Séville

Transcription

Séville
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A CÁDIZ 125 Km
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Le quartier commerçant
72. Hôtel de ville
73. Rue Sierpes
74. Paroisse du Divino Salvador
75. Hôpital de Nuestra Señora de la Paz
76. Église de la Anunciación
77. La Campana
78. Église de San Antonio Abad
79 . Paroisse de la Magdalena
MINISTERIO
DE INDUSTRIA,TURISMO
Y COMERCIO
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Puente Rey
Juan Carlos I
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A BADAJOZ 217 Km
N-630 A-66
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Reina Sofía
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400
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800 m
CARTOGRAFIA: GCAR AÑO 2004
A-49
A HUELVA 94 Km
COMMUNAUTÉ EUROPÉENNE
A CORIA DEL RÍO 12 Km
SE-660
Bureau d’information touristique
Poste
Parking
Police
Gare routière
Gare ferroviaire
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A CÁDIZ 125 Km
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Parque de
Miraflores
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68.
69.
70.
71.
Tamarguillo
San Lorenzo, San Vicente et
Alameda de Hércules
Musée des Beaux-Arts
Paroisse de San Vicente
Paroisse de San Lorenzo
Temple de Nuestro Padre Jesús del
Gran Poder
Palais de Santa Coloma
Couvent de Santa Clara
Couvent de San Clemente
Promenade d’Hércules
Parc Thématique Isla Mágica
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Le parc de María Luisa
Palais de San Telmo
Université de Séville
Casino de l’Exposition
Théâtre Municipal Lope de Vega
Parc de María Luisa
Place d’Espagne
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SE-401
Avenida de Andalucía
SE-3
Fonds Européen de
Développement Régional
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Santa Clara
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Parque Alcosa
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A MADRID 538 Km
Polígono El Pino
SIGNES CONVENTIONNELS
40.
41.
42.
43.
44.
45.
Espagne
A-92
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Le quartier juif
Paroisse de San Nicolás
Colonnes Romanes
Couvent de Madre de Dios
Palais d’Altamira
Église de Santa María la Blanca
Paroisse de San Bartolomé
Maison de Don Miguel Mañara
Église de San Esteban
Maison de Pilatos
Couvent de Santa María de Jesús
Temple de San Ildefonso
Paroisse de San Isidro
A MÁLAGA 219 Km
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28.
29.
30.
31.
32.
33.
34.
35.
36.
37.
38.
39.
Le quartier de Santa Cruz
Paroisse del Sagrario
Sainte Église Cathédrale
Patio des Orangers et Giralda
Palais des Archevêques
Archives des Indes
Palais Royaux
Patio des Drapeaux
Place de Santa Cruz
Couvent de San José del Carmen
Maison de Murillo
Hôpital de «Venerables Sacerdotes»
Maison «de los Pinelo»
46. Place d’Amérique
47. Pavillon Royal
48. Musée Archéologique Régional
49. Musée des Arts et Coutumes
Populaires
Triana et le fleuve
50. Maison de la Monnaie
51. Hôpital de la Santa Caridad
52. Torre del Oro
53. Théâtre de la Maestranza
54. Arènes
55. Pont de Triana
56. Chapelle du Carmen
57. Maison des Colonnes
58. Chapelle de los Marineros
59. Paroisse Royale de Santa Ana
60. Paroisse de Nuestra Señora de la O
61. Chapelle del Patrocinio
62. Centre Andalou d’Art
Contemporain
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17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27.
La Macarena
Paroisse de San Pedro
Couvent de Santa Inés
Palais de «las Dueñas»
Paroisse de Santa Catalina
Église de «los Terceros»
Couvent de Santa Paula
Église de San Marcos
Couvent de Santa Isabel
Église de San Luis de los Franceses
Église de Santa Marina
Remparts de la Macarena
Basilique de la Macarena
Parlement d’Andalousie
Paroisse de Omnium Sanctorum
Église de San Juan de la Palma
A UTRERA 23 Km
1.
2.
3.
4.
5.
6.
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8.
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10.
11.
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13.
14.
15.
S O M M A I R E
1
Promenades dans la ville
La Macarena
Le quartier de Santa Cruz
Le quartier juif «la Judería»
Le parc de María Luisa
Triana et le fleuve
San Lorenzo, San Vicente
et Alameda de Hércules
Le quartier commerçant
6
6
13
21
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Route à travers la province
Carmona-Écija-Osuna-Estepa
La campagne
Sierra Nord
Route de l’argent
El Aljarafe
42
42
43
43
44
45
Activités culturelles
46
Loisirs et spectacles
48
Renseignements pratiques
58
Irlande
36
39
Dublin
Royaume-Uni
Londres
Paris
France
INTRODUCTION
Introduction
L
e côté attractif de la Province de Séville et son
offre touristique complète font de Séville une
des destinations touristiques les plus sollicitées :
métissage de cultures, ses villages sont des mosaïques et des
colonnes qui dessinent et supportent l’histoire d’un peuple de
l’ancienne Tartesse, ibérique, arabe et chrétien.
Une destination poétique où ses 6 contrées touristiques flirtent
avec le soleil, la nature, le sport, la poésie et le flamenco,
la gastronomie et l’histoire.
Avec une étendue de 14001 km2, l’étendue la plus grande
d’Andalousie, la province de Séville est formée de
105 communes y compris sa capitale.
La province jouit d’une vaste étendue, patrimoine naturel et
culturel environ 14% de sa superficie est protégée comme
espaces naturels, le nombre d’ensembles historiques (14)
et de monuments (plus de 300), son riche artisanat, ses fêtes et
coutumes populaires.
Golfe de Gascogne
Portugal
ESPAGNE
Madrid
Lisbonne
Océan
Atlantique
La province de Séville a subi de
remarquables changements ces dernières
années, fruit de l’effort d’une société
dynamique et moderne, où la qualité
de ses services et son incorporation
en technologie la révèlent comme
un produit touristique
de premier ordre dans
le sud de l’Europe.
Séville
Mer
Méditerranée
Ceuta
Melilla
Couverture :
Cathédrale et Giralda
4e de couverture :
Pont de ”la Barqueta”
Texte:
Antonio Silva
Traduction:
LINAT, S.A.
Publié par:
© Turespaña
Secretaría de Estado
de Turismo
Ministerio de Industria,
Turismo y Comercio
Imprimé par:
GRAFOFFSET, S.L.
D.L. M-29337-2009
NIPO: 704-09-519-2
Photos:
Archives TURESPAÑA
Imprimé en Espagne
Conception graphique:
P&L MARÍN
4 édition
Cathédrale et Giralda
e
spécialement pour Séville, une
grande amélioration sur tous les
aspects : économique, politique
et culturel.
Parc de Doñana
DONNÉES HISTORIQUES
ET GÉOGRAPHIQUES
Située au sud-ouest de la péninsule
ibérique, elle appartient à
la Communauté Autonome
d’Andalousie, Séville étant la
capitale, avec une population qui
dépasse les 1.700.000 habitants.
Peu de villes possèdent une histoire
aussi riche que celle de Séville. De
nombreuses civilisations arrivèrent
par le fleuve et décidèrent de
s’installer sur une des terres
les plus fertiles de la Péninsule.
La province, située au coeur de la
vallée et de la campagne du fleuve
Guadalquivir et sur les bords de ce
dernier, forme une agglomération
urbaine qui s’étend vers l’Aljarafe,
les Marismas et Doñana, la Sierra
Nord et la Sierra Sud.
Elle surgit comme «ville pont» et
«ville port» et les premiers
établissements humains se situent
sur le plateau qui n’était pas
inondé par les montées du fleuve
Guadalquivir. Lorsque Rome
envahit la Péninsule avec pour
motif son affrontement avec les
Carthaginois, Séville était habitée
par les «Turdetans», descendants
des habitants de Tartesse.
La province de Séville a un climat
méditerranéen. Sa température
moyenne annuelle se situe entre
18º et 20ºC et elle possède
un grand nombre d’heures de
soleil tout au long de l’année
(environ 3000).
Une fois la guerre finie, après la
bataille de Ilipa, les romains créent,
de l’autre côté du fleuve, «Itálica»
(206 A.J.C ) pour le retrait des
légionnaires romains.
Des hivers avec des températures
douces, des étés secs et chauds,
printemps et automne avec des
températures moyennement
chaudes et des précipitations
concentrées entre les 1ers mois
de l’automne et le début
du printemps.
Ainsi commence un rapide et
intense processus de romanisation
dans la péninsule qui suppose,
2
Après la dissolution de l’Empire
Romain d’Occident dans la
Péninsule Ibérique, s’installèrent
les Wisigoths qui obtinrent pour
la première fois, l’unité politique
et indépendante à l’époque de
Léovigile. En 711, lorsque les
musulmans envahissent presque
toute la péninsule, qu’ils appellent
«Al-Andalus», et conquièrent
Séville, la ville la plus grande et
la plus importante, ils lui donnent
le nom de «Isbiliya» et la
convertissent en la première
capitale islamique du pays, siège
du gouvernement général de
«Al-Andalus» et port et base
militaire pour les expéditions.
Mais seulement dix ans plus tard,
les chrétiens installés au nord de
la Péninsule, commencent à
avancer, en entamant l’étape de
la Reconquête. De cette façon,
commence un processus de
métissage qui convertira la ville en
une mosaïque sociale, culturelle et
religieuse, fruit de la cohabitation
entre musulmans, juifs et
chrétiens. Depuis lors, se succèdent
des périodes de guerre et de paix,
alors que Séville s’agrandit avec
des travaux importants comme la
«Mezquita Mayor» (grande
mosquée) ou «la Giralda».
Au XIII siècle, l’Espagne musulmane
entre dans une phase de chaos,
mauvaise administration et conflits
internes, dont Fernando III
El Santo (Ferdinand III Le Saint)
profitera pour commencer
la reconquête Andalouse. En 1248
commence le processus de
christianisation dans lequel Séville
va jouer un rôle très important.
Le port, où se rejoignent les
marchandises de l’Altlantique et de
la Méditerranée permettra que
la Castille s’intègre dans le courant
commercial de l’Europe et deux
siècles plus tard, incitera Colomb
à la découverte de l’Amérique.
Déjà au XVII ème siècle –début du
XVIII ème– des évènements comme
la perte du monopole commercial
avec l’Amérique- comme
conséquence du transfert de
la flotte des Indes à Cadix,
Musée Archéologique
COMMENT SE
DÉPLACER EN VILLE
jusqu’à aujourd’hui, mais ouverts
au futur du XXI ème siècle déjà
présent.
La ville dispose d’un service
municipal de bus, dont les
terminus se trouvent sur la Plaza
Nueva, Plaza de la Encarnación,
Archivo de Indias, Macarena,
Puerta Osario, Pasarela-Prado de
San Sebastián et Gran Plaza.
Il existe un nombre infini de
possibilités d’achat d’abonnement
«Bonobus» ( de trois jours, avec
correspondance vers d’autres
lignes, bonobus touristique, etc...),
dont vous pourrez obtenir toute
l’information appelant le
n° gratuit 900 710 171
COMMENT ARRIVER À
LA VILLE
Séville a un accès très varié et
efficace, devenant non seulement
une destination touristique mais
aussi une Porte de la Communauté
Autonome d’Andalousie.
Île de la Cartuja
l’expulsion des maures, l’épidémie
de la peste qui mit fin à la moitié
de la population et la perte de
territoires en Europe, plongent
Séville dans une crise économique
profonde qui paralyse totalement
la croissance de la ville.
Le XX ème siècle amène une
magnifique période culturelle
qui a pour meilleur représentant la
Génération de 1927 en littérature
et l’exposition Ibéro américaine
de 1929 qui réussit à embellir
et restructurer l’urbanisation de
la ville.
Le XIX ème siècle, siècle du
romantisme, débute avec l’arrivée
des Français et une nouvelle
épidémie de peste qui frappe à
nouveau la ville déjà déprimée
socialement. Mais, en contrepartie
l’industrie du tabac arrive à Séville,
ainsi que quelques importantes
réformes économiques, éducatives
et urbaines. Est fondée l’usine de
«La Cartuja» (Chartreuse) , est créé
le pont de Triana, est inauguré
l’éclairage public au gaz et est créée
«la Feria de Abril»(Foire d’Avril).
Au milieu du siècle la crise
économique se termine et une
nouvelle période de paix
commence.
