Genre et interactions entre collégiennes et collégiens

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Genre et interactions entre collégiennes et collégiens
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Genre et interactions entre collégiennes et
collégiens en cours de français, maths et
technologie
Symposium Genre et Education
Congrès international AREF 2007 (Actualité de la
Recherche en Education et en Formation)
Cendrine Marro*
*Université Paris X
Centre de Recherche en Education et en Formation
200 ave. de la République
92000 Nanterre
[email protected]
RÉSUMÉ.
L’appartenance catégorielle de sexe est un facteur puissant d’orientation des
conduites et des représentations auquel n’échappent pas les élèves. Cette emprise s’effectue
notamment via le genre que l’on peut assimiler à des « savoirs du sens commun » concernant
la différence des sexes. L’appropriation de ces « savoirs » par les élèves eux-mêmes, leur
implication dans les relations qu’entretiennent ceux-ci entre eux dans le quotidien des classes
mixtes est, à notre connaissance, peu étudiée. Ainsi, au travers des premiers résultats de
notre recherche, mise en œuvre en février 2007, nous nous proposons de repérer et
d’analyser cette implication des savoirs du sens commun concernant la différence des sexes
dans le vécu subjectif des relations entre élèves de classes de 4ème. Les données, recueillies
par questionnaires, renvoient à des comportements envisagés dans certains contextes
disciplinaires considérés comme plutôt « masculins» (mathématiques et technologie) ou
« féminin"(français) et qui sont impliqués dans la sexuation des choix d’orientation.
MOTS-CLÉS :
Différence des sexes, genre, mixité, relations filles/garçons.
Actualité de la Recherche en Education et en Formation, Strasbourg 2007
2 Actualité de la Recherche en Education et en Formation, Strasbourg 2007
Les représentations que l’on se fait de soi-même ainsi que des autres influent sur
les conduites que l’on adopte, notamment avec autrui, les objectifs que l’on se fixe,
les défis que l’on se lance, tant dans notre vie privée que professionnelle. De part
leur implication dans ces représentations de soi et d’autrui, l’appartenance
catégorielle de sexe, envisagée de manière dichotomique et définitive par l’état civil,
et plus encore le genre, système de normes de sexe légitimant cette bi-catégorisation
de sexe (Mathieu, N.C, 1991) constituent des facteurs puissants, intervenant en
interaction dans notre socialisation puis l’orientation de nos conduites (Héritier, F.,
1996, 2002)
Concrètement, nous poserons que bi-catégorisation de sexe et genre sont aux
fondements des savoirs du sens communs concernant la différence des sexes. Par le
biais de ces savoirs, fonctionnant comme des guides de bonne conduite à respecter
pour être reconnu-e-s comme membre d’une société donnée, chacun et chacune
« sait » comment on est censé se comporter (et il faut surtout entendre par là
« comment on est légitimé à se comporter ») dans différents contextes lorsqu’on est
une femme, une fille, un garçon ou un homme « normal/e » (cf. Butler, J. , 2006 a et
b).
Les élèves, les enseignant-e-s et plus généralement, le corps éducatif dans son
ensemble, n’échappent pas à ces « savoirs » particuliers, « savoirs du sens
commun » constituant les stéréotypes de sexe, véritables « prêts à penser » et surtout
« à bien penser » la différence des sexes.
A travers les différentes études traitant de la mixité scolaire (Baudelot, C. et
Establet, R. (1992), Duru-Bellat, M. (1990), Marro, C. et Vouillot, F. (2004),
Mosconi, N. (1989), Zaidmann, C. (1996)) ces « savoirs » sont souvent globalement
dénoncés au regard de la situation différentielle que rencontrent encore de nos jours,
filles et garçons à l’école, dans différents contextes, que ce soit dans la cours de
récréation, dans différentes situations d’apprentissage, dans le cadre d’interactions
avec les enseignant-e-s ou encore en matière de choix d’orientation.
