The buck stops here : Vanguard money market funds Réorienter les

Transcription

The buck stops here : Vanguard money market funds Réorienter les
The
buck stops
here :
Réorienter
les choix
des
Vanguard
money
market
funds
investisseurs
– Bonne
approche,
mauvais marché
Commentaire de Vanguard
janvier 2017
Francis M. Kinniry Jr., CFA; Colleen M. Jaconetti, CPA, CFP®; Donald G. Bennyhoff, CFA; Michael A. DiJoseph, CFA
■ De nombreux individus ont recours aux heuristiques, ou raccourcis, dans leurs décisions de
tous les jours, qu’il s’agisse des plus anodines (comme le choix d’un restaurant) ou des plus
importantes (comme le choix d’un médecin). Un des raccourcis les plus courants consiste à
utiliser des systèmes de notation fondés sur l’hypothèse que les rendements passés se
poursuivront dans l’avenir. En intégrant cette information dans un processus de décision
éclairé, on obtient de bons résultats dans la plupart des domaines de notre vie. Il est donc
naturel d’appliquer un processus similaire pour nos décisions de placement. Pourtant, cette
approche est souvent décevante quand on l’applique au domaine du placement.
■ Pour aider les investisseurs à obtenir de meilleurs résultats, on peut les encourager à prendre
de meilleures décisions en se concentrant sur l’avenir plutôt que sur les rendements passés.
De plus, nous pensons qu’une meilleure compréhension du processus de décision fondé sur
les rendements passés est nécessaire pour faire des choix en matière de placement.
■
Nous présentons ici un cadre que les conseillers peuvent utiliser pour aider à modifier le
comportement des investisseurs. Il comprend trois volets : la sensibilisation, la communication
et l’encouragement à la prise de conscience. Il s’agit de promouvoir à la fois une vision à long
terme et une approche rigoureuse en période de hausse ou de repli des marchés.
Le présent document est publié par The Vanguard Group, Inc., société mère indirecte de Placements Vanguard Canada Inc.
Il est fourni à titre informatif seulement et ne constitue en aucune façon une recommandation ou une sollicitation d’achat ou
de vente de titres, y compris de titres de fonds de placement. Les renseignements contenus dans ce document ne
constituent pas des conseils fiscaux et ne sont pas adaptés à la situation ou aux besoins particuliers des investisseurs
individuels. Les recherches publiées par The Vanguard Group, Inc. pourraient ne pas s’appliquer au contexte particulier du
marché canadien et pourraient inclure des données et des analyses propres à des marchés et à des produits non canadiens.
Dans la vie de tous les jours, on prend des décisions dont
la portée et l’importance varient. Certaines décisions sont
quotidiennes et anodines, comme le choix de boire du
café ou du thé pour le petit-déjeuner, d’autres sont plus
importantes et bien moins fréquentes, comme le choix
d’une carrière ou d’un traitement médical. En matière de
placement, on prend toutes sortes de décisions, allant de
la plus anodine à la plus importante. Par exemple, il faut
choisir entre des fonds similaires ou des fonds négociés
en bourse (FNB) ou bien entre plusieurs répartitions de
l’actif ou plusieurs frais ou encore miser sur une
négociation fiscalement avantageuse.
De nombreux travaux universitaires ont été menés sur
les choix conventionnels et financiers, cherchant à
expliquer le processus de décision. Dans le domaine
de la finance comportementale, les ouvrages sur les
heuristiques de décision et les biais se concentrent sur
l’incidence des raccourcis en matière de décision (les
heuristiques) sur les résultats. Les heuristiques et les biais
peuvent être bénéfiques ou néfastes pour les résultats
à long terme. Par exemple, l’inertie peut être une bonne
chose si elle incite l’investisseur à « garder le cap » en
période de volatilité boursière. Mais elle peut être néfaste
lorsque l’investisseur ne met pas d’argent de côté dans
un régime de retraite ou lorsqu’il néglige les risques et
ne rééquilibre pas correctement son portefeuille en
période de hausse ou de baisse des marchés1.
Nous allons examiner une heuristique de décision qui
est fréquemment observée lors de la construction d’un
portefeuille : le fait de se fier aux rendements passés pour
prédire les rendements futurs, une tendance qui peut être
intentionnelle ou non (voir l’encadré intitulé L’heuristique
fondée sur les rendements passés). De nombreux
investisseurs appliquent au domaine du placement le
processus de décision qui leur a fourni de bons résultats
dans de nombreux autres secteurs de leur vie.
Nous avons comparé plusieurs décisions de la vie
courante, comme le choix d’une université ou d’un
médecin, pour lesquelles les rendements passés peuvent
être représentatifs des rendements futurs, avec les
décisions de placement, pour lesquelles le lien entre les
rendements passés et les rendements futurs est mince,
dans le meilleur des cas. Nous recommandons plusieurs
approches, que les investisseurs et les conseillers peuvent
utiliser pour éliminer les rendements passés de la prise de
décision et leur permettre d’obtenir de meilleurs résultats
en se concentrant sur les prévisions à long terme.
L’heuristique fondée sur les rendements passés
Selon cette heuristique, si un placement a produit de
bons résultats dans le passé, il fournira de bons résultats
à l’avenir et s’il a produit de mauvais résultats dans le
passé, il continuera de le faire. Cette heuristique est
amplifiée par l’abondance des données sur les
rendements passés, qui est due aux exigences légales
et à la volonté des gestionnaires de placements de faire
valoir leurs récents bons coups en matière de placement.
L’accessibilité même de ces données peut inciter
l’investisseur à leur accorder plus d’importance dans
sa prise de décision qu’il ne devrait.
Ce biais est encore accentué par la granularité et la
variabilité des données sur le rendement. Alors que les
rendements passés d’un portefeuille donné sont difficiles
à obtenir, les rendements des titres individuels et des
catégories et sous-catégories d’actifs individuelles sont
très accessibles. Les données à court terme varient
fréquemment et, souvent, dans de grandes proportions,
ce qui accapare exagérément l’attention des investisseurs.
Remarques concernant le risque :
Nous souhaitons rappeler que tous les placements comportent des risques et que les fluctuations des marchés des
capitaux, ainsi que d’autres facteurs, peuvent entraîner une baisse de la valeur de votre compte. Rien ne garantit qu’une
répartition de l’actif ou une combinaison de fonds particulière vous permettra d’atteindre vos objectifs de placement ou
d’obtenir un montant de revenu donné.
La diversification ne garantit pas un profit et ne protège pas contre les pertes.
Tout placement est assorti de risques, y compris celui d’une perte de capital.
1 Pour une vue d’ensemble des ouvrages sur les heuristiques et les biais dans le domaine du placement, consultez l’étude de Barber et Odean 3 (2011). De plus, Kahneman (2011)
fait le point sur ces ouvrages dans un contexte plus large.
2
Un cadre de décision simple
Imaginons un cadre rationnel pour prendre des décisions,
quel que soit le domaine, par exemple pour acheter une
voiture, choisir des études universitaires, consulter un
médecin ou construire un portefeuille. Le processus
de décision commence généralement par la prise de
conscience d’un besoin et de son importance, suivie
d’une recherche d’information. Par exemple, la
recherche de données publiées ou en ligne, ou encore
les conversations avec les amis et les collègues (voir la
Figure 1). L’étape suivante consiste à évaluer les autres
options, puis à prendre la décision. L’étape finale est
l’évaluation post-décision, où l’individu évalue son
niveau de satisfaction quant au résultat obtenu.