Dans la deuxième moitié du siècle,
Séville se convertit en destination
touristique principale et se
modernise peu à peu jusqu’à
recevoir un fort élan cosmopolite
qui amène avec lui la célébration
de l’Exposition Universelle de
1992, qui coïncida avec le 500ème
anniversaire de l’arrivée de Colomb
en Amérique et l’important
commencement de l’Ère des
Découvertes. Ce sera donc la
devise et le thème central de
l’Expo 92: la réunion de plus de
100 pays pour montrer les progrès
en sciences, techniques, arts et
sciences naturelles depuis 1492
4
La ville dispose d’un port navigable
de première catégorie sur le
fleuve Guadalquivir, unique
fleuve navigable à l’intérieur de
l’Espagne. Il possède un trafic
de marchandises et de bateaux
touristiques. La gare de Santa Justa
est le meilleur représentant des
communications par train avec le
service de terminal de train à
grande vitesse AVE ( TGV ) et du
Talgo 200, qui a réduit le temps de
voyage entre Madrid et Séville à
2h30 et avec Cordoue à seulement
40 minutes. L’aéroport
international de San Pablo se
trouve à seulement 10 km du
centre ville. Il est dessiné pour
recevoir jusqu’à huit millions de
voyageurs par an et il offre des vols
réguliers vers différentes capitales
espagnoles et européennes.
Et si ce que vous souhaitez est une
promenade touristique dans la
ville, vous pouvez également
la réaliser en calèche. Leurs arrêts
se trouvent dans le Parc de María
Luisa, devant la Cathédrale, sur
la Plaza del Triunfo, sur la Plaza
Virgen de los Reyes et devant
la Torre del Oro.
De même les bus touristiques de
Sevilla Tour et Servirama, avec
départ depuis la Torre del Oro,
Plaza de España, Isla Magica et
le Monastère de la Cartuja, vous
surprendront agréablement avec
les meilleurs endroits de la ville
pendant une heure et demie que
dure la promenade. Son départ
s’effectue toutes les 30 minutes
depuis les endroits cités.
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Couvent de Santa Inés
Palais de «las Dueñas»
Paroisse de Santa Catalina
Église de «los Terceros»
Couvent de Santa Paula
San Marcos
Couvent de Santa Isabel
Église de San Luis de los Franceses
Église de Santa Marina
Remparts de la Macarena
Basilique de la Macarena
Parlement d’Andalousie
Paroisse de Omnium Sanctorum
Église de San Juan de la Palma
de Maese Pérez l’organiste,
popularisée par le poète
Gustavo Adolfo Bécquer. Les
soeurs élaborent et vendent à
travers la cuisine du couvent
une gamme variée de
pâtisseries.
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Notre point de départ sera
la Paroisse de San Pedro
(Saint Pierre) (1), sur la place
qui porte le même nom.
Bien que d’origine gothiquemudéjar, elle fût très
restaurée postérieurement.
Sa façade est datée de 1624.
Le peintre Diego Velázquez
fût baptisé dans cette Église.
Sur la façade principale il y a
un carreau de faïence
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Promenades
dans la ville
émaillé qui représente le
purgatoire et dans
l’encadrement l’auteur y a mis
un petit oiseau camouflé. On
dit que celui qui le voit va se
marier. A côté de cette
paroisse se trouve le Couvent
de Santa Inés (2) (Sainte Inés)
précédé d’un parvis. Il se
trouve sur les maisons cédées
par Doña Maria Coronel lors
de la deuxième moitié du XIV
ème siècle. Derrière la grille
qui ferme le choeur du temple
se trouve l’urne où est exposé
le corps momifié de cette
dame courtisée par le roi
Pedro I (Pierre 1er). Très
proche de celle-ci est conservé
l’orgue baroque qui donna
place à la légende
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Palais de «las Dueñas»
Du Palais de «las Dueñas»,
nous nous dirigerons vers
la Paroisse de Santa Catalina
(Sainte Catherine) (4), autre
temple mudéjar construit à
la moitié du XIV ème siècle.
Sa façade provient d’une
autre paroisse du même
style et chronologie, celui de
Santa Lucia (Sainte Lucie) s’y
étant installée en 1930.
Au bout de la rue Doña Maria
Coronel, nous devrons tourner
à gauche pour nous diriger au
Palais de «las Dueñas» (3).
Résidence sévillane de «la
Casa De Alba». Son style
constructif marque la
transition entre le gothique
et la renaissance, entre les
XV et XVI ème siècles.
Ses dépendances gardent
une collection artistique
remarquable, il peut être
visité en ayant réservé
auparavant. Dans les jardins
de cette maison est né le
poète Antonio Machado
et un de ses poèmes les plus
populaires y est né aussi:
«Mon enfance, se sont des
souvenirs d’un patio (cour
intérieure) de Séville et d’un
verger clair où mûrit le
citronnier...».
En poursuivant dans la rue Sol,
nous trouvons l’Église de
«los Terceros» (5) qui a
appartenue aux Franciscains
du Troisième Ordre. Sa façade,
d’aspect hispano-américain,
permet l’accès à un intérieur
du XVII ème siècle.
Nous pénetrons dans le Couvent
de Santa Paula (Sainte Paule) (6),
un des plus beaux couvents
cloîtrés de style sévillan.
8
Une fois passé le portail
extérieur, sur le parvis avec des
jardins, s’ouvre la porte de
l’Église, où des éléments
gothiques se combinent avec
d’autres mudéjars et de la
renaissance. Le plafond à
caissons qui couvre la nef de
l’Église est une oeuvre du
charpentier Diego Lopez de
Arenas de 1623. Tout comme
dans de nombreux autres
couvents de Séville, dans la
nef se trouvent deux retables
dédiés aux Saints «Jeans»
L’Évangéliste et Baptiste,
représentations de Martinez
Montañés. La sculpture la plus
ancienne de l’Église est celle
du Christ du Corail, Crucifié du
«gothique tardif» du XV ème
siècle. Un point important du
couvent est son musée situé
dans diverses dépendances
hautes ainsi que les pâtisseries
élaborées par les soeurs.
Les différentes confitures et
pâtes de coing élaborées avec
des fruits du verger sont très
populaires.
du XVII ème siècle et le Christ
Gisant que l’on peut comparer
à des productions de la
deuxième moitié du siècle
mentionné.
Sur la petite place derrière San
Marcos se trouve le Couvent de
Santa Isabel (Sainte Isabelle)
(8). Son Église fût dessinée par
Alonso de Vandelvira en 1602,
présentant le traditionnel plan
de construction à caisson. Le
relief se trouvant sur la façade
principale où est reproduit la
scène de la Visite de la Vierge à
sa cousine Santa Isabel, fût
façonné par Andrés Ocampo
en 1609. Un des retables les
plus intéressants qui est gardé
à l’intérieur est celui que Juan
Martinez Montañés exécutera
en 1610 et 1614 d’après le
dessin de Juan de Oviedo; on
rend hommage au Crucifié de
la Miséricorde dans sa niche,
oeuvre de Juan de Mesa en
1622. Les soeurs de ce couvent
Couvent de Santa Isabel
Près d’ici se trouve le temple
de style mudéjar de San
Marcos (Saint Marc) (7), dans la
tour duquel nous est évoquée
la décoration de sebka- lacis de
losanges-de «la Giralda». Deux
sculptures baroques
qui se trouvent à l’intérieur
méritent d’être mentionnées:
celle de San Marcos, très
proche de l’orbite de Juan
de Mesa au premier tiers
9
remonte pas plus loin qu’à
l’époque Almoravide. Le coeur
du populaire quartier de La
Macarena est constitué par la
Basilique de la Macarena (12).
Ce temple est d’origine
contemporaine, érigé par
l’architecte Aurelio Gómez
Millán en 1949. Ici on rend
hommage à celle qui est par
excellence «la Dolorosa» (La
Vierge des Douleurs) de Séville,
«La Macarena», dont la
dévotion dépasse les frontières
de la ville afin d’atteindre une
renommée mondiale. Le nom
de son auteur est inconnu.
La Vierge de «la Macarena»
défile au lever du jour du
Vendredi Saint et plus de
deux milles frères habillés en
pénitents l’accompagnent.
Église de San Luis de los Franceses
ont, durant l’année un atelier
de broderie d’or sur velours,
ceci étant considéré d’une
grande valeur dans l’artisanat
de Séville en relation avec la
Semaine Sainte.
récente de ce temple a été
couverte de vicissitudes telles
que incendies et pillages.
Ré ouverte au culte il y a peu
de temps, il s’agit d’un édifice
mudéjar du XIV ème siècle;
date à laquelle correspondent
ses façades et sa tour.
En continuant par la rue San
Luis (Saint Louis), on trouve
L’Église de San Luis de los
Franceses (9), ancien noviciat
des Jésuites. L’Église est un des
exemples les plus représentatifs
de l’architecture baroque de
Séville dont le dessin s’attribue
à Leonardo de Figueroa.
Son intérieur est d’une richesse
surprenante. En face de San
Luis de los Franceses, l’Église de
Santa Marina (10). L’histoire
Nous continuons dans la rue
San Luis et débouchons sur les
Remparts de la Macarena (11)
et l’arc de ce même nom,
véritable symbole du quartier.
Ce tronçon des remparts se
trouve jalonné de sept grosses
tours carrées et une
octogonale. L’origine de cette
enceinte malgré son lien
supposé avec l’art roman, ne
10
Remparts de la Macarena
Le torero Joselito El Gallo avait
une particulière dévotion pour
cette vierge.
Face à la basilique de «la
Macarena», rien de mieux que
l’Hôpital de «las Cinco Llagas »
(des Cinq Plaies), également
connu comme Hôpital de «la
Sangre» (du Sang), siège du
Parlement d’Andalousie (13).
Son empreinte de la
renaissance est due en grande
partie à Martin de Ganza. Pour
son dessin, il s’inspira du Grand
Hôpital de Milan de Filarete,
servant à son tour de modèle
pour d’autres constructions
d’hôpitaux du Nouveau
Monde. L’Église dans laquelle
se réalisent les séances
parlementaires, fût réalisée par
Hernan Ruiz II avec un style
maniériste.
Nous irons vers la rue Feria,
où se trouve la Paroisse de
Omnium Sanctorum (14).
C’est un exemple de temple
mudéjar parmi tant d’autres
se dressant dans La Séville
du XIV ème siècle. Dans la
Chapelle Majeure, et sous
baldaquin rappelant celui
de la Basilique du Vatican de
San Pedro, on rend hommage
à la représentation de
la Vierge, Reine de Tous
les Saints. Cette sculpture,
oeuvre de Roque de
Balduque (XVI ème siècle),
fût très remodelée
postérieurement par
Benito de Hita y Castillo.
Enfin, au bout de cette rue,
nous trouverons l’Église
de San Juan de la Palma
(Saint Jean de la Palme) (15).
Le quartier de
Santa Cruz
Dans ce temple mudéjar très
transformé on rend hommage
aux représentations titulaires
de la Confrérie de la
«Amargura» (Vierge de
l’Amertume). «La Dolorosa»
est une des plus expressives de
Séville, son oeuvre étant mise
en rapport avec l’atelier de
Roldan pendant les premières
années du XVIII ème siècle.
Le Saint Jean Évangéliste
l’accompagnant est une
oeuvre de Benito de Hita y
Castillo de 1760.
Parlement d’Andalousie
Place de Santa Cruz
Almohade de Séville. Face à
la vision majestueuse de son
volume architectonique nous
comprenons l’affirmation
du Conseil des Chanoines,
lorsqu’ils déclarèrent en 1401
qu’ils prétendaient édifier
une Cathédrale «...si grande,
que ceux qui la verraient
achevée nous prendraient
pour des fous.» Ce temple
gothique est le plus grand
de l’Espagne en taille, et le
troisième de la Chrétienté,
après Saint Pierre à Rome
et Saint Paul à Londres.
Nous partirons de la Paroisse
del Sagrario (du Sagraire) (16)
sur l’avenue de la
Constitution. Ce temple
marque la transition du
maniérisme tardif au premier
Baroque sévillan, lequel se
manifeste dans le classicisme
et l’austérité de son extérieur.
Son retable principal est un
véritable bijou qui représente
la Descente du Christ.