Toutefois, l’appropriation de ces « savoirs » par les élèves eux-mêmes, leurs
implications dans les relations qu’entretiennent ceux-ci entre eux, d’une part, et avec
les enseignant-e-s, d’autre part, dans le quotidien de la classe et donc dans
l’instauration (ou au contraire, de la non instauration) de réelles situations de coéducation des sexes au sein de la classe, demeurent à notre connaissance, peu
étudiée et analysée.
A cela s’ajoute une catégorisation disciplinaire sexuée, calquée sur la bicatégorisation de sexe. Cette catégorisation divise les disciplines scolaires en
disciplines qualifiées/présentées alors comme plutôt « masculines » (mathématiques,
sciences de la nature, techniques de transformation de la matière) au sens plus ou
moins explicité de « convenant mieux parce que plus naturellement » aux garçons,
en regard de disciplines qualifiées/présentées comme « féminines" (lettres, langues,
techniques tertiaires), symétriquement au sens convenant davantage aux filles de
part les compétences censées caractériser « naturellement » ces dernières. C’est à
l’ensemble des ces savoirs du sens communs que propose de s’intéresser la
recherche, débutée fin 2006 et dont nous exposerons les premiers résultats;
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recherche qui s'inscrit dans le contexte d’un projet PICRI (Partenariats InstitutionsCitoyens pour la Recherche et l’Innovation), île de France.
Globalement, cette recherche prolonge et articule un ensemble de réflexions
théoriques et d’études engagées depuis plusieurs années par Cendrine Marro et
Nicole Mosconi concernant la mise en œuvre et le vécu des élèves dans la
quotidienneté de la classe, de la co-éducation des filles et des garçons. L'originalité
du travail présenté tient à l'intérêt porté à la variable « vécu subjectif des élèves
concernant les relations entre filles et garçons en classe », et ce, dans différents
contextes disciplinaires, contextes qui, de manière objective mais aussi subjective,
jouent un certain rôle dans les projets d'orientation auxquels peuvent penser les
adoslescent-e-s scolarisé-e-s au collège. : soit le français, les mathématiques et la
technologie (au collège).
Concrètement, il s'agit d’observer la mixité en action, en posant cette question
des relations qu’entretiennent filles et garçons au sein de la classe aux élèves eux
mêmes.
Cette démarche est, à notre connaissance, peu commune; elle a donné lieu à peu
de recherches, contrairement aux études traitant de la réussite scolaire différentielle
des sexes, ou des interactions « enseignant-e-s/élèves » en tenant compte du sexe
d'état civil des protagonistes (cf. par exemple, les travaux de Georges Félouzis
(1993)1). Elle permet pourtant, à notre sens, d’estimer directement comment
fonctionne pour chacun et chacune la mixité au quotidien, et donc d’aller au-delà
des déclarations « pour ou contre » la mixité, sachant que lorsqu’on interroge
« frontalement » si l’on peut dire les élèves sur ce point, ceux-ci/celles-ci tendent à
déclarer le plus souvent (même si cela n’est pas systématique) être pour la mixité.
Toutefois, tout/e enseignant/e sait combien ce type de réponse rapide, spontanée et
synthétique recouvre en fait des points de vue bien différents, fluctuant en particulier
suivant les contextes de mixité considérés. Ainsi, par exemple, les analyses
d’entretiens effectuées par Nicole Mosconi et Rosine Dahl-Lanotte en 20032
montrent, lorsqu’on demande à certaines filles comment elles vivent leur présence
dans une classe où elles sont très minoritaires, que si les propos ont souvent une
tonalité positive en début d'entretien, très vite, ils se nuancent pour décrire des
attitudes très variables des garçons à leur égard, allant de la surprotection au rejet
pur et simple.
