Non à une journée de 24 heures - Gauche Anticapitaliste | Suisse

Transcription

Non à une journée de 24 heures - Gauche Anticapitaliste | Suisse
NON
A LA JOURNEE DE TRAVAIL DE 24
HEURES
NON
AU TRAVAIL DU DIMANCHE
La révision de l’art. 27 de la loi fédérale sur le
travail dans l’industrie, l’artisanat et le commerce
(loi sur le travail, LTr) est un cheval de Troie.
L’exception autorisée ferait tache d’huile dans le
commerce de travail, où la journée de travail de 24
heures est encore interdite.
Rejoignez-nous !
Le Conseil fédéral et la majorité bourgeoise du
Parlement veulent introduire la journée de Travail de 24
heures dans le commerce de détail, par le biais d'une
modification de la loi sur le travail. Ainsi, la journée de
travail de 24 Heures ferait sont entrée dans la vente.
Véritable première en Suisse !
Non à la journée de travail de 24 heures.
Non au démantèlement de la protection des
travailleurs/euses, aux dépens de leur santé
et de leur vie familliale.
• Non à l’obligation d’être disponible à toute
• heure pour son patron.
•
Toutes les enquêtes le confirment : une écrasante
majorité des vendeurs et vendeuses sont contre une
extension des horaires d'ouverture des magasins.
Cette modification de la loi sur le travail crée un
précédent en matière d'ouverture 24h/24 dans le
commerce de détail suisse
Détériore encore les conditions de travail dans la vente
affaiblit l'interdiction stricte du travail de nuit et du
dimanche inscrite dans la loi
Introduit encore plus de travail de nuit, mauvais pour la
santé et inconciliable avec la vie de famille.
Augmente la pression engendrée par le travail sur les
vendeurs et les vendeuses et en définitive, sur toute la
société.
Emballage trompeur: un champ d’application peu clair,
impossible à contrôler
Le champ d’application est peu clair, faute de définition
exacte de ce qu’est un «axe de circulation
important fortement fréquenté par les voyageurs». La
porte est ainsi grande ouverte aux abus.
Aujourd’hui déjà, personne ne sait combien de shops
ont des horaires d’ouverture étendus. Pour
contrôler le respect du champ d’application, il faudrait
déposer plainte contre chacun d’eux. Ce n’est pas
faisable. D’où fatalement une expansion incontrôlée de
la journée de travail de 24 heures.
Car sous l’effet de la libéralisation, toujours plus de
shops de stations-service opteraient pour des
horaires d’ouverture non-stop.
Cheval de Troie: d’autres projets de déréglementation
sont déjà prêts
Plusieurs projets de libéralisation brutale sont en attente
au Parlement. Les cantons seraient obligés d’étendre les
horaires d’ouverture des commerces au maximum
(motion Lombardi) et d’introduire le travail du dimanche à
grande échelle (motion Abate). Dans le second cas, le
Conseil fédéral est même invité à court-circuiter le
peuple, en autorisant le travail du dimanche par voie
d’ordonnance – manoeuvre échappant au référendum.
Parce que ces dernières années, le peuple a presque
toujours dit non aux projets de libéralisation. Or la
prolongation des horaires d’ouverture des shops des
stations-service constituerait un signal encourageant
pour les autres projets, et plus rien n’arrêterait les
apôtres de la libéralisation. pouvoir le faire.
Un précédent: aujourd’hui les shops des stations-service
– demain partout
Les nouvelles interventions en faveur d’une libéralisation
brandissent toujours le même argument:Si certains ont le
droit d’ouvrir leurs magasins, les autres doivent aussi
pouvoir le faire. Résultat:
l’«harmonisation» des horaires d’ouverture des magasins
consiste à supprimer toute limite. Autrement dit, ce qui se
passe aujourd’hui dans les shops des stations-service
sera demain la norme dans tout le commerce de détail.
Démantèlement de la protection légale des
travailleurs/euses
Comme le travail de nuit et du dimanche nuit à la santé, il
est strictement réglementé dans la loi
sur le travail. Si cette interdiction est relativisée pour
satisfaire des employeurs qui souhaitent avoir de la
main-d’oeuvre disponible en permanence, des
conséquences sont à prévoir dans d’autres branches
d’activité.
D’abord dans des branches voisines, comme le
nettoyage, le transport, la logistique
ou la sécurité, puis dans d’autres branches comme p. ex.
la garde des enfants, et au bout du compte dans tout le
secteur des services.
VOTEZ NON
LE 22 SEPTEMBRE 2013
Qui sommes-nous ?
Dans un contexte où tout concourt à un
approfondissement de la crise économique et à un
durcissement des politiques d’austérité en Europe et
ailleurs, nous pensons que la défiance vis-à-vis des
classes dominantes et des pouvoirs à leur service
s’aiguise.
Notre objectif est de rassembler sans exclusives les
forces sociales et politiques :
• qui veulent affronter sans concession la droite,
les riches, les spéculateurs, les pollueurs de
toutes sortes.
• qui cherchent une issue à gauche à la crise du
capitalisme, aux inégalités sociales et à
l'urgence climatique
• qui s'affirment clairement indépendantes d'un
PS qui sacrifie le rêve de justice sociale sur
l'autel de l'austérité.
Profondément internationaliste, notre courant veut
maintenir et développer ses contacts avec la gauche
radicale partout en Europe et dans le monde.
Profondément féministe, notre courant entend lutter pour
l'égalité dans tous les domaines entre les hommes et les
femmes, contre toutes les violences et oppressionsdont
elles sont victimes.
Profondément antiraciste, notre courant entend lutter
contre toutes les formes de ségrégation, pour la
solidarité, la fraternité et l'égalité des droits.
Profondément égalitaire, notre courant entend défendre
des droits égaux entre hétéros, homosexuel-le-s,
transexuel-le-s.
Profondément attaché aux libertés publiques, notre
courant participe à toutes les mobilisations qui
s'opposent à leurs restrictions, en défendant les
syndicalistes attaqués en justice ou toutes celles et ceux
qui luttent contre les dictatures.
Si vous désirez mieux nous connaître
et nous rencontrer ?
Mercredi 18 septembre 2013, 19h, séance de la GA au
Centre Fries

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