A côté du Sanctuaire se trouve
la Sainte Église Cathédrale (17)
édifiée sur la grande mosquée
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16. Paroisse del Sagrario
22. Patio des Drapeaux
17. Sainte Église Cathédrale
23. Place de Santa Cruz
18. Patio des Orangers et Giralda
24. Couvent de San José del Carmen
19. Palais des Archevêques
25. Maison de Murillo
20. Archives des Indes
26. Hôpital de «Venerables Sacerdote»
21. Palais Royaux
27. Maison de Los Pinelo
Le Patio des Orangers et
Giralda (18), symbole de la
ville, sont les seuls restes de
la mosquée musulmane. La
Giralda montre sur son corps
svelte en briques Almohade,
le clocher construit par Hernan
Ruiz II en 1568. Couronnant la
superbe tour, une statue de
la foi en forme de femme
portant des vêtements
classiques romains, tenant dans
une main un bouclier et dans
l’autre une palme. Elle est
populairement connue comme
«El Giraldillo».
On accède à la partie
renfermant le clocher de
«La Giralda» par un système de
rampes qui entourent
l’intérieur de la tour.
La légende dit que les arabes
y montaient à cheval.
Du premier balcon, Sa Sainteté
Jean Paul II récita l’angélus lors
de sa visite à Séville en juin
1993, à l’occasion du XLV
Congrès Eucharistique
International. C’était la
Cathédrale et Giralda
15
A côté de la Porte du Prince:
le tombeau de Christophe
Colomb, dont le corps avait
été enterré à Saint Domingue,
postérieurement à la Havane
et finalement après la perte
de l’île en 1898, dans la
Cathédrale de Séville. Le tertre
funéraire reçoit tous les 12
octobre une offrande florale
de la part de la Fondation
Christophe Colomb à laquelle
assistent diverses autorités.
Tout le mausolée est élaboré
en bronze et représente le
cercueil porté par quatre
hérauts avec les boucliers du
Royaume de Castille.
Intérieur de la Cathédrale
laquelle est enterré dans une
grande urne en argent le corps
intact de Ferdinand III le Saint
qui est montré au public deux
fois par an (mai et novembre).
Le splendide retable principal
représente la plus grande
démonstration constructive
de la chrétienté dans ce genre
et dont la réalisation s’est
étendue durant plus de
quatre-vingts ans (1480-1560).
Des oeuvres de Martinez
Montañés comme le Christ des
Calices, ou l’Immaculée connue
comme «la Cieguita»
(La petite aveugle), ainsi que
d’autres effigies de Juan
de Mesa, Alonso Cano, etc...,
constituent d’authentiques
pièces de la sculpture sévillane.
deuxième visite du Pape
polonais à Séville, qui en
novembre 1982 y vint pour
béatifier Soeur Angela de
la Cruz.
La Sacristie des Calices, la
Chapelle Royale, la Sacristie
Principale et la Salle
Capitulaire, sont des lieux
privilégiés de part leur entité
architectonique. Concernant
la collection de sculptures, sa
quantité et sa qualité est telle,
qu’on peut affirmer qu’il s’agit
d’une authentique synthèse de
l’école sévillane de sculpture.
Nous ne pouvons omettre
d’évoquer la sculpture de
La Vierge Des Rois, qui est la
patronne de Séville, au pied de
16
D’innombrables toiles sont
gardées à l’intérieur; considérée
comme la deuxième
pinacothèque de la ville. Des
tableaux de Murillo, Zurbarán,
Goya et d’autres peintres
espagnols et étrangers font le
Palais des Archevêques
bonheur des amoureux de la
peinture. Il ne faut pas oublier
la fresque de Notre Dame de
«la Antigua», de lien
américaniste, qui indique
l’influence de Sienne du
«Trecento». L’orfèvrerie y est
importante. Deux oeuvres de
première catégorie sont
l’ostensoir, repoussé entre 1580
et 1587 par Juan de Arce et
l’urne du Roi San Fernando,
achevée par Juan Laureano de
Pina en 1719.
En face de la Cathédrale,
le Palais Arzobispal (des
Archevêques) (19), résidence
du prélat de Séville. Passant sa
porte d’origine baroque nous
pénétrons dans ces deux
patios maniéristes. Au fond
du deuxième s’ouvrent les
dépendances des Archives
Générales de l’Archevêché qui
réunissent la documentation
ce bâtiment fût adapté pour
les archives des Indes, les
archives américanistes les plus
importantes du monde, dans
lesquelles est gardée toute
la documentation concernant
le gouvernement et
l’administration du Nouveau
Monde durant la période
de colonisation espagnole.
Les visites sont réservées aux
chercheurs, et périodiquement
se font des expositions
accessibles à tous publics.
Ensuite, nous pénétrons dans
les Reales Alcázares (Palais
Royaux) (21) par «la Porte
de León», sur la place du
Triomphe. Depuis la
reconquête de Séville en 1248
par Fernando III El Santo,
l’histoire de l’Alcázar est liée à
celle des rois castillans. Ce sera
Pedro I, dit «le justicier»
par certains et «le cruel» par
d’autres, qui donnera une
marque définitive à l’ancien
Alcázar musulman, en le
transformant en un somptueux
palais mudéjar. Durant le
XVI ème siècle, il connaîtra de
nouveaux travaux enrichissant,
par des architectures et des
sculptures, les magnifiques
jardins aux noms significatifs:
du «Grutesco», de la Danse, du
Labyrinthe...
Archives des Indes
ecclésiastique de l’Archevêché
sévillan. Un des éléments les
plus singuliers de ce palais est
son escalier sans palier et trois
volées, similaire à celui déjà
existant dans l’ambassade
espagnole à Rome, dessiné
par Fray Manuel Ramos
dans la deuxième moitié du
XVII ème siècle.
A côté de la Cathédrale se
trouve «El Archivo de Indias»
(Les Archives des Indes) (20),
ancienne maison «Lonja de
Mercaderes» (bourse de
commerce), débutée en 1584.
Il s’agit d’un des exemples les
plus représentatifs du style
maniériste à Séville, où le fer
forgé est très important. Au
temps de Carlos III (Charles III ),
Les patios des Poupées et des
Demoiselles, ainsi que le salon
d’Ambassadeurs, nous
transportent dans le monde
18
Palais Royaux
des milles et une nuits. Le
bâtiment est le siège de
«la Casa Real» à Séville où sont
logés ses Majestés lorsqu’ils se
déplacent à la ville. Nous
sortirons des Palais Royaux par
le montoir et nous nous
trouverons dans le patio de
Banderas (drapeaux) (22). D’ici
part la rue Judería en forme
d’angle qui nous amènera en
plein centre du quartier de
Santa Cruz.
La ruelle de l’Agua (eau)
est parallèle aux jardins de
l’Alcázar; la maison n°2 nous
offre un des patios les plus
représentatifs des demeures
seigneuriales sévillanes.
Entouré de colonnes et rempli
de pots de fleurs colorés, ce fût
la source d’inspiration de
Washington Irving, dont la
mémoire est inscrite sur une
plaque de sa façade. La ruelle
de l’Agua débouche sur la
place «d’Alfaro», avec une
sortie vers les jardins de
Murillo, à côté se trouve la
Place de Santa Cruz (23), au
centre de laquelle est érigée
une fine croix en fer, dite:
«de la serrurerie». L’étroite
ruelle Mariscal nous amènera
jusqu’à une des places les plus
paisibles de Séville, la place de
«las Cruces» (des Croix), ainsi
nommée pour les trois croix
qui se trouvent sur chacune des
colonnes classiques en marbre.
Ruelle de l’Agua
19
les trois célèbres Colonnes
Romanes (29), qui semble t-il
ont appartenu à un temple du
II ème siècle Ap.J.C, édifié au
temps d’Hadrien ou de son
successeur Antonio Pío.
Le quartier juif
Nous commencerons depuis
la Paroisse de San Nicolás
(de Saint Nicolas) (28). Il s’agit
d’une Église du XVIII ème siècle,
consacrée en 1758, dont la
superficie est divisée en cinq
nefs séparées par des colonnes
en marbre. La partie frontale
en argent de l’autel principal
est un échantillon appréciable
de l’orfèvrerie sévillane de
style rococo. Près de cette
Église, nous tournerons dans
la rue «Aire». À l’angle
de celle-ci et de la rue
«Marmoles» se trouvent
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34.
35.
36.
37.
38.
39.
Paroisse de San Nicolás
Colonnes Romanes
Couvent de Madre de Dios
Palais d’Altamira
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Paroisse de San Bartolomé
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Revenons sur nos pas pour
sortir par les mêmes portes
de l’Hôpital de «Venerables
Sacerdotes» (des Prêtres
Vénérables ) (26).
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Notre promenade se termine
dans la Maison de los
Pinelo (27), où les Académies
Royales sévillanes ont leur
siège: Les Beaux Arts de
Sainte Isabelle de Hongrie,
l’Académie des Belles-Lettres
et de la Médecine.
Cette demeure sévillane a
appartenu à la famille de
Gênes établie à Sevilla de
los Pinelo. La tradition raconte
que dans cette maison
est né San Juan de Ribera,
Archevêque de Valence.
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Fondé en 1675 par le chanoine
D. Justino de Neve, c’est
actuellement le siège de la
Fondation FOCUS et où est
conservée une des plus
importantes collections sur
gravures de Séville. Elle
possède peut être un des plus
beaux patios sévillans.
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Par la rue Cruces, nous
arriverons jusqu’à Ximénez de
Enciso, où sont encastrées de
grandes roues de moulin dans
le bas côté gauche. En arrivant
à la hauteur de la rue Santa
Teresa (Sainte Thérèse), nous y
entrons pour visiter le Couvent
de San José del Carmen (24),
où sont gardés les objets
personnels de valeur de Sainte
Thérèse d’Avila, comme le
manuscrit des «Moradas» ou
son véritable portrait peint par
Fray Juan de la Misería. Juste
en face du couvent se trouve
la Maison de Murillo (25),
ambiance du XVII ème siècle
dans laquelle vécu le célèbre
peintre.
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Hôpital de
«Venerables Sacerdotes»
Continuant par la rue San José,
nous arriverons au Couvent
de Madre de Dios (Mère de
Dieu) (30). Ce monastère
féminin a un lien clair
américaniste, s’étant conservés
dans les parties latérales du
presbytérium, les tombeaux
et sculptures gisantes de
Doña Juana de Zuñiga, veuve
d’Hernan Cortés, et de sa fille,
Doña Catalina Cortés.
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Maison de Don Miguel Mañara
Église de San Esteban
Maison de Pilatos
Couvent de Santa María de Jesús
Temple de San Idelfonso
Paroisse de San Isidro
nous conduit à la Paroisse de
San Bartolomé (33), bâtiment
néo-classique inauguré en
1806 dans tout le quartier juif,
nous ne trouverons pas une
rue avec un nom hébreux plus
représentatif que la rue
Levies. Dans cette rue se
trouve la Maison de Don
Miguel Mañara (34), où est
né le plus célèbre des Frères
Mayores de la Sainte Charité.
Pour beaucoup, c’est
l’exemple le plus brillant de
la maison sévillane typique
avec patio, à deux étages,
avec montoir, patio et jardin.
Rue du quartier Juif
Par la rue San José nous
arrivons au Palais d’Altamira
(31), ancienne résidence des
Ducs de Béjar et siège du
Conseil de la Culture de
l’Assemblée d’Andalousie.
Les origines de ce Palais
remontent au XIV ème siècle
et, son âge d’or, il l’a vécu au
temps de Teresa de Zuñiga au
début du XVI ème.
dont l’exécution est assignée
aux frères Borja. Parmi les
nombreux trésors abrités à
l’intérieur, se détachent les
peintures de «La Sagrada
Cena» ( la Cène Sacrée ) de
Murillo et «la Piedad»
(Piété ) de Luis de Vargas.
Quelques mètres plus bas,
dans notre parcours, nous
pénétrons dans la rue
Céspedes, en plein coeur
du quartier de Saint
Bartolomé qui, à côté de celui
de Santa Cruz, formaient
l’ancien quartier juif sévillan.
Ces dernières années Saint
Bartolomé a subi un processus
de restauration complexe,
récupérant ainsi le secteur
si important du centre
historique de Séville.
La rue Virgen de la Alegría
Ensuite, l’Église de Santa
María la Blanca (32),
installée sur le terrain d’une
synagogue juive primitive.
