Wagner - Fondation Martin Bodmer

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Wagner - Fondation Martin Bodmer
Wagner
l’opéra
hors
de
soi
5 octobre 2013 – 23 février 2014
Dossier de presse
Commissaire scientifique
Christophe Imperiali
Commissaire artistique
Élisabeth Macheret
Avec un triptyque original de Béatrice Helg, créé pour cette exposition.
Dans le cadre du Wagner Geneva Festival
Livre de l’exposition
Wagner, ou l’opéra hors de soi
MER, PaperKunsthalle, 214 pages, 2013
Contact presse
Pour toute demande d’images, organisation d’interviews, informations complémentaires :
Fondation Martin Bodmer – 19,21 rte du Guignard – CH-1223 Cologny (Genève)
Stéphanie Chassot
T. +41(0)22 707 44 33 – M. +41(0)79 359 82 44 - [email protected]
Avec le soutien de la République et canton de Genève et de la Fondation Hans Wilsdorf
Des visites guidées individuelles pour les journalistes sont organisées sur demande.
Wagner
l’opéra
hors
de
soi
L’EXPOSITION EN BREF…
L’opéra hors de soi, c’est l’opéra qui passe de la scène à la salle et de la salle à la rue ; c’est
l’histoire d’un art comme pensée du monde. L’art et la pensée sont pour Richard Wagner
indissociables : méditant sans cesse sur l’art et sa place dans la société, il nourrit son œuvre de
celle de penseurs considérables de son temps.
Le bicentenaire de sa naissance est pour la Fondation
Martin Bodmer l’occasion de retracer au fil de
documents originaux et aux accents de sa révolution
musicale une vie haute en couleurs et riche en
péripéties, aux positions parfois contestables, mais
toujours entière et engagée.
Philosophie, histoire, politique, religion, musique et
poésie : Wagner s’est placé sur tous ces terrains,
estimant qu’il était du devoir de l’artiste de changer le
monde.
En partenariat avec le Wagner Geneva Festival
Wagner Geneva Festival
2013 est l'année Wagner, année anniversaire du bicentenaire de la naissance du compositeur.
À l'initiative du Cercle Romand Richard Wagner, le Wagner Geneva Festival dont la direction
artistique est confiée à Jean-Marie Blanchard a imaginé six semaines de célébration (26
septembre - 5 novembre 2013), montrant à la fois l'influence déterminante de Wagner dans
l'ensemble des arts et sa contribution fondatrice à l'idée de modernité.
Cette manifestation innovante par sa programmation d’une vingtaine d’événements d’une part
et le choix des artistes qui la composent d’autre part, favorise un éclairage singulier de la
place qu’occupe Genève dans le monde de la culture et engage le festival comme l’un des
événements internationaux majeurs dédiés à Wagner durant 2013.
Wagner
l’opéra
hors
de
soi
L’OPÉRA,
UNE PENSÉE DU MONDE
L’opéra, pour Wagner, est plus qu’un genre artistique, c’est une pensée du monde.
Non pas un modèle du monde, mais la mise en œuvre d’une transformation, intérieure et
sociale. Tous ses opéras racontent une histoire de rédemption, et il vit lui-même dans la
conviction que le monde qui l’entoure doit être sauvé par l’art.
L’opéra hors de soi, c’est l’opéra qui passe de la scène à la salle et de la salle à la rue. En
créant une œuvre musicale, où il rompait avec l’opéra italien ou français dans sa volonté de
faire du drame musical une expérience esthétique nouvelle, Richard Wagner a aussi créé un
théâtre aux ambitions totalisantes, indissociable à ses yeux d’une société qu’il fallait réformer.
Car l’art et la pensée ont pour lui partie liée. Non seulement il ne cesse de méditer sur l’art et
sur sa place dans la société, mais il nourrit aussi son œuvre aux sources de pensée les plus
diverses.
C’est pourquoi la Fondation Martin Bodmer a choisi de présenter dans l’espace magique de
son musée, créé à Cologny par Mario Botta, une exposition intitulée Wagner ou l’Opéra hors
de soi, du 5 octobre 2013 au 23 février 2014, qui mettra en pleine lumière, à l’aide de
documents originaux, d’une scénographie inventive et d’une création plastique de Béatrice
Helg, l’ampleur et la diversité de la pensée du compositeur. Wagner s’est confronté à ses
propres risques à de grands enjeux philosophiques, politiques ou religieux : on croisera
Bakounine, Feuerbach, Schopenhauer ou Nietzsche ; on écoutera Wagner esquisser les
linéaments d’une société idéale, sur le mode révolutionnaire de 1848 ou avec les accents plus
gênants que suscite une certaine théorie de la « germanité » ; on observera comment l’œuvre
de Wagner a été le miroir dans lequel l’Europe a pu (et peut encore) lire allégoriquement sa
propre histoire.