De nos jours, la recherche d’information est nettement
facilitée par Internet, qui offre une multitude de sources
de renseignements auxquelles les consommateurs ont
tendance à se fier. Selon l’étude de Charlton (2011, citée
dans Econsultancy, 2015), 63 % des consommateurs qui
achètent en ligne sont plus susceptibles d’acheter si le
site Internet comporte une rubrique Avis de
consommateurs et le crédit accordé à ces avis est
presque 12 fois plus élevé que les descriptions du
fabricant. Services de notation, avis de consommateurs,
Internet... tous ces outils devraient aider l’individu à
prendre aujourd’hui de meilleures décisions qu’hier.
Pourtant, même ce cadre simple peut perdre son
efficacité, pour diverses raisons. Face à une surabondance
de données, l’individu a de la difficulté à trier ce qui est
pertinent et ce qui ne l’est pas. Submergé d’information,
il cherche à prendre des raccourcis pour faire un choix
éclairé. (Il est à noter que ces raccourcis sont parfois
accessibles par Internet.)
Un exemple de raccourci serait de se fier aux services
de notation, où des « experts » utilisent un système
de notation formalisé pour évaluer les actions et propos
d’autres individus (p. ex. le classement des lave-vaisselle
selon Consumer Reports). Une autre approche consiste à
se fier aux données chiffrées qui sont largement
accessibles et diffusées, par exemple, l’historique des
constructeurs automobiles en matière d’entretien et de
fiabilité, ou, dans le secteur de la gestion de placements,
les rendements passés des produits de placement.
Pour de nombreux biens de consommation, il est possible
d’établir un lien raisonnable entre les rendements passés
et les rendements futurs. Pour des biens et services aussi
divers que l’enseignement, une auto, un repas dans un
grand restaurant et des soins de santé, l’évaluation du
rendement peut présenter une prévisibilité, et donc une
fiabilité, similaires : un établissement, produit ou service
qui obtient une note élevée pour une année donnée sera
probablement très bien placé dans le classement l’année
suivante. Et il est probable qu’un établissement, produit ou
service jugé inférieur à la moyenne obtiendra un rang
similaire l’année suivante.
Par exemple, un des meilleurs systèmes de classement
des universités les plus réputées aux États-Unis est le Best
Colleges de U.S. News & World Report. Ce classement
annuel permet aux utilisateurs de comparer la qualité des
établissements d’enseignement supérieur. En examinant
le classement des universités entre 2004 et 2013, nous
avons constaté que les dix établissements les mieux notés
changent peu d’une année à l’autre, comme le montre la
Figure 2 à la page 4. Alors qu’à la Figure 3 (page 5),
aucune tendance précise ne se dégage des rendements
de placement des sous-catégories d’actif, on observe ici
un lien plus étroit des rangs absolus d’une année à l’autre.
Cela indique qu’il est fort probable qu’une université ayant
reçu une note élevée pour une année donnée recevra une
note élevée l’année suivante. De plus, 8 des 10 meilleures
universités de 2004 figuraient encore parmi les 10
meilleures en 2013 et ont fait partie de ce groupe
pendant toute la période. Seules deux universités ont
quitté le groupe des 10 (Dartmouth College et Washington
University in Saint Louis), mais sont restées dans le groupe
des 15 meilleures (11e et 14e, respectivement). De plus,
les trois universités les mieux notées sont restées les trois
mieux notées pour toute la période de 10 ans.
Figure 1. Processus de décision rationnel en 5 étapes
1.
Détermination
d’un besoin
important.
2.
Recherche
d’information.
3.
Évaluation
des autres
options.
4.
Décision
d’achat.
5.
Évaluation du
taux de
satisfaction
après l’achat.
Source : Vanguard.
3
Il est important de noter qu’il s’agit de rangs absolus. Les
rangs quartiles révèleraient une plus grande constance.
De plus, cette distribution est beaucoup moins variable,
comparée à celles que nous verrons plus tard aux Figures
3, 5, et 7, où les marchés des capitaux et les gestionnaires
de fonds passent régulièrement d’un quartile à l’autre.
Cette constance des résultats est observable dans les
classements utilisés pour d’autres décisions de la vie
courante, comme le choix d’une voiture, d’un bon
restaurant, d’un chirurgien cardiaque (voir l’annexe).
Dans chacun de ces domaines, nous avons constaté
que les rendements futurs étaient, là aussi, probablement
liés aux rangs récents et à d’autres évaluations des
rendements passés.
Toutefois, pour les raisons que nous allons présenter,
les rendements passés ne sont généralement pas fiables
pour prendre des décisions en matière de placement.
Problèmes liés à l’heuristique fondée sur les
rendements passés
Dans plusieurs disciplines scientifiques traditionnelles, les
résultats obtenus en conditions réelles sont étroitement
régis par certaines théories scientifiques (ou lois de la
nature), ce qui confère aux prévisions une valeur
scientifique. Par exemple, en astronomie, il est possible
de prédire avec une exactitude exceptionnelle les
positions relatives de la Terre, du soleil et de la lune dans
de nombreuses années en se fondant sur les données
d’aujourd’hui comme les coordonnées actuelles, les
vitesses de rotation relatives et la loi de la mécanique
céleste. Les sciences sociales sont, elles aussi, régies
par des règles ou théories, mais elles sont également
caractérisées par des termes de l’erreur importants, du
fait de la nature imprévisible des décisions prises par les
ménages et les entreprises. C’est pourquoi il est difficile
de prévoir le produit intérieur brut (PIB) dans trois ans,
malgré l’abondance des données relatives à l’activité
économique actuelle. Dans le secteur du placement, tout
comme dans le domaine économique, la prévision est une
science sociale inexacte, où les rendements attendus sont
à la fois cycliques et aléatoires, en raison de la variabilité
de l’information et de la nature changeante des attentes
des participants au marché.
L’utilisation des rendements passés pour la prise de
décisions de placement pose problème parce que la
durabilité des données d’entrée est plus dynamique
(changeante) dans le domaine des sciences sociales,
comparativement aux sciences exactes. Généralement,
les catégories d’actifs qui se trouvent en tête de
classement pour une année donnée n’y sont plus l’année
suivante et, a posteriori, on constate que les rendements
historiques sont plus aléatoires que prévisibles (voir
la Figure 3).
De plus, les rendements passés ne sont pas de bons
indicateurs pour la prise de décision et ce, pour des
raisons économiques. Des rendements passés élevés
Figure 2. Les dix meilleures universités américaines, selon U.S. News & World Report : 2004–2013
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
Princeton University
Harvard University
Yale University
Massachusetts Institute of Technology
Stanford University
University of Pennsylvania
Duke University
California Institute of Technology
Dartmouth College
Washington University in St. Louis
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
Remarques : Si deux universités ou plus ont reçu la même note, nous avons considéré qu’il s’agissait d’une égalité. Par conséquent, plusieurs universités auraient pu occuper le
même rang pour une année donnée. Par exemple, en 2004, Stanford University, University of Pennsylvania, Duke University et California Institute of Technology étaient à égalité
pour la cinquième place.