La configuration actuelle
du temple est liée à la
reconstruction dont il fût
l’objet en 1662. Il est composé
de trois nefs, divisées par des
colonnes en marbre rouge. Ses
voûtes sont recouvertes par du
plâtre bigarré et turgescent
22
intéressantes. Dans l’autel
principal sont exposées des
toiles de Zurbarán. Le Mardi
Saint, la sortie de la confrérie
qui réside dans cette Église est
une des plus compliquées et
difficiles de toute la Semaine
Sainte.
A côté de cette Église, la
Maison de Pilatos (36),
résidence des Ducs de
Medinacelli et Alcalá.
Ce somptueux palais fût érigé
par Fadrique Enríquez de
Ribera au retour de son
voyage de Jérusalem en 1519.
L’Église de San Esteban (35) est
notre prochaine destination.
Il s’agit d’un temple mudéjar
dont les caractéristiques
architectoniques permettent
de le dater de la deuxième
moitié du XIV ème siècle.
Les plaques de plâtres
exubérantes décorant sa
Chapelle Sacramentelle sont
Maison de Pilatos
Parmi les nombreux éléments
constructifs qui furent
importés depuis Gênes, sont
en relief: la porte d’entrée, les
colonnes et la fontaine du
patio principal, sculptées par
Antonio Maria Aprile de
Carona et Pace Gazini.
Dans ce patio est conservée
une collection de vingt-quatre
bustes d’empereurs romains,
il faut rajouter ceux de
Charles V et Cicéron. Les murs
en faïence se doivent aux
frères Polido entre 1535 et
1538. Le bâtiment se visite
tous les jours aux horaires qui
figurent sur la porte principale
selon l’époque de l’année.
En poursuivant dans la rue
Águilas se trouve le Couvent
de Santa María de Jesús
(Sainte Marie de Jésus) (37).
Le plafond à caisson qui
couvre sa chapelle principale
est un bon exemple du style
mudéjar avancé du XVI ème
siècle. Dans ce temple, on
rend hommage à une petite
Couvent de Santa María de Jesús
représentation de Saint
Pancrace devant laquelle de
longues files de personnes
viennent chaque lundi
demander: Santé-Argent et
Travail. Par la rue Rodríguez
Marín, nous arriverons au
Temple de San Ildefonso (38),
dont le portail monumental
apparaît flanqué par deux
tours sveltes. La façade est de
coupe américaniste et rappelle
les églises des missions du
Nouveau Monde. Face à cette
paroisse se trouve l’accès au
couvent de San Leandro, dans
lequel nous pourrons nous
procurer les délicieuses
«yemas» (petites confiseries
au jaune d’oeuf ) élaborées
par les soeurs Augustines.
Notre prochaine destination
est La Paroisse de San
Isidro (39). Ce temple date
de la deuxième moitié du
XIV ème siècle ayant été
restauré récemment.
Sa tour-façade est très
significative.
Le parc de
María Luisa
Palais de San Telmo
commencement de ce qui
semble être son destin
définitif: siège de
la Présidence de la
Communauté Autonome.
Douze personnages liés à
l’histoire de Séville nous
saluent depuis la façade du
Palais qui donne sur la rue
Palos de la Frontera.
Notre point de départ est le
Palais de San Telmo (40), un
des monuments sévillans qui a
expérimenté les plus grands
mouvements dans son
fonctionnement. D’Université
de Navigateurs fondé en 1682,
il s’est converti en Collège
d’Enseignement Nautique en
1788. En 1849, s’y installèrent
les Ducs de Montpensier, qui
l’offrirent à l’Archevêché
sévillan étant transformé en
séminaire diocésain en 1901.
Finalement sa cession à
l’Assemblée d’Andalousie
en 1989 marque le
Nous continuons vers la rue
San Fernando où s’élève
la majestueuse masse de
l’ancienne Usine de Tabac,
actuel bâtiment central de
l’Université de Séville (41).
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40. Palais de San Telmo
45. Place d’Espagne
41. Université de Séville
46. Place d’Amérique
42. Casino de l’Exposition
47. Pavillon Royal
43. Théâtre Municipal Lope
de Vega
48. Musée Archéologique Régional
49. Musée des Arts et Coutumes
Populaires
44. Parc de María Luisa
C’est la construction
industrielle de plus grande
taille qui fût construite en
Europe au XVIII ème siècle.
Les cigarières qui auparavant
travaillèrent à l’intérieur
de ses locaux furent
immortalisées sur de célèbres
toiles comme celle de Gonzalo
Bilbao, ainsi que dans des
opéras non moins célèbres
comme «Carmen» de Bizet.
Casino de l’Exposition
de Vega (43). L’ensemble
comprenant ces deux
bâtiments fût utilisé comme
pavillon de Séville lors de
l’Exposition Ibéro américaine
de 1929, selon le projet
d’Anibal González. Sa capacité
est de 700 places. Il s’agit d’un
des sièges de la Biennale de
l’Art Flamenco.
Par l’avenue d’Isabelle La
Catholique nous entrons dans
le Parc de María Luisa (44),
un des plus beaux d’Espagne.
Ce parc fût donné à la ville
de Séville en 1893 par la
Duchesse de Montpensier,
l’infante Maria Luisa Fernanda
d’Orléans. Ce terrain avec
jardin à l’origine faisait partie
du palais de San Telmo.
Sa végétation étendue et
dense nous invite plus que
jamais à une paisible
promenade, pouvant nous
reposer dans ses intimes
petites places.
Parc de María Luisa
Nous poursuivons par la petite
place de San Diego jusqu’à
nous trouver devant le
Casino de l’Exposition (42)
et le Théâtre Municipal Lope
Université de Séville
26
Depuis l’entrée même du parc
les deux tours sveltes de
la Place d’Espagne (45),
se distinguent déjà. Parcourir
à pied ou avec les barques
qui se trouvent sur l’étang,
l’ample demi-cercle de deux
cents mètres de diamètre qui
représente le tracé de cette
place, est un authentique
bonheur. Son auteur fût
Anibal González, le plus
connu des architectes sévillans
du XX ème siècle. La brique
est le principal élément de
construction, sa décoration
étant centrée sur le
revêtement en céramique.
Les grands panneaux en
carreaux de faïence dédiés aux
provinces espagnoles attirent
le regard des curieux. Une fois
passée la deuxième tour de
la Place d’Espagne, nous
tournerons à droite dans
l’avenue de «los Cisnes» (des
Cygnes), ainsi nommée car au
bout il y a un lac où nous
pourrons donner à manger
aux cygnes et aux canards qui
s’y trouvent.
Par l’avenue d’Hernan Cortés,
sur laquelle l’ombre des hauts
peupliers surprend, nous
accédons à la petite place
des Frères Alvárez Quintero,
authentiques créateurs du
théâtre de genre Andalou.
À sa droite se trouve le Jardin
des Lions avec ses pergolas et
jets léonins en pierre.
Place d’Amérique
Nous devons encore réserver
des forces pour monter à la
cime du mont Gurugú,
véritable point emblématique
du parc María Luisa. La
dernière ligne droite de notre
promenade se déroulera dans
les avenues Pizarro et Bécquer.
Le magnifique monument
dédié à l’auteur des «Rimes et
Légendes» fût construit par
Lorenzo Coullaut Valera en
1911.
Place d’Espagne
Nous arrivons à la Place
d’Amérique (46), autre
ensemble symbolique de
la Séville Américaniste qui
fût siège de l’exposition
Ibéro américaine de 1929.
Les pigeons de cette place
représentent un point
d’attraction pour les plus
petits, qui les nourrissent avec
les classiques grains. Ici se
retrouvent trois monuments
très représentatifs du
régionalisme sévillan, grâce
aussi à l’ingéniosité d’Anibal
González. Tout d’abord, le
Pavillon Royal (47), de style
historiciste d’inspiration
gothique, siège des services
municipaux. Dans son
intérieur qui fût pavillon des
Beaux-Arts en 1929, se
trouve depuis 1942 le Musée
Archéologique Régional (48).
Dans ses salles, d’importants
témoignages archéologiques
sont exposés, comme en
particulier le Trésor du
«Carámbolo». Finalement
le pavillon Mudéjar accueille
le Musée des Arts et
Coutumes Populaires (49).
Les collections sont de
caractère ethnographique,
ressortant les Arts
Somptuaires. Ici sont exposés,
les affichages annonçant les
fêtes de printemps de Séville,
qui ont été commandés au
fil des temps aux peintres les
plus connus du moment.
Triana et le fleuve
Torre del Oro
Pavillon Royal
Nous débuterons cette
promenade à la Casa de
la Moneda (Maison de la
Monnaie) (50), dont la
restauration partielle a permis
d’ouvrir une salle d’exposition
temporaire. Tout près, se
trouvent l’Hôpital de la
Santa Caridad (51) et l’Église
du Señor San Jorge. Elle vient
de la Confrérie bénéfique
fondée au XVI ème siècle
pour «enterrer les pauvres
abandonnés». La construction
de ce dernier est encouragée
par Miguel de Mañara, dont
la plaque se trouve à l’entrée
de l’Église, sur l’épitaphe de
laquelle on peut lire «ici gisent
les os et cendres du pire
homme qu’il y ait eu au
monde». Elle possède des
tableaux de Valdés Leal,
Murillo, Pedro Roldán et
Cristobal Ramos. Les peintures
de Valdés Leal appelées
«Las postrimerias» sont
la représentation la plus pure
du ténébrisme. De là, nous
partirons à la Torre del Oro
(Tour de l’Or) (52), qui reste
comme témoin muet du
devenir historique de Séville,
de Triana et du Guadalquivir.
Sa construction remonte au
XII ème siècle, formant partie
du système défensif Almohade.
Nous ne sommes pas sûrs de
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52. Torre del Oro
59. Paroisse Royale de Santa Ana
53. Théâtre de la Maestranza
60. Paroisse de Nuestra Señora
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Théâtre de la Maestranza
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58. Chapelle de los Marineros
56. Chapelle du Carmen
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51. Hôpital de la Santa Caridad
61. Chapelle del Patrocinio
62. Centre Andalou d’Art
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57. Maison des Colonnes
55. Pont de Triana
l’origine de son nom. Certains
ont recours à un ancien
revêtement en «azulejos» avec
reflet métallique, d’autres, à sa
fonction de dépôt des métaux
précieux apportés d’Amérique.
A l’intérieur de la Tour de l’Or
se trouve le Musée Naval, qui
comporte une importante
documentation graphique et
écrite sur l’histoire nautique de
la ville.
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50. Maison de la Monnaie
54. Arènes
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Face à celle-ci se trouve le
Théâtre de la Maestranza (53).
Construction inaugurée en
1991 dans le cadre des
interventions urbaines réalisées
pour l’Exposition Universelle
de Séville. Il s’agit de la grande
scène andalouse de l’opéra.
A côté de celui-ci les arènes
taurines, de la «Real
Maestranza», la Plaza de Toros
(arènes) (54) les plus
renommées du monde.
La beauté de ses proportions et
la réussite de sa morphologie
est propre de l’esprit illustre
qui la vit naître. Dans le Musée
Taurin est concentré le plus
remarquable de la tradition
taurine de Séville, étant exposé
le patrimoine artistique le
plus intéressant de la «Real
Maestranza» de Chevallerie. La
porte principale, connue
comme «la Puerta del
Príncipe», est franchie par les
toreros portés sur les épaules
des amateurs uniquement
lorsqu’ils ont obtenu un
succès retentissant.
Nous traverserons le fleuve
Guadalquivir par le fameux
Puente de Triana (Pont de
Triana) (55) ou d’Isabelle II,
une des rares représentations
de l’architecture du fer que
Arènes de la Real Maestranza
Ruiz Gijón en 1682 suivant le
modèle naturel d’un homme
de race gitane qui se trouvait
expirant, après une querelle.
Cette représentation conserve
de nombreuses particularités
dont on peut apprécier la
sculpture depuis l’intérieur de
sa bouche jusqu’à la gorge.
Pont de Triana
En pénétrant dans la rue
«Pureza», nous trouverons la
Casa de las Columnas (Maison
des colonnes) (57), véritable
prototype d’architecture civile
académiciste. Actuellement
se sont des succursales
municipales.
nous possédons dans la ville,
à côté du proche bâtiment du
Barranco, sur les berges
sévillanes. Il fût construit en
1845 au même emplacement
que l’ancien pont de barques.
Au bout de ce pont se trouve
la Chapelle du Carmen (56),
connue vulgairement comme
«El Mechero» (Le Briquet)
de part sa morphologie
particulière, il s’agit d’un des
symboles du quartier de Triana.