Wagner
l’opéra
hors
de
soi
LE « WAGNÉRISME »,
UN MÉLANGE D’ART ET DE PENSÉE
Wagner occupe, dans l'histoire de la musique et des arts, une place singulière. Il suffit,
pour s'en convaincre, de noter que le substantif « wagnérisme » n'a pas d'équivalent pour d'autres
compositeurs. Le fait qu'on ne parle ni de beethovenisme ni de verdisme ne signifie nullement que
Wagner serait un compositeur plus important que Beethoven ou Verdi; ce que, en revanche, il
indique sans conteste, c'est que la réception de Wagner a rapidement pris l'ampleur d'un fait social
tout à fait exceptionnel, auquel il convenait de donner un nom. Car le wagnérisme ne se limite pas
à des questions musicales: on parle aussi bien de wagnérisme littéraire que de wagnérisme
musical; « le wagnérien » est un type qui existe bel et bien dans l'Europe de 1900, et que Proust
peut épingler aussi bien que Nietzsche ou George Bernard Shaw. Lorsque Nietzsche parle du
« cas Wagner » (titre d'un ouvrage de 1888), on voit bien qu'il s'intéresse moins à un simple
compositeur qu'à une entité complexe et synthétique, qui lui apparaît comme le symptôme et le
résumé d'un état de la société.
Bref, le wagnérisme est un mélange d'art et de pensée, semé sur le sol de l'Europe de la fin
du XIXème siècle, où il produit une floraison étonnamment fertile. Il ne fait aucun doute que ce
phénomène tient en premier lieu à la puissance de la musique wagnérienne, mais que cette
musique n'aurait jamais produit un tel effet si elle n'avait été accompagnée de tout un discours
esthétique et théorique qui était discuté largement même par ceux qui ne connaissaient pas la
musique. Le wagnérisme français des années 1880 en est un bon exemple: rares étaient les
parisiens qui avaient assisté à une représentation complète d'un opéra de Wagner, mais les
discussions sur les théories wagnériennes de l'art allaient bon train.
Car la spécificité de Wagner dans l'histoire de la musique tient aussi à l'importance
considérable (au moins quantitativement) de ses écrits théoriques. Sur les quelque 7'200 pages qui
constituent les écrits complets de Wagner dans leur édition allemande, à peine plus d'un sixième
est occupé par les livrets de ses œuvres achevées. Si l'on y ajoute toutes les esquisses et les projets
inaboutis, c'est-à-dire si l'on regroupe l'ensemble des textes à visée artistique, on dépasse tout
juste un quart du total. Le reste (dont les écrits autobiographiques et la correspondance, publiés à
part, sont exclus) représente donc un corpus de plus de 5'000 pages, consacré à ce qu'il convient
d'appeler des « écrits théoriques ». Ce simple décompte porte déjà en germe une interrogation:
pourquoi un compositeur avait-il besoin de consacrer une telle énergie à élaborer des théories?
Qu'avait-il donc à ajouter à ce que ses œuvres pouvaient exprimer par elles-mêmes?
Lorsque l'on s'y plonge pour trouver des éléments de réponse à cette question, on ne peut
qu'être frappé par la diversité des débats d'idées auxquels Wagner a pris part. Philosophie,
politique, religion: toutes les grandes discussions de son temps trouvent un écho dans ses écrits.
Certes, la question de l'art et de sa place dans le monde reste l'épine dorsale de toutes ces
réflexions, mais l'étendue du domaine dans lequel l'art a son mot à dire, dans la conception de
Wagner, est étonnamment vaste. Pour s'en faire une première idée, il suffit de parcourir la liste
des titres d'écrits wagnériens déclinant le syntagme « art et... »: L'Art et la révolution (1849), Art
et climat (1850), Art allemand et politique allemande (1867-8), Religion et art (1880). C'est
toujours à partir de son point de vue d'artiste que Wagner s'exprime sur la politique ou la religion
– et même sur le climat. En marge de son dernier essai, Religion et art, il écrit sur des sujets aussi
peu artistiques, a priori, que le végétarisme ou la vivisection. Il semble que rien de ce qui est
humain ne lui soit étranger, pour la bonne et simple raison que rien de ce qui est humain n'est
étranger à l'art. Car pour Wagner, l'art est non seulement le meilleur, mais même le seul chemin
d'accès au cœur du « rein menschlich », du « purement humain », c'est-à-dire des principes
primordiaux qui fondent notre humanité.