Source : Vanguard, d’après les données du classement Best Colleges de U.S. News & World Report ’s Best Colleges (2004–2013).
4
Figure 3. Aucune tendance ne se dégage dans les rendements annuels des indices boursiers sélectionnés 2001–2015
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
14,02 % 32,07 % 56,28 % 29,03 % 34,54 % 32,59 % 39,78 % 10,11 % 79,02 % 29,09 %
5,17 %
19,43 % 43,30 % 13,45 %
6,97 %
–2,37 % 21,99 % 50,64 % 25,95 % 25,55 % 31,05 % 32,67 % –28,92 % 39,80 % 24,50 %
2,64 %
18,63 % 34,52 % 13,05 %
5,67 %
–3,54 % –6,00 % 48,54 % 24,88 % 19,77 % 27,84 % 16,84 % –36,85 % 37,21 % 19,20 %
0,39 % 18,43 % 33,48 % 5,60 %
4,09 %
–5,59 % –8,71 % 46,03 % 22,25 % 14,39 % 23,48 % 11,81 % –38,44 % 35,06 % 17,75 % –1,18 % 18,05 % 32,53 % 4,22 %
–1,38 %
–9,23 % –11,43 % 45,96 % 17,28 % 13,64 % 22,69 % 11,45 % –38,54 % 34,47 % 16,71 % –2,91 % 17,51 % 26,93 % –1,82 % –3,82 %
–18,22 % –15,52 % 32,49 % 16,49 %
7,05 %
22,25 %
7,05 % –42,46 % 29,91 % 15,51 % –5,50 % 17,28 % 23,59 % –2,68 % –5,22 %
–18,89 % –15,60 % 30,03 % 16,48 %
5,26 %
13,35 %
6,49 % –43,68 % 20,58 % 12,60 % –11,65 % 15,26 % 22,94 % –2,97 % –5,54 %
–20,42 % –15,76 % 29,75 % 14,31 %
4,71 %
9,07 %
3,48 % –46,49 % 19,69 %
9,03 % –11,82 % 14,59 % –1,22 % –3,31 % –7,47 %
–24,41 % –27,88 % 20,72 % 12,14 %
4,15 %
6,94 %
–0,17 % -47,02 % 13,49 %
5,21 % –14,59 % 1,51 %
–2,27 % –4,06 % –14,60 %
–9,20 % –15,09 % –9,78 % -53,18 % 4,39 %
3,81 % –18,17 % 0,08 %
-4,56 % –4,92 % –32,86 %
–31,93 % –30,26 % 18,52 %
n Russell 1000 Value Index
n Russell 2000 Value Index
6,30 %
n Russell 1000 Growth Index
n Russell 2000 Growth Index
n MSCI EAFE Value Index
n MSCI EAFE Growth Index
n S&P GSCI Total Return Index
n Citigroup WGBI Non-US
n MSCI EAFE Small + Mid Cap
Moins que l’historique complet
n MSCI Emerging Markets
Remarques : Le rendement passé n’est pas garant des résultats futurs. Le rendement calculé pour un indice ne constitue pas une représentation exacte d’un
placement précis puisqu’il est impossible d’investir directement dans un indice. MSCI EAFE Small + Mid Cap est l’indice d’actions non américaines à petite et moyenne
capitalisation de Morgan Stanley Capital International; MSCI Emerging Markets est l’indice d’actions des marchés émergents de MSCI; le Citigroup WGBI Non-US est un indice
d’obligations non américaines; MSCI EAFE est l’indice d’actions non américaines à grande capitalisation de MSCI; les indices Russell 1000 sont constitués d’actions à moyenne
et grande capitalisation; les indices Russell 2000 sont constitués d’actions à petite capitalisation; Le S&P GSCI Total Return est l’indice de rendement global des contrats à terme
sur marchandises de Standard & Poor.
Source : Vanguard, d’après les données de MSCI, de Citigroup, de Russell et de Standard & Poor’s.
5
de compte des clients et les données sectorielles publiées
sur le Web. Les rendements à court terme varient plus
fréquemment et dans de plus grandes proportions, ce
qui capte d’autant plus l’attention des investisseurs.
entraînent des valorisations plus élevées qu’au début de
la période examinée, ce qui, toutes choses égales par
ailleurs, réduit l’attrait futur des placements.
De même, les rendements passés décevants d’un
placement peuvent se solder par une valorisation plus
juste qu’au début de la période observée, voire nettement
avantageuse, ce qui crée une occasion de placement.
Autrement dit, l’heuristique de décision fondée sur les
rendements passés est en contradiction avec le modèle
élémentaire de la valorisation des placements.
Souvent, la seule mise en garde prévue par la loi
concernant les risques est la mention « le rendement
passé n’est pas garant du rendement futur ». Pourtant,
en termes de volume et d’accessibilité de l’information,
cette mise en garde ne fait pas le poids, comparée à
l’abondance des données sur les rendements passés.
C’est ainsi que de nombreux investisseurs, aussi bien
les particuliers que les institutions, deviennent
involontairement des suiveurs de tendance : ils
investissent quand les prix sont en hausse et vendent
lorsque les prix baissent. L’analyse des mouvements de
capitaux au sein des fonds communs de placement révèle
que lorsqu’un secteur du marché connaît une période
prolongée de rendement supérieur, il s’ensuit
généralement un afflux de capitaux dans ce secteur
(Figure 4).
Le charme des données historiques
Malgré ces problèmes, les rendements passés restent
une heuristique de décision dominante en raison de leur
grande accessibilité. Aux États-Unis, la réglementation en
matière d’information financière pour les porteurs
individuels de parts de fonds communs de placement et
de FNB exige la publication des rendements sur 1 an, 5
ans et 10 ans, ainsi que le rendement cumulatif de l’année
en cours. L’historique des rendements figure dans les
prospectus, les ententes de services-conseils, les relevés
Figure 4. Les mouvements de capitaux fluctuent, en fonction des rendements passés
Rendements excédentaires sur une période mobile de 12 mois Marché boursier mondial et marché obligataire américain : 1990–2015
A
0,6 %
C
D
Rendement supérieur
des actions mondiales
0,4
Flux de trésorerie
B
0,2
0,0
–0,2
–0,4
Rendement supérieur
des obligations américaines
–0,6
1990
1992
Année
1994
1996
Actions
1998
2000
1999
162 G$
–7 G$
258 G$
–51 G$
2001
81 G$
83 G$
2002
50 G$
132 G$
B
2006–2007
393 G$
194 G$
D2008–2012
–58 G$
1,266 G$
C
2004
2006
2008
2010
2012
2014
Obligations
2000
A
2002
Remarques : Données au 31 décembre de chaque année citée. Le rendement excédentaire correspond à la différence entre le rendement d’un portefeuille d’actions mondiales
bien diversifié et celui des obligations américaines. Les actions mondiales sont représentées par le MSCI All Country World Index et les obligations américaines, par le Barclays
U.S. Aggregate Bond Index.
Source : Vanguard, d’après les données de MSCI et de Barclays.
6
La propension de nombreux investisseurs à se fier aux
rendements passés pour prendre des décisions est
encore renforcée par la question des compétences du
gestionnaire. Certains investisseurs feront remarquer que
l’obtention de rendements supérieurs dans le passé est
peut-être un indicateur de l’efficacité du gestionnaire.
