la vie à saint-pierre avant 1902 - centre de decouverte des sciences

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la vie à saint-pierre avant 1902 - centre de decouverte des sciences
LA VIE À SAINT-PIERRE AVANT 1902
Saint-Pierre, capitale de la Martinique, était une ville
avancée sur son temps. Cultivée, dynamique, moderne,
riche (premier exportateur de rhum au monde en
1900), la ville comptait plus de 26 000 habitants avant
l’éruption volcanique du 8 mai 1902 et portait même le
nom de « Petit Paris des Antilles ».
Un centre économique et commercial
La ville devait sa prospérité à ses industries du rhum et du sucre. Une
trentaine de distilleries étaient installées dans la ville et ses environs.
Les 16 rhumeries de Saint-Pierre pouvaient produire jusqu’à 10 000
litres par jour, principalement destinés à l’exportation. On y trouvait
encore d’autres établissement industriels comme la Compagnie
d’engrais de la Martinique, des forges et des fonderies, une tonnellerie
mécanique, et l’usine Guérin de Rivière-Blanche.
En 1900, Saint-Pierre, cas unique dans la région possède un équipement
particulièrement moderne : un réseau d’éclairage urbain électrique, un
tramway hippomobile, une chambre de commerce, l’un des premiers asiles
soignant les aliénés, un jardin botanique, un port particulièrement actif.
Elle possédait aussi une cathédrale, un théâtre, un lycée, une prison, des
consulats étrangers…
Le port pouvait accueillir de nombreux bateaux pour
exporter le sucre et le rhum fabriqués dans les usines.
La vie sociale et culturelle
Les Pierrotiens aimaient pique-niquer sur la Montagne Pelée, faire de
la barque sur le lac des Palmistes, se promener dans le jardin des
plantes. Ce dernier, créé en 1803 est considéré comme une véritable
merveille avec ses espèces rares et sa cascade.
La vie sociale et culturelle : le théâtre
Le théâtre de Saint-Pierre contenait 800 places, il a était construit en
1786 sur le modèle du grand théâtre de Bordeaux. On venait voir des
spectacles divertissants aussi célèbres que Donatien-Marie-Joseph de
Rochambeau ou Ferdinand de Lesseps.
Le théâtre de Saint-Pierre à sa construction
Bien avant l'Abolition de l'esclavage, le Théâtre de Saint- Pierre était
ouvert à tout le monde, Noirs et Blancs mêlés. Le Directeur du théâtre
avait souhaité que les places soient les mêmes pour tout le monde.
Les autorités étaient très embêtées, mais n'avaient pas voulu lui dire
non. Elles lui avaient donc donné leur accord, en le menaçant de
fermer
le
théâtre au premier incident. Il n'y eut jamais le moindre incident.
Le théâtre de Saint-Pierre après l’éruption
1902 et de nos jours
• Le théâtre, appelé aussi La
• C'est là que se déroulait le
Comédie, avait une grande
grand bal de clôture du
importance culturelle pour les carnaval.
habitants de Saint-Pierre.
• Il était aussi un lieu de débats
• Ce bâtiment construit à l'image et d'échanges et de
du théâtre de Bordeaux pouvait rassemblements politiques.
accueillir jusqu'à 800
spectateurs sur trois niveaux. La
•
En
1902,
le
théâtre
était
fermé
scène immense était prévue
depuis un an, en faillite à cause
pour des représentations de
des
emprunts
effectués
pour
sa
grands spectacles.
rénovation.
La vie sociale et culturelle : le carnaval
Il faisait bon de vivre à Saint-Pierre car la ville était haute en
couleurs, où chaque chose prend un éclat particulier, sous le soleil
qui l’éclaire si généreusement. Il y avait beaucoup de joie, de
plaisir, d’amour, et de gaieté.
Les Pierrotiens appréciaient les fêtes et pratiquaient volontiers
des loisirs. Ils aimaient se promener ou encore danser au rythme
des polkas, des valses, des mazurkas et des biguines. Le carnaval
lui aussi tenait une place importante dans leur vie.
• SOURCES :
- Wikipedia.com
- Salavina, Saint-Pierre, la Venise
tropicale (1870-1902), éditions
caraibéennes, 1986, 328 pages
- Sons offerts par M. BEROARD
Michel
Diaporama réalisé par les élèves de la 4ème 2
du collège François Auguste Perrinon
Dans le cadre du projet « les deux volcans »
avec le collège des trois bassins de la
Réunion, le collège Louis Delgrès de SaintPierre et le Centre de Découverte des
Sciences de la Terre du Conseil Général de la
Martinique.
Année 2014-2015