Sa construction en briques
pures est à l’origine de
l’architecte Anibal González
en 1924-1928, afin d’obéir à
un délicat dessin historiciste.
La place d’Altozano est un des
centres névralgiques de Triana.
Là, se dresse le monument à
un des toreros qui a obtenu
la plus grande renommée dans
l’histoire de la tauromachie:
Juan Belmonte.
En continuant dans cette rue,
nous trouverons la Capilla
de los Marineros (Chapelle
des Marins) (58) où on rend
hommage à «la Esperanza
de Triana», représentation
devant laquelle s’agenouillent
chaque jour des centaines
d’habitants de Triana. Un peu
plus loin se trouve la Real
Parroquia de Santa Ana
(Paroisse Royale de Sainte
Anne ) (59). Cette paroisse fût
la première Église reconstruite
à neuf après la reconquête de
Séville par Ferdinand III le Saint
en 1248. En réalité il s’agit
34
d’une construction de son fils,
Alphonse X le Sage, qui la
dédia à la grand-mère du
Christ car elle l’avait guéri
d’une maladie des yeux.
Nous irons de la rue «Pureza»
jusqu’à la rue «Castilla»,
afin de nous sentir saisis face
à deux des représentations
des plus appréciées par
les habitants de Triana:
Le Nazaréen dit «de la O»Pedro Roldán (1685 )-, qui se
vénère dans la Paroisse de
Nuestra Señora de la O
(Notre Dame de la O) (60)
et l’inéffable Christ de
l’Expiration ( El Cachorro )à qui on rend hommage dans
la Capilla del Patrocinio
(Chapelle du Patronage) (61) à
quelques mètres de la paroisse
«de la O»-, oeuvre maîtresse de
la sculpture sévillane qui fût
sculptée par Francisco Antonio
Enfin, en passant vers l’Île de la
Cartuja, le Centro Andaluz del
Arte Contemporáneo (Centre
Andalou d’Art Contemporain)
(62) expose plus de
500 oeuvres qui offrent une
panoramique des tendances
artistiques développées en
Espagne depuis les débuts
du siècle: peintures, sculptures,
tapisseries et céramiques
d’artistes comme Joan Miró,
Chillida ou Saura. Le Musée
se complète peu à peu avec
des oeuvres de jeunes
artistes surtout andalous,
des expositions périodiques
de peinture d’avant-garde,
des conférences, des
évènements et
d’autres types
d’activités qui font
foi de vitalité
et d’apogée.
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Paroisse Royale de
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63. Musée des Beaux-Arts
64. Paroisse de San Vicente
De San Vicente nous arriverons
à la place de San Lorenzo sur
laquelle se trouve la Paroisse
de San Lorenzo (65), où on
peut contempler un retable
classique en céramique avec
l’effigie du Seigneur du Grand
Pouvoir. De nombreux trésors
artistiques de valeur sont
gardés à l’intérieur de l’Église.
Nous débuterons cette
promenade depuis la place del
Museo (Musée), où se trouve
el Museo de Bellas Artes (Le
Musée des Beaux-Arts) (63),
la deuxième pinacothèque
la plus importante d’Espagne
après le Musée du Prado. Elle
est installée depuis 1839 dans
le bâtiment qui fût Couvent
Casa Grande de l’Ordre de
la Merci à Séville.
Paroisse de San Lorenzo
Notre prochaine destination
sera la Paroisse de San Vicente
(Saint Vincent) (64), à laquelle
nous arriverons en passant
par la rue portant le nom
de ce saint. Sur un latéral de
la paroisse s’ouvre la
charmante place de Teresa
Enríquez. Cette dame est
connue comme «la folle
du sacrement»; par son zèle
est fondée la Confrérie
Sacramentelle.
36
65. Paroisse de San Lorenzo
66. Temple de Nuestro Padre Jesús
del Gran Poder
67. Palais de Santa Coloma
68. Couvent de Santa Clara
69. Couvent de San Clemente
70. Promenade d’Hércules
71. Parc Thématique Isla Mágica
Les plus anciens sont peut être
la peinture murale de la Vierge
de Rocamadour, datant du
XIV ème siècle. Dans celle-ci se
trouve également el Templo de
Nuestro Padre Jesús del Gran
Poder (Temple de Notre Père
Jésus du Grand Pouvoir) (66).
Celui-ci agit comme un puissant
aimant qui attire jusqu’à lui des
flots de fidèles qui viennent
s’agenouiller au pied du
Seigneur de Séville. Juan de
Mesa sculpta ce prodigieux
Nazaréen en 1620, qui
continue aujourd’hui comme
Nuestro Padre Jesús del Gran Poder
hier à provoquer des vagues de
prières lors de l’incomparable
lever du jour du Vendredi
Saint. C’est, tout comme la
«Macarena», la dévotion
la plus connue de Séville.
Non loin, dans la rue Santa
Clara, au n°21 se trouve le Palais
de Santa Coloma (67), meilleur
exemple de l’architecture civile
sévillane du XVII ème.
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Nous poursuivons jusqu’au
Couvent de Santa Clara (68) de
construction médiévale, qui
présente une Église de typologie
gothique mudéjar, restaurée
dans son décor au XVII ème siècle.
Au bout de la rue Santa Clara se
trouve le Couvent de San
Clemente (69) de soeurs
Cisterciennes. Ce bâtiment fût
restauré par les architectes
Fernando Villanueva et Rufina
Fernández, étant lors de
l’Exposition Universelle de 1992
un des sièges intégrants du
pavillon de Séville. La tradition
affirme que c’est le monastère le
plus ancien de la ville, et ainsi
le confirme l’existante
documentation dans ses Archives,
sa fondation remontant à la
deuxième moitié du XIII ème
siècle. Finalement, nous dirons
que sur le côté gauche du
presbytère se trouve le tombeau
de la Reine Doña Maria de
Portugal, épouse d’Alphonse XI
et mère de Pierre 1er.
Promenade d’Hércules
Par la rue Santa Clara, nous
accéderons à la populaire
Alameda de Hércules
(Promenade d’Hércules) (70),
promenade la plus importante
de la Séville de style renaissance
et baroque. Ce fût une création
du Comte de Barajas en 1574
qui peupla ces anciens terrains
marécageux avec des arbres
feuillus et de belles fontaines.
À un bout de cette promenade,
il plaça deux colonnes venant
du temple romain de la rue
«Mármoles», qui furent
couronnées des sculptures
de Jules César et d’Hércules.
Les deux autres colonnes
achevées avec des lions à
boucliers, furent placées dans
la deuxième moitié du
XVIII ème siècle. Finalement,
en traversant le fleuve
Guadalquivir sur le pont de
«la Barqueta», nous arriverons
au Parc Thématique Isla Mágica
(Île Magique) (71).
Le quartier commerçant
Hôtel de ville, Place de San Francisco
Le bâtiment est visitable en
groupes organisés chaque
après midi. A l’entrée, on vous
facilitera l’information des
horaires. Dans celui-ci y est
gardée une collection
importante de tableaux.
Nous débutons cette
promenade devant L’hôtel
de ville (72). Ce bâtiment a
une façade donnant sur
«la nouvelle place» de style
néo-classique. Cette dernière
occupe la parcelle du Couvent
en ruine Casa Grande de
San Francisco. Ce large espace
de vie commerciale animé
apparaît avec au centre le
monument équestre de
Saint Ferdinand, oeuvre du
sculpteur Joaquin Bilbao.
D’un autre côté la façade de
style plateresque de la place
San Francisco constitue un
des exemples les plus
représentatifs de ce style
dans le panorama national.
Le déploiement décoratif
extraordinaire se doit à la
fantaisie de l’architecte Diego
de Riaño, qui fût à la tête des
travaux de 1527 jusqu’à 1534.
Près de l’hôtel de ville
commence la rue de Séville
la plus célèbre, la rue
Sierpes (73): d’une promenade
agréable durant laquelle on
peut voir les vitrines les plus
variées, à la dégustation
d’un savoureux gâteau dans
n’importe laquelle de ses
célèbres pâtisseries: de
l’amicale conversation
improvisée avec un ami
rencontré dans un bar, à
la visite à ce bijou de l’art
Barroque que représente
la Chapelle de San José
(Saint Joseph).
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72. Hôtel de ville
73. Rue Sierpes
74. Paroisse du Divino Salvador
Rue Sierpes
75. Hôpital de Nuestra Señora de
la Paz
Face à la paroisse se trouve
l’hôpital de Nuestra Señora
de la Paz (75), plus connu sous
le nom de San Juan de Dios.
Il se trouve dans ce lieu
privilégié de la ville depuis
1574, date où se réalisa la
façade de son Église, qui
pendant le XVIII ème siècle
fût très restaurée. À l’intérieur
se trouve la tombe du Saint
fondateur de l’Ordre
hospitalier.
76. Église de la Anunciación
77. La Campana
78. San Antonio Abad
79. Paroisse de la Magdalena
De la rue Sierpes, nous irons
jusqu’à la place «del Salvador»
(du Sauveur). La Paroisse
del Divino Salvador (du
Sauveur Divin) (74) se dresse
majestueusement sur cette
place représentant dignement
le nom sous lequel beaucoup
la connaissent: la deuxième
cathédrale de Séville. Son
intérieur, spacieux et solennel,
apparaît chaudement orné
d’une splendide collection
de retables du XVIII ème siècle.
Elle se dresse sur une
ancienne mosquée.
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Valle», une des vierges les plus
expressives de la Semaine
Sainte de Séville, dont la
réalisation est attribuée au
personnage de Cordoue: Juan
de Mesa vers 1620. Dans la
crypte de ce temple se trouve
le panthéon des Illustres
Sévillans où sont enterrés des
personnages aussi connus que
Arias Montano, Lorenzo
Suárez de Figueroa, Rodrigo
Caro ou le propre Bécquer.
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Tout près de là, après être
passé par la place connue sous
le nom de La Campana (77) le
centre névralgique de la ville,
nous pourrons visiter le
temple de San Antonio Abad
(78), siège de la Confrérie
du Silence, considérée par
beaucoup comme la Mère
et Patronne des confréries
sévillanes. La sculpture du
Nazaréen est attribuée à
Francisco de Ocampo vers
1609-1611, alors que «la
Vierge de la
Concepción» est une
oeuvre
emblématique de Sebastián
Santos de 1954. Curieusement,
dans la cour avec portique qui
précède la porte de l’Église
(appelée parvis), il y a une
petite statue de San Judas
Tadeo, qui réunit tous les jours
les prières et les demandes de
secours de centaines de
fidèles.
Notre promenade s’achève à
la Paroisse de la Magdalena
(de la Madeleine) (79).
La rue «Méndez Nuñez» nous
conduira à la place
commerçante de la
«Magdalena», lieu où s’élevait
jusqu’au XIX ème siècle le
temple du même nom. Ce fût
alors quand la Paroisse de la
«Magdalena» déménagea à
l’ex-couvent voisin dominicain
de «San Pablo», d’histoire
centenaire. Une plaque sur
sa façade nous rappelle que
Fray Bartolomé de las Casas
fût ici sacré Evêque de
Chiapas en 1544. Son intérieur
est des plus somptueux de
Séville.
Nous arriverons jusqu’à
l’Église de la Anunciación
(76) par la rue «Cuna».
Elle possède un plan en croix
latine dont le transept est
couvert d’une élégante
coupole. Sur un autel du côté
gauche on rend hommage à
la singulière «Dolorosa del
Paroisse du Divino Salvador
40
bâtiments donnant sur la place
de San Fernando sont un centre
d’intérêt. D’Osuna, nous irons
jusqu’à La Lantejuela, où l’on
pourra admirer l’ensemble
dorique, et de là jusqu’à Estepa,
berceau des «mantecados»
(gâteaux à base de saindoux)
et gâteaux typiques de la zone.
Du patrimoine monumental,
il faut souligner le Couvent de
Santa Clara et l’Église gothique
de Santa María de la Asunción.
Routes à travers
la province
Carmona-ÉcijaOsuna-Estepa
Le patrimoine monumental de
Carmona est la mémoire vivante
de son histoire. En 1868 on
découvrit sa nécropole utilisée par
les romains au Ier siècle Av. J.C et
au IVème Ap.J.C. On profitera du
séjour dans cette ville pour visiter
l’Alcázar de la Puerta de Sevilla
(Palais de la Porte de Séville),
d’origine Carthaginoise; le
Couvent des «Descalzas»
(Déchaussées), du XV IIIème siècle;
la place de «Abastos» (Les Halles),
construite en 1842. Ceux qui
visiteront la «Prioral de Santa
María» (du Prieur de Sainte Marie),
devront observer le calendrier
liturgique, d’époque Wisigoth, qui
apparaît sculpté sur une des
colonnes du Patio des Orangers.