Et, oui, c’est peut-être le cas. Cela dit, la plupart des
gestionnaires de placements sont probablement
hautement qualifiés dans certains domaines, qu’il
s’agisse de leurs capacités cognitives, de l’étendue de
leur expérience en placement, de leur connaissance des
marchés et des instruments, mais il est rare qu’ils soient
hautement qualifiés dans tous ces domaines à la fois.
Les rendements supérieurs enregistrés durant une
période peuvent autant découler des compétences du
gestionnaire qu’être dus au hasard. En effet, d’après les
travaux universitaires qui ont été réalisés sur la relation
entre le rendement et les compétences, le lien entre les
rendements passés et les rendements futurs est très
faible. En réalité, l’absence de rendements supérieurs,
d’année en année, chez les gestionnaires (voir Wimmer,
Chhabra et Wallick, 2013) est peut-être davantage
révélatrice d’une autre réalité : le fait que la plupart des
gestionnaires possèdent des compétences similaires et
obtiennent des résultats comparables.
Examinons les fonds communs de placement classés
dans le quintile de rendement supérieur au 31 décembre
2010 et les résultats qu’ils ont obtenus durant la période
de cinq ans terminée le 31 décembre 2015 (Figure 5).
À la fin de la période, seulement 16,2 % des fonds
figuraient dans le quintile supérieur (ce taux n’est pas
très différent de celui des fonds liquidés ou fusionnés,
qui est de 12,5 %). De plus, un nombre à peu près égal
de fonds sont tombés dans les quintiles 2 à 4 et les
gestionnaires tombés dans le quintile inférieur ou dont
les fonds ont été liquidés/fusionnés sont deux fois plus
nombreux que les gestionnaires qui sont restés dans le
quintile supérieur.
Ces résultats semblent cadrer avec une hypothèse
simple, à savoir que les compétences nécessaires pour
prendre l’avantage sur les autres gestionnaires (comme
les capacités cognitives, l’expérience en placement ou
l’exécution des opérations) sont distribuées assez
uniformément chez la plupart des participants au marché.
Cela crée un jeu à somme nulle, dans lequel l’alternance
des gestionnaires au premier rang du classement est la
règle, non l’exception.
Figure 5. Classement sur 5 ans (jusqu’en 2015) des fonds qui étaient classés dans le premier quintile pour leurs
rendements sur 5 ans au 31 décembre 2010
Pourcentage des fonds dans
chaque quintile
30 %
24,1 %
25
20
16,2 %
16,3 %
15,6 %
15,3 %
15
12,5 %
10
5
0
Sont restés dans
le premier quintile
Ont reculé au
deuxième quintile
Ont reculé au
troisième quintile
Ont reculé au
quatrième quintile
Ont reculé au
dernier quintile
Liquidés/fusionnés
Remarques : Toutes les données représentent les rendements de la période de cinq ans commencée après le 31 décembre 2010 (terminée en 2015). La colonne tout à
gauche indique le pourcentage de fonds d’actions américaines actifs qui figuraient encore dans le quintile supérieur au 31 décembre 2015, dans chacune des neuf catégories
de style de Morningstar, sur la base des rendements excédentaires enregistrés par les fonds comparativement à leurs indices de référence respectifs. Les autres colonnes
indiquent le pourcentage de fonds qui sont tombés dans les autres quintiles au cours de la période de cinq ans terminée le 31 décembre 2015, ainsi que les fonds qui ont
été liquidés ou fusionnés.
Source : Calculs de Vanguard, selon des données de Morningstar, Inc.
7
Rendements passés et systèmes de notation
Dans leur quête perpétuelle de valeur, les investisseurs
peuvent recourir à d’autres méthodes, plus complexes,
pour évaluer le rendement, comme les systèmes de
notation des gestionnaires ou des fonds. Ici encore, l’idée
est que les systèmes de classement, qui peuvent faciliter
la prise de décision dans d’autres domaines, peuvent
également être efficaces pour les décisions de placement.
Le système d’étoiles de Morningstar en est un exemple
(la société propose plusieurs autres méthodes de notation).
Ce système attribue à chaque fonds entre une et cinq
étoiles, 1 étoile étant la note la plus basse et 5 étoiles
étant la note la plus élevée. La note est fondée sur les
rendements (ajustés en fonction du risque et après
déduction des coûts) enregistrés par chaque fonds au
cours des précédentes périodes de trois, cinq et dix ans.
De par sa conception, ce système privilégie donc les
rendements passés. Et quand on observe la manière dont
ce système influence les décisions des investisseurs, il
semble qu’il ait à peu près le même effet que les données
sur les rendements passés.
Par exemple, une étude de Vanguard (Philips et Kinniry,
2010) a montré que la majorité des mouvements de
capitaux ont pour destination des fonds cotés 4 ou 5
étoiles par Morningstar (Figure 6), alors que des sorties
de capitaux sont observées pour les fonds dont la note
est inférieure à 4 étoiles. Cela dit, une fois que les fonds
notés 4 ou 5 étoiles ont reçu leur note maximale, leur
rendement s’est détérioré au cours des 36 mois qui ont
suivi (Figure 7).
L’utilisation des rendements passés pour prédire les
rendements futurs peut sembler logique dans certaines
disciplines scientifiques ou certaines décisions
personnelles de la vie de tous les jours. Toutefois, ce
n’est pas le cas dans le domaine du placement. Pour sa
défense, Morningstar (2010) a fait remarquer que son
système de notation à étoiles « ne constitue qu’une
première étape au processus d’évaluation des fonds »
et qu’une note élevée « à elle seule ne suffit pas pour
justifier une décision de placement. » Ces dernières
années, Morningstar est passée à un système de notation
plus qualitatif, qui attribue des médailles aux gestionnaires,
reconnaissant qu’elle accordait peut-être trop de place aux
rendements passés dans son système. Il n’en reste pas
moins que les systèmes de notation, en tant qu’outils
d’aide à la décision, continuent de séduire les
investisseurs, les conseillers et les institutions.
Figure 6. Afflux de capitaux après l’obtention d’une note Morningstar
500
Flux de liquidités
cumulatifs (en G$)
400
300
200
100
0
–100
–200
1 an
5 étoiles
4 étoiles
3 étoiles
2 étoiles
1 étoiles
Remarque : Données au 31 décembre 2015.
Source : Calculs de Vanguard, selon des données de Morningstar, Inc.
8
3 ans
5 ans
Figure 7. Rendements excédentaires sur 36 mois après
l’obtention de la note Morningstar
Rendements excédentaires
annualisés sur 36 mois
(points de pourcentage)
0,0
–0,2
–0,4
–0,6
–0,8
–1,0
–1,2
–1,4
–1,6
5 étoiles
4 étoiles
3 étoiles
2 étoiles
1 étoiles
Note Morningstar
Remarques : Les données couvrent la période allant du 30 juin 1992 au
31 décembre 2015.
Morningstar a modifié sa méthode d’évaluation durant cette période, mais cela n’a eu
aucune incidence notable sur notre analyse. L’analyse englobe toutes les catégories de
parts du Fonds d’actions américaines, tant les catégories actives que celles qui ont été
abolies. Pour y être inclus, un fonds doit avoir une cote Morningstar et un historique de
36 mois de rendement continu après la date d’évaluation. Les rendements des fonds
sont exprimés après déduction des charges, mais non des frais d’acquisition. Les
résultats sont présentés en comparaison avec l’indice de référence de la catégorie
des fonds, défini par Russell, mais des résultats similaires ont été obtenus
par rapport aux indices MSCI et Standard and Poor’s.