Cet accès au cœur de l'être, selon Wagner, doit être le moyen d'une rédemption de la
société. La notion de rédemption parcourt non seulement toute l'œuvre artistique de Wagner, mais
sous-tend aussi l'ensemble de ses prises de position théoriques. Il ne cesse de questionner le
fonctionnement de la société, parce qu'il est convaincu qu'elle doit être transformée. Au moment
où il écrit L'Art et la révolution, il envisage surtout le versant politique de cette transformation: la
révolution doit affranchir l'homme et la culture, donnant lieu à un monde meilleur, susceptible
d'accueillir un art plus élevé. Mais dès cette époque se dessine déjà la dynamique qui culminera
plus tard dans Religion et art: l'art doit être le moyen de transformer l'homme en le plaçant devant
une représentation des questions qui sont au cœur de son essence d'homme. On voit bien à ces
quelques ouvertures sommaires que l'art et la pensée marchent véritablement main dans la main.
C'est ce principe qui a guidé l'ensemble de la conception de cette exposition. L'idée n'est pas de
faire de Wagner un philosophe, mais d'établir une sorte de biographie intellectuelle susceptible
d'apporter un éclairage varié et original sur sa création artistique. C'est une sorte de mosaïque qui
se dessine, composée d'éléments apparemment disparates, mais dont le dessin devient manifeste
pour qui est capable de se placer à la bonne distance. Wagner lui-même a choisi d'éditer ses
œuvres en les classant chronologiquement plutôt qu'en regroupant les textes par catégories (par
exemple: livrets, essais esthétiques, réflexions politiques, écrits sur la religion, etc.). Son idée était
que les textes écrits simultanément s'éclairent mutuellement, que les essais théoriques expliquent
certains éléments des œuvres contemporaines, et que les œuvres fournissent un écho artistique à
certaines considérations intellectuelles. Toutes proportions gardées, c'est ce type de rapport entre
l'art et la pensée qui prévaut également dans la présente exposition, dont l'objectif ultime est
d'ouvrir des espaces où la pensée et l'art de Wagner puissent entrer en dialogue.
Pour réaliser ce but, une soixantaine d'objets ont été réunis, dont une partie vient de la très
riche collection bodmérienne, le reste ayant été emprunté dans diverses institutions de Suisse, de
France et d'Allemagne. On y trouve une vingtaine de manuscrits autographes de Wagner, parmi
lesquelles les esquisses des livrets de Tristan, de Parsifal et de La Mort de Siegfried (première
version du Crépuscule des dieux), ainsi que de précieuses esquisses musicales de Tannhäuser,
Lohengrin, Tristan et La Mort de Siegfried – ces dernières étant les toutes premières esquisses
musicales du Ring. Quelques lettres et volumes dédicacés complètent cette série d'autographes
wagnériens. Ils seront accompagnés de quelques éditions originales d'essais de Wagner ou
d'ouvrages qui l'ont profondément marqué, ainsi que de documents plus singuliers, tels que l'avis
de recherche publié contre Wagner suite à la révolution de 1849, une édition du Crépuscule des
dieux annotée par Gustav Mahler, ou encore un précieux exemplaire du Monde comme volonté et
comme représentation de Schopenhauer généreusement annoté par son auteur. Quelques dessins
de presse viendront ajouter un peu de couleur à l'exposition, tout en épinglant divers moments de
la réception de Wagner, notamment en France. Un diaporama permettra par ailleurs quelques
focales sur des manuscrits particulièrement intéressants, tandis qu'une projection vidéo s'appuiera
sur des images de mises en scène récentes pour suggérer que les questions posées par Wagner
sont encore pleinement actuelles et que son œuvre est sans cesse utilisée comme un miroir dans
lequel se reflètent les préoccupations de notre monde contemporain. Notons enfin qu'une création
originale de Béatrice Helg occupera tout un mur de la salle d'exposition: un fascinant triptyque
mettant sobrement en œuvre quelques grands symboles issus de l'univers wagnérien.