En définitive, en tenant compte de ces différents éléments, la question de départ
qui a motivé cette recherche est la suivante: comment cette attitude favorable à la
mixité, généralement exprimée spontanément par les élèves, se traduit-elle dans le
vécu subjectif quotidien de la classe décrit par ces mêmes élèves ?
1 Interactions en classe et réussite scolaire. Revue française de sociologie, 34, 2, 199-222.
2 C'est technique, est-ce pour elles ? - Les filles dans les sections techniques industrielles des
lycées, revue Travail, Genre et Sociétés n° 9, 67-88; voir également la même année, Pratiques
Psychologiques (n°3), « Dynamiques identitaires de sexe face aux filières technologiques : le
cas de Fernando et de Florence », 63-74)
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Considérant, d'une part, le sens commun qui attribue aux filles et aux garçons
des compétences et intérêts différents pour les différentes disciplines scolaires, et
d'autre part, la politique éducative menée dans certains établissements outre
atlantique consistant à "démixer" certains cours (afin que l'un ou l'autre sexe puisse
davantage y exprimer toutes ses potentialités) politique qui ne manque pas de
séduire certain-e-s chefs d'établissement voire certains parents), il nous a semblé
intéressant d'appréhender ce vécu subjectif dans trois disciplines pesant d'un certain
poids dans l'orientation des élèves au collège: le français, les maths, et la
technologie.
A notre connaissance, aucune étude n'a jusqu'à présent étudié les interactions
entre filles et garçons d'une même classe, de manière transversale à ces disciplines.
Nous nous efforcerons donc de répondre également aux questions suivantes: les
relations entre filles et garçons d'une même classe fluctuent-elles suivant que le
cours suivi concerne le français, les maths ou la technologie? Si oui, en quoi
consistent ces fluctuations? Quelle(s) semble(nt) en être la/les source(s)?
1.1. Objectifs.
Partant de l'expertise des auteures en matière d'influence des normes de sexe
dans les conduites (dont les conduites d'orientation) et le développement
identitaire3, ainsi que du rapport au savoir dans les conduites scolaires, ce projet
répond à un double objectif:
-d'une part, déterminer dans quelle mesure le rapport au savoir des filles et des
garçons d'une classe donnée, fluctue pour les trois disciplines ici considérées, et ce,
en relation avec un certain degré d'adhésion aux savoirs du sens communs sur les
différences de sexe en matière de compétences et d'intérêts dans chacune d'elles
manifesté par les élèves voire, leurs enseignant-e-s dans ces disciplines.
-d'autre part, parvenir à des propositions concrètes d'activités à mettre en place
au sein des classes, mais aussi de modalités d'échanges entre enseignant-e-s
favorisant le vivre ensemble à l'école, partant des points de vue des élèves et en
confrontant ces points de vue à des observations un peu systématiques de leurs
interactions en classe, entre eux et elles, mais aussi avec les enseignant-e-s.
1.2. Hypothèses.
Au premier objectif est associée l'hypothèse suivante: la sexuation persistante
des filières d'études est liée à un rapport aux savoirs disciplinaires différencié des
3 Marro, C. (2003) (ed.). Féminin/ Masculin. Du genre et des identités ...sexuées. Pratiques
psychologiques. Numéro spécial, 98 pages. Marro, C., & Vouillot, F. (2002) (eds.).
Construction et affirmation de l’identité chez les hommes et femmes, les garçons et les filles
de notre société. L’Orientation Scolaire et Professionnelle, n° spécial, vol 31, 150 pages.
Collet, I. (2004). La disparition des filles dans les études d'informatique: les conséquences
d'un changement de représentation. Carrefour de l'éducation, 17, 43-56.
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filles et des garçons. Ce rapport aux savoirs différencié résulte pour une part, de
l'opérativité des savoirs du sens communs concernant les différences de sexe. Ces
savoirs du sens commun sont véhiculés au sein de la classe via les interactions entre
élèves, d'une part, et entre élèves et enseignant-e-s, d'autre part, sachant que ces
interactions sont elles mêmes différentes suivant les contextes disciplinaires.