Source : Calculs de Vanguard, selon des données de Morningstar, Inc.
Une note favorable entraîne un afflux de capitaux, alors
que l’attribution de notes est fondée sur des rendements
passés dont la valeur prédictive est très limitée. Selon
Foley (2014), les conseillers en placement disent « qu’il
est impossible de faire investir les clients dans autre
chose qu’un fonds doté de quatre ou cinq étoiles, même
si on leur explique, encore et encore, que les rendements
passés ne sont pas représentatifs des rendements futurs »
et que « plusieurs travaux universitaires ont montré que,
lorsque l’algorithme de Morningstar déclenche une
modification de la note d’un fonds, on assiste à un afflux
ou à une fuite des capitaux » (traduction d’extraits tirés du
Financial Times).
En conclusion : que les investisseurs se fient aux données
sur les rendements passés ou aux systèmes de notation
fondés sur ces données, le résultat est le même. Les
afflux de capitaux des investisseurs suivent les
rendements récents et de ce fait, les rendements des
investisseurs, c’est-à-dire les résultats véritablement
obtenus par les porteurs de parts de fonds, sont
généralement inférieurs aux rendements des
instruments dans lesquels ils investissent (Figure 8).
Figure 8. Écart entre le rendement d’un fonds et le rende ment de l’investisseur sur 10 ans
Écart
(points de pourcentage)
0,0 %
–0,5
–0,9
–1,0
–1,2
–1,5
–1,4
–1,6
–2,0
–2,5
–1,8
–1,9
–1,6
–1,6
–1,6
–1,9
–2,3
Valeur
Mixte
Croiss.
Valeur
grande cap. grande cap. grande cap. moyenne
cap.
Mixte
moyenne
cap.
Croiss.
moyenne
cap.
Valeur
petite cap.
Mixte
petite cap.
Croiss.
petite cap.
Répartition
prudente
Répartition
modérée
Catégories de style de Morningstar
Remarques : Données au 31 décembre 2015, fondées sur les catégories de style et de répartition de l’actif de Morningstar. Le Morningstar Investor Return pose comme
hypothèse que la croissance de l’actif net total d’un fonds au cours d’une période donnée dépend des rendements boursiers et des mouvements de capitaux des investisseurs.
Pour calculer le rendement des investisseurs, on retranche le rendement du fonds du montant de la variation de l’actif net afin d’isoler la variation attribuable aux mouvements
de capitaux des investisseurs. On utilise ensuite un modèle exclusif, qui s’apparente à la méthode du taux de rendement interne, pour calculer le taux de croissance constante
qui lie l’actif net total et les mouvements de capitaux périodiques de départ avec l’actif net total final.
Source : Calculs de Vanguard, selon des données de Morningstar, Inc.
9
Réorienter les décisions des investisseurs –
Comment l’investisseur devrait-il s’y prendre pour réduire
ou éliminer l’influence des rendements passés sur ses
choix de placement?
Tout d’abord, il doit admettre et comprendre que le
processus de décision qui donne de bons résultats dans
la plupart des autres domaines ne fonctionne pas dans le
domaine du placement. Il est alors possible de réorienter
le processus de placement; pour cela, on cesse d’investir
en fonction des rendements récents et on fonde les
décisions sur la planification à long terme et les objectifs.
Pour ce faire, nous recommandons aux investisseurs
d’adopter un processus de décision en quatre étapes,
fondé sur les Principes de la réussite en placement selon
Vanguard (Vanguard, 2014; voir l’Annexe I à la page 12,
qui résume ces principes). Ce processus comprend
l’élaboration d’un plan financier qui définit des objectifs
clairs et adaptés, la construction d’un portefeuille
largement diversifié par catégories d’actif, la réduction des
coûts de placement et un rééquilibrage du portefeuille,
c’est-à-dire une modification ordonnée de sa composition
en fonction des conditions de marchés (voir la Figure 9).
Nous proposons ci-dessous trois approches concrètes,
que les conseillers peuvent utiliser pour modifier le
comportement des investisseurs afin qu’ils accordent
moins d’importance aux rendements passés.
1. Informez-vous et sensibilisez vos clients sur les
raisons pour lesquelles l’utilisation des rendements
passés récents pour choisir des placements ne donne
pas les mêmes résultats que pour les autres décisions
de la vie courante, anodines ou importantes, et
pourquoi il faut cesser de les utiliser.
2.Faites preuve d’empathie et encouragez vos clients à
reconnaître que l’utilisation des rendements passés est
une mentalité profondément ancrée dans le secteur, y
compris chez les professionnels des placements, et
qu’il peut être difficile de s’en défaire pour de
nombreux investisseurs et conseillers.
3.Réorientez le processus de placement afin qu’il mette
davantage l’accent sur des aspects que l’investisseur
peut véritablement contrôler, comme les principes de
construction de portefeuille et la définition d’objectifs à
long terme, plutôt que sur les rendements récents des
marchés. Même s’il est intéressant de passer en revue
les rendements passés, nous vous recommandons
d’accorder, dans vos communications destinées aux
clients, plus de place aux perspectives à long terme
des marchés financiers, à la réalisation des objectifs et
à l’importance d’avoir un processus de construction de
portefeuille rigoureux et axé sur l’avenir (comme dans
le processus en quatre étapes présenté ici). Mettez en
avant des éléments du processus comme la répartition
de l’actif ou la détermination des frais, dont les effets,
moins visibles que les rendements, sont souvent
négligés, et décrivez leur incidence sur les résultats
à long terme.
Figure 9. Processus en quatre étapes pour les décisions de placement
1.
Élaborer
un plan.
Source : Vanguard.
10
2.
Diversifier.
3.
Minimiser les
coûts.
4.
Pour respecter le
plan, rééquilibrer et
résister à la
tentation.
Conclusion
Références
L’heuristique de décision fondée sur les rendements
passés peut s’avérer utile dans de nombreux secteurs de
la vie. Comme ce processus donne de bons résultats dans
de nombreux domaines, il est naturel que les investisseurs
l’appliquent à la décision de placement. Pourtant,
l’heuristique fondée sur les rendements passés n’est
généralement pas efficace pour choisir des placements,
parce que trop de variables indépendantes entrent en jeu
et que les conditions initiales d’un placement peuvent
grandement varier avec le temps.
Barber, Brad M., and Terrance Odean, 2011. The Behavior
of Individual Investors; available at http ://ssrn.com/
abstract=1872211.
L’observation des flux de placement semble indiquer
qu’une grande part des mouvements de capitaux continue
de dépendre des rendements passés, c’est-à-dire à la fois
des données publiées et des données incluses dans les
systèmes de notation des fonds. Cela s’explique en partie
par la grande accessibilité des données sur les
rendements passés et par le niveau de fiabilité qui leur est
accordé. Il peut arriver que les résultats à court terme ou
les rendements d’une catégorie d’actif spécialisée soient
spectaculaires, ce qui attire l’attention des investisseurs.