Christophe Imperiali
Commissaire scientifique
Wagner
l’opéra
hors
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LE PARCOURS DE L’EXPOSITION…
1. 1813-1848 : En marche vers les révolutions
a) L'esprit "Jeune Allemagne"
b) Misère parisienne et épreuve de la nécessité ("Noth")
2. 1848-1854 : de l'agitation révolutionnaire à l'esprit de réforme
a) 1849, révolution à Dresde
b) Les années zurichoises : barricades dans l'encrier
3. Jésus et Bouddha
a) L'influence de la pensée religieuse de Feuerbach
b) Le christianisme anarchisant de Jésus de Nazareth
c) 1854 : le tournant schopenhauerien
d) Influence de la pensée bouddhiste
e) Vers une "religion de l'art"
4. Le Ring, témoin d'une pensée en mouvement
5. Naissance du drame : Antiquité et Moyen-Age
a) Esprit athénien et matière médiévale
b) Mythe et histoire
c) Le "cas Nietzsche"
6. Problématique de la "germanité"
a) Qu'est-ce qui est allemand ?
b) Wagner et la France
c) La question juive
7. Lire l'histoire à travers l'oeuvre de Wagner
a) L'exemple de Lohengrin en France
b) L'histoire de l'Europe au fil des mises en scène wagnériennes
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l’opéra hors desoi
QUELQUES IMAGES…
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sur demande
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LÉGENDES DES IMAGES…
1) Richard Wagner à Lucerne, photographie 1868, Lucerne, Musée Richard Wagner, ©D.R
2) Arthur Schopenhauer (1788-1860), photographie de j. Schäfer, mars 1895 ©D.R
3) Friedrich Nietzsche (1844-1900), photographie, vers 1875 ©D.R
4) Richard Wagner, Manuscrit du texte de La Mort de Siegfried, décembre 1848, Zentralbibliothek Zürich
5) Richard Wagner, Manuscrit évoquant sa vie dans la misère à Paris, en juin 1840, BNF, Paris
6)Richard Wagner, Tristan und Isolde, Manuscrit autographe, Paris, 22 février 1860 ©Fondation Martin
Bodmer, Cologny (Genève)
7) John Grand-Carteret, Wagner en caricatures, 1892 ©Fondation Martin Bodmer, Cologny (Genève)
8) Richard Wagner, Die Götterdämmerung, Mainz, 1878. Exemplaire de la partition d’orchestre annoté par
Gustav Mahler, München, Bayerische Staatsbibliothek
9) Richard Wagner, Dédicace à Nietzsche d’un exemplaire de ses GesammelteSchriftenundDichtungen,
1873, KlassikStiftung Weimar
10) « Der troianischeSchwan » in BerlinerWespen, Berlin, 8 février 1882 310x235 mm Berlin,
Landesarchiv
11) Richard Wagner, Trisanund Isolde, livret copié par Hans von Bülow, annoté par Richard Wagner, 18v19r, 1857 ©Fondation Martin Bodmer, Cologny (Genève)
12) reproduction de la pièce de Béatrice Helg créée spécialement pour l'exposition, ©Béatrice Helg, 2013
13) Arthur Schopenhauer, Die WeltalsWilleundVorstellung, Leipzig, 1844, vol. 2 1ère édition ©Fondation
Martin Bodmer, Cologny (Genève)
14) Richard Wagner, Lettre à Gabriel Monod, 25 octobre 1876, Manuscrit autographe, Luzern, Richard
Wagner Museum, Photo TheresBütler
15)Richard Wagner, Lettre à Gabriel Monod, 25 octobre 1876, Manuscrit autographe, Luzern, Richard
Wagner Museum, Photo TheresBütler
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LES INTERVENANTS
ELÉMENTS BIOGRAPHIQUES…
Christophe Imperiali
Commissaire d’exposition
Après avoir obtenu une licence ès lettres à l’Université de Genève et avoir séjourné comme
pensionnaire étranger à l’Ecole Normale Supérieure de la Rue d’Ulm (Paris), Christophe
Imperiali obtient en 2008 le titre de docteur des Universités de Lausanne (littérature française)
et de Paris-IV Sorbonne (littérature comparée), pour sa thèse En quête de Perceval. Étude sur
un mythe littéraire.
Il enseigne actuellement la littérature française à l’Université de Lausanne, tout en
poursuivant une recherche sur la poésie symboliste, notamment dans sa relation aux modèles
musicaux. Wagner tient une place importante dans ses recherches. Au fil de plusieurs
conférences ou articles (notamment en contribuant au Dictionnaire encyclopédique
Wagner, Actes Sud), il est progressivement entré dans la nébuleuse wagnérienne. Il est par
ailleurs critique musical auprès du quotidien Le Courrier et collabore à Scènes Magazine.