Carmona
de par son patrimoine. Les Églises
de Santa Bárbara, San Gil, Santa
Ana ou San Juan se détachent tout
comme les Palais de «Peñaflor»,
«Valdehermoso», et «Benamejí» et
le Couvent «de las Teresas».
En complément à cela se trouvent
les restes des anciens remparts
d’origine arabe.
L’histoire de Osuna est liée à la
lignée des Ducs qui finirent par
laisser leur nom à la ville.
L’empreinte de cette lignée peut
se retrouver dans de nombreux
lieux de la ville. La Collégiale
mérite une visite, celle-ci fût
fondée par Juan Téllez Girón.
A côté de ce bâtiment, se trouvent
le Panthéon «Ducal» (des Ducs)
et le Musée d’Art Sacré qui occupe
les installations d’un ancien
hôpital. La Torre del Agua (la Tour
de l’Eau) est un témoignage du
passage musulman sur ces terres.
Cette construction abrite le Musée
Archéologique. Les salles du
conseil ainsi que les magnifiques
Écija, la magnifique «ville des
tours», est basée sur la vallée du
«Genil». Elle est considérée comme
un centre artistique d’importance
Palais de Peñaflor. Écija
42
La campagne
Utrera, Marchena et Alcalá de
Guadaira sont les arrêts principaux
de cette route. La nationale A-376
conduit à Utrera, localité natale
des frères Alvárez Quintero à qui
un musée est dédié. Le voyageur
n’oubliera pas de visiter l’Église
de Santa María de la Mesa,
au style gothique-renaissant et
le sanctuaire de «Nuestra Señora
de Consolación». Sur la route de
Marchena, se trouve le village
de Arahal, où il est important
de visiter le «Temple de la
Magdalena». Une fois à Marchena,
une visite aux remparts, à la place
de «Arriba», tout comme à l’Église
mudéjare de
San Juan Bautista s’impose.
Alcalá de Guadaira est le dernier
arrêt de cette route. Cette ville
invite à connaître le sanctuaire
gothique-mudéjar de Nuestra
Señora del Águila, la Casa «Posito»,
l’Église de Santiago (Saint Jacques),
le Couvent de Santa Clara et les
moulins mudéjars se dressant au
bord de la rivière Guadaira.
Sierra Nord
Cette route est le mieux
représentée dans la localité de
Cazalla de la Sierra, située aux
derniers recoins de la Sierra
Morena. Elle est bien connue pour
les anis qui s’y élaborent.
La localité, aux maisons peintes à
la chaux et aux patios inondés
de fleurs, séduira le visiteur qui
ne devra pas négliger la visite de
l’Église de la «Consolación».
Très proche de celle-ci se trouve
le Monastère de «la Cartuja de
la Inmaculada Concepción»,
(Chartreuse de l’Immaculée
Conception) du XV ème siècle.
En continuant par cette route,
on trouvera la localité de El Real
de la Jara, située à la limite de
la Sierra Nord de Séville. De là
la route continue jusqu’à
Guadalcanal, déclaré ensemble
historico-artistique, se trouvant
entre les Sierra «del Agua et
Real de la Jara
Guadalcanal
del Viento» (de l’Eau et du Vent).
Postérieurement, à San Nicolás
del Puerto, le touriste pourra se
mettre en route vers la source de
la rivière «Rivera del Huéznar» et
«el Cerro del Hierro» (Colline du
Fer). Constantina, avec ses
quartiers typiques comme celui de
la «Morería» (Médina) et l’Église
de «la Encarnación»; Las Navas de
la Concepción; Alanís, avec son
retable gothique dans l’Église
Parroquiale de Nuestra Señora de
las Nieves; et La Puebla de
los Infantes sont les dernières
destinations de cet itinéraire.
Vía de La Plata
(route de l’argent)
Le visiteur doit savoir que la Route
de l’Argent est couverte de
vestiges depuis la première halte,
le village de Santiponce. Là se
trouve le monastère de San
Isidoro del Campo, qui garde
jalousement la sculpture en bois de
San Jerónimo et le retable du
XIV ème siècle, tous deux de
Martínez Montañés. Les ruines
romaines de «Itálica» est un des
autres attraits de ce village proche
de Séville. Dans cette ville romaine
qui a eu 2200 ans d’ancienneté,
sont nés les empereurs romains
Trajan et Hadrien. Fondée par le
Général Scipion, la zone ouverte
au public inclut une partie du
quartier construit par Hadrien,
un théâtre situé dans la vieille ville
et un parc moderne autour d’un
amphithéâtre, un des plus grands
de l’empire romain, d’une capacité
de 25000 spectateurs. Les ruines
peuvent être visitées aux horaires
habituels des musées que le
Ministère de la Culture de
l’Assemblée d’Andalousie établit
chaque année.
En pénétrant dans la Sierra de
Séville, depuis El Ronquillo
commence une route qui nous
emmène à «Los Lagos del
Serrano ». Après avoir traversé
«el Embalse de Cala» (réserve
d’eau), on accède à Castilblanco de
los Arroyos. Avant d’arriver à
Villaverde del Río, on trouve
«la Ermita de las Aguas Santas»
(la Chapelle des Eaux Saintes).
El Aljarafe
Cet ensemble de villages est le
plus proche de la ville et, la
majorité d’entre eux s’est
convertie, avec le passage du
temps, en cité dortoir de Séville,
développant les petites et
moyennes zones résidentielles
de ces localités.
Touristiquement, il est intéressant
de connaître l’Église de Nuestra
Señora de Belén, au style mudéjar
primitif, dans la localité de
Tomares. Très près se trouve
Bormujos, dont l’origine est
intimement liée à un hameau
arabe. A Bollullos de la Mitación,
nous trouvons l’Église de San
Martin et deux chapelles: celle
de «CuatroVitas» et celle de
«Roncesvalles» (Roncevaux).
A Espartinas se trouve le
monastère de «Loreto» de
curieuse architecture mudéjare.
D’intéressants palais se trouvent
dans les villages de Olivares
et Castilleja de la Cuesta.
Benacazón, Pilas et Villamanrique
de la Condesa sont d’autres
villages qui complètent cette
route.
Celle-ci est également connue
comme «Camino del Rocío»
(chemin de pèlerinage du Rocío),
de par sa proximité au Rocío et
le nombre si élevé de pélerins
partant de ces villages pour ce
pélerinage si singulier. Très proche
de cette route se trouve aussi le
Parc National de Doñana.
Le Parc National de Doñana est
une mosaïque d’écosystèmes.
Sa diversité d’atmosphères
donne lieu à la richesse
écologique qui caractérise cet
espace naturel, d’une extension
de 500.720 hectares.
Dans celui-ci on peut détacher
trois grands complexes
environnementaux: les marais,
les dunes vives et les sables
stabilisés ou réserves. Cette
variété a donné lieu à un
complexe de moyens de typologie
variée sur lesquels se basent,
de manière temporaire ou en
permanence d’importants
regroupements d’oiseaux et
mammifères qui constituent
une des principales richesses du
parc. Deux éléments caractérisent
ce paysage méditerranéen:
son horizontalité grandiose et
son aspect changeant marqué
par le passage des saisons.
Doñana constitue la réserve
écologique la plus importante
de toute l’Espagne.
Chemin de pèlerinage du Rocío
Ruines Romanes. Itálica
Théâtre de la Maestranza
Ici s’exposent par exemple
des échantillons d’orfèvrerie,
céramique, broderie, mobilier,
instruments musicaux, métiers
traditionnels, etc., qui
complètent la vision de ce
Musée, qui n’est pas aussi
connu qu’il devrait l’être.
Activités
culturelles
Musées
Musée des Beaux Arts: Installé depuis
1839 dans le bâtiment qui
fût Couvent Casa
Grande de l’Ordre de la
Merci à Séville. Bien qu’il s’agisse
d’une architecture médiévale,
ses caractères architecturaux
répondent à la totale
restauration qu’entreprit
l’architecte Juan De Oviedo à
partir de 1602. Le parcours dans
les 15 salles qui composent le
musée permet d’obtenir une
vision complète de l’école
pictorique sévillane depuis le
Gothique jusqu’aux Premières
tendances artistiques du XX ème
siècle. Bien sûr, les artistes de
ce panorama sont Zurbarán,
Murillo et Valdés Leal, génies
de la peinture espagnole et
européenne du XVII ème siècle.
D’autres exemples sculpturaux
et somptuaires enrichissent le
panorama artistique qui s’expose
dans ce musée singulier.
Musée Archéologique: le
pavillon des Beaux-Arts se trouve
depuis 1942 dans le Musée
Archéologique Provincial.
Dans ses salles s’exposent
d’importants témoignages
archéologiques depuis la
préhistoire jusqu’à l’époque
médiévale. Parmi les pièces de
plus grand intérêt se détachent
le trésor du «Carámbolo»,
meilleur représentant de
la culture de Tartesse et la
sculpture d’Hermés provenant
de «Itálica» une des plus belles
statues classiques découvertes
en Espagne.
Musée de l’Art Contemporain:
il expose plus de 500 oeuvres qui
offrent une vue panoramique
des tendances artistiques
développées en Espagne depuis
les débuts du XX ème siècle:
peintures, sculptures, tapisseries
et céramiques d’artistes comme
Joan Miró, Chillida ou Saura.
Le musée se complète avec des
oeuvres de jeunes artistes
surtout andalous, expositions
périodiques de peintures
avant-gardistes, conférences,
évènements, et autres types
d’activités qui témoignent de
la vitalité et de l’apogée.
Musée d’Art et Coutumes
Populaires: le pavillon Mudéjar
abrite le Musée des Arts et
Coutumes Populaires. Les
collections sont de caractères
ethnographiques où dominent
les Arts Somptuaires.
46
Théâtres
Un autre grand évènement
ayant comme scénario le
Théâtre de la Maestranza est
la Biénnale d’Art Flamenco,
organisée par l’Hôtel de Ville
de Séville, qui réunit les années
paires les personnages les plus
emblématiques de cet art
andalou et universel. L’offre
musicale de cette compagnie est
complétée par la saison de
concerts -environ quarante- que
l’orchestre symphonique royal
mène à bout chaque année.
Théâtre de «la Maestranza»: bâti
sur l’ancienne caserne de
«la Maestranza de chevallerie»,
ce théâtre fût dessiné par les
architectes Aurelio del Pozo et
Luis Marín qui, profitant de
l’infrastructure qui dota la ville
pour l’exposition universelle
célébrée en 1992 construirent un
bâtiment ample et moderne dans
lequel chaque détail fût soigné
au maximum afin d’obtenir la
meilleure qualité acoustique dans
tous types de représentations.
Théâtre Lope de Vega: construit
par l’architecte Vicente Traver
et Tomás comme siège du
pavillon de séville pour
l’Exposition ibéro américaine
de 1929 , le «Lope de Vega» se
construit selon la traditionnelle
forme du «théâtre à l’italienne »
(une scène et auditorium de
plusieurs étages) capable
d’accueillir un total de
1100 spectateurs distribués dans
la salle de fauteuils, baignoires,
loges. En 1986 l’architecte Victor
Pérez Escolano se charge de le
restaurer. Il est alors réinauguré
deux ans après, avec un concert
de l’Orchestre Philarmonique de
Londres. À partir de ce moment,
De cette façon et depuis son
inauguration le Théâtre de
la Maestranza a vu défiler les
meilleurs artistes de la scène
lyrique mondiale.
Une des philosophies
fondamentales du Théâtre de
la Maestranza est celle de réaliser
des productions en rapport avec
la ville, comme fût le cas du
Barbier de Séville et des Noces
de Figaro , à ce répertoire
s’incorporent peu à peu des titres
d’auteurs consacrés du XX ème
siècle avec d’autres créateurs
contemporains.
47
une étape d’ample répercussion
du théâtre dans la ville
commence, dans laquelle une
programmation extrêmement
variée-musique classique, jazz,
new age ou flamenco-, n’est que
le fruit d’une intense et riche
activité culturelle.