Comme nous l’avons souligné plus haut, même si, dans la
pratique, les mouvements de capitaux s’appuient sur les
données antérieures, l’heuristique de décision fondée sur
les rendements passés va à l’encontre des principes
conventionnels de valorisation. Cela est dû au fait que les
bons rendements enregistrés dans le passé sont
invariablement associés à des valorisations relatives plus
élevées et à des résultats relatifs plus faibles par la suite.
C’est pourquoi nous recommandons aux conseillers de
procéder en trois étapes pour contrer ce biais
comportemental durant la prise de décision de placement.
Il faut sensibiliser l’investisseur sur la valeur limitée des
rendements passés; communiquer et lui faire prendre
conscience que ce processus est profondément ancré et
qu’il est extrêmement difficile de changer les mentalités;
et réorienter le processus de placement en soulignant
l’importance de se concentrer sur les éléments que
l’investisseur peut véritablement contrôler, comme
les principes de construction de portefeuille et la
détermination des objectifs à long terme, et non
les rendements récents des marchés.
Charlton, Graham, 2011. Ecommerce Consumer Reviews :
Why You Need Them and How to Use Them. Cited in Retail/
E-Commerce Industry Report for Q3 2011, Econsultancy.com,
July 8, 2015; available at https ://econsultancy.com/blog/9366ecommerce-consumer-reviews-why-you-need-them-and-how-touse-them/.
Consumer Reports, 2005–2014 (variable years). Buying Guide;
available at http ://www.consumerreports.org/cro/2012/05/booksand-guides/index.htm.
Foley, Stephen, 2014. Morningstar : A Force to Be Reckoned
With. Financial Times, August 21; available at http ://www.ft.
com/intl/cms/s/0/e02d2768-22d2-11e4-8dae-00144feabdc0.
html#axzz3tfty0K4T.
Kahneman, Daniel, 2011. Thinking, Fast and Slow. New York :
Farrar, Straus and Giroux.
KINNIRY, Francis M., Jr., Colleen M. Jaconetti, Michael A.
DiJoseph et Yan Zilbering, 2014. L’attribution d’une valeur à votre
valeur : quantifier l’Alpha du conseiller de Vanguard Valley Forge,
Pennsylvanie : The Vanguard Group.
Michelin Guide, 2006–2015 (variable years); available at
http ://www. Michelinguide.com/Restaurants.
Morningstar.com, 2010. The Morningstar Rating for Funds;
available at http ://corporate.morningstar.com/us/documents/
MethodologyDocuments/FactSheets/MorningstarRatingForFunds_
FactSheet.pdf.
Philips, Christopher B., and Francis M. Kinniry Jr., 2010. Mutual
Fund Ratings and Future Performance. Valley Forge, Pa. :
The Vanguard Group.
Society of Thoracic Surgeons, 2015. STS Facts; available at
http ://www.sts.org/sites/default/files/documents/pdf/STS%20
Fact%20Sheet%202015%20September_0.pdf.
U.S. News & World Report, 2004–2013 (années variables). Best
Colleges; accessible à
http ://colleges.usnews.rankingsandreviews.com/best-colleges.
The Vanguard Group, 2014. Les principes de la réussite en
placement selon Vanguard Valley Forge, Pennsylvanie : The
Vanguard Group.
Wallick, Daniel W., Brian R. Wimmer, and James J. Balsamo,
2015. Shopping for Alpha : You Get What You Don’t Pay For.
Valley Forge, Pa. : The Vanguard Group.
Wimmer, Brian R., Sandeep S. Chhabra, and Daniel W. Wallick,
2013. The Bumpy Road to Outperformance. Valley Forge, Pa. :
The Vanguard Group.
11
Annexe I. Principes de Vanguard en matière
de placement Aperçu des Principes de la réussite en placement
selon Vanguard
1. Établir un plan de placement dans lequel les
objectifs sont clairs et adéquats.2 Un plan de
placement bien défini, qui précise le rendement
nécessaire pour réaliser vos objectifs, le risque que
vous pouvez accepter et une stratégie d’épargne, est
le fondement de la réussite en placement. Veillez à ce
que votre plan soit conçu pour résister à l’évolution des
conditions de marché et à ce qu’il offre la souplesse
nécessaire pour effectuer des ajustements au besoin.
2.Diversifier, d’une catégorie d’actif à l’autre et au sein
d’une même catégorie.
Une bonne stratégie de placement commence par une
répartition de l’actif adaptée à l’objectif du portefeuille,
repose sur des attentes raisonnables et utilise des
placements diversifiés pour éviter une exposition à des
risques indus. Les décisions entourant la répartition
générale de l’actif doivent reposer sur la notion
d’équilibre; il en va de même pour la diversification au
sein d’une même catégorie d’actif. Les marchés n’étant
jamais parfaitement corrélés, qu’il s’agisse de la taille, du
style ou de l’aspect géographique, il y aura toujours des
occasions de placement offrant de meilleurs résultats.
La diversification permet d’atténuer le sentiment de
passer à côté de ces occasions, tout en réduisant le
risque de pertes importantes lié à la concentration
des placements.
3.Minimiser les coûts. Dans le milieu de la consommation,
on entend souvent l’expression « En avoir pour son
argent ». À bien des égards, c’est tout à fait logique.
Que l’on parle de la qualité réelle ou perçue, le prix
est souvent l’indicateur utilisé pour évaluer la valeur
d’un bien de consommation. Toutefois, dans le domaine
du placement, « on en a pour l’argent qu’on n’a pas
dépensé », comme l’a souligné une étude de Vanguard
intitulée You get what you don’t pay for (Wallick, Wimmer
et Balsamo, 2015). Le calcul est simple : rendement brut coûts = rendement net (rendement que l’investisseur
reçoit réellement). De nombreuses études ont montré
que le coût est le meilleur indicateur du rendement futur
des placements et que les placements à frais modiques
surclassent généralement ceux assortis de frais plus
élevés. Pourtant, les investisseurs hésitent peut-être
à acheter des placements à frais modiques, craignant
que « frais modiques » ne rime avec « valeur modique ».
Par exemple, les gens préfèrent peut-être éviter certains
hôtels ou restaurants à bas coût, estimant qu’ils ne
seront pas satisfaits du résultat. Toutefois, au moment
d’investir, celui ou celle qui opte pour un placement à
frais modiques augmente ses chances d’obtenir le
résultat escompté, à savoir la réalisation de ses objectifs
financiers à long terme. Les investisseurs ne peuvent pas
contrôler le comportement des marchés, mais ils peuvent
exercer un contrôle sur le prix qu’ils paient pour investir
sur ces marchés, et cela peut influer considérablement
sur leur capacité à réaliser leurs objectifs.
4.Garder la tête froide et s’imposer une discipline sur le
long terme. Tous les efforts de planification et
d’exécution de la stratégie de placement ne servent à
rien si l’investisseur ne respecte pas cette stratégie en
période d’euphorie, lorsque les marchés sont à la hausse,
et en période d’inquiétude, lorsque les marchés sont à la
baisse. Il est éprouvant, psychologiquement, de ne « rien
faire » lorsque le monde tourbillonne autour de nous, car
la société dans laquelle nous vivons doit sa solidité et son
essor à sa capacité d’adaptation aux changements.
