux, j'en suis ébahie, une ivresse indescriptible me frôle l'âme et le corps avec cet encens. L'odeur vient d'ailleurs vers la porte qui mène à la terrasse... J'avance à pas de louve, attirée vers les deux portes vitrées, je noue les doubles tentures, j'ouvre la porte de droite, la lune dans toute sa beauté hivernale me fait face et d'emblée dans son cercle blanc je vois nettement un homme avec un encensoir noir, il est fascinant avec son chapeau d'antan, je distingue ses yeux comme s'il était près de moi et puis j'entends sa voix me dire doucement: - " Tu as traversé un long tunel, un étroit passage depuis l'autre Noel, celui de 2014, c'était écrit dans la nuit des temps, ces ressources insouçonnées et ton courage te seront renouvellés et doublés pour l'année nouvelle qui vient, persévère sans douter que Dieu sera à toujours ton berger et que rien ne saura te manquer tel que prédit dans les livres, n'aie pas peur de lui demander chaque jour d'augmenter ta foi en lui et un jour à la fois tu verras ta vie devenir plus douce, moins apeurante comme avant le déchirement de ce deuil et le trou noir de l'absence, ne t'isole pas surtout va de l'avant, il t'aimait tant, il désire que tu sois heureuse." L'air est doux mais je frissonne avec mon long châle, bien éclairées par la lune les roses jaune et oranger du petit jardin étaient d'une subtile beauté avec les reflets lunaires; étonnamment elles ont fleuries cette semaine nonobstant cette terminale de décembre... Je regarde la géante lune blanche, l'homme n'est plus là, et seul l'encensoir noir lentement s'estompe et puis disparait. Heureuse je reviens dans le living room et je me rends compte que mon plus beau cadeau de Noel le voilà; c'est la sérénité ou la paix intérieure et que ma volonté déchaînée de jadis et naguère s'amenuise jour par jour vraiment petit à petit et devient un peu plus sensée et mon âme de moins en moins tourmentée face à ces lendemains sans toi. "Ö sainte nuit, ô nuit de paix..." je fredonne en montant dans la mansarde. **** De votre aut'heure dans la nuit La Louve effrenée de belle musicalité le 25 décembre 2015 **** " Oui, allons, la vie ne se perd pas, elle se déplace. Elle s'élance et se transporte au delà de cet horizon que nous croyons être le cercle de notre existence. Nous avons les Page 231 tromal.net cercles de l'infini devant nous. C'est une gamme que nous croyons descendre après l'avoir montée, mais les gammes s'enchaînent et montent toujours, La voix humaine ne peut dépasser une certaine tonalité ; mais, par la pensée, elle entre facilement dans les tonalités impossibles, et, d'octave en octave, l'audition imaginaire, mais mathématique, escalade le ciel." George Sand in Nouvelles lettres d'un voyageur **** Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-01-15 Page 232 tromal.net L'Escape L'Escape Une escapade Sans moult parades Un coeur en chamade Battant au vent Le rythme des temps Dès l'entracte Un pacte d'arcade De ces piètres actes En musicales bravades Une bleue de pause Entre deux thés de roses Une mauve chandelle Soufflée par elle Au long court d'une nuit morose Le Jazz encore se repose Une escapade Sans parade fade Le sax en portée close Pleurant le refrain De ce récent solo Et la gamme enfin Au détriment Des bémols nonchalants Et hurlant sa dose Tes clameurs au piano Frôlant en volupté le dos Une amoureuse escapade Sans aucune parade Un coeur en chamade Languissant de sérénades De la Louve effrenée pas sad « Plus je tourne et retourne cette idée que Dieu peut communiquer la pensée à la matière, plus elle me paraît vraie. » (Voltaire), Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-01-29 Page 233 tromal.net L'Etincelle des Rebelles Merci aux magic men de Gotthard et à Steve Lee pour ce magnifique Tu Pasion in music que j'affectionne particulièrement et qui a su m'inspirer ce nouveau refrain de vers tendres de la Louve effrenée de musicalité d'amore... L'étincelle des Rebelles D'étincelles Rebelles en Décibels L'étincelle des sorciers rebelles Rebelles orgasmiques d'étincelles L'étincelle des rebelles ensorcelle Rebelles en feux follets d'étincelles Entre deux langoureux de longs soli Après un trop trop long orage gris A s'y méprendre entre deux airs tendres et fugaces rebelles Des yeux en flammes en flamboiements D'étincelles en décibels flagrantes sonnant de mots Vers contre vers nous aimantés encore en d'amants Des mille et un tempo so damn langoureusement slow En redondance d'orgasmes aux étincelles en recrudescences Réminiscences de cadences trop denses Luminescences entre deux folles crazy balances Voluptueuses chutes de reins en hush & crush de démences Sur votre insistance sans résistance en instance de deux danses A s'y complaire entre deux vers pour refrains malins aux étincelles nouvelles pour petite elle.. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-02-05 Page 234 tromal.net L'Éventail Noir L'Éventail Noir Noir Éventail Il avait des gants de couleur rouge En lui offrant un noir éventail Always toqué de sa guitare de noir émail Surprise! Cet obtus musicien nommé Ail Dont les doigts magiques Via ses riffs en mode bouge Sortait de l'usuelle gamme nette Pour elle petite elle so freak Et pas du tout jet set faite Elle accepte le remercie il la toise Ses lèvres deviennent grivoises Elle s'émeut ses yeux la couve Elle comprend devient gourmande Sans entendre le bruit des vieilles douves Et des gens tout autour Et ses yeux gris bleus en redemandent De ses obscènes de regards so lourds Et devant tout ce beau monde Il cambre sa taille de loup mi-velours **** La baise sur la joue sans failles Quel jeu d'canailles Sa touche le seconde Et ça gronde à la ronde Ce tonnerre d'ondes furibondes Elle monte cette sève maille par maille Tous deux debout bien debout La montée se fait au-delà de tout Il lève sa jupe écossaise Et lui offre ce pricky toy pas balèze Mais Ö so juteux dans sa thèse Se démenant devant derrière Quelle rivière en furie ce fut Lorsqu'ils orgasmèrent en rut Better than a beer en fût Et de pair sans poser nus Page 235 tromal.net Et se poser du tout au tout La cruciale question m'aimes-tu? MDLoups ou La Louve effrenée en ce 19 juin 2013 ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2013-08-16 Page 236 tromal.net L'Ultime Fugue de Célina L'Ultime Fugue de Célina Droits d'auteur La Louve effrenée, acrylique sur toile, 1997. C'était en terminale de nuit L'archangélique dolce Célina s'enfuit Sur une barque magically phallique Après une tournée de cirque en cirque Vingt et un printemps en stylistique Avec Dieu pour bouclier Sa jeunesse étincelle d'ivresses En ces VIP Blues de kermesses Et les roses champagnisées pleuvent en Ré Sur l'océan d'amants beaux de sa destinée Avec Dieu pour bouclier Trop jeune pour mourir avec failles Et du fruit de ses entrailles La Célina laisse une résultante latente De qui succédera une double rente Dénommée Bianca et Renata Avec Dieu pour bouclier Spectacles des arrosées de dérives Matins blafards avec fards entre convives Aux douteuses de gueules gueuses Entre deux partitions fougueuses Avec Dieu pour bouclier C'était en terminale de nuit La dolce Célina bien aimantée s'enfuit Au crépuscule son ombrelle elle prit De Bianca et Renata paginaient deux générations Elle marqua ainsi leurs chemins de vie ton sur ton Avec pour bannière des roses-roses en boutons Avec un seul Dieu pour bouclier elle s'en est allée la bien-aimée... La Louve effrenée 2011 entre deux virées de wild musicalités en kool heures non Page 237 tromal.net camouflées. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-05-14 Page 238 tromal.net La Bavière Emerald & Ruby ; prénoms fictifs octroyés par la Louve qui à roulements d'auto a su immortaliser ces deux beautés chevalines dans leurs galops effrénés; c'était en Bavière en ce chaud juillet 2011. Musique par le truchement de Youtube: La Bavière de Richard Wagner et de Louis II La Bavière Vue par la Louve in Mode Groove La Bavière so much extra-ordinaire Terre de plus d'un mystère a su me plaire All along la longue Route Romantique Parsemée de craquantes vaches Aux clochettes so swell d'apaches I just felt in love as a little child so fair As I am in these voodoo sandales Sifflant chantant passant par Graben Entre ce tandem sans œdème Jusqu'au Romantiches Stabe Égalité en beauté jusqu'aux étables J'ai de mes yeux bleu-de-gris de louve-lynx Suivi Emerald and Ruby ô quelle chimie Ce fut le coup de foudre sans contredit Cette chevauchée vraie sans artifice de feux A su combler mon coeur au centuple Via la pure nature enchantement quadruple Sifflant chantant passant par Graben Entre ce tandem sans œdème Jusqu'au Romantiches Stabe Égalité en beauté jusqu'aux étables °°°° Page 239 tromal.net "Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne." (Colette). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-08-19 Page 240 tromal.net La Bête Noire de Lud Vic Tramp Cimetière du Père Lachaise; tombe d'Eugène Delacroix. **** La Bête Noire de Lud Vic Tramp Récit crématoire rétrécis Selon les ultimes volontés du défunt, toute mascarade fut prohibée autour de son enveloppe corporelle. D'emblée cette dernière fut transformée en poussière cendrée, bien tamisée dans une coupe de verre à vin cuivrée, déposée à l’intérieur d’une mignonne boîte conçue en bois d'olivier sous forme de bouquin à la digne reliure dorée. En clair, ce fut un coffret bien scellé. C’est par un temps poisseux du 31 octobre en ce mémorable mardi que se fit la mise en terre. Tout au fond du cimetière de banlieue Laurentienne se jouait le dernier acte terrestre de l’oncle Damasse et ceci sans bémol ni trémolo. Lud Vic; filleul bien-aimé, chapeau haut de forme bien inséré, se tenait droit comme un cyprès. Stoïque, avec un regard menaçant, sur réel, il se tenait lui aussi très droit portant la croix et ce fut dans ses longues mains gantées de noir que l’éminent curé Malenfant déposa cet étrange volume dont Ludovic zieuta et dicta à voix haute l’annotation immortellement réaliste de l’emballage éditorial: Ici gît Damasse Bienvenue-Tramp, l’Éditeur. ‘La mort est un acte à un seul personnage.’ (Montaigne). Ludovic mit le genou gauche sur la terre froide et déposa doucement son oncle bien au fond du minuscule trou noir. Une sensation enivrante quasi orgasmique, le fit tressaillir en partitions multiples et sporadiques! Lud Vic n’est plus! Vic Ludo auteur désormais sera toujours un Auteur, un Grand; intrinsèquement le processus de transformation s’est opéré en grandes pompes très au pluriel sans péché véniel mais plutôt mortel aussitôt le dernier chapitre de l’oncle Damasse bien exécuté; Vic se redressa d’un bond et décida sans tambours ni trompettes de chanter d’une voix surhumaine voire céleste, un Panis Angelicus magistralement interprété à en faire damner tous les mortels jamais habitués à décéder. À l’arrière plan planait l’écho montagnard à faire hurler les loups de tous les sous-bois avoisinants. Les quelques personnalités présentes se lorgnèrent tour à tour, subjuguées, estomaquées, ne sachant que dire ou chanter, ne reconnaissant plus l’indécis et timide Lud Vic. Prestement, mortellement blême, trêve de réflexion, ces individus névrosés prirent la clef des champs ou plutôt du cimetière, en courant ça et là parmi les pierres tombales aux allures quelque peu mortuaires. Le décor lugubre et majestueux qui accompagnait ces époustouflants personnages semblait digne des plus beaux chefs d’œuvre du célèbre Belzébuth ou du grand Manitou selon votre vue floue souvent Page 241 tromal.net flouée par le truchement éminent des artificiels d'enfer galvaudés sous le nom immonde de paradis artificiels. Vic Ludo de son nom de plume vivante demeura mortellement seul en cette métaphysique scène automnale Halloweenienne, dorénavant, l’auteur et l’homme s’avéraient solidement amalgamés. Le vieil adage sait dire qu’il faut mourir intérieurement pour renaître à nouveau. Le voilà bien en chair dans une nouvelle peau, dépourvu de sa bête noire qui s'avérait la Peur, libéré de cette émotion fatale obsessionnelle et désormais nanti d'une seule et unique obsession; celle d’écrire sans la crainte de la non-Édition, puisque son oncle avait trépassé et que, sans l’ombre d’un doute, renchérit-il à voix haute : - Je suis l’héritier de cette baraque, le futur maître de l’Édition… Le saltimbanque déroula un ample manteau noir, le mit par terre, y installa son corps d’auteur mal alimenté, sortit son stylo Water-man bien gorgée d’encre de Chine, déplia son papier oignon dit vélin sans le malin et se mit en ondes exhaustives pour gribouiller le second tome de son plus récent roman : Le Testament remanié de Damasse. À cet instant précis, le firmament devint rouge sang et ocre, jaune canari et violet De Profundis vachement approfondis… Et en dix secondes un éclair indéfiniment long traversa les cieux du Nord, Pays-d’en-Haut désormais devenus bas. Et la foudre maléfique ou bénéfique résonna tel un requiem bien achevé d’outre-tombe. L'oncle Damasse se tenait debout pas vraiment en chair mais en os avec un parchemin long comme un bouleau blanc d'un demi-mètre et se mit à lire vivement sans s'arrêter pas même un moment entre deux virgules qu'il sautait comme un somnambule quasi funambule: *** Cessez tous de rêver! Qui que vous soyez! personne ici-bas ne sera l'héritier de mes capitaux et intérêts ni de mes biens et immeubles entre deux charivari de bain-marie; j'ai deux jours avant ma terminale de ballade sur terre tout liquidé; c'est à dire tout octroyé au Couvent des Sœurs Émancipées des Cantons de l'Est in Québec en canada; celles-ci ont accepté d'emblée mon humble don; ces dernières étant toutes des auteures remarquables en tous points, elles n'auraient donc plus besoin désormais de courir les fichus d’Éditeurs pour transmettre ici et là leurs écrits psychédéliques magnifiques. Et je signe sain de corps et d'esprit Damasse Tramp **** Et c'est ainsi que Lud Vic décida de trépasser car son plus beau rêve venait de s'achever et aussi de l'achever. Sa bête noire revint en grandes enjambées le faire périr. "Ne jamais vendre la peau du loup avant de l'avoir tué." Mortaise! c'était pourtant son oncle lui-même qui lui avait ce vieux dicton bien griffonné sur un papier chiffon lors d'un dîner-causerie où un puissant orage similaire à celui-ci se déroulait Page 242 tromal.net vers la terminale de son ultime été bien arrosé entre deux biftecks édulcorés. Amen de la Louve vot'aut'heure diurne ou nocturne ~~~~ "La Mort est un acte à un seul personnage." (Montaigne). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-10-31 Page 243 tromal.net La Bourlingue La Bourlingue En douce elle m'épingle Vite vite et serré Cette luciole en si bémol Finira la bourlingue Avec les copains Aux vœux éméchés Je me case sur son pieu Sans Pater Noster pieux Car sa pulpeuse poitrine Me ruine la babine Et mon harmonica Se balance follement sur le tas Putain elle se cadence Sur mon saxophone En transe du refrain Jusqu'au xylophone De ma concupiscence En mal de blême matin Elle va me sonner cette catin Alors je réponds avant la sonnerie Dans son cacophonique de bruit Brrrr je me les gèlent Ces pieds d'orteils Avec ce manque d'oseille Voilà que je la trouve frêle Cette démentielle coccinelle Bon elle se sauve car trop belle Mince alors je caille Et j'me grille en mailles TTrois autres blondes Dans ce hideux couloir Sans véritable urinoir En attendant qu'elle se repointe En final top escale Bon alors je plonge dans le vide sans feinte Ce temps mort et lent devient ahurissant et de ce pas faisant je me roule une clope car sans elle je varlope et je deviens amer de cette salope... De la Louve en grande tournée sur les vieilles douves de sa petite enfance en France. Page 244 tromal.net " On naît Louve et on le devient vraiment lorsqu'on réentend son train avec Dieu pour conducteur et soi-même pour simple passager." Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-02-18 Page 245 tromal.net La Danse des Âmes LA DANSE DES ÂMES La lumineuse croisade d’une danse En transparence du Feu sacré Sait inonder et irradier sans risée Le déploiement intense et dense Du chassé-croisé d’un ballet majestueux Aux regards hagards des curieux Dont le cœur endimanché du danseur Amoureux de son jazzy-bluesy cœur Battant la chamade bien au creux De ce gigantesque brasier doré Dévorant les esprits mal intentionnés Au détriment de brimer l’espérance bleue Les jupons ocres et verts virevoltent Et flottent bien au-dessus des nues Des pieds nus aux bracelets écrus Des gitanes sveltes qui escamotent Toute tentative d’ironie se délie De la part des spectateurs ahuris Ébahis de la souplesse et de l’harmonie Douce entremêlée d’ivresse De ces bohémiens aux atours Disparates mais aux similaires Yeux de velours pour l'amour Sans détours à toujours à toujours Ta louve au centre de tes calembours Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-04-04 Page 246 tromal.net La Déconne -1Nu masculin de Théodore Géricault, Musée Bonnat (Bayonne). °°°° La Déconne -1- La ville brille en virée de tous ses jeux et j'aime les nœuds dans ce corps si jeune devenu si vieux car trop centré sur mon nombril simili heureux alors je ne vois rien d'eux les vrais plus vieux dont chaque ride édifie un apprentissage intrépide parfois plus solide que l'académie indéfectible selon ses hôtes temporairement axés sur les notes en pourcentage qui flotte je radote ces vieux pieux de voeux que l'on pousse au pieu des extérieurs propres des mouroirs sans fenêtres ni miroirs de peur qu'ils les cassent sur eux voilà l'impasse je me regarde dedans et la voix me dit hé! l'enfant le pur de cœur aimant en toi est désormais d'antan car malgré tes jeunes ans tu ne sais regarder en dessous de tes griffés de vêtements devenus trop petits ce corps tu le sur-nourris pour oublier cette souris au regard torve-fourbe sous sa louche tourbe dont le paraître sait faire bouger ta crête Page 247 tromal.net de coq en arbalète La Louve °°°° "Je ne comprends pas comment un homme vraiment heureux pourrait avoir l'idée de faire de l'art; si nous avions la vie, nous n'aurions plus besoin de l'art. Quand le présent ne nous offre plus rien, nous crions par l'oeuvre d'art, "je voudrais." (Richard Wagner, Lettre à Uhlig, le 12 janvier 1852). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-06 Page 248 tromal.net La Déconne 2 Musique: Jimi Hendrix - The Wind Cries Mary °°°° La Déconne -2- T'as oublié le mec mon vieux que tu ne seras jamais Dieu parce tu as foi juste en tes yeux qui sans lui deviennent hideux nuit par nuit jour par jour sur ce lit tu survis sans amour Le vrai le beau tu le repousses vu ta désormais mauvaise pousse en herbes de chiendent aux mauvais penchants tu doutes de la Zoé car tu ressens qu'elle te devine alors tu la vires avec une épine ouf! je plie l'échine ça me débine car je me croyais parfait sans déficiences vraies bof! après tout je suis au bout de ce tunnel sans pareil Bon je vais de ce pas essayer de reprier sur ce glas que j'entends sonner déjà puisque je ne suis plus là car devenu trop las sans vraies valeurs apprises il y beaucoup d'heures quelle idée aussi que de marcher avec juste un soulier sur ces sentiers avec de faux papiers de La Louve Page 249 tromal.net °°°° «Les hommes, à de certains moments, sont maîtres de leur sort ; et si notre condition est basse, la faute n'en est pas à nos étoiles ; elle en est à nous-mêmes.» [ William Shakespeare ] - Jules César ~~~~ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-06 Page 250 tromal.net La Gitane de SansFinze ´☆`¤º°°¨¨°☀ La Gitane de SansFinze Psst! L'année 2015 Sera celle de la Gitane de SansFinze Psst! L'année 2015 Sera celle de la Gitane de SansFinze avec son Ibanez de guitare Le son rebondira so far SoYeah! L'année 2015 sera celle de la Gitane de SansFinze Crazy hips Sweetie lips Obvious music kicks With hénaurmes Chics Tender and harder picks Et sonnera le slow Blues number Quinze De la Gitane de SansFinze ´☆`¤º°°¨¨°☀ Cuivrée de voice aux accents toniques Vachly rythmiques polyphoniques Outrepassant les rules comiques Des tunes aux variantes héroïques Fichtre give her a tone bar Et elle te fera monter planer Jusqu'à la quinzième star En en oublier tes nuits de bar Entre deux chaudes nuitées Ça pourrait te dégeler le nez ´☆`¤º°°¨¨°☀ Psst! L'année 2015 Sera celle de la Gitane de SansFinze avec son Ibanez de guitare Le son rebondira so wild so far SoYeah! L'année 2015 sera celle de la Gitane SansFinze Crazy hips Sweetie lips Page 251 tromal.net Obvious music kicks With hénaurmes Chics Tender and harder picks et sonnera son slow Blues number Quinze sera celle de la Gitane de SansFinze avec son slow Blues number Quinze de la Louve effrenée de belle musicalité le dimanche 28 décembre 2014 ´☆`¤º°°¨¨°☀ " La turbulence c'est comme la flatulence; ça se frotte tout le long d'un noir canal, renote et puis dénote en décadence sans l'ombre d'une stance en noir et blanc ou en vert-de-gris dense obsédé par le Blues et la danse. " Renay Sances ´☆`¤º°°¨¨°☀ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-12-30 Page 252 tromal.net La Louve en Cavalerie La Louve en Cavalerie Au trot et au galop La Louve s'épuise A faire rimer de trop Amour avec toujours Le désir s'amenuise Lorsque l'objet s'enlise Entre deux églises En cavalerie de classe Elle mime sa chevauchée Immortelle hors réalité Les joues roses en chasse Elle se promet la classe Déjà elle en trépasse Le Baron de Mozart Arrivera à la lune grosse Pour le baise-main de l'Art Il la surnomme Carabosse Elle n'aime pas de trop ce dard Mais il est si doux en rempart Une fée il dit voilà un bobard Comme une forcenée elle se débat Entre deux séances avec fard La nuit tombe et son chapeau là Lui remémore tout de go ce fêtard Il est beau à l’effigie d'un hussard Elle doit rompre derechef Avec ce Baron trop chef-chef Ce baiser ne changera rien ô non A sa définitive tardive décision De ne plus revoir ce joyeux luron Qui retrousse si bien ses jupons °°°° «Qui veut élever en un instant une flamme puissante commence par l'allumer avec de faibles brins de paille.» William Shakespeare in Jules César Page 253 tromal.net Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2013-10-20 Page 254 tromal.net La Muse En musique Nazareth Knockin' on heaven's door La Muse La Muse s'amuse sans Ruse Une muse diffuse Idéologie et ruse Rêvassant ici et là En plein cœur Des blanches fleurs Au centre d'un jardin Dont nulle bestiole N'a le don de l'auréole Sur un pétale trop fin Une muse confuse Rêvassant ici et là Semblait soupirer en langueur un grand chagrin Une beauté recluse Vint un jour d'octobre Lui parler d'Amour las Sans lancer d'opprobre La muse confuse Écoutant ici et là Sans entendre l'éclat Des vers en poult d'soie Et la muse comme la buse Volait et planait son Soi La muse semblait perdre le fil de lin de son destin Un bouquet de puffs Ou d'exagération bof En plein Salon vive Birkhoff Après tout les sottes muses Ont aussi lésé leurs droits Avec de sots passe-droits Jusqu'à l'ultime trépas De leur doigté léger adroit Et la muse nullement intruse Se tourna vers une autre Muse La muse désormais suivrait le fil de son destin °°°° Page 255 tromal.net ____ De votre aut'heure diurne ou noctune une autre fleur sauvage de La Louve effrenée de belle musicalité dorée cuivrée bien assonée pour bien vous aimer. Création du 19 MAI 2011 16:19 heure de la France de mon enfance en transparence de danse. °°°° "Il y a mieux encore que le calme de la solitude : la présence silencieuse de l'être aimé, tout près. On est seul, en sachant qu'on pourrait ne pas l'être." (Claude Roy). °°°° Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-05-20 Page 256 tromal.net La Romance La Romance Ton Amour musicalement m’appelle Vers cette Renaissance Aux longues tiges d’Ariane Qui en amont planent Et me donne confiance belle Et notre rencontre sera réelle ! Sans ritournelles qui harcèlent Nos yeux se sont accolés Tout comme nos âmes d’emblée Il y a six mois ou deux éternités Lorsque tes flèches exotiques Tournaient autour aux pourtours De mon cœur cosmique Et vint ce samedi sans contrefaits Je dansais et virevoltais Sans pudeur, sans clameur Bien autour de ton cœur En ton âme via ton androgyne pâleur Dont je vibrais déjà à m’en damner en langueur La musique de ce Blues Qui envoûte en secousse A soudé nos âmes errantes Et notre authenticité désarmante A su balayer les impies Qui tout autour festoyaient en esprit Maléfiques et accablantes Visant à éteindre ce Feu aux mille jeux érudits Au matin le départ se fit sans bruit Un peu à contre courant Comme au milieu d’un roman Inachevé, dénudées désenchantées Les pages semblaient figées d’ennui Somnolaient le chagrin sur nos aimants Arrachés, médusés et galvaudés Dans l’infâme tourbillon de la vie Qui sait détruire maléfiquement Les amours en cadences enfin réunies Page 257 tromal.net La Louve effrenée 2011 year of the Bronze et à chacun son Bonze ou sa Bonzesse. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-05-14 Page 258 tromal.net La Route des Joutes Musique de Nazareth - Java Blues P.S. Une superbe de pièce Blues sublimement bien rockée. Désolée au superlatif de riffs pour ce petit grincement ennuyeux sporadique sûrement occasionné par un mic un peu sick via un fil peu subtil. De la Louve La Joute Déroute La Route des Joutes Sommeil ultra léger Douce et sensuelle épopée Sur l'étroit et sinueux sentier De mes énormes encriers Aux encres bleues d'églantier Pour un à un griffonner Des vers d'hier de merisiers Pour la fragile et forte Aglaé-Zoé Une amie d'antan évaporée Aux quatre vents dans une île égarée Tristounette d'âme au corps émancipé Nantie d'une double personnalité Avec la bouteille pour amitié Et les clopes pour bouclier Incapable d'au-dedans se regarder Car elle analyse sans compter Tous les humains déshumanisés Alors passe et passera dans l'oubli Son vrai moi profondément écorché Et décortiqué en dés à jouer La joute avec elle m'a bousillé Et sur la route elle m'a dérouté Car devant son alcool à elle aussi Je suis impuissant comme un ovni Devant un saxophone en plein midi Jouant mal La Route des Joutes °°°° Page 259 tromal.net "Il est toujours possible d'unir une grande quantité d'hommes par les liens de l'amour, pourvu qu'il en reste dehors pour recevoir les coups." (Sigmund Freud). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-08-17 Page 260 tromal.net La Route des Lacs Photo La Louve Juillet 2011 - La Route des Lacs Musique par le truchement de Youtube; Henri Salvador et sa belle version de Petite Feur La Route des Lacs De l'âme et ses drames Une terminale en retour bon Se pointe la Vallée du Hérisson Du Lac de Chambly en aval Suinte à flots le Lac de Val Jusqu'au Relais de l'Éventail Où tout se joue en franc-corail Labourant le cœur ce joueur infâme En mots cruciaux plaît-il qui vaille La peine de roucouler en caille Les péripéties jurassiennes Ont fait en boucles plurialisées des siennes Pour conserver l'âme sereine Une prière vaut mieux qu'un verre Sans pour autant oublier le vers Entre deux déveines malsaines A l'arrière de plan des jalousies vaines Le Saint-Laurent en G infusion verveine Où le Laucuzon rencontre l'Éolienne Stop! Et ferme en douce les persiennes Des inutiles sarcasmes déchirant la chair °°°° "Le mot n'est pas signe, mais nœud de signification. " (Jacques Lacan). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-08-03 Page 261 tromal.net La Splendeur La Splendeur Sie Und Er La splendeur de vivre en harmonie à plein temps Bien autour de la beauté qui chavire doucement Nos cœurs d’enfants de satyre Et s’ouvrent nos yeux amoureux de tendresse Au tempo des Princes en jeunesse Machinalement nous voguons en liesse Sans attente en retour Nous donnons de nos amours Qui ensorcellent la vilenie des ivresses Mal lunées délurées jusqu'aux bas-fesses Elles surgissent hagardes Et de honte s'enfoncent blafardes Contrites perverses meurtries Aux confins de leurs hérésies Et de leurs désirs quintuplés Elles se recroquevillent, traquées Les mal-aimés avancent graciés Et leurs trésors de tercets dévoilés Au grand jour devant les grands Désormais crédules et repentants Cédant ainsi leurs inquiétudes En de poursuivre en quiétude La belle voie des mots Qui alanguissent les maux Cumulés sur leurs mémentos Depuis tant de pleines lunes Et de soleils brûlants diurnes… Désormais bien musicalisées Résonneront leurs érotiques tercets Enflammés et enrubannés De magnifiques et voluptueux sonnets À l’effigie de leurs voix en ardeurs Et de leurs corps haletants en sueur Et de leurs âmes en divine profondeur Page 262 tromal.net Pour toucher le cœur des chœurs Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2010-12-21 Page 263 tromal.net La Swell Calèche La Swell Calèche Par un soir de brouillard Elle monta comme un lynx Dans sa swell calèche de Tzar Lui le superbe rouquin Adonisart Elle svelte longs cheveux épars Dentelles sur dentelles écrues Culottes aux genoux quelle vue Blanche laiteuse sans aucun fard Le clitoris dur comme une barre Avec un wild tatoo de sphinx Entre ses deux seins poires Il la zieuta en érectile foire Le sang bien chaud so far Ses naseaux son oeil de dard Tout en lui inspirait le sexe rare Monte allez monte-moi Ici même nulle part ailleurs De ton écrin je me meurs Ton velours ô secret trésor Tu m'érectionnes sans effort Le manque de toi me broie De haut en bas avec effroi Oui mets à bas ces jarretelles Ces culottes ces dentelles Cramponne-toi sur ton lord Sur moi rassieds-toi encore Relève-toi bien haut ma cyclope Et reviens te rebrancher encore Allez cocher et que ça varlope Tout droit à l'Othello d'château Plus vite ma sweetie salope Under the blue moon sans clope Elle l'enfourcha cet étalon Lui prit la taille les fesses sans un mot Sans un souffle sans chrome La calèche cahin-caha au trot Lui redonnait le rythme déjà chaud De se dandiner en ré à califourchon Lui pourléchant les cils et les lobes Mordillant ses lèvres comme une môme Elle se fit jouir double en attente de son flot Page 264 tromal.net De jus sucré-salé sur sa rouge vin de robe Et tous entendirent ce long cri: I feel home de La Louve effrenée ; all right reserverd here en ce 30 août 2012 à 21:22 **** ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ "Le pire aîné musical-érotique que j'eusse connu fut le Baron Lustucru lorsqu'il me proposa un cunnilingus d'astreinte face à mes vers; pas pour un sous terre à terre susurra-t-il assouvi sans l'ombre d'un verre." (Kakemphaton de la Louve effrenée). Yes! Deux pleines lunes en ce mois d'août 2012 donc la seconde se nomme blue moon; ça va briller dans les chaumières ces fripons de rayons so bons qui se reproduiront seulement en 2015! Yes! Blue fool full moon!! NOTA BENE: "La prochaine pleine lune a lieu : Vendredi * 31 Août 2012 * 15:58:06 heures Heure d'été d'Europe centrale (HAEC)." Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-12-19 Page 265 tromal.net Langoureux de Blues La louve création spontanée avec les pigments de la sanguine, du sépia, du fusain en synergiques mouvements lents du pastel sec tendre de préférence allemand en bâtons ronds; titré Langoureux de Blues voire Languorous Blues. Merci so much à Nazareth pour sa musique sod damn goood with this Lady Luck And from la louve in groovin' mode sans code a crazy gift just for You where ever you are ce... Langoureux de Blues Languorous Blues Un ultime langoureux de Blues Entre deux plumes de blouses Un ultime de langoureux de Blues With the rhythm of the slide-glisse And glisse la wild and savage Myosotis Entre deux plumes de blouses Quasi devenues dingouzes Oh! Yeah! nothin' more to lose Except these damn laces shoes For sure sweetie again and again This is a languorous Blues sans bargain Un ultime langoureux de Blues Entre deux seins poires sans blouses Un ultime de lascif non nocif de Blues With the rhythm of the slide in glisse Ultimatum avec ou sans rhum For un ou deux hommes sans gomme Ou bad bad partitions au bord du fond D'un verre en forme d'oblong de gong Annonçant le trémoussement long so long Trop trop long de la Myosotis ô hisse Un rhume à Tis ou à Osoym Mmm Gee-Wiz's For sure sweetie again and again This is a languorous Blues sans bargain So check it out your crazy cornet Si ton lit est défait avec ou sans entremet Je saurai m'y perdre au comble des versets ____ Page 266 tromal.net Yeah! Takin' a Ride without aggressive sides Les goûts des kool heures musicales ne sont pas à discuter mais à cultiver aux intervalles." Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-03-31 Page 267 tromal.net Le Blues d'la Louve °°°° Le Blues d'la Louve The Louve's Blues So deep too good sound Over the damn rebond en Fa Sensas or better in G n'c'pas So deep so good sound Of the the Blues's louve En over dose des bla-bla-bla Et vivant le musical joyau de la grosse lune D'un février avec blancs camélias Et aux rouges et roses magnolias En un écho furibond en quatr'accords Au tournant des vieilles douves De la belle Breizh d'Armor Via la sweetie Suisse in excelsior Come over and Jive the Blues in color por favor Allez joue le ton Blues à double tour Sans cesser tes groove Notes en soli solides insolites Trait d'union à Treillère-Amour Cloisons entre deux guillemets sur les sites Où le soleil et l'émerveillement lévitent Sur les mamelons hameçons via les bites Qui ne se posent nulle part faute de candeur Des cœurs écorchés en mal de bonheur Et de Blues music obviously so much true Sans frimes mais rythmiques rimes au-dessous Et au-dessus des phantasmagoriques Ensolites Héééé! catch it well this Blues is all for You Come over and Jive the Blues in color yeah por favor °°°° Page 268 tromal.net «C’est quoi la passion ? C’est une attirance irrésistible. Comme celle d’une aiguille magnétique qui a trouvé son pôle.» (Madeleine Chapsal in La Femme à l’écharpe). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-04-07 Page 269 tromal.net Le Brouillard de l’Âme humaine Prison de Verre embouteillée en close Sphère "Le Brouillard de l’Âme humaine." L'âme et son brouillard L'Alcoolisme une Maladie Une Tare ou un Déshonneur de la Louve effrenée de belle musicalité bien nommée marquise des Loups à l'âme rebelle so belle... Avis aux lecteurs De la Louve effrenée voici un bref extrait de sa Comédie musicale Just a Crazy Blues ; pour le bénéfice des lecteurs les personnages sont demeurés tels quels avec les questions et réponses sur ledit sujet. Toute ressemblance marquante avec qui que ce soit dans cet apologue s'avère une impure de coïncidence des personnages, des faits, des endroits ou plus explicitement le dénommé usufruit du hasard hagard; ce damn blizzard (damné blizzard) qui a su marquer l'essence via l'effervescence en errance des branches disparates de mon arbre artistique et ses orgasmiques échappatoires de gloire qui mènent au tombeau en ce terrestre trajectoire; les noms ou pseudos dudit apologue furent l'extraction simple d'un minuscule embryon extrait lui de même d'une pléiade de métallisés de sons, played ou joué slowly (plus lent) in rebonds aux intervalles quasi astrales car le mot astraux ne saurait s'avérer beau pour un tel scénario dont l'absence totale de fausseté saurait derechef brimer la partition en deux portions. Partie première La phase terminale de l'alcoolisme s'avère douloureuse et nantie d'une souffrance sans nom; l'individu au prise avec son esclavage ne sait plus vivre avec l'alcool et paradoxalement ne sait plus vivre sans le ROI alcool. Une prison intérieure atroce jour par jour. Maladie spirituelle, mentale et physique. Je dédicace ce cadeau à tous ceux dont la maladie alcoolique a su faire périr l'âme et le corps, à tous ceux, qui par une gratification titanesque furent conditionnellement libérés en essayant jour par jour de vivre un mode de vie différent, et à tous ceux dont la décision de briser les chaînes d'un esclavage périodique ou quotidien ne s'avère qu'une question de temps; s'ils ont décidé de changer leurs vieilles idées ou leurs façons de penser ou rêver que seuls ils sauront se battre et gagner avec le tyran alcool et es suites; inutile de se battre; des milliers ont essayé de jouer ainsi et ce fut et sera toujours peine perdue; ces essais aberrants mènent soit à la folie, la prison et ses murs durs ou la mort. L'alcoolisme n'est pas un honneur ni un déshonneur mais vraiment une maladie et uniquement la personne atteinte se doit de le déceler intérieurement, personne ne peut Page 270 tromal.net lui diagnostiquer ce mal; même pas le toubib, étrange, mais vrai... En prologue court il est notoire de bien piger que l'égoïsme et l'égocentrisme sont à la racine des problèmes reliés à cette maladie d'origine émotionnelle ou psychosomatique; on la nomme parfois maladie de l'âme, ce qui est totalement vrai à 85% d'origine émotionnelle et 15% d'allergie physique; l'alcool ou autres substances en somme sont en somme que des symptômes éminents d'un grand désordre d'une personnalité malade ou tordue dotée d'un ego démesuré au superlatif ou boursouflé comme qui dirait je ne sais plus quel baron au juste... PHASES ESSENTIELLES AVANT L'ABSTINENCE PAS A LA DEMIE MAIS TOTALE: 1- Prise de conscienceSuggestions notables: 1- Vivre si possible une thérapie voulue d'un mois avec les douze étapes visant la déflation du MOI en profondeur! Au Québec et ailleurs dans les dix provinces du Canada ces thérapies sont nombreuses, malheureusement en France (à ce jour en 2014) il existe une seule (peut-être deux) maison de thérapie existante depuis quelques décennies (au tout début sous le nom de La Maison de Kate (Barry) - (grâce à elle cette maison de soins vit le jour) Kate regrettée photographe dont le voyage terrestre s'est terminé en décembre 2013) et puis sous le nom de Maison de Soins au Château des Ruisseaux. Il existe bien sûr les cures soit en France ou ailleurs; lesdites cures qui se passent à l’hôpital et qui ne sont pas tout à fait identiques à une thérapie mais quand même valables pour certains points tels que soigner le côté physique qui est très faible en carence vitaminiques et plus encore souvent... Par contre en Suisse ladite thérapie est possible en certaines maisons ou cliniques avec des thérapeutes adéquats. (Des recherches Internet sauront vous guider si vous avez décidé de changer de mode de vie). Sinon: avec l'esprit ouvert; ce qui n'est pas une fracture du crâne mais une renaissance pour la personne décidée et disposée à joindre un groupe d'entraide A.A. ou Alcooliques Anonymes dans son quartier et pour bien comprendre le programme il est recommandé d'assister à trois réunions par semaine et plus si désiré au moins au début. 2- Brisure totale du déni de la maladie mentale et physique. 3- Briser la résistance de pouvoir s'en sortir seul; si croyant demander à Dieu la grâce d'enlever cette obsession mentale (85% émotionnel; maladie de l'âme) doublée d'une allergie physique (15% physique (alcool ou autres substances). Si non croyant alors, jouer à Dieu et essayer seul, en groupe, à deux. Se ressouvenir à toujours: que l'alcoolisme est une maladie psychosomatique, mortelle, lente, sournoisement insidieuse et incurable. 4- Cesser d'être sur les freins; en diminuant deux jours une semaine un mois; l'abstinence se doit d'être totale et surtout pas de faux fuyants; tels que les bières sans alcool avec 0.5 ou 0.2 idem pour les vins, champagnes, cidres etc... Accepteriez-vous 0.5 ou 0.2 de cyanure à l'occasion ou chaque matin dans votre café; sous prétexte que Page 271 tromal.net c'est seulement 0.5 ou 0.1 ? A bien réfléchir n'est-ce pas avant de gober ces palliatifs qui en somme sont simplement une justification alcoolique; ce qui démontre que l'individu abstinent d'alcool est encore soumis à l'alcool et qu'il a moult réserves en son cerveau de vouloir re-boire cet l'alcool. Pourquoi? L'alcoolisme est une obsession mentale doublé d'une allergie physique. Maladie insidieuse, reconnue par l'OSM (Organisme Mondial de la Santé), oui, en redondance je le réitère; histoire de faire comprendre le sérieux de mon exposé sous forme de brochure (pour le besoin de la Comédie musicale). 5- Capituler devant ce Dieu et cesser de se prendre pour Dieu en lui demandant à nouveau et aussi de briser toute réserve de re-boire normalement; c'est à dire de retrouver le feeling du premier verre il y de cela cinq dix ou 20 ans ou X temps ??? peine perdue ridicule et impossible. 6- Lorsque l'abstinence, la capitulation, et la résistance bien brisée sont bien vécues alors viendra le désir très fort d'accepter cette maladie qui tout compte fait est moins pire que beaucoup d'autres maladies terrestres. Pas d'opération, pas de piqûre, pas de médications pour soigner cette maladie lorsque le sujet cesse de nier, de résister et de vouloir s'en sortir SEUL... oui avec Dieu tel que l'on sait le concevoir viendra l'acceptation une journée à la fois et une nouvelle route s'ouvre; celle de la sobriété heureuse et non morose ou bourrue et bourrée de palliatifs ou substituts tels que certaines médications et plus encore! Oui, c'est possible de vivre heureux sans booze (alcool et autres drogues) at all (du tout) et à long terme puisque la Midoré notre héroïne (de la Comédie musicale) taquine s'aventure à pas de louve vers sa 34ième année le douze juin 2015 et ce dans l'abstinence continue de toute cette m****... Plusieurs approches autres que l'approche A.A. : Un psychiatre, un psychologue, la course à pieds sept jours, la nourriture à profusion, la sexualité mal dirigée, les médications prescrites (parfois non utiles) qui s'avèrent en somme de l'alcool sec, les sectes, les cultes, les religions aux extrêmes, le travail sans pause et plus encore ou et tout pour s'accrocher à ses vieilles idées et essayer lune méthode ou un mode vie plus facile pour devenir abstinent de son geôlier tyran nommé alcool ou autre substances, enfin tout pour se fuir et pour éviter de se rencontrer se connaître; étape prépondérante. ==== Place au théâtre ++++ Et! Stoppant la lecture illico, le Zorro se fâche!! la belle canaille sort de ses gongs... -Tabarnack! (Putain) J'trouve ça raide ton truc! Tu sors des thèses qui m'donnent la chair de poule! Je vais aller fumer une clope dehors si t'as pas d'objection la louve; je manque d'air! Y'a plein de neige dehors, mes souliers sont encore mouillés et puis... - Et puis t'es vachly grognon Zorro, allez enfile les Jimi's mocassins, c'est une grande pointure; je me planque deux grosses paires de chaussettes de laine dans ces godasses, Page 272 tromal.net allez, please don't be nasty (s'il te plaît ne sois pas arrogant), t'es quasi rendu au bout du manuscrit, et puis sauf le respect que je ne te dois pas, tu manques d'oxygène ouais, mais pas d'air. Allez cutie pie (joli amigo (pas tarte) ), va en paix et pompe-moi ça c'te clope et surtout à ma santé et sans culpabilité; be careful (sois prudent) ça gèle le ventre et aussi le gland bien en bas vautré! - O.K. d'accord, merci de ta compréhension ironique sweetie, j'y vais et pis tu viendras m'ouvrir la porte lorsque j'aurai fini, je vais faire frapper deux p'tits coups dans la fenêtre ça va? - Oui, oui allez zi chenapan et grand bien te fesse jusqu'aux flancs! Lorsque Zorro eut terminé son double et triple inspire-expire, j'écrase dans la neige et j'me barre, il frappa tel que convenu deux pt'tits coups dans la fenêtre mais... Le décor était sublime, la pleine lune, les épinettes noires, la neige qui tombait sur les cheveux de Zorro; personnage d'un autre siècle qui lui faisait des signes heureux puis désespérés de venir lui ouvrir la porte qui se verrouillait automatiquement lors d'une sortie. La Midoré de lui sourire en faisant non non nonde la tête et ce par deux fois. Le Zorro souriait comme un enfant et la Midoré aussi, et elle le trouva tellement beau qu'elle courut dans le hall lui ouvrir cette porte en similitude avec la porte de son cœur et c'est à cet instant précis qu'il y entra vraiment en disant tout contre son coeur bien près: - Sweetie I feel home with you no doubt! j'vais continuer de lire ton salaud de manuscrit et advienne que pourra, désolé de mon saute d'humeur! Et la lecture reprit de plus belle avec la voix sexy de Zorro... °°°° L'alcoolisme une Maladie Pas une Tare ni un Déshonneur et non plus un Honneur mais une Maladie. - Je reprends quelques mots déjà lus pour nous remettre dans l'jus du sujet sweetie, ça va? Dis-moi yeah! ça va me donner du courage pour continuer et ne pas te sauter right now ( maintenant tout de suite), oui là, juste sur ce canapé de cuir, yes, right now!! (illico, derechef!!!). Le wild et sweet Zorro s'avança, lui fit faire demi-tour, et la prit par la taille bien cambrée entre ses bras et ils se retrouvèrent tout aimantés sur le sofa de cuir moelleux comme un gâteau au chocolat; c'est ainsi qu'il était certain que la partie était gagnée, elle serait à lui, il avait réussi à la faire changer d'idée et ce sans jouer ni guitare ni saxophone; il eut la faim immense d'essayer de la prendre sans savoir attendre et elle comme une sirène prise dans son propre filet n'eut rien à dire que ces mots idiots mais quasi beaux dans sa bouche d'enfant boudeuse lorsque contrariée. - Crazy horse, tu me fait skier nous sommes venus pour la musique et ce damn manuscrit qui est de toute importance pour moi, tu l'sais... - Oui? oui sweetie! Quel s**** tu fais! I hate you! Mais tu as raison finissons-en! Tu Page 273 tromal.net me pompes l'air! ce manuscrit c'est bidon! je connais les maisons d'éditions et l'espérance de vente de ce... enfin de ce... - Ouache! le Zorro est frustré à nouveau donc il blesse à nouveau la louve qui pourtant elle sait être gentille. Héééé! fais gaffe j'suis née d'un autre siècle, j'suis pas une louve facile et puis tiens donc, moi j'me barre! Elle est trop haute ta crazy d'barre! Et dans son sac à dos de cuir bourgogne griffé Paris, elle planqua son manuscrit, remis ses mocassins, son manteau de poils et voulant fuir sans réfléchir cette pièce devenue irrespirable, ses émotions folles virevoltaient; il l'avait blessée dans son âme, pas dans son orgueil, la Midoré au tempérament fougueux qui déconnait et le Zorro qui se surprit à dire sans même songer: - Don't be silly sweetie! tu es là come on, tu restes et puis bon sens, tu n'es plus vierge alors cesse de faire ta mijaurée! Ton manuscrit j'y crois plus que tu ne penses!!! Je te désire tant j'en deviens dingue! Tu es une allumeuse ma parole!!! - Non, tu y crois à ce manuscrit, tu me désires Shucks! tu me pompes l'air aussi alors mets du son plus fort ou augmente le volume en canadien français et phoque de mer le manuscrit, tu as vachly raison; l'espérance de vente est minable de ce bobard bâtard; vu la non compréhension des gens face à cette maladie qui n'est pas une tare, je le réitère calvaire! (calvaire!) Oublie cette connerie écrite et puis vive la musique le reste c'est de l'esthétique ou de la gimmick! Allez baron place à la musique!! Et la musique sonna tant et tant et le Blues résonna si bien dans cette étonnante Renaissance en cadence; outrepassant la plus étonnante des romances sans falsification aucune sous la lune d'une bribe belle d'un hiver incommensurablement inoubliable; des demi-heures, des heures musicales quasi inégalables se poursuivaient avec deux âmes belles en non-attente mais pourtant en authenticité latente pour le Zorro en mal de vivre sans même savoir; un peu beaucoup vivant dans sa grandiloquence ou dans sa propre toute puissance avec un déni plus gros que la baraque; rien de plus souffrant qu'un alcoolique qui s'ignore ou qui est dans le déni de cette maladie encore vue en ce siècle aux progrès disparates hétéroclites. - Sweetie I want you so badly, come on, ne te désiste pas, allez Jazz me this Blues till the end of the day and after midnight, Blues & Jazz me again until the sunrise and again and again take with a slow hot Blues me again by surprise... .... Et ce fut le repos bien mérité de quelques heures pour les deux guerriers héros... Elle vachement heureuse au paroxysme de la jouissance, lui, vachement étonné et aussi très heureux et plus qu'étonné de bonheur et assouvi comme jamais; avec nulle envie de voir venir cette aube aux troublants fantômes violeurs de bonheur... Paradisiaque est un mot trop simple... Sublissime!!!! dirent-ils en fusion électrisante!!!! Et une réalité s'imposait; ivres de je ne sais quoi, c'était plus que le sexe tout ça; ils se regardèrent incrédules, les jeux étaient faits désormais et au fer rouge ils étaient Page 274 tromal.net marqués voire stigmatisés à pérennité... .... - La Louve je vais terminer la lecture tu veux? mais avant j'aimerais savoir comment tu as su que tu étais alcoolique; quels sont les symptômes, tu étais tellement jeune lorsque tu as cessé de consommer de l'alcool, tu étais juste un peu alcoolique, je veux dire pas vraiment beaucoup alcoolique alors, comment tu as fait pour le savoir? Et puis moi tu sais Dieu j'y crois pas vraiment, le grand Manitou oui ça passe mais Dieu très peu pour moi ou trop... Alors ceux qui sont athées ou agnostiques, ils ne peuvent pas cesser l'alcool ou les autres drogues? Bof! c'est trop ambigu tout ça... Éclaire ma lanterne; elle se refroidit... Mais lorsque tu me reluques ainsi elle rougit prête à te faire rougir aussi... - Bonne question, oui, l'alcoolisme ne fait aucune distinction avec l'âge ni le nombre d'années de consommation, ni avec les quantités absorbées par jour, par semaine, par mois ou année. Les symptômes pour moi furent ceci: incapable de dire non à l'alcool sans souffrance, incapable de songer à ne plus boire, obsédée par l'alcool au point de me créer toutes sortes de justification pour boire; fêtes de l'un de l'autre, décès, mariages, surboums ici et là, je côtoyais des gens qui buvaient de l'alcool de préférence; ils faisaient partie intégrante de mon cercle d'amis. Pour ta seconde question alors je te réfère à ce que j'ai écrit over there (là-dessus) et qui se lit comme ceci: 3- Briser la résistance (cesser de tergiverser ou de résister dans le déni) de pouvoir s'en sortir seul; si croyant demander à Dieu la grâce d'enlever cette obsession mentale (85% émotionnel; maladie de l'âme) doublée d'une allergie physique (15% physique (alcool ou autres substances). Si non croyant alors, jouer à Dieu et essayer seul, en groupe, à deux. Se ressouvenir à toujours: Maladie psychosomatique, mortelle, lente, sournoisement insidieuse et incurable. - En somme la louve tu étais juste une petite alcoolique... - Une femme est enceinte ou ne l'est pas cher Zorro; il n'y a pas de petits, de moyens ou de gros alcooliques; il y a des alcooliques that's all; un jour alcoolique = toujours alcooliques; donc il n'y a pas non plus d'ex-alcooliques pas plus que d'ex-diabétiques ou d'ex-asthmatiques. Un concombre plongé dans le vinaigre ne redeviendra jamais plus concombre car le voilà désormais cornichon! Tu piges ou tu figes sans litige beautiful Rodéo de star qui sait me faire planer par-dessus les bars? - Ouais, si peu, je pige puis je dépige car il est plus que compliqué ton truc... je ne saisis pas pourquoi une personne est alcolo et non une autre et surtout pourquoi y a pas de guérison? - Tu veux savoir pour toi ou.... - Non! pas pour moi, j'suis pas alcolo pas moi, je sais comment arrêter et puis je n'en consomme pas des tonnes de bières et de vin, by the way bière, vin champagne cidre ce n'est pas de l'alcool pur; donc pas de soucis avec ça et si je bois des bières et du bon vin ce n'est pas toute la semaine, et pas au travail sauf pour des cinq à sept pour le bureau... Et c'est seulement le week-end. Et pas souvent seul... j'ai horreur! Page 275 tromal.net - Oui oui oui Zorro j'te suis à pas de louve, go ahead (va de l'avant) sans club med... - Non, ce n'est pas pour moi, mais pour une collègue à moi; une belle brunette; elle a un sérieux problème! Elle déconne dans les cinq à sept; elle chiale et change de personnalité comme tu écrivais dans l'autre chapitre. J'aime ça ton truc sur l'alcool sans blagues... J'ai lu en diagonale lorsque tu étais aux chiottes; par contre ce bout-ci me chicotte un peu... Et je te lis ça la Louve qui groove sans booze et qui me lance ses phéromones que je m'en damne la trombone même lorsque je suis Lisbonne: - Yes, l'avenir est aux oreilles de l'âme sans calembours infâmes! Et aux trombones en mal de head phone (casque d'écoute) vas-y le Zorro, je suis toute ouïe grrr!... - Oui! hééé! tu m'allumes et veux m'éteindre; bon continue de m'agacer et ce sera te fête louvienne sous peu... Je te lis cet épilogue en deuxième dédicace pour ton Essai court ou Communiqué long comme tu me disais au téléphone avec ta voix rocailleuse en veilleuse et belle à faire damner le plus sot des musiciens... - Fichtre d'enjôleur!... "tu me plais, tu me plais, tu m'fais un de ces effets, un des ces effets vraiment pas ordinaires..." dis, tu connais cette tune qui est de Bécaud ou un autre, je ne sais plus... - Je ne sais pas, je n'étais pas né; comme qui dirait les couillons lorsque leurs connaissances musicales sont mitigées limitées. Bon, je lis, sinon je reprends cette Louve en flagrant délits d'étincelles dans ses yeux bleus délavés; couleur ciel en mirabelles très pâles et deviennent bleu-marin lorsqu'elle se fâche... Bon, faute de te sauter, j'saute ici quelques paragraphes et me dirige ici pour comprendre mieux ce grand bout qui me semble pas facile ou je dirais sans te faire de peine la louve que "ça me fait chier" autrement dit, et je lis en essayant de boire tes belles paroles écrites et tout comme le mot dendrite me débine alors je poursuis ma lecture en buvant ma bière et non pas de l'eau pure j'trouve ça trop dur!!! Tout de même ta vie doit être plate comme de l'eau certains jours; spécifiquement lorsque tout l'monde boit et toi tu fais quoi? - Well, crazy thing je bois aussi, tu le vois; ton jus de carottes il est super hot; j'en suis à ma seconde bouteille avec ce mix (mélange) de jus de pêches et tomates Mmm! so damn good! (tellement bon!); un cocktail sympa et sans dynamite pour moi, je dis bien pour Moi, capito? - Yeah! Yeah! Tu fais chier, peut-être je t'envie un peu, sais pas, ça me fait tout drôle... bon sans blague, je lis; sinon too bad (dommage) for you (pour toi) sweetie... Et la lecture du fameux manuscrit de se poursuivre dans tout son attrait le Zorro aux allures vachement désinvoltes, nous le savons, ou plutôt tout l'monde le sait; ce beau parleur est mort de peurs immondes ; aux confins de chacun existe un Moi profond, il existe aussi cette conscience, qui elle, sait rattraper son homme à la vitesse du son qui désormais est à son néant; Mmm! musique et affaires point de mélange même pour les anges... Lecture du Zorro: Page 276 tromal.net La Renaissance une grandiose de Séance Concept de Renaissance dans l’Égypte ancienne et contemporaine-ment une réalité intéressante possible... Alcoolisme - Abstinence = Renaissance L'alcoolisme souvent vu comme une tare, un déshonneur, s'avère simplement une maladie psychosomatique et non une dépendance. L'alcool mène à l'obsession mentale (85%) doublée d'une allergie physique (15%); ledit alcool (vin, bière, pastis, gin etc.) qui s'avère un puissant narcotique et l'attirance vers ce narcotique est le symbole éminent d'un grand désordre de la personnalité; l'alcool est un poison nocif pour l'individu né avec des prédispositions à ladite maladie. Aucun rapport avec les quantités et les qualités d'alcool ingérées par l'individu atteint dans ses gènes et non plus des fréquences des consommations. Mourir intérieurement pour renaître à nouveau s'avère aussi un concept qui sait me plaire... Ladite phase de Renaissance, non-utopique au flair de nos sens en effervescence fait aussi partie intégrante de la Renaissance qui s'avère possible pour tout être humain en bonne volonté (attention bonne volonté n'a rien à voir avec "de la volonté pour stopper" de changer sa voie après une prise de conscience menant illico à l'admission du non-sens de sa vie devenue incontrôlable-ment exécrable; une renaissance en redondance non-utopique ou sectaire mais un acte non tangible dont le profond changement de personnalité s'avère intrinsèque et synergiquement physique menant vers un mieux être provenant de l'âme via le mental et le corps; faisant ainsi guerre à toutes formes de maladies psychosomatiques dont il va sans écrire savent toucher et voire détruire l'âme via le cerveau et le corps. Toutes les maladies en somme prennent leurs cruciaux de points de départ aux confins de l'âme tourmentée, d'où les maladies en latence un laps de temps parfois court ou long selon l'état du système immunitaire. Choisissons ici en exemple flagrant le cas d'un alcoolique abstinent d'alcool; donc en voie de rétablissement mais non de guérison puisque l’alcoolisme est une maladie incurable; pour demeurer abstinent et être heureux sans alcool à long terme, cet individu ayant su vivre ladite prise de conscience, l'admission de cette maladie mortelle, insidieuse et très lente en progression; l'alcoolisme dont les effets ne sont pas stoppés (donc soumis à l'alcool mentalement et physiquement) sait rendre sa vie incontrôlable ; donc exécrable via ses attitudes, ses comportements, ses jugements face à lui-même ou aux autres et plus encore. Selon l'éminent psychiatre-psychologue et plus encore Carl Gustav Jung (voir sur Wiki) seule une expérience spirituelle saura faire mourir intérieurement pour faire renaître à nouveau celui qui souffre de ladite maladie de l'alcoolisme; brisant ainsi la résistance de l'individu dans le déni de sa maladie via la déflation du Moi ou son dégonflement ayant ainsi conscience, que seul, l'individu atteint ne saura vivre la libération profonde de cette obsession de l'alcool sous toutes ses formes (vinaigre et desserts alcoolisés etc). Page 277 tromal.net Vers les années 1940 les psychiatres Carl Gustav Jung et Harry Tiebout ont beaucoup contribué à la survie de plusieurs alcooliques détenus en psychiatrie; ce fut le premier pas vers la compréhension de la maladie de l'alcoolisme qui en somme diffère avec chaque personnalité donc chaque cerveau mais pourtant similaire puisque vue comme une maladie de l'âme avant tout à 85% et pour tous; insidieuse, lente en progression, mortelle et incurable. La compréhension de la courbe crée par le docteur Jellinek; belle création que cette courbe vachement réaliste et facile à piger. La Renaissance existe aussi contemporaine-ment; ce qui en somme n'a absolument rien de sorcellerie, de chamanisme ou de quelconque de religion ou de culte... Mourir intérieurement pour renaître à nouveau; yes, oui, sans stress, voilà la Renaissance... Il serait intéressant de noter que cette Renaissance joue un rôle prépondérant; la résistance face à la consommation d'alcool s'avère brisée donc l'individu a su capituler devant l'évidence; jamais il ne sera gagnant avec l'alcool qui est et sera toujours plus puissant que lui; se battre avec l'alcool est se battre avec des moulins à vent. La Paix Intérieure Et la diantre de paix intérieure s'avère un chemin tout comme la foi, un chemin parfois tortueux; voilà un petit dilemme pouvant devenir complexe aux sweet axes; et de me répéter sans faire skier tout l'monde de trop que ce n'est pas une théorie mais une pratique constante et vraiment une journée à la fois; quatre mots trop souvent galvaudés voire risibles mais comment vivre le moment présent si je ne sais pas vivre jour par jour? La paix intérieure ou sérénité ne s'achète pas au Super U (France) ou chez Réno Dépôt (Québec, Canada) aucun être humain ou chose, richesse, prestige et pouvoir ne saura m'octroyer ladite paix intérieure, lorsque le chemin semble se rétrécir, je demande à Dieu d'augmenter cette foi en lui (antidote à la peur) qui est mienne car je vis sur la terre et oui parmi certaines gens névrosées (prises de peurs) etc. et si je suis gratifiée pour aujourd'hui de vivre une certaine stabilité émotive via la paix du cœur, j'essaie de ne pas oublier, je le réitère, que pour moi, c'est en Dieu que je saurai la trouver et ceci sans prévoir à long terme puisque "rien n'est acquis à l'homme" tout l'monde le sait. "Suis-je meilleure, suis-je pire qu'une poupée de salon"... comme l'a écrit Gainsbourg et interprété par France Gal (corrigez-moi si j'me leurre), là n'est pas mon but, la perfection n'étant point de ce monde; mais je vise non pas à la perfection spirituelle mais plutôt à une certaine progression spirituelle et ce dans un but prépondérant: savoir sans trop de blessures ou brûlures internes absorber les vicissitudes et méandres souvent inévitables de la vie et de savoir m'adapter à toutes sortes d'individus qui en effet ne savent pas me correspondre ou parfois ou souvent ne sont pas en accord mais pas du tout avec mon point de vue mais si je fais un effort et j'apprends à les connaître ces gens sans vouloir les réformer, oui, accepter leurs opinions, leurs façons de vivre et aussi leurs croyances ou leurs absences de croyances sauf en eux. Pour d'autres gens il est préférable; vu leurs côtés très paumés voire très pervers (en tous sens) que je m'abstienne de les fréquenter et mieux encore de m'en éloigner. Page 278 tromal.net La foi en Dieu (tel que je le c*nçois) qui s'avère un baume pour moi, peut sembler ridicule pour un athée ou un agnostique; mon but ultime en causant ou écrivant n'est pas de convertir qui que ce soit mais simplement raconter comment je sais vivre cette paix intérieure et comment je sais m'adapter à différentes situations ou personnes pas vraiment en accord ou en approbation avec moi; je ne détiens aucune vérité, sauf celle de ne plus me permettre de douter que la puissance de Dieu qui me soutient chaque jour à la fois est plus grande que toutes les personnes ou les tâches terrestres qui m'attendent au détour; soit pour me louanger, me narguer ou me blesser; toutes ces options savent me faire grandir intérieurement; donc j'essaierai de vivre avec chacune d'elles (ces options) et vive la liberté intérieure; cette liberté pour moi s'avère une victoire sur moi-même et ce Moi démesuré bien dégonflé à sa juste mesure saura changer de A à Z mon comportement, mes attitudes, mes pensées et mon jugement de valeur face à moi-même et aux autres. En somme vivre libre de toutes substances ou psychotropes est une autre question de choix de vie qui sait se discuter avec toute personne qui est dotée d'une ouverture d'esprit certaine; ce qui ne s'avère pas en soi une fracture crânienne mais une des routes (Crossroads) à parcourir et qui mène en droite ligne vers la paix dite intérieure via l'extérieur aussi puisque lorsque la forme spirituelle est présente alors la forme physique suit aussi; Dieu sait aussi être mon plus grand médecin; dur coup à avaler pour certaines gens mais pour moi non; voilà ce qui fait nos différences à tous... Vivre et laisser vivre. Si en l’occurrence je suis libérée de toutes substances liquides ou chimiques qui atrophient mon âme et blessent ou empoisonnent mon corps au superlatif et paradoxalement semblent me donner illusoirement une certaine fausse détente et paix d'esprit tout aussi faussée voire artificielle débile; la véritable paix intérieure, l'authentique détente sais me faire devenir libre profondément intérieurement; donc m'acheminer sans heurt aucun vers cette fameuse paix intérieure ou sérénité en redondance écrite. Et de cela nous pourrions en effet en causer sur papier net pas sale en plusieurs pages...Lâcher Prise tout aussi galvaudé et prisé sans jeux de mots vilains puisque après ce lâcher prise je fais quoi? Des oies? alors idem dans mon cas de bianca (un de mes prénoms baptismaux) je me tourne vers ce Dieu non punisseur ou vengeur et je m'abandonne complètement à lui; comme j'ai su le faire antérieurement pour des personnes qui pourtant étaient terrestres et n'avaient nullement ce pouvoir de m'apporter la divine paix intérieure puisque humaines furent ces belles et bonnes gens. "Garde ça simple" "Keep it simple" "Garde ça simple" Dr. Bob lors de son agonie terrestre à Mister Bill... Pas une théorie seulement mais aussi une pratique constante. Ces quelques points primordiaux suivants ci-dessous sont en somme une route vers début vers une Renaissance. ° Prise de conscience ° Admission (déflation du Moi volumineux à sa juste mesure) ° Capitulation: grande expérience disciplinaire nécessaire pour vivre l'acceptation de Page 279 tromal.net son abstinence via l'abstinence à log terme et la sobriété émotionnelle one day at a time ou un jour à la fois psychologiquement causant... ° Acceptation en profondeur; pas juste dans le conscient mais aussi dans le subconscient. " L'acceptation semble être un état d'esprit dans lequel l'individu accepte au lieu de rejeter ou de résister, il est capable de comprendre, d'être d'accord, de collaborer et d'être réceptif. " Dr Harry M. Tiebout Al-ANON in Un jour à la fois page 135 °°°° - Voilà la Louve j'ai terminé et je laisse la lecture en suspens car j'ai quelques questions pour toi la louve... Oups! Y'a une annexe ici je la lis et peut-être la réponse sera-t-elle propice pour le Zorro parfois zéro que je suis.... - Ouf! oUCH! V'la que tu te sous-estimes, pas bon signe; hééé! tu n'as pas à le faire; tes faux amis sauront le faire pour toi crazy horse de mes wet rêves! Éclats de rires assez fugaces de nos deux comparses!! - O.K. D'accord en accord je lis et j'en déduis le plus facile moi le parfait érudit de ton lit en ciel étoilé du dimanche au samedi! -.... ____ Epilogue De l'Alcoolisme une Tare? L'alcoolisme une Tare a su vous plaire ou vous a horripilé entre deux ré superposés? Pas vraiment important puisque voici son épilogue vachement unplug: ---Dédicace fugace à tous les amants aux cerveaux lents de la Musique algorithmique sympathique non chimique; machins malins sans refrains vraiment câlins atrophiant et détruisant les trois états du Moi psychiques académiques rythmiques (l'égocentrisme et l'égoïsme étant la racine de toutes les maladies psychosomatiques; où le corps et l'âme sont touchés en wild virées) par devant derrière les salopards de dendrites° en désaccord avec les neurones so damn sans bornes via la matière grise outrageant ainsi la cerise sur le bord de votre remise au Super ou Hyper U de votre Région, Département ou Canton selon vos allées et venues entre deux voyages impromptus du plancher au plafond lorsque vous tournez en rond... ... Héééé! wake up les zamis! Domani, demain, tomorrow il sera trop tard pour une partie de dards entre deux lardons vachly bougons (mot cantonnier québécois) anyway, (de toute façon) bougeons de là entre deux la et Ré Mi Do Ré mal orga-nyzés.. Page 280 tromal.net ° Dendrite définition: Arborescence du neurone sous forme de filament court et ramifié servant à recevoir et conduire l'influx nerveux (signal) provenant d'autres cellules nerveuses. (Source: Médical de Dico). °°°° "Renoncer au pire ou au meilleur souvent éphémère et illusoire, dans l'acceptation totale; c'est devenir un être harmonieusement libre. (La Louve, 1994). °°°° Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-08-28 Page 281 tromal.net Le Château d'Othello Le Château d'Othello Le Château d'Othello Au galop et au petit trot Abandon total des masques Le chevalier revient du château Sa selle bien enfourchée Sur ce cheval aux flancs non flasques L'hiver ne sera pas long enamourés Dans leurs âmes depuis mille lunes Leurs corps se lieront via Neptune Où l'amour ne connaît aucune lacune Deux trois petits détours Hors de la vue des badauds Vilains mondains vils et faux Près d'un sapin et deux cyprès Et c'est là dans la neige Qu'il étend son long manteau Dévêtue de velours vert Nadège Au corps léger comme un arpège Au soleil reçoit son bel Hermès L'effleurement tout doux De leur peau à peau se noue Une cosmique de symbiose et le manège Devient ferme puis obscènement fou Les lèvres pulpeuses gonflées de Nadège Sont au point culminant d'aimant Se languissant d'être frottées elles s'ouvrent C'est l'inédite valse à quatre temps Et l'écrin de satin se referme gourmand En gobant suçant comme une ventouse ce gland Jusqu'au laisser couler du chevalier Douvres Le plus symphonique amant de tous les temps **** For only You de la Louve effrenée de belle musicalité Page 282 tromal.net **** "Je suis la pipe d'un auteur ; On voit, à contempler ma mine, D’Abyssinienne ou de Cafrine, Que mon maître est un grand fumeur." (Charles Baudelaire.) Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-01-21 Page 283 tromal.net Le Château du Marais **** Le Château du Marais Sous la lune pleine de ce mois de juillet Une fenêtre ambrée signa le reflet D'une longue noire tignasse Sous un chapeau blanc lait Accentuant ainsi le ton bleuté du jais Sous la lune pleine de ce mois de juillet D'un pas nonchalant il vint vers moi Nos yeux se croisèrent en émoi De ce prince tzigane ou roi Je perçus le pervers regard narquois De ce chenapan en état de surmoi Sous la lune pleine de ce mois de juillet Il mit mes mains dans les siennes L'éclair en zigzagua les persiennes Balaya les vitres en griffes d'hyène Un cœur de feu tournoya obscène Aux extrémités blêmes de cet ocre filet Sous la lune pleine de ce mois de juillet Les éclats de nos cœurs s’énamourèrent Nos âmes fusionnées s'éclaboussèrent Désarmés furent nos corps à rebours Inconsciemment nous montâmes en amour Incapables de nous dessouder sans gros effet Songe éminent du souvenir brûlant permanent D'une lune grosse d'un décembre doux d'antan de la Louve effrenée en ce 25 juin 2012 **** P.S. "La prochaine pleine lune a lieu : Mardi * 3 Juillet 2012 * 20:51:54 heures Heure d'été d'Europe centrale (HAEC)." Page 284 tromal.net **** "Relis tes ratures et poursuis tes rêveries note par note sans dessus dessous et frotte-toi sur la gamme ahurie en oubliant d'épater la galerie." (La Louve effrenée de belle musicalité). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-01-14 Page 285 tromal.net Le Grand Écart Le Grand Écart Grand est l'Écart de la Louve effrenée de belle musicalité L’École Stacy’s Ballet Bloomfield fermait ses portes à 17 hres heures, sauf les week-end du mois de janvier 2006. Jenny Bailey enleva ses chaussons et se retourna d’emblée car elle se sentait surveillée. Bizarre de sensation lorsque nous savons que la pièce est totalement vide et que soudainement nous savons par un sixième sens assez développé qu’une autre personne s’y trouve comme ça comme par enchantement. Détendue comme après chaque prestation de ballet elle s’étira bien au-dessus du trépied à barres multiples. Décidément cette pratique fut des plus bénéfiques. Enfin après un mois de constantes pratiques elle avait réussi avec John-John un collègue de danse avec lequel elle aimait faire les pointes, les chassés-croisés et aussi le grand écart duquel elle aimait faire car depuis sa petite enfance autodidacte dans la discipline de la danse; elle savait bouger et accomplir ce grand écart avec une légèreté peu commune. Le visiteur dans la salle de Ballet était le patron Stacy Nymark un homme bien connu de la région pour ses nombreux talents: Danseur, musicien et chanteur. Il admirait depuis plusieurs mois cette fauvette qui était Jenny la rousse… Sa souplesse et son Feu Sacré en la matière faisait d’elle une danseuse que tous les théâtres mandateraient d’ici peu. Yeux très vifs, poitrine menue, ventre plat bien sûr à l’effigie de tous les danseurs, le corps après l’âme pour le danseur professionnel devient l’instrument par lequel toutes les émotions passent via le public venant des sons géants de la musique. Bien sûr il y a ces improvisations de danse libre sans musique mais lorsque le Ballet est en ondes la musique substance paranormale devient primordiale. Elle se retourna et vit Stacy, depuis quelque temps elle avait cru déceler dans ses yeux verts d’eau une lueur quelque peu étincelante. Contrairement à la règle d’usage derechef elle lui fit l’accolade et son toucher face à cet homme se fit très léger; un effleurement qui semblait très communicatif et aussi très sensuel. Leur premier contact en somme, il prit ses mains dans les siennes et les effleura avec ses lèvres. Et lorsque leur premier baiser les surprit, ils en furent vraiment étonnés. Leurs lèvres se voulaient gourmandes et aimaient se toucher en similitude. La musique en sourdine faisait entendre Sonate à la Lune. Ils firent quelques pas de deux et Jenny se laissa cambrer la taille par Stacy qui de toute évidence ressentait le désir monter de plus belle pour la première danseuse de l’Académie Laurentienne. Comme en elle aussi le désir montait en flèches, elle fit devant lui ce grand écart qui le laissait toujours très ébahi venant d’elle. Jambes bien écartées elle le regardait avec désinvolture et lui ressenti un sentiment de bienvenue immédiate; c’est alors qu’il fit une, deux, trois pirouettes et fit lui même le grand écart très près d’elle. Et comme dans le ballet La mort du Cygne, les deux danseurs se redressèrent ensemble les bras l’un de l’autre pour se retrouver bien accoler au plancher dans les bras bien enroulés, elle sur lui au diapason de volupté en parfaite harmonie de musique via les vibrations aux confins de leurs pulsations cardiaques. Leurs respirations devenaient haletantes et leurs désirs qui Page 286 tromal.net s’avéraient plus que géant en demandait encore et encore de ce flot de suggestives poses qui savaient les inviter à poursuivre cette ronde folle vers un jardin bien secret puisque pour eux il s’agissait d’une première. Tout comme au théâtre, une première est toujours tellement déterminante puisque tellement impromptue et non préméditée. Une première est en somme la signification de d’autres scènes en devenir un peu technique comme hypothèse mais tellement réaliste. La randonnée très sensuelle et remplie d’érotisme au troisième degré savait les inonder de bonheur flagrant; leurs sourires respectifs, leurs corps bien arqués à la taille l’un vers l’autre! Un vrai spectacle mais authentique! Ils ne jouaient pas leur danse ils savaient la vivre intensément et très parcimonieusement. Chichement non! À petites doses ils se gavaient chacun de leurs plaisirs vibratoires. Leurs mains se touchaient ici et là sans cesse, et les cuisses et le dos, et les fesses, et les bras, et le cou, et les cheveux et le nez. E tleurs lèvres à nouveau se gavèrent l’un de l’autre, doucement sans bousculade, sans pression ou performance; histoire de se remémorer combien ce moment présent pouvait s’avérer important. Lorsque la seconde pièce de musique débuta, ils étaient en transe déjà! Une montée mutuelle de plaisir les enveloppa tout entier et ils renonçaient déjà à poursuivre cette folle danse au profit du plus grand séducteur qui soit du nom d’adonis dieu de l’Amour. Et bien au chaud il entra en elle comme dans un Ballet russe! Une tempête douce et calmante semblait les renouer davantage dans leur soma respectif; ils se regardèrent, émus aux larmes car cette union voluptueuse ou érotique se voulait très distincte de celles qu’ils eurent vécues antérieurement. Étonnant combien un ou une partenaire différent sait réaliser une Première de différentes rencontres amoureuses… Plusieurs petits orgasmes eurent raison d’elle et furent suivis d’un Orgasmique Coup de Blues Notes importantes reliées à l’érotisme aux lecteurs Chaque femme est tellement versatile en ce sens et dommage pour la gent masculine mais un homme sur dix sait comprendre ceci: Certaines femmes pour des raisons impossibles à élaborer en ces pages ne jouissent jamais, elles sont nymphomanes, (certains hommes également souffrent de cette déficience parfois temporaire), d’autres étant simplement vaginales ou bien jouissance seulement par la pénétration c’est à dire ont un seul orgasme assez percutant et d’autres étant vaginale et clitoridienne peuvent obtenir quelques petits orgasmes par le simple frottis du clitoris en érection (qui est en somme à l’effigie d’un très petit pénis miniature) par le va et vient du pénis qui s’accole bien à la peau et aux parois internes de la vulve interne et aussi en synergie au clitoris lorsque la compatibilité des deux partenaires est extra sensorielle en similitude les orgasmes peuvent fluidifier à répétions multiples. Please messieurs ne vous laissez surtout pas berner par les gémissements et les hauts cris de certaines donzelles qui prennent souvent leurs désirs pour des réalités orgasmiques; uniquement la succion intense du vagin sur votre pénis peut définir ou sait démontrer que votre partenaire vit une véritable jouissance ou orgasme. L’écoute par les sens de la vulve de la femme par la sensation sur votre pénis est à suggérer fortement lors d’une relation d’Amour intense. Page 287 tromal.net Oui, d’un Orgasmique Coup de Blues et dans toute la plénitude du mot. Une succion indescriptible se fit et enroba totalement le phallus de Stacy en état de nirvana quasi total; il ressentait son pénis tellement happé par la vulve de Jenny qu’il hurla son bonheur érotiquement intense jamais en l’occurrence une vulve ne lui aura fait autant d’effets! De la perversion la plus secrète aux plus obscènes de pensées, aux fantasmes les plus inouïs, il se sentait bouillonner intérieurement et n’avait qu’une idée saugrenue mais bien arrêtée; enfoncer en elle davantage son pénis et y demeurer à long terme. Cette vulve s’avérait comme un temple de haute dimension où son phallus était un Roi heureux devant tant de confort! Il se sentait à sa place, chez lui comme il a su lui murmurer de la plus tendre des façons. - I feel good Babe! I feel at home! Ces paroles surnageaient à nouveau en elle longtemps après leur brûlant mais bref baiser près de leurs bolides respectifs; leurs yeux se touchèrent intrinsèquement jusqu’à l’âme et se joignirent en une compréhension sans paroles d’une promesse d’amour infini. C’est d’ailleurs ce qui leur octroya la force de partir chacun de leur côté de paysage; un vers le sud et l’autre vers le nord. Demain, domani, tomorrow serait témoin de l’authenticité de cet amour en devenir. °°°° "Une même chose a différentes faces, selon qu'on la regarde différemment ; et de là vient que les uns prennent plaisir à tout, et les autres à rien." [Baltasar Gracian Y Morales] Extrait de L'homme de cour. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-04-08 Page 288 tromal.net Le Héron et les Mouettes Par le truchement de Youtube: Type o Negative - Angel Le Héron et les Mouettes de la Louve 18 septembre 2006 De cette baie vitrée Le lac doré à cent pieds* De ce futon pas rond je sais zieuter Ce héron big oiseau argenté bien habitué À contourner ces mouettes blanches Pas fluettes ni fourbes ni désuètes De paradis artificiels en esclavage & marivaudages Sur ce marron quai en planches Peut-être irons-nous ensemble à la nage L'été Indien ici est l'heureux présage Lorsque les âmes savent s'accoler sans se piéger Les ailes bel Ange de passage De paradis artificiels en esclavage De paradis artificiels en esclavage De paradis artificiels en esclavage & marivaudages Ce héron semble méfiant et heureux Ces mouettes aiment sans peurs ce divin lieu Quel bonheur my love chaque matin En sachant faire fi d'hier des malins plaisantins Captant mieux ainsi le moment présent Réalité ferme demain est vachly loin Hier se doit d'être dans le néant malin En n'oubliant point le filon malheureux De paradis artificiels en esclavage & marivaudages Planifiant sans sombres recoins Remerciant le Créateur d'un si bel univers Que parfois on omet de prendre soin Page 289 tromal.net En ce siècle un peu pervers Où les salons n'ont plus de vers La reconnaissance je pense Voilà le prépondérant de la renaissance Merci bel Ange pour ces nuits sans âge Ni temps où le tempo fit son ravage De paradis artificiels en esclavage & marivaudages * À vous de traduire en mètres le mot pieds si cette lecture ne vous enchevêtre voici de la Louve une autre sérénade pour tous ceux qui désespèrent... Votre aut'heure diurne et nocturne en toute ténacité la Louve effrenée de belle musicalité Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-05-18 Page 290 tromal.net Le Mal d'Alma Merci louvien à François Feldman pour sa voix magnifique via la musique magique avec Le Mal de Toi °°°° And.... Just for You de la Louve; just for You where ever you are here or across the sea... Le Mal d'Alma Alma en Mal au trot via le galop des crazy chevaux so beaux... Le Mal de l'Âme Plus fort sur terre que tout Un démentiel bluffeur sans coeur il joue C'est une vorace-rapace de l'Alma ce mal Dévastant l'âme à vous faire au trot mal trop mal Un sombre rapace-vorace toujours fugace Aux galop aux aguets de sa fragile de proie Il se vautre au-dedans de toi sans loi Il dévore le cœur le cerveau le foie Ne peut supporter des autres le vrai bonheur Il s'acoquine avec les jaloux envieux-monstres Aux figures humaines aux multi-peines Nantis de disparates vengeances et haines Ce mal de l'âme ne saura s'amenuiser Sans la demande d'une puissance salvatrice D'un Dieu d'amour non vengeur-punisseur Sans rapport aucun avec une église une religion Ou des sectaires de stupéfiants de lampadaires La demande de cette libération est inconditionnelle au statut social, l'âge, la richesse, le pouvoir petit, moyen ou gigantesque grotesque, le prestige et ses litiges via ses spicy hauts-voltiges; un baume magique pour cicatriser toutes les plaies de l'âme en espérance d'instance sans résistance d'une vie nouvelle dont la reconstruction s'avère possible un jour à la fois pour un être humain qui a décidé que sa vie devenait incontrôlable-ment et inconfortable-ment piètre par lui-même ultime dieu aux voeux vachly trop pieux en certains pieux (s) dégueus (x). Page 291 tromal.net Une dédicace hivernale 2011 de la Louve à tous ceux dont le Mal de l'âme sait atrophier la beauté naturelle de cet être humain en Mal de paix du cœur ou de sérénité belle avec lui-même. "Les chemins de la gloire mènent au tombeau." (?) Anneaux Nîmes à vous de trouver l'auteur de ce proverbe plus qu'en herbe. ( ? ). ____ "Les goûts des kool heures musicales ne sont pas à discuter mais à cultiver aux intervalles." (La Louve). " On naît Louve et on le devient vraiment lorsqu'on réentend son train avec Dieu pour conducteur et soi-même pour simple passager." Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-02-03 Page 292 tromal.net Le Mal de l'Äme La Louve effrenée création de l'imaginaire débonnaire; SODART 1999; murale neuf pieds X cinq pieds; huile sur bois titrée "Musique en Feuilles" De la Louve à Toi où que tu sois avec ou sans vers à soie Le Mal de l’Âme Quand dans mon âme Le mal s'est installé Je ne l'ai pas vu surgir Il s'est vautré bien caché Comme un scélérat En voulant dévaster Ce que j'avais de plus cher ici-bas La paix du cœur la sérénité J'avais tant soif d'alcool nuit Et jour et de toutes futilités Qui surgèlent et rendent bouche bée Et plus encore lacèrent le nombril Le temps et son sursis Quotidien jour par jour Me donnent la paix en survie Ne plus avoir soif au détour Je vais en route vers la musique Heureux sans l'esclavage continu De l'alcool poison ou ciguë Pour un être né alcoolique Par la grâce de Dieu ô certitude Me fut enlevée cette servitude Qui rend l'homme pire qu'une bête Démentielle et souvent le tue sans en-tête Page 293 tromal.net °°°° Annexe sans Sexe Citation sans Nœuds bidons "Inutile de se justifier pour écrire le pourquoi et le comment de la raison de l'inspiration ou de la réalité ou de l'imaginaire; nil n'est besoin à l'artiste, le peintre en art ou l'auteure en poésie de vers aux pieds comptés ou aux pas libérés de justifier en redondance une pléiade d'explications dissonantes via les raisons de ces déraisons plausibles ou non de ces griffonnages ou de l'aller et venir de chaque coup de pinceau ou de spatules. Une œuvre picturale ou écrite ne s'explique pas; les émotions de l'artiste ou de l'auteure transposées sur papier ou sur toile vont des yeux à l'âme de celui qui les reçoit; il appartient à chacun de délibérer sur une œuvre quelle qu'en soit la matière ou la forme." (La Louve effrenée in Un Monde à Part 2011. ____ Yeah! Takin' a Ride without aggressive sides Les goûts des kool heures musicales ne sont pas à discuter mais à cultiver aux intervalles ici ou à Bâle." (La louve 2011 ). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-04-20 Page 294 tromal.net Le Marais Création spontanée Le Marais (automne) (1999) aquarelle (papier d'Arches) de la Louve entre chien et loup... Merci Tromal et Youtube pour cette retransmission belle du grand Claude Léveillée autodidacte intact acteur-musicien- pianiste- parolier- interprète et gentilhomme sans bornes: - Les Rendez-Vous Manqués Et de la Louve s'émouvant an par an sur les vieilles douves de sa douce France pour elle retrouvée et en latence de vous aimer... Le Marais Si je meurs ô à jamais Loin de Toi et du Marais Reviens poser tes ailes Sur ce vinaigrier d'elle frêle Ancrée en cette belle terre Où cette enfant aux airs fiers A chanté joué dansé sa prière Des Aigles aux Rivières En ces mots parfois niais Si ô je meurs ô à jamais Loin de Toi et du Marais désormais loin L’Amour ou l'Amitié vraie ne meurt pas; allez reviens sur tes pas et pardonne avec Dieu sans effroi Deux Atomes de Rydberg Se sont un jour accolés Pour échanger leurs idées Et fracasser leurs icebergs Hush ce fut le départ so crazy Between the dawn of the day hééé! Entre chiens et loups doux ooouh! Où la terminale du jour se joue Jusqu'à l'aurore en chasse du nouveau Chaque fois en perpétuel renouveau Si je meurs ô à toujours ou à jamais Loin du Marais si loin désormais Page 295 tromal.net Votre auteure diurne et nocturne La louve entre deux musick groove... « Plus je tourne et retourne cette idée que Dieu peut communiquer la pensée à la matière, plus elle me paraît vraie. » (Voltaire). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-04-06 Page 296 tromal.net Le Moment Présent Le Moment Présent Quel magnifique présent Que ce divin moment Quel soit-il en épreuve Ou le plus petit bonheur Plus question que j'me sauve Pour éviter la douleur La vivre en confiant ce fauve À ce Dieu qui en délivrance Belle m'apprend cette maîtrise Partout toujours sans souffrir Cet incommensurable pire La façon de gérer ces émotions En trop plein de rébellion en bêtise En aparté aux versatiles de réveillons Ne plus noyer mes chagrins rances Retombées monstrueusement Décevantes couvrant l'Amour De ce Dieu tel que je le c*nçois Et qui un jour à la fois par ma foi Sait comment prendre soin de moi Car je lui confie tous ces tracas Fracas de tous les cas fous Ou les cruciaux d'emmerdes Avec lesquels je suis impuissant Comme avec l'alcool et autres merdes Je cesse de combattre gens et choses Car je ne puis changer tous et tout Sauf moi-même qui s'avère un tout Donc je deviens en acceptation Sans aucune souffrance Ni aucune résistance Mais en acceptation ferme Au-delà des ternes termes En demandant d'augmenter Cette foi sinon je perds la cadence Hier est déjà loin, demain encore plus mais le moment présent est ce qu'il y a de plus Page 297 tromal.net vrai donc je le vis avec attrait! °°°° "Qui est guidé par une étoile ne regarde jamais en arrière." (Leonardo Da Vinci). ~~~~ "Pratiquer le non-mentir et dans le doute le non-abstenir de tir avec brulantes flèches de désirs de vivre la paix du cœur musicalement et plus encore." (La Louve). "Soyons indulgents au sein de notre bienséance en latence; histoire de valoriser notre non-connaissance dense." (la louve). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-08-12 Page 298 tromal.net Le Poët Le Rat de bibliothèque' de Carl Spitzweg; huile sur toile - Musée Georg Schäfer °°°° Musique: Peter Green - Man of the World °°°° Le Poète Le Poët Le poète vit sa vie Souvent en couleurs En effervescence ô magie Il s'émeut devant une fleur Il raconte tout de son cœur Le poète se meut en douceur Parfois en langueur rancœur À l'occasion il lit il pleure Il apprend à crier sa douleur Il apprend à se laisser juger Il apprend avec foi l'humilité Sans surtout jamais s'humilier Il dénonce les impies sans pitié Le poète sait vivre la solitude Sans la peur de se connaître Sans fard ou masque en attitude Il sait reconnaître ainsi le traître Le poète n'a pas peur de mourir Intrinsèquement ou corporellement Car chaque jour avec les mots Il apprend son destin à écrire Et avance ainsi vers l'éternel soupir Avec pour bouclier son Dieu d'enfant de la Louve Page 299 tromal.net °°°° «C’est quoi la passion ? C’est une attirance irrésistible. Comme celle d’une aiguille magnétique qui a trouvé son pôle.» - Madeleine Chapsal de La Femme à l’écharpe Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-07 Page 300 tromal.net Le Prétendant d'Illusion Merci à youtube pour le Son inoubliable de Glenn Miller & His Orchestra titré: Serenade In Blue avec la voix langoureusement belle de Pat Friday tout aussi belle. Poème en refrain ci-dessous par la louve en dédicace à tous ceux qui souffrent du mal de l'âme en latence ou en puissance et spécifiquement à ceux qui l'ignorent faute de savoir ou de déni en soi. Le Prétendant d'Illusion Illusions en contorsions Faux rires en éclosions Stupides scénarios Vase clos emprisonnant ton dos Délires en solo ou en duo Le château en cartes Un jour bientôt s'écroulera Sur tes amas de rires plates Et tu capituleras ou périras Illusoires de soirs en vides dortoirs Question de temps Ta prison morbide intérieure Questions d'heures avec leurres Pour devenir un piètre revenant Tes os via ton cerveau se meurent Surrender capitulation Ta vie est un sordide tandem Avec la pieuvre de la dive bouteille En trop funèbre diadème Pas de sortie autre que l'esclavage en otage tu es le Prisonnier Détrôné Relève-toi et demande Page 301 tromal.net Sincerely à ce Dieu d'amour Tel que tu le conçois en ce jour Tu ne souffriras plus si tu demandes De bannir de ton âme cette obsession désarmante Tu ne sais plus vivre avec ni sans alors fais vite il est encore temps de demander pour alléger les tourments de cette maladie de l'âme nommée Alcoolisme. Une louve heureuse de vivre sans la dive bouteille ou autres esclavages pareils détruisant le plus beau des belles merveilles en arts au soleil... Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-02-07 Page 302 tromal.net Le Rosée de la Reine A crazy Blues in G for You where ever you are on this rainy tuesday in 22 May joli... Le Rosée de la Reine La Reine et son Rosée Un breuvage craquant épatant Tout de go créé dans l'vent aux quatre temps Un breuvage léger comme un arpège en tout temps Un breuvage épatant craquant non ahurissant Un breuvage léger comme un sortilège en tout temps Et v'lan ! En arrière d'la red cravate Sans attente de la brutale savate Visant à déconnecter la réalité pour le sad-frimé Un baptême de l'air à cent lieues Une crémaillère à pendre en temps et lieux Par un orage fou-cinglé à se reprendre Profondément bien au-dedans avec un vers Ou deux brimant ainsi la reprise de l'onomatopée La reine des prés se soûlera avec son rosée Sans oublier d'à votre santé trinquer Sans pour autant s'anesthésier le ukelélé Sans déroger des cordes et les picker hard tenderly Et la matière grise via les pieds gazéifiés Come on have a drink on her in G Allez swingez le ce Blues entre deux Blues airs Just a tiny bit jazzéifié and very much so blusé A long gUITAR soLo so beau parmi les soli sans anesthésie in déni... And bis again and again Le Rosée de la Reine this damn crazy Blues in G... **** "Musique ô Musique tu me donnes des ailes à voler et virevolter au-dessus des aisselles de mes pensées en moult chassés croisés effrénés parmi les elfines and elfes déjantés." (La Louve effrenée de belle musicalité in Héé! Crazy thing fais-moi groover! in G). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-07-19 Page 303 tromal.net Le Ruisseau Enchanté Le Ruisseau Enchanté Une histoire qui semble irréelle mais lorsque bien relue pourrait devenir une réalité car tout ce qui vit sur terre possède ses raisons d’exister même ce qui semble anodin ou inutile. Un petit caillou, une simple une chenille ou une fourmi qui va son petit chemin sait nous démontrer que nous avons souvent besoin d’un plus petit que soi et ce en toutes circonstances. Par un beau jour d’été, je me promenais près d’un ruisseau dans ma vallée admirant les fleurs de juillet ici et là, des petits aux gros cailloux, tout m’émerveillait. Lentement j’avançais à pas feutrés, je ne voulais rien manquer. Un oiseau que je ne voyais pas, mais entendais au loin par son chant plus que mélodieux, me fascinait tellement que d’emblée je m’arrêtai et ébahie j'écoutais cet oiseau me fredonner sa ritournelle jusqu’à la fin si belle. Le silence se fit, alors je descendis la pente menant au bord du ruisseau et près d’un petit rocher j’aperçus bien étonnée un jeune homme tout de blanc vêtu assis sur l’herbe la tête dans les mains, il pleurait d’une façon démesurée. Je m’approchai et lui demandai ce qui le faisait ainsi pleurer. - Bonjour, vous avez un gros chagrin ce matin, saurez-vous m’en causer pour que je puisse vous aider? - Oh! "me dit-il, " c’est mon papa qui est bien loin et pour toujours, la vie ici il n’aimait plus avec ma mère et moi alors il a décidé hier, le jour de mes seize ans de partir pour la grande ville avec sa nouvelle amie Lucette. Je ne peux comprendre comment il peut ainsi quitter ma mère et je suis bien triste et aussi très en colère. Je restai sans voix ne sachant trop quoi lui dire n’ayant jamais vécu pareil dilemme. Lentement je me suis assise sur le petit rocher et inspirant très profondément à pleins poumons l’air pur de nos belles Laurentides, je regardai vers l’horizon et d’instinct je songeai à ma mère décédée il y avait à peine un an. Je l’implorai sans plus attendre de m’aider à donner une réponse à ce jeune homme tellement impuissant devant ces évènements récents. Finalement l’oiseau se remit à chanter, mais plus près de nous, sûrement à nos côtés il était juché, mais impossible pour nous de le voir, pourtant son chant nous frôlait le tympan… Le jeune homme enfin l’entendit, illico il cessa de pleurer au son de cette mélodie presque divine, un tantinet triste mais paradoxalement remplie de joie, un refrain qui touche l’âme, un peu comme celui d’un violon… Et je me surpris à lui dire lorsque l’oiseau eut terminé sa sérénade : Page 304 tromal.net - Ne soyez pas trop triste jeune homme, votre papa n’appartient à personne ni à vous ni à votre mère. Chacun possède sa liberté intérieure et extérieure. Votre papa est demeuré seize ans avec vous, c’est déjà beaucoup, désormais sa vie est ailleurs. On ne peut retenir personne car chacun a droit à sa liberté. Soit de partir ou de rester. Aimez-le quand même et qui sait un jour vous le retrouverez peut-être, ne croyez-vous pas? - Oui! «Dit-il» Libre, c’est vrai, un peu comme l’oiseau qui a cessé son chant n’est-ce pas, libre de chanter et de se taire ou de voler vers d’autres cieux et pourquoi pas, tout comme moi, un jour si je dois quitter ma campagne, je n’aimerais pas que l’on m’en empêche et que l’on pleure à mon départ. Oui, je comprends maintenant ce qu’il voulait dire lors de son au revoir! Ses dernières paroles furent : - José tu ne dois pas être triste, vis ta vie jour par jour, seul le présent compte vraiment, car hier n’est plus qu’un vague souvenir et ce lendemain n’est même pas arrivé, alors pourquoi s’en faire? Sois heureux la vie n’est qu’un voyage et fais le comme bon te semble en n’oubliant jamais que le bien et le mal existent, c’est à toi d’en comprendre la différence. Et José montra de la main le bel oiseau jaune et noir qui s’envolait en chantant plus loin l’autre côté du ruisseau. Je fus bouleversée de le voir ainsi les yeux mouillés et le sourire aux lèvres, regardant l’oiseau s’envoler un peu comme si son père une deuxième fois repartait vers un lieu différent. Cette fois-ci, José compris que rien ne nous appartient en vérité sur cette terre et que le détachement des êtres et des choses s’avère primordial dans le but de conserver en nous la liberté intérieure, il est évident qu’il est préférable de ne prendre rien pour acquis sinon la désillusion sera grande voire bien pénible. - Tu sais José lorsque ma mère est décédée, je me suis sentie bien triste et révoltée, j’aurais tant aimé la voir, l’entendre encore plusieurs années mais je réalise encore plus aujourd’hui combien notre vie est vraiment tracée. Et à cela nous ne pouvons aucunement échapper, car voilà notre destinée. L’oiseau chanta à nouveau, mais tellement lointain fut ce chant en écho que nous comprîmes qu’il s’en fut vraiment allé car nous ne l’entendions guère plus… Je ne fus point déçue et José non plus, je lui pris la main, il me remercia avec dans les yeux une étincelle d’espérance joyeuse. Il me quitta près du vieux puits et me dit comme ça: - Merci tu es une bonne fée, je ne sais ton prénom, mais tu m’as tellement aidé à comprendre que le détachement ne signifie nullement ne plus aimer mais au contraire savoir aimer sans vouloir posséder. Heureuse, le cœur léger, je continuai ma promenade estivale longeant ce ruisseau qui jadis m’avait aussi bien vue et entendue pleurer à chaudes larmes, puisque je m’y suis réfugiée lorsque l’on m’a annoncé que dans quelques mois ma mère décéderait d’un cancer incurable. José au loin dans le vallon agitait sa main bien au-dessus; m’assurant ainsi le début de la cicatrisation d’une blessure profonde née d’une séparation. Je soupirai et regardai vers Page 305 tromal.net les cieux en guise de remerciement pour cette aide dont je fus en réalité qu’un tout petit intermédiaire mais tout de même bien nécessaire. Et par conséquent, je compris davantage que le plus grand bonheur sur cette terre est la joie que l’on sait partager. Allègrement je me dirigeai vers la Chaumière tant aimée de ma mère... La Louve in groovin' mode via la renaissance d'un nouvel exode 2011 Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2010-12-28 Page 306 tromal.net Le Sentier d'Adonis Work of Art - Titien: Aphrodite et Adonis - Rubens Oeuvre d'Art **** Le Sentier d'Adonis Le Sentier des Adonis from la Louve effrenée Bien installée dans cette française de mansarde Avec joie et regret je repartirais en croisade Sac à dos et chapeau de paille le coeur en chamade Les yeux pointés vers une commune belle de Suisse Bien-nommée Saxon ô fier joyau bien en retrait Aux confins du paisible canton du Valais En resuivant de bons pieds le Sentier des Abricots Là même je resuivrai le Sentier des Adonis Instant béni où je composai ces verdets d'un trait Sans me soucier de l'alphabet et de ses bas via le haut Endroit légendaire où les larmes brûlantes d'Aphrodite Devinrent florales à la brunante en tristes points de fuites La belle ne se consolait point à toujours de l'épreuve fortuite De la brutale terminale terrestre de son protégé vénéré Ce bel ange aux yeux tristes et doux de ce bien-aimé Larmes devenues fleurs aux coloris et corolles énigmatiques Larmes prédestinées à égayer et combler la vue par des pétales Aux nombreux coloris dans ce sentier aux disparates dédales Impossible à cueillir à toucher ni déraciner car toxiques Ce refrain m'est venu lorsque l'âme bien à nue Je m'agenouillai sur l'herbe douce où je vis de vieux rose vêtue Avec une couronne d'adonis jaune et rouge Aphrodite et l'étang Étrange saut dans le temps en soubresauts vifs et lents Heureux moments de sérénité et de vérités perçues Gratitude et reconnaissance à Dieu pour ces stimulants présents Où la nature et la paix s'accolent comme un précieux aimant Je m'émerveillerai à l'effigie de l'enfant devant les abricots En repartant le coeur léger tout comme le gai oiseau des eaux de la Louve effrenée en ce 12 juin 2012... "Tout pousse en secousse où se vautre un peu de mousse so douce." Page 307 tromal.net (Proverbe mistyen-louvien-marquisien) ~~~~ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-11-23 Page 308 tromal.net Le Syndrome des Stilettos "Relis tes ratures et poursuis tes rêveries note par note sans dessus dessous et frotte-toi sur la gamme ahurie en oubliant d'épater la galerie." (La Louve effrenée de belle musicalité). Le Syndrome des Stilettos Le Syndrome des Stilettos Mein Stetson hat sous le bras J'avançais dans l'noir par là Elle m'accompagnait comme avant Au Cirque de Saint-Amant Torse et fesses effrontément bombés Tout à fait arqués bien pointés Les seins pas tout à fait saints Les deux pieds bien échassés De stilettos coupant comme le diamant Stilettos en mode Ions Bandeau rose bonbon rond Mes vers sont libérés Je ne compte pas les pieds Et les siens me font penser Aux vers à soie juchés Sur un fil haute tension Lors de ce spectacle éléctron Hééé! Tu vas tomber attention! La demoiselle non pucelle Fit virevolter ses noires godasses Pour mieux s'accrocher à la limace A la longue queue pas belle Et pointue comme une ficelle V'lan la salope équeutée se brisa sagace Derechef je fis ou vomis une grimace Je vis la gonzesse planer tournoyer Et puis face contre terre s'écraser J'en fus subjugué en double axel Ré J'ai su atterrir confit abasourdi sans salive J'ai empoigné dans mes mains roides et moites Page 309 tromal.net Les stilettos et les mis sur son aorte vive Et lentement je retrouvai ma route étroite De vot'aut'heure dans la nuit La Louve effrenée de belle musicalité en ce 18 février 2016... "Relis tes ratures et poursuis tes rêveries note par note sans dessus dessous et frotte-toi sur la gamme ahurie en oubliant d'épater la galerie." (La Louve effrenée de belle musicalité). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2017-02-04 Page 310 tromal.net Le Transverse Le Transverse La Prose en Poetry just for You between two solis... Toutes les émotions que l'artiste, le musicien, le peintre, le sculpteur, le comédien, le chanteur, le compositeur, l'auteur, l'acteur, le funambule, l'ébéniste et plus encore transposent dans son Art savent rebondir dans l'âme de celui qui sait recevoir lesdites émotions; l'authenticité de cet Art bouleverse et console celui qui reçoit à des degrés différents selon l'authenticité idem du récepteur... A contrario de l'authenticité voire de la haine ou de la petitesse, les bénifices d'un bien-être pour le récepteur s'avère nul sauf si le transposeur d'émotions est égal moralement au récepteur entre deux clameurs. Musicalement causant, entendre avec les oreilles de son âme n'est pas une histoire à dormir debout. C'est un atout majeur pour bien recevoir chaque note jouée via certains mots beaux chantés au timbre de voix jamais truqué voire falsifié par de disparates de machines... *** “S'il peut y avoir une analogie de la poésie avec la grâce, c'est que la poésie est une grâce.” De Frère Gilles in Les choses qui s'en vont *** Et au risque de choquer ou d'entre choquer vos idées la Louve effrenée répond à Frère Gilles... - Oui en effet, une grâce à l'effigie de tous les dons reçus de Dieu tel que je le conçois, grâce qui s'avère possible dans un laps de temps et que je me dois de transposer tout de go sinon tout s'envole vers le néant ou les limbes, cette grâce dont je me méfie de m'en enorgueillir; ce serait à mon avis perdre ladite grâce... *** ... Aujourd'hui mercredi this is the fool full moon du 23 mars 2016... La Rivière Imagination coule à flots entre deux îlots de tourments que la vie sait nous apporter un jour à la fois; il s'avère prépondérant de se relever de toutes nos blessures intrinsèques ou corporelles... Oui, écrire c'est un peu se mettre à nu devant un public parfois imbus obtus ou repus, un lecteur souvent inapproprié à nous capter en profondeur (rarissime mais possible) ; l'important est d'être soi sans oser imiter (à moins de savoir le faire à la perfection) ou encore moins plagier entre deux onomatopées évaporées ce serait se leurrer soi-même intrinsèquement. Le Transverse Page 311 tromal.net Le transverse diantre ce muscle profond traverse bouleverse et renverse pas uniquement le ventre idem mon âme aux cent anneaux de décibels et libelles vitaux Dans l'abdomen tout s'accole et provient de là le mal le bien I believe it at last amen Que signifie les mots ajoutés sur une mélodie ou précédés c'est inédit mais jamais interdit SoYeah! amore keep calm and play your beautiful soul sans craindre le mixing bowl du too cold as ice hot people La Louve effrenée de belle musicalité en ce bouleversant jour de pleine lune du 23 mars 2016... à suivre vers d'autres pages always en peaufinage; I'm in a wild virage... Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-04-10 Page 312 tromal.net Le Vers Luisant Titanesque de Sylphe aux réservés de droits right here (juste ici) et copier-coller pour l'éducation plasticienne belle seulement et le bonheur des yeux via lâme ou vice-versa sans le vice. Merci Tromal merci Youtube pour la retransmission de ce wild and great tube de Nazareth untitled Broken Down Angel For You bel Ange étrange aux ailes farineusement arc-ange une libérée-versifiée d’élucubration louvienne sans prétention aucune brimant ainsi les reflets de la future pleine lune pascaline pour rejoindre au-delà des mers vos rosacés de vers tendres jadis sans méandres et juste pour aujourd'hui redevenus plus tendres pour le bénéfice secondaire de votre culpabilité béante que seul Dieu tel que vous le concevez saura amenuiser voire effacer de votre âme et ce en toute gratuité... Le Vers Luisant Luisant s'avère le Vers Le vers s'avère luisant d'atouts valsant chantant Lorsque l'oreille de l'âme est comblée à satiété Reluisant les assonances d'antan contemplativement Le prince des mots digne épicurien Pierre de Ronsard En est lui-même en son âme inconsciemment hagard Aux froids confins de son Manoir de la Possonnière Aux antres géants désormais glaciaux de mystères Et les mystiques armoires aux étranges odeurs Indélébiles de thym et de lavande versificateurs Enveloppes aux pointes diamantées aux effets princiers Retransmettant vibratoirement du poète les ardeurs Alléluia!!! Alléluia!!!! Près de L'Isle verte s'y vautre un rocher Tout petit mais grand aux mille secrets d’étés Beaux et chauds où les incorrigibles fous amants Nantis de tous leurs versifiés d’élans éloquents Se galvaudaient en vers chavirement perversement Page 313 tromal.net Reluisant de volupté endimanchée au travers la bruyère De tous les fleuris de tapis fut naguère reine-mère Bien accolée à cette pierre engrossée par les siècles Par vents et battues d'orages aux douloureux mirages Reflétant souvent des désirs de satyres éhontés D'atavismes aux délirantes éclipses de contre-siècle Quadruplant derechef les plaisirs obscènement volages Alléluia!!! Alléluia!!! Alléluia!!!! Revenons vers eux entre deux tercets au creux moroses Rien ne lasse plus qu'une rose jamais vraiment éclose Pourtant les impatients volent les boutons en pause Méditation en leurs pétales aux craquelées d'osmoses Votre trésor bien caché lui ressemble vous Sybelle Conservez-le joyau bien emmitouflé en vos dentelles Jusqu'au jour béni de Dieu où ce jumeau de votre coeur Séduira votre âme sans jamais quémander vos faveurs Alléluia!!! Alléluia!!!! Alléluia!!! Alléluia!!!! Bel ingénue porté aux nues par ta Sybelle sois heureux en ton âme; l'Amour ou l’Amitié authentique a su avec Dieu tel que tu le conçois en ta foi te redonner l'espoir de vivre ce mal de l’âme jour par jour sans pour cela trop souffrir. (La Louve effrenée de musicalité belle en ce quatrième jour d'avril de l'an 2011). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-04-18 Page 314 tromal.net Les Grands Remous LES GRANDS REMOUS sie und er Les Grands Remous Cent ans Avant brûlaient en latence Les rendez-vous fous imaginés de nous En ce mois d’août arrogant et doux Le désir lent et violent aux remous troublants De nos deux cœurs vacants en suspens La pureté cinglante de nos humeurs écloses S’amalgamant de désir à la candeur de nos peurs Frôlant l’insolence de ces lucides nuits de mélancolie Parmi ces amères et nombreuses pauses moroses Nos retrouvailles haletantes de cette attente Puérile, sage, timide et intransigeante Similairement comme si un vilain génie Atrophiait nos douces pulsions latentes Nos corps se fusionnent en un fabuleux désir Mais la raison sans émotion les ignorent une à une Et l’extase revient et perdure jusqu’au délire De l’oubli au creux des remous de toutes ces lacunes Viens! Révèle-toi! Effleure-moi! prends-moi en G ] Jusqu’à satiété de nous, narguant cette ode des sens Car j’en boirai jusqu’à la sublime ivresse de toi Et de ta masculine beauté fière et intense Déjà je ressens cet amour infini de nous De cette auguste magie remplie de remous Ce goût de toi, ton sourire, ta voix Ce doux repaire de ta vie en moi Car lorsque viendra la douleur du partir Triste nous déraisonnerons de ne plus sourire Dans ces mots le désir soupire et nous inspire Page 315 tromal.net Espérant encore ce dangereux flot de remous de satyre À toujours cet amour des mots de nos rêves Reviendront puissants s'ennoblissant sans trêves Perdurerons nos mots de faïence plus éloquents que l’absence Nos lèvres assoiffées seront secouées d’une muette transe Renouer avec les remous de nos violentes tendresses En gémissant impunément et ardemment de ces ivresses °°°° Les Grands Remous Cent ans Après ne seront jamais désuets Désormais je viendrai à toi fière et recluse Tu me regardes et je me hasarde À te parler non plus comme une muse Je me désiste et pars ailleurs blafarde Tu me repères et me rejoins narquois Tu m'irrigues d’amour avec tes yeux grivois Le revoilà ce grand remous de toi pantois Tu me racontes tout et n’importe quoi On nous regarde hagards et jaloux De toutes parts mais ces sots nous les ignorons Car nous ondulons au creux de ces remous Voilà que tu m’enveloppes de tes regards furibonds Enivrée ébahie je me laisse couler de front Ta fièvre est mienne ignorant les glaives Nos corps et âmes avides s’effleurent et se rêvent À toute foulée nos cœurs s’enchaînent Retiens-moi! Ne m’éloigne pas de tes chaînes Vois! Les grands remous nous retiennent À nouveau nous prennent et nous maintiennent C’était écrit depuis l’origine des temps Notre amour fou et indompté en grands remous Je l’ai reconnu, il est venu en moi ardent J’ai rejeté autour les mécréants trop filous Et tu as su les enrayer ces vilains complaisants Page 316 tromal.net Ma vie d’égérie s’éteint et se diffuse… Viens m’envelopper de ta douce musique! Je te divaguerai des poèmes sonores et romantiques Viens! Je me languis de tous ces sons qui médusent Ne tarde pas! Ma vie sans toi se noie… Je me languis de toi ma voie… En redondance de toi je m’atrophie et me languis Au tournant des milliers de sentences de l’absence Tes comédies délirantes aux troublantes effigies Sont dotées de disparates obscènes fragrances Émanant de notre mystique amour en résonance Bien au-delà des mots émoussant nos rythmes denses Dans toute la plénitude de leurs mouvantes essences Les Grands Remous Mille ans Après ne seront jamais désuets et ils brûleront encore et à toujours en effervescence. de la Louve Marquise des Loups aux âmes rebelles °°°° "Le vase donne une forme au vide, et la musique au silence." [Georges Braque] Extrait de Le Jour et la nuit Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-23 Page 317 tromal.net Les Mots Cahots La Proie de Wojtek Siudmak d'origine polonaise. °°°° Buddha Bar - Bliss- Wish You Were Here °°°° Les Mots Cahots Les Mots Chaos Sortis illico du cachot en moult chaos les mots cahots un par un coulent et font de la houle en masculine fémine semoule sur les esprits manchots non aiguisés en tercets ô ridules voguant en chair de poule une sinueuse compo maboule avec indécence se déroule alors barrez-vous les incrédules les sons bleus se défoulent en période de pulsions d'foule en libidinales strophes de moules Les faux cils au vent il marche sans botte d'or aux talons piquant du nez au sol v'lan mais riche au-dedans encore Blues sans blouse se jouant du temps le canard solitaire glisse au vent des amants blaguant en deux temps mijotant un retour par devant sans attendre les givres givrant les eaux douces en basculant les idées de musique athématiques enroulant nos corpus-syllabus lacérés écorchés débluesés en rythmiques en arrière-plans aéronautiques Page 318 tromal.net despotiques sans alarmes de déclic pour nos cœurs bio-symphoniques En avant de l'amont sans pont une ritournelle bleue en rires et en pleurs mixés ballotant que j'écoute sans déroute v'lan lvan sans flute de pan s'est volatilisé sans crier ses tourments sois heureux prince des vents! la musique Blues me reprend sans attendre l'autre printemps Les dos des badauds sur le mi me chatouillent le culminant esprit sans roulade de paon pan! j'admire ces smilies ronds et mes doigts endoloris de la clope en cyclope abandonnée sur la route du Nord pianotent au pas de souris les notes sans soucis résonnent en quatre accords Une aventure en somme sais pas vraiment comment une femme quasi un homme présage concordant de mon futur temps a bercé tous mes maux et cahots ressortis en bleu de doux-violents mots demain dis tu me dira comment les rivières côte à côte sans voile ça s'descend? Bang bang sur la rang bing bang la yousse qui sont tous les raftmen..oh! Inutile d'essayer de saisir ou traduire la dernière phrase; c'est de l'ancien canayen français en folklore avec Jacques Labrecque - Les Raftmen" 1949; via les années 50 dites années noires au Québec in Canada de La Louve vot' aut'heure diurne et nocturne °°°° Pour parler à un cheval, il n’y a pas besoin de mots. C’est uneétreinte charnelle qui alimente nos rêves. Bartabas. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-02 Page 319 tromal.net Les Mots Cahots Musique: Buddha Bar - Bliss (Wish you were here) °°°° Les Mots Cahots Les Mots Chaos Sortis illico du cachot en moult chaos les mots cahots un par un coulent et font de la houle en masculine fémine semoule sur les esprits manchots non aiguisés en tercets ô ridules voguant en chair de poule une sinueuse compo maboule avec indécence se déroule alors barrez-vous les incrédules les sons bleus se défoulent en période de pulsions d'foule en libidinales strophes de moules Les faux cils au vent il marche sans botte d'or aux talons piquant du nez au sol v'lan mais riche au-dedans encore Blues sans blouse se jouant du temps le canard solitaire glisse au vent des amants blaguant en deux temps mijotant un retour par devant sans attendre les givres givrant les eaux douces en basculant les idées de musique athématiques enroulant nos corpus-syllabus lacérés écorchés débluesés en rythmiques en arrière-plans aéronautiques despotiques sans alarmes de déclic pour nos cœurs bio-symphoniques Page 320 tromal.net En avant de l'amont sans pont une ritournelle bleue en rires et en pleurs mixés ballotant que j'écoute sans déroute v'lan lvan sans flute de pan s'est volatilisé sans crier ses tourments sois heureux prince des vents! la musique Blues me reprend sans attendre l'autre printemps Les dos des badauds sur le mi me chatouillent le culminant esprit sans roulade de paon pan! j'admire ces smilies ronds et mes doigts endoloris de la clope en cyclope abandonnée sur la route du Nord pianotent au pas de souris les notes sans soucis résonnent en quatre accords Une aventure en somme sais pas vraiment comment une femme quasi un homme présage concordant de mon futur temps a bercé tous mes maux et cahots ressortis en bleu de doux-violents mots demain dis tu me dira comment les rivières côte à côte sans voile ça s'descend? "Bang bang sur la rang bing bang la yousse qui sont tous les raftmen..."oh! Inutile d'essayer de saisir ou traduire; c'est de l'ancien canayen français en folklore avec Jacques Labrecque - "Les Raftmen" (1949; via les années 50 dites années noires au Québec in Canada ). de La Louve °°°° "Pour parler à un cheval, il n’y a pas besoin de mots. C’est une étreinte charnelle qui alimente nos rêves."( Bartabas). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-06 Page 321 tromal.net Les parasols Sauverois °°°° Les parasols Sauverois De Petite Elle so louve lorsque le Blues est là Dans un respire je te soupires Toi aussi loin que tu sois Premier Avant-Dire[ Depuis quelques semaines vous osez survoler le florilège érotique de la Louve; voyage en ultra-sons des amours en transparence ou en concupiscence frôlant parfois l’absurdité de la vie et ses désirs irréalistes sournois qui parfois nous mènent vers des sphères paradisiaques ou consternées. Qui n’a pas eu l’euphorie de vivre ces joyeuses péripéties brodées de folies amoureuses sera sûrement un peu égaré dans ce terrain vaste qu’est l’amour qui irradie spécifiquement lorsque utopique puisque inabordable! L’érotisme est un ciel de lit envoûtant dont il est important de vivre chaque instant lorsqu’il passe sur notre chemin de vie. Il est sympathique de noter que tous les faits, personnages, prénoms, noms de ces récits sont absolument fictifs et puisés au hasard fulminant de l’imaginaire fécond de l’auteure. Pourquoi un tel florilège érotique je le réitère avec bonheur, oui ce florilège érotique et souvent musicalisé, imagé, et griffonné à absurde? Douze bonne raisons sans raison raisonnable et à vous de les trouver, qui que vous soyez, je m'en préoccupe un peu mais pas vraiment! Et pourquoi pas ? La Louve étant née le douze; voilà me semble-t-il une bonne raison sans contrefaçons nous lui donnerons raison, allez soyez fripons et surtout pas de jurons ça dénote et fait cahoter la liberté d'expression via la controverse c'est vachly déconcertant au printemps. L’érotisme n'est jamais vulgaire en soi ou en toi; n’est-il pas une forme d’expression corporelle thérapeutique; alors coucher sur papier tout ce que l’inconscient de chacun espère ou sait rêver parfois sans même en avoir la souvenance. Après le Roman, l’Essai sérieux mais pas jeu vieux, les Contes pour Tous, les Recueils de Poésie, l’auteure la Louve s’est bien amusée littérairement à délirer sans retenue aucune toutes ses élucubrations érotiques parfois teintées à absurde. Page 322 tromal.net Que le lecteur soit de sexe masculin ou féminin? il va sans écrire que les deux seront servis à souhait avec les narrateurs versatiles brisant ainsi la monotonie de l’Ariane de fil un enjeu subtil! Pour certains ce petit amas d’histoires peut sembler anodines car pas assez érotiques à leurs goûts plus salés, pour certains ces histoires sembleront invraisemblables et pour d’autres ce sera le un quart de ce qu’ils ont vécu eux en histoires farfelues ou érotiques. À chacun ses rêves… et sa trêve sans grève d'écriture ou de pages blanches qui triturent le clito littéraire-musical ou le clilittmus (euphémisme amarrant de la Louve effrenée)! Note concise aux lecteurs: Les Parasols Sauveurois (en hommage à Saint-Sauveur; Vallée dans les Laurentides au Québec in Kanada ou Adanak ou Canada; d'autres disent Eskimie enfin chacun sa taxidermie. Prologue sans bogue Cette histoire non vécue se déroule en 2004 au travers d’un courant d’air chaud, par un après midi ensoleillé! C’est un printemps tout neuf… Voilà les quelques lignes sentencieuses que par un hasardeux dimanche j’ai lu entre deux jus de gazon, ce fut, j’insiste à vous en faire-part, par un hasard certain au sein du journal de bord de Michael le beau mec de brume... DEUXIÈME AVANT-DIRE Littérairement causant pour vous … Le premier narrateur de cette élucubration est big voire plus grand que le personnage; c'est un Je! Donc, tenez-vous à carreaux et mettez-vous bien sous la capine (chapeau) que le narcissisme s’avère un péché véniel mortel. L’autre narrateur plus petit mais bien en chair se vautre sous un parasol orange et vert… Avez-vous Mirelilla-Luna? Vous nagerez dans des eaux troubles et doubles, entre la première et la troisième personne, de l’indicatif présent au passé pas toujours simple, du futur luxurieux à l‘imparfait du subjonctif dégueulassé; ledit imparfait sait me disjoncter et paradoxalement sait rejoindre les plus que parfaits dans toute la plénitude des Lettres Belles, well, so what? alors hurlez pas de trop les intellos marteaux; je vous en ferai grâce pour le dessert de ce narrateur vicieux voire extrâordinaire! Ne sortez pas vos loupes pour y danser le Houang-ho, ce circonflexe d’accent dégradant Page 323 tromal.net pour vous sur le A ci-dessus fut apposé en toute liberté littéraire dans le but ultime de me plaire et de vous faire scier des voyelles dans le parcours incommensurable de mes illégitimes phrases longues passablement longtemps tout l'temps et puis ça vous ennuie alors moi doublement je m'en réjouis. Installez-vous confortablement sur une table de préférence propre! Oui j’ai bien dit une table! Les voyeurs, les compères Lustucru et les commères non lubrifiées vous abstenir serait peine perdue, vous avez tout à gagner à y venir et en grand nombre omniprésent et veuillez sans préambule, ni bulle aucune coller votre postérieur bien au centre et ce au premier rang! Pour les autres pas d’importance votre minimale présence sera bienvenue et pour vous, le long Communiqué excentrique sera tronqué au troisième degré binnaire au doublé de NN… À vous d’en décortiquer la lecture pendant l’entracte… ACTE PREMIER 18 mai 2006 (Ayez souvenance encore que cette pièce fut inspirée sentencieusement dans un journal de bord). Soleil éclatant, depuis six heures du mat. Ma libido sait faire des siennes, je me languis, mais je sais attendre pour mieux me la rendre jouissive au paroxysme du gouffre… Comme l’annotait si bien mon copain de Lettres préféré de la semaine durant exclusivement, sauf les jours fériés durant il sait me pomper l’air par le biais bien rondelet d’un courriel érotiquement cybermatté:¨L’occasion fait le larron¨ notait-il hier. Voilà donc ainsi son anonymat bien conservé puisque des larrons et des occasions il en pleut ici et là de toutes les couleurs sans pleurs qui m’effleurent. Suffit de conserver un esprit bien louvé; ce qui n’a aucun rapport annuel ou sexuel avec la fracture du crâne édulcorée. Sans me presser de trop, j’enfile mes hardes assez gaillardes et je déguerpis promptement avec un but ultime en tête; chasser un gibier de bon augure et me le mettre sous la dent au plus tôt. Ma faim est gigantesque et j’en ai une conscience morale affaiblie voire absente. Je déambule un peu comme un somnambule sur une corde raide dans les rues de cette Vallée de scarabées qui se trouve forcément mienne ainsi qu’aux autres depuis plusieurs lunes. Je me dirige vers le premier resto et mon choix se pose sur celui que j’ai le plus en horreur, mais comme un aimant, les maudits parasols jaunes et verts à chaque printemps m’attirent le dedans de la coupole! Alors complètement obsédée de pensées érotique électriques. ( histoire de freiner cette libido incorrigible; faudrait bien que je me tape des cours de croissance personnelle ou de sexo 1140 ; suggestion jalousement ordonnée par une auteure lorentzienne dont je saurai taire pour l’instant le nom), pour ma survie intellectuelle voilà que je pénètre dans le couloir étroit à ciel bleu pur et guiboles bien connectées au sol et étroitement ouvertes; quelle toile obsolète Renoir le grand en aurait faite de c'te scène. Face à face, debout, seins bien pointés en dignité, je grogne et me cogne sur Purcella, une belle rousse naturelle aux longs cheveux bouclés, lustrés et bien flous, la féministe Page 324 tromal.net est bien roulée, sensuelle, 35 ans à peine 27 au regard, un peu baveuse, beaucoup décontractée, guitariste et chanteuse; elle manipule aussi les tam-tam, le tarot et à foison les hommes qui savent sans entraves la frôler de près. Elle sait vous tourner le sang avec des légendes indiennes qu’elle s’efforce de bizuter dans ses ballades assez hagardes et nasillardes… Donc d’un accord commun, phéromones dilatées et soporifiques nous décidons de nous placoter ça derechef sur la terrasse bien vautrées au-dessous d’un parasol vert tendre et jaune canari. Elle fumait laconiquement un long cigarillo au rhum et je la zieutais au superlatif de riffs sans guitare en mordillant sauvagement ma verte pomme. Bien enfourchées sur les chaises agréablement dures de L’Introverti Café de la rue Principale à Saint-So, nous filions la parfaite cadence amicalo sensuelle, et allegretto tout allait bougrement bien lorsque Vlan! Grrrr! Bff! Pouf! Bif! Grrrr! Similairement à une vraie tigresse sauvagesse, cette garce rousse me grattouille d’emblée la menotte! Je lui tire la couette carotte brûlée et avec sa courroie de sac à main léopard entrelardé voire tâcheté, elle me fouette la main! Souin souin! D’un coup de doigt roide et sec, je lui époussette la frange, je sue, je pue resue et elle, n’en pouvant plus, et moi non plus, je craque, elle me claque, je me range, ça la dérange, elle relève sa salopette rose à taille trop basse qui me dépasse, prestement je la baisse cette saloparde de nippe sans oublier ses fesses qui sortent et la baise de travers sur le sein gauche mais pas idiot, je me frotte voilà que ça m’excite vivement et j’ai une envie folle de savourer prestement du jus de carottes, crotte, elle dénote, je salive, j'me re-frotte et rebelote elle s’étire et lyre comme une satyre en délire, je me retire sans rien dire vu que jadis j’eus ouïe pire. Ouf! V’là que tout flotte! Son dessus de bras en rien ne m’inspire mais je me dis presto que j’ai dores et déjà vu et humé pire! Je reprends le dessus et mon souffle, et je me rends à l’évidence, je suis une auteure professionnelle et bien au-delà des aisselles; je vous refilerai mon sublime de conte courtement titré Duracel; for heaven's sake a real jewell witth two LL. En sueur, voilà ma lueur d’espoir! Elle se lamente en Jéricho de trompettes, ça m’entraîne à vachement jouir et fichtre j’en ai plein la mire de cette sève dense de satyre! Il y a lieu de me réjouir et je me languis bien à l'avance de son formidable coulis salé d’élixir! Et la voix dedans rompit le charme et me dit comme ça : - Allons fillette tu n’en es pas à une humidité près, sois calme! inspire par le nez, puisque l’ultime choix tu n’as pas et donne-lui sa claque elle le mérite bougrement la biche, car félinement elle se gratte la patte… Pas de baratin, pas de protocole Anatole, je décolle mon Si Bémol et on oublie tout le gratin sauvereois bien vautré sur la terrasse via la crasse voire les autres pouffiasses en mal de garces; à chacun sa tasse de thé et les salopes du café seront bien gardées. Page 325 tromal.net D’une dame deux coups on se les étirent ces quatre nichons gonflés à bloc jusqu’aux mamelons quasiment ronds, tout prêts à se faire avaler à la demi jusqu’au trépas du Tandem Ergo de sœur Ange-Pierrette de notre enfance, dans le temps des litanies nocturnes du dortoir de Saint-Ciboire du Sacrement; souvenirs fantasmagoriques et orgasmiques-liturgiques du Chic Lachine Couvent-Au-Vent perdu sur la But-Ô-Cat Vents; dortoir de prédilection que seuls les noirs corbeaux bien érectionnés osaient visiter fréquemment tout au long de l'année faute de pieu ailleurs dans la commune ou le village de l'Osthensoire. Fin de l’Acte Premier Héééé! Vous avez une envie folle de : Vous avez une envie folle de : Cigares, cigarettes, chocolat, de la gomme et des peanuts (cacahuettes) … Non! Pensez-y même pas! Rien de tout ça … Quel enfoiré vous faites devant l’inconnu, ça ne mord pas la page blanche! Tournez donc! ENTRACTE qui contracte et concilie un pacte Communiqué de la louve l’excentrique Ö en voilà tout un cirque Vous êtes tous invités pendant l’entracte à venir déguster un jus de gazon car c’est ce que l’on vous servira aime ou aime pas, ta gueule et gobe le ton jus, sinon le preneur de son saura te faire sauter les bretelles. D’accord les manches de pelles littéraires saucées dans les redondances des onomatopées et des pléonasmes désarticulés et anachroniques qui entrechoque en un sensuel déclic. Puisse ce deuxième acte vous stimuler le point J (Jouissance) sensuellement et vous dilater la rate très largement. Culs terreux et non spongieux, prière de vous abstenir de revenir car vous pourriez ainsi au dépend de votre face longue lui faire voir un Hostie de bon Show voire faire sourire vos lèvres débandées ce qui saurait en moins de deux la dérider un brin votre babine (bouche) de clown et la rendre dorénavant belle à reluque sans craquer. Vous reviennent en grandes pompes… À chaque printemps et… ET Quand? À L’Acte deuxième De cette pièce à l’index sera programmée des cataclysmes voire des branle-bas de combats d’ici-bas et des raz-de-marée pourléchés en volupté macérées. Page 326 tromal.net ACTE DEUXIÈME Et que ça saute les crapaudes! D’un bond de chatte en chaleur et en pâleur je te la prends en main et en fesses et la couche illico sur la table ronde, j’en perds ma bavette de nichouette! Elle n’a pas de bobettes c’te pichounette! Ouche! Ouche! (Pas ouch mais ouche) Elle me fout la bombe sans bobette avec salanguette de fusée et me voilà pompette, elle, quasi rougette la Gieorgette! -- Une cravache! Donnez-moi de l’oxygène et une cravache verte! Ah! La vache elle me fait devenir chienne, elle attend que je la perpètre mienne! Sacrifice! Ou elle est ma chaîne de communion première??? Sous la table c’est évident! Je me reparle ou perle phoque de mer je me repère ! - Ah! Pis m**** la chaîne, omettons-y l’accent grave en causant, après tout ce colifichet verdâtre n’a jamais su m’enchaîner vraiment puisque je suis une manouche innée. Vive le cou et le St-So libre! Ça me délivre l’amen et enfin c’est la lichette et la Pucella gracieusement en pète! Son beau petit cul de bonne je flatte et repourlèche et le voilà en moins de vingt coups de languettes ce saltimbanque rassasié et triplement réjoui de s’être fait passer une mirobolante savonnette aussi Jet Set et spécifions le sans tambours ni trompettes, dégorgeant ainsi sa vulve trop à l’étroit sauvegardée vachly dans ses rosés pantalons fourrés. Faut dire que la gonzesse depuis longtemps elle les a dans l’aluette les mecs et leurs maudites trompettes frettes (froides)! maintenant je le sais elle ne sera jamais avides de mecs. Et le charme cette fois s’avère vraiment rompu! Voilà une voix de mâle en rut qui râle! -- Alors pas de gêne les p’tites dames! La taponette, la savonnette, la lichette et après ce sera quoi, les Parasols Sauveureois peut-être vous emporterez dans vos beaux bras bien serrés? Mince alors! Le patron des Parasols Sauveureois et de son Introverti Café. C’était Jean-Louis le français de la France qui est le prénom de sa copinette. Elle, je lui ferais plus qu’une lichette, je saurais bien lui étirer le clito dans le but d’en faire une pénis à perpette, ce serait du jojo pour le pt’it mec de la Francette spa les lecteurs lectecettes ?! Je le réitère, j’ai cet Introverti Café en aversion mais je m’y rends souvent car les Parasols m’agacent l’intérieur de la coupole! Et pis le Jean-Louis ce cutie maudit français sexy m’aiguise et me décrise le clito en crise libidinale aigue (pas crisse mais crise, c’est différent et plus marrant dans cette situation-ci dessus annotée). -- Hey! Ma poule j’te cause! -- Une chaussette monsieur Jean-Louis because (parce que) ma copine et moi … Réponse intransigeante et réconfortante… Page 327 tromal.net Et je reluque ma montre qui n’est pas sur mon bas de bras… Ça me fout le trac lorsqu’il s’égare mon tic-tac. -- Ouais, nous sommes en retard pour le bain tourbillon chez le père Griffon…Et puis monsieur Jean-Louis ça fait un bail que je suis douée pour les langues le saviez-vous donc ? !… D’un pas de deux… C’est une sauvette, nous courons comme des ni-chouettes, des vraies bout de ciboulettes raides et vertes dans des pommes de terre purette.Une veine immense nous n’avions pas de brouette! Nous avons su déjouer le beau Jean-Louis grâce à nos airs de choux navets pas cuits et le beau bonhomme tellement abasourdi et étourdi de nos entourloupettes a voulu nous rattraper mais pour lui pas moyen de courir car elle était gigantesque sa quéquette, tout timide et gêné il était le gracieux restaurateur français de la douce France de son enfance. Dessus son hot pénis, il a posé sa casquette de Marseille, bourrée sa pipe jaune canari d’archaïque tabac Alouette, ça faisait bizarre une sournoise d'arbalète, et il a continué de passer sa lavette-chiffon sur la table de la super scènette… Plus il frottait, plus la table devint nette et v’lan! D’un coup de poignet il a fait roussir sa veinette devenue reinette sur la tablette et ttttartinettennnn le V’la qu’il s’arquebuse sur la chaisette, incapable de retenir ses gouttelettes, la pression fut si forte dans sa burette qu’il en perdit la languette d’un de ses basquets acheté il y dix ans en France chez le big et huppé Lafayette. -- Ah! Ah! Pis phoque de mer et reremerde les basquet’s, ça valait bien son pesant d’or c’te trempette! Ze best! You bet! I’ve never been so Net! Même avec Intranet! Et Vive le français libre qui s’époussette ! L’Épilogue me bogue Mais je vous l’offre en prime !Big besogne ! Pas besoin de vous ouvrir le cervelet à décortiquer, extraire ou démembrer ma créativité érotiquement lettrée ; Ici-gît la synthèse et la morale éclatantes de cette histoire délavée. Synthèse et Morale amorales Si je postule que les girls ont pris la poudre d’escampette c’est qu’elles n’en avaient rien à branler du grand mec à casquette. Et si je re-postule que le mec s’est fait une tendinite en draguant effrontément la table rondelette, c’est que pour lui grand bien sera, puisqu’il retournera avec sa Francette; selon lui c'est une plus que parfaite! de la Louve efferenée Fin ---- The End---- Page 328 tromal.net °°°° "Il y a de la musique dans le soupir du roseau ; Il y a de la musique dans le bouillonnement du ruisseau ; Il y a de la musique en toutes choses, si les hommes pouvaient l'entendre." [George Gordon, Lord Byron] Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-04-04 Page 329 tromal.net Les Trois Barons d'Imbroglios ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Les Trois Barons d'Imbroglios Imbroglios des Trois Barons Nuitée plus qu'entamée De cette mondaine de soirée Aux allures endimanchées Les uns et autres en ont bien retiré Un délectable joufflu de dîner Bien parlementé et bien arrosé De Ricard glacé bien accordé Aux glaçons en phalliques sphères V'lan en l'air leurs noires guêpières Et leurs bleu-poudre de jarretières V'lan en l'air leurs perruques poudrées Virevoltèrent au plafond bleu et rond Libidos gonflées tétons érection-nés Les phéromones full vino des duchesses Via les testostérones des Barons Font des acrostiches ô holy bitch Aux yeux vachly and classy cochons Au diable les couverts du boudoir Entre deux érections obscènes bien vues Sur les culottes quasi déculottées Encore froissées et entachées De brandades de morue bien fourrées La nuit s'étire les Barons se rhabillent Assouvis et repus de volupté d'elles La mondanité de ses trois Imbroglios De Barons aux formules trois H deux O Leur donnent des high aux culs et aux ailes Champagne au corps et à l'âme Ils étaient charmants et non infâmes Les Duchesses ces belles gourmandes En veulent encore jusqu'au petit jour De ces Apollons d'Imbroglios aux bites friandes Mi-figues mi-raisins de va-et-vient sans amour Mais de désirs non-stop sans dé-languir tout autour D'une nuit noire avec cervelles grises et gelées de papilles Les orgasmiques secousses furent les plus lascives de Tour Page 330 tromal.net de la Louve & Marquise des Loups à l'âme rebelle so belle... ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Bonus du printemps 2012 Impromptu avec le Baron de Lustucru bien nu "Le pire aîné musical-érotique non lymphatique que j'eusse connu fut le Baron de Lustucru, je tombai sur le cul lorsqu'il me proposa un cunnilingus d'astreinte face à mes vers; "pas pour un sous terre à terre", susurra-t-il, assouvi par ma secousse d'orgasmes aux cent et un pléonasmes vicieusement intégrés aux délires en cataplasmes sans sarcasmes, Ö Allez Hop là! en ré rageur big bad coeurs; je refis (passé simple) en revenant (infinitif présent) à nouveau ma sale up... Et c'est alors que derechef tout de go illico au petit trop et sans l'ombre d'un verre nous poussâmes la gamme right on vers l'orgie musicale du moment et ce jusqu'au piano en battant la mesure démesurément for sure assurément avec nos deux égos en double-écho sans Graphy ni Eastanssy pour atrophier nos bigames de symphoniques de parties..." Que si, à suivre avec Cuivres & Vox Populi ; tout un inédit! Héé! where are the bad boys? That's what I'm lookin' for; this is a new spring tout neuf don't cha think? Au Québec en Canada ils disent que c'est en mars de terminale que les érables coulent.... Anyway les littéraires de Pot, je craque pour le sirop d'érable, tout l'monde le sait ou presque... But who cares? - I just don't care. (Kakemphaton étiré de la Louve effrenée in Such a beautiful Trésor and it's up to You Mylord). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-03-24 Page 331 tromal.net Libellules Portrait pleins pieds d'Auguste Toulmo Pour toi cette chanson des Libellules; où que je sois mon cœur te suit de midi à minuit sans répit voici de la louve une sérénade aux mille et un tours d'âme pour ne pas laisser mourir la flamme de nos jeux d'encrier parfois infâmes... Libellules Remise à l'heure juste des pendules Des grenouilles en marais Et des libellules aux ailes vertes de craie Ajoutant à leur fabuleuses farandoles Une romantique danse acrobatique Près des rouges lucioles fantastiques Sans peur des brunes tarentules Mon coeur te suit de midi à minuit sans répit Les crapauds chantent aux grenouilles Leurs histoires d'eau avec quenouilles Un plongeon dans la mare aux pigeons Et hop les voilà en accordéon En accord de multiples façons Tordues en hameçon de Besançon Croassant tout bas des ancêtres morts au front Mon âme t'appelle entre deux voyelles Les corbeaux bleu-noir pullulent Jalousant sans aucun scrupule Ce mois d'août en redoux Ces batraciens s'aimant comme des fous Parmi les ronces et les chardons Aux magnifiques fleurs bleuets-bleues À l'effigie de leurs yeux trop amoureux Ma joie s'orgasme en lascive syntaxe entre deux marasmes qui désaxent. Page 332 tromal.net °°°° "Le savant étudie les autres, le sage se connaît lui-même." (Lao Tseu). "Rien ne justifie la tentative d'imiter; ça brime la musicalité dans toute l'essence de sa tonalité émancipée; dans tous les domaines artistiques demeurer soi-même provient d'un feu really and totally sacré." (La Louve effrenée de musicalité). ____ Groove in G - Playing For Change; un opus à entendre entre deux méandres! Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-05-09 Page 333 tromal.net Liberté Crystalique Symphonique LIBERTÉ CRYSTALIQUE SYMPHONIQUE Liberté Crystalique Symphonique Une page poétique merveilleuse Se tourne radieuse Mystique et stoïque l'Élégantia Poetia Se remeut ailleurs avec Dieu Outrepassant les Mers de Feux Aux accents hyper toniques Unissant les vers volcaniques Des amants fous à lier des mots Et de l'ultime liberté Crystallique symphonique En soubresauts sporadiques S'entre Choque la rythmique Calfeutrée stratifiée moyennageuse Fa Do Ré Mi diapason de La Et la foi pour bouclier S'espace en basculant l'âge D'une solide rampe bleue Au-delà des nuages sait voler En liberté crystallique Le papillon aux couleurs chaudes Aux pourtours thématiques Ce poète inné en marée haute Plonge dans les eaux claires Et son âme belle nage Propulsant des étincelles De volupté magique Aux quatre coins oblongs Du globe sporadiquement lunatique Se pointe un Blues Arc-En-Ciel Oblitérant certains jeux cyniques En éclosion chaotique-épique Tape à l'oeil heavy-duty-flashy-kitsch Belle de loin oeil badoin Mais loin de la beauté authentique Désormais revolera sans peur du gong Des envieux et des hystériques Le poète racé aux vers magnifiques Page 334 tromal.net En hommage et remerciement à Ivan De Keyser (Yotuwan)pour ce blog aux multiples facettes et amis littéraires... Ivan travaille sans relâche depuis plusieurs pleines lunes; les Lettres et les Arts s'avèrent pour lui un tremplin inestimable que nulle richesse et éphémères ou illusoires artifices ne sauraient remplacer en son âme d'élite innée. Longue vie à ton Feu sacré Ivan de Keyser; ta détermination et ton authenticité sauront te mener à bon port avec musically accords! Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-08-20 Page 335 tromal.net Longue Solitude Martelée Antoine-Jean Gros, gravure de Massart d'après le portrait du baron Gérard Musique: A Whiter Shade Of Pale - Procol Harum °°°° Longue Solitude Martelée Solide solitude bien martelée par la pluie de l'ennui des ruisseaux de ma vie balafrée de blessures sans dorures Aux rayures des bavures d'une dépravée délurée visant mon porte-feuille sans aucune feuille Emporte la pluie martelant la solitude je m'habille de noir c'est à voir sans croire alors sortez vos mouchoirs quelle libellée d'histoire J'vis en contreplaqué mes amours effacés énervés surdosés surrêvés et quoi encore voulez-vous dégager de cet espace vitalisé Mes clopes mouillées jamais ne furent fumées sans se sécher Page 336 tromal.net les bouts filtrés bien à fond étaient bons ils furent pourléchés Mmmm! bonne dégustation jusqu’au fond du tronc brave conquistador d'l'aut' bord qui a marqué mon Art ent'deux assauts d'char! Robotisé érectionné jusqu'au second palier j'suis monté monté hééé! et j'ai touché d'mon pied l'mur ciselé aux couleurs d’Écosse caramélisées Et là sur mon lit payé bien à moi réelle étendue une nana que je ne connais pas ni d'ici ni de là ha!!!! La bella se prend sans doute pour moi devrais-je saurais-je ressortir et pour entrer alors maybe frapper pour m'annoncer Ou demain reviendrais-je j'hésite et lévite j'me tire une chaise et allège j'm'imagine copulant la gagamine L'admirant en diapason près de mon tapis rond la fumée de ma clope se laisse faire des demi-ronds tu parles d'un dessin fripon quasiment carrément cochon Solitude ou similitude laisse-moi deviner ton prénom de la Louve Page 337 tromal.net °°°° « Son crâne était ouvert comme un bois qui se fend. » (L'attribution à Victor Hugo ou à Alexandre Dumas est erronée, il s'agirait en effet d'Adolphe Dumas). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-04-08 Page 338 tromal.net Loup sans Louve Un Loup sans Louve Par une nuit câline pas mâline Ton âme belle féline pas mâline Par une nuit câline trop féline Ton âme belle féline trop câline Un loup hurlant sans louve A transpercé d'un croc l'armure De mes colorées d'ramures Sans louve un loup a froid trop froid Je me suis collée à toi sans effroi Des vents maudits Des sens interdits Ont hurlé à la louve oui! Qu'elle demeure là et ici Des vents trop mal maudits Des sens trop trop interdits Ont hurlé à la louve oui! Sans loup une louve a froid d'effroi Des notes des Blues Des sons en ventouzes Des métallisés so damn heavy Des plumes en ramages Des tam-tam doux sauvages Loups et Louves savent se hurler Deux loups en haut-voltage d'esseulés et de bon aloi Pour une éternité en virée Pour deux nuitées en mi do ré De boisé en boisé bien luné Loups et Louves savent se retrouver Et acoustiquement se rouler et s'enrouler Par une nuit câline trop mâline Ton âme belle trop féline Par une nuit trop trop câline Ton âme belle trop féline De loup sans louve pas mâline A transpercé d'un croc l'armure Page 339 tromal.net De mes colorées d'ramures Ont su croiser leurs parures en dentelles de flèches sans flesh Les amours de loups sont une légende à entendre et comprendre sans rationaliser; l'âme saura bien la capter cette légende. A Mare Usque Ad Mare mon coeur te suit sans ennui ____ Yeah! Takin' a Ride without aggressive sides Les goûts des kool heures musicales ne sont pas à discuter mais à cultiver aux intervalles." (La louve effrenée 2011. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-06-07 Page 340 tromal.net Loups à l'âme rebelle Les Loups à l'âme rebelle so belle ❤❥❤ Loups et louves à pas feutrés se côtoient avec désarroi ou grandes joies ❤❥❤ Les vicissitudes de la vie pullulent entre deux libellules... ❤❥❤ Les arnaques s'amoncellent entre deux ficelles sur papier rose-craie de paradis artificiels paraissant tant concrets ❤❥❤ Les vicissitudes de la vie pullulent entre deux libellules somnambules... ❤❥❤ La "rivière du déni" coule et recoule et ils roucoulent sans songer in the déni que la vie tient à un fil ❤❥❤ Les vicissitudes de la vie pullulent entre deux libellules somnambules funambules aux ailes de tulle... Votre aut'heure dans la nuit - 2013 -❤❥❤ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-04-19 Page 341 tromal.net Loups-aux-Bois Loups-aux-Bois Loups-aux-Abois Tu varlopes mon vert-de-gris De long pull entre deux séries De jeux et scénarios interdits En ce pays nonobstant le temps gris Ton crazy gourmand de prick En redemande sans attendre Que je redésire mon sweet kick So big of you and I so chic! Tu soulèves mes lèvres baby Avec le revers de ta main So tenderly so much too obviously Je mords ton doigt pas malin Et la redescente au ravin Se refait ô plus que parfait D'accord an accord sans fin Lentement entre chaque couplet La montée se fait plus sonore Le sang devient so chaud ô l'ivresse Se dresse et se redresse ô kermesse Ton ventre écrase mes fesses bicolores Sous la lueur jaune et bleue du candélabre de l'Est La Louve effrenée de belle musicalité bien nommée MDLoups le 06 mars 2013 **** « Un roman est comme un archet, la caisse du violon qui rend les sons, c'est l'âme du lecteur. » Stendhal Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2013-11-23 Page 342 tromal.net Louve de Caractère Geranium Johnson’s Blue (image puisée sur la toile effrénée). **** Comédia musicale astrale biennale automnale... Louve de Caractère Caractère de louve en suave de groove Louve de caractère entre deux sphères Yesiree ! Y'a du power flower dans l'air Louve de caractère entre deux sphères Yesiree ! Y'a du flower power in the air Sachons battre au bon temps l'tambourin Avec le timbre de voix timbré sans aigrefins De la louve effrenée en suave de groove With God every day pour bouclier nothin' to prove Good grief ! Just groove ! Only groove ! Deux critères s'imposent à la pause sans pose; be your self wolf's elfe sans risque d'attraper un ictère passant du jaune au pâle de vert sans libres vers avec verre à boire les déboires entre deux histoires sans gloire inspire et crache le dragon et espère le ton des tons... Let's love au lieu d'être aimé Aimer sans never renoter ni tergiverser Des larmes ou des regrets en Ré Mission non possible des péchés Mortels véniels voire pulvérisés Dans les limbes avec les vautours Louve un jour louve toujours Don't be sad blue angel true amour The music of us will never fade away Just because it will be à toujours La plus truly belle partition de page d'Amour Deux critères s'imposent à la pause sans pose; be your self wolf's elfe sans risque d'attraper un ictère passant du jaune vert sans libres vers avec verre à boire les déboires entre deux histoires sans gloire inspire expire et espère... Allez hop ! La Louve refait sa salope! Sans flop! En choeur big soul's brothers and Page 343 tromal.net sisters ; cette musicale de comédie saura vous réjouir sans gémir so let's go et vivez la votre vinaigrette sans alcool si vous en avez envie; le citron vert sera utile sans ennui ! Let's fly way up high directly through the sky entre deux Johnson's Blue don't worry you will never get blue sweetie You ! Let's fly way up high directly through the sky entre deux Johnson's Blue don't worry you will never get blue sweetie selfish You ! With the redundancy it's always stronger obviously for ever and ever marvelously just like flower power should be in the garden of your Eden paradis d'étoilées de pluie (bis entre deux blue mauve iris) Louve de caractère entre deux sphères Yesiree ! Y'a du power flower dans l'air Louve de caractère entre deux sphères Yesiree ! Y'a du flower power in the air Sachons battre au bon temps l'tambourin Avec le timbre de voix timbré sans aigrefins De la louve effrenée en suave de groove With God every day pour bouclier nothin' to prove Good grief ! Just groove ! Only groove ! Deux critères s'imposent à la pause sans pose; be your self wolf's elfe sans risque d'attraper un ictère jaune tournant au vert sans libres vers avec verre à boires les déboires entre deux histoires sans gloires inspire et crache le dragon et espère de meilleurs tons sur tons... Let's love au lieu d'être aimé Aimer sans menotter ni tergiverser Des larmes ou des regrets en Ré Mission non possible des péchés Mortels véniels voire pulvérisés Dans les limbes avec les vautours Louve un jour louve toujours Don't be blue sweetie angel amour The music of us never fade away Just because it will be à toujours La plus truly partition d'page d'Amour Deux critères s'imposent à la pause sans pose; be your self wolf's elfe sans risquer d'attraper un ictère jaune tournant au pâle vert sans libres vers avec verre à boire les déboires entre deux histoires inspire et expire le dragon de tes poumons exprime tes Page 344 tromal.net douleurs en oubliant le pire tu vivras le meilleur entre deux clameurs de tumeurs dans l'imaginaire des bluffeurs sans cœur. de la louve effrenée de belle musicalité en ce rainy 25 août 2014; the year of The Prince d'Ozz entre deux Blues buzz... Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-03-03 Page 345 tromal.net Love Me like a Wolf A little autumn song just for You ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Love Me like a Wolf Love your long Paraboots Love your acoustic guitar Love your long Paraboots Love your acoustic guitar Love your hair so long so flair Love mine Blues roots so roots Je craque for you you Don't you just wanna do it Je chanterai le Blues for you Don't you just wanna play it Yeah! this kind of Blues in G (bis two times). Cover mine soul with music With your guitar so acoustic Till the dawn of the damn day I will sing for you my cooly dandy Let us lay in our words & sing Without a tiny guilty feeling Je craque en ré for you you Don't you just wanna do it Je chanterai le Blues for you Don't you just wanna play it Yeah! this kind of Blues in G (bis two times). from MDLoups La Louve effrenée (remastérisé on October the 15 2012 at four o'clock in the mornin'...). ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Page 346 tromal.net "Il s'avère primordial de ne point couper le fil en quatre; Ariane sera désarçonnée et notre imaginaire en serait ainsi pénalisé voire débandé." (La Louve effrenée in At Midnight Hour). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-11-07 Page 347 tromal.net Magistrale Normandie Oeuvre magnifique Jupiter et Antiope (fragment) de Watteau En musique par le truchement de Youtube avec Zimerman jouant Chopin: Barcarolle Op. 60 Pour toi de la Louve des impressions toutes chaudes de ce beau périple sur les petites routes de la Magistrale Normandie en ce onze mai 2011... **** Magistrale Normandie Face à la Manche Haut perché in falaise balèze Mon sac à dos se déhanche Sans aucun without malaise La Haute-Normandie La forêt m'enchante la mer aussi Me racontent des récits En déjà vue l'image surgit En Basse Normandie Où cet aïeul Gaston Vogua en mer de France in Bignon Au port de Dieppe jusqu'à Québec En Canada avec son pas-tek Au château de Robert le Diable De ripailles en ripailles Les ouailles se sablent fièrement Le champagne entre quatre temps Sur Orbec ou sur Québec Chacun bât de l'aile Sous leurs aisselles En contretemps très secs Au Moulin Clipin J'ai pieuté en musique Le Gentil Pote Surdoué (GPS) Page 348 tromal.net M'a menée jusqu'à cette clique ô magistrale Normandie Jusqu'au matin blême Tambourin et voix En harmonie avec toi Ont su hurler sa blueszem Sans Calvados Sur mon do via mes os Nous avons joué sans compter Les couleurs de nos années Pian pian le piano Sans faire débander d'la guitare Les argentées de strings so far Frôlant le bleu indigo so bô mio Direction Deauville En passant par Trouville Un cadeau beau de rhododendrons Dans un vieillot de chaudron Au Café Mirabeau J'ai tambouriné mon solo mio Et chanté hééé! entre deux Eaux Perrier et San Pellegrino Yes Hommage à la dolce vita En ce magic Deauville trop bô mio Tu sirotais ton Kusmî Tea de Paris Breuvage vachly sweet and spicy °°°° "Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé". (Alphonse de Lamartine) Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-04-16 Page 349 tromal.net Marraine de Coeur Marraine de Coeur Coeur de Marraine Outrepassant la chaleur De deux corps en sueur Divaguent les vagues De cette marraine de coeur Nommée sans peurs Un jour de pluie sans tag Tic toc l'arnaque des heures Marraine de Coeur tout un honneur Et grandit jour par jour Ce troublant troubadour Aux mille et deux tours Dans son balluchon d'amour Quel épisode sans anamour Deux coeurs effilés écorchés Par la vie se sont effleurés En marchant dans un chemin Montré du doigt par les échevins Marraine de Coeur heureux d'bonheur Eberluant ainsi les mijaurées Et tous les affamés malfamés En mal de désir jamais comblé Surestimant leurs petitesse Ces humains manquent de politesse Vu leur déshumanisation d'étroitesse D'esprit via leur simple maladresse Marraine de Coeur équivaut à la confiance sans transe MDLoups nommée La Louve effrenée en ce mercredi le 10 avril 2013 Page 350 tromal.net **** « On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien. » de Marquis de Sade Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-03-25 Page 351 tromal.net Matinale de Chevauchée animale Chevauchée matinale animale Matinale de Chevauchée animale Après la lune grosse venant Ce jour de soleil en levant Où en couchant tendrement Sur papier vélin dessinant espérant Un crazy baron ou un duc vilain En mal de pâmoison en ce matin De l'entre cadence des moissons Aux blés mûris fleuris de bouts ronds Aux lèvres pulpeuses et juteuses Quémandant la ration quotidienne D'une émulsion en latence non vaine Les phéromones sont nombreuses Et son corps se languissant de la gueuse Bien gonflée de plaisir à déborder Et en double ou triple joufflue de prisée En reprise elle saura en reprendre Sur l'autre sens en le dansant bien tendre Béni-oui-oui sans hésiter il la prend En trois volets bien distincts Puisqu'il en avait grand' faim le malin Le premier sera long d'une excitation folle Et de toutes ces paroles éjectées en paraboles Le second un lascif de soupir dans l'temps Le troisième une renversée animale d'instinct Tout ce scénario beau se nappait aux chutes du Rhin de la louve effrenée dite Marquise des Loups à l'âme rebelle so belle... **** "Le pire aîné musical-érotique que j'eusse connu fut Lustucru lorsqu'il me proposa un cunnilingus d'astreinte face à mes vers; pas pour un sous terre à terre susurra-t-il assouvi sans l'ombre de verre." (Kakemphaton de la Louve effrenée). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-03-07 Page 352 tromal.net Mensonges et Menottes Dami's Work of Art **** Mensonges et Menottes Menottes de Mensonges Un vers de plus bousillé oublié Sur un piano ô touche pianissimo Bien caressée au bas du do Un verre de sombres giclées En gouttelettes non désirées Là où la prose prend sa pose La rose éclose aux pétales d'osmose Mystique symbiose en silences symphoniques Et lancinante s'allonge la pause amphigourique Mensonges et menottes rythmiques Aux poings de l'âme s'expirent Et du corps en cruel sauts ternes Il traînait ses longues bottes Qu'il a abandonnées en soupirs avec l'aorte De ce cœur aux battements en fa So lents so fast means arrhythmia Terminé les dévergondés de beat atypiques Un vers de plus bousillé oublié Sur un piano ô touche pianissimo Vers la chute de reins du do Un verre de sombres giclées En gouttelettes non désirées Là où la prose prend sa pose Et lancinante s'allonge la pause Et effervescente sera la pause Où se meurt toute vilaine chose Et parfois de bien belles roses de la Louve effrenée de belle musicalité... "Faire mal à l'autre dards sur dards so far it's no good at all; voilà où souvent la haine dans l'amour entre, ô enjeu de jouissance par inadvertance inconsciente." (Mistyblues). Page 353 tromal.net Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-01-31 Page 354 tromal.net Métaphore encore encore Métaphore encore encore Encore encore Métaphore Métaphore encore bravant la mort Et encore ça me subjugue encore Outre passant de loin les onomatopées Se vautrant entre deux strophes nées Un jour de pluie où tout semblait grisé Et soudain tout est devenu rosé bleuté Métaphore encore bravant la mort et obscénément se tord... La joie de vivre est un centaure En voie d'extinction parmi les météores Comme un Terre-Neuve en mal de Labrador Sans son maestro bien nommé Melkior La joie se réinstalle au noyau central du corps Provenant de l'âme en totally accord Métaphore encore bravant la mort et obscénément se tord entre l'érotisme l'altruisme... Le désir se dénoue entre trois vues floues Dans les bras d'Héliodore avec vue sur Poitou Et aussi un tantinet sur Limoilou En surplombant la Garonne débordant au bout Et semble prête à éjaculer en seconde foulée Via le tunnel profond de cette wild Giroflée Métaphore encore bravant la mort et obscénément se tord entre l'érotisme l'altruisme et le tantrisme... de La Louve effrenée de belle musicalité en ce 12 février 2016 **** "Adieu, mon frère, mon ange, mon oiseau, ma mignonne adorée, adieu tout ce que j'aime sous ce triste ciel, tout ce que j'ai trouvé sur cette pauvre terre…" Lettre d'Alfred de Musset à George Sand Page 355 tromal.net **** Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-02-12 Page 356 tromal.net Mirage Bleuté-Violacé Mirage Bleuté-Violacé Le mirage m’apostrophe Comme une sonorité amorphe Au sein d’une strophe L’étau s’est resserré Endimanché et s’est évaporé Éloigne-toi! Le mirage de ta névrose A désarmé le Dieu génie Tes contradictoires dénis Ont brimé mes élans moroses Au détriment de toute chose Ne reviens pas ! L’amour toujours tu causes Sans même connaître la cause Des blessures projetées ailleurs Imbues de toi et de tes peurs De tes délires je devins auteure Épure-toi ! Ce mirage n’a pas duré Car ton secret à l’automne fut dévoilé Et si l’âme n’a pas de sexe Homme ou femme en annexe Sauront furtivement s’enivrer Épargne-moi ! Tu reviens à pas feutrés Au sein de mes nuits voilées Sans ardeurs érotisées de volupté Ah! Reprends ce que tu as effleuré Délivre-toi à moi reviens-moi Ta sauvage réminiscence Me hante en folle désespérance De cet absence de sens unfair Page 357 tromal.net Jusqu'au tragique du non-sens! In groovin' mode hyper-sphères Sans faire fi des modes repères Ta louve brode son exode en transe Vers la dérive de l'absence de cadence Reviens-moi avec tes refrains en latence Pour qu'en triple boucles je me rebalance en transe dense Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-01-30 Page 358 tromal.net Mon Chant Chaud Mon Chant Chaud So chaud mon chant Mon Chant Chaud Mon chant chaud So chaud de chant Son sang so chaud Entourloupa mon chant chaud Too chaud de chant Son fluide de picking so haut via l'bas Me virevolta en cent Et un volts de sang chaud Bizutant entre deux paons Aux couleurs sans peur de tons Et aux formes de rhizotomes So obviously filiformes hors de normes ohhh! Calle-toi bien au creux de mon écrin sans fin j'te sens vachly bien; "feel at home" you said it... Son browny de beau teint Entre mes reins ça déteint En culminants points d'interjection Aux rythmes so slow vachement Notés collés avec stop d'interdiction Son hoochie coochie d'refrain rebonds Entre deux bluesy jazzy d'rimes sans frime Son browny de teint Entre mes reins ça déteint so bien Tatous fous a for ever and ever lien Son saxophonique de delerium sans trémas de coit Sur mon chant chaud so chaud oh! Ohhhh! Pas question de conserver mon sang froid Avec son crasy d'refrain au chant chaud Calle-toi bien au creux de mon écrin sans fin j'te sens vachly bien; "feel at home" you said it bad boy, c'est malin putain, can't forget your crazy d'refrain ! Page 359 tromal.net De La Louve effrenée bien nommée MDLoups le 25 février 2014 in 2014 l'Année du Big Blues Buzz **** " En tandem de femme-louve, j'en suis bouche bée pour ne point écrire gueule bée ce qui serait la littérature saccager à outrance de revoir l'étrangeté de la Louve par-dessus des draps bleutés violets satinés surplombés. " MDLoups in "L'étrange thé que tu bois me fait aboyer à satiété" **** Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-03-19 Page 360 tromal.net Mood for Jive Mood for Jive Mood for Jive Lets' go sweetie Michael Sortons nos pelles so swell... Lets' go sweetie Michael Sortons nos pelles so swell... Sans absinthe aucune Un amoureux de baiser just one Pour parfaire notre navigation Avec nos chapskas d'Avignon Winter time I do smell Zero heros One two I do love you, Three Ô four I feel vachly wild encore... Ö que si si ré timing Five I'm in the mood for Jive Be sure it's true when you say farewell J'ai le sacré de béguin Pour toi mon pretty frangin Blue note par ci par là Et mon coeur rebat rebat en fa Via la nomade de transe De mes fibres musicales So denses what a cadence! In perpétuelles romances For twenty four Stances I forget our obvious de balance Angel of passion in freedance But you come in back again And I'm hopin' that marginal Love affair will never end fall So eternally we will play The same Jive night & day MDLoups the Louve effrenée in Jive for You le sept décembre 2012 **** Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-01-14 Page 361 tromal.net Mots Feux-Follets De Thomas Couture Œuvre magistrale titrée Tzigane °°°° Musique: IL RITORNO DEGLI DEI °°° Mots Feux-Follets Feux Follets d'Mots Tous ces maux Amenuisés ou biffés Par les damnés mots Refoulés et déblatérés Sans trop songer Au coeur du déferlement De cours d'eau en cours d'eau Avec le coeur gros Mots de désolation en coulée Lâchement échappés en folle volée Panier de mots oblitérés En ivresse mentale étalée Sans le souci de se demander Le pourquoi de ces futilités En flèches acerbes pointées Vers une amitié d'amour en montée Les mots corrosifs dits à tort N'ont aucun ressort Sur les élans des coeurs morts Mais font mal au dedans Des amants bien vivants En synchronismes aimants En latence de cadence Se collant au tournant de la danse Page 362 tromal.net D'un nouveau soleil se levant Sans la peur des méchants Peut-être inexistants Histoire banale de saisir Le meilleur du pire De nous toi belle saphir Pierre bleue de mes délires De nous deux belle Cloé-Zoé Sans cachoterie d'exodus Ou vilaine escroquerie Pouvant nous blesser Au-dedans de nos corpus En orgasmiques jouissances en chorus Et nos déjeuners à l'eucalyptus de miel En oubli des goûts de fiel Sur nos coups de griffes vermeilles Deux âmes tendres écorchées À vif sur le vif aux allures délurées Au centuple de volupté irradiée À devenir ensemble meilleurs au-dedans Sans trébucher ou redonder Aux quatre vents en encens Toutes nos erreurs passées En parachute blanc projetées Ces erratum seront à jamais éjectées Pour dans la mer verte se noyer Hey! Et nous sans rougir ou prêcher Ce don de la foi pour bouclier Sans oublier de pardonner Ces mots à la centaine de maux dramatisés Par deux têtes de pioches entêtées Avec le temps savoir accepter De voir se faner la mauve orchidée Pour mieux la voir renaître au second été de la Louve °°°° «Pour leurrer le monde, ressemble au monde ; ressemble à l'innocente fleur, mais sois le serpent qu'elle cache.» [ William Shakespeare ] - Macbeth Page 363 tromal.net Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-06 Page 364 tromal.net Neck Kiss Neck Kiss Mon sommeil tu enveloppes Ton auréole de prick m'escalope Et j'entends ton dolce souffle Dans mon cou et je m'essouffle A la chaleur de tes gourmandes De lèvres en voie de baiser Cette nuque aux cheveux relevés Comme au début de chaque nuitée Et obcènement tu quémandes Une demande ô profondes landes Aux sillons blonds et vert tendre Comme ton foulard de soie d'Ambre Et la houle se fait folle et soûle Et l'amour nous enroule Tu me frôles so foolishly et m'enrobe Prisonnière de toi obviously sans dérobe Good heaven ô Lord up above Tu soulèves mes fesses et me love Ma vie se dénoue jusqu'aux secrets De ma vulve en état de méfaits Internes brûlures tu entres discret Et tellement bene hurlant mon prénom Tu me varlopes so damn profond Deeper than the deep blues sea Since this day full of flames ton cœur me suit Et la houle se fait folle et soûle Et les remous se font doux et roulent Tu souris me reprends en si peu de temps J'élabore en disant lentement encore Tu reviens de plus en plus fort Pour sans honte rehurler mon prénom A en faire tomber tous les plafonds Se poursuis la descente aux tourments Désaxants de te perdre aux quatre vents Page 365 tromal.net Troublants scénarios aux mille et deux feux Assouvie sur ton ventre j'ai repris la descente De ses voeux pieux prononcés à la tombée De cette blanche neige suave et effrontée Pour mieux nous réjouir et à toujours souder Nos deux âmes à pérennité Et la houle se fait folle et soûle Et fait chavirer nos coeurs en boules Just for You de la Louve effrenée en ce 24 novembre 2012 **** "Vivre sans attente aucune du soleil ou de la lune peut s'avérer une sacrée belle vie jour par jour sans trop de lacunes via les étoiles ascendantes filantes descendantes." Renée Sances in Crazy Blues in Stances Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-12-19 Page 366 tromal.net Noirceur blanche Blanche et Noire Côté Jardin secret discret Une histoire de miroir Note blanche Croisant la noire Pochette ou planche Une histoire de miroir Note blanche so blanche Croisant la noire si ré noire Pochette ou répète la planche Ton image blanche flotte Et puis en loge elle renote La blanche vachly blanche note Sous une noire en Blues elle se frotte Shucks! Yeah! Testing two times two Les yeux sont filous et flous Ton image flotte Sur les Blues pochettes Désuètes et puis renote La damn dame blanche note Sous une ivoire de si ré noire Testing again one three two The Blues is too much flou But the music loves You And that's all I need from You La Louve effrenée 2011 the year of the Bonze et à chacun son Bonze ou sa Bonzesse avec ou sans fesses; là où le bât blesse sans tresse ni stress avant la Blues Kermesse. « Plus je tourne et retourne cette idée que Dieu peut communiquer la pensée à la matière, plus elle me paraît vraie. » (Voltaire), Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-01-22 Page 367 tromal.net Non Regrets de Grès Anonymous Work of Art **** Non Regrets de Grès Terre cuite en haut pot Fleurs séchées dans l'eau Ton prénom beau résonne Et le glas en G sonne et résonne Si à toujours loin de toi je meurs Conserve la souvenance sans peur Que tu as parsemé les aubes des rancœurs Des plus luxuriantes fleurs... En mon âme alanguie de cette vie Dans tes mains aux longs circuits M'octroyant d'invincibles courants D'or et de bleutés musicaux de diamants Si à toujours loin de toi je meurs Conserve la souvenance sans peur Que tu as parsemé les aubes des rancœurs Des plus luxuriantes fleurs... Jusqu'aux tréfonds de nos déveines Nous avons su réjouir ces beatiful peines Pour deux nuitées dans ton astrale arène Les séquences me firent des prés petite reine Si à toujours loin de toi je meurs Conserve la souvenance sans peur Que tu as parsemé les aubes des rancœurs Des plus luxuriantes fleurs... À toujours dans ton musical de cœur Tu auras la clameur du mien de cœur De l'âme je serai à pérennité ta sœur Oubliant le pire en conservant le meilleur Page 368 tromal.net Si à toujours loin de toi je meurs Conserve la souvenance sans peur Que tu as parsemé les aubes des rancœurs Des plus luxuriantes fleurs... de Marquise des Loups dite La Louve effrenée de belle musicalité... **** « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux. » Alfred de Musset ( http://www.youtube.com/watch?v=TG9tYDIemdw ) Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-11-23 Page 369 tromal.net November Ray Anonymous Work of Art - Oeuvre d'Art Anonyme Musique et voix: Chet Baker avec son magnifique Body & Soul. **** November Ray Rayon de Novembre Il faisait nuit, ses cheveux de jais et son visage basané reflétaient l'image très précise d'un loup sous la lune grosse en ce novembre froid à glacer nos veines. Il attendait celle que son cœur avait choisie entre mille et une courtisanes ou aristocrates bien nées. Sans nom protocolaire, sans titre austère, il l'aimait cette femme étrange à l'effigie d'un ange venue d'ailleurs, personne ne savait exactement d'où, oui, il l'aimait d'amour véritable et à en perdre la raison… Petite main innée, elle confectionnait tous ses vêtements et ceux de la Duchesse mère, elle était aussi dentelière, musicienne harpiste nantie d'une voix sans frime aucune et en ce château des Pays d'en Haut, elle était femme de chambre et soi-disant promue depuis longtemps dores et déjà première dame de compagnie chez la Duchesse Lamydoyle de Pontargions... Ils ne s'étaient point revus depuis les hautes trahisons du Duc de Pontargions ; un petit cousin à lui, jaloux depuis toujours du Prince dit le "Poêt au fouet de satin", le petit cousin envieux malicieux avait découvert cette douce liaison avec Bichalou sans malice aucune, elle mordait seulement pour légitime défense mais avait désormais un mal fou à se faire respecter avec les racontars du Duc Rayno Loysya du château de Grande-Allée et nonobstant ses bontés elle avait à cause de lui la réputation d'une personne inhumaine et on la surnommait la rousse bewitch aux yeux pâles ; vu les nombreux cas de guérisons mentales ou physiques était-il dit que par la seule imposition des mains, elle savait rendre la santé ou guérir des blessures déclarées incurables par de nombreux médecins réputés… Certains disaient d’elle qu’elle était trop belle donc sorcière de naissance et qu'elle ensorcelait tous ceux qu’elle côtoyaient, d’autres affirmaient qu’elle était possédée du démon ou de Belzébuth en feignantt de croire en Dieu et pis encore d’autres étaient positivement certains qu’elle appartenait à une secte très loin de l’autre côté du Mont Gotthard et les ont-dit affirmaient qu'elle avait déjà séjourné plusieurs années aux confins de la montagne de l’Horeb avec une vingtaine de disparates de musiciens de petites tailles avec une grande âme; tous sans exception aucune, disait-on, furent ses amants et plus encore étaient perpétuellement en admiration devant elle lorsqu'elle chantait et dansait aux sonorités magiques de leurs instruments; amoureusement ils l'appelaient aussi la sweet rousse bewitch aux yeux pâles. Elle arriva sur un âne marron-gris et grisé d'entendre depuis une heure la Bichalou chanter de refrains en refrains tout au long du trajet vers celui que le destin avait pour elle désigné et de cela elle ne se défendait point; bravant tous les temps et les gens Page 370 tromal.net malséants, elle écoutait son cœur battre juste à la pensée de cet Apollon de Prince toujours en érectile beauté dans ses rêves les plus érotisés en volupté quasi péchés mortels ces rêves démentiels en ce mois de réminiscence aux morts… Elle croyait en Dieu la Bichalou et aussi en l'Amour sans détour et sa conscience n'était point prude lorsqu'elle se revoyait entre ses bras d'acier aux pourtours de velours; ses mains tactilement preneuses savaient parcourir sa peau ici et là partout sans jamais devenir faux ses touchers pianistiques l'avaient stigmatisée, elle, l'infidèle qui n'avait jamais su aimer longtemps sans se lasser. Son corps à lui savait recevoir les caresses sans rester passif ou inerte, ils se voyageaient ainsi des heures de près ou de loin jusqu'à la prise de l'un ou l'autre en état de suffocation mutuelle, ils se complétaient tant et tant qu’ils eurent peur autrefois de ce trop grand Amour, leur séparation dura plusieurs pleines lunes et ce soir ils se rejoignirent en état de forte fièvre amoureuse. Il entendait son rire sur la colline et sa chanson belle fendait l'air en rebondissements intenses dans son cœur amoureux… Elle était là, c'était écrit en son âme et conscience: plus jamais il ne la laisserait partir, elle reviendrait avec lui, ils vivraient près de ce lac qui était sien et de cette montagne qu'elle aimait tant, elle et son âne; il supplia Dieu de lui accorder cette grâce avant de quitter ce voyage terrestre où tout est tant et tant éphémère et illusoire… Souvent il aspirait à l'autre monde avec elle pour l'éternité si la vie osait encore les séparer de la sorte… - Byrchroi de la Grange me voilà avec Ânônymes beau, enfin je te retrouve ! Quelle longue route jusqu'à toi bel Apollon de mes vers en éclats de verre tout verts… - Mon adorée ma sirène des eaux pures, ô bella mia, amante de mes veines en déveine lorsque tu n'es plus là je meurs à délirer toutes mes peurs… - Elle se laissa prendre comme ça tout de go sans un mot en descendant de l'âne, il la glissait doucettement en un demi-temps il avait troussé ses longs jupons et sa petite veste bavaroise tomba, tout virevoltait, la Bichalou avait horreur des longues ou petites culottes sauf en temps très froid… Il ouvrit son pantalon de daim et d'instinct non feint le phallus de Byrchroi en amoureuse de furie avait rejoint son écrin de satin; là où il faisait si bon se vautrer ; le diablotin se gorgeait de plus belle au contact de ce joyau que jamais il n'avait su oublier nonobstant le temps; ce gobeur violeur de souvenirs de sa Bichalou de saphir aux seins poires d'élixir pointant droit vers le ciel puisque bandés au septième cieux… Il avait déboutonné à une vitesse folle les nombreux boutons bleus poudre de sa robe pour suçoter goulument et effrontément ces seins pleins d'érotisme lascif; ces nichons tout à fait effrontés à la tétine rousse pouvaient sans contredit faire rougir tous les saints du paradis en plein midi. - Le chapeau fruité-fleuri de la belle ingénue tomba et ses longs cheveux se déroulèrent sur ses épaules déjà nues car l’Apollon devenait gourmand il voulait tout gober d’un coup de sa belle gueule. - Leur union était lascivement suave sous la lune pleine, enchaînés là, debout et soudés, animalement ils se léchaient le nez, la gorge, l'oreille gauche, droite, il lui cambra la taille, et de ses mains il enveloppa la chute de reins de sa maîtresse aux belles fesses de Page 371 tromal.net déesse ; deux félins en coït émancipé quasi irréel en latence d'orgasme aux retenues émues dans le but de laisser perdurer l'extase en plusieurs phases, deux corps et âmes en union quasi sacrée, des orgasmes simultanés semblèrent s'éjecter en un seul et même hurlement; ils étaient en voie de crier grâce et c'est avec une gratitude immense sous la lune jalouse et jaune, que leurs cris mutuels rebondirent en un écho grandiose parmi les montagnes au vert étonnant et détonnant avec les rayons lunaires et ces deux amants fous sous le plus somptueux de lampadaire octroyé par un créateur géant ; ce Dieu qui à nouveau les avaient réunis en cette mémorable nuit de novembre; la plus belle de leurs vies… Un loup au loin hurla et avec l'écho des montagnes, une meute complète eut-on entendu, c'était le plus beau des présages; tous les loups étaient leurs alliés!!!! Ce rayon de lune de novembre était aussi le plus beau présage de leurs retrouvailles... - Merci mon Dieu pour ce cadeau!!!! C’est à l’unisson qu’ils remercièrent… C'est ensemble qu'ils prièrent en signe de reconnaissance envers ce Dieu de leur enfance, celui qui ne punit pas, et qui n’est pas vengeur mais miséricorde en son pardon. - Non! Bichalou plus jamais tu ne me quitteras, tout est planifié, tu reviendras avec moi cette nuit même au château de Luna Dolce Rosa ma grand-mère t'attend, elle sait tout et son accord elle m'a octroyé… Après tout chaque prince a droit à sa harpiste-poêt particulière, le piano blanc je retoucherai avec toi à mes côtés pour chanter danser; ce sera la vie en rose et plus ce sera notre hypotypose et je défie tout et chacun de venir contredire cette partition que déjà j'ai en mon âme et titrée Rayon de Novembre ou November Ray ! Tu es mon rayon de lune Bichalou et je t'interdis d'en douter! Tout l’avenir est à nous et à Ânônymes ton âne préféré. *** Hypotypose de conte terminé le 17 novembre 2011 just for You de la Louve effrenée dite Marquise des Loups à l'âme rebelle so belle à tire d'aile... **** "Personne ne peut savoir si le monde est fantastique ou réel, et non plus s'il existe une différence entre rêver et vivre." [Jorge Luis Borges] " Je suis un fidèle infidèle." (Albert Camus). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-11-19 Page 372 tromal.net Obsédée Vermicelle Merci musicall à David Bowie pour cet unforgettable Let's Dance vraiment inoubliable. De la louve voici an obvious de serenade just for You where ever you are crazy thing aux multi guitar's strings Obsédée Vermicelle Vermisselle d'Obsessions Obsédée tutti frutti vermicelle D’odes crazy duty vermeilles Entre deux exportés de vino blancs Avec ou sans touchy touchés de gants Tout semble adéquat entre deux rythmes lents Les battements d’un sacré d'cœur sont-ils arc-hi sans cœur? Obsédée musycale mate Via l’effrenée de sonate arystocat Entre deux chamades zones Write and sing on the beat so sad Without you but so magic to sing alone Sanctions clementines in soledad Les battements d’un sacré d'cœur sont-ils arc-hi sans cœur? Charmeuse ou croqueuse de torrents Aux doubles amusants d’accents Aigus graves ou de circonflexes En accentuant sans plan sur les Blues de réflexes Tourbillonnant entre quatre obscènyques de temps Les battements d’un sacré d'cœur sont vachly archi sans cœur La Louve effrenée de musicalité bien arlésiée entre deux blancs thés menthé-gingembré. « Plus je tourne et retourne cette idée que Dieu peut communiquer la pensée à la matière, plus elle me paraît vraie. » (Voltaire) Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-03-14 Page 373 tromal.net Ocre Magie Automnale Oeuvre de Rodrigez Sioux Scout Ocre Magie Automnale L'automne en phénix patience Éperdu de tant de finesse Et de mots de faïence Qui perdurent et laissent Au cœur d’une piètre sagesse Un lambeau de cœur en cadence Les outardes s’attardent ou meurent En longues et démentielles virées Jusqu’aux confins de la Vallée Que de leurres en automne apeurent En volées les oiseaux rassemblés Saltimbanques débonnaires Aux écrits de primevères Soyons passionnés jusqu’aux jours Des arrêts de nos odes d’amour Entrelacées d’amitiés délurées L'hiver venu nos vers seront lus Jusqu'au nouveau printemps venu Par les amants des mots enchantés Se nourrissant de strophes écrues Aux versatiles broderies sonorisées La Louve 2011 The year of the Bronze ~~~~ "O, Grand Esprit, aide moi à ne jamais juger un autre avant d’avoir chaussé ses mocassins pendant au moins trois lunes." (Sagesse amérindienne). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-03-25 Page 374 tromal.net Oktober Moon Oktober Moon October Moon Gonflée de lune d'octobre Tu délies les fantasmes déments Fool foule de désirs ambivalents Deux pairs d'As quatre Rois il chope Éjaculant des cinglées de strophes Avec une ondée d'onomatopées Pleine d'ondes humides salopes Planant bien au-dessus altières D'une satanée vermoulue de bière Aux allures pas trop fières En terre v'lan te voilà par devant Ou plutôt beaucoup par derrière Jusqu'aux fond des artères Où se vautrait la sonorité non émotionnellement sobre Avec le dos de la cuillère De ses années lumières Où il virait ses nuits sans dessus Dessous au sein des créations crues De lui de son véritable et unique cru Séduisant avec ses mots d'hier Les émules aux pieds de verre Et aux tétons avec tétines écrues Prémoulues et décemment nues Arc-boutées sur la divinité Et ses multitudes de mots sacrés Par petits points tous exclamés Une histoire vraisemblablement belle Aux condescendantes ultra-voyelles Entourloupées de vibrantes consonnes A en rendre jalouses toutes les nonnes De son île ombrée aux tristes pentagones de La Louve effrenée dite MDLoups le 30 octobre 2012 **** Page 375 tromal.net "Les silences donnent à la musique la respiration cosmique astrale qui sait la faire vibrer d'âme à âme pour faire sonner mieux la note magique qui suit en beauté rythmique sonique." La Louve effrenée de belle musicalité Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-03-20 Page 376 tromal.net On the Platine ☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Sur la Platine On the Platine Sur la Platine On the Platine Préférable que ça spin Sa vie en dépend à chaque instant Comme un alligator béat il se tord Sur la Platine On the Platine Préférable que ça spin Don't stay with her; just Romeo her... Sur la Platine On the Platine Entre deux érotiques de sports Aux multiples bâtons forts Mercedez et Jaguars Se croisent en pavoises Et la revoilà grivoise au superlatif de noises Sur la Platine On the Platine Préférable que ça re-spin Don't stay with her; just Romeo her jusqu’à l'épuisement de ses pleurs... La Louve effrenée le venredi 24 octobre 2015 à 16:20 ☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ "Vivre sans attente aucune du soleil ou de la lune peut s'avérer une sacrée belle vie jour par jour sans trop de lacunes via les étoiles ascendantes filantes descendantes." Renée Sances in Crazy Blues in Stances Page 377 tromal.net ☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-10-24 Page 378 tromal.net Ondes Folles Ondes Folles Folles Ondes de la Rivière Imagination de la Louve effrenée Les ondes folles et les notes les plus rebelles que nous savons ou imaginons souvent inconsciemment puiser au-dedans, bien au-dedans de notre âme, encore faut-il être croyant en cette âme éjecteure de précieux tempo de mots en ré ou en do ou en G peu importe le morceau, ces copeaux au fil d'ores et déjà de soi savent s'éjecter voire s'éjaculer de cet alcôve précieux aux tréfonds de nous mêmes; que nous soyons sereins ou non, bons ou méchants ou plus exactement souffrants ou non souffrants en notre âme et conscience vachement et totalement en cadence nous saurons balancer ce que depuis longtemps nous avions de plus précieux; toute cette éclosion belle à venir pour l'avenir en immortalité s'est imbibée des plus authentiques ou non authentiques d'émotions de celui qui les portaient en lui, et ce, depuis des siècles; toutes ces émotions enfouies au grenier d'un Soi s'avérant le tout de la personnalité comprenant le conscient et l'inconscient; dites émotions saines ou malsaines qui savent par un miraculeux parcours intrinsèque se coucher laconiquement soit sur un parchemin de papier à long chemin, soit sur un papier de haute ou de basse, de classy classe ou pourquoi pas sur de simples écorces de bouleaux québécois-canadiens (ces écorces s'avèrent splendides); jadis et naguère petite elle; bien-nommée marquise des loups à l'âme rebelle y laissa glisser ses écritures de créature androgyne retirée volontairement et involontairement de la foule aux grandes houles, oui, elle œuvrait sans relâche sur ces écorces plus que belles griffonnant avec son âme avec quelques ratures parmi ses fioritures, oui sans répit, la marquise a par monts et par vaux pas toujours beaux su les transposer de son âme à la surface bien peaufinée de la première écorce du bouleau pour recevoir les plus secrets de ses états d'âme... Secrets pas toujours captés, souriez-vous, peu importe: "Écrire c'est se ressouvenir." a noté Gérard de Nerval... Écrire sa musique ou ses mots cela se passe bien au-delà de la raison et plus au-delà de la planète terre; un vrai de vrai de sortilège octroyé soit des déesses Thalie; muse sans ruse de la poésie bucolique et de la divine comédie ou le théâtre comique ou peut-être s'agit-il de la muse Terpsichore; patronne incontestée de la danse et du chant ou Euterpe; muse enguirlandée d'infuse musique avec son souffle subtil à la flute et parfois peut-être d'Erato la brillante soprano soufflant de nuitée en nuitée ses érotiques de vers à la marquise, vers souvent lus à l'envers par certains pervers... Plusieurs gens aux savantes idées croient dur comme fer sans misère, que de toutes ces déesses androgynes via le créateur musical ou littéraire saura jaillir le plus inédit des chefs-d’œuvres; ce saltimbanque saura naître comme ça, tout d'un trait, d'autres élucubrations d'attraits disparates s'avèrent plus rétives; parfois il est nécessaire d'y revenir douze fois... Oui et si par un hasard heureux c'était Calliope la beautiful mère d'Orphée aux mille et un baisers charnels; avez-vous souvenance encore du bel Orphée; ce fameux musicien et prince très charmeur avec sa lyre en voie de tire la lyre pour enjôler les animaux dits Page 379 tromal.net sauvages. Quel présage ce serait! La réponse demeure souvent une mystérieuse de secousse pour le créateur pourtant n'est-ce pas la divine dividende de récompense de ce grand trésor que je nomme la Rivière Imagination ou l’Âme tout court du poète ou du musicien en composition folle. Et ce fantasmagorique de cirque se passe à l'insu des petites gens trop imbues d'elles mêmes pour un tantinet d'instant songer qu'écrire une partition ou son jumeau homologué en vers émulsifiés ne saura jamais se faire sans transes énormes et parfois avec quelques souffrances denses; pas tout l'temps ou aucunement une sinécure que d'écrire ou composer des opus via des cumulus de phrases en mille et une extases et pour sur nullement un hasard so far; que ce soit souvent à l'aube que bien en fusion, ou au crépuscule, les plus grandes idées élucubrées s'entrechoquent pour ainsi mieux choquer ou plaire à ceux qui savent sans déplaisir aucun rejoindre en pensées et toute simplicité celui connaît ce mal étrange qui sait lui donner ce plus grand bien à l'âme via le corps; un peu beaucoup à l'effigie de l'union de deux êtres au paroxysme du désir; lorsque la fusion se fait houleuse et gracieuse; et c'est ainsi qu'à l'unisson nos deux âmes se rejoignent et puis nos deux corps s'enflamment à faire hurler les loups en rondes pâmoisons... Disjonction ou interjection en multiples émulsions belles quoique parfois rebelles. Pas de fusion sans confusion me direz-vous... Vous n'auriez pas tout à fait tort et non plus tout à fait raison... La passion souvent consume mais impossible de s'arrêter puisque tout est vital pour le créateur. Amour et Trahisons Trahisons d'Amour Nos plus basses trahisons nous les oublions à en faire virevolter toutes nos promesses, ici et là; que de mensonges, ce fut un songe! Et les songes n'ont pas d'épilogue; ils rongent ce qu'ils plongent dans l'autre monde; celui de l'extase sans artificieux d'enfer puisque le mot paradis serait crazy; la vraie d'extase qui enveloppe à l'infini ce que nous sommes; des atomes de chrome sans répits ni mépris puisque trop épris de rêves à rêver et pourquoi pas; lorsque l'être humain ne rêve plus il sèche comme un noyau de pêche au soleil... Non! ne dis rien, sois au aguets de tous ces guets entrelardés de vices cachés pour mieux nous épier, nous déchirer, nous éloigner puis nous retrouver plus démunis de tous nos regrets en sombres secrets. Les soirées de feux entre deux jeux d’encriers d'enfants gâtés, jamais rassasiés; trop permissifs furent tes ébats de chat tigré en volupté obscène à en oublier ton et mon identité de balafrés, d'écorchés vifs que tu es, que nous fûmes, que nos sommes encore entre deux tercets aux sons d'anges cornus, quel singulier secret entre nous deux ce Page 380 tromal.net vieux brasier ressuscité renflammé comme un volcan perdu aux flancs de ses encens acres évaporés aux quatre coins du globuleux de globe terrestre! ô cœurs écœurés et mécontents fussiez-vous jadis contents entre deux amants? Oui, tu le sais, tu le connais ce grand secret de nous, immortellement touchés, trop désuet ce secret... Stigmatisés à toujours nous le sommes, nonobstant les amours folles et belles qui suivirent nos déchirures à tire d'elle et des vautours tournant autour d'un simple amour ou d'un amour simple qui vit le jour entre deux tours d'ivoire machiavéliques aux confins des donjons de certains châteaux sans nom où se vautraient bien cachés les archangéliques de soubrettes et de Lord psychotiques à en faire trembler les stylistiques de causeries des ducs et duchesses bien poudrés dans leurs salons et leurs cigares ronds... Tu envahis mon âme, tu transportes mon corps jusqu'aux flammes de tes tisons en perpétuelles éclosions; tu me reprends, tu me repousses en secousses farouches et douces jusqu'au retour en calembour, avec lascives poses et tes soupirs endoloris, tu reposes ta griffe sur mon cœur en accroche-cœur! à la bonne heure, tu le ressens en ton âme bien au fond que de toi je me languis jusqu'au mépris de tout ce qui n'est pas toi; bel canto, jusqu'à me cajoler le dos via la chute de mes reins, en osant compter les battements de ce cœur en vagabondant mes pleurs lorsque je me réjouis encore et encore de toi dans cet écrin étroitement lié à toi, cet écrin que tu reprends en susurrant en sourdine: "sweetie no doubt at all I do feel home"... Et tu me reprends entre deux amantes de partitions toutes griffonnées et raturées jusqu’aux bouts et recoins de ce satané papier; témoin de tes ondes et odes les plus folles visant le plus sacré de nos vers prédestinés à s'amalgamer en toute obscénité purement dénudée. Oui, à toujours de ce qui nous rassemblent et nous ressemblent; un amas de pensées toujours plus insensées; tu les entretiens ces pensées, et ce jour et nuit sans jamais te lasser puisque ta jouissance se fait dense juste à me narguer entre deux autres pénombres "the dawn of the day" revient et j'accours à sa rencontre en attente folle de la nuitée où tes ailes se reposent encore sur mes ailes en pleines tempêtes émotionnelles nous voguons comme deux naufragés sans bouée aucune; que nos âmes pour ne plus couler à pic puisque nos corps se sont ressoudés et tant soudés qu’aucune tempête de pluie ne saurait les dessouder; nous flottons au large des mers en furie et rien ne saura nous arrêter voire nous alarmer outre mesure; l'ancre de notre réunion s'est fracassée sur les rochers; désormais nous serons en mer; bien enroulés en vivant l'amour nuit et jour pour l'éternité! Perspective assez joyeuse, jamais fatigués, jamais peinés, toutes les muses à nos côtés, chaque vers en voie de se regrouper aux strophes symphonisées. "Et tournent les violons." jusqu'à faire roussir nos éperons de mer en grandes pompes bien plurialisées et au diable l’échauffourée!!! Repeat after me, allez répète après moi, la plus belle des tentations s'est enroulée en toute foulée et s'est ainsi qu'osèrent se défouler au centuple nos refoulements les plus encombrants depuis la nuit des temps et tempos bien psalmodié entre deux concerto(s), ouais et lequel fut le plus beau; les deux furent sublimes et inégalables voire jamais égalés puisque à toujours Page 381 tromal.net mémorisés puis qu’indélébiles en nos cornegidouille de cahiers bien révisés. Les contes romancés sans aucune queue ni tête ont parfois beaucoup à nous apprendre; lorsque l'ampleur du non-sens du scénario est venu s'installer dans son petit coin de ciel d'eau la marquise était déjà décisive sur la façon de procéder pour bien élucider le quiproquo de ses mots en voie de dégénérer en maux si elle ne décidait point dans l'immédiat de faire taire tous les médias face aux dilemmes complexés et voire utilisés tout au pourtour ou contre tout le château d'Othello et ses chevaliers aux brillantes armures décorant les murs et ceci jusqu'aux plafonds parfois bien ronds sculptés d'angelots furibonds; fussent-ils témoins entre deux angélus de tout conventuel branle-haut de débats via le corpus. "Desinit in piscem." : "Finit en queue de poisson." Le lendemain soir à sept heures... à la Gare des Poètes... La mine ravie de la Marquise se transforma en gémissements lents et en sourdine elle lui susurra juste "salut" et lui "enfin" sur le quai gai de cette gare trop froide pour les recevoir; eux, brûlants suffoquant et délirant de mille feux de se revoir, se retoucher, se rehumer, se toucher ne fut ce que le bout du nez comme les esquimaux... Octobre revint enfin ce fier malin... Après tous ces jours trop longs, ces mois, ces années en léthargie d'eux-mêmes et de leurs suaves et indescriptibles ébats; jamais bas, ni las; puisque à toujours en états de renouer de se recoller par leurs âmes jamais séparées aussi loin fussent-ils de corps, c'était écrit en leurs écrits jamais épuisés mais toujours émulsionnés par le truchement effervescent de leur créativité aux mille et une couleurs de plus en plus teintées d'authenticité... La marquise était nue sous ce manteau de lynx, les soirs d'octobre dans la Vallée de la Louve sont tellement frisquets, mais "quand même" elle portait à ravir ses longs bas bavarois achetés à FÜssen en Bavière, des bas de couleur rouge vin à carreaux verts olive; concoctés de laine vierge; pièce artisanale qui montait jusqu'aux genoux... Elle portait aussi ses fameux de mocassins tant célèbres; ceux de Jimi. Sur ses cheveux était déposé un bandeau de perles amérindienne; les perles étaient de couleur jaune orangé et bleu de Prusse... Le baron savait qu'elle était nue dessous ce manteau; les phéromones de la marquise ne sauraient jamais le tromper même à des millions de kilomètres il savait la capter dans tous ses états d'âme. Si près d'elle, c'était un jeu d'enfant pour lui. Il la désirait tellement, debout dans cette gare d'égarés mal garés, il ouvrit doucettement ce manteau tout doux à rebords de cuir beige; c'est ainsi qu'il l'avait rêvé sa marquise en retrouvailles, cent fois, mille fois; debout et nue aux vues et sueurs de tous et toutes Page 382 tromal.net dans cette gare sans bagarre. Il était en érection et elle ne faisait aucune objection, son pénis entra doucettement et se glissa dans cet écrin étroit tant désiré depuis ces mille et une nuits d'attente en latence de la savourer âme et corps sa déesse à lui; lui le roi des imbéciles dociles d'avoir tant tardé à lever les amarres sur son île de plaisantins entre deux pêches en filets désuets; sans aucune pêche miraculeuse mais toujours en prise de petits mulets copistes-plagiaires donc sans imaginaire aucun, petits mulets bien fluets voire niais. Et la foule augmenta par dizaine les entourant en cercle aussi vicieux qu'eux; les écorchés vifs des démentiels de tourbillons qui les séparèrent aux détriment de leurs vies en voie de s'éteindre. Leurs ébats étaient multicolores; pleins feux du jaune au rouge, du bleu au vert, de l'oranger strié au rosé non liquéfié!!! Une pléiade de couleurs... Oh!!!! Oh!!!! Ohh!!!! jaillissaient de toutes parts et de nulle part les timbres de voix disparates, l'accord de leurs corps s'avérait majestueux à l'effigie d'un ballet aux ondes folles et frivoles en caracoles immenses; entre leurs accords tout a fait en accord les trains nombreux passaient mais rien ne les arrêtaient eux les poètes maudits; désormais la gare devenait le théâtre des amours trahies par le temps et les immondes envies des habitants terrestres en mal constant de compétition équestre, en mal de véritables bals orgasmiques obscènement pudiques qu'eux ne sauront jamais vivre.... Et la voix puissamment nasillarde traversa la salle d'attente rebondit sur le quai de cette gare témoin orbiculaire du couple le plus osé de La Vallée de la Loue en totale et synergiques orgasmes jamais vécus d'eux en voie de faire décliner les regards des voyeurs époustouflés!!!! Enfin sans les avoir vus, ils entendirent dans un écho bizarre ces paroles quasi pour eux en paraboles: - Bonsoir, ici Brenda Dee, directeure organisateure de BBG ou Big Blizzard aux Gotthard. Les passagers gagnants du spectacle automnal le plus impromptu qui soit sont priés de se rendre dans l'immédiat au début de l'allée trois où vous attend le train numéro 12, tous vous êtes invités à venir vous joindre à l’équipe du Journal Le Poids des Mots; le PDG a su vous choisir, parmi tenez-vous bien: 12, 000 concourants!!! Vous êtes les 92 choisis et ce en toute conscience professionnelle! Cette randonnée musicale se fera en toute convivialité avec champagne au bar pour vous détendre et vous préparer en douceur à vous rendre sans méandres au spectacle magistral en la mémoire du regretté Steve Lee au Mont-Gothard en Suisse en cette nuit d'Halloween du 31 Octobre 2011 les déguisements seront obligatoires; à bientôt de nous retrouver!!!! Le voyage fut des plus magnifiques!!! L'arrivée des plus gastronomiques!!! Et l'ambiance full of music de tous genres et les costumes des plus ravissants!! Quatre d'entre eux furent choisis pour leur artisanale de confection et aussi pour l'originale de désinvolture scénique des concourants tout à fait sexy. La rumeur artistique chuchota que les quatre costumes se sont laissé enfiler par deux personnages seulement; les deux héros de Amour et Trahisons ou Trahisons d'Amour revêtirent tour à tour deux heures chacun les costumes gagnants!!! Les choisis furent photographiés et ô dilemme complexe lorsque ce fut l'heure de la nomenclature des gagnants!!! Inspiration immédiate pour la marquise des loups qui derechef opta pour un nouveau Page 383 tromal.net titre: Bal-Scandale en Suisse... (à suivre). °°°° "La liberté consiste à vouloir que les choses arrivent non comme il te plait mais comme elles arrivent." (Épictète, Entretiens). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-10-28 Page 384 tromal.net Only An à Revoir Just for You where ever you are in this wild wonderful wise world... Only An à Revoir Don't want to say adios than To this paradisiaque endroit Switzerland heaven of lands St-Gingolph honey ô havre de joie Signe du souple double destin Entre deux Gothard de refrains Retour par la Haute-Savoie Entre deux voix via la bonne voie In Switzerland hééé! The Wild Beat Café héééé! In catimini en G ou do ré Au coeur du beau Valais Tout à fait conique en Cône Le long du vert-gris Rhône Tout en longitude d'effets Près des abricotiers & pêchers En rang d'oignons bien plantés Jusqu'au yacht club de Genève Là où s'achève le sweet rêve Enchantement de musique câline Notes en soubresauts denses Rassurent et contrebalancent Mes jupons longs et fripons La rocailleuse de rive en amont Se riant du vent au son bougon De vagabonde en obscène décadence Don't wanna cry t's only an à revoir Yes I don't wanna cry à bientôt de te revoir... °°°° Ils ont volé nos mots et ils les ont tués. Ils tuent tout ce qu'ils touchent. Et à nous il reste ce qui n'a pas de mots. Ce qui est. L'inexprimé. Le miracle. (Christiane Rochefort, Une rose pour Morrison) Page 385 tromal.net Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-05-03 Page 386 tromal.net Opus de l'Acinonyx Jubatus Photo Work of Art : Léopard ☆ ♥ '`♥' ☆` ¤ º ° ¨ ¨ ° ° ☀ Opus de l'Acinonyx Jubatus Trois temps deux sots mouvements Lents ou prestement déroutants Pour un léger contretemps infâme Carrément incohérent indisposant Ainsi va la portée des dés via la gamme Opus iodé en toute hilarité de clarté Balayant de ses notes les calamités Des belliqueux souffrant de callosités Dans l'âme via le cœur et ses affiliées De douleurs de déroutes à redouter Et le magicien Créateur de tout ce qui vit De la mouche à la travailleuse fourmi De l'enfant à l'homme perdu dans la nuit Apporte la paix et efface les traces Des outrages aux mirages des oublis Vivra l'Opus de l'Acinonyx Jubatus des indécis Et le piano résonne la paix de là-bas à ici de la Louve effrenée in Mon Avril 2012 in France ☆ ♥ '`♥' ☆` ¤ º ° ¨ ¨ ° ° ☀ "La terre se couvre d'une nouvelle race d'hommes à la fois instruits et analphabètes, maîtrisant les ordinateurs et ne comprenant plus rien aux âmes, oubliant même ce qu'un tel mot a pu jadis désigner". (Christian Bobin). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-11-23 Page 387 tromal.net Peine Vaine Flirt et jalousie, de Haynes King (1831-1904) De la Louve en flagrant délit de vous aimer à tout vous raconter à satiété! Peine Vaine Une Zoé toute éberluée De tant d'ananas et oranges futiles Parmi un tristounet de décor Sans musique aux vibrants de Blues accords Dandinages de nanans aux styles vidanges Et moi comme un tarlet édulcoré J'ai une demi-heure en bandade sombré Pour deux gonzesses sur-voltées Avec leurs minois sans charmes Quasi dépassés aux pourtours séchés Mal pourléchés étaient leurs nombrils Tatoués et percés en vrilles sans thrills Et vint la débandade et la noyade dans la Rade assommant ainsi l'goulet du tarlet (malotrus). Et v'la qu'ma Zoé sans rien dire M'a refilé le jour d'après une douche revanche Avec ses yeux louveux et ses Blues de hanches Elle m'a un oeuf envoyé dur cuire Et v'lan elle a décroché par musicale télépathie Un androgyne de mec avec une géante de Batterie Aux sons sauvagement métallisés heavy duty Putain d'condom jaloux je lui ai fait une arrière-scène En oubliant que je fus moi aussi similairement obscène Dans mes lapsus j'entremêlais mes cunnilingus au point d'oublier mon vice versa le versus Et la justification mâle m'est venue Ombrageant ainsi ma vertu Désolée ma Zoé j'suis trop confus Page 388 tromal.net Juste un homme jaloux de vous Et pardonne-moi ces mots drus Ce fut pour moi une moche partie de cul Avec vous c'est tout à fait haut en absolu! Et veinard que je fus la Zoé dans mon panneau d'salaud est retombé jusqu'à s'en damner l'clito De la louve entre deux Blues groove; histoire de mieux vous faire devenir dingouze entre trois parlouzes °°°° Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-02-09 Page 389 tromal.net Perles de Vers Thanks to Tromal and Youtube pour la retransmission impeccable de ce beautiful Midnite Man with Calvin Russell en voyage éternel depuis le mois de mars 2011... Son immortalité belle saura nous faire vivre les sons les plus réconfortants qui soient... Et voici en élucubrations sans prétention quelques vers sans verres qui briment mon âme d'auteure envers et contre les heures. Perles de Vers Vers Perlés Vers Parlés Nothin' will be lost really Tes délices en vers so tenderly Déferlés de strophes en strophes Bougent de là comme un ange Frôlant de volupté la mésange I feel so strange with your wild wild wings bel ange Perles de soyeux lascifs vers Aux axes concassées des sphères Pieux amoureux rutilant pervers Aux sonorités gazéifiées déliées Et vaporeusement bluezéifiées surliées I feel so strange with your wild wild wings bel ange De verrières en rizières Avec ou sans tes ut de verres Aux disparates tons de verts Du tendre flou au trévert foncé Héé! Je m'y suis slowly défoncée I feel so strange with your wild wild wings bel ange étrange Et enfoncée à en tergiverser Tant de larmes sexy-perlées Nacrées outre-maquillées Sans songer qu'après l'été Surgit à fond de train l'Hébété Page 390 tromal.net I feel so strange with your wild wild wings bel ange étrange qui dérange L'Hébété en deux Modes Sacralisées scandalisées revampées Pour mieux me ressouder à recapter Visant à me récapituler via me recapturer Yeah! Voilà un Passeport for the eternity I feel so strange with your wild wild wings bel ange étrange qui dérange la frange I feel really body and soul strange With your wild wild wings bel ange étrange Dis tu sais que tu déranges la frange De ces cancaniers au double-visage? Yeah! I feel en nage sur ta plage sans rage Mmm! Sottise! what a crazy ravage For these people in marivaudages La Louve effrenée de belle musicalité sans trop vous bouscularizer en ce 18 avril 2011. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-06-04 Page 391 tromal.net Petit Goupil Petit Goupil ô Mein Papa Daddy dix ans déjà à cette heure Tu vois je grandis enfin Désormais je ne pleure plus ce refrain Depuis ton voyage vers cet ailleurs Merci pour ta musique En legs so damn Politique Tu m'as tant appris Des joies et des erreurs de la vie Merci pour cette foi En Dieu sans détour Qu'avec tant d'amour Exemplaire je te dois Avec émotions Conte Partiro J'ai chanté à ton dernier soupir Et ce grandiose Panis Angelicus Avec Dieu j'ai accepté les cruels délires De cette maladie d’Alzheimer ex-voto For You Petit Goupil en ce trois novembre 2011 de la Louve marquise des Loups rebelles à l'âme belle so belle... "Les goûts artistiques musicaux et leurs couleurs en genres disparates ne sont pas à discuter mais à cultiver jour par jour avec une ouverture d'esprit sans certains détours qui briment l'Amour humain." (La Louve). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-11-17 Page 392 tromal.net Picking Phantasms Work of Art Photo ; Louise Brooks 1930 Heavy Slow Blues Création en ballon du deux avril 2012 Picking Phantasms Phantasms & Picking Nos accords so damn sensibles En magically délinquance de suspense Avec nos cordes raides extensibles Trop trop top in slow démences Au détriment des ridiculous de cibles Tu joues sur ma joue ta crazy descente Sur des cordes graves et lentes Historique auto-dérision de rythmique en G Note-le bene baby j'te suis sans déraper En ce marginal de beat freaky crédencé Tous ces délicieux ô odieux de picking Se sont laissés draguer sans jogging En confabulant des toquées d'truly love affair So strange thrills aux fils de soie et de fer Je m'offre en grande portée l'auto-hypnose Mimant ainsi la symbolique de l'Osmose (bis) Tu joues sur ma joue ta crazy descente Sur des cordes so graves et too lentes Historique auto-dérision de rythmique en G Note-le bene baby j'te suis sans déraper En ce marginal de beat freaky crédencé de la Louve effrenée « Il ne faut écrire qu'au moment où chaque fois que tu trempes ta plume dans l'encre un Page 393 tromal.net morceau de ta chair reste dans l'encrier. » de Léon Tolstoï Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-11-23 Page 394 tromal.net Piédestal Astral Marin Marais "Les Couplets de Folie." °°°° de la Louve Piédestal Astral Astral de Piédestal D'emblée entre deux songes en virées Blues & Jazz sans shoes ni nulle booze Il s'est recroquevillé dans sa partouze Aux confins d'un amas de notes bleutées Apostrophe-moi en émoi de toi sur moi Ses pupilles sortaient de leurs orbitaires De jeux semblaient tour à tour mi-verts Et puis tout d'un ton devenaient jaunes terre Une rythmique de fiction sintérisée sénaire Me cloua sur place entre deux fadiez de calvaire Non! ne portez point de jugement téméraire Retiens-toi entre deux toits de joie de coït Les blanches et noires à pleins poumons S'éjectèrent en toutes giclées sénaires De sons inhumains quasi louviens Du piano en mal de trouver son do sien Et se propulsant sur un mur ou deux au plafond Censure-toi sinon j'aboie avec toi et hurlerai sur toi Des couleurs du pourpre au ocre Et du bleu au rouge pomme d'Adam Sans son Ève toute nue non médiocre La gamme se dandinait hop jazzante Et l'introduction se terminait hilarante Jusqu'à la terminale pas banale top bandante Page 395 tromal.net La jouissance est dense entre deux strophes de cadence non amorphe... de la Louve effrenée de belle musicalité, onze octobre 2011 °°°° «Un esprit sensible ne convient pas à qui porte une épée.» [ William Shakespeare ] - Le Roi Lear. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-10-16 Page 396 tromal.net Placebo et Marybô Placebo et Marybô Marybô et Placebo Un ruisseau plutôt beau en été Elle vit juchée sur son rocher Bien nue elle s'y est vue Étendue dans l'eau aux nues Possédée du diable cette rigole Selon les quand-dira-t 'on Celle que l'on disait folle N'a plus peur des caméléons Arcs en cieux déposés Marybô a un jour décidé De ne plus combattre Gens et choses d'ailleurs D'ici ou plus loin que Montmartre D'Italie via l'Espagne à La Châtre Des placebos en palliatifs Plein d'amour et des riffs Elle ajouta pour ses amants Aux cœurs purs et tendres élans La musique pour bannière A corps et âmes de verre Ou de soie ils s'aimèrent Sans aucune pensée amère La jouissance se prolonge Et n'est nullement un songe Lorsque deux âmes s'amalgament En contretemps avec la gamme Et des pléonasmes trop infâmes Brimant aux détours les orgasmes Et leurs splendeurs sans marasmes de la Louve effrenée d ebelle musicalité bien nommée Marquise des Loups à l'âme rebelle so belle **** "La beauté est vautrée dans l’œil qui regarde et dans les pensées qui se hasardent à s'entrechoquer aux tréfonds d'une fausse conscience prude et Page 397 tromal.net blafarde." (La Louve effrenée de belle musicalité). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-04-08 Page 398 tromal.net Plume au Vent A brand new year in wild délires ! All aboard! Vive 2013; l'année du Blues en fadiez ou du Fadiez Blues for 2013! Plume au Vent Vent à la Plume Written for a Jitterbug with a truly hug De l'autre bout au goût ou dégoût du monde À l'effigie de la plume au nord-east vent De l'autre rebout vicieux coût du monde À l'effigie de la plume rebelle nordique d'antan La phoenix sans Félix se balance dans l'temps Two three four tout contre le tempo encore Ô what for mylord so damn too lord We have to forget our obvious de score So grandiose in our balivernes de word Allez come on John viens te trémousser sur mes raides fortes cordes Plume au vent en avant de toutes choses ou personnes ça sonne non morne! Can you feel my soul & body jazzéifiés Dans l'Blues real Blues des autres années Et d'aujourd'hui je sais le hurler sincerly Swing me up or down way over behond Without your junk noise's Bitter Lemon Leave it there on the table just right on I want so damn hard to swing & Jitterbug With you crazy great thing till I just bug Fichtre Ö La La and way up! Grrr! Good grief! This nude portrait of you as a wild Sioux chief Plume au vent en avant faisant fi de toutes choses ou personnes ça resonne ! Right there in mine plexus solaire Via le nombril around the rest in sursis Libido so on over flow so hot en stimulis Mamelons roux en very haut voltage Se pointant hors sphères off the bôcage Page 399 tromal.net En moult désopilantes jivy séquences Under the starlights en trois dimensions Imagine us sweetie babe and enjoy it slowly Jusqu’au petit matin derechef la partition inachevée Reviendra sans cesse nous hanter à toujours recomposée Plume au vent en avant faisant fi de toutes choses ou personnes ça resonne en double croche so l'fun via les arpèges so fort en braise! Just for You where ever you are de MDLoups La Louve effrenée en ce 16 janvier 2013 ☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ ☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Petite leçon de Jitterbug? Alors come on and hit that Jive till the clock mark five! "Again and please... Practise... And then you are"... to go for writing a bunch of few love words or dancing and playing with a Jitterbug girl or boy, or maybe with your préféré de toy ;) ☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ ☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ "Chacun de nous exprime ses sentiments; gratifiante résultante éminente des non-ressentiments." La Louve effrenée de belle musicalité en chassé-croisé Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2013-01-17 Page 400 tromal.net Poêt au Fouet de Satin Poêt au Fouet de Satin Le Fouet de Satin du Poêt Des vers pervers dans l'air salin De son exigu de bel écrin Flottaient encore au petit matin Le Poêt au fouet de satin Passait avec sa belle au matin Il jouait du pipeau En composant un morceau Aux tons grivois so chauds Entre deux temps il chantait Sa voix au loin résonnait Il venait puiser son eau Au puits du Long Éjoue Au cou son âne portait grelots Et le poêt au fouet de satin Caressait de l'autre main Les fesses de sa Bichalou Sans corsage à contre sens sans selle Bien accroupie ses hanches voluptueuses Se dandinaient en fortes rondelles Et le poêt en érection sulfureuse Faisait descendre la sweet vicieuse De Bichalou pour le reprendre au licou De son phallus languissant du damn bijou La Louve effrenée de belle musicalité de la Louve effrenée de belle musicalité dite la Marquise des Loups à l'âme rebelle so belle... **** **** Page 401 tromal.net "Asinus asinum fricat." : "L'âne frotte l'âne." Se dit de deux personnes qui s'adressent mutuellement des éloges outrés. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-03-24 Page 402 tromal.net Port de la Lune Merci à Gotthard et ses magic men - avec la voix de Steve Lee et What I Like Et pour Toi de la Louve ce nouveau refrain... Port de la Lune Lune sur le Port Une ballade solitaire Entre la lune et Elle Et le Port de la Lune Avec tous ses éclats de verres La belle Gironde Et ses ondes furibondes Mon âme te rejoint en deux cardinaux de points La lune quasi pleine Ton cœur si près d'Elle Lui frôle ses frêles ailes Pourtant tu es là à peine Elle ressent ta déveine Et elle prie pour toi sereine Mon âme te rejoint entre deux apostrophes sans strophes je suis ton hermana del alma La belle Gironde Et ses ondes furibondes Me cause de toi en ondes Dans ton carré de verre Sur ta platine et ses Jazzy airs Toi si bien éclairé par la lune ronde Mon âme te rejoint et avec Dieu je suis tienne sans peine sur le port de ma vie via la tienne La Louve effrenée pour Toi à chaque lune pleine pour te griffonner la plus simple des ritournelles. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-02-17 Page 403 tromal.net Portées Aux Nues Oeuvre titanesque dans toute sa mystique magnificence Callisto - Titian Musica de Youtube: Jim Diamond - I Should Have Known Better De la Louve pour tous les magic men and women de la terre y compris les chanteurs puisque la voix s'avère un instrument plus que géant. Portées aux Nues Nues dans Toutes leurs Portées Et tous les arpèges S'effleurent sans liège Et tous les arpèges S'effleurent sans piège Portées aux nues elles se dénudent Aux p'tites blafardes d'heures Y' a ton lion-démon de cœur Et tous les soyeux arpèges Me soûlant sur mon siège Portées aux nues les prudes se dénudent Aux grandes heures Y'a ton Groove In G Qui me fait monter En flèches et non en flesh Can you feel this Blues sketch Portées aux nues elles se dénudent les prudes Aux heures vachly fades Je ne suis plus jamais sad Y'a ton wild Groove In G Qui me fait monter en ré Portées aux nues elles se dénudent les prudes with this Groove in G en long Prélude Page 404 tromal.net En ce 22 avril 2011 La Louve s'est mise à nue d'un fil; histoire de vous raconter que toutes les portées authentiques mènent aux nues. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-05-09 Page 405 tromal.net Pour l'Amour de la Musique Pour l'Amour de la Musique Pour l'amour de la musique et de tes airs hypersoniques j'ai révisé mes notes outrepassant les mots et les plages fortes aux couleurs d'eau qui tremblote pour l'amour de ta crazy love de musique je me suis laissée flotter aux quatre vents de tes virgules aux points cyniques à en faire se redresser mes libidinales ioniques ironiques rythmiques hyperstatiques océaniques cosmiques Pour l'amour de la musique et de tes airs hypersoniques je me suis refaite tigrée d'chatte à en oublier les dates du crazy d'calendrier d'Zermatt aux hurlements de louve always en instance de groove à en faire gémir les vautours qui n'ont jamais osé capter en double croche notre Ré rédemption au damné de pourtour de cette sinueuse de partition éternisée à toujours inachevée titrée Pour L'Amour de la Musique **** de MDLoups dite La louve effrenée en ce 16 novembre 2013 ce Pour L'Amour de la Musique que je dédicace à Marie-Andrée ma mère dont le 17 novembre sera l'anniversaire de naissance. MDLoups in Lafay Lassyion **** Page 406 tromal.net NOTA BENE : La prochaine pleine lune a lieu : Dimanche * 17 Novembre 2013 * 16:15:48 heures Heure normale d'Europe centrale (HNEC) **** Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2013-12-17 Page 407 tromal.net Pour Loup so Loup Missive sans givre qui atrophie le coeur des loups et louves via les grives... En ce jour du 19 mars 2014 je me rappelle que c'est la fête (catholique) de Saint-Joseph; mon père lui demandait souvent des faveurs, moi pas; ma mère Marye-Andrée so class ne croyait elle en rien sauf en elle-même; elle me chantait lors de ma tendre enfance ceci: "St-Joseph à bicyclette- Petit Jésus dans le panier- St-Joseph va trop vite arrête! Pt'it Jésus va tomber - " Il va sans écrire que ce fameux de saint me dégonflait vachly les nattes puisque moi le petit Jésus j'y croyais ferme idem sans le voir et je l'aimais bien et ne voulais pas qu'il tombe... *** Pour Loup so Loup Huit heures vingt du mat Je me dénatte Et j'écris comme une dingue Au lieu de passer au flingue Des gélules ou de l'alcool Qui gèlent en ondes folles "Les dés sont jetés" Tu m'as dit jeudi dernier Ce matin tu passes au bistouri J'imagine ton coeur de loup Battant moins fort sous ces coups Il bat sûrement slowly ton coeur Sur cette table froide et roide ô terreur Avec tout autour des gens affables Non bonnes gens ce n'est pas une fable Je hurle à Dieu en entendant Willie Nelson Je chante à tue tête ! ma tambourine résonne Face à la fenêtre ouverte il y l'église d'antan Revoyant les primevères et narcisses blancs Que tu avais mis au sol pour ce printemps Que ta volonté soit faite mon Dieu guérisseur Et non la mienne déchaînée avec la peur Rien n'est acquis à l'homme pas même sa vie Jour par jour voilà un quotidien de sursis de MDLoups la Louve effrenée de belle musicalité in Les dés sont jetés en ce printemps Page 408 tromal.net insolent *** Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-03-25 Page 409 tromal.net Pour qui Ou Pour Quoi L'Art? Séquence septième & prise douze du film Pierre Blues Bleue Black tourné et retourné in France dont l'action se déroule en 1942 dans un moyenâgeux d'Château dénommé Pierre Bleue... Extrait du scénario dudit film: "- Hey! Page blanche entre deux planches Shucks! où est l'Ange que j'le dérange; j'ai le tambourin qui me démange jusqu'aux confins des hanches?..."... - Tabarnak.... Est-ce c'te wild thrill' que l'on nomme Hipshot? Yes! Come on over sweetie I do feel hot for a snap shot of an all night long music affair!... Oups! V'la un damn string qui caracole, attends faut que j'le recolle sur ma guitare qui devient fofolle lorsqu'elle te zieute la fiole". ... Source: (Extrait en biais du synopsis dudit film avec et sans rimes qui dé-griment les âmes souffrant du syndrome en chrome de la sous-estime via la surestime en or via l'escrime de la folie aux abords du tribord). °°°° En musique vachly sonique et tonique par l'heureux truchement de Youtube Nazareth Moonlight Eyes °°°° De la Louve en préambule de groove with chics formatés d'Extraits minimes de Cornets de Voyage Bleu in France for Radio-Canada. Por Que - Pour Qui - Pour Quoi L'Art? Désespérément ou heureusement comme un marin errant au soleil levant, il vogue nonobstant son expérience pertinente parfois dans des eaux troubles ou claires selon sa matinée de chance ensoleillée, ou sa bonne étoile bien près de sa lune blanche et ronde... Qui est-t-il? Lui ou Elle... Cet artiste ou écrivain? Personne et toute une pléiade de gens à la fois. Gens, pas Page 410 tromal.net personnages car il sait jouer seulement au théâtre, en écrits de fiction ou avec les personnes un peu curieuses ou fourbes dont l'ultime but est de le blesser ou de lui découvrir des failles puisque cet artiste semble tellement différent et bien ou en paix avec lui-même. L'artiste ou créateur dérange souvent autour de lui, soit dans un salon où la conversation neutre et futile semble pour lui un poids immense sur son âme. Soit, il aime la solitude et ne sait en avoir peur mais si l'âme en paix il a alors il sait aussi tremper son enveloppe corporelle dans la démesure d'un bain de foule en défoule so full, où tous ces gens l'indiffèrent ou le touchent lorsqu'ils défilent sous la pluie ou au soleil en état de bonheur, de tristesse ou de détresse, peu importe, nul être terrestre ne sera jamais suffisant à lui-même et ne pas s'isoler signifie faire face à la musique de cette foule géante et dans cette dernière, sauf exception, certains humains savent toucher ses fibres artistiques que trop souvent il fut obliger de blinder ou refouler; soit pour gagner sa vie ''normalement'' ou faire plaisir à l'entourage familial; car ne pas bosser de neuf à cinq sur un emploi stable et valorisant peut paraître suspect et cela même en 2007. Tout pour suivre ou vivre sa voie tracée depuis sa naissance dont il sera en mesure d'expérimenter pour devenir serein au centre et au détriment du monde qu'il n'a pas en horreur puisqu'il sait les capter peut-être trop; être et non paraître mais véritablement être ce qu'il est; voilà tout un exploit car être soi-même sans jouer ou vouloir plaire à tout le monde il l'a appris par cœur comme un perroquet et il sait parfaitement que d'être aimé sans préjugé défavorable se nomme une triste mission impossible. Pour vivre heureux à la mesure dont nous pouvons l'être sur terre il est préférable pour lui de se laisser guider par son Art en évitant les pièges de l'autosatisfaction ou de la justification de ses créations en essayant d'expliquer la signification de telle strophe en poésie ou phrase en prose ou le pourquoi de telle couleur à ce firmament qu'il a su peindre en ce soir d'hiver où la terre entière et les chagrins semblaient plus grands que son cœur pouvaient les porter. S'il (l'artiste) a choisi ce métier extraordinaire sans vraiment le choisir et ceci au risque de déplaire à ses contraires ou aux personnages défilant dans sa vie quelque peu en retrait lorsqu'il a cent et une créations à offrir au fil du temps qui trop souvent lui semble bien court. L'artiste risque de régresser en son Art et de s'étioler comme une fleur sans eau lorsque par vanité ou désenchantement il ose songer qu'il est non lu ou entendu, l'artiste ainsi habité par le don des Arts poursuit sa route ou sa vie un peu en déroute puisque de lui souvent on doute; soit en lui refusant certaines portes menant à être reconnu ou en lui disant carrément qu'il est nul et qu'il est peine perdue de continuer dans cette voie. Celui dont le besoin d'écrire ou de pratiquer une discipline connexe est plus fort que celui de se nourrir ou courir est une réalité quasi mystique voire inexplicable par celui dont le besoin vital et salvateur pour lui peut paraître pour certaines gens moins paranormaux, (il est intéressant de noter que le mot paranormal dans le texte ci-joint ne signifie pas ésotérisme ou autres sciences connexes mais simplement une façon de décrire les gens dotés d'un sixième sens très développé), un bizarre d’échappatoire, de fuite nocive ou de vicieux de palliatif quasi anormal. Sait-on jamais ou toujours pour qui ou pourquoi un poète, un auteur ou écrivain décide d'écrire, de peindre. de danser ou de jouer d'un instrument à sa convenance. Il extrapole ses états d'âme et sa ligne de pensées ou son idéologie souvent pour sa survie intrinsèque et inconsciemment celle de certains autres humains ouverts émotivement ou Page 411 tromal.net émotionnellement à ce que le créateur libère en Arts par le truchement de ses pensées secrètes, ses amours, ses bonheurs, ses peines, sa mort physique ou intérieure, ses fantasmes où toutes ses fibres littéraires ou artistiques ainsi déchaînées se mettent en marche sans l'ombre d'un doute sur son talent lorsque ce dernier don est inné. La peur du quand-dira-t-on s'estompe illico lorsque la transe de l'Art survole son âme d'élite, c'est alors l'ultime paroxysme; l'orgasme fantasmagorique où la magie mystérieuse de son imaginaire s'entremêle impudiquement (pour les consciences prudes à l'absurde), sans songer au plan ou à la réalité parfois trop cruelle ou belle selon les jours et les gens qui passent ironiquement sur sa route et savent oser le lire ou le voir dans un flou dérisoire ou en sens contraire par une grâce extraordinaire et possible tel qu'il est lui le fou des mots ou des notes dans toute son authenticité dérangeante pour plusieurs personnes, lucidité énorme sur la société souvent maladivement prisonnière d'un mal encore plus grand que celui de l'Art ou de l'Écriture... Mais qui en cause ou qui osera écouter intensément ses refrains ou ses mots sans se moquer? Les amoureux des Arts seulement on le devine bien sauront reconnaitre son authenticité... Cette dite lucidité flagrante mal perçue face à cet étrange créateur, cet humain en idéologie pourtant pas si utopique; en reprise, cette lucidité déconcertante sur tout ce qui vit ou survit, lucidité froide, acquise parfois avec souffrances et humilité. Être capté en écriture, en peinture, en musique, en danse ou en paroles n'est pas une sinécure ou une peur de vivre ou gagner sa vie comme monsieur tout le monde qui aussi se donne entièrement à son métier, sa profession ou sa vocation, à chacun sa voie ou sa destinée et heureusement que tous les habitants de la terre ne sont pas artistes ou boulanger car nous serions inondés de pain, de livres, de tableaux et de partitions de musique. L'artiste en lui qui soit-il, œuvrant dans l'ombre ou sur la sellette aura une satisfaction immense à chercher à aimer plutôt qu'à être aimé constamment et surtout à pratiquer son Art énergiquement envers et contre personne nécessitant ainsi un mode de vie anti-animosité ou apitoiement envers lui-même en offrant sans trop attendre des autres ou de compter les retours d’applaudissements ou d'ovation. Le créateur d'Art, spécimen différent, et souvent mal vu voire non écouté ou non lu lentement et à fond; faute de temps pour tous où la majorité des gens souffrent de petite paresse intellectuelle agrémentée de moquerie pour tout ce qui est différent. Certains autres individus non réceptifs sont en déni ou en rejet total soit par crainte de la réalité parfois ou toujours désarmante venant du créateur qui inconsciemment sait toucher leurs âmes malades ou tourmentées au superlatif. Voilà sans tromperie aucune l'un des plus ingrats métiers du Monde indéniablement les moins rentables ou les moins bien rémunérés financièrement pour celui qui se met à nu artistiquement causant et ose exposer sans calcul ou masques à frime ses élucubrations vraies sur papier ou autres supports d'Arts quelconques... QUE SERA, SERA, qui vivre verra en redondance Écrire, peindre, jouer, danser sont des métiers plus que des passions momentanées et non des rêveries pour fainéants comme certains individus peuvent le clamer mais pour son créateur une voie inexorablement solitaire lors de ces épanchements merveilleux ou douloureux et que Page 412 tromal.net sans l'ombre d'un doute pour ceux qui le vivent avec puérilté mature ( paradoxal mais nécessaire en Arts ) s'avèrent un baume qui parfois fait mal à l'âme lorsque l'on espère trop longtemps de la compréhension totale ou une attente du lecteur, de l'auditeur ou du regard méfiant ou moqueur de l'observateur vu la non compréhension ou la peur des personnes dont l'ouverture d'esprit face à ces disciplines soit complètement inexistante. En clair, sans s'y complaire en arrogance ou en supériorité d'excellence, le créateur vit en perpétuel processus de transformations, à l'effigie de tous les êtres terrestres. Son but ultime n'est pas de changer le monde mais de changer sa propre façon de penser ou de vivre avec lui-même et avec les autres; avec lui-même, hôte principal de toute sa vie durant, en harmonie heureuse, jour par jour en laissant braire autour de lui les incrédules ou les ignorants de la vraie beauté non falsifiée, laisser dire ou vivre autrement, dis-je, pour lui et ses créations en vue de vivre plus intensément la discipline artistique via la création en devenir de son choix pas je le réitère, véritablement choisi. Fin de la première partie (à suivre sur une autre rive sans dérive). Archives de la Louve in 2007 Votre aut'heure diurne et nocturne en toute ténacité La Louve effrenée de belle musicalité colorée cuivrée. °°°° "Il y a mieux encore que le calme de la solitude : la présence silencieuse de l'être aimé, tout près. On est seul, en sachant qu'on pourrait ne pas l'être." (Claude Roy). ____ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-05-29 Page 413 tromal.net Poussière de Lune Poussière de Lune Parcelle de dés étoilés hééé! J'me suis miré sur le dos en ré Sans du tout que non songer Dans cette big big lune Bigrement empoussiérée C'était par un dimanche d'été J'ai griffonné d'un éclair en jet Ces Deux Crazy Dés en un sifflet Allez viens plus près me raconter Tes idées bleues endimanchées Sans oser réciter ces préambules Déracinés et outrepassés Visant à percer crever ta bulle Sans quémander j'ai demandé À ma Zoé la partition des Deux Dés Soi-disant elle l'avait égaré Bon sang ne sait mentir En vieil adage j'ai ouï-dire Et v'lan j'ai humé la culpabilité Me poignarder me tenailler Après tout c'était moi le taré Le coupable des Deux Crazy Dés °°°° «Le temps est le maître absolu des hommes ; il est tout à la fois leur créateur et leur tombe, il leur donne ce qu'il lui plaît et non ce qu'ils demandent.» [ William Shakespeare ] - Périclès Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-08-12 Page 414 tromal.net Préjugés Éducoloriés Préjugés Éducoloriés Savoir éducolorier les préjugés Préjugés défavorables sur tout ce qui vit Piètres jugements de valeur Ô salope trompeuse ironie La vie terrestre est courte parfois Soyons tous avant la fin unis Sombre trop sombre utopie Sur cette boule en anarchie L'homosexualité n'est pas un choix De vie différent des plus que parfaits En projection de leurs attraits Triste idéologie que cette voie Crier sa Foi n'est que parole Inutile de causer en paraboles D'égocentrisme atrophiant l'aorte Blindant l'âme barbouillée de tabous Ladite Foi sans les œuvres S'avère une Foi morte avec remous Le Moi ou le Surmoi qui se frotte Aux préjugés en signe de pieuvre Ou de fric chic quelles eaux-fortes Miss duodénum Perfection Liée à Mister so much Perfect S'amalgamant en haut de game* infecte Puisque tout à part eux semble vil Outre leurs so cute nombrils Rompant ainsi le charme de la Poésie Tout est dans l'allure Le reste s'avère only foutaise Balivernes flasques en mortaise Péjorativement gobant toute thèse L'émancipation peut s'avérer opinion pure La respecter avec l'Amour non impur Préjugés sur les ridules Bizarre de conception ridicule Vieillir en ce siècle semble une tare Et l'ouverture d'esprit une tarentule Page 415 tromal.net Les alcoolos semblent d'affreux rigolos Pourtant vous sirotez trois Ricard Pernod But ultime du décontracte de solo en duo Préjugés trop souvent malveillants Au sujet des ados dits jeunes Pourtant certains sont vaillants D'autres sont artistiquement Géniaux en leurs voies rêvées d'antan Réalisant pas à pas leurs plans Le véritable voyage en Soi Sait dégonfler le Moi En route vers la lumière Est souvent en amont de la rivière Pourquoi blesser autrui Voilà un dangereux boomerang Car l'Amour n'est pas le bagne Visant exclusivement le bing-bang' Pour mieux éjecter sa hargne Face à la terre entière *Game en anglo: Jeu et non gamme. La Louve 2011 l'année du Bronze avec son Bonze ____ Yeah! Let's take a music wild ride with la Louve without your aggressive sides please! Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-02-21 Page 416 tromal.net Près d'un Ruisseau Rigole du Diable °°°° °°°° Près d'un Ruisseau La Marquise des Loups Une femme trop lasse assise Près d'un platane de cent ans Un oiseau sur cette branche Et son refrain beau change Du tout au tout ce dimanche La belle dame rêvasse s'épanche Se remémorant les avalanches En souriant des jours de brise Prise par surprise entre deux bises Au musical Relais Louis XI En cette Ère de Bronze Un hôte charmant sans pose Des chœurs purs d'enfants Et tout l'monde en cause De son ombrelle pâle en dentelles De l'aubépine de couronne magenta Portée en diadème sur ce front las Ses opinions politiques Furent notées catastrophiques Sans aucunement argumenter Elle s'est donnée avec volupté à satiété Au premier comte venu à ses pieds Lui raconter des mots étranges Son prénom beau fut Lou-Ange Sa passion folle devint un double échange Entre ses longues et blanches phalanges de La Louve Page 417 tromal.net °°°° "D'un amour sans alarmes, on doit toujours s'alarmer." Jean-Baptiste Rousseau in Les filets de Vulcain, Cantate XI - 1729. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-08-28 Page 418 tromal.net Prose d'Osmose with lady d'Abandart ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Prose d'Osmose with lady d'Abandart Lady d'Abandart's Prose d'Osmose ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Récit non aigri aux Feuilles d'Automne empaquetées à la tonne dans le but ultime d'exportation vive à la Sorbonne entre deux magnificences de manigances d'unfair agences oubliant malencontreusement en toute quiétude la sainte et saine bienséance... ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ L'Andropause et la Ménopause Lady D'Abandart nomma ainsi sa première guitare; une small Ibanez en coeur qu'elle chérissait au-delà de tout amant en voie de devenir désarmant en tourments à contre et à corps courants via ses hétéroclites de misfits ou de border lines de délires pour les non avertis au naturel ou ancrés à perpétuité dans le tinted music love affair en mal de selles vu le colon mécontent tout l'temps du tempo so slow alors je te propulse un invisible arrow vu mon désir in high temperature risin ô ô ô but I can't stand your authentic Chic Freak... Tous et chacun venait la visiter tout espacially to see and play with this Lady D'aband'art's guitar... Un joyeux joujou pour ces musiciens tout à fait désuets pour la norme des gens ordinary branchés; culminant parcours de vie que celui de cette Lady D'Abandart un peu beaucoup extravagante spécifiquement aux alentours de la lune grosse via la pleine et à chaque jour suffit sa déveine, non what a stupid adage, elle n'y croyait pas de trop puisque l'adversité pour elle s'avérait un profond retour en elle-même; histoire de ne pas broyer du noir mais plutôt d'y voir clair très clair et c'est ce que cette précieuse aurore fit naître chez elle en ce fameux sirupeux de matin où cet ange tombé du ciel surement se mit à lui jouer ce fameux de titre que la veille elle lui mit entre ses sweet and slow mains de magic man... Des jets de mots accolés un à un et trois à trois à une vitesse folle à son effigie à elle la Lady D'Abandart qui d'ordinaire n'était jamais satisfaite; ce soir-là juste au regard perçant de Stylivamp; musicien pianiste de renom et musicien guitariste pour les privés de rebonds; elle seule savait son véritable prénom indéniablement prédestiné à faire courir toutes les garces et putains mâles de la colonie artistique et plus encore oh! Yeah ça perfore! Quelle anti-métaphore! Une chanson bourrée aux as de prosopopées à faire damner toutes les onomatopées en voie de se pointer. Page 419 tromal.net L'andropause et la Ménopause de certains de ses amis la rendait hors de cause puisque sa jeunesse se perdurait à en rendre jalouse les plus incrédules et non douées du real Blues; minis-poses ou mini-pauses aux pensées bleues mauves d'osmose via la verve latente ou éclose qui osera déflorer le joyeux prince en état de grâce ou de symbiose avec la gamme et ses fruitées de notes; en remontant et descendant lentement puis ardemment les touches d'un piano blanc avec sur le devant une seule rose mauve pour faire se réjouir la clef de sol entre deux precious bémols en flagrant délit de caracoles... Grrrr! Yes! je me l'accole cette farandole; histoire de faire craquer toutes les hyperboles en voie de se blanchir avec deux noires bien ancrées sur la partition dudit prince semi-puceau mais pas sot; en mal de jouer ce MistyFits tout à fait stylisé voire adapté à lui compositeur en voie de devenir dingue et accroc de tous ces mots en apostrophes and he said so low: "don't you know that I adore your sweetie métaphore, encore ô encore de ton corpus et tes lapsus por favor my lady d'Abandart" minaudait-il entre deux coups de langues sur les gambas qu'il venait de faire sauter sensuellement dans le beurre à l'ail persillée Hééé! Aille aille aille tu m'fais jouir Stilyvamp quand tu bouges de là avec ton plat sur le rebord du lit tout rond... Nous dégustions nos fruits de mer comme deux ados en mal de terre cuite; vu le rouge vin de la descente de lit en coton de satin tout à fait fortuite qui se mit martel en tête à queue de prendre la fuite! Outch!... Ouille! ... Ce fut à ce moment précis que nous nous ramassâmes sur le tapis avec notre thé blanc sur le camp... Et à nouveau ce parfait salaud de mes deuzes de nattes rejoua ce morceau et sa composition musicale devenait de plus saloparde et lascive mais pas de trop puisque le Blues ça peut monter en vrille au-delà de la chenille et personne ne saura s'en plaindre sauf les malins aux traditionnelles de mains en jeux moins câlins donc beaucoup moins osés en osmose. Faisons la pause please les cordes via le manche s'enlisent! Le fin gourmet gourmand s'endormit et dans son sommeil le bel insatiable en quémandait encore de sa Lady D'Abandart d'Outre-Mer via la svletie Manche en Outre Scéance de danses sans oublier la contrebalance si nécessaire à la mise en stances via la real ou réelle cadence. Dès son réveil quasi vermeil, tout ébouriffé de la tête aux pieds le bel Adonis avec ardeur de si bonne heure se mit à rejouer en G ce dolce Blues à moitié dénudé; yes sir c'est ainsi que naquit le fameux MistyMisfits bien zieuté par ses yeux non démaquillés et encore barbouillés de koal bleuté foncé de l'Orient de l'autre côté de l'océan... Hééé! Can you hear that sound with your soul's ears? ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ MistyMisfits One two three no déni! MistyFits I bet my bite Page 420 tromal.net Tea for three no fight MistyFits for ever bite Tea for three no fight Wanna taste your chatte Wanna touch your nattes Forget me not ou une rose Pénètre-moi par osmose Jusqu'à la damn apothéose Laisse-moi gober ta prose Faisons nous damner à l'os One two three no déni MistyFits a bit I bet my bite Tea for three without fight MistyFits for ever bite Tea for three no fight Never felt so damn good Cover me so better than food Repénètre-moi par osmose Jusqu'à la damn apothéose Allez! sans culpabilité ose ose Feel indecently to good purpose Change ma guitare d'épaule Want to find this wild pinhole Frotte-toi sur ma cuisse et remiaule (instrumental de guitare solo) et bis les deux couplets sans sifflet faux. Allright reserved here @ ; tous droits réservés La Louve effrenée for Plumes et Enclumes, France, Automne 2012 ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ "Une grandiose histoire d'amour so glamour à en perdre son "latin via son train on a dolce September matin." (La Louve effrenée de belle musicalité). Page 421 tromal.net ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-12-19 Page 422 tromal.net Quatre Heures chez Steve Quatre Heures chez Steve Auto Body Parts "Butterfly me sweetie and spread your dolce wings on my body so swing entre deux strings on mine crazy d'Ibanez guitar I do feel so cougar so gooood so far! This élubration louvienne is just for You! héééé!" India-Luna est en retard, il est onze heures et le matin en même temps qu’un épais brouillard est enneigé et triste au possible. Et comble de malheur son auto Volvo 1999 semble à plat because, elle ne le sait pas. La moue elle fait car elle doit se rendre au Conseil de la Culture pour 14 heures. Sa journée débute bien mal, elle examine dans son carnet d’adresse d’ordinateur tous les garages des alentours et elle choisit le numéro d’un de ceux-ci au hasard. Elle téléphone donc à Steve le garagiste le plus près de sa piaule et 15 minutes plus tard le voilà qu’il se pointe avec une remorqueuse plus grande que son stationnement sur la rue des Pins. Le mec est blond et vachely wild ! Des yeux de fauves et une tignasse de bohémien ; cheveux longs épars, sur les épaules et sans style précis, un vrai bohème quoi ! Elle connaît ce mec depuis quelques années mais jamais comme ce matin elle ne l’avait vu de cette façon. Lorsque, souriant il frappe à sa porte, lui sollicitant la clef de son bolide, alors elle plonge son regard dans le sien comme ça histoire d’oublier un peu cet hiver qui est à peine amorcé mais qui semble plus sombre que tous les autres antérieurement depuis huit jours. Histoire aussi d’oublier temporairement Jocelyn le bel amour de sa vie présente qui sans vouloir lui expliciter la vraie raison est en période de réflexion prolongée sur leur relation amoureuse-musicale. Un quiproquo démesuré s’est infiltré entre eux tel une toile d’araignée gigantesque. Des paroles comme ça écrites ici et là sur un forum et dans une converse msn à deux ou trois la questionnant tour à tour une possible idylle entre elle et Juan et c’est dans un moment de tristesse qu’elle daigna répondre n’importe quoi histoire de ne pas raconter leur merveilleuse histoire d’amour si belle et si pure. Trop belle en somme qui aurait l’esprit assez ouvert pour croire pareil roman savonnant ? Alors le Steve semblait vivre aussi de la tristesse, ce fut comme une entente entre deux personnes qui désiraient ne plus songer que la vie est ainsi faite et que lorsque la romance est trop belle il y a anguille sous roche juste comme ça bien exprès pour nous ramener sur terre ! Comme le disait si clairement Juan lorsque India-Luna dépassait les bornes soit en paroles ou en écrit : - Héhé! Heureusement que je suis cartésien pour deux ! Alors tu m’as écrit …« Ta gueule alors je m’en vais ! »… Page 423 tromal.net Pour lui cette justification banale semblait bonne puisqu’il voulait réfléchir sur eux. Juan avait besoin d’air car la peur l’envahissait face à ce nouvel amour un peu incongru dans sa vie hyper mouvementée. Peur de trop aimer cette femme parfois imprévisible selon lui et aussi peur qu’elle s’attache à lui de trop vu sa spontanéité d’enfant et son amour si authentique lorsqu’elle aime. Elle ne sait jouer, il aime, mais à la fois cela entraîne une forme de réciprocité lorsque l’un des deux sait jouer aussi franc qu’India sait le faire. Et même en période grande créativité elle n’a pas besoin elle de trouver mille et une justifications pour s’éloigner de lui. Mais lorsque l’amour fait des siennes il est important de faire des concessions et surtout d’aimer l’autre tel qu’il est ou pas du tout. Pour une connerie pareille la veille de l’an nouveau le beau Juan s’est servi de ce faux alibi et des autres écrits pour s’éloigner d’elle en coupant durement tous contacts possibles par l’âme à demi seulement puisque le courant passait désormais difficilement, par l’écriture sauf par des bribes de politesse inouïes, par ligne téléphonique avec restriction de minutes. Toute cette mascarade semblait si anodine et inutile aux yeux d’India car elle ne demandait en somme qu’à aimer et être aimer authentiquement. - Alors tu viens India ? Ton auto est déjà sur la remorqueuse alors amène–toi au garage si tu veux que j’examine la malade. - Dac. Je monte dans ton camion, espère-moi le temps que j’apporte ce sac à dos. Les garages pour India s’avère une vraie horreur et c’est ce qu’elle en a. Humidité, odeurs nauséabondes, ambiance sans musique ou presque, conversations loufoques et mécaniquement abjectes. En somme, très peu pour elle, ces coins quasi mortuaires. Mais réparation oblige ! Heureusement il y a les yeux de Steve qui savent la rassurer de tout ce tintamarre dont elle n’a vraiment pas besoin en ce lundi de grande tristesse pour son âme à la vague que je te pousse! - Dis, India, tu viens au deuxième chez moi dans mon loft c’est beaucoup plus confortable qu’ici, mon homme de confiance va s’occuper de ta bagnole il va me téléphoner lorsque terminé, je ne te ressens pas à ton aise ici, alors tu viens prendre un thé vermeil ? - Ouais une idée sensas ! Sauf le respect pour toi et ton métier je t’avoue que je ne suis vraiment pas la groupie des mécanos et leur environnement mais pas du tout ! Merci de cette attention alors je te suis de près. Le loft était sympa. tout traînait ici et là: Partitions de musique, bouquins ici là et blouson de cuir, blue jeans, manteau à franges en daim, grandes murales de rock ici et là et une sublime photo de Robert Plant couvrait quasiment tout un pan de mur. Étonnant ce loft de Steve qu’elle n’imaginait vraiment pas comme ça en privé. Une double personnalité vachement intéressante elle découvrait grâce à son auto en panne! Mmm ! Un lundi pas si bleu-gris que ça peut-être… La femme est comme la chatte, elle est à qui la soigne ! Vieil adage anonyme qu’elle se Page 424 tromal.net remémora soudain, son copain prenait l’air car il trouvait la symbiose trop difficile à vivre alors qu’elle-même se sentait très bien là-dedans quoique certains soirs ils exagèrent vachement l’heure de leurs visites nocturnes à leur pieu respectif. En clair, ils dormaient bien tard mais dans leurs respectifs de pieu. - Formi! J’aime ton ultra son! Il y en a partout dans les trois pièces! C’est plus qu’enrobant! Ouais, c’est beaucoup mieux que dans ton garage c’est la première fois que j’imagine un garagiste autre que dans le local où il bosse, tu saisis ? - Tu ne fais pas seulement l’imaginer, je suis vraiment là ! Attends, je vais sous la douche installe-toi et après je vais enfiler d’autres fringues qui n’ont rien à frôler avec les garagistes. Les meilleures élucubrations de Led Zep sonnaient vachly wild avec des trucs à sonorités pareilles ! Quelle veine d’avoir et invitée de monter chez lui… - Oh ! Yeah! Bien organisé le mec! Oh! Oh! Que vois-je? Pas vrai je rêve! - Yeah! Absolutoire! Un tambour à basques! Une tambourine noire (tambourin ou tambour à basques) reposait sur une petite table ronde en acajou; et avec quelques battements de cœur audible sous son chemisier pourpre, India prit celle-ci et la sonda bien au rythme, aux sons des basques et à la légèreté de bois des Andes, d’Afrique ou d’ailleurs, peu importe, cet instrument souvent vu comme un accessoire bizarre (sauf par les musiciens) la rendait heureuse lorsqu’elle en jouait en dansant. Et elle se mit à virevolter avec ce bijou signé Africa Nanadoum… Et elle remercia manitou de vivre ces moments aussi musicalement magiques. Pour certains ce sont les voyages autour du Monde, pour d’autres ce sont les Musées, les Églises etc. et pour d’autres qui au cours de leurs nombreuses autres vies ont bien voyagé dans ces sphères dites terrestres préfèrent voyager au pays de leur corps et âmes histoire de vivre vachement bien le moment présent sans songer vraiment à hier ou demain. Et c’est alors qu’elle vit s’avancer ce Steve tout à fait méconnaissable ! Bleues jeans très délavés avec une chemise vieux rose sans aucun bouton et attaché par un nœud près du nombril. Une casquette anglaise blanche de coton clôturait le tout ! Il se mit à onduler des hanches d’une façon très artistique, pieds nus il semblait heureux au plus haut point. Ébahie de le voir ainsi India jouait et dansait de plus belle au comble du bonheur ultra musical que ce dernier venait de lui procurer en plus de la sonorité superbe, de la tambourine et de l’acoustique de ce loft dont elle n’avait jamais soupçonné l’existence après toutes ces visites ci-bas au Garage Steve & Baird depuis quelques années; Baird, si elle avait souvenance était le frère cadet qui de ce fait entra soudainement par la porte arrière. Il zieuta les deux danseurs, sourit gentiment et sans dire un mot, il se rendit à la salle d’eau. Formidable musique et grandiose heure à retenir ! Ils dansaient heureux d’être au diapason musical, sans contrainte aucune; la musique sait devenir un lien gigantesque pour deux personnes aux mêmes goûts musicaux. Page 425 tromal.net Et Baird arriva en jeans coupés et bien frangés à mi-cuisse, il portait un mini chandail blanc en un grand V bien échancré à l’avant. Il était pieds nus aussi et dansait autour d’eux d’une façon vachly wild! Mmm! Il faisait de sa danse une cour assidue à India qui vivait la plus palpitante histoire musicale amoureuse. Leurs âmes et leurs corps s’unissaient frénétiquement comme s’ils se connaissaient depuis une pléiade de pleines lunes. Tous les trois sur le grand lit, ils étaient en repos, heureux et satisfaits musicalement, mais après la musique et encore avec une faim seconde se fit sentir comme un volcan trop longtemps étouffé; Steve baisa la main d’India d’une façon tellement sublime qu’elle en fut sensuellement remuée. Bien évidemment les modes changent tant et tant mais les émotions hommes-femmes, elles, demeurent les mêmes et le baise mains des siècles antérieurs signifiait souvent beaucoup autant pour celui qui donne que celui qui reçoit. Parfois il suffit de peu de choses pour faire fuser un désir déjà en ébullition pour une personne sensible aux émotions des autres. Baird était aussi sensuel que son frère lui mordilla le lobe de l’oreille pendant que Steve savait la caresser partout où ses mains le conduisaient. Il devenait de plus en plus fébrile et Baird en fut excité au plus haut point car ce trio s’amalgamait parfaitement et sans aucun bémol. Tous leurs sens s’hybridaient en un tourbillon sans limites. India femme-enfant à perpette avait une envie folle de ces deux hommes qu’elle découvrait à ce jour même! Un désir fabuleux de les prendre à la façon d’un homme lui monta au corps comme une fièvre immense. Primo, ce formidable Don Juan blond qui avait su la conquérir en si peu de temps! Tout de même, elle n’était pas aussi facile d’approche que cela cependant… Brûlant de désir pour lui, elle s’agenouilla entre les deux jambes de Steve et elle le frôla jusqu’à la taille. Elle se coucha sur lui très lentement, sa jupe ample se releva par ce fait, elle ne portait aucune petite culotte alors le feeling fut des plus envoûtants pour elle et lui. Elle l’effleura avec tout son corps et ce félinement, elle mit doucement ses mains en dessous de sa tête et aima de plus en plus son arôme, son désir augmentait de secondes en secondes et elle ressentait qu’ils la désiraient tous les deux autant et vachement fort. Il avait enlevé son blue jean et chandail avant de s’allonger et un tout petit string noir il portait, ce fut pour elle, un jeu d’enfant de faire basculer la pièce de vêtement nuisible à leurs ardeurs. Bien lentement avec la montée de son vertigineux désir, elle se bascula bien au-dessus de son pénis bien gonflé d'appétit de se faire basculer de par dessus et de se faire prendre par cette vulve en complète pâmoison de le pomper en douce par cette mine sulfureuse à souhait !. Le ruissellement érotique augmentait de secondes en secondes et ce fut le délire total pour ces deux inconnus d’à peine trois heures passées et qui dans un sublime enlacement se juxtaposaient à profusion en douce et sauvage synergie! Et la musique devenait gaiement complice d’un tel accouplement ; sans bouger de trop mais très lascivement elle savait ainsi connaître l’autre et aussi il pouvait lui aussi la capter formidablement bien au-dedans d’elle. Elle se berça ainsi plusieurs minutes bien arc-boutée sur son phallus qui savait lui procurer une pléiade de petites jouissances sublimes tout au long de cette voluptueuse chevauchée sur lui. Page 426 tromal.net Bien installé à la droite de ce couple Baird caressait intensément la nuque, le dos et la chute de reins via les fesses d’India. Ce trio en montée vertigineuse vers un plaisir des plus érotiques se complaisait authentiquement ! Pour India c’était une première et elle vivait en somme ses fantasmes les plus secrets ! Leurs étreintes devenaient grandioses et le moment présent était si enchanteur pour eux parfaits inconnus mutuels et que l’aventure venait ainsi de placer côte à côte au sein d’un loft de célibataires pas vraiment endurcis. Deux ou cinq minutes après cette escapade au-delà du réel vint leur jouissance en similitude qui fut comme un cadeau offert d’emblée par la vie et sans restriction aucune ou promesse terrestre que l’on tient souvent par crainte de voir l’autre s’enfuir dans des bras plus sensuellement érotiques que les siens. Lovin' You à toujours bel Amour ~~~~ "Le meilleur calligraphe n'est pas celui qui ne se trompe jamais, mais celui dont les ratures conservent un peu de sens et un reste de beauté." [Pablo de Santis] Extrait de Le Calligraphe de Voltaire Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-04-07 Page 427 tromal.net Ramifiées de Strophes Merci à Gotthard avec ce Falling indélébile en musique so much tonique... And just for You de la Louve entre deux groove ce Ramifiées de Strophes Ramifiées de Strophes Strophes Ramifiées A l'effigie des rameaux Jamais en lambeaux Strophes ramifiées Colorées et sonorisées En tempo disparates Comme un bouleau Entre deux rameaux La lune devient blanche Entre deux branches En coloris nacrés quasi ocrés Ombre des aimants Ou véritables personnages Contre ou pour ce pourcentage De toquade ou de désir persistant En rétrograde de bravade ou de fanfaronnade L'amour est-il dupe des fanfaronnades et des bravades outrepassant la cascade? La Louve effrenée 2011 entre deux groove où de mystérieuses portes s'ouvrent... Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-03-01 Page 428 tromal.net Remise en Forme Remise en Forme Remise en Forme Forme en Remise de l’Âme, des Humérus via le Corpus Raphael-Artois s'occupe de remise en forme pour ces dames et messieurs de basse forme. Par un beau vendredi du mois de juin vers midi Louise-Anna se rend au centre aquatique Number Four pour y retrouver la forme perdue en cours au milieu de ses feuilles hors normes. Le ton et le fond de ses problèmes, elle se l'avoue et son cœur se noue proviennent d'un surcroît de gestes intellectuels via le désarroi de son corps sans prouesses via la vraie ivresse des sens en hardiesse et la prise de conscience se fait et le mal de son être elle le détient dans tous ses recoins. Donc prenant le diable ou le mal par la queue, elle décide après un appel téléphonique sonique de frapper à cette porte où en entrant en sourdine elle entend une musique quasi mystique... Le beau Tchadien à la peau d'ébène la reçoit à bras ouverts en voyant sa mine contrite et lui dit de s'installer bien à plat ventre sur la table de massage. La doucette se fait svelte et rampe à ventre raz-la-table. Dès que le beautiful professionnel mit les mains sur sa nuque tout bascula pour l'ingénue, en un tour de corps il l'enveloppait par-ci par là, le dos, la chute de reins, l'arrière-plan des cuisses et des jambes, les omoplates, en somme tout ce corpus en exodus en recevait pour son compte quasi un conte. Plus le temps filait, le plus la dolce belle se ravigotait... En oubliant l'heure de la remontée sur terre la petiote en avait le gosier desséché et la petite mini-culotte bien trempée, c'est alors que Monsieur Raphael-Artois très suavement lui demanda s'il y avait gêne pour elle de se mettre à nue sans nulle retenue. En état de choc so choc elle n'en fut pas choquée et susurra que non ô que non; donc le gentleman masseur lui pria de retirer sans attendre le méandre, oui sans litiges de retirer sa dentelle blanche quasi coquille d’œuf depuis les effleurements fermes tout à fait surprenants de ce magnifique maître massant. C'est alors que vint l'extase du thérapeutique de toucher au summum de sa vérité; c'est à dire de réconforter l'âme via le corps entre deux points bien soudés. Les épaules en prirent leur joie, et que de bonheur les bras et leurs humérus en état de grâce furent revivifés au superlatif. - Vous avez une très belle âme que j'ai su capter par le toucher uniquement. C'est en donnant que l'on reçoit et de vous j'ai beaucoup reçu. - Et vous de même Raphael j'ai aussi ressentie votre âme belle par le truchement de vos Page 429 tromal.net mains des plus thérapeutiquement authentiques. Merci et soyez assuré de mon retour prochain. Une séance de thé à la menthe fraîche suivi d'un petit concert à la cithare tout aussi thérapeutique par ledit masseur acheva ainsi en beauté la plus grandiose des routes de l'Art de masser en transposant ainsi chez le client l'Art de recevoir en toute simplicité sans réciproquement frimer. Le point fort de cette démarche de remise en forme nous incite à croire que tout est possible pour celui que la pensée positivement honnête poursuit au même tempo que l'exactitude de la pulsation rythmique de la personne dont le toucher s'avère à 100% en totale connexion avec l'âme en éveil et le corpus inactif et confiant du receveur second. De La Louve effrenée la bien nommée MDLoups le 7 juin 2013 **** **** En Théâtre Antique la terminale de la représentation se disait ainsi : " Acta est fabula. " et Auguste l'a soi-disant murmuré avant de trépasser... " La farce est jouée. " aurait paraît-il susurrer Rabelais."... Et la MDLoups de répliquer : " Le jeu vaut plusieurs chandeliers et l'acte bien joué de l'éclairer. " Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-01-21 Page 430 tromal.net Repos Libidinal Hivernal Repos entre deux Odes; la Louve aquarelle sur papier d'Arches entrer deux groove sur les vieilles douves... Merci musical à Paco de Lucia pour son magnifique Entre dos Aguas Et pour Toi de la Louve en cet hiver 2011... Repos Hivernal Entre deux subtiles d'odes Sur papier bleuté non roulé Entre deux nouvelles odes Bien au-delà des Concordes Odes redécorées magnétisées Venant de toi et enrubannées De volupté à faire redamner La clitoris-sienne rengaine Avec la jalousie des persiennes Des antan de jours en déveines Entre deux étonnantes subtiles d'odes Sur papier bleuté figé non roulé Repos amalgamé du souffle beau de toi Entre deux odes au replis fou-narquois La Louve se retrouve en jeux grivois Pour toi only toit de mes archaïques De demeures en Tanière ou en sphères So near La Loire ou Le Loir so beaux Entrecoupés d'arbrisseaux hivernaux Je m'y retrouve sans givre et m'y repère Entre deux folâtres-subtiles d'odes Sur papier oignon bleuté non roulé Raconte-toi sur tes voluptueux sonnets N'épargne point le je au détriment des jets Puritains aux athlétiques versets bêtes Jamais capté car beaucoup trop compté Pied par pied d'alouette quelle défaite! Le je cet invincible fou au sommet de sa faîte Puisqu'il démontre souvent une âme limpide N'ayant aucune peur d'apprivoiser sa solitude Page 431 tromal.net Entre deux subtiles florales d'odes Sur papier oignon bleuté non roulé Entre deux subtiles d'odes en prénoms griffonnés Sur l'eau et de ça par de là le temps Sur ce courant d'eau non gelée En ondines plus que fines dentelées Nous remémorant soudain qu'à toujours Nos âmes seront en belles jouissances accolées Bien soudées et de cela à pérennité N'ayant aucune peur d'apprivoiser cette certitude Entre deux libidinales d'odes nuptiales Sur papier vélin bleuté-rosé un peu froissé Entre deux vertigineuses d'odes en concaténation Sur papier vélin non vilain violacé bien entourloupé d'ions De croches blanches so belles et lascivement noires Sur l'eau en guise de plaisantins et subtils de miroir Cyprès balèzes du mystérieux sépia de terroir Témoins oculaires de tous les sots de déboires Entre deux phéromonales d'odes féodales Sur papier vélin bleuté-rosé un peu froissé Repos Hivernal entre deux Odes is just for You from de la Louve where ever you are entre deux gares ou en parterres de vers avec ou sans verres en ce quatorzième jour de février de cet an deux-mille-onze; année du Bronze for le monde. Gérad DeNerval a noté un jour dans son carnet aux nombreux sonnets: "Écrire, c'est se ressouvenir." ____ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-02-16 Page 432 tromal.net Respectissime de Prosrimes Leading the People par Eugène Delacroix 1798-1863 **** Respectissime de Prosrimes Prosrimes so Respectissime Ils œuvrent en secret la nuit Vénérant la plume d'aigle en sursis Les moins nantis et les gentils De survie les yeux emplis de buée Sans aucun éclat ni bruit Guidés par leurs sens insensés Ils griffonnent des sonnets inédits Osés prosés rosés rimés synchronisés rythmés En sourdine s'éclate la sonorité Souvent incomprise ou vue erronée En passant par Alis la Ruelle Des disparates sonates d'Intellectuels Par un bel ensoleillé de mercredi En ce février douze encore frisquet hardi J'ai rencontré les âges diversifiés Toutes nationalités plus ou moins réjouies De se côtoyer sans verres en vers ou en récits Nature alizé de vent et magnolias boutonnés Me firent saisir encore toute la portée De la notion géante d'authenticité Partout toujours voilà sans déroger Respectissime va de pair avec honnêteté Mots galvaudés en deux volées plurialisées Amour paix et respect ne riment pas avec fausseté de la Louve effrenée de belle musicalité **** "L'imagination est l’œil de l'âme." Page 433 tromal.net Joseph Joubert in Pensées "Imagination is the soul's eye." Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-08-03 Page 434 tromal.net Rêves Humides d'Hybride ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Rêves Humides Wet Dreams d'Hybride Quoi de plus doux et humide Qu'un wet dream d'Hybride Je m'y suis nue baignée Arrosée jusqu'aux tétées De ta bouche ensalivée De me prendre en léchées Sans freiner ni stopper Pour un mini poil sur ta langue Félinement envoûtante et bilingue Toi et moi sans hardes ni fringues Enroulés désaxés à nous rendre dingues Vautrée sauvagement par only toi J'ai capitulé sans résister à ta loi Au creux de ce noir dolce love seat De fauteuil en souple cuir what a damn beat! Quoi de plus doux et de plus louvoïde Qu'un wet dream vécu sans fard insipide Toi le fougueux amant nommé Hybride Maître après Dieu de mes rêves androïdes de la Louve effrenée ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ "Chaque langue voit le monde d'une manière différente." Federico Fellini Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-03-25 Page 435 tromal.net Rivage en Nage Rivage en Nage Hénaurme est ma peine Tant et tant de futilités En moi m'enchaînent Hénaurme est ma peine Tant et tant d’égoïsme En moi se déchaîne Seul Dieu peut calmer ma peine Cette hénaurme peine Balayant toutes les blanches pages De mes ans diamantés en clivage Pour sept bougies multicoloriage Surrender capitulation profonde Pour éterniser ces ondes furibondes Des mots qui amenuisent les maux Pour tous les vieux mi-sages et sages Nous laissant l'Amour vrai en rehauts Toi mon ami trésor sœur ami frère père Je m'étiole sans Dieu au bord du rivage Pourtant au large la mort fait son ravage En ces guerres et maladies d'engrenages Souffrances humaines d'esclavage J'entrevois l'essentiel de cette terre Merci à Dieu pour cette force sans âge Octroyée jour par jour pour vivre ce passage Qu'étais-je avant Dieu pour bouclier Et votre arrivée dans mes vers Bravant la crainte du verre à l'envers Soudain l'hénaurme peine devient la Sireine Que jadis tu as inventée ô confiance non éphémère Pour ce voyage terrestre avec Dieu sans peine Sans âge demeurera le rivage de notre divin partage De La Louve effrenée en ce deux juin de l'an 2014 **** Page 436 tromal.net "Relis tes ratures et poursuis tes rêveries immatures note par note sans dessus dessous et frotte-toi sur la gamme ahurie en oubliant d'épater la galerie des indécis." (La Louve effrenée de belle musicalité). *** Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-02-18 Page 437 tromal.net Rivière Imagination Rivière limpide de mon Imagination J'me méfie des épousailles entre canailles Et des têtes à claques à chapeaux de paille Leurs sexy body guards me frôlent la maille Et derechef je cambre lascivement la taille Ohhh! Yeah!!!! Rivière Imagination s'y coule en pleine chamaille J'en rêve à m'en damner de ces mots en semailles Rivière Imagination me propulse sans failles Où les fleurs d'eau vivent en rocailles Te revoilà entre deux la do ré mi!!!! Hééé! Sire venez vous couler dans ces eaux d'émail Profonds Méandres de la Rivière Imagination aille! Une page volage à la demie qui me tenaille Pour mieux jouir entre deux partitions bleusailles Tout est une question de surmoi! Leurs sexy body guards me frôlent la maille Et derechef je cambre lascivement la taille Où la rivière Imagination me propulse sans failles Où les fleurs d'eau vivent en rocailles Et se frôlent la tige ensemble au vent sans litige La Louve 2011 Year of the Bronze à chacun son Bonze Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-02-01 Page 438 tromal.net Rue de la Guinguette Rue de La Guinguette La mi-août c'est un peu fou Entre deux Qi Cha d'remous L'air tiède doux pas chaud M'excite la fleur de peau Sur l'écriteau un peu haut Est inscrit Rue de la Guinguette Est-ce un jour de nationale de fête Je m'y hasarde l'œil filou Le Blues & Jazz me guettent J'en meurs d'envie sans devinette Ces genres de musique me scient la crête Je les ressens comme un étau low De délivrance de l'échafaud Des cafards en multi-morceaux Je n'en veux plus ça me grattent le dos Douze piaules alignées en rectangles louches Sur cette rue en sac de cul incongru De laquelle sort ce Son long? Ce jeu fluide martelant mes hanches De bohémienne yeux bleus sur peau blanche Farouche de souche and born to sing along Je capte je pige et je fige sans dessous nue Quasi prête à faire pipi ébahie j'me touche Boulimique de musique je fonds enclin De jouissances denses quasi obscènes Entre deux notes il miaule le refrain strong Je sonne number twelve à mi-porte Au creux de mon être near my heart y'a l'aorte Ses ébats musicaux me portent Au septième ciel et mes frêles ailes Se déploient félines je danse en transe Sa guitare noire diabolique épique Il maîtrise d’aplomb sans un faux bond Déjà ils m'enchaînent se frottent Ses longs doigts sur ces cinglées d'cordes Mon cœur se noue de boue et se dénoue haaa! En battements mécréants fast low so hot Je deviens lucide livide je pousse la puerta Un divin salaud pas nu mais presque là Se languit de recommencer ce chien d'refrain Je rejouis en double vachly croche outch! Page 439 tromal.net Impudique il me zieute et pousse le son à fond D'instinct son timbre redingue jusqu'au fond Au plus profond de mon fond en nage donc Et sans une fausse note ô point d'orgue hé! Il me comble à satiété en triple bouclée L'effrénée d'virée sans de son Blues bifurquer De La Louve effrenée la bien nommée MDLoups en ce 21 août 2013 **** "Vivre sans attente aucune du soleil ou de la lune peut s'avérer une sacrée belle vie jour par jour sans trop de lacunes via les étoiles ascendantes filantes descendantes." Renée Sances in Crazy Blues in Stances ~~~~ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2013-09-17 Page 440 tromal.net Ruth à Baga Ruth à Baga ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Dédicace fugace à Ruth à Baga One more time babe entre tes draps... Dédicace fugace à Ruth à Baga Je chante plus ou moins Mais le Blues me retient Je suis jaloux plus ou moins Je dessine tout et rien Sur ta superbe de chute de reins De déesse ô je fais des hyperliens De couleur bleue et rose un peu pâle Plus ou moins j'allonge et je rectifie Au péril de ma double-faible vie En ciel de lit orangé estompé Que je retouche en saumon tendre au bout du poisson mâle Un air de Slow Blues Sur nos voluptueuses de chansons Avec les blés du mois doux en saison Au bout de nos multi-secousses Sans aucune fourbe trahison Sous le moelleux d'édredon Moins ou plus je suis jaloux Mais on s'en contrefout partout De plus en plus je suis fou fou Je suis tout à fait plus plus jaloux Jaloux de tes reins à la chute En pâmoison de double-rut Toi the androgyne sexy Ruth Perle belle irradiant ma vie Page 441 tromal.net En Do Ré Mi sans trop de Si Avec une rutilante panoplie De bleus ou de mauves chiffons Fichons-nous en carrément Mauves ou bleus chiffons Se déliant carrément en bataillon En forme de haute hutte zut chut! Je sais encore jouer de la flute Sans me soucier des obstacles Des notes d'hérésie blêmies À la flotte en déclin souin souin en dénote je me re-souris Éventail et tourniquet Semonces et chalumeau Je me fiche fiche fiche en triple de ces fétiches Oui je m'en fiche sans poids chiche T'as vu Ruth je m'affirme et je m'affiche En craquant l’allumette Je vois une belette Un peu trop vachly fluette Sur deux pattes elle secrète Des essences d'amulette Quel magnifique conte désuet Je me raconte un secret Chatouillant ainsi la luette De ma gorge sèche sèche Sans bastard d'eau-de-vie La détruisant sans préavis Ma gorge se noue ahurie Et elle devient aigrie rêche Cette garce de pimbêche Bis & Rebis ce long Refrain malin jusqu'à l'orgasmique rythmique sans fin... Alors en sevrage Sauvage je m'entoure De tes épinales ou spinales d'images Belle crazy et cruelle amour De musiques désuètes Et d'instruments obsolètes Faisant se retourner les pitchounettes Elle se dandinent en spirales de marionnettes Aux manies simplettes mais nettes Comme des robots en bois d'épinette Lorsque je joue ma guitare sans fard Alors elles ont le regard hagard Page 442 tromal.net Et moi je les ignore fort car je craque Only for you et ta chute de reins Allez embarque dans ma barque Je vis heureux avec la musique autour Allez viens t'asseoir sur mes genoux belle troubadour En reluquant profondément mes yeux de vautour Dévorant lentement tes délavés d'yeux bleus velours J'te fournirai les triples avantages de ce funky rocky retour Droits réservés de paroles à La Louve effrenée bien nommée MDLoups allias Cray-Puscule Somnanbule cie in December 2006 l'année des Suffixes entre deux préfixes ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ " Le Québec au galop d'un Océan à l'autre; là où la Musique et ses Couleurs lettrées surplombées se vautrent me voilà bien-nommée apôtre et musicalement vôtre sans plus de préambule autre que mes délires d'astro-notes aux refrains qui flottent sur vos belles calottes glaciaires tertiaires ou incendiaires well je m'y perds." (La Louve effrenée de belle musicalité in La Calotte se frotte between two notes). ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨ ~~~~ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-03-26 Page 443 tromal.net Sacré Pur Désir Désir Risée en ré de ces désirs en duo derrière le do Désir tu es sans coeur Tu dépasses les peurs Désir tu es sans coeur Tu dépasses toutes les peurs Et la rose des quatre vents Qui transportent l'incongru de temps Tout l'temps en tempo un désir Émulsion littéraire Du désir de complaire En ébullition exemplaire De musicales sphères Tout le jour et la nuit des désirs Machination du destin Ou du mécanisme de défense Assujetti aux interdits malins Des refoulements en transe de redondances Pour le meilleur souvent le pire des désirs Langueur du désir infâme Orgasmique Traversée radieuse de l'âme Vers les étonnantes fusions Ou confusions en excursions Ton âme est une corolle en désir De nos artistiques armes Un regard d'encrier qui désarme Les désirs du Blues Roman En d'un sweetie-crazy apologue absurde-ment géant Éternellement adjacents La pâmoison en foison de cruels-voluptueux de désirs Désir tu es sans haut-le-coeur Tu dépasses toutes les bétonnières peurs Again la faim de toi qui re-tenaille Une coupure une fêlure une entaille dans la maille Page 444 tromal.net Désir tu es totally sans haut-le-coeur Tu dépasses les tentacules de peurs De ces battements de nous renaissant en choeur Allegria tous les désirs qui se mirent sur la myrrhe entre deux sourires via les soupirs de ta lyre je me ré-étire La Louve 2011 en l'année du Bronze à chacun son Bonze! Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-02-03 Page 445 tromal.net Salamandre et Lézard vert Salamandre et Lézard vert Lézard vert & Salamandre Toi l'anarchiste-bédéiste tu ânonnes Elle s'étire se bidonne se tâtonne Jusqu'au bout du paroxysme Des étranges synchronismes De gestuelles qui cartonnent Ovulant un pur et lent cynisme Ta luciole se meut en nonne friponne Épivarde-toi de bon aloi et vis la loi de trois du Soi en chacun Plexus solaire bien conforme ouvert Aux inspirations expirations d'air En éjaculant slowly de triple vers Aux formes difformes de sonores d'ovaires Indécemment perpendiculaires Bien prêts à ovuler bombés et fiers La toquée se hasarde avec sa partition Nouvelle sans âge sombre et claire La voilà adulée hommagée quadraire Par la ribambelle de pairs c'est clair Ne détonne pas de trop en réalité c'est un wise show ces mers de vers d'la terre La peur majeure des rides De sa jeune quarantaine se joue Elle se chiquenaude les joues De son air hautain-austère Et fort probably too unfair Tu ne vois pas son âme perfide Tu as la mine so nigaude Par devant ses marivaudes Peu importe elle fait bander Salamandres et lézards verts Dans ta tour d'ivoire tu sais créer Un beau bouquet de chimères Et v'la encore le paraître ton new maître Écartèle les pattes et gratte ta natte ce sera vachement bath La Louve effrenée ou MDLoups le 05 mars 2013 Page 446 tromal.net "Fontaine des Arts estampillés de ton sceau je veux boire à toujours de ton artistique d'eau au seau envers et tout contre les sots qui savent alimenter ma passion entre deux hérons gris-perle..." La Louve ou MDLoups in G groove in Roman rouge vin d'Antan ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2013-03-26 Page 447 tromal.net Sapho de l'Ilot Sapho de l'Ilot de L'îlot Sapho ; création de 1999 à l'acrylique effleuré de rehauts de gouache (avec parcimonie histoire de combler l'harmonie) de la Louve effrenée en musicalité colorée en si midoré lasolfa. "Pour toi où que tu sois sur la terre devenue à l'envers de nos vers entre deux verres de préférence à l'envers envers et contre toi et moi en désarroi; non tu n'es pas différent (e) tu sais aimer différemment; voilà l'essence de ton refoulement; déploie tes ailes entre deux tempo et vis à fond ce temps d'aimer il t'appartient..." (Source douce: Extrait de Je vis mon Homosexualité sans Refouler de la Louve effrenée de Musicalité, Editions Fool Full Moon 2011). Sapho de l'îlot Musicalité colorée midoré A lasolfa en fleurs de lit déluré Tapis de mousse entre deux thés Rosé de ciel en guitare fleur de lysée Terre de bonheur entre deux refoulées But ultime combler et harmoniser Take her way out over the clouds and howl her name louder and louder... Une chevauchée ensoleillée sur un rocher Des cheveux éparpillés entre deux volées D'oiseaux bleu-blanc-rouge magentés Des mains liées entre deux ricochets chauds De flambées argentées aux brûlants soubresauts Yes! Love her and take her deeper than the deep blue sea La montée enfiévrée s'annonce et ponce Les dos entrelacérés d'ongles devenus ronces Des fesses sans laisses totally abandonnées A leur maestro créateur de l'îlot Sapho Pour le bonheur de deux cœurs en fleurs d'ô Permissivité sans culpabilité d'aimer Avec volupté et authenticité sans brimer Oui! Sans culpabilité aime-la à satiété ta Midoré, oui à en faire damner les rochers témoins de cet amour sans rien d'ombragé! Page 448 tromal.net ____ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-01-20 Page 449 tromal.net Satin de Salin Vivaldi : La Follia °°°° Satin de Salin Salin de Satin Iode d'air salin désir d'ondine En câlins de satin d'odes divines Parchemins et par vaux faux Via les tours aux si belles faîtes En montées de décibels traîtres Le saxo résonne bêle et grêle Ces lointains Blues et vieux Jazz Des années avec les gens raz De son pays de froidure frêle Entourloupée par les mots entre deux oh la la vous êtes beau sans kimono! Ses longs doigts dansent au piano forte Elle sait déjouer les jeux adagio Des mesquins marrons de requins Aux dents de scies en ancres fins dessins Notes noires en petites menottes En blanchissant les croches d' hier En grelotant la muse se frotte À sa veste À carreaux aux rebords Chauds et la musique des vertes eaux Camoufle tout ignorant les tribords Des bémols de sabord où les primevères Entourloupée par cette résonance dense aux accents toniques son coeur balance la cadence En latence d'ascendance des rivières Où elle si petite vécut blanche et fière Sans songer qu'un jour la mer si fière Elle brosserait un paysage avec bruyère Sur son petit cœur trop grand en verre De non sonnet anarchisant vainement les vers Bien envers et contre tout courant nouveau coulant vers... Page 450 tromal.net Entourloupée par les mots et les couleurs des sons entre deux oh la la vous êtes beau avec votre pipeau et votre satiné vieux-rose de kimono! de la Louve "La poésie dérange ou agace le non initié, parfois elle transforme l'humain de jour en jour; libérant ainsi son âme de certaines interférences dues aux refoulements de l'enfance amalgamés aux années; lesdits refoulements deviennent denses et rances atrophiant l'âme désormais absente de transparence." (La Louve 2009). °°°° "La Poésie est l'expression, par le langage humain ramené à son rythme essentiel, du sens mystérieux des aspects de l'existence : elle joue ainsi d'authenticité notre séjour et constitue la seule tâche spirituelle." (Mallarmé). « (...) Qui parle autrement que tout le monde risque de ne pas plaire à tous ; mieux, de passer pour obscur aux yeux de beaucoup. (...) (Malarmé). "L'attrait de cette poésie tient à ce qu'elle est vécue comme un privilège spirituel : elle semble élever au plus haut degré de qualité, moyennant l'exclusion de la foule profane, cette pure joie de l'esprit que toute poésie promet." (Selon Mallarmé, Paul Bénichou, Gallimard, 1995). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-06 Page 451 tromal.net Saut d'un Sot Thanks to Youtube for this sweet and delightful Strange Sensation - (No Quarter) with Robert Plant le magnifique et les magic men qui savent l'entourer et nous entourlouper au paroxysme avec leurs wild wild sounds so damn phantasmagorick... And from la Louve another délirium just for You where ever you are sur cette wild terre en voie de se défaire pour mieux se parfaire... One two three a wild pewee... Saut d'un Sot Le Sot en Sauts Les Sauts du Sot Le Péril du Sot A l'orée du château beau de Chambord Un géant de magnolia étonne le plus fort Le sot ivre fit un saut deux sauts vers la cime Son corps frêle et rebelle de rime en rime Pour rejoindre en temps moindre l'énigme Et le vers à soie il vit poindre sans rechigne Naïf le soyeux lui tendit la queue tout un signe Croyant puérils les sautes-d'humeur du sot Aux souffrances blafardes et rances d'un mime Le magnolia aux fleurs odoriférantes Fit chanceler l'intrus au nez rouge pointu Incapable de dire non sans souffrances Au verre fatal qui flouait son talent dense Inhabile à faire tomber ce fil de soie Dont il aimait pourtant le vert tendresse Donc seule la chute fatale était le but Ivre à se chavirer et se retrouver sur le cul Il s'en est râpé-dupé-torturé les deux fesses Qui veut broyer l'autre se broie Et qui demeure acerbe-narquois Ne deviendra jamais vraiment roi De ses propres hurlements sans joie Mais de toute évidence se renoiera Dans sa propre vomissure quel éclat Pour un plus que parfait en double état Démentiel en déniant le pluvieux ciel De lit de ses délits en perpétuels duels Conflits intrinsèques aux imbroglios de fiel Page 452 tromal.net From la Louve effrenée en musicalité non sporadique « Plus je tourne et retourne cette idée que Dieu peut communiquer la pensée à la matière, plus elle me paraît vraie. » (Voltaire). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-04-19 Page 453 tromal.net Second Carnet d'Ancrage Second Carnet d'Ancrage La Croisette se Marre près de la Mare aux Amarres de la Louve Avis Aux Lecteurs Non Tarés : Soyez réguliers et continuez de vous marrer sans chuchoter… Cheveux cuivrés face au vent, j’admire les montagnes bleutées, ébahie du paysage Laurentien in Québec en Canada, je m’agenouille nue de partout sur la plate-forme du ponton pendant que Bozo le guitariste, cheveux aux fesses et blond comme les blés, bien hâlé partout autour il boit de l’eau pure mais je sens ses pensées vachly impures et ça me torture. Le soleil, ce galvaudeux maraudeur me surplombe les fesses et certaines gens moelleusement installées sur d’autres pontons zieutent de biais en notre direction et disent tout haut que c’est bien de boire de l’eau lorsqu’il fait chaud! Je suis d’accord, ils n’ont pas tort car l’eau purifie et j’ai raconté ce tout et rien à Victor, mais le voilà mal intentionné sur l’autre bord, lui, il aime ça lorsque ça mord et sans me répondre il espère depuis plus de deux heures un poisson petit ou grand, déterminé et sans se rendre compte qu’il n’a pas d’hameçon, il persiste et n’en démord pas et y consacre tout son temps sans calculer le temps qui file comme une aiguille en absence de son chat. Hugo, svelte et beau mâle très roux de chevelure, extravaguant et bien moulé du devant, il se fait dorer sur le dos, pénis au vent, puis sur le ventre, postérieur vers les cieux bleus et généreux en ensoleillement ce fut écrit avant, à plat ventre sur le dur ponton, ce gars sait vraiment conquérir les planches! Et moi la débutante, je le badigeonne d’huile d’olive Irénée de la troisième pression à froid, car il espère accoster sur le très bord du Lac Manitou à deux heures trente. J’ai mis mon chapeau de paille haute-forme car son honneur le maire de Saint-Poitou sera présent avec son ânesse de maîtresse qui fesse et blesse en haut du bas vu la jupette de la soubrette courte et rose-saumon qui est fendue de tout son long. Tous les poissons de cette eau douce seront sûrement attirés vers ce vêtement indécent quoique charmant lorsque bien assis sur le banc blanc. Pour ma part, j’accompagne trois copains des Arts. De vrais bons amis marins et marginaux qui s’avèrent en forme spirituelle et morale très varlopantes (sans conscience). Ces hommes me plaisent; ils savent comment bander les cordes et lorsqu’elles deviennent raides nettes et froides, nous les catapultons dans le lac à tour de bras et bien bas sans songer de trop à nos bas que nous ne portons pas. Tous les quatre ensemble nous aimons bien le faire, c’est rigolo, excitant et vachement bath (formidable). Je m'en réjouis à outrance nonobstant votre jalousie, ça alors mes p'tits cœurs après neuf heures je m'en contrebalance. Page 454 tromal.net Le Ça de Freud qui n’a pas la morale dominante ni apparente, on évite ça parce que c’est comprimé comme des œufs sur le plat et c’est ce qui fait que l’on devient las et prêt à sonner le glas au bout du mât de cette croisette. Rien de pire que de porter toujours les identiques bas, changer souvent, voilà qui donne le goût de s’en procurer plusieurs paires visant à bien saisir le ton et la forme comme en Lettres, il est préférable de s’accommoder des pairs puisque ceux-ci seront nos détecteurs d’éventuelles lumières à la Consécration première qui déblatère les artères littéraires. Pas moyen de dormir sur ce ponton car trois mecs, ça bougent de là. À fond de train d’enfer. Et c’est accroc de recommencer plusieurs fois et moi j’aime bien les voir se tortiller en essayant de faire entrer leurs hameçons au centre de la queue de ces gros vers dégueulasses, lesquels pour rien au monde je ne saurai toucher la tignasse. Lorsqu’il a le ver à l’envers, lui le Victor, il me fait sembler à un somnambule sans bulle, il regarde autour mais ne voit rien, alors il oublie même pourquoi il est là et si tant las. Incrédule, alors je lui fais voir ma tarentule et sa bouille et plouf! Le conquistador, il a tout laissé tomber à l’eau d’un bloc vers la coque, un vrai rafiot ce Vicky. Mais il a de belles cuisses et cela me grattouille la bouille, tout cet amas de mouches autour de son flambeau qui éclaire tout le ponton. Et v’là que le troisième copain, vous savez Roger, celui qui a le beau gros nez aquilin, je vous en ai causé le mois dernier et vous en fûtes extasié, du moins semblant vous le fussiez de l’être sans le paraître de trop. Voici chers liseurs, pour vous tout de go, quelques agrumes de mer et de parterre à vous larguer le sèche-mains par terre. Soyez attentifs aux prochaines phrases car toutes les voyelles se marrent entre elles et toutes les consonnes en elles rebondissent et résonnent sans pour autant raisonner de trop en phonèmes paranormaux via L’extra sensoriel de numéro. Je suis dit-on la vache-marine, sirène ou femme-poisson qui sait les assembler comme bon lui semble, je suis craquante et craquée, quoique ce soit sans importance lorsque nous voguons dans une eau aussi troublée. Pour vous les bons liseurs d’aventures extra marines, je sais pitonner voire nager sans m'envaser et je plonge en transe jusqu’au bout de l’anse et en cadence faisant fi des romances et des saltimbanques qui dansent aux confins de cette mare quasi noire et tout ça sans foire. Rigolez bien sans vous retenir la panse, car je sais vous apprécier en délire vers ces points de fuite répugnants et d’anguille en anguille barreuse qui méduse jusqu’à la berge bien au-delà des sables mouvants et dérapant ainsi cahin-caha jusqu’au quai hors de la brume des quatre vents. Et le matin vint blême et faible comme nous tous d’ailleurs car la nuit fut blanche et presque sans sommeil vu la lune si clairement jaune en son socle haut et fier. - Lucette : Dis Roger, tu veux me badigeonner? - Roger : Bon je vais voir si le poisson mord bien et je reviens. - Lucette : Et toi Bozo tu es en pause de guitare alors tu veux appliquer l’huile de coco Page 455 tromal.net sur mon dos et sur mes jambes illico? - Bozo : Non désolé, je vais dormir un peu à plat ventre sur les planches; après tout bordel, nous sommes dimanche non....! - Lucette : Alors toi Victor dis-tu veux m’huiler partout sur le dos sans jeu de mots? - Victor : Mais dis donc je ne suis pas à ton service, je me repose et je vis ma vie-naigrette en rosé! Interloquée et un peu peinée, elle ne se fit bronzer qu’à l’avant-plan tout en songeant combien tout au long de la nuit passée gentils et avenants furent ses copains. Mais elle se souvint des paroles si vraies de sa mère : - Camaro mère de Lucette : Ma fille ne donne pas trop de toi-même car l’abus sait monter vite au cœur de celui qui recevra de toi à profusion. Et la Lucette revint bien déçue de son petit voyage Laurentien, ses copains eux furent bien heureux et bien satisfaits voire bronzés jusqu’aux aisselles, avec en bandoulière une demi-douzaine de truites arc-en-ciel pour leurs fiancées qui les attendaient fébrilement à l’arrière-plan de l’Église au Café-Bistrot-Brasserie Les Beaux Avenants. La morale peu banale de cette vieille nouvelle transformée en récit pour se prolonger en roman d'antan pourrait se lire à tire-d’aile au deuxième degré binaire ou au sens figuré un peu oblique ou en angle mort sans séquelle qui sait geler les pucelles et réchauffer les vieilles ailes. de la Louve Marquise des loups aux cœurs rebelles... ~~~~ «La lecture est un acte d'identification: si nous comprenons ce que nous lisons, c'est que les sentiments exprimés sont déjà en nous.» Madeleine Chapsal Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-04-07 Page 456 tromal.net Sensations aux Ultrasons Fresque gigantesque de Draper Herber James titrée Ulysses and The Sirens Merci à Tromal et à Youtube pour la retransmission de tous ces joyaux musicaux dont celui-ci d'Antonio Vivaldi: Opera"ARGIPPO" RV 697, Act 2 - Aria (Zanaida) "Io Son Rea Dell'Onor Mio." °°°° De la Louve en ce 30 mars 2011 just for the two of You ce titre chaudement créé: Sensations aux Ultrasons Par de là les océans en-vaguées Par tous ces temps aux tempos délurés La barque aux folles giclées scéniques Poursuit son voyage gracieusement utopique En montées spasmodiques de rythmiques And the soul's of the beat en redemandent Jusqu'à se reprendre avec honorables d'amendes Alléluia! Alléluia! La langueur des instants magiques-mystiques Demeurent nonobstant certaines pluies maussades Et le sifflement des vents aux multiples rebuffades Le désir se languit entre deux voluptueuses chamades En leurs cœurs enfiévrés dans ce précieux décor Corps Inassouvis mais conquis à l'avance sans aucun remord Mirobolantes tempêtes émotionnelles encéphaliques Alléluia! Alléluia! Les jouissances se rassemblent et se ressemblent En orgasmiques cadences denses avec aisance Faisant frémir membres et écrins en transes immenses De recevoir tout au fond bien au creux le bonheur En double portion quelle troublante cuisante puissante chaleur Ces sensations sans repos aux ultrasons° trop trop bons Varlopées de giclements lents triplés de notes quadruplées Alléluia! Alléluia! Page 457 tromal.net °°°° ° Définition ultrason On appelle son une sensation enregistrée au niveau du système nerveux central, et qui a son origine dans des vibrations sinusoïdales du milieu extérieur, soit aérien, soit liquide. Ces vibrations sont transmises jusqu'à l'oreille interne (seule structure de l'oreille des poissons) et sont transformées en un influx nerveux que le système nerveux central interprète comme une sensation sonore. Chez l'homme, seules les vibrations sinusoïdales suffisamment intenses et dont la fréquence est comprise entre 15 Hz et 20 kHz donnent lieu à des sensations sonores. Les vibrations plus lentes (plus graves) peuvent être appelées infrasons, les vibrations plus rapides (plus aiguës) sont les ultrasons. Bien entendu, la notion d'ultrasons varie d'une espèce à l'autre (et même, dans une plus faible mesure, d'un individu à l'autre). Par exemple, le chien "entend" des sons bien plus aigus que l'homme; ce qui est son pour le chien est déjà ultrason pour l'homme. Il faut donc introduire une notion de relativité. Chez les poissons, la discrimination des hauteurs est généralement très réduite vers les aigus et ne dépasse guère 800 Hz, sauf chez les Cypriniformes, chez lesquels ce seuil supérieur peut s'élever jusqu'à 7 kHz, voir quelquefois 13 kHz! Enfin, les poissons privés d'oreille continuent de réagir aux sons de basse fréquence (environ 16 à 100 Hz). Les fréquences basses se déplacent loin dans l'eau. La vitesse du son dans l'eau est influencé par la salinité, température et pression. Voir le lien ci-dessous. (Source de la définition d'ultrasons: aquaportail.com) Life is a wild Cinémascope aux ultras-sons vachly intimes lorsque les rimes s'érectionnent s’émulsionnent et s'éjaculent sans frimes en faisant fi des escrimes. (La Louve effrenée le 30 mars 2011 dans sa cage à images soniques toniques volages). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-03-31 Page 458 tromal.net Sensations troublantes Sensations troublantes Sur le pallier de mon coucher Un petit rouge-fire de panier Une missive en traînée au fond La souvenance dense d'un prénom Tu étais si loin au creux de tes refrains Un trio pâlot sur une nette photo Kind of a numéro alcolo pas vraiment rigolo Ton prénom si beau en tristounet d'oubli se tarit Non pas pour la vie pardi en un éclair il ressurgit Cet inachevé d'inédit en flagrant délit de rebondit Aux confins malins de la vie en tourbillonnement constant J'y suis pour tout et pour rien pour sûr Une ancienne talqueuse de béante de blessure En ré-ouverture sulfureuse engourdissante De sensations démentielles troublantes J'ai tant prié joué chanté dansé pour oublier Ton ultime vœu pieux fut réalisé J'ai presque tout d'un bloc intrinsèquement exterminé Quoique le coeur ce soyeux maraudeur galvaudeur Est nanti d'une mémoire immortelle sans peurs Sois heureux mon cœur te suit sans oubli le pardon est salvateur sweetie ange J'ai tout pleuré alors je souris aux anges vu ma position d'archange désormais sans frange Till the twelve of never I'll be your man & woman à toujours crazy ange La Louve effrenée en musicalité colorée pour vous aimer sans rien cacher en aparté. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-02-19 Page 459 tromal.net Sensual Elixir's Sounds Just for you where ever you are on this Wise Wild Wonderful World from la Louve effrenée des musicalités colorées enflammées d'amore. Sensual Elixir's Sounds Elixir Sensuels de Sons Sounds so underground what a wild elixir Marvelous feelin' hé!!! can you feel it near Sounds so underground what a wild elixir Marvelous feelin' hé!!! can you feel it near No booze for our choose no booze for our choose Strange thrills over the hills without dirty pills Across the sea and the mountains chills Wanna go higher and higher with these elixir's Sounds Wanna feel the sensual guitar Beside the groovin' obvious bass Wanna feel the sensual guitar Beside the groovin' obvious bass Across the white piano of your black dos Magistracy hot & spicy these sounds héééé! Goin' way down deeper in soul of my wolf own Don't stop! hé! défense de stopper héééé! Ce serait la débandade en quatre épopées héééé! Wanna go higher and higher with these sensual elixir's Sounds Check it out! Groovin out!!!! Elixir! Yeah!!!! Again and again wanna drink these sounds Check it out! Groovin out!!!! Elixir! Yeah!!!! Again and again wanna drink these sounds Till I'll have enough till you'll don't stop it Yeah!!!! For ever and ever for my own soul I've found Wanna feel your body & soul deeper in mine rebound While these crazy spicy sounds turned around Lay your soul on my own elixir's Sounds till the twelve of never with Her! Dedicate and gave it right now to the one I love untill this renaissance in such a high Page 460 tromal.net cadence via la balance de tous mes sens! Hééé! Insensé!!!! Yeah! Indeed en Ré! with la louve musicaleffrenée; votre auteure diurne et nocturne vous dit merci, thank you so much! Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-12-22 Page 461 tromal.net Sirène Nerèsi Magnifique oeuvre de John-William Waterhouse untitle Mermaid Merci à Youtube avec Anita O'Day et sa wonderful voice with When Sunny Gets Blue. Et de la louve ce refrain sans fin pour toi où que tu sois en ce monde aux heures furibondes... Sirène Nerèsi Prière du matin avec ou sans chagrin Demander humblement au Créateur du Monde Cette prépondérante sérénité vitale nécessaire Pour accepter certaines choses immondes Impossible de changer les sottes vilenies du monde Demander le courage de changer en moi ces dénis Brimant parfois souvent ma vie en quotidien de sursis En sachant discerner la vraie ou la fausse sœur-amie Ou la future âme-sœur parfois de trop en rancœur D'elle-même donc incapable de capter mon cœur Jouissances permissives indélébiles du mieux-être et non du paraître mieux en me prenant pour Dieu Cible d'étonnants quatre temps Non détonants entre les temps trop gris Nerèsi la sirène m'a dans un songe prédit Que ce matin viendrait où tout serait blême Demeurer toi-même sans blasphème Sera ta force ta voie belle et ton emblème Mais tu feras des envieux et des suspicieux Sur ta vraie nature fragile et forte de tempérament Poursuis ta route parcours de foi et de doux jeux Ne te retourne pas deux fois sur la souffrance De celui qui te condamne en déniant sa démence Mes fougues bohèmes ont su faire trépasser le joug de tes frêles chaînes de tes dentelles belles en aquarelle... Ces fibres littéraires octroyées d'heure en heure Page 462 tromal.net Par ce Dieu non-punisseur qui amenuisent les peurs Fils corrosifs détruisant en ton âme l'effervescence L'écriture sera ta plus authentique et pure jouissance Avec la musique pour amie de la danse à la lune Louve n'hésite plus bouge de là tu es née deux fois Allez va et jouis sans culpabilité aucune sur les dunes Poursuis sans crainte ta route sans déroute Et redemande au Créateur d'augmenter ta foi Chaque jour au soleil levant pour abolir le doute Qu'il n'est plus là pour calmer ton désarroi Sois toi-même sans blesser ou chavirer les lois Ton âme belle attira la mienne et vice versa sans le vice et sans faire fi des séquelles j'ai écouté ta symphonique ritournelle pianistique à titre d'aile... La Louve en ce deux mars 2011 votre auteure diurne et nocturne entre deux pauses qui reposent l'âme des sens interdits où tout semble moins gris juste pour aujourd'hui simplement. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-03-03 Page 463 tromal.net Sirènô de Berges Nô Sirènô de Berges Nô Sur une note qui flotte La louve s'y frotte En nage elle nage Dans ce brouhaha d'âge Prise au surlonge faux-filet Des doux appâtas jamais las De ses nageoires en ça Enlace-toi au profond de ces eaux en bleutées de vagues so damn dragues Elle fait les cent pas De deux et de trois Au détriment des eaux Entre deux loups de peaux Jusqu'au delirium des faux Des vils requins des arcs-en eaux Frétillante des crocs des arcs-en-sots Quelle histoire d'eau entre deux rots Enlace-toi au profond de ces eaux en bleutées de vagues so damn dragues ==== "Rien ne justifie la tentative d'imiter; ça brime la musicalité dans toute l'essence de sa tonalité émancipée; dans tous les domaines artistiques demeurer soi-même provient d'un feu really and totally sacré." (La Louve effrenée de musicalité). "Nothing justified the attempt to imitate; this adversely the Musicianship in any gasoline from its tone emancipated; in all artistic fields remain itself comes from a fire really and totally sacred." (The Louve unbridled of musicianship). "Nichts rechtfertigt den Versuch der Nachahmung; das waren die musicalité in Benzin der Schärfe fast; in allen künstlerischen Bereichen weiterhin selbst aus einem Scheinwerfer nur and totally heilig." (Die louve du von musicalité). Page 464 tromal.net ==== Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-08-12 Page 465 tromal.net Slow Blues-Buzz Slow Blues-Buzz Slow Blues-Buzz pour le Prince D'Ozz ❤❥❤ Dores et déjà l'an 2014 Poursuit son slow Blues-Buzz Dores et déjà l'an 2014 Poursuit son slow Blues-Buzz Un tempo à donner illico chaud Body and soul en retour au bas du dos Sans faire fi en Fa La Do des badauds so low Je t'enchante sans pose ni pause et tu entends sans bon sens mon sang qui ne sait mentir sauf en urgence de délires... La lutte chute sans accrocs les cordes Se confondent en un jeu fluide et s'accordent À pleins feux sans fausses rampes Démoniaques arnaquant la lampe De nos musicaux latéraux d'ébats Charmant cortège de solfège jamais las Hééé! Slow Blues-Buzz pour le prince D'Ozz En cette déconcertante d'année 2014 Ce Blues-Buzz sans pose me rend toute chose, j'ose et sans contrefaçons elle explose l'osmose du timbré de son de cette apothéose... Dores et déjà l'an 2014 Poursuit son slow Blues-Buzz Dores et déjà l'an 2014 Poursuit son slow slow Blues-Buzz Un tempo à donner chaud so chaud Body and soul en retour au bas du dos Sans faire fi en Fa La Do des badauds so down low Je t'enchante et slowly je hurle ce couplet pas de trop laid puisque sans méfaits de refaits ou timbre de voix contrefait et ça te plaît... ❤❥❤ " Play and sing your soul - Joue et chante ton âme; c'était écrit sur ce papier jauni Page 466 tromal.net entre deux séchées de blue roses brunies. " MDLoups ❤❥❤ Et comme qui dirait les gens d'outre-Rhin (selon Edelweiss) "tief ins Herz getroffen" ou "en plein dans l'coeur". ❤❥❤ De MDLoups ou la Louve effrenée de belle musicalité en dédicace à Mary-Andray sa mère décédée le 22 Janvier 1989 **** ❤❥❤ " Stigmate écarlate à jamais accolé dans l'âme de celui qui en est récipiendaire à toujours; un jour truely Blues, always sincerly Blues. " La Louve effrenée de belle musicalité in G groove ❤❥❤ **** Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-03-19 Page 467 tromal.net Soirée mondaine Soirée mondaine mondaine de Soirée Soirée mondaine Quelle dérisoire déveine Outrepassant les arènes De vos sottes fredaines Crucial est le moment De vous redévoiler Comme un beau paon Au plumage de musicalité Les Erreurs humaines Entraînent des reines de peines La jalousie fait mal olé tolé A lire sur le front du forcené Trop d'hypocrisie Tue les fréquentations Malsaines du sympa d'salon Au Café Sante Fe Sitangye Le plus hardi semble démuni de la Louve effrenée de belle musicalité... **** "Auri sacra fames ! ": "Exécrable faim de l'or." Expression de Virgile (l'Énéide, III, 57). En prépondérance sonique selon certains littéraires téméraires : "Exécrable soif de l'or." Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-12-04 Page 468 tromal.net Soleil levant devant Soleil levant devant Devant le soleil levant ❤❥❤ Sans not at all piper mot J'me récolte un Jazz so slow Sans not at all piper mot J'me récolte un Jazz so slow Pas moderne pour deux trots Au pas du Loup that I know Although nobody to talk Well God is on my side walk Every night mornin' or every noon Espacially lorsque s'endort the purple moon I don't want to stay before the soleil levant He's the one pour réchauffer mon blanc flanc ❤❥❤ Sans not at all piper un mot J'me récolte un bluesy Jazz so slow Sans not at all piper un mot so close J'me récolte un bluesy Jazz so slow The sound of this magically music Can make me feel again so alive No more sadness I hear this bluesy Jazz Carquefou ou Douchy via Villejuif I don't care no sickness I feel the Jive Again and again the beat of the Disco My heart is a tambourin sans nul frein And my soul is a grungy Blues refrain Go away Death with your sour no sweet suif I'm alive till the twelve of the end who knows Et bis entre deux bâtons de noire réglisse aux confins du Monde je me reglisse... ... Sans not at all piper un mot J'me récolte un bluesy Jazz so slow The sound of this magically music Can make me feel again so alive sans arsenic Page 469 tromal.net ❤❥❤ Le Lundi 25 mai 2015 de La Louve effrenée de belle musicalité bien nommée vôtre vot' autre heure dans la nuit... **** "... Le soleil enfin se lève pour l'élève terrestre en reconstruction intrinsèque via l'enveloppe corporelle that was born in Québec and full made in Austria antre deux musically sagas... - Maybe baby... with the music every thing is possible; Dieu sait faire l'impossible; j'oublie la prise et je le laisse agir entre deux plumes de satyres visant à brimer les sweet délires... " MDLoups a shorty extrait de Soleil Levant devant **** ❤❥❤ " Qui va lentement arrive plus tôt." Hogy Carmichael **** ❤❥❤ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-06-14 Page 470 tromal.net Solis de Folie Solis de Folie Folie en Solis ❤❥❤ Entre deux solis de folie Me venant de vous en mini sursis J'ai effrontément accolé mes vers Pudiquement et soyeusement pervers Au détriment des factices impies Je me pose sans honte en tenue d'hier Espérant divaguer entre les mers La beauté filiforme difforme de la vie Nonobstant les crazy ennuis De savoir revivre oui vivre j'en suis ravie ❤❥❤ Aucune attente sauf la confiance en ce Dieu qui a tout pouvoir... ❤❥❤ Il pleut des troublantes notes Aux moult saltimbanques De dolce sensuelles renotes Vos yeux le repers de vos sons Tout s'avère de sweetie goody ton De l'âme aux doigts so grivois Via les touches de la simple Foi Dans votre musique je me noie De gratitude où règne votre exactitude Entre deux turpitudes you are la similitude De mes petites incertitudes ❤❥❤ Aucune attente sauf la confiance en ce Dieu qui a tout pouvoir sur nos destins incertains et la longévité de nos vies terrestres... Page 471 tromal.net ❤❥❤ de La Louve effrenée de belle musicalité en ce 25 mars 2016... ❤❥❤ **** " Une fleur qui boit uniquement de l'eau aura l'avantage sage à laisser se développer et à se réaliser en petites ou grandes quantités les secrets de son âme en musicales de flammes. " La Louve effrenée de belle musicalité in Jardin intérieur & extérieur de la Louve in G groove ❤❥❤ *** à suivre dans la Mansarde toilée chez Tromal... Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2017-01-11 Page 472 tromal.net Solitaire de Calvaire Solitaire de Calvaire Calvaire de solitaire Volet I Seul avec mon long sax J'me refile un crucifiant cafard Loin loin du connard d'bar D'axe avec ou sans Max en axes J'me reconnecte aux Arts Le Do reclaque et me refax Son Ré non sous tension me zappe Et me stimule la Sol de clef Quelle solidaire de claque Matter of fact ça refrappe La musique et la sweetie Zoé Voilà my own destiny héééé! La liberté qu'est ce que c'est? Je vomis spontanément all alone Serais-je un spongieux d'clone À la voix cuivrée rauque Dans ce tourbillon glauque En cet espace infâme Je me repâme l'âme Et dans une longue barque Aux arnaques qui craquent Je rame avec une lame difforme En apothéose de flammes En somme je me réforme Maybe baby je deviens un homme Mirage sans âge j'hallucine Une femme boa avec tête de sardine Zoé flotte comme une marmotte Au-dessus du craquant de lit avec hotte Et bizarrement la Zoé me surplombe Et alors le torse me bombe Au fol survol de son ombre J'imagine ses petits seins poires Aux boutons marrons hors normes Je m'étire me touche et me marre Quelle balafre sur mon ego rare En ce mémorable damné d'soir Aux enlacements mauves sombres Page 473 tromal.net Paranoïaque électrifié dans un état noir Une trop longue allée de hauts cyprès Si près de mon moi hautain m'effraie Et je deviens oui du foin en bottes La voix Blues de Zoé Résonne détone résonne Comme une fausse trombone Aux faux airs d'un bel automne Au centre de ma Sorbonne J'me surprends Moi à prier Les genoux trop pliés Comme en pitié de piété Et face contre terre j'exagère Oubliant my self pity* Je crie au Père une liberté En lui mandatant dans ma prière Sans trop souffrir je me repère Vers une possible libération alcoolisée Dégonflant ainsi mon usuelle immaturité Capitulation surrender sans tergiverser aucune larme = Liber libertin libertaire libertarienne yes Liberté up-scène Calvaire Solitaire (ou à deux solidaire) Volet II La liberté c'est y une notoriété Ou un diplôme d'excentricité Je délire des incommensurables Paroles vides de sens de fables Je capitule j'me mets à table Y' a rien de vraiment gratuit Mon papa à moi m'l'a jadis dit Je crache du sable J'ai des sueurs froides Ma vie est une sueur froide Et chaude so chaude à satiété J'me désintoxique sans me blâmer Because j'me désintoxique Sans la maudite complicité Des autres buveurs en accord d'acuité Seul sans escorte énigmatique Un port graphique est né Une lumière bleue unique Page 474 tromal.net M'enveloppe l'âme sans simagrées Et le corpus tout partout me pique Sans artificiels d'paradis sataniques Bourrés de mosaïques calligraphiques Démographiquement roides Maudites sueurs plus froides La blonde en mousse gît Inerte hébétée sur le parvis Non déballée en double rangée stylisée En douze identiques copies Depuis au moins six nuits De la boire que Non nulle envie Étrangement sans arrêt depuis J'écris sans trop d'ennui Ou maux de cul ou de cœur en débits Aux points de fuite inédits Ce magique sursis d’Ariane de fil se suit Ce morceau est beau j'en chiale d'envie Je pleure really je m’épie souris blêmis et ris J'enregistre mes soli de clapotis endoloris Démo non démoniaque pour un agent averti Et Pater Noster °° je remercie Car le pire est désormais cuit Avec les carottes en nouvel appétit Je revis libéré de mes araignées Désalignées et déstabilisées Au dedans de ma ligne de vie C'est t'y ça la vraie liberté? Ne plus avoir cette soif d'alcool J'me réponds Oui en Si bémol Le fugitif de moi-même est enfin né Et asteure***essaie de la conserver À long terme cette abstinence via sobriété Émotionnelle heureuse sans maugréer Sans juger ou envier les autres obligés de consommer Leurs peurs déniées ou leur mal de vivre refoulé *- Self pity (anglais): apitoiement ** Pater Noster (latin): notre père *** Asteure: Dialecte québécois: dès l'heure ou maintenant Je dédicace ce poème social-convivial à mon oncle Yvon S. décédé des suites de l'alcoolisme en l'année 1991; Yvon un ingénieur intelligent qui n'a pas eu la chance voire la grâce de comprendre ce mal de l'âme qui sournoisement et insidieusement a su le mener aux douloureux Delerium Tremens* ainsi qu'aux atroces Syndromes de Page 475 tromal.net Korsakoff °° souvent galvaudés et ridiculisés à tort; l'alcoolisme est une maladie mortelle, insidieuse, sournoise, lente et progressive, yes, oui, l'alcoolisme, mot redondant et strident pour certaines oreilles n'a pas de distinction avec l'âge, le rang social ou l'intelligence de l'individu atteint. Peu importe les quantités, les qualités, les fréquences de l'alcool ingurgité. * Delerium Tremens: (latin) Délires avec agitation de l'âme. °° Syndromes de Korssakoff: Bien explicité sur Wikipédia **** " Mon cœur de louve so louve te suit sur ces vieilles douves qu'un jour à la fois je retrouve en cette France imprégnée jusqu'à la moelle d'arrogance parfois rance ; cet étonnant pays tant aimé dès mon enfance... " MDLoups in Printemps so insolent d'un verdict so cynique Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-09-17 Page 476 tromal.net Sommeil Vermeil Sommeil Vermeil Vermeil de Sommeil Tes lascives de sweet poses M'indisposent et m'opposent A ce que je nomme osmose Jusqu'aux délires de ton rire Je me repose sans te maudire Non je n'ai pas sommeil Ta peau a un reflet vermeil Ce feu qui hante nos veines Ne saura s'éteindre sans déveine Ta langue touche le bout de l'écrin Et puis s'enfonce en secousses Jusqu'aux subtils de confins De ce que tu nommes ma free mousse No doubt so damn really rousse J'ai une envie folle que ça dure Et tout dans ma peau se triture Tu me tiens sous ton joug Je suis ivre de ta fougue Ta langue gourmande me prend Toute entière c'est désarmant Je chavire jusqu'au navire De tes bras qui m'attirent Sur ton corps par-dessus Je me balance bien assise Sur ton phallus qui m'enlise A faire frémir nos deux culs Sommeil en éveil du dragon en rut de la Louve effrenée de belle musicalité **** "La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve, Et vous aurez vécu, si vous avez aimé." (Alfred de Musset). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-08-03 Page 477 tromal.net Sonne la Cloche Sonne la Cloche Sonnet et Cloches Cloches pascales Sonnez I'm not the perfect nurse So keep your own damn purse I'm am the silky wolfy Blues Just don't care to loose Hey! your love is just booze Drink your little funky juice Grand bien te fasse Pouss-Pouss Qui se gave de trop à la chasse Sait perdre royaly sa place Wolf or not I know well to trotte I love really good the Fox-trot I do manage it au moyen trot Loup ou non avec ou sans jalons Tu es désormais just one second Sa vie était moche Et sonne la diantre de cloche Il était fatigué des Paques non fleuries So damn mal sonnées a priori Au creux d'un ciel gris sans lit Sans sonnets sans encoche Il s'est épris de quelques pissenlits de la Louve effrenée de belle musicalité en ce 5 avril 2014 Happy birthday à toi BB Blanche Bailey grand-mother bien-aimée Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-03-23 Page 478 tromal.net Soubresaut "Et soudain j'ai flairé un danger étonnamment la prise conscience me fut enfin octroyée." (La Louve effrenée de belle musicalité pour votre félicité en élucubrations sonorisés). Musica de Youtube: Evil Ways - Santana [Live at Woodstock 1969] Soubresaut Sot Sobre Sobre Sot Va t'en sobre sot Elle a crié ce soir là Et voilà que ce soubresaut Me rend soudain très las Je la revois bavant nageant Dans son alcool Pour se traîner à genoux Vers moi pour me crier haut Vas-t'en sobre sot! Mon coeur saigne encore de ce dégoût Car je la croyais folle Mais aujourd'hui je sais ses souffrances Car de cette eau de mort Et non de vie elle menait un combat en se battant pour stopper d'ingurgiter Ce poison qui la tenait debout Puis très vite à genoux Hurlant sa peine et ce vouloir de stopper Qu'elle ne savait pas Puisqu'elle n'avait pas foi de demander À ce Dieu qu'elle croyait vengeur Ou même pire punisseur Non! Dieu est amour J'ai dit avec peine à son coeur sourd Il sait enlever l'obsession insensée De cette maladie sans répit Qui font de tous les êtres chavirer Le meilleur d'eux-mêmes À toute pernicieuse volée extrême De leurs vies au matin blême Page 479 tromal.net Demande on m'a dit à celui qui a tout pouvoir De faire de toi un homme aux mille espoirs Jour par jour heure par heures accolées Me revoilà un humain sensé Je vis enfin avec moi l'honnêteté Car sur les tas de fumier En vers ou en prose et avec tous Les plus belles fleurs poussent Ce matin je demande d'éloigner ce soubresaut Car il a décidé d'être heureux le sobre sot ____ Yeah! Takin' a Ride without aggressive sides Les goûts des kool heures musicales ne sont pas à discuter mais à cultiver aux intervalles." (La louve 2011 for Le Monde en Questions). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-05-09 Page 480 tromal.net Soul's Dancers L’Amour des Âmes, peinture à la détrempe, 1900, de l'artiste peintre belge Jean Delville (1867-1953), Musée communal des Beaux Arts d'Ixelles °°°° Soul's Dancers de La Louve Marquise des Loups rebelles; Soul's Dancers fut griffonné for You le douze à douze heures en ce mois d'août 2011 pas trop doux... Les voiles blancs transparents Furent du temps d'antan Belles folles en retombées Enfin toutes aux alentours dénudées Les âmes impures ou pures voltigent A l'effigie des mauves bleutées de tiges Liées à pérennité sans sexe ni âge En une multitude de gestes non obscènes Âmes sans armes ni armures vaines Là où leurs archangéliques de pas se ramifient au trépas Au diapason de leurs corolles Elles se biaisent en transe En harmonie jouissive elles dansent Enchaînées sans aucun nœud ni chaîne Vertigineuses danses folles Aux rythmes des fous hymens Désormais absoutes de peines Les beautés éternelles se déchaînent Âmes sans armes ni armures vaines Brimant l'Amour des symphoniques reines Là où leurs archangéliques de pas se ramifient au trépas °°°° Page 481 tromal.net «L'amour contient tout juste ce qu'il faut pour l'éteindre.» (William Shakespeare). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-08-12 Page 482 tromal.net Spatial Synthétiste Lac à Danya (louveteau de la louve) in winter à St-Jovite-Tremblant, Québec KanadaAquarelle création de la louve 1999 Spatial Synthétiste En flagrant délit De couleurs rosies ou cramoisies Ta palette te suit Sois-lui longtemps fidèle Voilà le miroir d'une âme belle En faisant fi des étincelles Qu’elle lance aux impies Avides d’acerbes mots maudits Démarque-toi Sans malsaine cupidité Raconte ta foi sans l’imposer Car ce don sera ta douce loi Reviens à celle de ton enfance En oubliant ses lacunes immenses Laisse braire qui que tu sois Sous l'insulte rance Demeure stoïque En songeant que leurs souffrances S'avèrent leurs forces qui piquent En voulant abaisser l'autre Ils se flagelleront un jour ou l'autre Toi le spatial synthétiste Remercie Dieu en gratitude Pour ce joyau de salvatrice béatitude La Louve 2011 effrenée de musicales couleurs théâtrales interminables Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-11-10 Page 483 tromal.net Ständchen De la Louve effrenée Récit de novembre conté avec ses trois côtés pudiques garnis de musiques atmosphériques... Ständchen L'Île de Fraueninsel ou L'Île des Femmes était déserte en ce matin un peu brumeux d'automne en prologue; sœur Leah s'y promenait avec pour ultime compagnie son chien Kosak; un superbe bouvier bernois de sept ans, un bien fidèle ami après les récents événements un peu malencontreux pour la demoiselle surnommée sur l'île la joyeuse Fräulein Sérénade disparue depuis déjà trois longs mois. La Commune de Chiemsee précisons le s'avère en somme une trilogie d'îles. Le Lac de Chiem fut creusé par un énorme glacier et est par conséquent le plus grand lac de Bavière et vu en Allemagne comme le troisième plus grand lac; nous découvrons trois îles magnifiques sur ledit lac… L'Île de Fraueninsel; nous imaginons à notre guise sans balise aucune le couvent des nonnes pouvant aussi se nommer Frauenchiemsee. La seconde île nommée Herreninsel; endroit même où vers 1878 l'un des châteaux de Louis II de Bavière y fut construit et nommé aussi Herrenchiemsee; ledit château est une copie intégrale quoique en plus grande surface du grandiose château de Versailles... Et la troisième île nommée Krautinsel n'a point d'habitants humains... Ständchen ou Sérénade fit son entrée d'une façon plutôt étrange un douze juillet chez les nonnes de L'Île de Fraueninsel; il était environ quatre heures dix du matin lorsque sœur Leah ou Leather; une des plus matinales âmes du couvent était à lancer le grain aux poules et coq du poulailler lorsque ô apparition, soudain elle vit bien assise sur une mini botte de paille une fillette aux longues nattes de couleurs blond-roux. La petiote n'était pas du tout craintive et dit en chantonnant un bonjour en français tout en quémandant de ses deux mains nanties d'un anneau serti de petits rubis miroitant étrangement avec la lueur du fanal de sœur Leah, la fillette fixait de ses yeux d'un ton bleuet ces quelques grains car elle avait grand faim lui dit-elle: - Bonjour ma sœur, je suis fatiguée et j'ai tellement faim… - Oui, et tu es arrivé comment, dis-moi? - Je ne sais pas, oui je sais, dans une grosse barque avec un toit bleu blanc et rouge… - D'accord tu es française et est-ce que tu sais causer l'allemand? - Non, j'ai cinq ans, aujourd'hui c'est mon anniversaire à moi au couvent des U… Je ne sais plus où… Les religieuses avaient des robes comme toi... mais bleues pas Page 484 tromal.net blanches… je me suis endormie juste avant de goûter à ce beau gâteau d'anniversaire. - Allons toutes les deux au couvent pour un bon petit déjeuner et après nous verrons comment procéder à ton retour vers l'endroit d'où tu viens… Toutes deux elles entrèrent dans la vaste salle à dîner tout de bois de chêne; la radio clamait des concerts matinaux comme à l'accoutumée et cette Sérénade pour cordes se fit sublimement entendre et la petite se mit à danser éblouie par l'assonance de cette divine composition et chantait qu'elle se nommait aussi Sérénade… Et c'est ainsi que la petite prit son envol de jeune fille; surnommée Soleil de Bavière ou Ständchen dite Sérénade par sœur Leah depuis son premier matin au couvent… Leah apprit à coudre, à lessiver, à chanter juste, ça elle savait, à danser, ça elle savait, à jouer du piano, de la harpe et de la cithare, ça elle ne le savait que d'instinct mais sans théorie aucune car elle avait en horreur tout ce qui sortait de l'instinctif… Une âme rebelle dans un corps de demoiselle frêle, quelle histoire à titre d'aile et comme un oiseau de grands cieux bleus, à ses dix-huit années terrestre, elle s'envola et personne ne savait où par un douze de juillet, comme à son arrivée, quelle étrangeté! Tout le couvent en fut bouche bée et déconcertées et peinées furent les nonnes car aucune d'elles n'avaient eu de nouvelles de la jeune fille depuis trois lunes nouvelles… Ce fut par un soir de pleine lune que Ständchen amerrit sur l'Île de Krautinsel; profondément endormie au fond d'une barque bizarre, elle ne s'aperçut pas qu'on la soulevait doucement pour la déposer dans une chambre aux volets mauves et aux rideaux ocres, c'est bien au creux d'un lit à baldaquin de bois d'acajou aux accessoires verts émeraude qu'elle s'éveilla au petit matin par les rayons chauds d'un soleil éblouissant. **** Le mini château de Kolapieng dominait fièrement; construit savamment sur une butte de rochers assez grandiloquents avec aux alentours de la verdure plutôt belle et fleurie à souhait… Douze chambres, trois étages deux petits donjons, deux cuisines, deux living-rooms, trois salles d'eau dont une avec bains bouillonnants; Sérénade s'y prélassait en chantant avec des mots bien à elle le cher refrain inoubliable de son enfance: Sérénade pour cordes D'Antonin Dvorak … Aucun humain sur cette île cela semblait un horrible non-sens puisque les châtelains de ce château étaient au nombre de sept et le prince de Johan-Nydorian de Müller y naquit par un soir de novembre en terminale; athée, d'une gentillesse exquise ce prince apprit un jour du mois d'août que les nonnes de L'Île de Fraueninsel hébergeaient une jeune fille nommée Sérénade, il ne pouvait supporter cette idée et souvent à la tombée de la nuit il voguait sur son bateau en forme de coquille de noix espérant ainsi s'approcher de la grille y entrer et kidnapper ladite jeune fille qui aux dires de ses loyaux sujets était belle comme la rosée de juillet. La pleine lune lui octroya une force incroyable; il brisa le portail et sa multitude de chaînes, fit taire le chien qui aboyait sans cesse et à une vitesse folle le prince regarda le chien dans les yeux et vivement avec un chiffon blanc dont la bête fut attirée il lui parla en déposant le tout sur ses naseaux; le chien devint Page 485 tromal.net impuissant et s'allongea comme une masse pour dormir les quatre pattes bien en l'air… L'homme plus que décidé avançait en titillant sur des cailloux puis sur une pelouse au long sentier et entra facilement dans ce château aux mille et un contes incongrus par les habitants de son château. Il monta comme poussé par un guide invisible le long escalier en marbre rose et noir, contourna l'imposante statue en bronze de Marie mère de Jésus en la regardant intensément et en se disant que c'était là sûrement la réplique de la belle de ses rêves. Une porte s'ouvrit et la jeune fille sortit en pleurant qu'elle sortait d'un rêve incongru, elle stoppa derechef lorsqu'elle vit le prince de son rêve et lui dit incrédule: - Vous arrivez d'où exactement Monsieur? - De l'île de Krautinsel vous êtes Sérénade? - Oui, on me nomme aussi Ständchen en allemand; j'ai plusieurs mères; elles sont toutes nonnes et sont très bonnes pour moi… - Je sais et moi je vous aime sans vous connaître depuis longtemps et je vous incite à venir avec moi dans mon château… - Mais c'est insensé, je dois rêver encore doux Jésus aidez-moi; il n'y a pas âme qui vive en cette île de Krautinsel. - Taisez-vous, de grâce ne parlez point si fort, petite beauté sotte, vous allez éveiller vos protectrices, allez je vous fais l'accolade frontale… Le prince Johan-Nydorian de Müller aimait commander; arrière petit fils du duc de Mountbatten, hautain et fier de lui, musicien et poète, il baisa le front de Sérénade et promptement mit sur sa bouche et son nez le bout de tissus blanc qui illico endormit la jeune fille; il la prit dans bras et avec la vitesse de l'éclair, amoureux fou, nanti d'une force herculéenne peu commune, il descendit et refit à contre sens avec plus d'assurance cette fois-ci le même trajet qui le mena à sa coquille de barque et y déposa tout au fond sur la longue cape de velours vert émeraude la belle endormie qui se croyait au paradis et enlevée par un ange aux boucles brunes et ce fut dans cette somnolence gigantesque qu'elle devint l'hôte permanent du prince. C'est ainsi que se passa l'enlèvement le plus inusité du siècle et jamais résolu pour personne puisque trois décennies passèrent sans que personne ne sut vraiment où et comment Ständchen vivait. Fin du Tome premier Pour La Louve effrenée in MDLoups November Literacy's Balloon. À suivre en un conte de Noel 2014: Prince Johan-Nydorian de Müller **** Intermède musical... Page 486 tromal.net **** "Voir ou revoir, entendre ou réentendre; tout s'avère un à revoir dans le but ultime de mieux voir et entendre avec les yeux et les oreilles de l'âme certaines stances sérénadées." (La louve effrenée de belle musicalité). ~~~~ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-01-14 Page 487 tromal.net Suaves d'Entraves Suaves D'Entraves ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Entraves Suaves Et vinrent en mauvais nombres Grandiloquants avec la pénombre Infâmes en blâmes les moult entraves Suaves et cinglées cinglantes De nos toquées de poetry gourmandes La voix so suavement délirante De ta mièvre bouche andante Ô tiny pénombres près de l'âtre Juxtaposant nos blue notes mi-ombres Planants et pédants décombres De mégots et d'eau-de-mort sombres En totale éclipse d'oubli for the Sixty Katacombe Poetry poétiquement correcte et jamais obsolète sans fée verte Une à une sous la lune Une histoire à boire sans gloire Devenue brune comme la poire Vautrée à long terme en armoire Historia scellée un peu diffuse recluse À l'eau de rose morose quasi ivoire Faisant des jaloux en Vaucluse L'Interférence en réminiscences De nos reprises de turbulences Nos deux corps élancés reformés Par des rayons cupidonnés effilochés Et tout à fait soudés indisloqués En mille et un tours de sol de clef Una solide romance sans bonne fortune Aux intonations rauques diurnes Kind of a delirium punché stylisé-nocturne Poetry poétiquement correcte et jamais abjecte sans fée verte Page 488 tromal.net Nous épiant par les carreaux Des fenêtres du Roi Marteau The fool full moon so bitch Entre les flocons blancs so kitch Mais tellement obscurément déments Ton auréole sertie de faux diamants M'a abasourdie presto sur-le-champ De notre musicale bataille de pinceaux Et de plumes de toutes catégories Confondues en petits coups slow so slow I do feel again obviously at home with this Intro Poetry poétiquement always correcte et never délirée avec la fée verte de MDLoups le 17 décembre 2012 in Reminiscences in High Voltages ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ "I'm in flagrant délit de Blues Jazz and Heavy Sounds métallisés in délires so come on over and step in these flames of mine on the right foot." La Louve effrenée de belle musicalité in Silly Romances vachly Denses Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-12-19 Page 489 tromal.net Sunday métallisé Mein Sunday métallisé ! Prose en osmose de cause et vous serez en toute chose vous poussière à mon effigie trop peu de choses vraiment moroses, ô peuple en délirium tremens sachez me lire tout ces mots n'effleureront point votre chère tirelire... Hééé! My mother told me : " tu es révoltée " ! Non momy, lui dis-je, entre deux répliques avec litiges assurés... - Mother, lui redis-je : " Of course survoltée de décibels so belles je suis et pas juste sous les aisselles under the influence of love, no, non, que non; it's vachly pire que ça (si Sigismund Freud savait tâter ça sans bander alors ce serait sympa...)... Passons outre la family et croquons dans le vif dudit sujet : amore. Si si signor entre deux croquants de cigares j'me mare so far dans vot' mare aux canards que j'aime vivants jamais autrement. Habituée depuis ma tendre enfance aux rivières, aux lacs, aux ruisseaux, voire aux mers de là-bas so loin dores et déjà là sans Fadiez balèzes, ouais, là où je suis née entre deux contes de fées aux dragoons and monsters so big... Quelle jouissance que l'intellectuelle de masturbation ! La femme toute femelle belle soi-elle, sait, grâce à son cerveau (qu'elle n'a pas dans les entre-jambres à l'effigie de l'homme) ouais sait vivre deux choses en même temps émoticône wink suis-je nymphomane, cleptomane, mélomane ou simplement renatemane voire féministe puriste shintoiste ou bien taoiste... ? Vous n'êtes point sur la bonne piste aucune de ces réponses, seriez-vous raciste ? ! Pssst ! Let's go for some poetry en Louberté... Sunday métallisé... Poetry en Louberté Mein sunday is vachly métallisé So good for the soul écorchée I pray just for the rime SoYeah! Is it a crime Or Ou un bout de défi En flagrant délit de lit D'eau rond petit patapon Let's go to the Spa so long And I will show You sweetie Maestro how I musically Swing between two or one rockabilly So damn good entre deux coeurs malaxés I wanna dance on this killing floor Of Jimi Hendrix and more Secoue-toi entre deux tongues de vot'aut'heure dans la nuit entre deux jours de pluie La louve effrenée en ce 21 février 2016 in France... Page 490 tromal.net **** " Stigmate écarlate à jamais accolé dans l'âme de celui qui en est récipiendaire à toujours; un jour Jazz & Blues and Rockabilly, always Jazz & Blues and Rockabilly. " La Louve effrenée de belle musicalité in G Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-03-27 Page 491 tromal.net Sweet Impromptu d'Wolf Sweet Impromptu d'Wolf Wolf so Sweet & Impromptu Sweeter than You No one it's impossible Sweeter than You No one it's impossible I feel You as a wolf A sweet impromptu d'Wolf De nulle part on this earth Venu to tease mine libido & flirt With mine soul and crazy heart Flow me with your erotic words Take me deeply with your lazy chords Again and again man take me higher and higher up above the selfish moon Sweeter than You No one it's impossible My Christmas prayer Sweetie wolf & silly band Is to make you understand That the truly friendship land Is not the constant arrows And either the damn shows To look goody and paraître Au big top ou au faîte du hêtre But a best regards without shadows Flow me with your erotic words Take me deeply with your lazy chords I feel and wanna keep You as a wolf Cause You have a wild place in my Stand You the sweatiest impromptu d'Wolf Again and again man take me higher and higher up above the selfish moon Création du 21 décembre 2011 de Marquise des Loups à l'âme rebelle so belle à tire d'aile... Les goûts artistiques musicaux et leurs couleurs en genres disparates ne sont pas à discuter mais à cultiver jour par jour avec une ouverture d'esprit sans certains détours qui briment l'Amour humain." (La Louve). Page 492 tromal.net Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-01-27 Page 493 tromal.net Sylphe Musical Astral Médium d'expression; fusain et rehauts de pastel sec; création spontanée de la Louve effrenée en 1997 titrée Una signifiant Petite Lune en Amérindien. Merci pour ce joyau en musique orgasmique au superlatif avec les incredeble magic men Jean-Pierre Danel et Louis Bertignac et la magic woman Beverly Jo Scott au timbre de voix authentique for the Blues et ce dans toute sa divine incandescence, ledit joyau so beau est titré This Incredible Fortune to be Two. Ho Yeah! What a Blues!!!! Et de la Louve voici pour toi ce refrain louvien, yes sweetie just for you où que tu sois entre deux rois ou trois reines en peine de verveine en in-fusion sans trop de con-fusion mon coeur te suit sans déveine ni in-trusion dans tes wild Ions... Sylphe Musical Astral en Riffs Musical_Astral de Sylphe en Riffs Entre deux longues pauses Too much moroses sans osmose La vie sans joie de toi bat ses états La peur l'angoisse les revoilà las Le sylphe lui se retient de lassitude Entre deux éclats mats de plats fats De vers en laine ou de proses en latence Stoïques en léthargiques foultitudes De chagrin égocentrique tétant le Red Rose Le doux sylphe se retient à en perdre haleine via l'inspiration éclose bridant l'osmose La souffrance goulûment en transe Orgueil et retenue crue en descente Des orgasmiques portées aux nues Au-delà des histoires sans cadences et rances Le sylphe se retient sans toutefois voir sa voie Entre deux éclats de voix en croix latentes Hééé! Quand dira-t-on de soi du noir en broie En fil de lin fin de coton ou de soie la faim se noie Le sensuel de sylphe se retient au risque de perdre la reine de son jeu d'étrennes Le sylphe revient en force et retrouve sa voie Entre deux éclats de troublantes voix Pour reprendre en double cette sirène Oubliée sur une scène obscurément lyrique L'indescriptible jeu de bouches en touches Page 494 tromal.net Reprend sa force en double croches farouches Le sylphe et la vache marine quelle idylle Une liberté tonale inégalable ô sensuelle sibylle Divine richesse rythmique en synergies orgasmiques Le pouvoir de la musique ressurgit lumineux et le gueux des gueux entre sans frapper en nos âmes étonnées de tant de douceur et d'effroi en sa diantre de portée aux nues de nos accords multicolores so damn forts! La Louve effrenée in groove en cette terminale de février 2011 bien sonné pour vous étonner sans de trop détonner et vous affoler hééé! You, can you feel the Blues and the délires colorés spontanés griffonnés dits surannés pour les non-prévenus au fil des années bronzées plastifiées? ____ Yeah! Takin' a Ride without aggressive acerbes de sides Les goûts des kool heures musicales ne sont pas à discuter mais à cultiver aux intervalles." (La louve 2011 votre auteure diurne et nocturne. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-05-14 Page 495 tromal.net Tam-Tam Ravage Sauvage Many thanks to Gotthard for this beautiful and authentic morceau musical-vocal titré Eagle qui sait toucher this touchy and savage âme qu'est la mienne en musique via les autres branches connexes des Arts... Just for You where ever you are here or across the sea from la Louve effrenée de musicalité colorée évanescée. Tam-Tam Ravage Sauvage Sauvage de Ravage en Tam-Tam Tam-Tam ravage wild sauvage Au plumage entre deux âges Tam-Tam ravage sweetie sauvage Au plumage en nage entre deux âges Pas vraiment devenue trop sage Savage and so damn New-Age En son lumineux ramage à franges Cuir dentelles velours in crazy franges Plumes au vent d'elle en ritournelles hééé! bues-moi en métallisés de sons so good! Take her away in your music wings Don't ever let her be without This sounds in so damn strings Proud she is where ever she sings With the grace of God over the rings Of the human bêtise en perpétuelles hantises Music her music her and never mind the show-bizzzz Plumes au vent d'elle en organelles hééé! bues-moi en métallisés de sons so good in rebonds! Plumage ravage sauvage Above these poor clam-age in cottage Plumage ravage sauvage sans maraudages She's above the wild and sweet clam-age Des petites puissances en non-sevrage Atrophiées par leurs peurs immenses de souffrir S'ils abandonnent leurs booze en mal de rire Pour un bonze salvateur pour la récupération De leur présent instant en un meilleur devenir Page 496 tromal.net Plumes au vent d'Elle en organelles phéromones can you feel them? Hééé! Blues-moi en métallisés de Sons fous! So good in rebonds deep in the soul Deeper than the deep blue sea so fool Yes, oui, héééé! the rest of the earth without You Is a calembour en rebours de l'amour Flow your wings again on this neck of her That you've kissed so damn well sans peurs Plumes au vent d'elle en organelles phéromones can you feel them with this music in beat so swell? Hééé! Alors "Fly Eagle Fly" and set you free... Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-02-09 Page 497 tromal.net Tam-Tam Ravage Sauvage Suggestion de lecture avec la guitare et voix de Jimi Hendrix - Catfish Blues °°°° Tam-Tam Ravage Sauvage sans Esclavage (Histoire érotique rêvée). En plein midi, j'ai contre-balancé mes soucis; j'me suis assise près du piano blanc et la musique m'a vachly sur-prise en haut de gamme car de toutes les notes de ma vie en renotes je n'ai jamais rien ressenti d'aussi pur et simple, fichtre je suis derechef tombée dans les limbes; histoire de bien saisir l'âme de ce dithyrambique de magic man qui près de mon hublot sans numéro jouait sans le savoir ou je ne sais la composition note par note de mon Daddy cool so cool parti pour l'autre monde vers une autre échauffourée musicale furibonde sans fausses notes en partitions... Et c'est alors que d'un bond de louve en pensées immondes, je suis arrivée sur la passerelle pattes de velours cachées, prête à griffer comme un chat tigré ce malotrus venu de toutes parts d'Arts pour briser ma solitaire d'inspiration du moment si puissamment brisée en deux morceaux aux tempéraments assez beaux quoique un peu slow pour un dimanche sans bandeau au bord de l'eau dans ma spacieuse de péniche Suisse, yes, dans ce pays joli où je vis depuis plusieurs années; péniche bien ancrée entre deux vaisseaux pas vraiment gros et un peu bateaux voire badauds. Shucks! Quelle vision! Un adonis avec rien sur les cuisses! Et encore moins sur la poitrine mais quelle échine il avait pour tenir à bras le corps une guitare de cet envergure sans avatar et pseudo en signature; cet instrument fire-rouge me cloua sur place et sans le griffer ou même y songer, je m'avançai en douce pour mieux zieuter ce qu'il avait sur le gauche de pouce, le son au max poussé plus qu'hypothétiquement hypnotique pour les oreilles de mon âme en mal d'éthique et de real music me cloua sur place en redondance et sans que ce fut ma pensée, je me surpris à le cadencer sans le regarder; les battements de mon cœur coordonnaient sans méfaits avec chaque Blues de riffs bien posés de l'âme aux doigts, mon super Moi en demeurait pantois et c'est alors qu'il se coucha pour laisser place à ce vrai moi sans tralala ou faire semblant. Quelle chevauchée immaculée dans une conception outrecuidancée mais non outrepassée vu le standing de sa vivace perspicacité! C'était le "heaven's sake" que jélucubre souvent; histoire d'écrire dans un style ampoulé-pédant sans péter les normes de la crazy d'forme au cas ou y' aurait quelque part en lecture des tyranniques de critiques littéraires, vous les connaissez vous ces sympathiques ratés, you know what I mean? Alors after le choc amoureux musical, l'analyse entre en jeu et sans attendre la libidinale de transe tout comme L'intro en terminale se fit choir en silence dense et ceci entre deux spirales bleues délavées; c'est à dire de mes yeux en furie de cette lèse-composition Page 498 tromal.net violée ou volée telle était mon interrogation en dévergondées de pensées... -- Salut Good mornin' "Je suis suisse" osa-t-il gémir sans rougir, mon prénom est Braise et toi? -- Moi, je suis québécoise et française; une longue histoire et mon prénom est Tison et sans savoir pourquoi je poursuivis sans remord de mensonge en mensonge ironiquement tiré au sort... Well, c'est vachly hot ta compo go ahead et oublie-moi j'aime et j'écoute... -- Ce n'est pas ma compo... toute note rejouée, elle appartient à un génie dont je ne sais le nom, je l'ai trouvée au bord du Lac Rond à Ste-Adèle P.Q. in Canada; j'étais en visite chez des copains musiciens au Chanteclerc Hôtel, j'ai marché comme un dingue ce jour là avec un vague à l'âme infâme, puis après un drink au T'J's Bar j'ai continué de marcher jusquà la rue Grenoble et une force irrésistible me ramena sur le chemin du Lac Rond... Et près d'un bouleau blanc, bien étendue sur l'herbe, une partition jaunie, j'ai zieuté le tout, incrédule j'ai marché au trot jusqu’à l'Hôtel Chanteclerc et monté à ma chambre pour retrouver ma guitare et j'ai joué ce morceau sans peine comme si je l'avais toujours connu... jouissance totale! - Bon, ça va pas, please pas d'romance, j'm'en balance comme de l'an 40 de ton histoire abracadabrante, tu sais que c'est de l'usurpation de compo! ce morceau titré The Blues Louve fut composé musicalement par mon père le grand René et moi j'ai accolé les paroles... - Ah!!!! Pssstt! la Tison tu as des preuves? Incrédule comme une tarentule de salon, le bel adonis me regardait du haut de sa grandeur allongée, parce tout de go comme ça il sétait vautré de tout son long sur la passerelle, jambes écartelées comme un roi en voie de se faire sauter; il était encore plus beau le sauvage de dieu!!! Il me faisait bander l'clito et ce sans même être gentil!!! ah! l'salopard, j'en avais envie de ce Braise au plus profond de ma chair dont je ne donnais pas chère si illico presto sans attendre je ne l'me la faisais pas mienne sa furie sûrement crazy; mienne yes, oui, et ce pour un jour, pour un soir, une nuit seulement ou plus maybe; pas le temps de badiner j'étais en presto d'urgence de me taper un mec comme lui!!!! - Héééé! Le hot Brasier j'vais t'en foutre des preuves, my name is Tison et puis j'te veux sans contre façons, hééé! "fais pas l'c*n et passe-moi tes vibrations" et sans te mentir beau satyre, I need some love express, ce serait prépondérant que j'me fasse jouir, tu seras mon élixir; j'me sens dépérir, j'ai envie toi au superlatif de riffs.... Je veux monter ta carcasse de star en mal de: faut que ça brasse et écrase-moi avec joie... Allez babe couche-moi ça c'te guitare, je vais la remplacer pour douze minutes car j'suis née le douze.... et puis la lune tout l'monde le sait était fire-rouge à l'effigie de ta guitare! Alors y faut que ça bouge de là entre deux fa; j'ai le mi qui s’ennuie alors prête-moi ta clef d'sol, j'la goberai en G.... --- Hey! sourit-il vachement sensuel sa gueule d'amour en me murmurant d'un trait " Well well mon numéro de loft à Zurich et dans le Valais c'est aussi le douze, Page 499 tromal.net étrange coïncidence non? Yes, come on over baby and cover me; I need it too what a coïncidence!!!! et en G grrrr! j'ai hâte de ressentir ça c'te prise en G... -- je vais t'en monter une de ces coïncidences, foi de Tison sans houblon tu vas rebondir en mi ! dis, tu veux rebondir en mi? Le sweetie Braise n'eut pas l'temps de répondre car je m'étais jetée dessus à corps joint avec un plaisir malin je lui enlevais ce rose boxer en un clin d'oeil, je déconnais je voulais tant le monter cet étalon de race que j'avais une envie folle de le baffer en double avec ma bouche pour avoir eu l'indécence de tarder à venir juste ici près de ma sweet cadence de péniche en constante danse... Yes, ouiiii mon string rouge so bing se tassa derechef pour laisser sa furie entrer en catimini mais vachly in dans cet antre que depuis une bonne semaine je me réservais bien en forme pour un adonis de sa forme et entre deux mouvements de va-et-vient obscènes et lascifs, je me relevais totally hors de sa délicieuse de sphère pénistale (euphémisme louvien lascif); j'en mourrais de le reprendre mais je me sacrifiais douze longues secondes; histoire de bien le punir et de l'entendre gémir et de me supplier de revenir le prendre à nous fendre l'âme!!!! alors ô jouissance ce fut lorsque sa voix se fit haletante je me frottais sans attendre sur ce pénis gonflé à bloc prêt au max à se faire prendre en flagrant délit d'érection!!! Ho!!!!ah! le double cochon; il était plus près et prêt que jamais je n’aurais osé espérer!!!! je le sciais cet étalon c'était certain et c'était aussi pour mon plus grand bien; il bougeait bien, pas de trop juste comme il faut; aux rythmes des flots berceurs et sans clameur aucun c'était encore plus dinguo, je le montais en grande cadence, me relevais en triple boucle, m'allongeais sur sa furie en mal de again and again, me relevais, m'allongeais en grandes pompes plurialisées; c'était l'paradis, l'enfer et l'purgatoire en survol, la débandade pas question jamais nonnnn, jamais, j'voulais que ça dure jusqu'à la triture de nos membranes via nos dentrites en acolytes de pompes yes, ouiiii ça violonait vite, moi d’habitude so slow fox et non trot!!!! yes, ouiiii!!! et tous les saints du ciel nous accompagnaient!!!! Ahhhh! Le parfait salaud jouissait à en fendre l'air et ma vulve tellement heureuse so vachly heureuse de s'envoyer en l'air à ciel ouvert au diable Vauvert car la péniche par inadvertance s'était elle aussi mise en marche ou plutôt au trot!!!! c'en était trop!!!! Comme une garce plus que satisfaite, je hurlai et fut entendue jusqu'à Montreux ; on me l'a ensuite raconté lors d'un surboum de music party.... Yes!!! Quelle jouissance dans la nuit en similitude avec lui!!!!Oups!!!! nous étions en plein soleil!!!! quelle merveille ces yeux de chats so catfishhhh! -- Braiseeee! Tisonnnn! ô synergique et orgasmique musique de nos corps en accords so damn right!!!! Quel concert!!! Deux craqués d'ados attardés nous étions sautés en démence de transe!!!! complètement ivres de jouissance sans bienséance!!!! Bonheur Orgasmique synergie quand tu sais nous donner ce bien-être sans paraître mais en totale communion!!!! Yes, les jaloux nous étions dans l'ton so shut up and read again, vous avez manqué le meilleur car je présume que vous étiez dans toutes vos ardeurs Wink. Page 500 tromal.net - Ouais tu avais raison sweetie Tison! toute une prise en G... G pour garce ;) de la Louve effrenée de belle musicalité; votre aut'heure diurne & nocturne en toutes saisons en pages étoilées collées serrées ***.. Bonjour amants fous de la musique; à écouter sans culpabilité en boucles plurialisées le beautiful Catfish Blues avec Jimi le magnifique. °°°° "Le cul des femmes est monotone comme l'esprit des hommes." (Guy de Maupassant; extrait d'une Lettre à Flaubert - le 3 Août 1878 Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-12-10 Page 501 tromal.net Tambourin et Lutrin Tambourin et Lutrin Lutrin et tambourin Une mer de vers Un océan d'antan Dans le temps d'hier Avec tambourin Et bambou de lutrin Aujourd'hui entre deux pluies De soleil levant via le couchant Sans lutrin avec tambourin Pour voir briller tes yeux d'enfant Avec Dieu pour bouclier sans déni Demain si près si loin Sans raison de pleurer Ni de craindre le final point De la rivière imagination Toujours en refus d'eau troublée Et subito revient le lutrin En arrière-son le tambourin Résonne comme un damné En symbiose cambrée rythmée Des Blues aux violons timbrés Et bien accouplés sur un timbre déchiré En ce 21 ième jour du mois d'août 2014 de la Louve effrenée de belle musicalité " Prier Dieu de connaître sa volonté chaque jour et lui demander la force de l'exécuter s'avèrent une pratique peu commune pour l'ego ce baladin peu commode lorsque trop boursouflé; voilà une dure pratique suivant la théorie; dégonfler cet orgueilleux ballon à sa juste mesure." La Louve effrenée de belle musicalité le 23 mai 2011 - 00.16 **** Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-12-29 Page 502 tromal.net Temps Lent Temps Lent Le temps trop lent Défile en longueur Non d'une pipe machinalement Je fume ma clope Quelle ivresse ce cyclope Ça triture mon gosier en sueur La luciole se lève Nonchalamment Les deux pieds devant Je deviens fainéant Avant d'être grand Donc je me gare devant Je feins d'être ivre mort Elle a du remord Et me frôle à nouveau Mais encore plus près je me retiens et plus haut Son bustier perd le nord Putain je devine son trésor Elle fait mine de tomber Et je prends grand soin De la recevoir sur mon épaule Sa toison plus que rousse Me donne une double frousse Alors sans attendre je glousse Quelle histoire je suis piégé Comme un rat dans un coussin De la louve pour toi où que tu sois entre deux bourgeois gentils homme ou femme l'âme n'a pas de sexe. "Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé". (Alphonse de Lamartine). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-05-09 Page 503 tromal.net Temps Mort De la louve just for you Baron ou Duc where ever you are j'suis toujours en accord pour te plaire avec la gamme sans game unfair. Temps Mort Turbulence entre les actes Les visages à deux faces Connectent et font un pacte Aux triples entractes J'ai en fixation une garce Gai d'apparence j'me farce Ou simule la gaieté en masse J'suis un fier gaillard au Bang Bar En plus cette luciole Se bouge la fesse folle V'la que son regard me frôle Trop hé! j'me sens en tôle La salope j'la désire Et la voilà debout elle s'étire Le temps est mort au Bang Bar Entre deux bières Le temps est mort Enterrons son corps Pour vivre en paix alors Jirais jusqu'à Val-Disère Le temps est mort au Bang Bar Cette luciole se tord La meilleure partie du corps illico je joue au dard J'me sens déjà dans son velours J'me sens tout drôle Est-ce ça l'amour Alors ça vaut pas l'détour Le temps est mort au Bang Bar J'veux pas jouer de rôle Car le théâtre m'enrôle Je ne suis plus seul au bar Sur le mini-tabouret laid L'autre luciole se bouge le furet Ébahi j'me sens gris à l'instar Et v'la que s'allume mon phare Page 504 tromal.net J'ai l'choix j'me colle ou j'me barre Le temps est mort au Bang Bar Et la louve entre deux groove de métallisés de sons t'offre ses secrets d’alcôve d'ici et d'outre-tombe sans que son torse se bombe et retombe et tout ça sans votre permission. "Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé". (Alphonse de Lamartine) Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-05-09 Page 505 tromal.net Terre mal aimée Terre mal aimée Ô Toi notre terre mal aimée Impuissante devant tous ces assauts L'espérance non utopique de ta survivance Sait nous hanter depuis des lunes en redondance Vers un but ultime s'unifier pour mieux retrouver La magie disparue des montagnes enchantées Le bonheur sublime des grandioses forêts diversifiées Les ritournelles de tes mers, lacs rivières et ruisseaux Impatiente ô terre de repêcher tes droits ancestraux Et sans délai amenuiser la résultante de tes maux Aussi pas à pas de toutes parts la roue réinventée Lorsque les essences de nos engins trop agités Sauront sagement s'estomper de ces noroîts hémisphères L'authentique renouveau de ta beauté ô terre A jamais nos survivants sauront royalement te conserver de la Louve effrenée le 27 avril 2004 Dix ans déjà et qu'en est-il de mieux maintenant ? "A mari usque ad mare." "D'un océan à l'autre." Devise nationale du Canada Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-01-07 Page 506 tromal.net The Angelus Musica de Youtube: Scorpions - Send Me An Angel Bonus Before The Angelus Et sans retenue je m'y suis slowly But so surely laissée recapturer Jusqu'aux moelleux pourtours De nos vers érectionnés perlés Parlés chantés dansés orgasmés I feel so down low at midnight that I could scream at the moonlight Sans de trop se larmoyer se louvoyer En subtils arrows of desires versant Sombrant délirant chantant entremêlant Nos versus versa le verre libéré hééé! I feel so gracious at the Angelus that I could scream Be-Bop-A Lula sans mousse Can you hear this in ré Nos plus éclatantes de vers virés Libertés édulcorées-champagnizées Such a tender and sweet ivresse A ne plus craindre aucune bassesse I feel so bitch that I could scream Be-Bop-A- Lula et je m'en fiche I feel so bitch that I could scream Be-Bop-A- Lula et je m'en fiche Lorsque la lune belle et grosse Nous fera redemander de nous en hausse Le paroxysme d'Ut entre deux subtiles tonalités Sonority pure belle sans note fausse Résonnera jusqu’à' à la quasimodo en ré hééé! I feel so garce that I could scream Aloha Be-Bop-A Lula via la planète Mars Page 507 tromal.net °°°° For your pleasure another treasure de La Louve in full carême to keep in shape way down deep inside my soul the sacred music flame (19 avril 2011). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-05-09 Page 508 tromal.net The Blues in my Soul Le Blues In My Soul Qui de mieux qu'Éric Clapton ce magnifique musicien-guitariste pour nous jouer et vocaliser ce beautiful How Long. I always feel the Blues as thunder near the river! Je ressens le Blues comme le tonnerre après l'éclair près de la rivière bleue de mon enfance; pour moi le Blues c'est plus qu'un genre musical; c'est un élan d'âme, un immense feeling qui ne s'apprend pas, soit en jeu, en danse, en voix ou en écoute... ça se vit intensément! Oui, il existe des techniques et des moyens de capter le Blues, il y a des écoles de Blues mais enfant de la balle je le suis et je n'ai point d'oreille lorsque le jeu de l'âme se pointe en douce par la génétique. À chaque fois je ressens le Blues des grands tels que Jimi Hendrix SRV, BB King, Eric Clapton, les deux Hooker etc. Hendrix en Blues (Red House, Voodoo Chile, My Train A Comin etc. Oh! Yeah! Comme un immense courant chaud qui revient à chaque Blues... La première fois lorsque je l'ai reçu en sons ce Blues mais pas juste avec les oreilles, ce courant magique fantastique m'a foutu la trouille immensément et une envie folle de chialer m'a parcouru et sait encore me parcourir du bout des cheveux jusqu'aux bout des orteils. Puis, ce bonheur trop grand je m'y suis habituée mais jamais rassasiée; Assise sur une caisse à son, avec ma petite tambourine (tambourin) concoctée maison, je battais avec amour la mesure à temps et contre temps en chantant et aussi en dansant aux sons des guitares, le Ukelee et l'harmonica de mon Daddy et de mes oncles. Et ces kermesses et tombolas où j'accompagnais toujours mon père et où jouaient une pléiade d'amoureux fous du Blues; ils savaient m'apporter la plus grande récompense jamais reçue: Le respect de la Musique et toutes ses suites car je suis vachement d'accord avec Paul Claudel pour cette sublime citation: « Tous les Arts sont les enfants de la Musique qui se perdent souvent en l'oubliant » Chez nous tout était occasion pour taper le boeuf! Toutes les musiques en genres disparates; Classic Classico, Blues, Jazz, chanson française, américaine, irlandaise, allemande bavaroise, Rock de tous genres... Bref la Musique! J'avais quatre ans et ce tempo je l'entendais déjà depuis ma naissance puisque lorsque je suis née en ce douze juillet de grande canicule, la lune était fire-rouge et mon père jouait Page 509 tromal.net sur sa guitare ce Blues titré How Long Blues; chez mes parents la musique fut plus importante que l'argent ou autres fantaisies... La Louve in groovin' mode qui ne sait faire fi des modes pour atteindre son Musical Exode one day at a time! Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-12-28 Page 510 tromal.net Théâtre des Champs-Élysées °°°° Théâtre des Champs-Élysées Champs-Élysées de Théâtre de la Louve effrenée de belle musicalité... Autre siècle des jeunes pages Des vers sans aucune blanche page La sophistiquée de maisonblanche De Montaigne avenue franche Et la Seine fière se déhanche Paris lumières s’enclenche Un regard del alma entre deux mots De sobres sous-entendus Un verre vert à moitié bu Une lumière bleue sur son dos Et la folle rivière imagination Se recoule sur la Louve in G groove en sons L'irréel trop réel de ces personæ Rebondit de la sonata del luna Jusqu'à leurs bohémiennes de psychés Nos souffrances se sont croisées Trop tard toutes les clefs Blues sont tournées I'll never forget ces hivernales de nuitées Pour mieux se toucher en un clic Et renouer nos hypersoniques De désirs jamais au grand jamais Désirés ou même rêvés c'est vrai Puisque vécus à nous stigmatiser entre deux tercets Lovin you is a burnin' fire and I need this obvious and hot couplet de la Louve effrenée de belle musicalité et Marquise des Loups à l'âme rebelle so bellle... Théâtre des Champs-Élysées fut élucubré for You le huit novembre 2011 à 5:12... °°°° Page 511 tromal.net "Ceux qui répriment leur désir, sont ceux dont le désir est faible assez pour être réprimé." [William Blake] Extrait de Le mariage du Ciel et de l'Enfer. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-01-14 Page 512 tromal.net Tison Ardent From la Louve to You entre deux trains ou bateaux in groovin' mots Tison Ardent Comme tu respires Tu mens et m'inspires Tout l'temps tout l'temps Alors j'entends et j'attends Tes nouveaux crescendo Mensonges sans espéranto Tison ardent très ardent Tu m'brûles tout l'temps Alors je prends mon temps Ö hisse le voile de ta toile! Deux trois quatre c'est plate Tu me flattes la rate et la datte J'me débats comme un diablotin Dans l'eau bénite et j'me gratte Et puis tu m'injures avec cyanure Et m'jures que tu m'trouves fin Comme une toile de beau-lin Ö hisse les paramètres de ton démesuré d'Orgueil qui brime l'oeil! Et moi je n'ai pas foi en toi Et tes confidences écarlates Tison ardent tu m'prends Et tu m'brûles tout l'temps Et là en ce crucial moment J'nai plus pour toi le temps Allez va au Diable Vauvert Voir si j't'écris des slow vers En tisons ardents verts so verts Ö hisse les voiles de tes masques en cascades déferlant sur ton véritable Toi La Louve te frôle l'âme entre deux coups de rame sur ta rivière imagination juste pour aujourd'hui en flammes. Page 513 tromal.net "Rien ne justifie la tentative d'imiter; ça brime la musicalité dans toute l'essence de sa tonalité émancipée; dans tous les domaines artistiques demeurer soi-même provient d'un feu really and totally sacré." (La Louve effrenée de musicalité). ____ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-02-10 Page 514 tromal.net Ton Archet joue faux ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ Ton Archet joue faux Ton Archet joue faux Comme un Rigoberto Qui n'aime pas l'eau Delà ou de très ailleurs Please ne prends pas peur Au son de ton joujou usé Je vais changer d'archet Et tu verras ta libido monter Jusqu'au plafond En attente de mon lascif de G Au point culminant de s'exciter Ton archet joue faux Elphège Et moi j'me prends le dos En instance de ta prise so low Entre deux fa et v'la ré mi Qui se pointe sur mon arpège Le supernaturally d'salaud M'a écartelée illico sur la chaise Et le violon en a pris un fadiez Et voilà que de volupté je gémis A faire craquer la gamme so slow En oubliant ton archet hey! oh! oui IL rejoue sensually vachly formi de la louve effrenée dite Marquise des Loups... ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ "Je suis la pipe d'un auteur ; On voit, à contempler ma mine, D’Abyssinienne ou de Cafrine, Que mon maître est un grand fumeur." (Charles Baudelaire.) ♥´☆`♥ ´☆`¤º°°¨¨°☀ "L'excessif s'avère à l'occasion un sublissime de stimulant pour les riffs." (La Marquise des Loups). Page 515 tromal.net Nota Bene La prochaine pleine lune a lieu : Jeudi * 8 Mars 2012 * 10:39:30 heures Heure normale d'Europe centrale (HNEC) Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-03-12 Page 516 tromal.net Ton Image Rachat Imagine-toi en chat Imagine-les en rats De l'eau-de-là Imagine-toi et blah blah blah sur un tempo de cha-cha-cha Imagine-toi en chat Imagine-les en rats De l'eau-de-là Imagine-toi et bla bla bla sur un tempo de cha-cha-cha Imagine-toi en chat Imagine-les en rats De l'eau-de-là Imagine-toi et blah blah blah sur un tempo de cha-cha-cha De non-sens En mauvais sang Je les ressens Sans bons sens Imagine-toi en chat et cha-cha-cha sur un tempo de blah blah blah chaaaa La Louve sur la rive 2011; l'année du Bronze et son Bonze Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-01-25 Page 517 tromal.net Tonight Mind & Body Tonight Mind & Body Tonight I need To feel your soul I need Obviously you I need Near mine soul magisterially Closer so closer in this body That you felt home Don't we both regret The last part that I went away It was wrote in our books I bet Don't you regret this imbroglio hééé! En majeur de do you felt home Tonight you I need To feel strongly your soul To feel you deeply I need Near closer right mine soul Deeply in this louve's body That you felt home hééé! It was more than tenderness A blue tear on mine heart felt Reminds me your heart beats so hard Reminisce how sweetly strongly You took me truly & felt home so deeply Tonight I need To feel your beautiful you I need To have your sensual body Near mine music soul eternally Deeply inside mine music body You and I felt too much home For heaven's sake I pray the Lord hééé! To recover my soul cause it's to heavy! La Louve in groovin' mode for a brand new exode 2011 Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-05-14 Page 518 tromal.net Touch of Jazz in Florilège Colifichets en vers sans verre de la Louve effrenée de belle musicalité in G Groove. Touch of Jazz in Florilège Florilège de Jazz in Touch Le plus long de cortège Fut celui du spicy slow solfège De nos silly crazy désirs florilèges Entre deux obscènes d'arpèges Il voyagea et voyage encore le beau sot de piège Nos florilèges s’énamourèrent ô piège Voilà le salaud d'sortilège Le moins ou plus sot d'sacrilège Et le plus high so haut de siège Et vive l'ampoulée d'blanche-neige Et le piano noir pâle de Nadège Au rond banc en velours beige Et les murs capitonnés de liège Nos florilèges s’énamourèrent ô le crazy piège Paso doble ou la Rumba Be-Bop Tango hormis l'Cha-cha-cha Boléro Blues en quatrain jazza En mal ou en bien tout se hérissa Nous voilà en beau Lambada Hennir soit en Jazz ou en Java Sait atrophier la libido bah! Tout casse tout s'encrasse idem les bas Nos florilèges s’énamourèrent entre deux pièges J'y pense sans fracas d'tracas Entre deux rosy-cosy satinés d'draps Nadège se pourlécha les babines Avec le Son d'Elphège entre deux fines Page 519 tromal.net Sans eau ni punch so chaud oh! Lala Mama Mia Et nos plus beaux de florilèges so beaux se désagrègent Next Step for a brand new florilège et Vive le Pep ô Rony Rosa Rosy Roxy grrr! she's so foxy this lady.... de la Louve le neuf octobre 2011 °°°° "Vous êtes comme les roses du Bengale, Marianne, sans épines et sans parfum." (Alfred de Musset). ~~~~ "Pratiquer le non-mentir et dans le doute le non-abstenir de tir avec brulantes flèches de désirs de vivre la paix du cœur musicalement et plus encore." (MdLoups). "Soyons indulgents au sein de notre bienséance en latence; histoire de valoriser notre non-connaissance dense." (MdLoups). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-03-31 Page 520 tromal.net Tour Eiffel sur Diadème Tour Eiffel sur Diadème Diadème sur la Tour Eiffel ❤❥❤ Vue sur la Tour Eiffel En cette matinée surréelle Bel ange sans détour Bien capté ton poème Ton réveil spirituel se poursuit Avec tes expériences sensorielles Jour par jour en joyeux sursis Avec la tour Eiffel comme diadème Extrême sur mon cœur lourd A pleuré un hénaurme je t'aime Entre deux tours à toujours Les roses de Ronsard Sont fanées sous les dards Du pluvieux de vent En ce janvier malfaisant Pour les pervers bienfaits Des plus que parfaits Les vinaigriers dénudés De leurs moult beautés d'orangés Mêlées de jaune moutardé Ils ploient sous les histoires d'Ö De la France sans chapeau Ni aucun gants beaux Jusqu'au bout des nattes Se vautre ma puérile naïveté Cet infantile angélisme accentué A contrario du scepticisme prôné Le Dieu Sauveur entend ton cri Dans ces eaux noires troublées Où nagent les requins sans bruit Les sphères multi-célestes Aux musiques jamais doublées Jouent la renaissance de ta vie Dans le creux de l'âme de mon ouïe Tes souffrances immenses Page 521 tromal.net Seront allégées en cadences Entendues et vues bel Amour Par Dieu et c'est au grand jour Qu'il te récompensera en secret Là où le bien triomphe du mal fait ❤❥❤ de la Louve effrenée de belle musicalité en ce mercredi 28 janvier 2015 " Un piccolo sans picoler voilà le secret de la longue durée d'un concert bien mesuré en battements timbrés gingembrés. " MDLoups in Un Piccolo sans Picoler P.S. Le Piccolo s'avère ne l'oublions pas l'instrument le plus aigu dit-on d'un orchestre symphonique; un étonnant de timbre vachly pénétrant, c'est ce qui fait que l'on puisse l'entendre bien par-dessus le tutti. ❤❥❤ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-05-16 Page 522 tromal.net Tout en Nage Tout en Nage Tout En Âge Missin' the louve's poetry That's what you sang eventually Missin' the louve's poetry That's what you sang eventually Héééé!!! no doubt baby! Et la bride s'est enfin débridée Et la bride s'est enfin débridée Sans jeu aucun ton âme à nue Tu es venu entièrement nu Rien dessous ou dessus Tout en nage et en âge Sans âge avec ta crazy lover's rage De falsifiée de sagesse de faux sage Le piano la guitare la contrebasse!!!! sans par-dessus! l'âme à nue!! Tout en nage et en âge Sans âge avec ta crazy lover's rage De falsifiée de sagesse de faux sage Avec tes partitions inachevées Nous avons coïté dansé coïté dansé Sur la feuille nos meilleurs adages De voluptés innées sans jamais désarçonner Nos idées entremêlées en spirales Oubliant la psyché et le bien et le mal Au paroxysme de l'analyse de l'animal En nous jusqu'aux tréfonds de nos personæ Et de nos so buena ou so good de karmas Such a wild thrill to cover you sweetie With mine body and voice so damned slowly Never been so damn took prise comme une bitch En reprise et prise du bec aux plumes sans kirsch so kitch Le piano la guitare la contrebasse!!!! sans par-dessus! l'âme à nue! sweetie selfish! de la Louve effrenée de belle musicalité bien-nommée Marquise des Loups à l'âme rebelle so belle... Page 523 tromal.net "Le pire aîné musical-érotique que j'eusse connu fut Lustucru lorsqu'il me proposa un cunnilingus d'astreinte face à mes vers; pas pour un sous terre à terre susurra-t-il sans l'ombre d'un verre." (Kakemphaton de la Louve effrenée). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2015-02-10 Page 524 tromal.net Trop ou Assez Musique: Whiter Shade of Pale - Annie Lennox Trop ou Assez Assez ou trop J'sais pas me rassasier en ego sceau j'ssuis sot avec l'eau de là ou l'au-delà des trépas j'entends le pas premier ooooh! hé! Zoé!!! t'es dans mes pensées machées sans papier insipide l'ad... l'adn en bedaine fade miroitant au poète une partie désuette en dénigrant ses camaradoux et retourne la roue en écureuil de proue en mixant le tout de l'ad... insipide Adélaide oui l'adn en bedaine et je vivrai ma quarantaine sans ego voyage splen! Ouiiii! Cuiiii! reviens zoé j'vais apprendre à t'toucher à' t' caresser sans à MOi en Surmoi de dose la chose penser slash! la goulash! me fait le smach! et scratch le match encore le splash!!!! Page 525 tromal.net J'me cache et me catch de la Louve °°°° "Les silences servent la Musique comme les mots l'Art." (Faidit). ~~~~ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-06 Page 526 tromal.net Trop Tard Musique: Gare Du Nord - Tom's Song °°°° Trop Tard Me v'la trop tard Zoé s'est barrée Sans crier gare Sur l'autre rive in Ohio Ou bedon dans l'nord so far Ou ben dans l'sud plus haut J'suis lividement hagard Avec mon saxo dans l'dos J'me sens vide de sang Ça pas d'bon sens J'gare ma citroën Près de l'arrière scène Trop calme je suis sans faire de scène Car j'me croyais son éternel mécène Top là! J'craque V'la une arnaque J'en reviens pas d'ce départ Trop longtemps parti J'la ressentais à moi pour la vie Elle a fait demi tour Et s'est arrêtée au P'tit bar Sans même apporter son fard Et son blue köal ultra rare Elle est sortie comme un furet Sortant du bois un jour de pluie On m'la dit au Faubourg J'y suis entré comme un robot sans blouse J'me suis assis nothin' to loose Y avait un Band Blues j'ai gobé d'la booze Impossible de noyer c'chagrin J'l'ai simplement arroser d'un double Ça m'a fait zieuter trouble Le son heureusement était bon La musique c'est un hyperlien Vers la guérison On y jouait du slow Blues Page 527 tromal.net C'était Câline de Blues Du grand Gerry Boulet Ça m'a foutu l'cafard d'un trait Et en même temps Ça m'a rebomber d'amour Pour écrire un refrain court Sur un vieux papier d'un jet Trop tard hélas Alors adios ma Zoé Faut que j'me tasse Avant que ça brasse De trop dans mon ciboulot Y faut que j'boive un pot T'es plus là hé hé hé C'est un cauchemar dis-moi Que c'est pas vrai c'te départ Moi j'revenais avec un anneau Pour ton annulaire si beau Car dans mon coeur T'as une place de choix Zoé allez fais pas la gueule Reviens-moi reviens-moi Désormais j't'emmènerai Partout en tournée Au diable el mondo Ce qu'il peut penser Après tout c'est toi ma muse-clé Ma genius de petite fée Mon copain et ma réalité Ma lovely viens tu ne seras plus seule de la Louve °°°° «Le corbeau critique la noirceur.» [ William Shakespeare ] ~~~~ Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-06 Page 528 tromal.net Troublant Désir Mouette à tête Noire (et oiseau inventif à queue épineuse) aquarelle sur papier d'Arches. (La Louve effrenée 1997). Just for You where ever you are between two crazy desires Troublant Désir Désir Troublant Toi toujours You Always You Mon soyeux Voyou Mon gardénal j'avoue Obvious viscéral de loup Au coeur de la nuit Tu me suis et me fuis Tu m’épouvantes Entre deux béates d'attentes Obvious viscéral de loup Tu m'apostrophes Entre deux mini-strophes J'me vire me recroqueville Entre deux filles Obvious viscéral de loup La nonne et la sale-up Entre le duo de deux Mon cerveau salaud varlope Entre les vœux pieux des deux Qui s’échappent et se chopent Obvious viscéral de loup trop trop loup °°°° "Le désir est souvent la passerelle de l'amour... L'essai est marqué, il faudrait alors, comme disent les rugbymen, le transformer." (Pierre Dehaye). "Et cet Amour naissant du Désir; brigand satyre vachly teaser se doit d'être peaufiné sinon il se voltigera et v'lan l'amour seul demeura las…" (La Louve effrenée Marquise des Loups). Page 529 tromal.net Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2012-10-25 Page 530 tromal.net Un Grand Trou Musique from youtube: Jimi Hendrix - Hear My Train A Comin' °°°° Un Grand Trou Un grand vide Un grand trou Sans alcool je vis Depuis dix jours longs Sensation d'abandon Un peu livide L’impatience se lit Sur mon front Il me manque mon gourou L'alcool ce rapace filou À long terme je pense Pas si facile à gérer Une grande tristesse m'envahi Signe d'une colère refoulée Ceux que j'aime je veux blesser Mon égocentrisme resurgit De prier j'oublie Que seul je vais désespérer Et ce vide immense Ce rand trou inouï Je dois le combler de lui Ce Dieu de puissance Saura régénérer ma vie À nouveau je l'implore D'extirper le goût et l'obsession De cet alcool bouffeur de raison Et d'amour sain en oraison de la Louve in grrovin' move °°°° «Pour un noble coeur, le plus riche don devient pauvre, quand celui qui donne n’aime Page 531 tromal.net plus.» [ William Shakespeare ] - Hamlet. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-06 Page 532 tromal.net Un Hiver de Rêves Tromal's Work of Art Musique: Piano Sonate au Clair de Lune de Beethoven par Fratermalou (77) so doux... Un Hiver de Rêves Rêves Divers Trop rêver apporte une douce trêve Aux perfidies blêmes et aux glaives Qui entrecoupaient nos jeux d'enfants Au pays de nos vers aux verves d'antan Et d'aujourd'hui vêtus de dentelles Et velours d'émeraude vert d'ô âme belle Strophes par strophes sans fausse honte Jusqu’à la neige et ses fontes Jour par jour ta prière montera aux cieux Et sera exaucée entre deux mondes malheureux Il suffit de peu de chose; la foi en ce Dieu invisible sans lueur morose Oui! En toi mon amitié n'est point feinte rance Sois confiant demain ne sera pas vaine peine Oui! ô âme belle que la tienne sans déveine Que la tienne s’ennoblisse sans piètre résistance Sans dénis malsains qui depuis tant de lunes Piégeaient tes bleus sonnets à double détour Forniquant les strophes en mal être d'amour En martelant tes atours couleur prune Engloutis dans le sable blond en instance De latence sur ton imaginaire de faïence Il suffit de peu de chose; la foi en Dieu sans lueur morose Un autre hiver de roses pauses en rêves Et ton bonheur ne sera plus inutiles rêveries Mais un quotidien rempli d'enamourêves A toujours séjourneront dans ton cœur Autrefois de pierres devenu pur en sursis Quotidien avec le nom de Dieu sans rancœur Sans les étouffements de crainte ou peur Deux fils corrosifs brimant la divine valeur Page 533 tromal.net Des êtres et des choses terrestres d'ici Il suffit de peu de chose; la foi en Dieu sans lueur morose enlaidissant toute chose... de la Louve effrenée de belle musicalité dite Marquise des Loups à l'âme rebelle so belle... **** "Relis tes ratures et poursuis tes rêveries immatures note par note sans dessus dessous et frotte-toi sur la gamme ahurie en oubliant d'épater la galerie avide de piètres minauderies." (La Louve effrenée de belle musicalité). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-12-19 Page 534 tromal.net UN LOUP-MARIN SUBTIL - VOLET CINQ UN LOUP-MARIN SUBTIL - VOLET CINQ subtil de loup-marin Terminale de la pièce théâtrale d'Umberto - Suis-je amoureuse de cet homme dont toutes les femmes raffolent en secret et par-devant? Si tel est le cas, si le motif de votre masculine répartie est sexuel, il serait préférable d’adagio m'aligner la croupe et d'attendre mon tour marginal; puisque votre harem sire s'avère quelque peu grandiose voire magistral! Suis-je à vos yeux Diane la chasseresse ou la courtisane civilisée de vos fantasmes latents inavoués? Le questionnement sur soi peut devenir érection via jouissance parfois, songez-y sir! Et de ce délit, vous auriez moins l’impression de duper votre dulcinée… Aurais-je droit à un numéro du chacun son tour? Ou devrais-je vous rémunérer? Dommage ni l'un ni l'autre de ces items ne savent et ne sauront m'attirer dans votre envoûtant capteur de dames blanches. Trêve de manipulations lascives et quelque peu perverses (bien que clairement sensuelles de votre part), je tiens à vous informer que vous êtes un des plus merveilleux goujats qu’en permissionnaire je suis dotée de connaître. Votre jouissance doit s'avérer phénoménale lors de tous ces branle-bas de combat que vous savez m'offrir en douce depuis deux vingt-quatre heures d'affilées, fuselées par le truchement de vos missives éhontées. Seriez-vous à votre insu quelque peu misogyne? À tant causer de l’amour, clamant aimer la femme ou toutes les femmes, parfois il y anguille sous roche vaseuse ou vice versa via un vice profond et lancinant. Désolée d’avoir fait votre connaissance de Michelle de Fender Surprenant **** Alors, ébahie Jessie de lui remettre ses feuillets, encore sous l’emprise de cette riche écriture et de ce style prodigieux, sans restriction aucune elle lui dit derechef : - Mais voilà des écrits magnifiques! Oui ne tardez plus, il faut sortir de l’ombre, avez-vous accès à Internet à votre domicile? - Non, habituellement je vais à la Bibliothèque municipale… - Alors sans tarder voici l’adresse de cette maison d’Éditions, je suis positive que votre style hors plume saura leur plaire. Cette maison est différente en ce sens que tous les manuscrits sont vraiment lus et appréciés à leurs justes valeurs. Et puis quel hasard céleste! Présentement ils sont à la recherche d’auteurs lymphatiques littérairement; c’est à dire pouvant écrire sans que l’on puisse différencier leur écriture du féminin masculin. Page 535 tromal.net Est-ce que vous saisissez ce que je vous raconte? -Oui! Bien sûr! J’ai failli me suicider à cause de ma manière d’écrire un peu ambiguë pour certaines gens; comme si j’étais une femme et en d’autres temps un homme. Et puis heureusement j’ai tellement lu différents style de bouquins en littérature que j’ai appris que l’écriture au féminin n’existe pas sauf pour les auteurs tarés ou incapables de concevoir que l’être humain en général puisse s’avérer androgyne et que ceci ne signifie pas malade; lorsque je débute mes écrits je ne songe pas avant de déclencher une avalanche de mots en me disant : Bon est-ce que j’écris en homme ou en femme aujourd’hui? Diantre non! Cela va de soi et je ne m’en formalise plus désormais! Mais que je vous fasse lire quelques feuillets griffonnés par moi, sans déconner ou avoir peur, je n’en reviens pas! Et moi qui vous ai tant causé de soucis et deux fois par surplus!... C’est incroyable combien vous, enfin combien tu es altruiste, pardonner comme ça, sans avoir aucune crainte ou de te méfier de moi! Tu sais deviner les gens comme ça sans jamais te tromper? - Non! C’est à dire que parfois il m’arrive de faire des erreurs, je suis un être humain, mais ce que l’on nomme flair, intuition ou divination pour d’autres n’est peut-être en somme qu’une simple ouverture d’esprit de ma part ou savoir être attentive à tout ce qui vit, souffre, naît et meurt. Je ne me considère pas parfaite et ne le serai jamais, mais je vise à ce que ma qualité de vie s’améliore en douce. Je pratique le vivre et laisser vivre et essaie de ne pas faire vivre à mon entourage ce que je vis. Chacun son métier avec ses goûts et actions. Non, lorsqu’une personne que je ressens droite et authentique sait m’ouvrir son cœur sans arrière-pensée alors si je peux l’aider tant mieux. J’ai réalisé combien ta souffrance était plus grande que cette méchanceté inexistante. Je te suggère d’attendre mon compagnon et nos invités, je saurai expliciter à tout ce beau monde ta vraie nature et ce dont tu es doté. N’est-ce pas? Umberto devint cramoisi. Pas besoin de répondre puisque la troupe entrait en riant et volubiles ils étaient tous. Ils enlevèrent leurs souliers sur le paillasson et entrèrent dans le grand salon; Jessie et son invité, papiers en main furent surpris de tout ce tumulte. Les nouveaux arrivants stoppèrent devant le couple debout face aux tableaux avec chacun une liasse de feuillets blancs. Lynda la première prit la parole: -Bonjour Jessie, ça va? Tu sembles contrarier ça va? Nous avons eu un appel de l’agent Bernier, une histoire invraisemblable une ignoble farce! -Oui! Mais ça va, tout est au poil! Ouais pour monsieur Bernier, tout est réglé! Il s’agissait d’une erreur! Voilà je vous présente un collègue culturel et littéraire, Umberto Paterson, nous avons vraiment fait connaissance et son parcours culturel me semble des plus intéressants. Aucune consécration ou popularité n’a été faite à son égard mais il a un talent naturel prodigieux, le feu sacré quoi! Et les Lombardos d’être hébétés lors de la résonance du nom de cet invité un peu spécial. Pour Éric ses pupilles se sont agrandies lors de la vue de l’individu dont le gabarit et la figure ne lui étaient pas vraiment inconnus. Ses yeux parlaient pour lui et demandaient des explications plus concrètes à Jessie qui répondit sans tarder à cette requête notoire. Page 536 tromal.net - Éric ne soit pas contrarié outre mesure, Umberto n’est pas celui que l’on croyait. Il n’a rien de malin en lui; l’histoire de la guitare est du passé et bien réglée désormais. Passons à table, Henriette nous a concocté avant sa sortie pour le week-end un de ces buffets froids inégalables, tout est au frigo! Nous ferons la chaîne pour tout installer sur la table de la salle à dîner et je vous raconterai à tous laquelle de pointe d'erreur il y a vraiment sur Monsieur Paterson. Pour vous madame et monsieur Lombardos je vous en prie nous discuterons aussi du sujet qui vous préoccupe tout en dînant. Allons la soirée s’annonce aux confidences surprenantes! Tous adoptèrent l’idée à l'unisson sauf que les Lombardos intimidés et un peu en état de heurts se sentaient mal à l’aise face à cet homme dont le nom firent rebondir leurs cœurs. Polis, ils offrirent leurs aides respectives à Jessie avec Éric Lynda et Stephen. Tous avaient une hâte fébrile de connaître ce que Jessie nommait bizarrement pointe d'erreur… Le buffet froid en effet s’avérait des plus succulents. Hors d’œuvres hors pairs, croissants aux amandes et saumon fumé, olives noires, fromage Suisse et sauce tartare, jus d’abricot et carottes fait maison, tomates, laitue, concombres, radis, ananas, petits muffins aux noix et raisins. Le thé blanc nature faisait honneur pour tous. Jessie et Éric ajoutèrent un quartier de citron dans leurs tasses quasi au même moment. Ils se regardèrent simultanément et un éclat de rire fit comprendre aux invités que la minute qui venait serait pour tous et chacun une découverte. Surtout pour les Lombardos. Jessie se leva et revint avec la guitare Nationale dans son caisson brun. Elle déposa ce dernier sur un tabouret près de la table et l’ouvrit délicatement. Elle sortit la guitare et émue au plus haut point elle se leva et fit le tour de la table avec ses yeux qui parlaient pour elle. La tristesse qu’on savait y lire fit pâlir Éric et les invités. - Tout d’abord je vous dois à tous et chacun des excuses. Éric, toi en premier lieu, tu ne sais pas tout de moi! Je ne suis pas celle que tu crois. Ma vie est en somme un énorme mensonge. Tout a commencé à ma naissance je crois, lorsqu’on m’a menti sur mon lieu de naissance. Ce ne fut nullement dans les Laurentides mais en Bavière; je suis arrivée ici à l’âge de deux mois puisque la fille que mit au monde ma mère, enfin la femme de mon père mourut à la naissance; oui cette petite fille du prénom déjà choisi de Jessie ne vit pas le jour; mon père lors d’un voyage quelques mois auparavant en Bavière devint amoureux fou d’une jeune chanteuse bavaroise du prénom de Bianca et c’est alors que je devins inconsciemment l’enfant de l’amour. Lorsque l’enfant mourut la femme de mon père sombra dans une démence irréversible; pour elle sa fille vivait toujours. Mon père, selon Henriette, car c’est bien évidemment d’elle que je sais tout ou que je croyais tout savoir jusqu’à l’arrivée cet après-midi de Umberto! Tous alors se retournèrent incrédules vers ce Umberto! Et Jessie vivement de reprendre son histoire de peur d’en perdre le fil d'Ariane, elle continua de plus belle, avec dans la voix des trémolos qu’Éric lui-même ne lui connaissaient pas. Tous étaient à nouveau figés; les yeux rivés sur celle qui avec tant d’humilité déployait sans fausse honte ainsi son jardin le plus secret, sa vie en somme. Page 537 tromal.net - Oui, ceci est difficile pour vous, et croyez-moi, encore plus pour moi mais se sera bénéfique pour moi et certains de vous lorsque ces aveux si lourds en mon cœur seront parachevés. Donc, selon Henriette une lettre qu’elle détient dans une voûte avec son testament contient la preuve que je suis Jessica la fille unique de Célina-Joyce de Bavière. Elle a écrit cette lettre à mon père lui mandatant de venir chercher cette enfant; sinon elle ferait dans l’entourage de mon père un puissant scandale. Mon père aimait la paix et la justice et aussi sa femme qui berçait jour par jour une poupée du prénom de Jessie-Fleurette. Et c’est ainsi qu’il partit un matin et revint cinq jours après avec moi-même. À peine deux mois, mais j’eus un choc climatique, jamais je crois je n’ai su m’habituer à la froidure du Nord de Montréal, ni aussi aux grandes chaleurs de la Californie. Dans mes veines coulent un sang que je ne saurai pas renier. La Bavière en somme j’y ai toujours rêvé; n’émigre pas qui veut en ces terres paradisiaques et y faire un simple voyage m’aurait causé plus de chagrin qu’autrement. Alors j’ai vécu d’oubli et de chimériques mensonges qui avec le temps ont su m’octroyer la bipolarité en mon être, c’est à dire quelque peu schizophrène; deux personnalités distinctes s’éveillèrent en moi, l’une venait de la Bavière et l’autre des Pays-d’en-haut à Saint-Sauveur Chemin du Grand Ruisseau dans les belles Laurentides québécoises. Cette femme de Bavière que fut ma mère et mourut dans un incendie criminel au beau milieu de toutes ses œuvres en peinture était peintre-artiste; un seul tableau fut retrouvé intact, il se trouvait chez l’encadreur de la région pour être déposé ensuite dans une galerie. Toujours selon les notions d’Henriette; elle les tenaient d’une amie de ma mère qui lui écrivait régulièrement. Depuis environ trois ans plus rien, cette personne n’a donné signe de vie. Je pense que depuis ce jour de séparation d’avec ma mère biologique je suis atteinte jusqu'à la moelle, et la réparation n’étant plus possible puisque cette Jessica qui était ma mère n’est plus de ce monde… Et Umberto s'écria! - Non, tu as raison Jessie mais une de ses œuvres existe encore, elle est à Montpellier en France. Une œuvre qui pourrait s’amalgamer à la tienne, ce grand format sur bois juché tout en haut de la cheminée. La première fois que je fus en contact avec ce sujet, je fus saisis des émotions bizarres rebondissaient en mon âme. Et aujourd’hui encore lorsque je vis cette œuvre je fus encore plus bouleversé… Maintenant j’en suis positif depuis que tu as prononcé son nom dit Bailey; Jess B. Bailey au bas de la toile et c’était à gauche. Ce fut le seul voyage en Europe que je fis avec mon père, il avait reçu deux billets aller-retour d’un monsieur de Californie plus un gros montant d’argent. Aussi loin que je me souvienne j’avais à peine dix ans, ce fut en échange du papier chiffonné avec des écritures musicales, un long feuillet écrit recto verso. J’ai cru comprendre que mon père vendait quelque chose dans le but de payer mes études et aussi de faire un voyage important pour moi en Europe. Je comprenais mal ce que signifiait ceci puisque jamais il n’a voulu que je fasse mes études en art. Et puis… -Umberto je me dois de t’interrompre car voici que par un hasard plus que mystérieux la Page 538 tromal.net personne en question voici Monsieur Lombardo que je ne t’ai pas présenté antérieurement, et voici son épouse Guerty. Est-ce que tous les deux vous reconnaissez le regard du jeune garçon qui vous avait paru tellement frêle et inoffensif le fameux jour de la pénible transaction? -Oui! Pour ma part mais pas simplement parce que vous le mentionnez, lorsque je suis entré dans le salon nos yeux se sont rencontrés en premier lieu et puis ce fut vers Guerty que ses yeux se posèrent n’est-ce pas Umberto et Guerty? - Oui c’est certain, après quasi un quart de siècle, les êtres changent mais le regard non voilà un item indélébile la puissance du regard voilà tout un discours, honnêtement je ne sais pas pourquoi je vous ai tant regardé tous les deux, nos rencontres c’est évident se sont imprégnées dans nos subconscients et logent depuis ce temps aux confins de ce grenier. Et voilà que tout resurgit comme ça à nos simples contacts et histoires; tout un rodéo que la vie, n’est-ce pas Madame Guerty? - Oui! Un rodéo qui parfois fait des bleus au cœur et au corps! Et votre père comment va-t-il? - Il est décédé d’alcoolisme chronique, avant ses 57 ans; sa fin fut atroce, il fut hospitalisé, il a vécu le delirium tremens ou délires avec agitation de l’âme, ses mains furent attachées au lit, il a vociféré et crié jusqu'à sa mort, des gens qualifiés en la matière ont tenté mais en vain de l’aider, mais jamais il n’a pu admettre qu’il pouvait être atteint de cette maladie. Pour lui l’alcoolisme ça signifiait les vagabonds qui traînaient et couchaient dans les parcs et qui buvaient constamment. Oui sa fin fut atroce mais je l’assistai et priai pour son âme jusqu’à la fin, je ne lui en veux pas, tout compte fait il m’a forcé à me débrouiller plus jeune peut-être que certains autres adolescents. Pour les arts il avait partiellement raison, à moins de posséder une épatante fortune et de colossaux contacts le chemin culturel englobant l’écriture est quelque peu tortueux sans parler des jaloux, des envieux et des snobs de ces métiers respectifs. Non, tout compte bien fait, mieux eut valu que je ne fus pas impliqué dans ces milieux trop jeune, c'eut été ma perte à tous points de vue. Mon expérience est de longue date mais dans l’ombre. Me voilà prêt comme me l’a si bien fait comprendre Jessie pour me confronter avec la réalité des maisons d’éditions et des galeries d’Art. - Oui! Umberto! Et je peux vous certifier tout le monde que ce jeune homme est doté d’un réel talent et de cela nous reparlerons éventuellement. Mais je dois terminer avec mon histoire de guitare. Donc. Je serai brève, cette guitare n’est pas celle de mon père, car une semaine après sa mort par pure contradiction et revanche de l’éloignement de ma mère et moi, j’ai vendu cette guitare à un homme de Californie, il travaillait temporairement au Cirque de la Lune, collectionneur et musicien il m’offrit trente-cinq mille dollars, j’acceptai croyant vraisemblablement me libérer d’un poids sur le cœur et d’oublier à jamais que mon père fut ce musicien hors pair. Je me suis dupée moi-même énormément et regrettai par la suite mon geste impulsif et infantile. On ne se défait pas des souvenirs puisqu’ils savent s’imprégner tout au fond de nous-mêmes et parfois à jamais. Cette seconde guitare, je savais qu’elle n’était pas celle de mon père puisque sa vente fut opérée par moi-même. Trois guitares de marque Nationale furent crées en 1940, un luthier de Ville de Brossard sur la rive sud me l’a Page 539 tromal.net confié à l’époque. Celle de mon fut père achetée de main seconde sur la rue Beaubien coin Liège à Montréal au Québec en 1942 et l’autre que voici que j’ai acquise dans un encan à Buffalo dans la province d'Ontario en Canada, un an après la vente de l’autre, la vraie ou celle de mon paternel. Je la parai de rubans, j’ai repeins les lettres. Enfin beaucoup d’énergie superflues je dépensai pour rien en somme. Une erreur dont j’ai encore un chagrin fou d’ailleurs car j’ai dû mentir à tous et chacun sur cette guitare qui désormais est entre les mains d’un étranger qui peut-être ne l’a pas conservée ou donnée toute l'attention que l’instrument méritait. Depuis une dizaine de minutes Stepheno était sorti de la pièce sans bruit, le voilà qu’il revenait avec un caisson noir, plus grand que celui d’un violon mais de même format. Il en sortit une guitare, similaire à l’autre dont Jessy venait de faire l’historique. - Voilà la troisième guitare de la même famille, le père de Lynda et moi, enfin notre père était un adepte de ce genre de guitare… Il l’a acheté dans un encan silencieux, il y avait ce prénom ou surnom à l’intérieur, regarde Jessie… Allez! Ne te sens plus coupable! - Goupil! C’était le surnom de mon père! Alors tout s’explique! Ces guitares ont su nous réunir! Le destin parfois rapproche les êtres aux similaires ressemblances ou voies connexes. En effet je ne vivrai plus de culpabilité face à cette guitare vendue par vengeance. - Alors tout est bien nous ferons l’échange si tu veux, ton humilité à tout nous raconter ça voilà qui prouve ton regret. Tiens Jessie cette guitare est désormais tienne! Et ce soir-là toute la Chaumière de l’Edelweiss brillait de toutes ses petites lumières. Et Mine de rien la chatte se pourléchait les babines. Elle se félicite donc ce soir de deux choses bien accomplies; primo d’avoir bien délecté son petit bol de lait, secundo d’avoir fait la paix avec ce bizarre d’Umberto qui semble-t-il est dorénavant le copain de sa maîtresse. La belle chatte tigrée releva la tête au son du téléphone et reluqua Jessie. -Oui, agent Bérubé tout va sur des roulettes! Ah! Oui, vous avez épinglé le gringalet qui s’amuse à faire du chantage par courriels! Une femme? Et grâce au cyber-détective Stephen M. Leroux? Et Jessie de se retourner vers Stepheno… - Oui! Jessie mon véritable nom est Maufetta-Leroulx, je suis l’enfant adoptif des Mayfair, en effet Lynda je ne suis pas ton frère. Je l’ai ressenti tellement puissamment lors de nos retrouvailles et surtout lors de ce typhon et de notre escapade sous ce rocher et nos larmes s’entremêlant à l’eau de mer. Par le truchement de mon métier et de ces enquêtes cybernétiques j'ai développé des contacts mondiaux me permettant d’y aller à fond concernant ma propre identité car constamment de doutes planaient en moi. Après maints et maints recherches, j’ai découvert que Louis Mayfair a engendré une seule enfant et c’est toi. J’en ai eu la certitude ce matin seulement, je vous réservais la surprise à tous… Sans savoir que Jessie aussi avait des confidences ultra secrète à nous divulguer. Donc pas de culpabilité pour nous ma sweetie Lynda. Page 540 tromal.net Certaines voies se croisent uniquement pour que le mot sort soit crédible mais pas vraiment explicable. Parfois le déroulement d’une existence visionnée bien au ralenti lorsque l’on fait marche-arrière sait nous démontrer qu’une à une toutes les pierres d’achoppement se posent en douceur sur un parcours de vie. Nul besoin de contraindre ce dénouement, tout arrive tel que prévu au moyen de cette nous sommes tous Like a Star in Heaven (chanson de MDLoups) ; étoile fabuleuse qui se nomme la destinée de Dieu. The End " Tout ce qui vit possède une âme; voire le plus abrupte des rochers s'avère en transmission perpétuelle de choses belles." ( La Louve 2011). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-03-31 Page 541 tromal.net UN LOUP-MARIN SUBTIL - VOLET Deux Eté Indien en octobre, Laurentides, Québec en Canada UN LOUP-MARIN SUBTIL - VOLET 2 Subtil de Loup-Marin DEUX AUTO-STOPPEURS PRIS EN CHARGE Et de toutes parts j'eus vraiment la frousse; une auto jaune moutarde périmée stoppa bien collée sur ma cuisse, il me semblait que j'étais jaune de partout, j'hallucinais sans le savoir évidemment, quel bizarre de bonhomme il était ce gaillard au chapeau très haute forme; un conducteur à la tête difforme ou filiforme nous toisa simultanément et nous dit sans grand enthousiasme qu’il se rendait dans les Laurentides plus précisément à Piedmont. Notre sourire sûrement niais le rendit heureux et c’est alors qu’il nous concéda l’autorisation de devenir ses hôtes. Je n’en avais pas vraiment envie vu la tête de ce conducteur, elle semblait tellement énorme comparativement à ses épaules. Je n’eus pas la force ou l'audace d’en faire part à Éric... Combien de temps dura ce sommeil? tout le trajet pardi!!! Et la voix d’Éric me rassura de plus belle quoique il causait lentement et d'une façon protocolaire très hautaine: - Merci monsieur de toutes vos bontés, votre patience pour nous deux nous sommes quasi rendus dans la Vallée de Saint-Sauveur! À cette assonance de la Vallée de Saint-Sauveur ! Enfin j’ouvris les yeux ainsi que mon esprit vachement contrit et je compris que nous étions sains et saufs. Quel bonheur ! Éric le gitan; artiste et très humain bel homme me donna joyeusement un fraternel baiser que j’appréciai beaucoup. La raison à nouveau me revenant, je savourai à pleine capacité ma lucidité. Un peu comme lorsqu’on revient d’une longue et soi-disant incurable maladie. Tout se terminait drôlement bien et je décidai sans plus de songerie aucune que désormais les voyages ne formeraient pour aucune considération ma délinquante jeunesse. Je n’irai plus en Californie, ni ailleurs; pourquoi chercher plus loin, ce qui est si près de soi ? Enfin, pour du travail du moins. Beau Québec ! Ô! Ma patrie, je te fais une promesse, je saurai te visiter et de fond en comble. Il y a tant à découvrir ici, les contrats type-clients, on me les proposera ici ou pas du tout. Ou bien j’opterai pour un autre métier. Pourquoi pas, une idée géniale me traversa inopinément la matière grise. Je voulais en faire-part à Éric et c’est alors qu’en me retournant vers lui, je n'apercevais personne; le beau gitan s’était volatilisé d’une manière tellement véridique que je causais vraiment seule en marchant bien lentement à pieds secs sur cette route montante et communément appelée la Côte de Piedmont… Page 542 tromal.net Ladite route me semblait longue jusqu’au viaduc au-dessus l’autoroute quinze. Ce n’est qu’à l’entrée de la Vallée de Saint-Sauveur que je compris formellement que si le tout s’avérait un vilain songe, il me fallait me rendre le plutôt possible à ma petite fermette sur le Chemin du Grand Ruisseau. La bonne Henriette; femme formidable m’avait quasiment vu naître et elle sera bien heureuse avec mon chat tigré surnommé Mine de rien, de me revoir surgir comme ça sans crier gare. Face à l’église de Saint-Sauveur prise en photos régulièrement par les touristes, une voiture taxi roulait en douce. J'optai pour deux signes latéraux à la dame qui le conduisait. Deux kilomètres encore de chez moi, ça alors je suis crevée un vrai roman! - Oui ! Bonjour Madame! s'il vous plaît je vais au 1212, Chemin du Grand Ruisseau, au Lac Bianca, la Chaumière de l’Edelweiss… - Yes Mamzelle de suite!!! UNE ARRIVÉE IMPROMPTUE Les longues épinettes qui longent la grande allée menant au Lac Bianca près de La Chaumière de l’Edelweiss sont parsemées entre deux de magnifiques mélèzes; ce qui a pour but d’octroyer un regard plutôt fantasmagorique lors de la saison automnale à ce coin de paradis dont je suis la digne propriétaire depuis le décès de mon père. Ma joie mêlée d’une indescriptible hâte me fit accélérer le pas. J’eus soudain au fond de moi une très grande précipitation, celle de coucher sur papier ou sur les noires touches de mon clavier d’ordinateur, toute cette saltimbanque épisode de l’opération Jade 12. Je ne fus nullement surprise de fredonner cette magnifique chanson de l’auteur compositeur Jean-Pierre Ferland (Le petit Roi, paroles et musique de Jean-Pierre Ferland); un des plus grands de tous nos Don Juan de compositeurs chanteurs de refrains québécois : - « Dis boule de gomme serais-tu devenu un homme ?.» Homme ou femme. Désormais je ne saurai plus voir la nature humaine comme à l’habitude. Ces étonnantes péripéties au pays de la chaleur annuelle ont vraiment changé ma conception de l’individu quel qu'il soit. Le sentier serpentin me semblait plus étroit, moins charnu, j’avançais avec la hâte fébrile d’un enfant revenant chez lui après une journée d’école épuisante, mais tellement remplie d’émotions multiples entremêlées. Je m’emmêle tellement souvent encore lorsque je me revois enfant puérile et trop naïve et souvent me repliant de trop sur moi-même. Ma tendre enfance fut une partie de cache-cache face à mes parents dont la seule appellation Arts de toutes catégories savait les faire frémir de peur. « Un monde de fous » me disaient-ils; "tu gagneras ta vie avec un vrai métier ou une profession mais les Arts c'est une chance sur mille."... Ils n'avaient pas tort... Page 543 tromal.net Voilà le pourquoi de l'apprentissage et réussites de plusieurs métiers et professions à mon parcours de vie... Cette chaumière de quatre chambres en mansarde a su me voir grandir corps et âme. Deux cheminées savaient orner la Chaumière de l'Edelweiss: Un âtre immense et imposant façonné de pierres des champs aux couleurs disparates; cheminée bien implantée en plein centre de la salle de séjour et une autre tout érigée de briques antiques au sein de l’immense bibliothèque habillée d'épaisses tentures de brocard vert émeraude aux attaches jaune or côté sud, un boudoir peaufiné en atelier. Et beaucoup de fenêtres tout autour. Et des tableaux partout puisque la chaumière entière s’avère un atelier. Je me revois enfant fière de mes trois ans, nattes dans le dos, petite robe de dentelles ou à carreaux. Je savais être heureuse sans artifice aucun et lorsque parfois certains adultes, des visiteurs amis des parents consommaient des trucs alcoolisés ça me donnait la frousse au cœur ou ajoutait un soupçon de crainte dans ma vie tellement neuve. Leurs comportements se transformaient sous l’effet de l’alcool et mon âme hypersensible savait en souffrir déjà. Je me sentais tellement impuissante face aux adultes ; leurs façons de causer, de rire très fort, et l’alcool... Quelle odeur désagréable se dégageait de leur haleine lorsqu’ils avaient bu. Ma mère mourut des suites tragiques de l’alcoolisme avant ma douzième année. Maladie honteuse pour plusieurs et mortelle à l'insu de plusieurs lorsque les effets ne sont pas stoppés, et de ce décès personne n’en recausa. Quelques années plus tard, je décidai de faire des études afin de saisir le sens profond de cette maladie qu'est l'alcoolisme; dans le but bien précis d’aider ceux qui en souffrent et leur donner l’espoir de vivre heureux sans alcool. Près de la tonnelle garnie d'églantines aux couleurs plus que magnifiques et odorantes, vivait un énorme cerisier d’automne, particulièrement vert de ses feuilles en été. Je me connaissais intrinsèquement romantique quoique seul un humain plus que perspicace sache le deviner, attendu que je savais paraître lointainement froide voire snob. Depuis les cinq dernières années, ma vie culturelle s’amenuisait en douce, laissant plus de place à cette profession découverte entre parenthèses surprenantes, Lors d’un vernissage assez distinctif dans les Laurentides. Soirée mémorablement épuisante lorsqu’un copain de longue date me demandant de lui fournir par le truchement d’un amoncellent de notes manuscrites plusieurs renseignements plus ou moins anodins à mes yeux. Face à un mec bizarre d’apparence et probablement non conforme aux yeux de ses voisins de pallier. Ce monsieur artiste ne se mêlait jamais aux commérages du bon voisinage. Il résidait dans un loft moderne froid et blanc, aux confins des glorieux condominiums près du très achalandé Mont Saint-Sauveur. Je débutai donc comme flic après le cumul d’un mignon diplôme en criminologie dans ce métier quelque peu aux antipodes des Arts pour moi, mais délicieusement alléchants comme feelings et rétribution. Page 544 tromal.net Fausse route ou non, je me laissai convaincre sans trop de heurts d’accepter cette offre de 180 trucs trois zéros et de voyager en douce vers cette Californie dont les innombrables visions culturelles pourraient sans doute m’être profitables. Vu ma facilité d’emmagasiner les images et de les faire jaillir sur toiles ou autres surfaces lorsque je m’y attendais le moins. Je fus, dis-je, introduite dans ce milieu sans expérience véritable mais avec les contacts et le culot au toupet, je devins promptement cette brillante journaliste-flique et ceci dit sans trop d’efforts surhumains. Perdue dans cette rêverie de jour, j’avançai ainsi, heureuse et lunatique au possible je délectai ainsi ces moments tant espérés, revenir au bercail de La Chaumière. Au détour sans m'en douter m'attendait... Une paire de bras herculéens m’y attendait au bout de l’allée et sans mon assentiment. Mon étonnement mêlé de crainte se changea en folie furieuse lorsque je reconnu ce mec aux allures de vedette. Celui qui dans sa trop grande gentillesse eut daigné sauver ma vie! Je suis allergique depuis mon état embryonnaire aux rejets de toutes formes. Et cet homme s’était joué de moi en m’abandonnant au pied de cette pente quelque peu abrupte; et voilà que ce mec se vautrait chez moi et ignorante en matière de cause à effet, je me dis qu’à la suite de toutes ces péripéties vécues, il me restait le choix de croire que ma bonne étoile saurait m’éclairer à nouveau. - Belle journée pour la grande arrivée n’est-ce pas mia Fleurette ? - Que faites-vous chez moi l’artiste ? - Je vous y attends depuis une demi-heure. Je suis revenu avec un bon samaritain qui passait lorsque vous étiez aux toilettes de ce petit dépanneur. Je vous savais loin de tout danger de récidive de toutes ces émotions malsaines. Alors grande fille comme vous êtes, vous voilà saine et sauve. Nous avons une ressemblance commune Jessie, nous sommes imprévisibles n’est-ce pas ? Le but ultime de ma visite; causer de toute cette histoire racontée dans votre journal de bord que j’ai trouvé par terre en descendant de l’auto à Piedmont, vachement intéressant ce journal d’ailleurs ! Quoiqu’un peu équivoque cette histoire à dormir debout, un collier en quatre exemplaires similaires mais un seul véridique avec étoile et bla bla bla... Décidément la littérature et moi ne formons nullement un couple, donc presto petite madame et racontez-moi l’histoire détaillée. L’intonation de votre voix saura soit me convaincre ou me laisser froid. Invitez-moi à entrer dans votre Chaumière et ne prenez surtout pas vos grands airs culturels, ça me nargue et survolte mes fibres de culturiste né. En d’autres temps, en d’autres lieux, j’eus soudainement souvenance encore d’avoir vécu ce moment loquace. Je reprenais du poil de la tête. Le long, très long discours de cet hercule colossalement bien bâti et lisant trop facilement dans mes pensées, me courrouçait énormément. Le petit et grandiloquent monsieur me réitéra très gentiment l’invitation au sein de mon humble chaumière. - Quelle bonne idée de m’inviter ainsi dans votre chaumière culturelle, j’ai une envie Page 545 tromal.net folle de contempler vos œuvres picturales. Les éloges des uns et des autres ne me suffisent pas, je veux voir l’ensemble de votre œuvre, quel bonheur ! Un vernissage unilatéral, personne pour obstruer ma vue de connaisseur. Car voyez-vous chère Miss O’Briend, alors le hasard sait provoquer les artistes tels que vous ; Je suis détenteur d’un endroit superbe du nom de la Galerie Les Invivables à Ville de Brossard sur la Rive Sud de Montréal. Vous au Nord et moi au Sud et vlan ! Nous, deux associés, quelle romanesque histoire n’est-ce pas ? - Bravo ! Sens des affaires, de l’humour, de la culture et quoi encore ? - De l’amour Miss Fleurette, je désire vous épouser et en blanc pur surtout ! - Quelle parodie ironique que ce scénario ! « Passage de faux artistes »! Vous connaissez ce film aux personnages mal fagotés et aux humours hermétiques ? - Aucune réponse ne vint… Sauf son corps à côté du mien… Inévitablement cet adonis m'embobinait de très près, trop près, son haleine de lavande me subjuguait et m’envoûtait au troisième degré binaire. De telle sorte que je ne savais pas lui résister plus que ces longues douze secondes d’un supplice incommensurable, plat et lourd. Dans ses bruns bras de fer blanc, voilà que je ressentais un torrent immense m’envahir. Majestueusement ébahie par ses indélébiles taches de rousseur, je sus les voir toutes et tellement de près… Aussi près que la pupille du grand jeune homme me semble un immense château, pas de cartes, mais d’amour. Ouf ! Je glissais lentement, comme dans un gouffre quasi délicieux aux odeurs plus que changeantes et aux sons plus que célestes. Et la conscience ne sut revenir à sa rationalité vraie, puisque l’inconscience à nouveau me sauta dessus. Je m’énervais, je pleurais, je hurlais et je m’éveillai dans mon lit à baldaquin. Au centre de ma petite mansarde jonchée de tapisserie moyenâgeuse. Des dentelles ocres pâles et vaporeusement déposée aux six petites fenêtres de la pièce la plus mignonne de ce petit patrimoine que mes parents ont joyeusement baptisé la Chaumière de l’Edelweiss lors de mon arrivée dans ce monde laurentien. Et ma chatte Mine de rien me regardait d’un air gentiment bête, mais heureuse tout de même de me revoir! - Oh ! La ! La ! Je reviens de loin, et cette fois-ci... Était-ce un rêve ? Ce mec aux cheveux cuivrés ? Cette haleine de lavande, ces dents similaires à des perles ? Et sans plus de causerie aucune avec moi-même, je m’endormis à nouveau sans oublier de susurrer son prénom juste avant de sombrer dans l’abîme d’un sommeil réparateur profond. Quelques heures plus tard… Un son doté d’un étonnant vibrato d’une autre époque carillonnait et me rappellait en douce cadence que j'étais à l’intérieur de la Chaumière et bien au chaud au creux de mon lit. J’aperçus du haut de ma mansarde une auto bleue et blanche stationnée devant l’immense balançoire près des gros érables quasi centenaires. Le carillon retentit à Page 546 tromal.net nouveau et je décidai de mettre mon long pull over de fine laine bleue tout en descendant l’escalier en colimaçon, œuvre artistique d’ébénisterie. Me voilà près de la porte de l’entrée principale, ma chatte au creux de mon épaule gauche ouvrant de ma main droite mais pas idiote tout le monde le sait, la porte de bois de chêne d’une beauté antique originale. - Bonjour monsieur l’agent ! comment allez-vous ce matin ? - Vraiment bien Miss O’Briend ! Vous voilà de retour de ce fameux contrat en Californie et puis comment aimez-vous le métier de flic? - À vrai dire, pas de trop; des emmerdes, des tensions et en plus des trucs bizarres se produisent depuis mon retour. Comme par exemple hier, quelqu’un, enfin un homme, un artiste du nom d’Éric le gitan ou son homologue s’est installé impunément sur ma terrasse. Il a patiemment su attendre mon retour. Je n’ai guère apprécié cette visite impromptue. - Oui, en effet ce type est d’un sans gêne sans borne. Et le Éric de se pointer... - Ah ! Vraiment et pourquoi serais-je aussi sans gêne ? J’ai fait une honnête proposition à Miss O'Briend, où est le mal ? Bizarre, ses sentiments à mon égard hier soir étaient bien différents! N’est-ce pas J. - Fleurette ? Le beau prince musclé à la tignasse cuivrée se pavoisait près de la balançoire de mes jeunes années, comme ayant de toute sa vie connu cet endroit. Ses remarques devant l’agent Poirier me firent rougir jusqu'à la racine de mes cheveux caramel. Sidérée, sans réponse véritable, je me surpris à dire sans honte ses ignobles mensonges : - En effet agent Poirier, je vous racontais des boniments, une blague quoi ! Je connais depuis plusieurs années cet homme et sous peu nous serons associés culturellement. Je vous présente Éric Le Gitan, auteur-compositeur. Le Blues québécois il sait interpréter de façon magistrale, un véritable J.J. Cale, mais de chez nous ! Assez spectaculaire ce récent disque laser titré « Le Saint-Sauveur Blues! » - Enchanté ! Ah ! Jessie-Fleurette s’avère une de vos bonnes copines et vous saviez son retour prochain, donc vous l’attendiez avec impatience ? - Pour sûr ! Et plus encore, nous avons voyagé ensemble lors du retour des U.S.A.. Elle et moi c’est la synergie parfaite, nos deux cultures se lient admirablement bien ! Davantage que la synergie, j’ajouterais la symbiose ! Voilà un rapport intellectuel etc. - Oh ! Ça va Éric, tu craques ! N’en mets pas de trop ! - Bon ! Miss Jessie, midi trente ! Mon heure de lunch est terminée. Salut à vous deux et bon après-midi. - Salut agent Poirier ! Je vais passer au bureau plus tard. J’ai à causer avec votre patron, Page 547 tromal.net le chef Langevin. Alors à demain jeudi, merci et au revoir ! UN HOMME ÉTONNANT - Eric ! Tu es gonflé à bloc ! Tu espères quoi au juste ? - T’épouser parbleu ! Petite fleur si blanche et pure ! Hier pour toi c’est déjà aux oubliettes ? - J’aimerais bien ne plus me souvenir ! Pourquoi moi ? - Et pourquoi pas toi ? Peintre, flique, auteure, musicalement effrénée, tout me plaît en toi ! Tu sais m’impressionner, me désarçonner, me déstabiliser et me stabiliser ! Je t’aime quoi ! Sorcier, ça n’a rien de sorcier. Pourquoi tu ne veux pas faire un bout de vie avec moi ? Je ne sais pas te plaire ? - Là n’est pas la question, un second mariage pour moi, s’avère irréel, inimaginable ! C’est de la folie, un jeu pour adolescents. Je n’en ai nulle envie, absolument pas du tout ! Le charme s’il existe, sera rompu, si contrat de ce genre il y a. Demeurons copains c’est tellement plus sensuel. On peut tout raconter à un copain, à un amant ou un mari non ! Les fantasmes les plus osés, les désirs les plus profondément érotiques. Avec le contrat à vie tous ces secrets seront brimés, atrophiés, impossible de les raconter car lors des prises de becs l’autre se sert de cette confidence comme d’une massue pour te foutre en boîte. C’est le chaos... Demeurons copains et oublions la romance d’hier, tu veux ? - Pas du tout ! Allez Hop ! Dans mes bras tu as su me plaire dès notre première rencontre ! Il était trop tard pour me désister, m’enfuir ou lui octroyer une baffe à ce triple mufle d'adonis. Voilà que je me laisse soulever en douce et décide de capituler dans toute la signification du mot. Parce que tous mes moyens sont désormais sans défense, je me sens tellement désarmée face à cet homme. Que je me dis qu’après tout, pourquoi pas un mariage en blanc ! Allons-y gaiement comme disait mon père ! Cet homme après tout a joyeusement sauvé ma vie, je lui dois donc une partie de cette vie. « Qui ne risque rien n’a rien » … Vivre à deux, c’est comme un jeu de hasard, se connaître plus ne change rien. Nous essayerons de ne pas laisser l’habitude du quotidien venir s’installer et tout bousiller des moments magiques. L’ETE INDIEN 22 octobre 2000 L'été indien en octobre au Québec dans les Laurentides. Page 548 tromal.net La chapelle Sainte-Thérèse bâtie en bois rond, fut bâtie en 1945 au beau milieu du Lac des Becsies Like a Star @ heaven de la Vallée de Saint-Sauveur. La légende chrétienne dit que Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus symbolise la patronne des lieux. Une centaine de places accueillent les gens nommés fidèles, les dimanches ou autres jours de fêtes. Mais la petite église n’était pas remplie en ce samedi du 22 octobre de l’an 2000. Un mariage en toute intimité se vivait : Le révérend, les deux témoins et les épousés. Like a Star @ heaven Lac des Becscies Dans ce décor champêtre, le spectacle automnal s’avérait des plus merveilleux en couleur et en douceur. Quasi-irréel, puisque ladite chapelle savait trôner fugace au centre de ce lac laurentien comme dans un songe ou un conte de la fée Carabosse. Tous aussi spectaculaires, les mélèzes, vu de loin en cette fin d’octobre que l’on nomme Été indien au Québec. Ces arbres hors du commun ajoutaient un côté fantasmagorique au paysage, en l’honneur de leur magnifique couleur orangé un peu violent et métallique, donnant un contraste éloquent aux épinettes et sapins d’un vert frôlant le noir mystère … Un peu comme les yeux d’Éric… Éric Langevin dit le gitan de son nom de scène. Boucles blondes cuivrées dorées, mi-longues. Complet blanc laiteux de cachemire doux, similaire au blanc de la longue robe de J. Fleurette. Cette dernière portait une jupe vaporeuse et circulairement ondulée, des sandales tout aussi blanches se pointaient hors de la robe dont la mousseline de plumes aux poignets et au col. Il n’y avait à découvert que la figure rayonnante et les longs cheveux de l’épousée. Le capuchon aussi agrémenté de légères plumes blanches et mousseline recouvrait entièrement cette tête heureuse. Toute cérémonie connaît sa terminaison, l’Angélus sonne en écho ses douze coups de midi. Les deux embarcations ramenant les épousés, les témoins et le révérend revenaient lentement entourés de spectateurs éminents ; La faune vermeille, les oiseaux, les écureuils, tous semblent en accord avec le déroulement de ladite cérémonie. La berge ensablée et déserte reçut en première classe la Jessie-Fleurette suivant le bel adonis aux longs cheveux bouclés. Le couple d’amoureux aurait semé l’envie si l’atmosphère eut différé de lieu et de spectateurs. Certaines gens disent: « Vivons cachés vivons heureux. » Vieil adage parfois vraiment réaliste pour certains. Logiquement, vu la non-résidence laurentienne de cet auteur-compositeur. Ce dernier opta de vendre ses propriétés sur la Rive-Sud de Montréal et Laval et décida de s’installer dans les Pays-d’en-Haut dans les Laurentides. Il décida ainsi de venir habiter au sein de la Chaumière de l’Edelweiss. Son désir le plus profond étant de vivre avec celle dont le charisme inconscient avait su l’envelopper dès les premiers moments de son acceptation à le faire monter dans cette rutilante Trans-Am, lors de son incroyable mésaventure en Californie. L’étrangeté de cette rencontre, l’absence de désir de plaire de Jessie-Fleurette mêlé à l’implacable destinée, eurent tôt fait de le rassurer face à l’honnêteté de la jeune femme dont la trentaine saurait se terminer à l’été... Resplendissaient sa force morale et sa Page 549 tromal.net beauté extérieure; reflétant ainsi l’âme de cette dernière. Éric avait 31 ans et sa maturité étonnait chaque jour davantage Jessie. Pour elle, la plus grande qualité de cet homme s’avérait son sens de l’humour. Irrémédiablement le destin ce quidam à l’œuvre constamment sait comment surprendre ses sujets. Ainsi chaque vie possède sa petite route tracée dès la naissance d’un individu. Déjoué ce destin ou tout est permis, parce que prédit s’avère partie remise ; Vu que tout est déjà décidé avant que l’embryon soit existant.. EN CE FAMEUX SAMEDI DU 3 NOVEMBRE 2001 Le courrier non dépouillé, fut déposé à la hâte par Jessie-Fleurette sur le piano blanc. Désireuse de répondre au téléphone en entrant dans la pièce aux fauteuils de velours vin et bouclé or. Une multitude d’instruments musicaux juchés ici et là, des tas de partitions de musique sur le guéridon et la longue table dont l’utilité se nommait : Compositions musicales. Au bout de la vaste pièce, un chevalet gigantesque pouvant contenir trois toiles vierges aux formats plus larges que haut. Des tubes de peinture à l’acrylique, à l’huile, à l’aquarelle, des papiers d’Arches et japonais s’entassaient sur une table très en longueur. Le couple savait œuvrer ensemble sans trop de heurts via leurs travaux artistiques qui savaient s’amalgamer d’une merveilleuse complicité quasi mystique. Petite fleur, surnom utilisé par Éric, l’artiste Jessie, douée d’un sens inné des couleurs savait brosser ses œuvres surtout en atelier. Transposant ainsi une pléiade de paysages laurentiens, de montagnes, de lacs, de couchers et de lever de soleil. Soit de déjà-vu ; D’où l’émergence étonnante des personnages ou d’autres œuvres qui surgissent sans crier gare, enfouies depuis l’enfance aux confins du grenier des souvenirs communément nommé inconscient. Un peu comme un compositeur musical sait le vivre ; Sans plan, le tout se déroule vite et bien, sans songer, puisque le tout s’avère écrit intrinsèquement et ne demande qu’à poindre de l’ombre et jaillir comme un volcan ! Donc, Jessie regarde cette enveloppe bleue très pâle, aux rayures bleues et rouges. L’effet saisissant la secoue au-dedans de sa chair. Incrédule, elle ouvre avec un coupe papier de bois d’ébène, magnifique sculpture venant d’Afrique, offert par l’oncle Maurice, il y a de cela un bail. Et son étonnement s’accentue. Incrédule elle s’écrie : - Ah ! Une lettre de France ! Montpellier ! Jean-Marc Sologne ! Ahurissant ! Une lettre de quelques lignes seulement que Jessie-Fleurette lit et relit en marchant très vite autour du piano de son enfance. Bonjour ma fleur sauvage, Voyage heureux pour moi au Québec. Je serai de retour au Québec ce samedi trois novembre 2001, bien entendu je vais chez toi en premier lieu … Hâte fébrile de te revoir. Bons baisers à bientôt. Marcus… - Quel insolent ce mec ! Divorce à l’amiable depuis dix ans déjà. Tout ça ne signifie pas pour moi les dîners, visites etcétéra. Et nous sommes samedi le trois ma parole ! Et le spectacle d’Éric se déroule ce soir au Patriote de Sainte-Agathe rue de Saint-Venant ! Page 550 tromal.net Quelle folie ! Revenir au Québec et pour combien de temps ? Sept heures trente déjà ! Oh ! Mais je dois faire vite si je veux être à l’heure à Sainte-Agathe pour le Blues spectacle d’Éric. Et petite Fleur sait qu’elle sera en retard, alors elle va plus vite dans l’allée des longues épinettes. Son auto est là ainsi qu’une autre aux phares halogènes. Certainement aveuglants puisque pointées effrontément sur elle. Elle n’y voit rien, le conducteur éteint les phares et se place face à elle, incrédule et toute stupéfiée. - Bonsoir ma fleur d’eau sauvage ! - Jean-Marc ! Bonsoir ! Oui c’est vrai, j’ai reçu ta missive, je suis heureuse de te revoir mais comme tu vois, c’est un départ et je suis en retard. J’ai un nouveau compagnon de vie et je vais sans tarder rejoindre Éric. Il donne un spectacle au patriote de Sainte-Agathe-des Monts. Voilà pour lui une première en Blues à cet endroit. Depuis dix ans il offre des spectacles partout. Et c’est dommage J-M. Mais je dois partir immédiatement ! - Oh ! Mais voilà qui est sympa. J'y vais avec toi, ce sera formidable, dis ? - Hum ! Bon, pourquoi pas ! Esméralda s’est désistée, voilà son billet, et puis Éric n’aime pas lorsque je me ballade seule le soir spécialement en auto. Allez va garer ton auto de location près de la balançoire. Je saurai t’attendre ! Mais fais vite de grâce ! Songeuse, Jessie le regarde venir et de cette démarche sensuelle elle sera toujours en admiration. Décidément, ce mec ne me laissera jamais indifférente. Au fait, lorsque nous avons eu le béguin pour un être, quel soit-il, la mort seule peut vraiment nous séparer. Parfois les souvenirs de certains êtres sont vraiment indélébiles en nos mémoires. Et l’après vie sait nous les ramener en pensée comme ça inopinément, à l’improviste sans que nous nous y attendions le moins du monde . Une musique, un parfum, un paysage, une intonation de voix ressemblante, un profil, une démarche. Et l’âme devient plus fragilisée en ces doux moments nous rappelant soudain que l’être aimé n’est plus et ne reviendra jamais sur terre. SOUVENIRS D'ANTAN; UNE DÉCENNIE DÉJÀ Dernière rencontre avec Jean-Marc Sologne. Le beau-père de ce dernier l’accompagne, on me prie gentiment de m'asseoir à l’arrière de la voiture, je ne possède pas d’auto. Je suis fauchée comme les blés, pas le temps d’être soupe au lait, ma nouvelle vie sera difficile, et aussi bien de me mouiller et glisser tout de suite dans l’humilité. Une pléiade de merveilleux et pénibles souvenirs savaient lui restaurer la mémoire. Cet homme elle avait su l’aimer à une folle allure. Envers et contre toutes ces personnes cupides de leur bonheur d’une transparence évidente. Nonobstant ses parents à lui tout à fait contre leur union dès l’éclosion de cet amour contre nature, vu l’âge de Jessie. De quinze ans l’aînée de son beau-fils. Ce beau-père, mesquin, était jaloux d’elle au plus Page 551 tromal.net haut degré ! Il avait su lui démontrer sans pudeur aucune, une haine dont elle n’avait jamais compris ou plutôt ne voulait comprendre la véritable raison. Leur difficile séparation dont la cause se vérifiait pour une partie monétaire mais surtout familiale. Leur rupture brutale par ce soir de janvier ou la froidure est à son paroxysme au Québec. Ce bris d’union fut pour son beau ou second père une joie immense voire un triomphe heureux En outre, quelques semaines plus tard, Jean-Marc daigna pour me rendre service venir me chercher à la porte de mon loft du temps près de Saint-Sauveur-du-Lac. Louis-Paul Hémond de nationalité Suisse-Romande, époux de sa mère Claudine (pour qui je développai une grande empathie). Donc son beau-père accompagnait Jean-Marc soi-disant, que son auto s’avérait défectueuse. Ne possédant pas de voiture à cette époque, j’acceptai donc ce service de l’ex-amoureux et de son chaperon. Un peu chagrinée, Jessie décide de refermer psychologiquement et physiquement ce vieil agenda des jours antérieurs. SPECTACLE DE BLUES ENDIABLÉ AVEC ÉRIC LE GITAN LE 3 NOVEMBRE 2001 Théâtre Le Patriote de Ste-Agathe-des-Monts in Québec. Le Patriote de Sainte-Agathe ! Quel canton merveilleux ! Salle de spectacles à l’acoustique plus que parfaite pour célébrer le Blues endiablé de son artiste de copain-mari. Fort agréablement le Patriote faisait salle comble ! Neuf heures moins le quart et la foule impatiemment clamait fortement cette idole. Jamais assise à l’avant lors des spectacles, Jessie-Fleurette attendait avec une hâte fiévreuse la vedette de son cœur. Assise en hâte à l’arrière complètement, vu l’heure avancée, oubliant Jean-Marc tellement heureux d’être au Québec près de la première femme de sa vie. Pas facile d’oublier un premier amour pour certains, surtout lorsque ce dernier fut des plus passionnément merveilleux ! Sans hypocrisie aucune, Jean-Marc ne pouvait éviter de poser sur elle un regard des plus amoureux. Quelques années ont eut raison de sa folle jeunesse, son amour pour elle s’avérait différent, moins naïvement innocent. Moins insouciant, plus pausé. Aujourd’hui, il savait la voir avec plus de discernement. Mais trop tard hélas il était revenu, l’homme avait évolué et la femme aussi. Désormais la page pour elle était vraiment tournée et le bouquin bien refermé, malgré sa grande admiration pour lui, il le ressentait bien fort. Mais l’homme n’est-il pas un perpétuel chasseur de certains types de femmes ? La foule en délire, les battements de tambours, les harmonicas, les guitares, les basses électriques et à cordes, les violons, les saxophones, les tambours à basques et la batterie ultra sonique, les choristes et tous les réflecteurs. La magie du Blues et sa grandiose luminosité musicale débuta dans un charme langoureusement endiablé ou nul amant authentique de cette sonorité ne fut épargné en émotions multiples. Le son fabuleusement ajusté enveloppait subtilement le grand théâtre et chaque personne présente. Tous et chacun furent transportés corps et âmes dans le monde magique et réconfortant de la musique. Le temps comme à l’accoutumée lors des spectacles d’Éric Page 552 tromal.net s’envolait trop vite hélas ! L’entracte fut des plus émancipées ; toutes les jeunes et moins jeunes femmes émoustillées au point culminant, haletantes et les yeux flamboyants se ruaient en rang d’oignons au comptoir des rafraîchissements. Certaines femmes en pâmoison complète avaient une envie folle de rencontrer leur idole blonde, essayant de contourner les hommes de sécurité postés à tous les angles de l’amphithéâtre via le long couloir menant aux salles d’eau. Il y avait de l’orage dans l’air tout au long de cette deuxième partie présentée d’une façon magistrale de la part de tous les musiciens et chanteurs. Et ensuite pour ainsi dire à sa conclusion qui fut des plus cinématographiques. Une émeute subitement et dûment perpétrée en moins de deux éclata comme une patte de lion d’un coup de griffe sur une proie attendue depuis une heure! Le tout théâtre chavira. Tout revolait d’ici, de là, ailleurs, partout, les hauts cris, les enjambées, les musiciens, les guitares, les sacs à mains des unes, les programmes et les gants des autres, les instruments de musique se volatilisaient en bouts de bois ou de fer, similaires à des fusées à la vitesse du son sans jeu de mots aucun. Impossible de fuir par la porte arrière le tout était bloqué par une multitude de chaises et de tables venant de nulle part. Les lumières tout d’un trait furent propulsées dans le néant le plus total et le plus indescriptible. Et la grande noirceur vint ! ET VINT LE 4 NOVEMBRE 2001 Et placidement je me retrouvai dans les chiottes... Sans dessus dessous ignorant par qui et pourquoi, je m’étalai de tout mon long sur ce plancher abjectement sale et je regardai inconsciemment ma montre-bracelet que j’appose rarement à mon poignet mais qui ce soir-là me fut d’un utile soutien pour me situer dans le temps. La pleine lune de novembre; énigmatique à souhait a su traverser la fenêtre en forme de losange et me donner brillamment l’heure juste : Minuit et trois minutes précises… Je nageais en plein polar louvien ! Ma vie de flique n’était sûrement pas terminée. Mes antennes paranormales voire anormales pour certaines gens du milieu culturel, flairaient le coup monté, en clair sur la pénombre, plus que l’émeute ordinaire. - Oh! Ça parle au diable ! «Me dis-je en nage à l’intérieur de ma longue veste de daim frangé.» - Me voilà à l’intérieur des toilettes pour hommes, foi de Fleurette ! Et tout ce peuple en délire, se ruant vers la sortie ! Je vais laisser se disperser ces rigolos, sinon je risque de me laisser engloutir d’un seul coup de gueule par ces sauvages mercantiles en voie de décadence totale. C’est alors qu’un objet bizarrement disposé ou indisposé vint m’effleurer la corporelle d’enveloppe. Un triple saut d’un sujet mâle complètement à poil, m’imposant sa nudité Page 553 tromal.net totale sans pudeur aucune. L’oiseau rare braqua sa paire de gros yeux vers ma direction mais sans me voir. Puisque dans un angle tout à l’opposé du rayon de lune, l’éclairage naturel ne savaient démontrer qu’un mur tapisser de longues reprographies de photos d’artistes multiples. Douce raillerie du sort sans doute, près de moi celle d’Éric le Gitan qui narquoisement me lançait des œillades furibondes. J’en fus ravie et chavirée. Ce mec s’avérait une vraie beauté mâle. J’en fus soudain très remuée et songeai combien nos corps savaient se désarmer mutuellement. Entre lui et moi, c’était paradisiaque et sans compétition aucune. Chacun sa sphère, quoique y entrer ne s’avère pas une intrusion mais une douce passion. Et la voix dedans; celle qui d’ordinaire sait me remettre sur la bonne voie, en bonne sonorité loquace me dit : - L’heure n’est pas à la romance. Allez grouille tes méninges et concentre-toi sur cette créature avant que madame la lune ne fasse demi-tour. Ce beau bonhomme cherchait en vain quelque chose. Assez habile, à la manière d’un chimpanzé en bonne forme, il grimpa d’une enjambée leste la colonne du fond et arriva sur une tablette de bois rond. L’homme descendit aisément une valise en forme de boîtier à guitare. Style celle qui appartenait à mon père, une fameuse guitare 1940 de marque Nationale-New-Yorker, une petite antiquité nommée slide guitare. Un joyau musical très convoité par les connaisseurs. Mon allure ébahie aurait invariablement su en en faire frissonner plus d’un, mais personne ne le vit; attendu que nous étions deux seulement dans ces vilaines salles d’eau. Irrationnellement plein la besace, je savourais la scène tout en la repoussant, n’en croyant pas ma vue. Cette guitare s’avérait celle de mon père ! Nul doute là-dessus ! Le même coffret marron de cuir usé avec ses rubans rouges et verts posés par moi-même lors d’une fête familialement heureuse, il y avait de cela deux décennies. L’individu ouvrit le caisson et nulle guitare n'était couchée à l’intérieur. Pas de surprise de sa part, car il sortit des vêtements à la hâte et les endossa. Des trucs de madame, une perruque et vlan ! Il décide de partir, se reprend, vu le son de la cloche qui résonne et il sort un minuscule téléphone cellulaire de sa poche. Avant de répondre le voilà qu’il se cause tout bêtement. - Bon, la guitare, je l’ai mise dehors près du vieux puits. Le caisson m’a servi à mettre les guenilles et la perruque pour me barrer. Et ce maudit téléphone qui sonne. - Allo ! Qui êtes-vous ? Oui ! Pardon ? Je vous ai sauvé la vie moi ? Et vous m’offrez une prime ? Bien sûr je retiens l’adresse : [email protected] Alors, d’accord je vais écrire. Ah ! La pile est à plat ! Et puis je dois aller aux chiottes et en vitesse, je vais planquer tout le bataclan sur ce comptoir. À la sauvette, le type déjà endimanché entra dans une cabine, se recroquevilla sur un siège, tout heureux d’y trouver sa libération, tandis que moi incrédule mais mûre pour l’escapade de nuitée pendant que le bruit de la chasse d’eau saurait assourdir mes élans de départ. D’une pierre trois coups, j’attrapai le caisson de mon papa, l’appareil cellulaire du mec et ses clefs. Le tout bien gentiment déposé juste pour moi sur le petit meuble tout en bas du vaste miroir en forme de losange. Un heureux nuage passa, noircissant la très puante salle d’eau et c’est ainsi que je filai à train d’enfer vers ce Page 554 tromal.net vieux puits si bien décrit par cette crapule pas vraiment laide mais totalement inconnue. À ma grande surprise, ce puits se trouvait plus près du Théâtre le Patriote que je ne le croyais. En une demie minute ou moins me voilà face aux cailloux des champs près du vieux réservoir d’eau; chef-d’œuvre datant sûrement du début du siècle dernier. Inconsciemment ou instinctivement, je regardai à l’arrière de ma personne, aucun être visible ne s’y trouvait, la lune à sa pleine grandeur m’éclairait magistralement et j’en fus fort aise. Les pierres d’une beauté rare, témoins singuliers, semblaient me cligner de l’œil. Un peu d’un commun accord avec le geste que je devais accomplir en toute vitesse car le gobeur de guitare devait sans doute avoir terminé ses besoins naturels… Forcément les efforts à trouver l’objet ne furent pas difficiles, ni vains, puisque je me trouvai invraisemblablement nez à manche avec la slide guitare Nationale 1940 de mon père à moi ! Un songe n’eut été plus surréaliste. J’osai m’en approcher à la vitesse du son, je lui tendis la main, elle se laissa prendre d’un jet, elle ne causa pas et pour cause je lui dis : - Heu! Petite ! Viens, le temps presse, entre dans ton caisson. Ce salaud sera à nos trousses dans moins de deux si je m’égare en émotions sensuelles et impures. Nul doute, voilà que je tenais bien près de ma poitrine la guitare en question, les rayons de l’astre nocturne lui rendait bien ses couleurs d’origine: Noire aux rayures jaunes et bleue-turquoise, aux chiffres romains vert-turquoise et agrémentée d’une rayure rouge au centre. En l’an 2004 cet instrument vaut une petite fortune, ayant eu plusieurs offres de musiciens connaisseurs désireux de l’acquérir… À travers les herbes brunâtres et humides en cette automnale de nuit inouïe, je me dirigeai lestement vers mon bolide qu’étrangement je ne savais retrouver. Peut-être était-ce dû à l’énervement des émotions précédentes palpables au noyau central de mon être, désormais habitué depuis quelques mois à une vie plus sereine, exempte d’émotions insalubres ou malsaines... Ironiquement j’ai oublié Jean-Marc Sologne, cet ancien amoureux qui pour ses retrouvailles amicales n’avait pas eu de chance avec la Québécoise que je suis et pour la seconde fois. Je suis peut-être marquée par le destin et… Dans un bruissement d’aile, cette immonde chauve-souris me frôla le toupet bronzé de reflet doré-cuivré sous les rayons du soleil ou de la lune. J’eus un soubresaut quasi humidifié vu la longueur du volant-oiseau passant… Présage ? Je ne me posai nullement la question en cette nuit surprenante et je continuai ma ballade nocturne et solitaire jusqu’à nouvel ordre intrinsèque. Bien garée, elle était cette 1990 Buick rouge vin, près d’un énorme pin. Le vent du nord-est, frisquet à souhait me fouettait les joues. Le caisson et sa guitare sous mon bras gauche mais pas idiot, je déambulais comme une Fanfreluche. Machinalement je mis la main droite dans la poche de ma longue veste de daim brun. Heureuse à souhait, je tenais le sauveteur, ce trousseau de clefs inertes appartenant à ce fourbe personnage incognito. Perplexe, mais sainement rassurée face à mon retour à la Chaumière de Page 555 tromal.net L'Edelweiss. La portière non verrouillée me fit de l’effet, je m’introduisis au-dedans de ce météore, mien désormais pour quelques heures indéterminées. Brillamment je démarrai l’engin sans aucun problème. Tout à fait normalement, un peu comme s’il eut été mon bien depuis une mèche. Je fis un grand demi-tour dans l’allée ou avenue Saint-Venant du Patriote, longeai avec musique à l’appui, la haie de longs et épais thuyas. Je décidai d’emblée de tourner à gauche au bout de la sortie en forme d’Y. Un regard dans le rétroviseur me fit voir en projection, grandeur nature, à environ deux cent mètres, une bonne femme à la longue jupe de gitane, aux longs cheveux noirs, blouson jaune orangé, les deux mains levées vers les cieux noirs étoilés. Essayant de courir mais perdant pieds, voilà que la Bohémienne aux grands yeux noirs se retrouve soudainement face contre terre. Je ne vis pas la conclusion de cette pièce fortement théâtrale ; Attendu que je filais à vive allure sur le chemin menant à Saint-Adolphe d’Howard. Adios Amigo. Que sera sera « me dis-je » sans l’ombre d’une infraction dans mon intérieur ! Allègrement en bonne forme spirituelle et physique, je mijotai un plan du tonnerre pour retrouver cette personne à la longue jupe noire. La disparition de mon auto me laissait songeuse mais pas de trop. Le Lac-des-Sables majestueusement désert et d’une beauté irrationnelle saurait voir plus tard d’un bon œil cette divine aube se lever sans moi. L’’heure sur le cadran quelque peu solaire cochait une heure quinze minutes. Malgré ce mois de novembre bien