Ainsi, par exemple, en mathématiques, physique où encore technologie
(disciplines considérées comme intéressant davantage les garçons et dans lesquelles
ces derniers sont censés être plus performants) les filles comme les garçons auraient
davantage le sentiment que les garçons comme les filles se moquent davantage des
filles en cours que des garçons. Alors qu'en français (discipline censée intéresser
davantage les filles et dans laquelle elles seraient plus performantes), ce serait
l'inverse: les filles comme les garçons auraient davantage le sentiment que les
garçons comme les filles se moquent davantage des garçons en cours que des filles.
Au second objectif est associée l'hypothèse suivante: un certain décalage se
manifeste entre les dires des élèves et les situations effectives qu'ils/elles décrivent.
Les élèves, de même que les enseignant-e-s à leur égard, se comportent de manière
bien plus différenciée qu'ils/elles ne l'expriment: ils/elles sont sexistes par
négligence pour reprendre l'expression de Duru-Bellat. On peut du reste penser que
sans pour autant avoir un moindre impact en termes d'orientation, ces attitudes
différenciées se manifesteront plus particulièrement en français et en technologie,
disciplines moins fréquemment mises en avant dans les publications "grand public"
traitant de l'orientation différenciée des filles et des garçons, publications qui ont
plutôt tendance à se polariser sur l'accès aux études scientifiques supérieures.
2. Méthodologie
Concrètement, le projet consiste en la réalisation d'une étude transversale, d'un
point de vue disciplinaire (français, mathématiques, technologie). Il s’agit
d'appréhender les jugements que les filles et les garçons des niveaux 6ème et 4ème
de collège expriment concernant les comportements potentiels de leurs camarades
garçons et filles, les uns et les unes vis-à-vis des autres, mais aussi leurs propres
comportements au sein du groupe classe, vis-à-vis des filles et des garçons, et ce
suivant les cours.
Les différents niveaux scolaires considérés visent à repérer l'évolution de ces
jugements, notamment en relation avec le développement identitaire.
2.1. Echantillon.
Il se composera à terme d’une ou deux classes de 6ème et de 3 trois classes de
4ème, présentant une mixité équilibrée. L’établissement scolaire se situe dans Paris
(15ème). Le milieu social dont les élèves sont issus est de niveau moyen.
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2.2. Mode de recueil des données.
Le mode de recueil de données choisi est le questionnaire. Les passations sont en
cours.
Partant de recherches antérieures menées en collaboration avec des étudiant-e-s
en Maîtrise de Sciences de l'éducation à Paris 10, et des élèves conseillers/ères
d'orientation en formation à l'INETOP (Un institut du Cnam de Paris) ont permis
d'en tester différentes versions possibles. Partant des résultats obtenus lors de ces
recherches, nous parvenons à une version satisfaisante composée de 13 items, dont
la passation n’excède pas 45 minutes. Ces items consistent essentiellement en des
mises en situation, sous forme de scénario, renvoyant à des situations de cours que
chaque élève peut rencontrer durant sa scolarité, et auxquelles différentes
propositions de réponse sont associées.
Il porte ainsi :
-
d’une part, sur les comportements et attitudes attribués par chacun et chacune
aux filles et aux garçons en classe .
Exemple : En classe, quand un/e élève est envoyé/e au tableau, les autres élèves
sont plus ou moins calmes, attentifs/ves, suivant l’élève envoyé/e au tableau, et
aussi, suivant le cours. Dans ta classe, peux-tu nous dire comment cela se passe :
Lorsqu’une fille est interrogée pendant le cours de français :
-
que font en général les autres filles de la classe (Coche une seule proposition) ?
-
Elles font des plaisanteries (se moquent) ;
Elles essaient de l’aider ;
Elles ne font pas attention à elle et discutent ;
Autre ...........................................................................
que font en général les garçons de la classe (Coche une seule proposition) ?