Toutefois le fait de « garder le cap » sur le plan de
placement est une action en soi et peut faire toute la
différence, parce qu’il s’agit de maintenir votre répartition
d’actif dans le temps. C’est un principe essentiel du
processus de planification. Généralement, les
investisseurs détiennent un ensemble d’actifs dont les
caractéristiques de risque et de rendement diffèrent. Au
fil du temps, il est probable que les actifs les plus risqués
(et qui rapportent le plus) deviendront surpondérés, donc
« garder le cap » signifie vendre les actifs qui enregistrent
des rendements supérieurs pour acheter des actifs dont
le rendement est plus modeste. Cela peut sembler
contraire à la logique et les investisseurs peuvent avoir
de la difficulté à le faire de leur propre initiative. Cela dit,
en abandonnant un plan financier bien pensé seulement
à cause de la performance des marchés, l’investisseur
prend le risque de ne pas réaliser ses objectifs. C’est là
que réside la valeur du conseiller financier : il encadre le
comportement de l’investisseur et l’aide à garder le cap
sur ses objectifs.
Annexe II. Biens de consommation et services –
Exemples de constance et de durabilité permettant la
prise de décision
Comme nous l’avons déjà mentionné, les études de
Vanguard ont repéré de nombreux domaines dans lesquels
le passé est un outil de décision valable. Comme dans
le cas des universités américaines mentionné plus haut,
les catégories suivantes illustrent la grande variété que l’on
trouve dans de nombreuses décisions de la vie de tous les
jours en termes de constance et de durabilité.
Secteur automobile. Comme le fait U.S. News & World
Report pour les universités, Consumer Reports publie un
guide d’achat annuel sur les biens de consommation
comme les électroménagers, les produits électroniques
et les automobiles. Même si de nombreuses catégories
de biens (et la constance de leur classement) varient
d’une année à l’autre, notamment parce que le marché
de la technologie évolue, d’autres catégories affichent une
constance de classement plutôt convaincante d’année en
année, en particulier le secteur de l’automobile.
2 Pour approfondir le sujet, consultez Les principes de la réussite en placement selon Vanguard (Vanguard, 2014).
12
Par exemple, la Figure A-1 montre que, dans la catégorie
« berlines familiales », sur les dix véhicules les mieux
notés en 2005, huit figurent encore parmi les dix premiers
en 2014 et que sur la période de 10 ans allant de 2005 à
2014, un véhicule figurant parmi les 10 premiers a 71 %
de chances de rester dans ce groupe l’année suivante,
quelle que soit l’année.
Dans la Figure A-2, à la page 14, on voit que, pour la
catégorie « voitures compactes », sur les dix véhicules
les mieux notés en 2005, six figurent encore parmi les dix
premiers en 2014 et que sur la période de 10 ans allant de
2005 à 2014, un véhicule figurant parmi les 10 premiers a
73 % de chances de rester dans ce groupe l’année suivante,
quelle que soit l’année.
Restaurant gastronomique. Dans le secteur de la
gastronomie, on trouve plusieurs systèmes de notation,
tous similaires au classement de Morningstar pour les fonds
communs de placement, comme le Guide Michelin, Forbes
Travel Guide et Zagat. Même si les systèmes de notation et
les processus d’évaluation de ces guides diffèrent, chacun
fournit un classement de la qualité relative des
établissements évalués.
À titre d’exemple, nous vous présentons le classement du
Guide Michelin pour la ville de New York. Ce classement
des restaurants new-yorkais est récent (les premières
étoiles ont été décernées en 2006), mais l’étoile Michelin
est depuis longtemps un symbole de raffinement
gastronomique dans le monde entier. Les évaluations de
Michelin sont entièrement indépendantes des restaurants
et sont menées par des inspecteurs anonymes qui
assument le coût de leur repas et sont encouragés à
ne pas révéler leur fonction d’inspecteur, même à leur
propre famille. Ils évaluent principalement la qualité et la
constance des mets présentés. Après l’évaluation, un
restaurant se voit attribuer une, deux ou trois étoiles ou
n’est pas inclus dans le guide. Les étoiles du Guide
Michelin sont attribuées sur la base des critères suivants :
★★★Cuisine exceptionnelle; incontournable
★★ Excellente cuisine; mérite le détour
★ Très bon restaurant dans sa catégorie, une bonne
adresse quand on est en voyage
Figure A-1. Classement des berlines familiales selon Consumer Reports : 2005–2014
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
VW
Passat
Honda
Accord (hyb.)
Honda
Accord
VW
Passat
Nissan
Altima
Nissan
Altima
Nissan
Altima
Nissan
Altima
Toyota
Camry (hyb.)
Toyota
Camry (hyb.)
Toyota
Camry
Toyota
Camry
VW
Passat
Nissan
Altima
Honda
Accord
Honda
Accord
Honda
Accord
Honda
Accord
Toyota
Camry
Toyota
Camry
Honda
Accord
Honda
Accord
Honda
Accord (hyb.)
Toyota
Camry
Toyota
Camry
Toyota
Camry
Subaru
Legacy
Hyundai
Sonata
Hyundai
Sonata
Honda
Accord
Subaru
Legacy
Subaru
Legacy
Toyota
Camry
Toyota
Camry (hyb.)
VW
Passat
VW
Passat
Toyota
Camry
Subaru
Legacy
Subaru
Legacy
Hyundai
Sonata
Nissan
Maxima
Nissan
Maxima
Toyota
Camry (hyb.)
Kia
Optima
Toyota
Camry (hyb.)
Toyota
Camry (hyb.)
VW
Passat
Kia
Optima
Kia
Optima
Chevrolet
Malibu
Nissan
Altima
Nissan
Altima
Ford
Fusion
Toyota
Camry
Chevrolet
Malibu
Ford
Fusion (hyb.)
Toyota
Camry (hyb.)
Ford
Fusion (hyb.)
VW
Passat
Subaru
Legacy
Mazda6
Mazda6
Mercury
Milan
Ford
Fusion
Nissan
Altima (hyb.)
Mercury
Milan (hyb.)
Ford Fusion
(hyb.)
Chevrolet
Malibu
Mazda6
Ford
Fusion (hyb.)
Chevrolet
Malibu
Toyota
Prius
Hyundai
Sonata
Mercury
Milan
Ford
Fusion
Hyundai
Sonata
Chevrolet
Malibu
Mazda6
VW
Passat (TDI)
Mazda6
Toyota
Prius
Chevrolet
Malibu
Subaru
Legacy
Hyundai
Sonata
Mercury
Milan
Chevrolet
Malibu
Mazda6
Ford
Fusion
Chevrolet
Malibu
Nissan
Altima
Hyundai
Sonata
Mitsubishi
Galant
Mazda6
Subaru
Legacy
Ford
Taurus
Mazda6
Ford
Fusion
Toyota
Prius
Hyundai
Sonata (hyb.)
VW
Passat (TDI)
Source : Vanguard, d’après les données du guide d’achat de Consumer Reports, 2005–2014).