implanté, le paysage était sublime, je savoure intensément ces minutes, lorsque la ballade en auto me permet soit de réfléchir, d’être zen, ou bien d’écouter mes tubes préférés. Ces temps-ci j’opte pour le Blues sans en forcer les allures musicales, cette musique sait accorder à mon âme une sereine capacité d’être heureuse. Les chanteurs de Blues voix et musique m’apportent le complément de toutes les musiques regroupées. Sans musique je n’ai jamais pu imaginer ma vie puisque dans ma petite enfance j’écoutais passionnément les résonances enchanteresses de la guitare de mon père. Au gré du Chemin Curé Adam faisant, et tournant la Pontée Papineau, je retrouvai par la droite le Chemin du Grand-Ruisseau. Une belle route campagnarde menant à la Chaumière étrangement illuminée en cette nuit mouvementée. Ces lumières de nuit me ramenèrent quelques années antérieurement lors du départ terrestre de mon père, railleusement un trois novembre. - Pourquoi ces lumières sont-elles toutes activées ? Mon auto placidement garée à sa place habituelle semblait me reluquer bizarrement face à mon infidélité à lui avoir fait fausse route. Sans effort, j’en conclus que Jean-Marc s’avérait le conducteur qui eut ramené le bolide. Agile de nature, je sortis vivement de l’auto substituée emportant avec bonheur le trésor récupéré aussi facilement. Deux heures sonnèrent à l’horloge grand-père lorsque je pénétrai dans le petit hall étroit de la chaumière, je fus étonnée par l’ambiance du grand salon ; Musique classique en sourdine, chandelles et buffet froid sur la table ronde, un vrai festin m’attendait et Page 556 tromal.net sûrement Jean-Marc fut le grand complice de toute cette cérémonie. HOME SWEET HOME Près de l’âtre, il y a le porte-bûches en fer forgé d’antan. Je dépose cette guitare dont mes jeunes années furent tellement imprégnées ; l’assonance unique de celle-ci sera indélébile à jamais en mon âme. Mine de rien la chatte tigrée confortablement installée sur le bras du fauteuil vieux rose fait un bond joyeux lorsqu’elle m’aperçoit. D’apparence, cette dernière ne faisait pas ses dix ans de vie. Quoique la somnolence désormais elle savait vivre. Le grand salon était chaleureux comme d’habitude, mais un bizarre d’aura semblait y planer…. Fatiguée à l’extrême, je me laissai tombée sur le long fauteuil de velours vert émeraude. Je fermai les yeux en quête de reconstruction interne face à ces dernières heures des plus insolites voire démentielles. - Bonsoir, est-ce que vous êtes Miss O’Briend ? Une voix chaude, un peu caverneuse, aux intonations graves, un timbre de voix similaire quoique plus traînante. Du déjà entendu, il y avait de ça quelques années. Mes yeux forcément s’ouvrirent et la ressemblance avec son père me fit cabrioler en rogne avec je ne sais quel personnage. - Bonjour monsieur ! Vous ais-je invité ? - Mon nom est Jean-Gilbert Sénécal, fils de feu Jean-Laurent dit Skoukasian. Rassurez-vous, aucun lien autre que d'être son fils biologique, ce qui nullement ne fut mon assentiment. La personne qui m'a introduit chez vous s’appelle Jean-Marc Sologne dont je fis la connaissance au Théâtre Le Patriote de Sainte-Agathe, Après cette déplorable émeute, il était tellement inquiet à votre sujet, nous sommes venus ici, lui dans votre auto, moi à ses trousses dans le but de l’aider. Lorsqu’il m’a dit votre nom, je me suis souvenu de cette sordide histoire racontée par un copain, près de l’aéroport. Et voilà que sans hésiter, je lui ai prêté mon auto pour se rendre à la station de police dans le but de signaler votre disparition. - Oh ! Bien sûr, la ressemblance extérieure s’avère phénoménale avec votre père ! La phase du dossier californien consistait à rédiger un deuxième tome suite à l’opération Jade 12 et subtilement je me dis qu’après tout, je me trouvais chez moi et mon avantage numérique devait se lire à l'interne de mes pupilles desquelles aucun regard malveillant ne savait se soustraire lorsque délibérément je savais immerger les Page 557 tromal.net yeux d’une personne aussi futée soit-elle. - Vraiment ? Je vais tenter de vous croire sur parole ! Une pléiade d’emmerdes m’est tombée dessus dans le cœur de cette émeute. D’ailleurs je me dois de téléphoner immédiatement à l’agent Bernier, je suis arrivée avec une auto appartenant à un fourbe, il est encore au large à Sainte-Agathe-des-Monts. Vous voyez cette guitare ? Lorsque je me levai et sortis la guitare de son boîtier, Jean-Gilbert devient troublé et moi survoltée sans savoir la raison exacte de mon énervement subit. La fatigue me gagna davantage. Et tous ces mensonges me tuaient… - Cette guitare appartenait à mon père et le kidnappeur je ne sais comment s’est introduit ici à mon insu. Cet homme propriétaire du marron bolide à l’extérieur posté sous le grand pin. Je dois vraiment téléphoner à l’agent… Et le carillon résonna en douce… - Bonjour, agent Bernier, voilà de la télépathie rationnelle, veuillez entrez ! - Bonjour Miss O’Briend, je suis à mon début de journée. Monsieur Sologne est venu me raconter toute l’histoire de cette éprouvante nuit. Son inquiétude m’amène présentement ici, racontez-moi ce qui est survenu lors de l’émeute… Derechef Jessie-Fleurette lui narra tout l’ahurissant historique digne d’un film québécois habilement scénarisé en avalanche… - Et cette fameuse guitare est-elle vraiment la propriété de votre père ? Avez-vous vérifié son manque à sa place habituelle ? - Non, mais je peux le faire immédiatement… Et je revins estomaquée… Puisque ladite guitare gisait nue bien appuyée sur le mur intérieur du porte-manteau et bien évidemment sans son boîtier. Incongrue la situation; cet instrument musical rarissime en 2004 ne portait pas le ruban bleu blanc rouge de ma jeunesse si bien enroulé autour du manche aux nombreux boutons, lors d’un voyage en France ; invité par un groupe de musiciens français, mon père a su faire une prestation admirable, j’étais âgée d’à peine dix ans, je fus le témoin oculaire de ce merveilleux feed-back face au son inégalable qui provient de la slide guitare dont le nom français m’échappe. Aux États-Unis, depuis environ une décennie l’auteur compositeur Jeff Healy sait en jouer. Cet homme non-voyant dans la jeune trentaine sait l’utiliser soit assis ou en la déposant sur ses genoux. Ou sur une petite table appropriée. L’effet ricochet qui sonne particulier provient d’une petite barre assez lourde que mon père nommait un fer ou tone bar en anglo. D’autres se servent aussi d’un fer mais jouent de cet instrument debout et avec une guitare électrique ordinaire. Un vrai connaisseur sait en entendre la différence… Page 558 tromal.net La slide guitare de son nom premier ¨guitare Hawaïenne¨ parce que jouer à Honolulu ou Bora-Bora. Bien sûr, les îles Hawaï sont reconnues pour leurs guitares aux sons plus qu’envoûtants. Et aussi les musiciens du peuple polynésien savent aussi en jouer merveilleusement. C’est alors que je pris la guitare dont les couleurs s’avéraient identiques. Je descendis l’escalier en colimaçon, peu fière de moi. Je nageais en plein mystère dans des eaux troubles voire vaseuses. Ce fil d’Ariane quelque peu décousu me donnait sans jeu de mot du fil à retordre. Je me sentais frileusement désemparée. Heureusement l’agent Bernier fut d’une grande compréhension à mon arrivée, il me sourit tout bonnement comme si ce déroulement semblait normal… - Alors Miss O’Briend, voilà en toute connaissance de cause son sosie identique je pense. - Mystère et boule de neige ? Oh ! Que non ! Cette guitare n’est pas celle de mon père quoique quasi similaire elle ait été substituée, celle que j’ai su récupérer par hasard à Sainte-Agathe, vous voyez ces boutons rouges et en plus non initialée on devrait y lire G.O’B. - Oui, mais la peinture c’est un détail on peut l’ajouter et… - Non agent Bernier, voilà les initiales sur celle-là près du foyer… Et inexistante sur celle du porte-manteau ! - Bonheur de musicien ! Votre père vous a guidé et protégé lors de cette trouvaille spectaculaire, énigme digne d’un roman de l’illustre J-F. O’Briend.. L’arrivée de Jean-Marc Sologne a su faire détourner nos têtes en un semblable mouvement… - Enfin te voilà petite fleur sauvage ! J’ai reconnu cette auto garée sous le gros pin. Est-ce que ce crétin a disparu? Cet énergumène fréquentait le même lycée que moi à Montpellier en France, je ne me souviens pas de son nom véritable. Mais je sais par des copains que sa vie bascula très jeune, lors du décès subit de sa mère, une chanteuse d’opérette lyrique. Le père du jeune homme sombra dans l’alcool et le petit jeune homme commença par de petits vols de disques, cassettes de l’époque et même d’instruments de musique dans les grands magasins. Puis le beau ramdam de mec effectua plusieurs vols à main armés. J’ai par hasard appris sa citoyenneté canadienne et qu’il avait fait l’acquisition d’un chalet à Sainte-Lucie des Laurentides. Une Buick Chat Sauvage à son effigie d’où son surnom le Chat Sauvage des Pays-d’en Haut. Les femmes en sont folles à lier, vu sa gueule d'artiste nonchalant, ses cheveux mi-longs d’un noir bleuté et ses yeux d’un bleu acier ont toujours joué en sa faveur. Lui, il semble ignorer son charme, il vit comme dans un monde à part. Lors de l’entracte de la soirée Blues au Patriote, je l’ai croisé dans le corridor menant aux toilettes, il y avait beaucoup de monde, il n’a pas su me voir, j’ai attendu son retour de la salle d’eau, j'ai Page 559 tromal.net suivi son parcours, il s’est dirigé vers la fameuse Buick que sûrement il a fait venir d’Europe, il est incapable de s’en défaire. Il a ouvert la valise arrière et a sortit un genre d’étui de couleur foncé dont je ne pouvais distinguer la véritable identité. Il semblait inquiet voire désireux de revenir. Je retournai lentement vers mon siège et n’osai causer de ce mec à petite fleur vu son bonheur si évident d’assister à cette soirée Blues. Et c’est incroyable Jessie, tu reviens avec son auto ! Dis, est-ce que tu le connais ce mec ? - Agent Bernier j’en ai ras-le-bol de raconter, j’ai besoin de repos, je me fie sur vous deux pour savoir où se niche Éric, quelle nuit ! À plus tard ! Allez ! Je monte aux cieux de mon lit ! - D’accord Jessie à plus tard ! Et L’agent Bernier servit de narrateur plus grand que le personnage à Jean-Marc Sologne. Le protagoniste quelque peu tardif devint livide lorsque l’agent mandata son aide dans l’ombre dont l’ultime but était de retrouver le tortionnaire kidnappeur de guitare. L’historiette fut dûment racontée à Jean-Marc. Sans plus tarder l’agent fit un appel à la Sûreté du Québec mettant ainsi dans le secret tous les agents de Laval jusqu’à Montébello en Outaouais, des éminentes disparitions d’Éric le Gitan et de Stéphane de Landreville. Ces deux personnages faisaient désormais l’objet d’une recherche intense sous le joug de tous ses confrères. - Donc Jean-Marc, je vous souhaite une bonne journée, voilà ma carte et celles de plusieurs agents, vous serez une grande aide pour nous, n’hésitez pas, la présente opération se nomme Honolulu. Au fait, nous réservons une surprise à miss O’Briend pour la remercier d’avoir su mener à bien l’opération Jade 12 en Californie. Le fameux collier du même nom fut une brève énigme pour elle, sa perspicacité fut formidable pour une novice. D’ailleurs nous avions testé ses compétences antérieurement sans qu’elle sans doute formellement. - Ça va ! Je serai derrière vous avec l'auto du mec de Landreville jusqu’à la station de police et un de vos confères saura me ramener ou plutôt je ferai une ballade santé jusqu’au centre village ou ville. Depuis que j’ai quitté la Vallée beaucoup de changements se sont produits ! J’ai l’impression que St-Sauveur devient un havre enviable pour les crapules et allez savoir pourquoi, ils sont pourtant facilement repérables, vu leurs différences notables d’avec les résidents et aussi des touristes habituels ! Par conséquent à onze heures précises en ce dimanche matin du quatre novembre 2001, le tout Saint-Sauveur brillait sous les rayons étonnants d’un soleil ardent peu commun pour ce mois frisquet et sombre à l’habituel et communément appelé le mois des morts au Québec. Jean-Marc Sologne ne reconnaissait plus de trop le petit centre aux quelques boutiques jadis, celui-ci fait désormais son triple en locaux divers et en boutiques diversifiées. Tout en espérant revoir le Copa Disco Club, style boîte de nuit ou il a su œuvrer comme super DJ il y a quelques années où la musique Disco résonnait de tous ses hyper sons. Pour lui c’était une des plus belles pages de sa vie, lorsque sa petite fleur québécoise Page 560 tromal.net savait venir l’entendre faire des super mixtes ! Elle dansait jusqu’au petites heures, sans porter attention à personne sauf au son et à celui qui pour elle était son héros doté d’une super nature comme elle disait. Jean-Marc, nostalgique à souhait, mais heureux d’être là, cherchait sans trouver l’ancienne discothèque, un homme était à ranger des banquises de bois pour la froide saison et lui raconta que depuis quelques années déjà le Copa Disco Club fut métamorphosé en une énorme boutique d’articles de sport pour tous. Un peu triste Jean-Marc marcha en retrait et décida d’entrer au petit resto nommé Jazzez Blues, endroit bien emménagé, fauteuils confortables, vue imprenable sur les montagnes au travers d’éminentes baies vitrées teintées bleu-ciel. Repas ultra légers, ultra son feutré et réunissant le mélomane averti de musique Jazz & Blues. Soyons réalistes, nonobstant les légendes, la Vallée de Saint-Sauveur est un centre de ski très fréquenté durant les sports d’hiver par une multitude de gens des quatre coins de la planète, on y voit des individus nouveaux tous les jours et ça tout au long de l’année. Les gens aiment venir dans cette Vallée parce qu’ils savent y découvrir un autre style de vie assez calme sans trop de pollution autant atmosphérique que sonique. Songeur et vachement impressionné par les nombreux changements réalisés dans cette Vallée unique du temps de ces amours en pleine effervescence et pourvu de son plus grand sentiment amoureux jamais vécu préalablement avec sa petite fleur sauvage amoureuse passionnée, elle savait sans s’efforcer se fondre dans la peau de toutes les femmes. Ses nuits torrides avec elle, il savait se les remémorer : Fougueuse, charmeuse, cette petite fleur savait le faire vibrer jusqu’à la moelle des os. Non, décidément cette femme serait toujours sienne fondamentalement. En somme la séparation eut lieu à cause de mon beau-père et de ma mollesse face à lui ! Quelle englue parfois que les familles ! Un tintement de chaudrons et un haussement de voix assez particuliers sortirent Jean-Marc prestement de ses rêveries d’antan… - Non, monsieur, nous ne sommes pas autorisés à vous laisser entrer dans ce local… La voix un peu nasillarde provenait de l’arrière petite salle munie d’une petite table de billard et vers la gauche un ou deux ordinateurs pour les internautes. Le ton haussait davantage de la part du type d’une manière peu ordinaire, histoire de faire comprendre à son interlocuteur qu’il n’était pas, mais pas du tout le bienvenu. Jean-Marc quelque peu perplexe laissa tomber le Journal de Montréal sur la table ronde et s’avança à petits pas, il longea le hall aux cent et un tableaux d’une modernité flagrante et plus il savait se rapprocher des deux personnages plus la voix du dernier arrivant se fit claire et concise à son ouïe ! Le mec au ton rauque et puissant ne s’avérait nullement son homme, c’est à dire l’homme qu’il cherchait. Il s’avança, reluqua l’homme de plus près. Malheureusement il y avait erreur sur la voix et par le fait même sur la personne. Page 561 tromal.net à suivre au volet trois Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-03-31 Page 562 tromal.net UN LOUP-MARIN SUBTIL - VOLET QUATRE UN LOUP-MARIN SUBTIL - VOLET QUATRE subtil de loup-marin LES JOYEUX LURONS Un voyage au Québec… Henry Lombardo en plus de posséder cette villa musicale lui servant de studio d’enregistrement, avait aussi acquis pour un montant risible quelques décennies auparavant un magnifique Atoll ou chalet polynésien nommé Mia Setiaroa, un chapelet d’environ onze îlots… Endroit féerique et indescriptible, lui et Guerty y vivaient environ cinq mois annuellement. Le Québec ils aimaient bien, mais le climat un peu moins, habitués aux grandes chaleurs, ils avaient beaucoup de mal à vivre les temps frais et surtout l’hiver québécois. Par contre de ce voyage ils en avaient une envie folle… C’est alors qu’ils se retrouvèrent à Saint-Sauveur dans les Laurentides chez Jessie-Fleurette O'Briend. En effet les deux femmes se connaissaient plus par l’entremise de courriels (e-mails), et Jessie fut heureuse de les recevoir dans sa Chaumière, ce fut de belles rencontres, des confidences sans fin, de la voir ainsi transformée fut tout un choc ! Jessie n’en revenait vraiment pas ! Les deux femmes n’en finissaient plus de causer; les deux guitares côtes à côtes semblaient identiques sauf par les initiales et les rubans, pour une personne non-observatrice c’était à s’y méprendre. Une troisième réplique se trouvait sur la planète. - Jessie-Fleurette, merci encore d’avoir su me dire mes quatre vérités sur ma façon de vivre etc. Toi Éric quel bonheur avec tes concerts !! Et de permettre à monsieur Lombardo de faire la promotion de son CD en jouant lors de son concert de samedi, ce sera du tonnerre ! - Oui ! D’autant plus que tu vas en préambule avec Éric aussi chanter Lynda, j’ai bien hâte de t’entendre ce sera mémorable j’en suis certaine ! Le concert Blues et Rock eut lieu tel que prévu au Patriote de Sainte-Agathe en ce fameux samedi. Salle comble, fans en grand nombre, comme à l’accoutumée, c’était l’euphorie totale pour les accrocs du Blues et du Rock. Une énorme sécurité faisait honneur aux musiciens, Lynda arborait un trac fou, qu’elle vivait d’une bizarre de manière, elle causait sans cesse disant des stupidités invraisemblables, identique à une sotte, mais tel était son état d’âme. Finalement le couple Lumbardos monta sur scène en compagnie de leurs guitares respectives… Et joyeusement ils introduisent Lynda Mayfair fille du fameux musicien de Blues surnommé Mayfair the Dreamer, compositeur unique de cette œuvre inédite. Coup d’éclat impressionnant simultanément; avec une grande fougue elle débuta à capella La grande Fugue de Célina … Et puis les Lombardos très impressionnés Page 563 tromal.net enchaînèrent magistralement la mélodieuse composition du défunt musicien. Justice de droits d’auteur lui était enfin rendue et publiquement en plus de s'avérer divine. Lynda avait les larmes aux yeux et riait comme une enfant ! Une ovation percutante et debout signifiant l’appréciation de la grandeur de l’œuvre laissèrent nos trois lurons très fatigués mais tellement satisfaits de l’œuvre aussi bien dévoilée. Et ce fut Éric le Gitan qui très ému aussi continua le spectacle, jouant divinement d’une guitare Gibson à deux manches acquise en Arizona quelques cinq ans auparavant.. Soirée illustre pour tous… Vers minuit trente tous ces personnages musicaux sortirent enchantés de ce nouveau tube lancé d’une si éloquente façon… Toutes les belles Laurentides et leurs dignes habitants sauront-ils en causer en conséquence ? Et le lendemain matin Sur le Chemin du Grand Ruisseau… Tout le monde était sorti faire des courses sauf Jessie qui s'était offert une superbe de grasse matinée... Au sein de la de la Chaumière un courriel dormait aux confins de l’ordinateur de Jessie-Fleurette. Un bonheur de temps à autre sait se pointer en double voire en triple au tournant d’une vie. Tout comme les malheurs souvent ils arrivent en boules qui roulent. En plus des charmantes retrouvailles avec la véridique Lynda Mayfair et une partie de l’obscure énigme de la guitare jumelle résolue, après s'être laissée glisser dans son bain bouillonnant elle passa voir dans son atelier les courriels reçus depuis la veille. Sans attendre davantage, sa surprise fut grande lorsque incrédule, elle lut d’un trait cette missive au ton positivement formidable : "Ville de Laval, Les éditions Son de Cloche, Bonsoir Miss O’Briend, Oui, vous avez deviné votre candidature est retenue pour publication ainsi que pour mise en scène!! Le comité de lecture a lu avec attention vos deux textes soumis. Érotisme non grotesque, sensualité percutante, réalise étonnant, humour flagrant, ton dans le ton… Vous êtes l’heureuse détentrice d’une bourse de trente-sept mille dollars non imposables, d’une publication internationale et d'une éventuelle possibilité de pièce théâtrale et plus encore ô surprise!. ET, EN PLUS D’UNE PUBLICATION D’UN BEAU LIVRE ARTISTIQUE ILLUSTRANT L’ENSEMBLE DE VOS ŒUVRES EN PEINTURE EN SIMILITUDE AVEC VOS POÈMES. Les consécrations et honorifiques adulations tardives en Lettres ou en Art s’avèrent quelquefois prodigieuses voire ahurissantes. Le terme artiste multidisciplinaire fait parfois sourire certaines gens au rationalisme belliqueux et acerbe et vous avez su par votre détermination et votre feu sacré inné faire fi de toutes ces embûches inimaginables tout au long de votre parcours de vie culturelle. En clair, nonobstant quelques petits mots anodins votre petit ouvrage vous fait lauréate Page 564 tromal.net de cette littéraire parodie double. Nous communiquerons sous peu avec vous dans un délai de trois jours. Veuillez recevoir, madame O’Briend, l’assurance de nos compétences littéraires les plus attentives. Pour Les Éditions Son de Cloche jp pour le directeur État de choc littéraire pour cette femme aux sentiers culturels multiples… Jessie relisait pour la deuxième fois à haute voix cette lettre quasi utopique venant d’une maison d’éditions. Mais elle ne rêvait pas, la vérité pure en lettres noires sur blanc papier gisait aux confins de cette machine qui pour certains peut paraître infernale ou un gouffre et pour d’autres lorsque utilisée à bon escient peut devenir un outil merveilleux aux facettes multiples et intéressantes. Elle imprima en trois exemplaires la missive en réalisant combien une candidature retenue pouvait changer l’estime de soi littéraire d’une personne ayant œuvré depuis des lunes dans ce métier si difficilement accessible pour la moyenne des auteurs au Québec. Jessie savait désormais combien la reconnaissance des pairs via le public sait augmenter le reflet de l’auteur ou de l’artiste. Beaucoup d’appelés mais peu d’élus dit le vieil adage et il suffit de se pointer avec ses écrits, ses fresques ou ses musiques en feuilles griffonnées au bon endroit, au bon moment face à face avec la bonne personne et hop ! L’ascension littéraire ou culturelle s’ajuste parfois au gré du vent." LE DÉLIT NE PAIE PAS Un second courriel doté d’une adresse bizarre lui fit une bizarre de sensation intérieure… - Qu’est-ce que c’est ? « Jessie la fleurette, Demain vers quinze heures à l’arrière-plan de votre maisonnette dessous l’énorme pin vous déposerez 8, ooo. $$$ ou la fameuse guitare de type Nationale 1940. Et cette-fois-ci aucun chat ne sera de la partie je vous le certifie. Soyez discrète et seule Un gringalet en attente. » Jessie eut un soubresaut en terminant sa lecture… - Mmm!… « se dit-elle » Cliquons à droite sur cet en-tête de cyberlettre, zieutons Propriétés et Détails et… Mais oui, je ferai examiner ce cyberjarguon par Stephen dit Sthephano le frère de Lynda Mayfair, il saura en peu de temps découvrir la provenance de cette lettre maléfique. Heureusement différents corps policiers possèdent désormais des équipements informatiques adéquats et efficaces pour contre la cybercriminalité. Page 565 tromal.net Sans plus attendre, elle oublie sa bonne nouvelle d’édition prochaine et décide de ne surtout pas se faire du sang d’encre pour ce gringalet à la gomme… D’emblée elle compose le numéro du téléphone cellulaire (portable) de Lynda Mayfair de son appareil téléphonique posé sur le bureau près de son ordinateur. Notamment aucune tonalité ne sait lui résonner à l’oreille. Soucieuse, Jessie se lève et se rend au grand salon-galerie et intercepte l’appareil brun et vert de style colonial, elle écoute ahurie. Il n’y a aucune tonalité à nouveau ! Elle se rend à sa chambre, agrippe son petit appareil près de la télé, idem discrétion absolue. Tout est au calme plat. Son calme à présent est moins certain, elle ressent un frisson à la nuque se sentant épier par derrière, se retourne en vrombissant, car le gringalet est là et bien là, aucun doute possible, dans l’encadrement de sa porte ! Comme le fou du roi ! Dérision sublime, elle fait mine de se pencher et d’un croche-pied sublime fait tomber cet homme qu’elle a reconnu en ce Umberto Paterson le fils du fourbe qui a si vulgairement volé la désormais célèbre composition musicale de La grande Fugue de Célina. Jessie se sent de taille; l’individu semble confus, une forte odeur d'un parfum à l'odeur de camomille embaume à plein la petite mansarde doublement témoin en moins d’un mois des bizarreries de cet homme épuisé et effronté !! Une fois n’est pas coutume mais une seconde cela en est de trop pour sa patience angéliquement suave. En plus de s’introduire chez elle à nouveau, ce gonflé personnage bousille son système téléphonique et sait salir ses mignonnes descentes de lit avec ses gros bottillons bourrées de boue. - Hey! Who do you think you are mister *? Pas déjà sorti de prison et vous revoilà chez moi ! Et ce courriel… Vous êtes une journée d’avance le mec ! - Pardon? Ouch! Mama mia! Mes os de jambes! Ouille ! Me voilà handicapé j’en suis certain… Ouille ! Je ne peux plus me lever aidez-moi, je vais partir, je peux vous le promettre ! Un courriel ? quel courriel ? Je ne sais pas votre adresse ! L’homme abasourdi d’être aussi maltraité par une femme n’en revenait absolument pas; à genoux par terre, impossible pour lui de se lever, cette jambette et ce coup de pied de bottine tout terrain savait lui causer un mal fou, cette aventure lui octroyait un sacré méli-mélo au cerveau, fractures aux deux jambes, migraine affreuse, l’homme se sentait démuni prêt à chialer… Et c’est ce que le gringalet sut faire. Il sanglotait à faire trembler les murs de cette mansarde sans se préoccuper de son look vachement baroque et incongru. Cheveux noirs d’une texture peu ordinaire, yeux dans l’eau. Peine réelle ou simili ? Jessie redevenue calme à l’extrême ne ressentait aucune compassion ni haine pour cet homme inintéressant qui savait lui arborer que des problèmes. De nombreuses pensées et notes antérieures lors de ses multiples cours cumulés en relation d’aide lui vinrent à la mémoire en un subit dialogue intérieur. Quelle tuile ! Mais pas vraiment insurmontable ce dilemme, cet individu souffre de dédoublement de la personnalité, allons-y mollo, les personnes bipolaires sont parfois imprévisibles voire surprenantes au superlatif, il suffit de dire oui pour qu’elle s’arquent boutent abruptement dans le déni le plus abject possible, une dame avertie en vaut une autre avec pareil phénomène. Sans songer de trop vraiment; le temps présent n’était pas aux rêveries subliminales aléatoires, subtilement elle se devait d’agir avec ce personnage plus que spécial. Bien sûr les bénéfices secondaires pour un tel malade Page 566 tromal.net s'avèrent souvent de grande intensité. Il est primordial d’user de tous ses moyens paranormaux pour bien repérer l’intermittence positive de ce sujet envoûtant et extrasensoriel au superlatif! - Qui croyez-vous être monsieur ? Elle eut aussi en souvenir que les jeux et scénarios des individus aux prises avec diverses pathologies peuvent en un peu de temps dérouter voire faire vivre l’enfer à une personne non qualifiée. À la première perception, ce sujet énigmatique peut paraître anodin et embarrassant à tous points de vue évidents, mais Jessie eut soudainement une idée plus que lumineuse… Elle eut en somme un réflexe de survie authentique. Illico elle jeta en paroles dramatiquement ses pensées les plus secrètes : Oh ! Je crois que je vais me sentir mal, Umberto, s’il vous plaît, aidez-moi, allez me chercher de l’eau… Oh ! Voilà ce téléphone qui sonne à présent, ah ! Je croyais celui-ci débranché ! Répondez! S’il vous plaît, je ne puis bouger, je me sens vraiment mal en point ! Un bizarre de courriel précédent le vôtre m’a culbutée sans dessus dessous ! Quelle journée ! Je devrais dire deux courriels (e-mails). Je vais vous raconter… Et comme la première fois lors de l’intrusion du mec lors de la prise de griffes avec la chatte déchaînée, Jessie devint volubile et nantie d’une apparence étourdissante bien apprêtée. Cet Umberto plus serviable que malin, avait un besoin viscéral de se sentir utile. Un puissant appétit d’être serviable et qu’on ait le mandate pour lui offrir son aide. Ses yeux s’illuminèrent, et soudainement plus de maux de jambes ni fractures aucune, guérison totale ! Il se leva comme Lazare sous la demande de Jésus dans l’histoire de la célèbre bible… Ce fut une réelle première victoire, elle, quasi désarmée douze minutes auparavant… Elle s'étonnait elle-même de la réminiscence aussi facile de toutes ces notions en criminologie et en relation d’aide acquises à l’université en ses années antérieures d’études. L’individu en question s’avérait le parfait cobaye pour mettre à profit la fameuse analyse transactionnelle tant controversée. - Vous êtes vraiment gentil, je vous ai sous-estimé avant cette deuxième rencontre. Tout ce baratin pour une guitare bidon, en effet cette fameuse guitare Nationale New-Yorker 1940 est un faux absolu en reproduction, l’originale création fut vendue, il y a de cela quelques années, je raconte à qui veut l’entendre que cet instrument se veut le véritable engin musical. Mais, voyez-vous, je suis une sacrée menteuse innée. C’est plus fort que moi, à tous les jours de ma vie je me dois d’inventer quelques sornettes, parfois petites et sans importance et d’autres fois très judicieuses voire très sérieuses. Trois seules répliques de ces guitares existent au Québec, la troisième fut réalisée par un fameux luthier en reproduction, avec de plus de cinquante ans de métier, il va sans dire que l’œuvre crée est impeccable… J’adore depuis ma tendre enfance faire pédaler mes proches en leur inventant des scénarios à dormir debout pour moi mais toujours très crédible pour eux à tout coup, je sais les emberlificoter intensément ! Ma plus grande hantise c'est qu’un jour ils découvrent la vraie Jessie-Fleurette. Songez-y, je serais portée à néant dans leur estime et répudiée d’eux je serais immanquablement. Allez Page 567 tromal.net aidez-moi à me sortir de cet arnaque qui perdure depuis déjà trop longtemps. Vous serez alors mon ami ! Un transfert d'affect ou de souffrances et l’authenticité! Voilà le secret pour débuter une relation d’aide avec ce genre d’individu… Jessie par expérience antérieure en fut consciente à nouveau : plausible et véridique, cette méthode vieille comme la terre fonctionnait systématiquement. Les yeux de cet Umberto en premier lieu s’illuminèrent autant que ceux d’un enfant qui enfin trouve son semblable en un ami, en quelque sorte son miroir ! Et cet homme se transfigura soudain, sa figure à l’habituel impassible et morose devint accessible à sourire, sont teint quoique brun mais blême s'éclaira très vite aux sons de toutes les gentillesses et délicatesses de la femme, il la sentait si triste. Un peu comme lui, lorsqu’il mentait en fraudant ou en dérobant des choses qu’il ne voulait pas obtenir le moins du monde; une force quasi infernale le poussait à exécuter sur-le-champ ces stupides larcins qu’il ne voulait pas effectuer ; comme si un second lui-même démentiel et inconstant se permettait de lui ordonner d’agir à sa place ? Quelle lutte constante de tous les jours ! Tant de fois ce destin emmêlé d’imbroglios dévastateurs savaient le faire souffrir. Et cette femme se racontait, heureuse de lui dire qu’elle se vérifiait similaire, une pareille à lui au féminin ! Inconcevable mais vrai ! Il se sentit soudain compris et pas aussi seul au monde, comme sur un immense tremplin au bord d’une falaise, au mois de juillet près d’un sous-bois à la mousse d’un vert tendre et doux, il plongea vite et bien en faisant confiance pleinement à ce tremplin, sans la connaître davantage il lui confia que depuis sa tendre enfance son père l’avait habitué à mentir et voler pour gagner leurs vies. - À chaque fois je sentais que je m’enlisais davantage, j’étais malheureux, mais un peu comme dans un cercle infernal, je tournais en rond sans cesse sans jamais sortir de ridicule rond de feu ou les braises me brûlaient l’âme indéniablement. Je me surprends à vous dire tout ça, car jamais même à ma propre personne je ne me l’étais avoué. Vous êtes la première à qui j’en cause, mon père jamais n’a eu de confidences au sujet de mes élans d’âme et de leurs résultantes ahurissantes. Tant de fois j’ai voulu mourir, anéantir moi-même cet homme infernal que suis devenu lentement mais sûrement. Et de savoir que vous vivez tout ça dans votre intérieur sait me rassurer, il me semble que je pourrais éventuellement guérir si je pouvais en causer souvent de toutes ces péripéties de falsifications ou de cambriolages que je ne peux admettre mais que je sais existantes, sauf pour les histoires que je raconte sans cesse comme vous le faites pour vous sortir du pétrin. C’est exactement ce que je fais moi-même. Sommairement je rencontre une personne à ma ressemblance. C’est inimaginable ! Oui je vais devenir votre ami et cette fameuse guitare à présent n’a pour moi aucune importance vue sa reproduction et aussi que voyez-vous ce serait très mesquin de dérober la guitare d’une amie ! Ce serait comme un peu me frauder moi-même ! N’est-ce pas ? Page 568 tromal.net Or, cette hypothèse plus que réaliste voire simpliste plût à Jessie qui venait de gagner la deuxième étape thérapeutique avec ce patient imposé à elle-même par la vie mais en voie de guérison probable... La dernière étape cruciale et véridique consistait à ne pas laisser son imagination dépasser la limite de degré de vigilance d'Umberto. En outre, ce dernier semblait d’une naïveté incontestable lorsque mis en confiance absolue par une personne similaire à lui, son double en somme n’est jamais au préalable passé sur sa route avant cette heure fastidieuse, éberlué, il l’était encore mais tromper sa confiance il ne fallait sous aucune considération car ce genre personnalité ne saurait absoudre ou plutôt ne pouvait absolument pas pardonner la tricherie puisqu’il en était lui-même un spécialiste champion averti ! Ouf ! Tâche ardue mais réalisable pour une amante indomptée des âmes humaines; selon Jessie, l’âme humaine et ses divergences notoires ont toujours captivé celle-ci au plus haut des sommets, la relation d’aide se veut sans attente de voir l’autre se rétablir totalement mais d’amenuiser sa souffrance intrinsèque, cause légitime de tous ces malheurs… peu à peu le reste vient dans 95% des cas… Et c’est avec cette ébauche d’une nouvelle amitié basée sur une banale relation d’aide que ces deux personnages colorés descendirent au grand salon de la Chaumière et suivait bien fière la queue bien en éventail, la chatte Chanel qui très perspicace flairait que sa digne maîtresse avait comme à l’accoutumée fait le tour de tous ses violons d’Ingres pour ressortir grande gagnante en demeurant authentique, devise que depuis sa naissance la chatte devinait chez sa maîtresse et amie. En toute confiance les trois personnages dignes d’un roman louvien (doux) polarisé frôlant le fantastique eurent tôt fait de descendre l’escalier dont la rampe sculptée sou forme de boa savait donnait le ton aux raretés incomparables de cette Chaumière hors de l’ordinaire. Deux messages téléphoniques figuraient sur l’afficheur; Umberto tellement éberlué de sa nouvelle sœur de l’âme fut incapable dans la mansarde de répondre à temps lors des quatre brèves sonneries musicales de l’appareil. - Alors cher hermano del alma ou frère de l’âme, je vais écouter ces messages, peut-être sont-ils importants? - D’accord mon sauveur, tu permets que je te nomme ainsi ? - Sauveur ? Hum ! Non, je n’aime pas de trop, un guide peut-être, mais pas sauveur, non, je me sentirais piégée pour continuer et de cela je n’ai aucun temps, je saurai t’aider à l’écart; ma vie est très remplie, tu sais, les arts, l’écriture, la musique d’Éric et maintenant j’ai des invités spéciaux qui viennent de la Californie. Ils sont ici depuis quelques jours, ils font des courses aux Galeries des Monts à Saint-Sauveur. Au fait tu peux souper (dîner) avec nous si tu le veux, j’expliquerai à Éric que tu n’es pas vraiment mesquin et que de cette fameuse guitare tu n’en as rien à jouer. Ça te va ? - Ça me va pour le guide mais pour le souper et la rencontre de ton copain enfin ton époux et tes invités des U.S.A. je vais y réfléchir pendant que je vais lorgner ces chefs-d’œuvres en peinture… Tes œuvres à toi si je ne m’abuse, n’est-ce pas ? Page 569 tromal.net - Oui ! En effet voilà une partie de l'ensemble de mon œuvre. Ici dans la Chaumière voilà des inédits ou presque, seulement quelques personnes ont eut le loisir de les zieuter. Et Jessie décide alors d’écouter ses messages téléphoniques. Le premier : "Bonjour madame O’Briend, ici Bell Canada nous tenons à nous excuser du contretemps que la perturbation de nos lignes téléphoniques de Saint-Sauveur à Saint-Adolphe ait pu vous causer. Ce fut au-delà du nombre de tous nos techniciens, l’ampleur de cette panne fut des plus notoires et… Bla bla bla…. Le second : Bonjour miss Jessie, ici l’agent Bérubé, malencontreusement le fameux Umberto dont l’opération guitare était son dada a été libéré conditionnellement suite au procès qui s’est déroulé au palais de justice sur la rue Laviolette à Saint-Jérôme. Faute de preuves véritables, l’homme en question sait se balader désormais sans ressources humaines pour contrer ses souffrances. Il a refusé la relation d’aide proposée, ignorant sans doute lui-même être atteint d’un mal profond quelconque. Soyez aux aguets miss O’Briend car il récidivera sûrement dans votre coin de paradis. L’appât du gain face à votre guitare rarissime ainsi que la paix entourant votre home. N’hésitez surtout pas à me ou nous contacter à toutes heures soit du jour ou de la nuit. Au revoir." Jessie supprime alors les deux messages et fait d’un trait une recomposition face au second message. Lorsque la voix de la boîte vocale se fit entendre elle composa le poste 231 et dit comme ceci : Citation: "- Bonjour, ici J-F. O’Briend du Chemin du Grand Ruisseau à Saint-Sauveur, cher monsieur, merci de vos brillantes et réalistes affirmations qui sont présentement à l’œuvre et à l’épreuve de mes quelques moyens. Tout va pour le mieux et je serai demain dans la matinée à dix heures précises à votre domicile, munie d’un dossier explicitant ledit sujet. Une œuvre grandeur nature je saurai aussi apporter faisant foi de ma créativité spontanée. Ci-inclus aussi le numéro de mon téléphone portable : (450) 612- 3066. S.V.P. pour confirmation du rendez-vous suggéré, veuillez laisser un message." Et Umberto n’en finissait plus d’admirer les toiles à l’huile, acrylique, aquarelles, pastels, fusains de tous formats, formes et couleurs. Soit réaliste, abstraction figurative, figurative ou figurative abstractive, la palette de l’artiste s’avérait très émotionnellement permissive ; En ce sens que nul besoin eut-elle de copier la nature, les choses ou les êtres, les observer et les aimer était son seul critère pour savoir leur donner vie sur la toile ou le papier réservé à cet effet. Une œuvre à l’huile brossé sur bois et de très grand format principalement savait le bouleverser ainsi, il admirait d’ailleurs cette fresque pour la deuxième fois puisque lors de sa première et accablante visite, il avait malgré le grand tumulte aimé voir cette scène surréaliste d’une grande luminosité et doté d’un calme inexplicable. Jamais il n'aurait pensé aimer à ce point une œuvre artistique, son amour des arts plus jeune dans sa petite enfance il fut obligé de le freiner à cause de sa vie de saltimbanque avec son père. Vers l’âge de douze ans, il lui en avait causé comme ça, qu’il aimerait peindre Page 570 tromal.net mais son père un névrosé né, pris de panique à se retrouver seul, lui raconta que tous les peintres, musiciens ou autres artistes devenaient complètement dingues à force de pratiquer leur art. Jamais jusqu’à ses dix-huit ans il n'osa en reparler… La musique aussi l’attirait, il se souvenait lors de ses huit un jour de juin très chaud en Californie ils étaient chez un client, son père faisait le débroussaillement à l’arrière-plan de la maison d’un richissime musicien dont il avait oublié le nom, sa compagne une gentille dame lui avait donné du gâteau au chocolat, de ça il avait le souvenir vraiment frais à la mémoire. Son père vers le milieu de l’après-midi avait soif d’eau et le boyau ne fonctionnait pas, donc il sonna à la porte arrière de la véranda mais personne ne répondait. Son père poussa la porte de moustiquaire et j'avançai instinctivement, il appela mais en vain, personne ne vint, il se rendit au lavabo et but deux verre de suite et m’oublia dans le coin et lors de sa sortie je le vis saisir un papier gisant par terre, une longue feuille bizarre avec des clefs de sol et des fions ici et là des deux sens de la feuille. Il plia en deux les parties le document, le replia en quatre et l’enfoui dans son portefeuille brun-rouge. Et il sortit sans même me voir… Ma sortie se vit vite et en douce, j’étais jeune et très curieux de savoir de quel papier important il s’agissait, car mon père n’avait rien d’un homme de lettres ou de paperasse au contraire tous ces griffonnages quelconques à l’habituel savaient l’ennuyer au plus haut point. En plus qu'un jour de Noël lors de mes dix ans je lui avais confectionné une carte illustrant un arbre, un chien et un enfant près d’une montagne, sur l’autre partie vierge un poème d’environ douze strophes remplissait la page. J’en étais si fier car il fut créé en état de grâce, je le sais, je m’étais levé la nuit d’avant le 25 décembre pour le mettre sur le long papier beige payé deux dollars chez le libraire. Et pour ma première création vraiment réussie visant à la remettre à la personne que j’aimais le plus au monde, ce fut toute une déception pour ma première remise d’œuvre enfantine et ma dernière aussi… Mon père ne vint pas souper j’étais seul et triste pour cette veille de Noël et vers deux heures du matin lorsque j’entendis son pas dans le couloir je me levai tout fier de lui remettre mon présent, il fut surpris et fâché de me voir à cette heure debout. Je lui remis ce grand papier carton, étonné il ouvrit le tout, le regard embrumé par l’alcool, louchant un peu lors de ces moments que je n’aimais pas, et nerveusement me dit : - Qu’est-ce que c’est que ces stupidités ? Ne me dis pas que tu écris des poèmes ? Voyons donc c’est stupide ! Ce genre d'écriture ce n'est pas pour les gars mais pour les filles ! Ne me dis pas que tu vas devenir homosexuel ? Je ne veux plus jamais voir des balivernes pareilles chez nous, est-ce que tu as compris ? Il recula de deux pas faillit tomber à la renverse et lance comme fou le cadeau tant travaillé au bout du couloir et se dirigea vers sa chambre en parlant seul. J’eus un chagrin fou de ce fichu Noël. Il dormit toute la journée et le lendemain il avait comme d’habitude tout oublié. J’avais honte car ses paroles étaient tomber comme des pierres pointues sur mon cœur d’enfant. Des niaiseries et juste les homosexuels qui écrivaient des poèmes et… Et je me repliai tellement sur mon sort de bon à rien que pour trois ou quatre ans je n’ai pu dessiner ni écrire rien. Un blocage immense une dame m’a dit lorsque j’osai lui raconter qu’un homme (je n’osai lui dire mon père) avait fait ces remarques à l’égard de mes deux créations. Elle fut bien étonnée et me dit comme ça de pardonner à mon père que l’alcool avait rendu bien malade. Elle m’encouragea à continuer c’est à dire Page 571 tromal.net recommencer à nouveau sans jamais me laisser brimer par qui ou quoi que ce soit, surtout par centaines gens malveillants qui désiraient ma perte ou défaire mon style soit en écriture ou en peinture. Puisque depuis ces années je n’avais fait aucun croquis ou poèmes je fus obligé de me refaire la main et les neurones. Petit à petit je repris confiance en moi et à tous les jours après mon petit travail de camelot, je griffonnais sur toutes sortes de surfaces des petits paysages, des figures et des animaux qui bizarrement savaient m’étonner et me calmer intérieurement. Ironiquement une semaine après cette dame mourut d’un bête accident, lors de son rendez-vous dominical à l’église de son patelin, un chauffard l’a heurté de plein fouet et la fit basculer au creux d’un fossé. J’eus beaucoup de chagrin car elle fut mon premier contact m’incitant à me confier. Et Jessie lui dit tout de go: - Et voilà que plusieurs années plus tard vous arrivez comme ça sur ma route ou plutôt j’arrive… Voilà Miss Jessie quelques écrits, j’ai confiance en vous. Vous pouvez les regarder…Cette façon enfantine de lui faire voir ses créations eurent vraiment un effet boomerang sur le cœur de Jessie! Cet homme n’avait pas de malice... Ces poèmes créés par Umberto savaient émouvoir Jessie, après cette lecture plus qu’attentive, elle décide de lui remettre l’adresse de courriel de sa maison d’Éditions de Laval... De nature plutôt sympathique et altruiste, c'était pour elle un réel plaisir d’aider cet homme qui elle en est vraiment convaincue maintenant par l’embrasement de ses écrits était vraiment sincère. - Umberto, votre façon d’écrire sait me plaire au plus haut point, ce serait dommage de laisser s’étioler un pareil talent. Je vais vous aider à vous faire connaître, car dans le milieu des lettres ou de la peinture, le chacun pour soi est à l’honneur sauf si l’on a beaucoup de pognon ou d’importants contacts culturels ou littéraires. - Ah! Oui! Voilà, ici dans un autre portefeuille, une feuille avec d’autres écrits, tenez, c’est la première fois que quelqu’un lit mes poèmes… Je me sens bizarre… - C’est tout à fait normal, au début l’accord et l’approbation des autres est très important voire primordial puisque votre estime de soi s’avère très faible car personne n’a jamais reconnu votre talent, la reconnaissance chez l’artiste ou l’auteur voilà un point crucial… Ah! Voici un excellent titre le Mirage… Je suis heureuse de vous lire, trop souvent aussi en ce milieu l’égocentrisme règne en roi maître, rarissime sont les auteurs ou les peintres qui savent aider leurs pairs inconditionnellement, tout est calculé via une arrière-pensée. D’autres écrits se trouvaient dans le petit cartable… Trois ou quatre pages tapées avec une simple machine à écrire lui fit comprendre la patience de cet homme de lettres qui savait œuvrer dans l’ombre sans personne pour le faire valoir à sa juste mesure. Page 572 tromal.net Et Jessie lut cette lettre faisant partie de la pièce théâtrale qu’il avait écrite l’an dernier et qu’il conservait à la maison, ces écrits dont lui causait Umberto antérieurement elle était curieuse de les lire un jour mais pour l’instant elle saurait en lire des bribes et le tout serait suffisant pour qu’elle puisse juger de la pertinence du style, de la tournure des phrases et de la richesse de la sonorité. Et elle lut avec attention les écrits du fameux personnage qu’était ce Umberto. Longue missive en annexe d’une pièce théâtrale (d'Umberto Patterson)* Citation: Cher petit franc-tireur, Me voilà (selon vous) maîtresse des mots... (prof ou amante?) Ou alors du tombeur de ces dames, voilà tout un amalgame d'emmerdes pour moi à l'horizon! Mais Zut! Rien à faire, le sort qui en est jeté est au port et pas d'attache, si la pression devient trop lourde pour ma vie artistique, je me cacherai là où ailleurs et à la bonne heure, je saurai me tirer à l’Anglaise et pour de bon! Je suis aussi la maîtresse de mon sort avant Dieu, ne l’oubliez surtout pas sire. Sinon près de vos tentacules envahissants je m'étiolerai comme une fleur sans eau. Puisque selon lui, ce franc tireur, et à ses yeux enjôleurs, je suis quasi sans tache! Une vraie perfection quoi! Quelle tâche horrible me guette et sait m'attendre à ce tournant détonnant étonnant... Je suis à fleur de peau et vous l'avez deviné et c'est tant mieux! Les pots de fleurs souvent sont moyennement fragiles, certains d’entre eux s’avèrent plus que corsés, un peu comme certains cafés du genre, ils sont délectables jusqu’au dernier corpuscule. ! J’ai ressenti fortement aux confins de votre missive antérieure une vive et rustique arrogance, votre ouverture d’esprit vivement disparue et votre cœur désormais aussi coupant que le diamant. Quel petit franc tireur vous faites! J'aime bien ce mode d’expression subtil dévoilant à votre plus grand effarement votre immonde ego irréfutable. Votre personnalité subtile et non épurée a su me dicter l’éloignement car pareille amitié unilatérale saurait croquer petit à petit mes énergies culturelles et littéraires… Vous affirmez en interrogation subtile cette impertinente phrase et je cite : «…. Il n’y a qu’une femme en amour pour écrire pareils mots que je sois formidable et plus, moi si petit et nouvellement arrivé dans ce métier n’ose être aimer d’une forme d’amour telle que celle-ci de votre part…» Question indirecte mais écumeuse voire prétentieuse… Une copine littéraire à moi m’a formellement affirmé que vous recherchiez par vos ruses infuses une mamelle… Je n’ai pas osé le discerner en ce dimanche de vernissage de mes œuvres en peinture, mais désormais je sais qu’elle a su pressentir juste! Dommage! Au bout du chemin vous y perdrez et la face et la maîtresse de ses mots qui vous faisait tant rire, Je doute encore de ses rires, puisque j’ai réussi fort heureusement à Page 573 tromal.net dévoiler votre jeu double voire triple avec toutes celles dotées de vous ouvrir quelques portes ici et là… Vous savez aimablement bien les flatter au moyen de vos mielleuses paroles au bon endroit… Je vous plains plus qu’autre chose. Pour ma part je saurai par cette disgrâce amicale devenir plus élaborée en écriture voire moins soucieuse des mesquineries d’autrui puisque celle-ci fut en toutes mes heures littéraires le dépassement des hautes fréquences malsaines. Un auteur ne se forme pas dans l’ouate et le trop plein de lui-même, l’épuration, les sacrifices, les déboires, les insuccès, quelques succès, beaucoup d’abnégation et d’écoute sauront le mener à bon port. Non pas de la gloire ni des reconnaissances humaines ou les flatteries souvent biaiseuses des hommes ne font qu’empirer cette fausse personnalité. Mais la pérennité de l’amour vraie pour l’écriture sera magique et salvatrice pour l’auteur via le vrai lecteur. Car il en existe des faux qui lisent comme ça sans comprendre de trop mais le j’ai lu peut tellement faire sympathique aux oreilles de certains. AMORE, AMOUR, LOVE... LES MOTS D'AMOUR EN ultime TRANSPARENCE VIA LEURS MAUX EN DOUBLE CADENCE... - L'Amour selon le vieil adage de la chanson dit-on est enfant de bohème... Et n'a pas de loi! … -Pensée intime automnale de Jessie… Soyons aux aguets! Voilà me dis-je; un bandit avec attrait ! Question Piège sur Piège... N'est-ce pas? Sur ce sujet souvent galvaudé à tort et à raison... Et plus encore par la gent masculine....'' Aznavour cet arménien-français l'a chanté à nous de le répéter: …«'Reste, reste encore sur mon corps, assouvie, décoiffée par mes mains...'.» Aille! Ouille! Comme un cactus! L’Amour ce saltimbanque désaxé et souvent paumé... Nous retourne à l'envers pareillement à un lapin que les vilains savent déshabiller lorsque tué! Quel sacrés assassins ces chasseurs de gibiers innocents et purs de cœurs… Diane Dufresne l’incomparable chanteuse et peintre québécoise l'a chanté immortellement : …« Ne tuons pas la beauté du monde….» (Paroles grandioses de Luc plamondon). Devrais-je vous chanter ou vous prendre sauvagement en flagrant délit d’amour chemin vous faisant couvrir de flatteries mielleuses face à vos écrits non-littéraires, (puisque l’énonciation du ‘ non-littéraire ’ fut écrite par vous jadis, par vous n’est-ce pas ?) car vous ne faites que vous désennuyer en écrivant! Vous l’avez proclamez aussi! Amore excusa me peut-être avec ça? L'amour tapis j'ai horreur! L’amour sans fondement, l’amour qui quémande constamment, l’amour malsain sur le Page 574 tromal.net quel on peut essuyer ses bleus au cœur, ses doutes constants de soi, ses ratures littéraires alors deviennent de brillantes thèses en vers! Et à votre insu, je me tape un de ces Blues langoureux dans mon ordinateur en transe, tout en vous racontant mes élans d'âme présents et ceci en délicieuse transparence de volupté éclairée... Suis-je claire et concise ou trop blanche et pas assez impure? De grâce maestro ne me concocter surtout pas une thèse sur la pureté, naïve à l'extrême je saurais m'y perdre à jamais pour ne pas dire toujours... Réciprocité effervescente il y a, je pense, il n'y qu'un homme en amour pour se complaire ainsi à pomper l'air d'une maîtresse littéraire aussi blanche et pure selon vos mielleuses flatteries que je puisse l’être. Admettons que je sois passée sur votre route pour éclairer votre âme fière et pure mais pas aussi innocente que vous le laissez écrire depuis quelques pleines lunes... Désormais vous aurez sûrement l’occasion de renouer avec une au plusieurs dames aux tendres cœurs ouverts. L'amour chanté selon le merveilleux Michel Pagliaro est un jeu dangereux! - «T'es comme une fusée! Tu me fous la bombe..." (chante-t-il) quel auteur-compositeur quelle voix du tonnerre! Un couple d'amoureux fous étonnants à se jeter par extraordinaire et sa femme Stephen, une formidable auteure et terre! Je ne saurais les envier car je sais les aimer! Voilà toute la différence sire. La vraie question de la missive... Saurais-je y répondre? NON! Rassurez-vous, je ne me défilerai pas, j'en rage comme une goupille en cage de vous faire voir combien je suis sage lorsque je suis en nage! Question époustouflante! Attachons nos lettres pour qu'elles s'accolent et se torturent davantage! Les semailles et les moissons sauront à tout jamais me faire jouir à foison! Cette semaine divine automnale nous offre la chance de nous exprimer! Elle sera mémorable bel canto Del Amore pour la gent féminine et aussi pour la gent masculine puisque tous et chacun nous sommes androgynes. Sachons nous exprimer en amour comme en haine sans fausse honte car tout ce qui ne s'exprime pas en paroles ou en lettres s'imprimera pour un bail intrinsèquement...à ces éminentes terminaisons, remettrez ainsi d'emblée deux points en terminaison de littéraire, je le ressens déjà, car ma petite virgule bien en forme peut se hisser insolente et en transe elle saura insolemment vous combler en vrombissant doucement un refrain bien au-dessus de votre inoubliable torture qui perdure et muni de votre ligne horizontale point d'interrogation... à suivre sans dérive pour le number 5 Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-03-31 Page 575 tromal.net UN LOUP-MARIN SUBTIL VOLET TROIS UN LOUP-MARIN SUBTIL VOLET TROIS SUBTIL DE LOUP-MARIN LES ROSES MOROSES IN CALIFORNIA La belle Californie au climat merveilleux durant le mois de novembre se veut des plus enivrantes; spécifiquement pour les gens dont le pays se vérifie quelque peu frisquet voire froid. Les roses moroses au jardin de la Chaumière de l’Edelweiss seraient jalouses de la roseraie extraordinaire de Lynda Mayfair en Californie. Celle-ci savait désormais en prendre soin passionnément tout au long de l’année. Un maillot noir et vert d’eau l’habillait formidablement bien. Ce chignon très haut juché, petites lunettes fumées et paréo assorti lui octroyaient un air coquin des années cinquante. Une lettre gisait sur la table octogone... Cette lettre datait d’environ dix-huit jours puisque sans adresse précise nonobstant le code, ou plutôt le zip, cette missive eut l'opportunité d’amerrir d’une façon un peu loufoque; le facteur, un bon copain de longue date lui avait remit cette enveloppe. De couleur lilas, à l’endos, trois roses savamment superposées savaient sceller l’enveloppe d’un triangle romantique un tantinet psychédélique. Une adresse notée par le truchement d’une fine écriture tissée serrée, un peu comme celle de son père… - Stepheno... tu ressembles tant... Depuis la réapparition de son collier de jade, ce bijou ne quittait plus son cou. Depuis ces fameux événements, sa vie fut des plus chambardées. Faisant suite à une prise de conscience sur elle-même. Elle décida de vivre une thérapie à Hazelden Manoir. Son père s'était marié en secondes noces avec Esther de Landreville et de cette union naquit un fils; Stepheno dont elle ne connaissait que le prénom puisque sa mère demanda le divorce deux mois après la naissance du garçon. Du moins c’est ce que son père lui raconta puisque elle vécut quelques années dans un pensionnat privé. Lynda dont l’absence se prolongeait à Winchester en Angleterre n’eut pas le bonheur de connaître son demi-frère et elle en fut chagrinée. Puis un jour, un télégramme au nom de son père décédé depuis quelques années lui appris la mort de cette étrange belle-mère aux yeux languissants et tristes; une très jolie femme, un peu voire beaucoup effacée; elle disait sans cesse oui à son père, ne voulant sans doute pas le contrarier. Rarement elle donnait son opinion et parlait seulement pour répondre à son interlocuteur quel qu'il soit. Une grossesse difficile et un accouchement très long lui octroyant en prime une sévère dépression, pernicieusement la mélancolie post-partum de cette femme encore selon son père fut des plus dramatiques. Toute la maisonnée devint triste, le jardin, la roseraie, l’étang, même les oiseaux savaient s’éloigner du Manoir aux Roses. Page 576 tromal.net En ce Manoir aux Roses il y émergeait en ce temps là un climat malsain, quasi contagieux, mon père devint aussi triste et le bébé très pâle ignorait le sourire. Lorsqu’un jour de juillet en canicule elle fit sa valise, mon père n’en fit pas un ictère, car le tout se régla d’un accord commun, moyennant une assez grosse fortune à l’avantage de la mère et de l’enfant. Elle lui promit que très bientôt il aurait de ses nouvelles et qu’elle reviendrait souvent avec ce fils. Elle ne tint pas parole, lapida toute sa fortune en laissant à son décès des petites dettes ici et là. Cette enveloppe aux reflets mauves pâles dans les mains me fut remise par le facteur; la missive s'avérait la responsable de toutes ces pensées d’un hier tumultueux dont Lynda se projetait inconsciemment dans l'temps. Au coin gauche de l’enveloppe un nom et une adresse annotée : Stepheno de Landreville, 440 Chemin de la Chaumine Saint-Adolphe D’Howard JOT 2BO - Québec, Canada. Heureusement, un acte notarié confirmait le lien de parenté... Donc son frère enfin sera bientôt près d’elle, incroyablement elle a toujours cru en lui, le sang paternel identique coulant dans leurs veines y était sûrement pour beaucoup. Ce frère qu’elle ne connaissait que de nom Stéphano de Landreville; son père, enfin, leur père avait daigné convoler en justes noces avec Esther de Landreville. Elle savait par la lettre que celle-ci décédée depuis le mois de septembre 2001 avait en héritage maternel gratifié son fils de petites dettes ici et là. Heureusement, un idem d'acte notarié par sa mère savait le libérer de toutes les dettes contractées par celle-ci. - Ah ! C’est le nom de mon demi-frère ! Quelle fine écriture ! Un peu comme celle d’un enfant. Délicatement avec un pincement au cœur Lynda fit sauter le rebord de l’enveloppe d’un coup de bâtonnet à rosier. - Oh ! Ce papier est parfumé après plus d’un mois de voyages ici et là… Puisque son frère ignorant l’adresse précise tenta sa chance postale connaissant seulement de nom la région et le code. La missive arriva comme ça, par un hasard plus que mystérieux. Cette fine écriture sans nulle aération lui faisait songer à celle de son père ; Cet homme merveilleux lui manquait tant et tant depuis son funeste départ. Sa bonne humeur, son sens inné de l’humour, sa musique en guitare. Ses suggestions subtiles dont le but ultime justifiait son bonheur, enfin cet amour inconditionnel que fut le sien, comme seul un authentique père sait offrir. Par soubresauts étranges ce chagrin revenait lui frôler l’âme, pourtant longtemps après le grand trou béant que ce deuil eut laissé en elle. Pas facile de vraiment se consoler des grands chagrins, certaines gens ne savent que s’en distraire et ce tout au long de leur existence. Lynda Mayfair très maladroitement avait cru quelques années durant noyer ce grand Page 577 tromal.net chagrin dans l’alcool, plus spécifiquement la Téquila. Avec la dive bouteille, lentement elle se rendant à l’agonie intérieure. Un matin au goût de cendre de plus dans son existence morbide lui fit prendre une extraordinaire prise de conscience sur son identité devenue sienne. Elle sut comprendre dans un grand élan bénéfique qu’elle aspergeait seulement sa peine et ne saurait jamais la noyer. Cette thérapie à Hazelden Manoir fut vécue honnêtement face à elle-même avec une résultante plus que flagrante, ce qui lui permit de se connecter avec une personne qu’elle connaissait très mal, elle-même. Aux autres, elle savait démontrer une autre personnalité, à certains autres une autre... Durant sa thérapie pendant 32 jours, ce travail à l’intérieur d’elle lui fit voir son égocentrisme, racine ignoble de ses nombreuses souffrances, l’obligeant à consommer de l’alcool. Elle apprit jour par jour à vivre sans alcool et à ne pas fuir la douleur ou le chagrin quels soient-ils ! Elle apprit à se connecter avec ses émotions saines et d’en balayer les malsaines ce qui l’emmena plus profondément à faire la connaissance d’elle-même et de vivre cette acceptation. Savoir être authentiquement soi-même peut s’avérer dérangeant pour certaines gens mais rien n’a su la stopper dans sa démarche vers la félicité, son bonheur à elle. Le papier à lettres de qualité lui plût, trois roses similaires à celles du rebord de l’enveloppe se couchaient en douce près d’une mini-photo d’homme. - Hum ! Mon demi-frère ! Photo un peu floue mais il me semble un bel homme ! Je t’aime sans te connaître dores et déjà, car voilà, je peux enfin apposer un visage sur ce prénom de Stepheno tant pleuré depuis mon enfance. CHAPITRE SEPTIÈME Une dernière lecture viendrait sceller ces textes qui pour elle s’avéraient un tremplin important pour sa vie littéraire et culturelle. Bien installée jambes croisées à l’indienne, la récitation à voix haute du premier récit sous forme de pièce débuta : PREMIÈRE COMÉDIE LYRIQUE EN DEUX ACTES Les Parasols sauveureois Par J-B. O’Briend... Et cependant se déroulait un... DRAME SATYRIQUE VÉRIDIQUE AU QUÉBEC Jessie fière d’elle après cette relecture fit un salut à son père dont la photo encadrée était posée à côté de la grosse boule cristallin qui servait de lampe. Tu vois papa, je te confie ces textes, essaie d’ouvrir l’esprit de ce comité de lecture, car cette publication est très Page 578 tromal.net importante pour ma vie littéraire. Sans la reconnaissance nous sommes mis au rancart dans ce milieu et surtout du public qui a besoin de noms connus et reconnus, tu le sais. - Voilà la Jessie- Fleurette, clique sur Envoyer en pièces jointes vers le destinataire… Une trentaine de pages pour cet appel de textes et vlan ! Jessie venait à peine de terminer la projection cybernétique de ses textes aux Éditions Son de Cloche, qu’un bruit étrange mêlé d’un miaulement à haute intensité la fit se lever d’un bond. En toute hâte elle grimpa l’escalier menant à sa mansarde, la porte était entr’ouverte, alors elle vit une scène abominable : C’était Mine de rien la chatte aux prises avec un homme assez costaud. La fenêtre ouverte laissait voir un bout d’échelle prédisant que l’invité surprise était furtivement grimpé là-haut dans un but pas vraiment amical. La belle chatte dérangée dans son sommeil n’a certainement pas apprécié cet étranger fouillant ainsi dans les hardes et trésors de sa maîtresse. Qui a dit que seul le chien savait être le gardien d’une chaumière ? Un fouillis immonde régnait dans la chambre. Le sang perlait sur la figure de l’homme ainsi que sur ses mains et sur ses bras. - Que faites-vous chez moi Stephen de Landreville ? Jessie avait reconnu le mec à la jupe des toilettes du Théâtre le Patriote de Sainte-Agathe. - Ah ! Je suis content de vous voir la bouille ! Rendez-moi la guitare usurpée de votre part et occupez-vous de ce chat tigré timbré sinon je ne réponds plus de son gabarit. Elle sourit intérieurement songeant qu’elle avait grâce aux rayons lunaires eut le privilège de voir plus que son faciès. L’individu hagard criait de plus belle et devenait hystérique. C’est alors que Jessie songea que la maîtrise de soi devenait primordiale pour calmer cet homme. D'instinct ludique elle devint volubile mais causa très calmement. - Oui ! Vous avez parfaitement raison, ce chat n’est pas gentil du tout, nous saurons lui régler son compte en temps et lieux, allons monsieur de Landreville, venez descendons, soyons réalistes, nous causerons de la guitare plus tard; cet instrument se trouve dans le pavillon près du garage. Je saurai vous asperger les égratignures de peroxyde d’hydrogène sinon il y aura infection ! Le bonhomme éberlué du ton calme de Jessie semblait se calmer aussi. Il se reluqua dans la grande glace qui faisait partie intégrante d’un mur et en conclut l’affirmative pour cette invitation de la descente vers le grand salon. - D’accord ! Mais tenez parole sinon ce sera votre fête ma chère. Ironiquement l’anniversaire de Jessie s’avérait à minuit ! Quelle situation choquante et la damnée guitare s’étendait bien en évidence pourtant dans le coin gauche mais pas idiot de la chambre ! Le matin même Jessie avait négligemment déposé dessus l’instrument musical son long châle noir. pièce originalement crocheté avec amour par sa tante Marie-Paule pour un anniversaire il y a plusieurs années. Sur une des planches Page 579 tromal.net de chêne posées jadis par son père, l’innocent instrument juché narquoisement semblait lui faire un clin de notes par les losanges vides du châle. C’est alors que Stephen de Landreville décida de descendre au salon. Par un certain hasard la guitare par ce fait même demeurait tout à fait invisible. Voilà une bonne raison pour demeurer calme puisque ce point marquait pour Jessie une avance sur l’homme vraiment désarçonné et plutôt intrigué malgré ses souffrances. Le grand salon désormais sombre, vu l’orage en prévision qui se mijotait une façon d’éclater; l’air devenu lourd comme cette satanée imposture, comment retenir cet homme sans qu’il y ait de la casse ? Jessie se posait intérieurement la question tout en marchant machinalement sur le grand tapis des Indes, dont les immenses orchidées ne lui avaient jamais paru si grandes et si belles. L’adrénaline à son paroxysme lui fit déceler en cette œuvre d’une rare beauté, le travail incommensurable de ces gens qui savent œuvrer sur des pièces artisanales pareilles en ce pays. Quel paradoxe ! La culture en tête et la vie qui ne tient qu’à un fil, enfin sa vie, insidieusement non sans tristesse. Jessie revint sur terre après cette minute culturelle et bien doucement elle s’adressa au visiteur vraiment mal en point : - Veuillez prendre place sur le canapé monsieur de Landreville; je vais chercher la lotion en question pour désinfecter ces égratignures ainsi qu’un petit cognac histoire de vous ravigoter un peu. Ce deuxième choix n’eut pas lieu de plaire à l’homme. Son regard se fit quelque peu angoissé au milieu de ce salon d’artiste. Entouré d’œuvres picturales de toutes catégories, formats et styles, ses yeux se promenaient d’un paysage surréaliste à un nu extravaguant pour surplomber des chutes envoûtantes entourées de fleurs d’eau sophistiquées. Il se retourna vers la cheminée oubliant ses blessures, l’homme eut un choc en regardant l’immense œuvre d’art surplombant l’âtre; saisissant pour son âme fut ce tableau à l’arrière-plan dramatique ! Quasi-grandeur nature dans un flou rosé inouï, deux personnages peut-être des jumelles ou deux sœurs. Deux guitares tout au bas de l’œuvre. Il se sentait comme dans un étau, mais curieusement heureux. Ce sujet mystérieux savait ajouter à l’œuvre un secret doté d’une totale éclipse du cœur. Un hymne pictural à la musicalité et aux sons disparates. La chatte tigrée un peu penaude mais fière d’elle et flairant d’instinct le danger s’éloigner de sa maîtresse s’était retirée sous le petit guéridon. Ayant pour ainsi dire une vue imprenable sur le tout salon et spécifiquement sur l’humain aux odeurs bizarres qui s’était octroyé la permission de fureter et virer sans gêne toutes les hardes, les peluches et surtout d’avoir oser lui signifier à elle la chatte de la maison, que sa présence n’était pas de mise dans cette chambre en lui flanquant un de ces coups de pieds au flanc gauche mais pas idiot. Mine de rien qui approchait sa décennie terrestre n’a vraiment pas su apprécier l’insulte avec voie de fait sur l’animal. Un seul miaulement fut audible mais venu d’outre-tombe, et son saut ultra performant conjointement avec le tour de force du félin se déroula comme l’éclair venu des cieux qui sait électrocuter son objectif ! Indéniablement sortie de ses gongs animaliers, la chatte atterrit sur l’homme et son visage à la physionomie ébranlée. Le premier point d’atterrissage fut le nez et les joues et le front via le menton. Le beau bonhomme d’instinct de survie masculin tout aux aguets fut-il, posa sa main gauche vraiment idiote Page 580 tromal.net sur sa figure désormais méconnaissable et quelque peu ensanglantée et tuméfiée. La chatte aux griffes non hypothéquées fit en sorte que ladite main fut de par ces griffes alertes bien descendue et éliminée. - Bas les mains sale humain ! « Semblait-elle miauler !» Et ce fut à cet ultime moment que Jessie fit son entrée dans la mansarde. L’HONNÊTETÉ RÉCOMPENSÉE Jean-Marc Sologne décida soudain de rebrousser chemin vers la Chaumière ayant fortuitement oublié son téléphone portable sur le guéridon du grand salon. Dès son arrivée près des pins, la pièce antique attira son attention. - Bizarre l’échelle verte est posée à la fenêtre ouverte de la chambre de Jessie! La moustiquaire gisant par terre l’intrigua davantage… - Étonnant ! Les rénovations et la peinture sont pourtant terminés. Jean-Marc longea la roseraie, enjamba le buisson de mûres sauvages y trouvant son compte pour quelques éraflures aux bras. Ignorant le pourquoi et qui fut monté ainsi jusqu’à la mansarde, le français d’origine grimpa d’une virée tout en haut de l’échelle. - Oh ! Oh ! Du grabuge ici ! La mansarde il traversa sans bruit et s’avança lentement près de la petite salle d’eau. Des voix en sourdine provenant d’en bas lui firent comprendre que Jessie était indemne. Délicatement les treize marches de l’escalier furent descendues et de l’endroit ou il se trouvait les quelques paroles perceptibles le mirent à moitié au courant de cette visite qui sortait de l’ordinaire. Prêt à sauter sur l’intrus, Jean-Marc se tenait en haleine. - Allons Monsieur de Landreville, tout va bien, à la bonne heure, demeurez calme et cessez de bouger, soyez raisonnable et laissez-vous soigner, nous causerons de cette guitare dans moins de deux ! - Ah ! Quelle souffrance ! Ce chat est un monstre ! Et puis cessez de m’appeler Monsieur de Landreville ! Mon nom est Umberto Paterson, je suis d’origine italienne par ma mère, je ne possède que les papiers d’identité du Stéphen de Landreville en question, je ne le connais pas ce gars. Je sais qu’il habite à Saint-Adolphe et… La souffrance rendait le bonhomme assez bavard et voilà qu’il se racontait sans fausse honte explicitant ainsi un peu l’histoire. - Oui ! Je suis du type filou, par hasard, j’ai usurpé des papiers d’identité négligemment oubliés dans un mini sac en cuir sur la banquette avant d’une auto. La portière n’était pas verrouillée dans ce stationnement du Théâtre le Patriote. Ces objets étaient en ma possession depuis peu le fameux soir de Blues à Sainte-Agathe des Monts. Au fait ce gitan, Éric quel musicien fantastique, j’ai loupé ce concert mais j’entendais quand même… Aille! Ne frottez pas de trop, ça surchauffe ! Oui ! J’ai loupé la conclusion de Page 581 tromal.net la moitié, vu mon boulot ! Aille ! Attention à mon nez ! Jessie plus que lucide et bien à l’écoute savait que là-haut on marchait, elle était consciente que ce serait soit Éric ou Jean-Marc qui allait faire intrusion dans le grand salon et que l’inattendu se produirait. Et ce fut Jean-Marc qui descendit le colimaçon d’escalier en toute douceur. Le personnage quelque peu égratigné faisait pitié à voir quoique complètement de dos à Jean-Marc. L’homme continuait de plus belle ses litanies délirantes, c'était comme si une montée de fièvre lui passait dans tout le corps. Et en moins d’un soupir, le type s’évanouit d’une façon quasi théâtrale. Il glissa lentement de tout son espace corporel comme ça sur le tapis jonché d’orchidées. Au septième ciel Jessie le laissa choir tenant encore l’iode et les bouts de gaze blanc à la main gauche devenue un peu idiote voire molle. Ses vœux libéraux furent exaucés puisque le tout se déroulait sans voies de fait. Jean-Marc lui, causait avec un agent de la Sûreté du Québec, par le truchement du téléphone sans fil. - D’accord agent Bérubé, sans délai, car cet homme va sûrement sortir de sa léthargie dans peu de temps. Nous attendons votre arrivée, surtout pas d’avertisseur ni de bruit, ceux-ci auraient un effet néfaste sur la paix de la Chaumière. En moins de sept minutes, trois agents en civil dans une voiture Chrysler Le Baron gris fusil se pointèrent silencieusement à l’arrière-plan de la maison. L'escouade tactique arriva un peu comme un cheveu sur la soupe qui sait s’étaler pour épater ou horrifier les convives, sauf que cette fois-ci un seul invité fut vachement remué à son réveil. L’homme se réveilla en bougonnant et délirant ces quelques mots un peu étranges : - Oui ! À 90 kilomètres à l’ouest de Las Vegas. Et… l'État du Nevada, Au Chicken Ranch! bordel… L’élevage de poulets ? Mais non ! Foutaise Blaise ! Je termine le premier tome d’un roman… Tout un charabia ! Les trois agents l’entouraient et attendaient son réveil total pour le menotter. Le supposé Umberto Patterson ouvrit les yeux et vit tout ce beau monde autour de lui. Ses pupilles plus que grandes de stupéfaction firent un demi-tour à gauche et un demi-tour à droite. Les trois hommes et Jean-Marc ne lui inspiraient pas confiance. Et la Jessie il reconnut et c'est alors que son sang tourna au bleu royal sûrement, puisqu’il devint pourpre et marine sur sa figure tout à la fois. Il se leva d’un bond, vif comme un chevreuil du printemps en pleine campagne, il traversa d’un jet le grand salon, mais ce qu’il n’avait point vu existait encore… La chatte Mine de rien était bien installée en boule au bout du salon. Fatalité du sort! Le mauvais garnement perdit pied en s’accrochant primo dans un bout de carpette déplacée par la chatte dont la mauvaise habitude existait depuis fort longtemps. Faire virevolter le bout du petit tapis lorsqu’elle était joyeuse. Et secundo il perdit pieds pour de bon lorsqu’il trébucha sur la chatte qui dans un miaulement strident termina de lui remettre en mémoire tout le funeste de la présente situation. Face contre terre, le petit monsieur fut des plus faciles à coincer par les agents qui de toute éventualité se remémoreraient sans nul doute cette brillante prise au bout d’un humble salon de campagne. Jessie en fut quitte pour une bonne inspiration, elle but d’un trait un grand verre d’eau de Perrier, offre un verre de scotch à Jean-Marc. Et elle s’assied sur le tabouret près du piano. Elle déride quelques notes et fait un clin d’œil à son copain de la France et se mit Page 582 tromal.net à rire nerveusement. - Après la pluie le beau temps. Mieux vaut en rigoler que de faire la baboune (gueule). Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines hermano del alma (frère de l'âme). - Oui, et surtout que nous voilà déjà à la date de mon retour là-bas, le temps file ! Je dois rentrer en Europe. En quittant le grand salon, Umberto Patterson se retourna, il leva bien haut ses mains menottées et dit comme ça d’un air hagard : - Je m’en balance de votre vieille guitare, il n'y a plus personne qui veut jouer là-dessus, une guitare qu’on pose sur les genoux, c’est passé de mode et kitch ! Complètement ridicule, aujourd’hui les sons des guitares ne sont plus de ce genre, on les obtient autrement avec la guitare sèche. Alors salut la compagnie archaïque! Jessie rit de plus belle car son départ lui fit froid dans le dos. Quelles souffrances vivaient en cet homme ! Au fait, la guitare dans sa chambre elle se devait de l’enlever aussitôt et de lui trouver une autre cachette, quelle fable; cette guitare obsessionnelle commençait à la faire valser intérieurement, pas moyen de la faire passer aux oubliettes. Éric arriva sur l'entredeux de la sortie de l’escouade et du brigand au bout de l’allée, un peu troublé, il entra dans la Chaumière et y trouva Jean-Marc qui quelque peu fatigué et lui raconta l’histoire mirobolante du fameux invité mystère. -- Oh ! « dit Éric. » Jessie est monté à la mansarde, alors j’y vais immédiatement. Pendant ce temps Jean-Marc se préoccupa de l’échelle dehors, avec un pincement au cœur il en fit le rangement dans le garage. Son départ pour la France était pour ce soir; sa tristesse augmentait mais tel était sa ligne de vie. Jessie désormais n’était plus libre et pour tout le monde il était préférable de repartir en Europe, là où sa mère vivait encore. Après avoir mis de l’ordre dans sa mansarde, Jessie décida d’apporter dans l’atelier la fameuse guitare ancienne tant convoitée… - Viens ma vieille relique, on te veut, on te renie et je vais te trouver un endroit spécial, allez hop ! Avec ton sosie et comme tu n’es pas toi non plus la vraie …« mâchonna-t-elle.» L’atelier vers trois heures était rempli de soleil, une brise d’une douceur palpable caressa le cou et les cheveux de Jessie. Elle ouvrit un grand bahut dont le siège s’ouvrait d'une façon discrète, impossible de discerner l’ouverture. Heureuse, elle déposa la guitare et s’en fut ouvrir son ordinateur. Alors voilà l’accusé de réception de la part de la maison d'Éditions concernant mes deux textes. "Madame, Nous accusons réception de vos écrits et dès qu’une décision de notre comité de lecture sera prise nous vous aviserons. Page 583 tromal.net Bien à vous… La Direction des éditions Son de Cloche" - Bon, alors tout arrivé à cet établissement, le comité de lecture fera son travail… À plus tard pour la réponse. Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven CHAPITRE HUITIÈME LES BIENFAIS D ELA CAMPAGNE À Los Angeles une propriété aux allures artistiques située sur la route de Corniche Malholland Drive faisait fière allure parmi les innombrables palmiers et cocotiers plus qu’imposants. Ses châtelains, un couple dans la jeune soixantaine y vivaient depuis une quinzaine d’années. Sans enfants, et très à l’aise financièrement les Lombardo étaient des musiciens de Blues incomparables et renommés aux États-Unis. Retirés du Show Biz depuis quelques années, ils continuaient néanmoins d’auto produire des albums Blues qui savaient se vendre au-delà des frontières. Ce fut par un mardi matin vers huit heures qu’ils firent monter dans leurs Porches 2001 ces deux jeunes dans la trentaine munis de bizarres de sac à dos et de vêtements quelque peu défraîchis. Lui, tenait dans sa main gauche un vieux boîtier brun de guitare un peu plus gros que celui d’un caisson de violon. Elle, une jolie blonde au teint bronzé, portait un petit fourre-tout sur son bras droit, sa casquette bleu-marine lui seyait bien et sa longue jupe arc-en-ciel lui donnait un air de gitane. Tous les deux semblaient tellement épuisés lorsque les Lombardo les virent sur le bord du long Boulevard menant à leur propriété à environ trois kilomètres, ils n’eurent aucune hésitation à arrêter leur auto et les faire monter. - Bonjour ! Nous sommes Guerty et Henry Lombardo, nous sommes musiciens et habitons tout près voulez-vous monter, vous semblez fatigués, pouvons-nous vous aider ? - Bonjour ! Merci ! Oui nous sommes exténués, je suis Stephen de Landreville et voilà ma copine. Enfin ma demi-sœur Lynda Mayfair. Nous avons été dévastés par un typhon et depuis nous faisons de l’auto stop. Notre but est encore inconnu. Nous sommes encore sous l’état de choc. C’est un peu comme si nous fuyions pour aller au bout du monde… - Je vous comprends ma femme et moi avons vécu pareil sinistre il y a plusieurs décennies. C’est indescriptible ! Un deuil de tous ces biens et ses souvenirs. La fuite est le meilleur oubli de tout ce qui fut avant. Venez nous vous offrons l’hospitalité indéterminée, le temps de votre réhabilitation intérieure ! - Merci ! Nous acceptons répondit Lynda tout illuminée et quasi transformée, les yeux plus lumineux ! Page 584 tromal.net - Allons venez les amis, suggéra Guerty avec une gentillesse peu commune, nous nous entendrons à merveille, j’en suis certaine malgré nos divergences d’âge. - Oui ! D’accord vous êtes nos secouristes ! « Répondit Stephen. » Voilà qu'allègrement le cabriolet vert pommette démarra dans toute sa majestueuse carcasse… Nos quatre personnages détalèrent ainsi vers La Licorne Musicale; super studio d’enregistrement adjacent à une demeure des plus baroques et inimaginables de maison jamais imaginée d'eux. Lynda et Stephen en furent estomaqués dès leur entrée en ces lieux mi-campagne mi-ville puisque retiré du bruit mais près des grands centres. Dans ce château d’un autre siècle, les Mayfair se sentaient heureux depuis une quinzaine; tout en cet endroit reflétait l’art. Le paysage d’une féerie sans bornes, deux piscines, une intérieure et une extérieure aux formes inouïes de guitares. La bibliothèque plus large que longue invitait aux délices de la lecture avec une vue imprenable sur la mer. L’atelier d’art attenant à la pièce précédente présentait des œuvres d’une rare beauté exécutées par Guerty quelques années antérieurement. Au rez-de-chaussée se trouvait le Studio d’enregistrement. Rouge et noir sur deux murs de liège peints et tout de pierres des champs érigés pour les deux autres murs. L’acoustique d’une formidable sonorité se révélait des plus sophistiquées et plutôt avant-gardiste. Les jeunes gens médusés lors de leur entrée et première écoute des sons furent extasiés au point d’en perdre la voix, ils vivaient la pure extase ! Ils furent ainsi dans leur bulle quelques douze minutes sans pouvoir exprimer verbalement leur ravissement. - Alors les amis, êtes-vous prêts à entendre notre plus récent duo de guitares ? Voilà notre CD inédit tout chaud La Méduse en est le titre, primeur à vous deux et nous en sommes ravis ! En voici la pochette de ce CD. Une Méduse aux contrastes violents créée par Guerty, mais au lieu des serpents se sont des portées musicales. - Quelle œuvre en peinture splendide ! « Dit Lynda » Formidable Guerty ! Les amants de la musique auront droit à l’œuvre visuelle et auditive, j’ai hâte d’entendre votre composition en dualité. C'est alors que le son merveilleux se fait entendre ici et là simultanément aux extrémités du vaste studio, céleste à tous points de vue; ce duo de guitares était sublime, le frère et la sœur étaient toutes ouïes toutes oreilles. Mais soudain le refrain pour Lynda n'était pas inconnu; au cours de son enfance elle a su l'entendre sur la guitare de son père, elle se souvenait de cet air, c’était la composition de son paternel ! Par hasard un jour de novembre la musique en feuilles avait disparue comme par magie. Son père fit des recherches dans tout le Manoir aux Roses mais en vain totalement. Puis il laissa tomber et fut incapable de la rejouer. Et la composition fut désormais aux oubliettes, plus jamais elle n’en reparla avec son père et plus tard vint la maladie. Inopinément voilà que ce refrain se faisait entendre tant d’années plus tard et supposément c’était la création musicale des Lombardos ! Oui, oui plus le refrain se faisait entendre, plus Lynda se remémorait l’œuvre, et tout à coup jaillit en son cerveau le titre et puis les paroles : « Célina et les Roses » Des roses pour te plaire, des roses pour me faire pardonner. Cette chanson, elle l’a tant et tant fredonnée! Quelle plaisanterie ignoble! Lynda croyait vraiment rêver, les Lombardos de Page 585 tromal.net si braves gens. Inconsciemment toute revivifiée et méconnaissable, elle chanta très fort pendant que Stepheno et le couple Lombardo étonnés se retournèrent d'emblée vers elle. Évidemment, son frère beaucoup plus jeune qu’elle et ayant très peu vécu au Manoir ne pouvait connaître cette composition musicale de leur père. Elle seule en savait la provenance et les paroles. Lorsque cette dernière pièce instrumentale fut terminée Stephen applaudit et cela en toute sincérité. Lynda elle, demeura muette, perdue dans ses rêveries d’autrefois. C'est Stepheno quelque peu penaud qui se décide à causer sur un ton un peu triste. - Allons, je pense que ma sœur est fatiguée, cette mélodie a su la bouleverser et malgré la beauté de ce merveilleux concert nous allons nous retirer dans le petit pavillon d’invités. Veuillez nous excuser, ma sœur est demeurée bien fragile depuis cet affreux dimanche en quinze. Merci encore et à demain. - D’accord répond Henry Lombardo, nous comprenons bien vos sentiments mademoiselle Lynda. Ce refrain nommé Extase vous a vraiment touché l’âme à ce que j’ai vu, vous chantiez en improvisant des paroles ! Quel bonheur Miss Mayfair, nous en reparlerons demain. L’homme un peu pâle et troublé n’eut pas le temps de terminer sa phrase, la jeune dame défaillait en s’appuyant sur Stepheno; ce dernier a fort heureusement la veine de la recevoir dans ses bras. Guerty très ébranlée par la situation présente courut prestement chercher un tissu humide pour éponger le front et la nuque de Lynda. Stepheno la transporta sur le long canapé près du piano. Son inquiétude face à cet événement grandissait. Il avait hâte de se retrouver seul avec sa sœur, car il ressentait une tension dans l’air. Un indéfinissable trouble planait dans la pièce pourtant des plus sophistiquées, il lui offre de l’eau fraîche qu’elle but lentement. Doucement Lynda devint un peu mieux. Elle ferma ses yeux fatigués à l'ultime point. Elle ouvrit les yeux et supplia son frère de la ramener dans sa chambre au petit Pavillon. Quelques dix minutes plus tard Stepheno et Lynda se sont installés confortablement devant une petite cheminée dont les bûches artificielles crépitent au son d’une musique de Vivaldi. Les mots étaient vains pour cette première demi-heure de retour avec elle-même. - Quelle soirée ! Que d’émotions musicales n’est-ce pas Lynda ? Cette partition musicale a su t’impressionner au plus haut point, une ressemblance avec une autre partition peut-être ? - Non ! Stephen ! Cette composition n’est pas celle de Monsieur Lombardo mais de notre père il y a de ça une trentaine d’années. J’en suis positive, je me suis remémoré immédiatement les paroles au son de cette pièce instrumentale. Tout un choc, je ne saisis pas le pourquoi de ce mensonge, les Lombardo sont tellement gentils pour nous. J’en suis toute chavirée et je ne sais plus comment agir. Dois-je me taire ? Non je ne saurai pas ! Ceci est un rapt de partition, au nom de notre père, je ne pourrai me Page 586 tromal.net dissimuler la vérité Stepheno. - Quel dilemme ! En effet voilà une fameuse situation ! Tu as vécu tant d’années avec Monsieur Mayfair, notre père dis-je, tu ne peux pas faire erreur. Je te crois sur parole. Réfléchissons ou plutôt, la nuit porte conseil, demain nous aurons certainement une vision autre que celle-ci et de cet étonnant chamboulement. - Tu as raison, allons dans nos chambres respectives et en effet demain est un autre jour et sera tout autre, bonne nuit ! Bonne nuit ! Tout sera tellement clarifié demain, c’est certain et nous trouverons la bonne réponse au comment ou non agir… Pendant ce temps les Lombardos eux ne trouvent pas le sommeil, car le malaise de Lynda pendant la prestation de la dernière pièce instrumentale avait remué en eux de vieux souvenirs. Ils devenaient inquiets et dans une mutuelle entente, ils décidèrent donc que dès le lendemain ils causeraient de ce contretemps avec les Mayfair. Ils formuleraient la vérité telle que vécue. Vingt-quatre ans auparavant un dénommé Luigi Paterson leur avait vendue cette partition sans nom, inscrite sur un vieux feuillet musical. L’homme avait soi-disant un besoin urgent de fric pour les futures études artistiques de son fils de sept ans. Et eux croyant bien agir eurent foi en lui.. Ils étaient certains que ce Paterson fut le créateur de l’œuvre et qu’il vendait ainsi ses droits d’auteur avec la fameuse pièce de musique. Les Lombardos payèrent une grosse fortune pour cette pièce. Ils prirent soin d’entreposer la partition des années durant et ce n’est qu’en 2001 qu’ils décidèrent de la jouer sans même en changer un ré ou un fa… Mais comment miss Mayfair en connaissait-elle si bien l’air et surtout les paroles… Oui ! Demain ils en reparleraient ! MON AMI MON FRÈRE Finalement c’est pendant le déjeuner que l’explication des Lombardos eut lieu. Henry d’une nature honnête raconta l’histoire de la partition telle qu’elle s’est présentée, il y a de cela trente ans. Ce fameux Luigi Paterson avait emmené son fils ce fameux matin, il était chétif, semblait mal nourri et la compassion envers cet enfant eut raison de tout… - Oui ! Miss Mayfair je fus vraiment touché droit au cœur par les yeux de cet enfant, de grands yeux bleu-acier entouré d’une tignasse noire en liberté, un être très marginal. Le père venu pour débroussailler l’arrière terrain ne m’inspirait pas vraiment confiance mais je fus vulnérable devant cet enfant et Guerty de même. - Umberto! « Murmure Guerty » Oui! Je me souviens c’était son prénom, un enfant au regard si triste et troublant. Je lui ai offert du gâteau au chocolat et il a dévoré avec appétit. Ses yeux en disaient long, il avait l’air tellement malheureux. - Oui ! C’est cela « rétorque Henry ». Et sans hésiter, j’ai offert 25, 000$ U.S.