Loisirs et
spectacles
Sports
La ville de Séville a une ample
trajectoire dans le sport de haute
compétition et dans le sport de
base. En dehors du base-ball,
toutes les modalités olympiques
ont célébré une compétition de
haut niveau dans la ville. L’aviron
et le canoë kayac, l’équitation,
le football ou le basket sont des
sports qui se pratiquent dans la
ville avec une grande affluence
de public. Depuis quelques
années Séville postule pour
l’organisation des Jeux
Olympiques, ayant au sein de la
mairie un Bureau de Promotion
Sportive qui se consacre à trouver
pour la ville de grands
évènements et à préparer le
projet olympique. La ville
possède trois stades de football
de grande capacité. Le dernier
fut inauguré en 1999 pour la
célébration des Championnats
du Monde d’ Athlétisme.
Théâtre central: dépendant de
l’Organisme de Culture de
l’Assemblée d’Andalousie, le
Théâtre central est un bâtiment
scénique qui a été destiné à
l’exhibition de spectacles
dont les créateurs mettent,
au service de tous les intéressés,
des programmes pour partager
avec eux leurs expériences,
leurs méthodes de travail,
affirmations, doutes, etc...
à travers des ateliers et des
débats ouverts.
De cette façon, se basant sur
le concept de service public,
ce théâtre s’est doté d’une
programmation différenciée
qui le distingue d’autres espaces
scéniques de la ville, cherchant
son utilité comme outil pour
l’agrandissement des référents
scéniques du citoyen et la
mobilisation de professionnels
avec des propositions artistiques
différentes et enrichissantes.
De cette manière, la
programmation qui est menée
à bout dans ce théâtre peut se
structurer à travers les cycles
suivants: Cycle Flamenco
«Viene del Sur» (Venant du
Sud), Cycle de Jazz, Cycle de
musique contemporaine.
Gastronomie
La gastronomie Sévillane est
un fidèle reflet de toute son
histoire. Les racines arabes sont
spécialement vivantes, ce qui fit
que certains plats comme le
gazpacho (potage froid de
48
légumes) d’origine sémite,
se trouvent dans toutes les
provinces andalouses et
s’étendent même dans le
reste de l’Espagne.
Le gazpacho constitue une des
meilleures références de notre
cuisine et a évolué dans sa
composition au fur et à mesure
que de nouveaux ingrédients
provenant d’Amérique furent
apportés et diffusés au XVII ème
siècle.
Gazpacho
En plus du gazpacho déjà cité,
d’autres plats constituent la
«carte gastronomique» de
Séville, tels que: la salade
sévillane, composée de scarole
au lieu de laitue; «el menudo»,
variété de tripes; la queue de
taureau; le filet de porc au
saindou; le veau à la sévillane,
agrémenté avec des olives et du
vin blanc; la fameuse «pringá»,
mélange de viande de boeuf;
chorizo (saucisse espagnole);
morcilla (boudin espagnol) et
lard; les «soldaditos de Pavía»
(petits soldats de Pavie) de
merluche ou de morue, panés
et frits dans de l’huile d’olive;
les épinards aux pois chiches,
recette des plus anciennes
héritée des grands mères
considéré plat par excellence
de la gastronomie sévillane; et
la morue à la tomate, plat
typique en période de Pâques.
Les desserts de Séville et de sa
province ont leur représentation
la plus claire dans ceux étant
cuisinés dans les couvents et
surtout les «yemas de San
Leandro» (jaune d’oeuf de Saint
Leandre ), petits fours faits à
base d’oeuf et de «cabellos de
ángel» (cheveux d’ange),
élaborés encore aujourd’hui de
manière artisanale. «La Torrija»
(pain perdu), gâteau typique de
Carême et de Pâques de Séville
et les beignets de la Feria de
Abril, composent une autre des
références de la ville.
L’abondance de pâtisseries et
confiseries, fait que la culture
du gâteau sucré de la ville est
quelque chose qui attire
l’attention de tous ceux qui
nous rendent visite.
Même si la pâtisserie sévillane
est riche, la majorité de ses
villages compte sur des
spécialités culinaires propres:
«mostachones» (macarons) à
Utrera, «tortas y cortadillos
de Castilleja de la Cuesta»
(galettes), «bizcochazas de
Alcalá» (soupe au lait et aux
49
Aujourd’hui Séville continue à
avoir un réseau étendu
d’établissements où on peut
acquérir une multitude de
produits artisanaux, réalisés avec
le même soin qu’autrefois.
C’est le cas des mantilles,
broderies, dentelles ou objets de
bourrellerie de haute qualité qui
forment la base de la tradition
Sévillane la plus typique.
Les pièces semi-artisanales sont
aussi très appréciées (vaisselle,
services à café et thé, plats
décoratifs, etc...) de «la Cartuja»
(Chartreuse), firme fondée en
1839 par Carlos Pickman.
Taverne typique
Et bien sûr, les deux termes si
important que sont: richesse
et emploi.
biscuits)..., ainsi que la pâte de
coing, les «Piñonates» (sorte
de nougats aux pignons), les
«Pestiños» (sorte de
beignets), etc.
Achats et Artisanat
En ce qui concerne la nourriture,
le sévillan préfère la variété à
la quantité et comme
conséquence du bon climat, il
adore «grignoter» hors de chez
lui. C’est ce qui populairement
est connu comme «tapeo», une
des habitudes Sévillanes les plus
connues et qui attire l’attention
des visiteurs.
Un autre des aspects
représentant de notre ville est
la longue tradition commerciale
qui s’est développée et
maintenue pendant des siècles.
Séville se caractérise par son
industrie artisanale dont la
céramique et la poterie sont
les principales protagonistes.
La production de céramique
artistique se trouve dans le
quartier de Triana et commence
à l’époque arabe. Les céramistes
hispano musulmans apportèrent
l’émail et son application à
l’architecture des façades,
des dallages, des plinthes et
des plafonds.
La culture du «Tapeo» s’étend
dans tous les recoins de Séville.
Elle vit avec la gastronomie de
table en parfaite harmonie et en
mutuel accroissement. Aidant
en définitive, à faire du secteur
de l’hôtellerie un des plus
dynamiques de notre économie,
apportant qualité et savoir-faire.
50
Cependant dans l’actualité,
l’artisanat le plus particulier de
Séville se trouve associé à sa
semaine Pasquale, grâce à
laquelle certains métiers
artisanaux inimaginables se
conservent dans le monde
moderne. C’est le cas des
ateliers de broderie en or, de
l’orfèvrerie, de l’ébénisterie,
de l’imaginerie ou des fabricants
de cierges.
notre ville, Séville s’est convertie
en important centre de mode
pendant les dernières années,
comptant sur des couturiers
locaux de renommée tels que
Victorio et Lucchino ou Toni
Benítez -appartenant à
l’Association de Mode de
Séville (ADEMOS)- et le Centre
Andalou de Mode (CAM),
à qui se sont récemment unis
des établissements de firmes
de grande renommée comme
Adolfo Dominguez, Roberto
Verino, Loewe et une multitude
de boutiques se trouvant
dans les centres commerciaux
les plus modernes présents dans
la ville.
Avec eux, les traditionnels
marchés situés à l’air libre ont
lieu certains jours de la semaine,
pendant lesquels les visiteurs
peuvent trouver des objets
usagés ou des antiquités de
valeur ainsi que des timbres
et de l’artisanat en général.
En plus de l’important
travail artisanal
caractérisant
Céramique de la Cartuja
d’authenticité, toutes donnent
l’occasion à celui qui les visite de
s’intégrer dans la diversion et
de profiter de l’hospitalité de
ses habitants.
les quartiers et secteurs sociaux
sévillans.
www.hermandades-de-sevilla.org
Une des caractéristiques les plus
importantes de la Semaine
Sainte est la participation des
sévillans, aussi bien en tant
qu’acteurs participant aux
cortèges des processions, ou
qu’en simples spectateurs,
adoptant selon la corporation
contemplée une attitude
différente, toujours avec le
respect maximum que les
groupes et confréries
développent.
L’ensemble d’une série de
facteurs externes, comme le
climat ou la variété culturelle,
déjà citée précédemment, qui a
caractérisé la ville depuis ses
origines, se voit aujourd’hui
reflété à travers ses fêtes.
Certaines sont devenues
connues et admirées dans le
monde entier. La Semaine Sainte
et la Feria de Abril jouent dans
ce cas un rôle prioritaire.
Traditions et
Fêtes Populaires
Séville et sa région offrent à ses
visiteurs d’infinies raisons qui
la transforment en un quelque
chose de plus qu’une simple
destination touristique: histoire
et traditions vivent dans ce coin
de la géographie espagnole
hors du temps, chaque fois plus
contemporain, chaque fois plus
réalité d’hier et d’aujourd’hui.
La majorité des fêtes et foires de
la région ont lieu entre les mois
d’avril et octobre, et à celles-ci il
faut ajouter la célébration,principalement pendant les mois
d’été-, de nombreux et réputés
Festivals de Flamenco. Il y a aussi
beaucoup de villages sévillans
célébrant le carnaval (février);
les Croix de Mai; la fête du
Corpus Christi (juin) et le défilé
des Rois Mages (janvier).
Nombreuses sont les fêtes qui ont
lieu dans la région de Séville tout
au long de l’année. Chacun des
104 villages de la province
célèbre annuellement ses fêtes
patronales, ses foires ou ses
pèlerinages... et également sa
semaine sainte (Pâques), tous
pleins d’éléments typiques,
intéressants et attractifs pour
celui qui les visite et peut en jouir.
De par le nombre élevé de
villages la composant, les fêtes
et foires qui ont lieu dans la
région sont si nombreuses,
qu’il serait impossible de toutes
les décrire séparément dans ces
lignes. Et bien plus difficile,
essayer d’élaborer un résumé
des plus importantes: toutes ont
un intérêt, toutes sont pleines
de traditions, de beauté et
52
Les confréries de Séville sont
actives pendant toute l’année
réalisant des cultes solennels aux
représentations en titre du
Christ et de la Vierge Marie.
Elles réalisent aussi
d’importantes oeuvres
bénéfiques et sociales.
La première d’entre elles est
sans doute, la grande fête de
Séville. Une célébration qui
atteint dans notre ville une
intensité, aussi bien esthétique
que spirituelle, unique dans son
style. De cette façon, entre le
Dimanche des Rameaux et
celui de la Résurrection sortent
dans la rue environ soixante
confréries qui rendent vivantes
la passion et la mort du Christ.
Dans la majorité des cas, les
confréries ont deux «chars»
(énormes autels mobiles portés
par des porteurs): l’un est du
Christ, l’autre de la Vierge sous
un dais. Ils parcourent les rues
de la ville jusqu’à arriver à la
place de la Campana, où
commence «l’itinéraire officiel»
qui s’achève, après être passé
devant l’hôtel de ville, dans la
Sainte Eglise Cathédrale. Afin
que tout cela ait lieu sans aucun
retard les confréries doivent
respecter rigoureusement des
horaires dictés par le Conseil
Général des Groupes Religieux
Bien que beaucoup de
confréries furent fondées par
des personnages d’importance
ou des congrégations
ecclésiastiques, l’origine de
celles-ci remonte aux réunions
primitives corporatives du
XVI ème siècle. D’où le fait
qu’actuellement, elles sortent
dans la rue, de leur propre
église et en époque de
pénitence, représentant tous
53
et Confréries de Séville, organe
recteur le plus important de
ceux-ci.
combinent avec l’influence du
développement urbain, donnant
lieu à un harmonieux mélange.
Beaucoup de représentations
de la Semaine Sainte de Séville
jouissent d’une popularité qui a
dépassé les frontières de la ville.
Les exemples les plus clairs sont
la Vierge de la Esperanza
Macarena et le Seigneur del
Gran Poder. Tous deux défilent,
avec leur cortège respectif au
lever du jour du Vendredi saint.
Ainsi, parmi les représentations
des confréries de Séville se
trouvent d’authentiques oeuvres
d’art, sorties des mains des
sculpteurs de Martinez
Montañés, Juan de Mesa,
Ruiz Gijón, Bautista Vázquez el
Viejo ou Francisco de Ocampo.
Il existe deux ambiances de foire
complètement différentes: la
foire du matin et la foire de
la nuit. La foire du matin qui
commence seulement à partir
de 3 heures de l’après midi, est
formée de la promenade de
chevaux et des attelages.