13
Ces étoiles sont très prisées, puisque la vaste majorité des
restaurants de New York n’en reçoivent aucune. En fait,
depuis le lancement du guide Michelin de la ville de New
York en 2006, seules 126 étoiles ont été décernées alors
que la ville compte des milliers de restaurants. La Figure
A-3 montre les huit restaurants new-yorkais qui ont reçu 3
étoiles entre 2006 et 2015. Comme dans le classement
des universités, on observe clairement une relation entre
les étoiles Michelin décernées d’une année à l’autre. On
peut s’attendre à ce qu’un restaurant digne d’être
mentionné dans le guide une année figurera dans le guide
l’année suivante. Trois des quatre restaurants qui ont reçu
3 étoiles en 2006 ont reçu 3 étoiles chaque année jusqu’en
2015. Le quatrième restaurant a quitté le classement en
2007 en raison de sa fermeture et de sa délocalisation. Ce
n’est pas le cas des classements des catégories d’actifs et
des rendements de fonds examinés ici, qui peuvent varier
du fait de la nature cyclique des marchés, des facteurs de
rendement et des styles de gestion.
Chirurgiens cardiaques. Le système de notation à étoiles
a été élargi à des domaines comme la santé, par exemple
pour évaluer les groupes de chirurgie cardiaque. Cela dit,
la mise en oeuvre de cette notation est récente, donc les
conclusions sont provisoires. En 2011, la Society of
Thoracic Surgeons (STS), en collaboration avec Consumer
Reports, a commencé à établir un système de classement
à trois étoiles pour les groupes de chirurgie cardiaque. La
STS est un organisme à but non lucratif qui représente
plus de 7 000 chirurgiens cardiothoraciques, chercheurs et
autres professionnels de la santé qui forment les équipes
de chirurgie cardiothoracique. La mission de la STS est
d’accroître la capacité des chirurgiens cardiothoraciques
à dispenser des soins de la plus haute qualité par la
sensibilisation, la recherche et la défense des droits.
Figure A-2. Voitures compactes, classées par Consumer Reports: 2005–2014
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
Mazda3
Ford
Focus
Honda
Civic
Honda
Civic
Hyundai
Elantra
Hyundai
Elantra
Hyundai
Elantra
Hyundai
Elantra
Subaru
Impreza
Subaru
Impreza
Ford
Focus
Mazda3
Ford
Focus
Mazda3
Honda
Civic
Honda
Civic
Honda
Civic
Nissan
Sentra
Hyundai
Elantra
Kia
Forte
Honda
Civic
Toyota
Prius
VW
Jetta (TDI)
Honda
Civic (hyb.)
Mazda3
Honda
Civic (hyb.)
Nissan
Sentra
Toyota
Corolla
Mazda3
Hyundai
Elantra
Toyota
Prius
Toyota
Corolla
VW
Jetta
VW
Jetta
Subaru
Impreza
Subaru
Impreza
Honda
Civic (hyb.)
Kia
Forte
Ford
Focus
VW
Jetta (hyb.)
Honda
Civic (hyb.)
Hyundai
Elantra
Honda
Civic (hyb.)
Hyundai
Elantra
Toyota
Corolla
Toyota
Corolla
Subaru
Impreza
Mazda3
Chevrolet
Cruze
Ford
Focus
Toyota
Corolla
Kia
Spectra
Mazda3
Toyota
Prius
Hyundai
Elantra
Mazda3
Toyota
Corolla
Chevrolet
Cruze
Toyota
Corolla
Chevrolet
Cruze
VW
Jetta
Subaru
Impreza
Toyota
Prius
Toyota
Corolla
Ford
Focus
Hyundai
Elantra
Mazda3
VW Jetta
(TDI)
Kia
Forte
Honda
Civic
Hyundai
Elantra
Scion
xB
Toyota
Corolla
Mitsubishi
Lancer
Kia
Rio
Ford
Focus
Hyundai
Elantra
Ford
Focus
VW
Jetta (TDI)
Chevrolet
Cruze (TD)
Kia
Spectra
Suzuki
Aerio
Subaru
Impreza
Nissan
Sentra
Hyundai
Accent
Suzuki
SX4
Kia
Forte
Suzuki
SX4
Honda
Civic (hyb.)
VW
Jetta (TDI)
Subaru
Impreza
Chevrolet
Cobalt
Kia
Spectra
Kia
Spectra
Mitsubishi
Lancer
Mitsubishi
Lancer
Suzuki
SX4
Honda
Civic (hyb.)
Honda
Civic
Honda
Civic (hyb.)
Sources : Vanguard, d’après les données du guide d’achat de Consumer Reports, 2005–2014).
14
En 1989, la STS a créé une base de données nationale pour
améliorer la qualité des soins et la sécurité des patients.
Aujourd’hui, cette base de données est considérée comme
« le premier registre clinique mondial dans le domaine
de la chirurgie cardiaque. Il contient plus de 5,7 millions de
dossiers chirurgicaux et collecte de l’information auprès de
plus de 90 % des groupes qui pratiquent la chirurgie
cardiothoracique aux États-Unis » [traduction] (Society of
Thoracic Surgeons, 2015). De l’avis du Dr Alex Zapolanski,
directeur du programme de chirurgie cardiaque du
Cleveland’s Valley Medical Group, « le système de notation
à trois étoiles de la STS, une association de spécialistes
de la chirurgie du coeur, est largement considéré par les
cliniciens comme la référence pour évaluer les programmes
de chirurgie cardiaque3. »
Pour attribuer ses étoiles, Consumer Reports puise dans
la base de données nationales de la STS pour obtenir de
l’information sur 1) le taux de survie des patients; 2)
l’absence de complications chirurgicales; 3) la prise
des médicaments recommandés et 4) l’utilisation des
techniques chirurgicales optimales. Pour chacune de ces
catégories, le rendement de chaque groupe de chirurgie
cardiaque est comparé à celui de la moyenne de tous les
groupes qui acceptent de figurer dans la base de données.
Chaque groupe de chirurgie cardiaque est ensuite évalué
comme suit :
★★★Supérieur à la moyenne
★★ Moyen
★ Below-average
Comme nous l’avons mentionné, ce système de notation
n’existe que depuis 2011. Toutefois, étant donné
l’étendue des connaissances et de la formation
nécessaires pour pratiquer ce type de chirurgie, on peut
s’attendre à observer une forte relation entre les résultats
passés et les résultats futurs. D’après les données
disponibles, limitées pour l’instant, c’est le cas.
Figure A-3. Classement des restaurants de la ville de New York selon le Guide Michelin : 2006–2015
Restaurant
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
Le Bernardin
Per Se
Jean-Georges
Daniel
Masa
Eleven Madison Park
Brooklyn Fare
Essex House
Nombre d’étoiles
Zéro
Remarque : Dans ce tableau, pour tous les restaurants sauf l’Essex House, « Zéro » indique que le restaurant a été évalué, mais n’a pas reçu d’étoile. Dans le cas de l’Essex
House, le restaurant a fermé et a été délocalisé, donc « Zéro » signifie que le restaurant n’a pas été évalué.
Sources : Vanguard, d’après les données du Guide Michelin (2006–2015).
3 Cité dans STS Three-Star Rating, 2016; consulter http://valleyheartandvascular.com/Cardiac-Surgery/STS-Three-Star-Rating.
15
Connectez-vous à VanguardMC > vanguardcanada.ca
Les objectifs de placement, les risques, les frais, les charges et d’autres renseignements
importants concernant un fonds figurent dans le prospectus; veuillez en prendre connaissance
avant d’investir.
© 2017 Placements Vanguard Canada Inc.
Tous droits réservés.
CFA® est une marque appartenant au CFA Institute.
ISGRIC_CAF 022017