$ à cet homme qui m’en demandait 40, 000$ Canada. En me jurant être le compositeur, j’étais un peu naïf à l’époque, je débutais dans le milieu musical et sans même le connaître j’ai Page 587 tromal.net accepté. Tout ça à cause de cet enfant dont les yeux si tristes eurent un effet boomerang sur ma sensibilité. Je me rappelle combien ses mirettes brillèrent, dès la réception du chèque. Et vous Miss Mayfair comment se fait-il que vous connaissez cette œuvre ? - Cette composition est de mon père monsieur Lombardo, j’en ai plus que souvenance de cet air qu’il a tant travaillé à la guitare chaque soir. Cette fameuse partition toute raturée mon père l’a égarée et jamais retrouvée. Les paroles furent apposées sur une autre feuille en ma possession des années durant dans la bibliothèque près de la serre. Bien sûr tout a disparu au passage du typhon. Des Roses pour Célina en était le titre premier, le second fut La grande Fugue de Célina; Célina était le prénom de mon arrière-grand-mère décédée à l’âge de vingt-deux ans d’un mal inconnu des médecins de l’époque. C’est certain que lorsque j’ai entendu cet air hier, ma vie a basculée et les souvenirs de mes dix ans aussi. Non ! Vraiment, ces Paterson, mon père peut-être se souviendrait. Pour ma part, je ne les connais pas. Mais alors, cette mélodie oui ! C’est du Mayfair tout entier ! - Moi ! Si ! Je le connais cet Umberto Paterson ! De plus, ceci grâce à la technologie et mon métier de cyberdédective, je vais vous divulguer quelques secrets concernant cet oiseau rare. Installez-vous bien, l’histoire vaut la peine d’être entendue! La terre est si petite grâce à la cybernétique. Croyez-le ou non, cet individu a su usurper mon identité en s’emparant de mon auto avec mes pièces d’identité au grand complet que j’ai pour la première fois de ma vie oubliées dans mon sac en cuir sur la banquette de mon auto à Saint-Adolphe d’Howard au Théâtre le Patriote. L’individu s’est lui-même trahi lorsqu’il a daigné répondre à la sonnerie de mon téléphone cellulaire. J’ai composé mon numéro et demandé tout simplement : - Qui êtes-vous ? Je suis Anatole, je vous dois la vie et un assez gros montant en argent canadien, dites, vous possédez une auto j'espère? ! Le poisson a mordu à l’hameçon plus audible que visible et innocemment il m’a divulgué son nom et son adresse provenant d’un ordinateur public..: [email protected] et innocemment il a aussi parlé de sa fameuse Buick 1990 de couleur rouge vin d'origine et qui était un vrai charme d'auto!!! En outre. La saloperie de pile s'est mise à plat derechef, sûrement mutée à son plus bas. Mais avec l’adresse de courriel (e-mail), vu mon poste de cyberdétective je savais très bien que dans une heure ou moins le fameux [email protected] me soit dévoilé dans toute son entité. Par conséquent, c’est ainsi que tout le parcours de vie de cet homme sur la plate-forme me fut révélé. En effet, cet Umberto Paterson de mère italienne et de père américain était recherché autant au Canada, qu'en Europe ainsi qu’aux Etats-Unis pour fraudes multiples, vols de matériels d’informatique, de bris de contrat et j’en passe. N’ayant point le temps de m’occuper de son cas, je décidai de refiler le dossier aux agents secrets des Laurentides; ce voyage prévu depuis plusieurs mois pour les États-Unis me tenait à cœur pour les retrouvailles avec ma demi-sœur. Voilà pour l’histoire invraisemblable du bel Umberto. Enfant il fut témoin de l’échange de cette fameuse partition moyennant ce faramineux montant U.S.A. Dès sa capture nous saurons l’ultime dénouement de ce rapt musical inouï ! Serais-je en mesure monsieur Lombardo d’effectuer un appel interurbain au Page 588 tromal.net Québec; depuis une dizaine de jours il y assurément un nouveau développement face à cette opération nommée Honolulu? - Bien sûr Stephen ! Allons faites votre appel dans les Laurentides ! J’ai hâte d’écouter la fin de cette histoire. Heureusement que vous êtes venus sur ma route tous les deux ! Cette mélodie n’étant pas la mienne, ma voix intérieure m’a souvent fait savoir de la mettre aux ordures cette satanée de composition si grandiose, mais j'en étais incapable ! Voilà une grave erreur de ma part dont vous seuls êtes au courant avec Guerty. Merci de votre compréhension, j’ai commis un vil outrage, similaire à un plagiat ! J’en suis tellement honteux ! Saurez-vous m’absoudre tous les deux ? Surtout vous Lynda ! L’œuvre intégrale de votre père, quelle mauvaise action de ma part, saurez-vous me pardonner ? - Oui ! Monsieur Lombardo, je vous pardonne et mon père ferait de même, vous aurez à ajouter sur votre CD la mention de la source et l’année de cette composition. Vous et Guerty avez sans condition sauvé nos vies en nous hébergeant ainsi sans nous connaître ; voilà un échange plus que banal, nous sommes tous les quatre dans le secret ! Si par hasard cet Umberto décide d’user de chantage face à cette mélodie, il sera pantois, puisque la source et la date de ladite composition seront dûment annotées ! Dormez en paix tous les deux, je suis tellement heureuse d’avoir entendu La grande Fugue de Célina par vos deux guitares que le reste est déjà dans l’oubli pour moi. - Merci au centuple ! Je vous serai éternellement reconnaissant pour votre sens de la gratitude envers nous ! Nous acceptons le pacte à une condition; voulez-vous interpréter avec votre magnifique voix sur disque La grande Fugue de Célina ? Nous referons l’enregistrement avec vous aujourd’hui même si bon vous semble, sauriez-vous nous accorder cet honneur ? - Oui ! J’accepte pour vous et surtout pour la mémoire de mon père, il a eu tant de chagrin lors de la disparition de la musique en feuilles. D’ailleurs j’ai créé une œuvre de grand format à l’huile sur bois intitulée Musique en Feuilles. Lors de notre fuite après le fameux typhon j’avais dans mon grand sac à dos ce petit album de photos d’œuvres. Toutes mes créations s’avèrent détruites, mais j’ai en souvenir ces photos qui les immortalisent. Voyez cette première photo, voici l’œuvre en peinture Musique en feuilles et la seconde, voilà une œuvre à l’acrylique sur toile, un très petit format cette fois-ci, il s’agit de Célina et les Roses ou La grande Fugue de Célina… - Formidable ! À l’intérieur de la pochette du disque nous ferons insérer les photos de vos œuvres en ayant soin d’y apposer de brefs parcours de vie de vous et votre papa avec sa photo si vous en possédez une. Nous avons à notre service un excellent infographiste, le tout sera admirablement lithographié, je vous le confirme Miss Mayfair. Lorsque Henry Lombardo eut conclut l’entente musicale avec Lynda, Stepheno revenait de la pièce qui servait de bureau d’affaires aux deux musiciens. Son sourire en disait long ! - Excellentes nouvelles du Québec ! Le cher Umberto a fait des siennes au cours d’un concert Blues dans les Laurentides. Usurpation de guitare, entrée par effraction chez Page 589 tromal.net une Miss O’Briend; il est désormais à l’arrière des barreaux au centre de détention de Saint-Jérôme. Je pense que le voilà démasqué et bien pris au piège. Une histoire de chat vite racontée; ça m’a tout l’air que c’est grâce à une chatte tigrée Mine de rien de son pseudonyme que l’homme fut mis en boîte ! Le plus électrifiant de l’opération fut cette fameuse guitare Nationale 1940. Vous savez Henry, celle que les musiciens nomment steel ou slide guitare. La guitare que notre père jouait aussi, n’est-ce pas Lynda ? ! - Oui, et saviez-vous que je me suis vraiment documentée sur ce sujet, aussi incroyable que cela puisse se dire, trois guitares similaires seulement furent crées en cette année 1940 de type Nationale New-Yorker. Et figurez-vous que j’ai entrevu Miss O 'Briend il y a quelques années, Pierre-Luc un de mes cousins jumeaux identiques avait usurpé mon nom et apparence en m’imitant à la perfection lorsque je consommais de l’alcool, une parodie de moi en somme. Ensuite Pierre-Luc et Pierre-Yves eurent des démêlés avec la justice à cause de cette affaire dans leur luxueuse demeure de Laval-sur-le-Lac. Ils eurent à purger une sentence de six mois de prison et l’un d’eux m’envoya une lettre me racontant toute l’histoire. Miss O’Briend fut un peu l’ange qui passa sur ma route pour m’éclairer sur moi-même; elle vint passer un week-end ici lors de la remise du fameux collier de grand-mère York. Jessie est une femme étonnamment clairvoyante, car malgré le talent de comédien et la ressemblance marquante avec la vraie Lynda, Jessie-Fleurette flairait quelque chose d’inusité, elle m’en a fait part, même si elle n’a su m’apercevoir que quelques minutes. Pierre-Luc tenait à garder le secret. Moi pas, j’ai horreur des mensonges ! Je serais très heureuse de la revoir ! Et aussi ce sera dans le but de m’excuser de la part des cousins. Nous allons sympathiser car nos enfances musicales se ressemblaient quelque peu. Nos deux pères guitaristes et compositeurs, deux guitares nationales NY ! Quel hasard ! J’aimerais tant la revoir cette Miss O’Briend, n’est-ce pas Stephie? Et Henry Lombardos de répondre : - Eh ! Bien miss Lynda vos vœux seront exaucés ! Nous irons tous dans les Laurentides, Guerty et moi n’y sommes pas allés depuis 1987. Nous apporterons tout le tra la la et ferons là-bas un peu de promotion pour notre CD. Qu’est-ce que tu réponds Guerty ? Et vous deux qu’en dites-vous ? (à suivre dans le Volet quatre)/b] Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-03-31 Page 590 tromal.net UN LOUP-MARIN SUBTIL volet un UN LOUP-MARIN SUBTIL- VOLET 1 Subtil de loup-marin DÉDICACE PERSPICACE Je dédicace à mon père le Grand René cette histoire fictive dont les personnages, les noms, prénoms s’avèrent existants dans l’imaginaire fécond de mes fibres littéraires. Toute ressemblance quelconque s’avère indéniablement le fruit d’un hasard certain. Merci grandiose aux authentiques gens de Lettres qui ont su lire entre les lignes de ce que je qualifierai à toujours ma survie intrinsèque après Dieu : La littérature via la peinture et la musique. AVANT-DIRE D'Un Loup-Marin subtil Ce polar louvien est narré au tout début sous forme de journal intime nous introduira chez la brillante journaliste flique aux yeux de lynx, Miss Jessie-Fleurette O’Briend. D’origine irlandaise, cette dernière fut mariée avec le célèbre flic français Jean-Marc Sologne, un jeune homme très séduisant, natif de Montpellier en France. Comme tous les contes de fées, la conclusion se fit voir et un divorce à la française parachuta en Amérique du Nord c'est à dire right in California notre héroïne littéraire quelque peu connue du public français et américain mais très appréciée de l’élite intellectuelle québécoise. L’enjeu: la récupération d’un collier de jade; bijou de famille, une relique d’un siècle antérieur, objet ancestral d’importance capitale, puisque Miss Lynda Mayfair, la propriétaire unique avait gracieusement osé signer un contrat aux chiffres assez volumineux avec Johnny Alford et Miss Jessie O’Briend. Le fameux collier de jade, colifichet verdâtre aux propriétés soi-disant guérisseuses de certaines coliques rénales. De fausses blondeurs en rousseurs véritables, nous aurons droit à l’exclusive visite du Shoukasian’s’Heaven; une superbe de brasserie aux couleurs or et bleue. «Je fus la seule qui osai réagir à cette entrée magistrale, je fis clignoter mon œil droit vers l’œil gauche de miss Mayfair et celui-ci fit le même mouvement prestement vers les deux miens. Je devinai sa grande soif matinale et j’appuyai doucement sur la tétine couleur violacée. » Volet Premier PREMIÈRE PARTIE Page 591 tromal.net CHAPITRE PREMIER UN GRAND ROUQUIN AUX FAUSSES ALLURES SPORTIVES 24 avril 1999 (Journal intime de miss Jessie-Fleurette) Je vais de toute évidence raconter ce malheureux incident à miss Lynda Mayfair. Aujourd’hui dimanche, il fait un temps poisseux et je reverrai Alford; ce mec pourrait se comparer à un bloc de glace, ce paumé m’annonce avec un sourire ironique le refroidissement du trop blond Findly Mark… 25 avril 1999 Heureux événement! Ce matin, il y a eu une rencontre seconde avec Alford, ce grand rouquin aux fausses allures sportives. Il essaie courageusement de me gratifier d’une leçon d’éthique, je la refuse inévitablement, car je n’en ai rien à danser. Et je décide ou plutôt nous décidons de nous promener sur l’étincelant pavé du Sunset Boulevard en Californie. Nonobstant le port constant de ma canne ou plus exactement celle de mon grand-père maternel de son prénom d’assonance espagnol Mendoza, mon allure décontractée via l'acceptation et non la résignation de ce léger handicap semble lui faire oublier l'incessante claudication de ma jambe gauche pas vraiment idiote. 04 mai 1999 Le temps ce galvaudeux insolite a su me jouer un vilain tour; je dois filer à l’Anglaise sans terminer ma page de journal quotidien car me voilà en retard. Je me sens nerveuse, comme disait souvent maman, quand tu n’as pas de trouble tu en cherche. Elle avait sûrement raison, les mères définitivement en savent plus long que nous. Ce métier me semble quelque peu ambigu. Ais-je bien fait de m’exiler et pour combien de temps encore? Tout pour être heureuse dans les Laurentides et … Bon, pas d'apitoiement c'est nocif pour le nombril, je dois partir. 05 mai 1999 Hier je portais un tailleur marron et jaune canari. Ledit tailleur griffé Yves Saint-Laurent, tissus moelleux, confection exquise, nonchalamment fendu sur les côtés et ceci sur un assez long parcours. Alford en zieuta ironiquement les fentes sans même draguer avec les immortelles jaunes de mes bas noirs. - Chère madame O’Briend, on m’a tabassé une fois de trop à cause de ce blond mielleux, j’en ai ma claque et j’ai l’honneur de vous informer que ce boulot ne m’intéresse plus. Cette façon quasi obscène, voire rustre de me lorgner me donna une envie folle de le gifler; une manière saine de lui remettre la matière grise en circulation normale. Je me désistai en douce, ayant souvenance que l’agressivité pouvait à l’occasion signifier peur. Page 592 tromal.net J’inspirai longuement et très lentement par le nez. Illico sur-le-champ, je lui fis comprendre que le fameux collier de jade appartenait à Miss Lynda; cette blonde décolorée qui sait se taper une Tequila Sunrise le lundi matin vers huit heures et quart et se croît obligée de se faire poser des ongles acryliques rouges dans le but ultime de paraître plus féminine, foutaise. - Oui ! Alford! ! Des ongles aussi rouges que votre porte-tabac ! Au son du mot tabac, Alford ouvrit doucettement l’objet ventru, il en fit sortir amoureusement de bruns voire marrons morceaux d’herbes, les palpa, les tritura, et les fit lentement se reposer sur un papier blanc coquille d’œuf et puis c'est avec une lenteur amorphe que sa langue rose bonbon en pourlécha bizarrement son contour et puis sans me demander mon avis, je reçus sauvagement une fumée bleuie. Puis une odeur fade me rappelant la pipe de mon grand-père me fit sursauter et songer inopinément que Linda Mayfair s’avère la fille de feu Louis Mayfair; un célèbre hypnotiseur et musicien de Los Angeles. Et puis tout de go, nous nous dirigeâmes vers la brasserie. Sur la porte, bien visible, une inscription en lettres gothiques or et bleue sait me remémorer ces mignons petits collants, gratification heureuse lors d’un travail scolaire primaire bien réussi: bien, très bien, excellent. Ledit travail me léguant en prime un ange sympathique aux ailerons bleu-ciel et aux cheveux de couleur or pur. Et pour faire honneur à monsieur Fats Domino, je me surprends à fredonner d’une voix dietrichienne un Blue Heaven narquoisement endiablé. Un long, trop long de couloir nous introduit à la brasserie, cette dernière ne sait pas me plaire, nonobstant ses couleurs angéliques. La cigarette de Johnny Alford se consumait sans attrait dans un cendrier aux formes féminines plurielles, le dernier nuage convergeant bien droit entre une paire de seins réciproques, pointant aux septièmes ciels leurs tétines d’un brun voire marron ambigu. Similaire modus operandi via la manière érotique de mandater le valet de céans. Comme si nicotine allait de pair avec tétines, l’incroyable Alford toucha l’une d’elles avec son index ganté de rose saumon fade couleur préféré des putains d'la Rade in Paris. Quelques minutes s’écoulèrent seculurum et amen un mec aux allures surnaturelles, tout de blanc vêtu, nous demande solennellement la table des matières de nos préférences liquides. Les dix minutes semblent longues pour Alford; aussitôt le cocktail déposé sur la table ronde il sait grogner un merci sec et tente de siroter goulûment dans cet énorme verre givré dont le contenu s’intitule dry Gin. - Formidablement sec! "Rigole-t-il dans un élan." J’eus un doute immense sur la sécheresse de cette consommation alcoolisée, car lorsque cette dernière a su atterrir entre la fente de mon tailleur marron et jaune, le liquide entra en contact conscient avec les immortelles jaunes de mes bas noirs. J’eus alors un soubresaut puisque les fleurs semblaient se dresser sur leurs tiges; c’est à ce précieux moment que l’immonde personnage sait me dire laconiquement : Page 593 tromal.net - Désolée ma beauté, je suis dans un tel état, tout ce suspense me rend dingue. Cette justification mâle sait faire renaître en mon Surmoi une dose de courage additionnelle et la voix dedans me dit comme ça : - Allez fillette, tu n’es pas à une humidité près, sois ferme et prête à toute éventualité. J’avais l’impression d’être coincée dans une de ses trappes à homards que l’on voit en grand nombre sur le bord de la mer dans la magnifique province du Nouveau-Brunswick en Canada. Piégée mais vachement heureuse de l’être et paradoxalement nonchalante, je ne voyais pas si mal il y avait ou si le bien-être me gagnait lascivement lentement. Shoukasian apparut dans toute sa luminosité de blond artificiel … - Un autre blond fada me dis-je sans joie aucune. Les joues saillantes, les yeux verts; un être irréel, sans sexe, le parfait robot impassible, sans émotion aucune; l’éminent prototype du mec intangible et invincible. De ce sordide d'être humain inhumain émanait indéniablement une aisance totale, indécente, voire choquante! Ses yeux verts, ornés de mini pupilles, daignèrent rencontrer respectivement les nôtres, et leurs réactions s’avérèrent nulles; en ce sens que nous étions là mais tout à fait inexistants; en clair sans pénombre nos présences fussent sans importance. Oui! Un grand Rouquin aux fausses allures sportives. Je tentai de lui narrer l’épisode des cigarettes avec messages, dites clopes (cigarettes) captées dans le chapeau du moribond Findly Marc. Mais Alford me devança d’un mot et explicita à ce faux blondinet et ce avec un délai moche, que son but ultime, enfin le but précis se nommait collier de jade, un bijou de famille, une relique d’un siècle antérieur, objet ancestral, d’importance capitale, puisque miss Mayfair a daigné poser sa candidature sur une feuille contrat au nom d’Alford et moi-même. Ledit contrat stipulait quatre billets aux terminaisons de trois zéros pour chacun de nous évidemment le gros lot nous serait octroyé lors de la trouvaille du colifichet verdâtre. - Monsieur Shoukasian, résolus-je de chuchoter. Et à l’instant même, miss Lynda Mayfair fit une entrée des plus fulgurantes, dans toute sa narquoise coquetterie de chatte en grande chaleur, elle toisa Shoukasian du coin de ses yeux pers à l’étincelle féline. De nouveau, l’impassibilité marbrée de ce Shoukasian à la gomme sait me fouetter le sang et derechef sans bon sens. Son vigilant robotisme ne diminuant nullement devant la beauté plastifiée de miss Mayfair. Alford eut un rictus voilé quoique quelque peu perceptible aux yeux de lynx qui Page 594 tromal.net s’avèrent les miens. Je fus la seule qui osai réagir à cette arrivée magistrale. Je fis clignoter amicalement mon œil droit vers l’œil gauche de Miss Mayfair et celui-ci clignota prestement vers les deux miens bleus de gris et ce depuis ma naissance. Instinctivement, je devinai sa grande soif matinale et j’appuyai doucement sur la tétine couleur prune et violacée, tout naturellement sans arrière-pensée aucune. - Une double Tequila Sunrise, glapit miss Lynda. - Quel chic fantasmagorique d’être tous là! N’est-ce pas? «Reclapait-elle.» UN CACATOES BLANC DANS UNE CAGE OR ET BLEUE L’intelligence aura toujours son importance, il ne fallait pas rêver ! L’enjeu sans redondance étant bien évidemment la récupération d’un collier plus ou moins alléchant, vu ses nombreuses qualités précieuses. Shoukasian retira une feuille bleu-poudre de sa poche vert-tendre et me mandatant de ses yeux verts moins tendres, le crayon que je savais tenir dans ma main gauche, mais pas idiote. Ce crayon de cuir véritable aux délicates rayures or, munies d’un dessin unique quasi distractif, frôlant ingénument la figuration picturale; une feuille aux rayures noires et or en relief, œuvre d’art brossé sur la hauteur du minuscule support. Le crayon, objet de classe plus que parfait, prêté aussi aimablement par monsieur Shoukasian ne l’oublions pas pour quelques moments lors de l’entrée époustouflante de miss Lynda Mayfair. C’est alors qu’un cri strident et démoniaque fit se retourner deux têtes féminines. À l’arrière-plan, élégamment juché dans une immense cage or et bleu, un colossal oiseau d’une beauté fastidieusement blanche, aux rarissimes plumes bleues et or; le tout salon semblait de glace comme dans un conte des mille et une nuits. Toute la galerie semblait épatée au paroxysme! La scène obscène sans intégrité aucune fit monter en mon intérieur féminin un immense frisson malsain et plus encore, lorsque ledit oiseau hurla à nouveau ! Cette fois-ci le cri devint audible : - Loup-marin s’ouvre! Loup-marin se ferme ! L’horrible malaise auditif se tut et nous en fûmes très à l'aise. L’acoustique de cette brasserie angéliquement satanique me fascinait au plus haut point! Mon âme d’auteure se troublait désespérément implorant un miraculeux revirement du présent moment. À une vitesse vertigineuse, des vœux pieusement illogiques se figent instantanément aux confins les plus élogieux et pas trop gris de mon cerveau; peine perdue, en vain les litanies puisqu’une matière intolérablement étrangère, inusité me remettait d’emblée sur la planète terre. Puis quelque chose d’insolite, de doucereux, d’une rousseur éclatante frôla langoureusement ma cuisse et ceci en quelques secondes de l’heure normale de l’Est. Je réalisai d’emblée qu’il s’agissait d’une tête et nul doute ne me vint celle du flic le plus réputé de Beverley Hills : Alford de son nom et Johnny de son prénom. Le sang giclait d’une lenteur irrationnelle inouïe, de cette bouche ironique, et ce bien au deçà de la mort, puisqu’elle rougissait sans fausse honte, les immortelles jaunes de mes bas noirs, gracieux bas filets offerts un soir d’octobre par tante Marie-Paule. Les immortelles de Page 595 tromal.net fleurs tourneraient-elles à l’oranger ? Me voilà en connexion parfaite avec moi-même, certaines gens disent groundée, d’autres ancrée au sol, optons pour la connexion, vocabulaire précis et rétrograde oblige. Lors de ces réflexions des neurones je sais inspirer très longtemps par les orifices de mon appareil nasal et d’une manière logiquement rationnelle, j’en déduis très froidement sans émotion aucune qu’après la mort, il y a la vie différemment vécue et que sûrement Johnny Alford se devait de la vivre sa vie en froideur et non en rousseur! Son sang chaud se refroidissant et mon sang froid en augmentation eurent raison de ma déraison et me laissèrent perplexe. Fière de moi, je décide ainsi de tourner la page Alford et de me centrer en toute gratuité sur les deux autres personnages un tant soit peu protagonistes bien malgré eux. CHANTAGE, INSPIRATION, EXPIRATION "Lynda émit un de ces" - Oh! Y en a marre!!!! Des plus gutturaux qu’une brasserie de ce genre pouvait entendre… Et puis, la grande dame à la Tequila Sunrise a su régurgiter en jets récusables le liquide et ceci avec une délicatesse quasi insolite. J’en fus horriblement émue, car en l’occurrence mon tailleur marron et jaune absorba le tout et ceci d’un seul trait sans mon acquiescement libre. La sentence fut jetée délibérément sans juge aucun: Cette garce baissa d’un degré hiérarchique dans mon estime intellectuelle et dans ma mémoire aux mille et un méga dont je fus dotée dès ma naissance. J’inspirai lentement, par l’orifice nasal, expirant ensuite tout aussi lentement par l’ouverture buccale, laissant s’échapper ainsi toutes les funestes vibrations de ces malencontreux instants. Shoukasian, d’une beauté cadavéreuse demeurait imperturbablement de marbre. Je n’en fus guère étonnée. Je décide sans nulle songerie de déposer une dernière carte en lui soufflant d’un ton pertinemment cinglant : - Je savais que vous contrôliez Lynda Mayfair. J’ai la preuve flagrante de votre implication, allez, donne-moi le collier monsieur Shoukasian ! Toute ma vie durant, j’ai su impunément jouer au cartes et avec le plus futé des hommes ou des femmes et sans pour autant ressentir de culpabilité. Dès mon adolescence, j’ai décidé que pour aucune considération on ne saurait me mandater dans le but d’exécuter des travaux dont je savais pertinemment n’avoir aucun talent inné ou acquis pour les rendre à terme décemment. De cette mission je me tenais responsable jusqu’à l’âme et Page 596 tromal.net déterminée à rendre viable in extremis ma réputation de flique plus que parfaite en tous points de fuite. Le chantage bien intentionné amalgamé à la vérité peut s’avérer un atout plus que précieux; surtout lorsque la fierté entre en ligne de compte bien alignée aux côtés alléchants d’une promotion des plus enviablement offerte à la gent féminine. UN LOUP-MARIN TRÈS DOCILE Ce chantage haut voltage plutôt réussi eut pour incidence jouissive de m’octroyer un peu plus de flegme dans tout le sens allongé du terme… Ma vanité policière s’en trouvait charmée à son point culminant. Savourant déjà une victoire des plus facilement gagnée, laissant ainsi l’appât des honneurs me distraire. Fort heureusement je remarquai le trop sûr de lui Skoukasian; homme de peu d’astuce, un brin démonté de ses grands chevaux, ne devinant nullement mon subterfuge féminin. Cet homme devenait délicieusement un peu plus nerveux, le petit monsieur leva inconsciemment un, puis deux sourcils, sa bouche de métal aux rictus vicieux exagérément déplaisants trembla quelque peu mais assez pour que j’en savoure son dérèglement involontaire. Voilà qu’un objet luisant, mince et long frôla ma botte léopard c*nçue sur mesure expressément pour me plaire. D’un geste vif et précis, ma canne à l’extrémité aimantée se colla en ventouse sur l’étonnant objet aux scintillantes allures Hip! Hop ! Et hop! ô la la, le truc inusité eut l’ingéniosité fastidieuse d’atterrir dans cette main gauche mais pas idiote qu’est la mienne. Grand bien saura lui faire. - Oh ! mais y a du flingue là-dessous! N’est-ce pas mon bel ami ? Et ce mec dégueulasse n’a pas su me prévenir gentiment que le crayon-plume possédait un silencieux vachly refroidisseur. - N’est-ce pas, petit prétentieux robotisé ? Invariablement décidée, j’eus une arrière-pensée assez positive lorsque je fis la découverte troublante que ce satané objet silencieux s’offrait à moi sans retenue aucune. Quel bonheur! Pernicieusement et dans un but précis, je lui donnai en douce des caresses plus que sensuelles, la résultante vint sans attente trop longue puisque que le temps ce saltimbanque devait s’avérer en secondes aussi long que les jambes de ce démoniaque personnage. Vivement je vis que le joujou cosmique et pas comique de trop s’ouvrait au beau milieu de la feuille allongée et si artistiquement repoussée. Et ce fut en effet de cette simple mais fascinante façon que le sésame s’ouvrit. Je m’en réjouissais fébrilement lorsque mon plaisir solitaire fut vachement interrompu par un étrange sanglot ! Lynda Mayfair éclata alors d’un sanglot prolongé et bruyant, comme seule une gonzesse qui a soif d'alcool sait le faire. Pour une paix bien méritée, je lui racontai comme ça inopinément que sous peu la bouteille entière serait sienne. Elle goba l’alléchante Page 597 tromal.net promesse et se tût d’emblée tout comme une enfant à qui l’on promet un biberon. Trêves de compassion, je décidai d’agir à haute vitesse, histoire de rassembler le plus de données possibles et retrouver au travers de toutes ces multiples icônes enchevêtrées le damné collier de jade et surtout sans plus de causerie aucune. En effet, voilà que je me surprends la première et que je hurle très fort, histoire de lui flanquer la trouille à ce blondinet savant. Je ne sais pas attendre sa réaction d’automate libéré, puisque mon ou mes degrés de vigilance s’avèrent ainsi minimisés et quelque peu survoltés. Noblesse voire vanité obligent, alors je lui administre un coup de canne sans tambour ni trompette aucun, vaniteux de naissance (un peu à ma ressemblance) il sait tout de même jouer avec son col bien roulé de laine d’Angleterre, couleur vert pomme surette en le faisant paisiblement enrouler en demi-tour. Quelle compilation de haute tension je me tapais! Et voilà que je vois cet objet tant convoité, ce colifichet bienheureusement installé miroitant sobrement autour de ce cou superbe et altièrement hautain. Pourtant, indiscutablement, ce bijou de jade se vautre narquoisement au creux de ma main gauche mais pas idiote. D’instinct, je lui trouve un charme certain, mais pas au point de hurler à pleins poumons comme le fait présentement l’oiseau moqueur à la voix plus spécifiquement détestable : -Loup-marin se ferme, loup-marin s’ouvre. Et bis cette stridente voix se perpétue à satiété ! Et la plantureuse Lynda Mayfair de s’étendre de tout son long corps de déesse mal léchée. Un peu comme au cinéma, voilà que s’ouvre tout de go, laissant glisser inopinément un objet identique à celui qui se trouvait aux confins un peu humidifiés de ma main gauche mais pas vraiment idiote. Le collier, enfin son triplet étonnant, provenait de son minuscule sac argenté, ledit sac de soirée mal réussie brillait de tous ces feux ainsi que mes neurones quasi polarisés sur tout ce qui se nomme bijou. Quel chaos ! Quel délire ! « De me murmurer la voix dedans !.» Soudain en un roulement tambour, j’ai la chatoyante idée de m’approcher de la cage or et bleue, sans jeu de mots inconsciemment, une peur bleue sait envahir mon esprit via mon corps, à la vitesse de l’éclair du plus terrifiant des orages, je décide de faire passer dans un autre monde ce jacquot aux allures infiniment grotesques. Silencieusement de toute évidence, voilà que je me plais à écrire ces cinq lettres sur son dos de chevalet : SALUT Le crayon-plume fait son effet de serre et le bel oiseau titube sans une note, satisfaite et repue, je sais le remercier gracieusement en un salut japonais, frôlant ainsi l’indécence moribonde. J’ouvre lentement la cage dorée du défunt mercantile à plumes et j’y palpe un coffret aux tendances poilues, des poils de loup-marin comme certaines bottes d’appellation similaire. Invraisemblablement en l’occurrence un quatrième et éventuel collier de jade serpente lascivement dans son écrin de velours bleu de gris, quelque peu conforme à la couleur des yeux de mon défunt de père, ladite ressemblance m’enchante et me chante Page 598 tromal.net de revenir sur terre. Bonne enfant voilà que je m’efforce de vivre le moment présent et vraiment dans toute sa plénitude absolument incongrue. Quelle blague du tonnerre immonde ! Ma libido policière en prenait pour son compte; la véritable jouissance au stade électrisante de résolution approchait sporadiquement. Entre chacune des pierres, soigneusement et minutieusement montées en double W, une petite étoile argentée servant de preuve flagrante que l’objet s’avérait l’originale pièce joaillière ancestrale sentencieusement convoitée. Dès le départ de la course, je savais que sans étoile argentée bleutée Like a Star @ heaven annexée le colifichet s’avérait du toc ou du faux jeton. Comment ces triples idiots n’ont-ils eut vent de l’existence étoilée ? Énigmatique question à élucider en un lieu différemment positionné… J’eus souvenance encore du moment présent et de sa trajectoire achalandée, mes esprits policièrement alertes et suspicieusement intègres se remirent en cabale de nouveautés bienfaisantes. En forme délicieusement âme et corps, j’appuyai en douce sur la tétine aux allures douteuses, en guise de cloche d’appel cette dernière subtilement bien reproduite valait son pesant de chair pour celui ou celle en quête de nichons délectablement moelleux, mais pas de trop. Sous la forme de poires, quasiment une œuvre d’Art sculpturale, à s’y méprendre autant au regard qu’au toucher… Involontairement aussitôt je me laisse prendre à ce jeu dangereusement existant en de pareilles circonstances plus qu’atténuantes, je m’étonne à appuyer en redondance sur l’objet plus que sensuellement revampé, au risque de paraître nymphomane, je redouble d’impatience en repalpant la digne œuvre d’art dans toute sa magnificence débonnaire. Le plateau a su venir illico, rompant le charme en secousse, le mec en blanc concassé se présente glorieusement et la moue semblable aux vierges éhontées, glorieusement je lui offre mon sourire le plus narquoisement salaud et simultanément dans un ultime salut royal. Instantanément je mandate fermement : -Une bouteille vierge de Tequila et une bouteille aussi virginale d’eau de Perrier, et que ça bouge de là en vitesse. La soif est à nos pharynx Mister… Je suis hautement fière de lui causer de la sorte, en soulevant ma canne, dans le but de lui faire comprendre qu’une flique saturée en vaut deux. CHAPITRE DEUXIÈME RANDONNÉE AU CLAIR DE LUNE Lynda Mayfair et moi, les deux bouteilles vierges, le collier de jade et sa trilogie usurpatrice vrombissant gaiement l’air californien et vlan nous filons à toute allure vers des cieux plus bleus, direction Las Vegas. Miss Mayfair possédait un luxueux condominium. Piscine luxueuse en forme de cœur, bien implantées et accolées sur un muret de pierres des champs, un amas de plantes Page 599 tromal.net exotiquement vertes. Tout autour des gigantesques fleurs d’orchidées sensuellement épanouies aux quatre coins de la vaste salle d’eau bleue turquoise. Cette invitation pour le week-end saurait me faire grand bien autant pour la psyché que pour le soma. Nonobstant l’exubérance de cette femme étrange à la personnalité double, j’acceptai avec joie, songeant que la natation saurait me préparer à recevoir le fruit de mon travail. Cette rémunération octroyée, je rêvais d’une belle année sympathiquement allongée sur la terrasse ou dans la verrière de ma Chaumière in Canada. Une heure ou deux durant la matinée et les heures qui suivraient seraient remplies de Belles Lettres et de Beaux-Arts ; Une pléiade d’idées littéraires entremêlées d’aquarelles foisonnaient aux confins de mon ciboulot depuis quelques pleines lunes. Toutes ces idées devaient jaillir au plus vite, sinon l’essentiel s’évaporerait irrémédiablement dans le néant, ce dont je serais très chagrinée. Pas question de travailler ici les couleurs. Mon Québec me manquait, à hurler aux quatre vents! Miss Mayfair n’ignorait pas qu’en plus de posséder le titre de journaliste je suis une flique du tonnerre. Ce qu’elle ignorait c’est que je suis une sacrée auteure et que je saurai brillamment la décrire un de ces quatre sur papier, avec bien sûr un nom fictif et pigé au hasard de mes songes connards. Je décide alors de la questionner comme une vraie femme: - Miss Lynda, je n’ai pas vraiment saisi le pourquoi de ce faux jade dans votre sac à main, pourriez-vous me causer en toute confiance de sa signification propre et particulière... Je n’eus pas la chance de terminer ma question d’importance professionnelle à mes yeux, je me tournai vers cette capiteuse blonde et je compris très vite que la conversation serait unilatérale pour quelques kilomètres et plus. Miss Lynda se prélassait dans les bras puissants de monsieur sommeil parfois nommé Murphy ou Morphée pour les intimes. Trêves de causerie inutile, je lorgnai la bouteille de Tequila, évidemment cette dernière en était à son demi-parcours. La chanson américaine Sun Down me vint tout à coup à l’esprit et je la fredonnai en toute liberté de notes, lorsque au même instant j’eus le souvenir fortuné d’une suggestion amicale de mon paternel le grand René. Et je l’ai mise en action de suite. C’est alors que je fis la mise en place du rétroviseur de mon cabriolet obsolète; le tour de force bien effectué avec ma main gauche mais pas idiote, vos doutes sur ce point sont évidemment nuls. LYNDA MAYFAIR TÊTE À CLAQUES Étonnamment, je découvre tout en savourant mon eau de Perrier que la dive bouteille s’avère aussi à son demi-contenu. Décidément les effets se faisaient voir bien différents. Mais son choix de vie et le mien aussi distincts soient-ils me ramenaient en mémoire le formidable slogan du mieux être tout le temps: Vivre et laisser vivre. Plusieurs idées parallèlement sages me trottinaient dans le cerveau et entre autres cette phrase Page 600 tromal.net magnifiquement citée d’Alexandre Pouchkine : «Plutôt les illusions qui nous exaltent que dix mille vérités.» Lentement et lourdement, la tête de miss Lynda vint se blottir contre ma cuisse droite, celle-ci semblait d’une moiteur extrême; vu la chaleur torride de cet aride désert. Six ou sept heures de route désertique seraient sans doute nécessaires pour accomplir l’itinéraire de cet incommensurable trajet. Et je vis et compris soudain que cette bique se payait les services d’un perruquier qui s’avérait un astucieux d'artiste en son métier. Tout de même, la perruque se laissait doucement manipuler par ma main droite pas maladroite du tout. Je l’imaginai en fantasmant, sans fard, fond de teint et rouge aux lèvres. Et ce super de beau mâle aux boucles brunes naturelles d’origine firent dresser à nouveau les tiges des immortelles jaunes de mes bas aussi noirs que mes idées du présent moment. Quel bonheur! Aux confins de l’enveloppe corporelle de cette étonnante simili suédoise se vautrait un homme, un vrai de vrai ? Bien sûr, sans doute aucun puisque, question de voir le dénouement de cette sarcastique mascarade, j’osai baisser cette robe gris-souris sans pour autant ne pas oublier de voiler cette authentique bestiole du prénom similaire à la colorée de robe. J’eus sans fausse honte une envie folle de le prendre en vrac et de le faire crier grâce à ce dégueulasse salaud de comédien ! Mon grand orgueil démesuré coincé entre un ultime flagrant délit de viol sans consentement et d’une pulsion plus grandiose que la police elle-même, je fus heureuse d’apprendre que mes émotionnables pulsions ainsi bridées sauraient augmenter toute la fierté d’une femme en devoir de profession. Cette délurée de Lynda, «soit me dis-je» cet adonis possède une de ces têtes à claques d’une magnificence incomparable. La prise du corps n’eut pas lieu malgré la position d’arrêt de mon cabriolet. Elle ou il s’étire félinement sans réaliser la disparition de ses longs cheveux blonds-caramélisés. Quelque peu confus, le mec se redresse en faisant inconsciemment capituler l’érection des superbes tiges des immortelles jaunes de mes bas noirs. Eh oui ! Sans doute aucun je ne suis pas à une humidité près … Et de sa main gauche quelque peu idiote, l’adonis caresse langoureusement ses boucles brunes. Qui a dit que les brunes ne comptent pas pour des prunes ? Et de mon timbre de voix aux intonations involontairement rauques voire sensuelles, je sais promptement lui dire un tantinet sèchement : - Cessez la plaisanterie ! Miss Lynda, ne chercher plus cette immonde moumoute, elle fait la toile désormais sur le pavé de ce long tunnel ensablé à l'effigie de votre spongieux de cerveau. - Bravo petite fleur sauvage des Laurentides ! Quelle flique perspicace vous faites mais, ma parole ça ressemble étrangement à un viol, voilà qui n’est pas joyeux de trop, profiter du sommeil du juste pour… - Shut up! Taisez-vous ! Vous augmentez ce taux d’adrénaline déjà trop élevé par cette Page 601 tromal.net chaleur d’enfer. Vous sentez le vieux tonneau d’Allemagne, vous vous biaisez de ma gueule d’Irlande et fichtre ! Enlevez complètement cette ordure de robe, c’est à faire gémir un fakir! Camoufler un tel corps de mec sous des hardes de bonne femme, j’ai une folle envie de vous baffer! Et avec une sacrée pudeur mêlée d’indécence quasi obscène, il se dénude complètement cet homme superbe, oui ! Remarquablement sculpté, comme certains hommes au temps de mes années folles, lors de mes conquêtes de discothèques des années 80’; Moments chaleureusement indélébiles au plus que rempli grenier de mes souvenirs tellement précieux; amalgames coincés vitam eternam en cet inconscient élogieusement intelligent qui sait faire jaillir un souvenir aussi lointain dans l’arrière-temps soit-il et au moment le plus impromptu au fil du temps. Beau tout autour, voilà qu’il sait me zieuter au plus profond de mon âme pouvant ainsi lire l’admiration sans borne qu’il m’inspirait en tant qu’homme. Paradoxalement, histoire de me faufiler en douce en jouant ainsi à la roulette ruse, je regardai les aiguilles de ma montre-bracelet, minuit moins deux minutes elle m’annote. Je rougis comme une puérile d'écolière. Cet usurpateur de sexe sait entretenir la longévité de mes instincts et ça me plaît énormément. Et l’autre jour vient. 25 juillet 1999 Un seul nuage au tableau, tout ce maquillage horrible, bien sûr, la bouteille d’eau de Perrier saurait servir d’eau de toilette. C’est ainsi qu’habilement je lui lance le petit format d’huile pour bébés dans le but d'enlever le plus absurde de la mascarade, tout en regardant avec une gêne certaine les hardes gris-souris gisant d’une façon étrange sur le pallier de l'auto. Plus il frotte, plus il nettoie, le plus ce salaud me fait envie … Et voilà que je m'ahuris moi-même, je ne veux plus ou ne peux plus résister, vlan ! sauvagement voire sadiquement, je lui lance un et deux gigantesques jets d’eau de Perrier. Lentement, sans malice aucune, il m’enlève la bouteille et continue sensuellement ce délicieux bain de minuit, ayant pour témoin occulte, la lune à son plein format, la chaude nuit, et moi, vachement impuissante devant cet aimant incongru me larguant à la vitesse du son, ses atomes crochus au centuple me frôlaient un à un corps et âme, me propulsant ainsi sur une pente cruellement dangereuse et presto je me surprends à sentir intensément ce désir outrageant et merveilleux solidairement et conjointement pernicieux à m’en damner. Et sans retenue aucune voilà que je sais m’y complaire lascivement et cette chaleur débonnaire coule le long de mes veines, mon sang d’encre tournoie, le désir pour cet homme s’accentue fabuleusement. Au plus que profond de mon être, j’ai une envie de le prendre comme seul un homme en érection profondément gigantesque sait le faire … Pourtant que diable je suis une femme et flique en plus ! Voilà que le beau salaud soulève lentement la banquette arrière et sort d’une valise noire un chemisier vieux rose, un short-short tout aussi coloré, une paire de sandales style Saint-Tropez et intégralement, sans se douter du dard pointu de la phrase, il m’explique sans tendresse audible : Page 602 tromal.net - Désolée, ma petite fleur sauvage, jamais vous ne saurez, nonobstant tout votre charme bohémien ou amérindien ou autrichien ne rien prendre de l’homme que je suis. Aucune femme n’a su y parvenir, vous saisissez? Et sans plus attendre, je démarre le cabriolet sans me rendre compte que les immortelles jaunes de mes bas noirs frôlent le paroxysme de volupté … faute de pain disait ma mère, on mange de la galette. En guise de palliatif, je pianote intensément sur le rebord de la porte noire de cette rutilante Trans-Am des années folles ou seventies (for me) ; vu l’hiver non existant en ce chaud pays, le wild car reluit de parts et d’autres comme un nickel neuf bien empoussiéré parbleu. Et de plus belle, je pianote la cinquième Nocturne de monsieur François Frédéric Chopin. - Quelle nuit délicieuse, n’est-ce pas Miss Mayfair ? - Ça va, ne soyez pas sarcastique, mon prénom est Peter ou Pierre Luc, mon véritable nom s’avère aussi Mayfair et ma cousine a pour prénom Lynda et l’étonnant collier de jade… Je retombais sur mes pattes, un peu comme une chatte en vapeur, qu’un soir de pleine lune, un vilain personnage saurait mesquinement lancer d’un deuxième étage. Une étrange retombée quelque peu économique point de vue sensations me dicta comme dans un mauvais rêve ces mots paradoxalement ternes: - Pierre Luc! Daignerez-vous m’expliquer le pourquoi du faux collier dans le… - Arrêtez ! Miss O’Briend ! Voilà un auto stoppeur, il est sûrement mort de fatigue dans ce bled ensablé, allons ! Nous le faisons monter n’est-ce pas ? UN NOUVEAU VENU POSE SA GRIFFE Et la belle canaille de poursuivre: - Vous allez loin comme ça ? … Belle nuit pour la ballade n’est-ce pas ? - J’aimerais aller le plus loin possible, quelle nuit étourdissante, de faux amis à moi m’ont gratifié de cette ballade nocturne. Je me présente, je suis Éric le Gitan, chanteur de musique Rock, je réside à Laval, au Québec, plus précisément au Canada, vous connaissez ? … Vous êtes monsieur ? - Pierre-Luc, et voici miss Mayfair et toi ? Éric chanteur de rocky musique, bien sûr, boucles blondes longues ondulées, complet rose et noir, évidemment je te reconnais, allez ! Amène-toi l’artiste ! Le chanteur en question avait un port altier, un super sourire éclatant, une tête à faire damner un saint ou un sein; ses magnifiques boucles déferlaient en ondes claires, et Page 603 tromal.net c’est alors que je ressentis un haut-le-cœur de jalousie, je compris à l’instant que mon rôle de protagoniste principal tenait à sa fin; vu les préférences du charmant Pierre-Luc, le nouveau venu prendrait sans doute une place prépondérante auprès de celui-ci. La vedette du grand Jet-Set québécois me salua avec une courtoisie théâtrale et Pierre-Luc daigna me présenter au nouveau survenant de nulle part avec un sourire narquois. Soudainement fatiguée à l’extrême-onction, je fis un ultime bond de chatte désarçonnée et me dirigeai vers la banquette arrière. Et intérieurement je fredonnai « Oh! Quelle nuit » de Sacha Distel, la liberté intérieure reprenait enfin sa place ! Apaisement total de l’esprit et du corps ! Alléluia! thanks God! - Voici petite fleur, une gracieuse copine à moi, une fille plus que parfaite, pas d’alcool, pas de tabac, pas de... - Salut Éric, mon prénom est Jessie-Fleurette et je me plais bien avec le nom de ma mère O’Briend. Le pays de cette dernière se nommait l’Irlande, j’habitais le Québec depuis ma tendre enfance, mais une peine de cœur ou d’orgueil m’a parachuté au pays des stars, j’ai accepté un poste temporaire... Musicalement parlant, ton dernier tube Androgyne à deux Faces, superbe en musique autant qu’en paroles ! Excellent travail mon vieux ! Félicitations ! Le petit malin gloussait de plaisir, son ego de vedette jouissait d’une façon apparente à outrance, mais ce tzigane aux yeux noirs me plaisait systématiquement sans raison vraiment précise, il me semblait bigrement sympathique. Décidément les mecs aux cheveux longs auront de toute époque ma préférence manifeste et ce depuis mon âge de raison. Éric enchaîna avec dans la voix un timbre voluptueux inné : - Ah ! vous, I mean, tu connais mes tubes! J'en suis ravi, mon but est de revenir au Canada le plus vite possible; je me dois d'être en spectacle dans une huitaine de jours. On m’a dépouillé totalement, j’étais en visite chez Jean-Laurent Sénécal pour un soi-disant contrat avec la WNYC télévision, le salaud en question avait comme pseudonyme Shoukasian, quel tordu ce mec, un vrai satyre ! ---Oh ! La -La ! Était-ce au Shoukasian’s Heaven ? Une brasserie or et bleue à l’acoustique sataniquement céleste ? - Oui ! Ce ciel (Heaven) damné m’a conduit aux enfers de Dante les plus sordides, à sec, me voilà à sec. Je n’ai plus un rond, cette ordure de Shoukasian a su me faire découvrir combien naïf je suis. Quelle tuile, j’ai loupé deux concerts à cause de ce traquenard… 568, 000. $ … Et le quatre mai prochain, je suis programmé pour un concert au théâtre Saint-Sauveur dans les Laurentides, Quel emmerdement ! 825, 000. $ cette fois-ci et la sauvegarde de mon titre. Dites Pierre-Luc, accepteriez-vous de me rendre service ? Conduisez-moi à l’aéroport et prêtez-moi le fric pour le retour du billet, je téléphonerai à mon cousin au Québec et l’on vous assurera du remboursement intégral avec une prime en surplus. - Non, je regrette, mais j’ai en tête une meilleure idée : Nous irons tous les trois au Québéc en Canada. Mes fibres musicales ont besoin de musique Rock québécoise ces temps-ci et j’ai ouïe dire que le théâtre Saint-Sauveur possède une acoustique épatante Page 604 tromal.net ainsi qu’un jeu d’éclairage savamment avant-gardiste. Qu’en pensez-vous petite fleur aux blancs pétales ? - Formidable ! Excellente idée patron, mais j’y décèle un bémol, c’est que j’aimerais bien obtenir mes 184, 000$ sur l’opération Jade, votre mémoire aurait-elle subit une surdose de chaleur, doublée de Tequila ? - Chère petite irlandaise, tout sera au poil bien avant notre arrivée à l’aéroport. Et c’est ainsi qu’allègrement le joyeux trio prit la direction opposée qui menait à l’aéroport. Loin de moi la pensée de ce voyage impromptu J’étais fébrilement heureuse, excitée et ravie de revoir mon beau pays, et surtout ma petite Vallée de Saint-Sauveur, petit village des Laurentides au Québec que l’on nomme depuis l’an 2003 : Ville de Saint-Sauveur… Revoir toutes ces beautés terrestres, quitter cette cuisante chaleur, fantastique au début du séjour, mais harassante avec la prolongation. Toutes ces pensées positives donnèrent des ailes à la rose et noire de Trans-Am. Machinalement ma main gauche vraiment pas idiote tapota doucement le rétroviseur. Cette fois-ci mes pensées musicales me firent songer à ce grand artiste auteur-compositeur du Québec que j’admirais depuis fort longtemps et joyeusement je me surprends à fredonner avec une intonation Blues, ce refrain vachement réconfortant et réconciliant avec la planète entière : - «Tu pars en voyage, tu déménages quelque part.(Parole et musique de Claude Dubois 1969).» CHAPITRE TROISIÈME DEUX YEUX VERTS ET DES JOUES SAILLANTES 27 août 1999 (8 : 00 heures A.M.) L’avion ne décolla que ce matin; because la tornade dont je ne sais d’où. Toutes mes idées de chatte chaleureusement affectueuse s’étaient glorieusement estompées avec la venue du blond chanteur québécois et je remarquai que ce mec s’avérait un blond légal, un pur, un tatoué comme disait ma mère dans le but ultime d’énoncer la vérité. - Un tatoué ! Oui, en effet Jessie, mais comment le savez-vous ? Je possède indéniablement une étoile bleue avec de petites pointes jaunes. Eh ! Oui sur le pied gauche. Nonobstant ma surprise, j’eus la répartie facile et j’inventai rapidement cette légère contrevérité : - Gauche mais sûrement pas idiot, n’est-ce pas ? Oh ! Ce n’est pas tellement malin, je devine ce tatouage à cause d’un don, chut ! Il ne faut pas causer trop haut, je suis un peu sorcière, c’est l’héritage de ma grand-mère la petite irlandaise. Page 605 tromal.net - Ah! Oui! je m’en doutais un peu, vous êtes tout à fait sensationnelle, vous êtes l’inspiration idéale pour une future chanson. Dites, vous possédez aussi le don de rédiger, aimeriez-vous travailler avec moi ? Dans une vue antérieure vous étiez ma muse et alliée, c’était écrit cette rencontre de ce siècle en voie d’extinction. Brillante idée ! La chanteuse québécoise Belle Gazou s’est promenée entre Mozart et Jagger (Chanson de Belle Gazou 1989) dans un de ses tubes et moi je ferai la navette entre Chopin et Éric le Gitan blond. Pourquoi pas ! Je te certifie ma petite comète blonde, le tout fera des étincelles sur scène. Allez Éric je te fais la bise, dis, tu veux me parler de ce Jean-Laurent ? Est-ce qu’il a déjà vécu en Canada ? Curieusement la réponse de se faire entendre à l’arrière plan ! Et en plus à gorge déployée! - Oui ! Il a déjà vécu au Canada, et c’est avec fébrilité qu’il a hâte d’y revenir en chair et en os! Éric et moi avons eu un soubresaut en conjointe collaboration, cette voix fielleuse de l’arrière-scène semblait projetée d’outre-tombe. Synergiquement nos têtes firent demi-tour et de la cime de son inexplicable grandeur cadavérique, Shoukasian de son véritable prénom Jean-Laurent daigna nous saluer froidement. Ses joues saillantes semblaient plus pâles. Était-ce une poche d’air ou un manque d’oxygène qui me fit chanceler ou bien les yeux scabreux du nouvel arrivant ? Je n’osai répondre à mon interrogatoire intérieur et fit une moue désinvolte qui ne fit aucunement bonne impression au noble énergumène. Heureusement Éric eut tôt fait de me devancer en paroles : - Cette retrouvailles me déplaît au superlatif de riffs et je vous incite à retrouver votre siège monsieur Jean-Laurent, votre scénario intérieur et vos manipulations exhaustives m’ayant mis au pas, nul besoin de réitérer vos étranges élucubrations. Le plus grand écart de votre démoniaque ballet s’est avéré un chassé-croisé d’un mémorandum grotesque et invraisemblable. - Attention mon petit, votre gosier de chanteur pourrait se laisser fredonner la gamme en deux volets, le second ayant pour titre le fameux Requiem inachevé de Mozart. Les yeux verts devinrent soudainement jaunes comme ceux d’un reptile, il serait intéressant d’annoter que la seule vue d’un tel invertébré a toujours su laisser un frisson d’horreur sur ma nuque d’intellectuelle innée. Les yeux du monstre à figure humaine eurent lieu de me transporter dans un temps archaïque, celui des animaux préhistoriques. Redevenus verts, les yeux aux mini pupilles énigmatiques m’envoûtèrent tout en m’horrifiant simultanément; aussi microscopiques que furent ces pupilles, elles englobèrent pernicieusement les miennes. Fébrilement, comme seule une naufragée perdue dans une eau gluante sait le vivre; je demandai humblement l’aide d’un Esprit universel que je nomme Dieu et sûrement plus puissant que le mien mon esprit en pareille circonstance. Abruptement, je sentis mon sang tourner royalement dans ses conduits, et ce fut Page 606 tromal.net l’apparition soudaine du déjà vu; je nous sentais perdus… et pourtant à cet instant précis, mon esprit s’ouvrit d’une façon mystérieuse. - Monsieur Shoukasian, enfin Jean-Laurent … J’entendis alors le son de ma voix comme celui provenant d’une autre personne; cette voix me parut rassurée, alors bien assurée de moi, je fis une pause, dans le but ultime d’être bien captée par mon interlocuteur. De plus en plus à l’aise, je continuai sans trêves : - Au préalable de cet intéressant vol matinal cher monsieur Jean-Laurent, j’aimerais vous présenter mon copain Pierre-Luc, il est d’une nature plutôt timide, serait-ce possible de l’emmener avec nous ? La réponse ne se fit jamais entendre et cette présente scène saurait sans doute aucun se graver très profondément bien au creux de mes mémoires intérieures dont la rédaction se terminerait sûrement un de ces quatre matins; lorsque les années s’avéreraient suffisamment riches d’expériences aux multiples confidences d’auteurs non-tombés en voie d’éloignement de la faune littéraire. Dores et déjà la relève des non-tombés littéraires ferait sa place bien ancrée et décidée à rédiger beaucoup mieux que leurs prédécesseurs un peu vieillots voire vieux jeux à leurs yeux. Place à la relève et abattons les autres, ils sont de la vieille école, ils ont déblayé le chemin alors maintenant qu’ils se tassent en groupe. PLUS SUBTIL QU’UN LOUP-MARIN AMÉRICAIN UN LÉOPARD QUÉBÉCOIS Et la fauvette aux tresses brunes daigne se déganter primo, secundo, elle pose sur le pare-brise ses lunettes teintées aux contours colorés jaune et noir, tertio, elle ouvre la portière de sa Caravelle blanche des sixties d'années. Et aussi féline qu’un léopard de brousse; elle s’achemine vers nous, sans nous regarder Éric et moi, elle fit un bond avant vers Jean-Laurent. De ce dernier, elle touche et ouvre le veston couleur moutarde de Dijon, très élégant d’ailleurs ce veston, dont je sais d’emblée reconnaître la coupe et le style du formidable couturier québécois Jean-Claude Poitras, donc, notre héroïne en retire prestement un objet luisant qui s’avère la copie conforme d’une flèche amérindienne. Telle une Diane chasseresse elle venait d’atteindre sa cible avec un seul javelot. Une autre paire d’yeux de lynx en somme. Je me sentis soudainement deuxième avec ce don so damn bon. Une marre de sang quasi noir sur ce complet pastel indique le troublant épilogue du comédien ravageur. - Ouais ! Ça devait se terminer ainsi; je fus flouée et renflouée par ce salaud qui a su de toute son existence traîner son beau cul mâle aux spectacles les plus ignobles qui existent. !0 x 100, 000. ? voyez-vous ça ? Voilà ce qu’il a comme dette envers moi ! Plus tard toujours plus tard, il me racontait sans cesse des boniments… Et vous qui êtes-vous ? Ses amis? non sûrement pas ? Page 607 tromal.net Tout se déroula excessivement vite, je n’eus aucunement le temps de répondre, agitée la belle brunette pour qui les brunes comptent pas pour des lunes dit instantanément : - Jovette est mon prénom, ne me surnommez surtout pas Jojo ou Vévête, ça brime mes émotions, si vous avez envie de monter dans ma Caravelle, soyez à l’aise. Je suis crevée, voulez-vous conduire cette bagnole ? Elle naquit en 1965, une véritable relique quoi ! Je remarquai qu’elle s’adressait à moi, honorée, sans peur et sans reproche, je lui dis vivement : - C’est chouette, je suis Jessie-Fleurette O’Briend, voici Pierre-Luc et Éric. Sans plus de présentation mondaine, tous les cinq nous roulons à basse allure vers la sortie, confortablement installés dans la blanche Caravelle lorsque ce policier à la moustache rousse et au complet marine et rouge nous interpella avec un franc sourire; en vrai gentilhomme il nous mandata les pièces d’usage: -Permis de conduire et immatriculation, s’il vous plaît madame ? C’est alors qu’il jeta un regard furtif sur la banquette arrière. - Oh ! Est-ce votre copain qui dort à l’arrière banquette ? Ça ne va pas ? - Monsieur l’agent, comme à l’habitude mon fiancé a outrepassé la dose normale de sa bouteille de Tequila. Et sans plus de causerie, je sors la bouteille plus que vide. - Regardez la bouteille est totalement démunie. - Oh ! Yes! Indeed, il a arrosé son retour en Canada. - C’est ça monsieur l’agent ! L’agent pris connaissance de mon permis de conduire et me le rendit ainsi que le petit papier bleu-poudre réservé aux immatriculations de tout conducteur en règle. Je les remis à Jovette puisque bien à elle. - Ça va, tout est en règle, bon retour tout le monde ! - Merci monsieur l’agent et bonne journée. Mensonges vilains plus que nécessaires. Pour terminer l’opération Jade 12, pas question d’en informer tous les agents du Québec immédiatement, pas pour le moment du moins. Cette Jovette me semblait mûre pour la relation d’aide en deux volets : L’Admission via la Capitulation et vlan via l’Acceptation et non la triste résignation. Page 608 tromal.net Je ressentais vraiment me rapprocher du but ultime et mes nouveaux copains semblaient du même avis puisque dans l’espace de trente secondes nos trois cœurs vécurent leurs battements de cœur à l’unisson. Ces deux hommes savaient me plaire davantage. Bizarrement Jovette me dit alors : - Je vous invite chez moi, je possède une maisonnette à Laval-sur-le Lac, vous connaissez ? Connaissez-vous la route pour vous y rendre ? - Si ! Et la détente sera parfaitement appréciée, merci de votre invitation, nous acceptons avec joie Jovette. Cet acquiescement de ma part se prononça sans qu’il n’y ait aucune consultation avec les mecs; j’étais positivement certaine de leur désir sincère de relaxation. L’arrivée chez Jovette se fit doucement. À sa demande par bouton électronique; une porte immense peinte en rouge aux reflets métalliques insolites s’ouvrit lentement, nous roulions perpendiculairement dans ce vaste garage, et la trajectoire se poursuivit pour une bonne demi-minute avant que la Caravelle blanche soit garée à sa place, tout à côté d’une superbe Porches jaune canari très foncé. L’air pur devenait rarissime, une odeur biscornue flottait lourdement dans cet immense souterrain, moisissure ou litière de chat, je n’eus aucun discernement pour différencier ces nauséabondes d'odeurs. De toute façon je m’en foutais éperdument; j’avais les guiboles* en accordéon et je n’aspirais qu’à la découverte prochaine d’un fauteuil plus ou moins confortable et peu importe sa forme et sa couleur. * Guibole : Dialecte français, dont la signification est jambe. UN FILET DE LUMIÈRE AU BOUT DU TUNNEL Fatigués au plus haut point du voyage, vraiment semblables à des zombies, nous nous retrouvons au premier pallier du château et non de la maisonnette telle que spécifiée par cette belle Châtelaine brune lors de son invitation. Ledit pallier recouvert de moelleux tapis gris perle impressionnait par son effet à triple dimension ; À chaque pas effectué, il semblait que je m’enfonçais étrangement un peu pareillement à une marche dans le sable chaud. Tous les fauteuils de couleur gros bleu, sauf un plus petit, de style love seat, donnant un relief étonnant; cet endroit au stylisme personnalisé indéfinissable me donnait froid à l'âme. Ce tout petit fauteuil me plaisait à l'extrême; il était recouvert de tissus léopard, et ce, dans toute son entité. Subjuguée à l’extrême je le fus ! Remarquable cette Jovette, ce félin fauteuil lui seyait à ravir ou bien était-ce le contraire ? Était-ce Jovette qui seyait bien au fauteuil ? Sans plus de philosophiques questionnements, je m’installe lentement face à cette princesse des îles lointaines. Pierre-Luc lui, décida d’opter tout bonnement pour la gauche et Éric bon enfant culturel se cantonna à droite. Page 609 tromal.net Je suis de celle que l’on peut duper à l’occasion, il y va de soi, mais sans fausse vanité aucune, ceci il faut savoir l’effectuer brillamment et avec doigté. Miss Jovette caressa doucettement ses nattes brunes et chuchota suavement de sa voix de blueswoman sensuelle : - Comment allez-vous tout le monde ? Bienvenue dans ma maisonnette de luxe, soyez à l’aise, détendez-vous, contempler le plafond si le cœur vous approuve, voyez ce ciel bleu étoilé, peint en trois D spécifiquement par mon copain Gary, pour le bonheur des invités. Alors, je sonne Jean-Jacques, faites vos jeux pour vos rafraîchissements préférés. Ladite demande fut promptement accomplie et d’une façon très élégante. La bouche de Jovette d’une sensualité enivrante mais vulgaire fut avantagée par un sourire quasi enfantin, lorsque tout à son service, un homme d’un âge certain s’avança en douce. Immuable, il nous salua, son regard vide nous toisa, un à un, tous les quatre. Ce même regard devint tout à coup très profondément inquisiteur, sans haine ni affection, d’une politesse noble et sans reproche. Je fus la première à lui faire part de mon désir sans vraiment prendre garde au protocole : - Une boisson à l’orange, pamplemousse et citron et aussi une double portion de glaçons, s’il vous plaît monsieur Jean-Jacques. Je décidai sans culpabilité aucune de profiter du présent moment et de me laisser bichonner… En écho Pierre-Luc et Éric décident de s’affirmer en grandes pompes mais sans originalité : - La même boisson deux fois s’il vous plaît mon ami ! Et Joyeusement Jovette de répliquer : - Pour moi se sera une Tequila sunrise, un double, please Jean-Jacques ! C’est alors que Pierre-Luc reprit d’un ton confusément repentant : - Je me désiste ! J’opterai plutôt pour le même truc que miss Jovette, j’ai une soif incroyablement vraie. Comme dans un film à haute tension cinématographique : Un temps, deux mouvements et Hop ! La ! Héééé! Pst ! Vivement lestes les longues nattes de la fauvette brune virevoltèrent en planant en surprise capillaire sur le somptueux tapis… Et je compris simultanément cette étrange impression du déjà vu lorsque mes yeux de lynx se sont posé pour la première fois dans la profondeur des yeux de cette pulpeuse Jovette. Cette dernière semblait surgir d’une comédie musicale inédite, cette Jovette s’avère aussi un homme, tout comme Pierre-Luc et … Incroyablement le frère jumeau identique de celui-ci. Soyons réalistes ! Quelle brillante mascarade ! Hum! Hum ! Tequila et yeux félins et en double bien sûr ! Je me pilotais vers l’extase totale ! J’étais sidérée et éblouie. Ces deux mecs ont vraiment su me tenir en haleine intellectuelle et physique. Sensuellement sans Page 610 tromal.net rancune, je les gratifiai de félicitations pertinentes : - Messieurs, votre double scénario sait me transporter dans les mille et une nuits d’Ali baba, et je ne peux que vous admirer davantage. Vous cher Pierre-Luc, et vous de même chère Jovette, votre prénom véritable s’avère sûrement tout aussi élégant ? - Pierre-Yves est mon prénom de répondre le beau duc. Pierre-Luc le premier avala d’un trait son liquide alcoolisé à la Tequila. Les glaçons résonnèrent en un bruit étrange lors de leurs accolements, me remémorant l’épilogue d’un concert lorsque chacun des auditeurs a su vivre intensément une sublimation bénéfique. C’est alors que Pierre-Luc se prononça d’une façon pondérée sur un juste ton. L’explication s’imposait derechef ! - Jumeaux identiques nous le sommes en effet, quoique Pierre-Yves soit mon aîné de deux minutes. Le lait démaquillant et tout son kit deviendra un atout sérieux, n’est-ce pas mon frangin (frère). II s’avère primordial que ces messieurs/dames puissent admirer nos troublantes ressemblances corporelles. Le second Pierre-Luc, en somme Pierre-Yves, se leva prestement et d’une démarche tout aussi féline que son double ego se rendit vers un vestibule ensoleillé bordé d’une pléiade de plantes mixtes aux couleurs exotiques, tombant entremêlées des lourdes jardinières toutes de cordes tressées. Une pure merveille avec ce soleil et ce plafond bleuté de Prusse brossé par l’artiste Gary. Et ces étoiles en plein ensoleillement ajoutait une illusion d’optique assez originale voire phénoménale. Soudainement cette maison, je la contemplais lentement en la percevant très agréablement, onctueusement installée dans le bleu d’un sofa et voilà qu’une euphorie indescriptible et progressive me submergeait peu à peu. Le breuvage aux agrumes fut doublé d’un puissant narcotique aux tendances tranquillisantes, j’en eus vaguement conscience, car j’étais absolument incapable de me lever de ce fauteuil dont les bras gigantesques semblaient démoniaquement sur ma poitrine se refermer. Illusion ou hallucination, mon cerveau analysait sans résultante le tout salon dans son ensemble. Depuis combien de pleines ou filets de lunes étais-je dans cet état? Une éternité passait, depuis toutes ces minutes ou ces heures peut-être. RETOUR ARRIÈRE ET MÉMORISATION SALVATRICE Je décidai et ceci tout à fait inconsciemment de ne point bouger et d’une manière encore plus inconsciente de bien écouter. Soudainement, j’eus souvenance de cette formidable citation Shakespearienne : …«Ce qui me nuit, c’est cette maladie de ne pas écouter.» Involontairement et innocemment sans doute, je souris. Face à moi, deux lèvres gourmandes et ironiques eurent la même fantaisie. Les lèvres savamment dessinées appartenaient à Éric le gitan. D’une gentillesse sans bornes, il s’adressa à moi : Page 611 tromal.net - Ma chérie, dommage, les petits agrumes du Canada semblent vous réussir tant bien que mal, est-ce que vous êtres contrariée ou désorientée? Le mal du pays sans doute ? Coup de maître ou de traître… Ex abrupto. Je le vis se lever à une vitesse vertigineuse ! Faire tomber d’un trait, d’un pied, d’une main les deux jumeaux. Ces derniers se recroquevillèrent lentement et semblèrent s’évanouir comme l’ancien moi d’un alcoolique actif ou encore sous l’emprise étouffante de l’alcool lorsque ce même individu décide un jour de capituler sans réserve aucune de reboire à nouveau, chemin ultime le menant à l’acceptation de son alcoolisme, maladie lente, sournoise, progressive et souvent mortelle. J’étais par la force des choses uniquement spectateure, même les applaudissements s’avéraient pour moi impossibles puisque l’on m’avait ignoblement imposé cet état comateux. Un retour arrière d’un quart de siècle ou presque me mit en mémoire combien cette situation pouvait s’avérer obsédante et pénible, nonobstant cette ignoble léthargie, paradoxalement je compris combien précieuse était cette lucidité constante de l’esprit, Sans paradis artificiel aucun. À nouveau j’implorai l’aide de l’Invisible cet Etre supérieur à moi-même qui un jour me sortit de l'ornière de l'alcool et ses suites, le suppliant de me gratifier à nouveau de cette raison, avantage inestimable d’une importance capitale en ce siècle ou les peurs et les angoisses, fils corrosifs destructeurs bouffent indéniablement les humains. - Allons petite fleur sauvage, le cauchemar s’achève, courage tenez bon, je vais sonner pour la venue de Jean-Jacques, sa collaboration nous sera d’un précieux secours. C’était la voix d’Éric et celle-ci semblait venir de très loin, comme si nous étions au sein d’une vallée du Tyrol. Musicienne de l’âme et des doigts via ma voix, une envie folle de danser me tenaillait les veines, courageusement mais sans véritable conviction, je décidai de me lever pour m’exhiber savamment mais en vain… Lourdeur et fou rires me torturaient le dos en duo. Je vis s’avancer l’homme de service, mon air hagard ne sembla pas lui déplaire. Éric lui dit tout de go que mes pieds étaient ensanglantés, cette fois-ci, le mec parut surpris, moi non, du moins je le pensai sagement. Malgré la lente torpeur qui m’enveloppait tout entière, j’eus la force inouïe de faire voir avec mon index ce fameux tendon d’Achille; incontestablement le sauveteur de ces instants malencontreux. Jean-Jacques s’approcha très près de moi, puis se baissa d’un mouvement vif vers mon pied. C’est à ce précieux moment qu’Éric fut très bref dans ces démonstrations martiales. En deux temps, trois mouvements, Jean-Jacques fut formidablement allongé sur un canapé de couleur poire aux fleurs en relief gros-bleu de Prusse. Le self-défense d’Éric a su faire honneur à quatre personnages importants : Pierre-Luc, Pierre-Yves, Jean-Jacques et moi-même. Les deux jumeaux et le personnage central étant éliminé, deux protagonistes demeuraient désormais le point culminant du récit plus qu’énigmatique. Éric me prit Page 612 tromal.net dans ses bras, je ne résistai pas, je me sentais transporter corps et âme; un peu comme dans une grande saga Hollywoodienne… Nul est le besoin d’annoter ici notre sortie en vitesse première, direction future les belles Laurentides patelin éminent de mes amours culturels. Laval-sur-le- Lac ce n'était quand même pas le bout du monde via Saint-Sauveur: la fuite se fit à pieds secs; histoire de bien dégeler nos cerveaux vachly congelés; enfin, le mien du moins... L'auto stop était de toute évidence notre porte de sortie la plus efficace... Par conséquent, je me surprenais moi-même à marcher comme ça côte à côte avec Éric qui causait au téléphone avec une voix étrange : -Oui ! À Laval-sur-le-Lac c’est exact ! Faites vite, sinon les trois oiseaux s’envoleront, des personnages un peu mêlés avec leurs identités. Légitime défense lieutenant, je vais vous laisser mes coordonnées. Oui, c’est bien dans cette résidence cossue, oui, 457, rue des Outardes, tout au bout de l’allée de thuyas. Merci ! Nous prenons l’air, car nous l’avons échappé belle… Plus il discutait, le moins je saisissais le sens de tout cet imbroglio... à suivre au volet deux Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-03-31 Page 613 tromal.net Un Parfait Salaud Misogynaire * Leonardo Da vinci °°°° Musique JULIEN DORE -BAIE DES ANGES°°°° Un Parfait Salaud Misogynaire * de la Louve J’avais à peine 15 ans et cette brune qui ne comptait pas pour des prunes à mes yeux m’attirait magistralement et démesurément. Elle avait sûrement plus de deux fois mon âge et je m’en foutais éperdument car le désir ne différencie pas le temps qu’un être humain sache vivre sur cette terre. Tout en elle me plaisait. Sa façon de parler anglo, franco, de marcher, de gueuler, de jouer de la tambourine, de danser, d’écrire, de peindre, de déconner et surtout de me faire ressentir sans le dire que j’étais un parfait salaud misogynaire et alors de sourire et de me dire : - "Tu saisis Don Quichotte ? Alors please ta gueule me disait-elle en souriant sensuellement et prends ta guitare pour cette année et plus car c’est tout ce qu’il te sera permis de prendre ! " Je ne connaissais pas ce Don Quichotte de nom de musicien, mais si elle m’appelait ainsi, ce devait être un big Shot de la guitare, alors je m’y mettais avec toute mon âme; tel que me l’avait appris mon maître sur le bord de la Rivière Bianca près des Chutes aux Bleuets à Brébeuf dans les Hautes Laurentides in Québec en Canada. Lorsque j’ai eu sept ans et que j'ai découvert comme un diamant caché cette guitare acoustique ou sèche un peu sale près d’un énorme chêne d’au moins 112 ans! Un trésor d’un million de dollars ou d'euros n’aurait su me combler davantage; cet instrument premier pour moi contribua en quelques sorte au développement de ce que l’on nomme les mains magiques car bien sûr en plus d’être un don, la pratique constante est un atout plus que nécessaire en musique tout comme dans chaque discipline artistique dailleurs. * Le mot mysogynaire est l'euphémisme de ce poète et dramaturge et provient du titre Le Misogynaire et du poème du même titre ; recueil de poèmes du regretté Raymond-Marie Léger décédé accidentellement le 16 novembre 2002 dans les Laurentides au nord de Montréal. Je suis certaine que dans cet autre ailleurs il est heureux du titre choisi par sa consœur qu'il aimait avec authenticité; avec amitié pour faire vivre ce récit que je lui dédicace dans cet autre ailleurs : Un Parfait Salaud Misogynaire. En guitare, les doigts quasi ensanglantés du début deviennent cornus et de ces critères essentiels la magie peu à peu commence à opérer lorsque la détermination et la persévérance s’avèrent prépondérante. Je travaillais pour elle cette déesse ensoleillée, au Page 614 tromal.net fait, elle m’avait embauché pour distribuer des petites cartes d’invitation pour son Big Vernissage et Lancement Géant de trois manuscrits. Ce serait une grosse surboum et des copains musiciens à elle viendrait chapeauter la grosse fête voire le Big sheffle avec un vingt minutes d’excellent Blues. J’avais quelques pièces instrumentales à mon actif dont cinq déjà de mes compositions. Donc je serais de la fête comme jeune musicien compositeur-interprète qui fait ses premiers sauts pas sots avec public inconnu je l'espérais fortement pas sot de trop en musique. Sunny Fair qui était son nom me draguait mais tellement subtilement qu’exclusivement moi, très petit futé savait décoder. Deux mois que cette drague durait. J’étais à plat de jouissances solitaires car chaque jour, c’était pareil, elle savait me faire raidir ici ou là dans ce saltimbanque d’atelier où tout ressentait la sensualité extrême. Et je suis retourné aux études après cet été de petit travaux à la Galerie en Dentelles… Vers l’âge de seize ans, je suis retourné à nouveau ; histoire d’amasser des sous pour me payer une moto. Drague simulée similaire, elle m’allumait et tout filou que j'étais je savais vachement bien l'allumer aussi; j'étais un parfait salud inné tout autant qu'elle sinon plus car durant l’année antérieure j’ai eu la veine de pratiquer le coup de la sauterelle sur la colline avec quelques nanas de mon âge. Mais bizarrement cette blueswoman comme la surnommait ses copains musiciens savait me traverser l’échine en ondes érotiques assez insolites. Un feeling ultra hot que je ne ressentais avec personne et qui me donnait envie de fuir et de rester pour la vie… L’inaccessible pour tous est un tremplin vers la jouissance et cette femme qui se voulait quand même loyale savait sans causer de trop me faire comprendre que nous pour le peau à peau ce n’était que partie remise ; histoire simple et concise de ne pas avoir vivre de vilaines d’histoires. Mon anniversaire devait tomber un samedi du mois d’avril, le temps était à la tempête de neige de je ne sais quel saint et je fus obligé de crécher chez elle… Ce fut the sweet swiss night pour elle et moi ! Un vrai film en trois dimensions des plus fleurs bleues, des plus sauvages et des plus doux. Son lit était étroit et nous de même car nous ne faisions qu’un et sans forcer la note puisque nos guitares étaient plus qu'accordées! Nos mouvements coordonnaient tellement que nous étions surpris et ébahis de tant de similitude. Au début de ma chevauchée lente et intense sur elle, je croyais qu’elle exagérait sa plénitude mais je le ressentais si fort bien au creux d’elle ce sublime bonheur des sens que je savais qu’elle ne feignait pas ce divin Nirvana qui perdurait sans vouloir s’estomper alors. J’avais une seule idée en tête, celle de la voir sourire et d’être heureuse, je ne me reconnaissais plus, moi, que je croyais misogyne inné ; vu mon attirance plutôt mitigée pour la gent féminine. Quelques vaines et humiliantes tentatives entre 14 et 17 ans me firent mijoter quasi inconsciemment un ultime plan de vengeance d’adolescent en perpétuel conflit avec mon horrible ennemi : Moi-même et le désir que forcément je me devais de blinder et déblinder comme bon me semble: j’étais l’artisan premier de ce refuge en personnages multiples ; histoire de souffrir le moins possible, vu mon égocentrisme et mon narcissisme mâle assez fulgurants et perceptibles à mes naseaux de juvénile dragon en chaleur via la rancoeur mais bien tempéré pour ne pas en vérité me faire repérer de trop par ces chasseuses dites couguars de jeunes mecs en manque de sensations extra orgasmiques. Chasseuses qui pour ma peau déjà en quête de l’inaccessible trouvait trop faciles ces déesses magnifiquement insipides. Je me délectais ici avec Sunny car celle-ci, déesse véritable à mes yeux et à ma peau plus que réceptive et tactile ne serait Page 615 tromal.net jamais facile elle, même après s’être donnée corps et âme mille et une fois car la première chevauchée fut des plus attendues et de cela je saurais m’en souvenir jusqu’aux heures les plus incultes de ma vie d’adulte. Puis passèrent sur ma route quelques donzelles sautées par moi et vivement retombées sur leurs pattes fines d’elles-mêmes. Ces quelques bribes asexuées furent pour moi plus pénibles que jouissives véritablement; ces quelques engrenages sans grand enthousiasme m’ayant alors vainement laissé sur ma faim de jeune mâle en rut notamment c*nçu pour haleter et attiser beaucoup plus de délectations charnelles à l'égard et par égard d’une femme en particulier, celle que depuis tant de mois j’avais tant en tête, en âme et en trois accords et corps avec ou sans décor encore. Mais ce que je vivais semblait bien réel sauf que je me sentais dans un rêve profond et je me disais sans me le dire; mon cerveau semblait flotter avec une substance si étrange et inhabituelle que malgré tout, l’idée saugrenue me frôlait la matière grise me harcelant que tout était pour se terminer et que je saurais bien m’éveiller sous peu. Mais notre pensée peut tout et celle-ci fut exaucée sans quarantaine de songerie. En effet, lorsque je m’éveillai, jeune homme de bien, moi l’intellect en musique au superlatif de cause, ce fut auprès d’elle… Inouï mais véridique, nos ébats reprirent à mon premier toucher avec mes lèvres encore brûlantes de désir sur sa nuque tout aussi ardente de me recevoir à nouveau et davantage plus intense qu’au long court de cette nuit quasi blanche mais combien extravagante en ardeurs qui crève le cœur car souvent le bonheur et ses montées immenses en adrénaline ou en phéromones de parts et d’autres sont parfois de courants momentanés. J’étais prêt à débarquer du bateau car je ressentais déjà la houle et je n’ai pas le pied marin totalement. L’immersion fulgurante en elle se fit douce et sauvage à l’effigie de nos deux corps en rencontres sublimes, fut secoué par un urgent peau à peau électrifiant et sans limites qui se réalisait radieusement tel que prévu dans le plan de mon cerveau joyeux d’avoir réussi la plus belle conquête de mes rêves. Je ressentais la sève enivrante et délectable du parfait salaud misogynaire inné que j’étais et celui qui dorénavant grâce à ce trophée incommensurable bien assouvi à mes côtés je savais que je le serais et davantage je jouissais de ma réussite et mes confrères aussi lorsqu’ils seraient au courant de mon aventure.