Le sévillan arrive à la foire pour
manger avec une tranquillité
«parcimonieuse». Le déjeuner,
de par son aspect paisible, se
prolonge habituellement
jusqu’à tard dans l’après midi.
La foire de nuit, au contraire,
n’a pas de chevaux ni
d’attelages parce que ces
derniers selon l’ordonnance et
la réglementation municipales,
abandonnent l’enceinte de la
foire, à 8 heures du soir. La foire
de nuit est plus lumineuse et
depuis quelques années déjà,
plus caractéristique d’une
ambiance jeune. Dans toutes les
deux, on chante, on danse, on
profite et on déguste des plats
savoureux et des vins de la terre.
Deux semaines plus tard on
célèbre à Séville la Feria de
Abril. Ses origines sont récentes:
deux conseillers municipaux la
créèrent (curieusement un
basque et l’autre catalan; avec
un esprit marchand) comme
foire agricole et de bétail,
au milieu du XIX ème siècle.
Cependant, leurs trois stands
d’origine augmentèrent
rapidement, au détriment des
animaux, jusqu’à se transformer
en phénomène social le plus
authentique que notre ville vit
actuellement. Son origine
rurale, qui conserve encore
l’usage du cheval et le goût
pour le vêtement court et le
chapeau à aile large, se
Les stands de la Feria de Abril
peuvent être publics ou privés.
Dans le premier cas, il existe
ceux des différents quartiers
municipaux d’entrée libre,
de même que ceux des
groupes Bétiques et Sévillistes,
d’associations religieuses et
Confréries, de groupes
54
d’entreprises, de partis
politiques, d’associations et
collectifs, etc... D’un autre côté,
les stands privés appartiennent
à des groupes d’amis, familles
ou associations et des
«collectifs» avec des entrées
réservées. Comme le disait un
célèbre écrivain de la ville
«le sévillan déménage, pendant
sept jours, dans l’enceinte de
la foire. Son stand se transforme
en sa propre maison.»
PARCS THÉMATIQUES
Isla Mágica, le premier parc
thématique d’Espagne situé
dans le centre urbain, recrée
la ville de Séville en 1492,
coïncidant avec la découverte de
l’Amérique. Il est installé dans
une partie des terrains utilisés
pour l’Exposition Universelle de
1992. Des pirates, des naufragés,
des personnages picaresques et
des Archiduchesses sont
quelques uns des personnages
qui partent à la rencontre des
visiteurs de ce parc thématique,
le seul au monde situé en plein
coeur d’une ville. Le «Corral de
las Comedias» (la Cour des
Comédies), la Fête des Caraïbes,
la Fable du Temps et la Frégate
sont quelques uns des titres des
montages conçus pour les
publics de tout âge. Le parc
dispose d’attractions comme le
«Quetzal», «l’Iguazú»,
«le Train de Potosí», «le Vol
du Faucon» ou l’intrépide
montagne russe «Jaguar».
La tour de chute libre de plus
de 60 mètres de haut («el
Desafío» le défi) est une des
attractions les plus visitées.
Isla Mágica possède également
un auditorium où se réalisent
des spectacles en direct et des
programmes de télévision.
Il dispose d’infrastructures
nécessaires de restauration et
consommation alimentaire pour
y passer toute la journée.
José Gálvez, s/n
Isla de la Cartuja. 41092-Sevilla
% 902 161 716
www.islamagica.es
Isla Mágica
BADAJOZ 217 km
Bienvenida
Calzadilla de
los Barros
Los Molinos
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La Algaida
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Sanlúcar
de Barrameda
AP-4
Chipiona
CÁDIZ 125 km
Embalse de
Torre del Águila
Puerto de
la Encina
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Gilena
Pedrera
La Roda
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de Yeguas
El Saucejo
Mollina
Campillos
Montellano
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El Morisco
HUELVA 94 km
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Pozo Amargo
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El Cuervo
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Sacramento la Presa
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Villamartín
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de Abdalajis
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CARTOGRAFÍA: GCAR, S.L. Cardenal Silíceo, 35
Tel. 914 167 341 - 28002 MADRID - AÑO 2004
www.infonegocio.com/gcar
40 km
MÁLAGA 219 km
Lebrija
Montilla
Aguilar de
la Frontera
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A-92
Las Monjas
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Las Cabezas
de San Juan
La Rambla
Santaella
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Paradas
Arahal
Trajano
PARQUE NACIONAL
DE DOÑANA
Los Algarbes
El Campillo
La Lantejuela
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El Torbiscal
El Acebuche
N-331
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Matarredonda
Marchena
Maribáñez
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Los Molares
AP-4
GRANADA 256 km
Carmona
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N-432
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La Fuencubierta
Écija
La Luisiana
Sanlúcar
Castilleja
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Castilleja la Mayor
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SEVILLA
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CÓRDOBA
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los Infantes Guadalora
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Berrocal
Villaviciosa
de Córdoba
Embalse
del Bembézar
PARQUE NATURAL
SIERRA DE HORNACHUELOS
El Pedroso
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la Plata
El Cañuelo
El Madroño
El Cabril
San Calixto
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LA SIERRA NORTE
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Voie rapide
Route nationale
Route réseau de 1ere niveau
Route réseau de 2ème niveau
Route locale
Chemin de fer
Train Grande Vitesse
Parador
Parc National
Parc Naturel
Terrain de golf
Camping
Port de plaisance
Aéroport
Patrimoine de l´Humanité
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de Aracena PARQUE NATURAL
SIERRA DE ARACENA
Y PICOS DE AROCHE
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del Culebrín
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Casas de Pila
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Cantalgallo
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de Cantos
Bodonal de
la Sierra
Segura
de León
Villagarcía de
la Torre
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Valencia
del Ventoso
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
Indicatif Téléphonique
International % 34
Information Touristique
TURESPAÑA
www.spain.info
Turismo Andaluz
% 901 200 020
www.andalucia.org
Délégation de tourisme et des
sports de l’assemblée
d’Andalousie
Trajano, 17. 41001 Sevilla
% 955 034 100
Diputación Provincial
Plaza del Triunfo
41004 Sevilla
% 945 501 001
) 954 500 898
www.turismo.sevilla.org
Consorcio de Turismo
Plaza de San Francisco, 19
41004 Sevilla
% 945 595 288
) 954 595 295
www.turismo.sevilla.org
Cazalla de la Sierra
Plaza Mayor
% 954 883 562
Marchena
Las Torres, 40
% 955 846 167
Constantina
Avenida de Andalucía
% 955 881 297
Osuna
Carrera, 82
% 954 815 732
Écija
Plaza de España, 1
% 955 902 933
Santiponce
Calle La Feria
% 955 998 028
Estepa
Aguilar y Cano
% 955 912 717
Utrera
Calle Rodrigo Caro, 3
% 955 860 931
PARADORS D’ESPAGNE
Centrale de réservations
% 902 547 979
) 902 525 432
www.parador.es
INFORMATION TOURISTIQUE
Avenida de la Constitución, 21-B
41007 Sevilla
41001 Sevilla
%/) 954 537 626
% 954 221 404
) 954 229 753
Casa de la Provincia
Plaza del Triunfo, 1-3
Aéroport de San Pablo
41004 Sevilla
Autopista de San Pablo
% 954 210 005
41007 Sevilla
) 954 210 858
% 954 449 128
) 954 449 129
Naves del Barranco
Arjona, 28. 41001 Sevilla
Gare Ferroviaire de Santa Justa
% 902 194 897
Avenida Kansas City
) 954 229 566
BUREAUX D’INFORMATION TOURISTIQUE DANS LA RÉGION
Alcalá de Guadaira
Calle Juan Pérez Díaz
% 955 621 924
Carmona
Arco de la Puerta de Sevilla
% 954 190 955
Arahal
Calle Veracruz, 2
% 955 841 417
Castilblanco de los Arroyos
Calle Valdés Leal
% 955 735 367
Parador Alcázar del
Rey Don Pedro
41410 Carmona
% 954 141 010
) 954 141 712
PALAIS D’EXPOSITIONS ET DES CONGRÈS (FIBES)
Avenida Alcalde Luis
Uruñuela
41020 Sevilla
% 954 478 700
) 954 478 720
www.fibes.es
TRANSPORTS
AENA (Aéroports Espagnols et
Navigation Aérienne)
% 902 404 704
www.aena.es
ADIF % 902 432 343
International information
% 902 243 402
www.adif.es
Gare Routière
Plaza de Armas
% 945 908 040
El Prado de San Sebastián
% 954 417 111
Information routière
% 900 123 505
www.dgt.es
TÉLÉPHONES UTILES
Urgences % 112
Urgences Sanitaires % 061
Gendarmerie % 062
Police Nationale % 091
Police locale % 092
Informations Municipales
% 010
Poste et Télégraphes
% 902 197 197
www.correos.es
BUREAUX ESPAGNOLS DE TOURISME À L'ÉTRANGER
BELGIQUE. Bruxelles
Office Espagnol du Tourisme
Rue Royale, 97 - 5º
1000 BRUXELLES
% 322/ 280 19 26
) 322/ 230 21 47
www.spain.info/be
e-mail: [email protected]
FRANCE. Paris
Office Espagnol du Tourisme
43, Rue Decamps
75784 PARIS. Cedex-16
% 331/ 45 03 82 50
) 331/ 45 03 82 51
www.spain.info/fr
e-mail: [email protected]
CANADA. Toronto
Tourist Office of Spain
2 Bloor Street West Suite 3402
TORONTO, Ontario M4W 3E2
% 1416/ 961 31 31
) 1416/ 961 19 92
www.spain.info/ca
mail: [email protected]
SUISSE. Genève
Office Espagnol du Tourisme
15, Rue Ami-Lévrier - CP 1827
CH-1211-Genève-1
% 4122/ 731 11 33
) 4122/ 731 13 66
www.spain.info/ch
e-mail: [email protected]
AMBASSADES À MADRID
Belgique
Paseo de la Castellana, 18
% 915 776 300
) 914 318 166
France
Salustiano Olózaga, 9
% 914 355 560
) 914 356 655
Canada
Núñez de Balboa, 35 - 3º
% 914 233 250
) 914 233 251
Suisse
Núñez de Balboa, 35 - 7º
% 914 363 960
) 914 363 980
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74. Paroisse du Divino Salvador
75. Hôpital de Nuestra Señora de la Paz
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DE INDUSTRIA,TURISMO
Y COMERCIO
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COMMUNAUTÉ EUROPÉENNE
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Bureau d’information touristique
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Parking
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Alameda de Hércules
Musée des Beaux-Arts
Paroisse de San Vicente
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Couvent de Santa Clara
Couvent de San Clemente
Promenade d’Hércules
Parc Thématique Isla Mágica
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Université de Séville
Casino de l’Exposition
Théâtre Municipal Lope de Vega
Parc de María Luisa
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Paroisse de San Nicolás
Colonnes Romanes
Couvent de Madre de Dios
Palais d’Altamira
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Paroisse de San Bartolomé
Maison de Don Miguel Mañara
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Maison de Pilatos
Couvent de Santa María de Jesús
Temple de San Ildefonso
Paroisse de San Isidro
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39.
Le quartier de Santa Cruz
Paroisse del Sagrario
Sainte Église Cathédrale
Patio des Orangers et Giralda
Palais des Archevêques
Archives des Indes
Palais Royaux
Patio des Drapeaux
Place de Santa Cruz
Couvent de San José del Carmen
Maison de Murillo
Hôpital de «Venerables Sacerdotes»
Maison «de los Pinelo»
46. Place d’Amérique
47. Pavillon Royal
48. Musée Archéologique Régional
49. Musée des Arts et Coutumes
Populaires
Triana et le fleuve
50. Maison de la Monnaie
51. Hôpital de la Santa Caridad
52. Torre del Oro
53. Théâtre de la Maestranza
54. Arènes
55. Pont de Triana
56. Chapelle du Carmen
57. Maison des Colonnes
58. Chapelle de los Marineros
59. Paroisse Royale de Santa Ana
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61. Chapelle del Patrocinio
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Paroisse de San Pedro
Couvent de Santa Inés
Palais de «las Dueñas»
Paroisse de Santa Catalina
Église de «los Terceros»
Couvent de Santa Paula
Église de San Marcos
Couvent de Santa Isabel
Église de San Luis de los Franceses
Église de Santa Marina
Remparts de la Macarena
Basilique de la Macarena
Parlement d’Andalousie
Paroisse de Omnium Sanctorum
Église de San Juan de la Palma
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