-
Elles sont attentives ;
Ils sont attentifs ;
Ils font des plaisanteries (se moquent) ;
Ils essaient de l’aider ;
Ils ne font pas attention à elle et discutent ;
Autre : ........................................................................
d’autre part, il concerne les comportements et attitudes que chacun et chacune dit
qu’il/elle adopterait dans différents contextes de travail .
Exemple : Ce matin, au début du cours de technologie, Adrien, un garçon de la
classe, est interrogé mais il rencontre quelques difficultés pour répondre aux
questions. Toi, tu connais les réponses ; que fais-tu ?
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Tu lèves la main pour répondre à sa place ;
Discrètement, tu tentes de lui souffler les bonnes réponses ;
Tu ne t’en occupes pas et tu discutes avec ton voisin ou ta voisine;
Tu ne fais rien, tu attends ;
Tu rigoles avec d’autres élèves car les questions sont vraiment
faciles ;
Quelques items traduisant plus directement nos préoccupations de recherche, à
savoir quelles qualités filles et garçons attribuent aux relations entre filles et garçons
en classe? Dans quelle mesure sont-elles/ils favorables aux cours mixtes ? Quelles
caractéristiques attribuent-ils/elles aux filles et aux garçons de la classe (choix parmi
10 caractéristiques, certaines « scolaires » (ex : bon/ne en maths ; bon/ne en
français) certaines plus « comportementales (ex : bavard/e, agité/e!).
Quatre versions du questionnaire ont été élaborées. Dans chaque classe, les 4
versions sont passées par respectivement de la classe. Pourquoi quatre versions ?
En fait, d’une version à l’autre, on contrebalance l’ordre suivant lequel les élèves
sont interrogés sur les comportements et attitudes des filles et des garçons ainsi que
le contexte disciplinaire.
3. Exposé des résultats.
L’exposé des résultats s’appuiera pour l’essentiel sur la réalisation d’une analyse
factorielle des correspondances.
4. Quelques références bibliographiques.
Baudelot, C., Establet, R. (1992). Allez les filles ! Paris, Seuil.
Butler, J. (2006 a). Femmes, hommes, Prisonniers de notre genre? Le Monde2 du 18 mars
2006, 20-26.
Butler, J. (2006 b). Défaire le genre. Paris: éditions Amsterdam.
Duru-Bellat, M. (1990). L'école des filles. Paris, L'Harmattan.
Félouzis, G. (1993). Interactions en classe et réussite scolaire. Revue française de sociologie,
34, 2, 199-222.
Héritier, F. (1996). Masculin/Féminin. La pensée de la différence. Paris : Odile Jacob.
Héritier, F. (2002). Masculin/Féminin II. Dissoudre la hiérarchie. Paris : Odile Jacob.
Marro, C. et Vouillot, F. (2004). Quelques concepts clefs pour penser et former à la mixité.
Carrefours de l’éducation, 17, 3-21.
8 Actualité de la Recherche en Education et en Formation, Strasbourg 2007
Mathieu, N.C. (1991). L'anatomie politique. Catégorisations et idéologies du sexe. Paris :
Côté-femmes.
Mosconi, N. (1989). La mixité dans l'enseignement secondaire : un faux-semblant ? Paris :
PUF.
Mosconi, N., Dahl-Lanotte, R. (2003 a). C'est technique, est-ce pour elles ? - Les filles dans
les sections techniques industrielles des lycées. Travail, Genre et Sociétés, 9, 67-88.
Mosconi, N., Dahl-Lanotte, R. (2003 b). Dynamiques identitaires de sexe face aux filières
technologiques : le cas de Fernando et de Florence. Pratiques Psychologiques, 3, 63-74.
Zaidman, C. (1996). La mixité à l'école primaire. Paris : L'Harmattan

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