étonnante. Tout comme la pratique de la guitare ou du banjo via le violon ou le piano près de son violoncelle, la pratique de faire languir une femme serait ma devise nouvelle. Oui ! Ainsi doué pour la satisfaire et la faire monter au septième ciel en une délicieuse séance seulement ! Je me reconnaissais des talents immenses de récupération instantanés après toutes émotions fortes mais cette fois-ci j’ai eu quelques difficiles moments à passer au travers car la difficulté de m’en remettre s’avérait ardue; cette sweetie bitch me fascinait et m’intriguait davantage qu’avant notre virée rocambolesque au pieu et de la ressentir si belle et si jeune à l’horizontale de ligne me fit l’aimer encore plus qu’hier et tous les autres jours, mois et années depuis sa rencontre. Une réelle poupée de porcelaine mais douée d’une force douce et fortement sauvage en similitude… Une parfaite s**** quoi Wink mais toute bonne chose a une fin même la faim tire aussi sa fin des romantiques pages et je vivais dans la peur constante du demain ! Diantre! J’avais 17 ans et trois quart moins un mois avant la majorité et désormais je serais le seul à décider quand, où et comment ma ou mes palmes seraient mises Knock Out et que je les verrais jouir et devenir blafardes pendant que moi n’ayant nullement envie de jouir je saurai bien simuler comme une femme cette jouissance inexistante car avant elle, je n’avais jamais su me couler en une femme puisque j’ai toujours simulé, vu mon Page 616 tromal.net dégoût hors fantasmes pour la femme que je n’aimais en réalité pas mais pas du tout sauf pour l’étudier, la cerner et l’embaucher pour un travail quelconque artistiquement causant. Un genre de pacte avec le nouvel homme que je devenais ou plutôt le même parfait salaud misogynaire mais très amplifié puisque que rassasié et conquérant de la plus belle prise après la Bastille quelques années auparavant ma venue sur terre. Bandes magnétiques ou non je fus propulsé sur la voie lactée des grands avec un bagage ultra concurrentiel face à mes confrères masculins: Je pouvais désormais être le patron de ma nouvelle vie et obtenir toutes les femmes que je désirerais à l’avenir puisque la réussite en matière de conquête s’avérait tout à fait étonnante! Une femme comme elle et j’étais enfin dans son lit! Je me voyais avec toute l’insolence rance de ma jeunesse, le conquérant de cette dame lady-clé que tous comptes faits je considérais dorénavant comme trop âgée pour moi, que dirait mon frère et les parents! Sans compter les amis des cinq @ sept dont les doubles verres métaient si chers et les collègues masculins et féminins du bureau. Holà les moteurs en chaleur stop it and exit toi par là!!! En réalité l’inaccessible étant passé de date ou périmé, je ne voyais plus de challenge auprès d’elle alors l’intérêt était alors désormais minime. Je me sentais le plus fort des deux alors elle pouvait se rhabiller en soubrette la ‘patronne’ je venais de gagner le plus grand pari avec tous ces personnages intérieurs qui me hantaient depuis ma tendre enfance. Le romantique, le space cowboy entre deux toy(s), le timide pervers contrôlant, le gentleman et le parfait salaud misogynaire qui en somme aimait la femme en général tant que celle-ci ne se donnait pas entièrement. Quel était son prénom déjà ? Sunny ! Elle ensoleillait ma vie mais l’envahissait aussi et de trop intérieurement alors il me fallait agir vite et durement sinon je ne pourrais plus briser ces chaînes de si peu de temps mais qui me blessaient déjà. Et tous ces protagonistes de roman qui se vendent mal à l’accoutumée des modes se vautraient en moi, pauvre Blaise, petit timide que je suis à mes saloperies d’heures de Skid-Zoo-Frénésie ardue et mercantilement subtil. V’la t’y pas que depuis que je fréquentais cette vache-marine (sirène) tous mes hôtes intérieurs se la disputaient mais vachly subtilement mais aussi vachly sexuellement, alors le héros que je suis en prenait pour sa claque d’accroc que je suis devenu de cette cybernétique de télé-roman saga de musique, le héros dis-je, en gobait pour ses belles grenades. Les cinq hommes qui vivaient en moi étaient disparates mais similaires car tous étaient à l’extrême-onction pervers, sans cœur ou âme ou presque (façade immonde de la souffrance et de la non-acceptation du rejet de toutes formes depuis la naissance). Pourquoi ais-je en plus de moi ces cinq vautours qui m’escamotent la vie jusqu’à l’absurde idée de vivre en tous chacun d’eux et surtout de les massacrer au plus haut point et de m’enfuir avec cette crazy garce qui me fait cet effet de la détester et de l’aimer en me roucoulant et en me sciant en elle et en recoulant en elle jusqu’à ce qu’elle me hurle comme une femme louve: - Grâce Baby Angel ! Une femme comme elle qui bramait Stop! Tout ça parce qu’elle ne me voyait pas comme un petit Don Juan timide. Faux-semblant et faux-fuyants semblent s'amalgamer aussi paradoxal que ceci puisse sembler. Désormais elle n’était plus l’inaccessible car elle réagissait comme pas une et fondait sous mes doigts, la parfaite femme renard me désirait depuis plusieurs mois mais tellement différemment de moi; elle c’était le désir viscéralement lent, lancinant et devenu mielleusement pénible, moi c’était un grand pari, avec mon Moi profond et ses invités belliqueux et souvent ennuyeux, cet autre personne en moi parfaitement romantique qui se faisait considérablement harcelé par ce Page 617 tromal.net mesquin métèque au cheveux laqués et pas vraiment aux quatre vents des jours d’antan. Un clan malin dément, oui, je vivais dans un clan! En cette première nuit avec elle, je me perdais alors en complète déconnexion du monde entier ; lorsque celle-ci ou moi-même fit un geste si simplet et enfantin alors que nos deux mains se sont jointes l’une dans l’autre ; ce fut magique et organiquement érotique à nous scier en deux corps et âme. Nous sommes demeurés ainsi une demi-heure ou une heure, personne le sait. C’est alors qu’elle s’allongea délicatement sur moi et en accolant toute sa grandiose effervescence sur la mienne. Étonnant combien tout prestige, préjugés ou classes distinctes, âges sont évincés lorsqu’un épiderme sait bien s’accoler à un autre épiderme, tant que le big rush perdure la magie soutient l’aventure et c’est ainsi que le plus beau des scénarios jamais formulés en ma tête ou aux confins des têtes de mes confrères aux vies intrinsèques distinctes mais parfaitement ressemblantes pour assouvir leurs bas instincts sur la femme de mes rêves qui semble être castrateure pour plusieurs de mes personnages; à mon âme et mes yeux, elles le seront toutes castrateures ces femmes puisque ma mère que j’adore le fut et l’est encore. Donc avec toute femme qui absorbe ma pensée logique et émotionnelle je me sens étouffé, deviné ou castrer comme avec la Mama qui m’a enfanté ou qui a eu soin de l’homme que j’essaie de devenir en marchant aisément dans l’adolescence jusqu’à 25 ans où je deviendrai un adulte en voie de s’accomplir. Dilemme complexe car toute sexualité consommée, je me sens comme un androïde ou une espèce de robot sans émotions percutantes sur la conscience et je me reblinde jusqu’au désir prochain si ce dernier n’est pas atrophié par un mot ou un geste de travers par la personne convoitée. À l’effigie d’un million d’humains sur la boule terrestre, suis-je un simple psychopathe introverti et jamais découvert par personne ; soit un musicien épiphénomène névrosé vivant avec mille et une peurs toutes plus envahissantes les unes que les autres, ou bien soit un mec c*nçu avec une bi-polarité flagrante pour moi seul et que personne ne sait deviner ou une énorme Ski-Zoo-Frénésie immonde que le toubib décela il y a de cela quelques années comme clairsemée et non dommageable pour moi ou qui que ce soit. Cette femme je la haïssais et l’aimais tant à la fois d’avoir su s’introduire dans ce monde paranormal qu’est le mien depuis ma venue sur terre. Peut-être est-ce ça l’Amour, le supérieur dont on galvaude les effets salvateurs et libérateurs. Elle était accouplée sur moi et me limait comme si j’étais une donzelle et elle le mâle chasseur et conquérant, je passais par le plus haut des voltiges virevoltantes jamais vécues et pourtant plusieurs petites minettes se sont essayé en ce sens et ce fut le plus ordinaires des voyages érotiques. Avec elle, c’était l’extase constante tout au long du périple, je me sentais flotté, désarmé, hypnotisé aux quatre coins de mon être! Tant et tant que je délirais des paroles inaudibles pour moi mais sûrement compréhensibles pour elle qui devenait de plus en plus s**** en me limant de plus en plus profondément en elle et aussi lentement et lascivement que jamais je le ressentais incongrûment personne ne saurais le faire après elle. J’étais coincé, traqué et prisonnier de ce big PCP ou Psychique, Cosmique et Physiologique Amour ; celui qui passe une seule fois dans le contre courant d’une vie ! Et lorsqu’il cavalcade cet Amour il ne choisit pas l’âge des concurrents ou des élus de passage. Fusion symbiotique extra sensorielle magistrale ou confusion intro sensorielle démentielle ? Le cartésien que je suis se posa maintes et maintes fois la question depuis que j’ai volontairement et malignement éloigné de moi ce grandiose amour qui semblait vouloir s’introduire de trop au centre de mon moi profond et de mes multiples personnages incrustés en moi depuis la nuit des temps. Une bataille de tous les instants se percutait en moi ; c’était l’anarchie totale entre mes cinq Page 618 tromal.net protagonistes et moi le héros quasi déchu vu ma soif d’attachement aussi flagrante pour une femme autre mais similaire à celle qui m’a enfanté. Similaire pas en âge mais en force morale et physique. Elle envahissait mon âme et désormais mon corps et en synergie des plus débilitante alors je devais d’agir vite sinon elle aurait ma peau en moins de deux autres mois. Bien en clair, cette femme avait tout découvert de ma vie intérieure et ne le disait pas vu mon déni perpétuel, mon ego gonflé voire boursoufflé à l’extrême; un Moi démesuré quoi! (n'était-ce pas la source de tous mes maux et problèmes intrinsèques?) et bêtement de peur de demeurer en trappe je ne voulais pas voir toute la beauté en elle, ni son ouverture d’esprit aux autres, elle n’en discutait mot, mais je la ressentais si forte, moi avec l’alcool ou autres substances pour façade ou béquilles (peut-être voire positivement aussi la source de tous mes maux) et elle avec un jus d’orange, de grenade ou de carottes ou simplement de l’eau distillée accompagnée de raisins sans pépins et de bébés épinards… Fin The End until les prochaines pages délirantes; histoire de vous rendre la vie plus charmante entre deux... Pour certains ce petit amas de délires peut sembler invraisemblable et pour d’autres ce sera le un quart de ce qu’ils ont vécu eux en histoires farfelues ou érotiques… À chacun ses rêves... ~~~~ "Pratiquer le non-mentir et dans le doute le non-abstenir de tir avec brulantes flèches de désirs de vivre la paix du cœur musicalement et plus encore." (MdLoups). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-14 Page 619 tromal.net Un Phare So Far François Gérard [ 1770-1837] - Juliette Récamier Citation: "La belle Juliette Récamier inaugure une liaison avec Chateaubriand ; d’abord elle est fière d’orner son salon d’un nom prestigieux, puis elle est follement éprise, pour la première fois de sa vie. Elle avoue à une amie : ”Il était impossible à une tête d’être plus complètement tournée que l’était la mienne du fait de Chateaubriand. Je pleurais tout le jour”. Elle lui consacra toute la fin de sa vie avec un dévouement absolu." Musica from Youtube: Santana - Flor D'Luna (Moonflower) Et de la Louve une heureuse tristesse en vous sachant confus d'être loin mais si près de mon âme en ivresse de vermillons de vers pour combler vos pauses moroses altières. Un Phare So Far So far ce Phare So so far ce phare En Bavière Je le vois pourtant Plus loin là droit devant So so far ce phare Loin de la mare En Bavière Je m'y approche lentement Un jour à la fois En escaladant la Foi Sans trop de tourment Mais un peu maladroitement Priant pour ma vie en tournant Comme un automate En plein entracte Dans un cul-de jatte Je me me secoue Entre deux scoubidous Hey! Me voyez-vous? Vers toi en Bavière Le Jazz so lazy me rejase De mes anciennes phrases Je m'y reconnais maigrelet Page 620 tromal.net Entre deux tercets Vers toi en Bavière So far away ce phare Et pourtant je m'y suis vu Il y a cent ans ou plus Les cheveux clairs épars Les yeux heureux et l'âme à nue Vers toi en Bavière So far so near ce phare Me fait plusieurs signes Avec ses rouges feux En forme de blanc cygne Attends-moi en Bavière So so near ce phare de pierres At last enfin prêt De m'y rendre sot so près Voilà j'y suis pour toi exprès Sans la peur du retard It was so so far ce phare Mon coeur est accolé là en Bavière °°°° ____ De la Louve so good so far entre deux phares visant ainsi à peindre les roses-cendrés de nénuphars de notre grand écart. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-05-09 Page 621 tromal.net UNA & JEAN-MARC (2) CHAPITRE DEUXIÈME UNA & JEAN-MARC de la Louve UN TRIANGLE EN CERCLE La couette so chouette rose saumon de grand format semblait plut petite et moi très grande, j’en fus chagrinée sans savoir pourquoi? Ma vie antérieure quelle fut-elle? Je me sentais flottée entre le plafond et le plancher un peu comme une droguée ou une femme qui avait bu des trucs alcoolisés. Mais je sentais comme une fièvre immense de partout. Comiquement je vis Johnny-Mark qui se leva, je le suivais des yeux, il était entouré comme dans un nuage blanc et je l’entendis vaguement Il parlait au téléphone et se rapprochant du lit il dit d’une voix calme : - Oui, monsieur le pharmacien je suis arrivé vers dix heures et lorsque je suis entré dans la chambre elle délirait, je me suis approché d’elle, j’ai tâté son pouls, il battait très fort. Elle semblait rêver, puis elle s’est levée et m’a giflé en baragouinant que j’étais un mufle et que c’était bien fait pour moi, que le mec qui é tait au lit avec elle avait su la faire jouir et… Bon d’accord, du froid pour faire baisser la fièvre, pas du chaud, heureusement que je vous ai téléphoné car je croyais qu’il fallait l’emmitoufler, vu ses sueurs froides bizarres! Bon ça va avec du bouillon de soupe au poulet et des Tylénols (ce qui n’a aucun rapport avec le Tyrol) et beaucoup d’eau, d’accord, merci! Et Johnny qui s’approchait à pas lent, pour me battre peut-être, c’est alors que je m’enfouis complètement sous la couette de lit. Diantre! Oh! Oui que ce lit était grand en dessous d’une pareille couverture de lit. Et couleur blafarde qui me donnait des haut-le-cœur et pas à peu près. Je me recroquevillais de plus en plus en position fœtale, retour au fœtus position de l’œuf dans le ventre de la mère, tel que dans mes bouquins de psychoses. Et c’est alors que je me suis mis à rire mais rire insolemment, puis désespérément je me suis mise à pleurer et gémir! Quel supplice je vivais! Mais! Où étais-je? Cet ignoble rustre de geôlier qui m’interpellait par mon prénom. Quel effronté personnage, me parler ainsi pendant que je mourrais à petit feu sur mon socle dans un immense tipi beige rosé! Oh! Que je haïssais le beige rosé cuivré! Et en plus des maux de cœur, l’envie de pipi me tenaillait, je me hasardai à soulever la couverture un peu humide, Ah! Bien sûr j’ai tellement forniqué avec cet italien chaud lapin, tout est trempé… - Una… C’est moi mon ange d’amour! Je suis là pour rester… et il y a mon CD tout chaud, vois la pochette avec ta photo sur la guitare! Page 622 tromal.net - Claudio, où est Claudio? - Claudio? Qui est Claudio ? - C’est le voisin d’à côté, tu sais le beau mec qui demeure au rez-de-chaussée de chez sa mère? Il était ici avant ton arrivée, non? Tu l’as vu près de moi, ah! Mais j’ai tellement mal à la poitrine... Elle va s’ouvrir ma poitrine est en feu, mais que m’as-tu fait avaler? - Rien ! Oui tu-es très malade, tu as une pneumonie, j’ai téléphoné au pharmacien car le samedi soir sept heures tout est fermé, clinique... À moins que nous allions d’urgence à l’hôpital Saint-Jérôme? - Non, non, je vais aller mieux, oui c’est ça beaucoup de liquide, oui du jus d’orange et du bouillon de poulet... Claudio… Tu sais lui et moi ce fut toute une virée sexuelle, une histoire de cul en somme. Et j’ai terminé ma nouvelle pour la revue Pimbêches, et aussi des poèmes érotiques, j’ai hâte que tu vois ça! Oh! Que j’ai mal au-dedans de ma poitrine! Mais te voilà revenu! Et puis comment as-tu aimé l’amour à trois? - À trois? Mais quand? Mais oui, ne t’énerves pas, allez écoute la musique, je vais demeurer comme ça près de toi tout de suite après que j’aurai terminé de causer à nouveau avec le pharmacien. Je vais aller chercher le sans fil, je reviens. Et Johnny vraiment inquiet revint bredouille car la pharmacie était fermée. Et tel que le pharmacien lui avait dit, la fièvre baissait très lentement et elle dormirait de plus en plus en plus et cela signifierait qu’elle était hors de danger. Une pneumonie qui en somme aurait pu lui coûter la vie. Johnny se sentait coupable d’avoir dû partir si longtemps. Mais tout était terminé désormais il ne repartirait plus loin de son grand amour. L’argent, le matériel superflus ne valait pas la peine de s’exiler et de perdre ainsi la seule femme vraiment aimée de toute sa vie. De cette absecnce il tirait la plus grande leçon! Et Johnny se dirigea vers le bureau de travail d’Una..Un amoncellement de documents, un gros cartable rouge noté avec des lettres noires : Pour publications éventuelles à la Revue Pimbêches… Il prit dans ses mains l’immense cartable et l’emportât dans la chambre, s’installât dans une grande chaise bien bourrée et confortable. Il alluma la lampe torchère antique et zieuta son amour qui dormait, sa respiration semblait bien normale et il en était vraiment content. Le manuscrit lui parut soudain dans toute sa splendeur littéraire. Una était une sacrée auteure, tout de même! Méconnue, pas reconnue ou hommagée voire dédommagée par les grands de la littérature. Pourquoi? Parce que ce milieu hermétique ne sait réussir qu’aux audacieux avec contacts multiples. Et elle qui œuvrait dans l’ombre ne savait pas vraiment se vendre en terme d’affaires… Mais tout allait changer, il était là et puis le manuscrit étant terminé il deviendrait son agent, il irait lui-même frapper aux portes éditoriales et ses écrits seraient publiés… Page 623 tromal.net (Extrait du Roman d'Una La Clef de Sol prose-poésie varia). LA CLEF DE SOL Ce musicien de l’Âme au regard narquois et filou Sa guitare avec partitions le suit partout Ou presque Fiou! Son corps est gracieusement épanoui et réjoui Envoûtée, je m'enroule en Re majeur autour de lui Depuis des lunes, sans le toucher Et il oublie sa musique Rocky-Bluesy Fa-Si!!! Héééé Pas moi grrrr! Son désir augmente en Re mineur depuis des lunes Et tout de go, un jour de Soleil Hivernal en Renaissance, il s'est coulé Jalousement au creux de moi sans demander! De lui j'avais tant désiré le sur combler, Puérile, incapable de songer de nous voir succomber Je dansai sans narguer ma joie d’être à ses côtés Son dos ses fesses je veux lacérer En transe de danse bien immergé Il se coule en moi comme une vague émancipée! Déchaînés, martelés! Heéééé! Je et Il coule à pic Au détriment de l'aimant effervescent de sa Clef de Sol Et de mon tambour à basques réhymené* Oui! Déjà en pensée bien ancrée! Lui, haletant, battant la mesure à contre-temps et indompté! Moi, vaincue comme une naufragée en Bémol qui s’extrapole Son odeur d'Homme-Enfant me rend folle! La douceur de la couleur de ses yeux si près des miens! Sa taille de guêpe androgynaire me butine et me caracole… Me fait onduler des hanches en farandoles belles et folles! Au son de du Blues parfois grivois Sans me toucher de par son âme jadis cent fois, Il avait déjà tout pris de moi; tel un maître narquois Et puis, souvent, comme ça il s'est recoulé et renoué Plus encore au creux de moi sans demander Puisque nos âmes via nos yeux en redemandent de nous à satiété De plus belle sa Clef de Sol caracole et se coule en moi et… De ce concerto aux mille et un rappels en ritournelles Autour de la Musique notre maîtresse aux grandes ailes! Page 624 tromal.net Nous voguons au détriment de tous ces jets déments rebelles * Hymen nouveau; mot louvien - permissif en poésie - Mon fol amour à la taille fine et aux boucles brunes et une louve enfin délivrée de son joug, foi de Bianca, nous serons accolés sous la lune, c'était écrit en l’an 2006! La Tour Eifel s'illuminera sous nos gémissements et nos hardes de daim s'envoleront bien haut balayé par le vent fou de nos soupirs en synergie... Et de tous ces gens qui nous indiffèrent nous danserons la valse des poètes en Re et Fa majeur et en Blues de refrain de Do mineur... Ils seront tant et tant jaloux que leurs yeux se détourneront incapables de voir deux corps ainsi enroulés et fondus de bonheur! Les plus grands amants de mes rêves furent supposément gais... et jamais triste avec leur musique! je les aime encore tout autant nonobstant leur vie ailleurs... It was before and I decide again and again to be fair and fair so fair... But le temps est révolu... Je n'y tiens plus et deviendrai la muse et plus peut-être pour qui je serai sa reine musicale-érotique. I have the music in me et le sens de l'humour inné alors les orientations ne me laissent pas roides ni froides comme certaines anglaises demeurées froides comme glaise. Une de ces anglaises aux regards froids et niais. Mais quelque chose de plus fort que le paraître unis certains couples pourtant disparates voire plates. Combien les gens ne savent pas deviner! et les gens jugent et causent sans comprendre que les mots de l'âme sont d'une force herculéenne et peuvent balayer un trône! Oui! Ce Charlot d'ailleurs ne deviendra probablement jamais Roi car il ne saura abdiquer pour sa dame aux Camélias. Comme dans l'opéra. Son cousin fit de même il y a quelques décennies. Pas aussi frisquets qu’on peut les croire ces anglais. "L'attrait vaut mieux que la réclame" dit le vieil adage de Bob & Bill entre deux tuiles immangeables et invivables. Et le tout pays ne sait pas les dessous de ce couple erotico et vitam eternam or externat etcétéra amen accolés en proséiifiés de tercets sonnets assonés! FIN - THE END Of a Wet Dream °°°° "Conjecturer et savoir exactement sont choses différentes." [Eschyle] Extrait d'Agamemnon Page 625 tromal.net Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-14 Page 626 tromal.net UNA ET JEAN-MARC (1) UNA ET JEAN-MARC CHAPITRE PREMIER Ton départ pour Toronto s’est effectué il y a déjà trois mois, tes occupations musicales ont su te propulser là-bas pour terminer cet enregistrement de CD et aussi dans le but ultime de conclure ce film commencé avec ta tribu d’acteurs il y dix mois. Autant de mois depuis que nos deux vies se sont croisées à notre insu. Tous les soirs ou presque je reçois tes appels téléphoniques depuis cet envol culturel. Le courriel tu n’aimes pas de trop, alors j’aime bien le son de ta voix chaude et magnifique. Je me languis tant de toi et j’aspire à ce que tu me griffonnes pleins de sensuelles missives. Trois mois sans toi, sans tes mains caressant mon corps qui se temporise jours après nuits. Voilà que c’est tout un bail d’attente pour moi si ardente! Peut-être cette longue absence aura-t-elle raison de cette éminente passion que nous vivions avant ces changements artistiques dans ta vie d’homme célèbre. Lors de ton départ, fait à la hâte par ce samedi matin brumeux, j’entends encore tes paroles enjôleuses et joyeuses, un peu comme si t’éloigner pour tout ce laps de temps ne savait te causer aucun chagrin. - Ma chatte d’amour, ne sois pas si triste, trois mois et des poussières, c’est pas la fin du monde, ce n’est pas la vie entière! Allez! My crazy love, viens au creux de moi! Et de ta façon inégalable tu m’as collée au mur, tu as pris mes deux poignets que tu as baisotés un après l’autre, tu les as posé bien à plat au rempart. Inerte, sans voix, j’étais heureuse, tes yeux dans mes yeux, j’étais incapable de bouger; Alors ta bouche a frôlé mes yeux, mes cheveux, mon nez et s’est posé doucement. Et sauvagement sur ma bouche. Nous étions en symbiose parfaite, en état amoureux similaire car derechef nous nous sommes dirigés vers ce grand lit à baldaquin à la couette vert d’eau; témoins occultes de tant d’ébats amoureux depuis que nous nous sommes aperçus toi et moi aux confins de ce Café Jazzé & Bluesé. Depuis, à tous les quatre jours ou plus parfois, tu arrives comme ça sans crier gare avec ta guitare sous le bras et ton énorme porte-documents où tu as entassé pêle-mêle un amas de feuilles aux allures douteuses.mais vachly amoureuses. Et ces soirées me rendaient tellement heureuse, mon extravagante libido en a pris pour ses comptes depuis nos accolades! Nos amours commencent toujours intellectuellement; Tous les deux à l’unissons, les mots les plus fous, nous biffions, recommencions les phrases les plus luxurieuses que la langue française puisse propulser! Nous feuilletions ensemble tes nouvelles compositions musicales, je te suggérais certaines paroles pour tes langoureuses mélodies Blues. C’était la fête à chaque fois, sans artifice aucun, notre authenticité et nous, des jus, des tisanes et nos Page 627 tromal.net corps complètement saturés de sentir nos esprits qui s’accolaient et n’en finissaient pas de se réjouir; Finalement nos corps gagnaient enfin la partie, jaloux au centuple du complet idéal de nos idées d’écriture. Nos sens en pâmoison grandiose se soudaient comme dans les plus fous des grands remous de tous nos fantasmes les plus secrets! Et la veille de ton départ nous étions simultanément au paroxysme du degré de vigilance de notre désir et intensément virevoltaient les amoncellements de notes de toutes sortes visant à écrire une pièce théâtrale érotique de toi et moi en alliance intellectuelle et physique. Tout un bal non masqué! Tout ça me fut octroyé divinement et puis enlevé! Car ton départ me bouleversait tellement! - Goujat, double salaud, tu sais me procurer les fantasmes les plus incroyables de toute ma vie de nana! Et désormais me voilà bien seule… Je me surprends à causer toute seule… Je m’égare et me répète: pourquoi tous ces jours sans toi? Hier soir au téléphone en direct du studio d’enregistrement de Toronto tu m’as dit que sous peu tu serais avec moi.. - Je deviens dingue Johnny; trois mois et plusieurs jours. C’est délirant! Je crois que te hais autant que je t’aime! Et voilà que j’écris comme une paumée et sans arrêt depuis ces longs jours. Mon roman est terminé, et deux autres manuscrits… Mon caractère est impossible. Je déconne avec tout le monde, je deviens ridicule. Tu me hantes jour et nuit! Et ta guitare noire dans le coin gauche de la chambre, cet instrument semble sans cesse me narguer sans toi… Et voilà que le carillon retentit! C’est toi ! m**** et je n’ai que mon long pull en tricot noir sur moi! Et Una d’ouvrir la porte d’un trait! - Ah! C’est toi… Le voisin de la maison de gauche… Ah! - Oui! C’est moi! Excuse-moi de sonner comme ça le soir, mais j’ai un sérieux problème avec mon auto, est-ce que tu as un truc pour survolter ma batterie ? L’hiver cet engin est au pire et cette batterie est… - Ta batterie? Survolter ta batterie? Bof!!! - Non, oui, la batterie de mon auto est à plat et je dois me rendre au Bourbon Jazz Blues’S Bar pour mon boulot, je travaille à dix heures comme bassiste avec le groupe Septième Lune Blues… - Bon alors! Viens dehors… Non, attends, je vais aller chercher mon manteau… - Oh! Alors je vais attendre et … Page 628 tromal.net - Pourquoi est-ce que tu me regardes de cette façon? -Je te vois surprenante et désirable… Una c’est ton prénom n’est-ce pas? - Oui! C’est ça et toi Claudio Valencia, tu es italien? Ta mère m’a croisé à la poste il y a deux mois, elle m’a dit que tu habitais son rez-de-chaussée depuis un an, bizarre je ne t’ai pas vu souvent. - Oui! Par mon père je suis italien, mais ma mère biologique était suédoise, celle avec qui tu as parlé est ma belle-mère, la femme de mon père qui s’est remarié après le décès de ma mère en 1995. Et tout s’est passé comme l’éclair multicolore avant le coup du tonnerre; Moi qui à l’habitude suis réservée avec les mecs que je ne connais pas et surtout les musiciens avec qui je suis plutôt branchée culture vu leur côté macho qui clôture ma virginale tambourine de manouche. Cependant deux fils se sont certainement touché dans mon cerveau et c’est alors que je disjonctai soudain; La pulsion sexuelle fut très forte face à cet homme, aucun préambule ne fut nécessaire, ni parole, ni toucher, je me ressentis instantanément branchée cul. Vachly cru me direz-vous mais bandant à l’extrême ce regard de loup et d’homme-enfant à la fois, androgyne de mes rêves. Cet homme aux longs cheveux blonds cuivrés et aux yeux bleu-acier m’a pris tout de go dans ses bras comme seul un mec qui a envie follement d’une femme sait le faire. Spécifiquement avec une gonzesse dont les phéromones savent fulminer l’appartement à cent degrés à la minute! Je n’ai pas résisté, vu que ce besoin si fort d’être caressée me tenaillait et me rendait complètement insensée depuis deux pleines lunes et notamment à l’aurore, la branle qui ébranle quelques minutes c’est bien mais une femme en a marre au bout du compte. - Tant pis pour Johnny : quiconque va à la chasse perd sa place ! « me dis-je égoïstement » Et j’oubliais tout sans peine, sauf que cette belle tignasse blonde et cet accent suédois me rappelèrent dans la minute que ce n’était pas Johnny aux longues boucles brunes... mais…. Trop tard! Fichtre! J’étais étendue sur le lit vert d’eau, mon long pull tricoté s’était relevé et Claudio m’embrassait allegretto partout sur les cuisses, sur le ventre, je gloussais de plaisir fantasmagorique et minaudais des idioties invraisemblables. Mes yeux fermés me donnaient l’impression que toute sa vie durant cet homme s’était ainsi ardemment pelotonné dans mon lit. Claudio que je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam était un super amant! Et dire qu’il demeurait à deux pas depuis des lunes…Bizarre parfois! Que de temps perdu toute seule! - Good Grief! You are my special angel! Mmm I feel to love you so badly baybe! Je l’entendais vaguement baragouiné en anglais, en italien, puis en suédois, je crois! Mais je m’en balançais éperdument qu’il soit mi-italien et mi-suédois! Quel beau Page 629 tromal.net mélange tout de même cet homme : Racé, magnifique et avec beaucoup de classe! Et chasseur comme pas un; je devenais de plus en plus sale-up et de cela j’en avais bigrement conscience, mouillée à l’extrême ma chatte vaginale l’implorait en humidité profonde, ouf! Quel contact!. J’en eus des frissons de bonheur intense, je jouissais sans qu’il ait même touché ma vulve! J’étais en état de grâce percutant, soudain cette envie folle de crier s’accéléra et c’est alors qu’il me prit d’emblée, ce fut électrisant! Autant de grands remous qui nous emportaient en synergie magistrale, sans anicroche aucun, ça relevait de la science fiction ou du vaudeville! Cet accolement fut quasi apeurant tant c’était délicieux pour tous mes sens! Il avait baissé son pantalon, à mon insu, bravissimo, quel incroyable frôlement! Puis sans permission aucune, il entra dans mon jardin discret comme un grand, sans me brusquer et sans être doux de trop. Je savourais au maximum son phallus dans mon intérieur de femme en manque de passion depuis tous ces longs jours via les nuits. Septique de tout ce bonheur des sens, j’étais certaine de vivre éveillée une rêverie inouïe quasi utopique! La peur de m’éveiller me tenaillait, des larmes perlaient aux coins de mes yeux et je les ressentais coulées dans mon cou et sur ma bouche, goût salé! et sucré! Son pénis était brûlant de bonheur, grossi au superlatif, je le ressentais jusqu’aux confins de mes veines et de mon antre devenu plus que réchauffé! Mon cœur battait la chamade à fendre l’âme! Quelles sensations étranges! Tandis que ses superbes va-et-vient me rendaient dingue au plus que parfait des culminants voyages intérieurs jamais accomplis, je me dis d’emblée que ce que l’on nomme le Nirvana devait sûrement être cela! Il stoppa d’un trait tout ce roulis roulant de sorcier et me regarda intensément, ces yeux tellement narquois me zieutaient d’un regard hypnotisant, je fondais lascivement davantage à en devenir si petite, il me prenait si bien cet homme que je me demandai d’emblée ce que j’avais fait de ma vie avant lui! un homme inexorablement magnifique dehors et au-dedans!! Deux rencontres fortuites de merveilleux amants en moins d’un an, est-ce possible me demandais-je sans vraiment réfléchir car j’étais il va sans dire givrée d’érotisme sublime; cet homme a sûrement mis du gardénal ou des substances hallucinogènes dans mon verre! Mais quel verre nous n’avons rien bu, nous sommes allés au lit à baldaquin illico? - Encore! Again! Don’t stop it Claudio! Crazy you! Fichtre tu bouges de là !!! Oups! Yeah! Shucks! Cet homme était absolument gracieux, et plus encore, il murmurait des trucs romantiques comme dans les films à l’eau de rose, tel que: - Such a long time! Il y a longtemps que j’avais envie de toi, mais jamais tu n’as fait attention à moi et puis il y avait ton copain le mec à la guitare, he’s such a good looking guy, no doubt that you are so fair... But this is the end that fair play game! I’ve got you under my skin from now on and no bull shit lady, it’ts not only for a one night stand!! Et je criai si fort… Cette jouissance sublime vint aussi ardemment et puissamment qu’un volcan lorsque au paroxysme du trop plein il sait en douce et de longue haleine Page 630 tromal.net crachouiller son écume de mer comme un stagiaire en effervescence il se coulait merveilleusement en moi… Mon hymen disparu depuis longtemps semblait avoir ressurgi et s’être refermé et ouvert et devenu virginal à nouveau, et ce Claudio qui jouissait en symbiose avec moi! Complètement ahuris nous étions! Ouf! Un vrai Apollon! Et il s’agrippait à mes mains qui n’en finissaient pas de bouger et il les retenait car je les mordillais mes mains comme une enfant, ému il les mouillait avec sa langue et les embrassait longuement et ce prince épicurien me murmurait les délires les plus fous que jamais je n’avais entendu! Avec autant de mots craquants et passionnants : Que j’étais la plus belle petite garce qu’il n’avait pas sautée depuis plusieurs années et même jamais, que désormais il ne me laisserait pas lui faire faux bond... Et bla bla bla et le plus il causait et le plus je craquais et lui mordillais les lobes d’oreilles. Ce salaud des mille et une nuits bougeait davantage son pelvis et me collait au matelas d’une manière brutale et douce à la fois. Il me tenait en otage et je me sentais au centre d’un Éden en quarantaine d’amour. Et sa voix de bluesman reprenait de plus belle: - Never been so good! You are the most! I feel at home in your sexy tambourina body! " Délirait-il! Sardanapalesques étaient ses états sexuels!" - You are so bitch in your body and soul! I just can't believe it really happen sweetheart! Pareilles élucubrations me faisaient planer au centuple et plus rien au monde ne comptait… Fichtre! que je me sentais bien avec ce mec, c’était comme si je le connaissais depuis toujours! Un autre moi qui ne ressemblait à personne d’autre avant lui! C’était jouissif au plus haut point, cette façon qu’il avait de me baratiner ces tas de phrases sensuelles. Et à nouveau, ce fut la jouissance pour moi! Je hurlai si fort qu’il en fut soudain bien étonné, il me fit tout doucement à l’oreille un : -Chut! Cute lover! Una you make me crazy... Il me berçait comme dans une danse contemporaine, c’était magiquement luxurieux mais pas vulgaire du tout… Pas du tout ! Et comme toute bonne chose a une fin, c’est à ce super instant que Johnny-Mark entra dans la chambre que je voyais à l’envers totalement parce que j’étais comme par magie descendue à contre-courant, la tête sur le pied de lit à baldaquin sur la descente de lit en léopard. J’avais certainement bonne mine car sa physionomie me semblait tout illuminée. Peut-être était-ce à cause de ma position si opposée à lui. Quel retour à l’envers! Oui, c’était bien les pieds de Johnny que je voyais. Quel mufle et quel toupet bronzé il avait cet homme! Tous ces jours si loin et une heure de bonheur je me tape avec un adonis et le voilà qu’il se repointe. D’un bond de chatte en rogne je me suis levée et je lui ai foutu une baffe à ce dégueulasse de personnage absent de tout ce temps! Page 631 tromal.net - Les absents ont toujours tort, beau musicien de mon cœur. Tu vois ce beau prince et bien il a su me faire jouir et c’était vachement bath! Et fais gaffe, sans commentaire, mon angelot artistique! Johnny ne fit pas gaffe et ne fut pas fâché, il me regardait avec émerveillement des pieds à la tête en remontant et descendant et doucement il rétorqua amusé comme pas vraiment étonné: - Claudio! Mais je le reconnais, c’était un joueur de basse à corde au Lion D’or Jazz & Blues l’an dernier, à Sainte Agathe des Monts! - Oui! C’est vrai! Mais oui, il me semblait t’avoir vu bien avant aussi… Et aussi invraisemblable et hilarant que je pouvais me l’imaginer dans tous mes fantasmes; Ces deux hommes avaient communément une magie plus que sympathique, ce qui eut lieu de me procurer un jubilatoire plaisir insensé. Toute ma vie durant, enfin depuis ma puberté, je fantasmais à deux mecs qui sauraient se plaire et me plaire. Je me croyais dans un autre monde; l’édredon jaune tendre sur mes épaules me servait de long châle. Deux hommes pour me récompenser de toutes ces affreuses nuits de jeûne. Johnny se déshabilla en douce, sa taille de guêpe que j’aimais tant me fit frissonner de bas en haut, une envie folle de le rebaffer me passa par la tête mais aucun geste ne vint. Une fois n’est pas coutume, «me dis-je» en flagrant délit de désir absolu! J’avais une envie folle de ce mâle narquois aux boucles brunes et aux yeux rieurs, mais ma vengeance face à son absence ne semblait pas vouloir s’estomper. C’est alors qu’en l’occurrence, belle manouche que je suis depuis ma naissance, je décidai de mettre à exécution une petite punition à ce Johnny à la gomme de baloune; pénitence dont j’ignorais encore le sentiment puisque je ne l’avais nullement planifiée. Et c’est alors que la voix dedans me dit aussitôt : "Allez donzelle Una, sois calme, tu n’es pas à une tiédeur près." - Claudio darling, you are so sweet. - Johnny, s’il te plait lover boy, tu veux appliquer pour un autre CD de Blues, le tien peut-être, car il est sûrement enregistré n’est-ce pas? Depuis toutes ces pleines lunes loin d’ici! « Sussurrais-je, de ma voix la plus bluesy qu’une vraie femme à musiciens possède innée.» - Bien sûr Una crazy love, mon CD est tout chaud, tu as, enfin nous aurons la primeur, le titre Ma chatte d’Amour en Blues… Je gloussais de plaisir à l’extrême Tous ces bonheurs en trio! Je me retournai vers Claudio complètement câlinée… Page 632 tromal.net - Come on, sweet darling, need you again…But … Étends-toi, je meurs d’envie de te prendre, lentement, doucement sans bouger de trop, juste avec le rythme de nos sens et de nos cœurs qui battent à l’unisson. Et toi tu ne bougeras pas, demeure inerte impassible, comme un sultan, oui comme ça! Oh! Que je te désire en moi, au creux de moi par-dessus toi! J’ai envie de toi et tu me plais, tu me plais, salaud, tu me fais un de ces effets, mais vraiment pas ordinaire…Toi! Ô toi, ça alors tu ne ressembles à personne…Je vais te couler en moi et longuement… Pas ordinaire en effet, avec la musique des guitares et ce CD tant attendu avec la voix rauque et chaude de Johnny; En sourdine cette musicalité englobait toute la pièce. De partout on savait l’entendre, tout autour avec le super système de son. acquis il y a quatre mois par le truchement de Johnny. Ouf! Une sacrée expédition quasi paradisiaque; En ondes folles et délurées mon corps ondulait du dedans mais sans bouger; toutes mes fibres charnelles les plus érogènes ressentaient toute la détente organique que ces ondulations intrinsèques savaient apporter à Claudio. Ainsi pelotée bien au-dessus de lui je ressentais ma vulve se rétrécir et au paroxysme de la luxure, en synergie avec mon clitoris, ce tambour à basques d’amour aspirait le pénis de Claudio d’une manière sporadique, lente mais puissante, une doux et puissant siphon hors du commun. Nous étions soudés comme des ventouses aux confins les plus secrets de la mer turquoise… Cette jouissance fut simultanée et d’une force extrême et monumentale… Johnny bien étendu à côté de nous haletants nous regardait le regard brillant et sensuel. Lorsque j’ouvris les yeux, il était appuyé sur son coude droit et me regardait d’une manière amoureuse que je ne lui avais jamais vue auparavant. Il se pencha, m’embrassant sur les yeux, puis sur la bouche et j’en fus toute chavirée. Pas de jalousie, pas de possession, quel bonheur! J’étais au septième ciel. L’extase amoureuse la plus totale de ma vie, je vivais! Je flottais littéralement! (à suivre pour le chapitre deuxième) °°°° Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-14 Page 633 tromal.net UNE CHEVAUCHÉE INTENSE Musique: Eric Sardinas Burning Love °°°° UNE CHEVAUCHÉE INTENSE ou Rêverie Illusoire de la Louve Une Chevauchée de nuit vachly intense m'a réveillée en sourdine, un peu à l'effigie de la musique de Hendrix ou d’Éric Sardinas que j'ai tant de mal à mettre en veilleuse même lorsque mon âme n'est plus à la vague houleuse omniprésente. La lueur de la pleine lune sur ce rideau ocre et rose si pâle as I’am usely (comme je suis souvent) me fait songer que jamais nulle personne avant lui n’avait su m’emmener aussi loin au pays de l’Amour; cet adonis-déesse venu de nulle part me fut tellement bénéfique soma and (et) psyché que je tiens à vous raconter cet illusoire rêverie en chevauchée. Je haletais de désirs incommensurables pour le renouvellement de sa visite nocturne de trois heures du mat; cet ange-diablotin était peut-être une illusoire de tempête émotive! Quelle dérisoire de tempête émotive! Quel plaidoyer abject je me devais de batailler avec my shadow and me (mon ombre et moi). Je me disais que tout ceci était impossible voire balivernes de l'imaginaire mais lorsque la nuit arrivait... Saurais-je ou saurons-nous tenir la percussion jusqu’au prochain rendez-vous nocturne? La nuit tout semble si différent émotionnellement! Puérile et femme je suis, tu le sais et tu aimes puisque chaque nuit tu reviens. Et pourtant ce n'est que physique car tu blindes ce cœur de peur d’une secousse de l’Amour... qui en plus d’être enfant de bohème et de ne point se soucier d’aucune loi, ledit amour sait parfois désarçonner ceux qui en sont atteints non pas comme d’un mal incurable mais comme d’une merveilleuse chevauchée intense dont la bienfaisance ne sait se raconter car trop intense! foutaise je divague et toi de même... Et différemment ce matin là j’ouvris les yeux sans crainte aucune à l'aube venue, ce chevalier aux multiples facettes me chevauchait avec son âme et son corps encore et davantage et nul ne saura dire combien de fois les orgasmiques désirs musicaux en amalgames physiques démentiels ont daigné se juxtaposer, s'enrouler, se couler et voire se fondre en je'' et en lui au paroxysme de crier grâce! une rêverie étrange... Rêverie ou réelle chevauchée? Étonnamment les rêves en vol de nuit se croisent parfois entre deux êtres qui s’aiment Page 634 tromal.net psychiquement et physiquement d’une façon pas vraiment ordinaire mais paranormale et ce au détriment des envieux acerbes et chercheurs de poux qui eux n’ont et ne sauront jamais connaître pareils désirs réalisés puisque jamais ils ne sauront devenir authentiques; donc aucun danger qu’ils surgissent ainsi dans nos rêves précieux dans le but éminent de détruire ces chevauchées intenses de nuit qui savent nous faire vivre en douce patience de volupté et ce jusqu’à la prochaine rencontre en accords véridiques. Ultra Faux que les contraires en Amour s’attirent, en amitié oui parfois mais en Amour authentique non!! Nous sommes les bougres d’idiots qui provoquons et faisons perdurer leurs soi-disant attirances. Débilité totale que de songer à réunir âme et corps deux contraires qui exultent leurs passions chacun en leurs divinations singulières ! Sans emphase, sans boniments aucun, sans ritournelle de polichinelle, à chacune de ces rêveries, nonobstant que je savais que tout était chimère je l'attendais... Il revenait et il savait en redondance se couler jusqu’à satiété de l’orgasme en coulée en moi et de la plus érotique manière jamais reçue d’un amoureux. Il demandait doucettement sans demander vraiment car primo de toute son âme et de sa suave de peau dont toutes les pores appelaient en multitude de désirs ma peau de louve comme ce duc savait si bien la héler mais si sensuellement. Si tel était son désir de la prendre comme une louve perdue depuis un siècle ou plus et reconquise comme le mérite une Marquise des Anges sans avec franges sans langes (quelle utopie); tel serait l’acquiescement fiévreux de cette louve en flagrant délit de passion orageusement multidimensionnelle! Et en cette grosse lune de septembre, il arriva près de moi, se coucha nu de toutes parts sans fard, il m'abreuvait de ses lèvres douces et fermes et puis il mordillait les lobes de mes oreilles qui n'entendaient que le son de sa voix belle belle... Et il vint se blottir harmonieusement en moi lentement doucettement en murmurant des mots dans une autre langue, en chevauchant comme un cavalier heureux mon antre devenu en feu et de lui à moi à l'unisson je l'accompagnais de mes hanches en pleines extases... le temps se faisait indéfini; la chevauchée durait durait jusqu'au crier viens en similitude je vis l’extase se rétrécir et se regonfler à l'effigie de ma vulve via la grande succion de sa furie devenue mystiquement envoûtante et quémandeuse de plus encore mais sa furie d'amour n'y tenant plus il me dit que désormais je faisais partie de son harem, j'en fus toute heureuse ainsi que ma vulve et il se coula lentement et puis sauvagement en moi en soubresauts géants, exclusivement irréels et puis très voluptueusement il me léchait avec sa langue ici et là de la manière la plus merveilleuse qui soit; cette prise fut reprise et cette longue promenade en moi recommença, une trajectoire tout à fait utopique au pays de nos corps en unisson animale et amoureuse et en parfait accords. Rêverie en chevauchée au pays des accords... et je m'éveillai toute rassérénée, différente et heureuse comme jamais. Mmm! Carl Jung saurait peut-être m'aider avec ses théories sur les rêves éveillés ou endormis... °°°° Page 635 tromal.net "Nous n'aimons un être qu'aussi longtemps que nous le croyons différent des autres, et aussi nous ne le croyons différent des autres qu'aussi longtemps que nous l'aimons." [Jacques Deval] in d'Afin de vivre Bel et Bien. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-09-24 Page 636 tromal.net Une Partie de Cul... Une Partie de Cul... Une partie d'cul Avec toi l'illusionnée La rêveuse gobeuse De mes verres D'ici et d'outre-mer Une partie d'cul Pour me prouver Que j'sais bander Sans m'ficeler Avec ton nombril Pour toute ta vie Une partie de culminants stratagèmes en notoires de jouissances à l'eau pure... Yeah! crazy conasse Une partie d'cul For one night So we'll never fight To keep our love Toujours up date-class Un show c'te partie d'cul Un so chaud de pur cul Avant que tu périmes Dans mon cercle d'escrime Une slow partie d'cul Car te savoir loin Me donne mal aux reins J'te veux tellement put* Plus plus qu'une bière en fût Que ça m'serre jusqu'aux seins Oui il en a aussi l'mec des saints A prier le soir de juste pour moi La conserver c'te s**** qui est Toi Une partie de culminants stratagèmes en notoires de jouissances à l'eau pure... De la Louve votre aut'heure de détente en ce mardi le 9 août 2011, it's just for You where ever you are so damn far I'm still at the barre aux mots pas gros... Page 637 tromal.net °°°° "Le cul des femmes est monotone comme l'esprit des hommes." (Guy de Maupassant; extrait d'une Lettre à Flaubert - le 3 Août 1878 Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2013-07-30 Page 638 tromal.net Une Ritournelle d’Elle Une Ritournelle d’Elle La plus belle mélodie entendue Fut celle de ton vaillant de cœur En émois éperdus d'elle en couleurs De tendresse et d'érotiques peurs De déplaire à la louve inconnue De ce siècle différemment passé Cette ingénue aux yeux attristés De tous ces mirages envolés Vers des cieux balafrés éhontés La plus belle mélodie entendue Fut celle de ton corps à corps En émois éperdument hagards De tendresse et de voluptueuse force Pour me reprendre encore via l'amorce Survivra à toujours la réminiscence Du plus puissant des courants denses Lorsqu'en moi tu as coulé ta vie en transes Jusqu'aux délires de tes plus belles romances " L’amour livre une bataille entre les atomes et le fluide amoureux de l’un et de l’autre en essayant de lui offrir ses rêves les plus fous. Lorsque la magie s’envole le plus beau viendra; celui de se connaître formellement voire authentiquement." (La Louve, 14 février 2006) Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2010-12-20 Page 639 tromal.net UniS SonS Unisson Sons Unis Unisson unisexes en volupté de pâmoison Unisson en union jusqu'aux tréfonds De nos blanches et noires de notes En trépassant de danse jusqu’à l’ivresse Unisson unisexes en volupté de pâmoison Unisson en union jusqu'aux tréfonds De nos blanches et noires de notes En trépassant de danse jusqu’à l’ivresse De nos deux corps ragaillardis de caresses En double et triple coït en récidives de votes Des seins aux fesses je me colle à ta queue de loup en banderoles frivoles.... Ta queue louvienne se languit Énormément en érectile de vie Furtivement cochonne elle revit D'érotiques soubresauts inédits Au creux de cet écrin en velours Intouchable pour les amants stoïques Mais tout abordable pour le troubadour Aux hypersensibles d'accents toniques Aux timbres de voix archangéliques Aux mains magiques et à l'âme épique Au corps dur et tendre de lascivité romantique Nos cris sauvages dans le temps et l'espace résonnent à l'unisson sans contrefaçons ni faux-semblants acidifiants la libido.... Des talons aux fesses ta vie de loup se hisse Une coulée méritée aux belles hardiesses Bien au fond de ce velours d'écrin vin et or Tu as dénoué mes cuivrées de tresses Tu es le maître de céans de ce jazzy de corps En fusionnement acoustiquement électrique Nos orgasmes se meuvent et se recroquevillent Page 640 tromal.net En une assuétude peu ordinaire via l'extra scénique Ton pénis se dresse en démentielles prouesses et ne veut plus quitter l'écrin qui te retient en unis sons... Création érotique en ce 20 décembre 2011 just for You sweetie Loup; création spontanée de la Rivière Imagination de la Louve effrenée de belle musicalité; bien-nommée Marquise des loups à l'âme rebelle so belle.... "Le pire aîné musical-érotique que j'eusse connu fut Lustucru lorsqu'il me proposa un cunnilingus d'astreinte face à mes vers; pas pour un sous terre à terre susurra-t-il sans l'ombre d'un verre." (Kakemphaton de la Louve effrenée). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2016-02-18 Page 641 tromal.net Vie sans Remord Photo de la Louve Beautiful Switzerland July 2011 Les Bains de Saillon au coeur du Valais Musique magnifique par le truchement de Youtube: Suisse Champêtre Vie sans Remord Vis sans Remord La vie sans remord reluit Lorsque nous humons la mort Sur soi ou tout autour Laissant survoler les vautours Mourir sans aucun dépit Ni regret sur ce dernier sort Mourir là au-dedans Bien avant pour vivre En oubliant le satané pire Voilà le meilleur renaissant En écoutant délirer la lyre Des faux-fuyant en délirant Sans aux autres se justifier Tout l'temps des pires calamités Offertes aux poudrés d'invités De cette terre à pérennité Vautrée limitée en tant qu'éternité Sans sacrilège aucun labouré Demeurons soi-même sans lacérer L'autre ce prochain souvent ulcéré Soyons tous aux doux aguets Rien n'est acquis pour ceux Dont la folle obsession reluit Encore et pour les autres aussi En chœur vivons aujourd'hui En paix partout ou à Montreux° C'est du pareil similaire au même L'avant crépuscule s'avère blême Sans ce Dieu d'amour ô bouclier suprême ==== Page 642 tromal.net ° Montreux est une commune suisse du Canton de Vaud, située dans le district de la Riviera-Pays-d'Enhaut. "Ce n'est pas avec des idées que l'on fait des vers, c'est avec des mots." (Mallarmé). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-08-03 Page 643 tromal.net Visage Sage Artémis "qui éclaire la route aux carrefours de la vie..." " Citation: "La déesse sagittaire est enfin appelée par Homère Artémis khrysêlakatos, « à l’arc d’or », et par Hésiode iochéairê, « l'archère »6. Chez Homère, l'arc se dit βιός / biós, qui se rapproche de βίος / bíos, « la vie ». C'est pourquoi, Artémis, encore appelée « la radiante », est aussi celle qui guide les égarés, les étrangers, ou les esclaves en fuite au cœur de la nuit. Aussi Artémis porte-t-elle en latin le nom de Trivia, « celle qui éclaire la route aux carrefours de la vie ». Citation: Dans la mythologie grecque, Artémis (en grec ancien Ἄρτεμις / Ártemis) est la déesse de la chasse, et une des déesses associées à la Lune (par rapport à Apollon, qui est le dieu du Soleil). Elle est assimilée dans la mythologie romaine à la déesse Diane. Ses attributs sont la biche, l'arc, le carquois et les flèches. Voir en détails sur Wikipédia. Et de la Louve une élucubration via les sons qui savent redonner à l'âme la grandeur des belles heures divines. Visage Sage Sage Visage Au loin ce visage sage Si près du rivage Ses yeux si bleus Me dévorant davantage Je l'ai vu et reconnu C'était toi mon mirage Mon lendemain incongru Ma plus belle page Allez! Viens ne crains pas Je suis ton âme sœur Et ton invincible douceur Jusqu'au trépas Sois confiant Je t'aime déjà Depuis un siècle je t'attends Page 644 tromal.net Ta candeur en ardeur Me plaît tant Enfin tu es là! Le soir tombe sur nous Nous irons nous cacher Aux confins des rochers Comme des filous... Et ils dormirent ainsi deux nuitées Car depuis longtemps Ils attendaient ce temps Des retrouvailles bleutées Ludique et authentique Ils se racontent des vers rythmiques C'était écrit depuis la nuit Des grands érudits Qu'un jour leurs mots Seraient juxtaposés Puisque leurs vies Depuis longtemps Se cherchaient Ils vivaient près de ce ruisseau Où l'été n'a pas de fin Et le soleil brille sur l'eau Et l'amour reluit Un paradis éternel sans lendemain Et l'orage éclata tout d'un trait Le vent souffla si fort! Quel méfait! Leurs mains se cherchaient Mais en vain Leurs voix se perdaient dans le lointain Et l'éclair d'un sombre rouge-violet Traversa le ciel apeuré désormais Mille et un oiseaux s'envolaient Et résonnèrent d'emblée Les foudres au sommet Dans la nuit ce grand cri désespéré Car ils se cherchent à nouveau Plus fort encore que l'an dernier Leur amour est si grand et beau Et c'est par un hasard divin au bord de l'eau Page 645 tromal.net Près des roseaux Et des nénuphars dorés Que leurs mains se sont retrouvées Heureux comme des enfants beaux Élucubration louvienne pour Toi où que tu sois sur cette terre en désarroi tu as dans mon coeur une place de choix. °°°° "L'absence diminue les médiocres passions, et augmente les grandes, comme le vent éteint les bougies et allume le feu." (François, Duc de La Rochefoucauld). Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-05-09 Page 646 tromal.net Vivre avec L'Art Vivre pour l’Art «La créativité surgit de l’inconscient, du conscient, du déjà-vu, de l’imaginaire débonnaire et fécond lorsque le Feu sacré est inné." (La Louve). Vivre pour l’Art, la peinture, l’écriture et la musique peut sembler une rêverie ou de l’inconscience puérile en ces temps si difficiles pécuniairement causant et trop axés sur les procédés matérialistes. Les mots et les couleurs pour de nombreux créateurs s’avèrent une survie intrinsèque salvatrice. À chacun sa sphère, il serait intéressant de noter que chaque artiste sculpteur, auteur ou peintre qui besogne dans l’ombre, soit pour le lecteur ou le collectionneur d’œuvres est un peu à sa façon un artisan de la paix. Son but ultime est d’apporter à ces ‘’preneurs’’ d’œuvres quelques bribes de romances et de rêves, nonobstant les quelques notions de tristesse heureuse qui se glissent à l’intérieur de certains ouvrages, tout à chacun saura tout de même y découvrir une joie certaine. Le plus merveilleux pour un artiste est de découvrir son style sans avoir eu à subir trop d’influences. L’influence d’une idole ou d’un professeur peut faire éteindre ou brimer le Feu sacré qui habite l’authentique amant des mots et des couleurs. Il est primordial de trouver sans tarder sa voie, son style, ses sujets, ses formes, sa manière personnelle et unique, voilà tout un joyau que de se découvrir! Il tient à chacun de le conserver intact ce chef-d'œuvre avec ferme intention de ne laisser quiconque s’intercepter entre la lumière et lui l’Artiste. Vivre pour l’Art en ce siècle signifie s’authentifier aux odes du devenir. La vie de La louve est un heureux triangle de Lettres, Musique et Peinture. Elle sait faire fi du snobisme littéraire et culturel et ses objectifs flagrants sont simples: apporter à chaque lecteur ou visualisation de ses œuvres picturales, le rêve, l’espoir et l’abandon total à croire en ses possibilités culturelles. Si le thème prépondérant de ses poèmes s’avère l’amour des êtres, de la musique et de la nature, par le fait même, elle sait aussi en démontrer subtilement d’autres sphères connexes telles les injustices émanant de certains court-circuits humain. La poésie ne se lit pas comme un roman. Ingurgitée à petites doses, peu à peu le novice saura s’apprivoiser à cette lecture dont les fibres rationnelles se doivent d’être bridées; c’est à dire ne pas chercher à comprendre ou analyser si l’auteur a vécu ceci ou cela. Puisque la poésie s’avère de grandes pulsions; comme une œuvre en peinture, la poésie dérange, bouleverse les yeux d’abord et l’âme ensuite car elle s’imprègne et transforme ainsi la pensée de celui qui la reçoit. La Louve perçoit l’écriture la musique et la peinture comme de grandes pulsions, du déjà-vu, des grandes poussées fantastiques Page 647 tromal.net insoutenables lorsque latentes et non exprimées; dites pulsions provenant de l’inconscient et qui savent rejoindre l’individu dont l’ouverture d’esprit s’avère prête à capter toutes créations comme un cadeau précieux dont l’objectif prépondérant visera à transformer sa vie. La Louve in groovin' mode 2010 en Renaissance dense for a new Exode. Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2011-01-07 Page 648 tromal.net Wolfmoon et Liberté En musique par l'heureux truchement de Youtube with Traffic ce sentationnel Freedom Rider Just for You and your lover where ever you are voici de la Louve in groove le 18 Septembre 2006: Wolfhound et Liberté Liberté du Loup et la Lune Ô Matin grisé-bleu À l'effigie de tes francs yeux Et de ta royale and dolce** voix En caresses de joies Venant de toi only toi Au soleil levant en Amour Bleu Poèmes géants so bô Tercets divins of You en accrocs De l'âme en multi-rescue* Outrepassant la diantre raison Futile et bien piètre mission Pour vous poète en Passion de Nous au soleil couchant Avec ou sans juxtaposition Mystérieux et doux fluide De l'ultime poésie en éclosion Sans besoin constant de pâmoison Des uns et des autres en ébullition Pour toi au soleil dormant Une magistrale liberté lacérée Des vers de soie en assonance Dépourvus de rationalité Décalcifiant ainsi la sonorité Des odes non-sens en tabous évaporés Extrapolons toi et moi sans férocité Pour Eux la poésie en magistrale liberté Hé! Hé! Wenn Sie wollen*** * Anglo: Rescue: Sauvetage Page 649 tromal.net ** Italien: Dolce: Doux *** Deutsch:Ween Sie wollen: Si vous voulez... Votre aut'heure diurne et nocturne avec La Louve effrenée de belle musicalité ____"Là où il y a trop d’orgueil, il n’y a plus de sagesse." (Anonyme). °°°° Citation: "Wolfmoon ou La Lune Wolf est une pleine lune qui se produit en Janvier. Son nom vient de faim de loups en meute qui hurlent en dehors des villages de Native Americans. Cette pleine lune est également connu comme la Lune ou de la Vieille Lune Après Yule. Full Moon de nom remontent aux Amérindiens de ce qui est maintenant le nord des États-Unis et de l'Est. Les tribus gardent la trace de la saison en donnant des noms distinctifs de chaque lune pleine récurrents. Leurs noms ont été appliqués à tout le mois dans lequel chacun a eu lieu. Il y avait une certaine variation dans les noms de la lune, mais en général, les mêmes étaient en cours dans toute la tribus algonquines de la Nouvelle-Angleterre dans le lac Supérieur. Les colons européens ont suivi cette coutume et ont créé certains de leurs noms propres. Depuis le mois lunaire est environ 29, 5 jours de temps en moyenne, la pleine lune dates changement d'année en année." (Citation de Wikipédia). Votre aut'heure diurne et nocturne avec La Louve effrenée de belle musicalité Copyright© (Tous droits réservés) : La Louve effrenée : 2014-11-08 Page 650 tromal.net Index A L'Ombre Elle ............................................................................ À Travers Bois ............................................................................. Absolutely Tea ............................................................................. Again and Again .......................................................................... Amour Épistolaire........................................................................ Angelot......................................................................................... Anima Animus.............................................................................. Apollon du Beuvron ..................................................................... Apostrophe................................................................................... Armure ou Armature.................................................................... Assonances Toniques .................................................................. Au Bord de l’Ouanne ................................................................... Automnal Elixir............................................................................ Automne-Hiver............................................................................. Bal-Scandale en Suisse ................................................................ Bataille et Ripaille ....................................................................... Bavarois de Charivari ................................................................. Blanche Pulsion ........................................................................... Blues Tempo................................................................................. Bohème d’Âme ............................................................................. Born Too Soon ............................................................................. Brandade de Citrouille ................................................................ British Arc-en-Ciel....................................................................... Calvaires Divers .......................................................................... Carrelages infâmes...................................................................... Cauchemardesque Rendez-Vous.................................................. Chacun son Truc.......................................................................... Champtonsceau............................................................................ Chanelouve .................................................................................. Chassés-croisés non désaxés ....................................................... Chat Tigré Noir............................................................................ Page 651 p. 2 p. 4 p. 6 p. 8 p. 10 p. 12 p. 13 p. 14 p. 15 p. 17 p. 19 p. 21 p. 23 p. 24 p. 25 p. 27 p. 30 p. 31 p. 32 p. 34 p. 36 p. 38 p. 40 p. 41 p. 43 p. 46 p. 48 p. 49 p. 50 p. 52 p. 54 tromal.net Chimère musicale ........................................................................ Clef de Sol.................................................................................... Complicité de l'Âme..................................................................... Confrère Fièrement Soeur ........................................................... Consécration Blues...................................................................... Conte gouttes de Jazz................................................................... Cornets glacés for Voyages ......................................................... Couleurs des Heures.................................................................... Coups de Plumes.......................................................................... Crazy Joker.................................................................................. Croisades et Rade ........................................................................ Cryptides...................................................................................... D'un Pieux d'Loup Blanc ............................................................. Daddy's Blues Goupil .................................................................. Dans cette mansarde.................................................................... Débandade et Mansarde.............................................................. Déconnexion des Psychotropes ................................................... Deep In my Soul........................................................................... Délires bleutés-violacés............................................................... Dentelles de Chaînes ................................................................... Des Alouettes aux Pies................................................................. Des Ombres ................................................................................. Désir Blanc in Bavière................................................................. Deux à la Une sur les Dunes ....................................................... Deux Chevreuils........................................................................... Deux Crazy Dés ........................................................................... Deux Dés...................................................................................... Deux Fleurs en Coeurs ................................................................ Deux Vers Solitaires .................................................................... DIMANCHE BLEU DE JUIN...................................................... Draguons sans Contrefaçons....................................................... DUC ET MARQUISE .................................................................. Éclipse de Bal .............................................................................. Page 652 p. 56 p. 57 p. 59 p. 61 p. 63 p. 65 p. 66 p. 67 p. 69 p. 71 p. 72 p. 73 p. 74 p. 76 p. 77 p. 79 p. 81 p. 83 p. 85 p. 86 p. 88 p. 89 p. 90 p. 92 p. 95 p. 97 p. 99 p. 101 p. 102 p. 104 p. 109 p. 111 p. 113 tromal.net Écrevisse Crayfish ....................................................................... Edelweiss so Wise ........................................................................ Effronteries libidinales ................................................................ Elfines and Elfe............................................................................ Entre Binaire & Ternaire ............................................................ Entre Flammes et Louve .............................................................. Entre Loup et Louve..................................................................... Entre Louve and You ................................................................... Épines et Rose.............................................................................. Érudit en Déni.............................................................................. Eternelle Idylle............................................................................. Fairy Roses .................................................................................. Fioles et Batifoles ........................................................................ Flamme M'Dame Brune............................................................... Fleur D'Épine .............................................................................. Fleur d'Étoile filante.................................................................... Fleur sauvage en Volupté ............................................................ Fool Full Moon............................................................................ Gaîté faussée en Candélabre ....................................................... Gammes Heptatoniques de L’Amitié ........................................... Gesticule en Renoncules .............................................................. Gitanesque Fresque ..................................................................... Got Hot Hard Heavy Blues.......................................................... Guitare en Blues .......................................................................... Guitare en Blues .......................................................................... Héééé! Fais-moi groover in G..................................................... Hémistiches.................................................................................. Hermana Del Alma ...................................................................... Histoire vécue .............................................................................. Histoires Fléchettes ..................................................................... Humain Body & Divine Divided Soul - ....................................... Hymne Polyphonique................................................................... Illusion d'optique ......................................................................... Page 653 p. 114 p. 116 p. 118 p. 120 p. 122 p. 124 p. 126 p. 128 p. 129 p. 131 p. 133 p. 135 p. 136 p. 138 p. 139 p. 140 p. 141 p. 143 p. 145 p. 147 p. 149 p. 151 p. 153 p. 155 p. 157 p. 159 p. 160 p. 161 p. 162 p. 164 p. 166 p. 168 p. 170 tromal.net Immoral Trépas ........................................................................... Immortalize .................................................................................. Impresario impressionniste ......................................................... In the Mirror - Face au Miroir .................................................... Innamorata with Erotica.............................................................. Innocence en Reviviscence .......................................................... Intimidante d'Intimité................................................................... Ivy-Clodyo.................................................................................... Jive in Montreux .......................................................................... Johann-Nydorian de Müller ........................................................ Jours et Nuits ............................................................................... Jump C'mon ................................................................................. Just a Crazy Blues - 1-................................................................. Just A Crazy Blues - 2 - ............................................................... L'Absence in Obvious Stances ..................................................... L'Amour de Toi ............................................................................ L'Ange le Blues et la Romance .................................................... L'Aurore....................................................................................... L'Encensoir noir .......................................................................... L'Escape....................................................................................... L'Etincelle des Rebelles ............................................................... L'Éventail Noir............................................................................. L'Ultime Fugue de Célina............................................................ La Bavière.................................................................................... La Bête Noire de Lud Vic Tramp................................................. La Bourlingue .............................................................................. La Danse des Âmes...................................................................... La Déconne -1- ............................................................................ La Déconne 2............................................................................... La Gitane de SansFinze ............................................................... La Louve en Cavalerie................................................................. La Muse ....................................................................................... La Romance ................................................................................. Page 654 p. 171 p. 173 p. 174 p. 176 p. 178 p. 180 p. 182 p. 183 p. 185 p. 187 p. 189 p. 191 p. 193 p. 214 p. 223 p. 225 p. 227 p. 229 p. 231 p. 233 p. 234 p. 235 p. 237 p. 239 p. 241 p. 244 p. 246 p. 247 p. 249 p. 251 p. 253 p. 255 p. 257 tromal.net La Route des Joutes ..................................................................... La Route des Lacs........................................................................ La Splendeur................................................................................ La Swell Calèche ......................................................................... Langoureux de Blues ................................................................... Le Blues d'la Louve...................................................................... Le Brouillard de l’Âme humaine ................................................. Le Château d'Othello................................................................... Le Château du Marais ................................................................. Le Grand Écart ............................................................................ Le Héron et les Mouettes ............................................................. Le Mal d'Alma.............................................................................. Le Mal de l'Äme ........................................................................... Le Marais..................................................................................... Le Moment Présent ...................................................................... Le Poët ......................................................................................... Le Prétendant d'Illusion .............................................................. Le Rosée de la Reine.................................................................... Le Ruisseau Enchanté.................................................................. Le Sentier d'Adonis ...................................................................... Le Syndrome des Stilettos ............................................................ Le Transverse............................................................................... Le Vers Luisant ............................................................................ Les Grands Remous ..................................................................... Les Mots Cahots .......................................................................... Les Mots Cahots .......................................................................... Les parasols Sauverois ................................................................ Les Trois Barons d'Imbroglios .................................................... Libellules...................................................................................... Liberté Crystalique Symphonique................................................ Longue Solitude Martelée............................................................ Loup sans Louve .......................................................................... Loups à l'âme rebelle................................................................... Page 655 p. 259 p. 261 p. 262 p. 264 p. 266 p. 268 p. 270 p. 282 p. 284 p. 286 p. 289 p. 291 p. 293 p. 295 p. 297 p. 299 p. 301 p. 303 p. 304 p. 307 p. 309 p. 311 p. 313 p. 315 p. 318 p. 320 p. 322 p. 330 p. 332 p. 334 p. 336 p. 339 p. 341 tromal.net Loups-aux-Bois ............................................................................ Louve de Caractère...................................................................... Love Me like a Wolf ..................................................................... Magistrale Normandie................................................................. Marraine de Coeur ...................................................................... Matinale de Chevauchée animale................................................ Mensonges et Menottes................................................................ Métaphore encore encore ............................................................ Mirage Bleuté-Violacé................................................................. Mon Chant Chaud........................................................................ Mood for Jive............................................................................... Mots Feux-Follets........................................................................ Neck Kiss ..................................................................................... Noirceur blanche ......................................................................... Non Regrets de Grès.................................................................... November Ray.............................................................................. Obsédée Vermicelle ..................................................................... Ocre Magie Automnale................................................................ Oktober Moon.............................................................................. On the Platine .............................................................................. Ondes Folles ................................................................................ Only An à Revoir ......................................................................... Opus de l'Acinonyx Jubatus......................................................... Peine Vaine.................................................................................. Perles de Vers .............................................................................. Petit Goupil.................................................................................. Picking Phantasms....................................................................... Piédestal Astral............................................................................ Placebo et Marybô....................................................................... Plume au Vent.............................................................................. Poêt au Fouet de Satin................................................................. Port de la Lune ............................................................................ Portées Aux Nues......................................................................... Page 656 p. 342 p. 343 p. 346 p. 348 p. 350 p. 352 p. 353 p. 355 p. 357 p. 359 p. 361 p. 362 p. 365 p. 367 p. 368 p. 370 p. 373 p. 374 p. 375 p. 377 p. 379 p. 385 p. 387 p. 388 p. 390 p. 392 p. 393 p. 395 p. 397 p. 399 p. 401 p. 403 p. 404 tromal.net Pour l'Amour de la Musique........................................................ Pour Loup so Loup ...................................................................... Pour qui Ou Pour Quoi L'Art? .................................................... Poussière de Lune........................................................................ Préjugés Éducoloriés................................................................... Près d'un Ruisseau....................................................................... Prose d'Osmose with lady d'Abandart......................................... Quatre Heures chez Steve............................................................ Ramifiées de Strophes.................................................................. Remise en Forme ......................................................................... Repos Libidinal Hivernal............................................................. Respectissime de Prosrimes......................................................... Rêves Humides d'Hybride............................................................ Rivage en Nage ............................................................................ Rivière Imagination ..................................................................... Rue de la Guinguette ................................................................... Ruth à Baga ................................................................................. Sacré Pur Désir ........................................................................... Salamandre et Lézard vert........................................................... Sapho de l'Ilot .............................................................................. Satin de Salin ............................................................................... Saut d'un Sot ................................................................................ Second Carnet d'Ancrage ............................................................ Sensations aux Ultrasons............................................................. Sensations troublantes ................................................................. Sensual Elixir's Sounds................................................................ Sirène Nerèsi................................................................................ Sirènô de Berges Nô .................................................................... Slow Blues-Buzz........................................................................... Soirée mondaine .......................................................................... Soleil levant devant...................................................................... Solis de Folie ............................................................................... Solitaire de Calvaire.................................................................... Page 657 p. 406 p. 408 p. 410 p. 414 p. 415 p. 417 p. 419 p. 423 p. 428 p. 429 p. 431 p. 433 p. 435 p. 436 p. 438 p. 439 p. 441 p. 444 p. 446 p. 448 p. 450 p. 452 p. 454 p. 457 p. 459 p. 460 p. 462 p. 464 p. 466 p. 468 p. 469 p. 471 p. 473 tromal.net Sommeil Vermeil.......................................................................... Sonne la Cloche ........................................................................... Soubresaut ................................................................................... Soul's Dancers ............................................................................. Spatial Synthétiste........................................................................ Ständchen..................................................................................... Suaves d'Entraves ........................................................................ Sunday métallisé .......................................................................... Sweet Impromptu d'Wolf.............................................................. Sylphe Musical Astral .................................................................. Tam-Tam Ravage Sauvage .......................................................... Tam-Tam Ravage Sauvage .......................................................... Tambourin et Lutrin..................................................................... Temps Lent................................................................................... Temps Mort.................................................................................. Terre mal aimée........................................................................... The Angelus ................................................................................. The Blues in my Soul.................................................................... Théâtre des Champs-Élysées ....................................................... Tison Ardent................................................................................. Ton Archet joue faux.................................................................... Ton Image .................................................................................... Tonight Mind & Body .................................................................. Touch of Jazz in Florilège ........................................................... Tour Eiffel sur Diadème .............................................................. Tout en Nage................................................................................ Trop ou Assez............................................................................... Trop Tard..................................................................................... Troublant Désir ........................................................................... Un Grand Trou ............................................................................ Un Hiver de Rêves ....................................................................... UN LOUP-MARIN SUBTIL - VOLET CINQ............................... UN LOUP-MARIN SUBTIL - VOLET Deux................................ Page 658 p. 477 p. 478 p. 479 p. 481 p. 483 p. 484 p. 488 p. 490 p. 492 p. 494 p. 496 p. 498 p. 502 p. 503 p. 504 p. 506 p. 507 p. 509 p. 511 p. 513 p. 515 p. 517 p. 518 p. 519 p. 521 p. 523 p. 525 p. 527 p. 529 p. 531 p. 533 p. 535 p. 542 tromal.net UN LOUP-MARIN SUBTIL - VOLET QUATRE......................... UN LOUP-MARIN SUBTIL VOLET TROIS................................ UN LOUP-MARIN SUBTIL volet un........................................... Un Parfait Salaud Misogynaire *................................................ Un Phare So Far.......................................................................... UNA & JEAN-MARC (2) ............................................................. UNA ET JEAN-MARC (1) ........................................................... UNE CHEVAUCHÉE INTENSE ................................................. Une Partie de Cul... ..................................................................... Une Ritournelle d’Elle................................................................. UniS SonS .................................................................................... Vie sans Remord .......................................................................... Visage Sage.................................................................................. Vivre avec L'Art ........................................................................... Wolfmoon et Liberté .................................................................... Index ............................................................................................ p. 563 p. 576 p. 591 p. 614 p. 620 p. 622 p. 627 p. 634 p. 637 p. 639 p. 640 p. 642 p. 644 p. 647 p. 649 p. 651 Toute utilisation des écrits est strictement interdite à moins d’obtenir le consentement de l’auteur Copyright © Tous droits réservés Page 659 tromal.net