Béatrice Helg
sculptrice et photographe
Artiste genevoise, Béatrice Helg poursuit des études de violoncelle au Conservatoire de
Musique de Genève. Puis elle étudie la photographie au CaliforniaCollege of Arts and Crafts
à Oakland, au Brooks Institute à Santa Barbara et à l’International Center of Photography
(ICP) à New-York. En 1979, elle participe avec ICP à l’organisation de Venezia ’79 – la
Fotografia.
Son œuvre est régulièrement exposée dans les musées, galeries et les principales foires d’art
contemporain en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. Depuis 1979, plus d’une soixantaine
d'expositions personnelles lui ont été consacrées parmi lesquelles une exposition au Museo
Fortuny (Venise), aux Rencontres d’Arles, au Musée Tinguely (Bâle), à l'IVAM – Institut
Valencià d’Art Modern (Valence), au Museum of ContemporaryPhotography (Chicago) ou au
Museum of Photographic Arts (San Diego). Ses photographies figurent dans de nombreuses
collections prestigieuses : le Musée de l’Elysée (Lausanne), la Maison Européenne de la
Photographie et la Bibliothèque nationale de France (Paris), l’International Center of
Photography, New York ; le Museum of Fine Arts, Houston ; le Los Angeles CountyMuseum
of Art ou le Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa).
Frédéric Kaplan est l'auteur de nombreux livres, de plus d'une centaine de publications
scientifiques et d'une dizaine de brevets. Ses travaux ont été présentés dans plusieurs musées,
notamment au Centre Pompidou à Paris et au Museum of Modern Art à New York. Frédéric
Kaplan est aussi le fondateur de la société OZWE, une entreprise active dans le design et la
production d'interfaces innovantes, de produits électroniques et de publications numériques.
Pour l’exposition Wagner, l’Opéra hors de soi , Béatrice Helg a créé un triptyque de grand
format intitulé « Espace sacré I, II, III – Wagner,étude de scène », 2013 ainsi que l’œuvre
« Cosmos – Wagner,étude de scène », 2013.
Carolin Wehrmann
peintre
La mer comme sujet de prédilection, l’œuvre de Carolin Wehrmann s’inspire des peintures à
l’huile des grands maîtres des 18e et 19e siècles, et propose une nouvelle perspective sur le
réalisme contemporain. L’artiste joue à la perfection des reflets de l’eau et des effets de
transparence : le fond de l’eau, l’onde mouvante et changeante, la lumière du ciel qui s’y
reflète ne font plus qu’un. Il s’en dégage une impression de pureté originelle et de clarté
idéale dans une quête absolue de perfection.
Deux peintures de vues marines en vagues et en reflets de Carolin Wehrmann sont exposées
en regard de la vitrine consacrée à l’opéra Le Hollandais volant, qui présente le livret
autographe de cet « opéra romantique », avec un portrait de Wagner par Vallotton, entouré
par les écrits des poètes Baudelaire et Heine, mais aussi des philosophes Schopenhauer et
Nietzsche.
Carolin Wehrmann a exposé en Floride et en Californie, ainsi qu’à Dubaï, Paris et Vienne.
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hors
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INFORMATIONS PRATIQUES
HORAIRES :
Le musée est ouvert du mardi au dimanche, de 14h00 à 18h00, et fermé le lundi et les jours
fériés.
Accès handicapé.
TARIFS :
L’entrée est de 15.- (10.- tarif réduit).
Des visites guidées pour groupes sont possibles sur rendez-vous, au 022 707 44 36 durant les
heures d’ouverture du musée (semaine : 150.- CHF + 10.- CHF d’entrée / week-end : 180.CHF + 10.- CHF d’entrée).
Visites guidées offertes au public : détails des dates sur www.fondationbodmer.ch
 Des nocturnes culturelles offrent la possibilité aux visiteurs d’accéder au musée
gratuitement les premiers mercredis de chaque mois de 18h à 21h et de suivre une visite
guidée gratuite à 19h.
ACCÈS :
Voiture 
Bus A 
Bus 33 
un parking est à disposition
arrêt Cologny Temple
arrêt Croisée de Cologny(5 min)
Mouettes :
Ligne M3 et M4
arrêt Genève-Plage
Fondation Martin Bodmer – 19, 21 rte Martin Bodmer – CH-1223 Cologny
T. +41(0)22 707 44 33 – F. +41(0)22 707 44 30
[email protected] - www.fondationbodmer.ch